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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-23

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 23 octobre 1932

Description : 1932/10/23 (Numéro 20326).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627525r

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LES GRANDES ENQUÊTES DU "PETIT PARISIEN" Sous le masque japonais Andrée VIOLLIS CE QU'EST LA JEUNE ARMEE JAPONAISE. CE QU'ELLE VEUT

Depuis ma vi-

site au cercle militaire, je ne cessais de penser à ces < maîtres de l'heure ». Je m' efforçais,

derrière les lunettes d'écaille, signe de la civilisation moderne, de déchiffrer l'énigme des

étroites prunel-

les.

L'esprit belli-

queux des jeunes officiers, leur r appétit de conquête ? Soit. On n'est pas officier pour cueillir les fleurs de la paix. Leur animosité, leur méfiance à l'égard du pouvoir civil? A la rigueur. Leur haine de l'internationalisme ?

T r è s naturelle puisqu'il abolit

les frontières et la guerre.

M a i s j'avais

discerné dans les yeux, la voix,

l'attitude de ces jeunes chefs japonais je ne sais quelle étrange exaltation, quelle fervente austérité dont l'origine m'échappait encore. Enfin, une de leurs phrases, avec le ton frémissant, le regard brûlant qui l'accompagnaient, ne cessait de me hanter. « Nous ne voulons pas non plus du capitalisme européen du yankee Comment? L'armée, dans tous les Etats modernes, à l'exception d'un seul, n'est-elle pas la gardienne de la richesse et de la propriété ?

Certes les attentats militaires et la liste de proscription contre les banquiers et les grands chefs d'industrie m'avaient déjà instruite. Mais j'en démêlais encore mal les motifs et surtout le but.

Je m'adressai dond à l'attaché militaire d'une nation amie de la France, celui qui m'avait déjà renseignée.

En somme, lui dis-je, cette jeune armée ntppone, qu'est-elle ? Et surtout que veut-elle ?

Ce qu'elle est, je crois l'avoir compris, me répondit-il. Ce qu'elle veut, il me sera plus difficile de vous l'expliquer. J'ai d'excellents camarades et même des amis parmi les officiers japonais. Mais si l'on veut entrer plus avant dans leur intimité, c'est contre un mur de jade qu'on se casse le nez. Aucun étranger ne peut se natter de pénétrer une âme nippone.

> Voyons d'abord comment se forment les officiers. Ils sont recrutés dans toutes les classes, mais principalement dans les familles des anciens samouraïs, familles guerrières qui ont gardé l'amour et les traditions du passé, mais dont la plupart, depuis la Restauration, sont tombées sinon dans la misère, du moins dans la médiocrité. Prenons donc un enfant qui rêve, comme la majorité des enfants japonais, d'entrer dans cette carrière des armes où illustrèrent ses ancêtres. Comme tous les petits Japonais, il passe par l'école primaire, ensuite par l'école secondaire, et, dans les deux écoles, il reçoit déjà une éducation toute pénétrée de patriotisme. Puis, vers seize ans, il affronte le concours d'entrée à l'école des cadets. Les candidats étant fort nombreux et choisis parmi l'élite des écoliers, tous ne sont pas élus. Le nôtre pourtant réusait. Le voici pour quatre ans soumis à une instruction technique très perfectionnée Il est initié, en outre et surtout, au code du bushido il en est imprégné jusqu'aux moelles. Savez-vous ce qu'est le bushido, que l'on traduit voix du guerrier ? Un de vos maîtres éerivains, André Bellessort, en a fait une admirable analyse.

Je sais une nouvelle religion, instaurée pour remplacer le bouddhisme, qui n'a jamais exercé d'emprise sur l'esprit national du Japon, et pour galvaniser l'antique shintoïsme exténué.

Cest, en effet, un culte, le culte de l'empereur, descendant du soleil, et qui incarne et symbolise la patrie. il existait déjà dans les plus anciennes traditions du pays et dans le coeur Qe tous les vieux guerriers on n'a fait que lui trouver un nom nouveau et le transformer en un code de morale précis qu'aucun Japonais ne peut enfreindre sans déchoir. Il est illustré par des anecdotes tirées de l'histoire nationale et de la légende et qui exaltent des crimes héroïques, des suicides, de surhumains sacrifices, n impose le retour à la simplicité de la vie et du coeur, le désintéressement absolu, le dégoût de l'argent, le dévouement total. Inutile, n'est-ce pas, de parler du courage. Le jeune officier doit être également prêt à mourir sous les coups de l'ennemi ou sous ses propres coups si l'honneur l'exige. Et quel terrible tyran que l'honneur japonais Depuis le suicide classique du maréchal Nogi, héros de Port-Arthur, qui ne voulut par survivre à son empereur et s'ouvrit le ventre, tandis que sa femme se poignardait à son côté, que d'autres morts volontaires inspirées et exigées par le plus jaloux des patriotismes Après chaque traité, chaque conférence où le Japon s'estime lésé dans son orgueil ou dans ses intérêts, c'est une épidémie de suicides. Pour ne

I/EMPEBEUB EN INSPECTION

citer que quelques exemples quand, en 1895, la France, la Russie et l'Allemagne obligent les Japonais à rendre Liao-Toung, quarante gradés font ensemble harakiri en 1904, à bord d'un transport capturé par les Russes, c'est une cinquantaine d'officiers et d'hommes qui s'éventrent pour éviter de se rendre. Mais inutile de remonter si loin. Vous savez comment mourut, ces jours-ci, le commandant Kuga ? (La suite d la quatrième page.) M. Norman Davis est l'hôte de M. Macdonald aux Chequers Londres, 22 octobre (dép. Petit Paris.) M. Norman Davis, représentant américain à la conférence du désarmement, s'est rendu aujourd'hui aux Chequers où il a été l'hôte à déjeuner du premier ministre. On a des raisons de croire que les conversations ont porté surtout sur la question du désarmement mais que le problème des dettes de guerre n'a pas été écarté. M. Davis aura de nouvelles consultations avec le premier ministre et avec sir John Simon à Londres la semaine prochaine, et le secrétaire d'Etat au Foreign Office, croit-on, passera la journée de demain avec M. Macdonald aux Chequers.

M. de Monzie à Saint-Germain

HM. de Monzie (1), Bouin (2), maire de Saint-Germain, et la directrice de l'école des filles (3)

La réduction des armements LE GOMITÉ D'ÉTUDES DE la DÉFENSE NATIONALE poursuit l'examen DU plan c15tructif Il a tenu, hier matin, dans ce but, une seconde séance au Quai d'Orsay sous la présidence de M. Edouard Herriot

Le comité d'études et de préparation du conseil supérieur de la Défense nationale s'est réuni, pour la seconde fois, hier matin, au Quai d'Orsay.. Présidé par M. Edouard Herriot, ce comité, qui comprend les trois ministres de la Défense nationale: MM. PaulBoncour, Georges Leygues et Paul Painlevé le ministre des Colonies, M. Albert Sarraut le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M. Paganon les trois chefs d'état-major généraux et un certain nombre de hauts fonctionnaires des services intéressés, a poursuivi l'examen du c plan constructif > français de réduction des armements.

Ce plan, dont le Petit Parisien a été le seul à préciser les éléments constitutifs, comporte en principe, nous l'avons dit, un certain nombre de pactes pacte général consultatif; pacte régional d'assistance, de sécurité et de contrôle; pacte relatif à la constitution progressive de la force internationale et protocole sur l'application du principe de l'égalité de droits le tout couronné par une convention générale de désarmement basée, dans ses grandes lignes, sur le projet de la commission préparatoire de Genève, mais comportant, suivant l'importance des conditions de sécurité susceptibles d'être réalisées, une échelle maxima et minima de réduction des armements. C'est ce travail, extrêmement délicat, extrêmement complexe de transposition des conditions de sécurité sur le terrain du désarmement, que M. Paul-

M. Paul-Boncour

Boncour a mis sur pied, à Genève, avec le concours des techniciens de la délégation française, et dont il a exposé, la semaine dernière, le mécanisme au conseil des ministres, qui est actuellement en discussion. Le désir général serait qu'il pût être officiellement remis dès le 3 novembre au bureau de la conférence du désarmement. Le ministre de la Guerre, qui est en même temps le premier délégué de la France à cette conférence, s'y emploie de toutes ses forces. Mais pourra-t-il parvenir à le faire adopter, avec ou sans modifications, dans un laps de temps aussi court ?

Il est permis d'en douter, non seulement parce que les textes à étudier, les répercussions à envisager nécessitent déjà une grosse besogne, mais parce que les propositions faites par M. Paul-Boncour ne peuvent pas manquer, en raison de leur caractère courageux, de soulever d'assez nombreuses objections. Pour qui a vu, comme nous, pendant des années à Genève, l'actuel ministre de la Guerre défendre pied à pied toutes les thèses françaises de nature il. sauvegarder notre sécurité, il est hors de doute que ses propositions, jusqu'à présent gardées soigneusement secrètes, s'inspirent du plus vif souci de notre défense nationale.

Albert JULLIEN

(La suite la troisième page.) M. HERRIOT A QUITTE PARIS SE RENDANT A LENS

M. Edouard Herriot, président du Conseil, a quitté Paris hier soir, en automobile, pour se rendre à Lens. Le président du Conseil est accompagné, dans son voyage, de MM. Bollaert et Marcel Ray, de son cabinet. Il est arrivé à Amiens à 21 h. 30. Il a passé la nuit dans cette ville, d'où il doit repartir ce matin.

M. de Broqueyille a pu constituer hier le nouveau cabinet belge M. Franeqai serait nommé président d'un comité ministériel de Trésor

de • BroquevUIe

intetrogé par les journalistes

Bruxelles, 22 oct. (dép. Petit Parisien.) Le ministère de Broqueville est formé. Voici sa constitution

Ministre de l'Agriculture, M. de Broqueville Justice, M. Janson Affaires étrangères, M. Hymans Finances, M. Jaspar Intérieur, M. Poullet Sciences et Arts, M. Lippens Défense nationale, M. Theunis Industrie et Travail, M. Heyman Travaux publics, M. Sap Transports, M. Forthomme P. T. T., M. Bovesse Colonies, M. Tschoffen.

Contrairement à ce qu'on avait prévu, il n'y a pas de nouveau ministre sans portefeuille.

Au cours d'un long entretien qu'ils ont eu ce matin, MM. de Broqueville et Jaspar ont examiné la question de la création d'un comité ministériel du Trésor, dont la présidence serait confiée à M. Francqui, ministre d'Etat. Ce dernier, pressenti, a accepté d'apporter au gouvernement l'appui de son autorité et de son expérience et de présider le nouvel organisme, dont la tâche précise n'est pas encore déterminée, mais dont le rôle sera prépondérant.

Les membres du nouveau cabinet seront présentés lundi matin au roi. La cérémonie de la prestation du serment aura lieu immédiatement après ta présentation du nouveau ministère au roi.

On cambriole à Londres

la demeure da nouveau lord-maire Londres, 22 oct. (dép. Petit Parisien.) La résidence privée de sir Percy Greenaway, qui vient d'être élu lordmaire de Londree, a été cambriolée la nuit dernière à l'heure même où sir Percy Greenaway et sa famille étaient à table et où là domesticité était occupée au rez-de-chauesée. Plusieurs bijoux et un manteau de fourrure de grande valeur, ainsi que nombre d'objets de prix ont été emportés par les cambrioleurs. On suppose que ceux-ci se sont introduits dans les pièces du premier étage en grimpant le long des tuyaux extérieurs.

LEGION D'HONNEUR

Deux des nouveaux officiers de la promotion coloniale SOI. Kegresa (à gauche) et Kaplan

A la quatrième patr* 1 ZM COIfl «-oo L'ECOLE DES SNOBS iiiiiiiiiiMiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiuiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiir

La présidence dea Etats-Unis M. HOOVER EST PARTI DANS LE MIDDLEWEST POUR TACHER DE RALLIER LES VOIX INCERTAINES Mme Hoover assiste avec zèle dans sa tâche le président-candidat et une suite nombreuse a pris place dans le train de propagande

De son côté, bien que paralysé des jambes, M. Rooaeoelt pourauit dans le Sud une campagne de discours acerbes

New-York, 22 octobre.

Dt NOTHE CORRESPONDANT PARTICULIER Le président Hoover a quitté Washington cette nuit pour un nouveau week-end d'ardente campagne électorale dans les régions incertaines du Middlewest; quatorze fois son train spécial doit s'arrêter aujourd'hui pour lui permettre de haranguer les curieux accourus aux gares. La dernière halte aura lieu ce soir à Détroit, à 9 heures, juste à temps pour lui permettre de prononcer un grand discours justifiant les hauts tarifs douaniers américains.

Mme Hoover l'accompagne; elle n'est pas seulement anxieuse de veiller sur la nourriture de son mari et de l'encourager de sa présence. Elle a aussi un rôle à jouer dans la parade c'est de paraître à toutes les stations aux côtés de M. Hoover sur la plate-forme arrière de son train, de porter avec grâce les gerbes de Beurs. de se laisser interminablement mitrailler par les photographes en pensant qu'un cliché orné d'une présence féminine trouve plus aisément son chemin dans les journaux américains, enfin de gagner de son mieux au président la sympathie fugace des foules entr'aperçues en laissant glisser le long des voies des sourires à peine flgés et des gestes d'adieu paraissant cordiaux et spontanés.

Une ruche au travail

M. Hoover a emmené avec lui son médecin personnel, Joel Boone, qui l'accompagne dans tous ses déplacements, son grand conseiller électoral, le ministre des Postes Brown, et quelques leaders politiques de l'Ohio et du Michigan.

Pierre DENOYER

(La auite a la troisième page.)

PLUS DES TROIS QUARTS DES ASSEMBLEES DEPARTEMENTALES APPROUVENT LA POLITIQUE PRATIQUÉE PAR LE CABINET HERRfQT

Les conseils généraux, au cours ded leur dernière session, ont été amenés à se prononcer directement ou implicitement tant sur la politique extérieure que sur la politique intérieure pratiquées par le ministère Herriot. Cet avis général du pays, émis quel- ques mois après les élections législatives, revêt un caractère d'une importance exceptionnelle.

Les représentants de tous les cantons de France savaient à quoi s'en tenir sur l'attitude prise par M. Edouard Herriot dans les réunions internationales; ils connaissaient les premières mesures proposées au Parlement en vue du rétablissement d'une situation intérieure très difficile. Ici, les assemblées départementales se sont prononcées directement en adoptant, presque partout à l'unanimité, des motions de confiance et de félicitations. La, les présidents des conseils généraux avaient traité du sujet avec une telle clarté qu'il paraissait superflu de soumettre au vote des motions, celles-ci ne pouvant exprimer avec plus de force que les discours présidentiels la confiance en le ministère actuel.

Enfin, dans les autres départements, des minorités imposantes et parfois des majoritéa partageaient le sentiment des assemblées voisines, mais, pour éviter des discussions, d'ailleurs impossibles, aucune motion ne fut présentée.

Et c'est ainsi que sur 90 départements 61 votèrent des motions de confiance dans 7 autres les discours présidentiels étaient nettement favorables au gouvernement dans 22, enfin, pour les raisons indiqués plus haut, aucune manifestation ne se produisit. 68 départements, soit plus dea trois quarts du territoire Jrnnçais, ont approuvé le cabinet et lui ont manifesté une confiance sans réserve. II faudrait remonter assez loin en arrière pour trouver une majorité départementale aussi imposante en fayeur d'un gouvernement.

Auiourd'hui à Longchamp se dispute le Prix du Conseil Municipal QUI LE GAGNERA ?

LKS JOCKEYS QUI PÏJLOTJîBONT LES PBINCIPAUX CONCURRENTS De gauche A Il droite et de haut en bas Sabbe (Macaroni) Dnforez (Goodly) Elliott (Bsra) Semblât (Motrico) Hervé (Filarete) Maurice Allemand (Angelico) Johnstone (Kiddie); Boulllon (Fée Estérel) (Voir d la deuxième page.)

Tom Mix se blets* en tournant un film Londres, 22 oct. (dép. Petit Parisien.) On mande de Los Angeles à la British United Press que le fameux artiste de cinéma Tom Mix a été victime d'un nouvel accident en tournant un film. Il est tombé sous son non moins fameux cheval Tony, et a été grièvement blessé. Il souffre notamment d'une fracture de deux côtes. Son médecin considère son état comme étant très sérieux.

Un grand mariage anglais à Tokio Tokio, 22 octobre (dép. Havas.) Le mariage de Mlle Alice Lindley, fille de l'ambassadeur de Grande-Bretagne, avec M. Oscar Morland, appartenant aux services consulaires, a été célébré aujourd'hui, en présence de hautes personnalités japonaises et de la plupart des membres du corps diplomatique.

Le mariage de M. P.-L. Weiller et de Mlle Diplarakos

Les Jeunes époux sortant de l'église grecque de la ne Gteorges-Bbet {Voir, page

UN TRAIN SANS CONDUCTEUR MRSE A TOUTE VI1ESSE LA GARE DE MIS

ET S'ÉCRASE SUR UNE RAME EN MHVRE

Le chauffeur et le mécanicien du train fou étaient descendus à la suite d'un léger accident, sans bloquer le régulateur Fort heureusement, il n'y a pas 'eu de victime

Beauvais. 22 octobre (dép. Petit Paris.) Deux wagons du train de marchandises 6818, de Gournay-en-Bray à Beauvais, ayant déraillé, hier soir, vers 19 h. 30, à la bifurcation de PentemontSaint-Just-des-Marais, à 2 kilomètres de Beauvais, le convoi stoppa. Les signaux furent fermés et la gare de Beauvais prévenue. Les travaux de dégagement commencèrent aussitôt Le mécanicien Lafosse et le chauffeur Hourdé, du dépôt de Beauvais, qui étaient à bord de la locomotive du train de marchandises, voulurent se rendre compte des conséquences de cet accident. Ils descendirent de leur machine, probablement sans bloquer le régulateur. Par suite de la rupture d'attelage, les freins à air comprimé ne fonctionnaient plus. C'est alors que la loco·motive, restée sous pression, se remit en marche, entraînant avec elle neuf wagons, au grand effroi du mécanicien,, et du chauffeur qui, malgré une course éperdue dans la nuit, ne purent rejoindre la machine. Bientôt, le convoi sans conducteur prit de la vitesse pour traverser en trombe la gare de Beauvais. à 60 kilomètres à l'heure.

Grande fut la stupeur du personnel, impuissant à s'opposer à la marche du train. Celui-ci, parvenant alors sur la ligne de Beauvais à Paris, à 200 mètres du passage à niveau du pont d'Arcole, à Voisinlieu, prit en écharpe, avec une violence inouïe, une rame de .wagons de marchandises en manœuvre.

Ayant vu venir ce convoi, le mécanicien, le chauffeur et les hommes d'équipe de la rame en manoeuvre, alertés par un aiguilleur, avaient pu sauter à terre quelques secondes avant le choc. Un formidable tamponnement se produisit. La machine dérailla; les neuf wagons culbutèrent plusieurs furent réduits en miettes, obstruant ainsi les voies principales de Beauvais à Compiègne, Creil et Paris. De l'autre côté, le déraillement, à la halte de Pentemont, isolait également la gare de Beauvais avec les lignes d'Amiens et du Tréport. Tous les trains de voyageurs venant de Creil à Paris et, de l'autre côté. l'express 477, venant du Tréport et d'Amiens, furent ainsi arrêtés à quelques kilomètres de la gare de Beauvais, tous les signaux ayant été fermés. Un service de transport des voyageurs fut organisé. Mais les trains subirent des retards de plus de trois heures.

On constata que, fort heureusemént, si ce tamponnement avait occasionné des dégâts matériels considérables, il n'y avait pas eu d'accident de personne.

Toute la nuit, des équipes de secours travaillèrent au dégagement des voies. Une grue de 50 tonnes du dépôt de la Plaine-Saint-Denis est arrivée avec du personnel pour activer les travaux. En attendant que le trafic normal des trains soit rétabli, on a dû orgai niser, l'après-midi, un service de pilotage.

Le mécanicien et le chauffeur du train de marchandises de Gournay qui, après avoir couvert le convoi déraillé des signaux nécessaires, abandonnèrent momentanément leur machine, ont été longuement interrogés

On a constaté que le régulateur de la locomotive avait bien été poussé. mais non bloqué. Sous l'action de la vapeur, il a dû se relever et c'est ainsi que, brusquement, la machine n'est remise en marche.

Le conducteur Cinqueux et le chef de train Simonet, du 6818, ont été également entendus.

Si la rame en manœuvre n'avait mis fin. inopinément et providentiellement, à la course folle du train sans conducteur, sur la ligne de Paris à Beauvais où filait à toute vitesse l'express 477 bondé de voyageurs, on aurait pu déplorer une épouvantable catastrophe. Dix ans après

un homme est accusé de cambriolage

IL EST ACQUITTÉ

La cruelle aventure que celle de Vincent Riband Accusé, devant le jury, d'un cambriolage commis le 29 août 1921, il n'a été arrêté que l'an dernier, à Paris, sous le nom de Gaston Augier. C'était une erreur on l'avait pris pour un certain Augier, auteur d'un vol commis dans l'Eure. Il put facilement se disculper en indiquant son identité véritable. Hélas, c'était tomber de Charybde en Scylla La police, précisément, recherchait aussi Vincent Riband, dit « Rigolo commis forain, né à Draguignan..

Il pleure maintenant, et assure qu'il s'agit d'une erreur judiciaire.

Si j'ai pris le nom d'Augier, c'est qu'on est trop dur pour les anciens condamnés. Je ne suis pas Rigolo » Cette affaire doit être bien oubliée C'était au cours des vacances. La marquise de Priaulx d'Aligre avait laissé son hôtel du faubourg Saint-Honoré. sous la surveillance du valet de chambre Guillobé. Ce laquais proposa à deux malandrins, Alfred Huguenin et Vincent Riband, dit « Rigolo », de les introduire dans la place, où ils pourraient réaliser un riche butin. Ce qui fut fait. L'expédition, en effet, s'avéra fructueuse. Les voleurs se retirèrent chargés d'une valise remplie d'argenterie et de bijoux et de 6.500 francs en billets de banque. Au total, un préjudice atteignant 50.000 francs.

Arrêtés peu après. Guillobé et Huguenin comparurent devant la cour d'assises, qui les condamna, en mai 1922, l'un et l'autre à cinq ans de prison. Riband, par contumace, était frappé, lui, de vingt années de travaux forcés. Cette peine purgée, Guillobé s'engagea dans la légion étrangère et partit pour le Tonkin, où il a fait. depuis lors, une honorable carrière. Alfred Huguenin, de son côté, est rentré dans son pays, à Yverdon (canton de Vaud), où U est devenu un paisible citoyen. Le temps a passé. Il fallut, l'an dernier, l'arrestation du faux Augier pour que cet ancien dossier fût tiré de sa poussière

L'accusé d'aujourd'hui, sans aucun doute, est Vincent-Aimé Riband. Mais est-il le c Rigolo qui, plusieurs fois condamné pour vol, était prêt à participer à tout coup de main audacieux ? Mai* non, se détend-il. voilà dix


ans qup, je vis tranquille J'ai été jeun?», c'est entendu. Me Voici, à quarante-cinq ans, accusé d'un vol que je n'ai pas commis Quand « c'était moi », je le disais. Cette fois, je suis innocent, et je le dis aussi. Et je ne Sa photographie a été montrée à ses complices d'autrefois. L'un et l'autre se sont montrés circonspects et, comme bien l'on pense, évasifs. Ils ont reconnu toutefois « le regard étonné'» du c Rigolo qu'ils ont connu, et ont précisé que ce malfaiteur avait la premisère phalange du pouce gauche amputée, ce qui est eneore exact invité à levpr la main, l'accusé montre un pouce tronqué

Et pourtant, il nie. En vain, le président Pittié et l'avocat général Honnard le pressent-ils de questions. Il assure n'être pour rien dans cette affaire, c\te affaire ancienne de dix années, oubliée. et qui peut donner lieu à tant de confusion. Telle sera, d'ailleurs, 1 argumentation du défenseur, M' Pierre Ivehmann, qui joute

En tout état de cause, je plaide pour an homme honnête, un homme qui s'est racheté. Depuis dix ans, i1 a vécu sans aucune défaillance. Il ne doit plus rien, et à personne

Les juré» adoptent cette façon de voir et acquittent Riband.

Eug. QuiNCHE.

La composition

du comité supérieur d'économies Le Journal officiel publie ce matin le décret créant ls comité supérieur et les commissions tripartites d'économies dont nous avons annoncé la constitution

Le comité supérieur d'économie est institué auprès du mintetre du Budget et sous son autorité. Il est chargé de rechercher et de proposer toutes mesures de réduction de dépenses ainsi que de provoquer les modifications et les suppressions de services et d'emplois qu'il ne reconnaîtra pas indispensables.

Il devra également proposer, dans l'application des lois ou dans le texte même des lois, toutes les réformes qui pourront entrainer des économies. Le comité a les pouvoirs d'enquêtes les plus étendus auprès des ministères, des administrations autonomes. Il procédera à toutes investigations qui lui paraîtrons utiles. Il exercera tout contrôle eur pièces et sur place.

Le comité sera présidé par M. Maurice-Bloeh, .procureur général près la cour des e<j|Baptes.

Il comprendra un conseiller d'Etat; un conseiller maître à la cour des compte* un inspecteur général des finances un contrôleur général de l'armée; un contrôleur général de la marine un inspecteur général des services administratifs du ministère de l'Intérieur. Le directeur du budget au ministère du Budget.

It sera institué, par décret contresigné du ministre intéressé, dans chaque administration de l'Etat, office ou administration autonome, une commiesion d'économies qui sera chargée de proposer les simplifications possibles dans l'administration et lee réformes applicables aux méthodes de travail. Cette commission procédera une revision générale des cadres, elle proposera les réductions possibles de personnel. Chaque commission sera composée par parties égales

1* Des représentants des organisations du publie plus spécialement intéressées au bon fonctionnement du service (associations d'usagers, chambres de commerce, chambres syndicales patronales et ouvrières, coopérativues, etc.)

21 De membres représentant l'administration désignés parmi les hauts fonctionnaires

3* De représentants du personnel. Les délégués des deux premières catégories seront désignés par le ministre. Les délégués du personnel seront élus par leurs collègues.

Les commissions seront constituées dans la quinzaine suivant la promulgation du décret. Le rapport de chaque commission devra être déposé avant le 2& février 1923.

Le comité supérieur des économies aura, en dehors de ses attributions propres, la mission de centraliser et de coordonner s'il y a lieu les travaux des commissions. Il présentera au gouvernement des rapports qui seront communiqués aux commissions compétentes des deux Chambres et publiés au Journal officiel

M. BOUILLOUX LAFONT A RETIRÉ SA PLAINTE Le bruit courut, hier après-midi, au palais, que M. Brack, juge d'instruction, avait signé une ordonnance de non-lieu dans la plainte contre inconnu que, le 15 septembre dernier, M. André Bouiltoux-Lafont avait déposée entre les mains du doyen des juges d'instruotion, plainte qui, en réalité, visait MM. Emmanuel Chaumté et Paul-Louis Weiller. Mais si cette éventualité est certaine â bref délai, la signature de M. Brack se trouve momentanément retardée par quelques formalités juridiqnee.

Fait qui simplifiera du reste ces formalités, M. André Bouilloux-Lafont a prié ses conseils, M" Pierre Masse et Daumas, de se désister en son nom de la plainte du 15 septembre. Dès hier. les deux avocats en ont avisé M. Pressard, procureur de la République. M. Fontaine, substitut, chef de la section Enancière du parquet de la- Seine, a été chargé par M. Pressard de rédiger un réquisitoire tendant au nonlieu et M. Brack a signé l'ordonnance conforme.

Le magistrat avait auparavant en- tendu M. Brunel, ancien employé de l'Aéropostale, et M. Fontan, inspecteur général de l'aviation. M. Fontan avait, au mois de juillet dernier, été chargé par M. Painlevé d'examiner, de concert avec M. Fournier, sous-gouverneur de la Banque de France, et M. Boniface, conseiller d'Etat, les documents remis, en juillet, par M. Andçé Bouilloux-Lafont au ministre de l'Air.

Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE par PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

IX (suite)

Convalescence

Le soleil, sur Vallée, jouait à étendre une somptueuse draperie, rayée de jaune et de bleu, d'ombre et de lumière. Un village, là-bas, élevait ses maisons. soa église, son cloitre. qui. rapetissés par la distance, semblaient des jouets d'enfants.

Tout cela était beau, d'une ampleur grave, magnifié par la lumière, jouant sans obstacles dans une atmosphère d'une pureté de cristal.

Le Mont-de-JuUegaard.

Ii était là, énorme et farouche, barrant le. ciel de sa masse trouve de cavernes, fendue de failles, percée de torrents. sillonnée d'un lacis de chemins que suivaient les chevriers et les chasseurs de chamois, et pourtant, malgré tout, inexpugnable. H avait gardé les derniers survivants des Gaëls de Vercingétorix contre les légions de Jules Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction N reproduction interdites en tous pays,

Le mariage de M. P.-L Weiller et de

Le mariage civil du commandant aviateur P.-L. Weiller, ancien as de la guerre, et fils du sénateur Lazare Weiller, avec Mlle Aliky Diplarakos, qui fut miss Grèce et miss Europe, et dont le père est un maître du barreau d'Athènes, a été célébré hier à la Marrie du VIII* arrondissement.

A midi, la fiancée, en manteau sombre, au col garni de magnifique renard, pénétra dans la grande salle de la mairie. Elle était accompagnée de sa mère et de ses soeurs. Le fiancé, svelte dans une tenue d'une sobre élégance, la boutonnière ornée de la rosette de commandeur de la Légion d'honneur, l'y attendait Ils prirent place, et, à leurs côtés, vinrent s'asseoir leurs témoins pour le commandant Weiller, M. Philippe Berthelot, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et M. Paul Morand; pour la mariée, M. Politis, ministre de Grèce à Paris et président de la Société des nations, et M. Paul Valéry, de l'Académie française. Derrière eux, une vingtaine de personnes, parents et amis intimes.

Lorsque l'huissier eut annoncé « Monsieur le maire », tout le monde se leva pour saluer M. Derucker, qui vint célébrer la cérémonie habituelle. Après lecture de l'article 212 du code, les deux fiancés prononcèrent le oui » sacramentel et furent déclarés c unis par les liens du mariage ». M. Derucker prononça une brève allocution. Il rappela les brillants états de service militaire du fiancé douze avions ennemis abattus, quinze citations et l'honneur d'être le plus jeune commandeur de la Légion d'honneur de France. Il n'oublia pas non plus les mérites de la fiancée. Il termina en félicitant les jeunes époux et en leur présentant ses voeux de bonheur. La brève formalité de la signature du registre termina cette cérémonie. La cérémonie religieuse a été célébrée l'après-midi, en l'église grecque de la rue Georges-Bizet.

Le commandant Weiller, pour pénétrer dans J'église, passa entre la double haie formée par les pilotes de la Compagnie internationale d'aviation, tous anciens aviateurs de guerre, en uniforme. Sa fiancée arriva quelques minutes plus tard.

