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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-04

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 04 octobre 1932

Description : 1932/10/04 (Numéro 20307).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627506f

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Le jeu allemand ne tiendra pas devant des résultats concrets de la conférence du désarmement

Genève, 3 octobre.

Que l'atmosphère dans laquelle ee trouve l'Assemblée des nations soit lourde et chargée d'inquiétude, c'est tellement évident qu'il serait presque cruel et injuste d'ailleurs d'insister.

Ne revenons donc pas sur le décor. Voyons le fait. Le fait ? Oh point n'est besoin d'être grand clerc pour l'énoncer. Le problème du désarmement posé et imposé par le traite de Versailles domine toute la politique internationale, et du sort de la conférence spécialement chargée de le régler dépend le sort même de la Société des nations.

Il serait simple, ce problème, ou tout au moins facile à élucider si, dans un univers prospère, les nations étaient, les unes à l'égard des autres, animées d'un esprit d'entente et de justice. Les compromis qui, d'étape en étape, conduiraient à un ordre nouveau des relations entre peuples jailliraient, sans enfantement douloureux, d'une discussion sereine. C'était la grande espérance qui inspirait Aristide Briand quand, obstinément, il s'attachait à amadouer les hommes, à réduire les litiges, à apaiser les conflits. Il voyait poindre, dans un avenir proche, les grandes et inévitables controverses, comme celle du désarmement, et il ne ménageait aucun effort de conciliation et de cordialité pour qu'elles pussent se dérouler sous un ciel clair. Il n'a pas tenu à lui que cette politique produisît indéfiniment sa vertu. Elle eut du moins, en attendant la revanche de l'histoire, cette valeur inestimable qu'elle attesta la parfaite générosité, l'incontestable supériorité morale du pays au nom duquel il parlait, manœuvrait et agissait.

M. Edouard Herriot rappelait, l'autre dimanche, à Gramat, tout ce dont on n'a pas su gré à la France. Il est superflu d'y revenir aujourd'hui. Ce qui est patent, c'est qu'au milieu d'une crise mondiale qui a comme désaxé presque tous jes peuples et presque tous les gouvernements, ceux-ci ont à résoudre le problème le plus épineux que l'application du traité de.. Versailles implique celui de la réduction et de la limitation générale des armerments. Une Allemagne revancharde,

où les forces de réaction ont brisé les forces de démocratie, s'abrite derrière le traité qu'elle ne se prive pas, par ailleurs, de dénoncer comme intolérable pour se dégager du cadre étroit qui limite ses organisations militaires. Ce n'est pas tant la réduction des armements des autres nations qui lui tient à cœur que l'accroissement des siens. Elle a beau dire par la voix de ses chefs qu'elle réelame non son réarmement propre, mais le désarmement des autres, ce qu'elle poursuit, c'est la reconnaissance de son droit à réarmer. Et, en fait, elle réarme déjà. Les circonstances lui paraissent propices et, à la faveur du trouble mondial, de la confusion générale, des embarras au milieu desquels se débattent maints gouvernements, elle opère une manœuvre diplomatique de grand style. Il ne lui déplaît pas d'inspirer de la peur. Elle y retrouve déjà un peu de ce qu'elle considère comme le prestige de la grande puissance. Elle croit qu'elle peut tout se permettre, même l'impertinence, comme M. von Neurath vient de s'en offrir la vaine gloriole elle s'assure qu'elle ne risque rien elle se persuade que les ex-alliés ne sont plus assez unis pour la contraindre au respect intégral du traité dont elle invoque à son bénéfice la partie 5 et que quelques-uns mêmes de ces exalliés considèrent favorablement son entreprise. Elle se convainc qu'elle joue sur le velours, que son attitude aura pour résultat au moins l'échec de la conférence du désarmement. Après quoi, on verra bien Tel est le jeu très clair. Je ne crois pas l'avoir le moins du monde affaibli. Et le nôtre ? Et celui des nations qui ne veulent ni être victimes d'un chantage ni laisser s'envoler les chances d'organisation de la paix ? D'abord, il ne faut pas avoir peur. La peur est mauvaise conseillère autant que la colère. Il n'y a pas lieu d'avoir peur. Il ne faut pas permettre à la psychose de guerre de dominer les esprits. Sans doute des fous peuvent toujours se lancer dans l'aventure, et parce qu'il faut se garer des fous la vigilance est légitime, même nécessaire. Mais ne nous laissons pas gagner par cette terreur maladive d'une agression pour demain, pour après-demain! Quelle fierté intérieure ils en éprouveraient; quel surcroît de confiance en euxmêmes ils en acquerraient quel handicap de force morale serait le nôtre quelle duperie et quelle faute

Ensuite ? Il ne faut pas faire le jeu de la caste militaire allemande en lui Dehnettant de le mener. Le Reich poursuit, pour des fins diverses, l'échec de la conférence du désarmement. Il faut, s'il persiste à se tenir à l'écart de ses travaux, qu'elle réussisse malgré lui, car il est essentiel que nous ayons tout le bon droit pour nous et donc ne pas même

De haut en bas MM. i*oliti», Ilymans, Benès et Munch

paraître un seul instant dans notre tort. Le pire ce n'est pas de céder à des obligations morales qu'on a acceptées et qu'on ne conteste pas, c'est d'avoir l'air de s'y soumettre sous la pression des circonstances ou des influences extérieures. < L'article 8 et les obligations qu'il enferme, la France entend les respecter très loyalement », affirmait solennellement M. Herriot à Gramat. Il disait encore qu'il faut établir un statut de la paix qui associe dans un même régime de sécurité toutes les nations d'Europe. Il ajoutait devant l'Assemblée, mercredi dernier

Le pacte, rien que le pacte, tout le pacte. » Le chef du gouvernement n'a pas l'habitude de parler pour ne rien dire. Ce qu'il entendait par ces déclarations, si on l'a bien compris, c'est que c la réduction et la limitation générale des armements » devait, sinon dépendre d'une préalable organisation de la paix, d'un préalable statut de la paix,' du moins lui être exactement parallèle. L'une ne peut pas aller sans l'autre, et celui-ci n'aura pas sans celle-la l'adhésion de certaines puissances. L'heure est venue d'un projet constructif qui, tant après les négociations directes de chancellerie à chancellerie qu'à la clarté de la discussion publique, arrivera à conci-

LA RENTRÉE JUDtCIAIFtE

De gauche à droite le premier président Dreyfus, MM. Chautemps, Benonlt et le procureur général Donat-Guigue (yotr page 6.)

• Finie* les vacances, galopins. Allons, vite, décote !!I

Mais, m'sieu, »parait qu'y a pas assez d'place- alors, nota, on cède la nôtre à d'autres.

lier les intérêts sacrés de la défense nationale de chaque pays, les aspirations dans ce qu'elles ont de légitime de certains gouvernements et la volonté de paix des peuples.

Les lecteurs du Petit Parisien savent, par les remarquables exposés de notre e collaborateur Albert Jullien, que d'importantes personnalités entre autres le sage M. Benès le recherchent avec ténacité. Il faut aboutir à quelque chose de net, de solide, de durable, avec ou sans la présence de l'Allemagne. Présente elle sera liée absente elle ne pourrait pas persister dans l'isolement où l'accord conclu par les autres la placerait. 000

Mais, dira-t-on, cet accord, c'est la quadrature du cercle! La GrandeBretagne reculera devant toute formule qui lui paraîtrait une obligation contractuelle nouvelle. L'Italie ? L'Amérique ? etc.

Non, qu'on ne dise pas quadrature du cercle. Il n'y en a pas à invoquer d'avance quand il s'agit du bien suprême à assurer aux peuples: Le travail et l'honneur dans la paix.

Il faut essayer avec une volonté intrépide.

Ainsi parlèrent devant moi et je n'ai fait que rassembler et résumer leurs propos les hommes d'Etat les plus éminents, venant des points les plus opposés du globe, des idéalistes et des réalistes, des admirateurs et des détracteurs de notre pays, des amis du premier degré et des neutres, même certains qui n'ont pas toujours été tendres pour la France.

Je livre leurs pensées, leurs suggestions, leur confiance aussi à l'appréciation de nos lecteurs. Elie-J. BOIS.

CE MATIN, SIR JOHN SIMON CONFERERA AVEC M. HERRIOT A peine rentré de Vesoul à Paris, M. Edouard Herriot a eu hier, en fin d'après-midi, dans son cabinet du Quai d'Orsay, un entretien prolongé avec lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne. Cette conversation a porté, croyons-nous, sur les importants problèmes internationaux actuel- lement en discussion,, et notamment sur celui du désarmement et l'attitude de l'Allemagne. Le représentant du gouvernement de Londres a vraisemblablement fait part à M. Herriot du désir de sir John Simon, qui revient aujourd'hui de Genève à Londres, de s'arrêter quelques heures à Paris pour y conférer à nouveau avec le président du Conseil français. Cette entrevue, qui a manifestement pour objet de rechercher les moyens pour renflouer la conférence de réduction des armements, aura lieu à la fin de la matinée.

M. HERRIOT EST RENTRÉ A PARIS

M. Edouard Herriot est rentré hier à Paris, venant de Vesoul par la route. Notre photo le représente a «a descente d'auto au quai d'Orsay

UN CONSEIL DE CABINET SE TIENDRA CET APRES-MIDI AU QUAI D'ORSAY

Les prochainea délibérations gouvernementales ont été ainsi fixées au- jouid'hui mardi, il..17 heures, conseil de cabinet, au Quai d'Orsay, sous la présidence de M. Edouard Herriot demain mercredi, à 10 heures, conseil des ministres, à l'Elysée, sous la présidence de M. Lebrun.

Le conseil de cabinet de ce jour sera évidemment consacré en grande partie e au compte rendu par r M. Edouard Herriot de sa. semaine extérieure et, sans doute aussi, à l'exament du budget.

Il est probable que la commission des finances pourra bientôt commencer l'étude du budget; elle fera effort pour en terminer avant le 15 novembre. Les événements de politique intérieure vont d'ailleurs se succéder.' Le 16 auront lieu les élections sénatoriales. Quinze jours plus tard s'ouvrira, à Toulouse, le congrès du parti radical et radical socialiste. Le gouvernement sera représenté par son chef, qui est, on le sait, président du comité exécutif du grand parti de gauche, et par toux les ministres inscrits rue de Valois. M. Edouard Herriot sera très certainement appelé à prononcer, au .congrès de Toulouse, un grand discours politique. Le certain, c'est que le président du Conseil « -entend reprendre son de son parti ».

M. Poincaré est arrivé à Paris Parti hier matin à 10 heures de 6a villa Le Clos, à Sampigny, M. Poincaré, qu'accompagnait Mme Poincaré, est arrivé à Paris à 16 heures. Sa voiture est entrée dans la villa de la rue Marbeau par l'entrée de service de la villa Dupont. Le préaident, qui paraissait en excellente santé, a gagne immédiatement ses appartements, où il a reçu, très tard à la, fin de l'après-midi, de rares visites d'amis très intimes. Il a parfaitement supporté les fatigues du voyage par la route.

Il se propose de consulter aujourd'hui ses médecine et, si ceux-ci l'y autorisent, de se rendre immédiatement à Costebelle, propriété de M. Paul Bourget, à Hyères-les-Bains.

Le prix du pain sera ramené à 1 fr. 85 le kilo à partir de demain En raison de la baisse des cours des blés et des farines, le prix du pain sera ramené de 1 fr. 90 à 1 fr. 85 le kilogramme à partir du mercredi 5 octobre. M. James Walker,

ancien maire de New York est de passage à Paris M. James Walker, ancien maire de New-York, eet arrivé hier, à 9 h. 14. à' Paris, qu'il doit quitter aujourd'hui pour aller s'embarquer à Cherbourg à destination des Etats-Unis.

M. James Walker avait, en effet, pris place à bord du paquebot italien Rex, qui le ramenait en Amérique, lorsqu'une avarie survenue au navire devant Gibraltar le contraignit à revenir en France pour s'embarquer de nouveau. Je ne sais pas encore, a-t-il déclaré, si je me présenterai aux prochaine élections municipales. SI la convention du parti.démocrate,.qui doit bientôt désigner son candidat à la mairie de NewYork, fixe son choix sur moi, j'accepterai de soutenir son programme de- vant les électeurs.

Une commerçante de Rouen

brûlée vive

dans son auto

La victime, avant de mourir, désigne un entrepreneur comme 1 auteur volontaire de l'incendie 1 Rouen, 3 octobre (dép. Petit Paris.) Un décès survenu à Rouen dans des circonstances particulièrement dramatiques a jeté l'émotion dans la population.

Ce matin, en effet, succombait à l'Hôtel-Dieu Mme Marcelle Boutet, trente-neuf ans, demeurant 5, rue Saint-Signeul, à Rouen; la mort était consécutive à des brûlures graves dont avait été victime Mme Boutet au cours des faits suivants

Hier soir, les pompiers étaient alertés pour éteindre le feu survenu à une auto dans le garage de M. Boutet; l'incendie s'était déclaré juste au moment où Mme Boutet, venant de conduire des amis à la gare de la rue Verte, rentrait le véhicule.

Grièvement atteinte, Mme Boutet fut conduite à l'Hôtel-Dieu où, dons la nuit. elle accusa un voisin d'avoir lancé dans l'auto, au moment où elle entrait au garage, un seau d'essence et d'avoir jeté sur le liquide une allumette enflammée. L'incendiaire, son coup fait, avait disparu.

Avant de mourir, ce matin, la victime a renouvelé ses accusations, à là suite desquelles la sûreté de Rouen a convoqué M. Falcou, trente-cinq ans, entrepreneur de transports à Rouen, désigné comme l'auteur de cet acte criminel.

Celui-ci s'est d'abord énergiquement défendu, déclarant qu'il était couché chez lui au moment de l'incendie mais le parquet, qui s'était rendu au garage des époux Boutet, a non seulement retrouvé le seau ayant servi à jeter l'essence, mais aussi un bidon de cinq litres abandonné dans un fourré près du garage.

Au domicile de M. Falcou, 12, rue Mogador, un contremaître a certifié que son patron était effectivement couché hier soir dès 20 h. 15 et .n'était pas sorti.

Or un second garagiste, domicilié avenue du Mont-Riboudet, a affirmé à M. Le Roy, juge d'instruction, que M. Falcou lui avait acheté, vers 20 h. 30, un récipient d'essence en tous points semblable à celui qui a été retrouvé l'entrepreneur avait dit au 1 garagiste qu'il était oblidé d'acheter de l'essence, son automobile se trouvant en panne. Mais il a été vérifié qu'à cette heure-là la voiture de M. Falcou était garée et que le réservoir contenait encore cinq litres d'essence.

M. Falcou était ,dejpuia.-J-ix ans l'ami de M. Boutet, coflrtaÉrçSBft, marl de la victime, et logeait même chez celui-ci; mais ces temps derniers, à la suite de difficultés avec Mme Boutet, il ne faisait plus qu'y prendre ses repas.

L'entrepreneur a été mis à la disposition de la sûreté.

LES DUELS MYSTERIEUX DE MARLY-LE-ROI

M. SparkK,

président du poste n° 1 de l'Amcricau Legion (Voir à la deuxième page.)

Demain, suite de l'enquête

d'Henri BÉRAUD

Au cœur grouillant de l'Europe Une tragédie pris de Bordeaux UN VAURIEN TUE

L'AMANT DE SA MERE ET BLESSE GRIEVEMENT CELUI DE SA SŒUR Le meurtrier, qui avait ensuite regagné son domicile, s'y est laissé arrêter sans résistance

Bordeaux, 3 octobre (d. P. Parisien Un crime sauvagement exécuté de sang-froid et certainement prémédité, a été commis dans l'après-midi de dimanche, au village d'Artigues, près de Bordeaux, et a mis en émoi toute la région. Le drame s'est déroulé dans une échoppe qu'habitaient depuis plusieurs années la veuve Lassauce, son amant, Pierre Seguineaud, et leur fille Georgette, âgée de onze ans. La veuve Lassauce avait eu plusieurs enfants de son époux mort à la guerre, dont une fille, épouse Dupuy, actuellement séparée de son mari, et deux fils, Marcel et Léon, âgé3 respectivement de vingt-quatre et vingt-neuf ans. Tous les dimanches, une partie de la famille se réunissait à Artigues pour déjeuner, et c'est à la fin du repas que s'est produit le drame qui, d'ailleurs, était à craindre depuis longtemps.

Il v avait là la veuve Lassauce, son ami Pierre Seguineaud, sa fille Georgette Dupuy, l'amant de celle-ci, nommé Messire, et le plus jeune fils de la veuve Lassauce, Marcel. Lors de telles réunions, le second fils, Léon. faisait de temps à autre des apparitions, et toujours c'étaient des disputes et parfois même des coups. Il était redouté de ses parents à juste titre, ayant été plusieurs fois condamné déjà pour coups et blessures, vols, etc. Pendant son service militaire, il avait même passé trois fois devant le conseil de guerre.

(La suite A la deuxième page.)

Drame de la rupture à Boulogne-sur-Seine UN AMANT ÉVINCÉ TUE SON ANCIENNE HMIE, BLESSE lE FILS DE CELLE-CI ET SE FipSTIGE j L'enfant, atteint d'une balle la tête, est dans un état désespéré

Mme Grattepanche et son fil»

Une sanglante tragédie, dont les causes paraissent etra la rupture, a été découverte hier, vers 17 h. 30, dane une maison meublée, 36, rue de Saint-Cloud, à Boulogne-sur-Seine.

Une dame veuve Grattepanche, née Eugénie Jonas, âgée de trente-quatre ans, caissière dans une grande usine d'automobiles de Billancourt, a été tuée à coups de revolver par son ancien amant, Edouard Legrand, né à Tilloy (Nord) le 17 avril 1896. Celui-ci s'eat fait justice, après avoir blessé grièvement l'un des enfants de son amie, le petit Victor, âgé de neuf ans.

C'était hier la rentrée des classes et la gérante de l'hôtel, Mme Marchahdeau, fut surprise de ne pas voir sortir le jeune garçon pour se rendre à l'école. Ellé questionna l'un de ses petits camarades, mais celui-ci affirma que Victor était déjà parti. Alors elle n'insista pas. Cependant, .elle ne le vit ni revenir de l'école à 11 heures, ni y retourner à 13 heures. Vers 17 h. 30, comme elle n'avait toujours pas aperçu le jeune Victor et qu'il lui sembla que Mme Grattepanche ne s'était pas rendue à son travail, elle fut prise de sérieuses inquiétudes et monta au deuxième étage où sa locataire occupait la chambre numéro 13. Par les interstices de la porte, elle constata que la lumière était allumée.

La gérante frappa. Comme elle ne recevait pas de réponse, elle se décida à ouvrir. £3ur le lit, trois personnes étaient allongées, semblant dormir. C'étaient Mme Grattepanche, son enfant et entre eux deux Légra'nd. • (La sirite la deuxième paye.) POUR ET CONTRE Ce serait tout de même drôle drfiJe est une façon de. parler. si le suicide devenait un petit jeu à la mode, dans le genre du ycryo.

En tout cas, ce désespoir se porte beaucoup cette saison. Et c'est un désespoir tout à fait spécial, tout à fait élégant et gentil. Ce, n'est pas le poignant. le profond, l'affreux désespoir des pauvres gens tragiquement frappés par le sort. C'est un. petit désespoir, boudeur, incertain et capricieux un petit désespoir coquet, apprêté, et qui minaude.

Toutes les semaines, nous avons deux ou trois suicides féminins et parisiens. Ce sont, par bonheur. assez souvent, des suicides anodins, qui ne nécessitent pas l'intervention des pompes funèbres, et qui se terminent comme des opérettes vien- noises. Tout de même. il faut conduire d'urgence à l'hôpital et d'urgence administrer des soins énergiques à de charmantes et jolies jeunes femmes qui ont eu subitement l'idée de mourir, comme elles auraient eu aussi Bien l'idée d'aller prendre un cocktail au bar.

Ces jeunes désespérées, du reste, boivent la mort comme un cocktail suprême. Car le suicide à la mode est potable et pharmaceutique. On délaie dans un verre d'eau, voire dans un verre de champagne, quelques comprimés d'une substance sopo-

1 ri tique on avale d'un trait et l'on attend le sommeil éternel.

Ce sommeil éternel. heureusement, ne dure, d'ordinaire, que ce que durent les éternels serments. Au bout de quarantehuit heures, les gracieuses désespérées se réveillent dans un lit d'hôpital ou de clinique. Et elles sont bien contentes de se réveiller. Et, souriantes et lassées, elles promettent aux amis qui leur apportent des fleurs de ne plus jamais recommen- cer. Comme elles sont très, très heureuses, elles ne repoussent pas les photo- graphes qui se pressent à leur chevet. Mais on interroge ces jolies rescapées. Pourquoi ont-elles fait ça? Pourquoi ont- j elles voulu, si jeunes, en finir avec une vie qui n'était pas, vraiment, pour elles; bien cruelle ?. Alors, ces enfants gâtées pleurent et soupirent. Il leur faut avouer qu'elles ne savent même plus pourquoi elles ont essayé de mourir. Elles avaient. sans doute, de menus chagrins, mais ce n'était pas bien grave. Sans doute, elles avaient éprouvé quelques déceptions légères, mais elles ne veulent plus y penser. Seulement, elles avaient c le cafard ». Car voilà encore une mode du temps, une mode sinistre et sombre. Il faut avoir le cafard.- Il faut pouvoir dire J'ai le cafard. Le cafard a commencé par une chanson chantée par l'émouvante Fréhel et par Damia. Le cafard, ensuite, s'est faufilé dans les bars, dans les boites de nuit. dans les studios de cinéma et dans les boudoirs. C'est le cafard dernier cri ».

Quelle pitoyable folie Ces jeunes femmes qui veulent mourir par caprice sont des désœuvrées et des privilégiées. Elles n'ont connu ni la misère ni la faim, ni la maladie, ni les deuils. Et elles prennent une égratignure pour une blessure mortelle Cependant, de pauvres femmes qui ont de tristes raisons d'être désespérées, d'avoir le vrai cafard, de maudire la vie. luttent avec courage, avec patience, avec résignation, et parviennent à trouver au fond du malheur l'humble bonheur de la sagesse. Maurice Prax.

tion judiciaire, sur deux plainte* concernant des affaires d'aéronautique

Deux malfaiteurs

mien yoh quinze autos et commis des agressions Va-t-on leur imputer l'attentat dont fait victime Yvonne Desvignes, la jeune bonne précipitée d'une auto avenue Foch et qui succomba peu après à ses blessures ? C'est ane hypothèse qu'envisage la police

Depuis plusieurs semaines, l'attention de la police était attirée sur une série d'agressions nocturnes commises plus particulièrement sur les boulevards extérieurs et les Champs-Elysées.

Saisi d'un certain nombre de plaintes, M. Badin, commissaire à la polce judiciaire, chargea des recherches le brigadier chef Chesneau, le brigadier Jeanneaut et l'inspecteur Houël, de la voie publique.

Ceux-ci, après une série de recoupements minutieux. purent établir que ces agressions étaient opérées par les mêmes individus, deux jeunes gens dont le signalement fut identiquement fourni par des témoins. Le scénario, du reste, ne variait jamais. Les deux malfaiteurs commençaient par voler une auto de maître, choisie avec soin parmi les voitures de marque.

Puis, partant pour une expédition nocturne, Ils tâchaient de c repérer » des femmes se promenant seules et portant sur elles des bijoux. Ils descendaient alors de voiture, engageaient la conversation, se donnaient comme flls de familles riches.

Ils inspiraient confiance. Ila demeuraient corrects et réservés. Presque timidement, ils invitaient la jeunfe femmo abordée à faire un tour d'ans leur auto avant de s'attabler devant un souper fin.

Quelques-unes disaient non. une minorité. d'autres hésitaient. La plupart, ravies de l'aubaine, montaient L'auto niait. On échangeait de rares paroles. 'Grisée de vitesse, l'Inconnue, souriante, voyait fuir la banlieue, souvent la grande banlieue. Soudain, un des charmants compagnons se tournait vers elle. La route était déserte. Lt poing armé d'un revolver, il continuait à parler- peu, mais énergiquement' Tes bijoux, ton argent. Et pau un mort

Terrifiée, elle s'exécutait, comprenant, mais un peu tard. L'auto stoppait., à peine. On la déposait sur le sol, plus ou moins brutalement, en lui enjoignant encore de se taire, toujours sous la menace du revolver ou du casse-tête. Après une longue et difficile surveitlance, les policiers chargés des recherches parvinrent à arreter les coupables en flagrant délit de vol d'une auto appartenant à un industriel pari-

Robert Cottat et Henri • VUUin-Manll sien. Le propriétaire, assistant au spectacle d'un cinéma de la place Clichy, avait laissé sa voiture en station. Un des malfaiteurs était déjà installé dans l'auto, quand Il fut arrêté, porteur de son c matériel un revolver automatique chargé, deux solides casse-tête et une redoutable carabine.

Conduits devait M. 'Hadin, ils déclinèrent leur identité Henri VillatoMaraix, trente axis, né à Cherbourg (Manche), se disant infirmier-masseur, logeant en hôtel rue Caroline, déjà titulaire d'une condamnation pour vol, et Robert Cuttat, trente ans, né il Paris, vendeur de journaux, demeurant en meublé, boulevard des Batignolles. Ils reconnurent avoir volé plus de quinze autos et commis une douzaine d'agressions nocturnes. Quant à la carabine retrouvée dans l'auto, elle leur servait à braconner dans l'alentour de Chantilly et de Compiègne.

Tous deux ont été envoyés au dépôt. La c manière des deux malfaiteurs et certaines contradictions dans leurs déclarations amenèrent M. Badin à envisager l'hypothèse que Villain-Marala et Cuttàt pourraient être les auteurs de. l'agression commise au début de juillet contre une jeune bonne, Yvonne Desvignes.

A la nn de la nuit, un vigile, de service avenue Foch, avait aperçu une jeune femme étendue sur la cbaussée; il avait alerté des gardiens de la paix et des passants avaieut transporté l'inconnue à l'hôpital Beaujon, où elle ne tardait pas à succomber sans avoir pu prononcer une parole. L'interne de service avait diagnostiqué une fracture du crâne.

C'était une jeune bonne, nommée Yvonne Dèsvignea, dix-huit ans. Elle avait passé la soirée dans un bal dé l'avenue de Wagram et des témoins purent déclarer qu'ils avaient vu passer avenue Foch une voiture d'où une jeune femme avait été précipitée sur le sol. Il s'agissait sans aucun doute d'Yvonne Deavignes qui, à la sortie du bal, avait dû accepter imprudemment l'oîfre d'une promenade en auto.

L'enquête ouverte n? permit pae de retrouver les automobilistes. On ne connaissait à Yvonne Desvignes aucune relation suspecte. Elle sortait parfois avec une amie et ne rentrait jamais bien tard.

Peut-être l'enquête ouverte à propos des deux arrestations. d'hier permettrat-elle d'identifier ceux qui offrirent à la petite bonne une promenade fatale. Un amant meurtrier fera 5 us de bagne

»UUM ivotr page 2.)


Une information -judiciaire!, sur deux plaintes

concernant des affaire d'aéronautique

Durant les dernières semaines, dans les milieux politiques, on faisait état, au cours des conversations, de documents soumis à de hautes personnalités gouvernementales et relatifs à des questions aéronautiques. Le samedi 24 septembre, le ministère de l'Air publiait à ce sujet le communiqué suivant

« Le ministère de l'Air met en garde l'opinion contre des rumeurs de prétendus scandales.

