Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-12

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 12 octobre 1932

Description : 1932/10/12 (Numéro 20315).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275141

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


LES GRANDES ENQUÊTES -DU "PETIT PARISIEN" Sous le masque Japonais Andrée VIOLLIS LES MULTIPLES VISAGES DE TOKIO

UNE VUE DE TOKIU PRISE EN AVION

Dès mon arrivée au Japon je l'ai conté naguère dans le Petit Parisien je me mis à parcourir Tokio, avide de savoir comment il réagissait à sa victoire. Je ne pus lui découvrir, apparemment du moins, nulle fièvre guerrière, mais j'appris à connaître, sinon à comprendre, ses multiples visages. Tokio ou la ville du miracle, le miracle de la tenace énergie japonaise. Il n'y a guère plus de neuf ans, le 1" septembre 1923, il était presque entièrement détruit par le plus effroyable tremblement de terre 400.000 maisons en cendres, 75.000 cadavres carbonisés, 1.500.000 sans-abri, tel était le bilan de la catastrophe. Aujourd'hui, Tokio est une capitale de plus de deux millions d'habitants, débordante de vie et d'activité.

Une belle capitale ? Voilà qui est différent. La beauté d'une ville peut-elle s'improviser ? Au premier abord, immense et chaotique, sans unité ni plan, dépourvu de ces pôles magnétiques que sont les vieux monuments, Tokio effare et déçoit. Il allonge très loin dans la plaine des 'kilomètres de faubourgs, tachées de noires usines et d'entrepôts, rayés de longues voies si pareilles qu'il est presque impossible de les distinguer, bordées elles-mêmes de maisons grisâtres à la fois monotones et hétéroclites où le boio-window en ciment armé, obligatoire ornement des bicoques britanniques, s'al- lie bizarrement à la carcasse de bois et de papier des anciennes maisons japonaises. La plupart d'entre elles portent au front des antennes de T. S. F. et le ciel n'apparaît qu'à travers des millions de fils télégraphiques, se croisant à toutes les altitudes et à tous les angles, tandis que des forêts de poteaux passés au goudron, de grues métalliques, de tours Eiffel en miniature croissent autour de rondes montagnes en zinc, qui sont des tanks à pétrole ou des réservoirs à gaz.

Si d'aventure un jardinet étale une tache verte, reposante à l'oeil, il y pousse surtout d'énormes panneauxréclames, célébrant en couleurs criardes les plus fameux produits internationaux l'affreux enfant qui doit sa peau couleur d'écrevisse aux bienfaits d'un savon anglais, la blonde Américaine à l'éblouissante mâchoire, louchant vers sa brosse à dents, où le chien fidèle à qui la voix de son maître donne des émotions. De temps à autre, un canal. Entre tant de noms, Tokio n'a-t-il pas reçu celui de « Venise de l'ExtrêmeOrient»? ? Hélas Les élégantes passerelles des estampes, si gracieusement arquées, ont cédé la place à des ponts de fer, utiles mais sans agrément. Là-dessons, l'eau coule ou plutôt stagne, lourde et visqueuse, couverte d'irisures suspectes dues aux proches usines, découvrant, entre des masures neuves et déjà délabrées, une vase pestilentielle où gisent enlisés vieux paniers, boîtes de fer-blanc, coquilles d'huîtres et socques de bois. Des sampans portant des légumes ou du 1bois et où grouillent des femmes dépeignées, des enfants morveux, des chiens galeux et des cages sont amarrés sur les rives. Parfois, enjambant canal et maisons, court là-haut un autre pont métallique sur lequel, toutes les cinq minutes, passe en grondant et en grinçant un train suburbain dont chaque fenêtre.est ornée de grappes de têtes. Tels sont les faubourgs de Tokio. Il faut plus d'une heure d'auto pour les traverser et gagner la campagne. Evidemment, le centre f plus d'allure. On y a percé de belles avenues dont certaines sont plantées d'arbres et des rues droites et suffisamment larges. Mais c'est toujours le même alignement régulier de maisons banales à un ou deux étages, océan de toits monotones et moutonnants, sur lequel se dressent çà et là, comme des cuirassés ou des phares, des buildings, toujours en ciment armé, et qui sont, paraît-il. « à l'épreuve du tremblement de terre ». Les Japonais en sont très fiers. A peine a-t-on mis le pied à Tokio qu'ils vous demandent avec

un sourire modeste si vous avez vu le Matsukaya, le Yusen et surtout le Marunouchi, la perle des buildings, le plus grand de l'Extrême-Orient, ajoutent-ils. The biggest.

Celui-ci, flanqué de blocks blancs aux lignes rigides qui sont des banques, écrase, de son énorme masse péremptoire aux douze ou quinze étages percés de centaines de fenêtres la gare centrale qui lui fait face c'est un édifice qui s'efforce à la gaîté et dont les clochers, les clochetons, les dômes et les minarets batifolent curieusement au-dessus d'une façade Renaissance bariolée de blanc et de rouge.

Comme tout building qui se res- pecte, le Marunouchi offre à sa base de vastes halls au sol élastique, à la lumière laiteuse, bordés de maga- sins variés devant lesquels bâillent des centaines de flâneurs. Il abrite des kyrielles de bureaux, de cabinets de docteurs, de dentistes, d'avocats, des salons de beauté, des cinémas, des théâtres, des restaurants sur le toit.

Mais douze ou quinze étages seulement, quelle misère Comparés à leurs frères géants, les skyscrapers de Nev-York avec leurs soixantequinze étages, les pauvres petits buildings de Tokio ne sont que des pygmées. Il leur manque la stupéfiante grandeur de ces longs corps blancs cannelés aux mille ouvertures, enfonçant dans le ciel yankee à trois cents mètres de hauteur leur tiare à la flèche d'acier et dont la seule vue frappe de vertige. Ils portent néanmoins avec évidence la marque made in America.

Pour les monuments, c'est une autre affaire. Comme tout était àj reconstruire à Tokio, ministères, édi- jfices municipaux, banques, musées, vous pensez quelle aubaine pour les architectes Japonais ou étrangers, sans se consulter, sans se soucier de l'ensemble, ni du caractère et de l'âme du pays, ils lâchèrent la bride à leur fantaisie. Le résultat est quel- que peu déconcertant. Munich, NewYork et Londres y ont incongrûment collaboré. On rencontre parfois dans la même avenue tous les styles modernes, c'est à dire le gréco-assyrien, le néo-gothique, le germano-soviétique, 1» pseudo-oriental, avec leurs dérivés, et surtout l'absence de style. Quelques exceptions heureuses cependant la préfecture de police, par exemple, dont la massive ordonnance et la tour lugubrement farouche me rappellent certain vieux château de Bakou, construit en des temps fabuleux par quelque despote de la Perse et du Turkestan. Et la nouvelle Diète qui n'est pas encore inaugurée construite sur une hauteur, avec deux longues ailes aux lignes sobres flanquant un péristyle grec que surmonte une sorte de bef- froi malgré ces éléments dispa- tes, elle ne manque ni d'harmonie ni de noblesse.

Mais ce qui frappe tout d'abord à Tokio, c'est le vertige de vitesse qui, sur les chaussées, emporte tous les véhicules. Les tramways font du cinquante à l'heure. Les taxis, qui sont en nombre excessif pour les besoins de la ville, conduits par de jeunes chauffeurs téméraires, roulent follement et dangereusement, comme s'il s'agissait de disputer une course, avec l'honneur national pour enjeu. Qu'ils écornent un trottoir, fassent incursion sur un refuge ou abattent quelques piétons gêneurs, ce sont là négligeables incidents que ne signalent même pas les feuilles. N'oublions pas les bicyclettes dans nulle cité du monde elles ne sont plus nombreuses, plus enragées, fonçant par redoutables vagues d'as- saut, balayant tout sur leur passage. Traverser une avenue à Tokio est une prouesse sportive. Ajoutons pourtant qu'il suffit parfois d'un misérable char à bœufs, indécent vestige du passé, pour immobiliser pendant de longs instants ce raz de, marée roulant auquel succède aussi- tôt un ouragan de sifflets, de cris, de stridentes clameurs de klaxons aux diapasons variés. Andrée VIOLLIS. (La auite à la deuxième page.)

DÉLIBÉRATIONS MINISTÉRIELLES SITUATION EXTERIEURE BUDGET DES DEPENSES Les délibérations ministérielles se succèdent et se succéderont sans interruption jusqu'à la veille de la rentrée du Parlement, laquelle sera fixée, ainsi qu'on le verra d'autre part, su mercredi 25 octobre. Hier conseil de cabinet. Aujourd'hui conseil des ministre. A l'ordre du jour la situat tion extérieure et situation financière. M. Edouard Herriot, qui présidait le conseil de cabinet tenu au Quai d'Orsay de 17 heures à 19 h. 40, a mis ses collaborateurs du gouvernement au courant de la situation extérieure. Le conseil a ensuite après examen des affaires en cours poursuivi l'étude de l'équilibre budgétaire et du programme e d'outillage national. M. Palmade, qui poursuit méthodiquement l'examen des crédits affectés aux diverses administrations, n'a pu encore arrêter dans sa totalité !e chiffre définitif des dépenses. Mais il touche au but et bientôt le gouverneI ment sera appelé à choisir les moyens propres à combler le déficit du budget.

La situation de la trésorerie

exige le vote rapide du budget Dans les propos préparatoires à la discussion du budget qu'ils doivent commencer le 18 octobre, les membres de la commission des finances se montrent fort soucieux de s'acquitter de leur labeur dans le plus bref délai possible ils ont conscience, en effet, des graves perturbations que tout retard dans le vote du budget de 1933 pourrait entrainer dans le jeu de la trésorerie. Nous ne sommes pas au temps où l'éventualité de quelques douzièmes provisoires serait acceptable d'un cœur léger.

Un douzième provisoire, c'est la reconduction, pendant un mois, du budget précédent, et si le gouvernement a toujours la possibilité de comprimer dans une faible mesure les dépenses, il n'a pas le droit de créer des recettes. Par conséquent, aussi longtemps que la vie budgétaire de l'exercice est assurée par des douzièmes provisoires, le gouvernement

>I. Germain-Martin

sortant du ennceil de cabinet

doit se contenter des recettes antérieures.

Or il est notoire que les recettes actuelles sont nettement inférieures aux dépenses mensuelles la trésorerie est dans la nécessité de fournir les suppléments indispensables. Mais la trésorerie c'est-à-dire le réservoir alimenté dans les heures de prospérité par les excédents de recettes, les remboursements de créances, etc. est aujourd'hui, nul ne l'ignore, dans une situation difficile. Déjà elle a émis un peu plus des 5 milliards de bons du Trésor que la loi du 7 août 1926 autorise elle a donc déjà amputé les 2 milliards supplémentaires dont l'émission a été autorisée par le Parlement en juillet dernier. Mais l'insuffisance des recouvrements fiscaux perte sur les contributions indirectes, ajournement sur les contributions directes s'élève à 600, 800 millions par mois. Et, de surcroît, la trésorerie doit faire face avant le novembre au remboursement de 297 millions de bons 1924 et de 493 millions de bons décennaux du Crédit National 6 1926. Elle doit encore rembourser les 1.585 millions représentant l'excédent des rentes non converties sur les rentes souscrites, ot, même avec le concours de la Caisse autonome d'amortissement, l'opérafou sera lourde.

.tintr à la rlrnrif'.me paye.) LES OBSÈQUES DE M. L'HOMMEDÉ

M. Israël prononçant son discours (Voir à la deuxième page.).

M. Edouard Herriot confère longuement avec M. Titulesco UN NOUVEL ENTRETIEN

AURA LIEU AUJOURD'HUI

M. Titulesïo sortant du Huai d'Orsay M. Titulesco, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, qui, venant de Londres, se rend à Bucarest pour y prendre possession de ses nouvelles fonctions, a été reçu hier matin par M. Herriot, avec qui il a conféré pendant près de deux heures. Etant donné la durée exceptionnelle de cette conversation, on peut supposer que le président du Conseil et l'homme d'Etat roumain se sont entretenus des diverses questions internationales qui sont actuellement à l'ordre du jour. Mais le thème principal de cet entretien fut vraisemblablement le pacte de non-agression roumano-soviétique, au sujet duquel des divergences se sont récemment manifestées à Buca- rest, divergences qui ont eu pour conséquences, tout d'abord la démission de M. Titulesco de son poste d'ambassadeur, puis sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères. Le pacte de non-agression roumanosoviétique devant faire partie d'une chaîne de conventions déjà conclues ou en discussion c'est le cas du projet de pacte franco- soviétique M. Titulesco, avant de gagner Bucarest où il doit prendre position sur ce problème d'un intérêt vital pour la Roumanie, a tenu à connaitre l'opinion exacte du gouvernement français à ce sujet.

M. Titulesco aura aujourd'hui un afiPftXêi^Sfttf etien avec M. Herriot. LE PRESIDENT DU CONSEIL 1 QUITTE PARIS POUR LONDRES CET APRES-MIDI

Les conversations avec M. Macdonald et sir John Simon commenceront demain matin

C'est cet après-midi que M. Herriot quitte Paris pour aller conférer à Londres avec M. Macdonald. Le président du Conseil, qui sera accompagné dans son voyage par MM. Alphand et Marcel Ray, chef et chef adjoint du cabinet des Affaires étrangères, pren- dra le train de 16 h. 40 par Boulogne et Folkestone.

L'arrivée à Londres devant être tardive, ce n'est que demain matin que pourront commencer les conversations avec le Premier britannique et sir John Simon, secrétaire d'Etat au Foreign Office. Il se confirme, comme nous l'avions laissé prévoir dès hier, i que ces entretiens franco-britanniques auront surtout un but d'information réciproque et qu'aucune décision n'y sera prise. Le plan constructif français, dont le Petit Parisien a été le premier à donner les grandes lignes, constituera, croyons-nous, un des principaux sujets de ces échanges de vues. LA RENTRÉE DU PARLEMENT SERA FIXÉE AUJOURD'HUI AU MARDI 25 OCTOBRE C'est au conseil des ministres qui se tiendra aujourd'hui à l'Elysée que sera fixée officiellement la date de rentrée du Parlement, et cette date est celle du 25 octobre, que nous avions déjà indiquée.

Dans sa chambre, un alcoolique f rappe à coups de hachette sa femme endormie

Depuis vingt ans qu'ils habitent au cinquième étage, 8, rue du Jour, où ils sont installés dans une pauvre chambre sommairement meublée d'un grabat, d'une table et de deux chaises boiteuses, les époux Huguet, lui, Charles, âgé de cinquante-six ans; elle, Alice, née Foucault, plus jeune de trois années, ne jouissaient pas, auprès de leurs voisins, d'une réputation de locataires de tout repos. Alcooliques invétérés, fis ne connaissaient guère de jours tranquilles. Feuillagiete de son état, Huguet se levait tous les jours vers 4 heures pour aller s'approvisionner aux Halles. Sa femme, qui avait l'habitude de se lever une heure plus tard, le rejoignait alors, et tous deux s'occupaient de la vente.

Hier, levé comme à l'accoutumée vers 4 heures, Huguet, après un brin de toilette, s'affaira pour donner leur nourriture au chien et au chat qu'il possède. A quel mobile obéit-il soudain en se ruant sauvagement sur sa femme encore endormie pour lui porter violemment plusieurs coups de hachette ? Ce n'est pas le récit qu'il a fait à M. Chabrol, commissaire du quartier, qui éclaircira le mystère. Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai frappé ma femme. Je venais de donner la pâtée à mon chien et à mon chat quand, poussé je ne sais par quelle force, l'idée me vint de tuer ma compagne. Je n'avais aucune raison de lui en vouloir plus particulièrement qu'un autre jour, mais je ne pus résister au besoin de frapper. Elle dormait. J'en fus exaspéré et, saisissant ma hachette, j'ai frappé. Combien de fois ? Je ne sais. C'est tout ce que je puis dire.

POUR COMBATTRE LA VIECHËRE Une commission chargée de la surveillance des prix vient d'être constituée sous la présidence de M. Camille Chautemps

Par un arrété qui sera publié aujourd'hui au Journal officiel, les ministres de l'Intérieur, du Commerce, de l'Agriculture, des Travaux publics et le sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale viennent de constituer une commission centrale permanente chargée d'assurer la surveillance des prix et de coordonner les efforts de l'administration contre la cherté de la vie. Cette commission sera présidée par M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur. Ses vice-présidents seront MM. Alexandre Israël, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur, ejt Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale.

La commission permanente sera/ saisie régulièrement de la documentation établie par les comités départementaux des cours normaux, dant la reconstitution a été ordonnée récemment par une circulaire de M. Camille Chautemps, et dont l'action a déjà permis d'obtenir certains résultats intéressants. Elle examinera les rapports que les fonctionnaires désignés par les préfets pour diriger un service de surveillance économique doivent faire parvenir chaque mois au ministère de l'Intérieur. Elle procédera à toutes enquêtes utiles au cours de l'examen des questions particulières qu'elle étudiera et, notamment, convo- quera à ses séances les représentants des groupements agricoles, industriels ou commerciaux intéressés et ceux des coopératives, associations d'anciens combattants, syndicats ouvriers, etc. Elle soumettra au gouvernement toutes les propositions et suggestions qui lui paraitront de nature à favoriser la baisse des prix dans notre pays. POUR ET CONTRE Nous aussi, nous savons faire du colossal.

Nous venons même de battre le record du colossal avec ce formidable barrage de Kembs, qui a été inauguré dimanche, avec un juste et magnifique éclat.

Nous pouvons nous flatter, aujourd'hui, d'avoir mené à bien, dans notre petite « France », des travaux comme il n'en a été nulle part ailleurs entrepris.

Non seulement nous avons osé. nous avons aussi réussi et sans faire grand tapage. Combien de Français ont, en effet, entendu parler, dimanche, pour la première fois, du barrage de Kembs ?. Ils en ont entendu parler seulement quand l'incroyable labeur a été achevé, quand les flots tumultueux du Rhin se sont trou- vés mis en cage. A l'usine hydro-électrique de Keolbs. les machines les plus puissàntes e in the world vont maintenant mugir et gronder. Ce sont des machines hallucinantes, gigantesques, monstrueuses. L'imagination prodigieuse du grand Wells se trouve aujourd'hui dépassée par les prodiges de la réalité. Voilà Kembs!

On a donné des chiffres vertigineux de ces chiffres quai font mal à la tête. Ce qui a été fait à Kembs semble tout simplement incroyable. C'est une histoire de Titans, tirée, dirait-on, d'une mythologie. Les Titans de 1932 n'ont pas escaladé les cieux pour aller détrôner Jupiter: mais ils ont éventré la terre. Mais ils ont ligoté un fleuve géant, ont brisé ses flots, ont 1 maté ses colères. Et les Titans de 1932 sont des ingénieurs aux mains blanches. qui ont méticuleusement aligné sur des feuilles de papier leurs calculs « titanesques ». Et les Titans de 1932 sont des terrassiers, des maçons, des mécaniciens qui ont fait à Kembs, tout tranquillement, tout paisiblement. rc leur boulot comme c'ils avaient travaillé sur un petit chan- tier, à Asnières ou à Gennevilliers. Les Titans, aujourd'hui, sont de taille moyenne. Il en est même qui n'ont pas la taille pour être soldats. Les fabuleuses machines de Kembs vont entrer en action. Puis, sans doute, quelque part ailleurs, d'autres machines, pius formidables encore, se dresseront bientôt. Car le colossal est devenu la loi du monde moderne. C'est la course aux armements, aux armements économiques. C'est la course au machinisme, aux machines. C'est à la fois merveilleux et angoissant. On se demande si notre vieille boule ronde ne s'écrasera pas quelque jour sous !e poids des machines monstrueuses et pro- digieuses accumulées sur son écorce. On se demande aussi ce que feront les hommes, les pauvres hommes, qui ont besoin de gagner quotidiennement leur pain, quand des machines de plus en plus gigan- tesques, de plus en plus perfectionnées, de plus en plus « colossales auront réduit à rien l'effort humain.

Maurice PRAX.

A Ja troisièmo paye

LE DESARMEMENT M. Paul-Boncour sera ce matin à Parie. il expoeera au conseil de* ministres l'économie du plan français LES AFFAIRES D'AVIATION

.H. TortsJt

(Voir à la deuxième page.)

A 110 kilomètres à l'heure le rapide Paris- Baie déraille à Villepatour APRES AVOIR ARRACHE DEUX CENTS METRES DE VOIE LA LOCOMOTIVE DEFONCE LA GARE

Seize personnes seulement sont très légèrement blessées

En haut la locomotive arrêtée par les tnveraea. Au centre et en bas trois aspects des wagons et de la gare

Un électricien polonais tue sa maîtresse qui l'avait abandonné 'Le meurtrier, ayant pris la fuite, voulut faire feu sur t'agent qui l'arrêtait, mais son revolver s'enraya Depuis le 16 juillet dernier, Mlle j Aune Bugaiski, une jeune Polonaise de vingt-huit ans, habitait un hôtel de la rue de Malte. Ses papiers. parfaitement en règle, indiquaient qu'elle était née à Barkance, en Pologne. Elle avait déi ciaré qu'elle venait de Rucil, sa dernière résidence. Elle occupait, rue de !Malte, la chambre n° 5 au deuxième étage.

Effacée, silencicuse, presque timide, elle ne se lia avec personne. La patronne de l'hôtel n'avait qu'à se louer !dp sa locataire.

Mais celle-ci, un jour, l'avait prise à part et lui avait dit « Si un jour un homme ayant l'accent étranger, maigre. le teint mat vient me demander, dites- j lui que je n'ai jamais habité ici. Si par ) hasard il vient vous dire qu'il m'a vue, dites que je suis sortie et que vous ignorez quand je reviendrai. o.

Mlle Bugaiski. nous a dit la patronne de l'hôtel, semblait vivement îedouter ^'individu dont elle m'avait fait ce signalement précis.

Avec raison. Car Mlle Buga.iski, qui avait vécu pendant quatre années avec un nommé Dimitri Wandiak, trente ans, sujet polonais, monteur électricien, habitant 71, rue Haxo, avait abandonné son amant il y a quatre mois, un peu I avant de venir loger 1. rue de Malte. Elle savait la brutalité et la jalousie de Wandiak. Elle savait qu'il la recherchait et elle craignait de sa part des brutalités, des violences, pis peutêtre.

Il était hier heures, quand un homme au teint mat, coiffé d'une casquette et répondant exactement au sii gnatement de l'individu redouté de Mlle Bugaiski vint se poster dans l'entrée de l'hôtel de la rue de Malté. C'était Wandiak qui, serrant un pistolet dans sa main droite, attendait. Un peu après le heures parut Mlle Bugaiski elle était allée « faire ses commissions portant un pain et un paquet de graisse. Elle vit Wandiak. eut un mouvement de recul. Lui, saisit un poignet de la malheureuse. Reviens, dit-il d'une voix rauque. Reviens avec moi.

Elle n'eut pas le temps de prononcer une parole. Il avait tiré une balle atteignit Mlle Bugaiski à la poitrine elle s'écroula. Alors Wandiak, s'acharnant sur la malheureuse, lui logea trois balles dans la tête.

Son crime accompli, Wandiak, son aime à la main droite, la main gauche dans sa poche, descendit paisiblement la rue de Malte, en direction du boulevard Voltaire.

On accourait au bruit des détonations. Une balle, en particulier la dernière, tirée au hasard par Ie meurtrier, avait traversé ane cloison, paasaat entre deux voisins.

Mlle Bugaiski était transportée à Saint-Louis, mais succombait aussitôt. Des passants, des voisins, cependant, couraient après Wandiak, mais n'osaient approcher. M. Paul Mourdon, 23, rue Charlemagne. cria d'une voix de stentor « Àrpétez-le en désignant le Polonais.

Le gardien de la paix Thomas, entendant les cris, accourut. Il se précipita sur Wandiak qui braqua son pistole sur lui. Par bonheur, l'arme s'enraya. Alors, le gardien Thomas, avec l'aide d'un passant, maîtrisa Wandiak.

A 7 h. 30, le rapide fans-tsaie, qui roulait à 110 kilomètres à l'heure, a déraillé hier matin en gare de Villepatour-en-Brie, près de Tournan, dans la Seine-et-Marne. Par un hasard miraculeux, l'accident n'a pas fait de victimes. Seize personnes seulement ont été très légèrement blessées.

Le rapide 4031 avait quitté la gare de l'Est, hier matin, à 7 heures, en direction de Baie. L'Orient-Express, dont le terminus est à Belgrade, contenait environ quatre-vingts voyageurs et une.trentaine d'employés des Compagnies de l'Est et des Wagons-Lits. Dès la sortie de Paris, le rapide se lança à grande vitesse sur la voie libre. Il atteignit bientôt cent kilomètres à l'heure puis, dans les plaines de la Brie, le manomètre marquait 110 à l'heure. Vers 7 h. 30, au kilomètre 43.550, peu après un passage à niveau, le mécanicien s'aperçut que la locomotive flottait et qu'un balancement inquiétant se propageait tout le long du train. Aussi jugea-t-il utile de ralentir. Puis, sentant que le convoi emportait littéralement les voies, il bloqua ses freins et mit le régulateur de vapeur au point mort. Mais, traînant un poids de 278 tonnes 500, la locomotive continua sa trajectoire vers la gare de Villepatour-en-Brie, déplaçant, sur un parcours de deux cents mètres environ, les rails en c S ». La voie « suivait le train.

La locomotive fut brusquement déportée de la voie descendante vers la voie montante et projetée contre la façade de la gare, qu'elle défonça pour retomber ensuite sur la voie, arrachant une vingtaine de traverses qui lui servirent de butoir et la firent stopper & environ dix mètres au delà de la gare. Déjà, le tender et le fourgon s'étaient mis en travers des voies et le wagon-poste, dans lequel, depuis le départ de Paris, les employés triaient avec activité le courrier, avait complètement traversé le mur qui sépare les quais du bureau du chef de gare. D'autres wagons, dans un amoncellement indescriptible, s'étaient jetés les uns contre les autres. Seul, le wagonrestaurant demeura debout, offrant aux regards le spectacle d'une vaisselle bouleversée et d'un matériel mis en morceaux.

Des cris, des hurlements s'échappaient des portières démantelées. Avec un sang-froid remarquable, les chauffeur, mécanicien, chef de train et postiers, tous blessés légèrement, se hâtèrent le long des voies jonchées de débris et d'éclats de verre pour porter secours aux voyageurs. Mais, le premier moment d'affolement et d'angoisse passé, on constata que cet accident, qui aurait pu avoir les plus graves conséquences, n'avait pas fait de victimes. Seize voyageurs seulement avaient été légèrement blessés aux mains, à la face ou aux jambes.

M. Charles Humbert, chef de gare de Villepatour, organisa les secours. Peu après, les blessés étaient dirigés sur l'hôpital de Tournan ou regagnaient leur domicile au moyen d'autocars.

Les blessés

Voici la liste des blessés auxquels des soins immédiats ont été prodigués par les docteurs Lambert et Paley, de Tournan.

M. Gaston Urbain, trente et un ane, ingénieur. 22. rue Etex (plaie à la mntn gauche) M. Louis Plocq, cinquante-


deux ans, professeur, 193, faubourg Poissonnière (plaies aux mains); M. Arthur Duez, plongeur à la Compagnie des Wagons-Lits, 98, rue d'Angoulëme, à Paris (plaies aux bras) le contrôleur Vial (fracture de la cheville gauche) M. Paul Steber, quarantedeux ans, géomètre. 10, rue de Niffer, à Mulhouse (plaie à la main droite) M. Tchechoueyres, postier, 34. faubourg Saint-Antoine (foulure de la main gauche, plaie au bras gauche) Mme Perzot, Grande-Côte de Marne, domaine de Ponton (plaies au visage, à la joue et au nez) M. Filleul, cinquante et un ans, 50. rue Rodler, à Paris (plaie à la • tête) M. Beyle, quarante-trois ans, postier, 23. rue Bren, à Paris (blessure au bras gauche) M. Mllton Millavitch (contusion. de l'orbite gauche avec ecchymose) M. d'Haussy, quarantehuit ans, 24, rue du Terrage, à Paris (contusions épaule gauche et- poignet gauche) M. Pignault, quarante-huit ans, postier, 2. cité Monthières, à Paris (côtes et poignet gauche fracturés) M. Chaussepied, cinquante-six ans, postier, 5, cité Monthieres, à Paris (contusions épaule droite) M. Albert Fayot, 104, rue Saint-Marc, à Paris (contusions à la face) M. Gravelot, cinquante-quatre ans, chef de brigade postier, 16, rue Boyer-Barret, à Paris (contusions à l'épaule gauche) Mme Serra, 27, rue de Maubeuge, à Paris (blessure à la main droite).

L'enquête

Peu après 9 heures arrivaient sur les lieux de l'accident MM. Marquet, procureur de la République du parquet de Meiun Lévy, juge d'instruction Chamelot, commis greffier le commandant Bois, commandant le bataillon de gendarmerie de Seine-et-Marne; MM. Mermon, ingénieur en chef du mouvement Pellarin, ingénieur en chef à la Compagnie de l'Est; Duchatet, ingénieur en chef du matériel et de la traction des chemins de fer de l'Est Bigot, ingénieur en chef du service de la traction Merlin, ingénieur de la première section de la traction Poncet et Gœury, ingénieurs Laplasque et Varier, inspecteurs de la voie.

Le mécanicien du rapide, M. Fernand Veillet, qui était assisté du chauffeur Léon Martin, trente-cinq ans, tous deux du dépôt de Troyes. a fait les déclarations suivantes aux enquêteurs: Ma locomotive marchait à une allure régulière. Mon manomètre indiquait. à 7 h. 28, la vitesse de 110 kilomètres à l'heure, ce qui est normal sur cette voie qui traverse la Brie, où les lignes droites, qui sont fréquentes, permettent de grandes vitesses. Soudain, peu avant la gare de Villepatour et à peine le convoi venait-il de franchir un passage à niveau, je sentis que ma locomotive « flottait s. Je donnai alors un léger coup de frein et fermai le régulateur de vapeur. Mais le balancement continuait et je sentais que le convoi « ripait a de gauche à droite. C'est alors que je bloquai les freins à fond. Mais je n'étais plus maître de ma machine, et celle-ci, franchissant la voie, sauta à droite sur la voie montante.

La déposition de M. Veillet semble établir nettement que sa responsabilité ne peut être en aucune façon engagée. Il n'avait, à cet endroit de la voie, à se préoccuper d'aucun signal ni à ralentir au passage de la gare, qui est une petite station. Au contraire, c'est parce qu'il a su arrêter son convoi avec sang-froid et progressivement que le mécanicien a pu éviter une terrible catastrophe.

Derrière la locomotive, qui était enfoncée dans le ballast jusqu'aux essieux et dont la vapeur fusait de toutes parts, le wagon-poste, un wagon mixte de 31 et de classe, des wagons de 1" et 2e, une voiture de 3' et le wagon-restaurant étaient couchés sur les voies et les remblais. Peu après le passage à niveau qui précède la gare, on apercevait nettement une première défaillance de la voie, sans doute minée par les pluies. Le dévouement des sauveteurs Le personnel du train a assuré avec un dévouement remarquable le sauvetage des voyageurs. Le mécanicien et le chauffeur, M. Gustave Culain, âgé de quarante-neuf ans, chef de train; M. Gravelot, chef de brigade des postiers ambulants, et M. Paul Fageret, quarante-trois ans, surveillant, sont dignes de tous les éloges. En outre, MM. Veillet et Léon Martin, une fois Mes blessés évacués, se sont occupés immédiatement de leur machine, tandis que les employés des P. T. T. transféraient dans un local de la gare les sacs postaux qui contenaient des lettres chargées, des plis recommandés et des envois en numéraire représentant une valeur de plusieurs millions. On prévoit que les travaux de déblaiement ne seront pas terminés avant jeudi soir. Pour le moment, le transbordement des voyageurs s'effectue entre Gretz et Villepatour et certains convois sont détournés par Verneuil.

