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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-08

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 08 octobre 1932

Description : 1932/10/08 (Numéro 20311).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627510h

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LES GRANDES ENQUETES DU PETIT PARISIEN" Au coeur grouillant de l'Europe LE FEU OUI COUVE HENRI bérau"d

Le voyage s'achève. Demain, je serai en France, et, aussitôt, comme à chaque retour, des amis vont m'interroger

Comment cela va-t-il là-bas ? Cette question ne me la posé-je pas moi-même à cette heure, dans cette chambre de Belgrade où je rassemble bagages et souvenirs ? Au balcon, je me penche. Le vent et la rumeur du fleuve emplissent l'ombre chaude. L'orage pèse. Un avion passe, un violon pleure. Nuit d'été, pleine de fantômes. Ne savons-nous pas qu'aujourd'hui comme hier le danger de l'Europe vient du Danube? Comment cela va-t-il ?

Avant de répondre Mal il faut peser ses mots ces petits mots qui répondent à de grandes questions. Qu'est-ce, en effet, que, sous un air trop insouciant, tant d'hommes inquiets me demanderont demain, sir on les impressions d'un voyageur qui, revenant des pays où naquit la guerre, doit avoir son avis sur la paix ? La guerre est-elle possible ? Est-il vrai que là-bas on la croit possible, que certains même en accepteraient l'éventualité ?

Lourdes questions.

Avant d'y répondre, un écrivain doit tenir sa plume levée. Car, en ces matières, l'imprudence a d'autant moins d'excuses que le public montre plus de penchant à confondre impressions et prophéties. Faut-il donc se taire, gazer, retarder diplomatiquement l'échéance de vérités qui, tôt ou tard, se feront jour et qui, désagréables aujourd'hui, seront peut-être dangereuses demain ? Ma foi, non Le premier, le seul devoir d'un informateur, c'est d'informer. Et d'ailleurs un avertissement n'est nécessairement pas un cri d'alarme. D'un mot, mon avis est que, si l'on veut éviter des malheurs, il faut prendre en Europe centrale des mesures sérieuses.

J'ai vu des hommes à bout de patience

Cela ne peut pas durer

Telle est la phrase qu'au cours d'une investigation de trois mois j'ai le plus souvent entendue. Et il est trop certain qu'elle exprime le plus juste sentiment des réalités.

Qu'avohs-nous o b s e r v*è ? Les tronçons d'un vaste empire naguère subjugué par l'Allemagne, tronçons dont les traités ont fait des Etats souverains, sans prendre, semble-t-il, toutes les précautions nécessaires à leur existence future entendez leur existence matérielle. Le partage de l'Empire des Habsbourg, tel qu'il fut opéré à Trianon et à Saint-Germain, est, en effet, une solution wilsonienne, autrement dit une opération morale. Douze ans de convulsions et de misère ont montré que si l'homme ne vit pas seulement de pain, il ne vit pas non plus de formules politiques. Si l'on me permet de reprendre ici une expression qu'on a pu lire au début de cette enquête, je dirai qu'avant 1914 il n'y avait peut-être pas de patriotisme autrichien, mais qu'il y avait une économie autrichienne.

Les raisons qui décidèrent les vainqueurs à briser ia vassale de! l'Allemagne, on les connaît. Pour l'Allemagne, le Danube, autrement dit l'Autriche-Hongrie, était la route de Bagdad. Il s'agissait pour elle de barrer du nord au sud le vieux continent par un bloc de pays germains ou progermains. Que les vainqueurs aient mis fin à ce rêve grandiose et funeste, cela se comprend. Qu'on se soit efforcé d'en prévenir le retour, rien de mieux. Mais fallait-il, pour autant, « balkaniser » le Danube ? C'est toute la question. L'imbroglio vient de là et le danger vient de l'imbroglio. Cet imbroglio, essayons de le débrouiller. L'Allemagne, qui n'a pas renoncé, songe à l'An-ischluss l'Italie, que la constitution d'une grande union danubienne ris- querait à son tour de balkaniser, appuie ouvertement la Hongrie. Contre qui ? Contre ceux auxquels les Magyars crient sans relâche « Non, non, jamais » Imaginons que ces deux groupes, AllemagneAutriche et Italie-Hongrie, se constituent et supposons ensuite qu'ils se rejoignent. Que verrions-nous alors renaître sous nos yeux ? L'Europe de 1914, ni plus ni moins. On dira que d'autres Etats, jeunes et déjà forts, ne laisseraient pont sonner ainsi le glas de leur indépendance. Il est vrai. On dira aussi que l'Anschluss n'est pas chose faite, non plus que la Triplice, et qu'au surplus la Hongrie n'a pas oublié que ses ex-alliés, tout comme ses exennemis, ont pris leur part du gâteau hongrois. Mais est-il rien de mieux, pour réconcilier des gens brouillés, qu'une commune haine, plus forte que leur rancune ?

Telle est, dessinée à grands traits, l'esquisse du Mittel-Europa Esquisse d'orage. Il semble à l'observateur que, d'un bout à l'autre du long rivage, sur ces grandes plaines, la lumière a baissé. Là-bas, 120 millions d'hommes vivent dans l'attente. l'angoisse, la colère. Bourgeois, ouvriers et paysans, tous s'inquiètent. Que ce soit leur faute ou celle d'autrui, ces hommes endurent avec la menace du pire. Leur faute ? Est-ce bien certain ? On ne cesse de leur dire que ce chaos, ils l'ont voulu.

En haut M. Masaryk gauche) et le roi de Yougoslavie. En bas MM. Miklas (à gauche) et Horthy

cherché, appelé de toutes leurs forces, dans toutes leurs langues. Et après ? S'est-on figuré qu'en brisant leurs chaînes on ferait automatiquement leur bonheur ? Il eût fallu tout ignorer de la vie de ces peuples pour croire que, devenus tous libres, ils allaient tous se montrer raisonnables.

Comment leur donner tort ? Estce leur faute si, de notre temps, l'économie et la politique ne peuvent aller du même pas ? Est-ce leur faute si la perfection n'étant pas de ce monde ils se trouvent inégaux ? S'il y a le gros laboureur des plaines et le montagnard aux jarrets durs ? Si, à côté du peuple instruit, mené par ses savants, il y a la tribu féodale qui pousse ses charrues sur le sillon des maîtres ? Est-ce leur faute enfin si, chose plus grave, ces Etats flambant neufs n'ont pas tous le même âge, et si, quand celui-ci, jeune et fort, marche hardiment vers l'avenir, celui-là, vieux et las, s'en va courbé sous le faix de l'histoire ?

Occupés de toute éternité à des rivalités de races, de nationalités, de religions, habitués au surplus à jouer en virtuoses de leurs querelles pour intimider le commun oppresseur, ils ont continué. En vain leur montrait-on le péril. Survint la crise mondiale. C'est alors qu'ils ont, peu à peu, transformé leurs embarras réciproques en une espèce de blocus mutuel et volontaire.

Ce dont, chez nous, on ne se rend point assez compte, c'est que, dans la moitié de l'Europe, on est revenu aux méthodes commerciales et monétaires d'état de siège. C'est que sept nations au moins se trouvent en proie à la folie économique de 1919, perfectionnée, mise au point par l'expérience et cela sans la joie de l'armistice. Qu'adviendra-t-il si cela dure ? Que provoquerait la chute de ce décor financier si ce n'est un effondrement général, une misère sans nom, avec toutes les calamités de la jacquerie, de l'anarchie spontanée. du communisme agraire ? Ne vous y trompez point tout semble tranquille, mais la tranquillité de l'Europe n'est qu'une trêve. » Qui parle ainsi ? Metternich en 1847. Il n'est rien de nouveau sous le soleil. Mais n'onblions pas que la crise présente s'accomplit sous les yeux d'un témoin, et de quel témoin: l'Allemagne l'Allemagne de 1932, convulsive, impunie, irritée, enfermée dans une défaite qu'elle n'a ni acceptée ni comprise, et qui, pareille à un grand oiseau noir, se jette à grands coups d'aile contre les barreaux de sa cage.

Pourtant les soucis de chacun et les maux de tous, par leur excès même, devraient opérer un rapprochement que. de trop cuisants souvenirs semblaient rendre impossible. Beaucoup le désirent. La plupart se rendent enfin compte que ce chaos ne sera ordonna que par la collaboration des puissances. C'est du moins ce qui résulte de mes conversations avec les chefs raisonnables des divers Etats. Je crois à leur sincérité. Plus d'un, c'est certain, préférerait aux alliances de guerreune entente entre peuples voisins. Mais il faut les aider, même au prix d'une douce contrainte. Les puissances ont dans le grand fleuve un complice. Il est entre ses riverains le lien éternel, le lien géographique, celui qui triomphe des siècles. Le Danube, dira-t-on, c'était l'Empire des Habsbourg. Oui. Mais l'Emn'rj n'est plus, et cependant, des Alpes à la mer Noire, le fleuve continue sa course lente et maie.-îtneuae. Il faut agir, et vite. On n'a que trop tardé. Ce n'est pas, comme on dit à Prague, en prenant la température du malade qu'on le guérit. Renonçons une bonne fois à offrir des chiffres à des gens qui réclament du pain.

Cependant, à force de chercher des remèdes aux maux économiques, on en trouvera peut-être aux plaies politiques. N'a-t-on pas vu a Innsbrück, en avril dernier, les Magyars tomber d'accord avec les Yougoslaves et les Tchécoslovaques, en opposition avec ieurs anciens frère? d'Autriche ? Reste l'Italie et la question albanaise. C'est, avec la question dalmate », le problème !<• plus délicat et qui, d'ailleurs, ne ressortit pas à la présente enquête. Disons TV)iirtant au'il neut. comme

bien d'autres, trouver sa solution dans l'entente entre gens de bonne volonté.

Il importe avant tout d'assainir la situation monétaire des pays danubiens, et cette œuvre de grande urgence constituerait, selon nous, une opération en trois temps qui comporte la création d'un institut d'émission général pour toutes les monnaies de l'Europe centrale, avec la constance de leurs rapports assurée par les puissances. Mais (deuxième temps) un contrôle rigoureux de l'emploi de ces fonds s'impo- serait car il faut, une bonne fois, mettre fin aux onéreuses somptuosités de nations qui, dès avant 1914, s'endettaient au rythme d'un million or par jour. Après cela, et après cela seulement, on pourrait rajuster les taux d'intérêts de ces emprunts, comme des emprunts passés, selon la capacité de paiement de, chaque pays et après la reprise des affaires.

Voilà pour l'économie. Quant à la politique, la tâche d'un informateur ne va pas jusqu'à remuer l'histoire et à reprendre les traités. Nous ne prétendons pas en remontrer aux diplomates et nous savons, pour l'avoir appris en voyageant, toute la difficulté de leur tâche dans un monde qui, depuis quatorze ans, ferme les yeux à tout ce qui le contrarie.

En m'adressant ici à des Français, c'est-à-dire aux hommes les moins faits pour s'occuper des affaires d'autrui, je parle, il est vrai, à un peuple qui s'avise à peine aujourd'hui d'un problème dont l'Europe centrale s'inquiète depuis dix ans. Habitués à trancher les questions extérieures au pied de leurs clochers, nos gens ne songent certes pas à sacrifier le paysan de France au paysan du Danube. La France du moins se flatte à bon droit de chercher aux grands problèmes humains des solutions désintéressées.

A ceux qui font profession d'en douter, nous ne rappellerons jamais trop qu'il fut des nôtres celui qui,; ramenant la France à son destin, voulut mettre le prestige de la victoire au service de la paix. C'est d a ns l'nmbre haute d'Aristide Briand que je veux achever mon étude La paix, disait-il, c'est la raison. » Que l'Europe l'entende Voici l'heure. Entre les épis mûrs et les faubourgs d'usines, le train glisse vers l'ouest. Le Danube luit au couchant comme une épée rouge tirée du brasier. Des hommes vêtus de bure, ouvriers, paysans, regardent la rouge splendeur où s'enfonce avec un long cri le train qui m'emporte vers Sarajevo. A Prague, à Vienne, à Budapest, d'autres hommes, tout pareils, regardaient pareillement le ciel. Que cherchez-vous, camarades, dans les dernières lueurs de ces beaux jours ? Une menace ? Un grand signe d'espoir ? N'avez-vous pas assez souffert ? Oubliez-vous ? FIN

M. Lhommedé, préfet du Finistère, frappé d'une congestion mortelle au ministère de l'Intérieur

Hier auprès-midi. le préfet du Finistère, M. Lhommedé, qui attendait dans l'antichambre du ministre de l'Intérieur le moment d'être reçu par M. Chautemps, est tombé é brusquement frappé d'une congestion. Il a été immédiatement

transporté à l'hôpital Beaujon. Mais il était mort en cours de route. A l'issue du conseil de cabinet, M. 8amille Chautemps, accompagné de M. Israël, s'est rendu

à l'hôpital où il a salué la dépouille mortelle de M. Lhommedé.

Le préfet du Finistère descendait à Paris chez sa belle-soeur, Mme Arthur Ranc. Celle-ci se trouvant actuellement absente de Paris, M. Camille Chautemps a décidé de faire revenir le corps de M. Lhommedé au ministère de l'Intérieur, cù une chapelle ardente a été amenagée

LE LIIIRE D'OR DES MUSIQUES DE L'ARMÉE FRANÇAISE

LA PRÉPARATION DU BUDGET

Le conseil de cabinet tenu hier lui a été consacré en majeure partie

MM. GERMAIN-MARTIN ET PALMADE ONT EXPOSE LEURS SUGGESTIONS Il a été procédé par les services des finances à une étude de la plupart des économies possibles entre lesquelles le gouvernement aura à choisir

LA COMMISSION DES FINANCES SE REUNIRA LE 18 OCTOBRE Réunis hier après-midi en conseil de cabinet au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. Edouard Herriot, les membres du gouvernement, après avoir procédé à l'examen des affaires en cours, ont consacré à la préparation du projet de budget pour l'exercice 1933 la majeure partie de leurs délibérations qui n'ont pas duré moins de trois heures et demie.

MM. Germain-Martin et Palmade ont présenté au conseil les budgets particuliers dressés par les soins des ministres compétents, en conformité, avec les dispositions législatives votées avant les vacances et prévoyant une réduction globale de 5 sur toutes les dépenses a dm inistratives. M. Edouard Herriot. et ses collègues se sont livrés à l'étude des budgets qui leur avaient été ainsi soumis par les ministres des Finances et du Budget. Ces derniers ont également donné un aperçu du déflcit qu'il importe de combler ils en ont énuméré les causss et ont analysé les différentes mesures qui sont susceptibles de réaliser l'équilibre entre les recettes et les dépenses. Aucune de ces mesures ne peut d'ailleurs être décidée sans des travaux préalables de mise au point minutieuse et approfondie. C'est dire que rien n'est encore arrêté par le gouvernement et que les délibérations du conseil de cabinet se sont bornées à

af. Palmade,

vu par Jplas

vu par ails

ues ecaaoges ue vues au sujet aes înaications fournies leurs collègues par MM. Germain-Martin et PaOmadft; Trouver les ressources ou les économies nécessaires à l'équilibre sans surcharger les contribuables, voilà :e problème. On sait que le déficit s'élève, en chiffres ronds, à un total d'une dizaine de milliards. En raison des mesures déjà prises loi d'économies et conversion des rentes ce qu'il en reste à combler représenterait une somme variant entre 6 et 8 milliards. «Tl se confirme qu'en présence d'une telle situation, le gouvernement se serait rallié à l'idée de créer une caisse autonome des pensions, qui, en reportant sur l'avenir près de la moitié du coût des pensions de guerre, permettrait de récupérer tout de suite 3 milliards environ. Ce système soulevait une grosse objection, à savoir la nécessité d'emprunter tous les ans 3 milliards. Mais l'objection tombe si

la caisse des dépôts et consignations accepte de fournir ces 3 milliards, notamment en remployant ainsi les sommes qu'elle doit capitaliser au titre des assurances sociales et qui, en 1931, se sont élevées à 2.675 millions. Evidemment, la caisse peut faire valoir qu'elle est notamment dans l'obligation de garder d'énormes liquidités. Mais il semble que la question pourrait être assez facilement résolue, grâce aux ajustements nécessaires. Quant au principe suivant lequel les charges doivent être équitablement réparties entre toutes les catégories de citoyens, y compris les fonctionnaires, il ne soulève pas d'opposition. Les ministres des Finances et du Budget ont donc calculé ce que produiraient des abattements sur les traitements de 5. 8 et 10 suivant les échelons. Mais il convient de souligner que ni M. Germain-Martin ni M. Palmade ni, d plus forte raison, le gouvernement lui-même n'ont pris de décision définitive sur la modalité de ces retranchements qui pourraient affecter non pas le traitement lui-même, mais l'indemnité de- résidence et certaines indemnités de fonctions. D'autre part, il n'est pas impossible que le gouvernement songe à exonérer de toute réduction les petits traitements, et. tout au moins, les traitements de base de 9.000 francs.

Et à l'égard des anciens combattant!§. quelles sont les intentions du gouvernement ? Si nous sommes bien renseignés, celui-ci s'est demandé s'il n'y aurait pas lieu, le cas échéant, d'élaborer des textes permettant de reviser les pensions accordées pour des affections contractées loin du front, ou bien, si la chose apparaît comme absolument nécessaire, de retarder de deux ou trois ans la mise en paiement de l'allocation du combattant.

(La suite d la deuxième page.)

Demain après-midi à Colombes AU STADE YVES DU MANOIR En un match clôturant

la saison sur piste

les meilleurs athlètes finlandais qui t'illustrèrent

aux Jeux Olympique*

seront opposés

aux meilleurs athiètes français

Le problème du désarmement A PARIS

M. Herriot s'est entretenu avec le délégué américain, M. Norman Davis, des meilleurs moyens de faire progresser les travaux de Genève

A GENÈVE

M. Paul-Boncour a mis la dernière main au plan constructif français qui, avant d'être publié, sera aoumia à l'approbation du conseil des ministres La question du désarmement, qui est de plus en plus à l'ordre du jour des préoccupations internationales, a fait hier l'objet d'un nouveau et significatif échange de vues.

M. Norman Davis, délégué américain à la conférence du désarmement, qui était arrivé de Genève dès jeudi, est venu s'entretenir au cours de la matinée avec M. Herriot. M. Norman Davis était accompagné de M. Mar- riner, le nouveau chargé d'affaires dé l'ambassade des Etats-Unis.

A l'issue de cette conversation, qui s'est prolongée durant une heure environ, un communiqué officiel a été publié constatant que le président du Conseil français et le délégué américain ont étudié, en toute cordialité, les meilleurs moyens de faire progresser les travaux de Genève.

C'est dire que les deux Interlocuteurs se sont appliqués à rechercher les solutions pratiques qui pourraient être envisagées à la conférence du désarmement et seraient susceptibles de hâter l'aboutissement de ses travaux.

Les vues françaises et américaines s'étant ces derniers temps assez sensiblement rapprochées on peut attendre, croyons-nous, de féconds résultats de l'entretien franco-américair d'hier. M. Norman Davis qui, de Paris, s'est rendu à Londres, aura là-bas également d'utiles contacts qui permettront peut-être d'harmoniser davantage les conceptions des principales puissances intéressées.

M. Macdonald a, on le sait, renoncé à son projet de conférence à cinq dans la capitale britannique, mais il ne perd probablement pas de vue l'éventualité de s'occuper du désarmement et de l'abstention allemande en des réunions plus discrètes qui pourraient se tenir à Genève même et où le problème de l'égalité des droits pourrait aussi être évoqué avec moins d'éclat et par conséquent moins d'inconvénients. Il n'est pas exclu non plus que ces entrevues genevoises à quatre ou à cinq soient précédées d'une importante rencontre franco-britannique qui permettrait de déblayer un peu le terrain et de se rendre plus exactement compte des possibilités en présence. LE PLAN CONSTRUCTIF FRANÇAIS Genève, 7 octobre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

H n'est plus question ici, ainsi que je vous l'avais fait prévoir, que de gagner du temps et, pour cela, d'ajourner la réunion du bureau de la conférence de réduction des arme- ments. Dès maintenant, bien que le retour de M. Henderson soit annoncéj pour dimanche soir 9 courant, on n'en-'trevoit pas avant le 19 la séance envisagée pour la remise et l'examen des rapports Bourquin et Buero, dont nous avons parlé hier.

Est-ce l'espérance de voir déposer en même temps le fameux plan constructif français au sujet duquel on se montre ici d'une discrétion absolue et qui, pour cette raison même, provoque la plus vive curiosité qui a fait fixer cette date lointaine ? C'est possible. Il est à craindre, toutefois, que cet espoir soit déçu.

Le plan en question, dont la mise au point est terminée ce qui ne veut pas dire qu'il ne subira pas de modifications ultérieures, est maintenant

M. Norman Davis prend congé de M. Herriot entre les mains de M. Herriot. C'est un travail considérable beaucoup plus considérable et compliqué même qu'on ne suppose généralement car ce plan constructif comprenrl, en fait, deua plans diatincts un plan maximum et un pian minimum.

Nous avons dit déjà que le but poursuivi était d'organiser parallèlement la sécurité et le désarmement. C'est le projet Benès qui a fourni les lignes essentielles de l'organisation de la sécurité. M. Paul-Boncour et ses collaborateurs se sont donné pour tâche, eux, de transposer cette organisation dans le domaine du désarmement. Or on conçoit ce que peut être délicate une semblable transposition sur le plan européen, bien entendu, les bases seules du plan ayant, nous l'avons dit, un caractère universel compte tenu des trois ordres d'armements terrestre, naval et aérien.

'La suite à la troisième page.)

LE FACTEUR TOMASINI QUI TUA SA FEMME DEVANT LE JURY

DE LA SEINE

L'accusé se défend avec maladresse et nie toute préméditation (Voir d la quatrième page.)

Tomasint et son défenseur, M** Camptnchl POUR ET CONTRE il ne tait pas bon aller aux Halles ces temps-ci, me disait hier un restaurateur.

II fait froid ?

Non. Il fait trop chaud. Ce sont les prix qui sont trop chauds. Les prix montent depuis quelques jours dans des proportions désagréables. Et vous savez pourquoi ?.

Il ne faut pas chercher à savoir pourquoi.

Si. C'est à cause du Salon de l'automobile. Dès que nous nous étonnons, mes collègues et moi, d'une hausse par trop sensible, par trop rapide, d'une victuaille quelconque, il nous est aussitôt répondu Dame C'est le Salon de l'auto. > Et voilà Il serait vain d'essayer d'obtenir une explication supplémentaire. C'est le Salon de l'auto. Pourtant, le Salon de l'automobile. qui sert aussi de prétexte à quelques petites fantaisies de la vie chère, nous donne une grande leçon économique et sociale.

Une vérité éclatante, souveraine, essentielle s'y trouve exposée dans tous les stands. Cette vérité, c'est la nécessité d'une politique de vie moins chère. Et le succès de cette politique industrielle et commerciale (en attendant qu'elle soit aussi fiscale et gouvernementale?) c'est le succès même du Salon de l'automobile; c'est le succès d'un immense et émouvant effort français.

La crise, bien entendu, secoue notre industrie automobile comme elle secoue toutes choses. La vie chère, et trop chère, pèse, on le pense bien, sur notre industrie automobi!e comme elle pèse sur tous les organismes du pays.

Et pourtant, notre industrie automobile a su surmonter la crise, a su dominer la vie chère. Elle a appliqué, avec hardiesse, avec lucidité, avec énergie, en ces temps disloqués et incohérents, ce double programme diminution des prix amé- lioration de la construction. Ses efforts ont tendu à la fois vers la baisse des tarifs et la hausse de la qualité. Les autos du Salon de 1932 sont des merveilles des merveilles de souplesse, de luxe, d'élégance, de confort. Et il n'y a plus, dans la grande famille mécanique, de parents pauvres. Les plus démocratiques des petites quatre cylindres ont des airs de princesses, disposant de toutes les commodités des huit cylindres de pur sang et sont parées des meilleures élégances. Leurs nickels sont étincelana. Leurs lignes sont sveltes et fines.

Tout a été fait pour rendre les autos plus pratiques, plus sûres, plus résistantes, plus agréables, plus sympathiques. Tout a été fait en même temps pour les rendre i moins coûteuses, moins dispendieuses. Tout a été fait pour que la clientèle Az l'automobile s'élargisse et devienne de plus en plus populaire.

Ainsi, le Salon de l'automobile est !e Salon de la raison, de l'opportunité et de la sagesse françaises. C'est le Salon de la vie meilleure à meilleur marché. Ce n'est pas ce beau Salon qui devrait faire monter le prix de la sa!ade.

Maurice Prax.

Un inconnu loue un taxi à Tunis et assassine sur la route de Bizerte le conducteur et son patron Tunis, 7 octobre (dép. Petit Parisien.) Mercredi soir, à 8 h. 30, un voyageur âgé de vingt-deux ans environ, vêtu d'un costume noir et d'un pardessus, louait, à la porte de France, un taxi pour la somme de 150 francs, à M. Dasero Salvatore. Ce dernier prit place dans l'auto, aux côtés du chauffeur Schembri, tandis que le voyageur montait derrière. La voiture démarra '-n

sortant un revolver, tira à bout portant deux balles. L'une transperça le crâne de Schembri, qui mourut sur le coup l'autre blessa grièvement le propriétaire. L'agresseur sortit ses victimes de l'auto et les cacha dans les fossés de la route, une à droite et l'autre à gauche, puis prit la fuite et enlisa la voiture près de la route en voulant tourner pour revenir sur Tunis.

Hier matin, on trouva le taxi renversé. Les corps du chauffeur et du patron gisaient à peu de distance. Ils étaient criblés de balles. Cependant, ce dernier vivait encore et, transporté d'urgence à l'hôpital maritime de SidiDallah, il a pu donner quelques renseignements sur l'assassin.

Secousse sismique au Pérou Lima, 7 octobre (dép. Radio.)

Une violente secousse sismique a été ressentie aujourd'hui dans la région nord du Pérou. On ne sait encore s'il y a des victimes, mais, d'ores et déjà, on annonce que les dégâts matériels sont importants.

LES AFFAIRES D'AVIATION Journée chargée pour le juge

d'instruction

MM. Jean de Lubersac et André Bouilloux-Lafont furent tout d'abord confrontés

Puis M. Brack entendit Lucien Collin et, à nouveau, M. Bout/loux-Lafont

M. Brack, juge d'instruction, ne laisse pas longtemps ses inculpés en prison sans les interroger. Mercredi soir, il arrêtait M. Jean de Lubersac et, hier matin, il procédait à son interrogatoire.

M. de Lubersac, on le sait, affirme qu'il n'est pas l'auteur de la fameuse liste des bénéficiaires prétendus des libéralités de M. Paul-Louis Weiller, mais il n'a pas voulu révéler le nom de son c informateur

Le magistrat espérait être plus heureux cette fois. Mais son attente fut déçue et M. de Lubersac demeura sur ses positions.

Je ne peux rien vous dire de plus, dit-il au magistrat. Je ne peux même vous fournir aucune précision qui vous mettrait sur la piste!

De guerre lasse, M. Brack décida de confronter l'inculpé avec M. André Boullloux-Lafont et il fit entrer celui-ci dans son cabinet.

C'est par un ami commun, raconta le témoin, que j'ai connu M. de Lubersac. Sachant qu'il avait appartenu au 2' bureau, pendant la guerre, j'ai pensé qu'il pourrait me renseigner au sujet des tractations dont j'avais été avisé par Lucco. Et c'est ainsi que je fus amené à lui demander de m'obtenir des précisions au sujet des chèques de M. Weiller, qui, d'après les éléments donnés par Lucco, avaient été payés à deux personnalités par la Guaranty Trust, en mars dernier.

« Rien de plus facile, me répliqua M. de Lubersac, il suffit de soudoyer le

If. 3oni]loux-I.afont arrive au Ptlais de Justice

veilleur de nuit de la banque et on peut alors vérifier tout ce que l'on veut sur les livres »

Par la suite. M. de Lubersac me dit qu'il avait pénétré à la Guaranty Trust à l'aide d'un déguisement et avait aloa opéré les vérifications en question. Il me remit le 27 septembre, chez mon père, la reproduction d'une partie de la page d'un registre sous bande rouge », précisait-il, où Il avait recopié les versements indiqués II me donna les dimensions du registre avec les mentions de lignes et de dates pouvant me faire croire à la réalité de l'opération, si bien qu'il m'était impossible de douter de son récit.

M. de Lubersac avait laissé parler son ami sans l'interrompre. Lorsqu'il eut terminé, il confirma

Tout cela est exact, dit-il. Le facsimilé est de ma main, mais je n'ai fait que recopier celui qui m'a été fourni par la personne qui avait effectué la vérification à ma place.

Mais quelle est cette personne? demanda une fois de plus M. Brack. Il m'est impossible de vous le dire.

Comment, d'après vous, cette personne se serait-elle procuré ce document ?

Je ne puis vous le dire, car alors il vous serait trop facile de savoir qui est cette personne.