La cérémonie eut lieu selon le rite orthodoxe. Ce furent les archimandrites Palakis et Paradisis, de l'église grecque de Parts, qui offlcièrent.

Le parrain de Mlle DiplaraRoa était le prince Nicolas de Grèce et la comtesse Mathieu de Noailles la marraine du commandant Weiller.

LE LANCEMENT

DU PAQUEBOT NORMALE Les personnalités qui accompagneront le chef de l'Etat

On sait que la Président de la République doit assister, samedi prochain, au lancement du paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique Normandie, dont Mme Albert Lebrun est la marraine.

Le chef de l'Etat sera accompagné dans son voyage de Mme Albert Lebrun; MM. Léon Meyer, ministre de la Marine marchande Daladier, ministre des Travaux publics des présidents et des membres des bureaux des commissions de la marine marchande du Sénat et de la Chambre M. André Magre, secrétaire général de sa maison civile; du général Braconnier, secrétaire général de la Maison militaire; du cotonel Garin, attaché militaire à la présidence, et des sénateurs et députés de la LoireInférieure.

Bien que l'ordonnance du voyage ne soit pas définitivement arrêtée, nous pouvons annoncer que le train présidentiel partira de la gare d'Orsay vendredi, vers 10 heures du soir. pour arri- ver à Saint-Nazaire le lendemain, vers 9 h. 30 du matin-

Aussitôt après le banquet qui suivra la cérémonie du lancement, le président quittera Saint-Nazaire vers 16 h. 30 et sera de retour à Paris au plus tard à 23 h. 30.

Plutôt que d'entrer à l'hôpital une femme se jette à l'eau On a repêché hier, dans le canal de Saint-Denis, à Aubervilliers, le corps d'une jeune femme, Mlle Juliette Chauvin, habitant en cette localité, 21, rue du Long-Sentier, avec son amant, un manoeuvre algérien.

L'enquête de M. Rou, commissaire de police, a établi qu'il s'agissait d'un suicide. Mlle Chauvin, gravement malade et craignant d'être hospitalisée, avait i quitté subrepticement son domicile en taxi, et après avoir déposé ses effets chez une personne amie, s'était fait conduire sur les bords du canal où, après le départ du chauffeur,' elle mit son funeste projet à exécution. Le congé du jour dea Morts dans l'enseignement

M. de Monzie vient d'adresser aux recteurs et inspecteurs d'académie une circulaire relative au congé du jour des Morts.

Pour l'enseignement secondaire, les proviseurs pourront opter selon les circonstances locales pour l'une des deux mesures suivantes

a) Donner congé le mercredi matin et faire classe l'après-midi, étant entendu que, dans ce cas, la liasse du mercredi matin sera' reportée au jeudi matin

b) Ou bien donner congé pour la journée entière du mercredi et reporter au jeudi les classes du mercredi.

Pour l'enseignement primaire, les classes vaqueront régulièrement le mardi le' et le mercredi 2 novembre jusqu'à midi.

Le ministre de l'Education nationale autorise les maîtres à reporter, s'ils le jugent à propos, les classes du mercredi après-midi au jeudi après-midi.

Les classes du lundi auront lieu régulièrement.

César». Le Téméraire, plus tard, avait su, à Granson, à Morat et sous les murs de Nancy, ce que valaient ces durs montagnards, alliés en tous temps de leurs frères de sang de la Gaule cisalpine. et qui, de siècle en siècle, avaient renouvele leur alliance. Ils avaient bien accueilli ces Celtes blonds, aux yeux bleus ,au sourire enfantin les Cévenols bruns, taciturnes et forts, doués comme eux-mêmes de cette longue patience qui fait le génie des peuples mystiques et farouchement purs, qui avalent su tout abandonner pour garder une foi sévère dont eux-mêmes, devenus calvinistes avec le temps, étaient préparés à respecter jusqu'aux outrances.

Les Gaëls avaient été récompensés de leur honnête hospitalité. Leur race, épuisée lentement par des siècles de consanguinité, s'était revivifiée dans le sang cévenol. Les camisards apportaient avec eux l'esprit d'entreprise. A ces pâtres, ils enseignaient l'industrie. Et du nord au sud, de l'est à l'ouest, leur influence s'était manifestée. heureuse. dans la contrée. Ils avaient mieux exploité les mines, les forêts, les saunes, créé des tuileries, des briqueteries, des scieries, des filatures, fondu le fer. planté des vignes, fait bourdonner partout une vie continue, intense, quoique assez lente.

La Révolution venue avait trouvé le pays prospère. libre, pénétré d'un esprit tel qu'il était tout prêt se donner corps et âme à la nation et à sa loi nouvelle. L'Empire, plus tard, restaurateur de l'ordre auquel ils étaient voués, n'eut jamais à se plaindre de leur fidélité, bien au contraire, car, joints aux régi- ments savoyards et comtois, ils surent tenir dur et longtemps là où d'autres défaillaient.

Le ministère de la Guerre s'explique sur les "incidents" des concours de Saint-Cyr et de Polytechnique

L'opinion publique s'est émue de la iaçon dont ont été arrêtés les résultats des derniers concours d'admission aux grandes écoles militaires Saint-Cyr et Polytechnique.

Pour Saint-Cyr, le nombre des admissibles prévu était de 400. On n'a pu en prendre que

Pour Polytechnique, 250 élèves auraient da être admis et on n'en a pris que 220.

Des lettres nous sont adressées. Des pères de famille se plaignent. D'aucuns nous écrivent qu'en ne tenant pas, lors de la proclamation des résultats, la promesse qu'il avait faite par la voie du Journnl officiel (fixation du nombre des admis), le minietre a violé un engagement ferme sur lequel les candidats étaient en droit de compter, et a brisé, sous prétexte d'économies, la carrière de jeunes gens de l'élite intellectuelle.

L'un de nos correspondants ajoute même qu'un recours collectif au conseil d'Etat est engagé contre le ministre de la Guerre.

La situation des jeunes gens qui ont été éliminés dans ces conditions est particulièrement pénible, la chose est incontestable.

N'était-il pas possible d'éviter cette déception à ces candidats ? Et puisque le mal est fait a-t-on trouvé un moyen pour l'atténuer ?

Nous avons posé ces questions, hier nous renseigner, a été le premier à M. Paul-Boncour, nous a«*|épondu la personnalité la mieux qualiflée pour nous renseigner a été le premier à souffrir réellement des mesures qu'il a été obligé de prendre. La loi qui a' édicté les économies est du 16 juillet 1932. Les examens avaient déjà eu lieu. Les résultats ne devaient être proclamés qu'en août. Le ministre a dû, devant l'obligation qui lui était faite, de comprimer les dépenses, réduire le nombre des candidats à admettre en surnombre, et non pas le nombre réglementaire. Pour Polytechnique, par exemple, le nombre des candidats à admettre régulièrement est de 195. C'est le surnombre de 55 que le ministre a diminué comme la loi lui en laissait la latitude. L'avis imprimé au Journal officiel, poursuit notre interlocuteur, ne peut pas être considéré, de bonne foi, comme un engagement du ministre. C'est un texte d'annonce d'examen publié dans la partie nonofficielle comme il aurait pu être imprimé dans n'importe quel autre journal..

Le malheur a voulu, comme je voue l'ai dit, qu'entre le jour du concours et la proclamation des résultats soit Intervenue la loi du 16 juillet.

Lee soixante-cinq candidats de SaintCyr admissibles qui n'ont pu être prie, poursuit notre interlocuteur, ee divisent en quarante jeunes gens qui peuvent encore se représenter, et en vingtcinq qui sont à la limite et doivent se rendre à la caserne pour faire leur service militaire. C'est le cas de ces vingtcinq qui préoccupe surtout le ministre. Il étudie actuellement avec ses services une série de mesures qui devront leur être appliquées quand ils auront rejoint leur corps, Je ne puis vous donner encore le détail de ces mesures, mais déjà vous pouvez annoncer que ces jeua2s gens jouiront de multiples avantages et auront en somme un véritable traitement dé faveur. Par suite d'un grand nombre de démissions, parmi les candidats à Polytechnique admissibles et non pris il ne reste, d'autre part, que dix jeunes gens. Sur ce nombre, neuf peuvent encore se représenter au concours, un seul est iL la limite d'âge. Les mêmes mesures bienveillantes que M. PaulBoncour se propose de prendre en faveur des vingt-cinq admissibles à SaintCyr seront prises è l'égard de ce jeune homme dès qu'il sera incorporé. Il fera son service dans des conditions exceptionnelles.

Ces explications donnéss en toute bonne foi apaiseront, i1 faut l'espérer, l'émotion légitime que les interprétations inexactes des incidents que nous avons rappelés avait créée dans l'opinion.

Léon FARAUT.

Les réceptions de M. Julien Darand M. Julien Durand, ministre du Commerce, a reçu hier les délégués de l'Association des communes forestières, qui lui ont exposé la situation alarmante dans laquelle se trouve leur budget, par suite de la dévalorisation des bois français.

Il a reçu égatemant les représentants du syndicat des restaurateurs et limonadiers, du syndicat de la boucherie de Paris et du syndicat général du commerce et de l'industrie, qui sont venus lui présenter les vœux de l«ir corporation et l'inviter h présider diverses assemblëes et cérémonies.

M. Julien Durand a répondu en précisant ta politique de son département relativement aux diverses revendications qui lui ont été ainei présentées, M. Paul Rtynaud est élu présideat de l'Association des anciens élèves des hautes études commerciales Les anciens élèves de l'Ecole des hautes études commerciales, réunis hier en assemblée générale, ont élu par acclamations leur ancien condisciple, M. Paul Reynaud, ancien garde des Sceaux, comme président de leur association. C'est donc M. Paul Reynaud qui présidera aux fêtes du cinquantenaire de l'association qui auront lieu l'an prochain.

Les ancier_t élèves ont fêté également leur président d'honneur, M. Georges Schwob d'Héricourt, à qui la promotion de l'Exposition coloniale confère la grand'croix de la Légion d'honneur.

Merry songeait à tout cela. Il revoyait avec des yeux singulièrement dessillés cette terre âpre et belle où s'était enracinée si fortement la souche nouvelle dont il était le dernier rejeton. Il regardait. comme jamais jusqu'alors il ne l'avait regardée, cette terre âpre et belle, féconde et farouche, qui ne donnait ses biens qu'à force de labeur, mais qui savait, malgré toutes les tentations de la vie des villes, garder ses fils et ses filles contre son sein fier et rude.

Mais il fallait le labeur quotidien, prolongé durant toute une vie, pour se garder de l'ennui sur ces hauteurs sauvages. L'hiver, la neige, le gel, la pluie, la boue bloquaient les gens chez eux. Aurait-il la force de demeurer là près des siens comme il l'avait promis à son père au moment où, sauvé physiquement et moralement, il avait dix jours auparavant, quitté la clinique du docteur Gelibert pour aller demander il. l'air natal de revivifier son sang appauvri par la souffrance et de lui restituer ses forces évanouies ?

Il ne put contenir un profond soupir. Un frais et léger éclat de rire le fit tressaillir.

Oh oh oh disait un* voix gaie. Coeur qui soupire

N'a pas ce qu'il désire 1

assure le proverbe.

Merry tourna la tête et eut un sourire un peu forcé.

Ah c'est toi, Violaine ? dit-il doucernent.

C'eet moi. oui, ou plutôt c'est nous! dit la jeune fille, car Christiane m'accompagne, ajouta-t-elle en voyant entrer une jeune fille. qui, toute souriante, apportait une grosse gerbe de pivoines d'un rouge éclatant.

Un ouvrier de batterie aurait vendu sa fillette à une inconnue

Ce singulier marché, conclu pour dix francs, aurait été traité dans un train entre Chars et Pontoiae

Le parquet de Pontoise est saisi d'une stupéfiante affaire sur la vente, par un père de famille et pour la somJme de dix francs de sa fillette âgée de dix ans et demi.

L'ouvrier de batterie, Louis Gerout, qui habite avec sa famille à Hodent, dans le canton de Magny-en-Vexin, prenait le train le 11 octobre dernier, en gare de Chara, en direction de Pontoise. Il était accompagné de son fils Louis, âgé de douze ans, et de sa fllette Marguerite, âgée de dix ans et demi. Le père était à moitié ivre. Dans son compartiment il engagea la conversation avec une* femme qui lui proposa c d'acheter sa fillette pour la somme de 10 francs. Dans son inconscience d'ivrogne, le père accepta, et, en gare de Pontoise, il descendit avec son fils, repoussant sa fillette qui voulait le suivre et la laissant entre les mains de l'inconnue. Puis, avec son fils, il se rendit à l'Isle-Adam chez son employeur.

Ce n'est que hier que Mme Gerout est venue, accompagnée de son films, à la gendarmerie de Magny-en-Vexin, raconter ces faits à peine croyables. Elle a donné le signalement suivant de sa fillette taille 1 m. 25, cheveux coupés châtain foncé, yeux gris foncé, visage ovale, teint rose. Elle était vêtue d'un manteau en drap bleu marine, d'une jupe marron avec bordure bleue dans le bas, portait des sandalettes jaunes et des bas gris, était coiffée d'un béret rose.

Le petit Louis a pu fournir quelques précisions sur l'inconnue qui a emmené sa soeur. Cette femme a déclaré qu'elle allait à Saint-Denis âgée d'environ trente-cinq ans, de forte corpulence, yeux gris, les cheveux châtain clair tirant sur le roux, elle portait un manteau en cuir jaune.

Dans la soirée d'hier, le parquet de Pontoise a été avisé par la gendarmerie de Magny-en-Vexin, que Mme Gerout avait reçu d'une femme habitant rue Rambuteau, à Paris, une lettre par laquelle celle-ci lui demandait de s'engager par écrit à lui confier sa fille Marguerite jusqu'à l'âge de dixhuit ans.

Le parquet a immédiatement prévenu la première brigade de police mobile.

M. MARCHANDEAU A VERDUN Verdun, 23 octobre (dép. Petit Paris.) M. Paul Marchandeau, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, doit présider à Verdun le congrès de la Fédération de l'Est du parti républicain radical et radical socialiste, préludant au congrès de Toulouse. Une vingtaine de parlementaires doivent prendre part aux travaux de l'assemblée.

Pour protester contre la baisse du blé cinquante maires démissionnent Evreux, 22 oct. (dép. Petit Parisien.) Cinquante maires de l'Eure, suivant l'exemple de leurs collègues d'Eure-et- Loir, ont démissionné au cours d'une réunion relative à la baisse des cours du blé.

Cent cinquante autres ont décidé d'agir de même si, d'ici quelques jours, le Parlement ne montre pas par des actes énergiques sa sollicitude à l'égard du monde rural.

Dans l'ordre du jour adopté, les maires demandent la suppression de la cotation des farines et du pain, afln de permettre à la libre concurrence de s'exercer sur les prix et la qualité l'abaissement du taux d'extraction la suppression de !& fermeture hebdomadaire des boulangeries dans l'Eura la suppression de l'admission temporaire, qui permet la fraude sur les blés exotiques la suppression du marché à terme et même de la Bourse de commerce, ai des atas, disent-ils, continuent à y être commis.

MORT DE M. PETITJEAN SENATEUR DE SAONE-ET-LOIRE Mâcon, 23 octobre (dép. Petit Parisien.) On annonce la mort subite à Saillenard de M. Claude Petitjean. sénateur de Saône-et-Loire, président du conseil général, maire de Saillenard.

[M. Petitjean, ancien instituteur, docteur en droit, était né à Saillenard, le 32 août 1868. Elu député en 1902 et réélu en 1906. il avait été secrétaire de la Chambre. En 1910 11 avait perdu son siège. puis il était entré au Sénat en octobre 1924. Il appartenait au groupe de la gauche démocratique de la Haute Assemblée.]

Un directeur d'imprimerie de Lille est blessé d'un coup de revolver pair une de ses ouvrières

Lille, 22 octobre (dép. Petit Parts.) M. Gaston DlUies, soixante-quatre ans, directeur de l'imprimerie ouvrière, 47, rue d'Arras, et conseiller munici- pal de Ulle, avait fait appeler la sortie de midi une ouvrière, Yvonne Vancerspiegalen, vingt-huit ans, à qui il fit des observations au sujet de son travail. Les explications entre le di- recteur et l'employée, qui avaient commencé dans l'atelier du second étage, se poursuivirent dans l'escalier et au rez-de-chaussée. Soudain, deux coups de revolver éclatèrent. Les ouvrières de l'imprimerie accoururent et trouvèrent M. Gaston Dillies qui les deux mains sur le ventre, se tordait dans des douleurs atroces. Le revolver encore dans les mains, la meurtrière demandait pardon à sa victime. M. Dillies, qui t été transporté l'h6pital Saint-Sauveur, a le poumon et le pancréas perforés. Malgré une intervention chirurgicale immédiate, on redoute une issue fatale. La meurtrière a été incarcérée à la prison de Loos.

Bonsoir, Merry dit Christiane Comment te sens-tu

Tout à fait bien répondit le jeune homme, en se levant. Encore quelques jours, et je serai retapé complètement. Bon pour le service armé eût dit le médecin major.

Quelle idée, aussi, d'aller attraper une congestion pulmonaire dit Violaine, en haussant les épaules.

Un peu trop de chaleur, un courant d'air froid et c'est vite fait dit Christiane, tout en disposant ses fleurs dans un vase de Chine cendré, d'un bleu délicat.

Oh toi bien s6r, tu lui donneras toujours raison, fit Violaine. N'empê- che que monsieur mon frère aine, capi- taine aviateur, est un grand sot de se laisser prendre ainsi dans le moment même où nous pourrions tous ici profiter du beau temps pour faire du canot, du tennis, de la pêche, du cheval, de l'auto, et convoquer chez nous toute la jeunesse des environs. Mais M. Merry a besoin de repos M. Merry ne danse pas M. Merry fait sa renchérie, sur sa chaise longue, du matin au soir, et prend des mines alanguies de jeune homme à la beauté fatale.

Violaine flt Christiane d'un ton de reproche.

Laisse-la dire, va fit Merry, en souriant à sa sœur. Comme elle n'y met pas la moindre méchanceté.- Tu crois ça, toi ? dit Violaine. Mais je suis très « meuchante » quand je le veux, tu sais.

Non dit Merry.

Violaine se mit à rire, et secoua sa tête brune, d'un air faussement dépité. Enfin dit-elle en croisant les bras, combien ça va-t-il durer, cette comédiela?

Pas longtemps répondit Merry.

NOS ÉCHOS b Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par leu Gueules cassées.

congrès d'organisation bancaire, 10 h. 30 et 15 h. 30, 2, place de la Bourse. d'unité du mouvement locatif, rue Saint-Victor.

Bemi*e de la croix de la Légion d'honneur à Mme ilatza, 17 h. 27. quai d'Orsay. De son épée d'académicien à M. Maurice Denis, 14 h. 30, 38, quai du Louvre. Inauguration d'une plaque commémorative eur la maison de Charles Le Oofflc, 15 h., 24, rue Beaunier.

Expositions Société centrale d'horticulture, cour» la Reine. Salon des euperindépendants, porte de Versailles. Association artistique des chemins de fer, gare Saint-Lazare (salle des pas perdus). Société centrale d'apiculture. 56 bill. rue d'Assas. De champignon», 17 h., 16, rue Claude-Bernard. En plein air Commune libre de Grenelle, place de la Convention Artistes profeasionnel» français, place Plgalle à la rue Fromentin Marché des arts, rue de Médicis Salon en plein air, Saint-Germaindes-Pré3 à rue des Saints-Pères. Artistes de Montmartre (comité Delpy), avenue de Wagram (de la place des Ternes À l'Etoile). Groupe des dix. avenue de Ia Grande-Armée (métro Maillot).

Béuaiona de d'anrir» combattant» 11" section de la F. N. dea anciens combattants, 9 b., 27, rue Jean-Dolent, R. A. L.. 10 h.. 17, rue du Pont-Neuf.

Réunion* L'Art pour tous, 10 h., visite de la Chambre des députée. Le Génie français, 10 h., bibliothèque de l'Arsenal. •– Société théosophique de France, 16 h" 4, square Rapp.

Distributions de reeompeates Association Léopold-Bellan, aux élèves de l'Institut professionnel féminin, 14 h., Sorbonne. Aux apprenties de l'Assistance paternelle des fleurs et plumes, 13 h. 30, 24, rue Saint-Victor.

Fétes concerta, bals « La Violette », M h., mairie du XI". La Picardie, 1. h., rue Danton. A. A. des anciens élèves de l'école Lavolsier. 14 h. 9, quai d'Orsay. Association orchestrale de musiciens français (chômeurs), 17 h. 15. 64. rue du Rocher. A. A. dea Rouennais à Paris, 20 h. 30. 8, rue Danton. Les Ariégeois de Paris. h. 30. 8, rue, Danton. Ecole nationale de coiffure, 21 h.. 9, rue Blanche. Amicale algéroise de Paria, 14 h. 206, quai de Valmy.

Baaq»et» F. N. des combattants républicains, section, 12 h., 70, rue de l'Amiral -Moucha». Francs-Comtois de Paris, 20 h. (suivi de bal).

Courses à Longchamp, h. 50 (Prix du Conseil Municipal).

Le Président de la République a reçu hier après-midi le commissaire général et une délégation du comité d'organisation de la exposition intereolonlale de l'Aéronautique le président et une délégation de la chambre syndicale des industries nautiques le secrétaire général de l'Association française pour la Société des nations l'ambassadeur des Etats-Unis à Constantlnople et le préfet des Alpes-Maritimes. M. Edouard Herriot, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier matin M. Le Breton, ambassadeur de la République Argentine à Paris.

Dans la promotion de l'Exposition coloniale, nous relevons avec le plus vif plaisir le nom de M. Louis Galles, président du conseil d'administration de la Société Banania, promu officier de la Légion d'honneur. Tous ceux qui connaissent M. Galles applaudiront à cette rosette, qui consacre des mérites si souvent manifestés.

Dans la récente promotion de la Légion d'honneur, au titre de l'Exposition coloniale, nous relevons avec plaisir la nomination de M. Besle, chef des services coloniaux de l'agence Havas. C'est la juste récompense des importants services rendus par lui à la presse française et qui réjouira les nombreux amis qu'il compte dans tous les journaux.

M. de Momie Saint-Germain-en-Laye Accompagné de M. Paul Souchier, directeur de eon cabinet M. de Monzle, ministre de l'Education nationale, est allé, hier, visiter, à Saint-Germain-enLaye,lea établissements d'enseignement de la ville lycée de filles, collège, Ecole normale d'institutrices, école primaire supérieure, ainsi que l'installation de la nouvelle bibliothèque. Un déjeuner a réuni autour du ministre MM. Bonin, maire de Saint-Ger main Chatenet, député de Seine-et Oise, et les membres du conseil municipal. M. de Monzie a remis les insignes d'officier de la Légion d'honneur a M. Bonin, qui avait été compris dans la promotion Jules-Ferry.

Dans le discours qu'il a prononcé, le ministre de l'Education nationale a parlé des établissements scolaires de la périphérie.

La question des blés algériens Saisi par un télégramme de l'association des producteurs de blé d'Algérie et des inquiétudes de ce groupement, M. Jacques Duroux, sénateur d'Alger, s'est rendu hier matin auprès de M. Gardey, ministre de l'Agriculture. Parlant en son nom personnel et au nom de MM. Fiori et Guaatavino, députés d'Aiger, M. Duroux a fait connaître au ministre qu'une augmentation du contingent d'importation des orges étrangères dont il a été parlé, causerait un préjudice réel aux producteurs algériens de blé dur et d'orge.

Le ministre a pris note des arguments développés par M. Duroux, l'a vivement remercié de sa communication et l'a assuré qu'il réserverait toute son attention à cette question.

LÉGION D'HONNEUR EDUCATION NATIONALE

ChevaHars Mlle Hermine David, artiste peintre MM. Jean Escure, directeur houoraire de cours complémentaire à Meymac René Kerdyk, homme de lettres Albert Lapoirle, directeur d'école publique à Gnardaïa André Realier-Dumas. sculpteur sur bois.

AFFAIRES ETRANGERES

Chevalier M. Charles Bollack, administrateur de sociétés i Bruxelles.

Un peu de patience encore. Demain, je pense, nous pourrons faire une promenade en auto, pour commencer. Allons manger des écrevisses â. Dôle, en buvant du vin d'Arhois Tu saia bien que demain, ton père reçoit ces gens qui viennent négocier la coupe de la Grande Sapinière pour cet hiver répondit Christiano. Merry rougit violemment à ces mots de la jeune fille et retourna la tête. Pour se donner une contenance, il ramassa son livre, tombé à terre, et alla le replacer dans une bibliothèque.

Raison de plus, dit Violaine, en le regardant faire. On va les garder à déjeuner. On parlera coupes, transports, grumes, cubages. stères, charbon de bols. Et ça sera gai. gai, gaL. Tu ne crois pas, Merry ?

Non. Je ne crois pas! dit Merry, au supplice.

Alors, faisons une escapade, à nous trois. Nous irons manger des truites à l'auberge et des écreviases Et tu iras revoir ton vieux collège, Merry. Qu'en dis-tu ?

Ma foi. Je veux bien dit Merry. Nous demanderons la permission néces- saire à papa et à maman. ajouta-il, avec un faible sourire

Nous allons pouvoir le faire tout de suite dit Violaine, en battant des mains Chic justement nous venions te chercher pour prendre un verre de madère ou de porto avec père, avant le dîner. Viens mon grand Ils sont dans la salon chinois Amène-toi. comme on dit à Paris On va régler ça tout de suite

Eliane et François Saintyvraie étaient assis côte à côte sur une large banquette de bois de fer, toute sculptée. que couvraient d'épais coussins. Devant eux, sur un guéridon cita

Le Prix du Conseil municipal La deuxième grande épreuve d'au- tomne Inscrite au programme de la Société d'Encouragement présente son aspect ordinaire et d'ailleurs si Inté- ressant de handicap pour chevaux de classe. Et, cette année, la classe est particulièrement bien représentée dans ce lot de dix-sept concurrents probables, puisqu'on y relève les noms de Motrico, A m or tas, Bara, Premier Janvier, Kiddie, Satrap, Macaroni, Goâdly, tous bons vainqueurs ou bons placés dans des épreuves classiques.

hfotrico essaie de réussir le tour de force qu'il ne put mener à bien en celui du coup de deux du Prix de l'Arcde-Triomphe et du Municipal. Le crack du vicomte de Rivaud porte 63 kilos et demi, soit vingt et une livres de plus que Macaroni qu'il ne battait que d'une longueur, à dix livres, dans l'Arc-deTriomphe. C'est dire que sa tâche est rude.

Plutôt qu'-Am/ortas, très chargé également et dont la forme est lointaine, Etira semble le champion des chevaux d'âge. Le cheval de M. Bousaao compte plusieurs belles courses depuis le début de la saison et, s'il veut s'employer, sa chance est réelle.

Premier Janvier, camarade d'écurie de Motrico, et Kiddie ne sont pas très avantagés au poids par rapport aux autres trois ans et Macaroni, Satrap et Goodly devraient logiquement les précéder. Des trois précités, Macaroni et Goadly me paraissent les chevaux de la course et le poulain de M. Jean Prat doit pouvoir rendre six livres à celui de M. Cottevieille, s'il réédite sa perfe^rmance de la grande épreuve du octobre.

Nos favoris sont Macaroni et Goodly, et Bara sera notre outsider.

Les juges de Guéret font arrêter un voleur d'autos

Par mandat du parquet de Guéret et sur inculpation de vol d'automobiles. lea inspecteurs) de la aûreté générale Vilchien et Blanc-Garln ont arrêté hier matin dans un hôtel du XIII* arrondissement, RenéGeorges Querat, né le 1" septembre 1904. Cet individu, un repris de justice», dté envoyé au dépôt.

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même bois sombre et luisant, incrusté de nacre et d'ivoire, cinq longs calices en tulipe, en verre de Aollande, de rravail ancien, entouraient une vénérable bouteille, gainée de poussières, de toiles d'araignées et de mousses, couchée dans un panier de rotin. Des baguettes au parmesan et au carry. bon éperon à boire, figuraient avec honneur sur un long plat d'argent. Mais îSliane et François ne prêtaient pas plus d'attention à l'une qu'aux autres.

Eliane, grande, très blonde, encore que sa royale chevelure fût parsemée de ftls d'argent, le visage extrêmement clair et jeune, avait une expression soucieuse, devant le visage de son mari, aux traits fermés, encore las et cruellament marqués par les soucis et les chagrins endurés à Paris et dont il n'avait; révélé qu'une partie il. sa femme, en lui cachant, par-dessus tout, et les fautes pa.r son fils commises et sa tentative de suicide.

Ne pouvons-nous vraiment faire autrement que livrer la Grande Sapinière à ces marchands? demanda-t-elle. Nous pouvons le faire en contractant un emprunt, dit François. Dfais outre que cela nous coûterait fort cher, je ne me soucie pas d'augmenter le dû qui est le nôtre! J'avais cru faire une affaire merveilleuse d'après ce que m'avait dit Merry. Je me suis laissé emballer et j'ai manœuvré comme un /rai godichon, je le reconnais. Cela m'étonne de vous! dit Eliane. Vous êtes la prudence même en temps ordinaire. et vous ne courez pas après l'argent. Je m'explique mal cet emballement subit, pas plus que je ne m'explique la maladie de Merry et votre abattement à vous, quand vous êtes revenu de Paris. Vous étiez à faire peur, aroa pauvre «mi.

Programme des spectacles Francaia, 2 h. la Chienne du roi, l'Are du ter; 8 h. 30, Un déjeuner d'amoureux, la Jalousie.

odéon. 3 h. I'Arléirtenne S les Bleus de l'amour.

Th. Popul. (Trocadéro), 2 h.. Rêve de valse. Gaîté-Lyrtque, 2 h. 30, 8 h. 30. Véronique. Trlanon-Lyriqoe, 2 h. lé Barbier de Séville 8 h. 30. Réve de vaiae.

Châtelet, 3 h., 8 h. 90, Nfna-Rosa (Baugé). Variété!, 9 h.. AvriUA.BruIé.Arnaudy). P.-St-Mart., 230, le Scandale (Sereine). Th. de Paris 845, Une femme ravie. Gymnase, relâche.

Sarah-Bernh., 2 80, 8 h.. Dames chap, verts. Mogador, 230. Aub. du Cheval Blanc. Renaissance, 2 45, 8 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 2 h. 45, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Royal, 3, 8 h. 45. la Maison d'an face. Antoine 245, 9 h.. Bourrachon (Slgnoret). Bouffm-PsrUieni, 3 h. 8 h. 45, Azor. litchodlèn, 2 h. 9 h. la Fleur dta paie Athénée, 2 h. 8 h. Youki.

Madelelne, 3, Mozart (Yv. Printemps). Ambassadeurs, 3 h., 9 h.. Edition spéciale. Scala, 2 30. 8 30, Mon amant opér. Saint-GeorgM, 3 h., 9 h.. Mademoiselle. Nouveauté», 2 h. 45, 8 h. 43, Slgnor Braco'ii. Comédie Ch.-Fly»**s, 3 b., 9 h.. Domino. Gd-Guignol, 3, 9 h.. Sexualité (M. Mayane). Michel, 3 h., 9 h., Valentin le Désosïé. Potinière, relâche.