Contre une nouvelle atteinte aux libertés commerciales

M. Georges Maus vient d'écrire à M. Edouard Herriot, président du Conseil, pour protester contre le projet de règlement soumis au conseil d'Etat, et prévoyant, en plus de l'application régulière de la loi sur le repos hebdomadaire, la fermeture obligatoire de tous les salons de coiffure le lundi matin, et tous les jours de midi 30 à 2 heures. De telles mesures sont nettement Inopportunes au moment où les commerçants luttent avec âpreté pour maintenir leur équilibre. Le président des commerçants détaillants indique que c'est, au contraire, en donnant le maximum de facilités a la clientèle qu'on vaincra la sous-consommation qui aggrave considérablement la crise.

L'ÉTOILE n GASTON-CH. RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

IV (suite)

La vie.

Alors il aperçut son père et dans son visage pâle ses yeux se firent soudainement plus sombres et plus durs. De nouveau il détourna la tête et referma les yeux. Mais de ses lèvres closes, un nom tomba, dans un souffle Margit.

Mon petit Merry implora Saintyvraie.

Chut murmura la religieuse. Son regard triste et sévère ordonnait le silence. Elle glissa, de son pas silencieux et souple, vers lui et dit à voix basse

Retirez-vous, monsieur. Ne provoquez pas en votre fils une émotion qui pourrait peut-être lui devenir redou-, table. Retirez-vous, allez vous reposer, laissez-nous faire et songez qu'en ce moment il est entre les mains de Dieu Copyright by Gaston-Ch. Richard Traduction et reproduction interdites ehj tous pari%

Sous le masque japonais

BOTE DE LA PREMIERE PAGE

Par contre, la foule qui circule sur les trottoirs apparaît sage et disciplinée encore vêtue de sa sombre livrée hivernale, elle marche à pas comptés, silencieuse et un peu morne. Où est donc la débordante multitude de Changea! ou de Nankin, avec ses attroupements, ses tourbillons, ses remous? Où sont les bruits, les rires, les cris chinois? Une ville américaine, réduite à la taille du pays et sens Américains, avec quelques coins de désordre et de pouillerie asiatiques. Voilà la première impression que produit la capitale nippone.

Pourtant, elle a son charme que peu à peu l'on découvre, qui s'insi-1nue et vous conquiert plus sûrement qu'une foudroyante beauté. Et peut-être ce charme tient-il justement à ce que Tokio garde d'incohérent et d'inachevé. Il est plein de coins imprévus, d'îlots, de havres de paix où persiste un peu de l'âme et de la vie du vieux Japon. Qui dira la surprise de découvrir soudain au détour d'une voie affairée une paisible ruelle villageoise ? De petites maisons, pareilles à des joujoux de bois clair, sourient dans le cadre de leurs palissades de bambous un pin aux grâces maniérées les abrite la porte sous son auvent est flanquée de deux pots de faïence bleue où fleurissent des azalées et sur le frêle balcon une femme à haut chignon laqué de noir se penche, la bou- che en cœur incarnat dans ses joues fardées de blanc c'est une rue de geishas.

Ou bien l'on tombe tout à coup sur un vieux temple en bois vermoulu qui semble affaissé sous son large toit scuplté. Un bonze, accroupi en haut des marches, médite, immobile, face au miroir de bronze, seule parure de l'autel, et l'on voit luire l'ivoire jauni de son crâne. Dans la cour plantée de cryptomérias, petites poupées en kimonos bariolés, des enfants jouent autour des grosses lanternes de pierre sur lesquelles roucoulent des colombes.

Il y a aussi les collines de Kojimachi et d'Akasaka, quartiers des ambassades et des vieilles familles aristocratiques. Des routes, des ruelles, des sentiers grimpent, dégringolent, se croisent et s'enchevêtrent avec la plus délicieuse fantaisie entre de verts jardins exubérants qui, parfois, révèlent un toit t retroussé, une ville pompéienne, un manoir britannique ou un chalet normand.

Il y a encore Asakusa, naïve petite oasis des plaisirs populaires où se tient une foire perpétuelle et qui, le soir, s'enflamme et soudain éclate de mille feux élctriques. Et les grands parcs dont les pelouses, les lacs et les bosquets entourent des tombeaux.

.Mais enfin et surtout il y a le Mur. C'est le vieux château des Shoguns, devenu le château de l'empereur. Flanqué de donjons ronds, troué de portes massives, il se dresse en plein centre de la ville agitée et, avec une majesté puissante et tranquille, tourne sur deux kilomètres entre ses douves mélancoliques, portant avec orgueil son lourd diadème d'ombrages à travers lesquels on aperçoit parfois des toits de palais et de pagodes. Les tremblements de terre ont épargné ses larges pierres grises qui depuis des siècles tiennent sans ciment ni mortier la révolution qui chassa ses premiers maîtres l'a respecté, et il ne fut même pas effleuré par la fièvre de modernisme qui bouleverse Tokio.

Au coucher du soleil, couronné d'une auréole de pourpre, mirant dans l'eau du fossé sa massive silhouette campée sur les vertes courbes de ses douves, il semble contempler avec un paisible dédain, dans l'avenue qui lui fait face, les grands buildings tout neufs et les géantes carcasses de fer qui attendent leur couverture de ciment. Sait-il qu'à cause de la crise économique, les premiers sont encore vides de locataires et que l'on ne peut achever les secondes* ?

Il sait, en tout cas, ce Mur impérial que, au milieu des inquiétudes internationales, des conflits intérieurs et des courants contradic- toires qui secouent le pays, il reste pour de nombreux Japonais le signe du passé dont ils ont l'orgueil, le symbole de ce qui demeure. A. V.

Il inclina la tête, eut un regard vers Merry qui, les yeux clos, semblait reposer. Mais sous les paupières retombées entre les cils longs d'or brun, des larmes sourdaient, lourdes et lentes, comme sourd le sang d'une inguérissable blessure.

il sortit de la clinique est se mit à marcher par les rues, au hasard de ses pas.

A cette heure matinale, elles étaient désertes, muettes, froides sous la lueur blême du ciel gris. Tout à coup, François Saintyvraie se retrouva sur le large trottoir de l'avenue du Bois, face à l'allée cavalière. Une douzaine de jeunes gens et de jeunes filles passaient, à cheval; ils bavardaient gaiement tout en trottant sur la terre humide et meuble. Ils regardèrent avec surprise ce passant solitaire qui tenait à la main un feutre cabossé et qui, le visage bouffi de fatigue, la chevelure embroussaillée, les vêtements poudreux et fripés, se traînait plus qu'il ne marchait, gourd de froid intérieur et recru de lassitude.

Il les regarda passer, puis s'éloigner, d'un air stupide.

Et, soudainement, la vue d'une amazone du groupe, qui montait avec aisance un grand hunter gris pommelé, éveilla dans sa mémoire le souvenir de Margit Swobodna.

Margit.

Le doux nom, murmuré avec un accent de douleur infinie par les lèvres décolorées -le son fils résonna en lui avec une force étrange.

Margit.

Oui. il firait voir, ce matin même, tout de suite. Il la conduirait au chevet de Merry. Il donnerait cette iole à son fils blessé, mourant peut-être,

LA SITUATION

DE LA TRÉSORERIE SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Comment, en ces conditions, demander à la trésorerie de soutenir l'effort pendant plusieurs mois encore après* le le. janvier ? A cette date, elle aura un débit de 12 milliards, même si, à la fin de ce mois, l'émission de l'emprunt destiné à l'Algérie permet de recouvrer les avances faites à l'Afrique du Nord, même si une émission d'obligations' des P. T. T. donne une facilité analogue.

Il est donc absolument indispensable que l'équilibre soit rétabli dans les recettes et dépenses mensuelles de l'Etat, et cela ne peut être qu'après le vote du budget de 1933. Certes, toute difficulté de trésorerie ne serait pas surmontée car les six premiers mois de l'exercice constituent l'époque des « basses eaux » budgétaires en ce sens que les recouvrements d'impôts directs sont des plus médiocres et que, précisément, il appartient au Trésor de pourvoir à leur insuffisance.

Mais si le budget était voté définitivement par les deux Chambres le 31 décembre 1932, il serait possible, dans la confiance publique raffermie, d'émettre un emprunt couvrant la quinzaine de milliards auxquels la trésorerie aura fait face par divers moyens de fortune. Mors, ayant remboursé les 7 milliards de bons du Trésor qui auront, avant le 1" janvier, été mis en circulation, la trésorerie recouvrera la faculté d'en émettre temporairement pour une s o m m e égale, en attendant les recettes budgétaires de juillet et des mois suivants. Que, par des lenteurs exagérées dans la discussion du budget des dépenses et de la loi de finances et des directives d'ailleurs irréalisables dans le temps présent, par quelque gouvernement et quelque majorité que ce soit, le Parlement renouvelle l'erreur commise naguère de rendre nécessaires plusieurs douzièmes provisoires, il est certain que la situation de la trésorerie serait critique, que l'obligation où elle serait de recourir aux banques (comme en 1926) ou d'emprunter à un taux onéreux jetterait un trouble profond dans toute l'économie nationale et pourrait provoquer à la Banque de France dea retraits d'or pour compte étranger, en ébranlant ainsi la situation internationale de la France.

Il faut éviter les douzièmes provisoires.

LES AFFAIRES D'AVIATION Dans la matinée d'hier M. Brack, juge d'instruction, a entendu M. Ducloux, contrôleur général des recherches à la sûreté générale, qui a déclaré que la « note du ministre de l'Intérieur versée au dossier par M. André Bouilloux Lafont n'avait manifestement aucun caractère d'authenticité ». L'après-midi promettait d'être longue et fertile en incidents, mais elle tourna court, car, vers 5 heures et demi, au moment d'être confronté avec M. Portait, le directeur de l'Aéropostale, l'inculpé Lucien Collin, dit Serge Lucco, s'est trouvé trop fatigué pour continuer à être interrogé.

M, Brack voulait éclaircir le point important suivant M. Jean de Lubersac et Collin se connaissaient-t-ils ? Le premier a énergiquement affirmé qu'il croit avoir vu Collin une seule fois et qu'il ignorait son nom. Lucco a été non moins énergique

C'est pour la première fois dans votre cabinet, dit-il, que j'ai vu ce monsieur et que j'ai appris son nom On pensait que l'audition de M. Lepercq, banquier, 41, boulevard des Capucines, pourrait peut-être apporter un démenti aux deux hommes, car ce financier a eu comme employé M. de Lubersac et il aurait pu voir Collin à sa banque.

Mis par M. Brack en présence de Lucco, M. Lepercq n'a pas reconnu l'inculpé. La preuve n'a donc point été apportée des relations entre les deux détenus de cette affaire.

Après s'être expliqué longuement sur ses relations avec M. Faux-Pas-Bidet, commissaire de police au service des renseignements généraux, et après avoir parlé de l'Intelligence Service, Collin a réitéré ses accusations contre M. André Bouilloux-Lafont.

C'est bien lui, a-t-il dit, qui m'a donné toutes les indications nécessaires pour confectionner les documents. Comment aurais-je pu agir seul ? Est-ce que je savais ce qu'il fallait mettre, par exemple, dans le contrat de la Lufthansa. ?

Il s'agissait maitenant de confronter Collin avec M. Portait.

M. Brack fit donner lecture par son greffier, M» Mare, de la déposition de ce dernier. On sait que M. Portait a déclaré que Lucco était un garçon d'une grande intelligence en qui il avait la plus entière confiance, et avec qui il avait passé un contrat de publicité.

Invité à répondre, Collin appuyé par ses défenseurs, M" Raymond Hubert et Jean Laval a prié le juge de lui permettre de ne poursuivre que le lendemain.

Je suis trop fatigué ce soir dit-il d'une voix brisée.

Et Collin de demander à être examiné par le docteur Paul et de solliciter le juge de ne pas le faire transférer de la Santé où il est actuellement détenu à l'infirmerie de la prison de Fresnes.

Enfin, M. Mulquin, expert-comptable, a déposé son rapport sur ies vérifications qu'il a opérées, ces jours derniers, dans diverses banques, afin de rechercher les mouvements de fonds des personnes mêlées à cette affaire.

de revoir près de lui celle pour qui hélas, Il avait, le pauvre petit, commis tant de sottises. Il pardonnerait, il oublierait, il mettrait à sac la grande sapinière, et les hauts monts de Jullegaard. Après tout, une fortune, ça se fait, ça se défait, ça se refait. Mais un flls, un beau garçon de vingt-huit ans, robuste, gai, bon vivant, intelligent, aimant, ça ne se refait pas, quand la Dame-à-la-faulx l'a mis, marmoréen, au creux de sa couche gtacée Ah Dieu, revoir Merry lui sourire, revoir dans ces yeux bleus si profonds qui avaient, naguère encore, une flamme si confiante, si vivante, si droite, une expression heureuse, affectueuse et non plus ce regard affolé de bête traquée, d'innocente proie aux prises avec un rapace impitoyable, qu'il avait eu, durant cette horrible aventure. Margit.

Qu'était-elle devenue, en cette infernale fin de nuit ?

Ils l'avaient laissée, tous, aux mains de ses amies de sa servante-nourrice Zucca. Elle n'était plus qu'une pauvre chose, sanglotante, prostrée, folle de douleur, et qui, tout à coup, s'était débattue en proie à une affreuse crise de nerfs.

La colère, cette courte folie, avait subjugué, en lui, cette nuit-là, tous ses autres sentiments. Et c'était sa faute, à lui pauvre diable de vieil homme sage qu'il était, si ce beau couple heureux s'était dissocié dans le sang, les larmes, l'épouvante, la souffrance C'était sa faute, sa très grande faute ] si son fils gisait sur un lit de douleur, la poitrine trouée, si Margit à cette heure, tremblait de froid, de fièvre, de désespo'.r, hagarde et folle, tapie au creux de son lit et veillée par la vieille 'Zucca.

Jacques Martin

étudiant en théologie

condamné pour insoumission un an de prison

Deux réfractaires, la semaine dernière, comparaissaient devant le tribunal militaire du Cherche-Midi. Le premier se réclamait du communisme, le second de l'anarchie. Voici aujourd'hui un troisième « objecteur de conscience Jacques Martin, de qualité moins contestable. Ce jeune homme, en effet, ne se proclame que chrétien. Il a simplement agi pour prouver la sincérité de sa foi.

Jacques Martin, fils d'un professeur de lycée, se prépare au ministère pastoral. Né à Sainte-Colombe, dans le Rhône, et étudiant en théologie, actuellement Inscrit à la faculté protestante de Paris, il se présente souriant devant ses juges. Mais il ne nargue pas. On devine, au contraire, qu'il s'efforce de dissimuler beaucoup d'émotion. Au mois d'août dernier, il était appelé à faire une période de réserve. H a renvoyé son ordre de marche accompagné d'une lettre dans laquelle il exposait que l'armée constituait, à son sens, un obstacle à toute paix juste et durable. Car, poursuivait-il, « l'Evangile du Christ reste Inconciliable avec le port des armes. Aimez-vou^ les uns les autres telle est la loi suprême du Nazaréen, et je crois aux exigences de l'Esprit. »

De nombreux témoins ont été appelés. Les pasteurs Boegner, président des Fédérations françaises des associations chrétiennes, Westphal, Cooreman, MM. Jean-Richard Bloch, Marc Sangnier et Guehenno.

Ici, dit ce dernier, j'ai le sentiment de parler au milieu des justes et le plus juste me parait être le prévenu. Le commissaire du gouvernement, le colonel Guyon, échange alors avec le défenseur, M* André Philip, du barreau de Lyon, des arguments qui, des réalités trop pratiquer de notre temps, remontent, en passant au crible du droit, jusqu'au plan purement philosophique.

Mais, ainsi que la tradition s'en est fermement établie à Paris, le tribunal prononce bientôt envers Jacques Martin la peine d'une année de prison. OBSEQUES DE M. LHOMMEDE PREFET DU FINISTERE

Les obsèques de M. Edmond Lhommedé, préfet du Finistère, ont été célébrées hier matin. Le cercueil, transporté du ministère de l'Intérieur à l'église Saint-Augustin, a été salué quelques instants avant la cérémonie par M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, qui, légèrement souffrant, avait confié à M. Alexandre Israël, sous-secrétaire d'Etat, le soin de représenter le gouvernement. Au Père-Lachaise, où eut lieu l'inhumation dans le caveau de famille, quatre discours furent prononcés par MM. Autrand, au nom de l'Association de l'administration préfectorale Paul Appell, député, au nom des élus de la Manche dont M. Lhommedé fut préfet; l'ancien président du conseil général du Finistère au nom de ce département, et Alexandre Israël au nom du gouvernement.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'A. G. M. G. de i'Isle-Adam et de Pontoise et par l'association des A. C. de Saint-Miche!-sur-Orge.

Conseil des ministres à 10 heures, à l'Elysée.

Réunions d'anciens combattants Officiers anciens combattants des chars d'assaut, 18 h. 30, buffet, gare de l'Est. 69' R. I., 21 h., 28, boulevard de Strasbourg. 274' R. 1. et 22° R. I.. il b., même adresse. Le Bucnous (ancien spahis), 21 h., même adresse. 8- zouaves, 21 h.. 2. rue de Vauvilliers. 127' et 287' R. I., 21 h.. 6 bi.s, rue du Quatre-Septembre. Concerts, Bals A. G. des Etudiants de Paris, 21 h., 13, rue de ia Bûoherie. Au profit des Hiapano-Américains sans ressources, 21 h., Claridge.

Court de chanson trançaise 20 h. 30, mairie du IV«.

Concert public 21 h., place Saint-Sulpice. Courses au Tremblay, à 13 h. 45. On annonce le mariage de Mlle Paulette Latzarus. fille de notre distingué confrère, avec M. Claude Hau, rédacteur à l'Avenir.

Chaque invention a ses précurseurs. Il faut qu'avant les autres, quelqu'un trouve, essaie, construise pour le bonheur, le confort ou le plaisir de tous. Il est des inventions dont les aval).tages apparaissent avec une telle évidence, qu'à peine réalisées, elles font force de loi.

Telles ont été, dans le domaine de l'automobile, les roues avant indépendantes et le châssis tubulaire indéformable, deux innovations de PEUGEOT, qu'il a été le premier au monde à appliquer à la construction en grande série.

Peugeot a fait école. mais il garde le privilège d'une avance acquise, qui assure à l'acheteur la sécurité avec le confort.

A L'OCCASION DU SALON

DE L'AUTOMOBILE

les magasins LANCEL, 3, Bd des Italiens (carrefour Drouot) et 6, place de l'Opéra, présentent un rayon unique des dernières créations parisiennes, cadeaux les plus agréables à offrir. EVITEZ LES EPIDEMIES

Buvez de l'eau vivante et pure. Filtre pasteurisateur Mallié, 155, faubourg Poissonnière, Paris, et maisons d'articlés de ménage.

NECROLOGIE

On annonce le décès de M. Charles Raymot.. officier de la Légion d'honneur, attaché au comité de direction des grands réseaux de chemins de fer, 72, rue de Rome.

Un taxi passait, à vide. Il l'arrêta, se hissa lourdement dans la voiture, après avoir donné au chauffeur, l'adresse de Margit Swobodna et, tombé sur les coussins, se laissa emporter. las à mourir, vers l'avenue Henri-Martin.

Le répit qu'il s'était donné ne dura guère, car la courte distance qui sépare la porte Dauphine de l'avenue HenriMartin, fut vite franchie, et cinq minutes ne s'étaient pas écoulées que l'auto stoppait devant la grille du petit hôtel..

Attendez-moi là dit François au chauffeur.

Il lui fallut sonner longuement devant qu'un domestique vint' ouvrir l'espion du portillon de service. Qu'est-ce que vous voulez ? fit l'homme d'un ton grognon.

Je suis M. François Saintyvraie. le père de M. Merry. Je viens de la clinique chirurgicale où l'on a transporté mon fils. Et je veux voir Mme Swobodna. Annoncez-moi près d'elle, je vous prie, dit François, d'une voix brève.

Oui. Je ne dis pas, Je reconnais bien monsieur, dit le domestique, hésitant. Seulement, on m'a bien recommandé de ne laisser entrer personne, à cause des journalistes et des photographes. Et le commissaire de police a dit comme ça qu'il me rendrait responsable.

Mais ouvrez-moi donc fit Fran.çois, avec rudesse. Je n'ai que faire de vos histoires de journalistes et de policiers. Je veux voir Mme Swo.bodna, tout de suite, entendez-vous ? Mais. Monsieur, il n'est que 6 heures du matin. Après un coup pareil, Madame doit dormir, surtout que le docteur y a fait une piqûre

CONGRES CITROEN

DU 26e SALON DE L'AUTOMOBILE Les concessionnaires de l'étranger se joignent à leurs collègues de France pour acclamer, dans un enthousiasme indescriptible, M. André CITROËN et ses collaborateurs

Les Usines Citroën. à l'occasion du Salon de l'Automobile, ont réuni en Congrès leurs principaux Concessionnaires de France et de l'Etranger. Ce Congrès a eu lieu hier matin, dans la nouvelle salle de conférences du Palais des Expositions, place de l'Europe, sous la Présidence de M. André Citroën.

Les grands problèmes commerciaux et économiques de la saison qui commence ont été traités; ils sont d'importance, quand on songe que le chiffre d'affaires de la Marque et de ses filiales dépasse 2 milliards de francs et que son activité fait vivre plus de 60.000 familles.

Un banquet de clôture monstre Le Congrès Citroën s'est clôturé par un grand banquet à la Salle Bullier, auquel prêtait son concours l'Harmonie, composée de 120 ouvriers. Parmi les 1.700 convives, on remarquait les principaux membres de la Presse Technique et Sportive, de nombreuses délégations d'Agents de l'Etranger venus à Paris dans des autocars Citroën, et un groupe important représentant les 25.000 ouvriers des Usines. Avant de prendre place, M. Citroën demanda à l'assistance d'évoquer, dans une minute de silence, la mémoire de Georges-Marie Haardt, chef des Expéditions Citroën, si brusquement disparu au moment même où la Croisière Jaune venait d'atteindre l'objectif de sa mission.

Il associa à son nom glorieux la mémoire du Lieutenant de Vaisseau Victor Point, qui fut l'un des artisans du succès de cette Expédition. M. Citroën pria ensuite M. AudouinDubreuil, chef de mission, et les membres présents de l'expédition CentreAsie de se lever, et la salle entière rendit un émouvant hommage à tous ceux qui venaient d'accomplir cette mission civilisatrice travers le Continent asiatique si fermé, triomphant de difficultés qui paraissaient insurmontables et ramenant une ample moisson de documents scientifiques. LES DISCOURS LES CONCESSIONNAIRES

ET AGENTS DANS LA JOIE M. Devemy, concessionnaire de la marque à Valenciennes, prit la parole, au nom de ses collègues.

Dans une vibrante allocution, il exprima l'admiration de tous pour les merveilleuses 8, 10 et 15 CV.. qui se sont placées, dès leur apparition, comme les plus remarquables produits de l'Industrie Automobile. Il remercia M. Citroën pour ses magnifiques créations, qui ouvrent à tous les agents de la marque les plus brillantes perspectives d'avenir.

Après quoi, M. Victor Breyer se leva à son tour et, au nom de la Presse Sportive, exprima en quelques mots très éloquents l'intérêt avec lequel l'ensemble de ses collègues suivait les efforts si heureux de M. Citroën pour le développement de l'Industrie Automobile.

DISCOURS DE M. ANDRE CITROËN Au milieu d'une ovation indescriptible, acclamé debout par tous les assistants, M. Citroën commença son exposé.

D'abord quelques chiffres.

Après avoir rappelé que l'industrie automobile française occupe le second rang dans le monde et le premier en Europe, l'orateur retraça rapidement les grandes étapes de ses usines, qui ont abouti aux prestigieux modèles qui constituent le plus gros succès qu'ait jamais enregistré un Salon de l'Automobile.

Il signala que depuis leur création, en 1919, jusqu'au le. septembre dernier, la production de ses usines a été de 679.978 voitures. Ce chiffre constitue, et de loin, le record européen des ventes. Il ajouta que le tiers des voitures vendues en France en 1932 était des voitures de sa marque et que 50 0/0 des automobiles françaises exportées ont été des Citroën. L'orateur passa ensuite rapidement en revue les efforts techniques et commerciaux qui ont été accomplis depuis trois ans dans le domaine des poids lourds. Comme pour les voitures de tourisme, les Usines Citroën occupent dans cette branche la toute première place dans les statistiques de ventes. La lutte contre le chômage

Le succès des véhicules utilitaires a permis de construire en série une variété de modèles répondant à tous les besoins et offrant des débouchés illimités. C'est grâce au développement de cette branche de leur activité que les Usines Citroën ont pu

calmante, dit encore le valet de chambre.

Ouvrez-moi ordonna François. Je ne puis me contenter de ce que vous me dites, ni me résoudre à attendre là, sous la pluie, le réveil de Mme Swobodna. D'autant moins que je viens la chercher pour la conduire au chevet de mon flis Allons mon ami ne tardez pas davantage Ouvrez-moi Le domestique, bien que subjugué par cette parole âpre et dominatrice, hésitait encore. Il finit, pourtant, par se résoudre à ouvrir, et François, avec i un soupir de délivrance, le suivit dans l'antichambre. Si monsieur veut bien attendre dit le valet de chambre, je vais aller réveiller Mme Zucca.

Oui allez

François s'assit dans le vestibule, sur une banquette. Il frissonnait, glacé de froid, et pour peu eût grelotté comme en plein hiver encore qu'on fût tout pres de l'été. La faim, la soif. la fati- j I gue de la nuit blanche, jointe à celle du voyage, !a marche énervée sous la pluie l'avaient mis à bout de forces, i a bout de nerfs. Il ne résistait plus que dans l'espérance de ramener Margit vers Merry, à cette immense lassitude qu'il sentait monter en lui comme une marée amère.

Un pas rapide, sourd et lourd à la fois le fit se redresser.

On descendait l'escalier, quatre à quatre. Il vit reparaître, devant lui. le valet j de chambre, dont la face rasée expri- jrujit la stupeur, avec une force qui eût été comique, en d'autres circonstances. Eh bien ? interrogea Saintyvraie. Eh ben elle eat roide celle-là fit le valet, d'un air abasourdi.

conserver, malgré la crise économique, leur effectif ouvrier au complet. Le développement

des transports automobiles

Grâce à la création de cars élégants et économiques qui commencent à être populaires dans toute la France, il a été permis d'organiser dans tout le pays des réseaux de transports rapides, réguliers et fréquents Bordeaux, Nantes, Lyon, Marseille, Rouen, Reims, Strasbourg, etc. ont vu se créer de nombreuses lignes qui ont contribué considérablement au développement de l'activité économique de ces régions.

A Paris, 200 autocars Citroën relient la capitale à sa grande banlieue, parcourant journellement 75.000 kilomètres et transportant 25.000 voyageurs. Bientôt, le nombre des autocars sera porté à 300.

Le glorieux exploit de « Rosalie Il » Un des événements les plus marquants de l'année automobile a été la performance accomplie au printemps dernier par la 6 cylindres Citroën de série, qui a battu tous les records du Monde de distance et de durée en parcourant plus de 136.000 kilomètres en cinquante-quatre jours, à plus de 104 km. de moyenne.

M. Citroën rappelle, au milieu des applaudissements nourris de l'assemblée, qu'aucun constructeur français ou étranger ne s'est inscrit pour tenter de s'adjuger le prix de 1 million qui avait été offert à la voiture, quelle que soit sa puissance, qui battrait, avant le 1" octobre, les records de la 6 cylindres Citroën, plaisamment baptisée Rosalie-Il par ses conducteurs.

Pour rendre chaque jour

l'automobile plus économique

Puis l'orateur, revenant sur un de ses sujets favoris, engagea avec force ses Concessionnaires et Agents à poursuivre sans relâche la réalisation de cette idée de « Service que, les premières et encore seules en Europe, les Usines Citroën ont toujours encouragée.

A ce sujet, il cite le succès obtenu par la magnifique station-Service de Lyon la plus grande du monde, vers laquelle un train spécial emportera demain les 350 Agents de l'étranger, qui avaient manifesté le désir de la visiter.

Les trois nouveaux modèles

du programme 1933

L'effort industriel des Usines Citroën a dépassé, cette année, tout ce qui avait été fait précédemment, car il s'agissait d'établir trois modèles entièrement nouveaux, bien que différents par leur puissance, leurs dimensions, ayant cependant une même conception.

Au point de vue mécanique, il s'agissait de construire des voitures pourvues de tous les perfectionnements de la technique moderne châssis léger et rigide boîte de vitesses synchronisées avec deuxième silencieuse roue libre, et naturellement toutes munies du moteur flottant qui venait de faire si brillamment ses preuves sur plusieurs dizaines de milliers de voitures. Au point de vue carrosserie, il s'agissait de concevoir des caisses aux lignes modernes, sobres et harmonieuses, aux larges dimensions et au grand confort dans tous les modèles. Au point de vue prix, il fallait établir des voitures absolument complètes, munies de tous les accessoires indispensables au confort et à la sécurité des voyageurs, et ceci à des conditions permettant de toucher des couches d'acheteurs très étendues. Les nouveaux aménagements

des ateliers

Pendant la période des essais se poursuivaient l'aménagement des ateliers, l'installation des nouvelles machines, la mise en place des puissants outillages, et notamment des presses et des merveilleuses machines à souder dernier mot de la technique qui concourent à la fabrication des carrosseries « monopièce » et qui absorbent plus de 10.000 kw.

De 32 à 50 0/0

« Tous ces efforts, mes chers amis, conclut M. Citroën, nous ont permis aujourd'hui de nous trouver dans la situation privilégiée que vous avez déjà constatée vous-mêmes. Rien ne peut mieux récompenser nos efforts que l'accueil chaleureux que la clientèle a réservé, dès leur apparition, à nos produits.

Cet accueil nous permet d'espérer, sans un optimisme exagéré, que notre pourcentage de ventes en France doit

Mais que voulez-vous dire ? cria presque François.

Je veux dire que. y a pus personne ici. Madame Zucca et Madame, elles sont parties

Parties ?

Y a une heure, à peu près, ce que dit Germaine, la femme de chambre. Elles ont tout empilé dans la malle de l'auto et dans deux valises, laissé trois mois de gages à tout le monde, même au chauffeur. Et puis Madame a pris le volant de sa grande bagnole de voyage c'est une Swick qu'elle peut mener à 120 l'heure et elle ne s'en fera pas faute, quitte à se casser la figure, et pfuitt; elles ont Llé Parties Mais où ?

Ça. elles ne l'ont pas dit Mais on ne part pas ainsi sans papiers, sans passeports Elles ne franchiront pas la frontière

L'homme écarta les bras, baissa la tête, haussa les, épaules et dit Moi, je n'en sais pas davantage et je ne peux rien dire de plus à monsieur. Si monsieur veut attendre, Germaine va descendre d'un moment à l'autre.