M. de Lubersac reconnut qu'il reçut 5.000 francs pour ses frais.

Connaît-il Lucco-Collin ? C'est ce que M. Brack lui demanda encore. Il répondit qu'il ne le connaissait point et M. Bouilloux-Lafont donna ce détail

Un jour, j'entrai avec M. de Lubersac dans un café où se trouvait Lucco. Je demaidai à M. de Lubersac. lui montrant celui-ci « Connaissez-vous cet

Lucien Collin et son défenseur

homme ? » Il le regarda et me répondit négativement.

C'est exact, confirma l'inculpé, et c'est la seule fois que j'ai vu Lucco. <i-a auite d la troisième page.)


LA PRÉPARATION DU BUDGET

Sl'ITE DE LA PREMIÈRE PAGB

Est-ce que, par ailleurs, la répression de la fraude fiscale ne serait pas un moyen de se procurer certaines ressources nouvelles ? Le gouvernement s'est posé la question, et il est possible que des propositions soient faites dans ce sens, si délicate que soit à ce sujet la rédaction des textes indispensables. Au surplus, toutes les suggestions que nous venons d'indiquer ne constituent qu'un cadre général dans lequel les ministres compétents auront à poursuivre leurs recherches. Rien ne prouve qu'il soit nécessaire d'avoir recours à la fois à tous les éléments que nous avons énumérés. La tâche capitale consistera dans le choix et, pour ainsi dire, dans l'arbitrage. Ce sera l'objet des prochaines délibérations gouvernementales. La discussion reprendra au cours du conseil de cabinet qui aura lieu mercredi 12 octobre, à 16 heures.

Ajoutons que le ministère, en dehors des mesures éventuelles dont il vient d'être question et qui sont d'ordre rrictement budgétaire, a l'intention de jroposer aux Chambres le vote d'un programme d'outillage national (électriôcation des campagnes, voirie, aviation, ports, constructions scolaires), dont l'exécution serait financée par un emprunt, un tel projet devant permettre de remédier à la crise économique en même temps qu'il contribuerait à alléger le budget de certaines charges. Les travaux de la commission des finances

Quoi qu'il en soit, la commission des finances se réunira le mardi 18 octobre. Son président, M. Malvy, vient d'adresser à ses collègues une convocation pour cette date. La commission est actuellement en possession de cinq budgets particuliers commerce, régions libérées, justice, services pénitentiairesi légion d'honneur. D'autres budgets, notamment celui des beauxarts, sont prêts. Il est probable qu'à la fin de la semaine prochaine elle aura entre les mains tous les budgets de dépenses de la sorte elle pourra, à partir du 18, poursuivre ses travaux sans désemparer.

La commission compte, d'autre part, conformément aux engagements pris par le gouvernement, être saisie de la loi de finances ainsi que de l'exposé des motifs et de la balance des recettes et des dépenses, avant le 15 novembre. Dans ces conditions, elle espère avoir terminé son examen vers le 25 novembre. Il est à remarquer qu'il n'est pas conforme à sa tradition d'aborder l'étude des dépenses sans avoir été saisie de l'ensemble du budget. Mais c'est le seul moyen de faire en sorte que la Chambre puisse aborder en temps utile la discussion budgétaire. Il reste maintenant à fixer la date de la rentrée parlementaire. Il est infiniment probable que, pour répondre aux intentions du gouvernement, les Chambres seront convoquées pour le mardi 25 ou le jeudi 27 octobre. Quelques séances suffiraient au Palais-Bourbon pour épuiser l'important débat auquel doivent donner lieu les interpellations déposées sur la politique extérieure. Après quoi la Chambre s'ajournerait jusqu'après le congrès radical de Toulouse. c'est-à-dire jusqu'au 8 ou au 15 novembre.

ACHEVEMENT D'UN TR

DlTCANAr RHiN-DANUg^* Berlin, ? octobre (dép. Havas):

La première partie du canal RhinMein-Danube, qui est destinée à resserrer les liens économiques entre l'Allemagne et l'Europe centrale, vient d'être achevée.

L'ancien canal unissant Mayence et Francfort a été creusé et élargi. Les cinq écluses anciennes qui assuraient le trafic fluvial ont été remplacées par deux écluses d'un modèle nouveau de 350 mètres de long sur 15 de large. Ainsi les plus gros chalands du Rhin jaugeant deux mille tonneaux pourront remonter jusqu'à Francfort, destiné à devenir le plus grand port du système rhénan.

La deuxième partie des travaux comporte la création, entre Aschaffenburg et Wurzbourg, de treize écluses échelonnées sur un parcours de dix kilomètres, qui coûteront 8 à 9 millions de marks chacune.

Enfin, on prévoit à Wertheim-surMein, la construction d'un port. Afin de lutter activement contre le chAmage, le Reich a renoncé à utiliser des machines pour le travail et se contentera de faire appel à un millier de travailleurs manuels.

Le troisième tronçon du canal prévoyant le perfectionnement de la navigation sur le Danube commencera également sous peu. Il nécessitera une dépense de 6.500.000 marks.

M. James Walker renonce

au poste de maire de New-York Londres, 7 octobre (d. Petit Parisien.) Suivant un message British United Press de New-York, M. Walker, exmaire de la cité, qui se trouve actuellement à bord de l'Europa, en route pour les Etats-Unis, a adressé la nuit dernière, à la convention démocrate de New-York, un message sans fil annonçant que, pour des raisons de santé, il renonçait à sa candidature.

2. Feuilleton du Petit Parisien, 8-10'321 L'ÉTOILE -i par grand roman Inédit I GASTON-CH. RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

1 (suite)

L'écuyère nue

Déjà la grille ouverte, l'auto tournait dans la cour et s'arrêtait au pied du perron d'honneur, sous la marquise vitrée en aile de papillon qui abritait les degrés de marbre.

Merry, le premier descendu, tendit le poing à àfargl pour l'aider à sortir de fa voiture. Et tous deux, jeunes, beaux, radieux de jeunesse et d'amour, pénétrèrent côte à côte dans le grand vestibule dont les murs, décorés des seules alternances des coupes des pierres de taille, dallé de marbre blanc et noir et jonché de fourrures de loups, d'ours et de chèvres sauvages, offrait, sous la lumière d'un grand lampadaire de Venise en verre bleuté irisé d'or, un bel aspect sobre et net, à la fois très classique et très moderne.

Silencieusement, le valet de chambre qui, devant eux. avait ouvert la porte en panneaux de verre et de fer forgé, tendit vers Merry un plateau de ver- Copyrtght by Gaston-Ch. Richard Traduction et reproduction interdites en tous 9Vf*\

LE CRIME DE LA MARATRE DE SAINT-JEAN-D'ARDIÈRES A-T-IL ÉTÉ PRÉMÉDITÉ ? La veuve Ducrozet maintient en tout eae qus la. petite Marie-Louise était morte lorsqu'elle la précipita dans la citerHe

Lyon, 7 octobre (dép. Petit Parisien.) Le Petit Parisien a relaté le transport de justice qui s'était effectué à la ferme de Jasseron. et au cours duquel M. Charles Juge, juge d'instruction de Villefranche-sur-Saône, avait procédé à un nouvel interrogatoire de la marâtre de Saint-Jean-d'Ardlères. Cet interrogatoire, dont nous avons donné la première partie, s'est poursuivi tard dana la journée.

La veuve Ducrozet, renouvelant les déclarations qu'elle avait faites à la fin du mois dernier, et d'après lesquelles elle avait affirmé, contrairement à ses premiers aveux, avoir frappé mortellement la fillette à l'intérieur de la ferme et l'avoir précipitée morte dans la citerne, le magistrat lui a fait remarquer qu'elle avait attendu bien longtemps avant de donner cette nouvelle version qui, ainsi que nous avons eu déjà l'occasion de le dire, serait de nature, si elle était acceptée, à transformer l'inculpation d'assassinat en celle de meurtre sans préméditation. Pourquoi, lui a-t-il demandé, puisque vous n'aviez pas l'intention de tuer l'enfant, avez-vous volontairement laissé dans le train qui vous ramenait de Bel.leville un paquet de vêtements lui appartenant ?

Le paquet, a répondu la veuve Ducrozet, ne contenait pas de vêtements, mais seulement des gâteaux et des images de piété.

Mais le juge Insista

N'est-ce pas parce que vous aviez l'intention de vous remarier que vous

vouliez supprimer votre fille naturelle ? Non, a répondu l'inculpée. J'avais l'intention d'élever Marie-Louise et de me fixer pour cela chez mon frère, Beauregard. L'idée de me marier ne m'est venue que longtemps après la mort de Marie-Louise,

Le propramme politique du centre allemand

Berlin, 7 octobre (dép. Havas.) Mgr Kaas, président du parti du centre, exposera prochainement à Munster le programme de son parti sur la réforme constitutionnelle et administrative du Reich.

Dans un article de la Kœnische Volkszeitung, l'ancien ministre centriste de la Justice, M. Bell, développe les idées dont s'inspire le centre en cette matière. Le caractère fédératif du Reich doit être maintenu et renforcé. Le dualisme entre le Reich et la Prusse doit être supprimé et les compétences des autorités du Reich et celles des Etats doivent être exactement délimitées.

Les Etats capables d'assurer leur existence propre, comme la Bavière, le Wurtemberg, le Pays de Bade et la Saxe, subsisteront dans leur situation actuelle.

La nouvelle structure de la Prusse devra tenir compte de l'importance économique et culturelle des anciennes provinces prussiennes et de leurs particularités historiques. Le centre est partisan de la création d'une Chambre Haute a côté du Reichstag.

Les dernières résolutions de la conférence travailliste Londres, 7 oct. (dép. Petit Parisien.) La conférence annuelle du Labour Party a pris fin aujourd'hui, à.Leicester.

Avant de se séparer, elle a voté une résolution demandant l'abolition de la Chambre des lords, qu'elle déclare inutile et dangereuse; la nationalisation des mines, l'abrogation de la loi minière de 1932 et la prompte ratification ̃de-ftrconvwttteoaie Genève-sur les heures de travail dans les mines.

«–ETîr'a, d'autre part" adUJJtê à l'unanimité, moins une voix, une résolution à l'effet d'empêcher à tout jamais la rentrée au sein du Labour Party de M, Macdonald, de lord Snowden, de M. Thomas et de tous les travaillistes qui se sont ralliés au gouvernement national et que la conférence accuse de trahison envers le parti, auquel, pourtant, ils doivent leur fortune politique.

Une seconde Bourse des valeurs serait en création à Londres Londres, 7 octobre (dép. Havas.) Suivant le Daldy Express, une nouvelle Bourse va être crée dans le West End de Londres. Le nombre des membres sera limité à deux cent cinquante et un fonds de garantie sera créé pour la protection des clients.

Une délégation tunisienne à la présidence du Conseil Une délégation composée de MM. André Gounot, président de la chambre d'agriculture de Tunisie Martinier, délégué au grand conseil du protectorat Carrier, vice-président de la caisse régionale de crédits, et Rœderer, président des colons de Mateur, a été présentée, hier après-midi, au président du Conseil, par M. de Saint-Quentin, directeur des affaires tunisiennes au ministère des Affaires étrangères. Cette délégation, après avoir exprimé au président du Conseil les vœux des colons de Tunisie, lui a exposé la situation de l'agriculture en Tunisie et a insisté sur la nécessité de procéder aux économies budgétaires que les circonstances actuelles imposent.

Le président du Conseil, qui connaissait déjà ces questions par l'exposé que lui en fait récemment M. Manceron, résident général, a donné aux délégués l'assurance qu'il ne perdrait pas de vue les questions qu'ils venaient de lui soumettre et dont plusieurs, d'ailleurs, sont communes à la France et à la Tunisie.

meil sur lequel, d'un blanc dur, se détachaient deux cartes de visite. Merry les prit, lut les noms qu'elles portaient et eut entre ses dents ces quelques mots:

Diable! ils tombent vraiment mai. ce soir

Margit, étonnée par le ton de la phrase, et plus encore par le son de la voix de Merry, se retourna vers le jeune homme. Elle le vit pâli tout-àcoup, les traits tirés et les yeux défleuriâ de toute leur joie.

Mon Dieu, chéri, qu'avez-vous? dit-elle, saisie.

Merry eut un sourire contraint: Pfutt flt-il avec une fausse désinvolture. Je n'ai rien.

Mais encore ?

Deux fâcheux dit-il en agitant les cartes. Et comme nous ne nous entendons pas le mieux du monde en ce moment, ces messieurs et moi, je vais les recevoir et les expédier dans le même quart d'heure. Allez vous habiller, ma belle aimée, et chassez tout souci. Oui dit-elle encore, Un baiser, chéri.

Elle lui tendait ses lèvres. Il la prit contre sa poitrine, l'étreignit avec une violence presque sauvage. Et le baiser qu'ils échangèrent avait un sens de possession farouche plein d'inhumaines délices.

Ils se séparèrent enfin et la jeune femme disparut bientôt dans la pénombre légère de l'escalier.

Alors Merry. seul, eut un soupir d'angoisse et murmura à voix basse, pour lui-même

S'ils sant là ce soir, c'est qu'ils savent tout. Je suis perdu

n

Chocs

Les deux visiteurs nocturnes attendaient dans le fumoir. L'un des deux, debout, les mains derrière 1. dos,

LA QUESTION DU BLÉ AU CONSEIL DE CABINET

Le conseil de cabinet, hier, a entendu, sur l'état du marché du blé, un exposé de M. Abel Gardey, ministre de l'Agriculture qui, dans l'après-midi avait reçu M. Compère-Morel, président de la commission de l'agriculture à la Chambre, qui était venu l'entretenir de la même question.

Le conseil a décidé de poursuivre son action, en vue d'une résorption appropriée sur le marché.

LA CRISE VA PROVOQUER EN EURE-ET-LOIR

DE NOUVELLES DEMISSIONS DE MAIRES

Chartres, 7 octobre (dép. Petit Paris.). Comme nous l'avons annoncé hier, une centaine de maires des arrondissesements de Dreux et de Châteaudun ont, à l'issue de réunions organisées au sujet de l'avilissement du couts des blés, signé la feuille de démission qui leur était présentée. Des manifestations semblables sont prévues à Nogent-leRotrou ce matin et à Chartres cet après-midi. Au surplus, la presque totalité des maires du département ont l'intention de démissionner si, le 20 octobre, le cours n'atteint pas un chiffre satisfaisant.

Ce mouvement a été préconisé samedi dernier, au marché de Chartres, par des particuliers, alors que le prix du blé n'était plus que de 98 francs le quintal.

Les maires, qui agissent en plein ac- cord avec leurs administrés, veulent ainsi appeler une fois de plus, et de façon définitive, l'attention des pouvoirs publics sur la situation dans laquelle se trouvent les cultivateurs. Ceux-ci re- connaissent d'ailleurs que le gouverne- ment n'est pas resté inactif, qu'il a donné satisfaction aux demandes trans- mises par les parlementaires et les as- sociations agricoles mais ils consta- tent que toutes les mesures prises jusqu'alors se sont révélées sinon inutiles, du moins insuffisantes. Ces mesures pourront sans doute produire leurs effets dans un certain temps, mais, nous disait hier une personnalité agricole, M. Rebiffé, président du syndicat agricole d'Eure-et-Loir, à cette époque de nombreux cultivateurs n'auront plus rien à vendre, ayant tout liquidé à aes prix déficitaires pour faire face aux échéances.

Au premier plan de leurs revendications, les producteurs placent la taxa-.tion du prix du blé. Ils envisagent pour l'instant un prix minimum de 125 francs le quintal. Au cours des mois suivants, le blé se revalorisera de lui-même, comme cela se produit toujours pendant la campagne, pour atteindre un prix de l'ordre de 140 francs.

UNE LETTRE DE M. DESCHIZEAUX DÉPUTÉ DE L'INDRE

AU MINISTRE DE L'AGRICULTURE M. Deschizeaux, député de l'Indre, vient d'envoyer à M. Abel Gardey une lettre dans laquelle, après avoir demandé au ministre de l'Agriculture de prier son collègue du Commerce de retenir les suggestions qu'il avait faites concernant la cotation officielle de la farine à la Bourse de Commerce, il ajoute

Je me permets de vous signaler que la réduction à 66 du taux maximum d'extraction parait tout à fait insuffisante. J'avais proposé de rendre obligatoire le taux de 60

La débâcle des cours des blés qui s'accentue de jour en jour vient de motiver, par manière de protestation, la démission de 17 maires de notre région du Centre. Elle plonge dans l'anxiété toute l'agriculture française. Je veux espérer, monsieur le ministre, qu'en présence de cette situation vous voudrez bien envisager, d'accord avec vos collègues des autres départements intéressés, les mesures les plus énergiques pour remédier à la crise agricole

Répression de la spéculation baissière; revis ion de la prime de mouture politique de stockage collectif accompagnée d'une politique de vente par échelons mensuels on trimestriels, le stockage individuel constituant un palliatif Insufflsnnt organisation effective, par une active propagande de v services agricoles, dé <s" fa" grande corpo– tion des agriculteurs » qui sont actuellement livrés à eux-mêmes abaissement 60 du taux d'extraction et enfin si comme je le crains ,ces mesures sont insufflsantes, taxation du blé rendue nécessaire par les événements, et création d'un office du blé.

Le budget de l'armée

et de la marine japonaises Tokio, 7 octobre (dêp. Times.) Les divers ministères préparent leurs estimations pour le prochain budget. D'après les journaux de Tokio, l'armée et la marine demanderont l'augmentation de leurs crédits. L'armée réclamerait 560 millions de yen, contre les 189 de son budget de l'année dernière, et la marine une somme presque équivalente, contre les 211 millions qui lui étaient alloués.

Les autorités refusent de confirmer ou de démentir ces indications et font observer que les allocations seront décidées par le cabinet, mais on sait qu'en plus de leurs dépenses ordinaires, l'armée et la marine veulent combler le déficit en équipement que leur ont causé la campagne de Mandchourie et l'affaire de Changhai.

Un crédit a été voté

pour l'embellissement de Madrid Madrid, 7 octobre (dép. Times.) Après que le satut catalan fut voté, le mois dernier, le gouvernement de la République, pour conférer à Madrid une marque de suprématie comme capitale de l'Espagne, proposa aux Cortès le vote d'une subvention annuelle à la municipalité, comme cela se fait à Paris et à Rome.

Faisant droit à cette requête, les Cortès ont voté un crédit annuel de 8 millions de pesetas pour une période de dix s.ns. La municipalité madrilène va exécuter tout un programme d'embellissement qui atténuera le chômage pendant l'hiver.

offrait, au premier coup d'oeil, l'apparence classique de l'homme de loi. L'autre visiteur était assis près d'une table de jeu.

Il devait avoir largement passé le cap de la cinquantaine. Son visage coloré, sa forte moustache brune taillée à l'américaine, son front un peu bas mais large et bien modeié, sa mâchoire carrée au menton bleui par le rasoir et creusé d'une fente médiane décelaient l'audace, la volonté, la violence. La beauté des larges yeux bruns, francs et bien droits tempérait ce que ce masque viril pouvait avoir de dur. Mais on devinait à sa seule vue que les colères de cet homme devaient être terribles.

Le bruit d'une porte qui s'ouvrait les fit se redresser tous deux d'un même mouvement. Ensemble ils tournèrent la tête et aperçurent Merry debout sur le seuil, et dont la fine et élégante silhouette se détachait nettement sur le fond lumineux du vestibule.

Le jeune homme referma la porte et s'avança.

Je ne m'attendais pas, ce soir, à votre visite et m'excuse de vous avoir fait attendre, dit-il.

Ne perdons pas notre temps en d'inutiles chinoiseries dit durement l'homme en costume de voyage. Nous avons, M" Déodat Le Chesnays, vous et moi, à régler une affaire. Réglons-la tout de suite.

De quelle affaire voulez-vous parler ? demanda Merry, l'air dur. Je ne comprends rien à ce que vous dites. Il avait blêmi et, sous son front, brusquement emperle d'une sueur glacée, ses yeux, ses larges yeux bleus si lumineux et si beaux avaient eu un regard chargé d'angoisse et de supplication, dans l'instant même qu'il s'efforçait de paraître froid et distant. Vous ne comprenez rien à, ce que je dis? Vraiment? fit son interlocuteur.

Les opérations de tirage de la grande loterie irlandaise ont commencé lier

Le premier gagnant recevra 30.000 livres sterling

Londres, 7 octobre (d. Petit Parisien.) C'est aujourd'hui qu'a commencé à Dublin le tirage de la fameuse loterie organisée en faveur des hôpitaux irlandais, en liaison avec le prix « Cesarevitch » qui se courra mercredi prochain sur l'hippodrome de Newmarket.

Les organieateurs ont annoncé officiellement ce matin que le total des souscriptions reçues s'élève à 3.624.448 livres sterling, dont 2.378.932 seront distribuées en prix, le solde déduction faite des frais devant aller aux hôpitaux.

Il sera distribué 23 prix de 30.000 livres chacun pour le.premier cheval, 23 prix de 15.000 livres pour le second, et 23 prix de 10.000 livres pour le troisième. 2.300 prix de 100 livres chacun seront distribués comme prix de consolation.

Quelques Français favorisés

par la chance

Les opérations de tirage ont eu lieu au Plaza, en présence d'une foule considérable et au milieu du pittoresque habituel éclairage féerique, costumes historiques, etc.

Parmi les privilégiés qui ont tiré un cheval, nous relevons les noms de quelques compatriotes Mlle Georgette Baldereau, rue Augereau, à Paris; M. Gaudin, r.ue de la Maronnerie, à Châtelier (Haute-Vienne) M. Monoche, rue Cherchelle, à Marseille M. Salvan, rue de Paris, à Nice. Telles sont du moins les indications noms et adresses qui sont données par la liste officielle. N'omettons pae non plus le nom de M. Bourdin, le sympathique concierge du consulat de France à Londres.

Les opérations de tirage se poursuivront demain.

Un savant allemand

aurait découvert un appareil utile pour le trafic aérien Berlin, 7 octobre (dép. Havas.) Le professeur Carolus, de Leipzig, fort connu déjà pour ses travaux en matière d'électricité, a annoncé; à une réunion de la Société de géophysique, qu'il avait inventé un appareil permettant la perception des moindres troubles atmosphériques nuages, brouillards, courants, etc.

Le professeur Carolus assure que son appareil, qui serait d'une sensibilité extrême, pourrait rendre de grands services pour la sécurité du trafic aérien.

II est bruit en Belgique

de remaniements ministériels Bruxelles, 7 octobre (dép. Petit Paris.) On parle à nouveau, en Belgique, de remaniements ministériels. Ce bruit circule avec plus de consistance en raison du voyage que M. Renkin, premier ministre, a fait à Anvers et au cours duquel il a eu un entretien avec M. van Cauwelaert. Celui-ci, aux dires de certains, pourrait fort, dans peu de temps, tenir les rênes du gouvernement.

Ce ne sont là que des rumeurs. Mais comme il n'y a pas de fumée sans feu, M. van Cauwelaert, chef de la droite flamande, pourrait fort bien continuer l'oeuvre commencée par M. Renkin. D'autres expliquent la possibilité d'un cabinet d'affaires chargé de remettre de l'ordre dans le budget. Là encore, on n'a aucune certitude. En attendant, M. Renkin a eu ce matin un long entretien avec des_personnalités politique.

Quoi qu'il en soit, il faut- attendre la rentrée des Chambres où l'on connaîtra enfin officiellement la teneur du fameux projet financier.

Les élections communales de dimanche prochain permettront également de se rendre compte exactement de l'orientation de l'opinion politique en Belgique. D'ici-là aucun pronostic ne peut encore être émis.

Sur 104 candidats an brevet, en Corse, 7 seulement sont admissibles Ajaccio. 7 octobre (dép. Radio.) Les résultats du brevet élémentaire ont provoqué une certaine émotion en Corse. Sur 104 candidats, il y a eu seulement 7 admissibles. Jamais encore le pourcentage n'avait été aussi faible. Une chute de brouillard

provoque une panique à Athènes Athènes, 7 octobre (dép. Havas.) La nuit dernière, un phénomène extrêmement rare à Athènes s'est produit. La capitale a été plongée dans un brouillard épais l'atmosphère était à la fois humide et chaude. Il y a eu une légère panique, car les réfugiés de la Chalcidique assuraient que pareille chose avait été constatée avant le commencement du dernier séisme. L'inquiétude a régné surtout à Phalère, où sont abrités ces réfugiés ceux-ci sont sortis dans les rues en poussant des cris. D'autres personnes assuraient avoir vu au cap Sunion une vive lumière pareille à celle qui avait apparu en Chalcidique la nuit du séisme. Elles prétendaient que le météore du cap Sunion avait illuminé Phalère et le Pirée.

Le service météorologique de l'observatoire d'Athènes a dû publier un communiqué expliquant les causes de ce phénomène très rare évidemment à Athènes, mais en tout cas très nature] les inquiétudes ont été ainsi dissipées.

sommes ici ce soir, Le Chesnays et moi, c'est parce qu'il vous a sauvé hier, lui, et que moi j'ai tout appris ce matin.

Merry; atterré, baissa la tête. Il avait le visage d'un supplicié. Et devant ses traits tirés, ses lèvres tremblantes, le large cerne violacé qui plombait ses paupières, le coeur de M" Le Chesnays s'émut de pitié.

Du calme! je t'en prie; vieil ami, dit-il à son compagnon.

Mais je suis calme, très calme répondit celui-ci avec un amer sourire. Aussi calme que le chirurgien qui, devant un malade qu'il doit opérer, se prépare à tatller dans la chair vive. Il essuya, d'un geste nerveux, son front, ses lèvres dures et, d'un ton d'autant plus ferme, qu'il était contenu, dit encore

Merry! Vous allez quitter immédiatement cette' maison et me suivre. Plaît-il? fit le jeune homme, cabré. Nous attendons plusieurs de nos amis par nous conviés à un souper. Ne pas etre là pour les recevoir constituerait de ma part une grossièreté.

Et qui sont ces invités, je vous prie?

Le lieutenant-colonel comte Gerber des Autours et son cousin, le marquis Aubin d'Halberans, Nelly George, de l'Opéra-Comique, et son amie, Fernande Ravault, de la Comédie-Française Paul Sourdlères, secrétaire général de l'Hippique; Henri Weinbauër, l'agent de change, et son amie, Nicole Martin George Eckhaardt, le sculpteur animalier suédois, et la peintresse russe Sonia de VVariague, qui vient d'achever le portrait équestre de Mlle Margit Swobodna.

J'entends: artistes, gens de cheval, hommes du monde, genre bohème dorée, milieu charmant, bien élevé, un peu sceptique, mais qui doit garder

wos ÉCHOS Aujourd'hui

La fiamme du Souvenir sera ravivée par la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants et par l'Amicale du 1" R. I.

Congrès de chirurgie, 14 h. 30, Ecole de médecine.

Expositions: Salon de l'automobile, Grand Palais. Du château de Vincennes, pavillon de Marsan. Du costume et de la mode, cinémathèque de la Ville de Paris, 14, rue de Fleurus. Céramiques de Sèvres, la Maison de France. Cham- pignons, 9 h. et 14 h., 43. rue Buffon. Bijouterie de fantaisie, 8 bis, piace de la République (clôture). Rétrospective Manet, Orangerie des Tuileries. Horde de Montparnasse. 10 h., boulevard Raspail. Art photographlque, 51, rue de Clichy. Œuvres céramiques, à la Manufacture de Sèvres, 101, avenue des Champs-Elysées. En plein air Artistes professionnels français, place Pigalle marché des arts, place Victor-Hugo le Salon en plein air, boulevard SaintMichel Artistes de Montmartre (comité Delpy), boulevard du Montparnasse, du boulevard Raspail à la rue Huyghens groupe des Dix, place Pigalle.

Réunions d'anciens combattante Fraternelle du 1" zouaves, 21 h., place de l'Hôtel-de-Ville (Taverne municipale). 317' R. I., 21 h., 150, rue de Lyon. La Chéchia (anciens zouaves), 21 h., 4, rue Saint-Laurent. 223- R. 1. T., 21 h., café du Tambour, place de la Bastille. 68- et 69' R. A. P. (voie de 0 m. 60), 21 h., 147, rue Saint-Denis. 1580 et 358' R. I., 21 h., 43, rue Vivienne. Réunions Club du Faubourg, 14 h., 9, rue de la Fidélité. Art pour tous, 14 h. S0, chez les aveugles, 9, rue Duroc. Salon des études pratiques, 20 h. 30, 199, rue Saint-Martin. Association toulousaine de Paris. 20 h. 30, 6, boulevard des Capucines.

Fêtes et concerts Distribution Qeê prix de l'Association des comptables. 20 h. 30, Sorbonnft. Ecole nationale de musique, 21 h., 14 bis, boulevard Malesherbes. Concert public 14 h. 30, Luxembourg. Courses à Longchamp à 13 h. 30.

M. Herriot, empêché, n'ira pas aujourd'hui à Rambouillet, pour le mariage religieux de M. Jean Lebrun avec Mlle Bernadette Marin.

La présentation des modèles du LOUVRE fut un véritable succès par la variété des créations, toutes d'une nouveauté de bon goût. Le LOUVRE, fidèle à sa tradition, n'a pas manqué de mettre l'élégance à la portée de toutes: on y a vu de ravissantes robes de ville ou du soir à 100, 150 et 200 francs; de très élégants manteaux de ville depuis 145 francs; du soir à 150 francs. Le tout accompagné de chapeaux de haute élégance.

