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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-07

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 07 octobre 1932

Description : 1932/10/07 (Numéro 20310).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627509k

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE DESARMEMENT iiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)iiiiiiiiiiiiiiii]itiiiiiiii;uiiiiiiiiHtiiii>iiiiiiiiiiiiiiiiiiittiiiiiitiiititiiiifintttiiiiin M. Macdonald renonce au projet de la conférence cinq

LORD TYRRELL EST VENU EN INFORMER M. HERRIOT HIER APRES-MIDI

La suggestion anglaise s'est heurtée à Berlin à une résistance de fond qui n'a pu être suffisamment surmontée

Lord Tyrrell s'est rendu, hier à 16 heures, au Quai d'Orsay, pour informer M. Herriot, au nom de son gouvernement, que la date de convocation pour la conférence à cinq, qui devait avoir lieu à Londres, était reculée. Le communiqué remis à 19 heures aux représentants de la presse diplomatique par le président du Conseil lui-même ajoute que c la conversation à ce sujet continue entre Londres et Paris dans l'esprit le plus amical >.

La conférence projetée par M. Macdonald pour essayer de résoudre le problème posé par la revendication allemande de l'égalité des droits en matière d'armements se trouve donc remise à des jours meilleurs.

Il est difficile d'indiquer avec précision les motifs qui ont incité le gouvernement britannique à abandonner assez brusquement et sans doute sirce die son projet, mais J est extrêmement probable que ce renoncement doit être principalement imputé à l'attitude du gouvernement de Berlin.

Après avoir accueilli la suggestion britannique avec acrimonie, le cabinet von Papen a bien esquissé ensuite une mine plus aimable, mais dans le fond il est resté sur ses positions et c'est sans doute ce que l'on a vite compris à Londres. Dans ces conditions, la conférence courait à un échec certain et on ne peut que louer M. Macdonald d'avoir coupé court et de n'avoir pas persisté à tenter l'impossible.

Le gouvernement français, lorsque le projet lui fut soumis, s'était bien gardé de le repousser d'emblée, quoiqu'il présentât de réels dangers, et avait préféré voir venir. M. Herriot, assailli de questions par les journalistes, n'avait, fort sagement, rien laissé percer de son sentiment ni révélé, ne fût-ce que la substance, de ses entretiens avec lord Tyrrell et sir John Simon.

Cette réserve est aujourd'hui récompensée.

Lé gouvernement britannique a pu retirer son projet aussi simplement qu'il l'avait présenté. L'accroc qui allait être fait à la toile du désarmement lentement tissée à Genève ne s'est pas produit.

La France, qui n'avait pris aucune pz,rt à l'initiative du projet, demeure non moins étrangère à son renvoi et, éventuellement, à son définitif abandon. Demain comme hier elle poursuivra son action à Genève en développant sa politique selon la ligne du pacte. Le désarmement ne peut, en effet, aboutir que par la voie des solutisons collectives. D'ailleurs, contrairement à ce que l'on affecte de croire eu Allemagne, la question de l'égalité des droits, loin d'avoir été ignorée par la conférence du désarmement, fut, au contraire, prise en considération et nettement réservée dans le rapport Benès.

Dans l'affaire du désarmement, la France continue à se tenir étroitement aux côtés de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de tous ses alliés de l'Europe centrale et espère que les vues d'une autre puissance encore concorderont de plus en plus avec les siennes. Lucien BOURGUES

L'IMPRESSIONNA GENEVE Genève, 6 octobre.

DE FOTRE ENVOYÉ EPÉCIATi

C'est avec une vive satisfaction qu'on a appris ici, ce soir, l'ajournement aine die de la conférence que M. Macdonald avait envisagé de réunir à Londres, le 11 octobre courant, pour essayer de résoudre le problème de l'égalité de droits posé par l'Allemagne.

Les raisons ? Nous les avons exposées trop complètement depuis deux jours pour avoir besoin d'y revenir. Chacun ici est persuadé qu'à vouloir chercher l'accord trop vite sur la question de principe on ferait tout échouer. Il est évident, ainsi que le souligne, ce soir, le Journal de Genève., que le moment est mal choisi pour forcer l'entente.

Ce u'est pas en pleine période électorale, quand il ne songe qu'à enlever des voix aux naz'.s en se montrant plus nationaliste qu'eux, qu'on peut attendre du gouvernement allemand des concessions publiques. La France. d'autre part, ne peut souscrire au principe d'égalité que contre un accroissement de la sécurité. Lui proposer la première sans loi offrir la seconde, c'était non seulement mettre le gouvernement français dans l'obligation do dire non, mais de réduire a néant tous les efforts déployés actuellement ici par la délégation française en particulier pour combiner l'orgatiisation de la sécurité avec une réduction effective et équitable des armements.

La tactique de Londres avait un autre inconvénient, celui d'indisposer en outre tous ceux qui participent à ses efforts et, plus spécialement les Etats voisins de l'Allemagne, nos ami3 de Pologne, de Tchécoslovaquie, de Belgique, que la solution du problème de l'égalité intéresse au premier chef, comme d'ailleurs nos amis yougoslaves, dont les voisins Hongrie et Bulgarie n'attendent, pour donner de la voix, que le succès de la manœuvre allemande.

Cela est si vrai qu'hier soir M. Benèa a fait auprès de M. Paul-Boncour une démarche très nette, que M. Fotitch a renouvelée aujourd'hui, au nom du gouvernement de Belgrade, et que M. Spalaikovitch, le ministre de Yougoslavie à Paris, fera également demain auprès de M. Herriot.

Le vrai moyen de réussir, dit encore

M, Kormsn Davis

le Journal de Genève, n'est pas de hâter les choses, mais plutôt de perdre un peu de temps pour en gagner ensuite C'est vraisemblablement ce qui va se produire. Il est, dès maintenant, à peu près certain que la réunion du bureau de la conférence du désarmement, fixée à lundi prochain 10 octobre par M. Henderson, va être retardée pour permette à MM. Bourquin et Buero, chargés respectivement de faire un rapport sur le contrôle'du désarmement et sur. le désarmement qualitatif en matière d'artillerie lourde et de chars de combat, de terminer leur travail.

Cet ajournement permettra de même à M. Paul-Boncour de pousser la mise au point du plan conatruetif français. Enfin, comme les débats de l'assemblée ne finiront pas, au, plus tôt, avant la seconde moitié de la semaine prochaine, peut-être les conversations que M. Macdonald avait voulu trànEférer à Londres, et dont personne n'a jamais nié l'utilité, pourraient-elles s'amorcer utilement cette fois et dans leur véritable cadre, celui de l'institution de Genève.

Albert JULLIEN

PROCHAIN VOYAGE A LONDRES DE M. NORMAN DAVIS

Londres, 6 octobre (dép. P. P.)

On mande de Washington à l'Exchange Telegraph que M. Norman Davis, qui se trouve actuellement à Paris, va se rendre à Londres pour y discuter avec les autorités britanniques d'un ajustement des divergençes existant entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis au sujet des armements navals. M. Davis discutera également, croit-on, de nouvelles méthodes pour la solution de la controverse franco-allemande relative au désarmement.

Une conférence sur les dettes de guerre au début de 1933

Londres, 6 oct. (dép. Petit Parisien) D'après un message Bxûhange. Telegruph de Washington, le département d'Etat a déclaré aujourd'hui qu'il prévoyait une conférence au sujet des dettes de guerre. Cette conférerice se tien- dralt vraisemblablement à Londres au début de l'année proèhaine.

CE QU'ON DIT A WASHINGTON Washington, 6 oct. (dép. Havas,) Interrogés au sujet du bruit répandu à Londres selon lequel une conférenee sur les dettes de guerre se réunirait à Londres au début de l'année prochaine, les fonctionnaires du département d'Etat déclarent ne rien savoir sur la 1 réunion d'une telle conférence. 1

LE SALON DE L'AUTOMOBILE A OUVERT SES PORTES Les portes du Grand Palais, où cons- ji:~e par l'affluence de la première tructeurs d'autos, motos, vélos et mar- heure, on peut dire qu'il était attendu. chands d'accessoires ont établi leur ^"«S£F^'£?£?%£ quartier général pour quinze jours, ont dant pas dire que le succès du présent été ouvertes hier matin. C'est là que Salon sera égal aux précédents, car se tient le Salon de l'auto et. si l'on en pour beaucoup, hélas c'est la crise

Un da motifs lumineux installé, au centre du Grs-d ]Palais pendant le Salon de l'auto e

LES MINISTRES ÉTUDIERONT CET APRÈS-MIDI

LU SITIIATIOJJIIIDGÉTIE Le conseil de cabinet qui se tiendra aujourd'hui, à 16 heures, au Quai d'Orsay, sous la présidence de M. Edouard Herriot, sera consacré tout entier à l'examen de la situation budgétaire. Est-ce à dire que M. Palmade, ministre du Budget, présentera à ses collègues, dans sa forme définitive, le budget dont il active présentement l'élaboration ? Nous ne le pensons point.

Le conseil de cabinet sera vraisemblablement occupé, durant de longues heures, par l'examen minutieux et approfondi de la situation générale de nos finances. Déterminer exactement le déficit qui nous menace, en analyser toutes les origines, telle sera aujourd'hui la tâche incombant à MM. Germain-Martin et Maurice Palmade. C'est seulement après cette revue budgétaire qu'il conviendra, au cours d'un nouveau conseil de cabinet, d'entamer l'examen des projets de redressement et d'économie de nos grands argentiers.

il faut d'ailleurs tenir compte du fait que l'élaboration du budget de 1933 a rencontré des difficultés nombreuses.

L'exercice 1931 s'est terminé le 1" avril 1932, alors que l'exercice 1932 se termine le 31 décembre prochain. Le régime temporaire d'un budget de neuf mois sous lequel nous vivons a privé les services du ministère de trois mois d'études. Ii a fallu mettre les bouchées doubles, et grâce au labeur acharné de chacun, ce retard de trois mois a pu être à peu près comblé.

Mais, dans le même temps, les mêmes services ont étudié et mis sur pied les projets financiers votés par la Chambre en juillet dernier, et aussi la conversion des rentes, on comprendra donc que le budget ait subi quelque retard dans sa préparation, et ce n'est sûrement pas avant le courant du mois de novembre que la commission des finances sera en possession du projet gouvernemental. Quoi qu'il en soit, et malgré les difficultés de toute sorte qu'ils ont dû surmonter jusqu'à présent. MM. Germain-Martin et Palmade, en faisant adapter aux Chambres leurs premiers projets, ont réalisé, en juillet, deux milliards d'économies ou de recettes nouvetles, et, par la conversion, 1.300 millions d'économies, sans préjuger les conséquences favorables de l'accord passé avec la Caisse d'amortissement. C'est là un début prometteur et qui fait bien augurer des mesures générates qui seront prochainement soumises au Parlement.

DE TUNIS RENTRE DANS SON DIOCESE PAR LA VOIE^ DES AIRS Mgr Ponse, archevêque de Tunis, a quitté l'aéroport du Bourget hier matin, à 11 h. 52, pour rentrer dans son diocèse.

La fusée de l'ingénieur Winkler explose au cours d'essais Kœnigsbêrg, 6 octobre (dép. Hacas.) La fusée monstre de l'ingénieur Winkler, dont le lancement a eu lieu aujourd'hui près de Pillau, en Prusse Orientale, a explosé alors qu'elle avait à peine atteint la hauteur d'une maison.

Comme l'expérience ne devait avoir lieu primitivement que samedi, quelques personnes seulement y ont assisté. L'ingénieur Winkler et ses collaborateurs s'efforcent de découvrir la cause de l'explosion.

ON DECOUVRE DANS UNE BARQUE SUR LES BORDS DU LOT LE CADAVRE D'UNE FEMME L'autopsie, qui a conclu ci une mort par immersion, n'a pu établir s'il s'agissait d'un suicide ou d'un accident Villeneuve-sur-Lot, 6 oct. (dép. P. P.) M. Serra, mécanicien, se promenait sur les bords du Lot, dans les environs de Casseneuil, lorsqu'il découvrit, au lieudit la Cale, le cadavre d'une femme étendu dans un bateau à demi-coulé le long de la berge. Le cadavre, qui était attaché à la barque par une corde passée autour du cou de la malheureuse, a été reconnu pour être celui de Mme veuve Boissy, née Maury, domiciliée à Casseneuil depuis deux ans environ.

Le médecin qui examina le cadavre ayant refusé le permis d'inhumer, le parquet s'est rendu sur les lieux et a fait procéder à l'autopsie. Le médecin légiste a conclu à une mort survenue par immersion, mais il n'a pu dire si elle était due à un suicide ou à un accident. D'autre part l'enquête a permis d'établir que cette femme recevait fréquemment la visite d'un jeune agriculteur des environs qui a été interrogé par le parquet.

En haut, à la mairie, de gauche à droite M. Herriot, Mme A..Lebrun, M. A. Lebrun et les jeunes mariés en bas, la sortie, de gauche à droite Mme A. Lebrun, les jeunes mariés. M. A. Lebrun et le maire de Hambouillet

En un siècle d'existence, depuis que e Napoléon le Grand la donna aux habitants a, la mairie de Rambouillet n'avait point d'histoire. Si humble, si modeste auprès du somptueux et orgueilleux château, son voisin, elle n'avait point connu les fastes, les joies, et aussi les tristesses dont fut témoin la vieille demeure de François Pr. Mais aujourd'hui, elle peut inscrire sur ses archives un fait mémorable c'est en ses murs qu'a été célébré, hier matin, le mariage de M. Jean Lebrun, fils du Président de Ia république. avec Mile Bernadette Marin; cérémonie strictement intime, ainsi l'a voulu

La jeune mariée et ses parents

M. Albert Lebrun. A peine trente invités, amis des deux familles, quelques

LES AFFAIRES D'AVIATION De nouveaux f aux sont relevés l'actif de Lucien Coffin M. Brack, juge d'instruction, a poursuivi hier son enquête sur les affaires d'aéronautique. Il d'abord entendu, dans son cabinet, M. Portais, directeur de la Compagnie Aéropostale et collaborateur de M. André Bouilloux-Lafont. Celui-ci' apporta des éclaircissements sur le rôle de Lucien Collin, à l'actif duquel, on le verra, de nouveaux faux ont été relevés. Puis M. Brack opéra une perquisition dans les bureaux qu'occupe M. Jean de Lubersac, 50 bis, rue Pierre-Charron.

C'est à 10 h. 30 que M. Portais s'est présenté au cabinet du magistrat instructeur. Il n'en devait sortir que quatre heures plus tard.

Dans sa déposition, le directeur de l'Aéropostale a expliqué, notamment, que chargé des services de la presse, il avait reçu un jour la visite de M. Luco on sait que c'est un des pseudonymes de Collin venu lui offrir, contre rémunération des documents intéressants » pour son entreprise. Collin remit alors les pièces que M. Bouilloux-Lafont devait, peu après, verser à l'appui de sa plainte entre les mains de la justice.

Ces documents furent photographiés par les services J>hot<5graphiques de l'Aéropostale. En échange, M. Portais aurait versé à Lucien Collin une cinquantaine de mille francs.

Toutes ces pièces vont être, au surplus, examinées par un expert, M. Mulquin, commis à cek effet par M. Brack. Les pneumatiques de Luco à Luco Au nombre de ces documents se trouvent cinq pneumatiques portant le nom et l'adresse de bl- Chaumié et la signa- ture de M. Weiler. Or. le premier a déclaré formellement n'avoir reçu aucun de ces pneumatiques, et le dernier n'avoir rien expédié de semblable. Une enquête, qui vient d'être faire au bureau de postes du quartier, a permis d'établir que les registres des pneumatiques expédiés n'indiquent aucun en- roi de M. Weiler à M. Chaumié. Au contraire, on a retrouvé le dépôt des cinq pneumatiques. Ils avaient été adressés par M. Luco à M. Luc0. dans un immeuble du boulevard de Clichy, quartier de M. Chaumié. Luco s'était entendu avec le concierge pour en t

Marin

journalistes et de nombreux photographes.

Ainsi, on se sentait à l'aise dans la salle des mariages, dont la nudité se dissimulait sous quelques tableaux, un buste de la République, une panoplie de drapeaux et une immense carte de îa région «le R&mbouiUet, vieille, «t naïve carte à laquelle, dit-on, collabora Louis XVI, qui, en 1815, fut enlevée du château par les alliés et rendue en échange d'autres prises de guerre. Il est 11 h..30 très exactement quand le cortège nuptial pénètre dans la salle des mariages. La jeune mariée, coiffée d'une toque de velours bleu plissé et vêtue d'un joti manteau de velours de même couleur dont le large col cache à demi son charmant et frais visage et son délicieux sourire, prend place aux côtés de M. Jean Lebrun, svelte et élégant dans sa jaquette noire. Puis, à côté d'eux, les parents M. et Mme Albert Lebrun, M. Marin les témoins pour le marié, M. Edouard Herriot M. Gabriel Lebrun, frère du Président pour là mariée, M. Jourde, ingénieur, et M. Gautier, éditeur. Derrière eux, les amis et les invités: M. Albert Sarraut, ministre des Colonies Mme et M. Magre, secrétaire général de la présidence de la République le général Braconnier, chef de la maison militaire; M. de Fouquières, chef du protocole le colonel Rupied, de la maison militaire du Président; Mme et M. Nivois, beau-frère et bellesceur du Président; Mme et M. Richard, sœur et beau-frère du Président Mme et M. Gabriel Lebrun, bellesceur et frère du Président avec leurs enfants Mme et M. Fresselinard, fille et gendre du Président, Mme et M. Mannheim, amis personnels de la famille Marin; Mme Bonnefoy-Sibour, etc. Et la cérémonie commence.

(Voir à la deuxième page.)

MM. Brack (h gauche) et Fontaine prendre livraison. Le faussaire avait effacé ensuite le nom du destinataire et. celui de l'expéditeur, les remplaçant par ceux de MM. Chaumié et Weiler. On croit qu'il les avait écrits d'abord au crayon. Il avait changé également l'adresse du destinataire. Donc il n'y avait pas eu de complice dans cette expédition de pneumatiques comme on l'avait supposé tout d'abord.

A 15 h. 30, c'est-à-dire après qu'eut pris fin la déposition de M. Portais, M. Brack, qu'accompagnaient MM. Fontaine, substitut du procureur, et Ameline, s'est rendu, ainsi que nous l'avons dit, pour y perquisitionner, dans le bureau que M. Jean de Lubersac avait loué 50 bis, rue Pierre-Charron.

Les magistrats, qui ont longuement examiné de nombreux documents, en ont seulement saisi quelques-uns. Ile sont sortis un peu après 18 heures par la rue de Cérisoles.

M, Brack s'est refusé à toute décla- ration. Il nou3 a seulement indiqué que la banque qui occupe tout ie rezda chaussée de l'immeuble avait sousloué .un bureau à M. de Lubersac, mais n'avait jamais eu aucune relatioa avec ce dernier.

HUIT ANS DE RÉCLUSION A L'HOTELIER LASTIQUE QUI ASSASSINA SA FEMME La jaloaaie et f o/coo/isme telles larent les causes du drame

Le criminel, coup sur coup, avait acheté trois revolvers

Il devient fastidieux de souligner la fréquence des drames passionnels. Cette semaine encore, les jurés de la Seine auront eu à juger trois hommes accusés non pas de meurtre, mais d'assassinat Viglino. lundi, a été condamné. Hier a comparu l'hôtelier Joseph Lastique. Aujourd'hui même, ce sera le tour d'Antoine Tomasini. Chacun de ces accusés, à coups de revolver, a tué une femme

Fils d'agriculteurs, originaire d'Orcines, près de Clermont-Ferrand, Lastique s'est longtemps montré aussi sobre qu'assidu à son travail. Il est de bonne souohe auvergnate, solide et placide. Le visage ouvert, le regard intelligent, il répond avec calme au président Barnaud. Un homme, semble-t-il, que tout prédisposait à vivre normalement sa vie.

Devenu veuf, l'accusé fit la connaissance de Mme Marie Granger. née Bordes, jeune femme impétueuse, qui divorça et finit, à Paris, au mois de février 1931, par épouser son amant. Le couple, peu après, fixé au 34, avenue de la Défense, à Courbevoie, entreprit de gérer un hôtel. Mais le mari se montra bientôt jaloux et se mit à boire. C'en était fait de sa bonne réputation. Et c'en était fait de lui-méme Monsieur le président. assure-til, j'ai toujours aimé ma femme.

Mais il perd sa belle assurance dès qu'on évoque certaines scènes d'ivresse et de violence et qu'on rappelle comment le mari surveillait de façon agaçante, voire blessante, sa compagne pourtant irréprochable. Autant les amants avaient vécu heureux, autant les époux surent peu s'entendre. En somme, note le président Barnaud, vous avez subi la loi commune Des griefs, Lastique en énumère plu- sieurs, mais aucun qui soit contrôlé. Il aurait vu des clients faire des signes à sa femme. Et sa femme elle-méme, qui tenait les cordons de la bourse, se serait montrée exagérément parcimo- nieuse, surtout lorsqu'il s'agissait de l'argent à envoyer aux enfants du pre- mier lit. Et il y avait, en outre, Mme Bordes, la mère de Marie Lastique. Je ne veux pas me livrer aux traditionnelles plaisanteries concernant les belles-mères, poursuit M. Barnaud, mais la vôtre n'a pas joué le rôle conciliateur qui aurait pu être le sien. Il y avait en somme, chez vous, deux camps vous seul d'un côté et de l'auttre trois femmes Mmes Bordes, sa fille et sa petite-fille.

Trois revolver.

Et les discussions de devenir de jour en jour plus graves. Elles avaient Meu en patois auvergnat..

Moi, assure Lastique, je com-

Joseph Lastique

prends le patois, mats je cause français

Il faut donc admettre qu'il s'agissait de discussions unilatérales. Quelques rires fusent. Et l'on en revient à la jalousie exaspérée par trop d'alcools absorbés du matin au soir. L'accusé finit par menacer sa femme de mort..

Non, monsieur le président, jamais je n'ai voulu tuer.

Je sais bien ce qui se passe, répond M. Barnaud. Au début, ce ne sont là que propos en l'air. Puis l'idée prend corps et devient hantise. Marie Bordes le savait si bien qu'elle vous enlevait à chaque instant votre revolver et l'allait cacher dans sa chambre. Et vous. vous en avea acheté un autre. Pourquoi ?

Dans mon commerce j'en avais besoin.

Dans votre commerce? C'est possible Mais ce second revolver, pourquoi l'avez-vous caché dans la cave? Pressé de questions, l'accusé perd pied, pâlit et gesticule. Son calme s'en est allé.

Votre femme a deviné, à vous entendre, que vous vous étiez procuré une seconde arme. Eile l'a cherchée, l'a trouvée et l'a confisquée. Et vous, qu'avez-vous fait ?

Pas de réponse.

Allons, Lastique, dites-le

Lentement, l'aveu difficile tombe dana le silence.

J'ai acheté un troisième revolver! Eugène Quinchb.

(La suite à la deuxième page.)

Le « duce » tire adroitement mais, après son tir, il néglige les prescriptions réglementaires Rome, 6 octobre (dép. Havas.)

M. Mussolini vient d'être condamné, ce matin, à payer une amende de 5 lire2, Il s'était rendu au champ de tir de la Farnesine. où un concours a lieu actuellement, et après avoir exécuté un tir brillant, il a reposé son fusil avec la culasse fermée. On lui a fait remarquer que cette négligence était contraire au règlement.

DEMAIN >h». les conclusiona de l'enquête d'Henri BÉRAUD

en Europe centrale

LE 1F1EU QUI COUVE A la quatrième VU* r aa COSTT_I 1.111111111'111. pu _-<m N TMATSM G I

M. Gheusi

nommé directeur de l'Opéra-Comique LE THÉÂTRE ROUVRIRA LE 10 NOVEMBRE

M. P.-B. Gheuil

Le sous-secrétariat d'Etat des BeauxArts a communiqué hier soir la note ci-jointe:

Après avoir examiné les différentes candidatures qui se sont présentées pour la succession ouverts par la démission de M. Lents Masson, et après une étude approfondie du cahier des charges et des conditions futures d'exploitation de l'Opéra Comique, M. Jean idisUer a proposé à M. de Monzie la désignation de M. P.-B. Gheusi comme directeur de notre deuxième scène dyréque. Le ministre de l'Education nationale a approuvé cette proposition et le décret de nomination sera incessamment soumis à la signature du Président de la République. M. P.-B. Gheusi a été codirecteur de d'Opéra en 1907 et a dérigé l'OpéraComique de 1914 à 1918 il fait partie depués 1910 du conseil supérieur du Conservatoire national de musique, et a écrit pdusieurs livrets d'opéras et d'opéras-comiques, notamment le Juif polonais, avec Camille Erlanger, et les Barbares, avec Saint-Sains.

UNE INTERVIEW

DE M. JEAN MISTLER sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts Après le n-éce-eaire délai qu'il s'était de l'OpéraComiqüe l'homme qu'il fallait. M. Jean Mistler, aous-secretaire d'Etat des Beaux-Arts, qui avait étudié et mûri la question, a pris la décision que l'on sait. Musicien de valeur et lettré délicat autant qu'homme de gouvernement, il a au s'inspirer de soucis de tous ordres 1 créée par une situation difficile et qu'jà connaissait fort bien,

A la an d'une journée chargée, hier, M. MiâHcr a tenu à me recevoir et à me faire part pour les lecteurs du Petit Parisien de ses projets et de ses espoirs. Les difficultés auxquelles se heurtai«nb.lM dlroûteufs de rOpéra-Gomiquo ma dit M. Mistler étaient connues de tous depuis quatre ou cinq ans. Elles tenaient d abord au fait que notre deuxième salle lyrique ne s'est pas assez adaptée au goût du public puis à des conditions d'exploitation difficiles. M. Maason, dont tes services rendus à la musique ne peuvent se contester, a fait, seul, au poste directorial qu'il avait eu le courage de conserver, des efforts auxquels le succès n'a pas répondu d'ou sa démission.

Je n'avais pas pris à la légère l'engagement que j'ai tenu de résoudre la crise en huit jours. Depuis de longs mois j'avais étudié le problème. Plusieurs candidatures se sont présentées j'avais à choisir parmi des hommes dont beaucoup auraient fait un excellent directeur. Je me suis efforcé que jamais les candidatures ne prennent l'allure d'un match et j'ai eu la. satisfaction de constater que l'aménité fut toujours parfaite entre les candidats qui se rencontraient dans mon bureau ou dans les couloirs.

Donc, M. de Monzie va soumettre à la signature du Président de la République un décret nommant M. Gheusi directeur de l'Opéra Comique. En M. Crheuai, j'ai fait appel à l'expérience éprouvée d'un homme qui a dirigé l'Opéra et l'Opéra-Comique.

Certains, dis-je au ministre, n'ontils pas précisément parlé de l'intérêt qu'il y aurait à transformer l'OpéraComique, théâtre d'Etat, à réunir dans une même main

Je sais, reprend M. Mistler, c'est la régie directe, adoptée par certains pays. L'Etat encaisse les bénéfices éventuels, solde les déficits fréquents. C'est une formule qui, personnellement me séduirait, mais je doute que la période de crise que nous traversons soit favorable à cette expérience. Elle conduirait, du reste, fatalement. comme

NI. Jean Mistler

vous alliez le dire, à réunir dans la même main tout le théâtre subventionné. C'est dire qu'on ne peut pas l'improviser. M. Gheusi, donc, a trouvé moyen, en dirigeant l'Opéra-Comique, de satisfaire musiciens et artistes et de distribuer des dividendes à ses commanditaires. Je souhaite qu'il réussisse sur ces deux points. Je suis convaincu que pour le premier, le succès est assuré.

M. Gheusi assurera seul la direction du théâtre. Pour une période de réorganisation. il est nécessaire qu'il n'y ait qu'un responsable. Et je tiens à rappeler, comme je l'ai fait à l'ouverture. de la crise, que l'Opéra-Comique n'est pas un théâtre d'Etat, mais un théâtre national concessionné.