Oui dit François, hagard. Tout tournait autour de lui. tout se déformait, démoniaquement, en lignes torses, en figures grimaçantes. Une sueur glacée l'inonda tout à coup, ses oreilles bourdonnèrent et une nausée tordit son estomac vide. Il dut s'asseoir, tout d'un bloc, pour ne pas tomber. Est-ce que monsieur ne se sent pas bien Monsieur est tout pâle, lit le domestique d'un air inquiet. Laissez-moi, je vous en prte. dit Saintyvraie avec un accent de prière où se mêlaient la lassitude et la stupeur.

Monsieur devrait prendre quelque-

passer de 32 à 50 0/0 au minimum au cours de l'année commercial© à venir. Ceci permettra à nos Usines et à toutes vos entreprises, non seulement d'être prospères. mais surtout de conserver au complet leur personnel, et même de l'augmenter.

Messieurs, si nos voitures sont en tête du progrès, c'est à l'esprit de collaboration que nous le devons. Vousmêmes, mes chers Concessionnaires et Agents, établissez le lien qui nous unit aux usagers de nos voitures. C'est de cette entente parfaite et cordiale que nous tirons notre force.

Jamais orateur ne fut plus chaleureusement applaudi et nulle ovation ne fut plus enthousiaste que celle qui accueillit les déclarations du grand industriel.

Courrier des théâtres Opéra, 8 h., le Chevalier à la rosé.

Comédie-Française, 8 h. 45, l'Age du fer. Odéon, 8 h. 4a" la Rosaire, l'Habit vert. Gatté-Lyrique, 8 h. 15, la Trouvère. Trianun-I.yr., 8 30. Comte de Luxembourg. Châfetet, 8 h. 30, Nina-Rosa fA. Baugi). Variétés, 9 h., Avril (A. Brulô. Arnaudy). Fte-St-Martin, 8 30, le Scandale(V.Sergine) Th. de Parls, 8 h. 45. Une femme ravie. «.vnniaso, 9 h., la Route dcs Inàes. Sarah-Bera.. 9 h.. Dames aux chap. verts. Moirartor, 9 h., Auberge du Chev. Blanc. Renaissance, 9 Il., la Dame de chez Maxim. Ambigu. 8 h. 45. Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en tact. Antoine, 9 h., Bourrachon (Signoret). Bouffes-Parisien», 8 h. 45. Azor.

Mlehodière, 9 h., la Fleur des polo. .Athénée, 8 h. 45, Youki.

Madeleine. 9 h. 15, Mozart (Y. Printerapa). Ambassadeur», 9 h., Edition spéciale. Scala, 8 h. 45, Mon amant (150O, opérette. Saint-Georfe*. 9 h.. Mademoiselle.

Nouveautés, 8 h. Signor Bracoli. Comédie Champg-Elysées, 9 h.. Domino. Gd-Guignol. 3 h., 9 h.. Sexualité (Mayane). Théâtre xichel, 9 h.. Ludo.

Potlniere, 9 h.. Th. russe Karussel. Arts, 8 h. 30. Leçon d'amour dans un parc, Avenue (Pito'ift), 9 h., la Ronde.

Montparnasse, 9 h., Chambre d'hôtel. Atelier, demain, le Château des papes. Mathurlo*, 9 h.. Prenez garde à la peinture. Studio Paris, Hist. d'amour. Dem. en unit. Moulin de la Chanson, la Rev. marseillaise. Th. Figaro, 9 Il.. vend.. rev. Figaro-cocktail Th. Act. Iuten.. 9 h.. gén.. Mir. à Verdun. Comcedia, 9 15, Une jolie fille à tout faire. Cluny, 9 h.. Béguin de la garnison(F. René) Déjazet, 8 Mme l'ordonnance (Darteull) Moncey. 8 30. Six filles à marier (Dranem) Gobelins, 8 h. 30. la Traviata (J. Baneau). MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 8 h. 30, Nuits de folles. Casino de Paris, 8 h, 30, Sex Appeal 32. Empire, Lucienne Boyer, Miniatures. Alhambra. 3 h., 9 h., 12 attr., Ray Ventura. Concert Majol, 8 h. 45, Esclaves d'amour4 Dix-Heures, Dix heures sonnent.

Deux-Anes, Conférences de. nos ânes. Embassy, 10 h., Maurieet, Charpini. Parillon-M.-H. (11. bd Poissonn.), perm. Bobino-M.-H., Sprintchana, ses txlg., 15 at« Européen, m., s., Max Trébor et sa Cie. Zénith (p. Gambet.), Un peu de Paria (rev.) Ganmont-Pal., m. a., Laï Poun Troup. Médrano, 8 45, Lilliputiens; mat., j.s.d. 2 45. Cirque d'Hiver. 8 30: mat. jeudi, sain., dim. Coliséum, danse, mat. et soir., attractions. Meulin-Rouge, bal-kermesse, m., s., nuit. Ma£ir-Cit>Bal, t. 1. s., 9 h. dim., f.. mat. Lmna-Park, t. 1. j. mat. s., attr.. dancing. Jardin d'Acclim., entrée, 3 fr.: enf., 1 fr. Pompéien, jdi soir bal, sam. dim. mat., soir. CINEMAS

Madeleine, Tarzan (l'homme singé). Paramount, Une petite femme dans le train. Gauniont-Palace, la Foule hurle.

Aubert-Palaee, le Champion du régiment. Olympia, les Gaietés de l'escadron. Marivaux-Pathé, Ames libres.

Ciné Ch.-Klysêes. J'Homme que l'ai tué. Gaumont-Théâtre, Fantômas.

Mari^ny, Barnum, Tuer pour vivre. Colisée, les Vignes du Seigneur.

Moulin-Routre-Fathé., Quick (L. Harvey). Vlftor-HiiKn-l'athé. Une heure près de toi, Iiupérial-I'alhé, Hôtel des étudiants. Oinnia-l'athé, Une étoile disparait.

Palace, Chair ardente.

Capucines, Passionnément.

Ermitage-Pathé-Natan, Aimez-moi ce soir. Pigalle, le Chemin de la vie.

ApoHo-Ciaéma, l'As malgré lui.

Miracles, l'Atlantide.

Maiüot-Palace, Tumultes.

Caméo, Une jeune fille et un million. Luna (place Nation), le Mirage de Paris. Royal-Pathé, Jeunes gens sous l'uniforme. Studio 28, Vivre (la Chanson de la vie). Agrlc, Scarface. 3, 9 h.: sam., dim., 2 30, 5 h. St-Diamant (bl. St-August.). Cadets améric. Cigale, la Petite Chocolatière.

Artlstic, l'Amour en vitesse.

Bonap., Scarface, 3, 9 h.: »am., d., 230, 5 h, Lutétia-Pathé, Faut-il les marier ?

Raspail 216, Vampyr, 2 20, 4 30, 830, 10 30. Bataclan, rn., s.. Tumultes, Enfant miracle. Salnt-Marerl-Pathi' Au nom de la loi. touxor-Pathé, Au nom de la loi.

St-Sabin, Titans du ciel, S. 1. toits de Paria. Carillon, le Rosier de Mme Husson. Koxy, le Parfum de la dame en noir. tyon-Pathé, Au nom de la loi.

Kden-Actualités, 7. av. Clichy, perm., 3 fr* Sélect-Pathé, Au nom de la loi.

Aut.-B.-Ciné (40,r.L. FonD.Cheval.d.l.mont. CONTRE~LA*VIE CHERE CONTRE LA VIE CHERE Ont été nommés membres de la commission instituée pour combattre la vie chére

Le directeur de la sûreté générale le directeur de la police municipale le contrôleur général des services de police administrative le directeur des affaires commerciales au ministère du Commerce le directeur de l'agriculture au ministère de l'Agrieulture le directeur du budget au ministère des Finances le directeur des affaires civiles et du sceau au ministère de la Justice le directeur du personnel, de la comptabilité et de l'administration générale au ministère des Travaux publics M. Roger Picard, professeur à la Faculté de droit de Paris, chargé de la direction du cabinet du ministre du Commerce M. Lucien Bauzin, maltre des requêtes au conseil d'Etat, chargé de la direction des services du cabinet du sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale; M. Paul Morel, ancien sous-secrétaire d'Etat, président de l'Association nationale des maires de France M. Mage, préfet, chargé de mission au ministère de l'Intérieur. M. Garnier, expert technique au sous-secrétariat d'Etat de l'Economie nationale, est chargé d'assurer les fonctions de secrétaire

LEGION DÎHONNEUR TRAVAIL

Chevaliers: MM. Ambaud, vice-président de la caisse d'épargne du Havre, et Thomas, architecte départemental de Seine-etOise.

] chose dit le valet. Une tasse de café, des fois ça remet d'aplomb.

Oui, si vous voulez

L'homme s'esquiva. Françofs demeura seul.

Il lui sembla qu'un poids formidable et glacial pesait sur ses épaules, mtolérablement, qu'il ne pourrait plus jamais rompre cet investissement de ses forces, qu'il lui -serait Impossible de respirer à fond, de se lever, de marcher, d'aller et venir comme tous les autres hommes.

Mon Dieu implora-t-il tout bas, rendez-moi ia force et le courage A i mon aide, Seigneur

Mais la protection toute-puissante qu'il implorait ne se manifesta pas. Et il demeura là, haletant, brisé, le visage baigné de sueur poisseuse, les mains moites, giacées, des griffes de fer fouillant ses flancs.

sucré. ça le remettrait sûrement ? La voix humble avait un accent de pitié. Un parfum chaud de café très fort flottait autour de l'homme exténué qu'était Saintyvraie. Il en huma, avec de naïves délices, le puissant su-ome, i rouvrit les yeux.

Si monsieur veut qu'on arrose le café d'un peu de rhum ? proposa. le domestique.

Non; fit Saintyvraie d'un signe de tête.

Il prit la grande tasse de porcelaine de Chine où fumait l'odorant breuvage, aspira son amer et revigorant parfum. puis but, enfin.

Un sentiment de bien-être entra en lui. Et, tout à coup, la faim s'éveilla. Il se souvint alors qu'il avait à peine déjeuné dans le train, qu'il n'avait pas dîné da tout, qu'il était debout depuis plus de trente heure?. (A suivre.)


SBHVICES TÉLftCKAPHl<KTEa et TfeLÉPH«WIQ«.TEB SPECIAUX J»eHf J»wi«fm *t «ta Titmem

Le désarmement

M. PAUL-BONCOUR SERA CE MATIN

DE RETOUR A PARIS Genève, 11 octobre.

M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre et représentant permanent dej la France au conseil de la S. D. N., a quitté Genève Ce soir pour Paris. II va, nous l'avons dit; participer au conseil des ministres fixé pour demain et exposer en détail à ses collègues, la demande même de M. Edouard Her-e riot. le fonctionnement et les avantages des cinq pactes dont le Petit Parisien a esquissé ce matin les grandes lignes et dont le groupement constitue ce qu'on appelle le plan constructif français. Il en profitera pour faire au conseil un autre exposé, d'une importance non moins grande celui des réactions produites par ce plan parmi les délégations des puissances amies ou alliées Petite-Entente, Belgique, Pologne et Grèce à qui les documents nécessaires ava:ent été conii- j dentiellement communiqués dimanche soir et dont plusieurs y ont d'ailleurs substantiellement collaboré.

Ce matin, en effet, à l'issue de la séance du comité des effectifs, où il a fait admettre la prise en considéra- j Uon de certains facteurs nouveaux pour le calcul de l'élément irréductible des effectifs, M. Paul-Boncour a réuni! MM. Zaleski (Pologne), Bcnès (Tchécoslovaquie), Fotitch (Yougoslavie), Antoniade (Roumanie), Politis (Grèce), Moncheur et Bourquin (Belgique), et leur a demandé successivement leur sentiment sur les divers projets qui leur avaient été soumis.

Cette consultation, qui s'est prolon- gée pendant près de deux heures et qui, en raison des collaborations précieuses que nous avons maintes fois signalées, notamment de la part de MM. Benès, Bourquin et Politis, a pris parfois tournure de discussion gêné- rale, s'est déroulée dans une atmo- sphère de confiance, de cordialité et de franchise parfaite. Chacun a fait connaître son avis de la façon la pips nette, indiqué ce qui, au point de vue spécial de son pays, ne lui paraissait peut-être pas tout à fait satisfaisant ou eût laissé quelque inquiétude. Bref, ce fut entre tous les participants un échange de vues et d'explications d'autant plus loyal, complet et profitable que tous ont le même intérêt vital à défendre le même besoin de sécurité et la même volonté d'aboutir à une réduction substantielle des charges militaires.

C'est dire que, sauf sur quelques rares points qui ont suscité des objections de détail et qui sont susceptibles d'ailleurs de modifications ultérieures, c'est une approbation d'ensemble, aussi cordiale, aussi pleine et entière que possible qu'a recueillie M. PaulBoncour et qu'il pourra transmettre demain matin au conseil des ministres. Si donc celui-ci l'approuve également, comme il y a toute raison de le penser, car le plan. remarquablement consfruit, présente dans tous les domaines, grâce à l'enchaînement des pactes qui le constituent, les plus sérieuses garanties pour toutes les parties contractantes, ce n'est pas seulement un plan français, mais celui de sept délégations au moins que M. Herriot emportera à Londres et dont il pourra, à son tour, exposer l'économie à M. Ramsay Macdonald.

Réussira-t-il à assurer à cette série d'accords le sympathique examen du Premier britannique ? Telle est la question qu'on se pose avec le plus vif intérêt à Genève,

Tout, fait-on remarquer, devrait au contraire trouver à Londres un accueil favorable la souplesse du « pacte général consultatif qui permet d'englober les Etats-Unis parmi les parties contractantes et qui ne leur demande, en somme, en cas de conflit, qu'un renoncement au privilège des bénéfices d'une neutralité dont il ne saurait plus être question pour quiconque a signé le pacte Briand-Kellogg la modification radicale qui se trouverait ainsi apportée à l'ancienne théorie de la liberté des mers la! possibilité qu'aurait dès lors la flotte., britannique d'exercer sur les océans aa mission de police, sans crainte de difficultés quelconques avec le gouvernement de Washington la similitude complète des obligations découlant dp nouveau « pacte régional d'assistance, de sécurité et de contrôle avec celles qui découlent déjà, pour la GrandeBretagne, du traité d'assistance mu- tuelle de Locarno le transfert de l'aviation de bombardement au sarvice de la S. D. N. et, par suite, le cas échéant, à celui de l'Etat injustement attaqué la réduction désormais possible des armements dans une proportion qui irait en s'accentuant à mesure de la mise hors service du vieux ma-'tériel qui ne serait pas renouvelé et enfin, en même temps qu'une sécurité' égale pour tous, la possibilité d'accor- der ainsi à l'Allemagne le principe dt- l'égalité de droits qu'elle réclame si impatiemment.

Ce qui complique évidemment les choses, c'est la difficulté, sinon la quasi-impossibilité qu'il y a à obtenir actuellement, à deux mois des élec- tions présidentielles américaines, des indications précises sur ce que pourra être l'attitude des Etats-Unis coneer- nant les parties du plan qui les visent spécialement.

Avant son départ, M. Paul-Boncour a reçu la visite du député espagnol Amadeo Ourtado y Miro, qui remplace momebtanément M. de Madariaga au conseil et à l'Assemblée; du baron Aloisi, chef de la délégation Italienne, rentré aujourd'hui de Rome, avec qui il s'est entretenu de la réorganisation du haut personnel de la S. D. N., et enfin de M. Henderson, qui se préoccupe tout particulièrement de la date à laquelle le plan français pourra être officiellement soumis au bureau de la conférence. Le chef de la délégation française lui a exposé que la prolongation des travaux de l'Assemblée, en Je retenant jusqu'à présent à Genève, favait empêché d'aller recueillir à Paris les avis et les approbations nécessaires et qu'il s'ensuivrait forcément un certain retard. Dans ces conditions, il est possible que M. Henderson abandonne provisoirement ie projet qu'il avait fait de convoquer cette semaine le bureau de la conférence et que cette réunion soit ajournée à la semaine prochaine ou à la semaine suivante.

Albert JULLIEN

•Jfr"

M. Macdonald

a présidé hier un important conseil de cabinet

Le Premier britannique avait eu dans la matinée un long entretien avec M. Norman Davis

Londres, 11 octobre (dép. Petit Paris.) M. Macdonald, qui avait eu ce matin une conversation d'une heure, à Downing Street, avec M. Norman Davis. président de la délégation américaine à la conférence du désarmement, a présidé cet après-midi un important conseil de cabinet.

En plus des problèmes de politique intérieure que pose le prochain débat parlementaire sur les accords d'Ottawa, le conseil s'est occupé de la préparation des négociations anglo-irlandaises, prévues pour vendredi matin, et des conversations franco-britanniques, qui s'ouvriront vingt-quatre heures plus tôt,

Les mesures à prendre pour hâter la reprit des travaux à la conférence du désarmement ont fait l'objet d'un premier examen, mais il ne scmble pas que la discussion du plan préparé par le Foreign Office, et dont nous indiquions hier les grandes lignes, ait été épuisée. Ce sujet sera repris! au cours d'une nouvelle séance qui aura lieu demain matin il 11 heures.

Quant à l'entretien Davis-Macdonald, auquel assistait l'amiral Hepburn, mem- bre de la délégation des Etats-Unis la conférence de Genève, il fait suite à celui d'hier qui, lui-même, succédait aux conversations que le sénateur amé- ricain avait eues durant le week-end avec sir John Simon, dont il était l'hôte à Brambury, dam le comté d'Oxford. Le rôle joué ici par M. Davis est des plus actifs. Il vise à la fois à la remise en marche de la conférence du désarmement et à la préparation d'un accord anglo-américain en vue de don- ner effet à la proposition Hoover dans le domaine naval. C'est ainsi que M. j Davis, qui s'était entretenu avec M. Herriot avant de venir à Londres, a pris part, depuis qu'il est ici, à cer- taines consultations concernant la pro- cédure à adopter pour trouver une issue à l'impasse créée par l'attitude allemande.

Au point de vue plus particulier des armements navals, les discussions ne paraissent pas encore avoir abouti à une formule permettant aux deux délégations anglaise- et américaine de reprendre les travaux de la conférence sur une base d'accord.

LA DECLARATION MINISTÉRIELLE DU NOUVEAU CABINET HONGROIS Budapest, 11 octobre (dép. Havas.) Le général Goemboës a exposé ce matin à la Chambre le programme du nouveau gouvernement hongrois. Son discours précise certains points indiqués dans ses déclarations précédentes. Au point de vue extérieur, le générall Goemboës a exposé les causes de la crise mondiale parmi lesquelles il relève surtout l'insatiabilité du capitalisme, les tendances autarchiques et les traités de paix.

La conception paneuropéenne de Briand, dit-il, est une grande chose et il faut étudier ce qu'une politique réa- liste peut en réaliser. La revision des traités de paix s'impose, il ne peut y avoir des peuples maudits auxquels on refuse l'égalité des droits. Chacun désire que l'esprit de Lausanne l'em-Iporte, mais en matière d'armements, il ne doit pas subsister d'inégalités. La Hongrie ne demande pas à réarmer. Elle ne veut pas faire une politique belliqueuse.

LE CABINET ALBANAIS DEMISSIONNERAIT Belgrade, 11 octobre (dép. Havas) Les journaux de Belgrade reproduisent une information publiée par lé 'i journal gouvernemental albanais Besa, de Tirana, selon laquelle un inspecteur du palais Achtzi Skosa et le procureur d'Etat In Meta auraient apposé des scellés sur la caisse du ministère des Cette mesure aurait été prise après une vérification de la comptabilité qui aurait relevé de graves irrégularités. Les milieux politiques albanais esti- jnieraient que cette affaire aurait comme conséquence la démission du 1gouvernement.

Vers la constitution en Grèce d'un cabinet d'union nationale Athènes, 11 octobre (dép. Haras.) M. Caphandaris a répondu à M. Zaïmis en le félicitant de son initiative en vue de constituer un ministère d'union nationale.

M. Venizelos, qui se trouve aux bains de Loutraki, a approuvé également la démarche patriotique de M. Zaïmis. M. Venizelos a affirmé qu'il ne participerait pas personnellement à un gouvernement d'union nationale, mais qu'il lui donnerait tout son appui. Ses amis politiques pourront y participer et lui-même ne refusera pas de donner son avis, s'il lui était demandé, dans les questions vitales concernant la poli- tique extérieure ou financière du pays. MM. Papanastasiou et Metaxas pen- sent également que les deux grands partis, le parti libéral et le parti populaire, doivent collaborer.

BAGARRES A BELFAST

ENTRE POLICIERS ET CHOMEURS Belfast, 11 octobre (dép. Havas.) La police a dû charger une foule de sans-travail qui, au mépris d'une proclamation interdisant les manifestations en corps, avaient tenté de se j porter sur l'asile municipal pour récla- i mer une augmentation des allocations ¡ de secours.

Un certain nombre de manifestants i ont été blessés dans la bagarre et plusieurs arrestations ont été opérées. i La police, très renforcée, avait pris' des précautions extraordinaires pour se rendre maitresse de la situation. Les chômeurs ont commis divers actes de violence et une grande surexcitation règne dans la viile. Zinoviev et Kamenev

exclus du parti communiste i Londres, 11 octobre (dép. Petit Paris D'après un message British United Press de Moscou, Zinoviev, l'ami de Lenine et de Trotsky et l'auteur supposé de la fameuse lettre dont la publication causa la chute du, premier gouvernement travailliste de M. Macdonald' en 1924. a été, pour la seconde foia, expulsé du parti communiste russe. Kamenev, un autre lieutenant de Lenine et ancien ambassadeur en Italie, a également été expulsé ainsi que vingt-deux autres communistes de marque.

Ces expulsions ont été prononcées par le comité central de contrôle du Iparti communiste pour menées anti- communistes et contre-révolutionnaires.

LES TRAVAUX DE L'ASSEMBLÉE DE LA S. D. N. Genève, 11 octobre (dép. Havas) L'Assemblée de la S. D. N. a de nouveau entériné ce matin, en pleine séance plénière, plusieurs rapports concernant l'amélioration des administrations pénitentiaires, la répression de !'enfance, la collaboration de la presse à l'organisation due la paix, et enfin la protection des minorités.

En ce qui concerne cette dernière question, elie s'est bornée à enregistrer sans discussion l'exposé dans lequel le représentant de l'Uruguay, M. Guani, avait résumé les poitlts de vue contradictoires de l'Allemagne et des Etats dits minoritaires. Ainsi que le Petit Parisien l'a signalé, l'Assemblée s'est prononcée en fait pour le maintien de la procédure que la délégation allemande s'efforce vainement, chaque année, de remettre en discussion. Sachant que la grande majorité de l'assistance se refuserait à le suivre, M. von Rosenberg, qui préside cette délégation en l'absence de M. von Neurath, a préféré ne pas insister. Pour permettre aux grandes commissions, et spécialement à la commission du budget, qui est très en retard, d'activer leurs travaux, l'Assemblée ne 6e réunira pas avant demain après-midi. M. SAMUEL INSULL ARRÊTÉ A ATHÈNES A ÉTÉ REMIS EN LIBERTÉ Londres, 11 octobre (dép. Petit Paris, On mande d'Athènes que la police de cette ville allait remettre en liberté. aujourd'hui, M. Samuel Insutl, lorsqu'elle a été informée que, au reçu d'un câblogramme de Washington, le ministre américain avait demandé verbalement au ministère des Affaires étrangères helléniques son maintien en détention provisoire, en attendant que soient remplies les formalités d'extradition.

En conséquence. M. Samuel Insull a été tout d'abord gardé au quartier général de la police, où on lui a donné la meilleure pièce puis, dans la soirée, on a appris d'Athènes qu'il avait été remis en liberté.

M. Insull proteste toujours énergiquement de son innocence, affirmant qu'il a perdu toute sa fortune dans la débâcle de la Compagnie Insull, et se déclare victime d'une vengeance de ses ennemis politiques. Il refuse de dire s'il s'adressera à un tribunal pour s'opposer à la requête d'extradition formulée par le département américain où s'il consentirait à rentrer de son propre mouvement aux Etats-Unis. On croit toutefois qu'il va porter l'affaire devant une cour grecque, puisqu'il a sollicité les services de deux des meilleurs juristes d'Athènes, dont l'un est M. Romano.

Le chancelier du Reich à Munich Berlin, 11 octobre (dép. Petit Parisien.) Le chancelier von Papen est arrivé à Munich ce matin. Il a été salué à sa descente du train par le Dl Held, président du Conseil de Bavière, et par le baron von Lersner, qui représente actuellement les intérêts du Reich auprès des gouvernements de l'Allemagne du Sud. Le chancelier, après le petit déjeuner, a reçu les membres du cabinet bavarois qui lui ont été présentés, puis a reçu ensuite les mem- i bres de la presse. M. von Papen est allé déposer sa carte ensuite à l'hôtel de ville où. il fut reçu par le maire, ainsi que chez l'archevêque de Munich. Il a déposé ensuite une couronne au monument national I des Bavarois tombés pendant la Grande Guerre.

Les échanges de vues politiques ont eu lieu cet après-midi. Ils ont été coni sacrés aux projets gouvernementaux de réforme de la Constitution du Reich. LES TENTATIVES DE RECORD DE DISTANCE EN AVION Deux équipages français partiraient demain matin

Marseille, 11 octobre (dép. Havas.) On mande d'Istres les équipages Bossoutrot-Rossi et Mermoz-Mailloux, qui devaient prendre demain matin leur vol pour tenter le record du monde en ligne droite en direction de l'Amérique du Sud, ont fait connaître, vers 22 h. 45, qu'ils ajournaient leur tentative à jeudi matin. Les circonstances atmosphériques ne sont, en effet, pas favorables sur l'itinéraire qu'ils comptent suivre. Ils espèrent qu'elles s'amélioreront d'ici jeudi.

Quatre bleaaéa au cours d'une collision d'autos boulevard Raspail

Une collision s'est produite l'autre nuit, à 3 heures, entre un taxi et une voiture automobile, à l'angle de la rue de Sèvres et du boulevard Raspail. Quatre occupants des voitures ont été blessés, dont deux grièvement ont été admis à l'hôpital Laënnec: M. Henneqttin, 26. boulevard Condorcet, à Soissons, dont l'état est grave, et Mme Marguerite Radel, demeurant à Vassons (Aisne), dont l'état est moins grave. Les deux autres personnes, légèrement blessées, ont refusé les soins offerts.

LES ACCIDENTS* DE LA ROUTE Trois bleaés dans une collision d'autos Melun, 11 octobre (dép. Petit Parisien.) Près de Lésigny, une collision s'est produite entre deux autos conduites l'une par M. Emile Cantoue. boulanger à la Queue-en-Brie. l'autre par M. Henri Escande, parfumeur à Paris, 31, rue Bergère, qui était accompagné de sa femme et de sa fille. Les trois occupants de cette dernière voiture ont été plus ou moins contusionnés. Quatre piétons reeveraéa par un taxi Un taxi conduit par le chauffeur Pierre Bonjon. âgé de vingt-quatre ans, demeuran 5. rue Jutes-Verne. à Paris, suivait. hier matin, la route de Chartres. à Antony, lorsque, par sulte d'un dérapage, il renversa un groupe d'ouvriers stationnant sur bord de la chaussée. Quatre de ces derniers furent renversés. Ce sont MM. Joseph Heitz. cinquante-trois ans, et Jean Epaillard. vingt-cinq ans. demeurant tous deux allée des Jardiniers, à Antony; Jean Guitric et Octave Labère, 9, villa Yvonne. à Antony également.

Assez grièvement blessés, MM. Heitz et Epaillard ont été transporta à Cochin. Les deux autres ouvriers purent regagner leur domicile.

Le chauffeur. lul-mfme atteint par des éclats de verre, ne semble pas devoir être tenu pour immédiatement responsable de cet accident.

A Montrouge, une passante est assaillie par un Arabe Alors qu'elle regagnait, la fin de la soirée, son domicile, 238. rue de Paris, il Montrouge. Mme Gabrielle Recheler, cinquante-sept ans. fut prise il partie par un passant aux allures inquiétantes, qui. pour ftnir, se jeta brusquement sur elle. Mme Recheler se défendit de son mieux mais, au cours de la lutte, elle tomba et se fractura le poignet. Son agresseur prit alors la fuite, mais il fut arrêté peu après par des agents cyclistes, qui le enduisirent devant M. Farinct. commissaire de la circonscription. C'est, un nomme1 Merrbet Ouissa ben se disant tailleur. Il a été envoyé au dépôt

La grève

des inscrits de Marseille est terminée

Une impor' mte délégation de la Fédération nationale des inscrits maritimes et du comité de grève de Marseille, composée de MM. Durand, secrétaire général Piétroni, secrétaire administratif Pasquini, des agents du service e général, accompagnée de M. Tasso, président de la commission de la marine marchande, a été reçue, hier, au ministère de la Marine marchande par M. Lion Meyer.

Cette délégation venait insister auprès du ministre pour qu'un accord intervint aHn que le conflit qui s'était élevé entre les équipages des Messageries maritimes et cette Compagnie ne s'aggravàt pas et se terminât au plus tôt.

M, Léon Meyer, au cours de ces entretüns, a apporté l'esprit le plus conciliant, ce qui a permis, après plusieurs heures de pourparlers, de signer à 17 heures un accord mettant fin à la grève.

Le parquet de Versailles

fait appel « a maxima »

pour la condamnation de Guy Davin Dès le prononcé du jugement du tri- bunal correctionnel de Versailles, condamnant samedi dernier pour vol Guy Davin, à dix ans de prison, plus dix ans d'interdiction de séjour, certains s'étaient étonnés de la sévérité de la peine qu'il» jugeaient trop forte pour le délit commis.

En effet, Davin n'ayant été condamné il y a trois ans, qu'à un an de prison avec sursis, le tribunal n'était pas en droit de prononcer le double du maximum de la peine encourue. Aussi le parquet, qui ne s'était borné qu'à demander une peine sévère contre le coupable, vient-il d'interjeter appel a maxima, afin de permettre à la cour dp réformer son jugement.

Le bambin de Saint-Ouen

avait été abandonné par sa mère Un homme se présentait très tard l'autre soir au commissariat de Saint- Ouen, déclarant qu'il venait de Chauny où il habite, parce qu'il croyait avoir reconnu son enfant dans le signalement que les journaux avaient donné du jeune Bernard Tavernier, trouvé errant dans les rues de cette localité.

Il ajouta que, divorcé depuis trois ans, son ex-femme, née Fernande Chautry, âgée de vingt-neuf ans, était venue le retrouver, il y a quelques jours, à Chauny, avec le petit Fernand. Les anciens époux avaient décidé de se remarier, mais à la suite d'une violente dispute, la femme était repartie avec le garçonnet.

Grâce aux indications qu'il put fournir, les inspecteurs purent retrouver hier Fernande Chautry dans un hôtel de la rue Marcadet, à Paris. Ils l'amenèrent devant le commissaire de police, M. Berdaguer, qui l'inculpa d'abandon d'enfant et l'envoya au dépôt.

Quant au père du bambin, on a perdu sa trace après qu'il se fut présenté au dépôt de l'Assistance publique où, devant son état d'ivresse, on refusa de lui rendre son enfant.

Dans le coffre-fort d'une usine des cambrioleurs, à Saint-Ouen dérobent 4.000 francs

Des cambrioleurs se sont attaqués aux fonderiçs Palliot, 2. rue Alphonse-Helbronner, à Saint-Ouen.

