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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-21

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 21 octobre 1932

Description : 1932/10/21 (Numéro 20324).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275230

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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L'ERREUR

A NE PAS

COMMETTRE Rien n'interdit de faire appel dans dea proportions raisonna- bles aux économies, à l'impot et au crédit

Comment un déficit qui était évalué, il y a trois mois, à six ou sept milliards, ce qui semblait déjà beaucoup, a-t-il pu passer à la douzaine, chiffre confirmé par le ministre du Budget ? Le public n'a pu manquer de se poser la question et de se demander, en outre, si c'était bien la peine de tant parler d'économies. Mais un déficit peut tenir soit a l'augmentation et à l'excès des dé- penses, soit à la diminution et à l'insuffisance des recettes, soit encore à ces deux sortes de causes réunies. Tel est précisément le cas aujourd'hui.

Personne n'ignore que les dépenses ont augmenté, on peut dire toutes seules, par l'effet de lois qui ont été votées sans qu'on eût cher- ché à savoir ce qu'elles arriveraient à coûter. Mais c'était dans une période d'abondance dont il semblait qu'on ne verrait jamais la fin. Pour le Trésor, comme pour les particuliers, les vaches maigres sont venues après les vaches grasses. Résultat il y a plus à payer au moment où l'on reçoit moins.

C'est ici précisément qu'on peut prendre une idée plus exacte du problème budgétaire et de la manière de le traiter.

Si l'on écoutait tout le monde, ce serait bien simple. On ne ferait rien du tout. Ou plutôt si, nous savons bien ce qu'on ferait on fabriquerait des billets. Car il y a des objections, des résistances ou des impossibilités à n'importe quelle solution. Des économies ? Osez donc en faire Des impôts ? Le contribuable 1 est à bout de souffle. L'emprunt ? Déplorable méthode qui conduit droit au péril de la dette flottante. Et tout cela est vrai. Douze milliards d'économies ne sont pas plus concevables que douze milliards de surcroît d'impôts et si l'on comble le déficit par l'emprunt, autant vaut renoncer tout de suite à de saines finances et sauter à pieds joints dans l'infiation.

Cependant, si l'on y regarde de plus près, on s'aperçoit que le trou aboucher tient pour une bonne part à la diminution du rendement des impôts. Et cette diminution est générale. Elle est, elle aussi, automatique. Lorsque les revenus et les bénéfices ont baissé, comment les impôts sur les revenus seraient-ils aussi productifs qu'au temps de la prospérité ? On peut resserrer le contrôle, poursuivre la fraude. Il reste que l'industrie et le commerce gagnent moins, que les dividendes sont réduits ou supprimés. Et quand les affaires se ralentissent, la taxe sur le chiffre d'affaires donne des moins-values. Quand les transactions sont plus rares et portent sur des chiffres moins élevés, les droits d'enregistrement rendent moins. Pendant plusieurs mois, les plus-values des douanes ont compensé les moins-values qui apparaissaient ailleurs. Il a fallu protéger la production française, « contingenter » les importations, et, à leur tour, les recettes des douanes ont fléchi.

L'ensemble de nos impôts est établi sur la valeur des choses. Il est donc fatal que les recettes fiscales aient des variations très amples. qu'elles soient bien haut quand l'activité est intense, bien bas quand la dépression survient.

Supposons donc qu'il scit possible de créer douze milliards d'impôts nouveaux ou d'accroissements de taxes. Supposons aussi, ce qui, après tout, n'est pas invraisemblable, que, d'ici un certain nombre de mois ou d'années, la prospérité renaisse. Fatalement, le Trésor se trouverait à la tête d'excédents considérables. On serait grisé comme on l'était il y a trois ans. On recommencerait à voter des libéralités sans en calculer le prix. Et quand reviendrait une crise, on découvri- rait un déficit encore plus profond que celui qui est constaté en ce moment-ci. Jamais ce cycle infernal n'aurait de fin.

Il faut donc être prévoyant dans la pénurie plus qu'on ne l'a été dans l'abondance. Il manque de l'argent, c'est trop certain. Il importe de distinguer entre ce qui est passager et ce qui est définitif, entre ce qui manquera d'une manière perma- nente et ce qui, selon toutes les j apparences, ne doit faire défaut que pour un temps. Si, par exemple, on évalue à six milliards la diminution du rendement des impôts, il serait normal de recourir à l'emprunt pour une somme égale, en attendant le jour où le niveau des recettes fiscales serait rétabli.

L'erreur, et elle est souvent commise, même ailleurs qu'en finances, est de ne voir qu'un seul remède, alors qu'il y en a plusieurs. Pourquoi serait-on obligé soit de décréter des réductions qui tailleraient dans la chair vive, soit d'achever l'écrasement du contribuable par une fiscalité décevante et mortelle, soit de s'abreuver, comme les prodigues, à l'emprunt, alors que rien n'interdit de faire appel dans des proportions raisonnables aux économies, à l'impôt et au crédit ?

Jacques BAINVILLE

POUR L'ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE La commission des finances saisie des propositions gouvernementales décide d'aborder sans retard l'examen du budget des dépenses

Préalablement le conseil des ministres avait approuvé à l'unanimité les mesures recommandées par M. Palmade La commission des finances de la Chambre commencera cet après-midi l'examen des divers budgets de dépenses déjà distribués. Elle en a décidé ainsi, sur la proposition de M. de Chappedelaine, après avoir entendu les déclarations que le conseil des ministres, réuni hier matin l'Elysée sous la présidence de M. Albert Lebrun, avait chargé M. Germain-Martin et M. Palmade de faire devant elle.

Au début de la matinée, le ministre du Budget avait brièvement conféré, à la présidence du Conseil, avec M. Herriot et le ministre des Finances. Au surplus, tous les membres du gouvernement s'étaient mis d'accord,

M. Germain-Martin sortant de l'Elysée au cours du conseil de cabinet de la veille, sur là' plupart des moyens à proposer pour assurer l'équilibre budgétaire, le conseil .des ministres n'at-il eu, après une dernière délibération, qu'à approuver le s projet général de budget présenté par M. Palmade. M. Germain-Martin et son collègue ont donc pu, devant la commission des finances, exposer la situation de la Trésorerie, déterminer le déficit du budget de 1933 et indiquer, dans leurs grandes lignes, les dispositions envisagées par le gouvernement pour y remédier.

Le défiéit

La séance a commencé par un exposé de M. Palmade sur le déficit. On sait que celui-ci s'élève, au minimum, milliards de francs, abstraction faite des conséquences de la loi du 15 juillet sur le rétablissement de l'équilibre et de celle du 17 octobre sur les conversions. Or les rapporteurs généraux du Sénat et de la Chambre l'avaient, au. mois de mars dernier, évalué, on s'en souvient, à 7 milliards seulement. Cette augmentation de 5 milliards s'explique a fait valoir M. Paimade par une augmentation supplémentaire des prévisions de dépenses de 1 milliard et par un fléchissement des recettes supérieur de milliards aux évaluations primitives. Le ministre du Budget: a ensuite indiqué dans quelles conditions et selon quelles règles avaient été établies les prévisions de recettes. Ces règles ne s'écartent pas de celles qui ont été traditionnellement appliquées en ces dernières années. Le ministre a eu soin de préciser que, dans les circonstances économiques actuelles, la détermination du montant du déficit ne pouvait être fixée qu'avec approximation et il a insisté sur le fait que le chiffre dc 12 milliards de francs devait être considéré comme un minimum. M. Palmade a d'ailleurs rappelé, pour finir, que les économies déjà réaUsées par la loi du 15 juillet et par les conversions formaient, en chiffres ronds, un total de 4 milliards de francs. Il reste donc à couvrir un déficit minimum de 8 milliards. La Trésorerie

M. Malvy a ensuite donné la parole à M. Germain-Martin, qui a communique aux commissaires des renseij gnements sur l'état de la Trésorerie. Le ministre des Finances a montré 1 tout d'abord comment il avait réussi, jusqu'à présent, à n'utiliser que dans une assez faible mesure la marge d'émission accordée en juillet par le ¡,Parlement. Puis il a indiqué quelles i étaient les prochaines échéances de la trésorerie et comment cette dernière devait approximativement évoluer d'ici la fin de l'année. M. Germain-Martin a même précisé que, si lés mesures budgétaires qui s'imposent n'étaient pas décidées, la dette flottante s'élèverait à la fin de l'année I 1933 à 19 milliards et qu'il se verrait alors dans l'obligation de réclamer les 1 moyens de trésorerie exigés par une telle situation. Bref, le ministre a démontré que, pour défendre toutes les 1 formes du crédit public, il importait d'assurer, dans le délai le plus bref, un solide équilibre budgétaire; aussi rigoureux que possible.

L'équilibre

Après l'exposé de M. Germain-Martin, M. Palmade a repris la parole :pour énumérer les catégories de mesures envisagées par le gouvernement en vue de couvrir le déficit existant. Ce

MM. Chautemps, Palmade et Léon Meyer sortant de l'Elyaée

ne sont d'ailleurs point des textes ni même des précisions strictement chiffrées que le ministre du Budget a apportés à la commission, mais des indications sur les conceptions générales auxquelles s'est rallié le gouvernement pour assurer l'équilibre du budget de 1933.

(La suite à la deuxième page.) UN EXPOSE DE M. HERRIOT SUR LA SITUATION EXTERIEURE Au cours des délibérations gouvernementales qui se sont déroulées hier matin à l'Elysée, M. Edouard Herriot a rendu compte au conseil des ministres de l'état des négociations extérieures.

Un nouveau conseil de cabinet se tiendra aujourd'hui

Le gouvernement a décidé de tenir un conseil de cabinet aujourd'hui vendredi, à 17 heures, au Quai d'Orsay, M. HERRIOT VISITE

LE JARDIN RAYMOND-SUSSET

En haut M. Herriot reçoit des fleurs. En bas le président au milieu des enfants (Voir à la deuxième page.)

M. DE BROQUEVILLE

VA FORMER EN BELGIQUE UN CABINET PROVISOIRE Son rôle serait de dissoudre les Chambres et de préparer les élections Bruxelles, 20 oct. (dép. Petit Parisien.) Le roi Albert a poursuivi ses consultations au cours de la matinée. Le souverain a reçu d'abord M. Henri Jaspar, puis le comte de Broqueville.

Dès à présent, on considère comme vraisemblable la constitution d'une équipe gouvernementale composée de personnalités t r è s représentatives, mais avec un programme limité à la dissolution des Chambres et aux élections générales qui doivent s'ensuivre dans les quarante jours.

Les ministres dont les noms sont prononcés avec insistance ou bien ont exercé la charge de président du Conseil dans des ministères d'aprèsguerre, ou bien peuvent être considérés comme les chefs ou les personnalités les plus représentatives de leurs partis.

C'est au comte de Broqueville, doyen des présidents du Conseil, que reviendrait la présidence du cabinet de dissolution. On se souvient que le comte de Broqueville est resté au pouvoir pendant toute la guerre et qu'il a exercé, depuis l'armistice, la charge de ministre de la Défense nationale. On trouvera sans doute, à côté de lui. dans le gouvernement de demain, M. Henri Jaspar et M. Poullet, anciens présidents du Conseil dans des ministères, l'un à base libérale et catholique, l'autre de formation démocrate chrétienne et socialiste; MM. Paul Hymans, Paul-Emile Janson, Bevesse, Forthomme, anciens ministres libé-

M. de Broqueville

raux; MM. Sap, Tschoffen et Carton, anciens ministres catholiques, et M. Van Overbergi, sénateur catholique. Une seule personnalité serait prise en dehors du Parlement M. Van Zeeland, autorité financière incontestée, ce qui laisse à penser que le nouveau gouvernement, qui réservera surtout son activité au règlement de la situation politique, ne négligera pas cependant d'étudier le plan de redressement économique qui devra être présenté aux nouvelles Chambres par le cabinet formé au lendemain de la consultation du pays.

(La suite à la troisième page.) Le vice-amiral Vindry

grand-croix de la Légion d'honneur

S u r la proposition de M. Georges Leygues, le conseil des ministres a décidé- d'élever à la dignité de grandcroix de la Légion d'honneur le viceamiral Vindry membre du conseil supérieur d e la Marine, inspecteur général des forces de la Méditerranée passé le 4 octobre dans la deuxième section du c a d r e des officiers généraux.

DEMAIN o-o-o– «s suite de l'enquête

d'Andrée VIOLLIS

SOUS LE MASQUE JAPONAIS

M. Poincaré assistait hier à la séance de l'Académie

M. Poincaré sort de l'Institut

à gauche, M. Hanotaux

M. Poincaré a reparu hier à l'Académie où M. Chaumeix, directeur, lui a souhaité la bienvenue en une allocution qui l'a vivement touché et à laquelle il a répondu par quelques mots de remerciement.

Il a travaillé avec ses confrères à la revision du dictionnaire, du mot pénitencier au mot pensée.

RUE VILIN, UN INCENDIE FAIT SEPT VICTIMES Quatre enfants et leur mère sont morts asphyxiés

Le père de la famille et son associé sont grièvement brûlés Au delà du boulevard de Belleville, après la rude montée de la rue Ramponneau, une petite rue grimpe encore davantage en faisant un brusque virage. c'est la rue Vilin, au com- mencement de laquelle se trouve une synagogue.

Dans cette voie assez étroite et qui peut-être semble plus grouillante encore du fait qu'on ne s'y exprime pas en français, mais en yiddish, un drame effroyable s'est produit hier. Quatre enfants et leur mère ont été brûlés vifs. Le père et son associé, grièvement brûlés sur tout le corps, sont à Saint-Louis dans un état grave. A 18 h. 40, toute la rue était en grand émoi. Des cris, des appels s'étaient fait entendre. De la maison portant le numéro 31, un homme était sorti, couvert de sang, le visage exprimant la plus grande terreur, et tordant ses mains de désespoir.

A cette seconde on vit des flamme s'échapper de derrière la maison, et la peur générale redoubla.car on n'ignorait pas que se trouvaient, à cet endroit, encastrés dans les immeubles en maçonnerie, plusieurs logements tout en bois et si vétustes, avec un tel labyrinthe d'escaliers, de coins et re coins qu'il allait être impossible de porter secours aux habitants et que, peut-être, l'incendie allait prendre d'énormes proportions.

L'homme ensanglanté, et qui marchait si péniblement qu'on crut qu'il avait une jambe cassée, était M. Hers Goldfarb, quarante ans, piqueur de chaussures. Tandis que, dans l'affolement collectif, un voisin, M. Taubenhalls, emportait vers une pharmacie de la rue des Couronnes le malheureux, d'autres avaient bondi aux plus proches avertisseurs d'incendie. De deux casernes, Parmentier et Sévigmé. les sapeurs arrivèrent. Hélas si leur promptitude' servit à éteindre très, rapidement l'incendie, il y avait déjà cinq cadavres.

Ils furent découverts tout de suite. Sans se préoccuper si le plancher du pauvre logement incendié n'allait pas s'effondrer sous leurs pas, les pompiers c'est, évidemment, leur devoir, mais il est 'des devoirs devant l'accomplissement desquels il faut toujours s'incliner voulurent repérer le foyer du sinistre. Et c'est dans cette périlleuse reconnaissance qu'ils trouvèrent les corps. (La suite d la deuxième page.)

M. BONI DE CASTELLANE EST MORT HIER

Le dernier dandy est mort. Le marquis Boni de Castellane, qu'un moment le Boulevard, familier et tout de même révérencieux, appela Boni tout court, s'est éteint dans l'appartement de l'avenue Victor-Emmanuel où la maladie le tenait confiné depuis deux ans déjà. Son nom. jusqu'après la guerre, évo.quait avec un chic particulier le charme de Paris et le prestige déjà désuet de cette époque 1900 où tant de faste s'alliait parfois à de la mièvrerie. Ses allures de grand seigneur, son élégance racée, cette impertinence de bonne compagnie qu'il avait héritée de ses aïeux provençaux. dont la devise altière fut: Moins d'honneurs que d'honneur préservèrent toujours du médiocre les incidents ou les aventures auxquels il fut jadis presque quotidiennement mêlé.

Frère du comte Jean de Castellane, ancien président du conseil municipal de Paris, et de M. Stanislas de Castellane, ancien vice-président de la Chambre, Boni de Castellane avait, comme son père, autrefois député à l'Assemblée nationale, tâté, un moment, à la politique. Elu dans les Basses-Alpes en 1898, il fut invalidé, se représenta, fut réélu deux fois de suite. Mais son mariage avec miss Anna Gould, multimillionnaire américaine, en lui donnant soudain les moyens de réaliser ses goûts somptueux et aristocratiques, allait l'écarter définitivement de la Chambre, comme, après sa vingtième année, son humeur independante lui avait fait quitter la caserne où sa famille eût souhaité qu'il fit carrière.

La grande époque de son existence brillante date du moment où il fit construire. en marbre blanc et rose, sur le modèle du Petit-Trianon, l'hôtel particulier qu'il habita longtemps, à l'angle de l'avenue du Bois et de l'avenue de Malakoff. Tout Paris et plusieurs princes des familles régnantes défilèrent dans ces salons, où furent données des fêtes restées sans lendemain. Dans le cadre exquis de Grignan, Boni de Castellane renouvelait les fêtes champêtres du xvui* siècle. Un soir, pour fêter le vingt et unième anniversaire de sa femme, il avait convoqué toute la gentry parisienne au tir aux pigeons dont les pelouses avaient été. sur son ordre, recouvertes de précieux tapis persans, Alors, sa silhouette, qu'il garda étonnamment svelte et jeune jusqu'au jour où le mal le terrassa, faisait de lui une des physionomies populaires de Paris. Il était un type >, à côté de Troubetzkoi, d'Alexandre Duval, d'Arthur Meyer, mais avec une personnalité. un charme, un stpie qui n'appartenaient qu'à lui seul. Son pantalon un peu étroit, ses guêtres et sa redingote claires.

M. Boni de tasteliane en 1914

sa pelisse et son monocle étaient un peu du Boulevard et des scènes dz revue quand il y avait encore un Boulevard et des revues.

Raymond de NYS.

(La suite à la quatrième page.) POUR ET ^CONTRE On m'a donné l'autre jour un petit détail assez suggestif. Au moment de l'affectation du dernier contingent, les services du ministère de la Guerre ont reçu plus de vingt mille lettres de recommandation. Le jeune X. voulait faire son service à Limoges. Le jeune Y. voulait faire le sien à Marseille. Le jeune I Z. ne voulait pas quitter Paris. etc etc.. C'est ainsi que nos députés, nos sénateurs, nos conseillers généraux, nos conseillers municipaux ont été amenés à expédier plu.s de vingt mille lettres, appelant la bienveillante attention de M. le ministre sur la situation du jeune X. et du jeune Z. fils d'électeurs.

le puis dire ce qu'il est advenu de ce formidable courrier. Il n'a pas été tenu j compte d'une seule recommandation. L'ordre a été donné, formel. Il a été exécuté formellement.

le crois pouvoir dire aussi que les sénateurs, députés, conseillers qui ont lancé ces milliers de lettres n'ont été ni surpris, ni irrités de ne pas obtenir satisfaction. Ils savaient, d'avance, que leurs démarches resteraient absolument sans effet. Beaucoup d'entre eux étaient même tout disposés à donne, raisons au ministre qui devait écarter loyalement mais franchement leur vaine intervention.

Seulement, ils tenaient à ne pas contrister des solliciteurs. Ils tenaient surtout à montrer à ces solliciteurs qu'ils s'étaient occupés d'eux.

Comme il fallait bien qu'ils fussent en mesure de communiquer à tous ceux qui avaient sollicité leur recommandation une réponse officielle officielle et défavorable les services du ministère de la Guerre ont dû rédiger, à leur tour. plus de vingt mille lettres.

On connaît la formule « Mon cher député. vous avez bien voulu attirer mon attention sur la situation. etc. etc. J'ai le regret de vous faire savoir que les dispositions de la loi du-. ne me permettent pas. etc. etc. ».

Vingt mille lettres pour ne rien dire Ainsi beaucoup de temps a été perdu. Ainsi de l'argent a été gaspillé. Ainsi les services d'un ministère se sont trouvés inutilement dérangés.

Les contribuables se plaignent à juste titre des dépenses folles que fait l'Etat.. Mais les contribuables, quand ils sont électeurs, ne trouvent pas toujours mauvais que l'Etat commette quelques folies- Maurice Prax.

AUX ASSISES DE LA SEINE Luis Fernandez

trois fois meurtrier condamné

à vingt ans de bagne II a plaidé que, menacé de mort par ses compatriotes qu'il allait dénoncer, il en a été réduit à faire feu sur eux

Fernande!

La conscience chargée de trois meurtres et du secret qu'il n'a pas voulu livrer, l'Argentin Luiz Fernandez, élégant et poudré, pénètre dans la stalle des accusés. Ce rasta, au regard de braise sous des sourcils en broussaille, à plusieurs reprises s'incline devant ses juges. il s'efforcera de s'exprimer en français, fût-ce en charabia.

Le drame aujourd'hui soumis à votre appréciation, commence le président Pittié. constitue en quelque sorte l'épilogue de la .vie aventureuse d'un certain nombre d'escrocs internationaux venus en France pour exploiter des gens malheureusement naïfs,

Après ce préambule, le président évoque le passé des victimes. Le premier, Alberto Tesone, croupier marron, joueur professionnel, a fui BuenosAires et s'est installé dans un hôtel, rue des Martyrs. Il portait là le nom de Tapia, emprunté à sa maîtresse. Il sortait toutes les nuits et déposait beaucoup d'argent en banque. Le second, Pedro Rosiaarin, né en Pologne, faisait partie d'un syndicat de voleurs. Il prétendait gagner sa vie sur les champs de courses La troisième victime. Eduardo Pronsato, s'est dite tantôt touriste, tantôt cinéaste, En quelques semaines, il gagna plus de 380.000 francs

Les dissentiments nés entre vous, Fernandez, et vos compatriotes, si l'on en croit la police, proviendraient d'une restitution de 200.000 francs volés et que les trois victimes avaient décidé de faire à un joueur dépouillé. Vous qualifiiez cette mesure d'injustifiée et de stupide.

Pas du tout riposte l'accusé. Je ne joue jamais J'ignore le frisco » et le « nulo familiers à ces gens. Un indésirable

Fils de fonctionnaire, Fernandez se préparait à devenir commis postal. Il a préféré, pour gagner plus, devenir représentant de commerce, puis croupier dans un cercle.

il a été condamné à Buenos-Aires à un an de prison avec sursis pour escroquerie, puis en Argentine, pour port d'anne prohibée.

On le tenait pour un stafador, un escroc, un escarpe, un tricheur au jeu. En 1931, il vient en Europe, à Madrid. Il est bientôt expulsé d'Espagne, où il vivait avec une prostituée. C'est au café Gavarni qu'il a rencontre ses trois victimes. Il conte alors i une funambulesque histoire, une histoire ancienne, de Buenos-Aires. Il s'y est laissé entrainer dans un < château une grande maison de jeu dirigée par Tesone, Rosmarin et Pronsato et où il s'est souvent attardé. Il pratiquait alors Vel monte.

C'était, là-bas, un jeu clandestin. Et il y a ou un jour un double homicide, qui fit beaucoup de bruit. J'ai compris que les trois hommes volaient, trichaient, et que j'avais été volé moimême

A la suite des deux homicides du grand « château r, Tesone a dû fuir et s'est réfugié en France, où il vivait sous un faux nom.

Ne sera-t-il pas difficile, aux yeux des jurés, de soutenir avec succès une thèse aussi invraisemblabie? Ce n'est d'ailleurs pas tout. Fernandez a commencé par demander à Tesone et à ses deux autres compatriotes de lui rendre l'argent qui lui aurait été autrefois dérobé. Alors, dans une petite rue du quartier Saint-Georges, il aurait été, dans l'obscurité, fort malmené par eux.

Le lendemain, 15 février, Fernandez se trouvait seul, après le dîner, au café de Madrid, installé devant un guéridon, à droite du tambour de l'entrée. Survinrent Rosmarin et Tesone. Bientôt, précise l'accusé, je les vis s'avancer vers moi. la main dans la poche. J'ai compris que j'étais perdou. Ils ont dit beaucoup des insultes, beaucoup des injourea. J'ai tenté de les apaiser.

Pronsato entra à son tour, accompagné de sa maîtresse et de Mme Tapia. Alors, il a pris peur et a appelé le garçon.

A ce moment, ils se sont précipités tous trois sur moi, m'ont entouré. Rosmarin tenait un revolver et m'a menacé. Je voulais m'en aller et n'ai pu gagner la porte. J'étais fou de peur et j'ai tiré.

Par malheur pour lui, le café était plein de consommateurs. Il y avait des gens attablés partout autour d'eux. On l'a vu, lui, Fernandez, boire avec Rosmarin et Tesone et discuter longtemps. On les a même priés de se taire, car ifs couvraient le bruit de l'orchestre. Le bel hidalgo se leva enfin et, sans avoir été nullement menacé, abattit


ses-deux compatriotes, puis se jeta sur Pronsato attablé dans une autre partie du café, fit feu de nouveau et voulut prendre la fuite.

longtemps, on reviendra sur les phases, en réalité si simples, et aujourd'hui apparemment si confuses de ce drame. Pourquoi, notamment, Fernandez qui avait été volé et battu, n'a-t-il pas averti la police ? Il aurait pu faire arrêter ce qu'il appela c cette dangereuse bande. »

Mais, précisément, intervient t M* Henry Torrès, découvrant cette fois nettement le plan de la défense, il aurait parlé! Il menaçait de dénoncer! Et c'est alors que les trois autres lui ont coupé la retraite, et dans le but de lui fermer à jamais la bouche, ont vouâu, comme on dit, lui faire son affaire.»

C'est la fin de l'interrogatoire. L'homme qui tua trois fois plaide ainsi la légitime défende. Et il ajoute: Je regrette beaucoup.

Le principal témoin, le garçon de café Terras, pourra-t-il donner sur cette tuerie des précisions décisives? On l'espérait. Mais sa déposition donne lieu à des commentaires qui peuvent servir aussi bien l'accusation que la défense.

L'aventure de M. Gastou

Le dernier témoin sera une victime des joueurs, M. Gastou. Sous prétexte d'une commande de vins, cet industriel a été attiré, 199, boulevard Péreire, dans un appartement où il rencontra un étranger qu'on lui présenta sous le nom de Rossi, et qui était en réalité Rosmarin. Avant de parler de vin, on parla de jeu. Une partie de baccara s'engagea. M. Gastou perdit 13.000 francs.

Mais, poursuit-il, une revanche me fut proposée le lendemain et j'acceptai. Au début, j'ai gagné 100.000 francs et j'ai déclaré que arrêtais le jeu. Alors deux hommes (Tesone et Pronsato, je l'ai su par la suite) ont fait une muette et significative apparition. J'ai deviné que je venais de tomber dans un guet-apens et, plutôt que de m'exposer, j'ai continue le jeu. Les 100.000 francs se sont envoles, ainsi que tout ce que j'avais sur moi.

Le cas de la bande se trouve ainsi nettement précisé. I1 est probable que, recherchés par la police ou menacés de représailles, les Argentins hésitaient à rendre à M. Gastou une partie de l'argent volé. D'où le drame. L'avocat général Honnart ne voit aucune circonstance atténuante dans le cas de Fernandez et c'est la peine capitale qu'il requiert. Le défenseur, M' Henry Torrès, dans une courte, mais foudroyante plaidoirie, tente avec force de démontrer que Fernandez, attaqué, n'a fait que se défendre. Les jurés ne retiennent pas la concomitance entre les meurtres, accordent les circonstances atténuantes et la peine de vingt ans de travaux forcés et de vingt ans d'interdiction de séjour est prononcée.

Le condamné s'incline satisfait il a déjà annoncé qu'un bateau se rendrait à la Guyane pour faciliter sa fuit* Eug. Quinche.

