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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-22

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 22 octobre 1932

Description : 1932/10/22 (Numéro 20325).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627524c

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LES GRANDES ENQUÊTES DU "PETIT PARISIEN" Sous le masque Japonais Andrée VIOLLIS CHEZ LES MAITRES DE L'HEURE

Entrée du sanctuaire de Jasukunl, dédié aux morts de toutes les guerres

J'avais vu et connu l'armée japonaise à l'œuvre pendant l'incident de Changhaï. Dois-je avouer qu'elle m'avait inspiré plus d'effroi que de Sympathie ? Soldats au masque contracté, au rictus sauvage officiers soupçonneux et arrogants, et vous, jeune lieutenant à la merveilleuse insolence, qui prétendiez m'arrêter pour avoir, d'une rue de la concession internationale, contemplé avec trop d'intérêt une de vos casernes, que rou3 étiez différents des diplomates courtois et insaisissables des conférences, des « parfaits petits gentlemen de la légende Sous le choc des combats, le mince vernis de civilisation craquait, le barbare apparaissait. Direz-vous que c'est la faute de la guerre et que nul soldat d'aucune armée n'est aimable ? D'accord. Mais j'ai revu l'armée nippone, C'était à Tokio, dans la pompe éclatante d'une grande parade militaire pour l'anniversaire de l'empereur. On avait parqué la presse conviée à.ce spectacle dans un enclos, séparé par une simple corde, d'un côté, de l'éblouissant massif des colonels de l'autre, de celui, plus étincelant encore, des généraux en uniforme. Jugez de l'honneur Grondements de canons, ronflements d'avions, déchaînements de marches militaires, qui ne sont pas mordantes et joyeusement ailées 'comme les nôtres, mais roulent sourdement, sinistrement, un peu à la façon du tam-tam. Là-bas, vers l'horizon, par masses énormes, de même couleur que le sol fauve, les troupes s'ébranlaient, grandissaient, se couronnaient de l'éclair bleu des baïonnettes et, peu à peu, l'on distinguait les soldats. Ils avançaient pesamment, lançant rudement en l'air leurs jambes courtes et massives pour le pas de l'oie allemand, que scandait le geste mécanique du bras, tandis que leurs sombres faces carrées, aux minces regards impersonnels, s'orientaient toutes vers l'empereur. Puis, plus loin, mus par le même ressort, tous ces soldats pivotaient lourdement sur eux-mêmes, à la prussienne. Une profonde impression de morne puissance se dégageait irrésistiblement de ce fleuve d'hommes, intarissable et monotone. A la longue, j'étais oppressée, haletante, comme s'ils me marchaient sur le cœur. Décidément, même dans la paix, cette armée japonaise m'effrayait.

Elle est, en effet, assez formidable, me disait, après la revue, un attaché militaire étranger. Non pas tant par le nombre l'armée active a subi, de 1922 à 1925, de sérieuses réductions et ne compte guère plus de 236.000 hommes. Mais la qualité l'emporte sur la quantité de plus, les réserves sont importantes et constamment tenues en haleine, et les jeunes gens, dès l'âge de quatorze ou quinze ans, dans les écoles secondaires, supérieures, dans. les université, sont soumis à une instruction militaire intense. donnée par des officiers qualifiés. Cela, jusqu'à leur service, qui est d'ordinaire de deux ans, d'un an seulement pour certains diplômés d'université.

L'artillerie japonaise est, en outre, de premier ordre, et certaines armes spéciales, le corps de tanks, par exemple, très perfectionnées. Quant aux officiers, leur esprit militaire est sans égal, surtout dans la jeune armée. Ils sont tellement perduadés de leur supériorité et de l'importance de leur mission C'est une force, ça

Un sourire légèrement ironique frisait la lèvre de mon interlocuteur. Puis, soudain grave et comme pour lui-même

Mais jusqu'où cette force entralnera-t-elle cette jeune armée ?

Justement, dis-je, je viens d'être invitée à prendre le thé au cercle militaire par trois officiers de l'entourage du général Araki.

Mes compliments, fit l'attaché avec un petit salut, vous allez voir les maltres de l'heure.

Je connaissais déjà ce colonel et ces deux commandants ils se trouvaient auprès du ministre de la Guerre pendant notre conversation, et j'avais été frappée par leur air de bonne humeur, leur simplicité directe et souriante qui contrastait avec l'allure un peu gourmée de la plupart des fonctionnaires japonais. Ils m'accueillirent avec la même cordialité, la main tendue, comme de vieux camarades. C'était dans une aalle de Club militaire, bel édifice

européen campé sur une colline qui domine Tokio.

Sur la table était dressé un confortable thé à l'anglaise, bastionné de multiples assiettes de pain beurré et de gâteaux. Les officiers m'en firent gentiment, un peu gauchement, les honneurs. Connaissant leurs grades, j'étais frappée par leur air d'extrême jeunesse. Les Japonais, d'ailleurs, avec leur teint lisse, leur poil abondant et noir qui ne blanchit que fort tard et tombe rarement, nous paraissent toujours dix ou quinze ans de moins que leur âge. Mais ceux-ci avaient certainement conquis leurs galons avec rapidité. Ces galons restaient, du reste, invisibles sur leur uniforme de rude étoffe réséda aussi simple que celui des soldats. J'avais déjà noté, à propos du général Araki, cette extrême sobriété de la tenue. Andrée VIOLLIS.

(La suite à la deuxième page.)

La « Frankfurter Zeitung » s'élève contre le « dressage scolaire » décidé par l'Etat de Thuringe Berlin, 21 octobre (dép. Havaa.) La Frankfurter Zeitung s'élève contre le décret du gouvernement de Thuringe sur la propagande spéciale dont le traité de Versailles fera dorénavant l'objet dans les écoles de cat Etat.

« C'est là un abus de l'école, écrit l'organe démocrate de Francfort, ce n'est plue de l'enseignement, mais du dressage, dressage absolument conforme à la mentalité fasciste qui veut rendre la jeunesse incapable de voir autre chose que le chemin qu'on lui indique. C'est là une injustice commise anvers la jeunesse. Il lui sera difcile, voire même impossible, de se faire plus tard un jugement probe sur les événements passés. Elle se trouve ainsi bloquée dans une conception intellectuelle qui durera encore le jour où Allemands et Français auront la possibilité de se mieux comprendre. Des jeunes gens ainei dressés ne seront pas capables, devenus adultes, de favoriser la solution des grands problèmes politiques. »

A L'EXPOSITION D'HORTICULTURE

M. et Mra» Lebrun au Cours-la-Reine iBtilt!llill!lllI1îll!l!!li:il 11111 lll!il!ll1ttHinlltinl!il!!IlfIHHIinilll!

LE REGLEMENT DES DETTES

AUX ÉTATS-UNIS Dans une note communiquée hier à la presse, le présidente du Conseil se refuse à assumer la paternité de certaines déclarations qui lui ont été prêtées et qu'il aurait faites, mercredi, devant la commission des affaires étrangères de la Chambre. Ces déclarations avaient trait au règlement de notre dette vis-à-vis des Etats-Unis et attribuaient à M. Herriot une distinction entre notre dette commerciale remboursement des stocks américains et notre dette politique, la première devant faire l'objet d'un règlement ponctuel à l'échéance du 15 décembre, la seconde devant faire l'objet de négociations ultérieures avec le gouvernement de Washington.

Ces « indications », câblées aux Etats-Unis, y ont naturellement provoqué de nombreux commentaires, dont notre correspondant aux Etats-Unis nous a aussitôt transmis les échos. Elles ont même donné lieu, dans les mi- lieux officiels, à certaines explications celle notamment « qu'il n'existe plus de dette commerciale française proprement dite, les 400 millions de dollars des stocks américains ayant été fondus avec les autres dettes de guerre lors de la conclusion de l'accord Mellon-Bérenger >. Peut-être faut-il leur attribuer également la visite que M. Mariner, le conseiller de l'ambassade des Etats-Unis à Paris, a faite hier matin à H., Herriot, visité qui peut effectivement avoir été dictée par le désir d'obtenir quelques précisions sur les dispositions futures du gouvernement touchant les dettes. S'il en a été ainsi, le communiqué officiel donné à l'issue de la réunion de la commission des affaires étran-

M. Mariner

cune allusion à de semblables déclarations, le président du Conseil n'a pas d0 manquer de s'y référer. Mais la question présente un autre aspect qu'il a sans doute évoqué également, à savoir que l'éventualité du paiement de 20 millions de dollars à effectuer par nous le 15 décembre prochain ne pouvait être mise en cause, et que nous n'avons jamais songé à en solliciter l'ajournement. Si l'article 2 de l'accord Mellon-Bérenger du 29 avril 1926 prévoit, en effet, une faculté de moratoire et par suite de report, c'est uniquement pour les remboursements de capital, et non pour les paiements d'intérêts. Or c'est exclusivement un règlement d'intérêts règlement qui correspond, il est vrai, aux intérêts des 400 millions de stocks que nous avons à effectuer le mois prochain.

La question ne se posait donc pas, et c'est pour cette raison d'ailleurs, ainsi que nous avons eu l'occasion de le souligner ici même, que nous n'avons ni fait ni songé à faire en septembre une démarche à Washington afin d'obtenir, par un préavis de trois mois, le bénéfice d'un moratoire quelconque. Il va de soi que cela ne préjuge en rien la position que le gouvernement français pourra ultérieurement être amené à prendre comme conséquence des accords intervenus à Lausanne touchant les réparations allemandes. Un fait néanmoins est certain contrairement aux bruits répandus hier c'est que ce n'est nullement pour s'occuper de cette question, qui n'est pas mûre, mais pour préparer la future conférence économique et monétaire mondiale que M. Bizot, directeur du mouvement des fonds au ministère des Finances, se dispose à se rendre à Londres.

Albert JULLIEN

Lire en 3' page, la dépêche de notre correspondant de New-York,

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La commission

des finances

a termine l'examen du budget de la justice Conformément au programme qu'elle s'était tracé, la commission des finances a commencé l'examen des dépenses budgétaires prévues dans le projet gouvernemental concernant l'exercice 1933. Elle a consacré sa séance d'hier à l'étude du budget des services judiciaires, rapporté par M. Bonnevay. Le député du Rhône a tout d'abord exposé la physionomie générale de ce budget. Il a analysé les modifications apportées aux effectifs de l'administration centrale, du conseil d'Etat, de la cour de cassation,' des cours d'appel, des tribunaux et des justices de paix. Puis, en application de la décision prise la veille, sur l'initiative de MM. Léon Blum et Vincent Auriol, il a établi une comparaison entre les crédits de 1914, ceux de 1932 et ceux qui sont prévus pour 1933.

M. Bonnevay a fait observer, en outre, que la loi de juillet sur les compressions administratives avait, en ce qui concerne le budget de la justice, reçu quelque efficacité. Toutefois, la difficulté vient de ce qu'un tel budget ne comporte que de très faibles dépenses de matériel. Celui-ci ne figure en effet que pour 20 millions sur un total d'environ 296 millions. Néanmoins, la commission, au cours de l'examen des chapitres, est parvenue à une économie globale de 6 millions et demi environ en opérant quelques réductions nouvelles concernant à la fois le matériel (chauffage, fournitures diverses, etc.) et le personnel, réductions qui ne sont pas seulement intéressantes par leur chiffre, mais encore et surtout par les répercussions qu'elles auront, par voie d'analogie, sur les dépenses de tous les autres ministères.

C'est ainsi que la commission a réservé le chapitre premier, en raison de la possibilité d'envisager de nouvelles compressions dans le personnel de l'administration centrale, où les commissaires ont constaté 60 emplois nouveaux par rapports à 1914. M. Ernest Lafont a fait décider, d'autre part, que la commission procéderait à une étude d'ensemble des indemnités diverses. Il convient de signaler à ce sujet que, dans l'ensemble du budget général compte non tenu des budgets annexes, les indemnités représentent une somme de 3.990 millions, laquelle se décompose ainsi indemnités de résidence, 247 millions; charges militaires (rubrique correspondant à la précédente, qui vise seulement les civils), 405 millions indemnités de charges de famille, 392 millions frais de missions et de déplacements, 226 milllons frais de bureau, de service, d'auxiliaires, indemnités de gérance, de responsabilité, indemnités spéciales aux fonctionnaires d'Alsace et de Lorraine, 1.450 millions. En ce qui concerne particulièrement les services judiciaires, la commission a demandé des précisions sur ce qu'il fallait entendre par « indemnité pour travaux extraordinaires s et décidé que de telles indemnités seraient remplacées par des indemnités pour heures supplémentaires contrôlées, dont bénéficierait seul le personnel d'exécution et non le personnel de direction. Cette mesure sera d'ailleurs vraisemblablement étendue à tous les ministères. D'autre part, la commission a contesté le bien-fondé de certaines indemnités comme celles qui sont attribuées aux conseillers d'Etat lorsqu'ils siègent au tribunal des conflits, cette mission faisant partie des devoirs de leur charge. A propos du chapitre 3 (matériel de l'administration centrale), la commission a décidé, sur la proposition de MM. Lamoureux et de Chappedelaine, qu'un abattement total de 10 sur les chapitres du budget de 1932 serait imposé aux chapitres de matériel de tous les ministères.

Au chapitre 4 (impressions et médailles), M. Petsche a fait décider de demander la centralisation des services des statistiques des divers ministères et leur rattachement à la présidence du Conseil. M. Vincent Auriol a obtenu qu'une étude serait faite sur les impressions nécessaires aux administrations publiques.

Le chapitre 9 (cours d'appel, personnel, traitements) a été réservé afin que la commission de législation civiae soit consultée, pour avis, sur la décision qui a été prise de procéder à des suppressions d'emplois, notamment par voie d'extinction. La réduction du nombre des présidents de chambre et des conseillers a été, en effet, envisagée, ce qui permettrait de supprimer 105 postes de magistrats de cours d'appel. Mardi, la commission examinera le budget des services pénitentiaires, rapporté également par M. Bonnevay, puis celui de la Légion d'honneur, rapporté par M. Patenôtre-Desnoyers, et celui de l'agriculture, rapporté par M. Jaubert.

LE GOUVERNEMENT VA CRÉER UN COMITÉ SUPÉRIEUR D'ECONOMIES

M. Palmade a fait approuver par le conseil de cabinet un projet de décret constituant un « comité supérieur d'économies » chargé de rechercher et de proposer toutes mesures de réductions de dépenses' ainsi* que de provoquer les modifications et ,'le.. suppressions de services et d'emplois qu'ils ne reconnaitra paa indispensables.

LÉGION D'HONNEUR il)fllllllllIllll1Ulll|IUIlllHllll||tllllllllllltlIllMIIIUtllHlltIIIIItIllfIIIIIUIllIllltlllllllMHNMIHIUnitlfllltlill*")""lH PROMOTION DE L'EXPOSITION COLONIALE

De gauche à droite et de haut en bas MM. Bernard, Urbain Blanc (grande officiers) Bapttfaut, Blanchet, Bonseenot, Coulon, Gtraud, Gufflet, Hachette, Jonve, Philippart, Mme de Vilmorin (commandeurs) MM. BacqueyrUse, Baschet, Blondel. Brottier, de Guébriant, de la Néssière, Deffoux, Farallcq, Gastlnne, HardS, Homo, Kaplan, Lambert, Lemolne, lévy-Dhurme», Ary Leblond, Fiston, Vatin-Perignon (officiers) j Broyer, Defert, Dreyer Gaboriaud, J-ang, I/evtllain, Mme Simone Morel-Chatlly, MM. de Nys, Pissine et Velter (ehevallers)

Meurtrier de son beau-père Paul Dehays est condamné à cinq ans de prison avec sursis Au cours d'une discussion qui l'avait mis aux prises avec son beau-père, M. Ieroy, le 21 mars dernier, Paul Dehays, quelque peu pris de boisson, blessait mortellement M. Leroy d'un coup de couteau. Tel est le drame évoqué hier devant le jury.

Vous êtes alcoolique ? dit, en abordant l'interrogatoire, M. Pittié. Ça, répond l'accusé, c'est de naissance

Il raconte alors que le matin du drame il joua au billard et passa de café en café.

Oui, souligne le président, votre crime est le résultat d'un gaspillage chez les débitants de vos indemnités de chômage. Quelle part de vos allocations rapportiez-vous à votre famille ? Tout

Non Ce jour-là, votre mère vous a rencontré au cours de la matinée et a confisqué ce qui restait de l'argent touché, soit 70 francs sur 90.

Dans l'après-midi, Dehays s'empara de la bicyclette et alla acheter du saucisson. Puis il se munit d'un couteau de cuisine et de pain, et s'installa dehors pour manger. M. Leroy, honnête travailleur, rentra sur ces entrefaites, releva sa machine et, déjà exaspéré contre ce garçon qu'il voyait mal tourner, s'emporta.

Il a levé la main sur moi, insiste

Paul Dehays

l'accusé il m'a battu, Il a voulu me saisir à la gorge.

Que Dehays n'ait pas eu l'intention de iuer, c'est certain. H dira même que sa victime était un homme courageux et au coeur très bon.

Appelée à la barre, la mère de l'accusé, femme de la victime, s'efforce de se montrer équitable. Elle ne dira de son fils aucun mal. Elle a conservé de son mari le meilleur souvenir. En résumé, termine le défenseur, M* Campinchi, l'excellent homme qui a été tué travaillait et buvait, à la fois courageux et violent. C'était admis. L'éducation morale de certaines classes, à ce point de vue, est malheureusement encore négligée.

L'unique témoin du drame, Mlle Alice Radoux, ne sait que s'évanouir. A peine arrivée à la barre, elle tombe laurdement, tout d'une masse, et l'huissieraudiencier l'emporte. Personne n'insiste. L'avocat général Honnart et M* Campinchi commentent alors, l'un pour accabler et l'autre pour absoudre, ce drame si navrant. Et bientôt, suivant le conseil du défenseur, les jurés prononcent la peine de cinq années de prison avec sursis.

N'oubHez pas, indique le président au jeune imprudent libéré, n'oubliez pas tant de clémence destinée à vous permettre de devenir soutien de famille

(.Voir à la 4* poge la promotion complète.)

POUR ET CONTRE Je suis allé voir hier hier seulement les Gaffes de l'escadron, le film déjà fameux tiré de l'oeuvre éternelle de notre grand et profond Courteline.

J'ai donc passé ma soirée au régiment et, je l'avoue, je me suis diverti avec tant d'innocence que je me sentais tout prêt à rengager quand j'ai quitté l'immense salle du Moulin-Rouge.

J'ai ri. Voilà toutes mes impressions résumées. J'ai ri de bon cceur, de tout coeur. J'ai ri en compagnie d'un public populeux, joyeux, momentanément libéré de tous ses soucis. J'ai retrouvé avec une émotion attendrie le bon capitaine Hurluret et ses absinthes «bien tassées », le terrible adjudant Frick, et Laflotte et Fricot et Vanderague. J'ai retrouvé surtout le temps de l'avant-guerre, la caserne d'avant guerre, la province d'avant guerre, l'atmosphère de la petite ville de garnison d'avant guerre et le beuglant n classique, traditionnel et déjà historique

J'ai ri, avec reconnaissance. La magnifique et sobre force comique de Georges Courteline, qui m'honora de son amitié, anime tout le film, qui est fidèle; simple et direct.

Et en riant, je songeais quel malheur que les bonnes fées du théâtre et du livre ne nous aient pas donné, après la guerre. un nouveau Courteline Quel malheur que nous puissions dire, mélancoliquement « II y avait le rire d'avant guerre. Nous devons nous contenter maintenant d'un rire d'après guerre, d'une qualité, hélas, beaucoup plus ordinaire »

Comme il nous manque, par ces temps fiscaux, maussades et déficitaires. le bon rire franc, courageux, gaillard et français de Courteline C'était un rire pur. un rire sain, un rire humain et franc, sans recherche, sans prétention, sans artifice. C'était le rire libre, salutaire, bienfaisant. Aujourd'hui, hélas on nous sert, trop souvent, en fait de rire, une préparation sophistiquée et trouble, dans laquelle il entre toutes sortes d'ingrédients, à l'exception de la gaité. Le rire, aujourd'hui, est saccadé, inquiet, confus, bref et exotique. Que le film s'applique à nous rendre le bon vieux rire de chez nous, le bon vieux rire honnête, moqueur, frondeur, blagueur et sans souci alors, en dépit de toutes !es crises, nous aurons meilleure humeur et meilleure chance

Qu'on nous donne des films qui nous fassent rire simplement, tranquillement, abondamment, agréablement, comme nous font rire les Gaîtés de l'escadron et nous penserons un peu moins au déficit budgétaire et à la faiblesse de la livre. Maurice PRAX.

La terre a tremblé à Johannesburg Johannesburg, 21 octobre (d. Havas.) De violentes secousses sismiques ont ébranlé cet après-midi certains édifices publics et notamment le palais de justice.

LES IMPOTS

sont en moins-value de

3.536.786.000 francs

sur les évaluations

pour les six premiers mois de l'année budgétaire

La moins-value du chiffre d'affairei est de 175.124.000 francs pour le mois de septembre

M. de Broquevilte a virtuellement

dénoué la crise belge Il présentera aujourd'hui au roi la liste des nouveaux ministres parmi lesquels figure M. Theunis Bruxelles, 21 cet. (dép. Petit Parisien.) M. de Broqueville présentera demain à midi au roi les nouveaux ministres, parmi lesquels on note M. Theunis, ancien premier ministre. Voici la composition probable du ministère Premier ministre et Agriculture, M. de Broqueville Agaires étrangère, M. Paul Hymans Finances, M. Van Overbergh Justice, M. Albert Devèze; Colonies, M. Tschoffen P. T. T. M. Bovesse Transports, M. Forthomme Sciences .et arts, P.-E. Janson Travaux publics, M. Sap Industrie et travail, M. Poulet Intérieur, M. Carton ou M. Segers Défense nationale, M. Theunis.

L'ATTITUDE DE LA LIGUE DES TRAVAILEURS CHRETIENS Bruxelles, 21 octobre (dép. Petit Par.). Ce matin, les travailleurs chrétiens ont tenu une séance, à l'issue de laquelle le communiqué suivant a été remis à la prease

« Le comité exécutif de la Ligue nationale des travailleurs chrétiens, réuni le 21 octobre pour délibérer sur la situation politique 1° dénonce la grave responsabilité assumée par les dirigeants du parti libéral en déclenchant une crise politique qui rend plus difficile la solution des difficultés financières 2* proclame son entière coafiance dans la personne des ministres démocrates chrétiens du cabinet démissionnaire, MM. Tschoffen et Heyman 3° remercie et félicite particulièrement M. Heyman de l'oeuvre sociale magnifique qu'il a réalisée au ministèse de l'Industrie et du Travail et de l'énergie avec laquelle il l'a défendue et sauvée malgré la crfse 4° décide de n'accorder sa confiance à un gouvernement qu'à condition d'obtenir la garantie qu'il ne sera pris aucune miesure, même par voie administrative, contre la législation sociale actuelle et son application.

M. François-Poncet est de retour à Berlin

Berlin, 21 octobre (dép. Havas.) M. André François-Poncet, ambassadeur de France, est arrivé ce matin à Berlin, venant de Paris, et a repris la direction des affaires de l'ambassade.

La réorganisation de la Compagnie Générale Transatlantique

M. Léon Meyer a entretenu hier ses collègues, au cours du conseil de cabinet, du projet de réorganisation de la Compagnie Générale Transatlantique, projet dont l'élaboration délicate a valu au ministre de la Marine marchande les félicitations du gouvernement.

Cette réorganisation doit être poursuivie sur trois plana-; -ftnoi»»o»i -exftioitation et administration.

L'assainissement financier se résume dans une réduction de l'actif de 962 millions environ et dan% l'annulation de postes du passif et la réduction. de créances atteignant au total la même somme. Les charges financières seront couvertes par la subvention de l'Etat fixée pour 1933 à 150 millions et qui décroîtra ensuite jusqu'au minimum de 50 millions.

Pour l'exploitation, des économies s'élevant à 220 millions sont prévues. La Compagnie, d'autre part, ne conservera plus d'intérêts dans ses filiales déficitaires et ses administreurs ne pourront être à la tête des filiales auxquelles elle reste intéressées.

Enfin un contrôle administratif sévère sera exercé par 1 Etat sur la gestion de la Compagnie, en même temps qu'un contrôle financier portera notamment sur les prix de revient et sur les marchés, qui devront être passés par voie d'adjudication.

L'effort que fait l'Etat pour aider la Compagnie à sortir de ses difficultés et qui se justifie par de nombreuses considérations, contribue è. la défense du prestige français à l'extérieur il permet de sauver une entreprise qui alimente de multiples formes du travail national. Cet effort est subordonné à un ensemble d'engagements qui vont permettre à l'Etat de récupérer par le jeu des annuités de remboursement une part considérable des sommes avancées au cours des années antérieures, de récupérer sur l'annuité de 150 millions, sous forme d'intérêts à servir aux actions et aux parts, une nouvelle tranche des avances faites à la Compagnie, enfin de participer de façon continue aux bénéfices de l'entreprise.

Tant au point de vue international que du point de vue intérieur, les sacrifices que consent l'Etat trouvent donc une impoaante contre-partie. UNE LAUREATE DE 18 ANS

A dix-huit ans à peine, triompher de quatre cents concurrents représentant cinquante nations, conserver la modestie la plus naturellement effarouchée et la volonté de travail la plus certaine, tel est le cas, charmant et rare, de Mlle Marguerite Barrio, qui obtint, on le sait, le premier prix du concours international d'affiches de la Croix-Rouge, et est élève à l'école d'art appliqué. QUEL ETAIT CET AVION ? Londres, 21 oct (dép. Petit Parisien.) Suivant un message Exchange Telegraph d'Amsterdam, les épaves d'un aéroplane ont été découvertes aujourd'hui sur la côte hollandaise près de Zandwoort, à quinze milles environ d'Amsterdam. Parmi les pièces découvertes se trouvent un gouvernail et un montant en bois sur lequel sont inscrlts le numéro 6.049 et l'inscription C.D.32. Ces épaves, croit-on, sont celles d'un appareil de construction hollandaise et on se demande si la machine n'est pas l'avion qui lança, la semaine dernière, dans le détroit, des signaux de détresse et dont, en dépit des recherches faites, aucune trace n'a pu être retrouvée.


SOUS LE MASQUE JAPONAIS

SUJTB DE W PREMIÈRE PAGE

Les yeux brillants sous les lunettes d'écaillé, ce fut de leur chef qu'ils'me parlèrent .tout de .suite, avec enthousiasme, en un anglais assez pur mais altéré par un fort accent américain ou allemand, on ne savait trop. C'est un grand patriote, me dirent- ils, selon la tradition de notre vieux Japon. Il est dévoué corps et âme à l'empereur, qu'il appelle « le père de l'armée Il a gardé l'esprit des anciens samouraï et personne ne connaît et ne pratique comme lui notre code de l'honneur militaire, le « bushido :Quand Il était écolier, il n'avait pas de plus grand plaisir que de visiter les cimetieres où sont enterrés les samouraï qui ont sacrifié leur vie pour l'Empereur. Il se faisait raconter .leurs exploits et de sa plus belle écriture .copiait leurs épitaphes, qu'il gardait précieusement et apprenait par cœur. il les sait toujours et les cite souvent dans leg allocutions qu'il nous fait. Je pensais a N'est-il pas étrange que ce chef de la jeune armée vive plongé dans le culte du passé ? Qu'en conclure ? »

Cependant mes hôtes n'oubliaient pas leur rôle de propagandistes. Car ;ils étaient pour le moment chargés de la section de la presse. Des cartes, .bientôt, s'étalèrent sur la table, entre tes tasses et les petits fours.

De nouveau, j'entendis, habilement et éloquemment exposés, les argu'ments Connues Ces traités que les .Chinois contestent. l'oeuvre des Japonais en Mandchourie. les ports, les usines. Mais passant assez rapidement sur la question des intérêts économi- ques et financier^, Jes jeunes officiers! insistèrent sur la nécessité de rétablir fordre et la paix, de défendre les paysans japonais et coréens menacés tans leur vie et dans leurs biens, puis $'étendirent longuement sur le point vue stratégique

Nous ne craignons pas les Chinois, fit le colonel. Ce n'est pas que tous les méprisons; ils sont braves et font encore prouvé récemment à Changhaï. Ils sont aussi fort intelligents et, pris individuellement, bien ,plus. intelligents que nous; mais leur 'Individualisme les mène à l'anarchie et les y retient. Les, Chinois, voyez-vous, ç'est le sable; chaque grain, est dur, plais l'ensemble des grains se disséMine, fond et cède. Nous autres, les Japonais, nous sommes l'argile les molécules dont elle est faite demeurent invisibles, ne possèdent aucune existence personnelle. Mais elles s'unissent et s'agglutinent avec une telle force que leur masse résiste à tous les efforts.

Les deux commandants hochaient la tête en souriant.

Donc, reprit le colonel, la Chine ne nous inquiète pas; mais nous avons besoin de la Mandchourie comme tampon contre l'envahissante hégémonie des Soviets. Ils ont déjà gagné la Mongolie, ils règneront bientôt sur le Turkestan chinois, qu'ils dominent déjà; ils s'infiltrent peu à peu dangereusement dans les provinces du Centre. Il s'y constitue en ce moment dans le secret un Etat dont la puissance éclatera tout iL coup. et surprendra le monde. Or nous voulons rester Japonais. 'Nous ne voulons pas du bolchevïsme internationaliste.

t. Pas plus que nous ne voulons du capitalisme européen ou yankee lança un des commandants d'un ton de d£fl.

Les deux officiers échangèrent un vif îjegurd puis, passant brusquement à un autre sujet, me parlèrent avec enthou- d'abord '<teNap3t«èn\« ~"r- je me serais fait tuer pour défendre son nom. Le soir, étendu à terre, je répétais avec ivresse avant de m'en- dbrmir « Kléber, Marceau, Hoche » Mes dieux

Les prunelles étincelaient, la voix vibrait, émue. Puis de l'éloge de la Grande Armée, le commandant en vint à l'armée de « la guerre d'Europe » la Marne, Verdun, Foch, Joffre, Pétain. Enfin, tous célébrèrent tour à tour nos sous-marins, nos aéroplanes, « la première flottille de guerre d'Europe nos canons à grande portée, notre artillerie sans égale.

La France est la première puissance guerrière d'Europe conclut un des commandants avec transport. D'ailleurs, continua-t-il. Japonais et Français se ressemblent étonnam- ment. Nos deux peuples ont l'instinct et le goût de la guerre. C'est ce que nous disait récemment encore le général Claudel, qui ne nous a pas caché que toutes ses sympathies allaient vers le Japon. Deux grands peuples qui pourraient conquérir le monde.

Les yeux baissés, j'écoutais ce dithyrambe avec un embarras modeste. Que répondre ? Les lauriers de Mars ni de Bellone ne m'ont jamais éblouie. Et je me souvenais, un peu mélancolique, que dans d'autres pays, c'est par la Révolution et les principes des Droits de l'homme que la France vaut et prévaut.