Ces rumeurs ont été provoquées par la mise en circulation de documents suspects au sujet desquels une enquête judiciaire a été ouverte à la requête du ministre de l'Air.

Après les premières constatations, cette enquête a été transformée par le parquet en instruction pour faux et usage de faux. >

Rapidement, les faits se sont précisés et on peut les résumer de la façon suivante

M. André Bouilloux-Lafont, administrateur de l'Aéropostale, société actuellement en liquidation, a réuni des documents mettant en cause M. PaulLouis Weiller, administrateur délégué de la société. Gnome et Rhône et de la C. L D. N. A., et M. Emmanuel Chaumié, ancien député, directeur de l'aéronautique civile au ministère de l'Air. Dans leur ligne essentielle, les indications contenues dans les documents produits par M. André Bouilloux-Lafont se rapportaient, d'une part, à la mise à la disposition de M. P.-L. Weiller, pour la société qu'il administre, de capitaux importants fournis par la société allemande d'aviation Lufthansa, d'autre part à l'attribution à M. Emmanuel Chaumié d'une somme de 225.000 francs par M. P.-L. Weiller virement opéré de la Twentche BanH à la Banque Jordaan.

Par le communiqué cité plus haut on a vu comment M. Painlevé avait saisi la justice. Par la suite, M. André Bouilloux-Lafont a déposé une plainte au parquet visant M. P.-L. WelHer de corruption de fonctionnaire et complicité et M. Chaumié « en délit de fonctionnaire >.

Voici les déclarations que nous ont faites les intéressés

M. André Bouîlloux-Lafont

M. André Bouilloux-Lafont nous a dit:

Certains faits étranges m'étaient apparus peu avant la liquidation judiciaire de la Compagnie Aéropostale. A la suite de ces constatations j'ai été amené à réunir des documents intéressant la défense nationale, d'une extrême gravité. Il y figurait notamment la reproduction d'un contrat passé «wtre M. Paul-Louis Weiller et la Lufthansa paraissant démontrer que celui-ci avait reçu 45 millions de la compagnie allemande pour l'achat de 100.000 actions de la Société Gnome et Rhône.

Au surplus, un autre contrat paraissait établir que, réellement, 9.000 actions à vote plural de cette société sont passées sous le contrôle allemand. Je sais, poursuit M. Bouilloux-Lafont, qu'une agence de presse allemande dé- ment, ce soir, qu'il y ait jamais eu échange d'actions entre ces deux sociétés. Cela m'amène à préciser que je n'ai jamais prétendu qu'il y ait eu échange d'actions. J'ai dit seulement et je répète qu'il semble que la Lufthansa a mis à la disposition de M. P.-L. Weiller une somme de 4%rmillions.

Enfin, diverses autres pièces, qui ont été en ma possession, témoignaient que, pour sa complaisance à ces tractations, M. Chaumié avait reçu des actions de la Lufthansa qu'il avait immédiate- ment négociées.

J'ai donc cru de mon devoir d'aviser, avant tout, le gouvernement. M. Painlevé et le général Weygand ont eu. en juin dernier, connaissance de ces documents. J'ai remis au ministre exacte- ment douze pièces. Dix avaient été authentifiées par deux experts près les tribunaux de la Seine, MM. de Rouge- mont et Dupont-Ferrier. dont j'avais sollicité l'avis.

M. Weiller nie l'authenticité des documents.

Je sais en effet qu'il la nie. Pourtant, je puis ajouter que les experts que j'ai consultés sont formels. Ils ont eu, le plus souvent, à examiner des originaux notamment des pneumatiques qu'ils ont pu comparer avec des spécimens de l'écriture de M. Weiller que j'avais en ma possession, pour la plupart des lettres que celui-ci m'avaient adressées. On a relevé notamment, sur ces documents, 425 mots dont il n'est pas permis de douter qu'ils ne soient de la main de M. P.-L. Weilier. Enfin, en ce qui concerne les deux documenta non authentifiés, il importe d'ajouter qu'ils n'ont pas été examinés par des experts. Ces pièces viennent, en effet, de l'étranger et l'on n'a pas pu se procurer encore de specimen d'écriture de leurs auteurs.

Enfin, conclut M. Bouilloux-Lafont, je sais que MM. Weiller et Chaumié sont disposés à utiliser, comme principal argument, le fait que je n'ai pas voulu révéler l'origine des documents dont j'ai saisi le gouvernement et la justice. C'est déplacer la question.

A ce sujet, je ne puis ajouter qu'une chose ce n'est pas à moi que ces documents furent adressés. Cela même justifie ma discrétion.

M. Paul-Louis Weiller

M. P.-L. Weiller nous a fait cette déclaration:

De cette affaire, où l'on voudrait

33. Feuilleton du Petit Parisiea, Il La Demoiselle de Maison Morte I grand roman inédit I

par

ANDRÉ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA t RESERVE » DE FONTFREDE II (suite)

MM. Warneton et Lorthioir à l'ouvrage Le résultat final des réflexions et supputations de Sallavergne fut qu'il ne pouvait intervenir lui-même dans l'affaire, quelque envie qu'il en eût sans mettre au préalable Gilbert Chanceraux au courant et sans prendre conseiJ de Et, ici, une difficulté surgissait. Où trouver à présent le jeune homme Comment l'avertir sans éveiller l'attention de ceux qui étaient intéressés a le perdre ? homn,e

L'indécision de Sallavergne, homme de ressources décidément, ne dura pas. Saisissant une feuille de papier, il y traça de sa plus belle calligraphie la phrase suivante

< Trois-quarts aile équipe T. U. C. 1919-20 prié donner de ses nouvelles. Urgence.

Puis, ayant fait établir un mandat à la poste de Fontiers, il glissa le tout Copyright by André Caatalng 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

me faire figurer comme inculpé, je ne sais à peu près rien. J'ai été entendu comme témoin, le 24 septembre, par M. Ordonneau, juge d'instruction, et à nouveau, hier encore 3 octobre. Il m'a présenté une douzaine de pièces dont certaines contenaient des imitations assez grossières de ma signature et de mon écriture. J'ai pu fournir au magistrat une documentation établissant d'une manière irréfutable que toutes ces pièces sont des faux. Des experts ont pourtant, s'il faut en croire M. Bouilloux-Lafont, authentifié plusieurs fois mon écriture. Mais je me demande encore avec quelles pièces, émanant de moi, ils ont pu comparer les documents dont ils m'attribuent la paternité. Je ne sache pas qu'ils en aient jamais possédé.

Mais ce qui m'apparaît plus surprenant encore, c'est que des documents, provenant, assBre-t-on, des pays les plus divers et certains du domicile particulier de M. Chaumié aient pu se trouver réunis entre les mains de M. Bouilloux-Lafont. C'est pourquoi il m'apparaît indispensable que celui-ci fasse connaître l'origine de ces pièces. Je confirme une fois de plus que le contrôle de la Société des Moteurs Gnome et Rhône n'a jamais cessé d'être français. Aucune tractation n'a jamais eu lieu pour céder tout ou partie de ce contrôle à un groupe étranger. Jamais la Lufthansa n'a mis à ma disposition 45 millions, ni toute autre somme, soit directement soit indirectement. Je souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que le faussaire qui a propagé cette abominable machination soit publiquement déshonoré et puni comme il le mérite.

Je m'étonne que M. Bouilloux-Laffont leste volontairement muet sur l'origine des documents qu'il propage sous le manteau depuis trois mois. Craint-il donc de découvrir le faussaire ?

M. Emmanuel Chaumié

M. Emmanuel Chaumié a répondu aux questions qui lui étaient posées: Tous les documents qui ont été produits et dont j'ai eu connaissance sont des faux grossiers. Les opérations qu'on invoque et dont j'aurais bénébcié apparaissent toutes inexistantes après vérification.

J'attends avec confiance la décision de la justice.

UNE NOTE DE L'AGENCE WOLFF Berlin, 3 octobre.

L'agence Wolff publie le communiqué suivant:

La nouvelle d'après laquelle la compagnie Lufthansa aurait acquis, en échange de ses propres actions, celles de la compagnie française Gnome et Rhône est dénuée de tout fondement Il n'y a pas eu la moindre négociation à ce sujet, pas plus avec la compagnie Gnome et Rhône qu'avec la compagnie de transports C. L. D. N. qui lui est affiliée.

Les actions de la Lufthansa sont détenues en partie par le Reich, en partie par les provinces, en partie par les communes et en partie par l'économie privée.

Le pourcentage de la répartition du capital actions a été établi en 1926. Depuis cette époque, il n'y a pas eu le moindre changement ayant une importance quelconque. Les actions de la Lufthansa n'ont absolument pas été vendues, mais figurent toujours dans le livre des actions,

Ainsi, il est impossible que des changements aient pu survenir dans leur répartition sans que l'administration en soit informée.

La nouvelle française parle de prétendus intermédiaires de la Lufthansa ayant agi dans cette affaire. Ceux-ci sont inconnus ici. Les numéros des actions mentionnées à ce sujet ne concernent pas des papiers négociables. Il doit donc s'agir d'une erreur grossière ou d'une falsification.

Le président du poste n* 1 de l'American Legion

affirme la réalité

du double duel de Marly L'enquête sur les duels mystérieux qui auraient eu lieu à Marly-le-Roi s'est poursuivie hier sans plus de succès que les jours précédents.

Toutefois, nous avons eu la confirmation du fait. On avait désigné comme chirurgien ayant assisté les duellistes de Marly-le-Roi le docteur J. V. Sparks, président du poste no 1 de Paris de ï' American Légion. Nous avons vu le praticien dans son cabinet de la rue Pierre-Charron.

Il est absolument faux, nous dit-il, que j'aie assisté à la rencontre. Je sais néanmoins qu'elle s'est déroulée le 15 septembre dernier dans une propriété privée de Marly-le-Roi et qu'elle a mis aux prises, d'abord, un de nos camarades du poste parisien de l'American Légion avec une personnalité de la société parisienne que notre compatriote soupçonnait de lui avoir écrit des lettres anonymes Injurieuses pour sa propre femme. Le Français a été grièvement blessé d'un coup de pistolet qui l'a atteint au côté droit dans l'aine et qui a déterminé la rupture grave d'une grosse artère. L'état de ce blessé est toujours extrêmement grave. J'ai entendu dire qu'une transfusion du sang avait été opérée dans la journée de dimanche, mais qu'elle ne laissait pas aux chirurgiens traitants beaucoup d'espoir.

Une deuxième rencontre a suivi la première Immédiatement et sur le même terrain. L'un des témoins du blessé s'est substitué à lui et il a été atteint d'une blessure superficielle. tandis qu'il atteignait lui-même l'Amécain qui avait blessé son ami.

Est-il vraiment Impossible de savoir les noms des personnalités en cause ?

C'est, en effet, tout à fait impossible, et si, par hasard, votre enquête vous amenait à découvrir ces noms, Il y a de grandes chances pour que vous hésitiez à les publier.

dans une enveloppe adressée à un grand journal de Toulouse, service des annonces.

Après quoi, paisiblement, il attendit. L'avis parut pour la première fois le 6 juillet, sous une rubrique commune à toutes les éditions départemen tales. Sallavergne avait calculé qu'il recevrait une lettre de Gilbert le 8 juil')et ou, au plus tard, le 9. Or la lettre attendue n'arriva pas et le garde commençait à trouver ridicule l'idée, qui lui avait paru d'abord géniale, lorsque on était le 9 au soir quelqu'un frappa un coup discret à la porte d'entrée de la maison.

Salia, qui était sur le point de se mettre au lit. entr'ouvrit .en maugréant, sa fenêtre.

Qui est là ? demanda-t-il.

Ouvre, Salla, dit une voix bien connue. C'est le trois-quarts aile du T. U. C.

Nom d'un chien s'exclama le garde en descendant l'escalier quatre à quatre. Et, quand il eut déverrouillé la porte et qu'il tint Gilbert dans ses bras

Est-ce que tu n'es pas fou. mon grand ? souffla-t-ll, tandis qu'il pous sait son ami dans le couloir et, de la. dans la salle à manger. Tu vas te faire accrocher si l'on sait que tu es ici On ne le saura pas, Salla. dit Gilbert. D'ailleurs, je ne reste avec toi qu'une toute petite heure le temps que tu me racontes. Songe que je suis sans nouvelles depuis près d'un mois. sans aucune nouvelle, comprends-tu ?. Ça devenait positivement intenable, au point que je me demandais si je ne viendrais pas en chercher moi même ici. Ton annonce m'a décidé.

Sallavergne leva au ciel ses deux bras désespérés )

LE DRAME

DE BOULOGNE SUITE DE LA rnEMIÉHB PACS

La concierge se rappela alors que Legrand, domicilié à Osny (Seine-et-Oise), où il travaillait chez un entrepreneur de coupes de bois, était venu passer la journée du dimanche avec sa maîtresse. Depuis le 18 septembre, date à laquelle Mme Grattepanche habitait chez elle, Mme Marchandeau ne l'avait vu que deux fois, mais elle avait reçu les confidences de Mme Grattepanche. Elle savait que Legrand se montrait brutal, querelleur, paresseux et jaloux. Après avoir vécu ensemble pendant cinq ou six ans, à Boulogne d'abord, où Ils avaient demeuré 6, rue du Chemin-Vert, puis à Osny, Mme Grattepanche s'était décidée à quitter Legrand pour se «mstraire, ainsi que son enfant, aux mauvais traitements de cet homme. Mais, comme Mme Marchandeau avait vu la veille les deux amants très calmes, elle supposa que tout s'était arrangé et qu'ils avaient fêté par des libations leur réconciliation.

Elle mit donc tout d'abord l'immobilité et leur silence sur le compte du sommeil provoqué par l'ivresse, mais, en s'approchant, elle constata que les oreillers étaient tachés de sang. Affolée, Mme Marchandeau s'empressa de prévenir téléphoniquement le commissaire de police de la circonscription, M. Sirl, qui ne tarda pas à arriver, assisté d'un médecin. Les trois occupants de la chambre 13, allongés côte à côte sur le côté gauche, portaient à la tempe droite des blessures provoquées par des balles de revolver. Legrand, tenait encore dans sa main crispée un revolver à barillet, qui contenait cinq douilles vides et une balle. Lui, et Mme Grattepanche avaient cessé de vivre.

Le petit Victor, qui respirait encore, fut transporté d'urgence il. l'hôpital Ambroise-Paré, où son état a été jugé désespéré.

D'après les renseignements fournis par Mme Marchandeau et les locataires de l'hôtel, il semble que le drame a dû se produire vers 1 heure du matin.

Abandonné par sa maîtresse. Legrand l'avait facilement retrouvée car i4 savait où elle travaillait. On suppose que, au cours de l'entretien que les amants eurent dimanche, Legrand acquit la certitude que son ancienne amie ne reviendrait jamais habiter avec lui à Osny. Ne pouvant se résoudre à cette séparation et, d'autre part, haïssant le petit Victor, il aura décidé de les .tuer tous deux et ensuite de se faire justice. Mais, pour exécuter plus sûrement son criminel projet, il s'était bien gardé de proférer aucune menace et l'on suppose qu'il aura attendu, pour accomplir son forfait, que ses victimes fussent endormies.

Mme Grattepanche était mère de trois enfants le petit Victor, une fillette de douze ans et un garçon de deux ans dont Legrand serait le père. Ces deux derniers seront sans doute confiés à l'Assistance publique par les soins du commissaire de policePrès d'Hirson, un couvreur tue sa femme

qui lui refusait de l'argent pour boire

Le meurtrier qui a prie la fuite s'est, croit-on, réfugié en Belgique Vervins, 3 octobre (dèp. P. P.) Un rame de l'alcoolisme s'est déroulé hier après-midi à Saint-Michel, commune distante de 2 kilomètres d'Hirson.

Un ouvrier couvreur, Louis- Brûlé, âgé de trente-neuf ans, originaire de Mondrepuis, habitait avec sa femme, née Olympe Boudimier, quarante-quatre ans, leurs deux enfants, âgés respectivement de onze et sept ans, et son beau-père, un vieillard de soixantedouze ans. ancien employé de chemin de fer, une petite maison à proximité de la forêt. Ivrogne et brutal. Brûlé battait fréquemment sa femme et ne cessait de lui réclamer de l'argent pour boire. Il y a quelques jours, l'ivrogne émit la prétention d'obliger sa compagne à vendre la maison, qui était sa propriété personnelle. Mme Brûlé s'y refusa au grand mécontentement du couvreur qui, depuis lors, ne cessa de lui faire à ce sujet les scènes les plus violentes. Dimanche, vers 17 heures, une nouvelle querelle s'éleva entre les époux. Brûlé, qui comme de coutume était pris de boisson, s'empara d'une serpe et en frappa d'un coup dans le dos sa femme, qui s'effondra. Le beaupère du meurtrier, impotent, couché dans une pièce voisine, entendit la scène sans pouvoir intervenir. Son coup fait, Brûlé fractura la porte d'une armoire fermée à clef, s'empara de l'argent du ménage et prit la fuite dans la direction de la forêt. Depuis on ne l'a pas revu.

C'est en rentrant de la fête du pays que les deux petits garçons trouvèrent leur mère inanimée. Ils prévinrent les voisins, qui alertèrent les gendarmes. Mme Brûlé, transportée aussitôt à l'hôpital d'Hirson, y décéda une heure plus tard. Le parquet de Vervins, composé de MM. Decaux, juge d'instruction Camus, procureur de la République. Lemire, greffier, et le capitaine de gendarmerie se sont rendus cet aprés-midi sur les lieux. Ils ont recueilli les dépositions des enfants Brûlé et de quelques voisins. On croit que le meurtrier s'est réfugié en Belgique, distante seulement d quelques kilomètres du lieu du crime.

DEUX TAXIS SE HEURTENT FAUBOURG POISSONNIERE Deux taxis se sont rencontrés, à 23 heures, au coin de la rue des Petites-Ecuries et de la rue du Faubourg-Poissonnière. L'un des chauffeurs. M. Albert Pages, quarante-neuf ans, 13. avenue du PrésidentWilson. à Puteaux. blessé à la tête, a reçu des soins à l'hAoltal Lariboisifre.

Mais pourquoi diable ne pas m'avoir écrit T demanda-t-il.

Et le pouvais-je ? dit Gilbert. A supposer qu'on ait surveillé ta correspondance (car on doit se douter, à présent que nous sommes amis, nous deux), je te compromettais sans autre profit pour moi que d'être arrêté, puisque j'aurais dû nécessairement te donner mon adresse. Mais il ne s'agit pas de cela pour l'instant. Hélène ? Aï' fit Salla en se grattant la tête d'un air embarrassé.

Quoi ? s'exclama Gilbert impétueusement. Parle, bon Dieu Est-ce qu'il lui est arrivé quelque chose ? Oui et non, expliqua Salla. centà-dire qu'elle est partie.. ou qu'elle a disparu, comme qui dirait deux jours après toi.

Et tu t'as laissée, toi. Sailavergne. tu as pu. s'écria Gilbert, éperdu. Sais-tu au moins où elle est allée Je le sais sans le savoir. fit Sallavergne navré. Et puis. zut Je vais tout te dire. Ce sera plus vite fait Là-dessus, l'excellent < La Loi » flt part à son ami de sa tentative pour approcher la demoiselle et la mettre au courant de ce qui se passait tentative muée bientôt en une course de quelque vingt-cinq kilomètres, à l'issue de laquelle ladite demoiselle s'était engouffrée dans une péniche qui paraissait n'attendre qu'elle pour larguer ses amarres. Il termina par le récit succinct de l'installation de Morosov et d'un sien ami à Maison-Morte, où Ils poursuivaient. depuis, des travaux passablement mystérieux.

Gilbert demeura un Instant écrasé par ces révélations. Plus subtil que Sallavergne, et par surcroit plus amoureux, il réalisa d'un coup la manoeuvre

Un amant meurtrier condamné

à cinq ans de bagne La première affaire de la saison appelée devant le jury parisien mérite cette épithète de « banale qui, trop souvent, sert à qualifier de sanglants attentats. Le menuisier italien Eugène Viglino a tué, dans un café de la rue Victor-Hugo, à Levallois, sa maîtresse, Mme Bessine, née Jeanne Martinet, qui le voulait quitter. Triste époque que la nôtre, ainsi que l'a fait remarquer le président Barnaud on ne rompt plus, on tue

Au moins, si Viglino pouvait aujourd'hui se justifier en invoquant la colère et l'emportement! Mais non! Après avoir habité, rue Rivay, à LevalloisPerret, avec la jeune femme qu'il devait tuer, il fut abandonné par elle au début de novembre dernier. Il devait alors, affirme-t-il, rentrer en Italie, et donna à Mme Bessinfs, un dernier ren- dez-vous « Tu peux, venir, lui écrivit-il, en toute tranquillité, U ne te sera fait aucun mal! »

Elle alla donc, confiante, le 9 novembre, rejoindre celui qui allait partir. Il s'était Installé seul sur la banquette du café Maffre. Elle s'avança vers lui en tenant par la main son enfant de six ans, s'assit, un peu nerveuse, et voulut engager la conversation. Mais Viglino coupa court

Tu ne sortiras plus d'ici s'écriafit feu, tout de suite, à bout portant. Atteinte de trois balles, la jeune femme agonisa plusieurs semaines sur un lit d'hôpital pour ne succomber, après de longues souffrances, que le 3 décembre. Le meurtrier, qui était parti le soir même pour Marseille, revint quelques jours plus tard se constituer prisonnier.

Pourtant, les renseignements fournis sur l'accusé ne sont pas mauvais. Il a travaillé sans donner lieu à aucune remarque, si ce n'est que son intelligence apparaissait à tous < plutôt limitée Parfois, aussi, Il se montrait violent. En somme, un petit bonhomme assez fade, maladroit il s'est fait surprendre par le mari et cynique Elle est venue habiter avec moi et je l'ai accueillie, dit-il. Mais je n'y tenais qu'à moitié

Sur la rupture qui, bientôt, se produisit, il ne dit rien et assure qu'il n'a pas compris la résolution prise par Jeanne Bessine. On peut le croire. Mais on sait qu'il ne dormait jamais sans revolver sous son oreiller. Pourquoi cette arme ?

Elle était là

Ses explications ne vont pas plus loin. Des témoins certifient qu'il jouait ainsi un rôle redoutable et ridicule et que souvent il menaçait sa maîtresse de mort, pensant se rendre irrésistible. Le résultat de cette attitude ne s'est pas fait attendre et le drame s'est produit. Va-t-il enfin s'en expliquer ? Pas même. Il demeure debout, sans parler, et pleure. Un mot terrible tombe des lèvres du président Barnaud

Vous avez attiré cette jeune femme, vous l'avez abattue alors qu'elle ne s'attendait à rien. Cela, Viglino, s'appelle un guet-apens. Vous vouliez bien la tuer, n'est-ce pas?

Le meurtrier s'en défend sans conviction et n'ajoute rien, pas même une parole de regret.

Au cours du réquisitoire de l'avocat général Honnart et de la plaidoirie de MI Panthès, de lamentables détails sont révélés. Le jury a rendu un verdict de culpabilité mitigé de circonstances atténuantes, et Viglino a été condamné au minimum de la peine, cinq ans de travaux forcés et vingt années d'interdiction de séjour. Telle était la moralité de ce couple que tant de rigueur, suivie de tant de modération, n'a surpris personne. Eugène Qdinche.

La criât de l'Opéra-Comique MM. LEHMANN ET MASSON RETIRENT LEUR CANDIDATURE M. Georges Bravard pose officiellement la sienne

MM. Maurice Lehmann et Louis Masson, dont on parlait beaucoup pour la future direction de l'Opéra-Comique, ont décidé de se retirer et viennent d'adresser à M. Jean Mistler, soussecrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, la lettre suivante

Monsieur le ministre,

,.Nous avons appris qu'un des candidats à la direction du. théâtre de l'Opéra-Comiquc offrait son concours sans demander aucun changement au vaudus vivendi actuel.

Etant donné qu'il nous parait Impossible d'assurer une bonne gestion de l'OpéraComique sans modifier profondément une exploitation qui ne nous semble plus répondre aux aspirations modernes, nous vous prions, monsieur le ministre, de bien vouloir accepter le retrait de notre candidature.

Par contre, M. Georges Bravard, codirecteur de la Gaîté-Lyrique, que l'on avait cité comme étant l'une des personnalités les mieux indiquées pour la direction de notre seconde scène lyrique, a fait hier acte officiel de candidature.

Dans le monde théâtral et parmi les artistes et le personnel dé l'OpéraComique, on a hâte qu'une décision soit prise et il est vraisemblable que, maintenant, celle-ci ne tardera point à intervenir.

L'incendie du Georges-Philippar » aurait été provoqué par un court-circuit Telle serait la conclusion de la commission d'enquête

Marseille, 3 octobre (dép. Havas.) La commission chargée d'enquêter sur les causes de l'incendie du Oeorges-PhiUppar a terminé ses travaux. Son rapport va être très prochainement communiqué au ministre, puis à la justice. Le rapport dit-on, conclut à un accident provoqué par un court-circuit et souligne que tout le monde à bord a fait son devoir.

dont le garde n'avait fait que soupçonner les grandes lignes.

Il l'a attirée dans un piège pour avoir les mains libres gronda-t-il les poings serrés. Ah la crapule

L'espace de quelques secondes, il demeura immobile, comme essayant de voir clair dans la confusion inouie de ses pensées Cette accusation portée contre lui, quel boulet c'était à son pied Quelle menace propre à vicier tous ses jugements, à fausser toutes ses décisions Pourtant, il fallait prendre un parti, et sans retard.

Tu dis, Salla, fit-il tout à coup, que c'était une péniche trainée par des mules ? Dans ce cas, elle ne doit pas faire de longues étapes, en admettant qu'elle ne tourne pas dans un circuit arrêté d'avance. C'est bien le diable si, avec un peu de patience.

Non. dit Salla doucement.

Quoi, non? s'irrita Gilbert. Croistu que je vais laisser Hélène aux mains de?. Au fait, si elle est prisonnière, qui diable s'est Institué son gardien ?

Je n'ai vu personne pour ma part, dit Salla, que les deux conducteurs du bateau, deux types très ordinaires, soit dit en passant. Sans doute y avait-il quelqu'un d'autre à l'intérieur. C'est cela, flt vivement Gilbert. quelqu'un attendait Hélène dans la barque. Voyons, qui me dis-tu qui se trouve actuellement à Maison-Morte? Morosov d'abord, répondit le garde, puis le vieux bonhomme de l'auberge. Pascal m'a dit qu'il s'appelait. Attends, un nom qui se dévisse. Ah j'y suis Schulmeister.

