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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-10

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 10 octobre 1932

Description : 1932/10/10 (Numéro 20313).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275128

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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MM. LEBRUN ET HERRIOT EN ALSACE Ils ont inauguré les installations sur le Rhin, à KeîptSs DANS LEURS DISCOURS. LE CHEF DE L'ETAT ET LE PRESIDENT DU CONSEIL ONT INSISTE SUR LA SOLLICITUDE QUE LA FRANCE PORTE INLASSABLEMENT AUX PROVINCES RECOUVREES M. Herriot, après avoir souligné la parfaite unité du territoire national, a préconrsé une fois de plus la bonne entente des peuples, en vue du maintien de la paix, et a parlé du plan constructif pour le désarmement que la France doit soumetfre à la conférence de Genève

Kembs, 9 octobre.

OB NOTES ENVOYÉ sPtcIAL

II y a un mois, le Président de la République inaugurait à Metz le canal des mines de fer de la Moselle qui, maintenant, relie Metz à Thionville. Aujourd'hui, M. Albert Lebrun a présidé en Haute-Alsace à une autre inauguration celle du barrage de Kambs, cette œuvre gigantesque qui fait l'admiration de tous les spécialistes français et étrangers qui sont venus la visiter. Ces grands travaux, ces voyages d'études ne peuvent qu'intéresser l'ancien major de Polytechnique, l'habile et savant ingénieur qu'est le Président de la République. Ils doivent nous intéresser, nous aussi les profanes, pour l'immense effort humain qu'ils représentent et pour les résultats qu'au point de vue du progrès est de l'économie nationale on est en droit d'en attendre.

Mais pourquoi faut-il que l'attention que l'on doit prêter à ces grandes entreprises soit un peu atténuée par le souci constant qu'on a de se protéger contre la pluie et le froid ? Il a plu toute la nuit, et à 7 heures ce matin, quand le train présidentiel s'est arrêté près de Huningue, dans un paysage embrumé, zébré d'averses, le froid s'est fait sentir plus pénétrant, plus vif. Cependant, insensibles à la pluie et au froid, des jeunes gens, dans la plaine, avaient mis à profit cet arrêt du train présidentiel pour tendre de rouges banderoles portant cette inscription Donnez-nous les lois laïques. Si la pluie n'avait pu refroidir l'enthousiasme de ces jeunes gens, la vue d'un gerîdarme y suffit. Docilement et avec beaucoup de soins, sans doute pour qu'elles puissent être de nouveau Utilisées plus tard, ils replièrent leurs banderoles.

L'arrivée du Président

Il est 8 h. 25 quand le train présijentiel entre en gare de Kembs. Le chef de l'Etat descend de-non wagon et, derrière lui, MM. Herriot, Margaine, qui remplace M. Daladier, empêché Marchandeau, Aimé Berthod, André Magre, secrétaire général civil, et le général Braconnier. secrétaire général de la présidence de la République; M. de Fouquières, directeur du protocole; le colonel Bonnassieu, de la maison militaire; M. Thomé. directeur de la sûreté générale, etc. Sur le quai, il est reçu par le préfet du Haut-Rhin, M. Caban; M. Leclercq, sous-préfet de Mulhouse; les sous-préfets du «tèpartement; M. Charles André, président du conseil général; le maira de Kembs, M. Knops, et les ̃éaateurs et députéa du Haut-Rhin.

Les travaux de Kembs

Inconnu jusqu'ici, Kembs, qui n'était hier qu'un humble petit village, a conquis aujourd'hui la célébrité. Le voilà entré dans l'histoire économique de la France par l'importance incalculable des travaux d'aménagement des forces hydro-électriques du Rhin et du canal qui va porter son nom.

Pour comprendre tout ce que ces travaux ont de gigantesque de kolossal comme diraient nos voisins d'en face il faut avoir entendu la savante et très simple conférence qu'a faite M. Clément, directeur général de l'énergie électrique du Rhin; c'est l'explication mise à la portée de tous de l'œuvre accomplie. Pour comprendre mieux encore, il faut avoir vu défiler Sur l'écran et fonctionner, agir, vivre, travailler ces grues énormes exécutant en quelques heures des déblaiements que des hommes eussent mis des années à terminer, ces machines élévatrices dont la puissance est sans limite, ces fantastiques ripeuses qui déplacent sept voies ferrées d'un seul effort mécanique et sous la pression desquelles les rails souples, obéissants, Semblent se tordre comme des vers. On semble, en regardant l'écran, vivre dans un pays de fantasmagorie, et toutes ces machines semblent des monstres sortis de l'imagination d'un Grandville ou d'un Gustave Doré. • Et l'on sort de là stupéfait, émerveillé de ces puissances titanesques que sont le génie de l'homme et la torce disciplinée de la machine.

Ce que les deux puissantes usines ont réalisé, le Président de là République va le voir maintenant. Au point où, sur la rive gauche du Rhin, .'amorce ce canal, un embarcadère spécial a été établi. Le chef de l'Etat, avcrc les personnes de sa suite, s'embarque sur un puissant remorqueur

Jtf. Lebrun feonte le compliment de jeune» Alwehiin

En haut le barrage de Kembs et le canal; au centre pendant la visite de l'usine (à gauche); de jeunes Alsaciens remettent des fleurs an Président droite); en bas le cortège à bord de l'aviso Bayonne

le Bayonne qui va le conduire à l'usine hydro-électrique. Escorté de yoles de canoës canadiens, de périssoires pavoisés aux couleurs françaises, le Sayonne glisse lentement sur le Rhin. Sur l'autre rive, c'est l'Allemagne. On ne peut l'ignorer. Cinq ou six jeunes gens ont dressé avec ostentation un pavillon rouge et blanc portant en noir la croix gammée de Hitler. Ainsi ont-ils, dans leur pauvre, orgueil, porté un défi à leurs voisins de l'autre rive.

Au loin se profilent les écluses, les barrages et l'usine, dressant comme une cathédrale une sorte de clocher rectangulaire. Et voici la grande écluse et ses vingt mètres de hauteur, ses murailles prodigieuses et les canaux souterrains d'où s'échappe en grondant, écumante et furieuse. t'eau du Rhin qu'ont suppliciée et torturée les turbines. Et nous revoyons dans leur réalité vivante, plus belle peut-être que n'a pu nous la révéler !'image de l'écran, tout ce que, l'instant d'avant, nous avait expliqué M. Clément.

Après une rapide visite de l'usine de transformation électrique, on se rend à la salle du banquet. La table d'honneur groupe aux côtés du Président de la République tous ceux qui. dans le monde scientifique et industriel, ont un nom connu.

A l'heure des toasts, M. Mieg, président du conseil d'administration de l'Energie électrique, et M. Charles André prennent la parole.

Puis le sénateur Paul Jourdain, ancien ministre, analyse avec élégance, en homme qui le connaît et a pu en apprécier toutes les qualités de caractère, l'Alsacien fier, sincère, loyal, ami de l'ordre, de la justice et de la liberté. Français du fond du coeur, et il parle ensuite de la nécessité de la paix

Il ne faut plus, dit-il, que les peu-

plee souffrent il faut écarter d'eux le mirage trop souvent exploité des politiques révolutionnaires ou chauvines. Quel serait donc ce chef d'un gouvernement qui. de bonne foi, se refuserait à adopter la politique de la Société des nations, celle qu'avec émotion, à Gramat, vous avez déclaré pratiquer pour la France,' monsieur Herriot?

Après son discours, qui est salué de longs applaudissements, M. Edouard Herriot prend la parole.

LE DISCOURS DE M. HERRIOT Ayant observé que l'honneur revient à notre pays d'avoir résolument mis à exécution une œuvre que le traité de paix avait rendue possible, le président du Conseil éveille les fantômes glorieux de la vieille Alsace, parle de Kœch'lin, de Scheurer K e s t n e r Schmaitzer, Jean-Henri Dollfus. Puis il poursuit

-Ce pays est pleinement français, ne fût-ce que par un goût de liberté qui, en plein moyen âge, insurge les habitants de Colmar contre leurs maîtres apparents. Lorsqu'en 1798 Mulhouse se réunit à la France, c'est par centaines de voix et contre quelques unités à peine que le corps entier de la cité se rattache à notre pays. L'Alsace peut, dans la crise actuelle de toute l'économie, subir, comme l'ensemble de notre nation, sa part de souffrances elle sait que le pays ne négligera rien de ce qui peut défendre ou accroître sa prospérité.

M. Herriot, faisant ensuite allusion à l'introduction en Alsace des lois françaises, continue en ces termes Dépoaitaire du patrimoine msatériel et moral dont il est comptable envers les générations futures. 'le gouvernement ne tolérera jamais qu'une atteinte, si légère qu'eile soit, puisse être portée d l'unité et à l'indivisibilité de la Répitblique et de la France. Plus que jamais nous nous tenons fermement sur ces principes.

Ce n'est vn.s ici. messieurs d la vue

Dana les ne. de Mulhouse» M. iLebroji (X) et M. Herriot XX)

des résultats obtenus, que le serai tenté de changer quoi que ce soit d ce programme. Au reste, cette France, dont vous êtes les fils aines, ne demande qu'Il vivre en paix avec ses vofsins, comme avec tous les peuples. Il nous serait agréable nous l'avons affirmé dans une note récente d'associer nos efforts de travaü et de civilisation à ceua d'un grand peuple laborieux qui a, comme nous, intérêt d la restauration de l'économie européens et mondiale. Un redoutable problème se pose, sur 1 e q u e se concentre présentement l'attention des peuples. La France, constamment présente à Genève, met au point un plan constructif d'organisation de la paix et de désarmement progressif qui sera déposé sur le bureau de la conférence que les avis nécessaires auront été recueillis et que le ministère en aura délibéré. Nous ne demandons que les délais nécessaires à l'action méthodique et à la bonne toL Comment soupçonnerait-on un gouvernement qut. depuis sa constitution. n'a Cessé, jour par jour, de travailler pour la paix t Nous voulons des ententes, mais sincères, mais loyales notre politique n'a pas d'autre loi. Ainsi, messieurs, si l'on rencontrait en tout lieu une bonne volonté égale à la nôtre une oeuvre comme celle-ci marquerait une importante contribution au rapprochement des peuples dans les travaux de la paia. Une fois de plus. l'Alsace ouvre la voie au progrès. Qu'elle en soit, par Za France entière, félicitée et remerciée

Et quand les applaudissements ont cessé, le Président de la République se lève et, dans le silence respectueux et ému de l'assistance debout, prend à son tour la parole

LE DISCOURS DU PRESIDENT Après avoir aimablement félicité les promoteurs de l'œuvre gigantesque accomplie à Kembs, les parlementaires du Haut-Rhin, et notamment le sénateur Jourdain, M. Albert Lebrun glorifie ceux qui conçurent ces magnifiques travaux.

Avec la clarté parfaite d'un technicien, il expose le détail des travaux accomplis, puis Il parle avec émotion de l'attachement qui unit l'Alsace à la mère-patrie_. 1'1 montre que la France, depuis le retour des provinces, n'a cessé de travailler à l'amélioration économique des marches de l'Est, et il énumère les travaux exécutés dans tous les domaines. Puis il envisage e l'aspect international qu'offre, par certains cotés, le canal

Si, dit-il, .la persévérance des hommes sait mener à son terme le travail si magnifiquement amorcé, inauguré ce matin, le Rhin qui, pour reprendre encore les expressions d'Hugo, c descend des Alpes à l'Océan, de Constance à Rotterdam, de la cité des papes, des conciles et des empereurs au comptoir des marchands et des bourgeois », constituera pour la France de l'Est, l'Allemagne de l'Ouest et la Suisse un puissant Instrument de développement et de progrès. Bàle ne sera plus seulement la plaque tournante qu'on a souvent évoquee elle méritera aussi de prendre rang parmi les grands ports intérieurs.

Je bois. messieurs, à la brillante destinée du grand canal du Rhin, au cœur d'une Alsace heureuse et prospère, d'une Alsace fille de la France républicaine à laquelle elle est rattachée à jamais, comme le proclamait hier à Strasbourg la voix d'un de ses patriarches. d'une Alsace appliquée à son double destin de monter au seuil de la patrie une garde vigilante et de dresser aux bords du Rhin un foyer rayonnant de civilisation française. De chaleureux vivats saluent le discours du chef de l'Etat et peu à peu la salle du banquet se vide. Mais, dehors, c'est la pluie, une pluie drue et froide qui cingle les visages. Le cortège se reforme, et c'est le départ pour Mulhouse, que ce matin on n'a fait qu'apercevoir. Courts arrêts à Loehle, à Pierrents, à Habstein, petits villages fleuris, pavoisés de drapeaux tricolores, où toute la population, hommes, femmes et enfants, est réunie le long de l'immense rue pour acclamer le Président de la République. Gerbes de fleurs, souhaits de bienvenue du maire, compliments d'une petite fille, acclamations de la foule, et l'on repart.

A MULHOUSE

Voici Mulhouse. Mulhouse qui sous la pluie battante, pataugeant dans les flaques, fait au Président de la République la plus chaleureuse ovation. Jean ROGIER

(La suite à la deuxième page.)

Le prochain voyage,

de M. HerrioU Londres La nouvelle en est accueillie avec faveur à Genève

On envisage à Londres comme' probable la visite du président du Conseil pour mercredi on jeudi

Genève, 9 octobre.

DE NOTEE ENVOYÉ SPÉCIAL

La nouvelle maintenant confirmée du prochain voyage de M. Edouard Herriot à Londres, afin de s'entretenir avec M. Macdonadd, est accueillie ici avec autant de satisfaction qu'était envisagée, il y a quelques jours, avec inquiétude l'éventualité du même e voyage dans le but de participer à une conférence à cinq. Autant, en effet, on considérait cette conférence comme dangereuse parce qu'incapable d'apporter une solution complète et satisfaisante à un problème qui intéresse au même degré tous les Etats voisins de l'Allemagne et de ses anciens alliés, autant on se félicite maintenant qu'on connaît l'existence du plan cons- tructif français de la décision du président du Conseil d'aller s'expliquer à cour ouvert avec son collègue britannique.

On est persuadé que la loyauté, la franchise et la cordialité unanimement appréciées de M. Edouard Herriot sauront le gagner aux solutions d'ensemble envisagées notamment dans le plan mis au point par M. Paul-Boncour et que seul rend possibles le cadre de Genève.

Albert JULLIEN

(La suite la troisième page.)

LONDRES ATTEND M. HERRIOT DES MERCREDI

Londres, 9 octobre (dép. Radio.) Le bruit a couru ce soir à Londres qu'à la suite d'entretiens qu'il a eus hier soir avec lord Tyrrell, ambassadeur britannique à Paris, M. Herriot aurait décidé d'accepter l'invitation qui lui avait été récemment adressée par le gouvernement britannique de se rendre à Londres pour participer à la conférence à quatre, afin d'examiner les problèmes soulevés par le refus de l'Allemagne de reprendre sa place au sein de la conférence du désarmement. Selon ces rumeurs, le président du conseil français pourrait arriver à Londres dès mercredi et la conférence projetée se réunirait le soir même ou jeudi matin.

Le compositeur Maurice Ravel victime d'un accident d'auto

positeur Maurice Ravel a été victime, hier matin, d'un accident de ta\\ fiant jl s'est tiré, fort heureuseaement, avec des blessures qui ne mettent pas ses jours en danger. Revenant d'un théâtre, vers 1 heure da matin, M. Maurice Ravel avait pris un taxi conduit t par le chauffeur Jean Delfini, demeurant 14, rue de la Chapelle, afin de rentrer à l'hôtel d'Athènes, 21, rue d'A-

tnènes, où il descend fréquemment. A fangle des rues d'Amsterdam et d'Athènea, au moment où le chauffeur de M. Ravel s'engageait dans cette dernière rue, un autre taxi, conduit par le chauffeur Henri Lacep, demeurant 77 rue de Plaisance, à la Garenne-Colombes, surgit, débouchant sur le carrefour. L'un et l'autre ne pouvant s'éviter, d'autant plus que le klaxon du deuxième taxi ne fonctionnait pas, une violente collision se produisit. M. Ravel fut projeté contre les vitres de son taxi. Il eut la tête entaillée à plusieurs endroits par les éclats de verre, notamment au nez et au sommet du crâne. La victime, perdant son sang en abondance, fut d'abord pansée dans une pharmacie, puis transportée à Beaujon, d'où elle regagna son hôtel au matin.

M. Maurice Ravel, qui souffre également d'une contusion interne à la poitrine, a été, sur les conseils du docteur Desjardins, transporté dans une clinique de la rue Blomet.

Un camion, en Italie

tombe au fond d'un précipice Quatre morts et des bleue*

Rome. 9 octobre (dép. Radio.)

Près d'Asiago, aveuglé par les phares d'une voiture venant en sens opposé, le chauffeur d'un camion, dans lequel se trouvaient sept personnes, donna un malheureux coup de frein qui précipita le véhicule dans un ravin profond de cinq cents mètres. Quatre des occupants ont été tués et les autres grièvement blessés.

Un cycliste ne pouvant avancer sur une route boueuse

passe sa colère sur une femme rencontrée sur son chemin Celle-ci est grièvement blessée SainWBrieuc, 9 octobre (dép. P. Par.). Mlle Lemercier regagnait son domicile à Turion en Plouha lorsque, à proximité de Goas-Bian, sur la route du bourg à la Trinité, elle fut dépassée par un cycliste. Quelques instants plus tard. celui-ci. rebroussant chemin, sau tait de sa machine et se jetait sut Mlle Lemercier. L'ayant fait rouler dant le fossé, il la frappa à coups de pied et de poing et lui emplit la bouche de boue. lui répétant

Tant pis pour toi Tu vas y pas- ser

Un bruit de pas sur la route l'effraya et il prit la fuite.

Des voisins, attirée par les cris poussés par la victime se portèrent à son secours. Celle-ci, dont l'état est grave, put donner toutefois un signalement de son agresseur. Arrêté bientôt par les gendarmes, celui-ci, le cultivateur Jean Legoff, trente ans, de Kerouazel en Plouha, originaire de Tréverec, après avoir protesté de son innocence, finit par avouer.

C'est vrai, dit-il, je voulais la tuer. Invité à donner les motifs de son acte, il fit cette stupéfiante réponse J'étais pris de colère, le chemin était si mauvais que je n'avançais qu'à grand'peine. Je m'étais juré de me ven- ger sur la première personne que je rencontrerais.

L'én^rgumène a été écroué à la prison de Saint-Brieuc. Il sera inculpé de tentative de meurtre.

Les grandes épreuves de Longchamp itiiiiuiitiiiM nimmiitiiitittmiiMiiiiiiiiiimiiiiiitimmiiiiiiiiiMiiiiiifi tiimimimiiiiiiiiiiu miumHmmisiitfiitiimii "MOTRiCO", AU VICOMTE MAX DE RIVAUD GAGNE LE PRIX DE L'ARC-DE TRIOMPHE

En haut le pesage sous la pluie; au centre l'arrivée du prix de l' Are-de-Triomphe en bas Motrice, monté par Semblât, après sa victoire près de lui, M. d'Othuj »en, l'eamineur: à gauche X. Max de Blvand.

Une caiase de secours

pour chats, chiens et oiseaux est instituée à Berlin

Berlin, 9 octobre (dép. Radio.)

On vient de créer à Berlin une caisse de secours en cas de maladie pour les chiens, les chats et les oiseaux.Moyennant le prix de 80 pfennigs par mois, tout propriétaire d'un de ces animaux pourra le conduire chez le vétérinaire de son choix pour lui faire donner les soins nécessaires.

Cette institution aura certainement le plus grand succès à Berlin, où il existait déjà une clinique gratuite pour les chiens, les chats et les oiseaux où les gens nécessiteux pouvaient faire soigner sans frais leurs animaux. Le général Giraud remet la croix à nn ancien combattant

Beauvais, 9 octobre (d. Petit Parisien.) Le général Giraud, commandant les troupes d'occupation du Tafllalet, actuellement en congé, s'est rendu à FaySaint-Quentin pour y remettre la Légion d'honneur à M. H. Jourdain, qui servit sous ses ordres alors qu'il était capitaine au 4e zouaves et qui est déjà titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre.

LES AFFAIRES D'AVIATION (Voir d la deuxième page.)

Les trois experts en écriture* désigné. par le Juge, d'instruction

LE DRAME DE ROUEN

Les vérifications de la sûreté porteraient sur les dépositions de plusieurs témoins

Rouen, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) Comme le Petit Parisien l'a relaté, plusieurs vérifications devaient être effectuées aujourd'hui par la sûreté de Rouen à la suite des déclarations faites par Raymond Falcou au cours de son interrogatoire par M. Le Roy, juge d'instruction. Jusqu'à ce soir, la discrétion la plus absolue a été observée sur les résultats éventuels de ces vérifications, qui auraient porté sur les dépositions de plusieurs témoins. Or ces dépositions se trouveraient infirmées ou contredites.

Il apparaît dès maintenant que le mari de la victime, M. Bouttet, qui s'était constitué partie civile, ne saurait plus déposer sous serment.

LE SOL TREMBLE ENCORE EN CHALCIDIQUE

Athènes, 9 octobre (dèp. Havae.) Quatre secousses sismiques se sont produites en Chalcidique. L'une, à. 9 h. 35, assez forte, a été ressentie à Salonique et a provoque une nouvelle inquiétude des habitants.

Les secousses sont considérées par les géologues comme le résultat de la période épisismique qui continuera jusqu'à ce que le sous-sol ait retrouvé son équilibre.

