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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-14

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 14 octobre 1932

Description : 1932/10/14 (Numéro 20317).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627516s

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Les entretiens franco britanniques se sont déroulés, durant toute la journée, dans une atmosphère de parfaite cordialité

M. Macdonald ayant insisté pour la réunion d'une conférence des grandes puissances dans le but d'examiner la revendication allemande de l'égalité des droits, M. Herriot n'a pas repoussé le principe de cet examen, mais a de nouveau fait valoir que des pourparlers de ce genre, touchant à la question des armements, ne sauraient avoir lieu ailleurs que dans le cadre de Genève

Le président du Conseil sera de retour à Paris ce soir

Londres, 13 oct. (dép. Petit Paris.) Ce matin, à 10 heures, une automobile arborant le fanion tricolore Stoppait devant le n° 10 de Downing-street, résidence officielle du premier ministre britannique. Son occupant, M. Herriot, en descendait aussitôt et se voyait accueilli par sir John Simon, ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, qui était arrivé dix minutes plus tôt. Les deux ministres ont franchi le seuil de la demeure historique tout en devisant en français, puis le chef du Foreign Office s'est retiré, laissant seul à seul le président du Conseil et le premier ministre anglais. Les consultations franco-britanniques allaient s'engager.

Un tête à tête d'une heure, une conférence à sept qui s'est prolon-

gée jusqu'à 13 heures et qui a repris cet après-midi à 16 h. 30 pour se terminer à 18 h. 30, telles sont, en dehors du déjeuner de Downing Street offert par le premier ministre et du dîner que, ce soir, sir John et lady Simon ont organisé au Claridge en l'honneur du président du Conseil, les faits qui ont marqué cette première journée.

L'objet de ces conversations a d'abord été défini à 13 heures par le communiqué officiel suivant Des entretiens officieux sur les diffic'dtés qui surfirent en ce qui eoneerne les progrès vlicriours de la conférence du désarmement ont eu lieu ce matin, à Downing Street, entre le premier ministre, M. Herriot, sir John Simon et l'ambassadeur de France. Ces conversations reprendront cet après-midi à 16 h. 30.

Sur la conversation directe qui a eu lieu entre les deux premiers ministes on n'a fourni, cela va de soi, aucune information officielle. Entretien cœur à cœur ou simplement tête à tête ?

On aimerait devoir dire les deux et, à la vérité, on déclare, ce soir, que les conversations se sont développées dans une atmosphère de grande cordialité.

Au cours de cette reprise de contact, les chefs des deux gouvernements ont procédé à un grand tour d'horizon. Ils ont évoqué l'accord de Lausanne et passé en revue les événements qui ont suivi l'annulation presque totale des réparations allemandes. On aimerait à penser qu'ils se sont au moins trouvés d'accord pour constater qu'en formulant sa requête au lendemain des généreuses concessions qui lui furent consenties, le Reich a nettement marqué qu'il entendait faire de chaque succès diplomatique le point de départ de nouvelles exigences. On se souvient que, dans son mémorandum du 18 septembre, le Foreign Office déclara que la. requête allemande était singulièrement inopportune au lendemain des sacrifices accomplis par les créanciers du Iteich.

Un autre sujet n'a certainement pas été omis dans cette conversation générale, car il domine tout le

problème il s'agit du réarmement effectif de l'Allemagne qui s'est poursuivi clandestinement depuis la guerre et plus particulièrement au cours des dernières années.

Cette volonté de réarmer a d'ailleurs été affirmée de façon particulière ces derniers temps par les porte-parole autorisés du gouvernement de Berlin.

On a compris ici l'exaspération créée en France par les excitations chauvines des dirigeants actuels du Reich, mais on ne saurait ignorer non plus que si des personnalités clairvoyantes, appartenant surtout au parti conservateur, discernent le péril que de telles excitations font courir à la paix, il en est d'autres avec lesquelles le pwnjer ministre serait, dit-on, en sympathie, qui sont par trop enclines à considérer que des hommes comme von Papen et Von Schleicher ne représentent pas Jeu*. règne ^feut être plus bref qu'on le croit généralement. On peut penser que sur tous ces points les deux chefs de gouvernement ont tenu à s'expliquer librement en un entretien privé qu'ils avaient conçu comme une préface à la conférence élargie qui allait suivre; A cette conférence assistaient, en effet du côté anglais avec le premier ministre, sir John Simon, ministre des Affaires étrangères lord Hailsham, ministre de la Guerre, et sir Robert Vansittar, sous-secrétaire d'Etat permanent au Foreign Office; du côté français, M. Herriot était assisté de son chef de cabinet, M. Alphand, et de M. de Fleuriau, ambassadeur de France. M. Marcel Ray était présent aux entretiens et agissait comme interprète.

Cette conférence a eu lieu dans un salon sans table, ni papier, ni écritoire, et rien ne soulignait mieux quil ne s agissait pas de négociations, mais bien de conversations destinées à permettre aux interlocuteurs de s'éclairer mutuellement sur leurs points de vues respectifs. L'entretien s'est développé un peu à bâtons rompus, chacun donnant tour à tour son opinion sur des sujets abordés sans ordre préétabli. La position allemande

C'est ainsi qu'on a examiné la position diplomatique actuelle du gouvernement allemand. Cela a permis à M. Herriot de faire observer que la France et la Grande-Bretagne ayant l'une et l'autre fait connaître officiellement leur avis. sur

l'aide-mémoire allemand du 29 août, la parole était désormais au gouvernement de Berlin.

Sans contester la force de cette argumentation, le premier ministre britannique a exposé les raisons qui lui font toujours souhaiter une conférence des grandes puissances à laquelle l'Allemagne serait conviée. L'idée de M. Macdonald, c'est que, par ce moyen, il serait possible d'élucider les véritables intentions des dirigeants du Reich, de les mettre en quelque sorte au pied du mur, c'est-à-dire de les contraindre à prendre officiellement une position définie qui permettrait ensuite aux opinions publiques des divers pays de voir plus clair dans leur jeu. Le président du. Conseil n'a pu que répéter qu'il ne sopposait pas d'une façon-irréductible à l'idée de consultations entre les représentants des puissances intéressées, mwis qu'il ne saurait souscrire- à ce- que ces consultations se tjenng&t: ailleurs qu'à Genève où d6it"etrfpi?se.\tbute décision définitive concernant l'Allemagne.

La sécurité

La recherche des moyens de ramener l'Allemagne à la conférence du désarmement demeure donc, ainsi que nous le dirions hier, la préoccupation dominante du premier ministre anglais. C'est le premier sujet qu'il a abordé de lui-même et il s'est efforcé d'y ramener constamment le débat. Cela n'a d'ailleurs pas empêché la discussion de s'étendre à tous les problèmes que pose la requête allemande de l'égalité de statut et, en particulier, à celui du désarmement dans ses rapports avec l'organisation de la sécurité.

Le tour qu'a pris aujourd'hui la conversation sur ce sujet montre que le Foreign Office n'ignore pas ce danger. Le War Office l'ignore moins encore. N'est-ce pas, en effet, l'opinion exprimée par lord Hailsham qu'en l'état présent de la situation internationale la GrandeBretagne ne saurait, sans courir de graves risques, réduire davantage ses forces militaires ? C'est aussi, en ce qui concerne les forces nava- les, l'avis de sir Bolton Eyres Monsell, premier lord de l'Amirauté, dont la présence significative à la seconde conférence de la journée, qui a débuté à 16 h. 30 atteste le légitime souci qu'a l'Angleterre de préserver sa sécurité.

Jean MASSIP

(La suite d la troisième page.)

L' ambassadeur d'Italie remet à M. Lebrun ses lettres de créance Le Président de la République a reçu, hier après-midi, en audience officielle, S. E. le comte Pignatti Morano di Custoza, qui lui a remis les lettres par lesquelles le roi d'Italie l'accrédite en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire. Le comte Pignatti Morano di Custoza a été,reçu au bas du perron par le colonel Bonnassieux et le colonel Brosse, commandant militaire du palais. L'ambassadeur a été alors introduit par M. de Fouquières auprès du chef de l'Etat, qui avait à son côté M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, garde des Sceaux, ministre de la Justice par intérim. Dans l'allocution qu'il a prononcée en remettant ses lettres de créance, le comte Pignatti a dit notamment La crise économique qui afflige le monde entier et rend difficile la vie des peuples et surtout celle des classes ouvrières, conseille de mettre au premier plan les questions économiques. La situation de pays limitrophes donne un ressort spécial aux rapports commerciaux franco-italiens. Personnellement, je suis persuadé que le vrai bien-être de nos deux nations dépend du développement de ces rapports plutôt que d'un régime de restriction

Je suis heureux de constater l'existence de bonnes' relations entre nos pays et je vous prie de croire, monsieur lé président, que je ferai, tout mon possible pour rendre toujours plus intime l'amitié traditionnelle qui unit les peuples de France et d'Italie. M. Albert Lebrun a répondu à l'ambassadeur en ces termes

Une impulsion toujours plus vive donnée aux relations intellectuelles franco-italiennes et, en ce qui concerne les échanges commerciaux, un développement auquel l'économie des deux nations trouve un équitable et réciproque avantage sont, comme vous l'avez indiqué très justement, autant d'éléments primordiaux pour une compréhension mutuelle accrue et, partant, pour une coopération plus étroite. Cette coopération, qui, récemment encore, s'e^t manifestée heureusement sur le sol même de l'Italie, apparaît, à l'heure actuelle* comme indispensable dans tous les domaines pour le bien des Intérêts supérieurs des deux peuples et pour le maintien pacifique des résultats acquis par eux au prix de loqrds sacrifices communs.

Vous pouvez être assuré, monsieur l'ambassadeur, que, dans l'accomplissement d'une telle tâche, mon appui cordial et la- collaboration confiante du gouvernement de- »la République ne vous feront jamais défaut.

Après quelques minutes d'entretien avec le Président de la République,

Le comte Pignatti Morano di Custoza, nouvel ambassadeur d'Italie, quitte l'Elysée l'ambassadeur a été reconduit à son hôtel.

A la quatrième pave LB CONTE ̃ooç, | LE BOUQUET DE ROSES par J. BRTTWO-RUBY Ii:i!ll!!IHIMIIllUl<llllll!I!!ll11!!lltl!ll!ll!III!IUIllini!!lllll!l!ll!]ir

LES AFFAIRES D'AVIATION MM. Bouilloux-Lafont, père et fils, inculpés d'infraction à la loi sur les sociétés

Hier le procureur de la République de la Seine, M. Pressard, après avoir examiné le rapport de M. Radiguetsur l'Aéropostale, a décidé de signer un réquisitoire supplétif qu'il a transmis aussitôt à M. Brack, juge d'instruction, chargé déjà d'informer contre X. dans cette même affaire.

Dans son réquisitoire, que M. Pressard a signé après avis conformes de MM. Fontaine et Bruzin, substituts de la section financière, il a relevé le délit prévu par l'article 15 de la loi de 1867 sur les sociétés, contre MM. Marcel Bouilloux-Lafont père et André Bouilloux-Lafont fils, le premier, président du conseil d'administration de l'Aéropostale le deuxième, administrateur délégué.

Cet article 15, dont les peines sont celles édictées par le code pénal contre l'escroquerie, punit les auteurs de publications de bilan faux.

Les faits reprochés à MM. BouillouxLafont remontent à l'année 1928 et, depuis novembre 1931, ils faisaient l'objet d'un réquisitoire introductif, signé après la dénonciation du ministère des Travaux publics, et d'une enquête de M. Brack.

Un rapport de M. Heberer, contrôleur de l'Air, avait constaté que l'Aéropostale avait passé avec des filiales et notamment avec la Sudam société exploitant des lignes aériennes au Brésil des contrats tendant à faire majorer les frais d'exploitation. L'Aéropoetale était locataire du matériel et des installations acquises par la Sudam plus tard, elle en racheta une partie et demeura locataire pour le

reste. Ces, majorations occultes cons- tituaient-elles des escroqueries au préjudice de l'Etat ? Les subventions accordées sous forme 9e primes de vols et surprimes dtft-elles été obtenpes ,plus importantes grâce à ces majorations ? C'est ce que le rapport laissait sans réponse, le soin de résoudre la question étant à lâ justice. (La suite la deuxième page.)

POUR ET CONTRE Non, je n'avais pas tort de m'en prendre aux excès de la vie chère puisque le gouvernement d'aujourd'hui, contre la'vie chère, prend l'offensive.

Une commission centrale est créée, qui a charge d'assurer la surveillance desl prix. On va dire < Encore une commis- sion 1 Mais si l'on veut agir avec effi- cacité, avec succès, il faut bien comment- cer par organiser la lutte et par la dis- cipliner. La création de cette commission était nécessaire. Présidée par M. Chautemps, qui a l'esprit clair, l'esprit prompt, l'esprit réfléchi, bien composée, eille doit pouvoir faire travail utile et travail victorieux. Grâce à cette commission, les consommateurs vont peut-être, un jour, pouvoir faire les leurs leurs commissions sans être égorgés vifs.

Les prix vont être désormais surveil-Ilés. C'est bien. Cette surveillance s'impose, et il faut qu'elle soit vigilante et rigide. Les producteurs, les acheteurs et les marchands les bons marchands peuvent tirer, de cette surveillance nécessaire, d'appréciables bénéfices. Les prix, en effet, ont incontestablement besoin d'être soumis à une ferme discipline. Ils ont contracté depuis quelques années de fâcheuses habitudes de vagabondage et de désordre. Les prix d'aujourd'hui s'imaginent qu'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent et qu'ils ne doivent de comptes à personne. Les prix jouent au yo-yo, à la balançoire et à cache-cache. Les prix font les fous et narguent les pauvres diables. Les prix se déguisent, se maquillent et s'en vont pirouetter sur les marchés et dans les rues. hes prix semblent se flatter d'être incohérents les prix font des mystères, des mystifications et de l'anarchie.

Les prix aiment que l'on dise d'eux < C'est à n'y rien comprendre Il ne faut pas chercher à comprendre, il faut payer sans comprendre. »

En vérité. il est grand temps d'imposer aux prix obéissance et sagesse. Les prix doivent apprendre à se montrer raisonnables et décents. On est las de leurs fantaisies échevelées et de leurs secrets insolents. Les prix doivent être réguliers, honnêtes et normaux.

On ne leur demande pas l'impossible. On leur demande seulement de marcher droit quand ils vont de la production à la consommation. On leur demande de' cheminer au grand jour, de ne pas aller se cacher dans les tunnels de la spéculation, de ne pas s'amuser à faire des sauts périlleux sur les places publiques. On leur demande de renoncer à leurs manoeuvres souterraines et à leurs acrobaties si dangereuses si dangereuses pour les pauvres gens. car c'est tou- jours sur le pauvre monde qu'ils retombent quand ils font des sauts en hauteur. Les prix de notre vie quotidienne doi vent être marqués en chiffres connus. Maurice Prax.

DEMAIN –~o– de suite de l'enquête SOUS LE MASQUE JAPONAIS j

AU PROCÈS MOUVAUL.T Plissety témoin et complice précise son rôle dans le drame

M. ANTONY RATIER VICTIME D'UN ACCIDENT En regagnant son domicile, 45, rue de Liége, M. Antony Ratier, sénateur, ancien garde des Sceaux, a fait une chute sous la porte cochère de la maison où il demeure.. M. Ratier a dû s'aliter. On a craint tout d'abord que l'accident dont il venait d'être victime n'eût une certaine gravité. Mais, hier matin, l'état de santé de l'ancien ministre de la Justice s'était sensiblement amélioré. Il a été procédé dès J'après.midi à un examen radiographique qui a révélé une légère fêlure du col du fémur. Celle-ci nécessitera quelques jours de'repos complet.

M. BENES A PARIS Il assistera mardi à la séance solennelle de, l'Académie des sciences morales M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, est arrivé hier, à .22 h. 30, venant de Genève, à la gare du P. L. M. Sur le quai, il fut reçu par'M.'Butter, consul général et M. Ibl, chargé d'affaires, auxquels s'étaient joints M. Bozinov, ministre de Tchécoslovaquie à la Haye, de passage à Paris. M. Benès, qu'accompagne son chef de caflinet M. Kiieera. répondit aux questions concernant son parcours que, pour

lui, le voyage lui semblait toujours bon dès qu'il était en France.

M. Benès est descendu dans un grand hôtel de la rue de Castiglione.

Un avion de tourisme tombe près de Carcassonne

La passagère est tuée et le pilote grièvement blessé

Carcasaonne, 13 octcbre (.dtp. P. Paris.) Un grave accident d'aviation s'est produit, ce matin, vers 11 heures, près de Carcassonne.

Le pilote Maurice Boullu venait de quitter l'aérodrome de Saivaza, à bord d'un avion de tourisme, en compagnie d'une passagère, quand, par suite de causes non encore définies. l'appareil fit une chute entre Salvaza et Pennautier, dans un champ. Le pilote, grièvement atteint, a pu être dégagé des débris de l'avion par les témoins de l'accident.

La passagère. Mlle Jeanne Campanaud, âgée de dix-neuf ans, de Perpignan, est tombée d'une hauteur de 400 mètres elle a été tuée sur le coup.

Une enquête est ouverte par le service officiel du ministère de l'Air pour établir les causes de cet accident. M. LEBRUN AU BANQUET DU SALON DE L'AUTO

Aujourd'hui sans doute, un huissier flegmatique, prenant un soin honnête de ne pas tacher sa robe, fera sauter les scellés et déballera ces horreurs pleines des lourdes vases du Trou-des-

Anguilles; à Herblay, séchées par les poussières du greffe.

Bien entendu, devant tous les comparses, il convient de citer les complices ce Martin venu tardivement à la rescousse et dont les psychiatres admettent l'imbécillité et, enfin, Plisset, dit René l'acrobate. Mauvais acrobate, incapable à la foire d'exécuter le tour promis et qui ne fut bon qu'à monter et démonter la baraque, cri,minet de seconde main qui ne sut que passer les cordes et les torchons à Mouvauit, l'étrangleur lent.

Il a varié, René l'acrobate, et voilà sans doute son acrobatie la meilleure. Maintenant, il s'applique à décharger le patron aux mains sanglantes. A-t-il, lui, assez d'intelligence pour avoir tiré | un enseignement de la première aui dience A présent, il jure que Mouvault n'avait pas de mauvaises intentions, que c'est par méqarde qu'il a serré si fort, trop fort

gereux, et qui se rua au quai des Orfèvres terrifié et pressé seulement de protester M'sieur c'est pas moi qui ai fait le coup Alors, comme il chargeait Mouvauit

Mouvauit II a di.scuté certaines dépositions et, comme le logeur de Brunet, témoin honnête, ne cédait paa d'un pouce, l'étrangleur en vint à lui crier

Mais c'est de choses intéressantes pour moi que « je vous cause » Je me défends, moi

Parbieu On attendait tout de méme quelque poignante expression de remords. Ce fut en vain.

Au début de la seconde audience, Plisset, atteint, on le sait, de phtisie, a pris place dans le prétoire, sur une 1 chaise. Il s'expliquera d'une voix faible, son défenseur à sa droite, un garde à sa gauche. Interrogé le premier. Il commence par rappeler comment il fit la connaissance de Mouvault et comment Il aüa bientôt habi-

Lui aussi nie toute prémédi.tation et laisse entendre qu'il s'agit, en quelque sorte, d'un. accident

Ah s'écria M' Jean-Charles Legrand, partie civile, tourné vers la défense, vous pouvez bien malmener ce témoin en lui reprochant d'avoir favorisé l'inconduite de Mme Mouvault, ce n'est pas encore ça qui vous permettra d'expliquer, d'excuser la torture lentement infligée par votre triste client

Car ce fut hier, en effet, la journée des comparses. Toutefois, la mise des seconds rôles en vedette provisoire n'eut pas le pouvoir d'éloigner aucu~nement l'image infernale du crime. Au contraire. En effet, qui étaient ces comparses 1 Les officiels, médecins légistes et policiers, précédant les amis et amies du ménage Mouvault, lesquels feraient d'assez bons personnages du thédtre comique s'ils ne parlaient et de quoi face aux pièces à conviction le treillage dont fut enveloppé le cadavre de Brunet et les briques qui le lestaient.

Hier, o-n s'est contenté de mettre longuement sous les yeux horrifiés des jurés des photographies d'une ignominie telle qu'on n'en saurait publier aucune.

Cependant, nous avons entendu le commissaire divisionnaire Guillaume, de la police judiciaire. C'e8t simplement qu'il conta comment Plisset vint dans son cabinet -pour c manger le morceau M. Guillaume n'est pas un policier romantique; il n'a pas non plus le genre anglo-saxon; il est, disons, classique. Il a beaucoup de souvenir. A ses yeux lourds d'images criminelles, Plisset n'est qu'un enfant du pavé, élevé au petit bonheur {source des pires malheur.,) ou pas élevé, destiné à servir un maitre dan-

André SALMON.

L'AUDIENCE


ter chez son ami, rue Arago, à Puteaux. Il est de toute évidence que les deux hommes n'eurent bientôt plus de secret l'un pour l'autre. Mais l'accusé le nie.

Non, nous étions copains, sans plus.

Et Plisset, acrobate sans emploi et sans courage, se mit, au service de son hôte, à faire le policier amateur. Il prit Brunet en filature, mais ne découvrit pas la retraite et pour cause de Mme Mouvault, la fugitive.

Décidé à faire vite, le président Barnaud aborde la scène du crime: Vous êtes le seul témoin du drame et j'attende de vous toute la vérité. Vous deviez, selon le scénario prévu, prendre note de l'adresse que donnerait Brunet et l'aller vérifier en tazi ?

C'est bien cela, et ce projet avait été formé le matin même. Plisset s'installa donc, invisible », dans la petite cuisine d'où il devait suivre tout le dialogue. Il vit d'abord Mouvault et Brunet circuler dans la maison, puis revenir dans la salle à manger. Le typographe fut invité à s'asseoir sur une chaise et Mouvault lui dit négligeamment Tiens Je vais te montrer une lettre de ma femme. » Mais, en réalité, il saisit dans un tiroir son parabellum et s'écria, soudain menaçant Finie la rigolade Donne-moi l'adresse de ma femme, ou tu sortiras d'ici les pieds devant! >

C'était pour lui faire peur précise Plisset d'une voix égale.

Il sait fort bien peser ses paroles. Pour obtenir la vérité », Mouvault faisait jouer la culasse de son pistolet. As-tu été l'amant de ma femme? insistait-iL Brunet parla uniquement de camaraderie et assura, ne la connaissant pas, qu'il ne pou- vait indiquer l'adresse de Mme Mou- vault. Il avoua toutefois avoir été l'amant de Pauline, qu'il ne rencontra d'ailleurs que rarement.

Cet aveu, Mouvault voulut contraindre Brunet à le confesser par écrit. L'autre refusa. J'écrirai tout ce que tu voudras, protesta-t-il, mais pas ça! » II finit alors par préciser que Mme Mouvault devait se trouver avec le cimentier Alexandre Thomas, il ne savait où, mais que deux personnes, les propres tante et marraine de la jeune femme, ne l'ignoraient pas. De nouveau, Mouvauit exigea cette indication par écrit et obtint enfin que Brunet la couchât sur une feuille de papier.

Donc, Brunet n'a pas offert d'écrire ?

Non, c'est Mouvault qui est allé ohercher du papier. C'est Mouvault qui a voulu que ce soit écrit.

La corde et les torchons

Sur ce détail, qui permet tant de suppositions, on voit la scène changer de ton et de décor. Mouvault, qui, cette fois, ordonnait et exigeait, avait conservé son pistolet à la main. c Passons à la cuisine, on va s'expliquer » décida-t-il. L'un devant l'autre, les deux hommes franchirent la porte étroite. Et c'est alors que Plisset parut. De vous-même ou sur ordre ? De moi-même.

Brunet se trouvait ainsi devant un inconnu, allié, voire complice de Mouvault. N'a-t-il pas deviné, à ce moment-là, qu'il s'agissait d'un guetapens ? N'a-t-il pas pris peur ? On ne le saura pas. Ce qu'on sait, par contre, c'est que, de nouveau, Mouvault, ordonna â Brunet de s'asseofrTTPoOT deux recommencèrent à parlementer et le maître du logis envoya PUsset chercher une cordelette suspeggge^ à l'entréfe*Wiï cave.

Vous avez hésité, a-t-on dit.

Non, pas à ce moment-là, car j'ignorais ou mon ami voulait en venir. J'ai pensé que Mouvault, tout au plus, se proposait de lui flanquer une volée mais il m'assura qu'il n'y avait rien à craindre, et qu'il ne cherchait qu'à l'intimider. Brunet, lui, s'est laissé attacher sans résistance.

Par qui ?

Par moi. Mouvault avait conservé eon arme à la main. Brunet dit simplement Tu peux faire ce que tu voudras. A ta place j'en ferais sutant. » Mouvault recommença à exiger l'adresse, non pas de sa femme, mais des enfants. « Pour Pauline, je ne dis plus rien, s'écria-t-il, mais ü me faut les gosses. Brunet riait encore, mais moins rassuré. I1 recommença à cer- tifier qu'il ne pouvait pas donner une indication qu'il ne possédait pas luimême. A ce moment. Mouvault s'em- para d'un torchon suspendu à portée de sa main et en recouvrit le visage de Brunet.

Il lui demanda alors s'il y voyait encore clair et Brunet répondit affirmativement. Mouvault voulut m'envoyer chercher d'autres serviettes, mais je suis resté comme pétrifié sur place. Il monta lui-même au premier, en rapporta les linges et plaça l'un d'entre eux devant le visage. De nouveau, il questionna « Y vois-tu clair ? » Brunet répondit faiblement « Non. » Rapidement, le tortionnaire tordit une troisième serviette et la passa autour du cou du supplicié. Pour la dernière fois, il demanda l'adresse. Pour la dernière fois, Brunet, enfin affolé mais trop tard cria qu'ü l'ignorait.

Alors, ce fut très rapide. Mouvault reprit la serviette tordue et tous deux, sans qu'on s'y attende, roulèrent ensemble sur le sol.

Brunet tomba sur le côté gauche. Mouvault avait un genou à terre. Un peu de sang avait rougi un des linges. Combien de temps Brunet est-il

Feuilleton du Petit Parisien, 14-10-32 L'ÉTOILE I «VOLÉE I «rand nbm inédit I RICAARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

V (su;te)

La fuyarde

Essence.

Margit, d'un coup d'oeil consulta le tableau.

Le niveau Indiquait zéro.

Elle savait que, pratiquement. 11 restait encore deux ou trois litres d'essence dans le réservoir, et qu'il y avait toujours, fixé sur le marchepied, un bidon de secours de cinq litres. Mais avec cela elle ne pouvait pas aller bien loin.

Elle arrêta sa voiture, transvasa le contenu du bidon dans le réservoir, vérifia le niveau d'huile, le niveau d'eau. De ce côté-là tout allait bien. On pouvait rouler.

Elle remonta sur son siège, reprit le volant en mains et elle allait appuyer sur le démarreur quand la vieille zingara lut mit la main sur le bras. Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932 Traduction et reproduction interdites en tous paye.

resté sur la chaise ?

Peut-être cinq minutes. J'étais atterré, Il a fallu que Mouvault me frappât sur l'épaule pour me faire revenir à moi.

Le reste de la nuit.

Ce qui suivit a été trop souvent relaté pour qu'on insiste encore. Un point restait à éclaircir Mouvault s'est-il ou ne s'est-il pas emparé de l'argent que Brunet portait sur lui ? J'ai vu, précise Plisset, Mouvault qui tenait à la main des billets de banque. Je l'ai vu. un peu plus tard. brûler des papiers. Mais je ne puis dire si les coupures se trouvaient parmi les papiers brûlés.

La question est d'importance et l'on insistera longtemps. Il apparaît clair, quoi qu'il en soit, que Plisset, dès ce moment pris de peur, n'a plus fait qu'obéir servilement à Mouvault. Il a participé à l'emballage du cadavre. Dans l'auto, il s'installa à l'arrière et il serrait le corps contre lui. Le voyage se prolongea une demi-heure, et, au retour, d'un doigt tremblant, Plisset traça une tête de mort sur la carrosserie.

Pourquoi ?

Je ne sais pas. Une Idée qui m'est venue. J'étais soulagé.

L'interrogatoire de Martin ne se prolonge guère. Ce troisième accusé se trouvait chez lui, le soir même du crime, lorsque Mouvault et Plisset vinrent le surprendre. Ils l'entrainèrent à Puteaux, et Mouvault. lui montrant le cadavre, lui dit:

Je l'ai tué.

Ici, le président s'étonne. Que Martin ait été amené par surprise au pavillon du crime, soit: on peut admettre qu'il ait suivi ses amis. Mais pourquoi y est-il resté? Pourquoi a-t-il renforcé le « paquetage »? Par amitié? Par peur?

Martin a donné plusieurs explications. Il assure simplement, aujourd'hui, qu'il n'a pu faire autrement. Lorsque le corps a été Immergé. Mouvault soulagé, s'écria: c Ça y est! On l'a mouillé! Il ne parlera plus! > Et les trois hommes s'en furent dans un bal et dansèrent et burent en joyeuse compagnie tout le reste de la nuit. LES TEMOINS

Quel témoin, dans une affaire comme celle-ci. pouvait, mieux que le docteur Paul, apporter de redoutables précisions à la barre? L'éminent médecin légiste rappelle comment le corps de Brunet lui fut apporté, « soigneusement empaqueté dans du treillage rabattu à chaque extrémité, et serré de sangles en fil de fer ». n était, ce corps, de teinte verte. La face seule était noire. On remarquait, au niveau du cou, un sillon parcheminé et des ecchymoses. Le larynx était fracturé.