Schulmeister s'exclama Gilbert, stupéfait. La vieille canaille en ett

LA TRAGÉDIE

PRÈS DE BORDEAUX, SUITE DE LA PREMIÈRE PAO»

Dans l'après-midi, vers 3 heures, Léon se présenta un fusil sur l'épaule et, tout de suite, exigea un verre de vin. On commença par le lui refueer 11 proposa alors de le payer. Sa mère lui répondlt « Pas avant que tu aies déchargé ton fusil. Il s'exécuta et, tout de suite, son frère Marcel lui donna à boire. En guise de remerciements, Léon dit à son frère « Pourquoi me regardes-tu de travers? Qu'estce que je t'ai fait ? Marcel reprocha à son frère d'avoir fait rompre son mariage, tant était mauvaise sa réputation. La discussion s'envenima et les deux hommes faillirent en venir aux coups on les sépara. Léon se tourna alors vers sa sœur et l'insulta à plusieurs reprises. Leguineaud s'en mêla et une nouvelle querelle s'ensuivit qui, cette fois encore, fut arrêtée à temps. La scène sanglante

Léon, alors, fit mine de partir et, sans rien dire, portant la main à sa casquette, il disparut derrière un bouquet d'arbres. Cinq minutes ne s'étaient pas écoulées qu'U revenait, sous prétexte de prendre un paquet de tabac oublié sur la table. Comme on cherchait des yeux ce paquet, Léon Lassauce épaula son fusil, mit en joue tranquillement l'amant de sa mère et tira. Le coup Ht balle et atteignit au cœur Pierre Seguineau,, qui s'abattit sans une plainte. Affolés, tous les témoins du drame s'élancèrent dana la maison pour ee mettre à l'abri.

Dans le groupe qui se disputait le passage, Lassauce visa froidement l'amant de sa sœur au visage et tira une deuxième fois. Atteint à la hauteur du menton, le malheureux tomba à l'intérieur de la cuisine. La mère du meurtrier fut, elle aussi, atteinte, mais très légèrement, au bras par quatre plombs et à la joue gauche par deux. Tout le monde se rua dans l'échoppe et les portes furent barricadées.

Lassauce s'en alla alors d'un pas assuré. On l'entendit même siffler. Remis de son émoi, chacun s'empressa autour des victimes. Seguineaud était mort, le cœur traversé. Messire, la mâchoire arrachée, la bouche ne formant plus qu'un trou béant, respirait faiblement. On le porta sur un lit et l'on courut chercher un médecin et aviser la gendarmerie de Lormont.

Les gendarmes arrivèrent et se mirent en quête du criminel, non sans avoir au préalable téléphoné à la gendarmerie de La Bastide en indiquant le domicile du meurtrier, cité Testot, à Cenon.

C'est là, qu'une heure plus tard, Léon Lassauce se présenta et se laissa arrêter sans résistance. Il était sans arme et. après avoir tout avoué, il declara avoir jeté son fusil dans un bois d'acacias. Il fut conduit, sous bonne escorte, à la gendarmerie de la Bastide et écroué à la chambre de sûreté. Le parquet de Bordeaux s'est rendu sur les lieux du crime dans la soirée. L'autopsie de Seguineaud a été pratiquée ce matin. Messire a été transporté, dans un état quasi désespéré, à l'hôpital Saint -André. La mère du meurtrier a fait une déposition accablante pour son fils elle affirme que le crime a été froidement prémédité, que son fils voulait la mort de son amant depuis longtemps et qu'il avait même, Il y a quatre ans, tenté de l'étrangler.

L'ex-finaacier italien Gualino est arrivé à Paris pour s'expliquer avec la justice française

sur son rôle dans les faillites d'Oustric Pour se mettre à la disposition de la justice française, l'ex-flnancier italien Gualino, qui fut, on le sait, un des plus importants associés du Français Oustric, est arrivé à Paris hier matin. M. Gualino avait été, rappelons-le, relégué par le gouvernement de son pays aux îles Lipari à la suite de plusieurs retentissantes faillites, dont celles, notamment, de la <c Soie artificlelle » et de la Snia Viscosa s, qui devaient entraîner l'effondrement des entreprises Oustric. Pourtant, à cette époque, la justice italienne et la justice française avaient pu se mettre d'accord pour que l'ex-financier fut, comme témoin, entendu par des policiers français, dans un local de la gare frontière de Vintimille. Il y fut amené sous la garde de policiers Italiens.

Remis récemment en liberté par M. Mussolini, M. Gualino a tenu, on le voit, à venir sans tarder achever de s'expliquer auprès de la justice française.

ïv6s~ÉCHO~S Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la Ligue des chefs de section des Ve, VI" et VIII- arrondissements et l'Association des officiers russes A. C. sur le front français.

Conseil de cabinet, à 17 heures, au ministère des Affaires étrangères.

Réunions d'anciens combattants 223* R. I. T.. café du Tambour, place de la Bastille. 76', 276- R. I. et 36a R. I. T.. 20 h. 30, 28, boulevard de Strasbourg. Club du Faubourg 20 h. 30, 39. avenue de Wagram.

Dîner Foyer des Arts, 19 h. 40, 45, rue Sainte-Anne.

Concerto publics 14 h. 30, Luxembourg 21 h., place Lafayette.

Courses à Enghien. à 13 h. 30.

NECROLOGIE

M. l'abbé Cordonnier, frère du général, aumônier militaire, a succombé subitement hier en son domicile, 20, rue Cortambert, aux suites d'une crise d'angine de poitrine- Il était âgé de soixante et onze ans.

REMERCIEMENTS

Mme André Dahl, dans l'impossibilité de répondre à toutes les personnes qui lui ont adressé des témoignages de sympathie, les prie de trouver ici l'expression de ses remerciements émus,

donc aussi? Je me demande. par exemple.

Et, après un temps de réflexion; Le bonhomme, comme tu dis. avait une compagne, n'est-ce pas? Une jeune fille brune, assez mince, avec des lèvres un peu charnues.

Impossible de te dire ça, fit Salla. vu que. pour ma part, je ne l'ai jamais aperçue.

Et tu penses qu'elle n'est pas en ce moment à Maison-Morte?

C'est-à-dire que le vieux Pascal ne l'y a pas vue. Après cela.. Mais qu'est-ce qui t'arrive. mon grand ? Le jeune homme s'était levé brusquement. Maintenant, il allait et venait par la pièce d'un air d'égarement. Ah! Lydia, murmurait-il, Lydia? Vous me l'aviez bien dit que. vous vivante, je ne serais jamais libre! Petit à petit, ce qui demeurait d'obscur, d'inexpliqué dans l'hypothèse que les révélations de Salla lui avaient suggérée s'éclaircissait. prenait une signification précise et terrible Dans un éclair Gilbert entrevit la vérité totale: Morosov entraînant par 1 appât d'un profit à réaliser le cupide Schul- meister dans l'aventure, et Lydia s'y ly jetant elle-même à corps perdu, Lydia dont, sans doute, le Russe. ulcéré luimême, avait habilement exaspéré la jalousie.

Salla, dit Gilbert, je sais à présent qui a mission de surveiller Hélène et, connaissant le gSôlier comme je le connais, je n'ai que plus de hâte à délivrer ia prisonnière

Non, fit Salla, je t'al déjà dit non, mon grand. Ah tu ne vas pas t'emballer, peut-être ?. Ecoute bien tu comptes Interroger l'un après l'autre les eclusiers du canal ?

Naturellement.

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UN GRAND GALA d'opéra russe aura lieu demain 6 octobre au théâtre des Champs-Elysées, au bénéfice de ['Union des bieeséa de la face (Gueules Cassées).

Ce gala s'annonce comme le plus grand événement de la saison.

Au programme Sadko, de Rimsky-Korsakoff, avec une distribution comprenant les plus grands artistes chanteurs russes. Trois grands ballets russes font parue de ce spectacle

« LES BOUFFONS

« LES ONDINES

«LE ROYAUME SOtJS-MARIN* » La mise en scène de cette représentation est de il. Sanine les maquettes et décors de M. Alexandre Benois l'orchestre des Concerts Straram, dirigé par M. Emile Cooper, de l'Opéra Impérial de Moscou. Prix des places à partir de 10 francs. On peut louer dès maintenant au théâtre des Champs-Elysées et dans toutes les agences de théâtres. Il est prudent de se hâter, vu le grand succès de cette soirée. MONSAVON SAVON CRÈME

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Naturelement. Eh bien, mon pauvre grand, tu seras coffré à la troisième écluse, mettons à la quatrième. Est-ce que tu ne sais pas que les éclusiers, qui ont dans leurs attributions la surveillance de la circulation sur les chemins de halage, sont en relations suivies avec la gendarmerie ? Et, nécessairement, les questions que tu leur poseras. A moins que tu n'aies trouvé moyen en quinze jours de faire ta paix avec la justice.

Glbert secoua la tête avec une expression accablée.

Alors, mon grand, conclut Salla, tu n'as pas autre chose à faire que de rester avec moi puisque tu as tant fait que de venir jusqu'ici. De toute façon, il aurait bien fallu que je te voie quelque part pour nous entendre. Autant que nous discutions le coup ici. où personne, je t'en réponds, ne songera à venir te chercher

C'est impossible, déclara Gilbert avec fermeté, demeurer chez toi une heure ou deux, ça va encore, mais y faire un plus long séjour Les temps sont changés. Salla. Si je suis pris, c'est la révocation pour toi. peut-être pis Bah qu'est-ce que ça fait flt Salia avec une magnifique insouciance (et, très vite, pour prévenir l'explosion de gratitude émue qu i1 voyalt poindre dans les yeux de son ami) d'abord tu ne peux pas t'en retourner fichu comme tu es. Et, entre parenthèses, je me demande quel sacré métier tu as bien pu faire pour avoir l'air ainsi. comment dirai-je ? surentraîne, flapi, auoi Donc, c'est bien décidé. tu restes. D'ailleurs. Il est clair que le nœud de l'affaire est près d'ici, à Maison-Morte. un noeud que j'aurais déjà tranché, moi. kif-kif un nœud ancien dont j'ai lu l'histoire quelque part, si je n'avais pas

Programme ides spectacles Opéra, relâche.

Comédie-Française, 8 h., le Dépit amoureuz, Mlle de la Seiglière.

Odéon, 9 h., la Tour de Nesle.

Usité-Lyrique, la Juive.

Trianon-Lyrique, 8 b. 30. le Grand Moto!. Cbttelet. 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Varias, Il h. 43, Avril.

Pte-St-Nartln. 8 30. le Scandale (V.Sergine) Th. de Paris, 8 h. 45. 1" Une femme ravie. Gymaase, 9 h., la Route des Indes. Sarah-Bern., 9 h., Dames aux chap. verts. Mogattur, 'S h. S0, Auberge du chev. blanc. Renaissance. 9 h., la Dame de chez Maxim." Ambigu, S h. 45, Topaze.

I'alais-Koytl. 8 h. 45. la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Bourraehon (Signoret). Bonnes-Parisien., 8 h. Azor.

| .̃Vllchodjère, 9 h., la Fleur des pots. 1 Athénée. 8 h. 45, Youki.

Madeleine, 9 h. 15. Mozart (Y. Printemps). Scala, 8 h. 45, Mon amant (150°), opérette. Saint-Georges. 9 h., Mademoiselle.

Nouveautés. 8 h. 45, Signer Bracoll. Comédie Champs-Elysées, 9 h., Domino. ttd-Guignol, 9 h.. Sexualité (M. Mayane). Théâtre Michel, 9 h.. Ludo. i Potinière, 9 h., Th. Russe Karussel. Arts, 8 h. 30. Leçon d'amour dans un parc. Avenue (Pitoëff), 9 h., la Ronde.

Montparnasse, 9 h., Chambre d'hôtel. Mathurins. 9 h.. Prenez garde à la peinturé Studio Paris, mst d'amour. Dem. en unif. Moulin de la Chanson, la Rev. marseillaise Conitcdia, 9 15. Une jolie tlile à tout taire. Cluny, 9 h.. Béguin de la garnifion(F.René) Déjazet, 8 45, Mme l'ordonnance! Darteuil) Moncey, 8 30. Etlenne (Jacques Bausner). Gobelins, 8 h. 30. Pag anini (Bourdeaus). MUSIC-HALLS

Casino de Paris, 8 h 30. Sex Appeal 32. Kmpire, Lucienne Boyer, Miniatures. Conrert Mayol, 8 h. 45, Esclaves d'amour. Dix-Heures, Glissons, revue chansonniers. Deux-Anes, Marianne est servie.

Pavillon.-M.-H. (11. bd Poissonn.), pet-m. [ Bobino-M.-H., Fr. Gardoni, J.Cyrano, 15 att. Européen m., s., Raiter et sa Cie, Elvel. Zénith (Dl.Gambetta), Georgius et sa troupe Gaumont-Pal.. m., s., l'orch. tzig. Prineima. Médrano, g 45. Lilliputiens, mat. I.s.d. 2 45 Cirque d'Bh'er, 8 30. mat. jeudi. Mm.. dim. Coliséum, danse, mat et soir, attractions. Moulin-Rouge, bal-kermesse, m., a., nuit. t. t. 1. s.. 9 h.: dlm., f., mat. Lune-Park, t. 1. j. mat., 8., attr., dancing. Jardin d'Aeclim., entrée 3 fr.: enf., 1 tr. Pompéien, jdi soir bal, sam. dim. mat..soir. CINEMAS

Madeleine, Tarzan (l'homme singe).

Paramoont, Une petite femme dans le train. Gaumont-Palacc, le Billet de logement. Aubert-Palace, le Champion du régiment. Olympia. les Gaietés de l'escadron.

Marivaux-Pathé, Jeunes gens sous l'unit Ciné Ch. -Elysée», l'Homme que J'ai tué. Uauraont-Théâtrc, Fantômes.

Marigny. Jeunes filles en uniforme. Coltsée, les Vignes du Seigneur.

Moulln-Rouge-Pathé, Quick (L. Hanrey). Victor-Hugo- Pathé, Au nom de la tol. Impérial-Pathé. Hôtel des étudiants. Alhambra. relâche.

Omnla-Pathé, Cognasse (Tramel).

Palace, Chair ardente.

Capucines, la Petite Chocolatière.

Plgalle, le Chemin de la vie.

i Apollo-Clnéma, Frankensteln.

Miracles, 1'AtiantIde.

Maillot-Palace, Mon ami Tlm,

Caméo, Amour. Amour.

Luna (place de la Nation). Tumultes. Royal-Pathé, Ma femme, homme d'affaires. Studio 28, Vivre (la Chanson de la vie). Agric. Scarface. 3, 9 h.; sam..dim.,2 30, 5 h, St-Dlamant (pl.St-August.), Cadets amérlo, Cigaie. Tumultes (Ch. Boyer).

Artistie, Joyeuses femmes de Vienne. Bonaparte. Scarface. 3. 9 h.; sam..d..2 30.5 h. Lutétia-Pathé, la Folle Nuit.

Raspail 216, Vampyr, 2 20. 4 30 8 30, 10 30. Bataclan, m.,s., Parade d'amour. As du turf Saint- Marcel-Pathe, Paria-Méditerranée. Louxor-Pathé, Paris-Méditerranée.

St-Sabln, Tumultes, Cœurs impatients. Carillon, le Rosier de Mme Husson. Boxy, Ma cousine de Varsovie.

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voulu d'abord avoir ton avis. Mals laisse seulement que le Morosov fasse un faux pas et je te lui flanque le procureur au derrière, aussi vrai que je m'appelle Sallavergne et que je suis officier de police judiclaire

Peut-être serait-ce mieux ainsi, dit Gilbert qui n'avait en vue pour l'instant que la délivrance, à quelque prix que ce fût, d'Hélène. Seulement si le faux pas dont tu parles se fait attendre un mois, ou deux.

Je ne te demande que cinq ou six jours, dit Salla, et puis j'allume la bombe. Ça colle ?

Ça colle, puisque tu le veux, répondit Gilbert avec un soupir.

Eh bien. maintenant, allons nous coucher le père est déjà dans les draps depuis deux heures. C'est lui qui va' en faire une bille quand il va te retrouver ici demain matin

Le père Sallavergne (dont les émotions ne s'extériorisaient que par des haussements de sourcils ou, selon I'oocasion, par des bouffées précipitées de sa pipe) s'il fut étonné de la réappari- tion de l'inconnu qu'était toujours pour lui Gilbert Chanceraux, n'en fit absolument rien paraître. Paisiblementon sait qu'il assumait chez Salla la charge du ménage il ajouta une por-'tion supplémentaire de bœuf bouilli et de pommes de terre et disposa sur la toile cirée un troisième couvert. Api*s quoi. ayant mangé silencieusement à son habitude, tandis que Sallavergne junior s'efforçait. vainement d'ailleurs, de dérider Gilbert, il alluma sa bouf.farde et alla se poster dans 'la cour extérieure, bien décidé pour répondre à un signe explicite de son fils à Surveiller étroitement les approches de l'habitation. (A SMjure.)


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A L'ASSEMBLÉE DE LA S. D. N. La Pologne est réélue au Conseil à la presque unanimité des voix La Tchécoslovaquie a été élue avec un succès non moins éclatant

Genève, 3 octobre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

La journée qui s'achève et qui a été marquée par deux réunions du Conseil, deux réunions de l'Assemblée, une séance du comité des effectifs et enfin une séance du comité chargé de l'organisation de la conférence économique et financière mondiale, a été surtout la journée de l'Irak et de la Pologne. De l'Irak, parce que le nouvel Etat membre de la S. D. N. dont les frontières avec la Syrie sont désormais nettement fixées, a été accueilli avec une telle satisfaction au sein de l'institution de Genève que la matinée n'a pas suffi aux discours de congratulations et que l'assemblée a dû y consacrer encore une partie de son après-midi. De la Pologne, parce qu'après avoir vu ce matin voter le principe de sa réégibilité au conseil dans les conditions les plus flatteuses, elle a remporté ce soir une victoire encore plus brillante en obtenant, à trois voix près, pour sa réélection même, l'unanimité de l'assemblée. Mais revenons à l'Irak. Après les souhaits de bienvenue du président M. Politis et de sir John Simon, les représentants de tous les Etats voisins du royaume arabe ont tenu à lui adresser leurs félicitations. Turquie, Inde, Perse ae sont succédé à la tribun*. La France, dont le mandat sur la Syrie fait d'elle aussi, sur une longueur de 600 kilomètres, une puissance limitrophe, ne pouvait que s'associer de la façon la plus cordiale à ce concert.

Aussi bien M. Paganon au Conseil, M. Henry Bérenger à l'Assemblée ontils l'un et l'autre éloquemment exprimé les vœux et les sympathies de notre pays. Il n'est pas jusqu'à l'Allemagne. à l'Italie, au Japon et à la Pologne qui n'aient tenu à faire de même.

Irak et Syrie

Naturellement la Grande-Bretagne, ex,puissance mandataire, n'a pas manqué de recueillir son tribut d'éloges éloges mérités et dont sir Austen Chamberlain, qui assistait à la séance, a pu prendre sa part pour la générosité dont elle a fait preuve en même temps d'ailleurs que pour son esprit politique qui lui a fait substituer au régime du mandat celui de l'alliance.

A cet égard, il faut s'attendre à ce que le précédent qui vient d'être ainsi créé et les manifestations oratoires auxquelles il a donné lieu aient très rapidement leurs répercussions non seulement à Damas, mais dans toute la Syrie. C'est ce qui fait, pour nous Français, l'importance de cette journée. Il est certain que dans un avenir très prochain le pays que nous administrons au nom de la S. D. N. et qui, par sa situation en bordure de la Méditerranée, par ses ressources, par son contact continuel avec l'Occident, est intellectuellement et politiquement plus développé que l'Irak, tirera argument de ce procédé pour nous demander de suivre l'exemple britannique. Les nationalistes syriens qui, depuis longtemps déjà, s'agitent et réclament cette mesure, vont y trouver un encouragement à leurs campagnes et à leur agitation. Des engagements précis ne vont pas tarder à nous être demandés. Nous n'ignorons pas que l'homme aussi calme qu'averti qui remplit de la façon la plus remarquable les délicates fonctions de haut commissaire de la France en Syrie nous avons nommé M. Ponsot ne sera pas surpris. Il n'est pas inatile que le public chez nous ne le suit pas davantage et se prépare aux évolutions nécessaires.

La victoire polonaise

Nous avons dit plus haut la belle victoire remportée par la Pologne, elle lui a valu en la personne de son très distingué ministre des Affaires étrangères M. Auguste Zaleski, les félicitations les plus cordiales et les plus méritées. C'est en effet par 48 voix sur 51 votants qu'elle s'est vue renouveler pour trois ana son mandat au Conseil. Pour qui ne rappelle comme nous les résistances rencontrées en 1926 quand se posait la question d'instituer la rééligibilité, uniquement parce qu'on voulait écarter la Pologne du Conseil, pour qui se souvient également de l'opposition qui s'est à nouveau manifestée en 1929 sous prétexte d'éviter que le principe de la rééligibilité n'aboutisse à une permanence de fait, pour qui sait enfin quelles manœuvres, quelles intrigues ont eu lieu au cours des dernières semaines pour susciter une candidature concurrente, le scrutin d'aujourd'hui constitue le plus magnifique succès. Manœuvres et intrigues ne sont parvenues à créer contre le renouvellement du mandat polonais qu'un bloc de trois suffrages.

Nous n'irons pas jusqu'à dire que le vote de ce soir prouve l'acceptation définitive par l'Assemblée, au bénéfice de la Pologne, de cette permanence de fait contre laquelle certains s'élevaient il y a trois ans. Ce serait sans doute exagéré. Ce qu'il lait éclater, en revanche, c'est de la part de tous les délégués une intention politique en préaence dea provocations allemandes. Le doute à cet égard n'est pas possible. L'Assemblée a voulu, d'une part, maintenir à la Pologne, à qui elle reconnaît son caractère de grande puissance, la possibilité de répondre à sa voisin* sur un pied de parfaite égalité et, d'autre part, donner en même temps aux représentants du Reich un sérieux avertissement. Nous croyons pouvoir ajouter que beaucoup de délégués ont également vu là une occasion de témoigner personnellement à M. Zaleski leur appréciation pour la conscience et l'esprit de conciliation avec lesquels il fait, dans des conditions particulièrement difficiles, la politique de la Société des nations. Personne, enfin, ne sera surpris si nous affirmons que nulle part cette belle victoire de la Pologne et de son ministre des Affaires étrangères ne sera accueillie avec plus de satisfaction qu'en France.

L'élection de la Tchécoslovaquie

Encore qu'elle remplace au Conseil un pays qui nous est également cher, la Yougoslavie, dont nous avons trois années durant, maintes fois souligné la très précieuse collaboration, nous en pouvons dire autant de l'élection de la Tchécoslovaquie. C'est par un nombre sensiblement égal de suffrages 46 sur 51 votants le même d'ailleurs que le Mexique, que cette élection a été Msurée. Elle était, nous l'avons signalé Ses hier, absolument certaine, mais comme pour la Pologne, la quasi-unanimité qui s'est établie sur le nom de l'Etat tchécoslovaque est très significative. Par sa position entre les Etats industriels et agricoles entre la PetiteEntente et les Etats de l'Europe centrale et orientale, comme envers les pays du Danube et l'occident, la Tchécoslovaquie est appelée, en effet, à jouer un rôle d'intermédiaire de plus en plus important. Ce rôle s'afflrnre actuellement de la façon la plus remarquable, aussi bien sur le terrain économique, ainsi qu'on l'a vu à la conférence de Stresa et comme on le verra sans aucun doute à la prochaine conférence mondiale de Londres, que sur le terrain politique. notamment à la conférence

de réduction des armements. La fait n'a certainement pas échappé à l'assemblée dont la sympathie est pleinement acquise à la politique extérieure immuablement pratiquée depuis douze ans par les Mazaryck, les Benès, les Osuski et qui est entièrement fondée sur le pacte. A cet égard, on peut déclarer que l'élection d'aujourd'hui a été un plébiscite de confiance en faveur de M. Benès.

La conférence de Londres

C'est sous la présidence de sir John Simon que s'est réuni, cet après-midi également, le comité du conseil pour l'organisation de la conférence économique et financière mondiale. Les décisions qui y ont été prises sont peu nombreuses mais intéressantes. Comme on s'y attendait, sur la proposition de M. Norman Davis, le comité a désigné Londres comme lieu de la conférence. Quant à la date à laquelle celle-ci se réunira, et que chacun espère aussi prochaine que possible, la fixation, à la demande de M. Paganon, en a été sagement ajournée jusqu'à ce que le comité préparatoire, qui doit se réunir à Genève le 31 aâtobre prochaine, ait pu achever l'élaboration de son programme. Un certain nombre d'experts economiques et financiers ont ensuite été nommés pour participer à ses travaux préparatoires, auxquels seront également conviés à prendre part le Bureau international du travail et l'Institut d'agriculture de Rome, puis il a été entendu que, en dehors des Etats membres de la Société des nations et des Etats-Unis, les Etats suivants Afghanistan, Brésil, Costa-Rica, Ville libre de Dantzig. Egypte, Equateur, Hedjaz, Islande et Russie Soviétique seraient invités à la conférence de Londres. L'Allemagne a essayé de faire admettre l'U. R. S. S. au sein du comité préparatoire, mais M. Hymans a fait remarquer que si on ajoutait un nouveau membre aux vingt-quatre que ce comité compte déjà, il n'y aurait plus aucune raison pour que tous les 'r'tats, sans exception, ne demandent pas à y être représentés. Cette objection, basée sur une question de principe et non sur un sentiment d'opposition spécial à l'U. R. S. S., a finalement eu gain de cause.

La question des effectifs

Cependant, au comité formé pour examiner la proposition Hoover, la discussion s'est poursuivie dans une atmosphère de parfaite cordialité sur la question des effectifs et, notamment, sur la définition exacte de ce terme. On sait que la proposition américaine divise les effectifs en deux catégories, effectifs de défense et effectifs de police, lés uns étant réductibles et les autres ne l'étant pas. La formule américaine étant non seulement trop rigide, mais équivoque, on en cherche une autre plus souple à la fois et plus conforme à la réalité, c'est-à-dire tenant compte des besoins absolus et relatifs de chaque Etat, du caractère irréductible de certains éléments de défense, etc., etc. Le comité, qui s'est ajourné à mercredi, espère avoir, d'ici là, découvert cette formule à la recherche de laquelle s'associent d'ailleurs, avec le plus réel désir d'entente, les représentants américains. Seul, comme toujours, M. Litvinov s'est livré à ses habituels procédés de surenchère %t d'opposition.

Alhprt- JTTM.TFN

Les paulistes au Brésil s t se sont rendus sans condition i Londres. 3 octobre (dép. Petit Paris.) t Suivant un message Exchange Tele- s graph de Rio de Janeiro, le ministre 1 de la Guerre brésilien annonce, dans S un communiqué officiel. que les pau- 1 listes se sont rendus sans condition. e Ainsi se termine un mouvement insur- rectionnel qui durait depuis plus de C trois mois et dont le succès, à un moment donné, avait paru menacer le 1 gouvernement fédéral. j En dépit de la défaite des paulistes, "i a des raisons de croire que le gou- t vernement fédéral tiendra compte de t leurs griefs et s'appliquera à introduire t un élément de libéralisme dans sa po- ( litique. La visite à Vienne de M. Paul Painlevé Vienne, 3 octobre (dép. Petit Paris.) < Le ministre français de l'Air, M. Paul Painlevé, a visité ce matin l'exposition i de l' « Algérie dans l'art français du xix'- siècle », inaugurée à Vienne ré- cemment et qui durera jusqu'au 26 octobre.