COLLISION DE NAVIRES AU LARGE DE DUNGENESS L'un des bateaux, un norvégien, »ne. bre pendant qu'on essayait de la ramener au port, mais son équipage ett sauvé

Londres, 9 octobre (dép. Petit Paris.) A 1 h. 45 ce matin, le paquebot A/r{can Star, de la Elue Star Line, parti de Londres hier soir à 16 heures à destination de Buenos-Ayres lançait un S.O.S. pour signaler qu'il venait d'entrer en collision dans la Manche, à sept milles à l'Est de Dungeness avec un bateau dépourvu de lumières.

Peu de temps après, on apprenait que ce bateau était un vapeur norvégien Charente (1.327 tonnes) qui faisait route de Bordeaux pour Oslo, son port d'attache et qu'il était sur le point de couler. Les navires de sauvetage de Hythe et de Douvres se sont portés aussitôt sur les lieux de l'accident.

Entre temps, l'AJrican Star lançait des cordages au Charente et parvenait à recueillir à son bord trois passagers M. Oberia, un commerçant espagnol embarqué à Bordeaux et se rendant en vacances en Suède, sa femme et sa fillette âgée de un an et les dix-huit hommes d'équipage. L'opération de sau vetage a duré cinq minutes.

Par la suite, l'équipage a été trans féré sur un remorqueur, le Lady Bran sey. Ce bâtiment a tenté de ramener à Douvres le vapeur norvégien mais du rant le voyage, le Charente coula non loin du bateau-phare Verne au large de Folkestone.

Le Lady Brassey n'a donc pu que dé barquer les dix-huit hommes du vapeui à Douvres.

ISAfrican Star qui a eu sa proue ava riée a fait demi tour pour revenir dans les docks de Londres où il est arrivé ce midi et il sera mis demain en cale sèche. Voir ci la troisième page la nomination de M. Titulesco au poste de ministre des Affaires étrangères roumain


Le voyage présidentiel dans le Haut-Rhin SUITE DE LA PREMIERS PAOE

uans ja jolie aaue au vieu notai ae ville, dont chaque boiserie est un bijou, le maire, M. Wicky, salue avec une émotion qu'il ne peut dissimuler le chef de l'Etat et le président du Conseil, et les assure des sentiments de loyauté de la population à la France. Aux souhaits de bienvenue, aux vœux exprimés par M. Wicky, M. Edouard Herriot d'abord répond Je suis heureux de retrouver Mulhouse aussi active, aussi laborieuse. Je la salue au nom du gouvernement. Comme voua, monsieur le maire, je veux voir cesser le malaiae de la classe laborieuse. Le gouvernement s'attache de toutes ses forces à réaliser votre désir et a établir la paix sur des bases solide*. Les travaux hydro-électriques que nous venons de voir. tant d'énergie et tant d'argent dépensés ne prouvent-ils pas la volonté pacifique de la France ? Si chaque nation avait montré autant de désintéressement que la France ?

Maintenant c'6st M. Albert Lebrun qui parle. Il évoque cette journée du 10 décembre 1918 où, après Metz, 8trasbourg et Colmar, Mulhouse faisait accueil au gouvernement de la République et à la représentation nationale. Puis il ajoute

Quel accueil Peut-on oublier jamais de tels spectacles quand on a eu la faveur d'en être le témoin privilégié

Vous avez bien voulu, monsieur le maire, évoquer tout à l'heure les deux grands problèmes, qui sont le tourment de notre époque, je veux dire le redresV sement d'une situation économique si gravement compromise par ta guerre, et l'affermissement de la paix.

Vous pouvez être assuré, et vous en êtes d'ailleurs le témoin quotidien, que le gouvernement de la République ne néglige aucun effort pour les faire s'acheminer tous deux vers une fin heureuse.

A L'HARTMANNSWEILERKOPF Maintenant, la première partie du voyage présidentiel est achevée. La seconde, pèlerinage patriotique, commence.

De Mulhouse, le cortège monte a travers la forêt vers la montagne dont le nom qui évoque les plus effroyables tragédies de la guerre ne peut être •̃" prononcé sans serrement de cœur et sans larmes dans les yeux, l'Hartmannaweilerkopf. où tombèrent quinze mille de nos soldats. Ce n'est plus un pèlerinage, ce n'est désormais que la montée au calvaire.

Et quel calvaire Là-haut, au sommet de la montagne, une immense croix de bois étend, semblables à ceux d'un squelette, ses bras au-dessus du soi dénudé, ravagé, au-dessus des arbres noircis par le feu et morts, audessus des deux mille tombes que marque une croix de pierre, au-dessus de l'ossuaire où sont réunis les restes de héros inconnus. Elle domine, symbole de martyre et de souffrance, ce champ de carnage et de mort où subsistent encore les vestiges du carnage et qui n'est plus que la demeure des morts.

Là, devant un sobre monument de granit, qui est l'autel de la patrie, le général de Pouydraguin, président du comité du monument, puis le ministre des Pensions, M. Aimé Berthod, prennent la parole.

Au: vaillants qui tombèrent ici, dit M. Berthod, j'apporte à mon tour, au nom du gouvernement, le pieux hommage du souvenir et de la reconnaissance.

La cérémonie est d'une rare grandeur dans sa simplicité voulue. Un bataillon du 152' de ligne, avec drapeau, assure le service d'honneur. Chaque homme, baïonnette au canon, se tient sur le bord des marches qui descendent vers le cimetière. Immobiles, ils semblent faire une dernière veillée funèbre auprès de leurs frères d'armes.

M. Albert Lebrun, tête nue, en quittant l'ossuaire, monte à l'autel de la patrie, dépose une gerbe de fleurs et ae recueille quelques instants. Trois brefs services religieux sont célébrés successivement par Mgr Ruch, évêque de Strasbourg, le grand rabbin et le pasteur de Mulhouse. Puis, au milieu d'une émotion intense, quasi religieuse, les clairons sonnent l'appel aux morts. A CERNAY

Le cortège redescend ensuite vers Cernay. La pluie a cessé un vague rayon de soleil anémique perce un moment les nues. Il éclaire d'une faible lumière le bois de sapins, de châtaigniers, de hêtres qui s'étend à nos pieds et s'en va mourir dans la vallée au bord d'un petit ruisseau. Plus loin, une mer de nuages allonge ses blanches vagues qui se brise doucement contre les collines lointaines. A Cernay., jolie bourgade alsacienne cachée au pied des montagnes, la journée s'achève par un pieux hommage rendu à l'héroïsme des légionnaires tchécoslovaques tombés là en 1918 et qui dorment dans le petit cimetière.

M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, reçoit le Président de la République à l'entrée du cimetière et il est aussitôt procédé à l'inauguration du monument élevé à la mémoire de ces héros. m M. Benès

M. Benès prend la parole

La nation tchécoslovaque tout entière, déclare-t-il, vous remercie du

4. Feuilleton du Petit Parisien. 10-10-32 L'ÉTOILE • VOLEE Gaston-Cil RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

iII (suite)

La faute

Sous ces mots terribles, Merry plia, ainsi qu'un roseau sous l'orage, et sa courba en avant, avec un stémisaement sourd.

Un faussaire Un volour répéta Margit

Oui un faussaire et un voleur reprit François Saintyvraie en appuyant avec force sur les syllabes. Et qui, pis est, il s'est fait, en agiaeant ainsi, le complice de mon pire adversaire d'un gredin sans fol ni loi, de ce Fernand Le Cerfvier qui est bien la plus répugnante des canailles et leI plus redoutable des requins d'affaires. Le nieras-tu, malheureux ? ajouta-t-il en s'adressant à son flls qui, iente- j ment, releva le front et regarda son père bien en face, puis, sans un mot. sccoua négativement la tête. Copyright py Gaston-Cli. Richard li*32. j Traduction et reproduction interdites en tout paya.

nouveau témoignage de l'affection française que vous lui donnez en venant inaugurer ce monument destiné à perpétuer la mémoire de nos morts tombés glorieusement dans le noble combat qu'ils menèrent, avec leurs frères des nations libres. afin de conquérir pour eux-mêmes, en le sauvant pour tous, le droit de vivre en citoyens libres d'un peuple libre dans un Etat libre.

M. Herriot

M. Edouard Herriot succède à M. Benès à la tribune. Le président du Conseil déclare qu'il défère volontiers au désir du Président de la République pour saluer les volontaires tchèques morts en France et tous leurs camarades.

Des hommes sont venus de tous les points du monde participer à la plus cruelle des guerres pour servir r une idée. Dans ces décisions individuelles nous reconnaissons le trait essentiel de cette race admirable, race tchèque qui, pendant des siècles, même sous les pires dominations, n'a jamais abdiqué sa volonté d'émancipation et d'indépendance.

Je salue vos morts. Nous donnons à leur grande nation l'assurance de notre affection fraternelle.

M. Albert Lebrun

Le Président de la République parle à son tour

Heure inoubliable où, dans l'élan d'une admirable foi patriotique, d'un seul cri et d'un même cœur, ces volontaires, alignés sous leur nouvelle discipline joyeusement acceptée, faisaient spontanément jaillir de leur poitrine, avant même que la formule ne leur en fût proposée, le serment de vaincre ou de mourir pour la délivrance de leur pays.

Admirable et féconde solidarité qui peut ainsi spontanément lier plus étroitement que ne saurait le faire le souci de la sauvegarde d'intérêts matériels les plus essentiels, deux nations que soutient le même idéal.

N'est-ce pas en effet un idéal commun qui de tous temps a uni la France et la Bohême, bien qu'elles aient vécu avec des frontières isolées l'une de

l'autre et sans qu'aucune parenté ethnique les rapprochât ?

N'est-ce pas dans la lumière de l'esprit français que les Tchécoslovaques des deux derniers siècles ont constamment puisé la force nécessaire pour résister à l'emprise du vainqueur et préparer sous le joug la renaissance nationale ?

Puis M. Albert Lebrun conclut Travaillons dans l'union de nos force, de nos cœurs et de nos consciences, cette union qui nous fut propice dans le lourd et pénible labeur de la guerre et le sera bien davantage pour l'oeuvre de paix et de civilisation qui doit être à l'heure actuelle, aux uns comme aux autres, notre suprême objectif.

Certain des sentiments de mes compatriotes à. cet égard, je ne suis pas moins confiant dans ceux d'un peuple formé à la haute école du président Masaryl: Méditons la forte parole de ce grand homme d'Etat « Le programme du peuple tchécoslovaque, c'est celui de l'humanité. »

Puisse-t-il être, par-dessus les égoïsmes et les particularismes de frontière et de race. celui aussi de tous les peuples.

Le cortège se rend ensuite à la mairie de Cernay. Là, le Président fait un émouvant adieu à l'Alsace. Après avoir rendu hommage au maire de Cernay et à l'oeuvre du comité alsacien d'études et d'informations, M. Albert Lebrun poursuit

Ah! si chacune de nos provinces avait pu accomplir un pareil effort si fort de ses initiatives les plus caractéristiques, il s'était livré à cette propagande qui constitue une des forces essentielles de la vie internationale moderne, peut-être notre pays serait-il mieux connu dans sa véritable mentalité et ses aspirations profondes, peutêtre trouverait-il chez certains peuples qui le méconnaissent une compréhension plus équitable, et, en voyant ici, parmi nous, ce soir, l'éminent ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie qui dirige avec une incomparable maîtrise la politique extérieure de son noble pays, je ne puis m'empêcher de penser à la mission que votre comité accomplit naguère dans la magnifique cité de Prague où il reçut l'accueil le plue flatteur, notamment au palais du Hradschin, de la part de S. E. M. Masaryk, président ce la République tchécoslovaque.

Et M. Albert Lebrun, après avoir glorifié l'université de Strasbourg, assure une fois encore l'Alsace de « la tendresse que lui porte la grande patrie ».

La cérémonie terminée, le chef de l'Etat et sa suite reprennent le train qui doit les ramener à Paris.

LE RETOUR A PARIS

DE M. LEBRUN

Le train présidentiel est arrivé à 23 h. 20 à la gare de l'Est. M. Albert Lebrun, président de la République, a été salué à sa descente de wagon par MM. Renard, préfet de la Seins Chiappe, préfet de police, et les membres du gouvernement qui étaient demeurés à Paris.

MM. Edouard Herriot, Berthod, Margaine et Marchandeau sont rentrés à Paris par le train présidentiel. M. Albert Lebrun, après avoir serré la main du mécanicien qui avait conduit son train, est monté en voiture automobile avec M. Magre, secrétaire général de la présidence, pour regagner directement Rambouillet. Dans la gare et à la sortie, les voya-

François Saintyvraie continua Grâce à Me Le Chesnays, mon notaire et mon ami, chez qui fut, à Paris, présentée la première des traites, le mauvais coup fut paré. M' Le Chesnaya, pourtant, avait reconnu pour fausse la signature qui figurait en place de la mienne et qui avalisait la traite signée par mon fils. Il paya, puis me prévint, par une lettre-télégramme reçue ce matin à Jullegaard, de la nécessité de ma présence à Paris pour affaire de famille très sérieuse. En même temps, il convoquait chez lui Le Cerfvier. Nous avons eu tous trois, ce soir, une explication. J'ai su ainsi qu'il restait douze cent mille francs à payer en deux échéances, l'une dans trois mois, l'autre dans six. Le Cerfvier était venu accompagné de deux témoins. Il s'attendait à me voir récuser ma signature. Mais, Merry. pour te sauver, pour sauver 'honneur du nom, je n'ai pas renié mon avalisation. Je n'ai pas bronché devant les papiers qui t'accusaient et qu'il savait bien, lui, le loupcervier être des faux Il pensait me tenir à sa merci, m'obliger à plier de- vant ton indignité, me tenir prisonnier de ta malhonnêteté. Sa stupeur son désarroi, quand j'ai pris mon stylo pour signer le chèque de dix-huit cent mille francs qui représentait la première partie de sa créance, et que j'ai remboursés devant lui à Le Cheanays, révélaient toute l'étendue de sa déception. Il n'en croyait pas ses yeux. Pour un peu, lui qui était entré chez nous d'un air assuré, les yeux chargea d'in- j science, il eut léché les talons de mes bottes. Il essaya pourtant de c m'avoir à l'autorité selon l'élégante exprès- j sion courante. Vous savez, monsieur Saintyvrale I me dit-il, qu'il y a deux autres traites.

geurs ont acclamé le Président de la République et le président du Conseil. UN MESSAGE DE M. WISKOVSKY, MINISTRE TCHECOSLOVAQUE DE LA DEFENSE NATIONALE Prague, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) A l'occasion de la cérémonie qui a eu lieu cet après-midi à Cernay en l'honneur des légionnaires tchécoslovaques tombés sur le sol français, le ministre de la Défense nationale.. M. Wiskovsky, a envoyé à M. Benès le télégramme suivant pour être transmis au gouvernement français

L'armée tchécoslovaque se souvient aujourd'hui des héros dont les cendres reposent à Cernay et qui ont offert leur vie à côté de leurs frères français pour la lutte commune et pour la libération de leur patrie. Nous sommes reconnaissants à la France maternelle de l'honneur qu'elle rend aujourd'hui à nos, héros tombés sur le sol français. »

MM. Lamoureux et Cot à Moulins Moulins, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) Un banquet présidé par M. Pierre Cot, député de la Savoie, délégué de la France à la Société des nations, a clôturé aujourd'hui un congrès radical de la région du Bourbonnais.

Après que M. Marcel Régnier, sénateur, eut fait l'éloge du gouvernement Herriot, « gouvernement d'action, a-t-il dit, qui cherche à liquider la situation mauvaise léguée par les ministères précédents M. Lamoureux a exposé avec précision la situation budgétaire actuelle. Après avoir fait une. allusion aux sacrifices qu'il est question de demander aux fonctionnaires, aux retraités et aux pensionnés, sacrifices qui ne sont possibles, à son avis, que si on arrive à réduire le coût de la vie, le rapporteur général du budget a fait une critique objective du projet d'une caisse de penslons de guerre.

M. Pierre Cot a examiné ensuite les questions de politique extérieure et il a indiqué combien un échec de la conférence de Genève serait déplorable et s'est donc déclaré partisan d'un désarmement général et contrôlé.

Le congrès radical avait voté préalablement une adresse de confiance au gouvernement de M. Herriot.

A la mémoire d'André Maginot Bar-le-Duc, 9 octobre (dép. Petit Paris.) Le comité du Souvenir français de Bar-Je-Duc a fait célébrer ce matin en l'église Notre-Dame un service solennel à la mémoire d'André Maginot, ancien ministre de la Guerre, et des soldats de France et des colonies morts pour la patrie. Outre les autorités civiles et militaires, y assistaient les -généraux Gossart, représentant le général Chrétien, président du Souvenir français Colson, représentant le général de Vaulgrenant, commandant la sixième région MM. Pol Chevalier, sénateur Schleiter, député-maire et Mgr Ginisty, évêque de Verdun.

L'aviateur Albert Sauvant se demande pourquoi

M. Jean Richard porte plainte contre lui

Nice, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) Le Petit Parisden a signalé, hier, l'enquête ouverte par la police niçoise, à la requête du parquet, au sujet de l'aviateur Albert Sauvant, qui faisait l'objet d'une plainte de la part d'un commerçant de Nice, M. Jean Richard, commanditaire de l'aviateur. Le commissaire de police a entendu divers témoins qui ont servi d'intermédiaires entre M. Sauvant et le plaignant. Mais aucune décision n'est encore intervenue et il est très difficile de dire si la plaine aura une suite judiciaire. Quoi qu'il en soit, le principal intéressé, M. Sauvant, l'ignore officiellement et en est très surpris. Voici ce qu'il pense de l'intervention de M. Jean Richard Je ne comprends pas, dit-il, ce qu'on me reproche. Pour pouvoir expériment.er mon invention, il me fallait de l'argent, car je n'ai aucune fortune personnelle. J'ai donc recherché des commanditaires. Au commencement de l'année dernière, j'ai été mis en rapport avec M. Jean Richard, qui revenait des colonies et avait des capitaux à placer. Je lui ai exposé mes projets. Il a eu confiance et a consenti à me commanditer. Nous avons alors passé un contrat en règle par lequel il s'engageait à subvenir aux frais de construction de l'appareil et, ensuite, à régler la moitié du montant des dépenses nécessitées par les expériences. En échange, il recevrait, en cas de succès, 25 0/0 du produit de la vente du brevet pour la construction de l'avion. M. Jean Richard me versa 75.000 francs. Cet argent a été utilisé, nul ne peut le nier, à construire l'appareil. Il a donc été affecté à l'emploi spécifié dans notre contrat. Au lendemain de l'expérience, que je fis entre Duranus et Saint-Jean-la-Rivière, le 13 août dernier, je demandai à mon commandi.taire, ainsi que m'y autorisait notre contrat, une somme de 30.000 franco qui représentait sa part dans les dépenses auxquelles j'avais dû faire face. et 32.500 francs pour les frais que je devais engager pour l'obtention de divers brevets étrangers. M. Jean Richard ne voulut rien entendre. Je lui proposai alors de lui rembourser la somme qu'il m'avait avancée, en ajoutant un intérêt de 7 0/0, à la condition qu'il renonçât à ses droits éventuels en cas de réussite. Mais mon bailleur de fonds n'accepta pas ma proposition et en resta là, maigre ma sommation qua je lui fis par voie d'huissier, d'avoir à me verser 62.500 francs qu'il doit me payer suivant nos accords.

Un cultivateur se pend dans son chai La Rochelle, 9 oct. (d. Petit Parisien) M. François Enaud, cultivateur à Coivert, souffrant depuis longtemps avait manifesté à différentes reprises l'intention de se pendre, comme l'avait fait son père il y a une vingtaine d'années. On l'a en effet trouvé pendu dans son chai.

I chacune de six cent mille francs, payer, la première dans trois- mois, la seconde dans un semestre ?

Je ne l'ignore pas, lui répondis-je. Elles seront payées, comme celles-ci, à présentation. Serviteur, monsieur. Le Cerfvier comprit qu'insister serait peut-être dangereux.

Il me salua profondément et se retira, à la fois ravi de l'aubaine et furieux de ce que son mauvais coup eût manqué.

François Saintyvraie se tut un instant, puis se leva et, passant la main sur son front, murmura, comme pour lui-même

Il était temps qu'il partit, le gueux Une minute de plus et je crois que je l'eusse étranglé. Ces mots tombèrent dans le silence j comme des pelletées de glaise sur un cercueil. François fit quelques pas dans la vaste pièce, puis vint à son fils et lui mit la main sur l'épaule.

Tu ne me demandes pas à quel prix j'al pu te sauver, Merry, dit-il. Mais je vais te le dire, moi Il m'a fallu engager la dot de ta sœur Violaine et celle de Christlane, ta cousine. Et pour i refaire l'argent que je dois à ces pauvres enfants, il me faut maintenant vendre la Grande-Sapinière, celle que ton bisaïeul a plantée de ses mains. Avant l'automne, une scierie mécanique, actionnée par le torrent du mont de Jullegaard, débitera en planches les colosaes mis à bas par la cognée du bûcheron. Voilà ton oeuvre T'étonnej rai-je beaucoup en te disant que j'ai I décidé d'y mettre fin, mon garçon ? Il se tourna vers Margit, qui, elle aussi, s'était levée. Son visage reflétait uns émotion poignante, une douloureuse et profonde humiliation.

Le dimanche ministériel RENE RENOULT

A SAINT-RAPHAEL

Saint-Raphaël, 9 oct. (dép. P. Paris.) Au congrès de la Fédération radicale du Var. M. René Renoult a prononcé un discours qui a recueilli un très vit succès.