Capucines, 2 8 45, le Progrès a'amu*e. Art», 2 M, Il S0, Leçon d'am. dans un parc. Avenue 3, 9 h., la Ronde (Ludmilla Pitoëff). Uontparnaue, 3 h-, 9 h., Chambre d'hôtel. Atelier. 3. 9 h., le Château des papea. Mathorint. 9 h., Prenez e. à la peint. Studio de Parti, 3 h.. 9 h., Raque 1 H«)fer. M. de la Chanson, 3. 9 30, Au paya du soleil. Th. Figaro, 3 h.. 9 16, rev. Figaro Cocktail. Th. Aet. Inter., 45. 9 h.. Miracle Verdun. Comœdia, 9 h.. Une jolie fille à t. Lalre. Cluny, 45, Mlla ma mère (G. Morlay). Déjaiet, Joseph est un cochon. Moneey, 30. 8 Rip (S.Jysor.J.Laugi«r). GobeUiu, 2 h. 80. 8 h^ 80, la Téréaina. MUSIC-BALLS

Folle*-Bergère, 2 30, Il 30. N'Uit» de folles. Casino de Part*, 30, 8 30, Sex Appeal 32. Empire, 3 h. 30. 8 h. 30. Maurice Chevalier. AUuunbn, 5, 9 tu, Naugtbon and Geld. Olx-Henre*, 3 10 h., 10 heure. sonnent. Deux-Anes, m., Conter, de. nos mes. Embu«r, 3 h., 10 h.. Maurlcet, Cbarpini.etc. Pavillon M.-H. (11, bd Poissonn.), perm. Bobino M.-H., Prior et 15 attractions. Européen, m., s., Cariel, Gilles et Julien. Zénith. Six Filles à marier.

Gaumont-F*l»ce, m., a.. Qultrt attractions. Médraao, 8 45. Eléphanta, mat. i-. t.. ci. Cirque d'Hiver, 8 30; mat jeudi, sam., dim. Coliséom. danse, mat. et soir., attractions. HonliB-Bonce. bal-kermesse, m.. s., nuit. Mafio-Clty-fcU, t. 1. s., 9 h.; d., m., 8 h. Lnna-Farfc, mat. le Pôle Sud: soir, dancing. Jardin d'Aedlm., entr.3 fr.; enfants, 1 ir. Pompéien (16. r. d. Monceau), m.. s., bal. CINEMAS

Madeleine, Tanan (l'homme singe). Faramoant, l'Homme que j'ai tué. Gaumont-Palace, Embrassez-mot.

Anbert-PmlMe, en rêve blond.

Olympia, la Pleur d'oranger.

Marivaux-FHhé, Mélo.

Ciné Ch.-Kljraée», l'Homme que l'ai tué. Gauinoat-Tnéitrt, le Bidon d'or.

M»ri«ny, Barnum, Tuer pour vivre. Colis Vignes du Seigneur (V. Boucher) Monlin-ÏU>ut»-F»thfl, Gattéa de l'escadron. Msx-LlnderPatbé. l'Atlantide.

Vietar-HnM-Pathé, les Croix de bois. Irapéri*l-PMbé, la Bête de la cité.

OmBia-Psthé, Monsieur Albert.

Palace, la Traite des temmea.

Capucines, relâche.

Ermitaee-Pathé-Natan, Aimez-mot ce soir. Piralle, le Chemin de la vie.

Apollo-Ctnémf, Sky Devils (parléirançais) Miracles, 3 h.. 9 h.. la Femme nue. Halllot-Palaee, l'Affaire Bureau.

Cernée. Une jeune fille et un mltllon. Luua. Ariane (Gafty Morlay, Francen). K»yal-Pathé, le Maudit.

Studio 28. Vivre (d'A. Granowsky). Afrric, Scarface, 9 h.; sam., cl., 2 30, 5 h. St. Diamant, 2 30. 6 30. 9 h., Broadway. Cigale, Pasaionnément (Florelle).

Ciné-Familial (s. Pleyel). 2 h., Barranco. Artlstle, Cœur de Lilas.

Bonap., Scarface, 3, 9 h., sam.. d.. 2 30. 5 h. Ciné-Opéra (11 h. à 8 h. 9 h.). Coneorilla. Lutétla-Fathé, les Croix de bols.

Raspail Vampyr. 2 20, 4 30, 8 30. 10 30. Paasy (9Õ. r. Fasay), Pom daem. (Perchicot) Bataclan, m., s., X 27, la Folle Nuit. Saint-Marcel-Patné. Passionnément. Louxor-Pathé, Passionnément.

St-Sabin, Petite Chocolatière, Edelweiss. Carillon, le Crime de la rue Morgue. Roxy, Frankensteln.

lyon-Pathé. Passionnément.

Séiect-Fathé, Ma femme homme d'affaires. Aot.-B.-Cin» (40, r. L. Font.). B. à Boub. Caisse Auttnema d'Amortimmsnt Une exposition dea tabacs

Avant-hier, heures, le Président de la République, accompagné de SQ. GermainMartin, ministre des Finances, et du sénateur Regnier, président du comité financier de la Caisse autonome d'amortissement, a inauguré, au palais BerUtz. rue LouisService d'exploitation Industrielle des tabacs.

Il a été reçu, en l'aDsence du sénateur François Milan, président du conseil d'sdministration. par M. Moutou. président du comité technique de la caisse autonome d'amortissement, accompagné de M, Léon Blondeaux, directeur général du service d'exploitation industrielle des tabacs.. M. Albert Lebrun, ancien président du conseil d'administration de la caisae autonome, avait tenu h Inaugurer cette exposition. Il a été vivement intéressé par l'élégante présentation dea produits de 1a régit française.

L'EXPOSITION D'HORTICULTURE Tout Paris 8e presse au Cours-la-Reine pour y admirer la magnifique espocition d'automae de la Société nationale d'horticulture de France, inaugurée par le Président de la République. Cette vogue est Justifiée, une fois de Plus. Par l'admirable ensemble des lots réunis par loi borticulteurs français et étrangers.

François baissa la tête. Une -phrase, prononcée par Merry lui revenait en mémoire

Comme tu mens mal, mon pauvre papa.! avait-il dit. Tu na sain pas.C'était la vérité. Il ne savait pas mentir. Et pourtant, depuis leur retour à Jullegaard, il ne faisait guère que déguiser la vérité.

Tant que cela.? fit-il pour cacher aon trouble.

Eliane .d'un geste doux, plein d'affection tendre et de confiante amitié, lui mit la main sur l'épaule et répondit Oui, tant que cela. Au point que vous voyant si défait, si.- éprouvé, je me suis demandé parfois, bien que sachant quelle horreur sincère vous professez pour le menaonge, ai vous me disiez tout à fait la vérité. Oh' par simple peur de mo faire de la peine. Vous êtes si bon, si droit, si net, mon François.

Et comme il ne .répondait pas, elle poursuivit, la main toujoura sur son épaule

Une grosse perte d'argent c'Hst grave. Une maladie comme cette su bite congestion, c'est très sérieux. Mais pas au point de vous avoir bouleversé comme vous l'avez été. puisque jamals notre Merry ci été, en véritable péril et que votre fortune, bien que réduite n'était pas menacée.

François s'était ressaisi.

C'est vrai! dit-il. Mais joignez cela le souci de ne pas fatre de nouvelles sottlsea. le dépit de m'être laissé., rouler, oi.1, rouler, je l'avoue, l'ennui que j'éprouvais à devoir céder le droit d'exploiteggla Grande Sapinière, et vous vous rendrez compte que je ne dormais pas, chaque nuit, sur un lit de lys et de rosés.


TÉLJ£ORA8»HIQUES et

LE COMITE D'ÉTUDES

DE LA DÉFENSE NATIONALE ET lE PLAN DE DÉSARMEMENT SUITE Du LA PREMIEXE PAGE

II est non moins certain, cependant, qu'elles doivent tenir compte aussi, dans une large mesure, d'une situation internationale que le représentant permanent de la France à la S. D. N. connaît, sinon mieux, du moins aussi bien que quiconque, des tendances qui se manifestent de plus en plus à Genève pour donner un caractère essentiellement défensif aux futurs armements et de la nécessité absolue de marcher de l'avant dans cette voie, si l'on veut éviter, avec la faillite de la conférence, la mise en cause de notre pays, dont on ne compte pourtant ni les initiatives généreuses ni les projets positifs.

Qu'un plan de réduction des armements tenant compte d'éléments aussi divers soit susceptible de provoquer certaines réserves, certaines résistances de la part de ceux qui, ayant à assurer la protection du pays, sont forcément portés à apprécier les choses en soi et à ne se soucier que modérément de considérations d'ordre international avec lesquelles ils ne sont pas familiers, on ne saurait s'en étonner. C'est sans doute pour être en mesure de répondre victorieusement à ces objections possibles, à ces résistances éventuelles que M. Paul-Boncour était entouré hier de tout son état-major de Genève M. René Massigli, le colonel Lucien, le capitaine de vaisseau Deleuze, le colonel aviateur Mouchard, le contrôleur général Jacomet, tous techniciens de la plus haute valeur et du plus sûr patriotisme, dont nous avons dit la collaboration au plan constructif. Quoi qu'il en soit, la tâche qui reste à accomplir est considérable et le comité d'études de la Défense nationale devra certainement tenir encore plusieurs séances avant que le gouvernement puisse se prononcer en toute connaissance de cause et déposer enfin sur le bureau de la Conférence du désarmement le projet que tout le monde attend pour la renflouer, en assurer le succès, et peut-être aussi y ramener l'Allemagne. A. J. M. Malypetr aurait constitué le nouveau cabinet

tchécoslovaque

Prague, 22 octobre (dép. Sud-Est.) M. Malypetr, l'actuel président de la Chambre, qui a été chargé de former le gouvernement, aurait déjà arrêté la liste de ses collaborateurs.

Seuls, trois portefeuilles l'Intérieur, le Commerce et l'Agriculture, seraient confiés à des personnalités n'appartenant pas au cabinet démissionnaire. Deux ministres de l'ancien gouvernement se verraient confier de nouveaux portefeuilles.

Le ministère du Ravitaillement serait supprimé. Le nouveau gouvernement se présenterait donc de la façon suivante présidence du Conseil, M. Malypetr Affaires étrangères, M. Benès Intérieur, M. Cerny Finances, M. Englis Défense nationale. M. Bradac Commerce, M. Jezek; Justice, M. Meisaner; Travaux publics, M. Dostalek Agriculture, M. Hodja Communications, M. Bechyne Instruction publique, M. Derer P. T. T., M. Franke Prévoyance sociale, M. Czech Santé publique, M. Spina Unification légale. M. Sramek.

C'est sur le problème de l'équilibre budgétaire et de la réduction des traitements que se concentre l'attention. On s'attend à une vive résistance du parti national démocrate et à la possibilité d'un échec de M. Malypetr. Un discours de M. Tituiesco marque l'ouverture

de la conférence balkanique Bucarest, 22 oct. (d. Petit Parisien.) Ce matin a eu lieu la séance plénière d'ouverture, au palais de la Chambre des députés, de la conférence balkanique.

La bienvenue a été souhaitée aux délégués, de la part du gouvernement roumain, par M. Titulesco, ministre des Affaires étrangères.

La paix, a dit M. Titulesco, réside dans la confiance morale et dans le désir unanime de la conquérir. La Roumanie, liée à tant d'initiatives du passé, pour une entente balkanique, ne pouvait pas manquer de donner son appui à la conférence. Dans les résolutions des conférences d'Athènes et de Stamboul, on a constaté que l'entente doit se faire sur la base du respect des traités par ailleurs, on a reconnu le fait qu'elle doit se faire dans le cadre de la S. D. N., par des ententes régionales apportant une contribution à la paix générale.

Les présidents des six délégations ont prononcé ensuite leurs discoure d'usage, souhaitant la réussite de cette troisième conférence balkanique. Ils ont aussi adressé leurs voeux aux représentants de la Société des nations et du Bureau international du travail. L'après-midi, ont commencé les travaux de la conférence.

Rappelons, comme le Petit Parisien l'a déjà annoncé, que cette conférence a surtout des buts économiques, notamment d'essayer de fixer l'attitude commune des six Etats représentés à l'égard des autres Etats européens en ce qui concerne l'exportation et l'importation des différents produits, de faciliter l'échange des produits entre ses membres et enfin de réaliser des voies de transport plus rapides et à meilleur marché entre les pays intéressée.

La S. D. N. est représentée par son -observateur, le docteur Paul Bérandon.

Un accord italo-yougoslave sur les échanges commerciaux Rome, 22 octobre (dép. Bavas.) Les négociations entre le gouvernement italien et le gouvernement yougoslave pour le reglement des paiements relatifs aux échanges commerciaux entre les deux pays ont abouti à la conclusion d'un accord qui a été signé à Rome. Cet accord qui. selon l'engagement pris par les deux gouvernements. entrera en vigueur le plus tôt possible. est basé sur un système de compensation des dettes et des crédits créés par les échanges commerciaux entre l'Italie et la Yougoslavie.

150.000 Chinois

se battent entre eux an Setchouen Changhai. 22 oct. (dép. Indopaciftque.) La bataille continue dans la province de Setchouen, où une coalition de tous les. généraux s'est formée contre le général Liou Ouen Hui, qui tient la région du Chentu.

150.000 hommes seraient engagés

Avant le scrutin du Reich L'accorâ parlait

régnerait chez les membres du cabinet allemand Berlin, 22 octobre (dép. Petit Parisien.) Pour réfuter les bruits qui circulent depuis plusieurs jours, un communiqué orftcieux publié aujourd'hui déclare que l'accord le plus parfait règne au sein du cabinet du Reich et qu'aucun membre du ministère ne veut un changement de la politique actuelle.

De son côté, le général von Schleicher a publié la déclaration suivante « A Berlin, on prétend que j'ai utilisé mon séjour à Badenweiler pour des entretiens politiques qui pourraient mettre en danger le cabinet du Reich. Quelle idée absurde Je suis non seulement entièrement d'accord avec la politique de mon ami le chancelier von Papen, mais je n'al pas vu et je ne me suis pas entretenu avec de grandes ou de petites personnalités politiques et je n'ai pas non plus l'intention de le faire à l'avenir. »

ET LES PARTIS PREPARENT LEURS LISTES DE CANDIDATS Berlin, 22 octobre (dép. Petit Parisien.) La plupart des partis politiques ont déjà publié la liste de leurs candidats pour les élections au Reichstag du 6 novembre prochain. Sur les listes des grands partis les changements sont rares. Toutefois, on semble avoir voulu, ici et là, rajeunir la vie politique. Dans la social-démocratie, par exemple, quelques doyens ont dû céder la place à des éléments plus jeunes. On regrettera de ne plus voir au Reichstag M. Hildebrandt, ancien ministre de Wurtemberg à Berlin, un des amis intimes de feu le président Ebert. M. Grassmann, un des leaders des syndicats allemands, ne paraît plus jouir de la sympathie de ses électeurs d'Hambourg, qui ont désigné un candidat bien plus jeune. Mais le comité directeur du parti socialdémocrate a réservé à M. Grassmann une bonne place sur la liste nationale et il ne doit, par conséquent, pas se faire trop de soucis.

La social-démocratie n'aura d'ailleurs pas seulement à redouter. cette fois, la concurrence des communiste, mais éga- lement celle du parti social-républicain qui, pour la première fois, prend part à la lutte et dont le premier candidat est M. Hoersing, ancien président de la Bannière d'Empire, tombé en disgrâce auprès de la social-démocratie. Parmi les autres candidats inscrits sur la liste de ce parti figurent MM. Rockelt, président d'honneur de l'Association du théâtre allemand, et le major Anker, ancien aide de camp du kronprinz. Le parti d'Etat, qui, aux dernières élections, a subi une très grande défaite, espère vraisemblablement regagner, du moins en partie, le terrain perdu en plaçant d'autres personnalités à la tête des listes de ses candidats, mais M. Dietrich, l'ancien ministre des Finances du Reich, reste premier candidat dans bon nombre de district électoraux et occupe égale- ment la première place de la liste nationale.

Au centre, presque rien n'a changé, et ce sera de nouveau le Dr Brüning qui sera le candidat d'élite du parti catholique allemand.

Les listes des nationalistes allemands ne sont pas encore prêtes. Quant aux nationaux socialistes, ils enverront au Reichstag le général Litzmann, qui a quatre-vingt-deux ans. Ainsi les hitlériens empêcheront Mme Zetkin, la communiste bien connue, de présider encore une fois la première seance du Parlement. LA QUESTION EN ALLEMAGNE DES CONTINGENTEMENTS Berlin, 22 octobre (dép. Havas.) En raison des violentes protestations de l'industrie allemande, des avertissements sérieux adressés au gouvernement par le président de la Reichsbank, dw réactions très vives des pays étrangers intéressés et de l'échec complet de la commission dite des tomates », la politique de contingentement des importations de produits agricoles paraît dès maintenant fort compromise et le gouvernement a prudemment remis à plus tard sa décision définitive.

Les milieux intéressés ne cachent pas leur mécontentement. D'amères critiques sont adressées au gouvernement et la position du ministre de l'Agriculture, le baron von Brau, paraît ébranlée, bien que sa retraite ne doive pas être attendue avant les élections générales. En prévision de ce scrutin, le gouvernement s'efforce d'offrir quelques compensations aux agrariens selon la méthode habituelle, on envicage l'octroi immédiat à l'agriculture allemande de nouveaux crédits importants de l'ordre de 200 millions de marks. En outre, on songerait à créer le monopole des graisses animales et végétales. Ce monopole, qui placerait la vente de ces produits sous le contrôle du gouvernement, permettrait à celui-ci d'en fixer les prix au mieux des intérêts de l'agriculture allemande.

Un nouveau grief de l'U. R. S. S. contre les agissements allemands Moscou, 22 août (dép. Petit Parte.) L'arrêt du t r i b u n a 1 de Berlin acquittant les auteurs de faux antisoviétiques contenant d e prétendues révélations sur l'activité du Guépéou, sur l'espionnage et les préparatifs militaires en U. R. S. S. suscite une vive indignation dans la presse soviétique. La Pravda écrit que pareil jugement est inouï, même de la part de la justice bourgeoise. Le tribunal a passé outre aux aveux mêmes des accusés.

Il est évident, continue la Prnvda, que sur le banc des accusés auraient dû se trouver aussi les diplomates étrangers qui ont condamné ces faux. Mais le tribunal n'a pas osé convoquer en qualité de t é m o i n l'ambassadeur d'Espagne et autres diplomates. En réaüté, les gardes blancs pris sur le fait entretiennent d'étroites relations avec la police berlinoise et on a voulu étouffer l'affaire. Du jugement rendu par le tribunal de Berlin, les travailleurs d'union soviétique ne peuvent tirer qu'une conclusion à savoir que la justice allemande encourage les activités des gardes blancs dirigées contre un Etat avec lequel l'Allemagne entretient des relations amicales.

LES SOVIETS TRANSFERERAIENT DE BERLIN A STOCKHOLM

LE SIEGE DE LEUR PROPAGANDE Stockholm, 22 octobre (dép. Havas.) Selon le journal Svenska Dagbladet les autorités soviétiques auraient décide de transférer le siège central de leur propagande à l'étranger de Berlin à Stockholm. Une des raisons de ce changement serait le fait que la délégation commerciale soviétique à Stockholm jouit de l'immunité diplomatique. Dernièrement. les autorités soviétiques auraient demandé au gouvernement suédois des passeports pour un grand nombre de délégués commerciaux, fait que le journal met en rapport avec le transfert du siège de la propagande à Stockholm.

LES PNRSES DE U COURSE A LA PRÉSENCE

DES ÉTATS-UNIS

SUIT! DE LA PSEMJtEI rias

Mais un nombreux personnel de collaborateurs l'accompagne aussi. Il y a ses secrétaires h a b i t u els, M. Joslin, chargé des relations avec la presse, et Richey. Il y a aussi M. French Strother qui porte le titre « d'assistant littéraire » du président. C'est lui qui rédige, revise, remet au point la plupart des discours de M. Hcover. Il y a enfin une petite armée de sténographes de la Maison Blanche, occompagnée de machines à écrire et à polycopier.

Car ce voyage n'est pas seulement de parade pour M. Hoover. Il doit chercher à dire dans chaque ville où il passe les mots justes qu'il faut en fonction de la situation locale il prépare ses adresses dans le train. Même son grand discours de Detroit n'était pas terminé hier soir et fut achevé tard dans la nuit. Or il faut pouvoir donner les textes à l'avance à la presse pour bénéficier au maximum de la publicité.

Le train présidentiel prend une atmosphère de ruche au travail. Plusieurs sleepings sont réservés aux photographes et aux journalistes tandis que les premiers disposent de chambres noires pour développer leurs clichés, les derniers ont un wagon de travail, sorte de salle de rédaction ambulante avec des machines à écrire alignées les dépêches des correspondants sont préparées dans le train par les employés du télégraphe et expédiées aux divers arrêts prévus. Incidents gais

On imagine les complications qu'entraîne la moindre modification d'itiné- raire d'un train présidentiel. Des incidents amusants se sont produits il y a quelques jours lorsque, par suite d'une erreur, le train de M. Roosevelt fut dérouté on arrivait en gare de Springfield le gouverneur, Mrs Roosevelt et les membres de son entourage prenaient déjà leur poste sur la plate-forme arrière du train pour adresser quelques paroles à la foule massée sur le quai de la gare lorsque. à la surprise générale, le train continua sans s'arrêter.

M. Roosevelt rentra son speech, envoya un télégramme d'excuses aux curieux anonymes qui furent bien déçus de s'être levés si tôt pour voir filer leur idole. De même, dans deux ou trois.autres petites gares, on attendit en vain le candidat démocrate tandis que M. Roosevelt adressait la parole aux lampistes et aiguilleurs réunis d'une ou deux stations où il dut s'arrêter pour ne pas arriver trop tôt à Cincinnati où l'attendait un comité de réception.

Aujourd'hui tandis que M. Hoover vogue vers le Middlewest, M. Roosevelt, fier de démontrer aux populations que la paralysie de ses jambes n'a pas éprouvé la robustesse de sa constitution, abat les kilomètres et poursuit dans le Sud sa campagne de discours acerbes.

LA QUESTION DES TARIFS Washington, 22 octobre (dép. Havas.) (A bord du train présidentiel en route vera Detroit.)

Le président Hoover, s'adressant à la foule qui s'était assemblée à Charleston (Virginie Occidentale), a déclaré qu'afin de conserver pour l'industrie américaine le charbon et autres matières premières, il approuverait l'adoption d'une politique de coopération limitée pour leur placement sur les marchés.

M. Hoover a ajouté qu'il avait demandé à la commission des tarifs de faire une étude approfondie de toute la question des cédules tarifaires afin de déterminer si, compte tenue de la dépréciation des devises étrangères, une protection suffisante était accordée aux produits américains.

Je suis heureux de vous informer. a déclaré en outre le président, qu'une amélioration se manifeste dans la situation générale du pays.

De son côté, le président de la commission des tarifs a confirmé à Washington que le président Hoover l'avait convoqué hier à la Maison Blanche et lui avait demandé d'étudier cette question.

M. ROOSEVELT SE DECLARE ANTIPROHIBITIONNISTE

Londres, 22 oct. (d. Petit Parisien.) Suivant un message Reuter de New-York, le gouverneur Roosevelt, dont les tendances antiprohibitionnistes s'étaient manifestées dès le début de sa campagne présidentielle, s'est déflnitivement engagé la nuit dernière à abroger la loi actuelle s'il est élu à la présidence. Parlant, en effet, à SaintLouis, il posa soudain sur la tribune les feuilles du manuscrit de son discours et, s'abandonnant à l'improvisation, déclara

Mes intentions sont claires. Si, comme j'ai tout lieu de le penser, j'entre prochainement à la Maison Blanche, un de mes premiers devoirs sera d'abroger le dix-huitième amendement. Cette déclaration qui définit irrévocablement la position de M. Roosevelt et la politique du parti démocrate en ce qui concerne la prohibition, fut accueillie avec enthousiasme par l'immense assistance.

L'équipage de l' « Essor » naufragé dans l'Atlantique est sain et sauf à Liverpool Londres, 22 octobre (dép. Havas,) Le vapeur anglais Redsea est arrivé à Liverpool, avec quarante marins et pêcheurs français qui avaient aperçu le quatre-mâts Essor au moment où il allait couler l'équipage était aux pompes depuis quatre jours et quatre nuits et était complètement épuisé lorsqu'il fut secouru.

Il y avait à bord de l'Essor cinq pêcheurs qui se trouvaient sauvés pour la troisième fois. Ils avaient en effet fait naufrage au cours d'une tempête et avait été recueillis par un vapeur qui fut lui-même abordé par un autre schooner. Les deux équipages avaient pu se réfugier sur l'Essor.

Ce qui fait plaisir aux Anglais, c'est de voir que les marins français ont réussi à sauver avec eux un chien, un chat et des canaris. Ils disent que l'homme qui sauve un animal au péril de sa vie en vaut deux ».

AU « JOURNAL OFFICIEL » Décret fixant les conditions d'application des articles 129 et 141 de la loi de finances du 31 mars 1932, relatifs à l'assurance contre la gréle et à la caisse de solidarité contre les calamités agricoles.

Décret portant règlement d'administration publique pour l'application de la loi du 30 décembre 1931 tendant à réprimer la fraude dans le commerce de l'essence de térébenthine et des produits provenant des végétaux résineux.

LE DRAME MARITIME DU "VILLE-BE-VERDUN" AUX ASSISES DE DOUAI Meurtrier du commandant Langrais, le commissaire du bord Canu est condamné à sept ans de réclusion

Douai, 22 octobre (de not. env. spèc.) Le 9 février 1931, le paquebot Villede-Verdun, des Messageries Maritimes, allait arriver à Tahiohe. A 5 heures du matin, la navigation devint assez difficile. Le commandant Langrais, réveillé, s'habille rapidement et monte sur la passerelle de commandement.

Quelques instants après, un homme s'élance sur la passerelle et, sans dire un mot, abat le commandant de trois coups de revolver.

Cet homme était le commissaire du bord, Jules Canu.

Le timonier Tanguy, seul témoin de ce meurtre incompréhensible, bondit vers le commissaire. Celui ci braque son arme sur Tanguy qui s'arrête. Le commissaire se rapproche du commandant étendu sur le plancher et lui envoie une nouvelle balle à bout portant. Puis le meurtrier redescend vers sa cabine.

Au bas de l'escalier, trouvant le capitaine Pomes, qui accourait au bruit des détonations, le commissaire lui remet son arme.

Drame de la folie ? Apparemment. Le commissaire n'avait pas eu le moindre désaccord avec le malheureux commandant. Ou une si petite chose aux Nouvelles-Hébrides, six mois avant, l'équipage s'était plaint de la nourriture. Le commandant Langrais avait donné raison aux matelots. Le commissaire en avait paru froissé, mais pas outre mesure.

Le 15 février, six jours après le drame, le commissaire est débarqué à Papeete et mis en traitement à l'hôpital. Puis on le ramène à Dunkerque. Il arrive le 22 août 1931. Il est calme, reconnaît les faits et déclare avoir agi en état de somnambulisme. Un mois après, tout est changé les experts désignés par le juge d'instruction le trouvent en pleine crise de démence. Vraie ou simulée ?

.Et le voici devant la cours d'assises de Douai, présidée par le conseiller Cuneo. Il est défendu par MI Campinchi, assisté de M"" Guyennet et Parmentier, de Dunkerque.

M' Léon Roche, de Marseille, représente la veuve du commandant Langrais, qui s'est constituée partie civile. L'interrogatoire

Paul Canu, qui a vingt-sept ans, écoute très placidement l'acte d'accusation. Ancien élève du lycée Jansonde-Sailly, il a laissé le souvenir d'un élève intelligent mais un peu indiscipliné. Après un court séjour en Angleterre, il est reçu au concours des commissaires de la marine marchande. Canu s'exprime très posément et avec aisance

C'est entre Papeet et les îles Marquises que je commençai à souffrir de la chaleur. Mon caractère semblait changer. Je devins tout à coup inquiet, croyant à un complot contre moi. Le commandant Langrais, Canu le déclare, était un véritable ami pour lui

Je ne peux m'expliquer ce qui s'est passé.

Le président. Vous étiez-vous livré à ce moment à des excès ?

Aucun. Mon irritabilité était due à l'extrême chaleur. Les docteurs, je le sais, ont prétendu que je buvais. Ce n'est pas exact.

A tout ce que rappelle le président, Canu répond qu'il ne se rappelle pas. Après l'évocation précise du drame, M. Cunéo insiste vainement pour obtenir de l'accusé une explication de son geste.

Mais, monsieur le président, si je pouvais dire ce qui s'est passé. il ne se serait rien passé.

Les témoins

Premier témoin, M. Auguste Pomes, capitaine au long cours. Il rappelle la question posée par l'accusé quelques secondes avant le drame c Croyezvous que je sois fou ?

J'étais certain, à ce moment-là, que Canu était fou.

Le capitaine Pomes répète volontairement qu'aucun des médecins qui vit Canu n'eut un instant de doute sur la folie de celui-ci.

Deuxième témoin M. Lubin, électricien à bord du Ville-de-Verdun, rappelle les propos exaltés que lui tint l'inculpé.

Troisième témoin l'intendant Blondis, auquel le commissaire parut étrange.

Quatrième témoin M. Charles Daniel, qui était chef mécanicien du Ville-de-Verdun et affirme que le docteur Levée, médecin colonel, passager, a déclaré que Canu était complètement fou.

Premier expert, le docteur Raviart vient déclarer que Canu n'est pas atteint d'aliénation mentale et qu'il a commis son acte dans une crise provoquée par l'abus des boissons. Les docteurs Legrand et Briche

déposent dans le même sens.

M. Soulier, ancien camarade de lycée de Canu, indique qu'il ne l'a jamais vu ivre. M. Candeliez, du barreau de Paris, complète ce témoignage. L'avocat de la partie civile s'efforce à démontrer que Canu n'est pas fou. L'avocat général Minioc requiert avec une extrême sévérité.

M' Parmentier, le second défenseur de Canu, se lève alors pour crier sa conviction que Canu n'était pas responsable au moment de son acte. La parole est enfin donnée à M* Campinchi. Un vif mouvement de curiosité se prolonge dans l'auditoire. L'éminent avocat rend tout d'abord hommage à la haute impartialité du président Cunéo.

Vous avez tout dit, Monsieur l'avocat général, sauf l'essentiel! Vous avez émis des hypothèses pour préciser aussitôt après que vous n'en reteniez aucune, mais en pensant qu'il pourrait en rester quelque chose dans l'esprit des jurés.

Sur verdict affirmatif des jurés, mitigé de circonstances atténuantes, Canu est condamné à sept ans de réclusion. La cour statuera lundi sur les dommages et intérêts réclamés par la partie civile.