La promotion

de l'Exposition coloniale Le minia£èr<s' des Colonies communique una.notè xeSiivé à. la. promotion de l'Exposition coloniale.

Après avoir rappelé que le nombre des candidatures a dépassé 3.000, la note poursuit

« En exécution des dispositions des articles 2 3 et 5 de la loi du 21 juillet 1932, créée- par arrêté ministériel s'est vue dans l'obligation, quelle qu'ait pu être la valeur des titres par ailleurs invoqués, d'écarter de piano, d'une part, les candidatures ne comportant pas des services rendus effectivement dans la France d'outre-mer ou au cours de l'Exposition coloniale ,et. d'autre part. les propositions concernant des personnalités n'ayant pas l'ancienneté normale fixée par les textes organiques pour l'admis-Ision ou la promotion dans notre ordre, national.

La loi du 21 juillet ayant en eu eu interdit pour cette promotion les nomi- nations au titre exceptionnel, pour lesquelles l'ancienneté réglementaire n'est pas obligatoire, on n'a pu utilement examiner que les candidatures réunissant au moins, pour le grade de chevalier, 25 annuités (somme des campagnes de guerre et de la pratique professionnelle décomptées à. partir de l'âge de vingt ans) ou 20 annuités pour les fonctionnaires en activité; pour le grade d'officier, 8 annuités dans le grade de chevalier pour le grade de commandeur, 5 annuités dans le grade d'officier, et, pour les dignités de grand officier et de grand-croix, 3 annuités dans 1e rang immédiatement inférieur étant entendu que les majorations pour services civils hors d'Europe viennent s'ajouter au décompte d'ancienneté. Le texte de la loi du 21 juillet 1932 étant impératif, aucune exception d'aucune espèce n'a pu être admise. Ajoutons enfin que les trois cinquièmes au moins du contingent ont été, en application de l'article 3 de la loi, réservés à dea candidats ayant effectivement servi aux colonies, et le reste du contm- gent, soit deux cinquièmes au maxi- mum, aux candidats relevant seulement, soit comme exposants, soit comme par- ticipants ou propagandistes de 1 Expo- j sition coloniale.

M. Roger Homo au nombre des promus On relèvera dans la promotion de l'Exposition coloniale le nom de M. Roger Homo, chef de cabinet du commissaire générale, promu officier de la Légion d'honneur.

Ce fut le maréchal Lyautey qui, dès 1927, appela à l'organisation et à la direction des services de propagande, de preese et de publicité de l'Exposition coloniale M. Roger Homo, son ancien collaborateur au Maroc.

16. Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE, I grand roman Inédit GASTON-CH. RICBARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

VIII (suite)

L'épreuve du aang

Radomir atteint en plein visage, eut un hurlement de colère plus que de douleur. Miosch, Radko, tons, se bousculant, reculaient devant elle. Cernosch se relevait en gémissant.

Et Margit, les yeux étincelants, le fouet au poing droit, le couteau au poing gauche, la gorge nue, frôlée par un dernier rayon de soleil, se jeta devant Zucca.

Lâches! criait-elle, Idches Tous! vous êtes des lfiches.

dette ça, ordonnait Radomir, en essuyant sa barbe, d'un revers de la main. Tu dois subir la loi

Jamais cria-t-elle. Vous avez dit que j'étais fille de roi! Et je le suis, je l'ai compris tout à l'heure, car tout mon sang bout dans mes veines à la pensée d'un tel châtiment. La mort plutôt. pour elle et pour moi Mais vous Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction interdites du toua Pays.

Les pro jets gouvernementaux et la commission des finances » SOITÏ D> LA PESÎIltï» PAO m i i

Toutefois, Il convient de souligner que la recherche de cet équilibre a été poursuivie avec la conscience la plus scrupuleuse, puisque compte a été tenu des moins-values fiscales comme si aucun redressement n'était à prévoir dans les affaires pendant toute l'année 1933. De façon à dégager les 8 milliards ou pour chiffrer exactement la somme les 7.900 millions de ressources destinés à équilibrer les dépenses, le gouvernement a résolu de recourir à l'emprunt pour 3.700 millions, et aux sacrifices personnels > pour 4.200 millions.

L'emprunt, ce peut être la caisse des pensions, ce peut être l'outillage national. La première est susceptible d'alléger de près de 2 milliards, cette année, les charges budgétaires. Le second permettrait de transférer du budget à l'emprunt 1.800 millions environ de dépenses de premier établissement qui sont affectées, en réalité, à l'équipement du pays amélioration du réseau routier, ports et voies navigables, constructions scolaires, électrification des campagnes. Les générations futures, qui profiteront de tous ces aménagements, en paieront une part, ce n'est que justice. Ainsi un père de famille peut agrandir sa maison soit sur un excédent de revenus, soit sur son capital la première solution agrée davantage à ses enfants, mais la seconde ne constitue pas une Iniquité à leur endroit.

Il a été prévu cependant par le gouvernement que la commission ou la Chambre pourraient trouver excessive la part demandée à l'emprunt. Dans cette hypothèse, les ministres ne s'opposeraient pas à la recherche d'une compensation dans le recul de la date d'entrée en jouissance de la retraite du combattant, dans la revislon des pensions de tous ceux qui n'ont pas contracté leurs infirmités sur le front et dans un contrôle sévère exercé sur l'attribution des pensions en général, de façon à réprimer les abus. Quant aux 4.200 millions de surcroit, üs proviendraient d'aménagements d'impôts et de mesures de contrôie fiscal, de compressions administratives et de sacrifices demandés aux personnes

En matière d'impôts, le gouvernement prévoit des dispositions efficaces et qui ont, à ses yeux, le mérite de rétablir la justice fiscale. il attend d'un contrôle jouant avec rigueur pour éviter « févasion » 1 milliard de rentrées supplémentaires provenant de la cédule des bénéfices commerciaux, de la taxe sur le chiffre d'affaires, de la cédule des bénéfices non commerciaux.

Aux successions on demanderait 200 millions en supprimant,la taxe successorale et en l'incorporant à l'impôt sur les successions, dont la caisse autonome d'amortissement ristournerait une partie au budget général.

Les poids lourds automobiles, qui font aux chemins de fer une coneurvraient fournir 800 millions et des im- pôts indirects divers lesquels pourraient' porter éventuellement sur les essences ou sur certains produits alimentaires importés, comme les cafés fourniraient environ 800. millions également.

Restent les c sacrifices demandés. aux personnes ». Sous cette dernière rubrique sont évidemment visées certaines catégories de citoyens comme les pensionnés ou les fonctionnaires. Mais de quelle manière ces derniers seront-ils atteints ? Ce peut être par un prélèvement sur les traitements, mais aussi par un retard dans l'avancement ou par la prolongation à huit heures effectives de leur collaboration quotidienne.

La plupart des commissaires ont reconnu que ce plan général offrait une répartition harmonieuse et raisonnable du fardeau des charges publiques sur les épaules de tous les citoyens le pré- sident Herriot, M. Germain-Martin, M. Palmade l'avaient toujours promis ainsi.

La discussion

Après le départ des ministres, la question s'est posée de savoir si la commission ouvrirait immédiatement une discussion générale sur laquelle devait se greffer un débat au sujet de la motion de M. Chassaigne-Goyon et de plusieurs de ses collègues motion dont nous avons publié le texte ou si elle attendrait, pour engager une telle controverse, d'avoir en main le texte même de la loi de finances qui lui sera vraisemblablement transmis vers le 10 novembre. Tous les commissaires s'étant ralliés au second point de vue, c'est alors que M. de Chappedelaine a fait décider de commencer dès aujourd'hui l'examen des dépenses, étant entendu que seraient réservés les chapitres sur lesquels les mesures éventuelles pourraient avoir des répercussions.

Sur les dépenses elles-mêmes et sur la façon dont avaient eté établies les prévisions dans les budgets particuliers dont ils étaient saisis, les membres de la commission des finanaes ont formulé d'assez sévères réserves, estimant que l'effort de compression et de simplification qui avait été tenté

ne me. fouaillerez pas comme l'une de vos carnes d'équarissage, chiens voleurs que vous êtes.

Une fois deux fois. beugla Radomir. Tirez vos couteaux, frères. Les hommes obéirent, se groupèrent en demi-cercle, les femmes saisirent des pierres et les brandirent, avec des yeux de meurtre.

Sept hommes et vingt femelles, contre deux femmes gronda Margit. Eh bien soit Venez-y tous

Nous t'arracherons la peau du dos cria Cernbsch, le poing tendu. Margit le regarda, eut un rire de mépris, puis dit à Zucca, muette et gravé Tire ton couteau Ce sera notre dernière bataille Wa Harr

Wa Harr répondit la vieille femme en levant son poing nu dans lequel brillait une lame d'acier bleu. Tous se ruèrent en avant

Arrière, fils d'Isrim et de ben Yasmin Arrière, tous Je vous l'ordonne. Comme une meute domptée, sous le fouet des piqueux, tous au même instant ils s'arrêtèrent. Ils soufflaient, d'ahan, une lueur de folie dans leurs yeux fauves ou noirs.

Sandra, qui avait lancé l'ordre, posa sa main forte et brune sur l'épaule de Margit, puis dit encore, à voix tonFils d'Isrim et de ben Yasmln jetez vos armes.

Les couteaux et les pierres tombèrent sur le sol.

Reconnaissez vous, en elle, le sang du roi des Hordes dit la vieille femme. très droite. Reconnaissez-vous qu'elle est de la lignée de Tchinguiz-Khan Nous le reconnaissons dirent-ils, tous ensemble.

Elle n'a pas accepté 1 indigne traitement qui rang d'une brute

par les services intéressés n'était pas en rapport avec le caractère critique de la situation présente. M. Vincent Auriol, notamment, a retenu des indications fournies par les ministres que sur un total de 56 milliards 700 millions de dépenses, il convenait bien de défalquer les 2 millions d'économies résultant de la loi de juillet, mais tout en y ajoutant les 1.800 millions affectés à l'outillage, soit une augmentation réelle d'environ 2 milliards et demi par rapport au budget de l'exercice en cours, augmentation due au développement automatique des lois d'assistance et de solidarité sociales. A ce sujet, le député de Muret a jugé nécessaire d'obtenir des renseignements précis.

De même, l'ensemble des commissaires ont été d'accord avec M. Léon Blum pour considérer qu'ils devaient procéder à un examen méthodique et critique des dépenses des divers ministères, orienté dans le sens d'une réorganisation administrative. En fin de compte, la motion suivante, présentée par le député de Narbonne et par M. Vincent Auriol, a été votée:

x La commission invite le gouvernement 1° A remettre à la commission les comptes d'emploi des crédits budgétaires par ministère et par chapitre, pour l'exercice 1931 et 1932 et les mois écoulés de l'exercice en cours 2° A lui remettre par chapitre et par catégorie l'état des indemnités et délégations des offices, conseils d'admi- nistration, etc., payées par ministère en 1931 et 1932 en sus de leur traitement aux agents des services publics 3° A remettre aux rapporteurs particuliers de chaque budget l'état comparé des effectifs budgétaires et des effectifs annuels en 1931 et 1932, par chapitre et par catégorie. »

Ajoutons qu'avant de lever la séance, la commission a procédé à 'a désignation des rapporteurs suivants Intérieur M. Lassalle Imprimerie nationale et manufactures MM. Malingre et Spinasse.

Compressions difficiles

Comme nous le disons plus haut, l'ensemble du travail budgétaire ne pourra être remis par les ministres intéressés à la commission des finances que vers le 10 novembre.

Certes, le projet de budget de 1933 sera déposé avec quelque retard. Mais, il faut le redire, les services techniques ont commencé leurs travaux seulement après la constitution du ministère, en mai dernier, et l'année civile partant désormais du janvier, il s'ensuit qu'il a manqué trois mois d'études à ceux qui ont la charge de préparer le, budget. Les projets financiers votés en juillet dernier, la conversion des rentes votée en septembre ont apporté un surcroît de travail sans lequel, peutêtre, tout serait au point.

En résumé, on a rattrapé un peu plus de deux mois de retard. Ajoutons cependant que lés divers.! budgets de dépenses déjà déposés peuvent occuper la commission des finances pendant une semaine d'ici là, d'autres budgets seront imprimés, et l'on 4pourrait, de la sorte, travailler sans interruption jusqu'au moment où la loi de finances serait déposée à son tour.

Certains commissaires, désirant réaliser de fortes compressions, aurait évidemment préféré connaître tous les détails du projet afin d'apporter, le cas échéant, des renforcements ou des adoucissements aux mesures gouvernementales mais il apparaît évident que des compressions supplémentaires seront difficiles à réaliser.

En effet, comment se présente le budget de 1933. M. Palmade n'en fait point mystère.

La moitié environ du budget, noua a-t-il déclaré, est consacrée au service de la dette publique un quart est attribué à la défense nationale sur la base des lois existantes. Sur ces deux points essentiels, impossible de rogner un centime. C'est donc seulement sur le quatrième quart dépenses civiles que l'on peut essayer de gagner quelque chose. Ce quart représente une masse d'environ 13 milliards. On comprendra qu'il est difficile de comprimer beaucoup cette somme, alors que le projet gouvernemental contient déjà des réductions notables.

M. Albert Lebrun présidera le 29 octobre à Saint-Nazaire au lancement du « Normandie » A la demande de M. Léon Meyer, le Président de la République a bien voulu accepter de se rendre à SaintNazaire le samedi 29 octobre, pour assister au lancement du Super-ne-deFrance qui portera, comme on sait, le nom de Normandie.

Ajoutons que Mme Albert Lebrun a bien voulu accepter, comme l'en avait priée le ministre de la Marine marchande, d'être la marraine du nouveau paquebot, sur la proue duquel elle brisera, selon le rite symbolique, la traditionnelle bouteille de champagne.

Elle ne l'a pas accepté, dit la tribu, d'une même voix.

Elle n'a pas tremblé devant la mort

Elle n'a pas tremblé dit la tribu, unanime.

Est-elle digne de porter l'insigne du commandement ?

Elle en est digne

Sandra enleva son bracelet massif, où s'entrelaçaient les sept métaux sacrés, et elle dit, en le passant au poignet de Margit

Hommage à la reine future des tribus zingaries

Wn Harr

Sur elle, l'amour et la protection de son peuple 1

Wa-Harr!

Jurez, fils et filles d'Isrim et de ben Yasmin, que vous suivrez où elle vous conduira la fille de TchinguizKhan

Wa Harr Nous le jurons.

Margit écoutait comme en un songe, Alors Sandra s'agenouilla devant elle et dit

Tu as ramené l'abôndance et la richesse dans la tribu. Tu as vaincu ton âme propre en sachant. fuir tons amour pour rejoindre ton peuple. Tu as triomphé de l'épreuve infamante que nous devions t'imposer et prouvé, au péril de ta vie, la noblesse de ton cœur et la pureté de ton sang. Tu régneras sur les peuples de la route comme j'y règne moi-même. A dater de ce moment, et quoi que tu fasses, tu pourras disposer de toutes les forces des tribus placées sous le signe de la Roue et les lois des Frères de la Route. Wa Harr, reine! Les trois prédictions des tarots, du plomb fondu et des grains de mais sont accomplies. Mon rôle est terminé et le tien commencera

M. EDOUARD HERRIOT PARIE DE LA PAIX DEVANT 2.000 ENFANTS DU Xe ARRONDISSEMENT Ils étaient plus de 2.000 les enfants, écoliers et écolières, des quartiers SaintVincent-de^Paul et de l'Hôpital-SaintLouis qui, hier aprèa-midl, dans l'agréable et curieux jardin suspendu du quai de Valmy, créé grâce à la généreuse initiative de M. Raymond Susset, député du X* arrondissement, accueillirent et fêtèrent M. Edouard Herriot,' président du Conseil, venu les visiter et admirer la eonfortable installation de la vaste terrasse réservée aux ébats et aux rires de l'enfance.

A son arrivée quai de Valmy, où un important service d'ordre maintenait la.. foule, de longues acclamations avaient retenti à l'adresse' du président du Conseil. Quand le chef du gouvernement pénétra dans le jardin, il reçut de toute une jeunesse agitant des drapeaux tricolores la plus populaire, la plus sincère et affectueuse ovation qu'il ait jamais eue.

Les bras chargés de fleurs écartâtes, M. Edouard Herriot gagna la salle des fêtes du jardin, accompagné de Mme et M. Raymond Susset, de MM. de Monzie, Dalimier, Godart, ministres Israël, Marcombes, Ducos, sous-secrétaires d'Etat de M. Bollaert, directeur du cabinet du président du Conseil des représentants de MM. Painlevé et Paul-Boncour de MM. Jean Fabry, François Albert, députés Vlollette, sénateur; de MM. Roëland, Dufrenne, Baud, Contenot, Levillain, Schitzer, Loyau, conseillers municipaux des maires-adjoints des X* et XIX' arrondissements des dirigeants du comité philanthropique et sportif du Xe, dont le président d'honneur est M. Albert Lebrun, président de la République.

Après avoir salué les hôtes du jardin d'enfants et retracé l'oeuvre sociale poursuivie et déjà accomplie par le comité philanthropique et sportif du X*. M. Raymond Susset, dans une allocution très applaudie, rendit hommage au président du Conseil.

A son tour, M. Roéland exprima la gratitude du comité philanthropique du X* et de la population du quartier de l'Hôpital-Saint-Louis pour la visite faite par M. Edouard Herriot et les membres du gouvernement aux oeuvres sociales Raymond-Susset..

Répondant, dans une brillante improvisation, aux paroles aimables et aux compliments prononcés à son égard, le président du Conseil, fréquemment interrompu par les applaudissements, salua l'enfance, la jeunesse française et poursuivit

Vous avez évoqué la présence de ces enfants pour faire surgir une fois de plus dans mon esprit Une idée qui, vrai dire, n'en est jamais absente, l'idée de la paix.

Vous n'aviez pas besoin, croyez-le, de me rappeler que dans les temps où nous vivons il n'y a pas de préoccupations plus pressantes pour ceux qui ont le sentiment de leur devoir, il n'y a pas aussi, il faut bien le dire, de difficulté plus grande.

La paix, c'est d'abord une question de foi. Il faut y croire. Il fait la vouloir pour la créer. Il faut avoir aussi l'expenence, car Il ne suffit pas de vou'loir un bienfait pour l'obtenir, 'Il faut le mériter, et il faut essayer d'en assurer le bénéfice à ceux qui grandissent, qui croissent, autour de nous, par une série de mesures qui doivent être à la fois hardies et sages.

Sachez, et vous le savez bien que rien ne seïa épargné pour que qea petites Françaises, pour que ces petits Français ignorent les angoisses que nous avons connues.

J'ai eu l'occasion d'aller dans des conférences où l'on défendait l'argent des peuples c'était déjà un grave souci, mais combien est plus grand encore celui qui consiste à préserver ce bien précieux entre tous qui s'appelle -las; vie humaine.

Et je vous assure que le républicain, le démocrate que vous avez devant vous n'a pas d'ambition plus haute que de consacrer ce qui lui reste d'existence à préserver les jours, je l'espère tranquilles, .des petits enfants qui montent vers l'avenir.

Les bravos crépitèrent. Escorté, acclamé par les enfants du ̃ X*, M. Edouard Herriot quitta la salle des fêtes, s'attarda encore dans le jardin, puis regagna le Quai d'Orsay. Un excellent goûter offert aux jeunes hôtes du jardin Raymond-Silsiét clôtura ce bel après-midi, qui avait réuni dans un même sentiment, animés des mêmes généreux espoirs, les amis de la jeunesse et les amis de la paix. Rénë Rigal.

M. HERRIOT A LENS Ainsi que nous l'avons annoncé, M. Edouard Herriot se rendra dimanche prochain à Lens. Mais, contraire- ment à ce qui a été dit, le chef du gou- vernement ne prononcera pas, au cours de la cérémonie d'inauguration d'un hôpital et d'oeuvres sociales créés par M. Maès, député-maire, le « grand discours de rentrée

M. Herriot parlera en maire d'une grande ville à un collègue qui a fait du « bon travail x;

C'est au congrès radical socialiste de Toulouse que le président du Conseil se propose de prononcer un grand discours de politique intérieure.

Les conversations économiques franco-allemandes

Les membres de la délégation économique allemande dont nous avons signalé l'arrivée à Paris ont eu hier soir, au ministère du Commerce, une nouvelle conférence avec les délégués française.

On sait que la délégation allemande a pour mission d'essayer de justifier les raisons de la politique économique allemande concernant le contingentezment des importations agricoles en Allemagne.

bientôt. Il te faut maintenant. recevoir l'investiture du chef des Hordes, dans un bois sacré de Transylvanie. Jusquelà, tu es encore libre. Plus tard, tu ne le serais plus.

Elle se releva, inclina la tête et dit dans un souffle:

Prends bien garde maintenant, toi qui as vaincu, d'être vaincue i ton tour! Prends garde de ne pas retourner en arrière!

Je n'y retournerai jamais dit Margit, les lèvres blanches d'émotion. Cette nuit-même, dit Sandra, sans plus attendre, nous t'imposerona la grande initiation des Frères de la Route et tu recevras, fille de roi, la révélation des signes qui feront de toi, vraiment, la souveraine des peuples errants.

Ce fut, un peu après minuit, à la lueur des torches de résine allumées sous le couvert des oliviers, que MarI glt reçut les insignes du commandement suprême.

Elle avait revêtu une robe de toile 'blanche que serrait à la taille une

L'incendie

de la rue Vilin 3UIT8- De LA PEEMîtHB PAGS

Pauvres suppliciés. On veut s'efforcer à croire que. l'asphyxié abrégea, leurs tortures Deux enfants étaient tels. dans leur nudité noirâtre. qu'on ne pouvait distinguer leur sexe.

Près de la porte, un réchaud à .gaz d'essence et son réservoir. La corps du plus jeune enfant tout à côté, celui de sa mère presque à l'autre bout de la pièce. Toute l'affreuse tragédie est là, vraisemblablement l'enfant dut" toucher à l'appareil, et le feu prit si vite que la mère fut asphyxiée avant même, peut-être, de s'être rendu compte de ce qui se passait.

Comment le père put-il se sauver ? Il le dit lui-même à ea fille aiéée. Rachel, qui a quinze ans, la seule survivante dee cinq enfants.

Rachel Goldfarb travaille à la confection de manteaux en caoutchouc, un peu plus haut, dans la rue Vilin que le domicile de ses parents: Elle entendit la rumeur d'alarme qui alfalt grdssiséààt. D'instinct, elle court vers sa maison. Elle arrive juste pour voir son père emporté. Bile interroge, folle d'angoisse. Le feu. le réchaud. Je me suis sauvé par la fenêtre. J'ai crié « lance les enfants ».

Mais la pauvre mère n'avait pas entendu, ou n'avait pu rien faire.

Quelques instants après, on transportait à l'hôpital un homme de vingtcinq ans. M. Rudmann qui était l'associé de M. Goldfarb et prenait pension dans la famille. Lui aussi est brûlé grièvement. On ne sait pas .encore comment il put sortir de la fournaise. L'enquête fut difficile pour le commissaire, M. Compagnon, très peu de témoins parlant le français. La pauvre Rachel, folle de douleur, errait dans le quartier. Quand on l'amena au commissariat, il fallut un interprète pour recueillir ses déclarations, ponctuées de sanglots. Elle voulait voir les corps.

M. Compagnon s'y opposa ues numainement. Elle supplia qu'on cache le plus longtemps possible à son père les cinq morts.

Les quatre enfants et leur mère étaient nés à Varsovie. Le père, croiton, car les déclarations des voisins sont assez confuses, travaillait là depuis cinq ans, mais la mère et les enfants ne l'auraient rejoint que depuis quelques semaines.

L'atné des enfants morts, Schia, avait douze ans; Samuel Mandel, dix, et les deux petites filles SchiRa et Hinda, huit et dix ans.

Au-dessus du logement incendié habite Mme Nagiel. Elle eut le temps de s'enfuir avec ses trois enfants, aux premiers cris entendus en méme temps que des vitres se brisaient..Elle déclare qu'elle ne savait pas qu'il y avait le .feu, qu'elle partit prise de peur. Son logement est. en partie détruit. On avait d'abord fait venir deux ambulances. Mais l'état des corps exigeait la mise en bière. Ce furent deux- fourgons qui les transportèrent, à 22 heures, à l'institut médico-légal, MUe Rachel Goldfarb- a été recueillie par Mme Schneiwaiss, amie de la famille, qui habite le quartier, 46, villa Faucheur.

NOS ECHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'U.N.C. de Nanterre et celle de la Garenne-Colombes.

Conseil- de eabtnet à 17 heures, au mlnia• ̃ • tè*»-d«* .Affaires -Réunions d'anciens combattants et 354' R.I., 21 h., 6, place de la République. R. I. T., 21 h., 28, boulev. de Strasbourg. La Djellaba, 21 h., chez Zimmer (Châtelet). 9* zouaves, 21 h., 2, rue de la Bourse. Croix de Feu et Briscards, 21 h., salle Butlier.

Héunfâf V "Association àriitfcâlsVIfes 'dirte* teurs commerciaux- de France, 20 h. 45, "• 8, rue Jean-Goujon..

Concert les Chanteurs de Normandie, h., boulevard Beaumarchais. Couraes à Maisons-Laffltte, à 13 h. 16. A l'occasion du lancement à SaintNazaire du paquebot Super-Ile-de- Ftav.ee; le 29 octobre, un train spécial de.11» et 2o classes prix réduit sera iais en marche, le 28 octobre, de ParisQuai d'Orsay sur Saint-Nazaire (départ à 17 heures, arrivée à Saint-Nazaire à 23 h. 10).

Les voyageurs pourront, pour le retour, emprunter, entre Sain t-Nazatre et. Paris-Quai d'Orsay, tous les trains du service ordinaire de la soirée du 29 et de la journée du 30 octobre.

Pour tous renseignements complémentaires, on est prié de s'adresser aux bureaux de renseignements et gares du réseau d'Orléans.

Nous signalons la POCDRE DÉKTÎFRICE VICHY-ETAT, à base de sel naturel de Vichy qui donne dents blanches, gencives saines et neutralise chez les arthritiques l'acidité de la salive. Elle est antiseptique au premier. cher. 10 fr. la boite. Pharm. et parfum. Le Groupe de Paris des anciens élèves de l'Ecole Centrale organise, pour i le vendredi 28 octobre prochain, une soirée artistique de gala au théâtre des Champs-Elysées. Au cours de la soirée, aura lieu la première présentation du film « l'Ecole Centrale et les Œuvres Centraliennes

Pour tous renseignements, les an- ciens élèves sont priés de' s'adresser à l'Agent du Groupe 8, rue Jean-Goujon. Elysées 58-54.

MARIAGE

On annonce le mariage de Mlle Marcelle Coûtant, fille de M. Paul Cotitant, président la cour d'appel, et de Mme, née Le Bas, avec M. V. Garibian, contrôleur des services administratifs de la Dette ottomane. Il sera célébré le jeudi 27 octobre, à aiidi, en l'église Saint-Jean-Baptiste de NeuiHy. Les témoins seront M. René Renoult, garde des Sceaux, et M. Des Closières, président du conseil d'administration de la Dette ottomane.

ceinture de-cuir. Un bandeau de cuir enserrait son front. Pieds nus, elle tenait à la main droite un bâton d'olivier frais coupé.

De son bras gauche, le sang coulait en gouttes noirâtres car, devant que lui imposer les signes révélateurs de sa puissance, Radomir lui avait tatoué sur la peau, au-dessous de la saignée, le symbole de la route la roue à huit rayons, dont quatre sont dédiés aux phases de la lune et les quatre autres aux points cardinaux et dont le moyeu, figure par une étoile à huit pointes, dédiées aux puissances intermédiaires des mondes de la terre, de l'air, de feau et du feu, porte en son centre le sceau salomonique, le pentagramme sacré qui courbe sous sa puissance magique les esprits inférieurs et les forces maudites.