La confiance populaire, a dit le Garde des Sceaux, s'est tournée vers nous et le meilleur des nôtres est à la tête du gouvernement. M. Herriot, par le rayonL.ment de sa personnalité, a obtenu des résultats incontestés en peu de temps. A Lausanne, Genève, Stresa) on a renoué la chaîne de la solidarite européenne et internationale. M. Herriot, Ee plaçant sur le terrain de la S. D. N., a rendu à cet organe son autorité. Nul doute que s'il réussit à maintenir au service de la paix le faisceau des nations, l'oeuvre de réduction générale et contrôlée des armements nationaux pourra être poursuivie en même temps que seront contenues les prétentions au réarmement, que ne craint pas d'affirmer, au mépris du droit international, la dictature militaire qui domine actuellement l'Allemagne.

M. Renoult a terminé par des consi- dérations sur la situation intérieure. L'assemblée l'a longuement ovationné; puis M. Louis Martin, sénateur du Var, prononça un discours très applaudi. M. DE MONZIE A FALAISE Falaise, 9 octobre (dép. P. PJ En assistant à l'inauguration du buste élevé à la mémoire de Louis Liard, M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a prononcé un magnifique discours dont nous détachons ce passage

1896-1932! Trente-six années d'expérience permettant d'apprécier la. valeur de cette loi de 1896 dont Liard lui-même reconnaissait et proclamait qu'elle avait Insuffisamment réalisé son rêve et maintenu trop de dispersion dans la géographie universitaire. Le nombre des étudiants de nos facultés est passé de 26.903 en 1896, à 82.655 en 1932: l'étranger ne fréquentait point nos enseignements en 1896 16.277 étudiants étrangers suivent en 1932 les cours et conférences de nos universités.

D'autre part, les budgets ordinaires des universités n'ont cessé de s'accroître, grâce à l'augmentation des revenus propres à chaque université, grâce aux produits des divers droits et aux subventions des pouvoirs locaux. Ces budgets autonomes s'additionnent annuellement à concurrence de 50 millions, dont 21 seulement pour Paris. Dans les recettes entrent en compte les revenus de ces immeubles qui constituent la main-morte de l'Université de France prestigieuse main-morte dont Liard eut l'audace de prévoir la création et de souhaiter le développement). Je rends témoignage de ces résultats face au monument élevé à Louis Liard, qui, désormais, commémorera un grand homme Et une grande œuvre.

M. DALIMIER A YVETOT

Rouen, 9 octobre (dép. Petit Paris.) Après avoir inauguré l'école d'agriculture d'Yvetot, M. Dalimier a présidé un grand banquet à l'issue duquel il a prononcé un discours très applaudi. Il ne dépend plus, a-t-il dit, que de la Haute Assemblée de voter la loi sur la revision des baux ruraux. Le gouvernement essaie d'autre part de nouer Ine politique économique à. laquelle le pays doit faire confiance. Parlant ensuite de la paix. le ministre du Travail a rappelé ce que la France avait consenti pour elle. Mais, a-t-il ajouté, nous avons une âme assez haute pour nous engager sur le terrain où l'honneur national est en jeu. Nous engagerons notre responsabilité sans faiblesse et sans crainte, car notre seul désir est de servir la paix, la démocratie et les intéréts supérieurs du pays.

M. PAGANON DANS L'ISERE Grenoble, 9 octobre (dép. Petit Paris.) Le comité radical et radical socialiste de Menzieu (Isère) a réuni en un dîner intime deux collaborateurs de M. Herriot MM. Paganon, député de l'Isère, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, qui se rendait à la S. D. N. à Genève, et Serlin, conseiller général de l'Isère, secrétaire général de l'hôtel de ville de Lyon, candidat aux élections sénatoriales. Au dessert, M. Paganon résuma les résultats obtenus par le gouvernement actuel et les buts qu'il se propose d'atteindre. Il faut. déclara-t-il, rétablir l'équilibre financier. Le gouvernement a accompli un premier acte avec la conversion des rentes le deuxième sera la compression des dépenses. M. Herriot conduit à Genève des négociations pour le désarmement simultané et contrôlé sur terre et sur mer. Le moment est venu pour tous les gouvernements de « faire la chaîne » pour obtenir enfin une ère de paix et de sécurité. M. Paganon, très applaudi, termina par un vif éloge de M. Serlin.

Avant les élections sénatoriales Un appel de la Ligue de la République. A l'occasion du renouvellement triennal du Sénat, la Ligue de la République, que préside M. Georges Bonnet, publie un appel par lequel elle invite les délégués sénatoriaux à « s'inspirer des principes d'union des gauches qui ont, en particulier le 8 mai, conquis la majorité à la Chambre », et à s'unir sur le nom des candidats républicains les plus favorisés.

M. Champetier de Ribes à Pau Pau, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) Devant plus de 700 électeurs de sa circonscription réunis pour fêter sa réélection en mai dernier, M. Champetier de Ribes a prononcé un discours dans lequel il a examiné la situation intérieure et extérieure. Il souhaita, pour résoudre les graves problèmes actuels une majorité solide et ne s'inspirant pas de formules exclusives et négatives, quelles soient de droite ou de gauche.

dit-il, pour vous reprendre mon fils. Vous le savez. J'étais tout à l'heure encore plein de haine et de mépris contre vous. Je l'avoue humblement, car je crois que j'avais tort. Une femme qui, sous la menace d'un pistolet, tenu par un homme de mon âge fou de douleur, de stupeur et de colère, ne bronche pas, ne crie pas et fait preuve d'un sang-froid semblable à celui que vous avez montré, une femme comme vous, enfin, ne peut pas posséder un cœur sec et une âme vile. Aidez-moi à le sauver. en le fuyant vous-même La jeune femme devint très pâle et eut vers Merry un regard d'angoisse et de tendre pitié. Il la regardait, lui aussi. Et soudain, d'un élan, ils furent aux bras l'un de -l'autre, mêlant leurs baisers, leurs caresses, leurs larmes même, dans une étreinte convulsive et quasi désespérée.

Tu as fait ceia dit enfin Margit. Pour moi, tu as tout oublié, Merry ? Et pourtant pas un seul jour ton sourire n'a été moins doux, ton amour moins ardent, ni moins sincère, tes prévenances moins nombreuses. Tu m'as caché tes soucis, tes ennuis, tes chagrins. Pour moi, tu as franchi les frontières morales les plus sévères, et je n'ai pas deviné quel rude combat devait se livrer en toi-même. Ah! bien-aimé, comment, de tout cela, te serai-je assez reconnaissante ?

Elle se tut pour essuyer ses yeux gros de larmes brûlantes.

Pourquoi as-tu fait cela ? dit-elle encore. Pourquoi ces folles?

Je voulais faire de toi la reine de Paris, Margit, dit-il. Le destin m'a trahi.

François Saintyvraie haussa les épaules mais, sur un regard de Le Ches- 1 nays, il garda le silence.

Les affaires d'aviation M. BRACK A REÇU HIER MATIN TROIS EXPERTS EN ECRITURE M. Brack s'est rendu, hier matin, à son cabinet comme les autres jours mais il n'y avait convoqué aucun nouveau témoin. En compagnie de son greffier, il s'occupa tout d'abord à étudier le dossier, déjà volumineux de l'affaire. Puis il reçut la visite de trois experts en écriture qu'il a décidé de commettre pour l'examen des documents remis à la justice par M. André BouillouxLafont.

Ces trois experts MM. Bourgin, Rigault et Michaux se sont entretenus avec le magistrat jusque vers midi. Et l'après-midi dominicale donna au juge d'instruction quelques heures d'un repos bien mérité par une laborieuee semaine. UNE NOTE DU MINISTERE DE LA GUERRE

Le ministère de la Guerre communique la note suivante

Le deuxième bureau de l'état-major de l'armée ayant été mis en cause par quelques journaux, dans l'affaire de l'Aéropostale, le ministère de la Guerre fait connaître que le service des renseignements, ayant été saisi de documents, s'est borné à les transmettre au ministère intéressé et à la préfecture de police, en faisant les plus expresses réserves sur leur authenticité.

Une cité Laurent-Eynac a été inaugurée au Puy

Le Puy, 9 octobre (dép. P. Parisien.) Le coquet village, comprenant une cinquantaine de maisons, bâti sur le coteau de la Sermone, 'en conformité dea dispositions des lois Ribot et Loucheur, et tout récemment achevé, a reçu de ses occupants le nom de cité Laurent-Eynac. Son inauguration officielle s'est faite cet après-midi. M. Laurent Eynac était accompagné de MM. Caillet, préfet Victor Pages, président du conseil général docteur Durand, maire du Puy, etc. La cérémonie comportait des jeux divers, des chants et des danses rythmiques dans un cadre de verdure, par les élèves maîtresses de l'école normale de Slles. L'ancien ministre a prononcé un discours longuement applaudi par la très nombreuse assistance.

UN HOMMAGE A M. HERRIOT Charleville, 9 octobre (dép. Havas.) La Fédération ardeanaise du parti radical a adressé toutes ses félicitations au président du parti radical, Edouard Herriot qui, par sa campagna électorale, a permis une magnifique victoire, et l'expression de sa profonde gratitude pour la façon dont il a présenté le véritable visage pacifique que la France, tout en défendant le principe de la sécurité si légitimement chère à tous les cœurs ardennais. WÔS ÉCHOS

Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la F. N. des cammerçants et industriels mobilisés.

Congrès français de médecine, 9 h. 30, Sorbonne.

Exposition* Salon de l'automobile, Grand Palais. Du château de Vincennes, pavillon de Marsan. Du costume et de la mode, cinémathèque de la Ville de Paris. 14, rue de Fleurus. Céramiques de Sèvres, à la Maison de France.

Réunions d'anciens combattants 19- bataillon de chasseurs, 21 h., 1, avenue Victoria. hussards, 21 h., 12, boulevard Montmartre. et R. I., 21 h., 99, rue Saint-Lazare.

Cours Société pour la propagation des langues étrangères en France, 28, rue Serpente.

Conférences Docteur Charles-Edouard Lévy, a Prophylaxie et guérison de la tuberculose », 20 h. 45, 19, rue Blanche. Courses à Saint-Cloud à 14 heures. Tous les poètes ont chanté la jeunesse

Tous les Instituts de beauté offrent, en flacons ou en pots, de la jeunesse. La jeunesse, on la recherche dans la ligne de la voiture à la mode. La jeunesse, c'est le succès de PEUGEOT. Tous les Grands Prix d'élégance l'ont proclamé cet été.

Les carrosseries PEUGEOT sont jeunes. Leurs silhouettes profilées expriment la plastique moderne. Aussi minutieusement étudiées que les organes moteurs, et construites pour durer, les carrosseries PEUGEOT restent jeunes

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ANCIENS COMBATTANTS

DES CHARS D'ASSAUT

Réunion mensuelle jeudi 13 courant, à 20 h. 30. 99, rue Saint-Lazare.

Pourquoi ne t'es-tu pas confié à moi, continua Margit. Pourquoi m'as-tu caché tes angoisses ? Je ne comptais pas, moi Une fille tzigane, ça vit au jour le jour, sans guère se préoccuper du lendemain. Tu m'apportais des présents, tu m'offrais des robes, des fourrures, tu m'as donné cet hôtel magni- fique. Je te croyais très riche à te voir pour le moins aussi insoucieux du lendemain que moi-même. Mais si tu avais été pauvre, je t'aurais aimé tout autant, tu peux m'en croire, et j'aurais tra- vaille, s'il l'avait fallu pour nous deux! Merry, mon Merry bien-aimé, pourquoi as-tu fait cela ?

Le jeune homme ne répondit pas. Il baissait obstinément la tête devant elle. Réponds dit Margit doucement, en l'enlaçant de ses bras nus.

Il faiblit tout à coup.

Pardonne-moi gémit-i1, le front posé contre la brune épaule de sa mal- tresse. Rien ne comptait que toi, Mar- git, à mes yeux. Pour toi, pour que tu sois la plus belle, la plus riche, la plus enviée, J'aurais donne le monde au prix de ma vie. Te pardonner ? cria-t-elle presque farouchement. Te pardonner Mais ta faute n'est-elle pas la preuve de ton amour ? Tu fais de moi. en ce mo- ment, la plus orgueilleuse des temmes! Elle lui prit la tête entre ses mains, longues et belles, et joignit les lèvres de Merry aux siennes en un long baiser nerveux qui avait la saveur amère des larmes.

Ils formaient, ainsi enlacés, le couple le plus pathétique, le plus émouvant qui fût, mais ils n'en savaient rien, comme ils ne savaient pas que la minute ainsi vécue, tragique et belle, était l'une des plus précieuses de leur existence.

Un grand industriel

de l'automobile

présente ses derniers modèles sait les techniciens de l'automobile et quelques amis personnels, M. Lucien Rosengart, le grand industriel, préeenta les derniers modèles sortis de ses usines du boulevard de Dixmude.

Après un exposé aussi clair que précis de la situation actuelle de l'automobile en France, et des progrès accomplis depuis quelque temps dans la composition des aciers spéciaux légers à haute résistance, M. Lucien Rosengart confirma, avec preuves à l'appui, le succès de la formule qui lui est ohère une 6 CV. moderne doit avoir 6 cylindres. Après quoi il rappela les succès

que cette o uv. o cyunores remporta au cours de cette année dans les nombreux concours d'élégance et la vogue qu'elle continue d'obtenir auprès de la clientèle féminine.

Il ne dissimula pas ensuite à l'assistance sa joie de voir que sa toute dernière création une conduite intérieure 4 portes, 4 places, 6 CV. 6 cylindres remportait au Salon un énorme succès pour ne pas dire un triomphe.

Prototype de la voiture populaire la 6 CV, devait-elle être votlée à l'éternelle 4 cylindres et, tout en étant économique la voiture de tout le monde, ne devaitelle jamais connaître les avantages et les qualités de la voiture de l'élite ? En créant une 6 CV. 6 cylindres de moins de 20.000 francs, Rosengart est le premier au monde à avoir introduit sur le marché une véritable voiture de luxe souple, silencieuse, rapide, mais restant Incroyablement économique à tous les points de vue.

Les personnes de l'assistance qualifiées, qui examinèrent sur toutes ses « coutures » cette nouvelle 6 cylindrés, furent contraintes de reconnaître que ce modèle était un véritable chef-d'oeuvre de précision mécanique et de confort.

Son châssis, de 1 m. 15 de vole, de 2 m. 60 d'empattement, muni d'une direction à vis sans fin d'une incroyable douceur et de 4 servo-freins assurant le maximum de sécurité dans toutes les circonstances, a permis l'établissement de remarquables carrosseries à 4 places spacieuses et confortables.

Une judicieuse simplification du graissage et une suppression quasi totale des manœuvres d'entretien (un véritable prodige d'ingéniosité), la suspension du moteur par eilentbloc contribue à faire de cette G CV. 6 cylindres, voiture de l'avenir, le véhicule économique et sûr à la portée de tous, c'est aussi la voiture d'un luxe sobre et raffiné agrémenté, grâce aux 6 cylindres, d'une marche souple et silencieuse à toutes les allures, à 5 comme à 100 kilomètres à l'heure.

Le prix de revient d'un vêtement Nous savons bien mal calculer le vrai prix de revient des choses dans la vie pratique. Nous croyons, par exemple, que le prix d'un vêtement est donné par la somme que nous avons versée au commerçant qui nous l'a vendu mais, suivant la qualité de l'étoffe, deux vêtements de même prix peuvent résister diversement à l'usage, si bien que l'un d'eux peut revenir finalement beaucoup plus cher que l'autre. C'est pourquoi Hotchkiss applique à tous ses châssis des prix vraiment modérés tout en surveillant Jalousement la qualité de sa fabrication.

On peut dire pour une capacité d'achat égale, Hotchkiss donne la meilleure voiture de grand luxe et de haute précision, Hotchkiss donne le maximum,

L'eau de table

ROZANA POUR BIEN DIGÉRER

Pour lancer une affaire, faites de la publicité dans le Petit Parisien

I 1181 ̃ ̃ 1 2 L I

M* Le Chesnays et François Sainty- vraie les contemplaient en silence. Que décidez-vous, madame ? demanda enfin François.

Je vais vous le dire répondit Margit. Mais je ne vous cache pas que ma décision dépend de vous, monsieur. Je veux tout d'abord que vous accordiez une absolution pleine et entière à votre fils.

Cette absolution, Il ne tient qu'à j vous qu'il l'obtienne répliqua Fran- jçois.

Oh gémit Merry. Par pitié, père

Tais-toi dit farouchement Margit.. Embrasss-moi.

Il la reprit sur son cœur, avec un cri sourd, et leurs ièvres encore une fois se joignirent. Margit, défaillante, se dégagea enfin et respira avec effort. Puis, s'adressant à François Saintyvraie, elle lui dit, avec un accent de sincérité et de dignité incomparable Monsieur, vous avez rendu tout à l'heure hommage à mon sang-froid et dit qu'une femme de ma trempe ne pouvait pas posséder une âme vile. Laissez-moi vous poser une question. Je vous en prie, madame répondit François, en s'inclinant légèrement, plus ému qu'il ne voulait le paraître. Si je vous affirme sur l'honneur que j'Ignorais tout ceia et que, jamais, je n'ai engagé Merry, sciemment, dans la voie de la ruine, pour m'enrichir de ses dépouilles, me croirez-vous ? Oui. madame dit François, sans hésiter.

Eh bien! cette parole, le vous la donne, monsieur reprit Mugit. Je suis une « heimatlos » sans patrie, sans foyer. Feu mon père dort son dernier sommeil, quelque part, dans les Carpathes. sous un cairn de pierres

Programme des spectacle Opéra, 8 h. 30, Samson et Dulila. Divertlss. Ciimédie-Frucaiw, 8 h. 30, l'Age du fer. Odéon, 9 h., la Tour de Nesie.

Unité-Lyrique, 8 h. 30, Chanson d'amour. Trlanon-Lyr., 8 30, Comte de Luxembourg, Châu-let, 8 h. ao. Nina-Rosa lA. Baugi). Variété*. 8 h. 45. Avril.

Pt«-St-Martln, 8 30, le Scandale(V.Serglne) Th. de Paris, 8 h. 45, Une femme rarie. Gymnase, 9 h. la Route des Indes.

Sarah-Bern., 9 h., Dame aux chap. verts. SI<>Ku«i»r, 8 J». àuberge du Chev. Blanc. Kenaisiaiice, 9 h., la Dame de chez Maxim. Ambigu. 8 h. 45. Topaze,

Palais-Royal, 8 h. la Maison d'en face. Antoine, Bourrachon (Signoret). Bouffe». Parisiens, 8 h. 45, Azor.

Miehodièrr, 9 h. la Fleur des pois.

Athénée. 8 h. 4& Youki,

Madeleine, 9 h. Mozart (ï. Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale.

Scala, 8 h. 45, Mon amant opérette. Saint-Georges. 9 h., Mademoiselle.

Nouveauté», 8 h. 45. Sigraor Sracoll.

Comédie Champs-Elysées), 9 Il., Domino. Gd-Guignol. 9 h., Sexualité (il. Mayane). Théâtre Michel, 9 h.. Ludo.

Potlnière, 9 h., Th. russe Karussel.

Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un p.irc Avenue (PitoSff), 9 h., le Rondè.

Montparnasse, 9 h.. Chambre d'hôtel. Atelier, 9 h.. gén., te Château des papes. Matburins, 9 h.. Prenez garde à la peint. Studio Paris, Hist. d'amour Dem. en unif. Moulin de la Chanson, la Rev. marseillaise. Th. Action ïntem. (BouOesdu Xord). rel. Conupdia. 9 15, Une jolie fille tout faire. Cluny, 9 il.. Béguin de la garnison (F.René) Déjazet, 8 45. Mme l'ordonnance (Darteuil). Moncey, 8 30. Six Filles marier (Dranem). Gobelins, 8 h. la Traviata (J. Baoeau).

MUSIC-HALLS

Folles-Bergére, 8 h. 30, Nuits de folles. Casino de Paris, 8 h. 30. Sex Appeal $2. Kmpire, Lucienne Boyer, Miniatures.

Athambra 3 h" 9 h.. Ray Ventura. 12 attr. *r>nrrrt Mayol, 8 h. Esclaves d'amour. Dix- Heures. Dix heures sonnent.

Deux-Anes. Conférence de. nos ftnes. EmhasKy, 3 h., 10 h., Mauricet, Charpini,etc. Pavi!!on-M.-H. (11, bd Poissouu. ), perra. Boblno-JI.-H.. Sprintchana, ses tzig.. at, Knronéen, m., s.. Max Trébor et sa Cie. 7.énlth (pl.Gambetta), Un peu de Paris.rey. Gaumont-Palace, m., s.. Lai Foun Troup. Médrano. 8 iô. Lilliputiens, mat.. j.ad. 9 45. Cirque d'Hiver, 8 30. mat., jeudi, sam.. dlm, Cniisrnm. danse, mat. et soir., attractions. Moulin- Rouge, bal-kormesee, m., s., nuit. Masic-City-Bal, t. 1. s., 9 h.; dim.. f. mat. Luna-Park. t. 1. j. mat.. s.. attr., dancing. Jardin d'Açclim., entrée 3 fr.: enf.. 1 fr. Pompéien, jdi soir bal, sam. dim, mît, soir. ♦

CINEMAS

Madeleine, Tarzan (l'homme singe).

Paramount, Une petite femme dans le train Gaumont-Palace, la Foule hurle.

Aubert-Patace, le Champion du régiment. Olympia, les Gaietés de l'escadron.

Marivaux-Pathé, Ames libres.

Clné. Ch.-Elysêes, l'Ilomme que J'al tu*. Gaumont-Théàtre, Fantômas.

Marigny, Burnum, Tuer pour vivre. Colisée, les Vignes du Seigneur.

Moulin-KouSe-Pathé, Quick (L. Harrey). Victor-Hnço-Pathé, Une heure près de toi. Ii'ipérLal-Pathé. Hôtel des étudiants. Oinala-Pathé, Une étoile disparaît.

Palace, Chair ardente.

Capiicinpf., Passinnnément.

