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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-11

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 11 octobre 1932

Description : 1932/10/11 (Numéro 20314).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627513n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LES GRANDES ENQUÊTES DU "PETIT PARISIEN" Sous le masque jClijOITctiS ANDRÉE VIOLLIS

Les lecteurs du Petit Parisien n'ont certainement pas perdu le souvenir des remarquables articles, câblés de Changhaï. puis de Tokio, par Mme Andrée Viollis, dont ils avaient déjà .apprécié les enquêtes successives en Russie, en Afghanistan, dans rlnde, pour ne parler que dea plus récentes. Pendant son séjour au japon, Mme Andrée Viollis s'est appliquée à déchiffrer l'énigme nippone. qui est plus que jamais à rordre du jour. Les lecteurs du Petit Parisien retrouveront dans la série d'articles que nous commençons aujourd'hui la clarté dexposition. la probité d'esprit et de coeur. la flamme de sincérité, qui, jointes aux plus séduisantes qualités du style, ont valu à Mme Andrée Viollis la première place parmi les grands journalistes de notre époque. lliëme quand elle S'attaque aux problèmes sévères de la politique internationale, comme celui des rivalités, de l'Extrême-Orient, elle sait les rendre intelligibles et attrayants. Si l'on sait, en outre, qu'aucun 4'entre ses confrères ne lui est supérieur en courage moral et physique, qu'elle a accompli au cours de ses enquêtes de véritables exploits, qu'alitée à Changhaï de la maladie qui devait enlever Haardt et dautres Européens elle a refusé d'être rapatriée et qu'elle a voulu, à peine convalescente, accomplir la mission dont elle était chargée. on n'en lira qu'avec plus de passion les articles pleins de vie et nourris de substance qui résument ses observations et ses impressions et dont voici le premier.

LA CRISE POLITIQUE ET ECONOMIQUE

000

Il y a plus d'un an que le problème de la Mandchourie, depuis longtemps posé, s'est violemment imposé à l'inquiète attention du monde. Et, comme on disait au vieux temps de la guerre, c la situation reste inchangée ». Le boycottage des produits japonais a repris à Changhai et en Chine Il ne cessera que lorsque le dernier soldat japonais aura quitté notre sol a, affirment les Célestes. Et dans les mêmes termes à peu près dont usa, en février, M. Eugène Chen, au cours de l'interview qu'il m'accorda, l'actuel ministre des Affaires étrangères précise « Jamais la République chinoise n'acceptera d'abandonner un pouce de son territoire ni aucun de ses droits souverains à la force militaire. »

Cette déclaration émeut-ellè le gouvernement japonais ? Nullement. On signale des concentrations de troupes nippones et des envois de munitions à Pékin et à Tientsin. Combats acharnés en Mandchourie pour repousser les attaques de ceux que l'on a uniformément baptisés les bandits chinois a et qui ne sont parfois que des antijaponais. Une escadre battant pavillon blanc à soleil rouge mouille à Wâng-Bc», c'est-àdire à la porte de Changhaï, pour c protéger les biens et les vies des résidants japonais ». Comme l'hiver dernier. Et le navire-amiral Idzutno, où, pendant l' incident » de Changhai, un officier japonais, glacial et courtois, dispensait chichement aux correspondants étrangers la manne des nouvelles quotidiennes, vient, paraît-il, de jeter l'ancre devant le consulat du Japon,,au lieu même où il passa plusieurs mois et faillit sauter.

Il y a plus dans un discours qui est à la fois une plaidoirie et un programme, le vicomte Ushida, ministre des Affaires étrangères, conclut

c Rien ne nous fera modifier notre politique en Mandchourie. > II ajoute même avec force « Nous ne reculerons devant aucune mesure pour la défendre et la consolider. » Enfin, sans attendre les conclusions de l'enquête de la Société des nations, le gouvernement japonais vient de reconnaître officiellement l'Etat du Mandchoukouo dont la Chine dénonce la traîtrise et la rébellion. C'est donc l'impasse. Et dans l'ancien comme dans le nouveau monde, tous les regards avertis se tournent vers le Japon avec une inquiétude qui confine à l'angoisse. D'aucuns diront « Bah Cela se passe si loin de nous » Et d'autres Nous avons à nos portes d'autres sujets d'alarme D'autres encore « Qu'ils se mangent donc, tous ces Jaunes Il en restera toujours trop Erreur! Ce fleuve jaune risque de déborder sur trois continents. Avec plus d'ampleur et de gravité, la question, d'ExtrêmeOrient est, au xx' siècle, ce que fut la question d'Orient au xix* une dangereuse poudrière dont l'explosion peut troubler l'équilibre de notre planète, mettre le feu au monde, entraîner le sort de plusieurs millions d'hommes.

Le Japon est le pays des surprises. Il y a soixante ans, ce n'était qu'un obscur petit royaume d'Asie, volontairement isolé, farouchement fermé à tous les souffles du monde. Aujourd'hui, après une série de transformations d'une rapidité quasi miraculeuse, il domine en Extrême-Orient, où des guerres successives et victorieuses ont établi son hégémonie. Il fait figure de grande puissance moderne, a combattu aux côtés des alliés il a joué et joue un rôle prépondérant dans les conférences internationales et dans la Société des nations.

Le voici pourtant qui semble tout à coup vouloir faire cavalier seul non plus un de ces terribles guerriers au cheval trapu et au double sabre qui galopent si fougueusement à travers ses vieilles estampes, mais un soldat moderne autrement dangereux, abondamment pourvu qu'il est de tous les armements raffinés dont s'enorgueillissent les nations dites civilisées artillerie, cuirassés et sous-marins, avions, gaz.

Pourquoi cette nouvelle et surprenante attitude du Japon ? Comment ? Qu'est donc au juste ce pays

si connu et si secret ? Et surtout, que veut-il ? Où va-t-il ?

Telles sont les questions que je me posais sur le bateau qui, après la victoire nippone, m'amenait de Changhaï à Yokohama. Nous venions d'entrer dans la Mer Intérieure, ce vestibule enchanté du'Japon et glissions doucement entre de paisibles petites îles vertes. J'savais laissé en Chine l'hiver gris et glacial. Ici le printemps s'éveillait avec langueur. Le ciel et la mer étaient du même bleu léger. Pas un souffle.

M. EDOUARD TUCIC

LE PHILANTHROPE AMERICAIN CITOYEN DE PARIS

M. Tuck (à gaucne) ̃ ̃̃*

Les Etats-Unis

et les dettes de guerre de l'Europe Londres, 10 octobre. (dép. Petit Paria.) Après avoir conféré avec M. Hoover. le sénateur Reed a déclaré à la. presse ju'il était convaincu que la France et la Grande-Bretagne avaient l'intention de payer leurs dettes et il a ajouté Je suis persuadé que la. majorité les nations européennes sont mieux à même de payer leurs dettes que les Etats-Unis ne le sont de les annuler. En tout cas, j'ai foi dans leur intégrité.

De molles vapeurs flottaient au ras des eaux et autour des monts. Tantôt de vieux pins, suspendus à des rochers aux contours bizarres, tendaient leurs bras tourmentés vers des plages roses, où se blottissaient de frêles villages. Tantôt de revêches constructions, hérissées de cheminées fumantes, s'allongeaient sur le rivage en longues files régulières et monotones. Parfois apparaissaient au flanc d'une colline le toit retroussé et les lanternes de pierre d'une pagode.

(La suite à la qwtttième page.)

A BouUgM-sur-Mfr

un neurasthénique tue sa femme et sa suicide

BouloiTne-sur-Mer, 10 oet. (dép. P. P.) Un drame dû à la neurasthénie, a été découvert ce matin. 14 bia, rue Dutertre, à Boulogne sur Mer, A cette adresse habitait M. Henri Coleman, quarante-cinq ans. chef des docks à la chambre de commerce, et sa femme, née Olida Delliauç, quarante-sept ans. Ce matin, comme leur appartement restait clos, on avisa M. Beaujean, commissaire de police, qui se rendit sur les lieux. Dès que la porte fut ouverte, on trouva le cadavre du mari étendu sur le plancher, la tempe droite trouée par une balle et. sur le lit. bai gnant dans son sang, celui de Mme Coleman, la tempe gauche perforée. Henri Coleman avait, vraisemblablement à l'aube, tué sa femme endormie, puis, retournant son revolver contre lui-même, il s'était donné la mort. Il est à remarquer que personne dans l'immeuble ne perçut le bruit des détonations. Le ménage Coleman paraissait très uni et nul n'entendit jamais chez eux la moindre discussion. Trois femmes sont renversées par un express

Deux sont tuées, l'autre est dans un état très grave

Grenoble, 10 octobre (dép. Petit Paris.) Mme veuve Amélie Mérandon, cinquante-sept ans, sa fille, Mlle Adèle Mérand on, vingt ans, et sa bru Mme Mérandon, née Artèque, vingt-quatre ans, qui devaient prendre un express à Bons-Saint-Didier (Haute-Savoie), traversaient la voie au moment où le train arrivait. Mme veuve Mérandon eut un talon pris dans un rail. Les deux autres voyageuses s'étant portées à son seçoure" le train renversa les trois femmes. Mme veuve Mérandon fu,t horriblement broyée, sa fille, qui avait eu une jambe sectionnée, succomba dane une clinique d'Annemasse. Quant à la bru, qui a eu le crâne fracturé, on désespère de la sauver.

L'ÉLABORATION DU BUDGET SE POURSUIT ACTIVEMENT Les membres du gouvernement reprendront aujourd'hui en conseil de cabinet l'étude des mesures envisagées pour réaliser l'équilibre

DEMAIN, CONSEIL DES MINISTRES M. Edouard Herriot devant quitter Paris demain pour aller à Londres, ainsi que nous l'indiquons d'autre part, conférer avec M. Macdonaid, le conseil de cabinet qui devait avoir lieu dans l'après-midi au Quai d'Orsay, sous la présidence du chef du gouvernement, a dû être avancé d'un jour. Il se tiendra aujourd'hui, à 17 heures, et sera principalement consacré, comme nous l'avons déjà indiqué, à poursuivre l'étude des diverses mesures envisagées pour réaliser l'équilibre du prochain budget.

Nous avons déjà énuméré plusieurs de ces mesures, entre lesquelles le gouvernement sera appelé à faire un choix définitif, en s'inspirant à la fois de la nécessité d'aboutir au rétablissement financier et d'un esprit de bienveillante équité caisse des pensions, nouvelles dispositions concernant la retraite du combattant, aménagements fiscaux et renforcement du contrôle de manière à réprimer la fraude, ftnancement par l'emprunt de certains travaux d'outillage national. Afin de rechercher dans quelles conditions pourrait être appliqué ce nouveau pian d'outillage, une réunion s'est tenue hier après-midi au ministère du Travail, à laquelle assistaient MM. DaUmier, ministre du Travail Palmade, ministre du Budget Daladier, ministre des Travaux publics Queuille, ministre des P. T. T. Abel Gardey, ministre de l'Agriculture: Mistler, sous secrétaire d'Etat des Beaux-Arts, et Marcombes, sous-secrétaire d'Etat de l'Education physique. Mais il ne s'agit là, répétons-le, que d'éléments dont les répercussions éventuelles ont besoin d'être minutieusement étudiées avant que des décisions soient arrêtées. De même les modalités selon lesquelles les fonctionnaires peuvent être appelés à part i c i p e au rétablissement de nos finances ne, sont pas définitivement fixées.

Nous croyons savoir que les services du budget, soucieux d'éviter qu'une atteinte grave puisse être portée à la situation matérielle de ceux dont le travail est rémunéré par l'Etat, ont, en dehors de la réduction des traitements -à laquelle nous avons fait allusion Fauta* jour, envisagé différentes mesures telles que te ralentissement du recrutement dans toute la mesure compatible avec les nécessités du service. l'élévation de sept à huit heures de la durée du travail journalier la mise. à la retraite, dans le personnel des administrations centrales, là, du moins, où ils seraient en surnombre. des fonctionnaires remplissant les conditions minima requises pour la retraite, même s'ils avaient, en vertu de la loi du 31 mars 1932 (art. 72, 73, 74, 75), le droit de rester en activité la réduction ou la suppression d'un certains nombre d'indemnités.

Il y a là matière à des délibérations que M. Edouard Herriot et ses collab o r a t e u r s poursuivront en plein accord, afin d'aboutir en temps utile à une exacte mise au point et de trouver la huitaine de milliards qui, ajoutée aux deux milliards et demi d'économies votées en juillet et aux 1.300 millions récupérés grâce à la conversion des rentes, permettra de combler le déficit dont le total approche de douze milliards.

Les délibérations reprendront demain matin à 10 heures, à l'Elysée, en conseil des ministres, sous la présidence de M. Albert Lebrun. Il se pourrait qu'au cours de ce conseil soit fixée la date de la rentrée parlemen- taire. D'après les bruits qui circulent avec persistance dans les milieux autorisés, les intentions du gouvernement n'auraient pas changé à cet égard; il se confirme donc que le Par- lement serait convoqué pour le mardi 25 octobre.

Tchitcherine abandonnerait la politique pour la musique D'après te journal russe les Derniè- res Nouvelles, Tchitcherine s'est retiré complètement de la vie politique. Il recevra une pension de 350 roubles par mois et sera logé aux frais de i'Etat. Il a déclaré que, désormais, Il ne s'occuperait plus que de musique.

MM. Herriot et Macdonald conféreront à Londres jeudi et vendredi LE PRÉSIDENT DU CONSEIL QUITTERA PARIS DEMAIN APRÈS-MIDI ET Y SERA DE RETOUR SAMEDI

Le voyage de M. Herriot à Londres est maintenant officiellement décidé. Les détails en ont été définitivement arrêtés au cours d'un nouvel entretien que l'ambassadeur d'Angleterre a eu hier matin avec le président du conseil. M. Herriot quittera Paris demain probablement à 16 heures, pour arriver dans la capitale anglaise le soir même. Les échanges de vues entre les deux Premiers, auxquels prendra vraisemblablement part sir John Simon, secrétaire d'Etat au Foreign Office, commenceront dès jeudi matin et se poursuivront vendredi. Le retour du président à Paris est prévu pour sa.medi. M. Herriot sera accompagné dans son voyage par MM. Alphand et Marcel Ray, chef et chef adjoint de son cabinet.

Au préalable se tiendra demain matin un conseil des ministres où seront passées en revue les question susceptibles d'être débattues à Londres et auquel assistera M. Paul-Boncour. Le ministre de la Guerre, retour de Genève, mettra ses collègues au courant des derniers pourparlers relatifs au désarmement, ainsi que des particularités du plan constructif élaboré par la délégation française et-qui sera déposé sur le bureau de la conférence lors de sa prochaine réunion. La nouvelle de la visite de M. Herriot paraît avoir produit dans les milieux politiques anglais une Impression des plus favorables. Ce que sera cette entrevue entre deux hommes d'Etat qui se connaissent de longue date et professent la plus haute estime l'un pour l'autre, il est aisé de le deviner.

La rencontre de Londres ne prendra pas, croyons-nous, le caractère d'une conférence à deux, c'est-à-dire d'une réunion où seraient prises des décisions définitives, mais bien plutôt celui d'une conversation amicale qui permettra aux chefs des gouvernements de France et de Grande-Bretagne de confronter en toute franchise leurs vues sur les graves problèmes qui sont à l'ordre du jour désaTmement, sécurité, égalité des droits. Cette conversation se déroulera dans l'esprit de l'accord de eonfiatfce conclu

«rn– ^«

LES DONNÉES ESSENTIELLES PROBABLES DU PLAN DU DÉSARMEMENT FRANÇAIS

Genève, 10 octobre.

DE NOTRE INVOT* BTtaU.

H semble qu'une sorte de revirement s'opère actuellement en Allemagne. A l'intransigeance qui avait marqué sa première réaction à l'invitation Macdonald, nous avons vu succéder ces jours derniers une attitude plus souple. C'est en rappelant certaines conclusions de la conférence de Lausanne, en effet, c'est en se déclarant prêt à rechercher une solution du désarmement permettant l'établissement d'un nouvel ordre de choses, la restauration de la confiance entre les peuples et la reprise par l'Allemagne de sa place à la conférence de réduction des armements » que le gouvernement du Reich a finalement répondu à la suggestion britannique. Aujourd'hui c'est une note analogue que nous ont apportée certaines dépêches d'outre Rhin. N'y parle-t-on pas, notamment, du plan coastructif français comme pouvant offrir c une base d'entente possible » ? La Gazette de Cologne ne déclaret-elle pas que « si M. Herriot soumet une conférence, quel qu'en soit le lieu, Genève ou ailleurs, un plan vraiment constructif, la question du désarmement pourrait prendre une tournure nouvelle et permettre le retour de l'Allemagne à la conférence, à condition, bien entendu, que l'égalité de droits soit reconnue au Reich >. N'ajoute-t-on pas que « tout plan constructif sera le bienvenu et qua l'Allemagne l'examinera dans l'esprit de Lausanne, c'est-à-dire dans un esprit d'entente et de collaboration » ? Enregistrons, sans plus, ce langage. Si nous sommes bien renseignés, ces dispositions auront en effet bientôt l'occasion de se manifester. Le plan français la leur fournira. Non seulement il prévoit, en effet, de substantielles possibilités de désarmement, ainsi que le gouvernement allemand l'a toujours réclamé, mais il prévoit même dans une de ses parties, l'application de ce principe de l'égalité de droits qui lui est particulièrement chère.

Nous avons déjà signalé l'importance et la complexité du travail de synthèse auxquels se sont livrés, avec la précieuse coopération d'un technicien de la sécurité comme M. Benès, M. Paul-Boncour et ses collaborateurs. A la vérité, le plan constructif qu'ils ont mis sur pied, rappelle un peu par son dispositif les accords de Locamo. Il groupe, sous un titre d'ensemble, une série de projets d'accords; mais au lieu de se répéter comme le font certains des documents élaborés eti signés sur les bords du lac Majeur, ces projets sont entièrement différents les uns des autres, poursuivent des objectifs différents et n'ont, en somme, de commun que leur but final l'organisation de la paix.

R suffit d'ailleurs de les énunnérer pour apprécier l'ampleur de la tache accomplie. Ses éléments constitutifs sont, au moins pour le moment, au nombre de cinq 1° Une convention générale de désarmement,; 2° un pacte général consultatif; 3° un pacte régional d'asaistance, de sécurité et de contrôle; 4° un pacte relatif à la constitution progressive de la force interna- tionale, et 5° enjin, un protocole sur l'application du principe de l'égalité' des droits.

Encore qu'il ne s'agisse là, ainsi que nous le soulignons plus àaut, que de

cet été Lausanne et constituera, en quelque porte, une consultatjpn préalable aux négociation plus étendues qui pourraient s'ouvrir.. un peu plus tard à Genève et auxquelles l'Allema. gne semble désormais' disposée & participer.

Le contact franco-britannique, heureux en lui-même, peut avoir en outre l'avantage de fixer plus exactement les Idées sur l'opportunité et les chances de succès de ces pourparlers futurs.

M. MacdortaM a eu récemment l'occasion, lorsqu'il conçut le projet de conférence à cinq, à Londres, de tîtter le pouls du gouvernement du Reich, et il tiendra sans doute à faire part de ses observations à son collègue français. On saura peut-être, après l'entrevue de Londres, si le- cabinet von Papen commence réellement à évoluer daria • lé sens d'une diplomatie moins grandiloquente et plus raisonnable. M. Herriot pourra, de son côté, exposer par le menu, à son interlocuteur britannique, les raisons qui, en face de J'attitude allemande, commandent une extrême vigilance et exigent plus que jamais une liaison étroite entre la sécurité et le désarmement

M. Norman Davis se trouvant actuellement à Londrea, il est tout à fait probable que M. Herriot ne quittera pas l'Angleterre sans, rencontrer l'éminent sénateur, et délégué des Etats-Unis, avec qui le président du Conseil a eu, on s'en souvient,, il y, a quelques jours, à Paris, un entretien aussi important que cordial. L'entrevue franco-britannique suscite d'ores et déja dans toutes les çapitales le plus vif intérêt. Et ce n'est point surprenant. Car si. MM. Macdonald et Herriot ne se trouvent pas immédiatement d'accord' sur tous les points, la cordialité et le souci siencère d'aboutir qu'ils déploieront certainement l'un et l'autre autorisent l'espoir qu'un pas sérieux sera, en tout les cas, tenté à Londres pour faire sortir la question du désarmement de l'impasse où l'a acculée la manoeuvré allemande. Lucien BOURGTJES

c projets > on se rend compte- de la somme, de travail que représente,- par exemple, un projet de convention de désarmement reprenant tous les chapitres de celui qui fut élaboré jadis par la commission préparatoire personnel effectifs, durée du service matériels armements de ¡terre, navals et aériens; dépenses budgétaires échanges de renseignements armes chimiques, et finalement, au. titre des dispositions générales, commission permanente du désarmement et s'inspirant pour chacun d'eux, dans la plus large mesure possible dea recommandations du plan Hoover.

Albert JULLIEN

{La suite la troisième page.) LES AFFAIRES D'AVIATION (Yoir d la cinquième page.)

Faleon dans les eonloiro d* riastroetien

AMANT MEURTRIER ET VOLEUR

URBAIN EST CONDAMNE AN BAGNE PERPETUEL

Urbain

Déjà condamné dans son paya la Belgique pour coups de' revolver, Emile Urbain comparait devant le jury accusé de meurtre et de vol. Il avoue le meurtre. Il nie le voL Car il sait bien que ces deux crimes rtuois concomitants lui feraient encoarir la peine de mort. Son aspect est celui d'une jeune homme correct* vêtu de néir, qui peut inspirer pleine confrance. D va se défendre avec fermeté. Pourtant; il s'est acharné avec une rare sauvagerie. à coups de fer 'à repasser et à coups de bouteille, sur une humble femme qui venait de s'abandonner à lui, Mme Louise Ramette.

Un fer à repasser s'exolame le président, voilà une arme. ce me seinble, qui ne sera jamais classée parmi les offensives

Le passé de ce criminel contribue à l'accabler. Une première aventure, à Paris, avec Mlle Marguerite Brèit se termina, rue de l'Arcade, coups de feu. Blessée légèrement, la jeune femme s'en tira facilement. Urbain s'enfuit, ne rendit à Mons, où Il avait été mineur aux côtés de son père. et se constitua prisonnier, Il recueillit six mois de'prison avec sursis.

-Et vraiment, note le président Barnaud, laissez-moi dire, en termes vulgaires, que ce n'était pas chir

Bientôt Urbain revint en France. On relève aon nom sur le registre de cinquante-deux hôtels différents. Pins d'une fois des compagne rencontrées au hasard se mirent, dans la nuit, 4 crier au secours: c'est qu'alors elles ne lui .apportaient pao l'argent qu'il OU non. monsieur le; • président, protesto-t-11. Mais Je ne prenais à l'hôtel aucune consommation* et 'te' patrtfn, par conséquent, ne m'appréciait pas n a fini par épouser une, bonne rencontrée dans un de ces, hôtels, Mlle Lucienne Richard, et a vécu' aux crocheta- de cette femme.

Elle voua entretenait-

Pas du tout nous somme* restés deux mois ensemble

Et où travailliez-vous ?

ne travaillait pas et assure que ses avocats, M" Lebreton et J.-Ch. Legrand, expliqueront pourquoi. Et il battait son épouse qui, atteinte de phtisie,, se suicida au cours de l'instance en divorce. On devine la plus lamentable des destinées.

Et ce n'est pas tout, complète le président Au cours d'une querelle, vous fenêtre. Et votre mère a dû. un soir, appeler au secours vous la battlei pour en obtenir de l'argent!

Ceat au square de Nôtre-Daine qu'Urbain rencontra une fille de salle. Louise Ramette, qu'on dit courageuse, travailleuse et sentimentale. Elle parla des rendez-vous auxquels elle ne rendait. à l'ombre des tours! Elle croyait à un bonheur durable, mais, de dix ou quinze ans plus âgée que son amant, elle s'aperçut vite qu'il n'en voulait qu'à son argent. Alors elle déchanta. Dana un hôtel, une première fois, on l'entendit appeler au secours. Evidemment, s'écrie l'accusé, elle avait peur de tout et de rien

Oui. Mais. lorsqu'elle cria pour la dernière foi0. c'est que vous l'assassiniez

H alla loger chez elle, dans un hôtel de la rue de Fourcy, et demeura plusieurs mois tout l'hiver au côté de cette patiente amié qu'il rtHoy< sana oesse.

Un J&ir, d'un coup ^de poing, c'est vrai. je lad marquée

D'un coup de poing qui l'a « toat- quée aux deux yeux

Ah ça, tiens, une fofs qu'on eet en colère.

n exigeait de l'argent Bile lui donnait 10 ou 20 francs pour aller jouer, et momentanément il la laissait en paix. Elle profita enfin d'une de ses absences pour te fuir, matsvil alla la surprendre Salnt-Germaïri, où et» travaillait..

Elle m'a dit c Je ne vous connais pas. » AJprt, je l'ai un peu bousculée.. La robe déchirée, le visage etf sang. elle assure que pour rien au monde elle ne le suivrait plus. Et pourtant eüe finit par rentrer un peu plus tard avec lui rue Descartes, où il s'était flxé. Elle lui donna les 60 francs nécessaires pour payer l'hôtel. Une réconciliation intervint. Puis, de oouveau, Louise Ramette annonça qu'elle comptait reprendre sa liberté.

Que se passa-t-il alors?

En quelques mots, prononcés avec aisance, le meurtrier va s'expliquer: J'étais surexcité et mon amie «'estlevée. Et' elle -ae mit, sans raison, i. crter c Au feu et c Au secours » Je sais que je me suis emparé du fer à repasser et que je l'ai frappée. Pour le reste, j'ai tout oublié-

En réalité, on retrouva la pauvre Louise, le crâne broyé, étendue sur le plancher. Elle a succombé, selon le docteur Panl, c à un effondrement de la paroi occipitale et à des fractures multiples EUe a été saisie et serrés à la gorge. Elle est a,llée, déjà cruellement blessée à coups de bouteille, jusqu'à la fenêtre, où elle appelé. Il l'a tirée -t l'intérieur, il l'a jetée par


terre et U l'a achevée avec le fer & repasser. Des voisins, outre les cris, ont entendu -des coups sourds. L'horreur de cette scène traverse toutes les imaginations. Le silence se fait complet. L'assassin seul ne frémit pas. Vous comprenez, mon président, reprend-il J'étais surexcité j'avais un peu bu

Mais il avait conserva l'esprit assez lucide pour trouver le sac à main de sa victime, l'ouvrir, le fouiller.-

Je cherchais, expllque-t-il, ma propre photographie.- J'ai vu des billeta que je n'ai paa touchés.

Car Il ne peut nier avoir ouvert ce sac ses empreintes digitales y sont restées, sanglantes. D descendit alors tranquille, < offrit un- verre au patron D, asaura qua « sa femme avait rêvé > et prit le large. Pendant trois Jours, il vécut d'hôtel en hôtel, de bar en bar.- Louise Ramette devait posséder près de 1.400 francs, On en retrouva 18.

Non non pas l'argent -Je n'ai pas pris l'argent t'

C'est cet argent volé à la morte, U le sait, qui peut lui valoir la peine de mort, et il aie avec énergie s'en être emparé.

Ecoutez-moi bien, Urbain, reprend le président, si voua n'avez pas enlevé V argent, c'est quelqu'un de l'hôtel qui l'a pris. Cela, j'ai peine à le croire. Puis il poursuit:

Voua vouliez retirer votre photo. graphie de ce sac ? Non! Elle y était, et elle y est restée. Un rapport de police en fait fol

Mais. monsieur le président, c'est que je ne fai pas trouvée Quand on a fait quelque chose -comme ça, on n'a plus la tête à aol

Vainement les défenseurs parlent d'hypothèses-: le coup a porté. Et le président, s' adressant' qette fois à l'accus6 redevenu tranquille

Vaus parlez d'amour. C'était un amour pratique. Tout démontre que vous ..vu recherché et regretté son argent beaucoup plus qu'elle-même. Vous l'avez tuée lorsqu'elle a refusé de vous entretenir plus longtemps. Si elle a pu le comprendre, elle a dû doublement souffrir.

Très calme, sans doute insensible, Urbain écoute maintenant les témoin dont les dépositions l'accablent. Le commissaire divisionnaire Guillaume, leg femmea qui furent grugées et bat. tues, les locataires de l'hôtel rappel- lent lâurs souvenirs. Enfin, le père d'Urbain lui-même s'avance

On ne savait. en venir à bout dit-il de son fils.

Héros de la guerre il a guidé, en 19X4, un bataillon français, -Ce vieillard fait peine voir. Mais sas méri.tes atténuent-ils les fautes du crimined? L'avocat de la partie civile, M* Fernand-Laurent, ne le pense pas, car la victime aussi a ses états de guerre elle a été emprisonnée en pays envahi pour avoir refusé de travaiuer sous les ordres de l'envahisseur Et, un peu plus tard, l'avocat général Léman, flétrissant avec force ce crime « révoltant et sans excuse demande la peine capitale.

Les deux défenseurs, W Lebreton et J.-Oh. Legrand, tentent cependant tcut ce qu'il est possible de tenter pour sauver la tête de leur cIient. Et ils y parviennent. Les circonstances atténuantea sont. en effet, accordées i UrbaiD, qui est condamué aux travaux forcés à perpétuité.

La mère et le fils de la victime obtienneat chacun le franc de réparation qu'ila avaient sollicité.

Eug. QUICHE.

Le parlement d'Autriche convoqué pour le 20 de ce mois

Vianne, 10 octobre (dép. Petit Paris.) La conférence dea chefs de partis au parlement viennois s'est réunie cet apree-midi pour flxer le programme de 1a rentrée parlementaire et, avant tout, la date de la première séance qui sera portée à la connaissance des députés par le président du Nationalrat, C'est le 20 octobre qui a été choisi.

La réunion a été assez brève, le chancelier Dollfusa étant absent de Vienne aujourd'hui.

Une des premières queationa qui se posera au Nationalrat sera celle de la date des prochaines élections légtslatfvas, On sait que les hitlériens exigent das élections brusquées avec dissolution nnœédiate du parlement actuel. L'opposition pangermaniste et socialdémocrale souhaite des élections prochaines, mais les partis gouvernementaux proposeront sans doute, d'attendre l'automne 1933 et trouveront, vraisemblablement, une majorité dans ce aens.

Une exposition d'ut Indochinois L'expositiort de sculpture de Vu-CaoDam et de peinture sur soie de l'école de Hanoï a été inaugurée hier à 16 heures à l'Agence économique de l'Indochine avec grand succès par le ministre des Colonies, M. Albert Sarraut et la sous-secrétaire d'Etat? M. Gratien Candace.

Parmi les nombreuses personnalités présentes, on remarquait Mme Paul Reynaud le gouverneur général Martial Merlin M. Fernand Pila, ministre plénipotentiaire le gouverneur Maspero et Mme Maspero i le gouverneur des Colonies François et Mme François M. Darras, directeur des BeauxArts de la Ville de Paris M. Henri Clouzot, conservateur du musée Galliera M· Jean Ajalhert M. Martin du Gard M. Friteh Estrangtn, correspondant du Daily Mail M. de la Fortelle, les critiques d'art MM. Marguillier et Tt ah/iacnn Atfî-

àa Petit- L'ÉTOILE I • VOLEE PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

in (suite)

La faut*

Tout cela n'est rien. Que Merry s'en aille avec vous, comme il le faut, et demain la fille tzigane que je suis s'en ira avec Zucca, au diable vauvert. Je ne suis prisonnière ni de mon amour bien que je puisse mourir pour lui ni de mon luxe, ni dee richesses qui m'entourent. J'ai connu la faitn, la soif, la misère, le froid qui gel'ce la peau, la marche, nu-pieds dans la boue et la poussière, sous la neige d'hiver ou sous la pluie chaude des orages d'été. Je suis Marglt Swobodna. tille libre. Je suis fière d'avoir été aimée au point qu'un homme des villes, qu'un ait de grand bourgeois ait oublié, pour garder mon amour, la loi de sa race et tes traditions de ses ancètres. J'en .suis aère. parce qu'il s'égale, par cela même. à nos hommes à nous, que nos filles n'aiment pas Copyright by Gaaton-Çh. Richard 1S32. Traduction et reproduction interdites en toos paye.

AUDACIEUX COUP DE MRIN AVENUE VICTfEIlKl Armés de revolver et de matraques, deux bandits font irruption dans le salon d'entrée d'un institut de beauté, frappent la caissière et s'emparent du contenu du tiroir-caisse

Pour protéger leur retraite, les malfaiteurs répandent de l'essence sur le tapis et y mettent le feu

Un attentat à main armée dont la manière » rappelle bien que, fort heureusement, avec moins d'envergure les procédés de terreur de certains « gangsters » tristement célèbres a été commis hier en fin d'après-midi, avenue Victor-Emmanuel-HI, cent mètres de la place Saint-Phllippe-duRoule.

Au numéro 61 de l'avenue, à proxi· mité de la rue du Colisée, se trouve un institut de beauté sur la façade duquei on lit « Institut de beauté Lina Cava- lier), siège central. » Les salons de mas· sage, protégés par des grihea et masqués par des rideaux, s'étendent sur l'avenue. La porte d'entrée, étroite et haute, -donne acces au salon de réception et de vente des produits divers. Ce salon, orné de glaces et de vitrine contenait pâtes et poudres, est aseez 1 long et etroit. A gauche, un escalier en 1 colimaçon, de dix-huit marches, conduit au sous-sol, où se trouvent le bureau de Mme Lina Cavalieri et celui du directeur de l'institut. M. Flicklinger. A droite de la porte d'entrée, un petit renfoncement et une table sur laquelle on prépare dès paqueta au fond et à droite, un petit comptoir-caisse visible de la rue, où se tient la caiusière. Mme Legay.