Maintenant, voulez-vous monter voir notre vue? demanda le colonel. Le dernier étage du. cercle militaire est purement japonais. Nous enlevâmes nos souliers avant d'entrer. Une jeune servante à la haute coiffure piquée de .papillons d'écaillé nous attendait, souriante, prosternée à quatre pattes sur le seuil. Les pièces étalent tapissées de nattes blondes, d'une pureté intacte. Accroupis sur des coussins, nous bûmes sans sucre du thé vert dont la saveur poivrée

16. Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE -1 Gaston- Ch. RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

VIII (suite)

L'épreuve du sang

Elle se plaça derrière le rustique 'autel élevé, sous l'égide du Christ, aux puissances du mal qu'il commande,.et eut vers les siens un geste d'une am*pleur et d'une majesté si grandes que ,,tous tes.bavardages cessèrent.

Les hommes jetèrent leurs cigarettes et se séparèrent.

Trois d'entre eux se placèrent à o'.ja,-que extrémité du demi-cercle formé par la tribu. Le septième c'était Cernosch, se campa derrière Margit, à droite, à six pas en arrière. Djaga dit Sandra d'une voix ",pleine et grave, l'heure est venue. Tu «vas recevoir l'onction des trois sangs çt oindre toi-même de ton sang royal jees animaux, qui symbolisent les forces «de la terre par le serpent, qui tenta •iEva, notre mère première de l'air par foiseau. qui rapporta à Noé le brin Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction interdites en

rappelle un peu la menthe. Nous nous taisions. Au-dessous de nous, doucement voilé d'une brume azurée, Tokio déroulait jusqu'à l'horizon son océan de toits au-dessus desquels voguaient les grands buildings. A nos pieds, massif et gris, le mur symbolique du palais de l'empereur se dressait entre ses ombrages et ses douves d'un vert printanier tout neuf.

Le colonel me l'indiqua du .geste puis, se tournant vers un temple aux toits retroussés, couronnant la proche colline

C'est le sanctuaire de Yasakouni, dédié aux morts de nos guerres, me Et, avec un regard d'une ferveur mystique

Voyez-vous ici l'empereur, là-bas les esprits de nos héros; toute notre vie de soldats s'écoule entre ces deux cultes.

UN INTERESSANT PROJET POUR RESOUDRE LE CONFLIT SINO JAPONAIS

Tokio, 21 octobre (dép. Ilavas.) De l'agence Bengo

M. Ernest James, président d'une chambre de commerce étrangère à Kobé, a élaboré pour résoudre défini- tivement la question sino-japonaise, un plan intéressant dont voici les détails 1° Le Japon présenterait à la S. D. N. une offre d'achat de la Mandchourie à la Chine. Il appartiendrait alors à la S. D. N. si elle juge raisonnables les conditions de cet achat, de recommander à la Chine d'accepter cette offre 2° Dans l'hypothèse où le Japon et la Chine se mettraient d'accord, la S. D. N. suspendrait immédiatement l'application du plan Lytton

3° C'est la S. D. N. qui. agissant com- me intermédiaire, s'efforcerait d'amener les parties à se mettre d'accord Le montant total des investissements du Japon en Mandchourie serait évalué par la S. D. N. en vue de as déduction du prix d'achat total

5° Les emprunts chinois dont le ser-i vice a été suspendu viendraient également en déduction du prix d'achat. Les paiements du Japon à ?a Chine seraient échelonnés sur vingtcinq années consécutives. Cependant. si le Japon préférait se libérer en un' seul versement au comptant, les EtatsUnis pourraient, par l'intermédiaire de la S. D. N" seuls ou avec l'aide d'autres puissance, consentir au Japon un prêt égal au montant du prix d'achat de la Mandchourie. L'octroi de cet emprunt serait soumis aux conditions suivantes a) Réduction d'un quart ttes arme- ments respectifs des deux puissances. b) Création d'un fonds de réserve, destiné à garantir le service de l'em- j prunt japonais: Ce fonds serait alimen- j té par un prélèvement annuel sur les j recettes douanières du Mandchoukouo. c) Nomination du prince Henri PouYi à la présidence de la République chinoise ou éventuellement sa restauration au trône impérial de Chine, si tel est le vœu exprimé par le peuple chinois.

7° Le Japon et la Chine s'engagent à coopérer en vue de la répression du banditisme communiste en Chine. 8° Convocation immédiate de représentants des diverses puissances en vue d'étudier les détails du plan.

Un film raciste interdit en Bavière Munich, 21 octobre (dép. Havas.) Le gouvernement bavarois a interdit la projection en Bavière d'un film raciste sur l'activité des jeunesses hitlériennes.

Le gouvernement de Munich a estimé qu'il s'agissait d'un film de propagande contraire à l'esprit d'une ordonnance d'il gouvernement- -bavarois 'interdisant la participation, dea-^nfanis à des organisations politiques- quelconques,Pour se procurer de l'argent un jeune homme

{avait commis trois agressions Caen, 21 octobre (dép. Petit Parisien.) A quelques jours d'intervalle, trois agressions avaient été commises aux environs de Caen et Falaise près de Boulon, une automobiliste, Mlle Langevin, trente-sept ans, de Thury-Harcourt, avait été blessée au visage et au cou d'un coup de feu tiré dans les glaces de sa voiture d'autre part, un horticulteur de Gouvix, allant en voiture attelée à Caen, avait essuyé, près du Chapeau-Rouge, un coup de feu tiré par un individu dissimulé derrière un arbre le cheval seul fut atteint à l'arrière-train enfin, revenant en voij ture du marché de Caen, M. Pestour, propriétaire à Fontenay-le-Marmion, fut également atteint d'un coup de fusil tiré d'une haie par un inconnu il avait été blessé à la tête, ainsi que Mme Viterbo, de Paris, qui l'accompagnait.

Un vieux fusil et des douilles avaient été retrouvés près de Saint-Martin-deFonténay, lieu du troisième attentat. Après une battue, les gendarmes de Caen ont arrêté l'agresseur, Marcel Ruel, vingt-quatre ans, de Bourguébus, qui a avoué il avait espéré, en attaquant ses victimes, se procurer de l'argent.

Deux jeunes gens de Chatou arrêtés à Dieppe pour vol Dieppe, 21 octobre (dép. Petit Parisien). Pour vol d'une magnéto dans le garage d'un hôtel de la rue Thiers, à Dieppe, a été arrêté, sur la plage, Georges Legros, vingt ans, récemment libéré du 3' génie et domicilié à. Chatou, 6, avenue Moissant.

Son frère Y vas, complice du-vol, a été également appréhendé après une poursuite assez mouvementée au cours de laquelle le voleur, qui avait escaladé un mur, tomba sur des tessons de bouteille et se blessa grièvement.

d'olivier, à bord de l'arche, et de feau par le poisson, qui représente la pêche miraculeuse c'est-à-dire tous les biens obscurs que le vouloir du Maître des mondes permet aux hommes de tirer dn sein des terres, des airs, des mers, des lacs et des Aeuves. Nous allons, en cette minute pour toi suprême, pour nous sacrée, te présenter aux forces de l'invisible, à celles que tu commanderas peut-être 'quand le destin le décidera ainsi. Si tu devais régner au grand jour, nous t'eussions initiée au soleil levant, dans la gloire vermeille de l'aurore. Mais puisque tu dois régner sur les force6 obscures. nous t'initierons aux mystères, à la lueur de la lune.

Elle éleva vers l'astre resplendissant ses mains implorantes.

Lucine fille de la Nuit, reine des Etoiles, dit-elle, toi qui éclairas la mise au tombeau du juste entre les justes, après avoir vu la mort de tant d'empires dont le nom même est oublié, Lucine, qui commandes,au mystère de la vie, à la chair de la femme, à l'émoi d:« ¿mes vierges, sois-nous favorable Amin f dirent tout bas ceux de la tribu.

Sandra tira de sa gaine le poignard qui pendait à sa ceinture et le présenta, la pointe en avant, à Margit.

Sous les lumières, la lame, damasquinée d'or et gravée d'étranges caractères, brilla d'un éclat bleuâtre. Voici l'arme qui, dit notre tradition, pendait au flanc de Djaga, la fille de Tchinguiz-Khan. Prends ce fer sacré, vénéré de tous les Romani, sous quelque nom qu'ils vivent, en quelque lieu que ce soit de la vaste terre. Je vais invoquer devant toi les forces de l'au-delà. Quand elles se manifesteront, tu entailleras toi-même ta chair, à gau-

A. V.

LA PLAINTE

DU MINISTÈRE DE L'AIR M. Brack a reçu les dépositions de MM. Chaumié et Weiller

M. Brack, juge d'instruction, a entendu hier matin les dépositions de MM. Emmanuel Chaumié et PaulLouis Weiller.

M. Chaumié, directeur de l'aviation civile au ministère de l'Air, n'a pu que se plaindre du dommage causé par les documents faux dont .fit usage M. Bouil-' loux-Lafont. Pour le reste, il ne fournit que des renseignements généraux sur l'Aéropostale. Il a spécifié que le 9 août il n'avait pas encore déclaré que Lucco était le faussaire, mais seulement que c'était lui qui avait remis les documents au service des renseignements généraux de la préfecture de police.

M. Weiller est resté dans le cabinet du magistrat instructeur de 10 heures à 12 h. 30, et sa déposition s'est poursuivie dans l'après-midi jusqu'à 18 h. 30. Il était assisté de M' Karl Lecocq de Kerland.

M. Weiller a développé cette thèse st' M. Bouilloux-Lafont avait été l'homme qui ne recherche qu'un but rendre service à l'intérêt national et non de nuire à M. Chaumié et à M. Weiller, il se serait bien gardé de colporter ses documents auprès de quantité de personnes non qualifiées, Il aurait immédiatement saisi la justice.

Et M. Paul Weiller d'ajouter encore Cette façon d'agir montre que I M. Bouilloux-Lafont cherchait à doni ner de la valeur à ses documents qu'il savait cependant tenir de Lucco et être complètement faux.

Après M. Weiller, M. Brack a reçu, mais sans qu'aucun procès-verbal en soit dressé, M. André Bouilloux-Lafont. Si le juge, qui souffre d'une extinction de voix, est rétabli, aujourd'hui il en- i tondra divers témoins et procédera à de nouvelles confrontations.

AU CONSEIL DE CABINET

Depuis plusieurs semaines, les délibé- rations gouvernementales étaient entièrement occupées par les graves problèmes que soulèvent la situation internationale et la situation financière. C'est pourquoi les ministres et les sous-secréI taires d'Etat se sont réunis de nouveau, hier soir, en conseil de cabinet afin de procéder à l'examen des affaires en cours et de passer en revue les diverses questions qui sont susceptibles d'être examinées par le Parlement lorsque les Chambres auront repris leurs travaux. C'est ainsi que, au cours de la réunion, à laquelle assistaient tous les ministres et sous-secrétaires d'Etat, à l'exception de M. Mistler, malade, M. Painlevéva été amené, comme plusieurs de ses collèi gués, à soumettre au conseil certains j problèmes intéressant son département ministériel. Les affaires d'aviation, au sujet desquelles M. Brack poursuit son instruction, ont donc été évoquées. Mais point de l'état de la question, la justice suivant son cours.

LES CONVERSATIONS FRANCO -ALLEMANDES Du 19 au 21 octobre, des pourparlers sur le projet allemand de contingentement à l'importation de certains produits agricoles ont eu lieu à Paris, entre représentants du gouvernement français et du gouvernement du Reich. Les représentants du gouvernement français ont déclaré que leur gouvernement pratiquant lui-même la politique de contingentement, ils ne pouvaient, en principe, se refuser à ce que le gouvernement allemand fit de même. Cependant, sans discuter le quantum global du contingent, ils ont formulé diverses objections.

La délégation allemande a déclaré qu'elle ferait rapport à son gouvernement de ces objectione.

LA QUESTION DES DETTES La presse anglaise annonçait hier que des fonctionnaires du ministère des Finances se rendraient dans la soirée à Londres pour s'entretenir de la question des dettes avec les fonctionnaires de la trésorerie britannique. Cette information était dénuée de tout fondement.

Abandonné par sa femme il tue son enfant et se suicide Amiens, 21 oct. (dép. Petit Parisien.) Pierre Charles Paque, trente huit ans, pointeur aux usines d'aviation de Méaulte, demeurant à Albert, 19, rue Hurtu, était abandonné, il y a trois semaines, par sa femme, qui lui laissa la charge de leur enfant, un garçonnet de cinq ans. Paque n'ayant pas paru aux ateliers de Méaulte depuis mardi, et son fils ne fréquentant plus l'école depuis cette époque, la police d'Albert pénétra dans la maison de l'ouvrier pointeur. Le père et le flls étaient morts.

Le drame fut aisé à reconstituer. Paque avait tué son enfant pendant qu'il jouait en lui tirant une balle de revolver dans la tête. Puis il s'était tranché la gorge à l'aide d'un rasoir. Il avait annoncé à plusieurs camarades que, ne pouvant survivre à l'abandon de sa femme, il se pendrait. Le maréchal des logis Feuquet est condamné à cinq ans de prison II avait volé un fusil-mitrailleur à l'instigation d'espions allemands Marseille, 21 octobre (dép. Havas.) Le tribunal spécial militaire de la 15" région a condamné aujourd'hui le maréchal des logis' chef, Marcel Feuquet, vingt-huit ans, originaire du Haut-Rhin, à cinq ans de prison pour vol d'un fusil-mitrailleur commis à la caserne du 7° régiment de spahis, à Orange, le 10 janvier dernier. Feuquet, qui a prétendu avoir commis ce vol à i l'instigation d'espions allemands avec lesquels il .était entré en relations. n'a pu, faute de preuves suffisantes, être inculpé d'espionnage.

che, le plus près possible de ton cœur. Es-tu prête

Oui dit fermement Margit. Ta sais que tu vas t'engager pour ta vie entière?

Je le sais

C'est bien.

Elle joignit ses mains.

Margit, sur le manche du poignard, joignit les siennes et courba la tête. Oh! Merry! mon Merry! murmura-t-elle tout bas Ne nous reverronsnous jamais ? Vais-je renier tout ce qui fut ma vie et mon amour ? Mon Dieu, conseillez-moi.

Cependant, pour une étrange psalmodie, Sandra éleva la voix. Elle se tourna vers le nord et dit, sourdement, en scandant sur un ton de mélopée les paroles qu'elle prononçait et qu'après elle, en un plaintif murmure, répétaient toutes les femmes de la tribu Par Elsmerch, Cavjf et Glenwech', mal[tres du Nord

Dont tu seras la servante

Par Balthazar, Melchior et Gaspar, mai[tres du Sud,

Qui guideront tes premiers p0.e I Par Juda, Israël et Suleiman ben Daoud, [,maîtres de l'Orient,

Qui t'enseigneront la loi secrète et sévère; Par Tyl, Ugh et Was'r, maîtres de VOc[cident,

Qui t'accueilleront au seuil des ténèbres; Par Gwalior, mettre du cercle, Qui ceindra tes flancs de sa vaillance Par lesous, maître du monde, Qui te sauvera des mauvais.

Sois éiue t Sois élue, sois élue. Sois éluel Amin!

psalmodièrent les femmes.'

Un grand souffle mystérieux balaya la nuit et St gémir les branchages des oliviers.

Un Français évadé

d'un pénitencier portugais va être jugé à Bordeaux pour un vol commis à Lisbonne

Bordeaux, 21 oct. (dép. Petit Parisien.) La prison du fort du Hâ, à Bordeaux, vient de recevoir un pensionnaire peu banal, qui se signale tant par le romanesque des aventures qu'il a vécues que par la singularité de sa situation légale.

Il s'agit d'un certain Alexandre Gardes, né à Paris, actuellement âgé de quarante-cinq ans. Au mois de janvier 1925, cet individu était condamné par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône à vingt ans de travaux forcés pour cambriolage d'une bijouterie. Envoyé à la Guyane, il s'en évadait en 1927 en compagnie de sept autres bagnards, gagnait le Venezuela, puis Buenos-Ayrês et, de là, le Portugal.

Le 30 juillet • 1929, en compagnie du nommé Ernest Denyse. qui s'était évadé avec lui, Il cambriolait une bijouterie de Lisbonne. Arrêté à Séville et remis à la justice portugaise. Gardes fut condamné à douze ans de déportation au pénitencier d'Angola.

Pour la seconde fois, le 13 juillet 1931, il réussissait à s'évader. Mais quelques mois plus tard, en septembre, on l'arrêtait en Afrique Equatoriale Française.

Saisie par le procureur général de la cour d'appel de l'A. E. F., la cour de cassation décida que Gardes devait être de nouveau jugé par la justice française pour le cambriolage commis par lui à Lisbonne et renvoya la procédure devant un juge d'instruction de. Bordeaux avec mission de continuer l'enquête.

C'est dans ces conditions que Gardes, qui a déjà pas mal voyagé, fut embarqué dans un port africain à destination de Bordeaux où il a été incarcéré au fort du Hà.

M. Caries, juge d'instruction, va demander, par voie diplomatique à Lisbonne, ie dossier de cette affaire, sans doute unique dans les annales judiciaires.

Il fera également entendre certains témoins par commissions rogatoires et les jurés girondins, lors d'une prochaine session, seront sans doute assez surpris d'avoir à juger l'auteur d'un cambriolage commis au Portugal et déjà condamné pour ce crime.

Ajoutons enfin qu'après sa comparution devant la cour d'assises de la Gironde Alexandre Gardes n'en aura point encore fini avec la justice. Il aura egalement à répondre du délit d'évasion devant le tribunal maritime spécial de la Guyane.

Une mère était allée danser

laissant son fils malade à la maison Celui-ci étant mort pendant la nuit, elle est condamnée à dix mois de prison

Toulon, 21 cet. (dép. Petit Parisien.) Ce matin a comparu devant le tribunal correctionnel de Toulon une jeune e femme de, vingt-deux ans, Mme Monne, qui, le 20 août dernier, laissa seul à la maison son jeune enfant malade pour aller danser. Lorsqu'elle revint, le lendemain matin, le pauvre petit, âgé de dix mois, avait rendu le dernier soupir. Devant les juges, la mère coupable a reconnu ses torts et demandé elle-même qu'on lui inflige un châtiment. Les juges, tenant compte de son repentir, ne l'ont condamnée qu'à dix mois de prison. LE DRAME DE ROUEN

Le dossier dé l'affaire transmis au procureur de la République Rouen, 21 octobre (dép. P. P.) M. Guidhaire, procureur de la République, s'est fait communiquer par M. Le Roy, juge d'instruction, le dossier de l'affaire Falcou ce dossier comporte quarante dépositions et les résultats d'un nombre considérable de délégations judiciaires. A ces documents s'ajouteront le rapport du médecin légiste sur les brûlures de Raymond Falcou et celles de Mme Bouttet les expertises de l'automobile, des vêtements de la victime les empreintes digitales relevées sur le bidon trouvé dans le. jardin de la maison Bouttet.

Mais on ignore si le procureur de la République adressera des réquisitions au juge et comment assassinat, meurtre, homicide involontaire sera définie cette affaire.

UN EX MINOTIER DE L'EURE INCULPE DANS L'AFFAIRE DE FRAUDES SUR LES BLES Evreux, 21 oct. (dép. Petit Parisien.) L'instruction de l'affaire de fraudes sur les blés signalée par le Petit Parisien se poursuit à Pont-Audemer M. Curbelier, du parquet de cette ville, en est chargé.

Il a inculpé d'infraction à l'article 210 du code des douanes le minotier Georges Duflo, cinquante-six ans, habitant à Lillebonne, qui, voici un mois encore, exploitait le moulin de Gruchet, à Saint-Paul-sur-Risle.

Le minotier a avoué avoir fraudé sur 60.000 quintaux il s'agit donc de plusieurs millions détournés au préjudice du Trésor.

Une descente du parquet a été faite au moulin de Gruchet et l'on s'attend à d'autres inculpations.

L'élection législative de Grenoble Les électeurs de la 2' circonscription de. Grenoble sont convoqués pour le 13 novembre à l'effet d'élire un député en rémplacement de M. Mistral, décédé.

Les torches, éteignez les torches commanda Sandra.

Les hommes, silencieusement, retournèrent leurs torches, les écrasèrent sous leurs talons, pendant que, sur l'autel de pierres brutes, vacillaient les trois cierges.

Le sang le sang Ton sang dit Sandra à Margit, d'une voix rauque. La jeune femme, sans hésiter, entr'ouvrit sa robe, s'entailla la chair sous le sein gauche.

Approche, dit la'zingara.

Margit obéit.

Entre ses mains, la vieille femme prit le serpent puis,, reprenant le poignard aux doigts de Margit, elle en piqua la bête au flanc. Une goutte de sang rose perla sur la peau écailleuse, pendant que le reptile c'était une grande couleuvre noire avec un sifflement de colère, se débattait furieusement.

De son pouce, avec le sang du serpent, Sandra marqua la joue gauche de Margit.

Avec ton sang à toi, du pouce droit fais-lui une croix sur la tête, ditelle.

Margit obéit avec un frisson.

Sanda alors éleva la couleuvre qui se tordait autour de ses mains et la dédia à la lune.

Va, dit-elle. Va porter le message aux hôtes de la terre, à ceux qui marchent, à ceux qui rampent, à ceux qui se cachent! Va.

Elle la lâcha et la couleuvre, en un instant, eut gagné un buisson où elle disparut. Tour à tour l'oiseau et le poisson furent piqués et oints du sang de Margit, reçurent mission d'aller por- ter « le message aux puissances de l'air et de l'eau.

Il y eut un grand silence, puis Mar-

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la Société des A. C. du 401' R. I., l'ASSOciation des mutilés et A. C. de Ruffec. Congrès d'organisation bancaire 14 h. 30, 2, place du Commerce.

Cé,rémopie en l'honneur de Charles Gide, 20 h. 45, Sorbonne.

Expositions Société centrale d'horticulture, cours la Reine. Salon des auperlndépendants, porte de Versailles. Association artistique des chemins de fer, gare Saint-Lazare (salle des pas perdus). Société centrale d'apiculture. 55 > ois, rue d'Assas. En plein air: Commune libre de Grenelle, place de la Convention Artistes professionnels français, place Pigalle à la rue Fromentin; Marché des urts, rue de Médicis; Salon en plein air,- Saint-Germain-des-Prés à rue des Saints-Pères. Artistes de Montmartre (comité Oel'py), avenue de Wagram (de la place des Ternes à l'Etoile). Groupe des dix, avenue de la Grande-Armée (métro Maillot).

Réception de MUe Farte, 19 heures, hôtel Commodore.

Réunions Le Génie français, 14 h. 30, mosquée de Paris. L'Art pour tous, 14 h. 30, 189, rue Ordener. Propriétai- res à petits et moyens loyers, 14 h. 30, salle Wagram. Fédération des locataires indépendants, 30 h. 30. mairie du XI'. Union des travailleurs nègres, 20 h. 30, 8. rue Danton. Club du Faubourg. 14 heures, 9, rue de la Fidélité. Réunion d'anciens combattant* Anciens fusiliers marins, 21 heures, 27. rue Vivienne.

Concerts et fêtes Groupe artistique de bienfaisance de Paris, 14 heures, hôpital de la Pitié. Les Tout-Petits du X». 20 h. 30, mairie. Fédération bigotpho- nique de France, 20 h. 30. 19, rue Blan- che. La Santé de la famille, 20 h. 30, Sorbonne.

Banquet Amis des « Editions du siècle 12 h. 30, 3, place de Rennes.

La Chanson dans les hôpitaux 15 heures, hospice de Bicêtre.

Courses; à Auteuil, iL 13 h. 45.

Le Président de la République a reçu hier après-midi M. von Hocsch, ambassadeur d'Allemagne, qui lui a remis ses lettres de rappel M. Clément Simon, ministre de F r a n c e Athènes, et M. Henry Bérenger, ambassadeur de France et président de Ja commission sénatoriale des affaires étrangères. Le jury du prix Jem (littérature sportive) a attribué ce prix à M. Robert Dieudonné,. pour son roman le Marchnnd de kitomètres. Le montant du 1 prix. qui était de 3.000 francs, a été porté a 5.000 en témoignage de haute estime littéraire pour l'oeuvre du lauréat.

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1 OBSEQUES

Les obsèques du T. C. F. Guiraud, secrétaire général de l'institut des Frères des écoles chrétiennes, ont été célébrées hier matin en la chapelle de l'établissement rue de Sèvres. L'inhumation a eu lieu au Père-Lachaiee, dans le caveau des Frères des écoles chrétiennes.

LES PROCHAINES DELIBERATIONS GOUVERNEMENTALES

Le prochain conseil de cabinet aura lieu, mardi matin, 9 h. 30, au Quai d'Orsay. Il sera suivi d'un conseil des ministres qui se tiendra, à 11 heures, à l'Elysée.

Une réception

de la presse anglo-américaine La presse diplomatique française a offert hier soir, dans les salons du Quai d'Orsay, mis aimablement à la disposition des journalistes par M. Edouard Herriot, une réception amicale aux représentants de la presse anglaise et américaine à Paris.

M. de Valfori, syndic des journalistes accrédités au ministère des Affaires étrangères, a souhaité, en termes éloquents, la bienvenue aux confrères étrangers, et M. Heinzen, de l'United Press, a remercié en leur nom. Le président du Conseil, qui avait présence, a ensuite prononcé une allocution aussi cordiale que spirituelle, qui a été fort applaudie.

Les réceptions de M. Herriot M. Herriot a reçu hier matin le baron de GaifHer d'Hestroy, ambassadeur de Belgique MM. Marriner, chargé d'affaires des Etats-Unis Clément-Simon, ministre de France à Athènes Tripier, ministre de France en Lettonie, et René Besnard, sénateur.

A LA BOURSE DES VALEURS La chambre syndicale des agents de change a publié hier soir un avis suivant lequel la deuxième séance quotidienne de Bourse aura lieu, à partir du 2 novembre, eauf le samedi, de 14 h. 45 à 15 h. 30. Seules seront négociées les cinq valeurs ci-après Métropolitain, Canadian Pacific, Central Mining, Rio Tinto, Royal Dutch (dixième).

Une réunion d'anciens combattants à Bullier

Nombreux furent les membres de l'association des Croix de Feu et Briscards qui, hier soir, se trouvèrent à Bullier. Ils applaudirent le discours de leur président général, le colonel de la Rocque, de MM. Pierre Deloncle, Bernard. Goutry, Auxionnat, qui définirent les droits des anciens combattants.

puis ila. votèrent l'ordre du jour. rédigé par les sections du Maroc, protestant contre les mesures d'économies envisagées par le gouvernement et visant les pensions et tes retraites.

git, avec un frisson dans toute sa chair hérissée, glacée, soudainement vit s'éteindre une à une les trois bou- gies de cire.

Tête basse, tous, et silence Les puissances de la vie et de la mort, des ténèbre* et de la lumière sont sur nous. Djaga, fllle de roi, seule, porte le visage haut. Regarde-les à ton tour, elles se pressent devant toi. Margit, hallucinée, voyait comme en un songe noircir le miroir calme du lac étendu sous la lune.

Il lui sembla que glissaient des ombres dans les rais vaporeux de l'astre clair, que surgissaient des formés dans les ténèbres des taillis que jaillissaient des êtres du miroir de l'eau, immobile et lourde comme du plomb

Une forme se précisa entre toutes. Celle d'un jeune homme au visage souriant, aux yeux fixes, aux lèvres closes, qui la ftxait d'un regard à la fois plein de regret et d'amour. Merry. Merry. râla Margit immobile, les yeux fües.

Elle ne pouvait faire un mouvement ni bouger un cil.

Et haletante, glacée, le cœur serré, elle regardait peu à peu s'éloigner l'apparition qui se réincorporait à l'ombre et disparaissait.

Alors Margit eut un long soupir et s'affaissa sans connaissance.

Radomir se pencha, la saisit sous les épaules pendant que Sandra la prenait par les pieds, et tous deux l'emportèrent en courant vers la tente de la vieille femme, où on l'étendit de nouveau sur sa couche rudimentaire. Elle dort du sommeil sacré dit tout bas Sandra. Laissons la seule, Radomir, et que Iesous, maître de la vie et de la mort la protège.

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, 8 Il., Faust:

Français, 8 h. 45, l'Age du fer.

Odéon, 2 h. 45, 8 h. 45, la Tour de Nesle. Th. Populaire (Trocadéro), 8 h. 15, Boris Godounov.

fîaité-Lyrlque, 8 h. 30, Véronique. Trianon-Lyrique, 8 h. Rêve de valse. Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, h., Avril (A. Brûlé. Arnaudy). Fte-St-Msrtin, 8 le Scandale (Sergine). Théâtre de Paris, 8 h. 45, Une femme ravie Gymnase. 9 h., la Route des Indes. Th. S.-Bemh., 9 h., Dames aux chap. verts Mogador, 8 h. 30, Auberge du Cheval Blanc Renais., 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 9 h.. Bourrachon (Signoret). Boutfes-Parisiens, 8 h. 45, Azor.

Michodièrc, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, 8 h. 45, Youki.

Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Yv. Printemps) Ambassadeurs, 9 h., Edition Apéciale. Scala, 8 h. 45, Mon amant opérette. Saint-George», 9 h., Mademoiselle.

Nouveautés, 8 h. 45, Signor Bracoli. Comédie Ch.-Elyséet, 9 h.. Domino. Gd-Guignol, 3, 9 h., Sexualité (M. Mayane) Théâtre Michel, 9 h.. Valentin le Désossé. Potinière, relâche.

Capucines, 8 h. 45, le Progrès n'amuse. Arts, 8 h. 30 Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 9 h., la Ronde (Ludmilla Pitoéff). Montparnasse, 9 h., Chambre d'hôtel. Atelier, 9 h., le Château des papes. Mathurins, 9 h., Prenez garde à la peinture. Studio de Paria, 9 h., Raquel Meller. Moulin de la Chanson, 9 30, Au pays du sol. Th. Figaro, 9 h. 15, Rev, Figaro Cocktail. Th. A. Intern., 9 h., Miracle à Verdun. Comœdia, 9 15. Une jolie fille à tout faire. Cluny, 8 45, Mlle ma mère (Gaby Morlay). Déjazet, 8 45, Joseph est un cochon. lfoneey, 8 30. Rip (R. Jysor et J. Laugier) Gobelins, 8 h. 30, la Teresina.

MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, s au Nuits de folies. Casino de. Paris, if 30. Sex Appeal 32. Empire, 2 30, 8 3U, Maurice Chevalier. Alhambra, 2, 5, 8 b., Naughton and Gold. Dix-Heures, Dix heures sonnetlt. Deux-Anes, Conférence de. nos Anes. Emtmssy, IU h., Mauricet. Charpini, etc. Pavillon M.-H.. (il. bd Poisson.), perm. Bobino-M.-H., Prior et 15 attractions. Européen, m., s., Cariel, Gilles et Julien. Zénith (pl. Gamb.), Six mies à marier. Uaumont-Fal. (mat., a.). Quatre attractions. Médrano, S 45, éléphants com.. mat. j.s.d. Cirque d'Hiver, mat. jeudi, sam., d. Collaéum, dans., mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal-kermesse, mat., s., nuit. Magic-City-BaJ, t. 1. s.. 9 h., dim.. f.. m. Luna-Park, mat. le Pôle Sud soir. danc. Jardin d'Acdim., entr. 3 fr., enfants, 1 fr. Pompéien (16, r. de Monceau), mat., s., bal CINEMAS

Madeleine, Tarzan (l'homme singe). Paramount, l'Homme que j'âl tué. Gaumont-Palace, Embrassez-moi.