Krni:tâKi-PBthé-N«t»n. Almez-mot ce soir. Pigaile, le Chemin de la vie.

Apollo-Cinéma, l'As malgré lui.

Miracles, l'Atlantide.

Maillot-Palace, Tumultes.

Caméo, Une jeune (ille et un million.

Luna (place Nation), le Mirage de Paris. Royal-Pathë, Jeunes gens sous l'uniforme. Studio 28, Vivre (la Chanson de la vie). Agric, Scarface, 3. 9 h,: sam.. dlm. ,2 30. 5 h. 'Si-Diamant (pl. St-August.), Cadets amérlc. Cljraie, la Petite Chocolatière.

Artlstic, l'Amour en vitesse.

Bonap.. Scarface, 3. 9 h.: sam., d., h. Lutétla-Pathé, Faut-il lea marier

Kaspal! 216, V ampyr, 8 30. 10 30. Bataclan, m., s., TumuIteg.Enfant du miracle Saiot-tlarcei-Pathé, Au nom de la loi. Louxor-Pathé, Au nom de la loi.

St-Sab!n, Titans du ciel, S. 1. toits de Pari». Carillon, le Rosier de Mme Hueson.

Boxy, la Femme de mes rives.

Lyon-Pathé, Au nom de la loi.

Edcn-Artualité», perm, 3 fr., 7. av. Cllchy. Sélect-Pathé. Au nom de la loi.

Auteuil-Bon-Ciué (40. r. La Font), relàche.

liilËSCHE j ou tranchant durable. moelleux 1 -1 f 50 la, &/me

sèches mon frère a été tué par les gabelous autrichiens en GaJicie. Ma mère, aux marches de Transylvanie, a terminé peu après ma naissance, sa vie errante de Zingara de sang pur. J'aime qui m'aime, et n'étant d'aucun pays, ne reconnaiesant aucune loi, -linon celle de ma fantaisie, je suis libre partout d'agir comme il me plaît Danseuse, écuyère, dompteuse, acrobate, je puis partout vivre de mon art, tantôt dans un music-hall, tantôt sous le chapiteau d'un cirque ambulant, tan.tôt à la lueur des torches, sur le pavé d'une place publique. Tout ce qui vous lie, vous les sédentaires, il vos maisons, à vos biens, à vos traditions. n'existe pas pour mol que ma longue hérédité de marche-la-route, de romanichelle, attache au contraire à la vie errante. C'est vous dire que je me moque, comme un loup d'un os sec. de tout ce qui m'entoure. Oui, j'ai été heureuse de posséder de belles robes, des fourrures précieuses, des voitures, des amis agréables. Mais Merry pourra vous dire que jamais je n'ai cessé de travailler. Pas un jour, ici ou là, je n'ai manqué une répétition, au cirque, ou dans un gymnase, parmi mes camarades de la « banque Quand Merry m'a connue, j'arrivais de Transylvanie, et je n'étais qu'une acrobate, dans une troupe tzigane. Je ne lui ai rien demandé, pas même de payer le garni où nous vivions, ma vieille compagne Zucca, qui fut ma nourrice, et moi. Je l'ai aimé tout de suite et je l'aime encore. Assez pour abandonner tout cela Mes diamants, mes perles, mes belles robes ? Pffou Vit-on de leur éclat ? Mes meuMes. mes tapis, mes miroirs, mes statues ? Le confort moderne de mon hôtel ?


L'ASSEMBLÉE

ÉTUDIE A GENÈVE LES DIVERS RAPPORTS DES COMMISSIONS

SUITE DE LA PKEM1ÏSE PAGI:

A ce propos, U convient de signaler ''arrivée ici de M. Arthur Henderson, qui vient reprendre son poste de présidant de la conférence de réduction des armements. Bien que, durant son absence, il ait été en relations fréquentes avec le secrétariat, son premier soin va être d'entrer en contact avec ses collègues du bureau et, notamment, dès qu'il sera rentré de Cernay, avec le rapporteur général, M. Benès, afin de se faire mettre exactement au courant de la situation et de prendre toutes décisions utiles pour l'avenir.

On se rappelle que, dans le communiqué fait par lui à la presse avant son départ pour Londres, il manifestait l'espoir qu'à son retour des progrès suffisants auraient été réalises lui permettant de présenter au bureau, dès sa première séance, un rapport sur la procédure générale à suivre touchant les questions de la sécurité et de l'égalité. Nous avons annoncé déjà que ce rapport, tel qu'tl avait été p r o j e t é serait vraisemblablement abandonné par le président. En revanche, sa conversation d'hier avec M. Edouard Herriot sur le plan constructif français pourra lui fournir un autre sujet de déclaration quant & la poursuite intensive des études politiques et techniques de la conférence. Quoi qu'il en soit, il semble se confirmer que le dépôt des trois rapports confiés à MM. Bourquin, Buero et de Madariaga pourra être effectué à la fin de la semaine et que le bureau pourra, dès lors, se réunir samedi et décider la convocation pour novembre de la commission générale.

La séance du conseil où doit être désigné le successeur de sir Eric Drummond au secrétariat de la Société des nations devant avoir lieu vendredi, les derniers délégués retenus ici par les travaux da bureau de la conférence du désarmement pourraient de la sorte quitter Genève samedi soir ou, au plus tard, dimanche prochain. Ce qui paralyse tout, c'est la lenteur des débats engagés à la commission financière, où l'on essaie péniblement de réaliser, grâce à quelques réductions d'appointements, Une centaine de mille francs d'économies sur un budget de 32 millions et où, à propos du remplacement de sir Eric Drummond, quelques esprits brouillons tentent de désorganiser d'une façon qui n'est pas tout à fait désintéressée le haut personnel du secrétariat.

L'assemblée n'en commencera pas moins demain matin à tenir ses dernières séances plénières pour l'adoption des rapports des autres commissions. Au cours de cette discussion. dont la durée ne dépassera pas trois ou quatre jours, il est à peu près certain que M. Paul-Boncour s'abstiendra de prendre la parole. En revanche, MM. Henry Bérenger, de Tessan, Bastid et Jouhaux exposeront à la tribune la point de vue français sur les ques- tions à propos desquelles ils sont déjà intervenus en commission.

LE PLAN CONSTRUCTIF FRANÇAIS SUR LE DESARMEMENT

ET L'OPINION EN ALLEMAGNE Berlin, 9 octobre (dép. Havas.)

Les Informations d'ailleurs assez vagues jusqu'à présent reçues en Allemagne sur le nouveau plan constructif français en matière de désarmement provoquent ici une vive curiosité mê-i lée, il est vrai. de méfiance et d'une cer- taine inquiétude.

Cependant la Kœlnisohe Zettung déclare que, du point de vue allemand, le plan français offre peut-être une base d'entente possible.

Si M. Herriot soumet à une conférence, que ce soit à Londres, à Genève ou ailleurs un plan vraiment constructif, la question du désarmement pourrait prendre une tournure nouvelle et permettre le retour da l'Allemagne à la conférence sur le désarmement, à la condition, bien entendu, que l'égalité de droits soit reconnue à l'Allemagne. Tout plan constructif sera le bienvenu. L'Allemagne l'examinera dans l'esprit de Lausanne, un esprit d'entente et de collaboration.

Hitlériens et pangermanistes ont manifesté hier à Vienne contre les traités d'après guerre Vienne, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) La manifestation des pangermanistes et des hitlériens contre Saint-Germain, Genève et Lausanne, c'est-à-dire contre les interdictions successives de l'Anschluss par les grandes puissances, a eu lieu ce matin sur la place des Héros. Un chœur de 1.200 chanteurs s'est fait entendre dans l'intervalle des discours prononcés par le conseiller municipal Frauenfeld chef de la fraction hitlérienne du conseil municipal. le député au Reichstag allemand Koch et les divers orateurs. Les manifestants se sont ensuite formés en cortège sur le Ring et se sont disloqués à la place Schwartzenberg. Cette manifestation se répète d'ailleurs tous les ans et n'a rassemblé cette année qu'une faible affluence.

A Cleveland, des policier* livrent bataille à des bandits Un mort six blettes, dont cinq passants

Cleveland. 9 octobre (dép. Radio.)

Une terrible bataille de rues a eu lieu hier à Cleveland, entre des voleurs et des policiers.

Deux bandits essayaient de dévaliser un diamantaire, dans le centre de la ville, lorsqu'ils furent soudain dérangés gar l'apparition de la police. Ils sautèTent dans un taxi conduit par une itnime et contraignirent celle-ci à une ^surs» folie ̃îana les rues de la cité. Les' policiers frétèrent une autre voiture et se mirent à la poursuite dea bandits, dans la direction desquels ils tiraient sans arrêt des coups de revolver.

Cinq pasqants furent blessés et une balle atteignit la conductrice du taxi poursuivi La voiture fit alors une terri- ble embardée et se renversa les deux voleurs furent sérieusement blessés. Un d'eux mourut en arrivant à l'hôpital. L'U. R. S. S. songe à construire cinquante dirigeables

Moscou, 9 octobre {dép. Radio.) D'après les journaux soviétiques, le second plan quinquennal prévoit la construction de cinquante dirigeables. Manchester. Un aéroplane privé s'est «vase au sol; Homeward. qui le pilotait, a été blessé et sa femme tuée sur le coup.

A. J.

Réunion à Bâle

au siège de la B. R. le des gouverneurs

des banques d'émission Bâle, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) La réunion officieuse des gouverneurs des banques d'émission, qui précède chaque mois la séance ordinaire du conseil d'administration de la Banque des Réglementa Internationaux, a eu lieu aujourd'hui dimanche, vera 17 heures. Les gouverneurs ont pris connaissance de la situation mensuelle de la B. R. L au 30 septembre, qui a été récemment publiée.

On sait que le total du bilan n'est plus que de 942 millions de francs auisses, soit une diminution de 107 millions par rapport au chiffre du 31 aoùt. Pour la première fois depuis la création de la B. R. I. le total du bilan est inférieur à un milliard de francs surisses. Les gouverneurs se rendent parfaitement compte des inconvénients que peut présenter un pareil recul, surtout s'il doit s'accentuer ou se prolonger. Néanmoins. il convient de ne pas en exagérer l'importance, vu que, depuis le début de l'exercice social actuel, des fluctuations en sens divers se sont déjà produites en ce qui concerne le totaii du bilan.

L'ordre du jour de la séance officielle du conseil, qui aura lieu demain matin lundi 10 octobre, à 10 heures, comporte le renouvellement des crédits de rées- compte consentis pour trois mois à la Banque nationale d'Autriche, à la Banque nationale de Hongrie, ainsi qu'à la Banque nationale de Yougoslavie et venant à expiration les 16, 18 et 28 octobre reapectivement.

Le renouvellement du crédit pour la même période sera vraisemblablement accordé la Banque centrale autrichienne, à condition qu'elle procède à un remboursement avant la fin des trois mois si elle entre d'ici là en possession des fonda résultant de l'emprunt international négocié récemment par la République fédérale d'Autriche.

En ce qui concerne la Hongrie, vu que les réserves de devises de l'institut hongrois d'émission ont encore diminué au cours du dernier trimestre, il n'y a guère d'autre solution pratique possible, que le renouvellement du crédit. La même solution doit intervenir aussi pour la Yougoslavie, étant donné qu'il s'agit d'une somme relativement assez peu importante et que la Banque centrale yougoslave ne saurait être moins bien traitee par la B. R. I. que les instituts d'émission des deux autres pays danubiens.

Le chancelier von Papen va conférer à Munich avec les ministres bavarois Berlin, 9 octobre (dép. P. P.)

Le chancelier von Papen se rendra demain soir à Munich où il aura, les deux jours suivants, une série d'entretiens avec les membres du gouvernement bavarois. M. von Papen sera accompagné dans ce voyage de son secrétaire d'Etat, ainsi que du major Marks, chef du bureau de la presse auprès du gouvernement, ce qui prouve que l'on attache une assez grande importance à; ce voyage dans les milieux officiels. On s'entretiendra à Munich des deux; problèmes qui, depuis quelque temps, j gagnent de plus en plus d'importance la revision de la Constitution et la x réforme s du Reich. Il est probable que le chancelier profitera de sa pré- sence à Munich pour y prononcer mercredi prochain un grand discours sur la situation économique dans une réu- jnion d'industriels bavarois.

Le tribunal d'Etat à Leipzig s'occu-ipera de son côté. demain lundi, desdif-;férentes plaintes portées contre le Reich j à la suite de son action contre la Prusse. Il est probable que ce tribunal, tout en justifiant l'attitude du cabinet destitué ne se prononcera pas coatre les mesures prises par le Reich. Dès que le verdict sera connu du gouvernement prussien commenceront les tra- i vaux nécessaires en vue d'une réforme administrative.

M. DINGELDEY RÉÉLU CHEF DES POPULISTES Berlin, 9 octobre (dép. Havas.) Le congrès du parti populiste a réélu M. Dingeldey président du parti. M. Dingeldey a déclaré que le parti populiste soutient le gouvernement von Papen et se place sous l'autorité du pré- sident Hindenbourg.

DESORDRES A FRIBOURG

Fribourg, 9 octobre (dép. Radio.) Des désordres se sort produits au- jourd'hui à Fribourg où la foule a attaqué un poste de police où avaient été enfermes des soldats ivres. Menacés, les gendarmes durent faire feu sur les manifestants.

Finalement, les soldats arrêtés ont été relâchés.

Quatre gendarmes et plusieurs manifestants ont été blessés.

Bagarres meurtrières en Irlande, près de Limerick Londres, 9 octobre (dép. Petit Paris.) De violents désordres se sont produits aujourd'hui à Killmarnock, comté de Limerick, au cours d'une réunion politique tenue dans cette ville par le général Mulcahy et M. Hayes, ex-speaker au Dali Eirean. A peine la réunion venait-elle de s'ouvrir que 300 à 400 partisans de M. de Valera tentèrent d'envahir la salle et d'empêcher les deux orateurs de parler.

Une véritable bataille s'ensuivit au cours de laquelle furent tirés plusieurs coups de revolver et de nombreux projectiles lancés dans la salle.

Sous la vigoureuse intervention des membres de l'Association des camarades de l'armée, les agresseurs durent battre en retraite et laisser le champ libre aux partisans de l'ex-président Cosgrave.

De part et d'autres il y eut de nombreux blessés, dont quelques-uns assez grièvement, durent être transportés à l'hôpital.

En dépit des efforts de la police locale, réduite d'ailleurs à une douzaine d'agent3, les désordres s'étendirent aux rues avoisinantes et plusieurs maga- sins eurent leurs devantures brisées. LE DEUXIEME ANNIVERSAIRE DES FAISCEAUX DE COMBAT DE LA JEUNESSE FASCISTE Rome, 9 octobre (d. Petit Parisien.) Le deuxième anniversaire de la ton-1 dation des faisceaux de combat de la jeunesse fasciste a été célébré à Rome par une grande manifestation sportive qui s'est déroulée cet après-midi dans le vaste stade de la place de Sienne. Une foule considérable avait envahi les gradins qui courent tout alentour et où des places avaient été réservées aux membres des organisations fascistes et des anciens combattants. Quinze mille jeunes fascistes de Rome et du Latium ont défilé, musique en tête et au milieu d'un grand enthousiasme devant le duce qui avait pris place dans une tribune d'honneur entouré' i du secrétaire du parti et des autorités civiles et militaires.

La Belgique

a procédé hier

au renouvellement

des conseils municipaux Bruxelles, 9 octobre (dép. P. P.) La Belgique a procédé aujourd'hui à des élections communales.

Il s'agissait de renouveler les conseils municipaux en se basant sur une loi électorale assez différente de celle qui règle les élections législatives. En effet, les femmes sont électrices pour les communes, alors qu'elles ne le sont pas pour le Parlement. On peut, néanmoins, considérer que les résultats des élections communales donneront une indication au sujet de la pensée du pays et qu'elles exerceront une influence sur la politique générale.

Cette influence se manifestera de deux manières, d'abord sur les remaniements éventuels du cabinet, ensuite sur la décision qui pourrait être prise de procéder à des élections législatives anticipées. Elle s'exercera également sur les résultats de ces élections générales.

Depuis quelque temps déjà, M. Renkin, premier ministre, songe à modifier le personnel du gouvernement. Cette préoccupation lui est imposée par les divergences qui existent au sujet du plan de redressement financier qu'il prépare et par les exigences de certains groupes, notamment de la droite flamande. Le premier ministre a eu, à ce propos, des conversations avec M. van Cauwelaert, chef de la droite flamande, qui pourrait jouer un rôle important dans le gouvernement de demain. Si M. Renkin n'a pris, jusqu'ici, aucune décision définitive, c'est qu'il attendait les élections communales pour pouvoir apprécier l'état exact de l'opinion. On peut donc s'attendre à ce que le remaniement gouvernemental annoncé soit réalisé avant la rentrée régulière des Chambres, qui doit avoir lieu en novembre.

Le gouvernement remanié résisterat-il alors à la réaction parlementaire ? H est difflcile de le prévoir. S'il n'en est pas ainsi, on serait amené à faire appel au pays plus tôt qu'on le prévoyait.

Les élections actuelles sont intéressantes à un double point de vue. La campagne flamingante et frontiste a été très active au cours de ces derniers mois. On pourra donc connaître avec plus d'exactitude l'importance réelle de ce mouvement, dont il serait puéril de nier l'importance et l'aspect dangereux pour les idées du pays.

iyautre part, les grèves ae juillet aer- nier ont montré au sein des masses ouvrières un mécontentement dont le parti socialiste n'a pu se rendre maî- tre autant qu'il l'aurait espéré. L agitation communiste dans les centres industriels a été assez vive et l'on pourra, de ce côté aussi, voir plus clair quand on connaîtra le résultat des élections communales. Les élections belges se sont dérou- lées dans un calme complet qui con- traste avec l'agitation qui avait mar- qué certaines consultations du même ordre dans le passé. A Bruxelles, une pluie fine avait décollé les affiches des murailles et les électeurs, hommes et femmes, ont patiemment fait la file pendant la matinée, sous l'averse tntermittente.

Le comte de Flandre est venu voter vers 8 h. 30, rue de Rollebeck, dans le quartier populaire de Marolles. Le duc de Brabant et la princesse Astrid, qui a déposé pour la première fois son bulletin dans l'urne électorale, sont arrivés peu après. Les électeurs royaux ont été les premiers à remplir leur devoir. La reine est venue à 11 heures et a tenu à prendre place, eomme les autres citoyennes, dans la tile des électrices, ce qui lui valut d'enthouaiastes acclamations quand elle est sortie du bureau. Le roi, qui avait exprimé le désir qu'aucun service d'orI dre ne fût organisé, s'est présenté au début de l'après-midi.

On croit à un succès du parti socialiste Les premiers résultats permettent de croire que l'on enregistrera un gros succès des socialistes, qui sont en progrês dans la plupart des grandes aggloi mératioas, et notamment dans les ceni tres ouvriers, où l'on croyait qu'ils seraient sérieusement inquiétés par les communistes.

L'avance socialiste sera obtenue i beaucoup plus au détriment des cathoi liques que des libéraux.

En effet, dans la plupart des grandes villes les catholiques subissent un sérieux recul, tandis que les libéraux maintiennent le statu quo. D'autre part. dans certainés régions flamandes, on assiste à une réaction contre les extrémistes flamingants; c'est ainsi | qu'à Lierre. l'une des citadelles du frontisme. leurs représentants perdent trois sièges sur quatre.

Dans plusieurs communes de l'agglo- mération bruxelloise. les socialistes ga- gnent des sièges, ainsi d'ailleurs que les libéraux; bref, il semble que l'on doive assister à un important mouve- ment vers les gauches au détriment de la droite traditionnelle et des frontis- tes. dont on craignait une avance.

En tournée d'inspection, M. Antonetti gouverneur de l'A. E. F.

tombe d'an échafaudage Brazzaville, 9 octobre (dép. Havas.) Au cours d'une tournée d'inspection dans le Mayumbe, M. Antonetti, gouverneur généra! de l'A. E. F., qui procédait à la visite d'un viaduc en construction, a fait une chute du haut d'un échafaudage.

Il se trouve actuellement immobilisé à M'Vouti. Les médecins n'envisagent pas' cependant que ce pénible accident puisse entraîner des suites graves. LE ROI D'ITALIE

A QUITTÉ L'ERYTHRÉE Rome. 9 octobre (dép. Havas.) Après être arrivé, par le train, à Nefasit, le roi a continué son voyage en automobile jusqu'à Massaoua, où il a visité les marais salants, et a assisté à la pose de la première pierre de la digue de Massaoua entre le nouveau et l'ancien môle.

La roi est ensuite monté sur le navire royal, accompagné par le gouverneur, le commandant du corps de troupe gouvernemental et les hauts fonctionnaires, avec lesquels il s'est entretenu jusqu'au moment du départ. Le long du môle la foule était massée et la troupe rendait les honneurs. La ville eT les navires ancrés dans le port étaient illuminés,

Le navire royal a levé l'ancre à ) 22 heures, salué de 21 coups de canon. Un avocat danois se suicide avec sa femme et ses quatre enfants Copenhague, 9 octobre (dép. Radio.) On a découvert, dans une propriété privée, à Roskilde (île Seeland), les cadavres de toute une famille compre-! nant le père. M. Kaj Conradsen. avocat j â la cour d'appel, la mère et leurs quatre enfants. II s'agit d'un suicide au gaz d'éclairage. On ignore les motifs pour lesquels ils se sont donné la mort. I New- York. M. Jimmy Walker, ancien maire de New-York, rentrant d'Europe, est arrivé hier a bord de l'Eurppa.