L'institut, auquel les employés accèdent par une entrée particulière située à gauche sous la porte cochère, se prolonge par un long vestibule à gauche de ce vestibule, les huit galons de massage que l'on aperçoit de l'extérieur à droite et donnant sur la cour, une grande salle divisée en neuf salons de coiffure pour dames.

L'attaque

Il était 19 h. 10. L'Institut Lina Cavalieri allait bientôt fermer. Dans le salon d'entrée, Mme Legay, encore à la caisse, se préparait a partir. Dans le renfoncement de droite eo tenait Mme Marie-Thérèse Gàja. première employée, 70, rue de Rome. qui. attendue près de la sortie par M. MlchelGeorges Martin, se hitait de se priéparer.

Brusquement, franchissant rapidement le seuil, deux hommes surgirent dans le salon brillamment éclairé. Ils allaient s'avancer vers la caisse quand, jetant un regard vers le renfoncement de droite où se tenait Mme Gaja, ils se précipitèrent sur elle. Chacun des deux Individus tenait dans une main un revolver, dana l'autre une matraque. Ils marquèrent un très court temps d'arrêt. Puis le plus grand de deux inconnus, qui paraissait mesurer au moins 1 m. 80, s'adressa brutalement à Mme Gaja que paralysait l'effroi. Haut les mains hurla-t-H.

Et, de la main droite, il portait à la tête de Mme Gaja un coup qui, par bonheur, ne provoqua qu'une ecchymose. Comme l'homme reculait un peu, Mme Gaja, d'un bond, gagna le fond du salon, puis le vestibule et vint se réfugier, affolée, dans les salona de coiffure qui donnée* sur la cour, si affolée qu'elle voulait sauter par une fenêtre. Avec une promptitude extrême, les deux malfaiteurs se ruaient sur la caisse; le plus grand des deux huria encore une fois devant Mme Legay Haut les mains! Ton argent où je tire.

Pendant qu'il portait à la tête de la malheureuse un coup de matraque assez violent, le plus petit, un petit brun vêtu d'un complet gris, fouillait dans le tiroir et s'emparait en hâte d'une liasse de billets représentant en gros la recette de la journée. La caissière était lnanimée. Mai», craignant sans doute d'être poursuivis, les deux individus avaient songé à couvrir leur retraite ils répandirent sur le sol, recouvert d'un tapis léger, le contenu d'un bidon d'essence d'un litre, brisèrent encore une bouteille d'essence, produit dont ils s'étaient munis, et, à l'aide d'un briquet, allumèrent l'incendie. Alors. en toute 6dte, Ils s'enfuirent et disparurent, croit-on, dans la direction de la place Saint-Philippe-du-Roule.

Ia acèna s'était déroulée en quelques secondes à peine.

Entre temps, les garçons qui travaillaient dans les salons de coiffure accouraient. Disons, d'ailleurs, que le bruit provoqué par les appareils en service lea avait empêchés. d'entendre le moindre bruit suspect. C'est l'arrivée de Mme Gaja qui leur apprit que quelque chose de grave se passait dans le salon d'entrée.

Le Éwçon Alfred, saisissant un extincteur, eut tôt fait d'éteindre les flammes naissantes. De toutes parts, la foule accourait la bouteille d'essence, en explosant au sol, avait alerté des voisins. On se hâta de porter secours à Mme Legay qui, par les soins du gardien Pichon aidé d'un camarade, fut transportée à l'hôpital Beaujon où son état ne fut pas jugé grave. Elle devait, d'ailleurs, quelques instants après regagner son domicile, 35, rue de Liège. Entre temps, M. Leautier, secrétaire du commissariat du Roule, commençait l'enquête et était bientôt rejoint par M. Guiltautne, commissaire divisionnaire à la police judiciaire, assisté de inspecteur principal Buchmuller et des brigadiers Mayzau et Jezo.

L enquête

M. Guillaume put aussitôt constater que le signalement des deux Individus était difficile à établir. M. Alexandre Rtlstoheff, qui à la porto de l'institut de beauté, attendait sa ilancée, em-

quand fils wr savent ni se bien battre au couteau ni bien voler. Nul bien meilleur flu'un cœur de grave, dit un proverbe romani. C'est parce que Merry avait ce cœur-là que je l'ai aimé. Il m'a aimée, lui, comme je mé- ritais de l'être. C'est bien Ici, nos deux chemins bifurquent. Nous n'en savions rien tout à l'heure ni lui ni mol, mais vous venez de noua l'apprendre. Eh bien! soit. Emmenez-le dans sa voie. Je vais retourner dans la Margit cria Merrjft- Je ne veux pas.

Mot non plus, diWlle, tristement, je ne voudrais pas te quitter maintenant, bien que ce soit notre destin fu- tur de nous séparer un jour ou l'autre. Que faire contre le destin, sinon l'accepter ? Tu connais la chanson Elle fredonna à voix basse

Et jai fermé mon vieux coffret Bur les reliques des absentes

Sachant que tout est fait, défait Par d'autres mains toutes puissantes. Les mains pesantes dea destins

Tantôt doucea, tantôt cruelles, ;il, Qui tirent, cassent les ficelles,

Dont tes hommes sont les pantins. (1) Sa voix «'éralUa au dernier vers. &Ç£s elle se redressa et rit âprement Pantins oui, pantins, tous nous sommet des pantins dit-elle. Des pantins parés pour le sacrifies 1 ou le mas- sacre

Elle arracha ses bagues, ses colliers, ses bracelets, les jeta pêle-mêle sur la petite table où giaait le browning. J'étais belle avec ça dit-elle. Mais peut-être serai-je plus belle encore, dé peignée, avec un châle rouge et un col Uer de cuivre à mon col noirci par le (1) Xavier Prtvaa.

ployée de rétabliSÉememt, crut pouvoir dire qu'il lui semblait bien que deux individus faisaient le guet et masquaient la porte d'entrée pendant que les deux autres opéraient. Mme Gaja, entendue, déclara que. surprise par l'attaque, elle n'avait pu que mal distinguer les deux assaillants.

L'un, confinna-t-elle, était très grand. Il portait un complet gris. Il était, je croia, coiffé d'une casquette. L'autre était plus petit et également coiffé d'une casquette. Il me semble que le premier avait un imperméable clair.

Ils m'ont paru autant que je puisse m'en souvenir être plutôt jeunes. Ce qu'il y a de certain, c'est que les deux malfaiteura avaient apporté avec eux le bidon de tôle et la bouteille d'essence comme nous le disons plus haut, les pompiers de la caserne Malar, accourus, n'eurent paa intervenir, le commencement d'incendie étant étaint avant leur arrivée.

La somme volée est peu importante elle ne doit pas, d'après les première» estimations, dépasser 1.500 france. M. Guillaume, qui reprendra son enquête ce matin, tandis que le service anthropométrique viendra relever les empreintes laissées dans le salon par les malfaiteurs, et entendra Mme Legay, ne croit pas à un attentat longuement prémédité.

Il semble que des individus en quête d'un mauvais coup aient remarque, de la rue, l'isolement de la caissière et, croyant à l'existence, en caisse, d'une somme très importante, aient tenté une attaque brutale.

LES ACCIDENTS'DE LA ROUTE Une auto contre un arbre:

trois blessés

Moulins, 10 octobre (dép. P. Partsten.) Une automobile conduite par M, Joseph Molini, représentant de commerce à Montrtuil-soug-Bois (Seine), accompagné de sa femme, de son enfant. d'un ami, M. Charles Guibert, mouleur en plâtre, 202, rue de la Convention, a Paris, et de deux autres personnes, a dérapé Bessay et s'est écrasée contre un arbre. M. Guibert est grièvement blessé à la tête et t. la. poitrine, M. Molini a plusieurs côtes brisées et des blessures à la tête. Il a été transporté l'hôpital, ainsi que sa femme, qui est blessée aux jambes. Les autres voyageurs sont indemnes.

Une auto contre un arbre

Fontainebleau, 10 octobre (dép. P. Par.). Par suite d'un dérapage, l'auto que conduisait M. Colagrosso, ingénieur à Paris, est venue se jeter contre un arbre, Nemours. M. et Mme Colagrosso, grièvement blessés, ont dû être conduits a l'hôpital.

Une auto fauche un arbre et un poteau Boulevard Verd-Saint-Julien, Meudon, une auto conduite par M. Paul Deplat, chef comptable, 115, Grande- Rue, à Sèvres, et dans laquelle avaient pris place MM. Philibert Duchène, demeurant avenue du Progrès, à Clarnart, et Robert Dernier, 71, rue du Centre, à la Garenne-Colombes, a dérapé, puis, montant sur le trottoir, a fauché un arbre et un poteau télégraphique. Les trois occupants ont été blessés. Ila ont, sur leur demande, été reconduits à leur domicile.

Une auto heurte un camion une tuée, un blessé

Etampes, 10 octobre (dép. P. P.) Une auto conduite par M. Caillaud, demeurant 62, rue du Centre, à ta Garenne. Colombes, qu'accompagnait sa belle-soeur. Mme veuve Gabrielle Meyer, habitant 25, rue de Courbevoie, à la Ga.renne, est entrée en collision, dans la côte des Quatre-Cents, à Monnerville, avec un camion automobile.

Le choc tut si violent que Mme Meyer expira sur le coup. Grièvement bteasé, M. Caillaud a été transporté à l'hôpital d'Etampes.

Un négociant anglais

blessé dans un accident Route de Savigny au Blanc-Mesnil, à la suite de l'éclatement d'un pneu, l'auto de M. John Delbruck. négociant en tissus, domicilié Tottenhara (An- gleterre), a dérapé. M. Delbruck qui, dans sa chute, s'est fracturé un bras et a reçu de multiples contusions, à été transporté à l'hôpital Lariboisière. Déclarations de M. W. Luis ex-président du Brésil

Nous avons pu joindre l'ex-président de la République du Brésil, M. Wa- shington Luis, actuellement de passage à Paris, pour lui demander son ayis sut la portée présente et future des événements récents de l'Etat de SâoPauio.

Avec la plus grande courtoisie, M. Washington Luis nous a déclaré Je maintiens intégralement l'orientation que j'ai adoptée au mois de novembre 1930. Jusqu'à cette époque, je n'ai fait ou autorisé aucune déclaration politique sur mon attitude envers les événements politiques du Brésil.

Je vous autorise à déclarer formelle. ment que tout ce qui a pu m'être attri. bué est absolument dénué de fondement.

Hier s'est réuni à Prague le comité pour l'étude

de la coopération économique Prague, 10 octobre (dép. Bavas.) Aujourd'hui s'est réuni le coraité pour l'étude scientifique» de la collaboration économique des Etats européens, dont le président est M. Fosplsil, gouverneur de la Banque nationale. M. Antoine Basch y a lu un rapport sur les résultats de la conférence de Stresa, Il a montré que la restauration économique de l'Europe centrale n'est pas possible sans un règlement préalable de la question des crédits et des dettes Internationales. Le service annuel d'intérêts des Etats de l'Europe centrale pour leurs dettes en Occident représente un total de 1 milliard 335 millions de dollara (dont 25 millions pour la Tchécoslovaquie). Ce total est supérieur à celui de la charge suppor- tée par l'Allemagne.

i1âle Reprenez tout ça, ne vendez pas .a Grande-Sapinière plantée par l'aïeul Et redonnez leur argent à la jeune Slle Violaine et à sa cousine Christiane. Il plaît à Margit Swobodna, la pauvresse, 'heimatlos, la sans.foyer, de vous renIre tout oela et de faire votre bonheur tous, avec le sang de son cœur et la souffrance de son âme.

Tous trois ils la regardaient, interdits. Elle eut un rire, qui faisait mal à ('entendre.

Alors, dans le silence, des voix nom- breuses retentirent soudainement, pour un appel de jeunesse, de joie de plaisir. Margit L-<jrry où êtes-vous, cachottiers ?

Ohé les amoureux Ohé A table Noua mourons de faim. Vivent la poularde et les totea gras

Servez chaud Boum Voilà. On gratta discrètement à la porte qui s'ouvrit, laissant passer la tête effarée du maître d'hôtel.

Madame dit-il, ces messieurs et ces dames s'impatientent.

Dites-leur. que. nous allons venir. Cinq mlnutee répondit nerveusement Margit. Qu'ils nous accordent encore cinq minutes

Oui. madame, dit le maître d'hôtel en refermant l'huis.

Qu'est-ce donc ? demanda Françoia Saintyvraie.

Quelques amis prêts à souper avec leurs amies, répondit Margit Je les recevrai et j'excuserai Merry. Mais, de grâce, allez-vous-en

Non dit Merry. Je ne veux pas te quitter. J'al 11é ma vie à la tienne par ce que mon père n'a pas craint d'appeler un crime. Si tu prends la route, je te suivrai. Tu connais toute la vérité. Tu saia qui je aiùs, ce que je

Un succès des socialistes aux élections communales de Belgique

Les catholiques perdent de nombreux sièges

Bruxelles, 10 octobre (dip. P. Parisien) Les élections communales, première consultation du pays avant les prochaines élections législatives, ont été un certain point de vue un élément de surprise, car les partis extrémistes, qui cherchent leur mot d'ordre à l'étranger, ont eubl un échec complet. En raison des grèves du Borinage, on croyait, en effet, que les communistes gagneraient beaucoup de terrain au détriment des socialistes dans les centres miniers du pays de Liège et du Hainaut. On croyait également que les extrémistes flamands, grâce à une propagande tapageuse, augmenteraient leurs effectifs dans de sérieuses proportions. Il n'en a rien été. Si les communistes gagnent des voix, leur avance est loin d'être ce que l'on croyait. Quant aux frostlstes, ils sont battue largement et de façon Inespérée. même dans les agglomérations où ils semblaient avoir les plus grandes chances de «'imposer.

A .Seraing, les communistes maintiennent leur position et s'il gagnent des voix à Liège, à Huy, à Jemeppe, à Gand, bref, dans les grands centres et dans quelques petites communes des pays de Liège, dans le Sainaut, où le mouvement devait être le mieux organisé, on peut dire que c'est partout ailleurs le statu auo.

Les frontistes, eux, gagnent deux sièges à Renaix ils marquent également un certain progrès à Anvers, Ostende, Alost, Audenarde. Ils sont, par contre, en recul notamment Il Llerre. où ils perdent trois sièges sur quatre Rouler», où ils en perdent deux à Bruxelles, où ils avaient fait énormément de propagande, ils n'ont obtenu qu'un nombre insignifiant de voix et ne seront pas représentés au conseil communal.

Les grands vainqueurs de la journée sont les socialistes qui marquent partout de grands progrès, obtenant la majorité absolue dans de nombreuses agglomérations et reprenant une grande partie du terrain qu'ils avalent perdu aux élections de

Le!! libéraux maintiennent leurs positions et même les fortifient en de nombreux endroits.

Les catholiques, par contre, font les frais de la journée. Presque partout ils perdent des voix et des sièges. A Tournon, où ils avaient la majorité absolue, ils perdent un siège au bénéfice des socialistes. A Etterbeek. faubourg de Bruxelles, Ils perdent également la majorité. Dans plusieurs localités où l'administration était aseurée par une entente des catholiques et des libéraux, le recul des premiers et l'avance des socialistes indiquent un déplacement des majorités.

Les conséquence* du scrutin

La question qui se pose est de savoir s'il conviendra d'attacher un intérêt tout particulier à ces résultats et si la politique générale du gouvernement en subira le contre-coup.

Il est certain que les résultats de la consultation du 9 octobre sont une désapprobation de la politique Intérieure du gouvernement actuel. Peut-on considérer que cette manifestation du peuple belge aura pour conséquence la dissolution du parlement? Il .convient cependant de considérer qu'à l'occasion des élections communales, ce sont parfois des considérations d'ordre local ou d'ordre personnel qui l'emportent Il faudra donc attendre avant de conclure de façon définitive. Cependant, retenons un appel de M. Jules Désirée, député socialiste « Nous ne possédons pas encore les éléments d'une opinion raisonnée sur les élections de dimanche dernier, mais une impression s'en dégage pourtant avec évidence la majorité parlemertaire n'est plus en accord avec le corps électoral. Additionnons les voix catholiques libérales et celles de la coalition bourgeoise toutes ces voix réunie» ne font qu'une minorité, tandis que les voix de l'opposition socialiste, démocrates chrétiens, front lut es et communistes, font Incontestablement une majorité. Conclusion le gouvernement actuel est désavoué et, pour en revenir à une situatlon normale et honnête, il faut faire la dissolution et consulter la nation. »

M. Paul Painlevé rend hommage à la mémoire du général Ferrié

>I. Palnlevé prononçant son discours à l'inauguration de la rue Général-Ferrlé

fus, ce que j'ai fait. Le coeur brave qu'exige l'amour tzigane, je te l'ai donné, Margit, et il ne me manque même pas à tes yeux la gloire d'un voleur, puisque j'en suis un. Quoi qu'il advienne, je ne te quitterai pas. Ah Merry mon enfant mais c'est de l'aberration I dit MO Le Chesnays d'un ton de reproche.

Je l'aime dit Merry. Le reste m'est égal. Et puisqu'elle a la générosité de vous abandonner tout ce que je lui ai donné, puisque, de ce fait, vous êtes remboursé de tout ce que vous auraient coûté mes faux et vols, laiasez-moi partir eo elle.

Non dit Marjjfït Va dans ta voie. Laisse-mol suivre la mienne. Nos vies se séparent à dater de cet instants. Retourne vers ta race, et ta loi, et ton clan. Je vais rejoindre les miens- Adieu. Merry La Destinée le veut Elle se glissa vers la porte.

Margit cria Merry. Auras-tu l'affreux courage de m'abandonner ? Il le faut dit-elle. Non Je t'en supplie ne bouge pas Demeure où tu es. Si tu me touchais du doigt, en ce moment, je ne serais plus rien qu'une femelle gémissante, effondrée, tout en larmes, car mon courage m'abandonnerait. Reste où tu es, Merry. Adieu. bien-aimé.

Merry, d'un geste violent, saisit le browning sur la table, l'arma, le tourna contre sa poitrine.

C'est toi qui l'auras voulu! râlaMl. Adieu, Margit!

Merry Malheureux Arrête. cria la jeune femme.

Le coup de feu sonnait sec et clair. Merry Merry mon fils cria François.

Adieu. père. murmura le jeune homme.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'U. N. C. (section des Etablissements Desnuu-ais) et par l'U. N. M. R. et les A. C. de Neuilly-»ur-Seine.

Conseil de cabinet à 17 heures au ministère des Affaires étrangères.

Congrés français de médecine, 9 h. 30 et 15 h.. Sorbonne, et soirée, 9. avenue Hoche.

Expositions Salon de l'automobile, Grand Palais. Du château de Vincennes. pavillon de Marsan. Du costume et de la mode, cinémathèque de la Ville de Paris, 14, rue de Fleurue. Céramiques de Sèvres, à la Maison de France.

Réunion d'anciens combattants Anciens de la Rhénanie et de la Ruhr (section de Paris), 20 h. 30, 199, rue Saint-Martin. Réunion Urbanistes français, 17 h.. 5. rue Las-Cases.

Club du Faubourg, 20 h. 30. 39. avenue de Wagram.

Courses à Enghien. à 13 h. 30.

L'exposition de sculpture de Vu-CaoDam et de peinture sur soie de l'école de Hanoi a été inaugurée hier à l'agence économique de l'Indochine par le ministre des Colonies, M. Albert Sarraut, et le sous-secrétaire d'Etat, M. Gratien Candace.

On annonce de Nice la mort, à l'âge de soixante-dix-neuf ans, du général Bertin, du cadre de réserve. Le défunt, qui était officier de la Légion d'honneur, ftt presque toute sa carrière dans le corps des chasseurs alpins. Il fut nommé général de brigade en Tunisie. Au début de la guerre, Il occupa le poste de chef d'état-major de la région.

Un monsieur à qui on demanderait sa voiture de série pour battre un record de vitesse serait bien étonné. C'est pourtant ce qui aurait pu advenir à n'importe quel propriétaire de 201 ou de 301 chaque foie que PEUGEOT a décidé d'accomplir une performance sensationnelle ou de s'attaquer à un nouveau record.

Car c'est une 201 de série qui a tourné à Montlnéry, pendant vingt-quatre heures, plus de 89 de moyenne comme c'est une 301 de série qui a battu, à Miramas, le record international des vingt-quatre heures, pour la catégorie 1.5U0 eme, à la moyenne prodigieuse de 110 km. 417 à l'heure.

Un peu «entraînement une 301. et vous pouvez peut-être faire mieux

L'exemple aera sûrement suivi. Depuis hier, le splendide Magasin des Chaussures c SEPRAUD », 14, boulevard Haussmann, connaît un succès sans précédent. Des mannequins vivante présentent les derniers modèles, créés par M. Heyraud. Et la clientèle élégante récompense le célèbre chausseur de son Initiative en lui réservant un véritable triomphe.

BLANC D'AÜTOMNE. Exposition annuelle à La Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra, du mardi 11 au samedi 22 octobre. Des qualités exceptionnelles, à des prix très bas draps, ourlets jours main, pour grands Iits, en métis 49 fr. en belle toile pur fil 69 fr. Taies, jours échelle 10 fr. et 14 fr. 50. Draps brodés fr. et 139 fr. Torchons métis supérieur, la doua.: 39 fr. Linge de table damassé blanc, mi-fil, le service 6 couverts 49 fr. 12 couverts 99 fr. Linge de table dernière nouveauté, toile fil blanche brodée couleur, 6 couverts. 1·9 fr.; 12 couverts 225 fr. Occasion spéciale service à thé 6 couverts 29 fr.; 12 couverts, 39 fr. Nouvelles séries de rideaux, vitrage bonne femme, frange «oie, la pairle 39 fr. Serviettes nid d'abeille, la douz. 29 fr. Serviettes éponge, la douz. 35 fr. Couvertures laine blanche mérinos, bordées soie 99 fr. et 189 fr. Couvertures couleur: 95 et 129 fr. Un lot de couvre-pieds de luxe, intérieur beau duvet, déclassés avec de gros rabais. La Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra; Paris.

OBSEQUES

Les obsèques de M. Edmond L'Hommodé, préfet du Finistère, chevalier de la Légion d'honneur, décédé subitement à l'âge de cinquacte-trois ans, auront lieu ce matin, à 11 heures, en l'église Saint-Augustin.

De la part de Mme Edmond L'Hommedi, de son fils et de Mma Arthur Ranc, sa belle-soeur.

LE BANQUET PEUGEOT La société anonoyme des automobiles Peugeot a donné hier. salle Bullier, son banquet annuel à l'occasion du Salon. Près de 1.200 agents et amis de la grande marque étaient réunis sous la présidence de M. Robert Peugeot, près de qui avaient pris place de nombreuses personnalités du monde de l'automobile et des sports parmi lesquelles le général Armingault, l'inspecteur général Robert, MM. Pétavy, directeur des établissements Dunlop Rimet, président de l'Automobile Club du Nord de la France Louis Bretot, etc. Au dessert, des discours furent prononcés par MM. Robert, Jean-Pierre et François Peugeot, Charles Faroux, Hector Franchomme et le colonel Picot, qui soulignèrent la prospérité de la grande marque nationale.

Un, intéressant programme d'attractions termina d'agréable façon ce banquet.

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Un filet de sang coula de sa bouche, cependant qu'au plastron blanc de sa chemise apparaissait, au-dessous d'un petit trou rond et noirâtre, une tache rouge. Il était encore debout et tenait son arme au poing. Il la reposa parmi les bijoux puis, avec un sourire crispé, fléchit sur les genoux et s'abattit la face en avant, devant que son père, muet de atupeur et d'horreur, eut fait un mouvement.

Au secours cria M* Le Chesnays. Au secours Un médecin. Vite Déjà, U était à genoux, près de Merry, privé de toute connaissance, retournait le corps du malheureux garçon, lui enlevait sa cravaté, son faux col.» Ah c'est vous qui l'avez tué dit Margit toute blanche, un regard de haine dans ses Nombres yeux en s'adras- sant à François Saintyvraie.

Mais une porte s'ouvrait.

Derrière Léon, le maître d'hôtel appa- raissaient des hommes en habit, des femmes décolletées, belles, jeunes, heureuses, tous et toutes l'air effaré. Docteur venez vite.» oria Marglt en s'adreesant, du geste, à un grand quadragénaire grisonnant, qui, aussitôt, s'avança, se pencha sur le jeune homme étendu à terre, puis s'agenouilla avec un geste impérieux qui commandait le silence.

Quelques instants plus tard, Merry. enlevé a bout de bras, emporté en courant au premier étage, était étendu sur un lit, dévêtu, examiné de près par le médecin. Près de lui. Margit se tenait, pâle, immobile et sombre, tordant son mouchoir, machinalement en se» mains moites de fièvre. François Saintyvraie, assis au pied du lit, attendait le verdict du praticien. Et M' Le Chesnays, près de lui, montrait un visage plein d'anxiété.

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, relâche.

Coméd.-Françiise, 45, Maitre de ton cœur. Odéon, 8 h. 30, l'Homme de désir. Gatte-Lyrique. 8 80, Chanson d'amour.. Triaaon-Lyr., 8 30. Comte de Luxembourg. Cnitelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 h.. Avril (A. Brulé, Arnaudy). Pte-St-Martin. 8 30, le Scandale (V.Sergine). Th. de Paris, 8 IL 45. Une femme ravie. Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Ssran-Bern., 9 h.. Dame aux chap. verts. Mogador, 8 h, 30, Auberge du Chev. Blanc. Benaisnnce, 9 h., la Dame de chez Maxim. Ambigu, 8 h. 45, Topaze:

Palais-Boyal. 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Bourrachon (Signoret). Bouffes-Parisiens, 8 h. 45. Azor.

Michodiêre, la Fleur des pois.

Athénée. 8 h. 45, Youki.

Madeleine, 9 h. 15. Mozart (T. Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Scala, 8 h. 45. Mon amant (150'), opérette. Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle. Nouveautés, 8 h. 45, Signor Bracoli. Comédie Champs-Elysées, 9 h., Domino. Gd-Gulgnol, 9 h.. Sexualité (M. Mayane). Théâtre Miche!, 9 h., Ludo.

Pofinière, 9 h.. Th. russe KarusseJ. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue (Pitoëff). 9 h., la Ronde.

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Je ne crois pas que la blessure soit mortelle, dit enfin le médecin en se redressant. Mais elle est certainement très sérieuse et demandera de grands soins. Il faut, avant tout, extraire le projectile et pour cela transporter notre pauvre ami dans une maison de santé. Je vais poser un premier appareil. Que l'on appelle une ambulance pendant ce temps. Retirez-vous, mesdames et messieurs, je vous en prie. Votre présence pourrait nous gêner. Deux jeunes femmes entraînèrent Margit, qui se débattait en criant. rv

La *ie.

L'aube, triste et grise, pâlissait le ciel, d'où tombait une pluie fine. Des arbres mouillés, des gazons verts montait une odeur lourde et froide. Un merle sifflait dans un grand arbre. Merry, allongé, étendu sur son Ut, les mains mi-ouvertes dans le prolongement de ees braie a.ffaissés, dormait d'un sommeil plus semblable à l'anéantissement total de la mort qu'à la détente du repos.

A son chevet, son père, assis, brûlant de fièvre, attendait qu'il reprit ses sens. Une religieuse, vêtue de toile blanche, agenouillée au pied du lit, priait, et les grains de son chapelet de bois noir tout usé défilaient entre ses mains paies, avec une lenteur pieuse.

François Saintyvrale, écroulé dans son fauteuil, contemplait son fils. Le masque régulier du jeune homme, et pur et si viril, empruntait à la souffrance qui le terrassait une beauté nouvelle. Ses cheveux, fins et blonds, partagés en deux masses soyeuses, encadraient bien son front un peu baa, au dessin volontaire. Ses yeux clos cer-

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nés de bistre et de bleu nacré, son nez fin,, aminci encore, ses lèvres exangùes attestaient que cette beauté était près de retourner à la poussière.

Et le père, silencieux, atterré, le cœur serré dans les griffes de fer de l'angoisse, se souvenait de ces heures terribles déjà passées dans un hôpital, près du front quelques années auparavant alors que Merry Saintyvrale, l'un des « vengeurs de Garros x, venait de tomber à son tour, descendu par l'un des quatre adversaires qui l'avalent surpris à son retour d'une mission d'observation au-dessus des lignes. La gloire en pleurs veillait au chevet du héros, frappé en plein ciel, en ces heures la fois cruelles et belles. Mais quel fantôme, en cette nuit désespérée, veillait avec lui, sur le fils coupable et pourtant bien-aimé ?

Un sourd sanglot creva dans la gorge du malheureux homme.

Chut dit doucement la religieuse. François Saintyvraie eut un regard suppliant vers elle, mais, d'un geste simple et grave, elle mit son doigt blanc sur ses lèvres pAliea par la fatigue de la longue veille. Il ee tut. Et de longues minutes s'écoulèrent.

Puis un peu de soleil glissa, d'or, entre deux averses, et jeta sur le lit blanc une molle écharpe d'ombre et de lumière. Merry eut un faible gémissement et rouvrit les yeux. Ses regards, vagues et flottants, errèrent dans la pièce blanche, s'arrêtèrent sur ie crucifix accroché juste en face de son lit, puia sur la religieuse qui, debout, attentive et muette. le regardait s'évoiller à la vie.

Il eut un soupir râlé et détourna lit tête.

U. *uivr:y


SCH VICES TÉUftCKAPIglQ». ES et ém l»*tit fartai*» et da T*ff__|

Le projet constructif français de désarmement

SUITE DE LA PREMIERE PAGB

Naturellement, étant donné que ce travail n'a qu'un caractère provisoire, le conseil supérieur de la défense nationale et le conseil des ministres devant encore se prononcer à son sujet, il serait prématuré de préciser davantage.

Projet de pacte consultatif

L'objet du projet de pacte consultatif auquel les Etats-Unis d'Amérique pourraient être partie, est trop évident pour qu'il soit utile d'insister beaucoup. Certaines de ses stipulations n'en sont pas moins importantes. C'est ainsi qu'il fait uav devoir aux hautes parties contractantes, au cas ou un conflit surgirait, non seulement de se situation, mais, au cas où les belligérants compteraient parmi les Etats signataires, de leur donaaer, pour cesser toutes hostilités, un délai maximum de 48 heures. Si les Etats en conflit n'obtempéraient pas, toutes les résolutions obligatoires liant Ies hautes parties contractantes entreraient aussitôt en jeu. Il s'agit là, naturellement, pour Jes Etats européens, des mesures d'assistance prévues par tes différents pactes en vigueur pacte de la S. D. N., accords de Locarno, pactes régionaux d'assistance, etc. en taveur de VEtat victime d'un acte non provoqué d'agression, et pour l'Amérique, du renoncement au bénéfice et privilège de la neutralité. Dans tous les cas le projet stipule qu'aucun fait accompli ne pourra être admis par les parties contractantes.

On devine de même ce que doit contenir le projet de pacte régional d'assistance, de sécurité et de contrôle. Réservé aux seuls Etats européens, il comprendrait un préambule identique A celui des accords de Loearno, c'està-dire que les Etats signataires y déclareraient leur volonté de rechercher d'un commun accord les moyens de préserver du fléau de la guerre leurs nations respectives et de pourvoir au règlement pacifique des conflits de toute nature qui viendraient éventuellement à surgir entre certaines d'entre elles. Il comporterait en outre un engagement de non-agression, chacune gageant à ne se livrer à aucune attaque ou invasion et à ne recourir en aucun cas à la gaeerre ou à l'emploi de la force armée contre les territoires d'une autre partie contractante.

Les familiers des documents diplomatiques reconnaîtront là, utilement complétée, la phraséologie de l'article 2 du traité de garantie mutuelle entre l'Allemagne, la Belgique, la GrandeBretagne et l'Italie, conclu à Locarno, article dont on retrouve d'aineurs aussitôt après les trois réserves cette stipulation ne s'applique pas s'il s'agit 1° de l'exercice du droit de légitime défense 2° d'une action en application de l'article 16 du pacte et 3° d'une action en raison d'une décision prise par l'assemblée ou le conseil de la S. D. N.

II va de soi que cet engagement de non-agression serait accompagné d'autres engagements tendant au règlement pacifique de tous les différends et qui trouvent d'autre part leur complément naturel dans une série d'obligations d'assistance et de contrôle grâce à l'exécution desquelles la sécurité ne serait plus un vain mot.

La constitution d'une force

internationale

Elle le serait d'autant moins que le projet de pacte relatif à la constitution progressive d'une force internationale stipule la mise à la disposition de la S. D. N. et par suite de l'Etat victime d'une agression non provoquée d'une force armée d'aviation internationale. Cette force armée serait constituée par le transfert à l'institution de Genève de catégories d'avions militaires, des avions de bombardement notamment, dont l'emploi serait interdit aux Etats particuliers, la constitution de cette force armée d'aviation ayant naturellement pour corollaire le contrôle de l'aviation civile.

Enfin, sous le titre de protocole sur l'application du principe de l'égalité des droits, le plan français suggère l'établissement d'un acte diplomatique qui constaterait l'état actuel des armements dans tous les Etats européens parties à l'accord, l'Allemagne comprise, par conséquent. Ce serait sur la base de ces armements, qui ne pourraient, en aucun cas, être augmentés, mais seulement réduits, que serait reconnu le principe de l'égalité des droits réclamé par l'Allemagne. Telles sont, brièvement esquissées, les grandes lignes des convention, pacte et protocole, qui constituent ce qu'on appelle désormais le plan constructif français, et dont M. PaulBoncour ira mercredi exposer en détail, au conseil des ministres, l'économie et le fonctionnement.