La renaissance du piano Depuis quelque temps, un mouvement de réaction très net' se dessine et le piano reprend lentement mais sûrement sa place d'honneur. La musique que l'on fait soimême procure des satisfactions et des joies dont le charme ne se discute pas. Le piano ne dépend pas d'une mode ép'hémère, mais répond un besoin profond et constant il est l'orchestre d'une personne. l'instrument fondamental par excellence, le seul qui permette, au foyer de chacun, la reproduction intégrale de l'harmonie.

On sait que l'étude du piano est aussi nécessaire pour un enfant que d'apprendre à lire et à écrire et aucune demeure, de la plus modeste à la plus luxueuse, ne saurait s'en passer. II faut applaudir i la vogue renaissante du piano.

lisez cette semaine dans

le MIROIR II DU

MONDE Les prochaines élections américaines, par M. Pierre Dénoyer. Le voyage de M. Herriot à Londres, par M. Albert Jullien. La technique du coup d'Etat fasciste, par M. Maurice Bourdet. L'exposition des peintres des provinces françaises, par Eric d'Atfreville.

L'emploi des tanks, tel qu'on l'ap. prend aux enfants russes.

Au cœur de la Polésie à travers marais, forêts et villages, par Mlle Suzanne Sailly.

La lutte pour la vitesse sur mer, par M. A. Thomazi.

Les vautours, auxiliaires de l'hygiène.

Dans les lacs suédois la pêche sous la glace, par M. Christian de Caters.

Le Musée du cheval à Saumur, par Mme H. Vidal-Lavaysse.

Figurants, par M. René Girardet (dessins d'Alex Lippmann).

Les calvaires mutilés de Bonnac, par M. Emmanuel Marin.

I Mort et résurrection de Phil», par Mme Alice La Mazière.

Georgia Knap, le nouveau Faut, par Mlle Liane Berger.

Les futurs navires de l'espace, par M. Alain de Caters.

I Goethe et le génie latin, par H. Jean de Pange.

Et toutes les actualités mondialea I illustrées.

lenuméro

La tribu dormit peu cette nuit-là. Aux premières clartés de l'aurore, elle leva le camp, et dans le grince- ment des roues mal graissées, les ébrouements mélancoliques des chevaux, les grognements mécontents des ours, des loups, les glapissements des singes, tous reprirent la route. Où allons-nous ? demanda Margit.

Nous retournons vers les Karpathes' pour commencer, et vers le reste de la tribu qui campe encore près d'Homona.

C'est bien dit Margit pâle et pensive.

Chemin faisant, j'achèverai ton initiation,

Oui, dit encore, Margit.

La tribu, devant elles, étirait dans la lumière éclatante du matin la file de ses voitures, de ses cavaliers et de ses piétons, laissant sur sa trace une odeur fauve et forte d'animalité puissante.

Elle montait une côte avec lenteur, et ce passage de nomades dans la campagne méridionale, aux petits villages de caractère oriental avec leurs murs d'un blanc bleuâtre et leurs toits roux et presque plats, leurs longs cyprès, leurs oliviers et leurs figuiers avait le pittoresque d'une estampe de Callot. Margit un instant s'arrêta, debout, dans 1 ombre légère d'un grand olivier argenté Sandra poursuivait son chemiri sans retourner la tête.

La jeune femme eut la tentation folle de s'enfuir, de tout laisser là, pendant qu'il en était temps encore de courir à Paris, de revoir Merry, eon Merry. Sans qu'elle le sût, sans que la moindre prémonition en vint avertir son âme, en cette minute suprême, son destin changeait la trame de ses jours

Aubert-Pàlace Un rêve blond.

Olympia, la Fleur d'oranger.

Marivaux-Pathé, Mélo.

Ciné Ch.-Elysées, l'Homme que j'ai tué. Gaumont-Théâtre, le Bidon d'or.

Mariirny, Barnum, Tuer pour vivre. Colisée, les Vignes du Selgneur (V.Boucher). Moulin-Bouge-Fathé, Gaietés de l'escadron. Max-Linder- Pathé. l'Atlantide.

Victor-Hugo-Pathé, les Croix de bois. Impérial-Pathé, la Bête de la cité.

Omnia-Pathé, M. Albert,

Palace. la Traite des femmes.

Capucines, Passionnément.

Ermlluge-Pathé-N'atan, Aimez-mol ce soir. PIgalle, le Chemin de la vie.

Apoilo-Cinéma, Sky Devils (parlé français). Miracles, 9 h., la Femme nue.

Malllot-Palam, l'Affaire Blaireau.

Caméo, Une jeune fille et un million. Luna. Ariane (Gaby Morlay, Francen).. Royal-Fathé, le Maudit.

Studio 28, Vivre (la Chanson de la vie). Agric., Scarface. 3, 9 h.; sain., dim.. 2 30. 5 h. Jt-Dlamant, 2 h, 30, 6 9 h.. Broadway. Cigale, Pnssionnémant (Florelle).

ArtlBtlc, Cœur de Lilas.

Bonaparte, Scarfacc, 3, 9 h.; sam. ,d., 30,5 h. Lutétia-Pathé, les Croix de bois.

Rabpail Vampyr, S 30. 10 30. Pasay (95,r.Pas3v), Pom. d'am. (Perchicot). Bataclan, m., s., X 27. la Folle N'iit. Saint-Marcel-Pathé, Passionnément.

Irfmxor-Patné, Passionnément.

St-Sabin, Petite Chocolatlère, Edelweiss. Carillon. le Crime de la rue Morgue. Roxy, Frankenstein. Lyon-Pathé, Passionnément.

Eden-Actualités. perm., 3 tr., 7, av. Clichy. Select-Pathé, Ma femme, homme d'affaires. Ant.-B.-Ciné(40,r.L.Font), Bande à Bouboule. Une auto volée à Paris

est retrouvée en Seine-et-Oise On a découvert sur la route, à quelque distance de Rocquencourt (Seineet-Otsç),, une luxueuse auto abandonnée. De l'enquête ouverte par la gendarmerie, il redite que cette voiture appartient au comte do Boigne, 10,rue Greuze, à Paris, et avait été volée l'autre soir rue de Lisbonne. Les malfaiteurs ont emporté les papiers de conduite ainsi que la montre du bord. On les recherche.

LES SECOURS DE CHOMAGE POUR LES CHOMEURS PARTIELS Sur la proposition de M. Dalimier, ministre du Travail, le conseil de cabinet a approuvé le projet de décret tendant à accorder le secours de chômage aux chômeurs travaillant moins de quatre jours, ou moins de trentedeux heures par semaine, ou une semaine sur deux.

Hâtez vous d obtenir votre émigrette gratis Avez-vous déjà votre émigrette ? Pas encore ? Alors hâtez-vous. Une abondante distribution gratuite de ces toupies volantes la folie du jour est faite en ce moment et pendant quelques jours encore dans tous les magasins ou l'on vend du savon de toilette. C'est Monsavon le doux saven-crè·me 100 français qui a pris cette initiative. Tout acheteur de trois Monsavon, au prix normal, a droit à une magnifique émigrette bleue. Voilà le bonheur de nombreux enfants assuré, de façon vraiment ëconomique Les mamans elles-mêmes seront heureuses de connaître le nouveau Monsavon dont la douceur unique et le parfum distingué de lavande les enchanteront.

Â^PÂTîTlR DU SAMEDI 22 OCTOBRE 'DANS Paris-soir

Madame de Pompadour Un étincelant

récit historique

La brillante

équipe littéraire

de PARIS-SOIR

est composée de

MM. Pierre Audist, Maurice Béûal,

Tristan Bernard, Francis Carco,

James de Coquet, Curnnosld,

Maurice Dekobra, Robert Dieudonné, Pierre Dominiaue, Léon Fraplé,

Joaé Germaîn.

Fernand Gregh,

André Lamaadé,

André I.ang.

Louis Léon-Martin,

>IM. André Maurois Paul Morand

Yves Mirand»

Pierre Mac Orlaa

Paul Bebonx

mie Richard

Rlp

André Savignon

Edmond Sée

J. et J. Tharaud

André Thérive

J. Valmr-Bayssc

Pierre Varenne

Cléineait Yautel

Maurice de Waleffe Pierre Wolff

Miguel Zamacois, etc.

et le dessin de son avenir sur 12'brode.rie des années qui devaient encore s'écouler pour elle.

Eh bien ? Que fajs-tu là ? Viens·tu ? lui cria Sandra. Ne te laisse pas devancer Allons Arrive.

Margit secoua la tête et répondit Oui Je viens

Et ces trois mots décidèrent de sa vie.

IX

Convalescence

Merry, allongé sur un grand lit de repos, avait reposé le livre qu'il lisait, et, du regard, suivait, rêveusement, les grands jeux de la lumière et des ombres, sur les flancs du Mont-de-Jullegaard qui, sourcilleux et sauvage, se dressait hautainement dans la lumière du soir venant. D'améthyste, de turquoise et de sombre émeraude, semée de grandes coulures d'un ton chaud de rouille, il élevait sur le ciel d'or, avec la majesté d'un roi farouche, une couronne d'argent et de cristal, que nul Sté n'avait pu lui ravir.

Vers lui, vers la terrasse naturelle formée par un petit plateau rocheux qui, de trois cents pieds au moins, surplombe la Clouthe, la torrentueuse rivière que le labeur des siens et de leurs serviteurs avait asservie à leurs volontés dures, Robert de Saintyvraie, l'ancêtre austère, le seigneur ascétique et puritain, venu des comtés cévenoles avec ses camisards vêtus de peaux de biques et armés de mousquets et d'espingoles, avait aménagé une longue allée bordée de hêtres pourpres, de grisards et de frênes, colosses maintenant bi-centenaires, qui formaient, sur un quart de lieue, une voûte de cathédrale, en entrecroisant leurs branchages. iA suivre.)


SBBV8CES TfiUËgjaAPaïKQtJES et T£x£PHOrci<gUE> SPfiCBAUX «la Petit Parisien et du Ttmes

LA DETTE DE LA FRANCE

ENVERS LES ETATS-UNIS Un commentaire américain sur la visite de M. Mariner, cltargé d'affaires des Etats-Unis à Paris, à M. Herriot New-York, 21 octobre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Une dépêche United Press, reproduite en première page par certains journaux, annonce aujourd'hui que M. Herriot aurait donné à M. Théodore Mariaer, caargé d'affaires des Etats-Unis Paria, l'assurance que la France paiera en entier l'échéance du 15 décembre des dettes de guerre. Le président du Conseil français aurait ajouté que le gouvernement n'avait pas pris de décision sur les versements ulte- rieurs.

Les milieux bien informés, ici, sont tentés d'accueillir cette nouvelle avec scepticisme, car il ne semble pas que cette question, qui est d'un intérêt considérable pour la Grande-Bretagne, ait été discutée déjà avec le gouvernement anglais comme le voudrait l'accord de confiance conclu à Lausanne. En supposant vraie l'information United Press, on ne peut pas se réjouir sans réserve du bruit qui est fait ces jours-ci autour de la question des dettes. S'il est agréable aux Américains d'apprendre que le versement du 15 décembre sera fait ponctuellement, il leur est déplaisant d'entendre dire que leurs créanciers attendent avec impatience le lendemain des élections pour annoncer leur intention de ne pas payer les échéances suivantes.

Du côté américain, républicains et démocrates ont soigneusement laissé la question des dettes en dehors des contraverses de la campagne électorale. Les démocrates auraient pu faire du moratoire de l'an dernier l'objet d'attaques farouches contre le président Hoover. Les républicains auraient pu essayer de racheter le passé en faisant pour l'avenir les promesses les plus désagréables pour les débiteurs européens. Au lieu de cela, les candidats des deux partis ont scrupuleusement mis la sourdine, se contentant de proposer des moyens de rendre les paiements plus faciles ou de demander des compensations pour les rémissions de dettes qui pourraient être nécessaires. Il serait très désirable qu'une agitation Inopportune de la question en Europe ne vienne pas au dernier moment changer ces bonnes dispositions.

Pierre DENOYER

Le programme politique

du nouveau cabinet roumain »Bucarest. 21 octobre (dsp. Petit Paris.) La politique du gouvernement actuel a été définie par les déclarations du premier ministre, M. Maniu, et du ministre des Finances.

En politique générale, le gouvernement réalisera l'idéal politique contenu dans le programme du parti nationalpaysan. L'activité gouvernementale sera dirigée par la légalité stricte et le respect constitutionnel et démocratique. Comme méthodes, on poursuivra la décentralisation administrative basée sur l'autonomie locale et la juste rapré- sentation de tous les intérêts. En ce qui concerne l'activité législative, le gouvernement a annoncé qu'il réalisera la réforme de la loi électorale et la réforme administrative.

i Eanaatière économique, on peursui«yra;ïai-5implifié)|tipn de Pappareil'ij'Etat,* une imposition'. réelle des revenus, la mise en valeur des richesses naturelles du pays, la revalorisation des produits, le soutien de l'agriculture. Maintien intangible de la stabilité monétaire et rétablissement du crédit. On poursuivra la collaboration économique avec les'Etats européens et l'on continuera les négociations avec la Société des nations pour une collaboration technique en vue de la restauration financière et économique du pays.

J'ai la foi, dit textuellement M. Maniu, que les négociations se termineront par un accord compatible avec les intérêts supérieurs et l'activité du pays.

En ce qui concerne la politique étrangère, le gouvernement continuera fermement, dit le premier ministre, la voie tracée du respect des alliances et du maintien des traités. Quant aux relations avec les Soviets, la Roumanie a le désir sincère d'aboutir à signer le pacte de non-agression et d'entre-' tenir les meilleurs rapports avec la Russie, mals le gouvernement signera seulement un pacte de non-agression qui ne mette pas la Roumanie dans une situation d'infériorité vis-à-vis de celle qui lui fut faite par le pacte Kellogg. Dans ses déClarations, M. Madgearu, ministre des Finances, a insisté particulièrement sur le fait que le gouvernement soutiendra de toutes ses forces Ie maintien de la stabilisation du leu et l'équilibre budgétaire et poursuivra l'augmentation des revenus et la diminution des dépenses comme aussi la réorganisation des finances.

LES NOUVEAUX

SOUS-SECRETAIRES D'ETAT

Bucarest, 3J octobre (dép. Petit Paris.) Le gouveVnement Maniu a été complété par les sous-secrétaires suivants: Intérieur, MM. Caninesco et Pop; Présidence, M. Crihas; Instruction publique, M. Andrei; Aviation, M. Jrinesco; Affaires étrangères, M. Radunesco; Agriculture, M. Ghennegeano.

LE CABINET TCHECOSLOVAQUE DECIDE DE DEMISSIONNER Londres, 21 octobre (dép. Petit Paris.) Un message du correspondant du ̃̃ Times à Prague annonce que M. UdrSSâl, premier ministre tchécoslovaque, a présidé 3ujourd'hui le conseil de cabinet au cours duquel la démission du ministère a été décidée.

Cette démission collective, qui n'a causé d'ailleurs aucune surprise, sera présentée demain au président. Le nouveau cabinet, assure-t-on, sera constitué très rapidement par le président de la Chambre des députés, M. Malypetr.

M. Benès conservera dans le nouveau ministère le portefeuille des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis acceptent l'extension de la trêve des armements

Londres, 21 octobre (dep. Havas.) On mande de Washington à l'agence Reuter

On annonce que les Etats-Unis ont accepté l'extension jusqu'au mars 1933 de la trêve des armements qui venait à expiration le 1" novembre pro- chain. La note officielle d'acceptation sera envoyée très prochainement à Ge- nève.

On explique dans les milieux officiels que l'extension de la trêve est destinée à donner à la conférence du désarmement l'occasion d'arriver à un accord au sujet des réductions des armements navals.

M. CAILLAUX A VIENNE Vienne, 21 octobre (dép. Havas.) M. Joseph Caillaux, qui doit faire au Kulturbund de Vienne une conférence sur la crise économique, est arrivé ce Loir par l'Arlberg Express. II a été salué à la gare par le ministre de France et ses collaborateurs.

De vifs incidents marquent la rentrée du Nationalrat

autrichien

Vienne, 21 octobre (dép. P. Paris.). La séance du Nationalrat, Interrompue hier soir après de vifs incidents, a été reprise aujourd'hui à midi. Tour à tour, en réponse aux interpellations socialistes de la veille, le ministre de la Justice Schuschmigg et le secrétaire d'Etat de la Sûreté publique Fey défendirent les mesures de leur ressort attaquées par l'opposition.

Plusieurs interruptions trahirent la nervosité des partis, mais des scènes de violence se produisirent dès que le chancelier Dollfuss prit la parole pour faire l'éloge du secrétaire d'Etat de la Sûreté publique, particulièrement combattu par les socialistes.

Le major Fey est un citoyen qui a rendu les plus grands services dans la défense de la patrie, déclara le chancelier. Il a notamment prêté serment de fidélité à la Constitution entre les mains du président de la République, et il n'y pas lieu de douter de la sincérité de ce serment.

Les interruptions se croisaient de plus en plus violentes. Tout à coup. le leader socialiste Otto Bauer cria au chancelier

C'est votre opinion de cette semaine

M. Dollfuss répliqua

Vous, en tout cas. vous êtes un bolcheviste conséquent

Le député Bauer se précipita vers le banc des ministres, tout en s'écriant Je préfère un bolcheviste convaincu à un individu sans opinion comme vous!

Devant le vacarme indescriptible soulevé par ces paroles et par la perspective d'une agression du député Bauer contre le chancelier, tandis que plusieurs députés se précipitaient pour les séparer, un membre du parti heimwehrien, M. Lichtenegger, jeta à la tête de M. Bauer deux encriers pleins qui manquèrent leur but et couvrirent d'encre les vêtements du' ministre du Commerce et d'un député socialiste. Le président de l'assemblée. M. Renner leva aussitôt la séance.

Durant l'interruption de la séance, les chefs des partis se réunirent en conférence et constatèrent d'un commun accord la nécessité d'une modification des règlements de La Chambre pour éviter le retour d'incidents analogues à ceux d'aujourd'hui.

La séance, rouverte vers 17 heures, fut très courte. On vota sur l'ordre du jour de défiance présenté par l'opposition social-démocrate qui fut rejeté par une majorité de 83 voix contre 78. Votèrent pour le gouvernement tous les chrétiens-sociaux, tous les agrariens et tous les heimwehriens. Votèrent contre, les social-démocrates et les pangermanistes. Par la même majorité fut rejetée 'd'une part la motion socialiste demandant de fixer les élections législatives prochaines au mois de novembre et d'autre part la motion de l'opposition demandant l'abrogation des pleins pouvoirs inscrits dans la législation de guerre.

La majorité obtenue aujourd'hui par le gouvernement du chancelier Dollfuss représente pour lui une belle victoire. On se squyient savamment qu'une tnowwï .âe. jïêflaBcsB'îéèsènfSe 4» propos de laTSignSture dû* protoedré de Lausanne n'avait été rejetée qu'à égalité de voix par 81 contre 81. Marcel DUNAN.

Le chancelier von Papen réplique aux attaques d'Hitler

Berlin, 21 octobre (dép. Havas) Le gouvernement du Reich fait publier un communiqué officiel pour répondre aux critiques adressées par Adolf Hitleg dans sa lettre ouverte au chancelier von Papen contre lâ tactique adoptée par le gouvernement allemand dans la question du désarmement. « Hitler prétend, dit ce communiqué officiel, que l'Allemagne s'est présentée devant le monde avec un programme d'armements.

Que l'Allemagne a demandé la création d'une armée de 300.000 hommes. Qu'elle a, en outre, revendiqué le droit de construire des navires de guerre de fort tonnage, etc.

Ces allégations sont absolument fausses. L'Allemagne n'a jamais élevé d'autres revendications que celles qui sont contenues dans le mémorandum du 29 août qui a été publié.

Le communiqué déclare également « L'Allemagne continue à demander que les autres nations désarment à un niveau qui, tenant compte des conditions spéciales de chaque pays, corresponde à l'état de désarmement qui fut imposé à fAllemagne par le traité de Versailles.

Dans le cas où la conférence du désarmement n'admettrait pas cette thèse fondamentale, l'Allemagne devrait exiger l'abrogation de la discrimination actuelle par l'application au Reich de toute convention sur le désarmement qui serait réalisée à Genève. Même dans cette éventualité. fAllemagne ne réclamerait pas le réarmement. Toutefois, la situation précaire de l'Allemagne, qui se trouve privée d'armes, que les autres pays considèrent comme des moyens de défense indispensables, ne peut pas continuer. »

UN ARTICLE DE M. GŒRING SUR LES REVENDICATIONS ALLEMANDES

Munich, 21 octobre (dép. Havas) «,Que..1:étranger ne se fausse pas d'illusion », écrit le président national-50ciahste du Reichstag, M. Gcering, dans le Voslkischc Beobachter.

• Nous ne soutenons pas le cabinet von Papen et nous n'approuvons ni son projet ni son programme, mais nous soutiendrons avec une énergie de fer et jusqu'aux dernières conséquences les revendications nationales du peuple allemand qui sont l'égalité des droits, qui redonnera à l'Allemagne son honneur la rétractation du mensonge de la culpabilité de l'Allemagne dans la guerre et la sécurité de la nation comme condition de son relèvement intérieur et extérieur.

La sécurité que revendiquent pour la France ses hommes d'Etat et ses politiciens est devenue pour le monde entier une chose ridicule. L'Allemagne n'a fait que demander le désarmement des autres puissances.

Si ce désarmement ne devient pas une chose effective, si la France, la Pologne et ses autres alliés continuent à armer dans le seul but d'anéantir définitivement l'Allemagne, nous ferons alors ce qu'il faudra pour assurer la sé- curité de notre peuple et du Reich. C'est là une des rares questions qui ne feront jamais l'objet d'une discussion en Allemagne. Il faut que l'on se rende compte en France qu'il s'agit là d'une revendication de la nation allemande tout entière. II est temps maintenant que les autres peuples aussi tournent leurs regards vers la France et ses armements formidables.

Tunis. Neuf détenus, au cours d'un transport en camion cellulaire au péniten- cier de Porto Farina, ont réussi à faire une ouverture dans le plancher de la voi- ture et ont pris la fuite. Lr Haye. On a trouvé sur la plage. a Zandvoort.. des débris d'avion dont la j provenance est inconnue. En tout cas, il) ne s'agit pas d'un appareil hollandais.

MANIFESTATIONS DE CHOMEURS

A STRATFORD

ET A LONDRES

Londres, 21 octobre (dép. Petdt Paris.). Des manifestations de chômeurs d'une certaine gravité se sont produites aujourd'hui en Angleterre et notamment à Stratford-on-Avon et à Londres. Dans la première localité, trois cents chômeurs venant de Manchester et en route pour Londres, où Ils se proposent de présenter leurs doléances au secrétaire du Home Office et, si possible, au premier ministres lui-même, se sont plaints que la municipalité de Stratford ne leur ait fait servir qu'un repas insufRsant composé de pain, de margarine et de thé. Ils ont demandé de la viande. Celle-ci leur ayant été refusée, ils ont parcouru la ville en proférant des menaces et ont tenté de briser quelques devantures.

'La police est intervenue et, en présence de l'attitude menaçante des manifestants, s'est livrée à plusieurs charges au bâton. Un certain nombre de manifestants ont été blessés et ont dû être transportés à l'hôpital. Les autres ont quitté la ville, fortement encadrés par un détachement de police, et se sont dirigés sur Chipping Norton où ils comptent passer la nuit.

A Londres, les manifestations ont été plus graves encore en raison du nombre des chômeurs qui y ont pris part. Assemblés de bonne heure aux abords de Thames Police Court en vue de protester contre les poursuites dont certains de leurs camarades arrêtés hier allaient être l'objet, un peu plus tard ils ont tenté de pénétrer de force dans le prétoire au moment de l'ouverture de l'audience. Les policemen de service à l'entrée du tribunal ayant exécuté leur consigne avec quelque vigueur, la foules les a assaillis à coups de pierres. Les bagarres se généralisant et s'aggravant, des renforts ont dû être requis. La police montée est intervenue à son tour et, sous les efforts combinés des agents à pied et à cheval, la foule dut se disperser. Il y a eu de part et d'autre des blessés et un certain nombre d'arrestations ont été opérées. Quant aux manifestants d'hier, auteurs involontaires des troubles d'aujourd'hui, ils ont été condamnés soit à l'amende, soit à la prison.

Ces manifestations répétées de chômeurs ne sont pas sans causer quelque inquiétude aux autorités londoniennes. Celles-ci ont à se préoccuper non seulement de l'état d'esprit des sans-travail de la métropole, mais de celui des chômeurs de province. Elles n'envisagent pas, en particulier, sans appréhension l'arrivée imminente de plusieurs milliers de sans-travail qui, sous la conduite d'agitateurs notoires, avancent actuellement sur Londres venant de toutes les parties du pays.

A L'INSTITUT INTERNATIONAL D'AGRICULTURE

Rome, 21 octobre (dép. Havas). L'assemblée générale de l'institut international d'agriculture, réunie en séance plénière, a entendu M. Morssy Mantuano, chef de la délégation hongroise, qui a prié l'institut de prendre en considération une proposition du gouverneai^rtt- -hortappeis su* -les remèdes a apporter à la crise particulière des' pays de l'Europe centrale et orientale. Bien que cette proposition soit illustrée de considérations diverses qui, en grande partie, ont été dépassées par les résolutions de la conférence de Stresa à laquelle la Hongrie a adhéré, l'assemblée a accepté une motion de M. de Michelis. priant le comité permanent et l'administration de l'institut d'examiner la proposition en question. L'assemblée discute ensuite une pro- position britannique sur la reconnaissance officielle accordée par les gouvernements aux organisations et conférences de caractère agricole international Selon cette proposition, l'institut serait chargé, avec l'acquiescement des gouvernements adhérents, de coordonner les travaux de ces congrès dans le but de faire des économies et un travail plus rationnel.

Le secrétaire général de la S. D. N. se rend de Genève à Rome

Genève. 21 octobre (dép. Havas.) Le secrétaire général de la Société des nations a quitté Genève aujourd'hui pour se rendre à Rome où il discutera avec le chef du gouvernement italien diverses questions qui découlent des décisions prises par l'assemblée au sujet de l'organisation du secrétariat. Il se rendra ensuite à Berlin pour s'entretenir de la même question avec le gouvernement allemand.

Perquisitions en Pologne dans les milieux nationalistes Varsovie, 21 octobre (dép. Havas.) Après la dissolution, dans la province de Pomérélie, de l'organisation nationaliste le « Camp de la grande Pologne », les autorités ont opéré de nombreuses perquisitions suivies dans certains cas d'arrestations.

C'e3t ainsi que les journalistes Clesielski, rédacteur au Goniec Pomorski, et Gwizdalski. du Pielgrzym, ont été arrêtés à Tczew.

Tandis que le gouvernement déclare qu'ils sont mêlés à une affaire de contrebande, les journaux d'opposition de droite volent dans ces arrestations une mesure politique. Par ailleurs, la police a perquisi- tionné au siège des sections du camp de la Grande Pologne, à Sierakow, à Leszno et à Bydgoszcz.

UNE ETUDE ALLEMANDE

SUR LE PROBLEME MONETAIRE Berlin, 21 octobre (dép. Havas.) Le professeur Wagemann, directeur de l'Office de statistiques du Reich, dont le plan de réforme monétaire avait, l'an dernier, fait sensation et à qui on attribue le parrainage du projet économique du chancelier von Papen, vient de publier sous le titre Qu'est-ce que l'argent une brochure qui provoquera sans doute de vives discussions.

Le professeur Wagemann s'efforce, en effet, de démontrer dans cet opuscule qu'une augmentation de la circulation fiduciaire, dans les circonstances présentes, ne serait pas nécessairement synonyme d'inflation. Il définit l'inflation comme une augmentation de la circulation liduclaire et du volume des crédits, avec comme conséquence directe une augmentation du coût de la vie.

On arrête en Hollande d'autres contrebandiers d'armes La Haye, 21 octobre (dép. Petit Paris.) La police néerlandaise vient de procéder à de nouvelles arrestations, à Venlo, dans le Limbourg hollandais, en rapport avec le commerce clandestin d'armes destinées à l'Allemagne. Elle a pris notamment en flagrant délit une femme de nationalité hollandaise et un Allemand. La femme transportait une boîte contenant 40 revolvers et 550 cartouche*.

Les accords d'Ottawa devant les Communes L'opposition travailliste et libérale invoque un point de droit constitutionnel

Londres, 21 octobre (dép. Petite Paris.) Depuis quatre jours, la Chambre des communes s'est presque exclusivement occupée des accords d'Ottawa, et l'un des aspects les plus intéressants de ces débats c'est que l'opposition a soulevé, à propos de ces accords, un problème d'ordre constitutionnel.

On sait que les accords d'Ottawa ont été conclus pour une période de cinq ans et, au nom du Labour Party, M. Atlee a déposé un amendement prévoyant qu'ils pourraient être dénoncés à n'importe quel moment moyennant un simple préavis de six mois.

Sir Herbert Samuel, qui, il y a quelques semaines à pein?, faisait partie du cabinet, a pris résolument position aujourd'hui en faveur de l'amendement travaillTste, et le débat a offert un spectacle piquant du fait que le chef des libéraux démissionnaires s'est vu donner la réplique par sir John Simon, chef des libéraux demeurés fidèles à l'union nationale.

L'argument fondamental de sir Herbert Samuel c'est qu'à ratifier la formule reconnaissant aux accords d'Ottawa une durée de cinq ans le Parlement perd les droits qu'il s'est toujours réservés de reviser chaque année, en toute indépendance, sa législation fiscale et qu'en outre, dans le cas d'une élection générale survenant avant l'expiration des accords, le nouveau Parlement, quel qu'il fut, se trouvera paralysé dans l'exercice de ses droits pour des accords dont la dénonciation sera subordonnée au consentement des dominions.

Dans sa réponse, sir John Simon a contesté que les accords d'Ottawa soulèvent un point important du droit constitutionnel et il a ajouté « Le ,imple bon sens impose que si l'on veut maintenir les accords d'Ottawa la Chambre doit décider si, en vue des avantages qu'ils comportent, elle ne doit pas faire abandon dans une certaine mesure du droit souverain d'un contrôle annuel qu'elle possède, L'Assemblée s'est montrée de cet avis et l'amendement travailliste, soutenu par sir Herbert Samuel, a été repoussé par voix contre 58.

Un curieux procès religieux a eu hier son épilogue en Grande-Bretagne

Londres, 21 oct. (dép. Petit Parisien.) Un des procès les plus sensationnels de notre temps, et qui tient la rubrique scandaleuse depuis plusi.eurs mois, a eu son épilogue aujourd'hui dans la vieille cathédrale de Norwich. Il s'agit des poursuites ecclésiastiques engagées au mois de mai dernier contre le pasteur de Stiffkey (petite paroisse du diocèse de Norwieh); le révérend Harold Francis Davidson.