M. TITULESGQ

PREND LE PORTEFEUILLE DES MES ÉTRANGÈRES DRNS LE CABINET ROUMAIN Bucarest, 9 octobre (dép. Petit Paris.) Après avoir accepté télégraphiquement, hier, la démission de M. Titulesco faisant fonction de ministre plénipotentiaire à Londres et représentant permanent auprès de la S. D. N., le gouvernement roumain lui a offert, comme le Petit Parisien l'a annoncé, le portefeuille de ministre des Affaires étrangères. Ce soir M. Titulesco a répondu qu'il acceptait et qu'il serait à Bucarest mercredi soir ou jeudi matin. M. Vaida, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, a fait ce soir une déclaration à la presse dans laquelle il a rappelé les faits qui viennent de se passer depuis environ trois semaines. Il a fait remarquer que depuis le début de son avénement au pouvoir jusqu'à maintenant il avait souvent offert à M. Titulesco le portefeuille des Affaires étrangères puisque c'était le meilleur diplomate roumain et afin que le pays puisse profiter de son talent de diplomate. Seulement de la capitale, on peut conduire d'une manière homogène la politique étrangère d'un pays et être au courant de tous les événements à temps, a déolaré textuellement le premier ministre.

De la déclaration de M. Vaïda il résulte que le différend entre le gouvernement et M. Titulesco n'était pas d'une grande importance. Il s'agissait simplement d'une divergence de vues en ce qui concerne la tactique à employer dans les négociations avec la Russie au sujet de la conclusion d'un pacte de non-agression. M. Vaïda, en concluant, a affirmé qu'il désirait fermement et sincèrement une collaboration avec M. Titulesco pour le bien supérieur du pays et que, dans les temps difficiles actuels, tous doivent faire leur devoir et assumer leurs responsabilités.

En ce qui concerne la reprise des négociations roumano-soviétiques qui devait avoir lieu le 17 prochain. M. Vaida a déclaré qu'il ne pourrait répondre qu'après en avoir parlé avec M. Titulesco et le conseil des ministres. Il a souligné que sur le fond du problème il est d'accord avec M. Titulesco. mais qu'en ce qui concerne les méthodes, il y a une divergence de vues. La situation politique reste imprécise. Si réellement la collaboration entre M. Titulesco et le gouvernement peut se faire, la situation se trouvera améliorée il est hasardeux pour le moment de faire un pronostic. Les épisodes de la lutte qui se déroule en Mandchourie Tokio, 9 octobre (dép. Tomes.) Aucune nouvelle n'est encore parve- nue des deux cents otages japonais en-1 fermés à Mandchouli. D'après le correspondant de VAsaM j à Kharbine, le colonel Kita, attaché au quartier général japonais, est parti samedi de cette ville en avion pour Manchouli en vue de négocier la liberté des prisonniers avec le commandant local Su Ching Wen.

D'après des informations de source rusée, le consul soviétique à Manohouli j a dû prêter le 4 de ce mois deux mille dollars au coneul japonais pour lui per- jmettre d'acheter des vivres. Les com- jmunications téléphoniques avec cette ville ayant été coupées depuis eette date, on ignore ce qui s'y passe. On sait néanmoins que les bandits font toujours preuve de beaucoup d'activité et qu'ils ont repris leurs attaques contre Tait- js:kar.

[L'agence Radio annonce que les troupes nippones ont occupé la ville mandchoue de Fularchi et que les troupes chinoises ont battu en retraite dans la direction de Hailar.l

L'OPINION EN U. R. S. S.

SUR LE RAPPORT LYTTON Riga, 9 octobre (dép. Times.)

Bien que le rapport de la commission Lytton ait suscité un vif intérêt à Moscou il n'avait provoqué aucun commentaire officiel jusqu'à avanthier. Vendredi, par contre, les jouernaux soviétiques exprimèrent 1 avis que le rapport était favorable au Japon et dirigé contre l'U. R. S. S. D'après ces journaux, il est impossible de trouver un compromis satisfaisant et les efforts des impérialistes rapprochent de plus en plus de la guerre comme moyen de trancher le noeud gordien des antagonismes nationaux en Mandchourie.

LES DECLARATIONS

DE M. WELLINGTON KOO

Genève, 9 octobre (dép. Havas.) M. Wellington Koo, ancien ministre des Affaires étrangères de Chine, déj légué à l'Assemblée de la Société des nations, s'est expliqué ce soir devant les représentants de la presse internationale sur la question de la Mandchourie et le rapport de la commission Lytton. M. Wellington Koo estime que de 1 tous les problèmes soumis à la S.D.N., celui de la Mandchourie est un des plus importants, car il implique le respect ides traités qui est à la base de la cooi pération internationale. Si le problème j se présente de manière aiguë devant la S.D.N. ce n'est pas la faute de la Chine, qui a rempli toutes ses obligations vis-à-vis d'elle, en recherchant depuis le début une solution pacifique au conflit. Le Japon, au contraire, n'a pas tenu ses promesses, les autorités militaires japonaises ont délibérément précipité le conflit dont elles avaient minutieusement préparé les conséquences.

M. Wellington Koo a affirmé ensuite, contrairement à certaines accusations, que la paix et l'ordre existaient en Mandchourie avant les incidents de 1931 provoqués par les Japonais. C'est le Japon qui a apporté, aux dires du rapport Lytton lui-même, le trouble dans ce pays.

Il est également faux, a ajouté M. Wellington Koo, de prétendre que la Mandchourie ne peut se développer que grâce à l'intervention japonaise. Pour ne parler que des chemins de fer, s'il est vrai que la moitié est entre les mains des Japonais comme butin de la guerre russo-japonaise, la Chine, en dix années, a construit 1.000 kilomètres de rail, soit un cinquième du réseau total mandchourien, et cela en dépit des difficultés soulevées par le Japoa Toute l'affaire, a conclu M. Wellington Koo, reviendra devant le conseil de l'assemblée de la Société des nations. UNE TROMBE D'EAU S'EST ABATTUE SUR NICE Nice, 9 octobre (dép. Petit Parisien). Un orage d'une extrême violence s'est abattu aujourd'hui sur Nice. La pluie, qui tomba pendant plusieurs heures, a causé de nombreux dégâts dans la périphérie. Le mur du monastère de Cimiez s'est écroulé sur une dizaine de mètres Par endroits, l'eau atteignait une hauteur de 62 centimètres, notamment dans [ les quartiers Gambetta, Tsarewich, Californie, Carabacel et de la place d'Armes. Rue Michelet, trois appartements furent inondés et fallut faire appel aux sapeurs-pompiers pour sauver locataires et meubles.

M Mandel prononce à Lesparre un grand discours politique Lesparre, 9 octobre (d. Petit Parisien) Les comités d'union républicaine de l'arrondissement organisaient aujourd'hui, pour fêter la réélection de M. Georges Mandel, un grand banquet auquel assistaient plue de 1.200 peursonnes. Au dessert, plusieurs conseillers généraux et d'arrondissement prirent la parole pour célébrer la victoire électorale de mai 1932, puis M. Mandel prononça un long discours fréquemment applaudi.

Ayant évoqué l'âpreté de la lutte électorale, le député de Lesparre félicita ses électeurs d'avoir résisté à des sollicitations de toute sorte pour lui redonner leur confiance. Il aborda ensuite l'examen des problèmes de politique intérieure, montrant quel devait être l'objectif essentiel de l'opposition, analysant le problème de la majorité, et déclarant que le cartel n'était pas souhaitable. Puis il tiua la tactique à suivre à la rentrée par ses amis L'exemple de 1924-1926 montre qu'il n'y a qu'une tactique sûre, efficace c'est de se refuser a tout accommodement avec les partis qui ne rompront pas ouvertement avec les champions de l'Internationale. Certes, il faut avoir, pour y recourir, assez de fermeté d'âme et d'avenir dans l'esprit pour tout subordonner aux devoirs, parfois ingrats, de l'opposition. Mais à ce prix, et pour peu qu'ils se montrent enfin capables de cohésion et de discipline, les vaincus des et 8 mai finiront par imposer leurs volontés aux chefs radicaux tiraillés, écarter 3 entre les exigences socialistes et les nécessités de l'intérêt général. Il n'est, pour s'en rendre compte, que de voir quel sort l'extrême-gauche parait disposee à réserver aux propositions budgétaires du gouvernement si. comme il s'y est engagé. il demande les mêmes sacrifices à toutes les catégories de citoyens sans exception. Visiblement, dans ce cas, nous serons, une fois de plus, les arbitres de la situation. Mais pour quelles raisons, je vous le demande, émettrions-nous, à l'appel du cabinet, des votes dont ses meilleurs amis se feraient éventuellement dans le pays unp arme contre nous?

A la vérité, ce n'est aujourd'hui, comme en 1914 ou en 1926, qu'en associant, dans une étroite collaboration, les diverses fractions du parti républicain, qu'on parviendra à s'élever à la gravité des circonstances. Tel qui. par peur de représailles électorales, recule pour l'heure devant certaines décisions, n'hésitera plus à les prendre quand il saura que ses adversaires agissent de même. Ainsi, à défaut d'une large majorité homogène, l'union nationale offre le seul moyen de réaliser le redressement nécessaire. Mais elle ne peut réussir qu'autant que l'on se sera mis au préatable d'accord sur les conditions de ce redressement. Rappelez-vous que c'est pour avoir, jadis, oublié de le faire que des républicains nationaux de la qua- lité de M. Louis Marin, se soit crus obligés, sous le cabinet Poinca1- d'appuyer de leurs suffrages la politique qui a abouti à notre départ anticipé de Mayence.

Ayant esquissé rapidement le plan des réformes qui peuvent améliorer notre situation intérieure, M. Mandel a proclamé la nécessité d'un plan d'ensemble et la réfection totale de notre appareil administratif. Il aborde ensuite les problèmes extérieurs et donne son opinion sur les moyens de sauver la paix Résister, résister obstinément, en se cramponnant à ce qui reste des traités, tel est te suprême moyen de sauver la paix. »

Mais il est évident qu'un gouvernement ne le pourra avec toute l'autorité nécessaire que s'il apparaît, de par sa composition, comme l'Interprète de la presque unanimité du pays. Malheureusement, les partis, qui ne sont guère que des machines à réélection, sont pour cela même Incapables d'avouer leur impuissance et leurs chefs qui, à détavt de qualités d'action, ont parfois de grands dons de procéduriers, excellent surtout à multiplier les ajournements, les moratoires. Il est donc à craindre qu'à force de gagner du temps, ils n'en fassent perdre au pays, car il est des solutions qui, pour être saï lutaires, doivent être promptes. Puisse-t-cn seulement ne pas ati tendre pour recourir à l'union nationale de devoir, comme disait Montaigne, « se colleter avec la nécessité Le temps des combi'iiazzione est révolu. Il Importe avant tout de parler clair et d'agir.

Le conflit s'accentue à Marseille entre les inscrits et les Messageries Les équipages du Lamartine et du Champollion ont décidé de faire grève Marseille, 9 octobre (dép. Petit Paris.) Le conflit qui s'est élevé entre les compagnies des Messageries maritimes et ses équipages des lignes d'ExtrêmeOrient au sujet de la prime d'abondement s'accentue. Au cours d'une assemblée générale tenue ce matin, les inscrits ont été mis au courant d'une proposition faite par le ministre de la Marine marchande en vue de mettre fin au conflit Le ministre, dans une entrevue qu'il a eue samedi avec les dirigeants de la Fédération à Paris, proposait le règlement suivant La suppression de la prime d'abondement serait reportée au 1" février prochain. Mais les inscrits maritimes s'engageraient à ne plus présenter, à dater de ce jour, de revendicattons dans ce sens. Aprèe une rapide discussion, l'assemblée a décidé de constituer une commission exécutive chargée d'étudier la question ainsi qu'un comité de surveillance.

D'autre part et à la suite d'une nouvelle réunion, les marins ont décidé d'étendre la grève à d'autres navires de la Compagnie. Les équipages du Lamarttne et du Champollion, courriers du Proche-Orient, qui devaient lever l'ancre après-demain, cesseront le travail dès demain.

L'Angkor a levé l'ancre

pourvu d'un nouvel équipage

Marseille, 9 octobre (dép. Havas.) Après une de-nière visite au point de vue de la navigabilité, le paquebot Angkor, des Messageries maritimes, courrier de l'Extrême-Orient, a levé l'ancre vers 20 heures, pourvu d'un nouvel équipage. Il n'y a pas eu d'incident.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Trois blessés dans une collision Caen, 9 octobre (dcp. Petit Parisien.) Une collision s'est produite route nationale de Paris à Cherbourg, près de Vimont, entre une automobile conduite par M. Georges Roger, vingt-sept ans, boulanger à Livarot, et celle conduite par Mme Alice Husaon. sans profession, à Paris, 10, boulevard Rochechouart.

M. Roger a été atteint à la tête Mme Roger a été sérieusement contusionnée, et son fils Henry blessé au côté gauche de la tête.

Mme Huseon et son mari sont indemnes.

Collision entre une auto et un camion Pontoise, 9 octobre (dép. Petit Pari8.) Près de Génicourt une collision s'est produite entre un camion et l'automobile de M. Coulaud, agent de publicité, boulevard des Italiens, à Paris. Celuici a été blessé aux jambes et transporté à l'hôpital de Pontoise. M. Jules Lefèbre et sa femme qui l'accompagnaient ont été également blessés. LE DIMANCHE ELECTORAL Conseil général. Ain (canton de Bellegarde). M. Jeantet. maire de Châtilion, rad. eu- a été élu par 1.178 voix.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

Témoin d'un accident d'auto

un Belge meurt d'émotion

Une automobile conduite par M. Cyrille Meissiiiann, vingt-sept ans, chef de culture à Vendhuile, a heurté, à Beaurevoir, un chariot qui 16 précédait et que conduisait M. Paul Bas, vingt-six ans, domestique de ferme.

MM. Merstsroann et Bas furent tous deux blessés, d'ailleurs légèrement. Mais un compagnon de l'automobiliste, M. Rémy Stern, cinquante-sept ans, Belge comme lui, éprouva une telle émotion qu'il en mourut.

HIRSON. Les consultations de nourrfasons auront lieu cette semaine dans l'ordre suivant à l'hôpital Brisset, aujourd'hui. à 13 h. mardi, à 13 h. 30, la cité de Buire à 15 h. 30, & la cité des Champs-Elysées.

Une neurasthénique

se fait décapiter par un train Hier, vera 1.5 h. près du passage à niveau de Saint-Prest, Mme Augusta Bequet, âgée de quarante-cinq ans, demeurant à Chartres. 56, rue de la Tannerie. s'est couchée sur la voie devant un train de marchandMes se dirigeant sur Paria Le conducteur du convoi bloqua aussitôt ses freins, mais ne put s'arrêter à temps. Mme Béquet fut décapitée. Depuis que son logement avait été inondé, il y a deux ane, elle donnait des signes de neurasthénie. CHARTRES. Un pélerinage de trois mille femmes et jeunes filles du diocèse de Versailles, que présidait Mgr Roland Goaselin, est venu hier par chemin de fer et autocars, à la cathédrale.

En championnat de rugby, le VéloSport Chartrain a battu Chateaudun par q a n

BHEUII--XE-VEBT. M. Albert Delayeu, qui dernièrement fit une chute de bicyclette, rue de Paria à Clermont, est décédé à l'hôpital des suitea d'une fracture du crâne.

CBEVECœCK-XE-GRAND. Le professeur de la Société d'horticulture donnera sa leçon mensuelle demain à 14 h. 30. LEGLANTIEBS. Hier ont eu lieu les noces d'argent sacerdotales de l'abbé Marchandin, curé de la paroisse depuis 1907.

MOUT. La souscription ouverte en faveur de la calme de chômage a produit la somme de 9.762 francs.

M. Raymond Patenôtre inaugure un groupe scolaire à Igny

L'inauguration du groupe scolaire JulesFerry, à Igny, a eu lieu hier sous la présidence de M. Raymond Patenbtre, soussecrétaire d'Etat à l'Economie nationale. Le ministre fut salué à son arrlvée, à midi, par MM. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise: Henri Raye, député de Versailles Valentin, conseiller d'arrondissement, et la plupart des maires du canton. Après un déjeuner intime, le cortège offi- ciel se rendit au groupe scolaire. Après que le maire, M. Valentin et M. Haye, eurent pris la parole, M. Raymond Patenôtre pro- nonça une éloquente allocution dans la- quelle Il retraça les bienfaits de l'école laïque. DRAVEII.. Mme Bergeron. âgée de' cinquante-quatre ans, s'est pendue en son domicile, rue de la Perspective, au letis· sèment de Paris-Jardin. Atteinte de neu- rasthénie, elle avait maintes fois manifesté l'intention de se suicider.

Les obsèques du docteur Desbordes, maire de Draveil, auront lieu ce matin à 11 heures, à l'église de Draveil. Puis, le corps sera accompagné par la municipalité et les sociétés locales à lagare. pour être dirigé sur le pays d'origine du défunt. FHANCONVILIJS. Mme Suzanne Legrand. âgée de quarante-six ans, est tom- bée dans la fosse d'aisance de son habita tion qui s'était effondrée et est morte asphyxiée.

tlVBY-GABGAN. Alors qu'il circulait à hicyclette, rue de Meaux, M. Van de Vliot, quarante-cinq ans, tonnelier, demeurant allée des Jonquilles, a été renversé et légèrement blessé par une aut0. SEINE-ET-MARNE

Une fête scolaire à Crécy-en-Brie Une léte scolaire a eu lieu hier aprèsmldl à la salle des fêtes de Crécy-en-Erie à l'occasion de la remise des diplômes du certificat d'études primaires, des prix du ministre de l'Instrutlon publique, des récompenses du conseil général de Seine-etMarine et des livrets de caisse d'épargne de Meaux aux lauréats des 32 écoles du canton.

En l'absence de M. F. de Tessan, député

EN DECACHETANT VOTRE ri AfaortW*' CARTON DE PROTECTION LE A.7 l. fil Or EST SIGNÉ. VOUS AVEZ I DROIT A UN CADEAU DE L/OoJW^

AISNE

OISE

retenu la S. D. N, et qui s'était exe v, la solennité fut présidé par M. Penaacier, aénataur. assisté de MM. Roger. sou.°- préfet de Meaux de Moustier, conseiller général Naret. maire de Crécy Barillon, conseiller d'arrondissement Michel Dennery, malre du IV' arrondissement de Paris de l'inspecteur primaire de Coulommters. et de diverses personnalités. Des allocutions ont été prononcées par M. Defoix, président de la délégation cantonale qui a rendu hommage au dévouement du personnel enseignant en soulignant que sur 94 élèves présentés aux examens, 83 avaient été admis, et par M. Penancier, qui a fait un éloquent éloge de l'école laïque. Des monologues et des chœurs dits et ohantés par les élèves des denx sexes donnèrent une note artistique à cette charmante fête de famille, qui se termina par un vin <l'ûODJieur.

MITHY-aiORY. La gendarmerie de Saint-Just-en-Chaussée (Oise) a arrêté le nommé Maurice de Rissau, trente-sept an», qui était parti de Mitry-Mory après avoir tait de nombreuses dupes parmi lea commerçants. De Riasau a été mia à la disposition du parquet de Meaux.

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UN BANQUET A ÉTÉ OFFERT AUX ATHLETES DU MATCH FRANCE-FINLANDE

Un banquet, présidé par M. Genet, président de la Fédération Française d'Athlétisme, et auquel assistaient MM. le docteur Marcombes, sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique Harry Holma, ministre plénipotentiaire de Finlande à Paris Brusin, consul de Finlande le colonel Arnould, commandant de l'Ecole de Joinville, etc., a été offert hier soir, à l'hôtel Lutetia, en l'honneur des athlètes qui avaient participé, l'après midi, au match France-Finlande.

Au dessert, les capitaines des deux équipes prirent la parole puis M. Marcombes les félicita et remercia le Petit Pari&ien, dont le concours avait faci-' lité l'organisation de cet intéressant meeting.

LA FRINGALE

La fringale est la terreur du travailleur elle l'arrête dans son effort. Vous perdez ainsi de l'argent, puisque alors votre activité est arrêtée. Un verre d'eau sucrée, ou même simplement quelques morceaux de sucre. vous remettront immédiatement d'aplomb et vous rendrons votre force. Ils auront en outre l'avantage de ne pas charger votre estomac avant le repas puisqu'ils sont digérés en un quart d'heure.

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DEMANDES DE REPRÉSENTANTS de nos PETITES ANNONCES CLASSEES


AVEC LE CONCOURS DU "PETIT PARISIEN" ̃i.tM.it m i mmii.»uin>ii< iiMiiiiimiiMimiiHiiilii.mimiiiitiiiiiiimitiiiimiiiiiiiiiiiiiiiimiiMiiiiHiiiiiiiiiiiimi.iiiiiiii. >» «iimi,ii.ii.im..m,i.i.

Le tournoi de football de la Coupe de France

Pour le deuxième tour éliminatoire de la Coupe de France de football, organisée par la F. F. F. A, avec le concours du Petit Parisien, de nombreux matches ont été joués hier dans toute la France. Le Stade Rennais, Antibes Olympique, S. C. Fivois ont débutè par des victoires. Voici les principaux résultats

C. 0. d'Aubervilliers bat

0. S. C. Halluinois

Le C. 0. d'Aubervilliers a battu, au stade municipal d'Aubervilliers, le 0. S. C. Halluinois par 5 buts à 2.

Jouée avec énergie par deux équipes bien en souffle, cette partie fut très animée. Aubervilliers prit l'avantage

Un joueur d'AuberTÎlliers Intercepte un 1 dribbling 1

dès le début. Au bout d'un quart de jeu, t'est l'extrême gauche Descamp, d'Halluin, qui marque le premier but. Auber- Villiers égalise peu après grâce à l'avantcentre Dorange. Les joueurs réagissent, dominent à leur tour, et, avant la mi- temps, reprennent l'avantage par un but obtenu sur un shoot du demi-centre Van der Heeren.