Brunet, poursuit le docteur Paul, est mort par strangulation au lien sur ce point pas de discussion. Mais la fracture du larynx permet de penser qu'il y a eu, aussi, une part de strangulation à la main toutefois les excoriations sur les faces latérales du cou manquent, ce qui autorise le doute. Un lac ecchymotique, sur la poitrine, fait croire à une pression, exercée soit par le genou, soit par le coude.

Combien de temps la scène de la torture s'est-elle prolongée ? La question devait fatalement être posée et le docteur Paul se montre catégorique. La strangulation au lien peut durer quatre ou cinq minutes, c'estàaàiMiMttA» temps .relativement long. 'L~'3!aT"ae9 pbumoU de Brunet permet précisément de penser que la mort ne vint que très lentement;

Alors l'avocat de ..la partie civile, M' J.-Ch. Legrand, de conclure Qu'il me soit donc permis de lire la déclaration suivante, faite par Mouvault au juge d'instruction et qui n'a pas été répétée ici « J'ai serré et j'ai relâché le noeud, espérant toujours que Brunet me donnerait l'adresse. A un moment donné, j'ai regardé en soulevant le torchon que j'avais placé sur son visage. Brunet était toujours le même. J'ai alors serré plus fort et Brunet est tombé à terre. »

Personne n'ajoute rien. Et, cette fois, le déftlé des témoins va se poursuivre plus rapide. Au docteur Cellier, au commissaire divisionnaire Guillaume succèdent les logeurs de Brunet, M. et Mme Mollines. Leur présence permet de souligner un curieux détail. Trois jours après la disparition du typographe, Mouvault reparut au domicile de sa victime et demanda à lui parler. L'hôtelier le reconnut Depuis que vous êtes venu le chercher dimanche, répondit-il, on ne l'a plus revu. Le meurtrier, alors, conseilla d'avertir la police et laissa sa carte. Pourquoi, Mouvault, pourquoi êtes-vous retourné chez cet homme que vous aviez étranglé et jeté à la Seine ? Parce que j'étais obsédé, explique-t-il calmement. C'était plus fort que mot il fallait que j'y aille Un peu plus tard, l'hôtelier reçut encore une lettre à l'adresse de Brunet, une lettre qui portait au dos c Norbert Mouvault expéditeur. La lettre attendit un certain temps dans le casier du disparu et fut remise à un facteur, munie de la mention: parti sans laisser d'adresse. Et cette lettre n'a jamais été retrouvée.

Mme Mouvault a fait la connaissance de Brunet d'abord et de Thomas ensuite chez un couple ami, les Pernot. c'est-à-dire M. Marc Pernot et Mlle Aline Charpy. L'un et l'autre déposent. Et l'on devine sans peine que le défenseur de Mouvault, M* Maurice Garçon, va prendre sévèrement à partie ces trop obligeants voisins. M. Per-

Que me veux-tu ? dit-elle.

Où sommes-nous ?

Je n'en sais rien.

Où allons-nous ?

Je ne sais pas. Ça m'est égal. Alors, fille, allons au sud. Depuis quatre ans bientôt que je grelotte dans cette chienne de ville. J'ai envie de voir du soleil.

Si tu veux dit Margit avec indifférence.

La voiture repartit. Bientôt, Margit l'arrêta de nouveau pour pouvoir, à son aise, déchiffrer les indications portéee sur une borne kilométrique. Chalon-sur-Saône lut elle, il. trente kilomètres.

Chalon-sur-Saône ? répéta Zucca pensivement.- Chalon-sur-Saône. Elle interrogeait patiemment, sa longue mémoire, et les yeux clos, reparcou- rait en souvenir des routes déjà suivies jadis derrière les caravanes de rouJ'y suis dit-elle. tout à coup. Nous avons passé par ici peu après ta naissance. Nous allions vers les SaintesMaries, fille. Elles nous appellent, voistu ? Elles sont les protectrices de la race romani. Il faut aller vers elles. Nous prierons devant leur châsse. Nous dormirons sous leur influence. Et elles te dicteront ton destin.

-La route ? demanda Margit. Chalon. Et puis après Cyon. Je sais. J'ai dansé sur une place où Il y a deux grandes fontaines, pas loin d'un pont sur lequel U y a des mouettes, car le fleuve qu'il enjambe est large et tumultueux et vert comme la mer.Après, il y a Valence. et puis une autre ville, où il y eut des papes. et où un gendarme nous mit tous en prison. Après je ne sais plus.. On demandera. Va, fille

not entendra même, dans un éclat de voix, cette algarade vengeresse Vous avez vu tour à tour cette femme rencontrer chez vous un typographe, puis un cimentier. Vous avez abrité, vous avez protégé ces amours clandestines. Savez-vous que cela porte un nom ? Et alors que Pauline a prie la fuite avec ses enfants, vous qui saviez où elle s'était réfugiée, vous avez gardé le secret.

Il disait qu'il allait < tout tuer ». Pas d'excuse Vous avez joué un rôle abominable

Alors M' J.-Ch. Legrand

Il n'a pas tout tué en effet, Il n'a tué que Brunet.

D y avait, ainsi, déjà un peu d'électricité dans l'air. Au témoin suivant. Mme Fraval. laquelle par pitié. selon les uns, par intérêt, selon les autres annonça enfin à Mouvault que sa femme était partie avec un amant, l'orage éclate. Mais il s'agit, uniquement, si vives soient-elles, de dissertations sur l'intention du tésmoin. Et vraiment il est malaisé, dans l'effervescence d'une fin d'audience, de prétendre sonder les coeurs! Mme Mouvault Pauline sera entendue aujourd'hui ainsi que les principaux témoins de l'affaire. Ce qui n'ira pas, il va bien sans dire, sans quelques vives reparties.

Eug. QUINCHE.

L'enseigne aviateur Gervais chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume

Par décret du ministre de la Marine, est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume M. Marcel Gervais, enseigne de vaisseau de 1" classe. Pilote aviateur, officier très méritant, excellent pilote, plein d'entrain dans l'accomplissement de son devoir. A trouvé la mort le 14 avril 1932, en service, en exécutant un exercice d'aviation de précision.

BOSSOUTROT ET ROSSI RETARDENT LEUR DEPART Marseille, 13 octobre (dép. Radio.) Les conditions atmosphériques restant nettement défavorables, l'équipage Bossoutrot-Rossi, qui doit s'envoler d'Istres pour tenter de battre le record du monde de distance en ligne droite, n'a pu prendre le départ ce matin comme il l'espérait.

Bossoutrot et Rossi pensent toutefois que leur attente sera maintenant de courte durée, et qu'ils pourront partir samedi matin.

A L'ÉLYSÉE

.<à-«&5*e) et M. Welllnrton Koo, ministre de Chine (à droite) sortant de l'Elysée où tls viennent de remettre leurs lettres de créance à M. Lebrun

DETR0YA1 DEVIENT DETENTEUR DE LA COUPE ZENITH

Pour disputer sur un circuit de 1.669 km. 600 autour de la France le trophée de la deuxième coupe internationale Zénith des avions de tourisme, Détroyat a pris le départ hier à 7 h. 27' 18" de l'aérodrome d'Orly avec deux passagers.

Michel Détroyat a été contrôlé a 9 h. 15 à Lyon, à 11 h. 11 à Marseille. à 12 h. 53 à Toulouse.

Détroyat a atterri à l'aérodrome de Tours à 15 h. 45; il en est reparti à 15 h. 50 à destination d'Orly, terme de son circuit, où il est arrivé à 16 heures 37' 17", ayant effectué le trajet en 9 h. 9' 59", à la moyenne de 182 km. 110. Détroyat devient ainsi détenteur provisoire de la coupe Zénith pour 1932. Quant au second concurrent, l'aviateur Lebeau, parti à 7 h. 5' 35" d'Orly, il a abandonné peu après son départ de Marseille et rentre à Paris par la vole des airs.

Après avoir affronté l'Himalaya un Allemand se tue en escaladant la grande pyramide

Le Caire, 13 octobre (dép. Havas.) M. Rand Herrom, un des membres de l'expédition germano-américaine, qui revenait en Europe, après avoir tenté l'ascension du Nanga Parbat, dans la chaine de l'Himalaya, a fait une chute mortelle à Giseh, alors qu'il s'efforçait d'atteindre le sommet de la grande pyramide.

L'archiduchesse Elisabeth-Charlotte va être opérée de l'appendicite Cologne, 13 octobre (dép. Havas.) L'ex-impératrice Zita est à Cologne depuis quelques jours, où sa plus jeune fille, l'archiduchesse ElisabethCharlotte, doit être opérée de l'appendicite. La jeune princesse est entrée dans une clinique où est descendue également l'ex-impératrice.

Margit relança la SwiOk.

A Lyon, coûte que coûte, il fallut s'arrêter. Il était plus de midi et la voiture roulait sans arrêts appréciables depuis quatre heures du matin. Margit. malgré sa force de résistance était à bout de nerfs. épuisée, comme si l'on eût tout à coup vidé le sang de ses veines. A peine eut-elle le pouvoir de conduire sa Swick jusqu'à un grand et luxueux hôtel. où l'on mit pour elle la voiture au garage.

Elles demandèrent une chambre à deux lits ou deux chambres contiguës. On leur donna deux belles chambres que séparait un cabinet de toilettesalle de bains commun. Malle et valises montées, les deux femmes ae flrent apporter un repas froid, puis se couchèrent.

Margit était si lasse qu'elle ne s'éveilla qu'à minuit.

Zucca, assise dans un fauteuil, les jambes allongées sur une chaise, fumait en buvant du café.

La jeune femme la regarda longuement sans mot dire.

Elle contemplait comme en un songe cette sévère et sauvage vieille figure, ce visage long, osseux,, à la peau basanée, aux larges yeux noirs et vifs, au profil de vieille aigle, sous la tignasse grise, à boucles serrées, tout embroussaillées, ce long corps maigre, mais que l'on devinait encore musclé, vigoureux et souple sous eon ample robe noire, et le châle de soie noire à longues franges dans lequel elle se drapait. Tiens Tu es réveillee, fllie ? fit la vieille femme.

Oui. Quelle heure est-il ?

Minuit. ou un peu plus.

Tu n'as pas dormi ?

Si fait. Mais j'ai eu faim. J'ai mangé et bu. Et » fumais pour passer

LES AFFAIRES D'AVIATION SUITE DE LA FKKMltRB FACE

M. Radiguet, expert-comptable, fut alors désigné. Il se mit en rapports avec M. Doyen, l'expert bien connu, que le tribunal de commerce avait chargé d'examiner les comptes de la Compagnie Aéropostale lors de la mise en liquidation judiciaire de cette firme. M. Radiguet se mit également en rapports avec M. Marbeau, autre expertcomptable, qui se rendit au Brésil pour vérifier les écritures de la Sudam. Le travail de M. Radiguet se trouve ainsi rassemblé en un rapport de 160 pages. Par des accords occultes, a constaté l'expert, entre M. Marcel Bouilloux-Lafont père, agissant au nom de l'Aéropostale, et M. Cazeaave, représentant la Sudam, celle-ci a majoré les factures d'achat de matériel et d'installation de 20 cette réserve devant servir aux deux sociétés pour rémunérer des concours au Brésil. Aux bilans de la Sudam, les poètes d'actif se sont trouvés majorés, la contre-partie ne figurant pas au passif. Lorsque la Sudam vendit à l'Aéropostale partie de ces installations, les majorations abusives apparurent aux bilans de l'Aéropostale et le bilan de 1928, notamment, au lieu d'un bénéfice de 1.100.000 francs, aurait dû faire ressortir un déficit de 500.000 fr. Or, comme l'Aéropostale a émis, en juillet 1930, sa dernière tranche de bons se montant à 45 millions de francs, ces bons se sont trouvés être des obligations émises à la suite de publications de faits faux.

Incessamment, M. Brack notifiera à MM. Bouilloux-Lafont père et fils le délit dont ils sont inculpés.

La question d'escroquerie sera examinée par la suite. Elle est fort délicate car le budget de 1928 était voté à l'époque des faits et le plafond des subventions était déjà atteint.

Dès hier, M. Brack, après avoir été saisi des nouvelles requisitions du parquet, a repris le dossier au sujet des majorations de dépenses d'exploitation de l'Aéropostale et il a eu une longue conversation avec l'expert Radiguet. Le magistrat a ensuite reçu les déclarations de M. Daurat, pilote aviateur, qui était le chef d'exploitation de la Compagnie Aéropostale, qui a indiqué quel fut son rôle dans cette firme. Le juge a fait alors appeler M. Ameline, commissaire aux délégations judiciaires, et lui a remis un certain nombre de commissions rogatoires. Nouvel interrogatoire de Collin Reprenant alors l'instruction sur l'affaire des faux, le juge a entendu M. Dayras, maître des requêtes au conseil d'Etat, qui fut le chef du cabinet de M. Guernier, lorsque celui-ci était ministre des Travaux publics. Le témoin a fourni des renseignements qui concordent avec ceux qu'a donnés l'ancien ministre.

Puis M. Brack e. repris l'interrogation de Collin, qu'assistaient son défenseurs, MI Raymond Hubert et Me Jean Lavai.

Collin est demeuré près de cinq heures dans le cabinet de M. Brack, c'est dire qu'il a fourni au juge une foule de renseignements, notamment sur chacune des pièces fausses placées sous scellés.

L'inculpé a tenu à renouveler ses accusations contre M. Bouilloux-Lafont c'est celui-ci qui lui a inspiré les pièces qu'il a fabriquées et d'autres ont été remises toutes confectionnées par M. Bouilloux-Lafont.

A ce propos, Collin a tenu à indiquer que souvent il déjeunait avec son ami dans un restaurant de la rue PierreCharron et que, chaque fois, après le repas, M. Bouilloux-Lafont se rendait seul dans une banque toute proche J'ai appris depuis que je" suis Lubersac avait un bureau dans cet établissement financier

Veut-il dire par là que M. de Lubersae est celui qui-, -avec -k*i--et- -en- >d«ta<ocfl de lui, fabriqua des faux documents ? C'est ce qu'il exprimera peut-être, cet après-midi, lorsqu'il sera confronté avec son coïnculpé.

Collin s'est ensuite expliqué au sujet d'une pièce dite « le rapport Massini » M. Massini, directeur général de la Société Latécoère, firme qui était en difficultés avec l'Aéropostale.

M. Bouilloux-Lafont, a-t-il affirmé, m'a remis un papier à en-tête du 50 de la rue de Varennes c'est là que se trouve l'ambassade d'Italie et une note dactylographiée rédigée en italien. Il s'agissait de reproduire cette note sur la feuille, ce que je fis faire par une entreprise de dactylographie. M. Bouillaux-Lafont me déclara qu'un de ses amis avait pu s'emparer du papier à en-tête à l'ambassade même. Cette pièce, que j'ai montrée à M. FauxPas-Bidet, a donné lieu à une enquête et à un rapport

Collin s'est également expliqué sur ses relations avec M. Paul-Louis Weiller. Il a connu ce dernier au mois de juillet 1930 et Il cessa de le voir au mois d'octobre de la même année. C'est que, en effet, Collin avait imité la signature de M. Weiller sur une traite de 30.000 francs qu'il avait remise à M. Gulboud-Rlbaud. Mais l'affaire s'arrangea avec ce dernier et aucune plainte ne fut déposée.

Quels étaient les moyens d'existence de Coliin ? C'est ce que M. Brack a cherché à savoir.

Ma famille, déclara l'inculpé, a payé mes médecins depuis décembre 1930 jusqu'au mois de février 1932 et elle a également supporté les frais d'un séjour à Cambo. M. Faux-Pas-Bidet me versait chaque quinzaine en moyenne 500 francs, j'ai même touché encore 1.000 francs le 5 septembre dernier. Je gagnais de 1.000 à 1.500 francs par mois dans une publication hebdomadaire pour publicité. M. Portait enfin m'a prêté 15.000 francs, sans compter quelques menues sommes pour des articles. Avant de mettre fin à l'interrogatoire, le juge d'instruction fit écrire par Collin quatre documents signés Weiller, afin de les remettre aux experts commis par lui. Et, à la atupé-

le temps en attendant ton réveil. As-tu faim ? ou soif ? Veux-tu un bain ?. Oui dit Margit. Presque froid. Elle prit son bain, s'enveloppa frileusement dans une couverture de laine rouge, et, accroupie sur son lit, mangea une tranche de jambon, deux tomates et une banane.

Que vas-tu faire, maintenant, Hlle ? demanda Zucca.

Je ne sais pas

Un rire muet découvrit les dents solides et blanches de la vieille femme. Belle réponse dit-elle Et de bon sang romani, celle qui l'a faite. Tu ne sais pas, tu ne sais rien. Tu te fuis toi-meme, pour fuir ta destinée, hein. Mais ton amour est resté là-bas. fllle, et il t'y ramènera!

Non dit farouchement Margit. Zucca haussa les épaules et ne répondit pas tout de suite.

Allons-nous aux Sainte$-Maries demanda-t-elle.

Oui. Mais je te préviens que je n'ai pas d'argent. Ou bien peu.

J'en ai, moi dit Zucca.

-Toi?

Oui J'ai ramaesé tout ce que j'ai pu là-bas.

Quelques billets de mille francs. Beaucoup! Tout ton portefeuille. Ton carnet de chèques. Et tes écrins, au complet.

Tu as pris mes bijoux? Ah vieille damnée que tu es Gueuse.

Mi-nue, elle bondissait hors de son lit, sautait sur la tzigane, comme une belle fauve en fureur sur sa proie. Tu as osé dit-elle, tu as osé. Elle étouffait de colère, de stupeur, le brusque ressentiment. Mais, avec une singulière aisance, Zucca la repoussa.

Ne crie pas dit-elle. Oui, j'ai osé. fout cela est à toi.

faction de M. Brack, l'inculpé écrivit couramment sans modèle Collin fit à ce propos la remarque suivante J'avais dit à M. Bouilloux-Lafont. raconta-t-il, que je pouvais facilement imiter l'écriture de M. Weiller et c'est alors que je lui remis les documents confectionnés sur ses suggestions. C'est M. Portait qui eut la pensée de les faire expertiser, M. Bouilloux-Lafont ne put s'y refuser, mais j'étais quelque peu inquiet sur les résultats de cette expertise Ce en quoi j'avals tort, puisque les experts officieux ont été unanimes pour attribuer à M. Weiller ce qui était mon oeuvre

L'interrogatoire prit fin sur ces mots. Aujourd'hui M. Faux-Pas-Bidet sera entendu contradictoirement avec Col- Un.

Signalons que M. Pigery, le person-, nage que Collin présenta à MM. André Bouilloux-Lafont et Portait comme étant le commissaire de police FauxPas-Bidet, a été recherché par la police, sur l'ordre de M. Brack, mais on n'a pu le retrouver à son adresse, dans la banlieue parisienne.

Le maintien de la ligne aérienne France-Amérique du Sud

Par décret rendu sur la proposition du ministre de l'Air, il est institué une commission chargée de l'étude de la situation actuelle et des conditions d'exploitation de la liaison aérienne entre la France, le Maroc, l'Afrique Occidentale Française et l'Amérique du Sud, ainsi que des mesures propres à assurer le maintien et la continuité de cette exploitation.

Cette commission est composée de MM. Jules Gautier, président de section honoraire au conseil d'Etat, président Hederer, contrôleur de 2" classe de l'administration de la marine Porquet, chef de bureau des lignes aériennes à l'administration centrale du ministère de l'Air Haguenin, directeur du budget et du contrôle financier avec faculté de. se faire représenter par M. Georges Picot, sous-directeur M. Richard, inspecteur des finances. Cette commission établira un rapport exposant les conclusions de son étude, rapport qu'elle remettra aux ministres de l'Air et du Budget. NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'A. N. des officiers combattants. Congrès International du rhumatisme. 9 h 30, Faculté de médecine, et soirée, 21 h. 30, 9, avenue Hoche. Ligue des sociétés de la Croix-Rouge, 2, avenue Vélasquez.

Salon de l'automobile au Grand Palais a 10 h., visite du Président de la République.

Expositions Salon de l'automobile, Grand Palais. Du château de Vincennes, pavillon de Marsan. Du costume et de la mode, cinémathèque de la Ville de Paris, 14, rue de Fleurus. Céramiques de Sèvres, à la Maison de France. Peintres des provinces françaises, inauguration par M. Paul Léon, 76, faubourg Saint-Honoré.

]Réunions d'ancien» combattants Union autonome des A. C. et mutilés de la guerre du XVIII». 20 h., 105, rue Championnet. 279- R. I., 20 h. 30, 80, boulevard de Clichy. 104· et R. 1. et et 2320 R. I .T.. 20 h. 30, chez Zlmmer, place du Châtelet. 57-. 257' R. I. et 139P R. I. T.. 20 h. 30, 17. rue du PontNeuf. 820 et R. I.. 20 h. 30, 6, rue Martel. R. I. et R. I. T., 21 h., 4, rue Saint-Denis.

Brimions Société des Ingénieurs civils de France, 17 h. 30, 19, rue Blanche. Fédération des locataires indépendants, 20 h. 30, mairie du XI* (aal!e de l'entresol).

Courses à Malsons-LaffUte à 13 h. 30.

La municipalité de Paris Inaugurera demain samedi 15 octobre, à 14 h. 30, la plaque apposée pas-da .«.Souvenir »de; Xavier Privas r sur l'immeuble, sis 39, rue La Fontaine, où le chansonnier a habité pendant les dernières années de sa vie.

A l'occasion du mariage de M. Jean Lebrun, le Président de la République a fait remettre au préfet de la Seine une somme de 10.000 francs pour être distribuée aux pauvres de la Ville de Paris. Cette somme sera répartie par les soins de l'Assistance publique. Notre souci constant d'économie ne nous empêche pas de rechercher sans cesse des moyens d'aller plus vite. Or vitesse et économie sont deux tendances qui semblent contradictoires, car les moyens de locomotion rapides sont généralement coûteux. Dans le cas de l'automobile, la vitesse n'est économique qu'avec la voiture légere. Mais alors, se pose la grave question de la sécurité (tenue de route sur terrain glissant ou défoncé et dans les virages).

Peugeot est le seul à avoir apporté à ce problème une solution qui a fait ses preuves la suspension à roues avant indépendantes, avec amortisseurs hydrauliques à double effet. N'achetez pas votre voiture sans avoir fait un essai comparatif en vitesse sur très mauvais parcours, entre la 201 ou la 301 Confort et tous les modèles de puissance égale ou supérieure.

Seules, les roues avant indépendantes expliquent l'aptitude de la 301 à tenir sur n'importe quelle route des moyennes imbattables.

De M. A. Gallais, à Vermenton Le sage ignore l'heure grise Sans pérorer, ni pleurnicher, II conjure aiment la crise

En buvant du « Cherry-Rocher » N'EST-IL PAS VRAI.

que choisir parmi cent modèles de robes et manteaux de 100 à 250 fr. ou entre cent modèles de chapeaux de 25 à 89 fr. est pour vous, mesdames, extrêmement fatiguant ?

Le LOUVRE, désireux de vous faciliter ce choix, présente tous les jours, de 14 h. 30 à 17 h. 30, ces cent modèles sur mannequins vivants, dans la salle d'exposition Marengo.

Non! dit Margit, avec colère. Ne te l'a-t-il pas donné, sans que même, en vraie fille, de Bohême que tu es, tu aies pris la peine de le lui demander ?

J'avais renoncé à tout cela en sa faveur dit Margit. Tu ne comprends pas Tu ne peux pas comprendre Mais il faut que je le rende paur mon honneur à moi

Zucca haussa les épaules.

Tu es folle dit-elle. Et quand bien même tu voudrais lui restituer tout ce qu'il t'a donné, tu ne le pour.rais pas

Et pourquoi donc ne le pourrai-je pas ? demanda Margit, cabrée. Parce que la tribu a droit av tiers du butin fait par l'un des siens où et quand que ce soit.

La tribu, où est-elle ? di'. Margit avec un rire amer. Là-bas, au diable i Homona ou ailleurs. Et qu'a-t-elle fait pour moi. la tribu ? Et pour toi. vieille bête ? Ton mari, Acazral, « le loup te rouait de coups, te volait ton pain et ton gain.

Mais eût ouvert le ventre à quiconque eût voulu me faire quelque violence, et, un jour, que Tsanko, le chef, m'avait cinglé de son fouet, il.s'est battu avec Tsanko, qui pourtant était un colosse, fort comme un ours des Carpathes. Il a donné un si mauvais coup à cette grande brute sauvage qu'elle en est restée, un quart d'heure durant, à tousser et à renâcler le nez dane la poussière. Après ça, Tsanko m'a respectée.

Elle secoua sa vieille tête et dit, les yeux rêveurs

Oui, Acazral me battait, mais !1 me protégeait. Oui, parfois il me prenait mon pain et il. me buvait mon argent,. mois il m'aimait et pour moi

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, 8 h.. la Valkyrie.

Comédie-Française. 8 h. l'Age du fer. Odéon, 8 h. 30, les Bleus de l'amour. Gaité-Lyrique, 8 30, Chanson d'amour. Trianon-Lyr., 8 h. 30, ta Poupée.

Châtelet, 8 h. 30. Ntna-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 h., Avril (A. Brûlé. Arnaudy). Porte-S'-Mjtrtin, 8 30, le Scandale(V.Serglne) Th. de Paria, b. 45, Une femme ravie. Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Sarah-Bern., 9 h.. Dame aux chap. verte. Mog&dor, 8 h. Auberge du Chev. Blanc. Renaissance 9 h., la Dame de chez Maxim. Ambigu, 8 h. 45. Topaze.

Palals-Kojal, 9 h., la Maison d'en tace. Antoine, 9 h., Bourracbon (Signoret). Boulfes-Parisiene, 8 h. 45. Azor.

Michodière, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, 8 h. 45, Youki.

Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Y. Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Scala, 8 h. 45, Mon amant opérette. Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle. Nouveautés, 8 h. 45. Signor Bracoli. Comédie Champs-Elysées. 9 h., Domino. Gd-Guignol, 9 h., Sexualité (M. Mayane). Théâtre Michel, 9 h.. Ludo,

Potiniere, 9 h Th. russe Karussel. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue (Pitoëff), 9 h., la Ronde.

Montparnasse, 9 h., Chambre d'hôtel. Atelier, 9 h., le Château, des papes. Mathurins, 9 h.. Prenez garde à la peinture Studio de Paris, 9 h., Raquel Meller. Moulin de la Chanson, la Rev. marseillaise. Th. Figaro, demain Figaro-Cocktail. Th. Action Intern., 9 h., Miracle à Verdun. Comosdia, 9 15, Une jolie fille à tout faire. Cluny, 9 h.. Béguin de la garnlson(F.Renê) Déjazet, 8 45, Mme l'ordonnance (Darteuil) Moncey, Me Bolb. et a. mari (Dorzi&t) Gobelins, 8 30, le Comte de Luxembourg. MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 8 h. 30, Nuits de folles. Caaino de Paris, 8 h. 30, Sex Appeal Empire, Maurice Chevalier.

Alhambra, 3, 9 h., 12 att., Ray Ventura. etc. Concert Mayol, 8 h. 45, Esclave» d'amour. Dix-Heures, Dix heures eonnent Denx-Anet, Conférences de nos. fines. Embassy, 10 h., Mauricet, Charplni, etc. Psvillon-M.-H., 11, bd Poissonnière, perm. Bobino-M.-H., Un peu de Paris (revue). Européen, m.. s., Prior, Georges Roger. Zénith (pl. Gambetta), Vignes du Seigneur. Gaumont-Pal., m., s.. Lai Foun Troup. Médrano. 8 45, Eténhants com., mat.j..s.,d. Cirque d'nlver, 830; mat. jeudi, sam.. dim. Colieénm, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Bouge, bal-kermesse, m., s., nuit. Sfagic-City-Bal, t. 1. s., 9 h.; dim., t., mat. Luna-Park, t. 1. j, mat., a., attr., dancing. Jardin d'Aeclim., entrée, 3 fr. enf., 1 fr. Pompéien, Jdi soir, bal; sam., dim., m., a. CINEMAS

Madeleine, Tarzan d'homme singe). Paramonnt, Une petite femme dans le train. Gaumont-Palaoe, relâche.

Aubert-Palace, le Champion du régiment. Olympia, la Fleur d'oranger.

Marivaux-Pathé, Ames libres.

Ciné Ch.-Klysées, l'Homme que j'ai tué. Gaumont- Théâtre, FantAmas.

Marifrny, Barnum, Tuer pour vivre. Cotisée, Vignes du Seigneur (V. Boucher). Monlin-Rouge-Pathé, les Gaietés de l'escad. Victor-Hugo-Pathé, Ma femme, hom. d'aff. Impérial-Pathé, Hôtel des étudiants. Omnia-Pathé, Quick.

Palace, Chair ardente.

Capucines, Passionnément.

Ermltage-Pathé-Xatan, Aimez-moi ce soir. Pinaile. le Chemin de la vie.