Trois heures durant, à la lumière d'une mauvaise lampe, Radomir avait enfoncé la pointe à tatouer, point par point, sous l'épiderme de la jeune femme. Elle était formée de trois flnes aiguilles, réunies par la tête avec un ni de cuivre et enfoncées dans un os de poulet vidé de sa moelle et rempli de résine. Dans trois coupelles, il avait mélangé le bleu, le rouge incarnat et le jaune, ana que le signe fut coloré, comme il convenait, des trois tons fondamentaux.

Elle avait enduré là un supplice abominable et la sueur coulait à grosses gouttes de son front quand le Romani eut achevé son œuvre. Son bras, rouge, gonné, pesait comme plomb à son épaule et il lui semblait que mille insectes aux pinces aiguës, aux suçoirs denticulés, fouillaient sa chair et la dévoraient vive.

Mais, malgré tout,'elle ne cria pas, ne toucha même pas aux cigarettes et au

PROGRAMME .DES SPECTACLES Ai

Opéra, S.,b., Siegfried.

Comédie-Française, 8 h. 15, la Tragique Histoire. d'Hanilet,.

Odéon-,9 9 h.. Madame Sans-Cêne.

Gatté- Lyrique,. 8 h. Véronique. Trianon-Lyrique, 8 h. 30, Rêve de valse. Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa. (A. Bauge. Variétés, 9 h.. Avril (A. Brulé, Arnaudy). Porte-St-Mar»lB, 8 30, le Scandale (Sergine) Théâtre de Pari», 8 h. 45, Une femme ravie Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Sarah-Bernhardt, 9 h.. Dames aux ch. verts Mocadpr, 8 h. 30, Auberge du Cheval-BlancRenaissance, 9 h., r. g. la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Royal. 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Bonrrachon (Signoret). Bouges-'Parisiens, 8 h.' 45/ Azor.

Michodière, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, 8 h. 45. Youki.

Madeleine, 9 h. 15 Wozart (Y. Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Scala. 8 h. 45, Mon. amant opérette. Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle. Nouveautés, 8 h. 45, Signor Bracoli. Comédie Chaœpi-lUysées, 9 h., Domino. Grand-Guignol, 9 h.. Sexualité (M. Mayane) Théâtre Michel, 9 h., Valentin le Désossé. Potinière, relâche.

Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc Avenue (PitoèU), 9 h.. la Ronde.

Montparnasse-, 9 h., Chambre d'hôtel. Atelier, 9 h., le Château des papes. Mathurins, 9 h., Prenez garde Il la peinture Studio de Paris, 9 h., Raquel Meller. Moulin de la Chanson, relâche.

Théâtre Figaro, 9 h., revue Figaro-Cocktait. Th. Action Intern., 9 h., Miracle à Verdun. Comœdia, 9 15, Une jolie fille à tout faire. Cluny, 9 h., Mlle ma mère (Gaby Morlay). Uéjaiet, 8 h. 45, Jo*eph est un cochon. Morieey, 8 Rip fR. Jysor et J. Laugier) Gobelins, 8 h. 30, la Teresina.

MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 8 h. 30. Nuit» de folies. Casino de Paris, 8 h. 30, Sex Appeal 32. Empire, 8 h. 30, Maurice Chevalier. Aihambra, 3, 9 h.. Naughton and Gold. Dix-Heures, Dix heures sonnent. Deux-Anes, Conférences de. nos ânes. Embassy, 10 h. Mauricet. Charpini, etc. Pavillon-'31.-Il., il, bd Poissonnière, perm. Bobino-M.-H., Prior et 15 attractions. Européen, m.. 5.. Cariel, Gille% et Julien.

A L'ACADÉMIE L'Académie a fixé au 24 novembre la réception de M. Pierre Benoit par! M. Henri de Régnier.

Elle a élu M. Hermant à la commission du dictionnaire, en remplacement de René Bazin.

Elle sera représentée le 23 octobre par M. Georges Lecomte à l'appositipn d'une plaque, par la Société d'histoire et d'archéologie du XIV* arrondissement, sur la maison de la rue Beaunier que Charles Le Gofflc, ancien président d'honneur de cette société, habita de 1906 à 1932.

M. Caillmx est parti pour Vienne M. Joseph Catllàux, ancien président du Conseil, est parti hier soir pour Vienne, où il a été invité par le « Kulturbund » à faire une conférence

verre d'eau-de-vie posés près d'elle pour la distraire de sa souffrance et prévenir au besoin une défaillance. Tu as eu du courage, tu sais dit Zucca, quand elle se leva de son siège toute glacée.

Je me suis évanouie trois fois, moi, confessa Sandra.

Si elle a la peau flne, elle a aussi le coeur solide, foi de Radomir. J'en avais chaud pour elle, grogna le chef. Sandra enroula autour du bras de la jeune femme une bande de toile garnie d'un cataplasme de feuilles vertes finement écrasées, dont la fraîcheur apaisa la cuisante brûlure dont elle souffrait.

Il faut maintenant que nous jeûnions en prières! dit Sandra en la prenant par l'épaule. Viens, fille Elle l'entraina sous sa tente et, là, lui dit en lui montrant un tas de paille recouvert d'un vieux tapis. Etends-toi Il n'est pas défendu de le faire et tu dois être cruellement lasse, pauvre Djaga

Oui. je le suis avoua Margit dans un soupir.

Etends-toi donc Recueille-toi Prie ou pense. Et si tu sens venir le divin sommeil, le plus secourable de tous les génies qui veillent sur l'homme, par le vouloir de Dieu, ne lui résiste pas. Endors-toi. Je te réveillerai quand viendra l'heure Elle s'accroupit sur ses talons, à la mode orientale, s'enveloppa dans sa grande écharpe de laine noire, et en quelques secondes fut si parfaitement immobile qu'on eût pu la prendre pour une statue ou pour l'une de ces étranges momies péruviennes que la piété des leurs a assises-pour l'éternel sommeil. Là lampe brillait près de Margit. La jeune femme l'éteignit et demeura

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dans l'ombre, les yeux grands ouverts, lasse à mourir. Elle finit par s'endormir pourtant.

La lune brillait au ciel quand San. dra l'éveilla pour lui faire ravâtir directement sur sa peau nue la robe zingara de toile blanche.

Les torches cria-t-elle ensuite. du seuil de sa tente.

Sept torches s'allumèrent dans l'ombre. Et leur fumée fuligineuse monta en spirales noirâtres sous le couvert des feuilles légères.

La tribu, au bord de l'étang, s'était rangée en demi-cercle, les hommes tenant les torchée fichées au bout. de longs bâtons, les femmes assises avec leurs enfants.

Sur une pierre plate, posée sur trols autres pierres surélevées elles-mêmes par un tertre de mottes de gazon, troia cierges de cire jaune brûlaient, éclairant un serpent enfermé dans un bocil, un oiseau dans une cage de jonc et un poisson qui, affolé par la lumière, tournait dans une jatte de cuivre rouge plein* d'eeu. Entre les trois lumières, un crucifix de bois sombre, sur lequel était cloué un christ de cuivre, était posé sur un morceau de soie verte, frangé d'or.

Sandra était vêtue de soie rouge sombre. Une ceinture noire, brodée d'or, enserrait sa taille. Un poignard à fourreau d'argent, à poignée d'ivoire, de forme ancienne, pendait sur sa robe. Un voile noir, retenu par un cercle doré, cachait ses cheveux gris, -jauf deux mèches bouclées qui se tordaient, en spirales épaisses, de chaque côté de son visage basané, le long de ses oreilles.


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LE CABINET

MANIU-TITULESCO A PRETE SERMENT M. Jules Maniu, qui, mercredi, avait accepté de constituer le nouveau cabinet roumain, a réussi dans cette tache délicate. Dès hier matin, il a pu, en effet, présenter au souverain, au chàteau de Pelesh, ses collaborateurs, et, avec eux, prêter, séance tenante, serment à la couronne.

Ainsi que l'avait fait prévoir notre correspondant, la composition du nouveau gouvernement ne diffère que fort peu de celle du cabinet Vaïda. Les quelques changements intervenus n'en ont pas moins une grosse importance. Ila consacrent, d'une part, le retour de M. Maniu à la direction effective, non seulement du parti national-payaan, mais des affaires du pays et, par suite, sa réconciliation avec le roi. Ils prouvent, par la présence de M. Titulesco au ministère des Affaires étrangères, qu'un accord est finalement intervenu sur l'orientation à donner à la politique extérieure roumaine, notamment en ce qui concerne le futur développement des rapports avec Moscou. Ils indiquent enfin, par le maintien de la collaboration de M. Mihalache, que toute scission est écartée au sein du parti tsaraniste.

On ne peut, dans les circonstances actuelles. que se féliciter du dénouement rapide de la crise. En dépit des efforts méritoires déployés par M. Mironesco qui, du ministère des Finances, passe à la vice-présidence du Conseil, la situation financière du pays est des plus précaires, comme sa situation économique. Le rejet, il y a quelques semaines, de l'accord péniblement conclu à Genève par MM. Madgearu et Lugosianu avec le comité financier de la S. D. N., et au sujet duquel les négociations ne pourront reprendre que dans plusieurs mois, est loin de faciliter les choses. Le nouveau gouvernement va avoir besoin de toute son énergie pour triompher des multiples difficultés accumulées sur sa route. A cet égard, on ne peut qu'enregistrer avec plaieir l'allusion faite par le roi, dans le discours qu'il a adressé aux membres du gouvernement, après leur prestation de serment, au maintien absolu des règles constitutionnelles. Leur tache est assez délicate et leurs sujets de préoccupations assez nombreux pour que ne viennent pas s'y ajouter encore des inquiétudes de cet ordre. A. J.

LA COMPOSITION DEFINITIVE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT Bucarest, 20 octobre (dép- Petit Paris.) Après de multiples conversations a enfin été arrêtée la composition du cabinet Maniu.

On a attribué à M. Mihalache, l'In- térieur à M. Titulesco, les Affaires étrangères à M. Mihai Popovici, la Justice à M. Madgearo, les Finances; à M. Voica-Nitzesco, l'Agriculture et les Domaines; à M. Mirto, les Communications à M. Joanitzesco, le Travail et la Santé à M. Gusti, l'Instruction publique à M. Lugosïanor l'Industrie et le Commerce; au général Sasonovich, la Défense nationale.

MM. Halipa, Crisan, Sauciuc et Saveano sont ministres sans portefeuille pour les provinces de Bessarabie, de Transylvanie et de Bukovine.

M. Mironesco est vice-président du Conseil, sans portefeuille, et M. Jules Maniu a la présidence du Conseil. Les sous-secrétaires d'Etat seront nommés demain.

Ainsi que le Petit Parisien l'a annoncé, il y a eu peu de changements de personnes relativement au précédent cabinet Vaida. On compte seulement comme personnalités nouvelles MM. Maniu, Titulesco et Lugosïano.

Ce gouvernement contient presque toutes les forces de première importance du parti national paysan à l'exception de M. Vaida qui a refusé sa collaboration.

ALLOCUTION DU ROI CAROL Bucarest. 20 octobre (dép. Petit Paris.) A 13 heures, les nouveaux ministres ont prêté serment devant le roi qui leur a souhaité de vaincre les graves difficultés du moment, leur a exprimé sa satisfaction de voir constitué ce gouvernement, qu'il a assuré de son étroite collaboration en respectant les règles constitutionnelles.

Le premier ministre a remercié le souverain de sa confiance et a souligné que le cabinet ferait tout son devoir pour maintenir l'ordre et l'autorité en tâchant de se montrer à la hauteur de la mission qui lui était confiée.

Une démarche chez M. Macdonald du haut clergé britannique

an sujet du «désarmement

Londres, 20 octobre (d. Petit Parisien.) Le premier ministre, auprès de qui se trouvait sir John Simon, a reçu aujourd'hui au Foreign Office une importante délégation ecclésiastique venue pour l'entretenir de la question du désarmement.

Cette délégation, représentant toutes les églises protestantes de Grande-Bretagne, avait à sa tête l'archevêque de Cantorbery, primat d'Angleterre, et l'archevêque d'York.

En conclusion, la délégation a fait valoir que l'impuissance dont a fait preuve jusqu'ici la conférence du désarmement exerce une Influence déprimante sur l'opinion publique dans tous les pays et affecte gravement l'état d'esprit populaire, comme en témoigne la situation actuelle en Allemagne.

UN DRAME ENTRE DOMESTIQUES AU CHATEAU DE SOMERSET Londres, 20 octobre (dép. Petit Paris.) Un drame, dont on ne peut que conjecturer les causes, s'est déroulé la nuit dernière à la résidence de la duchesse de Somerset, dans Grosvenor Square, un des quartiers les plus aristocratiques de Londres.

Une des femmes de chambre de la duchesse, miss Margaret Parker, âgée de vingt-six ans, a été découverte morte, ce matin, dans une baignoire, la tête couverte de blessures faites avec une barre de fer. A l'étage audfcoeous, un jeune homme, Sidney Rowe, aide-jardinier, âgé de vingt-six ans également, a été trouvé asphyxié dans une pièce remplie de gaz.

La duchesse de Somerset et sa famille sont actuellement absentes de Londres et on suppose que Sidney Rowe, sachant que la jeune femme de chambre était seule hier soir, s'est introduit dans la résidence, avec ou sans l'assentiment de miss Parker.

Le nouvel ambassadeur de l'U. R. S. S. rejoint son poste à Londres

Moscou, via Northern, 20 oct. (dép. P.P.) M. Maiski, ex-ministre de l'U. R. S. S. en Finlande, récemment nommé embassadeur à Londres en remplacement de M. Sokolnikov, a quitté Moscou ce soir pour rejoindre son nouveau poste.

M. Masselim

prononcera dimanche un discours à Turin Il traiterait en particulier du rôle de la S. D. N.

Rome, 20 octobre (dép. P. P.)

L'annonce officielle que M. Mussolini, à l'occasion du dixième anniversaire de l'avènement du fascisme au pouvoir, dont la célébration, on le sait, est marquée pendant tout le mois d'octobre par des cérémonies de tout genre, a décidé de se rendre à Turin le dimanche 23 octobre pour y prononcer un grand discours et ensuite à Milan pour assister les 25 et 26 courant à l'inauguration d'importants travaux publics, suscite un vif intérêt dans les milieux politiques.

Il y aura une année, le 24 octobre, que le duce, dans une harangue tenue à la multitude des chemises noires rassemblées à Naples, et qui eut un grand retentissement, fixa les directives du fascisme pour 1932, exposant en termes très nets sa thèse relative aux dettes, aux réparations et aux armements.

Nous croyons savoir que le discours qu'il va prononcer à Turin ne sera pas moins important et que le chef du gouvernement y ferait allusion, notamment au rôle de la Société des nations et aux différents problèmes qu'elle est appelée à résoudre.

il n'est peut-être pas Inutile de rappeler à ce sujet l'ordre du jour voté par le grand conseil fasciste au cours de sa session d'avril dernier, qui invitait le gouvernement à revoir la position de l'Italie au sein de l'organisation internationale résidant à Genève. Cependant toute appréhension à ce sujet serait injustifiée, car il ne peut pas être question pour l'Italie d'en sortir après l'action qu'elle vient de déployer pour obtenir que l'un des deux postes de secrétaire général adjoint lui soit attribué. D'autre part, il faut exclure qu'elle puisse s'abandonner à un geste qui serait destiné à produire une impression très défavorable en Angleterre et ailleurs.

De Turin, on annonce que la population se prépare à faire au duce un accueil triomphal. D'ailleurs. en signe de réjouissance, les oeuvres d'assistance fascistes ont anticipé des distributions de secours en espèces, en vivres et en vêtements aux chômeurs et aux familles indigentes qui n'auraient dû commencer à en bénéficier qu'à partir du 1" novembre.

Quant à la visite du duce à Milan, elle constituera l'accomplissement d'une promesse. En parlant le 24 mai 1930, sur la place du Dôme de la grande métropole lombarde, à l'issue d'une randonnée en Toscane, le chef du gouvernement s'exclama

Pour vous montrer que nous sommes certain de ce qui est notre avenir immédiat et éloigné, je vous donne rendez-vous formel sur cette même place pour le 28 octobre 1932, puisque Milan, qui a vu surgir le premier fascio, doit aussi célébrer solennellement l'entrée dans le second décennal de la révolution fasciste. La manifestation de Milan revêtira donc un caractère significatif. On annonce déjà que les ouvriers de 13.000 usines et ateliers de la région iront à la rencontre du duce pour lui renouveler leur serment de fidélité.

Théodore Vauchjsr.

M. Mellon parle

à Manchester

de la politique américaine Londres, 20 octobre (d. Petit .Parisien.) Parlant aujourd'hui à Manchester, M. Mellon, ambassadeur des EtatsUnis à Londres, a souligné que sur toutes les graves questions qui touchent à l'intérêt national, les deux grands partis rivaux aux Etats-Unis professent des opinions presque identiques. Il a exprimé le regret que des circonstances et des événements qu'il n'était au pouvoir de personne de prévoir ou de diriger soient exploités dans la campagne électorale qui se poursuit actuellement en Amérique.

Il a rendu hommage à ce propos au président Hoover dont il a rappelé les constants efforts pour combattre et limiter les effets d'une crise à laquelle d'ailleurs aucun pays n'a pu se soustraire.

L'ambassadeur, en terminant, s'est félicité qu'un accord ait pu se faire sur la convocation à Londres d'une grande conférence économique internationale et il a donné l'assurance que son pays coopérerait de toute sa bonne volonte au succès de ces grandes assises économiques.

Si, a-t-il conclu, le gouvernement américain s'est opposé à ce que la question des tarifs figure à l'ordre du jour de la conférence, c'est qu'il n'a pas voulu donner aux autres nations de fausses espérances ni les induire à une action qui lui apparaît d'ordre exclusivement national.

Une violente diatribe

contre le cabinet von Papen du chef nazi Hitler

Berlin, 20 octobre (dép. Petit Parisien) Le discours que le chancelier von Papen a prononcé récemment à Munich a décidé Adolf Hitler à publier une réponse. Celle-ci occupe quatre pages du Vcclkischer Beobatcher, l'organe central du parti national-socialiste, qui sera répandu à des millions d'exemplaires dans le Reich.

Hitler critique tout d'abord le programme social du cabinet von Papen pour s'attaquer ensuite à la conception que le chancelier a de l'Etat actuel. « Von Papen, dit-il, semble ignorer qu'il n'existe plus de volonté politique du peuple allemand parce que toutes les convictions sont différentes; ce que von Papen considère comme l'Etat qu'il faut sauver est, d'après des millions de citoyens, un mal qu'il faut éliminer; ce que von Papen considère comme la propriété privée constitue pour des millions de citoyens une industrie qu'on appelle vol; ce que von Papen considère comme la religion n'est que de la superstition; ce qu'il considère comme moral est immoral pour des millions de oitoyens. » Hitler reproche finalement au cabinet von Papen sa politique extérieure et, en premier lieu, sa dernière action dans le problème du désarmement. La politique extérieure du gouvernement du Reich doit conduire au bolchevisme. UN PLANCHER S'EFFONDRE SUR 40 OUVRIERS EN SUISSE Berne, 20 octobre (dép. Havas.) A Saint-Margrethen, canton de SaintGall, un grave effondrement s'est produit dans une installation frigorifique. Une quarantaine de personnes étaient en train de plumer des volailles lorsque, vers 14 heures, le plafond s'est effondré sous le poids d'énormes quantités de maïs emmagasinées dans les greniers.

Quelques-unes des victimes sont mortes étouffées sous les amas de maie D'autres ont été assommées par la chute des poutres. Les cadavres étaient affreusement mutilés.

LA PR8CHE ÉCHÉANCE DE LA DETTE FRANÇAISE AUX ÉTATS-UNIS

New-York, 20 octobre.

SB NOIBÏ COÏÏEÏPONDJI.NI PARTICULIER La question des dettes envers l'Amérique a été de nouveau agitée aux Etats-Unis aujourd'hui à la suite des déclarations que fit hier M. Herriot à la commission des affaires étrangères de la Chambre. Une dépêche Associated Press déclare, d'après certains journaux français, que < la France se propose d'acquitter ponctuellement l'échéance de décembre de la dette commerciale de guerre de 400 millions de dollars ».

On interprète donc Ici les dépêches de Paris sur les déclarations de M. Herriot comme signifiant que le gouvernement français est décidé à faire le 15 décembre le versement de 20 millions de dollars prévu par l'accord Mellon-Berenger.

Les milieux officiels de Washington font observer qu'il n'existe plus de dette commerciale française proprement dite, puisque les 400 millions de dollars de stocks américains ont été fondus avec les autres dettes de guerre dues par le gouvernement français dans l'accord Mellon-Berenger. Néanmoins ils affirment que l'on n'avait jamais douté de la ponctualité française.

Les journaux insistent à cette occasion sur les stocks d'or considérables de la France et sur sa capacité de payer une dette que les dépêches de Paris tendent à leur présenter comme commerciale, c'est-à-dire comme difficilement répudiable.

Les esprits avisés supposent que M. Herriot a simplement voulu mettre en garde la commission des affaires étrangères contre les dangers d'une omission pure et simple de l'échéance du 20 décembre, étant donné qu'une partie de notre dette envers les EtatsUnis à une origine commerciale. On peut remarquer par ailleurs que le versement de 20 millions de dollars dû en décembre selon l'accord Mellon-Berenger correspond exactement aux intérêts à 5 des 400 millions de dollars de stocks.

n n y a pas la une simple comcidence, sans doute, mais la conviction grandissante dans les milieux américains est que la France effectuera intégralement le versement en décembre, en dépit du moratoire des réparations, et les indiscrétions qui ont été commises au sujet des déclarations de M. Herriot à la commission des affaires étrangères laissent prévoir que des précisions seront données en temps opportun par le gouvernement français sur ses dispositions à cet égard.

Pierre DENOYER

M. G. Bonnet expose à Londres les heureux résultats

de la conférence de Stresa Londres, 20 oct. (d. Petit Parisien.) M. Georges Bonnet, député, ancien ministre, a fait ce soir à l'Institut royal des affaires étrangères un exposé de la crise économique et des résuftats auxquels a abouti la conférence de Stresa dont, on se souvient, il présida les travaux.

M. Georges Bonnet a débuté en rendant hommage à l'active collaboration que lui avait donnée la délégation britannique. Il a ensuite analysé les recommandations économiques et financières élaborées à Stresa et insisté à juste titre sur l'impression de détente qu'on avait constatée à la suite de cette conférence.

Passant en revue les résultats importants que l'on peut désormais considérer comme définitivement acquis, M. Bonnet a été amené à remarquer que cette œuvre de coopération européenne ne pourra vraiment prendre vie que si la Grande-Bretagne veut bien continuer à s'associer aux efforts des autres puissances européennes. Sur certaines réserves faites par la délégation britannique en ce qui concerne un fonds commun monétaire, il a présenté ensuite quelques observations.

Il a démontré, notamment, qu'avec une faible contribution, qui, pratiquement, serait insignifiante pour chacun des Etats, on pourrait créer, une masse de manœuvre qui, de l'avis de tous les experts financiers. serait assez importante pour donner aux monnaies menacées dès divers pays le soutien indispensable. Il s'agit, en somme, d'une prime d'assurance. Comment, dès lors, hésiter à la verser lorsqu'on a engagé des intérêts considérables en Europe centrale et orientale ?

M. Georges Bonnet a souligné que la formule de Stresa a pu déjà être acceptée, notamment par la France, l'Allemagne et l'Italie. Cette entente, sur laquelle on ne comptait guère, s'est heureusement réalisée, mais il faut l'étendre encore.

On a dit, a-t-il fait remarquer en terminant, que pour réaliser définitivement cette organisation on pourrait attendre la conférence mondiale. Ce serait dangereux, car si on arrive jusqu'au mois de février sans avoir donné effet à cette partie de la convention de Stresa on créera parmi les nations de l'Europe centrale et orientale un état d'esprit assez fâcheux pour les délibérations ultérieures de Londres.

Il serait, au contraire, d'un excellent effet moral de donner vie à ce projet avant la conférence mondiale, car on aurait ainsi effectué une expérience sur un terrain délimité et cela fortifierait l'espoir qu'on peut réussir sur un champ d'action plus étendu. Quant à l'Amérique, elle sera d'autant mieux disposée à concourir au redressement européen comme on le souhaite en Angleterre que l'Europe aura donné l'exemple et commencé par mettre de l'ordre dans ses propres affaires.

Si nous souhaitons si ardemment le succès du plan de redressement économique européen, a conclu M. Georges Bonnet, c'est parce que nous sommes convaincus qu'il constitue lui aussi une étape certaine sur le chemin de la paix. Ce remarquable exposé, qui a été suivi avec un vif intérêt, s'est accompa- gné d'un débat général auquel ont pris part diverses personnalites britanniques et le conférencier lui-même. Les bandits chinois ont libéré Mrs Pawley et M. Cochrane Londres, 20 octobre (d. Petit Parisien.) Suivant un message Reuter de Moukden, les deux sujets britanniques, Mrs Pawley et Mr Cochrane, ont été remis en liberté aujourd'hui par les bandits entre les mains desquels ils étaient tombés au début du mois de septembre.

Déjà ils sont arrivés par train blindé et sous la protection d'une escorte japonaise à Panshan, en route pour Newchwang, où ils sont attendus cette nuit.

Une tragédie près de Barcelonnette Un cultivateur

est décapité

à coups de hache par son berger

Le criminel a porte plus de quatrevingts coups de ton arme à sa victime Barcelonnette, 20 octobre (dép. P. P.) Un crime affreux a été commis hier à Lacondamine-Châtelard, petit village de l'arrondissement de Barcelonnette. Un cultivateur, M. Joseph Brès, cinquante-cinq ans, a été tué par son berger, l'Italien Jacques Olivero, dans des conditions de sauvagerie inouïe. M. Joseph Brès s'était rendu à la ferme qu'il possède à trois kilomètres du village et qu'exploite son berger. Une discussion surgit entre les deux hommes. Furieux, Olivero frappa M. Brès. Celui-ci, qui connaissait la violence du berger, prit la fuite, mais Olivero le poursuivit, une hache à la main. L'ayant bientôt rejoint, il lui assena un violent coup de son arme sur la tête. M. Joseph Brès tomba évanoui. Le meurtrier, s'acharnant alors contre lui il lui porta plus de quatre-vingts coups de son arme, lui sectionna la tête. Puis il rentra tranquillement chez lui, enleva ses vêtements ensanglantés, les lava et vaqua ensuite à ses occupations ordinaires.

C'est ce matin seulement que le cadavre décapité fut découvert sur la route par un habitant de LacondamineChâtelard. Interrogé par le lieutenant de gendarmerie de Barcelonnette, Jacques Olivero répondit d'abord évasivement. Maie, pressé de questions, il fit des aveux, déclarant que sa victime avait été condamnée à mort par les esprits et qu'il n'avait été que l'instrument de leur vengeance. On croit que le criminel simule la folie. II avait en effet dans le pays la réputation d'un violent et avait déjà menacé de mort trois personnes.

Olivero, qui a été conduit à la prison de Barcelonnette, sera déféré au parquet de Digne.

LE DRAME DE ROUEN Les pompiers qui entendirent les paroles de Mme Bouttet après l'incendie de l'auto maintiennent leurs déclarations Rouen, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) M. Le Roy, juge d'instruction, a entendu aujourd'hui de nouveau le sergent Vautier, les caporaux Phelep et Vitry, ainsi que les quatre sapeurspompiers qui, sous les ordres du lieutenant Lederman.n, achevèrent l'extinction de l'automobile de Mme Bouttet. Nous croyons savoir que ces témoins ont toue maintenu leurs déclarations, c'est-à-dire avoir entendu Mme Bouttet dire à son mari « Qu'est-ce que nous avons fait Qu'est-ce qu'on a fait Pourquoi a-t-il fait cela ? » Et encore « II m'a jeté un chiffon d'essence à la figure et son briquet enflammé. » Aucun d'eux n'a, parait-il, entendu prononcer le nom de Falcou.