M. Mistler a exposé que, ^«ni* l'eu-


ploitation de 1 Opéra-Comique il y a, soinçoô toute, devx parties a concilier celle qu'il appelle" l'exploitation industrielle, et l'exploitation artistique. Pour la première, dit-il. le directeur a les mêmes responsabilités qu'un patron quelconque d'entreprise et doit, par conséquent, avoir les mêmes droits. La direction du théâtre suppose l'établissement d'un budget, si bizarre, sonligne-t-U, que cela puisse paraître à certains. Sans doute les commanditaires ne comptent-ils pas sup de gros bénéfices, mais encore faudrait-il qu'ils eussent la certitude que les fonds ne seront pas entièrement absorbés par les frais généraux. Pour le budget de l'OpérarComique comme pour celui de l'Etat, une stricte économie s'impose. Pour l'exploitation artistique, les contribuables ont le droit d'avoir des exigences artistiques et nous avons le devoir de leur en garantir la satisfaction. Aussi avons-nous pris toutes assurances pour que le niveau artistique de notre deuxième scène lyrique ne soit pas abaissé. Ni l'orchestre, ni les chœnrs ne subiront de réductions d'effectifs. Par contre, il n'y a aucune raison pour laisser perpétuer dans l'orchestre les abus auxquels conduit la pratique des remplacements; il est indispensable que les artistes, tous, individuellement, excellents, de l'Opéra-Comique, se rappellent que les meilleurs musiciens ne peuvent former une phalange de premier ordre que si l'ensemble est constitué à toutes les répétitions, à toutes les représentations par les mêmes éléments.

Et le ministre m-î rappelle que tous ceux qui, à Paris, se préoccupent des questions lyrique et musicale, ont dénoncé, dès longtemps, l'infériorité ou le défaut de permanence à placer certains de nos orchestres par rapport à des ensembles étrangers dont les éléments, pris individuellement, sont souvent moins bons.

Permettez à quelqu'un, affirme M. Mistler, qui connaît tous les théâtres d'Europe et a entendu tous les orchestres d'Europe, de porter ce jugement. Quand nos musiciens ont voulu faire des exécutions parfaites, ils ont montré ce dont ils étaient capables. La direction nouvelle leur demandera de faire cet effort tous les soirs.

Qui auront-ils à leur tête

Ils auront à leur tête deux musiciens de premier ordre. L'un sera Ingelbrecht le nom du second ne sera connu que dans deux ou trois jours. Il est absent de Paris et M. Gheusi attend se réponse. Il a donné, à Vichy et à Strasbourg notamment, la preuve certaine de son talent et de sa compétence.

Ne serait-ce pas M. Bastide C'est vous qui l'avez nommé. Le répertoire, importante question. M. Glieusi a déjà prouvé son goût éclairé. Il a montré l'Enfant prodique, la Damoiselle élue, la Btirote à joujoux, de Debussy, et bien d'autres oeuvres dont s'enorgueillit l'école française. Aidé, pour la mise en scène, par M. Albert Carré dont l'activité et la jeunesse font mon admiration, il

compte maintenir, et étendre le répertoire de la sallz Favart.

Quelles œuvres exécutera-t-on notamment ?

L'éclestisme s'impose. Si je ne consultais que mon goût, certains drames lyriques rapporteraient moins aux heureux hériters des droits d'auteurs. Mais, ajoute en souriant le ministre, s'il y a des qens qui, n'ayant sans doute aucun ennui personnel, prennent du plaisir à la chambre de torture, du deuxième acte et au peloton d'exécution du troisième, pourquoi ne pas sacrifier leur goût de temps en temps ?. .NI. Mistlër m'expose alors qu'il veut augmenter la place occupée dans les programmes par les oeuvres gaies, aussi bien l'Enlèvement wit sériai que ia Belle Hélène. Le principe de l'alternance des fois sur le cahier des charges. Mais tout le monde applaudira quand on verra Véronique ou la Fille de madame Angot recevoir, salle Favart, l'interprétation qui leur manque dans les salles de quartier où elles sont injustement reléguées. Le ministre, certes,- veut aussi des oeuvres modernes, rosis il faudrait « que les compositeurs'Tenoncent' l'idée de faire moderne Pas une note de trop! disait MozStt». J6 souhaite aussi qu'une entente; s'établisse entre l'Opéra et l£g>éra-i Comique et. je pense que M. ISgpché, qui dirige l'Opéra avec la mènŒ élégance que les grands seigneurs d'thitrefois, verrait d'un bon oeil l'OpéraComlque lui céder des œuvres comme le Roi d'Ys, des chefs-d'oeuvre comme; Ariane et Se montrerait, en échange, libéral pour autoriser ses artistes à donner des représentations salle Favart.

Et la réouverture, monsieur le ministre, pour quelle date?

M. Mistler ne répond pas immédiatement' à ma question.

M. Gheusi, dit-il, va se mettre immédiatement'au travail. Le nouveau cahier des charges a été arrêté. M. de Monzie, agissant non seulement en ministre mais en juriste, l'a passé au crible de son expérinece.

Maintenant, M. Gheusi va procéder, dans sa liberté et sous sa responsabilité, aux engagements nouveaux. Tous les contrats expirent le 11 octobre. Les travaux de réfection de la scène et de la salle commencés au lendemain même de la fermeture de juillet vont être finis. C'est sur une scène modernisée- et dans une salle nettoyée que l'Opéra-Comique va renaître.

Il espère que la réouverture se fera le novembre en soirée. Il y a, dans l'entréè de l'Opéra-Comique, à droite, la statue de Carmen et celle de Manon. Je ne sa,is encore si ce sera l'une ou l'autre de ces deux populaires héroïnes qui accueillera les spectateurs au soir de la réouverture.

Le ministre sourit. Il a confiance. M. Gheusi, choisi par lui, envisage l'avenir d'un même regard.

Pas de doute l'optimisme, quand il est joint à l'expérience, appelle le succès. Emmanuel JACOB

]. Feuilleton du Petit Parisien, 7-10-32 L'ÉTOILE, I grand roman Inédit GASTON-CH. RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

I

L'écuyère nue

Dans les cintres, la lumière des lustres brusquement s'éteignit sur le pourtour des loges, les rampes des appliques à leur tour rougirent et mouSur un coup de sifflet, les rideaux des coulisses, un instant, s'écartèrent. Une forme équestre se proflla sur-un fond de lumière dorée, puis, les rideaux retombés, s'avança au centre de l'arène, où elle demeura immobile.

Une longue rumeur courut sur les gradins, monta, s'enfla, gagna les galeries, émut les loges.

Le visage levé vers le cintre, un homme, en habit bleu de roi à boutons d'or, lançait l'appel rituel

Ready 1

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AU right

Alors, de la coupole, tomba, en nappes successives, une clarté lunaire; d'abord diffuse et, bientôt éblouissante. Des projecteurs, placés dans les galeries, dardèrent sur la piste, en sursauts Copyright by Gaaton-Ch. Richard Traduction et reproduïttnn interdites en tous pays.

Le mariage

de M. Jean Lebrun SUITE DE LA PltEMliEE PAGE

Le maire, M. Roux, donna lecture des articles 212, 213, 214 du code civil fidélité. assistance. protection.» obéissance.

Monsieur Jean Marie Paul Lebrun, consentez-vous à prendre pour épouse Mlle Bernadette Françoise Marin, Ici présente ?

Oui, répond d'une voix forte le jeune marié.

Mademoiselle Françoise Bernadette Marin, consentez-vous à prendre pour époux M. Jean Lebrun, ici présent ?

Oui, répond Mlle Bernadette Marin, d'une voix que l'émotion fait un peu chevroter.

Je vous déclare unis par les liens du mariage, annonce alors M. Roux, qui aussitôt après, en un discours charmant, offre ses félicitations aux nouveaux époux.

Monsieur le Président, dit-il,, il y a quelques semaines, j'avais le grand honneur de vous recevoir dans cette mairie, dont la simplicité cadre peu avec les élégants châteaux de la région rambolitaine. k. Ici, point de cariatides ni de lambris. doré. Les quelques ornements qui cachent mal sa vétusté sont d'un autre: âgé mais ils rappellent les fastes de notre passé.

Après avoir rappelé l'histoire de Rambouillet, M. Roux poursuit Aujourd'hui nos archives que vous avez bien voulu consulter, monsieur le Président, vont s'enrichir d'un fait nouveau. A côté des signatures que vous avez vues des ducs d'Orléans et des princes de Bourbon, nos arrière-petitsfils pourront voir sur nos registres de l'état civil des autographes précieux le vôtre, monsieur le Président de la République le vôtre, monsieur le président du Conseil. Je suis heureux de saluer en votre personne le chef éminent du gouvernement.

Voilà pour vous, madame et .onsieur, un double parrainage du meilleur augure.

Vous avez eu, monsieur, sans cesse sous les yeux l'exemple de toutes les vertus civiques et familiales. Vertus civiques, puisque par son seul labeur, sa seule intégrité, sans compromissions ni défaillances, votre père a été jugé digne de remplir dans ce pays la magistrature suprême.

Vertus familiales, puisque constamment secondé par une épouse admirable, doublée d'une grande dame qui est en même temps la bonté même, monsieur le Président a su faire de vous un homme un homme de devoir et de caractère, qualités qui ne courent

pas les rues. J'en trouve la preuve dans votre précoce et brillante carrière, Quant à vous, madame, qui menez de pair les études de droit et les sports salutaires, vous avez pour père un officier de l'armée française. C'est un titre synonyme de loyauté et de courage. Il a vaillamment défendu la France injustement attaquée, ainsi que l'attestent sa croix de guerre et sa glorieuse mutilation.

L'un et. l'autre,. voua saurez vous inspirer des excellents principes dont a été nourrie votre jeunesse.

Après avoir adressé ses vœux de bonheur aux jeunes mariés, M. Roux conclut ainsi

Il y a un autre motif pour vous de rester unis, c'est-à-dire heureux. Il faut latra'M'wkNrBfàptdent Albert Lebrun, sur Se si lourdes responsabÍlités, n'ait pas d'autres soucis, et il n'en manque pas. que ceux inhérents à ses -haute$ fonctions. II est donc nécessaire que ses enfants lui offrent le spectacle réconfortant d'une vie sereine et d'un bonheur sans mélange. Votre bonheur fera le sien. »

Puis c'est la lecture de l'acte de mariage' que -signeront successivement le.* marié, m. Jean Lebrun; la mariée. Mlle Bernadette Marin; leurs pères* M. Albert Lebrun et M. Marin; et .les témoins, M. Edouard Herriot, M-- Gabriel Lebrun, M. Raoul Jourde et M. Gautier.

M. Roux remet alors une gerbe de fleurs blanches à Mme Jean Lebrun, qui reçoit les félicitations et les vœux des assistants.

La cérémonie a duré vingt minutes. Un automobiliste est trouvé mort sur la route

Dijon, 6 octobre (dép. Petit Paris.) Ce matin, sur. la route de Beaune à Seurre, on a trouvé le cadavre de M. Mignard, vingt-cinq ans, boulanger, place Bellecroix, à Beaune, dont l'automobile s'était écrasée contre un arbre. L'accident, dont on ignore les circonstances, remonte à hier soir. Le malheureux a donc passé toute la nuit sans secours. M. Mignard était marié et père de deux enfants,

Rejet d'une demande d'extradition Aix-en-Provence, 6 octobre (d. Havas.) La chambre des mises en accusation a rejeté la demande d'extradition formulée par le gouvernement italien contre le nommé Alfred Launaro, soupçonné d'avoir participé à une importante affaire d'escroquerie à l'assurance commise au mois de septembre 1931 à bord du paquebot Dai Piax, se rendant à Alger.

La cour avait déjà examiné cette demande au mois de février dernier. Le supplément d'information quelle avait ordonné a démontré 1a bonne foi de l'accusé qui se trouvait à Marseille au moment où fut commis le délit.

brefs, des rayons en éventail d'un blanc de neige.

Et dans cette gloire de liliales clartés, de féerie blanche, Margit Swobodna, l'écuyère étoile, apparut, belle ainsi qu'une jeune reine barbare, et campée, avec une fermeté de bronze. sur son grand cheval Isabelle, que deux athlètes noirs, au torse d'ébène poli, aux bras musculeux, tenaient en mains grand'peins.

Çn immense manteau de velours blanc, à ramages or et rubis, couvrait la jeune femme. Un casque sarrasin, à longue pointe dorée, la coiffait strictement et seyait bien à sa beauté grave et fière. Deux longues boucles d'uu noir bleuté descendaient le long de ses joues. Ses grands yeux bruns aux sourcils déliés relevés légèrement vers les tempes, son nez droit et fin sous le front un peu bas, sa bouche sensuelle aux lèvres bien dessinées, d'une pourpre saine et sans artifice, lui composaient un type singulièrement révélateur de son origine slavo-asiatique.

Le manteau qui la couvrait de son mystère somptueux se drapait sur la croupe de sa monture, harnachée à l'orientale, et qui, sur le frontal, portait une haute et splendide aigrette semée de pierreries toutes scintillantes sous les lumières comme des gouttes d'eau dans un rai de soleil.

Vision de beauté farouche, qu'on eût dite surgie du fond fabuleux des âges morts et qui saisit avec tant de force le coeur tumultueux de la foule attentive que tout murmure s'éteignit dan3 un silence haletant.

Durant quelques secondes, Margit demeura immobile au cœur ardent de ce silence. Puis, lentement, elle éleva la main droite, pour un salut antique, et son beau bras nu, sculptural et pur, brilla d'un éclat mat, dans la lumière qui l'inondait

Alors le manteau tomba, tiré à la fois de chaque côté par les serviteurs noirs. Ah! fit la foule, qui d'un seul mouvement se pencha en avant

Le drame du garage de Rouen

De nouveaux témoignages accablent l'entrepreneur Falcon

Rouen, 6 octobre (dép. Petit Paris.) M. Le Roy, juge d'instruction, a poursuivi aujourd'hui l'audition des témoins dans l'affaire de l'horrible attentat commis dimanche soir contre Mme Bouttet.

Deux femmes, habitant dans le voisinage de la demeure des époux Bouttet, ont déclaré avoir entendu Mme Bouttet, alors qu'elle se tordait dans les flammes, prononcer le nom de Falcou en l'accusant d'être le coupable. Le magistrat a également entendu le jeune soldat que Mme Bouttet venait de conduire à la gare de Rouen rive droite lorsqu'elle reçut le contenu du bidon d'essence et avec qui elle avait passé l'après-midi au cours d'une promenade à Freneuse. Ce soldat a déclaré qu'au cours de cette promenade à Pont-de-1'Arche et à Freneuse, à laquelle avait pris part l'entrepreneur, dimanche après-midi, M. Falcou s'est montré très nerveux. Revenant en automobile et accompagné du jeune militaire, il manifesta même à plusieurs reprises, dans les virages, l'intention « d'emboutir » la voiture de Mme Bouttet, qui les précédait. D'ailleurs, samedi dernier, Falcou avait exprimé avec véhémence son dépit d'être renvoyé de chez les époux Bouttet.

Un autre point a été précisé aujourd'hui c'est à tort que Falcou a prétendu avoir quitté M. et Mme Bouttet vers 19 heures et s'être rendu chez sa fille avenue du Mont-Riboudet.

Il est prouvé, en effet, qu'il n'y est pas allé ce soir-là, mais le lendemain à une heure assez matinale et tout à fait inhabituelle de sa part.

La prétendue panne d'automobile apparaît, elle aussi, comme une légen- de cette panne, si elle avait été réelle, n'aurait pu, en effet, se produire rue de Constantine à 20 h. 30 alors que depuis 19 h. 30 la voiture était garée 2, rue de Mogador.

Par ordre de M. Le Roy, juge d'instruction, outre l'automobile et le sac à main de Mme Bouttet qui avaient été saisis, le magistrat a fait mettre au- jourd'hui sous scellés les vêtements de la malheureuse femme, dont les obsèques civiles ont eu lieu cet après-midi, à 15 heures.

LA MALADIE DE PLISSET NE RETARDERA PAS LE PROCES MOUVAULT S'il le faut, son cas sera disjoint Nous avons indiqué hier que la maladie de l'acrobate René Plisset, reconduit de la Conciergerie à l'infirmerie de Fresnes, risquait de faire renvoyer le

procès de Mouvault, l'assassin du typographe Brunet.

Le président Barnaud s'est entretenu hier avec les défenseurs des accusés. MI Maurice Garçon, l'avocat de Mouvault, désire que l'affaire soit appelée coûte que coûte, quitte à ce que le cas de Piisset, si cet accusé est vraiment gravement malade, soit disjoint. Lé président n'a pas dissimulé que cette solution lui paraissait de beaucoup préférable. Alors M* Thaon, défenseur de Plisset, a rédigé une note assurant que son client « manifeste le désir profondément légitime de comparaître devant ses juges ». Et il a demandé que le docteur Paul soit commis pour examiner l'acrobate.

Le médecin légiste s'est rendu à Fresnôs. A son retour, il a, déclaré Pli4set atteint de -tachycardie, suite d'une ancienne tuberculose pulmonaire. Mais c'est lundi seulement, après avoir revu l'inculpé, que le docteur se prononcera définitivement.

Les choses en sont là.

Une jeune Roumaine disparaît mystérieusement dès son arrivée à Paris ,Hier. après-midi, par le rapide de l'Europe centrale, arrivait, à 15 h. 15, à la gare de l'Est, une jeune Roumaine de dix-sept ans, Mlle Pia Pop. Celle-ci, qui se rendait dans une pension de Bruxelles, devait séjourner quelque temps à Paris, chez les sœurs de NotreDame de Sion, 61 bis, rue Notre-Damedes-Champs.

Mlle Pop était accompagnée, depuis son départ de Roumanie, par un ami de sa famille, M. Sivfn Russu, âgé de vingt-six ans, qui, arrivé à Paris, mit sa compatriote dans un taxi, au conducteur duquel il donna l'adresse des sœurs..

Le soir, M. Russu se rendit chez ce? dernières afin de prendre des nouvelles de Mlle Pop.

Il apprit aveo stupéfaction que la jeune Roumaine n'était jamais arrivée à destination, et alla immédiatement faire, au commissariat de Notre-Damedes-Champs, une demande de recherches.

Mlle Pop est grande, blonde, avec des yeux verts elle portait une robe noire, un manteau bleu et un béret basque, et avait dans son sac une somme de 2.000 francs.

A L'ACADÉMIE L'Académie française, à l'occasion du passage de M. Poincaré à Paris, a envoyé au président son salut et l'expression du souhait de le revoir à une prochaine séance.

Elle prévient les candidats à la fondation Primoli qu'ils devront adresser leur demande, accompagnée de leurs titres, au secrétariat de l'Institut pendant le mois d'octobre. Le pensionnaire sera désigné par l'Académie au commencement de novembre.

Margit Swobodna apparaissait, d'une beauté si rare et si pure qu'en cette minute tous ceux qui s'entassaient sur les gradins, des places coûteuses aux hautes galeries populaires, l'adorèrent, comme une tribu nègre adore sa plus puissante idole.

Un double pectoral d'or et de pierreries voilait ses seins. Une ceinture de satin, à longues franges de perles d'or cachait sa trousse d'écuyère. Des sandales de cuir découpé et doré chaussaient bien ses pieds nus. Ainsi, son dos superbe, creusé, comme le dos des statues antiques, d'une grande ligne profonde, ses bras parfaits, ses jambes nerveuses, admirablement musclées, et les lignes fermes et pleines de son torse apparaissaient-ils dans toute la fierté de leur jeunesse.

Au pas, dans les fredons d'un ensemble de luths et de mandores, les ronflements des darboukhas et des longs tambours turcs, les tulitutis des flûtes de roseau, le tintement des crotales soutenus par la grondante basse d'un tympanon rythmant une marche guerrière, elle fit deux fois, au pas, le tour de la piste, sous une tempête de bravos puis, ramenant au centre du tapis son grand cheval frémissant et nerveux comme un félin, elle leva le bras, une fois encore, avec un long cri sauvage.

Wa·Harr 1 (1).

A la vieille clameur de guerre des antiques hordes hunniques, répondit une stridente fanfare, jaillie de quatre longues trompettes d'argent, parmi le fracas cuivré des cymbales.

Alors le cheval secoua la tête, gratta du sabot le sol et pointa, en hennissant, dressé sur ses pieds de derrière. Puis, les yeux fous, il fonça en avant, à peine retombé sur le tapis. Il bondis(1) Cri d'encouragement que poussent les cavaliers bouriates, mongols, turkmènes. Il possède à peu près la même signification que < Hop là et qw c Hourrah a tout i la fois.

La condamnation

de l'hôtelier Lastique EUITC Du LA FXEMIfcXE PAGE

Nous voici à la scène du drame. C'était daos la nuit du 6 août. Le mari n'avait pas dormi. Il avait erré dans l'appartement, il était même sorti et était allé une fois de plus « boire un verre » et acheter des cigarettes. Il dit afmplement

J'étais, indécis., énervé..

Je le croie C'est-à-dire que vous admettiez la possibilité de tuer. Voilà la cause de votre agitation.

A 6 heures du matin, Lastique prit son arme et retourna s'étendre sur sa couche. Il prit alors sa femme dans ses bras et, comme s'il voulait d'avance lui demander pardon, lui mit un baiser sur le front. Puis il at feu, logeant trois balles dans le dos de sa compagne et se blessant légèrement lui-même.

La victime est morte à l'hôpital, le 13 septembre suivant, après avoir enduré de longues souffrances. La dernière phrase qu'elle prononça, le président en donne lentement lecture, mettant en valeur chaque mot Je crois, dlcta-t-elle. que je suis perdue. Mais j'affirme avoir toujours été une honnête femme et n'ai jamais donné à mon mari, ni par mes paroles ni par mon attitude, des raisons d'être jaloux. Il mérite le bagne et je porte plainte. » Pourquoi l'avez-vous tuée ? reprend enfin M. Barnaud.

La vie pour mol n'était plus tenable: j'avais tous les jours trois femmes contre moi

Trois femmes ? Oui, c'est beaucoup. Mais. dites-moi, combien de temps s'est écoulé entre le moment où vous avez pris votre revolver et celui où vous avez tiré ?

Quatre minutes peut-être.

Eh bien Lastique, ces quatre minutes contiennent tout le drame. C'est le temps de la lutte intérieure, de la préméditation. Vous, un ancien soldat, vous avez tiré trois coups de feu dans le dos de cette femme endormie Vous pouvez pleurer c'est horrible Voilà votre affaire, asseyez-vous Et, sur cette algarade prononcée d'une voix retentissante, le président appelle les témoins. Le plus émouvant est Mlle Renée Charageac. fille du premier lit de la disparue. Puis le défenseur, M* Doîlmann. répond à l'avocat général Honnart. La délibération des jurés ne se prolonge guère et, bientôt, condamné à huit années de réclusion, Lastique esquisse un geste d'indifférence et quitte la salle sans un mot. L'ASSASSINAT DE LA PETITE MARIE-LOUISE HUMBERT

Lyon, 6 octobre (dép. Petit Parisien). Le docteur Locard. sur réquisition du

juge d'instruction Charles Juge, de ViHefranche-sur-Saône, s'est rendu cet après-midi à Jasseron pour relever les traces suspectes que l'on avait remarquées sur le mur de la citerne dans laquelle la petite Marie-Louise Humbert fut- précipitée par sa mère, la veuve Ducrozet. Ces traces, qui peuvent être des traces de sang. seront grattées et les taches seront examinées au microscope par le praticien.

L'inculpée avait été amenée de Lyon en voiture cellulaire. Elle était assistée de ses deux avocats. M" Valansio et Creyssel.

Le juge l'a Interrogée de nouveau sur les circonstances de l'assassinat. La mégère a confirmé qu'elle avait frappé la petite Marie-Louise à la tête à l'aide du manche d'une pelle à charbon. A la demande du juge, elle alla chercher dans un débarras, au fond de sa cuisine, la pelle dont elle prétend s'être servie. Il s'agit d'une petite pelle courte, semblable à celles utilisées dans les ménages pour enfourner le charbon dans Jes cuisinières.

La petite était assise là, dit la marâtre sans la moindre émotion en désignant une malle, près du fourneau. Je l'ai frappée mais je n'ai pas vu jaillir de sang.

L'interrogatoire s'arrêta là. On visita ensuite la maison afin de constater les dégâts commis par les cambrioleurs qui s'introduisirent d a n s l'immeuble après l'arrestation de la propriétaire. On avait négligé, en effet, d'apposer les scellés sur les portes. La veuve Ducrozet, très maîtresse d'ellemême, en a profité pour remettre au juge un agenda sur lequel elle avait noté tous les titres qui étaient en sa possession ou bien en dépôt dans la succursale d'une banque à Belleville-surSaône. Elle paraissait avoir complètement oublié qu'elle était accusée du plus odieux des crimes.

Le: réceptions de M. Herriot M. Edouard Herriot, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier après-midi, au ministère des Affaires étrangères, lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne; M. Zulueta, ministre des Affaires étrangères d'Espagne; M. Germain-Martin, ministre des Finances, et M. Painlevé, ministre de l'Air.

D'autre part, le président du Conseil a reçu M. de Cespedes, ministre de Cuba à Paris, qui quitte son poste, ainsi que le nouveau ministre, M. Ricardo Herrera y Guibal, qui lui a remis la copie figurée de ses lettres de créance.

M. Herriot a également reçu M. Charles Baron, député, président de la commission des mines, de la force motrice et de la commission des pétroles, qui lui a rendu compte de son récent voyage d'études en U. R. S. S. Le président du Conseil a recueilli avec intérêt les impressions de M. Charles Baron sur la situation économique et l'a vivement remercié de sa. communication.

sait, ruait, essayait, par des coups de croupe, des sauts de mouton, de brusques écarts, des reculades furieuses, de désarçonner l'invincible et beau démon qui le montait.

En vain Les mains basses, le corps souple, Margit Swobodna, par des mouvements imperceptibles, des pressions légères, des ordres proféres à voix basse, dans une langue rauqUe et chantante à la fois, disciplinait cette fougue, tempérait cette ardeur, les inclinait à l'obéissance.

Vaincu enfin, mais renâclant et frémissant, le cheval bondit, franchit des barrières garnies de torches enflammées, sauta des haies hérissées de lances et de sabres nus, s'agenouilla, se coucha, se releva, dansa, parmi des tonnerres de bravos, car cette lutte entre l'écuyère nue et sa monture possédait l'élégance, le rythme, l'allure de cette chevauchée, que le génie grec sculpta dans les métopes du Parthénon. Un galop final emporta la femme et la bête dans les coulisses.

Rappelée à grands cris, Margit en rejaillit quelques instants plus tard. A la surprise de tous, ayant quitté son gorgerin de pierreries, son casque, ses sandales dorees, elle avait la tête et les pieds nus et le torse recouvert d'un épais maillot de soie noire. A la main droite, elle tenait un solide fouet de chasse, au manche de rotin, à la lanière de buffle tressé. Et derrière elle, maintenu à pleins poings par les servants noirs, apparut un splendide étalon balbrun, à trois balzanes (1). dont la robe moirée frissonnait et dont le mors était déjà souillé d'écume.

Il n'avait pas de selle et ne portait qu'un bridon.

Dansant sur place, tournant, essayant de se dérober, un regard brûlant, affolé dans ses yeux farouches. il paraissait peu facile.

(1) Balzanes trois, cheval de roi, dit le Tiens proverbe frsnçali.

NOS ÉCHO Aujourd'hui

La gamme du Souvenir sera ravivée par la F. N. A. C. dea et B. C. P., le» Diables Meus du Pays de Caux et l'Union des anciens chasseurs cyclistes. Conseil de cabinet à 16 heures au ministère des Affaires étrangères.

Cérémonie aux Invalides 10 b., remise au général Mariaux du Livre d'or des musiques françaises.

Expositions Salon de l'automobile, Grand Palais. Du château de Vincennes, pavillon de Marsan. Du costume et de la mode, cinémathèque de la Ville de Parts, 14, rue de Fleuras. Salon de l'élégance, à la Maison de France. Champignons, 9 h. et 14 h., 43. rue de Buffon. Bijouterie de fantaisie, 8 bjs, place de la République. Rétrospective Manet. Orangerie des Tuileries 17 h., conférence par M. A. Tabarant. Horde de Montparn»sse, 10 h., boulevard Raspail. Art photographique, inauguration par M. Paul Léon, 15 h.. 51, rue de Cllchy. Œuvres céramiques à la Manufacture de Sèvres, 101, avenue des Champs-Elysées.

Coagrée Syndicat national autonome des employés des P. T. T., 24, rue SaintVictor. Des Français à l'étranger, 27, rue de Mogador. Chirurgie réparatrice, plastique et esthétique, 14 h. 30, Faculté de médecine.

Béonion d'anciens combattants S3' et 283* R. A. L., 20 h. 30, 101. rue Saint-Lazare. Concert public 14 h. 30, Luxembourg. Courses a Enghien, à 13 h. 30.