Apollo-Cinénu, Sky Devils (parlé français). Miracles, l'Atlantide.

Maillot-Palace. Faut-il les marier ? Caméo, Une Jeune fille et un million. 1 Luna (place de la Nation), Titans du ciel. Royal- Pathé. Jeunes gens sous l'uniforme. Studio Z8, Vivre (la Chanson de la vie). Agrle., Scarface, 3, 9 h.: sam., dim.. 2 30, 5 h. St-Dlamant (pl. St-Auguet.), Cadets améric. Cigale, Fantomas.

Artistic, l'Amour en vitesse.

Les 136.000 km. de ROSALIE Il consacrent la trés haute qualité

de la construction Citroën

ROSALIE EST EXPOSÉE AU PALAIS DES EXPOSITIONS CITROËN, PLACE DE L'EUROPE sent à la mémoire la formidable moisson de records récoltés, du 5 Mars au 29 Avril dernier par une voiture que la fantaisie de ses vaillants pilotes baptisa du nom de Rosalie Il et que sa glorieuse carrière a conduite dans cet immense hall de la Place de l'Europe où elle est actuellement exposée à l'ad.miration publique.

L'initiative qui aboutit à ces hauts faits revient à la Société des Huiles Yacco. Voulant démontrer l'exactitude de certaines données de laboratoires, elle décida d'en montrer clairement les résultats au public en faisant la preuve de la justesse de sesthéories sur une voiture, non pas exceptionnelle ou spécialement préparée, mais bien sur un véhicule normal à la portée de tout le monde.

UNE HÉCATOMBE SANS PRÉCÉDENT DE RECORDS DE DISTANCE ET DE DURÉE

Pour sa démonstration, la SociétéYacco choisit donc une Citroën 6 cylindres strictement de série, qu'elle acheta chez l'Agent le plus proche. C'est cette voiture qui,, sous le contr8le officiel de l'Association InternationaledesAutomobiles Clubs Reconnus, parcourut, sur l'autodrome de Montlhéry, le total inoui de kms en 54 jours à 104 kms de moyenne. Voilà le fait. En l'établissant, elle a pulvérisé tous les records de distance et de durée existants et s'est approprié

51 Records du Monde toutes catégories

M Records Internationaux.

donnait, s'U le fallait, le sang de ses veines. C'était un homme qui connaissait la loi de l'homme. Et toutes, tant que nous sommes, sauf les folles ou les rebelles, il nous la faut subir. Comme il nous faut subir la loi de la tribu. Elle est loin la tribu ? Oui, mais elle est. Dieu aussi est loin. Est-ce qu'on désobéit à Dieu quand, pour nous, il commande au destin ? Non, n'est-ce pas ? Alors, fille, il faut obéir à la loi. Et fille de roi, que tu es, il faut agir en fllle de roi.

Fille de roi ? dit Margit Es-tu folle ?

Pas folle. Ton sang est celui qui coulait dans les veines de Ben Tasmin, qui fut le roi et le maître des tribus persanes. Ta mère était de la filiation d'Attal (1). Faut-il réveiller tes souvenirs ? Quelle éducation les nôtres t'ontIls donnée ? Celle d'une romanichelle de basse caste, ou celle d'une fille de prince ?

Et comme Margit demeurait muette.) elle dit

Ton nom chrétien de Margit (2) cache ton nom, Zingari de Djaga, qui fut celui de la fille du roi des Hordes d'or, Tchinguiz khan. C'est pour oela que jamais tu n'as dû tresser le cuir des courroies ni l'osier des paniers, ni fondre l'étain des étamages. Tu as appris les langues, le romani, l'allemand, le français, l'italien. Tu jargon- nes le yiddish. Tu connais la musique orientale et la musique européenne. Tu sais écrire sans fautes et lire sans peine. Tu as acquis la science divinatoire. On t'a appris à dompter les chevaux sauvages, mais jamais tu ne con(1) Eitel. en germanique. ou Attila. (2) Margit., en langue romani, comme en hongrois, signifie Marguerite.

Bnsap., Scarface, 3. 9 h.: sam., d.. 5 h. Lutétia.Pathé. Passionnément.

Raspail 216, Vampyr, 2 20, 4 30. 8 30. Bataetan, m., s" Raspoutine. Chien rapp. Pafisy (95, rue Passy). Pomme d'amour Saiot-Marcet-Pathé, le Maudit.

Louxor-Pathé, le Maudit.

St-Sabin, Buster millionn.. Chien q. rapp. Carme., le Crime de la rue Morgue. Boxy, Frankenstein.

Lyon-Pathé, le Maudit.

Kden-Actuailtés, perm., 3 fr., 7, av. Clichy. Sélect-Pathé, Passionnément.

Aut.-B.-Ciné (40,r.L.Font.). Trag. d.l.mine LE DRAME DE ROUEN Rouen, 13 octobre {dép. Petit Parisfen.) Tandis que la police exécute de nom. breuses commissions rogatoires de M. Le Roy, juge d'instruction, celuici a entendu M. Pierre Robin, directeur de garage, qui habite en face de la maison des époux Boutet. M. Robin est très affirmatif. Il s'est écoulé vingt minutes entre la rentrée de Mme Boutet et les appela < Au aecoura 1 Bien qu'arrivé rapidement sur les lieux, il n'a pas vu les vêtements de Mme Boutet en feu. Ils étaient déjà brûlés. Les flammes qui environnaient l'auto allaient d'arrière vers l'avant et non, comme l'a prétendu M. Boutet, d'avant vers l'arrière. D'après le témoin. l'essence a été jetée par un individu caché dans le fond du garage. M. Robin a ajouté qu'une personne qui avait déclaré avoir entendu Mme Boutet accuser Falcou n'était arrivée sur les lieux qu'après le départ de la victime.

Un camion «'écrase contre nn arbre et prend feu

Troyes, 13 octobre (dép. P. P.)

Un camion d'une maison de trans,ports, 6. rue Ferdinand-Berthoud, à Paris, venant de Pont-sur-Saône (HauteSaône), regagnaft la capitale, lorsque, avant d'arriver à Lusigny-sur-Barse, Il se jeta contre un arbre et prit feu. Le chauffeur, M. Roger Laute, et un ouvrier qui l'accompagnait, M. Georges Dumoulin, trente ans, demeurant à Paris, 17, rue de la Folle-Regnault, ont été carbonisés.

Une affiche de publication de mariage ayant été arrachée

le maire retarde la cérémonie Boulogne-sur-Mer, 13 oct. (dép. P. P.) Le 7 octobre dernier, M. Denaux, maire d'Enguinegatte, recevait un de ses concitoyens, M. Albert Hanne, qui, accompagné de sa fiancée, Mlle Debomy, de Fléchin, venait faire sa déclaration légale en vue des publications de son mariage qu'il fixait au 19 octobre. Le maire flt immédiatement le nécessaire et, dès 11 heures, l'affiche de la publication était apposée, au moyen de petits clous, sur la porte de la mairie. Or le surlendemain, le secrétaire de mairie s'apercevait que l'affiche concernant M. Hanne avait été enlevée par un mauvais plaisant. M. Denaux, qui tient à respecter la loi ordonnant l'affichage pendant dix jours consécutifs, estime que le mariage de M. Hanne ne peut plus avoir lieu le 19 octobre et qu'il est utile de recourir à de nouvelles publications.

ROSALIE II A PRESQUE TRIP11É LES RECORDS ANTÉRIEURS Quelle était la situation du record mondial de'la plus graiiD. distance quand se présenta à Montlhéry la 6 cyl. Citroen? 50.000 kms en 1930. Il avait fallu 5 ans pour le porterdeiO.OOOkms à ce chiffre déjà respectable. Il a suffi que Rosalie II roula sans arrêt pendant 1.308 heures minutes 12 secondes, soit environ 54 jours pour atteindre le total vraiment stupéfiant de kms 660.

LA PERFORMANCE DE LA CITROËN ÉQUIVAUT A PLUS DE 12 ANS DE SERVICE NORMAL On admet qu'une automobile roule en moyenne 20.000 kms par an. C'est donc plus de 7 années de travail normal que représentent les 136.000 kms de Rosalie. Mais comme cette dis- tance aété parcourue en 54 jours età une vitesse énorme, on peut logiquement conclure que la 6 cyl. Citroën fournirait vaillamment, dans des condtions courantes de fonctionnement, au moins une douzaine d'annéesde bons et loyaux services. UN DÉFI D'UN MILLION QUI N'A PAS ÉTÉ RELEVÉ

Les Usines Citroën avaient offert un million de francs à n'importe quelle marque française ou étrangère qui, avant se Octobre 1932, battrait les performances de Rosalie II, quelle que soit la puissance de la voiture qui se mettrait en ligne. Personne n'a osé relever le défi. Les lauriers de Rosalie ne sont pas prêts de se faner. Existe-t-il preuve plus conclu* ante de la difficulté de l'épreuve que la crainte qu'elle inspire? Y a-t-il une démonstration plus lumlneuse que ces merveilleuses performances, de la haute qualité de la construction Citroën.

duis les bêtes au pâturage. Tu allumais le feu, ce qui est noble et d'essence divine, mais tu ne recurais pas les mar.mites. Tes mains, nul travail manuel ne les a déshonorées, et tu pourrais, s'il n'était à jamais perdu, porter le fouet d'or de ton grand ancêtre. C'est cela que la tribu a fait pour toi. Elle a fait mieux encore. Elle m'a placée près de toi, afin que tu ne transgresses pas trop souvent la loi des ancêtres. C'est à cette loi-là que maintenant ü te faut obéir. Et, je le jure par Satan, prince des Ténèbres, et par Jésus, maître de la lumière, et par l'ombre de Suleiman Ben Daoud, maître des esprits, tu obéiras, fllle de roi

Elle parlait d'une voix calme, posée. mais où vibrait l'accent profond d'une surhumaine énergie.

Margit baissa la tête et, dans un grand frisson, s'enveloppa plus étroitement dans sa couverture. Une lutte rtonlourense se livrait en elle. Et sa pensée, lasse et triste, ne dominait que mal la ligne tragique de son destin. Ah je ne sais plus que faire Je ne vois plus ma route, gémit-elle, enfin.

Ces pourquoi il faut te laisser conduire, répliqua la vieille Zucca. J'ai juré de rendre ce qu'il m'a donné.

Sotte

Le mot était tombé si cinglant, sl. dédaigneux des lèvres de Zucca que Margit se redressa, comme si on l'eût touaillée d'un revers de cravache. Que dis-tu ? fit-elle, les sourcil* froncés.

J'ai dit: t Sotte! » et je lerépète. (A •uiure.y


On aimerait seulement qu'elle comprit le souci, non moins légitime, que nous avons de la nôtre et que, en revendiquant pour elle, aupoint de vue naval, en Europe, l'ap- plication du principe du double pavillon, elle admît que, dans le domaine militaire, la France est plus que justifiée à formuler pareille requête.

L'organisation de la paix

Ce sujet a, d'ailleurs, été évoqué dans l'examen général auquel on a procédé des moyens d'organiser la paix préalablement à toute nouvelle mesure de désarmement, que ce soit selon le plan élaboré par la France ou d'après la méthode qui aurait les préfé'-ences du Foreign Office et qui consiste, nous l'avons dit, dans l'établissement d'une trêve politique de huit ou dix ans.

Ces discussions qui ont pour but de découvrir si les conceptions française et anglaise du problème de l'organisation de la paix concordent assez pour qu'on puisse, sans imprudence, inviter l'Allemagne à une conférence où seraient envisagés les moyens de remettre en marche la conférence du désarmement ne sont d'ailleurs pas terminées. La conférence de Downing Street a pris fin à 18 h. 30, et M. Herriot, qui a reçu les journalistes à l'ambassade de France à 19 heures, leur a lu, pour les éclairer sur les travaux de la journée, le communiqué suivant

Les conversations se sont poursuivies dans l'esprit le plus amical et seront reprises demain à 10 heures. En matière de commentaires explicatifs, il a ajouté

Voilà

Du côté britannique, on a été moins laconique.

Déclaration britannique

Une personnalité extrêmement autorisée, résumant ce soir les résultats des entretiens de la journée, après avoir répété que le gouvernement britannique ne songeait nullement à dessaisir la S. D. N. ou

PROCHAINES CONVERSATIONS

DE MM. MACDONALD ET VON NEURATH

Genève, 13 octobre (dép. Petit Paris.) Après les diverses consultations auxquelles il a procédé ces jours derniers, le président de la conférence du désarmement, M. Henderson, a réuni, ce matin, ses collègues du bureau de la conférence du désarmement aux- quels" H"* fait' un exposé général de la situation. Il confirma le fait que les entretiens de Londres entre Mo Macdonald et M. Herriot seront aussitôt suivis de conversations analogues entre le Premier britannique et M, von Neurath.

Il affirma, d'autre part, en se basant sur l'entretien qu'il a eu à son passage à Paris avec M. Herriot, que le nouveau plan constructif français ne serait pas déposé à Genève avant le 25 octobre.

En conséquence, il fut décidé que la prochaine séance officielle du bureau serait ajournée au 3 novembre et que la commission générale de la conférence du désarmement se réunirait le 21 novembre ou les jours suivants. M. Benès vient à Paris

A l'issue de cette réunion, le vice·président de la conférence, M. Benès. est parti pour Paris, où il doit faire une conférence t l'Académie des sciences morales et politiques. Il profitera de son séjour dans la capitale française pour discuter avec M. Paul-Boncour et avec M. Herriot lui-même de la rédaction définitive du plan constructif à l'élaboration duquel il fut intimement associé depuis le premier jour et dans lequel on retrouve plusieurs idées qui lui sont chères.

Paul Du Bochet.

COMMENTAIRES ALLEMANDS Berlin, 13 octobre (dép. Bavas.)

Les contre-propositions que, d'après ..nains journaux anglais, le gouverne-

Suicide du colonel

commandant la place de Louvain L désespéré souffrait depuis quelque temps de déséquilibre

Bruxellee, 13 octobre (dép. Petit Paris.) Des passants ont découvert hier vers midi un cadavre étendu à proximité de la, voie du chemin de fer de Louvain, à la limite des communes de CorbeeckLoo.

Il s'agissait du colonel van Dooren, commandant la place de Louvain. Cependant l'enquête prouva que le colonel, qui souffrait depuis quelque temps d'un déséquilibre nerveux, s'était suicidé en se précipitant sous la locomotive du train de Louvain à Tirlemont qui passe à cet endroit à 5 heures du matin.

Le défunt, qui était âgé de cinquante-trois ars, avait de brillants états de service à son actif.

LE PRINCE LOUIS NAPOLEON EST FRAPPE D'APOPLEXIE

Genève, 13 octobre (dép. Radio.)

Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, ancien général de l'armée russe, a été frappé au château de Prangins, près de Genève, d'une attaque d'apoplexie. Les médecins qui le soignent déclarent que son état est très grave. Belfast. Trois mille hommes en armes continuent à sillonner la ville pour empê">>W les •umultes.

îxrfpzir- Les débats du procès de Leipzig se sont poursuivis par les Interventions des professeurs Nawiosky, Jacobi et Heller,

Londres. En réponse au désir du gouvernement français, la musique des grenadiers de la garde partira demain de la capitale anglaise pour Lille où elle prendra part à l'inauguration du nouveau beffroi de la ville.

La Pas. Le gouvernement bolivien a approuvé la loi qui institue un moratoire d un an pour les dettes des banques et des particuliers.

Borne. Un décret paru hier fixe au octobre prochain l'incorporation dans l'armée fasciste des femmes figées de dix- huit ans.

Stockholm. Le vapeur suédois Ve- Muviu* est entre en collision, au sud du golfe de Bothnie, avec le voilier estonien SmtUe, qui a ooul6 immédiatement et cinq hammai ont péri,

MEUlREl

la conférence du désarmement, a ajouté

Le but de notre rencontre était de surmonter l'obstacle qui s'oppose à la reprise des travaus de la conférence du désarmement et tes conversations d'aujourd'hui ont été confinées à cet objet.

Ayant ensuite affirmé de nouveau qu'il ne s'agissait pas de négociations, mais de simples échanges de vues, ce porte-parole éminent du gouvernement britannique a poursuivi

Les autres pays seront appelés à discuter comme nous l'avons fait aujourd'hui lorsque se réunira la conférence à Quatre au sujet de laquelle vous serez définitivement fixés demain. Les conversations que noua avons eues n'ont rien de secret et les résuitats en seront communiqués aux autrea gouvernements. En ce qui concerne la conférence, rien n'est survenu aujourd'hui qui puisse inciter le gouvernement britannique d reconsidérer l'invitation qu'il adressa la semaine dernière à la France l'Allemagne et à l'Italie.

Il résulte de cette communication britannique à la presse que le premier ministre entretient l'espoir que les conversations de demain permettront d'élaborer une formule sur laquelle pourront s'engager des conversations préliminaires avec le gouvernement allemand et que celui-ci sera en mesure d'accepter. M. Herriot compte toujours repartir pour Paris demain par le train de 16 heures.

LE LIEU DE LA DISCUSSION SUR L'ÉGALITÉ DES DROITS Londres, 13 octobre (dép. Havas.) Interrogé par l'envoyé spécial de l'agence Havas sur la déclaration faite à la presse par le porte-parole du cabinet britannique au sujet de la portée des entretiens des deux premiers ministres français et anglais, une personnalité française qualifiée lui a répondu

Vous devez observer qu'il n'y a rien dans cette déclaration touchant la question"essentielle, celle du Heu ou se tiendra la conversation envisagée sur l'égalité des armements. Dès maintenant le caractère officieux et préliminaire de cette conversation est nette ment déterminée. Le choix du lieu où elle interviendra a été examiné aujourd'hui il fera l'objet demain d'une communication.

ment britannique aurait l'intention d'opposer au plan constructif français sont représentées comme inacceptables pour l'Allemagne par la presse seml-offleieuse berlinoise.

C'est ainsi que la Berliner Bœrsen Zeitung, qui touche de près aux milieux gouvernementaux allemands, «dit ^aOffcitïe d%s«curfté!«^lnental, auquel l'Angleterre ne serait pas partie, serait un nouveau renforcement de l'état de choses créé par le iftiiH«t «d'autre but que de soutenir un « système » qui, maintenant, doit avoir et aura une fin.

c L'Allemagne, continue ce journal, n'a pas l'intention de se laisser tourner en dérision par la parlote de Genève on peut faire autant de « plans > qu'on voudra, on ne pourra plus nous empêcher d'agir. >

UN DISCOURS RADIODIFFUSÉ DU DELEGUE ITALIEN A GENEVE Genève, 13 octobre (dép. Petit Parisien.) Le professeur Gallamesi, délégué italien à l'assemblée de Genève, a prononcé, ce soir, un message radiodiffusé. Le professeur a parlé du point de vue italien dans la question du désarmement et il a dit notamment

Le désarmement est une garantie de paix. C'est donc un message de paix que je vous apporte, un message de paix qui ne conçoit pas la paix seulement comme une idole à qui on élève des sta- tues, à laquelle on tresse des couronnée, mais comme un but vers lequel il faut tendre en accentuant ses intentions, en manifestant des idées, des desseins précis et en les réalisant avec une volonté soutenue.

Puis M. Gallamesi a poursuivi ainsi Nous voulons la paix, nous voulons la justice. Pour réaliser l'un et l'autre but, nous voulons le désarmcment, sans nous perdre dans beaucoup de détails, en remplissant lee conditions nécessaires afin d'éviter les équivoques, pour garantir la tutelle de l'intégrité des terri- toires nationaux.

M. de Valera reprend à Londres les négociations anglo-irlandaises Londres, 13 octobre (dép. P. P.) M. de Valera, accompagné du ministre de la Justice, du ministre des Finances et de l'attorney général, ainsi que d'un personnel de neuf secrétaires, est arrivé ce matin à Londres.

Il a été reçu à la gare de Euston par M. Thomas, ministre pour les Dominions, et M. Malcolm Macdonald, représentant le premier ministre. Avant de quitter la gare, les ministres irlandais et britanniques ont eu un entretien des plus cordiaux dans le wagon qui avait été réservé à la délégation irlandaise.

M. de Valera et sa suite se sont rendus à Piccadilly Hôtel où ils resteront pendant leur séjour à Londres. Les négociations anglo-irlandaises commenceront demain à Downing Street. Un hommage espagnol à M. Herriot Madrid, 13 octobre (dép. Havas.) A propos du voyage que M. Herriot se propose de faire en Espagne, le journal El 801 écrit

« La visite de M. Herriot, sans avoir aucun but politique, mérite actuellement, comme elle l'aurait d'ailleurs toujours mérité, une attention spéciale, en présence des qualités morales et spirituelles de notre illustre visiteur. L'œuvre de M. Herriot est universellement connue et admirée parmi nous. Le libéralisme de l'homme politique a trouvé un profond écho dans les esprlta espagnols et son intellectualisme sensible et profond ne noua est pas non plus resté étranger. Au moment actuel où, dans l'âme espagnole se renouvelle et se fortifie un puissant courant d'amitié envers la France, la visite de M. Herriot ne fera que resserrer encore davantage les liens déjà existants. Du séjour de M. Herriot à Madrid, des conversations qu'il pourrait avoir avec nos hommes politiques, les deux pays pourraient tirer également des motifs de se réjouir.

M. Herriot, grand libéral, grand artiste, grand écrivain et homme politique de grand talent, sera à Madrid un hôte bienvenu.

Le conseil de la S. D. N. a liquidé hier

la plus grande partie de son ordre du jour Genève, 13 oct. (dép. Petit Parisien.) Ia treizième assemblée de la Société des nations est virtuellement close. Elle tiendra samedi une ultime séance plénière pour entériner les derniers rapports des commissions, après quoi le président, M. Politis, prononcera le discours final.

De son côté, le conseil a liquidé cet après-midi la plupart des affaires qui restaient inscrites à son ordre du jour. Il a pris connaissance du rapport du comité financier concernant la situation de l'Autriche, de la Bulgarie, de la Grèce, de la Hongrie et de la Roumanie. M. Paganon annonça le dépôt devant le Parlement français du projet de loi portant ratification du protocole de l'emprunt autrichien. Le conseil s'est occupé à nouveau des suites à donner à la résolution de la conférence de Stresa.

M. Paganon, qui fonctionnait comme rapporteur, insista sur la nécessité qu'il y aurait à constituer le plus vite possible le comité d'experts chargé de préciser le mécanisme du « fonds commun b qui pourrait servir à la fois à la défense et à la consolidation des devises et à la revalorisation des céréales de l'Europe centrale et orientale.

Malgré une diversion tentée par le délégué de l'Allemagne, M. von Rosenberg, qui demanda l'ajournement, la manière de voir du représentant de la France l'emporta, la décision définitive étapt seulement ajournée à samedi.

Les minoritéa polonaises

en Haute-Silésie

Le conseil a été saisi enfin d'une série de propositions concernant le traitement des minorités polonaises en Haute-Silésie allemande. D'après les statistiques allemandes elles-mêmes, cette province compte plus d'un demi-miüion d'habitants polonais qui sont persécutés dans leur langue comme au temps de Guillaume II.

Certes, les faits signalés par les pétitionnaires se sont produits dans des régions situées en dehors du champ d'intervention fixé à la Société des nations par les traités, mais il y a là justement une inégalité insupportable que M. Zaleski avait déjà soulignée à la commission politique dans sa réponse au délégué allemand et qu'il a de nouveau soulignée aujourd'hui.

Je veux rappeler ici l'engagement pris par le gouvernement allemand et la note adressée par la délégation du Reich au président de la conférence de la paix, le 29 mai 1919, où il est dit que l'Allemagne est décidée à traiter les minorités étrangères sur son territoire conformément aux principes dont elle demande l'application aux minorités allemandes en dehors du Reich. Ainsi l'Allemagne voyait se retourner contre elle les argumente dont elle use et abuse chaque fois qu'elle ramène sur le tapis le problème des minorités. Visiblement gêné, M. von Rosenberg s'éleva contre cette tendance à allonger le champ d'application des procédures! genevoises et invoqua finalement la thèse toujours soutenue par M. Zaleski concernant la collaboration nécessaire de la majorité et des minorités nationales.

Tandis que se déroulait cette discussion, une intéressante controverse s'engageait également dans une salle voisine où siégeait le comité spécial qui étudie la question de la fabrication privée des armes.

Malgré les efforts de persuasion déployés par le représentant de la France, M. Aubert, qui montra qu'il ne saurait y avoir de limitation et d'interdiction efficaces sans contrôle réel, les représentants de l'Italie, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis et du Japon se sont montrés hostiles à l'introduction de ce contrôle, et cette opposition des principales puissances menace la future convention générale du désarmement dans l'une de ses clauses essentielles.

Paul Du Bochet.

La politique protectionniste du chancelier von Papen soulève bien des critiques Berlin, 13 octobre (dép. Havas.) La politique économique du gouvernement von Papen soulève toujours de vives critiques dans les milieux industriels allemands, où l'on se plaint de ce quç les mesures douanières prises en faveur de l'agriculture nuisent considérablement à l'industrie allemande en raison des réactions qu'elles provoquent à l'étranger.

CRITIQUES AUSSI EN ITALIE Rome, 13 octobre (dép. Petit Parisien.) Il est intéressant de noter qu'au moment même où les négociations se poursuivent à Rome entre les représentants des gouvernements allemand et italien pour régler les questions en suspens en matière de trafic, la Tribuna croit utile de préciser que la balance commerciale entre les deux pays a été constamment favorable à l'Allemagne, et il est étrange que, dans ces conditions, le gouvernement allemand croie devoir limiter les importations agricoles italiennes et en immobiliser le paiement.

Il faut, ajoute la Tribuna, sortir de l'absurde, abandonner une attitude de victime hors d'état de combattre et ne pas demander qu'on rende des services a l'Allemagne, mais de simple contreparties. Nous nous trouvons encore en présence d'une de ces erreurs de psychologie, conclut le journal, qui ont été récemment définies par le c duce et qui sont typiques de la mentalité allemands, »

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Près d'Etampes, une voiture

se jette contre un arbre

Etampes, 13 octobre (dép. P. Parisien.) Par suite d'une fausse manœuvre, une automobile conduite par M. Louis Mercier, instituteur, demeurant 23, rue de Thuré, à Châtellerault, s'est jetée contre un arbre bordant la route, à la hauteur de l'ancien camp d'aviation de Villesauvage. Cinq personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital d'Etampes. Ce sont, outre le conducteur, sa femme, née Herminie Massacrier M. Henri Massacrier, quarantetrois ans, représentant de commerce, 483, rue de Paris, à Amiens sa femme, née Camille Ledien, et Mme Massacrier, née Herminie B 1 a n c h a r d soixante-quinze ans, demeurant chez ses enfants, à Châtellerault.

Collision d'autoa au Blanc-Mesnil A la suite d'une collision survenue au Blanc-Mesnil, avenue Pasteur, entre deux autos, les occupants de l'une des voitures, M. et Mme Marcel Betlant, bonnetier», avenue des Batignolles, à Saint-Ouen. ont été grièvement blessés. Ils ont été ramenés à leur domicile.

New-York. Sept cents gr6vistea ma·nifestants ont été arrêtés dana l'Elinols.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AlSNE

Un cycliste grièvement blessé par une auto

Un automobiliste passant l'autre soir sur la route de Crouy à Soisaons, relevait un cycliste gisant inanimé auprès de sa machine. C'était un jeune ouvrier des Forges de l'Aisne, Il Crouy, M. Hubert Elimas. demeurant à Soissons. Aux hospices, où Il fut amené, on jugea l'état du jeune homme désespéré. Comme la police s'occupait de rechercher l'auteur de l'accident, celui-ci se présenta de lui-même au commissariat. C'est un ingénieur. M. Paul Raymond, demeurant à Soissons, rue du Château-d'Albâtre. Il déclara ne s'être pas, sur le moment, aperçu de l'accident. Mais lorsqu'il eut constaté à son arrivée qu'une aile de sa voiture était faussée et qu'il eut appris l'accident survenu au jeune Elimès. il s'était empressé de se faire connaître. L'enquête se poursuit.

SAINT-QUENTIN. Une des victimes de l'accident survenu récemment place de 1, Hôtel-de-Ville, où un camion automobile renversa sur le trottoir plusieurs personnes, M. Eugène Obtois. soixante-huit ans, veilleur de nuit, a succombé à ses blessures IL l'HOtel-Dieu.

Le tribunal correctionnel a condamné Il six mois de prison Lucien Glace, vingtcinq ans, aide-mécanicien, rue des Jardins, qui, sans raison, frappa de deux coups de couteau un passant, M. Victor Crett, domicilié rue Camille-Desmoulins.

WI8IY. Trois moutons ont été volés dans une pâture appartenant IL M. André Catrin, herbager A la ferme du Bois. EURE-ET-LOIR

Un cheval emballé

se jette contre une auto

A Toury, un cheval attelé s'est emballé et s'est jeté contre l'automobile de M. Béchu, cultivateur à Chaussy. M. et Mme Pointeau, entrepreneurs de maçonnerie à Oison (Loiret), qui se trouvaient dans la voiture ont été sérieusement blessés. Leur fl' latte, Agée de trois ans, est sortie indemne de la collision.