Edmond TouRGis.

Changhaï. Il. Ouang Tching Ouei, chef de la gauche du Kuomingtang. ancien président du Yuan exécutif, a quitté la ville à bord de V André-Lebon, pour se rendre en Europe.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un camion se jette contre un mur A Origny-SainteBenolte, au moment de croiser une conduite intérieure, aux phares aveuglants, un camion, se dirigeant vers Mont-d'Origny, a heurté et coupé en deux un attelage en stationnement appartenant à M. Charpentier, boulanger, puis s'est jeté contre la maison de M. Chom, dont il éventra la façade. Un enfant qui passait, le petit Bouzy, Polonais, âgé de dix ans, coincé entre le camion et le mur, eut plusieurs côtes enfoncées. Le conducteur du camion, qui appartient à M. Nonfourny. commerçant en liqueurs à Aisonville-Bernoville, souffre de douleurs internes et deux personnes qui l'accompagnaient sont blessées; ce sont Mme César Choquenet. atteinte à la tête, et M. René Ledoux, qui porte des coupures au menton.

CHATEAU-THIEBBY. Sur le pont de la Marne, une automobile a renversé une motocyclette montée par M. Valentino Rovetli et Mlle Lucienne Frenot, qui blessés, ont été transportés à l'hôpital.

LAON. Aujourd'hui, Il 10 heures, Maison des syndicats, assemblée générale de la Fédération départementale des syndicats de fonctionnaires à 15 heures, stade de la route de Reims, match de football entre U. S. L. (2) et C. A. Hirson (2). MOKTIGNY-L'AULIEB. Le prix d'arc de la fête a donné les résultats suivants 1. Edouard Thyoux 2. Constant Thyoux 3. Alphonse Lhermitte 4. Louis Thyoux 5. Dupont Frémont S. Georges Thyoux 7. André Delaporte 8. Adrien Dupon 9. Marcel Luzin 10. Robert Défaut. SOISSONS. Aujourd'hui pharmacien de service, M. Tiret, rue Porte-Crouy. Au stade municipal Saint-Crépin, à 14 h. 30, match de rugby, A. C. Soissons contre C. A. Jeunesses Parisiennes. eIjrËÏËT-LOIR

La croix de soeur Sainte-Agathe La croix de chevalier de la Légion d'honneur a été décernée à Mme Marie Lafon, en religion soeur Sainte-Agathe, assistante conseillère à la supérieure générale des sœurs de Saint-Paul de Chartres. ancienne provinciale au Tonkin. visitatrice des établissements missionnaires des congrégations, qui compte cinquante-neuf années de service, dont trente et une dans les territoires français d'outre-mer, consacrées aux œuvres d'assistance et de bienfaisance.

BOISVILLETTE. Une collision s'est produite entre un camion et un tombereau que conduisait M. Poussard, cultivateur. Ce dernier a été blessé à la tête. CHAKTBK3. Au cours d'une collision, route d'Ablis, M. Desbonne, boulanger à Escobile (Seine-et-Oise), et sa femme ont été blessés assez grièvement,

GEBMAINVIIXE. M. Jacques Vétil- lard, âgé de soixante-neuf ans, s'est suicidé en se tirant un coup de fusil dans la tête. Le malheureux était atteint d'une maladie incurable.

SAINT-ELIPH. Mlle Parmentier, âgée de trente-cinq ans, et Mlle Cintran, trente ans, ont été renversées et blessées aux jambes par une auto don: le conducteur a pris la fuite.

SAINT-EUBIN-DE-LA-MAYE. Une collision s'est produite entre deux autos l'un des conducteurs. M. Jean Stefanelli, étudiant, âgé de dix-huit ans, a été blessé légèrement au visage.

TEBMINIEBS. On a arrêté un ouvrier de batterie, Germain Dussln, qui avait tenté de violenter une fillette de treize ans.

OISE

La crise de chômage

Le nombre des ch&meurs de l'Oise accuse une diminution. On compte encore sanstravail. La métallurgie et l'industrie textile sont les corporations les plus touchées, avec 220 chômeurs.

T.fOLIENS. Aujourd'hui, fête des mutilés et anciens combattants un concert sera donné par les soirés d'art d'Amiens et la fanfare la Fraternité.

NOYON. Un motocycliste, M. Léon Daigremont, vingt-sept ans, chef de chantier, a heurté une barrière et a dérapé. Sérieusement blessé à la tête. il a été transporté à l'hôpital.

TRIE-CHATEAU. Dans la rue principale la jeune Louise Pellet qui traversait la chaussée a été renversée par un camion; elle a eu la clavicule gauche fracturée et a reçu des contusions à la poitrine.

SEINE-ET-OISE

M. de Monzie visite

les établissements scolaires

de Saint-Germain-en-Laye

M. de Monzie, ministre de l'Education nationale a visité hier après-midi les divers établissements d'enseignements de la ville de Saint-Germain-en-Laye et l'école normale d'institutrices.

Le ministre a également visité la bibliothèque municipale et le conservatoire Claude-Debussy ou il a été reçu par M. Oudin, vice-président. A l'arrivée du ministre la classe d'orchestre a exécuté la Marseillaise. Après la visite, M. de Monzie a remis l'insigne d'officier d'instruction publique à M. Pannesay, directeur et celui d'officier d'académie à M. Lebateur, trésorier. Auparavant la municipalité avait offert M. de Monzie un déjeuner auquel assistaient MM. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise Bertrand, vice-président du conseil général les maires du canton et des notabilités de la région.

Au dessert, M. Charrier, conseiller référendaire honoraire à la Cour des comptes, a remis l'insigne d'officier de la Légion d'honneur à M. Bonin, maire de Saint-Germain-en-Laye. Plusieurs discours furent ensuite prononcés, notamment par le ministre qui a souhaité que Saint-Germain, dans son cadre de beauté, devienne un centre artistique et universitaire où viendraient les lycéens de Paris que les établissements de la capitale ne peuvent plus recevoir. Le nouveau pont de la Roche-Guyon M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-etOise, procédera, aujourd'hui, à 14 h. 30, à la pose de la première pierre du nouveau pont de la Roche-Guyon. Cet ouvrage, destiné à remplacer celui dont la démolition fut entreprise peu avant la guerre et n'avait pas été reconstruit depuis, sera é,diflé en béton armé et comportera une seule arche de 161 mètres avec une flèche de 21 m. 50 la largeur du tablier sera de 10 mètres entre garde-corps, et celle de la chaussée, de 5 m. 20. Les travaux, exécutés sous la direction de M. Arnaud, ingénieur en chef du service spécial, dureront jusqu'au printemps de 1934.

M. Justin Godart inaugure

le centre de médecine préventive installé Houilles

M. Justin Godard, ministre de la Santé publique, assisté de M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-st-Oise, a inauguré, hier après-midi, à Houilles, le nouveau centre de médecine préventive et d'hygiène sociale créé dans cette ville par la société de secours mutuels « Vivre

Le ministre a été reçu à son arrivée par MM. Teinturier. président du centre Rebeyrotte, fondateur de ia société « Vivre qu'assistaient MM. Decoman, maire d'Argenteuil. conseiller général Voilereau, conseiller d'arrondissement D e g r a v e s, maire de Houilles Mme Bonnefoy-Sibour. la marquise de Ganay et Mmes André et Wimburn, vice-présidentes.

M. Rebeyrote a fait l'historique de la fondation et a eu le plaisir d'annoncer au ministre que, depuis le mois de février. date de sa création, le centre avait été appelé à donner ses soins à 2.300 personnes. Le ministre a félicité les fondateurs et les membres du dispensaire et leur a exprimé son désir de voir surtout s'exercer la médecine préventive pour le plus grand bien de la population. Puis Il a promis d'apporter son aide à cette initiative du plus haut intérét Le ministre a ensuite visité les locaux agencés avec le souci le plus minutieux du confort et de l'hygiène. L'exposition des Amis des arts

a été inaugurée hier

L'inauguration de la exposition de peinture et de sculpture organisée par la société des Amis des arts de Seine-et-Oise a eu lieu, hier après-midi. sous la présidence de MM. Yves Le Coz, maire de Versailles Bonnefous, député, et Chaussemiche, président du groupement.

Cette manifestation, qui se tient dans les salons de l'hôtel de ville, réunit plusieurs centaines de très belles oeuvres envoyées par les artistes de la région.

ETAMPES. Le comité local de la Société de secours aux blessés militaires donnera, cet après-midi, dans la salle des fêtes, une grande fête de bienfaisance, sous la présidence de M. Dormann, député, ancien ministre.

A cette occasion, M. Dormann remettra au docteur Grenet, chirurgien-chef de l'hôpital, président du comité, la croix de chevalier de la Légion d'honneur.

VIBY-CHATIX.LON. Souffrant d'une

grave maladie, M. Louis Pouyet âgé de soixante-cinq anz. charpentier, demeurant en hôtel, rue Pasteur, s'est tiré une balle de revolver dans la tête. Transporté à la clinique de Juvisy, Il y est mort peu après son admission.

TERRES. MM. Gaubert, sous-préfet de Corbeil et Leduc, conseiller général, inaugureront, aujourd'hui, le terrain des sports et la salle des fétes à 11 heures, match de football entre les équipes d'Epinay et d'Yerres à 15 h., dans la salle des fêtes, grand concert artistique.

SEINE-ET-MARNE

Deux motocyclistes victimes

d'un accident mortel

Dans un virage, près de Comb3-]a-ViUe, une motocyclette montée par MM. Jean Lepeuve, &gè de vingt ans, stagiaire à la ferme d'Egrenay, à Combs-la- Ville, et Louis Lanalle. vingt-cinq ans, charretier à la même ferme, s'est jetée contre un arbre. Cet accident a occasionné la mort immédiate des deux motocyclistes qui ont eu le cr&ne fracturé.

CHANGIS-SUR-MARNE. Une causerie sur la destruction des campagnols sera faite aujourd'hui à 15 heures, dans la salle de la mairie, par M. Mordret, professeur d'agriculture.

FONTAINEBLEAU. La vente des coupes de bois de la forêt de Fontainebleau a produit la somme totale de 771.400 francs. Elle comprenait 93 lots dont 34 ont été invendus.

MELUN. M. Fassier, préfet, a Inauguré, hier, l'exposition organisée par la société horticole, viticole et botanique de Seine-et-Marne, à la salle des fêtes et où la société colombophile « le Messager patriote présente de merveilleux sujets. La pharmacie du Progrès, rue SaintAmbroise assurera le service aujourd'hui. MONTKBEAU. Une loutre de 25 livres a été capturée dans I'Ile-aux-Loups, près du pont de Moscou. L'an passé, semblable prise avait été déjà faite au même endroit.

PROVINS. La pharmacie Eoyer, rue du Val. assurera le service aujourd'hui. SAVINS. La fête patronale aura lieu aujourd'hui.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LE HOCKEY SUR GLACE

AU PALAIS DES SPORTS

Hier soir, au palais des Sports, le Stade Français a remporté par 2 buts à 0 une belle victoire sur l'équipe de Chamonix. La partie fut une longue suite d'attaques scientifiquement menées tant par les Chamoniards que par les joueurs du Stade Français.

Un match de hockey féminin fut gagné par l'équipe « Droit au but » sur la « Flèche noire » par 5 buts à 0. MARCHES ETRANGERS New-York, 22 octobre. La spéculation impressionnée par le vif recul d'hier, ralentit ses opérations et amène ainsi un calme complet des transactions.

Le marché ouvre en lourdeur mais, sans enregistrer un mouvement de hausse important, il est néanmoins bien influencé par la publication des statistiques de fret révélant une augmentation sensible des opérations de chargement. Les ferroviaires font bonne contenance, ce qui n'est pas sana produire une bonne impression. Toutefois l'ambiance n'y est pas et en clôture les très légers gains enregistrés ne peuvent être conservés et c'est aux environs im- médiats des précédents niveaux que s'effec- tue la clôture.

Belgrade. Les journaux signalent la présence à Zara de M. Gustave Perchetz. terroriste croate, organisateur d'attentats 1 perpétrés récemment en Yougoslavie. SECRETAIRE Situations d'avenir

convenant aussi bien aux

jeunes gens qu'aux jeunes filles PRÉPARATION RAPIDE 1 SUR PLACE ET PAR CORRESPONDANCE ÉCOLE PIGIER rue de Tnranne

Supercontorl MICHELIN

On ne dérape plus sur les sols glissants

On passe sans crainte sur les bas-côtés

On colle à la route dons les virages

M. W.P Rutiedge

chef de la police de Detroit de passage à Paris

se prononce contre la prohibition Un grand hôtel avenue George-V. M. Rutledge, s'il vous plait ? Il eet. chez le coiffeur il vient dans quelques instants.

J'attends un peu. Dans le hall passent des personnalités de l'élite Internationale le prince Nicolas de Roumanie, Harold Lloyd et sa charmante femme, la blonde Mildred.

Un homme au front sévère, au masque grave s'avance vers moi. Je suis en présence de M. W.-P. Rutledge, chef de la police de Detroit, et « persona grata de la police américaine c'est lui qui a amélioré l'organisation des services policiers en facilitant la tâche des « policemen » par l'établissement d'appareils de T. S. F., dès 1921.

Mon séjour à Paris aura été bien court, me dit-il. Je ne suis là que depuis le 10, je pars ce soir à 17 heures pour Rome, prendre part, en tant que viceprésident, au coagrès international des ohefs ds police.

Serez-vous seul ?

Non je serai accompagné par MM. O'Connell et Dufresse, inspecteur* en chef de New-York et de Montréal. Quel est le but du congrès ?

Je ne peux vous renseigner avec précision; tout ce que je peux vous dire, c'est que nous discuterons un projet d'importance capitale celui de coordonner les efforts des polices des différents pays.

Nous discutons un peu et je lui demande inévitable question son avis sur la prohibition. II n'en a pas, du moins, c'est ce qu'il déclare. Mais il m'indique le moyen, selon lui, de résoudre le problèms

Ce n'est pas de l'alcool ni de l'eau qu'il faut à nos Américains. C'est. de la bière

Il me vante les qualités de cette ineatimable boisson.

La fabrication dans notre pays de la bière aurait cet avantage d'occuper nos trois milliona de chômeurs. Pensez à la main-d'œuvre nécessaire pour brasser la bière, fabriquer des bouteilles, coller des étiquettes, etc. Mieux vaut de la bière que ces scandaleuses mixtures que l'on vend sous le nom d'alcool et qui empoisonnent le sang des « humides t> assidus des « speakeasies (Extrait de Paris-Midi.)

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LES PETITES ANNONCES CLASSEES ET LES FONDS DE COMMERCE


LES CONTES DU PETIT PARISIEN L'ÉCOLE DES SNOBS H^»»»»»»»»»»»»»»»'»»» par Edmond JALOUX

Quand il devint évident, pour Jean-Baptiste Ploumot, définitivement acquis à son intelligence, que le marquis de Berbères se plaisait en sa société et dans celle de sa femme et qu'il consentait & accepter ses dîners, à fumer ses cigares et même à se montrer avec lui dans la rue, une vie nouvelle se rfvéia à son ambition mondaine. Il faut ajouter que dans la ville de province opulente, mais commerçante, où se pavanait Jean-Baptiste Ploumot, rares étaient les nobles. Ceux qui constituaient les vieilles et solides familles aristocratiques de la cité avaient, en partie, émigré à Paris ou avaient sombré dans une demimisère et des emplois inférieurs. Ce Berrières. dont les moyens d'existence étaient d'ailleurs vagues, s'occupait de courtage d'automobiles il jouait aux courses et fréquentait tous les propriétaires de chevaux et les entraîneurs c'était ainsi qu'il avait fait la connaissance de Ploumot, lequel estimait qu'un gentilhomme de sa sorte devait être un habitué du pesage.

Ce gentilhomme était le fils d'un tailleur qui s'était retiré après fortune faite. Son père avait approché les grands de ce monde à l'aide d'un centimètre et d'un morceau de craie. Riche, Jean-Baptiste estimait qu'il devait continuer les mêmes relations, mais après avoir abrogé l'usage du centimètre et du morceau de craie. Malheureusement, les derniers descendants des anciens dients de son père avaient contre lui de misérables préventions. Pa- risien, libre de préjugés, et d'ailleurs charmant par vocation, Guy de Berrières n'avait aucune raison de les partager. Et puis, s'il faut tout dire, cet élégant jeune homme était amoureux de Mme Ploumot. C'était. en effet, une ravissante personne que Rosita Ploumot, brune et mince, avec des boucles touffues comme celles d'un poète romantique et des yeux d'un fauve tirant sur le noir. Guy de Berrières était tout à fait sincère en lui faisant la cour et Rosita ne le fut pas moins en y cédant. Après quol, tout le monde fut parfaitement heureux Guy, puisqu'il était aimé, Rosita puisqu'elle aimait, et Jean-Baptiste. puisqu'il voyait son idole à toutes les heures où celle-ci ne se vouait pas exclusivement à Mme Ploumot. On put cependant croire, à certains moments, que JeanBaptiste n'était pas sans soupçons il regardait d'un drôle d'air les deux amoureux ne pas pouvoir s'empêcher d'échanger à travers la table des clins d'oeil attendris et émus. Il y eut même des jours où H se montra rétif, irritable, amer, toujours bien entendu vis-à-vis de Rosita. Mais Berrières était né diplomate toutes les fois que la situation se gâtait, 6 savait par une flatterie Inattendue remettre JeanBaptiste dans le droit chemin celui de la tolérance et de la bénignité. Un jour, il l'invitait à dîner à la Coterie qui était le Jockey-Club de la viHe un autre jour, 1 le présentait, au pesage, à Jean de Nivelle, duc de Smolensk, qui traversait le pays; ou bien, il lui faisait espérer qu'il pourrait rencontrer lord Smoking lui.même, le propre cousin du roi d'Angleterre.

Le marquis de Berrières prenait, au moins, un repas sur deux rue des Echelles. chez les Ploumot; le soir, il les accompagnait au dancing, au théâtre, au bar. JeanBaptiste ne pouvait prononcer une phrase sans y placer le nom de son modèîe € Le marquis de Berrières me disait justement hier.. ou bien « Je traversais la rue avec Guy, vous savez, mon ami de Berrières.> Les gens s'en amusaient. d'autant plus que la liaison de la jolie Mme Ploumot et du beau sportsman ne faisait un mystère pour personne.

Or. on soir, pendant qu'elle faisait sa toilette, Mme Ploumot vit entrer son mari avec une figure si ravagée et si furieuse qu'elle ne se souvint pas de lui avoir aperçu, même en passant, un masque pareil depuis sept ans qu'elle l'avait épousé. Qu'y a-t-il ?

H y a. Il y a. murmura-toit, d'une voix étranglée par la colère, que ton Berrières, ton ami. cette canaille que tu m'as imposée, est un faussaire. un esaoc, un forban. Il n'est pas plus marquis, pas plus Berrières que toi ou moi. C'est un chevalier d'industrie.

Ce n'est pas vrai, dit Mme Ploumot, anéantie de douleur.

Tiens, lis

Jean-Baptiste lui poussa sous le nez un journal du soir. On y disait, en effet, que la police avait procédé à l'arrestation d'un personnage qui. sous le nom de marquis de Berriéres, avait essayé de toucher un chèque, tiré par une tierce personne et faussement signé par lui. L'employé du contrôle, qui se trouvait connaitrc particulièrement bien la signature de M. Baronnat, ladite personne, lui ayant aussitôt téléphoné, avait appris de lut qu'il n'avait jamais émis de chèque au nom du marquis de Berrières. Celui-ci avait été écroué: il s'appelait en réalité Oscar Guitdme et avait fait déjà divers mois de prison pour de menues escroqueries.

Mais comment a-t-on pu rarrêter, puisqu'il est à Paris en ce moment, tu Il sera revenu sans nous avertir.- Et quand je pense que c'est avec un pareil individu que tu me trompes depuis six mois, que tu me déshonores.

Rosi», .errifiee, essayait maladroitement de se disculper.

Tais-toi, vermine 1 Je te surveillais depuis des semaines, mais je vodais avoir la preuve de ton infamie. Cette preuve, je Val maintenant. Demain, tu rentreras chez ta mère et l'irai voir un avoué. Le divorce, je ea réponds, ne traînera pas. Jean-Baptiste hurla une bonne heure. Il

60. Feuilleton du Petit Parisien, 11 La Demoiselle de Maison-Morte I grand roman inédit I

par

ANDRÈ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA € RESERVE DE FONTFREDE Vn (suite)

Deux personnages

donnent de leurs nouvelles

Comn-e je suis heureuse pour Gilbert fit Hélène tandis que Sallaverune reprenait son souffle après cette interminable tirade. EL. n'y a-t-U pas autre chose que votre amL.

No-on, dit Salla, affectant de chercher dane ses souvenirs, exoepté qu'il se porte bien et désire que la présente me trouve de même. Ah si- que je suis étourdi Il y avait un poetcrltton », une rallonge, quoi_ Je l'ai relue dix fois au moins, et le diable m'emporte si j'y ai compris goutte. Ecoutezmoi ça:

Ayant posé un doigt sur son front dans l'attitude d'un écolier qui fait effort pour retrouver les mots d'une leçon mal apprise, il récita

4 Je suis été. (Non, il n'y a pas je suis été.) Je suis allé récemment il. Nérac revoir la Belle-Antonia. FigureCopyrlgfct by André Castalng 1932. Traduction et reproduction Interdites en fom

accabla sa femme des injures les plus grossières. L'élégant habitué du turf s était transformé en un goujat qui usait des Injures les plus basses. Rosita ne pouvait que sangloter, perdant à la fois son mari, sa situation et un homme qu'elle aimait. Pauvre, eâe avait été épousée sans dot par Ploumot ce qui lui était tout moyen de défense. Elle pleura toute la nuit. Le lendemain, Jean-Baptiste alla voir son avoué, M* Gouvard, et lui raconta toute l'affairc. L'avoué se montra prudent. Hum hum 1 fit-il, vous me paraissez bien surexcité, mon cher ami. Vous me dites que votre femme était la maîtresse de ce Guitelme. Je veux bien vous croire. Mais sur quelle preuve aflons-nous introduire une action en divorce 1 Sur des soupçons. Avez-vous des lettres Des témoins ? Quant au flagrant délit, il y faut renoncer ce triste sire est sous les ver.rous. Alors? Et puis, enfin, croyez-vous qu'il jaillira beaucoup de lustre sur votre nom du fait que Mme Ploumot vous trompé avec un escroc professionael ? Patientons, monsieur Ploumot, on verra bien ce qui arrivera.

Ce qui arriva, le soir, fut un coup de théâtre. On avait bien présenté dans une banque un chèque qui imitait la signature de M. Baronnat, mais eHe imitait aussi la signature du marquis de Berrières. Celuici. prévenu à temps arrivait de Paris en hâte pour faire reconnaître son innocence. C'était un ancien valet de chambre à lui, qui, vêtu d'un de ses complets, adroitement volé, avait essayé de toucher ce chèque, doublement falsiflé. Qui fut bien penaud, ce fut notre Ploumot. Sa femme avait réintégré depuis le matin le domicile maternel. A 20 heures. Jean-Baptiste s'y présentait Il demanda à voir Rosita elle refusa de le recevoir. Il insista tant qu'eue consentit enfin à paraître.

Je viens te faire mes excuses, dit-il. On nous a grossièrement trompés. Berrièrea est innocent. Oublions ce qui s'est passé.

Mais puis-je oublier tes injures T J'ai été un peu vif, je le reconnais. J'étais si étourdi, si vexé de cette aventure 1

Tu m'«s reprodté de te tromper avec Guy.

Oh I tu sais, quand on se dispute, on se laisse entraîner, on dit plus de choses qu'on en pense.

Tu voulais divorcer.

On parle toujours de ça des qu'on n'est plus du même avis Pardonne-moi, Rosita, je ne te soupçonnerai plus, le te le jure 1

Fale regagna avec lui la rue des Echelles. En route, fi lui expliqua qu'ils devaient, l'un et l'autre, le lendemain avant midi, aller faire une visite à Berrières. dans son appartement.

Tu comprends, confia-t-il à Rosita, depuis vingt-quatre heures, j'ai clabaudé contre lui un peu partout. Notre amitié a fait des jaloux. Si quelqu'un allait lui rapporter mes propos, il risquerait de m'en vouloir et qui sait? de m'en tenir rigueur. Il ajouta, avec une explosion d'inquiétude

Tu nous vols, privés de l'amitié de Guy!

Et quand il se trouva devant Berrières, celui-ci un peu réticent et réservé, il s'écria, les deux mains tendues dans un geste affectueux

Ma femme peut vous le dire. mon cher marquis, pas une seconde le n'ai douté de vous 1

Edmond JALOUX.

Une motion des syndicats patronaux da industries textiles

Le comité de l'Union des syndicats patronaux des industries textiles de France, qui groupe 90 syndicats compre.nant 3.000 établissements occupant directement 833.000 salariés et indirectement 470.000 personnes, soit au total 1.300.000 ouvriers, ouvrières et artisans, a adopté une motion aux termes de laquelle Il rappelle que l'industrie textile souffre d'une crise datant de trois années déjà. Cette mution, adoptée au cours de la dernière réunion mensuelle du comité vise les conditions de redressement de la situation financière et insiste notamment sur les conclusions suivantes atténuations des charges fiscales, économies massives dans le budget des dépenses de l'Etat, des départements et des communes, abaissement plus accentué du coût de la vie.

LES CONGRÈS les ancien! combattants

engagé* volontaires

Grenoble, 22 octobre (dép. Radio) Aujourd'hui s'est ouvert à Grenoble le congrès national de la Fédération des combattants engagés volontaires. La séance de travail a été présidée par le président fédéral. qu'entouraient des délégués de Paris. Marseille, Grenoble, Nantes, Nice Lyon et même du Maroc. La discussion a porté spécialement sur l'organisation de la paix. le respect par le gouvernement des droits acquis par les victimes de la guerre, la constitution d'un organisme d'assistance entre les engagés volontaires. etc.

Le congrès continuera demain.

L'organisation bancaire

Le congrès d'organisation bancaire, qui poursuivra ses travaux jusqu'au 28 octobre, s'est ouvert hier, 2. place de la Bourse, sous la présidence de M. Roger Lehldeux, président de l'Union syndicale des banquiers de Paris et de la province. Après un discours de M. Lehldeux. la parole a été donnée à M. C.-J. Gignoux. ancien sous-secrétaire d'Etat de l'Economie nationale, qui a fait une conférence sur les financiers et la crise mondiale. Après quoi les congressistes ont entendu une communication de M. L.-M. Lair, directeur !de l'Ecole spéciale de préparation aux banques.

[ toi que je m'étais mis en tête d'habiter la péniche le restant de mes jours Mais, dès le premier contact, la BelleAntonia et moi n'avons pas, comment dire ?. sympathisé. Elle est faite pour naviguer sans trêve aujourd'hui ici, demain là. Et moi, je rêve d'une vraie maison. (Il y avait un petit trait sous le mot vraie. solidement plantée dans le sol, à l'ancre pour toute la vie. La trouverai-je jamais »

Il y a cela ? questionna Hélène en jouant plus nerveusement avec les franges du châle ancien.

II y a cela, affirma Sallavergne d'un air innocent. Est-ce que vous voyez ce que ça veut dire, vous, mademoiselle ?

Hélène ae taisait à présent. En dépit des réticences du garde, elle avait immédiatement réalisé que le post-scriptum de la lettre de Gilbert lui était expressément adressé à tra- vers Sallavergne. La tournure passa- I blement énigmatique que Gilbert lui avait donnée ne l'était pas assez toutefois pour qu'on n'en démêlât pas l'essentiel, et que la menace suspendue sur le jeune homme du fait des prétentiens de Lydia était momentanément écartée. Mai» en serait-il toujours ainsi! Quant à la vraie maison, à l'ancre pour toute la vie.

Elle comprima son coeur, battant à coups précipités, et releva la tête. Le masque d'indifférence qu'eue s'était composé tout d'abord avait fondu définitivement.

J'al une prière à vous adresser, i Sallavergne, murmura-t-elle. Oh c'est un caprice d'enfant Cette lettre, je voudrais la voir, la lire moi-mêmeSalla lit la grimace et se gratta derechef le menton d'un air ennuyé. C'est que, voilà, expliqua-t-iG Je»

SOUS LE MASQUE JAPONAIS

suit» di LA rinctti no»

OU!, je connaissais le fait pendant l'attaque de Kiangwang, qui termina la guerre de Changhai, le commandant Kuga, grièvement blessé d'une balle a la tête et sans connaissance, fut fait prisonnier par l'ennemi. Soigné dans une ambulance chinoise, il guérit et, à la suite de négociations entre les deux pays. retrouva sa liberté. A sa première sortie, le commandant se rendit sur le champ de bataille où son supérieur, le général Hayashi, et un grand nombre de ses propres subordonnés étaient tombés il rendit hommage à leurs esprits, puis se fit sauter la cervelle. Suicide plus moderne que de s'ouvrir le ventre. Je venais de lire le télégramme annonçant la tragique nouvelle et je me récriais d'horreur devant un ami japonais, un intellectuel nourri de culture française. C'était dans le grand hôtel de Tokio l'orchestre déroulait une langoureuse valse viennoise et, autour des tables, des représentants de tous les peuples dodelinaient mollement de la tête en dégustant des martinis ou des sidecars. Mon ami planta dans mes yeux un mince regard, aigu comme un stylet.

Un officier japonais ne doit pas être fait prisonnier, fit-il d'un ton incisif, ou bien Il doit mourir, car c'est là une insulte à sa personne et au pays.

Je me tus, étourdie par ce choc inattendu contre le terrible orgueil nippon. Le lendemain, le général Araki, ministre de la Guerre, approuvait publiquement l'acte de son subordonné, Le commandant Kuga n'a fait que son devoir, déclara-t-il. Il a maintenu l'honneur et la dignité de l'armée japonaise et révélé son âme.

Jugez comme voua voudrez ce code de morale, continua l'attaché militaire. Féroce orgueil ou subllme héroisme, peu importe avouez qu'il a sa noblesse. Notre cadet en est tellement imbu que ces principes deviennent sa ralson d'être et sa substance. Vers vingt et un ans, il est sous-lieutenant et envoyé pour quelques années dans une petite garnison de province où il entre en contact étroit avec le peuple et les paysans. Mais chaque régiment organise un concours annuel entre les jeunes officiers. Les meilleurs sont dépêchés à Tokio où Us subissent encore un examen éliminatoire. Il n'en demeure plus guère pour tout le Japon qu'une centaine, qui font des études spéciales pour chaque arme, analogues à celles de votre Ecole supérieure de guerre. Ils forment l'élite, les futurs grands chefs de l'armée. Ils travaillent beaucoup et pour la plupart sont très pauvres.

Quelle solde touchent-ils ?