Dès la reprise, le C. A. d'Aubervilliers, décidé à vaincre, donne à fond et presque coup sur coup marque trois buts grâce à l'extrême gauche Cadezas (2) et à l'interdroit Merly.

Aubervilliers marque un nouveau but par l'intermédiaire de l'interdroit Merly. Région parisienne

A Ivry, Gallia Club bat Alsacienne-Lorraine de Paris, 5 buts à 0.

A 8aint-Mandé, U. S. Suisse bat U. S. Chantllly. 8 buts à 0.

A Vitry, C. A. Vitry bat C. A. Bourget. 4 buts à 0.

A Montreuil, C. A. Montreuil bat Montdidier A. C., 6 buts à

A hevallois, F. C. Levallois bat E. S. Juvisy-Viry, 3 buts à 2.

A Saint Ouen, J. A. Saint-Ouen bat O Saint-Ouennais, 4 buts à 2.

A Choisy-le-Roi, S. C. Choisy-te-Roi bat C. S. C. A. & J. A. Château Thierry. 7 buts à

A Pavillons-sous-Bois, Stade de l'Est bat V. G. A. Salnt-Maur, 7 buts à 0.

A BngMen, Stade Enghien-Ermont bat Stade Saint-Germain, 4 buts à 2.

A Boulogne, U. A. XVI' bat U. S. Massif Central. 7 buts à 1.

A Villejuif, Villejuif-Kremlin bat Villemomble Sports. 3 buts à 2.

A Pantin, A. S. P. P. bat A. S. Courbevoie, 4 buts à 3.

A Jo4nville, A. S. Palissy Nord bat Club des X-E. S. R., 3 buts à

A Saint-Denis, F. C. Dionysien bat A. A. J. Bl-ésoise, 4 buts à 0.

A Bueil, Paribas A. C. bat C. A. Nanterre, 2 buts à 0.

A Peraan-Beaumont, U. S. Persan-Beaumont bat G. S. Marissel. 7 buts à

Centre

A Chartres, Saint-Georges-Argenteailh&t S. C. Chartrain, 7 buts à 0.

Centre-Ouest

A Châtellerault, C. A S. Châtellerau«tts bat V.G.A Médoc Bordeaux, 1 but à a Ouest

A Brest, Stade Rennais bat Armoricain* Brest. 6 buts à 3.

A Rennes, Stade Lesneven bat la Tourd'Auvergne, 26 buts à 0.

A Nantes, Stade Quimpérois bat Mellinet-Nantes, 3 buts à 1.

A Saint-Servan, A. S. Brest bat J. A. Saint-Servan, 6 buts à 3.

A Fougères, Drapeau de Fougères bat C. S. Alençon, 4 buts à 3.

A Angers, A. S. Amicale bat C. S. J.-B. Angers. 5 buts à 0.

A Guinguamp, En Avant Guingamp bat Espérance de Fougères, 1 but A 0.

A Saint-Brieuc, A S. Brestoise bat E. S. Saint-Brieuc, 9 buts à 5.

A Saint-rnl-de-Léon, Stade Léonard bat Stade Briochin, 1 but à 0.

Sud-Eat

A Antibes, Antibes Olympique bat U. S. Seynoise. 8 buts à 0.

A Ornées, U. V. Ganges bat A. S. Millavoise, 3 buts à 0.

A Nice, U. S. T. Marseille bat U. S. C. Nice, 5 buts à 1.

A Arles, A C. Arlésien bat E. S. Lyonnais, 5 buts à 1.

Bourgogne-Franche-Comté

A pontarlier, C. A. Mulhouse bat U. a et C. A. Pontarlier. 5 buts à 0.

A dudincourt, A. S. Audincourt bat F. C. Lyon, 4 buts à 1.

A Besançon, A. S. Huningue bat Bousbotte Besançon, 3 buts à 2.

Lyonnais

A Rive-de-Gier, A C. Ripagérien bat C. S. Vienne. 5 buts à 1.

A Lyon, R. S. Terreaux bat F. C. Beaune. 4 buts à 1 Lyon 0. U. bat S. C. Montcellien. 5 buts à 2.

A Thonon, C. S. Thonon bat F. C. Chambéry, 3 buts à 2.

A Gap, C. 0. Saint-Chamond bat C. A. Gapençais. 1 but à 0.

Jfepllleton du Petit Parisien, 10-10-32 j !LE MASQUE «JJAUJN-E ZZZ

Inédit

EVE PAUL-MAHGUEUI1TE EPILOGUE

Jocelyne s'habille en chantant dans la pièce voisine.

Les parents échangent un regard confiant.

Enfin, soupire François, les épreuves sont terminées. Nous allons connaître la tranquillité. Cette petite a une mine magnifique. Hier. à mon retour de Sangkor je la reconnaissais à peine, tant elle a grandi. Quant à Jocelyne, il n'y a pas besoin de demander si elle est heureuse.

Et Jacques revient aujourd'hui de sa mission, dit Rosie en souriant.

Et c'est Pâques la semaine prochaine, dit Claire. Et André m'a promis un gros oeuf en chocolat.

Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. dit gaîment le père.

A son expression plus réfléchie, plus sérieuse, on sentait que François Lechartre venait de traverser une épreuve où son insouciance avait somCopyright by Eve Paul Margueritte 1932. Traduction et reproduction Interdites en tous paya,

A Saint-Etienne, F. C. Grenoble bat E. S. Manche, 5 buts à 3.

Normandie

A Bonjleur, G S. Honneur bat C. A. Olsseh buts & 0.

A Cherbourg, A. S. Cherbourg Stella bat S. C. Bernay, 9 buts a. 0.

A Bondeville, Stade Olympique de l'Est bat Bondevttte, 4 buts à

A Saint-Aubin, C. A. Saint-Aubin bat S. S. Primevères, 5 buts à 0.

A Exy, U. S. Ezy bat F. C. Meulan, 4 buts à 2.

À Maiaunay, A. Malaunay bat F. C. Elbeuf, 4 buts a 3.

Au Savre, U. S. Tréfllerlea du Havre bat A. L. Deville-lès-Rouen. 8 buts il 1 U. S. Stéphanoise bat U. S. Fécamp, 2 buts il 1; Stade Havrais bat S. C. U. F., 10 buts à 1

A Valogne», S. M. Caen bat A. S. Valognes, 3 buts à 2.

A Quevilly, U. S. QuevHly bat R. C. Doullens, buts a 1.

Nord-Est

A Satnt-Quentin, Energie Troyenne bat OL Saint-Quentin, 4 buts à 1.

A Bohuin, Siaàe Rémois bat R. C Bohain, 9 buts à 1.

A Bruay, U. S. Bruay bat U. & Wuquehal, 1 but il 0.

A Fives, S. C. Tivols bat V. C. Beauvals, buts à a

A Aniche, S. C Anlche bat U. S. devin. buts à 3.

A Denain, A S. P. T. T. Pari» bat Denain Athlétique, 4 buts à 1.

A Lourches, S. C. Lourches bat D. S. Chauny, 3 buts à 0.

A Raismes, Stade Béthunais bat A. 8. Raismoise, 5 buts à 1.

A Coudry, U. S. Ncsux-les-Mines bat AS. Finoise, 2 buts à S. C. Caudreslen bat U. S. Corbie, U buts a 0.

A Saint-Pol, R.C. Arrae bat U.S. SaintPol, 1 but à 0.

A Béthune, U.R. Dunkerque-Malo bat U.S. Cheminots Béthune, 7 buts il 0. A Abbeville, S.C. AbbeviUe bat Cosmopolitan Club, 3 buta à 0.

A Amiens, S.C. Saint-Leu Amieas bat C.A Harfleur. 2 buts à L

LE MATCH D'ATHLETISME FRANCE-FINLANDE

Le quatrième match France-Finlande d'athlétisme s'est disputé au stade Yves-du-Manoir, il. Colombes, en présence d'une dizaine de milliers de spectateurs.

Cette rencontre, organisée par la Fédération Française d'Athlétisme avec le concours du Petit Parisien, s'est terminée par la victoire des Finlandais. qui totalisèrent 78 points contre 62 au team français.

Toutes les courses, exception faite pour le 800 mètres, gagné par le Français Keller, revinrent aux Finlandais. Fort heureusement, les spécialistes français du concours rétablirent une situation qui paraissait fort compromise. Vintouski gagna le saut à la perche. Noël et Winter prirent les deux premières places au lancement du disque et Robert Paul réalisa le plus bel exploit de la journée en gagnant le saut en longueur, battant, avec 7 m. 50, le record de France.

Résultats

100 mètres V i r t » n a n (Finlande), 11" 1/5; 2. Rouaeeau (Fr.); 3. Paul Robert (Fr.); 4. StraldwalL

100 mètres plat 1. Straldwall (Finlande), 49" 1/5; 2. Gullliez (Fr.); 3. Vilen; 4. Jackson.

800 mètres 1. KeUer (France), 2' 4/5 2. Kurkila (Finlande) 3. Morel (France) 4. Michelsson (Finlande).

1.500 mètres: 1. Purje (Finlande), 3' 57";

Robert Paul saule 7 m. 50

2. Martin (France) 3. Thominen (Finlande) 4. Normand (France).

5.000 mitres 1. Lehtinen (Flnlande), 14' 47" 3/5 2. Iso-Hollo (Finlande) 3. Leclerc (France) 4. Laforge (France). 110 mètres haies Sjoestedt (Finlande), 15" 4/5 2. Bernard (France) 3. Vilen (Finlande); 4. Adelheim (France). Poids 1. Jarvinen (Finlande), 16 m. 39 2. Noël (France), 15 m. 12 3. Alarodu (Finlande) 4. Duhour.

Saut en hauteur 1. ex œquo Reinikka et Barasola (Finlande), 1 m. 90; 2. Philippon et Tribet, 1 m. 80.

Baut en longueur 1. Paul Robert (France), 7 m. 50 (record de France) 2. Tolamo (Finlande), 7 m. 19; 3. Jarcinem (Finlande), 7 m. 07; 4. Villon (France), Javelot 1. Ihalamakl (Finlande). Bit mètres 10 2. Pentilla (F.). 62 m. 25 3. Gassner (Fr.), 56 m. 63 4. Doré (Fr.), 56 m. 53. Perche 1. Vlntousky (France), 3 m, 80 2. après barrage, Ramadier (Fr), 3 m. 70 3. Lindronh (F.). 3 m. 70 4. Hakklnen (F.), Relais (100+200+300+400 m.) L Finlande, l' 58" 2/5 (Vitenen, Jarvilen, Tolamo et Strandvall) 2. France, l' 59" 1/6 (Jalabert, Robert Paul. Rousseau et Guillez).

bré pour toujours. La souffrance l'avait marqué à jamais de son sceau indélébile.

Peut-être avons-nous bien mérité cette détente ?. dit Rosie pensivement. Elle ausst le drame l'avait durement secouée.

Elle murmura

Je n'aurais pas résisté si mes Craintes avaient persisté. Mes nerfs n'auraient pu supporter plus longtemps les transes que me faisait éprouver ce cruel Monç.

Paix à son ame. murmura François avec gravité.

Tous deux évoquaient le pauvre fou aveuglé par la haine, l'infortuné Mong. dont les cendres avaient rejoint celles de Meroua et du prince Phu Yen dans le somptueux mausolée aux ors étincelants du cimetière bouddhique. Ils pensaient aussi à Nespoulos, qui avait regagné, Infirme son pays natal pour n'en plus sortir.

La dernière entrevue de l'archéologue grec avec Rosie, après l'opération qui l'amputait d'une iambe. avait été fort digne.

J'ai mal agi, avait-il dit. Pardonnez-moi, Rosie. le mal que 1e vous ai fait ainsi qu'à François.

Il lui avait remis la statuette qu'il détenait indûment. Depuis. Varouni trônait sur la cheminée. L'Apsâra souriait de son sourire énigmatique.

Elle se moque de nos pauvres drames humains, de nos vaines agitations terrestres, murmura François. Une association d'idées inconsciente lui fit demander

Et Liane ?

Elle se remet doucement de sa ter- rible blessure.

Le Marathon de la marche L'Union Française de Marche a fait disputer hier, dans la banlieue parisienne, avec le concours du Petit Parisien, la classique épreuve du Marathon. Dieudonné Vansteenkiste. solide e athlète de vingt-trois ans, d'origine belge, qui exerce à Sèvres le dur métier de livreur dans une entreprise de charbonnages, s'est assuré une aplendide victoire, Il a couvert avec une parfaite aisance les 40 kilomètres en 3 h. 38' 18". C'est la meilleure performance réalisée sur la distance le record du Marathon est battu.

Formé à l'Union des Marcheurs de Sèvres, il fit, sous la direction de M. Ferré, de rapides progrès il se distingua cette saison au Bol d'Or de Montmartre et au Grand Prix d'Aulnay. 150 marcheurs prirent le départ, à midi, du barrage de Saint-Denis, devant une foule nombreuse, et tout de suite

Le vainqueur Vansteenkiste à l'arrivée Grégoire, Caplot, Mabon, Pauvert, Mo- ser, Courtois emmenèrent à vive allure l'imposant peloton.

A Arnouville, Moser, Courtois et Cambrai sont seuls en tête, mais, der- rière eux, Vansteenkiste fait un très brillant retour.

A Gonesse, Cambrai démarre et prend quelques mètres à Courtois et à Maser, mais il ne poursuit pas son efforts

II réussit, au cours d'une autre tentative, à prendre une nette avance et, au virage de Vaujours, après 20 km. 400, il sera contrôlé à 13 h. 39' 50". Courtois est second à 13 h. 40' 8" et Vansteenkiste troisième, à 13 h. 41 10". Moser. Caplot, Detraye, Goujat, Parquet, Thillier, Crinon, Gaudiez, Mabon, Mousoux. Faivre, Rémy les suivent à quelques secondes.

Cambrai n'a plus son allure aisée et élégante de grand champion, il est déjà en difficulté et a bientôt perdu ses 18 secondes d'avance. Tout en souriant, sans forcer sa cadence, Vansteenkiste l'a rejoint et dépassé, et à Aulnay le Belge est contrôlé premier sur la place des écoles à 14 h. 9" devant Cambrai, Courtois. Detraye, Caplot. Goujat, Moser, etc.

A Drancy, Vansteenkiste a augmenté son avance sur Cambrai, qui est poursuivi par Courtois, remis d'une fâcheuse indisposition.

Au pont d'Aubervilliers, le Belge précède de 4' 7" Courtois, qui a reusei à lâcher Cambrai.

Le champion de France, faisant preuve d'un magnifique courage, fait des prodiges d'énergie pour rejoindre le reputé marcheur belge et. par la Courneuve. Stains. la poursuite est très ardente. A Stains, Vansteenkiste a encore une avance de 3' 7".

Le classement

1. V-nsteenkiste (Union des Marcheurs de Sèvres), couvrant les 42 kilomètres en 3 h. 38' 18"

2. Courtois (Club des marcheurs de Nancy), 3 h. 45' 41" 3. Detraye (Lunéville), 3 h. 4T 24" 4. Caron (Vaujouri), 3 h. 47' 35" 5. Caplot (E. S. Monneret) 6. Cambrai (Cercle des Sports de France), 3 h. 49' 12" 7. Goujat (C. S. F.), 3 heures 50' 24".

8. Crinon (Gargan-Llvry), 3 h. 53' 9. Gaudiez (Romilly) 10. Rochel (C.M. Parisiens).

11. Gibert (Coulommiers) 12. Chamalot. 13. Bodigoy. 14. Faivre, 15. Ch. Dujardin, 16. Igosse, 17. Lorig, 18. Y. Scoudou, 19. Pauvert. 20, Mansoux. 21. Gadomsky, 22. L. Walder, 23. Masson, 24. Large, 25. Pasciuet, 26. Vettese, 27. R. Vol. 28. Milaret, 29. Roidot, 30. Baudiment.

31. Heinrich, 32. Moulin, 33. Demorivalle, 34. Pintrel, 35. Guérin. 36. Morvan, 37. Poupeau, 38. Lerenard, 39. Lebeau, 40. Champagnoux, 41. Berder père. 42. Van Branteghem, 43. Guichard. 44. J. Martin. 45. Bodas 46. Gilbert, 47. Chabriel, 48. Blanchard. 49. Fogel, 50. Montignot. Classement t par équipes (par cinq hommes). 1. Cercle des Sports de France, 19 h. 53' 12" (Cambrai, Goujat. Pauvert, Pasquet et Millaret) 2. Union des Marcheurs Aulnaysîeng, 20 h. 32' 27" 3. Club des Marcheurs de Vaujours, 20 h. 34' 9" 4. Club des Marcheurs de Montreuil 5. Club des Marcheurs Parisiens 6. Club des Marcheurs de la Seine AU VELODROME MUNICIPAL La réunion cycliste organisée à la piste municipale par le Club Athlétique de la Société Générale, avec le concours du Petit Parisien et Cyelo Sport, fut suivie par un nombreux public. Vinsse (L0OO m.). Finale 1. Ulrich 2. Chennevières; 3. Thevenin; 4. L. Perrin. Individuelle (5 km.). 1. Decourcelles; 2. Savoye 3. Denisart.

Championnat du C. A. S. G. L J. Driancourt 2. Barre 3. Hourdin. Trophée de Paris, (américaine 100 km.). 1. Duplessis-Jarrousse 2. Drtancourt frères. à un tour 3. Savoye-Aubry.

Rosie murmura d'une voix sourde Comment lui témoignerons-nous jamais assez notre reconnaissance. Sans elle. Claire et Jacques auraient cessé de vivre.

Un frisson secoua François. Oui, sans Liane.

Elle est désormais des nôtres, ditil gravement. Elle a acheté, par son sang versé. le droit d'entrer dans notre famille. Je ne m'opposerai certes pas a ce mariage, qui effacera le passé et scellera la réconciliation.

Liane, malgré son origine étrangère est bien Française et digne de porter notre nom.

Je suis pour la fusion des races et pour une généreuse politique coloniale. Nous célébrerons l'alliance du Cambodge et de la France

Si Liane consent à épouser Jacques. L'aime-t-elle ? Elle est si secrete, murmura la mère.

Il me semble qu'elle lui a donné une preuv" d'amour décisive en offrant aa propre vie pour sauver celle de Jacques, répondit François scandalisé du doute émis.

Qui sait ?. Enfin, nous verrons bien, dit Kosie.

Jacques saura la décider, assura le pèru

Je suis prête à l'accueillir comme ma propre fille, reprit Rosie. Je regrette seulement qu'elle soit si riche. La voilà seule héritière des millions du prince Phu Yen, son grand-père.

Bah Jacques a un bel avenir devant tui Il ne devra rien à sa femme.

Etendue sur une chaise longue, dans la véranda, Liane, encore toute piile,

DU VEL' D'H IV' Au Vélodrome d'Hiver, le 51 Grand Prix du Salon, course à l'américaine sur 100 kilomètres, a été gagné par lee Belges Lemaire*-Martin.

Grand Prix du Salon (100 kilomètres l'américaine) • Lematre-Martin, 4 pts en 2 h. 12' 10",

A un tour, 2. Peix-Dayen, 30 3. RonsaeDemuysère. 4. Guerra-Di Paco, A deux tours, 8. Louet-Faudet, 23 S». Terreau-Louviot, 14 10. Leducq-Blanchonnet, 11 1L Depauw-Van Nevele, 4 12. Wambst-Broccardu, 3.

A trois tours, 13. Lwnoine frère. 33. Choury-Fabre ont battu le record des, 10 kilomètres en 12' 26" 1/5 et ont couvert, dans la première heure, 46 km. 730. A l'antodrome de Montlhéry

La dernière manifestation annuelle de sport mécanique de la région parisienne s'est déroulée hier sur l'autodrome de Linas-Montlhéry.

Cette réunion, qui comportait les championnats de France de l'Union Motocycliste de France, les Grands Prix de France et une originale course de « vieux tacots », organisée par le Motocycle Club de France, avec le concours du Journal, avait attiré, malgré le temps incertain, un public nombreux.

CHAMPIONNAT DE Francs DB CU Mo F. Motos 175 cmc. (100 km.) 1. Sourdot. 1 h. 25' 4S" 4/5 moyenne 69 km. 987. Motos 250 cmc. (100 km.) L Monneret (Koelher-Escoffier-Dunlop). 1 h. ll' 17" 4/5: moyenne, 84 km 155.

Motos 350 cmc (100 km.) 1 Monneret iKoelher-Escoffier-Dunlop), 1 h. 2' 40" 4/5 moyenne 95 km. 724.

Motos 500 cmc. (100 km.) Au départ, Braccini, Martin. Gautier. Bourra. A l'issue de la course, les commissaires décident, qu'étant donné que la moyenne de cette catégorie est inférieure à celle de la catégorie 350 cmc., il ne sera point désigné de champion pour cette année. Cyclecars 500 cmc. (100 km.) 1. Cheret, seul partant, en 1 h. 49' 46" 4/5 moyenne 54 km. 654.

Cyclecars L100 cmc, (100 km.): 1. Dnomme KDarmont-Dunlop). seul partant, 1 h. 13' 55"; moyenne 81 km 172.

Grands PRIX DE Francs DU M. C. F. Motos 175 cmc. (75 km.) 1. Bennelli (Bennelli-Dunlov). 49' 5" 4/5, moy. 91 km. 655 2 Bergallo 3. Allain. Motos 250 cmc. (75 km.) L Bandim (Quzzi-Dunlop), en 46' 33" 2/5, moy. 96 km. 656 2. Brusi Motoe 350 cmc. (75 km.) 1. d', ttenter (Vêlocette-Dunlop). 42' 45" 1/5 moyenne 5 km. 254 2. Selfo 3. Boura.