L'étroite parenté qui existe entre la plupart des clauses de ce projet et celles des divers accords signés par l'Allemagne à Locarno, l'égalité des droits en matière d'assistance et par suite de sécurité qui en découleront pour elle comme pour les autres parties contractantes, devrait non seulement la décider à reprendre sa place à la conférence du désarmement et à participer à l'élaboration définitive de la convention qui doit en être la conclusion, mais à apposer sa signature au bas de tous les actes que nous venons de résumer. A. J. L'OPINION A LONDRES

Londres, 10 octobre (dép. Petit Paris.) C'est afin de garder l'initiative des négociations que, du jour où la conférence à quatre proposée par M. Macdonald, pour trouver une issue à l'impasse allemande, fut ajournée, fut suggéré un tête-à-tête, actuellement décidé pour jeudi et vendredi, entre le premier ministre et le président du conseil français. On prend d'ailleurs soin d'indiquer, dans les cercles officiels, qu'il ne s'agit que de préparer les voles à un échange de vues entre les grandes puissances sur les questions posées par ia requête allemande. On laisse, en outre, entendre que, si les conversations franco-britanniques ouvrent la voie à des entretiens plus étendus, ceux-ci pourront avoir lieu à Genève ou dans une ville toute proche. Mais comment s'engageront ces conversations ? En annonçant hier à Kembs qu'il existait un plan constructif français, le président du Conseil a marqué nettement que son gouvernement avait des idées définies sur les conditions auxquelles la France pourrait souscrire à des mesures complé-

mentaires He désarmement. Peut-être convient-il de noter tout de suite que la presse anglaise a déjà manifesté, dès aujourd'hui, une très vive hostilité a l'égard des dispositions supposées du plan français. Un journal va même jusqu'à railler le souci français de la sécurité, comme si ce souci n'était pas commun à tous les peuples et à la Grande-Bretagne tout d'abord, qui exige pour la sécurité de ses communications maritimes une flotte supérieure à la somme des deux plus grandes flottes européennes. D'autres journaux prennent position au nom de la souveraineté nationale contre le principe d'un tribunal international et presque tous dénoncent déjà dans le projet français la restauration du protocole de Genève.

Il faut donc s'attendre à voir Londres suggérer d'autres formules et il semble qu'on se soit orienté vers un système qui n'est d'ailleurs pas nouveau. Il s'agit d'un plan dont il fut question à Lausanne et qui, dans ses grandes lignes, consisterait à reconnaître à l'Allemagne l'égalité de statuts militaires au point de vue qualitatif et à obtenir des autres puissances qu'elles entreprennent de diminuer la marge qui sépare leurs armements de ceux du Reich, moyennant quoi le gouvernement de Berlin s'engagerait a ne pas soulever la question des clauses territoriales des traités pendant une période déterminée, de dix ans, par exemple. i

Jusqu'ici, M. Macdonald ne s'est pas. à notre connaissance, montré très favorable à l'idée de cette trêve politique, mais il ne saurait se borner à des négations.

Dès aujourd'hui, à son retour à Londres, il a été longuement en conférence avec sir John Simon et, demain, il présidera à Downing Street un conseil de cabinet qui, de toute évidence, s'occupera de l'attitude prise par l'Allemagne et des moyens de hâter la reprise des travaux de la conférence du désarmement, c'est-à-dire, en d'autres termes, de la préparation des entretiens franco-britanniques.

LA SÉANCE

DU CONSEILLE LA B.R.l. Bnle, 10 octobre (dép. Petit Parisien.) Le conseil d'administration de la Banque des Règlements Internationaux a tenu ce matin de 10 heures à 13 heures dans les locaux de la Banque des Règlements Internationaux à Bâle, sa séance ordinaire. Il a décidé de ne plus publier de communiqué officiel à la presse que dans les cas où des circonstances exceptionnelles l'exigeraient Aucune publication de cette nature ne sera faite dorénavant lorsqu'il s'agira simplement de l'expédition des affaires courantes.

Le renouvellement pour trois mois de la participation de l'institut de Bâle aux crédits autrichiens, hongrois et yougoslaves que nous mentionnions i hier, rentre sans aucun doute dans cette catégorie. Ce renouvellement qui s'imposait est en général assez favorablement commente dans les milieux financiers internationaux.

Le Journal de Genève d'aujourd'hui écrit « qu'une invitation à procéder t au remboursement de ces crédits aurait jju avoir des conséquences fort sérieuses pour les banques centrales intéressées ».

Le baron Tanaka, un des représentants du Japon au conseil d'adminis5 tration de la B.R.I., se voit obligé de renoncer à ses fonctions car il retourne dans son pays d'origine. Son successeur n'est pas encore désigné mais ce sera sans doute un financier de Yokohama qui se trouve actuellement à Bâle.

Le procès intenté au Reich devant la cour de Leipzig Leipzig, 10 octobre (dép. Bavas.) Devant la cour suprême de Leipzig s'est ouvert, aujourd'hui, le procès, sans précédent dans les annales judiciaires et politiques allemandes, qui oppose au Reich les Etats de Prusse, de Bavière et de Bade.

Il ne s'agit de rien de moins que de savoir si le président d'Empire et le gouvernement du Reich ont respecté la Constitution de Weimar ou, au contraire, s'ils l'ont violée lorsque, le 20 juillet dernier, ils ont, sous le couvert du fameux article 48, nommé le chancelier du Reich commissaire de l'empire de Prusse avec tous les pouvoirs de président du Conseil prussien et le droit de destituer les ministres prussiens alors en fonctions.

L'exposé des différentes thèses en présence se poursuivra sans doute pendant trois ou quatre jours et l'arrêt sera rendu dans une dizaine de jours. M. VON PAPEN

EST PARTI POUR MUNICH Berlin, 10 octobre (dép. Petit Paris.) Le chancelier von Papen est parti ce soir pour Münich pour faire une visite officielle au gouvernement bavarois. Il est accompagne du secrétaire d'Etat Planclc et d'un autre haut fonctionnaire de la chancellerie.

A Munich, le chancelier se rencontrera avec le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères du Reich qui passe ses vacances dans le sud de l'Allemagne. La journée de demain sera consacrée à un échange de vues avec les membres du gouvernement bavarois, échange de vues qui, en premier lieu, sera consacré à la revision de la Constitution, proposée par le gouvernement du Reich. Mercredi matin le chancelier prendra la parole dans une réunion d'industriels bavarois; ce discours sera consacré presque entièrement aux questions économiques.

LE RAS HAILU SE REVOLTE CONTE L'EMPEREUR D'ABYSSINIE Londres, 10 octobre (dép. Petit Paris.) D'après une information reçue d'Addis-Ababa, le ras Hailu, l'ancien gouverneur de Gojam, dont la peine de mort pour trahison avait été commuée par l'empereur, s'est révolté contre le gouvernement impérial et s'est emparé de Debra-Narcos, ex-résidence de son père. Les rebelles sont assiégés par les troupes impériales. Des précautions ont été prises pour protéger le consul italien, seul résident étranger dans la localité, avec son personnel.

Le gouvernement a fait mettre un avion à la disposition du fonctionnaire italien, afin de lui permettre de se retirer en un lieu gardé par les forces impériales.

Le ras Emenu, gouverneur actuel de Gojam, qui vient de faire une cure à Vichy, a quitté Addis-Ababa pour rejoindre son poste.

Un maire allemand

tue sa fumille et se pend Berlin, 10 octobre (dép. P. P.)

M. Hoffmann, maire de la petite commune de Schnarrtanne-en-Saxe, a assassiné à coups de hache son épouse, son fils âgé de onze ans et sa fillette de neuf ans, puis il a quitté la maison pour aller se pendre dans une forêt des environs où son cadavre a été trouvé hier soir. On ignore les motifs de ce drame-

A GENÈVE

L'assemblée de la S. D. N. entérine les rapports des commissions Genève, 10 oct. (dép. Petit Parisien.) L'assemblée de la Société des nations a repris, ce matin, ses séances plénières et a commencé à entériner es rapports des grandes commissions. Sur la proposition du rapporteur, ML Motta, délégué de la Suisse, elle approuva d'abord l'activité déployée par la commission d'études pour l'union européenne et spécialement les résolutions prises par elle, visant l'application des accords de Stresa. Dans sa dernière session, déclara ensuite M. Motta, la commission a rendu un hommage ému à la mémoire de son premier préaident, Aristide Briand. Je suis sûr que l'assemblée plénière voudra s'associer de tout cœur à son hommage de gratitude. La commission a désigné aussi le successeur d'Aristide Briand. Elle a appelé aux fonctions présidentielles, par acclamations, le président Herriot. Dans sa prochaine session, qui aura lieu probablement avant la fln de l'année, elle aura à constituer son nouveau bureau et j'admets comme tout à fait naturel, que M. Herriot sera confirmé dans les fonctions de président pour l'année prochaine.

Une commission d'études pour l'Union européenne, travaillant dans le cadre de la Société des nations et intimement avec elle, conclut le rapporteur, est sans doute destinée à réaliser, avec le temps, des choses remarquables et utiles. Ici, comn^j partout ailleurs. la discorde et l'antagonisme constitueraient des dangers alors que la concorde est le gage même du succès.

L'assemblée a approuvé ensuite, sans discussion, plusieurs rapports sur la collaboration des femmes à l'organisation de la paix, sur l'oeuvre des réfugiés et sur le régime des mandats. Elle adopta également une série de résolutions visant la coopération intellectuelle, question qui fut exposée par le représentant du Luxembourg, M. Bech, et développée ensuite dans un beau et vibrant discours par la déléguée de la Roumanie, Mme Hélène Vacaresco

L'heure que nous vivons, déclarat-elle. est pleine d'incertitude. La politique tout court, la politique financière, la politique économique ne sont pas en faillite, mais en défaillance passagère. Seule, la politique que M. Paul Valéry appelle la politique de l'esprit s'est développée seule, elle a pénétré, elle a réchauffé les coeurs seule, elle saura nous aider. Nous sommes ici non seulement les représentants de nos gouvernements, que nous servons avec fidélité, mais aussi les représentants du grand peuple international de la paix. C'est en son nom que je vous recommande la politique de l'esprit, c'est-à-dire celle de la coopération intellectuelle. En fin de séance, l'assemblée a adopté encore quelques résolutions émanant de la commission technique et concernant l'organisation des communications et du transit et les œuvres d'hygiène.

LES ENTRETIENS

DE M. HENDERSON

Genève, 10 octobre (dép. P. Parisien.) Le président de la conférence du désarmement, M. Henderson, dont le Petit Parisien a signalé hier le retour il. Genève, a déjà conféré, ce matin, avec le secrétaire général, sir Eric Drummond, avec le chef de la section au désarmement, M. Aghnidès, et avec M. von Rosenberg, qui remplace actuellement M. von Neurath a la tête de la délégation allemande et auquel il avait fait demander un entretien. Le président Henderson a poursuivi ses consultations cet après-midi. Il s'agit comme on sait de fixer la date :le la brève session au cours de laquelle le bureau de la conférence du désarmement convoquera la commission générale seule qualifiée pour trancher les problèmes politiques soulevés par les exigences allemandes ou par le futur plan français. Mais M. Henderson est gêné dans ses projets par les lenteurs de l'assemblée de la S. D. N. Logiquement, celle-ci pourrait clore ses travaux dans l'espace de deux ou trois jours malheureusement, elle est paralysée par les interminables discussions qui se déroulent à la commission du budget sur la question des économies et de la réor- ganisation intérieure du secrétariat. Aujourd'hui encore elle a entendu d'interminables interventions des représentants de la Nouvelle-Zélande, de la Suisse et de la Norvège, sir Thomas Wilford et MM. Rappart et Hambro qui n'ont apporté aucune clarté nouvelle et dont le principal résultat sera de faire trainer l'Assemblée Inutilement. Ainsi es économies envisagées seront compensées et au delà par les dépenses qu'entraine la prolongation de la session et qui se montent à environ 60.000 francs or, par jour. Parmi les rapports discutés cet aprèsmidi dans les autres commissions, il convient de souligner particulièrement celui du représentant de l'Uruguay, M. Guani, sur la protection des minorités. Ce rapport rapporte simplement les positions contradictoires prises dans cette affaire par les délégurs de l'Allemagne et ceux des Etats dit minoritaires. Mais son auteur s'est volontairement abstenu de proposer aucune conclusion, si bien qu'en entérinant ce document, l'assemblée plénière se prononcera en fait pour le maintien de la procédure que les représentants du Reich s'efforcent vainement chaque année de remettre en discussion. P. DU BOCHET.

Dans une mine anglaise une benne s'écrase

au fond d'un puisard

Dix-neuf hommes périssent noyéa Londres, 10 octobre (dép. Petit Paris.). Un accident dont les conséquences ont été désastreuses est survenu ce matin dans la mine de Plang Lane, à 3 kilomètres environ de Leigh (Lancashire). Une cage contenant vingt ouvriers descendait au fond de la mine lorsque, par suite, sans doute, d'un échappement de la poulie d'enroulement, elle se trouva précipitée au fond du puits. Tous, à l'exception d'un seul qui, au moment du choc était parvenu à ouvrir la porte de la cage et à sauter dans la galerie, se noyèrent. Aussitôt l'alarme donnée, une équipe de sauvetage, munie d'appareils à oxygène, descendit dans la mine par un autre puits. Trois docteurs et des infirmiers l'accompagnèrent sans trop de difficultés, les dix-neuf victimes furent tirées de l'eau, hors de la cage et étendues sur des brancards où, pendant plus de deux heures, on leur appliqua les procédés de la respiration artificielle. Tous ces efforts furent vains, la mort ayant déjà fait son œuvre.

Un terroriste coréen exécuté Tokio, 10 octobre (dép. Bavas.) Le Coréen Rihosho qui, en janvier dernier, avait tenté d'assassiner l'empereur du Japon en lançant une bombe, a été exécuté, ce matin, à la prison de Ichigaya.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

A Beautor, un ouvrier

poignarde un camarade

Au débit Martin, à Beautor. une discussion née d'un motif futile s'étant élevée. hier matin entre plusieurs ouvriers des usines Japy, l'un d'eux, Gabriel Geront. vingt-cinq ans, a frappé d'un coup de couteau au bas-ventre Louis Le Roi, trentetrois ans. lamineur. Le blessé, transporté a l'hôpital de la Fère, a dû subir la laparotomie. Le meurtrier, qui met son geste sur le compte de l'ivresse, a été conduit devant le parquet de Laon et écroué.

Attaqués par des braconniers des gardes tuent l'un d'eux

Dans la forêt du Nouvion-en-Thiérache, au lieudit la Queue-de-Boué. deux Individus. Pierre Poulain, vingt-neuf ans, demeurant à Esquehéries, et Théodule Bouqueniaux. trente-six ans, habitant le Nouvion. étaient surpris hier matin vers 10 heures en train de braconner par les gardes Degrelle et Ennelin. Bouqueniaux n'hésita pas T faire feu sur les gardes qui ripostèrent à coups de fusil et de revolver. Poulain, atteint à la tête et à la cuisse droite, fut tué sur le coup Bouqueniaux a reçu une balle à une cuisse. Le parquet de Vervins s'est rendu sur les lieux.

GUISE, Sur mandat du parquet de Vervins, les gendarmes ont arrêté Aimé Lefèvre, quarante et un ans. mouleur, Inculpé d'excitation à la débauche, qui. après avoir fait des aveux, a été écroué. SAINT-QUENTIN. L'annuel congrès de l'Union diocésaine des catholiques de l'Aisne, qui devait se réunir dans le parc de la rue Charles-Picard, s'est tenu salle Saint-Joseph, où deux mille personnes s'entassaient. Mgr Mennechet. évêque de Soissons, présida cette réunion où M. Paul Parsy parla de la famille et l'école ». Le soir, Mlle Paulette Gorlier, dixsept ans, demeurant chez son oncle, M. Cazé, jardinier, route de Paris, suivait le côté droit de cette route avec une compagne, Mlle Paulette Forêt, quinze ans, demeurant aussi route de Paris. lorsqu'elles furent renversées par un motocycliste. Grièvement blessée à la tête. Mlle Gorlier dut être conduite à l'Hotel-Dieu. Mlle Forét tut blessée à la cuisse gauche, mais put regagner son domicile.

SOISSONS Alors qu'un motocycliste. M. Cuvellier, allait, l'autre soir, mettre sa machine en route à l'angle de l'avenue Voltaire, il fut renversé par une automo- bile dont le conducteur, M. Jules Martin, déclara avoir été ébloui par les phares d'une autre voiture. Atteint d'une fracture à une jambe et de graves et multiples contusions, M. Cuvellier a été transporté à l'hospice.

eTjRE-ET-LO1R

Blessée mortellement par une auto Mme Avorton. Agée de clinquante-sept ans, demeurant à Toury, rue du Renard, a été renversée par une automobide que conduisait M. François Lacorne. garçon de restaurant à Levallois-Perret. Transportée l'hôpital, elle y succomba.

Le sanatorium de Dreux

Invités par M. Maurice Viollette, sénateur, maire de Dreux, les parlementaires, conseillers généraux, conseillers d'arrondissement et de nombreux maires ont visité ie nouveau sanatorium de Dreux qui sera mis en service le 15 octobre. L'installation, perfectionnée, permettra tous les soins et Interventions de quelque nature qu'ils soient sans augmentation de prix. L'établissement acceptera les malades de tous les départements, mais ceux d'Eure-et-Loir auront la priorité. La nourriture et les soins seront les mêmes pour tous !es malades. Des distractions cinéma parlant, T. S. F., jeux, etc., seront mises à leur disposition.

ABNAY-SOIIS-CBECY. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier agricole François Le Buhé, trente ans, recherché pour vol. CHABTKES. L'acrobate forain Charles Richter, qui avait commis plusieurs vols et cambriolages, a été condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison et cinq ans d'interdiction de séjour. Un individu, que l'on recherche, a volé dans trois automobiles en stationnement, place des Epars, place Saint-Pierre et place du Théâtre, des vêtements, un carnet de chèques, un- revolver et divers objets. EPERNON. Une excavation causée par la pluie s'est produite, hier aprèsmidi, place de la Mairie, où l'on procède actuellement à l'installation des lignes téléphoniques souterraines. L'immeuble de l'Economat parisien paraissant menacé, des mesures ont été prises pour éviter tout accident. La circulation des poids lourds a été déviée.

LA BAZOCHE-GOUET. Circulant à motocyclette, M. Gadois. vingt-sept ans, cantonnier Authon, a été heurté par une automobile. Atteint d'une fracture à la jambe droite, il a été ramené à son domiLUCE. L'autre nuit, un motocycliste. M. Kléber Ferron, charretier Sours, s'est jeté contre les barrières d'un passage à niveau. Blessé, il a été transporté à l'hôpital de Chartres.

OISE

Quatre personnes renversées

par une automobile

Alors qu'il passait en automobile, le soir, près de la ferme Saint-Lazare, à Voisinlieules-Beauvais, M. Frédéric Devillers, agriculteur à Coullemelle (Somme), fut aveuglé par les phares d'une autre voiture venant en sens inverse. En serrant trop près la droite de la route, il vint alors foncer dans un groupe de plusieurs personnes, qui furent renversées et grièvement blessées. Ce sont: Mme Louchart et sa fille Jacqueline, habitant Voisinlieu; Mme Locquet, demeurant à Saint-Just-des-Marais, et Mme Délaisse, mercière à Voisinlieu. Les blessées ont été transportées à leur domicile. La gendarmerie de Beauvais enquête sur les circonstances de cet accident. A la chambre de commerce

Le chambre de commerce de Beauvais et de l'Oise a émis une protestation contre la proposition du gouvernement italien auprès du Bureau international du travail en vue, de l'introduction légale, à titre permanent, de la semaine de quarante heures.

La chambre de commerce, ayant, d'autre part, été avisée par la Compagnie du chemin de fer du Nord que cel1e-ci proposait l'homologation ministérielle la transformation des haltes d'Achy. Avréchy, Prombos et Longueil-Sdinte-Marie en points d'arrêt, a joint sa protestation à celles des municipalités Intéressées.

ANDEVUXE. M. Paul Hérault, &gé de vingt-trois ans, habitant lféru, se rendant à motocyclette à Andeville, a été renversé par une automobile. La jambe gauche fracturée et le corps couvert de contusions, il a ét6 transporté à l'hôpital de Beauvais.

seine^eI^marne

Noces de diamant

M. Henri Chalamon et Mme Chalamon viennent de célhbrer, à Luzancy, le soixantième anniversaire de leur mariage. Les

vénérables jubilaires furent reçus à la malrie par leur fils, maire et conseiller .d'arrondissement, qu'entouraient ses collègues de l'assemblée communale.

Un ouvrier tombe d'un camion et se blesse mortellement

Un ouvrier employé aux travaux de réfection de la route n, 5, qui était assis à l'arrière d'un camion, a perdu l'équilibre et est tombé sur le sol. Le malheureux. M. Eugène Frémeaux, Agé de quarantedeux ans. domicilié à Savigny-le-Temple. fut relevé par ses camarades et transporté sur le bas-côté de la route il ne tarda pas à expirer dea suites d'une fracture du crâne.

Deux blessés dans une collision d'autos près de la Rochette

Près de la Rochette, l'auto de M. de Maleyssie, de Brumctz (Aisne), qui était accompagné de ses deux enfants et de leur gouvernante, a heurté, à la suite d'une fausse manœuvre, celle de l'abbé Binet,

curé de Saint-Fargeau, qui venait en sens inverse.

M Binet a été blessé au visage et la gouvernante de M. de Maleyssie, grièvement atteinte, a été transportée dans une clinique de Melun.

Près de Yèbles, un autocar heurte deux voitures attelées

Près de Yèbles, au lieudit le Petit-Nogent, une collision s'est produite, l'autre soir, entre un autocar conduit par M. Camille Bénard, entrepreneur de transports à la Chapelle-Gautier, et deux voitures atteOutre les deux charretiers, renversés et contusionnés, cinq voyageurs de l'autocar furent également contusionnés. Tous purent regagner leur domicile après avoir reçu des soins.

On retrouve au fonds d'un puits le corps d'une femme

disparue depuis quinze jours

En quittant, dimanche, la maisonnette qu'ils possèdent aux Coudreaux, M. et Mme Pennac. demeurant à Paris, découvraient. au fond de leur puits, le corps d'une femme qui fut rapidement identifiée pour être Mme Chertila, âgée de trente ans, demeurant au lotissement des Coudreaux. Mme Chertils avait quitté le 24 septembre dernier son domicile, et son mari, plombier. supposant qu'elle s'était rendue auprès de ses parents pour se soigner, ne s'était pas autrement inquiété de sa disparition.

L'autopsie pratiqué par le docteur AIleaume n'ayant relevé sur le corps aucune trace de blessure suspecte, le parquet a conclu au suicide.

COULOMMIERS. Pour la cinquième fois en six jours, un cambriolage a été commis en plein après-midi. Des malfaiteurs se sont Introduits 6, rue Carnot, au domicile des époux Brouillard, dont le mari est sous-officier au d'infanterie, et, fouillant l'armoire, se sont emparés de quelques bijoux et d'une eomme de 500 francs. On n'a pas d'indices.

Au cours d'une réunion tenue la mairie, les commerçants ont décidé d'organiser une braderie pour la 6 novembre prochain.

FONTAINEBLEAU, Un cambriolage a été commls chez M. Bercher, rue de la Cloche. Une somme de 810 francs et des bijoux ont été dérobés.

MEAUX. Rue Saint-Nicolas, une auto qui faisait marche arrière fit tomber une échelle sur laquelle était monté un garçon de l'hôtel de la Sirène, M. Jules Mariant, âgé de cinquante-cinq ans. Dans sa chute, celui-ci a été grièvement contusionné au côté droit. D'autre part, une employée de l'hôtel, Mme Hougel, a été blessée au pied gauche par une roue de l'auto.

Deux motocyclistes sont entrés en collision, hier soir, il. l'angle des rues de Tan et Saint-Nicolas. Le conducteur de l'une d'elles. Lucien Guignard. trente et un ans, ouvrier agricole à Rutel, a été relevé avec de fortes contusions à la tête et au côté VAIRES-SUR-MARNE. En juin dernier, un cycüste, M. Georges Montagne. horticulteur à Livry-Gargan, était renversé par l'auto de M. Le Chottier, garçon de 1 lavoir, Poursuivi pour blessures par imprudence, ce dernier a été condamné il. 5C francs d'amende et 5.200 francs de dommages-intérêts.

SEINE-ET-OISE

Dans un concours de tir

un marqueur est tué d'un coup de fusil Pendant le concours de tir qui se disputait dimanche à MiUy. M. Vernière, âgé de cinquante-cinq ans, journalier, qui remplissait les fonctions de marqueur, sortit Imprudemment de la tranchée avant le signal indiquant la cessation du tir. Il fut tué d'un coup de feu tiré par un concurrent. Une paralytique assiste

au cambriolage de sa maiton Deux cambrioleurs pénétraient. l'autre soir, vers 20 h. 3Q, dans un pavillon habité, rue de la Gare, à Ezanville, par M. Lainé et sa mère, et où celle-ci, paralysée et âgée de soixante-dix-huit ans, se trouvait seule à ce moment. Après l'avoir jetée à bas de son lit. les j malfaiteurs fouillèrent tous les meubles, mais sans découvrir l'argent ou les bijoux qu'ils convoitaient. Ils disparurent, non sans avoir, sur ses instances, replacé la pauvre femme sur son lit. Trois autres cambriolages ayant été commis dans la même soirée, l'un à Ezanville, les deux autres à Ecouen, localité voisine, on suppose qu'ils sont le fait des mêmes malfaiteurs.

AFLNAY-SOCS-BOIS. On a trouvé mort à son domicile, 38, rue Pascal-Lecointre, M. Mathias Corcher, Agé de cinquante-deux ans, qui a succombé à une asphyxie au gaz mais on ignore encore s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident. La section des médaillés militaires aura l'honneur de raviver la flamme du Souvenir jeudi prochain 13 octobre. BALLAINVILLIERS. Au lieudit le Choléra, M. Yves Michel, trente-deux ans, ouvrier agricole, demeurant à Balizy, a été renversé et mortellement blessé par une auto. DBAEVIIi. Hier matin ont été celé- brées les obsèques du docteur Des'bordes, maire de la localité. Devant le catafalque, dressé sur le perron de la mairie, des discours ont été prononcés par MM. Gaubert, sous-préfet de Corbeil, et Philbée, premier adjoint. Après la cérémonie religieuse, le corps fut conduit à la gare pour être dirigé sur Bourbon-l'Archambault.

ETAMPES. Des malfaiteurs se sont introduits chez Mme Lavigne, 5, rue Ileldaubelle, et ont dérobé plusieurs bijoux. ETBECHY. M. Célestin Durand, soixante-trois ans, a été renversé par un camion. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital de Corbeil.

LA QUEUE-EN-BBIE. On recherche le journalier Fernand Shosseler, vingt et un ans, domicilié à Chennevières, qui a pris la fuite après avoir vidé le troir-caisse de M. Léopold Laquieze, débitant. JCVISY. Rue Corvisart, des individu» ont pénétré dans le pavillon de M. Aliano Ferreno, préparateur en pharmacie. Dérangés, ils s'enfuirent en n'emportant qu'une centaine de francs et les papiers du propriétaire.

VIBY-CHATIIXON. Sans travail et ressources, un manœuvre. M. André Galgher, trente-trois ans, s'est ouvert les veinée du poignet gauche. Il a été transporté dans un état désespéré à la clinique de Juvisy.

VIU,ENECVE-SAINT-GEOBGES. Alors qu'il conduisait son attelage, M. Louis Doiret, quarante-cinq ans, demeurant 37, rue Anatole-France, a été renversé par une auto. Il a succombé queiques instants plus tard.

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Les revendications

des monarchistes allemands Berlin, 10 octobre (dép. Hava3.) Le premier numéro d'un hebdomadaire monarchiste, intitulé Fanal, paraît aujourd'hui à Berlin. Il publie le programme du parti « kaiseriste a allemand.

Voici son programme de politique extérieure

a) S. D. N. L'égalité des droits de tous les Etats est le principe sérieux de toute politique satisfaisante. Tant que la S. D. N. restera une association des pays vainqueurs, l'Allemagne ne devra pas en être membre.

b) Traités. Les conséquences des traités conclus sont un obstacle à la bonne volonté que l'Allemagne met à vouloir pacifier le monde.

c) Mensonge de la culpabilité de la guerre. L'Allemagne doit protester à ce sujet et dénoncer tous les traités conclus après l'issue malheureuse de la guerre. C'est pourquoi le parti monarchiste combattra jusqu'à ce que ses colonies soient rendues à l'Allemagne. Le parti réclame, en outre, l'Anschluss avec l'Autriche, et la complète autonomie de tous les Allemands groupés hors d'Allemagne.

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ILES LETTRES

DEUX MAITRES DE LA CRITIQUE André Chevrillon, de l'Académie française Taine. Formation de sa pensée (Librairie Pion) Victor Giraud Brunetière (Flammarion)

Jamais moment ne fut aussi favorable pour remettre en lumière ces deux maîtres de la critique, ces deux maitres de la pensée française. Hippolyte Taine et Ferdinand Brunetière. Ils n'ont pas cessé, à dire vrai, de régner sur bon nombre d'esprits; mais ils ont subi le sort commun aux inventeurs on utilise leurs théories. on se sert de leurs découvertes sans leur en reporter le mérite ni l'honneur. lls ressemblent à ces nappes d'eau souterraines qui fertilisent un sol, enrichissent une région et dont on a perdu les points de sources. Aussi est-il bon qu'on vienne nous rappeler comment se sont imposés à tant d'intelligences ces glorieux chefs de file le mot est de M. Victor Giraud et ce que nous leur devons. De là, l'importance des ouvrages qui leur sont dédiés. Taine et Brunetière ont des tempéraments radicalement opposés, mais ils se rapprochent par leurs origines provinciales, par leur culte des idées pures, par une même application de la science à la critique: enfin, l'un et l'autre consumés par le travail et la réflexion furent. en quelque sorte, des martyrs de l'esprit. Cette espèce de saints est trop rare aujourd'hui pour que nous laissions échapper l'occasion d'en parler.

D n'était pas aisé, reconnaissons-le, de produire un nouvel ouvrage sur Taine après tout ce qui a été dit et écrit à propos de l'historien et du philosophe en France et à l'étranger seul, M. André Chevrillon pouvait le tenter, il l'a fait avec une réelle maîtrise, et nous lui devons un livre d'une rart autorité. Voilà, enfin. une véritable étude critique et non pas une de ces biographies romancées dont on a tant abusé, qui, au lieu de montrer chez un auteur les multiples démarches d'un esprit, se sont attachées trop souvent à des détail; insignifiants, à des circonstances banales qui composent la trame de toutes les vies humaines. M. Chevrillon est. on le sait, le propre neveu de Taine, et cette circonstance grandit son mérite à nos yeux. Combien d7autres, à sa place, auraient laissé simplement parler leurs souvenirs et leur coeur Mais le célèbre écrivain et voyageur, à qui nous devons la révélation morale de l'Inde une inoubliable peinture des paysages d'Asie et des âmes d'Orient n'a voulu se rappeler qu'U faisait partie de la famille qu'avec une extrême discrétion et seulement pour préciser un des traits du modèle qui avait échappé à ses commentateurs ou pour détruire une légende. S'il revient avec force, à diverses reprises, sur l'accusation d'implacable logicien qui fut tant de fois portée contre Taine, c'est pour montrer, preuves en mains, que l'illustre penseur possédait, avant tous autres dons, une sensibilité d'artiste, la passion de la nature, l'amour de la musique et de la poésie, qui sont à la base de ses recherches comme de ses méthodes. Peut-on, en effet, taxer de froideur l'homme quai- a écrit: < La sympathie est la source de l'intelligence » ? Le titre donné par André Chevrillon à son ouvrage Taine, formation de sa pensée, exprime son but ce sont les efforts d'une conscience tourmentée par une inextinguible soif de vérité et d'unité qu'il nous fait suivre, et il faut remonter à Pascal ici, la science remplace Dieu pour assister à un drame aussi haut de l'esprit Taine manifeste, presque au même âge, la même précocité, la même maturité d'intelligence. A quinze ans, ce provincial fraîchement débarqué à Paris où il s'ennuie. parle, écrit le latin et le grec; tous les auteurs anciens lui sont familiers bientôt il faudra ajouter i ce bagage la littérature allemande et l'anglaise. La géométrie le captive et l'enthousiasme autant que l'histoire, et quand il entre en philosophie son professeur déclare qu'il n'a plus rien à lui apprendre. A l'Ecole normale supérieure, où il est reçu premier, par des camarades d'élite qui se nomment

Edmond About. Francisque Sarcey, Gréard, Challemel-Lacour. Prévost-Paradol il est déjà tenu pour un maître. Depuis sa seizième année, ce cerveau qui ne pourra jamais s'arrêter de chercher, de comprendre, au risque de se briser, n'a cessé de soumettre tous les dogmes reçus. toutes les doctrines enseignées à sa propre critique. Sa foi. passée au crible, s'est émiettée comme le reste il la remplace par la science, la seule, l'Incorruptible maîtresse de ce coeur de vingt ans. Voilà comment il a noté cet amour unique, absolu, dans ses cahiers intimes. hélas en partie détruits par lui tvant sa mort

fêtais à cette époque où la vie est puissante, écrit-il, où l'activité surabonde, où l'âme cherche quelque chose à quoi elle puisse s'attacher, comme cea pfantes grimpantes qui. au retour du printemps. saisissent avec force le tronc des arbres pour sortir de l'ombre et aller épanouir leurs {leurs dans l'air pur et au soleil. J'avais un amour ardent de la science et de l'art, du beau et du vrai. D'ailleurs, j'étais maitre de moi-même j'avais accoutum.é mon corps et mon âme à faire ma volonté. et ainsi j'étais préservé de ces passions brutales qui aveuglent et étourdisaent thomme et l'enlèvent à f 'étude de sa destinée.