On peut voir, aux Champs-Elysées, la plus mauvaise route du monde N'en accusons pas la volerie parisienne. En l'occurrence, sa responsabilité n'est pas en jeu. Il s'agit simplement d'une curieuse publicité Imaginée par une grande firme d'automobiles, qui n'a pas hésité à transformer le plancher d'un somptueux magasin en une effroyable fondrière, dans le seul but de montrer le fonctionnement et les avantages d'un dispositif qui a révolutionné la tech- nique automobile. Le décor, à lui seul, vaut le déplacement. Allez voir chez PEUGEOT, 65, Champs-Elysées, le fameuse suspension de la première voiture du monde à roues avant indépendantes, construite en grande série. UN CINEMA A ENTREE GRATUITE créé à votre intention, Madame, présente tous les jours un spectacle agréable de films parlants, 45, boulevard Haussmann, au Grand Passage.

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LES CHASSIS Si on définissait un châssis non pas par sa seule puissance fiscale et son nombre de cylindres. mais par l'ensemble de ses qualités, il se confirmerait rapidement que les voitures HOTCHKISS sont parfaitement bien désignées par le terme le € juste milieu », bien que cette marque présente à son catalogue cette année six puissances différentes.

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Pour vos enfants UN PETIT_LAROUSSE En ce moment où les familles réunissent les livres dont écoliers et collégiens ont besoin pour la nouvelle année scolaire, il en est un qu'elles ne doivent pas oublier, car il est essentiel c'est un Petit Larousse. Il n'est vraiment pas d'acquisition plus utile un bon dictionnaire sert tous les jours, c'est l'instrument de travail qui aide l'élève dans tous ses devoirs et dont il tirera un constant profit. Lea parents, qui font tant de sacrifices pour assurer la réussite de leurs enfants, ne sauraient hésiter devant une minime dépense qui peut si largement y contribuer.

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PETITES ANNONCES CLASSÉES & Provence 16-M

Elles paraîtront dès le leudemain matin (paiement aussitôt après l'insertion)

encore un certain sens de la dignité et de l'honneur, je suppose?

Si vos invités sont tels que je le crois, Merry, ils se trouveraient assez peu flattés, je pense, d'apprendre qu'ils sont les hôtes d'un homme qui, ayant été naguère un héros, n'est plus, depuis trois mois, qu'un faussaire et un voleur ?

Merry chancela comme si un poing Invisible et formidable l'eût atteint en pleine poitrine.

Dieu gémit-il. Taisez-vous Je vous en supplie!

Mais l'autre reprenait avec plus de force encore:

Un voleur et un faussaire, promis au bagne, si M' Le Chesnays, ici présent, ne vous avait pas sauvé hier matin, en payant la première des fausses traites souscrites par vous à cette canaille de Fernand Le Cerfvier! Et tout cela pour cette femme, pour cette Margit Swobodna. Tout cela pour cette créature éhontée qui vous a conduit à la ruine d'abord, à la honte ensuite.

Il eut un geste violent vers le jeune homme;

Car vous n'êtes plus rien qu'un escroc! poursuivit-il. Et ces Insignes de gloire, de vaillance et d'honneur. si bien gagnés naguère, vous les souillez. monsieur, en les gardant sur votre poitrine!

Merry frappa du pied et un flot de sang lui monta au visage.

Je vous en conjure! dit-il sourdement. Mesurez mieux vos paroles et laissez hors de cause Margit Swobodna Car malgré tout le respect que je vous dois, mon père.

Pas de ça, hein? gronda François Saintyvraie, tout droit. Nieras-tu que, depuis quatre ans, cette femme te gruge et se moque de toi ? Silence Laisse-moi parler! L'heure est venue

Étiez-vous euphorique

ce matin ?

L'euphorique, c'est celui qui se réveille le matin avec l'esprit joyeux, le corps dispos, le cerveau clair, avec le besoin de se dépenser, de communiquer sa joie aux autres. Il éprouve une délicieuse impression de bien-être physique et de tranquillité mentale qui est le résultat du parfait fonctionnement des organes.

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Il eut un soupir rauque, essuya son front et poursuivit

Elle t'a investi, envoûté, réduit en esclavage par sa beauté, son charme sensuel, sa grâce ^perverse. J'étais au cirque, tout à l'heure, avec Le Chesnays, et nous l'avons vue, dans le triomphe de sa jeunesse ardente. Je comprends que tu sois amoureux fou d'elle. J'admets que, pour elle, tu aies commis les pires sottises et dilapidé, en quatre ans, une fortune considérable. C'était ton droit. Tu disposais de ton bien. Tu avais acheté au prix de ton sang, de ta jeune vie, offerte en holocauste chaque jour, ce droit d'être un peu fou. Douze millions semés au vent, en trois ans, ça compte. Je m'en moque. Mais que, par sa mauvaise influence, tu joues ton honneur et le mien, et ton avenir, et la vie de ta race, que tu fasses litière de tout cela sous ses pieds nus, non! je ne l'admettrai jamais! Moi vivant, cela ne sera pas, dussé-je, pour rompre le charme, la tuer de mes mains, la bête mauvaise

Vraiment? Vous feriez cela. monsieur ? dit une voix musicale et doute, derrière eux.

Ils se retournèrent, mordus au coeur tous trois par la même émotion brutale. Margit! râla Merry. Laisse-nous, je t'en supplie.

Elle se tenait debout, souriante, de.vant la haute porte grise et dorée. Une robe noire de velours miroir à fond changeant. largement décolletée et d'une simplicité merveilleuse, épousait son corps souple et ferme. A sa ceinture, trois rosés d'argent aux feuilles de velours blanc mettaient une tache imprévue, et s'harmonisaient bien avec le collier de diamants, les bracelets et les bagues qui étincelaient sur sa

programme des spectacles Opéra, 8 h., Kaust.

Fronçais, 8 h. 45, la Belle Aventure.

Odéon, 2 h. 15, les Bleus de l'amour 9 t.. Mme Sans-Gêne.

G»îté-Fi.vri<]ne, 8 h. 30, Chanson d'amoar. Trianon-Lyrique, 8 h. 30, Comte Luxemb. Châtelet, 8 h. 30, Niua-Roea (A. Bauge). Variétés, 45, Avril.

Pte-St-SKrtin, 8 30, le Scande (Sersfnet. Théâtre de Paris, 8 h. 45, Une femme ravie. Gymnase, 9 h., la Route des Indes.

Th. S.-Bernh., 9 h., Dames aux chap. verts. Mogador, 8 h. 30. Auberge du Cheval-Blanc. Benaissence, 8 45, la Dame de chez Maxim. Ambigu, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Royal, 9 h., la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Bourrachon (Signosret). Boutres-Parisiens, 8 h. 45, Azor.

Michodière, 9 h., la Fleur des pois.

Athénée, 8 h. 45, Youkl.

Madeleine. 9 h.. Mozart (Yv, Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale.

Scala, 8 h. 45, Mon amant (150'), opérette. Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle.

Nouveautés, 8 h. 45, Signor Bracoll.

Comédie Ch. -Elysée», 9 h.. Damino,

Gd-Guignol, 3, 9 h. Sexualité (M. Mayane). Théàtre Michel, 9 h.. Ludo.

Potinière, 9 h., théâtre russe Karuasel.

Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dana un parc. Avenue (Pitoëff), 9 h., la Ronde.

Montparnasse, 9 h.. Chambre d'hôtel.

Mathurins, 9 h Prenez garde à la peinture. St. Paris, Il h.. Hist. d'am. Dem. en unit. Moulin de la Chanson, la Rev. marseillaise. Th. A. Inter. (Bouffes-du-NOrd), relAche, Comœdia, 9 15, Une jolie fille à tout faire. CIudj, 8 h. 45. Francs-Maçons.

Déjazet, 8 45, Mme l'ordonnance (Darteuil) Moncey, 8 30. Six Fille» à marier (Dranem) Gobelins, 8 h. 30. la Travlata (Y. Ban«»ii).

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Dix-Heures, Dix heures sonnent.

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Ciné Ch.-Klysées, l'Homme que J'ai tué. <iau mont-Théâtre, Fantomas.

Marigny, Barnum, Tuer pour vivre.

Colisée, les Vignee du Seigneur.

Monlin-Rouge-Pathé, Quick (L. Harvey). Victor- Hu go- Pathé, Une heure près de toi. Impérial-Pathé, Hôtel des étudiants.

Omnia-Pathé, Une étoile disparalt.

Palace, Chair ardente.

Capuciues, Passionnément,

Ermitase-Pathé-Natan, Aimez-moi ce soir. Pigalle, le Chemin de la vie.

Apollo-Cinéma, Frankensteln.

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Artistie, l'Amour en vitesse.

Bonaparte, Scarface, 3, 9 h.; sam.,d., 2 30,5 h. Lutétla-Pathé. Faut-il les marier ?

Raspail 216, VamDyr 2 20, 4 30. 8 10 30. Bataclan, m.,s., Tumultes. Enfant miracle. Saint-Maroel-Pathé, Au nom de la loi.

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gorge nue, à ses poignets et à ses doigts.

Ainsi vêtue et casquée de jais par sa chevelure brillante aux boucles serrées, elle avait la sobre beauté d'une statue d'ivoire et d'ébène.

Vraiment! reprit-elle avec grâce, vous me tueriez, monsieur? Et de quel droit?

François Saintyvraie eut vers elle un regard chargé de mépris et de haine: Du droit qu'a tout père de protéger son fils contre les manœuvres d'une gueuse, dit-il. Vous avez provoqué sa ruine et son malheur! Vous venez de le pousser à la honte et au crime! C'en est assez, madame.

Margit se mit à rire en haussant ses royales épaules:

Vous avez une façon à vous d'Interpréter le rôle du père Duva!! fit-elle. Très moderne, mais un peu vive.. Ne raillez pas! dit-il furieusement.

Mais je ne suis pas la Dame aux camélias, moi, monsieur, poursuivit-elle. Si j'ai ruiné Merry, c'est inconsciemment, je vous le jure. Et si vous croyez que je me suis enrichie de ses dépouilles, détrompez-vous. Jamais je ne lui ai rien demandé, pas même un joyau. Si vous croyez que je doive vous restituer tout ce qu'il m'a donné. prenez-le, monsieur. Mais j'entends garder Merry. Et je le garderai Viens, toi ajouta-t-elle en se tournant vers son amant.

Vous l'aurez donc voulu gronda François Saintyvraie.

Il se jeta entre son fils, la jeune femme et la porte; fouilla, d'un geste violent, dans sa poche, en tira un browning, l'arma, le braqua sur Margit et dit. à voix basse et rauque Vous avez une minute pour franchir. seule, cette porte Sinon, j'en jure Dieu je vous abats comme une chienne u guivre.)


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Les discussions de Genève sur le désarmement

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Elle serait déjà hérissée de difficul- tés si l'on était assuré qu'une entente s'établira sur un degré déterminé de sécurité. Mais qui pourrait dire à l'avance jusqu'à quel point la GrandeBretagne, par exemple, voudra s'aventurer dans cette voie ? Qui ne sait l'horreur profonde que ce mot de sécurité inspire à M. Macdonald ? Ne serait-ce pas s'exposer et exposer en même temps la conférence du désarmement sinon à un échec, du moins à de pénibles et interminables discussions que d'échafauder un système de réduction des armements sur un degré de sécurité entrainant des engagements nouveaux que Londres pourrait juger excessif à accorder d'emblée ? Tout ne risquerait-il pas de s'écrouler comme un château de cartes ?

M. Paul-Boncour l'a pensé, et c'est pour cette saison qu'il a établi son platt en partie double. L'un, que nous avons appelé le plan maximum, est basé sur le maximum de séeurité que nous voudrions voir assurer, non pas à la France seule, mais à tous les Etats européens sans exception, et comporte dans les trois ordres d'armements des réductions maxvma de nature à donner satisfaction complète aux plus chauds partisans du désarmement et qui se traduiraient dans le domaine financier par une diminution considérable des charges imposées aux contribuables.

Mais ces champions du désarmement que nous avons vus, ces jours-ci, repousser au comité des effectifs la formule franco-américaine, qui eût permis l'application aux forces terrestres des principes du plan Hoover, consentiront-ils à assumer les obligations supplémentaires prévues d'ail- leurs par le pacte et essentiellement modérées susceptibles à la fois de garantir à tous ce maximum de sécurité et de permettre ces réductions ? Toute la question est là.

Le projet minimum

Le représentant permanent de la France au coaaaeil de la S. D. N. n'a pas participé pour rien à tous les travaux de la commission prépara- toire. Il a hésité à répondre à cette question par l'affirmative et, daus le donte, il a jugé prudent d'élaborer une seconde partie dite plan minimum basée, elle, sur ce que nous cojisidérons comme le minimum indispensable de sécurité pour tous. Le projet maximum indique la limite extrême jusqu'à Iaqacelte nous serions prêts à aller, le c ,s échéant, dans la voie des réduction des divers armements si le signataire de la future convention s'engageait non seulement à en sou- mettre l'application au contr6ie le plus strict, mais à prendre, en cas de violation, certaiales mesures- salutaires pour garantir la sécurité dans l'Etat ou les Etats menacés. Le projePtnini- m-um, làftfixe la limi te contrami$«' est- à-dire Celié que nous estimons Me pas pouvoir être dépassée en matière de désarmement tant que les conditions de sécurité assurées à chacun ne dépasseront pas un certain degré minimum indispensable.

Dans les deux cas, on le voit, c'est un plan positif constructif qui va être mis en avant par la délégation française avec l'appui complet de tous ceux qui, de près ou de loin, y ont collaboré et qui, depuis toujours, ont soutenu la même thèse que la France en matière de sécurité. Reste à savoir l'accueil qui sera fait à l'un et à' l'autre de ces projets qui témoignent également de notre volonté d'assurer le succès de la conférence et qui, en cas d'échec, dégageront également notre responsabilité.

Avant qu'ils soient rendus publics, toutefois, il faut, non seulement qu'ils

LES EMPRUNTS ÉTRANGERS

ÉMIS SOUS LES AUSPICES DE LA S. D. N.

Genève. 7 octobre (dép. Havas)

Le conseil de la Société des nations a tenu cet après-midi une brève séance sous la présidence de M. Connolly, remplaçant de M. de Valera, président du Conseil d'Irlande. M. Paul-Boncour occupait le siège de la France.

Deux questions étaient à l'ordre du jour. La première était la résolution votée il y a une semaine par le comité d'étude pour l'union européenne, sous la présidence de M. Edouard Herriot. Le représentant du gouvernement britannique au conseil, sir Hilton Young, ayant demandé l'ajournement du débat à une très prochaine séance, il en a été ainsi décidé.

L'autre question concernait le mémoire dont le gouvernement britannique a saisi le conseil de la part du comité des emprunts de la S. D. N., dont le siège met à Londres et dont le président est sir Austen Chamberlain, d'ailleurs présent à la séance du conseil.

Le mémoire du comité des emprunts de la S. D. N. contient des renseignements fort intéressants sur les difflcultéa auxquelles se heurtent aujourd'hui les porteurs.

La Hongrie vient de suspendre le transfert du service de l'emprunt émis par elle sous les auspices de la S. D. N. et elle a cessé de verser au compte des commissaires fiduciaires la totalité des recettes en pengoes provenant des gages constituées en garantie du service de l'emprunt. L'Autriche a p r 1 s des mesures semblables. La Bulgarie, bien qu'elle continue à transférer 50 du service des deux emprunts qu'elle a émis sous les auspices de la S. D. N., n'a pas, à plusieurs égards, rempli ses obligations dans la mesure envisagée par le comité financier en mars dernier. Le conseil de la S. D. N., après avoir fait examiner ce rapport par un petit comité composé des représentants de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie et de l'Espagne au conseil, a adopté aujourd'hui, sans débat, une résolution qui prend acte du mémoire et déclare qu'il a conscience de la responsabilité spéciale qui lui incombe à l'égard de ces emprunts et exprime à nouveau la très grave inquiétude avec laquelle il constate que certains Etats continuent de manquer aux obligations qu ils ont contractées. Il prend acte de la déclaration faite le 4 août par le gouvernement hongrois au sujet du service de l'emprunt hongrois de 1924 et de la déclaration faite le 25 août par le p,ouvernement autrichien au sujet du service des emprunts extérieurs de l'Autriche. Il constate que, d'accord avec ses recommandations, les gouvernements hellénique et bulgare ont, afin d'éviter un manquement unilatéral, pris contact avec les représentants des purteurs à la suite de quoi des propo-

aient l'approbation du conseil supérieur de la défense nationale, mais celle du^conseil des ministres. Et voilà une des causes.possibles de retard auxquelles nous faisions allusion plus haut. Encore qu'il soit en possession de toutes les précisions désirables, nf. Edouard Herriot tiendrait, en effet, à ce que ce fùt M. Paul-Boncour qui exposât l'économie et les diverses répercussions des deua plans à ses collègues comme aux membres du conseil supérieur de la défense nationale. Or le ministre de la Guerre est d'une part retenu à Genève par les travaux de l'assemblée, dont on ne prévoit pas la fin avant le 13 octobre, et d'autre part moralement obligé d'aller passer au moins deux ou trois jours dans le Loir-et-Cher où il est soumis aux élections sénatoriales du 16. Sans doute ses électeurs lui tiendront compte des services éminents qu'il rend actuellement au pays. On n'en comprend pas moins son désir d'être parmi eux au moment de la consultation électorale et l'on s'explique par là-même l'impossiblité à peu près absolue qu'il y aura pour lui à être de retour à Genève le 19 avec son double plan dûment adopté. Il n'y a d'ailleurs aucune raison sérieuse de se hâter, le Conseil de la S.D.N. et l'Assemblée devant tenir à dater du 14 novembre des sessions extraordinaires pour examiner l'affaire sino-japonaise à la lumière du rapport Lytton. Rien n'empêchera le bureau de la conférence du désarmement, qui M. Henderson excepté est composé des mêmes, d'en profiter pour se réunir lui aussi. Quant à l'Allemagne, qui sera débarrassée alors de ses élections au Reichstag et qui sera représentée à la fois au Conseil et à l'Assemblée, elle aura, cela va sans dire, la faculté de revenir sur son attitude et, s'il lui plaît, de participer de même à ses travaux. Albert JULLIEN

L'AUTRICHE S'INQUIETAIT Genève, 7 octobre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Bien que la conférence de Londres soit définitivement enterrée et que Genève est désormais considérée comme le seul siège possible des conversations à quatre ou à cinq envisagées par M. Macdonald, M. Paul-Boncour a reçu aujourd'hui une visite vraiment symptomatique. C'est celle de M. Pflugl, le représentant permanent de l'Autriche à la S. D. N. et nouveau ministre autrichien à Paris, qui est venu exprimer au délégué français comme MM. Benès et Fotitch, l'inquiétude causée à son gouvernement par le transfert éventuel sur les bords de la Tamise d'entretiens auxquels l'institution de Genève doit, selon lui, fournir le cadre indispensable. Après le mémorandum transmis par le Quai d'Orsay au Foreign Office et la lettre personnelle adressée par le président du Conseil au Premier britannique, M. Paul^Boncour a pu tranquilliser son visiteur. A. J.

LA REPONSE DU REICH

A LA GRANDE BRETAGNE Berlin, 7 octobre (dép. Petit Parisien.) Le cabinet du Reich s'est occupé aujourd'hui, dans une séance qui a duré trois heures, de l'invitation du gouver- nement anglais.

Comme le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères du Reich. est pour quelques jours en villégiature dans le sud de l'Allemagne, c'est le secrétaire d'Etat von Bülow qui a informé les membres du cabinet de la tentative britannique de convoquer une conférence des cinq puissances.

Le cabinet a décidé d'envoyer une réponse au gouvernement de Londres. Cette réponse va être remise au chargé d'affaires anglais à Berlin. Dès qu'elle sera en possession du gouvernement britannique, le public sera informé de son contenu.

sitions d'arrangement provisoire ont été recommandées aux porteurs.

Le conseil ajoute qu'il a confiance que ces Etats feront tous les efforts possibles pour reprendre intégralement, à une date aussi rapprochée que possible, l'exécution des engagements qu'ils ont contractés.

UN NOUVEAU SUCCES FRANÇAIS A LA COMMISSION ECONOMIQUE Genève, 7 octobre (d. notre env. spéc.) M. Léon Jouhaux a remporté ce soir un nouveau succès à la commission économique de l'assemblée en défendant comme moyen de défendre le chômage l'exécution chère au défunt directeur du B. I. T., M. Albert Thomas d'un vaste programme international de travaux publics dont les représentants britanniques et surtout hollandais s'étaient montrés partisans peu empressés en raison des obligations financières qu'il entrainerait.

Le délégué de la France a souligné que ces travaux publics ne sont aucunement un expédient dans la lutte contre le chômage. Il a défendu au contraire l'idée que l'adoption de ce l^rge programme serait de la plus haute utilité et proclamé qu'il faudrait par esprit de solidarité internationale trouver ainsi le moyen de venir en aide aux pays qui ont besoin d'être soutenus pour pouvoir accomplir les travaux indispensables à la mise en valeur de leurs richesses.

A la suite de son intervention, la résolution déposée concernant ce programme de travaux a été approuvée avec une simple modification de forme. M. NORMAN .•>, EST ARRIVE A LONDRES

Londres, 7 octobre (dép. Havas.) M. Norman Davis, délégué américain à la conférence du désarmement. est arrivé à Londres ce soir, venant de Paris.

Interviewé par la presse, M. Norman Davis a déclaré

Je dois me rencontrer avec le re- présentant du gouvernement britannique, et nous allons préparer la voie a des discussions entre les puissances navales. En juillet dernier, de tels pourparlers avaient été suggérés à la conférence du désarmement et les diverses puissances avaient été priées de se réunir. Nous avons estimé que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devraient tout d'abord discuter leurs propositions respectives d'une façon générale.

Il est également possible, a ajouté le délégué américain, que nous abordions le sujet de la prochaine conférence 1 économique mondiale.

EA ROUMANIE DEMANDE DES MODIFICATIONS AUX PROPOSITIONS DES EXPERTS

Bucarest, 7 octobre (dép. Petit Paris.) La situation générale tendue qui dure depuis quelque temps en Roumanie paraissait s'améliorer dans le courant de la journée d'hier quand fut connue la nouvelle que l'on était d'accord avec les négociateurs de Genève. Mais elle s'aggrava pendant la nuit dès que le conseil des ministres prit onnaissance intégralement des textes connexes à l'accord principal établi entre la commission financière de la S. D. N. et le gouvernement roumain, texte principal sur lequel les deux parties en cause se mirent totalement d'accord ainsi que le Petit Parisien l'a annoncé.

Il paraît que dans ces textes connexes, la commission financière de la S. D. N. avait prévu un rigoureux contrôle exercé par quatre experts délégués qui devaient se rendre en Roumanie trois devaient fonctionner auprès du ministère des Finances et un auprès de la Banque nationale. Selon le texte aucun paiement ne pouvait être effectué par les caisses publiques et le réescompte n'aurait pu avoir lieu à la Banque nationale sans le visa des conseillers financiers, ce qui constituait en réalité un contrôle incompatible avec la dignité de l'Etat souverain.

Le gouvernement avait approuvé une collaboration et le droit pour les experts d'émettre un avis consultatif et non pas d'avoir un droit de veto. Dès que le gouvernement eut pris connaissance des textes connexes, il donna des instructions à ses représentants à Genève en vue de ne pas parafer l'accord et d'essayer d'obtenir des améliorations dans le texte proposé selon son avis ou, en cas de non réussite, de demander un ajournement et, dans l'intervalle, de chercher d'autres formules qui pourraient satisfaire à la fois les exigences des deux parties. Dès que les nouvelles difficultés furent connues, les bruits les plus divers commencèrent à courir, notam- ment que le gouvernement allait démissionner. Ce bruit prit créance par le fait que le premier ministre est parti ce matin pour rejoindre en Moldavie le roi qui assiste aux manœuvres. Certains journaux d'opposition du soir, tels que VAdeverul, enregistrent et commentent le bruit que le gouvernement aurait démissionné.

La presse gouvernementale et les cercles officiels démentent énergiquement le bruit de démission.

Si l'on examine impartialement la situation politique du gouvernement, on doit reconnaître qu'elle est difficile. Sans qu'officiellement il s'agisse de démission, la situation reste tendue, aggravée par le déficit mensuel du Trésor, déficit qui s'élève à environ 600 millions de leis qu'on ne sait pas encore comment couvrir.

Effervescence au Thibet Londres, 7 octobre (dép. Petit Paris) Suivant un message Exchange Telegraph de Calcutta, des bruits répandus sur la fuite du Dalaî Lama du Thibet sont sans aucun fondement. Ce dernier s'est simplement rendu dans un monastère pouf'y accomplir" &a Prétraité annuelle et "Se trouve actuellement à Lhassa, où il réside dans un palais dont nul n'a le droit de s'approcher.

Il est exact cependant que dans tout le pays règne un vif mécontentement, dû principalement aux récentes mesures prises par le gouvernement pour réduire les exportations de laine dans l'Inde. On signale, d'autre part, de vifs combats sur la frontière orientale de la province de Khari, où une demidouzaine de petits Etats semi-indépendants cherchent à s'affranchir de la suzeraineté du Thibet. En vue de réprimer ce mouvement d'indépendance, le gouvernement thibétain mobilise actuellement tous les hommes valides du pays.

A LA CONFERENCE

DES CONSERVATEURS ANGLAIS Londres, 7 oct. (dép. Petit ParisdenJ La deuxième journén de la conférence annuelle du parti conservateur, qui se tient à Blackpool, a présenté un intérêt particulier.

Elle a fourni à M. Neville Chamberlain, dont le discours d'hier avait déjà été très remarqué, l'occasion d'une nouvelle et vigoureuse intervention au cours de laquelle, justifiant la politique du gouvernement, il a promis d'autres économies et annoncé, au moment propice, d'autres conversions. Le débat financier épuisé, la conférence a discuté une motion pressant le gouvernement de prendre l'initiative de la réforme de la Chambre des lords et de faire adopter cette mesure par la Chambre des communes au cours de la prochaine session. Sir Arthur Steel-Martland, ancien ministre, qui a défendu cette motion, a fait remarquer que, dans l'état actuel de la Constitution, la Haute Assemblée est privée de tout droit effectif et sans aucun moyen de contrôle vis-à-vis de la Chambre des communes qui, sous la dénomination de « lois financières », pourrait imposer au pays les mesures les plus inconsidérées et même les plus subversives.

La motion a été votée à l'unanimité. Par une coïncidence singulière, pendant que la conférence du parti conservateur s'appliquait à renforcer ies prérogatives de la Haute Assemblée, la conférence du Labour Party en demandait, par un vote également unanime, l'abolition pure et simple. LA SITUATION AU BRESIL Montevideo, 7 octobre (dép. Times.) Le général Lima a été nommé gouverneur militaire de l'Etat de SâoPaulo et le colonel Ravello gouverneur du Matto-Grosso.

Des combats intermittents ont encore lieu dans ce dernier Etat. Le général Mateiro, commandant en chef des forces fédérales brésiliennes, a reçu hier une délégation de paulistes et lui a fait savoir que le gouvernement fédéral avait l'intention de rétablir un gouvernement civil dans SâoPaulo et d'en retirer ses troupes le plus tôt possible.

En attendant, la loi martiale restera en vigueur.

Le gouvernement fédéral a, par ailleurs, rendu la trésorerie de l'Etat de Sâo-Paulo responsable du remboursement du papier-monnaie émis par les insurgés.

L'Etat mexicain de Vera-Cruz prend des mesures anticléricales Mexico, 7 octobre (dép. Bavas-) L'assemblée législative de l'Etat de Vera-Cruz a approuvé un décret en vertu duquel les prêtres catholiques mexicains seront privés de leurs droits civiques. Le même décret autorise le gouvernement à saisir immédiatement des biens ecclésiastiques pour les transformer en biens séculiers.

LES AFFAIRES D'AVIATION

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

La confrontation se termina sur ces mots et M. Brack fit reconduire M. de Lubersac à la Santé.

Ce que dit M. Bouilloux-Lafont Comme M. Bouilloux-Lafont quittait, lui aussi, le cabinet du juge, nous avons pu l'aborder et il nous fit la déclaration suivante

Je n'y comprends plus rien On me dit maintenant que tous mes documents sont faux J'ai peine à le croire, étant donné toutes les précisions qui m'ont été fournies, tant par Lucco que par M. de Lubersac. Comment auraiton pu inventer tout cela ?

Je me demande aussi quel a pu être le mobile auquel a obéi M. de Lubersac. C'est pourtant un gentilhomme et je ne puis croire que c'est pour avoir 5.000 francs qu'il aurait agi de la sorte. II y il là un mystère que l'instruction, j'en suis convaincu, éclaircira.

Quant à Lucco, j'ignorais qu'il avait été déjà condamné. Son frère est officier d'aviation et je pensais que, par lui, il pourrait obtenir des renseignements intéressants. Son père, lorsqu'il devint veuf, entra dans les ordres, près de Montfermeil, je crois. En un mot. famille des plus honorables.

Et puis, il avait si bien su m'inspirer confiance! Je lui ai remis en tout environ 50.000 francs, par versements successifs, que je faisais moi-même ou parfois par l'intermédiaire de M. Por- j tais.