Le président a été ensuite l'hôte du ministre de France et de la comtesse Clauzel à un grand déjeuner de 54 cou verts auquel assistaient notamment le chancelier fédéral et Mme Dollfuss le gouverneur de la Banque nationale et Mme Kienbœck l'ancien ministre du Commerce. M. Heinl le président de l'Aéro-Club autrichien, le prince Kinsky l'aviateur Kronfald, virtuose autrichien du vol à voile, que M. Pain- levé avait félicité hier au meeting de Freudenau, les personnalités les plus marquantes des ministères fédérauxi, ainsi que les organisateurs des expo- j sitions du système métrique et l'élite du monde littéraire, artistique et universitaire viennois.

L'exécutif de l'Etat d'Irlande

contraint le gouverneur à démissionner Londres, 3 octobre (dép. Havas.) Le roi vient d'accepter la démission de M. Mac Neill, gouverneur général. M. James Mac Neill avait été nommé gouverneur général de l'Etat libre en 1928. Ses difficultés avec le gouvernement de l'Irlande du Sud datent de l'arrivée au pouvoir du président de Valera. Elles ont pris un caractère grave lors de l'incident qui s'est produit au moment du congrès eucharistique. On se rappelle que M. Mac Neill n'avait pas été invité par le gouvernement à la réception du légat pontifical au château de Dublin.

Miss Brenda Dean Paul

inculpée d'usage de stupéfiants fait défaut, souffrant d'une dent et est condamnée à 6 mois de prison Londres, 3 octobre (dép. P. P-)

Miss Brenda Dean Paul, qui devait comparaître aujourd'hui devant le tribunal de police de Tower-Bridge, a fait défaut. Son défenseur et le docteur qui la soigne ont expliqué au magistrat que leur cliente, ayant eu une grave rechute à la suite d'une extraction de dent, s'est trouvée dans l'impossibilité de se présenter aujourd'hui devant le tribunal. Ces explications, toutefois, ont paru insuffisantes au magistrat, qui a con- damné la prévenue à six mois de prison.

Rappelons que miss Brenda Dean Paul appartient à la haute société londonienne et qu'elle a été poursuivie à plusieurs reprises pour usage de stnpéfiants.

SONS DE CLOCHE

NIPPON ET CHINOIS

AU SUJET DU RAPPORT DE lA COMMISSION LÏÏION Toklo, 3 octobre (dép. Times) M. Suzuki, chef des Seiyukay, parti du gouvernement, qualifie les recommandations du rapport Lytton de châteaux en Espagne ». Cette hypothèse pourrait servir de sommaire aux articles différents publiés aujourd'hui par les journaux de Tokio et elle n'est qu'une variante du thème général selon lequel les propositions sont inacceptables pour la raison que la reconnaissance du Mandchoukouo est un fait accompli.

La plupart des journaux admettent que, si les recommandations avaient été faites plus tôt, le problème se serait présenté sous un jour différent. Les milieux officiels nippons ont déclaré que le Japon admettait l'unité de race et de culture de la Mandchourie et de la Chine et ne seraient pas hostiles à des méthodes adéquates de reconnaissance de cette unité pourvu qu'elles ne portent pas atteinte à la position du Japon.

Le public japonais n'est toujours pas conscient des difficultés Inhérentes à l'effort de création d'un Etat chinois qui, par quelque moyen magique, veut être indépendant et pourtant soumis. Bien que tous les Japonais bien intermes .lweh;nt que la reconnaissance du Mandchoukouo est l'œuvre de l'armée, ils insistent pour dire que l'armée a pris la seule mesure qui s'imposait en raison de l'état chaotique de la Chine pour protéger les intérêts japonais. La position du Japon a été exactement définie par un personnage officiel qui disait aujourd'hui

Ce que la S. D. N. et le Japon ont de mieux à faire est d'attendre et de voir comment le nouvel Etat se comporte. S'il échoue et si les Mandchouriens décident de retourner à la Chine, alors les propositions de la S. D. N. seront soigneusement étudiées. Pour le présent, l'obstacle insurmontable est le manque total de gouvernement responsable en Chine.

Il ajoutait que les propositions, si elles étaient appliquées dès maintenant, serviraient simplement à donner à Nankin de plus grands pouvoirs en Mandchourie qu'auparavant.

La preparation des observations du gouvernement japonais sur le rapport va être poussée avec diligence.

L'intention de Tokio

L'intention de Tokio est de se borner à exposer certains aspects fallacieux des huit premiers chapitres. Les chapitres IX et X ne seront pas discutés en apparence, parce qu'ils sont adressés à la S. D. N. en réalité, parce que la politique du Japon reste immuablement attachée au principe de l'indépendance du Mandchoukouo.

Un contingent de 450 réservistes sélectionnés est parti aujourd'hui pour la Mandchourie. Les réservistes s'établiront près de Sanshing comme fermiers armés. Avant leur départ, le général Araki, ministre de la Guerre, leur a parlé du rapport Lytton et leur a donné l'assurance que, quoi qu'il arrive, l'attitude du Japon ne changera pas vis-à-vis de la Mandchourie.

UNE DECLARATION

DU GENERAL MUTO

Moukden. 3 octobre (dép. Ttwes.) Commentant aujourd'hui le rapport Lytton auquel les sujets japonais résidant en Mandchourie se sont montrée totalement indifférents, le général Muto, envoyé apécial du Japon en Mandchourie, a fait cette déclaration

Sans tenir compte des considérations et des conclusions de la commission, le Japon poursuivra en Mandchourie la politique qu'il y a inaugurée et dont le principa! objet est la préservation de la paix. Aucune tierce partie ne saurait nous détourner de cette voie. Nous coopérerons volontiers avec la P. D. N. à l'établissement de la paix mondiale, mais en nous refusant de souscrire à certains changements du statut en ce qui concerne le Mandchoukouo.

Le rapport porte la trace de plusieurs malentendus et contient des erreurs de jugement qu'il importe de rectifier, ajoute le général Muto. L'action militaire japonaise en Mandchourie l'automne dernier a été purement une action de légitime défense et nullement contraire au droit international. L'allégation de la commission qu'il n'existe en Mamdchourie aucun mouvement spontané d'indépendance ne peut être basée que sur la propagande désordonnée de l'ancien régime militariste. En fait, le Mandchoukouo est l'œuvre même de la population et ne doit rien aux prétendues activités et intrigues du Japon.

L'OPINION EN CHINE

Pékin, 3 octobre (dép. Ttmes.) Le rapport Lytton n'a pas trouvé auprès de la presse chinoise un accueil unanimement favorable. La proposition pour la démilitarisation de la province mandchourienne est vigoureusement dénoncée pour la raison qu'elle établit un précédent international dangereux et encourage l'agression à main armée. Les dirigeants mandchous, y compris Chang Hsue Liang, continuent l'examen du document, mais attendent, pour exprimer une opinion, que Nankin se soit prononcé.

La plupart des Chinois admettent; l'équité des conclusions du rapport, mais se demandent si le document aura le moindre effet pratique en raison de' la détermination du Japon d'exiger la' complète indépendance du Mandchou- kcuo.

WASHINGTON DEMEURE

DANS L'EXPECTATIVE

Washington, 3 octobre (dép. TtMtes.) Le département d'Etat maintient aujourd'hui son principe que, puisque le rapport Lytton a été fait pour la S. D. N.. les Etats-Unis n'ont pas à formuler de commentaires avant que la S. D. N. n'ait exprimé formellement son avis.

M. Stimson a passé la plus grande partie de la journée à étudier les détails du rapport et à se mettre au courant de l'accueil qui lui a été fait à Tokio, Londres et Paris.

La question qui intéresse le plus le département d'Etat est de savoir quelle attitude prendra la Grande-Bretagne vis-à-vis du rapport.

C'est de cette attitude, pense-t-on à Washington, que dépendent le succès ou l'échec du rapport. D'une manière générale. on a confiance que le cabinet britannique apportera un appui sans équivoque aux recommandations de la commission. Ce n'est, toutefois, que lorsque l'ambassade américaine à Londres lui aura transmis une indication précise du Foreign Office que le département d'Etat sera flxé sur le sort du rapport.

Le cabinet estonien démissionne Tallinn, 3 octobre (<Mp. Havas.) Le cabinet Einbund a démissionné à la suite de la récente démission de trois ministres, qui n'approuvaient pas le programme économique du gouverne-

Lea générales A L'OEUVRE

«Corps à corps s

Il est incertain, mais souhaitable, que cette oeuvre ait le succès dont elle est digne par sa hardiesse. aa force! et son originalité

On donne familièrement le nom de <f poules aux jeunes personnes qui charment tes loisirs des hommes (t'affaires. Femme d'affaires, l'héroïne de Mlle For- dyce 6'intéresse il. des coqs. È*Re profite de leurs vertus natnretles, puis elle les plume comme de simples pigeons.

Telle est son occupation durant des scènes où se succèdent chez eUe un amoureux du type courant, un fantaisiste séduisant, un robuste gaspilleur de biens familiaux, un homme de sport.

L'un après l'autre, ils sont congédiés par l'ardente ambitieuse qu'est cette jeune égoïste qui a substitué, sur un socle, à la statuette du jeune Eros celle d'un petit veau d'or. Cette efnete symbolise son Idéal, et parfois Inspire son vocabulaire. Cette pièce en trois ruptures vaut par la vivacité d'un dialogue dru et plein, la vie des personnages, la franchise parfois cynique des reparties. EUe est jouée de manière exemplaire par Mile Jacqueline Hopstetm, dont le mérite est éclatant, et par des comédiens, tous bons, qui méritent d'être nommés MM. Jean Daste, Jacques Fcrréel, Jean Davy, Gasparini et Paul Paulet. Paul REBOUX.

La domestique sexagénaire d'une rentière, rue d'Artois, est assaillie chez elle

par deux inconnus

Dérangés, ils prennent la fuite La rue d'Artois a été, hier après-midi. le théâtre d'un audacieux attentat que le hasard nt fort heureusement échouer.

Dans un luxueux immeuble- situé au n° 39 de cette rue habite, seule avec une bonne sexagénaire nommée Marie Leneveu, Mme de Bonnegarde, âgée elle-même de soixante-dix-neuf ans. L'appartement qu'elles occupent se trouve au rez-de-chaussée.

Mme de Bonnegarde, qui garde actuellement la chambre, avait reçu, vers 15 heures, la visite d'un prêtre, le père Hébard, avec lequel elle s'entretenait, lorsqu'on sonna à la porte.

Marie Leneveu alla ouvrir et se trouva en présence de deux hommes âgés de trente à quarante ans et ayant le type brun d'Espagnols ou d'Italiens. L'un d'eux la saisit aussitôt à la gorge et, de l'autre main, lui appliqua sur la bouche un tampon vraisemblablement imprégné d'un anesthésique. Mais, dans son effroi, la veille bonne avait eu le temps de pousser quelques cris que perçut le prêtre. Il n'y prêta pas attention sur le moment, la domestique ayant' l'habitude de gourmander fréquemment le chien de sa patronne. Puis, jugeant toutefois que les cris perçus avaient un caractère insolite, il quitta le chevet de Mme de Bonnegarde et ouvrit

Les deux malfaiteurs qui étaient assurément renseignés et croyaient les deux femmes seules furent surpris de voir surgir dans le vestibule la silhouette imposante du père Hébard il mesure, en effet, 1 m. 85. Laissant là leur victime, ils prirent aussitôt la fuite, gagnant rapidement la rue d'Artois qu'ils descendirent dana la direction de la place Saint-Phiiippe-du-RouIe. Le prêtre, qui ne pouvait songer à leur donner la chasse, alerta immédiatement par un téléphone voisin police-secours et, peu après, M. Mangaud, commissaire du Faubourg-du-Roule, venait procéder aux premières constatations. La concierge de l'immeuble, Mme Rondé, qui est elle-même octogénaire, n'a pas vu les malfaiteurs, qui ne s'adressèrent pas à elle et sonnèrent directement chez Mme de Bonnegarde. Une concierge voisine a vu les bandits s'enfuir et confirme le signalement sommaire qu'en fournit la domestique attaquée. L'enquête ouverte par M. Mangaud ne possède pas, pour l'instant, d'autres indices.

Un enfant de dix ans

avait été abandonné par son père A Cajmy-sur-Thérain, les gendarmes ont découvert un enfant abandonné, le jeune Alexandre Vasseur, âgé de dix ans, qui errait depuis plus d'un mois dans les environs. L'enfant a raconté que, se trouvant aux Andelys avec son père, un vannier ambulant, ce dernier lui avait déclaré <: Voilà l'hiver, débrouille-toi, va chercher une place dans une ferme; tu diras que tu as quinze ans. Et l'enfant partit droit devant lui.

Sa détresse ne laissa personne insensible partout il trouva un abri et de quoi calmer sa faim. mais pas de travail. L'enfant a été confié provisoirement au maire de Formerie. On recherche le père qui sera poursuivi pour abandon d'enfant, D'OR A AttainviMe. les époux Poitte-Ctément. &gés respectivement de soixante-douze et soixante-treize ans. viennent de célébrer le

c:iquu.nti'}ï:e :imiversa.ire de leur manage, entourés de leurs enfants et nombreux amis.

AGRESSION NOCTURNE A SAVIGNY-SUR-ORGE Un ouvrier d'usine, M. Edouard Parpil]on, trente ans. regagnait l'autre nuit son domicile, 25, rue de Champagne, à Savigny-sur-Orge, lorsque. A l'angle de la rue Jean-Bayer et de la route de Montihéry, Il fut assaillt par deux individus qui, sous la menace du revo'iver. se firent remettre son portefeuille contenant francs et s'enfuirent par l'avenue de l'Union.

La victime de cette audacieuse agression s'empressa d'avertir la police: une ronde fut effectuée aussitôt, mais elle ne donna aucun résultat..

Un « est Mettre d'un accident mortel

A l'occasion de la fête des vendanges, une représentation de gala était donnée, dimanche soir, au square Joly, à Argenteuil. Afin d'assister au spectacle sans bourse délier, un Italien, Gregorio Pellizzarri. avait grimpé sur un arbre. Soudain. la branche cassa et le c resquilleur tomba sur le sol. la tête la première. La mort fut instantanée.

Le chauffard eut tout de même pitié de sa victime,

Alors qu'il suivait à bicyclette la route de Morangis & Paray-Vieille-Poste, M. Antoine Baido, âgé de soixante ans, demeurant en cette localité, dans un hôtel de l'avenue Victor-Hugo, fut renversé par une auto. Le conducteur de cette voiture le releva, le transporta à la clinique de Juvisy. puis s'empressa de disparaître sansdévoiiersonnom.M.Baldoaunbras fracture et souffre de multiple. contusions.

DANS LA REGION PARISIENNE

jfNE

Une femme est brûlée vive

Alors qu'elle vaquait aux travaux de son ménage, Mme Marie Varlet, âgée de cinquante-neuf ans, demeurant a Noyalea, provoqua l'explosion d'un litre d'alcool. Les flammes se communiquèrent rapidement à ses vêtements et à un lit. Attire par ses plaintes, un voisin, M. Fruchart, maréchal ferrant, accourut, mais la malheureuse femme, dont le corps était déjà atrocement brûlé, ne tarda pas à succomber. Le commencement d'incendie fut rapidement éteint.

HIRSON. En match de championnat, le Club Amical Hirsonnaia a battu, par 8 buts à 1. le C. S. des Cheminots locaux. SAINT-QUENTtN. Le conseil municipal a approuvé le compte administratif du maire se soldant par recettes, 23 millions 837.741 fr. dépenses. 20.851.675 fr., et approuvé également le compte de gestion du receveur municipal. Il a voté le budget additionnel de 1932 qui se chiffre ainsi recettes, 20.529.693 fr. 30; dépenses, 20.021.678 fr. 24.

En championnat, le C.A. Chaumont a battu l'Olympique Saint-Quentinois, par 4 buts à 1 en match amical, à la Fère, l'Olympique Saint-Quentinols 2 a battu fU.S. la Fère 1. par 3 buts à 1.

LAON. Le manœuvre Maurice Pain. vingt-huit ans, domicilié rue Vichon, qui travaillait à la restauration de l'église Saint-Martin, est tombé d'un échafaudage d'une vingtaine de mètres de hauteur. Relevé dans un état grave. Il a été tfansporté à l'hôpital.

SEMILLT-SOCS LAON. M. Eugène Sculfort, facteur des P.T.T., & Samoussy, circulait à bicyclette lorsqu'il fut renversé par un motocycliste, M. Léon Palanzycak, qui fut lui-même projeté à terre. Le facteur, blessé à la tête, et le motocycliste. atteint à une jambe, ont été transportés à l'hôpital de Laon.

VEDETn.. M. Etienne Aubert, quarante-quatre ans, surveillant des ponts et chaussées, revenait à bicyclette de Travecy, le soir, lorsque, sa machine dérapant,, il fut précipité sur le sol et se fractura le crâne. Il a été transporté dans un état inquiétant à l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin. EURE-ET-LOIR

Pour atténuer la crise du blé M. Jacques Benoist, président du syndicat agricole d'Eure-et-Loir, publie une note dans laquelle il préconise, pour empêcher l'aggravation de la crise actuelle du blé, la constitution par l'intendance d'un stock report pour la prochaine campagne. Au cas où cette opération serait impossible immédiatement, le syndicat demande au ministre de l'Agriculture d'intervenir d'urgence pour organiser le blocage au sein des associations agricoles ou chez I&s producteurs qui le pourront d'une fraction de la récolte et le report de ce blocage sur la récotte suivante. Ce blocage pourrait être de l'ordre de six millions de quintaux environ. Cette opération, dit M. Eenoiat. ne constituerait pas une charge financière pour l'Etat puisqu'elle ne comporte qu'une prime de conservation qui serait financée par la prime de stockage.

ARROU. M. Eugène Renvoisé a été nommé adjoint.

DBEUX. Le maire a pris un arrêté supprimant la. tolérance de 50 grammes par kilo jusqu'alors accordée pour la vente du pain fendu.

NOGENT-LE-PHAYE. M. Albert Boucher, maire de la localité, a reçu la Légion d'honneur au titre militaire.

NOGENT LE BOTBOU. Le maire a pris un arrêté flxant le prix limite du pain dans la ville à 1 fr. 85 le kilo.

OfE

FONTAINE I.A&AVANNE. Expulsé d'un débit de vin, l'ouvrier agricole Edmond Grummel, quarante-quatre ans, se mit à gesticuler devant la devanture tant et si bien que, perdant l'équilibre, il défonça la glace qui vola en éclats, Grièvement blessé dans le dos, il a été admis à l'hôpital de Beauvais.

GUIGNECOURT. Sur la route de Malsoncelles-Saint-Pierre, l'auto de M. Emile Kremer, cultivateur, est entrée en collision avec une charrette que conduisait M. Briet, cultivateur. Heurté en plein poitrail, le cheval se cabra et retomba les deux pieds de devant sur le capot de l'auto qui fut défoncé. M. Kremer et son commis. M. René Ménage, ont été blessés par des éclats de pare-brise.

BOY-BOISSY. Circulant à bicyclette, M Louis Lenier, charretier, âgé de quarante-quatre ans. a fait une chute très grave dont les causes n'ont pu être exactement déterminées. Atteint d'une fracture du crâne, il a été transporté dans un état désespéré à l'hôpital de Beauvais. VIÏEBS-SPB-AUCHY. Un récidiviste du vol, Robert Davranche, âgé de dix-neuf ans, a été arrêté en flagrant délit par la gendarmerie.

SEINE-ET-MARNE

FONTAINEBLEAU. Prontant de l'absence de M. et Mme Sarthe, employé des P. T. T., un inconnu s'est introduit en leur domicile, 156. rue Grande, et s'est emparé d'une somme de 2.700 francs et de deux montres en or. Une enquête est ouverte.

VAUX-LE-PENIL. Sous un hangar de la ferme Saint-Just, on a découvert le cadavre d'un homme qui. grâce à des papiers trouvé dans ses vêtements, a pu être identifié. Il s'agit du nommé Philibert André, âgé de soixante-huit ans, carrier, né à Grégy (Seine-et-Marne), sans domicile Hxe. L'examen médical a révélé que cet homme avait succombé à une congestion. VILLECRESNE. Au croisement des routes nationales, une auto a tamponné une motocyclette montée par M. André Naudin. vingt ans, serrurier à Boulancourt, lequel a été atteint au visage et aux mains.

VILLEROY. Les gendarmes ont arrêté deux journaliers sans domicile, les frères Félix et Maurice Machuel, qui, dans le bois de Rutel, faisaient cuire leurs aliments dont les légumes provenaient de vols commis dans les jardins. Ces indésirables ont déjà subi plusieurs condamnations. SEVE-ET-OE

MMEÏL-BRE VANNES. Un pensionnaire de l'hospice des vieillards, M. Jean Pédrazi, âgé de soixante-quinze ans. se promenait rue Pasteur lorsqu'il fut renversé par un motocycliste. Relevé avec la jambe droite fracturée et des contusions multiples, le vieillard a été transporté à l'hôpital de la Pitié.

MVBY-GARGAN. Alors que M. Victor Dantoine, commerçant, remisait, l'autre soir, son automobile dans le garage attenant à son domicile, 64, avenue Liégeard, un inconnu lui vola son chien, un sibérien d'une valeur de 5.000 francs, qui, aussitôt descendu de voiture, était allé gambader dans la rue.

Sortant du domicile de ses parents, avenue Sully, le jeune Aristide Marca. huit ans, a été renversé par une auto. Atteint d'une fracture de la cuisse gauche et de diverses contusions, l'enfant a été conduit à l'hôpital Trousseau,

MAHOLLES EN HUREPOIX. Au cours d'une discussion avec sa femme, M. Jacques Coudert, journalier, âgé de qua- rante et un ans, a blessé légèrement d'un coup de couteau au bras gauche sa fille. Jeanne, qui était intervenue pour empêcher ses parents d'en venir aux mains. VERSAILLES. On annonce la mort, survenue en son domicile, 30, rue du Maréchal-Joffre, de M. Edouard Euvé, &gé de soixante-dix-sept ans, adjoint au maire de Versailles, chevalier de la Légion d'honneur. qui a succombé après une courte maladie.

Au cours d'une prise d'armes qui s'est déroulée hier matin, le capitaine de gendarmerie Fabre a remis la médaille militaire au gendarme Le Goss, de la section de Versailles.

VÏLLIERS SUR MARNE. M. Georges Billard, âgé de vingt-deux ans. mécanicien. demeurant 25, avenue Pasteur, désespéré de ce que ses parents s'opposaient à son mariage, s'est tiré une balle de carabine dans la région du cœur. Il a été transporté dans un état grave à l'hôpital Saint-Antoine.

VIRY-CHAT!M.ON. A l'angle de la rue Carnot ,et de la route de Fontainebleau, une cycliste, Mme Amélie Granjeon, cinquante-cinq ans, demeurant 23, quai Gambetta. & Juvisy, a été heurtée par une automobile. Blessée à la tête. aux bras et souffrant de nombreuses contusions, elle a été transportée à la clinique de Juvisy. UNE BONNE ORTHOGRAPHE suffit pour aborder avantageusement les professions de comptable, sténo-dactylo. etc. Instruisez-vous chez vous. sans déplacement, en vous inscrivant à l'apprentissage professionnel créé par JAMET-BUFFEREAU. G. BILLIARD et CI', experts-comptables diplômés de t'Etat. 96. rue de Rivoli. & Paris. Demandez le programme gratuit n° 3.

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A le voir si gai

dirait-on un buveur d'eau ? n se réveille en chantant, le corpa reposé, prêt à fournir n'importe quel effort. Toute la journée, il conserve sa ga!té, son entrain rien ne l'abat. Son jugement est sûr, sa décision prompte, il est souple, alerte, vous ne lui donneriez certainement pas son âge. Que peut-il bien faire ? Il boit tout simplement de l'eau, de Rozana.

Cette eau, qui jaillit des flancs des monts d'Auvergne, doit ses propriétés vivifiantes, rajeunissantes, son < dynamisme à sa richesse exceptionnelle unique entre toutes les autres eaux minérales de table en deux sels indispensables à la vie, deux puissants toniques le magnésium et le calcium. Ces sels se complètent et se renforcent pour stimuler tous nos organes, régulariser, « harmoniaer toutes nos fonctions ils créent cette sensation de bien-être, cette impression de vigueur, de force calme, cette < euphorie comme l'appellent les médecins, que vous ne tarderez pas à éprouver si. pendant quelques jours, vous buvez & vos repas de l'eau de Rozana.

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L'AME ALLEMANDE Edmond Jaloux Du. <eM à ta réalité (Editions R..B. Correa) et La Balance aM<ee (Librairie Plon) André Suarès Gœt/tc, le grand Européen (EmilePaut, édit.) Jean Giraudoux Texte. choisis, réunis et présentés par René Lalou (Bernard Grasset, édit.) René Jouglet Frieda ou te Voyage allemand (Grasset)

Il est des écrivains qui cherchent, dès leurs premiers livres, à s'imposer au public par la violence. comme si la carrière littéraire avait quelque rapport avec celle des boxeurs, dont ils copient tes exploits et les moeurs. il.en est d'autres qui ne veulent qu'attirer des esprits capables de les comprendre. de les suivre et. mieux, de les aimer. Edmond Jaloux est de ceux-tà. Ce qui ne signifie pas que son oeuvre. déjà considérable. soit destinée à un petit nombre, c the happy few et s'adresse seutement à ces délicats que rien ne saurait satisfaire, dont parle le fabuliste. Ceux' qui font ce reproche à Edmond Jaloux ne l'ont pas bien lu.

Il est. au contraire. un auteur parfaitement accessible. qui a le sens des sourdu tragédies dans lesquelles se, débattent lea coeurs des hommes et qui accablent leurs destinées. Mais ses personnages, au lieu de se contenter, comme la majorité du troupeau, d'une existence fade et quotidienne. de se tourner vers 'des buts pratiques et des profits matériels, se meuvent dans un domaine intérieur fait d une passion. d'un chagrir ou d'un songe leurs regards sont dirigés non \lets le dehors. mais vers le dedans. Ce, sont des originaux. des fantaisistes..des siiencieux, qui passent leur temps à ruminer leurs idées. sans profit pour personne.' comme tous tes solitaires. Par ta. Edmond Jaloux est de' la lignée d'Hoffmann. Gérard de Nerval et Alain Fournier. Les titres mèmes de ses oeuvres le Reste est silence. les AnotM's perdues. Fumées dans la campagne. Soleils disparus. le euhf Homme au masque, marquent à la ;fois ses tend.mces et ses prédilections. 1Celui qu'il a doturé à son dernier recueil- d'études critiques sur la littérature aûemande Du rêve à la réalité, définit son oeuvre periionaelle mieux que tous tes commentaires. Si nous ouvrons son volume au chapitre dédié à Hoffmann, qui. grâce à la belle biographie de M. Jean Mist&r et au zéte de Jean Cassou. obtient en ce moment un regain de faveur en France. nous apprenons que. depuis l'âge de treize ans. Edmond Jaloux a lié amitié avec tes créatures féeriques du vieux magiciem allemand. Plus loin. dans le même recueil, à propos d'une attachante étude de Guy de Pourtalès sur Louis II de Bavière. Jaloux nous donne la clef des héros romanesques de la plupart de ses oeuvres e4 en particulier, de ce shizoide. Conrad Viverol, le principal personnage de son dernier roman la Balance faussée. Mais qu'est-ce qu'un shizoide ? Edmond Jaloux le définit ainsi « Excès de pudeur, sentiment peut-être faux de ta délicatesse, crainte instinctive de la réalité, une certaine paresse d'esprit. le désir de n'accepter que les choses d'un certain ordre

vraies ou non. voila ce qui tau tes shizoMes-B

IncontesMtMeni&nt. Conrad Vivcrol. petit fonctionnaire d'un ministère et auteur d'essais littéraires, qui fuit le temps présent. s'entoure d'objets qui lui rappellent des époques, disparues dans lesquelles il 'aime vivre qui est sujet à des hallucinatiotet, par instant, entend des voix, est un <hizo!de. Son éloignement de toute contingence est si fort qu'il n'aperçoit pas les'hhgers dont est* menacée sa maîtresse. 'ce<te curieuse I'rts Lennox. Américaine iateHcrtïeHe. qui sera tuée par la sœur folle déjà criminelle. .Pareil sujet fera tomber, espérons-te. ta'Sotte accusation.que M. Edmond Jaloux un amateur de nuances. un d'-ames. -Son sujet est même trop tCfWyaat-ânotre gré. car le roman eùt gagné à ne pas-faire de Berthe Viverol. la 'Soeur cHtaineite, une démente relevant piude'ja psychtâtrie que de la psychotogte. Mat! Edmond Jaloux parvient à tout ,fair.e passer dans son livre. passionnapf, sensible, baigné d'intelligence et de -poésie» L'au pourrait fui appliquer le jugement qu'il émet à propos de certaines ceovree allemandes, dont la lecture a, idtM. 'ënr!eni son âme. augmenté ses 'facu!tM'réceptives et fait communiquer facilement avec le monde.