Accusé de fréquentations scandaleuses et d'actes immoraux, ce membre du clergé anglican a soutenu contre ses accusateurs une lutte sans merci. Devant ses premiers juges aussi bien que face à face avec la haute assemblée ecclésiastique, devant laquelle il avait interjeté appel, ce sexagénaire n'a cessé de clamer son innocence. On 4Iavplr fréanenté les, lieux de ,plaisir, de s'être compromis avec des filles perdues. Il a repondu que, bien loin d'avoir dégradé son mi- nistère, il l'avait anobli au contraire en se portant, comme le Christ, au secours des âmes livrées au péché et guettées par la damnation.

En dépit de ses protestations véhémentes et de ce plaidoyer pathétique, il a été condamné en dernier ressort, et c'est pour consacrer ce jugement final que s'est tenue aujourd'hui, dans l'une des plus anciennes chapelles de la cathédrale de Norwich, la cour du consistoire.

La cérémonie n'a pas laissé que d'être impressionnante. Entouré de ses chanoines et sous-chanoines ainsi que de tout son clergé et dune assemblée de fidèles, l'évêque de Norwich fit son entrée solennelle dans la cathédrale vers 11 heures ce matin et, lentement, se dirigea vers la petite chapelle où, dans une dernière flétrissure, il allait prononcer son jugement d'interdiction. Au moment où il arrivait à hauteur du R. Davidson. celui-ci, livide, mais cependant très maître de lui, fit entendre cette dernière protestation Je suis heureux que le service de dégradation ait suivi la formule de condamnation. Cela me permettra d'en appeler au chef de notre Eglise, l'archevêque de Canterbury, primat d'Angleterre.

Comme s'il n'avait pas entendu ces paroles, l'évêque continua à s'acheminer vers la sacristie et bientôt disparut aux regards des fidèles.

Accompagné de quelques amis, le R. Davidson quitta lui-même la cathédrale acclamé au dehors par une foule de fidèles qui. depuis le début du procès, n'a cessé d'affirmer son innocence.

Aujourd'hui s'ouvre à Bucarest la conférence balkanique Bucarest, 21 octobre (dép. Petit Paris.) Aujourd'hui ont commencé les tiravaux préliminaires de la conférence balkanique. Trois cents délégués représentant les six Etats Grèce, Turquie, Albanie, Bulgarie, Yougoslavie et Roumanie, assistaient à cette première séance. Des délégués du Bureau international de la paix, du Bureau international du travail et de la Société des nations assistaient également aux travaux. L'ouverture officielle de la conférence aura lieu demain.

Aujourd'hui, les délégués se sont constitués en commissions.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE l'une d'elles est tuée

Lille, 21 octobre (dép. Petit Parisien.) A Lambres-lez-Douai, une auto a tamponné et renversé deux femmes qui venaient de°descendre d'un autobus. L'une d'elles, Mme veuve Leroy, soixante ans, fut tuée sur le coup l'autre, Mme Maréchal, grièvement blessée, a été transportée à l'hôpital de Douai. L'automobiliste, un industriel de Saint-Quentin, a été invité à se tenir à 1a disposition de la justice. DERNIERS NOUVELLES SPORTIVES LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Hier soir, à la salle Wagram, le Français Pierre Gandon et l'Américain Tarante ont fait match nul après un combat disputé avec acharnement durant les dix reprises prévues.

Simendé fut vainqueur du Dijonnais Carcagne par abandon au cours du 7° round. Mathon fut vainqueur de Facori par jet de l'éponge au 3' round Ducher battit Gilles aux points Tassart fut vainqueur de Watelard aux points. Changhaï. Dans les milieux financiers de Chang-hai', on assure que le gouvernement taxera les riz importés afin de valoriser la récolte chinoise.

Damas. M. Henri Ponaot, haut commissaire de France en Syrie, est arrivé hier dans cette ville.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHATEATJ-THHEBBY. Cet après-midi et demain toute la journée, la pharmacie Payen, Grande-Rue, assurera le service de garde.

L'assemblée générale annuelle de la Ligue patriotique des Françaises aura lieu demain, à Il h. 30, 45. rue de la Madeleine.

MONT-SAINT-PERE. Le manouvrier Pierre Richeg, quarante-six ans, a été arrêté et écroué pour abus de confiance. ORES.- M. Chnrles Gillier, herbager, a porté plainte contre un inconnu qui, dans une pâture, lui a dérobé un bœuf d'une valeur de 2.500 trancs.

SAINT-QUENTIN. On a arrêté le nommé Jean Leclercq, monteur électricien, qui, dans la salle d'attente des autobus de Eeauievoir, déroba la valise d'une voyageuse.

Une affaire myatirieuse à Cauffry La gendarmerie de Liancourt enquête sur une affaire assez mystérieuse qui s'est déroulée l'autre nuit au hameau de la Poste, commune de Cauffry.

Un habitant, M. Léon Carré, âgé de quarante-cinq ans, demeurant route d'Ars, accuse quatre jeunes gens d'un hameau voisin de l'avoir assailli chez lui, de l'avoir malmené et d'avoir brisé son mobilier. Par contre les jeunes gens affirment qu'au contraire ils ont secouru M. Carré qui gisait ensanglanté sur le seuil de sa porte. Ils l'ont porté sur son lit et ont trouvé la maison bouleversée. L'affaire en est là. BRESIJKS. Les cultivateurs de cette région viennent de constituer une coopérative de stockage et de vente du blé, avec comme président M. Joary, de Hermès vice-présidents, MM. Desesquelles, Lafraye, et Godart, à Laversines trésorier, M. Jumel, de Bresles secrétaire, M. Rabourdin, de Bresles.

SAUQUETJSE-SAIÎfT-IXCIEN. On a arrêté et écroué le manœuvre Marius Gens, âgé de trente-huit ans, qui, étant ivre, blessa d'un coup de couteau à la main droite son voisin, M. Davesne, qui voulait l'empêcher de brutaliser sa femme. VOISINLIEP. A la suite de la mort accidentelle de M. Louis Duquesne, père de onze enfants, tué au cours d'une collision d'autos, les habitants de la localité, dans un beau geste de solidarité, ont remis à la veuve une somme de 1.800 francs comme premier secours.

SEINE-ET-MARNE

Une octogénaire tuée par une auto Atteinte de surdité, une octogénaire, Mme Brouet, demeurant à Claye-Souilly, rue de Beaubourg, qui traversait la GrandeRue, hier vers 17 heures, a été renversée par une auto qu'elle n'avait pas entendu arriver. Relevée avec une grave blessure à la tête et un bras fracturé, la victime a été transportée il. l'hospice de Lagny, où elle a succombé peu après son admission.

LA FEBTE-SOUS-JOCABBE. La foire de la Saint-Crépin se tiendra demain dimanche sur le pâti de Condé. Attractions foraines, jeux et bals.

VIX.LIEBS-SUB-MOB1N. Le tribunal correctionnel de Meaux a condamné à 100 francs d'amende un automobiliste. M. Duvinage, hôtelier, pour avoir renversé et blessé un cycliste, M. Lignol, de Lagny, à qui une provision de 3.000 francs a été allouée.

SEINE-ET-OISE

Nominations dans le clergé

Par décision de Mgr Roland-Gosselin, évêque de Versailles. les nominations suivantes ont été effectuées l'abbé Guillat, curé de Vllle-d'Avray, est nommé da.ns le même emploi à Marnes-la-Coquette l'abbé Rougéot, curé de Trappes, est nomme à Ville-d'Avray l'abbé JO'îas^ de Voisins-leBretonneux, est nommé à Trappes l'abbé Bellani, vicaire à Sainte-Jeanne d'Arc, est nommé curé à Voisins-le-Bretonneux. lTne quête pour l'Enfance déficiente Le comité national de l'Enfance défi- ciente fera sa journée de quête annuelle demain en Seine-et-Oiae. Depuis un an, les consultations s'y sont multipliées, provoquant le traitement médical des déficients ainsi que le triagejjar degrés et catégorie. de. 'de centres va permettre les ouverdans lesquels tant d'êtres, qui, abandonnés à l'oisiveté, tomberaient dans le vaga.bondage, vont pouvoir devenir d'honnêtes travailleurs.

Il convient donc que chacun aide le comité national dans sa belle œuvre de réadaptation sociale.

BOURAY. Une collision s'est produite à hauteur du château du PetitMesnil entre deux camions automobiles. M. Lucien Petit, vingt ans, chasseur dans un hôtel, qui était monté sur le marchepied de l'un des véhicules, fut projeté sur la chaussée. Grièvement blessé, il a été ramené au domicile de ses parents, à Bouray.

HBAVEtL. Plaee de la Mairie, une camionnette a renversé un maçon, M. André Grimelli, demeurant bis, grandeRue, qui a reçu de multiples et graves con- tusions.

GBIGNY. Route de Fontainebleau, un automobiliste, M. Joseph Dzido, quarante- trois ans. Russe, demeurant à VilhjraMayeux (Seine-et-Oise), qui avait été ébloui par les phares d'une autre auto, est venu se jeter contre une voiture attelée. Blessé à la tête, il a pu après pansement rejoindre son domicile.

LE BXA3TC-MESNIL. Un camion d'une valeur de 50.000 francs qui avait été dérobé au préjudice d'une société de transports de Milly a été retrouvé dtlez un entrepreneur de démolitions qui, de bonne foi, avait accepté de le remiser. L'auteur du vol. Alfred Recénis, demeurant 13, rue des Marguerites, a été arrêté et écroué. BIS-OBANGIS. Un incendie dont on ignore les causes a détruit une maisonnette en bais située rue d'Anjou et appartenant à M. Monteil 35.000 francs de dégâts. .«j»

50.000 dollars de morphine

saisis à bord d'un vapeur allemand New-York, 21 octobre (dép. Radio.) Un message international News Service signale que dix petites boites contenant de la morphine ont été saisies à bord du vapeur allemand Stuttgart. La drogue était cachée dans la salle des machines; chaque boîte en contient un peu plus d'une livre. La valeur de la marchandise saisie est d'environ 50.000 dollars.

Dans l'Ouganda, un chien enragé mord douze Européens

Nairobi, 21 octobre (dép. Havas.) Douze Européens ont été mordus par un chien enragé dans la province Kenya, où les nombreux cas de rage causent une vive inquiétude parmi la population.

On signale également qu'un chacal enragé a mordu un jeune enfant européen pendant son sommeil.

Un jeune homme de Bois-Colombes blesse un hôtelier d'un coup de couteau Louviers, 21 octobre (dép. Petit Paris.) Chasseur dans un hôtel de Louviers, le jeune Quénaut, dont les parents habitent à Bois-Colombes, avait été congédié, la saison terminée mais, au cours d'une discussion avec son patron, M. Damas, le jeune homme l'a frappé d'un coup de couteau au ventre. On n'a pu encore se prononcer sur la gravité de la blessure Quénaut a été arrêté.

MARCHES ETRANGERS Londres. La meilleure tenue de la livre sterling a permis aux fonds anglais de se raffermir tandis que, par contre, elle entrainait des dégagements et prises de bénéfices sur les mines d'or. Par ailleurs, les valeurs industrielles locales ont conservé leurs bonnes dispositions précédentes: Les valeurs internationales, les pétroles et les mines métalliques ont été plus hésitants en raison des indications de NewYork.

Berlin. Un peu mieux disposé au début, le marché redevient très irrégulfêr par la suite en raison surtout du manque d'affaires. On note. toutefois, la bonne tenue de 1'I. G Farben.

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LÉGION D'HONNEUR PROMOTION DE L'EXPOSITION COLONIALE

Grand-croix M. Schwob d'Héricourt, vice-président du conseil d'administration de l'Agence générale des colonies. Grands oj jiciers MM. Ballot, gouverneur général honoraire des colonies Bernard, colonel en retraite Binger, gouverneur général honoraire des colonies Urbain Blanc, délégué à la résidence générale au Maroc Guesde, résident Supérieur en Indochine en retraite Marchoux, professeur à l'institut Pasteur Pasquier, gouverneur général des colonies. Commandeurs MM. Alfassa, gouverneur des colonies Léon Bailby, directeur de l'Intransigeant Baptifaut, armateur Barbier, industriel Bernard, directeur général des instituts Pasteur d'Indochine Blanchard de la Brosse, résident supérieur Blanchet, industriel Boussenot, journaliste Caressa, luthier de Cazalet, président de sociétés coloniales Chaplain, inspecteur général des eaux et forêts de Chavannes, gouverneur honoraire des colonies Georges Coulon, ancien directeur du contrôle financier de l'Afrique Occidentale Française, administrateur de l'Agence économique et financidre; Cros Mayrevieiile, membre du conseil supérieur de l'assistance publique Dalbouze, ingénieur Ellissen, ingénieur Estèbe, gouverneur général honoraire des colonies Paui Fleurot, conseiller municipal de la ville de Paris; Fontaine, industriel; Fraenokel, industriel; Giraud, directeur général des travaux de la Ville de Paris Gufflet, directeur général de la Compagnie des chemins de fer du Midi (Louis) Hachette, éditeur Hersent, entrepreneur de travaux publics.

MM. Herson, administrateur de sociétés Jeanbrau, trésorier-payeur de la Cochinchine Jouve, artiste peintre; Lassalle, ingénieur Laurent-Atthalin, directeur de banque Le Gallen, gouverneur général honoraire des colonies; Le Gavrian, inspecteur général des ponts et chaussées Le G!ay, contrôleur civil honoraire au Maroc Louppe, industriel docteur Maclaud, administrateur des colonies en retraite Maître-Devallon, inspecteur général des ponts et chaussées Morel, journaliste; Mourgnot, directeur général honoraire des travaux publics en Tunisie Nebout, administrateur en chef honoraire des colonies Philippart, vice-président et administrateur délégué du Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie Rablet, maire du XII* arrondissement Regnoul, ingénieur en chef à la direction du P.-L.-M. de Saboulin Bollena. directeur d'une compagnie de navigation de Talleyrand-Périgord, administrateur de sociétés coloniales Tournaire, membre de l'Institut, inspecteur général des services d'architecture de la Ville de Paris Tréchot, président de sociétés coloniales Vandewalle, entrepreneur de travaux publics Mme de Vilmorin, présidente de sociétés agricoles M. du Vivier de Streel, président du syndicat des planteurs du Gabon.

Officiers MM. Allègre, administrateur de sociétés Robert Allègre, journaliste Allys, évêque de Hué André, contrôleur civil du Maroc, hors cadres Aroul, négoclant Astruc, professeur à la faculté de pharmacie de Montpellier Auberlet, sculpteur Aubry de la Noë, gouverneur honoraire des colonies Aubry-Lecomte, administrateur en chef des colonies, en retraite Auvergne, résident supérieur. en retraite Bacqueyrisse, directeur général de l'exploitation et des services techniques de la S. T. C. R. P. Baschet, critique d'art Beigbeder, administrateur de sociétés Béranger, professeur honoraire Marie Bernard, gouverneur des colonies Antoine Bernard, trésorier payeur général honoraire Binet, maître des requêtes au conseil d'Etat Blanc, chef du transit à la Compagnie du canal de Suez Blondei; professeur à l'Ecole, .des. sciences. politiques Blosset, ingénieur en chef Boisset, industriel au Maroc Boudillon, directeur honoraire de l'enregistrement Bouge, gouverneur des colonies Boulard, président de la cour d'appel de l'Afrique Occidentale Française Boullet, ingénieur en chef des manufactures de l'Etat Bourgine, gouverneur des colanles Bouvier, administrateur de sociétés Boyé, docteur en médecin Bramel, administrateur de sociétés Brisset, administrateur de sociétés Brdttier vicaire général de Dakar Bruel, administrateur en chef honoraire des colonies Budes de Guébriant, archevêque Bué, docteur en médecine Catat, docteur en médecine Cavallier, directeur de société industrlelle Charlier, trésorier-payeur honoraire Chenereau, lngénieur Chollet, chef de division au Crédit Foncier Colin. colon en Indochine Cottret, sous-directeur au ministère des Colonies Croizeau, agriculteur au Maroc Dabadie, artiste peinture Dalmas de Lapérouse, capitaine en re- traite Daum, directeur général de sociétés Industrielles.

MM. David, directeur honoraire au gouvernement général de l'Algérie Daviel de la Nézière, artiste peintre Deffoux, publiciste Deguy, administrateur de sociétés Dehesdin. Indu6triel Deitte, gouverneur des colonies.

MM. Delamare, administrateur des services civils de l'Indochine Dequidt, inspecteur général des services au ministère de l'Intérieur Descemet, gouverneur des Colonies Desniarquest Desnues, architecte Devé, administrateur des services civils de l'Indochine Deviès, administrateur de soclétéa Dubosc, administrateur en chef des colonies Dupuis, directeur de société Dupuy, chirurglen Espinasse, directeur de société industrielle Eutrope, résident supérieur en Indochine Fannius, publiciste. MM. Faralicq, commissaire de police divisionnaire de la Ville de Paris FauchierDelavigne, industriel Faucon, professeur à la faculté de pharmacie de Montpellier Faure, négoclant Fontaine, administrateur de soeibtés Fousset, gouverneur des colonies François, ingénieur en chef des travaux d'agriculture coloniale Freynet, administrateur de sociétés Fries, résident eupérieur honoraire Froger, agriculteur. MM. Gastinne, armurier Gauran, directeur général de la Banque d'Etat du Maroc Henri Gautier, éditeur Geoffroy du Coudret, administrateur en chef des colonies Gérard, administrateur de société Qéraud, gouverneur honoraire des colonies Gibert, industriel Greuzard, colon au Maïdc Guérin,directeur général de la Compaghle des chemins de fer du Maroc Guibet, administrateur en chef des colonies Hallard, ingénieur en chef à la compagnie du

Feuilleton du Petit Parisien. XMO-32 11 La Demoiselle de Maison-Morte I grand roman inédit I

ANDRE ÇASTAING il

DEUXIEME PARTIE

LA « RESERVE » DE FONTFREDE VI (suite)

L'une et l'autre

Gilbert (lut-U), je m'en vais. Quelqu'un est venu, ce matin encore, quJ m'a exhortée et, finalement, persuadée. Ma mère, Gilbert, la gitane, vous vous souvenez ?. C'est avec elle que je pars. Ne soyez pas inquiet de moi peut-être vais-je être heureuse, si c'est etre heureuse que de ne plus vous revoir jamais, jamais Gilbert, vous retournerez un jour vers Hélène cette délicieuse et admirable Hélène qui vous aime et que vous aimez, Gilbert, que vous n'avez jamais cessé d'aimer Gardez-moi pour un peu de temps un souvenir. Un peu de temps seulement. Ensuite. Adieu, Gilbert, adieu. Lydia Schulmeister.

P.-S. Je vous demande comme une dernière faveur de veiller à l'occasion sur mon père, quelque mal qu'il vous ait fait dans le passé. Je crains, voyez-vous, qu'il ne tombe malade et que les trois mois passés à la chasse au trésor de Maison-Morte ne lui aient sérieusement dérangé l'esprit. II doit se trouver acCopyright by André Castaing 1S32. Traduction et reproduction interdites en tous par*.

Midi Hardy, recteur de l'université d'Alger.

MM. Hauser, administrateur de société Homo, chef de cabinet du commissaire général de l'Exposition coloniale Hostaing, administrateur en chef des colonies, en rr. traite Jacqueminet, industriel Jaoquot, propriétaire Jullès, administrateur de sociétés Joulla, gouverneur honoraire des colonies Julien faut, journaliste Kaplan, artiste peintre ç Kedresse, incinieur; xrauthelmer, gouverneur des colonies. MM. Labbé, professeur agrégé de chimie biologique à la Faculté de Paris Labbé, industriel en Indochine Labouret, administrateur en chef des colonies Ladreit de Lacharrière, professeur à l'Ecole coloniale Lagourgue, industriel la Réunion Lahaye, ingénieur en chef des manufactures de l'Etat Lambert, commissaire divisionnaire de police spéciale Lambla, architecte Langerock, joaillier Larsonneur, administrateur en chef des colonies, en retraite de La Vaissière, administrateur en chef des colonies, en retraite Le Boucher,, directeur honoraire de l'enregistrement. MM. Leboulanger, publiciste Legrand, ingénieur Legros, publiciste Lemoine, directeur du Muséum d'histoire naturelle Le Neveu, secrétaire d'ambassade en disponibilité Leplanquais, administrateur de sociétés Le Scour, docteur en médecine Julien Lévy, Industriel Lucien Lévy (dit Lévy-Dhermer), artiste peintre Loth, directeur de l'exploitation de la Compagnie des wagons-lits Lozé, consul général de Francs Lung, négociant en Algérie. MM. Maistre, industriel Henri Maroger, ingénieur Mas, administrateur de sociétés Maurel, armateur Max-Brisset, trésorier-payeur de Madagascar Mazet, industriel Merlu (dit Ary-Leblond), homme de lettres Mitai, administrateur de sociétés de Montbrial, chef du bureau des services civils de l'Indochine, en retraite Mme Nars, née Garcès Bernard, présidente du Comité de la Croix-Rouge au Sénégal MM. Nattan Larrier, professeur au Collège de France Olivier, architecte.

MM. Parent, industriel Passanl, expertcomptable Perdrizet, administrateur en chef des colonies, en retraite Pereire, administrateur de sociétés Perpignant, ingénieur des arts et manufactures notre collaborateur Louis Piston Pitois, ingénieur en chef de l'aéronautique Planson, docteur en mHdecfne Pobeguin, administrateur en chef des colonies, en retraite Poupart de Neuflize, banquier, régent de la Banque de France Proet, professeur à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Paris

MM. Raynaud, industriel Renaudin, publiciste Rey, avocat à Alger Robert, administrateur de sociétés Rogier, docteur en phermacie Routaboul. sous-directeur général de la Banque de l'Algérie Rouvier, ancien colon à Madagascar MM. Saroul, publiciste Saunière, sousdirecteur au ministère des Colonies Schwob, administrateur de sociétés Sentenac, ingénieur en chef des ponts et chaussées Sévère, avocat à la Martinique Seysses, sculpteur Silvestre. résident supérieur en Indochine Silvie, administrateur en chef des colonies Spitz, administrateur en chef des colonies.

M. Tanon, professeur à la Faculté de médecine Tardieu. directeur de l'Ecole des beaux-arts de l'Indoohine Telle, gouverneur honoraire des colonies Pierre Tharaud, homme de lettres Thomas, propriétaire viticulteur en Algérie Toupenay. administrateur en chef honoraire des colonies Touze, administrateur de sociétés Trillat, chef de bureau au ministère des Colonies Tronchère, directeur de société industrielle Vallette. industriel VatinPérignon, secrétaire général de l'Exposition coloniale de 1931 Vautrain, administrateur en chef des colonies Veistroffer. administrateur des colonies, en retraite Vermot. éditeur, industriel Veyre, colon au Maroc Vigier, chef de service l'octroi de Paris Waddingrton, Industriel. Chevaliers. MM. Abiven, missionnaire catholique Abt, négociant au Maroc Agier, chef de service dans une société industrielle en. Afrique Equatoriale Française Alkan, industriel

MM. Anavtry, ancien vice-président de la Fédération française des anciens coloniaux; Anderson, sous-directeur de l'institut Pasteur de Tunis André, administrateur de sociétés Anjard, directeur de société commerciale en Afrique Equatoriale Française; Antoni, inspecteur des douanes et régies de l'Indochine Antonini, commissaire de police spéciale Charles d'Ardenne de Tizac, industriel Armande-Lapierre, Industriel Astier, Ingénieur en chef de ia Compagnie parisienne de distribution d'électricité

MM. Astruc, chef du trafic dans une compagnie de navigation At, chef du service de la police générale au Maroc Mme veuve Auber, née Patu de Rosemont. propriétaire à la Réunion Audoul, architecte Audousset, Ingénieur des travaux publics de la Ville de Paris Autré, industriel Avelot, artiste peintre, dessinateur Azzopard, publiciste Bagués, ferronnier d'art Bailly, professeur en retraite à la Réunion.

MM. Pierre Bailly, administrateur des colonies Baize, ingénieur en chef des P. T. T. Bal, inspecteur des forêts de l'Indochine, en retraite Fernand Barbier, administrateur de sociétés Barrioulet, directeur adjoint de l'Office de la Tunisie à Paris Barrucand, publiciste Bascoulès, artiste peintre Baudenne, administrateur des services civils de l'Indochine, en retraite Baudin, chef de service dans une société industrielle Baury, chef de laboratoire à l'institut Pasteur de Dakar. MM. Bedel, missionnaire catholique Bedouat, administrateur de sociétés Benet, artiste statuaire: Bernard, directeur d'une maison d'édition Bernay, administrateur des services civils de T Indochine Bernot. chef de service dans une grande société commerciale Berthoin, négociant Berthon, ingénieur des travaux publics de la Ville de Paris Berthoud, chef de service à la chambre de commerce d'Alger Mme Marie-Carolino Bertrou. religieuse MM, Berville, industriel; Besle, publiciste; Besnard, Industriel; Beton, professeur suppléant au lycée Saint- Louis; Bez, directeur d'une société industrielle; Biette, chef de service dans une compagnie de navigation Billecocq, architecte; Blanc, ancien négociant au Sénégal; Blandin, agriculteur

MM. Bleton, négociant; Bloc, journaliste; Jean Bloch, industriel; Boespflug, industriel Bollaoh, médecin de l'assistance médicale indigène à Madagascar; Boski, directeur de société industrielle; Bouchon, administrateur de sociétés Boudes, administrateur de société. Boulanger, administrateur de société. Boutgoin, docteur en médecine

MM. J. Bois, commis principal des travaux publics à la Martinique; Boyer. directeur de l'Office du Maroc à Marseille; Brayer. contrôleur des services techniques I la direction des travaux à la Ville de Paris; Brizard, entrepreneur de travaux publics; Henri Broyer, publiciste; Brunet.

tuellement à Meudon, villa « les Glycines », rue de Paris, sous la garde d'une ancienne bonne à nous, Mme Galichon ».

Gilbert, Interdit, relut deux fois cette lettre, bourrée, au début surtout, de ratures sous lesquelles il devinait les mots trop tendres ou trop émus que Lydia avait biffés. La voix de la jeune fille sonna de nouveau à ses oreilles avec un mendiant un baiser, « un seul baiser », accent déchirant qui l'emplit tout à coup d'angoisse et de remords. C'avait été son adieu, cela, son dernier adieu! Un baiser, un seul baiser ». L'hallucination fut si forte qu'il chercha involontairement autour de lui la bouche qui avait prononcé ces paroles. Mais il ne vit que le petit garçon qui lui avait remis le billet l'instant d'avant et qui le considérait *les yeux ronds, la bouche ouverte.

Irrité à la fois et navré, en proie à un tumulte de sentiments contradictoires, il tourna le dQs à la péniche désormais vide, abandonnée et retourna à grandes enjambées vers Nérac. A la gare, où il se rendit sans bien savoir ce qu'il faisait, il se laissa tomber sur un banc du petit hall intérieur (c'était le même banc où ils s'étalent assis quinze jours auparavant, Hélène et lui, en attendant Sallavergne). Incertain de la décision qu'il allait prendre, il acheta par habitude quelques journaux et se mit à les parcourir, sans d'ailleurs parvenir à fixer sa pensée sur les phrases qu'il lisait.

Soudain, il eut un haut-le-corps. Six lignes, perdues entre deux annonces, dans une rubrique régionale, venaient inopinément d'accrocher son attention Le Boulou-Perthus, 25 juillet. Nous apprenons la mort, survenue avant-hier à la clinique Branger, à Neuilly-surSeine, de notre estimé compatriote Calixte Vilar. L'inhumation se fera, sur la demande expresse du défunt au Boulou,

agent général de compagnie de navigation en Indochine;

MM. Cadenaude, docteur en médecine; Cap, professeur à Madagascar; Carpentier, industriel.

MM. Carras, administrateur des colonies; Carré, artiste peintre; Casanova, capitaine des flottilles de l'Indochine; Castelli, ingénieur en chef des travaux d'agriculture; Cayon, artiste peintre; Cazaban, artiste peintre; Cessou, évêque du Togo français; Champanhet, directeur de sociétés en Indochine;

M. Chanteur, missionnaire catholique. Mme Marie Charles, née Bouisson, trente années dont dix dans les territoires français d'outre-mer consacrées à la propagande en faveur des colonies et aux œuvres sociales et de protection de l'enfance;

MM. Charles, dit Dubreuil, négociant; Charton, directeur de société commerciale; Chaume!, administrateur des colonies: Chauquet, architecte; Chebat, fabricant de tapacs en Algérie; Cheret, secrétaire de sociétés; Chillou, colon en Guinée française Clavaldini, administrateur des colonies

MM. Claveau, ingénieur des services techniques de l'agriculture en Afrique Occidentale; Closset, architecte en chef à la préfecture de police; Sainte-Croix Collin de la Roncière, négociant; Colomb, administrateur des colonies; Combe, colon à Madagascar; Connet, directeur de société industrielle; Mme Cornille, née Marie Dinet, artiste décorateur; MM. Cosserat, colon en Indochine; Cottin, industriel; Couatarmanach, administrateur des colonies MM. Couder, directeur de société Industrielle en Tunisie; Couflnhal, Inspecteur honoraire des forêts de l'Indochine; Couillard, administrateur des colonies; Courtinal, administrateur de sociétés; Cousin, ingénieur; Coytier, percepteur en retraiteCressent, avocat général en Indochine; Cnstofel. employé aux Chemins de fer de Etat; Mme Cuttoli, née Marie Bordes industriel en Algérie. MM. Dabat, chef de travaux à l'Institut des recherches agronomiques Dagnac, artiste peintre Dahin. missionnaire catho1!que Darbeda, inspecteur général des services d'architecture du gouvernement général de 1 Algérie David. avocat-conseil à Pondichéry Mlle Madeleine Delyot, artiste peintre MM. Defert, principal de collège, en retraite Deherain, sculpteur Delacour, explorateur

MM. Delahaye, administrateur de sociét é a Delau, publiciste Delavignette. administrateur des colonies Mme Delaye, née Raynaud, directrice de l'enseignement primaire, en retraite MM. Delbreil. médecin principal de l'assistance médicale en Afrique occidentale Delorme, propriétaire agriculteur Descamps, receveur de l'enregistrement Dieterlen, missionnaire protestant de Dietrich, industriel Dieudonné, vérificateur de culture des tabacs, à Madagascar

MM. Dilly, décorateur électricien DoUfus, assistant au Muséum Donon, industriel Dotunic, administrateur de sociétés Dreyer, archevêque, délégué du Saint-Siège en Indochine Paul Dreyfus, Industrtel Dronnet, missionnaire catholique Drouin, administrateur des colonies Dubois, artiste peintre Duboscq, nkgociant MM. Duchesne, directeur de société commerciale Ducos-Delahaille, professeur à l'Ecole des beaux-arts; Ducreux, administrateur de société. Dudognon, administrateur de sociétés Duheyon, architecte Dumortier, évéque de Saïgon Dupas, journaliste Duval, administrateur de société Eldin, architecte, industriel Elle, Industriel

MM. Escaras, administrateur de société Favier, secrétaire rédacteur au conseil municipal de Paris Ferré, inspecteur principal, adjoint à la compagnie P.-L.-M. Flament, éditeur d'art Flury, sculpteur animalier Fonteyraud, commis à l'agence générale des colonies Fontvieille, directeur général de société commerciale Fortuné, directeur d'école, en retraite Foucque. conseiller à la cour d'appel de Madagascar Fourat, chef du service de l'instruction publique à la Martinique MM. Franc, instituteur en Nouvelle-Calédonie Froelich, fondé de pouvoirs de société Gaboriaud, artiste peintre Gabriet, journaliste Gallotti, inspecteur des arts indigènes au Maroc Garcln. directeur de sociétés commerciales Gardelle. chef de service à la préfecture de la Seine Gason, sous-directeur à la préfecture de police Gayet-Laroche, ingénieur principal des travaux publics de l'Indochine, em retraite Gentile, Industrie! Glbrac, publtciste

MM. Giudicelli, sous-chef de bureau à la préfecture de ia Seine Godet, industriel Gonse, architecte Gouve, rédacteur à la préfecture de la Seine Grand-Dufay. négociant Grosse, entrepreneur de travaux publics Guénot, statuaire Guerlain, chef de bureau des secrétarla,ts généraux Guiderdoni, publiciste Guille-nain. administrateur des services civils de l'Indochine MM. Guy, directeur de société commerclaie Guyader, administrateur des colonies Halley, architecte en chef des monuments historique Hassel. administrateur des colonies Hausser, administrateur de société Havet, directeur général de maison de commerce Hepp, administrateur de société Herrgatt, évêque du Cambodge Hervouet de la Robrie, administrateur des colonies Houtart, industriel

MM. Hudde, médecin de l'Assistance indigène au Maroc Hugonnter, chef du service des douanes à la Côte française des Somalis Ilbert, receveur des postes et télégraphes Immarigeon, proviseur de lycée au Maroc Isaac Israël, directeur de société.