Combien d'âmes de vingt ans sont capables d'une pareille confession ? Et Taine ne changera point. Il conservera jusque son dernier souffle cette passion de la science, c'est-à-dire l'impérieux besoin de baser ses connaissances sur des expériences, sur des faits. sur une certitude durable, ferme comme une loi. et se

SS. feuilleton du Petit Parisien, 11-10-ia La Demoiselle de Maison-Mortel I grand roman inédit I

pas

ANDRÉ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA f RESERVE » DE FONTFREDE m (suite)

La péniche la Belle.Antonia D'un coup d'ongle rageur, elle fit sauter le couvercle de la minuscule boite d'or;

C'est bien le monsieur, fit-elle avec un 'rire navrant rasé, poncé, calamistré pour la circonstance, Gilbert Chanceraux, le joli cceur, l'avantageux Son regard morne, désespéré, rencontra dans la même instant celui d'Hélène. Une mortée de colère, subite, irré- presaible, la jeta contre la jeune femme tes doigts contractés en griffes, la bouche tordue, prête à mordre

Je devrais te tuer, grinça-t-elle, ou plutôt, non te faire souffrir, t'arracher ta chair par lambeaux jusqu'à ce que je t'aie là, à mes pieds, vaincue, domptée, suppliante Parce que. comprends-tu? il est à moi. ce Gilbert chanceraux A moi, pauvre bougresse sans le sou et presque sans nom Et tu as essayé de me le prendre, et tu Copyright by André Castaln6 193Z Traduction et reproduction interdites en tous payt,

rapportant toujours à l'homme, qui n'est pas pour lui un entité, mais de la matière vivante et pensante. Taine part de l'individu pour s'élever à l'histoire d'une littérature et d'une société, et M. Chevrillon, nous fait suivre, à travers le philosophe de l'Intelligence, le critique de la Littérature anglaise, l'historien des Origines de la France contemporaine. les étapes d'une pensée dont aucune autre n'approche par la pénétration et l'ampleur dans le dernier quart du XK* siècle.

Enfin, M. André Chevrillon n'a pas voulu donner à son ouvrage tournure de panégyrique loin de dissimuler les critiques qui furent adressées à Taine sur sa passion du fait précis, sur son goût des fiches, sur la rigidité de sa théorie du milieu et de la race, l'écrivain les souligne au contraire, et y fait réponse. II note, pour notre édification, certains passages où Taine célèbre le rôle de l'intuition dans l'intelligence et montre les exceptions qui ne manquent pas de se produire dans les lois de l'hérédité. Tous ceux qui ont voué depuis longtemps un culte à Taine trouveront, dans le beau livre de M. Chevrillon, des raisons de l'admirer davantage pour les autres, qui veulent lier connaissance avec ses idées. l'histoire de sa formation intellectuelle leur servira d'indispensable préparation. Parmi les études publiées au lendemain de sa mort. André Chevrillon cite celle de M. Victor Giraud comme la plus complète. Ce critique remarquable, dont les livres documentés et sensibles méritent l'attention du public lettré, vient de consacrer. dans la collection les « Chefs de file un volume à Ferdinand Brunetière, dont il fut l'élève à l'Ecole normale et dont il est demeuré le disciple. Le titre même de son ouvrage Brunefière, a le son d'un hommage familier. Celui-ci n'a ni l'importance ni la portée du livre de M. Chevrillon M. Giraud a des ambitions plus modestes. Il a voulu fixer par de larges traits la forte personnalité du critique, de l'ancien directeur de la Revue des Deux Mondes, ce qui lui fournit l'occasion d'affirmer son culte et de s élever contre un injuste oubli.

Nous disions que, par certains points, Brunetière pouvait être comparé à Taine il est un provincial comme lui, descendant de Vendéens, c'est-à-dire issu d'une race aussi entêtée que la lorraine il montrera le même enthousiasme pour la science, pour les sciences naturelles en particulier mais là s'arrête la comparaison. Alors que Taine fuit les hommes et cultive les idées pures pour ellesmêmes, Brunetière, homme d'action et orateur, recherche la bataille et se sert des idées comme de munitions pour semer la discorde dans le camp ennemi. Il fonce contre les adversaires de la tradition, qui représente à ses yeux l'esprit français, les deux poings en avant. M. Giraud semble faire de lui un plus grand critique que Taine, car il est resté toute sa vie sous la surprise et l'enchantement que lui causèrent, rue d'Ulm, les leçons de cet extraordinaire entraîneur d'hommes. Nous avons, d'ailleurs, là-dessus, un témoingnage qui corrobore le sien et qui n'est pas suspect celui de M. Edouard Herriot dans son livre consacré à Normale. Mais la tradition ne suffit pas à Brunetière il trouvera dans les sciences naturelles sa fameuse théorie évolutive des genres, dont on connaît l'étonnante fortune. Taine, avec cette générosité des grands esprits, fut le premier à féliciter le novateur de la voie qu'il venait d'ouvrir et qui devait le mener très' loin. Ainsi, à quelque trente ans de distance, la critique se trouvait, pour la seconde fois, renouvelée par la science. M. Victor Giraud n'a pas noté avec assez de force, à notre sens, ce rajeunissement.

Sur la conversion religieuse de Ferdinand Brunetière, qui lui fit désavouer en partie cette science à laquelle il devait

tant; sur la lutte quel il soutint contre la maladie et la mort, M. Victor Giraud a écrit des pages saisissantes, et la disparition de Brunetière lui fait conclure qu'un pareil défenseur de la tradition et de l'ordre manque aujourd'hui à ce pays. Une grande force spirituelle manque toujours à un pays. Mais nous voulons, simplement faire remarquer que l'ordre à conserver ou à établir est, à l'heure actuelle, autrement compliqué et difficile qu'au temps de Brunetière, bien qu'il Vagisse d'un temps peu éloigné. La guerre, les Inventions nouvelles ont changé la figure de presque tous les peuples et bouleversé leurs moeurs partout, des problèmes de races et, par là, de civilisations se posent devant les esprits.

Il va falloir, à chaque homme, prendre parti dans toutes les questions sociales et religieuses. Il s'agira de savoir ce qui doit être sauvé de nos traditions, ce qui peut être modi6é ou échangé au cas où se produiront de nouveaux groupements d'individus ou des groupements de nations. La critique ne peut se désintéresser du tort d'une société parce que la littérature est toujours l'image de cette société. Estce à dire que la critique doit devenir mili- tante et doctrinaire ? La question, en tout cas, mérite d'être posée, et l'on est en droit de se demander pour quelles raisons, travaillant en cela contre son prestige. elle a abandonné, après la défense des traditions, la voie des sciences naturelles et biologiques qui, par leurs progrès. leurs découvertea. lui ouvre, aujourd'hui encore, tant de perspectives neuves et fécondes?

Jean VIGNAUD.

me l'as pris sans doute, voleuse que tu es Voleuse

Elle s'interrompit et, les bras croisés maintenant, la poitrine haletante, elle considéra Hélène interdite et muette.

Et dire, éclata-t-elle, que j'ai failli me laisser prendre à tes manières, à tes paroles hypocrites Ma bonne amie par-ci, ma petite Lydia par-là. Jusqu'à me demander, ma foi, si je n'allais pas tout bêtement te donner la clef des champs Et pendant ce temps, mademoiselle portait ça sur elle, tout contre sa peau peut-être ce médaillon qui est mon bien et que j'avais donné à Gilbert C'est du propre Brutalement, elle saisit Hélène par les épaules

Mais pleure donc! cria-t-elle, proteste, fais quelque chose! Et avant tout, parle, dis-moi: est-ce que tu l'aimes?

Hélène, sous le regard ardent qui lui fouillait l'âme, ne baissa pas les paupières. Tranquillement, elle dégagea son épaule et garda le silence. Tu l'aimes gronda Lydia, au comble du désespoir et de la fureur. Eh bien tu me paieras ça; il faut que tu expies ça, ma petite Et d'abord, pi de lecture à partir de maintenant, plus de fenêtres ouvertes, plus de compagnie Tu resteras seule, seule, seule

Avec des ricanements et des gestes de démente, elle saisit les deux ou trois bouquins découverts par Hélène et les jeta dans le canal par le hublot le plus proche, puis, ayant cadenassé à nouveau les vitrages, elle s'élança hors de la pièce en verrouillant la porte derrière elle.

Hélène, demeurée seule ane fois de plus, donna libre cours à ses larmes

Sous le masque japonais

Des images, des souvenirs se pressaient pêle-mêle dans ma mémoire. Des estampes d'abord paysans au large chapeau de paille, trottant, courbés sous l'oblique averse tête de femme aux hautes coques noires, aux longues joues inexpressives, dédaigneusement posée de biais sur un cou de cygne torrent bleu que traverse une frêle passerelle. Puis un paravent où des pivoines invraisemblement fraîches semblent se balancer sur un fond d'or, une boîte de laque au fini précieux lointains souvenirs littéraires la petite pipe et les petits rires de Mme Chrysanthème, et, sur la tourelle de son cuirassé, l'amiral de la Bataille, figé dans une pose héroïque.

D'autres images, réelles, celles-là de petits messieurs jaunes en redingote et à lunettes d'écaille, rencontrés dans quelque palace du Nord. Cassés en deux, les mains plaquées sur les genoux, ils multiplient indéfiniment des saluts de marionnettes, avec des sourires, des susurrements, d'étranges sifflements de couleuvre, tout un appareil compliqué de politesse cérémonieuse et raffinée. En contraste, ces scènes toutes récentes, pendant les combats de Changhaï soldats trapus, la mâchoire saillante sous le casque, poursuivant à pas d'ogre de maigres silhouettes fuyantes, faces convulsées par un rictus, revolvers braqués, crosses s'abattant et sonnant sur des échines ployées, et ce jeune matelot aux rondes joues d'abricot qui, en souriant, pique de sa baïonnette les reins d'une vieille Chinoise. Elle vacille sur ses pauvres pieds déformés, tombe, se relève avec de lamentables petits cris de souris traquée. Visions rapides fixées dans mon esprit comme par un éclair de magnésium.

Mais un souvenir un peu comique me revient surtout: c'était en Suisse, au cours d'une des conférences qui suivirent la paix. Il s'agissait de régler des questions intéressant uniquement les pays des bords de la Méditerranée et de la mer Noire. Pourtant, la délégation japonaise était plus nombreuse que les autres et comptait des hommes considéra b 1 e s. Infiniment corrects, en jaquette et gantés, les cheveux laqués de noir, arborant en toute occasion congrue d'éblouissants hauts de forme, les délégués nippons ne manquaient pas une séance, arrivant toujours les premiers, observant, écoutant, prenant des notes. Ils n'ouvrirent jamais la bouche. Mais toute la nuit on entendait dans leurs appartements le clicclac affairé des machines à écrire. A l'hôtel, ils glissaient le long des murs, échappant habilement à toutes les avances par de vagues monosyllabes, des gestes évasifs, souriant, s'inclinant, impeccablement courtois, tenacement insaisissables. Des ombres.

Un matin, vers six heures, je décidais d'aller canoter sur le lac, en bas de la ville. L'eau déserte dormait, couchée sous un voile de brume. Paix, silence. Tout à coup, grand clapotis de rames, éclats de voix rocailleuses, violent fracas de rires qui roulent et se heurtent dans l'air léger. Qui sont ces gêneurs intempestifs, ces malappris ?

Ils approchent, émergeant du brouillard. Et alors, dans ces rustauds à la gaieté barbare, debout dans leurs barques, se hélant, brandissant leurs rames, s'esclaffant à plein gosier, les uns tout nus et ruisselants, les autres dépeignés, débraillés, truculents, qui donc reconnus-je ? La délégation nippone au grand complet, l'honorable, correcte et muette délégation.

Je m'enfuis à force de rames, me répétant avec désolation

Nous ne les connaissons pas, jamais nous ne les connaîtrons. Ce n'est cas un visage qu'ils nous montrent. C'est un masque Aujourd'hui, appuyée au bastingage, j'ajoute avec anxiété Ce masque, comment le soulever ?

Ce ne sera pas commode, me répond en hochant la tête mon compagnon de traversée, Hans Müller. Rien de plus impénétrable que le Nippon, à la fois orgueilleux et timide, et timide parce qu'il est orgueilleux. Hans Müller est un Suisse qui, depuis vingt-cinq ans, fait la navette entre la Chine et le Japon. Représentant plusieurs grandes entreprises de son pays, il vend indifféremment des moteurs géants, du chocolat, des niontres, du lait condensé. Et sans doute aussi des armes et des muni-

qu'elle avait contenues à grand'peine en présence de Lydia. La révélation inopinée de l'existence d'une intimité ancienne, d'une liaison, peut-être, entre la jeune fllle et Gilbert l'avait remplie d'une stupeur douloureuse. Elle n'avait même pas essayé, sentant bien que son récit paraîtrait suspect, quoi qu'elle fit, d'expliquer de quelle manière le médaillon était venu entre ses mains. Incapable de lier ses idées, elle ressentait seulement une souffrance aiguë, comme une pointe fine qui lui aurait traversé la chair à l'endroit du coeur: « Tu l'aimes » avait dit Lydia Et cela aussi ç'avait été une révélation dont elle était demeurée à la fois émerveillée et meurtrie.

De tristes jours commencèrent pour Hélène. Lydia, dès le matin, disparaissait jusqu'à la nuit, où elle se glissait dans sa cabine, contiguë à celle de la jeune femme, sans faire de bruit, obstinément muette. Dès son lever, Hélène trouvait sur la table les provisions de la journée (Lydia devant, sans doute, prendre ses repas au dehors, avec les mariniers), et les heures s'égrenaient dès lors fastidieuses, marquées seulement par le passage en tonnerre d'une écluse ou par la traversée de quelque bourg qu'égayaient des cris d'enfants ou le battoir des laveuses. Plus de besogne un peu absorbante où occuper ses doigts et endormir son esprit. L'ennui la minait et aussi le ressuassement continuel des mêmes pensées et des mêmes peines. Sa belle santé déclinait, altérée par un séjour ininterrompu dans cette atmosphère confinée, entre ces murailles de bois que brûlait extérieurement le soleil de juillet. Deux ou trois fois, elle avait manqué 1 s'évanouir. Mais, par fierté naturelle, elle ne s'était jamais plainte; jamais

tions, quoique par suite de je ne sais quelle pudeur il ne s'en vante point. Citoyen d'un pays neutre, il observe choses et gens avec une enviable liberté d'esprit, une bonhomie lucide et narquoise.

Le seul conseil que je vous donnerai sera négatif, reprend-il. Avant d'aborder à Yokohama, débarrassezvous donc de tout le fatras de légendes et de clichés qui, depuis trop longtemps, cache au monde le véritable visage du Japon. Les Nippons excellent dans le toindow dressing, comme disent les Anglais, l'art de faire la vitrine Et ils eurent la chance de trouver comme premier « étalagiste » cet aimable mythomane, Lafcadio Hearn, dont ils surent fort habilement exploiter et répandre les poétiques effusions.

« De là, le « Japon mystérieux pour cartes postales et agences de tourisme. Les cerisiers en fleurs, les temples de pourpre et d'or, les montagnes poudrées de sucre, les geishas en robes de brocart polychrome, les rieuses petites mousmés. Tout ce beau décor artificiel, soigneusement entretenu, existe bien encore, mais il camoufle de dures et tristes réalités.

« Périmées les japonaiseries de bazar Egalement périmé l'ancien art magnifique des peintres, parav'jr.ts et laques, qui ne se rencontrent plus qut dans les musées, les vieux palais ou chez les antiquaires. Quant au Japon, citadelle des idées conservatrices, de la religion et des antiques vertus familiales qui d'ailleurs n'étaient pas si vertueuses solide rempart contre l'assaut des dangereuses idées modernes, il n'est aujourd'hui guère plus réel que le Japon ultra-moderne, supercivilisé, premier violon dans le concert des nations, ornement des palabres internationales.

Le « parfait petit gentleman » des vieilles dames anglaises céderaitil le pas au « Boche de l'Extrême- Orient que dénoncent certains paci- fistes, ou ne font-ils qu'un seul et même personnage ? Ce qui est certain, c'est que ce peuple fort estimable, sinon aimable, traverse la plus dangereuse des crises. Pris entre les traditions de son passé et un avenir plein de périls, il obéit malgré lui à des fatalités géographiques, à des nécessités historiques et économiques qui peuvent le pousser à déchaîner des catastrophes dont il sera peut-être la première victime. Oui, malgré lui.

Vous connaissez, je pense, la carte de l'Asie? Venez donc la revoir: rien de plus instructif.

Il m'entraîne vers le pont intérieur et, devant le panneau où s'étale une immense carte bariolée, reprend

Regardez le Japon, on dirait, n'est-ce pas, une mince parenthèse qui ferme l'Extrême-Orient ? Mais c'est aussi une terrasse qui domine l'Asie et le Pacifique. Il est formé de six grandea îles principales, échelonnées sur près de 3.500 kilomètres de longueur et 30 degrés de latitude, depuis le sud du Kamtchatka jusqu'à la pointe méridionale de Formose. Et je ne compte pas la poussière d'îlots qui entoure ces îles, 3.000 environ Elles se trouvent, notez-le, dans la zone tempérée, celle des grandes civilisations du monde; elles sont exposées à des régimes cycloniques, à de violentes sautes de température, con-

ditions qui, d'après les géographes modernes, excitent l'activité physique et intellectuelle des hommes. Bon! De plus, elles sont très montagneuses, hérissées de chaînes et de pics, dont un certain nombre volcaniques et qui occupent une grande partie du pays. De sorte qu'on ne peut cultiver que 17 de ce territoire, qui est moins grand que la France et à peine plus grand que l'Angleterre. Eh bien savez-vous combien d'hommes sont pressés dans ces étroites vallées, accrochés à ces rivages déchiquetés? En comptant la Corée et Formose, 83 millions, plus du double de votre population Encore cette population augmente-t-elle à la cadence d'un million par an! Accroissement catastrophique Or ces hommes, venus sans doute en des temps très anciens de Stbérie, d'Asie centrale, de Malaisie, ont vécu de longs siècles entièrement séparés du monde. Ils ont eu la Chance inouïe de n'être jamais envahis. A peine quelques incursions mongoles, ils y a des siècles. Ils ont donc eu le temps de former et d'affirmer une race parfaitement homogène, au type et aux mœurs très distincts. Cet iso- lement a, en outre, profondément marqué leur caractère et développé leur orgueil comme leur patriotisme, qui d'ailleurs se confondent.

Aujourd'hui que, par la faute ou, si vous le voulez. sur l'initiative de l'Europe et des Etats-Unis, ils ont dif sortir de leur solitude et ont avalé à bouchées doubles et même triples ce qu'on appelle les bienfaits de la civi-

elle n'avait tenté de se faire ouvrir la petite porte du haut de l'esca.ier. Un incident vint interrompre pourtant cette désolante monotonie. Il surgit un matin, alors qu'Hélène dormait encore. Ce fut d'ailleurs très bref la chute d'un objet pesant sur le parquet de la pièce voisine, un hurlement ter1 riflé de Lydia. Hélène bondit hors de sa couchette et, d'un coup d'œil. réalisa toute l'horreur de la situation. Lydia livide, était acculée dans un angle, contre la muraille. A ses pieds, le réchaud à alcool, renversé, jetait de hautes flammes bleues qui dévoraient déjà le parquet et menaçaient à tout instant d'atteindre les vêtements de la jeune fille. Hélène ne perdit pas la tête: saisissant à pleines mains ses draps et ses couvertures, elle les jeta sur le brasier et les piétina jusqu'à ce que la dernière flammèche fût éteinte. Après quoi, paisiblement. sans un regard à Lydia elle rentra dans sa cabine et s'y renferma.

Les journées, de nouveau, coulèrent, Immobiles, toutes pareilles. Cependant Hélène voyait augmenter dangereusement cette faiblesse physique dont elle avait senti déjà les débuts insidieux. Un soir, elle se coucha avec une fièvre intense. Et un cauchemar atroce, interminable commença.

Lorsqu'elle en sortit après combien de jours et d'heures ? elle se trouva lucide et calme, le corps envahi d'un bien-être délicieux. Le hublot, audessus de sa tête. étaft large ouvert et, dans l'embrasure, apparaissait un petit pot de géranium rouge fleuri. Sur le lit gisait un ouvrage au crochet que la jeune femme avait vu souvent aux mains de Lydia.

Presque aussitôt, la portière de la cabine glissa sur sa tringle et la jeune fille parut. Hélène voulut questionner,

sation moderne, ils étouffent, serrés dans leurs étroites vallées, entre leurs mers et leurs montagnes. D'autant plus que l'Amérique, l'Australie, la Nouvelle-Zélande sont désormais fermées à leurs émigrants. N'est-il pas naturel que, plus que jamais, ils regardent et même qu'ils louchent vers leur énorme et proche voisine, la République chinoise? Par son défaut d'organisation, son manque d'unité, ses constantes querelles intérieures, celle-ci ne s'offre-t-elle pas comme une proie tentante et désarmée? D'ailleurs, les Japonais ont toujours pensé s'y tailler des territoires et c'était déjà, il y a bien des siècles, le rêve des anciens daïmios. Maintenant, ils comptent tout au moins y trouver des débouchés pour leurs produits, car leur production dépasse leurs besoins intérieurs. Quant à la Mandchourie, qui. notez-le bien, n'a jamais appartenu à la Chine, mais l'a, au contraire, toujours dominée, ils y prenaient pied il y a plus de trente ans, après la guerre victorieuse contre la Chine, et divers traités successifs leur accordaient ensuite certains droits dont ils profitèrent pour consolider leur situation. Qu'ils en aient abusé, peu importe Ila ont besoin de la Mandchourie, moins peut-être pour y déverser le surplus de leur population que pour s'y assurer un marché, et surtout les matières premières qui manquent à leurs industries. C'est pour eux une question de vie ou de mort. Et aucun raisonnement ne prévaudra contre cette nécessité économique.

Je demande

Alors, quand au milieu du XIX" siècle, le commodore Perry forçait les Japonais à ouvrir leurs ports aux vaisseaux et au commerce du monde ?.

Peut-être préparait-il des guerres pour le xx% oui! Maintenant, je ne veux pas vous faire un cours d'histoire. Souvenez-vous seulement que les Nippons croient de très bonne foi à leur mission sur l'Asie. La plupart sont persuadés de l'origine divine de leurs empereurs, ou feignent de l'étre, ce qui revient au méme leur religion consiste presque uniquement dans le culte des ancêtres, ceux de la famille, du clan, celui surtout de l'empereur qui symbolise le pays. C'est-à-dire, en somme, que le patriotisme est leur religion. Ajoutez encore que, pendant leur claustration volontaire de quelques siècles, c'est la caste militaire des daïmios et des samouraï, sous le signe du sabre tenu par les grands chefs féodaux, les Shoguns, qui a régné sur le pays, tandis que l'énorme masse de la nation était soumise à la plus Impitoyable des disciplines.

De là le grand rôle traditionnel de l'armée au Japon et ce code de l'honneur militaire, le bushido, qui régit étroitement toutes les consciences. De là aussi, pendant si longtemps, l'étonnante et passive docilité du peuple. C'est cette énergie de la classe dirigeante, cette abnégation des classes dirigées, c'est leur commune ténacité, unie à une prodigieuse somme de travail, qui ont permis le miracle de la transformation nippone.

Tout a une fin pourtant. Sur les antiques fondations qui, si longtemps firent leur force, les Japonais ont élevé un immense édifice moderne. Mais, trop hâtivement construit, avec des matériaux trop disparates, ce magnifique édifice accuse des tares et des lézardes, tandis que sous son poids la vieille base vermoulue chancelle. Nous entrions dans un port affairé où se croisaient et s'ébattaient de petits vapeurs de commerce, quelques paquebots arborant le pavillon à soleil rouge et de gros cargos ventrus crachotant une épaisse fumée qui se mêlait aux gris plumets des usines alignées là-bas sur la côte. Moji, port charbonnier, importantes cimenteries, annonça Hans Muller.

De grandes jonques de pêche aux voiles retombantes nous frôlaient doucement avec un bruit de soie et leurs poupes cambrées se relevant en château évoquaient les antiques nefs du temps des Croisades. Dans les cordages sautillaient, avec une agilité de singes, de petits hommes jaunes, tout nus, la face cachée sous de longs cheveux noirs et gras. L'un d'eux, d'un bond, s'accroupit sur la proue et, saisissant à deux mains un poisson encore frétillant, se mit à le dévorer avec des grimaces de plaisir.

Au même instant, surgissait en trombe du fond de l'horizon, tête dressée hors de l'eau, un hydravion militaire tout frangé d'argent, animal fabuleux que maîtrisait un jeune dieu au geste précis, à l'impeccable uniforme blanc, le profil grave et net sous le casque.

Les voyez-vous? fit Hans Mifller. Des siècles semblent les séparer. Et pourtant, tous deux sont citoyens du même Etat moderne. D ne faudrait pas gratter longtemps sous l'uniforme de ce bel automate perfectionné pour découvrir ce primitif. Voilà une des causes du déséquilibre japonais. D y en a d'autres. Aucune n'est irrémédiable. D y a dans ce peuple une si magnifique vitalité Et maintenant. allez-y Regardez, écoutez et comprenez. si vous pouvez A. V.

exprimer sa reconnaissance, mais Lydia, un doigt sur la bouche, lui imposa silence. Deux autres journées passèrent, au cours desquelles la fille de Schulmeister, empressée, encore que volontairement réservée, acheva l'œuvre qu'elle avait commencée.

Hélène, habillez-vous, dit-elle au matin du troisième jour. Nous allons faire un tour sur le pont. Le bon air achèvera de vous remettre.

.Les premières minutes passées sous le ciel libre et dans le vent pur du dehors furent pour la jeune femme un véritable enchantement. La péniche était à l'arrêt sur une calme rivière, tout contre une prairie en pente au sommet de laquelle se profilaient les maisons d'un petit village que dominait une tour ruinée. A cent mètres à peine, vers l'ouest, une allée de chênes qui semblait épouser tous les détours de la rive, dressait une haute ogive, en portail de cathédrale. De l'autre côté de l'eau, c'étaient des pâturages déclives au revers desquels le ronflement Intermittent d'une automobile, les sonnailles d'un attelage, décelaient la présence d'une route fréquentée. Assis sur un tronc d'arbre scié et tournant le dos à la péniche, les mariniers déjeunaient auprès des mules dételées,

Nous allons faire comme eux, dit Lydia, Hep là-bas, tkchez de nous procurer, de l'eau fraîche

D'un même mouvement, les deux hommes se retournèrent. Hélène et Lydia jetèrent un cri

L'un des mariniers était Gilbert Chanceraux, l'autre (Hélène le devina plus qu'elle ne le reconnut) était son ami fldèle, le garde champêtre de Foutiers, Cyprien Sallavergne

L'événement était si imprévu, et inexplicable au premier abord que Lydia

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Des crises de rhumatismes le tenaient couché

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siens disparaître presque de façon incroyable, par 1 emploi des Sels Kruschen. Mais lisez sa lettre 'II est de mon devoir de vous signaler les excellents résultats que j'ai obtenus avec les Sels Kruschen. Depuis six ans, j'avais des crises de rhumatismes qui me tenaient couché pendant des mois. Sur les conseils d'un ami, j'ai pris régulièrement la "petite dose" de Kruschen mes crises ont cessé et je ne souffre plus. J'en suis très heureux et tous mes amis sont surpris de me voir guéri." F. B. Toulouse.

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comme Hélène en demeurèrent un bref instant abasourdies. Lydia, la première, recouvra sa présence d'esprit, avec la conscience de sa responsabilité de geôlière.

Rentrez tout de suite, ordonna-telle brutalement.

La jeune femme esquissa un geste de révolte, mais anéantie autant par l'émotion que par cette débauche inusitée de soleil et d'air vif, sûre d'autre moment que Gilbert était là, elle obéit. Gilbert et Sallavergne s'étaient rapprochés vivement et se trouvaient à peine à quelques mètres de la péniche. Immoblle, prête à la bataille, Lydia les attendait Que Moroâov eût été trahi, que les mariniers embauchés par lui se fussent laissé acheter par le premier venu, c'est ce dont elle n'avait cure Ce qui dominait en elle, c'était une colère folle contre l'homme qui venait lui enlever, selon toute apparence, moins une prisonnière que la femme qu'il aimait

Que voulez-vous? jeta-t-elle comme Gilbert, suivi de Salla, atteignait la passerelle de planches.

Voir Mlle de Fontfrède, dit Gilbert avec calme. Mais aussitôt, cédant à une impulsion irrésistible Cette jeune fille, ajouta-t-il, dont vous vous êtes Instituée la gardienne hargneuse, vindicative, cruelle peut-ètre Et quand cela serait éclata Lydia frémissante. Quand je l'aurais tourmentée, maltraitée, battue même, S de quel droit, s'il vous plaît, me deI manderiez-vous des comptes? Gilbert avait fait un mouvement en avant, la figure contractée.

Gare a vous, fit-il, si vous avez touché seulement un cheveu de sa të'te (Et d'un ton de maitre) Allons, en voilà assez. Où est Hélène ?.

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Gilbert, qui avait fait un nouveau pas en avant, s'arrêta net, et considérant la jeune fille avec mépris Vous êtes une vilaine âme, Lydia, prononça-t-il, et la digne dile de votre triste sire de père Mais assez bavardé comme cela. Allons-y, Salla! Je vous défends d'entrer articula Lydia hors d'elle-même, je vous défends.

Elle n'acheva pas. Gilbert l'avait saisie rudement par le bras et l'avait repoussée. Sous l'outrage le dernier qu'elle pensât recevoir de celui qu'elle aimait entre tous elle s'abattit sur le pont, sanglotante, vaincue.

Gilbert, sans plus se soucier d'elle, avait gagné prestement l'intérieur «Se la péniche.

Hélène cria-t-il, à la vue de la demoiselle de Maison-Morte assise, accablée, près de la table. Hélène Je vous ai retrouvée

L'espace de quelques secondes, ag6nouillé près de la jeune femme incapable elle-même de prononcer une parole, Il contempla le petit visage amaigri, aux yeux encore cernés de fièvre. Pauvre amie flt-il. Voilà donc ce qu'ils ont fait de vous à force de privations, de mauvais traitements, peutêtre Mais ils me le paieront Hélène Je vous le jure Laissez seulement que je puisse aller et venir à ma guise

La jeune femme voulut parler, mais, sentant son trouble. Gilbert lui mit doucement une main sur la bouche. (A suivre.)


Le procès Mouvault commence demain à la cour d'assises Urt second et minutieux examen de René Plisset, le complice de Norbert Mouvault, a permis au docteur Paul de se prononcer hier l'inculpé pourra comparaître devant le jury, à condition qu'on prenne avec lui quelques ménagements, en raison de la faiblesse de son coeur. Ainsi pas de doute le président Barnaud pourra ouvrir mereredi les débats de cette grave affaire devant les trois accuses Mouvault, Plisset et Martin.

On aura ainsi rarement vu une session d'assises réunir tant de cruelles affaires. Aux trois féroces amoureux de la semaine dernière s'ajoutait hier, ainsi qu'on l'a vu par ailleurs, le cas d'Emile Urbain qui aggrava d'un vol le meurtre de sa maîtresse. Et, Kiercredi, Mouvault.

Mouvault est-il nécessaire de le rappeler ? laissera son nom dans i'histoire criminelle. Ouvrier consciencieux, jamais encore condamné, rien, apparemment, ne semblait le prédispoear à une si barbare aventure. Et l'on se demande si la seule passion amourefuse a pu, follement exaspérée, il est vrai, lui faire oublier subitement toute humanité.

I/affaire, au moment où elle se produisit, tint l'opinion plusieurs jours en haleine et personne, sans doute, n'en a oublié les tragiques circonstances. Marié à une amie d'enfance sa payse née Pauline Crenier, Norbert Mouvault eut d'elle deux enfants. Peu entourée d'affection, peu heureuse en un mot. la jeune femme fit la rencontre, U y a deux ans, du typographe Louis Brunet, lequel passait ses nuits à composer le Journal officiel.

If devint le consolateur, puis l'amant de Mme Mouvault. La jeune femme d'ailleurs se lassa rapidement de lui et finit, au mois d'août de l'année dernière, par s'enfuir avec un cimentier, Alexandre Thomas, le propre beau-frère de Brunet.

Les peines de cœur de Mme Mouvault, jusqu'à co moment-là, procédaient évidemment beaucoup plus du vaudeville que de la tragédie. Le mari abandonné allait bruaquement mettre fin aux marivaudages de sa compagne..

Chose curieuse, ce n'est pas à Thomas, le second en date de ses heureux rivaux, qu'il pensa s'en prendre, mais à Brunet, en qui il voyait le séducteur et, partant, l'artisan premier de son malheur. Mouvault, qui habitait une maisonnette de Puteaux, s'allia dans ce but à un jeune acrobate, René Pllsset, qui, dans les baraques foraines, avait exécuté jusque-là le c saut de la mort » à motocyclette. C'est ainsi qu'après deux mois de vaines recherches et fllatures le typographe fut enfin attiré, chez Mouvault, dans un guet-apens d'une atroce cruauté.