.rieK;.6curdet.montrât! ta- place, chaque t&arphts ta littérature étrangère dans nos préoccupations actuelles. .'Edmond Jaloux, avec Louis Gillet, Benjamin Crémieux. Jean Cassou. Francis de M)o<MndM. Valéry Larbaud. Max Daireaux. peut revendiquer t honneur d'avoir suscité cette curiosité nécessaire chez tous ceux qui veulent voir clair dans 1 âme d'un autre peuple, car un peuple est. avant iout, une énigme morale « Le mot France et le mot Allemagne, a écrit Jean Giraudoux dans S'enedet le tnToustn. ne sont à peu près plus. et n'om jamais été:pour !<* monde, des expressions géographiques: ce sont des termes mo. .aux., s Il ne faut jamais t'oublier, pas plus-que cette autre vérité que la littérature seule est capable de nous expli.juMlMdit& termes moraux.

Edmond Jaloux note. chez les romanciers sHemande. d'autres parttculantés..qae leur .tetMee.au rêve et au lyrisme,' frères de ) musqué il souligne également en eux la présence d un réahsme brutal et la hantise de la métaphysique. Vue d une singulière justesse qu) nous aide à comprendre les Allemands de tous les temps. Si Gcethe fait exception, c est parce que ce sommet de l'intelligence ordonnée est unique dans les annales de t'intellectualité allemande; André Suarés nous a donné. là-dessus. dans son (cefAe. le qrand Euro-

44. t'eutUttoc du Peut Parisien, 1-1U- BLE ==== inédit

par XX (suite)

L villa morte

Quelques poules maigres et des porcs noirs circulaient en liberté.

François avisa un Cambodgien d'un assez-, beau type, aux yeux presque droite, à la chevelure noire fournie. Mon contremaître, te chef terrassler sur le terrain des fouilles dit Lech'a.rtre. n parle français.

Et ''adressant à l'homme

Pourquoi ne travaHie-t-on pas. à ,cette heure ?

'j.tndiène détourne son regard. travail est abandonné, dit-ii. pourquoi ? M. Lesûre n'est donc pfusci?

messieurs.

Quels deux messieurs ? demanda jacques,,avec impétuosité.

Le grand beau monsieur brun à mèche bianehë et le petlt gros trapu très )aid .vee des veux luisants comme ..ea cntMtrs., Marguertttt IM!. et-'teprodMCtion interdites en tous paya,

peen, des pages exaltées et convaincantes qu'il faut lire. Reconnaissons-te l'âme allemande nous reste déconcertante par ses contradictions ne réunit-elle pas la plus franche cordialité, les plus beaux dons d'effusion poétique avec l'impérieux besoin de sortir de soi-même, de s'emparer des forces élémentaires, de dominer le monde ? Il suffira. un jour. d'un mot d'ordre, d'un cri de ralliement pour que s'échappe Fange ou la bête. Dans les Textes chotts de Jean Giraudoux. réunis et présentés par René Lalou avec autant d'intelligence que de goût. Siegfried dénonce < les noces de lemagne avec !e globe, son amour physique de l'univers M. Jean Giraudoux sait ce dut il parle. Cela n'empêche pas son héros d'ajouter «Il Il serait excessif que, dans--une âme humaine où cohabitent les vices et les vertus les plus contraires. seul. le mot <: allemand et le mot frantais se refusent à composer, Mais composer comment, de quelle manière ? M. Giraudoux ne le dit pas et les plus sincères admirateurs de t'Attemagne Intellectuelle ils sont nombreux en France se prennent à douter que la chose soit possible. L'un d'entre eux. un romancier remarquable qui connait bien l'Allemagne. M. René Jouglet. nous rapporte, d'une tongue randonnée à travers les Alpes de la Bavière et du Tyrol. ses impressions dans- un livre des plus attachants Frieda ou le voyage allemand A coup sûr. la présence d'une femme amoureuse peut porter l'optimisme mais M. Jouglet ne semble pas avoir perdu à ses côtés tout esprit critique. Or il revient inquiet. mécontent, irrité. Certes, i) a été accueilli là-bas. comme à 'ses précédents voyages. par les mêmes chansons tyroliennes mais il s'y glissait de temps autre des fausses notes, ce qui est inusité de la part d'un orchestre allemand.

Mt René Jouglet ne cache pas ses appréhensions devant la préparation miti' taire du Reich. mais il veut espérer contre toute espérance, et il termine son pittoresque récit par un noble appel aux hommes de bonne volonté de l'Allemagne « pour ramener ta lumière dans ces heures de tragique éclipse t. L'avenir. seut. se chargera de répondre à M. !ouglet. Il nous semble toujours dangereux :le compter sur les autres hommes, sur. tout quand il s'agit dé se défendre. Mieux vaut puiser en soi. dans les racines de son sol. les forces nécessaires pour faire face à ceux qui veulent rayer le mot <: France terme moral, au grand livre de l'univers. Tout le reste est duperie. Jean VIGNAUD.

CeM< parait

Le procèa de notre époque,i par Louis Lièvre (Tallandier). Notre conftère Louis Lièvre a imaginé d'écrire le livre de ce que tous les gens de sens commun pensent depuis longtemps, mais sans l'exprimer ailleurs qu'à ia table du café ou au coin de leur feu, en près de deux cents pages dont là lecture est fructueuse. I1 fait donc le procès de l'époque, de sa politique, de son économie, de sa valeur morale et même ô contribuables de sa fiscalité. La crise est dans l'homme et dans la machine gouvernementale qu'il s'est donnée. Les abu que dénonce Louis Lièvre, ce. sont ceux dont nous souffrons chaque jour. A l'Etat. enfin réorganisé sur des bases précises, de veiller au respect de l'individu, de garantir sa liberté, de lui permettre une vie saine, seule qui puisse aujourd'hui sauver la civilisation. Toutes ces. vérités si nécessaires sont énoncées ici. sur le ton familier du moraliste et du sociologue, j'allais dire du médecin qui connaît assez son malade pour ne lui rien cacher de son diagnostic ni des remèdes qu'il lui propose.

Maurice BouRM-r.

L'Union des intérêts économiques et les élections sénatoriales M. Ernest Bittiet, ancien sénateur, président de l'Union des intérêts écoaemiquea, a adressé aux adhérents de ce groupement une circulaire concernait les élections sénatoriales. En voici les passages essentiels:

)Jans moins d'un mois, le 16 octobre, aura lieu le renouvellement d'un tiers des sénateurs. Mon devoir me dicte d'attirer votre attention sur l'importance de ce scrutin. Je le fais sans beaucoup d'illusions. sachant par expé-Irience que les élections sénatoriales ne passionnent pas l'opinion.

Cependant, le Sénat joue. au point de vue économique et financier, un rôle capital. Bien souvent, c'est lui qui radresse les erreurs commises par la Chambre des députés et atténue les etfets dangereux de certains textes de lois.

Ma présence, pendant sept ans, dans la Haute-Assemblée m'a permis d'y créer, à l'Union des intérêts économiques, des sympathies précieuses. C'est une première raison pour que les élections du 19 octobre ne nous laissent pas indifférents. Il en existe ''ne seconde. Jamais, sauf en 1914. noup n'avons vécu des heures aussi graves et aussi décisives crise économique. déficit budgétaire, menaces de l'Allemagne. veulerie nationale pèsent sur nous d'un poids inquiétant.

Il nous faut des parlementaires expérimentés. courageux, fermement pa triotes. La plus grande partie des séna tours sortants possèdent ces qualités. Aidez-nous à assurer la réélection df ceux d'entre eux qui méritent la confiance du pays. Aidez-nous à faire entrer au Sénat quelques hommes de valeur, dignes d'y figurer. &

Mong s'écria Liane. Je te reeonnais à cette description.

Mais l'autre ? murmura Lechartre, perplexe.

Se souvenant de ses précédents soupçons il songea

e Serait-ce Nespoulos ? »

Depuis quand ces messieurs étaient-ils à Sangkor ? demanda Jacques.

Le grand beau monsieur est arrivé Il y a un mois, envoyé, disait-i!. en mission archéologique. Il fut tout de suita au mieux avec M. Lesûre. à qui i: a donné de l'argent.. Etait-ce un Français ? demanda Lechartre.

Je ne crois pas. Grec plutôt. & C'est bien Nespoulos » songea Lechartre. Qu'est-ce que cela signi&e ? a

I1 demanda à voix haute, avec colère:

A l'arrivée de ces messieurs. !etravail t'arrêta alors ?

Oui. On travailla un peu. mais pour le grand monsieur seulement. D a emporté quelques fragments de sta- tues et une statuette de danseuse pa- rettte à celle que vous aviez déeou- jverte t'année dernière.

Il a découvert une Apsâra comme ta mienne ? s'écria Lechartre incr6- dule, c'est tmposaible

Si. monsieur J'étais là. Les ou- vriers creusaient depuis le matin. Tout à coup. Us ont amené au jour un fouillis de pierres sculptées et parmi ces pierres le grand monsieur et !e petit trapu si tatd ont trouvé une statuette de danseuse comme celle que vous appeliez Varouni.

Voilà qui est étrange. J'avais

Les conseils généraux félicitent M. Herriot Plusieurs assemblées départementales ont ouvert hier après-midi leur deuxième session de l'année 1932. Elles ont voté des adresses de vives félicitations à M. Edouard Herriot.

UN DISCOURS DE M. CH. DUMONT Jura, M. Charles Dumont, sénateur, ancien ministre, a été réélu aujourd'hui pour la douzième fois, à l'unanimité, président du conseil général. Dans son discours, M. Charles Dumont rappelle que le conseil général a pris, il y a plus de huit ans, la décision et est resté depuis huit ans fidèle à la décision prise de bannir les ordres du jour de caractère politique des discussions de l'assemblée départementale. Toutefois, l'équilibre du budget de l'Etat conditionnant l'exécution des programmes sur lesquels le conseil général doit délibérer, M. Charles Dumont conclut son discours par les considération suivantes

La recherche des moyens d'équilibre, c'est la tâche capitale durant les mois prochains. Le régime parlementaire va être mis à l'épreuve. Les hommes responsables au gouvernement et au Parlement auront-ils assez de force, d'ingéniosité d'audace dans l'esprit pour proportionner les dépenses aux recettes dans l'administration de l'Etat et dans l'exploitation des chemins de fer? Auront-ils assez de patriotisme pour ne plus consentir à des atermoiements qui rendent chaque jour plus difficile la tâche à remplir? Auront-ils assez de volonté et d'autorité pour obtenir l'assentiment de l'opinion publique aux mesures qu'ils jugeront les plus équitables et les plus efficaces pour le salut financier? S'ils échouaient, si le déneit s'aggravait encore en se prolongeant, si l'Etat était réduit à une suite d'emprunts non gagés qui ne tarderaient pas a devenir des emprunts à la petite semaine, puis des emprunts à la circulation, c'est la sécurité de l'épargne, c'est la puissance d'achat des traitements, pensions et salaires avec la valeur même de notre monnaie qui 1 seraient en péril. On a pardonné le franc à 20 centimes. Il était la conséquence de la guerre et de la dévastation de huit départements. Payer en francs à 32 centigrammes d'or c'était la 1 teneur en or du franc de Germinal les arrérages de 300 milliards de dettes intérieures, c'eût été écraser la production française sous le poids d'impôts intolérables. Mais le franc à moins de 6 centigrammes d'or c'est la teneur du franc de 192S quatorze ans après la fln de la guerre, ce serait la conséquence de l'imprévoyance dans les dépenses publiques et du manque de courage devant les mesures nécessaires du salut financier.

Puisque nous sommes à la veille d'élections sénatoriales, souhaitons que les élus du 16 octobre aient pour mandat d'être derrière le gouvernement pour le soutenir, et. au besoin, pour le pousser, dans l'effort urgent du rétaI blissement de l'équilibre budgétaire. Ni les améliorations rurales ou sociales, ni les entreprises d'outillage natiot nal ne pourraient être continuées, ni

l'équilibre des nuances départementales assuré si gouvernement et Parlement manquaient à leur devoir. C'est pourquoi, aujourd'hui, par exception, nous! pouvons émettre, je crois, un vote po!i-< tique et adresser au gouvernement, présidé par M. Edouard Herriot, nos félicitations pour ce qu'il a commencé, nos voeux pour qu'il achève le redressement financier.

Si le budget de 1933 ne devait pas être voté en équilibre, les délibérations que nous allons commencer et que dominera la préoccupation de la bonne gestion de noa finances départementales seraient vaines. Nous allons travailler avec confiance parce que nous savons que les engagements, pris d'abord en juillet devant le Sénat, puis, avant le vote de la conversion, devant les deux Chambres, seront tenus. Il y va de l'honnêteté de l'Etat français, autant que de l'autorité, et peut-être même de l'existence du régime parlementaire. Voici le vœu qui a été adopté «Le conseil général du Jura adresse au gouvernement que préside M. Edouard Herriot, ses félicitations pour le succès de la conversion en même temps que pour rengagement solennel, pris devant les Chambres, de faire voter en équilibre le budget de 1933, Comme l'immense majorité du pays, il fait confiance à M. Herriot et à ses collaborateurs pour choisir les moyens les plus justes et les plus efficaces d'un redressement financier sans lequel, avec la valeur de la monnaie. la puissance d'achat des traltements. pensions et salaires seraient remises sans cesse en discussion au grand dommage de la tranquillité publique, ans lequel aussi l'épargne et l'esprit d'épargne seraient mis en péril.

Sst<te-e(-0tse. L'assemblée dépar.tementale de Seine-et-Oise s'est réunie hier après-midi en deuxième session. Elle a procédé à la réélection dp son bureau sortant. Après le discours d'ouverture de M. Amiard, président, l'adresse suivante a été transmise au chef du gouvernement

« Le conseil général de Seine-et-Oise exprime à M. Edouard Herriot, président du Conseil, et à son gouvernement, dans lequel il est heureux de compter deux de ses élus, MM. Albert Dalimier et Raymond 'Patenôtre, ses vives félicitations.

Il constate avec satisfaction que les résultats obtenus jusqu'ici aux conférences de Lausanne, de Genève et de Stresa permettent les meilleures eapérances.

Il renouvelle sa confiance aux hommes qui assument les responsabilités du pouvoir, persuadé qu'ils continueront à s'inspirer des volontés de la nation pour réaliser le redressement Snancier et économique et pour poursuivre l'organisation de la paix a laquelle la France est profondément attachée dans la sécurité du pays. » Après l'adoption de ce voeu, M. Da. limier, ministre du Travail, a assuré ses collègues que le gouvernement s'efforcerait de réaliser les désirs de l'assemblée sur les deux points principaux qu'elle avait formulés.

découvert ta mienne dans un sa.nc- j tuaire clos, sur un autel. ce qui axpti- que qu'elle fût intacte, et non pêlemêle avec des frises brisées, dit l'archéologue pensif.

Cette histoire est louche, décréta Jacques.

Si c'était i'Aps&ra Varouni ? suggéra Liane.

Et quand a eu lieu cette fameuse découverte ? demanda encore François Lechartre.

Il y a trois jours, qu lendemain de l'arrivée du monsieur trapu et laid. Encore une machination de Mong! déclara Jacques. N'auraient-ils pas feint de découvrir l'Apsâra que Mong t'a volée et qu'il prétendait avoir vendue à Nespoulos ?

Simon serait donc complice ? murmura François. J'ai peine à ie croire.

Le mystère des &mes est Insondable, murmura Liane d'un ton sentencieux.

Où sont partis ces messieurs, sais-tu ? demanda François à l'indigène.

Celui-ci baissa les yeux, l'air sournois.

Je ne sais pas, dit-il.

Tu ne sais pas ou bien tu ne veux pas parter ? demanda Jacques sarcas- tique. L'homme rougit sous son hâle. Je n'ai rien à dire, nt-il obstiné. Les messieurs sont partis dans l'auto de M. Lesùre avant-hier.

Et M. Lesùre t'a ordonné de rea- ter tes bras croisés en son absence, ainsi que tes camarades ? Il n'a pas dit quand il serait de retour ?

Un discours de M. Georges Leygues Agen, 3 octobre (dép. Petit Pari.rien.) M. Georges Leygues, ministre de la Marine, a prononcé, aux fêtes de Casseneuil, un discours important dont voici les passages essentiels

L'abandon du plan Dawes et l'inexécution du plan Young, l'évacuation prématurée de Mayence, la crise mondiale, la fermeture des marchés extérieurs, l'inertie de notre marché, déprimé par la concurrence étrangère, nous ont placés dans une situation critout en déficit.

L'Italie importe eon bétail en France, l'Espagne ses fruits et son vin, les Etats-Unis et le Canada leur blé. Quand ces produits sont chez nous en surabondance et ne trouvent d'acheteurs qu'à bas prix, d'autres pays nous envoient manufacturés, l'Allemagne'nots expédie son charbon, son gros outillage, et nous relevons à son actif un excédent d'importations de 3.200.000.000 de francs.

Un tel régime nous conduirait rapidement à la ruine. Il faut réagir. Des sa constitution, le gouvernement s'est trouvé en face des problèmes extérieurs économiques et financiers les plus graves. Il en a résolu plusieurs et il a mis à l'étude les moyens les plus efflcaces pour défendre notre agriculture, notre industrie et notre commerce dont la prospérité est une des conditions essentielles de notre redressement économique et financier.

Il a inscrit aussi dans son pro- gramme la compression des dépenses publiques.

Pour accomplir cette œuvre de salut national, le concours de tous les Francals lui est indispensable.

Sur la politique étrangère, le président du Conseil s'est exprimé à Genève avec une netteté et une franchise qui ne laissent place à aucune équivoque. La sérénité et la modération de son langage n'en ont pas exclu la fermeté. En ouvrant la porte à ia conciliation, U n'a abandonné aucun des droits de la France.

Nous sommes pour le rapprochement des peuples, mais nous ne voulons pas être dupés. Nous voulons la paix, mais nous la voulons dans la sécurité. Nous sommes prêts à limiter nos armements, mais sous la réserve expresse que cette limitation sera générn!e, simultnnée et s'effectuera dans les conditions et selon lea principes posés par l'artMIe 8 et rartiole 16 du traité de Versailles.

D n'y aura de paix véritable que lors- que les peuples substitueront une forte solidarité d'intérêts à leurs vieilles riva- lités et s'engageront par un pacte d'assistance mutuelle à porter secours à celui d'entre eux qui sera injustement attaqué. Si elles n'ont pas cette garantie, il ne restera d'autres ressources aux nations qui veulent vivre que d'assurez leur défense par leurs propres moyens Pendant plus de dix ans, nous avons fait de grands sacrifices. « On ne nous en a su aucun gré <. a dit M. Edouard Herriot,

Nous avons diminué nos forces militaires jusqu'à l'extrême limite de ce que commandent la prudence et la raison. Notre marine a subi à Washington en 1921, à Londres en 1930 et en mars 1931 de graves dommages. Lui imposer de nouvelles réductions. lui demander d'interrompre son développement régulier, ce serait la mettre dans l'impossibilité de remplir sa mission, de maintenir la liberté de nos routes maritimes, d'assurer la protection de nos rivages et de défendre notre empire d'outre-mer.

Les événements ont dissipé les illu- sions que notre confiance dans la bonne volonté de nos ex-ennemis et l'habile diplomatie dont les mémoires de Stresemann ont dévoilé les ressorts avaient fait naitre.

Les désillusions ne nous feront pas perdre notre sang-froid et n'ébranleront pas notre volonté de donner aux problèmes internationaux des solutions pacifiques.

L'étranger n'est pas moins intéressé que nous-mêmes à l'assainissement moral du monde, à l'a.pa.isement des haines et au retour à la vie normale. Il sait bien que l'égalité des armements terrestres entraînera ipso foeto l'égalité des armements navals et que tout sera remis en question. Il n'ignore pas. selon le mot de Winston Churchill, que < la France est un facteur de sécurité La note britannique et les dernières déclarations de M. Hoover et de M. Stimson autorisent l'espoir.

M. Herriot, avec son calme et robuste bon sens, nous a ramenés au sentiment du réel. Il a rappelé que la politique de détente a produit d'excellents résultats à Lausanne et à Stresa il a affirmé sa résolution de la poursuivre. Sur le problème capital, celui du désarmement, il a exprimé la pensée intime et profonde du pays tout entier, en des termes d'une concision et d'une force saisissantes.

« C'est sur le respect intégral du traité de Versailles, a-t-ii dit, que la France entend fonder sa doctrine et sou action. Le pacte, rien que le pacte, tout le pacte» Il n'y a pas un mot à ajouter. La formule est définitive.

M. Queuille inaugurera dimanche un t'etea)jt électrique prêt de Brive Brive, 3 octobre (dép. Pbtit Parisien.) L'important réseau électrique d'Or gnac. qu'alimentent les usines du Saillant, sur la Vézère, sera inauguré dimanche par le ministre des P. T. T., entouré des parlementaires du département et d'un délégué du ministre de l'Agriculture. Après la cérémonie un banquet, présidé par M. Queuille. sera servi à Vignols.

Les obsèques du commandant Terra! ont eu lieu hier à Châlons

Châlons-sur-Marne, 3 octobre <'f. P. P.) Ce matin ont été célébrées, à l'hôpital militaire, les obsèques du commandant Terrai, chef du service des études du matériel de transmissions à Paris. décédé à la suite d'une maladie contractée au cours des manœuvres de Champagne.

Non. monsieur. Bien Je suis revenu à temps, à ce que je vois Ça va barder, je t'en réponds. Préviens tes ouvriers que. des aujourd'hui, on reprend le travail. Je ne tolérerai pas la moindre défection. Compris ?

Compris, monsieur, 8t l'homme subjugué en s'inclinant.

Il savait que lorsque M. Lechartre parlait sur ce ton de maître il ne fallait pas le contredire et encore moins désobéir.

Je ne- sais ce qui s'est pratiqué; ici en mon absence, dit Lechartre pen- sif quand l'homme eut disparu. Mais je sais que je vais mettre bon ordre à tout cela Je vous en réponds XXI

L'Aptarm

Jocelyne connaissait enfin le bon- heur. Voir André tous les jours, vivre auprès de lui, l'aider dans son travail constituaient pour eUe la félicité suprême.

Chaque matin. revêtue de la blouse d'innrmière, ses blonds cheveux en par. tie dissimulés sous la coiffe blanche eUe accompagnait le docteur Rivière dans ses visites aux malades, à travers les vastes salles claires, le long des lits de souffrance.

Sa grâce et son rayonnement apai- saient les malades, mettaient des .ou. rires sur leurs lèvres brûlées de fièvre. Ce matin-la. lorsque son fiancé la 'it paraitre dans le vestiaire, il déclara avec un tendre sourire Chère Jocelyne, je suis bousculé. voûtez-vous mo rendre le service, pen- j dant que je fais ma tournée, de vous

M. Justin Godart préside le congres_de chirurgie M. Justtn Godart, ministre de la Santé publique, a présidé, hier après- ) midi, 1a seance inaugurale du 41' congrès français de chirurgie.

Le ministre a été reçu par le président du congrès, le professeur Pierre Duval, titulaire d'une chaire de clinique chirurgicale à la Faculté de méde- j cine de Paris par MM. Cavalier, direc- teur de l'enseignement supérieur; Char- léty, recteur de l'académie de Paris Balthazard, doyen de la Faculté de médecine, par les représentants du corps de santé militaire, les membres du bureau de l'Académie de médecine et de nombreux professeurs des facultés de Paris et de province.

Au cours de l'allocution qu'il a prononcée à cette occasion, le ministre a rappelé la dette du pays « à l'égard du corps chirurgical français s. Evoquant le labeur accompli pendant la guerre par le service de santé, il dit notamment

Ce service put accomplir sa dure tâche parce qu'une âme J'unifia et l'éleva, forgée par la volonté et la pratique de la collaboration.

Les résultats bienfaisants de celle-ci n'ont paa tardé à se faire sentir. Dès que l'ordre fut établi, le nombre des opérations mutilantes dues aux infections des interventions tardives diminua de suite. 45 de nos grands mutilés sont des opérés des douze premiers mois de la guerre. Malgré tout, le bilan est lourd, révélant la masse des soins chirurgicaux qu'il a fallu assurer Nous comptons 93.585 grands mutilés dont, pour ne citer que quelques catégories. 13.843 amputés d'une cuisse, 9.000 amputés d'une jambe, 1.201 désarticulés d'une épaule, 9.045 amputés d'un bras, 3.200 amputés d'un avant-bras.

Si je cite ces chiffres impressionnants et douloureux, c'est pour faire mesurer la dette du pays à l'égard du corps chirurgical français, auquel j'apporte d'abord l'expression de ma reconnaissance. pour m'avoir aidé si efficacement durant la guerre.

LA "RENTRÉE" Les petits écoliers de Paris ont retrouvé le chemin des claases qu'ils avaient quittées un beau soir de juillet. Et avant de s'asseoir devant les pupitres où tant de générations ont inscrit leur passage, ils ont traversé la cour si longtemps délaissée où les maronniers perdent déjà leurs premières feuilles. Les jours qui ont précédé la « rentrée ont été pleine d'une animation fiévreuse. Il s'agissait d'aUer choisir au bazar les galoches et le tablier noir et aussi le cartable où sont enfermés la règle et le plumier, tes cahiers et le petit pain du goûter.

Voici donc les jeunes générations de France en face de leurs maitres, et la première classe commence dans un recueillement et un silence qui ne dureront peut-être pas bien longtemps. L'instituteur promène ses regards sur cee jeunes visages où il cherche à découvrir le reflet des jeunes âmes qu'il devra, une année durant, gouverner. Et puis, il prononce le petit discours d'usage, où sont promises les récompenses aux bons élèves et les justes punitions. aux autres.

La première récréation. C'est là que s'ébaucheront les premières sympathies et les premières rivalités. A 11 heures. on rentre déjeuner. Que d'histoires à dire L'après-midi. on reprend le chemin de l'école, et il semble que la rentrée soit déjà. une très ancienne formalité le pli est pris.