Pénétrant par effraction dans le bureau du caissier, où ils savaient trouver le coffre-fort de l'usine, ils transportèrent ce meuble dans un atelier voisin. A l'aide d'une pince qu'ils trouvèrent sur place, ils réussirent à faire sauter la serrure, qui n'était fermée qu'à un simple tour, et dérobèrent une somme de 4.000 francs. Puis ils fouillèrent encore dans les tiroirs du bureau du caissier et des pièces adjacentes.

A Saint-Mandé, une femme râlait auprès du corps de son mari N'ayant pas vu depuis deux jeurs un de ses locataires, M. Georges Schrobiltger, receveur à la S. T. C. RI P., le concierge de l'immeuble qui s'élève 31, avenue Sainte-Marie, à Saint-Mandé, prévint M. Fouquet, commissaire de la circonscription.

Le magistrat se rendit sur les lieux et, après avoir frappé vainement à la porte du logement de M. Schrobiltger, il fit donner accès par un sarrurisr. On trouva le locataire étendu, sans vie, sur le parquet de sa chambre. A quelques pas de là, sa femme râlait. Elle fut aussitôt transportée à l'hôpital Saint-Antoine.

Des premiers résultats de l'enquête menée par le magistrat, il semble que M. Schrobiltger ait été victime d'une embolie et que sa femme, souffrante et alitée, voulut lui porter secours et ne put y parvenir.

Vers les élections sénatoriales

UN APPEL DU PARTI

SOCIALISTE FRANÇAIS

En vue du scrutin de dimanche, le parti socialiste français fait appel à la clairvoyance politique de tous les délégués sénatoriaux républicains pour faire prévaloir sa doctrine et son programme de réalisations immédiates qui a été formulé lors des dernières élections législatives ».

Il préconise « l'union de toutes les forces de gauche pour

Une politique de rapprochement et de collaboration entre les peuples le maintien des lois de laïcité l'école unique la revision de notre fiscalité orientée vers le dégrèvement des petits contribuables le maintien et le développement des lois de protection du travail la défense de l'agriculture la lutte contre les agioteurs qui provoquent le renchérissement de la vie. UNE CONDUITE D'EAU ECLATE A CHOISY-LE-ROI

Une conduite d'eau a éclaté, l'autre nuit, vers 3 heures, à la hauteur du numéro 6 de la rue Jean-Jaurès, à Choisy-le-Roi, exactement au milieu de la chaussée. Un véritable geyser de trois mètre* de haut s'est élevé et l'eau suivant la déclivité de la rue s'est écoulée bruyamment.

Les pompiers intervinrent rapidement, mais le seul moyen véritablement efficace ne put être employé qu'une demi-heure plus tard. quand on put fermer la vanne alimentant cette conduite.

A ce moment-là aeulement, l'inondation put être enrayée. Quelques caves, notamment celles portant les numéros 6 et 2 bis de la rue Jean-Jaurès, furent envahies par eaux ainsi que le rez-de-chaussée du numéro 6 de la rue Deville-Berthereau. UNE INCONNUE MEURT A L'HOPITAL DE SAINT-DENIS Alors qu'elle faisait son marché, place Julea-Joffrin. à Saint-Denis, une femme en état de grossesse avancée s'est affaissée soudain. On la transporta à l'hôpital où elle succomba presque immédiatement il' un cedème pulmonaire. Aucun papier n'a été trouvé sur elle et le commissaire de police de Saint-Denis-Nord recherche son identité.

L'inconnue, qui était tête nue, mesurait environ 1 m. 60 de taille elle avait le? 1 cheveux châtain foncé. Elle était vêtue d'une robe beige fleurettes rouges et bleues, d'un pull-over marron, d'un manteau noir à parements de fourrure marron, portait des bas gris foncé et dea souliers noirs il barrettes.

LES ELECTIONS DE CLAMART Nous avons annoncé qu'aux élections municipales complémentaires qui eurent lieu dimanche. Clamsrt. les quatre candidats de la liste de défense des intérèts communaux ont été élus. Précisons que deux dts Mus, MM. Ruez et Mollnt. appartiennent au parti radical socialiste et les deux autres. MM. Dubois et Leca, au parti socialiste S.F.l.O.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Noces d'or

A Becquigny, M. et Mme Pecqueux-Leguay, âgés respectivement de soixanteseize et soixante-treize ans, viennent de célébrer leurs noces d'or. entourés do leur3 enfants et petits-enfants. Après avoir assisté a une messe. les heureux jubilaires ont été reçus à la mairie où la municipalité leur offrit un vin d'honneur.

Après s'être évadé du violon, il revient chez lui où il se pend Le jour meme où, sortant d'un sanatorium, il. rentrait son domicile, rue d'Aboukir, à Saint-Quentin, le journalier Fernand Chopin se prit de querelle avec sa femme, née Fernande Gobeaut, âgée de vingt-sept et la frappa à la tête à coups de bouteille.

Tandis qu'on transportait ü l'hôpital la blessée dont l'état n'est d'ailleurs pas grave, Chopin se rendait au commissariat raconter la scène.

On 1e gapda vue dans le violon, mais, vers 4 heures du matin, profitant d'un moment d'inattention des agents, il réussit il. sortir et rentra chez lui où il se pendit. Le drame de la forêt de Nouvion Le braconnier Théodule Bouqueniaux, qui accompagnait son complice, Pierre Poulain, dans la forêt du Nouvion lorsqu'ils furent surpris par les gardes Eunelin et Degrelle, s'était enfui après aue Poulain fut tombé sous les balles des gardes. Il rentra chez lui. au hameau de PetiteRue, commune d'Esquettevie, où il jfut arrêté par les gendarmes et mis à la disposition du parquet de Vervins. Il nie avoir tiré sur les gardes et affirme que ee sont ceux-ci qui les premiers avaient fait feu sur Poulain et lui.

L'autopsie du corps de Poulain, pratiquée par le docteur Buneau, a établi que ce dernier avait été atteint à la tête par un coup de fusil et que la mort avait été instantanée.

HOUI'V. A un croisement de route, un cycliste, M. Raymond Cliamberlin, trente-quatre ans, de Bernes (Somme), a été renversé par une automobiles. Contusionné, il a été conduit à l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin.

SAINT-QUENTIN. M. Victor Crette, qui regagnait la nuit son domicile, rue Camille-Desmoulins, a été attaqué, rue du Cateau. par un nommé Lucien Glace, vingtcinq ans, aide-mécanicien, rue des Jardins, qui le frappa de deux coups de couteau au bras et à la cuisse gauches, la blessant assez grièvement. L'agresseur a été arrêté. SOISSONS. Pour rejoindre sa sœur qui cheminait de l'autre côté de la chaussée, Mme Blanche Parisot, âgée de soixante-dix ans, traversait la route nationale au lieudit des Quinconces lorsqu'elle fut renversée par une auto. Elle a été transportée dans un état grave aux hospices. VOÏEKXK. Circulant à bicyclette, un ouvrier agricole, ;\1. Julien Penard, vingtquatre ans. a fait une chute et s'est blessé si grièvement à l'abdomen qu'il est mort peu après son admission à l'hôpital de Laon.

EURE-ET-LOIR

Trois démarcheurs condamnés pour atteinte au crédit de l'Etat Pour avoir provoqué la vente de titres de rente et autres effets publics en faisant craindre une baisse de ces valeurs, trois démarcheurs ont comparu devant le tribunal correctionnel dq Dreux sous l'inculpation d'atteinte au crédit de l'Etat. Ils ont été condamnés, M. Georget, à 1.000 francs d'amende, les deux autres, MM. Redon et Manceau, chacun à 500 francs d'amende. ESCOKPAIX. En revenant de Dreux, l'autre soir, M. André Geslin, ouvrier agricole. constata la disparition de son porte- feuille et de divers papiers d'identité. SOITZY-I.A-BRICHE. On a trouvé sur la route le cadavre du journalier Olyplo Mara.squin, quarante-deux ans, demeurant à Saint-Cyr-la-Rivlère. L'examen médical a conclu à une mort naturelle par embolie. OISE

Après avoir renversé un cycliste une auto s'écrase contre un camion j Ayant récemment fait l'acquisition d'un.. conduite intérieure, les époux Mollet, maravaient forains à Notre-Dame-du-Thil, Guillaume Telle, habitant 13, rue Demeliers, à Compiègne, de leur apprendre à conduire cette voiture.

Celle-ci dévalait, l'autre soir. à vive allure la côte de Blanville-Ponchon, lorsqu'elle accrocha un cycliste, M. Fernand Ducoloné, agent technique du cadastre, habitant Berthecourt. qui, après avoir été tralné sur une quinzaine de mètres, fut précipité sur le sol. Le chauffeur de ¡'auto perdit son sang-froid et appuya sur l'accélérateur au lieu d'appuyer sur le frein. La voiture vint alors s'écraser sur l'ar- rière d'un camion-citerne qui se ravitaillait en essence.

Le choc fut d'une violence Inouïe. On releva d'abord le cycliste qui, le brassin fracturé et le corps couvert de blessures, a été transporté à l'hôpital de Mauvais. Le chauffeur Telle est grièvement atteint au crâne et est sous le coup d'une commo- tion cérébrale. M. André Moillet est blessé au visage et aux mains. Mme Moillet est atteinte d'une fracture du bras droit et de plaies profondes au visage. La victime des chauffards

de Sainte-Geneviève a pu parler Ayant repris connaissance. François Ménager, âgé de soixante-six ans. boulanger à Sainte-Geneviève, qui fut découvert inanimé sur la route, a pu fournir des explications à la gendarmerie. Il a déclaré que, suivant le côté droit de la route pour regagner son domicile, il ressentit un choc violent et tomba sous une automobile. Il ignore ce qui se passa ensuite. L'enquête a pu établir que la camionnette dans laquelle se trouvaient les deux hommes qui se sont débarrassés du boulanger avait pris la direction de Balagny-sur-Thérain, C'est dans cette région que des recherches sont effectuées. Elles ne tarderont pas à aboutir.

Le prix du pain

Une nouvelle baisse s'étant produite sur les blés et les farines, le prix limite du pain dans l'Oise sera ramené de 1 fr. 85 à 1 fr. SO le kilo (portage compris) à dater de demain, jeudi.

Le meurtrier de Bulles regrette son acte L'état du garçon boulanger Antoine, qui, Bulles, se taillada la gorge avec un rasoir après avoir tenté d'étrangler sa beliemère, sa femme et blessé cette derniire à coups de rasoir, s'est quelque peu ama- lioré. Le meurtrier regrette amèrement son Depuis que j'ai perdu ma place, a-t-ii déclaré, je ne suis plus le même et j'ai la tête vide. Les renseignements fournis sur Antoine sont extrêmement favorables. SEINE-ET-MARNE

TRIIJPOHT. Dans la rue principale,, hier soir vers 7 heures, un camion d'un in- dustriel de Meaux a renversé l'automobile! de M. Maurice Gory, fermier, à Saint-Jean- les-Deux-Jumeaux. qui ramenait d'un bureau de placement de Meaux deux domestiques, le Suisse Godfred Dubrun et Mme Deruelle. Tous trois ont été contusionnés. Mme Deruelle, qui est sur le point d'être mère, a été transportée à l'hôpital de Meaux. SEINE-ET-OISE j

Tuée par un train

En traversant imprudemment tes voies en gare du Pont-de-Saint-Cloud, Mme Sophie Honiner. âgée de quarante-cinq ans, demeurant à Saint-Cloud, rue des Iris, a été surprise et tamponnée par un train. Elle a succombé peu après à l'hôpital où elle avait été transportée.

Blessé au cours d'une rixe

un ouvrier agricole succombe

Une rixe éclatait, l'autre soir, à Maule entre plusieurs ouvriers agricoles. L'un des antagonistes, frappé à la tête, s'écroula. On le transporta à 1 h6pital où il ne tarda pas à succomber. C'était un nommé Célestin Leclerc. âgé de trente-neuf ans, travaillant à la ferme Guillemin.

L'autopsie pratiquée par le docteur Détis. médecin-légiste, a relevé que la mort était due à une fracture du crâne produite par un instrument contondant. La gendarmerie recherche les agresseur.

Accidents de la route

On signale de nombreux accidents de la route dans la région de Corbeil. plusieurs cyclistes. MM. René Robellez, 106, rue Didot, à Paris; Robert Saligot, 12, rue de Paris, à Villeneuve-Saint-Georges: Louis j Heimard. demeurant au Val-Pompadour André Percheron, de Yerres Martial SaFoucher. domicilié deux Folie R^né Rizz*>, demeurant à Chaumont (Yonne). nnt été moins grièvement. D'autre part, le conduc-

teur d'une voiture de laitier. M. Albert Laurand, domicilié h Hontgeron, et un ma- nœuvre, M. Julien Defoor, demeurant à Viry-Chô till on. ont été également renversés par des autos et blessés grièvement. ETAMPKS., Pris d'un étourdissement alors qu'il nettoyait le lavolr établi sur la rivière, M. Grandjean, clnquante-auatre ans, demeurant 3, rue du Perray, est tombé à l'eau.

Bien qu'on l'ait retiré quelques instants plus'tiïd, il na put être rappelé à la vie. MIIjIiY. A la 'suit» d'une collision entre une automobile et un camion. M. Marcel Romanet, chauffeur, et M. Jean Albertalli, carrier. demeurant tous deux à Boutigny, ont été blessés par des éclats de verre. Ils ont pu regagner leur domicile après avoir reçu des soins.

Un autre exploit des bandits en auto de Bois-Colombes Les recherches entreprises pour retrouver les bandits en auto d'Asnières et de Bois-Colombes n'ont donné aucun résultat.

Bien mieux, on vient de connaitre un autre de leurs exploits commis dans la nuit de dimanche à lundi

Une troisième victime, Mlle Jeanne Durand, vingt-deux ans, employée dans une maison de couture de la rue de la Paix et demeurant 29, rue Jean-Jaurès, à Bois-Colombes, est, en effet, venue faire au secrétaire du commissariat de police de Colombes, M. Giraud, le récit suivant

J'avais passé la soirée de dlmanehe au clnéma, à Paris, avec mon fiancé, et j'avais pris, pour rentrer chez mes parents, le train de minuit 40.

Alors que je n'étais qu'à quelques pas de la maison, une auto dont les lanternes étaient allumées, une conduite intérieure noire, s'arrêta à ma hauteur brusquement, les deux portes de la carrosserie s'ouvrirent, formant comme les panneaux d'un paravent, à l'intérieur duquel je me trouvai prise.

eus 1 impression que j'allais être saisie, attirée dans la voiture et entratnée dans quelque désagréable aventure.

Mais un des occupants du véhicule descendit et, sortant un revolver de la poche de son pardes.aus, me dit Ton sac, ou je te descends

Voyant que l'homme n'en voulait qu'à mon argent, je m'exécutai.

Lorsqu'il eut pris les 130 francs que je possédais, je lui demandai « Rendez-moi au moins mon sac a, mais l'inconnu refusa il consentit seulement à me donner mes clés et ma carte de chemins de fer. Son coup fait. il donna à son comptice le signa.1 du départ, en ces termes Et maintenant. Robert, en route

L'auto continua à remonter la rue .TeanJaurès, tandis que je rentrais chez .moi. Mon agresseur est un jeune homme d'une vingtaine d'années, de taille moyenne, au visage rasé il était vêtu de gris deux complices se trouvaient avec lui dans la voiture, dont je n'ai pu relever le numéro. Si je ne suis pas venue plus tôt c'est que j'ai eu à souffrir du chômage cet été et que je n'ai pas voulu perdre ma journée. Pour une brouette renversée A la suite d'une discussion entre voisins au sujet d'une brouette renversée devant leur domicile. 10, quai Gallieni, à Suresiies, l'un d'eux, le chauffeur Robert Cujean. âgé de trente-cinq ans, a tiré un coup de revolver sur M. Jean Marrec. vingt-cinq ans, terrassier. Celui-ci a été légèrement atteint au bras gauche. Snjean, qui s'est constitué prisonnier dans la soirée, a été envoyé au dépôt.

DEUX ESCROCS AU CHOMAGE SONT ARRETES A VINCENNES A la suite d'une plainte déposée par le contrôleur départemental des secours de chbmage, les inspecteurs du commissariat de Vincennes ont arrêté l'Algérien Balkacem Taghezuit, vingt-six ans, et son amie Rachel Vallerini, trente-cinq ans, 12, avenue George-Clemenceau, en cette localité, qui avaient touche indûment des indemnités s'élevant à un total de 3.346 francs. Les deux escrocs ont été envoyés au dépôt

le caleçon

croi/anl*

de Mariy

Modèle long

pour l'hiver

Oui l'Ecole Spéciale d'Administration moto 28, Bd des Invalides, Paris-7' que 1 on a volume gratuit, ISS pagts, dociunenuuon complet:, France, Colonies,Carrièrii DE L'ETAT

n'attendez pas ..hiver

pour vous procurer

JfesôoCeUdelanuU: la Lampe

TITO-LANDI ̃ii' à incandescence par l'essence d'aura ^i»* miA*m Fonctionne sans pompe ni pression.

Bien plus sûre que l'électricité.

)tirs Ne dépense que 7centimes de l'heure. GARANTIE INEXPLOSIBLE Lampe tout cuivre, 120 Bougies 70 Fr.

Demandez le catalogue envoyé fronco et comportant 30 beaux modèles de lampes et suspensions ainsi que les nouvelles créations sensationnelles Four-cloche, Réchauds et Calorifère mixte, réglables comme le gaz, sans pompe ni pression. Uniques au monde. fas TITO ̃ LAN PI, 38, Bd Henri-IV, Paris-4*

IDÉAL- BOULE POUR

RAVIVER LES COULEURS Produit de la TEINTURE

et crème de beauté Finis les savons qui rou-

gissent, gercent la peau.

Essavez en toute confiance

ce nouveau savon de beau-

té le plus doux des savons

dpux, Monsavon, savon-

crème qui nettoie, adoucit,

protège et embellit la peau.

MONSAVON SAVON-CRÈME

2Fr.

.Pères de famille, 5 Membres de l'Enseignement Instruisez vos enfants |

i à l'aide du Cinéma c avec le

NOUVEL ET INCOMPARABLE =

APPAREIL DE PROJECTION i

= Vendu complet O^C*™ | | Prêt à fonctionner » | 5 D'un maniement simple et facile, le S Pathé-KJd permet d'êtres belles projectioni. Z offre toutes garanties de sécurité, les films S z Pathé-Baby de 9'1'S qui sont projetés 5 avec cet appareil étant ininflammables. £ Le Pathé-Kid possède une résistance dans i le socle qui en permet l'utilisation sur tous Z courants de volts.

LA COLLECTION DES FILMS I

= DOCUMENTAIRES ET D'ENSEIGNEMENT s i Le cinéma chez soi i

VOIR

La nouvelle

SALMSON S. 4. C.

en auant-dernière page

IDÉALE


LES CONTES DU PETIT PARISIEN I L'INFIRME par Jane CATULLE-MENDÈS

L'automne. Un début d'automne à peine roussi, à peine craquant, où l'impérial été laisse traîner derrière soi ses manteaux de poudre d'or. Sur le quai de la gare de Saint-Jean-de-Luz, Janine attend le train de Paris. Elle adore. d'un beau regret. le paysage familier qui l'attire chaque année plus qu'aucun autre et, en son coeur heureux, lui dit au revoir. Certes, elle aime les départs inédits, les embarquements sur les énormes paquebots, flottantes cités océanes, l'envol en avion dévorateur d'azur libre et nu, plaisirs frénétiques, cinémas vécus, suffocations d'une existence décuplée. Mais combien la fidélité est attachante 1. Quelle douceur de retrouver un site dès longtemps choisi par le mystère des préférences, d'en repérer, à chaque séjour, les lignes éternelles, d'en suivre les changements, la félicité éclatante, ainsi qu'on admirerait les progrfssantes performances d'un être humain épanoui en force et en harmonie

Dans son compartiment, Janine est seule. Une masse de quotidiens et d'heb- domadaires. prestement parcourus d'un regard qui ne voit que les images et les titres, s'éparpille sur les deux banquettes. Partout, des prouesses sportives, quel- ques-unes miraculeuses, l'exaltation de la vie corporelle par la science et par l'audace. Toutes les races concurrences pour des trophées d'une heure, presque immédiatement détrônées. Où êtes-vous. immortalité ? Seul compte le triomphe d'ur. instant suhlime.

Des portraits de reines de beauté aussi, plus éphémères encore. Il n'est point de pays, de capitale, de patelin même, qui n'ait la sienne. Une farandole, un peu compassée, de petites majestés mondiales et multicolores offre, dans les journaux, son exposition de frais visages, de sourires surveillés. de jambes dansantes. Et c'est ravissant. Ah ce n'est pas Janine qui dirait du mal de son époque

D'autant qu'elle n'a pas à s'en plaindre. Elle n'a à se plaindre de rien. Vingthuit ans. Un beau corps souple et long, toujours dispos. Une figure claire par les yeux, le teint, la nappe du front large, et qu'enluminent, en surcroît, des cheveux soleilleux, la bouche d'œillet rouge. l'éclair blanc des dents robustes. Il y a six ans, elle a obtenu le premier grand pr:x de Rome de musique. Des succès de concerts, à Paris et à l'étranger, ont rendu son jeune nom presque célèbre, et. cet hiver, sera jouée à l'Opéra sa première couvre théâtrale. Malgré l'inquiétude qui frémit toujours au coeur d'une artiste, il fait bon vivre.

A travers la vitre, Janine suit du regard la fuite de la terre et du ciel. Voici les Landes. En innombrable armée sanitaire, des pins, une veine ouverte, donnent leur sang pour le transfuser aux hommes. Débilité humaine, tu existes aussi, touchante, avec le salut difficile, souvent défaillant. Pendant qu'elle y songe, Janine s'aperçoit que sa ma!n droite, à l'abandon, est posée sur une feuille illustrée où l'on voit deux boxeurs aux muscles monstrueux. Contraste, antithèse, éternel romantisme. Elle sourit. Contraste. Deux visages se photographient sur sa pensée ̃̃ Maxence, teint mat. front dévoré de cheveux sombres. yeux noirs où la volupté est toujours présente. bouche et dents d'une beauté animale, un peu métèque à cause d'un grand-père sud-américain, de sang mêlé peut-être, culture superficielle, instinct développé jusqu'à la divination Renaud, net, franc, élégamment solide au physique et au moral, parlant bien, pensant bien, s'habillant bien, encyclopédique avec sensibilité, jamais surprenant, toujours captivant. Divorcée depuis deux ans après l'erreur d'un mariage de camaraderie vite .tourné à l'aigre, Janine trouve parfois à la solitude un goût fade et mélancolique, le soir surtout. Même, depuis quelque temps, elle ne peut se défendre d'une impression étrangement poignante quand, en rentrant chez soi. elie pousse la porte de son appartement. gouffre noir et vide l'espace de deux ou trois secondes. Les lumières allumées ne l'en guérissent pas tout à fait.

Alors Maxence, qui la bouleverse d'orageuse électricité, qui la détruit d'un secret enivrement, ou Renaud, aux côtes de qui elle se sent contentée de cœur et d'esprit, augmentée de valeur? Séparée de l'un et de l'autre tout ce mois-ci, elle hésite, en s'avouant que celui des deux qui est présent est souvent plus près qu'il ne croit du consentement bienheureux.

Bordeaux. Dans le couloir du train, un bruit singulier, de dur clopinement, de piétinements lourds, dérange la méditation sentimentale de Janine. Une béquille sous chaque aisselle, secouru, en surplus. par un homme à tournure d'infirmier, le visage blême et boursouflé, l'oeil hargneux, la bouche mauvaise, un estropié s'est encadré dans l'ouverture de la porte. Il examine sournoisement Janine qui débarrasse. en face d'elle. la banquette qu'elle a encombrée de papiers.

Ici commande-t-il avec dureté.

Son aide l'assied, le cale, couche les béquilles dans le filet, reçoit quelques ordres, part vers son compartiment de seconde. La jambe gauche du malade, complètement tordue, touche presque le genou de Janine, qui n'ose pas bouger tout de suite par crainte d'offenser son affreux compagnon de route.

Sauf les blessés de guerre, en qui elle ne voit que le sacrifice et qui ont presque tous dans le regard cette haute dignité

La Demoiselle

de Maison-Morte I grand roman inédit I

ANDRÉ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA c RESERVE DE FONTREDE III (suite)

La péniche « la Belle-Antonia 5

Ainsi, fit-il après avoir promené j son regard autour de lui, c'est dans ce réduit infâme qu'on vous a contrainte à vivre Comme vous avez dû souffrir, vous qui aviez tant souffert déjà

Pas autant que vous l'imaginez,, dit enfin la jeune femme avec un sourire adorable. Et d'ailleurs, qu'en reste- t-il, puisque vous êtes ici, près de moi ?. Mais j'espère bien que vous allez m'expliquer, Gilbert.

Ecoutez, dit le jeune homme, le temps presse. Je vous mettrai au courant de tout plus tard. Vous sentezvous assez forte pour me suivre, et tout de suite ?

Oui, dit Hélène, courageusement, d'autant que je n'ai pas été aussi malade que ma mine pourrait le laisser supposer. Où allons-nous, mon ami ? A la Coulague. un hameau entre Saint-Denis et Fontiers, que vous deCopyright by André Castalng 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pay».

résignée qui serre le cœur non de pitié, mais d'une admiration venue du fond de la race, elle ne peut supporter la vue des infirmes et s'en blâme vainement. Même, il lui faut prendre sur soi quand elle en rencontre pour lutter contre son malaise organique. C'est par réaction appliquée que, tout à l'heure, elle a libéré la banquette afin de faire apparemment accueil à ce malheureux. Mais que ce sera pénible, tout ce voyage, avec cette vision désagrégeante

Sa naturelle bonté, pourtant. la commande. Que son compagnon surtout n'aille rien deviner de la répulsion qu'elle ressent. Par une suite de mouvements furtifs, elle a pu, sans affectation, éloigner son genou de la jambe contrefaite. Avec un air enjoué, elle feuillette ses journaux. Va-t-elle en offrir à son voisin lamentable ? Mais ils sont pleins du los des athlètes. Ne serait-ce pas une cruauté ?. Sans qu'elle s'y attende. c'est lui qui en réclame.

Voudriez-vous me prêter ExcelM'or. mademoiselle ?.

Sur ce dernier mot, il a appuyé avec un mordant où Janine discerne une volonté de mépris. Le ton de ce < mademoiselle », cela veut dire « Vous n'êtes à personne, vous êtes à tout le monde. vous êtes une irrégulière. > Janine sefforce de n'en être pas formalisée. Le pauvre être Comment ne serait-il pas ulcéré et agressif ? Tout pardon lui est d'avance acquis. Elle lui tend le journal demandé, d'autres avec. Sa main a un brusque retrait. L'homme-moignon a tenté de la prendre en même temps que les feuilles, toutes tombées à terre. Du moins, Janine l'a-t-elle cru, l'a-t-elle pressenti. Peut-être qu'elle s'est trompée ? Déjà elle se morigène de son impressionaabilité, la réfrène. Un sourire exigé reparaît sur son visage. Vivement, elle ramasse les journaux et, désinvolte, les pose à côté de l'infirme qui ne remue pas, qui la regarde, un ricanement dans l'oeil, un rictus convulsif aux lèvres. Puis il sifflote et lit.

Janine s'aperçoit qu'il est jeune, vingtdeux à vingt-cinq ans. Paré aussi sa cravate témoigne d'une recherche sans mauvais goût deux bagues de prix brillent sur ses mains qui font penser à l'araignée marine la coupe de ses cheveux est du bon coiffeur. Quelle navrance qu'un tel combat contre une si tragique disgrâce. Janine n'est plus que compassion. La meilleure charité n'est-elle pas de ne témoigner à l'infirme que peu d'égards ? Agir comme s'il était semblable à tout autre, voilà ce qui peut le mieux, ou le moins mal lui apporter quelque diversion. Elle allume une cigarette et, puisqu'il lit toujours ou le feint, elle lit aussi. Bientôt. intéressée par une éblouissante nouvelle de Claude Farrère, elle habite quelque Tahiti et ne prend plus garde à rien.

Un sursaut la rejette en arrière. Quelque chose lui a frôlé, cogné le pied avec malhabileté, comme l'aile et le bec d'un aveugle oiseau nocturne chu en plein jour. Elle voit la jambe à peu près valide, trop courte, de l'infirme qui s'essaye encore à l'atteindre, lui-même croulé sur son siège. La face, devenue gluante. luit d'une abominable convoitise, et les doigts en pattes d'araignée d'une des mains translucides tapotent impérieusement la banquette, enjoignant à Janine de venir s'asseoir à côté de lui.

Sans précaution, elle se sauve. Le reste du parcours, elle le fera debout, dans le couloir, devant une vitre baissée. Que le vent la nettoie, corps et âme.

Paris. L'infirmier est revenu accompagné de deux jeunes gens, parents ou amis du malacïc, qui l'attendaient sur le quai. L'espèce 'de cortège doit passer devant la jeune femme qui ne peut fuir, son chapeau, son sac, ses valises restés dans le compartiment. L'estropié, prenant à témoin ses camarades indulgents, se revanche d'inventions nauséabondes.

Hein 1 la poule, pas trop mal ? Ce qu'elle a pu m'en faire des avances. Penses-tu Nous, n'est-ce pas, à l'amphithéâtre, on en dissèque qui sont autre. ment bien balancées.

Le trajet en auto n'a pu dissiper le dé- goût de' Janine. Mais. au moment où elle met la clef dans la serrure de sa porte où elle pousse le battant, où la chape de la solitude lui pèse à l'épaule plus massivement, un nom s'échappe de son esprit, de son coeur, de tout elle c Renaud b. Elle n'analyse pas 'e sentiment qui lui jette ce mot sur les lèvres. Tout en elle reste confus. Elle ne veut pas reconnaître avec précision que cette hideuse appé- jtence dont elle vient d'être l'objet et le sensuel envoûtement qu'elle subissait de Maxence c'est la même chose, c'est la suprématie de ce sex-appeal qui inflige à l'amour son exclusive impudicité. Mais toutes les forces spirituelles de son jeune génie se révoltent pour la défendre, l'ennoblir, appellent au secours. Le secours, c'est Renaud, l'intelligence, l'harmonie. l'équilibre.

Ils se marièrent quatre mois plus tard. Janine avait exigé de longues et pures fiançailles, et Renaud y avait consenti, car elles s'avéraient délicates et délicieuses. Mariés, il continua d'être heureux, sans jamais savoir à quoi ni à qui Il était redevable de son brillant et intime bonheur. Quant Janine, elle l'avait au plus vite oublié, son adoré Renaud ne pouvant rien devoir au monde qu'à soimême.

Jane Catulle-Mendès.

vez connaître. Noua surveillerons de la la marche des événements. Car il est arrivé pas mal de choses à MaisonMorte depuis votre départ, et dont certaines vous causeront quelque étonnement. Mais hâtez-vous de vous préparer. Je vous attendrai !$-haut. Ni l'un ni l'autre n'avait durant ce bref entretien songé, tant l'amour est un dieu égoïste, à la malheureuse Lydia demeurée sur le pont avec Sallavergne. Aussi Gilbert eut-il un sursaut en se trouvant, au sortir de la cabine où il laissait Hélène, en présence de la jeune fille. Elle se tenait sur la dernière marche de l'étroit escalier, une main sur sa poitrine, assez calme en apparence.