Par décision de M. Jean Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, l'exposition Manet, qui doit fermer irrévocablement ses portes dimanche soiT, sera ouverte aujourd'hui vendredi 7 octobre, de 8 heures à 10 heures du soir.

Mgr Ponse, archevêque de Tunis, s'est rendu hier matin au Bourget où, à 11 h. 32, il prenait l'avion qui doit le conduire à Marseille, d'où il regagnera son diocèse.

Un télégramme de Dakar annonce la réélection au conseil supérieur des Colonies de M. Albert Nègre, délégué sortant avec 226 voix.

La Concorde, fondée en juillet dernier par M. Damblanc, reprend sa parution quotidienne à partir du 11 octobre. (Economies ?.) On en parle. Economies ?. Qui en fait ? Et pourtant, quel délicieux superflu chaque automobiliste pourrait s'offrir s'il se donnait la peine de choisir judicieusement sa voiture. Car, n'est pas économe celui qui achète une voiture sans avoir essayé au préalable une 201 ou une Mais il peut le redevenir en échangeant sa voiture' contre l'un de ces deux incomparables modèles.

Savez-vous quel est le chiffre de vente de PEUGEOT en pièces détachées 201? En moyenne, 40 fr. par an, et par voiture on peut consulter les livres. Incroyable, n'est-:ce pas ?. Ce n'en est pas moins la preuve formelle qu'une PEUGEOT est, à tous points de vue, une voiture économique.

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20, rue de la Paix, Paris (IIe), solderont aujourd'hui vendredi 7 octobre, à partir de 14 heures, et le samedi 8'toute la journée, des coupes et coupons de soieries unies, fantaisies et velours. MIEUX, MEILLEUR MARCHE AU CHATELET, Ets ALLE2 FPERES du samedi 8 au samedi 15 octobre inclus, exposition générale. Occasions exceptionnelles à tous les rayons. Fidèles à leur réputation, les Ets Allez Frères n'ont, en aucun cas. sacrifié la qualité.

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UN MAIRE DEMISSIONNE DU PARTI COMMUNISTE Marseille, 6 oct. (d. Petit Parisien.) M. Pioch, maire des Saintes-Mariesde-la-Mer, vient d'adresser au secrétaire régional du parti communiste, à Marseille, sa démission du parti. c Les exigences de J'administration et leurs difficultés matérielles, écrit-il dans ss lettre, font incompatibles avec. les obligations politiques du parti 'communiste. il

Un jeune homme de 16 ans se suicide Gap, 6 octobre (dép. Petit Parisien.) Bernard Loste. seize ans, qui avait volé une paire de gants à un automobiliste de passage, s'est suicidé, crai. gnant d'être arrêté, en se tirant un coup de fusil dans la tête.

Le bilan de la Banque de France Le bilan de la Banque de France pour la semaine du 23 au 30 septembre fait ressortir une encaisse or de 82.681.338.914 fr. en augmentation de 59.544.147 fr. 86 sur la semaine précédente.

Les engagements à vue, sur lesquels les billets en circulation ftgurent pour 82.459.143.520 francs, en augmentation de 2.258.852.420 francs sur la semaine précédente, représentent francs 10.

La proportion de l'encaisse or aux engagements à vue est de 77,02 contre 76,87 la semaine précédente. La proportion fixée par la Joi est 35 Deux monuments

seront prochainement inaugurés à la préfecture de police Le conseil municipal a décidé, à la fin de 1931, l'érection, dans la cour de la Cité, de deux monuments élevée, l'un à la mémoire des fonctionnaires de la préfecture de police victimes du devoir; l'autre, à la mémoire des fonctionnaires de cette administration morts au front, au cours de la Grande Guerre.

Ces monuments, sculptés dans le granit, se trouvent à droite et à gauche de la porte Notre-Dame.

Ils sont d'une fort belle venue; par un système spécial, ils seront éclairés la nuit; leur inauguration aura lieu prochainement.

A pas comptés, le régisseur de la piste s'avança, salua, et dit, d'une voix ronde et sonore

Mesdames, messieurs, notre grande écuyère, mademoiselle Margit Swobodna, va donner devant vous, ce soir, une leçon de dressage à l'étalon Kebir, par Sans Façons et Victoria, qui appartient à monsieur le lieutenant-colonel comte Gerber des Autours. Kebir n'a jamais été monté plus de trois minutes. Mademoiselle Swobodna a parié dix mille francs qu'elle tiendrait dix minutes. Nous vous prions, quoi qu'il advienne, de garder le silence le plus absolu, Comme vous le remarquerez, le cheval pour tout harnachement ne porte qu'un mors et un bridon. Mademoiselle Swobodna travaillant pieds nus, à la mode romani, n'a pas d'éperons et ne doit attendre de secours que de sa science équestre et. de son fouet. Il se retira, parmi les murmures, et les deux noirs, à grand peine amenèrent le cheval au centre de la piste. Inquiet, frémissant, la robe secouée de frissons, il tentait d'encenser pour se dérober à la poigne des deux colosses qui le maintenaient.

Les lumières éclatantes, la rumeur de la foule, l'odeur chaude de tous ceux qui étaient là, les sursauts grésillants des projecteurs, tout contribuait à le rendre plus indocile et plus nerveux que de coutume.

D'un bond, au moment voulu, Margit s'élança sur son dos, l'enfourcha, empoigna la bride.

Wa Harr 1 cria-t-elle, échevelée. Les athlètes noirs lâchèrent prise. Alors une lutte épique, passionnante, s'engagea entre la femme et la bête, duel des forces fines, de la volonté puissante contre la force brutale et l'instinct sauvage.

Le cheval reculait, se piétait, ruait, sautait, essayait de se coucher pour déraciner la femme qui. le masque dur, les yeux fixes, la bouche un peu cripée, les muscles tendus, les nerfs en

LA DOUBLE EXPOSITION DES VOITURES CITROËN Au Grand Palais stand 69, et 1, rue de Petrograd

Les établissements Citroën occupent, au Salon de l'automobile, un très beau et très vaste stand, où. on s'écrase sans retenue.

Mais, si vaste que soit ce stand, il n'a été possible d'y loger qu'une partie infime dee échantillons de la production des célèbres usines parisiennes. Et comme les agents de la marque fameuse sont des milliers, comme ses clients sont innombrables, il a fallu aviser.

M. André Citroën a trouvé la solution créer un salon particulier. pour la voiture Citroën. Ce salon spécial a été aménagé dans un hall gigantesque il occupe une surface presque égale à celle du Grand Palais des Champs-Elysées tout entier situé 1, rue de Petrograd, à l'angle de la place de l'Europe. Dans ce cadre unique où l'on peut s'attendre à voir défiler toua les amateurs de belle mécanique les voitures les plus élégantes, les plus originales, les plus pratiques ont été assemblées, depuis la nouvelle 8 CV., au confort parfait, jusqu'aux plus majestueux « poids lourds ».

Parmi ces véhicules, il en est de clas- siquea il en est d'originaux, car M. André Citroën estime qu'à chaque besoin doit correspondre un engin différent. C'est ainsi que non loin des plus somptueuses « tourisme », vous trouvez des cars de toutes capacités, des camions de mission africaine, des fourragères, des boulangères, des normandes, etc., etc. On y trouve même un « sabot ? derrière les grilles duquel sont de terribles animaux féroces. en carton.

Et, dominant le tout, la fameuse Rosalie Il, qui, après avoir battu environ cent cinquante records.- mourut au kilomètre d'une course sans autre histoire.

Enfin, une salle de cinéma, parfaitement installée, complète ce magnifique ensemble.

C'est, à la vérité, une deuxième exposition de l'automobile, dont le succès sera certainement aussi complet qu'on le peut désirer.

Mystérieuu tentativc de meadre à Marseille,

Marseille, 6 octobre (dép. Petit Paris.). Une tentative criminelle entourée de mystère a été commise hier dans un jeu de boules du Rouet. Plusieurs joueurs venaient d'arriver et consommaient. Au bout de quelques instants, des coups de feu crépitaient et l'un des consommateurs s'effondrait.

Un peu plus tard, la sûreté était avisée qu'un blessé venait d'être admis à l'hôpital Saint-Joseph. Ce blessé est l'Italien Edouardo Capra,

BROYE PAR UNE LOCOMOTIVE

Strasbourg, 6 octobre (dép. Petit Paris.) Ce matin, le mécanicien Rohl, quarante ans, domicilié à Cronenbourg, a été tamponné à proximité du dépôt des ma.chines de la gare de Strasbourg par une locomotive haut le pied, et a été coupé en deux.

LA PRODUCTION

DES HOUILLÈRES FRANÇAISES! EN AOUT 1932

Les houillères françaiaes ont produit, pendant le mois d'août. tonnes de houille pour 26 jours ouvrables, au lieu de 3.796.090 tonnes en juillet pour 26 jours ouvrables et de 4.011.491 tonnes en août 1931 pour 26 jours ouvrables.

La production journalière moyenne a été en août de tonnes contre 151.844 tonnes en juillet de 160.460 tonnes en août 1931.

L'effectif ouvrier inscrit a été de unités en août au lieu de 268.52B en juillet et de 280.741 en août 1931.

La production de coke métallurgique dans Jes cokeries des houillères s'est étevée 272.144 bonnes en août contre 265.832 tonnes en juillet et 350.084 tonnes en août 1931.

La production d'agglomérés des usines annexes des houillères a été de 434.036 tonnse en août, au lieu de 453.429 tonnes en juillet et de 406.011 tonnes en août 1931. LES CARROSSERIES HOTCHKISS Si les châssis Hotchkiss diffèrent par leur puissance, ils ont en revanche un point commun, outre la haute qualité qui caractérise la fabrication Hotchkiss, c'est qu'ils permettent tous rétablissement de carrosseries spacieuses et de mêmes dimensions intérieures d'un type à l'autre. C'est qu'en effet il y a un facteur qui ne saurait changer les dimensions du corps humain.

Si on a pu appeler la carrosserie la robe de l'auto, le capot en est le visage. On peut dire, cette année, que le visage de Hotchkiss est le plus beau du Salon. La conduite intérieure Hotchkiss tend de plus en plus à devenir la voiture type. On ne saurait faire mieux quant au luxe de la présentation intérieure. Rien n'a été négligé et cependant rien ne frappe plus particulièrement au détriment de certains détails moins visibles, car tout est sobre et du meilleur ton. L'acheteur le plus difficile trouvera toute la satisfaction qu'il est en droit de souhaiter. Tarif sur demande. 168, boulevard Ornano, SaintDenis-sur-Seine.

Une voiture

6 c. moderne doit avolr

6 cylindres

éveil, tous ses réflexes obéissant instantanément à sa pensée, répondait à toutes les attaques, déjouait toutes les ruses et se servait de ses jambes, de ses talons, du mors et du fouet avec un sens si juste des réalités et une telle maîtrise, qu'en moins de dix minutes, Kebir, à bout de nerfs, fut réduit à l'obéissance et dut, bon gré mal gré, accomplir trois tours de piste au galop, au trot et au pas, avant de s'arrêter, vaincu et blanc d'écume, au centre de l'arène.

La foule, debout, criait, applaudissait, frappait des pieds, et Margit Swobodna, épuisée, en sueur, secouant avec un beau rire joyeux sa forêt de boucles brunes, saluait du geste tous ceux, toutes celles qui l'acclamaient, envoyait des baisers à la ronde, pendant que le régisseur de la piste, glorieux et paterne à la fois, attendait patiemment que l'ovation prit fin pour remettre à l'écuyère-étoile une solendide gerbe de roses rouges.

Enfin, sur un dernier salut, après cinq rappels triomphants, la jeune femme s'enfuit, légère comme un sylphe, vers les coulisses, où, tout aussitôt, elle fut entourée par une petite foule.

Le lieutenant-colonel comte Gerber des Autours, tout le premier, s'empressait à lui baiser les mains.

Vous avez royalement gagné ditil. Douze minutes et trente-sept secondes C'est merveilleux Et j'ai de la joie, je vous le jure en ma qualité d'homme de cheval, d'avoir été si bien et si complètement battu, car je ne croyais pas qu'une telle victoire fût possible.

Oui, bravo bravo Vous avez été magnifique enchérissaient des amis du vaincu.

Nous fêterons ma victoire chez moi, tout à l'heure au souper dit Margit avec un rire clair. Pour le moment, donnez-moi mon peignoir, Merry.

Programme des spectacles Opéra, 8 h. 30. Thaïs.

Comédie-Francalse, 8 h. 15. les Corbeaux. Odéon, 9 h., la Tour de N"e*le.

<;a!té-Lyriqiie, Chanson d'amour.

Trlanon-Lyr.. 8 30, Comte de Luxembourg. Chatelet, 8 h. 30. Nina-Rosa (A. Bangé). Variétés, 8 h. Avrll.

I'te-St-Martia, 8 30, le Scandal«(V.Ser*ine> Th. de Paris, 8 h. 45, Une femme ravie. Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Sarafe-Bcrn., 9 h., Dame aux chap. verts. Mogador, 8 h. 30, Auberge du Chev.-Blanc. Benaisiaace. 9 h., la Dame de chez Xaxim. Ambigu, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Bourrachon (Signoret). Bonites-Parisien», 8 h. 45, Azor.

Mlrhndifrf, 9 h., la Fleur des pois.

Athénée, 8 h. Youkl.

Madeleine, 9 h. 15. Mozart (Y. PrintemPs). Ambausdeurs. 9 h.. Edition spéciale. «cala, 8 h. 45, Mon amant (I501). opérette. Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle.

Nouveautés, 8 h. 45. Signer Bracoli. Comédie Champs-Elysées, 9 h.. Domino. Gd-Guignol, 9 h.. Sexualité (M. Mayane). Théâtre Michel, 9 h., Ludo.

]Potinière, 9 h., Th. Russe Karuasal. Arts, 8 h. 30. Leçon d'amour dans un parc. Avenue (Pitoëff), 9 h., la Ronde.

Montparnasse. 9 h.. Chambre d'hdtel. Mathurins, 9 h.. Prenez gardé à la peinture Studio Paris, Hist. d'amour, Dem. en unit. Moulin de la Chanson, la Rev. marseillaise Th. Action tatem.. relâche.

Comœdia, 9 15, Une Jolie nlle à tout faire- Cluny, 9 h.. Béguin de la ganison(F.René) DéJaîet, 8 45, Mme l'ordonnance (Darteuil) Moncey, 8 30. Six Filles à marier(Dranem) Gobelins, 8 h. 30, la Travlata (Y. Baneau). MUSIC-HALLS

Folies-BerBêre, 8 h. 30. Nuits de folies. Casino de Paris. 8 h. 30. Sex Appeal 32. Alhambra. 3. 9 h., 12 attr., Ray Ventura, etc. Empire, Lucienne Boyer, Miniatures. Concert Mayol, 8 h. 45, Esclaves d'amour. Dix-Heure», Dix heures sonnent.

Deux-Anes. Conférences de. nos ânes. Einbassy, 10 h., Mauricet, Charplni, etc. Pavillon-M.-H. (11, bd Poissonn.). perm. Boblno-M.-H., Sprintchana. ses tïig.. 15 at. Européen, m.. s., Max Trébor et sa Cie. Zénith (p. Gambetta), Un peudePans(rev.) Gaumont-Palaee, m., s., La! Foun Troup. Médrano, S 45, Lilliputiens, mat.. j.s.d. 45. Cirque d'Hiver, 8 30, mat. jeudi, sam.. dlm. Coliséum. danse, mat. et soir., attractions. ,Moulin-Rouge, bal-kermesse, m., a., nuit. .̃Uaitic-City-Bal, t. 1, s.. 9 h.; dim.. f.. mat. Luna-rark, t. 1. j. mat., s.. attr.. dancing. Jardin tTAccUm., entrée 3 fr.; ent., 1 tr. Pompéien, jdl aoir ba^. sam. dim. mat., soir. CINEMAS

-Madeleine, Tarzan (l'homme singe). Paramount, Une petite femme dans le train. G~umout-Palace, la Foule hurle.

Aufoert-F»!«ce, la Champion du régiment. Olympia, ies Gaietés de l'escadron.

Marivau.x-Pathé, Ames libres.

Ciné Ch.-Elysées. l'Humme que j'et tué. Gaumont-Théàtre, Fantômas.

Marigny, Barnum. Tuer pour vivre. Colisés, les Vignes du Seigneur.

Moulin-Itouge-Pathé, Quick (L. Harvey), Victor-Hum-Pathé, Une heure près de toi. Impértal-Pathé, Hôtel des Ettrdiant*. Omnia-Pathé, Une étoile disparut.

Palace, Chair ardente.

Capucines, Passionnément.

Krmltage-Pathé-NatM. Aimez-moi ce soir. Pigalle, le Chemin de la vie.

Apollo-Clnéma, Frankenatein.

Miracles. l'Atlantide.

Maillot-Palace, Tumultes.

Caméo, Une jeune fille et un million. Luna (place Nation), je Mirage de Paris. Koyal-Pathé, Jeunes gens sous l'uniforme. Studio 28, Vivre (la Chanson de la vie). Agric., Scarface. 3, 9 h.. sam.. d., 230, 5 h. St-Dlamaot (pl. St-August.), Cadets améric.

Cigale, la Petite Chocolatière.

Artistio, l'Amour en vitesse.

Bonaparte. Scarface. 3. 9 h.; aam.,d.,2 30, 5 h. Lutétia-Pathé, Faut-il les marier ? Haspaii 216, Vampyr, 230, 430, 830. Bataclan, m.. s.. Tumult., Enfant du miracle. Saint-Mareel-Pathé, Au nom de la loi. JLouxnr-Pathé, Au nom de la loi.

St-S«bin, Titans du ciel, 9. 1. toits de Paris. Carillon, le Rosier de Mme Husson. Foxy, M.pbisto.

Lyen-Pathé. Au nom de la loi.

Kden-Actn»lité», perm.. 8 fr.. 7. av. Clichy. Seloct-Fathë. Au nom de la loi.

Aut.-B.-Ciné (40.r.L.Font.), Cheval. fl.Linoïit. POUR ETRE GAI, BUVEZ ROZANA Eau mmérate gazeuse nous commençons la publication du nouveau roman d'amour et d'aventures. spécialement écrit pour nos lectrices et nos lecteurs par notre collaborateur

Gaston Ch. RICHARD qui. en quelques années, grâce à ses talents de conteur, à sa fantaisie vivante, aux précieux souvenirs qu'il sait utiliser et qu'il il recueillis pendant sa carrière de journaliste, a pris l'une des premières places parmi les romanciers d'action.

L'ÉTOILE VOLÉE est un roman aux péripéties nom- breuses, aux situations tragiques, émouvantes, qui se déroule dans une atmosphère de vie intense. L'ÉTOILE VOLÉE )) connaîtra, auprès de nos lectrices et lecteurs, le succès de Josiane. de Rolande. de la Nuit de sang. Il

Vous aurez chez vous gratuitement et sans attendre, les dernières nou-| 1 velles du « Petit Parisien en tâé- | phonant de 10 heures du matin à | I I heure du matin à Provence 99-09 i

Un grand jeune homme s'avança, bien pris dans son strict habit noir dont le revers de soie s'ennoblissait du ruban de la croix de guerre et de la rosette rouge. Il enveloppa la jeune femme dans une grande rotonde de laine des Pyrénées souple et chaude, Elle eut un frisson de plaisir et dit à mi-voix en tournant la tête vers lui: Content, vous ?

Pour toute réponse il l'attira vers lui et prit ses lèvres humides et chaudes dans un baiser brûlant de fièvre partagée.

Des rires s'élevèrent autour d'eux. Holà laissons nos chers amoureux à leurs effusions dit Gerber des Autours. Demi-tour. drolte Par le flanc droit. En avant arche Au revoir, Margit Au revoir, Saintyvrale N'oubliez pas le souper répliqua Saintyvraie.

Nous serons là, exacts, à l'heurt müitaire répondit l'officier.

Merry Salntyvraie, en riant, enleva Margit Swobodna dans ses bras et l'emporta vers sa loge.

<&

Une demi-heure plus tard, une longue et belle voiture, une Gallia beige, noire et argent, aux lignes racées, les emportait toua deux vers l'avenue HenriMartin.

Durant le long trajet qui sépare le boulevard des Filles-du-Calvatre du bois de Boulogne, Margit et Merry n'avaient pas échangé un mot. Mais Merry, entourant de son bras gauche la taille de la jeune femme, encore toute vibrante de l'effort musculaire et nerveux qu'elle avait donné sans mesure, la maintenait, avec tendresse. contre son cœur.

Le son impérieux du klaxon, demandant l'ouverture de la grille de leur hôtel, ies tira l'un et t'autre du blenheureux engourdissement qui les avait envahis.


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L'ajournement de la conférence à cinq et les délibérations de Genève

M, VON NEURATH

VOUDRAIT RALLIER L'ITALIE A SON POINT DE VUE

SUR L'ÉGALITÉ DES DROITS Rome, 6 octobre (d. Petit Parisien.) Le Lavoro Fascista publie une longue correspondance de Berlin relatant les entretiens qu'un de ses collabora- teurs a eus avec le baron von Neuralh, ministre des Affaires étrangères du` Reich.

Après avoir déclaré que les conversations avec l'ambassadeur de France, M. François-Poncet, avaient eu pour but de tâcher de rapprocher les points de vue allemand et français au sujet de la. question du désarmement, le miniatre a ajouté qu'il ne s'était fait aucune illusion sur l'accueil que le mémorandum allemand sur la parité des droits aurait trouvé en France. Les revendications allemandes ne pourront pas entrainer une course aux armements, en raison surtout des difficultés économiques qui s'y opposent, et elles ont un caractere purement défensif. Après avoir insisté sur la condition d'infériorité où l'Allemagne se trouve par le fait quelle ne peut pas entraîner la jeunesse au service militaire, le baron von Neurath a conclu en exprimant le désir de se rendre à Rome et de pouvoir réaliser ces projets au plus tôt. Théodore Vagcher. L'ITALIE AVAIT ADHÉRÉ

AU PROJET PRIMITIF

Rome. 6 octobre (dép. P. P.)

C est ce soir seulement qu'une note officieuse annonce que le gouvernement italien a fait parvenir au gouvernement britannique-son adhésion à la proposition de ce dernier de tenir à Londres une conferen.ee entre les quatre grandes puissances européennes et les Etata-Unis d'Amérique afin d'examiner la demande allemande concernant la parité des droits.

Par cette adhésion, le gouvernementi italien a voulu marquer la bonne vo.lonté dont il est animé et son intention de collaborer à la recherche d'une formule qui pourrait constituer la base d'une solution du grave problème posé par l'Allemagne.

LES DELEGUES FRANÇAIS PARTICIPENT ACTIVEMENT AUX TRAVAUX DES COMMISSIONS

Genève, 6 octobre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Ia délégation française aujourd'hui s'est vraiment distinguée. Dans toutes les commissions, nos représentants ont ont non seulement pris une part prépondérante aux débats, mais prononcé les discours les plus remarquables et les plus utiles. Ce matin, c'est M. PaulBoncour qui a joué le rôle essentiel au comité des effectifs.

Cet' après-midi, ce sont principalement MM. Henry Bérenger, dans la discuaeion sur les minorités; M. Georges Bonnet, â la commission économique; et" M. Léon Jouhaux, dans le débat sur la fabrication privée des armes, qui ont maintenu les meilleures traditions de notre pays.

A 1g. tenace prétention de l'Allemagne de faire constituer une commission permanente de protection des minorités prétention victorieusement com.battue déjà par MM. Fotitch et Zaaeski M. Henry Bérenger a répondu de la façon la plus solide et la plus Spirituelle la fois en épaulant les gouvernements amis de la Petite Entente, de Varsovie et d'Athènes.

Il a montré qu'il ne serait « ni régulier ni opportun de porter atteinte même .indirectement aux droits consacrés par les traités existants et à l'autorité conférée par le Pacte au conseil de la S. D. N. qui est la véritable épine dorsale de l'institution de Genève. Il a également souligné la grande bonne volonté des Etats à minorités qui se,sont toujours prêtés de bonne grâce, en faveur de leurs éléments minoritaires," à des procédures non prévues par les traités « et que juridiquement ils auraient pu ne pas accepter ». Et il a. terminé par cet avertiesement' et cette réminiscence historique qui ont été salués par des applaudissements nourris

La protection des minorités ne petit ni ne doit servir, a-t-il dit, d'appoint à des calculs politiques dont le principal pourrait bien être un ensemble de remaniements territoriaux. Mes collè(tucs me permettront sana doute de leur rappeler ce sujet un souvenir historique de l'avant-dernier siècle. N'était-ce pas sous prétexte d'assurer la protection des minorités orthodoxes qus Catherine II est intervenue dans lea affaires de Pologne la fin du xvnr sièdti î 9

Dans un mouvement d'enthousiasme tout, philosophique, Voltaire écrivait alors à Mme du Deffand a II y a une femme qui se fait une bien grande réputation. C'est la Sémiramis dit Nord, qui fait marcher 50.000 hommes en Pologne pour établir la tolérance et la' liberté de eonaedence. C'est une chose unique dans l'Histoire de ce monde et je vous réponds que cela ira loin. »

On sait, en effet, que ceta est allé très loitt, poursuivit M. Henry Bérenger. La Pologne fut partagée entre les protecteurs des minorités, orthodoxes ou non.

Ce souvenir incitera peut-être nos réformateurs d'aujourd'hui, si bien intentionnés qu'ils soient, à ne pas coneidérer du seul point de vue philosophique une matière où les intérêts politiques côtoient l'idéal de si près qu'un esprit aussi fin que Voltaire avaft pu s'y méprendre.

Grâce à cette magistrale interventioa qui vint s'ajouter au discours aussi habile que nuancé de M. Benès et aux nouvelles déclarations aussi nettes que pleines de bon sens de M. Fotitch, le porte-parole du Reich retira sa demande et l'affaire de la commission permanente fut, une fois de plus. enterrée. Un succès de M. Georges Bonnet A lâ commission économique, M. Georges Bonnet n'obtint pas un moindre succès en s'élevant contre les observations pessimistes émises par le délégué hollandais, M. Colijn, sur le sort futur des recommandations de Stresa, Insistant, au contraire, de ia façon la plus pressante pour que les gouvernements les mettent en oeuvre le plus tôt possible afin de contribuer au redressement économique des pays de l'Europe centrale et orientale particulièrement ébranlés par la crise.

Il s'agii-là, dit-U, d'i*ne œuvre de coopération européenne dont ils seront les premiers à profiter. Ce serait d'ailleurs une redoutable erreur de croire que les résolutions de la conférence mondiale, pour être efficaces, n'aboutiront pas, elles nuasd demander certains sacrifices aux Etats.

Il serait inutile de se réunir pendant de longues semaines à Londres s'il devait s'agir undquement de faire des ddssertations ou des conférences sur les sujets monétaires, financiers ou économiques maintes Jois traités. Assez de paroles, des actes. Lra responsabilité des gouvernements serait loardernent engagée s'ils restaient inactifs.

En tout cas, ajouta-t-il, et ce fut sa conclusion, j'apporte de nouceau l'as-

En publiant cette nouvelle, les journaux expriment l'espoir que les oppositions auxquelles se heurte la proposition anglaise flniront par être surmontées et que la conférence en question puisse, par conséquent, avoir lieu. LES RAISONS DU REVIREMENT DE LA GRANDE-BRETAGNE Londres, 6 octobre (dép. P. P.) Obscure hier, la situation s'est soudainement éclaircie ce soir. Cette transformation que certaines indications permettaient' déjà de pressentir cet après-midi est due à la décision du gouvernement britannique d'ajourner la conférence suggérée. A l'heure tardive où est annoncée la décision offlcielle, il est difficile de préciser les réactions qu'elle aura sur 1 opinion. Il ne semble pas cependant qu'elle doive causer une grande surprise ni non plus un vif ressentiment

Visiblement, on se rendait compte depuis quelques jours que l'initiative du gouvernement britannique quels que puissent en être au surplus les mérites ne pouvait guère avoir d'autre effet que d'embrouiller une situation déjà fort compliquée et multiplier les centres de résistance. Les exigences de Berlin, qu'on est enclin d'ailleurs ici à trouver tout à fait justifiées, et les appréhensions de Paris, dont il ne semble pas non plus qu'on conteste la légitimité, apparaissaient de plus en plus à la grande majorité des Anglais comme irréconciliables. Persister dans ces conditions à vouloir convoquer une conférence à Londres, c'était non seulement courir au-devant d'un échec certain, mais introduire dans la situation internationale un nouvel élément de désaccord et d'irritation.