Qui aurait pu oublier la scène qui se déroula entre ces trois hommes ? Pliecet remplit les fonctions d'un aide.Mouvault, lui, parabellum en main, fit tout d'abord asseoir Brunet et voulut obtenir de lui l'adresse de sa femme. Le typographe ne la connaissait pas. Il ne put donc, tout au plus, que signer une lettre dictée par son tortionnaire et dans laquelle il assurait que Mme Mouvault était devenue la maîtresse de Thomas.

Cette lettre, semblait-il, eût dû le sauver. Pas du tout! Mouvault, au contraire, appela alors Plisset qui, de la pièce à côté, avait suivi toute la scènes à travers la porte vitrée. Et l'acte d'acrusation résume de façon méticuleuse et saisissante le martyre horrible que subit le typographe

c Le supplice du malheureux Brunet allait commencer. Plisset, sur l'injonction de Mouvault, lia fortement avec une corde les mains de la victime derrière son dos, le réduisant ainsi à une fatale impuissance. L'accusé plaça une serviette sur la tête du malheureux, prit dans sa chambre deux autres serviettes et revint à la cuisine. Avec l'une d'elles, JI recouvrit la face de Brunet; avec l'autre. U entoura son cou et fit un noeud. Il recommança son questionnaire et. comme il nie recevait point de réponse, il serra vigoureusement le lien. le relâcha, le serra de nouveau et, pendant plusieurs minutes, accentua et suspendit tour à tour sa terrible étreinte. Enfin. faisant usage de ses mains, U comprima le cou, pressant et arrêtant successivement ses mouvements d'étranjîleur. Brunet, affolé, terrifié, sentant venir une mort inévitable, se débattit violemment et s'abattit sur le plancher.

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Hardi, 11 octobre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

FOSTD PJJBmES m. 2t)

12 heures a il heures, Inîormationa et corcert de musiqua enregistrée.

La Travista, prélude (Verdi) Benvenuto OeUlai, ouverture (Berlioz): Ouverture du donne Henri (M&hul); La rie voleuse, ouvérture (Rossini); La Belle Calathéc, ouverture (Suppé); Coel faim Tatte, ouverture < Mozart) Zampa, ouverture (Hérold) La Jlûte enchantée, ouverture (Mozart); Samnon et Ualila, fantaisie (Saint-Saeuâ). 12 h. 46, radio-reportage depuis Eplnay (Studio Eclair); « Les Trot» Mousquetaires.

1S heures, revue de la presse du matin. 13 h. 30. cou .-s des valeurs de la Bourse de Paria et informations.

19 heures, premières informations et revue de lu prease du soir.

h. 5, concert de musique enregistrée. Une demi-heure ràchard Strauss Uanse de Salomé, Valse du c Chevalier à la rose s, Les Equipées de Tilt i'Espièglf.

19 h. 30. concert de musique enregistrée, organisé par la maison a Speiser 3.

20 heures, concert offert par Lea Edlliaa» Suzanne Quentin P. Au programme Le* Poupées de minuit, da Suzanne Quentin et de Suxejll Yo-Yo, de Suzanne Quantln et Let>ail Je voudrais t'adorer. 'la Suzsane Quaotla et Lebai!.

90 h- ô0, journal parlé du posta et Informations.

20 h. concert par l'orchestre du poste. avec lp concours de Mme Lecouvreur, de 3 Opéra-Comique, dan» Le Manoir de Ro«enwade (Duparcl Bêve. moa aœe (RIehard Strauss) n en est do l'anwnr (Albeniz) Le Furet (P. de BrévUle).

Son bourreau tomba sur lui, mais ne le lâcha point et pendant que, du coude gauche, il lui écrasait la poitrine, de la main droite il lui broyait lentement et durement la ;orge. Le larynx éclata, un filet de sang jaillit de la bouche tuméfiée l'homme était mort après une agonie atroce qui avait duré vingt minutes. r>

Le corps, tout d'abord, fut abandonné dans la cave. cousu dans une couverture. Puia les deux hommes, aidés d'un troisième complice, Martin, se procurèrent une ancienne torpedo et conduisirent, de nuit, le funèbre colia dans la région d'Herblay. Là, encore entouré de grillage métallique, et aiourdi de pavés, le cadavre fut jeté ir la Seine. Mais la disparition du typographe Brunet fut rapidement signalée et la police arrêtait, quelques jours plus tard, les trois coupables.

Assistés respectivement de M" Maurice Garçon, J.-L. Thaon et Alléhaut, les accusés Mouvault, Plisset et Martin vont jouer une périlleuse partie. Le premier ne se fait pas d'illusion il défendra péniblement sa tête. Plisset ne risque, lui, que sa liberté, et Martin encourt quelques années de réclusion ou de prison. Vendredi soir, sans doute, leur sort sera fixé.

LES AFFAIRES D'AVIATION Parmi les témoins

entendus hier par M, Brack figurent MM. Bourguignon et Guernier, ancien ministre M. Brack, juge d'instruction, a repris, hier matin, les auditlone de témoins. C'est M. Bourguignon, chef de cabinet de M. Paul Painlevé, qui a été le premier entendu. Il a précisé certains détails de la déposition faite samedi par le ministre de l'Air.

Lorsque M. Brack, qui quittait le cabinet n° 3, fut installé au n° 9, il reprit les auditions de témoins et, de 14 h. 30 à 19 h. 30, fit enregistrer trois dépositions par son greffier, M. Marc. Tout d'abord, il y eut la personne qui n'a point fait connaître son nom et qui tanta de se dérober au magnésium des photographes qui louait à M. Jean de Lubersac le bureau occupé par celui-el 40 bas, rue Pierre-Charron. Ensuite, M. Merlo. Le témoin a recueilli, le premier pense-t-il, les aveux de Lucco, puisque trois jours avant son arrestation celui-ci lui expliqua qu'il était l'auteur des documents versés par M. André Bouilloux-Lafont a l'appui de sa plainte. M. Merlo précisa que Lucco ne lui avait pas dit, comme devant le juge, qu'il avait agi à l'instigation du directeur de l'Aéropostale. Ennn, M. Guernier, ancien ministre des Travaux Publics, a été entendu par M. Brack. M. Guernier, en effet, ministre avant l'arrivée au pouvoir du ministère Herriot, avait le départe- ment de l'Air dans ses attributions et il eut ainsi à connaître du différend Aéropostale-C, I. D. N. A.

Mais comme M. Painlevé, M. Guer- nier s'est refusé à toute déclaration et à donner une indication quelconque sur ce qu'il avait indiqué à M. Brack. Aujourd'hui, ce magistrat procédera à un nouvel interrogatoire de Lucien Collin, dit Serge Lucco.

M. Samuel Insull

a été arrêté â Athènes Le financier américain, Samuel Invull, qui était arrivé hier à Athènes et était descendu dans un grand hôtel, a été arrêté.

La police ayant reçu des demandes de renseignements émanant de Paris et de Londres, a retiré le passeport de M. Insull sous prétexte de le viser et a placé devant l'hôtel où était descendu le financier des automobiles dont les conducteurs étaient t des policiers déguisés.

Ainsi la police a pu suivre tous les mouvements de M. Insull. C'est vers midi que M. Insull a été arrêté sous l'inculpation de n'avoir pas ses papiers en règle.

A PARIS

Il semblait qu'une partie intéressante dût se jouer à Paris où M. Insull junior vient d'arriver, après avoir quitté son père en Italie. pour accourir au chevet de sa mère malade, à l'hôtel Lincoln, rue Bayard. A son arrivée. M. Insull garda, dès le quai de la Rare de Lyon. un mutisme total. A l'hôtel, il s'est obstiné dans son mutisme et s'est contenté de déclarations imprécises sur ses déplacements.

Prélude et danse de a Daria (Georges Marty) Allegro appauionato (Lalo), sous la direction de M. Théodore Mathieu A la chapelle, extrait de la suite A A Argentean » tCésar Cu<) Scènes gitanes (Manuel Infante) Le Miracle, suite d'orchestre (Humperdtnfîk) Sérénata, Capric6o catalan et 'or(?,ioo de « Espana » (Albentz) Seènen bretonnes (Guy Ropartz) Dante des nymphes et satyres de Amour et Psyché s (Georges Schuixiann) Béverie (Scriabine); Marche des Girondins (Fernand Le Borne). 23 h. 45. dernières informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. ï0, culture physique. 7 h dlSques. 13 h., orchestre Krettly heure d'opérai comique Si j'étais roi, ouverture le Postillon de Longjwmecu (Adam) le Voyage ex Chili» (Bazin) les Pécheurs de perles (Bizet) la Faute de l'abbé Uowrct (Bruneau); actualité artistique Asor, cïe Raoui Praxy et Max Eddy Chanson An rmiet (Canal) Chanson de printemps (Mendelssohn) Bonjoui- Sason (Mayetiï) Si mes vers avaient dea ailes (Reynaklo Halin) les Vieille» de chez roiM (Levadé) Clumaox tvossaise ( Ladmirault) Chanson de route (Incombe).

18 h. 10. causerie agricole L'utilité d'un plan de rationnement pour l'hiver. 18 h. chronique théâtrale.

19 h. 5. causerie artistique e Suzanne Valadon, a

19 iL 20. orchsetre Passe-pied (Gillet): ksa Nuits d'Alexandrie (Cotirtlaux) la Cinquantaine (Gabriel Marie) Berceuse (Oanbert) Souvenir de Jokmm Strauss (Wohanka). Payages de Franoe chroni- que Radio-théâtre la Maître jaune' (M. Grio).

31 h. 30, concert IAbmttt, ouverture la Fiancée vsiuiue (Smetaaa) Siegfried (Wagner) l'Oiseau de feu. (Strawiusky) Symphonie sur un thème montagnard (Vincent d'Indy).

TOUR EIFF'EL (1.445 m. 8). 7 h. bulletin météorologlque

8 h. et h. 30. nteis de Paris-P. T. T. 9 h, 26. signaux horaires.

LE DRAME DE ROUEN Falcou a été. interrogé sur son passé, sa situation, le train de vie des époux Bouttet

Selon un nouveau témoin, le sac à main de la victime, contenait une lettre, d'ailleurs disparue, de menaces sous conditions Rouen, 10 octobre (d. Petit Parisien.) M. Le Roy, juge d'instruction, a repris, aujourd'hui, l'interrogatoire de Raymond Falcou. La matinée a été consacrée en partie à une reprise du curriculum vitre de l'inculpé, puis à un examen de la situation pécuniaire des deux parties, c'est-à-dire de Falcou et de M. Bouttet.

Falcou a précisé être arrivé à Rouen en 1903 avec 75 francs en poche. Il quittait le Midi, son pays d'origine, au moment d'une crise vinicole. En 1914, il avait 57.000 francs d'avoir et vingtquatre chevaux dans les écuries de l'entreprise da camionnage qu'il avait fondée. A la déclaration de la guerre, ses chevaux turent réquisitionnés et lui-même rappelé sous les drapeaux. A sa libération, tout était à reconstituer dans son affaire et dans sa fortune. Il s'occupa de la liquidation des stocks et du matériel de l'armée anglaise. Il y gagna, de son propre aveu, une assez forte somme.

En 1920-1921, Falcou fut victime de la crise industrielle et surtout maritime, car il travaillait principalement au transport des marchandises entreposées sur les quais. Il »-••••. dix mois sans faire d'affaires, mai* ajoute-t-il, jamais il ne congédia un seul employé. C'est après le mariage de sa fille, alors qu'il connaissait déjà les époux Bouttet, que Falcou fut invité par M. Bouttet à venir habiter chez eux. C'est lui-même qui, en décembre 1931, aurait rompu sans éclat avec Mme Bouttet, parce qu'il avait acquis la certitude qu'i ln'était pas seul dans l'affection extra-conjugale de celle-ci. C'est lui, également, qui voulut s'en aller de leur maison, mais, prétend-il, c'est Mme Bouttet qui insista pour qu'il restàt.

D'ailleurs, raconte-t-il, la vie des époux Bouttet ne correspondait plus avec la sienne. Lui ne sortait pas le soir et se couchait assez tôt alors que ses hôtes avaient des habitudes de noctambules, Son intention de s'en aller fut de plus en plus nette, vers la fin, ex raison de certains événements. C'est ainsi qu'un collier appartenant à Mme Bouttet avait disparu depuis le 17 août dernier et que celle-ci s'était plainte de ne pas retrouver dans son sac à main une somme de 1.200 à 1.500 francs qu'elle y avait placée. D'autre part, certains faits troublants l'inquiétèrent: deux fois, durant la nuit, alors que les époux Bouttet étaient absents il avait entendu marcher dans le jardin, et ils s'étonna quo Mme Bouttet ait tenu absolument à se séparer d'un chiens « Grohendaël », qui était un excellent aboycur et un excellent gardien. Au sujet de la situation financière de Falcou, celui-ci a reconnu qu'elle était plutôt en déclin, alors que celle de M. Bouttet ne faisait que s'améliorer, ce qui n'empêcha pas le premier de continuer à payer tout ce qui paraissait sur la table du ménage, sauf le pain. En réponse à certaines questions concernant le train de vie de Mme Bouttet, Falcou considère qu'elle ne dépensait pas moins de 200.000 fr. par an. En ce qui concerne la voiture de la victime, on aurait demandé à Falcou d'avancer 25.000 francs au moment de l'achat.

Le mari de Mme Bouttet connaissait-il les relations de Falcou avec elle? Falcou déclare l'ignorer.

M. Le Roy espère pouvoir commencer demain la confrontation avec certains témoins et entendre le débitant de Freneuse qui aurait joué aux dominos avec Falcou dimanche après-midi. au cours de la promenade avec Mme Bouttet. le soldat « Mimile Mme et Mie Pincètre.

On ne sait encore rien sur le résultat des vériflcations et des commissions rogatoires qu'a ordonnées le juge d'instruction.

A la sortie du palais de justice, à midi, nous avons demandé au défenseur de Falcou. M" Edouard Le Crosnier, si. ainsi qu'on l'a dit. on pouvait s'attendre à un coup de théâtre dans cette affaire.

Je ne crois pas à un coup de théâtre, nous a-t-il répondu. J'attends le résultat des enquêtes ordonnées par le juge. Elles pourraient simplement modifier le point de vue établi par cer-

11 h. cours commerciaux.

11 h. 50. bulletins météorologiques. 12 h. 30, demi-heure de musique varice Je me rappelle d'un rive Czardas roumaine Oh que je t'aime (Alla Verdi) Je ne puis oublier (Dorobbant) Caresses maternelles service d'informations économiques.

13 h. 30, chronique agricole c Reboisement économique des terrains rebelles. 14 h., gazette du tourisme Les régions de la France » dernières dépêches. 17 h. 45, journal parlé les informations nouvelles principales la politique étrangère avis, notes et communiqués la politique intérieure la science qui se fait les livres nouveaux le. magazine le quart d'heure du théàtro Fragment d'une pièce à succès propoa en l'air cabarets, clrques et music-halls échange d'idées échos du Palais les procès célèbres. 19 h. 20. bulletin météorologique. h 30, concert récitat de piano Priluda n» 7 (Hœr.del) Préludes n«" 5, S. S du premier volume du Clavecin bien tem- Péré et Prétudes n" 6 et 5 du second volume du « Clavecin bien tempéré ? Prétude d'orgua (Bach) Préludes n«« 3 de l'op. 35 (Mendelssohn).

h.. 17- Q'Uttuor en ut majeur Adagio, Allegro, Andante cantabile. Menuetto ailegrettu, Molto ailegro (Mozart) Quatuor Allegro moderato. Scherzo, Netturno. Finale, Andante vivace (Borodlne).

PARIS-P. T. T. (H7 m. 1). 8 heures, informations. 13 heurea, chronique. 12 h. 15, disques. 13 h. disques. 18 heures, causerie scientifique. 18 h. 15. émission du Radio-Journal do France. 19 h. 30, cours d'aiiemand. 19 h. 45. musique enregistrée. 20 h. 15. cours de photographie. 20 li. 23, causerie. 20 h. 30, conseils du vieux bricoleur. heures, soirée littéraire: Chabichou, comédie en un acte (H. Duvemois) Martine, comédie (J.-J. Bernard). RADI0-L.L. (370 m.). 12 U. concert. 13 heures, gazette parisienne. RADIO-VITUS (308 m.). 20 heures, causerie.

tains témoignages et atténuer certaines charges qui pèsent sur Falcou.

Une lettre de menaces

tous conditiow

Rouen, 10 octobre W«/>. Petit Parisien.) L'interrogatoire de Falcou s'est poursuivi cet après-midi, mais les renseignements attendus n'ont pas été donnés par le juge d'instruction, qui n'est sorti qu'à 22 h. 30 de son cabinet. après un long entretien avec l'avocat de 1a partie civile. M, Marie.

Cependant, nous avons pu savoir qu'un témoignage intéressant avait bté entendu par le juge celui d'une personne chez laquelle, le soir de 1 Incendie, M Bouttet avait passé la nuit et chez laquelle il avait laissé le sac à main de sa femme.

On se rappelle, en effet, que M. Bouttet a précédemment déclaré avoir entendu la victime dire à plusieurs repries, alors qu'elle se tordait dans les liammes, sur la pelouse du jardin Mon sac, mon sac Il a voulu me prendre mon sac

Or ce sac à main contenait. paraît-il,

une lettre qui a disparu, m eiiei, l'après-midi de lundi dernier, une dame vint chez le témoin et lui déclara: Il y a dans le sac une lettre que je voudrais bien reprendre

Le témoin remit le sac dans lequel la visiteuse prit une lettre; puis* elle s'en alla. Cette lettre contenait, croiton, des menaces de mort sous condition elle était, écrite au crayon et anonyme; elle ajoutait que son auteur savait que Mme Bouttet. passait avec une certaine personne, dans tel endroit, et que, si elle ne donnait pas une somme d'argent assez importante, son mari serait avisé.

Le juge d'instruction a ordonné d actives recherches, qui, d'ailleurs, n'ont pas encore abouti pour retrouver cette Qui serait l'auteur de cette lettre mystérieuse ? Falcou ? Mais ce dernier ne sait ni lire ni écrire. L'aurait-il fait écrire par un complice ? Cela aurait été particulièrement danfereux. Qui, alors

Cette révélation a. évidemment accru l'émotion causée à Rouen par cette affaire.

En ce qui concerne !e collier estirné par M. Bouttet à 25.000 francs, il serable que Mme Bouttet a voulu cacher à son mari sa disparition, jusqu'à quelques jours seulement avant sa mort. Or, dans la déclaration de pette qu'elle fit au premier arrondissement de police et au commissaire central et non pas au commissariat de son quartier elle précisa que la disparition de ce collier datait du 17 août. En face de la menton « Précisez autant que possible l'endroit où la perte eu lieu et le trajet parcouru », elle a écrit: « Je ne sais pas. On va sans doute essayer de savoir où était Mme Bouttet le 17 août dernier.

Les inscrits maritimes de Marseille et la suppression de l'abondement

Des contre-propositions vont être adressées par le comité de grève au ministère de la Marine marchande Marseille, 10 octobre (dép. Havas) Le comité de grève des inscrits a décidé d'envoyer une délégation à Paris pour soumettre au ministre de la Marine marchande, par le canal de la Fédération nationale, les contrepropositions suivantes: 1° reprise des conversations au sujet du maintien de l'abondement; 2° discussion des modalités à envisager en cas de suppression; prime de compensation à envisager,' comme la prime au long cours par exemple; 3° prise en charge par la compagnie des équipages de l'Anglcor jusqu'au retour du navire.

On annonce, d'autre part, de Paris que la Fédération se propose de faire appel à toutes les sections pour soutenir les grévistes de Marseille. Les inscrits contre le recrutement des non-syndiqués et des Annamites Les inscrits maritimes ont tenu ce soir une réunion à la Bourse du travail. Ils ont approuvé la décision de la commission exécutive d'envoyer à Paris un délégué qui fera des contre-propoaitions au ministre de la Marine marchande. Ils ont décidé également de prendre des mesures pour empêcher le recrutement pa.r la compagnie de nonsyndiqués et d'Annamites.

M. HENRI BARBUSSE

NE POURRA PARLER A BERLIN Berlin, 10 octobre (dép. P. P.)

Le Dr Bracht, commissaire du Reich pour la rpusse, a Interdit à Henri Barbusse de prendre la parole dans une réunion anti-impérialiste à Berlin.

h. 30, Vive Paris Varinettc, valse Moto; dzor; la Chanson du canard; Bibelots d'étagère; Un soir Séville; la Java; Du piano bretelles.

21 IL 30. informations et résultats des courses. Ramuntcho (G. Pierné) Nocturne (Debussy) le Cygnt (Saint-Saëns) les Contes d'Hoffmann (Offenbach):

22 heures musique légère.

RADIO-TOULOUSE m. 1). 12 h. 15, informations.

12 h. Denx sous la daaro (Rodgers) Oh Rosnlita (Béda) Douce tendresse (Paradis) Palikoko blues (X.) les Cars de la marine Mireille (Gounod) A la poete (Bach et Laverne); Si vomi connaiaaez papa; Polonaise en ut rvineur (Chopin).

13 h., les Dragons de Villars (Maillart) Brummell (Hahn) En avant (Latam) Marche de Strrnenbanner (Sousa) Marche printanière (Blémant) la Canadienne (Heitï!) Vive l'Europe (Blon) le.1 Fleurs (Waldteufel) le Canari (Poliakin) Mi Espana (Armona).

14 h. Bourse des valeurs da Toulouse Bourse d'ouverture des valeurs de Paris communiquées par l'agence Foumier. Cours des cafés du Havre cours des cotons cours des balles de Paris. Informations de dernière heure.

15 h. 15, informations de dernière heure. Cours des changes de 15 heures. Résultat des premières courses de chevaux de Paris. 16 4. 15, informations de dernière heure. Suite des résultats des courses de ohevaux. Clôture de la Bourse dea valeurs de Paris. Cours de clôture des sucres et des alcools de la Bourse de comnierco de Paris. 17 h. 15, suite des cours de la Bourse du commerce de Paris (avoines, blés, f!irin6i>, seigles). i?uilf. des résultats des course» de chevaux de Paris. Informations de dernière heure de l'agence Fournier.

17 h. 30, Soin les toita de Paris Deux guitares (Mcretti) introduction et variations Eur l'air de Malborough, (Paradis) Air tzigane (Sarasate) CortèDe nuptial rose (Jessei) l'Orgue do barbarie (Liadow) Toute ma vie dans un 6auer (Gave!): l'Amour qui passe A toi seul que j'afme

EST REVENU Quand on prend de la Quinlonine^ on se met toujours à table

auec plaisir

L'appétit, c'est uu peu le baromètre de la santé. Quand l'appétit va, tout va. Mais dès que l'appétit baisse, attention Prenez avant chaque repas un verre de Quintonine, vous vous arrêterez ainsi immédiatement sur la pente qui conduit à l'anémie. La Quintonine « donne faim c'est un fait mille fois prouvé. Au surplus, lisez cette lettre « J'avais perdu l'appétit, mais il est revenu aussitôt que je me suis mise à prendre de la Quintonine. Maintenant, j'ai très bonne mine et j'attribue ce résultat à la merveilleuse effi. caché de votre fortifiant. Je le recommande

Un flacon permet de préparer soi-même

un litre de délicieux vin fortifianf pour

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M. Dalimier préside à Juvisy le banquet du congrès des commerçants et industriela de Seine-et-Oise

Le 26" congrès de la Fédération des groupes commerciaux et industriels de Seine-et-Oise s'est tenu hier matin à Juvisy, salle du Casino.

Les différents rapporteurs: MM. Sanvi, de Poissy; Humbert, d'Aulnay; Gérauden, de Versailles; Adam, de Bou- gival; Cantin, de Versal1les; Edoux, Seguy, de Domont, réclamèrent l'abolition de certaines charges qui pèsent lourdement sur le commerce et l'indus- trie et ârent adopter des vœux concernant l'impôt sur les bénéfices, sur le chiffre d'affaires, les coopératives, les sociétés à succursales multiples, les transports, la suppression des octrois, la patente, les taxes postales et téléphoniques, les ventes en solde et liquidation, la propriété commerciale, la taxe sur l'essence.

A 13 heures, un banquet fut servi sous une tente, place de l'Hôtel-deVille, sous la présidence de M. Dalimier, ministre du Travail et de la Prévoyance sociale; il réunissait quatre cents convives, parmi lesquels on re-

(Tiarho) Il n'en est pas au monde (Rochetort) Tout cela n'est rien sans vous (Leardy).

18 h., bulletin d'Informations.

18 h. 15, concert Senor cvmisario Re visto cn jus ojoa (Canaro); Piedad (Percucco) Mamma, yo auiero un novio (Col.lazo); Salero Il ffraaia (Fandino); Rosa la Gitana (Gavel); Séduction (Cazes); Montmartyre (Alexander).

18 h. 45, Si j'étais roi (Adam); Ramuntchu (Pierné); Khe"hèra.-adc (Korsakoff); le Barost tzigane (Strauss).

19 h. 15, informations de dernière heure. Fin des courses de chevaux de Paris. Cours des blés d'Amérique et d'Angleterre. Premier résumé des nouvelles importantes de la journée.

19 h. 30. la Traviata (Verdi); la Favorite (l>oniietU); Parsifal (Wagner); Guillaume Tell (Rossini).

19 ho 45, Jo t'accorddon (Feyronnin); le Cabanon de Suzon (Dubas) un béret Albert (Raiter).

20 h.. Défilé martial; Entre vieux amie (Blakenburg) Paris-Beifurt (Parrigoul) Souvenir» de départ (Blémant).

20 h. 15. Un bon garpon (Yvain); (a lhroorcée (Léo F'all).

20 h. 30, Una nuit au paradis (Marc Roland): Pantoufle (Borchard) les As da turf (Honteux:).

30 h. 45. Matin, après-midi et soir à Vienne (Suppu) ta Boutique fantanque (Rosôlni) Enlevez-moi (Gabaroche) The dock and the Dresden figura (Katelbey) The dance of the fea dolls (lagen). 21 h. orchestre viennois Us» Millions d'Arlequin (Drigo); la Valse brune (Krier); Fiesta (Samua) Baby parade (Manfred) Parmi toutes les fleurs Mon seul regret (Ebliaser) Vienne ta nuit (Komzalc). 21 h. 45, queiques chansonnettes et scènes comiques: Guitare d'Bawaï (Scotto); Gosse de Paris (SylviaJio) Bosita-Bosifa (Bous, quet) Deux Bans Copains (Bach-Laverne). 23 h.. récital de violon Canzonetta (Godard) Souvenir (Drdta) la Rondo des luUtta (Baxzini) Variations (Tartini).

L'APPÉTIT

autour de moi chaleureusement, parée que j'ai constaté son effet sur moi-même et comme sti. mtrlant de l'appétit, et comme fortifiant ». MmePAVIOT,

Le premier résultat de la Quintonine est de stimuler l'appétit. Mais son action ne s'arrêta pas là. Le Quinquina, la Kola, la Coca, le Glycéro-Phosphate qu'elle contient enricliissent le sang, fortifient les muscles, régénèrent la cellule nerveuse. La Quintonine rétablit les forces. Au moindre signe de faiblesse, commencez votre cure de Qnintonine.

Avant chaque repas

un verre de

marquait MM. Bamberger, président de la Fédération; Marbot, président de l'Union commerciale de Juvisy; Bauzin, chef du cabinet de M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire a'Etat; Laigle, attaché au cabinet du ministre du Travail; Bonnefoy-Sibour, préfet; lxredu, sénateur; Bonnefous, Reibel. Dormann, Henri Haye, Chatenet, députés Gaubert, sous-préfet de Corbeil; Cottin, procureur de la République; Simon, Paquereau, Decoman, conseillers généraux; Bonhomme, conseiller d'arrtœùisseinent; Feuillet, maire de Juvisy Legros, maire de Savigny-surOrge Lucas, pressent de la chambre d'agriculture de Sèine-et-Oise; de nombreux présidents de chambre de commerce et de présidents de tribunaux de commerce de Selne-et-Olse.

Au dessert, des discours traduisant les revendications du commerce et de l'industrie si éprouvés par la crise économique actuelle furent prononcés par MM. Marbot, Feuillet, Bonnefoy-Sibour, André Simon, Bamberger, Reibel, Leredu et, enfin, par M. Dalimier. ministre du Travail, qui, après avoir félicité les organisateurs de cette manifestation, se déclara ému des légitimes protestations que le gouvernement connaît bien. Après avoir fait appel au patriotisme de tous, il affirma qu'il ne faliait pas désespérer d'un pays comme le nôtre; les pouvoirs publics comptent sur la collaboration étroite de toutes les branches de la production, pour rendre à la- France sa grandeur et sa prospérité de jadis.

32 h. 15, informations de dernière heure de la soirée-

22 h. 25. La journée toulousaine bulletin d'informations.

22 h. 30. orchestre airs d'operas-comlque$ la Belle Bélène (Offenbach) les Bandits, ouverture (Suppé) lit Fiancée vendue, ouverture (Smetaaa) ia Vie de bohème, fantaisie (Puccini).

23 Il.. quelques soli ie Cygne (SaintSaënz) Pola asturiana Jota (de Fa! la) Chant accéléré hongrois (X).

23 h. 15, mélodies Du gris (Benech) les Voix de la forêt la valse viennoise (de Buxeuil) Ma chimère (Tagaon). 23 h. 30. la demi-heure pour le Maroc et le journal sans papier de l'Afrique du Nord C'est la Jlfimile java (Vacher); Bscãnillo (Goldberg) Adicu, mon petit officier Tout est fini (Stolz) Berceuse (Jarnefeld) la Lettre de Manon (Gillet) Marche d'Aïda (Verdi).

24 h.. bulletin météorologique.

0 h. 5. demi-heure de l'auditeur ang'ala Merrie Bngland (Edward Germann) Cheer up and s mile (X) Dancing with fears i» my eyes (Bubin) don't \Canna go home (X) Lazu lar1 mana moon (Donaldaon) Olt Sébastian (Stanley) When yots'vc got the pipe (Darnerell).

ET ÉTRANGÈRES

DAVEKTRY NATIONAL (L554 m. 4). 10 h. 15. service du jour. 10 h. 30. signal horaire. 13 h., orgue. 12 h. 45. concert Admirais aU, marche (H. Bath) -Dame persane (Gotrard) Bal masqué, valee-capriee (OTeteher) Cmurda» no 1 (MSchtels) Ma vieille lune, valse (Sklnner) l'Acro-

90, rue Blomet, Paris.

Les Vers.

.font pleurer Un enfant qui a des vers mange mal. est nerveux, il est anémié. Il ne peut plus se défendre contre les épidémies: la maladie le menace

Mamans tourmentées par la santé de vos enfanta, essayez la cure du « bon vermifuge LUNE a. Elle coûte 5 fr. 25. En 3 jours, sans changer leurs habitudes, vos enfants seront débarrasaés de tous leurs vers, même les microscopiques. Exigez chez votre pharmacien ce remède qui réussit toujours La santé de vos enfants doit passer avant tout.

LE BON

VERMIFUGE

Coûte moins cher au* la m aladic CHEMINS DE FER DE L'ETAT Modifications an service de* tutu* <t*pmtn le 2 octobre 1932. Depuis le octobre, les améltorations suivant, ont <5té apportées à ta d-ssf-rte de ta baatieue: Ligne de Paris à Mantes, par Poissy. Le train 533 B. qai partait de Parts-SamoLazare à 16 h. 33 pour Achères le E»m»fl seulement, est mis en marche tous tes jours de la semaine et part à 16 h. 36.

bats (Robrerht): Carnaval (Guiraud); SJhM angêliqiie Danse des torches des MarUm de Kashmire (Rubinateln) Débutante, etIlectloa (Hubert).

16 h. orchestre ouvertor© (A. Thomas) Eisenbiumcn (arr. Urbaeli) 1 Rondo, violon solo (Mozart) Douée Mrinade (Rousseau) la Damnation de faust, sélection (Berlioz) Suite miniature (H, Coates).

19 h. 20, concert mi!Stair« Ouverture trois thèmes russes (Balaklrev) Air» m*ciens et danses (Respighi). Orchestra Seconda fiuitc pour orchestra inUibmrm 1 (Holat) Boire seulement avec tes Mn*O (Quitter) Fantaisie d'aira /Htois CD«x« goœijsky).

21 h. 20, scènes de dames différant** de 1î92 à 1931 <£ La danse est le miroIr des temps. airs de cabaret

22 h. musique de danse.

LAKGENBERG m. 4). 5 dg» leçon de culture physique.

6 h. 5, concert de disques.

7 h., informations diverses.

h., concert Marche (Maofred) Qoa vodls t ouverture (Scassola) Ballet, autta (Popy) Une petite beure de bavardaga (Wismar) Souvenir de Chopin, fantaisie (Fétras) Ohanson viennoise (EttiDger> la Naissance du jour, sérénade (tilncke) Chdra grand'mère (Langer) Pot pourri de chants viennois (Doatal).

16 h-. Trio Petralia Rilia (PetraJla) Faust, sélection (Berlioz) Une niait à Taormina (Mile) le Baiser de Conehita iMariotti) Vieille Chanson (BOssar) Ni- Rosa (Roaabere) Gondole d'or (Frsaceschi) Pierrot triste (Scott) Dansas mevéffienxcs (Grlag).

17 r 35, Radio-journak

18 h., musique variée Bnfi« seuls (Le- har) Fêta dea nègres Dmt** circassieme (Carionj).