Entre le grade de sous-lieutenant et de capitaine, de 100 à 220 yen par mois environ (1). Et la vie est chère, à Tokio. Ces jeunes gens sont presque tous mariés avec plusieurs enfants, et leurs familles, aussi pauvres qu'euxmêmes, ne peuvent les aider. Par ces familles, par leur séjour en province, il connaissent donc la misère de la petite bourgeoisie et surtout la détresse des paysans. Et que coudoient-ils à Tokio? Des ploutocrates appartenant à cette classe de marchands dont, par leur hérédité et leur éducation, ils ont appris à dédaigner la vie et l'âme. J'objecte

Il y a pourtant bien moins de luxe à Tokio que dans mainte autre capitale.

Moins de luxe apparent, évidemment, car la vie au Japon a toujours été plus simple, plus démocratique. Mais personne ici n'ignore l'énorme chiffre de certaines fortunes. Dans les dîners officiels de la cour, il est vrai, les places d'honneur sont réservées à de pauvres samourais, tandis que les milliardaires occupent souvent le bas bout des tables, mais ces derniers se rattrapent abondamment à la sortie. Nos jeunes officiers ne leur pardonnent ni leur intrusion dans la politique, ni ce qu'ils appellent leur délétère influence. De toute la hauteur de leur idéal, de leur existence de privations et de sacrifices, ils les accusent de corrompre le peuple. Ajoutez que ces jeunes gens ont de nombreux amis parmi les étudiants et les intellectuels socialistes et qu'ils lisent beaucoup qu'un tiers d'entre eux sont obligés d'apprendre le russe, langue nécessaire à leur armée de lire, par conséquent, les journaux soviétiques, et que le Japon est, après l'Allemagne, le pays où la littérature marxiste est la plus répandue. De là à entrer dans des sociétés secrètes, à fomenter des complots et à préparer la révolution sociale, il n'y a qu'un pas pour certains de ces jeunes officiers.

Soit. Je vois bien ce qu'ils peu- vent détruire. Mais quels sont leurs plans de reconstruction ?

Assez vagues encore. Persuadés des méfaits de la civilisation occidentale et surtout de la faillite du régime parlementaire, ils désirent une révolution qui serait un retour vers le passé, et quel passé lointain La période de Nara. aux vu* et tiip siècles, que ces Japonais nouveau ou ancien style considèrent comme leur âge d'or. L'empereur, source de toute autorité, gouvernait alors en monarque absolu par l'intermédiaire des grands chefs

je ne l'ai plus. Sans cela, vous pensez bien.

Vous t'avez donc perdue, déchirée ? demanda Hélène d'un ton de reproche.

Moi ? exclama Balla. Vous n'y pensez pas, mademoiselle La vérité est que je l'avais rangée dans une poche de ma vareuse d'uniforme. Alors, voila-t-il pas que ce matin, pendant que j'étals parti acheter du tabac, le maire a fait reprendre mon képi, ma plaque et tout le bataclan Ça fait que maintenant.

Est-ce que, par hasard? proféra Hélène en regardant interrogativement Sallavergne.

Mais oui, vous y êtes reconnut celui-ci d'un air piteux. Je suis dégommé, mademoiselle A force de tirer sur la corde, vous comprenez ? En fait, ça n'est plus un officier de police judiciaire que vous avez devant vous, mais un civil, un simple et vulgaire civil

Elle eut un geste pour compatir, puis, comme si une pensée subite lui avait traversé l'esprit

A propos, avez-vous appris quelque chose au sujet de Palaclo ?

Rien, répondit Salla. Je suppose. pour ma part, que le repentir l'a conduit à se faire moine, à moins qu'avec l'argent qu'il a reçu certainement car il ne fait rien gratis il ait monté quelque put une académie de baccara En tout cas, je ne pense pas que nous le revoyions jamais par Ici

C'est assez mon opinion, dit Hélène. Palacio était trop attaché au domaine, sinon à moi-même, pour s'accommoder de longues absences. Jamais auparavant il n'était demeuré plus de quarante-huit heures dehors. Avec tout cela, me voilà sans régisseur Est-ce

de l'armée et d'une poignée de fonctionnaires soigneusement triés à travers le crible de concours successifs. Point de noblesse ni de charges héréditaires. La terre tout entière était la propriété de l'empereur qui en concédait une parcelle à chacun des citoyens. Et, pour en empêcher l'accaparement, on procédait tous les six ans à une nouvelle redistribution des richesses. Le travail de chacun était obligatoire et ces charges du pays équitablenuftt réparties entre tous, suivant leurs possibilités. c La monarchie constitutionnelle, disent ces jeunes révolutionnaires, n'est qu'une mesure de transition. Plus de factions interposées entre l'empereur et son peuple. Ce sera le contact direct entre l'un et l'autre, et l'esprit de Nara et de c Meiji > régnera sur le pays.

La formule est un peu simpliste. Oui, mais nos conspirateurs prévoient également la nationalisation des industries, le contrôle de l'Etat sur les capitaux et les grands services publics, la participation des travailleurs de l'usine et de la terre à la gestion et aux bénéfices des entreprises qui les emploient. Et encore l'éducation des enfants aux frais de l'Etat, les assurances sociales, les pensions pour la vieillesse et l'invalidité. Enfin tout un programme de réformes assez soviétiques puisqu'on y voit, tout au moins à l'état embryonnaire, le principe des kolkhos et des sovkhos. En somme, un socialisme d'Etat avec l'empereur comme figure de proue.

Et l'armée aux leviers de com-'mande dans le plan de réorganisation nationale du Japon rédigé, en 1919,' par un certain Ikki Kita et qui est devenu, parait-il, la bible des jeunes officiers, que lit-on ? < L'Etat aura le droit de déclarer et de faire la guerre pour la défense du pays ou la libération des peuples opprimés. Par exemple, pour délivrer l'Inde du joug anglais et la Chine de l'oppression étrangère (!). >

On y lit encore « L'Etat aura également le droit de faire la guerre aux nations qui possèdent des territoires exagérément étendus ou gérés de façon inhumaine. Exemple arracher l'Australie à la Grande-Bretagne et la Sibérie extrême-orientale à la Russie.» Pour le soumettre l'impérialisme japonais ? Oh oh voilà un singulier principe qui explique et justifie hypocritement bien des choses, notamment l'attitude actuelle du Japon en Mandchourie. La jeune armée nippone montre ici le bout de l'oreille. Evidemment, Reconnaissez pourtant que son idéal a tout de même une certaine allure.

N'étes-vous pas orfèvre, monsieur l'attaché militaire ?

Andrée VIOLLIS.

(1) De 800 à francs par mois. LE DRAME_DE DRANCY Romano, meurtrier de ion riva!, mit en liberté provisoire

Faisant d r o i t à ia requête de M" Raphaël Adad et Gaston Weill. M. Gloria, juge d'instruction, vient d'accorder la mise en liberté provisoire de l'Italien Giuseppe Romano qui, le 5 octobre, rentrant d'un voyage au pays natal et pénétrant au domicile conjugal, 27, rue Lamarre, au Drancy, trouva sa femme avec son compatriote Rossi. Il tira alors sur eux quatre coups de revolver, blessant grièvement Mme Romano et mortellement Rossi.

Une réunion de conseil de direction da Comité central de la laine

Le conseil de direction du Comité central de la laine s'est réuni sous la présidence de M. Eugène Mathon. M. Maurice Dubrulle, président de la Fédération lainière Internationale, a exposé, au nom de la délégation française, les travaux de la récente conférence internationale qui s'est tenue à Amsterdam les 4 et 5 octobre. Puis le conseil a approuvé le rapport de M. Lepage sur la collaboration nécessaire des industriels lainiers et des constructeurs du matériel textile n.

Il a donné son approbation A un projet de lettre au ministère du Commerce, au sujet de la révision de l'accord commercial franco-allemand du 17 août 1927. Il s'est prononcé pour l'adoption d'une politique de stricte réciprocité vis-à-vis des Etats-Unis, et Il a chargé les services du comité central de présenter à l'office de compensation un certain nombre d'observations concernant la mobilisation des créances bloquées à l'étranger. Puis, après avoir pris connaissance de la démarche effectuée auprès des contributions Indirectes dans le but d'arrangements avec la Suisse et l'Italie, et approuvé le programme concernant les matières colorantes. le conseil de direction a adopté une motion de félicitations MM. Eugène Mathon, Maurice Duhreille, Etienne Vautheret et Robert Altermann.

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que vous ne connaîtriez personne dans le pays qui consentirait ?.

Elle observait Sallavergne avec une telle insistance que celui-ci s'écria Quoi ? mademoiselle. vous.» je.. vous auriez pensé ?.

Cela vous ferait tellement plaisir ? demanda encore Hélène en souriant de l'émoi de l'ex- c officier de police. A moi ? s'étrangla Sallavergne. Mais c'est le rêve de ma vie, mademoiselle Si ça me ferait plaisir Ah nom d'un chien

Ce fut ainsi que Sallavergne se vit promouvoir au grade de factotum », comme Il disait, Maison-Morte.- Dès le lendemain, abandonnant provisoirement la petite maison de Fontiers à son père, il prit solennellement possession de ses nouvelles fonctions. Cela consista de prime abord à bouleverser de fond en comble le logement qu'avait occupé Palacio. A chaque meuble qu'il déplaçait, il lui semblait qu'il remportait une victoire de-plus sur son ennemi de toujours. Quand tout fut enfin dispoeé à son gré, Palacio se trouva bien et dûment foulé aux pieds, anéanti moralement s'entend.

Commis, comme l'était son prédécesseur, à l'administration des revenus du domaine (représentés essentiellement par le produit de coupes de bois, au demeurant fort Umides), il se dls.posa à remplir sa charge avec d'autant plus de zèle et de rigueur que la demoiselle se montrait moins disposée à exercer un contrôle méticuleux. Et, avant tout, il se substitua au vieux Pascal pour faire la police de la propriété et en éloigner les gêneurs ou les fournisseurs trop curieux que les événements récents, connus en partie à la longue, avaient intéressés plus que de raison. Désireux, d'autre part, due prévenir toute surprise nouvelle dans

LE DESSINATEUR REMY GAUCHER QUI ECRASA UN AGENT FERA SIX MOIS DE PRISON L'aocident nocturne du boulevard Gouvion-Saint-Cyr, qui coûta la vie à l'agent cycliste Camille Morby, a été sanctionne hier par le tribunal. Le jeune dessinateur industriel Rémy Gaucher, coupable de cette tragique équi- pée, a été condamné à six mois de pri- son et les juges ont accordé 125.000 fr. de dommages-intérêts à la veuve de la victime. Rémy Gaucher, Il ne le conteste pas, se trouvait, ce soir-là, plus nerveux que de coutume; il dira même c éméché ». Il s'empara sans autorisation de la voiture de son patron, industriel à Neuilly, et, accompagné de deux amis, parUt à l'aventure. Il était minuit et il roulait sur le boulevard lorsque la collision se produisit. Le jeune « chauffard se constitua prisonnier à l'heure même où see deux amis avouaient spontanément l'avoir accompagné.

Ses déclarations, devant la 12* chambre correctionnelle, n'ont pas différé de ce qu'elles avaient été à l'instruction. Je roulais à 75 kilomètres à l'heure, a-t-il avoué, et n'ai perçu qu'un choc métallique à l'avant de la voiture. Mais je n'ai vu personne.

Il n'en était pas moins prévenu d'homicide par imprudence et de délit de fuite. Le docteur Paul, qui a examiné le corps de l'agent Morby, a confirmé cette explication la victime, projetée en l'air, et peut-être par-dessus la voiture, a succombé aux suites de sa chute. Mais elle n'a pas été traîné par l'automobile.

Le défenseur, MI Paul Baudet, a alors plaidé l'extrême nervosité de l'auteur de cet accident. Mais le tribunal, on le sait, n'a pas estimé que cette circonstance constituait une excuse.

CHEZ LES PROPRIETAIRES DE LA REGION PARISIENNE L'assembla générale du groupement syndical des propriétaires à petits et moyens loyers de la région parisienne tt eu lieu hier après-midi à la salle Wagram, sous la présidence de M. Doucet, qui a lu le rapport annuel de l'association. Des conférencea ont été faites par MM. Mellet et Tercinet. avocats, et Large, délégué général de la Fédération nationale des contribuables. Puis rassemblée a voté les vœux suivants

Qu'en attendant l'abrogation de la loi dite de la propriété commerciale aucune nouvelle diminution des droits des propriétaires ne soit Introduite dans le projet rectificatif en instance devant le Parlement. Que la construction des habitations dites bon marché qui ruine les budgets et les contribuable» soit supprimées 3o Que le retour au droit commun soit accéléré et qu'aucune modification ayant pour but de supprimer ou retarder l'augmentation de 15 ne soit apportée à la loi de 1929:

A« Proteste contre toute loi qui aurait pour objet de permettre la revision des baux conclus depuis l'année 1926.

Enfin, le secrétaire du groupement a entretenu ses collègues de la création d'une coopérative immobilière.

Noces d'or à Neuilly-sur-Seine Les époux Debuysschère, qui habitent à Neuilly-sur-Seine, 53, boulevard de Levalloie, célébraient aujourd'hui le cinquantième anniversaire de leur mariage.

M. Debuysschère, qui est âgé de soixante-treize ana, travailla pendant vingtcinq ans dans une fabrique de tapis de Lille il e3t maintenant gardien d'usine à Neuilly. Sa femme, de nationalité belge, est âgée de soixante-dix ans. De leur union sont nés cinq enfants qui, à leur tour, ont eu dix-sept enfants dont sept sont vivants deux sont mariée. INFORMATIONS FINANCIERS CRÉDIT NATIONAL Les opérations faites par le Crédit National sur dommages de guerre, pour le compte de l'Etat, ont donné lieu durant le mots de septembre aux paiements cidessous

Nombre

de paiements Sommes

En espèces 15.397 En titres amortis-

asbles Total général pour

le mois 18.093 64.579.310,44

l'avenir, il avait établi une liaison étroite avec le boulanger de Lacombe, lequel, moyennant qu'on lui accordât l'exclusivité de la fourniture du pain, s'était engagé a l'aviser immédiatement dans le cas où quelque figure patibulaire apparaitrait dans le terroir. Tranquillisé de ce côté, Sallavergne résolut de s'assurer, dans le même but. le concours de son vieil ami le débitant Roussi gnac.

Il ee rendit donc, et pour ia première fois depuis qu'il habitait Maison-Morte à la c Halte du Roulage ».

L'accueillant petit bouchon priésentait, en ce jour de semaine, une ani- mation inaccoutumée. Une demi-dou- zaine d'indigènes des bûcherons pour la plupart se pressaient aux abords du bosquet dont un grand diable de gendarme gardait Impitoyablement l'entrée. Dans le fond, sous les châtaigniers. on distinguait la silhouette d'un second gendarme et certain képi, triplement galonné d'argent, dont la vue fit battre le cœur de Salla d'une émotion involontaire.

Sallavergne entra directement dans la salle du café. Roussignac s'y trouvait un peu plus cramoisi qu'à l'ordinaire et son immense moustache hérissée comme celle d'un chat en colère. Toutefois, en apercevant le nouvel arrivant, ses yeux s'animèrent d'une flamme sympathique.

Eh bé, quoi. Salla s'exclama-t-ii joyeusement. Tu as remplacé Palacio, à ce qu'il parait ? Est-ce que tu viens par hasard jouer au monte, toi aussi ? Ah bien, non fit l'ex-garde en riant, tandis qu'il bourrait de coups de poing amicaux les épaules du cabaretier. Mais, dis un peu, mon gros, qu'est-ce qui se passe à la Halte aujourd'hui ?

Ne m'en parle pas gémit RouMi.

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En s'atflllant k la C»Uw autonome nationale, lis ne courent pa-s le risque de voir leurs cotisations subitement augmentées ou leurs retraites diminuées.

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gnac en levant les bras au ciel. Une histoire empoisonnante. Mais, tient!, voilà justement le brigadier qui rentre. avec ton successeur à Fontiers. Est-ce que tu veux que je te le présente? L'actuel garde champêtre, tel que le hasard le lui révélait, apparaissait de tournure assez godiche dans see vêtements ajustés au petit bonheur pour que Salla ne ressentit à son égard nulle jalousie rétrospective. Mais la vue d'un étui à revolver et d'un baudrier de cuir verni, tout flambant neufs, lui Inspira de l'humeur, d'autant que l'individu affichait, en néophyte, une majesté hors de saison.

Les deux hommes se serrèrent la main assez froidement. Mais déjà, le brigadier de gendarmerie, pour qui Sallavergne n'était pas un inconnu, l'invitait à venir « se rafraîchir avec eux. Tous trois s'assirent autour d'une table où Rouseignac disposa des verres et une bouteille de vermouth qu'il avait décachetée pour la circonstance. Ainsi, dit le gendarme en sirotant son apéritif, vous avez rendu votre tablier, mon camarade ?

Cest-à-dire, fit négligemment Salla, en passant un doigt entre son cou et son faux-col de ceHuloïd, que j'ai dégotté une situation. comment dirai-j2? plus indépendante, plus.- relevée. Ayant ainsi relégué au rang qui convenait son trop glorieux remplaçant. •Salla reprit

Et. comme ça. vous instrumentez dans le pays ? Est-ce que, par hasard, il y aurait eu un meurtre, ou bien un homicide volontaire avec pré-mé-di-ta- tion ? (Ceci pour humiller définitivement le détenteur du képi à triple galon d'argent).

Pas tout à fait, dit le brigadier, un suicide seulement», affaire tout ce

ESTOMAC

Le deuxième jour il enlève sa ceinture grâce aux plantes Depuis cinq ans j'avais l'estomac descendu et je n'étais ci peu prèe biex que lorsque j'avais ma ceinture spéciale qui le maintenait Il sa place norrnale.

Malgré tout, le mai était toujours là. Je maigrissais et souffrais terriblernent dé3 que j'essayais de la quitter. J'ai vu votre annonce voici quinze jours et, ma foi, quand on souffre depuis longtemps, on n'a plus guère confiance en rien. Mais je me suit risqué d tout hasard.

Le iendemain, je pris ma première dose de plantes en me levant et j'éprouvai tout de suite un tel bienêtre duns l'estomac que le deuxième jour je me risquai d dter ma cointure, pensant bien que je semis obligé de 1a remettre le lendemain.

Eh bien! monsieur, votre cure est tout simplement merveilleuse car, depuis, je ne l'ai plus remise et me sens tout autre. Je reprends bonne mine, etc., etc. juillet 1932. M. D. A., 100, rue dte la République, Puteaux (Seine).

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qu'il y y a de banal, Q ailleurs En *eux mots, un type est venu se pendre doo* les bois à trois cents mètres d'ici à peine. Une mois qu'il est resté branché, a ce que prétend le docteur. C'est un hasard qu'un gamin l'ait trouvé ce matin, au petit jour. Avec ça, rien dans les pochee, ni papiers, ni argent, ni bijoux.- Du linge fin par exemple, dont les initiales ont été coupées aveo des ciseaux. Bref, nous allons, de et pas, le dsscendre à Fontiers où on l'Inhumera."

Et, fit Salla avec un geste en direction du bosquet. C'est lui qui Lui-même, confirma le brigadier. Ce qui a eu d'ailleurs le don de mettre Roussignac, et surtout son épouse, en rogne, vu qu'ils prétendent que et les amoureux apprennent comment on a traité leur retraite favorite, Ils ne voudront plus jamais y revenir Cest drôle, hé ?

A cet instant précls, Roussignac demeuré aux aguets sur le pas de la porte, annonça aveo un soulagement ineaprimable

La volture Voilà la voltute C'était le fourgon qu'on avait envoyé de Fontiers même pour recueillit les restes de l'inconnu.

Tout le monde sortit du débit Quatre hommes, réquial'ionnéa parmi las badauds qui persistaient a demeure auprès de la Halte. soulevèrent Iz. Civière rustique, faite de branches et de pacs à c minot où reposait le suicide- Salla regardait distraitement. Tout à "oup. il trestaillit sous la bâche dont on avait recouvert les restes misérables, il aperçut un pied qui dépassait, chausfeS d'un soulier de cuir jaane qui ressuscita instantanément dans son esprit une image précise et bien connue. (4 «uivr«,2


L'enquête

contre Henri Guilbeaax est terminée

L'instruction ouverte par le colonel Pierré contre Henri Guilbeaux, condamné à mort par contumace pour intelligences avec l'ennemi, est terminée. Hier matin, le magistrat militaire a procédé au dernier interrogatoire de l'inculpé, en présence de MI André Klotz, collaborateur de MI Henry Toryès, son défenseur.

Ce fut d'abord une révision de toute l'affaire, le colonel Pierré posant à Guilbeaux des questions complémentaires concernant ses relations avec Hartmann, Schlesinger, etc.

Puis, comme « élément moral du pro- ces », il a fait préciser à l'inculpé quelle avait été son activité en Allemagne entre 1922 et 1932.

Guilbeaux a répondu qu'il n'avait jamais été un agent du communisme international et n'avait jamais exercé, en Aüemagne, occupée ou non par les Français, l'activité antifrançaise que lui ont reprochée certains témoins. Pour terminer, le colonel Pierre a demandé au contumax si, les jugeant avec le recul de quinze années, il regrettait son activité en Suisse et, en Russie, ses relations avec des ennemis de notre pays.

-Mon activité' en Suisse, répondit Guilbeaux, et, plus tard, mon activité en Russie, ont été le développement logique de ma vie d'avant guerre; jamais je ne l'ai poursuivie contre la France. Bien des idées exprimées dans ma revue Demain sont aujourd'hui des banalités, des vérités de gouvernement. J'ai la conviction d'avoir agi toujours, non seulement comme révolutionnaire, comme internationaliste, comme homme mais encore, je le dis hautement, comme Français!

Après avoir clôturé son dossier, le colonel Pierré l'a transmis au colonel Guyon, commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Parts, et il en a avisé le ministère de la Guerre. On pense que, dans le courant du mois prochain, le tribunal militaire de Paris sera appelé à juger Henri Guilbeaux.

CINQ ESCROCS SONT ARRÊTÉS Ils fabriquaient de faux papiers pour des Portugais

Le service des étrangers à la préfecture de police constatait, depuis quelque temps, que plusieurs Portugais étaient en possession de faux récépissés de cartes d'identité, d'ailleurs grossièrement imités.

M. Gaud, commissaire divisionnaire du district, dans le quartier duquel habitaient ces étrangers, fut chargé d'une enquête discrète, qui vient d'aboutir à l'arrestation de cinq coupables. Le chef de la bande est ún israélite français nommé David Grymberg, né à Paris le 10 mars 1898 et demeurant 121, rue Saint-Maur. Il utilisait comme racoleurs de leurs compatriotes, quatre Portugais José Antonio, dit « Pinto », né le 14 juillet 1901 à Villario; Cyrille Brito, né le 8 juillet 1912 à Louli; José Cœlo, né le 15 juillet 1909 à SantaMarta, et Pedro Posuele, né le 5 octobre 1903 à San-Mara.

Les Portugais, s'abouchant avec des compatriotes, leur disaient que leurs papiers n'étant pas en règle, on allait arranger cela en leur évitant des démarches. Et Grymberg, dans sa chambre, maquillait les pièces avec le concours d'un ouvrier imprimeur qui est en fuite'et recherché. On extorquait à chaque € client des sommes variant de 200 à 1.000 francs. Le total des gains ainsi réalisés atteindrait 20.000 francs. Toute la bande est au dépôt.

Mme Henri Pélistier,

ffenune de l'ancien champion cycliste, met fin à ses jours

L'ancien champion cycliste Henri Pélissler, fixé depuis trois ans à Porcherolles, près de Dampierre, en Seine«t-Oise, était, hier matin, dans son jardin en compagnie du représentant d'une grande firme d'autos quand sa fille âgee de quinze ans vint le prévenir que sa mère, se trouvant souffrante, s'était alitée. A ce moment précis, une détonation retentit. On se précipita à l'intérieur de la villa où l'on découvrit Mme Pélissier morte sur son lit.

La malheureuse, âgée de quarante ans, souffrait depuis longtemps de crises de neurasthénie aiguës et son mal s'était aggravé depuis un mois à la suite de la mort de sa mère.

MARYSE BASTIÉ EST NOMMÉE INSPECTRICE D'AVIATION

L'aviat;lce Maryse Bastié, détentrice de plusieurs records du monde, vient d'être engagée officiellement par une grande maison d'aviation, en qualité de pilote, chargée du service d'inspection de l'aviation de tourisme.

C'est la première fois qu'un établissement de ce genre s'adjoint un pilote féminin, et cela prouve toute l'importance que prend 1 aviation de tourisme, dont Maryse Bastié, titulaire des brevets de transport public et de navigation, sera une active propagandiste.

Une campagne internationale pour aasurer le succès

de la conférence du désarmement Le Comité d'action pour la Société des nations a tenu, au siège du comité, 3, rue Le Goff, à Paris, une réunion au cours de laquelle la question des mesures à prendre pour assurer le succès de la Conférence du désarmement a donné lieu à un très intéressant échange de vues.

M. Henry de Jouvenel, sénateur, présidait, entouré de MM. René Cassin, Pierre Cot, Robert Lange, Jean Dupuy, Mme Cassou, MM. Bougie, Carlu, Cudenet, Albe Marcel, le colonel Picot, Pomaret, Jules Rais, Rufenacht et Mme Brunschwigg. Après que M. Robert Lange, secrétaire général du Comité d'action pour la S. D. N., eut rendu compte des visites effectuées par lui dans les diverses capitales d'Europe en vue d'assurer le caractère international de la campagne projetée, le Comité d'action pour la S. D. N. adopta a l'unanimité la résolution suivante, après une discussion Il laquelle participèrent notamment MM. Henry de Jouvenel René Cassin, Pierre Cot, Bougie. Jules Rais et Salomon Grumbach

c Le Comité français d'action pour la 8. D. N. après s'être mis en relations, au cours de l'été, avec les associations poursuivant le même but que lui en GrandeBretagne, aux Etats-Unis, en Allemagne. en Italle, en Yougoslavie, en Pologne, en Grèce, en Belgique, en Hongrie, en Autriche, en Suisse, en Suède, en Roumanie et en Tchécoslovaquie, a reconnu la nécessité d'une campagne internationale qui. dans la pensée du comité d'action, doit être destinée A éclairer l'opinion européenne Sur les dangers que courraient la paix et la sécurité de toutes les nations si 1s Conférence du désarmement pouvait avoir pour conclusion une augmentation d'armements, dans quelque pays que ce fût. 20 Sur l'obligation de tenir les engagemente du traité de Versailles qui, s'il a fait du désarmement de l'Allemagne la condltion du désarmement général, a reconnu que le but était l'égalité des peuples dans le désarmement et dans la sécurité. 3° Sur les votes de la Conférence du désarmement en faveur d'une méthode de désarmement progressif conduisant par étape» l'égalité.

4- Sur l'urgence qu'a fait apparaître la crise mondiale d'une réduction dans tous Ses pays des dépenses Improductives provoquées par l'absence d'une organisation internationale de la paix.

Sur la possibilité et la nécessité d'adapter les principes du plan Hoover avec ceux du contrôle du désarmement, de celui de la fabrication privée et publique et du commerce des armes et l'organisation d'une police Internationale capable de garantir les nattons contre le péril des manquements l'arbitrage et des agressions armées. Dans ce but, des réunions ont été prévues à Charleville, Lyon Mets, fil., Aviron. Rouen, Caen. Dijon. Chambéry. Arras, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Aurillac, Périgueux, Rennes, Rochefort, Angers, Tours et Paris. »

IL ffiffc

à farav<girs_Il<g§ A la galerie Sambon (7, square de Messine), s'ouvrira, lundi prochain, une exposition concernant l'Art animalier à travers les âges.

Organisé au bénéfice de l'Union des arts (fondation de Mme Rachel Boyer), cet ensemble, qui contient des pièces rarissimes de la plus haute antiquité et des œuvres toutes récentes, pourrait s'appeler Des Pharaons à Toulouse-Lautrec », dont on découvre, dans une des vitrines, un pathétique Vieux Cheval. Ce que l'on a voulu donner, c'est, en un choix d'objets chacun digne d'une salle de musée la lente évolution et le va-etvient des « manières au cours des multiples périodes esthétiques qui forment l'histoire de l'art, et cela en partant de quelques pièces primitives découvertes au gré des fouilles en Mésopotamie, en Egypte ou rapportées d'Extrême-Orient pour aboutir à la Renaissance et aux siècles qui suivent, y compris le nôtre, avec ses préférences simultanées pour la synthèse, le naturalisme et la décoration. Il est donc très difficile de faire un choix parmi les magnifiques collections réunies. Le directeur de la galerie, M. Arthur Sambon, s'est d'ailleurs appliqué à créer le plus possible des rencontres de style et de technique entre des morceaux que séparent souvent des centaines, voire des milliers d'années. C'est ainsi que l'on voit des Chiens de Renoir et de Greuze à côté d'un Molosse en albâtre qui date' d'un moment où la France n'était pas découverte C'est encore pourquoi nous voyons un Lion < en mouvement » de Barye regardant un Lion < passant » conçu par des tailleurs de granit à Thèbes et une Chouette de Pompon entre des oiseaux sculptés du temps des Ptolémées. Sans exception sont représentés les âges successifs et les pays civilisés jadis! ou aujourd'hui. De l'archaïsme grec on; va à l'ère de Phidias le marbre romain voisine avec le vase étrusque la Chine, dans ses successives manifestations plastiques et invariablement précieuses, règne entre la Perse et les Indes; le réalisme anecdotique des siècles précédant et succédant immédiatement à l'avènement du Christ nous amène vers le roman, le gothique, le copte avec son héraldique tapisserie, et la si fertile Italie de Cimabué. On passe devant des échantillons des écoles allemande, hollandaise, espagnole, levantine, anglaise, suédoise, japonaise, puis devant le bibelot ou le meuble des xvn* et xvm\ pour enfin s'arrêter à l'effort contemporain, et celui du xix' avec leurs statuaires fameux, un Barge et un Sandoz.

Quelques pièces cependant ressortent plus particulièrement dans cette foule de belles choses: c'est, par exemple pour les anciens, un Chat en bronze, provenant de Bubasti, sur le Ni) un Onagre mourant du Bas-Empire; un Cerf. fragment de sarcophage syrien puis d'admirables estampes de Durer et une Tauromachie gravée par Goya puis pour les modernes un Equipage de Constantin Guys et un combien délicieux Toutou blanc de Renoir; un imposant Etalon d'Herbert Haseltine et des Serpents en fer forgé d'Edgar Brandt.

L'ensemble, qui doit rester visible au public jusqu'au 25 novembre, attirera, non seulement les praticiens et spécialistes parisiens, qui profiteront ici d'une véritable leçon de sculpture comparée. mais, également, les amateurs qui, rarement, auront eu l'occasion d'admirer, dans un cadre aussi imprévu, pareille abondance de trésors, divers à l'infini et de toutes les époques. Vanderpyl.

La baisse des prix

et le commerce de l'alimentation Le comité technique de l'alimentation (section de la vente en gros et en détail), a été reçu hier par M. Julien Durand, ministre du Commerce et de l'Industrie.