Le jeune homme fit un mouvement comme pour passer outre

Arrêtez,' dit Lydia d'un ton' bas mais impérieux, un mot d'explication, je vous prie. Mlle de Fontfrède et vous, vous vous aimez, n'est-ce pas ? Répondez Gilbert, sans détours, sans réticences. Que je sache si vous avez oublié à ce point Paris et le petit bureau de la boutique Schulmeister. Mademoiselle, fit Gilbert avec une froideur, affectée (car la souffrance inscrite sur les traits de la jeune fille ne laissait pas de l'émouvoir), je ne pense pas que l'évocation d'un passé.»périmé, soit bien utile au moment où les intérêts de la personne dont vous me parlez exigent.

Ce dernier trait d'inconsciente cruaui té acheva de révolter Lydia.

Comment dites-vous ? interrompit-elle en élevant la voix. Les intérets. Mais je ne pense qu'à moi pn ce moment, à moi. entendez-vous ?. Est-ce que vous avez cru que j'allais me laisser sacrifier sans crier un peu. sans dire tout ce que j'al là et qui m'étouffe

LES COURSES Hier à Enghien. Les rétultatt PRIX DE LA FAUCILLE

1. Guillerette II (M. Péron).G 14 à M. Gaillard.P 2. Mah Pèli (J. 50 Cri de Paix (H. tombé Triple Pattes (G. Trébeurden Bianco) Madrugador (G. Guide Verte (A. Distances 3 long., 1 long. t, long. Neuf partants. PRIX DU BUGEY

1. Grammercy (A. à M. A. 2. Kenous (R. » 3. Jorga (A. Non placés Heure Bleue (R. George) sezat) La Monarchie lA. Poublanc) Zing (D. York IV (S. Warren) La Mudetances 4 long., 3 long., 2 long. Dixneuf partants.

PRIX DE LA FRANCHE-COMTE 1. Le Ludion (H. 2. Kit Bac (R. 3. Sans Reproche (E. Costadoat). Non placés: Vieux. Soudre (M. Amossé) Champion du Roi (R. Chaussai) Always (F. Bueh) Fauni Bey (C. Le Maquis (H. Gleizes) Cuckoo (A. Palmcr); Réparsac (R. Cesarewitch (G. Domination (M. Denton). Distances. 2 long., 2 long.. 6 long. Quinze partants. PBIX DU VALBOMEY

1. Hot Dog (R. 50 2. Sabbat (A. 6 50 3. Lougre (J. 4. Bajungma (H. Hervé). Non placés: Songeuse (J. Mabon Renard Gris Il (R, George) Ravin (H. courte encolure, 3 longueurs, 2 long. partants. COURSE UE HAIES D'OCTOBRE à Mme Ed. 2. Cyclamen III (A. 10 3. Arioste (R. Walencia (S. Rochet), Non placés: Louppy (A. Neel) Fonsertuis (J. (R. Chaussat) Portland (8. Bush) Pirate (H. Howes) Prince Charmant Distances 1 long.. 3 long" 3 long. Dix partants.

PRIX DU JURA

1. Sacols (G. M. A. 2. Andromaque II (C. Gardiner).P a. Hardol IE. » Goldsmith (R. (R. Treize partants.

PRIX ONTARIO

1. Etoile d'Athis à, M. P. Godet.P 3. Es Tu Là IV (A. Libeert) 4.siaux (J. kilomètre: l' 35" 2/5.- Cinq partants. Aujourd'hui au Tremblay, à 13 h. 45 NOS PRONOSTICS

Prix Bathllde (à vendre, 10.000 fr., 2.OW Prix Bette de Nuit ('10.000 fr., 2.300 m.) prix vendre, 10.000 fr., mètres) Opportune, Lindy Girl. Grand Prix des Gentlemen (30.000 fr., 3.000 m.) Agnello, Abou. Prix Nougat (15.000 fr., 1.800 m.) Un Mitrailleur. Tramir.

Prix Regain (handicap, 10.000 fr., 2.000 métres) Maryland, Les Cluzeaux. FAITS DIVERS Manifestation de sympathie

Les gradés et gardiens de la paix du (brigade B), au cours d'une fête intime, ont remis un souvenir au brigadier Pierre admis à la- retraite. Une quête, faite au profit de 'des orphelins et de la Maison de santé, a produit 165 francs.

Les accidents de la rue

A l'angle du boulevard de l'Hôpital et de la rue Fagon, M. Gabriel Rapcault, seize ans, électricien, 81, boulevard SadiCarnot, est renversé par un taxi. Pitié. Le désespoir de deux amies

On a trouvé dans la chambre qu'elles occupent, 185. rue Ordener. Mlles Yvonne Soyfriog, âgée de trente-cinq ans, et Suzanne Reville, trente ans, toutes deux sans profession, qui avaient tenté de se donner la mort en avalant un somnifère. Les deux jeunes femmes ont été transportées à l'hôpital Bichat,

Une enquête est ouverte par le commissaire du quartier à l'effet de déterminer le motif de cette double tentative de suicide.

La tentative de suicide

de la Tchécoslovaque

Mlle Rosa Cernolavkova, âgée de trentesix ans, de nationalité tchécoslovaque, demeurant 24, rue des Petits-Hôtels, qui avait tenté de se suicider dans un bar des Champs-Elysées, a été interrogée par M. j Léautier, secrétaire du commissariat du Roule. La jeune femme a déclaré qu'elle venait d'être abandonnée par son ami. L'état de la désespérée n'est pas grave. Trouvant fastidieux d'être obligée. afin de toucher son allocation de chômage, d'aller faire pointer sa carte à l'Office départemental, Mlle Jeanne Mahé, vingtdeux ans. fille de salle, 15, rue Dupin, s'était fait confectionner un timbre humide I en caoutchouc. qu'elle apposait sur sa carte. Ayant réussi de la sorte à escroquer 280 francs, elle a été arrêtée et envoyée au dépôt.

Mme Suzanne Drouhin, quarante-cinq ans. se jette dans la Seine, quai SatntMichel. Repêchéc par des mariniers et transportée à l'Hôtel-Dieu, elle refuse de faire connaître son domicile et le motif de son acte de désespoir.

Au cours de la soirée de vendredi dernier, Armand Merlven, vingt et un ans, repris de justice, sans profession ni domicile, venait, revolver au poing. faire du scandale à la porte de M. B. 341, rue des Pyrénées. Ce dernier ayant appelé téléphoniquement « police-secours MerIven s'enfuit.

L'inspecteur Brochet, chargé de rechercher cet Individu, l'a arrêté hier boulevard du Montparnasse et amené au commissariat de Belleville, chargé de l'affaire Au dépôt.

Rue Saint-Ferdinand, M. Putelot, âge de vingt-sept ans, demeurant 117, rue dp l'Ouest, est renversé par une auto Beaujon..

Devant le numéro 80 du boulevard Haussmann, M. Victor Aubé, âgé de quarante-sept ans. demeurant 27, avenue

De sa main crispée, elle froissait l'étoffe légère de sa blouse.

Je ne vous comprends pas, mademoiselle, dit Gilbert horriblement gêné. Le bon apôtre ironisa Lydia. Et, d'une voix rude, martelant chaque syllabe

Est-ce vrai, oui ou non, Gilbert, que vous ayez été mon amoureux (en tout bien tout honneur, je vous l'accorde), mais mon amoureux tout de même qui m'avez, à la longue, troublé et pris le coeur, ce cœur jusque-là paisible, sans passion, ni curiosité ? Est-ce vrai ou non que vous m'avez tenue mol aussi dans vos bras, que vous m'avez dit à moi aussi « Je t'aime. », ce « je t'aime que j'avais pris, stupide et naïve que j'étais, pour une promesse qui vous engageait, comme m'engageait l'aveu que moimême je vous avais fait Gilbert, rappelez-vous ce médaillon ancien. Elle se tut. brusquement. Le rideau qui masquait l'entrée de la cabine d'Hélène s'était écarté et Sa jeune femme elle-même apparaissait vêtue du costume de voyage qu'elle portait le iour où elle avait quitté Maison-Morte. Répondez donc, monsieur Chanceraux, flt-elle d'une voix assurée, ou bien je vais croire que mademoiselle a raison dans tout ce qu'elle dit. Un frisson glacé courut entre les épaules du jeune homme.

Je persiste à penser, dit-il lentement et après un temps de réflexion. que mieux eût valu pour nous trois ne pas aborder en ce moment un sujet aussi. scabreux. Mais. cette réserve faite, je dois déclarer, puisqu'on m'y oblige, que ce qu'avance Mlle Schul| meister est exact. Du moins, relativement exact, en ce sens que je n'ai I jamafs rien demandé ni rien promis, et que le tout s'est réduit à un mari-

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mardi 11 Octobre

La tenue générale de notre place a été assez soutenue, mais sans aucune affaire. Après une ouverture plutôt lourde sur la plupart des compartiments, la Bourse s'est peu à peu ressaisie et une légère reprise a commencé à s'amorcer, mais alors, le marché étant absolument creux, les cours sont restés presque figés jusqu'à la lôture. Dans ces conditions, bien que l'on termine aux environs des plus hauts cours, on se retrouve simplement aux environs de la veille.

Ces résultats sont déjà satisfaisants, si l'on considère l'allure maussade des places étrangères, la veille, la faiblesse des marchés commerciaux américains, principalement du coton et du blé, enfin les préoccupations d'ordre politique extérieur. Le raffermissement observé dans ta deuxième moitié de la séance doit donc être attribué, faute d'odres, à des rachats du découvert, à des indications plus favorables de Londres (qui a opéré par le canal de l'arbitrage d'assez nombreux achats sur ses favorites pétrolifères, mines d'or, etc.), enfin à quelques achats de soutien. A signa-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Wécéd'Un Jour précéd' I3u jour Cours jour prtoM'Ito jour PARQUET F0"! 112 •• m •̃ 112 •• m •• 3 °i peroétuel 81 85 82 40 81 70 82 20 Peuneot 261 270 3 amortissable.. 84 70 Raffineries Ssy ord. 1780 1784 1780 1780 i 1917 55 97 05 96 90 Allemagne (Younï). 582 686 4 94 85 95 20 94 94 95 Riuwe consolidé 4 20 5 °o 1920 amortiss 123 50 123 05 123 40 Eusse 5 3 20 3 50 3 25 330 ô 1920 101 85 101 97 101 90 92 Serbe 4 ara. 1895 44 44 45 44 50 4 101 05 101 60 101 15 101 Turquie nette Ott. 27 45 27 45 27 10 26 90 6 104 104 95 104 90 104 95 Ott. 5 23 70 23 60 23 15 40 Caisse autonome 60 998 998 999 Banque Ottomane.. 424 426 420 Banque de 11600.. 11650.. 2015 2000 Banque d'Aliéné 9970 9890 10000.. 9970 Can.Pac.Rïilway Cy 371 378 360 B. Paris et Pays-Bas 1588 1529 1530 Wagons-lits ordin.. 73 73 73 50 Banque transatlant. 385 a76 Central Mining Ml Bauq. de l'Un.Paris. 431.. 435.. 433.. 433 Montecatilli 139 137 60 140.. 139 Camp. Algérienne.. 1490 1510 1492 Rio-Tinto 1410 1410 1437 1430 Corupt. Nat..l'Esc. 1138 1139 1140 Azote Sté Norrès.. 625 835 Cnkl. Conun. France 6il6 Laut. Nitr. Cy Ltd. 45 47 Cred.Fonc.de France 4640 4615 Royal Dutch 1614 1534 1510 1540 Crédit Lyonnais 2015 E&fflneries Egypte. 465 460 485 Société Générale. 1080 1075 1094 1092

Rente Foncière. 620 B A N Q U E Soc. Gén. Foncière. t86

Suez 14600.. 14590.. 1430O.. 14500.. Bons Mex. 8 1913 50 170 part de fondât. 12245.. 12165.. | Calro-Héliop. (cap.) 965 973 Société civile. 3425 Banri. Nat. d'Egypte 2390 2390 Cst 807 810 Mexican Kasle 35 75 36 35 75 Lyon 1070 1063 1078 1053 Franco- Wyoroinï 148 150 145 50 143 Midi 916.. 22 22 Nord 1480 1475 1475 Colombin. 56 54 60 55 55 Orléans 980 Concorda 41 50 42 Simta-Fé 1008 1012 Shell 216 218 Métropolitain 1S15 1310 De Béera ordinaire. 352 357 Lyonnaise des Eaux 2215 2185 2220 Jagersfonteia 87 88 50 86 89 60 Distrib. d'Electricité 2130 2080 2095 2075 Bmkpan 367 Electricité de Paris. 115.1 1145 East Rand 08 Electr.de Seine.. 715.. Goldftelds 147 153.. 148 50 150.. .;1. et Gaz du Nord, 673 ee* Crown Mines 528 CI- Gen.d'Electrictté 2145 2090 Rand Mines. 339 Ener.EI.Littor.Méd. 982 Johannesburg C. 138 50 140 138 N.-Lum. (LcTriph.) 1000 1870 1800 Caoutchoucs 84 50 84 82 75 Thomson-Houston.. SH4 380 Eastem 4950 48 25 49 50 49 Union (l'Electricité. Oui» Kalumpong 50 Fontes Nord et Est. 513.. 495.. 515.. 505.. Kuala Lumpur 83 60 Trénleries du Havre Malacca 80 50 89 50 85 89 Lens 454 Tharsi» 241 Boléo 75.. 73.. 76.. 74.. Tanranyika 76 75 75.. 77.. 75.. Bozêl-Maletra. 207 Chartered 81 81 75 80 82 Eta0liss. Kuhlman. 457 465 Mozambique 28 25 29 28 28 60 Phosphates Gafsa.. 344' 350 345 Transraal 97 50 99 100 Prod. Chim. d'Alam. 1200 1192 1195 1205 Bruay 228 235 Changeurs Réunis.. 210 214 Liévin. 264 263.. 260 Transatlantique ordo 67 60 67 50 68 Hotchkbs 1095 1095 1085 1085 Air Liquide | T. et F Sosnowice. 59 50 60 Citroen (aettons) 456 469 ..I Constantine 211 244 50 242 248 Tubize privilégié. 150 145 60 148.. 144 50

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT YALEURR 1 Cours 1 Cour. Il VALEURS « i Cours 1 Cours tl' va t. r tt r 1 Cours i cour. PAR QUE T Charb. du Tonktn. Bétiune Oblis. 6 %1027. SOS 507 60 Anlche Bons Très. 5%1924 758 Anzln 1200 1200 m 1892 2 208 295 6C 7%l!)26 562 50 562 Carmaux 830 2 !i% 280 286 7%1927 5i2 60 52250 Cummentry-Fourc. 600 600 2 344 343 Fonds d'Etat émis Grand'Cornbe 501 501 < 1899 2 »l'étrang.(100dol.) Maries 553 2 il. 343 343 7' or- 1921.. 8175 S170 Guergour 1505 ISSU g 1910 2 H "Si.. 314 50 310 7% or 3840 iMokta el Hadid |° 1910 a 300 305 Crédit Nation. 1919 607 606.. jOuenza 689.. I 1912 3 275 1921 545 543 Saint-Gohain 1750 1750 H 523 6%ianv. 1023 529 Mnrchcville-DaBuln 2780 j> 19:J8 1005 1009 6%)uin 10Z3 540 Suer, brésiliennes.. 185 19294K% 6°<,ianv. 1924 542 53B coloniales 97 4 9)5 Ouest- Etat 1 398 :S99 | Aeence Havas 890.. 885.. 1910 4 °i 925 930 Indochine 375 372 | parts 1179 1195 œ 18S1 3 "i 319 315 Bergouftnan 724 715 362 362 Maroc 4 468 i Franc. îles Pétroles 362 360 Algérien Pechelbronn 355.. g< i»i2 3 •; 198 Arsent.4' 1011 37 50 S650 Poliet et Chau>!BOn 1110 1115 a 1 1928 702 704 Brésil 5 15(10. 399 Au Bon Marché 432 430 !ah927 5S:i 583 Esypte unifiée. 6850 89 10 j parts 47100.. 47400.. Of 19S1 4 • 95t.. rspaene Extérieure Nouvelles Galeries. 545 542 1931-32 4 Itallen3';«., ICoty 195.. \lO82 4«i% 959.. 956.. Japon 4 Consto Gds Lacs.. 345 350 1S79 525 Pol'Wie 7 1927 17 20 17 80 Antur. des Mines.. 1)0 |_l 1883 3 3:S 320.. Société Marseillaise 610 610 Est Asiat. Danois. êl 18tj5 2 60 355 358 675 680 Royal Butch 1500O.. 15350.. Ijp;ll895 2 80 372 380 Banq. d'Indochine. 3400 3420 iPan.Ob..Bons à lot 121 118 5Ol!^)l0O3 3 392 397 Banq.Nat.de Créd. 44.. 43..[Est 8% 493 4r2 5y009 Chcm. fer tunisiens 635 «20 –4 1012 424 C[1913 460 45150 Est Algérien 520.. 520 3 1029 1003 l«02 Ouist Algérien. 530 3 nouveau.. 3S3 3S5 4 Vi Paris. Electrique.. 409 402 2 V4 364 365 TransatiantliJ. 3 195 Fr. de Tramways. 48! 466 P.-L.-M. 8 1855 EN BANQUE McS38E. Maritimes 61 50 60 50 6 487 487 i Calrn-Héliop (div.) 1480 1450 Encrsie Iiidust 197 108 5 450 449 (""Indochine. 250 2to Energie Sud-Ouest 1610 1510 4 410 I Hutchinson 1410 14S0 Aftuftas tny. nouv. 374 373 270 269 Nickel 175 175 2 '̃̃ 344 352 IMonaco Sosnowice 899 409 6 type 1921 477 477 Monaco 5* 580 590.. Jeranont 5i) 525 Midi 6 490 COURS DES CHANGES Câbles telégraph.. 60 BO 5 COURS DES CHANGES MlchevlUe 700 705 4 408 404 Etars-TJnH (1 doll.) Paris-Outreau 830 860 3 372 Angleterre (11. st.). 8791 87 91 Chant, de Bretagne 170 17(1 3 nouveau 387 889 Aile. (100 reictism ) 604 25 10-7-31 de France 74.. I 2 îi 860 AreentineiKio nés.) 830 17 fév. delal/olre 475 480 Nord6 série F 4M 491 Belgique 1100 bel.) 353 7. 363 75 de St-NaMtre.. 261 201.. 5% K. 470 470 ..1 Canada dullar) 2-2 90 20 sept. Méditerran 48t I 4 D. 445.. Danemark (100 cl 453 50 457 60 Chat. •Commentry. 2050 2010 3 "i 1. 393.. 399.. Espasne (100 Pes.) 203 50 Denain-Anziu | 2% série 402 409 Hongrie (10U pen.) 445 27-5-31 Pontfribaud 1500 i Orléans 6 493 Italie lires).. 130 30 Fives-Lille 1O.">5 ,5 458 Norvège (100 cou.) 444 442 Aciéries Marine. 011 505 4 408 406 I Roumanie (100 lei) 15 15 5 oct. Monétaire 3 392 I Yougoslavie UOOd.) 39 75 30 sept. Arièîre 147 3 1884 395 Suède (100 cou.).. 452 50 10 cet Montbard Aulnoye 218 215 2 H 1895 378 380 Suisse (100 francs) 492 25 492 25 Senelle-Maubeuee. 820 825 O.C.3%1855 367 Autriche (100 sch.) 358 Citroen (parti 78.. Ouest 3 388.. 8'.Il Portugal (100 cs.l. 8360 28 iuill. Franc, des Métaux 1815 1835 3 %nouveau 387 TchécoslOT.UOO c.) 75 50 75 50 Schneider et C'e.. 1225 1210 2 M 361 :S66 Finlande (100 mks) 37 8 oct. I Pologne i 100 zlot.) 286 285

La Bourdonnais, tombe sur la chaussée et se blesse. Beaujon.

Avenue de Versailles, M. Tellier, conseiller général des Ardennes, demeurant 1, rue Michel, à Sedan, de passage à Paris, tombe sur la chausaée et se fracture la jambe droite. M. Tellier est admis à I Boucicaut.

Un Belge, Laurent Rutter, quarantedeux ans, cimentier, sans domicile fixe. est arrêté en flagrant délit de vol à un étalage, rue de la Roquette. Titulaire de nombreuses condamnations, sous le coup d'un arrêté d'expulsion, il est, à nouveau, au dépôt.

Au cours d'une rixe survenue l'autre nuit quai des Célestins, Jules Pauteix, maçon, 16, rue des Jardins-Saint-Paul, a légèrement blessé de deux coups de couteau M. Louis Dessiter. veilleur de nuit. 22, rue des Barres. Le blessé a été admis à ¡'Hôtel-Dieu. Son antagoniste, après une sévère admonestation du commissaire du quartier Saint-Gervais, a été remis en liberté.

En voulant activer la combustion d'un réchaud à pétrole, hier, il 11 heures, à son domicile. 63, rue Vieille du Temple, Mlle Geneviève Rleffel, vingt-cinq ans, ou-

vaudage semi-littéraire qui ne m'a jamais paru tirer sérieusement à conséquence. Que Mlle Schulmeister se soit mis en tête qu'il existait entre nous un lien durable, sacré en quelque sorte, c'est à quoi je ne puis personnellement rien du tout. Si, dans tous les cas, je lui ai causé quelque peine ou quelque déception, je le regrette sincèrement et m'en excuse auprès d'elle. Lydia, dont les dernières illusions s'évanouissaient, se mordit les lèvres pour ne pas pleurer. Ses yeux, instinctivement, cherchèrent ceux d'Hélène et elle y lut une telle sérénité, contrastant avec le propre tumulte de son âme, qu'elle et demeura anéantie, humiliée une fois de plus. Au même instant, la voix de Sallavergne, parlant contre la porte extérieure (refermée en dedans par Lydia). retentit. Inquiet devant cet obstacle inattendu, qui le séparait de son ami, il hélait celui-ci de toute la force de ses poumons, Vous entendez, Lydia ? dit Gil- jbert saisissant cette occasion d'en finir avec une scère pénible, voilà mon camarade qui s'impatiente. C'est que nous avons à accomplir encore une mission qui ne souffre aucun retard. Allons venez, Hélène. Laissez-nous passer. Lydia

La jeune fille remonta tranquillement une marche et, sa main droite qu'elle avait tenue dissimulée jusque-là brusquement tendue, elle prononça froidement

Ne faites pas un pas de plus, Gll| bert, et vous Hélène, sinon.

Gilbert, stupéfait, regardait le petit browning braqué à un demi-mètre à peine de sa poitrine.

Bigre fit-il avec une intonation Ironique. c'est le grand jeu à ce qu'il paraît! Est-ce un argument que vous ayez puisé dans les leçons de Morosov,

ler la fermeté des rentes par l'introdue- tion prochaine du 4 1/2 1932.

Aux changes, la livre sterling clôture à 87,9L Par contre, le dollar, sur lequel l'attention se concentrait depuis quelques jours, se raffermit sensiblement à 25,48, contre 25,4450,

MARCHES ETRANGERS

Londres. Les dispositions générales sont plus satisfaisantes. La spéculation est favorablement impressionnée par le succès de l'émission des nouveaux bons du Trésor 2 Les fonda anglais s'améliorent, entra!nant les valeurs Industrielles locales. Par ailleurs, les mines d'or sont actives et fermes. Les cuprifères, les diamantifères, les pétroles sont bien orientes.

Berlin. Calme et plutôt lourd au début, le marché se ressaisit par la suite. Les valeurs minières et les valeurs d'électricité se raffermissent nettement. Les indications de l'arbitrage sont l'ailleurs plus encourageantes. Pourtant, en clôture, la note générale est à nouveau hésitante.

vrière d'usine, a mis le feu à ses vêtements. Environnée de flammes, elle s'est enfuie dans l'escalier et a gagné la salle du débit du rez-de-chaussée où des consom.mateurs ont réussi Il étouffer les flammes. La jeune fille, atteinte de brûlures profondes, a été admise à l'Hôtel-Dleu dans un état très grave.

LA PÊCHE A BOULOCHER Le poisson de Boulogne-sur-Mer que votre fournisseur vous offrira demain matin a été débarqué aujourd'hui des bateaux pêcheurs. Mangez du poisson frais de Boulogne-sur-Mer.

PÉTROLE AIL ESCARGOT Les cures remarquables du DIABETE par le pétrole; de V ARTERIOSCLEROSE par l'ail; de la TUBERCULOSE par l'escargot, retiennent actuellement l'attention du corps médical. L'expose de ces méthodes est adressé gratis par les Laboratoires des Phocéens, Nice (Alpes Maritimes).

mademoiselle ? (Et, de toute sa voix) Eh Salla, ne va pas démolir la porte, mon vieux, nous sommes à toi dans un Instant

Mais Hélène, déjà, avait écarté Gilbert

Jetez ce jouet, fit-elle, en s'avançant à son tour vers Lydia, il est parfaitement inutile. M. Chanceraux est un gentleman qui n'a besoin d'aucune con- trainte pour réparer ses torts. Naturellement, j'entends que mes intérêts, comme il dit, n'influent en rien sur la décision qu'il va prendre. C'est affaire uniquement entre lui et sa conscience. En tout cas, je crois le connaître assez pour être certaine (Hélène appuya sur le mot intentionnellement) que ce qu'il aura promis, il le tiendra.

Gilbert, silencieux, la tête basse, soutenait en lui-même un combat terrible essayer d'arracher le pistolet à Lydia Iqui, malgré l'injonction d'Hélène, n'avait pas lâché son arme), c'était peut-être déclencher quelque réflexe dangereux, sinon pour lui (il ne s'en souciait pas), au moins pour sa compagne. Mais, d'autre part, négocier, céder aussi peu que ce fût aux exigences probables de Lydia, c'était rompre irrémédiablement les liens qui l'attachaient à Hélène, dont il connaissait l'intransigeance en ce qui concernait les promesses et les serments. C'était avouer enfin, se diminuer auprès d'elle, pour qui il ne serait plus jamais qu'un coureur de femmes sans foi ni honI néteté.

L'indécision de Gilbert ne dura guère cependant. Il connaissait son devoir, et que la délivrance d'Hélène était pour le moment ca qui importait le plus. On verrait par la suite à atténuer, si c'était possible, les effets de cette palinodie forcée.

Relevant la tête, U dit simplement

Affections de la Peau

Les souffrances provenant de maladies de la peau peuvent être évitées en employant à temps la Pommade Cadum. Elle arrête immédiatement les démangeaisons, calme toujours toute irritation ou inflammation de la peau. Bien des souffrances sont évitées en employant à temps la Pommade Cadum contre l'eczéma, les boutons. dartres, gate, éruptions, écorchures. hémorroïdes, urticaire, croûtes,

UN GARDIEN DE LA PAIX MALMENE Ayant, l'autre nuit, place de la Nation, voulu appréhender deux femmes, le gardien de la paix Henri Simon. du XII*, fut violemment frappé par Jean Tilmoy, vingtdeux ans, et Emile Gonboly, vingt-cinq ans, domiciliés boulevard de Charonne. Une ronde d'agents cyclistes arrêta les coupables, qui sont au dépôt. Le gardien Simon a été admis à la Maison de santé des gardiens de la paix.

Un faible d'esprit joue du couteau Déjà interné précédemment, le marchand ambulant Louis Brasselet, vingt-cinq ans, demeurant 4. rue Dussoubs, eut hier une discussion d'intérêt avec l'amant de sa mère, Victor Lefebvre, quarante-quatre ans, manœuvre, 15, rue de la Folie-Méricourt. Il en vint à frapper d'un coup de couteau dans le dos son contradicteur, qui a été admis à Beaujon. L'état du blessé n'est pas grave. Braseelet a été dirigé sur l'inflrmerie spéciale du dépôt.

Encore une lettre « Le « Vermifuge Lune », me donne pleine et entière satisfaction. Signé Mme Peique, sage-femme, Montreuil. La cure complète du « Vermifuge Lune » coûte 5 fr. 25 Pharmacies. Elle ferme la porte à la maladie, en tuant tous les Vers, même les microscopiques.

DES REINS

qui fonctionnent grâce aux Sup^rtithmé*

Faites vous-même la plus active et la plus salutaire des eaux de régime

taire et la moins coûteuse des eaux de table et de régime. Vous l'adopterez.

Il n'y a

qu'une formule

de Superlithinés

LA SEPTILINE DU DOCTEUR NARODETZKI

Comprimés de Broncodyl dont la triple action met les bronches au repos, provoque et facilite l'expectoration, lénifie vigoureusement l'organisme. Dans toutes les pharmacies 10 fr. 60 l'étui-pochette. BRONCODYL

Parlez. Que faut-il vous répondre, mademoiselle ?

Que vous reconnaissez, fit Lydia d'une voix qui tremblait légèrement, la vérité de ce que j'ai dit et la dette im- plicite que vous avez contractée envers moi.

Je reconnais cela, dit Gilbert sechement. Après ?

Que vous engagez votre parole de n'épouser personne jusqu'au jour où je vous délierai. même si ce jour ne devait luire que dana vingt ans ou jamais. Soit, fit Gilbert avec un sourire méprisant. C'est tout ?

Il faut, enfin, que vous me juriez, murmura Lydia dont les forces étaient à bout, que vous répondrez au premier appel venu de moi, quels que soient le lieu et l'heure que je vous fixerai. Accepté, dit Gilbert. Est-ce bien tout, cette fois ?

C'est tout, soupira Lydia en laissant tomber son pistolet à terre. En même temps, elle levait. vers le jeune homme un regard implorant, désolé, qui voulait démentir la dureté des conditions qu'elle venait d'imposer. Mais Gilbart avait pris le bras d'Hélène et l'entraînait rapidement. Ils passèrent tous les deux sans un mot devent Lydia, pantelante, cent fois plus malheureuse et désespérée que jamais. Là-haut, la porte à la serrure de laquelle la clef était demeurée s'ouvrit et se referma. Des pas sonnèrent sur le pont et s'éloignèrent. Le silence se refit à bord de la Beïlc-Antonia. Aussitôt qu'ils furent à terre, Gilbert, tourna vers Sallavergne, interrogea La voiture ?

Elle est là-haut, dit Salla en désignant le petit village. Le conducteur doit nous prendre sur le chemin, à la hauteur du moulin.

Nouveau traitement par le sympathique Le doctcur Schcengrur-, assistant des hôpitaux de Paris, vient d'exposer devant t'aendémie de médecine, une remarquable communication, sa méthode de trai- tement sur la Réflexothérapie.

Cette thérapeutique inoffensive et Indolore donne des résultats extraordinaires dans quantité de maladies souvent réputées incurables.

Il est parvenu. par ce moyen, à soutager, et très souvent à guérir, de nombreux cas de migraines; de rhumes des toins, de névralgies, ainsi que de troubles gastroIntestinaux, circulatoires ou nerveux. Cette communication est développée dana un livre très clair qui contient de nombreuses observations scientifiques.

Ce livre emt expédié contre mandat de 12 francs, par les Editions Lajeunesse, 14, rue Brunel, à Paris (17e).

ASPIRINE •'USINES DU RHONE" Pureté parfaite

Prix raisonnable

PRODUIT

FRANÇAIS

Tube aluminium

et boite de 100

Comprimés

PELADE «««"• PELIICULES. CHEVEUX GRAS CHUTES deCHEVEUX CONSEILS GRATUITS PAR LETTRE OU SUS PI ACE

La GRIPPE allait la

terrasser

Desfrissons,unpeudefièvre, les jambres molles: pas d'erreur, la grippe préparait ses baHeries. Sans aHendre elle s'en est déborras6e avec les

Où sommes-nous ? demanda HéI lène.