Une septuagénaire assiste

au cambriolage de sa maison L'autre nuit, Mme veuve Roger, soixante-seize ans, qui habite seule, à Frazé, une maison isolée, vit entrer chez elle, par la fenêtre, un individu qui, après lui avoir ordonné de ne pas bouger, fouilla les meubles à la lueur d'une lampe de poche et s'empara d'une montre en or et de 700 francs en billets de banque. La gendarmerie a ouvert une enquéte. On soupçonné un ouvrier de battage titulaire de cinq condamnations.

Une auto se jette contre un arbre Une automobile dans laquelle se trouvaient M. Henri Offoltz, ingénieur à la Compagnie du gaz de Tours, et son chauffeur, M. Louis Ansot, a dérapé près de Châteaudun et s'est jetée contre un arbre. Atteint de contusions légères, M. Offoltz fut pansé dans une clinique. M. Ansot se tira indemne de l'accident. La voiture est complètement brisée.

CHARTRES. A l'Issue de l'assemblée générale des marchands de bestiaux d'Eure-et-Loir, M. Léonce Huet a été réélu président pour trois ans M. Georges Nollet secrétaire et M. Gilbert Bernard trésorier.

UNVEBBE. Une collision s'est produite entre deux automobiles. Le conducteur de l'une d'elles, M. Roy, cultivateur A Frazé, relevé avec une fracture du genou, fut transporté à l'hôpital de Chartres. SANTEVII.. Un cycliste, M. Pierre Ursin, vingt-deux ans, ouvrier maçon, a été renversé par un tombereau. Grièvement blessé au ventre, il a été transporté à l'hôpital de Chartres où il a subi une opération.

OISE

Le drame de Bulles

Interrogé à l'hôpital de Beauvais où il est soigné à la suite de la scène sangiante qui s'est déroulée l'autre nuit à Bulles et de sa tentative de suicide, Gilbert Antoine, garçon boulanger, a déclaré que c'est sa balle-mère qui s'était jetée sur lui et avait exigé que «a «Ile quiOAt le dwni-oil»! conjugel.

Elle m'a insulté, a dit le garçon boulanger, m'a serré à la gorge et m'a giflé. C eat a!ors que, fou de colère, je suis Wes8«Mtf xherchler Un'-raSoir 'etf'soW ne_ fluence de la surexcitation, j'ai frappé ma femme avec mon arme. Je le regrette profondément.

L'état du meurtrier et celui de sa victime sont, du reste, très satisfaisants. Un cambrioleur surpris

réussit à disparaître

Une tentative de cambriolage a été commise, l'autre nuit, au château de Wambez. Le baron Jean de Kiel a mis en fuite un individu qui disparut après avoir escaladé une grille haute de S m. 50. Le signalement du malfaiteur a été fourni à la gendarmeUn Individu, arrêté l'an dernier, dans la région, à la suite d'un vol de 40.000 francs de titres, et sorti récemment de prison, est activement recherché.

Un septuagénaire blessé par une auto Sur la route de Beauvais. au hameau de la Croix-Saint-Laurent, un vieillard de i'hospice de Clermont, M. Anatole Fouache âgé de soixante-quinze ans, célibataire, a été happé par une auto alors qu'il traversait la chaussée. Relevé avec une blessure à la téte, le bras gauche et la jambe droife fracturés, il a été transporté à l'hôpital, où son état a été jugé des plus inquiétants. BEAUMONT-LES-VONAIXS. Les pilleurs de fermes Jules Duplaquet, Alfred Lequeux et la femme de ce dernier, née Julie Bazot, qui volèrent des volailles, des lapins et mtme un mouton, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de geauvaie, Duplaquet à un an de prison. Lequeux »l?mmois et sa femme trois mois. BORDEL Paul Henriot, qui, prenant pension à l'hôtel Grosnon en profita pour dérober 7.000 francs à l'hôtelier et fila à Paris pour dissiper son petit magot en galante compagnie, a été condamné il. treize mots de prison par le tribunal correctionnel de Beauvais.

BBESLES. Les repris de justice Eugène Bandage et René Gauchet qui, ces jours derniers, a la Neuville-en-Hez assommèrent et dévalisèrent de son portefeuille M. Joseph Lefèvre, manouvrier à Etouy, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Beauvais. Gauchet à treize mois de prison, Bandage à six mois.

-.r'T;8,11' Atteint d'une grave maladie, M. Valentin Quimbel. soixante-deux ana, avait tenté de mettre fin à ses jours en se portant un coup de couteau à la poitrine. Hier, pendant une courte absence de sa femme, il s'est pendu dans sa chambre. NOTBE-DASIE-DU-THIL. Rue de Calais, M. Emile Coseon, soixante-cinq ans, traversait la chaussée en courant pour se earer d'un camlon, lorsqu'il trébucha. Malgré les efforts du conducteur, M. Cosson tut grièvement atteint il a été transporté SEINE-ET-MARNE

A Thorigny, un inconnu

se tue d'une balle dana la tête Dans un champ, à Thorigny, on a trouvé le corps d'un homme qui avait la tempe droite trouée d'une balle. Le pistolet dont Il avait tait usage était à ses cétéa En l'absence de tout papier, il n'a pas été possible d'identifier le défunt qui avait encore pria soin d'enlever la marque de son chapeau de feutre marron. Volet le signalement du désespéré âgé de quarante à quarante-cinq ans; taille, 1 m. 80; forte corpulence, brun, calvitie frontale; moustaches à l'américaine; vêtu d'une chemise blanche, d'un complet noir de bonne coupe, chaussé de souliers A semelles de caoutchouc. Dans ses vêtements, on n'a trouvé qu'un portefeuille contenant 470 francs.

Une voleuse récidiviste

est arrêtée à Coulommiers

En plein Jour, la veuve Paquelet, âgée de quarante-six ans. professionnelle du vol, sortie récemment de prison, demeurant à Gagny, s'est introduite rue de la Pécberie, à Coulommiers. dans l'appartement de M. Robert, pharmacien, et. fouillant une armoire, s'était emparée d'un portefeuille renfermant 530 (r. et des papiers. Arrêtée par la police au moment où elle se disposait à quitter la ville en autocar et trouvée en possession de son butin, elle a fait des aveux complets. On l'accuse d'être également l'auteur des nombreux autres vols commis ces jours derniers en ville, mais Aile nie énergiquement.

Les débitants. hôteliers et restaurateurs tiennent leur congrès Meaux La Fédération des débitants, hôteliers et restaurateurs de Seine-et-Marne et départements limitrophes a tenu hier à Meaux son congrès, qui réunissait plus de 300 délégués. Ceux-ci furent reçus la matin a l'hôtel de ville asr IL Sruset,

maire, qui leur souhaita la bienvenue au cours d'un vin d'honneur offert par la J ville.

Les congressistes se réunirent ensuite dans une salle de la mair;e, sous la pré- sidence de M. Imart, président de la Con- fédération nationale, assisté de MM. Gillet-Marcaud, président de ia section hôtelière Prevel. président de la chambre nationale de l'hôtellerie, et Chavet, président de la Fédération de la Brie. L'assemblée s'est entretenue de la question des vacances payées obligatoires, de la loi de huit heures dans les petite établissements, des allocations familiales, de l'impôt de la patente, de la revision des baux, du tourisme et de la cure uv.ile. Tous les rap'porta ont été adoptés. Il a été décidé ouo le congrès de 1933 se rendrait à Provins et le bureau fédéral a Eté réélu.

A l'issue du congrès, un banquet de 300 couverts a été servi à l'hôtel du Ducd'Aquitaine, sous la présidence de M. Roger, sous-préfet de Meaux.

SEINE-E'T-OISE

Une mère criminelle

A la suite d'une dénonciation anonyme accusant Mlle Clémentine Seyer, âgée de quarante-trois ans, demeurant en garni Mennecy, d'avoir accouché clandestinement. le parquet de Corbell s'est transporté, hier après-midi, dans cette localité. Interrogée, Mlle Seyer reconnut avoir donné le jour, le 4 courant, à un enfant né viable, qu'elle jeta dans la fosse d'aisances. Elle a été '< arrêtée et écrouée à la prison de Corbeil. A Rueil, une cent kilos » disparaît après avoir emprunté 20.000 francs Ces jours-ci, une habitante de Rueil, la ( veuve Galleau-Dina, dite Carmen, dispa- raissait de cette localité, ainsi que son ami, qui exerce à Nice la profession de chauffeur.

Originaire de Menton (Alpes-Maritimes), 1 la veuve Galleau-Dina, qui disait avoir 9 exercé la profewilon de teinturière, était bien connue à Rueil en raison de sa cor- pulence peu ordinaire. Cette Carmen pèse 120 kilos. Mais ce qu'on ignorait, c'est que sous des dehors affables et débonnaires. la veuve était experte en escroqueries. Il a fallu ce départ, qui ressemble plutôt à une fuite, pour motiver aussitôt de nombreuses plaintes adressées contre elle à la gendar- menie. On apprit ainsi qu'elle s'est éloignée, lestée d'environ 20.000 francs soutirés à divers habitants de cette localité. On suppose que le couple a regagné la Côte d'Azur.

Une inconnue tuée

par une auto à Franconville Alors qu'elle traversait hier, vers 18 heures, la chaussée de la rue de Paris, à Franconville, une femme âgée d'une cinquantaine d'années fut renversée par une automobile. Atteinte à la tête, elle succomba sur le coup. On Ignore l'identité de la défunte inconnue dans la localité et sur qui on n'a trouvé aucun papier. Le conducteur de l'auto, M. Godefroy, demeurant à Paris, passage Davy, a été mis à la disposition du parquet de Pontoise et la voiture placée sous scellés.

AUINAT-SIIOS-BOIS. M. Louis Gignon, qui avait tenté de se suicider d'une balle de revolver dans la tête, a succombé à sa blessure.

A la suite d'un vol Important commis au préjudice de M. Louis Joran, rue de Metz, les inspecteurs Colombin et Monnier ont découvert le coupable. Eugène Singer, ouvrier métallurgiste, demeurant dans la localité, qui a été mis à la disposition de la justice.

CHATOC A l'angle du boulevard de la République et de l'avenue Foch, une automobile a renversé et grièvement blessé M. Pierre Verdès, âgé de vingt-six ans, marié et père de quatre enfants, demeurant à Rueil, 8, rue Gambetta.

GÀGNY. On a découvert dans le canal désaffecté le corps de M. Pierre Legrand, cinquante-huit ans, comptable, demeurant 178, avenue de la Grande-Prairie. On suppose que, trompé par l'obscurité, M. Legrand, qui était très myope, sera tombé à l'eau en regagnant son domicile.

LE BAINCY. L'Amicale du personnel de la police du canton du Raincy et d'Aulnay-sous-Bois a donné, hier soir, au casino, sa grande fête annuelle sous la présidence d'honneur de M. Andréani. commissaire de police du Raincy. Le programme, très brillant, remporta un beau succès. VEBSAII.LKS. La sûreté a arrêté trois jeunes chenapans Max Collet, Marcel Lemel et Louis Faucheron, sans domicile fixe, qui, il y a quelques jours, avalent, dans les bois de Viroflay, attaqué et dépouillé de son portefeuille un passant, M. Gravelle. Les trois malfaiteurs avaient commis également de nombreux vols dans 4a Té.gTOn. Ils ont été déférés au parquet, TIROFLAY. Un inconnu a' dépouil)* de son sac à main Mme Amélie Pou.iade, vingt-huit ans, demeurant 25, rue de la Chaumière. On recherche le malfaiteur. UNE FILLETTE DE 14 ANS S'ÉTAIT FAIT PLACER A PERPIGNAN

On arrête deux trafiquants et deux tenanciers

Perpignan, 13 octobre (dép. P. Paris.) M. Jobard, commissaire au contrôle des recherches de la sûreté générale, a retrouvé à Perpignan Georgette Guyon, âgée de quatorze ans, qui avait été livrée à la prostitution par le nommé Roger Ettori et par la veuve Rathuille.

Cette flllette, habitant avec sa mère, rue Emile-Augier, sur la zone annexée, à Paris, avait été procurée à un couple, tenancier d'une maison de tolérance, par des trafiquants parisiens Charles Briende et Gaston Duflot. Ceux-ci ainsi que les tenanciers ont été arrêtés. La fillette a été rendue à sa mère. Notre enquête

Georgette Guyon est née le 26 avril 1918 à Crépy-en-Valois; sa mère, qui était serveuse de restaurant, la plaça comme bonne chez une fruitière de la rue de l'Ouest, Mme Dehoux; elle y demeura pendant deux mqis et demi. Puit la fruitière vendit son fonds et le successeur de Mme Detroux ne conserva pas à son service la jeune Georgette qui se trouva sans emploi le 25 septembre dernier. Déjà, l'enfant, qui montrait une triste précocité, avait un amant, Maurice D. âgé de dix-sept ans et demi. Puis elle fit la connaissance de Gaston Duflot, dit « Tonton >, âgé de vingt ans.

Un jour, Georgette Guyon vint trouver Duflot et lui déclara « J'en ai assez de travailler trouve-moi une place On se doute de ce que la malheureuse entendait par là.

« Tonton n'hésita pas son ami Charles Briende, dit « Charlot était un € placeur » attitré. C'est à lui qu'il s'adressa et si l'on peut dire confia sa € protégée « Charlot » la trouva bien un peu jeune quoiqu'elle eût maquillé sa carte de travail, et, du 8, de 1918, eût fait un 3, quoiqu'elle parût plus âgée qu'elle n'était, il était difficile de lui donner dix-neuf ans, et, à plua forte raison, vingt et un ans.

Pourtant, Charlot se décida. Georgette Guyon avait quitté la fruitière le 25 elle avait rencontré Briende le 26 elle était expédiée le 27 sur Perpignan où elle arrivait le 28 il n'y avait pas de temps de perdu.

A Perpignan, elle fut reçue dans la « maison de Roger Ettori et de Jeanne Rathuille. Mais les deux compères, un peu décontenancés par les quatorze ans de leur pensionnaire, la c séqueetrèrent a pendant quatre jours, jusqu'au 1" octobre.

Bien que l'enfant eût mis assez largement à profit cette « séquestration s> elle écrivit à sa mère, s'accusant seule de ce qui arrivait et lui demandant de ne pas prévenir la police.

La .lettre ne devait pas partir. Jeanne Rathuille, méfiante, l'intercepta. Mais, prise de craintes, elle décida de réexpédier à Paris « l'encombrante » enfant. Le dimanche 2 octo- bre, elle repartait, flanquée de Duflot, et regagnait son domicile.

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M. Albert Lebrun a présidé l'annuel banquet du Salon de l'automobile

La Fédération nationale de l'automobile et du cycle organisait, hier soir, dans le magnifique cadre du Musée permanent des colonies, son annuel banquet à l'occasiou du Salon de l'automobile.

M. Albert Lebrun, président de la République, présidait ce banquet auquel plus de 500 convives assistaient. Après que le baron Petiet, président de la Fédération nationale, eut adressé ses souhaits de bienvenue au Président de la République, celui-ci prit la parole. Après avoir dit sa satisfaction des progrès constants de l'industrie automobile, rendu hommage aux pionniers et félicité les constructeurs exposants à l'actuel salon, M. Albert Lebrun ajouta: L'industrie automobile, comme toutes les autres, connait l'effet de la crise générale. Elle en subit les dures conséquences, mais elle porte en elle assez de résitance et de la vitalité pour passer sans trop de dommage les heures difflciles. Elle fait effort pour s'adapter avec une science subtile à l'opportunité, aux nécessités économiques de l'heure présente. Elle abandonne pour partie les types de grand luxe pour tourner davantage vers les voitures utilitaires et économiques, répondant mieux aux capacités d'achat actuelles et aux demandes des acquéreurs.

Au surplus, cette industrie participe trop étroitement aujourd'hui à la vie sociale et économique du pays, elle fait corps trop étroitement avec elle, son champ d'action est trop vaste et trop varié pour qu'elle ait à redouter de dangereuses éclipses.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » par J. BRUNO-^UBY

i! pleuvait quand Nicolet descendit du train.

Cela le fit hésiter un moment. Il y avait vingt ans qu'il n'avait pas remis les pieds au pays (et sans la mort de. cette tahte qui venait de lui laisser » se» quelques sous, on ne l'y aurait pas encore revu aujourd'hui), mais il se souvenait' que le chemin, encerclant le domaine de Béqueret. était presque impraticable par le mauvais temps.. Cependant, il n'y résista pas et s'y engagea.

,En fait, cette promenade était pourriun pèlerinage. Autrefois,, qiiaod avait vingt-cinq ans et qu'il était le modeste clerc du modeste notaire de endroit il prenait tous les matins cette.route et, .sur la balustrade qui finissait lr parc et dominait toute la vallée, il déposait un bouqùet de roses. Les offrandes de ce genre' sont généralement réservées aux dieux. Nicolet avait sa déesse

Elle appartenait à la planète, bien lointaine pour lui, sur laquelle se meuvent les gens riches et (à cette époque cela comptait) issus d'une classe privilégiée. En somme elle était la fille du châtelain.

C'était une ravissante blonde, à l'a(r très simple mais à laquelle il n'aurait jamais osé adresser la parole. Elle ne ressemblait guère aux autres jeunes filles et passait la plus grande partie de ses journées seule sur cette terrasse, à coudre, à peindre ou à chercher, d'un air mélancolique, on ne savait quoi dans la vallée. Lé soir même, souvent, quand la nuit était claire, elle s'échappait du château plein de lumières et venait s'accouder là. Nicolet la guettait pendant des heures caché dans les buissons. Quelquefois, il osait se montrer, passait devant elle et la saluait. Elle répoiK.hit avec un sourire. Une 'fois même (Nicolet n'en avait pas dormi pendant huit jours) elle avait au corsage une des roses qu'il avait apportées.

Naturellement, cela n'avait rien changé la situation et Nicolet, amoureux sans espoir, n'avait parlé de sa passion à personne. Cependant, quand il avait quitté le pays, deux ans plus tard, c'avait 'été avec une sorte de déchirement, car il laissait derrière lui tout ce qu'il avait connu de beau, tout idéal Mais il fallait vivre et ce n'était pas avec les salaires du notaire de l'endroit qu'il fallait y compter 1

Durant vingt ans, donc, Nicolet avait trimé à Paris, solitaire à mourir dans sa solitude. Ce qui n'est point un paradoxe, car la solitude n'implique pas toujours que tout individu s'y sente solitaire. Ainsi, l'égoïste, dont le moi suffit à former un monde

Et Nicolet, resté garçon, s'était demandé bien souvent ce qu'était devenue Jeanne de Béqueret. Il avait appris par son ancien patron que le vieux marquis était mort, laissant à sa fille une fortune considérable! I Une jeune personne possédant autant d'argent ne reste généralement pas célibataire, même._quand elle est douée de médiocres charmes, ce qui n'était pas le- cas. Jeanne de Béqueret devait donc être mariée, mais naturellement Nicolet n'avait posé aucune question làdessus

Et voilà qu'à son tour il venait d'hériter I Héritage bien modeste mais qui le forçait à revenir au pays et, malgré les années passées, machinalement, c'était le chemin de sa jeunesse qu'il reprenait .'abord. Lâ^ Moisson n'était la fUtôft! faite et l'on tremblait pour les blés, si drus, si lourds, si beaux. Mats, Jas nnates se dissipaient. la pluie .cessai £î^fj. petites mosaïques de ciel orientai s mcrustaient dans le plafond gris.

Nicolet avançait avec, malgré toute la vigueur de cette nature qu'il aimait, l'incroyable impression de se mouvoir dans un monde mort.

Tout ce qui l'entourait était connu de lui, si hien 1 Le ruisseau coulant dans le cresson, la grille rouillée, fermant le petit bois, le pont branlant sur le fossé vide. Tout cela était si, réel et si lointain en même temps qu'il en ressentait une angoisse amère. Ainsi toutes ces choses survivaient à sa jeunesse comme-elles survivraient à lui-même. Elles étaient là, immuables et indifférentes, le regardant passer comme un revenant. Et, vraiment, it commençait à se demander s'il n'en était pas un, quand au tournant où se trouvait la fameuse terrasse, il reçut un choc Cela, au moins, c'était nouveau. la terrasse était agrandie du double et derrière, adossée au bois de chênes, s'élevait une maison. Une délicieuse petite maison, bâtie en briques couleur de corail pâle et toute couverte de rosiers grimpants. Un simple portail de bois blanc marquait l'entrée des parterres et, juste à l'endroit où Nicolet venait autrefois, chaque jour, déposer ses fleurs. il y avait un écriteau. Nicolet lut et apprit que la villa s'appelait « Le bouquet de roses 1 II ressentit au cceur le même coup, exactement, que le jour où il avait aperçu la rose France choisie par lui entre les deux seins de Jeanne de Béqueret. Mais il avait quarante-cinq ans, maintenant, et ne laissa pas son imagination galoper. Cependant, le soir même, comme il dînait chef son ancien patron, âgé et valétudinaire, il se mit à lui poser des questions sur les gens du pays et, narurellement, n'oublia pas la famille des châtelains. Cqmme pour tous les gens de la campagne, les potins constituaient la principale distraction du vieillard et il ne ménagea pas les détails à-Njicolet Mil; de

41. Feuilleton du Petit Parisien, 14-10-32 (I La Demoiselle de Maison-Morte par

ANDRÊ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA RESERVE » DE FONTREDE IV (suite)

Dans la gueule du loup

Mais lé Russe ne l'écoutait plus. Comme si les affirmations du régis- Beur lui eussent paru proprement invraisemblables, il était entré en courant dans la maison et, maintenant, il parcourait à grands pas chacune des pièces composant l'appartement d'Hélène. La vue des meubles familiers, des bibelots apportés par la jeune fille produisit sur Morosov son effet accoutumé. L'esprit plus calme, il redescendit dans la cour où Schulmeister expliquait à Palacio, avec les réticences d'usage, l'évasion de la jeune femme et la rentrée en scène de Chanceraux.

Le Russe prit l'antiquaire sous le bras et l'entraîna délibérément vers le parc, laissant au régisseur le spin d'installer Lydia où il voudrait.

J'espère, marmonna Schulmeister, que vous êtes convaincu à présent qu'il se passe quelque chose d'étrange. Cette éclipse inattendue de la demoiselle et de mon ex-commis. ̃

Copyright by André Castaing 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

Béqueret était, lui dit-il, devenue un peu étrange. Elle avait toujours refusé de se marier et, quand son père était mort, elle avait quitté le château pour aller vivre très simplement dans une petite maison qu'elle, avait fait construire au bout de son parc, sur la terrasse qui dominait ;a vallée.

Nicolet était trop modeste pour tirer aucune conclusion du récit qu'on venait de lui faire. Cependant, quaai rentra dans le petit jardin de sa tante, mainte- nant son jardin, et qu'il sentit le parfum des roses qu'il aimait tant à y cueillir autrelois. il n'hésita pas. Sous le da'r de luàe.. qui, comme tout le reste, lui rappelait si fort le passé, il composa lui-même un bouquet des plus glorieuses roses de ses corbeilles et alla le déposer sur le mur bas qui remplaçait, devant la maison de briques, 'la balustrade de jadis. Un moment, il resta, palpitant, dans la lumière magique qui descendait du ciel avec l'impression que ses vingt ans étaient revenus, que le bonheur était là et qu'il allait, enfin, pouvoir le toucher. Et puis, il lui sembla qu'une ombre se glissait derrière une des hautes vitres, ü fut pris de honte et se recula, vivement.

Le lendemain, comme il repartait pour Paris, ayant donné tous les ordres nécessaires pour que l'on vendît la petite ferme de la tante 'et bien convaincu qu'il ne remettrait jamais le pied au vu'aqe, il repassa, attiré invinciblement, devant la maison de son ancien amour.

Maintenant, les fenêtres étaient grandes ouvertes et à l'une d'elles une femme était assise. Ses cheveux étaient d'un blond très pâle parce qu'ils étaient mêlés de blanc et elle était un peu grasse mais son visage, toujours beau, n'avait plus l'atroce mélancolie d'autrefois. Cétait celui d'une femme ayant compris qu'il ne faut pas demander de grands bonheurs à la vie mais se contenter de petites choses. Elle lisait et, sur une table, à côté d'elle, il y avait un bouquet de roses. le bouquet que, la nuit précédente, Nicolet avait déposé sur le mur. Quand elle entendit des pas dans le chemin, elle posa son livre, se tourna vers le passant et, très simplement, lui sourit.

Le sourire, délicieux, jeune et profond, en disait beaucoup plus que toutes les paroles. Nicolet, le coeur frémissant, souleva son chapeau et s'arrêta, un instant, en répondant au sourire par un sourire égal. Puis, lentement, il se détourna et reprit le chemin de la gare.

Mais il n'était plus question de soli- tude pour le solitaire Nicolet.

J. Bruno-Ruby.

Un don du Préaident de la République anx pauvres de Paris

A l'occasion du mariage de M. Jean Lebrun, le Président de la République a fait remettre au préfet de la Seine une somme de 10.000 francs pour être distribuée aux pauvres de la Ville de Paris. Cette somme sera répartie par lee soins de l'Assistance publique. Mort de Mgr Marnas

évêque de Clermont-Ferrand Clermont-Ferraad, 12 oct. (dép. P. P.) Mgr Marnas, évêque de ClermontFerrand, est décédé, la nuit dernière, dans sa demeure épiscopale, succombant à l'affection cardiaque dont il souffrait depuis pluaieuws. mois. Né en 1859 à Lyon, U guMt d'a6ord la carséminaire en 1 Sa, ïl^CTe^raRfe£ théd logiques à Rornç, Après avoir résidé 'd'ahord au,, JNtpon^ \fi%, -vicaire diocèse de Lyon. Successivement curé; fondateur -da .j» paroisse -de ^ellecombe, puis éVIqùe titulaire de Sura, il fut nommé, en 1919, coadjuteur de Mgr Belmont, évêque de Clermont, auquel I succéda M J.921.

On découvre l'auteur

de lettres anonymes

dirigées contre des personnalités de la Vienne et des Deux-Sèvres Poitiers, 13 octobre (d. Petit Parisien) Depuis plusieurs mois, des lettres anonymes imprimées, provenant de la Rochelle et de Poitiers, et contenant de graves diffamations contre des commerçants de la région de Parthenay et des personnalités de la Vienne et des DeuxSèvres, étaient adressées à leurs familles. Les lettres provoquèrent des dissensions dans plusieurs ménages jusque-là très unis.

A la suite de plusieurs plaintes, une enquête fut ouverte par les inspecteurs de la police mobile d'Angers. Ceux-ci identifièrent l'auteur des lettres. Il s'agit d'un certain courtier en bestiaux, qui a passé des aveux complets. Il paraît avoir agi par dépit amoureux. IAPÊCHEABOULOCNE/mer Boulogne-sur-Mer, 13 octobre 1932. Malgré une pêche moins abondante, Boulogne·sur-Mer reste en mesure de satisfaire à toutes les demandes. Mangez du poisson de Boulogne.

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Ne change rien à mes dispositions, affirma Morosov, en ce sens que je suis prêt à user, à la première occasion favorable, de moyens auxquels j'avais répugné à recourir jusqu'ici. Ceci posé, je reste bien tranquillement à Maison-Morte où je me fais fort, entre parenthèses, de justifier ma présence en cas d'alerte et, ne pouvant attaquer, j'attends que ma. que la demoiselle ou son champion Chanceraux me porte une première botte. Car je présume Ah Ah voilà là-bas nos deux sourciers. L'occasion est belle de licencier une fois pour toutes ces deux charmants humoristes.

Un mot, dit vivement Schulmeister. Le trésor ?

Le trésor, comme vous l'appelez romantiquement, répondit Morosov, nous tombera s'il existe entre les mains, sans efforts, sans recherches fatigantes et fastidieuses. J'en fais mon affaire. Quant au rôle que je compte vous attribuer, je vous dirai cela plus tard. Mais, chut Voici nos gaillards Les deux sourciers, parvenus à proximité du groupe formé par Morosov et Schulmeister, saluèrent

Monsieur Warneton appela le Russe.

L'homme aux lunettes d'or s'avança, tandis que son aide demeurait, selon son habitude, un peu en arrière. Où en sont, je vous prie, les travaux dont je vous avais chargés? interrogea Morosov d'un ton sec.

J'ai déjà eu l'honneur de vous exposer. commença Warnoton, en ouvrant une serviette de cuir qu'il portait sous son bras.

Mais le Russe avait déjà levé la main, comme pour repousser toute tentative de présentation d'un rapport ou d'un schéma quelconques.

Vous m'avez demandé, flt-il, huit jours pour m'apporter des précisions.

LES; ELECTIONS SENATORIALES .COMMENT SE PRÉSENTE LE SCRUTIN DANS LES 30 DÉPARTEMENTS INTÉRESSÉS

HAUTE-GARONNE (4 sénateurs) Le département de la Haute-Garonne est actuellement représenté par MM. Duohein, Blaignan, Feuga et Savignol. Les trois premiers sont inscrits au groupe de l'Union démocratique et radicale. M. Savignol appartient au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste.