Le problème devra donc être repris à pied d'ceuvre à Genève, mais obser, ve-t-on ici, d'une façon à peu près unanime, on ne pourra l'aborder de nouveau avec des chances de succès que si, au préalable, on a réglé de façon satisfaisante la situation de l'Allemagne et que si l'on permet à cette puissance de reprendre sur un pied d'égalité, au moins théorique, sa place parmi les autres grandes nations.

surance formelle que le gouvernement Jrançais a dès le premier jour, donné son adhésion sana réserve aux projets de la conférence. de Stresa. La France considère que tout effort isolé est désormais voué l'échec et elle est prête au contraire, à toute oeuvre de solidarité européenne. Elle en donaie une fois de plus le témoignage.

De vifs applaudissements saluèrent là encore la courageuse intervention du délégué français.

Le discours de M. Jouhaux

Si les membres du comité pour la réglementation du commerce et de la fabrication privée des armes et munitions de guerre se montrèrent, après celle de M. Jouhaux, un peu moins démonstratifs, je puis assurer, en revanche,, que la clarté, la précision, la logique avec lesquelles le secrétaire général de la C. G. T. prouva la nécessité de supprimer de façon totale cette fabrication firent sur son auditoire l'impression la plus profonde.

C'est qu'en réclamant cette mesure radicale il ne parlait pas seulement, cette fois, en tant que représentant des organisations ouvrières, mais au nom du gouvernement français. Nous avans toujours réclamé, ditil, un contrôle organisé, mais nous nous sommes aperçus, au anoment oit la discussion se déroulait, que les conditions n'étaient pas propres à l'accession d'un tel contrôle.

En ce momont, au seiat d'une conférence pour la limitation et la réduction des armements, où les opinions sont moins divergentes, où la nécessité s'impose d'arriver à des conventions efficaces, ou des réductions budgétaires s'affirment nécessaires, un accord doit être possible sur cette question. Les conditions mêmes de la fabrication, qui comportent la collaboration de milliers d'hommes, rendent presque impossible la secret de la fabrication. Les secrets mêmes des commandes passées par les gouvernements ne peuvent être bien gardéa et deviennent rapidement publics. Sans doute, des raisons d'impossibilités seront invoquées.

Sana doute aussi les sociétés pour la fabrication des armes se sont considérablement développées et représentent aujourd'hui une force de résistance beaucoup plus graudc que jadis. Cela ne doit pas nous rebuter. La seule solution qui s'impose est la suppression totale de la fabrication privée. On nous dira que, par cette solution les pays non producteurs seront livrés, pour la fourniture des armes, à la discrétion des gouvernements producteurs. L'argument ne vaut pas. A l'heure actuelle, mêmes un gouvernernent non producteur ne peut obtenir des armes des industries privées qu'avec l'assentiment des gouvernements respectifs. L'argument du chômage ne vaut pas mieux. Nous I'avons sérieusement pesé et nous avons vu que sa portée est plutôt sentimentale que matérielle.

C'est, par conséquent, dans la voie de la suppression totale que l'on doit s'engager. Mais si la commission ne peut pas aboutir cette suppression totale, il faudra envisager alors la lianitation de cette fabrication et le contrôle; une limitation non seulement des armements déjd existants, mais aussi des fabrications d veuir; un contrôle enfin aussi efficace que possible. Ce contrôle doit être ,en effet, un contrôle sur pièces et il laudra y associer, sinon les ouvriers, au moins les organisations des ouvriers truvaillant à cette fabrication. C'est, en effet, la seule façon d'empêcher que des transformations de nadure d augmenter le rendewent des fabriques reste secret. Soutenu par les délégués de l'Espagne et de la Pologne, le représentant de la France eut la déception de voir sa thèse combattue par le porte-parole des Etats-Unis, et par lui seul. Paradoxe américain

L'opinion publique, dans mon pays, déclara en fait M. Wilson, ne saurait comprendre que des restrictions trop rigides puissent être acceptées en ce qui concerne le commerce des armes. La Constitution des Etats-Unis empêche, d'autre part, le gouvernement de signer une convention qui porterait une atteinte à la liberté de la fabrica- tion dans n'importe quelle branche d'industrie. Tout ce qu'il pourrait faire serait de collaborer à toute mesure portant sur la publicité de la production et du commerce, mais Il ne saurait accepter une mesure qui consisterait à restreindre la production.

On reconnaîtra qu'il y a là, de la part d'un gouvernement qui se pose en champion du désarmement, une attitude profondément décevante. Signalons, en terminant, que M. de Tessan, en ce qui concerne la coopération intellectuelle, et M. Basdid. en ce qui concerne le trafic de l'opium, se sont livrés l'un et l'autre des interventions aussi utiles que remarquées. A. J. «

A la conférence annuelle de Blackpool du parti conservateur de Grande-Bretagne Londres, 6 octobre (d, Petit Parisien.) La conférence annuelle du parti conservateur s'est ouverte aujourd'hui il. Blackpool. Elle a été marquée par deux importants discours l'un de lord Lloyd, ex-haut commissaire en Egypte, sur la question de l'Inde et l'autre de M. Neville Chamberlain sur les accords d'Ottawa.

C'est une résolution de M. Winston Churchill qui a donné lieu au débat sur l'Inde et qui, en l'absence de ce dernier pour cause de maladie, a fourni à lord Lloyd l'occasion d'une intervention particulièrement vigoureuse. Tout en félicitant le gouvernement britannique d'avoir rétabli le régime de l'ordre dans l'Inde et tenté d'en organiser la vie nationale en faisant appel aux meilleurs éléments du pays, l'exhaut commissaire d'Egypte, lord Lloyd, a cru devoir adresser au gouvernement un sérieux avertiasement Il ne saurait être question, a-t-il déclaré, d'octroyer à l'Inde le droit de se gouverner elle-même. L'exercice d'une telle liberté est manifestement impossible dans un pays dont les habitants sont en immense majorité d'une ignorance absolue. Dans ces conditions, l'octroi d'un gouvernement autonome équivaudrait à substituer à une administration éclairée une administration qui ne l'est pas et à livrer plusieurs centaines de millions de sujets de races et de religions diverses, vivant aujourd'hui sous la protection britannique, à tous les excès de l'intolérance et de la tyrannie.

Il est du devoir du gouvernement d'agir. avec la plus grande circonspection dans l'Inde et de zc garder de prendre vis-à-vis du peuple indien des engagements qui seraient dangereux pour ce dernier.

Le devoir du gouvernement britannique, a conclu l'orateur, n'est pas à l'heure actuelle de conférer à l'Inde l'exercice de l'autonomie, mais de lui inculquer le sens de la responsabilité. Après le débat sur l'Inde s'est ouvert celui sur les accords d'Ottawa. C'est M. Neville Chamberlain qui, répondant à certains éloges comme à certaines critiques au nom du gouvernement britannique, s'est chargé de justifier les accords. Il l'a fait en un discours particulièrement énergique et dont les anciens ministres dissidents en général et lord Sonwden en particulier ont fait les frais.

De ce dernier. M. Chamberlain a dit: J'admire son courage et je reconnais sa constance, mais je ne puis m'empêcher de constater que, sur la question du libre-échange, lord Snowden est le plus endurci des tories. Je m'attendrais plutôt à voir flotter un morceau de bronze sur la mer qu'à voir notre ancien collègue modifier ses opinions fiscales.

Après une intervention du nouveau ministre de l'Agriculture, le commandant Elliott, qui a promis de nouvelles mesures de protection en faveur des fermiers anglais, la politique du gouvernement a été approuvée l'unanimité. Mentionnons qu'à cette conférence annuelle, qui est la 59* du parti conservateur, plus de 1.700 délégués étaient présents.

LE ROI D'ANGLETERRE" DECORE LA MERE DE L'AGA KHAN Londres, 6 octobre (dép. P. P.) La princesse Ah.Shah, mère de l'Aga Khan, a été reçue aujourd'hui en audience particulière par le roi, qui lui a remis les insignes de l'ordre de la couronne de l'Inde, dignité qui lui avait été conférée à l'occasion du dernier anniversaire de la naissance du roi. La princesse Ali Shah, qui vient d'atteindre sa quatre-vingt-sixième année, avait revêtu le costume de cérémonie de l'Inde et disparaissait sous un somptueux voile d'apparat.

Les sans-travail à Londres manifestent non sans violente Londres, 6 octobre (dép. P. P.) L'agitation des sans-travail a donné lieu aujourd'hui à deux nouvelles manifestations à Londres. La première, qui ne s'est accompagnée d'ail1eura d'aucune violence, s'est produite à Ilford, quartier nord-est de Londres, où des centaines de chômeurs ont forcé une équipe employée à la réfection des rues à abandonner le travail sous prétexte qu'elle n'était pas exclusivement composée d'ouvriers locaux.

La seconde manifestation, qui a eu lieu à Elephant and Castle, quartier sud-est dé Londres, a été beaucoup plus sérieuse et a donné lieu à de violentes collisions entre un groupe de chômeurs qui parcouraient les rues et la police locale.

Deux policemen, ainsi que plusieurs manifestants, ont été grièvement blessés et ont dû être transportés à l'hôpital de Charing Cross. L'ordre n'a été rétabli qu'après l'arrivée d'importants renforts de police. De nombreuses arres- tations ont été opérées.

M. de Valera parle des récentes négociations anglo irlandaises à Londres Londres, 6 octobre (dép. Petit Paris.) M. de Valera, rapporte un message de Dublin, est arrivé ce matin dans cette ville. Il a reçu plusieurs ministres dont M. I. 0 Kelley, vice-président du Conseil à bord du vapeur qui l'avait transporté, le Lady Munster. Il a reçu également les représentants de la presse, auxquels, d'ailleurs, il n'a fait que des déclarations très circonspectes.

Les négociations de Londres, a-t-il observé, ne sont qu'un début. Elles donneront nécessairement lieu à des développements, mais, à l'heure actuelle, il m'est impossible de prévoir quel en sera le résultat.

En ce qui concerne les mesures douanières prises par le gouvernement britannique relative:nent aux produits irlandais, M. de Valera a confirmé qu'elles resteront en vigueur pendant la durée des négociations et, tout en le regrettant, a paru en prendre son parti.

Ce n'est pas là, a-t-il souligné, une question de principe et son inclusion dans nos discussions d'hier m'aurait paru injustifiée.

Interrogé sur la question de savoir si, durant ces discussions avec les mijistres britanniques, l'éventualité d'une sécession de l'Etat libre avec la GrandeBretagne avait été considérée, M. de Valera a répondu d'une façon nettement négative. Enfin, une allusion ayant été falte à la démission du gouverneur général et une question lui ayant été posée au sujet de la représentation de la cou- ronne à Dublin, M. de Valera s'est, d'un geste, refusé à toute déclaration. Berlin. Le gouvernement du Reich a résolu de supprimer, dans un but d'écono- mies, une vingtaine de consulats allemands à l'étranger.

Le Berliner Tagcblalt aurait cédé une partie de ses' actions au gouvernement iu Reich et M. Théodore Wolff en aban- lonnerait la direction.

M. FRANKLIN ROOSEVELT SE RECONCILIE

AVEC M. SMITH

Evénement contidérable au point de vue démocrate

Londres, 6 octobre (dép. Haras.) On mande de New-York au Daily Telegraph que M. Franklin Roosevelt, candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis, et M. Alfred Smith, ancien gouverneur de l'Etat de New-York, se sont publiquement réconciliés hier soir, sur l'estrade, à Ia fin de la convention démocrate de l'Etat de N'ew-York qui s'est réunie à Albany.

On considère que cet événement revêt une signification toute particulière, étant donné les circonstances présentes, car il fera bénéficier la candidature de M. Roosevelt de l'appui de nombreuses voix démocrates. Il se pourrait que cette réconciliation facilitât l'élection de M. Lehman, candidat démocrate pour le poste de gouverneur de l'Etat de New-York.

Mouvement diplomatique en U. R. S. S. Moscou, Il octobre, via Northern DU NOTEE CORRESPONDANT PARTICULIER Le retour à Moscou de M. Sokolnikov est le point de départ de tout un mouvement dans la diplomatie soviétique. M. Kourski, ambassadeur de l'U.R.S.S. à Rome, prendra très prochainement sa retraite pour raisons de santé. Lee relations italo-sovlétiques, devenues, depuis quelques années, toujours plus intimes, appellent la présence à Rome d'un agent plus jeune et plus actif. Le choix du gouvernement s'est fixé sur M. Patiomkine, ministre de l'U. R. S. S. en Grèce, qui sera remplacé à Athènes par M. Daftian, ancien ministre de l'U. R. S. S. à Téhéran, actuellement fonction- naire au commissariat de l'Industrie lourde.

M. Litvinov est parti pour Moscoo Berlin, 6 octobre (dép. Havas.) M. Litvinov, dont l'absence de Genève avait soulevé les commentaire les plus fantaisistes, se trouve actuellement en route pour Moscou. Le commissaire du peuple aux Affaires étrangères est arrivé hier soir à Berlin, où il a passé la nuit, et est reparti aujourd'hui pour Moscou.

M. PAUL CLAUDEL

EST DE RETOUR AUX ETATS-UNIS New-York, 6 octobre (dép. Radio.) M. Paul Claudel, ambassadeur de France à Washington, de retour d'Europe, a débarqué aujourd'hui à NewYork. Il s'est refusé à faire la moindre déclaration au sujet des problèmes de politique extérieure.

Les nazis provoquent

une violente bagarre à Berlin Berlin, 6 octobre (ddp. Havas.) Les nazis ont provoqué ce soir une violente bagarre dans une réunion du parti national allemand à Berlin. En un clin d'oeil, les chaises et les tables de la salle volèrent dans toutes les directions, tandis qu'une grande partie des gens venus à la réunion étaient pris de panique et s'écrasaient les uns sur les autres en voulant gagner la rue. Il fallut que la police intervint énergiquement pour expulser de la salle les perturbateurs de l'ordre et rétablir le calme. Plusieurs, personnes ont été blessées.

M. Léger prend quelques semaines de repos bien gagné

M. Philippe Berthelot ayant, comme on sait, terminé son congé et repris ses fonctions au ministère des Affaires étrangères, M. Alexis Léger, directeur des affaires politiques, qui avait, durant ces derniers mois, porté le lourd fardeau de la direction générale du Quai d'Orsay, est parti à son tour prendre quelques semaines de repos bien gagné. Le congé que M. Léger prenait d'ordi- naire en juillet s'est trouvé, cette année, du fait des événements, retardé jusqu'en octobre.

VIOLENTE BAGaRRE A PANTIN Dea énergumènes qui menaçaient un débitant ble*«ent cinq agents avant d'être arrêtés

Une douzaine d'individus, pris de boisson, parcouraient hier, vers 21 heures, l'avenue Jean-Jaurès à Pantin, insultant les passants, pénétrant dans les bars et consommant, mais se refusant à régler le prix de leurs consommations. Ils entrèrent vers 21 h. 10 dans le café de M. Tardiveau, 30, avenue JeanJaurès. Comme le patron refusait de les servir, ils le menacèrent d'un revolver et commencèrent à briser, le maté- riel. M. Tardiveau appela les gardiens de la paix Mahgemartin et Teurnier qui effectuaient une ronde à proslmlté. Les agents ne purent pénétrer dans rétablissement car, entourés par les énergumènes, ils furent violemment frappés. Lorsque « police-secours », alertée, parvint avenue Jean-Jaurès, la bagarre n'en continua pas moins. Vers 22 heures, six malandrins purent êtres, arrêtés et conduits au commissariat de Pantin. Il s'agit d'indivi- dus déjà connus de la police les frères Marcel et Raymond Schneider, Raymond Deschamps, Paul Omecourt, André Sabour, d'Aubervilliers. et Raymond Nusebaum, de Pantin.

Tous ont été conservés à la disposition de M. Luce, commissaire de la circonscription, qui recherche leurs complices.

Ces individus, qui ne travaillent aux abattoirs que très irrégulièrement, sont redoutés dans la région. L'un d'entre eux était porteur d'un pistolet automatique dont Il menaça M. Tardiveau et les agents, mais, fort heureusement, une balle se trouvant mal placée dans le canon, l'arme s'enraya. Le brigadier Clavert, les gardiens Bonnevie, Sudlert, Mangemartin et Teurnier, légèrement blessés au cours de cette bagarre, ont dû interrompre leur service.

LA VENGEANCE TENACE D'UN SOUPIRANT ECONDUIT II y a trois mois. un Belge. Auguste Janda, Agé de trente-neuf ans, tentait de mettre le feu à la ferme de son patron, M. Haîvouët. pour se venger de ce que celui-ci refusait de lui accordeur la main d'une de ses flllc?. Arrêté et condamné. Janda sortait récemment de prison. 11 n'eut rien de plus pressé que de revenir à Vyates et de se présenter k la ferme de M. Haîvouët Le fils du fermier, Mo Va!ère Haîvouët. âgée de vingt-deux ans, étant intervenu pour l'expulser, Janda le frappa de deux coups de couteau iL la cuisse. Arrêté, il a été écroué. Les blessures de M. Haîvouët ne sont pas graves. UN VIEILLARD MEURT ASPHYXIE DANS L'INCENDIE DE SON LIT A demi paralysé et presque réduit à la misère, un vieillard de Sergy, Mo Pierre Galiègue, âgé de soixante-quatorze ans, décida de se donner la mort en mettant le feu à son lit. Mais lim flamme!! l'étouffèrent et quand on le découvrit le malheu- reux viei-Uard avait succombé à l'asphyxie. Copenhiftne. Sî. Yvon Delbos. viceprésident de la Chambre des députés français, a fait hier soir. à l'Alliance française,. que préside l'amiral de Scheel. une confé- rence sur la coopération Intellectuelle et le désarmement moral.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AJSNE

Une auto s'écrase dans un champ ses occupants sont indemnes Entre Seurain et M^retz, l'automobile du D' Bachy. de Saint-Quentin, qui se rendait au Cateau, a accroché, en voulant le dépasser, un camion de la maison Desmoutiers, également de Saint-Quentin. Le choc fut si violent que l'automobile, après avoir capoté, alla échouer dans un champ où elle s'écrasa. Le docteur et le chauffeur sortirent indemnes des débris de la voitue, Le meurtrier de Saint-Michel

est toujours en fuite

Louis Brûlé, le couvreur de Saint-Michel qui égorgea sa femme d'un coup de serpe, et qu on croyait toujours réfugié dans les bois à proximité de la frontière belge, n'a pas emporté. comme on l'avait d'abord cru, les économies du ménage. Au cours d'une perquisition opérée par la gendarmerie, en présence de M. Aubert, maire, on a, en effet, découvert 25.000 francs dans la maison du crime.

Le conducteur d'un attelage tamponné par un train

s'en tire à bon compte

Au passage à niveau non gardé de Ven- delles, sur la route de Saint-Quentin à Vélu-Berthincourt, un attelage conduit par M. Da Costa Ferrara. âgé de vingt-neuf ans, marohand de légumes à Hargioourt. a été tamponné par un train. Bien qu'il eût été traîné sur une distance de deux cents mètres par le convoi, M. Da Costa ne fut relevé qu'avec de simples contusions. Quant au cheval, il a été dépouillé de ses harnais. COURBOIN. Dans un champ de betteraves, au lieudit la aiaison-Rouge, on c découvert le cadavre de M. Jules Prat. âgé de quatre-vingt-deux ans. L'examen médical a permis d attribuer la mort à des causes naturelles.

GUISE. La foire aux bestiaux se tiendra aujourd'hui, place Lesur.

SAINT-Q11EXTIN. Le conseil municipal a décidé la construction, entre 1es parties supprimées des rues Racine et Emmeré, d'un petit lycée annexé au lycée Henri-Martin. Un crédit de 236.000 francs pour l'aquisition des terrains nécessaires et un autre de 718.827 francs en vue de l'exécution des travaux ont été inscrits au budget. Une subvention correspondant à la moitié du montant de la dépense seral obtenue de l'Etat et est inscrite en recettes. SOISSONS. Voici les résultats du match de boxe Soissons-Reims Poids papier Millien (S.) et Favreau (match nul) poids mouches Olivier (S.) et Duverger (R.), maton nul poids coqs Guérico (S.) bat Lécuyer (R.) k. o. au premier round poids plumez Lefolanc. (S.) bat Trégax (R.) aux points poids légers Sandrini (S.) bat Ilutlnot (R.) par k. o. au premier round poids coqs Elzouard (S.) bat Lecoq (R.) aux points poids légers Dumesnil (S.) bat Due (R.) par arrêt de l'arbitre au troisième round poids welters Tauffaloni (S.) bat Bache-I lard (R.) par k. o. au premier round poids légers Elimas (S.) bat Guibora (R.) aux pointa professionnels AU Ben Saïd bat Willy Zoli aux points.

VEKVINS. Dans l'avenue de la Gare, un enfant de sept ans, Camille Grousel, a été renversé par une auto. Il a eu la cuisse gauche fracturée et a reçu des contusions sur tout le corps.

Le tribunal correctionnel a prononcé les condamnations suivantes pour vol un an de prison avec sursis à Pauline Quilley. vingt-sept ans, ménagère à Voul- paix six mois de prison à Marcel Jou- glard. trente et un ans, manouvrier à Lemé deux mois de prison à Fernand Hamel, trente-deux ans. ouvrier d'usine. à Hannappes, et A Henri Clément, trente et un ans, journalier à Mondrepuis. ~~EÛRE-ET-LO1R

CHARTRES. Le syndicat des mar-' chand3 de bestiaux du département tiendra son assemblée générale dimanche prochain, à 10 heures, l'hôtel de France. SAINT-GEOBGES-SUB-EUBE. La gen-. darmerie a arrêté Alphonse Louppe. vingtquatre ans, charretier à la Taye, qui avait commis un vol.

TOUBY. Un accrochage s'est produit entre une automobile et la voiture attelée de M. Paul Villard, cultivateur à Outrouville. M. Pierre Roger, âgé de cinquantesept ans, blanchisseur à Paris, 19, rue Duhesme, qui accompagnait M. Villard, a été }jîe.ssé à la tête et, atteint d'une cenunotion cérébrale, il a reçu des soins à l'hôpital.

Un piéton et un cycliste

sont renversés par des chauffards Un gardien de la paix parisien, M. Poiré, en vacances à Sainte-Geneviève, se promenant sur la route nationale, vit une camionnette s'arrêter; deux hommes en descendirent ils déposèrent sur le bas côté le corps d'un troisième. :'or. Poiré s'approcha, mais, déjà, les automobilistes étaient remontés dans leur voiture qui démarra à toute vitesse.

M. Poiré eut cependant le temps de relever le numéro arrière 9053 L S. Il s'empressa de se porter au secours de l'homme étendu dans l'herbe et il reconnut en lui un garçon boulanger du pays. M. François Ménager, âgé de soixante-six ans. Celui-ci porte des blessures sur tout le corps et se trouve sous le coup d'une commotion cérébrale. Il n'a donc pu fournir aucune explication sur les circonstances de l'accident dont il a été victime.

Les automobilistes sont activement recherchés par les gendarmes.

D'autre part, à Tillé, une auto a renversé un cycliste, M. Dupille, cultivateur. qui a été grièvement blessé. L'auteur de l'accident a relevé la victime, puis est reparti Pans décliner son Identité.

Le numéro de la voiture a été neureusement relevé par un témoin.

Une septuagénaire se fait écraser par un train

Un cantonnier de la Compagnie du Nord a découvert hier matin sur la voie ferrée, à Saint-Sulpice, le cadavre mutité d'une femme qui a été Identifiée. Il s'agit de Mme veuve Victoire Willecoq, née Vasse, âgée de soixante-dix ans, qui avait disparu de son domicile en laissant une lettre dans laquelle elle disait adieu à ses enfants. SEINE-ET-MARNE

L'intronisation de Mgr Lamy

a été célébré hier à Meaux

Dans la basilique-cathédrale de Meaux, plusieurs milliers de personnes, venues de tous les points du département et même du diocèse d'Amiens, se pressaient hier pour accueillir le nouvel évêque, Mgr Frédéric Lamy. Rarement entrée d'un prince de l'Eglise fut accompagnée d'une telle solennité. Cet accueil, auquel se mêlait la cordialité publique, attestait le prestige personnel dont jouit déjà dans sa ville épiscopale et dans son diocèse le plus jeune évêque de France. Il répondait bien aussi à l'admiration qu'on peut avoir pour le prêtre-soldat qui, au prix de six blessures, gagna la médaille militaire et la Légion d'honneur et plus tard la joie de décorer lui-même son père.

Dans la cathédrale, seul le maître-autel était abondamment décoré de fleurs et de plantes vertes. Au premier rang de l'assis- tance on remarquait les représentants de la municipalité et de nombreuses person-1 nilités du monde catholique. A 15 heures, Mgr Lamy fit son entrée dans la cathédrale par le portail principal. Conduit processionnellement à la grille de î'avant-chcèur, il y reçut les souhaite de bienvenue du chanoine Bizord, doyen du chapitre.

Au chant du Te Deum, le nouveau prélat monta en chaire et prononça une éloquente allocution, dans laquelle il évoqua l'oeuvre magnifique de Mgr Marbeau. l'évêque de la Marne. Il dit toute sa volonté de faire de la miséricorde une des lois de si vie pastorale. Ayant revêtu les ornements pontificaux. Mgr Lamy reçut, au trône, l'obé- dience des vicaires généraux et du clergé. puis célébra le salut solennel suivi de la première bénédiction épiscopale. L'évéque de Meaux. accompagné de la municipalité et des diverses sociétés présentes. se rendit ensuite au monument aux', morts où. après avoir déposé une palme. il se recueillit longuement. P.entré dans sa cathédrale, il s'agenouilla sur le tombeau des évêques et reçut à l'entrée du sanctuaire l'hommage de toute la foule, dont le défilé fut Interminable.

COULOMMIERS. Dans l'après-midi d'hier, rues Jean Bobé et Ménager, qua- tre logements, dont les occupants étaient partis leur travail, ont reçu la visite de cambrioleurs chez Mme veuve Gravier, ils ont pris 100 francs; çhez M. Dalinetler, tous les meubles ont été fouillés chez M. Foltier, Ils se sont emparés de quelques objets de peu de raleur chez les époux Dutaillis, ils ont emporté pour environ 3.000 francs de fourrures, vêtements et de bijoux et 80 francs en espèces. L'enquête menée par M. Turtie, commissaire

de police, semble indiquer que les voleurs étainent munais de fausses clefs.

CRECY-EX-BBIE. La distribution cantonale des prix aux lauréats du certificat d'études aura lieu dimanche prochain, à 14 heures, dans la salle des fêtes, sous la présidence de M. François de Tessan, député. assisté du sous-préfet de Meaux. des représentants de l'autorité académique. la municipalité de Crécy et de diverses personnalités, La Lyre Créçoise prêtera son concours à cette fête scolaire qui s'accompagnera d'une matinée artistique. LE PLESSIS, La nuit dernière, un hangar dépendant de l'exploitation agricole de M. Ozki et renfermant des récoltes de foin et d'avoine a été la proie des flammes. Les pompiers ont réussi à préserver les bâtiments voisins. Les pertes s'élèvent à 35.OOO francs. La cause du sinistre est Inconnue.

MEAt'X. Un représentant de commerce, M. Albert Henry, âgé de soixante-quatre ans, qui vivait seul depuis le décès de sa femme s'est asphyxié. l'autre nuit, à son domicile. 37 ter, faubourg Saint-Nicolas. SEINE-ET-OISE

Un congrès à Juvi»y

Le congrès de la Fédération des groupes commerciaux et Industriels de Seine-et-Oise se tiendra, lundi prochaine, à Juvisy. Les délégués seront reçus il. la mairie, le matin, â 8 heures, puis se réuniront & 9 heures. A 13 heures. M. Dalimier. ministre du Travail et de la Prévoyance, présidera le banquet de clôture qui sera servi sous une tente, place de i'Hôtel-deVille. et auquei assisteront également MM. Bonnafoy-Sibour. préfet, et Gaubert, souspi-éfet de Oorbeii.