A Nazareth, répondit brièvement Gilbert. Et nous allons à Nérac, qui n'est guère qu'à deux kilomètres. La voiture une antique guimbarde attelée d'un cheval poussif les attendait à l'endroit convenu. Ils partirent. .Durant le court trajet, ni Gilbert, ni Hélène, ni Sallavergne ne parlèrent A l'entrée de Nérac, sur le haut pont de pierre qui enjambe la Beise, Gilbert fit arrêter l'attelage.

Descends, Salla, ordonnn-t-il en tendant à son ami le papier que lui avait remis Warneton. Va-t'en tout de suite à la poste lancer ce télégramme. Nous, pendant ce temps, nous allons continuer jusqu'à la gare où tu noua retrouveras. Il y a un train à 19 heures. Nous serons en Montagne-Noire demain avant midi.

IV

Dans la gueule du loup

Lydia, effondrée sur les marches de l'étroite échelle qui faisait communiquer l'intérieur de la péniche et le pont, écoutait encore résonner en ellemême la voix de Gilbert. Douloureusemet, elle en évoquait les moindres inflexions et cette séchercse glaçante, qui éclatait dans chaque parole du jeune homme. Que Gilbert la détestât, qu'il la méprisât même, c'était ce dont elle ne pouvait plus douter msintetient. Mais, au moins, la scène qui venait de se terminer aurait eu ce résultat de séparer les deux jeunes gens, plus sûrement que s'ils eussent demeuré aux extrém '.es de la terre.


UN MODE

Tout le ir^vaii se fait au point de jer̃ey (1 rang à l'endroit, 1 rang à l'envers) en tricotant 3 rangs avec des aiguilles fines n°. 3 et 1 rang avec une aiguille très grosse n° 15, aiguille employée pour travailler la laine mèche. Le pull-over, à l'exception des manches et des côtes du bas, est exécuté en biais. Commencer par un coin du côté- Monter 3 mailles en laine capucine et travailler en augmentant d'une maille à chaque extrémité de l'aiguille tous les 2 rangs. Faire 11 rangs capucine, 4 rang kasha, 4 rangs capucine, 4 rangs kaaha, 12 rangs capucine, 4 rangs kasha, 8 rangs citron, 16 rangs marron, 8 rangs citron. A partir de cet endroit, rabattre 1 maille à chaque extrémité de l'aiguille tous les 2 rangs, continuer par 16 rangs capucine, 4 rangs kasha, 4 rangs capucine, 4 rangs kasha, 8 rangs capucine, 4 rangs kasha, 8 rangs citron et 16 rangs marron et citron. A cet endroit toutes les mailles seront épuisées. Le devant est semblable au dos à l'exception du décolleté. Commencer sur le même nombre de mailles que le dos. Faire 11 rangs capucine. 4 rangs kasha, 4 rangs capucine, 4 rangs kasha, 12 rangs capucine, 4 rangs kasha. 8 rangs citron, 8 rangs en tricotant les 18 premières mailles du rang citron et les autres marron. 8 rangs en tricotant les 24 premières mailles du rang en laine citron et les autres en laine marron continuer par 8 rangs citron. A partir du rang citron, rabattre 1 maille tous les 2 rangs à l'extrémité droite de l'aiguille. continuer par 4 rangs kasha, 12 rangs capucine, 4 rangs kasha, 4 rangs capucine en fermant au 1" rang de capucine les 35 premières mailles de l'extrémité droite de l'aiguille pour le décolleté audessus, faire 4 rangs kasha. A partir de cet endroit, rabattre 1 maille tous les 2 rangs sur l'extrémité gauche seulement de l'aiguille, ne plus augmenter ni diminuer à l'extrémité droite. Continuer par 12 rangs capucine, 4 rangs kasha, 8 rangs citron, 16 rangs marron et 8 rangs citron. A partir du 4' rang marron, rabattre 1 maille tous les 2 rangs à l'extrémité droite de l'aiguille lorsque les 8 range citron seront terminés, toutes le» mailles de l'aiguille seront épuisées.

Manche. Commencer par le bas. Monter 90 mailles en laine marron, faire 8 rangs au point de jersey au-dessus,

Pour vos moins

La

une splendeur.

Bi vous cousez.

̃ne Machine 1S, Bd de Picpua /PARIS

L SALAMANDRE E. Chaboche et C'a Magasins de Vaii* *» 1 33< r. Rodier, Paris 33, r. Rodier,Paris-9? »«agasin& QO vente 77W»>r de Riohalieu Demandez notre nouvelle brochure 1932

travailler en faisant 3 rangs avec les aiguilles fines et 1 rang avec la grosse aiguille faire 4 rangs kasha, 8 rangs capucine, 4 rangs kasha, 12 rangs citron, 4 rangs kastia à partir de cet endroit, rabattre 1 maille à chaque rang et à chaque extrémité de l'aiguille, conti- nuer par 8 rangs capucine, 4 rangs kasha. Finir en travaillant entièrement en laine marron, faire encore 12 rangs en diminuant à chaque extrémité de 1*aiguille. Lorsque la manche aura 0 m. 48 de hauteur totale, rabattre mailles à chaque rang et à chaque extrémité de t'aiguille. les 15 mailles restant sur l'aiguille seront fermées droites. Pour faire cette blouse, bâtir ensuite sur les 2 rectangles composant le devant et le dos, les emmanchures et les épaules coudre après essayage par j une piqûre serrée, couper le tricot qui dépasse et faire au bord un point de bou- tonnlère pour empêcher les mailles de s'échapper. Assembler les manches pSr des coutures. Terminer le bas par une bande de tricot en côtes (2 mailles à l'endroit. 2 mailles à l'envers) fait en laine marron sur une largeur de 212 mailles et sur une hauteur de 28 rangs. fixer cette bande au pull-over par un surjet. Resserrer les poignets par 5 rangs de demi-brides dont 1 rang marron, 1 rang citron, 1 kasha, 1 capucine et 1 marron. Pour l'encolure. on exécutera une bande droite de 6 rangs de demi-brides dont 1 marron, 1 capucine. 2 kasha, 1 citron et 1 marron, ceci sur une longUeur de 1 m. 75. Poser cette bande à plat autour de l'encolure et la nouer en avant. Faire dans les rangs kasha travaillés avec la grosse aiguille 3 rangs de point de reprise en même laine kasha, Ce puli-over nécessite comme fournitures 5 pelotes de laine 3 fils (2 nègre, 1 beige, 1 capucine. 1 citron), aiguilles n° 3 et n° 15, crochet acier n- 15.

Ce modèle nous a été communiqué par la revue Modes et Travaux et les fourni,tures pour son exécution se composent de 5 pelotes de laine mérinos 3 flls (2 de nègre, 1 beige. 1 jaune, 1 capucine), 2 jeux d'aiguilles, un crochet. Ces fournitures seront expMiées franco de port contre mandatposte de 38 fr. 50. sur simple demande adressé à Modca et Travaux, 10, rue de la Pépinière, à Paris, ou contre remboursement de 4d francs.

sans aucun danger en 6 joursde 3 kg Mns rien avaler. En recon-

1 naissance le aonne gratuitement simple recette à faire soi-même en secret, Ecrire: S. STEILA GOLDEN, 47, Boulevard la Chapelle, Paris (joindre timbre) rép. discrète.

POUR VOS CADEAUX SES DISQUES, SES PHONOS

SES POUPÉES ARTISTIQUES

tMVOl DU CATALOGUE ILLUSTRÉ COHUE I rlAHC

POUR LES JOURS FROIDS Les manteaux, d'une ligne jeune, montrent des collets de fourrures plates, des enroulements de renard. Sur les robes stylisantes brillent des boutons de métal.

Avez-vous remarqué eomme la mode a de la chanee Quelle qu'elle soit, elle est fêtée, reçue à bras ouverts et décrétée « la plus jolie » d'un cœur sincère. Celle de l'automne, bien entendu, ne manque pas d ta tradttion. Elle ravit positivement nos yeux, tandis qu'elle défile sur les mannequins, traduite pdr tei ou tel prince de la couture. Bans doute, hors des satons du grand faiseur, perdra-t-elle un brin de son charme; mais peu, car elle est simple et peut étre facilement interprétée par toute /emme de goût. C'est bten, en somme, la mode pratique que nous attendions cet automne.

Il Le manteau nouveau ce une ligne ravissante qui, au lieu de noyer les formes, souligne leurs courbes et met la grdce de la silhouette en valeur. Je note le peu d'ampleur de sa jupe et la place de sa ceinture, qui est la taille, tout simplement. Les longues manches sont plates, du coude au poignet, et sauvent aussi de l'épaule au coude. Là, nous arrivons à la partie intéressante entre toutes du vêtement à la li.qne des épaules, toujours plus ou moins élargie, étoffée, importante, tantôt et II c'est tout à fait gentil un collet de jourrure plate (astrakan, agneau rasé, breitschmanz, caracul) retombe sur le haut des bras, tantôt un opulent renard s'enroule autour du cou et des coudes, tantôt eneore c'est une large Photos Jsabeu

CONFIDENCES.

FIANCES.

adoptez l'alliance NUPTIA, or 18 carats ou platine. NUPTIA, chez tous les bijoutiers. ESSAYEZ.»

cette noaavelie recette pour la peau. Plus de rides. De stupéfiantes expériences cliniques ont été faites avec du biocel (provenant de jeunes animaux) par le professeur Dr Btejskal, de la faculté de médecine de Vienne. Des femmea de 55 à 72 ans ont vu complètement disparaître leurs rides, en l'espace de six semaines. (Voyez le compte rendu complet dans le Journal médical de Vienne). Les muscles flasques et affaissés du visage deviennent frais et Jermes les teinte fanés sont rapidement rajeunis. Les femmes de 60 ana peuvent maintenant n'en paraître qua 30 et obtenir des teinta qui pourraient bien faire envie à maintes jeunes filles. En fournissant d votre peau ce précieux bioeel qui redonne la jeunesse, la Crème Tokalon, aliment pour la peau, couleur rose, la nourrit pendant votre sommeil. Appliquez-la le soir avant de vous coucher. Le matin, employez la Crème Tokalon, couleur blanche (non-grasse) elle blanchit la peau et supprime les pores dilatés et les points noirs. Quand l'une et l'autre de cet crèmes sont employées comme indiqué ci-dessus, d'heureux résultats sont garantit dana tous les cas, ainon votre argent vou, sera remboursé.

GRATUIT. Par suite d'arrangement spécial avec les préparateurs, toute lectrice de ce journal peut madntenant obtenir un nouveau coffret de beauté de luxe, contennnt les produits suivants un tube de Crème Tokalon, biocei, aliment pour la peau, couleur rose, à empioyer le soir avant de se coucher un tube de Crème Tokalon, couleur blanche (non-grasse) pour le jour une boite de Poudre Tokalon, poudre de riz à la mousse de crème (indiquer la nuance désirée), ainsi que des échantillons des quatre nuances de poudre en vogue. Envoyez 3 francs en timbres pour couurir les frais de port, d'emballage et autres, à la maison Tokalon, services 1-D. rue Auber, 7, Pari:

GANTS DE VELOURS

IU sont bien tentaxts sans griffe, ils font à la main un revêtement mat et doux. Le sac s'y assortit scrupuleusement. Teintes Noir, vert olive, rouge-rose, marine, brun.

Pyjama jersey de soie Neyret, culotte rouge, bloiiKe blanche avec col et nœud rouge et bianc.

LA PARISIENNE VOUS CONSEILLE.

La brillantine colorante Itenovex pottr cils, sourcils et tempeê, permet de colorer la repousse des chevelures teintes. Quelle économie, quelle tranquillité Rénovez, 17, rue May*t. Paris. Tél. Ségur 86-87. Une jeune femme. Si, on peut repasser les dentelles au fer, mais il faut éviter d'appuyer l'extrémité du fer sur les maitles qui pourraient céder.

Ne vous désolez pas, la Poudre Texienne enlète à Me taches de graisse s. tous tissus. Boites 2 h., 3 /r., Bazars, couleurs, pharm., Gds Mag. Dépôt Loynel, 52, r. Montmartre. Pour une abonnée. Vos tricot» seront chics et peu coûteux si vous les réalisez avec tes laines des Filatures du Détroit, Calais, hayon 41, dont ta devise économique est c de non usines à vos aiguilles D. Demandez des échantillons gratuits.

bande de jourrure qui cache l'encolure et dont les pointes se croisent sur la poitrine, retenues par de gros boutons. Laissez-moi vous dire en passant que j'ai vu chez le fourreur Emite Cros (1) de bien jolies parementures aortant tout d fait du commun et pas très chères cependant. Ses vestes courtes et ses manteaux m'ont égatement éblouie par leur coupe impeccable et la beauté durable de ieurs peaux. C'est que, voyez-vous, en jourrure comme en toutes choses, on en a toujours pour la somme que l'on a versée. Et c'est une duperie que d'acheter une toison de qualité basse. Il

Il sera chic, bient6t, de porter, avec le manteau garni de breitschwanz ou d'agneau rasé, une toque de même four- rure et d'y joindre le manchon-aac, si pratique, si joli,

Sur les robes d'automne, je note deux détails frappants la brièveté des man- ches, qui se réduisent souvent deux ballonnets arrêtés au-dessus du coude, et la ligne brillante que tracent volon- tiers, devant, de gros boutons métaï liques en nickel ou bien en cuivre rouge. Il FRANCINE.

(1) Cros, fourreur de confiance, 10, rue Marcel-Renault (Ternes), ne vend que la belle fourrure. Rabais 5 aux lectrice» du P. P. Prix courant sur demande. Tél.: Etoile 21-08.

POUR VOS MEUBLES RUSTIQUES

Le grand spécia!iste JolHvet, (29, boulevard Rochechouart, Paris-9') vous offre pendant le mois d'octobre seulement 1 buffet chéne 5 portes en 175 6 chaises paillées 1 table à tirettes 100X130 nu p r i incroyable de 3.460 francs franco de port et d'emballage pour toute la France. PROFITEZ-EN!

APPRENEZ UN DON METIER. la coiffure, coupe, mise en plis, manucure, pédicure et soins de beauté. Maison Doudin, 116, rue de Rivoli, Paris.

LE NOUVEAU LINGE DE TABLE* est souvent orné d'incrustations, et est, bien entendu, en il de lin. C'est un linge aussi durable que beau. Signe des temps on semble se lasser de la pacotille tapageuse, qui déçoit, et l'on en revient au linge de lit que nus grand'mèrea admet- taient seul dntts leurs armoires.

UNE VOILETTE COURTE ET FINE- se porte beaucoup avec le béret. Elle le féminise et elle maintient la mise en plia en bon ordre.

Elle est noire, même avec une coiffure de ton vif.

CERTAINS COSTUMES TAILLEUR-. sont totalement privés de col et nt montrent aucun revers.

On pose aisément sur ces vestes le col portatif de son choix, qu'il est possible de varier selon le jour et l'heure,

LA BELLE FOURRURE.»

s'achète directement aux Usines de la Citadelle, à Roubaix. Demandez ieur catalogue n" 21, tllustré de cols, cravates, écharpes, vestes, manteaux, couvertures.

LA FAMEUSE AMBROISIE-

dont les Dieux se délectaient sur l'Olympe est d'une préparation relativement simple. Jugea plutôt:

Faites macérer 8 gr. de coriandre, 2 gr. de girofle et 2 gr. d'anis vert dans 1 litre de vieille eau-de-vie, ceci pendant un mois. Au bout de ce temps, décantez, filtrez, ajoutez un demi-litre de vin blanc et un sirop lait avec une livre de sucre et un demi-litre d'eau.

Reste à savoir, maiatenant, si ce breu- t'age est aussi divin qu'on le prétend depuis des siècles. Voua aurez certainement à cœur de vous en assurer.

DES MANCHERONS.»

très courts et ajustés, qui semblent noués aur le haut du bras, sont extrêmement jolis sur les robes en tissu léger.

J'ai besoin de laine d tricoter. j'écris aux filatures de la Redoute, d Roubaix. Catalogue 41 franco.

Des dessins la portée de tout le monde, clairs, précis, faciles d suivre des modèles inédit» avec lesquels vous ferez les plus beaux tricots. Notice gratuite. E. Rubin, 31. av. St-Martin, Sallanches (Bte-Savoie).

Pour Mado. Le celluloïd se répare avec une colle spéciale. Prépares-la loin du leu avec

24 grammes de râpures de celluloïd, 40 grammes d'acétone,

24 grammes d'alcool à 90°.

Il faut que le tout se dissolve, sans l'intervention directe du feu. Enduisez alors de cette colle l'objet que vous voulez réparer. Naintencz l'nne contre l'autre, fortement, les deux morceaux. Ne ldchez qu'après évaporation du liquide.

OU S'HABILLER ?-.

Elégamment et à bon compte.

Chez Rosemonde, 40, avenue des ChampsElysées, Paris. Robes et Manteaux: 125250 francs. Chapeaux assortis: 75 francs. Découpez et envoyez ce « Bon n» 12 », le catalogue vova sera adressé gracieusement, CONFIDENCES

L'Extrait Capillaire des Bénédictins du Mont-Majella empêche la chute des cheveux, leur donne de la vigueur et de la souplesse, les fait repousser. Un produit qui a fait ses preuves, c'est la Sève Sourciliere, employée par toutes tes coquettes soucieuses de faire pousser et épaissir cils et sourcils. (Tous parfumeurs et salans de coiffure) et 31, rue du 4-Septembre, Paris. RECOLOREZ».

vos cheveux blancs yous-niême en 15 minutes avec Dosol, teinture garantie inaltérable. Le mode d'emploi, très simple, accom. pagnera chaque boite. Envoi fco 17 fr. Brochure sur demande. Lalanne, 104, faubourg Saint-Honoré, Paris.

IL FAUT MAIGRIR».

sans avaler de drogues, pour être mince et à la mode ou pour mieux vous porter. Résultat visible à partir du 5° jour. Ecrivez en citant ce journal à Mme COURENT, 98, boulevard Auguste-Blanqui, Paris, qui a fait voeu d'envoyer gratuitement recette simple et efficace, facile à suivte en secret. Un vrai miracle.

GRES D'ART

Les beaux grès sont à la mode.

C'est que les céramistes ne se lassent pas de créer des modèles nouveaux, des couleurs inédites. Ils arrivent à donner aux flancs de leams vasea des reflets de pierres précieuses. Et jamais, jamais deux vases sortant de leurs mains ne sont semblables, le ¡eu les impressionnant auec une diversi infinie.

Le fait que chaque pièce est unique donne plus de valeur encore, aux yeux des délicats, aua gréa de Pierrefonds et autres lieux, qui ont désormais leur place dana les intérieurs les plus raffinés.

bretelles, bluuse Jersey rayé blancs, rouge et bleu.

De longs cils en un mois par l'emploi de la Sève Nutchao. En veaate à la Samaritaine et au Printemps, ou contre mandat de 13 fr. Nalchaa, 128, bd de Cliaronne, Pari«-20\ .De décorer votre appartement avec dea papiers peints de « La Dlcoration Moderne s, 90, r. Lamarck, Paris. Envoi de l'album P. Tout-petit. Non pas d'oreiller en plume sous la tête d'un bébé, mais de !a balle d'avoine, qui ne l'échauffera pas. Curieuse, Vous trouverez cette explication aux < Confidences ».

Out, les tissus sont chers, mais pourquoi ate reteignez-vous pas vos robea fanées en clnq minutes, sans bouillir, avçc la teinture DRUMMER Une merveille Pour raviver, la boule DOLLY. Etonnante Teinture DRUMMER, 44, r. Grands-Champs, Parie.

ujmiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiii Le ManicaVÊ iiiiniiiiiiiiiiiimiiiiiimuj et la Robe qu'Il bous faut =

Noua avons croqué pour vous ces deux ravissants modèlea qul assureront, au moirdre prix, l'élégance impeccable de votre hiver. Voici k manteau en lainage diagonale pure la:ne, entièrement doublé de crépe de Chine; il est doté dun beau col jaçon loutre et voua pouvez le choisir, selon votre goût, teinté de noir. de marron ou de vert, les trois tons en vogue.

Son prix 150 francs, est unique.

La robe, très nouvelle, est en beau crêpe mousse pure laine et joliment brodée à la main. Vous pouvez l'avoir en noir, rnarro-n, grenat ou vert foncé.

Elle ne coûte aussi que 150 francs.

Deraandez notre notice, tadressée gratuitement, concernant nos conditions d'envoi et la façon de prendre vous-même vos mesures. ROMALYS 114, Champs-Elycces, 114 PARIS (VIII*)

Téléphone: Balzac iiuiimiiMiiiiiiiimimiiiiimiiiiimiiiiii!

chez votre fournisseur habituel La marque qui donne toujours satisfacflou- sur tout article d'hygiène {caoutchouc, bandages, ceintures, bol varices, émail, verrerie, coton, pansemants.) Recommanda* par Iw Médecins depuis 1896.

Le bijou de fantaisie nous prod4gue se* inédites merveilles beaucoup de braceleta, couleur de platine ou de cuivre, que l'on porte avec les gants courts, et de lourds colliers où l'acier souple et le bois triomphent.

Désormais votre machine à coudre embellira votre X&itui donnant cette note -de confort .et <i .©Eéqcmce qm LES MEUBLES DE LUXE SINGER

dissimulent entièrement SINGER

ZJ. Avenue de

•uuuuiuuiuumuu

ENTRE AMIES Oui, ma chérie, cette robe que je portais hier et que tout le monde admirait m'a coûté tout juste le prix du tissu. Cela te surprend ? Ecoute, c'est très simple j'ai coupé, cousu moi-m4me cette robe.

Oui, je sais, il y a six mois, je savais à peine tenir une aiguille Tiens, je vais te dire la raison de mon habileté soudaine. J'ai suivi les cours de l'Ecole parisienne dé couture et de coupe MODELIA. Difficiles Pas'e moins du monde tant les leçons dirigées par un professeur couturière professionnelle sont claires, bien comprises. Où je trouve le temps d'apprendre mais à n'importe quel moment: je ne perdi psa une minute puisque leçons, conseils et corrections se donnent toujours par correspondance. Je t'avoue sans modestie que je suis heureuse et fière ti'étre élégante & si bon compte. J'oubliais de te dire que MODELIA procure à ses élèves des tissus nouveaux ravissants et d'excellente qualité. Bref, tu as tous les éléments pour réussir d'exquis modèles. Tu sais mon secret. Ecris bien vite pour recevoir la belle brochure que MODELIA édite tu y trouveras programme des cours et conditions d'inscription.

Sur simple demande, cette luxueuse brochure voua sera envoyée en écrivant MODELIA, Ecole Parisienne de Couturé et de Coupe, service P. A. ARCADES, avenue dea Champs-Elysées, Paris. EAU de mélisae

des CARMES

BOYER

Facilite

la Digestion

Sar du sucre ou dans une infusion

que pour la beauté de votre teint, vous préfériez Madame,

"ROUGE BRUNETTE"

ROUGE FRAMBOISE

"ROSE DE MOSSOUL"

ROSE DES BLONDES"

ROUGE GRENADE"

"ROUGE INDIEN, "etc.

Conservez bien précieusement votnt boite pour pouvoir participer au prochain JEU deDORIN AMUSANT

PASSIONNANT!

La JCU de DORtN sera public dans cette e pt cadeau que le Créateur du Rouge Bruruttw Noua prévenons nos abonnés que toute demande de changement d'adresse doit étre arcompagnéé de la dcrnière bande du journal et de i franc pour frais de réimpresnon de nouvelles bandes.


THEATRES

AVANT-PBKXIEAE

Miracle à Verdun »

au Théâtre d'Action International Après le Granü Voyage, de Shéritf; le Tombeaa sous l'Arc dE Triomphe, de Raynal les Derniers jours de l'humnnité, de Karl Krauss, voici une pièce nouvelle sur la guerre. Celle-ci nous vient d'Autriche et la destinée de son auteur fut particulièrement tragique puisque Hans Schlumberg fut victime, à Leipzig, en 1930, au cours de la répétition de Miracle à Verdun, d'un accident stupide qui lui coûta la'vie. Sehlumberg, qui naquit à Vienne, était l'auteur d'Un jour (Eines Tapes) et d'une comédie, le Bleu du ciel (Das Blaue von Rimmel).

'Alors que, dans ses premiers ouvrages, Il étudie des cas individuels, dans Miracle d Rerdun il se préoccupe du problème social posé par ia guerre. Son personnage est pris parmi les soldats de l'armée autrichienne qui ont combattu sur l'Isonzo.. AUJOURD'HUI. Théâtre d'Action International (Bouffes-du-Nord), 9 h., généTale de Miracle à Verdun, pièce en trois actes et treize tableaux de Schlumberg, traduction de M. J. Cliérain.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. Mme Segond-Weber, souffrante, ne pouvant jouer demain Rodogune, on donnera à la matinée classique Horace et le Médecin malgré lui. o- TROCADERO (THEATRE NATIONAL POPULAIRE). Samedi 15, 8 h. 30. soirée de réouverture la Juive, avec une Interprétation de tout premier ordre qui comprend notamment le ténor Léon Carrère, le baryton Paul Lanteri, Mme Charlotte Tirard (tous trois de l'Opéra), et MyI. Georges Terval, Léon Marcel, Ramon, Mlle Georgette Myrris, etc. Grand orchestre de soixante musiciens dirigé par M. Cohen. Places, 2,50 k 13 francs. La location (sans augmentation) est ouverte au Trocadéro et chez Durand, Albert et magasins. On loue également pour la matinée du dimanche 16 Demander renseignements pour les carSets de famille.

o- PALAIS-ROYAL. 150- de la Maibon d'en face (demain, matinée).

-o- MICHODIERE. Les matinées du ieudi reprendront dès demain avec la Fleur des pois.

o- ATHENEE. En raison des nombreux rappels qui saluent chaque soir Youkl et sa brillante interprétation, la direction nous prie de rappeler que le rideau se lève à 8 h. 45 très exactement o- NOUVEAUTES. Mme Régina Catnier et M. Jacques Grétillat seront les protagonistes de la pièce nouvelle de M. Henri Duvernnis, que l'on répète en ce moment.

-o- La Ronde, avec Ludmilla Pitoëff dans les cinq femmes et dix décors de Pitoëff, triomphe au TH. DE L'AVENUE. Dimanche matinée.

-o- Aujourd'hui, à midi 30, salon du Palais de la Mutualité, 24, rue Saint-Vietor, banquet offert par la Fédération des associations du spectacle et ses amis à M. Blon-Dhin à l'occasion de sa nomination dans l'ordre national de la Légion

FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIES!

C~ôte d'Azur. « L'utile joint à l'agréable Petit Palace. Commerce agréable, sans conn. spéc. av. 350.000 fr. cpt. et fac. Ecr. Boite' postale n* ni, Bar. centr. Paris-9-. "ËiWREPOOE BIERES à céder ss interméd. S'adr. Agent général de Brasserie, 13, av.^Père-Lachaise, Paris-20, Fonds à céd. B. 9 a. ren. Loy.. 3.000 net. 8.000 m. de terr. et pavill. 6 p. s. s.-sol. Nombr. dép., couv., etc. E., g., él., chauf. Px 40.000, av. fac. Pion, bd Pasteur, r»vi!lons-s.-B., gré Gargan-Est. Tr. 95A-21B IlilW Charmante banl. à 12 m. Paris. BAIi*Ij 15 cab., cuis., salle à ni., 4 ch., jardin pot. et agrém. Garage. Net 3o.OOO. Gd avenir certain. Traite avec 50.000 seult. Xhx autr. Paris, banl., prov. Renseign. gr. Bains de France, 70, J»djjébastopol_(24« an.) ~WM. IL RESTE A LOIËR dans groupe d'immeubles très important en location depuis terme d'avril seulement 4 BOUTIÛl ES SU

arrière-boutique 3.-00I. Log. Pose. dans immeuble. Conditions intéressantes suivant emplacement. S'adresser sur place bureau de lucation, 91, ME DU RUISSEAU^. 9 chev. nombr. voit. T. 15 a. Vend. se ret. Tr. av. 50.000. Es(-Olflce, 16, M Strasbourg. Cond. avrintag. », pi. Gare, ViHemomble: A ""S'aire' unique. Pr cause maladie. Cabinet d'Echantillons céramique à céder. S'adr. :SI. Maréchal, 86, rue. du Fg Saint-Henis-lO" jllôuveaut.-Confect. Aff. 240.000. Log. 5 pees II Uniq. av. 18.000. Dnfaye, fg St-Deuis Ffi)raiïvïapet7^Qûart^Ècole Militaire. Sup. L aff. Install, mod. Tenu 9 ans. Gd log, Occas. avec 60.000 et gdes facilités pr reste. LEBAIL, 62,_Chanssée-d^Antin.

Il B. bail. Log. conf. Av. 35.000. Cse intime. QUEBEUIL, 62, rue d'HanteTille, 3 à 6 h. Hàxïûm.-PhotôTTÏèc. 100.000. Loy. 1.200. f 3 pces. Avec 30.000. Bép. Réunis. Chagnoux et Saillant, 78, rue d'AbouMr-2» ï¥i'\1Ï!ÏiÏBÛ de famille Bois Vincennes, tout bail. Loy. mod. Salon. Télé chic. Ail DT Affaires 150.000. Cède avec 25.000. llHnl> 51, boulevard Magenta. Très urgent

Chasse et pêche. 30 km. de Paris. Bail à volonté. Beau logement, 5 n»" très bien, S grandes salles. Gdes dépendances, jardin. AFFAIRES t 00.000

MiDVîO Donnera tous renseignements. JflAIlTW boulevard Magenta, 45^_ 1 •) UiWk C'afé-Bal-Biliard ïll. ÏZ.UIJU Route nationale import. campagne 120 km. Paris. 3 sali. Pick-up, 2 n»", 3 pees, dépend., jardin. Art. prouvé. IVikDf 90.000 presque tout buvette. lilUllfj 9 ter, rite AIbouy. Métro Lanery. ÏJAIL 13 an à 2.000. JARDIN ROUTE Nie. k\l J" Laisse net 40.000 par an. Al. 2().1flltl DKKKY, r. Kt.-Marcel. H. 10 a. Loy. 1.500. 2-sal. Mobil, chic. 2 riv. poisson. Client. cultur., pêche, chasse et 11 usines autour. Vendeur pas du métier. Fem. malade. A fait 280 buv. Traite avec 30.000. aiagnier, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité). ALIMENTATION -CAFES- VIMB

BUVETTES- RESTAURANTS

;Bail 12 ans à 2.300. Logement 3 pces, cuis. Affaires 200 par jour. Prix total 45.000. frnv Avec 15.000.