On a déclaré que des taches provenant de semelles de chaussures avaient disparu de la housse recouvrant un canapé placé près de la fenêtre, dans la chambre de Falcou, traces qui auraient été remarquées lors d'une précédente perquisition. 1 Il est évident que, au bout de dix-neuf jours, celles-ci peuvent très bien avoir disparu.

Signalons que, jusqu'à présent, quarante témoins ont été entendus dans ce.tte affaire sans que rien d'absolument probant, permettant de se faire une opinion définitive, soit apparu ou tout au moins connu.

Mlle Alice Cocéa

est l'objet d'une manifestation hostile au théâtre municipal de Strasbourg

Strasbourg, 20 octobre (dêp. P. P.) La reprise des galas de langue française au théâtre municipal de Strasbourg a été marquée hier soir par un vif incident. Au moment où Mlle Alice Cocéa donnait sa première réplique, elle fut accueillie par une bordée de coups de sifflet. La représentation dut être Interrompue. En vain le directeur de la tournée justifla-t-il, dans une harangue au public, la présence au nombre des artistes de l'actrice objet de la manifestation. Rien n'y fit. Le spectacle ne put se poursuivre qu'après l'expulsion des manifestants.

Des milliers de bas de soie arrivaient en fraude à Paris Un des contrebandiers est arrété à Béziers, sa complice est en fuite Montpellier, 20 oct. (d. Petit Parisien.) Depuis plusieurs mois, la sûreté générale de Paris et la brigade mobile de Montpellier enquêtaient à Béziers sur une affaire de contrebande eignalée par le parquet de Céret. Il avait été établi qu'une dame C. P. expédiait des ballots de marchandises du Perthus sur Paris. Or en juillet dernier, un de ces ballots se trouvant éventré en gare de Paris, ce ne fut pas sans étonnement que des employés d'octroi s'aperçurent qu'il contenait des bas de soie, alors que la nature de la marchandise figurait sous une autre dénomination. Le fisc établit qu'ainsi plus d'un million de bas de soie avaient été expédiés sur Paris.

Ce soir, la police a arrêté à Béziers, sur mandat d'arrêt du juge de Céret, un marchand de chevaux nommé Pierre Azais, qui avait cautionné pour Mme C. P. pour l'achat d'une voiture automobile.

Azaïe avait également payé les droits de circulation des fameux ballots. Quant à Mme C. P., elle a quitté Béziers et se serait réfugiée en Espagne. Pierre Azais, qui proteste de son innocence, sera conduit demain à Céret.

UN ETUDIANT PARISIEN SE SUICIDE PRES DE DIEPPE

Dieppe, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) Des pêcheurs de moules ont découvert ce matin, au pied d'une falaise, entre Dieppe et Puys, le cadavre horriblement mutilé d'un jeune homme. L'enquête a établi qu'il s'agissait d'un étudiant, M. Louis-Marie Knecht, originaire de Haumont (Nord), âgé de dix-neuf ans, et demeurant à Paris, 45, rue de Babylone. Le jeune homme s'était suicidé en se jetant du haut de la falaise.

A Paris

Au n° 45 de la rue de Babylone, nous avons recueilli les renseignements que voici

M. Louis Knecht, qui habitait ici avec sa famille ses parents sont propriétaires de l'immeuble était le second de six enfants. C'était un jeune homme aimable, travailleur, d'aspect timide. Au mois de juillet dernier, s'étant présenté au baccalauréat, il avait échoué à l'examen oral. La même malchance l'avait poursuivi à la récente session et il en avait été grandement affecté. C'est sans doute à cette vive déception qu'il faut attribuer l'acte de désespoir auquel il s'est abandonné et que nous venons d'apprendre.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHABTEVES. La fête patronale aura lieu dimanche le noir, bal.

CHATEAL-THIEBBY. Demain, 21 heures, à l'hôtel de ville sera donné un bal au profit du préventorium et du sanatorium des cheminots.

BBESLES. M. Rigaux a adressé au préfet, qul l'a acceptée, sa démission de m|AIÎfT-QIJEKTIN. Un incendie a éclaté le soir chez M. Pierre Caron, marchand de jouets, rue de l'Abattoir. Il ravagea le rez-de-chaussée où les pompiers purent le maîtriser. Les dégâts s'élèveraient à environ 75.000 francs.

M. Fernand Bridel, oharretler, rue de Pontoise, est tombé de son tombereau à la sablière de Savy. Relevé avec des contusions assez graves à la tête. il a été conduit à l'Hêtel-Dieu.

^VRE-ET'LOIR

Vingt et une nouvelles démissions de maires ont été enregistrées hier Les maires de l'arrondissement de Châteaudun se sont réunis, hier à 15 heures. en cette ville, pour examiner la situation créée par la crise du blé. Après échange, de vues et discussion, vingt et un maires ont signé leur démission, ce qui porte à 232 le nombre des maires du département qui se sont démis de leurs fonctions. Dans l'ensemble, ce mouvement de protestation ne parait cependant pas devoir s'étendre davantage. L'Eure-et-Loir, en effet, compte 426 communes et de nombreux maires ne semblent pas prêts à s'associer au geste de leurs collègues. On doit attribuer cet état de choses à une sage action administrative opérée sur les élus communaux par M. Jouve, préfet d'Eureet-Loir.

CHARTRES. Un employé de chemin de fer, M. Auguste Laromel, demeurant Luisant, a été grièvement blessé au cours d'une manœuvre en gare transporté l'hôpital, il a subi l'amputation d'un bras. FBAZE. Mme Louise Gauthier est tombée d'une échelle et s'est blessée si grièvement qu'elle a succombé peu après son admission à l'hôpital de Chartres.

Fermeture des pêches

à la truite et à l'écrevissa

La pêche à la truite dans tous les cours d'eau du département de l'Oise est fermée à partir d'aujourd'hui. Il est également Interdit de pécher l'écrevisse. Une surveillance va être exercée par les gardes rivières afin de réprimer le braconnage. C'est par sa maîtresse

que fut blessé le motocycliste

Nous avons signalé l'étrange attitude d'un motocycliste, M. Henri Deliasen, chauffeur au château de Monsures, près d'Amiens, qui, trouvé sur la route, près de Creil, blessé de trois balles de revolver, refusa obstinément de désigner son agresseur.

Sa femme étant venue le voir à l'hôpital de Pont-Sainte-Maxence, le chauffeur a consenti, enfin, à. révéler qu'il avait été blessé par sa maîtresse après avoir refusé de s'enfuir avec elle. Mais il a déclaré qu'il préférait mourir plutôt que de révéler le nom de cette femme.

CLERMONT. La prochaine séance de l'Ecole de perfectionnement des sous-officiers et gradés de réserve aura lieu dimanche à 8 h. 30, rassemblement l'hôtel de veille à 9 heures, tir au fusil-mitrailleur.

LIASTCOUBT. Rue Victor-Hugo, M. Fernand Bull, coupeur en chaussures, domicilié à Rontigny, a été renversé l'autre soir et tratné par une auto dont le conducteur avait été ébloui par les phares d'une autre voiture. Il a été ramené à son domicile avec une profonde blessure à la tête et souffrant de douleurs internes.

OBOEB. Le cultivateur Eugène Demailly, ayant livré du lait mouillé d'eau à la Société des fermiers réunis, a été condamné par le tribunal correctionnel de Beauvais à une amende de 1,000 francs, 500 francs de dommages-intérêts et aux frais d'insertion du jugement.

SEINE-ET-MARNE

Une expulsion mouvementée

de romanichels à Coulommiers

M. Durbié, commissaire de police de Coulommiers, a dû réclamer, hier, le concours de la gendarmerie et de tous les agents municipaux pour expulser de la ville de nombreuses tribus de romanichels, maraudeurs et mendiànts qui mettaient la population en coupe réglée. Le chef de la tribu ayant refusé 'd'obtempérer et deux chefs de roulotte s'étant montrés menaçants, M. Durbier dut tirer son revolver pour procéder à leur arrestation. Les trois personnages, tous sujets hongrois, ont été incarcérés. Les roulottes ont été refoulées sur la commune de Chailly-en-Brie en attendant l'expulsion du territoire français de cette bande indésirable.

La bénédiction de la nouvelle cloche de la chapelle d'Avon

Hier après-midi, à la chapelle dépendant du monastère du mont Carmel, à Avon, a été bénie par le R. F. Louis de la Trinité, prononcial des Carmes déchaussés, une cloche à laquelle fut donné le nom de MarieThérèse-Béatrice. Cette cloche, qui, comme nous l'avons dit, a pour parrain l'infant don Jaime et pour marraine l'infante Béatrice d'Espagne, vient prendre la place d'une cloche installée lots de la construction de l'édnce, sous le règne de Louis XVI, et détruite pendant la Révolution et qui avait eu pour parrain et marraine le dau- phin et la dauphine.

L'infant don Jaime et l'infante Béatrice étaient accompagnés du marquis de Torrès, du duc de Miranda et de la duchesse de Vittoria.

CHATÎGIS-SUB-MABNK. A la sui4c d'un vol de volailles commis l'autre soir à la ferme de M. Van Butsche, la gendarmerie a arrêté les coupables, le cultivateur Gustave Ampe, âgé de quarante-quatre ans, et son amie, Paulette Noblin, âgée des dix-huit ans. Au cours de leur équipée, lesl, volailles dérobées s'étaient mises à crier fuie, abandonnant prise de peur, s'était endales, qui fut retrouvée par des voisins. C'est cette chaussure qui permit de retrouver les coupables.

BEBAIS. A la suite d'une plainte dé- posée par une mère de famille du hameau de la Madeleine, un septuagénaire de l'endroit, Jules Mathé, jardinier, a été écroué à la maison d'arrêt de Coulommiers. Une enquête ouverte sur l'ordre du parquet a apporté la preuve que ce vieillard avait, il y a un an, violenté à plusieurs reprises une fillette de onze ans. Maté, en dépit des preuves, nie le crime qui lui est reproché. USSY-SUB-MABNE. M. Davaux, garde pêche, nous signale la capture opérée récemment dans cette localité d'un brochet pesant 28 livres.

SEINE-ET-OISE

Deux motocyclistes

blessés dans une collision

Route de Fontainebleau, près de l'aérodrome d'Orly, deux motocyclistes, M. Alfred Stocker, vingt-deux ans, appartenant au groupe aéronautique d'Orly, et M. Balbuci-Chenasson, vingt-cinq ans, demeurant rue de Paris, à Paray-Vieille-Poste, sont entrés en collision. Ce dernier, grièvement blessé à la tête, après avoir reçu des soins au camp d'Orly, a été transporté à la PiUé.

Le soldat, blessé à la tête et sur différentes parties du corps, a été conduit au Val-de-Grâce.

Condamnations d'automobilistes Le tribunal correctionnel d'Etampes a condamné M. Sainsard, chauffeur, demeurant à Méreville, à quarante-huit heures de prison, avec sursis. 100 francs d'amende et 8.000 francs de dommages-intérêts, comme auteur d'un accident au cours duquel Mme Henriette Tessier, maraîchère à Guillerval. fut assez grièvement blessée. L'employeur de M. Sainsard a été déclaré civilement responsable. A la même audience, un autre automobiliste. M. Billault, mécanicien à Etampes, s'est entendu condamner à 16 francs d'amende et 3.500 francs de dommages-intérêts pour avoir renversé Mme Emilienne Jaquemard. demeurant à Etampes, qui fut blessée à un bras. Une femme est broyée par un train A proximité de la passerelle qui franchit les voies ferrées entre Aulnay-sousBois et le Blanc-Mesnil, on a trouvé, hier matin, le corps mutilé de Mme Léontine Mermoz, âgée de trente-huit ans, femme d'un employé de la gare du Bourget-Triage et demeurant 55, rue de Paris, à Aulnay. L'enquête ouverte par M. Lagier, commissaire de police, ne permet pas de croire A un suicide qu'aucune raison n'explique- rait-

I AUINAÏ-SOUS-BOIS. L'Union mustcale vient d'organiser des cours gratuits de

olfège et d'instruments les Inscriptions ,sont reçues, 34, avenue du Gros-Peuplier. Les, familles des enfants envoyés en colonies de vacances -peuvent. retirer, dès maintenant, au bureau scolaire, les effets de ces enfants.

I.ONOVILLIEBS. Au cours d'une crise de neurasthénie. un conseiller municipal, M. Paul Blanche, âgé de soixante-trois ans, demeurant au hameau du Petit-Plessis, s'est donné la mort en se tirant un coup de fusil dans la tête.

VIIXENECVE-IiE-BOI. Dans sa dernière séance, le conseil municipal a voté une somme de 100 francs pour l'érection du monument à la mémoire d'Aristide Briand.

Une tentative de sabotage

dont trois enfant* sont les auteurs Etampes, 20 octobre (dép. Petit Paris.) Entre la gare de Saint-Martind'Etampes et celle d'Etampes, M. Jouan, mécanicien, qui conduisait le train 5282, marchant à une allure fort ralentie, ressentit un choc violent. Pensant qu'un organe venait de se briser, il vérifia sa machine en gare d'Etampes et ne constata rien d'anormal.

Il demanda alors au chef de gare d'envoyer un visiteur sur les lieux. Celui ci constata que des éclisses avaient été posées sur un rail. C'est en passant sur l'une d'elles que le mécanicien ressentit une secousse. La gendarmerie avertie procéda aussitôt à une enquête, qui fit découvrir les auteurs de cette tentative de sabotage. Ce sont trois enfants, les frères René et Georges Donadien, onze et huit ans, et Pierre Potin, sept ana, demeurant tous trois à Etampes. Ayant trouvé les éclisses au bord de la voie, ils n'avaient rien trouvé de plus amusant que de les placer sur le rail, se hâtant ensuite de disparaître. II est à remarquer que si un train plus lourd et marchant à vive allure avait passé sur l'obstacle, on aurait eu à enregistrer un accident plus grave.

LES ACCIDENTS_DE LA ROUTE Un antiquaire parisien est victime d'un accident d'auto

Dijon, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) M. Richard, antiquaire, demeurant rue Saint-Denis à Paris, regagnait la capitale en automobile, venant d'Ormans (Doubs) lorsque, près de Vitteaux, il voulut doubler un camion. Mais il donna un coup de volant si brusque que son véhicule alla se jeter contre un arbre. Les conducteurs du camion eurent toutes les peines du monde à dégager l'antiquaire, qui se trouvait pris sous un chargement de meubles anciens dont sa voiture était remplie. M. Richard a été transporté à l'hôpital de Vitteaux où son état a été jugé désespéré.

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LES CONTES VU « PETIT PARISIEN LA DAME DU QUATUOR par Maurice BOURDET

Au ballet d'enfants russes succéda le quatuor Femina.

Enfin, nous allons voir ce qui fait courir tout Paris, murmura quelqu'un à côté de Marcel Leroux.

De nouveau, la lumière se fit sur la large scène du Palladium. Quatre femmes apparurent, dont les robes claires se découpaient violemment sur les tentures de velours noir. Des applaudissements fusèrent. Mais, déjà, le quatuor attaquait son premier morceau.

Du Schumann au music-hall, pensa Marcel Leroux. Ces dames vont un peu fort.

Il n'aimait pas la musique. Il ne l'avait jamais aimée. On l'avait d'ailleurs élevé dans cette conviction qu'elle représentait l'un de nos plus vains divertissements. D'une lecture, il restait toujours un bénéfice pour la culture. Mais d'une symphonie, d'une sonate ? Seuls, les sens en profitaient. Et Marcel Leroux avait appris, de bonne heure, à mépriser ces sortes de plaisirs où ne participait pas son esprit Soudain, il tressaillit. En la violoniste, il venait de reconnaître Christine, sa femme. Aucun doute possible. Elle avait si peu changé Ces cheveux d'un blond cendré qu'elle s'était refusée à sacrifier à la mode et qui moussaient autour de ses oreilles, cet ovale si pur du visage, ce corps souple dont un fourreau de lamé argent précisait les formes. Il la retrouvait telle que le soir où elle se préparait à le fuir. Cinq ans déjà 1 Ils avaient dîné, comme de coutume. à sept heures et demie. Puis il était sorti. Vers minuit, en rentrant de son bureau, où. deux fois par semaine, il travaillait avec son associé, il avai; trouvé une lettre. Je ne peux plus vivre ainsi. C'est au-dessus de mes forces. N'essaie pas de savoir ce que je vais devenir. Adieu, s II s'était dès lors considéré comme veuf. Il n'avait rien voulu connaître du sort de Christine. Mais il ne fut plus le même homme. Des rides lui balafraient la face. Il marchait un peu voûté. Hormis les affaires, tout lui demeurait étranger. Il traînait une vie monotone que n'arrivaient pas à égayer de rares mais fidèles amitiés.

000

Comme Christine jouait biea l Comme il l'avait méconnue De ce quatuor. qui interprétait aussi bien les maîtres classiques que les rois du jazz ou de !a valse viennoise, il n'entendait qu'elle. il ne voyait que son coup d'archet. Il lui semblait qu'elle s'appliquait à lui faire aimer des morceaux qu'il n'eût, sans elle, écoutés qu'avec peine. Et pourtant, n'était-ce pas cette musique qui lui avait ravi Chrlstine ? Il s'étonna de ne pas sentir en lui la haine qu'il s'était prévue, mais une iafinie tendresse, un désir d'explication qui ouvrirait la voie au rapprochement, à l'oubli. Dès la fin du numéro, il gagnait les coulisses. Plus tard, il se souvint d'avoir tremblé comme un collégien.

Ce fut Christine qui vint lui ouvrir la porte de sa loge. Elle ne manifesta aucune surprise.

Marcel, fit-elle, en souriant. Oh ajouta-t-elle, c'était fatal. Je suis pourtant venue à Paris une fois depuis cinq ans. Mais nous n'avions pas eu le même succès qu'aujourd'hui.

Je voudrais te voir. enfin, te voir plus longuement.

Pas possible ce soir.

Je comprends, dit Marcel. Je n'insiste pas.

Oh non ce n'est pas du tout ce que tu crois. Et elle éclata de rire. Mon pauvre ami, si tu penses qu'après la fatigue de la soirée, je vais encore.» Très peu pour moi. Mais demain, si tu veux. Ils convinrent d'un rendez-vous, l'aprèsmidi, place des Ternes. Toute la matinée, il se demanda s'il devait lui porter des fleurs. Il finit par trouver que ce serait bien ridicule. Et puis, c'était reconnaître qu'il pardonnait. Il pardonnerait, certes oui. mais pas tout de suite. Il lui fallait des éclaircissements sur les raisons qui avaient poussé Christine à disparaître, sur sa conduite depuis qu'elle l'avait quitté. Mais comme il répugnait à arriver les mains vides, il lui porta un peigne qu'il avait, autrefois, acheté à Tolède, qu'elle aimait, et qu'elle avait laissé, probablement parce que son départ s'était très rapidement décidé.

Ça, c'est très gentil, Marcel, dit-elle. Je l'avais oublié, et je m'en suis bien repentie. Mais on ne saurait penser à tout.

Pourquoi es-tu partie? jeta-t-il soudain.

Le calme de Christine ne parut pas effleuré par la brutalité de la question. Elle répondit en souriant

Tu devais bien t'en douter, que le m'en irais.

Et comme il se taisait, elle reprit

Voyons, Marcel, rappelle-toi. J'avais vingt ans quand nous nous sommes mariés. Tu m'avais rencontrée chez les Guérard. Je venais de remporter mon premier prix de violon. Depuis mon enfance.. te ne vivais que pour la musique. En avait-il fallu des larmes et des supplications pour que mes parents consentissent à faire de moi une virtuose Pense un peu la fille d'un conseiller à la cour. qui allait paraître sur une scène, fût-elle de concert D'ailleurs, si papa avait vécu, ça ne se serait peut-être pas arrangé. Mon pauvre papal Avec maman. ce fut plus facile. Et voilà qu'au moment de toucher au but éclate le fol amour.- Non. Marcel. ne me regarde pas comme ça. Ne crois

La -Demoiselle dé Maison-Morte grand roman inédit I

par

ANDRÉ CASTAIMG ||

DEUXIEME PARTIE

LA c RESERVE DE FONTFREDE VI (suite)

L'une et l'autre

Au même instant, les regards de Lydia découvrirent Gilbert, immobile au seuil de l'allée. Légère, elle se précipita. Il n'avait pas fait un pas au devant d'elle et la regardait approcher, mince, un peu voûtée, telle qu'il l'avait toujours connue, et parée d une grâce un peu sauvage chaque 'ois qu'un rayon du soleil couchant l'atteignait, jailli entre les ormes énormes qui bordaient la rivière.

Gilbert flt-elle dès qu'ils furent tout près l'un de l'autre. Vous êtes venu

Elle ne put parler davantage tant elle était bouleversée de surprise et de bonheur.- Ainsi, elle avait par caprice, par désir surtout d'empoisonner une idylle dont la seule pensée lui causait des transports de fureur, lancé un appel, sachant bien par avance qu'il Copyright by André Ca3taing 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

pas que je songe à rire. Je t'ai aimé de toutes mes forces. Jusqu'à sacrifier mon rêve d'enfant. Je t'ai aimé comme je n'aimerai jamais plus personne. Maintenant, c'est bien fini. Il y a des cassures qu'on ne peut plus réparer. Mais tu ne peux pas me comprendre. Du reste, tu ne m'as jamais comprise. Toi. tu es un homme d'affaires. Tu ne fais pas de sentiment. C'est à prendre ou à laisser. Et il a fallu que. pour toi. je laisse tout. Mon violon, tu en étais devenu jaloux comme d'un amant. Défense d'en jouer, quand tu étais là. Un jour je rentrais de vacances j'apprends que tu as vendu notre piano. Tu voulais me décourager, m'user. La musique était bannie de notre appartement. Jusqu'à mon caractère que tu taxais de frivole. d'indolent. Ah, tu es bien une musicienne, me disais-tu. Tu ne sais pas tenir une maison. Toujours à rêvasser, quand je me tue de travail. » Et tu es devenu méchant, Marcel, tu ne m'épargnais aucune réflexion blessante. tu te plaisais à m'humilier devant nos amis. Un matin je m'en souviens bien je me suis réveillée dans un état extraordinaire. J'avais fait un rêve étrange. Mais je ne savais désormais qu'une chose c'est que je ne t'aimais plus. Une crevasse venait de s'ouvrir entre nous. Je me suis mise à chanter. Puis je suis sortie. J'ai marché pendant des heures. Je ne t'aimais plus, voilà les mots que je ne cessais de me répéter avec délices. Alors, j'ai mûri mon plan. Fuir, je ne pensais plus qu'à à ça. J'avais un peu d'argent. Je suis allée trouver mon vieux maître Lerenaud. Je lui ai tout raconté. Il a voulu me conseiller la prudence, mais il a vite compris que je n'en ferais qu'à ma tête. Il m'a recommandée à Schumann, l'imprésario. Après avoir quitté la maison, je suis restée quelques jours à Paris, chez mon amie Suzanne. Une dépêche m'appela à Berlin. C'est drôle, Marcel, j'ai fait presque toute ma carrière en Europe centrale. Mes compagnes du quatuor sont Tchèques. Elles sont gentilles, si tu savais. Et maintenant ?

je suis heureuse. le vis aans la solitude, comme chacune de nous quatre. L'indépendance absolue, telfe est notre règle. Je n'ai qu'un maître, qu'un ami mon violon. Je passe des heures à travailler, et il me semble que rien ne pourra me lasser. Pas de déceptions avec lui. Et, quelle joie, en revanche, de le faire vibrer, de lui communiquer sa propre flamme, d'en arracher les accents du coeur Tu vis vraiment. seule ?

Ça, je te le jure. Mais, d'ailleurs, qu'est-ce que ça pourrait bien te faire ? Marcel ne répondit pas. Il savourait sa déconvenue. Il était arrivé avec des promesses dans la tête. Mais il n'avait pas imaginé que la scène se déroulerait ainsi, que, dès le début, il en perdrait le contrôle. Il n'avait pas eu besoin de demander des explications à Christine. Elle s'était chargée de lui en fournir et il s'en serait bien passé. Il n'osait pas lui demander de refaire sa vie avec lui. Il savait, maintenant, qu'elle était heureuse. Pourquoi le suivrait-elle ? Mais si lui l'aimait ? Si elle comprenait qu'il avait changé, qu'il ne serait plus le même homme? S'il s'engageait, enfin, à lui permettre le libre exercice de son art ?

Adieu, fit Christine. Elle s'était levée. Elle avait un rendez-vous.

Alors, dit-il timidement, nous nous quittons comme ça. Nous ne nous reverrons plus?

Le monde est petit, répondit-elle. Croyais-tu me retrouver un jour? Ce qui s'est produit peut se reproduire.

Je ne compte jamais sur le hasard. Ah dit-elle, ton éternel sens pratique 1 Conrme tu es resté le même, Marcel I Elle s'éloignait en agitant sa petite main gantée. Et il ne songeait pas à faire un geste, à dire une parole.

000

Le soir, il retourna au Palladium. Comme le programme devait être modifié le lendemain, il désirait entendre une dernière fois Christine. Au moment que le quatuor parut, salué par des bravos, il sentit un brusque afflux de sang au visage. Il ferma les yeux. Il ne voulait pas voir sa femme, mais l'écouter. Il espérait ainsi se calmer plus vite. Et. soudain, le silence se fit, que troua presque aussitôt la sonorité d'un violon. Christine jouait seule. Oh une chose banale, quelque chanson tzigane. Alors, Marcel Leroux la regarda. Comme elle s'agitait sur la scène Certes. elle possédait parfaitement son métier, mais elle recherchait les effets faciles. elle quêtait l'applaudissement. Tantôt, elle se penchait sur son instrument jusqu'à frôler les cordes de ses cheveux tantôt, elle rejetait la tête en arrière, dans un mouvement plein de noblesse étudiée. Lorsqu'elle eut fini, on l'acclama. Elle ne se fit pas prier pour un bis. Cette fois-ci, elle imitait, en jouant, l'ondulation de la vague. Ce fut un triomphe.

Marcel Leroux sortit peu après. Il épiouvait un étrange sentiment de quiétude. C'était donc cette cabotine qu'il avait pensé ramener chez lui Ce soir. Christine lui était apparue, comme autrefois, dévorée par son démon, et telle qu'il n'avait pas tardé, après leur mariage. à la détester. Tout. décidément, le séparait de sa femme. Ces sortes de retour de flamme ne résistent pas à une seconde expérience II avait bien fait de retourner au Palladium. Et puis mais il ne se l'avouait pas que: argument pour masquer sa défaite Avant de s'aller coucher, il acheta un cigare comme aux jours qu'il se sentait libéré d'un souci.

Maurice Bourdet.

ne sera' pas entendu. Et voici que Gilbert, sans hésitation. sans retard inutile, était accouru C'était donc qu'elle était victorieuse, que le lien qui les unissait, Hélène et lui. était rompu à jamais ?.

Débordante d'orgueil et de joie, elle prie le bras du jeune homme et l'entraîna vers un des bancs rustiques disposés en bordure du chemin. De là, on dominait la paisible rivière entre les bords de laquelle la nuit à présent s'amassait rapidement. Il n'y avait aucun bruit dans l'air, excepté le grondement soutenu du barrage et un tintement intermittent de sonaailles là-haut, vers Nazareth.

Gilbert, répéta Lydia, Incertaine encore si tout cela n'était pas un songe. Vous voilà. vous êtes venu..Ne m'avez-vous pas appelé, mademoiselle ? répondit-il avec une évidente mauvais grâce.