18 h. 30, disques.

19 h. 30, le .Roi de c*es Maxim, opérette er trois actea de M. Costa.


Yers les élections sénatoriales L'APPEL

DE L'ALLIANCE DEMOCRATIQUE Le comité directeur de l'Alliance de.mocratique, réuni hier matin sous la présidence de M. Antony Ratier, sénateur, ancien garde des Sceaux, a rédigé et approuvé à l'unanimité un appel aux électeurs sénatoriaux qui se termine ainsi

Politique d'union et de concorde entre tous les membres de la grande famille républicaine, qui nous permettra seule de réaliser un durable assainissement financier politique d'ordre- public et de sécurité extérieure tels sont les articles essentiels du programme qui s'impose il. notre patriotisme.

Vous devez voter, le 16 octobre, pour de termes républicains décidés à maintenir et à développer les grandes conquêtes de la démocratie» Mais vous devez écarter résolument de la Haute Assemblée tous ceux oui s'opposeraient à cette œuvre de salut public, et qui accepteraient, à l'extérieur les abdications les plus funestes. Vous n'accorderez vos suffrages et votre nonfiance qu'à des hommes résolus à combattre avec énergie le socialisme internationaliste, qui prétend transformer le régime. à coups de décrets, par l'ingérance de l'Etat. de plus en plus lourde, dans toutee les entreprises privées.

Le péril de l'heure, c'est la démagogie grandissante. Nous croyons, nous, que c'est en laissant plus de liberté aux initiatives individuelles, en cessant d'accabler les contribuables de charges fiscales excessives et de contrôles abusifs, que l'Etat parviendra à faire renaître la prospérité de la nation, à répandre le bien-être et à rendre plus prompts les véritables progrès soConfiants dans votre bon sens éclairé, nons vous adjurons d'exiger de vos représentants l'engagement de suivre une polititçue de concorde nationale qui, dans le passé et aux heures les plus difficiles, nous a seule préservés des périU dont nous étions menacés.

L'APPEL DE LA FEDERATION REPUBLICAINE

La Fédération républicaine de France presse aux délégués sénatoriaux, par l'intermédiaire des présidents de ses sections départementales, un appel dans lequel elle s'exprime ainsi Voue avez à choisir, une fois de plus, «ntre deux politiques celle qui, jadis, quelque nom qu'elle ait porté, a, soue Uemprise de la démagogie internationaliste ilDvolutionnaire, et des luttes systématiques de parti, mené la. France au bord d! l'abîme et celle qui, à la lumière de no» tp-incipea traditionnels et par l'union nationale, la sauvés.

Souvenez-vous des dernières élection» législatives et des scandaleuses conditions du second tour. Cette épreuve nouvelle confirme que l'alliance électorale victoTieuse des élus radicaux socialistes et so.cialistes unifiés rend impossible toute action gouvernementale raisonnable et, encore plus, la politique nationale qui, seule, aujourd'hui, peut servir le pays.

De toutes nos forces, nous soutiendrons #d nous voua demandons de soutenir nos candidats, tous ceux qui se réclament de gos principes et d'une union national jpncère. La fédération républicaine entière ̃nous sera reconnaiesante. Elle se souviendra de la loyauté, comme de l'hostilité montrées envers nos idées et ceux qui les «Refendent.

Sourds à toutes les paroles de haine ou de discorde, vous élirez des hommes résoius, comme vous, à épargner à la France une victoire, même minime, de la démagorie cartelliste elle se traduirait par de Eùuvellas épreuves, plus crue11es encore que celles du passé. Dans le choix des hommes comme dans celui des programmes dont cous réclame* la réalisation, dans la tactique électorale comme dans l'application des principes politiques, l'intérêt de yk. patrie sera votre seul guide,

LA SANTÉ DE MAURICE RAVEL M. Maurice Ravel a quitté l'hôtel d'Athènes, où il avait été transporté après son accident, pour être soigné dans une clinique de la rue Blomet. Là. on nous déclare que l'état du distingué compositeur est aussi satisfaisant que possible et que, sous peu de jours, il pourra quitter rétablissement. INFORMATIONS POLITIQUES 3K. André Reauguine, député de la ̃Meuse, rient d'adresser à N. Herriot. présldent du Conseil, une lettre dans laquel1e i! insiste pour que le projet gouvernemental comporte une léduction de l'Indem- a. en ?nn nom et en celui de ses <l'i S-îmt. Mît. Alphonse Chau-nip's et Fourtiar. le le ministre de' Agriculture qu'il l'interpellerait dos la f trie' du Sénut sut la politique du blet

La santé de Mme Hanau ne lui permet pas

de se présenter en justice Devant la dixième chambre correctionnelle devait comparaître e hier Mme Marthe Hanau, prévenue d'avoir recélé la copie d'un rapport de police soustrait frauduleusement au ministère des Finances Mais la présidente se ressent encore de son acci-.dent d'auto et ses avocats, M" Alfred Dominique et Biboud, sont aisément, parvenus, rapports médicaux à l'appui, à démontrer que leur cliente ne serait pas avant longtemps en état de se présenter devant la. justice. Aussi le procès a-t-il été remis sans autre fixa- tion de date.

Dans l'Oise, un garçon boulanger blesse grièvement sa femme à coups de rasoir

Puis il tente de ae auicider

Ciermont-de-1'Oise, 10 oct. (dép. P. P.) Ia commune da Bulles, située à quinze kilomètres de Clermont, a été l'autre nuit le théâtre d'un drame sanglant. M. Antoine Gilbert vingt -trois ans, garçon boulanger, avait épousé il y a trois semaines, une jeune fille du pays, Mlle Juliette Dupré, dix-huit ans, ouvrière en fteurs artificielles. Le malheur voulut que, le lendemain même de cette union, Antoine Gilbert perdit sa place. Il en conçut un vif chagrin. Des lors, son caractère s'assombrit au fur et à mesure que son chômage se prolongeait. Toujours très doux, très affectueux envers sa jeune femme, il se montrait néanmoins préoccupé et taciturne. Rien cepen-

dant ne pouvait faire supposer la tra-! gédie qui, vers 10 h. 30 du soir, se:' déroula au domicile du jeune couple, Les époux venaient de se coucher .oraque le chat de la maison voulut à plusieurs reprises prendre place sur le lit. ,Sachant son mari très, irritable, Mme Gilbert se leva pour ouvrir la fenêtre afin de chasser l'animal. A ce moment. elle fut saisie et terrassée par son mari, qui la serra à la gorge en lui disant e Tu veux me quitter, Julienne ? Reste là, je veux que tu reviennes avec moi! s Aux cris poussés par la jeune femme, sa mère, qui demeure dans une pièce voisine, accourut A ce moment, An- toine Gilbert ne semblait plus possé- der le contrôle de ses actes. Il se jeta sur sa belle-mère et voulut aussi l'étrangler.

Ramené enfin au calme, par sa femme, il flt mine de sortir de sa chambre. C'était pour aller chercher son rasoir dans une pièce du rez-de- chaussée. Il en revint bientôt, muni de cette arme, et se précipita à nouveau sur son épouse, dont il entailla la' gorgei cependant que sa belle-mère, dans la rue, appelait au secours. Croyant avoir tué sa femme et entendant les: voisins monter l'escalier, le meurtrier retourna alors l'arme contre lui et se taillada la gorge à plusieurs reprises. Les secours arrivèrent bientôt. Le docteur Patin, de Bresles, appelé par téléphone, vint et pansa les blessés, Antoine Gilbert était dans un état inquiétant, en raison de J'abondante: hémorragie provoquée par ses blessu-i res. Il fut transporté à l'hôpital. Fort j heureusement, l'état de la jeune fem- jme, quoique assez sérieusement atteinte à la gorge. est aussi satisfaisant que possible. Quant à Mme Dupré, elle en a été quitte pour quelques contusions sans gravité.

L'opinion générale est que l'auteur j de ce drame a dû agir dans un accès de neurasthénie.

La. cité-jardin du Plessis-Robinson Une visite de la cité-jurdin du PiessisRorjinson. que l'Office public d'habitations du département de la Seine a édifiée dans l'un -des sites les plus magnifiques du dé- j parternent et où environ 1.000 logements sont prêts à être loués. aura lieu dimanche Cette visite est spéciatement organisée en vue de renseigner de futurs locataires ap- partenant aux professions universitaires. Intellectuelles et artistiques auxquels les lo- gnements vacants peuvent particulièrement convenir. Les personnes que cette visite pourrait Intéresser sont priées de s'adresser, pour obtenir des incitations, au siège de l'Office, 32. quai des Célestins, au plus tard le mercreài i* jwVabre.

automne et le Sang L'Action excitante et hypertensive rfu changement de saison. Maladies de Peau, Clous. Furoncles, Maux de jambes, Varices, Rhumatismes, Goutte, Accidents féminins On a le droit d'accuser ce dernier été d'avoir fait de nous des hypertendus et des alourdis d'un trop-plein sanguin qui ne peut plus retourner dans les artères. Nos veines sont dilatées, les forces manquent, oa, a peine à se mouvoir et nos jambe» sont de plomb. Le changement de saison qui s'annonce brusquement aggrave encore nos misères et réveille le mal qui sommeillait. C'est alors l'éclosion de couperose, d'acné, d'herpès, d'eczéma ou la réapparition subite d'un psoriasis, d'un sycosis ou d'un érythème. Des clous, des furoncles se gorgent d'humeur et se multiplient dans le cou ou dans le dos. Chez les goutteux et les rhumatisants, les muscles s'épaississent douloureusement, les Jointures craquent et l'attaque ou l'accès se déclenchent avec plus de violence que jamais. Les congestifs voient leurs veines se gonfler et leurs jambes dévorées par un ulcère en récidive. Le scléreux est inquiet de sa tension artérielle et du chiffre de son urée, signes précurseurs d'accidents toujours graves. De nombreux troubles féminins se constatent alors, surtout si la femme approche de son retour d'âge ou s'il est en pleine évolution tumeurs et fibromes se fixent souvent, en cette saison, ou prennent un caractère dangereux. On comprend donc combien il est indispensable d'arrêter immédiatement cette invasion et de neutraliser cette écume en pratiquant, sans plus tarder, la cure de « rectification > sanguine complète par le DÉPURATIF RICHELET qui, plus tort que le sang, le disciplinera pour calmer son effervescence et le ramener à son véritable rôle vital. Des quantités de malades du sang se sont ainsi. chaque année, délivrés des maux saisonniers ainsi que des accidents arthritiques, et nombreux aussi sont ceux qui s'empressent de nous le témoigner avec reconnaissance

Publies ma lettre, elle renseignera tous «eux qui, comme moi, pettvent souffrir d'un eczéma rebelle et de pénibles démangeaisons. Votre Dépuratif Richelet eut merveilleux d'efJicacitê dans le traitement dès cette du inespérée. M. Ernest Jouve, Rue Nationale, à Castellane CB.-A.).

Eo vente dtmunA** les bannes phiruncïes. A^défaut et prmr renmiffnemenU, écrire • L. fttehdet, 8, ras de Belfort, Bayonne (B.-P.)

A BOIS-COLOMBES

Des bandits en auto attaquent un passant Mais devant sa résistance, ils prennent la fuite

Nous avons relaté l'agression dont fut victime, la semaine passée, près de son domicile, rue Magenta, à Asnières, de la part d'automobilistes inconnus, Mlle Marguerite Chagal.

Ces mêmes individus leur signalement et la description" de leur voiture sont identiques ont opéré, l'autre nuit, dans lés mêmes parages, rue Jean-Jaurès, à Bois-Colombes, à proximité de la gare de cette localité, et ses sont enfuis, une fois encore, par la rue des Bourguignons.

Ils se sont, cette fois, attaqués à un passant, M. Georges Tliibondeau, vingt- six ans, employé dans une usine d'auto- mobiles de Gennevilliers, qui rentrait, chez lui vers 1 heure du ma.tin mais la victime s'est courageusement défendue et a mis ses agresseurs en fuite sans qu'ils aient pu la « rançonner s. A peu de distance de chez lui, M. Thibondeau fut dépassé légèrement par une conduite intérieure noire qui, occupée par trois jeunes gens, roulait tous feux éteints.

Soudain, la voiture stoppa. Un de ceux qui la montaient en descendit et, marchant sur le passant, braqua sur lui un revolver en disant:

Fais pas le malin, donne ton portefeuille.

M. Thibondeau se fouilla et. tandis qu'il prenait effectivement dans la poche de son veston son portefeuille, renfermant 150 francs, d'un r gauche » rapide il culellit son adversaire la

M. Thibondeau

poinre du menton et l'envoya a'affaler contre l'arrière de la conduite intérieure.

Le bandit laissa échapper son arme. M. Thibondeau mit à profit les quelques secondes qui furent nécessaires à l'homme pour ramasser son revolver et n'éloigna à toutes jambes.

Un coup de revolver fut tiré dans sa direction. Mais, déjà, l'habile boxeur ne risquait plus d'être atteint.

Quelques minutes plus tard, M. Thibondeau revint sur le lieu de l'agression pour ramasser son portefeuille, qu'il avait prestement laissé glisser à travers la grille d'un jardin tandis qu'il délivrait le crochet victorieux,

Après quoi il se rendit au poste de police de la rue des Aubépines pour alerter les agents des rondes furent organisées, mais elles ne donnèrent aucun résultat.

Plainte a été déposée entre les mains de M. Kerviche, commissaire de police. M. Thibondeau a fourni de son agres'seul' le signalement suivant: vingt ans environ, visage rasé, vêtu d'un pardessus gris, coiffé d'un chapeau gris. Il n'a pu relever le numéro de l'auto qui, ainsi que nous l'avons dit, roulait sans lumière.

XHFOK1CATIOKS I-IITAKCIBXBS 1 SOCIETE GENERALE Situation au 31 août 1932

ACTIF

Espèces,en caisse,-au Tré-

sor et à la Banque de

France Avoirs dans les banques

et chez les correspon-

dants 95 Portefeuille effets et bons

de la Défense Nationale 30 Coupons à encaisser 115.917.413 80 Reports Arances sur garantie. 375.644.236 05 Comptes courants divers.. • 2«39. 122.490 t Rentea. actions, bons et

obligations 01 Participations financières.. 'J6.744.896 02 Immeubles et Immobilière

parisienne et départe·

mentale. 71.397.03875 Comptes d'ordre Actionnaires » Acompte de l'exercice. » PiSSIf

Capital. Réserves Bénéfices reportés à nou-

veau Intérêts et dividendes à

payer aux actionnaires.. 7.666.S55 64 Comptes de chèques 3.ÔS3.372.437 27 Dépôts à échéance fisc. Comptes courants divers.. 7.SS1.468.552 90 Acceptations à payer 41 Comptes d'ordre 2O6.354.6S1 84

Souffrant cruellement d'une sciatique et de rJùumatismes des brus qui pendant plus de trois ans m'ont envpéchê Unit travail, uiie cure avec votre Dépuratif Richelet m'a complètement sauvée et pertnis de reprendre mes occupations. C'est merveilleux pour tes malades qui veulent, se rétablir rapidement.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Lundi 10 Octobre!

̃L'allure de notre place est demeuras assez soutenue pendant toute la durée de Malgré un volume de ventes Importantes, l'absorption des oBfres s'est faite asee une aisance satisfaisante, les premiers cours, bien que partant la Wjce.. d'un certain alourdissement, sa sont eh effet établis à un niveau peu élohgné de la clôture de ven^dradi.»

En séance, les écarts, dans un sens comme dans l'autre, ont ;tteint une faible aiirplitude. Mai», aus approchés de.3 derniers cours, quelques achat. de soutien ont suffi pour ramener ia'cçite aux environs immédiats de la semaine précédente parfois mêïne, une -nuance meilleure prévaut. 1 La, dernier: la fa1bl*?se dea matières sa-' mières sur les marchés commerciaux amé- ricains, principalement celle du coton, celH dea métaux, aujourd'hui, pouvaient faire craindra une stHrice beaucoup Plus maucaisse. D'autre part, l'activité à l'arbitrage paraît s'ftre beaucoup raient^. Ent)n. rat- tention de la clientèle continue à se con-

VALEURS SE NEGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT jrtdM'lda Son utsêV lâu Sa» yrteM'U" )oan pr*c«a' |iio joaf 5 191J-I91». W Cnjon Européenne. :tM> ̃ S"5 «M 9* S5 4iO Wi 0.-> B. P»riï et. riTlBn 1MA WMOBJ-lils ordio.. 72 73 BaaiJ. tr»9J»0»ni.. ssa S84 Central Mining mi.. 9«t <\éd.F.lH-.d«Prance 4J8â 46W 4»lft 4ftli \t/W Bov»i Dutch 1S17 Crédit LlOMUts. 200."i 2O05 SI Raffineries EgJ-pte.l Knito loue-*» f3t «SI «ski ..M BANQUE Société (STlle.. 8tl5. 3!J».i â«;r. «400 Il Vwiq.Nat.d'Eanit» 24J1 28»O 24S5 Est. SB».. 807 »'l SOS l'Meiitan l^gle M.. ST«.i 14S0 ..i Colo-ilbia 54 00 Su Métropolitain 1228 De Befi» Ordioîire. B55 Dlshib. «'Etsrtri.Hfé 210S Brakpan M9 RI. etGazd-lKonl. 87a | Ofnrri Mines H7 5S1 018 'j'JKJIflsra-HousWO Ù7S i ,£auern fO 6l Urian d'JFJcctrlHM. 8«i> 84».. 8:H i Gulft K»lnmBont Botéo T9 7J.. 7S 76 TanSTanMi» Bujet-MateH-a SM.. 21U ,i Oharterad SI.. «O Fnjd.C*tm.d'ila;». 1US 1S0O ..I Braay B87 S38 2t« 814 i;ti*vin TitnwtlanUtnMord. «a 70 8» !| Hotchkis» ÎOSO ION Voitures à Paris. m.. 1T8 180 i Hr<te>-É«*r. Cère. 117 M 117.. 117 i») Air-I.)unMe 7M T. et. F. Sosîiowi»..ri8 50 59 S0 se \l>'<* 1.?4 ."Km 148 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT PAR Q U E T l^dujo^. ^0 34O, Oblig.9%192.7. 5l>7 OJ8 ..ijAnK-h» 1800 1Ï80 ..H 1876 4 Bit.. -J- 7%Î927 522 .WiiOoromraitr» -Foure. W5.. IM 1898 2 SJ3 344.. Fondu d'Btït èm» 601 ». hgli899 2 3S8 é. l'et.nog.<100 *>1.! |;S4arl« 350 i*'ll904 2 ;l '̃ 328. 7',i% or l*;l., ai7.i ..liCuergonr l5S5 150i iS,iajO2 •« 814 l»B0 546 ..j KuJi-Ste-Tiléfèse 1730 ..M^llDèc. I9Q2 SfJ 1 1M1 Mb t74O 17JO ..Îi3| iï& Bon»d.«%jatlJ9JB: «0 Ul!iHB6f»-Poafcno )&f 1924 «%J«ov. 1928 &2ô 527 !;M»n.-Bi!TiBe.U»«oin 2TJ» H l»ïij Il JO05 r>39 5it».iS«tr. brésilienne». 1M94! Btat 5 4tt il Wbr&ïrîe HlmbeUt I960 19S1 4 95S '.i SS» ïtto liPSfft Parisien, zut, | 1g80 3 il5 MM0C4 iflH.. 4M.. 4«0 .J-r«H( <1S» Pétroles 41».. 3\W90 i 60 S« An*nM!i% 1911 »7 »7 6Ui;l'oliet et Chaiwon 1118 111» S ]19-J« 7 7U2 R9.. 88 IS/1930 4 *> 910.. KeUTte uniftée «8 60 «S 50;! part» 47000.. 4 9 Espagne Ultérieure ^ouTeUes Galeri™. VWO .lapon 4 iConïO Gfis Ijara.. !I45 1S79 Potosaia 17 20 jAstur. des Mines.. lu- HO 1S8S s ?3.. Rio .i!3si A«riat. D-mois. ;Sll88S Orè4.Fow.d'Atr*r. Koyal DirtiOh LSlôO.. iri\iS95 2 80 Bano.. ÛTiKloehlne. ..|)V»n.Oh..Bon8 à tor 11S 50 121 «a'l903 S »i SHS Chem. fer liiniiiieia i Il 181S 4S4 4 "i 4S0 Omnibiis 845 ..• A Ardennes. SW> Meua?. MEiitiinœ 60: 4S2 4S7 Oûro-Héljop (dir. 1:40 Knerïie 8nU>0ttest làii 1510 i 4 .iHatahinsôn U30 14)0 Cclrre» et Pnite». 2»i ,.i 1 nsion 3T2 ^Snrastra utp Acnila» (>S Si ..i; tin. S"i nouf. S7.'i KaVçl t7.v S ii 344 nu h Monte» f.O:.U 30«O So^nowic» S9t si>» s » type t921 j Monaco Mirheviile 710' 700. 4 • 40s Etals-Unis (1 doU.) Si 44 Cha.nt.de Bretagne 170 Il noaTean SS2 3S7 Aile. (100 rriehsm.l 4eIaU<iro 4T5 ..llNord 6 série F. 489 i Belgique (100 bel.l 8M 75 Stedit*rr»n «{..if– D. 433 50 30 sert Ataf.deCociKJIef. MM.i 3% o.»érie B 417 418.Hollande fl.l. a0 Deaani-Aniin 2!i% série C 89:; ..JiHuwrie pen.) 27-i-3l JfrWB.ldlIe S 447 ..ifSorrèïe (100 cou.) 5 oct. Aciériss Marine. 4% 408 'KoBtiunic (100 Mi !515 cet. Vontbsrd.Anlnore u !a IMj 370 S78 8aiss« ilOO francs) Senelle-Maartease. G.C.8%1835 S67 Aut.iobe ( 00 seh.) 11-fl n Citroen (part) 79.. Omet S °; 888 IPortusa) (100 es.). ?2 60 ia iniD. Ttmo. dos Métsni îsio %nonreau M7 ;Tchee«ï.!ov.il00 O 7 oot.

AUX HALLES HIER La viaiulç maintient ses prix,

L»s beurres ans valaient de 17 a 20 SI) le kilo ordinâiros, 13 à et les œufs de le mille.

L«s brie* râlaient de 1TO ta dfcraine; les coulommiers' deniWe crème. diiti», les c»membtrL3 de Kpf-

Mme Nidiatj,

à Genereuille, par Mollans (H.-S.).

centrer sur les, nouvelles internationales assemblée de la Société des nations à Ge- nève et surtout voyage de at. Herrtot à Londres. Dans ces conditions, on peut -ton- sidérer que la séance s'est déroulé.s le mieux possible.

Aux changes, ta livre sterling clôture à contre Si. Nouveau et 'ni iecul du dollar à 25,4450 contre

Londres. La faiblesse -de New-York, impressionne défavorablement l'ensemble' du marchés. On note un nouveau fléchissement aux valeur* de pétrole. Cuprifères irrf-giilières. Le Rio Tinto pourtant lait! bonne contenance. Les diamantifères et les mines d'or varient dans d'étroites limites. Valeurs Iocalê3 disentées.

Bertirr. Tendance calme avec un minimum d'affaires. La plupart des titres x bornent, à évaluer aux environs dea cnttrs' précédents. On note pourtant la bonne tenue relative du groupe minier et des charbonnages.

rjandie. ttO à 420 dtverm, 110 à gournay. il. 150 maroil'.M. 400 à SOO pontlérêque, 200 à 430 neufchâtel 70 & mont-dore, 140 à chéries, 40 à 320 le cent.

L'emmenthal. comté et divers, S00 à 1.200 emmenthal suisse, 1.400 fromagne bleu. 1.100 munster. il. 900 portsaiut, à 1.400 le» 100 kilo».

RENTRÉE DES CLASSES Voici venue la rentrée des classes et les portes des écoles et des lycées se sout ouvertes pour laisser passer le flot presse des élèves.

Bien des enfants cependant n'ont pu y prendre place; soit qu'ils habitent trop loin d'un établissement scolaire, soit qu'une maladie ou simplement une santé délicate leur interdisent les déplacements quotidiens qu'exige renseigne.ment oral, soit qu'ils aient un retard à rattraper, soit pour tout autre motif. Tous seraient privés des bienfaits de l'instruction si l'ECOLE UNIVER- SELLE par Correspondance de Paris ne mettait à leur disposition des méthodes leur 1 permettant de faire chez eux, sans dérangement, aux heures les plus com- modes et avec le plus grand succès, leurs études primaires et secondaires. L'ECOLE UNIVERSELLE obtient chaque année des milliers de succès aux divers BREVETS et BACCALAUREATS. Son enseignement permet également d'acquérir à peu de frais toutes les connaissances générales et tecnr.iques nécessaires pour exercer avec succès la profession que l'on a choisie tiàna i industrie, le commerce ou les arts.

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A propos du nombre des fonctionnaires des assurances sociales! Plusieurs informations ayant tendu à laisser croire qu'il serait question de créer 1.800 emplois aux assurances sociales, le ministère du Tcavail publie la rectification suivante c Le ministre du Travail tient à pré- i ciser 1 1° Que si le décret paru à l'Officiel le 8 octobre fait état de 1.800 fonctionnai- res aux services des assurances sociales, ce nombre correspondait à la totalité de l'effectif actuel des services dépar- tementaux;

2* Dans ce chiffre sont compris les emplois nouveaux auxquels il, vieat d'être pourvu et qui ne comportent que 340 postes;

3° Il n'a été créé aucun poste de directeur départemental;

4° Ces nominations ont été faites en application de la loi du 6 janvier qui a ouvert au budget du ministère du Travail les crédits nécessaires à ces nominations;

5° Les dispositions prises pour l'exécution de cette loi avaient reçu l'adhésion de MM. les ministres du Budget et des Pensions, avaient été soumises à la présidence du Conseil et ont été approuvées en conseil de cabinet; 6° Il résulte du passage de fonctionnaires en surnombre dans les services d'assurances sociales une économie budgétaire de 3.250.000 francs.

Le ministre du Travail a simplement appliqué une loi votée sous l'ancienne législature.

QUELQUES PRECISIONS

DU MINISTRE

En complément du communiqué qu'on vient de lire, M. Dalimier, qui nous a reçu, a bien voulu nous dire Les 1.800 fonctionnaires dont certains de vos confrères ont parlé existaient quand j'ai été nommé ministre du Travail.

Je me borne, en ce moment, à nommer les 340 employés créés par la loi du 6 janvier 1932. Aux termes de l'article 18 de cette loi, je dois prendre un pourcentage déterminé de mutilés et de fonctionnaires en surnombre. Un certain nombre de nominations sont laissées à mon choix. J'ai donné des ordres sévères pour que la qualité des candi1 dats soit examinée avec soin et que ne soient acceptés que ceux qui offrent les plus sérieuses garanties.

Un programme d'économies dans l'enseignement secondaire M. de Monzie ayant consulté le j ment secondaire au sujet des écono1 mies à réaliser, M. Lachenbacher, dans j une réponse adressée dernièrement au ministre de l'Education nationale, a fait connaître le programme auquel son groupement pourrait se rallier et qui comporte notamment

1° La suppression du concours général

2° La suppression provisoire de la Saint-Charlemagne et de la distribution des prix, sauf les prix de fondation

31 La suppression des bibliothèques classiques

4* La simplification des écritures notices, bulletins, feuilles de composition, etc.

La suspension pour un an ou deux ans de l'achat de livres nouveaux ou de l'envoi par le ministère de volumes pour les bibliothèques générales des I lycées

Le relèvement des tarifs de l'externat surveillé

7° La suppression, dans les lycées et collèges de jeunes filles, des classes préparatoires aux examens des enseignements primaire ou technique; 8° La suppression ou la fusion, selon le cas. des classes de mathématiques ou de philosophie comptant moins de six élèves avec s concentration de l'enseignement masculin et de Venseii gnem?nt féminin dans ces classes a; 9° Suppression provisoire des classes primaires qui comptent moins de dix élèves.

Mais « ces dernières mesures doivent avoir pour corollaire le dédoublement des classes pléthoriques et la création de nouvelles chaires partout où la situation l'exige s. ajoute le distingué !'président du syndicat des professeurs de lycées.

M. Albert Buisson

présidents du tribunal de commerce parle de la crise

Iwaugurant le cycle annuel de ses conférences du lundi qui attifent à la cour de cassation une élite nombreuse et assidue, le comité national d'étudié économiques et sociales avait mis hier i son ordre du jour une discussion sur les divers aspects de la crise.

M. Albert Buisson, président du tribunal de commerce et directeur de la. B.N.C.I., avait accepté de faire l'exposé préliminaire. Il montra avec beaucoup d'objectivité les origines de 1a crise qui débuta en Angleterre, s'étendit en Alle- magne et dans les pays scandinaves, et frappa les Etats-Unis avant d'atteindre, en 1931, notre pays. Restreignant les échanges et par conséquent l'activité de nos industries. la crise, qui n'est pas, selon M. Buisson, une crise de surproduction, mais plutôt une crise de sousconaommation, a touché chez nous comme ailleurs les transporteurs, les producteurs et les consommateurs. M. Buisson précisa l'étendue actuelle du chômage qui prive de ressources un million de travailleurs. Un des moyens le plua souvent préconisé pour sortir de la crise, la diminution des salaires, doit naturellement, selon lui, être accompagné d'une diminution parallèle du coût de la vie. Malheureusement on n'enregistre pas une baisse des prix de détail, alors que les prix de gros ont depuis plusieurs mois subi une sérieuse diminution.

M. Buisson explique cette résistance des prix de détail par les charges flscales grevant toujours notre commerce. Il considère qu'elle est regrettable. d'abord du point de vue social et ensuite du point de vue économique, puisque retardant la baisse des salaires et partant l'allégement des fraie généraux; elle handicapera lourdement notre industrie à l'heure où, la crise terminée, toutes les nations reprendront leur concurrence sur les marchés mondiaux abandonnant l'abri, d'ailleurs illusoire, des mesures protectionnistes qui paralysent tout autant les échanges intérieurs que les échanges internationaux. M. Albert Buisson souligna enfin que la crise actuelle, comme toutes les grandes crises économiques dont l'histoire a enregistré le souvenir, est venue de ce qu'une ou plusieurs classes sociales capital, terre et travail ont pu chercher au détriment des autres une rupture de l'équilibre nécessaire entre tous les facteurs de la richesse. Il souhaita que cet équilibre se retrouve vite et ne soit plus jamais rompu. Un intéressant échange de vues se produisit sous la présidence du pasteur Boegner, après cet exposé qu'applaudirent un grand nombre de personnalités, parmi lesquelles on reconnaissait les généraux Mollet et Nlessel, M. Dejean, ancien directeur des chemins de fer de l'Etat Dunan, ministre de Suisse Comejo, ministre du Pérou Mony-Sabin, ancien chef du cabinet de M. Steeg, le professeur Pinard, ancien député, etc.

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Après la visite de M. Herriot à Jersey

Le don à la Ville de Paris du journal des proscrita de l'Empire

Le consul de France à Jersey, M. Delalande. a fait connaître à M. de Fontenay, président du conseil municipal, que M. Ralph Mollet, secrétaire du bailli de Jereey et secrétaire honoraire du comité du musée de la Société. Jersiaise, venait de lui remettre, à l'intention de la Ville de Paris et en souvenir de la visite que le président Herriot a faite récemment aux !les anglonormandes. une collection du joarnal l'Homme publié d'abord à Jersey. ensuite à Londres, par les républicaine français réfugiés après le coup d'Etat du 2 décembre 1851.

Le président du conseil municipal a immédiatement transmis ù M. Ralph Mollet la gratitude de la Ville de Paris. La collection du journal l'Bomme, j auquel Victor Hugo collabora, va du 3 décembre au 23 août 1856. Elle constitue un souvenir extrêmement i précieux ce journal, est, en effet, 1 introuvable,

Après le cyclone de la Côte d'Azur Félicitations au centre d'aviation de Fréjus

M. Georges Leygues a reçu de M. Auguste Reynaud, député du Var, une lettre dans laquelle celui-ci demande au ministre de la Marine de féliciter le centre d'aviation de Fréjus pour le dévouement et le courage avec lesquels if a apporté son concours à la population de Saint-Raphaël si durement éprouvée par le récent cyclone. M. Georges Leygues a remercié M. Auguste Reynaud pour cette aimable démarche.

Le ministre de la Marine a porté cette lettre élogieuse à la connaissance du préfet maritime de Toulon pour qu'elle soit transmise au personnel de Fréjus en y joignant ses félicitations personnelles.

LES ATHLÈTES FINLANDAIS AU PETIT PARISIEN

De droite à gauche, au premier plan MM. Jorgenson, vice-président de la F. F. A. Julien Condy, codirecteur du Petit Parisien » Bonnot. directeur commercial du a Petit Parisien a Brussin, consul de Finlande Meiers, président de la commission d'athlétisme' du Racine Club de France, etc..

Une cordiale réception a eu lieu hier au Petit Parisien, celle des athlètes finlandais, qui sont venus accompagnés de MM. Brussin, consul de Finlande, pmgren, vice-consul; Nzbag, secrétaire du consulat, et Karrikko, chef de l'équipe.

M. Julien Coudy, codirecteur du Petit Parisien, qu'entouraient MM. Jurgenson, Jardin, Méricamp et Isambert, de la Fédération française d'athlétisme, souhaita la bienvenue nos visi-

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FAITS DIVERS

DANS PARIS

Le* accidents de la rue

Une automobile dont le chauffeur- a pris la fuite, a renversé, à l'angle de l'avenue de Chois}' et de la rue de Tolbiac, M. Albert Man- :ier. trente trois ans, contrôleur à la Compagnie du gaz, habitant 4, impasse Bourgoin Pi^lé.