Le président du comité, M. Edmond Laskine, a fait au ministre un résumé des travaux récents de cette organisation et lui a soumis des statistiques relatives à l'évolution des prix de détail et des prix de gros par des chiffres très précis et relevés avec le plus grand soin. Il a montré que dans l'alimentation, et notamment dans l'épicerie, la courbe des prix de détail se modelait sur celle des prix de gros et que, depuis un an, elle accusait une baisse générale supérieure à 12

Le ministre a remercié le comité technique de l'alimentation en l'invitant à persévérer dans sa tâche de documentation et dans ses efforts pour organiser la collaboration entre le commerce de détail et les consommateurs. FETES ET REUNIONS La grande fête de bienfaisance organisée dans la salle des fêtes de la mairie du X. arrondissement, au profit de t'ouvre des « Tout petits du X- », a remporté un brillant succès. Le concert artistique auquel participèrent notamment le fantaisiste Poulot, Mmes Yvonne Gabaroche et Charlotte Mutel, fut suivi d'une grande tombola et d'un bad de nuit, avec le concours de la symphonie municipale du X- arrondissement.

Une cérémonie o la mémoire de Vêconomiste Charles Gide, professeur au collège de France, s'est déroulée à la Sorbonne, dans l'amphithéâtre Richelieu. Des allocutions ont été prononcées par MM. Charles Rist, membre de l'Institut Vaïno Tanner, président de l'Alliance coopérative internationale Basch, président de la Ligue dea droits de l'homme Bouglé, directeur adjoint de l'Ecole normale supérieure, et Poisson, secrétaire général des coopératives de consommation. Une partie musicale a suivi les discours.

Mlle Paris 1931 a présenté, dans 'e hall de l'hôtel Commodore, les mannequins et collections de modèles de la haute couture française qu'elle emmènera aujourd'hui pour les présenter à Milan, Rome et Napies.

De nombreuses personnalités du monde horticole et agricole auxquelles S'étaient joints les présidents et dkiéguéa de dlverses associations, ainsi que des amis personnels, ont offert, au Palais d'Orsay, un banquet à M. Louis Sauvage, secrétaire général fondateur de la Fédération nationale des syndicats horticoles et directeur du journal l'Horticulture française, à l'occasion de sa promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur. M. RaMer, viceprésident du Sénat, présidait, et M. Albert Maumené remit les insignes de l'ordre M. Louis Sauvage, qui, avec émotion, répondit aux discours fort applaudie prononcés en son honneur.

La soirée donnée par la Fédération bipophonique de Prattce a obtenu le plus vif succès,.

La Santé de la familles, société de cheminots, qui a pour but la lutte contre l'alcoolisme et la mauvaise hygiène, a donné sa féte annuelle, au grand amphithéâtre de la Sorbonne. Cette soirée était présidée par M. Justin Godart, ministre de la Santé publique. Le Président de la République et la plupart des membres du gouvernement s'y étaient fait représenter. Après avoir félicité les membres de l'association pour leur utile propagande, M. Justin Godart a distribué, à plusieurs d'entre eux. des médailles de la Mutualité, de l'Assistance publique et de la protection du premier Age. M. Chaligne a été promu officier de l'Instruction publique MM. Bauttreau, Foissey. Heurteux et Horiot ont été nommés officiers d'académie, et MM. Monnera et Roth, chevaliers du Mérite agricole. Un concert a terminé cette fête.

AUX ETUDIANTS

Le comité de l'Association générale des étudiants de Paris invite les étudiants à s'enrôler en grand nombre parmi les commissaires qui organisent, les 1er et 2 novembre 1932. en faveur des « Gueules Cassées a, des « Grands Invalides de guerre », des « Aveugles de guerre » et des « Ailes brisées » les Journées nationales de la Dette. Les volontaires (français et alliés) sont priés de se présenter au comité de la Dette, 146, avenue des Champs-Elysées. Téléphone Elysées et 82-2L

FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Boulevard de Magenta, un représentant de commerce, M. Guillaume Lacoste, domicilié 10, rue de Médéah, est renversé par une auto, alors qu'il traversait la chaussée sur un passage clouté. Lariboisière. En renversant boulevard Raspail, M. Emile Cosnier, comptable, rue Caulaincourt, une auto militaire fait une embardée. monte sur le trottoir et jette à terre M. Vincent Rossi, publiciste, 80, rue de Moscou. Les deux blessés sont à la Charité.

Le 20 octobre, boulevard Saint-Germain, en face de la rue Saint-Simon, une inconnue était renversée, sur un passage clouté, par un tramway. La victime, qui avait une fracture du crâne, fut transportée à l'hôpital de la Charité.

M. Ventuéjol, commissaire du quartier Saint-Thomas-d'Aquin, put établir son identité. Il s'agissait de Mlle Marie-Louise Dupuy-Mazuel, née le 80 mars 1883, qui a succombé hier matin à ses blessures. Mme Alexandre Blanc, âgée de soixante et onze ans, domiciliée 314, rue SaintHonoré, est renversée par un triporteur. Charité.

Un magasin de fourrures cambriolé Des cambrioleurs se sont introduits l'autre nuit dans le magasin de fourrures que tient, 6, rue de la Renaissance. M. Houohy. Le montant du vol atteint 100.000 francs. Une 6llette de sept mois

meurt subitement

En rentrant hier à l'appartement qu'elle occupe, 3, rue Berlioz, Mme Jung. femme de l'avocat, juge suppléant à la justice de paix du XVI« arrondissement, a eu la douloureuse surprise de trouver morte sa petite fille Françoise, âgée de sept mois. L'enfant avait succombé, aux dires du médecin, à une déformation de la trachéeartère. Sur la demande des parents, le corps a été envoyé à l'institut médico-légal, Une femme meurt carbonisée Un commencement d'incendie provoqué, croit-on, par l'explosion d'une lampe à alcool, s'est déclaré hier matin dans la chambre qu'occupe, au sixième étage, 127, rue du Ranelagh. Mlle Marie Touchard. âgée de quarante ans, sténo-dactylo. Les pompiers de la caserne du Trocadéro, mandés en hâte, parvinrent à maltriser très rapidement les flammes. Mais Mlle Touchard a été retrouvée à demi-carbonisée. Son corps a été envoyé il l'institut médico-légal

Une carambouilleuse

Mme Duvivier, née Moret, cinquante ans, habitant à Courcelles-la-Payelle (Oise), avait loué, 12, boulevard Poissonnière, un local dans lequel elle entreposait des pianos qu'elle achetait à tempérament et qu'elle s'empressait de revendre.

Le secrétaire du commissariat du Faubourg-Montmartre. M. Barreau, l'a envoyée au dépôt.

Une jeune fille s'empoisonne

Le 14 octobre, une jeune fille, disant s'appeler Mlle Mariani, vingt-deux ans. prenait une chambre dans un hôtel du passage Elysée-dea-Beaux-Arts. Le propriétaire de l'hôtel ne la voyant pas descendre le lendemain, monta dans sa chambre et constata qu'elle dormait.

Le 21, Mlle Mariani n'était pas encore descendue remontant dans sa chambre avec un médecin, le propriétaire de l'hôtel ne put que constater sa mort, due à l'absorption d'un stupéfiant.

Manifestations de sympathie

Les gradéa et gardiens de la paix du XIXO arrondissement ont, au cours d'une réunion intime, fêté le départ en retraite de leur brigadier chef, M. Bellanger. Une quête, faite au profit des œuvres de la préfecture de police, a produit la somme de 155 francs.

D'autre part, les gradés et gardiens de la paix (lettre A), du XXO arrondissement, ont offert un objet d'art au brlgadier chef Mauvenu. nommé au XVII* arrondissement. Une collecte faite au profit de la Maison de santé et de l'Orphelinat a produit une somme de 117 francs. Des voleurs d'auto

se jettent sur un kiosque

Une automobile heurtait hier matin, à 4 heures, la voiture de M. Sennois, horticulteur à Gennevilliers. au coin de la rue de Mogador et de la place de la Trinité, puis allait se jeter sur un kiosque à journaux.

Ses occupants prenaient aussitôt la fuite. On apprit bientôt que la voiture tamponneuse avait été volée à Montparnasse à M. Bullier, de Saint-Martin-Etrepagny (Eure). On recherche les voleurs.

Mlle Andrée Andrieux, vingt-sept ans, femme de chambre à Suresnes, tente de se suicider chez son ami, 42, rue de Bellechasse, en se tailladant le poignet droit avec un rasoir. Laënnec

Un noir, Doy Oustach, vingt-deux ans, sana profession ni domicile, a dérobé dans un café de la place Pigalle le portefeuille de M. César Abéquez, 87, rue Dame Au dépôt.

Au cours d'une discussion survenue l'autre nuit dans un débit de vins, rue de Lappe, un manœuvre, M. Alfred Podaur, trente-six ans, 42, rue Deabordes, est frappé à coups de bouteille à la tête par un inconnu. Saint-Antoine.

DANS LA SEINE

L'indélicat fumiste

Un fumiste, Bernard Lanneau, âgé de trente-huit ans. demeurant 10, rue de Vincennes, à Fontenay-sous-BOis, profitait de son passage dans les immeubles où 11 était chargé de ramoner les cheminées ou réparer les calorifères, pour faire main basse sur les objets précieux ou sur les billets de banque que leurs propriétaires laissaient tratner.

Mais tout a une fin. Surpris alors qu'il venait de's'emparer d'une bague de valeur chez M. Tauly, 11, rue Traversière, à Montreuil, l'indélicat fumiste a été arrêté et envoyé au dépôt.

Le drame de Bieêtre

Mmes Marie Pasquet, que l'on trouva, l'autre jour, à demi-asphyxiée par le eu d'éclairage, en son domicile, 169, rue db l'Hay, à Bîcétre, a succombé, hier, à l'hospice de cette ville.

Son ami, l'ouvrier peintre Henri Pinchon qui, résolu à se suicide. avait profité du sommeil de sa compagne pour l'entraîner dans la mort avec lui, est aujourd'hui hors de danger. Il sera poursuivi pour homicide volontaire.

Une mort suspecte

Le permis d'inhumer ayant été refusé par le médecin de l'état civil, le corps de Mme Raymonde Loth, âgée de vingt-six ans, enceinte de sept mois, trouvée morte à son domicile. 5, villa Beauséjour, à la Courneuve, a été envoyé à l'institut médico-légal.

L'église de Charentonneau

visitée par dea cambrioleurs

Des inconnus ont pénétré l'autre nuit dans l'église de Charentonneau, après avoir escaladé la façade postérieure de l'édifice et brisé un vitrail

Une fois dans la place ils forcèrent tous les meubles, jetant sur le soi les objets qui s'y trouvaient enfermés. Il s'introduisirent ensuite dans la sacristie et dans le bureau personnel du curé, M. Personne: Dans la table de travail de ce derpler, ils découvrirent un modeste billet de 10 francs que. faute d'un butin plus ample, ils emportèrent.

M. Denoix, commissaire, recherche les audacieux monte en l'air.

Neurasthénique, M. Antoine Bernle, cinquante et un ans, demeurant 2, avenue des Canadiens, à Saint-Maurice, s'est pendu dans sa chambre.

Mme veuve Berthe Polntrot, cinquantedeux ans, a mis fin à ses jours en s'asphyxiant par le gaz d'éclairage, en son domicile, 154, rue de Paris, à Montreuilsous-Bols.

Profitant de l'absence de sa femme, M. Louis Mader, trente-huit ans, 18, rue Mathieu. à Saint-Ouen. s'est asphyxié à l'aide du gaz d'éclairage.

Au carrefour de l'avenue des Grésillons et de l'avenue Laurent-Céii. à Asnières, un cycliste, M. Sylvain Pouzoulet, quarantetrois ans, concierge. 115, avenue des Batignolles, à Saint-Ouen, a été renversé par une auto il a été transporté à l'hôpita! Bichat avec le crâne et les jambes fracturés.

Neurasthénique, M. Alexis Zolatarieff, cinquante-deux ans. entrepreneur de teinture, 6. rue Rouget-de-Lisle, à Colombes, a tenté de se suicider en se tirant une balle de revolver dans la tête. A l'asile Chevreul de Nanterre.

On a arrêté à Aubervilliers. un nommé Raymond Cotttneau. âgé de vingt et un ans, demeurant à Nantes, qui avait volé l'auto de M. Roger Marie, 58, rue CharlesBaudelaire.

Cet après-midi, à 14 h. 30. à la salle des fêtes d'AuberviHlers, aura lieu, sous la présidence de M. Maurice Foulon, députémaire adjoint, la remise d'un drapeau à la section des anciens de la Rhénanie et de la Ruhr.

Le srénéraî Blanchard, chef d'état-major du général Guillaurnat, remettra lui-même le précieux emblème au président de la section. Une matinée artistique suivra la cérémonie.

LES COURSES Hier à Auteuil. Les résultats

..PRIX MAGENTA

Haies, à v. aux ench. 10.000 fr., 3.100 m. 1. Arioste (R. George).G 22 » à M. J. Visa P 8 50 2. Jojo (R. Loclc) P 15 » 3. Furens (H. Gleize» P 1160 4. Florentine (T. Dunn). Non placés Mirador (F. Romain), tombé; Réséda (G. Cervo) Red Gauntlet (R. Féger), tombé; Kimberley (J. Léger) Epi de France (R. Dubus), tombé Runday (M. Maginot) Fauni Bey (C. Maupas) Lautaret (M. Bonaventure) La Sabaudia (L. Niaudot); Zombi (G. Warren) Cuckoo (A. Palmer); Vieux Soudre (E. Lethien), tombé Aménophis (J.-G. Costadoat). Distances 5 long" encol., 6 long. Dix-sept partants. PBIX HUNGERFORD

Steeple-ohase. 20.000 fr. 3.0OO m. 1. Dumnacus (R. Lock) G à M. J. Guizbourg P 8 2. Ralph (R. Dubus).P 3. Le Portel (M. Théry).P 4. Le Tigre (H. Gleizes). Non placés Moloch (Ed. Haês), tombé Tokio (C. Gardiner) Ener Zidon <J, Teasdale) Aux Armes (P. Aamel) Khartum (A. Kalley), Royal Peace (G. Brillet) Douro (H. Howes) L'Amye du Peuple (G. Davaze), tombé; Diplomat (S. Rochet), tombé, Oman (R. Trémeau) Arouet (J.-G. Costadoat), tombé Vicaire Savoyard (J. Prigoul), tombé Rumilly (R. George), tombéDistances tête, 1 long., encoi. Dix-sept partaets.

PBIX DE CHANCEAtTX

Hales. 20.000 francs. 3.100 mètres 1. Rhamni (M. Bonaventure).G 9 » à M. E. Henriquet P 6 > 2. Brasero (Ed. Haes). P 7 » 3. Prince OU (R. Dornaletche) P 23 > 4. Petit Diable (L. Niaudot). Non placés Dame des Liesses (R. Trémeau), tombée Isolateur III (C. Maubert), tombé Romano (D. Leroy) Mon Blason (R. George), arrêté Simba (T. Clay) Aimable (G. Verzèle). Distances long., 6 long., 5 long. Dix partants.

PRIX JEAN DE NECTXIZE

Steeple-chase. 75.000 fr. m. 1. Very Fast (H. Gleizes).G 124 » a M. Henri Sibor P > 2. Andromaque II (C. Gardiner)..P 13 3. Gin Fizz II (R. Lock).P 1560 4. Llght Brigade (J. Frigoul). Non placés Louvain (J. Luc), tombé Rose Croix (G. Davaze), tombé Diamant Noir (Ed. Haes), tombé Xapoïpa (H. Howes) Shrine (L. Niaudot), tombé Floréador (M. Bonaventure) Le Landi (G. Brillet) Yamato (R. Dubus) Renard Gris II (R. George). Distances 1 long., long., 2 long. Treize partants.

PRIX LITTLE DOCK

Haies, hand. 20.000 fr. 3.500 m. 1. Coco Chéri (H. Howes) G 36 50 à M. D. y de Alsua P 9 » 2. Beau Gars (R. Lock) P 3. Fonspertuis (J. Luc).P 6 » 3. Les Bossons (A. Riolio).P 6 » Non placés Rustio (M. Plaine) Chrlstian (R. Haès) Cavalier Seul (J. Léger) Walencia (A. Palmer) Cotillon III (G. Brillet) Cyrano (R. Perrin) Dunlserque (R. Dubus) Eaulgent (J. Teasdale) Chattes the Second (T. Dunn) Pavot Pourpre (J. Frigoui) Baccellière (M. Bonaventure). Distances 1 long. long., dead-heat. Quinze partants.

PRIX XAINTHAILLES

Steeple-chase. 20.000 fr. 3.500 m. 1. Principessa (F. Romain).G 65 50 à M. M. Dufour P > 2. Vizille (H. Gleizes) P 21 > 3. Alta (M. Bonaventure) P 42

4. Portland (S. Bush). Non placés La Frégate (P. Riolfo) Roi de Thulé (J. Frigoul) Dark Marvel (P. Hamel) Manerbio (R. Lock) Derby (P. Sawieki) Gazali (J. Teasflale); Clarimus (M. Plaine); Le Miracle (P.- Hieronimus) Orner (R. Dubus) Le Grand Saint-Hubert (A Kalley) Séricourt (M. Maginot) Telegram (R. Bagnlard) Sésostris (J. Luc) Campagnard (P. Sentier) Port Blanc (R. Rouellle), tombé Fo (R. Haès) Bonne Histoire (T. Dunn). Distances 6 long., 8 long., 8 long. Vingt et un partants. Aujourd'hui à Longchamp, 13 h. 50 MONTES ET PARTANTS

Prix des Réservoirs, 20.000 fr., 1.600 m., moyenne piste. Kephté Ô5h (B. Rosen) Tibériade 55 (H. Bonneau) Bassara 55 (J. Peckett) Jarnac (C. Sauteur) Rafaelito 54 (M. Lynch) Rubis sur l'Ongle II 54 (G. Duforez) Thalcave 54 (R. Brethès) Trèfle à Quatre Feuilles 54 (C. Bouillon) Tomislaw 54 (F. Hervé) Oh Boy 54 (M. Bonaventure) Perfect Love 52 i (B Gallagher) Ponteba (V, Flora) Revery 52J (A. Rabbe).

Prix de Satnt-C.yr, à réclamer, 20000 fr., 2.200 m., grande piste). Paltoquette 60 (S. Slth) Sidzouma 55 (F. Hervé) La Sonkina 53 (A. Beauparlant) Mne de Boisgrimon 55 (M. Pecqueux) Piétra 54 (C.-H. Semblât) Muserole 54 (A. Caboussat) Gladia 54 (C. Bouillon) Vala 51 (L. Whittingham) Delicia 51 (L Fichet) Miss Paso 51 (A. Lavialle) Capture 51 (A. Rabbe) Bay Berry 51 (A. Palmer).

Prix de STewmarket, handicap, fr.. 1.300 m., nouvelle piste, Condor 56 (R. Ferré) Un Mitrailleur (M. Mac Gee); Eudes 54 (W. Johnstone) Quatrain 53 (G. Duforez) Stargote 52 (C. Bouillon) Renard Argenté 52 (C.-H. Semblât) Vertugadin (A. F. Robin) Annonciade 50 (A. Rabbe) Birdjos 49 (A. Froideval) Claquette (P. Villecourt) Bellina 48J (M. Lynch) Irony 48i (L. Robson) Zlngarelle 48 (L. Vaixelnsoh) Gaya (G. Bridgland) The Marquis 45 (B Rosen) Ilus 45 (B. Gallagher) Gabelette 43 (H. Storey) Le Fin Landais 43 (E. Tournié) Tom Pouce II 42 (R. Hubert) Neuvillais (J. Nyberg) Chardon Bleu II 40 (R. Arnal).

Partant douteux. La Menace 49 (X.). Prix du Conseil municipal, 200.000 f r 2.400 m., grande piste). Motrico 63à (C.-H. Semblât) Amfortas 59; (M. Mac Gee) Filarete 59J (F. Hervé) Tapinois S9è (F. Hervé) Tapinois 59J (M. Bonaventure) Angellco 57J (M. Allemand) Premier Janvier 55 (R. Brethès) Mon Cher 50 (R. Brethès); Bara54J (C. Elliott) Kiddie 50à (W. Johnstone); Satrap 53 (B. Rosen) Macaroni 53 (A. Rabbe) Fée Estérel (C. Bouillon): Premier Plan 50 (V. Flora); Goodly 50 (G. Duforez); Pourquoi Pas II 50 (F. Rochetti) Saint Briac 50 (L. Vaixelflsch) Nanaïa 48à (P. Villecourt). Prix de la Forêt, 7Ï.0O0, 1.400 m., nouvelle piste. Laoete 65 (H Blume) Lovelace 65 (J. Jennings) Canute 63 (W. Jhonstoue) Zlani 83 (A. Rabbe) Good Bess en (M. Kac Gee) Disguise fflè (L. Robson) Cétias 51 (C. Elliott) Negundo 51 (G. Duforez) Hollywood II 51 (C.-H. Semblât) Assuérus 51 (B. Rsen); Lord Byron 51 (D. Torterolo).

Prix de Bellevue, handicap, 20.000 fr., 1.800 m., moyenne piste. Tartempion (M. Bonaventure) Beaumontel 57 (R Brethès) Dorique 56 (C. Elliott) Gold Rush 54J (M. Lynch) Sans Rancune 54 (A. Rabbe) Arbalétrier 52J (G. Duforez); Archimède n 52 (L. Bosch) Brasier 61t (C. Bouillon) Brummel 49i (G. Bridgland); Amas d'Or 48J (F. Rochetti) Potentate 48 (B. Rosen) Manicure (E. Loriot) Vanille (T. Brooks) Cora Pearl II 46J (C. Herbette) Carpeaux 46J (X.) La Mode 46i (A. Chéret) Xudan 45 (H. Bonneau) Delicia 45 (L. Fichet) Brian Boroimhe 45 (R. Hubert) Laura la Plante 43é (R. Arnal) Galvaudeur 43 (P. Villecourt) Cassandra 41 (J. Nyberg) Rubisio 40 (A. Caboussat).

Partant3 douteux. Picapiu (E. Durand) Recordman 49J (X).

NOS PRONOSTICS

Prix des Réservoirs Tomislaw. Kephté. Prix de Saint-Cyr La Sonkina. Pietro. Prix de Newmarket The Marquis, Vertugadin.

Prix du Conseil Municipal Macaroni, Goodly.

Prix de la Forêt Assuérus. Ec. Boussac. Prlx de Bellevue Dorique, Sans Rancune. La fête de l'Orphelinat de la police Le samedi 5 novembre aura lieu, à la salle Wagram. la fête annuelle de l'Orphelinat -mutualiste de la police parisienne, française et coloniale.

Nous avons déjà entretenu nos lecteurs de cette œuvre philanthropique entre toutes, notamment au moment de l'inauguration du magnifique établissement créé au Val-d'Yèvre. près Bourges, où sont déjà abrités une trentaine d'orphelins de gardiens de la paix. L'établissement, conçu et exécuté suivant les dernières règles modernes, pourra contenir une centaine d'enfants. La fête. qui comprend une soirée artistique, est placée sous le haut patronage de M. Lebrun, président de la République la présidence de M. Camille Chautemps de MM. Thomé, directeur de la sûreté générale. et Jean Chiappe, préfet de police. Au programme Mmes Lucienne Boyer, de l'Empire Franconnay. de l'Alhambra les stars Sisters. du Palace de Londres: Elwlge Feuillère. de la Comédie-Française: Fauconnier, de l'Opéra-Comique; MM. Georges Flateau, de l'Empire Louis Lynel, Max Martel, de l'Alhambra Souplex, des Deux-Anes Vianna, des Concerts-Colonne; Rudy Conche, le jeune prodige Iles et Loyal, du Cirque d'Hiver, et le roi des resquilleurs Georges Mllton.

Musique des gardiens de la paix, sous la direction de M. Roussel.

Après le concert, bal de nuit dans les deux salles avec quatre orchestres. Ouverture des portes & 20 heures. Prix d'entrée 20 et 10 francs.

LA VIE COLONIALE 1

wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHfiiiHiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiniiii nui iiniiiiiiiiiiiiii mi aiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiHiii) QUESTIONS AFRICAINES Sécurité De l'eau Des bras Et avant tout des paysans

En ces temps-ci, les Français de la métropole ne se sont guère intéressés à l'Afrique-Occidentaie qu'en raison des rezzous de Mauritanie. Tout ce qu'ils ont vu de l'énorme et délicate fédération de colonies noires, ce fut une petite bande de pillards maures (c'est-à-dire blancs, car les Maures sont nos « frères de race ») et le combat où l'officier méhariste qui les chassait, le lieutenant de Mac-Mahon. fut tué. La Mauritanie certes prend de plus en plus une singulière valeur diplomatique. Elle assure la liaison entre l'A.-O. F. et le SudMarocain. Elle est voisine de ce Rio de Oro, territoire espagnol de nom. anarchique en fait, où les avions de la poste moderne sont menacés par des chameliers fanatiques qui semblent Issus d'un cruel moyen âge, si ce n'est qu'ils possèdent des carabines du dernier modèle. Cependant la vie de l'Afrique-Occidentale française est ailleurs que sur les confins mauritaniens.

Ceux qui rêvent une Afrique nouvelle sont passionnés par le programme d'irrigation de la boucle du Niger. Dans le million d'hectares que fécondera l'eau du grand fleuve se développera une population dense. Et il y aura là du riz et de la main-d'œuvre pour toute l'Afrique-Occidentale et du coton pour la métropole, du fret pour le transsaharien. Colonisation de la boucle irriguée du Niger et chemin de fer transsaharien, deux projets grandioses qui s'épaulent mutuellement et commencent à émouvoir l'opinion publique. Ceux qui connaissent davantage l'A.0. F. tournent leur attention vers le Sénégal, qui a réalisé cette année une profonde réforme agraire l'institution de coopératives indigènes de semences d'arachide. Les paysans ouolofs et sérères, l'administration coloniale et les chambres de commerce jouent une dure partie pour maintenir la production d'arachide. Qu'est-ce que l'arachide ? C'est notre huile, notre savon et ce sont les tourteaux. Nous dépendons pour bien des choses du travail qui se fait au Sénégal. Les sauterelles sont malheureusement revenues et ont gâté les cultures. Que sera la récolte ? Et que seront les cours ? Une coopération impériale établira-t-elle un juste prix pour le producteur africain et pour le consommateur métropolitain ?

Mais la plus grande affaire de l'on-

JNFORMATIONS

Conseil supérieur des colonies Ainsi que nous l'avons déjà dit, c'est aujourd'hui qu'a lieu le scrutin de ballottage dans nos colonies du Tonkin, des Comores, du Soudan, de la Côte d'Ivoire et de Nouvelle-Calédonie. Au Soudan et en Nouvelle-Calédonie, MM. Louis Proust et Archimbaud, députés,.ont toutes les chances d'être réélus. En Côte d'Ivoire, MM. VincentAuriol et Alcide Delmont, députés, s'affrontent.

Bien que le ballottage ne doive avoir lieu que le 18 décembre en Afrique Equatoriale, M. Lucien Lamoureux a décidé de retirer sa candidature, et c'est M. Wiokers, avocat-défenseur à Brazzaville, qui reste le « grand favori ».

Réunion des conseils de gouvernement Les délégations économiques et financières de Madagascar sont actuellement réunies, pour leur session de 1932, à Tananarive. Elles comprennent une trentaine de délégués et M. Nativel, de Tamatave, en a été réélu président à l'unanimité moins une voix.

Dans l'important discours qu'il a prononcé lundi dernier à l'ouverture de la séance inaugurale, M. le gouverneur général Léon Cayla a longuement développé les conséquences de la crise économique dans la grande île. Il a exposé comment la colonie, dont les exportations portent sur des multiples produits, a moins souffert que certaine autres territoires d'outre-mer adonnés à la monoculture de produits dont les cours se sont effondrés. Il a également évoqué les mesures prises, comme celles qu'il compte encore prendre comme palliatifs. Il a fait appel à toutes les bonnes volontés europeennes et indigènes pour collaborer au nécessaire redressement dans l'intérêt général et a été chaleureusement applaudi.

Le ricin en Nouvelle-Calédonie Dans une de ses dernières séances, la chambre d'agriculture de Nouméa a examiné les possibilités de culture du ricin dans la colonie où cette plante pousse très bien, même à l'état sauvage.

Il résulte de la discussion et de la lecture d'un rapport qu'en l'état du marché métropolitain au moment où la c h a m b r e d'agriculture calédonienne était réunie, le ricin était fort rémunérateur et qu'il serait utile, pour développer les cultures d'exportation de la colonie, au moment où celle du coton est abandonnée, de conseiller et de pousser les colons à entreprendre le ricin.

Ajoutons qu'aux Nouvelles-Hébrides, cette culture est déjà entreprise et donne de bons résultats. En 1931, le condominium a exporté environ 25 tonnes de graines de ricin de l'archipel. On sait toute l'importance que révèle, pour la France, la culture du ricin, lubrifiant fort apprécié, principalement pour l'aviation.

Légion d'honneur

Le Journal Officiel publie aujourd'hui la liste de la promotion dite de l'Exposition coloniale, avec les titres des nouveaux promus. Le ministère des Colonies fait savoir qu'un complément de nominations aura lieu pour un certain nombre de candidats dont les dossiers n'ont pu être examinés en temps voulu.

On arrête à Paris un Argentin qui avait détourné 100.000 francs de pierres précieuses au préjudice de diamantaires anversois

M. Nicole, commissaire à la police judiciaire, a arrêté hier cité Rougemont un Argentin, Carlos Miquel, âgé de trente-six ans, commerçant à Buenos-Aires, qui avait détourné, au préjudice de MM. Emierahi, diamantaires à Anvers, 100.000 francs de pierres précieuses qui lui avaient été confiées. Miquel a été envoyé au dépôt, à la disposition du gouvernement belge qui le fera extrader.

UN INCENDIE DANS UN GARAGE DE SAINT-DENIS

Un incendie qui aurait pu prendre de grandes proportions s'est déclaré hier matin 233. boulevard Anatole-France, à Saint-Denis, dans les locaux occupés par le syndicat des cochers-chauff eurs de la Seine. Une trentaine d'ouvriers étaient occupés sous un hangar à transvaser de l'essence de deux réservoirs d'une contenance d'environ 1.000 litres dans des fûts à l'aide d'une pompe électrique, quand le liquide s'enflamma, vraisemblablement au contact d'une étincelle échappée d'un moteur. En vain le personnel essaya-t-il de maîtriser le sinistre au moyen d'extincteurs. Les pompiers de Saint-Denis, puis ceux de Saint-Ouen et de Clichy intervinrent et protégèrent les maisons voisine, notamment une carrosserie.

née, celle dont on ne parle pas autrement qu'en termes brefs de communiqué administratif, c'est peut-être la suppression de la Haute-Volta en tant que colonie indépendante et son rattachement à la Côte d'Ivoire. Cela aussi est une réforme, une adaptation à la crise, au monde de l'Afrique nouvelle. Ce n'est pas seulement une économie héroïque de gouverneur et de bureaux, mais l'essai d'une politique paysanne. Haute-Volta Quiconque voulait se décerner un brevet d'explorateur la citait comme s'il y était allé et vantait son Chef-lieu au nom qui nous parait bizarre Ouagadougou. En réalité, il n'y a là-bas aucun mystère, mais la plus forte masse d'hommes que nous a révélée l'Afrique-Occidentale.