Motos 500 cmc. (75 km.) 1. Debay, _L 31" 1/5 moyenne 108 km. 381 Voitures et cyclecars (750 croc. à compresseur et 1.100 cmc. sans compresseur) 1. Dhomme Warmont-Dunlop), 46' 8" 1/5 moyenne 97 km. 536 Giraud (Cabantou, voiturr 1.100 cmc.). 48' 3 rie Rr,vin

Ça « vieux tacot » la voiturette Léon Bollée 1895 montée par Treille et Térouanne voiture 1.100 cmc.j, 50' 54" 4. Vernet voiture cmc.) 51' 40". Voitures et cyciecars 1.100 cmc. crompresseur et voitures 1.500 cmc. sans compresseur (75 km.) 1. Decaroli iSatmsonDunlop), 43' 59" 2/5 moyenne 103 ki- lom. 448 2. Girod. 45' 48" 2/5 3. Félix, Course du c Railye des ancêtres » 1. Maurice Béquet (24 C'V. Renoult, modèle 1902) 2. Lucien Haubourdin (14 CV. Renault 1903) 3. Georges Hummet (2 CV. Panhard 1892) 4. Brisson (2 CV. de Dion 19W) 5. Jean Terouane, passager Treille (S CV. Léon Bolée 1895).

DUNLOP HUIT FOIS VAINQUEUR Ample moisson de victoires pour Dunlop à Montlhéry. Aussi bien dans les championnats de France que dans les Grands Prix, la marque fameuse n'a pas remporté moins de huàt victoires. C'est un beau total, mais Dunlop nous a depuis longtemps habitués à de tels succès

UN MATCH DE FOOTBALL AU PARC DES PRINCES Le match de football joué hier, au Parc des Princes, a été gagné par le Red Star Olympique, battant l'Athletic Club de Bilbao par 4 buts à 2. Dès le début de la partie, les Espagnols imposèrent leur jeu rapide et précis et la défense parisienne dut fréquemment Intervenir. Ce fut cependant le Red Star qui marqua le premier but, Bertrand mettant à profit une grosse faute du gardien de Bilbao. Mais, à la remise en jeu, une offensive espagnole se développa de façon normale pour aboutir à un shoot de l'inter-droit Irarragorri, qui n'eut aucune peine à battre Thépot. Finamore, excellent animateur de la ligne d'avants, obtint deux superbes buts.

Un quatrième but pour le Red Star fut l'œuvre de Ségaux.

Peu avant la mi-temps, l'avantcentre espagnol Sauto parvint à surprendre Thépot, un peu trop confiant. Les Espagnols s'employèrent, après la reprise, à combler leur retard et, comme au début de la partie, Les défenseurs parisiens durent déployer leurs qualités.

aspire avec délices le parfum de jasmins et de tubéreuses avivé par l'averse récente qui monte du jardin.

Un ciel pâle, à peine chargé de quelques nuées vaporeuses, tend sa toile bleue fraîchement lavée.

Elle a manqué mourir sans U dévouement de Jacques, elle eût été rejoindre Mong et Méroua dans les limbes où errent les âmes en peine. Comment seul, sans secours, sans l'aide du rebouteux du village, avec sa simple trousse médicale de voyageur, Jacques a-t-il pu la soigner aussi bien, opérer l'extraction de la balle ? La sauver ?

Elle ne se l'explique pas encore. Qu'importe, elle vit pour aimer son sauveur et connaître par lui le bonheur. Liane songe avec reconnaissance à la tendresse dont l'ont entourée Kosie, Jocelyne, André, et Claire, quand Jacques (lorsqu'il jugea Liane transportable) la ramena, par petites étapes, à Pnom-Penh.

Combien Jacques était triste de la quitter pour poursuivre sa mission d'ingénieur Quel déchirement pour elle de le voir partir

Il revient aujourd'hui.

Liane s'est faite belle pour lui. Elie a revêtu cette robe de tussor blanc seyante qu'il affectionne. La pâleur même de son teint lui donne un air intéressant.

Soudain, elle pousse un cri joyeux. Jacques

Liane adorée

Ils sont dans les bras l'un de l'au- tre, ils se contemplent avec extase II me semblait que je ne vous reverrais jamais.

Etes-vous tout & fait guérie

Une série de cambriolages i dans divers quartiers de Paris Dans le seul quartier de Clignancourt, six établissements ont été visités et pillés par des cambrioleurs, entre minuit et 5 heures, l'autre nuit. Dans une brasserie située 23, boulevard Barbès, où des malfaiteurs s'étaient introduits par les soupiraux, ils emportèrent, après avoir fracturé le tiroir- caisse, les 400 francs qui y étaient contenus. Au bar Robineau, 16, avenue de la Porte-de-Clignancourt, 3.000 francs et divers objets évalués à plusieurs centaines de francs ont disparu. Poursuivant méthodiquement leurs opérations. les malfaiteurs ont visité successivement, à la même adresse, une boutique de bijoutier appartenant à M. Paul, emportant 2.000 francs de bijoux, et les boutiques de tailleur de M. Branduran et de Mlle Mille, chez qui ils emportèrent pour plusieurs milliers de francs de vêtements et d'étoffes. Enfin, encouragés par un si satisfaisant résultat, les malfaiteurs ont poursuivi dans ce quartier la série de leurs exploits en pénétrant dans un bureau de tabac de la rué d'Orsel. Mais là, la vigilance d'un gardien les mit en fuite, avant même qu'ils aient eu le temps de s'approvisionner.

Ce n'est qu'hier matin que les intéressés se sont rendu compte des cambriolages dont ils avaient été victimes. Plainte ayant été déposée, l'inspecteur Dumont, de la police judiciaire, a été chargé par M. Sllvestri, commissaire du quartier de Clignancourt, de rechercher les malfaiteurs.

Leur champ d'action ne se berna pas d'ailleurs à ce quartier. Ils opérèrent également dans le XVI* arrondissement, où leur trace a été signalée sur différents points, notamment dans un hôtel particulier, 47, rue Scheffer, appartenant à M. Rey, actuellement en Amérique du Sud avec sa famille. Là, après avoir forcé la porte d'entrée, ils ont visité toutes les pièces de l'immeuble, fouillant les meubles et faisant main basse sur un important butin, que l'absence du propriétaire ne permet pas d'évaluer pour le moment. Mais la police pense pouvoir arrêter ces derniers malfaiteurs avant longtemps, grâce aux empreintes digitales qu'elle a pu relever au cours de l'enquête à laquelle elle s'est livrée dès les premières heures de la matinée d'hier. Pour clore cette série de cambriolages, M. Gudelleci, hôtelier, 41, rue Saint-Merri, venait, hier matin, annoncer au commissaire de son quartier que des malfaiteurs avaient penétré dans sa chambre pendant son absence et, après avoir fracturé l'armoire, avaient emporté 600 francs en espèces et des vêtements et objets divers pour une valeur de 1.000 francs.

De Budapest à Paris

sur les boggies d'un wagon Le commissariat spécial de la gare de l'Est a fait envoyer au dépôt Stefan Takacs, Hongrois, qui avait pris le train hier, à 8 h. 40 du matin, à Budapest, et s'était installé comme il avait pu sur les boggies d'un wagon. Il n'avait pas quitte cette place avant son arrivée à Paris.

C'est dans un état plutôt lamentable qu'il a été délogé de sa situation. Takacs a perdu en cours de route ses papiers d'identité et tout ce qu'il possédait sur lui.

Une auto tue un piéton

et blesse grièvement un cycliste Par suite d'un dérapage survenu l'autre nuit, avenue Louis-Roche, à Gennevilliers, une a u t conduite par M. Eugène Sigrist, soixante ans, 90, avenue Gallieni, à Bondy, a renversé un cycliste, M. Henri Godefroy, vingt-trois ans, 17, rue du Moulin-de-Cage, et fauché un passant, M. Edgar Gauthey, vingt-neuf ans, 16, rue de la Procession, qui circulait sur le trottoir.

M. Gauthey fut tué sur le coup le cycliste, qui avait les jambes fracturées, a été admis à l'hôpital Beaujon. L'auteur de l'accident a été mis à la disposition de M. Godard de Donville, commissaire de police.

Un comptable indélicat

avait simulé un cambriolage Chartres, 9 octobre (dép. P. P.)

Prévenu qu'un cambriolage de 125.000 francs avait été commis dans le bureau du syndicat des entrepreneurs de battage d'Eure-et-Loir et de la MutuelleIncendie des entrepreneurs de travaux agricoles. 7, rue Delacroix, à Chartres, M. Robin, commissaire de police, ouvrit une enquête et ne tarda pas à avoir la certitude qu'il s'agissait d'un cambriolage simulé par le caissier comptable des deux sociétés, M. Adrien Baquet, cinquante-neuf ans, originaire d'Ernée (Mayenne).

M. Baquet qui devait, le jour même, rendre des comptes, finit par avouer la. mise en scène. II prétend avoir commis des détournements depuis huit ou neuf ans par petites sommes de 1.000 francs environ par mois pour répondre aux demandes d'argent que sa femme lui adressait de Paris où elle habite. Tué accidentellement par son fils en revenant de la chasse

Montpellier, 9 octob. (d. Petit Parisien.) M. Joseph Soulier, propriétaire à Saint-Pargoire, revenait de la chasse, en compagnie de son fils Victor, lorsque, à l'entrée du village, le jeune homme voulut décharger son fusil. Le coup par-jtit. M. Soulier. qui précédait son flis, j reçut la décharge dans la jambe droite. Une violente hémorragie se produisit. j Le blessé, transporté chez un voisin. ne tarda pas à succomber.

ELECTIONS MUNICIPALES

A CHATILLON_JET_ A CLAMART Des élections municipales partielles ont eu lieu hier à Châtillon-sur-Bagneux et à Clamart. En voici les résultats

Chdtillon-sur-Bagneux. Sont élus MM. Verges (784 voix); Bernardhii (784 v.); Michey (782 v.); Schneider (777 v.): Boudu (777 v.); Pons (774 v.); Vary (775 v.). de la liste de défense des intérêts communaux. Clamart. Sont élus MM. Ruez (1.935 voix); Mollot (1.804 v.); Dubois (1.746 v.); Leccas (1.730 v.), de la liste radicale socialiste.

Oui, et plus belle que jamais murmura-t-il, ébloui.

Il la força à s'asseoir et il s'agenouilla près d'elle, en adoration. Elle prit sa main.

Vous avez pensé à moi ? demanda-t-elle, émue.

A tous les instants. Je me disais: « Sans cet affreux accident, Liane devrait être mes côtés, dans la forêt tropicale, sous les vertes palmes. s Je me consumais de regrets.

Il ajouta, attendri

Je songeais que vous aviez failli mourir pour moi, je revoyais le geste meurtrier de Mong. votre élan pour me préserver. Et.

Elle mit sa petite main aux doigts effilés devant les lèvres du jeune homme. C'est la seule preuve d'amour que je pouvais vous donner, Jacques. Vous m'aimiez donc déjà ? insistat-il, pour se l'entendre redire.

En doutez-vous ? Je vous al aimé dès le premier jour, Jacques. En vain, Mong me soufflait la haine par son magnétisme. J'étais attirée vers vous, invinciblement. Et quand vous vous êtes montré si dur pour moi après le suicide de Jocelyne, j'ai essayé en vain de me reprendre ma froideur n'était qu'un masque peu à peu, vous m'impo. siez votre façon de voir, de sentir, de I comprendre. Vous avez élargi mon esprit à votre contact, j'ai compris ce qui était bien et vrai. ce qu'il fallait croire et aimer. Chérie. murmura-t-il tendrement. Cependant, quand je vous ai demandée j en mariage, vous m'avez dit non. Pour-, quoi ?..

Elle hésita un moment avant d'avouer

Une plaque commémorative en souvenir de Charles Le Goffiic La société des t Trois monta société d'histoire et d'archéologie du XIV* arrondissement, a pris l'initiative de faire apposer une plaque commémorative sur la maison, située 24, rue Beaunier, où habita Charles Le Gofftc, qui fut un de ses présidents d'honneur. La cérémonie d'inauguration de cette plaque aura lieu le dimanche 23 octobre, à 15 heures, sous la présidence de M. de Monzie, ministre de l'Education nationale et en présence de Mme Charles Le Goffic.

La crise municipale de Beaune se prolonge

Dijon, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) Les sept personnalités composant la liste d'union des gauches élue dimanche dernier avaient demandé à M. Emile Labet, maire démissionnaire, de rechercher un terrain d'entente. Or M. Balley, sous-préfet de l'arrondissement, a informé aujourd'hui les nouveaux élus que le maire, trois de ses adjoints et treize conseillers municipaux maintenaient leur démission remise mardi dernier. Dans ces conditions, des élections complémentaires, intéressant dix-sept sièges, sont désormais inévitables.

M. Gallée, premier artieaa de France se blesse en tombant d'un échafaudage Dinan, 9 octobre (dép. Petit Parisien.) M. Eugène Gallée, maître sculpteur à Evran, proclamé l'année dernière, à Paris, après le concours national, premier artisan de France, a été victime dans l'église de Broons, où il réparait les sculptures du chœur, d'un grave accident. L'échafaudage sur lequel il s'était installé s'étant rompu, Il s'abattit, d'une assez grande hauteur, sur les dalles. On l'a transporté dans une clinique de Dinan.

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Je sentais à travers les souvenirs de ma mère qu'elle avait aimé passion- nément François Lechartre, de toute son âme, mais elle en voulait à François Lechartre de l'avoir traitée en poupée et de n'avoir pas su deviner ni chercher à comprendre l'âme profonde et tendre que Méroua cachait sous son petit masque jaune impassible. Sa ran- cune était légitime. Si Méroua, par la suite, détesta votre père, c'était pour l'avoir trop idéalisé, pour avoir cru que leurs deux cœurs battaient à l'unisson. Sa déception à découvrir qu'elle avait compté si peu pour lui avait été atroce. Je le conçois, murmura Jacques. Elle reprit de sa voix chantante et cristalline

Obscurément. je souhaitais ren- contrer un homme qui ressemblât au séducteur que ma mere n'avait jamais pu oublier. Quand vous m'êtes apparu, Jacques, vous avez aussitôt incarné tous mes rêves de jeune flile romanesque. Je me défendis en vain contre votre séduction, Jacques. Je vous aimais.

Chérie! fit-il tendrement. Et moi qui ai cru sottement que vous me préfériez Alain et qui me désolais. Vous me plaisiez tant. Liane, c'était cruel, reprocha-t-il. Pourquoi m'avez-vous repoussé ?

J'avais l'impression d'être mécon- nue, par vous souvent. et que vous n'étiez attiré que par mes charmes physiques. Je voulais être aimée pour mon âme, pour ce que je pouvais représenter moralement.

Elle ajputa, souriante:

C'était peut-être beaucoup de présomption de ma part?

Non, orgueilleuse chérie. Voua

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êtes digne du plus grand et du plui noble amour! Vous aviez raison; mal rassurez-vous, je vous aime commis vous souhaitez d'être aimée et bier plus encore. Vous incarnez pour mo toute la splendeur du monde et auag ce qu'il y a de meilleur sur cette terri Mais quelles angoisses vous m'avei données!

Elle lui prit la main et murmun doucement:

Cette épreuve était peut-être ni cessaire. Elle nous a révélé la force ci- notre amour.

Sur eux planait encore le souvenir de Mong. 0

Ils restèrent un moment silencieux évoquant les yeux cruels du malheureux insensé qui avait payé de sa vie son aberration.

Liane bien-aimée, murmura Jacques, quand nous marions-nous?

Elle devint toute rose de joie et ses yeux brillèrent.

Quand vous voudrez, dit-elle simplement. Je n'ai plus d'autre volobté que la vôtre.

Pourquoi pas le même jour qu'André et Jocelyne, d'ici une quia. zaine? demanda-t-il. pressant.

Elle répondit en souriant de bonheur Pourquoi pas?

Il l'attira contre lui et leurs lèvres s'unirent dans un baiser passionné. En serrant Liane contre son cœur Jacques étreignait sa compagne d'élec tion. la bien-aimée. et aussi le symbole d'une race sensible à la beauté, à la noblesse, avide de s'élever et de comprendre, avide aussi d'être cnmpr!se. FIN


LES COURSES HIER A LONGCHAMP

Pour la seconde fois et après avoir mit un stage au haras, Motrico, à M. Max de Rivaud, a gagné le Prix de l'Arc de Triomphe

Comme nous le disions hier, le Prix de l'Arc de Triomphe aura été la plus heureuse création de la Société d'Encouragement l'épreuve qui réserve aux fervents du turf les plus pures joies que le sport puisse donner. Il y a trois ans, ce fut l'inoubliable lutte entre les trois meilleurs représentants des grands élevages continentaux. Hier, nous avons eu spectacle unique dans nos annaics hippiques d'un cheval, déjà victorieux dans la même épreuve, revenant du haras pour remporter un nouveau triomphe à deux annéés d'intervalla.

Il aurait fallu, pour que fût complet le succès de cette réunion mémorable, une belle journée ensoleillée qui aurait permis de goûter pleinement le charme automnal de Longchamp. Malheureusement le soleil, apres avoir büllé pendant la matinée, se cacha, vers midi, derrière un ciel gris qui mit ses menaces à exécution dès la troisième course. Et si le succès sportif fut êclàtant, le chapitre des élégances fut plutôt terne.

A l'affichage des partants de la grande épreuve, nous eûmes la surprise de voir figurer le crack italien Sanzio que son écurie annonçait, la veille, non partant en raison du terrain lourd. Entre temps, le propriétaire du vainqueur d'Ostende s'était ravisé bien que le terrain fût demeuré tel. Si le cheval avait gagné, il y aurait eu des « mouvements divers à la rentrée aux balances. A la manière dont il courut, on se contenta de penser que la première inspiration de son entourage était la bonne. La course fut menée bon train par Ldeken et Le Bécau, ce dernier restant seul en tète dès la montée. Sans doute Laeken, qui n'aime pas qu'on lui galope dans les jambes, fut-il pris d'un accès de mauvaise humeur, d'autant plus qu'il rentra avec plusieurs atteintes et boitant légèrement.

Au bas de la descente, le peloton se resserrait et, à l'entrée de la ligne droite, Goyescas, venant peut-être un peu tôt, prit le meilleur, pendant que Semblât, sur Motrico, décrivait un virage d'une belle envergure et manquait de glisser en contournant le peloton. Le vétéran n'en eut cure très à l'aise dans le marécage qu'il affectionne, il rejoignit le cheval de M. Boussac et le régla aussi nettement que possible, tandis que Macaroni terminait bon troisième. Motrico n'en finira pas de nous étonner Après avoir accumulé les plus belles performances pendant quatre saisons, alors qu'à sa première apparition sur une piste *la plupart des connaisseurs lui prédisaient un claquage imminent, après avoir procréé dix-sept enfants, tous bien valides et de belle venue, ce patrjarche de sept ans revient battre ses cadets avec la plus impertinente désinvolture. Plus heureux que son père ne le fut jadis avec Finasseur. Maurice d'Okhuysen est le jeune magicien qui a su réussir un miracle dont on parlera longtemps sur le turf.

Les résultats

Paix DE 1/ AQUEDUC

(15.000 francs. 1.400 mètres)

Diabloteau (R. Brethès) G 23 SU à M. Robert Lazard.P 9 Commandeur (W. Sibbritt). P 11 50 a Broadway (G. Duforèz) P 25 50 4. El Ghazi (F. Hervé). Non placés Mondragon II (A. Hatton) Point d'Interrotation III (C. Herbert) Why Not Il (E Lethien) Bobéchon (J. Jenninga) Ramier (H. Lynch); Batoum (C. Bouillon), resté au poteau Beau Rêve (W. Jôhnstone) La Victoire (C.-H. Semblât). Distancies S long., long., 3 long. Douze partants.

PBIX DE OHEFFItE VILLE

(Mixte. francs. 2.100 mètres) 1. Egmont (C.-H. Semblât) G S» » A M«s Olry-Rœderer P Goodly (G. Duîorez) P 7 s S. Chope du Word (A. Rabbe).P 9 50 4. Echec et Mat (R. Brethès). Non ptacéa premier Empire tE. de Cock) Or en Barre (F. Hervé) Guise (M. Pecqueux) Saint Briàc (C. Elliatt) Piétra (W. Johnstône). Distances encol., long., 1 long. Neuî partants.

PRIX DE LA CASCADE

(Hand. de 2 ans. 20.000 fr. 1.'OU m.) 1. élhucema (F. Rachetti).G » à M. D. Torterolo P 28 5u a. Charmaine Il (C.-H. Semblât) P R Eudes (W. Johnstône) P 4. Marah (F. Hervé). Non placés Hossoul (G. Duforez) Salvator (L. Rob*sn) Paprika (C. Herbert) _uleï_a (L. Xaixeinseh) L'Etang (L. Seguin) Neuvillais (E. Tournié) Sainte Louise (il. Villecourt) Great Sapphire (B. Rosen) Esclarrucm-de II (A. Caboussat) Montpinçon (R. Hubert). Distances long., 2 long.. 1 long. 4. Quatorze partants. PRIX DE L'ABC-DE-TBIOMPHE

francs. 2.400 mètres)

1. Motrice (C.-H. Semblât) G 24 » au vicomte SI. de Rivaud.P 9 Goyescas (C. Elljott) P 21 50 f. Macaroni (A. Rabbe).P 10 4. Le Bécau (W. Johnston») 6. Fenolo (W. Sibbritt) 6. Bosphore (C. Bouillon). Non placée Amfortas (A. Esllng) Sanzio (P. Donoghue) Pancho (W. Anderson) Laeken (G. Duforez) Hénin IF. Hervé) Gris Perle (R. Brethès) Sstrap (B. Roacn) Disguise (L. Robson) Thaouka (D. Torterolo). Distances long., t tons., long. Quinze partants. PBIX SAINT-ROMAN

(30.000 francs. L800 mètres)

1. Sunny Boy (C.-H. Semblât). G 39 6U à M'" D. Esmond P t Oasuran (G. Dulorei) P 17 6U S. Magnésium (A. Rabbe) P 4. Vareuse «,. Bouillon). Non placés Minestrone (M. Lynch) Cerasus (C. Elliott) Le Fétiche II (C. Herbert) Antéuor (F. Hervé) Nyanza II (F. Kéogh). Distances 1 long., 1 long. s, 1 long. N«u£ partants.