Une auto Terse dans un fossé Près de Châtenay-en-France, une automobile conduite par M. Bourgeux, demeurant à Fontenay-en-Pa.ri*is, a. par suite de circonstances non encore définies, fait une embardée. qui l'a projetée dans le fossé bordant la route. Le conducteur ne fut pas blessé, mais deux de ses amis qui l'accompagnaient ont été atteints, l'un, M. Félix 1 Van dp.n Heade, cultivateur, de contuaion» multiple»; l'autre, M. Aoasaint, forgeron à Jagny-Eoue-Bois, d'une fracture ou bras droit.

ATHIS-MONS. Route de Morangis, à l'angle de la rue Pasteur, un camion chargé de mâchefer est entré en collision avec la camionnette d'un entrepreneur de maçonnerie, M. Louis Maurice. Ce dernier, blessé à la figure, aux mains et aux jambes. a été ramené à son domicile après avoir reçu des soins.

PARAY-VIEUXE-POSTE. Des inconnus se sont introduits dans un pavillon inhabité situé à l'angle de la route de Fontainebleau et de la rue de l'Avenir et appartenant à M. René Gilbert, hôtelier à Paris, 178, boulevard de la Gare. Ils ont emporté du linge, des vêtements et dea objets de ménage.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN n PUR -SANG I Léon FRAPIÊ

Blanche Colardon avait été une de ces enfants à qui l'on fait accomplir des efforts méritoires, presque exagérés, en ne voulant pas croire que ces prouesses soient au-dessus de leurs forces.: hardi. ma belle

Chez elle, à proprement parier. il ne s'agissait pas d'orgueil vaniteux, mais d'aspiration au mieux possible. Devant une tâche proposée. par exigence de sa nature, elle présentait d'un élan sa bonne volonté, elle agrandissait la franchise de ses yeux. elle tendait l'application vibrante de son visage.

La vieille servante de la maison, originaire d'un pays de haras, se rendait bien compte que Blanche était d'un tempérament généreux qu'exaltait la difficulté. et elle s'exprimait en conséquence. Elle'l'appelait: notre Pur-Sang. pour la distinguer de son frère et de sa soeur. Et ma foi, çà et là, dans l'entourage on répétait l'appellation.

jeune fille. Blanche eut cette personnalité de juger les gens et les événements avec une entière indépendance d'esprit et de soutenir fermement ses opinions. Son caractère lui redressait le front et lui faisait une sorte de beauté claire, en lignes fières et attrayantes.

Elle n'était pourtant pas une héroïne sans pareille. La przuve à l'âge du mariage, dans la société où elle fréquentait. un jeune homme l'avait courtisée, puis l'avait prise, en s'attaquant à son intrépidité de race même.

Pour le moment, avait-il déploré, la suis empêché de vous épouser par de grosses difficultés d'existence. La lutte que J'ai à soutenir exige que je reste sans aucune attache légitime. Cette contrainte ajoute à l'infortune qui m'accable. Nous pourrions nous aimer sans attendre le mariage. mais votre amour n'est pas assez fort pour dédaigner les préjugés, la misère de mon coeur ne vous touche pas assez.

Jacques Néloty avait une prestance de beau cavalier qu'il savait ne pas rendre outrecuidante. Comédien au lieu d'être affectueux, il était doué pour réussir auprès des femmes. Il n'avait ni le coeur ni la vergogne qui rendent timide et maladroit.

Blanche lui avait cédé par bravoure et par sincérité sentimentale. Il s'était éclipsé quand elle lui avait annoncé que son aventure était découverte et que le blâme de sa famille l'obligeait à quitter la maison.

Elle avait dû se mettre à gagner sa vie et elle était restée célibataire au 'ieu de devenir la femme du monde aisée qu'elle aurait dû être d'après son origine et son éducation.

Sous les auspices officiels de la CroixRouge, après les études nécessaires. elle exerçait la profession d'infirmière libre où l'on n'est commandé que par le devoir.

Depuis cinq ans déjà elle accomplissait sa tâche austère, quand on lui proposa un service à rendre auprès d'un malade en grand danger assisté seulement d'une domestique et qui dans le délire ne reconnaissait personne M. Jacques Nêloty. Blanche ne recula pas devant le défli du hasard eile se savait préférable à d'autres infirmières. parce que plus instriute, plus compréhensive, plus patiente.

Hardi. Pur-Sang Elle s'installa auprès du moribond et prodigua si bien son dévouement qu'au bout de quelque temps il fut hors de danger.

Un matin. il reprit conscience et eile eut la certitude d'être reconnue. car sa physionomie n'avait aucunement changé depuis l'époque de « ses amours t. Elle constata aussi que Jacques Néloty refrénait tout de suite sonétonnement, qu'il f eig-nàif recouvre tout à fait ses facultés, surtout qu'il affectait de ne pas porter les yeux sur elle avec assez d'attention pour que certaine mémoire lui revînt.

Mais. pendant la préparation d'un médicament dans la cuisine, la domestique s'émerveilla naïvement de ce que Monsieur était lucide au 'point de lui avoir demandé si la personne qui veillait auprès de lui était bien une garde-malade titulaire envoyée par le docteur.

Blanche, de son côté. ne broncha pas elle continua son rôle sans la moindre manifestation. Par amour-propre, elle voulait attendre c la suite en évitant même une rencontre de regards. Elle admettait que Jacques eût été grandement saisi sur le moment et prit le temps de réfléchir à la conduite à tenir.

Mais. quand approcha la fin de la journée, elle comprit qu'il avait le parti pris de ne pas la reconnaître spontanément. Il était lâche. Forcément. il constatait quel attentat il avait commis contre le destin de celle qu'il avait dupée et délaissée. Devant le déclassement dont il était responsable, il n'envisageait aucune réparation, il n'éprouvait aucun bon sentiment. Il se préparait sournoisement à jouer encore quelque comédie s'il y avait lieu. Ou. plutôt, il tablait avec raison sur la fierté de Blanche, il escomptait cette solution de se faire envoyer une autre infirmière.

Blanche décida de provoquer ellemême la désignation d'une remplaçante. Elle trouvait insupportable cette astreinte à détourner la franchise de ses yeux. Mais nul ne peut empêcher certaines idées d'être apportées par des ondes mystérieuses.

Quoi? Allait-elle disparaitre sans rien faire Tout de même si elle parlait. Quelle créancière elle était vis-à-vis de

36. Feuilleton du Petit Parisien, 11 La Demoiselle de Maison -Morte I grand roman inédit I

ANDRÉ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA € RESERVE DE FONTFREDE il (suite)

MM. Warneton et Lorthioir à l'ouvrage Vous êtes un brave garçon, dit-il. Est-ce que vous ne voulez pas me donner une poignée de main vous aussi ?

Avec plaisir, dit Salla. Seulement, voulez-vous me permettre de vous dire une bonne chose ?

Laquelle ? dit Warneton avec bienveillance.

C'est que le policier de campagne que je suis n'est pas si ballot qu'il en a l'air, vu que votre fameuse péniche, je la connais moi comme si je l'avais fabriquée.

Vraiment ? fit Warneton ironique, et vous pouvez sans doute me dire de quelle couleur elle est ?.

Noire, dit Sallavergne froidement, avec une bande rouge. Elle s'appelle la Belle-Antonia, matricule 678 F. C., port d'attache, Bordeaux. Si vous vouCopyright by André Castaing 1932. Traduction et reproduction Interdites en tous pa*L

ce trompeur En dehors du dommage incalculable qu'il lui avait causé, il lui devait certainement la vie elle avait fait plus que son devoir: une autre garde, si consciencieuse fût-elle, ne l'aurait pas empêché de mourir.

Quand il serait rétabli complètement, fans doute par instinct de conservation reconnaîtrait-il la nécessité de se créer une existence familiale. Tout de même, si elle parlait. Ce soir, avant de s'en aller. si elle écrivait et laissait une lettre. Jac- ques y ferait peut-être une réponse. Sous l'assiégement de ces idées, dans la pièce attenante à la chambre à coucher, elle s'installa devant une tab!e. Mais voilà que, la plume à la main. elle s'aperçut que l'exposé de sa revendication était d'expression difficile et lui demandait un effort pénible.

Elle se leva, elle se regarda dans une glace, en quête de sa vraie physionomie. Quand elle se fut bien toisée, bien rappelée à son naturel, bien interpellée du fond de sa conscience. elle écrivit tout d'un trait, sous la dictée de son tempérament, une lettre à mettre à la poste. Lorsque Jacques était encore entre ia vie et la mort, une femme dans là peine, qui avait encouru le divorce par son fait, s'était présentée Inutilement pour lui parler et n'avait pu que laisser une adresse. Par sa lettre. Blanche Informait cette au- tre créancière que le malade était maintenant en état de la recevoir.

Puis, n'ayant dit adieu qu'à la domestique, elle s'en alla pour reprendre aitleurs sa tâche normale qui était de soi- gner des inconnus en leur donnant toute la clarté de ses yeux, en leur montrant l'application sincère de son Soie, en ne pensant qu'au triomphe de la santé contre le mal. Au mieux, sans réserve, hardi Pur-Sang

M BERTHOD

VISITE LE VILLAGE SANITAIRE DE SALAGNAC

Périgueux, 6 oct. (dép. Petit Parisien.) M. Aimé Berthod, ministre des Pensions et le docteur Gallet, ancien ministre, président de l'Office national des mutilés de la guerre, ont visité aujour- d'hui, sous la conduite de M. Delsuc, président de -la Fédération nationale des blessés du poumon et chirurgicaux, le village sanitaire que cette fédération a fait édifier à Salagnac. Ce village, dont le Pettt Parisien a déjà entretenu ses lecteurs, est aménagé pour recevoir 4.000 habitants environ, groupés en un millier de foyers. 50 millions ont été votés par le Parlement pour sa construction. Le village sanitaire comprendra, d'une part, 600 pavillons familiaux, de styles et de couleura différents pour éviter la monotonie des « corons et des cités ouvrières d'autre part, un grand hôtel réservé aux célibataires. Les s maisons particulières, comme l'hôtel, seront pourvues du confort moderne, notamment du chauffage central électrique. Par ailleurs, tout a été minutieusement prévu, et pour le travail: ateliers de maroquinerie, d'ébénisterie, d'imprimerie, etc.; et pour le repos terrains de jeux et de sports, sans compter les distractions de la pêche et du canotage

Le ministre a pris un vif intérêt aux explications détaillées qui lui ont été fournies par M. Delsuc et l'a chaleureusement félicité pour cette belle oeuvre. Actuellement, tous les pavillons individuels sont achevés; il reste à édifier les grands bâtiments collectifs hôtel des célibataires, magasins généraux, centrale électrique, etc. On escompte qu'ils seront terminés cet hiver et que l'inauguration officielle pourra a v o i r lieu au mois de mal prochain.

fce prince Michel de Roumanie visite Versailles

Après un séjour de quelques semaines à Londres, où il s'était rendu auprès de sa mère, le jeune prince Michel de Roumanie, qui est arrivé à Paris il y a deux jours, s'est rendu hier matin à Versailles. En compagnie d'une personne de sa suite, il arriva au château vers 10 heures et fut reçu dans la cour d'honneur par M. Brierre, conservateur adjoint.

Après les souhaits de bienvenue, le prince visita successivement les salles du musée, le parc et les Trianons. Au cours de cette longue promenade, il parut s'intéresser beaucoup aux explications qui lui furent données. A diverses reprises, le prince prouva, par ses questions, qu'il connaissait parfaitement l'histoire de notre pays. Un peu avant midi, le prince Michel regagnait son hôtel.

Il est à présumer qu'il visitera aujourd'hui le Salon de l'automobile. Puis il rentrera à Bucarest où il doit se trouver le 15 pour assister à la fête donnée à l'occasion de l'anniversaire du roi, son père.

Le mouvement de la population La statistique du mouvement de la population en France (90 départements) au cours des deuxièmes trimestres 1932 et 1931 vient d'être publiée. Elle montre que, durant le deuxième trimestre 1932, le nombre des naissances a diminué et celui des décès augmenté par rapport à ce qu'ils étaient durant le deuxième tri- mestre 1931.

tr. l»32 J, tr. ivsi

Mariages 89.344 96.846 Divorces 5.877 5.526 Nais. d'enf. vivants 185.508 186.656 Mort nés 7.092 7.218 Déc' moins d'un an 15.435 14.510 Déc. un an et plus 158.084 152.944 Décès au total 173.519 167.454 Excédent des nais. +11.989 +19.202

lez maintenant que je vous dise l'âge du capitaine ?.

C'est inutile s'exclama Warneton en riant franchement. Monsieur Sallavergne, vous m'avez convaincu et je n'ai plus qu'à vous présenter mes excuses les plus plates. A vous revoir Sallavergne et Gilbert quittèrent la Halte, laissant Warneton occupé à griller des cigarettes dans le bosquet. Lorsque les deux hommes furent sur la route, Salla dit à son ami

As-tu vu ce coco-là, avec ses airs de se payer la tête des gens ? C'est égal (ici Sallavergne se frotta vigoureusement les mains) je lui en ai bouché une superficie Alors, c'est dit, tu pars, mon grand ?

A l'instant même, dit Gilbert. J'ai l'intention d'éviter Fontiers, ce qui sera d'ailleurs plus prudent, et d'aller directement à Saint-Denis. Une fois là, je trouverai bien une voiture qui me portera à Bram.

Parfaitement pensé, fit Sallaverj gne, mais tu as bien une heure ou deux à me donner?.

A la rigueur, oui, dit Gilbert, mais pourquoi faire ?

Eh, pardi pour me permettre d'aller demander mon congé au maire. Tu n'auras qu'à m'espérer à la sortie du village dans une cabane de cani tonnier que je te montrerai.

¡-Un congé? s'exclama Gilbert quand il fut revenu de sa surprise. A cette épo- 1 que de l'année où le pays regorge de villégtateurs Mais on te le refusera! Alors je. le prendrai d'autorité, répliqua le garde, parce que, vola-tu, I mon vieux, que ça te plaise ou non, je viens cette fois avec toi

M. Justin Godart a inauguré le sanatorium du Roc-des-Fiz Annecy, 6 oct. (d. Petit Parisien.) M. Justin Godart, arrivé ce matin par train spécial au Fayet-Saint-Gervais, accompagné de M. de Fontenay, président du conseil municipal de Paris, s'est rendu en automobile à Passy, où Il a été reçu par MM. Valiet, maire David, Fernand Curral, séna- teurs Braise, Clerc, députés, etc. On remarquait dans l'assistance Mgr Lotte, secrétaire du cardinal Liénart, de Lille. Après une réception à la mairie, le cortège se rendit en auto au Roc-des} Fiz, dont rétablissement va recevoir les i enfants malades de la poitrine. Dans la grande salle du sanatorium, M. de FonteI nay rendit hommage au docteur Bruno, promoteur de l'idée du village-sanatorium, et annonça que le ministre de la Guerre se préoccupait de la construction d'un sanatorium pour officiers et sous-officiers qui sera achevé en 1934. Le ministre félicita les promoteurs de l'oeuvre et annonça sa volonté de rendre la déclaration de la tuberculose obligatoire. On visita ensuite l'établissement sous la direction de la doctoresse Henry.

Après la cérémonie, un banquet a été présidé par le ministre.

Une centaine de maires démissionnent en Eure-et-Loir pour protester contre la baisse du prix du blé

Chartres, 6 octobre (d. Petit Parisien.) Une centaine de maires de l'arrondissement de Dreux se sont réunis dans cette ville pour protester contre l'abaissement du cours du blé (98 francs le quintal samedi dernier à Chartres) et contre la situation intenable dans laquelle se trouvent les producteurs. Répondant à l'appel qui leur était adressé, 80 maires environ ont donné leur démission.

Une réunion semblable s'est tenue à Châteaudun. M. Mitton, député de l'arrondissement, y assistait. Plusieurs orateurs prirent la parole. Trente et un maires signèrent la feuille de démission, mais après intervention de M. Mitton, qui déclara que la Chambre sera convoquée prochainement et que le gouvernement pourra prendre alors les mesures espérées, dix-sept maires seulement maintinrent leur démission. Toutefois, un ordre du jour fut adopté disant que si une solution n'intervient pas à la date indiquée, les maires se verront dans la pénible obligation de donner leur démission, d'ailleurs demandée par leurs administrés. Cet or- dre du jour sera envoyé à toutes les communes de l'arrondissement. Des manifestations ayant le même objet se préparent à Nogent-le-Rotrou, samedi matin, et à Chartres, samedi après-midi.

Un acrobate cycliste

réalise de dangereux équilibres sur un pont suspendu

à 45 mètres de hauteur

Lyon, 6 octobre (dëp. Petit Parisien.) Dimanche dernier, dans le café de M. Bertheas, à Givors, un acrobate cycliste, M. Mouton, vingt-deux ans, originaire de Saint-Chamond, avait donné une représentation au cours de laquelle il s'était fait fort de se tenir en équilibre sur une bicyclette à une hauteur vertigineuse. M. Bertheas- paria avec l'acrobate que celui-ci ne réaliserait pas ses équilibres en haut d'une pile du pont de Chasse. M. Mouton tint une pari de 2.000 francs et signa avec le cafetier un engagement en règle, sur papier timbré. Tous deux partirent avec quelques amis mais le garde du pont, informé, s'opposa à l'expérience. M. Mouton opéra alors sur une bicyclette ordinaire au bord d'un toit tou- tefois. les conditions du pari n'étant pas réalisées, quelqu'un suggéra de tenter l'affaire sur le pont suspendu de Vernaison. Voici ce que virent alors les rares témoins de cet exploit. M. Mouton grimpa avec sa bicyclette au haut de la pile centrale qui surplombe les enrochements de 45 mètres. Il mit sa machine en position et, après quelques tâtonnements, se tint en équilibre, sur le guidon, à quelques millimètres du bord extérieur, légèrement incliné, par surcroît. Puis il offrit aux spectateurs un supplément à son programme, en exécutant des équilibres sur les câbles du pont. Cette acrobatie est d'autant plus rare qu'elle fut exécutée avec une bicyclette ordinaire.

Au cours d'une querelle dans leur chambre

un homme étrangle son amie puis il se pend

I Roubaix, 6 octobre (d. Petit Parisien.) Vendredi dernier, un couple venait louer un garni à Roubaix, dans un estaminet de la Grande-Rue, près de Watrelos. L'homme s'inscrivit sous le nom d'Albert Pittelaère, quarante-trois ans, originaire de Croix, et sa compagne, sous celui de Marie Michiels, née AnneMarie Genens, trente ans, originaire de Moll (Belgique), depuis longtemps séparée de son mari.

De fréquentes disputes surgissaient au sein du faux ménage, en raison de l'inconduite de la femme. Dans la nuit de dimanche à lundi, une querelle plus violente éclata. La cabaretière n'y prit pas garde, mais n'ayant pas depuis longtemps aperçu le couple, elle avertit le commissaire qui, hier soir, fit enfoncer la porte du garni et trouva la femme Michiels gisant sur le plancher. Elle avait été étranglée au moyen d'une ceinture de cuir par son ami qui s'était ensuite pendu. La pièce était jonchée de débris de verre, ce qui établissait qu'avant la scène finale, les deux amants s'étaient battus à coups de bouteille. Pittelaère avait été blessé à la tête pendant la,bataille et ne jouissait pas toujours de toutes ses facultés mentales. Les deux cadavres ont été envoyés à la morgue.

III

La péniche la Belle-Antonia 9 Hélène de Fontfrède, au reçu du message qui l'appelait de la part de Gilbert à l'écluse d'Herminis, avait, comme on l'a vu, rejoint en toute hâte la Belle-Antonia.

Assise maintenant dans le logement ménagé au centre de la péniche, elle attendait patiemment comme on le lui avait recommandé. Autour d'elle, tout était solitude, silence absolu impression pénible, démoralisante, encore accentuée par la lumière indigente qui coulait avec difficulté de deux hublots encrassés, découpés dans les cloisons de bois latérales. Une table massive, audessus de laquelle se balançait une lampe de porcelaine retenue par une tringle de fer, une grande armoire rustique fixée au mur par des crampons. deux ou trois chaises dépaillées constituaient tout le mobilier et l'ornement de la pièce principale. Au fond, un double rideau de serge verte masquait deux petites portes, symétriques. On avait dit à Hélène de s'asseoir et d'attendre. Elle s'assit donc et attendit. La rapidité de sa course à travers les vignes, l'appréhension douloureuse du spectacle qu'elle s'attendait à voir faisaient battre son cœur à grands coups sourds qu'elle percevait à travers le silence. Mais, tout à coup, un autre bruit, plus distinct, vint solliciter son attention celui des sabots de deux chevaux foulant le sol sonore de lal berge. Un choc sourd suivit, accompa- gné d'un ébranlement à peine sensible de la lourde carène. Bientôt, une sorte de froissement soyeux, suscité le long des flancs de la péniche, acheva de lever le dernier doute d'Hélène la Belle-Antonia se mettait en marche, lentement,

Les trente ans de vie politiques de M. René Renoult

fêtés à Draguignan

Draguignan, 6 octobre (dép. Havas.) M. René Renoult, garde des Sceaux,' est arrivé à 10 h. 40, à Draguignan. Il a été reçu par MM. Larquet, préfet du Var; Gustave Fourment, sénateur président du conseil général; les parlementaires du département.

Le ministre de la Justice a pris part à midi 30, à un déjeuner qui lui r>tait offert par les élus départementaux à l'occasion du 30' anniversaire de son entrée au Parlement.

Dans son discours, après avoir remercié M. Fourment, qui avait fait l'éloge de sa vie politique, M. Renoult a ajouté

Je ne puis protester, mais en remerciant avec une sincérité profonde, je ferai un aveu je crois moi-même que ma vie politique a été constamment probe et droite. Je suis heureux qu'on veuille bien, pour me juger, ajouter à mes trente ans de parlement, l'action que j'ai menée depuis que j'ai l'âge de raison en tant que militant de la démocratie. J'ai été jadis à bonne école. Elevé avec mes frères par un père qui, sous l'Empire, où il fut candidat contre le plébiscite, appartenait à l'admirable phalange des républicains, nos devanciers, j'ai connu auprès de lui ses amis, Gambetta Floquet, Brisson, Camille Raspail, etc. Dès 1889, je prenais part à la lutte contre le boulangisme, aux côtés de Floquet, démocrate sans peur et sans reproche qui, malgré ses cheveux blancs, puisait dans son dévouement à la République assez d'énergie morale et de force matérielle pour faire plier devant lui l'épée d'un général factieux.

Un jour, en 1901, je fus envoyé à Lure pour y faire une conférence. J'y suis resté dix-huit ans. Dans la campagne que je fis alors, j'avais pour compagnon mon éminent ami Jules Jean- neney, actuellement président du Sénat, dont la Haute-Saône républicaine vient de commémorer, comme vous le faites aujourd'hui pour moi. les trente ans de vie parlementaire.

Cette grande manifestation qui a permis d'évoquer les heures héroïques de la vie politique de l'un et de l'autre, a été présidée par le chef aimé et respecté de la démocratie française, mon ami Edouard Iierriot, a qui je suis fier d'apporter ma cordiale et dévouée collaboration à l'heure émouvante où il incarne magnifiquement les plus hautes aspirations de la démocratie ainsi que nos espoirs les plus fervents pour la paix universelle.

Revenu pour la neuvième fois au gouvernement, je ne puis, certes, mettre sans cesse en pratique, au poste de haute sérénité qui m'a été confié, la mentalité d'un militant de la démocraI tie. Mais ce que je puis vous dire en toute sincérité, c'est que .même là, je ne saurais m'en détacher au fond de moimême et que si c'est un péché, je me promets et promets aux chers amis qui m'entourent de mourir, le plus tard possible d'ailleurs, dans l'impénitence finale.

Après avoir dit son attachement « à un patriotisme hérité des Jacobins et à une foi indéfectible en la démocratie laïque, sociale et pacifiste », M. René Renoult a terminé ainsi.

Jadis j'ai pratiqué, comme chef de la délégation des gauches à la Chambre, la politique qui s'inspire de ces idées avec notre grand et regretté Jaurès. Lorsque, samedi dernier, j'ai repris contact avec la Haute-Saône,Î j'ai été reçu à Lure au milieu des plus émouvantes manifestations, non seulement par mes amis radicaux socialis- tes. mais par MM. Cotin et Frossard. maire et député socialiste.

Ici même, comment ne pas voir avec une joie que je ne veux pas dissimuler des amis qui m'entourent. Nous resterons tous fidèles, n'est-il pas vrai, à la conception fondamentale de la démocratie une et indivisible, assurant le maximum d'unité nationale et capable d'entraîner l'ensemble des fractions sincèrement républicaines vers un commun idéal de justice, de paix aociale, de solidarité universelle.

La taxe municipale sur les chiens pour l'année 1933

Les possesseurs de chiens sont in- j formés que les déclarations qu'ils ont à faire seront reçues dans les mairies jusqu'au 15 janvier 1933.

Ces déclarations sont obligatoires non seulement pour les imposables qui n'ont pas été compris dans les rôles de 1932. mais encore pour ceux qui. bien que figurant dans ces rôles, auraient cessé d'habiter la commune ou le ressort de la perception où ils sont actuellement imposés.

Tout changement survenu, soit dans le nombre, soit dans la destination des chiens, doit être également déclaré. Il est rappelé qu'aux termes de l'art. 3 de la loi du 17 juillet 1931 la taxe ne comporte plus que deux catégories imposables, la première comprenant les chiens d'agrément et les chiens de chasse et la seconde tous les chiens non compris dans la première catégo- Aux termes de la loi pourront être passibles d'un accroissement de taxe 1° Les personnes qui posséderont, au la° janvier prochain, des chiens pour lesquels elles n'auront fait aucune dé- claration

2° Celles qui, ayant changé de commune ou de perception depuis le 1° janvier 1932, n'auront pas déclaré à la mairie de leur nouveau domicile les chiens leur appartenant au 1" janvier 1933

3° Celles qui auraient fait des déclarations incomplètes ou inexactes. Dans les deux premiers cas, les taxes seront triplées

Dans le troisième cas, elles seront doublées.

Le défaut de déclaration de la part des imposés qui ne posséderaient plus de chiens ou de la part de ceux qui ne seraient plus passibles que de taxes inférieures iL celles qu'ils supportent en 1932 entraînerait le maintien des mêmes taxes aux rôles de 1933.

Hélène se leva, surprise et vaguement alarmée. Mais la porte par où elle était arrivée se referma dans le même instant, tandis que quelqu'un descendait les marches de l'escalier de bois une letnme, une jeune fille qui tenait en- core une clef à la main.

Si c'est à M. Gilbert Chanceraux que vous en avez, dit l'inconnue d'un ton agressif, vous en serez pour votre temps perdu, ma chère. Autant vaut qu- vous voue mettle» à l'aise tout de suite. Votre chambre est là, tout au fond.

Dois-je comprendre, demanda Hélène en s'effbrçant de ne rien laisser paraître des sentiments qui l'agitaient, que l'accident de M. Chanceraux était une fable et que l'on m'a attirée ici?. Supposez tout ce que vous voudrez, répondit l'inconnue (qui n'était autre, on le sait, que Lydia Schulmeister). C'est à peu près d'ailleurs la seule distraction que vous aurez ici

Hélène, dont la nature énergique reprenait rapidement le dessus, d'autant qu'elle savait maintenant Gilbert indemne, se rassit avec un flegme parfait.

Pourrai-je savoir, interrogea-t-elle, à qui j'ai le plaisir ?.

Qu'est-ce que cela peut vous faire? répliqua aigrement la brune fille. Je suis votre gardienne, votre geôlière si vous voulez. Le reste Importe peu Instinctivement, Hélène promena un regard circulaire autour d'elle. Oh reprit Lydia, sarcastique, inutile de chercher à sortir d'ici. Il n'y a qu'une porte et j'ai la clef dans ma poche. Au surplus, je connais là-haut deux gaillards. Non, croyez1 moi, ce que vous avez de mieux à faire, c'est de vous résigner, en atten-

UN PRINCE NOIR SE MARIE A LA MAIRIE DE SAINT-SULPICE M. Simon-Juquin, maire du VI" arrondissement, a procédé, hier matin, à l'union du prince Kojo Marc Tovalou Houénou, avocat à la cour d'appel, âgé de quarante-six ans. avec Mrs Roberta Dodd Crawford, trente-sept ans, cantatrice à Chicago. Les témoins des époux étaient M. Pierre Cathala. député, ancien ministre le baron Jac- ques-Benoît Méchin et la baronne Anzi Cacamazzi, artiste lyrique.