F f.ll 35, boulevard de Strasbourg, »~ ova, Mandataire, 1, rue Mondétonr, dem. ménages p. gérer Dép.Ving, il faut 8.000 Ménage ou dame dem. p. tenir Dép. VinsPaq. Paris, banl. Log. ass. Bel. sit. p. trav. suiv. Référ. et gar. Se prés. Urgent Etant. TALBER, 55, faubourg Montmartre. cpt. POREE, 100, rue d'Auge, Caen. GERANCES STABLES

à prend. ds imp. group. vinie. et Allm. franc. Marq. rép. Dépôts en pl. act. dispon. pr ménag. sér, ou dam. sles. Sit, agr. ss al, Gar. pr contr., fixe 3 à 8.000 mens. av. beau Dog. Il faut gar. mat. et march. en magas. Vr de suite ens. M. Ferrière, dir. personn. 9 it J2 et 14 à 18 h. 28, rue de Turbigo. AlLl liMHHI EPICERIE-BUVETTE 2 boutiq. face station des tram. Comptoir moderne, glacière, balance autom. Garanti 600 par Jour, 250 au café. Loyer 2.000. Bail 9 ans. 3 chambres, cuisine, cour et jardin. Occas. très sér. Cause opération de la dame. 1,. Mauxion, Vins-Sp., 19. r. Paris. P" n '̃.< t BOURSE, pëtïtTRestaur." Clientèle attn'ibl. Bail S a. Loy. comp, log. Py .•fli'esser'd'e '̃! i 3. Galerie Vivirnne, r Et Chauvet, :ïo, bd Sébastopol, dem. gér. p. i fJDép. V. Fixe 3.000 p. m. 5 r/o. G. min. S.000

d'honneur, sous la présidence de M. Dalimier, ministre du Travail et de la Prévoyance sociale.

-o- Vendredi 11. rentrée sensationnelle de Raquel Meller, la célèbre étoile internationale, dans un spectacle d'une formule nouvelle. Impressions d'Espagne, au STUDIO DE PARIS, 16, rue de Clichy. Location ouverte.

THEATRE D'ACTION INTERNATIONAL EX-BOUFFES DU NORD Ce soir générale, demain première MIRACLE A VERDUN; FAUTEUILS à partir de 12 fr. 50 MUSIQUE

o- Mme Col reprendra son cours gratuit rie piano et de solfège année) vendredi 14 courant, à 8 b. 30. à la mairie du IV° arrondissement.

-o- CONCERTS PASDELOUP (Th. des Ch.-Elysées). Samedi 15 .oct.. 5 h. M. Yves Nat; Symph., Chausson; Concerto en la, piano et orch., Liszt (Yves Nat) Deux Esquisses sud-américaines, F. de Bourguignon; Soli de piano (Yves Nat); scherzo du Songe d'une nuit d'été, Mendelssohn Scherzo, Lalo.

Dimanche 16 oct., 4 h. 30. Mme N. d'Agreneff, M. Z. Francescatti: Benvenuto Cellini, ouv., Berlioz; Symph. espagnole, Lalo (Z. Francescatti); Esquisse sur les steppes de l'Asie centrale, Borodine; a) Ballade varègue, Séroff aud.); b) Hopack, Moussorgsky (Mme N. d'Agrenelf); les Noces de Figaro, ouv., Mozart; Symph. écossaise, Mendelssohn. Chef d'orchestre, Rhené-Baton.

-o- Pour la première fois depuis cinq ans, Mme Argentina va donner un récital à Paris cet hiver. Depuis cinq ans. en effet. ses tournées autour du monde l'éloignaient de Paris à cette époque de l'année et c'est au printemps seulement qu'elle reparaissait devant le public parisien. Son prochain récital aura lieu au THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES, le mardi 19 novembre, en soirée.

MUSIC-HALLS

o- EMPIRE. Maurice Chevalier, ayant pu retarder son retour à Hollywood, a signé un engagement pour deux semaines. Il paraîtra dans son tour de chant du 14 au 27 octobre sur la scène du grand musichall de l'avenue de Wagram.

-o- La Table verte f t dans quelques jours pour la première fois à Paris. o- EUROPEEN, Tous les jours matinée, 2,50 et 3,50; en soirée, 2,50 et 7 fr. o- CIRQUE D'HIVER. Biscot va débuter dans le prochain programme sous un jour tout nouveau. MM. Desprez et Couchemann l'ont en ;effet' décidé à jouer un aketch, Biscot boxeur, qui'comprendra quelques rounds sérieux pour finir en farce. A ce même programme il est probable qu'on verra les premiers aériens du monde, les Codonas, qui ne sont pas revenus Paris depuis quatre. ans. On se rappelle que les Codonas parurent dans le fameux film Variétés, et que la femme de l'un des frères Lilian Leitzel, la lady de l'air, s'est tuée à Berlin il y a une année.

SERIE-Epicerie «ne. Magas. angle. vUllI'l Rec. 700 p. jour dont 1/2 confis. Sup. instal. Matér. chêne. APPt tout conf. Bail 9 a. à 6.000. Pet. compt. ÇTARfK Voir 16, rue du Pont-Neuf. l) I flRLB ABA 14 ans. Loy. 3.000. 10 n". Aff. 270.000 1/2 buvette. 40.000 après vécu. Avec 50.000. PAUL, 44, boulevard du Temple. ans. Loyer 2.000. Garage, écurie. Cour, grand jardin, arbres fruitiers. Recet. 215.000.Avec 3^.000. JPAUL,J4^bd Temple. iTÉPOTTjSrvmS GÉNBE NICOLAS à prendre de suite. Log. 2 à 5.000 P. mois prouvés. Accept. débutants. Ets Formont, 10, rue. des Lombards. Ouv. dim. matin. la Ruche Vinicole, r. Port-de-Bercy i (M° Bercy), rech. dam. comm. m. début,' dt mari pourr. gard. emploi ds début., p. ouvr. à son compte dép. Alim. ds arr. et à Noisyj^le-Sec. Toute l'aide sera apportée. TnË ~VtFÙi5T»ECIDEZ PAS a prendre un dép. Vins avant d'avoir visité LES BONS CLOS, ts b. plac. et fais. gros recel B. log. Situât, fixe t ss aléa. Rap. 3 à 9.000 Tnens. Faut dispos. 10 à 18.000, suiv. aff. On peut deven. ppre en pay. mensuel. s. benêt. Aide et accept. début. Fourn. Prim. et marchand. à créd. à Sucy-La VarenneRobinson^ Vr auJSiège.Jlta, bd Sébastopol. Bûp. Dép. Vins. Log. 5 p. Rec. 300 p. jour. 15 Av. 8.000 cpt. Ferré, 53, bout. Magenta. dêp7£ïtT»10ïoS"~fïi.s au begisient Vve et seule,' je laisse mon Dép. Vins fais. 800 aff. p. jour. J'accepterai mén. sér. disp. 10 à 12.000. Ets Sainmart, 1M, bd Sébastopol AFFAIRE VERITABLE

Après fortune, nous cédons Dépôt-Epicerie. Bail 11 il. 3.000. Aff. 800 p. j. Log. 3 pees. Nous donnons 6 ans de crédit pour faciliter travailleurs et ne demandons que 15.000 fr. M A DT Expert, vous renseignera. HIAtHj 51, boulevard Magenta. pSir /PÏIAIV "ayant coûté 70.000. Conn(jrlt. tlnllA série. Quart. Nation, A remonter. Bail 11 a. à 2.400. Log. 4 p. c. Vendeur à hôpital. A enlev urg. av. 9,000. Voir .MARC, 6l, boulevard Magenta. Café-Bar à reprend, dans notre clientèle. Petit comptant. Aiderons si sérieux. Gds Vins de Corbières, 6, fg Saint-Denis. épbt Vins par. Logement 4 pièces. Recette 1.200. Avec 40.000. Ferré, 53, bd Magenta.

AGES, CEDONS DE CONFIANCE NOTRE SUPERBE EPICERIE-VINS FINS PLEIN CENTRE. INSTALL. MODERNE 1.675 fr par JOUR. LIVRES A L'AUPPUI Bail 12 a. à 3.000. Log. 4 p.. Gdes facilités. _AVEC_70:000. DEREY, 29, r. Et.-Marcel. LAf fc"BAH 2 jolies salles. Bien logé. Bail 11 ans. Loyer 3.000. Affaires 380 p. j. iVDHilT Prix doux. Avec 35.000. Al HALL 1 7, boulevard Sébastopol. SI vous voulez réussir, voyez de suite L'UNION DES VINS DE FRANCE qui vs assure gain de 2 à 6.000 par mois dans Dépôts Vins!- Aliment. B. log. Vr ens. Direct. 30, rue Montmartre (M" Halles). ^-CAÏÏSË~DIVORC£~

Superbe Café-Bar à Paris. Endroit très commerçant. Fait 300 p. j. B. 10 a. L. 5.000. Bien logé. Affaire à enlever av. 50.000 cpt. t 62' année' EPICERIE BANLIEUE PROCHE frs par jour. Bail 12 ans. .U"" Loyer 4.000. Logement 3 pièces. I irnilDI? Avec francs. LAUJ:Hl»rj 48, boulevard Sébastopol. "cause" dîvôbck

Bout. ang. B. 10 a. Loy. nul. 4 p. au C'A par jour, Buvette 200 francs. a CEDE D'URGENCE AVEC 12.000 FRANCS COMPTANT

LUI I Accepte un mois à l'essai si sér. .Il J. t. 108, r. eivoli. Face Mo Châte!et Seul établissement, 6, rue Pouchet, Paris, dem. de suite 2 ménages et une dame pour ouvrir beaux DEPOTS de VINS à PARIS et banl., avec logem. de 2 à 3 pièces. Il faut minimum 15.000 fr. Situation assurée. Gros gains, mise au courant. Acceptons même débutants, si sérieux. Se présenter ensemble mercredi, jeudi, vendredi. SANS INTERMEDIAIRE

ALIMENTATION générale, mais. en total. POUR CHARCUTIER dlnar garage, Bien situé, rue passante. Bon chiffre d'affaires. Prix total 25.000. Urgent. Voir ROBERT, représentant, DISTILLERIE, .46. rue de Fontenay, MONTROUGE. UNION VÏNICOLË DE FRANCE

dem. Gérants pour Dépôts Vins. Bien logé. Gain de 3 9.000 par mois. Mettons au courant DEBUTANTS. Se présent. ensemb. av. référ. et garantie. 121, bd Sébastapol. SANS AGENCE NI INTERMEDIAIRE gens sér. et travaill., même début. Pour avoir certitude réussir, réaliser gros gains mens, et forte plus-value, voyez en confiance av. référ. et garant. Ets NORMAND, V. en gros, qui vous établiront dans leurs sup. DEPOTS VINS-LIQUEURS, 13-13, rue de Sauternes. PARIS-BEBCY. Métro _J_Bercy. Epicerie-Buv. Banlieue Ouest. Loyer 2.750. Avec 10.000. ARONDEL, 85, hd Magenta. s. route nation. ds bourg Oise. B. bail, loy. 1.000, 3 bel. sal., c., terras.. dép. Log. 3 ch. Aff. 150 p. j. buv. ess. 40 bén, p. j. Px 45.000 Minier, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité),

̃ II 11 1 DU POLE SUD I II M 11 A 1 EQUATEUR 150 Pingouins vivante

PA DU 30 Ours géants du Pâle H II 11 Enormes éléphants de mer et pour quelques jours seulement auant leur retour en Afrique LES NEGRESSES A PLATEAU Tous les juurs matinée et soirée CINEMAS

En complément de Programma

TUER POUR VIVRE Film Réalité en U. R. S. S.

Commenté par Madame Rosemonde GERARD

Ménages début. p. gér. 9 Dépôts Vins, b. lïl log., 95 p. j. Accept. dame seule av. 6.000 U. Caves Beaujolaises, _188î_rne _St-MarUn. 4~vëe Î2.0Ô0 cpt on cède Crémerie-Salaisons fais. 700 gar. Loy. 2.500. T. b. logé. Conv. à ménage. Foyer Comjnercial^46,jr. Bondy. Tj£r$& Affaires 125.000, 3/4 buvette.

rrDV Prix total 40.000, 1/2 comptant. f Lit I 35,_ boulevard de CAFE-TABAC-BILLARD-EPICER. ds jol. local. Oise. B. bail. Loy. 1.000. Log. 3 ch., 3 sal., c., dép., jard. Aff. |O 100.000. Tabac 30.000. Occ. avec 1O.WWU Magnier, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité). GARE

Beurre et Œufs, aff. qplend., emplacem. de chx, matér. moderne de grande valeur, bon bail, loy. rare 4.000. gd logem. Tenu 10 a. TR. BELLES RECET. A GROS POURC. Occas. incroy.. cédée à moitié de sa valeur. AVEC 30.000 FRANCS

AFFAIRE SANS PRECEDENT

15 JOURS A L'ESSAI

Après exploitât., dep. 32 ans, nous cédons notre magas. de Dépôt-Liqueurs-Vins finsAlimentation. Bail 14 a., loy. 4.60D, log. sup.' de 3 gdes p., cuis., çhauff. cent. Aff. 1.100 p. jour garanti. Nous garantlssons 40.000 de bénéf. net si personnes sér. et travailleuses. NE DEMANDONS QUE FR. 11AD1/AC Grand choix Wépôts-Vms-Alim. lfl Aiy A9 ,> bouley»rd_JW:BkentB, _45._ |>A\i|rip Àngfc de rues, 1 h. 30. Bail DUil \j\f-fjl2 ans. Loyer 2,000 francs. IV 7 "Ml Prix total 17.000, 4 chambr. A T I .«>UU Véritab. occas. pour prix dé- risoirç. Cause opération deg époux. Affaires nUI 178,_rne du Temple JMé_tro_Républiq.) Ets "lÔÙ'Y, 71, rue Rambuteau, dem. mén. E et dam. p. Dép.-Epic, à Paris, PANTIN, Drancy. Minim. 7.000. Se présenter de suite. Ta AAA fr.~compt. Prix total 38.000 fr. 1W.UWU Coq. ville bds Seine 35 k. Paris. salle café, restaur., cuis., LAfli'IlîjiM. 4 ch. B. 12 a. à 2.200. Aff. 1/2 buv. Fait D|?D 36, r. de Bondy _vivre__3_personnes._ DEjII NI- République. P-L.-M., 30 km~Café-Bar. Face briqueterT P.650 ouvriers. B. 18 ans à 1.500. Aff. 90.000 à tripler, surtout si Italien. Log. 3 p. Avec 20.000. DUGABI)I\, r. Lyon. Four. aide. LËSTÈT ABAISSEMENTS ""DOMÂI. 40, faubourg Montmartre, 40

dem. 5 mén. et 2 dames pr Dépôts de vins VANVES, PARIS, COLOIfRFS.

Il faut disp. de 6.000 min. Ouv. dim. mat. CENTRE TRES~COMMERCANTSituation superbe. B. 9 a. Loyer normal. Dépôt Vins-Liqueurg-Faquetage de choix. Affaires 900 fr. par jour. A augmenter. Traite si sérieux av. 12.000. Voir conseil, seul chargé. DOMAL, 40, faubg Montmartre. Café-]Plat du jour, angle gros JUGEZ passage. Loyer 1.000. Affaires 420 fr. Logement 3 pièces. Matér. moderne. nAHAI Maladie grave. Avec 12.000 fr. uUIlIAL 40, faubourg Montmartre, Paris. A CEDER SIR MARCHES

(Avec places à reprendre.)

Matériel, cam^nnette et ts access; en bon état, pr vente de fruits, léjrum., prim. Rec. 2.500 par jour. Prix à débattre. Occasion. Voir M. CHARLES, J_09, aff Jean-Jaiirùs-19»

1 h. 1/2 ouest Paris. Log. 3 p. Gd jd, dép. TABAC EN NORMANDIE

à céd. ste malad. grave. Trav. pr 2 pers. Bail i vol. Loy. nul. Bon mater, av. billard. (lODIN D'urgence, AVEC 4 Nos ds gr. centre 40 km. Paris. B. 12 a., loy. nul. Gd log. Aff. 11X1.000, buv. Très belle aff. rAIIIV pour débutant. Avec 12.000 francs. 1 fg Poissonnière. M- Nord. POBTE CLICHY. BEAU DKPÔt VINS Recet. 300. Log. 2 p. Bail 10 ans. Loyer 3.000. Bien placé. A enlever MEUTEY et Cie, 29, r. Pont-Neuf U.UUII BEAU BAR-REST. Recettes frs dont 300 comptoir. Bail 12 ans à 3.500. Cause divorce, a|| AAA Mentey et Cie, 29, r. Pont-Neuf, qui aide. TABAC induatr. Loy. nul. B. logé. Aff. 225.000. Av. 45.000. Ecr. E. S_P. Parisien. DE GRE A GRE

3 ALIMENTATIONS A CEDER 1° en banlieue proche. Bail 10 a. Loy. 3.500. B. logé. Beau matériel. Mach. à jamb., etc. AFFAIRES JUSTIFIEES

à la Bastille. BUVETTE-KPIO. Gde lie. Bail 9 ans. Loyer 4.000. Très bon comptoir. BENEFICES PROUVES 40.000.

à Belleville, EPICKRIE-BUV. Gde lie. 2 boutiqu. Installât, sérieuse. Maison réput. ON PROUVE 2/3 BUVETTE Ces affaires sont à profiter de suite. Cause maladie. Il faut disposer de 15 à 18.000 fr. et voir pour visiter et renseignem. L II 1 IJUfc JlFinAlltlÇK M" Temple. 4-IUOS conf., rapport 5.000 fr. Tenu 7 ans. Il B. 15 a. Loyer 4.000. Appt 3 p. Dép. Faisant d'affaires sans restaurant. TRAIT AV. 30.000 OU BILLETS HUIUlL 11. place de la République. 11. MA FEMME I.RAVK.UKXT MALADE Urgent. DEI OT DE VINS 5 min. Métro Faisant K50 franrs par jour.

A augtn. Bail 9 ans. Loy. Log:. 3 p. DADE1! Traite av. J8.000 fr. nu billets. ll"nE.L il, place de la République, Il.

DERNIERS JOURS

A partir de Vendredi OLYMPIA

Théâtre Jacques Haîck

LA FLEUR D'ORANGER avec une éclatante distribution

Production PATHE-NATAN

ASSOCIATIONS

Cher. Assot. ou command. p. 50 ou 100.000 b. gar. 1" ord. EdiL muslq. film théât, Ag. s'abst. March., 57, rue Abbesses, Paris. Propriétaire-Gérant nbx hôtels et immeubles à Paris, recherche Collaborât, disp. 400.000 fr. Belle situation. Ecrire CREDIT HOTELIER, 9, rue Saint-Paul. CAPITAUX

PRETS Réponse gratuite. CAPITAUX CREDIT de FRANCE, 81, r. Turbigo, Paris Industr. et Agricult. Taux inconnu à ce jr. DROUET, 6, r. du Printemps. M" Wagram PRETS iniméd. à propr, commerç. Avance p. achat ou gérance fds comm. Tx mod. DUROC, 19, bonlev. Bonne-Nouvelle, Paris. ̃.lAMT/Hionnaires, PRETS le jour même. f OllL STEF, 37, r Coquillière. M» Halles. QNCT Employ., Paris, province, seule 1 Sté GERANCE, 21, fg St-Denis, Avanc. imméd. 10 L'AN. Fraisniinim. BDljrrtrTminéd. Fonct., Empl. ch. de fer. ljH_i|_l)J T.AE1' r. Saint-Georges Ttes somm,, ts usag., à particul.. commerc, Etude Poissonnière, 93, rne-Lafayette, Paris Industr. et Agrienit. Taux inconnu à ce jr. Prêts à Fonctionnaires. Action Commerciale Française, 17, r. du Fg Saint-Martin, Paria ACHAT CHER BILLETS FOYDS

PRETS A FONCT. Valet, 31, r. JSt-Lazare. Fonctionnaires, dt votre intérêt, ne faites auc. prêt av. de connaitre nos conditions. Banq. Spéciale l'Anace, 15, _r. d'Athènes. ÎTAljfÎTÎ ÔMc, Employ., Paris-Province, f OllVl.CHATELET-OFFICE, 55, r. Blyoli Avanc. imméd. IIDPTt IMMËD.~À FOSiCTIONNAIRES. f Kli 1 O Iiemberg et F., t5. fg Montmartre FONCTIONNAIRES, PARIS, PROVINCE Reten. bien cet..adr., Bonnet et Cie, 2, bd Magenta. Prêts imméd. Tx incon. jusqu'ici. PAMf"TIAi\lNAIBES, soyez cert. que seul r UliL ION 1 rOFFICE,,23, tg Poissonnière vs remet les fonds dès 1" visite. Tx imbatt. F AHJ/1TION., Employés artmin. Prêts imm. fjllli'LjPAUL, 60, r. Château-d'Eau (2' ét.) NE PAYEZ RIEN D'AVANCE L'U.F.J.F., 63, tg Poissonnière, prête rapid. sur Imm., pavillons. Paris, banlieue.TOUS PRETS GEB 15. r. de Milan. Av. pour achat ou gérance fonds commerce. PRETS jour même. Tx except. PAIVrT • Ht I ÎJ I. C, 6, bd StrasbourgJ1 UliL i Argent jour même, dep. 2.000 s. terr., villas, Le Prudhomme, 19, bd Saint-Denis. CAITI AI PRETS D'ARGENT BliMBÔURSABL'KS EN 1-5-M ANS TAUX TRKS AVANTAGEUX

PRETS ÏOl'E CONSTRUIRE, S'ETABLIR PRETS S. POPRIET., FER.M., TERRAINS SUR CHEPTEI. MORT OU VIF

MAIS, de CONFIANCE, la PLUS IMPOBT. LA FONCIERE NATIONALE PRIVEE 5, avenue de l'Opéra, Paris,

IlDUTC J°ur m*me- Fonct,, femp., Ouv. tutu tu serv, publ., ch. de Ir. Compar. avant trait. NOKL, 4. boni. Saint-Martin. prête taux exeptionnel, Paris, Province. à doubler p. fin décembre, aucun risque. Capital garanti par assurance. LES ONDES, 5, av. Jules-Rein, Sartrouville. I tlll I 5 GJV.ï\,48,bdJ3trasbourg t Ulllj I liDrffC Fonctionnaires le jour même. rltlilk) A. T. F., 5, r. de Provence, Paris PRETS rapides à Propr., Commère. Avance p. achat ou gérance fds comm. Taux bas, Office Parisien, 26, r. Chabrol (G. Nd, Est). ACHAT cher Bill. fds. Prêts hypoth.. nant RINGUET» 54, faubourg Montmartre. FONCT., Empfadm. Office, 12, r. Strasbourg (gare Est), préte imm. 8 Rien d'av. Frais réd. Ach. bill. fils, hyp. Industriels, Agriculteurs, Propriétaires. Hypotheq., Nantissem. Fonds de Commerce Caisse Générale, 167, rue Montmartre, Paris Ecrivez de suite. Réponse gratuite. Pr donner extns. à aff. transports donnant b. résuit., dem. Command. ou Assoc. av. 200.000. Ecr. N» 329, Ag. Havas, Limoges. PRETS RAPH). DEP. 4 0/0 L'AN sous toutes formes, remb. 3, 5, 10, 15, 20 a. à Commerc., Industriels. Agrieuit.. Partie. CONSORTIUM NATIONAL PR.

Ne pas conf. av. les Homony. Mais de conf. la plus IMPORT, et la plus ANCIEN. 83, rue Saint-Laiare, 82.

'SYNbïCAf~FINÂNCTÈR

pri'tc à Commère.. Industr.. Propriêt. 5 In. Aide arquer, fds de commerce, gérance, hypothèque imméd. COMPTOIR (iENEBAL, 15, boulevard Bunne-NoUTelle, Paria.

COURRIER DES CT AMATEURS DE T. Mercredi, 12 octobre. «

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 20)

12 heures, informations et concert de musique enregistrée

Wiener Kunstler marsch (Scrammel) Si tu le veux (Kœchiin) Danse 'kurde. solo de piano (Krmgueil) Wien wird M'hirn erst die Na6ht (Stolz) Canso de Maria (I.amote de Grignon) Je t'aime (Grieg) Frasquito, sérénade (F. Lehar) la Caissière du Grand Café (Izovid-Bousquet) Waldfreunde-Laendler (Kilment) Dors, ma petite Tritsch-Trarsch (J. Strauss) Adieu, Venise, tango (Brenner Frey) Luci -della Citta, valse chantée (Cisio-Cherubini) Célèbre cavatine, solo de violon (Raft) Licbes-Liederwalzer (J. Strauss) les Enfants de Vienne, valse (Wiener Burgée)`

12 h. 30. concert offert par « Polydor ». 13 h. 30, cours des valeurs de la Bourse de Paris et concert de musique enregistrée. 19 heures, premières informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5, concert de musique enregistrée. « Musique réjfionaliste » Pays basque, Languedoc. Bretagne. Vendée. Flandre, AI19 h. 30, « Les Amis de. Guignol à Paris » dans une pièce du répertoire lyonnais « La Brouille », 1 acte de Pélissier, avec le concours de MM. Paul Sicoti, Desmazures, Louis Durand. Charles Jost. et de Marne Bavozet.

20 heures, causerie touristique par M. Georges Gêville.

h. 15. suite du concert de musique enregistrée.

Un quart d'heure de jazz chanté. Merci, madame la lune (Oppenheim-MorseBaer) Tu es la plus doace de toutes (Chartes) Baby won's you please corne home (Warfleld-Williame) ïon rasral you, (Theard); Un devoir hamain, trio vocal (Youn-Fain): Joie an «enr (Kahal-Meyer). 20 h. 30, concert offert par Peugeot ». 20 h. 45, concert, « Une demi-heure de

Petites A nnqnces^Classées

Mén. cherche place: homme bon jardinier, femme à tt faire. Ecr._£ E 2, P. Parisien. St-d. 33~a7"p. Ï.tr7~d"ë"ssïn ch. empl. st. Ecr.: Mlle Marguerite, P. 0. P., r. Pasquier. OAiai>Es

Nourrice autorisée demande enfants tout âge. nombreuse référ., bons soins, bon air, 250 fr. Olivier, Valdampierre (Oise). Nour. dem. enf. b. b. s. Mme Noëi à la Hautevillé, par Condé-s.-Vègre (S.-et-0.). I orrtâû~B'ïkàanûxai

de commandes, 2 sex..Bien payés. Ecrire ETABLISSEMENTS (Th.) LOUY, LYON. ON DEMANDE

pour situation stable (maison datant de plus d'un siècle et toujours en progression). Messieurs Français, lib. de ste, simplement actifs et énerg., auc. conn. née. Conditions 2.000 fr. dès le le,' mois, allant en augm. ts les mois à part. du mois. Très bonne tenue obligat. Voir M. MERCIER, rue St-Honoré. de 9 il. 12 h. et de 14 à 17 ly Ne sera pas répondu à lettres. Se présenter. Plusieurs employés 25 à 35 ans sont dem. p. ten. poste de confiance dans mais. imp. Sit. d'aven. Bons appoint. Réf, exig. Se prés. d'urg. M. Garnier, 22, r. St-Lazare. TRAVAILLEZ" CHEZ VOUS." ÔMNÏÀ. 7, cité Ameublement, au 31, rue Montreuil, Paris, cherche personnes voulant apprendre tricot machine. Location machine. Crédit. TRAVAIL CWËZTSOf est offert à personnes, susceptibles de se lancer dans l'entreprise de tricotage mécanique à façon. Aucune connaissance exigée. Mise au courant rapide et gratuite. Le matériel sera fourni

EN LOCATION (AUCUN ACHAT) Travail assuré p. contrat, sans limite. Bons gains. Pour tous renseignements voir L'AVENIR ARTISANAL

28, boulevard Sébastopol., Paris (4'). On dem. bonnes appréteuses et apprenties pour la haute mode. S'adresser M. Zigang, 4. rue Mogador, de 9 heures à 10 heures. Coupeuses, raccoutreus. 32, r. Ermitage, 20» On dëm7~~jëïines fllles 13-14 ans apprenties mécaniciennes. LAYA, 81, bd Montparnasse. -jeune fille 13-14 a. dem. pour téléphone, trav. de bureau et courses. Urg. Se prés. Cie Gle d'Hygiène, 35, av. George-V, Paris. J. h. aide compt. Ne pas se prés. Ecr. Ets Expert-Bezançon, 75, av. Républ,. Aubervill. OUVRIERE BANDAGISTE pour ATELIER. SAGET, 36, rue de Sévigné.

On demande jeune dame sans emploi pour TRAVAUX DE CLASSEMENT. On met au courant. MARCHOIR,

36, rue du Chemin -Vert.

Pour manutention mouchoirs, j. filles débutantes demandées. SAMUELS, 3, rue de Montyon^^aris^Métro^Cadet^Montmartre) On demande 100 vendeuses expérimentées (Paris et province), pour vendre à la clientèle particulière de I' « Ondulo » (voir description dans ce journal à la Page Féminine). Condition très avantageuse Ecrire ou se présenter de 9 heures à midi, à C. M. P., 108, rue de Clignancourt, Paris. ï>em. façonnier tricoteur posséd. jauge 18, Paris ou prov. Labrousse%262, bd^ Voltaire. Confection garçonnet, voyag. en titre;' drapter manut.: caissière-comptable: vendeur au détail. Pierre Caen. 29, rue du Louvre. Internat dem. maître, 4, r. Nord. Clamart. Bonne démarcheuse ou cour. T.S.F., fixe et commiss. Rousseau. 28, av. Ledru-Rollin Paris. Mercredi. 2 à 3 heures. Urgent. Ëtab. fT"MÔUTÔn7~2Ô4, aven PrésidentWilson, à la PLAINE SAINT-DENIS, dem. un bon ouvrier lapidaire capable d'agrandir et polir des filières en composition spéciale. Ecrire à l'adresse ci-dessus en indiq. âge. situation famille., références et prétentions. C.G.T/f., 23, r. Usines, 15n dem. soudeuses câbleuses, bobineuses sur machines. On dem. monteur en chauffage très bonnes référ. exigées. Se présenter à Hygiène et Chaleur, 143, Porte de Montrouge, Malakcrff. Bobineuses pr transfo. Déri,18i,bd Lefebvre Usines Chausson, 35, r. Malakoff. à Asnières, d. chaudronu, en cuivre pr débosselage. On dem. bonne à tout faire sach. cuisine, bon. référ. Gascuel, 111, boul. Saint-Michel BTTBBATTX PB PlAQgMBMT SOMMER, 72, "bd St-Germain, place de suite bon. à tout faire, cuis. et fem. ch. Gr. gages DEMANDES DE REgHESEKTARTa Les produits vétérinaires J. GAUCHER et Fils, Tours, ancienne maison MENARD, pharmacien, accepterait représentants sérieux et actifs p. visiter à la commission les cultivateurs.

Motos. ^MachTà coudre. Mine^d'Or. Morteau Représent, p. Biachfhes de bureau Ormig, 15, r. Lemercler. Se prés. 9 à 10 de 17 à 18. ~~coTOg~i;T~iiBgoiTa Appren. coiffure, taille, ond., manuc. barbe plis. Cours J. et S. Jacques, 19, bd St-Denis EN3EIGNIMENT ATTTOMOBII.B F'jrt- sar- Ï5o" Tour. P.L. T.C.

Pap.-Taxi, 16. hd Beaumarchais. Roq. 89-42 5PBWKÔITÏ'"»» "TÀMIMiTi"" Cité Femme. Si, r. Damesme, pena, 400-700. LOCATIONS ~J

Garde-Meubles JÂNIAUD Jne. ci. 4 fr.'le m3 DEMENAGEMENTS prix réduits fil-63, rue Rochechouart. Trud. 3I-U9.

fantaisie », présentée par le chansonnier Paul Weil.

« Quatre-vingts ans à la minute voyage ultrarapide entrepris par Paul Welll, Jean Vorcet et Adrienne Gallon.