Sans doute, fit-elle un peu Interdite. Mais j'avais cru. je m'étais imaginé. Excusez-moi, j'étais bête. Elle se détourna, et cueillant un long brin d'herbe lustrée, elle se mit à le mordiller d'un air irrésolu.

Gilbert la regardait à la dérobée. Il s'était attendu à trouver une Lydia insolente, dépourvue, dans son triomphe. de mesure et de charité. Au lieu de cela, il n'avait devant lui qu'une petite fille ébahie et comme embarrassée du succès même de sa tentative. Lui-même, d'ailleurs, en dépit de tout le mal que Lydia lui avait fait, sentait son ressentiment s'émousser et son assurance décroître.

Aussi, fut-ce d'un ton assez mal assuré, où la jeune fille voulut voir un revirement hapreux, qu'i1 proféra Lydia. la promesse que je vous

M. Boni de Castellane SUITE DE LA FBEMltBE FAŒ

Mais. onze ans et demi après son ma- riage, c'était le divorce. Mme Anna Gould, ex-marquise de Castellane. allait bientôt devenir duchesse de Talleyrand. Boni tombait presque d'un seul coup de l'opulence à l'obligation de compter. Or, de son propre aveu. c'était ce qui lui était le plus impossible. Qu'allait-il devenir 1 Il décida tout de suite de travailler. essaya un moment la vente des produits de beauté, puis. ayant eu à bazarder quel.ques meubles dépendant de la commu.nauté conjugale, il découvrit sa voie dans le commerce des antiquités. Il y excella. Il y apportait une compétence et un tact peu communs. Sa notoriété lui amena peut-être des clients sa parfaite correction en affaires lui assura un noyau d'acheteurs internationaux nombreux et riches mais sa renommée elle-même le condamnait à être le héros de potins, de racontars, d'anecdotes plus ou moins faux. Lui. qui avait éprouvé, à ses débuts dans le négoce, une gène incoercible à trouver le ton qui convenait à sa correspondance commerciale. se souvint sans effort qu'il avait quelque peu hérité de l'esprit et de la verve de Marie de Rabu.tin ou de Saint-Simon.

Il essaya du journalisme. Mais on ne lui prit que quelques articles à 200 francs (ce qui, en était un assez joli prix). J'ai mieux à faire. décida-t-il.

Et il entreprit d'écrire ses Mémoires. Ce furent trois volumes d'une veine délicieuse. d'une ironie exquise, et où il y avait, d'ailleurs. autant de courage que de malice Comment j'ai découvert l'Amérique, l'Art d'être pauvre, Vingt ans de Paris (ce dernier livre n'est d'ailleurs pas encore publié).

Les traits piquants y abondent. Une netteté de ton, une précision du détail s'y allient constamment à la plus belle franchise. S'il est parfois dur pour les autres. Boni de Castellane ne s'y ménage pas toujours lui-même.

Dès les premières lignes, et après qu il a dédaré, en une formule volontairement dépouillée, comme un témoin qui va déposer Je suis né en 1867 j>. il écritc Mes aieux battaient monnaie. Que leur-- descendants n'ont-ils continué à en faire autant »

Pour redorer le blason un peu terni, il accepte, premier en date, l'alliance d'une riche héritière américaine. Il avait rencontré miss Anna Gould. fille du milliardaire fameux, chez miss Fanny Read. Le mariage fut célébré à New-York le 4 mars 1895.

Qu'auraient pensé, s'exdame-t-il, mon aïeul le maréchal et mon grand-père Juigné ?

Ils l'eussent pardonné, sans doute, car il resta grand seigneur dans l'art d'égrener les dollars de la V' Avenue.

On n'a pas oublié cette fête splendide qu'il organisa, il y a six ans à peine, dans l'hôte' Rothschild, rue Berryer. où fut assassiné M. Doumer. Sanglé dans un habit rouge aux revers de soie blanche, drapé dans une cape vénitienne d'argent, il accueillait avec une allure parfaitement imitée de l'époque les invitée, qui portaient presque tous des costumes du Grand Siècle. Un Américain avait revêtu le pourpoint et le manteau du Roi-Soleil, à qui il prêtait ingénument un accent et un rire inattendus. Van Dongen était là, tout en barbe, près du crâne rasé de M. Carnejo; et tout l'armorial, depuis les princes et les princesses Nicolas et André de Grèce jusqu'à Mme Miropolska, en passant par la duchesse de Noailles, la duchesse d'Ayen, la marquise Casati et M. André de Fouquières.

Un millionnaire, disait Boni de Castellane, doit savoir dépenser. L'or ne doit être qu'un moyen d'action pour faire le beau et le bien. J'ai beaucoup travaillé, à l'insu de ceux qui me crurent uniquement préoccupé de plaisir.

Paris sait mieux qu'aucune autre cité du monde la nécessité du luxe et de tout ce qui peut sembler superflu.

Trois cent mille francs-or réglèrent tout juste la note de cette soirée du Tir aux pigeons que nous évoquions tout à l'heure. Boni de Castellane suscita des jalousies, des médisances. Il eut de retentissants duels. Puis ce furent son divorce, le mariage de son ex-femme avec son propre cousin, et la chute dans une sorte de gêne. Il la supporta vaillamment, mettant en pratique ce mot de Robert de Montesquiou c Il est bien assez ennuyeux de ne pas avoir d'argent. S'il fallait encore se priver

Il roulait toujours en auto et vivait assez largement. grâce aux ressources neuves que lui assurait son commerce. Pourtant, le monde qui lui avait souri aux jours heureux, lui marquait maintenant une froideur hostile

« Un jour c'est lui qui raconte l'anecdote. je traversais la porte d'un salon et, voyant une dame que j'avais beaucoup admirée, j'eus la malencontreuse idée de itsquer cette équivoque Passez, beauté. passez i> Avec à-propos, elle me répondit ̃ Pas tellement passée que votre renommée, mon cher seigneur » Depuis dix ans. on ne le voyait plus guère; et depuis deux ans plus du tout. Il recevait encore chez lui des amis chers, sa famille, sa mère. ses enfants, dont l'un a épousé une soeur de M. Raymond Patenôtre. sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale.

Il s'est éteint hier matin, à 4 h. 45. entouré de tous les siens, et sa vénérable mère lui a fermé les yeux. Il repose maintenant sur un lit dr parade. dans le grand salon tendu de draperies funèbres, où l'on a voilé les précieux tableaux, témoins de l'opulence passée.

Les obsèques seront célébrées à SaintPhilippe du Roule, lundi. à 11 heures.

ai faite, dans des circonstances. vous vous souvenez ?.

D'un geste prompt, elle lui mit la main sur la bouche.

Ne parlez pas ordonna-t-elle. Voyez comme cette soirée est belle, Gilbert

Ils demeurèrent un instant muets, secrètement troublés par le mystère de l'ombre, qui leur dérobait petit à petit leurs visages. On eût dit, en effet que quelque chose d'implacable et de subtil à la fois s'insinuait entre eux comme pour les éloigner plus sûrement l'un de l'autre.

Lydia, cependant, reprise de plus belle par son rêve intérieur, s'était rapprochée de Gilbert jusqu'à appuyer doucement sa tête sur l'épaule du jeune homme.

Tu verras, proféra-t-elle tout a coup en mots précipités, jaillissants, dont Gilbert sentait le choc brûlant contre sa joue. tu verras comme nous allons être heureux, mon aimé! Cette Lydia mauvaise et cruelle que tu as connue jusqu'ici, je veux qu'elle soit pour toi comme une morte. Une autre Lydia, tendre, soumise, t'apparaîtra demain, bientôt. quand nous serons mari et femme.

Gilbert, d'un mouvement instinctif, se dégagea. Mari et femme Ces trois mots avaient résonné à ses oreilles comme un coup de tonnerre. Pourtant. n'était-ce pas ainsi que devait se ter miner fatalement cette équipée ? Et le dénouement obligé ne lui en était-il pas connu dès l'instant où il avait décidé de répondre à l'appel de Lydia ? N'était-ce pas, en fait, son mariage qu'il était venu traiter à Nérac, par dépit uniquement par désespoir d'avoir perdu l'amour de la demoiselle de Mai son-Morte ? Hélène, dont le souvenir

L tnhumaaon se tera, pius tard, dans le caveau de famille, à Rochecotte. dont le château, tout garni de portraits d'ancêtres, reçut jadis la visite de Falloux, de Dupanloup, de Montalembert de Thiers et de Galliffet, et qui gardait surtout, aux yeux de Boni de Castellane, le privilège d'être une maison où « chaque génération servait d'anneau dans la chaîne de sa lignée R. N. AU DOMICILE MORTUAIRE Parmi les nombreuses personnalités qui sont venues s'inscrire sur le registre déposé avenue Victor-Emmanuel, on remarquait: M. de Fouquières, le comte de Billy. le marquis de Luppé, le baron de Wedel-Jarlsberg, M. von Hœsch, ambassadeur d'Allemagne le marquis de Clermont Tonnerre, MM. François Arago, Francis de Croisset, Paul Valéry, de l'Académie française Henry-Paté, vice-président de la Chambre, etc., etc.

Les conscrits de la classe 1932 rejoignent leur corps

Les conscrits de la classe 1932 ont commencé hier de rejoindre leur corps. Cela fit, dans les gares de Paris, une animation plus grande encore qu'à l'habitude. et aussi plus de bruit. Les uns arrivaient, destinés à des casernes parisiennes ou de la banlieue. D'autres partaient, appelés vers des (garnisons lointaines. Mais tous, petite valise à la main ou musette en bandoulière, avaient le même entrain et chantaient ces mêmes chansons, d'une fantaisie toute de circonstance, qu'en tout temps ont chantées les conscrits de France. D'autres départs auront lieu aujourd'hui et demain,. Et. à Noël, ce sont de véritables troupiers qui reviendront, avec, déjà, d'interminables histoires de caserne, reprendre durant quelques jours, dans leurs familles, leurs habitudes de « civils ».

Frappé d'amnèsie, un chauffeur errait dans la campagne Clermont-d'Oise, 20 oct. (dép. P. Paris.) Des gendarmes en tournée à FitzJames ont découvert ce matin, errant un bidon d'essence à la main, un chauffeur de taxi, M. Pierre Durand, qui avait abandonné sa voiture à vingt kilomètres ,de là et qui, frappé d'une crise d'amnésie, était parti à l'aventure. Le malheureux, qui habite à Levallois-Perret, 3, rue Baudin, a été recueilli à la caserne de gendarmerie en attendant que sa famille vienne le reohercher.

M. LEBRUN VISITE

LE SALON DE PHOTOGRAPHIE

Le Salon International d'art photographique, installé 51, rue de Clichy, a reçu hier la visite du Président de laDBépublique qui s'est fort intéressé aux ouvrages d'art émanant de photographes de toutes les nations du monde

AU CONSEIL D'ETAT Les obligations des communes à l'égard des sociétés de secours mutuel.. La société de secours mutuels l'Union des anciens combattants de Rueil-Malmaison, en vertu de l'article 18 de la loi du 1"' avril 1898, réclamait à la commune de Rueil, par voie de recours, non seulement le remboursement des frais d'achat du registre de comptabilité et du livre de procès-verbaux ayant trait au fonctionnement de la société, mais encore ie paiement d'imprimés destinés à la caisse autonome de l'Union des sociétés mutuelles d'anciens combattants. Le conseil d'Etat, dans un arrêt rendu hier. a décidé que « si, conformément à l'arrêt? du 15 avril 18b3, les communes sont tenues à fournir aux sociétés de secours mutuels approuvées les livrets et regis.res nécessaires à l'administration et à la comptabilité de ces sociétés, elles ne sont nullement dans l'obligation de fournir des livres et documents de rapportant aux opérations des organismes auxquels les sociétés s'affilient en vue d'assurer leurs services statutaires ».

D'autre part, en ce qui concerne tes statuts distribués aux sociétaires, les communes n'ont pas à en supporter le paiement.

La requête de l'Union des anciens combattants dé Rueil-Malmaison a été en conséquent rejetée.

Amélioration de la gare de Rambouillet. Sur le rapport de M. Félix Lamy. maltre des requêtes, le conseil d'Etat, réuni en assemblée générale, a adopté un projet de décret relatif aux travaux d'amélioration de la gare de Rambouillet (Seine-et-Olse). 645.000 francs pour le secrétariat de la Société des nations. Le conseil d'Etat réuni en assemblée générale a adopté un projet de décret portant ouverture d'un crédit supplémentaire de 645.000 fr. au titre riu budget dgs affaires étrangères pour l'exercice 1932 « contribution de la France dans les dépenses du secrétariat interna!tonal de la Société des nations. »

le poignait, à présent, désespérément, s'imposait à lui avec l'intensité des choses qui vont périr à jamals' Hélène appelait-il lamentablement du fond de lui-même, Hélène Une courte minute, il fut tout près de s'enfuir, d'abandonner une bonne fois cette Lydia à demi folle, pour rietourner là-bas. où sa vie, son cœur étaient restés.

Mais la jeune fille, déjà, parfaitement inconsciente de ce qui se passait dans le coeur du jeune homme, s'était reprise à dévider ses projets d'avenir

Nous pourrons revenir à Paris. supputait-elle. Il ne manque pas de choses qu'un couple jeune et actif puisse entreprendre. en dehors du commerce des antiquités. Mon père, naturellement, vivra avec nous. Il est vieux et j'ai peur que l'affaire de Maison-Morte ne lui ait dérangé quelque peu l'esprit. Gilbert, sans l'entendre, poursuivait de son côté le cours de ses réflexions. Elles l'emplissaient à mesure d'une amertume et d'une colère qui allait en croissant rapidement.

A propos de Maison-Morte reprit la jeune fille, j'aimerais savoir ce qui s'est passé cette fameuse nuit où père et moi nous sommes éclipsés ma foi sans demander notre reste Je suppose que les sourciers des gens de <a poüce, sans doute ont mis le Russe dans ses petits souliers. C'était bien son tour, entre nous. Quant à Hélène. Hélène interro m,p i t Gilbert comme se parlant à lui-même. Mais elle est demeurée là-bas heureuse désormais, tranquillisée. je le crois, du moins.

Et, fit Lydia poussée à parler par 1 quelque ,démon intérieur plus fort que sa volonté, vous l'avez revue depuis ?

La plainte

du ministère de l'Air Le juge confronte Collin avec Picherie, puis tes deux inculpés avec MM. BouUloux-Lafont et Portais

Comme il avait mis la veille au point les circonstances de la communication de documents par M. André BouillouxLafont au général Weygand, M. Brack, juge d'instruction, a éclairci hier la communication de cinq documents a M. Guernier, alors ministre des Travaux publics, chargé de l'Air. Les cinq pièces, photographiées, ont été simplement montrées à M. Guer- nier et à son chef de cabinet, M. Day- ras, maître des requêtes au conseil d'Etat. Le ministre prit des notes sur la pièce à en-tête de la Twenschke Bank et sur le « bordereau de la sûreté générale il fit faire une enquête et se convainquit que le dernier document constituait un faux. Mais il n'en avertit point M. André Bouilloux-Lafont parce que celui-ci ne revint plus le voir.

Enfin M. Bouilloux-Lafont ne montra plus le « bordereau qu'il confia, pour qu'il le mette en sûreté dans les locaux de l'Aéropostale, à M. Portais. Je n'avais plus besoin du « bordereau », expliqua M. Bouilloux-Lafont, car j'étais parvenu à entrer en possession de toutes les pièces qu'il énumérait et. au surplus, je trouvais qu'il n'était pas prudent qu'on me vit porteur d'un tel papier émanant de la sûreté générale

Tels sont les faits qui paraissent avoir été établis hier matin au cours d'une confrontation entre les trois personnalités mêlées à ces tractations. M. Brack, vers 14 heures, commença la confrontation tant attendue entre Lucien Collin et Charles Picherie, en présence de M" Raymond Hubert, Jean Laval et Maurice Guerrier. Dès le début de la confrontation, Picherie déclara qu'il maintenait ses précédentes déclarations, à quoi Lucco répondit

Je ne comprends rien a ce que dit Picherie. Il n'est pas exact que fin juillet dernier, me trouvant avec lui dans un bar des Champs-Elysées, nous avons parlé à MM. Bouilloux-Lafont et Portais. C'est seulement par la suite, après le 15 septembre, qu'ayant rencontré à nouveau M. Portais ce dernier me parla à mots couverts de l'affaire et Picherie n'intervint dans cette conversation de café qu'à la fin seulement. C'est tout le rôle de Picherie dans cette histoire, du moins à ma connaissance. Je ne comprends pas non plus pourquoi il a reconnu si spontanément être l'auteur de plusieurs faux, cela à l'instant où il n'était entendu que comme témoin. Picherie ajoute 'qu'il a confectionné les documents soit sous ma dictée, soit à l'aide de notes que je lui ai remises. C'est tout à fait inexact. Je n'ai pas fait de confidences à Picherie et je ne lui ai pas, notamment, dicté les rapports de la sûreté générale. Or, fin juillet, je les avais vus entre les mains de M. Bouilloux-Lafont et j'affirme être demeuré absolument étranger à leur rédaction.

Cela n'empêche point Picherie de maintenir ses déclarations « sans rien y ajouter ni en retrancher ».

Il y a seulement dix jours, poursuivit Picherie, j'avais en ma possession toutes les notes de Lucco, mais l'affaire a éclaté et, dans son intérêt, j'ai tout détruit.

M. Brack demanda alors aux inculpés»quelles avaient été les relations de Picherie avec MM. Bouilloux-Lafont. Luoco a déclaré qu'à sa connaissance il ignorait quelles étaient ces relations, mais qu'il ne pensait pas que M. Bouilloux-Lafont connût Picherie. Et Picherie, de son côté, déclara qu'il n'avait été en relation ni directement ni indirectement avec le directeur de l'Aéropostale.

M. Brack flt alors entrer M. Bouilloux-Lafont et M. Portais pour les entendre contradictoirement avec les deux inculpés.

Par qui Picherie aurait-il pu connaître les détails mis par lui dans les documents ?

Je connaissais les termes des rapports, reconnut Lucco, mais ils n'étaient pas connus de moi seul.

Toutefois, l'inculpé ne pense pas que M. Bouilloux-Lafont et M. Portais connaissaient assez Picherie pour avoir pu lui dcnner des renseignements aussi confidentiels.

Ce point à moitié éclairci, M. Brack prit trois des derniers documents déposés samedi dernier par M. BouillouxLafont. Le premier est un ordre de paiement de 15.000 francs émanant du 2« bureau. Et M. Bouilloux-Lafont d'expliquer

Dans le courant de juillet dernier, Lucco me demanda de lui avancer 8.000 francs, puis 7.000 francs. Il m'expliqua que le ministère de la Guerre devait lui verser 15.000 francs dans le courant d'octobre et il me remit en échange de l'argent cet ordre de paiement. Malheureusement pour moi, j'ai versé l'argent en billets de banque, si bien que je ne puis apporter aucune preuve à ce que j'avance.

Je ne sais pas du tout de quoi M. Bouilloux-Lafont veut parler, répliqua Lucco. 15.000 francs ? Jamais je n'ai reçu cette somme. Quant à cet ordre de paiement, je ne l'ai jamais écrit d'ailleurs, il n'est pas de mon écriture. Le deuxième document est une note datée du 12 juillet 1932. M. BouillouxLafont expliqua

Lucco me remit cette note quelques jours après la date qu'elle porte. J'avais demandé à Lucco de me faire connaître la suite de l'enquête ouverte par le bureau sur la note remise par moi au général Weiller. C'est ce papier qu'il m'a remis comme étant les conclusions de l'enquête ouverte à cette époque.

Je reconnais, en effet, qu'il s'agit de mon écriture, déclara Lucco. mais je crois me souvenir que la note m'a été dictée par M. Bouilloux-Lafont lui-

Une fois seulement, répondit le jeune homme à contre-coeur, pour prendre congé d'elle.

Et, a-t-elle su (Lydia prononça ces paroles dans un souffle). A-t-elle su que vous veniez à Nérac. appelé par moi ?

Elle l'a su, dit Gilbert avec une résolution subite. Je lui ai montré votre carte.

Lydia réprima un tressaillement. Ainsi, aucun doute n'était plus possible. Ce n'était pas spontanément, pour obéir à un commandement intérieur impérieux que Gilbert était accouru au rendez-vous fixé Son premier mouvement, irrésistible, avait été d'aller consulter Hélène, et, sans doute, avaient-ils arrangé tous les deux ce voyage destiné à donner le change la pauvre fille qu'elle était, amou.euse et niaise, à la faire patienter en atten- dant une nouvelle et définitive tra- hison

Et, que vous a conseillé la jeune dame ? demanda Lydia avec un retour de son ancienne ironie.

De partir sur-le-champ, ricana Gilbert incapable de se contraindre davantage, et de tenir ma parole comme un gentleman qu'il paraît que je suis L'accent de passion et presque de ressentiment avec quoi le jeune homme avait prononcé ces mots acheva de dissiper les dernières illusions qui subsistaient encore dans l'esprit de Lydia. Cependant, en dépit de la douleur cuisante quelle éprouvait c'est à Hélène cette Hélène dont chaque geste était pour elle un sujet de stupéfaction qti elle pensait invinciblement.

Elle a fait cela' murmuraitelle. Elle a fait cela Est-ce possible ?

même. Je crois d'ailleurs qu'll s'agit d'un projet d'article pour la presse. Enfin, le dernier document était le rapport du 10 avril, relatif à des déplacements de M. Weiller et à un voyage de M. Bouilloux-Lafont à Fraacfort. Ce rapport, expliqua M. BoulllouxLafont, a été « tapé a soit à l'Aéropostale, soit chez M. Portais lui-même. Lucco me déclara qu'il le tenait de la sûreté générale.

C'est tout à fait inexact, déclara Lucco. Je n'ai pas donné ce rapport à M. Bouilloux-Lafont D'ailleurs, il n'est pas de mon écriture. Il est facile de s'en rendre compte.

Et Lucco de déclarer d'une façon générale:

Je tiens à appeler l'attention de la justice sur ce fait que Picherie déclare que j'ai touché beaucoup d'argent de M. Bouilloux-Lafont et, d'après ses propres déclarations, Il ne m'aurait rien demandé pour les services qu'il me rendait. C'est tout à fait invraisemblable. Je ne comprends pas pourquoi aujourd'hui Picherie se fait le défenseur de M. Bouilloux-Lafont.

Picherfe répliqua aussitôt:

Je ne me fais le défenseur de personne je dis simplement la vérité. La confrontation se poursuivra aujourd'hui.

A LA SURETE GENERALE M. Antoine Doucet, commissaire de police hors classe, deuxième échelon, à Rouen (Seine-Intérieure), est nommé en la même qualité a Caen (Calvados), en remplacement de M. Tillier, qui reçoit une autre destination.

M. Joseph-Arthur Tillier. commissaire de police hors classe, deuxième échelon, à Caen (Calvados). est nommé en la même qualité à Rouen (Seine-Intérieure), en remplacement de M. Doucet, qui reçoit une autre destination.

Comment une compagnie a réduit de 50 0/0 le temps d'immobilisation

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Gilbert se taisait, maintenant. 11 n'était plus pour Lydia qu'une ombre indistincte, une portion plus sombre de la nuit. A tâtons, elle lui prit la main, comme si, se sentant couler dans un gouffre, elle cherchait d'instinct un appui, encore qu'elle sût d'avance qu'il lui manquerait infailliblement. Elle découvrit alors qu'il se tenait penché vers la terre. le visage enfoui entre ses doigts crispés. Lentement, d'une voix dont elle ne reconnut pas elle-même les inflexions, elle prononça

Tu l'aimes encore, n'est-ce pas ? Puis, comme il gardait obstinément le silence

N'ale plus de chagrin, va, mon aimé. Je te guérirai, je le jure. Elle se leva et fit quelques pas sur le chemin

A présent que j'y pense, dit-elle tout à coup, d'un ton redevenu aisé naturel, où allez-vous loger cette nuit, Gilbert ? Vous savez que Nazareth n'offre aucune ressource pour un voyageur ?

Je vais rentrer à Nérac, dit le jeune homme. Ce sera bien le diable si je ne trouve pas une chambre à l'hôtel.

Excellente idée. approuva Lydia mollement. Alors. à demain ? (Et, très bas, si près qu'il sentit le souffle de la bouche ardente contre sa joue). Un baiser, veux-tu ? Un seul baiser A demain, dit-il froidement et sans paraître avoir entendu.

Déjà sa silhouette S'effaçait dans la nuit, son pas décroissait sur le gravier de l'allée déserte.

Lentement, avec un soupir qui s'acheva en sanglot, Lydia rentra dans la péniche.

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Gilbert passa une nuit affreuse, coupée de rêves obsédants et de veillees intermittentes au cours desquelles il s'efforçait de prendre un parti définitif visà-vis de Lydia. Partir sans la revoir aurait été, à tout prendre, la meilleure solution. Mais il répugnait à un procédé aussi sommaire et inélégant. De toute manière, les choses ne pouvaient demeurer en l'état. Il fallait. et dès le lendemain même, provoquer une explication nette et franche de manière à ne pas laisser perpétuer un quiproquo qui pouvait fort mal finir.

Vers 8 heures, il ne put y tenir davantage. Empruntant une fois de plus l'allée toute pleine, à cette heure, des reflets bougeants de la jolie rivière, il regagna le pré en pente en bordure duquel surgissait la haute carcasse de la Belle- Antonio.. Lydia n'était pas sur le pont lorsque la péniche lui apparut et il en éprouva un soulagement inattendu. L'envie lui prit, dans un désir subit, de retarder l'instant difficile de l'explication, de baguenauder une heure ou deux au bord de l'eau.

Mais un petit garçon qu'il n'avait pas aperçu, assis sur la passerelle de la péniche s'avança à ce moment vers lui et demanda avec l'accent chantant du pays

Que vous êtes peut-être M. Chanceraux. dites, monsieur ?

Sur la réponse affirmative du jeune homme, le gamin délivra du béret où il la tenait enfermée, une enveloppe sur laquelle Gilbert reconnut au premier coup d'oeil l'écriture enfantine et appliquée de Lydia. Avec une palpitation involontaire, il l'ouvrit

(A suivre.)


ON TOURNE "EXTASE"

JI. SI*eJl.tt\\ metteur en scène tchèque, tourne « Extase » dans les Carpathes. Voici ses àcnx principaux interprètes, M119 Edith Ressler et M. Pierre Nay

NOUS DISIONS DONC. L'écran français s'anime. En ce début de saison, de grandes œuvres auront marqué en des genres différents et, grâce le dés qualités diverses, la vitalité d'un art dont certains, esprits chagrins, semblent vouloir nier nos possibilités. Les Gaités de l'esca·dron, Monsieur de Pourceaugnac, Mélo, la Femme nue affirment la volonté de nos metteurs en scène de ne poiart se laisser distancer, et nous nie parlons pas de films comme la Fleur d'oranger et Embrassez-moi, comédies char- mantes.

Mélo n'est point le premier film psy- chologique réalisé d'aprés des pièces oit des romans déjà Après l'amour. Ariane avaient montré la force de ce genre. Nous ne contestons pas que ce ne furent point les prensiers essais de films psychologiques en France et nous pourrions citer des titres glorieux. Le film parlant, surtout depuis l'assouplissement de la technique, a pernais des réalisations surprenantes. Mais, direz-vous, ce que nous offrent nos psychologues de l'écran, n'est-ce poirct, somnte toute, du théâtre filmé 7 Il ne suffit pas, continuerez-vous peutétre, de photographier -sons des angles

Une scène dramatique ae « .ueio » enire Mlle Gaby Morlay et M Victor Francen j divers une sccne jouée par deux ou plusieurs personnages. Si l'esprit cinématographique fait défaut. bernise rallumerait la querelle de savoir cc qui est du cinéma oit ne l'est point, La délimitation est assez complexe. Si, par exemple, certaines scènes d'Ariane pouvaient être qualifiées de théâtre, d'autres, n'en point douter, comme la rcncontre d'Arias et de Constant, étaient bien du cinéma. Rappelezvous. Et si le cinéma est i'art des grafuts horizons, l'arrivée de l'héroïne d'Après l'amour sur les bords de la Méditerranée ne peut être plus cinéma. La vérité est, comme toujours, sans doute dans ura juste milieu. De frontières entre ce qui est théâtre » et ce qui est « cinéma point n'en faut, car daus la vie même et sur l'écran, qui est le reflet de cette vie tout se méle la farce comme le drame, et il n'est pas besoin d'invoquer la Préface de Cromwel'l pour conàenir que l'un et Vautre se côtoient ait point qu'une jarce peut devenir soudain effroyablement dramatique.