Après un mot aimahle à l'adresse de M. Pierre Cathala, M. Juquin a félicité le marié qui, a-t-il souligné, étant apparenté à la famille de Behanzin, a du sang royal dans les veines. Après avoir également félicité la mariée qui,

elle. est originaire de la Martinique, le maire a souhaité bon voyage aux nouveaux époux, qui vont se rendre au Dahomey, où M. Speinmeitz, vicaire apostolique de la Côte-d'Ivoire, bénira leur union.

On retrouve à Paris

la trace du soldat

qui vola 250.000 francs

Le soldat Raymond Ostermann, du régiment d'infanterie, à Remiremont, qui, employé comme secrétaire du capitaine trésorier, a pris la f u i t e, dimanche, comme nous l'avons relaté, en emportant la caisse du régiment 250.000 francs court toujours.

On a cependant retrouvé trace de son passage à Paris, où il est arrivé lundi au petit jour. L'en-

quête a, en effet, établi que le soldat voleur, en quittant Remiremont, avait gagné Nancy par la route.

Arrivé à minuit dans cette ville, il s'était aussitôt rendu à la gare, où il avait pris place dans un train en partance pour Paris.

Arrivé de bon matin, il s'était fait conduire dans un hôtel de la rue SaintSulpice.

Après quelques heures de repos, et apres avoir abandonné ses vêtements et son livret militaires ce qui permit son identification il avait repris sa course vagabonde. Mais les recherches continuent qui, avant peu, y mettront sans doute un terme.

Le mystérieux navigateur

qui, par deux fois, traversa la Manche en bateau à voile demeure introuvable Boulogne-sur-Mer, 6 oct. (dép. P. P.) Le mystère qui enveloppe la double traversée du détroit en bateau à voile, relatée par le Petit Parisien, n'est pas encore eclairci, et le navigateur qui prétendit, en débarquant à Deal, se nommer Ernest Cailleux demeure introuvable.

L'enquête ouverte a établi que le nautonier, après avoir soustrait une barque appartenant à une entreprise de travaux maritimes, s'était dirige ensuite à travers le chenal vers l'endroit où sont remisées les barques du Yacht Club Boulonnais. Il choisit le Joyeux-Même. Il n'alluma pas le feu réglementaire et put passer ainsi à 23 heures au large des jetées. S'agit-il d'un contrebandier, d'un trafiquant de stupéfiants ou d'un individu chargé d'une mission secrète pour un groupement politique quelconque ? On l'ignore. Mais les divers services de police ne désespèrent pas d'être bientôt fixés.

LES CONSEILS GENERAUX Deux conseils généraux ont encore voté hier des adresses de félicitations à M. Herriot le conseil général des Deux-Sèvres et celui des Côtes-du-Nord, qui a réélu comme président M. Ch. Meunier, sénateur.

lA PÊCHE A Boulogne 7her Boulogne-sur-Mer, 6 octobre 1932. Aujourd'hui, à Boulogne, pêche abondante en harengs et maquereaux. Ménagères, profltez-en mangez du hareng et du maquereau.

GRATIS DragéesdsTisanssduR. P. LOUIS-RENE Botte Postale 166 NICE (A.-M.) 'Joindra 3 ir. en timbres o«ur frais uénéraux)

dant que l'on veuille bien vous mettre dehors.

Et ce sera quand, cette libération, mademoiselle ? demanda Hélène en commençant paisiblement à ôter ses gants.

Le plus tard possible, j'espère, s'exclama Lydia avec une sorte de passion contenue. Assez tard en tout cas pour que vous ayez le temps d'apprendre à être malheureuse, et à souffrir Hélène observa pour la première fois Lydia avec une certaine attention: Vous êtes une singulière fille, dit-elle, et je vous avoue que je serais curieuse de connaître la raison de la haine que vous me portez. Car vous me haïssez, évidemment.

Lydia, dont la mesure n'était pas, nous le savons, la qualité dominante, fut sur le point d'éclater, d'évacuer d'un coup toutes les rancœurs amas- sées en elle depuis le jour où. rôdant dans le vieux parc de Maison-Morte, elle avait surpris Gilbert et Hélène en tendre conversation près de la chapelle. Dans t'effort qu'elle fit pour se dominer, son visage prit une expres- sion tendue, tourmentée où Hélène, crut voir une menace et un défi Ecoutez, mademoiselle, fit-elle d'un ton glacé, vous ferez tout aussi bien de cesser ce jeu ridicule, d'autant qu'il ne vous embellit pas et aggrave ce que votre bouche a déjà de dur et de vulgaire. Ah autre chose lorsque vous voudrez jouer la tragédie, il sera inutile par surcroit de vous affubIer de cette écharpe jaune qui blesse les yeux et vous rend encore plus noire si possible. Et, sur un vous. permettez ?. » Impertinent à souhait, Hélène se diri- j gea vers la chambre qu'on lui avait

Au Bois, une artiste

tente de se suicider

en avalant un somnifère Passant, l'autre nuit, rond-point Pétain, au bois de Boulogne, M. Georges Lafntte, demeurant, 31, rue BenoitMalo, apercevait, étendue dans une allée une jeune femme qu'il releva et que des gardes du Bois, prévenus par lui, firent transporter à l'hôpital Beaujon. bans le sac de la jeune personne, on trouva des papiers au nom de Mlle Colette Charbot, vingt-six ans, bien cohnue au music-hall sous le pseudonyme de Jove, et demeurant 82, avenue de Villiers. Le commissaire du quartier de la Porte-Dauphin», | M. Lafille, se transporta au chevet de l'artiste. Mais celle-ci, qui de toute évidence avait absorbé un somnifère, était toujours sans connaissance. Il apparaît que la jeune artiste a tenté de se suicider pour des motifs qu'on ne connaîtra que lorsqu'elle sera en mesure de parler.

UNE BONBONNIERE

SOUVENIR DE NAPOLEON l" VOLÉE SUR UN BANC Nlee, 6 octobre (dép. Petit Parisien.) M. Eugène Staës, soixante ans, d'origine belge, gardait précieusement une petite bonbonnière que Napoléon avait donnée à son grand-père, alors que celui-ci servait dans les armées de l'empereur. Il était très fier de posséder cet objet rare qu'il emportait toujours avec lui.

M. Eugène Staës avait placé le précieux souvenir dans un paquet contenant des papiers de famille. Hier, il se trouvait au jardin du roi Albert-I", assis sur un banc et avait placé le paquet à ses côtés, mais il s'endormit. A son réveil, le paquet avait disparu. Dent malade Une dent malade doit être soignée. Mais souvent c'est à l'improviste qu'elle se manifeste par d'affreuses souffrances. Que faire la nuit ? Etre martyr ? Non. Ayez toujours sous la main un flacon de Dentobrol prêt à intervenir. Ce spécifique foudroyant de toutes les douleurs d'origine dentaire est un anesthésique puissant mais inoffensif, qui agit efficacement, sans brûler les gencives ni attenter à l'émail ou l'ivoire. Toutes pharmacies 7 fr. 50, ou franco contre mandat aux Labo-. ratoires du Dentobrol, 58, rue de la Jonquière, Paris RECTIFICATION Les Saliques du Dr Carpeza, nouveau fortifiant existant sous la forme boisson de table, très actif, digestif. agréable, économique, puisqu'il remplace une autre boisson. 5 fr. pharm. ou 5.60 à Dr Rémy Chauny (Aisne). Peut se donner aux enfants. Un rhumatisant ne doit pas atteadre Nous conseillons aux rhumatisants de ne pas attendre qu'il soit trop tard pour se soigner. Ils doivent avoir recours au nou- veau médicament Gandol, sous l'action eu- quel la douleur décroit, puis disparaît. Il faut se rappeler que le traitement au Gan- dol rationnellement poursuivi est un puls sant préventif contre le retour des états douloureux gr6ce au pouvoir spécial que ce j produit possède sur l'acide urique dont i' arrête la surproduction dans le sang;. Pour dix jours de traitement, le Gandol en cachets qui est sans ennui pour l'estomac, vaut 12 fr. 75. Toutes pharmacies. Désensablez vos reins

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indiquée réduit exigu en façon de cabine de navire où, ayant ramené le rideau de serge derrière elle, elle disparut aussitôt.

Lydia fit quelques pas dans la pièce d'un air indécis. Elle se sentait en même temps furieuse et déçue. Tout le plaisir qu'elle s'était promis de ce premier tête-à-tête avec sa « rivale avait fui avant même qu'elle l'eût éprouvé. Elle s'était attendue à des cris, à des supplications, toutes mani- festations particulières aux êtres mous et sans courage comme Il paraissait légitime d'inférer que l'était cette aris- tocrate oisive, habituée selon toutes apparence à voir ses moindres capri- ces satisfaits. Et voilà qu'elle décou- vrait, en place de la chiffe espérée, une femme de caractère, à l'esprit prompt et terriblement incisif, dont les yeux ne cillaient jamais, dont les traits affirmaient, quoi qu'on lui dit, une exaspérante sérénité. C'était à se demander si les injures et les coups même. Heureusement, la vue de la grande armoire entr'ouverte, où l'on avait entassé pêle-mèle les ustensiles néces- saires au ménage, vint suggérer à la vindicative Lydia une pensée qui luii rendit graduellement tout son entrain primitif. Certes, la demoiselle de Maison-Morte s'était montrée inaccessible à l'intimidation, mais il était des besognes grossières. répugnantes même qui, pour une jolie femme incapable de rien faire de ses dix doigts, constitueraient la plus sûre, la plus raffinée des humiliations.

Rassérénée par cette agréable perspective, Lydia se mit en devoir .l'heure du repas de midi approchant de passer en revue le matériel dont

Il ne savait

oü mettre son bras tellement il souffrait Un ami lui indique le moyen de supprimer ses rhumatisme* Voici ce qu'écrit M. R. de MaisonsAï fort

« Depuis de longs mois, je souffrais atrocement d'un rhumatisme au bra» gauche, à tel point que je ne savais où le mettre. La nuit j'étais réveillé très souvent par la douleur. Sur les conseils d'un ami à qui les Sels Kruschen avaient fait beaucoup de bien, je me décidai à en faire une cure et voilà ma douleur qui s'évanouit Une constipation opiniâtre que j'avais disparait, elle aussi, comme par enchantement. Devant ces résultats, j'ai décidé de prendre constamment mon Kruschen, la dépense est minime et je m'en trouve très bien. R. Maisons-Alfort (Seine).

Rhumatismes et constipation sont deux maladies qui vont souvent de pair, la seconde étant la cause da la première. Les Sels Kruschen triomphent de ces deux maux parce que leur premier effet est de régulariser la fonction intestinale. Aucune constipation ne ré*Riste plus de vingt-quatre heures à Kruschen. Ces sels stimulent de la même façon reins et foie qui éliminent au jour le jour les poisons et déchets de la nutrition notamment le fameux acide urique, cause reconnue des rhumatismes. de la goutte, de la sciatique, des maux de reins, névralgies, etc. Kruschen vous fait ainsi du sang propre et pur qui vous remplit d'énergie et de joyeux entrain. Commencez dès demain à prendre votre « petite dose quotidienne. Sels Kruschen, toutes phar.macies 9 fr. 75 le flacon fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 120 jours). Oital'Ecolo Spéciale d'Administration seule 28, Bd des Invalides. Paris-7'que Ion j volume gratuit, U8pa;es,iiiKraitiiUl!oiic<iap]èk,Fraace,Caloiiie9,Carri«rM DE L'ETAT

Pour l'estomac Avec les exigences de la vie moderne on rencontre, toujours plus nombreux, des malheureux souffrant de l'estomac. Mauvaises digestions, aigreurs, dyspepsies, gastrites, etc. exercent leurs ravages, et bien heureux ceux qui leur échappent. Le plus souvent le mal ne vient pas d'une réelle affection de l'organe, mais de sa fatigue et du manque de soins. Soignez donc votre estomac et votre intestin en même temps, en prenant, de temps en temps, de la Magnésie San Pellegrino. De saveur agréable, ne provoquant ni nausées ni coliques, la Magnésie San Pellegrino est tolérée par les estomacs les plus délicats et acceptée par les enfants. Agissant efficacement et sans brutalité, elle stimule le tube digestif, le nettoie et le désinfecte, lui permettant de reprendre parfaitement ses fonctions normales.

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Un chai est détruit par le fm à l'entrepôt du Petit-Bercy Un incendie, dont on n'a pu déterminer les causes, s'est déclaré, l'autre nuit; ven minuit 30, à l'entrepôt du Petit-Bercy, dans un chai. 1, rue de Bercy, appartenant à M. Colle, marchand de vins en gros.

Les pompiers de la caserne de Chaltgny durent lutter pendant une heure pour protéger les chais voisins et se rendre maîtres de l'incendie.

Une camionnette et une automobtie ont été détruites par le feu. Une soixantaine de fûts de vins, atteints par les flammes, éclatèrent, laissant échapper leur contenu. Une enquête est ouverte par le commissaire du quartier de Bercy.

elle disposait. Ce fut toute une affaires de découvrir dans ce bric-à-brac deux assiettes qui ne fussent pas ébréchées, des fourchettes possédant l'intégralité de leur dents et des casseroles qui ne perdissent pas l'eau. Un objet dost l'élégance, la brillante netteté contre tait singulièrement avec la médiocrit ambiante retint surtout l'attention « la ménagère. C'était un petit samovi d'argent enfermé dans un coffret bois recouvert de cuir. Lydia en épr vait les diverses parties d'un air paa blement perplexe, lorsqu'une voix de rière elle, prononça Voulez-vous me permettre, m moiselle ? Vous allez voir c'est facile.

Hélène, en même temps Hél sans chapeau et débarrassée de se manteau de voyage s'emparait d|t samovar et l'examinait, intérieuremetS étonnée à son tour de rencontrer us pareil ustensile en si vulgaire compta gnie. Brusquement, "elle ressentit u$ froid au cœur, tandis que le soupçon qu'elle avait c»nçu dès les premières paroles de Lydia se muait en une infe placable certitude. Finement gravée dans le métal poli, une inscription ait paraissait en caractères russes IÇ Steinberg. Sissoi-Véliki. 1905 M Par un miracle de sa volonté, Hèlènji demeura impassible. ™ Vous voyez, expliqua-t-elle en démontant pièce à pièce le petit appareil. c'est extrêmement simple. Vou*. même, mademoiselle. Mais est-il in$ discret de vous demander votre noiaf. votre prénom tout au moins ?. Ce n'est pas indiscret, dit Lydia te, bouche pincée, mon nom est Lyd Quant à vous, vous vous appelez H«gi! je (A suivre.}


!M. Gourdeau prend des mesures pour améliorer la circulation routière Eiles portent surtout sur la réglementation des vitesses, l'éclairage des véhicules et la signalisation

M. Gaston Gourdeau. sous-secrétaire d'Ktat aux Travaux publics et au Tourisme, entend que la route soit habitable, qu'elle ne soit plus une manière de pays conquis peur les chauffeurs sans ïcrupules qui se livrent à des excès de vitesse ou qui commettent des abus dont pâtissent les

La réglementation qu'il vient d'établir s'Imposait El!e complète heureusement et utilement les mesures qu'il avait prises depuis son installation aux Travaux publics. Quelques autres mesures suivront encore qui mettront définitivement au p o i n l'importante question de la police de la route. Li sous-secrétaire d'Etat, qui nous a reçu hier, nous a exposé les mesures qu'il vient da prendre et dont voici l'essentie!

I. Arrête sur len 'esse' Un arrêté du 17 août 19S2 a fixe les vitesses permises nux poids lourds, aux véhicule- pesant plus de 3 tonnes. Cet arrêté remplaçait un arrêté du 25 janvier 1823 qui avait le même objet, mais qui étnit tombé en désuétude, car il fixait des limites manifestement trop faibles. Le nouveau texte, tenant compte de* progrès de la technique et de l'amélioration des chaussées, admet des limitations de vitesse plus èievées, mais qui devront être respectées. Le nombre de catégories de véhicules figurant à l'arrêté a été réduit au minimum, de façon à éviter toute complication dans les mesures d'application. On en a retenu six d'après le poids et la nature des bandages.

Les vitesses imposées aux véhicules à bandages pleins sont assez faibles. de façon à éviter tout dommage aux immeubles du fait des trépidations du •oi.

Une limitation à 50 km. à l'heure est Imposée à tous les véhicules ayant plus de 2 m. 20 de largeur.

rI. Priorité. Deux décrets et un arrêté interministériel publiés au Journal officiel du 5 octobre fixent les conditions de priorité de passage aux croisements. Ces dispositions .aront applicables a partir du 1"' avril 1933. La réglementation nouvelle a pour but de mettre tien la situation créée eti matière de priorité par le classement dsns la voirie nationale de km. «le routes nouvelles.

La priorité sera à l'avenir réservé «us route» désignées par décret. Le (le ess router! a été établi en teriant compte des ivU-.tJons desservies et des courants de trafic. Il réduit J5.000 km. la longueur du réseau bénéâeiant de la priorité.

Les cartes routières pourront indiquer les itinéraires à priorité. Mais en outre un système de signalisation spé·çiala va être immédiatement organisé. TI se composera, pour chaque voie croieam la route à priorité, d'un signal avancé. analogue à celui qui signalait précédemment les routes nationales, doublé d'un signai de localisation d'obstacle, consistant en une bande iaune tracée sur le sol,

ASnsi doublement averti de la rencontre imminente d'une route à priorité, l'usager ne devra plus avancer Ces deux mesures simultanées réduction de à 35.000 km. de la longueur des routes à priorité, amélioration de la signalisation du croisement d2 ces routes, doivent contribuer à augmenter la sécurité de la circulation. Notions (?n:in que le nouveau régime ne srra mis ea vigueur que le il, avril prochain, de laisser aux usagers la route le temps de s'y adapter. III. Sig'ioiinalUjii runtïùre. Une convention internationale, signée à Genève le 30 mars a déterminé les bases d'unification des règles de la signalisation routière.

Le gouvernement français a proposé au Parlement de ratifier cette convention. Mais sans attendre le vote définitif du projet ds loi déposé à cet effet, le, ministre des Travaux publics et le miTiiîtro il: l'Intérieur ont décidé d'adresdes instructions communes aux. préfets, en vue de l'application immédiate et uniforme des nouvelles règles sur toutes les voies publiques- La circulaire contenant ces instructions est à l'impression.

IV. Code de ta route. Un certain nombre d'améliorations au code de la

LES ENFANTS ASSISTÉS A LA FÊTE DU LION DE BELFORT

1>s jeunes eniants admirent les manèges sur lesquels ils monteront à leur tour

LES CONGRÈS .Hôtctiers-restaur&ieurs de Paris

et de rilf-de-France

Un congrès .région?.! des syndicats des hit«lvc,'S et des restaurateurs de Paria et de i'Jiu-de-'Franci? se tiendra à Saint-Germain-en-îjaye le :;6 de ce mois, sous la présidence de }j.. Siiïart, mairie de Besancon. président de la Confédération nationale. La propriété commerciale, le -salaire de la femme et la loi de huit heures seront par.ni les principales questions mUes à l'ordre, du joi:;p.

Les congressistes seront reçus par la municipalité (!ni leur offrira un vin d'honneur. Puis, le soir, un grand bar.quet. pr< clôturera le congrès.

Les ptndrs napnlconicnues

Le couBilis <Us OtuOea impoiéoniennes a terminé hier .*es travaux par une visite au AprO.-? avoir assisté à la cr: c; )nie de 1 FHm:ne. les Anus de ^:i:H rôu-

route vont être présentées au conseil d'Etat, et il est à penser qu'elles pour- ront intervenir à bref délai. FAÏes sont relatives à l'éclairage dés véhiculas., aux dimensions des ooids lourds et aux. règles de stationnement.

Un parfait éclairage des véhicules est indispensable pour assurer la sècu- j rite de la route. Les prescriptions nou- veHes se dont révélées insuffisantes. On I exigera à l'avenir que tous les véhicules automobiles aient à 'l'arrière un fea rouge de chaque côté. Ces feux devront étre visibles à deux cents mètres. Tout véhicule possèdent des phares devra comporter un dispositif-code conçu et réglé de façon à ne pouvoir aveugler. Les véhicules de pius de deux mètres de large devront, tant à l'avant qu'à 'l'arriéra, être munis .d'un dispositif dessinant leurs contours apparents par des feux verts.

1 En dehors des agglomérations, le sta- tionnercent sur la route sera en principe inteudit. Tout véhicule désirant s'arrêter devra dégager la chaussée et se garer sur' les accotements.

Les dimensions des poids lourds vont être réglementées. La largeur maximum demeurera fixée à 2 m. la longueur des véhicules y compris éventuellement les remorques qui était jusqu'ici libre, sera limitée 10. 12 et 11 mètres suivant les types. Les véhicules traînant des remorques devront porteur à lavant et à l'arrière un triangle formé de faux verts. Divers incidents survenus pendant i'été à propos de l'éclairage des plaques arrière ont démontré l'insuffisance de 1 certains dispositifs actuels. La com1 mission des projecteurs est chargée d'examiner les modes d'éclairage qui lui seront présentés et de leur appli- quer un régime d'agrément analogue à celui des phares.

VI. Certificat, médical Un arrêté du 1" août 1930 a imposé une visite médicale préalable à l'obtention du per- j mis de conduite des véhicules de trans- port en commun. Un arrêté nouveau va prescrire l'extension de ces dispositions 1 aux conducteurs de poids lourds, en mêmes temps qu'il précisera les condi- tions dans lesquelles cet examen médical devra être subi dans les préfectures.

VII. Amélioration de la poliee de la route. Toutes ces dispositions risquetraient de demeure inopérantes, et les usagers de la route resteraient exposes aux entraves et aux dangers actuels, si | une surveillance vigilante n'était exer- cée vis-à-vis des conducteurs excessifs j ou ignorantes.

Diverses mesures sont envisagées à 1 cet effet là L'attribution aux brigades dé gendârmerie de moyens de transport rapides en plus grand nombre qu'actuel- leinent 2" L'extension des pouvoirs de police et de verbalisation aux agents de la voirie routière (ingénieurs du service 1 vicinal), notamment à proximité de. chantiers et des routes en recharge- j ment.

D'une manière générale, tous ces agents recevront toutes indications et explications nécessaires au point de vue technique de la circulation. Le concours des grandes associations j touristiques est d'ores et déjà acquis dans ce but. LES DRAMES DU DIVORCE Une tentative de suicide devant le magistrat conciliateur

Au palais de justice, devant un magistrat conciliateur, -comparaissaient t hier après-midi les époux Co,ttry. Le mari, graveur, habite 24, avenue Emilie, il. Colombes. Sa femme, Mme Coutry, demeure 30. avenue Laumière, à Paris. I C'est. «Ile qui demande le divorce, repro- chant à son mari des violences et recla- mant la garde de leur fillette âgée de dix-neuf mois. Comme elle se montrait intransii géante sur ce dernier point, son mari sortit de sa poche un flacon de teinture d'iode et en avala le contenu. Puis il s'effondra, sur le parquet. Il était éva- noui lorsque le médecin du palais, le docteur Guiraud, vint lui donner ses soins.

C'est dans un état grave, qu'il a été transporté à l'Hôtel-Dieu.

LA VIE SPORTIVE LE MATCH FRANCE-FINLANDE D'ATHLETISME AU STADE

DE COLOMBES

Les athlètes finlandais, qui, pour la clôture de la saison athlétique, vont dimanche, au stade Yves du Manoir, à Colombes, se mesurer à une sélection française possèdent une valeur telle, que l'on peut, à quelques exceptions près, les considérer comme les meilleurs Européens. Certains même ont remporté des titres de champions du monde sur le stade de Los Angeles.

Si, dans les épreuves de sprint, on peut considérer un léger avantage aux coureurs français, il semble bien que ceux-ci auront fort à faire s'ils veulent conserver cet avantage au moment des épreuves de demi-fond. C'est que. notamment dans le 5,000 mètres plat, la sélection française se heurtera à Lauri Lehtinen, champion olympique et recordman du monde de la distance, et à Volmori Iso-Hollo, champion olympi- que du 3.000 mètres steeple. D'autres athlètes finlandais, pour n'être pas aussi cotés, n'en possèdent pas moins' une grande valeur qui sera appréciée par les spectateurs effectuant dimanche le déplacement de Colombes.

La Fédération française d'athlétisme, organisatrice de cette belle manifestation de fin d'année, avec le concours du Petit Parisien, a prévu des services spéciaux d'autobus ainsi que l'ouverture de la gare du Stade olympique. LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Après un séjour de plusieurs mois en Amérique, le boxeur tchécoslovaque F. Nekolny est rentré en Europe. Il boxera ce soir à la salle Wagram et aura comme adversaire le Nordiste AI. Berry, contre lequel il niatclia déjà il y a un an. Nekolny fut vainqueur aux points.

Quatre autres combats figurent au programme de cette réunion.

Le cinquième congrès

des Français de l'étranger Sous la présidence de il. Rondet-Saint, s'ast ouvert hier matin. à la Ligue maritime et coloniale française. le cinquième congrè.s des Français de l'étranger. Outre le.5 représentants des ministères des Affaires étrangères, de t'Air, de la Guerre. de la Marine et du Commerce, un remarquait MM. Alcide Delmont. Maurice Ajam, anciens ministres, le gouvernaur général Angoulvent. M. Tirutan, le professeur Lignères, vice-président du cougrès, les vice-amiraux Bosson, Dumesnil, Mornet et 'Mégote, directeur de l'Offlcj national du commerce extérieur. On remarfluait également dans l'assistance les délégués de plusieurs groupements de l'étranger. représentant plus de 200.000 Français résidant à l'étranger.

La première sérance a été consacrée l'étude de l'organisation de la propagande française à l'étranger. 31. Lignères a fait un bref exposé des efforts accomplis par les membres du congrès.

Ce soir. la Province française à Paris et l'Union amicale des présidents d'associations d'originaires de province et des colonies ont reçu briliamirent, à la Revue des De" ̃̃ Mondes, les délégués au congrès Les tiovaux ?e poursuivent aujourd'hui. Demain, un déjeuner sera offert aux congressistes par AI. Edouard Herriot. On arrête un spécialiste

du vol dans les débits de tabac Le.s inspecteurs Morin et David. de la brigade viennent d'arrêté. un spécialiste du vol dans les bureaux de tabac, Edmond-Gustave Gasnier, vingt-35pi ans, né à Eouiognc. demeurant .10. rue des Arquebusiers. Ce malfaiteur se laissait enfermer; la nuit. dans les débits qu'il dévalisait ensuite. En perquisitionnant il son domicile. :\1. Badin. commissaire à la police judiciaire, a saisi un stock importan: GafiMPr, fjui n reconnu avoir commis huit j a P;1! ·t qui- a déjà été condamne. poi:r v, faisait, en outre. l'objet d'.n. mandat d'amener -lu parquet <Jo Bordeaux pour vol d'un? somme «If. francs au préjudice de M. Jules Ferrùud. !e 22 juin dernier.

De beaux résultats. Nous sommes heureux de rappeler aux nombreux et fidèles Sociétaires de LA FRANÇAISE CAPITAl>lSATIO^, Société Mutuelle d'Epargne et de Prévoyance fondée en 1910, Entreprise privée régie par la loi du 19 Décembre 1907. qui est la plus importante des Sociétés de Capitalisation à forme mutuelle et dont le siège social est à PARIS, en son hôtel. 13, rtie François-I" quelques chiffrer extraits rte j son compte rendu au 31 Décembre 1931 Encaissements réalisé s

dans le court de l'Exercice 66.409.351 liO Remboursements anticipés

par tirages dans le cours

Solde créditeur de l'Exer-

cice H.03B.71» 20 Capitaux en cours (in

Décembre 'J.7B5.397.L'5O n Bénéfices attribuables aux

Sociétaires à fin Décem-

bre 1931 lS.2G9.y9ii 21) A la même date, elle avait au Passif comme réserves obligatoires

Une Réserve Mathématique

de 235.773.5Z-i » Une Réserve de Garantie de 1.253.2SU 11 soit au Total 237.02G.803 14 et, en contre-partie, un

Actif de 244.02C.U17 7ti, ayant une valeur réelle. au 31 Décembre 193). de 24G.S0a.362 62 En plus des réserves obligatoires, LA FRANÇAISE CAPITALISATION possédait à fin Décembre 1931

Une Réserve de Prévoyance

de Un Fonds de Garantie de.. 400.000 Une Provision laissée à lu

disposition du Conseil

d'Administration de G.03G.719 20 soit une Réserve supplé- mentaire total(! de 21.43S.71U dU Au 31 Août 1932, le total des rembour- sements anticipés effectués par LA FRAN- ÇAISE CAPITALISATION à la suite de ses tirages mensuels, s'élevait a 54 Millions 223.265 fi; 50. j Les résultats obtenus jusqu'à ce jour i laissent espérer, pour 1(132, une progression appréciable sur l'exercice 1931. tant dans ] les encaissements que dans le portefeuille. 1

LES AVENTURES DE MICKEY (.La voix de la race.)