21 h. 15, concert organisé par la Ditu- sion artistique moderne ».

Quand on a de la famille (Julsam) Ls Polka (M. André), par M. Jacques Dutal Conseils à une Parisienne (A. de Musset) Ne parlez pas (P. Bayle); Pourquoi me parler d'amour ï (Tagson) La Petite Tonhinoise (Scotto), par Mme Esther Lekain Nina Rosa (Romberg) Dans l'oasis (Pradels-Queille) La Vagabonde (Borel-Clerc), par M. Jean Lorgès Dêdé et son ballon (R. P. Griotte) Histoire ponctuée (P. Bühaud), par Mlle Vivette Galimidi. Mlle Gatimidi. MM. Laporte et Dutai interpréteront « Le Convive comédie en un acte de Pagat.

22 h. 15, retransmission de l'orchestre du « Lido ».

23 h., dernières Informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30. culture physique.

7 h. musique enregistrée.

8 hP,UrCe, prévisions météorologiques. 12 heures, rauserie.

h. 30, orchestre: l'opérette classique: Mam' selle Nitouchc, le Petit Faust (Hervé); Barbe-Bleue, la Belle Héfène (Offenbach); musique syphonique de danse: ballet de Si/lvia (Delibes) Premier et Second Rythmes espngnols (Lappara).

18 h. 10, causerie agricole.

18 h. 40, cours d'allemand.

19 heures, causerie médicale.

19 h. 20, orchestre: Ballet égyptien (Luigini); Iris (Mascagni); Légende (Massenet) Sérénade (Mendelssohn); Pavane des fées (Messager); le Ciaant du gondolier, (Mezzacapo); Mélodie (Paderewski) Au pays basque (Pesse).

20 heures, lectures littéraires.

20 h. 40. chronique de la mode.

20 h, 45, concert symphonique: Ouverture du Roi Btienne (Beethoven) Concerto pour violoncelle et orchestre (Saint-Saëns). 21 h. 30, Peïlias et Mêlisande (G. Fauré); Catalonia (Albeniz) Sixième Symphonie (Tschaïkowski).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 7 h. 45, bulletin météorologique.

S h. et 8 h. 30, relais de Paris-P. T. T. 11 h. 35, cours commerriaux.

11 h. 50 et 12 h.. bulletin météorologique. 12 h. 30, relais de la station des P. T. T. 13 h. 30, chronique agricole.

16 h., gazette du tourisme.

17 h., le journal parlé.

18 h. 30, magazine A-propos musical la Vie féminine chronique coloniale le mouvemeût inteilectuel commentaires. 19 h. 20, bulletin météorologique.

19 h. 30, concert symphonique Symphonie n". 7 (Haydn-Winter) Concerto pour flûte: la Flûte enchantée (Mozart). 20 h. 10, dernières dépêches.

20 h. 20, Marcia funèbre sut la morte d'un croc Sonate à Kreutzer (Beethoven). PARIS-P. T. T. (447 m. 1). 8 h., informations. 12 h., chronique.

12 h. 15, disques.

13 h. 30, disques.

h.. concert l'Imprudente (Edmond Sée); Depuis six mois (Max Maurey). 18 h. 15, Radio-journal de France. 19 h. 30, cours d'anglais.

19 h. 45, musique enregistrée.

20 h. 15, causerie d'hygiène sociale. 20 h. 23, causerie.

20 h. 30, la Favorite (Donizetti). A l'issue de la soirée, informations.

22 h.. orchestre.

RADIO-L. L. (370 m.). 12 h. 30 et 20 h. 30, concert.

DlTara

1 pièc. et 2 pièce. à partir 1.800, imm, neuf. CONCIERGE. 20, rue Albert, Paris. S. commis. 5 min. Péreire, lib. ste, ch. av. c. dép. 2.900+ ch. aie, c., 3.800+ ch. gd gar. autos. 10, r. Lorraine, Levallois Per. ï pieënCSÔÔT 2 p." 2.250 "~3 p. c. 3.200 fr. 14, rue des Travailleurs, Issy-l.-Moulineaux A^Montreuil, log. 2~gdës~p"ï*c, 2.000; 2 gdea pièc, cuis., entrée 2.900. Voir le propriét. 109 bis, aven. Wilson, Montreuil ;Seine). 15 apparts, 4 minutes métro Viilette: L90ÔT 2.500 gr.. libre suite. S'adr. Mme RIDEL, concierge, 39. rue des Cités, Aubervilliers. à Viecenraes

PRES DU BOIS

2 Gds APPARTEMENTS TOUT CONFORT

et 1 appartement 3 pièces

S'adresser pour visiter

21, rue de Paris. Vincennes.

Pour traiter BRUNET, gérant,

13, rue cTEnghien, Parfe

Bois de Boulogne

A louer grands et petits appartements Tout confort moderne. Prix modérés CONSTRUCTION AVANT-GUERRE S'adresser pour visiter 9, rue Chalgrin. Pr trait. gérant. 13. r. Î64, r^~St^Charie, 15e, dans neuf, plus. boutiq. il Jouer, dep. 6.000 fr., tout compr. l~pièce, cuisine~2"p.cuis^ 2.200 et 2.800 cft 37, r. Blanqui, St-Ouen. M" Pte Clignancourt Chambre 800..1 ï p. "c. Ï.0Ô0; 2 V- c. 15 à T. 800 3 ou 4 p. c. 3.000. HENRY, 17, rue Maye^ Pour tanné octobre, 1 et 2 p. c. 1.800. Vr aujourd. r. Chaussée-d'Antin. Rue Ste-Anne, appart. comm. à louer 6.500. Pas de reprise. Deguingue, 114, r. Réaumur ACHATS ET VBHTBS DB PBOPBXBTBr LUX LOUCHEUR dossiers. Gd chx de Terr. et npmb. modèles de pav. déjà const. Rens. grat. Meunier. 3, pi. Gare Villemonble JLlDi JLUULMEUK Paris-Nord), Villiers-le-Bel (15 minutes Paris-Nord) et même sur banlieues P.-O., Saint-Lazare, P.-Î.M., TERRAINS et MAISONS payab. comme un loyer, en 5, 10, 15, 20, 25 ANS. Voir et écrire M. LAVANDIER,

79, faubourg St-Denis, Paris (Prov. 17-60). Etat neuf, rég. Maintenon, pav. 4 p., e., él., poss., jd. 1.500 mq, gare, riv. Eure 500 mq. _LE_ LOCHS Prl24,2r;Tamtatr- SENSAfîONNEL"

Superbes terrains iL bâtir entier, viabilis., à 35 min. Paris. Nombr. trains et autobus. exception. 1O 4 le l'io 50 au dessous de leur val. Paiem. 4 a. SAFI, 22. bd Malesherbes, Paris (8'). Centre MAISON b, état, cufs., 9al. à pet. ville manger 3 eh., e.. g.. élect. conv. commerç. ou habit. cpt. M" Bouchery, anc. notaire Ivry-la-Bataille. Région Ferté-s.-Jouarre, maison 5 pièces, eau, élect., jardin 800 mq. Chasse, pêche, 11.500 Jrancs^Lahitte, jDoulommiers. La Hunière, comm. de Sonchamp (S.-O). prop. A v., entr.. 4 p., dép., cave, jd, élect. inst. 6 km Rambouillet, serv, aut. Vis. s. pi. 15, 16, 17 oct. Lib. vente. Bore, propriétaire 5 p. c., w.-el.. s. de b. Install. conf. Jard. clos gar. 40 mq. 20.000 compt., reste comme loy. Brault, 10, r. La-Py (20>0, de 2 ^_6 h. 50 k, Paris, prop. ag. et rap. B. m. tt cft. P. herb. 6 ha. 175.000..Tammes,57,b.Haussmann Saint-Maur-Ia Varenne, 15 min. de Paris, BONNE PETITE PROPRIETE

Pavillon 4 pièces et cuis., tout plain-pied Confort et joli jardin clos

francs. Avec 20.000 francs comptant Meunier, 88, av. du Bac (desc. gare la Varenne ou trams 109-110 A, _Pte Vincennes). Import. entreprise fournit TERRAINS et construit PAVILLONS tout meulières. TTE BANLIEUE, annuités 2.800 à 4.000. Faut disposer de 8.000 à 10.000 fr*ncs comptant env., délai d'exécution, 4 nftis. S'adresser Ent. HENNON, 64, rue Dunkerque. Paris. Bureaux ouverts de 9 à 20 heures et dim. et fêtes le matin. Trud.

5.000 fr., 2 p. et dép. jardin 700 m. 5.500 fr., 2 p., dép. jard. et clos 2.500 m. 16.500 fr., 2 p. dép. jard. terre 11.000 m. MA CAMPAGNE, 61. bd Sébastopol. AVEC 100 FRANCS COMPTANT. Venez choisir dans la plus belle banlieue, un terrain avec belle fatade sur rues empierrées, trottoirs en grés, eau, élect. Tous fournisseurs. Ecoles. Autobus Citroën. Ligne en électrification rattachée au métro. Cartes à la semaine, payable en 4, 6 ou 6 ans. Facilités pour construire avec crédits de 5, 10. 15. 25 ans. Ecrivez ou venez voir M. PLE. 13. rue Lafayette. Paris. 5.000 MQ PETIT ELEVAGE

Yonne 100 km. Paris, gent. prop. 2 p.. aut. pass., dép., nomb. arb. fr. pi. rap. Excep. 18.000. Cavir, 6, r. Printemps (17«). M» Wag. Les pîus beaux titres ne peuvent afficher cette VERITE parce qu'UNIQUE en TERRAINS. 16 kil. Paris, près gare. 86 tr. aut. Citroën, EAU. GAZ, EL.. EGOUTS, écoles, marchés, fournis. 10 ANS crédit et cette viabilité approuvée donnant SEULE le droit de construire. RICHOTJ, 71, i^_dcJi>yiPtoire_(9^)_vous roffre 30 km Pari?, pr. gare, pav. nt, 5 p.. dép., jd t., él. Chaumière, 5, r. Alsace, Paria.

RADIO-VITL'S (308 m.). 20 h., rouaique d'opéra et d'opéra-cofliiauc.

20 h. 30, concert la' Jalousie (WalBery-b'rançois) Ce que l'on veut -Chan.'on du lac Léman (Sellen-Koger) Renvoie l'ascenseur (de Buxeuil-Bussy).

21 h., Informations et résultats des courses. La Damnation de Faust (Berlioz) Mittuetto (Bolzoni): Roaemonde (Schubert); Namouna (Lulo).

22 h.. disques.

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 15. informations. Orchestre e symphonique: l'Apprenti sorcier (Dukas) la Lettre à Manon (Gilet).

12 h. Danae macabre (Saint-Saëns) Ville d'amour (Heymann) Envoi des fleurs (X.) l'Arlésienne, ouverture (Bizet).

h., quelques mélodies.

]3 li. 15, orchestre argentin.

13 h. 30, accordéon.

Il h. 15 et 15 h. 15, informations financières et commerciales.

17 h., émission téléphotographique. 17 h. 30, quelques morceaux de guitare hawaïenne: Cnod night Vienna; Au evening in Caroline (Posfurd): Sous la lune du Texas (X.); le Roi du ,la;: (Yellen); Argrntina (X.).

17 It, 45, grand orchestre airs d'opéras Pursifal Transformatiou scène Prélude (Wagner).

18 h., bulletin d'informations.

18 h. quelques fragments d'opérascomiques.

18 Ji. 30, soii le Pré-aux-Clercs (Hé» rold) Elépie (Massenet) Après un rêve (Fauré).

18 h. 45, musique de danse.

19 h.. quelques enansuns espagnoles 19 h. 15, informations de dernière heure. 19 h. 30. orchestre viennois.

20 h., quelques morceaux d'accordéon. h. 15, Quelques airs d'opéras-eomiques. 20 h. 30, orchestre symphonique le Coin des enfants (Debussy) Dans les steppes de l'Asie centrale (Borodine) Rhapsodie norvégienne (Lalo) l'Italienne Alger (Rossini) Marche des poupées (Ziehrer). 21 h., quelques morceaux de musique militaire.

21 h. 15, extraits de films sonores.

22 h., concert quelques airs d'opérettes. 22 h. 30, Orchestre de bal musette. 23 IL, orchestre Au pied d'un lilas (Berté) Sang polonais (Nedbal) Un momiment Franz Liszt (Morena) Lehariana fLehar) Ce soir Costonceili) Valse (Chopin).

23 h. 30. la demi-heure pour le Maroc et le journal sans papier de l'Afrique du Nord.

24 Il.. bulletin météorologique.

0 h. 5, demi-heure de l'auditeur anglais, ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY-NATIONAL m. 10 h. 15, service du jour.

10 h. 30, signal horaire.

12 h., orgue.

12 h. 45, Flirt, valse (Steck) le Comte de Luxembourg, sélection (Lehar) Chant dana le clair de iuno (Pola) Mascarade, valse (LoebJ Paillasse, fantaisie (Leoncavatlo) Menuet en soi. (Beethoven) j Bruissement du printemps (Sinding). 13 h. 30, gramophone.

15 h. 30, orchestre Symphonie n" 1 en do (Beethoven) Concerto n- 1 en ré mineur (Brahms).

16' h. 45, orgue No, No, N anette, eélection (Youmans) Berceuse (Petkere) Rive d'amour (Golden) Rois (Rasbach) Ancien et nouveau, pot pourri (Finck).

17 h. 15, l'heure enfantine.

18 h. 30, les bases de la musique.

18 h. 50, le théâtre.

20 h., musique de danse.

21 h. 20, concert symphonique.

23 h., musique de danse.

NORMATOÏF PLAGE DE FAMILLE sable fin. Gulf-Stream. Beaux terrains, pay. 100 p. mois, Viabilité Eau, électr. Chasse. Excursions. Gare. Voir ou écr. MESNIL, 40, r. des Ecoles, Paris. Prix incomparables déménag. autos capit. sécurité, assurance, rapidité, occasions tout. directions. VOLLEREAUX,

126. avenue de Brazza. ROMAINVILUB. Téléphone Vil. 10-87.

OCCASIONS DE DEMENAGEMENT Octobre de Paris direct. Manche, Ille-etVil., Rhône, Isère. Dordogne, Hérault, Gard Retour Haut-Rhin, Doubs, Marne. Collet, 173. route. Stratégique, Ivry. Italie 13-26. Roanne. Brucelle, 26. rue Sorbier, Paris. Détail depuis 12 fr. le kilo. Echant. gratuit». H. Vanlaethem. 11, rue Pasteur. Tourcoing LAINES' A MATELAS vous pouvez dem. directement à l'usine. Echant. grat.. Belle laine pure lavée il fond 2.000 "tôles ondulées neuves, galvanisées 2 m. sur 90cm, 23 francs. Tarif 23 gratuit. MAX. 96. boulevard Diderot, Paris. "LAINES À MATELAS proven. direct, de notre usine de Tourcoing belle laine pure, lavée à fond, 8 fr. le ktlo. Echantillons gratuits sur demande. Etablis, DEBRO, 50, jue du Rocher, PARIS (S'). Aux Ateliers, 60, r. des Poissonniers (près bd Barbes), 200 chamb. à couch. et s. à m. A SOLDER, avec 50 de rabais. PRESSE. Warrants, rive gauche, 107, bd St-G«rmai5 (M° Odéon). Occas, en mobil., bronz., tnarb. tapis, lust. argent. Expéd. monde entier. UN CHALET

EN BOUS

SOLIDE, CONFORTABLE BIEN FAIT

s'achète à crédit chez les

CHARPENTIERS REUNIS 9, avenue Pasteur, Paris

Métro Volontaires

89, avenue Secrétan, Parla (190).

Métro Bolivar

Catalogue gratuit

Téléphone Invalides 08-33

OUVERT DIMANCHES ET FETES prix très raison., 3 brevets à céder dont un pris en 12 pays pour filage sans bancs de prépar. du ruban de coton au continu. Démonstr. sur petit métier du 15 au 31 cet. Ecr. Tamburini, 30, rue Vignon, Paris, 19*. «CTCIA1ITBB POTTB rOBATJTS TÈA© chausset., bretel., cravates, cachecols, etc. Catalogue hiver franco.

Centralisation du Bas, 47, rue Cléry, Paris. Chemises et pant. nansouk 2,50: soie, 3,50: combinaison nansouk 3,50: sole 4.50: bolivar 4,90; finette 5,90; robe veloutine enf. 4,50; dame 11,90 manteau enfant 10,90; dame tablier dame 2,25; enfant 1; écolier 4,25; coupons dent., etc. v. 1 fr. 0.45. Tarif fco. L. GIRAULT. 179, r. Kt-Martin, 2' ét. M. Claval Roger, 19. avenue Saint-Mandé. ne répond pas des dettes contractées par Mme Claval Irma, née Falk.

CÛRÛM O*,anc. chef Sûreté Paris. Reni. Filat. dep. 40 fr. 60, bd sébastopol. Arch. 43-42 IVllWw Rech! Filat. "Enq. p. ex-inzpect. J Loyauté, discrétion. Trin. 47-64. CONSULTATIONS GRATUIT. jnLft.KWI«S Enquêtes. Recherches. Surveil. 34, rue Saint-Marc (Bourse). Central 49-45. Les belles journées d'automne sur le réseau de l'Etat

Voici l'automne avec sa royale parure Ips hautes frondaisons s'embrasent et prennent des tons de rouille et de feu dans le clair-obscur des sous-bois, les feutlies mortes tourbillonnent et tombent en formant sur le sol un tapis épais où aiment à se perdre les pas.

Le Réseau de l'Etat offre aux touristes et aux chasseurs, et aussi aux simple promeneurs un choix admirable d'endroits plus charmants les uns que les autres. Ceux qui ne craignent pas de s'éloigner songeront aux attraits multiples de la forêt normande, au charme indéfinissable de la Lande bretonne, à la poésie pénétrante du Bocage vendéen, marais Poitevin ou du Bordelais. En quelques heures des trains rapides et confortables les transporteront sur les points choisis.

Ceux qui, au contraire, disposent de peu de temps. feront d'agréables randonnées aux alentours de Paris, heureux de voir ou de revoir les plus merveilleux paysages de l'Ile-de-France Saint-Cloud, Versailles. Marly-le-Roi, Saint-Germain. Malsorts-Laffitte, Maintenon, Rambouillet. Au gré de leur fantaisie, ils voyageront en banlieue en utilisant les billets du dimanche qui permettent de descendre où l'nn veut et de prendre le train du retour la gare rencontrée au hasard de l'excursion. Les bureaux de tourisme de Paris-Sain!Lazarè, Paris-Montparnasse sont à vote disposition pour vous donnpr tnus renseignement» utiles pour l'organisation c*s excursion.,


B AU PONT NEUF, 124. Rue de Rivoli A LA TOUR St-JACQUES, 88, Rue de Rivoli ^B LYON, 67, Rue de la République MARSEILLE, 34. Rue St-Ferréol LILLE, 12; Rue Faidherbe ^H DU SAMEDI 8 AU SAMEDI 15 OCTOBRE SUR TOUS NOS PRIX

Fana A. KAPLUS, r. Paris

8-, frit, port et régie 2 fr. C. remb. 220 litres. Georges Soula,

L A NOUVEL L E

Théo Brugiêre. Maiak«/aris

Aucun Régime. Rien que dei Plantes. Notice gratis. ttf. libr. Botantouai, 0*p* 10 i. 8d SMiitopol. Il. Fini (!•)̃ Maurice Bernard, imp.-gér., 18, r. <T3>nghlcn

USINE D'HORLOGERIE A Q RUE DE RIVOLI KAPLUS (Sv. A ) £0 PARIS. MéiroSt-Paul

GROSSIR U i 5 kilos pu omis sans mit lesumu par IOOALIMENT Ht LA «IULE GOM. Suraliment aux goût exquis Les 40 potages (1 5 fr franco). Les 40 déjeuners cacao (16 fr. 25 franco f.» 48) Ecii et Notices contre 1 tr. timbres. Laboratoire de l'IOD ALIMENT D6p' B .16, r. Hotet-des-Poites i «CE (»-»). C». riSt.MimlM 1 83-23

CHEMINS DE FER DE L'ETAT Modifications au service des trains depuis te t octobre Depuis le 2 octobre. les améliorations suivantes ont été apportées à la d·sserte de la banlieue

Ligne de Paris Mante. par Folssy. Le train 533 B. qui partait de Paris-SaintLazare à 16 h. 33 pour Achères le samedi seulement. est mis en marche tous les jours de la semaine et part à 16 h. 36.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villette, 11 octobre. Arrivages, néant renvois rentrés, 117 mis en vente, 117 Invendus, 27 On a payé le kilo de viande nette de première qualité, Il deuxième qualité, 8 90 troisième qualité, 7 40 extrême. 12 50.

COTONS. Le Havre, 11 octobre. A terme, les 50 kilos octobre, 234 novembre, 230 décembre, 230 janvier. février, 231 mars, 232 avril, 2S2 mal, 233 juin. 234 juillet, 236 août. 236 septembre, 287. Ventes 960 balles. CAFES. Le Havre, 11 octobre. A terme les 50 kilos octobre, 257 50 novembre, décembre, 245 janvier, 242 25 février, 239 25 mars, 231 75 avril. 227 mal, 225 50 juin, 224 50 juillet, 223 50; août, 222 75; septembre, 220 25. Ventes 2.750 sacs.

SUCRES'; Tendance ferme. Ouvertue courant, 208 60 à 209 P novembre, 209 à 209 50 P décembre, 210 P 3 de novembre. 210 P 3 de janvier, 212 50 à 213 P. Clôture courant, 209 à 209 50 P novembre, 210 à 210 50 décembre, 211 à 211 50 3 de novembre, 211 à 211 50 P 3 de janvier, 213 50 P. Cote officielle du disponible, 208 50 à 209 50.

BLES, Courant, 114 25 et 113 25 P novembre. 115 50 à 115 75 P décembre. 116 50 P 3 de novembre, 116 50 à 116 75 3 de décembre, 117 50 P 3 de janvier, 118 50 3 de février, lia 50 P. Cote of0cielle du blé disponible. 112

AVOINES, Courant, 87 et 86 50 P novembre, 85 75 V décembre, 86 V 3 de novembre, 86 V 3 de décembre, 86 25 V 3 de janvier. 86 P 3 de février, 86 75 à 87 P.

ORGES BRASSERIE. Incotées. FARINES, Courant, 154 A novembre, 154 A décembre, 3 de novembre, 3 de décembre, 3 de janvier, 3 de février, incotés. ALCOOLS, Courant. 960, 955 et 950 P novembre. 975 et 970 P 3 de novembre, 985 décembre, 985 P 3 de décembre, 1.010 P 3 de janvier, 1.020 A 3 de février, 1.025 A 3 de mars, 1.030 A. FARINE» PANIFIABLES. Les farines panifiables valent actuellement 176 francs les 100 kilos.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 75 au kilo sur le lapin du Gâtinais, 10 50 11; de 1 25 sur le lapin ordinaire, 10 à 10 50.

Baisse de 2 fr, sur la poule du Nord, 11 à 13 50; le vieux poulet vivant. 10 à 12: de 0 50 sur le poulet nantais, 14 à 15; du Gâtinais, 14 à 15 50; le jeune poulet vivant, 13 à 13 75; de 0 25 sur l'oie en peau. 8 à 10 25.

Baisse de 0 20 à 0 30 sur le veau, 6 a 12 20: de 0 50 sur les reins de porc, 7 à 11. Hausse de 0 50 sur la longe de porc, 8 & 14 60.

Le bœuf et le mouton sans changement sur les cours.

Hausse sur le colin décapité, 9 à 13: la daurade française, 2 à 8; le homard, 12 la langouste, 16 à 26; la lotte, 2 à 7; le maquereau gros, 2 petit, 5 à 7; le merlan ordinaire. 2 à 5; la raie, 1 50 à 3. Les heures tins valent de 16 50 à 20 50 et les ordinaires de 13 50 à 17 50. Les oeufs valent de 400 à 800 francs le mille.

Baisse sur les cèpes, 300 à 1.000 les cent kilos; la scarole de Paris, 25 à 90 le cent. Hausse sur le choux vert de Parts, 30 à 100 le cent; le navet, 50 à 100; le poireau commun, 175 à 250; de Montesson, 275 à 350 les cent bottes: le raisin noir. 180 à 250; le raisin du Midi blanc ordinaire, 120 à 220: la laitue de Nantes au poids, 200 à 250; le haricot vert du Midi, 50 à 400; la tomate du Midi, 200 à 300 les 100 kilos. MOUVEMENT DES NAVIRES Long·conrriers français

Ile-de-France, d. q. le Havre 12/10 p. N.-T. Paris, de N.-York. att. au Havre le 14/10. De-Grasse, d. q. le Havre le 19/10 p. N.-Y. Long-conrricrs étrangers

Milwaukee, de N.-York à Cherbourg 11/10. Bremen, d. q. Cherbourg 12/10 p. N.-York. Preaident Harding, doit quitter Cherbourg le 13/10 pour New-York.

Albert Balliv, de N.-Y.. att. Cherbourg 13/10. Olympic, de N.-York, att. Cherbourg 14/10. New-York, d. q. Cherbourg 11/10 p. N.-Y. Postage

Amérique du Nord. Pour New-York, les 19 et 26/10. riu le Havre.

Amérique du Sud. Pour Barcelone, Almeria, Dakar, Rio de Janeiro, Montevideo et Buenos-Ayres, le 15/10, uia Marseille.

Atrlque. Pour Ceuta, Tanger, Casablanca et Dakar, le 19/10, via Marseille. Indes et Extrême-Orient,- Pour Colombo, Penang, Singapour, Hong-Kong. Changhaï, Kobé et Yokohama, le 21/10, via Marseille.

SUPPLICE

C'est un abominable supplice qu'il*.

fligenl les hémorroïdes aux mal-

heureux dont les parois des vei.

nes sont malades et la circula- tion sanguine troublée. N'étant

pas autre chose que des varices

anales, les hémorroïdes relèvent du Il même traitement que les varices

et la Ménovarine s'impose. Car la

Ménovarine

composée de principes extractifs

végétaux renforcés par un cataly-

seur: le Manganèse, combat toutes

les maladies veineuses et s'oppose

aux troubles de la circulation en

abaissant la tension et diminuant

la viscosité sanguine. Employée

avec succès dans les Hôpitaux de

Paris, elle vous réussira aussi.

Toutes pharmacies I* flacon 14 Ir. 85 ou Laboratoires Mondolan, 41,r. Etienne-Marcel, Paris Herman. lobor, 23, rue des CuHlvofeure, Bruxelles Pharmacie du Théo* Ire. 4. place Neuve. Geniva> Demandes à votre, Me- decin ce qu'il pente de la MÉNOVARINE

LA NAVIGATION FLUVIALE Haute-Seine Bray-sur-Selne, 0 m. 91 pont de Montereau. 1 m. 70 pont de Meiun, 2 m. 63 écluse de Varenne, 2 m. 18 ectuse de Port-à-r Anglais, 2 m. 99. Basse-Seine pont de la Tournelle, 0 m. 86; pont Royal, 2 m 55; écluse de Suresnes, 4 m 28 barrage de Chatou, 3 m. 21.

Seine fluviale Andrésy, 1 m. 10; Mantes, 1 m. 36 Méricourt, 3 a 45 Damery, 0 m. 38.

Grand-Morin Pommeuse, 0 m. 85. TIRAGES FINANCIERS CREDIT FONCIER

Foncières 3 1903. Sont remboursés par 100.000 fr., le n° 48.692: par 30.000 fr.. le no 29.527; par 5.000 fr., les huit numéros suivants 191.941 374.930 429.218 433.935 450.540 509.375 552.583 587.825.

130 numéros sont remboursés à 1.000 fr. Communales 4 r/o 1931. Sont remboursés par un million, le n" 2.344.588; par 100.000 fr., le n° 553.466; par 50.000 fr., les 2 numéros suivants 1.544.138 et 1.547.787; par 20.000 fr., les 10 numéros suivants 42.683 220.901 269.673 431.270 437.720 448.531 794.563 1.083.289 2.330.653 2.336.056 105 numéros sont remboursés à fr. Communales 4.25 1932. Sont remboursés par un million, le no par 100.000 fr. le n° 79.624; par 10.000 fr., les 5 numéros suivants 21.968 104.287 836. 105 955.438 1.190.282.

50 numéros sont remboursés à 5.000 fr. Le CREDIT FONCIER publie la liste complète de ses tirages et des lots restant à rembourser dans son BULLETIN OFFICIEL tri-mensuel qui donne tous les numéros sortis aux 86 tirages annoels comportent 5.741 lots dont 8 de un million, i de 500.000, 5 de 6 de de de 100.000, etc. Montant annuel des luts 32 millions. Prix de l'abonnement 4 francs par m.

Voiture économique et de haut rendement. Puissance fiscale 8 CV. Moteur 4 cylindres à suspension élastique. Culasse hémisphérique à soupapes en tête commandées par deux arbres à cames sur le dessus. Vilebrequin, 3 paliers, équilibré statiquement et dynamiquement. Allumage par nouvelle magnéto donnant automatiquement l'allumage par batterie au départ et fonctionnant ensuite comme une magnéto normal. Nouveau châssis extrêmement rigide et surbaissé. Roues symétriques à rayons d'acier. Radiateur avec volets commandés automatiquement par thermostats Pare chocs. Tablec»u de bord complet. To.us, accessoires/ chromés. Glaces» de sécurité. Carrosseries nouvelles/ confortables, aux lignes élégantes,

Plus d'insomnies dues aux mauvaises digestions; plus d'aigreurs, de renvois, de vomissements, d'indigestions, de vertiges, de maux de)tête; plus de coliques, de palpitations, de ballonnements. La bette (cachets et comprimés) 10 franc*. Toutes pharmacies.

0 Pour Maigrir Prenez le. PDLUIJSS GAI/TOX le meilleur .rn.igritt.nt flacon rapid. dm Hucbw. <J« Vautra, do DonbU-Mentoa, 1 AUohimt»! mm du– f AVIS IMPORTANT!

De nombreux clients nous ont souvent demandé de leur fournir la

JOUVENCE DE l'ABBE SOURY

Nous sommes heureux de les informer qu'après de longues et minutieuses expériences, nous sommes arrivés concentrer sous un petit volume tous les principes actifs des plantes qui entrent dans la composition de la

JOUVENCE de L'ABBÉ SOURY de telle sorte que 6 pilules correspondent â 2 cuillerées à bouche de liquide. Cette nouvelle forme de présentation sera certainement très appréciée par la Clientèle, et nous garantissons d'une façon absolue la composition et les effets exactement semblables,

Votre pharmacien vous fournira à votre choix.

LA JOUVENCE DE l'ABBE SOURY liquide qui se prend à la dose de 2 cuillerées à bouche par jour;

LA JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY PILULES qui se prend à la dose de 6 pilules par jour.

Prix i L* flacon, IO fr. éO (Impôt compris)

NM exiger la varrrobla JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY

qui doit porte le portrait de 1.ABBE SOURY

et la signature Mag. DUMONTIER en rouge. de

AUCUN AUTRE PRODUIT NE PEUT LA REMPLACER

En raison du délai nécessaire à la transmission des chèques postaux, nous prions instam·ment nos lecteurs dont l'abonnement expire le 15 octobre, de bien vouloir le renouveler dbs maintenant, afin d'éviter tout retard dans l'envoi de leur journal.

niutfX

EN PILULES


v if

0

Z[i7iT|co

z