Après déjeuner, M. Brack procéda l'interrogatoire de Lucien Collin. Dès le début de son interrogatoire le juge d'instruction mit Collin au courant des déclarations de M. Bouilloux-Laffont et l'inculpé répondit en ces termes

Je n'ai jamais reçu 50.000 francs comme l'affirme M. Bouilloux-Laffont. Je dois reconnaître cependant que les documents qui ont été versés au débat ont été communiqués par moi à M. Faux-Pas-Bidet. Je demande qu'on l'entende comme témoin.

Et Collin d'expliquer ses relations avec M. Bouilloux-Laffont Au début de février, j'ai pris contact avec M. Bouilloux-Laffont par l'intermédiaire de M. Portay. J'étais alors secrétaire d'un hebdomadaire, et M. Portay m'a dit que M. BouillouxLaffont s'apercevait que certaines influences étrangères intervenaient dans l'Aéropostale. Un peu plus tard, au mois de juillet 1931, j'ai fait connaître à M. Portay mes attaches au 2' bureau et M. Faux-Pas-Bidet fut délégué par le ministère de l'Intérieur pour se mettre en rapport .avec moi sur l'ordre du 2' bureau. M. Portay avait été lui-même de cet organisme pendant la guerre. et c'est ainsi qu'il reçut l'ordre d'échan- ger avec moi tous les renseignements susceptibles d'intéresser la défense nationale. C'est à ce moment et tout de suite que M. Bouilloux-Laffont m'a attaché à lui. Il m'expliqua que, bien- tôt, il créerait de nombreux bureaux de presse dont j'aurais été l'organisateur, mais, je le répète, je n'ai jamais reçu 50.000 francs. Voilà la vérité.

L'inculpé a reconnu qu'en ce qui concerne les pneumatiques il les avait écrits après les avoir expédiés au crayon à une adresse du boulevard de Clichy. Et le manuscrit Welller ? inter- rogea M. Brack. C'est un faux, répondit Collin. Et les lettres de M. Weiller à j M. Chaumié ?

Ce sont des faux. De même que la note personnelle de M. Weiller c'est moi qui l'ai faite, comme j'ai signé les deux contrats Lufthansa-Weiller, mais j'affirme que la substance des contrats m'a été fournie par M. Bouilloux- Laffont. Je les ai fait taper tous les deux, mais je n'en suis pas l'auteur. La note personnelle m'a été dictée dans un restaurant de Marly par M. Bouilloux-Laffont.

Et le contrat américain ?

M. Bouilloux-Laffont me l'a donné. Je n'ai eu qu'à mettre le nom de M. Weiller. J'ai rédigé de même les pneumatiques sur des textes dictés. Je prenais un schéma et je les écrivais après les avoir reçus, comme je vous l'ai dit, boulevard de Clichy.

Et la pièce Deutsch Bank ? Elle m'a été dictée en français. Je l'ai traduite en allemand. La pièce n'était pas signée.

Et la pièce Twensche Bankt Le papier a été imprimé à Paris, 17, rue de la Grange-Batelière, à l'Imprimerie Rapide Moderne.

Peu après, dans les couloirs, courut le bruit que Colin s'était entièrement rétracté. Il était 5 heures du soir.

Pourtant l'interrogatoire se poursuivit longtemps encore et ce bruit fut démenti vers 10 heures du soir lorsqu'on vit M. Brack descendre du par- quet pour y prendre un peu de repos avant de procéder à l'audition de M. André Bouilloux-Lafont.

Deux cents Japonais

seraient prisonniers à Manchouli Tokio, 7 octobre (dép. Times.) Su Ching Wen, le commandant chinois qui semble contrôler tout le nordouest de la Mandchourie, au delà des monts Kinghan, retient 200 Japonais comme otages à Manchouli. Il a fait savoir qu'il ne répondrait pas de leur vie si une expédition était envoyée contre lui.

Dimanche dernier, en réponse à un message lancé d'un avion et disant que le quartier général japonais espérait un règlement pacifique. Su Ching Wen déclara que le gouvernement de Heiloungkiang s'était mal comporté envers ses troupes mais que, personnellement, il était prêt à se retirer dans la vie privée si les arriérés de solde étaient payés. Plus tard, les Japonais interceptèrent un deuxième message où il assurait le gouvernement chinois qu'il s'attaquerait au Mandchoukouo.

Les Japonais ne savent donc pas si Su Ching Wen à l'intention de se proclamer seigneur de la guerre ou s'il vendra son allégeance au Mandchoukouo. Ils craignent pour la vie des otages de Manchouli et ils hésitent à entreprendre une action militaire dans la région montagneuses qu'occupent les forces de Su Ching Wen. Cette région n'est desservie que par une seule ligne de chemin de fer. Manchouli est à 650 kilomètres de Tsitsihan, où se trouve le dernier poste nippon. Comme l'armée japonaise est entièrement occupée par ailleurs, on croit qu'un arrangament pécuniaire sera proposé.

On dit que vingt Japonais auraient été tués à Manchouli et que de nombreux autres auraient subi le même sort a Hallar.

UN DRAME DE LA RUPTURE Au cours d'une scène, à son domicile, 64, rue Saint-Sauveur. M. Blanc, soixante-six ans, a blessé d'une balle de revolver au bras, eon ex-maitresse, Mlle Madeleine Vaudercan, et s'est tué d'une balle dans la tempe. Mlle Vandercan a reçu le projectile dans le bras drott.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

FONTAIXE-I.ES-CLEBCS. Les époux Letulle, ouvriers agricoles. qui travaillaient dans les champs, avaient pris avec eux leur plus jeune enfant. Désiré, âgé de quatre ans. Le bambin fit une chute juste devant le rouleau que son père conduisait, et le lourd Instrument lui passa sur les jambes Il eut une cuisse fracturée. On l'a conduit à l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin. EVRÉ^ÊT-LOIR

CHASSOX. M. Armand Gasselin, cultivateur, en démontant le lit de sa nièce, a trouvé sous la paillasse une somme de 9.340 francs. Interrogée sur la provenance de cette somme, la jeune fille. Jeanne Geoffroy, âgée de dix-huit ans. aide de culture, a déclaré l'avoir volée chez M. Rabourtlin. demeurant à Brou, alors qu'elle travaillai! chez lui.

DREUX. Renversé par un cycliste, qu' roulait sans lanterne, l'ouvrier agricole Gilles Mazeray se releva, porta des coups au cycliste, confisqua sa machine et ne consentit à la rendre qu'en présence des gendarmes.

FBESN'AY-I/EVEQUF.. Un inconnu a volé le portefeuille, contenant les économies s'élevant à 2.250 francs, de l'ouvrier agricole Albert Baniel.

OISE

La Coupe de France dana l'Oise Les clubs de football de l'Oise s'aligneront ainsi demain dans la compétition de la Coupe de France organisée par le Petit Parisien

A. S. Creil-Nogent contre U. S. Lagny; U. S. Sandricourt contre A .S. Bourse, Paris Stade Compiégnois contre A.S. Mazingarbe U. S. Persan-Beaumont contre G. S. Mart3sel S. C. Fivois contre V. C. Beauvaisien U. S. Suisse contre U. S. Chantilly.

C'LAIROIX. Un cycliste, M. Attilio Giaconnella, vingt ans, soudeur à Clairoix, a été renversé par une auto et blessé grièvenuent aux jambes et à la tête.

LACHOIX-SAINT-OUKX. Un marché couvert aura lieu dorénavant lès mercredis et dimanches sur la place de 3 heures à 13 heures.

XOYOK. Une auto a renversé un sousofficier de tirailleurs. M. Adam Michel et sa femme, qui grièvement blessés, ont dn être transportés dans un hôpital de ComI piègne..

SEINE-ET-MARNE

KSBI.Y. En réponse aux démarches qui ont été faites récemment par le maire et le docteur Nast, député, pour obtenir un moyen de protection au passage à niveau de la gare, le ministre des Travaux publics vient d'informer que cette importante question est actuellement à l'étude et sera bientôt, tranchée.

J.K8CHES. Avenue de la Chapelle une I auto a heurté une voiture à bras poussée i par M. Georges Berthe. soixante-dix ans, qui a été projeté à terre et blessé aux genoux et à la main gauche.

ME AUX. La séance d'ouverture des travaux de la Société littéraire et historique de la Brie aura lieu demain, à 14 h. 30. à la mairie sous la présidence de II. Gaston Menier, sénateur. Cette manifestation littéraire réservée aux membres de la société et à leurs familles sera agrémentée de causeries sur Le fromage de Brie dans l'histoire ». par M. Fernand Lebert, vice- président, et sur « l'agonie du château de | Chanteloup » et « l'infortune d'un grand ministre, le dno de Choiseu! par M. Menuer.

PBOVIXS. La distribution des prix du concours de jardins ouvriers aura lion dimanche, à 13 h. 30, salle des Champs-Klvsées. sous la présidence de MM. Augé, députe-maire, et Connet. sous-prélot. L'harmom; municipale célébrera sa fête annuele dimanche à 15 h. 30, concert public sous la halle à 19 heures, banquet à l'hôtel de la Fontaine.

SAINT-IUST. Un hangar rempli de fourrage et dépendant de la ferme de M. I Dromigny, maire, a été détruit par un incendie.

SAINT-MAMMES. A l'écluse, on a retiré du Loing le corps d'un charretier de bateaux, M. Lucien Sebire. trente-sept ans, sans domicile. On suppose que Sebire, qui s'adonnait à la boisson, sera tombé à l'eau alors qu'il était Ivre.

SEINE-ET- OISE

l'abbé Barba, curé de Saint-Cyr-la-Rivière. est nommé dans le mème emploi à Bréval; l'abbé Vanham, vicaire de la paroisse Sainte-Elisabeth, a Versailles, passe curé il. Saint-Cyr-la-Rivière; l'abbé Van Thiel, I de la dernière ordination, est nommé i vicaire à Saint-Elisabeth de Versailles. Noces d'or

Un 'ménage de Plaisir-Grignon. les époux l Labarre, âgés respectivement de soixante-

neuf et soixante-cinq ans, célébreront aujourd'hui le cinquantième anniversaire de leur mariage.

BOUGIVAL. Un maçon, M. José da Silva. demeurant en meublé, s'est fracturé le crâne en voulant descendre d'un tramway en marche.

CHABMONT. M. Albert Vaillant a été nommé adjoint, en remplacement de M. Dorgebray, décédé.

DRAVKIL. On annonce la mort à la suite d'une courte maladie du docteur Louis Desbordes, âgé de cinquante-sept ans, maire de la commune. La date des obsèques n'est pas encore fixée.

ETAMPES. M. André Loing. demeurant à Saint-Yon, qui circulait à bicyclette, rue du Perray, a été renversé par une auto. Blessé au visage, il a pu rejoindre son domicile après pansement.

Le tribunal correctionnel vient de condamner un automobiliste. M. Jules Ron- ceret, cultivateur à Villeconin. à 100 francs d'amende, quarante-huit heures de prison avec sursis et 4.000 francs à titre de provision aux victimes, grièvement blessées. d'un accident dont il fut l'auteur.

MAUDETOUR. M. H6bert, maire de- puis 1909, est décédé à l'Age de quatrevinets ans. Pendant quarante-sept ans, il avait exercé dans la commune des fonctions électives, comme conseiller municipal ou maire.

MEBICOURT. M. Fuant a donné sa démission de maire.

MOXTGERO'V. Des cambrioleurs se sont introduits, l'autre nuit, chez Mme Marguerite Duval, demeurant route de Mainville. et chez Mme Bonnet, demeurant 1, rue Charles ils ont emporté du linge et des objets mobiliers,

PALAISEAU. On annonce la mort. âpres une longue maladie, de M. Louis Muret, âgé de soixante-ouinze ans, chevalier de la Légion d'honneur, ancien maire et vice-président du conseil général de Seine-et-Oise. Les obsèques auront lieu lundi matin à 10 h. 15.

RUEII,. Une rame électriaue en essai sur la ligne Paris-Saint-Germain a déraillé hier matin, vers 9 heures, à proximité de la gare. Les voies étant, de ce fait, obstruées, les trains ont subi un retard d'environ une demi-heure.

SATVT-GEBMAIN-EN-LAYE.– M. François Lebrun, âgé de soixante-cinq ans, cultivateur, demeurant 109, rue Dupontel, s'apprêtait, hier matin, à partir à la chasse lorsque, en décrochant son fusil, qu'il avait laissé chargé, le coup partit et lui fracassa le bras droit. M. Lebrun a dû subir l'amputation de ce membre. Ce soir, 21 heures, salle des fêtes, la musique de la garde républicaine 'don- nera un concert au profit de l'orphelinat des médaillés militaires.

VERSAILLES. Par suite d'un malaise. un motocycliste, M. Richard Sanson, demeurant 8, rue Carnot, a fait une chute, boulevard du Roi, et s'est blessé grièvement il a été admis à l'hôpital.

«Pour gagner le cœur d'un homme. .il faut passer par son estomac. » Ce dicton est plus sensé qu'il n'en a l'air. C'est souvent avec très peu de choses que l'on construit un bonheur, durable! Si votre mari, si vos enfants aiment les plats sucrés, préparez vousmêmes de succulents entremets. Que de recettes Il vous reste encore à easayer De quoi créer, chaque jour, une surprise nouvelle. Et vous vous entourerez d'êtres heureux et bien portants.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » ^♦^♦♦♦♦♦<^ NOTRE-DAME A SAUTÉ! ♦•♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ par André LAMANDE

Ce matin-là, le célèbre violoniste Cabarrus décrocha l'appareil téléphonique et appel son Imprésario. Au bout du fil, une conversation grésillait. c Allô allô dit machinalement Cabarrus. Une voix lointaine gronda « Qui est à l'appareil ? > II jeta tout net son nom et son numéro: « Cabarrus, Invalides 37-63. » C'est _alors que, là-bas, dans J'espace sonore, la voix rageuse lui cria de se reti- rer. L'ordre était donné avec un fort accent étranger et sur un ton si brutal que Cabarrus, par un instinctif besoin de représailles, continua de garder l'oreille à l'écoute. Subitement, ses yeux agrandis. sa bouche entr'ouverte et muette marquèrent un mouvement si violent de l'âme que Mme Cabarrus s'empressa de prendre le second écouteur. La réprobation, l'horreur se peignirent aussitôt sur les deux visages. Et la conversation lointaine, en quelques mots brefs, fut rompue.

Cabarrus posa l'écouteur et passa sa main droite sur le front, comme si une sueur d'angoisse y eût perlé. Sa femme était tremblante. Ils se regardèrent un instant, n'osant parler. Enfin, Mme Cabarrus s'assit et, les doigts sur sa poitrine oppressée, elle murmura par deux fois

Mais c'est affreux! c'est affreux N'est-ce pas? Tu as bien entendu c Tout est prêt. Chacun à son poste. dans vingt minutes, nous faisons sauter Notre-Dame

Puis Cabarrus, en matière de contenance, tira sa montre

10 heures!

Ils se regardèrent de nouveau et secouèrent la tête avec perplexité. Cabarrus fit remarquer à sa femme que la France était pourtant le pays le plus tranquille du monde, à la fois sceptique et ordonné, peu propre en somme aux grandes fermentations anarchiques. Mais sa femme lui rappela que. dix jours avant, le rapide ParisMarseille avait failli dérailler par suite d'un complot criminel dont on avait arrêté les auteurs. Ils convinrent ensemble que tout attentat était odieux, mais que s'en prendre à ce monument d'art et de foi qu'est Notre-Dame, voilà qui dépassait la raison. Il ne fallait voir là que le geste de misérables fous qui voulaient à tout prix créer un régime de terreur.

Moi vivant, cria Cabarrus, ça ne se passera pas comme ça

«Déjà, il avait pris son chapeau, ses gants. Il fonçait vers la porte. Sa femme l'arrêta.

Malheureux 1 tu vas les dénoncer ? dit-elle.

Le mot lui fit froid dans le dos. Il ralentit le pas, se mit à réfléchir et dit:

Les dénoncer?. les dénoncer?. Je vais simplement.

Où?

Il n'y avait pas réfléchi, mais il lui déplaisait de rester humilié devant sa femme. De nouveau, il tira sa montre 10 h. 5, j'ai le temps de sauter dans un taxi, de bondir jusqu'à Notre-Dame, de mettre obstacle au complot.

Sa femme leva les bras au ciel et se plaça devant la porte fermée.

Ah mon ami, ton courage t'aveugle Tu vas arriver sur les lieux au moment où tout saute et tu es perdu. Ou btén, si tu n'es pas enseveli sous les décombres, la police te cueille, te prend pour le coupable ou du moins pour le complice. Dans tous les cas, mauvaise affaire.

Il secoua ses longs cheveux en pluie, remonta son dos bossué et dit

NàtfëMfWiUe; ^Maîs Te commissaire «e-police est à cinq cents mètres d'ici. Le temps' d'y courir, d'expliquer.

Mme Cabarrus cria, d'une voix enrayée

Non I pas cela je t'en supplie 1 Cette fois, il le prit de haut et c'est avec violence qu'il répondit

Comment, moi, un artiste, je laisserais détruire cette magnifique cathédrale, ce joyau de l'art gothique, ce grand vaisseau de pierre toujours en partance vers l'aventure et vers le ciel 1 Quoi l je puis arrêter le bras du criminel et je ne le ferais point I Cela serait indigne

Cela serait ta perte 1

Que veux-tu dire ?

Ce commissaire, le connais-tu ? Non, n'est-ce pas. Il te prendra pour un fou. Sans doute, à la lecture de ta carte, il te recevra avec politesse. U t'écoutera avec déférence, mais il ne te croira pas! Même si tu le convaincs et qu'il envoie des forces de police pour essayer de prévenir l'attentat, crois-tu que les ennuis seront terminés pour toi ?

Il me semble.

C'est alors que les complications commenceront. On te confrontera avec les terroristes. Ils se défendront. Ils nieront. Ils t'accuseront. On les traînera aux assises tu y seras appelé avec eux comme témoin. La belle aâaire pour toi 1 Tu y perdras ton temps, ton calme. cette quiétude de l'esprit et de l'âme qui est nécessaire à la création artistique. Et puis, mon pauvre ami, si tu veux jouer les héros quand même, crois-tu que le public t'en saura gré ? Il dira c Comment, c'est Cabarrus. le grand violoniste, qui a dénoncé les bandits ? H les conn3.ssait donc ? Il les fréquentait sans doute ? a Et tes ennemis ricaneroat Parbieu on le savait bien qu'il était indicateur de la police.- Crois·moi, laisse cette affaire tranquille

Mais Cabarrus, nerveusement. tripotait sa montre

il est 10 h. 14. Tu m'entends. Dans six minutes. Ah j'ai une Idée 1

Il courait au téléphone une fois encore. sa femme l'arrêta. le regard effrayé. Mais lui. triomphant, expliquait

Une déclaration anonyme au coin-

47. Feuilleton du Petit Parisien, 8-1U-31! ]LE MAS$IUE inédit

EVE PAÎJL.-MAKGUERITTE XXIII (suite)

Lutte mort

Oh! gémit-elle torturée, tu me fais mal. Ce n'est d'ailleurs pas vrai, il m'a demandée en mariage

Ainsi, gronda-t-il avec colère, tu aimes le flls du bourreau de ta mère C'eet bien Je sais ce qui me reste à faire!

Que veux-tu dire? demanda-t-elle effrayée; tu ne vas plus attenter à la vie de Jacques ? C'est en vain que tu as essayé. Il est invulnérable Tu dois bien t'en rendre compte. Le ciel ne veut pas de ta vengeance. Jacques, Jocelyne, Claire ont échappé aux périls, aux embûche8 que tu leur tendais. Récemment encore, quand tu as précipité Claire à la mer, lors de l'escale à Colombo, la petite a réchappé. Le destin a prononcé. Le ciel ne veut pas de ta vengeance

Elle espérait ainsi le toucher à l'endroit sensible, dans sa superstition, en lui persuadant que les mânes maternelles apaisées s'estimaient satisfaites. Copyright by Eve Paul Margueritte 193a. Traduction et reproduction interdites en tous paya.

missaire I Je ne crains rien. Personne ne saura.

Malheureux, lui Jeta Mne Cabarrus. malheureux I As-tu oublié que tu t'es dénoncé toi-même ?

Il pâlit affreusement et balbutia Je me suis dénoncé. moi ?.

Tout à l'heure, au téléphone, tu as jeté ton nom et ton numéro. Quelle imprudence 1 Tu ne les connais pas, ces misérables, mais eux te connaissent, ils savent que tu as surpris leur conversation. Que la police les arrête et aussitôt ils te désigneront comme leur dénonciateur et l'un d'eux se vengera sur toi. sur nous. Ah mon ami

Comme elle le sentait ébranlé et aussi tremblant qu'elle, elle ajouta, chattemlte Et puis, mon chéri, il n'y a pas de scrupules à avoir. Tu penses bien que la police est au courant. Elle a ses services qui sont merveilleusement organisés, ses agents secrets. Elle n'a pas besoin dP nous pour surveiller cette affaire, De nouveau, ils s'étaient tus. Il n'y avait plus rien dans le silence que leur honte mutuelle. Ils écoutaient l'un et l'autre. l'oreille tendue vers l'avenue. Les minutes paraissaient longues comme des heures, et Cabarrus trouvait qu'elles passaient même trop rapidement. Soudain, quelque part, dans l'espace, il y eut un bruit confus et lointain. L'homme et la femme pâlirent ensemble Notre-Dame avait sauté 1

V-aDarrus regaraa sa momr-

Trois minutes avant l'heure. dit-il d'une voix blanche.

A midi, ils je précipitèrent en vain sur les journaux pour avoir quelques détails. Puis, le soir, à leur grand étonnement, ils ne virent encore rien et pensèrent que le gouvernement avait donné lordre de ne pas publier une nouvedle si redoutable. Le lendemain, rien encore à la première page. Leurs regards fouillèrent vivement le reste du journal. Enfin, par une annonce de publicité rédigée en caractères énormes. Ils apparenaient que le film la Fin du monde montrerait Notre-Dame en ruines et que, par des procédé:; inconnus jusqu'à ce jour, on avait obtenu, la veille, dans un studio de Billancourt, un effet d'éclatement tout à fait extraordinaire. Alors seulement ils osèrent se regarder en face/et, délivrés d'un poids secret, ils se tendirent joyeusement les mains. André LAMANDE

C'EST BIEN M. HOPPER

QUI S'EST BATTU A MARLY II ne veut toujours psa dévoiler le nom de son adversaire

On se doutait, depuis les réticences de M. Hopper, qu'il était bien le duelliste de Mariy.

Je ne dis pas que c'est moi, mais je ne peux pas dire que ce n'est pas moi Voilà, n'est-il pas vrai ? une formule qui contient déjà un aveu. Quand il eut reçu l'assurance qu'il ne pouvait pas être inquiété pour cette affaire, M. John G. Hopper renonça à la restriction mentale.

Hé bien, oui c'est moi. Que voulez-vous de plus ? Que je vous dise le nom de mon adversaire ? Ça, jamais. Qu'il se nomme lui-même, s'il l'ose Pour moi, je ne lui ferai aucune publicité d'abord parce que j'ai promis ensuite parce qu'il n'en mérite pas. Mais si je le rencontre de nouveau sur ma route, je le corrigerai encore rudement. >•̃ -•̃̃ --• M. John,Hopper nja pas pardonné. L'AFFAIRE GUILBEAÜX Poursuivant son enquête sur l'affaire Guilbeaux, le colonel Pierré, juge d'instruction près du tribunal militaire de Paris, a recueilli hier un témoignage important celui d'un de ses officiers de la mission militaire française qui fut arrêtés en Ruseie et longtemps détenus dans les prisons de la Tchéka, le lieutenant Gilles Lagrange.

Le lieutenant Lagrange a expliqué quelle fut la stupéfaction du premier des oiflciers interrogés. le commandant Guibert, lorsqu'il se trouva en présence d'un Français Guilbeaux. Tous les officiera détenus décidèrent alors de protester auprès de celut-ci contre leur détention, mais ils n'obtin- rent aucune réponse.

Comme les autres, le lieutenant Lagrange se trouva en face de Guilbeaux et il constata, lui aussi, que son compatriote agissait, en U. R. S. S., comme un véritable juge d'instruction soviétique

Guilbeaux chercha surtout à avoir des renseignements sur le train d'évacuation dont l'officier avait été le chef, A la fin de son interrogatoire, il fit entrevoir une prompte libération. mais ce ne fut qu'en septembre 1920 que le lieutenant Lagrange quitta sa prison avec quatorze de ses camarades.

Dans les locaux de la Tchéka, raconta encore le lieutenant, venait chaque nuit le « commissaire de la mort » Iwanoff qui, au hasard, « dans le tas » peut-on dire, choisissait des victimes pour les conduire à l'exécution! L'inculpé fut mis au courant de cette déposition par M" André Klotz, secrétaire de M* Henry Torrès, son défenseur. Il estima qu'une confrontation n'était pas nécessaire, mais il fit enregistrer par le colonel Pierre une protestation.

Il résulte de cette disposition, dit-il, que je n'ai été en rapport avec les officiers français que pour des questions d'évacuation, de rapatriement et de libération.

Enfin, il affirma que tous ces témoignages tardifs n'avaient d'autre but que de retarder l'enquête afin de prolonger sa détention!

II ne se laissa pas convaincre et, d'un air sombre

François Lechartre doit souffrir dans ses enfants, dans sa femme les affres que notre mère a souffertes dans son cœur de femme et dans son cœur de mère.

Rassure-toi François Lechartre a expié déjà dit-elle tristement. Il a connu des affres atroces

Je sais Ce n'est pas à la légère que j'ai aiguillé ses soupçons vers Nespoulos au sujet de sa femme.

Vers Simon Nespoulos ? répétat-elle étonnée. Qu'espérais-tu donc ? Pourquoi M. Lechartre serait-il jaloux de M. Simon Nespoulos ?

Le soir de la fête à l'Exposition coloniale, j'avais surpris une conversaj tion édifiante entre Mme Lechartre et son ancien amoureux Nespoulos. Je savais François Lechartre jaloux. Je lui ai envoyé une lettre anonyme. Oh murmura Liane saisie. Tu as i conçu le plan machiavélique de torturer François Lechartre dans son amour pour sa femme ?

Juste châtiment pour avoir abandonné notre mère Il souffrira aussi dans son cœur de savant.

II ne te suffisait pas de le torturer dans ses enfants Jocelyne, Claire, Jacques, en attentant à la vie de ces innocents ? Car c'est toi qui as tenté d'écraser Jacques sous la divinité trii céphale. c'est toi qui as jeté Claire à l'eau. N'es-tu pas satisfait de ton œuvre? Cela ne me suffit pas. D'ailleurs, jusqu'ici toutes mes tentatives ont i échoué. Mais patience François Lechartre pleurera des larmes de sang il il hurlera de douleur, il saignera dans sa chair vive.

LE FACTEUR TOMASINI DEVANT LE JURY Autant d'autres hésitent, un instant encore arrêtés, au seuil du crime par l'horreur Instinctive de tuer, autant le facteur Antoine Tomasini, une fois prise sa résolution, ne pensa plus qu'à accomplir impitoyablement sa vengeance. Avant d'assassiner, il consacra toute une journée à de méticuleux préparatifs. Et il a attiré sa femme dans une sorte de guet-apens et l'a abattue en esquissant, afin de i la tenir mieux à sa merci, un geste qu'elle put croire de tendresse

Le voici maintenant, vêtu de beige, devant le jury. Son visage aux gros traits pâlis se crispe, puis retrouve, mal apaisé, son étrange mobilité. L'expression étonnée fait penser à celle d'un tragique Pierrot. Déjà l'on sait que son défenseur. M* Campinchi, qu'assiste MI Delauney, mettra en relief des bizarreries de caractère qui, parfois, outrepassent l'originalité. Né à Aullène, en Corse, Tomasini a cependant laissé dans son village d'excellents souvenirs. Il a été gazé pendant la guerre. Plus tard, après avoir conduit un tramway à Marseille, il s'est engagé et est parti pour Changhaï, où il est devenu caporal. A son retour, il a sollicité un emploi réservé et est devenu facteur des postes à Paris. Il se montrait serviable, zélé et ponctuel.

C'est alors que, dans un Pathéphone il a remarqué une jeune fille qui, derrière lui, attendait. C'était Mlle Suzanne Cadot. Il lui passa l'un des écouteurs. Lorsque le disque cessa de tourner,, la conversation s'engagea. On devine la suite cette idylle conduisit le couple jusqu'à la mairie de Clichy La jeune femme, seule, sans parents, avait été employée, toute enfant, dans une petite épicerie, avait travaillé, s'était développée et était devenue secrétaire dans une banque. Bile possédait quelques économies et fournit à son fiancé jusqu'aux vêtements qu'il portait le jour du mariage. Mais eUe connaissait mieux que lui la valeur de l'argent et, fourmi industrieuse, ne le dépensait que bien à propos. Lui ne tarda pas à se montrer jaloux.