On pourrait discuter à l'infini, dis cussions byzantines qui sont peut-être dans U goût de certains, car parfois elles se prolongent à perdr'e haleine. Réjouisaons-nous-en et n'y trouvons que la preuve de l'Intérêt que le plus grand nombre porte au septième art. Mais si nous né nous soweiona pas d'y prendre part, constatons avant tout wrie chose dont la manifestation est des pdus heureuses: l'existence de grands films français qui, dans no-'i salles comme à l'étranger, sont appréciés et applaudis comme Us le méritent. Faisons le point car, il n'y a pas beaucoup d'années, les films français présentés ftorjt nos frontières étaient ane rare et hasardeuse exception.

J. M.

Un prince, qui cache son identité sous le paeudonyme de Nicolas Barclay, inter- prète le rôle du prince Agha dans Enlevezmoi 1 l'exquise opérette réalisée par Léonce Perret pour Pathé-Satan.

M Henri Duvernois, t auteur d Apres l'amour et de Faubourg Uontinartre, vient de terminer, pendant ses vacances à la Garoupe, un roman, ta Dompteuse, et une pièce, Jeanne, Les verrons-nous à l'écran ? En attendant, Jeanne passera au théâtre des Nouveautés.

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LA CRITIQUE

Chaque jour, ou presque. la critique est conviée à la première vision d'oeuvres nouvelles. Malheureusement, une absence d'entente.entre .les directeurs fait que, le plus souvent, deux ou trois films sont présentés le même jour aux mêmes heures Lacune regrettable qui prive non seulement du plaisir de voir, mais de la possibilité de juger. Pourtant, on peut se montrer assez optimiste le niveau artistique de notre production nationale se révèle, en ce début de saison, supérieur à ce qu'il fut.

HENRY BATAILLE A L'ECRAN LA FEMME NUE D

Certains titres sont si évocateurs que I l'on ne les voit pas sans émotion flamboyer au fronton d'un cinéma. La Femme mie est de ceux-là. La Femme nue, c'est 1908. la grande époque du théâtre d'Henry Bataille et de ses interprètes Lucien Guitry, Berthe Bady. Mais, dira- t-on, les sentiments depuis Bataille ont évolué rapidement Bataille n'est pius de notre époque. Evolution? Comme si le le coeur en ses sentiments intimes évoluait Des gens arrivés oublieront toujours leurs débuts dif6clles; de pauvres cours féminins souffriront des ronces du chemin et des êtres trop sensibles croiront que tout s'évanouit avec l'amour, même la vie! Il y aura toujours des Rouchard qui, dans une clinique, ramasseront le paquet que d'autres auront laissé tomber ». Amour, joie, désespoir, abnégation, vieilles impalpables choses, vieilles comme le monde.s et qui seront de tous les temps. Ressorts des œuvres théâtrales et ressorts aussi des œuvres de l'écran. M. Léopold Marchand, en adaptant la pièce d'Henry Bataille pour l'écran, n'en a pas modifié le développement et il en a pieusement gardé l'âme. Que le metteur en scène aussi, M. J.-P. Paulin dont ce sont les débuts soit loué. La Femme nue à l'écran est aussi émouvante qu'à la scène, Lolette, gracieux modèle, fut enlevée au peintre Rouchard par son camarade Bernier. Lui, les a regardés vivre, heureux malgré tout de leur bonheur, venant à

leur secours dans une trop grande misere. Un jour de juin, pour Bernier c'est le succès. Son tableau la Femme nue obtient la grande médaille d'or du salon. L'oeuvres est achetée par l'Etat pour le Luxembourg.

Cinq ans plus tard, tous les deux sont mariés, riches, considérés mais si Bernier a complètement évolué, Lolette n'a pas changé. C'est toujours la petite bonne femme simple, sentimentale, que tout émerveille.

A un concours d'élégance automobile au bois de Boulogne cela est assez inattendu dont Bernier a accepté d'être le président, il remet une bannière à la lauréate, la princesse de Chabran, dont Lolette fut le modèle. « Je suis Mme Pierre Bernier dit Lolette, qui s'avance, tout heureuse de se faire reconnaître. Mais la princesse incline légèrement la tête et s'éloigne. Une nouvelle rencontre, dans un" restaurant en vogue favorise le flirt de la princesse et de Bernier. Une soirée chez Bernier facilite un rapprochement qui n'a d'obstacles qu'un petit cœur déjà meurtri Lolette surprend soudain un mot qui lui révèle une intimité qu'elle ne soupçonnait Devant le scandale, Bernier demande le divorce dont Lolette ne veut pas. Elle va même implorer le prince de Chabran. Mais, lui, rend à sa femme une liberté absolue contre quelque argent. Il estime l'affaire excellente « un placement de fils de famille », dit-il dans le texte original. D'ailleurs, Bernier et la princesse ne se gênent pas pour se rencontrer devant Lolette consent à tout, mais en quittant l'hôtel elle tente de se suicider. A la clinique, elle guérit lentement. Bernier est à son chevet. Avec de pauvres mots, il s'efforce de lui faire entendre ce qu'il croit être la raison. Lolette n'a pas la force de répondre.

Mais le bon Rouchard veille; il vient la voir: il l'emmène dans une petite maison à la campagne, où elle revivra. Il a

Mlle Ylorelle et M. Raymond Koulaud dana une scène de c la Femme nue » « ramassé le paquet que d'autres avaient laissé « tomber ».

M. Constant Rémy incarne le peintre Rouchard avec une simplicité et une puissance de moyens magnifiques. Mlle Odette Florelle est une Lolette pitoyable, admirable. Puissante création qui égale en émotion et en sincérité celle de Berthe Bady. Mlle Alice Field prête à la princesse sa sculpturale beauté, elle est la femme enamourée, mais elle évite d'être une vamp de cinéma. Pourquoi M. Raymond Rouleau reprenant le rôle de Lucien Guitry l'a-t-il interprété en arriviste ? M. Armand Bour tient, lui. le rôle qu'il avait créé en 1908 aux côtés de ses camarades disparus. Son apparition sur l'écran fut émouvante comme un souvenir qui s'anime, et peut-être aussi comme un symbole celui de la continuité de l'art dramatique, qui se transmet fidèlement, que ce soit sur la scène ou, aujourd'hui, sur l'écran.

M. GEORGES MILTON,

« DEUS EX MACHINA »

D' EMBRASSEZ-MOI », FILM GAI Un vieux routier du cinéma et qui l'a toujours bien servi M. Léon Mathot, s'est plu à transposer à l'écran Embrassezmoi. la pièce de MM. Tristan Bernard, Yves Mirande et Gustave Quinson. C'est une comédie, presque un vaudeville, qui, traitée au cinéma dans un excellent mouvement. devient une farce énorme qui

maintes fois force le rire et possède cette qualité d'être gaie

Voici l'histoire qui vaut d'être contée car, par ses rebondissements, elle devient du cinéma.

Boucatel. riche marchand de vins en gros de Bercy, reçoit uî télégramme du comte Gaston de Champavert, son camarade de régiment, qui lui demande 100.000 francs. Rien que cela! Il se rend en auto au château de Champavert où demeurent

Mlle Jeanne HclblinR, nne des interprètes de « Embrassez-moi »

LES PRESENTATIONS L'autre matin, présentation corporative' de Baroud, le tUm réalisé au Maroc par M. Pex Ingram, Le grand vaisseau du Gaumont-Palace, où se donnait cette produstion, était empli d'une foule énorme où l'on reconnaissait la plupart des personnalités du cinéma. Les applaudissements ne furent point ménages il semblait que, pour la première fois, on voyait le Maroc et qus

>JC Roland CaiUaux et J»Ue Colette Darfenil dans. « Baroud »

l'on y vivait parmi ses farouches populations et avec les officiers et les cavaliers d'un magnifique escadron de spahis maro- cains. NI. Rex Ingram a su faire d'eux des cavaliers de légende dont tes spahis et les anciens spahis peuvent se montrer fiers.' Une intrigue d'amour assez émouvante entre la fille d'un caïd et un sousofficier sert de pivot à l'action, qui se développé et s'amplifie dans un mouvement admirable. Les interprètes, d'un naturel digne d'éloges, sont M. Philippe Moretti, Mlle Rosita Garvia, le regretté Pierre -B*tchefi, M. Roland Caillaux, Miles Arabella Fields, MM. Andrew Kngelmànn, Roger Calllard, G. Busby.' sans oublier Mlle Colette Darfeuil.

Le grand magazine de l'écran publie cette semaine

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le vieux marquis, sa soeur Aurore, ses enfants, Gaston et Géraldine, et des hôtes de choix la comtesse de la Tour d'Argent et le comte de Listrac. C'est Aurore qui préside avec autorité à la vie du château qui, loué par le marquis, peut être vendu. Précisément il va l'être Un Argentin est prêt à l'acheter.

Au château, Boucatel dit « Bouboule », bien qu'il apporte 100.000 francs à Gaston pour payer une dette, est reçu fraîchement. Il n'en demande pas moins à Gaston de l'inviter pour huit jours il s'installe, déplait d'abord à tout le monde, notamment à Aurore. Soudain, il apprend que le château est vendu et que les Champavert ont reçu leur congé. Par amour pour Aurore, signant un chèque de quelques millions, il devient acquéreur de fait et annonce aux Champavert qu'ils peuvent rester. Ceux-ci apprennent que le propriétaire est Boucatel. Il le leur cédera dans les conditions qui leur conviendront, mais, suivant la mode du pays, moyennant un baiser.

Bien entendu, Aurore refuse et se retire dans la chambre préparée pour son parrain, lord Ashwell. Boucatel l'y réjoint Elle se déclare prête à recevoir le baiser, mais Boucatel lui parle respectueusement. comme à une marquise, et s'excuse de sa hardiesse en lui exprimant quand même tout son amour. Après un baiser sur la main, la marquise l'autorise à une cour discrète. Mieux. Lord Ashwell. confesse Aurore. Boucatel manque de naissance. Il en aura une, car le lord l'adopte et lui adonne un de ses titres. Boucatel, marchand de vins en gros, devient comte de Harley, et il épousera la marquise Aurore de Champavert, qui maintenant l'adore.

M- Georges Milton incarne Boucatel. le marchand de vins en gros plusieurs fois millionnaire. Cet acteur cherche à se renouveler, louable dessein. Mais il semble oufclier qu'un « marchand de vins en gros plusieurs fois millionnaire qui brasse les millions, a quelques usages du monde. Aussi les balourdises de M. Georges Milton nous étonnent-elles un peu dans d'autres scènes, d'ailleurs, il est excellent et joue avec une grande finesse. Mme Tania Fédor est fort racée dans le rôle un peu ridicule de la marquise Aurore. Quelle allure Et combien nous com- preaoas la crainte soudaine de Boucatel. Des artistes renommés, tels MM. Abel Tarride, Escande, Sinoël, complètent la distribution, ainsi que Mlle Jeanne Hel- bling dont les apparitions fugitives sont agréables. Mais le plus agréable est de découvrir une mise en scène originale, .d'un bon mouvement et d'en faire compliment à M. Léon Mathot le réalisateur MELO » COMEDIE DRAMATIQUE Mélo, le film réalisé par M. Paul Cziñnw; d'après l'oeuvre de M. :Heîiry Bsrnstein, sort aujourd'hui sur les -Boulevards. Interprété par Mlle Gaby Morlay et M. Victor Francen qui furent déjà les interprètes d'après l'amour et d'Ariane et par M. Pierre Blanchar, cette production suscite une vive et sympathique curiosité et mérite d'être étudiée longue¡ment.

UNE OPERETTE CONTE BLEU AVEC Miss HARVEY ET M. GARAT

En. deux, vieux wagons désaffectes en un coin d'une lépreuse banlieue parisienne vivent deux amis, joyeux garçons, qui, l'un et l'autre, portent le même prénom Maurice. Nous ne les connaîtrons paa autrement. Ils sont laveurs de carreaux. Le hasard met sur leur route une jeune fille Monde, joujou, pauvre pente saùs. toit, dont les économies ont disparu avec un triste sire qui, se disant impresario dc cinéma, devait l'emmener à Hollywood. Les deux Maurice recueillent Joujou. Mais la fable du bon La Fontaine est éternelle. « Deux coqs vivaient en paix. ̃> Voici !es deux Maurice amoureux de Joujou. Voulant éviter de journaliers incidents, la petite s'enfuit. Devant la nécessité de v ivre, elle s'enhardit et va trouver l'impresario dont l'escroc avait usurpé le nom. Elle imagine un numéro st séduisant qu'elle est aussitôt engagée. Le rêve blond des deux Maurice devient pour elle un rêve de gloire. Mais tout n'est pas fini. Il faut un dénouement. Surviennent les deux laveurs de carreaux ils la supplient

Mlle Iillsn Harvey nous revient avec le « Rêve blond »

de rester. C'est l'un d'eux qui partira pour Hollywood à la place de Joujou, comme secrétaire de l'imprésario, tandis qu'elle restera en Europe avec le Maurice préféré. Elle sera une grande artiste et, peutêtre. lui aussi deviendra-t-il une vedette». Ce Réve blond est véritablement un reve

Miss Lilian Harvey et M. Henry Garat furent si souvent les animateurs d'opérettes à succès qu'un nouveau film où ils jouent suscite toujours une vive curiosité. Le Réve blond, qui parait aujourd'hui, est de ceux-là. Sur une histoire un peu mince, M. Paul Martin, le réalisateur, a brodé des scènes parfois assez heureuses; mais nous ne retrouvons point, dans la facture du film, la patte x d'un Eric Pommer ou d'un CharreL

La gracieuse Lilian Harvey est l'animatrice du film elle est charmante bien qu'en certains moments elle semble gênée. Mais son numéro est exquis et l'on coin.prend l'enthousiasme de l'impresario. M. Henry Garat, le Maurice triomphant, n'est plus le brillant cavalier que nous avons maintes fois vu. Il est laveur de carreaux et le costume chamarré ou le complet bien coupé lui manquent. M. Pierre Brasseur l'autre Maurice met de la malice en !i tout ce qu'il fait et sa création est intéressante. MM. Pierade et Franconnay complètent habilement la distribution. Jean MARGUET

"PAYSA NS DE LA MER"

Les deux seaphandriers photographiés au cours du grand reportage de Claude Blanchard dans les profondeurs de la mer

iiHtuiiimtmiin.MnuiHMitinuMHiimtmtiHMiMMiiimiiiiiiitirj' Rentrée aux studios « studieuse » c'est le cas de le dire vient de renaître. Et la cité cinématographique bourdonne en dépit des dernières giboulées raccords à Sa meilleure cliente, intérieurs de l'Ane de Buridan, premières prises des Deux Orphelines.

C'est aussi la rentrée des vacances. MM. Jean Gabin, Pierre Moreno, Mauricet sont venus prendre le vent. d'au- tourne, avant de reprendre le collier, léger leurs épaules.

Les sunlights magiques inondent de soleil le terre-plein de gravier blanc, d'où Mlle Mona Goya peut apercevoir la mer entre les palmiers et les aloès et d'un pinceau puissant la fixer sur la toile. Ce pinceau, elle le manie si vigoureusement dans une manière désormais-illustre en Espagne et ailleurs, et elle apporte tant de véhémente inspiration à saisir la vague dans son bondissement furieux que nous doutons d'être en présence de l'interprète de ces rôles. légèrement mièvres ou nous avions accoutume de reconnaître Mlle Mona j Goya. Je crois qu'il y a en cette artiste une force à employer et que cette force gagnerait encore à être dirigée sur le comique. Je ne suis pas le seul à partaeer cette opinion.

Mme Simone deGuyse car la rivale de Mlle Mona Goya. Entre ces deux « picotins », on conçoit la perplexité de r « Ane de Buridan Je ne veux pas savoir qui l'emportera dans cette com- pétition amoureuse, car je partage pour ma part l'indécision actuelle de M. René Lefèvre tour à tour en présence de la brune et de 1» blgntie.

Qui n'a son fétiche, parmi les vedettes, celles qui le sont ou qui vont l'être ? Poils d'éléphant, bijoux, talismans de toutes sortes ? Mme Simone Deguyse, elle, n'a qu'une parole. C'est peut-être son fétiche à elle Et c'est sûrement le gage de hautes destinées.

M. René Lefèvre frissonne sous iui 'peignoir et, en dépK d'une bronchite ;récemment gagnée entre les chauds et froids de saison, s'apprête à faire un plongeon dans l'eau tiédie de sa piscine miraculeuse. Il en sortira sain et sauf, soyons rassurés. Seules ses mains portent une marque. Un cheval (c'est le, c dada » de Jf. 'René Letêvrie) tirait' trop, et les paumes de son écuyer en ont subi quelque dommage.

Deux frimousses éveillées, deux petites filles curieuses des lumières, des décors et des artistes, montrent le bout de leur nez avec t'audacieuse retenue des enfants prodiges, âeraient-ce Louise et Henriette, lea tendres sœurs orphelinès, dans leur premier âge ? En dehors du champ, leur mine éveillée inspire l'intérêt plutôt que la pitié. Et n'est-ce pas le sort commun au cinéma ? Sûrement, aux studios Natan, tout sera bien qui finira, bien. Hugues Payée.

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I Notre collaborateur Claude Blanchard a conté ici-même comment avait été réalisé le film documentaire les Paysans de la mer.

Lors d'une présentation privée, nous avons pu voir ce documentaire, qui a toute la vie d'un reportage.

M. Claude Blanchard n'a point redouté d'y paraître et nous le suivons dans les rues de Marseille, uous assistous à sa rencontre' avec un patron scaphandrier et nous voyons s'animer maintes scènes contées par notre collaborateur dans le Petit Parisien. Les scènes sous-marines sont des plus curieuses et constituent une véritable nouveauté par la manière dont elles furent prises. Ce sont là des documents remarquables sur le travail des scaphandriers..

Les spectateurs trouveront peut-être la mer fort peu peuplée. Pas la moindre pieuvre, pas le moindre requin, accessoires nécessaires aux films romanesques, mais des poissons, petit.; et gros, circulant parmi le champ mouvant des plantes sous-marines. Les Paysans de la wer constituent un documentaire et aussi un repartage vécu, et on ne peut en contester la sincérité.

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Mlle Yolande Laton est la subtile interprrt? de ce film dont nons avons entretenu no, lecteurs. Sea partenaires sont MM. Je.tu Max et Raymond Koole»u

',Les Etablissoments Jacques Fiaïk distribueront en France, Belgique et Sulssu la nouvelle production R. K. 0. RadioPatlié.

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COURRIER DES THÉATRES

AVANT-PREMIERE

LA VIE DTNE FEMME

A LA RENAISSANCE

Sa grande expérience du découpage cinématographique a permis à M. Jean de Letraz d'utiliser la scène tournante de la Renaissance pour diviser sa pièce en trois actes et trente-deux tableaux. Il lui imprime ainsi le mouvement d'un film. Cette action précipitée ne retire d'ailleurs rien à l'intensité dramatique. Elle permet au contraire d'éliminer les scènes de remplissaite et par là-même concentre l'intérêt. La Vie <L'un« femme C'est le titre et en même temps tout le sujet de la pièce.Nous suivrons i'existence mouvementée de l'héroïne qu, toujours à la recherche de J'amour, ne rencontre à sa place que vils sentiments et mensonges.

Une maison de modes, une rue, un intérieur d'ouvriers, les bois de Robinson, un bar, un wagon-lit, Biarritz, une terrasse de dancing, Venise, une clinique, un cinéma. un salon chinois, une plage, une villa Cabourg forment les cadres successifs où s'agitent amoureux et amants.

La Vie d'une femme sera créée par Mlle Rachel Berendt, qu'entoureront MM. Raymond Maurel, Louis-Marie. Michau. pugène Durand. Lemoine. Aubry, Plessis et Fenonjols: Mmes Florian. Marcilly, Blanche Hellé. Gillis, Saint-Hallier. Germaine Albert, Michèle Béryl et Mayliana.

Au Comité de défense

du personnel de l'Opéra-Comique

Le comité de défense du personnel de 3'Opéra-Comique sest réuni, hier, au siège de la fédération du spectacle. M. Cesbron, secrétaire général, a rendu compte de la situation depuis la démission de M. Masson et la nomination de M. Gheusi, nouveau directeur de l'Opéra-Comique.

Les représentants des diverses catégories du personnel se sont entretenus des résultats obtenus à la suite des diverses entrevues et se sont félicités de l'attitude de M. Gheusi. Néanmoins, certains points touchant la situation des danseuses, des ouvreuses, des habilleurs leur paraissant encore douteux, le comité a décidé de 1 demander une nouvelle entrevue à M. Gheusi afin de les éclaircir.

AUJOURD'HUI. Renaissance, 8 h. 45, générale de Douze Nuits d'amour ou la Vie d'une femme, pièce en trois actes et trente-deux tableaux de M. Jean de Letraz. Th. Michel, 8 h. 45, première, de Valentin le Désossé, comédie en quatre actes et cinq tableaux de M. Claude-André Puget. Gaîté-Lyrique. 8 h. 30, reprise de Véronique, opérette en trois actes de MM. A. Vartloo et G. Duval, musique d'André Messager.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. La deuxième matinée poétique sera donnée le samedi 29 octobre, à 4 h. 30.

-o- OPERA-COMIQUE. A l'occasion de da réouverture de la salle Favart, qui doit avoir lieu le 10 novembre, M. P.-B. Gheusi a engagé Mlle Conchita Supervia pour chanter Carmen. Le ténor Micheletti sera don José et le baryton Ponzio. BscamiJlo. Mlle Marcelle Denya paraîtra dans le rôle de Michaëla. Les deux danses espagnoles seront dansées par Mme Carie Ari.

o- TH. ANTOINE. Mlle Camille Cal̃vat vient d'être engagée pour interpréter un rôle dans Périphérie.

0- BOUFFES-PARISIENS. Un soir de Réveillon, tel sera le titre de l'opérette de M Albert Willemetz, musique de M. Moretti, qui sera donnée sur cette scène quand le succès d'Azor sera épuisé.

-o- SCALA. Le théâtre chantant de :M. Georgkis donnera son nouveau spectacle à partir du 28 octobre. Les chansons imagées comprendront le Mauvais Hôte, de Jean Richepin; les Jaloux, de F.ragson; le Baptême du petit charcutier, de Delormel, etc. Le spectacle commencera par les actualités 101 (!) et se terminera par une farce burlesque en deux actes et quatre tableaux de M. Georgius, intitulée Vieillards, en uniforme.

-o- TH ST-GEORGES. Mme Gabrielle Dorziat. M. Luguet et Mile Alic« Field eeront les protagonistes d'une et trois, la nièce- de, M. Denys-Amiel, qui, dans un avenir éloigné, succédera à Mademoiselle. o- La famille et les amis du grand tragédien Silvttin se sont réunis hier au columbarium du Père-Luchaise en comme, moration de la mort du célèbre artiste. -o- MOULIN DE LA CHANSON. Rappelons que la revue Au Pays du soleil sera donnée samedi après-midi en générale et le soir en première.

-o- La 15' section des Croix de feu et Briscards organise sa fête annuelle dans la salle des fêtes et les salons du Cercle militaire, avenue Portalis, le samedi 22 octobre. Programme de choix. La partie artistique commencera à 8 h. 45. On dansera tt partit de 10 h.

TH. INTERNATIONAL î (ex-Bouffes-du-Nord) MIRACLE A VERDPj s L'œuvre est remarquable. Voilà peut-être s = le spectacle le plus original et le pins méritoire depuis le débat de la saison. s Le Petit Parisien (Paul Reboux). 'MUSIQUE'

I GOTTHELF PISTOR Le célèbre Tristan de Dayreuth qui obtint un si grand succès Paris J'au dernier chantera aux CONCERTS PAS- DE LOUP, Théâtre des Champs-Elysées | Samedi et Dimanche 23 octobre à 5 h.

MUSIC-HALLS

Au Casino de Paris la deuxième veraion de Se-); Appeal Faria 1932 Le deuxième version de Sex Appeal Patis 1932 nous permet d'applaudir le remarquable ballet de Kurt Jooss la Table verte.

C'est une oeuvre chorégraphique consi- dérable. Avec des moyens très simples et un nombre d'artistes restreint, Kurt Jooss arrive à donner une impression de grandeur étonnante. Que l'oeuvre soit un peu massive, qu'elle paraisse un peu insistante. je le concède le certain est qu'elle a du style et qu'en maints endroits elle atteint à une beauté singulière, à une intensité dramatique émouvante.

Je n'insisterai pas sur l'originalité du scénario, laquelle saute aux yeux. Il faut une audace peu commune pour faire de la guerre le sujet d'un ballet. De ce seul point de vue ta réussite plus difficile n'en devient que plus méritante.

Ce qui me retient dans ce ballet, c'est sa valeur expressionniste. Il est malaisé d'extérioriser plus fidèlement et avec plus d'intensité des états d'âme. La pensée de l'auteur nous est ciairement perceptible et les gestes, les ensembles, les figures s'enchaî·nent avec une évidence pour ainsi dire irrésistible. Cela, c'est le résultat que nous voyons, le but que !e chorégraphe s'était fixé et auquel il est parvenu.

Quant aux moyens, ils sont de la plus émouvante sobriété. Pas de décor un simple fond de tenture des éclairages heureux et justes, des costumes neutres pour la plupart et auxquels !a lumière seule donne leur valcar, des pas expressifs et d'une puissance d'invention salissante. Bref une oeuvre dans son esprit et dans sa réalisation.

Kurt Jooss. qui danse le principal rôle. est entouré d'une troupe parfaitement disciplinée et dont je m'excuse de ne pas citer les personnalités. Sachons qu'elles ont toutes du talent.

Cet hommage rendu au ballet de Kurt Jooss, je serais injuste envers la deuxième version de Sex Appeal Paris 1932 si je ne vous disais qu'elle a fourni à Marie Dubas l'occasion de renouveler, en partie du moins, son tour de chant. Marie Dubas récite notamment une poésie de Jehan Ric- tus où elle fait preuve d'une sensibilité et d'une simplicité qui ont profondément remué le public. Tant il est vrai que le « registre » de l'artiste est parmi les plus étendus qui soient. allant de la fantaisie la plus échevelée à l'émoi contenu des larmes. Marie Dubas nous a encore une fois étonne.

Louis LÉON-MARTIN.

u- L'ALHAMBRA présente aujourd'hui douze attractions nouvelles. Parmi les vedettes étrangères, citons: Nwbtdn i;nd Gold. comiques burlesques; Tom Patricola, fantaisiste, avec les Wheeler Twins et Barberina. Boucot sera la vodette française.

Sont encore au programme: les 5 Svetlanow's, chanteurs russes, et Maximilian Gruber.

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LES CHAMPIONS OLYMPIQUES ONT ÉTÉ FÊTÉS HIER A L'HOTEL DE VILLE Et ont reçu la médailie d'argent de Paris

M. Marcombes prononçant son discours

Les athlètes français victorieux aux Jeux olympiques de Los Angeles ont été fêtés hier après-midi, à l'Hôtel de Ville, au cours d'une réception qui a revêtu le plus grand éclat, en présence de M. Marcombes, sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique, qu'entouraient nombre de personnalités du monde sportif au premier rang desquelles figurait M. Ceziano, ministre de Roumanie, président de la Fédération internationale d'escrime.