Ils sont environ trois millions de paysans noirs qui ont, jusqu'ici, servi aux grands travaux d'armature impériale de l'A.-O. F. Ils ont été conduits, pendant une certaine période, à des cultures collectives de coton qui n'ont pas donné grand pont et qui ont causé un grand trouble dans ces fermes patriarcales et religieuses d'une très vieille Afrique terrienne.

La faiblesse de ces paysans, c'est qu'ils cultivent et qu'ils vivent, compte tenu des différences de climat, à peu près comme les paysans français du commencement de notre histoire cultivaient et vivaient. Encore les nôtres avaient-ils de bonne heure la charrue et les boeufs dressés, tandis que ceux-là n'ont que la houe et leurs bras. Et cependant, ils sont paysans, ils en ont l'originalité et l'âme. Et ils représentent, dans l'économie de l'A.-o. F., non pas un poids mort, mais un potentiel important.

Les voilà maintenant placés sous l'autorité d'un gouverneur qui réside à mille kilomètres d'eux, à Abidjan, futur grand port du golfe de Guinée. Mais ces distances qui nous étonnent sont communes en Afrique. Elles sont d'ailleurs réduites par le chemin de fer d'Abidjan à Banfora, qui atteindra bientôt le terminus de Bobo, au Kilomètre 792, et par un admirable réseau routier.

On souhaite qu'il se forme entre Ouagadougou et Abidjan un courant de migration saisonnière, autrement dit que les paysans de la Haute-Volta quittent leur steppe et leur climat sec

Afrique-Equatoriale française

M. R. Antonetti, gouverneur général de l'A. E. F., qui a été victime d'un accident en inspectant les travaux du Congo-Océan à M'vouti, a été transporté en avion de Pointe-Noire à Brazzaville arrivé à Brazzaville, il n'a pu supporter le transport en auto du port d'aviation à la résidence il a dû être transporté à bras d'hommes. Il a été radiographié en arrivant. M. Antonetti, qui fait preuve d'une grande énergie, a repris la direction du gouvernement genéral. Il devra probablement retarder d'une quinzaine de jours la date du conseil de gouvernement.

Une foire commerciale au Sahara Pour participer à la foire de Taman. ghasset, une délégation de l'A. E. F. est partie de Mao le 4 février pour arriver à destination le 12 avril. Avec le séjour et le retour, la caravane a compté près de 8 mois de déplacement. Le trajet Mao, Rigrig, Goure, Agadès, Tamanghasset a été effectué, aller et retour, avec une parfaite sécurité. La foire de Tamanghasset, malgré la crise et bien que ce fût la première manifestation de ce genre au Sahara, a obtenu un franc succès. Le chiffre des affaires traitées a atteint près de trois millions.

La colonie du Tchad peut escompter la vente de produits de valeur peu volumineux ivoire, cornes de rhinocéros, plumes, oeufs d'autruches, pelleteries rares, etc. Elle est concurrencée pour la vente des chameaux par les éleveurs établis à plus courte distance. Cette expérience a inauguré la prise de contact entre les différentes colonies voisines elle démontre que les moyens de transport modernes trouveront dans ces régions des éléments de trafic qui supportent le tarif onéreux des lentes caravanes de chameaux.

Le chemin de fer de la Sakoa On sait que d'importants gisements houillers ont été découverts, il y a quelques années, dans le sud-ouest de Madagascar, à 130 kilomètres environ du port de Tulcar, et qu'une société a été constituée en vue de leur exploitation, mais que celle-ci ne pourra être entreprise que lorsque la région aura été dotée d'une voie ferrée d'évacuation.

Après une sérieuse étude par les services techniques du gouvernement général, le tracé a été arrêté et le levé de détail entrepris entre le centre de Batioky et les gisements.

D'ores et déjà, on a acquis la certitude d'avoir le meilleur tracé aboutissant au port de Soalara, au sud du fleuve Onilahy, qui réalisera une économie de l'ordre de 80 millions par rapport au tracé étudié en 1926 aboutissant à Tukar et une économie de 50% sur les frais de traction. A Madagascar les travaux du port de Tamatave, le phare de l'Ilot-Prune Le phare d'atterrissage de l'Ilot-Prune, situé à proximité du port de Tamatave, a été mis en service le 15 août dernier. La construction de cet ouvrage, entreprise sur les fonds de l'emprunt, a été rapidement menée, malgré les difficultés du transport des matériaux entre la cote et l'île; les travaux de fondation ont, en effet, commencé en juin 1931 et la

FAILLITES. René Lebeau, travaux publics, bis, rue Ordener, puis 50, rue de Maistre. Albert Fournier, couverture, 9, rue du Génér&l-Lanrezac. Paul Keppich, fourreur, 83, rue La Boétie. GastonRaymond Thibesart. talons, 5, passage de la Moselle. Antoine Nabrin, vins, à Montrouge, 108, avenue de la République, Alexandre-Jules Messmer, électricien, 91, boulevard Diderot, puis à Vlncennes, 31, rue de Bacnolet. Jules Chinardet, fournitures industrielles, à Asnières, 14, rue des Parisiens. Société Roger Vincent et Cie (en liquidation), capital 100.000 fr., commission, 31, rue François-I". Pierre Peyrabout, garage, hôtel, 20, rue Barrault, garage à Arcueil, 79, route dOrléana, maçonnerie, à Cachan, 3, rue de la Grange-Ory. Adrien Soulette, maçonnerie, à Asnières, 11, rue Mortinat. Mme Castaing, née Edith Thieblemont, bois, 6. rue Basfroi. François Bughin e Entrepôts de Lutèce s, construction d'immeubles à la Garenne-Colombes, 6, rue de Courbevoie, puis cabinet d'affaires « Office Central Albert Etsenbeth, dit E. Albert, chapeaux pour dames, 67, rue de Provence. Société Textile A. Bonnet et Cie, capital 200.000 fr, transformations de déchets de laine, & Aubervilliers. 47, rue de la Haie-Coq. Suzanne Berger et Cie. modes, 9, rue Boi3syd'Anglas. Société parisienne de Bonneterie et Nouveautés, capital 50.000 fr., 3, rue André-del-Sarte. Malaret et Cie, capital 500.000 fr., jeux le Paradis des Enfants 92. Champs-Elysées. Paul Antoine et Cie, capital 500.000 (en liquidation), pelleteries, 10. rue des Jeûneurs. Société Nouvelle d'Ebénisterie, capital 26.000 fr.. 5, passage d'Angoulême. Marcel Bouladoux, garage Valmy, 18. boulevard du Fort-de-Vaux. Louis-Joanny Guinot et Armand Garancher, vente de tous articles c Etablissements G.G. x, au Perreux, 95, avenue des Peupliers. Société c La Pelleterie Russo-

et s'en aillent travailler annuellement dans le Sud, dans les clairières de la forêt humide. Pourquoi cela? Ils ont des terres pauvres qui produisent surtout du mit pour la consommation familiale. Autour d'Abidjan s'étendent les plantations de cacao et de café, denrées d'exportation, et ces plantations ont besoin de bras. Avec les bras du Nord, on gagnerait de l'argent dans le Sud et avec l'argent du Sud on équiperait le Nord. Telle serait l'économie de la nouvelle Côte d'Ivoire. Il en est de cette idée comme de tant d'autres; elle vaudra ce que vaudront les moyens et les chefs. Spontanément, les paysans voltaîques émigraient en Gold-Coast, où ils étaient les « navétanes les ouvriers agricoles du cacao. Il n'est pas du tout impossible qu'ils remplissent le même office dans cette Côte d'Ivoire qui devient leur propre colonie. Et déjà ils ont commencé.

Mais il ne s'agit là que d'une migration saisonnière d'ouvriers agricoles, et si elle réussit, comme on a tout lieu de l'espérer, la grande question voltaïque ne sera pas pour autant résolue. Cest aux lieux mêmes de leur naissance et de leurs traditions qu'il nous faut organiser ces paysans noirs.

Leurs terres sont pauvres, mais leur vie est une richesse; leur éloignement est gênant, mais leur maintien nécessaire. S'ils venaient à se désagréger, ils mourraient, et l'A.-O. F. aurait perdu son plus sur capital humain. Il y a là-bas trois millions de paysans à organiser et à éduquer. Peu importe qu'ils s'appellent administrativement Haute-Vciata ou Côte d'Ivoire. L'essentiel est qu'ils soient eux-mêmes et que nous sachions les comprendre et les prendre x.

L'administration de la Haute-Volta: les a pourvus, en ces derniers temps, de groupes d'hygiène mobile, de sociétés de prévoyance et de quatre-vingttreize fermes-écoles établies sur un plan original, dans le cadre indigène. Le gouvernement d'Abidjan continuera cet effort.

Ouagadougou est morte en tant que capitale, mais la paysannerie volta!que vivra. On le veut à Abidjan, à Dakar, et aussi à Paris.

R DlLAVTGNBTTI.

réception du phare a été faite le 28 Mai 1932, soit moins d'un an après. L'appareil optique est d'un type puissant à distance focale de 70 cm, donnant un groupe de trois éclats toutes les quinze secondes. Il est monté sur une tour en béton armé de soixante mètres de hauteur ce qui classe !e Phare parmi les plus hauts du monde et sa portée géographique est de 23 milles et demi.

En prévision des cyclones toujours à redouter sur cette partie de la cota malgache, la résistance de l'ouvrage x été calculée de telle sorte qu'il puisse supporter une pression de 800 kilos par mêfre carré de surface plane.

Le nouveau phare permet aux navires d'entrer de nuit sur rade, de suivre une route plus directe et, par suite, d'économiser une quantité appréciable de combustible.

L'achèvement d'un tel ouvrage marque une étape importante dans les travaux d'aménagement du grand port de la côte est malgache.

Les P. T. T. en Tunisie

On compte actuellement ,en Tunisie, environ 200 bureaux de poste et une soixantaine d'agences postales pour 2 millions d'habitants en outre, la longueur des chemins de fer et des routex parcourues par les courriers atteint 8.500 kilomètres, le nombre des correspondances manipulées s'élève à 120 millions et celui des colis postaux à 1.120.000.

Chaque année sont émis environ 1.700.000 mandats pour un montant qui n'est pas loin d'atteindre le milliard. On compte également près de 200 bureaux télégraphiques avec 7.000 kilomètres environ de lignes.

Ces chiffres sont particulièrement éloquents, si l'on mesure le chemin parcouru depuis 1881, date d'établissement du protectorat, et démontrent que la France fait tout de même quelque chose dans ses territoires d'outre-mer. Le mouvement commercial de Tahiti Le mouvement commercial de Tahiti s'est vivement ressenti, en 1931, des effets de la crise mondiale et du tait que certaines mesures de protection dea produits du cru, appliquées dans d'autres colonies, n'y avaient pas été promulguées. Ce mouvement a marqué principalement en valeur, un recul sensible sur celui de l'année précédente. Exportations: 24.360.000 francs contre 37.702.000 francs en 1930, dont 32 0/0 vers la France.

Importations: 26.187.000 francs, contre 45.210.000 francs en 1930, dont 26 0/0 venant de France,

Bien que toujours déficitaire, la balance commerciale 8'est amédilorée dans nos établissements de l'Océanie. Le surplus des importations ne représente, en effet, que 1.800.000 francs environ, contre 7 millions et demi en 1930. D'une façon générale, à l'exception des phosphates, dont l'exportation est en régression de 50.000 tonnes sur celle de l'année précédente, le volume des sorties est en progrès sensible. Malgré tes prétentions américaines d'hégémonie économique sur Tahiti et nos archipels océaniens, la France absorbe, à elle seule, le tiers de ses exportations et y envoie plua du quart de ses importations.

Américaine capital 5 millions de fr., 1. place des Victoires. Marcel Devert, mo- des « Véronique 8. rue de Port-MalioTi. Eugène-Albert Miniot. cuirs 12, rue de Marseille. Pierre Lagadec. ébénisterie. 60. rue Baudricourt. Georges Ionescu, appareils de T.S.F., au Pré-Saint-Gervais, 29, rue de Paris, puis à Paris. avenue de la Porte-des-Lilas. Samuel Dozortz, chaussures, 135, avenue d'Italie Georges-André Croise Hôtel des Buttes-Chaumont 50, rue Bonret. Henri Mangia commissionnaire en primeurs, rue SaintHonoré. Anchel-Jacab Vaichleider maroquinerie 19, boulevard Saint-Martin. Compagnie Commerciale Cotonniêre, capital 500.000 fr., opérations commerciales sur la coton, 12, rue Denis-Poisson. Simon Grinvogel. commissaire, 15 bis. boulevard Saint-Denis, puis 119, rue Saint-Maur. MQCtDATIONS JUDICIAIRES. Société d'orfèvrerie Hauvette et Barbier. capital 100.000 fr., 20, rue de Thorigny. Société Immobilière du Bas-Meudon. «apitat 175.000 fr., construction d'immeubles à destination d'hôtels meublés, à Issy-les-Moulineaux, 56, avenue du Société des Editions et Imprimeries « Je Sera capital 6.600.000 fr, imprimerie librairie d'ouvrages à caractère d'éducation morale et sociale, à Issy-les-Moulineaux. 182, avenue de Clamart. Les Parfums Godet, capital 1.100.000 fr., parfumerie, à NeuIHy-sur-Seine, 1, rue Garnier.

itiiiftifmitutiimmiiiuMuitiiiiiiimiMmiimiiiiitfjiifiifiitmiir PAS DE SUCCES EN PUBLICITE SANS L'AIDE DU JOURNAL


fTHÊÂTIRES | CINÉMAS I

THEATRES

La semaine dans les subventionnés 0- OPERA. En soirée lundi. dkeate mercredi. Siegfried vendredi, Lohangrin samedi. Samson et Daiila, Suite de danse.

do- COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée lundi, le Monde où t'on s'ennuie mardi, jeudi et dimanche, 1'dge du fer; mercredi, le Vieil Homme vendredi, Marion Delorme samedi, le Tombeau sous ,'Arc de Triomphe.

En matinée samedi, matinée poétique dimanche, Hamlet.

-o- ODEON. En soirée lundi, Béréttsce, la Partie de chasse d'Henri IV; mardi, l'Homme de désir, l'Babit vert mercredi et samedi, les Bleus de l'amour; jeudi et dimanche, Madame Sana-Gdne vendredi, la Tour de Nesle.

En matinée jeudi. Bérénice, la Partie de chasse d'Henri IV; samedi, !'Homme de désir, l'Babit vert dimanche, le Chemineaia.

o- THEATRE NATIONAL POPULAIRE. En soirée samedi, Requiem, de Berlioz (concerts Lamoureux).

En matinée: jeudi, les Cinq Sous de Lavarède dimanche, Lakmé.

-o- GAITE-LYRIQUE. En soirée lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, Véronique mercredi, la Favorite.

En matinée jeudi et dimanche, Véronique.

-o- TRIANON-L.YRIQUE. En soirée lundi, mardi et mercredi. Rêve de valse jeudi, la Dam.nation de Faust vendredi et dimanche, les 28 Jours de Clairette; samedi. les Cloches de Corncvitle.

En matinée jeudi et dimanche, les Cloches de Cornevilîe.

-o- TROCADERO. Aujourd'hui matinée. à 2 h. 30. Rêve de valse (troupe TriaDon-Lyrique). Places 2 à 11 francs.

o- TRIANON-LYRIQUE. Aujourd'hui dimanche, en matinée, gala d'Yvonne Bro- thier. de l'Opéra-Comique. dans le Barbier de Séville.

-o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. très précises, matinée de l'opérette triomphale Nina-Rosa, avec André Baugé, Bach et Sim-Viva.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 45, le Scandale, le chef-d'oeuvre d'Henry Bataille. Grand succès.

Mat à prix réduits jeudis et samedis. -o- VARIETES. Aujourd'hui, à 2 h. 45, matinée d'Avril, comédie nouvelle de MM. Georges Berr et Louis Verneuil, interprétée par André Brûlé, Marcelle Praince, Solange Moret, Berthier avec Christiane Delyne et Arnaudy.

o- GYMNASE. Pour permettre une mise au point complète du nouveau spectacle 145 Wali Street, ce théâtre fera relâche aujourd'hui.

-o- Aujourd'hui dimanche, au THEATRE MOGADOR, matinée du formidable spectacle l'Auberge du Clieval- Blanc, d'Erik Charell, avec toutes les grandes vedettes, en tête desquelles figurent: Mllton, Ristori, Charpin. Allard, Carday et Goavec. -o- AMBIGU. Matinée et soirée Topaie, le chef-d'œuvre de Marcel Pagnol. Orchestre à partir de 15 fr.

-o- ALBERT-I". 2 h. 15, Oerminie Lacerteux, des Goncourt. Succès. Mad. Guitty. Gesvres. 5 ho. fest. Beethoven, 60 ex.

RENAISSANCE NUITS D'AMOUR RACHEL BERENDT RAYMOND MAUREL

AUJOURD'HUI, MATINEE B^H

MON AMANT La joyeuse opérette

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Aujourd'hui, matinée à 3 heures TH. D'ACTION INTERNATIONAL I MIRACLE A VERDUN L'muvre est remarquable. voilà peut-être = le spectacle le plus original et le plue = méritoire depuis le début de la saison. 3 Le Pettt Parisien (Pau1 Reboux). MATINEE et SOIREE

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Le film de Harold Lloyd au cinéma des Champs-Elysées L'arrivée de M. Harold Lloyd Paris, la sympathie que la foule lui manifesta au cours de ses promenades et l'autre soir à l'Empire, où il fut longuement ovationné. disent l'estime de tous pour lui. Car M. Harold Lloyd, qui vient en France avec

il. Harold Lloyd

toute sa petite famille pour connaître notre pays, sans nul souci de réclame tapageuse, est très sympatiqve.

Le voir, lui, est fort agréable, mais le public est fort curieux de voir aussi son dernier film qui passera dans quelques jours au Cinéma des Champs-Elysées en sa version originale avec sous-titres français. A New-York et à Londres c'est un magnifique succès. Pourquoi n'en seraitil pas ainsi à Paris ? Le publie sera sans doute heureux de retrouver sur l'écran « l'homme aux lunettes d'écaille et « au chapeau de paille Ce film, qui est de la meilleure veine de la grande veine de Monte là-dessus fera connaître une nouvelle fois l'excellent comique qu'est M. Harold Lloyd. Il est heureux qu'un théâtre cinématographique présente cette production comique; nous avons vu la plupart des films dramatiques tournés aux Etats-Unis, mais depuis longtemps nous n'avions retrouvé la burlesque fin et nuancé d'un Harold Lloyd.

Lui, s'amuse beaucoup de paraître à l'ouest de la capitale et de suivre, la marche vers l'ouest..

Je monte, dit-il lui-même. Mon premier succès à Paris fut Monte là-dessus. Je suis un homme de tradition et je monte. je monte.

Le soir de la première, qui sera à la fois un événement cinématographique et mondain, M. Harold Lloyd pourra se rendre compte mieux que jamais, de la véritable sympathie en laquelle le tient la foule immense des amateurs de cinéma.

-o- Fanny, la première production de la Société des films Marcel Pagnol, qui va

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Manifestations franco-italiennes d'amitié cynégétique

Des manifestations franco italiennes d'amitié cynégétique vont avolr lieu en Italie, auxquelles le gouvernement italien a décidé de donner le plus grand éclat. Un comité de réception a été formé et S. E. le prince Chtgi a désigné M. Sorono et le commandeur Toscani pour recevoir les hôtes français au nom de la ville de Rome. Le gouvernement français a désigné M Dulignier, du service du protocole au ministère des Affaires étrangères, pour représenter le ministre des Affaires étrangères, et l'inspecteur principal des Eaux et Foréts Poussard, pour représenter le ministre de l'Agriculture.

Le comité, ayant à sa tête M. Maxime Ducrooq. président du C. I. C., assisté du comte d'Adix, quittera Paris le 29 octobre, à 17 heures.

La presse italienne souligne l'importance de ces manttestations.

Le dernier délai

pour l'octroi d'une pension de guerre Le dernier délai, pour réclamer à l'Etat le bénéfice d'une pension, expire irrévocablement le 31 décembre prochain. En raison de la crise économique, il faut s'attendre à la suppression de toute prorogation nouvelle dans l'avenir. A cet effet, la Confédération générale des anciens combattants et de toutes les victimes de la guerre, dont le siège est 17, rue de Lancry, à Paris (la), invite tous les intéressés à ne mettre immédiatement en instance de pension, pour éviter la forclusion. Pour tous renseignements complémentaires, écrire avec timbres ou enveloppe timbrée, avec adresse, la C. G. A. C. T. V. G.. 17. rue de Lanr,ry. Paris

LE BLÉ ET^LE PAIN La Société des Agriculteurs de France et l'Union centrale des syndicats ont récemment attiré l'attention de lcurs adhérents sur les aspects de la crise du blé. Elle traduit, selon leurs dirigeants, un double phénomène de surproduction et de sous-consommation. S'il est remédié à la surproduction par le stockage coopératif et le report individuel, la sous-consommation, elle, est certaine. Les causes en sont connues la meunerie et la boulangerie restent emprisonnées dans un système de réglementation issu de la guerre. Que, tout en assurant le repos hebdomadaire des travailleurs, les boulangeries soient libres d'ouvrir tous les jours de la semaine que la farine et le pain ne soient plus taxés, voilà des conditions premières du retour de la faveur du public à l'égard du pain. Cette solution, favorable au consommateur, serait, en même temps, bien accueillie du producteur, lequel n'a rien à gagner à un régime de taxation.

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Le personnel

de l'enseignement technique et la réduction des traitements Le secrétaire général du syndicat de' l'enseignement technique. André Dubois, accompagné de Gaston Béchard. membre du conseil syndical, a été reçu par M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat de l'Ensei-, gnement technique, assisté de M. Labbê. directeur général.

Les représentants du personnel ont protesté contre les projets gouvernementaux de réduction des traitements ils ont attiré l'attention du ministre sur le fait que les' traitements des fonctionnaires de 1 Etat ont été tardivement revalorisés, que les agents des services publics ont été réduits à des salaires dérisoires durant les années de prospérité où d'autres éléments de la nation connaissaient d'appréciables bénéfieea.

I1s ont signalé, d'autre part, à M. Ducos, l'impossibilité où se trouve le personnel de nombreuses écoles d'assurer des enseignements importants en raison de l'accroissement des effectifs, qui n'a pas. été accompagné d'une augmentation proportionnelle des postes de professeurs. POUR LE RECRUTEMENT

DES INSTITUTRICES AUXILIAIRES Un concours pour le recrutement de deux cents institutrices auxiliaires chargées du service des remplacements dans les écoles primaires et maternelles du département de la Seine s'ouvrira à Paris. 3 bis, rue Mabillon le jeudi 17 novembre. Les candidates, âgées de dix-huit à trente-quatre ans, doivent posséder le brevet supérieur ou le baccalauréat de l'enseignement secondaire et n'être atteintes d'aucune maladie ou infirmité les rendant impropres au service de l'enseignement.

S'inscrire, avant le 6 novembre, au service des examens, rue Mabillon, où l'on. trouvera le programme et tous renseignements concernant ce concours.

La Chambre de commerce de Paris se prononce

contre la semaine de 40 heures La chambre de commerce de Paris, au cours de sa dernière assemblée générale, a émis le vœu que le délégué du gouvernement français à la réunion d'octobre du conseil d'administration du Bureau international du travail, à Madrid, se prononce contre l'inscription de la semaine de quarante heures à l'ordre du jour de la conférence internationale du travail de que le délégué du gouvernement français it la conférence tripartite de janvier 19S3 s'oppose catégoriquement à tout projet de convention ou de recommandation tendant à l'introduction dans la législation nationale de la semaine de quarante heures.

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Hausse de 0 30 au kilo sur la veau, S Baisse de 0 60 sur le mouton, 6 • 18. Le porc sans changement.

choix. 50 la dinde. 12 à 16 de 0 26 sur le lapin. 11 a 11 de 0 50 sur i'oie en peau, 7 dépouillée, 8 a 10. Hausse sur la langouste, 20 la sole française. 17 à

Baissa sur la coiin décapité, 7 à 11: entier, 4 à la daurade française, 2 8; «ngialse. le hareng, le merlan ordinalre, 2 à 4 S0 Ja rale, 1 50 à 4. Les beurres fins valent de 16 19 80 et le4 ordinaire», de 19 à 17.

Les cents valent depuis 4w ki'Wi* mille.

Baisse sur le chou vert de Paria, 93 à 80 le cent le haricot à éeosaer du Midi, il. 2:10; le raisin blanc ordinaire, 130 à 260 le gros vert, 130 a, 100 admirable, 230 à 360 lea cent kilos le poireau coinmun, 150 a 200 les cent bottes.

Hausse sur le navet. 40 i 80 les cent bottea la carotte commune, au poids. 40 à 55 les cent kilos la scarole de Paris, 30 à 100 le cent.

Tirages financiers CREDIT FONCIER

Communales <& 1906. Sont remboursés par 200.000 franca, le numéro 252.843 par francs, le numéro par 5.000 francs, les 8 numéros.: 336.56a S81.188 387.210 488,090 827.44S 1.064.113 100 numéros sont remboursés p a r 1.000 (rancs.

Communales Sont remboursés par ;100.000 francs, le numéro par 10.000 francs, le numéro par frane.i. les numéros suivants • 321.171 1.254.20a 1.488.614 1.668:6ll 1.913.819

100 numéros sont remboursés par tr. Ville de Paris 2 Sont rembourses par francs, le numéros par francs, le numéro par 10.000 traacs. les numéro* 30 numéros «o»| remboursée par 1.000 fr, Le CRÉDIT FONCIER publie la liste complète de ses tirages et des lots restant rembourser dans son BULLETIN OFFICIEL tri-mensuel qui donne tous les numéros «ort.it aux 86 tllaits annuels comportent 5.744 lots dont 8 de un million, • de de "50.000, S de SOO.000, 4 de t50.000, 67 de tOO.000, etc. Montant annuel des lot* 32 millions.

Pria da l'abonnement 4 franc» par an

UN TRESOR cacHEs dans l«t 500.000 obligation» non r*c!«m4at du Cri- *tN.tkm.l,Cr*dlt Fonci.r. Villa de Paris. Ch. Fer. ̃'•nwiw, Ne. pub/M*» •«•etou» la Tirag»! (Lots et ftkr). Abannw««u< i 1 en 10 b. Journal M«ntu«l 4" T"OQ& Bwtmu GR. me 6,fo,Momn»ri™,P,ti.1

LA VIE FINANCIÈRE

LA SEMAINE

SUR LES MARCHES FINANCIERS Dans l'ensemble, l'allure de notre plant été Complètement dénuée d'intérêt cette semaine, tant au point de vue du volume dcs affaires, qui a été nul, qu'au point de vue de la tenue de la cote, qui a laissé souVent beaucoup à désirer.

Nombreux sont les éléments défavorables étui ont eu une rdpercusaion sur la Bourse. La physionomie la plus souvent maussade de Wall Slrçet et des marchés commerciaux américains, les nouvelles déclarations in- tempestives de M. Boover sur la paniqua monétaire du printemps dernier et les «ouhresauts du dollar constituaient déjà, du côté américain, des avis fort pou encourageants. De Bruxelles, les indications ne pouvaient guère davantage être meilleures, la Belgique traversant actuellement une formations de Londres. La Cité et bien continué cette semaine à se portar acheteur sur notre place de mines d'or et de cer.tain** antres valeurs internationales ou étrangères, mais il n'a point manqué d'ob. servateurs pour interpréter due cea achats, effectués en francs français, et aur «ne catégorie de titres telle que les mines d'or, avaient été faits uniquement dans le but de sa couvrir doublement contre la chute de la livre sterling. La baisse brutale de la devise britannique, qui est tombée un moment à 83,93, pour terminer la semaine a donc jeté le trouble dans les esprits. Beaucoup ont redouté qu'elle ne marque, sur le marché des changes, le début d'une période de fluctuations plus ou moins amples, par conséquent, peu favorables à la reprise du commerce mondial.

BULLETIN COMMERCIAL COTONS. Le Bavre, 2S octobre. A terme les 50 kilos octobre, 222 noverabre. décembre, 319 janvier, février. 319 mars. 220 avril. mai. 221; juin, juillet, août, septembre, Ventes 700 balles. CAFES. Le Havre, '» octobre. A terme, les 50 kilos octobre novembre, 245 25 décembre. janvier. 230 février, mars. 225 avril. 223 50; mai, 232 juin. juillet, 219 50 août, 218 75 septembre, 218. Ventes 1.500 sacs. SUCRES. Tendance facile.

Clôture courant, 208 50 P novembre, Î1O P décembre. 210 211 de novembre. au P 8 de janvier, 60 P. Cote officielle du disponible. 208 50.

BLES. Courant, 114 4 P novembre. 116 à 116 25 décembre. 117 25 P l de novembre, 117 à 117 3 de d6oembre, P 3 de janvier. 119 à 119 S. de févrler, 130 95 A 50 P. Cote offici'5]le du blé disponible. 114.

AVOINES. Courant. 86 d5 P novembre, 85 75 à 86 décembre. 85 75 à 86 3 de novembre, 85 75 3 de décembre, 25 L^,60,: 3 de Janvier. 87 25 P; 8 de février, 88 50 P.

FARINES. Courant. 135 V novembre. 156 V suivants, incotés.

ALCOOLS. Courant. 970 P novembre, 985 P 3 de novembre. 990 décembre, 1.000 P 3 de décembre, 1.010 à 3 de janvier, 1.015 à 3 de février L020 il 1,08p 8 de mars, 1.020 a FARINES P4NIFIABUBS. Us Fe^Mnt kilo? actuellement 179 franc* AU CADRE DE RESERVE Le général de division Blrehler. Insoecteur technique des travaux de fortification, membre du comité technigue du Bénie, est placé dana la section de rétarva.

Si l'on examine maintenant le point de vue politique, on ne &cra pas long reconnattre que les facteurs contraires y ont été aussi nombreux. Le relua obstiné de l'Allemagne de participer à une conférence Genève, et cola maigri lés avances -diterées de M. Hacdonald, a produit une lacheuse impression. A l'intérieur, certaines informations, fournies par la discours prononcé par M. Herriot, ont été Interprétées comme autorisant des conclusions plutôt pessimistes quant la situation générale. Enfin, la principale préoccupation d'ordre psychologique a été la question budgétaire. On ne pe".t négliger l'inquiétude que déterminent chez les épargnants les mesures envisagées pour dquilibrer le prochain budget. La superposition de toutes les cageffories d'impôts sur les valeurs mobilières dépasse mai»!ena»iJ 60 du revenu de l'épargnant. La crainte de nouveaux tours de via et surtout du renforcement de l'inquisition fiscale (dont on devrait «avoir, par expérience, que la Français a une sainte norreur), n'a pu être dissipée malgré les articles de presse sur les délibérations gouvernementales, et elle suffit A expliquer les dégagements du portefeuille. Il faut bien reconnaître d'ailleurs que nous sommes le seul paya où les impôt» aoiext si lourd* et où de telles mesures soient préconisées, suit LES ptAcas etbangje.hbb New-Tork. La semaine commença par une séance des plus calmes et dénuée de tout intérêt. Après une ouverture alourdie, suivie d'uni reprt.s-i partielle, la cote recommença à glisser et l'effritement se ponr»«i«it jusqu'en clôture. Mardi, le marchd lut encart tris calme, maia en légère rtprite, sur do. rachats du découvert.