Au dernier renouvellement, MM. Duchein et Blaignan avaient été respectivement réélus au premier tour de scrutin par 473 et 469 voix. M. Feuga avait été élu au deuxième tour par 481 voix. M. Savignol fut élu le 7 octobre 1928 au premier tour de scrutin, en remplacement de M. Saint-Martin, décédé. MM. Duchein, Blaignan et Paul Feuga se représentent sur la même liste dite « liste d'union républicaine » avec M. Esquirol, président de la commission departementale, pour colistier. M. Savignol leur oppose une « liste radicale et radicale socialiste » sur laquelle figurent M. Lucien Saint, résident général au Maroc, le Dr Carrère et M. Rouard, conseillers généraux. M. César-Bru, doyen de la Faculté de droit, vice-président du conseil général, radical indépendant, se présente isolément.

M. Bedouce, député de la première circonscription de Toulouse, est à la tête de la liste socialiste S. F. L O., qui comprend, d'autre part, MM. Labatut, ancien député de Saint-Gaudens Billières, maire de Toulouse, et Gauzy, conseiller général.

GERS (3 sénateurs)

Le département du Gers est représenté par MM. Abel Gardey, ministre de l'Agriculture, Jean Philip et Isidore Tournan, qui appartiennent tous trois au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste.

Au dernier renouvellement, ces trois sénateurs avaient été élus au premier tour de scrutin, respectivement par 483, 474 et 440 voix sur 709 votants. Investis de nouveau par le congrès de leur parti, Ils se représentent ensemble, mais se heurteront à une liste incomplète et de même nuance comprenant M. Bassat et le Dr Loumaigne. radicaux socialistes.

Les socialistes présentent MM. Cuzin, L. Moulies et Lartigue, et les modérés n'ont désigné aucun candidat.

GIRONDE (5 sénateurs)

Le département de la Gironde est actuellement représenté par MM. Chastenet, Buhan, Capus, ancien ministre, Calmel et René Caillier. MM. Chastenet et Buhan sont Inscrits au groupe de l'Union républicaine; MM. Capus, Calmel et Caillier, à celui de l'Union démocratique et radicale. Au dernier renouvellement, M. Chastenet avait été réélu au premier tour de scrutin par 1.014 voix; M. Calmel au deuxième tour par 779 voix; M. Buhan au troisième tour par 611 voix. M. Joseph Capus fut élu le 2 février 1930 au second tour de scrutin par 782 voix, en remplacement de M. Fernand Faure, décédé. M. Caillier fut élu le 3 avril dernier au second tour dé scrutin par 731 voix, en remplacement de M. Charles Chaumet, décédé. M. Chastenet ne sollicite pas lé renouvellement de son mandat; les quatre autres sénateurs sortants se représentent. Sont également candidats MM. Pierre Dignac, député, ancien sous-secrétaire d'Etat, all. dém.; Jean Odin, anc. dép., gauche rad.; Henri Labrdue, anc. dêp., gauche rad.; Fernand Ginestet, ail. dém.; Lacroix, pré- sident de la chambre de commerce, mod.; Dupeyrat, ancien préfet, nio^U, ëï'Qa Pdranann, professeurtà la Faculté de médecine, rép. de g. le Dr SellieJ; prnfesseut à la Faculté de médecine, Poplawski nrp£es£9.url. la Faculté de droit, adjoint au maire de 'Bordeaux, rép. de g.; Barraud, président du conseil général, rép. de g.; Saulrtgnan, cons. gén., maire de Mèrignac, rép. de g.; Pioceau, cons., gén., rép. de g.

Les radicaux socialistes présentent MM. Charles Cante, anc. dép.; Jean Dellac, anc. dép.; le Dr Ginestous, adjoint au maire de Bordeaux; MMi Loubat, adjoint au maire de Libourne, cons. gén. Blanchard, cons. gén.

La liste socialiste S. F. 1. 0. comprend MM. Pinèdre, cons. gén., adjoint au maire de Bordeaux; Digneaux, cons. gén.; Gibaud, cons. mun. de Langon Mureine, anc. instituteur, et un cinquième candidat désigné à la place de M. Capelle, secrétaire de la Fédération socialiste de la Gironde, maire de Bègles, décédé subitement dimanche dernier.

HERAULT (3 sénateurs)

Le département de l'Hérault est actuellement représenté par MM. Mario Roustan, ancien ministre Peliese et Camille Reboul. Les deux premiers font partie de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste le troisième est secrétaire du groupe S.F.I.O. du Sénat.

Au dernier renouvellement, MM. Roustan et Pelisse avaient été respectivement réélus, au premier tour de scrutin, par 539 et 464 voix. M. Reboui avait été élu au deuxième tour par 534 voix. Les trois sénateurs sortants se représentent.

Sont également candidats MM. Benjamin Milhaud, maire de .Montpellier, et Caffort, ancien député, tous les deux radicaux socialistes. Les socialistes S. F. I. 0. présentent, outre M. Reboul, MM. André, conseiller général, et Casania, président du conseil d'arrondissement de Béziers. ILLE-ET-VILAINE (5 sénateurs) Le département d'Ille-et-Vilaine est actuellement représenté par MM. Jénouvrier, Garnier, Brager de la VilleMoysan, Stourm et Gasnier-Duparc. Les trois premiers' sont inscrits au groupe

Les huit jours sont écoulés. J'attends. En ce cas, dit le sourcier, je dois confesser notre échec. Le voisinage de l'eau courante nous a beaucoup gênés. Cependant, si l'on veut bien nous faire confiance».

Il suffit coupa Morosov. J'avais cru m'adresser à des hommes consciencieux, à des savants. J'ai le regret de constater que je n'ai eu affaire qu'à des charlatans. De quel prix avionsnous convenu?

Warneton, impassible, consulta un carnet de notes

1.000 francs d'indemnité de premier engagement fit-il, et 300 francs par jour de recherches, celles-ci ne devant, en aucun cas, excéder douze jours.

Vous êtes ici depuis dix jours, calcula Morosov. Je vous dois dono au total quatre mille francs. Les voici. Veuillez quitter la propriété à l'instant même.

Warneton prit l'argent qu'on lui présentait et le fourra sans le compter dans une poche de sa vareuse, puis, après une inclination légère, il s'éloigna, suivi du toujours silencieux Lorthioir.

Schulmeister, mal à l'aise sans qu'il sût dire précisément pourquoi, regarda disparaître les deux sourciers. Et maintenant, flt-il, après quelques minutes de méditation chagrine, qu'allons-nous faire ?

Rien, déclara froidement le Russe. Il n'y a rien 'à faire, je vous l'al dit, qu'à attendre. et à nous promener dans les bois, sans nous dissimuler, surtout Nous sommes en vacances. mon cher.

Allons, soupira Schulmeister, promenons-nous dans les bois. et le diable veuille que nous n'y rencontrions pas le loup

Peuh, fit Morosov, avec un rire

de la gauche républicaine, M. Stourm à l'union républicaine et M. GasnierDuparc à la gauche démocratique radicale et radicale socialiste.

Au dernier renouvellement de la série B, en 1924, MM. Jénouvrier, Lemarié, Brager de la Ville-Moysan, Garnier et Porteu, formant une liste d'union nationale, avaient été élus au premier tour de scrutin, respectivement par 612, 602, 569. 557 et 551 voix, battant d'assez loin la liste radicale patronnée par M. Guernier, député.

Le décès de MM. Lemarié et Porteu provoqua, le 12 juin 1932, une élection partielle. M. Stourm, U. R. D., et M. Gasnier-Duparc, radical socialiste, furent élus respectivement par 549 et 568 voix.

M. Garnier ne sollicite pas le renouvellement de son mandat.

M. Jénouvrier, doyen du Sénat, prend la tête d'une Uste républicaine comprenant MM. Brager de la Ville-Moysan et Stourm, sénateurs sortants M. Lefas, député, et M. de Guenétain, conseiller général.

La liste radicale socialiste comprend MM. Gaenler-Duparc, sénateur sortant; Maugère, président du conseil général; Trélohan, professeur à la faculté de droit de Rennes Lemaistre, maire de Rennes, et Bellanger, ancien député. La liste socialiste est formée de MM. David, Gras, Quenot, Trébourg et Vibert.

INDRE (3 sénateurs)

Le département de l'Indre est actuellement représenté par MM. Antony Ratier et Dauthy, M. Henri Cosnier étant décédé le 22 septembre dernier. M. Antony Ratier, ancien garde des Sceaux, est inscrit au groupe de l'Union républicaine dont il a cédé la présidence à M. Maurice Ordinaire. M. Dauthy est inscrit, comme J'était M. Cosnier, à la gauche démocratique, radicale et radicale socialiste.

Au renouvellement de janvier 1924, MM. Ratier et Cosnier avaient été respectivement élus au premier tour de scrutin par 483 et 453 voix. M. Dauthy fut élu le 5 mai de la même année au troisième tour par 369 voix, en remplacement de M. Leglos, décédé. M. Antony Ratier ne sollicite pas le renouvellement de son mandat. M. Dauthy se représente. Il a formé une liste incomplète avec M. Paul Bénazet, ancien député et ancien sous-secrétaire d'Etat, socialiste indépendant.

Sont également candidats MM. Tainturier, ancien préfet, rad. soc.: Gaudier. cons. gén., rad. soc.: Bellier. cons. d'arr., rad. soc.; Chaput. cons. gén., rad. soc.; Desbordes, rad. soc.; Dr Cluzeau, rad. soc; Mellottée, rad.; Dufour. soc. ind.; Simonet, soc. ind.; PatureauMirand, anc. dép., rép. de g.

La liste socialiste S. F. I. 0. comprend deux conseillers généraux, MM. Ferrant et Mérillac, et M. Gorgeon.

INDRE-ET-LOIRE (3 sénateurs) Le département d'Indre-et-Loire est actuellement représenté par MM. René Besnard, Alphonse Chautemps et le Dr Foucher, tous trois inscrits au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste.

Au dernier renouveilement, MM. Besnard, Foucher et Chautemps obtenaient respectivement au premier tour 516, 413 et 350 voix sur 654 votants. Ils se Hk|u-ésentent de nouveau sur la même liste et auront jpour concurrents MM. Dieu, ancien deputé, radical Gouin, concentration républicaine; Vavasseur, ancien député, indépendant; Ferdinand, Morin, député, socialiste; Faure, député, républicain socialiste, et trois commu•rmtos, M-M. Robespierre Hénault, Le- roy et Briault.

ISERE (4 sénateurs)

tuellement représenté par MM. Léon Perrier, ancien ministre Vallier et Breniei. Le quatrième sénateur, M. Rajon, vient de mourir. MM. Léon Perrier et Vallier sont inscrits, comme l'était M. Rajon, à la gauche démocratique radicale et radicale socialiste. M. Brenier est membre du groupe S. F. I. O.

Au dernier renouvellement, MM. Rajon, Vallier et Léon Perrier avaient été respectivement élus au premier tour de scrutin par 809, 808 et 782 voix. M. Brenier avait été également élu au premier tour de scrutin sur la même liste qu'eux par 636 voix.

En vue des élections du 16 octobre, la fédération radicale et la fédération S. F. L O. de l'Isère avaient d'abord songé à présenter une liste de cartel composée de MM. Léon Perrier, Vallier, Brenier et de M. Belmont, maire de Bourgoln, rad. soc. Mais par la suite les comités radicaux socialistes de l'arrondissement de Vienne, entendant que le parti radical présente une liste homogène de quatre candidats, désignèrent M. Serlin, cons. gén, de la Verpillière, secrétaire général de la mairie de Lyon. La fédération S. F. L 0., considérant de son côté que la constitution dès le premier tour d'une liste deocartel était contraire aux décisions du parti socialiste, désigna trois candidats en .plus de M. Brenier.

La rue de Valois ayant donné l'in- vestiture à M. Serlin, deux listes se trouvaient officiellement en présence la lista radicale socialiste, composée de MM. Perrier et Vallier, sénateurs sortants, et de MM. Serlin et Belmont la liste S. F. I. 0., comprenant MM. Brenier, sén. sort. Mignot et le D' Richard, conseillers généraux, et M. Michallon, ancien instituteur Mais une partie des radicaux et des socialistes ayant maintenu la formule du cartel, la fédération S. F. I. 0. de l'Isère a désigné en fin de compte M. Roullet comme candidat à la place de M. Brenier, contre qui a été formulée une demande d'exclusion.

Enfin fm annonce que les comités

dédaigneux. Chanceraux, un loup ?. Un chien, tout au plus, mon bon ami, et de la plus vulgaire espèce

La vie reprit à Maison-Morte telle qu'elle était avant le voyage de Nérac. Chose bizarre et qui frappa Schulmeister, mais il n'en parla pas, de peur d'être taxé une fois de plus de couardise ni Emma ni son mari ne manifestèrent la moindre surprise de l'arrivée d'un nouvel hôte en la personne de Lydia et du départ subit des deux sourciers. Il semblait que les deux vieux fussent résignés désormais à tous ces changements dont feu le père de la demoiselle leur avait donné autrefois un avant-goût et que la demoiselle elle-même, tout absente qu'elle était, réglait sans doute dans la coulisse. Schulmeister se tenait claquemuré selon sa coutume, dans la bibliothèque, laissant Lydia parcourir mélancoliquement les couloirs déserts et le parc abandonné où elle poursuivait obstinément l'image de sa rivale. Quant à Morosov, on ne l'avait jamais tant vu A tout moment et hors de tout propos, il s'affichait dans la cour d'entrée, parlant haut, hélant tour à tour Palacio. Pascal, le facteur rural ou le boulanger.

Je n'aime pas ça gémissait Schulmeister, qui observait parfois le Russe à travers les vitres. Je n'aime pas du tout ça Si j'avais seulement pour deux sous d'intelligence, je planterais tout là illico. Mais voilà, je suis englué bêtement dans cette histoire de trésor enfoui comme une mouche dans un bol da miel On a beau être sceptrique, se dire que des trucs de ce genre ça n'existe que dans les romans, on est remué, empoigné malgré soi Et alors, ma foi. adieu la clairvoyance, le sens cr!tlque On va, on va jusqu'à ce que. Mais bah qui vivra verra Un matin deux ou trois jours après

républicains socialistes ont désigné M. Bovier-Lapierre, ancien député et ancien sous-secrétaire d'Etàt.

JURA (3 sénateurs)

Le département du Jura est actuellement représenté par MM. Charles Dumont, ancien ministre Brocard et Marius Pieyre. Ils appartiennent tous les trois à la gauche démocratique radicale et radicale socialiste. Au dernier renouvellement, M. Brocard avait été réélu au deuxième tour par 472 voix M. Charles Dumont, alors député, avait été élu au deuxième tour par 483 voix; M. Marius Pieyre fut élu le 7 février dernier, au deuxième tour, par 425 voix, en remplacement de M. Victor Bérard. décédé.

M. Brocard ne sollicite pas le renouvellement de son mandat.

Les délégués sénatoriaux sont au nombre de 835. Les socialistes présentent une liste de trois noms dont les candidats auront: le plus favorisé, 75 à 80 voix, et les deux autres, de 60 à 65. Les partis modérés et les républicains de gauche ont de 390 à 400 voix. Ils ne présentent qu'un candidat, M. Grandmollet, conseiller général, industriel, qui, au printemps dernier, lors d'une élection partielle, approcha à 27 voix le candidat radical-socialiste, élu au deuxième tour de scrutin, M. Marius Pieyre, alors député et maire de Dôle.

Les radicaux et les radicaux-socialistes comptent sur 300 à 335 délégués sénatoriaux. Ils ont quatre candidats: deux sénateurs sortants, M. Charles Dumont, ancien ministre des Finances, des Travaux publics, de la Marine, réélu Il y a quelques jours pour la douzième fois, à l'unanimité, président du Conseil général; M. Marius Pieyre, récemment élu sénateur; M. Charles Cencelme, conseiller général, adjoint au maire de Lons-le-Saunier; M. Jordet. ancien directeur des services agricoles du Jura, ancien directeur de l'école de Grignon, conseiller municipal de Lons-le-Saunier. Ces quatre candidats ne font pas liste commune. Ils se présentent chacun individuellement.

Tous les pronostics sont réservés sur les résultats pour deux sièges sur trois. Deux des élus semblent ne devoir l'être qu'à quelques voix de majorité. Au con- traire toutes les prévisions s'accordent en ce qui concerne M. Charles Dumont, qui semble devoir être élu au premier tour à une forte majorité.

C'est moins les services rendus au ministère de la Marine et le, rôle distingué de M. Charles Dumont à la commission navale de la conférence de Genève que les Jurassiens pensent honorer de leurs suffrages, que le pré- sident de leur conseil général, et plus encore le rapporteur général de la commission des finances du Sénat. Tous ont admiré, dans le Jura, la perspicacité et le courage que M. Charles Dumont montra dans ses rapporta et discours vraiment prophétiques au Sénat, où, dès mars 1929. il annonçait comme prochaine la crise économique et déclarait impossible à continuer la politique de largesse si populaire et si faclie pratiquée jusque-là. Personne n'a oublié avec quelle précision le rapporteur général du Sénat réclama en 1929 et en 1930 contre le débordement de la dette viagère, la législation dont la nécessité comme les résultats après avoir été violemment critiqués apparaissent aujourd'hui comme indiscutables. Les socialistes S. F. I. 0. présentent MM. Paumaux. adjoint au maire de Dole Aspord, conseiller municipal de Salins. et Mermet. maire de SaintClaude.

LANDES (3 sénateurs)

Le département des Landes est actuellement représenté par MM. MillièsLacroix, Daratgnez et Cadilhon. Les deux premiers sont inscrits au groupe de l'Union démocratique et radicale. M. Cadilhon, alliance démocratique. n'appartient à aucun groupe.

Au dernier renouvellement, MM. Cadilhou, Darargnez et Milliès-Lacroix avaient été réélus au premier tour de scrutin, 543 voix.

M. Milliès-Lacroix, qui siège au Sénat depuis 1897, c'est-à-dire depuis trente.cinq ans, ne'lement de son mandat.

Les deux autres sénateurs sortants se .eprésentent.

Sont également candidats MM. Léo fiouyssou, Pierre Deyris, Gaston Lalanne, députés radicaux socialistes Maurice Damour, ancien député rép. de gauche.

Les socialistes S. F. I. 0. présentent MM. Delcombe, professeur au lycée de Mont-de-Marsan Broca et Campet. LOIR-ET-CHER (3 sénateurs) Le département de Loir-et-Cher est actuellement représenté par MM. PaulBoncour, ministre de la Guerre, et Pichery. Un siège restant à pourvoir, par suite du décès de M. Pierre Berger, Union républicaine.

M. Paul-Boncour n'appartient à aucun groupe.

M. Pichery est Inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste.

Au dernier renouvellement, MM. Pichery, Berger et Gauvin, formant une liste radicale, passaient au premier tour respectivement avec 517, 494 et 487 voix sur 620 votants.

M. Gauvin est décédé. I1 a été remplacé par M. Paul-Boncour en novembre 1931, au cours d'une élection partielle.

M. Berger, décédé récemment, n'a pas été remplacé.

Les deux sénateurs sortants, MM. Paul-Boncour et Pichery, se représentent, sur la même liste, le premier comme socialiste indépendant, le second comme radical. On compte à l'heure actuelle sept autres candidats: MM. Raoul Persil, ancien député, radical docteur Legros, ancien député, républicain de gauche Boudin, président du conseil général, radical socialiste docteur Olivier, eocisliste Besnard-Ferron, député, socialiste indépendant Imbreoq, républicain indépendant docteur Doisy, ancien député, radical socialiste.

LOIRE (5 sénateurs)

Le département de la Loire est actuellement représenté par MM. Fer-

leur retour au domaine comme l'antiquaire explorait pour la centième fois les rayons surchargés de livres, Morosov l'appela au dehors

Schulmeister Eh Schulmeister Sortez de votre cachette, vieux hibou Et venez faire un tour au soleil, ne serait-ce que pour vous dépoussiérer un peu

Le vieil homme fit d'abord la sourde oreille. Ces sortes d'exhibitions théâtrales, multipliées comme un défi à l'adresse de l'ennemi Invisible, répugnaient à sa nature prudente, amie de l'ombre et des menées tortueuses. Mais était-ce bien utile après tout de contrarier cet allié précieux, de qui l'assurance était, quoi qu'on en eût, contagieuse, et dont la force physique donnait toute garantie en cas d'accident ? J'arrive, mon cher ami fit-11 en passant sa tête entre deux volets. Veuillez m'attendre une toute petite seconde! Cette journée de la mi-juillet s'annonçait comme devant être exceptionnellement belle. Un vent léger passant sur la forêt répandait une fraîcheur d'alguail à quoi se substituait, à mesure que le soleil montait, une odeur d'herbe et d'écorce chauffées.

Les deux hommes prirent en devisant un sentier qui, frôlant la butte où s'érigeaient les ruines de l'ancienne commanderie, allait rejoindre le ruisseau pour le côtoyer ensuite jusqu'à la chapelle. Morosov était d'humeur fort gale. Il avait entrepris de donner à Schulmeister une idée e de ce qu'étaient les fêtes de Pâques dans l'ancienne Russie. L'antiquaire l'écoutait distraitement, préoccupé surtout de sonder de l'œil et de l'oreille l'épaisseur des taillis propices aux embuscades. Hep souffla-t-il, au beau milieu de la narration du Russe. Avez- vous entendu ?

nand Merlin, Drivet, Pierre Robert, Louis Soulié et Delay qui sont tous inscrits au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste.

Au dernier renouvellement, M. Louis Soulié avait été élu au premier tour par 487 voix; MM. Fernand Merlin, Jean Morel, Drivet au deuxième tour, respectivement par 523, 521 et 510 voix; M. Delay au troisième tour par 486 voix sur 963 votants. Les cinq élus formaient la liste radicale socialiste. M. Jean Morel, décédé, a été remplacé par M.' Pierre Robert le 8 mai 192T au deuxième tour 'par voix.

Les cinq sénateurs sortants se représentent sur la même liste. Ils ont pour concurrents MM. Taurines, Neyret, anciens députée, Gaurand, Simon et Doron, républicains indépendante, MM. Drivon, Fernand Faure, Jouhanet, anciens députés, Mallard et Vadon, qui forment la liste socialiste, et un candidat isolé, M. Sagnardon, républicain. (A suivre.) L'hygiène

de la femme soignée

On ne peut plus dire que la femme est l'éternelle blessée car aujourd'hui la femme soignée et avertie pratique l'hygiène intime qui assure à ses organes la santé, la base la plus sûre de son charme.

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Dans le court silence qui suivit, on perçut nettement, en direction du rulaseau, dont une centaine de mètres à peine les séparait, un froissement furtif de branches qui, d'ailleurs, cessa aussitôt.

Eh bien ? dit Morosov paisible, est-ce que vous allez vous évanouir, maintenant, chaque fois qu'un lièvre déboulera ou qu'un caillou dégringo- lera dans le ru ?

Schulmeister secoua la tête sans ré- pondre. Ils se remirent en marche. Morosov avait repris ses descriptions, où il semblait chercher, plus que l'amusement de son compagnon, une diversion, à l'anxiété secrète qui le tenaillait malgré lui.

Mais les mots. tout à coup, s'arrêtèrent net dans sa gorge, tandis que sa main agrippait le bras de Schulmeister: Là, s'étrangla-t-il. Là, regardez! Il montrait à ses pieds un curieux assemblage de petits cailloux blancs, de ceux que roulait le ruisseau et qu'une main malhabile avait disposés sur la terre battue du sentier. L'ensemble affectait la forme générale, triangulaire, de ces niveaux de bois à fil à plomb dont se servent les maçons. Ce fut au tour de Schulmeister de hâusser les épaules

Et c'est ce travail de gamin, dit-il, qui vous met dans un pareil état? Ce travail de gamin, prononça Morosov d'une voix sombre, a pour moi une signification terrible, Schulmeister. Il slgnifie qu'un danger grave me menace, si je n'exécute pas certains actes. ou si je ne me soumets pas à dea conditions qu'on me fera connaître. Je ne comprends pas un traître mot à ce que vous me dites, balbutia l'antiquaire, repris du coup de ses anciennes terreurs, mais si vous vou,iez mon avis, nous ne resterons pas une

Des maux de tête quotidiens

gâchaient sa vic

Il s'en débarraase

après 35 ans de souffrances

« Je souffrais quotidiennement de maux de tête et cela depuis ma plus tendre enfance. J'ai passé la plupart du temps de ma longuo carrière de professeur, qui dure déjà depuis trentecinq ans, à souffrir de façon insupportable.

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PROTOTYPE

minute de plus ici. L'air y est malsain pour noua!

Morosov acquiesça d'un signe de tête. H3 retournèrent vers l'habitation, le Rusée courbé et comme subitement vieilli; Sohuimeister, sursautant au moindre souffle d'air dans les feuilles. Comme par hasard, Palacio se trouvait aux abords du potager qu'il fallait traverser pour atteindre les bâtiments. Il regarda passer les deux hommes aveo une curiosité non dissimulée, mais il n'intervint pas pour proposer ses services comme il l'eût fait autrefois. Au vrai, il évitait Schulmeister autant que Morosov et ceux-ci, tout à leur obses* sion Intérieure, ne s'apercevaient paa de cette réserve de leur complice. Le Russe, dès qu'ils furent rentrés, s'enferma dans sa chambre et ordonna qu'on lui servit ses repas chez lui et qu'on lui montât toutes les bouteilles « buvables » qui demeuraient encore dans la cave. C'était chez Morosov l'indice d'un sérieux bouleversement d'esprit.

Schulmeister savait, pour l'avoir éprouvé en diverses occasions, Morosov Impulsif, indécis, apathique ou brutal, mais jamais, jusque-là, il ne l'avait vu trembler. Inferant en conséquence de l'incident du matin que l'aventure prenait décidément fâcheuse tournure, il alla tout de go avertir Lydia qu'il importait de déguerpir au plus vite. Mais, dès les premiers mots, il se heurta à un refus catégorique de la jeune fille. Le succès ou l'insuccès de l'entreprise qu'ils poursuivaient, Morosov et lui, l'indifférait, déclara- 1 -elle, complètement. Elle jouait à côté d'eux, en dehors d'eux, un jeu personnel qu'elle entendait désormais poursuivre à cette place même jusqu'à sa conclusion. Maintenant, si son père tenait absolument à s'en aller, il était libre. ÇA suivre.)


Le chat siamois

en justice de paix

ou les soins d'un vétérinaire Monsieur le président, je réclame a madame, dit ce vétérinaire au juge de paix, 580 francs pour pension clinique et soins donnés par moi à son chat.

Non seulement je ne dois rien à monsieur, réplique la dame. mais je forme une demande reconventionnelle en 1.000 francs de dommages-intérêts. Oui I Noa seulement il a mal soigné mon chat, mais il l'a rendu galeux. Un chat de race Un siamois Si c'est possible!

Mal soigné le chat siamois de madame, rétorque le vétérinaire Lui avoir donné la gale 1 Madame, monsieur le président, m'a apporté son chat qui avait un chancre.

Vous pourriez dire un ulcère buccal homme de science

Ulcère buccal si vous voulez. Un chancre à la lèvre. simplement. Je l'ai hospitalisé d'abord douze jours, ce chat. Je lui ai fait des pansements quotidiens. des injections au novarséno-benzol. Le jugeant inguérissable, je l'ai rendu. Madame ne sous-estimait pas tellement alors mes soins, puisqu'au bout de quarantehuit heures elle m'a supplié de le reprendre, son.chat, de lui continuer son traitement, de tenter l'impossible pour le guérir. J'ai repris la bête. Je l'ai gardée vingtcinq jours encore. Et allez donc Injections, pansements à nouveau. Rien n'y a fait. Alors, j'ai prié madame de reprendre son chat siamois, vraiment incurable. Et avec la gale qu'il a prise chez vous, en plus, riposte la dame. Monsieur le président, je dépose le certificat que voici, d'un autre vétérinaire, attestant que mon chat, quand je lui ai amené, en sortant dè'chez monsieur, avait bien la gaîâîH Et il était si peu incurable de son ulcère buccal ulcère buccal, parfaitement que le second vétérinaire qui l'a soigné l'a guéri.

Guéri ricane le vétérinaire premier. Je voudrais voir ça. Il a donc des secrets thérapeutiques, mon confrère, que les plus récentes découvertes de la science ne connaissent pas Je demande ure' expertise pour nous départager.

C'est cela, prononce le juge. Je vous renvoie devant le professeur X. de l'école vétérinaire d'Alfart.

Je n'accepte qu'un professeur spécialiste des chats, pas des chevaux, s'écrie la dame.

Bién Je nomme le professeur d'AIfort que désignera le directeur de l'école comme spécialiste des chats et autres petits animaux. C'est lui qui nous dira si votre chat a été soigné et traité suivant les règles de l'art par votre adversaire.

Les soins sont toujours mauvais quand il s* agit de les payer, dit le vétérinaire.

C'est assez souvent vrai. conclut le juge. Nous verrons ça dans six semaines. Paul Lamaî.ou.

Le bilan de la Banque de France Le bilan de la Banque de France pour la semaine du 30 septembre au 7 octobre fait ressortir une encaisse or de 82.644.358.192 fr. 85, en diminution de fr. 11 sur la semaine précédente.

Les engagements à vue, sur lesquels les billets en circulation figurent pour 81.778.292.935 francs, en diminution de 680.850.5S5 francs sur la semaine précédente, représentant 106.672.606.308 fr. 50. La proportion de l'encaisse or aux engagements à vue est de 77,47 contre 77,02 la semaine précédente. La proportion fixée par la loi est 35

COURRIER DES T» Q F AMATEURS DE 1 • 3. F • Vendredi octobre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m.