MM. de Cordemoy, commis principal du secrétariat général à la Réunion Jacquemard. directeur de société commerciale en Algérie Jammet. industriel de Jarny, professeur de lycée au Maroc Jean, direc- teur de sociétés industrielles Jobin, négo- ciant

Mlle Aimée Jouclard, professeur de dessin dans les écoles de la Ville de Paris MM. Jouveau-Dubreuil, professeur de lycée à Pondichéry. Jullen-Laferrière, directeur de service de banque en Syrie Katz, administrateur de sociétés Keller, orfèvre Komnrowski, employé d'administration au ministère des Colonies liberté. maître luthier Lacaze, professeur à l'Ecole supérieure des arts décoratifs. Mme Lafon, religieuse.

MM. Laforgue. architecte: Lamarre, directeur des contributions indirectes à la Guadeloupe; Lambert, architecte: Lambert, avocat à Saigon; Lang, éditeur; LarocheJoubert, administrateur de société; Laroudie. administrateur de sociétés; de Larroche, industriel; Latronce, inspecteur adjoint des forêts de l'Indochine, en retraite: Laugier, administrateur des colonies; Laurent. médecin principal de l'Assistance médicale indigène en Afrique Occidentale: Laurier, herboriste: Lavenarde. ancien rédacteur des postes; Laviron (dit de Valerio), dessinateur; Lwless. administrateur de sociétés; Lebase'.e, directeur de société au Maroc: Lebègue. propriétaire viticulteur du Manoir de Juaye, chanoine, admi-

où le corps arrivera mardi, à 9 heures précises. »

Gilbert demeura à rêver un long moment. Le cours de ses pensées se trouvait modifié du tout au tout Calixte Vilar, son oncle. mort Il revoyait à présent le visage osseux aux faibles yeux clignotants, les épaules amaigries sous la longue pèlerine et la main gantée de laine qui tenait en laisse le gros chat gris.

L'image d'un convoi derrière lequel ne se presseraient que des étrangers passa une seconde devant les yeux du jeune homme.

C'est bien le moins. murmura-t-il en tirant son portefeuille dans le dessein de vérifier l'état présent de sa fortune.

Puis, s'approchant du guichet de distribution des billets

S'il vous plaît, madame, flt-il, un € aller » simple pour le Boulou-Perthus. Quelle classe ? Ah mais, troisième, naturellement

VII

Deux personnages

donnent de leurs nouvelles

On était à cette époque de l'année, bénie des villageois, où la Montagne- Noire audoise pullule de touristes et de a villégiateurs Le plus souvent, leurs bandes bruyantes et joyeuses ne dépassent guère Fontiers ou SaintDenis que pour pousser une pointe jusqu'à la prise d'Alzau ou aux premiers ombrages de la Loubatière et de Ramondens.

Pourtant, certains d'entre eux, que la fatigue n'effraie pas, ne craignent pas de s'enfoncer dans les bois à la recherche de curiosités naturelles ou de sites pittoresques. Or. les cartes d'état-major du commerce révèlent, encore qu'assez discrètement, l'existence de Maison-Morte. Il n'en faut pas davantage pour que quelque cara·

nistrateur de sociétés; Leclerc, publiciste; Le Coq. pharmacien.

MM. Leduc, ingénieur en chef de la Compagnie générale des eaux: Leenhardt. missionnaire protestant; Le Faucheur, propriétaire agriculteur à Pondichéry; Lefebvre de Liboulaye, administrateur de sociétés; Félix Lenoir. administrateur de sociétés; Marie Lenoir. médecin contractuel de l'assistance médicale en Indochine; Lepage, administrateur de sociétés; Leroi, administrateur de colonies; Lerouge, chef du service de la presse à la résidence générale du Maroc.

MM. Leroy, entrepreneur; Lesage, administrateur des colonies en retraite; Lesserteur, administrateur des colonies en retraite Lévèque, architecte; Elie Lévi (dit Lévi-Strauss) artiste peintre; Levillain, conseiller municipal de Paris; Lévy, administrateur de sociétés; Losfeld, Industriel; Machuel, colon en Tunisie.

MM. Madrolle, publiciste; Mainguy, receveur de la Ville de Paris, en retraite; Maneuvrier, administrateur de sociétés: Mangon, Industriel; Mann, industriel; Manus, administrateur de sociétés; Marchand, industriel; Marlller, professeur à l'école nationale des Industries agricoles à Douai; Marraud des Grottes, industriel.

MM. Martelll-Chautard, directeur de l'Association colonies-sciences; Marty, administrateur des services civils de l'Indochine Massonnet, chirurgien dentiste; Mathiau, ingénieur topographe du cadre de Madagascar, retraité; Mathieu, Industriel; Mme Jeanne Meglin, religieuse; MM. François, vérificateur principal des douanes Mellerio, joaillier; Merlin, directeur de la Banque d'Etat du Maroc; Metzger, publiciste.

MM. Meyer, négociant-industriel; de Meynard, industriel; Michel, journaliste; Mlchez, administrateur de société; Millagou, directeur de banque; Millet, inspecteur principal des forêts de l'Indochine. en retraite; Mogenet, administrateur de sociétés; Mohring, industriel; Moreau, procureur de la Républlque à Hanoï. Mme veuve Morel, née Chailly, fondatrice et administratrice d'oeuvres sociales. MM. Mottet, ancien colon en Indochine; Mamy, évêque de la Côte-d'Ivoire; Nahoun, agent de fabrique; Nazaire, agriculteur à la Martinique; Nègre, délégué élu du Dahomey au conseil supérieur des colonies: Nepveu. adjoint principal des services civils de Madagascar; Nguyen Tri Pho, interprète principal en Indochine, en retraite; Nicou, secrétaire général des services municipaux de Dakar; Normand, directeur des services administratifs du Chemin de fer métropolitain.

MM. Olivier, négociant, conseiller du commerce extérieur; Ollier, industriel: Oradour, architecte; Orliac, ancien chef de service de maison de commerce; Pannier. pasteur; Mme Parent, née Jeanne Dalsène; MM. Partant, industriel; Pasquelin, directeur de société industrielle; Pierre Pasquier, fondé de pouvoirs de banque; Auguste Pasquier, architecte; Passignat, antiquaire à Hanoï.

MM. Paulme, directeur de compagnie de navigation; Payan, Ingénieur, administrateur de sociétés; Pélissier. professeur contractuel de lycée à la Réunion; Pérard, distillateur; de Peretti, ancien colon en Indochine; Perony. directeur de société industrielle; Perrault, sculpteur; Petit, assistant au Muséum; Georges Petit, chef du service de l'enregistrement à la Martinique.

MM. Picard, directeur de société agricole Charles Picard, Industriel; Ernest Picard. Industriel: Léon Pichot, chef du service des expositions dans un grand magasin; Paul Plohot, vicaire apostolique de Majunga; Pigassou, docteur en médecine Pinchon, artiste statuaire; Possine, ingénieur en chef au Chemin de fer métropolitain Poinssot, directeur du service des antiquités en Tunisie.

MM. Pommez, administrateur des services civils de l'Indochine Ponche, adminis. trateur de société Pradon, président du syndicat de la droguerie Prevaudeau, adjoint principal des services civils de l'Afrique-Occidentale Prudhomme, administrateur des colonies Quenard, trésorierpayeur du Gabon Mlle Anna Quinquand, artiste sculpteur.

MM. Raibaud, propriétaire agriculteur à la Martinique Rampon. professeur à Pondichéry Ranson, pharmacien Raphanel, industriel, maire-adjoint du XVIIIe arrondissement de Raymond, directeur local de la Santé au Tonkln Razaflndrazaka, gouverneur indigène à Medagascar Rebeillau, inspecteur principal de la garde indigène à Madagascar Renard,, payeur des trésoreries de l'Afrique Occidentale Richard, négociant Rimbaud, administrateur des colonies Roman, missionnaire catholique Romanetti, administrateur des services civils de l'Indochine.

MM. Ronsln, contrôleur des postes Roque, industriel Rordorf, commerçant Rosenmark, négociant, conseiller du commerce extérieur Rosenwald, administrateur de sociétés Rouquler, ingénieur Roussel, propriétaire agriculteur Royer de Veri- court, directeur général de société finaneière Rueff. ancien industriel Sabathié, commerçant.

M. Charles Sabattier, administrateur de sociétés Mme Saint, née Andrée Trouillot MM. Saint-Genis, brigadier de police en Indochine Saint-Olympe, chef du service des contributions indirectes à la Martinique Saladin, artiste statuaire Salgé, artiste peintre Saliou, missionnaire catholique Salles, administrateur de sociétés Sarda, employé de commerce Sarrabezolles, sculpteur.

MM. Sarrut, artiste peintre Saunier. propriétaire agriculteur en Algérie Sau. rin, avocat près le tribunal mixte de Tanger Savon, président de sociétés Schweich, directeur de société Seguinaud, pharmacien, agriculteur au Maroc Seguy, publiciste Séjourné, directeur de société commerciale à Madagascar Serré, artiste céramiste Stoll. ingénieur.

MM. Susse, industriel Suvelor, négociant Szabo, ferronnier d'art Teissier du Cros, ingénieur des manufactures de l'Etat de Tessières, négociant Teyssonneau, industriel Thevenoud, vicaire apostolique du Soudan Thomas, chef de bureau de l'administration pénitentiaire coloniale Tiquet, directeur de sociétés minières en Algérie Tonneau, ingénieur civil.

MM. Toppin, pharmacien; Tramond, administrateur des colonies; Turlet, agriculteur, industriel à la Guadeloupe; Vally, directeur de compagnie d'assurances; Vairoff, inspecteur des arts indigènes au Maroc; Vapillon, architecte expert de l'Etat; Vaussin, homme de lettres; Veisstère, architecte; Velter, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris; Vergé, administrateur de société: Vergeaud, directeur de l'Ecole des beaux-arts à Tunis. MM. Vernier, missionnaire protestant; Véron, directeur de société commerciale; Vibert, fondé de pouvoir de société; Vicens, commerçant; Vldot, agriculteur; Vieillard. ingénieur des services de l'agriculture de l'Indochine; Villiers, directeur général de société commerciale au Maroc.

MM. Marcel Vincent, Industriel, conseiller du commerce extérieur de la France; Voisin, directeur départemental des Postes et Télégraphes; Wiehn, médecin de colonisation en Tunisie; Mme Julie Worm3er, née Prévôt, directrice de maison de commerce MM. Xavier, vétérinaire en chef A la Martinique; Ziza, industriel en Algérie; Zizine, docteur en médecine et en pharmacie.

Et notre collaborateur M. Raymond de Nys.

Le ministère des Colonies a publié hier une note aux termes de laquelle la promotion que nous publions ci-dessus serait

vane parvienne aux portes du domaine et ne réclame la faveur de visiter le « château » et les ruines de la Commanderie.

Ceux qui vinrent cette année-là se virent évincés avant même d'avoir pu exprimer leur désir. Accouru du fond de sa loge aux tintements de la cloche placée au-dessus de la grille d'entrée, le vieux Pascal signifiait aux importuns d'avoir à passer leur chemin. Il en usait ainsi d'ordre exprès de la demoiselle qui, le jour même où Gilbert l'avait quittée pour rejoindre Lydia, avait manifesté sa volonté bien arrêtée de n'accueillir désormais personne à Maison-Morte, Hélène, en fait, avait ressenti douloureusement le départ du jeune homme, départ qui ressemblait trop à une fuite sans retour. Atteinte dans sa fierté, mais surtout blessée au plus sensible de son coeur, elle était demeurée toute une semaine claquemurée dans son appartement, en proie à un désespoir comme elle n'en avait pas éprouvé aux périodes les plus critiques de son existence. Puis, cette crise passée, l'apaisement s'était fait peu à peu et, dolente, msîtresse mélancolique de ce domaine vide à jamais, elle avait repris petit à petit sa vie ancienne, anachronique et solitaire. Ses promenades dans le parc. dont toutes les issues maintenant avaient été fermées, l'amenaient le plus souvent au banc de pierre qui avoisinait la chapelle. Des heures durant, elle y jouait au jeu dangereux et cruel d'évoquer des ombres sa mère d'abord, effarée, tremblante, devant le mari dont tout, caractère, goûts, éducation même, la séparait son père, froid, indifférent, voué exclusivement au service et à la défense du Temple, et la dernière, la plus redoutable, Morosov Steinberg, dont elle ne doutait pas que l'Ordre n'eût interrompu brutalement la car rière.

suivie à très bref délai d'un court complém e n t intéressant quelques personnalités d'ores et déjà définitivement désignées et dont les dossiers n'ont pu être complétés en temps utile.

UNE PROMOTION DU MINISTERE DES COLONIES

Ojficier M. Widal, avocat à la cour d'appel de Paris, avocat-conseil du ministère des Colonies.

Chevalier M. Ville, administrateur de sociétés coloniales.

LES COURSES

Hier Mai»on«-Lafntte.

Les résultats

PRIX DE MAUKECOUBT

A vend. aux ench. 7.500 fr. 2.000 m. 1. Noirmoutlers (G. Duforez) G 28 50 à M. David Englander P 11 » 2. Hallobie (R. Fortin).P 19 50 3. Charles Quint (E. Mantelet)..P 30 50 4. Pervenetz (A. Lavialle). Non placés Icare (M. Mac Gee) Belgrano (M. Florentin) Masked Demon (R. Tondu) Ananas II (E. Loriot) Xanbie (C. Bouillon) Golden Manna (N. Truin) Maréchal Prim (C. Herbert) Le Canon (R. Tasse!) Napolitain (M. Leroy) Le Potomac (J. Rosso) Bandoura II (B. Rosen) Paris New-York (R. Peltier) Prudence (R. Jouve) Repeater (A. Français) Maurillon (H. Hugon) Oréa (W. Holmes) La Vague (C. Herbette) Nuit de Prince (A. Rabbe) Fumisterie (R. Renaud) Quelfonds (F. Rochetti) Cilicien (G. Delaurie). Distances lang., 4 long.. 1 long. i. Vingt-cinq partants. PRIX CID CAMPEADOE

15.000 francs. 1.200 mètres

1. Robert Macaire (Johnstone).G 7 » à M. Pierre Wertheimer.P 2. Le Val d'Aulnoy (A. Rabbe) P 29 50 a .Cervera II (B. Rosen) P 14 60 4. Mohel (B. Gallagher). Non placés Pastoureau (C.-H. Semblat) Claudius (F. Rochettl) Rédacteur (G. Duforez) Mélilot (C; François) Globe (W. Pearce) Silvano (R. Brethès) Le P. T. T. (A. Lavialle) Izêt (R. Arnal) Grand Billvy (R. Fauvet) Vasistas (G. Delaurie) Thea (L. Whittingham. Distances 4 long., long., courte tête. Quinze partants. PRIX DE CRECY

A vend. aux ench. 7.500 fr. 2.000 m. 1. Ec. Romon Bueno.G 258 » Ortégal (R. Huchet).P 112 50 2. Sandoz (R. Brethès).P 12 50 3. Fazil (G. Duforez).P 14 50 4 Gallia (B. Rosen). Non placés: Black Opal (G. Delaurle) Couros (J. Peckett) Sainte Soline (H. Brierre) Thamiras (C. Herbette) Belmont (E. Lethien) King Coal (A. Rabbe) Moineau Franc (G. Bridgland); Maypole (W. Wattelier) Paoline (P. Drouhart) Wllma (R. Arnal) Dorite (L. Pratt) Manolyta (M. Itas») La Guichardière (R. Adeline) Paltna Christi (L. Vaixelflsch) Nix (H. Bonneau) La Madoulie (F. Pratt). Distances courte encot., Il long., 3 long. Vingt partants.

PRIX NICEAS

(20.000 francs. 1.000 mètres)

1. Evian (L. Robson) G 42 50 à M. Georges Pernot.P 1050 2. Faria (B. Rosen).P 12 50 3. Orbite (W. Johnstone).P 7 50 4. Astérisk (C.-H. Semblat). Non placés El Péru (F. Hervé) Clochette IV (C. Bouillon); La Roudoule (G. d'Assézat); Epitaphe (G. Dutorez) Dolly Curls (A. Rabbe) Flèche d'Argent (E. Durand) Rain (A Dixon) Lavendula (P. Ville- court). Distances courte encol., courte tête, 2 long. Douze partants.

PRIX DE LASTOUBS

(Welter-handicap. 12.500 fr. 2.200 m.) 1. Mélusine (A. Rabbe) G- 15 > & M. Georges Pélat P 8 2. Dupleix (J. David) P 3. Timbre Poste (E. Mantelet).P 20 50 4. Cupid's Bow (J. Rosso). Non placés Saratoga (R. Brethès) Sonardière (B. Rosen) Maori (C. Bouillon) Le Styx (A. Chéret) Parnasse (W. Holmes) Astaroth (C. Herbert) Maidenhead (J. Chevalier) The Saracen (C. Francois) Le Sorcier (G. Delaurie) La Fille Oliva (L. Vaixelfisch) Le Rio (R. Montaron) Brimbelle (P. Villecourt) Vieil Hiver (G. Bridgland) Blritrix (F. Rochetti). Distances i long., 1 long. 2 long. à. Dix-huit partants.

PRIX DE LA SAPEE

(12.500 francs. 2.500 mètres)

1. Usurer (J. Teasdale) G 54 50 à M. Richard Mac Ceery.P 14 6U 2. Kirko (D. Leroy).P 7 » 3. Delate (J. Peckett).P 1150 4. Zéralda (A. Beaupartant). Non placés Sorcova (J. Driancourt) Sud Atlantique (L. Fichet): Prince Lorrain (B. (Jallag6«r) Le Soleil (a Herbert) Coquelet (A. Martinez) Mirontaine (J. Rosso) Junipérus (E. Painter) Christabelle (M. Margot). Distances 3 long.. 3 long., 4 long. Douze partants.

PRIX MARECHAL GALLIENI

(St.-ch., cr,-count. mil., 15.000 fr., 5.500 m.) 1. Utérin (le propriétaire) G 1S » à M. Granel P 8 6U 2. Berlingot IV (M. Pineteau).P 12 50 3. Blida (M. de la Simone) 4. Brutus 111 (N Nodet). Non placés Kalin II (M. Vidalin), tombé Ballet (M. de Boispéan) Beau Jour (M. Dupeyron), tombé. Distances 10 long., 10 long.. 2 long. Sept partants.

AUTEUIL

Aujourd'hui samedi 22 octobre NOS PRONOSTICS

Prix Magenta (haies, à vend., 10.000 tr., 3.100 m.) Arioste, Zombt.

Prix Hnnicerford (steeple. 20.000 francs, 3.000 mètres) Moloch, Dumnacus. Prix de Chanceaux (haies, 20.000 francs, 3.100 mètres) Rhamni. Brasero. Prix Jean de Nenfllze (steeple, 75.000 Ir., 3.800 m.) Yamato, Diamant Noir. Prix Little Dnck (haies, hand., 20.U00 fr., m.) Beau Gars, Fonspertuis. • Prix Xaintrailles (steepl.. hand., tr., 3.50U m.) Ecurie Max de Rivaud, Orner.

LA VIE SPORTIVE Le Grand Prix de l'Armistice organisé par l'U. F. M.

avec le concours du Petit Parisien Demain matin, à 10 heures, sera donné à Vitry-sur-Seine le départ de l'éliminatoire parisienne du Grand Prix de l'Armistice organisé par l'U. F. M. avec le concours du Petit Parisien. Plus de 200 concurrents sont inscrits pour participer à cette marche de 50 kilomètres, qui se dispute sur 4 tours du circuit de Vitry, Choisy-le-Roi, la Belle-Epine, Villejuif, le Moulin-de-Sacquet. L'arrivée est prévue vers 14 h. 50.

INSTITUT ou PROF» DOMIIT. 28.B? S&ustopâ PARIS PELLICULES. CHEVEUX GRAS CHUTES deCHEVEUX CONSEILS GRATUITS PAR LCTTRE OU SURPLACE

Un matin qu'elle visitait les jardins, qu'un orage nocturne avait quelque peu malmenés, Pascal l'aborda d'un air embarrassé

Mam'zelle, dit le vieil homme, il y a quelqu'un là-bas qui dit comme ça. enfin il voudrait vous causer, si des fois vous aviez une minute.

Vous savez bien, Pascal, que je vous ai ordonné. commença la demoiselle sévèrement.

Faites excuse, dit le domestique, j'ai cru. comme il s'agit de M. Sallavergne, le garde de Fontiers. Sallavergne L'ami, l'inséparable de Gilbert Il sembla à Hélène que le voile de crêpe qui assombrissait son esprit se dissipait tout à coup. Où est-il ? interr«gea-t-el!e vivement. Lui avez-vous dit ?.

Je ne lui ai rien dit du tout, répondit Pascal qui reprenait son assurance. Je l'ai fait entrer simplement dans le petit salon, vu que vous serez mieux pour causer dedans que dehors. Est-ce que vous ne voyez pas, mademoiselle, que ça va tomber de nouveau ?

Hélène n'entendit pas les dernières paroles du bonhomme. Rapide, elle rantra dan» la maison et gravit l'escalier qui conduisait à son appartement. Sallavergne s'y trouvait, en effet. Debout, les mains au dos, bouche bée, il considérait avec admiration le luxe, inouï pour lui, qui l'entourait.

Vous avez à me parier, Sallavergne ? dit Hélène avec un sourire de bon accueil.

Comme elle est pâle constatait à part lui Sallavergne, et maigre avec ça Pour sûr qu'elle se mange les sangs au sujet de Gilbert. Et, pendant ce temps, monsieur se balade, monsieur est partout, excepté là où il devrait être, monsieur boude Idiot, va. Heureusement que je suis là, moi, Cyprien Sallavergne, pour taira la liaison !.» »

Pour un rien il se mettait en colère

Sa femme est heureuse

de le voir miettx portant

Cet homme souffrait de l'estomac et de constipation ses traits étaient tirés, son visage fatigué. Il n'était pas souvent de bonne humeur. Un jour il s'est mis à prendre des Sels Kruschen et, peu de temps après, voici ce qu'il écrit « Je ne sens plus mes pesanteurs à l'estomac, je vais régulièrement à la selle et ma femme me dit que j'ai le teint plus clair. J'ai retrouvé mon appétit et repose très bien la nuit. Je sens que mes forces reviennent, je suis plus gai qu'auparavant. Autrefois, pour un rien, quand ma femme me disait quelque chose qui ne me plaisait pas, je me mettais en colère. Toutes mes félicitations aux Sels Kruschen » G. S. Paris.

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M. Maugérard, Chilons-sur-Mame (Marne). Je me demande si c'est Vrai que je ne souffre plus.

Souffrant depuis plusieurs années, j'avais essayé en vain bien des remèdes. Mais ayant vu le Togal je l'ai essayé, et suis satisfait à im point que je me demonde si c'est vrai que je ne souffre plus. Aussi je vous remercie beaucoup et j'indiquerai k Togal aux personnes qui soufflent de douleurs.

M. Emile Fénelon,

Suèvres (Loir-et-Cher).

Pleinement satisfaite.

Souffrant depuis longtemps de névralgies faciales et n'obtenant aucun soulagement avec différentes sortes de cachets, j'at essayé les comprimés Togal. J'en suis pleinement satis- faite et vous en remercie.

M*« G. Pemin, Impasse des Platanes, Lyon.

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Il rit intérieurement, puis, à .voix haute

C'est-à-dire, mademoiselle, que- je passais par là. alors, n'est-ce pas, je me suis permis. malgré la consigne. Il hésitait à présent, car la jeune femme l'impressionnait un peu, en dépit de son aplomb naturel.

Mais vous avez très bien fait, ditelle en faisant effort pour masquer l'involontaire déception qu'elle éprouvait. La défense n'est pas pour vous, Sallavergne

L'honnête garçon manifesta qu'il était touché profondément en se frottant gauchement le menton et les joues. Au vrai, il cherchait en même temps le moyen le plus habile d'amener la conversation sur un sujet qui lui tenait au cœur, et particulièrement ce jour-là.

Figurez-vous, mademoiselle, fit-il subitement en prenant un air finaud. que j'ai reçu une lettre hier. une lettre qui.

Gilbert vous a écrit exclama Hélène malgré elle.

Tout juste, avoua Salla, mi-enchanté, mi-mortifié de se voir deviné du premier coup.

La jeune femme s'était prise à jouer avec les franges d'un châle ancien jeté sur le divan où elle était assise. Et que vous dit-il s'informa-t-elle avec une feinte indifférence.

Oh un tas de choses, expliqua Sallavergne, désireux à présent de faire un peu « languir » la demoiselle. D'abord qu'il m'aime beaucoup, que je suis son confesseur. non, son confident. enfin, comme qui dirait le gilet où l'on vient pleurer quand on a gros coeur. Et a-t-il vraiment gros coeur ? faillit demander Hélène. Mais elle se retint à temps et, d'un ton calme Gilbert a raison. Vous avez été toujours pour lui autant et plus même qu'un frère, Sallavergne.

Saila, rougit violemment, de manière

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à faire redouter pour lui une congestion prochaine.

C'est un si bon gars, déclara-t-il, si gentil, si chic Mais vous le connaissez, mademoiselle. (Et après' un temps.) Au fait, imaginez-vous qu'après un voyage dans le Midi, où il est allé enterrer un oncle.

Il avait donc un parent fit Hélène surprise. Jamais il ne m'en avait parlé.

A moi non plus, mademoiselle. C'est bien la première fois. Mais puisque l'oncle est mort, n'est-ce pas ?. (Salla entendait exprimer ainsi combien cet élément nouveau apparaissait pratiquement négligeable, du fait qu'il n'existait plus avant même d'avoir joué un rôle dans les événements auxquels Hélène, Gilbert et lui s'étaient trouvés mêlés.)

Je disais donc, reprit-il, que Gilbert, une fois l'oncle enterré, est allé faire un tour à Paris, où il a vu le juge qui s'occupait de son affaire.. Vous vous rappelez, son petit bisbille avec 3chulmei3ter ?. Eh bien, ce juge-là c'est comme je vous le dis, mademoiselle lui a touché la main et voue l'a renvoyé net et blsnc. kif-kif l'enfant qui vient de naître, vu qu'il avait reçu huit jour; avant un mot signé Lydia Schuimeister. la noiraude, vous savez. et qui expliquait en détail comme quoi Scliulineiîter soi-même avsit tout manigancé par vengeance, et de ne pas ennuyer son père, vu qu'ils était vieux et malade et un peu fou par-dessus le marché. Ça fait qu'on a mené une petite enquête chez le marchand de bric-à-brac et à l'hôtel où habitait Gilbert, et tout ca c'était vrai depuis a jusqu'à z. même qu'on a failli fourrer le Schulmeister au bloc pour outrages à la magistrature, dénonciation calomnieuse et tout le tremblement. Mais c'était vrai qu'il avait la cervelle un peu tourneboulée.

(A suivre.)


Les maisonnettes de?

CHARPENTIERS PARISIENS

(Métro. MKhtLBiioti

L'HOMME DE CONFIANCE

AVAIT DILAPIDE 300.000 FRANCS Un inconnu se présentait hier matin à la sûreté générale et demandait à parler M. Hennet, commissaire divisionJe me nomme Henri Roux, déclara-t-il. J'ai vingt-huit ans. J'habite 18, rue Lanthier.

Et, d'une traite, il At à M. Hennet la confession suivante

Depuis 1925, je suis employé au journal la Bourse, dont le directeur est M. René Nogrette. Rapidement, je suis devenu son homme de confiance, et depuis deux ans son secrétaire particulier.

En cette quajlté, j'ai une procuration qui me permet de descendre au coffrefort qu'il possède à la banque. Quand, en mai dernier, j'ai déposé une demande de carnet de chèques faussement signée du nom de M. Nogrette, il ne vint à l'idée de personne de vérifier si cette signature était authenti-

Henri Roux

que. Le compte était alors créditeur de 300.000 francs que j'avais fait virer il la banque sans que, d'ailleurs, mon patron en sût rien. La première fois. j'ai fait un faux chèque de 5.000 francs dont j'ai encaissé ie montant. J'ai pris l'habitude de tirer des chèque!! vingt et un en tout qui ont entièrement épuisé le compte de crédit.

Interrogé par le magistrat sur les mobiles qui l'avaient poussé à commettre ces faux. Henri Roux avoua avoir agi pour une femme, Suzanne D. dont il était follement amoureux et qui lui coûtait fort cher.

J'ai vécu, ajouta-t-il. sur le pied d'un homme qui jouit d'un revenu d'un million. Aujourd'hui, j'ai tout dilapidé ü ne me reste plus rien. J'ai eu conscience que mes faux allaient être découverts et j'ai préféré devancer mon arrestation.

Les aveux que venait de faire ainsi spontanément Henri Roux furent aussitôt vérifiés. Des inspecteurs se rendirent à la banque pour y avoir cotiflrmation de ses déclarations. Les vériflcatlons entreprises les conflrmèrent pleinement en effet.

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Avec des chèques volés

deux filous faisaient le commerce des bougies d'autos

Ayant constaté, au début de ce mois, qu'on lui avait dérobé deux carnets de chèques,. M..Gattier, entrepreneur de transports, rue d'Aguesseau, à Boulogne-sur-Seine, portait plainte' entre les mains de M. Siri, commissaire de police.