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Jeudi 6 Octobre

L'allure de notre place est redevenue mauvaise aujourd'hui et les moins-values ont été souvent sévères.

Le violent accès de .faiblesse de WallStreet et des marchés commerciaux américains exercé une influence très déprimante sur la Bourse. Bien entendu, cette circonstances été mise à profit par le découvert pour peser sur la cote. Les indications parvenues de l'étranger, dans le courant de la séance, n'ont guère permis à notre place de se ressaisir, l'ar- b'ttrag2 s'est d'ailleurs montré beaucoup plus calme.

Enfin.- les métaux eux-mêmes étaient plutôt faibles. A l'ouverture, le cuivre cotait contre 33.13.1. -et l'étain contre 151.7.3. L'iiccès de mauvaise humeur du dollar, qui est tumbé un moment à 'Jnyi'ilô, en baisse de deux points, coïncidant avec les nouvelles d'Amérique, a égulement créé une mauvaise impression. L'absence da coutre-partie sérieuse- a fait le reste (;,est pourquoi les pertes sont 3.T :rr.' m- t^nt.ï. i'ap^unt plus quo 16

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT 1ERME COMPTANT TERME COMPTANT VALBUKS VAIIDI3 "7^ ^T^f^T Cours Cours Ccurs Cours Cours Cours Cour? [ Court précéd'ldu jour mtcéi' jdn jour prtoéd' du Jour préoM' lia jour P A R Q U E T jlrotil 116MI 116 lli li:: 5 iwri-inn 82 50 8105 Si M si Peugeot ïS.> .271 S88 ÏK 3 84 8t 90 84 Kffiflireriw Say orci. 180j J SI 5 17Ê.5 4 "<, Ofl 60 98 iù 9<J 50 !)8 20 | Allemagne (Youug;. 575 5'JO 5S0 4 4 SU 4 40 4 M 5 1U20 iloiortisil. 123 2U 123 Il BlKSeà 1H06 !t 50 8 SO 3 30 3 «0 10190 101 82 Serbe 4 aui. 1S95 4S 45.. 4 °i 19-î. 101 30 101 0d 101 40 loi lOljTuronie Dette Ott. 15 27 27 6 "o 192." 104 90 104 »o 104 8? 104 90 jl Oft. 5 "i 101 5 101 00 102 02 !j Bonq.Nat.dn Mradq. 178.. 1T4 177.. Caisse autonome. 999 50 999 (Kiff :> Bauciu-2 uttoiûiine.. 449 455 Banque df France.. llbO5.. il Créd. Fimc.Kgyptiwi 20aO 20ÔO Banque d'Algérie. 10300.. looôo.. 10S00.. 10020.. 431 40S B. Paris et Pf-TS-Bas Wxwn-lits ortu'n.. 75 50 78 50 76 50 Baa«l. traiwailaiit.. «85 3f,S l!8* 365 I Central Militas 1021 Banq. de l'Un. Paris. 440 431. Montecatini lit f.'oni'it. N'ai. «l'Ksc. 1175 Aaoïe Sté XorvèK.. «Si Crétl. C'omm. France 7M 700 i Laut. Xitr. Cy Lîd 48 49 :il 43 C'red.r'ooc.dei'rauce 4700 45S0 h/10' Boyal Dnlcli 1557 1556 Crédit Lyonnais 2055 2080 20S5 | Itaflineries Esyirte. 4U4 490 462 Société Générale. 1098 10D0 1100 1100 .l Rente Foucière 640 830 6ÔS Sou. Gin. Foncière. 190 1S5 I A W U Suez. BOIM Mex. 6 "1 19131 183 ..i 172 50i 183 179 Est 801 605 MexâMi Jiaiilt- I Si) 25 i-run 1070 ..j Fmuw-Wyoœinii iOi 16s 157 Midi Silr» Plana 2.> 23 75 _4 aU Noi'd 1470 1180 1152 Colouibiû 5S 75 56 58 58. OtiélUlS ti!IO COTKOTilia -US 25 47 Sauta-Fé Shell 2i4 MétrODOlitaiii i;i5U VYM 1355 i:):jl .̃ ]X> Bwrs ordinaire. 3S7 356 Histrlb. d'Electricité 2180 2l«3 I-Brakpaa 3(W S60 Electricité de Haria. 1234 1-M.tt Baiid 67 50 50 Jïleotr. dtjRSeftIC.. 731.. 7CS 732.. 725 ( .Soldfieid* 15».. 14i) El. et Uazilii Nord. 6So 675 'Crown -Mine» 517 514 i:'« Hén.il'Kleet ricité 2180 2l:iS 21SO 2125 Kand Mines, K. ii-J. 351 34^ Uner.EJ.Littor..Mêd. !H)1 995 .liihannmburg t" 9:; X.-1.1UU. i.Ui Tripli.i 1!>45 1900 19S0 1910 t, Caoutchoucs ïïhoiiisou-flonston 'dU 3$â Eautorn ;4 75 55 'Ni Union d'Elettrk-itc>. S*i >8M> 815 S4I) f ( iuia KhIuihpouï (;2 (il Horsre» Xurd et Est. 562 53S 5- V Ki:a!a l.uininir il T;-éflleri<« du Havre 484.. 4'19 Ci.Malaiva CimiTière» 373 3UIS Pndang 252 243 S0 255 3 -pus 47.j ï'ûar.* 2ti9 Buko 79.. 75 50 XaWEfnyUca ri4 Penuarroya 2S4 i Vieille Monlssne. 1100 137.» 1410 1375 otiïel-.Mak'ira dt7 215 215 i OharterM 8C 85 75 479 46J 4H0 4"<8 >if)/PT!l^i>ne :r. 5i) J'.t 30 75i 29 352 ;J.70 io-1 102 '05 102 l'iod.Ouim. il'AUl». !270 1191 1275 1105 Bina'' :;J4 230 "4(1 239 Tramartamiaueord. 70 71 1140 110O Voitures à Paris. 1S2 IK2 l-'t Airljcuido 772 795 773 i T. «:t -F. FiHi.oiïïce..58 :,f, 60 57 lfl« 50 I.M 170 '< 1J1 VALEURS SE NEGOCIANT AU COMPTANT P A ROUET ('Que). Oblis. fi "o 1927. 507 507 'Aliicbe 1839 1800. lt 7«; 4 ,;l ;,l| Buns'i'mi. 5<Ï.,1I>-J1 7â6 50 756 50'iAnzin :!l)l ̃>}-, Fondu d'Ktat émis ;iui ::o". 3«i-: 7'il -I 1924 s :.t;n «",ja)ir. 1924. 534 5J6 colnriiKlea 10M !l:;o,4 9«0 9- 3 1002.. sas1. 3fi2 Feflt Parisien, aeu IBfiO 1605 ..i! ijjo 3 513 51" rn<l(K-hi'J6 3»,,190n SSti iiart$ 122* 1205 .1SW1 :l 319 310 Munie 4 l'14.. 473 Aiv«.r.4!'lli> 1911 ̃<> 50 36 95 Potiet et Cluuwgou 1150 1130 ,r ,'̃ 70.- • "ïii-i– .1 <•“ iwi?: 4:» t'.v. Au Bon jUvi-K' 43» im i/i>:r r ̃“ i ;i<«, .«« < "*iiu- 5 "o laïa. 1KK1 Oai. Lafa-yetu. v.n. nu S'.< -ijn Ksiiagnc Kxt*rieure Xoiivcllf s Caletfe. 550 550 ..ij"! 1931- 4 ̃“ 9: «i.io Itr.lien :i '̃̃ < in'y 195 169 !ii;i2 1 ̃̃ .̃) <y,u Kilogne 7 "a 1927 17 ii 17 05 Aster. dïsM'ues.. 11« ('red.l'tfoc.'i'Ahwr. 07S Boyal Duteh 156ÔU7. i'fK95 S75 57., iVan,(.Nat.dc Cre' ̃ 1-Ki 195 îtO l.'lwl. i'oix1. 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A L'ECOLE CENTRALE

DES ARTS ET MANUFACTURES Des fêtes importante.? vont avoir lieu Incessamment .Y l'Ecoln centrale des arts et manufactures pour l'inauguration de la troisième maison des élève?.

Le Président de la République viendra inaugurer cette maison le jeudi 27 octobre. En même temps se tiendra à Paris le congrès des présidentn des groupes régionaux de l'Association amicale des anciens élèves. Le vendredi au soir .sera projeté, pour la première fois, au théâtre des ChampsElysées, le film qui vient d'être pris sur l'Ecole centrale.

L-? samedi 29, dan? *après-midi, seront inauguras les nouveaux laboratoires de métallurgie qui viennent d'être édifiés à l'école même, et le soir de ce même jour Mme Léonce Guillet et le directeur de l'Ecole centrale donneront une soirée.

marché n'a montré que bien peu de velléité en lui-même de résister au mouvement. C'est à peine si les derniers cours sont supérieurs aux plus bas. Toutefois, dans l'ensemble, le comptant servait peutêtre un peu moins éprouvé que le terme. Aux changes, la livre sterling clôture à contre et Ic dollar à après contre lu veille. MARCHES ETBANGE1tS

Loiid.-es. Le Stock Exchange se montre beaucoup plus hésitant en raison de la réaction de Wall Street, qui entraîne un reçu! assez sensible des titres américains. Les pétroles, les cuprifères et les diamantifères fléchissent aussi. Les valeurs industrielles anglaises font assez bonne, contenance.

Eerliii. La faiblesse reste la note dominante en raison de la politique extérieure du gouvernement. Les affaires sont d'ailleurs des plus calmes et il suffit de peu d'offres pour peser sur le:; cours. La lourdeur persiste jusqu'en clôture.

Les hôteliers et restaurateurs contre les impôts exceptionnels j M. Gourdeau, sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme, a reçu, hier, le président de la Chambre nationale de fhôtellerie qui était accompagné des présidents du Syndicat général de l'industrie hôtelière de Paris, du Syndicat général des restaurateurs et limonadiers de Paris et de la Chambre syndicale des hôteliers de Paris.

Ces présidents de syndicats d'hôtetiers ont demandé à M. Gourdeau de 1 plaider auprès du gouvernement la suppression des impôts exceptionnels dont sont frappés certains hôtels et restaurants dits classés ?.

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Baisse sur le hareng, 1 à 3 50 le maquereau gros, 0 50 il 1 50 petit, 2 à 6; le merlan. 2 à 3 75.

Les beurres fins valaient de 17 à 21 le kilo les ordinaires, de 12 à 18. Les œufs valaient de 400 à 820 le mille.

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CHEMINS DE FER DE L'ETAT Modifications au service des trains depuis le 2 octobre 1932. Depuis le octobre, les améliorations suivantes ont été appor'tées

Paria A Brest. Les rapides 571 et partant de Paris-Montparnasse à 15 h. 45 et de Brest A 15 h. 45, qui ne circulaient que trois fois par semaine l'hiver dernier, sont mis en marche tous tes jours, Une nouvelle relation par train express est donnée le soir entre Paris Montpar. nasse (départ 18 h. 15) et Chartres (arrivée 19 h 31) dans l'autre sens. le train 506 partant actuellement du Mans 10 heures. est avancé de 55 minutes (départ 9 h. 5) et accéléré jusqu'à Chartres d'où il continue en train express vers Paris-Montparnasse (arrivée 13 b. 24).

Une autre nouvelle relation intéressante est offerte par la mise en marche d'un train partant du Mans 9 h. 5 et arrivant à Laval à 10 h. 46 ce train relève au Mans la correspondance des directions d'Argentan Angers, Nantes et Chateau-duLoir Il donne à la Chapelle-Anlhenaiae une correspondance vers Flers et Nantes et sa continuation vers Rennes est assurée à Laval

Le train 5G3 est retardé de 11 h. ll à 11 n. au depart du Mans, et avance de 16 h. 12 à 16 h. 45 s l'arrivée A Rennes: la durée du trajet est donc réduite de 1 Le train 547 du Mans à Lavai est mis en marche tous les jours pendant toute l'année; partant à 18 h. 30 ,du Mans, il y relève la correspondance du rapide 571 venant de Paris de même le train 541 est avancé de 16 h. 30 Il; 16 heures au* départ du Mans, et accéléré de façon à arriver à Rennet à 19 h. 49 au lieu de 21 h. 9 gain. 1 h. 20.

Le train 516 partant actuellement de Rennes à 10 heures suit le même horaire toute l'année Rennes, départ 9 h. 45 et est accéléré de telle sorte que la dbrée Rennes-le Mans est réduite de 45 minutes en hiver et de 20 minutes en été. Les voyageurs de 3' classe sont admis dans le train 571 pour les au delà du Mans, au lieu de l'être pour un parcours de 350 kilomètres.

Les voyageurs de 3' classe seront admis sans conditions de parcours dans le train 578 jusqa'à Renne»; le minimum de parcours est abaissé de_350 à 300 km. à parti de Rennes.

Les voyageurs de 3- ciasse sont admls dans le train 614 pour un parcours de 100 kitomètres, jusqu'à Sillé-le-Guillaume. au lieu de Laval, et pour un parcours de

240 kilomètres. au lieu de à partir de Sillé-ie-Uuillaume. A dllié-ie-Uuilaume, tes voyageurs en provenance du train de La Hutte Coulombiers sont admis sans conditions dans le train 514 pendant toute l'année, au lieu de l'été seulement. Les voyageurs de 3* classe sont anmta pour un parcours de 100 kilomètres au lieu de km., dans le train 558 qui prend, en outre, sana conditions au Mans et a Chartres, tes voyageurs de 3' classe en provenance des embranchements.

Fougères il Parte, Le train par- tant auparavant de Fougères à 15 h. 24, est retardé à 17 h 25 et mis en correspondance Immédiate Vitré (19 h. 3), avec le train 526 vers Laval où le rapide 578 s'arrête et relève la correspondance du dit tram 526; la durée du trajet FougèresParis est ainsi réduite d'une heure Parts-Samt-Malo. La relation qui exis- tait l'hiver entre Paris et Saint-Malo. par trains 525-2.663, comportant un départ de Paris à 9 h. 30 et une arrivée à Saint-Malo à 16 h. 65, s'établit désormais comme sult départ de Paris à 9 h. 10, arrivée à SaintMalo à 16 h. 15; gain de 20 minutes. Satnt-Malo-Rennes-Nantes Bordeaux. Les trains SBH et HBS (côte d'EmeraudePyrénées), partant de Saint-Malo à 8 h. 8 et de Bordeaux à 13 h. 45, sont mi* en

marche tous les jours au lieu de trois tetm par semaine l'hiver dernier.

l'touaret a Lanmon. Les trains 85S1 !t 3574, partant respectivement de Plouaret à 9 h. et de Lannion 8 ho S6, qui n'étaient prévus en hiver que le jeudi (marché de Lannin), sont mie en marche tous les jours. Le train 3574 dont» le matin une relation intéressante vers S*int> Brieuc (arrivée à 10 h. 32) et Parie (arri- vée à 18 h. 39), et le train 356l une relat- ton de Brest (départ 7 b. à Lualoa (arrivée 9 h. 63).

{{établissement de la relation extra-rspU* Quimper Paris, jusqu'au aevrabra 1932. Volturea directes de ln et ? eOUh ses. Rétablissement entre QulmpW et Nantes, jusqu'au 2 novembre loetOaV du train rapide (toutes classes) en çw> reapondanoe à Nantes avec le train rmpKt* 116 (1« et 20 classes) sur Paris,

Train 114. Tout».» elas*»« ? Qulmmf. dép. 14 h. Il: Rosporden. dép. M il. 1 Qutmperlê. dép. 14 h. Lortent, «p. 16 h. 20 Aurav. dép. 15 h. Va. dép. Iti h. 17 Redon, dép. 17 h. 4 Naaua. arr. 18 h. 27 Nantea <3«p. U h. Train 116+16. il- et classes Pari** Quai d'Orsay. arr. h. 59. Wagon- resUif rant au départ de Nantes, Voiture direct* 1™ et 2» classes Qulmper-Parls.


1

"JACQUELINE ET SON AMOUR 9.9

Or termine à Vienne les intérieurs dn film « Jacqueline et son amour » dont les prtacipaux interprètes sont Mmes Brigitte Heim (pour les d?ux versions) M. ilsrar KarJweis, A. gauche (version allemande), et Jt. Albert Prdjean (version francise). Dans quelque.. Joars ils partiront l'un et l'autre pour Capri tourner les extérieurs dans le cadre admirable de la baie de Naples. De ce fait, M. Oscar Karlweis doit interrompre sa série de représentations de « Demain tout ira bien ». la nouvelle opérette de M. Benatzki qu'il a créée à Vienne, il y a un mois, avec le plus vif succès. Le musicien de « l'Auberge du Cheval-Blanc » a heureusement, pour compenser ce contre-temps, le grand succès de 5togador

L'arrivée de M. Harold Lloyd M. Harold Lloyd est arrivé à Paris hier. Il vient pour la première fois en Europe, et il ne vient pas seul! Sa femme, s^ mère, ses trois enfants et son frère l'accompagnent. Mais l'homme aux lunettes d'écaille ne porte point besicles, c'est son frère tout au contraire qui ne quitte pas ses verres. A son arrivée, on crut ua instant que c'était Harold Lloyd, et celui-ci mit quelque malice à ne point dissiper ce quiproquo. A la gare Saint-Lazare, c'était la foule des grandes arrivées de stars. M. David Souhami, administrateur général de la Paramount française, entouré de ses principaux collaborateurs, de nombreux journalistes français et étrangers, de cinéastes, du directeur du Cinéma des Champs-Elysées et de quelques-uns de êtes confrères, accueillit le créateur de Monte là-dessus qui, à spn tour, présenta sa famille. Les choses se passèrent simplement, M. Harold Lloyd prenaat dans ses bras le plus petit de ses bambins se laissa photographier « avec le sourire et, lui, l'homme toujours étonné. dans ses films, semblait prendre quelque plaisir; cette .première arrivée dans la capitale.

Mais les journalistes sont gens fort curieux et ils n'ont de cesse de savoir. Je ne suis pas Américain, dit-il, mais Anglais. Mes parents habitaient Blyth; au moment de la ruée vers l'or Hs quittèrent l'Angleterre, se rendirent au Colorado, se firent pionniers et gagnèrent quelque argent. Je suis né en Amérique. Comme, dès ma jeunesse, on me trouva des dons comiques et que le cinéma m'amusait. je fins du cinéma.

On interroge encore.

C'est la première fois que je viens en France. Quel événement. car je viens avec toute ma famille Ma mère, ma femme, mes trois enfants, mon frère et un de mes amis, M. Rlddy, m'aocompagnent. Demain j'irai à Londres avec ma femme pour assister à la présentation de mon dernier film,

M. Harold lloyd, sa femme et leurs enfants. Derrière eux, le frère de l'artiste, hier, à la gare Saint-Lazare Yove Craizy, ce qui signifie le Film idiot, puis je reviendrai en France, passerai quelques jours dans ce Paris que j'ai si grande hâte de connaître et partirai pour Cannes. Je resterai trois mois sur la Côte d'Azur avec ma famille je n'ai pas de projets j'aurai le temps de me reposer car les va- cances sont faites avant tout pour se «poser

Sur cette déclaration affirmative, M. Arold Lloyd, en matière de preuve, gagne sa voiture et la petite famille, e'en va vers le palace où un appartement l'attend.

M. David Souhami avait prié les membres de la presse à venir au Para- mount prendre un cocktail avec M. Flarold Lloyd. Réunion charmante, d'une excellente cordialité. Entouré, (tressé, bousculé, le célèbre comique se refusait à toute interview. Cependant on fit tant et si bien qu'il avoua son désir de tourner un film sur un scénario français et il ne cacha point qu'il chercherait pendant ses vacances.

La France est le pays des auteurs spirituels. conclut-il.

L'heure passa sans que nul ne s'en ►perçût tant l'atmosphère était sympaHuque.

Pour la première fois en Europe un film tourné spi-cillement pour être présanté au PALACE en exclusivité CHAIR ARDENTE Une femms est-elle toujours maîtresse de ses sens ? film d'un caractère spécial

entièrement parlant français

M {, j Ll bj LJ m U

J. M.

d6 VIOLETTES IMPÉRIALES

Les prises de vue de i Violettes impériales » sont terminées. Voici Mme Marguerite Charles; qui est dans le Nlm de M. Henry Roussel! une fort belle maréchale de Hondovi

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L'HOMME QUE J'AI TUÉ le chef-d'œuvre de "Paramount"

au Cinéma des Champs-Elysées]

^LA CRITIQUE^-

De grands noms d'artistes paraissent, cette semaine sur les affiches des salles et l'on peut se réjouir du nombre de bons films d'origines diverses qui sont présentés actuellement.

UN FILM DE PITIÉ

Le Chemin de la vie, dont nous avons plusieurs fois entretenu nos lecteurs, est un film russe réalisé en U. R. S. S. par le metteur en scène Nicolaï Ekk. Il est présenté dans sa version originale avec sous-titres français qui, fort judicieusement placés, permettent de suivre aisément l'action. Le sujet du Chemin de la vie est douloureux et les images suscitent une profonde pitié pour tant de misère. Il s'agit, en effet, de l'enfance abandonnée, plaie sociale de la Russie actuelle, dont les dirigeants si l'on en croit le film sont parvenus à y apporter un remède. On sait des témoins dignes de foi l'ont rapporté que des milliers d'enfants sans ressources menaient une singulière et bien triste existence. Le metteur en scène, avec art, sans rechercher à nous horrifier par des tableaux poussés au noir la seule réalité suffit! nous montre ces malheureux prêts à tout. Le commissaire du peuple Sergueieff entreprend de les ramener au bien. Il les emmènera dans un vieux couvent abandonné, et là il les initiera au travail. Ils seront naturellement bien nourris et ils recevront quelque argent comme prix de leur labeur. Tout ne va point sans heurt. Le mal nous apparait personnifié par le voleur Kolka, qui cherchera à entraîner ses camarades dans une révolte. Il n'y réunira pas. La petite colonie prospérera les enfants, devenus plus forts, construisent une voie ferrée, et c'est dans la joie d'une inauguration que se clôt le film.

Les Russes usent du cinéma comme d'un puissant moyen de propagande, et la tendance, dans le cas présent, est louable puisqu'elle exalte le travail, source de joie et de tranquillité. Si l'on regarde l'oeuvre de M. Nicolaï Ekk au seul point de vue cinématographique, on ne peut qu'applaudir le Chemin de la vie, film toujours intéressant et, par moments, fort émouvant, sans réalisme exagéré. Le seul acteur professionnel est M. Bataloff, qui tient le rôle de commissaire du peuple. Autour de lui, des interprètes surtout les enfants ont cette simplicité et ce naturel qui nous ont toujours séduit dans le cinéma russe.

MAURICE CHEVALIER

ET JEANETTE MAC DONALD JOUENT UN FILM EN ANGLAIS Le titre, Love me to night, du dernier film de M. Rouben Mamoulian, dont | Maurice Chevalier et Mrs Jeanette Mac Donald sont les principaux interprètes, est devenu en français Aimez-moi ce soir. Titre gracieux, qui est d'un heureux effet pour une opérette dont l'intrigue a tout le charme de l'invraisemblance. Mais demande-t-on de la vraisemblance à un conte ? Disons-le Aimez-moi ce soir est un conte.

Le meilleur tailleur de Fraace » est, s'il faut l'en croire, Maurice Courtelin. Les commerçants du quartier sont ses principaux clients, mais Maurice s'honore d'habiller aussi l'élégant vicomte Gilbert de Varèze, qui commande fort souvent, mais oublie plus souvent encore de régler les factures. Las d'attendre, Courteiin décide d'aller demander quelque argent à son élégant client.

Un de ses amis, chauffeur de grande remise, le conduit au château, où le jeune homme demeure chez son oncle, le duc d'Artelines. La voiture somptueuse donne à notre tailleur l'apparence d'un riche

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CHEVALIER

publie cette semaine

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touriste. Tandis que l'automobile est arrêtée au bord de la route et que le chauffeur répare une panne, Maurice rencontre une jeune femme charmante qui vient d'être la victime d'un accident de voiture, heureusement sans gravité. Il s'empresse auprès d'elle.

Le vicomte de Vurèze, désagréablement surpris de la venue inopinée de son créancier,'le, présente sous le titre de baron Courtelin.

Maurice s'appréte à décliner cet anoblissement inattendu, lorsque la princesse Jeannette, cousine du vicomte, survient. Il reconnaît en elJe la jeune femme qu'il a rencontrée un peu pius tôt. Elle a de trop beaux yeux pour qu'il refuse cette fois son titre de baron.

Son entrain, sa bonne humeur lui attirent bien vite toutes les sympathies. Une chasse à courre, puis un bal costumé donnent à Maurice et à Jeannette l'occasion de se mieux connaître, de poursuivre leur flirt et d'échanger de tendres serments. Le lendemain, Maurice survient chez Jeannette au moment où sa couturière lui fait un essayage. Chassez le naturel, il revient au galop Le tailleur paraît sous le baron, qui critique sans mér.age-

Mrs Jeazette Mac Donald

ment la coupe et le montage de la jaquette à la grande indignation de la couturière qui provoque un scandale. Attiré par le bruit, le duc et ses invités arrivent et surprennent Jeannette dans les bras de Maurice.

Pour sauver la situation, celui-ci prétend qu'il « rectifiait » l'amaione ratée par la couturière et, pour le prouver, propose de terminer lui-même, en moins de deux heures, la jaquette manquée. Cela semble une gageure. On la tient. Il s'exécute. L'amazone est un chefd'œuvre mais, ce faisant, Maurice s'est dévoilé.

Un tailleur qui a osé faire la cour à une princesse Quel scandale Jeannette, effondrée, s'enfuit. Maurice, honteusement chassé, quitte le château et va tristement prendre le petit chemin de fer d'intérêt local qui le ramènera à Paris. Jeannette hésite, réfléchit. Elle se souvient qu'elle a promis à Maurice de l'aimer toujours. Abandonnant tout préjugé, elle court aux écuries, fait seller un cheval et, par des chemins de traverse, se lance à la poursuite du train qui emporte celui qu'elle aime.

Cette fin, très américaine, qui se termine par un baiser aussi américain, est assez inattendue, mais, tout comme les scènes de la chasse à courre, elle permet à M. Rouben Mamoulian d'exercer sa maîtrise technique. Le film est amusant. Maurice Chevalier y chante natureljement Mrs Jeanette Mac Donald, également. Agréables minutes, car sa voix est toujours aussi belle.

UNE INTRIGUE PRÉTEXTE

AUX SCENES MOUVEMENTÉES D'UNE COURSE D'AUTOS

Le metteur en scène de la Foule hurle a surtout cherché à nous montrer des courses d'automobiles. L'action, qui se déroule dans un milieu de coureurs, n'est peut-être point d'une grande originalité, mais ne nous en plaignons pas trop puisque, venus surtout pour assister aux péripéties mouvementées d'épreuves automobiles, nous n'en sommes point frustrés. Joë Greer, champion automobiliste, achève, dans le fourgon du train qui le ramène vers sa ville natale où doit se courir une épreuve, en compagnie de son coéquipier Spud, la mise au point de sa voiture. Joe a une liaison, qui n'est pour lui qu'un agréable passe-temps. Joé, en arrivant, retrouve son père et son frère Eddy qu'ïl il n'a pas vus depuis plusieurs semaines. Tous deux tiennent un garage. Au cours de la course du lendemain, Joe. qui n'a pas confiance dans la voiture pilotée par Eddy, cherche à lui éviter un accident. Toutefois, Eddy, qui a gagné la première manche, rentre dans les 1 barrières au cours de la seconde, brise sa voiture et, par miracle, n'est pas blessé. Totalement ignorante des nouveaux projets de Joë, sans nouvelles, Lee, sa maitresse, se lamente auprès d'une amie. Un télégramme lui apporte la nouvelle de l'arrivée proche de Joë, Eddy et Spud. Tous trois viennent, en effet. pour poursuivre leur entraînement en vue de grandes épreuves sur le circuit d'Ascot. Lee et une de ses amies, piquées dans leur ,amour-propre, ébauchent le moyen de se venger de Joé en le blessant dans ses sentiments. Leur projet réussit, car Eddy s'est laissé gagner par le charme et la coquetterie d'Anne, et celle-ci, prise à son propre piège, i'aime sincèrement. Joë, mis au courant, est furieux Il a bu plus que de raison et, au cours d'une violente dispute, les deux frères échangent des coups.