J'avals des raisons! note-t-u. Mais il ne les expose pas et jamais n'a formulé de sérieux griefs. Suzanne Tomasini ne partait travailler qu'une fois tout en ordre chez elle et reprochait à son mari de manger beaucoup et de dépenser trop, fût-ce pour rapporter des fleurs achetées dans la rue. Il la traitait d'avare. Elle confia à ses amies qu'il se montrait brutal et la frappait. Des scènes extrêmement violentes se produisirent.

Et pourtant, dit-il secoué par un brusque sanglot, j'aimais ma femme. Et je l'aime. encore

Oui, mais vous l'avez tuée Et elle a déclaré à sa sœur que vous vous montriez aussi intraitable que despote Deux fois, elle abandonna le logis et alla se réfugier chez des amis. Pourquoi ?

Je n'en sais rien assure Tomasini. J'aimais, j'aime ma femme, et j'ai souffert, se contente-t-il de dire à tout instant.

Elle a écrit une lettre, coupe le président, sans penser que ce message serait un jour lu ici. Elle disait J'ai subi, depuis mon mariage, trop de violences. Cela cessera ou je m'en .irai.. » Et vous, Tomasini, pourquoi avez-vous' souffert ? • ̃̃̃• La réponse reste à la fois simple et confuse il n'avait jamais d'argent et mangeait trop peu. Et il n'arrivait pas à imposer ses droits de mari. Quelle fut la conclusion de tant de déboires ? On la devine Tomasini finit par acheter un revolver qu'il cachait jalousement. de peur, dit-il, que sa femme ne se blessât.

Les rôles renversé,

Le jeune ménage, après avoir pas mal erré, était allé se fixer à Montmartre, 12, rue d'Orsel. C'est là que le 1" septembre éclata la scène décisive. Rentrée tardivement chez elle après avoir fait une heure de travail supplémentaire, la jeune femme fut accueillie par des reproches. Le ton très vite se haussa et enfin une détonation retentit. La concierge courut chercher un agent. Lorsque ce gardien de la paix arriva, il trouva Tomasini qui tenait sa femme par les cheveux. Je la tenais même à la gorge, monsieur le président. Je cherchais à l'empêcher de sortir et je lui demandais pardon.

Au commissariat, le mari nia d'abord avoir tiré et accusa sa femme. I1 fallut les protestations énergiques de Suzanne Tomasini pour rétablir la vérité c'est lui qui avait fait feu. Maintenant 0 surprise il recommence à renverser les rôles

C'est elle qui a tiré Elle voulait être libre. Elle voulait me tuer Tout démontre le contraire. Bref, l'arme fut saisie et la jeune femme alla se réfugier chez des amis, Mo et Mme Journeau. Le facteur, lui, ne quitta le commissariat que peu avant minuit. Cette aventure, déclara-t-il, me servira de leçon ». Mais c'est dès ce moment-là qu'il commença à préparer sa vengeance.

J'ai tiré.

II commença par demander deux jours de congé. « pour affaires de famille ». Il alla à la caisse d'épargne retirer de l'argent. Il voulut voir son

Elle gémit

Il a déjà pleuré et tremblé, lors de l'accident de Jacques, du suicide de Jocelyne, de la noyade de Claire. Pas assez Trop vite il s'est rassuré

Qu'espères-tu donc de l'extermination monstrueuse que tu souhaites ? L'apaisement des mânes de notre mère. J'ai rapporté ses cendres au Cambodge, afin de l'enterrer selon les rites. Mais je n'aurai la conscience tranquille que lorsqu'elle sera vengée. Tu délires Renonce à cette vengeance insensée

Il poursuivit, sans l'entendre, implacable, inhumain

Chaque nuit, en rêve, je vois notre mère. Elle me reproche ma lenteur à accomplir mon serment. Si je tarde, elle me lancera des sorts néfastes!

Misérables superstitions Notre mère ne te commande pas un nouveau crime! cria-t-elle, terrifiée. Il prononça dévotement, le visage illuminé

Quand tout sera terminé, quand la mauvaise action, cause du malheur de notre mère, sera vengée, l'âme de notre mère, enfin satisfaite, retournera vers la tombe annoncer sa libération. Les os du cadavre tressailleront d'allégresse. Et, alors seulement, l'âme de de notre mère, enfin satisfaite, dirigera sa course vers les cieux bouddhiques pour y goûter l'apaisement du Nirvana.

Liane fut épouvantée de cette persistante aberration.

Mong était-il de ces âmes fermées, muettes, qu'on ne peut arracher à leurs ténèbres?

ami, M. Journeau, tout de suite, assurant qu'après ce serait trop tard. Pourquoi trop tard?

Parce que j'avais grande confiance dans ces gens-là, n'est-ce pas, et que j'espérais qu'ils me rendraient ma femme. Je ne suis pas fautif, pas fautif du tout, n'est-ce pas.

Voire. Il se rendit ensuite 66, rue de la Victoire, à la banque où travaillait sa femme, et il fut entendu entre eux qu'elle irait le soir même rue d'Orsel chercher ses effets.

En sortant de la banque, où êtesvous allé ?

Acheter un revolver, car le mien était resté la veille aux mains du com- missaire. Mais ce n'était pas pour cela ». J'étais triste, et, tout à coup, j'étais devenu peureux. Une fois rentré, il chargea cette arme, puis se rendit dans un débit voisin et attendit, devant une absinthe, que sa femme arrivât. Elle descendit bientôt d'une voiture, accompagnée d'une amie, Mme; fiuiihermet, et monta chez elle, où elle' entreprit de tirer du linge et des robes de son armoire. Quand on a une personne dans le cœur, n'est-ce pas, poursuit l'accusé, rien ne compte, n'est-ce pas, ni argent ni affaires. Je voulais l'embrasser elle était mon honneur et mon bonheur, n'est-ce pas.

Et alors ?

Je ne sais pas. uest-a-aire que je lui ai demandé de rester, qu'elle n'a pas voulu, et que j'ai tiré.

De la main gauche, il avait fait le geste de l'enlacer, de la serrer contre lui. De la main droite, par surprise, il fit feu, crevant du premier coup un ceil et du second l'autre. Les deux projectiles, traversant les deux orbites, atteignirent le cerveau. La mort fut instantanée.

Voulut-il se suicider ? n l'affirme. Mais une seule chose est prouvée c'est qu'il s'enfuit par la fenêtre, qu'il réussit à prendre un taxi, gagna la gare de Lyon et sauta dans un train en partance pour Marseille. Là, il s'émbarqua pour la Corse. où il pré-

tend, à la grande stupeur de me Campinchi, avoir pris le maquis, et finit, quelques jours plus tard, par se constituer prisonnier.

Je l'aimais trop, ma femme reprend-Il.

Et combien de temps avant de la tuer avez-vous chargé votre arme ? Vingt minutes.

Vingt minutes? souligne le président Barnaud. Que MM. les jurés retiennent ce chiffre. Moi, je n'ajoute rien.

Les témoins sont si nombreux que l'on ne plaidera que ce soir.

Eug. QUINCHE.

Le sacre à Lourdes de Mgr Pays évêque de Carcassonne

Tarbes, 7 octobre (dép. Petit Parisien.) Le sacre de Mgr Jean Pays, ancien directeur du grand séminaire de Tarbes, évêque élu de Carcassonne, a eu lieu ce matin, à Lourdes, dans la basilique du Rosaire, parée et pavoisée pour la circonstances.

Dans le chœur, à droite, Mgr Pays occupait un trône en face de celui où pontifiait Mgr Gerlier, évêque consécrateur, entouré de sea assistants, et de Mgr Pouey.

Dans la nef avaient pris place de nombreuses personnalités civiles et militaires, parmi lesquelles M. Fourcade, sénateur, et le maire de Lourdes, M. Cazagne.

Près de Vendôme, une ealtivatrice est trouvée assassinée

Le meurtrier qui avait vote aa victime a..été «crête Un crime a été commis ce matin la Chapelle-Vicomtesse, au Heudit l'Hostellerie. Une cultivatrice, Mme Gauthier-Fourreau, a été trouvé étranglée par son amri qui rentrait des champs.

Les soupçons se sont portés aussitôt sur un nommé Elie Lagarde, vingtquatre ans, rechreché déjà depuis quelque temps pour vol. Celui-ci, arrêté quelques instants plus tard, a reconnu qu'il était l'auteur de l'assassinat. Le crime a eu le vol pour mobile. M. Justin Godart inaugurera l'asile de vieillards de Bourges Bourges, 7 octobre (dép. Petit Paris.) M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, a promis de venir inaugurer à Bourges, le 23 octobre, la maison départementale de Bellevue, asile de vieillards et d'incurables récemment construit.

M. Ducos dans le Tarn-et-Garonne Montauban, 7 oct. (dép. Petit Parisien) La commune des Barthes, presque entièrement détruite par les inondations de 1930, inaugurera dimanche son groupe scolaire et fêtera sa renaissance. Cette cérémonie d'inauguration sera présidée par M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat.

LE DRAME DE GAZINET Le résinier Rancinan a auceombé à son tour

Bordeaux, 7 octobre (dép. Petit Paris.) Le résinier Rancinan, qui, dimanche dernier, à Gazinet, blessa mortellement d'un coup de fusil M. Bertrand Davand, homme d'affaires à Beaumartin, puis tenta de se suicider, vient de succomber à ses blessures, à l'hôpital SaintAndré, où il avait été transporté. L'action de la justice se trouve donc éteinte.

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Habité par d'obscures puissances qui lui commandaient la vengeance, en proie à sa funeste obsession, Mong ne l'entendait même pas.

Liane prit peur! Elle n'allait tout de même pas laisser assassiner celui qu'elle aimait! Elle tenterait un dernier effort, elle trouverait les accents qui toucheraient ce coeur de pierre. Se jetant aux genoux de son frère: Mong, supplia-t-elle, je t'adjure de renoncer à cette vengeance monstrueuse. Si tu as eu jadis un peu d'affection pour moi, prouve-le-moi aujourd'hui en pardonnant. Le sang attire le sang. Prends garde de périr de mort violente, toi qui rêves de meurtre!

Que m'importe!

Comme toi, avant de connaître M. Lechartre, j'éprouvais des préventions contre lui. Mais, à le fréquenter, j'ai compris que François Lechartre s'il avait agi légèrement jadis à l'égard de notre mère, n'avait pas voulu faire le mal; c'est un noble cœur. Les siens sont dignes de lui. J'ai pu apprécier leur bonté, leur grandeur d'ame à tous. Si tu vivais près d'eux, tu sentirais comme moi. L'incompréhension est la source de toutes les mésententes. Tu ne les connais pas! Mong décréta, farouche:

Entre eux et nous. l'entente est Impossible!

Elle protesta, indignée:

La haine hideuse ne peut engendrer que la haine en une chaîne ininterrompue qui n'a jamais de fln si on ne la rompt par la beauté du pardon. Les criminels ne méritent pas de pardon!

Elle argua en se tordant les mains:

Un différend à Marseille

entre les Messageries Maritimes et les équipages de deux paquebots L' Angkor » qui devait partir pour l'Extrême-Orient a été désarmé Marseille, 7 octobre (dép. Petit Paris.) La Compagnie des Messageries Maritimes ayant fait connaître à l'équipage de l'A7tgkor, qui devait partir aujourd'hui pour l'Extrême-Orient, que l'abondement, c'est-à-dire la conversion de l'argent français en piastres dans les ports d'escale, serait supprimé, les marins ont déclaré hier qu'ils ne partiraient pas.

Ils ont tenu parole. Inscrits mariti- mes et agents du service général, n'ayant pas obtenu satisfaction, ne se sont pas présentés à bord, et l'Angkor, qui devait quitter Marseille à 16 heures, a été désarmé.

Trois cents passagere, parmi lesquels M. Krautheimer, gouverneur de la Cochinchine, qui rejoignait son poste, se trouvent, de ce fait, immobilisés à Marseille.

L'équipage de YExplorateur-Grandidier refuse, lui auni, de partir

Le mouvement de protestation contre la suppression de l'abondement s'est étendu à l'équipage de l'Explorateur-Orandidier qui devait quitter Marseille le 12 octobre pour Madagascar. La Compagnie des Messageries Maritimes a décidé de désarmer le navire.

Une délégation des équipages de l'Angkor et de l'Explorateur-Grandidier a été reçue ce soir par M. Henri Tasso, président de la commission de la marine marchande.

D'autre part, les marine et les agents du service général à bord ont décidé de tenir un meeting demain soir. L'escroc Leitzelman raconte au juge de quelle façon il dupa un policier d'Alexandrie

Marseille, 7 cet. (d. Petit Parisien.) M. de Possel, juge d'instruction, s'est rendu aujourd'hui à la prison Chave pour y interroger l'escroc Leitzelman, qui s'évada et fut repris dans les circonstances que l'on sait. Le juge a demandé à l'escroc d'où provenaient les 210.000 francs découverts chez une amie de sa tante.

Je les avais en montant & bord, a-t-il déclaré. Lorsque j'ai été arrêté à Alexandrie, on a saisi 350.000 francs qui constituaient mon compte en ban- que et 50.000 francs que j'avais sur moi mais j'avais dans un autre veston une somme de 25.000 francs. Je demandai au policier l'autorisation de changer de vêtements. Il me l'accorda. J'endossai le veston aux 25.000 francs. Le tour était joué.

Le juge d'instruction s'étant étonné qu'on ne l'ait pas fouillé lors de son incarcération, Leitzelman a répondu On m'avait déjà fouillé lors de mon arrestation. On a estimé sans doute qu'il n'était pas nécessaire de recommencer.

L'escroc n'a été entendu dans cette affaire qu'au titre de témoin. Il ne peut, en effet, être inculpé d'évasion, le délit d'évasion n'existant juridique- ment que s'il y a bris de prison. LE DRAME DE ROUEN

La victime avait été rouée de coups par son meurtrier présumé Rouen, 7 octobre (dép. Petit Parisien.) Raymond Falcou, auteur présumé de l'attentat mortel commis dimanche dernier contre Mme Bouttet, sera interrogé demain par M. Le Roy, juge d'instruction. Il sera assisté de son avocat, M* Le Crosnier, ainsi que l'a relaté le Petit Parisien.

M. Le Roy a continué d'entendre plusieurs témoins t -urç amie ,4a, Mme Bouttet, venue spécialement de Paris, a déclaré qœ FaHott^ avait dernièrement roué de coups Mme Bouttet au point que cette dernière ne put se ren- dre dans la capitale, comme elle en avait l'intention.

L'accord commercial franco-portugais entrera en vigueur le 18 octobre Lisbonne, 7 octobre (dép. Havas.) Un décret, qui paraîtra demain au Journal officiel, flxe au 18 octobre prochain l'entrée en vigueur de l'accord commercial franco-portugais signé le 12 juillet dernier.

Immédiatement cesseront d'être exigées à des importateurs de marchand!ses françaises les déclarations par lesquelles ils s'engageaient à acquitter éventuellement des droits supplémentaires. L'engagement pris par la France de supprimer la surtaxe de 15 sur les marchandises portugaises établie en juin dernier a beaucoup facilité les négociations, que le gouvernement portugais a conduites dans l'esprit le plus amical.

L'ACCIDENT DU « PERSEE » A FAIT UNE SIXIEME VICTIME Le second-maître électricien Kerjean est mort hier

Cherbourg, 7 octobre (d. Petit Parisien.) Le second-maître électricien Kerjean, du sous-marin Persée, dont l'état semblait en voie d'amélioration, est décédé aujourd'hui, à midi, à l'hôpital maritime, des suites des brûlures reçues au cours de l'explosion du 26 septembre. Il laisse deux enfants.

C'est la sixième victime de l'accident du Persée. Ses obsèques auront lieu lundi prochain.

Un chauffeur de camion se tue en tombant de sa voiture

Moulins, 7 octobre (dép. Havas.) M. Joseph Bicot, quarante-neuf ans, demeurant à Epinay-sur-Seine, ramenait de Clermont-Ferrand un camion autdmobile lorsque, près de Bessay, pris d'un étourdissement, il tomba sur la chaussée et se brisa le crâne. Il succomba quelques instants plus tard.

Les enfants de François Lechar- tre sont innocents!

Il répondit, austère, sans la regarder

Le petit Mao aussi était innocent. Et il est mort de faim et de misère. Liane supplia, éperdue:

Mong! Epargne-les, je t'en conjure. Je prendrai sur moi seule les reproches maternels. C'est sur moi seule que son fantôme lancera des sorts néfastes.

Inutile, dit-il farouchement. Je ne trahirai pas mon serment. J'ai juré à notre mère mourante de la venger. Je la vengerai

Elle insinua

Tu n'es pas seulement le fils de notre mère, tu es aussi le fils de notre père. un Français, un chrétien, un civi- lisé qui t'aurait conseillé la loi du pardon. Rappelle-toi ses enseignements. Je veux les oublier Je suis un barbare !•

Père nous expliquait les bienfaits de la civilisation, qui améliore les êtres; la loi de perfectionnement moral, selon laquelle le monde a évolué depuis l'instinct primitif. Aux dieux cruels, d'abord Inventés par l'humanité Mithra. As- tharoth, Moloch, Brahma ont succédé des dieux plus cléments. Bouddha, puis i Jésus-Christ, ont prêché la pitié les i uns pour les autres, la charité, la fraternité.

Tu parles en vain Je ne veux pas t'écouter

Voie Dans nos temples cambod- jgiens, les statues bouddhiques, au sou- rire de pardon, trônent aujourd'hui à la { place des terribles divinités brahmant- j [ ques qui incitaient au meurtre. Les forces de douceur doivent succéder aux'

LE TRAFIC AEROPOSTAL FRANCE-ESPAGNE-MAROC Une délégation de la municipalité de Barcelone en voyage d'études en France

Toulouse, 7 octobre (dép. P. Partsten.) Une délégation de la municipalité de Barcelone est arrivée, par la vole des airs, à Toulouse. Elle était composée de MM. Joaquin Ventallo, conseiller municipal et président de la commission Joquin Penicella, conseiller municipal Guilhermo Basso, conseiller technique Antonio Reig, architecte Casanellas, adjoint au maire de Barcelone, président de la commission des travaux publics, et Exojet, eonseiller municipal de Barcelone. La délégation barcelonaise se propose d'étudier le fonctionnement de la ligne aérooD3tale, en partant de Toulouse, pour^visiter ensuite les lieux d'aterrissage et les escales de la ligne France-Maroc. Cette visite a pour but de se rendre compte de l'importance à donner à l'aéroport de Barcelone.

A la mémoire

de la première victime de la guerre Besançon, 7 octobre (dép. Petit Paris.) Comme chaque année, les membres du comité du monument commémoratif de Joncherey se sont rendus sur la tombe du caporal Peugeot, à Etupes, et au monument élevé à la mémoire de la première victime de la Grande Guerre.

Des couronnes ont été déposées.

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forces,2de haine, l'injustice doit disparaitre du monde voilà ce que disait notre père, rappelle-toi

Je ne veux pas me rappeler, dit-il farouche. C'est à ma mère que je dois ma formation morale, c'est à elle seule que j'obéirai. Elle m'a fait jurer de la venger

Elle discuta encore avec douceur Comme toi je vénère la mémoire de notre mère. Mais comprends donc qu'il est déraisonnable de vivre dans l'obsession du passé qui est une chose morte et pour une vengeance qui n'est même pas la tienne.

Obstiné, il décréta

Jacques payera pour son père et pour lui. Je me vengerai plus que tu ne crols. C'est Jacques qui t'a détournée de ton devoir, arrachée à notre influence. Sans lui, tu aurais été notre alliée, ma vraie sœur. Il mérite de mourir. Sa dernière heure a sonné..Mong tira de sa poche un revolver de gros calibre, au long canon d'acier. Le désir de meurtre se lisait dans son regard cruel. La noirceur de ses yeux s'éclairait d'une vive lueur sem- blable à l'éclair luisant d'un poignard. Liane repensa à la tentative d'assassinat, dans les ténèbres du temple d'Angkor, et se prit trembler. Les voix des jeunes gens, pour prononcer leurs dernières répliques. s'étaient élevées, à leur insu, à un diapason aigu.

Depuis un moment déjà, le dormeur de la pièce voisine s'était éveillé: La porte s'ouvrit avec fracas et Jacques parut sur le seuil, armé lui aussi. Mong, plus prompt, visa.

Liane eut un cri d'effroi et se jeta

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Il est parti ce méchant RHUME! Ce rhume qui menaçait de vous arrêter dans voire travail et qui pouvait dégénérer en bronchite a été jugulé en trois jours par les

contre Jacques, lui faisant un bouclier de son corps.

Une détonation sèche claqua et la jeune fille s'écroula à terre.

Mong, qui brandissait encore son revolver fumant, parut terrifié, comme devant une manifestation de l'au-delà. Vous avez tué votre soeur cria Jacques qui. insoucieux de son propre danger, se penchait sur la jeune fille, guettant un souffle de vie sur les lèvres soudain décolorées.

Les yeux fixes d'épouvante devenaient déjà vitreux.

J'ai tué ma soeur murmura Mong d'une voix indistincte. Liane avait ratsoa Le Ciel ne veut psa de ma vengeance. Le Destin a prononcé les Lechartre l'emportent. Ils sont Invulnérables. Par son sacrifice. Liane m'enlève le droit de poursuivre mon œuvre de mort. Je n'ai plus qu'à disparaitre. Pardonne-moi, mère, si je trahis mon serment Je viens te rejoindre Il appuya le canon de l'arme encore chaud sur sa tempe et pressa la gâchette. Il y eut un claquement terrible. Un flot de sang jaillit. Puis un choc lourd. Le corps de Mong s'affaissa. Il avait cessé de vivre.

EPILOGUE

Trois mois plus tard, dans la villa que les Lechartre occupent à PnomPenhr*près de 'l'hôpital. Quittant Sangkor, où le calme règne et où les fouilles sont en plein rendement, François est venu passer quelques semaines près de sa femme. Penchés sur un lit d'enfant, François et Rosie. tendrement enlacés, contemplent la petite Claire, qui s'éveille et leur sourit..(.4 suivre.)


LE XXVIe SALON DE L'AUTOMOBILE Ce XXVI, Salon a comme ses aînés se.; caractéristiques, il est le salon de la moyenne puissance et surtout celui des perfectionnements. Celui de la moyenne puissance, puisque en dehors de certaines marques nettement spécialisées soit en voitures 5 CV., soit en voitures de grosse puissance, les maisons qui construisent une gamme tant soit peu étendue se sont attachées à sortir des modèles de 8 à 10 CV répondant aux besoins et au pouvoir d'achat d'une nombreuse clientèle. Salon des perfectionnements apportés aux moteurs avec le starter assurant le démarrage instantané, aux boîtes de vitesses qui deviennent synchronisées et silencieuses, aux embrayages qui peuvent être automatiques et faire office de roue libre, aux suspensions grâce aux améliorations apportées aux amortisseurs et enfin à la conception et à ligne nouvelle des carrosseries, fruit d'études aérodynamiques poussées. A ce Salon de l'auto se trouvent adjoints, cette année, celui du cycle et de la moto situé dans la coupole d'Antin et ses annexes. et celui des poids lourds qui tient ses assises sur l'esplanade des Invalides. Nous aurons l'occasion de revenir sur ces intéressantes manifestations.

RENAULT

Selon leur formule habituelle, les usines Renault présentent au Salon une gamme très complète de belles voitures de tourisme et de grand luxe, munies des derniers perfectionnements de la technique (boites de vitesses synchronisées, vitesses silencieuses, débrayage automatique (roue libre) facultatif, etc.). Cette année, Renault lance deux nouveaux modèles

La Monaquatre 8 CV., économique, véritablement spacieuse et tenant le 100 grâce à son moteur de 1 litre 500 qui tourne à lent régime (donc sans usure anormale) et consomme peu. La Reinasport 8 cyl. en ligne, voiture magnifique créée pour le grand sport et capable de performances uniques il40 à l'heure).

La gamme Renault 1933 comprend lonc

Quatre 4 cyl. la Monaquatre 1 CV. la Monaquatre 8 CV., la Primaquatre 10 CV., la Vivaquatre 10 CV.

Trois 6 cyl. Stella la Mona (1 iit. 500), la Prima (3 lit.), la Viva (5 lit.). Quatre 8 cyl. Stella la Nerva (4 lit), la Reina (7 lit.), la Nervasport (4 lit.), la Reinasport (7 lit.).

Cette année plus que jamais, quels que soient les goûts le budget et les exigences d'un acheteur, il trouvera dans la gamme Renault la voiture qui lui procurera le maximum de satisfactions,

D'autre part, Renault construit egalement une gamme complète de véhicules industriels du plus petit au plus gros, dix types de châssis à essence ou à huile lourde de 750 kilos à 15 tonnes de charge utile et tous les modèles de carrosserie où Industriels et commerçants peuvent trouvez le matériel correspondant exactement aux besoins de leurs entreprises.

L'ORIENTATION

AU SALON DE L'AUTOMOBILE

Instruit par un siècle de traditions mécaniques, Panhard, qui construit des automobiles depuis plus de quarante ans, sait rester jeune et garde une vitalité bien française.

Deux modèles sortent munis de la roue libre et du débrayage automatique sur les quatre vitesses d'une boîte fameuse qui, seule et depuis trois ans, possède le silence. Ces modèles s'ajoutent à la série « S » si réputée, dont ils sont d'ailleurs les proches parents. La particule c RL » les distingue. Voici donc la 6CS RL et la 6DS RL. chacune se doublant d'un châssis d'empattement plus réduit. La gamme complète de Panhard est donc la suivante 6CS spéciale 6DS

6CS RL 6CS RL 2

6DS RL 6DS RL 2

8DS

Lorsque Panhard, avec son goût inné des solutions simples, logiques et pratiques, s'est appliqué à l'étude et à la éalisation de l'ensemble châssis̃arrosseries-accessoires », hors duquel 1 n'y a pas d'harmonie, donc pas de eauté, les formes de ses voiture,- ont uivi, sous le regard intéressé des irtistes, une évolution qui a fait école. 1930 a vu apparaître ses carrosseries aux lignes fuyantes, surbaissées et cependant très logeables. Le style s'en est affiné d'année en année jusqu'au Salon qui nous montre, sur les RL. une nouvelle et heureuse orientation. Elle est caractérisée, pour nous en tenir au principal, par des ailes enveloppantes, très protectrices, légères à l'œil formant marchepied et voilant enfin les organes du châssis tout en les laissant accessibles.

Une pare-chocs fort ingénieux, démontable en un Instant, qui défend les ailes et se défend lui-même par une bande de caoutchouc aisément démontable, symbolise, par ailleurs, l'intelligente minutie qui règle les moindres détails.

Ajoutons à cela une baisse sur les prix précédents. Panhard réalise ainsi, et l'un des premiers par un louable

CORS Soulagement immédiat

U.Zi™-P»d. JnD' Sck.1, arrêleni net la dou leur et font fiispa raîtrp 1er ^ors pour

toujours, en supprimant la, oaua pression et frottement le la chaussure Ils ne peuvent pas brûler la peau, ne se détachent pas même dan<= le bain et protègent tou' point sensible ou meurtri. Se font lus*) pour oignons du fi lion» et œils-de-perdrix rktnwcwr Ortko Harbomtn, Ckauvnn. Sur demande ?n< n, échantillon graiiti1 pout eo' et di la ur.icnurr dr Dr Seholl. Tousles maux le pieds peuvent êtrt soula génet corrigé oarla méthode du DrS<-hol' Maison Schol)

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souci d'économie, le réajustement des prix.

Panhard a, là encore, trouvé la vérité. SALMSON

Salmson a remporté depuis 1929 un beau succès commercial avec sa S4 7 CV., maintenant connue et appréciée de tous les routiers.

Les usines^Balmson en continuent la fabrication, mais présentent à côté une 8 CV, la S4C, qui n'est pas un aménagement de la S4, mais bien un nouveau modèle où tout a été conçu, dessiné, construit pour l'usage qu'on en attend. Cette voiture répond au goût du jour, c'est une voiture nerveuse, rapide, stable et sûre.

Dans une telle fabrication, Salmson n'a pas cherché à abaisser le prix de revient, il a voulu sortir une voiture de qualité qui donne toutes les satisfactions à son possesseur.

Son moteur est un 1.500 cmc. à culasse hémisphérique, avec soupapes commandées par deux arbres à cames en tête, son vilebrequin est à trois paliers, équilibré statiquement et dynamiquement. L'allumage est fait par la nouvelle magnéto Salmson, qui fonctionne sur batterie au départ et passe automatiquement sur magnéto. Le châssis est extrêmement rigide et la boite comporte quatre vitesses.

MICHELIN AU SALON 1932

Devant le Stand Michelin, le public rit. Un gros Bibendum, moelleusement étendu sur d'énormes coussins aux couleurs vives, fume béatement un cigare.

Derrière lui, les arbres se poursuivent à folle allure car ce pacha, souriant et nonchalant, avale des kilomètres, sur une route détestable, sans même y faire attention, grâce aux pneus rebondis sur lesquels roule cet original équipage.

Le public rit et lit A pleins gaz, en toute sécurité, avec le pneu Superconfort Michelin ».

Il s'agit, en effet, de nous démontrer les merveilleuses qualités d'un nouveau pneu dont la principale caractéristique est de se gonfler encoje moins, beaucoup moins, que ceux dont nous équipons jusqu'à présent nos voitures. Or. tout automobiliste le sait moins un pneu est gonflé et mieux il boit l'obstacle, pour le plus grand bien des occupants de la voiture et de cette voiture elle-même.