Avenue de la Porte de Choisy. M. Rocca Félix, trente-trois ans. demeurant non loin de là; ;est renversé par un taxi. Pitié.

Un motocycliste. M. Ernest Bugeaud, vingt-neuf ans, 98, rue de l'Ouicq, heurte et renverse, sur un passage olouté, 7. boulevard Saint-Marcel. Mlle Emilienne Grain. Tous deux sont blessés et admis à la Pitié. Boulevard Saint-Germain. M'le Yvonne de la Villegié, professeur de français, :9, rue de Buci. est'renversée sur un passage clouté par une automobile. Charité. A l'angle de la, rue de Crimée et de la rue Manin, un camion renverse' Mme veuve Adète Lecerf. domiciliée 40. rue de la Boule-d'Or. -Saint-Louis.'

Piace du T'ocadéro. Mlle Germaine Le Chap!ain, demeurant 33. rue de l'Université, tombe sur la chaussée un taxi ne peut l'éviter et l'écrase. Boulevard ÎJey. V>nfl*jniçr.. Eugène Raublot. Agé de vingt-troj's aiy», est renversé par une auto. Bichat.

L'épuration de Pari*.

M. Badin, commissaire divisionnaire à la police' judiciaire, accompagné des inspecteurs principaux Leroy et Clerc, ainsi que d'un certain nombre d'inspecteurs de 'a brigade dps jeux, a effectué, l'autre nuit. des descentes rues Jules-Vallès et AdrienLefèvre, sur la zone annexée.

Quarante-cinq arrestations ont été opérées pour délits divers.

Le désespoir d'un ivrogne

M. Hervieu. ancien employé de chemins de fer. trente-quatre ans, demeurant 22, passage des Petitep-Ecunes; dans un accès d'ivresse, se tranche Jes artères des poignets avec un rasoir après avoir ouvert lés robinets 2 gai d«> son appartement Sa femme, survenant, prévint des agents qui firent transporter le désespéré à Lariboisière où son état a été jugé grave. Deux balles sans résultat

A 1a suite d'une discussion qui avait lieu l'autre nuit dans un bar. 5. rue Lechapelais,

teurs. M. Brussin répondit en exprimant les remerciements de ses compatriotes et leur satisfaction de l'aÇcueil qui feur fut fait, dimanche, sur le stade de Colombes. Et après que M- Méricamp eut félicité les excellents athlètes pour leurs performances et remercié ie Petit Parisien d'avoir accepté de participer à l'organisation d'une belle manifestation sportive, l'on vida des coupes à l'amitié qui unit la Finlande et la France.

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Charles Labour, trente-cinq ans, sans profession ni domicile, a tiré un coup de revolver sana fatteindre sur le patron du caté, M. Aimé Dollé. Ce dernier, se trouvant em état de légitime défense, a tiré à son tour un coup de feu sur son assaillant, qui n'a pas été atteint. Labour s'est enfui. On le recherche.

Neurasthénique, un employé de commerce, M. Jacques Landier, trente-huit ans, habitant 49, boulevard de Magenta, se jette de la fenêtre de son logement, situé au cinquième étage, dans la cour de l'immeuble et se tue.

Souffrant d'une maladie incurable, M. Louis Godron, soixante ans. eoncierge, rue Thibouroéry, se. suicide au moyen du gaz d'éclairage,

On a découvert dans sa chambre. 2. rue François-Coppée, mort d'une. balle à la tempe droite. M. François Voillot. chimiste. né à Vesou! en 1819. Neurasthénie. On a envoyé aux Enfants-Assistés un garçonnet, âgé de deux ans. qui rôdait autour des baraques foraines de la place Denfert-Rochereau. Aux questions qui lui turent posées, il ne put que répondre « M'appelle Mimi. ̃»

Pris d'un malaise, 56 bis, rue Desnouette, M. Pierre Bonaour, habitant rue Wilfrid-Laurier. est transporté à Necker. Mme Pillbt, quarante et un ans, sans domicile connu, s'affaisse sur un trottoir, boulevard de l'Hôpital. Pitié.

Des inconnues ont pénétré. l'autre nuit, dans les locaux de là Société pi&triere de Meaux. quai de la Bastille. Des accessoires de bureau. des blouses. des pigeons vivants ont été volés. 1

Le jeune Roger Pèlerin, âgé de dixhuit mois, tombe, cu domicile de ses parents. 11. rue des Haies, dans une bassine remplie d'eau bouillante et meurt à Trousseau.

,Hier, vers 20 heures, un feu de cheminée, rapidement éteint par les pompiers. s'est déclaré dans un appartement du cinquième étage, 9, boulevard Saint-Denis. DANS LA 'SEINE

On trouve. sur, la voie

le corp* d'un ingénieur électricien Des cantoniera de la voie ont découvert hier matin, près du pont de la Folie, entre les gares de Pantin et de Nolsv-Te-Sec, le cadavre d'un homme correctement vêtu, dont la tête était • fracassée..•

Grâce aux papiers trouvés sur le défunt, on put établir qu'il s'agissait d'un ingénieur électricien. M. Fernand Gallacier, trente-huit ans, demeurant 4, rue Guillaume-Tell, à Paris. L'enquête n'a encore pu établir s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide.

Un mutilé de guerre disparu

Un propriétaire de Saint-Denis, M. Henri Belle. a signalé la disparition, depuis mardi dernier, d'un de ses locataires, M. Georges Bonmartin, .mutilé de guerre à 100 et demeurant 76. chemin de Stains. Au domicile de ce dernier, on a décorvert' sur la table le testament du disparu. La cachette n'était pas «ûre Mme iMélanie Pigeon, propriétaire, 85, boulevard du Docteur-Durand, à Gentflly. avait, voici quelques jours, déposé une liasse de quarante billets de 1.000 francs à l'intérieur d'une marmite qui se trouvait elle-même au fond d'un placard de cuisine. Hier, elle sortit de chez elle pour quelques heures. A son retour, elle constata que le magot avait disparu. Elle alla conter sa mésaventure au commissaire de.police, M. Goujon. lequel n'eut aucune peine à établir que, pendant l'absence de Mme Pigeon. la porte de l'appartement de celle-ci avait été ouverte à l'aide de fausses clés.

Rue du Général-Roguet, à Clichy, l'agent cycliste Paul Wilhem a été renversé par un motocycliste; il a dû interrrompre son services.

Dans un immeuble en construction. Cité-Jardin, à Nânterre, un ouvrier. M. Benito Basquini. trente-cinq ans, 35 bis, avenue de la République, a eu le crâne fracturé par la chute d'un madrier. A l'asile Chevreul.

Ce soir.. 20 h. 30, 22. rue Roque-deFillol, à Puteaux, sous les auspices de Fructidor. Mme Roubé-Janski, le docteur Rehra, Mo Robert Chochon parleront sur les sujets suivants· le pitoyable exode des Russes en 1920" s. « l'amour japonais a l'amour justifie-t-il le crime ? La parole sera donnée au public.

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L'UNION FRANÇAISE

DES INDUSTRIES EXPORTATRICES A LA PRESIDENCE DU CONSEIL M. Edouard Herriot a reçu, à la présidence du Conseil, le conseil d'administration de l'Union française des industries exportatrices, ayant à sa tête- son président, M. Etienne Vautheret, et son administrateur délégué, M. Robert AItermann.

MM. Vautheret et Altermann ont exposé au président du Conseil le but que s'est fixé l'U. F. I. E. dans sa tâche de restauration de nos industries exportatrices.

Ils ont marqué l'intérêt qui s'attacherait à une suppression rapide des contingentements et indiqué les gran- des lignes de la politique libérale qu'ils recommandent.

A cette occasion. MM. Vautheret et Altermann ont prié M. Herriot de bien vouloir accorder son haut patronage au congrès international de l'exportation organisé par l'U. F. 1. E. et qui doit se tenir à Paris, au début de l'année 1933, au siège de la chambre de comrmerce internationale.

Le président du Conseil a bien voulu accepter ce patronage.

MANIFESTATION DE SYMPATHIE Les gradés et agents du commissariat de police de Clichy ont offert, au cours d'une réunion intime, un objet d'art à leur col- lègue le gardien Banide, qui vient de prendre sa retraite après trente années de service.

LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne Sens. 1 m. 22.

Haute-Seine Bray-sur-Seine. 0 m. 8S pont de Montereau, 1 m. 67 pont de Melun, 2 m. 71 écluse de Varenne. 2 m. 17 écluse de Port-à-1'Anglais, 2 m. 91.

Batse-Seine pont de la Tournell». 0 m. 81 pont Royal, 2 m. 50 écluse de Suresnes, 4 m. 32 barrage de Chatou. 3 m. 18.

Seine fluviale Andrésy. 1 nt. 10 Mant».«, 3 m Méricourt, 3 m. S3 Damerv, 0 m. 38.

Ctand-Morin Pommeu?e. 0 m. S5.

Marne éclusa de Clialifert. 2 m. 2S écli:se de CHaronU-n, 2 ni. 36.

Giie barrage de Venette. 2 m. 55.


THEATRES

AUJOURD'HUI. Odéon, 8 h. 30. génétale (il bureaux ouverts) de Don Juan, l'homme de désir, pièce en quatre actes, en vers, de M. Jean Sufrervllle.

-o-OPERA. Les décors pour le Jardin sur l'Oronte, dont la première aura lieu prochainement, ont été exécutés par M. Mouveau. sur tac maquettes de M. René -o- COMEDIE. FRANCAISE. On jouera dimanche, en matinée, le Bang de Danton, de M Saint-Georges de Bouhélier, qui vient, d'obtenir de l'Académie française le prix -o- ODBON. MM. Romuald Joubé, Paul ŒtUy. Roger Weber, José Squir.quel. André Waaley, Gautier-Sylla. Bonifas. Harry James, Charpentier, Pasca!. Alfredo, Auger. André Aube.Ieau, Jean Schneider, Jean Clairjois Mmes Germaine Rouer. Madeleine Brevilie. Silvain, Germaine Duard, Blanche Dars, Marges, Paulette Marinier. S.mone Viovy, Simone Jarnac. Simone De- Jaur. Jacqueline Erly, Boltl, Simone Texler et Denise ïlellot seront les interprète* principaux de Don Juan, l'homme de désir,

dont la générale publique a lieu ce soir. TH. SARAH-BERNHARDT. Jeudi. Bes dsmes avcz chapeaux verts seront données en matinée avec tous les interprètes du soir, Renée Bartout en tête avec Alice '-o° TH. ANTOINE. M. René Rocher. directeur, retient la date du vendredi 28 octobre, en soirée, pour la générale de Périphérie, pièce en trola actes et dix-sept tableaux de Frantisek Lsuger, adaptation française de MM. Benjamin Crémieux et Henri Jean

o- PALAIS-ROYAL. 150' de la Maison d'en face. Jeudi mattnée. THEATRE _DU_CHATELET NINA-ROSA

La Direction s'excuse auprès des nombreuses personnes qui n'ont pu trouver de places à la matinée de Dimanche et rappelle au public que la location est gratuite Les matinées du Dimanche sont données à 2 h. très précises avec la même interprétation qu'en soirée: ANDRE BAUGE, BACH, SIM VIVA, MONIQUE BERT et la danseuse MITTY

PI POTINIÈRE Tous le» soirs, jeudi, dimanche matinée La troupe du THEATRE RUSSE KAROUSSEL Pour la première fois en France Places de 10 30 francs

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QUI ne connait cette ÉCOLE DE LA LOIRE, créée en 1745 par le maître ébéniste Jean-François Hardy? Des bois blonds moirés à peine citronnier et merisier les composent, leurs lignes, harmonieuses et sobres, ne sont point frustes comme dans le «rustique», mais d'une si fine élégance, d'une si fraiche simplicité, que beaucoup préfèrent ces meubles aux meubles de bois de rose et de marqueterie, plus luxueux, que nous légua un glorieux passé.

TMÉ ATTIRES JtÇllWÉMAS

drndl qu'aura lieu la première représen- tation de la revue dont la vedette sera Mme Raquel hieller. o- TH. CLUNY. Rentrée de sa tournée dans l'Amérique du Sud, Mlle Gaby Morlay donnera, à partir du 15 octobre. quelques, représentations exceptionnelles de Mademoiselle: ma mère.

MUSIQUE

vent leurs portes samedi et dimanche. c'étaient les Concerts Colonne et Pasdeloup samedi et dimanche prochains, ce seront les Concerts Lamoureux et Poulet: et plus tard viendra la Société des concerts du Conservatoire.

Au Châtelet, c'est M. Paul Paray, jadis successeur de Camille Chevillard, à la tète de l'association Lamoureux, qui a été nommé chef des Concerts Colonne, pour alléger la tâche de M Gabriel Pierné. Le vieux lutteur pour la cause de la bonne musique, M. Pierné, n'a pas été oublié dans cette transmission des pouvoirs. En effet, en prenant possession de son nouveau pupitre, M. Paul Paray avait réservé à son prédécesseur une beUe part dans le programme consacré à fêter des musiciens français. M. Pierné a. en effet. été appelé a diriger la première suite de sa Cydalise et le Chèvre-pied, ce ballet qui conserve sa séduction à l'audition au concert comme au théâtre, ce ballet original par la variété de ses rythmes et de ses timbres; zompositeur et dirigeant. M. Pierné a été l'objet d'une chaleureuse ovation. Conduite par M. Paray. la Symphonie en ré mineur, de César Franck, a été interprétée avec la ferveur voulue puis le jeune chef a prêté de la vigueur au tableau du Camp, de Wallen* stein, la trilogie de Vincent d'Endy et il a montré dans la suite de Pellèas et Mëlisande, de Gabriel Fauré, la délicatesse rêveuse qui convenait' au Prélude, à la Fileuse et à la Sicilienne. La séance s'est terminée par une exécution bien enlevée de Till Eulenspiegel. le poème symphonique de Richard Strauss, qui, jadis, révolutionnaire, parait aujourd'hui singulièrement classique.

Au menu des concerts Pasdeloup figurait dimanche une œuvre inédite, la Fantaisie romantique de M. Larmanjat, pour piano et orchestre. Concerto classique ? non. quoiqu'on puisse retrouver dans ce morceau joué sans Interruption les trois mouvements habituels. Mais pastiche peutêtre ironique de la musique de l'époque. En effets, voici, dès le début, le ton déclai matoire du piano solo puis les accords pompeux du clavier semblent empruntés aux formules traditionnelles, Dans le déve.loppement qui suit, louons la plénitude i sonore de l'instrumentation et l'allure héroïque du rythme dans lequel la virtuosité du piano trouve sa place quant à l'élément mélodique et sentimental, il a été quelque peu mis de côté, quoiqu'il ait sa place dans le romantisme. Mme Christova. au jeu viril, a fait applaudir l'œuvre. Après le magnifique prélude de Messidor. qui chante avec ampleur la fête des Rogations dans le drame de M. Alfred Bruneau. on a chaleureusement applaudi le jeune violoniste Paul Makonovitzky dans une interprétation très souple du Concerto de Mendelssohn il a bien fait chanter l'andante et il a montré du brio et de la verve dans le finale.

A l'Orchestre symphonique de Paris, M. Emil Cooper, le réputé chef d'orches-

tre, présentait un programme séduisant, consacré à la musique russe. Il a dirigé avec charme et séduction la 2' Symphonie de Borodine. montré une savante polychromie dans les Tableaux d'une Exposition de Moussorgsky, et de la fougue dans le Capriccio espagnol de RimskyKorsakow. Le célèbre baryton Vanni Marcoux était l'attraction vocale de la séance il a chanté avec sa belle autorité le beau monologue du tsar dans Boris GodounotV de Moussorgsky il a détaillé avec son art si sensible, avec sa parfaite diction. avec une variété rare. trois mélodies de 6lazounow. Il a été justement acclamé. Louis Schneider.

o- Les concours d'admission à l'Etape supérieure de Paris (subventionnée par la ville) amont lieu à partir du 25, dans l'ordre suivant: flûte, hautbois, clarinette. aaxophone, tous les cuivres et la batterie; piano (hommes et dames, supérieure et préparation), harpe et accompagnement; violon, alto, violoncelle. Pour la contrebaase, oa admet, ainsi qu'en harmonie, batterie et danse, des débutants. Chant (hommes, femmes), opéra, opéra-comique, comédie, tragédie, dame. Pour cette classe, dirigée par M. Staats, maître de ballet à l'opéra, limite d'âge six à vingt-six ans. Une classe d'harmonie, fugue, etc., est confiée à M. Léon Moreau. grand prix de Rome. Les candidats doivent s'Inscrire de 2 à 6 h. au secrétariat. 147, faubourg Poissonnière. On sait que l'enseignement est a peu près gratuit.

MUSIC-HALLS

A l'Alhambra Franconay, Joe Ter-1 mini, Ray Ventura, etc.

L'Alhambra vient de faire sa réouverture en music-hall. Le célèbre établissement de la rue de Malte revient ainsi à ses destinées premières. Nul doute qu'avec les programmes qu'il a l'intention de mettre sur pied il n'obtienne tout le succès qu'il mérite.

Ln fantaisiste Franconay, dans un sketch d'imitations écrit pour elle, par René Dorin, a obtenu un grand succès. Franconay, supérieure aux imitations mais qui s'y cantonne modestement aujourd'hui, reproduit, avec un esprit d'ob- servation singulier mais aussi beaucoup de verve et de malice en excès, les modèles qu'elle se plaît à faire revivre sous nos yeux. C'est du meilleur pastiche et du plus spirituel.

Joe Termini est un excellent comédien. Ce grand garçon flegmatique au visage expressif joue tour à tour du violon, du banjo et de la guitare avec une manière de détachement supérieur. Mais cette distraction n'est qu'une apparence. De fait, ses traits subtils et comme en perpétuel écho notent les harmonies au passage et les reflètent avec une diversité, une richesse de nuances et d'accents tout à fait amusantes.

J'ai assez souvent fait l'éloge de Ray Ventura et de ses collégiens pour leur devoir la vérité. Or ils me paraissent jouer un jeu dangereux. A force de vouloir être spectaculaires ils exagèrent, et la musique ne compte plus assez dans leur exhibition. La plupart des airs assemblés par Ray Ventura ne sont plus du jazz mais des pots pourris comme tant de chef d'orchestres en composent. Par ailleurs, s'il est bon que les exécutants indiquent d'une mimique au passage un trait d'orchestre particulièrement descriptif. ils auraient tort de se prendre pour des comédiens, car sous cet angle leur fantaisie ne dépasse pas les essais d'amateurs. Ray Ventura et ses collégiens,

UN EVENEMENT DANS L'ART DU MOBILIER.

:ous musiciens et sensibles, se doivent de ;*observer davantage. Le style et même a qualité fantaisiste de leur numéro en iépendent.

Rolf Hansen est un illusionniste déli:ieux entre les mains de qui les cartes, les fleurs, l'eau, bref tous les éléments apparaissent et disparaissent tour à tour. Si jamais j'apprends qu'on a volé la tour Eiffel je saurai maintenant sur qui les soupçons devront se porter.

Dixon et Pal sont un homme et un phoque unis et fidèles. Alf. Loyal donne au numéro de ses chiens comédiens un rythme à la lettre admirable. Rodelle Ruis et Adix sont des acrobates cyclistes remarquables. Et l'éloge des Frilli n'est plus à faire, qui comptent parmi les meilleures troupes de jeux icariens du moment. Louis Leon'-Martcj o- EUROPEEN. Tous les jours maUnée- 2.50 et 3,50; en soirée. 2,50 et 7 fr.

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Ces meubles ressuscites aujourd'hui d'après des documents patiemment réunis, retrouves un peu partout, dans le Blésois et l'Orléanais, le Saumurois et l'Anjou parfois même dans quelque musée de Hollande vous pourrez en voir les plus exactes copies. Le BON MARCHE, qui s'en est assure l'exclusivité, les a fait établir dans ses ateliers, par des artisans d'éiiie. L'ECOLE DE LA LOIRE y a désormais son temple, Et cast.sans doute, la plus remarquable, la plus curieuse exposition qui se puisse voir actuellement.

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Une histoire de chasse

en justice de paix

ou le chat est-il un gabier ? En résumé, dit le juge de paix, vous refusez de payer le prix de votre action de chasse parce qu'un de vos coassociés a tué un chat ? 1

Parfaitement, monsieur le président. répond le plaideur, aux rires de l'assistance.

Curieux procès cynégétique en vérité S'il se déroule au cceur de la capitale, dans le prétoire du premier arrondissement, il a pris naissance dans les foréts de Lorraine. Alléché par leur réputation giboyeuse, un industriel parisien, grand chasseur devant l'Eternel, y avait afferme 18.000 francs un canton de bois et cosvié des amis aux plaisirs du fusil. Ceux-ci, à entendre aujourd'hui ses doléances car ce Nemrod est devenu plaignant lui demandèrent de leur céder une part de chasse ainsi fut formée une société de six membres dont chacun devait bien entendu acquitter 3.000 francs. Et c'est parce que l'un d'eux a refusé de régler sa contribution que l'animateur de l'affaire a dû le citer par devant justice aujourd'hui. Nierez-vous, dit-il au récalcitrant, avoir apposé votre signature au bas de cet acte de société ?

D'abord, rétorque l'autre, ce n'est pas un acte notarié, mais un papier sous seing privé qui n'a pas été soumis à l'enregistrement

Bien fait le juge, si j'ignore encore à qui je donnerai gain de cause, le sais d'ores et déjà que vous paierez de ce chef une amende au Trésor. Continuez. Enregistré ou non, reprend le demandeur, l'acte comporte un engagement de votre part.

Oh un engagement, vous exagérez. Il s'agit plutôt d'une simple promesse. La preuve est que.

Mais le chat, parlez-moi du chat, in| terrompt le juge.

J'y reviens, monsieur le président, dit le défendeur. Si j'ai chassé dans ces bois, trois fois exactement, et sans en rapporter le moindre gibier, un autre de nos amis a, lui, descendu un chat sous nos yeux.Pardon. interrompt à son tour le plaignant, un chat sauvage, bête nuisible à l'agriculture et dont la législation allemande a toujours permis la destruction. Possible, réplique le défendeur, mais ma femme, qui m'accompagnait, s'est écriée « Oh I Jules, quclle horreur Il me semble qu'on assassine notre minet > Et, devant le corps de la victime. elle a piqué une crise de nerfs.- Faire le voyage de Lorraine pour en revenir bredouille et subir par surcroît une scène de ménage, j'estime que ça ne vaut pas 3.000 francs. Allons donc! c'est un moyen plus ou moins ingénieux de ne pas faire honneur à votre signature. Mais monsieur le juge ne le prendra pas au sérieux. Qui sait ? Le magistrat a mis l'affaire en délibéré. Nous saurons, dans trois semaines seulement, si la sensibilité exacer:ce d'une Parisienne est motif suffisant pour rompre un contrat. Osons avancer que nous en doutons infiniment.

M'ADOLPHE LACAN

VICTIME D'UN ACCIDENT M« AUtùplie Lacan, meaiùre du conseil de l'ordre, alors qu'il longeait le pont aa Change, se rendant an palais de Juntice. buta contre un pavé et tomba. Doux .i* chute, il se fractura l'arcade «ourcUlere. Soigm à l'Hôtel-Dieu, M" Lacan put rejoindre le soir même son domicile. Son éV.tl n'inspire pas d'tnquiétnde.


Trois blessés à Montreuil au cours d'une rixe

L'autre soir, le débardeur Edouard P6cheur, vingt-quatre ans. et son amie Angèle Jamart, vingt ans, cartonnière, habitant tous deux 7, rue des Deux-Communea, à Vincennes, passaient rue Rougetde-Lisle, à Montreuii-sous-Bois, accompagnés de plusieurs aniij, Ils croisèrent là un groupe d'individus, d'où partit le cr:: « La be!!e blonde: Pêcheur s'approcha alors des inconnu» et, peu après, une violente altercation éclatait entre les deux groupes. Bientôt on en vint aux mains. Soudain plusieurs coups de feu retentirent. Des agents, attirés par le brvit, Inter-

vinrent, à la vue desquels toute le monde s'égailla. Mais on trouva étendu trois blessés Louis Pêcheur, trente-trois ans, 10. rue de Boulogne, à Issy-les-Mouiineaux, atteint d'une balle à la tête Julien Lemaire, vingt-deux ans, 37, boulevard Chanzy, à Montreuil, blessé d'un coup de couteau au ventre, et Alphonse Gostetin, vingt-trois ans, terrassier, 6, rue des Groseilliers, il. MontreuU, qui avait reçu un coup de matraque sur le crâne. Les deux premiers blessés furent transportés 2 l'hôpital Saint-Antoine, où leur était n'inspire toutefois pas d'inquiétude.

Peu après, M. Woltz. conunissaire He la circonscription, retrouvait la plupart de ceux qui avaient pris part à la rixe Angèle Jantart. Charles Vanaker, débardeur, 18, rue de Boulogne, à Issy-les-Moulineaux; son amie, Louise Kutbouc, trente ans,

cheur, vingt-sept ans. 44. rue Mirabeau à Romainville; Gaston Leblond, vingt-six ans, terrassier, 6, rue des Groseilliers, à Montreuil, et son frère Abel, vingt-quatre ans, même adresse.

Malgré tous ses efforts, le magistrat n'a pu arriver à établir quels sont ceux d'entre eux qui tirèrent les coups de revolver. En attendant la fin de l'enquête, il les a consignés à la disposition de la justice. AU CADRE DE RESERVE Le général de Brigade Lorin, membre du comité consultatif de défense des colonies. est placé dans la section de réserve.

Féodalités africaines LE SLLTAN HETMANN, MONARQUE ABSOLU

« Ministre du sultan Mon ami le sultan Voilà qui sonne bien aux oreilles des camarades de la métropole, sur lesquels rejaillit un peu de votre prestige, de ce prestige que vous confèrent vos relations avec l'aristocratie exotique. Il ne s'agit d'ailleurs pas ici de celles que vous pourriez avoir avec le sultan du Maroc comme directeur des finances ou de l'agriculture du Maghzen. Non! Mais c'est plus loin qu'il faut pousser, jusqu'en Afrique centrale, juste au-dessus du Congo belge, pour aller, en qualité de c commandant kété D, chef de subdivision, ou même de commandant coton agent agricole, rendre visite au sultan de Rafaï. En cette qualité, ou en toute autre, vous serez l'ami de Sa Majesté lorsque vous aurez dégusté, en sa compagnie, le grog martiniquais offert par elle.

Le sultan Hetmann, appelé plus communément Toumané par les indigènes, est un curieux personnage. C'est le seul chef qui gouverne encore un sultanat sur la rive droite du M'Bomou. Son domaine constitue en somme un petit protectorat. Il a fait l'objet d'un traité en bonne et due forme passé il y a plus de vingt ans entre Hetmann lui-même et le gouverneur Merwart. Il est délimité au sud par le M'Bomou, à l'ouest et à l'est par les rivières Moï et Ouarra. Les principales localités sont celles de Rafaï, Bandadi et Derbisaka. Comme chiffre de population, Hetmann avoue un nombre de 13.000 imposables, c'est-àdire de 13.000 individus des deux sexes ayant dépassé l'âge de quatorze ans.

Une conversation avec Hetmann nous ramène à l'époque héroïque. Le

sultan est illettré, mais il est parvenu a s'exprimer très couramment en français. Il ne parle pas le « petit nègre ». Cependant, on est parfois interloqué à l'entendre disserter au sujet des notabilités européennes de la région, Il ne s'embarrasse pas du mot « monsieur » et fait un usage irrévérencieux des surnoms. Hetmann vous parle d'un air détaché de Liotard, Bobichon, Marchand, Eboué, « Gros-Toine D, Parakongo (le scorpion volant!), comme s'il avait tapé sur le ventre de ces dignes personnalités. C'est que le sultan est un chef autrement important et considéré que ses voisins, les petits chefs des cantons n'zakaras.

On connaît sans doute le nom pittoresque des Niam-Niams, population de l'Afrique centrale. Ce nom viendrait du mot « niama », qui signifie animal, viande. Les traitants arabes, les navigateurs yakomas étaient autrefois interpellés par ce mot lorsque ces indigènes désiraient troquer la viande, le « niama » produit de leur chasse, contre de la pacotille ou du poisson. Le nom est resté. Entre eux, ils s'appellent Zandés ou Azandés. Les gens d'Hetmann forment la tribu des Zaudés Badjas. Le peuple zandé est hétérogène. Il est composé de races différentes qui ont accepté le joug commun, le dialecte et les coutumes imposés par une aristocratie, les Abanguias, envahisseurs venus du Bahr-elGhazal à une époque relativement récente. Hetmann et ses fils se disent Abanguias et non Zandés. Ces derniers sont d'ailleurs proportionnellement beaucoup moins nombreux dans le sultanat de Rafaï que dans les sultanats zandés du Congo belge.

A l'époque où la rivalité entre la France, l'Angleterre et l'Etat indépendant du Congo se donnait libre cours, les sultans zandés de la rive droite du M'Bomou étaient déjà nos alliés. En 1894, le sultan Rafaï, le propre père d'Hetmann, était disposé à marcher de Djéma sur Deùn-Zobéïr, localité commandant par sa position l'entrée du Bahr-el-Ghazal. Rafai devait, par la suite, être un des plus précieux auxiliaires de la mission Marchand, à qui il fournit porteurs et vivres. Hetmann montre avec orgueil à ses visiteurs le beau fusil à crosse incrustée d'argent

et marquée d'inscriptions en caractères arabes dont le capitaine Marchand fit présent à son allié Rafaï. Hetmann fait, avec non moins de fierté, déployer sous vos yeux le grand drapeau de guerre teint en vermillon que son père arborait lors de ses expéditions. n y a quelques années encore, le sultan était riche. Grâce à l'argent que lui rapportait la vente de l'ivoire et du caoutchouc, il pouvait se permettre de mener un train de vie fastueux. Depuis lors, les cours de l'ivoire et du caoutchouc se sont effondrés et, par répercussion, Sa Majesté se trouve « dans la purée ».

De son ancienne splendeur, il lui reste une cohorte de gardes, ses bazinguères encadrés de « sarzans » (sergents) et même d'un adjudant, l'adjudant Saka, qui vous salue dans les rues de Rafaï en brandissant gravement une colichemarde démesurée. Ces « mousquetaires du roy » ont maintenant des tenues fantaisistes quand ce ne sont pas de simples guenilles. Devant le « tata » d'Hetmann, la clique sonne tous les matins le réveil en fanfare. Pendant un long moment, clairons, tambours et tam-tams s'exercent avec virtuosité sur un thème original. Leur patron aime le décorum. Dommage pour lui qu'il n'ait pas à sa disposition la caronade que les Belges donnèrent à son collègue Labasso et qui gît, désormais muette, devant le bureau de l'administration à Bangassou.

Hetmann a deux vies une vie indigène ou privée, dont il est assez malaisé de pénétrer les secrets, et une vie à l'européenne ou officielle, qui n'a rien de caricatural en dépit des apparences. Lorsqu'on va voir Het-

mann dans sa résidence établie sur le plateau du nouveau Rafai, le sultan se tient, pour accueillir ses visiteurs, sur le perron d'une confortable maison en briques, maison dont beaucoup de petits fonctionnaires européens sont loin d'avoir l'équivalent. Derrière la maison, il existe tout un quartier réservé aux femmes du sultan, quartier dissimulé derrière des nattes et de hauts clayonnages. Sous la véranda d'Hetmann, assis dans un confortable fauteuil, on s'imagine être l'hôte d'un planteur antillais. Le sultan fréquente tous les Européens de la circonscription et est reçu chez eux. Dans ce cas, il ne manque jamais d'arborer sur son dolman de multiples décorations dont le ruban de la Légion d'honneur. Cette distinction a pour lui un avantage imprévu les commerçants ont le droit de lui vendre directement des boissons fortes, alors que ce genre de négoce leur est interdit avec les autres indigènes, chefs ou simples « bouniouls 000

Avant de parler des fils et clients du sultan, je crois devoir conter une histoire renouvelée de Thésée et d'Hippolyte; seulement, ici, Hippolyte n'est pas innocent. Voici il y a déjà de longues années, le fils préféré d'Hetmann ne put résister au plaisir de seconder le vieux chef dans les hommages qu'il adressait aux « sultanes les plus belles et les plus jeunes. Le vieux connut rapidement la chose et exila le coupable. Ce dernier n'a jamais eu la permission de revenir au pays. Mais, au lieu de suivre tout pensif le chemin de Mycènes », il se contente d'être scribe à Bangui. Afin de consolider son pouvoir absolu (si je n'avais peur d'abuser des adjectifs j'écrirais dictatorial, inquisitorial), Hetmann a placé les principaux membres de sa famille dans tous les postes de la subdivision de Rafaï qui ont quelque importance. A Rafaï même, son fils Binza, le « dauphin est écrivain et interprète du poste. C'est par surcroit le secrétaire du sul- tan. Il est parfaitement au courant de la marche de la subdivision, trop bien peut-être. Par ailleurs, c'est un garçon courtois, réservé et instruit. N'a-t-il pas été, durant un an, élève à l'école Faidherbe. à Dakar ? Voici

maintenant Fatrane, frère de Binza, prénommé Auguste. C'est l'agronome de la famille. Un peu moins policé que le premier, il est davantage susceptible. Il a tout de même notablement contribué au développement des cultures cotonnières dans le sultanat et. par conséquent, fait œuvre utile. Un de leurs cousins répond au nom de Tamboura, nom porté autrefois par l'un de ceux qui résistèrent aux mahdistes. Celui-là, c'est le mauvais génie d'Hetmann. Heureusement que l'on a affaire à d'autres notables comme Bassiriminba, un bon vieux Borongo, Agoumar et Piémo, qui se chargent du gouvernement des plus gros villages.