12 heures a 14 heures, informations et concert de musique enregistrée.

Musique symphonlque Caste-Noisette, suite ouverture miniature et danses caractérist^eues (Tschaikowsky) Tambourits chinois (Kreisler) Concerto brandeboargeoi» en soi majeur (J. S. Baoh) Ave Maria (Gounod) Quiétude (Schubert) Tableaux d'une exposition (MouSsorgâlty-FUvel) La Truite (Schubert): GoIIldogK's cake walkt de < Children's Corner » (Debussy) un Songe d'une nuit dVt* (Mendelssohn) Introduction-Tarmitelle, pour violon (Sarasate) Caprice espagnol (Rimsky-KorsakofT) Hymne au «oleil, du « Coq d'Or b (R. Korsakorï) Chaînon dr printemps, romance sans paroles (Menieissohn) Bleplefca (Smetana); Esquisse sur les Steppes de l'Ade Cou.trale (Borodine).

13 heures, revue de la presse du matin. 13 h. 30. cours des veleurs de la Bourse de Parls et informations.

19 heures. premières Informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5. concert offert par les a Edition» et les disque» Frsncis-Salabert ».

20 heures, a 1/ Actualité familiale t, interview de Mme Francisque Gay. sur c Comment j'élève mon Mirant p.

20 h. 20. causerie théâtrale, par IL Jean Gandrey-Rety.

20 h. 30, journal parlé du pone et informations.

20 h. 45, concert par l'orchestre du ponte, avec le concours de Mlle Yvonne Faroche. de l'Opéra-Comique, dans Dimanche de soleil (Francis Casadesus) I,e» Roue» de Saadi (Marguerite Cana!) 1-e» Chevaux de bois (Ciaude Debussy) Evocation (Bttsser).

Prflude du premier acte de « Cacfcanres (Francis Casadesus), nous la direction de l'auteur Chant dea soldats, valse (GunrM): Sériaade op. 7 (Richard Strauss) Trais Fiées* de balte* (Jacques Ibert) La Pan»

LA JOURNEE DES FILLES

DE L'INDEPENDANCE AMERICAINE Le premier geste des Filles de l'Indépendance fut d'aller, hier matin, au cimetière de Picpus fleurir la tombe du général LaFayette. A l'issue du déjeuner qui leur fut offert à l'American Women's Club, rue Boissière, les D. A. R., conduites par la comtesse de Chilly et la vice-présidente de la société, Mme D. Caldwen, se rendirent au monument de George Washington, place d'Iéna, où elles déposèrent une gerbe de fleurs.

La délégation se rendit ensuite à l'Arc de Triomphe, afin de rendre hommage au Soldat inconnu.

Une magnifique couronne fut déposée sur la dalle sacrée et une minute de silence fut observée.

A la fin de la journée les déléguées ae rendirent à la statue de Benjamin Franklin, place de Yorktown, qu'elles fleurirent également.

Le déjeuner de l' American Club Le déjeuner hebdomadaire de l' American Club de Paria devait être présidé hier par le duc de Nemours, ftls du duc de Vendôme et neveu du roi des Belges et du duc de Guise. Le duc de Nemours, qui exploite au Maroc de vastes domaines où il se livre à la culture et à l'élevage, et qui servit comme aviateur dans l'armée britannique, a beaucoup voyagé aux' Indes, au Canada et à Madagascar. Il devait parler à la fois de ces pays qu'il connatt bien et de l'empire chérlflen qu'il connaît sans doute mieux que beaucoup d'Européens. Mais il a été oblige de quitter Inopinément Paris pour Bruxelles et n'a donc pas assisté au déjeuner d'hier. L'hôte d'honneur de l' American Club a donc été M. Kettering, vice-président de la < General Mgtors Corporation », venu à Paris à l'occasion du Salon de l'automobile, et qui a fait une causerie très intéressante, tout émaillée d'anecdotes piquantes sur les progrès de l'automobile aux Etats-Unis et dans !ilS Jponde entier.

Mort de M. Jacquet Robertfrance On annonce la mort de M. Jacques Robertfrance, décédé hier matin à Versailies des suites d'une longue et douioureuse maladie. Jacques Robertfrance, qui était âgé de trente-cinq ans, avait débuté dans le journalisme avant d'être, il y a douze ans, l'un des fondateurs de la revue furope, dont il assumait. depuis, les fonctions de secrétaire général. Il dirigeait également une importante maison d'édition. Ses nombreux articles de critique philosophique, politique et musicale attestaient en lui un écrivain de la plus sûre culture, du plus vigoureux tempérament. Et l'on regrettera aussi le charmant confrère qui, dans les milieux de 1 esprit, avait su ne compter que des amis.

dou dans la vie, de « La Faute de l'abb6 Mourrt » (Bruneau) Prélnd*, cortège et air de dan», de « L'Enfant prodigue » (Claude Dabussy) Somerset rapsody (G. Holst) Divertissement des a Trois Sul- tane» e (Bosser) Five oVInrfe, fox-trot (Ravel) Hanse devant l'Arche, extraite du < Bol David > (Honegger), Piano Erard. 22 h. 45. dernières informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h, 46, 7 IL 30. culture physique. Prévisions météorologiques.

7 h, Soirée de Vienne (Johann Strauss); la Ronde des lutins (Boszani); Syncopation (Kreisler).

8 h.. prévisions météorologiques, bulletin de la presse.

12 IL, .demi-heure de littérature et musique juives.

12 h. 30. Marche nuptiale (Mendelssohn); Quatuor avec piano (Beethoven) Menuet (Schubert) Allegro pour flûte et corde» (Mozart) Oermnnia (Brahms) Largo et Menuet (Handel); Sérénade (Haydn); Cêïèhre Gavotte (Lully): Cha,ronne et Rigaudon (Monsigny) Bourse en la (Bacn) Menuet gothique (Boellnlann); Gavotte bredonne (Bourgault Ducoudray) le Rot t'itoiiut (Léo Deilbes),

13 h. et 13 h 30, Informations: bulletin financier prévisions météorologiques 14 heures, cours de Bourse.

15 h. 45. cours commerciaux et financiers. 18 h. 10, cours de clôture, prévisions météorologiques; causerie agricole: « Comment aménager économiquement un magasin A blé s, par M. Engelhard.

18 h. 30. courrier des livres: M. Guy de Pourtalès présentera son livre sur Wagner. 19 h.. causerie par M. Henry de Jouvenel, aénilteur, ancien ministre Introduction Il l'étude de l'organisation politique des grands Etats.

19 h. 20, l'orchestre Kreltly Chont dfx haleurs de Io Volga (A. Doyen) Au unir (G. Dupont) Chanson à horeer (Schr-iltl); Mélodrame de Piccolino (Guiraud) Farandole (Pierné).

20 h., cent cimymntlÊme causerie av»c audition de disques oreanisée par le Comité national de propagande pour la musique I« Comment faire chanter nos enfants s, par M. Robert Jardinier, agrégé d'histoire, député de la Cote-d'Or.

20 h. 40. chronique gastronomique, par le docteur Pomiane.

20 h. 65, concert Marouf (moral IU-

Un Anglais, rue de Bruxelles tue son compatriote

puis se suicide

Tous deux habitaient ensemble, depuis le mois de mara, un appartemenf meublé Depuis le 18 mars dernier, deux Anglais, Herbert Brown, né en 1901 à Bristol, et Randolph Stoddart, né le 11 août 1886 à Manchester, occupaient dans une confortable maison meublée, 26, rue de Bruxelles, un appartement au cinquième étage composé de deux pièces et d'une cuisine. Un couloir desservait la cuisine. Au fond. la.salle à manger à gauche, puis la chambre à coucher dans laquelle on pénétre en passant par la salle à manger.

Brown et Stoddart paraissaient mener une vie aisée porteurs de pièces parfaitement régulières, ils avaient décelaré, à leur entrée dans la maison d" la rue de Bruxelles, venir de Courbevoie. Sur leurs passeports, dont les numéros sont pour Brown 255 978 et pour Stoddart, 346 932, figuraient. comme profession, « traveller » pour le premier et c commercial traveller » pour le second. Mais ces deux < voyageurs de commerce ne se déplaçaient Porteurs d'un carnet de chèques sur une banque anglaise, ils payaient régulièrement location et dépendes journalièrea.

Or, depuis quarante-huit heures, la concierge, Mme Darmangeat, n'avait pas vu les deux Anglais, qui sortaient quotidiennement. Mercredi soir, inquiète, Mme Darmangeat fit part de ses appréhensions à deux locataires, MM. Oberet et Monnot, et en leur compagnie monta au cinquième étage. Après avoir vainement frappé, aucune réponse ne parvenant, on requit l'agent Bonnefoux et l'on pénétra dans l'appartement.

Deux cadavres

II était alors 21 h. 40. Dès l'entrée, aucune trace de désordre. Dans la salle à manger, sur la table, était allongé, vêtu d'une robe de chambre, le corps de Brown. Il reposait le bras droit ÎUlongé, le bras gauche replié. Les pieds étaient sur un divan. Il portait une plaie à hauteur du coeur, large de 15 centimètres environ. Son visage était calme. Sous lui, du sang.

Dans la chambre à coucher, sur le

lit. en chemise, était étendu Stoddart, Il portait également, à hauteur du coeur, une plaie identique à celle de Brown.

A terre, sous son bras droit et près de la table de nuit, se trouvait un revolver de gros calibre à six coups. Sur la table de nuit, dans un paquet, deux cartouches. Le revolver était encore chargé de trois balles non tirées et de trois douilles vides.

On retrouva une balle à terre. La glace de l'armoire était brisée. Selon tonte vraisemblance, elle l'avait été par le projectile trouvé à terre, précisément au pj«4 du meuble. Pas ,Bluc dans la salle à manger que dans la chambre à coucher on ne trouva de trace de lutte et de désordre. Dans un portefeuille, sur le divan de la salle a manger, on recueillit une centaine de francs et, dans un étui de cuir, 300 francs et trois billets de 5 livres. Dès le premier Instant, M. Evrard, commiasaire du quartier Saint-Georges, s'était rendu sur les lieux. Il apparaît que, les deux Anglais ayant résolu d'en finir avec la vie, Stoddart tua Brown d'un coup de revolver, puis, s'étant étendu sur le lit de la chambre à coucher, se donna la mort. C'est mardi soir, vraisemblablement, que se déroula la scène. Seules les causes neurasthénie. besoin d'argent, peut-être de; ce drame demeurent incertaines. L'en-'quête, en tout cas, conclut de manière formelle à une double mort volontaire.

baud), avec le concours de Mme Marthe Ncspoulous, do l'Opéra Mme Vacchlno, de 1 Opéra-Comique; MM. Jouatte, Tubiana, de l'Opéra-Comique Lovano et Gilles. de l'Opéra. Orchestre sous la direction de il Henri Defosse.

TOUR EIFFEL, (1.445 m. 8). 7 h. 45. bulletin météorologique.

8 et 8 h. 30. relais de Paris-P. T. T. 9 h. 26, signaux horaires.

11 h. 35, cours commerciaux.

11 h. 50, bulletin météorologique. 12 h. 80. relais du concert de la station des P. T. T.

13 h. chronique agricole de la Société des Agriculteurs de France « Extraction du vin par pressurage en diffusion ». 16 h., gaaette du tourisme « Stations climatiques, touristiques ». Dernières dépêches.

17 h. 45. le Journal parlé les Informations. Aperçus des nouvelles. La politique étrangère. par M. Pierre Deecaves. Propos en l'air. par M. George Delnmare. La politique intérieure, par M. J.-M. Biart. La science qui se tait. par M. René Sudre. Causerie par la C. T. I.

18 h. 30. le magazine te quart d'heure de la Société universelle du théâtre scène d'une pièce nouvelle, par les créateurs, et présentée par M. Paul Gsell. Chronique maritime, par M. Soulier-Valbert. Chez les portes, par M. André Delacour. poèmes dite par Mme Berthe d'Yd.

19 h. 20. la météo par l'O. N. M.

19 h. 80, le radio-concert symphonique. sous la direction de M. Flament Diverti. «Muent (Lalo) Sérénade (Pértlhou) les Bolides (C Franck) Sérénade florentine (Ernest Moret).

20 h. 10, dernières dépêches et communiqués.

20 h. suite du radio-concert Dament audition chronologique des sonates de Mozart, pour violon et piano VI' Sonate en soi mn.Kur, Allegro con spirlto. Allegretto, per MM. Flament et Bas te Jardin du paradis (Sliver-Delsauxl.

PARIS-P. T. T. (447 m. 1). 8 h., h. 30. revue de la- presse.

12 h.. chronique du tourisme disques. 13 h. 30, dlsqu»3.

17 h. 45. causerie scientifique par Mo Tabard.

18 h., causerie par M. Paul Rives, du Bureau 1nternaUonal du travail,

Un ensemble Suzanne Valadon Chez Georges Petit, jusqu'à la fin de ce mois, sera visible un choix d'œuvres brossées par Mme Valadon entre et 1932, c'est-à-dire au cours d'une carrière de cinquante ans.

Le besoin, autant que la volonté, de s'extérioriser au moyen de lignes et de couleurs se lit dans chacune des toiles de

cette femme-peintre on croirait même que c'est un peu leur raison d'être. Car ni le désir de plaire, ni celui de charmer, ni celui d'étonner, ni celui d'émouvoir au moins dans le sens sentimental de ce mot ne soutiennent l'inspiiation de Suzanne Valadon qui se donne uniquement, selon son expression propre, et avec toutes ses forces morales, physiques et sans arrière-pensée.

Nous ne nous trouvons point, chez Mme Valadon, en pleine actualité. Nous y sommes à l'époque de Gauguin et de Touloue-Lautrec, ces deux réalistes sans pitié. Si nous constatons ce fait, point est notre intention de dénigrer, mais, au contraire, de faire ressortir cette hautaine indifférence que montre l'artiste pour l'amateur possible entre son petit portrait par elle-même et d'après elle-même, exécuté vers 1883 et l'Utter avec'ses chiens de 1932, il existe une unité de compréhension et de franchise qui non seulement ne se dément jamais, mais persiste avec tant de résolution que sa manière comme chez Degas frise l'agressivité.

La manière ? Divisionniste quant à la palette (surtout lorsqu'il s'agit des chairs de ses modèles), elle reste populiste par son sujet et, par son dessin, se rattache au naturalisme. Ainsi plus proches d'Emile Zola que de Morand, les oeuvres de Mme Valadon auront leur place et espérons le plus tard possible aux cimaises du Louvre consacrées aux noms des trois créateurs que je viens de citer.

M. Edouard Herriot a non seulement voulu présider le vernissage de cette importante exposition, mais encore préfacer le -catalogue avec quelques pages de son écriture colorée,. savoureuse et pleine d'humanité.

VANDERPYL.

LE CONCOURS D'ADMISSION A L'ECOLE DE SAINT.CYR Les épreuve» éerites du concours d'admission à l'Ecole spéciale militaire seront subies en du 15 au 19 mai dans les centres ci-après Alger, Besançon,- Beyrouth, Bordeaux, Brest, Caen, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, La Flèche, Lille, Lorient, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Orléans, Paris, Poitiers, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg, Tarbes, Toulon, Toulouse, Tours, Tunis, Versaillea. Les conditions d'âge exigées des candidate ont été fixées par' le décret du 8 septembre 1932 (jeunes gens nés du 1" janvier 1910 au 31 décembre 1915). Les candidats déclarés admissibles devront être obligatoirement titulaires dû brevet de préparation élémentaire au service militaire, pour pouvoir figurer sur la liste d'admission.

Une instruction ministérielle, qui paraîtra prochainement, fixera toutes les autres dispositions de détail relatives au concours.

18 h. 15, Emission du Radio-Journal de France.

19 h. 30, chronique juridique par M* A. S&udemont, avocat à la cour.

19 h. 48, chronique du Vieux Paris. 19 h. 46, musique enregistrée.

20 h. chronique touristique, par M. Georges Géville.

20 h. d0, soirée donnée par l'A. G. des auditeurs de T. S. F" Concert donné exile Mustel par l'Union des maîtres de chtpelle et organistes de France. A l'issue de la soirée, informations de la dernière heure. 22 Il., diffusion de l'orchestre des virtuj» ses russes « Le Prado ». RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30. concert.

13 h., faits divers.

19 h.. Radio-Gazette.

20 h. 30, disques.

RADIO-VITUS (308 m.). 20 h.. concert: Coai fan tutte (Mozart) r Ballade (Chopin); Eugène Onegine, polonaise (Tschatkowky.) Sérénade espagnole (Chaminade) Sérénade (Gounod) Marche hongroise («CHUbert-Liszt).

20 h. 30, concert demandé par les audl« teurs de T. S. t\: Don Juan (Mozart) Hamlet (Thomas) le Jongleur de NotreDame (Massenet) Thamar (Balskireff). 21 h., informations et résultat des courses.

21 h. 15, suite du concert Louise (charpentier) Capriccio italien (Tchaikownky) les Pécheurs de perles (Bizet) liarcht hongroise (Schubert) Paillasse (Leoncavatto) Bchappée de timière (Morena). 22 h., musique de danse.

R A D 10 TOULOUSE (385 m. 1). 12 h- nformation.

12 h. 3U, musique de danse.

17 h. 15. cours commerciaux et fnftrmatluns.

17»h. 30. orchestre.

Il h. chansonnettes.

h.. informations.

18 h. S0, orchestre symphortlque.

19 h.. Quelques extraite de films.

M h. 15, infarmatlons de dernière neure. 19 h. 30. petits ensembles musique régionale Menuet (Boccherini) Tu es à Mai (Withing) Fleur de bruyère Para loulou (Bouscatel).

19 h. 45. orchestre argentin Pureté de mi amour (Hoyos) A toda vela (Tftijstlre); De todo de olvidaa Utirico),

Une grave affaire

de lettres anonymes est découverte à Toulon Une jeune femme alliée à la famille d'un officier général de la marine, un clerc de notaire et un officier iupérieur de la marine en retraite sont soupçonnés d'avoir diffamé un médecin de la marine et la femme d'un avocat du barreau de Toulon

Toulon, 13 octobre Kdép. Petit Paria.). Une grave affaire de lettres ano- nymes, qui rappelle par plus d'un point la fameuse affaire de Tulle, est actuel- lement Instruite en grand secret par le parquet de Toulon. Elle est appelée à un grand retentissement, car elle met en cause des personnalités du monde maritime. Voici sur cette affaire les détails que nous avons pu nous procurer après une enquête personnelle, car la justice garde le mutisme le plus complet

Il y a quelques mois, le procureur de la République de Toulon recevait une lettre anonyme dénonçant c o m m e espion au service d'une puissance étrangère un jeune médecin de la marine en stage à l'hbpital Sainte-Anne. La lettre donnait des précisions et des détails qui émurent fortement le par- quet, à tel point que le ministère de la Guerre fut saisi aussitôt. Le deuxième bureau détacha à Toulon plusieurs agents qui surveillèrent le jeune méde- cin pendant trois mois mais Ils ne constatèrent rien d'anormal, pas plus dans ses faits et gestes que dans sa correspondance, qui était discrètement saisie et lue.

L'enquête allait donc être close lorsque de nouvelles lettres parvinrent au parquet, à la préfecture maritime et au service de santé de la marine, accusant le médecin de nouveaux méfaits trafic de stupéfiants, incendie volontaire, etc. Les lettres mettaient aussi en cause la jeune femme d'un avocat du barreau de Toulon. Les enquêtes aussitôt ouvertes démontraient l'inanité de ces accusations. Mais, depuis cette époque, nombre de personnes de la haute société toulonnaise ont reçu des lettres anonyme? accusant presque toutes la jeune femme de l'avocat en question d'entretenir des relations coupables avec un commerçant de la ville. La dernière lettre a été adressée à la femme du commerçant. Celle-ci était prévenue que son mari, d'accord avec sa maitresse, était décidé à l'empoisonner et que le poison devait lui être remis par deux médecine de la marine dont on citait les noms.

Actuellement, le parquet est saisi de soixante lettres écrites par trois personnes différentes, mais agissant en commun. Ces lettres ont été transmises au docteur Locard. de Lyon, qui s'est livré à une expertise et a conclu à qui on avait demandé un spécimen d'écriture. Celle-ci est alliée à la famille d'un officier général de la marine. Ses complices seraient un clerc de notaire et un officier supérieur de la marine en retraite.

En raison des personnalités en cause, le parquet n'a pas encore retenu d'in.culpation. Mais l'affaire entre dans une nouvelle phase. En effet, l'avocat dont la femme a été accusée faussement vient de porter plainte et s'est constitué partie civile. Une instruction er règle a donc été ouverte.

M. Albert Lebrun visitera ce matin le Salon de l'automobile

La visite du Président de la République au Salon de l'automobile aura lieu ce matin à 10 heures. Le Président de la République sera reçu au Grand Palais par M. Julien Durand, ministre du Commerce, et le baron Petiet. fio an de prison pour détournements à un ancien officier ministériel Le Mins, 13 octobre (d. Pe«t Parisien) Un ancien huissier près le tribunal civil de Laval, Georges Lepolvre, né le 15 mal 1886 à Seclin (Nord), demeurant actuellement à Etampes, vient de comparaître devant la cour d'assises de la Mayenne sous l'Inculpation de détournements et d'abus de confiance, Dès son entrée en fonctions, en 1923, comme huissier à Laval, Lepoivre se montra peu ordonné et ne tarda pas à être l'objet de nombreuses réclamations de la part de divers clients.

Il céda son otflce en juillet 1930, après avoir indiqué que eee comptes étaient en règle. Il n'en était rien. Des plaintes furent déposées contre lul. Lepoivre, dont le montant des détournements dépasse 40.000 francs la plus grande partie a été remboursée par la famille a été condamné à un an de priaon.

20 h. mdtodies Chansons d'aittomng (Baudelaire) Je Ils dans tca veux (Enraiereeh) Valse troublante (Bosc) Il est un jardin fleuri (Emmereoh).

20 h. 15. orchestre (airs d'opérettes) Opérttte-revue viennoise (Robrect) Ita Vingt-huit jours de Clairette (Roger). 20 h. 30, orchestre viennois.

21 h., musique militaire.

21 h. un peu d'accordéon,

21 b. 30, quelques aires d'opéras-comiques, 22 h., balalaïkas et chants russes. 22 h. 15, informations de dernière heun de la soirée.

22 h. 25. la journée toulousaine bulletin d'informations locales la par la reine de Beauté de Toulouse

22 h. 30. fragments d'ooéraa,

22 h. 45. récital de violon.

23 h.. grand orchestre eymphonique Suite algérienne (Snint-Sae'ns) Messidor (Bruneaui.

23 h. 30. lA demi-heure pour le Mime et le Journal sans papier de l'Afrique du Nord,

0 h. 5, demi-heure de l'auditeur anglais. ET ÉTRANGÈRES

DAVBNTRY NATIONAL (L554 m. 4). 10 h. 15. service du jour.

10 b. 30, signal horaire.

12 h., rdcital d'orgue, par Il. Dawsen Chorale et fumie (Wesley) Concerto n 4 mann) Nuit de mai (Palmgren) es Oi- seaux d'Aristophane (Parry).

12 h. concert.

21 h. SS, le B, B. C. orchestra le Prtanx-eieres (Herolrt) Kleine Ballet Musik (Grétry) Havanaise (Salnt-Saëna). Orchestre les Grands violons du roi Louis XV (Madsenet) /«t'onfifion à la nuit (Charpen- tier) Melsa dans JMa (de Falla) Mimes et ballerine* (Rajsl«rade).

22 h. 50. musique de danse.

LANGÇ.VBERG m. 4). 6 n. 45. leçon de culture physique.

12 h., concert.

12 h. 30. relais de Kranefort.

1S h.. concert

19 h., retransmission de Kœnlgswuster- bausen.

20 h. 10. extraits des opérettes de Kaiman.

21 h. 15, dernières informations.

H b. 45, «olrtt musicale.

Mais elle n'ose pas le demander.

C'est un sujet si délicat à aborder même avec un médecin que celui des soins intimes 1 Et cependant elle sait que de ces soins dépendent sa beauté, sa santé et son bonheur conjugal. Des amies lui ont dit qu'elles emptoyaient tel on tel antiseptique, mais elle hésite à lessuivre. Certains peuvent être efficaces, certes, mais à quel priaJ

Si quelqu'un lui parlait seulement du Milton, l'antiseptique idéal pour la toilette intime, bien connu des médecins et des hôpitaux et employé par eux depuis des années.

Le Milton détruit les microbes plus vite et plus sûrement que l'antiseptique le plus violent. Mais il ne brûle pas, ne dessèche pas les muqueuses mais il ne tarit pas les sécrétions naturelles. Il est, pour les tissus vivants, aussi inoflensif que de

iiimmimiiiiiiimiiiiiHimiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiu Anémie des jeunes filfes.

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des anciens combattants du train L'Association nationale dfts anciens combattants un tran rappelle à ses membres qu'elle a transféré ses bureaux 101, avenue Emlle-Zo!», t Paris (XV#). Elle fait connaître également à tous les camarades qui ont fait la guerre dans te train des équipages et le service automobile qu'elle établit elle-même pour tous res membres ies demandes de cartes du combattant par la nouvelle jurisprudence de l'article 4 et qu'elle .jMat chaqae demande les historiques dea formations dans lesquelles les demandeurs ont fait ?a guerre.

LE BAL DE L'INTERNAT C'eàt cette nuit qu'a eu lieu. salle Wagram. le bal de l'Internat. La trad.tlon €xi€S qu'on y amuso franchement. pittoresqneaient et. au.«!«l. splr!tue!lem«nt. Ausai blru, le mieux qu'on puisse dire. c'est que la tradition Aura été. cette année, amplement sauvegardée. Le défilé qui. à minuit, interrompait le bai pour quelques instants, offrit le spectacle habituel dea costumes fort variés où la plus aimable fantaisie tient, on le galt, plus de plaça que la stricte vériti historique.

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Contre la réduction des traitements des fonctionnaires

Le cartel confédéré des services publies s'est réuni au aiège de la C. G. T. hier acres-midi aftn de déterminer son attitude sur les intentions gouvernementales concernant les diminutions éventuelles de traitements et salaires des fonctionnaires et salariés dea services pvblics.

Le cartel, à l'unanimité, »'ept montré hostile & toute réduction quelle qu'elle soit et a décidé d'alerter toutes les organisations départementales en vue d'intensifier la résistance.

Une première rwiif f est envisagée pour la fin du mois.

DEUX INTERPELLATIONS La présidence de la Chambre a reçu deux demandes d'interpellations l'un* de M. Garchery. eur les décisions que le gouvernement compte prendre pour remédier au chômage; l'autre, de M. Malingre, sur la politique économique du gouvernement et les mesures destinées à mettre fln aux agissements de ia spéculation.

L'écolier perdu est retrouvé Voyant, hier matin, errer dans les allées du pare Montsouris un garçonnet dont le signalement répondait à celui de l'écolier que nous avons publié, un garde l'interJe m'appelle Jean-Biaise-Pierre Nef. répondit l'enfant. A la sortie de l'écolo.- mardi soir. J'ai voulu me payer une sortie jusqu'au parc Montsourls. Mes parents habitent rue Boulard, 53.

Croyant qu'il s'était perdu, le garde te reconduisit chez son père qui est représentant de commerce. On devine avec quelle joie il fut reçu. Peu de temps après., M. Ceccaldi, commissaire de la Santé, était prévenu et mandait à son bureau le gamin avec ses parents.

Après mon arrivée au pare, expliqua le jeune Nef, j'ai pasaé la nuit sur une bouche du chemm de fer. près de la Cité universitaire. J'ai joué toute la journée avec des camarades d'école la mère de l'un d'eux m'a donné à manger, et j'ai pa58é la nuit dernière sur un banc.

Jean Ne! ne semblait pas avoir souffert de cette fugue.

M. Badin, nommlssa're A la noli-» divisionnaire, sceptique au sujet du récit de l'enfant, est chargé d'éclaircir cette affaire- LE CHAUFFEUR

N'AVAIT ÉTÉ QUE COMPLAISANT 1A chauffeur qui, mercredi. avait renversé pur un passage clouté, rue de la. Convention, une dame qu'il avait chargée ensuite dans son auto avant de disparaître s'est présenté au commissariat de Javel spontanément. Il a déclaré que c'est au? la demande même de la blessée qu'il l'avait conduite chez sa mère. S. rue Robert-Lin.det. Il s'agit de Mme Abraham Kocloff. demeurant 81. rue de la Convention, qui a ét4 fortement cnntiuionnée et a confirmé les dire8 de l'automobiliste.

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Le congrès

de l'Union douanière européenne Le comité français d'union douanière européenne s'est réuni hier matin sous la présidence de M. Le Trocquer, sénateur, ancien ministre, pour entendre et discuter un important rapport de M. Marcel Nadaud, résumant les premières réponses à l'enquête ouverte par le comité français d'union douanière en vue de la prochaine conférence économique mondiale.

L'assemblée a approuvé à l'unanimité les conclusions du rapport demandant que soit maintenue en tête du programme de la conférence mondiale, l'étude de l'abaissement concerté des tarifs douaniers.

M. Le Trocquer a vivement félicité les gouvernements de la Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas, signataires de la convention d'Ouchy, du 18 juin, qui est le premier exemple d'une con-

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vention internationale pour l'abaissement des tarifs douaniers.