Et ce n'est pas le seul avantage qu'apporte cette très basse pression. Le Superconfort assure une tenue de route exceptionnelle, et s'annonce comme pratiquement antidérapant. Du reste, il faut croire que ce nouveau pneu maroue un très sérieux progrès sur les précédents, puisqu'on le retrouve aux roues d'un très grand nombre de véhicules exposéf au Salon et que les constructeurs en équipent les voitures ou'ils livrent à leurs clients. DELAHAYE

La 122 Delahaye. l'événement du Salon. Tout le monde en parle pour la louer et la trouver sans rivale. Elle est rapide, confortable, économique et se livre en conduite intérieure grand luxe pour 26.900 francs. T'nique LE PRINCE MICHEL CHEZ ELITE Le voïvode Michel, fils du roi de Roumanie, a visité hier le Salon et s'est arrêté longuement au stand des Bougies Elite de la Société des Oléonaphtes (30, rue Le Peletier, Paris), où MM. Pinon et Fieux, agents généraux, lui ont remis des bougies pour ses voitures personnelles.

Le jeune prince, en acceptant ce présent, a vivement félicité les dirigeants de cette maison française, une des plus anciennes et dont la réputation est maintenant mondiale.

Cette réputation, la bougie Elite la doit à son nouvel isolant en stéalite véritable, d'une forme spéciale et rationnelle, résistant aux variations de la température, à son électrode centrale de métal spécial qui ne subit aucune usure ni déformation à l'usage et enfin à ses joints nouveaux, assurant une.,étanchéité -absolu? aux j> lus hautes pressions. -m

Etablissements WILLEME

130, rue de Colombes, Nanterre A cette même place, nous avions consacré l'an dernier un article aux efforts que les constructeurs de véhicules industriels avaient produits pour la mise au point des moteurs à huile lourde. Parmi eux, Willème se place au tout premier rang; le succès des moteurs à 2, 3 et 4 cylindres à pistons opposés construits aux usines de Nanterre s'est affirmé cette année d'une façon éclatante, et les nombreux exemplaires des différents types de véhicules qui en sont équipés et qui sillonnent nos routes en sont la meilleure preuve. Il est d'un grand intérêt pour les entrepreneurs de transport d'examiner sur le terrain de l'esplanade des Invalides ou sur le stand 67 de la grande nef les différents modèles établis par ce constructeur, modèles parmi lesquels figure une camionnette 5 CV. d'une charge utile de 1.000 kilos ne depensant que 2 fr. 50 aux 100 kilomètres et qui ne manquera pas d'attirer leur attention.

SPORTIFS

Une tenue habillée

ne supporte aucune erreur.

Portez toujours

des bretelles

en tissu élastique.

Vous souvient-il du temps où vous

avez commencé à fumer?

ouTES les cigarettes vous semblaient

avoir à peu près le même goût. Mais, au

bout d'un certain temps, un fumeur d'expé.

rience préfère une cigarette plus douce.

Les Chesterfields sont plus douces. C'est

incontestable. D'abord, leurs tabacs sont

plus doux. Ensuite, une technique savante

les rend encore plus douces.

Les Chesterfields ont exactement les pro-

portions convenables de tabac turc soi-

gneusement combiné avec des tabacs améri.

cains bien mûrs, succulents. Oui, les Ches.

terfields sont plus douces. Elles ont meilleur

goût. Voilà pourquoi "Elles Satisfont."

AMATEURS OE 1 • O. 1* • damed:, octobre

LES PRINCIPALES

ÉMISStONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN

12 heures, informations et concert de musique enregistrée.

Residentie marsch (Schootemayer); Petits Poissons d'argent (Ketterer) La Vague, valse (O. Métra); Chanson de ma maîtresse (Samson); Les Flots du Danube (Ivanovici); Bien faire, mazurka (Maquet); L'as-tu dit ou l'as-tu pas dit? (Bousquet); Irène, conte d'amour (Léon Dazar); Emma, mazurka Nient Time is love Time, duo hawaïen (Joe Davis et Howard Sonson); Allo, Moscou, fantaisie russe (Grothe et Kirchstein).

Xi h. 30, présentation des meilleurs disques de jazz. Texte de M. Canetti Goolus, fox-trot, par Red Nichola and his tive Pennies Tiger Ban, fox-trot, par Jack Hilton et son orchestre; A moment in the dark, fox-trot par Guy Lombardo et ses Royal Canadians China Boy, slowfox par Red Me Kenzie and his Chicagoans; Chinatown my y Chinatown, par Mlle Brothers The mystery sont, slow-fox par Ellington et son orchestre; Was that the human thing to do? slow fox, par Jack Payne's orchestra; Blue drag, fox-trot, par Earl Hines orchestra; In the still of the night, slow fox par le Casa Loma orchestra Sunshine, par Eddie Lang et Joe Venutti.

13 heures, revue de la presse du matin et concert offert par la Diffusion artistique moderne

Esther et Prosper (Julsam); C'est bien possible (de Buxeuil), par le fantaisiste Paul Derly: la Gigonillette (Dior et Ri-

court) Catherine (Grotte et Zimermann), par Mlle Adrienne Gallon; Papa n'a pas voulu (Mireille); Histoires fantaisistes (Max Dino). par Max Dino; le Clown Serge Freddy dans ses excentricités musicales Bonde française (Boëlimann), au piano par Mme Jane Roux: le Bonheur sous ta main (Barel-Clerc) Celosa (Daniderff)- ferrette et le pot an lait" <Guvel), par Berthe Sylva., 19 heures, premières informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5, concert de musique enregistrée. Marche des Sangliers (E. Coudette) Les Caresses, valse (Die Kosenden) La Forêt qui chante, valse hawaïenne (Charlys) Les Airs Salabert, « Les Succès d'hier et les succès d'aujourd'hui » Célèbre Serenata (Marie Tareght) la Rose de Stamboul (Fait) Monsieur et Madame Denis (Wekerlin) Là-bas, dans le Sud (Myddleton) Comtesse Maritza, « Viens, Tzigane » (Kalman) Comtesse Maritza, « Vienne, ville de mes amours » (Kalman) Aubade (Livschakoff) Contrastes, pot pourri (Kobrecht) Washington Post March (Sousa) 19 h. 30, € le Fait de la semaine », reportage par le Petit Parisien.

19 h. 45, causerie sur la musique par M. Louis»Schneider. critique musical du Petit Parisien.

20 h.. théâtre « L'Assassin » (Edmond About), avec le concours de Mlles Suzanne Gonnel, de l'Odéon Renée Dandry, de la Comédie des Champs-Elysées MM. Roger Weber et Georges Cusin, de l'Odéon. 21 h. 15, concert par l'orchestre Sonorn. 23 à 24 h.. musique de danse enregistrée. RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30. culture physique.

7 h. 45, disques.

12 h, le Chalet (Adam) Menuet Boccherini) les Mille et 2tne Nuits (Strauss); Crépuscule à Venise (Sudessi) Tango (Albeniz) Chanson d'amour (Schubert) Menuet (Paderewsky) la Vie parisienne (Offenbach) le Dernier Sommeil de la Vierge (Massenet) Czardas (Monti)

Mireille (Gounod) ballet du Ciel (Masaenet).

15 h., les Ondes enfantines.

18 h. 30, causerie agricole c Pommea et poires utilisations diveraes valeur alimentaire », par Mme Sensemat, directrice de l'Ecole ménagère agricole ambulante de l'Amer.

fi. "« En" flS.hànt à "travers la science »; c La stratosphère Sic itur ad astra ». 19 h. 20, Ballet du Roy (Lully) Petite Suite (Bizet) Habanera (Chabrier) Mazurka (Chopin) Suite bergamasque (Debussy) Danse hongroise (Brahms). 20 h., lectures littéraires présentées par M. Paul Reboux « Pages d'André DahL Chronique par René Dorin.

20 h. 45, radio-théâtre te Quatorzième Convive (Valabrègue) Poète, prends ton luth (Musset).

21 h. 30, Après nous (André Mycho) Deux épaves; la Poire en deux (Galipaux). 22 h.. Ils étaient trois yetdta chats blancs; Marionnettes; le Petit Rentier; Trois petits oiseaux (Plerné); Polichinelle (Rachmaninoff); Suite de Pulcinelta n- 5 (Stravinskyy); l'Ondine (Alexandre Georges).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 heures, chroniques diverses. 17 h. 45 Journal parlé. 19 h. 30, retransmission depuis l'Opéra de Faust, opéra en cinq actes (C. Gounod) PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 heures, informations

12 heures, chroniques diverses, disques. 15 heures, concert par l'Œuvre de la T. S. F. à l'hôpital.

18 h. 15. Radio-Journal.

19 h. 45, disques.

20 heures, diffusion depuis l'Opéra de Faust ((jounod).

RADIO-L. L. (370 m. 1), 12 h, 30 et 20 h. 30, concert.

RADIO-VITUS (308 m.). 20 h.. causerie « Quand l'oppression prendra-t-elle fin ?

20 h. 30, The mystery song (Mills) Une

Girl, c'est gentil (Marf) Ail for me (SImons) Montmartre (Atexander) En dansant la rumba (Sellers-Scotto) Bario latino (Morando) Hello Lola (Means) Sous les ponts (Scotto) Juventud (Alongt) Simplement (Luty) Coupable (Whlting): Oeorgia on my mind (Gorrell) Dans les bouges, la nuit (Bixio) Just frienda (Klenner) De vous (Alexander) biguine (Moretti) Quiero beaarte (Maierba) One hoür (Kruppï) Un Air aym-'pathlque (Sellers) Recuerdo inconsciente (Pagnoul) Récente (Blanc) On a cold and frosty morning (Damerele).

RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. 30, 13 h. 15, 17 h. 30, 18 h. 30, 19 h., concert. 20 h., Sentimiento gaucho (Canaro) Despertas (Bianco) Nido vaccio El pericon argentino (Pettorossi) Une nuit de Paris (Varna) C'est une valse musette (Telly) Chand de ballons Fumeur d'opium (Montreuil) Valse de ballet (Zoubaloff) Notre Sorrentina (Monti) Valse tzigane (Zoubaloff) Mousmette (Piccalini) la Belle au bois dormant (Dicker) le Mariage des inaectes (Sarony) Marche de Neptune.; la Maisonnette de pain d'épice (Ivory). 21 h.. Hérodiade (Massenet).

22 h., C'est une femme qui aime (Tagson) Cajoleuse (Vacher) Ça gaze (Marceau) Albert (Raiter) Lucie (A. de Musset) Cyrano de Bergerac (Rostand) Romance andalouse (Sarasate) Prélude e (Kreisler) Menuet t (Dusseck) Danse hongroise n° 4 (Brahms).

23 h., Benvenuto Cellini (Berlioz) Patrie (Bizet) la Tempête (Honegger) les Cloches de Corneville (Planquette) la Mascotte (Audran) la Divette; Doux regard (Sali) Oallito (Lope) Juju java, (Costonceili).

0 h. 5, demi-heure de musique anglaise Let me ving and l'm luppy To my mammy (Berlin) Say a little prayer for me (Gil' bert) Down the love to home sweet home (Croker) The coster's courship (Macken-

zie) Beppo (Byrne) The ueu> colonial marsch (Hall) Viacount Nelson (Zehere). .ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). Il h., Vie d'artistes (Kienzg Lehariama (Gelger) Fidélité (Blankenburg) Hoch Habsbourg, marche (Kral) Ondes au rivage, valee (Lûllng) la Pie voleuse, ouverture (RMsini) Sérénade pour flûte Pridiricus-Rez (Boland) les Pécheurs de perles, air (Bizet) Un joyeux prélude (Kark) Rhapsodie chinoise (Gabriel-Marie) la Violette de Montmartre (Kalman).

DAVENTRY NATIONAL (1.564 m. 4). 12 h., les Joyeuses Commères de Windsor, ouverture (Nicolaï) Humoresque (Barns); Echo des bastions (Kllng) Rigoletlo (Vardi) Deux Novelettes (Ancliffe) Cloches du couronnemeut le Temps des Ulas; Sérénade (Schubert) Parade des soldats de plomb (Jessel) Sanctuaire du caur (Ketelbey) le Domino mauve (Cuvillier). 15 h. 30, Soirée de Vienne (Schubert) Tango (Albeniz) Czardas n- 1 (Michlell) Vieille Irlande (arr. Bridgewater) Mélodie arabe (Chaminade) Sérénade (Herkens) l'Or et l'Argent, valse (Lehar) Sérénade d'automne (Becee) Caprice (Sipnoret'li). 16 h. 45, la Reine de 8pades (Suppé) Valet de carreau (Steele); 8ous les arches (Flanagan); le Trouvère (Verdi).

19 h. 30. récital de piano drabesque op. 18 (Schumann) Marche (Dohnanyi) Andalouse (Falla); Scherzo en si bémol mineur (Chopin).

21 h. 30, le Bal des papillons (Cowen) le Coeur enchanté (Maude Valerie White). Danses.

Pour bien jouer au yo-yo il faut une ficelle torsadée sans noeud pouf faire roue libre. Envoi franco de six ficelles spéciales se montant sur n'importe quel yo-yo contre mandat 5 francs.

Frobor, service B. 87, rue Monge, Paris. MOUVEMENT DES NAVIRES Long-eourriers français

ne-de-France, de New-Y. au Havre 7/10. De-Grasse, de N.-Y., att. au Havre 9/10. Long-conrrterd étrangers

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Amérique du Nord. Pour New-York, les 12, 19 et 26/10. via le Havre,

Amérique du Sud. Pour Barcelone.. Almeria, Dakar, Rio de Janeiro. Montevideo et Buenos-Ayres. le 15/10 via Marseille.

Afrique. Pour Dakar, Conakry, Freetown, Tabou. Port-Bouet. Accra, Lomé, Cotonou, Douala et Lagos, le 25/10 via Marseille.

Indes et Extrême-Orient Pour PortSaïd, Djibouti, Colombo, Fondichéry, M»draa, Singapour. Saigon, Tour»n» et tUUphong, le 12/10 vla âtrselllt.


LES PROJETS DE M. GHEUSI A L'OPÉRA-COMIQUE

C'est avec une vive satisfaction que l'on a appris dans le monde théâtral la nomination à la direction de l'Opéra-Comique de M. P.-B. Gheusi, dont les qualités brillantes et la connaissance approfondie des questions artistiques et administratives ont été maintes fois mises à l'épreuve. M. P.-B. Gheusi, qui s'est rendu hier matin à la salle Favart où il a eu une entrevue avec M. Lo^tfsMasson, directeur démSsïonnairé", ne caché pas la joie qu'ir*éprouve à se' Tetfouver dans cette maison qu'il quitta, après l'avoir dirigée pendant cinq ans, le 15 octobre 1918 et dans laquelle il va revenir le 15 octobre 1932.

Mes projets ? dit-il. Ils sont simples travailler malgré les innombrables difficultés à l'oeuvre de redressement de notre grande scène lyrique, dont une crise sans précédent a rendu l'exploitation si complexe. Certes, il faudra du temps, beaucoup d'énergie et de courage, mais j'en ai la conviction on doit réussir. Le nouveau cahier des charges rédigé en quatre heures me donne confiance et je ne peux que rendre le plua sincère hommage à la compétence et à la clairvoyance de M. Jean Mistler, notre sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, auprès duquel j'ai trouvé le plus cordial appui.

Les travaux de réfection de la salle et de la scène seront bientôt terminés et je compte pouvoir rouvrir le 10 novembre avec un spectacle qui, s'il n'offre rien d'exceptionnel, donnera cependant une idée des méthodes que nous voulons appliquer.

Je continuerai de jouer les œuvres du répertoire, mais je ne veux pas oublier que le xvm' siècle nous a laissé des ouvrages délicieux qui doivent avoir, sans aucun doute, l'audience de notre public.

J'ai demandé à M. Albert carre ae demeurer le conseiller technique de la Maison, à M. Inghelbrecht d'assurer la direction des études musicales, à M. Bastide cellE de l'orchestre, à Mme Carino celle des ballets et avec de tels collaborateurs je me permets d'envisager l'avemr avec sérénité.

Enfin je vous signale, parmi les modifications importantes, que tous les lundis et deux mois par an à l'époque des vacances le théâtre sera fermé.

Et, maintenant, attendons. Chacun, j'en suis certain, travaillera avec le désir de redonner tout son éclat à cette grande scène, et il faut espérer que tant d'efforts seront couronnés de succès.

M. Gheusi on le voit ne négligera rien pour que l'Opéra-Oomique retrouve tout son prestige aussitôt, secondé par son fils qui aura le titre de secrétaire de la direction, il a entrepris d'étudier son projet de réorganisation et, -hier soir à 21 heures, il a eu une nouvelle entrevue avec M. Jean Mistler.

Les commanditaires de l'Opéra.Comique obtiennent la nomination

d'un administrateur judiciaire

A la suite de la démission de M. Masson, un certain nombre de commanditaires de la Société civile de l'OpéraComique avaient assigné l'ancien directeur de notre seconde scène lyrique afin d'obtenir son assentiment à la nomination d'un administrateur judiciaire de la société.

L'affaire a été appelée hier devant le j u g e des référées, qui a désigné M. Catta, auquel a été adjoint le commissaire du gouvernement près des théâtres subventionnés.

Un soldat indigène s'était perdu pendant les manœuvres de Champagne Il errait dans les bois depuis plusieura jours

Châlons-sur- Marne. 7 octobre (P. P.). M, Hussanet maire de Verrières, a conduit à la gendarmerie de SainteMenehouîc! un -oiciat indigène nommé Djemmah qul avait été trouvé errant dans les bois. Interrogé, le soldat, qui appartient au 25' régiment de tirailleurs algériens a déclaré qu'il s'était perdus dans la forêt au cours des grandes manœuvres de Champagne. N'ayant pu retrouver son chemin, il errait dans les bois depuis le 1"' octobre. Il était porteur de son équipement militaire sac. fusil, cartouchières, etc.

Le soldat égaré a été conduit à Châlons-sur-Marne où l'autorité militaire statuera sur son sort.

Les Etats-Unis demandent

à la France et au Canada

l'extradition des frères Insull L'un d'eux a quitté Paris avec son fils Londres, 7 octobre (d. Petit Parisien.) On mande de Springfield (Illinois) à l'Exchange Telegraph, que M. Sterling, gouverneur de l'Illinois, a demandé aujourd'hui à M. Stimson, secrétaire d'Etat, de prier les autorités françaises et canadiennes d'arrêter M. Samuel Insull, que l'on croit en France, et M. Martin Insull, qui se trouve au Canada.

MM. Insull sont impliqués dans une âffaire d'expropriation à leur bénéfice personnel de fonds appartenant à la Compagnie d'utilités publiques Insull, récemment déclarée en faillite. Et le juge de Chicago chargé de l'instr cti de cette affaire n'avait pu, faute de fonds, s'opposer à la fuite à l'étranger des deux frères.

Samuel Insull, qui fut le roi de l'électricité, avait eu de modestes débuts. Il avait notamment été groom dans une banque de Chicago à laquelle, par la suite, il confia une partie de sa fortune. Il est actuellement âgé de cinquante-cinq ans.

Arrivé à Paris en avril dernier, il était descendu, en compagnie de sa femme et de son fils, à l'hôtel Lincoln, 24, rue Bayard. Mais depuis mercredi matin le banquier américain et son fils ont disparu. Dans l'entourage de M. Insull, on pense que ce dernier est en voyage d'affaires, tandis que dans les milieux policiers on se demande s'il ne se serait pas enfui vers le Luxembourg, où l'extradition n'est pas permise, dans un mystérieux avion qui aurait pris l'air au Bourget vendredi matin.

1\. propos a extradition, Il importe d'ajouter que les deux frères sont nés en Angleterre et que, par conséquent, d'ap,rès la loi anglaise, ils sont sujets britanniques, et l'on peut se demander si l'Angleterre autorisera l'arrestation en France d'un de ses nationaux, sur la demande des Etats-Unis.

En tout cas. Mrs Insull, demeurée à Paris, se refuse à faire la moindre déclaration, de même qu'à l'ambassade des Etats-Unis on se montre discret sur les agissements des deux frères et l'on attend les précisions qui doivent parvenir de Toronto.

En ce qui concerne M. Martin Insull, réfugié au Canada, une dépêche annonce qu'il s'est constitué prisonnier. Un domestique arménien mord une femme au visage

Une scène de véritable sauvagerie s'est déroulée à l'hôtel de la Providence, Nangis.

Mme Ida Tazartes, âgée de quarantesix ans. belle-sœur de l'h6telière, avait, sur sa demande, accompagné au fond de la cour un domestique, l'Arménien Manougian, vingt-deux ans. qui était chargé d'aller donner à manger aux volailles. Là, Manougian de jeta sur elle, la jeta à terre et la mordit avec acharnement à la gorge et sur diverses parties du visage. Seule, l'intervention d'un voisin accouru le fit lâcher Brise. Manougian a été arrêté. Il a déclaré avoir voulu se venger ainsi du retard apporté dans le règlement de ses gages.

POUR LES CHOMEURS Au cours de sa réunion d'hier, le conseil général de Seine-et-Oise a décidé. afin d'apporter une aide aux chômeurs du département, d'accorder une allocation de 1 franc par jour et par enfant âgé de moins de seize ans aux familles des chômeurs, et ce du 16 novembre au 15 mars prochain. La somme nécessaire votée par le conseil général se monte à fr. Au début de chaque mois. les fonds nécessaires seront versés au bureau chargé de la répartition.

En voulant maîtriser son cheval un nomade se blesse mortellement Sur la route de Viel-Arcy, à Bourg-etComin. le cheval attelé à la roulotte d'un rempailleur de chaises, M. Paul-Demestre, s'emballa soudain au passage d'un rouleau de culture. En voulant le maîtriser^ M. Demestre, qui marchait auprès de l'animal. fit un faux pas et vint tomber sur la borne de la route, où il se fracassa R crâne et fut tué sur le coup.

UN JEUNE GARÇON SE PEND Rentrant de son travail, un cantonnier de la Ville de Paris, M. Robin. demeurant dans le lotissement de Poincy, a trouvé nendu son fils Georges, égé de quatorze ans. En raison de son tempérament bizarre, le gamin était éloigné de ses frères et sœurs et confié, depuis la mort de sa mère survenue en mai dernier, à la garde d'une voisine. A plusieurs reprises, le jeune Robin avait manifesté des idées de suicide.

LA FEMME TROUVÉE MORTE DANS UNE BARQUE

Un testament en faveur de son ami a été découvert chez elle

Villeneuve-sur-Lot, 7 oct. (d. P. Paris.) Le Petit Parisien a relaté hier la découverte dans une barque, sur les bords du Lot, du cadavre de Mme veuve Boissy, née Naury, demeurant au village de Casseneuil. On sait qu'à la suite des circonstances mystérieuses entourant cette mort, le parquet d'Agen ouvrit une enquête au coura de IaquelleH il fut amené à interroger un jeuné cultivateur des environs qui paissait pour être l'ami de la veuve. Très maître de lui, le jeune homme reconnut qu'il recevait une large hospitalité chez Mme Boissy. Le témoin a déclaré, en outre, qu'il n'était pas revenu à Casseneuil depuis dimanche. Il ne reste donc plus qu'à vérifier si l'alibi fourni est exact.

La famille de la défunte prétend que celle-ci possédait environ une tren- taine de mille francs. Or, malgré toutes les recherches effectuées au domicil. de Mme Boissy, il a été impossible de trouver trace de la moindre somme d'argent. En revanche, un testament en faveur de son amant a été découvert sur la table de nuit.

Un employé de chemin le fer fabriquait des appareils de T. S. F. à l'aide d'accessoires volés

Bordeaux, 7 octobre (dép. Petit Paris.) Il y a quelques jours, la succursale bordelaise d'une importante maison d'appareils de T. S. F. expédiait ayanttes un appareil perfectionné d'une valeur de 20.000 francs. La caisse qui devait le contenir parvint vide au destinataire. Une enquête, menée par l'inspecteur principal de la sûreté générale Duclos, vient d'aboutir à l'arrestation du voleur. Adolphe Richez, quarante et un ans, employé à la compagnie des chemins de fer du Midi.

Une perquisition opérée à son domicile, 39, rue Saint-Jean, à Bordeaux, a permis de découvrir une quantité considérable d'objets volés. Richez avait, en effet, transformé son logement en un véritable atelier de radiophonie. Il a avoué que, depuis 1929, il profitait de son emploi au factage des messageries pour commettre presque quotidiennement des vols d'accessoires de T. S. F. Il s'en servait pour fabriquer luimême des appareils dont il faisait le commerce. Richez a été écroué au fort du Hâ.

A TOURS, UNE PARISIENNE TENTE DE SE SUICIDER

DANS UNE CHAMBRE D'HOTEL Tours, 7 octobre (dép. Petit Pariaien.) Ce matin on découvrait dans une chambre d'hôtel de la place Jean-Jaurès, à Tours, Mlle Marcelle-Georgette Prin, demeurant 4, place Armand-Carrel, à Paris, actuellement de passage à Tours, qui s'était tailladé les poignets à l'aide d'une lame de rasoir et avait absorbé une certaine quantité de cachets de véronal. Elle fut immédiatement transportée à l'hôpital général. Ses blessures sont légères. On ignore les mobiles de cette tentative de suicide.

UN AUTO CONTRE UN ATTELAGE Une auto conduite par M. Ernest Cartier, représentant de commerce à Breteuil, heurta, à la tombée de la nuit, près de cette localité, un attelage de culture. Le charretier, Albert Désesquelle, âgé de dix-sept ans, a été grièvement blessé à la tête et à la jambe droite. Un des chevaux a également reçu de graves contusions. Quant à M. Cartier, il porte de nombreuses plaies occasionnées par les éclats du parebrise.

Pour détruire la vermine il incendie sa maisonnette Les pompiers de Morangis, auxquels se joignirent bientôt leurs collègues d'une commune voisine, accouraient, l'autre soir, avenue du Belvédère, où un incendie leur avait été signalé dans une maisonnette en bois. Mais quand ils furent sur les lieux du sinistre, ils y trouvèrent le propriétaire de la maisonnette, M. Quillet, qui s'étonna de les voir.

Je n'ai pas demandé les pompiers, leur dit-il. Comme je vais aller habiter Paris, j'ai décidé de détruire cette baraque, infestée de vermine.

Comme le sinistre ne menaçait pas de gagner d'autre habitation, les pompiers ne purent que laisser le feu accomplir son oeuvre,

Un planeur est-il soumis

à l'immatriculation

et son pilote doit-il posséder un certificat de navigabilité ? Tel est le point de droit que le tribunal de Vitry-le-François est appelé à fixer

Vitry-le-Frangols 7 oct. (dép. P. Paris.) Pour la première fois en France, un tribunal aura eu a connaître d'un délit de navigation aérienne commis avec un appareil de vol à voile. Ce tribunal est celui de Vitry-le-François, devant lequel yient de. $om; paraître. it M. Etienne Le, aire, un ancien as de la fameuse escadrille des Cigognes, actuellement moniteur de la Société de vol à voile de Vitry-le-François, chevalier de la Légion d'honneur.

Le 14 juillet dernier, parmi les réjouissances publiques organisées par la municipalité de cette ville, figurait une démonstration de vol à voile. Toutes les précautions nécessaires pour garantir la sécurité du publie avaient été prises. Cependant, au moment où, devant la foule rassemblée, le moniteur allait faire sa démonstration, un adjudant de gendarmerie s'avança pour interdire l'exhibition, sous prétexte que le pilote ne possédait pas le brevet de navigabilité et que son appareil n'était pas immatriculé. M. Lemaire passa outre et, par deux fois, s'éleva du terrain à bord de son planeur. Il fut l'objet d'un

M. Lemaire, qui comparaissait aujourd'hui devant le tribunal correctionnel, a déclaré que partout en France les planeurs évoluaient sans autorisation spéciale et sans être tenus de partir d'un terrain reconnu ou d'y atterrir. Si les mesures prises à Vitry devenaient générales, ce serait la fin de toutes les écoles de vol à voile en France et la disparition d'une catégorie de pilotes d'aviation, alors que l'étranger favorise par tous les moyens les écoles de vol à voile et les sociétés qui les dirigent. Dans sa plaidoirie, le défenseur fit observer que le ministère de l'Air subventionnait les sociétés de vol à voile et qu'il n'avait jamais délivré aux pilotes des certificats de navigabilité. En droit, d'après l'article 1" de la loi de 1924, les cerfs-volants sont considérés comme aéronefs et devraient être immatriculés. Si le planeur n'est pas cité dans la loi, c'est qu'il n'existait pas à l'époque, ou du moins qu'on le connaissait à peine. Et de conclure en demandant l'acquittement, alors que le ministère public avait réclamé une condamnation de principe.

Le tribunal a remis son jugement à quinzaine. Il importe, de toute façon, que la question soit tranchée, car la France se doit d'avoir un statut régissant les appareils de vol à voile.