Citons encore le général Mariaux, gouverneur des Invalides; M. François Piétri, ancien ministre des Finances; M. Henry Paté, ancien sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique, viceprésident de la Chambre; M. Renaitour, député, représentant du gouvernement français à Los Angeles. Les athlètes qui firent triompher nos trois couleurs aux précédents jeux d'Anvers, de Paris ou d'Amsterdam avaient également été conviés à la fête.

En souhaitant la bienvenue aux champions olympiques auxquels il a remis la médaille d'argent de la Ville de Paris, M. de Fontenay, président du conseil municipal, les a félicités d'avoir si brillamment soutenu à l'étranger le prestige et le bon renom de notre pays. Nous avons conscience, a-t-il dit,

LES MAJORATIONS DE 15 SUR LE PRIX DES LOYERS M. Robert Bos, conseiller municipal, nous l'avons signalé, avait appelé l'attention du préfet de police sur la situation pénible qui allait résulter, pour nombre de locataires, du fait de la majoration de 15 prévue sur le prix des loyers.

En réponse aux observations présentées, le préfet de police fait connaitre que la situation des locataires visés par M. Robert Bos est des plus dignes d'intérêt et sera tout spécialement signalée au ministère de la Justice qui a d'ailleurs recommandé à la préfecture de police de lui signaler; en matière d'expulsion, les cas particuliers suscepti- blés de retenir son attention.

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de répondre, en vous recevant, aux voeux de la population parisienne, qui suivit avec passion, dans la presse, au cinéma., par la T. S. F., le développement des grandioses manifestations internationales de Los Angeles et salua avec joie les belles victoires remportées par nos champions sur tant d'adversaires redoutables, également animés d'un farouche désir de vaincre. En termes applaudis, M. Edouard Renard, préfet de la Seine, s'est associé aux sentiments exprimés par le président du conseil municipal.

En remerciant la Ville de Paris de sa manifestation de sympathie, M. Jules Rimet, président du comité national des sports, a insisté pour que la Ville de Paris crée le plus grand nombre de parcs de sport possible pour faciliter l'entraînement sportif de la jeunesse. Après un discours de M. Léon Breton, président de l'U. V. F., M. Marcombes, prenant la parole, a félicité la Ville de Paris des encouragements qu'elle ne cesse de prodiguer au monde sportif et des initiatives qu'elle a prises dans ce but. Il a renouvelé les félicitations du gouvernement aux champions olympiques, en rappelant que M. Herriot avait tenu à rendre hommage à letus exploits et à leur traduire la reconnaissance du pays en allant au-devant d'eux au I Havre. Un lunch a suivi.

En souvenir des morts de la guerre da Xd arrondissement

Les « Croix de Feu et Briscards du Xe arrondissement » feront célébrer, le dimanche 30 octobre, à 9 h. 30, un service religieux en souvenir de leurs camarades tués et disparus au cours de la guerre. Une allocution sera prononcée par le R. P. Ferrand, ancien combattant, de l'ordre des Pères de Sion.

Une exposition de champignons La Société mycologique de France organise, le dimanche 23 octobre, une exposition publique de champignons, qui sera ouverte de 14 à 17 heures, au laboratoire de botanique et de pathologie végétale de l'Institut national agronomique, M, rue' Claude-Bernard, Paris (V).

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Boulevard des Batignolles, une auto dans laquelle se trouvait l'ambassadeur du Japon à Paris, demeurant 24, rue Greuze, est entrée en collision avec un autre véhicule. L'amba.ssadeur, fort heureusement, n'a. pas été blessé

Boulevard Exelmans, un motocycliste, M. Roger Leroux, demeurant 140, avenue d'Orléans, est renversé par une auto. Boucicaut.

Avenue de la Porte-de-la-Villette. M. Jules Grenillet, domiciltf 6, rue du Chemin-de-Fer, est renversé par une auto. Saint-Louis.

Une automobile renverse, rue de Vaugirard, M.- Etienne Guillemot, chimiste, trente-trois fans, 51. rue du Four. M. Félix. Hardy, trente-six ans, chauffeur, 18, ruV Pasteur, à Malakoff, roulant à bicyclette, -est renversé par un taxi. LaCnnec.

Une automobile dans laquelle se trouvait M. Simon Patino, ministre de Bolivie à Paris, est entrée en collision avec une autre voiture, rue Saint-Jacques. Tout se borne, fort heureusement, à des dég6ts matériels.

En traversant la chaussée, rue SaintSulpice, le jeune Charles Descoins, quatorze ans, habitant 6, cours d'Oisy, à Chaville, est renversé et blessé par une automobile.

Prise de fonctions

M. Moren a pris ses fonctions au commissariat de Saint-Victor. Il a été présenté à ses subordonnés par MM. Barthélémy, sous-directeur de la police judiciaire Leg r a n d commissaire divisionnaire du VU. district, et Cousin, chef de bureau à la police judiciaire.

Un commencement d'incendie provoqué par un court-circuit s'est déclaré hier dans un sous-sol, 42, rue Ampère. Dégâts matériels.

Dans une ébénisterie, 11, passage Rauche, un commencement d'incendie, dont on ignore les causes, s'est déclaré l'autre nuit. Dégâts peu importants.

DANS LA SEINE

Trois tentatives de suicide

à Montrouge

Neurasthénique, M. Roger Fardy, garde vigile de vingt-cinq ans, demeurant à Montrouge, 51, rue de Bagneux. avait décidé, hier. d'en finir avec l'existence. A cet effet, il absorba, vers le milieu de la nuit. dix-oeuf cachets de gardénal. Sa femme, s'éveillant peu après, s'aperçut que son mari était malade. Elle courut chercher un médecin et alerter la police. Quand elle revint en compagnie de deux agents, un spectacle pitoyable s'offrit à leurs yeux profitant de l'absence de son épouse, le désespéré s'était tiré un coup de revolver en pleine poitrine et râlait, étendu sur le parquet de la chambre. Les policiers le firent transporter à l'hospice de Vaugirard où son état est considéré comme grave. 1Jl convient de noter que dans i'espace de quelques heures ce sont trois personnes qui, à Montrouge. tentèrent de mettre fin à leurs jours. Outre M. Fardy, en effet, MM. Constant Delayesse, artiste peintre, âgé de vingt-cinq ans, demeurant 10, rue Sadi-Carnot, et Eugène Bazin, âgé de trente-huit ans, 96, rue Hippolyte-Mulin, avaient, l'un absorbé le contenu d'une fiole de poison et le second tiré sur lui-même un coup de revolver.

Un incendie aux Lilas

Un incendie s'est déclaré hier, vers 15 h. 30, dans une fabrique de ballons, 17. rue de Bagnolet. aux Lilas.

Le feu, qui avait pris naissance dans l'atelier des matières premières, a été maltrisé auprès une heure de travail par les nompiers de la localité, secondés par leurs, collègues parisiens.

Les dégâts, importants, ne sont pas encore évalués.

A Saint-Ouen. des cambrioleurs se sont introduits dans lad çave d'une épicerie, 50, rue du Docteur-Basset, et dans celle d'ua débitant, 14, rue de Faris ils ont dérobé dans chacune pour environ n 500 francs de marchandises.

La Société de secours mutuels des sapeurs-pompiers d'Aubervilliers donnera demain soir, à 20 h. 30, sa fête annuelle à la salle des fêtes d'Aubervilliers. sous la présidence de M. Pierre Latfal, sénateur et maire, assisté de M. Mautice Foulon, député. adjoint

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Comment la Ville de Paris va venir en aide aux artistes et artisans d'art

Le chômage est un terrible fléau. Ne plus avoir de travail, n'en plus pouvoir trouver quelque courage qu'on puisse apporter à la besogne, quelque talent qu'on puisse posséder, c'est subir sans remède la misère atroce et courir au désespoir.

Certes, les secours aux chômeurs sont justement institués pour lutter contre leur misère et contre le fléau. Mais les secours en argent n'apportent pas de travail et ne sont pas, par suite, le remède parfait. Ils n'attei-' gnent pas tous les travailleurs. Pour beaucoup, et surtout les artistes et les ouvriers d'art, rester oisifs c'est risquer de perdre sa main. Le talent ne s'entretient pas avec les seuls secours en argent.

Les artistes et beaucoup d'artisans ne peuvent d'ailleurs faire la preuve qu'ils meurent de faim faute de tra- vail. Les caisses de secours vont-elles. leur rester indéfiniment fermées ? Ce sont ces réflexions et ces raisons indiscutables qui ont incité quelques conseillers municipaux à réclamer de leurs collègues un vote unanime d'un emprunt de 40 millions de francs pour apporter des remèdes spéciaux à ces catégories spéciales de ohômeurs, artiste ou ouvriers d'art, gloire et richesse de la France.

Unanimement, tout le conseil municipal les a suivis et a voté cet emprunt.

Malheureusement, le geste magnifique du conseil municipal de Paris n'a pu rapidement obtenir la consécration de l'Etat. Devant les difficultés budgétaires, on a hésité, dans les hautes sphères, à permettre cet emprunt. Mais, après réflexion, l'Etat ne voulant pas tout refuser à la si noble pensée du conseil municipal, est à la veille, si ce n'est pas fait à l'heure où nous écrivons ces lignes, d'autoriser une première tranche de cet emprunt se montant à 10 millions de francs. Devant ce premier effort, il faut dire tout de suite et d'avance au public quelles sont les directives adoptées pour atteindre au mieux le but proposé. La commission chargée de prendre les dispositions utiles a cru devoir classer en deux catégories les chômeurs à atteindre.

La première catégorie comprend les artistes proprement dits, peintres et sculpteurs la seconde, les artistes décorateurs et artisans des industries d'art.

Un tiers des crédits environ sera réservé à la première catégorie, les deux autres tiers à la seconde.

On viendra au secours des artistes de la première catégorie par des achats directs de leurs oeuvres actuellement réalisées ou par des commandes d'oeuvres à exécuter.

Pour les artistes décorateurs ou ouvriers d'art de la seconde catégorie, on leur apportera des secours par des commandes qui seront remises entre les mains d'un groupement syndical, actuellement formé et prêt à fonctionner, composé de patrons et d'ouvriers désignés par toutes les chambres syndicales de Paris.

Ce groupement aura pour mission de remettre ces mêmes commandes aux industriels intéressés, d'en surveiller l'exécution, de tenir la main à ce que les chômeurs y soient bien employés et de ne laisser aux industriels que le bénéfice strictement nécessaire pour payer leurs frais généraux.

En quoi consisteront ces commandes ? Un programme très étudié par les divers services de la Ville beaux-arts, architecture et matériel, et contrôlé par la commission a permis de déterminer toutes les réfections à faire dans l'Hôtel de Ville, dans tes monuments publics, dans les mairies, dans les musées, dans les églises et même dans les jardins, concernant le mobilier, les décorations intérieures et extérieures, leo réparations, permettant d'atteindre ainsi le plus grand nombre d'industries diverses, d'ameublement, de bronze, d'orfèvrerie, de broderie, de tissu, etc.

Dans ces conditions, sans aucun doute l'argent sera utilisé au mieux des intérêts des travailleurs, avec la volonté ferme de venir en aide aux bons ouvriers.

Certes, il eût été préférable que les 40 millions demandés et votés par le conseil municipal fussent tout de suite accordés, mais. d'autre part, quand on nous verra à l'oeuvre grâce à la première tranche enfin accordée, on hésitera peut-être moins à nous accorder les autres tranches de l'emprunt, étonné des résultats ainsi obtenus par la remise de travaux à exécuter, mode de secours bien supérieur à celui d'une simple aumône en argent qui peut pousser à la paresse au lieu de récompenser le travail effectué.

Auguste Leféburb,

Rapporteur des beaux-arts

de la Ville de Paris

et du département de la Seine.

On découvre de nouvelles victimes de l'escroc Villate

L'indélicate concierge d'Asnières, Mme Villate, son fils et sa -« bru courent toujours.

Mais la police a retrouvé la fiche anthropométrique qu'elle avait dans ses archives sur Roger Villate: né le 30 janvier 1901 à Bordeaux, en effet, le singulier gérant a déjà été condamné. D'autre part, plusieurs autres plaintes ont été déposées, hier, contre lui entre les mains de M. Godard de Donviile, commissaire de police. Elles émanent de Mme Teissier, négociante, 132, rue des Pyrénées, qui a versé 5.000 francs soit un terme d'avance pour une boutique. déjà louée; de M. Jean Bort, métreur, 64, rue de Lancry, qui a réglé d'avance le terme d'un appartement dans lequel il ne devait entrer qu'à la fin du mois; enfin, de M. Hernier. ingénieur, 14, rue du Congrès, à Asnières, qui avait payé 1.000 francs le droit de s'inscrire comme locataire éventuel.

Mme Marès avait imaginé

l'agression dont elle se disait victime Nous avons signalé l'agression dont Mme Marès, demeurant 34, rue des Villegranges. disait avoir été victime de la part d'automobilistes qui, après l'avoir fait monter en voiture, l'avaient dévalisée et abandonnée, la nuit, sur la zone, près de Montreuil.

Cette odieuse agression n'avait heureusement existé qu'en l'imagination de Mme Marès qui avait voulu, ainsi, se venger d'un ami trop tiède. Comme, par ailleurs, la pseudo-victime s'était gardée de déposer une plainte en règle contre ses prétendus agresseurs, M. Voltz, commissaire de la circonscription n'a pu que l'admonester, le délit d'outrages à magistrat n'étant pas juridiquement établi.

Une exposition de miel et de fruits au Luxembourg

L'exposition des miels et cires des auditeurs des cours professés au jardin du Luxembourg et organisée par la Société centrale d'apiculture a été inaugurée hier matin par M. Vaillancourt, président d'une grande association d'apiculteurs du Canada. M. Vaillancourt. descendant d'une famille normande et dont la femme fut récemment marraine d'un contre-torpilleur français, a été reçu au pavillon Davloud, 55 bis, rue d'Assas. par le docteur Mamelle, professeur à l'école de Grignon Baudu, administrateur de la Société centrale d'apiculture de Chatenet, commissaire général de l'exposition. Outre les mleis et cires. M. Vaillancourt a admiré les fruits pommes et poires. agréablement présentés dans ce sanctuaire de l'arbre fruitier, si l'on peut dire, qu'est le jardin du Luxembourg, L'exposition restera ouvert» jusqu'au 35 octobre.

M, Graben Candace a présidé hier une fête coloniale

M. Gratien Candace, sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, a présidé hier à l'Office national du commerce extérieur, à la distribution des prix aux lauréats du concours scolaire organisé par le comité de la Semaine coloniale. Reçu à son arrivée par l'amiral Lacaze, président de l'Institut colonial MM. Alcide Delmont, vice-président et M'egglé, directeur de l'Office national du commerce extérieur, M. Gratien Candace, dans une courte improvisation, après avoir associé dans le même hom- mage M. Etienne Clémentel et M. Al- bert Sarraut, promoteurs clairvoyante et artisans passionnés de la politique coloniale d'association, a exprimé aux organisateurs de la manifestation de propagande à laquelle il lui était donné

M. de la Condamine (debout) entre MM. Candaee (à gauche) et Aleide Delmont d'assister les remerciements du gouvernement pour leur heureuse initiative. Il en a souligné toute la portée et montré combien elle s'intégrait parfaitement dans le plan de propagande coloniale qu'il s'efforce de réaliser. En terminant, M. Candace a exprimé le souhait de voir le ministère de l'Education nationale s'associer à l'oeuvre du comité national de la Semaine coloniale. « Il faut, a-t-il dit, que toute la jeunesse de France s'intéresse aux colonies, que les-recteurs, les inspecteurs d'académie, les professeurs, les Instituteurs s'emploient à jeter partout sur la terre de France le tison qui fera jaillir la flamme la foi coloniale. » LA VIE SPORTIVE LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Ce soir, à la salle Wagram, le métis américain Jimmy Tarante boxera en dix reprises contre l'ancien champion de France Pierre Gandon. Ces deux « mi-lourds » firent match nul en janvier dernier après un combat acharné. Au cours de la soirée, Simendé, ancien champion de France, sera opposé au Dijonnais Carcagne.

Des délégués espagnols visitent Paris

Lc uuiiiiLe iraiico-espagnoi ae coopération économique, réuni sous la presidence de M. Devaux-Lafont, a reçu MM. Pfaff Claraso et Ismaël Remacha, accompagnés de nombreux autres délégués espagnols du comité d'organisation économique.

Les délégués espagnols ont visité hier matin plusieurs groupes d'immeubles, d'habitations ouvrières de Paria et de banlieue, et notamment ceux inaugurés l'an dernier par le regretté président Doumer.

Un déjeuner de bienvenue a été offert au cercle d'Iéna sous la présidence du baron de Faultrier, ex-chargé de mission à l'ambassade de France à Madrid.

De chaleureux discours ont interprété l'amitié des deux républiques et les délégués espagnols, qui viennent de visiter, au cours de leur voyage d'étude à travers l'Europe, les réalisations des autres pays, ont été unanimes à constater la supériorité de notre effort.

La protection

de la main-d'œuvre nationale La loi du 10 août 1932 pour la protection de la main-d'oeuvre nationale prévoit la limitation de l'emploi de la main-d'œuvre étrangère, d'une part, dans l'exécution de marchés de travaux publics ou de fournitures et de contrats de concessions ou d'affermages passés par les collectivités publiques, d'autre part, dans les entreprises privées, industrielles ou commerciales, où cette fixation apparaîtra nécessaire.

Un décret doit déterminer les conditions dans lesquelles auront lieu les consultations auxquelles il doit être procédé pour cette fixation, ainsi que les conditions dans lesquelles pourront être accordées des dérogations.

Dès la promulgation de la loi, le ministre du Travail s'est préoccupé d'établir le projet de ce décret qui a été soumis d'abord aux administrations publiques intéressées, ensuite, conformément à la loi, au conseil national de la maind'œuvre.

Celui-ci l'a examiné dernièrement, et, après avoir pris connaissance de son avis, M. Dalimier a, soumis ce décret au eontreseing de ses collègues et à la si| gnature du Président de la République. Il paraîtra au Journal officiel aujourd'hui. Les, consultations qu'il prévoit et qui ont déjà été commencées vont se poursuivre. La loi du 10 août 1932 pourra donc entrer effectivement en application à bref délai.

Un ingénieur de la Compagnie du gaz est blessé de deux coups de revolver par sa maîtresse

Celle-ci rentre chez elle et tente de se suicider

II y a une dizaine d'années, M. Louis Sébé, qui faisait alors aon service militaire, avait rencontré une jeune brodeuse, Mlle Suzanne Eidelvein, originaire de la Croix-sur-Meuse, alore âgée d'une trentaine d'années, et s'était mis en ménage avec elle. Les deux jeunes gens s'aimaient et, ài l'on en croit la jeune femme, c'est grâce aux subsides qu'elle lui fournissait par son travail que M. Sébé aurait pu poursuivre ses études d'ingénieur après sa libération. M. Sébé passa brillamment see examens et devint Ingénieur à la Compagnie du gaz. Il y a six mois, Il vint s'Installer avec son amie dans un petit logement, au rez-de-chaussée d'un ibnmeuble donnant 6, rue du Pas-de-laMule et 31, rue des Tournelles. Mlle Eidelvein, qui montrait depuis quelque tempe dea signes évidents de déséquilibre mental, devint jalouse. Persuadée que son amant voulait la quitter, elle lui flt de fréquentes scènes, puie s'adonna à la boisson. II y a une quinzaine de jours, dans un accès de neurasthénie, elle ae donna un coup de couteau qui n'eut pas de suites graves malgré une abondante perte de sang. Hier, à 18 h. 30, M. Sébé sortit de chez lui, suivi sans qu'il s'en doutât par son amie, qui tenait un revolver à la main et tira sur lui, l'atteignant au bras gauche. L'ingénieur se réfugia aussitôt dans la loge de la concierge, Mme Senner, et, affaibli par la perte de son sang, s'appuya aur elle. Son amie l'ayant poursuivi, pénétra à son tonr dans la loge et recommença à tirer au risque de blesser la concierge, qui s'efforçait d'abriter le blessé dans une pièce voisine. M. Sébé fut de nouveau blessé d'une balle, près des lèvres, mais, un témoin ayant pensé éteindre la lumière, l'ingénieur put se réfugier sous une table et quatre autres coups de feu tirés en pleine obscurité par la meurtrière n'atteignirent fort heureusement aucun de ceux qui se trouvaient là. Voulant s'assurer qu'elle avait bien tué son amant, Mlle Eidelvein le chercha quelque temps à tâtons dans la loge. puis, ne le trouvant pas, rentra chez elle.

M. Sébé, sortant alors de sa cachette, monta dans un taxi et se fit conduire à l'Hôtel-Dieu où Il fut aussitôt admis quoique son état n'inspire pas d'inquiétudes.

Pendant ce temps, Mlle Eidelvein. qui avait rechargé son revolver, tournait son arme contre elle-même et se blessait de trois balles à la üte, à un bras et à une jambe sans qu'il ait été possible d'intervenir, la porte de son logement étant fermée à cief. Un gardien du III' arrondissement, M. Chauveau, alerté par les voisins, parvint cependant à pénétrer chez elle par la porte de la cuisine, mais il était trop tard. Mlle Eidelvein qui, déjà, ne donnait plus signe de vie. était étendue au pied de son lit au milieu d'une mare de sang. Avec l'aide d'un voisin, le gardien la transporta dans un taxi et la conduisit a l'hôpital Saint-Louis où son état fut jugé désespéré.

M. Gardet, commissaire; de police, prévenu du drame, se rendit aussitôt à son chevet, mais la blessée était dans le coma et il fut impoaaibte de tirer d'elle la moindre réponse.

La tômboln des gardiens de phare

Le tirage de la tombola de la. société de secours mutuels des maîtres, chefs et gardiens de phare de France et des Colonies a eu lieu A la mairie de SainteAdreaee (Seine-Inférieure). On peut réclamer la liste des numéros gagnante à M. Beauflls, président, au phare de ta Hève (Sainte-Adresse), contre 1 franc en timbres et les lots chez M. Grondin Le Prince, 69, boulevard Foch. au Havre. Les lots non réclamés le 39 février eeront acquis à l'oeuvre.

Les travailleurs des services publics défendent leurs salaires

Le comité intersyndical des services publics s'est réuni en commission, à la Bourse du travail, agn d'étudier les moyens d'action en vue de défendre la situation de ees adhérents. Les délégués ont confirmé la résolution de ceux-ci de ne laisser toucher à aucun des avantages acquis, en ce qui concerne les traitements, salaires et indemnités.

Des meetings, des démarches ont été décidés dans le but d'aboutir d oe résultat. Une réunion des employés volaillers Le syndicat des employés volaillers de la Seine avait réuni hier ses adhérent» à Ia Bourse du travail. Après atoir entendu MM. Petitjean, secrétaire Didaret, et Cognet, qui exposèrent l'action engagée pour l'application du repoa hebdomadaire collectif et de la loi du 33 avril sur la journée de huit heures, l'assemblée a approuvé l'action du syndicat et de la Fédération de l'alimentation.

Le gala des officiers de «serre de Paris Ainsi que nous l'avons annoncé, le gala annuel de l'A. 0. R. P. aura lieu au Cercle Militaire ie samedi 12 novembre prochain. M. Albert Lebrun, président de la République. honorera de sa présence cette manifestation. entouré des ministres de la Défense nationale, des grands chefs militaires et de diverses personnalités civiles. Le programme comportera un brillant concert avec le concours de la musique de la garde républicaine et des artistes de l'Opéra,, de l'Opéra-Comique. de l'Odéon, et des principaux théâtres de Paris.

Un bal, suivi d'un cotillon, terminera la fête.

Un camion heurte un tramway Sept Me«**«

Un accident dont les conséquences auraient pu être très graves s'est produit hier un peu après 15 heures avenue de la Porte-de-Montreui!. Un lourd camion conduit par le chauffeur Erne,st Floury, vingt-trois ans, habitant 4, villa Bed-Air, à la Courneuve, et appartenant à un entrepreneur de Saint-Denis, a heurté le tramway 98, conduit par M. Aujoulat. Dans le choc, qui fut très violent, le tramway eut toutes see glaces du côté gauche brisées. Plusieurs voyageurs furent blessés par des éclata de verre et durent recevoir lee premiers soins dans une pharmacie de la rue de Paris, à Montreuil. Une femme, Mme Cadik, vingt-huit ans, 323, boulevard Boissière, à Rosny-sous-Bois, et son nie, Georges, âgé d'un an, reçurent des coupures très graves au visage, qui nécessitèrent leur transport à la Pitié. D'autres personnes, plus légèrement bles- séee, ont pu regagner leur domicile après pansement. Ce sont Mme Jeanne Raoulx, 41, rue Voltaire M. Gabriel Hermann, rue des Oseraies, à Montreuil Mme Louise Rollet, 136, rue de Paris, à Montreuil M. Cardugi. 3. rue de Vtlliero, à Montreuil,. et M. Lafltte, rue du Sergent-BobUlot, à Montreuit. DE FAUX TIMBRES

DES ASSURANCES SOCIALES La police judiciaire a ouvert, il y a quelques jours, une enquête relative à la fabrication de faux timbres des assurances sociales.

Toutefois, contrairement à ce qui a été annoncé, il n'est pas question, pour le moment du moins, d'une arrestation prochaine, ni d'une fabrique de faux cachete des commissariats. La police poursuit son enquête.

Les représentants de l'industrie hôtelière chez M. Gaston Jïoiirdeaa

M. C. Michaut, président du syndicat général de l'induetrie hôtelière de Paris, accompagné de MM. Dehouve, Lebrun, Velaine et Menabrea, représentant M. Maurice Frevel, president de la chambre nationale de l'Hôtellerie française, ont été reçus à nouveau par M. Gourdeau, sous-eecrétaire d'Etat au Tourisme.

Cette entrevue avait pour objet d'étudier la possibilité de supprimer le classement des établissements par catégories, l'hôtellerie et la restauration étant les seules corporations soumises à une classification exceptionnelle. La suppression de ce classement, d'un rapport très minime pour le fisc, encouragerait nos visiteurs étrangers, qui le considèrent comme une brimade, à revenir plus nombreux dans notre pays.

L'Etat verrait ses recettes augmenter et le commerce redevenir prospère. M. Gourdeau a promis de présenter cette revendication au ministre des Finances et au ministre du Budget. LA MEDAILLE COLONIALE AVEC AGRAFE « SAHARA La médaille coloniale avec agrafe c Sahara » est accordée aux militaires (européens et indigènes), aux gardes méharistes et partisans du groupe nomade de Chingeutti qui, sous les or- des du capitaine Le Cocq; ont, du 14 au 25 mars 1932, pris une part effective à la poursuite d'un groupe rebelle et aux combats des 19 et 20 mars aux- quels elle a donné lieu.

Un concours pour remploi

de professeur à l'école des industrie* textiles de Ronbaix

Un concours sur titres pour l'emploi. à titre auxiliaire et temporaire, de professeur d'enseignement scientifique (physique. chimie fit travaux pratiquea, mathématiques, mécanique) est ouvert l'Ecole nationale supérieure des arts et Industries textiles de Roubaix.

Les candidats à l'emploi susvisé devront adresser leur demande avant le 10 novembre au directeur de l'école.

Le professeur charge. à titre auxiliaire, des cours de physique, chimie, mathématiques et mécanique, reçoit un traitement de 26.000 à 46.000 francs (6 classes), non soumis aux retenues pour pension le service hebdomadaire est de 22 h. 1/2. LE CONCOURS D'ADMISSION A L'ECOLE DES CHARTES Le registre d'inscription pour le concours d'admission à l'école des Chartes sera ouvert au secrétariat de l'école. 19. rue de la Sorbonne, du 20 au 26 octobre inclus, de 1 heure à 5 heures.