Il a exprimé le voeu que cet exemple soit suivi si possible, en premier lieu, par la France et par l'Allemagne. Le président a annoncé la publication prochaine, avec la collaboration de l'Union -française des Industries exportatrices, d'un important travail de statistique « les Echanges francoallemands », élaboré par le délégué général du comité français d'union douanière européenne, M. Lucien Coquet, et M. Pierre Jeramec, statisticien adjoint à la statistique générale de la France, publication d'actualité au moment où tous les industriels se préoccupent, en France et en Allemagne, des aménagements nécessaires à apporter à l'accord commercialde 1927. L'assemblée, qui comptait plus de deux cents participants, a été suivie d'un brillant déjeuner à l'hôtel Claridge, où M. Le Trocquer était assis entre le baron Villany, ministre de Hongrie à Paris, et M. Dœhl, conseiller de l'ambassadeur d'Allemagne.

Le Martiniquais Ange Soleil «bigame* tente de se donner la mort

Il avait été condamné à deux ans de prison pour bigamie.

Porter un prénom séraphique et un nom patronymique flamboyant, avoir, selon ses dires, un frère professeur à l'Académie française », prétendre être licencié en droit, se montrer btlllant danseur mondain, se marier à Paris, quitter sa femme à midi pour aller dans l'Ariège, après une nuit de chemin de fer, en épouser une autre, être condamné à deux ans de prison et finalement, se considérant déshonoré, tenter de se donner la mort, tel est le destin pitoyable du Martiniquais Ange Soleil.

A Marseille, il épousa une compatriote de même teint que lui, Mlle Séverine-Victoria Jorian, et c'est avec elle qu'il vmt s'établir à Paris. Beau parleur, vantard, il laissait travailler sa femme, qui dansait au Châtelet et faisait vivre le ménage.

Un jour, une question d'ordre vestimentaire mit fin de manière bien inattendue à la lune de miel. Ange, roi du tango, découvrit qu'il avait besoin d'un smoking et assura à sa jeune femme que l'argent nécessaire à l'achat de ce vêtement lui faisait défaut.

Tendre et naive, Mme Soleil donna l'argent.

Et l'homme au nom flamboyant disparut. et ne revint pas.

C'est que Soleil avait fait connaissance, au Jardin d'acclimatation, d'une jeune fille de l'Ariège, Mlle MarieJeanne Fadel, qui ne demandait qu'à croire ce qu'on lui disait

Le second mariage fut célébré à Migloo, près de Foix.

Revenu à Paris, Soleil essaya d'abuser ses deux épouses. Il n'y réussit naturellement pas. Mme Soleil n° 1 apprit l'existence de la deuxième femme, porta plainte.

Le 1" juin 1931, Soleil comparut devant le jury de la Seine et fut condamné à deux ans de prison.

On n'entendit plus parler du bigame après sa libération. Or, hier matin, M. Maurice, commissaire de police du quartier du Combat, trouvait dans son courrier une lettre ainsi conçue « Je préfère la mort au déshonneur. Lorsque vous vous présenterez chez moi, 15, avenue Simon-Bolivar, vous y trouverez mon cadavre. »

Le magistrat se rendit sans tarder à cette adresse et trouva effectivement, inanimé dans sa chambre, le signataire de la lettre, Ange Soleil.

Le désespéré, qui avait absorbé dix cachets de véronal, fut transporté à l'hôpital Saint-Louis, où les docteurs constatèrent que ses jours n'étaient pas en danger.

Au cours de son enquête, M. Maurice apprit que le Martiniquais avait bénéficié d'une réduction de peine. Tout récemment, sa première femme lui ayant pardonné, il était revenu demeurer avec elle près des ButtesChaumont. Mais il se considérait comme « entièrement déshonoré aux yeux 'de tous. C'est cette hantise qui le poussa tenter de se donner la mort. Demain, à 8 heures du matin, aura lieu à Notre-Dame-des-VIctoires la messe de départ des conscrits Mgr Chaptal célébrera la messe l'abbé Cardette, premier vicaire de Saint-Léon, prononcera l'allocution. Après la messe, petit déjeuner et courte réunion où les futurs soldatj affectés aux mêmes garnisons pourront se rencontrer.

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Maurice Bernard, lmp.-gér., 18. r. d' Sagaies

Une réunion d'études

du comité de la pêche

et de la pisciculture de la Seine Une délégation du comité de la pêche et de la pisciculture du département de la Seine. composée de MM. Riotor, Pinot et Beaufumé, conseillers municipaux de Paris Moulinot. conseiller du commerce extérieur de la France; Marin et Cresp, conseillers généraux de la Seine; Ryvezet Gauthier, mambres du comité, a visité hier l'établissement de Cour-Cheverny (Loir-et-Cher).

La composition, la température et la pro- fondeur de l'eau da l'étang sont appa- rues comme susceptibles de donner les meilleurs résultats au point de vue de l'alevinage, pour le repeuplement de nos pièces d'eau et rivières.

M. Cresp a profité de cette circonstance pour faire les honneurs de la propriété que Montrouge. dont il est maire, possède à Cour-Cheverny, et de l'école de plein air qui y est installée.

2 nouvelles venues.

UNE EXPOSITION D'AFFICHES DE LA CROIX-ROUGE

Une exposition d'affiche» primées au concours international organisé parmi les membres des sections de jeunesse des Croix-Rouges nationales eat organisée par la Ligue dea sociétés de la Croix-Rouge. 2. avenue Vélasquez. Entrée gratuite tous les jours, du samedi 15 au jeudi 20 octobre inclus, de 14 heures à 17 heures, à l'adresse ci-aessus.

LE DIPLOME ;0' ASSISTANTE D'HYGIENE SCOLAIRE Lea cours théorique» en vue de l'ob·tention du diplôme d'assistante d'hygiène acolaire de la Faculté de médecine de Paris, pour lequel le* etages ont commencé. débuteront le 4 novembre.

Le diplôme permet d'obtenir des postes dans ks écoles et dans las œuvres concernant l'enfant».

Se faire inscrira dès maintenant toua les matine, saut te samedi, à l'hôpital des EnfanU-lfalade», 140. rue de Sèvres. Les InaeripUoni lieront, reçues jusqu'au. 1N

Le congrès de l'élevage en 1932 Ce congrès, actuellement en préparation, aura lieu à Paris en décembre prochain. Son programme marque un objectif à la fois technique et pratique. Les questions ci-après y sont. en effet, inscrites: Syndicats d'élevage, syndicats de contrôlé, livres généalogiques, réglementation de la monte publique des taureaux, assurance mutuelle contre la mortalité du bétail, problèmes commerciaux et production animale, étude d'un meilleur aménagement général de l'élevage.

Le programme détaillé sera adressé à toute personne en faisant la demande à la Société nationale d'encouragement a l'agriculture. 5, avenue de l'Opéra, à Paris d").

UNE BOURSE DE VOYAGE

A UN COMPOSITEUR DE MUSIQUE Il est institué pour l'année 1932 une bourse. de voyage de 6.000 francs en faveur d'un compositeur de musique. Les candidats devront adresser leur demande d'inscription au ̃- sou s-»»cré taire d'Etat de* Beaux- Arts (bureau des théâtre),

La session de la Ligue

des gouverneurs de la Croix-rouge La 13' session du conseil des gouverneurs de la Ligue des sociétés de la Croix-Rouge s'est ouverte hier, 2. avenue Vélasquez, sous la présidence de M. John Barton-Payne, président de la-Croix-Rouge américaine.

Cette session réunit les délégués de quarante-cinq pays. Le comité international de la Croix-Rouge y est représenté par boo président. M. Max Huber.

Au cours des débats, des questions importantes pour le développement du programme de paix de la Croix-Rouge ont été discutées, notamment dans le domaine des secours en cas de calamités, de l'hygiène des infirmières et des sections de ia jeunesse. FAILLITES. Mme Bruno Spelle, née Marie-Virginie Spelle, transports, ̃ affrètements. commission, 25, quai des GrandsAugustins. Paul-René Ballet, dit Monteil. teintufene. 20 bis, rue des Saules, et 36, rue Francœur. Leone Prévoet,

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BARMUM w, GRAND FILM FORAIM

M. Wallace Ford et miss Leila Brama sont, dans le film qui passe au théâtre Harlgny, « Bsrnum », les représentants de la belle race humaine. Ils sont d'ailleurs charmants iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiittfiiiittiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiittiiiiitittiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiifiiitiiiiifiiitifiiiiiitiiiiiiitiiiiitiiiitfifittiiiiii

NOUS DISIONS DONC. On parle tant de succès au cinéma que ce mot est devenu d'une navrante banalité. Tout est succès ou pres- que! documentaire ou film romanesque. Conjuguons donc le verbe « être un succès avec un certain scepticisme. Pourquoi, si trop de noms sont présentés sur le pavois comme ceux de vainqueurs. invincibles, ne nous réjouissons-nous pas que quelques-uns, d'entre eux soient vraiment. synonymes de ce mot « succès a que l'on voit placardé, affiché et « monté en épingle » d tous les carrefours T.-

Or M. Maurice Chevalier est peutêtre, des artistes de France, celui qui résume le plus ces succès et ces intempérants enthousiasmes. Maurice Chevalier est lui à n'en point douter et il représente pour nous ce que notre public a applaudi avec le plus s d'enthousiasme. Aujourd'hui, M. Maurice Chevalier a le courage de paraXtre sur un écran parisien dana un film entièrement parlé en anglais dont le titre Aimez-moi ce soir, est évidemment évocateur.

A Paris, M. Maurice Chevalier parlant anglais ne devait plus être lui-même,- puisque la grande majorité des .Parisiens et des Français n'entendent point cette langue. Mais je ne sais par quelle gesticulation d'une fort exacte psychologie le diseur d'antan, devenu la grandé vedette d'une époque, peut s'affirmer sur un écran par le truchement de soustitres

M. Maurice Chevalier demeurera sans doute dans l'histoire du cinéma, comme t£p vérit&ble phénomène. Une sorte d'jétoile qui apparait foitdain et demeure. On ne peut nier que ce chàtttéÊr *•*• pour employer le mot^Ht populaire ait toujours porté haut et solide ce renom de gouaille qui est celui de notre pays. Voici que M. Maurice Chevalier croit pouvoir parler anglais^ dur l'écran d'une coquette salle et il y réussit

Laissons-le mais constatons que dans son film, qui passe à l'Ermitage, Maurice Chevalier parait dans son élément. Ce milieu, Molière, le connaissait et il était, au fond de luimême, un gamin de Paris bon cœur et mauvais caractère. tout comme uni mousquetaire. Et Maurice Chevalier pas le mousquetaire de la chanson française Y

itiiiiiiiiiiiiiiKiiiiiiutiiiitiiiiiiiHiiaiiiiiiiiiiiiitiiitiffiitittiiiiiiiii CELLES DE DEMAIN

Mlle Peggy Bonny, que nous avons vue dans « le Crime du Bouif », Mimi Pandore m, est actuellement, aa théâtre Paramorat, dans Une petite femme dans le train

tftitMtmimitiittmtiiiiiiiuiimuiititimtitiiHtmititiiifiiitiiiittf II y a une raison

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-o- GAUMONT-PALACE. Kel&che, cet après-midi, au Gaiimont-Palace. Ce soir grande première de gala de Monsieur de Pourceauanac. Demain. en matinée, première représentation à bureaux ouverts-, 4° MOIS D'EXCLUSIVITE

-=LA CRITIQUE^-

La semaine sera dominée par la tentative heureuse de mettre Molière au cinéma ainsi, certaines tentatives prennent l'aspect de véritables symboles et nous ne saurions trop encourager les metteurs en scène français qui. en' dépit souvent, des plus cruelles difficultés. veulent servir l'art français.

OU M. ARMAND BERNARD JOUE MOLIERE DANS UN STYLE QUE L'AUTEUR N'EUT PAS DÉSAVOUÉ Lorsque M. Gaston Ravel annonça qu'il se proposait, avec la collaboration de M. Tony Lekain, de mettre Molière, à l'écran, il y eut, parmi le monde des studios, une certaine surprise. Ne disaiton point que ce serait Molière sur la dale ? Pour le trop grand nombre, il est vrai, Molière est un auteur condamné pour je ne sais quel péché originel, qui n'est que du génie. à être séquestré entre les couvertures grises de quelques livres gris feuilletés d'un doigt ennuyé par un écolier mécontent Joué sur la scène du Théâtre-Français en respectant jalousement la règle des trois unités, parfois il peut lasser le public. Rappelez-vous cette bribe de vers de Musset « On ne jouait que Molière. » Or le cinéma bouscule au moins une des fameuses règles, la règle de l'unité de lieu. L'on se troublait devant cette irruption du cinéma dans les parterres ordonnés à la française dignes de Le Nôtre du classique Malgré les mises en scènes au théâtre de Lucien Guitry ou de Firmin Gémier, étaitil possible, sur un écran, de rendre le mouvement le dynamisme, pour parler le langage du siècle que contenait le dialogue de Molière ?. Or, grâces soient rendues à MM. Gaston Ravel et Tony Lekain, leur Monsieur de Pourceaugnac, divertissement écrit par Molière pour le roi, en 1669, divertira grandement, je l'espère, le public des salles de 1932. On connaît le scénario et comment Julie, Elle d'Oronte, est aimée d'Eraste et l'aime. Mais Oronte préfère marier sa fille à un riche et ridicule gentilhomme de Limoges, M. de Pourceaugnac. Eraste s'est mis d'accord avec un intrigant Napolitain, Sbrigani. et une rusée commère, Norme, pour jouer toutes sortes de mauvais tours à M. de Pourceaugnac et l'obliger à retourner au plus vite dahs son pays.

Le coche est arrivé à Paris, dans la cour des relais. Sbri ani trouve le moyen d'accueillir M. de Pourceaugnac. Eraste, jouant la comédie, feint d'être un ami de longue date et lui offre aimablement l'hospitalité, mais il le conduit chez deux médecins qui, après consultation, avec l'aide d'apothicaires, veulent traiter son hypocondrie par la seringue et le clystère. D'où une cérémonie grotesque et pleine de détails facétieux.

Oronte apprend par un médecin que M. de Pourceaugnac est fort malade et •i|(r.wé>brigarii, déguisé en marchand flaraanî qu'il a beaucoup de dettes. D'autre part, Sbtigani fait comprendre à M. de Poorce^ugjglt^re Julie est effrontée et a une mauvaise conduire. Résultat Oronte et M. de Pourceaugnac ne s'entendent plus du tout. Julie, qui. l'on fait la leçon, ne manque pas de recevoir M. de Pourceaugnac comme une fille dévergondée. Du coup. Oronte s'oppose à ce mariage, d'autant plus que Lucette, seconde commère engagée par Nérine, en Languedocienne, et Nérine. en Picarde, viennent avec leurs enfants se déclarer les épouses légitimes de M. de Pourceaugnac, ébaubi de cette nouvelle et terrible aventure. Il n'a eu que la ressource d'aller, conduit par l'astucieux Sbrigani, consulter deux fameux avocats sur le cas pendable de polygamie qu'on lui attribue fausse-

ment.

Epouvanté, M. de Pourceaugnac se déguise en dame de bonne condition pour éviter d'être arrêté. Deux suisses l'appréhendent et lui font la cour grossièrement Un exempt arrive à son tour. Il déclare reconnaître M. de Pourceaugnac et s'apprête à le fourrer en prison. Mais, sur le conseil de Sbrigani, qui est intervenu et veut le sauver, il donne de l'argent à l'exempt, qui se laisse fléchir et consent a l'accompagner dans sa fuite: Sbrigani raconte à Oronte que sa fille est partie avec M. de Pourceaugnac. Dieu merci Eraste a réussi. à l'arracher à son ravisseur et Oronte, pour le récompenser, ne peut que lui donner Julie en mariage. Les deux jeunes gens acceptent.. pour lui faire plaisir, bien entendu. Et pour célébrer les noces de sa-filk avec Eraste, Oronte donne une grande fête entremêlée de chants et dt danses, qui se termine par une farandole échév'elée. laquelle prennent 'part tous les artistes de la pièce. Monsieur de Pourceaugnac, ce personnage, sorte de bourgeois-gentilhomme, qui se vêt à la campagne comme un marquis de cour, qui se croit devenu, somme toute, un « personnage et souffrirait mille morts si quiconque en eûtdouté, fut, au fond, la charge la caricature, dirions-

M. Armaad, Bernard, dans le rôle de Pwuveanicaae, le rrand JTM. Gaston Bavel et Tony Lekala, d'après l'œuvre de I Molière, et qui passe ce soir au Gaumont-Palace, au cours d'une soirée de cala, sous la présidence de M. Albert Lebrun, Président ) de la Bépublique

nous aujourd'hui d'un certain Limousin qui, à Limoges, se complut, lors d'une tournée de la troupe de Molière, à ridiculiser les comédiens. Oh 1 certes, le grand comique se vengea et de la belle manière Je gage que, devant le grand roi ou sur la scène de son théâtre. Jean-Baptiste Poquelin de Molière, auteur et acteur, qui tenait le rôle de M. de Pourceaugnac, devait jouer avec cet entrain et cette bouffonnerie de bonne compagnie qui caractérise la manière de M. Armand Bernard. Je sais que celui-ci s'honore d'avoir appris au Conservatoire l'art de bien dire mais, depuis ce temps assez lointain, l'artiste a pu, au contact de la vie comme à celui de toutes les contingences du théâ. tre et de l'écran, assurer son art au point de pouvoir nous donner ce Monsieur de 1 Pourceaugnac » qui, dans les pires situations, serait-il poursuivi sur les toits de Paris par tous les apothicaires qui veulent l'obliger à prendre médecine ou pis saura conserver cette race, ce chic, cette tenue dans la farce qui nous a si considérablement réjouis. Je m'en voudrais de ne point louer aussi comme il le mérite l'excellent Pasquali, valet de comédie si conforme à la bonne tradition de fantaisie dont notre imagination raffole, et M. Jean Coque'lin héritier d'un grand nom, qui marque au cinéma comme au théâtre, affirmant que grand nom ne saurait mentir. M. Jaque Catelain, qui est Eraste. est un peu mince pour le rôle il manque peut.être de classicisme, mais son charme est tel qu'il fait même admettre certaines erreurs. Les rôles féminins sont tenus par Mlle Colette Darfeuil,; qui fait Julie, et Jocelyne Gaël, Diantrè 1 auraient dit nos grands-pères, que l'une ef l'autre sont belles La première coquette, irritable, très dans la note du de ce temps où l'on n'était point bégueule, a su pourtant camper son personnage de la plus classique manière. Mais Mlle Jocelyne Gaël, que nous vîmes parfois en des rôles où sa personnalité ne pouvait s'affirmer, donne ici libre cours à cette promptitude de sentiment a, à cette vibrante volonté d'être elle-même, qui aide à l'action et l'emmène. Ces deux jeunes fentmes mériteraient mieux que des éloges est beaucoup seront désireux de voir mieux consacrer leurs talents. La distribution, où l'on compte des artistes comme M. Jean d'Ys et Jupette Disse1!, est digne en tous points de Tceuvré capitale 'que MM. Gaston. Ravel, et Tçfly,,të(talri, ont entreprise sans compter le divertissement donné par l'orchestfe et les'baflets de l'Opéra. La mise en scène est fort évocatrice. Soutenue par les thèmes de' Lulli, elle va, vient,- virevolte dans la manière du temp3. Les réalisateurs ne se sont boint bornés a rendre Molière dans les somptueux ameubiements d'un style Louis XIV le plus pur, mais, élargissant l'horizon, c'est le Paris du xvn* siècle qu'ils nous montrent, évoquant la fameuse satire de Boi.leau les Bmbarras de Peris. Ils nous emmènent dans la rue, rue grouillante, où carrosses, chaises, vinaigrettes mènent la vie dure au pauvre piéton, tout comme aujourd'hui N'y aurait-il vraiment rien de nouveau sous le soleil ?

Puis, pour nous qui ne sommes point des vieillards. Monsieur de Pourceaugnac au cinéma, c'est toute une époque qui se lève, une époque que nous avons étudiée dans le sombre obscur des dasses du lycée et qui, soudain, s'éclaire à l'infini. Souhaitons que l'oeuvre de MM. Gaston Ra.vef et Tony Lekain de bien honnestes gens, comme on disait au grand Siècle puisse être vue et commentée peut-être par ceux qui ont charge d'éduquer la jeunesse actuelle, car, malgré la science. les méthodes standardisées, les régies de l'économie du monde, le classique demeure comme un monument immense et magnifique qu'aucun de nos enfants ne saurait ignorer.

DE L'ÉPOQUE SOLENNELLE DE LOUIS XIV AU CLUB

DES CORDELIERS AVEC DANTON Changeons d'époque, franchissons le temps. Louis XV a commis des erreurs. Louis XVI les paye durement. Voici, avec Danton, la Révolution française Ce Danton, que M. André Roubaud propose à notre- sympathie, -n'est pas inspiré de la pièce de Romain Roland. Cest un film anecdotique de, la vie du tribun qui plaira sans doute, co#(ne un recueil d'images historiques. Quelques-unes surprendront peut-être, L'idylle de Danton et dé sa "seconde femme à Arcis-sur-Aube, une promenade en canot digne des bergeries de xyui' sont de la petite histoire. La vie privée de Danton est vague ou très imprécise. Pour la foule, Danton est le tribun débraillé dont la voix tonne à la tribune de la Convention. Le metteur en scène n'a. pas manqué de nous le montrer tel- au Club..des Cordeliers ou au conseil des ministres. Il a été fort bien servi par M., Jacques Grétillat, qui est Danton. Moins lyrique que M. Koubetzki dans Napoléon, moins brutalement réaliste que.M. Einil Jannings tenant le même

rôle dans Révolution, film allemand, M. Grétillat ne manque point d'allure, quoique un peu théâtral. L'excellent artiste lance avec force les célèbres apostrophes. Pour les besoins de la mise en scène, le metteur en scène a pris quelques libertés avec l'histoire et fait prononcer à Danton, au conseil des ministres, les paroles qui furent dites en réalité à la tribune de la Convention, d'aucuns s'en étonneront. Ce ne sont là que de petites choses. Auprès de M. Grétillat, Mlle Andrée Ducret, à la voix chaude une voix magnifique à la Marlène Dietrich et, de plus, excellente comédienne, sait être une jeune femme de l'époque. Parmi les autres interprètes, on trouve M. Thomy Bourdelle (général Westermann), M. Julien Richaud, excellent président du tribunal révolutioanaire, et Mlle Wienterberger.

Malgré quelques imperfections de mise en scène. Danton fait honneur à son réalisateur, M. André Roubaud. UNE COMÉDIE, DE LA MEILLEURE VEINE, ÉMOTION CONTENUE ET SOURIRE

Après tant de souvenirs d'histoires, voici une comédie. Elle ne peut être que le rappel de bien aimables souvenirs. La Fleur d'oranger, de MM. André Birabeau et Georges Dolley, qui fut un des grands succès du théâtre actuel, est devenu film par la magie de M. Henry Rousseil. Ce filan sort aujourd'hui. Après avoir évoqué le Grand Siècle et les fureurs de la Révolution, voici du moderne, un moderne charmant. Raymond et Mado s'aiment, se le disent et vivent de compagnie jusqu'au jour où les pique la tarentule du mariage. Un beau matin ils se marient Mais en sortant de la salle, qu'orne un buste de Marianne, lui s'aperçoit qu'il n'a point annoncé à son père, M. Le Hochet de Méricourt, digne procureur de la République, qu'il a régularisé. régularisé en somme une jolie chose Voilà nos jeunes époux fort perplexes. Le diront-ils, ne le diront-ils pas? Ensemble, ils partent pour Cannes où M. Le Hochet de Méricourt exerce la justice. Mais là-bas, ils le trouvent, tremblants de peur, à son siège de magistrat, accablant de tout le poids de sa robe rouge quelque malfaiteur miséreux. Pis. ils l'entendent proférer les pires menaces car l'accusé a épousé sans le dire à ses parents et sans prendre leur consentement une femme qui vivait avec lui. Ils ne vaincront jamais! Ils sont perdus. Et commence pour eux toute une suite de cocasses péripéties, multiples, variées, imprévues. Raymona ne doit-il pas faire passer Mado, sa femme. pour sa dactylographe ? mais qui se termineront pour le mieux, puisque le couple charmant, ayant enfin fléchi la rudesse paternelle, en sera quitte pour se marier une seconde fois

M. René Lefèvre et Mlle Simone Bèttyae forment un coaple Jf»,,4p$iédiç charmant M. Lefaur, procur ur terrible et père de famille qui s'attendrit, nuanceadgBtaafcfanent un rble dir&dj(; 1% jeunet Hélène Robert s'affirme de jour en jour et Mlle Marfa Dhervilly est la joie de toutes les scènes où elle paraît. Excellente mise en scène de M. Henry Roussel, qui a su réaliser un film dont l'émotion n'est pas bannie et qui plaira à tous.

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ET PERMET UN FILM AGREABLE Parce qu'il est chanteur des rues et apprend soudain qu'un héritage lui apporte une propriété modeste en Normandie, un garçon qui n'a pas froid aux yeux s'éprend de la fille d'un grand propriétaire. Elle porte besicles, a les cheveux tirés, semble un peu niaise, mais, comme dans les contes de fées, elle devient sou- dain la plus gracieuse des jeunes filles. Bien entendu, elle épouse le chanteur, devenu, lui aussi, un grand propriétaire foncier. Tel es} le thème qui a permis à M. Jean Dréville de réaliser Pomme d'amour, film honnête dont l'intrigue est aussi bien nouée que résolue. Au gré des scènes, nous apercevons, croqués malicieusement le candidat à la députation, sa femme, une ancienne des Folies-Bergère, et un amusant type de Normand qul traite cavalièrement le candidat Le chanteur est M. Perchicot qui, après avoir été champion de France cycfiste. fut vedette de cinéma. Il n'est point parfait et, s'il chante bien, il joue faux parfois. Mais, pour son premier film, M. Perchicot ne pouvait pleinement réussir d'emblée Mlle Christiane est remarquable dans son rôle de châtelaine qui fut danseuse. Cette jeune femme joue avec beaucoup de charme ce rôle difficile Mlle Simone Bourday montre une fine intelli.gence se transformant brusquement. M. Pierre Day est exceUdent.

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MM. William Boyd, Spencer Tracy et miss Ann Dvorak sont les interprètes de ce film mouvementé, aux surprenante» situations, que donne actuellement le théâtre de l'Apollo

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En l'attente du « 14 juillet » .M. René Clair est grand, net, affable et français jusqu'au bout des ongles. En lui, aucune concession à cet Internationalisme vestimentaire, spirituel et verbal tant prisé dans les studios. De même en ses films, qui sont de pure inspiration française j'allais dire cartesienne et ne cherchent en aucune manière à flatter les goûts ni les mœurs d'un improbable public étranger. Et, pourtant, ne sont-ils pas les seuls, ou presque, à avoir fait le tour de la terre ?

Après vingt ans d'efforts, me déclare-t-il, étant entendu qu'avant tout le cinéma est un art visuel, nous étions arrivés à créer une sorte de syntaxe de l'image qui nous rendait intelligibles de tous les peuples du monde. Vint le film parlé aussitôt, toutes nos conquêtes furent dédaignées. Le dialogue se substitua à la mimique et l'immobilité au mouvement. Etymologique contresens C'est pourquoi, bannissant tout verbiage inutile, je m'efforce de faire agir les êtres et les choses, estimant leur muette éloquence inflniment supérieure à celle du meilleur texte qui soit

Tel est donc le secret. Mais ne l'exploite pas qui veut et l'écriture einématographique de M. René Clair est tellement personnelle, tellement significative aussi du caractère français spontanéité, limpidité, synthèse, suggestion ailée, pirouettes et trouvailles ironiques, tellement significative, disje, que nombre d'imitateurs ont dû déclarer forfait Aussi reconnait-on désormais un film de René Clair,

Mais voici que grésillent les projecteurs. La girafe présente son micro à Mlle Annabella; et, surgissant soudain d'une ruelle de Belleville, une bande de mioches se met à gesticuler la danse du scalp autour de notre gracieuse veyoix basse auprès de l'excellent, P&.nl Ollivier, personnage important du filin •Jkeours d'exécution. "r-s .Une scène de la "t Qê V AnHâbeHa est fleuriste. Le beau chauffeur de taxi, Jean Rigaud, lui fait la cour. Mais le fatal Tommy Bourdelle, or malabar > et costaud, s'efforce de la lui arracher II y a aussi Mlle Pola Ulery. maitresse jalouse dudit Jean Rigaud, et MM. Raymond Cordy, Aimos en de curieux rôles de compositions.

Et vous ?

.-Oh mol, je joue le rôle d'un vieux monsieur en habit. Je suis saoul tout le long du film. Et, mon chauffeur m'ayant perdu dans la foule du juillet je me trouve entraîné, grâce à certain conducteur de taxi, en les plus cocasses aventures.

Maurice Hubt.

LES PRÉSENTATIONS

Mme Une Noro, l'émouvante interpréta de a Mater l>olorosa

En ce début de saison, beaucoup de présentations Elle a se bousculent, s'enehevêtrent au point que l'on ne sait plus où aller. Témoin cette mattnée d'hier où trois films trois grands films sollicitaient notre attention U» critique ne peut être partout, et Il serait désirable que les armes se missent une bonne fois d'accord pour ne point se concurrencer d'aussi enfantine manière. Malgré cette pléthore de production, nous avons pu en voir quelques-unes.