L'HOMMAGE DE STRASBOURG A SON GOUVERNEUR MILITAIRE Strasbourg, 7 octobre (dép. Petit Par.). Plus le départ du général Brécard approche, plus le gouverneur militaire de Strasbourg fait l'objet de nombreux témoignages de sympathie. Le Petit Parisien a signalé le banquet qui lui avait été offert, dimanche dernier, par le comité alsacien d'études et d'informations. Mercredi après-midi, le gouverneur a présidé, au Cercle militaire, la première conférence de l'hiver 1932-33. A l'issue de sa conférence, M. Paul Bourson a mis en relief le rôle éminent joué par le général Brécard, qui est un des chefs les plus éclairés et les plus aimés de notre armée.

Cet après-midi, le président du Souvenir français, le général d'Arnaud de Pouydraguin, a remis une eau-forte au général, comme hommage de la section bas-rhinoise de fd;uvre pour l'entretien des tombes.

Lundi après-midi, M. Fritz Kieffer, le mécène alsacien bien connu, priera le gouverneur militaire d'accepter une miniature de la statue de Kléber, comme souvenir de très nombreux Strasbourgeois. On voit que le général Brécard emportera dans sa retraite la reconnaissance profonde de l'Alsace française.

UN CHAUFFEUR CONDAMNÉ Le 25 mai dernier, le chauffeur d'un camion, M. Maurice Roigneau. demeurant à Saint-Pierre-lès-Nemours, avait. à la suite d'une embardée, renversé une passante. Mme Beaufils, âgée de cinquantecinq ans, qui décéda des suites 'de ses blessures peu après son admission à l'hôpital de Montargis.

Traduit devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau, il a été condamné é six Tours de prison avec sursis et à francs de dommages-intérêts au mari de la victime et 5.000 francs à son fils,

Les végétations des enfants Amygdalite Nez secs ou bouchés

Rhumes de cerveau Sinusites

tes mamans ne s'inquiètent pas assez de voir

leurs enfants s'enrhumer fréquemment, toussoter pour un rien, garder la bouche ouverte pour dormir. s'affaiblir et devenir fiévreux, etc. L'enfant n'est pas fort et on le bourre de fortifiants. Peine perdue les fortifiants sont inutiles, puisque la cause du mal est dans le nez, exactement dans l'arrière-nez l'enfant est atteint d'une affection très grave, qui laisse après elle des tracés ineffaçables et constitue pour l'organisme entier une terrible menace de tous les instants l'enfant a des végétations adénoïdes et ses amygdales sont souvent gonflées, rouges et douloureuses.

Les végétations gênent ou empêchent la res-

piration nasale, qui devient insuffisante la poitrine s'étrique, la purification du sang par l'oxygène de l'air se fait mal, ce qui provoque des troubles variés lymphatisme, ganglions faiblesse, teint pâle, pommettes mal développées, déformations diverses de la figure et des mâchoires, épaules étroites, intelligence diminuée, aspect hébété, nervosité, frayeurs nocturnes, rêves terrifiants, sommeil qui ne repose pas. A cela s'ajoutent les maux d'yeux, les sinusites.

LES COURSES Hier à Enghien. Les résultats i Paix DE MACHENtHB

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(Haies, à v. aux ench., 7.500 fr., 3.100 m.) 1. Cocyte (J. Teasdale) G 59 50 à M"« A. de Nerville P 13 5U 2. Réparsac (R. Trémeau).P 750 3. Prince Charmant (T. Dunn).P 7 » 4. Red Gauntlet (R. Féger). Non placés Hoca (M. Bonaventure) Mézigue (H. Audouard); Pique Nique (J.-G. Costadoat), dérobé, tombé Isocrate (M. Plaine). Distances courte encol., 4 long., 6 long. Huit partants.

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(Attelé. 7.50U francs. mèrres) 1. Fa MI Soi (R. Petltpas) G 35M à M. P. Buftard P 53 2. Divitiac (Lecomte).P 11 5U 3. Epi d'Or VI (R. Souchon) P 13 » 4. Gri Gri (F. Postel). Non placés Fille d'Albret (C. Domergue) Grand Krack (L. Melines) Franc Picard Il (Bottoni) Carrougiehne (M. Leclercq) Foudroyant (M. Bouley) Dudule Il (J. Trussart) Doryllée (E. Doumen) Gardénia (A. Jeanne). Durées 4' 18", 4' 18" 4' 18" 3/5, 4' Réduction au Kilomètre Douze partants.

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Prix du Bond-Point (25.000 fr., 1.700 m,): An^elico, Ecurie Renier.

Prix de Saint-CJtond (hand., Ir.. 4.000 m.) Brasik. Pourquoi Pas Il. LES INDUSTRIES LAITIERES Lyon, 7 octobre (dép. Havas.)

Le 4' congrès national des industries laitières s'est ouvert aujourd'hui à Lyon. La séance d'inauguration s'est tenue h la salle Molière, sous la présidence de M. Julien Ridoud, président de la chambre d'agriculture du Rhône, assisté de MM. Mercier, président de la Société française d'encouragement à l'industrie laitière Forgeot, directeur des services vétérinaires Palle directeur de l'école vétérinaire de Lyon, et Lyon, ingénieur en chef du génie rural.

MM. Riboud et Mercier ont prononcé des allocutions.

A la séance de l'après-midi, le professeur Porcher a fait une conférence sur l'influence des sols et de l'alimentation des vaches laitières sur la constitution du lait. M. Voilettier, professeur à l'Institut national agronomique, a présenté un rapport sur l'économie alimentaire des vaches laitières, dans lequel il a montré l'importance du choix, de la taille et de la conformation des vaches, selon la qualité et la fertilité du sol.

La séance a été levée après adoption d plusieurs vœux.

les otites et écoulements d'oreilles. tes bourdonnements et enfin la surdité, car les végétations sont la cause première de presque tous les cas de surdité. Les enfants atteints de végétations sont également des proies faciles pour toutes les maladies infectieuses angine, rougole, scarlatine, diphtérie, etc.

Défendez la santé de vos enfants, empêchezles de vivre et de dormir la bouche ouverte ne les laissez pas devenir sourds. Il suffit pour cela de soigner leur ne: deux ou trois fois par jour et le soir, au coucher, glissez dans chaque narine gros comme un pois de Nazinette. Ce nouveau et merveilleux baume nasal, composé uniquement d'essences volatiles extraites des plantes, est contenu dans un tube spécial extrêmement pratique. Nazinette arrête la croissance des végétations et fait respirer à pleins poumons. Rien ne peut la remplacer et l'égaler. Une brochure illustrée de trent-deux pages entoure chaque tube et donne des explications très détaillées sur les végétations, les amygdalites, les maladies du nez et les voies respiratoires et leur traitement par les essences vola.tiles naturelles.

A Soissons, le feu anéantit des magasins de blés

Dix millions de dégâts

Soissons, 7 octobre (dép. Petit Paris.) Un incendie dont on ignore encore les causes s'est déclaré, la nuit dernière, avenue de Laon, dans les bâtiments où la société l'Aisne Agricole possédait des magasins et silos à blé. Les pompiers ne purent que protéger les maisons voisines. Des deux constructions, hautes de cinq étages, il ne reste que les murs en ciment armé. Trente mille quintaux de blé et l'outillage ont été détruits. Les pertes s'élèvent à une dizaine de millions. Le personnel ne chômera pas car il va être employé au déblaiement et à la reconstruction qui seront poursuivis sans délai.

Les électif «énatorialet 4e l'Itère Grenoble, 7 octobre (Radio?)

Par une lettre adressée à M. Albert Milhaud, secrétaire général du parti radical socialiste, la Fédération radicale socialiste de l'Isère fait connaître qu'elle ne s'incline pas devant la décision du bureau du comité exécutif radical et radical socialiste qui a donné, pour les élections sénatoriales, l'investiture à M. Serlin.

La fédération de l'Isère a décidé d'en appeler au congrès de Toulouse.

LA MÉVENTE DES BOIS M. Marchandeau a reçu hier M. Georges Dangon, président de la fédération des associations des communes forestières de France, venu l'entretenir des difficultés financières créées à ces communes par la mévente des bois sur pied.

Le sous-secrétaire d'Etat de la présidence du Conseil a assuré M. Dangon que la question serait examinée avec attention par le gouvernement.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villette, 7 octobre. Arrivages, 5 renvois rentrés, 126 mis en vente, 131 invendus, 11. On a payé le kilo de viande nette de première qualité, 10 50 deuxième qualité, 8 60 troisième qualité, 7 10 extrême, Il 90.

COTONS. Le Havre, 7 octobre. A terme, les 50 kilos octobre, 243 novembre, 242 décembre, 241 janvier, 242 février, 243 mars, 244,; avril, mal, 246 juin. 247 juillet. 248 août, 248 septembre, 219. Ventes 500 balles. CAFES. Le Havre, 7 octobre. A terme, les 50 -kilos octobre, 252 75 novembre, 252 75 décembre, 240 50 janvier. 237 50 février, 234 50 mars, 230 25 avril, 227 mal, 226 juin, 225; juillet, 223 août, 222 25 septembre, 220 75. Ventes 500 sacs.

SUCRES. Tendance facile. Ouverture: courant; 210 50 à 211 P novembre. 211 50 P; décembre, 212 à 212 50 3 de novembre, 212 P 3 de janvier, 214 P. Clôture courant. 209 50 à 210 P novembre, 210 60 P décembre, 211 à 211 50 3 de novembre, 211 P 3 de Janvier, 213 à 213 50. Cote officielle du disponible, 209 50 à 213. BLES. Courant. 114 50 à 114 75 P: novembre, 117 à 117 50 P décembre, 119 25 à 119 75 P 3 de novembre, 119 75 P 3 de décembre, 120 25 et 120 P 3 de janvier, 120 25 et 119 75 P 3 de février. 120 25 à 120 50 P. Cote officielle du blé disponible, 110.

SEIGLES. Incotés.

AVOINES. Courant, 86 il 86 50 P novembre, 85 86 décembre, 85 à 3 de novembre, 86 3 de décembre, 86 a 86 3 de janvier, 87 25 et 87 P 3 de février, 87 75 à 88 25 P.

ORGES BRASSERIE. incotées.

FARINES. Courant, lncotées novembre, 153 A décembre, 154 A S de novembre, 3 de décembre, 3 de janvier, 3 de février, incotêes.

ALCOOLS. Courant, 980 P novembre, 990 P 3 de novembre, 985 A décembre. 1.000 P 3 de décembre, 1.000 A 3 de janvier 1.010 P; 3 de février, 1.010 à 1.025; 3 de mars, 1.015 à 1.035.

FARINES PANIFIABLES. Les farines panifiables valent actuellement 173 francs les 100 kiios. soit une hausse de 2 francs DIMANCHE- ILLUSTRÉ le grand magazine de la famille, publie cette semaine un article de grande actualité dans sa nouvelle rubrique. A l'ordre du jour La naissance d'un nouvel Etat, la Mandchourie, par Pierre Descaves l'émouvant roman de ta vie d'un Inventeur méconnu Jouffroy d'Abbana, par J.-F. Cahen un conte d'action à épisodes historiques Le capitaine Matamore, par Emi!e Pages Entre nous, par Clément Vautel une étude très complète et très moderne sur un département français, par A. Lorbert, aujourd'hui La Merne les pages Je voudrais bien savoir. Pour nous instruire nn peu, Bric-à-Brac, La semaine qui vient de s'écouler, Les pages humoristiques les célèbres pages en couleurs pour les enfants: Bicot, Zig et Puce et Alfred.

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LE GRAND CANAL D'ALSACE

1 ET L'USINE HYDRO-ELECTRIQUE DE KEMBS Ces travaux, que va inaugurer dimanche le Président de la République, constituent la plus puissante installation hydro-électrique d'Europe

La centrale hydro-électrique de Kembs et les écluses du barrage

Mulhouse, 7 octobre (d. Petit Parisien.X Dimanche prochain, le Président de la République inaugurera la première section du « grand canal d'Alsace a et l'usine hydro-électrique de Kembs. Ces travaux gigantesques, qui viennent d'être menés à bonne fin par des ingénieurs français, parmi lesquels il convient de citer au premier rang M. Clément, directeur général de l'Energie électrique du Rhin, constituent une magnifique réalisation de la technique moderne. Conçus par un Alsacien, l'ingénieur René Koechlin. en 1893 déjà, il a fallu que l'Alsace redevienne française pour qu'ils fussent entrepris. A la suite d'un phénomène d'érosion, la barre d'Istein, le Rhin était à peu près Impropre à la navigation entre Strasbourg et Bâle. M. Koechlin sou.mit aux autorités allemandes un plan d'aménagement du fleuve qui fut repoussé.

Grâce au grand Industriel mulhousien, M. Daniel Mieg, le droit d'utiliser les forces hydraulliques du Rhin fut réservé à la France par le traité de Versailles.

Un projet définitif fut élaboré après l'armistice par M. René Koechlin, en collaboration avec M. Aristide Antoine. Après des négociations longues et difficiles, la commission centrale du Rhin Vaànr\ta

Ce projet, dont une petite partie seulement est réalisée aujourd'hui, prévoit la construction sur la rive française du Rhin d'un canal latéral au fleuve, allant à peu près de la frontière suisse jusqu'à Strasbourg, et l'établissement de huit usines hydrauliques entre Bâle et Strasbourg.

Le but poursuivi est double créer une puissance électrique formidable et donner à la navigation entre Strasbourg et Bâle des possitilites nouvelles.

Aujourd'hui, l'une des huit usines prévues, celle de Kembs, est terminée. Elle servira de modèle pour les autres. Pour ce qui concerne le « canal d'Alsace », c'est sa première section, d'une longueur d'environ 6 kilomètres, qui est achevée. Ce tronçon sert de canal d'amenée à l'usine électrique.

Examinons de plus près les travaux qui seront inaugurés dimanche par M. Albert Lebrun.

Ils comprennent le barrage, le canal d'amenée, première section du « grand canal d'Alsace », l'usine hydro-électrique, les écluses et le canal de fuite. Situé à 5 kilomètres de la frontière suisse, e barrage est constitué par un seuil fixe dont les fondations reposent sur les argiles compactes et les marnes qui constituent le lit du fleuve. Cinq piles de béton armé partagent le barrage en cinq travées de 30 mètres chacune. La retenue d'eau réalisée atteint 11 m. 50 au-dessus du seuil.

Le canal qui amène cette eau à l'usine constitue, répétons-le, le premier tronçon du « grand canal d'Alsace ». De section trapézoïdale, il mesure 80 mètres de large à la base et 150 mètres à la surface du plan d'eau maximum. Sa profondeur est de 12 mètres et la vitesse de l'eau de 0 m. 70 par seconde seulement. Le chenal navigable du Rhin n'ayant que 50 mètres de largeur et la vitesse de l'eau variant de 2 mètres à 4 m. 50 par seconde, on voit combien la navigation fluviale sera, par ce fait, facilitée.

A l'extrémité aval du canal est édifiée la magnifique usine-barrage. Six groupes turbo-alternateurs de 32.000 CV. chacun y sont installés dans six chambres indépendantes. La production de la seule centrale de Kembs sera de 750 millions de kwh.

Après son passage dans les turbines, l'eau utilisée est ramenée au Rhin par un canal de fuite. Celui-ci n'est d'ali-'leurs que provisoire puisque, lorsque la deuxième section du « grand canal d'Alsace sera terminée à son tour, l'eau, après avoir actionné la centrale de Kembs, alimentera cette deuxième section, et ainsi de suite jusqu'à Strasbourg.

Pour permettre aux bateaux de passer d'un bief à l'autre, le canal est séparé longitudinalement en deux parties par une digue à partir d'un point situé à environ 1.500 mètres à l'amont de la centrale.

Le canal de navigation proprement dit. qui passe à côté de l'usine, comporte deux éclusea la grande écluse a 185 mètres de longueur sur 25 mètres de largeur. La deuxième écluse, qui la double, est de même largeur, mais n'a que 100 mètres de Innmipiir

Tel est l'ensemble de ces gigantesques travaux effectués dans la région de Kembs, qui donnent à la France la plus puissante installation hydro-électrique d'Europe. Leur exécution a nécessité la mise en oeuvre du matériel le plus perfectionné, tant pour les terrassements que pour la préparation du béton. Il a fallu décaper, en effet, près de 2.000.000 de mq de terres végétales. enlever plus de 7.000.000 de mq de déblais en terrains meubles, plus de 100.000 mq de déblais en terrains rocheux, créer une vole ferrée normale de 50 kilomètres se raccordant au réseau d'Alsace et de Lorraine, établir des routes pour relier les divers chantiers, créer des logements pour plus de 3.000 ouvriers, etc.

L'oeuvre a été parachevée en moins de quatre ans. Elle a coûté environ 650.000.000 le barrage seul, exécuté aux frais de l'Etat, est revenu à 150 millions.

Grâce à l'usine de Kembs, tout l'Est de la France recevra du courant électrique en quantité suffisante pour assurer pendant de longues années son développement économique grâce au grand canal d'Alsace », la navigation entre Bâle et Strasbourg sera intensifiée.

La France peut être flère de cette réalisation.

(Photo Boestch. Saultg.)

Une circulaire de M. Ducos

sur l'éducation professionnelle et la collaboration avec les familles M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, vient d'envoyer une circulaire aux recteurs et inspecteurs d'académie pour leur rappeler « la nécessité qui s'impose aux maîtres des écales de collaborer avec les familles pour l'éducation professionnelle des enfants qui leur sont confiés ». M. Ducos y dit notamment

C'est travailler dans l'intérêt des enfants et des familles que de faire connaître à celles-ci l'existence de vos écoles et des moyens qu'elles offrent pour l'apprentissage d'un métier. Les mêmes raisons vous commandent de vous associer aux parents pour l'orientation profession* nelle des enfants qui vous sont confiés. J'appelle votre attention sur ces tâches essentielles. En montrant par votre exemple que l'école entend être la meilleure collaboratrice de la famille, en guidant celle-ci dans le choix et l'apprentissage des métiers, vous aurez servi les vrais intérêts de l'enseignement technique, de l'enseignement en général et du pays tout entier.

La loi du 25 juillet 1919, qui a organisé l'enseignement technique, nous oblige à mettre à la disposition des adolescents de moins de dix-huit ans, qui entrent dans le commerce et l'industrie, des écoles et des cours où ils recevront l'instruction professionnelle.

Ce but sera d'autant mieux atteint que les centres de culture professionnelle seront plus nombreux et d'un accès plus aisé. On ne peut multiplier, sans Inconvénient. les écoles pratiques, d'une organisation coûteuse et qui éloignent les enfants des milieux ruraux. II convient donc. pour des raisons d'économie, et de bonne -politique "sociale; d'associer l'enseignement 'technique V la' culture" gêHérSlê' O&ns Té$ écoles les plus répandues. C'est le cas des cours complémentaires auxquels un décretloi de 1926 prévoyait que des sections professionnelles pouvaient être annexées sous l'autorité du sous-secrétaire d'Etat de l'Enseignement technique. Cette mesure, utile pour l'enseignement professionnel, avait le mérite de confirmer les cours complémentaires dans leur fonction de centres d'éducation populaire, à la fois générale et professionnelle.

Je ne saurais trop vous recommander une politique si conforme au principe de l'école unique et aux intérêts de l'éducation du peuple. En pratiquant ces fécondes associations, vous aurez tiré des écoles le rendement le plus étendu et le meilleur. En vain des cambrioleurs tentent de défoncer la chambre forte de la direction de l'enregistrement

Des malfaiteurs ont tenté hier de cambrioler la chambre forte de la direc- tion de l'enregistrement et du timbre, rue de la Banque, où sont entreposées des quantités considérables de timbres et de papier timbré.

C'est au retour du déjeuner que les employés, pénétrant dans les lavabos, y découvrirent, abandonnés par les malandrins, une masse énorme, une pince monseigneur de forte taille, ainsi qu'un puissant burin. En un mot, un attirail complet de perceurs de murailles. Dans le mur mitoyen avec la chambre forte, on remarquait trois trous espacés de cinquante centimètres. Telles furent les constatations faites d'abord par les employés, puis par M. Delmas, commissaire du quartier Vivienne, qu'on avait aussitôt prévenu. Il est probable que les cambrioleurs, qui connaissaient parfaitement les aîtres, s'enfermèrent dans les lavabos à l'heure du déjeuner. Le fait est d'autant plus vraisemblable qu'une employée qui voulait se laver les mains avant d'aller prendre son repas trouva fermée la DOrte du réduit

Libres de leurs mouvements par suite du départ des fonctionnaires, les malfaiteurs qui savaient sans aucun doute que le mur du local était mitoyen avec la chambre forte sondèrent le mur pour essayer de trouver une fissure. Mais partout, au bout de dix centimètres, le burin s'ébrécha sur le blindage des coffres. Devant l'inutilité de leurs efforts, les cambrioleurs déguerpirent, abandonnant sur place leurs outils encombrants et qui pouvaient singulièrement compromettre leur fuite. Des spécialistes de la police judiciaire les recherchent.

Chronique judiciaire UN ESCROC CONDAMNE

Un faux savant, Léo Leymarle, qui disait s'occuper de la faune et de la flore du Canada, s'est introduit aa Muséum d'histoire naturelle et à la Société de géographie et a réussi à y voler divers ouvrages et collections très rares qu'il a revendus. Le tribunal lui a infligé, hier, quatre mois de prlson et les parties civiles ont obtenu 5.000 francs de dommaeres-inférAts

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-o- OPERA. Le ténor danois Laurttx Melchior reparaîtra sur cette scène pour trois représentations, qui auront Ileu le vendredi 21. le mercredi 26 et le vendredi 28 octobre.

-o- COMEDIE- FRANÇAISE. Mlle Mary Marquet fera sa rentrée jeudi soir dans le Maître de son coeur.

-o- ODEON. La reprise de Madame Sans-Gène aura lieu ce soir, avec le concours de MM. Paul CEttly, Louis Soigner. José Squinquel, Raymond Girard: Mmes Lily Mounet. Eva Reynal et Maud Bréville-Sylvain.

-o- CHATELET. C'est ce soir que Bach fera sa rentrée dans Nina-Roan, la triomphale opérette toujours interprétée par '•̃ et Sim-Viva

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-o- THEATRE DE MŒURS. Aujour d'hui matinée à 3 heures. Demoiselles en uniforme, œuvre spéciale, pas pour jeunes fllles et Riatoire d'amour. Faut. 10, 20 et 30 francs.

-o- POTINIERE. M. ttaoul Audier retient la date du jeudi 3 novembre, en soirée, pour la générale de Cinq à sept, comédie en trois actes de Mme Andrée Méry.

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MUSIQUE

-o- CONCERTS PASDELOUP (Th des Ch.-Elysées). Aujourd'hui 8 oct., 5 h. Symph. pastorale. Beethoven. Cône. ré min. pr piano et orch., Mozart (M. P. Loyonnet). Prélude à l'après-midi d'un faune. Debussy. L'Apprenti sorcier, P. Dukas.

o- Une répétition au cocktail. Une cordiale réception présidée par 1I. Pam Derval directeur des FOLIES-BERGERE, a eu lieu hier après-midi sur la srène du célèbre music-hall de la rue Richer en l'honneur de la grande étpile de musie-had et de cinéma. Odette FloFelle. La brillante artiste. tout à fait rétablie ae son terrible accident d'automobile, venait retrouver ïes camarades et répéter pour la première fois lea rôles importants que lui ont réserves M Maurice Hermite et M. Jean Le Seyeux les auteurs de la Revue d'amour, que M. Paul Derval, directeur producer des Folies-Bergère, présentera avant la fin de l'année.

-o- MM Dufrenne et Varna retiennent la date du lundi 17 octobre, à 8 h. 30, pour la première représentation, au CASINO DE PARIS, de la deuxième version de la grande revue Sex Appeal Paris avec Marie Dubas et tes ballets allemands Jooss et Trudi Schoop. Mardi 18 octobre, en soirée, présentation à la presse.

LE MATIN au Salon

de l'Auto

LE SOIR aux Folies-Bergère DEMAIN MATINEE

CASINO de PARIS Une révolution au music-hall S MARIE DUBAS dans la grande revue moderne

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'0- Messieurs les ronds-de-cuir, le célèbre roman de Georges Cnurtellne. adapté au théâtre par Raout Aübry. MM. Robert Dieudnnné et Charies Quinel, va devenir un film et sera prochainement présenté à l'écran.

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AU FOYER MUNICIPAL Les maires et conseillers municipaux venus à Paris à l'occasion du Salon de l'automobile sont informés qu'à proximité du Grand'Palais ils recevront le meilleur accueil au nouveau siège du Foyer municipal. situé 49, rue de Miromesnil, à Paris, où ils pourront notamment, à leur gré. recevoir leurs amis et faire leur correspondance, des salles de réunion leur étant, à cet effet, spécialement réservées.

Le XXVII' Salon international d'art photographique

a été inauguré hier

Le salon international d'art photographique organisé par la Société française de photographie et de cinématographie, 51, rue de Cliehy, a été inauguré hier après-midi par M. Faul Léon, Le jury avait retenu 650 épreuves sur 2.000 qu'il avait à examiner, provenant de 32 nations. On éprouve un vrai plaisir d'artiste à se trouver au milieu de cette exposition d'couvres produites par la « chambre noire Les différences ethniques sont d'ailleurs nettement caractérisées et les différentes écoles forment des compartiments très nets.

De plus en plus on cherchera, en photographie, le trait dé vie psychologique, le tableau évocateur des sentiments humains. Et les tendances les plus modernes voisinent avec les plus traditionalistes en cette exposition qui restera ouverte jusqu'au 23 de ce mois. Les marins combattants au ministère de la Marine M. Georges Leygues. ministre de la Marine, et M. Léon Meyer. ministre de la Marine marchande, ont reçu le président et une délégation de la Fédération des associations âe marins anciens combattants venus présenter les vœux de leurs groupements. La cordialité de l'accueil et l'Intérét manifesté par les deux ministres permettent d'augurer très favorablement de leur réalisation ultérieure.

LA REOUVERTURE

DES COURS PROFESSIONNELS Ce soir, à 20 h. 30, M. Guillard, inspecteur régional de l'enseignement technique, inaugurera les cours professionnels de la Chambre syndicale des employés, à la Bourse du travail. C'est là que seront donnés cette année, comme les années précédentes le lundi, le cours de comptabilité le mardi, le cours pratique d'anglais commercial le mercredi, le cours supérieur de comptabilité industrielle le jeudi, le cours de comptabilité préparant au certificat d'aptitudes professionnelles le vendredi, le cours pratique de conversation anglaise. Des cours de droit commercial et d'espagnol seront donnés à l'annexe de la Bourse, 20, rue du Bouloi.

Ces cours, complètement gratuits, sont surtout organisés pour perfectionner les employés de commerce et augmenter leur valeur professionnelle. Syndiqués et non syndiqués y sont également admis.

LES CONGRÈS Le congrès de chirurgie a terminé hier j ses travaux. Dans la matinée, les congressistes s'étaient réunis à la clinique du docteur Calot, qui présenta à ses collègues des enfants intégralement guéris de luxations congénitales par une méthode purement orthopédique.

Chirurgie esthétique

Le S» congrès de chirurgie réparatrice, plastique et esthétique a tenu hier aprèsmidi Ha première séance dans le grand amphlthéâtre de l'école de médecine. Elle était présidée par le docteur Dartigues, assisté des docteurs Claoué et Cousin et de la doctoresse I. Mirmouche. Le professeur Sébileau, président d'honneur, a prononcé une allocution, puis la parole a été donnée aux docteurs Dantrelle, Bourquet, de Paris; .Maurice Péri, d'Alger Urdriga, de Madrid Dragos, de Galatz Prévost, de Marseille.etc.

Les Français de l'étranger

Le congrès réuni sous la présidence de M. Etienne Fougère a étudié hier le statut des Français à l'étranger. Il a demandé que des mesures soient prises pour assurer à nos compatriotes le bénéfice des lois d'assistance dont ils sont privés et des encouragements aux familles nombreuses accordés dans la métropole.

Une discussion très animée a eu lieu au sujet du droit de vote des Français de t'étranger.

Le secrétaire général du congrès, M. Wernlé, directeur de l'Union des Français de l'étranger, a exposé pour terminer que les organisations permanentes qui s'occupent des Français de l'étranger expatriés s'efforcent de réaliser la coordination des efforts et l'unité d'action.

Un pickpocket arrêté au métro Bastille

Le gardien Vincepot, du IV arrondissement, a arrêté, à la station du métro « Bastille », un marchand ambulant de nationalité mexicaine, nommé Pedro Roig, demeurant 64, boulevard Richard-Lenoir, qui venait de voler le portefeuille de M. Hyacinthe Lejeune, 33, avenue Sainte Geneviève, à la Varenne-Saint-Hilaire. Le voleur, qui n'en est pas à son coup d'essai, a été envoyé au dépôt par M. Danès, commissaire du quartier de l'Arsenal.

A la chambre syndicale des remisiers La Chambre syndicale des remisiers près la Bourse de Paris s'est réunie en assemblée générale et a procédé à l'élection de son bureau. MM. Emile Fromentrin Constant Bizard et Joseph Dubois ont été élus président et vice-présidents MM. Emile Villeneau et Edouard Dauphin, secrétaire général et trésorier; MM. René Bertrand et Henri Darde, secrétaire adjoint et trésorier adjoint.

MM. Blanc. Enteunmann, Froment. Lelouche et Relange ont été élus membres du comité.