Le soir, la grande épreuve d'Ascot doit se courir. Eddy cherche une autre voiture à piloter et Joë jure de se venger. La course est particulièrement dure plu' sieurs voitures sont accidentées, et la lutte se poursuit, très âpre, entre les deux frères. Le bolide de Joé heurte l'arrière de celui de Spud celui-ci se débat au milieu des flammes qui ont jailli sous le choc, et Joé vient se jeter dans les barrières.

Torturé par le remords, Joë a perdu toute confiance en lui-même.

Eddy, entre temps, s'est marié avec Anne il vient d'être engagé par une marque très importante pour disputer un nouveau championnat.

De son côté, Lee est désemparée et sans nouvelles de Joë, E!!e vient emprun- ter à Anne l'argent du voyage pour se rendre au circuit, où elle espère rencon-

trer Joë. Elle ne .s'est pas trompée. Joë a vainement cherché un engagement auprès de ses anciens camarades, et, profondément déçu, il est reconnu et accueilli amicalement à la cantine des coureurs. Le départ de la course est donné. Eddy, après quelques tours, est blessé à un bras et s'arrête. Lee a supplié Joë de le remplacer, de reprendre confiance. Il prend place dans la voiture Eddy tient à l'accompagner, et ils se lancent à la poursuite de la voiture de tête qu'ils dépassent sur la ligne d'arrivée, mais un pneu avant éclate et c'est le capotage pour les deux concurrents. Une ambulance conduit à l'hôpital les deux frères réccfflriHés. De bons artistes défendent avec entrain et talent cette production il serait injuste de ne point les nommer. Ce sont MM. Jean Gabin, Frank O'Neill, Henri Etiévant, Serjius, Mmes Hélène Perdrière, Francine Mussey, Hélène Frédérique. UN FILM RÉALISÉ A HOLLYWOOD SELON LA BONNE RECETTE AMÉRICAINE

Ames librcs nous arrive d'Amérique, et l'on ne peut contester son origine tant il est américain d'esprit et de facture. Intéressant d'ailleurs, émaillé de coups de théâtre, de rebondissements, pour se terminer par un mariage. De cela, on se dou- tait un peu.

Jan Ashe, sérieuse jeune fiile, est l'enfant de Stephen Ashe, un avocat qui aime boire malheureusement. Elle a été élevée par son père après la mort de sa mère, et celui-ci lui a inculqué ses idées très avancées. Elle expose, devant sa grand'mère et toute sa famille, une théorie de liberté qui ne peut être tolérée par ces parents aux principes rigides. Son père, un ivrogne, est, lui aussi, mis à l'index par la famille. Ashe sauve de la prison un joueur décavé, Ace Wilfong. Jan fait sa connaissance. Quelque temps plus tard, au cours d'une réunion de famille, elle annonce ses fiançailles avec Dwight Winthrop, un champion de polo, millionnaire. Ashe arrive complètement ivre, amenant avec lui Ace WlUong. Les membres de la famille veulent l'expulser Jan, indignée, le suit, ainsi que Ace. Bientôt, une idylle naît entre les deux jeunes gens et Ace demande à Jan de l'épouser. Mis au courant. Ashe, furieux, va chez Wilfong il y trouve Jan. II comprend que c'est sa mauvaise éducation qui a conduit la jeune fille jusque-là. Une scène a lieu entre eux. au cours de laquelle Jan promet à son père de ne plus, voir cet homme à la condition que lui-même ne boira plus. Ils partent ensemble dans la montagne afin d'échapper à la tentation. Wilfbng cherche en vain Jan. De même Winthrop. La famille d'Ashe, ayant appris la disparition de Jan, la croit partie avec Ace Wilfong.

Pendant ce temps, dans leur retraite. Ashe sent que ses nerfs ne résisteront pas plus longtemps à la privation de boisson. Il retourne à la ville Jan le suit et retourne chez sa grand'mère. Sa famille refuse de la recevoir. Alors, elle va retrouver Ace Wilfong. Mais la cruauté du joueur lui ouvre les yeux. Et, lorsqu'elle lui apprend qu'elle veut reprendre sa liberté, elle est sauvée de sa brutalité par Winthrop, qui tue le bandit. Winthrop est traduit en justice et, pour ne pas compromettre Jan, dit avoir tué Ace au cours d'une querelle au sujet d'une dette de jeu. Mais Jan, accompagnée dé son père, vient dire la vérité.

Excellente interprétation de MM. Lionel Barrymore, Clarke Gable et de Mrs Norma Shearer, que l'on revoit toujours avec plaisir.

Jean MARGUET

̃ LACIG/ILE-CINËMAH kAIMU

LA PETITE CHOCOLATIÈRE Sur scène STEPHEN WEBER Miss MUKÏEL

T. 1. j. mat. 14 h. 30 Tél. Nord 67-61

"AMES LIBRES" (FILM AMÉRICAIN)"

Mrs Norma Shearer et M. Clark Gable dans une scène pathétique de « Ames libre» » que donne cette semaine le cinéma Marivaux. Il y a longtemps que nous n'avions pas vu sur un écran la belle artiste américaine qui demeure une des i»terprete» les plus appréciées du publie. Son partenaire, Clark Gable, partage ton succès on sait que cet acteur est appelé en Amérique le nouveau Valentino. Sportif, aimant le sport pour le sport. il personnifie anx yeux de ses compatriotes le type du jeune Américain. Auprès de ces deux interprètes, M. Lionnel Barrymore, celui même qui joue dans « l'Homme que j'ai tué » et dont le succès est toujours aussi vif, tient un rôle particulièrement difficile

m iiifiiiiiiiiiiiiiitiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiliiiiiiPiiiiiiiitittiiiiiiiiiiiiiMiiiiitiiiiiiiriiiiiiiiiMiiiiiiiniutniiitiiMiiir

MELO »

M.'lu Guby Alorlay rentre d'une tournée théâtrale en Amérique du Sud, au cours de laquelle eUe a présenté son film « Ariane ». :Sous la verrons bientôt dans « Mélo dont elle est l'héroïne

"Monsieur de Pourceaugnac" Dès l'annonce de l'original et audacieux projet de MM. Gaston Ravel et | Tony Lekain heureux auteurs du Collier de lra reine, du Bonheur du jour, etc. de ressusciter à l'écran ce Monsieur de Pourceaugnac composé par Molière en 1669 aux ans de satisfaire une vieille rancune (1) et de distraire Je roi à Chambord, la curiosité nous vint d'en connaître la genèse, les buts et la mystique..

La genèse ? Oh elle est bien simple, nous déclarèrent tout de go les deux aimables collaborateurs l'idée n'est pas de nous Contrairement à ce qu'on a pu croire, se hâtèrent-ils d'ajouter avec un sourire.

Ce sourire entendait qu'à Paris, et singulièrement dans le monde cinémaj tographique, on a tôt fait de coller une étiquette sur le talent et la manière d'un artiste, et que, pour s'être délecté naguère aux fastes de notre gracieux xviii" siècle dans leur fameux « Col,,lier », chacun les cantonnait désormais dans le genre « reconstitution historique » Insigne honneur, toutefois Car ne reconstitue pas qut veut, et l'art d'insuffler la vie aux choses et aux êtres défunts n'appartient pas au premier venu Il n'importe. En tout état de cause, la compagnie qui les a priés de réaliser « Pourceaugnac » n'a point manqué de faire un raisonnement analogue et d'estimer que, mieux que quiconque, ils étaient qualifiés pour une telle entreprise.

Sans doute a-t-elle eu raison, car ce que nous venons d'entrevoir de leur film nous a mis positivement l'eau à la bouche. D'abord il y a Armand Bernard, en gentilhomme c Limosin » Ce remarquable artiste, qui, soucieux de vérité, de naturel et franchement hostile à ces plates concessions à un goût que l'on dit populaire, vient de conquérir une légitime célébrité, nous campe un Pourceaugnac inénarrable, bien vivant et dépouillé de ces « tradi-

M. Jaque (:atelain

dans Monsieur de Pourceaugnac tions » qui sont la mort de nos classiques.

Ensuite, il y a Mme Colette Darfeuiî (Nérine). Magicienne de l'intrigue et de la coquetterie, cette piquante artiste apporte une note bien personnelle, en l'occurrence inattendue le 8ex appeai Au fait, qui pourrait l'interdire ? Le aex appeal n'existait-il donc pas du temps de Molière ?. Enfin, délicieux et remplis de malice l'un et l'autre, nos deux amoureux Mlle Josseline Gaël (Julie) et Jaque Catelain (Eraste). Voici pour les personnages principaux. Quant aux seconds rôles, ils ont nom Pasquali (capricant et ingénieux valet), J. Coquelin (père majestueux et cupide). Nos buts ?. Mais faire connaître et aimer Molière, parbleu Ne pensez-vous pas que l'entreprise en vaille la peine ?. Certes, nous n'eussions jamais osé le sacrilège de braquer notre objectif sur le Misanthrope ou les Femmes savantes, par exemple Mais cette excellente farce de Pouraeaugnac, si allègre, tellement humaine et en même temps significative d'une époque pittoresque, nous a paru à ce point cinématographique que, ma foi, nous nous sommes laissé tenter Quant à notre mystique, la voici l'art, le vrai, celui qui procède de notre substance, étant éternel, nous pensons qu'il suffit de ces quelques riens jeunesse, goût et intelligence, pour conférer à ce qui, hier. passait pour vieilleries de grenier les grâces éclatantes de la mode et de la nouveauté Puissions-nous avoir réussi avec Pourceaugnuc, satisfait à l'orthodoxie cinématographique et ne pont décevoir le Président de la Répu1 blique, qui nous a promis l'honneur de tenir notre dernier-né sur les fonts baptismau:;

Maurice Hupr. dente. la troupe de Molière uvalt Ü.; fraiI chement accueillie car les compatriotes de Monsieur de Pourceaugnuc.


FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Rue de 4adrid, M. Gaston Rebierre, âgé de vingt-six ans, domicilié 55, rue Saint-Denis, à Montreuil-sous-Bois, est renversé par une auto. Beaujon.

En voulant monter dans un car de la préfecture de police. le gardien Paul Bringaud, du XIX* arrondissement, tombe place Clichy et se blesse. Il doit cesser son service.

Avenue d'Italie, M. Alcide Randrich, habitant 10, rue de la Porte-d'Ivry, renversé par une auto, est transporté à Bicétre dans un état grave.

Manifestations de sympathie

Les gradés et gardiens de la paix du XX' arrondissement (lettre B), réunis sous la présidence du brigadier chef Redonti, ont, au cours d'une réunion intime, offert un magnifique souvenir au brigadier Radoux, admis à la retraite.

Une quête, faite au profit de la maison de santé des gardiens de la paix et de l'O. M., a produit la somme de 160 francs. D'autre part, les agents du poste Saint-Georges ont remis un souvenir à leur camarade Georges Lescat, affecté, sur sa demande, au XIII* arrondissement. Une quête, au profit des œuvres de la police, a produit 143 francs.

Un Incendie s'est déclaré dans l'appartement de Mme Fouquet, domiciliée 132. rue du Bac. Les dégâts sont assez importants. Mme Fouquet, légèrement brûlée, a été transportée à Laënnec.

On retire de la Seine, près du pont Morland, le corps d'une femme inconnue. Agée d'une quarantaine d'années, ayant les cheveux châtains, vêtue d'une blouse grise et d'une robe noire en crépon.

Des mariniers ont trouvé, hier matin. sur la berge du quai Henri-IV, des vêtements et des papiers au nom de LouisEugène Lanson, soixante-cinq ans, demeurant rue d'Enghien, à Argenteuil. M. Da-

nès, commissaire du quartier, a Informe le fils de Lanson de cette découverte. Celuici avait d'ailleurs reçu une lettre de son père lui annonçant sa détermination de se donner la mort. On n'a pas retrouvé le corps du désespéré.

DANS LA SEINE

Un bébé succombe à ses Irritlurea Au domicile de ses parents, 14, rue Paul-Strauss, à Saint-Denis, un bébé de dix-huit mois, le petit Paul Ebrard, est tombé, en jouant, dans une bassine d'eau bouillante déposée à terre. Il est mort peu après son admission à l'hôpital Saint-Louis. On repêche le corps d'un disparu On a retiré de la Seine, à Bennecourt, près de Mantes, le cadavre de M. Stanislas icky. qui, depuis le 25 septembre dernier. avait disparu de son domicile à la Courneuve.

Quai de Boulogne, à Boulogne-surSeine. un cycliste, M. Pierre Renaff, trenteneuf ans, 19, rue des Bas-Rogers. à Suresnes, a été renversé par une camionnette atteint d'une fracture du crfine, H a été admis à l'hôpital Ambroise-Paré.

Un ouvrier agricole. Jules Eberhardt, quarante ans, avait disparu après avoir cambriolé l'habitation de ses patrons, les époux Forthoffer, 25, rue Richard-Cardebled, à Rosny-sous-Bois. Reconnu par un parent de ses victimes alors qu'il travaillait au marché aux bestiaux de la Villette. le filou a été arrêté et envoyé au dépôt.

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COURRIER DES THÉÂTRES

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L'Age du fer, à la Comédie-Française La Comédie-Française va représenter une pièce de-M. Denys AmSel, l'un de nos plus vigoureux dramaturges et à qui nous devons déjà des oeuvres remarquables. entre autres La souriante Madame Beudet (en collaboration avec André Oleen) et Monsieur et Madame Un Tel.

Dans l'Age du Fer, qui va être joué rue de Richelieu, M. Denys Amiel a voulu traiter non seulement le problème du machinisme en lui-même, mais tout ce qu'il engendre de servitudes, de besoins. Que de choses parasitaires et inutiles accrochées à lui nous dit l'auteur au cours d'une répétition et en ces temps, quelle fantaisie il faudrait secouer pour retrouver la liberté des mouvements du cœur et de l'esprit L'âme se meut comme elle peut dans le corps « confortable » mais torturé. Chacun prend peu à à peu conscience de ses destinées originelles et déjà une sourde révolte anime l'homme des villes contre tout ce qu'on lui fait subir, sous le nom de confort et d'amélioration. C'est bien « l'âge du fer et de la « ferraillerie » que nous vivons.

On a de plus en plus l'impression que les « conducteurs » ont perdu leur maîtrise et qu'ils aveuglent, au petit bonheur et en pleine bourrasque, les voies d'eau du navire, afin de pouvoir tenir jusqu'au port. Mais où est le part? On verra ça demain. plus tard, quand d'autres auront pris la barre à leur tour.

Sur ce sujet d importance j estime que le dramaturge a, lui aussi. son petit mot à dire et ce sont toutes les préoccupations de notre société en déséquilibre que j'ai voulu évoquer dans l'Age du Fer, pièce commencée en 1924, terminée en 1926 et que la Comédie-Française, citadelle des traditions de l'art, a montée magnifiquement. THEATRES

AUJOURD'HUI. Ambassadeurs. Il h.. première d'Edition spéciale, comédie dramatique de M. Louis Weitzenkorn, adaptation de M. Henry Torrès. Galté-Lyrique, S h. 30, reprise de Chanson d'nmour, opérette en trois actes de MM. Hugues Delorme et Léon Abric, musique de Franz Schubert, adaptée par Henri Barté. o- OPERA. La première œuvre nouvelle qui sera donnée en cette saison sera le Jardin sur l'Oronte, dont M. FrancNohain a composé le poème et M. Bachelet la musique, d'après le célèbre roman de Maurice Barré».

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. MM. André Brunot, Charles Granval, Ledoux, André Bacqué. Lucien Dubosq, Marcel Le Marchand, Le Goff, Pierre Lecomte. J.-H. Chambois, Echourin, Jean Valcourt, Marcel Dutresne; Mmes Tonia Navar, Edwige Feuillère, Vera Korène. Germaine Cavé et Marcelle Brou seront les interprètes principaux de i'ADe de fer, pièce en trois parties. en prose. de M. Denys Amiel, dont

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-o- GAITE-LYRIQUE. La répétition générale de la Maison du sourire est reportée au vendredi 4 novembre en raison d'une série de représentations de Véronique, que Mlle Edmée Favart doit donner sur la scène de ce théâtre.

o- TH. D'ACTION INTERNATIONAL. M. Le Danois, directeur, en raison de l'importance de la mise en scène de Miracle Verdun, qui ne comporte pas moins de treize décors, une interprétation de cinquante artistes, et soucieux de présenter un spectacle absolument au point, se voit obligé, à son grand regret, de remettre la répétition générale au mercredi 12 octobre, à 9 heures. Le service de générale sera valable pour cette date.

-o- Gaston Baty et René Chavance publieront, dans quelques jours, chez Pion, un essai intitulé Vie de l'art théâtral. -o- Nous relevons dans le Journal officiel la formation d'une société d'art dramatique les Amis du beau théâtre. Le président fondateur de cette association est l'acteur Georges Pasquet. Le secrétariat général est assuré par l'écrivain Roland-Michel. Pour tous renseignements, écrire au secrétaire général, 59 bis, rue Danton, à LevalloisPerret (Seine).

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Aa comité intersyndical du spectacle Le comité intersyndical du spectacle s'est réuni, hier, à la Bourse du travail, et s'est occupé des répercussions de la crise économique. Le nouveau bureau a été chargé de veiller à ce qu'aucune action isolée ne soit menée et à ce que l'entente demeure parfaite entre les travailleurs de toutes les catégories du spectacle.

Le comité, amené à n'entretenir de l'unité syndicale, a conclu que la fusion entre confédérés et « unitaires » ne devrait se réaliser que dans le cadre de la motion Japy, au sein de la C. G. T.

Après un échange de vues sur la situation du personnel de l'Opéra-Comique, l'attitude du comité de défense a été approuvée.

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SUCRES. Tendance .ourde. Ouverturc: courant, il. l!ll-'50 P novembre, 211 50 à décembre, 212 50 P 3 de novembre. 21:; il 212 50 P; 3 de janvier, 214 50 P. Clôtura coujraafr 210 50 à 21t P novembre, 210 SU loi 211 décembre, 21150 à 212 50 3 de aavemtt'e, 212 P 3 de janvier, 214 50 P. Cote officielle du disponible, 211 à 213.

BLES. Courant, 111 5U V novembre, 113 50 it 114 P décembre. 116 ne 26 P 3 de novembre, 116 25 à 116' 50 P 3 de décembre, 117 25 à 117 50 P 3 de janvier. 118 50 et 118 25 P 3 de février, 119 à 119 25 P. Cote officielle du blé disponible, 108.

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Marche militaire (jf'ranz Schubert); Rêverie (Schuinann) Le» amour» du poète (Schum.mn; Prélude et Fugue en mi bémol majeur U.-S. Bach) Mirent, Dans le jardin Ueuri > (Habaud) Maitirks (Godard) Caprice Italien (Ts:haïkowsky) Célèbre Sfcrénudo, mélodie financée IGouliod) Bève angélique (KiHi:n3teln) l.a Passion (Laaria:;)) Granauu, de € La Suite e^pagnxUe > l&ibenlz) dsturiana et Polo, chansons populaires (M. de Falla) Elpaao, Aiornne et (Janclo 1M. de ;<a!!ai) Fortissimo iKalnian) Hanse hongroise a" 3 (Brahms): Uansiv h»Bgrolse n" 6 (Hl'ahmsl: La Nursery (ing'heLbreçht) Célèbre Largo (Haendel); Fête dea Vignerons (Doret). 13 heures, revue de la presse du matin. h. cours dés valeurs de la Bourse de Paria et informations.

19' heures, premières informations et revue.181 -pressjfe du jjjir. 19 h. 6, concert de musique enregistrée. Véronique, sélection (Messuger), couplets de t'ioraatan, chantés Par Rjger Bourdtn c Quand J'étais baron dés Merleties cnanté par André 'Nobl c Pe.tite dinde par Mlle Sim Viva t De-rl de-là i. xluo par Mlle Lemichei du Roy et Burnler « Duo de Escarpolette P, par Bmirdln et Emma Luart < Air de la Lettre >, pur Roger Bourdin « Eh bten procédons pur ordre duo par Mlle Lemichel du Roy et M.. Burnier.

h suite du concert t L«k Noces de Figaro, ouverture, Air dz Suzanne » du 2* et du actes (Mozart) La Princesse Jaune, ouverture (Salnt-Saëui) Werther, «Invocation a la nature r (Massenet) Orphée aux enfers, « Couplets du Bitser .joli » (Offetlbach) Fantaisie sur Cavallnrla Nusticana (Mascagni).

20 heures. « L'Actuallté catholique. Interview de Mlle Duhamelot sur « La Rue du ChieD-qni-pfche. a

20 h. 20. causerie théâtrale par M. Jean Gandrey-Rety.

20 h. 30. tournai parlé du poste et Informatioue.

20 h. 45. ^concert pet l'orchestre du poste, avec le concours de M. Rouleau, de l'Opéra Comique, ftana l'Etranger, i récit » (Vincent d'Indy) Pavane, des « Chansons à danser « (Bruneau) Anrore (Fauré) Chanson (Glazounow).

Introduction symphoniqne de e Fervaal 9 (Vincent d'Indy); Chansons à danser (Bruneau) la Galante Aventure, entr'acte (Guiraud) la Danse macabre (SaintSaëns). sous la direction de M. Francis Casadesus Ballade (Faute). pour piano et orchestre (M. Maurice Bêché, pianiste. pris d'excellence du Conservatoire) Buses d'amuur, ballet (Giazounow) la Tem·pâte, musique de scène (Chausson) Valse fantaisie (Glinka) Nocturne de c la Première Suite » (Massenet) Scbnrzo (Lalo). Piano Etard. .̃ 22 h. 46, dernières Infbwtlfctloij*

RADIO-PARIS (1.72i m, 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique.

7 h. 45. disques,

12 h.. causerie Israélite « Kippour contrition et joie », par le grand rabbin Julien Weill partie musioale chants traditionnels.

12 h. 30. Joyeuse Marche (Cftabrler) l'Entant-Roi (Bruneau) filentiet sentimenfal (Georges Brun) Trois Valses (Dvorak): Samaon et Dalila (Saint-Saëhs) Masques et Bergamasques (Gabriel Fauré) KarmaHn (Erlunper) Bî Nomad fBupène KlgoO: Vieille Chanson espagnole (Louis AuherO îe Petit Elfe lorme l'œil (Florent Schmltt). 18 h. 30. causerie agricole « (îhmpte rendu des essais de machines de fenaison moteur »; par M. Tony BaUu. professeur .'Institut agronomique.

19 h., -causerie, par M. José .Germain « Roland Dorgelès en liberté

19 h. 20. la Muette de Poftiri (Auber) holissowa (Akimenlco) Miarka (Alexandre Georges) Chant du soir (Florent Schmltt) Moulin fleuri (Gillet) Symphonie légendaire (Godard).

20 h.. Radio-théâtre: Jules. César (ShaItjspeare).

20 & 40, chronique gastronomique, par 'le docteur Edouard de Pomlane. "21 h 30. oeuvres Inspirées de Shakea-:ipëare" Cptiolan (Beethoven) Bornéo et Juliette »la Reine Mab (Gounod) Otello; Falstaff (Verdi) Bamlet (Ambrbise Thomas) Songe d'une nuit d'été (Mendels-

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8)., 13 h, chroniques diverses. 17 h. 45. journal parle. 19 h. 30. festival de musique française Izeyl (Pierné) la Vieil Ane Soir de printemps; la Joie matinale; le Sommeil des icmeons (Marcel Bernheim) Pièces pour flûte seule (Ferroud).

20 h. 20. le Voyageur; Pdle Cltantmn (André Germain); les Plaintes d'Ariane (comtesse de Noailtes) la Nonnain gaillarde (Jean Moréaa) Air de la reine du Fait de la dame Carnaval (Joachim du Beitay) Sextuor (Edouard Floment).

PARIS-P. T. T. (447 m. 1). 8 h., informations. 12 h., chroniques diverses. Disques. 17 6. 45, causerie scientifique par M. Tabard. 18 h., causerte par M. Paul Rives, du Bureau international du travail; Radiojournal.

19 h. 3u, chronique juridique, par M* André Sauïsmont, avocat a la cour; chronique du provincial; musique enregistrée. 20 h. 15, chronique touristique par M. Georges Gé ville. 20 h. 30. (e» Mousquetaires au couvent (Louis Varney). RADIO.L. L.- (370 m.). 12 h. 30 et 20 h. 30. concert.

RADIO-VITUS m.). 20 h., Scènes pittoresques (Massenet) Parstfat (Wagner) Pénélope (Gabriel Fauré) Dans rituelle du leu (de Falla) IAeobeefreud (Kreisler); Echavvée de lumière (Morena); Ballet des heures (Ponchitlil) Sérénade espagnole (Glazounow) Marche hongroise (Berlioz). s

21 h., Lied (Mend'elesohn) Divertissement (Mozart-Noceti) Chant polonais (Wlenlawski) les Deux Pigemis (MeaBa.ger) Iris (Mascagni) la Vie brève (de Falla) Ciboulette (Reynaldo Hahn) Kol nidrei (Max Bruch) Hérodiade (Massenet) Guitare (Mczskowsky) la Pileuse (Mendelssohn).

22 h., danses.

RADIO-TOULOXJSE (385 ni. 1). 12 h. 30. 13 h., 17 h. 30, 18 h. 15. 19 h. 30, concert. 20 IL 30. Don Juan (Mozart) Orlséltdis (Massenet) Siegfried (Wagner) la Traviata (Verdi) Carmen, fantaisie (Bizet). 21 h, le monde aux merveilles (Lehar) Valse de reM (Locatelli) la Vague (Métra); Valse de minuit (Àmodio) Clair de lune sur le Colorado (King) Rêve nuptial de Blanche-Neige (Plcssow) Murmure de fleurs (Blon) le Roi d'Ys (Lalo) le Mariage de Figaro (Mozart) Mamrka brillante (Valente) Dansa (Granados) Variations sur un air du pays d'Oc (Cahuzac).

n.r la V{e de bohème la Tosca (Puccin!) Misa de once Plumai al ventuo (Gulchandot) Roncha embuijao (Canaro); Cruz itep ola (Barbieri) Toros y toreros (Dorentes) la Java des flics (Marceau) la Ronda (La Torre) .Ninon, Ninon jolie. (Marceau).

23 h., Divertissement sur des chants russes (Rabaud) le Joyeux Farceur (Strauss) Manon (Massenet) Econtcz le refrain du faubourg Il me faut de l'amour (Puissigue) Av.ne-Murie (Boeh·mann) Ville d'Espagne (Evans) Tina (Romero) Parejitd (Borcnat).

0 h. 5, demi-heure de musique anglaise: Il you shùuld ever need me (Burke) Gond mght sweetheart (Noble) Good for .you, bad for vie (de Sylva) Maki.. fages at the man in the moon (Hoffmann) Songo by tlue camp fireside Christmas with Commy Christmas. with JaCk (X.). ET ÉTRANGÈRES

DAVEYTRY NATIONAL (L554 m. 4). 12 h.. Toccata en la (Purcall); Sonate ne 6 en ré mineur (Mendelssohn); Elte.s (Bonnet) Prière et Berceuse (Guilmant) Scherzo en la (Markham Lee): Bouffe (Curzon) les Sirènes (Waldteufe!); Mariape de la rose (Jessel); Trois danses hongroises (Brahms): Petite Ville espagnole au bord de la mer (Rose); Schubertiana (Finck) le Réve du choriste (Ward) l'Insulaire (Faraday): Ombres sur la fenêtre (Young). 16 h.. Mignon (A. Thomas): Suite pour cordes et piano (Ole Olsen) Gavotte et tambourin (Billi) Yeux noirs (Ferraris). 18 h. 30, les hases de la musique. Musique pour piano de Debussy.

21 h. 35, te Mariage de Camacho (Men.delssohn): les Petit8 Riens (Mozart); Ballet de Faust (Ûounod) Nanny (Cheusson) Clair de lune (Fauré); Quel galant; Tout gai (arr. Ravel) les Berceaux (Fauré); Crépuscule (Massenet); Sigurd (Grieg). 23 h., danses. -̃̃

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