Au lycée, ce n'est plus la même atmosphère. Jeunes gens et jeunes ailes ne songent qu'à évoquer tes souv&nirs des proches vacances bains de mer, tennis et dancing, au casino, le soir. II est aussi fortement question du bachot, et les « recalés » de juillet pensent à leur prochain martyre. Les professeurs, par la lecture du livret scolaire. cherchent à se faire sur leurs nouveaux élèves une opinion que les premières interrogations viendront confirmer. Et les élèves, avec un eens critique déjà avisé, tâchent de découvrir ce que le profes- saur « a dans le ventre t. Ainsi, dans toute la France, une jeu- nesse studieuse recommence à se pencher sur ses livres, avec le regret déjà atténué des vacances passées et l'espoir iencore lointain des vacances à venir. j M. Antony Ratier ne se représente pas comme candidat aa Sénat Le secrétaire général de l'Alliance démocratique communiqué

Plusieurs journaux ont annoncé que M. Antony Ratier, ancien ministre, sénateur sortant de l'Indre, sollicitait le renouvellement de son mandat. Nous sommes autorisés à informer que, malgré les pressantes démarches tentées auprès de lui par tous te3 groupements républicains de l'Indre, M. Antony Ratier déclinait toute candidature. [M. Antony Ratier appartenait & la Haute Assemblée depuis 1894, et avait été constamment réélu depuis. Il était inscrit au groupe de ¡'Union républicaine.] Boutogue-sur-Aiet, 3 octobre 1932. Le poisson de Boutogne-aur-Mer que votre fournisseur vous offrira demain matin a été débarqué aujourd'hui des bateaux pêcheurs. Mangez du poisson MA HERNIE ?

JE N'Y PENSE PLUS Voi!à ce que disent tes mittiers de hernieux qui ont adopté la méthode du docteur Livet-Garigue, laquelle permet. sans opération, de vaincre les hernies réductibles, même volumineuses, sans avoir à subir la gêne des anciens bandages. Vous en aurez la preuve en demandant t'exposé de cette sérieuse découverte réalisée par un médeciu diplômé de la Faculté de Paria. Pour le recevoir discrètement, sans aucun frais ni engagement, envoyez simple.ment votre adresse à l'Institut Ortho- pédique de Paris (division 10), rue Eugène-Carrière, 7 bis à Paris

rendre sans retard à la chambre 21. On m'a amené cette nuit un grand malade, pas un indigène, un Européen. Un Français ?

Sans doute. I1 a attrapé la fièvre. des bois dans la jungle et, à la su te d'une mauvaise piqûre, sa jambe a tei lement enflé qu'on sera peut-être forcé. ai la gangrène s'y met, de ia lui couper. Le malheureux

Voyez comment il a passé la nuit, s'il a besoin de quelque chose, et fai.tes-lui prendre sa température. Docile, heureuse de se rendre utile. Jocelyne gagna d'un pas allègre la chambre indiquée, au bout d'un long couloir. Sur la porte Manche s'inscrivait en noir le chiffre 21.

Elle frappa d'un heurt léger, mais personne ne répondit.

Etonnée, elle tourna le bouton et entra dans ia pièce.

Sur l'étroit lit de fer que surmontait, au mur, un crucifix de bois noir orné d'une branche de buis, un homme dormait d'un sommeil agité. Sous les cheveux noirs striés d'une large mèche blanche, son visage était rouge et congestionné. Ses lèvres, gercées par la fièvre, s'entr'ouvraient pour lainer' échapper des paroles sans suite Je t'ai volée, la danseuse, oui, par vengeance. il m'avait cruellement in-' sutté. Elle est belle dans sa robe de pierre et ses bracelets d'or rouge.Jocelyne s'approcha, compatissante. et mit sa main sur le front du malade qui était brûlant.

L'homme ouvrit les yeux. de grands yeux de velours sombre, briUaatti. et contempla la jeune fille un long moment en silence.

CAUSERIE MEDICALE Surtout, Mesdames n'employez

que de l'iode naissant Le distingué gynécologue, docteur Jean Rousseau, de Paris, a remarquablement expose, dans le Petit Porstett du 20 septembre, le rôle antiseptique, revivifiant et cicatrisant de l'iode naissant dissous dans l'eau. Il a montré que pour les soins intimes, plus encore que pour tous soins d'hygiene, il faut se garder d'utiliser d'autre antiseptique que l'iode naissant dissous dans l'eau, et qu'il y va non seulement du bienêtre de la femme, mais encore de sa santé et par conséquent aussi de son charme et de sa beauté.

Ainsi que les savants et physiologistes l'ont récemment demontrte. seul l'iode naissait en solution convenable dans l'eau, non seulement tue les microbes mieux que tout autre antiseptique, mais encore respecte et de plus vivifie les cellules de défense et de réparation de l'organiame. Les résultats, que seul par conséquent l'iode naissant peut réaliser, sont

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20 Pour l'usage habituel, soins courants d'hygiène journalière (1 comprimé Viviode par litre d'eau tiède) maintien assuré de la bonne santé des organes féminins, alors que tout autre antiseptique tend à détruire cette santé par t'attaque et l'ulcération des muqueuses qu'amène fatalement leur emploi.

Vous voici donc, mesdames, bien averties. Evitez l'emploi des antiseptiques destructeurs des cellules. Em- ployez pour vos soins Intimes un ou deux petits comprimés Viviodo par litre d'eau. Seule, de tout ce qui existe, la solution instantanée ainsi obtenue assure une santé locale parfaite et vous savez combien votre santé générale en dépend

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20 ans sans appétit!

Maintenant on ne peut pas le rassasier.

« Mon mari n'ayant jamais été aussi bien portant, je m'empresse de vous écnre pour vous dire combien je trouve les Sels Kruschen 1 merveilleux.

a Depuis 20 ans que nous sommes mariés, je n'avais jamais entendu mon mari dire "J'ai faim" et depuis qu'il prend sa "petite dose" il me le dit tous les jours. J'en suis très contente. »

Mme M. Paris. Si vous manquez d'appétit, c'est que votre mécanisme interne est dérangé. L'un ou l'autre de vos organes foie, reins, inteshn, estomac n'accomptit pas correctement ses fonctions Vos sécrétions gastriques sont probablement insutïi santés ou bien vous gardez dans votre corps des déchets et toxines quai appauvrissent et empoisonnent votre' sang De là, votre mauvaise état senérat, votre manque d'appétit, votre faiblesse, vos trouhles et ma(aises. Car la santé dépend du sang

Puis. tout à coup, il murmura. exta- Rosie, vous êtes venue. Enfin. Il y a si longtemps que je vous atten- dais.

Jocelyne recula, effrayée. Que cet in connu prononçât le nom de sa mère la stupénait. Avait-elle bien entendu ?

Que dites-vous ? demanda.t-elle d'une voix faible.

Il répéta plus haut

Je rêvais de vous, Rosie. Je vous évoquais, sans oser espérer que ma j chimère prendrait corps. Vous ne me détestez donc plus ? Jocelyne balbutia, interdite Vous faites erreur, monsieur, je ne m'appelle pas Rosie. II reprocha, mécontent Pourquoi avez-vous pris son vi- sage alors ? Tous vos traits sont 'ceux de Rosie Lechartre. Vous êtes telle que je la vis pour la première fois, il y a vingt ans. Ce sont les mêmes yeux. ie meme nez, les mêmes boucles Mondes, la même expression puérile. Mme Lechartre est ma mère, ani non<;a Jocelyne prise au dépourvu. Voua la connaissez ? L'homme ne répondit pas. C'est donc cela. murmura-t-i! j déçu. Que faites-vous à mon chevet ? Je ne veux pas de votre présence. Il demanda brusquement avant qu'elle pût répondre

Où est Mme Lechartre ? Il faut que je lui parle. sans retard.

Monsieur, murmura Jocelyne tout à fait déconcertée par cette scène im- prévue, j'étais venue ici pour vous soi- gner et.

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et celui-ci est bon ou mauvais suivant que vos organes internes fonctionnent bien ou mai.

Kruschen vous redonnera vite de t'appétit, ainsi que cette délicieuse sensation de bien-être et de plénitude qui vous manque. Les différents sels qui le compostent ont une action bien déterminée sur chacun ne vos organes. Ils stimulent, doucement maisefficacement, foie. reLnsetintestin. il.. tcniiient Festomac et activent la digestion. Vous éliminez alors régulièrement tous résidus et poisons, y compris l'acide urique, cause reconnue des rhumatismes et de la goutte Vous ne s:)vex plus .ce que c'est que la constipation. Un sang nettoyé, pur et vigp; -eux circule dans vos veines, vous, vous sentez alerte, énergique, plein d'entrain. C'est une sensation indéfinissable de bien être la sensation Krusehen. Obtenez pour trois sous par jour cette dpticieuse .sensation tomme destinions d'autres, prenez dès demain votre petite dose" quotidienne Sels Kruschen, toute*, pharma. cies 9 frs 75 le flacon t6.frs 80 le t{randtlacon(sumsantpour)ujours

Ne vous occupez pas de moi. dit-il avec impatience. Je suis perdu, je la sais j'ai 40" et 5 dixièmes de fièvre. Appelez votre mère immédiatement. J'ai des révélations importantes à lui faire.

Subjuguée par ce ton d'autorité, Jocetyne sortit de la chambre, traversa en courant les blancs couloirs de l'hôpital, le jardin, et courut au petit pavillon que Mme Lechartre occupait avec ses filles, au milieu des fleurs exotiques. Rosie habillait Claire qui se débat. tait en riant. 9 Veux-tu être :;age, disait ta mère en essayant de faire une grosse voix, sinon je vais me fâcher.

A ce moment, Jocelyne entra comme une bombe dans la chambre, toute rose de sa course.

Maman, cria-t-elle essoufflée, il faut que tu viennes tout de suite, un malade te réclame.

Un malade ? murmura Rosie étonnée. Que me veut-il ?

Te parler immédiatement. H se croit perdu.

Mais pourquoi me demander, moi? Il te connait, it sait ton nom. Va vite, là-bas, chambre 21. Moi je terminerai la toilette de Claire.

Saisie d'une vague appréhension, Roste se dirigea vers la chambre 21. Sitôt la porte ouverte, eUe s'arrêta sur le seuil, interdite en reconnaiasant sur l'oreiller le visage rouge et congestionné de Simon Nespoulos. Les yeux du malade brillèrent d'un éclat inaccoutumé à la vue de Mme Lechartre.

(A eMMK-e.)


M. March&ndeau inaugure ta foire-commerciale de Reims ReiBM. 3 octobre (dépêche R<tMt.) de Reims, sous-secrétaire d'Etat à la pr6&i<)enca du Conseil. a préside cet ..près-midi. entouré des autorités et du conseil municipal, la foire commer,eialé organisée à l'occasion de la fête de la Saint-Rerut. Il a remis la croix de la Légion d'honneur au titre mHita,}re à M. Pierre Demaesnieire, négocunt à. Reims.

En tirant sur des e!Ients menaçants an débitant blease sa femme

Deux consommateurs sont éqalement atteints et le commerçant lui-même est assommé d'un coup de bouteille Angou!ème. 3 oct. (d. Petit r'uri&'tCK.) Dans un débit de Soyaux sestâ déroulée une scène sanglante. Le Patron, un Espagnol, M. P)a. aux prises avec plusieurs clients devenus menaçants, pria sa femme d'alfer lui Ii chercher un revolver. ce qu'elle nt. H. Pla, ayant éteint l'électricité, fit ttors feu à plusieurs reprises, au ;jugé. 1.0. première personne blessée, griéveaKnt:, fut Mme Pla, née Julia Hoir. soixante-deux ans, à qui une balle transperça le menton; on dut la transporter en hâte à l'hôpital d'Angouiême. Deux consommateurs furent egalcnifnt Mestét: tes ouvriers papetiers Ernest Pta.B'i, vingt-huit ans, qui eut l'épaule droite traversée par un projectile, et Marcel Péronnet, trente-huit ns. qui eut le bras droit traversé. D'autre part. l'aubergiste lui-même fut assommé d'un coup de bouteille par le jeune Robert Audoin, mécanicien.

La gendarmerie et le parquet se sont transportés sur tes lieux de la scène et procèdent à une enquête. L'état de Mine Pla parait très grave.

L'assassinat de Mme Quille Le meurtrier avait emprunté à sa victime l'argent avec lequel il se procura t'arme du crime

Nancy. 3 octobre (dë..PeMt Parisien,) Le parquet de Nancy s'est transporté ce tatin. à Crantenoy, pour y reconstituer le drame au cours duquel Mme Quille fut tuée à coups de revolver par son domestique Jean Xelot. Le meurtrier a fait des aveux. Il avait emprunté aux époux Quille une somme de 200 francs pour acheter à Nancy le pistolet automatique dont il se servit pour actompiir son forfait.

V!N GÉNÉREUX AU QUINQUINA

COURRIER DES *V Q r* AMATEURS DE. Mardi 4 octobre.

M/SOS FRANCAISES

POSTE PARtStM

12h.àHh..)n[ormationaetconcertdp musique enreistr

Lee Neees de Figaro (Mozart); Thaï%, air du mit-or (Masaenet): OMron, ouvertare (Weber): CineHorte Ruotttana (Mascagnt: C*TaUfria Bu<ttc*nt. sicilienne, solo de<totoneetf<'<Ma!ica&ni'

13 h. 30. disques pertnettan: d'Identifier 1ee divers parasites qui peuvent gêner une réception de T. S. F

Suite du concert Roméo et Juliette, valse (Gounod); L'italienne à Alger (Roaatnf): 'Le Cid, air de Chtmpne (Massenet); Le Rouet d'Omphale (Saint-Saëns): MttuoB, a Le Rôve de Des Gneux < itk<Be. sélection (L Delibes); <'entf)i d'HoffmtB* (Oftenbach) Mignon, Entr'acte(A. Thomas) Carmen, fantaisie tBizet): Le Mariage f.eeret (Cimarosa); Mt) Paitlasse, )nt'r'i'n".<zo et arioso (Leonde Daller (Saint-aëns).

l,3h..revu€<!etaores3e<'tum.mn. 13 h. 30. cours des valeurs de ia Bourse de Paris et informations.

19 h.. premières informations et revue de la pressa du soif.

On arrête, près de Saverne, deux braconniers qui, en 1919, avaient tué un garde-chasse L'un des meurtriers avait alors 12 ans Saverne, 3 oct. '<<ep. Petit Parisien.) Le 26 mai 1919 le garde-chasse Aimé Léonard rta.it tué dans :a vallée de Grand-Soldat. non loin de la maison for estière de Dunkelbach. Son corps, traversé par cinq baltes, ne fut retrouvé que cinq .jours plus tard. L'enquête aboutit à un non-lieu.

L'affaire était classée lorsque la police mobile recueillit, il y a quelques mois, certaines révélations intéressantes au sujet de ce crime. Elle chargea les inspecteurs Uhring et Fischesser de procédar à une nouvelle enquête. Celleci. menée avec diligence, a parfaitement réussi. Elle a permis l'arrests-- tion des deux frères Zell, domiciliés, l'un à Vasperwiller, l'autre à Grand- Soldat. Tous deux ont avoué leur crime. Le garde-chasse avait arrêté le plus! jfunt' des deux frères, ¡dors "agé de douze ans, parce qu'il l'avait trouvé'porteur d'un fusit de guerre allemand. Les frères Zell jurèrent de se vengez. Le 26 m.ti 191&, alors qu'il faisait sa ronde quotidienne dans le domaine du comte de Cure!. les braconniers lui tendirent une embuscade au lieudit Schrckentai. Dès qu'il fut à portée, ils tirèrent plusieurs coups de feu sur lui. La question se pose de savoir si les braconniers avaient des complices. Déféré:, au parquet de Saverne ,Léon et Florent Xîl ont été écroués,

LES M/CA:EF (.Nouveau danger!)

19 h. 5. concert de musqué enregistrée. Demi-heure e Wagner; Le Tannhtfuer, marche des Nobles; L'Or du Khm, air de Loge Ptrtitfti, < Enchantement du vendredi saint ?: Tristan et Yseuit, Mort d'Yseuit x: Ln Walkyrie, <: La Chevauchée des Walkyries) Le Crépuscule des Dtettx. marche funèbre.

19 h. 25, disques permettant d'identfnfr tes divers parasites qui peuvent géner une réception de T. S. F.

19 h. 30. concert de musique enregistrée organisé par la maison < Speiser t. 20 h.. concert offert par les <: Editions Suzanne Quentin a.

Au programme La Rose et 119)ranger, de Suzanne-Quentin et de Buxeuii: C'est & Gr<nelle, de Suzanne-Quentin et Paddy Pourquoi douter de mon cœur ? de SuzanneQuentin et Paddy.

X) h. 30. )0\)t'nai parlé du poste et informatidns.

M) h. 45. concert par t'orchestre du poste, avec le concours de Mlle Jeanne Lecuver. de t'Opéra, dans Enchantement (Maai'enet) Cœur fidèle (Brahms): Ah' qui brûla: d'amour (Tchaïkowsky); la :-luit (Rubinstein).

Ovetture de f Brumaire » (Massenctt. Le Vol du bourdon, extrait du <: Tzar Salt*n » (fUmsky-Koï'akow): {;ne nuit & Grenade. sélection (Kreutzer); C&st'e-X<'itic:tc, battet (Tseha!k0ws!<y): Tarente))e (S&int-Saëu.). pour flûte. clarinette et orchestre (M[. LavaUlotte et Linger): tm m«do Boouttrt (César Cui). sont la diree'

Comment J* cette

A notre avis, par sa douceur et son meilleur goût

UAXD une cigarette est douce–c'est-à-dire ni forte

ni amèt-c, mais fraîche et douce à la bouche 'est

un vrai plaisir et l'on en fume autant qu'on veut,,sans

avoir à s'en inquiéter.

Quand une cigarette a bon goût, j'entends: un goût

meilleur-sans être trop doux et quand son arome

est agréable-alors c'est un piaisir encore plus'grand.

Toutes les ressources de la technique sont mises à

contribution pour augmenter la douceur des Chester.

fields, en améliorer le goût et leur donner un agréable

arôme.

D'abord des var4étés sélectionnées de tabac en

feuille doux-américain et turc. Ensuite, on combine

et on recoupe ces tabacs pour obtenir à coup sûr une

douceur plus grande et un,goût meilleur. C'est pour-

quoi "Elles Satisfont." Bssayez-tes. Vous en serez

sûrement enchanté.

L'inhumation provisoire à Rochefort de l'ingénieur Lecok, victime du Persée Rochefort, 3 oct. (ëp. petit PnrMien.) Ce matin a eu lieu, au dépositofre du cimetière de Rochefort, l'inhumation provisoire de J'ingénieur Lecok. v)ctime de l'accident survenu à bord du Persée. Le corps arriva en gare a. 10 h. 30. Il fut placé aussitôt sur un fourgon des pompes funèbres qui le transporta directement au cimetière. Une auto contenant des amis suivait le corps. La famille de M. Lecok ne pourra, en effet, quitter Cherbourg quf dans quelques jours. A son arrivée à Rochefort aura lieu l'inhumation définitive du malheureux ingénieur.

tion de M. Théodore Mathieu; Jtotte. bal!et (Saint-Saëns); Chant d'amonr, deuxième suite de valses (J. Brahm.) Suite africaine (Lacome) Danse xymphontque n" 2 (Grieg); Joyeuse Marche (Chabrier). 22 h. 45, dernières informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 4o et 7 h. 30, culture physique.

7 h 45, disques.

12 h.. i'.ftaHe):He d ddger (Rossini) 1a cte.! cloches (Luigini) H<tbniteravalse (Waldteutel); Est cheminant (Gillet): l'Amoureuse .tt't'tode IFilipucci) les refr&tnE de M&yot: Sérénade badine (Gabriel yiarie) BercftMe (Henri Defosse) romfots les bas 6<eM (Messager) Traversée he«!'etMe (F'orent Schmitt) la Fête chez Thérèse (Reynaldo Halm).

18 h. 30, causerie agricole Les maladies des poules, par M. Jean Vimeux, docteur vétérinaire chronique thêâtrate, par Pierre Brisson.

19 h. 20, Marche <)tf<e (Mozart) Manon (Massenet) la Veillée de l'ange gardlen Afurc/te des petit soldats de plomb (Gabriel Pierné) la Habanera (Raoul Laparra) Marche française (Salnt-Saëns). 20 IL, Album de chansons en images Image d'Orient le Jft.')- des n)tten<a(to<M (Giazouuow) l'Oasis (Rirnsky-KorakoK); Ghetto (Darius Mtihaud) Images russes: XYtt' siècle (Jean Poncig).

20 h. 40. (chronique, par Pierre Seize Chanson d'amour (Schubert).

Une couturière de Saint-Mihiel gagne 5(M.OOO francs

Bar-le-Duc, 3 octobre Mcp. Petit Par.). Mme veuve Thiébault, couturière, domiciliée rue du Four. à Saint-Mihicl. vient d'être favorisée par le hasard. Une obligation da. CrMtf National 1923 qu'elle avait en sa possession est sortie au dernier tirage, remboursable à 500.000 francs.

Un aigle est tué par un chasseur de Seine-et-Marne

Provins. 3 octobre f<Jp. P. P.) Un chasseur de ViHiers-Saint-Georges, M. Daoust, a tué un aigle mesurant 1 m. 60 d'envergure.

TOUR EIFFEL (L445 m. 8). 13 heures, chroniques diverses.

17 h. 49, Journal parlé.

19 h. 30, Invitation & la valse (Weber) VtCM.); Vienne (Druia); Valse du pas des fleurs (Deiibes) ScheC-catse (Chabrier); Gotd «nd SH&er (Fr. Lehar): Valse triste (Sibelius); Dor-tt'atse)' (Léo Fâll); )M.ou)' printanier (0. Strauss); Valse en la mineur (Chopin) PtMtttt' of Sa!o)t!ë (Joyce): les Feuilles du matin (J. Strauss).

20 h. 30. concert (voir Paris-P. T. T.). PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 heures. informations.

12 h.. chroniques diverses.

18 h. 15. radio-journal.

19 h. 45. disques.

20 h. 15. causerie par M. Daniel .lugé, ingénieur causerie donnée sous les auspices de l'Union des grandes associations conseils dn vieux bricoleur.

20)i. 35: Re/i'eet'/meMotte; Nurem- berg, Dresde. Werder. Munich (Fioren: Schmitt) Concerto (Maurice Ravel) Habanera (Chabrier) le Ba! de BéafrtCf d'Este (Reyna!do Hahn); Prélude à l'aprèsanidi d'un faune (Debussy) Ballade (Fauré) StH/oMa brève (Inghetbrecht). R.ADIO-L. L. (370 m. 12 h. 30. concert. 19 h., Radio-Gazette.

RANO-VITUS 308 m.). 20 h. 30. concert. 21 h.. le J''retsch.t< (Weber): Don t<tû (Maasenct) Bt/t(T:/t.t/ (Puccini) Borts Godott'tou (Moussorgsky) prélude de la Traviata (Verdi); Scènes a[3a-

Les garçons de café lillois

contre la main-d'oeuvre étrangère LH!e, 3 octobre (<t(;p. Petit Parisien,) Les garçons limonadiers et restaurade Lille, accompagnési de M. Coutel, député, se sont rendus ce malin à ta préfecture pour demander qu'un con- j trôle révère soit exercé sur la maind'œuvre étrangère occupée dans ]a cor- poration. Ils e plaignent, en effet, de l'afftux de garçons belges, italiens, etc.. dans les établissements de la ville, alors que de nombreux garçons français sont sans emploi. M. Coutel a demandé que le décret réglementant la main-d'œuvre étrangère dans 1es industries privées soit appliqué àta. corporation. Le député poursuivra ses démar- chefs au ministère du Travail.

e'emttes (Massenet) Pe:MM et MeK.tande (Debussy) CaMso-.tettft (d'Ambrosio); Danse hongroise (Brahms) Adorable (Lemaire) MoMtmat'tre (Atexander) Tout ça c'est pour vous (Hauley) l'Aigle de Lille (Blankenburg) Rien qu'une danse (O'ynn). RADIO-LYON (287 m. 3). 20 h. 45, Encore cinquante centimes (Yvain) Louis X7r (Parès) A'Ma-Kosa (Romberg) Paganini (Lehar) Cavalerie More, Poète et Pnus<t;t (Suppé) Mireille (Counod) la jF!:t<e enchantée (Mozart) la Voix des chéxes (Goublier) Ma grand'mère (Duhamel) Détresse (Charpentier): le Tempe des lilas (Chausson); Tout en bleu (Pingault); AlleiUia du chemynot (Bruant) Quand les popiHofM (Gae)): ToMottrs (Mario Cazea). 22 heures, le Cftene et le Roseau (La Fontaine); le Barrage (Rostand); Prière à la lune (Gaillard); le Demt-Jfoxde (Duoas).

22 h. 30. danses.

RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. 30, 13 heures, 17 h. 30. 19 h. 30. concert. 20 h. 15. Faust (Gounod); Pelléas et MeHsande (Debussy); Pépita; ùfarchc d'York (Beethoven); Marche de MoMe (Rossini); Marche des petits soldats (Gaine); Vieux Camarades (Teike) j?c Ne<derta&M7- (Horzer) Valse des réguliers, ?7t;;stQMe (Parsons).

21 h.. la jf<M<*oKe (Audran) la Fille de Jfodante Augot (Lecoe) VerotHQMe (Messcger) !f C!oeA<'s de Co.'MOX.'fe (PlanQutte) s Veuve joyeuse (Lehar) Rip (Planquette) PM aur la toKie (Yvain)

Un conseiller général de la Côte-d'Or blessé dans un accident d'auto Dijon, 3 octobre (dép. Petit Parisien.) M. Beaudoin, vétérinaire à Dijon, conseiller général du canton de Gevrey-Chambertin. conduisait une automobile dans laquelle avaient pris place cinq autres personnes. Près de Sau)onla-Rue. la voiture, qui venait de Gevrey-Chambertin, s'écrasa contre un arbre.

Trois des voyageurs ont été blessés. M. Beaudoin a plusieurs côtes enfoncées M. Chtcheret, de J-<onvie. est contusionné la petite Jeannine Grandet. douze ans, grièvement atteinte à la tête. a été transportée dans une clinique de Dijon.

RECO AUX FAMILLES

Xm!e''e!mot (Gabaroche) le Ceeur y est Louis XIV (Parès-Van Parys) Kadubec (Yvain).

22 h., Vieilles AfoeM)- de pMrs le Gai t!/<Mt Au-dessus de la moKtac"e Comme le vent (Doru) Avec toi (Bentzky) Dans l'express (Naaemento) Jeux de po!o (Fetras) Tout dépend de voua (Henderson); le Temps .des tHd (Dixon) le Pâtre dea collines (Nichons) lr Record mterro'xptt (Howalt) le Secret d'une nuit (Vaissade). 23 h.. la Coquille (Porein) Amours fraOt!e< (Gauwin) VtetM le Tambour major (Varna) Fanfare de Crotoe aurore de chasse le Carton de Wtort (Noury) les Echos de Ftandre (Ja.coufmtn) Septuor (Saint-Saëns) Un soir (Héry) Muche (Cazeaux) » Beaux Yeux (IHescu). Valse du )tMrchattd d'oiseaux (Zet!er).