Chargé de retrorver les coupables, l'inspecteur Guériot a arrêté, hier, Paul Normand, vingt-cinq ans, 18, rue de la Mairie, à Courbevoie, et Joseph Pochaska, vingt-quatre ans, sujet tchécoslovaque, 54, rue Amelot, à Paris. Au moyen de ces chèques, qu'ils avaient signés du nom de M. Gattier, ces filous avaient acheté tant à Paris qu'en banlieue, pour plusieurs milliers de francs de bougies d'autos, dont ils avaient revendu une grande partie à vil prix.

Trois garagistes, qui s'étaient ainsi approvisionnés à bon compte, seront poursuivis comme complices.

Normand et Pochaska, qui ont déjà eu maille à partir avec la justice, sont soupçonnés, en outre, d'être les auteurs d'un autre vol de carnets de chèques, au préjudice de M. Massenet, agent d'affaires, 89, quai d'Orsay. Ils ont été envoyés- au dépôt..

Une délégation de la meunerie chez le ministres de l'Agriculture L'Association nationale de la meunerie française communique la note suivante « Jl Chasles, président de l'Association nationale de la meunerie française, et plusieurs présidents de groupements importants de la meunerie ont été reçus par le ministre de l'Agriculture.

Répondant aux critiques dont l'industrie meunière, et en particulier la grande meunerie, a été l'objet oes temps derniers, critiques qui tendaient à vouloir la rendre responsable de !a baisse du blé, la délégation a exposé au ministre que, pour alimenter la marche de ses usines et suffire aux besoins de sa clientèle, la meunerie était obligée d'avoir constamment en réserve des stocks, tant de matière première que de farine et dont la baisse la condamnait Inévitablement à des pertes importantes.

Les cotes des farines, a-t-elle ajouté, résultent des mercuriales publiées par les courtiers assermentés et les calculs sont communiqués aux préfets. Les ventes sont toujours faites en disponible au cours du jour de la livraison, à l'exclusion de tout marché sur époques éloignées.

La délégation a déclaré, qu'à son avis, un des premiers remèdes à la situation était de faire tous les efforts nécessaires pour augmenter la consommation du pain. A cet effet, les meuniers pensent qu'il est urgent de nommer une commission interprofessionnelle chargée d'étudier le prob:éme sous toutes ses faces.

Avis aux anciens coloniaux L'Union générale des anciens coloniaux (̃présidée par MM. Flori, député d'Alger, et L. Devet), siège social 16 bia, rue Fontaine. Paris (IX-), invite cordialement tous ceux qui ont vécu aux colonies, soit à titre civil ou militaire et ceux qui ont appartenu pendant la guerre 1914-1918 à un régiment colonial. de bien vouloir renvoyer d'urgence leurs nom et adresse.

M. Albert Lebrun a inauguré l'Eiposition d'automne

de la Société nationale d'horticulture Architectes de jardins, horticulteurs et arboriculteurs ont, une fois de plus, réalisé au cours la Reine une merveilleuse exposition florale et fruitière. Dès l'entrée, dans les allées conduisant aux serres, on est conquis par la belle présentation des conifères au feuillage sombre, dea arbres fruitiers taillés en pyramide, en candélabre, en U double, en palmettes, etc.

Puis c'est la serre immense qui abrite les innombrables variétés du chrysanthème, roi des fleurs d'automne aussi les dahlias, aux brillants coloris les cyclamens, les oeillets, les lis, les hortensias, les rhododendrons, les glaïeuls, les bégonias presque aussi beaux qu'au printemps les arbres nains. les fruits de luxe et du commerce pommes, poires, raisins, et les innombrables légumes de maison dont jardiniers et maraîchers de la région parisienne sont justement fiers. Plus loin, c'est le Salon de peinture, qui compte près de cinq cents tableaux consacrés aux jardins et à la fleur. M. Albert Lebrun est venu inaugurer l'exposition à 11 heures. Le Préaident de la République et Mme Le· brun ont été reçus par M. Gardey, ministre de l'Agriculture.

Après la visite, un banquet a réuni les membres des jurys et les exposants dans la grande salle de la Société, rue de Grenelle, sous la présidence de M. Gardey, ministre de l'Agriculture, qui a remis les récompensea suivantes: Commandeur du Mérite agricole: M. Buttel, chef jardinier à Arraanvillers officiers MM. Duparc, architecte paysagiste à Paris Villette, jardinier à Chatou Levanneur, industriel à Colombes Menues. horticulteur à Saint-Didier chevaliers MM. Guy, horticulteur à Ivry Soudan. horticulteur à Chatou Moinot, artiste peintre à Gournay Gieules, jardinier à

Puis le secrétaire a proclamé les lauréats de l'exposition. Ce sont M. Nomblot-Bruneau et M. de Villemorin, premiers grand prix d'honneur M. Croux, prix d'honneur M. Vacherot-Lecoufle, médaille d'argent; MM. Moser, Barrassin et le syndicat agricole de la région parisienne, médailles de vermeil MM. Salomon, Georges Truffaut, Féron, Hersant, Férard-Laumonnier, Henry, Martin-Leconte, Parent syndicat des chrysanthémistes belges MM. Lochot, Lebrethon, Mme Martin, MM. Vallerand, Leloup-Grimoux, Paul Licoller, Thibault et syndicat des vitleultours de Thomery, qui ont obtenu des objets d'art Dour leur belle participation à l'exposition.

.Et le Salon des tabacs

Le Président de la République, qui fut président de la caisse autonome d'amortissement, a inauguré hier aprèsmidi le Salon des tabacs, conçu et organisé par M. Atnédée Mannheim, ingénieur en cajf des tabacs, au palais Berlitz, au cœur de Paris, au carrefour le plus animé du Boulevard.

Cette exposition, qui doit durer tout un mois, permet de suivre dans une présentation à la fois très schématique et très expressive les étapes de la confection des cigarettes et des cigares et leur emboîtage.

Des vitrines claires, des comptoirs offrent des pyramides, des ensembles multicolores de boites fleurant le tabac.

Des diagrammes animés, des projections lumineuses disent l'activité de la régie, le bilan fructueux de ces opérations: en 1927, 3 milliards 8 millions; en 1928, 3 milliards 210 millions en 1929, 3 milliards 380 millions en 1930, 3 milliards 600 millions en 1931, 3 milliards 640 millions.

Arrivé à 15 heures, le Président de la République, qu'accompagnaient M. Germain-Martin, ministre des Finances le général Braconnier, chef de sa maison militaire MM. Magre, secrétaire général de la présidence, et Paul Guichard, directeur général de la police municipale, fut reçu à sa descente* de voiture par MM.. Blondaaug nlque. A. 1 allocution .de bienvenue que prononça M. Monton, le Président de la République répondit par quelques mots, exprimant tout l'intérêt qu'il ne cessait de porter aux initiatives de la régie et à son développement commercial.

Aveuglant de poivre une caissière un malfaiteur vole 930 francs et prend la fuite

Une audacieuse agression a été commise hier, au début de l'après-midi, boulevard Beaumarchais.

Au numéro 51 de cette voie se trouve le magasin de maroquinerie dont la caisse est tenue par Mme Jurrissen. Celle-ci se trouvait seule dans l'établissement, vers 14 heures, lorsqu'un individu de trente-cinq ans. qui était déjà venu la veille au magasin, entra. S'avançant jusqu'à la caisse, il lança, sans mot dire, une poignée de poivre à la figure de Mme Jurrissen. Puis, mettant à profit l'incapacité momentanée de la caissière à réagir, il s'empara du contenu du tiroir-caisse 930 francs et prit la fuite.

Après avoir reçu des soins, Mme Jurrissen a porté plainte e auprès de M. Marty, commissaire du quartier Saint-Ambroise.

LE PRIX POLITIQUE DE « L'EUROPE NOUVELLE » Le 28 octobre, à l'occasion de l'attribution du prix politique de l' Europe Nouvelle », les membres du jury, les lauréats des prix de 1928, 1929, 1930, 1931, MM. Wladlmir d'Ormesson. Maurice Pernat, de Madariaga et Pierre Vilnot, le conseil d'administration de 1' Europe Nouvelle » et celui de la <* Nouvelle Ecole de la Paix » recevront à l'Europe Nouvelle. 73 6'sa, quai d'Orsay, de 4 à 7 heures.

D'autre part, à la Nouvelle Ecole de la Paix, le 7 novembre à 21 heures, M. Germain-Martin, ministre des Finances, fera une conférence intitulée c la Conférence de Lausanne et la politique de la France Le 14 novembre, à 21 heures, M. Georges Bonnet, député, ancien ministre, fera un exposé sur « la Conférence de Stresa et les problèmes de l'Europe centrale ».

H'aie aucune crainte, chérie, c'est un moteur flottant t.

On arrête deux escrocs spécialistes du vol l'assurance, au chômage, et à l'accident sur la voie publique Après une enquête serrée, les inspecteurs Marchandle, inspecteur principal au consortium des compagnies d'assurances, et Guevel viennent de mettre fin aux agissements de deux individus qui, de longue date, s'étaient spécialisés dans le vol à l'assurance, au chômage et à l'accident eur la voie publique.

Depuis un certain temps, un nommé Eugène Lagrue, quarante ans, disant habiter 9, rue Bichat, touchait à plusieurs reprises une prime auprès d'une importante compagnie d'assurances du il* arrondissement pour un ac-

Azièreg et Sabourin

cident qui paraissait suspect une fracture au pied droit singulièrement renouvelée.

Le 20 octobre, Lagrue, que surveillait l'inspecteur Marchandie, se présentait il. la compagnie et, interpellé, puis interrogé au commissariat de la Chauesée-d'Antin par M. Fouillard, secrétaire, déclarait qu'il s'appelait en réalité Ernest Sabourin, qu'il avait trente-trois ans et que, garçon de café, il habitait 63, rue d'Angoulême. Or Sabourin, déjà condamné quatre fois, habitait en réalité 10, rue Durantin, sous le nom de Gallerey.

Il reconnut qu'il logeait là avec un nommé Joseph Azière, vingt-huit ans, garçon limonadier, et qu'il se présentait souvent pour lui pour toucher des indemnités.

Hier après midi, Azière rejoignait son complice au commissariat de la Chaussée-d'Antin. On découvrit en outre que Lagrue-Sabourin-Gallerey, inscrit au chômage dans le XI' arrondissement bien qu'il travaillât comme garçon de café, avait fabriqué de faux tampons pour régulariser ses papiers.

Enfin Sabourin et Azière pratiquaient, avec deux femmes qui leur servaient de faux témoins, l'escroquerie à l'accident sur la voie publique. Ils s'étaient dernièrement fait verser 1.700 francs par un passant sous prétexte que l'un d'eux avait été mordu par son chien.

Il^pont été envoyés au dépôt par M. Trameçon, commissaire de la Chaussée-d'Antin, pour tentative d'escroquerie, complicité et usage de faux états civils.

M. Gratien Candaoe a présidé hier une fête coloniale

M. Gratien Candace, sous-secrétaire d' E t a t aux Colonies, a présidé à l'Offlce national du commerce extérieur à la distribution des prix aux. lauimts ,du cqaeotuiiâ scolaire, organise. partie comité "de ta' Semaine cûionialer

M. de la Condemine (debout) entre MM. Candace (à gauche) et Alcide Uelmont Reçu à son arrivée par l'amiral Lacaze, président de l'Institut coloniale MM. Alcide Delmont, vice-président et Megglé, directeur de l'OfAce national du commerce extérieur, M. Gratien Candace, dans une courte improvisation, après avoir associé dans le même hommage M. Etienne Clémentel et M. Albert Sarraut, promoteurs clairvoyants et artisans passionnés de la politique coloniale d'association, a exprimé aux organisateurs de la manifestation de propagande à laquelle il lui était donné d'assister les remerciements du gouvernement pour leur initiative. En terminant, M. Candace a expriïfié le souhait de voir le ministère de l'Education nationale s'associer à l'oeuvre du comité national de la Semaine coloniale. c Il faut, a-t-il dit, que toute la jeunesse de France s'intéresse aux colonies, que les recteurs, les inspecteurs d'académie, les professeurs, les instituteurs s'emploient à jeter partout sur la terre de France le tison qui fera jaillir la flamme la, foi coloniale. »

M. Gardey préside le banquet de l'exposition d'horticulture M. Abel Gardey a présidé hier, à l'issue de l'inauguration de l'Exposition d'automne de la Société nationale d'horticulture de France, le banquet du jury, à l'hôtel de la société.

Prenant la parole, après M. Fernand David, sénateur, ancien ministre, président de la société, et M. Nomblot, secrétaire général, le ministre de l'Agriculture a montré le double objectif à atteindre éviter que l'horticulture nationale ne soit menacée dans ses forces vives et empêcher, d'autre part, qu'elle ne soit privée à l'extérieur de ses débouchés normaux.

Les revendications des fonctionnaires victimes, de la guerre

M. Marchandeau a reçu hier une délégation de l'association des fonctionnaires, ouvriers et employés victimes de la guerre, qui lui a soumis le vœu que, dans les licenciements prévus pour les compressions, soient compris dans le dernier échelon les auxiliaires pupilles de la nation, même âgés de vingt et un ans.

AU PALAIS DES SPORTS Sur la patinoire du Palais des sports un intéressant match de hockey sur glace opposera ce soir Chamonix au Stade Français.

En hockey féminin, un match sera joué entre les Flèches Noires et le Droit au But.

En patinage artistique sur glace, Mme Glericetti, championne de France de patinage artistique, fera une exhibition ainsi que le champion allemand George Baier.

Une course de vitesse sur 1.500 mètres groupera les meilleurs spécialistes. Dix-huit mois de prison

à Bolakewitz, exportateur

de drogue cachée dans des jouets Le tribunal condamnait, mercredi, un Russe, qui avait, au lieu et place d'héroïne, expédié des briques en ExtrêmeOrient.

Un autre procédé, hier, était soumis à l'appréciation des juges celui du Polonais Bolakewitz, qui exportait de Parls, lieu de sa résidence, aux Etatp-Unls, sa patrie d'élection, de la drogu&isaimulée dans des jouets.

Rue de Lisbonne, en effet, aidé d'un complice du nom de Herzberg, Bolakewitz préparait de nombreuses caisses de poupées, de soldats et de locomotives mécaniques que, farcis de poudre blanche, il s'adressait lui-même à New-York, mais sous différents faux noms.

Il fut surpris et reconnait maintenant, en souriant, sa supercherie.

Le tribunal a prononcé contre lui la peine de dix-huit mois rie prison, francs d'amende et cinq ans d'interdiction de séjour.

Le cas d'Herzberg a été disjoint et deux complices, Adelmann et Endler, ont été l'un et l'aiitre frappés de deux mois de prison, 5.000 francs d'amende et cinq année? d'interdiction de séjour,

AU CONSEIL D'ÉTAT Primes de gestion et de rendementM. Laporte (Auguste) contrôleur des contributions directes, à Montauban, mécontent de n'avoir pas eu sa part de primes de gestion et de rendement en 1926 et 1927, s'en plaignit au conseil d'Etat.

La section du contentieux lui a donné raison. S'appuyant sur les termes de l'article 9 de la loi du 18 octobre 1919, elle reconnaît que te ministère des Finances aurait dû publier au Journal officiel un décret ou un arrêté indiquant les conditions de l'allocation des indemnités convoltées. de manière que chaque aspirant à la prime puisse se rendre compte s'il est qualifié pour avoir sa part.

Le stationnement des véhicules de transports en commun. La société des chemin? de fer et tramways du Var et du Gard a déféré la censure du conseil d'Etat un arrêté en date dq 12 décembre 1929 par lequel le maire de Toulon a réglementé la circulation et le stationnement des véhicules servant aux transports en commun dans la ville de Toulon.

Dans son pourvoi, la société fait valoir que l'arrêté attaqué est entaché de détournement de pouvoirs, d'irrégularité et d'excès de pouvoirs, attendu que le maire a décidé qu'à l'avenir aucune espèce d'autorisation de stationnement ne serait accordée aux entreprises de transports en commun.

Au cours de l'examen de cette affaire en séance pubhque, le commissaire du gou' vernement Andrieux a fait siennes les conclusions de M* Alphandéry et a conclu a l'annulation de t'arrêté. L'affaire a été mise en délibéré et l'arrêt sera rendu a huitaine.

Le comité républicain

du Commerce et de l'Industrie et les projets financiers

Le comité de direction du Comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, réuni sous la présidence de M. Louis Proust, député, » adopté à l'unanimité le vœu suivant Le Comité de direction du comité rêpublicain du commerce de l'industrie et de l'agriculture adresse au gouvernement hi félicitations sans réserves pour l'opération de conversion qui a été heureusement' réalisée.

Cette opération ne pouvant être qu'un premier acte dans un ensemble, il émet le vœu que soit poursuivie résolument et fans relâche l'indispensable tâofce du redress»ment financier.

Celui-ci ne pourra s'effectuer qu'en êcartant les charges nouvelles qui pourraient résulter de lois spéciales et qu'en pratiquant dans le budget lui-même tant une réduction énergique des dépenses publiques qua tous les abattements compatibles avec les Intérêts supérieurs du pays.

Considérant, en particulier» .que l'excès des impôts, suivant une règle constante, en détruit la productivité, le comité républicain du commerce, de l'ndustrle et de l'agriculture adjure le gouvernement d'en revenir le plus tôt possible à la modération des taxes fiscales.

Il est convaincu qu'une orientation de cette nature faciliterait la reprise dû affaires et ferait renaitre la confiance, seules bases véritables de l'équilibre budgétaire et du bon état des finances publiques.

LES COUPES D'HONNEUR

DU TIMBRE ANTITUBERCULEUX Chaque année, à la suite de la campagne du timbre antituberculeux, le comité na-, tional de défense contre la tuberculose tient à récompenser l'effort de propagande accompli par les diverses collectivités et les corps constitués, en faveur de la-petite vignette de salut c'est l'origine de la création des coupes d'honneur du timbre antituberculeux.

C'est ainsi que la coupe d'honneur de l'armée a été remise au bataillon du R. I., en garnison & Cosne. Puis seront successivement remises en la coupe du Président de la République, au département de Belfort la coupe des écoles, à l'école des filles de Cannes-Ferrage; la coupe des communes, & la commune de Tours-sur-Marne; la coupe des villes, à Lons-le-Saunler; la coupe du progrès. .au département de la Vienne; la coupe de l'Afrique du Nord, au département de Constantine: sans compter les coupes qui viendront récompenser les départements classés en tête Doubs, Oise, Basses-Alpes, Aude, Tunisie, Seine.

Et l'an prochain, nous aurons la coupe de la marine, par analogie avec celle de"1'armée et enfin la coupe des P. T. T.. pdur le personnel si dévoué, qui a été, aux côtes du comité national, l'ouvrier de la première heure de notre œuvre de salut social. LA PATENTE

Le bureau, de la fédération des groupes commerciaux et Industriels de la région parisienne, a été reçu par M. Falmadé, n!1nistre du Budget.

Présentée par MM. Jean Goy et Anâré Grisoni, députés, la délégation apporta, au ministre les doléances du commerce de. banlieue au point de vue des augmentations des droits de patente, provenant de l'application de l'article 5 de la toi de l?80. M.,Jean Goy ayant fait au ministre un. suggestion intéressante. M. Palmade demanda à la délégation de prendre l'avis <tu mini3tre de l'Intérieur avec lequel il cfc^t s'entendre, la question posée intéressant leur deux départements.


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LA CRISE DE CHOMAGE Comment on explique qu'elle s'étend

aux bonnes à tout faire A Paris déjà on éprouve les plus grandes difficultés à trouver des bonnes à tout faire. En banlieue le problème est insoluble. On donne généralement comme explication à cette crise des « gens de maison » que leur effectif s'est diminué du fait qu'au moment où sont apparues les difficultés d'ordre économique, qui ont contraint nombre de familles à restreindre leur train de maison, difficultés qui se sont traduites par des congédiements, bonnes et domestiques ayant des attaches en province étaient retournés dans leur famille. Il en serait résulté un retour à la terre dont ies sociologues, avec raison, ne pourraient que se réjouir. Il y aurait donc crise, pénurie de personnel domestique à Paris, compensée au point de vue social par un afflux de forces vives en province, dans les régions qui depuis la guerre étaient abandonnées et où, malheureusement, on constatait avec effroi soit le développement des terres en friche, soit la mainmise sur le patrimoine national par la maind'œuvre étrangère. Déficit ici contrariant la bonne marche de la vie domestique, mais avantage par ailleurs au point de vue national.

Quelle est à vrai dire exactement la situation ? Le problème a retenu l'attention de l'office départemental de placement de la Seine, qui poursuit avec tant de zèle son action, d'un si haut intérêt social.

Il peut paraître surprenant, explique cet organisme, que les services de l'offlce, spécialisés dans le placement des « gens de maison », n'ont pu plaeer que 1.029 personnes en trois mois alors que, durant cette période, le nombre des offres d'emploi a été relativement important 2.183, et que, d'autre part, la statistique du chômage révèle pour l'ensemble de ce groupe professionnel 5.062 chômeuses secourues. Mais il est bon de préciser comment en réalité se présente la situation sous ce rapport au 22 septembre dernier, ce contingent important de chômeuses ne comportait pas moins de 3.849 femmes de ménage. De plus, il est à remarquer que, parmi celles-ci, un très petit nombre correspondaient, notamment, sous le rapport de l'âge, à ce que désire l'offreur lorsqu'il demande une femme de ménage, A cet égard, on a pu relever l'inscription au chômage de 562 personnes ayant plus de soixante ans et de 973 dont l'âge variait entre cinquante et soixante ans. Il est extrêmement rare que les employeurs se montrent disposés à prendre à leur service des personnes ayant dépassé la cinquantaine. A la même date, on comptait 1.183 bonnes à tout faire inscrites au chômage, dont 1.066 pour Paris et 177 en banlieue. Une première enquête à leur sujet a permis de constater que la qualification professionnelle de « bonnes à tout faire leur avait été appliquée souvent improprement, car, en effet, si à une époque de leur vie ces personnes ont pu remplir un emploi de bonne à tout faire, leur situation actuelle ne leur permet plus d'accepter les emplois comportant la nourriture et le logement qui leur sont offerts par les employeurs. D'autre part, des observations qui ont été faites relativement à l'âge pour les femmes de ménage sont également vraies pour cette catégorie de personnel.

LES LETTRES ANONYMES DE TOULON

Toulon, 21 oct. (dép. Petit Parisien.) Le juge d'instruction, chargé de faire la lumière dans l'affaire des lettres antonymes, entendra demain après-midi la jeun» fille sur qui pèsent les soupçons. On pense qu'elle sera inculpée; mais laissée en liberté provisoire et qu'elle sera soumise à un examen mental.

Quant aux personnes qui ont servi de complices, l'enquête paraît avoir établi qu'elles ont agi sans se rendre un compte exact du rôle qu'on leur faisait jouer. La jeune fille avait demandé aux personnes en cause de lui recopier des brouillons de lettres, prétextant qu'une douleur à la main droite l'empêchait d'écrire. Ces personnes n'avaient pas cru devoir refuser. Il se pourrait, dans ces conditions, qu'aucune inculpation ne soit retenue contre elles. Depuis l'ouverture de l'instruction, aucune nouvelle lettre anonyme n'a été communiquée au parquet.

UN RAMONEUR L'ECHAPPE BELLE Lille, 21 octobre (dép. Petit Paris.) Un ramoneur, M. Dectien, domicilié à Lys, était occupé sur la toiture de la gendarmerie de Lannoy, lorsque, voulant descendre, il perdit l'équilibre et tomba dans le vide. Il put néanmoins se raccrocher à un branchement électrique et resta suspendu à sept mètres de hauteur. Ses appels au secours furent entendus par les gendarmes qui tendirent des couvertures dans lesquelles il se laissa tomber.

FORCES AERIENNES DE MER Le lieutenant de vaisseau Bergot, du port de Brest, est nommé au commandement de l'escadrille 3-E. I. de la base d'aéronautique maritime de Berre.

Informations politiques v«~* M. Dalimier, ministre du Travail, a reçu hier une délégation des jeunesses socialistes qui l'a entretenu de la situation pénible des jeunes chômeurs.

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UN ASSURÉ SOCIAL EST TUE AU COURS DE SON TRAVAIL Sa veuve a-t-elle le droit au cumul de la rente due en vertu de la loi de 1898, et du capital-décès. prévu par les assurances sociales ?

L'administration dit non. Les juge», tantôt oui, tantôt non

L'expérience de chaque jour nous démontre combien la loi sur les assurances sociales comporte de difficultés dans son application, surtout lorsqu'il s'agit, pour l'administration, de régler les indemnités prévues par la loi. Les procès ne cessent de s'abattre sur les tribunaux, aux fins d'interprétation des textes dont on peut bien dire que le législateur, à leur sujet, a souvent oublié d'éclairer sa lanterne. Le Petit Parisien a déjà signalé quelques cas pratiques des difficultés que fait naître l'application de la loi sur les questions les plus ordinaires.

Voici du nouveau.

Un assuré social, parfaitement en règle avec la loi au point de vue des versements, a le malheur d'être victime, au cours de son travail, d'un accident qui entraîne la mort.

Sa veuve a droit, pour elle, en vertu de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, à une rente viagère égale à 20 du salaire annuel de la victime et, si elle a des enfants, à un pourcentage pour eux qui peut porter le total de la rente à 40 et même 60

Pas de discussion sur ces principes. Mais peut-elle réclamer, en plus. aux assurances sociales, le capital-décès prévu. par l'article 19'de là loi du 30 avril 1930 ? L'administration des assurances sociales répond non.

La loi sur les accidents du travail interdit aux bénéficiaires de se prévaloir d'aucune autre disposition que celles de ladite loi, comme si la loi de 1898 avait pu prévoir la loi de 1930 et la récuser par anticipation

2° La loi de 1930 (art. 60) exclut le cumul de l'indemnité journalière, prévue à ses articles 5 et 9, avec le demi-salaire accordé au cas d'accident du travail par la loi de 1898. Cette exclusion doit s'étendre au capital-décès de la loi de 1930 en faveur de la veuye si la mort de son mari résulte d'un accident du travail.

Et les tribunaux ? Que décident-ils ? Allons à Nîmes.

Le tribunal civil, confirmant la thèse de l'administration et un jugement de la commission cantonale, conclut au non-cumul. Le législateur, affirme-t-il, par la loi de 1930, a voulu couvrir le risque social, c'est-à-dire les conséquences qu'entraînent pour les travailleurs et leur famille la maladie, la vieillesse et la mort, que le risque professionnel ne cause que par exception. Risque professionnel et risque social sont absolument distincts et ne peuvent se cumuler.

Transportons-nous maintenant à Calais. à Boulogne et à Paris.

A Calais, la commission cantonale a autorisé le cumul et le tribunal civil de Boulogne a confirmé.

A Paris, la commission cantonal du VII* arrondissement rejette le cumul.Tnais le tribunal civil de la Seine infirme cette décision et décide en faveur du cumul. Quels sont ces argnments 7

1° La règle invoquée par l'administration, qu'a admise le tribunal de Nîmes, à savoir que la loi de 1898 interdit aux victimes d'accident du travail de se prévaloir d'aucune autre disposition que celles de ladite loi, cette règle n'est applicable que dans les rapports entre l'ouvrier et le patron et ne peut être invoquée en matière d'assurances sociales entre l'assuré social, victia» d!aç<àdent,-et l'administra^ tien.

2° Etendre la disposition de l'article 60 de la loi de 1930 qui interdit le cumul du demi-salaire et de l'indemnité journalière assurance-sociale, pour exclure le cumul de la rente-accident avec le capital assu.rance-décès, ce n'est pas interpréter la loi. c'est y ajouter. Si le législateur avait entendu interdire ce cumul, il l'aurait dit expressément, puisqu'il l'a dit et interdit pour le cumul demi-salaire accident avec l'indemnité journalière assurance.

3° Les lois de 1898 et 1930 sont basées sur deux principes différents, la première ayant pour objet une réparation forfaitaire et une cause en elle-même. la seconde ayant pour cause et objet l'exécution d'un véritable contrat d'assurances au moyen de primes auxquelles participe ob1igatoirement l'assuré, suivant son salaire. 4° Bien qu'ayant pour origine le même fait ou événement, les deux actions sont dirigées contre deux défendeurs différents et ont deux objets distincts.

5° Aucune disposition légale n'interdit le cumul.

Telles sont les deux thèses en présence. La parole est à la conr de cassation. Mais la cour de cassation s'est déjà prononeée, il y a lonq'e'îips, dans un cas analogue, au sujet des cheminots. Elle a admis le cumul de.,W pejj&ion <Je retraite exigible pour ancienneté de services, s'il y a convention entre la compagnie et !e personnel, avec la rente viagère due pour accident du travail.

Chacune de ces pension et rente ort une cause distincte (Cass., 21 juillet 1906, 20 déc. 1910).

On peut prédire, sans risque grand de se tromper, que la cour suprême. fidèle à ses principes, n'acceptera pas la thèse de l'administration une fois de plus. Daniel Massé.

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SALONS

ET EXPOSITIOMSi Expositions particulières de Gimel, d'André Masson, de Pierre Sichel, etc. Tahiti, l'île enchantée. Petites nouvelles

Chez Kleinmann, la vingtaine de toiles signées Gimel, composant une sélection intitulée Un hiver à Mégève. sont, certes, le travail de quelqu'un qui connaît son sujet et ne se permet aucun trait de pinceau qui ne réponde pas entièrement à sa méthode d'observation personnelle. Pierre Sichel chez Georges Petit est de.la famille de feu Valloton: froid, intelligent, consciencieux, il lui manque cependant quelque chose de franc et d'original qui fit la gloire du célèbre coloriste suisse. Dans la même galerie, les salles du fond sont occupées par la sincère, la gentille, l'instructive imagerie qu'Yvonne de Saint-Cyr a rapportée de Tahiti, l'île enchantée.

Chez Jean Charpentier, on trouve une autre collection de morceaux exotiques où Florimond Métereau nous communique ses impressions du Sud-Marocain. Cet ensemble de gouaches et de croquis peut inspirer confiance au moins du point de vue documentaire. puisque S. E. Si Kaddour ben Ghabrit, ambassadeur du Chérif, le patronne de sa haute autorité. Chez Carmine, le japonais Sadao Tsubaki offre de méticuleux exemples d'un art nippon moderne on appréciera probablement surtout ses petites natures mortes, qui sont presque des trompe-l'œiL, Chez Paul Rosenberg. M. André Mas- son a accroché une série de ses figures stylisées formant frises ou motifs décoratifs, mais dont la présentation comme tableaux, dûment limités dans les dimensions des cadres, nous parait absolument arbitraire.

Installés au parc des Expositions, les Surindépendants et les Vrais Indépendants nous annoncent leurs manifestations automnales, qui dureront jusqu'au 20 novembre. En même temps, se tiendra, au 116 bis. avenue des Champs-Elysées, sous la présidence de M. J.-A. GrandCarteret, un Salon d'artistes de Montparnasse aux tendances plus académiques que les précédents et correspondant plutôt à celles en honneur parmi les jeunes des Artistes français.