Mater Dolorosa, de M. Abel Gance, pourrait être, traitée psychologiquement, une œuvre de de Curel traitée en action, une pièce de M. Henry Bernatein. C'est violent, fort et puissant. Malheureusement, après quelques scènes fortes, le film s'égare dans le cinéma. Cependant la réalisation de- meure. Les interprètes ont avec une conscience professionnelle i n o u i e et beaucoup de talent servi M. Abel Gance; Mater Dolorosa est une grande œuvre. MM. Samson Fainsilber, dont l'éloge n'est plus à faire, et Jean Galand, qui se révèle maître en l'art d'émouvoir, sont étonnants. Mais Mme Line Noro atteint, avec les seuls moyens d'une admirable nature, aux plus hauts sommets de l'art. Parlant d'elle, oa évoquait et Réjane et la Duse. Nous reviendrons sur ce film si remarquabie malgré certaines erreurs de mise ea scène.

Hier, une comédie, et quelle comédie! était offerte à notre sympathie S»ezanne, présentée par MM. Léo Joannon et Raymond Rouleau, sur un scénario de M. Stève Passeur. Film psychologique s'il en fut, joué à ravir par MUt Yolande Lafon, d'un chic, et quel chic le chic d'une grande comédienne par M. Jean Max, une puissance du théâtre, et l'excellent Raymond Rouleau, acteur et metteur en scène qui t met en toute chose qu'il crée ce doax nonchaloir que nous aimons encore.


COURRIER DES THEATRES

AUJOURD'HUI. Studio de Paris, 9 h., première d'Impressions d'Espagne, revue de M. Varna en collaboration avec M. Beltram Masses. Atelier, 9 h., première du Château, des papes, comédie en deux parties de M. André de Richaud, partition musicale de M. Darius aiilhaud.

0- OPERA. C'est ce soir que Mme Germaine Lubin fera sa rentrée dans le rôle de Brunnhilde de ta Walkyrie. A ses côtés. M. F'ranz chantera celui de Siegmund, tandis que M. André Pernet incarnera Wotan. La distribution comprendra. en outre. Mlles Marisa Ferrer, Lapeyrette et Mo Grommen.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. La première matinée poétique sera donnée demain samedi, à 4 h. 30. Des poèmes seront dits par M. Jean Hervé (Victor Hugo), Maurice Donneaud (Jean-Michel Renaitour), Le Goff (Rémy de Gourmont), Pierre Lecomte (Marcel Chabot), Jean Valcourt (Gabriel de Lautrec) par Mmes Mary Marquet (Maurice Rollinat). Henriette Barreau (Pierre Aguétant), Germaine Cavé (Emile Bolssier). et Marcelle Brou (Marguerite Coleman). Une pièce en un acte, d'André Theurlet. Jean-Marie, sera jouée par MM. Chambreuil, Maurice Donneaud et Mlle Jeanne Sully.

Les notices de M. Jean Valmy-Baysse seront lues par M. Marcel Dessonnes. -o- ODEON. Mlle Marie Lecomte jouera ce soir les Bleu» de l'amour, la comédie de M. Romain Coolus elle aura pour partenaires MM. Raymond Girard. Georges Cusin. Baconnet. Louis Seigner Mines Janine Press, Eva Reynal et Paulette Marinier.

o- THEATRE SARAH-BERNHARDT. Ces dames aux chapeaux verts, que tout le monde considère comme un, chef-d'œuvre de gaieté sentimentale, seront données dimanche en matinée avec l'interpré tation du soir.

-o- Ce soir, grande première à bureaux ouverts. Raquel Meller, la célèbre vedette internationale dans Impressions d'Bspa line, spectacle d'une formule nouvelle au STUDIO DE PARIS. 16. rue de Clichy. Faut. 10, 20, 30 fr. Demain, première matinée.

-o- TH. FIGARO. En raison des difficultés de mise en scène et pour présenter un spectacle parfaitement au point. MM. Ferréol et Rognoni, directeurs, remettent à demain samedi, en soirée, la générale de Cocktail Figaro.

-o- Peu de déjeuners officiels revêtent ce caractère de cordiale galté qui marquait la banquet qui fut donné avant-hier dans les salons du Palais de la Mutualité pour fêter la croix de la Légion d'honneur de M. Blon-Dhin. On sait de combien d'oeuvres d'entr'aide aux artistes et de solidarité M. Blon-Dhin a été l'âme. Aussi c'est avec joie que ses amis ont fêté l'ancien chanteur de café-concert, qui a toujours consacré sa vie aux autres.

I de Harevood, adaptée par Jacques Deval Huguette DUFLOS

Michel SIMON

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MAVEICE CHEVALINE A L'EMFIBE La direction a ménagé dans son prochain programme une heureuse surprise au Tout Paris qui n'espérait pas pouvoir applaudir de nouveau Maurice Cheyalier au musichatl avant son départ pour l'Amérique, et dans le meilleur cadre qu'il ait jamais trouvé pour son tour de chant.

Ce sera pour le grand établissement de l'avenue de Wagram une quinzaine de grand gala. Le célèbre fantaisiste parisien et International aura pour partenaire, dans quelques-unes de ses chansons, le charmant Pizella, et sera accompagné à deux pianos par les mattres du genre, Wiener et Doucet. C'est dire l'éclat et le soin avec lesquels l'Empire présentera Maurice Chevalier dans son nouveau répertoire, en grande partie Inédit, et que la foule n'a pu entendre à la seule audition de la salle Pleyel.

On a entouré Maurice Chevalier d'un programme de choix avec les extraordinaires et subtils sauteurs comiques Miller et Wilson, la troupe des sept Freydisson à la bascule, les danseurs Bérinoff et Charlot (première fois en France), Frakson, l'homme aux cent cigarettes, les Turand acrobates burlesques (première fois en France), le cycliste Nleol et Martin (première fois en France), etc.

AUJOURD'HUI. Empire, 8 h. 45, première du nouveau spectacle avec Maurice Chevalier. Medrano, 8 h. 45, première du nouveau spectacle. Au programme: les éléphants comédiens, Campo, les clowns, etc.

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FAITS DIVERS -1

DANS PARIS

Les accidents de la rue

Avenue Marceau, au cours d'une collinon entre deux taxis, le conducteur d'un des véhicules, Mo Charles Meiffuss, domicilié 2, rue Sarasate. est 6lessé et -admis à Beaujon.

Un charretier, Auguste Demouchy, soixante-sept ans, qui avait été blessé Vlllejuif dans un accident d'automobile. est mort à l'hospice de Bicétre.

L'épuration de Paris

Au cours d'une ronde dirigée par Mo Adenot, inspecteur principal, dans le XVO arrondissement, les agents ont interpellé deux cents individus et ont opéré quatrevingts arrestations pour délits divers. L'eacroquerie au chômage

Inscrite depuis deux mois à la caisse de chômage du XIX' arrondissement, une jeune fille de vingt-deux ans. Mlle Yvonne Maillard, demeurant en hôtel, 23. rue Petit, travaillait pourtant comme vendeuse dans une fabrique de chocolat du quartier du Combat.

Une de ses voisines se présentait à sa place à la mairie pour faire pointer sa carte de chômage.

Un inspecteur de la police judiciaire a arrêté hier matin l'indélicate vendeuse et sa complice. Les deux femmes ont été consignées à ia disposition de la justice. M. Carrié. commissaire de police de Montparnasse, a. d'autre part, envoyé au dépôt pour escroqueries au chômage Jean Bern, vingt-six ans, journalier, et son amie, Jeanne Bené, journalière, demeurant en hôtel rue d'Odessa.

Une explosion, place Vendôme fait deux blessés

Une explosion, dont les causes n'ont pu être déterminées, s'est produite hier aprèsmidi, place Vendôme, il l'angle de la rue Saint-Honoré, dans une canalisation électrique de la C. P. D. E. Sous la violence de la déflagration, une bouche en fonte vola en éclats dont plusieurs atteignirent un passant, M. Louis Effalot, barman, rue Albert-Samain, qui dut être transporté à la Charité. Son état est peu grave. Une autre passante, Mme Foulliarion, rue CamilleDesmoulins, à Levallois, fortement commotionnée, a regagné son domicile après avoir reçu des soins dans une pharmacie. Au cours de son travail, 123, boulevard de la Gare, Abdelmalek Saïd. vingtsept ans, pontonnier, habitant 16, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, fait une chute de sept mètres et se tue sur le coup.

On arrête Robert Toupin, vingt-sept ans, demeurant 28, rue Ordener. Employé omme livreur par un marchand de café, 'oupin encaissait le montant des factures des clients et gardait l'argent. Les vols d' élèvent à près de 25.000 francs.

En descendant l'escalier d'un cinéma, 20, boulevard Rochechouart, le général a retraite Dublé, âgé de soixante-dix-neuf ns, demeurant 79, avenue Mozart, est tombé sur le sol et s'est légèrement blessé.

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-o- EMPIRE. Le service de presse pour la présentation de Maurice Chevalier a été fait en deux séries, l'une sera reçue ce soir, l'autre lundi 17. Il ne pourra être délivré aucune entrée de faveur au con-o- EUROPEEN. Tous les jours matinée 2,50 et 3,50; en soirée, 2,50, 5 et 7 fr Les cours de l'école du Louvre Les cours de l'école du Louvre reprendront cette année le 14 novembre. Les inscriptions d'élèves et d'auditeurs sont reçues dès maintenant et jusqu'au 31 octobre au secrétariat de l'école du Louvre, 38, quai du Louvre.

i Le général a pu regagner son domicile après avoir reçu des soins.

Des agents ont arrêté hier rue Damrémont l'Italien Alflo Bartoccl, âgé de trente-quatre ans, demeurant en hôtel rue Saint-Séverin. Bartocci avait été surpris au moment où Il dérobait divers objets dans une automobile appartenant à M. Mathieu.

M. Jean Martin, serrurier, âgé de trente-huit ans, se pend à son domicile, 29, rue Cardinet.

M. Jules Salas, vingt-cinq ans, demeurant 11, rue Gustave-Rouanet, tente de se suicider au moyen du gaz d'éclairage. Chagrins intimes. Bichat.

Avenue Gambetta, un jeune homme dont on ignore le domicile, M. Eugène Miclo, âgé de vingt-six ans, tente de se donner la mort en avalant le contenu d'un flacon renfermant un toxique. On croit que ce geste de désespoir est imputable à la misère.

DANS LA SEINE

Un cambriolage à Bagneux

Des Inconnus se sont introduits dans le pavillon de Mme Bourgoin, 90, avenue de Bourg-la-Reine, à Bagneux, pendant une courte absence de la propriétaire. Ils ont fait main basse sur une somme de 900 francs et des bijoux d'une assez grande valeur. M. Farinet, commissaire de police, à Montrouge, enquête.

Mme Marie L'Enfant, âgée de cinquante et un ans, qui, route de F'iandre, à la Courneuve, avait été renversée par une motocyclette, est morte à l'hôpital Tenon des suites de ses blessures.

A la suite de vols commis dans une resserre d'un grand magasin parisien, boulevard de Lorraine, à Clichy. et dont le montant s'élève à environ 120.000 francs, on a arrêté Pierre Youady, 83. boulevard Jean-Jaurès: Robert Bersonnier et Pierre Jaouanne, 20. rue de Villeneuve. Une complice, Mlle Blanche Robert, a été Invité» à se tenir à la disposition de la justice. Mme Adèle Kenkoff, 83, boulevard Jean-Jaurès, à Clichy, a signalé fa dispadtlon de son fils Louis Duppier, âgé do vingt ans. Ce dernier a laissé une lettre dans laquelle Il s'accuse d'un détournement de 2.000 francs au préjudice de son patron et annonce qu'il va se suicider. Neurasthénique, Mlle Marie Samson. vingt-deux ans, domiciliée 2 bis, rue du Mont, à Epinay-sur-Seine, a tenté de se suicider en absorbant un somnifère. Ella a été transportée dans un état grave l'hôpital de Saint-Denis.

A la suite d'une tentative de vol dans une fabrique de phares d'autos d'Aubervilliers, les inspecteurs Martin et Teyssedre ont arrêté un repris de justice, Paul Dictus. trente ans, 25, rue des GrandesMurailles. qui travaillait dans cette usine sous le nom de Bourlet; au dépôt. Neurasthénique, Mme Blanche Laurent. âgée de quarante-cinq ans. demeurant 20, promenade des Anglais, à SaintMaur-des-Fossês, a absorbé le contenu d'un flacon de soporifique. Elle est décédée peu anrès en dépit des soins les plus empressés qui lui furent prodigués.

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SUCRES. Tendance ferme. Ouverture courant. 210 à 210 50 P novembre, 211 P décembre, 211 50 & 212 3 de novembre. 211 50 a 212 P 3 de janvier. 214 P. Clôture coutent, 211 P novembre. P décembre. 313 P 3 de novembre. 5U 213 3 de janvier P. Cote officielle du disponible 210 à

BLES. Courant. 114 60 à P novembre. 117 25 à 117 50 P décembre. 118 50 il. 119 P; 3 de novembre, 118 75 à 119; 3 de décembre, 120 P 3 de Janvier. 121 25 a 121 50 P 3 do février. 122 a 122 25 P. Cote officielle du blé disponible. 113 SEIGLES. Incotés.

AVOINES. Courant, 87 25 et P novembre, 86 25 à 86 décembre 88 !0 P; 3 de novembre. 86 25 à 76 3 de décembre, 87 P 8 de janvier. 87 75 a P 3 de février, 88 75 P.

ORGES BRASSERIE, Courant 8$ A novembre. 85 A décembre, incoté à de novembre. A 3 de décembre., 85 A 3 de Janvier. 86 A 3 de février. 88 50 A. FARINES. Courant, 154 A novembre. A décembre. 3 de novembre, à de décembre. 3 de janvier. 3 de février, tncotés.

ALCOOLS. Courant. 986 P novembre. 990 à 3 de novembre. A décembre., 1.000 à t.006 3 de décembre, & 3 de janvier. P S de février, 1.040 à 3 de mars, j.060 P. FARINES PANIFIABLES Les farine* panifiables valent actuellement 176 francs tee 100 kilos.

MOUVEMENT DES NAVIRES LoBf-eoDrrlen franeal*

Pari», de N.-York. att. an Havre le 14/10. De-Oratte, d q, le Havre le 19/10 9. N..Y. Loac-toanlere ètt%ms»n

Albert Salltn. de N.-Y. à Cherbourg UJ/ltt Preêidenl Barding. de Cherbourg le pour New-York.

New-York, d. q. Cherbourg le p. N.-ï. Oen. von Bteuben, doit quitter Boulogne le 14/10 pour N«w-ïork,

Olymvic, de N.-York. att. Cherbourg Il/la Statendam, de N.-Y., att. à Boulogne li/10. Ascnnto, de Montréal, att. au Havre Caledonia, d. q. Glasgov le 16/10 p. n.-Y. Montroae, d. q. Cherbourg 15/10 p. Montréal Pennland, de N.-York. att au Havre 1S/10. Dreeden, de N.-York. stt. Cherbourg 18/10. Postage

Amérique du Nord. Pour New-Xork, les 19 et 26/1U via le Havre, à

h propos du retrait des billets de 10 fr. et de 5 fr.

La loi monétaire du 25 juin 1928 a stipulé que les billets de 20 francs, de 10 francs et de 5 francs cesseraient d'avoir cours légal à partir du 31 décembre 1932 et que seraient frappées des pièces divisionnaires en argent de 20 francs et de 10 francs mais la loi n'a pas prévu le remplacement du billet do 5 francs par une pièce de valeur équivalente.

La chambre de commerce de Paris s'est émue des conséquences que ne manquerait pas d'avoir la suppiession d'un signe monétaire de 5 francs et elle a décidé d'appeler d'une façon spéciale l'attention des pouvoirs publics sur les graves Inconvénients de cette mesure. Par lettre en date du 12 octobre courant, adressée au ministre des Finances et au ministre du Commerce, cette compagnie vient d'insister à nouveau sur la nécessité de remédier en temps utile à une situation qui intéresse l'économie nationale tout entière, et se prononce en faveur de la frappe d'une pièce de 5 francs.

LA VIE SPORTIVE LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Ce soir sera disputé à la salle Wagram le combat des poids mouche Prilla (Espagnol)-Huguenin (Français), revanche d'une récente rencontre qui se termina par un match nul. Au cours de la soirée, Bensa, ancien champion de rfance des poids plume, sera opposé à l'Espagnol Murall.

Le congre» international de rhumatisme Dans le grand amphithéâtre de la Faculté de médecine s'est ouvert, hier, le 3* congrès international du rhumatisme, organisé sous l'égide de la Ligue internationale, par la section française de la Ligue contre le rhumatisme.

Le congrès était présidé par M. Justin Godard, ministre de la Santé publique. Le professeur Bezançon, président de la itgue, prononça le discours d'ouverture. Puis M. Mathieu-Pletre Weil, secrétaire genéral, fit un lumineux exposé des résultats déjà obtenus par cette ligue, dont le but est. surtout d'organiser les secours aux rhumatisants, le rhumatisme chronique étant considéré, dans la plupart des pays, comme un véritable danger social. En Suède et en Angleterre, notamment, Il y a de nombreux sanatorta destinés à soigner les rhumatisants. Ainsi, l'on diminue le nombre de malades qui restent à la charge des Etats.

Après M. Well, sir Humphrey Kolteston répondit, au nom dee délégués étrangers, réunis au nombre de 400, en remerciant le professeur Bezançon de ses souhaits de bienvenue. Autour des orateurs étaient groupés, outre les représentants tes plus qualifiés des groupes médicaux étrangers, MM. Etienne, Laighel-Lavastine. Lenche, Albert Mouchet, vice-présidents du comité d organisation Forestier, secrétaire général Justln-Bezunçim, secrétaire adjoint Weissenbach et Lacapere uéaorier Contes, Croûton. Dausset. Jacques Forestier, Grenet" Hageneau. May Moulonguet, Rcederer, Sorrel, membres du conseil de la section française de La Ltgue du rhumatisme.

Après les discours d'Inauguration eut lieu la présentation du premier rapport iea symptômes initiaux du rhumatisme chronique, auquel collaborèrent des médecins autrichiens belges, hollandais. français, Italiens, polonais et russes.

L'après-midi. à 15 heures, eurent lieu, toujours dans le grand amphithéâtre, des présentations de photographies et radiographies. Les cours, conférences, réceptions, etc., se poursuivront Jusqu'à samedi soir et le congrès sera clôturé par un grand banquet.

L'Exposition internationale horticole l'oBrrira le 21 octobre

Vendredi ta octobre 19S3. à U heures, le Président de la République Inaugurera l'exposition internationale horticole, organisée, au cours la Reine, par la Société nationale d'horticulture de France. Comme les années précédentes, d'Importantes collections d'orchidées, de fleurs 'rosiers, d'arbustes Heurts; de fruits et légumes seront présentés au mardi la novembre dans la soirée. Le jour de la visite présidentielle, A 16 heures. le ministre de l'Agriculture présidera, à l'hôtel de la Société, 84. rue de Grenelle, l'ouverture des trois congrès internationaux de la Fédération nationale des sociétés d'horticulture de France et des colonies de la Société pomologique de France et de la Société française des chrysanthèmes.

Le ramassage et la distribution des télégrammes dans les trains Le ministère des P. T. T. communique

Le ministère des P. T. T. croit devoir rappeler qu'un service de ramassage et un service de distribution en cours de route des tWégrammes fonctionnent respectivement dans 88 et 80 trains express et rapides de jour.

Tous les réseaux participent à ces services.

1° Ramassage des télégrammes datta les trninit

Sont admis, les télégrammes à destina- tion de la France, de l'Algérie, de la Tunisie et de la zone française du Maroc (y compris Tanger).

Ils doivent être préalablement affran- chis en timbres-poste par les expéditeurs. Les agents des chemins de fer qui circulent dans les trains (agents d'accompa- gnement), tiennent Il la disposition des voyageurs des formules Imprimées pour la rédaction des télégrammes et des timbres-poste pour leur affranchissement Ils acceptent les télégrammes qui leur sont remis.

Les télégrammes sont déposés dans des boites spéciales disposées dans les gares d'arrêt désignées par l'administration, sur les quais affectés a la desserte des trains, soit par les expéditeurs eux-mêmes, soit par les agents d'accompagnement dea trains.

Aucune taxe spéciale n'est perçue pour ce service.

dans len trains

Les télégrammes urgents adressés à des voyageurs peuvent être déposés dans tous les bureaux ouverts au service de la télé- graphie privée.

L'adresse des télégrammes doit comprendre l'indication de service taxé < D train », le nom du destinataire, l'indication de la classe ou du mot e luxe », le cas échéant, le numéro du train et le nom de la gare de destination.

Exemples D train Durand première 25 Dijon.

« D train ». Durand luxe 49 Hendaye. Les télégrammes sont remis aux voyageurs par les. agents d'accompagnement des trains.

La liste des trains et gares participant à la distribution et au ramassage des télégrammes figure à l'Indicateur Chalx la suite de la table alphabétique des localités desservies par les chemins de fer) et a l'Indicateur Universel des P.T.T. On peut, d'autre part, se renseigner dans tous les bureaux de poste.

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bons, obligations, rentes). 4.397.676 76 Comptes d'ordre et divers. 27 Immeubles Fr. 16.617.536.S04 74

rAssir

Dépôts et bons vue. Comptes courants 8.473.891.760 49 Comptes exigibles après en-

caissement 40 Acceptations 26 Bons à échéance 37J.559.714 08 Comptes d'ordre et divers 07 Dividende de l'exercice 1931

(soldé) » Solde du compte profits

et Pertes des exercices

antérieurs 92 Réserves diverses 800.000.000 » Capltal entièrement versé.. » rr. 16.617.536.604 74

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BULLETIN FINANCIER Cours de ta Bourse du Jeudi 13 Octobre

La tendance de notre place est demeurée aujourd'hui encore assez soutenue dans l'ensemble. mais complètement dépourvue d'affaires.

Auprès une ouverture indécise et même plutôt empreinte de lourdeur, surtout au parquet, la cote s'est encore un peu tassée, puis un redressement s'est produit vers 13 h. 30, grâce à quelques achats de soutien, et ensuite les oscillations de cours ont été insignifiantes, si bien que l'on termine en général, à terme comme au comptant, sur une note soutenue.

La coulisse mérite aujourd'hui une mention toute particulière. En effet, son orientation, pendant la majeure partie de la séance, a été plus ferme et plus animée que celle du parquet, bien que le volume des ordres d'achats y ait été aussi insignifiant qu'au marché officiel. C'est grâce à la continuation des opérations de l'arbitrage de Londres que ce résultat a pu être obtenu La Cité a encore stimulé le groupe des mines d'or (Crown Mines 537 (+ 8) et Rand Mines 361 (+ 12), et aussi celui des pétrolifères. Ses Interventions ont déterminé de la fermeté et des progrès par-

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Sue» 14600.. 14770.. Bons Mei. 6 1918 Société civile. S415 :<410 Ban<i. Nat. d'Egypte 2405 2410 Fst H18 «16.. Meiloui F,n«]e 37.. Itldl SOS.. SiKa l'Uni. Nord 1475 1470 M70 Colombls 76 Orlétu» 9S6 8S>8 !S0 Ooncordia 42 75 45 44 44 60 Santa-Fé Shell 21S 50 220.. 22160 Métropolitain 1S10 K<25 îsio De Beem ordinaire. 3S8 tectriclW de Paris. 1150 East Kand 70.. ̃̃ lectr.de la Seine.. (ISO.. T00 Goldneldsi 1. et Gaz du Nord, 9.;2 I Crown Mines 629 637 684 '•' Gïn.d'Electrloltt' £055 I Rand Mines b4fl K81 ner.ElXittor.Méd. 9M K60 Jokuuttsbunf C. 139 :Lum. (I* Triph.) l^PO 1S70.. Caoutchouc» 84 75 8«.. 8450 nionison-Houatou.. 9°0 L'80.. 381.. SfO.. EMUrn 49.. 49 50 50 Gui» Kalumpong 65 55 75 58 66 ̃'ontfuNordet Est. 4P0 Kuala, Lumpur 84 87 i ourrtere» mi S6S Padang 231 Roléo 74 50 TanmwiTlfa 77 25 78.. 77 60 Permrroya 275 Vieille Montagne. 18S0 Bowl-Maletr» 212.. ÎIS.. Chartered 82 25 86 S8.. 84 "te.Mto. Kuhlman. Moiambtque 28 50 28 75 28 60 Phosphates Uafna.. 352 355 3S0 XranBvaal 100 50 103 101 Prod. Chim. d'Alats. 1191 11P5 1211 Bruay 2M Ohanreurs Réunit.. 216 212 220 Liérin Transatlantique ord. 67 90 60 61 Hotehktaa 1110 Voitures a Paris. 17O. Hydro-Electr. C«re. 119 120 Air Liquide. T. et F. 8»nowiôe. 66 6? 68 ftmateh. Indochine. 162 | Phosph. tunisien».. 74 74 5 • itroén (fictions.) ConsUntine 249 248 260 IITiiM» Prime*)* l't "8 152 UT.

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Furka (F .Hervé) Similor (J. Peckett) Business (A. Rabbe) Centuella (A. Wildman) Galilée il (L. Whittlngham) Kasyapa (B. Rosen) Mitidja II (P. Villecourt) Fifth Wheel (J. Laumain). Distances courte encol., courte tête, 1 long. i. Douze partants.

COURSES ANGLAISES

Voici les résultats de la course des Middle Park Stakes, courue à Newmarket 1. Felicitation 2. Scarlet Tlger 3. M-erlng. Il y avait six partants. Elle fut gagnée par trois quarts de longueur une tête séparait le deuxième du troiaième. Aujourd'hui à Maiioni-Laffitte à 13 h. 30

NOS PRONOSTICS

Prix de Carrières (à vendre. 7.500 fr.. 1.800 m.) Louisiana. Sainte Soline. Grand Steeple (cross-country national. 25.000 fr., 5.000 m.) Chinchilla, Dollar. Prix du Peut de Pierre (12. SOU francs. 1.100 mètres) Robert Macaire, Caase Tête. Prix de Chartres (à vend., 7.500 francs. 3.200 m.) Pain Grillé, Chlld of the Mist Prix Antlvari (hand.. 20.000 francs. 1.400 mètres): Renard Argenté, Lehigh. Prix de l'Ermitage (hand. 12.500 francs, 2.200 mètres) Palestrino, Maudette. Prix de la Lonbère (12.500 fr., 2.400 m.): Cromos, Magot.

PETITES NOUVELLES HIPPIQUES Le comité de la société d'encouragement s'est, dans sa dernière réunion, occupé d'un cas de doping constaté à Deaurille. Il s'agit de la pouliche Semblefigue, qui a été distancée dans le prix de Pontl*Ev6que, où elle falsait dead-heat avec Prior. Son entraîneur, B.-G. Duggle, tenu pour responsable, a été mis à l'amende de 2.000 franco.

AUX HALLES HIER Baisse de 0 60 au kilo sur le boeuf quartier de derrière. 8 a 7 60 de devant, 3 à 6 70 aloyau, 5 60 à 13 60 train entier. 4 h 10 bavette, 3 60 à 6 paleron. 3 60 à plate côte, 8 60 à 650 collter, 2 50 à de 0 20 a 0 60 sur le veau, 6 11 80 de 0 50 sur le mouton, 5 à 14 de 50 sur les relna de porc. 7 à 12.

Baisse de 0 60 au kilo sur le poulet rien- tale, 13 à 15 patinais. 13 à 15 ou en peau 7 à 9 80 dépouillé. 8 à 9 60 poulet vivant vieux, 9 à 10 50

Les beurres tins valaient de 16 à 19 80 au kilo ordinaires, 13 à 17 et les oeufs. de 460 à 900 le mille.

Hausse sur le haricot vert du Midi. 50 a de Paria et de Saumur, 60 à 454 les 100 kilos.

Baisse sur la scarole de Parle, 16 le chou-vert, 26 à 80 le cent La carotte des Vertus, à 100 le poireau de Mon tesson, 20U a tes bottes la Ca rotte au poids, 45 à 60 le haricot à écus- ser du Midi, 170 à 200 la tomate du Midi, 200 à 280 de Paris, A 220

foie appréciables sur ces compartiments et sur certaines Internationales ou étrangères du parquet, comme par exemple la Royal Dutch et le Suez, respectivement iL et 14.770

Aux changes, la livre sterling clôture à 87,79 contre 87,86 et le dollar A 25,4950 contre 25,4825.

MARCHES ETRANGERS

bundres. L'allure générale demeure satisfaisante, mais, les affaires sont plus calmes. La plupart des titres consolident leurs progrès précédents. Les cuprifères varient peu. Les diamantifères font bonne contenance. Les mines d'or sont encore activement traitées et certaines d'entre elles accusent de nouvelles plus-values. Pétroles soutenus.

New-York. La tendance générale est assez satisfaisante au début de cette séance succédant à un jour de chômage. On note des achats et rachats sur certains services publics, les railroads, les valeurs d'électricité, quelques valeurs d'automobiles. Les cuprifères sont nettement plus fermes.

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