0 h.. musique anglaise ttt « créât <o be homme again (Gilbert) oe <mt!e (Wtse) Sho<t!'ds (Fried) JtfoUw (Golding); The deaert .0t (Romberg) Ro. r0, foHtM' along (Moll) Sie<)t 8ona (Colcord). .ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 12 Il.. le OM&!e hydraulique (Schubert) COMMM d'enfants (Btech) E e < t- s (Richard Strauss) Souvenir (Reyer) Légende K* 10 fDvorak) Dans Mireee (Kœnigsberger) Merinarena (Fuctk); !e PeMS<o:t<t (Suppé). 16 h.. Prefdc (Franck) Lieder du cycle RttA'<* (Marx) t'tie fobe très lente (Debusf!y) Troie He<t<r (Sief;)) Vee.!M e A'opoH (Liszt).

Abordé dans la mer du Nord par un cargo inconnu

un bateau danois coule

Son équipage qui avait vu Muter & temps dans le eanet du bord été recueilli quelques henrea plus tard par un bateau du port de Boato'ne-aar-Mr Boutorne-sur-Mer, 3 octobre (<!<?. P. P.) Le chalutier Ln jfo:t<te est entré au port. ce soir. à 18 h. 40, ayant à bord neuf naufragés danois. Voici d)t*M quelles circonstances le bateau bo«t&nnais recueillit ces hommes. A 22 heures, dimanche soir. le bateau danois ordor commandé M. Hansen et se dirigeant vers Thono (Danemark) fut abordé dans la mer du Nord par un cargo inconnu et subit, de ce fait, de graves avaries. M. Hajœen nt. faire les signaux de détresse. ]liais le navire abordeur, eans se soucier de L'accident qu'il avait occasionné, poursuivit sa route. M. Hansen vérifta son bateau et crut pouvoir gagner Yarmouth. Mais à la hauteur du point nommée Cross End. le JVord&or? N'enfonça rapidementet !e cap'itai!M et les huit hommes d'équipage eurent jeete le temps de sauter dans le .etjtct da bord. Quelques secondes plue tard. :e navire danois était englouti.

Il était à ce moment 2 h. 5. Les naufragés errèrent jusqu'à 6 h. 30 du matin, heure à laquelle ils furent tpeins par le chalutier La Mouette qui reprit la direction de Boulogne. M. Hajisen et les hommes de t'équipage aèrent rapatries par les soins de M. Huret. consul de Danemark à Boulogne.

DANS LES SERVICES GENERAUX D'ALSACE-LORRAINE

M. Sebitte. directeur des servie« généraux de police d'Alsace et de Lorraine, est admis à faire valoir ses droits à la retraite et est nommé directeur honoraire au ministère de l'Intérieur.

19 h.. le Roi. Charles (Unrath) H<M<M et Gretel (Humperdinck) C<tpWc<!<o <<<*<!« (Tchaikowsky) C h a « d'amour (Joh. Strauss); Rhapsodie hongroise no 2 (I,it) Dédicace (Schumann); Chottt (Meudeissohn) MtoMM* (ThomM) JoA'atMa (Michel)) le Comte dt L«a;«tt&co (Letmr).

DAVENTRY NATIONAL (1.SM m. <). 1 h.. orgue Nhoteboat (Kem) K<p<m< (Goyer) le Pardon de PïpernM! (Mtyerbeer) /tt einer te<)t<M KOM<Mtoret (tttymond) aptHoK 1. 2, 3. 4 (Schumnn) Sélection de musique de H<Btt<tei (A. 0'Henry) Marche mKtOtre /r<ntta<<e (S&int-Saëns) Dame Meratte (M*fqu4)M) Simple Aveu (Thome) Ste )«Mt<at«re <B. Coates) .PtHt et tes !<tt<tM des bois (N)ethke) Très jolie (WtMteufei) 0<moMeHe chic (Fletcher) SotM<e«<7' (Dfttt): Lo Pete (Welner-Keraten) ht Bofte d )tt<M<9ue dorée (Krome) Joie <f'<Mtte«!(Kreisler) le Prince étudiant (RombtT). 21 h. 20. Quatuor ett m< bémol (Moetrt): Deux esquisses (Goosaens) Scherzo du Quatuor à cordes (Franck) Quatuer <tt fa op. 3 no 5 (Haydn).

22 h. 4C, danses.


Avant JAKO, la lessive était pour moi une

pénible épreuve et me mettait les moins dans un

Maintenant ce cauchemar n'est plus qu'un

souvenir. JAKO m'aide et m'évite de frotter.

Grâce à ce produit étonnant, je fais ma

lessive beaucoup plus vite qu'ovont et sans aucun

mol. Mon linge, mes soieries, mes lainages sont

J'économise le savon et je n'use pas mon linge, plus

besoin même de faire bouillir; donc gain de temps et

suppreMton de fa buée malodorante dans ta maison.

Anttepttque, JAKO n est cependant ni toxique

L'Estomac est l'organe le pins important du corps humain, puisque c'est lui qui est chargé de transformer les aliments en produits assimiiaMes et de les répandre ensuite dans l'organisme pour y apporter la vie. D est donc indispensable de surveiller très sérieusement t'Estomac. et dans tous les cas de Gastrites, Dyspepsies, Entérites. Aigreurs, Renvois, Vomissements, Brûlures, Ballonnements, tnsomnies. Bâillements après les repas, de faire d'urgence appel aux Poudres de Cock. L'Efficacité des Poudres de Coch est immédiate elles assurent de suite une bonne digestion.

Grâce aux poudres de Cock, on mange avec goût. on digéra facilement n'importe quel aliment L'appétit revient, la lourdeur. l'oppression après les repas disparaissent la langue n'est plus chargée, l'haleine plus fétide. Les Poudres de Cock suppriment les cauchemars, tes insomnies, les maux de tête dus aux mauvaises digestions. L'Estomac. l'Intestin sont désinfectés. Les gaz. autrefois abondants, les alternatives de diarrhée et de constipation, tout cela disparaît. C'est en9n la santé qui est retrouvée. Docteur DEPIERRE.

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temeat cause par la splendeur des yeux. D'un buste impeccable, aux contours pun et ferme:, émane au contraire une séductipn durable.

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La revanche de l'âne en justice de paix Au cas de collision entre deux véhicules, le plus lourd est présume responsable

Quel poète au cceur tendre versera un pleur sur la raréfaction des ànes Chaque aube qui se lève voit diminuer leur nombre dans les rues de Paris. Dommage Ils avaient bien leur charme, pourtant, ces baudets mélancoliques qui trottaient menu entre tes deux bras d'une jardinière et aussi leurs lettres de noblesse. Sur leur échine, au temps jadis, les étudiants hissaient cérémonieusement le pape des fous. Et le grison de Sancho Pança n'a-t-il pas jeté sur sa confrérie un lustre magnifique ?

Mais, avec la marche des siècles, les progrès de la locomotion furent néfastes à la race aux longues oreilles. En triomphant du shevat. le chemin de fer et le mnway vainquirent du même coup son humble doublure. Cette défaite, l'automobile la consomma. Déchus de leur ancienne splendeur, relégués dans d'infimes emplois, figuration de théâtre, promenade d'enfants au Luxembourg, transport d'alcarazas par les rues, tes <f ministres font figure de curiosité dans la capitale. Nos descendants les considéreront presque comme des animaux préhistoriques. Et c'est un événement sans pareil qu'Aliboron. ou plutôt son spectre, puisse encore hanter aujourd'hui une audience de juge de paix.

Un âne si pacifique gémit à la barre le plaignant. Une bête qui aurait mangé ses carottes dans votre main, monsieur le iuge Ça ne demandait qu'à vivre. Et ce brutal de camionneur me l'a écrasé comme chair à pâté Je réclame justice.

Pardon proteste le chauffeur sur la sellette, votre carriole était au milieu de la chaussée. Est-ce ma faute si je t'ai accrochée en doublant ?

Allons donc Mon pauvre Martin tenait sa droite. selon son habitude, vu qu'il connaissait son code de la route mieux qu'un chrétien, monsieur le juge. D'ailleurs. c'est prouvé, archiprouvé par les témoins.

Hum les spectateurs de l'accident entendus n'incriminent, certes, pas l'âne, mais ils ne chargent point non plus le chauffeur. A les en croire, la fatalité seule est coupable. Or la fatalité n'a pas sa place en justice. On discute donc en droit. L'ânier est présumé responsable de sa bête. dit le chauffeur.

Oui, quand elle n'est pas attelée, réplique le demandeur. Mais, en l'espèce, elle était bien dans les brancards. Soit Puisque la collision a eu lieu entre deux véhicules, pourquoi le mien supporterait-il plutôt que le vôtre la responsabilité ?

Alors, vous mettez à égalité le pot de terre et le pot de fer? Ce n'est pas juste.

Non, ce ne serait guère équitable. Aussi le juge de paix adopte-t-il, en définitive, la thèse du plus faible. Pour n'avoir point su prouver la faute de sa victime, le camionneur s'entend condamner à payer les !.20& francs que valait l'âne de son vivant.

A la nouvelle de cette sentence, l'ombre de feu Martin ne manquera pas de braire de joie, aux Champs-Elysées des animaux. Car un âne, rancunier par nature, dolt bien attacher quelque saveur à une revanche, fût-elle posthume

Une Maison des invalides russes vient d'être créée à Nice

Nice, 3 octobre (dép. Petit Paris.) On sait qu'une colonie d'émigrés russes séjourne à Nice. Elle compte un certain nombre d'anciens combattants que leurs blessures empêchent de gagner leur vie en travaillant. C'est pourquoi la section des invalides et mutilés de guerre russes de Nice vient de créer, au quartier de Saint-Maurice, une maison de retraite dea invalides de guerre russes dénommée « Villa Rosette s où pourront trouver asile les anciens combattants.

Son inauguration vient d3 donner lieu à une cérémonie qu'a présidée l'archiprêtre Wladimir, de la cathédrale russe. et à laquelle assistaient, entre autres, le prince Serge Romansvrky, le duc d'Emchtenbug, le comte Tolstoi, de nombreux anciens officiers de l'armée du tsar, et les représentants du général Chedeville, commandant d'armes de Nice.

Près de Bordeaux, un résinier blesse grièvement an homme d'affaires et tente de se suicide

Bordeaux, 3 octobre (dép. Petit Paris.) Un drame dont on ne connaît pas encore exactement les mobiles s'est déroulé à Gazinet, quartier de Maguiche, commune de Pessac. M. Davant, homme d'affaires de M. Beaumartin, habite dans ce quartier une maison toute proche de celle de M. Ranclnan, résinter. qui est, lui aussi, au service de M. Beaumartin. Le résinier, qui était sorti de chez lui le matin avec son fusil, rencontra à quelque distance de son domicile M. Davant. Que se passat-il exactement entre les deux hommes? L'enquête de la gendarmerie éclaircira sans doute ce point demeuré encore obscur, puisque les deux acteurs du drame, grièvement blessés, n'ont pu encore donner de renseignements précis.

Tout ce que l'on sait pour l'instant, c'est que le résinier tira, presque à bout portant, un coup de fusil aur M. Davant, lequel, atteint grièvement à une épaule, a été transporté, après avoir reçu des soins, dans une clinique bordelaise où. l'on dut pratiquer l'amputation du bras. Quant à M. Rancinan. désespéré de l'acte qu'il venait de commettre. il s'est tiré lui-même deux coups de fusil sous le menton. La mâchoire fracassée, il a été transporté à l'hôpital Saint-André. où son état a été jugé très grave.

Les Français de l'étranger et tes associations provinciales de Paris

La <: Province française à Paris qui groupe les associations provincialea de Paria (président M. Charles Lallemand) et l' « Union amicale de leurs présidents t fprésident M' Henri Talamon), recevront. jeudi soir, 22, avenue de ['Opéra, tes Français de l'étranger, réunis dans la capitale à l'occasion de leur conrè.

Les groupes artistiques dea associations provinciales prêteront leur g r a c i e u x concours & cette soirée qui est placée sous le haut patronage d'honneur de ?iL Albert Lebrun, président de la République, presitent d'honneur dea unions précitées. Renseignementa et adhésions à M. Imbert, président des Enfants de l'Ain ». Maison de France, 101. avenue des ChatnpaPour l'Association de tous les peuples Hier. a eu lieu le déjeuner d'organisation de « la Section française de l'Association de tous les peuples », présidé par air Robert CahiH.

Au dessert, de courtes allocutions ont été prononcées par sir Robert Cahill, sir Evelyn Wrench et M. Noble Hall, pour exposer l'objet de l'Association de tous les peuplée t.

Sir Evelyn Wrench a dit notamment «Notre seul but est d'amener les peu.ples du monde A mieux se connattre pour mieux s'aimer. L'association ne fait aucune distinction de race, de claaee. de croyance. de couleur, et n'a aucune attache politique. Elle cherche à collaborer avec toutes les organisations qui travaillent à l'amitié mondiale.

Puis M. Noble HaU a levé son verre à la prospérité de la section française qu'il préaide, et a exhorté ses membres & s'unir étroitement selon les principes de solidarité de leur association.

La rentrée judiciaire

a donné lieu

à la cour et au tribunal aux cérémonies traditionnelles La rentrée judiciaire a donné lieu, hier, au Palais, à la traditionnelle cérémonie qui a été rétablie l'an dernier. Les conseillers se réunirent, en robes rouges, à la cour. sous la présidence de M. Eugène Dreyfus, M. DonatGuigue occupant, ainsi que le veut l'usage. le siège du ministère public. Les juges du tribunal se réunirent, de leur côté. à la première chambre civile sous la présidence de M. Frémicourt, M. Pressard représentant le parquet. Et les rites se déroulèrent immuables. Le bâtonnier Léouzon le Duc, à la tête du conseil de l'ordre, a prêté à la cour' le serment d'usage, devant non seulement les magistrats, mais des délégations du tribunal de commerce, de :a chambre des avoués, de la chambre des notaires et du tribunal militaire. Le garde des Sceaux. M. René Renoult, ainsi que MM. Camille Chautempb, Ju- lien Durand, Renard, préfet de la Seine, et Emmnuel Arago, chargé de mission au cabinet du président du Conseil, représentant M. Herriot. occupaient les fauteuils d'honneur. Eloge des morts. Mercuriale. Résumé de t'ceuvre accomplie et de l'oeuvre qui reste à accomplir que de procès encore des milliers restée en souffranee Ce déficit a tendance à augmenter et il appert du rapport du substitut Cournet qu'une fouie de fusticiables attendent des mois des années avant d'entendre prononcer l'arrêt qu'ils soUicitent. Au cours de la seule année écoulée, 1.413 procès en souffrance se sont ajoutés à ceux qui restaient pendants l'année précédente. C'est trop, et, une fois de plus. promesse a été faite de remédier à tant de l&nteur. Il eet vrai que tes affaires pénales se sont tristement multipliéas. La partie littéraire le discours traditionnel avait été confiée, cette année, à l'avocat général Siramy. que. si souvent, l'on entendit requérir à la cour d'assises. Le sujet choisi pouvait donner lieu à plusieurs volumes Au Parlement de Paris,- audiences et gens du rot. L'avocat général Siramy, qui sut résumer admirablement cette étude si vaste, lut son intéressant exposé, entouré d'appareils de prises de vues du cinéma parlant.

Ainsi se trouvait ouverte l'année judiciaire.

Le comité national de la C.G.T. Le comité national de la C. G. T. s'est réuni hier matin salle des coopérateurs, boulevard du Temple, sous la présidence de M. Pierre Vigne, secrétaire de la fédération des mineurs. M. Pujos, de l'Orne, et Mme Delabit, de la fédération des tabacs, l'assistaient.

La première séance fut de courte durée. M. Buisson, secrétaire adjoint de la C. G. T., eut tout juste le temps de faire un bref compte rendu des travaux du congrès des caisses ouvrières d'assurances sociales, qui vient de se tenir à Lille. Puis M. Jouhaux prit la parole. Ce fut uniquement pour déplorer la disparition des militants syndicalistes décédés depuis le dernier comité national. Le président associa à ses regrets le souvenir d'Albert Thomas, ex-directeur du B. I. T., et la séance fut levée en signe de deuil.

Aussitôt après déjeuner, on aborda l'examen des causes et de l'étendue de la crise économique. Ce fut, pour le secréta).-e confédéral. l'occasion de traiter t&nguement la question.

Dès le début de son diacoura. il tint à préciser que lorsque la C. G. T. afnrma qu'il s'agissait d'une crise de régime elle ne voulait pas dire que le régime dût s'écrouler et que, lorsqu'elle prônait le recours aux solutions internationales, eUe n'entendait point qu'on dût faire n des solutions nationales.

L'opinion de M. Jouhaux à laquelle adhèrent l'unanimité des délégués présents et que l'on doit, aujourd'hui, recourir à des moyens différente de ceux du )BMe pi6ut- résoudre les difncultés presentes et s'inspirer de la situation internationale pour se prononcer sur les solutions nationales envisagées. Puis M. Jouhaux parla du chômage qui, dit-il, ae modifie de telle sorte qu'au fur et à mesure que diminue le nombre des chômeurs partielt. celui des chômeurs complets augmente.

Le secrétaire confédéral ne voit, pour l'instant du moins, d'autre remède que la prompte réaUsation de la semaine de quarante heures. Seulement, il souligne que les salaires ne doivent pas être touchés. Il faut. d'après lui, que le gain des travillaurs demeure intact faute de voir encore s'aggraver la crise de sous- consommation. Outre la diminution de la durée de travail, pour laqueJle la C. G. T. compte demander sans retard l'appui du Parlement, M. Jouhaux entrevoit comme remède à la crise l'établissement d'un vaste plan de grands travaux et d'outillage internationaux.

De nombreux délégués prirent la parole après le secrétaire confédéral. L'un pour réclamer la réduction du temps de travaU. surtout là où sont introduites des machines à grand rendement un autre pour s'élever contre !'emploi des retraités dans dea places que pourraient occuper des chômeurs, etc. Tous, après la réponse que leur nt M. Jouhaux, tombèrent d'accord pour reconnaitre que l'aide des syndicats est indispensable pour établir dea rapporta précis, bse sur laquelle pourrait s'appuyer une action sérieuse de la C. G. T. Deux inaugurations M. Julien Durand, ministre du Commerce et de l'Industrie, s'est fait représenter hier par M. Ettori, son chef de cabinet, à l'inauguration de l'exposition organisée par la chambre syndicale de la bijouterie de fantaisie.

Le ministre a été, en outre, représenté par M. Roger Picard, directeur du cabinet, à l'inauguration du nouveau siège de la chambre syndicale des négociants en porcelaines et cristaux de France.

Le concoars de géographie économique des écoles d'arts et métiers Le sous-secrétariat d'Etat vient de publier la liste des lauréats du concours général de géographie économique de 1932 entre les élèves de deuxième année des écoles nationales d'arts et métiers Le premier prix a été 'décerné à M. Pierre Antier, de l'école d'Angers le second prix, à M. Joulot, de recelé de Lille le troisième prix, à M. Kropp, de l'école de Ch&Ions.

La police intervient

chez en ministre plénipotentiaire Pour expulser deux domestique* ivre* qui chutaient du scandale

Le commandant baroque, ministre plénipotentiaire. conseiller à m légation d'Haïti, demeurant 38, rue Ribeira. a dû demander l'autre soir i'interventtan des gardiens de la paix pour expulser de chez lui un valet de chambre, Victor Ozano et sa femme, Augustine, domiciliés tous deux 33, tue de Torcy. Le couple causait du aeanda.te et Émettait ta prétention de passer [a nuit ont été invités à se présenter au eomtr.'asa.riat d'Auteuil, afin d'indiquer les raiaonf de leur singulière attitude.

MISE EN LIBERTÉ Faisant droit à ia demande de M* Marcel Caen, M. Verdier, juge d'instruction. a signé la mise en liberté provisoire le chauffeur Le Dilhuit qui, le dimanche 25 septembre, route d'Orléans, à la Grange-Ory, à CachM, renversa avec son car plusieurs automobiles. blessant un grand nombre de personnes.

Cette mesure a été prise en raison des bons renseignements fournis sur )'incn'Ipé.

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OBJETS PERDUS <r Ils m'appartiennent pas, au bout d'un an et un jour, à celui qui les trouve, dit le juge de paix. Le propriétaire peut les revendiquer pendant trois ans Monsieur le juge, explique en justice de paix cette dame élégante, j'ai perdu, il y a deux ans environ, une broche en or sertie de brillants, d'une valeur, alors, de 999 francs. Or, Il y a un mois, dans un magasin. ayant acheté divers objets, je passais & la caisse pour payer. Queues ne furent pas ma stupéfaction et ma joie' en reconnaissant ma broche sur le corsage de la caissière. J'ai fait toutes tes démarches amiables, jusqu'à la conciliation, auprès de cette caissière, pour obtenir la restitution de ma broche. Madame refuse obstinément de me la rendre.

Monsieur le juge, répond la caissière assignée, j'ai, en effet, trouvé la broche en or que voici, il y a peutêtre deux ans, sinon plus, au pied d'un banc des Tuileries. Je l'ai remise honnêtement au bureau des objets trouvés, à la préfecture de police, où l'on m'a délivré un reçu. Entre temps, j'avais appris que tout objet trouvé, déposé aux bureaux de la préfecture revenait de droit à celui qui t'avait trouvé, s'il n'avait pas été reclamé par le propriétaire, au bout d'un an et un jour. J'ai laissé s'écouler treize ùlois de délai. Je me suis alors rendue à la préfecture, où on m'a mis en possession de la broche, contre mon reçu. Je pense, de bonne foi, qu'elle m'appartient.

Je ne suis pas juge des raisons pour lesquelles, dit le magistrat, la préfecture remet d'après vous. car personnellement j'ignore ce règlement administratif au bout d'un an et un jour les objets perdus à celui qui laa a trouvés. Sans doute estime-t-elle, et c'est bien pensé, qu'au bout de ce long délai le propriétaire de l'objet perdu aurait pu faire toutes diligences pour t'aUer réclamer. Et il est évident que la préfecture n'est pas un gardemeubles qui peut indéfiniment conserver les objets perdus qu'on ne réclame pas. Ses locaux n'y suturaient pas. Il faut bien qu'eNe s'en débarrasse. Et il semble que ses règlements suffisent à sauvegarder tous les droits. Mais ces règlements ne sauraient faire échec, & l'égard du propriétaire d'un objet perdu, aux dispositions de l'article 2.279 2 du code civil, qui stipule que « celui qui a perdu une chose peut la revendiquer pendant trois ans à compter du jour de la perte, contre celui dans les mains duquel il la trouve t.

Je demande alors que Madame. s'écrie la caissière, prouve que cette broche lui appartenait au moment où je l'ai trouvée, il y a deux ans.

Demande légitime, consent le juge. Pouvez-vous faire cette preuve ? dit-il à la plaignante.

Voici la facture d'achat, réplique celle-ci.

La caissière s'en empare, t'examine attentivement. On comprend qu'il lui cet pénible de ne pas conserver un bijou qui lui a coûté si peu la seule peine de se baisser pour le ramasser. Enfin, avec un soupir, elle se résigne. Voici la broche, monsieur le juge.

Et le juge rend la broche à sa propriétaire, qui la prend et ajoute Et les frais ? monsieur le juge. J'ai plus de 50 francs de frais. Bah réplique le juge. Après tout, sans madame, et le hasard généreux, je le veux bien. peut-être n'auriez-vous jamais retrouvé votre broche. Consentez que vos frais représentent la commission ou la récompense que vous auriez donnée à celui ou celle qui vous aurait rapporté, votre broche perdue. Et puis, entre nous, vous auriez bien pu aller voir au bureau des objets perdus, dans le temps où madame a porté votre broche. Elle a eu des dérangements. Oui, mais depuis près d'un an, elle s'est servie de la broche. Ça fait riche. Mais vous avez raison,, monsieur le juge. Je garde mes frais. Et après tout, voici 50 francs pour madame. si elle me permet de tes lui offrir.

Tout est donc bien qui finit bien, et sans jugement, conclut le juge. Paul LAMOLOU.

LES LOCAUX SCOLAIRES M. Louis Gélis, député de Paris, vient d'aviser le président de ta Chambre que dès la rentrée, il déposera une demande d'interpeUation sur la rentrée des écoles primaires et secondaires en général, la pénurie des étaMiseementj scolaires à Paris et le département de la Seine et. enfin, sur les répercussions de certaines circulaires du ministre de l'Education nationale.

CONCERTS PUBLICS Cet après-midi à 14 h. 30

Luxembottrt. Association des musiciens chômeurs, avec le concours de M. Jean d'Arrai. du Casino de Nice. Œuvres de Wagner, Beethoven, Gluck, Bizet. Mas- aenet. Nrahms. Guiraud et Offenbach. .et ce t«tr à 21 heurt*

place L*f*yette. Harmonie municipale du X. (M. Lemahieu). Le programme de et concert ne nous est pas parvenu.

Et pourtant combien de fois t'être déjà JeenJu de jouer à fa guerre t Mais m'man. en jouait pat à la guerre. en jouait aux tnanoturet.

M. Patenôtre préside le congre* des stomatologistes français

M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat a l'Economie nationa'e, accompagné de M. Lucien Bauzin, directeur de son cabinet, a présidé, hier matin, au petit amphithéâtre de ta Faculté de médecine de Paris, la séance inaugurale du 7. congrès des stomato-

to){istea français. JJ a prononce, a cène occasion, une allocution du plus haut intérêt.

A LA SOCIETE NATIONALE D'ENCOURAGEMENT AU BIEN Comme chaque année à pareille époque, la Société nationale d'encouragement au bien, reconnue d'utilité publique, procède au recrutement des membres correspondants chargés de la représenter en France (Paris excepté), aux colonies, pays de protectorat et même à l'étranger.

Lea sociétaires ou les personnes qui le deviendront et qui désireraient remplir cette mission bénévole sont invités à s'adresser à M. René Lapierre, secrétaire général.

Les combattants parisiens ont tenu leur conseil général L'Association parisienne des anciens combattants ut victimes de ia guerre a réuni. hier après-midi, sous la présidence de M. Léon Maria. son conseil général. Diverses décisions ont été prises au cours de cette réunion. En premier lieu, il a été convenu de combattre énergiquement toute nouvelle disposition qui porterait une atteinte quelconque au régime actuel des pensions d'invalidité et de la retraite des combattants. Le conseil général s'est, de plus, déclaré favorable à l'institution d'une caisse des pensions, dont la création permettrait d'alléger considérablement les charges budgétaires. II s'est, ensuit.). occupé du retard apporté à la délivrance de la carte du combattant et des consé- quences angoissantes du chômage, donnant mandat à son bureau d'intervenir auprès des pouvoirs publics afin que ces ques- tions trouvent une solution urgente. Lei conseil a aussi tenu à manifester le mécon- tentement des anciens combattants devant la lenteur et la mauvaise répartition des logements dans les habitations à bon mar- ché.

Enfin, t'assemblée a pris note avec satisfaction de l'excellente situation morale et financière de l'association et plus particu- tiërement de la création d'une société de secours mutuels.