Le musée municipal de Vannes est un de ceux qui s'occupent le plus de la peinture, de la sculpture et de la gravure d'aujourd'hui. Il s'enrichit constamment d'oeuvres nouvelles, et bien qu'il n'ait pas la prétention, ainsi que l'explique son conservateur, M. Henry Eon. d'établir une synthèse complète du mouvement artistique de notre premier tiers de siècle, il faudrait cependant avoir mauvaise grâce pour ne pas apprécier l'effort accompli. Parmi les dernières acquisitions, il nous faut citer une suite de lithographies de Maufra, de Roses, de Solange Schall de nombreux dessins de Maurice Robia des Remorqueurs, de Luce. un Eventail, du maître Cheret, et un Plougastel. de Berjonneaux.

Orné de vivantes et savoureuses illustrations en noir et en couleur du peintre Adrien Bagarry, vient de paraître à la Librairaie de France le premier tome d'un Florilège des conteurs galants du xviu* siècle. Exécuté avec autant de soins que de goût, ce volume restera parmi les plus aimables rééditions, des chefs-d'&uvre français qu'on ait publies à notre époque.

Les 10 et 11 novembre prochain aura lieu à Cologne la vente publique des portefeuilles d'estampes et de livres précieux ayant appartenu à M. Stinnes. Dans le nombre des feuillets qui verront le feu des enchères se découvrent des Segonzac, des Matisse, des Forain, des Mathieu Maris, des Vlaminck, des Munch, des Camille Pissarro, des Raoul Dufy. mais. surtout, une magnifique suite d'Henri de Toulouse-Lautrec, dans laquelle sont compris des^ programmes, affiches, effigies. couvertures, charges, albums, etc.. etc. Enfin une des plus complètes collections qui existent au -nonde de l'oeuvre gravée et dessinée du glorieux Montmartrois. V. L'affaire de la Banque Franco-Italienne devant le tribunal de Toulouse Le jugement sera rendu le 9 novembre Toulouse, 21 oct. (dép. Pettt Parisien.) La quatrième et dernière audience du procès de la Banque Franco-Italienne a été occupée par les plaidoiries. M' Puntous, du barreau de Toulouse, s'est attaché notamment à différencier le rôle de Villa de celui de Zoccola, contrairement à la thèse soutenue par le ministère public. Pour lui, Mario Villa n'a été que la dupe de Zoccola, dont il exécutait toujours les ordres avec une aveugle obéissance. MM" Sarradet et Gangardel, qui se présentent ensuite, le premier pour Rici, le second pour Vieillecazes, s'appliquent à démontrer que leurs clients n'étaient que de simples comparses des grands brasseurs d'affaires mêlés à ce procès. MM. Romory, Messaud et Lanevèze, qui défendaient Prim, Reboud et Cavali, parlèrent dans le même sens. Après une courte délibération, le tribunal a décidé que le jugement serait rendu le 9 novembre.

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AUJOURD'HUI. Moulin de la Chanson, 3 h., générale d'Au pays du soleil, opérette marseillaise de M. Henri Alibert, lyrics de M. Jarvil, musique de M. Vincent Scotto; à 9 h. 30, première. Renaissance, 8 h. 45, première de Douze Nuits d'amour ou la Vie d'une femme, pièce en trois actes et trente-trois tableaux de M. Jean de Létraz.

-o- OPERA. La générale d'Un jardin aur l'Oronte, l'œuvre nouvelle de M. Alfred Bachelet, sur le poème de Jtf- Franc-Nohaln, d'après le roman de Barrès, est fixée au jeudi 3 novembre.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. Mademoiselle de la Seiglière sera donnée aux eoirées d'abonnement des 1", 3, 8 et 10 novembre Christine, la pièce nouvelle de M. Paul Géraldy, ;l celles des 15, 17, 22 et 24 novembre. Enfin, le Tombeau sous l'drc de Triomphe sera aux programmes des abonnements le 30 novembre. les 6 et 8 décembre.

-o- TROCADERO (Théâtre National Populaire). Ce soir, 8 h. 15, Borts Godounov (l'opéra russe de Paris). Places 3 à 14 f. -o- GAITE-LYRIQUE. C'est Mme Andrée Grialys, de l'Opéra, qui chantera la Favorite mardi soir.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 45, mat. populaire à prix réduits du Scandale, le chef-d'œuvre d'Henry Bataille. Prix des places de 3 à 19 fr.

Mat à prix réduits tous les jeudis et samedis.

o- GYMNASE. La direction maintient les dates du mardi 25 et du mercredi 26 octobre pour la répétition générale et pour la première de US, Wall Street, pièce en trois actes et cinq tableaux de MM. George S. Brooks et Wa!ter B. Lister. adaptée par Mlle Eve Curie. H5, Wall Street est interprété par Jane Chevrel, Michel Simon, Alcover, Aimé C':ariond, André Burgère, Lucy Léger, Maria Fromet, An- dré Nicolle, Lucien Blondeau. Lucas Gridoux, Georges P«lly, Jean Clarens, Tony d'Algy, André Gray, Casado, Raymond Jlarcel. Maquettes par M. Paul Colin.

Statistique indéniable 1.139.347 personnes ont déjà applaudi NINA ROSA Afin d'éviter les cohues qui se produisent chaque soir dans le hall pourtant immense du CHATELET la direction recommande de louer, d'autant plus que la location est a6solument gratuite pour applaudir ce merveilleux spectacle, toujours interprété par ANDRÉ BAUGE ET BACH

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-o- Mlle Lisa Duncan et M. Georges Pomiès danseront au TH. DES CHAMPSELYSEES les samedis 3 et 10 décembre. Leur programme comprendra dix danses nouvelles, des premières auditions et des musiques spécialement composées par M. H. Cliquet-Pleyel et L. Pipon. Au piano: M. F. Gaillard.

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FONCTIONNAMES, PARIS, PROVINCE Reten. bien cet. adr.. Bonnet et Cie, 2, bd Magenta. Préts imméd. Tx lncon. jusqu'ici. 11ÔNCTIÔNNAIBË~s7PBET¥Të~jr même p. le Cabinet, 33, r. BobUlot, et. M- Italie f WliviIlUll 29, me du Pont- Neuf, Paris, prête taux exceptionnel Paris, province. rilli 1 13 G.A.F.,48,bd Strasbourg f Uilt I Les ennuis judiciaires du cycliste

Même conduite la main, une bicydette doit être éclairée la nuit Pour prévenir les accidents de la circulation, trop fréquents hélas 1 le sous-secrétariat d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme vient d'édicter de très nombreuses mesures réglementant les délicates questions de vitesse, de priorité,. d'éclairage, de signalisation. Les usagers de la route ne manqueront certes pas de s'en pénétrer, et tout incline à croire que ces dispositions nouvelles porteront leurs fruits. Mais, sur cette copieuse matière, on n'en sait jamais trop. Ainsi beaucoup de cyclistes continuent-ils d'ignorer une prescription que nous rappelle fort opportunément, dans une audience de ce jour, un juge de paix de la banlieue parisienne, siégeant comme président du tribunal de simple police.

Le c prévenu si tant est que ce terme rigoureusement juridique ne détonne point par rapport à la bégninité de la contravention encourue, est un brave ouvrier, fort marri de sa comparution en justice et brûlant de se justifier. Son crime ? Avoir été trouvé par la maréchaussée à minuit, heure fatidique. conduisant une bicyclette non éclairée. Il se défend avec acharnement.

Ma lanterne venait juste de s'éteindre. j'en fais serment. Monsieur le président.

Quelle trouvaille Je connais l'antienne. Ils disent tous ça

Mais c'est prouvé. Les gendarmes eux-mêmes ont constaté que le verre était encore chaud. Je leur ai demandé de le noter dans le procès-verbal.

Je veux bien le croire. En tout cas, ce fait ne supprime nullement votre responsabilité. J'en tiendrai simplement compte dans le prononcé de la peine.

Mais c'est bien pis, Monsieur le président. s'écrie l'infortuné, je ne roulais plus Par précaution, j'étais descendu de machine et, comme le constate encore le procès-verbal, je marchais en tenant le guidon à la main. Où est ma faute 7

C'est ce qui vous trompe, mon ami. La Cour de cassation en a décidé ainsi, par un arrêt, peu connu, de la chambre des requêtes, mais qui n'en existe pas moins. Aux termes de cette décision, le fait de circuler, après la chute du jour, sur une voie publique en conduisant à la mfiin une bicyclette non éclairée constitue bien une contravention à l'article 49 du Code de la route, punie par l'article 471 du Code pénal. Hein I Vous ne vous en doutiez guère ? Rassurez-vous d'ailleurs. Je vous condamne au minimum un franc d'amende.

Sanction légère, on le voit sanction quand même. Combien de cyclistes, ignorants de cette jurisprudence et endormis dans une sécurité trompeuse, en feront-ils leur profit ?

Suresnes, 4 m 46 barrage de Chatou, 3 m. 18,

Seine fluvial' Andrésy, 1 ni. :;0; Mantes, 3 m 57 Mérioourt, 3 m. 89 Damery, 0 m. 70.

Grand-îlorin fommeuse. 0 m. 85.

Marne écluse de Challfert. 2 m BS écluse de Charcnton, 2 m. '55.

Oise barrage de Venette. 2 m. n


DANS UNE CLINIQUE

UNE MALADE MEURT

CARBONISÉE DANS SON LIT Grièvement malade, une jeune fille de trente-deux ans, Mlle Madeleine était entrée, il y a deux mois, dans la clinique, 1, rue Jean-Jaurès, à Fontenay-aux-Roses, que dirige le docteur Pomier.

Elle avait à sa disposition, dans sa chambre, un appareillage lui permettant de s'appliquer, à son gré, des cataplasmes électriques. Il est probable que. dans le cours de la nuit dernière, elle brancha le « cataplasme sur une prise de courant et, ensuite, s'endormit en oubliant de rompre le contact. Il arriva alors qu'au contact de l'appareil la literie s'enflamma.

Ce n'est qu'au petit jour, hier matin, qu'un voisin aperçut des flamme s'échappant d'une des fenêtres de la clinique. L'alarme fut donnée. Les pompiers accoururent. Quand le fléau naissant fut maîtrisé, l'infortunée Madeleine A. gisait carbonisée sur sa couche. Personne, au cours des heures précédentes, n'avait entendu le moindre appel provenant de sa chambre. il est permis de supposer que la jeune femme dut être anesthésiée par l'asphyxie.

M. Gaubiac, commissaire de police, enquête sur les circonstanees de ce tragique accident.

La meurtrière de la rue des Tournelles est morte à l'hôpital

Nous avons poursuivi aujourd'hui notre enquête sur le drame qui s'est déroulé jeudi soir rue des Tournelles et au cours duquel l'ingénieur Louis Sèbe a été légèrement blessé. Il ressort des renseignements recueillis aux meilleures sources que ce jeune homme, qui appartient à une famille très honorable, n'a jamais eu à recourir à son amie pour poursuivre ses études, comme celle-ci le prétendait. Tous les frais en ont été, en effet, payés directement par sa famille, à l'Ecole des travaux publics et les subsides de ses parents ne lui ont jamais manqué jusqu'au jour où la situation qu'il avait acquise lui a permis de s'en passer.

Ainsi que nous le disions hier, il n'est que légèrement blessé. On espère pouvoir extraire aujourd'hui les deux balles qui se sont logées sous le maxillaire gauche et au bras gauche et, à moins de complications, il pourra vraisemblablement quitter l'hôpital dans une dizaine de jours.

Quant à la meurtrière, qui avait été transportée à l'hôpital dans un état désespéré, elle est morte au cours de la nuit et son corps a été transporté à l'institut médico-légal.

Les revendications des mécaniciens et chauffeurs des chemins de fer

Une délégation de la Fédération générale des mécaniciens, chauffeurs et conducteurs électriciens des chemina de fer de France, composée des membres du bureau fédéral, a été reçue hier par le ministre des Travaux publics.

La délégation a entretenu le ministre des questions suivantes 1° salaières et reclassement du personnel de conduite des locomotives quel que soit le moteur; 2° réglementation du travail des mécaniciens, chauffeurs et conducteurs électriciens; 3° visites médicales dites de sécurité; 4° retraites et permis de circulation; 5° conduite des locomotives par un agent seul.

M. Daladier a promis à la délégation d'étudier ses demandes avec la plus grande bienveillance.

Une réunion des commerçants, industriels et artiaans corses de Paris et du département de la Seine vient de constituer un groupement affllié à la Confédération du « Réveil des patentés pour la défense de leurs intérêts généraux, Ce groupement • » son siège 87, rue» Turbigp, et son: trésorier financier est M. Susini, même adresse.

U 1

Une femme mariée de 18 ans tire sur son amant sans l'atteindre Henri Girard et René Damelincourt travaillaient ensemble dans les sous-sols du Grand Palais. Le premier, âgé de dix-neuf ans, 11, boulevard de la République, à la aGrenne-^oClombes, était ma- rié le second, âgé de trente-deux ans, plombier, était célibataire.

Henri Girard, qui avait un enfant et dont la femme, née Marthe Rassert, a dix-huit ans et est ouvrière à la Garenne-Colombes, s'était lié d'amitié avec Damelincourt. Il l'invita chez lui. Lui fit la cour à la jeune Marthe Girard qui fut coquette. Et l'inévitable se produisit. Ce soir-là, elle avait naturellement découché. D'où scène avec son mari. Elle le.conta à son amant d'une fois qui prétend-elle déclara qu'il ferait son affaire à Girard. Mais Girard, lui, acheta un revolver.

Le sachant, elle s'en empara et, hier à midi, elle alla attendre les deux hommes à la sortie de leur travail. Devant la porte B du Grand Palais, une discussion commença. Excédé, Damelincourt a'éioigna. Alors, Marthe Girard, saisissant le revolver qu'elle avait emporté, tira deux coups dans la direction de son amant sans l'atteindre. Son mari s'interposa et tenta mollement de la désarmer.

Mais l'inspecteur Tournois et le brigadier Quelecduc accoururent et désarmèrent effectivement Marthe Girard qui fut conduite avec son mari au commissariat des Champs-Elysées, où M. Dupuis, commissaire, et M. Orion, secrétaire. l'interrogèrent.

BUe a été envoyée au dépôt pour ten- tative d'homicide volontaire et port d'arme prohibée. Son mari également pour complicité.

L'état de santé des victimes de l'incendie de Belleville est inquiétant

Hier soir, on déclarait à l'hôpital Saint-Louis que l'état de santé des deux survivants de l'incendie de la rue Vilin. MM. Goldfarb et Rutman, était extrêmement inquiétant et que l'on pouvait craindre une issue fatale.

L'enquête du commissaire de police du quartier. M. Compagnon, a été transmise au parquet qui délivrera le permis d'inhumer pour Mme Goldfarb et ses quatre enfants.

Le comité de bienfaisance Israélite s'est chargé des frais de la quintuple inhumation qui aura probablement lieu lundi matin.

Les marins combattants sont reçus par M. Aimé Berthod M. Berthod, ministre des Pensions, a reçu une délégation de la Fédération des associations de marins anciens combattants chargée de lui remettre les vœux de leur dernière assemblée générale pouvant intéresser son département.

Le ministre a réservé le meilleur accueil à cette délégation, l'assurant qu'il portait le plus grand intérêt aux marins, et qu'il ferait tout son possible pour leur donner satisfaction, compte tenu, bien entendu, des difficultés budgétaires du moment.

La Fédération nationale

des contribuables

et le projet d'équilibre budgétaire Une délégation composée de MM. d'Anthouard, président, et Large, délégué général, est allée protester hier à la présidence du Conseil au sujet des projets d'emprunt et d'impôts nouveaux proposés par le gouvernement. Le 4' congrès des contribuables, qui se tiendra à Paris les 27, 28 et 29 octobre, s'occupera de la question, notamment au cours d'un meeting qui aura eu., r Magto-Gity te & octobre à

Les enquêtes sur les accidents du « Prométhée » et du <( Persée » suivent leur cours

L'accident du sous-marin Persée a donné lieu ces jours derniers, à Cherbourg, à un procès. Le débat judiciaire a été diversement commenté. D'aucuns se sont demandés s'il avait pour effet d'arrêter l'enquête ordonnée par le ministre de la Marine. Nous avons voulu nous renseigner, et M. Georges Leygues nous a déclaré

Deux enquêtes sont en cours. La première a pour objet de rechercher toutes les responsabilités qui peuvent être engagées dans la perte du Prométhée. Cette catastrophe comme vous le savez s'est produite le 7 juillet. L'enquête a été ordonnée par moi le 10 juillet. C'est-à-dire trois jours après. La commission d'enquête devra reremettre son dossier au conseil, de guerre qui va se réunir prochainement pour juger le commandant du sous-marin.

« L'accident 'du Persée s'est produit le 26 septembre. J'ai signé l'ordre d'enquête le 30 septembre. Et j'ai exigé. comme dans le premier cas, que toutes les responsabilités soient recherchées. Si les conclusions de la commission d'enquête impliquent des sanctions, soyez certain que je saurai les prendre.

Ces- drclarations formelles dit ministre de la Marine rassureront, nous voulons l'espérer, ceux qui avaient conçu des craintes au sujet de l'évolution des enquêtes. L. F.

LES CAUSES PATHOLOGIQUES DES ACCIDENTS D'AUTOMOBILES M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, a présidé hier la 'première réunion de la commission qu'il vient de créer pour l'étude des causes pathologiques de¡¡.. accidents d'automobile.

Ont été entendus les représentants de l'industrie automobile, du tourisme, des assurances et des médecins. La documentation utile va être recueillie. La prochaine séance sera consacrée à l'étude des rapports suivants 1° Résultats de l'observation médicale des chauffeurs accidentés (docteur Henri Godlewski, rapporteur); 2° Rédaction d'un tract pour le public (docteurs Jules Renault et Béhague, M. Max Hermant, rapporteurs).

Le 13' championnat de la vie chère Cette épreuve, on le sait, est or^misse par la Commune libre du Vieux-Montmartre avec le concours du Petit Parisien. La clôture des engagements a eu lieu hier soir. Les engagés sont nombreux. Le vestiaire fonctionnera à partir de h. 30 du matin dans le hall du bal du Moulin-Rouge, place Blanche.

Le départ sera donné à 8 h. 30. par M. Denizart. de l'Opéra.

Le parcours sera le suivant boulevards de Clichy, Rochechouart. rue de Steinkerque, escalier Foyatier, rues du CardinalDubois, du Chevalier-de-la-Barre, carre- four Ramey-Clignancourt, rues de Clignancourt. Ordener, Hainrémont. Lamarck. de Caulaincourt, escalier et rue du MontCenU, place du Tertre, rue Norvins. place J.-B.-Cïément, rue Cïabrielle, escalier du Calvaire. Arrivée maison de Maurice Neumor.t.

Après cette épreuve aura lieu le 10' championnat des vieux jetons, sur un parcours de 100 mètres (10 contrôles). Les concurrents auront un verre à boire chacun des contrôles. Les participants doivent avoir au moins quarante ans. Le départ sera donné par Violette Ternet. danseuse-étoile. Les prix consisteront en victuailles et ustensiles de ménage. Le premier recevra un filet à provisions avec un déjeuner pour six personnes.

Les pénitentiaires et les traitements Le conseil d'administration du syndicat national du personnel pénitentiaire de France et des colonies a voté un ordre du jour protestant contre toute réduction de traitement. Il réclame, au contraire, l'assimilation avec la police d'Etat-et la revalorisation qui fut- -dit-Il, toujours promise et jamais réalisée. >

FAITS DIVERS

DANS PARIS

Les accidents de la rue

Rue Froldevaux, un taxi renverse Mme Marie Courvoisier, domiciliée 178, rue Nationale. Cochm.

Une automobile conduite par M. Lucien Jouteau, domicilié 70, rue d'Angoulé,ne, renverse, boulevard Satnt-Jacques, un cycliste, M. Georges Zacheyus, cinquantequatre ans, porteur de journaux, habitant 35, rue de l'Amiral-Mouchez, qui meurt à Cochin. L'auteur de l'accident est envoyé au dépôt.

Avenue Joffre, au coin du boulevard Flandin, un cycliste, le jeune Jean Vauné. quatorze ans, 26, rue Myrha, a été renversé par un taxi. Beaujon.

Avenua Mozart, un charretier, M. Jean Vogel, trente-neuf ans, 243, rue d'Alésia, est tombé de son siège et est passé sous les roues de son véhicule. Il est décédé à Boucicaut.

Sur mandat du parquet

de Fontenay-le-Comte

Sur mandat du parquet de Fontenay-leComte, les inspecteurs de la sûreté générale ont arrêté dans un hôtel, 71, boulevard de Picpus, où il s'était réfugié. Henri Nicolas, né le 19 juin 1912 à Labsies (Deux-Sèvres). Ce jeune dévoyé avait dérobé une somme de 4.000 francs dans le coffre-fort de M. Mormlère, bijoutier à Fontenay-le-Comte.

Pour promener une amie

M. William Lace, vingt ans, représentant de commerce, 21. rue de la Charbonnière, voulut offrir hier soir une promenade en automobile à une conquête récente, une jeune femme rencontrée dans un café de l'Etoile. S'étant absenté un moment, il revint dans un cabriolet dans lequel il fit monter la jeune femme. Après une promenade. le couple revint à Montmartre et. près de la place Blanche, le conducteur entra en collision avec deux autos rangées le long du trottoir.

Il tenta alors de s'enfuir, mais, rejoint, il duit avouer ciue l'auto avait été volée par lui avenue Carnot un industriel de l'avenue Malakoff.

Lace a été envoyé au dépôt.

Un fou geaticulait nu

aux Champs-Elysées

Un gardien de la paix apercevait l'autre nuit un homme qui, complètement nu, gesticulait devant la statue de Clemenceau, aux Champs-Elysées. Il Interrogea l'individu qui ne fit que des réponses incohérentes et réussit, tant bien que mal à le faire rhabiller car il s'était déshabillé derrière la statue et avait laissé ses vêternents derrière un arbre.

Le nudiste inattendu est un Anglais de dix-huit ans, Pawlon Roini, dont î.i dernière adresse connue est celle de l'hôtel du Louvre. à Royan. C'est un déséquilibré qui a été envoyé à l'infirmerie spéciale du dépôt.

Faubourg Saint-Martin, Mme Anna. Bée, quarante-neuf ans, cuisinière, sans domicile connu, s'affaisse subitement. Lariboi?ière.

M. Sanatil Clozzy, vingt-quatre aus, chauffeur, domicilié 74, rue des Haies, se trouvait, hier matin, vers 6 heures, cité Aubry, lorsqu'il fut serré contre un mur par une voiture attelée de deux chevaux. Saint-Antoine.

La petite Maria Bosehwald, quatorze mois, en jouant dans la chambre de ses parents, 8, passage Bouchardy, perd i'équltimbre et tombe du troisième étage. Morte à Saint-Louis.

Des cambrioleurs se sont introduits 34. rue de la Victoire, dans le café de M. Boutet. et se sont emparés de 600 francs. Pris de malaise, rue d'Amsterdam, M. Charales Friemel, avocat. 3 6is, rue d'Athènes, est transporté à Beaujon.

Le feu s'est déclaré dans la fabrique de jouets Dresel, passage de la Folie-Regnault. Dégâts assez importants.

Le café de M. Doucet, 34, rue de la Victoire, a reçu la visite de malfaiteurs qui ont cambriolé le tiroir-caisse.

Une panne de trente minutes s'est produite hier matin sur la ligne n° 2, au métro de l'Etoile, par suite d'un conrtcircuit.

M. Armand Joïad, 59, rue des Cotes, à Mesnil-le-Roi (Seine-et-Oise), prenait hier, à la gare Saint-Lazare, un taxi conduit par M. Jules Clément, 42. avenue Montaigne. Dès la place du Havre, M. Joïad tenta de se donner la mort en avalant des comprimés de véronal. Beaujon. DANS LA SEINE

Blessé mortellement par une auto ;Â.yenu% de: la Défense, Ceurbevoie, M. Emile Labre, âgé de quarante-cinq ans.

de:neurant en cette localité 73, rue HenriRegnault, a été renversé par l'auto de M. Emérique, demeurant 75, rue des Chêries, à Bezons. Grièvement blessé, M. Labre a succombé peu après son admission à l'hôpital Beaujon.

L'auteur de l'accident a été mis à la disposition de M. Vanègue, commissaire de police.

On repêche.

On. a retiré de la Seins, à Issy-les-Moulineaux, le cadavre de M. Marcel Troutot, âgé de quarante ans. demeurant en cette localité, 31. rue Camille Desmoulins. Comme ses proches ne l'avaient pius vu depuis quelques jours, on suppose qu'il s'agit d'un suicide.

On repêcha, dans le canal de SaintMaurice, le cadavre de M. Charles Lemaitre, soixante-quatre ans, veilleur de nuit, rue Chapsal, à Joinville-le-Pont. On Ignore s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide. Demain, à la mairie de Chatenay, aura lieu,.à 14 h. 30, la remise officielle du drapeau il la section de l'U. N. C. A l'issue de cette cérémonie, un cortège re rendra au monument aux morts où une gerbe sera déposée.

Avenue de Neuilly, à Neuilly, Mme Marguerite Michàs, soixante-dix-huit ans, professeur en retraite, 18, rue de Buzenval. à Saint-Cloud, a été renversée par une auto. Le bras gauche brisé et le crAne fracturé, elle a été transportée à Beaujon.

ASSOCIATION AMICALE DES S. 0. R. D'INTENDANCE DE LA REGION DE PARIS Sous cette dénomination a été créée en mai 1932 une Amicale des sous-officiers de réserve de C. 0. A., sous le haut patronage des autorités militaires. Son but est de rapprocher les S. 0. R. appartenant à l'administration et à l'Intendance et de développer la fréquentation de l'école dé perfectionnement dont les cours viennent de reprendre.

Demandes de renseignements et adhésions à M. Perrichon, 15, rue des Jeûneurs, Paris (IIe).

LES CONGRÈS L'orgaaieation bancaire

Le congrès d'organisation Dancaire, qui poursuivra ses travaux jusqu'au 28 octobre, s'est ouvert hier, 2. place de la Bourse, sous la présidence de :IL Roger Lehldeuxi président de l'Union syndicale des banquiers de Paris et de la province. Après un discours de M. Lehideux, la parole Il' été donnée à M. C.-J. Gignoux, ancien sous-secrétaire d'Etat de l'Economie nationale, qui a fait une conférence sur les financiers et la crise mondiale. Après quoi les congressistes ont entendu une communication de M. L.-M. Lair, directeur de l'école spéciale de préparation aux banques.

Toute lapub licité Le iPiliTiÇyidisïiPliV^êio^ est reçue dans le journal Le directement Champs-Elysées, Paris (se). Êiv<é«««.M a «s-»* 1 8, rue onsnghien, Parla <1 O*>. ̃*̃ PETITES ANNONCES CLASSÉES- Tiliphone: Prtxmnm lS-2t

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Un naufragé du « Ptnlippar » assigne devant le tribunal civil la C'des Messageries Mantimes Ce que les curieux de drames et comédies judiciaires, ce que les gens de robe et les chroniqueurs spécialisés ont accoutumé de dénommer « la belle affaire » n'est pas fatalement de l'ordre criminel. Voire N'est-ce pas dans la poussière des greffes civils que les maitres du roman auront été puiser quelques-uns de leurs grands sujets ? Il est de « belles affaires D purement juridiques, propres à regaillardir les gourmands de procédure, si

H" Maurice Blum

nombreux en un pays de juristes tel que le nôtre. Or la c belle affaire sera tout à fait belle si, posant la plus délicate, la plus originale question de droit pur, elle est tout de même éclairée des lueurs terribles d'un drame authentique. De surcroît un drame, une tragédie de la mer quand est si vive la vogue des romans d'aventures. Un passager du Georyes-PMUppar, eu beau navire incendié et perdu dans le golfe d'Aden, le 16 mai dernier, < par beau temps et mer calme, en vue du cap Guardafui B, un voyageur au nom prédestiné, M. Sauvé (Robert), vient d'assigner devant le tribunal la Compagnie des Messageries Maritimes, car, s'il sauva son corps, M. Robert Sauvé perdit tous ses biens dans l'anéantissement de ce paquebot. Le seul fait de cette assignation semblera bien téméraire à tous ceux qji croient être bien au fait de la jurisprudence particulière applicable la <: fortune de mer ». Cependant, M Robert Sauvé ne parait pas avoir agi avant que son conseil ait remué, dépouille, étudié énormément de procédure, vieille ou récente, dont l'examen permet de conclure à l'opportunité d'une action judiciaire. Au moins ce procès posera-t-il de ces questions capables d'un peu plis que de donner beaucoup de tablature aux jugçg. Kilos paraissent, devoir éveiller l'attention du législateur. Nous nous coutenterons d'un examen dés faits de la cause.

La lecture n'en devrait pas être rebutante si, bien que fuyant toute littérature nous réussissions de percer d'un vent du large la moiteur des prétoires, si nous réussissions de faire craquer le cadre étroit des mi-,lieux de justice par des évocations maritimes contemporaines aussi bien que de celles de la marine à voiles, de l biea avant les ordonnances de ColLe 2 mai 1932, donc, M. Robert Sauvé, négociant, demeurant à Paris, 8, rue Tholozé, embarquait à, Saigon avec sa femme sur le Georges-Phïlippar.

Le 16 mai, à 2 heures du matin, l'incendie se déclarait à bord.

Passager de l'avant-dernier canot qui quitta le bâtiment en flammes, M. Sauvé fût Tecueilli, puis débarqué à Aden par le S. S. Contractor. Il y attendit six jours le S. S. Talleyrand, qui le débarqua le 7 juin à Dunkerque. Echappé en pleine nuit à une horrible mort, M. Sauvé avait perdu la petite fortune qu'après plusieurs années de séjour il ramenait d'Indochine dans deux malles de cale et deux malles de cabine, ainsi que 7.000 francs restant sur les 10.000 placés par lui dans l'un des coffres du bord.

Le S. S. Mashub avait recueilli Mme Sauvé. Sans nouvelles d'elle, M. Sauvé connut de longues angoisses morales. Physiquement, il eut beaucoup à souffrir. Manquant de tout, vêtu seulement d'un pyjama de nuit, il ne retrouva que quarante heures après le naufrage Mme Sauvé, elle- même couverte rien que d'une robe de toile et ayant perdu tout ce qu'elle portait sur elle.

Par son assignation, le naufragé fait valoir encore que, au lieu de toucher Marseille le 28, il ne débarqua en France que dix jours plus tard, à plus de 1.000 kilomètres du lieu normal de débarquement.

Samedi 2i octobre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m.

la n., informations et concert de musique enregistrée.

En balade (Jjindemann) Mon Pote (Bologne-Maurice Dufresr.e) 1 surrender dear (Clifford-Barns) StanSust (Pentn-Carmathel) Chez n tailleur iBaoh-Laverne); Chanson napolitainc (d'Ambrosio) 8wiDKiag in a hammuck tFete Wendlinf) Nostataie (Pizarro Champfleury) Pot pourri de mélcdies viennoises (Korsler Offmann). Promenade en traîneau à Saint-Pétersbeurg (Ricn. Eilenberg).