PBIX DES GBAVII.LIEBS

(Handicap. 20.000 fr. 2.200 m.) 1. Lalo (A. Rabbe) G -S f à M. René Sibilat P 11 > Vaillantit (P. Villecourt) P t Muserole (B. Rosen).P 4. Queen's Secret (W. Sibbritt). Non

Lundi 10 octobre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 20)

12 heures à 14 heures, concert de musique enregistrée et informations.

Le Triomphateur, marche (Thiele) V Arlè.ienne (Billet) Fartant, danse (Dvorak) Sea*te en sol majeur (Mozart-Grieg); Flalsir d'amour (Martini): Mazurka (& Goderd); Baba Y-ga. tableau musical (Lladow); Air, bohémiens (Sarasate); Jlal, mélodie chantée (R. Hahn) Danses vlllageol»ef Danse rustique de Richard Cœur de Lion. Gavotte de CoUnette. Danse en rond 4e Colinette, Gigue de l'Epreuve villageoise (Grdtry): sérénade française (Leoncavallo); Kxtaie (L. Ganne): Laraoldan (Smetana): Aida, marche triomphale (Verdi).

13 heures, revue de la presse du matin. 13 h. cours des valeurs de la Bourse de Parla et Informations.

19 heures. concert de musique enregistrée. 19 h. 5, concert de musique enregistrée. Un quart d'heure de chansons Quand Madelon, marche (Robert Bousquet) Le Clown (L. Danlderff); Y a un bon Dieu (R. Dorin); Ne retient pas (P. Maye-P. Dac); Sér6nade des Heura (Mario Gazes I; Tout autour du moulin (Chantrier-Boyer). 19 tl. 15. e Une demi-arum Tri-Krgon. Variations sur un thème de Corelli, de Tartini, exécutées au violon par le virtuose Richard Czerwonsky Le Boy fait battre tambour, vieille chanson du tv· siècle, chantée par Lucienne Defrenne, du Trimanon-Lyrique Un baiser. rien qu'un baiser, de Gramon, exécuté par l'erchestre-munette de Roger Ohaput, avec le saxophone Viard Le TrabiAau de Pitrograd, galop d'Eilenberg. exécuté par César Komor et son orchestre Sur l'derrière de l'Opéra, de Scotto et Koger, chanta par Chaumel,

places Sea Rover (M. Lynch) Stag (W.i Johnstone) Genepl (R. Brethès) Euphro- syne (C. Herbert) Xudan (L. Vaixeln»ch): Dunphhll (F. Rochètti); Bandourall (L. Pratt) Dellcia (A. Chéret) La Vagué (N. Pêlat). Distances 2 long., 1 long.. 3 long. Treize partants. j Aujourd'hui à Saint-Cloud, à 14 heures NOS PRONOSTICS <

Prix de Montigny la vendre, fr.. 2.100 m.) Astaroth, Maldenhead. Prix bloïa (12.500 francs. 1.600 mètres) Hilda, Dhigreya. Prix de Thlverval (a vendre, 7.500 fr., 900 m.) Indienne, Miss Biue. Prix de Seine-et-Oise (50.000 tr., 1.3W m.) Negundo, Présent.

Prix de Oastlilon (handicap, Ir" 2.100 m.) Coq du Midi, Fortitudo. Prix l>«uor (12.SO0 francs, 1.600 mètre,). La grande matinée artistique donnée, salle Chansonia, par r Association générale des mutilés de la guerre, a remporté un brillant succès.

THEATRES

AUJOURD'HUI. Comédie-Française, 8 h. 30, première de l'Age du fer, pièce en trois parties de M. Denys AmlêL

o- COMEDIE FRANÇAISE. Mme Mary Marquet fera demain soir sa rentrée dâns le rôle d'Aline de Rége du Maitre de son cœur, aux côtés de MM. Yonnel, Maurice Donneaud.et de Mme Henriette Barreau.

-o- Les innombrables visiteurs du Salon de l'automobile ne manquent pas d'âller voir le grand spectacle d'Erik Charell l'Auberge du Cheval Blanc au THEATRE MOGADOR. avec Georges Milton en tète d'une incomparable interprétation; ils sortent enchantés et émerveillés de la gaieté et de la magnificence que les frères Isola ont répandues à profusion. Jeudi et dimanche, matinée il. 14 h. 30.

GYMNASE. La direction retient les dates du mercredi 19 et du jeudi 20 octobre pour la générale et pour la première de Spread Engle, pièce en trois actes et six tableaux de MM. George S. Brook et Walter B. Lister, adaptation française de Mille Eve Curie. Les principaux interprètes seront Mimes et MM. Jane Chevrçl. Michel Simon, Alcover, Clariond, Burgère, Eliant Ellis, Gridoux, André Nicolle, Maria promet, Blondeau, Pally, Tony d'Algy, Clarens, Gray, Raymond Marcel, Caaatdo, Georges Nicol et Dorval.

-o- PALAIS.ROYAL, 150s de la Mai,son d'en face. (Jeudis et dimanches, matinées.)

-o- OOMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. MM. Louis Jouvet, Pierre Renoir, Romain Bouquet Charlotte Lysèe et Lucienne Bogaërt seront les interprètes principaux de la pièce nouvelle de M. Alfred Savoir qu'on répète en ce moment. -o- MONTPARNASSE. M. Gaston Baty, directeur, vient de retenir la date du jeudi 3 novembre pour la présentation de Comme tu me veux, pièce en trois actes de M. Luigi Pirandello. version française de M. Benjamin Crémieux, et de CaféTabac, un acte de M. Denys Amie!. -o- CAPUCINES. Le Progrès s'amuee, tel sera le titre de la nouvelle revue de Rip dont la générale aura lieu le mercredi 19 courant.

o- ATELIER. La répétition générale du Château des papes, qui devait avoir lieu ce soir, est remise jeudi soir. RHÉATRE D'ACTION INTERNATIONAL EX-BOUFFES DU NOBD

Gén6rale, mère. Première, nu. 16 MIRACLE A VERDUN FAUTEUILS » partir de Il fr. MUSIC-HALLS

-o- EMPIRE. M. Félix 5t»yol, qui devait reparaître sur cette scène le 14 cou-

4e mois d'exclusivité

L'HOMME QUE J'AI TUE le chef-d'œuvre de "Paramount"

au Cinéma des Champs=Elysées

THEATRE DES AMBASSADEURS ̃WMMMB^ TOUTE L.A FORCE DU THÉÂTRE TOUTE L'INTENSITÉ Du CINÉMA SPÉCIALE 3 ACTES D'HENRY TOFlRÈS

La pièce qui a choqu6 l'Amérique, ému Londres, conquis Paris Il DE L'INÉDIT. DE L'ÉMOTION.LA VIE FAUTEUILS DE 10 A 40 FR. s^^BaBjssssa|jBBBSBBSHV

cacao BLOOKER LE MEILLEUR DU MONDE paris

de l'Empire S'aimer. de Gabaroche et Hénove, chanté par Lina Tyber, de l'Empire Bro_w»y, mélody, slow-fox, exécuté par 1 orcheatre Mario Elki.

19 h. Une idée par semaine a, causerie par M. Charles Brun.

heures. causerie sportive par Marcel de Laborderie et Red, du Mroir des Sports ».

20 h. 10. causerie sur Paris par M. Robert Mathieu, archéologue.

20 h. 30, concert offert par le journal € Le Haut-Parieur ».

Soirée de cabaret montmartrois, préientée par Rend-Paul Grotte, avec le concours de Eugène Wyl, des Deux-Anes Paul Cl«rouc du théâtre de Dix-Heures Gêo Rip. du Caveau de ta République Paquita Soi. de la Lune-Rousse, et Adrlenne Gallon, des Noctambules.

Au cours du concert Mlle fiacl1epé et Radiolo présenteront l'énigme du jour. .il h. 36, concert offert par a Polydor », avec le concours de Mme Germaine Llx, et de MM. Robert Darthez et Danvers. Ne coupez pas, Mademoiselle (Sab.-R. Herbey) reur en arriver là (Jean Lenoir) La Barque bleue (Danlderff) Ta ne me ennnsis pit ( Danlderff -Auoret), chantés par Mme Germaine Lix Bonsoir ehérle (Noble-Campbell-Connelly) Chaque jour. du film c Vous serez ma femme » (Samek); La Femme de mes rêves (Oberfeld); Je suis fauché (Qberfeld), chantés par M, Robert Darthez Les Frime* pour tous (Gabarocbe-Pearly-Trebitoh) C'est mol qui fais tout (Gourrin-Myne) Elle est toujours dans l'escalier (Gavel) Vous n'aurei pas Mad'moinelle (Gavel), chantés par M. Danvers.

22 h. 45. dernières Informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 49 et 7 h. 30. culture physique

7 h. musique enregistrée l'Âinergnate (Louis Ganne) Tes Cloches aux champs (Kctelbey) Chass* aux cailles (Paradis) Roàes du Sud (Strauss). 12 Il.. orchestre Quelques précurseurs de l'opéra le Mariage secret ouverture (Omarosa) Menuet V Orphie (Gluck) le$ Indes galantes, première suite (Rameau).

FETES ET REUNIONS L'Union fraternelle Lambert a donné. au Trocadéro, sa 83' tête annuelle, sous la présidence de M. Gaston Roussel, directeur de la mutualité et des assurances sociales. Le programme, très brillant, connut un beau succès.

Hier après-midi, à la mairie du XIII» arrondissement, a eu lieu la distribution des prix de la fédération professionnelle des mécaniciens, chauffeurs et électriciens. Cette cérémonie était présidée par SI. Druot, Inspecteur général, assisté de MM. Malet, président de la fédération Autre, directeur des cours Tournier, trésorier. Plus de cinq cents lauréats ont été récompensés. Le grand prix du Président de la République a été décerné à M. Bletzacker, de la section de Bicêtre la coupe du Conseil général a été décernée à M. Gigaud, de la section d'Ivry.

L'Amicale de la maison Hachette a donné. rue Manin, une matinée dansante particulièrement réussie.

L'acte professionnelle de la papeterie, du cartonnage et des papiers peints a distribué ses récompenses, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, sous la préstdënce d'un délégué du sous-secrétaire d'Etat & l'Enseignement technique.

rant, ayant dû subir une légère opération à la main, a reporté son engagement à une date ultérieure.

o- PAVILLON-MUSIC-HALL. Le programme de Cette semaine comporte dressage moderne par Pocker: le chanteur fantaisiste Dalmais le calculateur Senetti lés Ne¢ados, acrobates les duettistes Claude |"ancy et Maria Dubari Ie fantalsiste Albert Baron les équilibristes jongléura Edojo and partner Mlle Isabelle Fusier Liii Duveraeuil les danseurs asiatiques Madja et diandra Ka.ly avec intermède par Mlle Elsanne Jacqueline la troupe Angora, sauts et pyramide humaine. CINEMAS

-o- Un nouveau cinéma va ouvrir ses portes vendredi soir 14 courant, 95, rue de Passy. Il s'appellera le PASSY. Sa salle, çui ra partlculièrement élégante, a été décorée par le peintre Antonio Simon y Guillen. Elle est, en outre, nantie de fauteuils vastes et confortables. Et cependant le prix des places sera des plue raisonnables.

12 h. 30, concert.

13 h. 5, « L'opéra en D Ouverture du Calife de Bagdad (Boieldieu) l'Africaine, fantaisie (Meyerbeer) Guillaume Tell Sombre forêt Désert triste Récit et romance (Fossini) quelques musiques pittoresques Première Arabesque DraAes (Debussy) Menuet gothique Ronde française (Boëllmann) Scènes pittoresques (Massenet).

1S h. 10. causerie agricole « Le stockage coopératif des céréales. »

18 h. 50. chronique cinématographique c La nature à l'écran, »

19 h., chronique des livres.

19 h. 20, orcheatre musique légère lee P'tites îliohu, ouverture (Messager) les Saltimbanques, fantaisie (Louis Canne) la Ualadetta, ballet (Paul Vida]).

20 h., concert Tristan et Yseult (Wagner). Audition intégrale enregistrée par ta troupe. les chœurs et l'orchestre du Festival de Bayreuth.

20 h. 40. résultat» «portlfs prévision» météorologiques chronique.

21 h. 25, revue de la presse du soir Infor» mations.

TOUR EIFFEL rt.44S m. 8). 7 h. 45, bulletin météorologique.

8 h. et 8 h. 30. relais de Paris-P.- T. T. 9 h. 26, signaux horaires.

11 h. 35. cours commerciaux.

11 h. 50 et 12 h., bulletin» m«4orolotiques.

12 h. 80, relais des P. T. T.

13 h., cours commerciaux et informations.

18 h. 30, chronique agricole « Le cheptel françaia suffit-il aux besoins du pays en France ?

13 h. 45. chronique du travail.

14 h.. premier avis dès cours des changea dernières dépêches chronique des sciences.

14 h, 1S, chronique économique.

14 h. 30. cours d'ouverture de la Bourse de commerce de Paria chronique coloniale.

14 il. 4i, programme des spectacles bulletin de l'Office de l'éducation nationale. li 1-, latora -UO– i (énéralea et commu-

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Une Roumaine oublie en taxi 60.000 francs de bijoux

Mme Negulesco, femme d'un professeur de l'université de Bucarest, de passage à Paris, dans un hôtel de la rue Molière, a déclaré à M. Labat, commis- saire du quartier Vendôme, qu'elle avait oublié dans un taxi, pris boulevard des Capucines, son sac à main renfermant des bagues, un collier de perles et un pendentif d'une valeur de 60.000 francs. Le sac contenait aussi 3.500 francs en numéraire et son passeport.

La victime du drame de Drancy succombe à ses blessures

On se rappelle le drame qui se déroula, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, à Drancy, et au cours duquel le débitant italien Romano, en rentrant de voyage, surprit sa femme en compa-

niqués divers chronique du monde aéronautique.

15 h. 15, cours de clôture officielle (terme) et cours d'ouverture officiels (comptant) de la Bourse des valeurs de Paris. 15 h. 30, deuxième avis des cours des changes informations générales cours d'ouverture de la Bourse des valeurs de New-York chronique.

15 h. chronique.

16 h., gazette du tourisme informations; dernières dépêches.

h. 15. troisième avis des cours des changea cours de clôture des cafés du _avre cours d'ouverture des céréales, du sucre, du café, du caoutchouc et du coton des marchés étrangers (New-York, Ch'.cago. Winnipeg) cours des métaux cours de clôture de la Bourse d# commerce de Paris.

17 h. 45, journal parlé les informations: nouvelles de premier plan la politique étrangère d4p£cbea de presse notes et avis la politique intérieure propos en l'air.

18 h. 30, magazine Au cinéma la Vie artistique Chronique coloniale le Mouvement intellectuel Conversation avec l'inconnu.

19 h. 20, bulletin météorologique.

19 h. 30, théâtre Variétés Vingt mtnutes d'arrêt, sketch Un châle brodé, un acte de Gluck.

20 h. 30. diverses chansons populaires russes.

PARIS-P. T. T. m. 1). 8 h., informations.

12 h., chroniques.

12 h. 23. musique enregistrée.

13 h. musique enregistrée.

18 h., causerie.

18 h. 15, radio journal de France. 19 h. 30, cours d'anglais.

19 h. 45, musique enregistrée.

20 h. 16, chronique du combattant. 20 h. 23. chronique des assurances sociale». 20 h. 30. gala des vieux succès français. 21 h. 30, concours d'artistes sur audition.

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Concours d'admission à l'école Boulle Un concours supplémentaire pour l'admission à l'école Boulle, école d'art appliqué aux industries de L'ameublement, du bronze, de la gravure et de l'orfèvrerie, aura heu le lundi 17 octobre. Les Inscriptions seront reçues à l'école Boulle, 57, rue de Reullly (XII-), jusqu'au samedi 15 octobre, à 18 heures.

Une fillette renversée par un taxi Un taxi renverse, boulevard Ney. la jeune Denise Veuvegrand, âgée de huit ans, demeurant 2, rue Henri-Briason. La fillette a été transportée à Bretonneau, où !:on n'a pu encore se prononcer sur son état.

Il pêchait à la ligne, la nuit Des gardiens du IV* arrondissement ont surpris, à 1 h. 30 du matin, un jeune homme, M. Maurice Bonal. 17, rue des Bernardins, pêchant à la ligne sur le quai Henri-IV. Le jeune fervent de la gaule qui, bien que n'ayant pas pris le moindre goujon, était en état de contravention, a été renvoyé chez lut après l'admonestation d'usage.

ASPHYXIE PAR LE GAZ On trouve mort à son domiclle, asphyxié par le gaz d'éclairage, un employé de commerce. M. Alexandre Leblanc, trente-cinq ans, 26, rue des Montlbœufs. Une enquête est ouverte pour établir s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident.

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DANS PARIS

Les accident» de la rue

Quai Montebello, M. Edmond Mourier, vingt-six ans, employé à l'Ecole normale, 45, rue d'Ulm, est renversé par l'auto de M. Raymond Perrin, 31, rue des Clos. Hôtel-Dieu. Etat grave.

A l'angle des rues des Ecoles et Montagne-Sainte-Genevlève, le chauffeur Adrien Chevillard, trente-netà ans, rue de Crimée, au service d'une société laitière, renverse avec son camion. Mme Laetitia Cbiaricioli, née Ambrosi, cinquante-cinq ans, 2, rue Monge, qui meurt de ses blessures à l'Hotel-Dieu. Le chauffeur a été gardé la disposition du commiasaire de la Sorbonne.

Par suite d'une collision, à l'angle des rues de Rennes et du Four, entre un taxi et un autobus de la ligne B V, M. Roger Ressac, mécanicien. 18, rue HippolyteMalndron, qui se trouvait sur la plateforme de on Aeraiet xëttcule. a été projet.

Boul. des Italiens, PARIS et 225, Quai Aulagnier, ASNIÈRES

sur le sol et grièvement blend A la face. Charité.

Les désespérés

Devant le commissariat du quartier d'Amérique, rue du Général-Brunet, une journalière, Mme veuve Boutex. née Marthe Bontemps, trente-sept ans, rue Botzaris, tente de s'empoisonner en absorbant le contenu d'un flacon renfermant un toxique, A Tenon.

Neurasthénique. M. Emile Cornu, soixante-quinze ans, 69, rue Croulebarbe, s'asphyxie à l'aide du gaz d'éclairage. Dans un hôtel. 25. rue d'Armaillé. le valet de chambre Léonard Dupuy, Agé de quarante-six ans, tombe dans l'escalier et se fracture le crAne. Beaujon.

Porte Maillot, le cycliste Francis Auguste, âgé de trente-quatre ans, demeurant 32 bis, rue Lafontaine, est renversé par une auto. Beaujon.

A la station du métropolitain « Trooadéro r, M. Georges Prudhomme. soixante-deux an.. demeurant p, rue Violet, ̃'•*<

falsse frappé de congestion. Il meurt peu après son admission à Beaujon.

Le motocycliste André Fleury, domicilié 1, rue du Boccador, est renversé sur le pont d'Iéna par une auto. Blesse, M. Fleury a été admis à Beaujon. A son domicile 4. square Lelbnltz, M. Yves Le Brouder, quarante ans. employé à la S. T. C. R. P. est asphyxié accidentellement par le gaz.

Dans les escaliers de la gare de Charonne-Celnture. M. Georges Golaz. quarante ans, demeurant 102, boulevard Kellermann, fait une chute et se brise la colonne vertébrale. A Saint-Antoine. DANS LA SEINE

Un retour de flamme

provoque l'incendie d'un garage A la suite d'un retour de flamme dans le carburateur d'une automobile, le feu s'est communiqué à une mare d'huile sur le dallage d'un garage, 86, rue Gallienl, à Issy-les-Moulineaux.

L'Incendie ainsi engendré 88 propagea rensemble du bâtiment. Mal» J1 put être

circonscrit, au bout d'une demi-heure d* travail, par les pompiers de la localité. Au coura des opérations d'extinction, le gardien du garage. M. Jean Cliagnias. quarante-cina ans, a été brûlé superficiellement aux mains et au visage.

Un bambin de quatre ans

égaré à Saint-Ouen

Rue de Paris, à Saint-Ouen, on a trouvé errant un bambiu de quatre ans, qui a déclaré s'appeler Fernand Tsvernier, mais n'a pu indiquer le domicile de ses parents. L'enfant, vêtu d'une culotte beige, d'un pull-over rose d'un paletot gria coiffé d'un béret rouge et chaussé de galoches, a été conduit l'Assistance publique.

Dans une Imprimerie. 8. rue PaulBert. à Saint-Ouen, un apprenti, André Patricio. quinze ans. a été blessé 1 la tête par les rouleaux d'une machine Il a été transporté A l'hôpital Blchat.

Rue Farcot. a Saint-Ouen, un autobus de la ligne 4 bis a renversé le jeune Henrl Garcia, onze ans, demeurant chez sa grand'mère. Mme veuve Mougla, 9. rue Massenet. même localité. L'enfant, le pied droit fracture, a été transporté l'hôpital Bre tonneau,