Le moindre incident qui se produit dans la subdivision de Rafaï est aussitôt rapporté à Hetmann. Dès qu'un Européen apparaît aux abords de son territoire, les tam-tams résonnent de

Types d'« Arabisés ». originaires du Tchad village à village de telle sorte que, grâce à l'emploi de ce c système Morse d'un nouveau genre, le sultan est prévenu de son arrivée. Difficile pour le c commandant dans ces conditions, de prendre notre homme en défaut.

Pour les questions les plus variées, c'est au sultan qu'il faut s'adresser. Durant de longues années, la subdivision de Rafai est restée sans être contrôlée par un fonctionnaire européen. Hetmann faisait fonction de chef de subdivision. Il se chargeait d'entretenir routes et ponts, de percevoir V impôt. On dit même qu'il percevait l'impôt à la manière des fermiers généraux de l'ancien régime. Hetmann faisait aussi la police, incarcérant les récalcitrants, et cela sans appeL L'Européen de passage à Rafai ne pouvait obtenir de vivres frais qu'en s'adressant au potentat. Celui-ci lui fournissait aussi des porteurs et encaissait les salaires. Ai-je besoin d'ajouter que, une fois servi, il eût été vain de chercher à savoir si l'argent qu'on avait versé parvenait réellement aux porteurs ou au paysan zandé. Mais ceci est une autre histoire.

Depuis quelque temps, on a doté le sultan d'un « conseil judiciaire sous la forme d'un résident européen qui l'assiste spécialement en ce qui concerne la perception des « guinnzas traduisez de l'impôt. Besogne délicate

On s'est demandé en haut lieu si le pouvoir paternel et absolu » laissé libéralement à Hetmann n'était pas en relation avec l'exode des contribuables zandés vers les centres de Bangassou, Bangui, voire ceux du Congo belge ou du Soudan anglo-égyptien. Certes, l'rafluence et le prestige d'Hetmann rendaient des services en ce qui regarde la mise en valeur du pays. Mais le jour où l'on apprit qu'au village de D e m m b i vingt-quatre indigènes étaient morts d'inanition il. la suite de réquisitions excessives, on jugea avec raison qu'Hetmann avait dépassé les bornes. Certains de ses sujets ne se nourrissaient plus que de papayes ver- tes, autant dire de navets. A quoi bon, alors, travailler pour remplir des silos puisque le sultan prenait tout ? Maintenant, Hetmann devra subir, lui aussi, les effets de la crise et réduire sa consommation de rhum et whisky. A sa mort, le sultanat, comme celui de Bangassou, sera démembré en simples cantons. Quant à Hetmann, il se rappellera et cela, sans doute, adoucira ses derniers moments qu'il n'aurait jamais dû être sultan. Les vieux Zandés ne chuchotent-ils pas, en effet, qu'Hetmann ne serait pas le vrai fils de Rafaï, qu'il ne serait, en réalité, qu'un neveu ou cousin et que, autrefois, il y aurait eu substitution d'enfant ? Qu'importe. Le rôle d'Hetmann est, désormais, à peu près purement décoratif. Pourquoi se plaindraitil puisque son sort est celui du bey de Tunis et de l'empereur d'Annam ? Roland MENEY.

M. Painlevé présidera demain le banquet des officiers de réserve du service automobile

M. Painlevé présidera demain mercredi, à 20 heures, le banquet annuel des officiers de réserve du service automobile. Le ministre de l'Air prononcera, au cours de cette cérémonie, un important discours.

Un Bordelais fait un vol plané d'une soixantaine de kilomètres Bordeaux, 10 octobre (ddp. P. Paris.} Une remarquable expérience de vol à voile vient d'avoir lieu au Pyla, sur le bord du bassin d'Arcachon. Lancé de la dune du Saloney, un planeur piloté par M. Alfred Duprat a réussi à parcourir une soixantaine de kilomètres.

DEUXIÈME LEÇON DE YO-YO La promenade du chien

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La réception [ l'Hôtel de Ville de M. Tuck

Sur la proposition de M. Fleurot, le conseil municipal a, on le sait, à l'occasion de son quatre-vingt-dixième anniversaire, attribué le titre de citoyen de Paris à M. Edouard Tuck, le généreux philanthrope américain qui, depuis le Second Empire, époque où il vint à Paris comme chargé de mission du gouvernement américain, n'a cessé de prodiguer à la capitale, en plein accord avec sa regrettée femme, Mme Tuck, les témoignages de la plus vive affection tout en multipliant ses libéralités à son égard. Les collections qu'il a léguées au Petit Palais constituent un des plus beaux joyaux de notre trésor artistique.

L'hommage rendu au grand citoyen américain que Paris, reconnaissant, a adopté comme un de ses flls, a reçu hier sa suprême consécration à l'Hôtel de Ville, au cours d'une émouvante cérémonie qui s'est déroulée dans le cabinet du président du conseil municipal.

De nombreuses personnalités américaines avaient tenu à s'associer à cette manifestation. Il y avait là, autour du fauteuil où M. Tuck avait pris place, à côtés des élus de Paris, parmi lesquels MM. François Latour, d'Andigné, de Castellane, F l e u r o t, Bucaille, M. Marinner, chargé d'affaires des Etats Unis le général Pershing. MM. Donald Harper, Kendal Drake, J. Kraus, Norton Fullerton, Groubowski, conservateur du Petit Palais; Bourguignon, conservateur de Marmaison l'aviateur Bellonte.

En remettant à M. Tuck le parchemin oui le consacre comme citoyen de Paris, M. de Fontenay s'est fait l'interprète de la reconnaissance de la capitale envers son onéreux bienfaiteur.

A son tour, M. Renard, préfet de la Seine, dans un discours de haute inspiration, a associé Mme Tuck, dont Paris vénère la mémoire, à l'hommage rendu au nouveau citoyen de Paris, qu'il a salué, dans les termes les plus touchants, en soulignant la délicatesse et l'affectueuse simplicité qui ont accompagné ses riches dons. à la fois comme un ami et comme un dis qui vient dire sa mère

Voici de beaux souvenirs de notre maison familiale que les siècles avaient dispersés aux quatre coins du monde. J'ai eu les* ramer.er sous les cieux qui les avaient vus naître et les replacer sous notre toit. C'est li. et \h seulement, qu'ils prennent toute leur valeur spirituelle et qu'il me ptett de les voir rester.

Et voici qu'à son tour, au milieu des témoignages de sympathie de l'assistance, M. Edouard Tuck se lève. Ses premiers mots sont pour proclamer sa fierté du titre qui vient de lui être décerné, sa joie de se sentir encore plus uni que dans le passé au cœur de la France. Et comme on sent l'affection profonde qui l'unit à notre pays lorsque, simplement, Il ajoute

Je ne m'étais, jusqu'ici, vis-à-vis de Paris, cette capitale de la supériorité lntellectuelle, reconnu que des devoirs, vous avez voulu me conférer des droits.

M. Tuck ne veut voir dans cette manifestation que le témoignage d'amitié dont il ressent d'autant plus le prix qu'il consacre une affection que déjà avait ressentie avant lui Benjamin Franklin. Et, comme l'illustre Américain. il rend un hommage ému à Paris. Messieurs, vous le savez, voici de longues années que je me suis fixé en France. J'y ai toujours joui, ainsi que la très regrettée compagne de ma vie, Mme Tuck, d'une existence privilégiée. Notre plus grande joie a été d'essayer de donner un peu de bonheur à quelques malheureux, un peu plus de beauté à certains lieux choisis. Paris est un joyau unique l'embellir encore a été pour moi un magnifique lège- En me conférant aujourd'hui un honneur sans pareil, vous me rendez profondément reconnaissant. Ce sera le couronnement de mon existence que de pouvoir me dire « Citoyen de Paris. » Je remercie de tout mon cœur le conseil municipal. Toutes les mains se tendent vers le noble vieillard, qui a peine à cacher son émotion et que le président du conseil municipal M. Renard, préfet de la Seine M. Bucaille, syndic, accompagnent au milieu des témoignages de respect de tous, jusqu'à sa voiture. Lorsque celle-ci s'éloigne, la foule massée sur la place de l'Hôtel-deVille, salue le nouveau citoyen de Paris, qui reçoit ainsi un nouveau témoignage d'affection et de sympathie. A la terrasse d'un café une lingère absorbe un narcotique Le gardien Daisol, du YIIIa arrondisaement, était requis, l'autre nuit, par le gérant d'un café, 44, avenue des Champs-Elysées, pour faire conduire à l'hôpital une jeune femme qui, assise à la terrasse, venait d'absorber un somnifère contenu dans un flacon retrouvé auprès d'elle.

A l'hôpital Beaujon, où elle fut conduite, on trouva sur la jeune femme des papiers au nom de Mlle Cernoshlavkova, âgée de quarante-quatre ans, ouvrière lingère, de nationalité tchécoslovaque, demeurant 24, rue des PetitsHôtels.

Mlle Cernoshlavkova occupait, depuis six ans, à cette adresse, une chambre que lui sous-louait un locataire de l'immeuble. La lingère vivait modestement, bien qu'elle ne fût jamais privée de ressources, car elle recevait de Tchécoslovaquie des mandats, parfois importants, adressés par ses parents.

On connaissait une liaison à Mlle Cernoshlavkova, qui avait confié récemment à des voisins que si son ami ne faisait pas ce qu'elle désirait, elle se suiciderait.

Cours de perfectionnement

pour les sous-officiers de réserve Les sous-officiers de réserve d'infanterie sont informe.) que les cours de perfectionnement, ouverts aux sous-officiers et capotaux-chefs d'infanterie, ont repris depuis le octobre pour l'ainée 1932-33 à la caserne de Reuilly. Des avantages sont accordés aux S. 0. S. ou assimilés nul sulvent ces cours avec assiduité entre autres des bons de transport à quart de place sur tes grands réseaux.

Pour tous renseignements, s'adresser à la permanence les mevcedis de 12 il 14 heures. et les samedis, de 14 à 18 heures, cascrne de Reuilly, 20, rue de Reuilly, Pa-

La remise des pneumatiques en justice de paix

Un concierge est-il tenu

de les accepter ?

Locataires qui n'avez pas expressément indiqué à votre concierge de recevoir vos télégrammes, vous ne sauriez vous plaindre si le préposé à la loge refuse de les accepter. C'est son droit et même son devoir. Ainsi en a décidé la jurisprudence. d'une façon très nette. Mais la règle vautelle pour les pneumatiques ? Cette question se pose aujourd'hui devant une justice de paix de Paris.

Pauvre de moi 1 gémit le demandeur. Je suis, monsieur le juge, un infortuné représentant de commerce qui ne peux plus exercer sa profession. Tout cela par la faute de mon concierge. agissant sur les ordres de mon propriétaire. En effet, quand les petits postiers, ayanz frappé vainement à ma porte durant mon absence, descendent remettre un pneumatique au concierge, celul-ci leur dit c Non, laissez-moi une fiche si vous voulez, mais je ne veux pas du pneumvique. Il ira bien le chercher! A mon re.cur, il me faut perdre un temps précieux pour courir au bureau, assez loin de chez moi. Passé 7 heures, la poste étant fermée. !e dois attendre jusqu'au lendemain une correspondance qui, par son mode d'expédition même, présente toujours un caractère d'urgence. Cette mesure vexatoire me fait manquer nombre d'affaires. C'est pourquoi je réclame au propriétaire responsable 3.000 francs de dommages-intérêt. Vous avez mauvaise grâce à vous plaindre, réplique le défendeur. J'ai loue à votre père seulement, je ne vous connais pas comme locataire.

Allons donc I Je vis habituellement chez mon père. Cela me donne, j'imagine, le droit d'y recevoir ma correspondance. En tout cas, j'ai loué bourgeoisement et vous vous livrez au commerce. Je n'en fais pas dans votre immeuble. D'ailleurs, vous ne pouvez savoir si les pneumatiques à mon adresse se réfèrent ou non à mon commerce, et le seraient-ils qu'il n'y aurait pas motif suffisant pour votre concierge de les refuser. Mais, avant de me poursuivre en justice, vous auriez dû au moins me mettre en demeure.

Rien ne m'obligeait à le faire. Le demandeur a raison, conclut le juge la mise en demeure de l'article 1146 du code civil n'est pas nécessaire dans ce cas. Il a du reste raison sur tous les points, Peu importe qu'il s'agisse d'un locataire officiel ou officieux, de courrier commercial ou personnel. En refusant d'accepter les pneumatiques, le concierge manque à sa charge.

Sur quoi, le propriétaire s'entend condamner à 1.000 francs de dommages-intérets. Ainsi, la remise des pneumatiques et la remise des télégrammes ne suivent-ellîs point le même sort judiciaire. Ce problème, assez controversé, ne manquera pas, d'ailleurs, de faire couler encore beaucoup d'encre.

M. Justin Godart préside

la séance d'ouverture

du congrès français de médecine La séance solennelle d'ouverture du 32* congrès français de médecine s'est ouverte, hier, à 9 h. 30, à la Sorbonne, sous la présidence de M. Justin Godart, ministre de la Santé publique. Le professeur Bezançon, président du congrès, salua tout d'abord le ministre. Puis, après avoir retracé et honoré la mémoire de ses prédécesseurs: Vedel, Bard, Teissier, Henrijean, il aborda la question de la spécificité des maladies, qui domine actuellement la pathologie générale.

A son tour, M. Justin Godart prit la parole. Il rendit un émouvant hommage aux services rendus pendant la guerre par le corps médical.

Puis le ministre de la Santé publique définit ainsi son action

La médecine collective, ait-11, en raison de la tendance naturelle des hommes à se grouper lorsque les difflcultés de la vie s'accroissent, prend de plus en plus de place. Les lois sociales de protection et d'organisation obligatoire, la connaissance des modes des contagions et des moyens de les enrayer par des précautions d'ordre général, l'instruction répandue qui fait comprendre au plus grand nombre que la maladie est moins une fatalité personnelle, un accident d'ordre privé, qu'une répercussion souvent évitable de fautes dues à l'ignorance ou à l'incurie des pouvoirs publics, tous ces faits nouveaux sont pour orienter la médecine vers un rôle plus large et l'appeler à mener de front préservation et guérison, à devenir la conseillère de la nation comme elle est depuis toujours celle de la famille.

Je sais les inquiétudes de beaucoup de médecins devant ces changements. On pourrait à loisir en discuter, s'ils résultaient d'une pure conception de l'esprit, d'une doctrine inventée par quelque théoricien.

Mais ils s'indiquent. /oire ils s'lmposent comme le bénéfice salutaire que la société doit avoir des découvertes de la science, comme la conséquence des modifications de la vie économique nationale et internationale.

Est-ce que l'art médical en perdra son précieux individualisme, sera décapité de sa nécessaire indépendance, et pour dire la perspective redoutée et un peu dramatisée, sera fonctionnarisé ?

Et le ministre conclut, en exprimant la confiance, que le corps médical français saurait, non pas suivre l'évolution sociale, mais selon son grand destin la préc:éder pour la guider. Le prix de l'Alsace littéraire Le prix de l'Alsace littéraire sera. vers la fin de l'année, distribué pour la troisième fois. Les jurys de ce prix seront présidés, pour le roman, essais et nouvelles, par M, Marcel Prévost, et pour la poésie, par M. Paul Valéry. Les concurrents doivent envoyer leurs livres ou manuscrits avant le 1« novembre à M. H. Rislin. 6, boulevard Voltaire, à Paris, secrétaire du c Prix de l'Alsace littéraire

M. Paul Painlevé

rend un vibrant hommage

à la mémoire du général Ferrié En présence de Mme veuve Ferrie, des représentants de la municipalité parisienne et des membres de l'Académie des sciences, M. Paul Painlevé, ministre de l'Air a inauguré hier, au Champ-de-Mars, la rue portant le nom du genéral Ferrié. Ce fut l'occasion pour l'ancien président du Conseil de retracer en termes éloquents et émus la vie du beau soldat, du grand sa,vant que fut le général Ferrié. Pendant dix ans, rappelle M. Painlevé, à force de recherches personnelles, le général Ferrié acquiert une véritable maîtrise dans ce domaine mystérieux qui vient d'être découvert et où tout est encore tâtonnement et empirisme. Son détecteur électrolytique réalise un progrès considérable dans la réception des signaux de T.S.F. en permettant leur lecture à l'oreille par le son. II créé des antennes dirigées et puissantes dont il dote la tour Eiffel Toujours payant de sa personne, chaque fois qu'une expérience comporte un risque, il l'affronte le premier. C'est lui qui, en 1902, part aux Antilles pour remplacer par la T.S.F. la communication sous-marine qu'a rompue l'éruption de la montagne Pelée. C'est lui qui, le premier, expérimente la T.S.F. sur dirigeable, qui en tente l'emploi aux colonies. C'est lui qui, partant de rien et ayant organisé en quelques jours un détachement de radioautomobile, l'aocompagne au Maroc et assure le service des nouvelles transmissions pendant la campagne de la Chaoula. Grâce à la puissance amplifiée qu'il a su donner au poste de la tour Eiffel, lea communications sont régulières entre Paris et Casablanca.

On ne peut que souscrire à l'hommage vibrant d'un grand chef déclarant Ferrié est l'honneur de l'armée souligne le ministre de l'Air, quand on songe à la réalisation des applications systématiques et puissantes de ce grand savant.

Et M. Paul Painlevé de les évoquer avec une éloquente précision

La portée de la tour Eiffel est étendue par Ferrié jusqu'à 3.000 kilomètres. La liaison est établie par T. S. F. entre Paris et les fortifications de l'Est, entre les centres de défense maritime. De 1908 à 1914, l'activité de Ferrié ne connaît pas de repos. Emploi de la T. S. F. à bord des avions et des dirigeables, formation des réseaux coloniaux, premiers essais de radiogoniométrie, à tous ces merveilleux progrès, le nom de Ferrié est demeuré attaché. Mais c'est au problème de l'heure, problème capital pour la navigation comme pour la science, que l'infatigable chercheur apporte une solution qui devra être perfectionnée sans cesse mais dont il est le premier réalisateur. Envoyer par T. S. F. l'heure du méridien initial à tous les postes de réception que peut atteindre la tour Eiffel. résultat d'une portée Immense qui assure aux navires la détermination précise de leur position en mer et révolutionne la détermination des différences de longitude.

Salué par les applaudissement unanimes des assistants, le ministre de l'Air retrace alors l'œuvre admirable pendant la guerre du général Ferrié, qui dota l'armée de tous les appareils les plus modernes et lui assura, en télégraphie et en téléphonie militaires une incontestable supériorité. Aussi le général Bourgeois a-t-il pu dire avec raison que Ferrié demeure un des meilleurs artisans de la victoire. Après avoir montré combien l'activité de Ferrié ne se ralentit pas après la guerre, le président Painievé, avec une émotion communicative, dit toute sa fierté d'avoir comme ministre de la Guerre, rédigé et signé le projet de loi, dont l'exposé des motifs, a-t-on pu dire sur le cercueil du général Ferrié, constituait le plus beau témoignage de la reconnaissance du pays.

Avant le ministre de l'Air, M. de Fontenay, président du Conseil municipal M. Edouard Renard, préfet de la Seine, et le général Perrier, avaient retracé également la magnifique carrière du général Ferrie.

Académie des ,Sciences L'expédition du Pourquoi-Pas ? nuz régions polaires. Le docteur Charcot. au cours de la séance d'hier, a présenté A ses collègues un intéressant compte rendu de la croisière du Pourquoi-Pas en 1932. signalant tout d'abord que la mission française de l'année polaire 1932-1933 transportée au Scoresby-Snnd y a trouvé en excellent état une maison confortable et une station aérologique préparées l'an dernier par le Pourquoi-Pas t.

Les professeurs Mauraln et Jean-Louis Faure, MM. Devaux et P. Drach, qui se trouvaient il. bord du Pourquoi-Pas ont pu poursuivre toute une série de recherches Importantes qui, continuées l'été prochain. viendront s'ajouter au bilan de l'opération scientifique internationale de 1932-1933.

M. Jean-Louis Faure, notamment, a rédigé un rapport sur les hôpitaux d'Islande et des iles Féroé; MM. A. D. Parat et P. Drach ont réalisé d'importantes collectfons biologiques qu'ils ont remises au Muséum M. Devaux a procédé à des études intéressantes concernant la glace des icebergs et flpei> au Scoresby-Sund et levé des plans topographiques de cette région enfin, le Pourquoi-Pas t, grâce aux importantes indications qui furent données à ses ofnciers par le savant explorateur danois Lange Koch, a pu se rendre au cap Leslie au fond du Scoresby-Sund où fut recueillie une riche collection de fossiles uniques et inconnus.

Transfert de bureaux de contrôle des contributions directes

Les bureaux de contrôleurs des contributions directes ci-dessous sont transférés comme suit

direction (Quartier des Champs-Elysées) bureaux transférés de la rue Frédéric-Bastiat, n- 1, ti Paris (8'), à la rue Marbeuf. n' 14 bis. à Paris (8*).

Il« direction (Quartier de la Plaine-Monceau) bureaux transférés de la rue LéonCogmlet, n- 9, à Paris la rue de Courcelles, n, 116. à Paris (17«)B 3' direction (Quartier de la Viltette) bureaux transférés de la rue Cavendiah, n" 11, à Paris (19'), au boulevard de la Vlllette. n" 117. à Paris (10').

direction (X, inspection principale) bureau transféré de la rue Duhesme, n° 73, à Paris au boulevard de la Villette, n- 117, à Paris (10').


Les hommes admirent un teint frais, clair et juvénile, plus que toute autre chose. Toute femme peut, maintenant, facilement blanchir, adoucir et embellir sa peau, par l'usage quotidien de la Crème Tokalon, non-grasse, Aliment pour la peau (Couleur Blanche). Celleci contient maintenant de la crème fraîche et de l'huile d'olive prédigérées, combinées avec des éléments astringents qui blanchissent et tonifient la

Nez-Gorge VEGETATIONS. SINUSITES, SURDITÉ Amygdales gonflées, Rhume de cerveau, Catarrhe nasal, Ozène, Maux de gorge. Laryngites, Pharyngites, Enrouements, Extinctions de voix et toutes maladies aiguës ou chroniques du nez ou de la gorge conduisent à la surdité ou provoquent Rhume des foins, Asthme, Emphysème, Coqueluche, Toux, Rhumes, Bronchites. Toutes ces maladies sont combattues par Nazinette. nouveau et merveilleux baume nasal. En voici la preuve « Je signale l'heureuse et remarquable action de Nazinette dans toutes les maladies des voies respiratoires. Je la fais employer dans ma famille et je ne sors jamais l'hiver sans un peu de ce baume dans mes marines. L'action des essences qui le composent dure plusieurs heure* pour chaque application, et c'est là le secret de son étonnante action. Cette découverte constitue un réel progrès dans le traitement des maladies dea voies respiratoires. » Docteur V., rue Ordener. Paris. La maladie entre par le nez; c'est dans le nez qu'il faut la vaincre. Une brochure de 32 pages entoure chaque tube de Nazinette elle donne des explications complètes sur le traitement de ces pénibles et graves maladies par l'emploi des essences naturelles volatiles extraites des plantes, et de nombreuses attestations. Prix toutes pharmacies, le grand tube 6 fr. (exigez bien Nazinette). A défaut par poste, 6 fr. 25: contre remboursement, 7 fr. 50; les 3. 19 fr. 50 t les 6. 87 fr. Labors- toires biologiques Dr Gilbert, 6. rue du Laos, Paris US*).

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CHEMINS DE FER DE L'EST Modifications au service des trains

consécutives à l'application

de l'heure d'hiver, depuis le 3 octobre Ligne de Paris il Strasbourg. Le rapide (1«, 2' classes) pour Strasbourg. partant de Paris à 9 heures, a son départ avancé 8 h. 58 l'arrivée à Nancy est fixée 12 h. 56 et à Strasbourg à 14 h. 36. Le rapide 2e, 3' classes) pour Metz et Strasbourg partant de Part» à 9 h. 6 est avancé à 8 h. 53 il dessert Chftlons à 10 h. 46, Bar-le-Duc à 11 h. 48 Il arrive à Metz à 13 h. 31. à Nancy à 13 h. 30. à Strasbourg à 15 h. 45.

Ligne des Ardennes. Le rapide de nuit de toutes classes pour Francfort et la Rhénanie, partant de Paria à 22 n. S5, est avancé et quitte Paris à 21 h. U dessert Reims h. 17, Charleville à 0 h. 39: Sedan 1 h. 10 et arrive a Francfort cornu*

peau. Elle pénètre instantanément et profondément dans les pores, enlevant les impuretés que le savon et l'eau ne peuvent atteindre «Ment les points noirs à tel point qu'ils disparainent, blanchit la peau la plu sont» bre et adoucit la plus roche, et resserre les pores dilatés. Klle pare, en S jours, la peau d'une betatb et d'une fraîcheur nouvelles, impossible t obtenir autrement.

actuellement à Il h. 48. En sens Inverse, le rapide de nuit partant de Francfort à 20 h. 30 arrive à Paris à 7 h. Z

Ligne de Paris à Baie. Les rapides de Jour pour Baie, la Suisse. l'Italie et l'Autriche, partant de Paris à 7 h. 30. et à 14 heure*' sont avance* respectivement à 7 heures et à 13 heures. Les rapides de nuit, partant à 22 heures et 22 h. quittent Peris respectivement Il 21 b_ 15 et 32 heuree, L'exprou partant de Parts 8 h, 5 pour Longueville, Romilly et Troyes, est légèrement avancé (Paria. départ 8 heures) et comporte, dans sa composition, des voitures de 1™, et classes et détachant à Longueville pour former un nouveau train semi-direct desserrant Nogent-sur-Seine à 9 h. 25, Romilly à 9 h. 42. M.esgTigny à 9 h. 56 et arrivant Troyes à 10 h. 19. Ce nouveau semi-direct remplace. entre Longuevilie et Troyes, l'express partit de Paris 8 h. qui est rendu omnibus sur ce parcours et qut quitte Parla 8 8 b. 3a

LES COURSES HIER A SAINT-CLOUD

Afutrut, au comte de Rivaud, «nier* le Prix de Seine-et-Oise

Le Prix de Seine-et.-Oille présentait un intérêt spécial du fatt de la présence de liaotae, actuellement le meilleur ilyer allemand. flotte a bien couru, mais sana pouvoir mieux faire que de finir quatrième. C'eet un deux ans, l'inédit Aaruérus, qui a gagné la course, faisant preuve d'un mérite certain, au moins sur la distance. Ce fils A'Astéru» a battu sa contemporaine Finnoise et son aln6 Oanate avec une telle autorité qu'on peut lui prédire un bel avenir.

Les résultats

FBIX DE MONTÏGNT

A vendre aux enchères, fr., 2.100 m. 1. Brune (R. Arnal) G 60 à !IL C. ParvtlUers P 11 60 2. Badinguette (X. Martine*) F 87 3. Aataroth (S. Smith) P 12 > italdenhead (J. Chevalier). Non pla- ces American Star (C.-H. Semblât) Visor (R. Fortin)' Ortholand (W. Johnstone) Frappe (C. Sauteur) Alxette (R. Huchet): La Ravoire (T. Brooks) Zionale (R. SUvestri). Distances long" 1 long,. courte tête. Onze partants.

paix MOIA

12.1500 francs, LA00. mètres

1. HUda (F. Hervé).G 19 50 IL James Schwob P 9 2. Revery (A. Rabbe) P 14 » 3. Love Taie (B. Glbba) P 10 50 4. CracoTienn* (J. Peekett). Non placés Stereo (R. Bretbes) Grande Fusée (W. Sibbrltt) Dhygreya (R. Leurson) GolEia Dufore») Riviéra n (J. Chevalier) Omphale n (J. David) Ras el Ma (C. Bouillon) Corbeille de Noces (L. Vaixelflach) Nartha (B. Goldln); ICI Beida (H. Bonneau) Jeaane Hachette (C, Herbert). Distancez courte tête. courte eneolare, 9 long. Quinze partants, FKOC DE THTVERVAI.

A vendre aux enchères, fr. 900 m. 1. Indienne (F. Keojh) G 8D 6o M. Harry Davisoa P 11 X Dallas (F. Rochttti) P UEO Haximo (H. Lynch) P 4. Vldallta (M. Pecgueux). Non places Qui Vire (A. Bslinr) Garde d'Honneur (C. Sautour) Miss Blue (C-H. SemHuchet) Greyston» (L. Robson) Mascara (V. ]Mors) Solfatare (P. VUlecourt) Mère Lurette (N. Peint) Inde en Feu (M. Caboussat). Distances i long., courte Ute. Ion.. Quatorae partant*. PBDL DE 8EINE-ET-OI8E

francs. mètres

Assuérus (R Rosen) G 49 50 au comte 0. de Rivaud P le > J. Finnoise (A. Rabbe) P 17 Canute (W. Jobnstone) P 4. Laotse (H. Blume). Non plaeéa Broute <A. Esllne) Clarawood (G. Duforer) Monsieur Jean (A. Hattoa) Présent (R. Brethes) Et Péru (le. Goldin) Negundo (W. Slbbrttt). Distances: 1 tongueur, à long., 1 tons. J. Dix partants. PBIX DE CASTILLON

Handicap. 15.000 francs, 2.400 mètres 1. Béro (F Rochett!) G 81 » à M. Ed. Chaverondier P 15 50 2. Coq du Midi (A. Dlxon).P 7 3. Blacfc King (N. Pelât) P 16 4. FortitÙde (A. Chéret). Non placés Emerveillée (G. Duforez) Dent du Chat II (M. Lynch) Bacbouk (H. Bonneau) Sphère d'Or (L. Vaixelfisch) Fridoline (R. Arnal), Distances 4 long., 5 long.. 1 longueur. Neuf partants.

PRIX DAGOB

12.500 francs, 1.600 mètres

1. Hyêres (R. Brethès) G 12 s> à M. Robert Lazard P 7 60 3. Granit (F. Hervé). P 18 8. Fazil (Duforez) P 15 » 4. Blrtjac (N. Pelat). Non placés Claude II (J. Ltmoure) Kid (F. Keogh) Rahère (J. Harper) Porpoiae (W. Sibbritt) Alclblade III (T. Brooks) Manchu (L. Robson) Land'rick (G. Delaurle) Le Gallbier (W. Orabaœ). Distances t de long., 3 long., 2 long. Douze partants.

Aujourd'hui à Enghien, à 13 h. 30 7.500 fr., 3.100 m.) Oman, Khartum. Frlx du Bnrey haies. 10.000 ir.. m.): Grammercy, Fortunatus.

Prix de la Franche-Comté (haies, ven4re. 7.500 fr.. m.) Le Ludion. Prince Charmant.

Prix du Valant» (steeple, 12.000 fr., 3.600 m.) Sabbat, mot Dog.

Course de Haies d'Octobre (handicap, 20.0B0 fr., 3.600 m.) Arioste, Cyclamen III. Prix du Jura (steeple, handicap, 12.000 fr., 3.700 m-) Micheline. Sacole.

Prlx Oatario (trot monté, 7.500 fr.. 2.800 mètres) L'Emballé, Galant Il.

Ua cas de doping ?

Le comité de la Société d'Kneouragment s'est réuni hier 10 octobre. Il a pris plusieurs décisions dont le texte aera publié ultérieurement. Nous croyons que l'une d'elles concerne un cas de doping constaté au cours du meeting de Deauville. BULLETIN COMMERCIAL MAHOHC AUX IESTIAUX ce LA VIUETTI COURS OFFICIELS Du LA COMMISSION DIS COUR* Marché calme.

HausM sur les moutons, les veau%, Balue sur les taureaux et les porcs.

|EiMN*Mte UMr.nssti B«ufs. 3.640

Vaches. 293 447 146 ÎSSÎ??: !•?« 86 Moutons.. 14.737 559 390 Porcs 2.577 T.V. 840 8W Cour» «Mciel» V, a» goal, olae. e»«»

Taureaux. 6.UO 5.00 4.7U 6.80 Veaux. 11.00 8.90 7.40 12.50 7.75 Moutons.. 16.00 10.90 9.20 17.K» 8.80 Porcs 11.14J 7.86 U.&

Porcs (le kilo poids vif) première qualité, 7 80 deuxième qualité. 7 30 troisiéme qualité. 6 50.

On cote approximativement les 50 kilos B«of». Choix. 360 à première qualité, 320 à entre-deux, 260 à 310 fournitures, 230 à 260.

GenicMS. Choix. 400 430 ordinaires, 330 médiocres, à 880 viande à Taureaux. Extra. 310 ordinafres, à 310.

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Mouton». Caoix. ordinaires, BrebU.' Bonnes, 480 vieilles, 32Fo™Mle kilo vif). Extra 7 80 maigres, 7 10 à 7 60 gras, 7 à 7 30 Midi, 7 à 7 40 Oueat, 7 30 7 50 fonds de parqueta. 6 80 à coches, 4 50 5 40. COTONS. Le Havre, 10 octobre, A terme, les 50 kilo* octobre. 235 novembre. 231 décembre. Janvier, 282 février, mara, avril. 234 mal, 285 juin. 236 juillet, 237 août, septembre. Ventes 1.400 balles. CAFES, Le goure, 10 octobre. A terme, le» 50 kilos octobre, 2w novembra, 254 décembre. 241 75 janvier. 238 75; février. 235 75 mars, 229 75 avril, 225 mai, 224 35 juU). 25 Juillet. 221 35 août, 220 26 septembre. Ventes 1.750 secs.

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