12 U. 30, présentation des meilleurs cilsque.$ de danse. Texte de M. Canetti. Stristly cnloureil affair, fox-trot, par ttlb Calloway and nis orchestra Boll on Jordan, spiritual, par Spike Hughesand nls orchestra Somebody tove's you, fox-trot. Par le Jaclt Paynes orchestra t'ou ras- cal you, fox-trot. par Red Nichols and nia five pennies Paradiae, valse par Bing Crosby Confessln' that I love yoa, slowfox. par inouïs Armstrong and nis orchestra The moveha stew-fox par 1)ulle Ellington an hls Cotton Club orchestra Tempo di barrel, rox-trot, par Joe Venutl's Blue Four Bine rythme, tox-trot. par Joe Venuti Blue Kour Blue Khytme, fox-trot par Blue Rhytine Boys Blur fox-trot, par. les Benn;e Gooamans Boys.

12 h 55. revue de la presse du m^tin. 13 h. à 14 h., concert organisé par « La Diffusion artistique moderne » Dans toue les ports da monde (V. Pary3 et Weber) I.a Vieille Cheminée (Doumei-Desmoulms): Le tant du pays (BervU-Jdano), par le

Or il semblait acquis que l'armateur, se fondant sur les conditions de passage » inscrites sur ses livrets, n'aurait à répondre ni des « risques Ce mer » ni des fautes de ses préposés ».

Cependant, M. Sauvé veut soutenir que, « sans vouloir préjuger les causes du sinistre, le transporteur ne peut se libérer de l'obligation de surveillance-et de sécurité qui lui incombe ». Il intente donc une action en 200.000 francs de dommages et intérêts. M. Sauvé a choisi pour avocat

M' Maurice Blum, à qui n'échappe rien de l'originalité de la cause, en raison des règles spéciales qui régissent les transports par mer.

S'il s'agissait d'un voiturier ou d'une compagnie de chemins de fer, la question de responsabilité suivrait les principes consacrés. C'est alors pour le transporté un droit absolu d'être amené à destination sain et sauf, avec armes et bagages. Au contraire, les conditions de passage (inscrites sur les livrets des grandes compagnies de navigation) stipulent que l'armateur ne répond pas des pertes par suite des risques de mer non plus que des fautes des capitaines, pilotes, marins ou autres personnes embarquées à quelque titre que ce doit ̃»̃

Toutefois, la jurisprudence admet que, en dépit de cette négligenceclause, l'armateur ne peut s'exonérer de sa faute si le passager parvient à en faire la preuve. Et voilà déjà une porte ouverte la. belle affaire La loi du 14 décembre 1897 n'accorde au passager qu'un délai d'une année pour agir. Passé ce délai, il est forclos.

C'est le 4 octobre qu'a été communiqué le résultat de l'enquête officielle concluant à une catastrophe causée par un phénomène électrique. Conclusions sans doute incontestables, mais qu'il est encore prématuré de tenir pour définitives. Si elles sont maintenues, M. Sauvé devra faire la preuve qu'une surveillance plus rigoureuse, dea précautions particulières ou une installation mieux étudiée eussent permis d'éviter soit l'incendie, soit au moins sa propagation.

Supposons que M. Sauvé y parvienne. Il obtiendrait alors des dommages et intérêts, la compagnie pouvant se libérer en abandonnant ci. son créancier le Georges-Philippar et aon !~et. Faculté discutée par tels juristes, mais que consacre l'article du code de commerce. Curieuse disposition dont l'origine doit être recherchée- dans les coutumes des Républiques italiennes des xv* et xvr siècles. Hélas où sont le beau GeorersPhilippdr et son fret ? Le fier bâtiment est au fond de l'océan Indien. Pour le fret, l'article 302 du code de commerce stipule qu'il n'en ast dü aucun puisque, aussi bien, les marchandises ont péri en totalité. e Injustice criante de notre légistetion » protestera le demandeur. prompt à invoquer le Merchant Shîppïiïfi Act de 1894 fixant la responsabilité, du propriétaire du navire a 15 ou à 8 livres sterling par tonneau de jauge, selon qu'il s'agit de dommages aux personnes ou aux choses.

Avec d'éminents juristes, M* Maurice Blum retient de certains jugements que la jurisprudence française considère que le prix des passages doit êt-e compris dans l'abandon. Ce sera donc la base du procès engagé. Ce sera sur cette somme, importante à raison du nombre des passagers du long-courrier disparu, que M. Robert Sauvé, articulant qu'il fait bon marché des souffrances physiques et morales endurées par sa femme et lut ^fondera;* *MJ tt»t&ftce. r réapparaît pas qu'il ait à sa disposition aucune autre chance car rien n'est plus incertain d'entrer jamais en possession réelle de l'indemnité à 'quelle Il prétend.

I' va sans dire que l'on préparc, de l'autre côté de la barre, selon la forir.Uie, une aussi remarquable artillerie de textes, arrêts, lois, ordonnances, actes et coutumes, puisés aux meilleures sources, des Docks de Londres, aux pontons de la République de Venise, par le bureau de Coibert. Peut-être aurons-nous l'occasion de résumer tout ce que l'on voudra opposer à l'argumentation du savant M, Maurice Blum. André Salmon_

Le plus économique, le plus efficace, le plus agréable des traitements, Lithinés du D Gustin protègent ci soignent foie, reins, vessie, estomac, intestins

fantaisiste Uaimais La Biguine (Victor Alitx) Elle était très bien (Xanroff) Ualborough (jjommus). p%r Mite Musette Figaro Vou« et') si iollo (Delmet) Serait-ce un rêve f (Heymann), par Jean forges Ç'est si bon quand c'est défendu (Mario) Quand les cigale» chantent (Gar vel), par Mlle Lucienne Vetheuil, et le chansonnier René de Buxeuil dans ses œuvres.

19 h., premières informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5, musique de films, Coups de roulis, « C'est charmant, très parisien ». « Les Hom.mes sont bien tous les mêmes (MessagerWillemetz): Plaisirs de Paris, a Un regard d'amour ». tango de tns<=on e, (Hupka T e 1 v a Grévil) L'Amour commande, Nous sommes jeunes », « N'aimer que toi s (Stolz-Sorbier) Quick Le Rêve blanc, « SI tu veux », Faut rien prendre au sérieux, de la revue du Cirque (M. Yvain Ferréol-Dahl); La Java du crochet (MorettiVViliemetz) J'suls bête (Uhatron-Colias) Le Tango de Lola (Scotto-Géo Koger) Le Retour de la valu (Baudouin) A Ueau. ville (Beaudoum) Na dis pas toujours (Lenoir) Si tu ne m'aimes plus (Crémieux); Ma quique et mon gosse fNast et Red Wtls): La Chevauchée (Hemtz-Stello).

19 h. « Le fait de la- semaine », repor- tage par le Petit Parisien.

h. causerie sur la musique par M. Louis Schneider. critique musical du Palt Parisien.

20 n., théâtre « Le Passe de Monsieur ». de Julien Berr de Turique, avec le concours de illie Janine Press de l'Odéon et de M. Maurice Varny, ex-pensionnaire de la Comèdie-ï'rancatse.

21 n. 15. concert de musique de danse par t'orchestre « Sonora ».

:J3 ti., à h., musique de danse enregistree.

HAD1O-PAH1S m. 1). 6 h. 45 et. 7 h. 30; culture physique.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 21 Octobre

La physionomie de notre place a été mau- valse, tant au point de vue des affaires que de l'évolution de la cote.

Après une ouverture déjà empreinte de lourdeur, les cours n'ont guère cessé de reculer, sans que la Bourse ait trouvé en elle·méme des forces suffisantes pour résister au courant de la baisse. Après quoi, les transactions étant nulles, les cours sont restés figés jusqu'en clôture.

Ce ne sont point les avis transmis par les marchés étrangers, tant la veille qu'aujourd'hui même qui ont pu encourager notre place. Mais le principal souci de la Bourse est encore la question budgétaire. La crainte d'une nouvelle surcharge d'im-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT PARQUET fard. 103 50 101.. 1"2.. A M 1 Plthé (capital). 97 97 3 perpétue! Peugeot 229.. 2M 2»B 22a S 99 30 98 65 89 30 6J Union Européenne..130 325 S25 4 1917 94 60 03 94 60 93 79 I Allemagne (Youns). 687 56S S71 112 40 9245 91 60 Russe consolidé 3 M 5 1920 «nortlss. 119 85 118 M 119 118 70 Russe 5 19OS 2 85 2 2 4 1925 95 101 55 101 9T 101 60 Turquie Dette Ott. S7 Se 50 26 05 6 1927 102 90 103 46 102 Ott. 5 23 40 70 22 7o 5 1928 60 09 95 100 45 09 Band.Nat.du Mexlq. 168.. Caisse autonome. 985 978 Banque Ottomane.. 408 400 Banque de France.. 11135.. 10950.. 11200.. | C'réd. Fcmc.EgTPtien 2040 1975 2030 1973 îanque d'Algérie. 98.>O 9900 9610 iCan.Pac.Kailwa.yCy 374 372 3a9 Banq. transatlaut 470 470 Central Mininï 1031 1055 1030 Banq. do l'Un. Parte. 364.. Monteoattoi .eu 13950 130 Comp. Algérienne.. 1412 1410 Rio-Tlnto 1196 Compt. Nat. d'Esc. 1091 1100 AlOte Sté Norvè».. 587 58o Cnfl.Fonc.de France 4505 I 1/10» Royal Dutch 1474 1458 1485 14o9 Crédit Lyonnais 1885 Eafflneries Egypte. 442 Société Générale. 1060 1052 1084 1078

Rente Foncière BANQUE Soc. Gén. Foncière. 182 50 181 181 181 Suez 15060.. 14950.. 15150.. 14975.. j Bons Mrf. 6 1913 169 167 part de fondât. 12670.. 12650.. 12640.. 12640.. Cairo-HcliOP. (cap.) 972 9f>7 Société civile.. 3425 3400 Banq. Mat. d'Egypte 2415 2377 2380 Est 810.815.. 810.. MexicanEagle 33 75 Lyon Franco- Wyomimt 145.. 14S Nord. 1485 Colombi» 75 75 63 50 Orléans !>8l 894 970 iconcordia 4050 8anta-Fé OTO 970 660 I Shell Métropolitain 1181 I De Beers ordinaire. 889 Jagerafonteta 98 68.. 101 >istrit>. d'Electricité Brakpan 400 394 396 Electricité de Paris. Eest "Rand 72 :̃ 71 "1 jlectr.ue la S« :«< 674.. Ooldflelds la?.. il. et Gai du Mord. 646 84S 646 Crown Mines 542 538 641 638 3" Gén.d'ISlertTlcité lf>5S 1899 1940 1911 Rend Mines 373 376 371 60 ïner.MXittor. Méd. 04 i 943 Johannesburg C. 170 171 N.-Lura. (Le Triph.) 1787 1800 Caoutchoucs 81 76 25 81 78 TTnion d'Electricité. 780.. 765.. 775.. 760.. Oui» Kalnmpong 56.. Forges Nord et, Est. 482 470 484 475 Kuala Lumpur. 8660 83 Tréflleries du Havre 460 450 449 Malacca 84 50 66 I^M 432 Tiianiia Joléo 68.. 71.. 71 2j 70 73.. 71.. tozel-Maletra 193.. 196.. 194 Chartered 87.. Phosphates Gafsa.. Tranavaal 110 50 110 Prod.Chlm.rt'AJals. 1145 1115 Bruay 225 Chargeurs .Réuni».. 221 IJévin 257 252.. Transatlantique ord. SA 60 Hotcbkin 1050 10S0 1036 \oitures à Paris. 15: Hydre-Electr. Cère. 114 ni.. lit.. 11: Caoutch. Indochine. 138 50 Phosph. tunisiens.. 71 72 70 72 Citrotn (actions). Constanttne 250 Tubtze privilégié. 134..

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS VALEPBS V*»-SPaS I 7°;,18l26 ICarmau* R21 [Al 2 '/j% 512 ICommentrr-Fouie. 595.. 585 343.. 340.. Fonds d'Etat émis Grand'Combe 502.. S27 or 8225 | Omnium d'Algérie. 1760 17S0 2 t.. 400 404 or Guensour 1600 1557 ..ii*h»lO2 H 310 810 7% or S46O Mokta el Hadid.. 2695 300 300 Crédit Nation. 1919 Oufn«a 715 271 540 540 Kali-Sle-Thérèse 1573 1502 *l Dec. 192Ï Il 514 54! 544 Salnt-Gobain 1505 ..3 1923 628 BonBU.6%juil.l»2û 547 Riione-Poulenc 650 p 1924 6 530 8%janv. 1823 535 525 Marcheville-BaguiO 2780 2785 j«» 1928 5 1003 6%iuin 1923 523 524 Suer, brésiliennes.. 180 19294!J% 992 985 8%j»av. 1824 54S 540 coloniales 05 1930 4 908 Ouest-Etat 4 405 410 AienceHavan 890 885 4 K 826 930 3 1902.. 260 Petit Parisien, aot. 16U8 519 518 Indochme 3%1909 parts 1260 1250 7IS.. 715 .S*l;g»â 2 60 Algérien 3 j'&helbronn 130 310 ..i • 191U 167 190 Argent.4\,1.1911 37 25 Pollet et Chaunson 1080 1Q60 S 1826 7 Ji T05 ?01.. Brésil 1900.. Au Bon Marché S jo;7 7 «J ss.1 Esypte unifiée S7 901 parts le 956 KspaeneKxtérieure 44 Nouvelles Galeries. 525 1MI.32 4 950.. .Tapon 1910.. 27 Congo Ods Lacs,. 337 335 ..i 1S79 525 Pologne 7 1927 15 70 15 7S lAstur. des Mines.. 1)0 !0li 319 Société Marseillaise 600 605 Est Asiat Danois. 1800 a 18S5 60 "i., 357 Oréd Fonc.d'Aluér 665 BotrI Dutch 14800.. ai 1885 2 80 "i.. K76 Banq. d'Indochine 8150 8100 Pan.Ob.,Bons à lot 122 1903 390 390 Crcd. Fonc. Colon. 135 127 –5 545 z 1913 » il 410 Chern. ter tunisiens 603 432 p Est Algérien M9 610.. –3% SOI.. 1O0J,, Ouest Algérien. –3 nouveau.. 385 8*S I 1930 940 Paria. Electrique.. 881 2 il S70 Transatlantiq. 9 149 145 Ii. de Tramways. 47& P.-L.-M. t% 1S53 361.. » B W Q PE Megsag. Maritime» EwÊleïodwArr; t74.. ̃ *> ̃̃$••; 4Sfr.. Indochine 288 Energie Sud-Ouest 1509 1509 4 400 400 Hutchlnson 1400 Cuivres et Pyrite». 293 293 fusion 3 374 Sumatra cap M5 Aguilas T. 51 53.. fus. 3% nou'v. 378.. 375 50 Pointe-à-Pitre(act.) 261 250.. Nickel Z10 3 Vi SflO Monaco 8075 SO95 Sosnowice 382 375.. 6 type 1921 475 472 Monaco 607 014 Micheville 4% 407.. 400.. COURS DES CHANGES 41 Paris-Outreau 785 776 3 378 374 Angleterre (1 1. «t. ) 86 17 38 Ohuut. de Bretagne 161 160 3 nouveau 390 387 1 Aile. ( 100 reichsin.) 604 25 10-7-31 -de la Loue.. 461 Nord» 3 nouveau 4M ..Belgique (100 bel.) de France. 5 E. 470 470 ..|iCanada (1 dollar). 23 65 17 oct, Méditerran. 481 480 î 4 D. 401 462 ,.| Danemark ci 455 50 18 oct. PontEibaud 1580 Orléans 6 4B2 491 Italie lires).. Fives-l.ille 1050 5 455 Norvège (100 cou.) 430 19 oct. Aciéries Marine. 4!i6 500 4 308 jBoumanie (100 Ici) 15 20 15 25 Montataire 190 YougoslavIedOOd.) 39 73 30 sept. AriÉge 1Z» 3 395 383 Suède HOfl cou.).. 445 Senelle-Mauheuge 785 775 G.C.3%1855 Autriche (100 sch.) ll-S-31 Citroen (part). 71.. 69.. Ouest 3 382 60 l»ortue»l (100 es.). 82 50 28 jui» Franc dea Métaux 1819 1800 3 "«nouveau 395 Tcheraxlov.il 00 c.) 75 40 20 octi Scbaeider et C1" 2 >j Finlande (100 mks) 37 37 50 1 Pologne (100 zlot.) oct.

7 h. 45, musique enregistrée Wabasli Moon (Dreyer) Chant de berger (Servant); La lava de nos amours (Wangermer) Aftçr the party (Popper).

9 h., diffusion du concert donné par la Société des concerts du Conservatoire, sous la direction de M. Philippe Gaubert, avec le concours de M. Maurice Maréchal; 8yn\phonie n» 3 (Sehumann) Prélude a l'aprèsmidi d'un faune (Claude Debussy) Suite (Caix d'Hervelotx): Poème romanesque (Philippe Gaubert), Maurice Maréebal; Tableaux d'une exposition (Moussorgski), orchestré par Maurice Ravel; l'Apprenti eor~der (Paul Dukas).

12 b., la Vosgientae (Jacques Dalcroze); Sérénade hongroise (Joneièrea-Roche) Remember (Février-Chapelier) Callirohd (Chaminade-Auvray) la Poupée articulée (Manuel Infante) Mandolinata (Paladllhe); mazurka de Tarass-Boulbà (Marcel Samuel-Rousseau) Pastel (Paradis) Intermezzo (Rhené-Baton) les Aniers (Victor Staub Ourdine) Chanson rivée (Maurice Pesse) Près du gourbi (Gabriel Marie); Sérénada d Pierrette (Szulc): Scherzo tarentelle (Charles Doraon) la Têrésina (Oecar Straus) Légentie créole (Chapelier): Scènes -foraines (Edouard Mignan).

16 heures. les onrles enfantines.

18 h. 10, cauterie agricole.

JS Ij, 40. cour? de comptabilité, élémen19 h.. En flânant travers la science. 19 h, 20, orchestre Prélude d'Axel (Alexandre Georges); Réoerie sentimentale; Pavane (Barlow) Sérénade (Borodine) les liarionnettes (Braga) Trois petites pièces montées (E. Satie) Ballet d'Iris (Bouincontra).

19 h. 45. revue de ia presse latine. 20 h., lectures littéraires.

20 h. 45. le Crnnd Mogol (Audran); ia i Petite Mariée (Lceocq); Je no veux pas des lieurs (Pierre Lamy) Nelly (Carlos G«r-

pots et surtout celle du renforcement de l'inquisition fiscale, ont provoqué de sérieuses inquiétudes chez l'épargnant, et ces impressions auffisent à expliquer les dégagements du portefeuille.

Dans ces conditions, tous les compartiments ont payé un tribut à la baisse, d'autant plus que les Indications de Londres, aujourd'hui, manquaient de fermeté les tnternationales, les banques. les valeurs d'électricité et de-produits chimiques, et les rentes elles-mêmes, s'inscrivent en nouvel et sévère recul,

Aux changes, la livre sterling clôture à 86,38 contre 86,17, et le dollar à 25,41 contre 25,42.

de!): le Paradis, du rêve (Pizclla) Sous les toits de Paris (Moretti).

h. 80, musique de danse enregistrée. TOUR EIFFEL U.445 m. 8). U. bulletin météorologique.

8 h.. revue de la presse.

9 h. 28, signaux horaires.

11 h. cours commerciaux.

12 h.. prévisions météorologiques.

12 h, 3p. Itifocata (Barch); Valse et llasples Yeux Adieu, Derednia le. Sor<i/<m. rouge.

13 h. 30, cbroijique agrioçjp.

14 h.. dernières d2péches.

14 h, 30. Bourse de commerce.

15 h., informations générales.

15 li. 15, informations féminines. 15 il. 3U, jnforr.iatipn3 générales, Bourse des valeurs de New-York.

16 h., Gazette du tourisme; Variétés. 16 h. 15, cqurs d'ouverture des céréales, du sucre, du café, du caoutchouc et du coton des marchés étrangers (New-York, Chioaeio, Winnipeg) cours des métaux. 17 h. 45, le Journal parlé.

18 h. 30, Le magazine.

19 h. 2U. bulletin météorologique.

19 h. 30. Une larme du diable, mystère del Théophile Gautier.

PAR1S-P. T. T. (447 m. 1). 8 heures, revue de la presse.

12 h. 15, chronique du tourisme.

12 h. 30. diffusion de l'orchestre russe. 13 h. 30. musique enregistrée.

15 heures. concert offert par l'œuvre de la T. S. F. à l'hôpital.

17 h., concert Pa.:deloup.

19 heures, Radio-Journal de France. 19 li. musique enregistrée.

20 h. 25. conseils du vieux bricoleur. 20 h. 30. GiroflÉ-Oirnfl'i (Lecocq). 22 h. 30. informations.

RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30. concert.

L'automne se passera sans malaises grâce à mes plantes

Nos sœurs ies, plantes

connaissent le secret de notre santé

TISANE des CHARTREUX le flacon 14.80 E '«<»<- S.85 l'étui. 8.50 Rtn6eunem«nt»«tattesUtiopsLabor»tolreiJ.BEIrTHlERiGrenobl« Dans pharmacie..

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la-Vil* lette, 21 octobre. Arrivagea, 20; renvois rentrée, 147: mis en vente, 173: invendus, 88. On a payé le kilo de viande nette de première qualité. 10 25 deuxième qualtté, 8 10; troisième qualité, 6 extrême, 12. COTONS. Le Havre, 'Il octobre. A terme, les 50 kilos octobre, 223 novembre, 220 décembre, 220 janvier, 22U février. mars, 2U0 avril, 222 mai. juin, 222 juillet, août. septembre. 225. Ventes 700 balles. CAFES. Le Hawe, 21 octobre. A terme, les 50 kilos: octobrei 242 25; .novembre, décembre, 75: janvier, 75 février, 228 75 mars, 225 avril, 223 mai. 221 50: juin, 220 50; juillet, 219 août. 218 25 septembre. 217 25. Ventes 1.500 sacs.

SUCRES. Courant, 209 P novembre. 210 il 210 50 c décembre. 211 à 211 3 de novembre, 211 50 P; 3 de janvier. 214 P. Cote officielle du disponible 208 50 à 209. BLES. Courant, a ilb /o i- novembre, 117 50 P décembre. 119 P; 3 de novembre., 118 5U à 11» 3 de décembre, 75 à 120 P; 3 de janvier, 120 25 à 120 50; H de février, 121 50 et 121 25 P. Cote officielle du Blé disponible 114.

FARINE8 PANIF1ABLES. Les farines panifiables valent actuellement 17S) ffjncs lès 100 kilos.

FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIE

CAPITAUX

tous. Hypothèques, Nantissements. JUBÔUET. 6, r. du Printemps. M» Wagram1 pKNTB' AIDE des Fonetionn. Prêts miméd. li Cond. uniq. 42, rue Pasquier, Paris, à 7. Ê8CWttFTi"TBÂÎTES » FONCTIONNAIBÉS Vente à crédit particul., commère. Paris province. Ecr. Sté C.T., 43, r. Liège, Paris. Céderais hypothèque 1" rang fr. di- visibles en 4 grosses de 35.000 fr. chaque transmissibles sans frais par le porteur à tous prêteurs successifs par simple endossement. intérêt brut 8 Durée 2 ans J/3. sur propriété construite à Vaucresson (S.-et-O.), il. 8 km. de Paris, valant 220.000. PBADOAUDfc, boulev. Jourdan, PARIS PRETS imméd. à Fonct., Commerc. Avance p. achat ou géranee fds comm. Tx mod. DUBOC, 19. boulev.' Bonne-Nouvelle, Paris. rïik%wp Employ., Paris, Province, seule i 1ML I Sté GERANCE, 21 fg St-Dents. Avance imméd. 10 L'AN. Frais minim.

20 h. 30, disques.

21 heures, concert.

RADIO-VITU8 m.). 20 heures, causerie « Le monde a pris fin. 20 h. 30. musique de danse.

21 h., musique de danse.

22 heures, muslque légère.

RADIO-TOULOUSE (SS5 m.l). 12 h. 15, informations.

12 h. SO, disque».

17 h. 30, disques.

18 h. 15, concert.

20 h., musique militaire.

20 h. 15, tangos.

20 b. 30. musique régionale.

20 h. 45, musique viennoise

21 Il., concert.

22 h. 30. la demi-heure des auditeurs ma- rocains.

23 h., heure des auditeurs Une nuit d Monte-Carlo le Béret Méditation de ThaU le Clair de lune de Werther le Barbier de Sévi!le, air de Figaro Eouviene-toi Mignon Connais-tu la pays 7 En parlant un peu de Paris.

0 h. 5, demi-heure de musique anglaise.

ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY NATIONAL (1.55t m. 4). 10 h. 15. service.

12 h., concert.

13 h. 30, concert.

17 h. 15, heure enfantine.

h. 3U. disques.

20 h., voyage lndio-transocéanie,

21 h. 5, Marco Spada (Auber) In Fête d» printemps (A. Thomas) ilock Morris (Gralnger); Bçlphêgo-r (Albert).

--23- h. -60, musique de dense.

Le bon père Géraldus a ramassé dans il* enonÇa«n« tout» les plantes qui compoxnt d4puis des sifccle* la TISANE DES OHA/R'TO8iSUX DE DUIiEON. Son remède n'a rien de oùaumio avec les tisanes que l'on lait ohez soi avec des plant»» «tdi». Tl est, au contraire, un extrait de plantes frmictoes eueiUi«» en haute altitude dauphinoise, un concentré actif. qui «i-êsintoxiçu* réellement J'orsanisine.

Voici l'automne et notre sang, plus épais, tend A r»l«ntir son cours. les iœpureîea qu'il cbarrie envfJhissent ;!)eU peu l'organisme dans toos ses éléments articulation» encrassée», nutrition ralentie, système nerveux tendu, tout «oultre à la fois. tout réclame vos soins. Eiiumatisaies, douleurs, embarras gaatrlque, constipation, palpitations, poussées de la psaii. toutes les misères ae réveillent pour vous tourmenter. Les amis du père Géraldus qui prennent toits les jours leur cuilterée à calté de Tisane dea Chartreux de Durbon ne connaissent pas tous ces malaisas, dont da cause réside dan» un eang impur. Ils ne 'boudent Jimiius à table et regardent la mauvaise saison sans mauvaise humeur. Ils prennent cfiateir aux petites compensations qu'elle nous procure. les bomnes parties de chasse, les bons dlners, lea sports d'hiver, les bonnes veillées près du feu.

Depuis l'époque déjà lointaine où le pere Genttd.ua préparait son merveilleux remède, la Tisane des Chartreux s'est répandue dans le monde.

Vous qui souffrez au changement de a&lson de rhumatismes, de douteurs, de constipation, digestions pénibles, de maladies de la peau eczéma, psoriasis, dartres, boutons. vous avez essayé bien des remèdes, vous n'avez pas encore eu recours à l'extrait concentré de 'plantes connu sou* le nom de TISANE DES CHARTREUX DE DUMBON. C'est iâ, pourtant, qu'est le salut. Achetez dès aujourd'hui chez votre phwsr.acien un flacon de Tisane des Chartreux et commence:! aè» demain votre cure et vous 'Viendrez¡ .grossir la troupe de ceux qui les simples ont rendu la santé,

Voua permettrez A un malade de venir vous remercier. j'étais attetnt de rhumatismes articulaire» qui me ftxttatoxt horriblement souffrir, à tel point qu'il m'était impossible de m'habtller wi de Jairc un mouvement brusque. J'ai pris deua flacons de Tisane des Chartreux et maintenant tout a disparu. Monsieur, je vous autorise à vous servir de mon nom et de ma lettre en toute occasion, car je voyais venir avec terreur le jour où je n'aurais pu travailler pour nourrir les enfants. Bésis Gardette, 37. rue Mulatière, à Saint-Etienne.

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Le problème est facile, intéressant et instructif. Il s'agit parmi les 24 personnalités indiquées cicontre (et qui représentent la politique, l'industrie, la science, les arts, la musique, la littérature, etc.) d'en choisir 10 en les classant dans l'ordre de vos préférences.

N'hésitez pas, prenez votre plume, inscrivez (dans le bulletin ci-contre) les 10 noms que vous préférez et vous aurez tenté votre chance.

le Le concours est réservé aux personnes habitant la France et les Colonies. Il est interdit à nos collaborateurs et à notre personnel.

2° Indiquer sur la fenille de réponse ci-dessous, et dans l'ordre de préférence, les 10 personnalités que vous aurez choisies. Joindre obligatoirement à votre solution le bulletin d'abonnement accompagné d'un mandat-poste on d'un chèque'de 35 Frs. Envoyer le tout par poste, sous enveloppe fermée affranchie à 0 fr. 50 comportant au verso, écrit très lisiblement, le nom et l'adresse de l'expéditeur et envoyée au

Toutes lettres recommandées on insuffisamment affranchies seront refusées. 3- D'après toutes les réponses qui nous parviendront, nous établirons une liste-type (qu constituera en quelque sorte un referendum) de la façon snivante

La personnalité indiquée le plus de fois sur les listes sera la première de la liste-type celle indiquée le plus de fois après la première sera classée et ainsi de suite. Les concurrents devront conserver le double de leurs réponses parce que les gagnants seront ceux dont les listes se rapprocheront le plus de la liste type. Le 1" prix sera attribué à celui qui aura envoyé la solution la plus exacte et ainsi de suite.

Toutes les opérations du concours étant faites sous un contrôle sévère devant le Ministère de Me PERRIN, Huissier à Paris, aucune rectification ni aucune réclamation ne sera admise.

Nous déclinons toute responsabilité en cas de perte d'un envol, cette perte étant justifié? par le non encaissement du montant qui doit y être joint.

Chaque participant ne peut envoyer qu'une seule liste de réponse par abonnement. Le concours sera clos le 31 Décembre 1932 et le résultat du dépouillement donnant la liste type sera publié avant le 31 Janvier 1933.

6' La participation au concours implique l'acceptation pure et simple du présent règlement. 7' Le montant des prix sera envoyé à domicile aux gagnants d'après l'adresse qu'ils auront indiquée sur leur bulletin d'envoi.

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Le succès remporté l'an dernier par les expositions touristiques organisées à la gare Saint-Lazare a conduit les Chemins de fer de l'Etat il. renouveler ces manifestations pendant l'hiver 1932-1933. Des moulages des plus belles statues gothiques de l'Ile-de-France, de Normandie, de Bretagne et de Saintonge, des reproductions des merveilles médiévales des mêmes régions, de nombreuses conférences avec projections égayées par de vieilles chansons du moyen âge, tel est le très intéressant programme élaboré par les Chemins de fer de l'Etat avec le concours des services techniques de la direction des musées nationaux, des archives photographiques d'art et d'histoire et du Touring Club de France. Toutes les trois semaines, du 4 novembre au 3 avril, s'ouvrira une nouvelle exposition. De plus, des excursionspromenades seront organisées deux fois par mois à Rouen, Chartres, Gisors, Rambouillet, etc. pour permettre aux amateurs de suivre sur place, devant les monuments du passé, les explications du conférencier. La première conférence aura Ileu à la gare Saint-Lazare le vendredi 4 novembre, il. 21 heures, et traitera du sujet suivant A Chartres, avec les Imagiers gothiques, s Renseignez-vous sur place, à la salle des expositions et aux bureaux de tourisme de la gare Saint-Lazare et de ta gare Montparnasse.

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