A la cour de cassation Les accidents au travail dans Ifs porf» et la « faute inexcusable des chrfs d'en*treprise. En rejetant, récemment, Je pourvoi formé par M- Hersant, avocat à fa cour de cassation, au nom de la société l'Entreprise commerciale et maritime. contre un arrêt rendu par la cour d'appel d'Alx. le 23 avril 1931, au profit de M, Haurou, la chambre des requêtes a décldé que, « ioi-3qûHib «iocke» est blessé >«n cours du chargement d'un navire à la suite de la rupture d'un cordage, il y a lieu de considérer que le chef d'entreprise a commis la faite inexcusable prévue par la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail s'il est établi que son contremaître, avisé du mauvais état des cordages, a ordonné de continuer le travail quand même et qu'il a eu connaissance du danger auquol avaient été consciemment exposés les ouvriers ».

La décision de la cour suprême a été prononcée sous la présidence de M. P'iiïi Bouliahe, après rapport du conseiller de Casablanca et conformément aux conclusions de l'avocat général Edmond Durand. Les fautes des victimes d'accidents d'autos. Par une restriction équitable à la présomption de responsabilité dérivée de l'article 1984 du code civil, et consacrée par un arrêt célèbre de ses chambres réunies visant principalement les chauffeurs dangereux qui occasionnent des accidents sur la voie publique. la chambre des requêtes a récemment exonéré de toute responsabilité civile un automobiliste ayant tué un jeune enfant laissé sans surveillance le long de la route et dont la faute avait consisté à descendre à l'improviste, en courant, sur la chaussée pour donner. t?te baissée, au beau milieu du capot de la voiture.

Cette intéressante décision est intervenue par rejet du pourvoi de M. Danls contre un arrêt de !a cour d'appel de parie rendu. le 19 décembre en faveur de M. Breuil. La propriété commerciale et le renouvel'lement des baux. La chambre des requêtes de la cour de cassation a décidé, en rejetant le pourvoi formé par les consorts Caivat, locataires commerçants, contre un arrêt de la cour d'appel de Chambéry en date du 13 juillet 1931 et favorable aux époux Georges, que « le propriétaire peut toujours refuser le renouvellement d'un bail et que « les motifs qu'il donne à l'appui de son refus ne sont que des moyens de défense. modifiables en tout état de cause, opposés au locataire qui réclama des indemnités d'éviction, d'enrichissement et de plus-value ».

Un propriétaire qui a déclaré vouloir reprendre des locaux pour y exercer un commerce similaire peut donc prétendre, par la suite, qu'il entend se les réserver en vue d'une exploitation commerciale différente de celle du locataire.

Les expropriations du quartier SaintMerri et du mont Valénen. Le préfet de li Seine, agissant pour le compte de la Ville de Paris, s'était pourvu en cassation contre les décisions du jury d'expropriation de la Seine, en date des 24 février et 2 mars 1931. fixant E vingt-cinq millions l'indemnité totale accordée aux occupants de l'ilot insalubre n" 1, situé dans le quartier S-ùnt-Merri. et qui comprend la vieille FriifJ^fcçlorg que l'administration municipa:e ne leur offrait que dix millions.

Anrès observations de M" Jdly, Mihura et Nicolay pour tes parties en cause, !a cour suprême a cassé '.€3 deux décisions qui lui étaient déférées, parce oua. en violation de la toi du 17 juin 1915. le jury au lieu de répondre par un chiffr» distinrt "ux trois questions relatives à la valeur de chacun des immeubles expropriés, au ^r^^nt ô°v travaux pour les rendre salubres et à la fixation de Fins'était borné à réwmdre néant iiiT deux preiiières questions.

L'affair» a été renvoyée au jury d'expropriation de Vermines. L9 cour de cassation '1 éera'emprt annu;é un Internent rendu. le si M,fMe< n«r !e trihnna1 civil de Veret rirnnnncqnt l'pxpronristîon du fie dans la TAne nu fnr-t du mont Valérten de S'!rp«ne«î

En offet la loi du 14 aofit 1926 a le* ouvr*?? militaires de la '̃iir^iiK lfrne de P»rl« en énonçant que "«vnropHqf îon £vpnr'»f»1'p des termina -Hné« dans la zone dra fort» aurait lieu ̃̃'vin* 'nrmea nrA^riteçi par-19 loi du mal li)41

Or, en violation de cette loi, le jugement ̃l'exiropriotion s'était basé sur une simn'e *?n conseil municipal de Su- resnes et non sur l'avis de la commission rrpéciale d'enquête.

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FAITS DIVERS

DANS PARIS

Les aecidenb de la rue

Sur un passage clouté, à l'angle du boulevard de Magenta et de la rue Ambroise-Faré, M. Charles Gan, soixante-huit ans, sans domicile fixe, est renversé par un motocycliste. Laribolslère.

Au carrefour Longchemp-Bagatelle, M. Louis Rigaud, vingt-six ans, électricien, 10, rue de Musset, qui circulait à vélo, est renversé par un taxi. Beaujon. Sur un passage clouté, place Fasdeloup, l'apprenti mécanicien Albert Vlgourot, quatorze ans, habitant 14 bis, rue Mouton-Duvernet. est renversé par une auto. Saint-Louis.

Egalement sur un passage ciouté, rue Oberkampf, une camionnette renverse e M. Georges Duminy-Hen, cordonnier, habitant 73, rue Rlquet. Pansé à Saint-Louis. Une jeune mère abandonne

son enfant dam un hôtel

Une jeune femme, modestement vêtue, portant un bébé dans ses bras, louait, l'autre soir, vers 18 h. 30, une chambre dans un hôtel, 28, rue de Dunkerque. Elle ressortit seule de l'hôtel, quelques instants plus tard, en déclarant qu'elle allait faire des achats dans une pharmacie voisine. La gérante de. l'hôtel attendit vainement le retour de la jeune mère. Le lendemain, elle se décida à avertir le commlssaire du quartier Saint-Vincent-de-Paul qui, après avoir enregistré sa déclaration, a fait conduire le bébé abandonné aux EnfantsAssistés.

Mme Marie Moussot, quarante-huit ans, demeurant 7, rue Mayet, s'asphyxie au moyen du gaz d'éclairage.

Quai d'Orsay, en face du n° 100. un manœuvre algérien, Chouarne Taak. trentequatre ans, est écrasé par la chute d'un arbre qu'il abattait avec des camarades. Mort à Necker.

En faisant fondre de l'encaustique. Mme Louise Romain, trente-cinq ans, 12, rue Juge. se brûle sérieusement aux mains. Un commencement d'incendie a éclaté 172, avenue de Clichy, chez M. Aurus, par suite de la chute d'un réchaud à alcool. Quai des Grands-Augustins, un garçon de café, M. Georges Milo, trente-trois ans, habitant 5, rue de Blalnvllle, s'est jeté à la Seine. Des passants l'ont retiré sain et sauf et conduit à la Charité. On a découvert, dans une baraque en bois, 15, rue Blanqui, le cadavre de I M. André Toutin, couvreur. Il s'était pendu. dix-neuP

fourreuse, habitant chez sa mère, 124, avenue Marguerite-Renaudln, à Clamart. s'est suicidée au moyen du gaz d'éclairage chez.

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sa sueur, 6, rue d'Auteuil, désespérée de la mort de son fiancé survenue trois jours auparavant.

Le feu s'est déclaré dans une biscuiterie, 46. rue Cantagrel. Il a été rapidement éteint par les pompiers. Les dégâts sont peu importants.

Le docteur Penelle, soixante-seize ans. habitant 7, rue de Sfax, meurt subitement dans un taxi qui le transportait de l'avenue Duquesne à son domicile.

M. Maurice Cler-Renaud, vingt-six ans, Ingénieur, 11, rue de Belfort, à Asnlères, tombe dans la cage d'escalier d'un immeuble en construction, 26, rue Marignan, et se blesse grièvement. Avenue Junot. 3, M. Alphonse Fabre, trente-sept ans, employé, est trouvé inanimé à son domicile et a succombé peu après. Suicide ou accident ?

L'inconnue retirée de l'eau quai Henri IV dans les circonstances que nous avons relaté hier a été identifiée. Il s'agit de Mme Bertha Derlllieu, débitante. 40, rue de Chaligny.

Une explosion due au gaz d'éclairage s'est produite dans un atelier de soudure, 66, avenue de Choisy. Les dégâts sont purement matériels.

DANS LA SEINE

Une quinquagénaire a disparu Mme veuve Cécile Bordier, ügée de cinquante-cinq ans, a disparu depuis deux jours de son domicile, 62, rue Jean-Jaurès, à Champigny-sur-Marne. en laissant une lettre dans laquelle elle déclarait vouloir se jeter dans la Marne.

Comme elle avait déjà tenté, à deux reprises, de mettre fin à ses jours, on craint que. cette fois, elle n'ait réussi à mettre son projet à exécution.

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La vie sportive Les épreuves organisées

avec le concours du « Petit Parisien » LE MATCH FRANCE-FINLANDE

AU STADE DE COLOMBES

Pour clôturer la saison sur piste, la Fédération Française d'Athlétisme, avec le concours du Petit Parisien, organisera pour demain dimanche, au stade de Colombes, le match FranceFinlande.

La représentation finlandaise sera particulièrement bonne. Et si, dans la vitesse pure, on peut concéder un léger avantage aux Français, il apparaît que ceux-ci auront à faire dans les épreuves de demi-fond où ils se heurteront à des hommes de tout premier plan. Il en sera de même dans les épreuves de concours.

Dans le saut en hauteur, la sélection finlandaise est la meilleure d'Europe; elle comprend Reinikka, qui s'est classé quatrième aux Jeux de Los Angeles et premier Européen cet athlète est recordman de Finlande avec 1 m. 95. Il sera épaulé par Peresola, champion officiel de Finlande avec 1 m. 905. Au saut en longueur figure Tolamo, recordman de Finlande avec 7 m. 42. Le deuxième Finlandais sera l'athlète compiet Jarvinen.

Au saut à la perche, Lindroth et Lehtinen franchissent régulièrement 3 m. 90.

Dans les lancers, on peut signaler K. Jarvinen, lequel, ü y a deux semaines, a porté le record de lancement du poids de son pays à 15 m. 92 Vaalamo, nouveau champion du lancement du disque, qui a lancé récemment à plus de 46 m., et Pêntilla, recordman du monde du lancement du javelot avec près de 70 mètres.

Au lancement du poids et du disque, le deuxième homme, Alarotu, est un bon spécialiste qui a lancé le poide à plus de 15 mètres; au javelot, Hianamaki est un des nombreux spécialistes finnois ayant passé 63 mètres.* Avec une telle représentation au concours, la Finlande peut espérer vaincre n'importe quelle représentation européenne.

L'arrivée des Finlandais

Les athlètes finlandais arriveront à Paris aujourd'hui il 15 heures à la gare du Nord au lieu de 17 heures comme annoncé précédemment.

Ils seront reçus à partir de 17 heures à la légation de Finlande, cours Albert-I". Le C. A. S. G.

A LA PISTE MUNICIPALE

La réunion annuelle du C. A. de la Société Générale se déroulera demain dimanche à la piste municipale, avec le concours du Petit Parisien. Au programme de cette réunion figu- rent les épreuves suivantes

Prix Louis-Minvielle (vitesse internationale amateurs et indépendants);' individuelle internationale (5 km.); individuelle sur 5 km. réservée aux coureurs sélectionnés du Trophée de Paris; Trophée de Paris (américaine 100 km.).

De nombreux concurrents de valeur ont fait parvenir leur engagement aux organisateurs.

LE MARATHON DE LA MARCHE SERA DISPUTÉ DEMAIN

Sur une distance de 42 kilomètres, avec le concours du Petit Parisien, l'Union Française de Marche fera disputer demain le Marathon de la marche.

Pour cette épreuve qualificative au Grand Prix de l'Armistice, les organisateurs ont reçu les inscriptions de 200 marcheurs qui sont convoqués demain dimanche, à partir de 9 heures, au barrage de Saint-Denis, 4, route de Gonesse. Le départ leur sera donné à midi très exactement.

L'itinéraire de l'épreuve sera le suivant

Drnacy, fa Courneuve, StainSi Saint*Dem» (barrage).

UN NOUVEAU STADE CORPORATIF L'Union Sportive du Bon Marché présentait hier à la presse, à Wissous, son nouveau stade. Le terrain, acquis il y a huit mois, a subi maintes transformations fort heureuses. Dans ces installations, tout a été prévu, depuis le jeu de boules jusqu'au terrain de football et la piste de course à pied, en passant par les sautoirs, terrains de basket-ball et de tennis.

Conçu dans le but d'encourager la jeunesse à la pratique des sports pour en retirer simplement des avantages physiques, les hauts dirigeants de ]'Union Sportive du Bon Marché ont laissé à ce cadre son caractère champêtre qui sera autant apprécié par le personnel du Bon Marché que le seront les installations sportives par les pratiquants.

LE HOCKEY SUR GLACE

AU PALAIS DES SPORTS

La deuxième réunion de la saison de hockey sur glace se déroulera ce soir au Palais des Sports.

En premier match, le Stade Français rencontrera une sélection parisienne. Le second match, plus important que le précédent, opposera la forte équipe du Chamonix Hockey Club à celle du Central H. C.

Pour compléter le programme, une course de 3.000 mètres sera disputée. Le départ du Jeanne-d'Arc » Emportant la promotion de jeunes officiers de marine récemment sortis de l'école navale, le croiseur-école d'application Jeanne-d'Arc a appareillé de Brest, pour faire le tour du monde. On sait qu'il traversera la Méditerranée et qu'il ira, par Suez, dans la mer Rouge et la mer d'Oman. De l'océan Indien, par le détroit de Malacca, il gagnera l'archipel de la Sonde, les mers de Chine et du Japon. Traversant l'océan Pacifique nord il touchera ?nx Hawaï et "n Californie, puis, par Panama, passera par la mer des Antilles et franchira l'Atlantique nord pour revenir, en juillet prochain, à son point de départ.

M. Georges Leygues, ministre de la Marine, avait été frappé du fait que. retenus par les nécessités militaires actuelles dans les escadres métropoli- j taines, un certain nombre d'officiers arrivaient aux grades supérieurs sans avoir eu l'occasion de prendre contact It avec des régions importantes du globe qu'ils ne doivent pas ignorer.

Il a voulu que, dès leur rentrée dans la carrière active, tous les officiers profitent de la croisière d'application pour acquérir une vue d'ensemble des grands intérêts français répartie dans le monde, des divers continents et des mers qui les baignent.

L'itinéraire du Jeanne-d'Arc a été établi de manière que ce bâtiment, dont les escales ont été si remarquées lors de son premier voyage en 1931 et 1932, visite les colonies françaises et les pays étrangers où, depuis longtemps, notre pavillon ne s'était pas montré ou' n'avait été représenté que par de peti- tes unités anciennes.

Pour la première fois, en vertu d'une décision récente du ministre de la Marine, les jeunes ingénieurs du génie maritime sortant de l'école Polytechnique ont été embarqués sur le Jeanne-d'Arc. Ils se prépareront par la pratique de ia mer à leurs futures fonctions; ils apprendront à bien con- naître les besoins de nos navires de guerre en naviguant et ils noueront avec leurs camarades de l'école navale des liens d'amitié et de confiance. AU CADRE DE RESERVE L'intendant général de première Classe Letier, directeur du service de l'intendance de la 7' région, est placé dans la section de réserve.

LES SEPULTURES MILITAIRES DANS LE NORD

Arras, 7 octobre (dépêche Havas.) Voici la liste des militaires retrouvés dans le courant du mois de septembre 1932 au cours des fouilles entreprises par le ministère des Pensions dans le secteur nord d'Arras;

Français connus, 43; inconnus, 41. Allemands connus. 14; inconnus, 107. Soit au total: 205.

Parmi les soldats français inconnus, ceux susceptibles d'être identifiés sont un soldat français sur lequel a été retrouvée une plaque d'identité détériorée M. Rimar Joseph, classe 1914, matricule 70; un soldat français sur lequel on a retrouvé des galons de sergent, écussons du 158" R. 1. E., médailles religieuses. une de très petit module paraissant être en or, avec inscription gravée « Souvenir de N.-D. de Lourdes a et l'autre à l'effigie de N.-D. de Fourvtère.

Un soldat français sur lequel Il a été retrouvé des galons de sous-lieutenant. écussons du 158* R. I.. un médaillon en or. Un soldat français sur lequel il a été retrouvé une plaque d'identité avec Inscription « Tirailleurs marocains, 2- compagnie, matricule 89 s.

Un soldat français sur lequel Il a été retrouvé une plaque d'identité très détériorée sur laquelle on a pu ltre c Auguste Le.rt. matricule 34 ».

Un soldat français sur lequel il a été retrouvé une plaque d'identité très détériorée « Guillau. Emile, classe 190., matricule 55

Un soldat français sur lequel il a été retrouvé une bague en aluminium genre chevalière avec initiales entrelacées G. L. LIQUIDATIONS JUDICIAIRES. Société Clrelly's » capital 100.000 francs. modes, 7. rue N.-D.-de-Lorette. Edouard Terre, couture « Suzanne et Madeleine 1, rue Louis-le-Grand.

LE RALLYE DES ANCÊTRES

Ayant terminé le parcours imposé pour le Rellye des ancêtres, deux concurrents font, sons les. regards amusés de la foule, contrôler leurs voitures, place de la Concorde

L'INSTITUT D'URBANISME DE L'UNIVERSITE DE PARIS L'Institut d'urbanisme de l'université de Paris dispense un enseignement qui a pour but de contribuer à la construction, à l'embeilissement et à l'administration des villes. La durée de son enseignement, non compris la préparation d'un mémoire, est de deux années. Le succès aux épreuves de fin d'études donne droit à un diplôme d'études spéciales d'urbanisme délivré au nom de l'université de Paris.

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LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne: Sens, 1 m. 24.

Haute-Seine Bray-sur-Seine. 0 m. 82 pont de Montereau, 1 m. ?o; pont de Melun. 2 m. E3: écluse de Varenne, 2 m. 19; écluse de Port-à-IAnglais, 2 m. 91.

Basse-Seine: pont de la Tournelle. 0 m. 79; pont Royal, 2 m. 48: écluse de Suresnes. 4 m. 34; barrage de Chatou. 3 m 20. Seine fluviale: Andrésy. 0 m. 95: Mantes, 3 m 23; Méricourt, 3 m. 47; Damery, 0 m. 34.

Qrand-Horin Pommeuse, 0 m.

Marne: écluse de Chalifert, 2 m. 47; écluse de Charenton. 2 m.

Oiae: barrage de Venette. 2 m. 53.


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Les objets ne seront visibles qu'au moment de la vente.

L'administration des Chemins de fer de l'Etat décline toute responsabilité au sujet de la conservation des objets à partir de l'adjudication.

Enlèvement Immédiat. A défaut, il sera perçu un droit de magasinage, au taux du tarif en vigueur sur le réseau, qui commencera à courir le lendemain de la vente.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 7 Octobre

L'allure de notre place a été aujourd'hui très Irrégulière et même lourde et les affalres traitées complètement nulles. Après une ouverture ferme, en légers progrès sur la veille, un peu d'hésitation s'est produit, puis les cours ont commencé à fléchir et, peu & peu, les quelques plusvalues enregistrées ont été totalement eftacées. La Bourse n'a manifesté en ellemême. d'ailleurs, que bien peu de velléité de résister à la baisse, si bien que le mouvement a été en s'accentuant et que la clôture s'est effectuée parfois légèrement audessous des niveaux de la veille.

Au reste, l'arbitrage britannique s'est montré peu actif, à la différence des précédentes séances, et son appui a grandement fait défaut à notre marché. Bien plus, dans le courant de ia séance, la tendance de Londres a paru se renverser et les cours des Internationales en ont particulièrement souffert. Le résultat en a été une ambiance

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT ~^Tf£ur7 "c^rTî^rT "ïgrf"S^ Cours I Com nrsced' lan tout ureoéd' laq Jour prâcM'Ian jour préoéd' Un Jour oahoiipt i Ford S perpétuel 75 Peugeot 272 3 amortissable 84 40 84 45 i Raffineries ordo 1770 1785 4 25 86 1 Allemagne lYoung). 675 «4 95 94 86 94 85 94 75 Russe consolidé 4 101 101 10 101 15 Turquie Dette OU. 27 15 27 60 27 27 104 90 105 j Ott. 5 23 85 23 60 6 1928 102 05 Banq.Nut.du Mrilq. 174 Caisse autonome. 9B9 988 50 50 Hanque Ottomane.. Banque de France.. 11535.. 11505.. 11550.. Créa. Foiic.Egjuti™ 2010 2070 Banque d'Algérie.. 10050.. 99U0 Can.Pac.Ratlwa)' Cr tOS 398 B Paris et Pays-Bas 1515 WMTOW-lit» ordtn.. 75 60 72 78 60 Banq. transatlant.. 874 Central Miuing Bana de l'Un Parte Montwattnl 14J. Comp. Algérienne.. 1500 H»5 KIo-Tinto 14S0 1410 1425 Compt Nat. d'Esc. 1139 Azote Sté Norvèg M5 Créd. Comm. France 693 Laut. Nitr. Cv Ltd. 46 47 Créd Fonc dePrance 4590 4565 Boyal Dutch 1557 1617 Crédit Lyonnais 2010 2005 2086 2005 Raffineries Egypte. 470 Société Génénle. 1090 1086 1100 1097

Rente Foncière. 6SO. 640.. 645.. 63 31 BANQUE pàrtdè'fondaï. 12325.. 12320.. Çafro-Héllon. (cap.) 1005 Société civile.. 3400 3415 1425 3425 Banq. Nat. d'Egypte 2435 2421 2485 Fm m».. S02.. Mcxloan Eagle 37 25 36 Lyon. 1070 1070 1080 Franco- Wyoming Midi 928.. 920.. Silï» Plans, 24 60 t3.. Nord 1470 1470 U^- 1485 Colombia. Orléans 992 Concordl» 48 25 4.r> 47 45 SantaTFé 1010 1012 1020 Shell 221 50 223 220 60 Métropolitain 1339 1328 1331 De Beers ordinaire. 366 Lvonnalse des Eau» 2280 .laïersfonteln 93 60 90 93 Dlrtrlb. d'Electricité 2105 2120 Bmkp&n Electricité de Paris. 1198 11S0 1200 E;mt Rand 67 66 76 67 50 66 60 Electr. de la Seine.. 723 725.. Uoldaelds 149.. 147 149.. El. et Oaï du Nord. 673 675 670 Crown Mines 517 518 CI' Gén.d'Electricité 2135 2t20 Rand Mines 842 341 Ener.EI Littor. Méd. 995 Johannesburg 0. 139 N.-Lirm. (I.e Trlpn.) 1900 1010 Caoutchoucs 90 87 90 26 89 60 Thomson-Houston 378.. Eastem 51 76 62 60 Union d'Electricité. Gula KallimnoM o9 57 50 61 Forges Nord et Est. 538 Kuala Lumpur. 92 50 88 94 89 Tréaieries du Havre 469.. 462.. 462.. Malacca 89 75 94.. 92.. Courrières 387 362.. Padftlw 243 50 fc!8 242.. Lens 468 250 Boléo 79.. 78.. Tawanvlka 80 79.. 80 60 80 60 Pennarroys 279.. 277.. 284.. 278.. Vieille Montagne. 1375 1375 1376 212.. 210.. 215.. 211.. Chartered sa.. 8S Etabli»» Kuolman. Mozambique 29 28 2o 29 Pho» nat£ iTafs? 348 Trauavaal 0925 102 Prod.Chim.d'Alais. 1191 1185 1195 Broay 230 Chareeurs Réunis.. 219 216 Liévln 60 285 Transatlantique ordo 89 71 70 Hotchkiss 1112 1100 1105 Voitures à Paris 17B Hydro-Biectr. Cère. 117 AirLioulde T. et F. Sosnowlce. 256 50 57 Citroen (actions). 479.. Coustantlne 248.. Tilhtec Privilégié. 1S4 50

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AUX HALLES HIER Baisse de 0 30 au kilo sur la bavette de boeuf, 4 à paleron, 4 à 7 20 plate côte, 4 à 7 20 collier, 3 à 6 20. Hausse de 0 20 sur lea reins de porc, 7 à 12 20 poitrine, 7 à 11. Le veau et le mouton sans changement.

Hausse de 0 25 au kilo sur le lapin mort, 10 75 à 11 60 de 0 25 sur l'oie dépouillée, 10 75 à 11 50 de 0 50 sur le poulet nantail, 14 50 à 16 50 gâtlnais, 15 à 17 25

Hausse sur le colin décapité, 10 à 18 50

défavorable, qui s'est étendue à toute la cote. Le comptant lui-même a été dénué d'intérêt et termine il peine soutenu. Aux changes, la faiblesse des devises britannique et américaine s'accentue. La livre sterling clôture iL 88 après le dollar & contre respectivement et 25,5025.

Londres. Le marché est à peu près Inactif. L'ensemble de la cote fait cependant preuve d'une plus grande résistance, exception faite cependant des pétroles qui doivent céder du terrain. Les mines d'or font bonne contenance, de même que les diamantifères. Indécision des cuprifères. Berlin. C'est toujours la faiblesse qui domine. Les affaires sont, d'ailleurs, des plus restreintes, la spéculation et la clientèie s'imposant la plus grande réserve. La clôture s'effectue au plus bas.

le kilo entier, 3 12 la daurade anglaise, 4 à 8 le merlan, 250 à 5

Les beurres fins valaient de 17 60 à 21 le kilo ordinaires, de 15 à 18. et les œufs de 470 à 850 le mille.

Baisse sur les haricots à écosser du Nord, 160 à 190 les cent kilos les carottes de Meaux et Plins, 50 à 90 les haricots à écosser du Midi, 180 à 230 les raisins noirs du Midi, 200 à 250 du Sud-Ouest. 180 à 400 les figues fraîches du Midi, 250 à 500. Hausse sur les scaroles de Paris, 20 à 100 le cent rçndive belgfe. 400 à 500.

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2° Via Dunkerque-Folkestone, Service de nuit. Prix des places aller et retour (sauf variations) et y compris le droit de timbre Adultes 1" classe 451 fr. 75 2. classe sur le réseau du Nord. 31 classe sur le oateau et sur les chemins de fer anglais 294 fr. 3- classe 241 fr. Réduction pour enfants de quatre à dix ans.

Les billets donnent droit à une franchise de 30 kilogrammes de bagages sur tout le parcours (pour les enfants, le poids est réduit à 20 kilogrammes). Pour plus amples renseignements, horaires, délivrance de billets, s'adresser à la gare du Nord, 18, rue de Dunkerque à Paris, à la Compagnie du Southern Railway, chez Thos Cook et Son. 2, place de la Madeleine, Paris (VIU«) et à la Compagnie du London Midland and Scottish 12, boulevard de la Madeleine.

FOIRE DE BORDEAUX Une ou deux journées à Bordeaux. Le dimanche 30 on les dimanche et lundi 30 et 31 octobre 1932. Délivrance de billets à prix exceptionnellement réduits. A l'occasion de la Foire de Bordeaux, certaines gares de la Compagnie d'Orléans situées sur les parcours Indiqués ci-dessous, délivreront, en 3- classe seulement, des bil-

lets aller et retour prix exceptionnellement réduits, permettant de passer à Bordeaux la journée du dimanche 30 octobre ou celles des dimanche et lundi 30 et 31 octobre 1932 Poitiers aux Eglisottes, Thiviers à Angoulême. Magnac-Touvre à Virazeil par Ribérac et Mussldan, Limoges à Saint-Medard-de-Guizières par Périgueux, Limoges à la Rochefoucauld, Briv» Parcoul-Médillac par Ribérac, Périgueux Monsempron-Libos, Sarlat à Castillon par le Buisson et Bergerac, Eymet à Esplet. Les voyageurs n'auront droit à aucun enregistrement de bagages. Ils devront utiliser exclusivement, tant à l'aller qu'au retour, !es trains désignés sur les affiches apposées dans les gares Intéressées. La validité des billets aller et retour sera de deux jours, sans prolongation, avec faculté de retour au bout d'une journée. L'émission des billets cessera le 29 octobre à 18 heures.

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Aller. Dép. 8 octobre Cherbourg. 17 h. 10 Valognes, 17 h. 38 Carentan, 18 h. Lison, 18 h. 16 Bayeux, 18 h. 43 Caen, 19 h. 14 Paris-Saint-Lazare, 22 h. 51. Retour. Dép. 10 octobre Paris-SaintLazare. 0 h. 30 Caen, 4 h. 52 Bayeux, 5 h. 26 Lison, 5 h. 50 Carentan, 6 h. 6 Valognes, 6 h. 33 Cherbourg, 7 h. Prix des billets AR.: S» cl., 114 fr., 105 fr., 96 fr., 91 fr., 83 fr., 73 fr. cl.. 74 fr., 69 fr.. 63 fr., 59 fr., 55 fr., 48 fr. Les enfants de trois à sept ans paient la moitié de ces prix. Les voyageurs de Saint-Lô bénéficieront des prix réduits 2' classe, 97 fr., 31 classe, 64 fr. et seront acheminés par le train 3.408 partant de Saint-Lô à 17 h. 40, en correspondance à Lison avec le train spécial.

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