Le concours d'admission commencera le mercredi 26 octobre, à 13 heures. La réouverture des cours de l'école des Chartes aura lieu le jeudi 3 novembre.

LA NAVIGATION FLUVIALE Tonne: Sens. 1 m. 24.

Haute-Seine Bray-sur-Seine, 1 m. pont de Montereau. 1 m. 75; pont de Melun, 2 m. 57; écluse de Varenne, 2 m. 22; écluse de Port-â-1'Anglais. 3 m. 13. Basse-Seine: pont de la Tournelle. 0 m. 92; pont Royal. 2 m. 59: écluse de Suresnes. 4 m. 47; barrage de Chatou, 3 m. 26. Seint fluviale: Andrésy, 1 m. 40: Mantes, 3 m 40; Méricourt, 3 m. 49; Damery. 0 m. 80.

Grand-Marin: Pommeuse. 0 m. 86. Marne: écluse de Chalifert. 2 m. écluse de Charenton. 2 m. 56.

Oise: barrage de Venette, 2 m. 79. AU CADRE DE RESERVE Sont placés dans la section de réserve le général de brigade Loiseau, commandant l'artillerie de la région le médecin général Dejouany, directeur du service de santé de la région.

PRIVILÈGES DE FRANCE Le Cassis La curieuse histoire

de son « invention »

par un distillateur dijonnais La géographie gastronomique de la France commence à être mieux connue depuis qu'il y a des autos sur nos routes et de bonnes auberges au terme de nos randonnées. Nous avons appris à trouver les bons coins, et les fins gourmets entendent bien ne laisser perdre aucune des traditions de notre vieille cuisine, aucune des richesses de notre terroir.

C'est ainsi que l'opulente Bourgogne ne nous offre pas seulement sa savoureuse moutarde de Dijon, ses pains d'épices et la gamme somptueuse de ses vins. Entre les pieds de vigne, bénéficiant du même soleil et de la sève du même sol, croit un arbrisseau plus modeste, mais dont les fruits fournissent une liqueur digne des connaisseurs les plus raffinés je veux dire le cassis.

Il est des liqueurs plus forte, des alcools plus capiteux; rien ne saurait faire oublier la saveur moelleuse et veloutée d'une crème de cassis préparée selon toutes les règles de l'art. C'est l'histoire du cassis qu'on me conta l'autre jour, parmi les alambics aux tuyauteries rougeoyantes, tandis que nous étions enveloppés de tous les parfums qui peuvent flotter dans une distillerie dijonnaise.

Il était une fois. Mais ceci n'est pas de la légende. C'est de l'histoire toute proche et vécue.

C'est, en effet, en 1841 que M. Lagoute père trouva la recette du cassis. Ce qu'on appelait autrefois « cassis "̃- était une simple macération de feuilles de cassis dans du vin blanc, quelque chose qui rappellerait, en somme, nos vermouths. L'idée de M. Lagoute fut d'utiliser, non plus les feuilles, mais les fruits du cassis les sombres baies d'un noir mat et de les faire macérer dans l'alcool. Après plusieurs années de tâtonnements, il arrivait à livrer annuellement au commerce 250 hectolitres de liqueur. C'était le commencement

M. LACOUTE

Père du Ca-t&in de Dijon.

et fondateur de la liaison

Lejay-Laaoute

de la prospérité pour toute une branche du commerce dijonnais et pour toute la région avoisinante. Les vignerons, qui 8e contentaient naguère de planter quelques pieds decassis en bordure des chemins et des sentiers, comprirent vite le parti qu'ils allaient tirer de cette richesse nouvelle, et c'est sous l'impulsion de M. Lagoute que furent créées les premières plantations. La culture du cassis prit vite une extension considérable dans toute la Côte-d'Or. On lui a consacré aujourd'hui des régions entières. Des distilleries sont nées et la production du cassis, à Dijon même, est actuellement, chaque année, de l'ordre de cinquante mille hectolitres. Cest dire que la consommation s'est accrue dans les mêmes proportions, et cela se conçoit: le cassis de Dijon n'a pas eu de peine à trouver un nombre toujours croissant de connaisseurs. C'est aujourd'hui une de nos richesses nationales dont la réputation s'est répandue jusqu'aux extrémités du monde.

Il faut avoir vu, dans les distilleries dijonnaises, avec quels soins opèrent les préparateurs pour enrober dans l'alcool les essences les plus subtiles du fruit. En principe, la liqueur de cassis se prépare en laissant les fruits en contact avec l'eau-de-vie, dans de certaines conditions, et pendant un temps plus ou moins long. En fait, ces manipulations sont extrêmement délicates et sont autant de secrets de fabrication que les maisons gardent jalousement, car d'elles résultent, en effet, toute la finesse. tout le moelleux, tout le fondu du produit final. Ainsi nous arrive cette liqueur exquise, veloutée, douce et chaude, où se retrouvent tous les parfums du fruit et à laquelle la présence de l'alcool donne une force et une netteté qui excluent toute fadeur.

Liqueur de dames ? Avouons que les messieurs savent aussi l'apprécier et qu'un fin gourmet ne dédaigne pas de déguster à petits coups une bonne crème de cassis. Nous nous servops aussi du cassis pour donner aux cocktails de la couleur et du fondu. Et le cassis est devenu le complément presque obligé de nos apéritifs. i; apporte au mélange sa couleur, son onctuosité et son parfum.

Le malheur est qu'on a trop souvent présenté comme cassis (parfois même comme cassis de Dijon ̃>) des préparations qui n'avaient de cassis que le nom de vulgaires sirops pour lesquelles on ne s'était nullement soucié des procédés de la tradition dijonnaise. On conçoit que les tribunaux, appliquant la loi sur les appellations d'origine, aient consacré la dénomination < Cassis de Dijon pour désigner exclusivement les liqueurs de cassis fabriquées en cette ville.

Ajoutons que le cassis ne manque pas de propriétés hygiéniquas. Le directeur de la distillerie que je visitais n'a pas manqué de me les faire valoir, tandis qu'il me pilotait parmi les chais aux effluves capiteux. On attribuait autrefois au cassis l'efficacité d'une panacée universelle, cape.ble de guérir les affections les plus diverses. C'est sans doute beaucoup dire. Il nous suffit que cette délicieuse liqueur ait des vertus toniques, digestives et diurétiques qui sont certaines. Au reste, les connaisseurs se contenteraient des plaisirs de la dégustation. Si des produits inférieurs ont pu, un moment, nous faire dédaigner le cassis, le retour aux bonnes formules du véritable cassis de Dijon nous donnera un produit d'un goût franc et exquis et nous promet ainsi encore quelques-unes de ces joies. gastronomiques qui font aimer la vie.

René OEGtvAL.


LE

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BULLETIN COMMERCIAL COURS OFFICIELS CE LA COMMISSION DES COUKS MARCHÉ AUX BESTIAUX CE LA VILLETTE Marché plus actif. Légère hausse sur les gros bestiaux et les moutons.

lmi> 1 1 îhmhi muji." Iwirtu i ««lia*.

Vacb»». 78S 75 -201 275 Taurwux. 2S4 » ̃ S Veaux. 147 1.008 142 467 120 Moutons. 7.488 25U 782 389 2.531 Pores 2.039 728 350 Cours «ffleieli 1", 2', 8' qnal. otBc. extra 1 VIANDE NETTE: fcjrta,

II "mal, |"Fij5l. 1 3' wil. | btrtm Rit» fil

Bœufs' 710 5.10 ÎTsV" Vaches. 6.S0 5.S0 4;70 8.10 5.18 Taureaux. 6 » 5.10 4 20 Veaux. 10.20 8.10 6.60 »' Moutons.. 15.40 10.10 S 10 17.20 PordB. 10.86 10 » 7.72 11.28 7.90

Pore» (poids vif). Première qualité, 7 60 -deuxième quafltè, 7 troisième qualité. S«. i On cote approximativement, les 50 kilos Boeufs. Choix. 35U à première qualitt; 300 à 340 entra-deux, 240 à fournitures, 200 à 240.

Génisses. Choix, à 410 ordinaires, 340 à 370.

Vaches. Bonnes, 330 à ordinaires, 310 à •'330 médiocre. 240 à viande à saucisson, 75 à 125.

Taureaux. Extra, 300 à ordinaires, 220 à 290.

Veaux. Brie, Beauce, Gâtinais, 440 à manceaux, â 510 service, Agneaux. Extra, 180 à 870; ordinaires, 630

COURRIER DES TT Q F Vendredi 2\ octobre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 20)

12 A U h., Informations et concert de musique enregistrée.

Carnaval romain (Bernez) Barcarolle (Rachmaninoff) Deuxième Bapaudie hongrolle (Ltstz) Rêve d'amour (L!3tz) Gopak (Moussorgsky) le Vol du bourdon (R. Korsakoff) Du Bist Uie Buhe (Schubert) Le Sacre du Printemps (Strawinsky) Romance en ta mineur (Tsthaikowsky) La Clochette (Paganini) Danses Polovtsiennos, du Prince igor à (Borodlne) Air sur ta corde de sot (Bach); La Valse, poème chorégraphique (Ravel) Mélodie (GltlcK) r do Prophète (Meyerfceer).

13 h. revue de la presse du matin. 13 IL cours .des valeurs de ta Bourse de Paris et informations.

19 h. premières informations et revue de la presse du soir.

19 h., p. concert offert par les Editions et les disques Francis-Salahert ».

20 h.. L'Actualité familiale

20 Il. 20, causerie théâtrale, par M. Jean Gandrey-Kety.

20 h. 30. journal parlé du poste et informations.

20 h. 45, concert par t'orchestre du poste avec le concours de Mme Lucienne Herbtay. de l'Opéra Comique, d a n s Romanche de PEtoile (Chabrier) Quand la hache tombe. Mon Pays, Berceuse (Gretchaninoft;) La Belle, si tu me délaisses, des Chansons du Vivârals (Vincent d'lndy) Nicolette (Ravel).

Ouverture de a Gwendoline > (Chabrier) lie* renUles du matin, valse

Moutons. Choix. à 770 ordinaires, 56U à 680. Brebis. Bonnes. 380 à 42û vieilles, à 330

Porcs (le kilo poids vif). ,Extra. 80 à 7 90 maires. 7-a 7 70 gras, 7 à Midi, à 20 Ottest;- 7 stl SO^fcuM» de parquets, 6 60 -coches, 4 5 50. SUIFS. Paris, 20 octobre. (Jote officielle suif indigène, 1/2 frais fondu de pure boucherie, marchandise franco nue quai Paris, 167 50.

COTONS. Le Havre, 20 octobre. A tome, les 50 kttos octobre, ,226 hoyém-' :t}re, décembre. janvier, 224.- février» mars* avril, 226 mai, 226 juin, 226 juillet, 228 août, 2Z8 septembre, 229. Ventes 800 balles, CAFE: Le Havre, -20 octobre.- Ate:me, les 50 kilos octobre, 244 nocem. bre, 248 75 décembre. 236 50: janvier, février,- mars, [ ftvrilr 223 50 mal, Juin-, SHJ1 juillet;219 50 août, septembre, • 21S. Ventes 2.500 sacs.

POMMES A CIDRE. A Neufchâtel-en.Bray, on cotait 300 les 1.000 kilos et, à Bolbec, 7 à 8 le deml-hectolitre. A Paris, on tient les 1.U00 kilos wagon départ Eure, 340 Seine-Inférieure, OLse, XUO Orne. 350 à 360 vallée d'Auge, S5.Q. â,i7U,' SUCKES. Tendance SQUteane. Ouverture courant,. 210 P novembre, à :nI' 50' P décembre, Y 3 de novembre, 212 à 60 P.; 3 de janvier 214 50 P. Clôture courant, 50 à 210 P novembre, 211 P décembre, .212 à M2 50 3 de novembre, P 3 de Janvier; 214 à 214 50. Cote officielle du disponible 20M 50 à 210.

BLES. Courant, 114 25 à 114 60 V novembre, 116 75 à 117 25 P décembre, US P 3 de novembre, US à 11K 50 3 de décembre, 50 P 3 de janvier. 120 25 P; 3 de février, 121 25 et 121 P. Cote officielle du blé- disponible 113.

FARIN&3 PANIFIABLES. Les farinés panifiables valent actuellement 179'franes ;er kilos.

(Johann Strauss) Chanta populaires russes (Liadow). sous la direction de M. Francis Casadesus Symphonie pour orchestre et piano, eur un efant mentarniird français (Vincent d:lody).' cour piano et orchestre (M. Maurice, Becne. pianiste, prix d'excellence du Conservatoire) Habanera ('l'urina); Valse noble et sentimentale n° (Ravel) Marche et Strette (Massenet). Piano Erard. 22 h. 45. dernières informations. RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7; h. 30. culture physique. Bulletin météorologique.

t h. 45. Romwfce en C majeur (Svendsen) Danse slave (Dvorak) Staccato {Rubinstein).

12 h., causerie Israélite.

h. 30, Sérénade nocturne (Mozart) Adagio pathétique (Be«tho\'en) Scherzo.de Rama (Btzet) la Cygaae (Saint-Saëns) Nocturne (Borodine) Berceuse 0 (Graviez); Ailegretto (Boccherini); Peer Gynt (Grieg-); Petite Suite (Debussy) -Dense danses (Brahms).

18 Il. 10. causerie agricole- 1 Compte rendu de l'Exposition Internationale de culture mécanique. »

18 h. 30. Pot pourri de valses v'enr.mses (Hruby) Ballet de Cinq-Mars (G&unod) Danses hongroioes (BraKms).

19 h.. t'organisation politique des scinda Etats. Première causerie La Constitution de VVelmar. »

19 h. 20, Incantation \Ghausson) -Chanson intime (Jacques de la-Presle): Paysage. (Reynaido Hahn); Coj»p<S«a (L. Delibesi. 20 h., la Vie parisienne, (Ofianbach). TOUR EIFFEL m. 8). 7 n. 45. provisions du temps.

8, h.. revue de la presse.

9 h. 26. signaux horaires..

,11 h. 35. cours commerciaux.

12 h., prévisions métîoroloâlquoj.

12 h. 30. disques.,

h., informations.

13 h. 30. chronique -agricole.

14 h., informations.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Jeudi 20 Octobre

La physionomie de notre piace a été aujourd'hui- agitée et sans'tendance bien définie, surtout au commencement de la Ce sont toujours les mêmes motifs qui ont déterminé cette absence de précision dans l'orientation de la Bourse.. L'abstention de la clientèle à continué à se faire sentir et le -marché, livré presque uniquement à la spéculation professionnelle, est passé par des alternatives «de hausse et de baisse, suivant que- des raohats ou des offres de vendeurs se produisaient. Des rumeurs diverses, ont été répandues qui, dans une séance '-çrause, n'ont pas manque d'avoir une repercfiasio'h. 'Les avis transmis par LondreS' ont 'tout d'abord pesé sur la cote, puis. dee indications un peu plus-encouragéantes étant parvenues, accompagnées. à nouveau de quelques achats en mines d'or, les cours ont niarqùé une légère nuancé d'amélioration. Finalement, quelques progrès modérées ont pu' être enregistrés Cà 'et la mais principalement à terme. Dans l'ensemble, le comptant est beaucoup moins soutenu, Quant aux rentes, elles sont encpre lourdes en .général.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT vtïotA- Ida )onr préctJ' lin jaar PA-ROUET Tord 10i 103 fiO 105.. 104 50 fP»thé (capital). 9950 M.. • perpétuel 80 76 80 45 80 75 80 40 Peugeot 227 229 230 235 8 amortissable Raffineries Say ordi 17S8 1787 17&1 1780 6 1B15-1916. 99 30 Union EurODéeane. 380 4 1917 05 ̃ 94 60 Allemagne (Young). 587 587 590 5 "à 1920 amortiss. lOT 20* 11» 85 Susse 5 1006 2 80 8 1920 100 35 100 d0 100 :40 Il Herbe 4 am. 1895 S5 70 35 35 50 35 4 lî>25 10'2 10 10195 10205 10197 Turquie Dette Ott. 26 95 27.. 2625 50 B «i ÎB28 10070 100 50 10O 45 Banq.Nat.rtu MexiQ. 198.. Caisse autonome. 988 984 400 40S 408 Banque de Vnwce.. 11130.. 11135.. 11200.. 11200.. CrM. Fono.EKyptien 2040 2040 2015 B. Paris et PiVU-Ba» 1M4 140S WaKons-llM ordln.. 70 70 70 50 70 50 Baaq. tranaatlant. 4M 4M Central Minirn. 1039 1060 1035. Banq. de l' rn.J'aris. 358 9M Monteratlni t89 189 50 138 t'omp. AlfK-rienne.. J434 1420 Bio-ïiiitoi 1245 Créd Fonc'ileFrauce 4;i0/i 4505 45S5 l'îO* Baya.) Duttij 1472 1474 1485 Crédit Lyonnais. 1930 1920 1845 M25 Bafllneries Egjpte. 482 463 454 458 Société Générale.

Rente Foncière. 600 BANQUE Soc. Gên. Foncière. 182 50 181 Suez 151S0i.. 15060.. Bons Mex. «% 1913 165.. 169.. 169.. 167.. partde fondât. 12e.l0.. 12670.. 1S640.. Cairo-Hélioo. (cap.) 972.. 970.. 965.. Sbdétë civile. 34M 3575 Banq.Nat.d'ElVpte 2395 2415 3430 2380 Est 81i 810.. SÎG Meilcaa Eàgle 34.25 34 75 3525 Lron, 1070-i 1069 FTauco-Wyoming 145 147 146 Midi 925.. 925.. 9M.. S-HIva. Plana 22.. S2.. 2225 22.. Nord. Colombfa 6225 5275 54.. 62.. Métropolitain. 1210 1225 1240' 1238 De Beers Ordinaire. 389.. 390.. Ij-onnahè <res E*uï SOtlt 2060.. Jâgersfonteln 96 102 50 95 98 D^trib. d'Electricité 1972 ..1972 2000 Brakpvi. 392 400 391 Elertritfté de Parie. 1122 112i 1122 1120 Eaffl Kand 7250 72 72 72 t Electr. He 1& Seine 676 679 Goldflçlds 189 50 189 191 181 El. «tûMduNQHi. .i. «48 Crown Mines 542 546 541 N.-Lmn. (T-eTriph.} 1805 1820 1820 Caoutchoucs 79 81.. 81.. Thomsuii-Houston 358 360 Eastern 4T 75 49 47 49 Fontes Nord ««Est. 473.: 4M.. 480.. Kuala Lumpur. 84.. 8650 84.. 86.. Tréfllerlea dtt Ha-Yie ,448 450.. 451.. 450.. Malaoca 83.. 85.. 82.. 84 50 Courrières 351 354 Padang 220 223 Lmis 444.. 440.. 413.. Tharsis 232.. 235.. PFnnarrora 248 252 250 251 Vieille Montagne 1262 1277 1S80 Etabllss: KilhMna*. Moaunblque 2775.29.. 28.. 28 :0 Pho«phates Oats», 3U 939 349. 855 TranBTaal 109 50 110 110 110 •Cbareeilrs Séunis.. -J17 221 214 Liévin 257 1'riinsatlautlque ord. 60 60 61 e0 Hotchkiss 1031 1050 1050 1040 Voitures Paris. 163. 165.. 165.. Hydrc-Blectr. Cire. 11050 111.. 111 Air liquide 723 728 ni:: 728 T. et F. Sosnowice. 55 56 55 55 Citroën (actions): 41» 4-li 1 i Couatantine 243 ,r-A- ITubize i>rii1Ié«ié. 13C 140.. 1M..

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS VAT.B1TB3 | ,°gg. \^f^ /̃ v Béttaoe 5250 '1875 4 BonsTré». 5%i»21 -MB) 50 Ansfei: 1170 L. 18H2 4 '/• 205 50 295 7?:,1026 Carmaux SS5.. 826 .Si 1894-96 2 !=% 5t5 515 50 Coimnentry-Fourc. 600 595 JSSI1SB8 2 "o 345 Fonds d'Etat .émis Grand'Combe 502 à.l'étrang.UOOdol.) Maries 530.. 527 i*1 11904 2 H 345.. 342.. or 1917. 3225. Omnium d'Algérie 1760 I 11905 2 8i 400 50 400 ,Co5dltI.a|ipn. lâlà [Oucnza. ,700:. -• 1912 271 274 Bomd.9%Jull.l922 549 547 Khone-Pouienc 675 674 ..S 1924 6 530 o-.ianv. 1923 527 525 Marchevilie-Daguin 2765 2780 > 5 1004 100H 8ci,iuln. 1923 523 523 Suer, brésiliennes.. 180 995 992 6"v,iaiiT. 1824 541 643 coloniales 97 99 910 908 Ouest-Etat 4 405 A*enceHa™s 870 890 1030 925 926 Etat 6 1919. 440 400 Librairie Hachette 1900 1900 1931 4 925 Maroo PmYic. rte» Pétroles 405 409 1899 2 60 361 361 Argent.4H% 1911 38 50 Poliet et Chausson 1090 1080 g 1926 7 705 -Brésil 5 1909. 394.. 381.. Au Bon Man-né. 425.. 573.. 585.. Espagne Eitérfeare 44 j Nouvelles Galeries. l 1931-32 4 933 'Tol<\Tne 7 1327 15 35 1S 70 Akut. «Ses ^linni.. 106 ]10 50 o20 Banq. (l'Indochine. 3160 Pan.Ob.,Bons à lot .Bann.Nat.de Créd. 36 ISst 6 48» !g 11903 S 19i ÔB W3 60 Créd. Fone. Colon. 135 –5 1852-54-56 542 645 g/1913 3 414 410 Them. fer tunisiens a05 605 –4 1912. 4:11 432 OI1913 455 Ouest Algérien. 529 3 nouveau.. 938 04O Paris. EJeqMiaue.. 8 H 368.. 368.. TrsnsaUsntiq. 3 149.. | P.-L.-M. ï 186S 361.. EN BANQUE Enemie Indust 5% 4U.. C" Indochine 233.. Enerve Sud-Ouest 1508 4 402 400 Hutcbinson 1410 Cuivres et Pyrites. 293 293 fusion 3 377 376 50 Sumatra cap. 883 865 Aguilag 51 –fus. 3% nouv. 374 50 378 Poiote-â-Pitre(act.) 261 Sosno-rçric* I aeo j. 0Î82 6 type 1921 476 475 iMonaco 5" 60u 454.. COURS DES CHANGES 'SncbcTine 65Q 407. 407 Etats-Unis (1 doll.l Psrig-fMltre* 795 3 ̃ 377.. 85 99 de France .1, 2 Va 36t.. 305 ArgentiùeUOO pes.l 630 17 fév. de la Loire I 481 Nord 6 série F. 4S8 ¡Belgique bel.) 354 354 de St-Nazaixe.. 251 E. 470 470 Canada (1 dollar). 23 85 17 oct. ïléditertaii. 480 481 4 "o D. Danemark c.) 455 50 18 oct. Denaîn-Anzfl» :H92 1102 2S% sérié C 397 IHongrie (100 pen,) 445 27-5-31 PontglbàtKl ;:̃ 1583 T980 Orléans «%̃. i 493.. 49S. j Italie (100 lires).. 130)5 13005 Ftves-LUle 1O6B JOSO 5 459 455 Norvège (100 cou.) 430 1G «et. Montataire 3S4 YouKOBlaviedOOd.) 39 75 30 sept. Montbard \ulnoye 210 200 S K 1895 377 50 Suisse (100 francs) 491 75 491 50 Senellé-MaJibeUgc. 800 G.C.3%1855 366 366 Autriche (100 sch.) 368 Il-9-31 Franc, des Métaux t810 S %nouve»u 395 395 Tchéccelor.uoo c.) 75 50 75 40 .•-̃ Pologne (100 zlot.) 285

14 h. 30, Informations financières.

17- lu 45, le Journal parlé.

1&, b. 30. le Magazine.

19 h. 20, bulletin météorologique. 19 la. 30. concert symphonique: The shep4>erd's l»ttery (Boyce); Shepperd's dame; Alteii liebe, Au!' die nacht in der spimestube, Der moud 31eht uber dem berg (Brahms) Old Freuch songs (Bys). 20 h., dernières dépêches.

20; h. 10. Auf einer Wanderung. Verbor·genheU, Der rauitfcauMH. Wolf); Romance (Sibelius) le Train bleu (Darius Milhaud). PARIS-P. T. 't. (447 "m. 1). 8 heures, revue de la pressa.

12 h. 15, chronique du tourisme.

12 h. 3U, disques.

13 Il. 30, disques.

17 h. 15, causerie scientifique.

18 henïtes, Causerie par M. Paul Rives. 18 h. 15, Radio- Journal de France. 19 h. 30,chrontque' Juridique.

19 h. 38, chronique du provincial 19 h. 45, rilusique enregistrée.

h. 15, chronique touristique.

20 h. 30. séance de musique de chambre; Quitter abec pinno (Schumann) soli' de pianp; la Çlianson perpétuelle (Chausson); Quintette (C. Franck). A l'issue de la soirée'; informations' de la dernière heure., heures,, dirtuaion.- d'orehest-e russé. RÀDIO-U L. OTfrinvtt. 12 h. concert.

13 h., informations.

19 n.. chroniques. '• «0 h. musique enregistrée. "• 21 h., sélection de Carmen (Bizet). 22 h.. concert de disques.

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jamais à table sans avoir pris son verre de

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continuellement de maux de tête, d'insomnies

et de différentes malaises. J'ai emplayé la

Quintonine et c'est son usage qui m'a rendu la

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CHEMINS DE FER DE L'ETAT Lancement du Super-Ile-de-France Saint-Nazaire

Le lancement du Super-Ile-de-Franùe, le plus grand paquebot du monde. aura lieu à Saint-Nazaire le -28 octobre prochain. Ce lancement sera particulièrement Impressionnant puisqu'il s'agit de mettre à flot une coque de 313 mètres de longueur. pesant 30.000 tonnes.

Pour permettre au public d'y assister. les Chemins de fer de l'Etat mettront en circulation, le 29 octobre, un train d'excursion à prix réduits, en 2" et 3' classes, entre Brest, Saint-Malo et Saint-Nazaire. L'horaire des trains et le prix des billets aller et retour sont indiqués ci-après: Aller: Brest, dép. 6 h.; Landerneau. 6 h. 16; Morlaix, h. 52; Guingamp. 7 h. 37: Saint-Brieuc, 8 h. 7; Saint-Malo. 8 h. S: Rennes. 9 h. 26; Saint-Nazaire, arr. 11 h. 30. Retour: Saint-Nazaire, dép. 18 h.; Rennes, arr. 20 h. 2; Saint-Malo, 21 h. 20; SaintBrieuc, 21 b. 28; Guingamp, 21 h. 58;

pectives de vie qui s'entrouvrent devant voua ? Songez à la joie indicible de vous éveiller chaque matin sans la moindre douleur, refait par le repos d'une nuit parfaite, sautant du lit plein d'ardeur pour le travail et les plaisirs de la journée.

Mais n'attendez pas. Envoyez votre requête aujourd'hui même et mettez une fin pour toujours à vos souffrances. Pourquoi souffrir un moment de plus, quand une simple demande peut vous apporter le soulagement sans aucun frais

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Moriaix, 22 b. 44; Lattderneau, 23 h. 17: Brest. 23 Il. 34.

Brest, cL 93 fr., 3' et. 60 fr.: Landerneau. 2' cl. 88 fr., el. 58 fr.; Morlaix, et. 80 fr., cl. 53 fr.; Guil1gamp. 2e cl 64 • f r. 3" cl. 42 fr.; Saint-Brieuc. cl. 57 fr.. cl. 38 fr.; Saint-Malo. 2- ci. 52 fr., 3, cI. 34 fr.; Rennes, 21 cL 32 fr., 3' ci. 21 fr.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser aux gares du réseau de

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