FAït.UTHS. Boulonneries réunies. 153. rue Marcadet. puis 1, rue d'Enghien. Robert Nicolle, alimentation. 1, avenue de Corbera. André Perronnet. tapissier. 56, avenue de la République. Ledour, coiffeur, 21, rue de Malte. Fajvel Bluman, coiffeur. 10, rue Ferdinand-Duval. Léon Mirlesse et Alexandre KousnctzoC (en iiquid.), constructions mécaniques, < Société d'Etudes et d'Exécution S. E. T. E. X., à. Issy-les-Mouiineaux. 52 bis, rue Hoche. Veuve Balet, née Alphonsine Grosjean, éptcerie-hCte). à Saint-Maur. quai de la Pie. Harold Cavoit, appareils de chauffage. 6 bis, rue des Ecoles. Reginald Anley, thé, 12. cité Trévise, puis épicerie « Anglo-American Provision Stores », 17, rue de Longchamp. Jean Dubernat, louage de taxis, 180, rue Natinale. Les Hebdomadaires Modernes, ca- pital 600.000 francs, 23, rue du Caire. Comptoir industriel, agricole et minier, capital 500,000 francs. 83, avenue de la Grande-Armée. Henri Geteedts. courtier en marchandises. 1, cité Riverin. Société de Constructions Multicellulaires, capital 3 minions. 4, boulevard des Capucine: Veuve Spigna, née Elide Teti, atimeutation, 45, rue des Trois-Frères, artuetiement sans domicile connu. Marguerite GutUouet, papeterie, à Saint-Mandé. 2, rue Viteau. act. s. d. c. Jutes Quinard. toiies et T. S. F « Omnium Commercial 12, rue Blanche, puis à Courbevoie, 106, rue de Bécon, enfin à Argenteuil. 2. rue des Balsamines. Urbain Renault, garage Métropole, à Boulogne-sur-Seine, 30 bis, rue de l'Est, act. s. d. c. Lucien Feisei. bijoutier, 61, boulevard Ponlatowshi. Henri Vaudeweghe, commissionnaire en marchandises, 20, boulevard Barb'' Société Maleval et Vacher, capital od.UOO franc, autos. 19, rue Claude-Bernard, puis 9, rue de Rivoii. André Alexandre, agent de charbonnages, 51, rue Monsieur-le- Prince. Marcel Boulbain et Cie, capital MOOO francs, appareils indicateurs de location pour sièges de théâtres, à SaintMaur-des-Fossés, 25, avenue Emile-Zola, puis à Paris, 64, rue de Gergovie. Marcel Boulbain. appareils < Borna '). reproduction de son, 64, rue de Gergovie. Di Carlo et Gavoret. chaudronnerie, à Fontenay-sous-Bois, 45, rue du Plateau. Roger Marthe, tissus. 35, rue des PetitsChamps. La Maison, capital 1.500.000 francs. 97, rue de Rome. Septai Lévy, fourrures, 169. rue Saint-Honoré. Joseph de Craecker. phonographes, 1, rue d'Alger. Auguste Champeil, meubles, à Montreuil-sous-Bois. 184. rue de Paris. Veuve Edouard Chevallier, née Thérèse Droal. tapisseries anciennes, 92. rue de Richelieu. Maurice Fuchs, cycles, au Pré-Saint-Gervais, 33, rue de Paris, act. s. d. c. Adrien Scemana, dit Mac Same, Apparelllage général radio-électrique, 34, avenue de Clichy. act. s. d. c. Banque Pariugaux. capital 1.250.000 francs, 21. boulevard Montmartre, act. s. d. c.

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Une femmc ravie, au théâtre de Paris Une femme ravic, dont la première représentation aura lieu ce soir, est la septième pièce que M. Louis Verneuil écrit pour Mme Elvire Popesco. Rappelons que sur cette mème scène de la rue Blanche Mme Elvire Popesco et M. Louis Verneuil furent les protagonistes de Tx m'épouseras, de ornant de Madame Vidal, de la Course à l'Etoile et de Afa cotMt*K de Vof:0t!<e Une /ewm< r<tte est une pièce en quatre actes qui se déroulera dans deux décors le salon d'un hôtel particulier à Neuilly et urne grande salle dans un château en province. Les deux principaux rôles seront créés par Mme Elvire Popesco et M. Louis Verneuil, qui, pour la première fois depuis quatre ans, joueront ensemble dans une pièce nouvelle. Le troisième rôle important. rendu libre par le grave accident de M. André Lefaur, sera créé par M. Jean Périer. La distribution sera complétée par MM. Gustave Gallet, Marcel Carpentier. Lucien Brulé et Mme Marguerite Ducouret. THEATRES

AUJOURD'HUI. Th. de Paris. 2 h. 45. générale d'U'te femme fume, comédie en quatre actes de M. Louis Verneuil; 8 h. 45, première. Studio des Champs-Elysées, 9 h.. générale de Sortilèges, pièce en quatre actes et dix tableaux de M. H.-R. Lenormand. Michodière, 8 h. 30, première de la F!e)tr des poi8, comédie en quatre actes de M. Edouard Bourdet. Gatté-Lyrique, 8 h. 15, première (reprise) de la Juive, opéra en cinq actes de Scribe, musique de F. Halevy. Cluny, 8 h. 45, reprise du Bépuin de la .anrntooM, vaudeville en trois actes de M. Paul Murio.

0- OPERA, Demain, M. J.-E. Szyfer dirigera la représentation du Coq d'or et M. Fr. Ruhimann celle de Copp<H<t. o- COMEDIE-FRANÇAISE. M. Denis d'Inès fera, demain soir, sa rentrée dans le rôle de M. Pélisater, des Grands GaffotM, aux côtés de MM. Claude Lehmann, Jean Valcourt et Mme Lherbay. Le spectacle sera complété par la Jalousie, que joueront MM. Alexandre. Charles Granva). Jacques Guilhène, Lucien Dubosq, Le Marchand Mmes Suzanne Devoyod. Gabrielle Robinne, Edwige Feuillère et Marcelle Brou.

-o- ODEON. Pour ne pas se rencontrer avec l'Ateller, la direction remet au mardi 11 octobre. en soirée, la présentation à la critique de Dox JaM, l'homme de désirs, que la troupe du Second Théâtre Français et M. Romuald Joubé ont créé cet été au théâtre du Comminge.

-o- GAITE-LYRIQUE. Mlle Renée Camia, de l'Opéra-Comique, fera sa rentrée vendredi soir dans la rôle d'Annette de Chanson d'nmoMf. M. Henri Fabert, de l'Opéra, spécialement engagé, reprendra te rôle de Schubert qu'il a créé.

-o- THEATRE MOGADOR. Aprèsdemain jeudi, à 2 h. 30, matinée du grand spectacle d'Erik Charell, l'Auberge du Chet;a<-Biattc. avec M. Georges Milton en tête d'une éclatante interprétation.

-o- PALAIS-ROYAL La Mai8on d'en face, Jane Renouardt, Louvigny. avec DuvaHés et Paui Faivrc. Jeudi. matinfe à 3 h. o- THEATRE D'ACTION INTERNATIONAL. M. Le Danois, directeur, maintient la date du 7 octobre pour la répétition générale de Miracle A VerdMn. -o- COURS GRATUITS. M. Jean d'Yd reprend "es cours gratuits de diction et d'art théttral (25' année) le jeudi 6 courant, de 5 à 7 heures, a la mairie du IV arrondissement, place Baudoyer.

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Dirigé par M. Pierre Monteux. l'Or. chestre Symphonique de Paris a été. dimanche, ta première de nos associations à reprendre le cours de ses concerts. A assistance innombrable qui se pressait dans l'immense vaisseau de la salle Pteyel. Il y avait plusieurs raisons le public avait plaisir à reprendre contact avec la musique dont été ) l'avait sevré la séance de l'Orchestre Symphonique étant la seule. les amateurs ne s'étaient pas éparpillés enfin. le programme était vraiment spten

dide. composé qu'il était en majeure partie de chefs-d'œuvre consacrés et exécutés avec le concours d'un virtuose des plus justement appréciés. Jacques Thibaud Chefs-d Œuvre. voilà le grand mot tâche. Les amateurs de musique je ne dis pas les techniciens sont. comme ceux qui fréquentent nos théâtres lyriques, des gens qui aiment ce qu'ils connaissent et n'aiment que cela. Les problèmes d'algèbre posés par nos compositeurs modernes les trouvent indifférents les uns. l'oreille agacée ou blessée les autres: beaucoup .s'abstiennent de paraître à ces séances qui ne sont même pas de combat. Ces concerts-là se renouvellent souvent leur extravagance n'attire plus et même etie éloigne et cepettdant, le chef d'orchestre est obligé de renouveler son répertoire et de dénicher des auteurs inédits cruel dilemme!

Ceci dit. it faut constater que le premier menu de )'0. S. P. était de choix et a été supérieurement interprété c'était la classique ouverture d'Egmont, de Beethoven. le Prélude !'aprés-m<dt d'un faune, de Debussy, ainsi que la Pefroucnta, de Strawinsky. couvres qui, jadis, ont soulevé des polémiques et qui planent aujourd'hui dans le radieux firmament des pages maîtresses. Avec quel rythme, avec quelle élégante précision M. Pierre Monteux les a conduites Quant à Jacques Thibaud, dans le suave Concerto en ré de Mozart, dans l'éloquent Poème de Chausson, dans la Habanera de SaintSaëns. il a montré la virtuosité, la sonorité. le style du grand artiste qu'il :st depuis toujours.

Un nouvel orchestre symphonique nous est né la compagnie Pathé-Natan, pour rehausser le niveau et la qualité de ses enregistrements qui accompagnent le cinéma. a recruté un ensemble d'exécutants de premier ordre elle veut présenter aussi ces instrumentistes en de grands concerts. La première manifestation vient d'avoir heu mardi dernier avec un programme successivement dirigé par M. Maurice Jaubert et. à titre d'exception, par M. a dimir Gotschmann. M Jaubert est un jeune compositeur qui a des disposidons, en attendant d'avoir de t'acquis il a correctement conduit la fameuse Suite en ré de Bach. M. Golschmann a fait rutiler le Capriccio espagnol de Rimsky-Korsako il a mis toute J'atmosphère voulue de suavité voluptueuse au service du Prélude à l'après-midi d'un faune. de Debussy. route t'aérienne légèreté qti fallait au scherzo du Songe d'une nuit d'été, de Menrlelssohn, et toute l'ampleur sans em.phase exigée pat t ouverture des Maîtres Chanteurs. de Wagner. L'orchestre a déjà de la cohésion. Et j'allais oublier de parler du violoniste Roland Charmy, qui a fort joliment joué la Habanera. de SaintSaëns. Il est facile de voir. d'après ce premier contact avec le public, que t'Orchestre Pathé-Natan a fait un début prometteur. Louis SCHNEIDER. MUSIC-HALLS

-o- CASINO DE PARIS. La Joie de jPort tel sera le titre de la prochaine grande re'ue d'htver, dont MUe Joséphine Baker sera la principale vedette.

-o- EUROPEEN. Tous les jours, mat. 2,50 et soirée, 2.SO. 5 et 7 francs. o- Aujourd'hui mardi 4 octobre. MUe Amparo Fernitndez visitera Ies malades de l'hôpital Broca.

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DERNIER JOUR

MADCHEN in UNI FORM « Aimez-moi ce Mtr »

au Cinéma de l'Ermitage

Le dernier film de M. Maurice Chevalier. Hmc-tMt ce soir, passe, comme l'on sait, vendredi au cinéma de l'Ermitage. Sans appeler t'Œuvr de M. Rouben M&mouiiân une < superproduction », ce qui est une dénomination ridicule, on peut dire qu c'est un très grand film, dans ce sens que « très grand film s ne signifie pas seulement une production de long métrage, mais une œuvre qui marque. Le ftlm interprété par Maurice Chevalier et Mrs Jeanei.te Mac Donald est de ceux-l&. Il marquera dans la technique du cinéma.

L'Ermitage ouvre ainsi sa saison avec un film Important parlé en anglais, aux soustitres en français, et il est probable que la direction de la arme Pathë-Natan. qui, non seulement s'honore de donner des productions française de haute tenue, désire produire les films étrangers qui peuvent, dans le meilleur sens. influer sur la production mondiaJe. (mtes-mot ce soir est le premier film du genre. Attendons-nous à voir par la suite, grâce à ta grande flrme française, des couvres importantes dont la projection est nécessaire à une industrie nationale qui veut non seulement se tenir, mais vivre.

LES CONGRÈS Les groupements professionnels

d'instituteurs

La commission permanente de la Fédé- ration des groupements professionnels d'institutrices et d'instituteurs vient de tenir sa réunion trimestrielle à l'école de garçons, 135, rue Belliard, Paris, sous ta présidence de M. Le Gatt.

Après l'approbation du rapport moral, eUe a pris connaissance d'un certain nombre de circulaires du ministre de l'Instruction publique relatives aux créations et suppressions d'emplois, aux promotions à la 1' classe, au choix, des sujets de composition française pour l'examen du certificat d'études.

La commission a décidé de veiller à l'exécution des ordres ministériels qui prescrivent que «notre enseignement pubiic. pour rester fidèle à son vrai caractère, doit bannir jusqu'aux apparences de la politiques; puis elle a émis des vœux relatifs aux conditions d'admission à la retraite, à la défense des traitements, à la réorganisation du comité consultatif, etc. LIQUIDATIONS JUDICIAIRES. Marius Pelat, loueur de chambres meublées, 74-76, avenue de la Grande-Armée. Eugène Bougeât, hôtel meublé, 15, rue des messageries. Charles Bazille, norderif., 107, avenue Parmentier. Etablissements Lecram, capital 1.520.000 franco, imprimerie, 26, rue d'Hautpou). Compagnie Minière et Métallurgique d'Auzon, capital 1.500.000 francs. 34, rue Tronchet. Ephraïm, dit Phitippe Rachlend, commis·sionniure en fourrures, 4, rue Marsoulan.

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–= FAITS DIVERS

DANS PARIS

Les accident* de la rue

Une collision s'est produite à t'interaection du boulevard de Strasbourg et de la rue du Chateau-d'Eau, entre un taxi et une auto occupée par M- et Mme FlorentDevoisin, 48. rue d'Autreau, à Bouiognesur-Mer. Ces derniers ont été blessée et admis à Lariboisière.

80.000 franca de bijoux oublié. dans un taxi

M. Simon, domicilié 26, rue Fontaine, a <ignaié au commisaariat de son quartier qu'a avait oublié dans un taxi. pris à proximité de chez lui, un paquet contenant des bijoux évalués 80.000 francs. Attaque* nocturnes

Paasant. l'autre nuit, boulevard du Fortde-Vaux, M. Pierre Goduno, Agé de trentequatre ans, monteur, domicilié 16, rue Chancé-Milly, à Clichy, a été attaqué par quatre individus, qui. après t'avoir frappé. lui dérobèrent son portefeuille contenant 1.200 francs. Après avoir été pansé à Bichat, M. Goduno a pu regagner son domicile.

M. Marc Antoine, habitant 61. avenue des Gobelins, passait rue Gérard, à 1 heure du matin. Deux individus, se prétendant inspecteurs de police. lui demandèrent ses papiers et en profitèrent pour lui voler 250 francs. On les recherche. Le brigadier Fulminet et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, ont arrêté Joseph Rousset. vingt ans. qui. U9. rue Augusle-Blanqui. avait, sous la menace d'un rasoir, dépouillé de son portefeuille M. Paul Briet, vingt-quatre ans. demeurant 3. rue de la Chapelle. Ce portefeuille contenait 600 francs.

On a trouvé, inanimé chez lui, 5. rue Camé, M. Maurice ChamUIard. âgé de vingt-sept ans. Transporté à Lariboisiere. Il déclara à M. Detrey, commissaire de police, avoir été attaqué devant son domtcile par un inconnu qui l'avait frappé à la tête d'un coup de matraque. L'état de M. Chamillard est assez grave; son a.gr<Bseur est recherché.

M. Bonnet, commissaire de police de Grenelle. a envoyé au dépôt M. Garnier. receveur à la S. T. C. R. P., qui acclden-

amie Mite IsabeUe-Hélène Saulière. trentesept ana, blanchisseuse. 34. quai de Javel. M. René Loussouarne. quarante-deux ans. 36. rue des Maraîchers, qni travaillait dans une fosse sur la vote du métropolitain, est happé par une rame et tué net. M. René Pian. quarante et un ana. 7. rue Detattre, menuisier, se tranche la gorge avec son rasoir et meurt a Tenon. La semaine de la bijouterie-orfèvrerie de fantaisie s'est ouverte hier matin, 8 bis. place de la République. M. Julien Durand. ministre du Commerce, s'était fait représenter à l'inauguration.

Des malfaiteurs se sont introduits. l'autre nuit, dans une usine de fonderie d'acier. 18. rue Pierre-Picard. Ils se sont enfuis en emportant une somme de 2.000 francs appartenant au gardien. M. Michaud. Une enquête est ouverte.

M. Etienne Chtoca. âgé de soixantedeux ans, domicilié 4i, rue de tiromesnil, subit un commencement d'asphyxie par le gaz d'éclairage. Beaujon.

Neurasthénique, M. Alfred Rougerie, âgé de quarante ans, chauffeur, domicilié 34, rue d'Artois, se suicide d'une balle dans la tête.

A la station du métro < Italie des agents ont arrêté Danieio Battega. vingtquatre ans. ébéniste, demeurant M. boulevard de Charonne, déjà condamné pour vols. qui venait de dérober à M. Gustave Pichon, cinquante-cittq ana, cultivateur à Méritviile (Loiret), de passage à Paris. son portefeuille contenant une forte somme. Le volé a pu rentrer en possession de son bien.

Au cours d'un incendie qui s'est dé-

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claré dans son appartement rue Damesmes, et éteint par tes pompiers. M. Pierre Giré a été brûlé grièvement aux malns, Pitié.

M. René-Bmtte Atternoux, vingt-quatre ans. né à LasceUe (Cantal), commis des P. T. T., a tenté de se suicider hier en se tailladant les artères des deux bras à l'aide d'un rasoir, Transporté à l'hôpital Saint-Louis, M. Atternoux a été jugé assez sérieusement blessé. Son geste aurait été motivé par la neurasthénie.

DANS LA SEINE

Tué par la chute d'une benne

Dans un chantier de construction du quartier de Rose, à Dugny, un manœuvre algérien, Cherif bon Kharchi. quarante-.sept ans, 6, rue de l'Eglise, même localité, a reçu sur la tête une benne tombée du tro:sième étage et a été tué sur le coup. Diaparition d'un jeune homme Mme Kretsch, 5. rue du Maréchal-Maison, à Epinay-sur-Seine. a signalé la disparition de son n!s. Maurics-Jean, dix-neuf ans. Le jeune homme, qui mesure 1 m. 60 et est de corpulence assez forte, a les cheveux roux et les yeux gris. Il était vêtu, au momen: de son départ, d'une cotte bleue, d'un pantalon & rayures grises et blanches, d'un pull-over beige. cha.ua9ë de charentaises e! coiffé d'une casquette beige.

Comme Il passait devant le numéro 178 de la rue de Vttteneuve, à Ail'ortvi.t!e. M. Raymond Geoffron. dix-neuf ans, typographe, 17, rue Chanoinesse, à Paris, a reçu sur la tête une grosse pierre qui s'était détachée d'une corniche du quatrième étae. Le crâne fracturé. M. Geoffron a é!<' transporté à la Sittpet'rière.

Route d'Orléans. & Antony, à hauteu" de la route stratégique, un motocycliste. M- Rodolphe Maigreuit. &gé de vingt et un ans, demeurant à Ris-Oratgia. a été renverse par un camion automobile. Grièvement blesaé, Il a été transporté Cochin. Ce soir. & 20 h. 30, rue Roques-desFtito!, à Puteaux, sous les auspices de < Fructidor le docteur Pierre Mesmard. professeur à l'école de psychologie, ouvrira un débat contradictoire sur aon livre l'Ecriture et le .subconscient.

NOCES D'OR

M. Jacob Pfeiffer et son épouse, née Anna Eberhardt. ont célébré. hier, 60. rue des Mormons, le cinquantième anniversaire de leur union. Agée respectivement de soixante-seize et de soixante-quatorze ans, Ils sont née tous tes deux dans le même village de Lorraine (Veckersveiler). et ont opté aussitôt après la guerre pour la France.

Cette cérémonie, tout intime, était attristée par la mort toute récente, & l'âge de quarante-cinq ans, d'un de leurs fils; mais néanmoins leurs voisins ont tenu à venir leur apporter leurs félicitations, car ils ne comptent que des amis. Ils ont encore quatre enfants sur sept.

Académie des Sciences Au nom de M. René Petit, M. Armand de Gramont a présenté une note concernant le grossissement apparent des verres correcteurs.

Chez les presbytes, notamment, a constaté M. Petit, les verres entraînent un grossissement qui n'est pas négligeable et qui peut être gênant quand, par exemple, la grandeur absolue d'un dessin est en cause.

Il est cependant possible de remédier à cet inconvénient en calculant une combinaison optique à deux verres, qui restitue à l'image rétinienne la grandeur qu'elle aurait si l'œi! accommodait. Cette combinaison, du reste, donne des images meilleures que les verres habituels.

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La sécurité automobile dans le bois de BoMoe Une récente co!lision, particulièrement grave, venant s'ajouter encore à la liste déjà si longue des accidents d'automobile dans le bois de Boulogne, M. Georges Pra.de. conseiller municipal de Paris, attire l'attention du préfet de police sur les conditions de la circulation dans cette incomparable promenade.

On peut affirmer qu'il n'existe nulle part dans le monde un ensemble forestier parcouru par une densité d'automobiles aussi grande. Londres ne possède rien de semblable, le Central Park new-yorkais prend figure de square auprès du Bols, le Tiergarten de Berlin est infiniment plus réduit et traversé par deux routes à. angle droit. Seul le bois de la Cambre, à Bruxelles, pourrait lui être comparé, avec une fréquentation d'automobiles infiniment plus réduite.

Or il n'est pas douteux que la visibilité aux approches des transversales est souvent insuffisante. Les grandes artères comme l'avenue de l'Hippodrome, des Acacias, de la Reine-Marguerite sont coupées par des voies secondaires dans des conditions périlleuses, même pour les conducteurs expérimentés.

Ne serait-il pas possible, à certains débouchés déjà. illustrés par des accidents mortels, d'installer des appareils de signalisation attirant l'attention des automobilistes.

Par ailleurs, et c'est au préfet de !a Seine que s'adresse alors M. Georges Prade, de nombreux carrefours sont masqués par des bosquets et des futaies leur report à quelques mètres en retrait n'enlèverait au bois de Boulogne rien de son remarquable pittoresque, mais découvrirait heureusement les deux côtés des intersections souvent absolument couverts.

Le Bois, réservoir de verdure et de santé, en raison du déplacement de l'agglomération parisienne vers l'ouest. voit chaque année sa circulation auto-

inuoiie tiuguieiiLCi.

Aussi M. Georges Prade est-il persuadé que les préfets voudront bien étudier les moyens de parer à cette actuelle insécurité. Les piétons, les automobilistes, les cyclistes si souvent happés au débouché de leurs allées leur en auront une reconnaissance particulière.

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Les adhérents de l'U. S. N. résidant en Seine-et-Oise ont été convoquée en asemblée générale, en vue de la constitution d'un groupe de l'U. S. N. Après avoir entendu les dirigeants du groupe de la. région parisienne. l'assemblee générale a décidé de surseoir à toute nouvelle formation de groupe et de rester au G. R. P.. qui compte actuellement plus de 16.000 adhérents.

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BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Lundi 3 Octobre

La séance d'aujourd'hui est encore loin d'avoir été satisfaisante. Des ventes consécutives à la liquidation mensuelle se -sont produites pour régler les différences souvent lourdes. Des offres provoquées par le découragement ont également eu lieu. Ces opérations ont, bien entendu, été accompagnées par le découvert. Les contreparties de ces ventes n'ont été que peu empressées, et, par suite, n'ont pu être rencontrées qu'au prix de recul maintes fois sévères.

Visiblement, la situation politique Internationale continue absorber toute l'attention de la clientèle. Elle se limite & l'observation des faits et attend de voir quelle sera. en dénnitive. l'attitude de l'Angleterre, véritable arbitre de cet état de choses. Comme actuellement on ne peut encore la dégager avec exactitude, l'expectative du public se maintient. L'arbitrage étant lui aussi peu actif, sauf sur les sud-africaines, la cote ne peut que se tasser peu à peu. L'importance des engagements à la baisse, démontrée par la liquidation mensuelle, et sur laquelle beaucoup semblaient compter pour apporter un appui à la

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Bourse, n'est paa tntertemue. Il en a été de même des tendance: assez soutenues fournies par les marchés étrangers en fin de semaine.

Aux changes, ta livre sterling clôture & 88 23 contre 88 08 et le dollar à 35.5375 contre 25.5875.

MARCHES ETRANGERS

fcttdfM. Le marché se montre trët hésitant et la faiblesse des valeur internationales se répercute sur l'ensemble de la cote. Des ventes pour compte parisien affectent les valeurs de pétrole, le Rio TInto. la De Beers et un certain nombre de mines d'or. Les va.leurs de caoutchouc sont discutées. On remarque par contre une reprise dea fonds brésiliens et l'allure soutenue des emprunta allemanda:

Berlin. Au début de la séance, la tendance est faible. Les valeurs de soie artificielle et d'électricité supportent de nouvel tes offres et l'ensemble du marché en est défavorablement impressionné. Les affaires, d'ailleurs, sont des plus calmes. Clôture lourde on note pourtant la bonne tenue des rentes.

Suresnes, 4 m. 36 barrée de Chatou. 3 m 22.

Seine /ht<:Me Andrésy. 0 m. 95 Mantee, 8 m. 34 Mericourt. 3 m- 55 Damery. 0 m. 40.

Grottd-Morttt Pommeuae. 0 m. 87. ¡¡lame: écluse de Ch&tifert. 2 m. 36 ècluse de Charenton. it m. 44.

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est présentée en modèles de tourisme 201 et 201 Confort à roues avant indépendantes,, ainsi qu'en véhicules utilitaires rapides 400 kos et 750 kos. C'EST AVEC UNE 201 QUE LE KILOMÈTRE VOUS COUTERA LE MOINS CHER, COMPTE TENU DE TOUTES DÉPENSES ET AMORTISSEMENTS.

offrent la garantie inegalable dêtre des modè)es longuement éprouvés.

plus de t25.000 voitures en circulation affirment la supériont de la conception technique commune à la 20t et à la 30! t

EXTRAIT DU TARIF AU 2 OCTOBRE Tarif du Salon

Coupé de ville 20! 16.800 Boulangère 201. T 750k"' 18.900 Cond. intérieure agrandie 201 Cond int. gd luxe 301 confort, entièrement tolée avec motte. 17.900 5p' 6 glaces av malle coquille 22.800 Cond, intér. commerciale 201 Cabriolet décapot. grand luxe 4 places ou 400 kilos. 17.800 301 confort, 2/4 places 26.500 Berline grand luxe 301 confort

Boulangère 201, 400 kilos ..15.900 4 places. 28.000 Cond. intér. luxe 201, confort Cond. int. familiale 301M, 7 pl. à roues avant indépendantes face route (livrable également avec malle coquille 19.500 en commerciale 7 places). 24.800

Sur tous les modèles, le pare-brise est en glace "Sécurit" Sur tous tes modèles de luxe, les glaces latérales sont également en "Sécurit": Pneus "Superconfort. sur les modèles de tourisme