La vie sportive Le Grand Prix do l'Armistloi organiaé par l'U. F. M.

avec le concours du Petit Parisien L'éliminatoire parisienne

L'Union Française de Marche, avec le concours du Petite Parisien, fera disputer aujourd'hui à Vitry-sur-Seina et pour la septième année, l'éliminatoire parisienne en vue du Grand Prix de l'Armistice, pour qualifier 14 marcheurs (7 anciens combattants et 7 non-combattants) pour la classique épreuve du 11 novembre.

La distance est de 50 kilomètres, quatre tours du circuit Vitry-Mairie, passe par Choisy-le-Roi, la Belle-Epine, Ville»juif, le Moulin de Sacquet et Vitry. Le départ sera donné à 10 heures de- vant la mairie de Vitry et l'arrivée e% prévue pour 14 h. 50.

Deux cents concurrente mont inscrits parmi lesquels Banquier, Visier, Thillier, Fauvert, Poupeau, Berder, Guichard, André Loute, Delaby, Faivre, Pasquet.

L'organisation

Lee dossards seront distribués à partir de 8 heures au siège du C. M. Vitry, 31, rue de la Petite-Fontaine.

Les vestiaires seront Installés au café de la Mairie et au café Silnt-Aubin.

Les marcheurs déjà sélectionnés au Marathon ou sélectionné* d'office sont autorisés prendre part à l'épreuve 4 titre d'erttralnement, mais ne pourront participer au classement ni aux prix.

Les moyens de communications sont les suivants: tram 83 (H6tel'<le-Vl Ile- Avenue Victoria) descendre Vitry, ou le train Gare Saint-Michel, 5 trains de 7 h. Il 8 li,; descendre à Vitry.

L'épreuve sera dirigée par M. Emile Anthoine. président de l'U. F. M. Le contrôle sera assuré par les officiel» de la fédération, du comité de Paris et du Club des Marcheurs de Vitry.

LES FOOTBALLERS D'HYERES FONT MATCH NUL

AVEC LE CLUB FRANÇAIS

Au stade de Paris,, pour le Championnat de France professionnel de football, Hyères Football Club a fait match nul avec le Club Français par 3 à 2. Le premier but fut marqué par l'avant Treillet d'Hyèree, après vingtoinq minutes de jeu le gardien de but d'Hyères, Wagner, rentra peu après le ballon dans ses lilets, donnant ainsi un but au Club. Mercier marqua un second but avant le repos pour le Club. En deuxième mi-temps, pasquin! égalisa pour Hyères,

Joueurs et arbitre firent de nombreuses fautes qui rendirent l'assistance très houleuse.

Le championnat de la vie chère La commune libre du Vieux Montmartre fera disputer ce matin avec le concours du Petit Parisien une course pédestre le championnat de la Vie Chère, dotée de vivres et ustensiles de ménage.

85 coureurs mont engagés,

Le départ sera donnée à 8 h. 30, place Blanche, par M. Deniiart, de l'Opéra. Le parcours sera le suivant boulewards de Clichy. Rochxhouart, rue de Steinkeryue, eacalier Foyatier, rues du CardinalDubolB, du Chevalier-de- la-Barre, carrefour Ramey-Clignancourt, rues de Clignancourt. Ordaner, Dimrémont, Lamarck. Caulaincourt, escalier et rue du MontCents, place du Tertre, rue Narvins, place J.-B,-Cfénjent, rue Oabrlell», escalier du Calvaire. Arrivée maison de Maurice Neumont.

Après cette course, sera disputé le 104 championnat du Vieux Jetons, sur un parcours de 100 mètres (10 contrôles). 31 concurrents. ftsés de plus de quarante ans, sont engages. Le départ sera donné par Violette Ternet, danaeuae-étoile.

LE DIMANCHE SPORTIF

Football. Championnat professionnel à 14 h. 30, au Parc des Princes, Racing Club de Paris contre F. C. Mulhouse. Championnat de Paris amateurs. Division d'honneur 14 h 30. Colombes. C. A. S. G.-A. S. Amicale au stade de Paris, à Saint-Ouen, J. A. Saint-Ouen-C. A. Montreuil; à Bourg-la-Reine, C. A. XIVC. 0. Billancourt à Saint-Mandé, V. S. Suisse-Stade Français.

Promotion de division d'honneur t i4 h. 30, à Nanterre, A. F. Garenne-Colombes-Stade de l'Est à la Plaine-SaintDenis, F. C. A. Dyonisien-U. S. A. Clichy; Ermont, Stade Enghien-Ermont-U. S. Persan-Beaumont Asnières, U. S. Asni«<res-U. S. Véslnet p Cholay-le-Rol.. S. C. Choisy-le-Roi-E, Juvity au stade Lattes, Gallia Club-Standard A, C; b Vitry, C. A. Vitry-S. 0. Est S. A. P.; Vlllemomble, Villemomble 3ports-U. A, XVI«. Rugby. Championnat de :Pari.. Division d'excellente 4 14 h. 80, au stade Jean-Eouin, Racine-Primevères.

Division d'honneur Il 14 h. 30, à Vitry, S. C. U. F.-A. S. P. Police et, à Pantin, A. S. P. T. T.-U. A. I.

Division de promotion t 14 h. Meaux, ,C. S. Meaux-A. S. Bourse et, à Ivry, A. S. F.-P. U. C.

Cyclisme. A 15 heures, au Vélodrome d'Hiver, première réunion de la Médaille et, à 14 heures, prix Tom Linton de demitond. Course omnium avec Charles Pélio.sier, Aerts, Di Paco, Lapéble

A 14 heures, à la piste municipal», réunion de clôture organisée par vaugirardGrenelle Sportif.

Boxe. A 14 h. 30, au Central Sporttng Club, réunion dominicale.

Hockey. Championnat de Paris à Colombes, Racing-P. U. C. et SportlngC. C. Stade Français au stade de la Marche, A. S. Bourse-GoUer* et Cie, et, au Stade Jean-Bouin, C. A. S. G.-V. A. I. Antomobilisiqe. A 9 h. 80, course de côte de Gometjt-le.»CIîotÉl,

Néanmoins, la vive baisse do la livre sterling produisit une forte impression, qui ralentit considérablement les transactions et arrêta l'élan de la Bourse. Mercredi, Ia séance montra des dispositions un peu plus satisfaisantes, et, bien que mains soutenue en clôture, on enregistra néanmoins quelque» progrès modérfs, La dernière séance lut tout à fait tante et marquée par une lourdeur générale, sauf sur les railroads. Londres. La premières séance fut mar- quis par des offres du continent de Paris et surtout d» Bruxelle*. D'ailleurs, lea affaires furent insignifiantes. Dans rem conditions, la tendance des industrielles anglaises elles-mêmes fut irrégulière, les cuprifères, stannifères et caoutonoutières furent lourdes. Seules, les sud-afrioaines furent l'objet d'un peu d'animoMon. Mardi, les caractéristiques du mareh* furent presque similaires encore de la faiblesse sur les cuprifère» et aussi les pétrolières. Seul, le groupe dea mines d'or continua réellement à attirer l'attention. Mercredi, les Offres du continent, surtout de Paris et de Bruxelles, continuèrent à affluer, ai bien que presque seul le compartiment des mines fut réellement ferme, bien que ne terminant Pas aa plus haut, La semaine s'acheva par une séance assez soutenue. Après une ouverture lourde, tes mines d'or regagnèrent la majeure partie du terrain abandonné. La reste de la cote fut a pMne mentionné maigri l'amélioration de la livre sterling,

B«uxsli.is. La semaine débuta par une séance peu satisfaisante, Les offres de l'ar- bitrage de Paris et d'Amsterdam peairert autant que les liquidation» pour compte local. Une légère amélioration se dessina en clôture. Mardi, les affaires furent encore insignifiantes et le marché empreint de lourdeur, maigri un wiiKanl de reprise en clôture. Meroredi, on observa une grande réserve Provoquée par la baisse de la litre sterling. la recul d4terminé par ces conditions, la clôture fut un peu plus soutenue. L» dernière atanci tue mar-

COURRIER DES T S ET AMATEURS DE 1 1 1 1 Dimanche 23 octobre..<

Nous apprenons que le Poste Parisien, continuant son bel effort vers une amélioration constante de ses programmes, vient de s'adjoindre un nouveau collaborateur en la peraonne de M. Pierre Humble. M. Pierre Humble n'ett pas un Inconnu pour nos lecteurs. Directeur du Théâtre dti Petit Monde, qu'il a fondé il y a plusieurs années. il a formé une troupe incomparable dans l'art de distraire les enfants. C'est cette troupe qui, désormais, chaque jeudi, à dater du 3 novembre, donnera au Poste Parititn, à partir de 19 h. 15, une heure de « spectacle » rvdiopiionique pour la jeunesse.

M. Humble réserve de nombreuses surprises a ses jeunes auditeurs. Il a bien voulu soulever pour nous un coin du voile et Il nous a entretenu d'un projet de « club » qu'il compte fonder pour aux et aussi d'un concours, mais chut! Nous avons promis d'être discrets et nous ne voulons pas déflorer les beaux projet@ de M. Pierre Humble.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

POSTE PARISIEN m. 20)

10 heures, revue de la presse du matin. 10 h. S, concert offert par le journal a Le :saut-Parleur ».

11 h, 5. concert offert par non Film s. 11 h. concert offert par « Moa Programme

1S h. concert offert par a Lercy », opticien.

Anatole prend le métro, du film La Demoiselle du métro (pense Nazelles) Délicieux, du film « Déllclous » (Gershwtn) Mon cœur reçoit oe soir, du film « L'Amoureuae Avtnture » (R. Erwin) J'»t chanté mon amour i Jeannette, du film « L'Amoureuae Aventure » (R, Erwin) Si tu ales PU la première, du film « Son Altesse l'Amour » (Jurmann) Je me souviens tonJours, du film a La Fille et le Garçon (Gilbert) Ti-Ohi, Oki, Oho, du film Cœur de Paris (Dament) Partir pour la CAte·d'Azur, du film « Côte d'Azur » (BorelClerc) Mon amant l'assassin, java du film Wrillier) En parlant un peu de Paris, du t\lm Il est charmant (R. Moretti). 12 h. 35. « Vue deuil-heure de fantaleie n, présentée par le chansonnier Paul Weil, avec le concours de Mlle Geneviève Gerville, qui Interprétera Le Pané qui Me, qat qui jours, et du chansonnier R. F. Grotte, qui chantera Le Régime ebelcb, Le Poisson rouge et Le Miroir, Belles vacances, Le Terrain vague.

13 h. 5, « la demi-heure Gabriello avec le concours de Stella Darris, de l'Empire, qui chantera Durand (Gabriello-GeorgesMatin) l'Eventail (Qabrlsllo et Matta) Quand l'amour babUle (Gabriello et Matis) de Bourgade, de l'Européen, qui chantera Avant d'être capitaine (Gabriello et Along); Est-c> Camitiof oh! (Gabriello et Claret); le Forgeron, de chea noua (Jean Franc et Eugène Slzes); et de Gabriello, du Coucou, dans Sans qu'en y pense (Gabriello et Matts); Je suis gai or -10 et Matis), et quelques bonnes histoires.

h. 35 iL 14 heures, suite du concert. Musique légère Auprès de ma blonde, chant popu;aire (Andolfl) Sur les flots, valse (Rosas-Ypse) KxseUlor, ballet (Marenco) Poème (Zdenko-ffjblch) Mon Jardin de roses, mélodien (H»ydn-Wood) Volga (Fvans) Vai«« de ballet et Azurée (Zoubahi/t) Dark Hawaïen eyes (Roxanne Hampton) Je n'ai que mon cœur (Sylviano) Souvenir de Vloteon, Millions, soyez étreints, vales (J. Strauss) Eh dis Toto, chanson saie (J. Bos-Olivier) Fille d'Espagne (Tolohard-ETans).

19 heures, premières informations. 19 h. S, concert de musique enregistrée il ho la journée sportive, commentée par la Miroir des sports ».

19 h, une demi-heure avec Lily Gyenee et eea vingt tziganes hongroises Rapsodie hongroise (Liszt) Deux Danses hongroise§ (Brahms) Le Beau Danube bien (Strauss) Marche de H»cow»fcy (Berlioz) Comtesse Maritza (Kalman). 20 heures, a L'actualité catholique 3. h. 15, un quart d'heure de Jazz chanta Merci, madame la Lune (Oppenheim Morse); Tu es la plus douce de toutes (Charles) s Baby wont you please corne home (Warfleld-Williams) Vou pascal you (Theard): Un Devoir humain (Toua fain) Joie au coeur (Kaha.Meyer),

20 h. 80. journu parle du poste et Informations.

20 h. 45, concert par l'orchestre du poste: avec le concours de M. Emile Rousseau, de l'Opéra-Comique dans Patrie, air de Rysoor (Paladin»}? OMsélidis, c air du diable (Massenet); le Chef d'armée (Moussorgsky) la Mégère apprivoisée, air (Silver).

Ouverture de Sicurd (Reyer); Mélaneolle, valse (Olivier Métra); Patrie, premières partie du ballet (PaladUhe) Chante d'Eppagne (Albeniz). soua la direction de M. Francis Casadesus Orliélidis, sélection (Massenet); Izitl, suite d'orchestre (Piern4): Rêverie (Scriabine); Suite transylvaine (Charles Sllver); Première et dernière Aubades (Lacombe); Marche funèbre d'une marionnette (Gounod): Trot de cavalerie (Rubin!tein).

22 h. 4E, dernières Informations.

23 h. 50. émission du grand orgue éléo.tronlque des ondes (brevets Givelet-CouPieux). A l'orgue M. Maurice Duruflé, Qui lnterpréteta Cantabile (César Franck); toccata et fugue en ré mineur (J.-S. Bach). RADIO-PARIS ra, 1). 7 h. 45. disques.

8 h" revue de le presse.

8 h. 30, culture physique.

10 b., cour* de comptabilité.

10 h. 40, cours d'espagnol.

11 h. 30, concert.

12 h., causerie religieuse.

U h. Baise et dessus de trompette en dialogue (Clérambault) Toccata et Fugue en rd mineur (Bach).

12 h. 30, sketch de Bilboquet.

13 h., orchestre Ballet funambulesque (FWppueoi) V<Z7dn«!îe (Louis Ganne)

quée par une ambiance un pou rusillewre par quelques progrès modérés.

X.BB VAXBT7M

Sentes franceiset, Recul brutal de tous nos fondu d'Etat Qui abandonnent chacun plusieurs points.

Le 8 perpétuel clôture a 80 contre le 5 1915-1S à contre 100.80: le 1917 M,75 contre 97 le 4 1918 a 91,60 contre 86,46; la 5 9o amortissable 1920 à 118,70 contre 123.96. ex-coupon se Westriel de 2.50 détaché le 17 le 6 1920 f 99,70 contre t* 4 1B35 garantie de change à contre le 8 amortissable 1927 oantre, et le 6 à 99,90 contra 102. Transports, Irrégularité du troupe des transports et faiblesse du Métro qui perd 100 francs,

Le Nord termine 1.450 contre l'Est contre 806; l'Orléane à 970 contre 983 la p..L.-DQ, contre L08B le Midi à 903 contre 896, et le Métro à 1.185 contre

Aux canaux, le Suez finit & 14.950 contre 14.840. Les recettes du 1" janvier au 10 octobre sont de «0g.460.O0O franco contre 734-.S8O.O0O francs en 1931.

Banques. Le compartiment bancaire cède également du terrain et les perte» y sont souvent sévères.

La Banque de France clôture à 10.950 contre 11.510; le Crédit foncier de France il. 4.450 contre 4.590 le Crédit Lyonnais à contre 1.990 la Société Générale 1.052 contre 1.075.

Electricité. Influencé par l'ambiance. le groupe électrique est étalement très alourdi.

La Parvienne de Distribution d'Electricité termine a 1.950. Le 22 novembre Il sera procédé au tirage au sort de 2.080 obligations 3 3/4 de la Société à rembourser au 1" Janvier 1983. La Compagnie Générale d'Electricité 1.899; l'Energie Electrique du Littoral Méditerranéen i

l'Ile heureuu (Chabrier) Ouverture de CotUlon 111 (Henri Casadesus).

13 h. disques.

14 h.. disques.

18 h., disques.

17 h. orchestre Marche grecque (Louis Oanné) les Ciaalettes (Fllippucci) Trianon (Aimé Lachaume) Pomone (Waldteutel) la Soixantaine (Gabriel Marie) gérénade (d'Ambrosio) Bergers Watteau (Louis Gregh) Mariska (Michiels) Clianton de la Esmemlda (de Mesquita) Loiu du bai (Gillet) Printemps -nouveau (Paul Vida!) le Tsarévitch, fantaisie (Franz Lehar) Uuguette (Miasa) MandoUnata (Paladllhe) l'Amour masqué (André Messager). 18 h. 90. disques.

19 h., disques. 20 h., cirque.'

20 h. concert de music-hall Marche républicaine (Allier) Quand ment le soir (Silesu) AlgtHan Love (Roger de Manthalln)-; Tes lettres (Marcel Cambier) Beaucoup d'amour (Silesu) le Siège de Corinthe (Rossini) Ballade carnavalesque (Mar. chetti) folie exquise (Mario) Va chère petite chose (Berniaux) Dans la nuit (Lupin) Eperdument (Pierre Alberty) le Premier Jour 4c bonheur, fantaisie (Auber) An village (Mouquet) Le long du Mtssoi;.i (Christine) Le confort moderne (Léo Lelièvre) la Parisienne, y a que ça (BerthyFragson) le P'tit Quinquin (Desrousseaux) Valse impériale (Johann Strauss) Sylvie, danseuse de corde (Razlgade) Fragmenta de l'Artésienne (Bizet) Je connais une blonde (Gcetz Sloane) Rondo des petits pierrots (Boac).

TOUR EIFFEL m. 12 h. 30, concert symphonique l'Enlèvement au sérail, ouverture (Moiart) la Chanson du houblon (Rimsky Kor#akof£) Scherzo (Moussorgaky) la Légende du point d'dr·gentan (Fnurdrain).

13 h., dernières dépêches et communiqués. 13 h. 10. Narento, valae (Xomzak): Rosea of Picardy (Wood) la Chère Maison (Dalcrose) Solo de violon les Cent Vierges, fantaisie (Lecocq) Die Fle&ermaus, ouverture et valse (J, Strauss).

Il h. 80, diffusion du concert donné à la salle du Conservatoire par la Société des concerts du Conservatoire; Symphonie n« 2 (R. Sehum&nn) Prdlude à l'après-midi d'un faune (Debussy) Suite (Caix d'Herv«lois) Poème romanesque (Ph. Gaubert) Tableaux d'une exposition (Mouworgjky) l'Apprenti sorcier (Dukas).

h. 45, le Journal parié.

18 h, 45. La demi-heure enfantine. M h. 30, concert musique classique Symphonie inachevée (Schubert) Sérénade inutile (Brahms), par Mlle Descher Sonatine (Schubert) les Htattres chanteurs (Wagner) musique légère Pom vous (Benatzy) (rlllette de Nar bonne (Audran), par Mme Richardson; Narcisse, Intermezzo (Nevin) Troïka Ding Dono Toc toc (N a m) Histoire de la Forêt Noire (Strauss); Mariage LilUput (Tranglateur); Petits Papillons (Steinke) Mamlzelle Nitouche (Hervé) By the sivan river Down South (Middiaton).

PARIS.P. T. T. m. 1). S h" revue de la presse parisienne du matin. 10 h., orgue Marche funèbre d'une marionnette (Ch. Gounod) .Aubade d'amour (V. Mont!) Badinage (Victor Herbert) la Bohème (FuccinO Menuet All'antico (G. Kargsnoff) Senties provençales (Caleneuve) Beaucoup d'amour (Moretti) Take me your arma (Jorman) la Palorna (Yradier) Angdk (Sarville),

11 h., musique enregistrée.

12 h., concert eympnonique.

19 h., mimique enregistrée.

14 h. 30. diffusion du concert symphonl·que donné par la Société des concerts du Conservatoire.

18 h. 15, Ra4io-Journal de Franc», 19 h, 4b, avis informations.

20 musique enregistrée la Paix chez soi, comédie en un acte de Georges Courteline le Geste de Chariea Martel, vainqueur des Arabes en 732 Argent de euite, comédie en un acte et trois journées. RADIO.VITUS (S08 m,). 8 h. 30, disque* les dix minutes techniques, 9 h. 30. concert Mignon, sélection (A. Thomas) Larpa (Hamdel); la Grand Mogol, fantaisis (Audran) Reniez-vous çhejs Lehar (Fr. L«har).

10 h., concert

11 h,, concert: Don Juan (Mozart) ta Fille du régiment (Donlzetti) Toi et mot (Strauss) Dédicace (Sehumann) Woedland pic furet (Fletoher).

11 h. 30. causerie « Réconciliation. 12 Il.. concert

12 h. 90. concert Thamar (Balakirew) Idéale (Tosti) Danse espagnole (Oranado») Carnaval (Luoena).

13 h,, concert

h., concert musique enregistrée. 22 Il,, La demi-heure de disques la Oîiauve' Souris, fantaisie (Strauss) ï"a trois filles d Saint-Quentin (Desmoulins) Parade des pountes de thé (Ette) le P'tit Quinquin (DMrousseaux) Une fleur q parle CCourtloux) Vous êtes ai Mie (Delmet).

RADIO-L. L. (370 m. 1). h. Concert. 11 h., causerie politiques,

Il h. 30, concert.

12 b. 80, orchestre.

13 h., informations.

14 h. 30, ohronique agricole,

15 h,, aira de danse.

20 b. 30, concert.

21 h., orchestre.

RADIO-TOULOUSE (t86 m, 1). la h, informations.

12 h. culte catholique.

13 h. 45, musique auvergnate.

13 h., oulte protestant.

17 h., téléphotoçraphlç,

Il. 30, concerts.

18 h., informations.

18 h. 25. concert.

19 h. 15, Informations.

20 h., les Noce» de Figaro Mo» cœur soupire (Moztrt): Orpheus in the Vnder- vold, ouverture (Oltenbach) le Barbier de Séville Des rayons de l'aurore (Rossini)- 20 h. 15, Bglogue (Lisat) Etude en la bémol (Chopin) Wohin (Schubert-Lisït). 30 h. Relis of Bawaol (Heagney) The bluo (Joh. Strwas) Chanson gitane (X)

935 l'Electricité de la Seine à 674 le NordLumière à 1.787 l'Electricité de Paris et l'Energie industrielle à 172. BUtalliirgle. Un accord de principe aurait été conclu entre les métallurcistea belges; les signatures seraient échangées très prochainement. On sait que c'était la le principal obstacle à la constitution du cartel international de l'acier.

Les Fortes et Aciéries du Nord et de l'Est finissent à 470 contre 487; les Tréfile- ries et Laminoirs du Havre à 450 contre Citroën à 406 ChâtiUon-CommentryNeuves-Maisons à 1.951 contre la Compagnle Française des Métaux a 1.800 contre 1.790 le Creusot contre et la HotebkiM 1.030 contre LO60. Charbonnage@. La situation de nos houillères demeure stationnaire. On ne signale, pour le moment, aucun indice de changement franchement appréciable. Courrières clôture à 350 contre 357, Lens à 435 contre 446, Vicoigne à 574 contre 580. Anlche 1.706 contre 1.7M. Anzin à 1.170 contre 1.195, Blanzy a 609 contre Albi à contre 443, Bruay à 222.50 contre 225,50 et Llévln à 250.50 contre 257.

Cuprifêrei. La réunion des producteurs de cuivre, qui va se tenir à Londrea à la fln du mois, n'aboutira sans doute pas à un aeoord touchant la réduction de la production. La plus grande incertitude règne actuellement sur les marchée et la mésentente dea producteurs a pour conséquence une diminution des demandes de la consommation, qui préfère attendre les événements, et un accroissement sensible des stocks, qui, vraieemblablement, pourrait aller en s'areravant, dans les mots à venir. Le Rio Tinto termine à 1.195 contre 1.361, la Tharsis à 221 contre 226, et l'Union Minière du Haut-Katanga ù 2.055 contre l'action de capital.

Mines d'or et diamsntif&rei. Les accès de mauvalje humeur de la f. en plusieurs occasions cette semaine, ont provoqué une hausse des prix de l'or qui a atteint jus- qu'à 1 par once. Tout naturellement, les

Maladies des Bronches Cette nuit vont serez moins oppressé, si vous prenez le Sirop Akker Le SIROP AKKER, grâce à sa composition spéciale et unique, est considéra comme le remède sédatif des poumons le plus efficace. Il fait cesser tes étouffe»ments de la bronchite et de l'asthme et dégage largement ta bronches du mucosités. Demain, vous sentirez déjà son action curative, votre mal sera combattu victorieusement et vous vous croirez une autre personne. Eneore de nouvelles preuve. Lisez

L'OPINION DES DOCTEURS

Il Le Sirop Akker m'a donné ohet ter malaits attemts de bronchite des résultats qni ne je sont Jamais démentis au cours de la taiton froide et humide que nous venons de triootrter." (Lettre originale vieibleJ.

Docteur E. C.

Ex-interne des Hôpitaux de Parie

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21 h., Marche lorraine (Ganne) Souteni, classiques (Erwing) Rapsodie hongroise (Liszt) Rienti (Wagner) Marche des petit» (Base).

21 h. 30. Papillon d'or (Franceschlnl) le Refuge (8ylviano) la Fin du mande (X) Dernier Adieu; la Fin du monde (Levine); le Chanteur de Sêville (Navarre) Vertige (Wendgen) Nord (X) la Jolie Fille de Seoresby (Mercier).

b.. Kilima (X) JoH#« Fleurs d'Bawai (Bordin) la Paloma (Yradier) i 8yl<pry moon (Frasinl).

22 h. 20, le journal sans papier de l'Afrique du Nord

93 h., Soldier en ths Shetl (Leaves) Bevqrt 91 love (X) Qoiety eeftoa» (Welsh Qnard) Vocal gems tram « Floredora (8tuart) Sleppery som che Stoher (Damerell) Lazy day (Posford).

33 h. 30, nouvelles dé dernière heure. 23 h. 85, Bspano (Chabrier) Prélude à l'après-midi d'un faune (Debussy) flyrtphonie en ré mineur (Franck) Aux étoiles (Duparc).

24 Il., bulletin m*téorodogkiue.

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13 h., orchestre,

14 h. 16, disques.

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16 h. 56, heure enfantine.

16 h: 15, orchestre.

17 h. récital de cbant.

20 h., service religieux.

20 h. nouvelles.

21 h. 5, Don Titan (Mozart) Cuore Felice (Culotta); Carmen Oaljset); la Totca (Pucetni); Etude en mi bémol (Wienlawskl) la Fille auo chtvtux de Un (Debussy); fr<sludium (Bach) Scènes charr.pttrtt (Flotcher).

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mines d'or ont bénéficié de ces circonstances.

Brakpan finit i contre 375. Crown Mines ft contre 540, Rand Mines à 869 contre 30 Central Minina à 1.081 oontre 1.012, de Beers à 367 contre 347. l'action ordinaire, et Chartered 86 contre fétrolUèrcs. La production Journalière moyenne de pétrole brut aux Etats-Unis, pour la semaine au 15 octobre., s'est élevée à 2.13D.650 barils contre 2.173.000 la semaine antérieure et il y a un an à pareille époque. Les stock» d'essence ont atteint baril4l contre la semaine précédente.

La Royal Dutch clôture à 1.458 contre 1.528, la Cie Française des Pétroles il 409 inchangée, la Shell à 200,50 contre 214. la Mexican Eagle à 34,25 contre et la Canadian Eagle à 27,75 contre 27,50. Produits chimique!. Influencé par l'ambiance, le compartiment chimique accompagne le mouvement de baisse.

Péchiney termine Kuhlmann à 425.50 contre 455, Air Liquide iL 709 contre 749, Kali-Salnte-Thérèse à 1.510 contre Saint-Gobain à 1.510 contre 1.700 et Rhône et Poulenc à 651 contr.e 690. Caoutchontières. A la fin de la semaine écoulée, les stocks de caoutchouc détenus eh Angleterre accusaient' une diminution de tonnes, dont 774 a Londres et 378 tonnes à Liverpool.

La Financière des Caqutchoucs finit 1 76,25 contre S0.50, la Padang à 214,60 contre 217 et Terres Rouges à 110 contre 111. Valeur» diverses. Les Ratflnerlea Say clôturent à 1.751 contre 1,770 les Librairies Hachette à 1.900 contre 1.851. Le conseil d'administration a décidé de convoquer une assemblée extraordinaire pour le 25 octobre, en vue d'obtenir l'autorisation de procéder à une émission d'obligations, notam·ment pour la conversion dea obllgBtions 1927. L'Agence Havas à Au Bon Marché à et la part Galeries La. tayette 4&800.

L'OPINION DES MALADES

Chaque année, au début de l'hivtr,j'at uns rechute de bronchUe, que J'ai toujours ia*(uj prrande peint à guiri*. Celte /ois. le Sirop Akker m'u débarrassée tant effort, sans douleur, des effets pénibles d* l'oppression. (L*ttr* onjto»l» Tlsible). Mme de B Rue Alfred.Roll, Pari8

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Rhumes de cerveau

chroniques

(Le rhume de cerveau provient d'uo froid vit qui

««lait brusquement la muqueuse nasale, l'irrite, la

congestionne et la fait sécréter. La respiration nasal

devient difficile, les yeux pleusent, les maux de tête

«urviennemt. L'inflemmation gagnant de proche en

proche se propage au pharynx, puis trois ou quatre

jours après elle arrive aux bronches et aux poumons,

qu'elle irrite. Evitez oe rhume, qui se transformerait

rapidement en bronchite, en usant de Nazinette dès

le premier éternuement.

Chez les personnes prédisposées, ce rhume de cer

veau s'installe à demeure. Du premier coup Il est

devenu chronique, avec mouohage purulent, nez

bouché ou débouché sous l'influence les moindres

changement» de température, endhifrènement persis-

tant, diminution de l'odorat, bouche pâteuse et

sèche, gtc., et dégénère rapidement en catarrhe nasal,

le malade est alors particulièrement exposé aux

otites, aux maux d'yeux, etc. Le catarrheux chro-

nique ressent un perpetuei besoin de débarrasser son

arrière-gorge du mucus qui l'encombre. Nazinette,

ce nouveau et merveilleux baume nasal chargé

d'essences végétales volatiles, soulage immédiatement

et fait disparaître peu à peu les rbumes et catarrhes

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