Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-09-29

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 29 septembre 1932

Description : 1932/09/29 (Numéro 20302).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627501j

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90%.


AU CŒUR GROUILLANT DE L' E t OPE «iiiitiiiimtitnMmiiiiiiiiiiititiiiiiiiittmimimmmiHiimim Eiuitiiiiiiiiiiiinii* Conversation avec le président Masaryk PAR HENRI BERAUD

Le 16 octobre 1916 paraissait à Londres le premier numéro de la New Europe, journal hebdomadaire, qui se proposait d'organiser la paix future selon le principe des nationalités. Ce premier numéro contenait un article qui fit du tapage.

En ce troisième automne de la guerre, on se battait durement sur tous les fronts, et la balance ne semblait pas pencher pour nous. On tenait cependant. Ce qui, d'ailleurs, ranimait les courages, c'était la voracité d'un adversaire qui ne cachait pas son appétit. Or, à point nommé, l'article de la New Europe dévoilait certain projet austro-allemand qui donnait à réfléchir. C'était un vaste plan d'union politique et douanière dont l'effet certain eût été de soumettre à l'influence germanique toute l'Europe centrale pour commencer.

Avec la plus saisissante rigueur, l'auteur analysait ce plan d'une audace et d'une envergure toutes bismarckiennes. « L'union économique n'était qu'une première étape. Il s'agissait de résoudre au profit de Berlin la vieille question d'Orient, d'ouvrir aux Germains la route de l'Asie, de créer ainsi un géant empire qui, s'étendant de la Baltique au golfe Persique, assurerait à l'Allemagne et très subsidiairement à son alliée le contrôle de la plus grande voie commerciale et politique du monde.

Cet article était signé d'un nom presque inconnu du moins à cette époque. C'était celui d'un Slave émigré, ancien professeur de l'université autrichienne, qui, depuis, a fait son chemin. Il s'appelait Thomas Masaryk.

Si, comme on l'assure, toute infor̃ mation d'une réelle importance relève un peu de la prophétie, le futur président de la République tchécoslovaque était un fameux journaliste. N'annonçait-il pas, en effet, dès 1916, ce projet qui, seize ans plus tard, sous le nom d'Anschluss, devait surprendre et alarmer le monde ?.

L'autre jour, à Lany, près de Prague, sa résidence estivale, il voulait bien m'honorer d'une entrevue. Comme nous devisions fort librement, j'osais le féliciter d'une rare clairvoyance. Sans répondre, il hochait la tête. Peut-être songeait-il à ce passé si proche dont l'image tourmentée sert de toile de fond à tant de souvenirs, tant d'événements.

M. Masaryk a vu bien des choses. J'ai naguère conté (1) l'étonnante et superbe aventure de ce Bolivar de la Bohême qui, à soixante-cinq ans passés, franchit en pleine guerre les frontières d'Autriche et quand la moitié du monde croyait à la victoire allemande parcourut trois continents pour donner aux alliés une armée tchèque et sauver sa patrie.

Le voici de nouveau en face de moi, simple et sévère, tel que, voici quatre ans, je le vis à Carlsbad. Absolument le même. Il n'a pas vieilli d'une heure. C'est ce même visage à la d'Aumale, avec les moustaches tombantes, l'impériale au menton, le front haut et jauni par les ans. De ce visage émane une grande force. Il respire la connaissance et la probité intellectuelle. Quelque chose d'inexprimable, qui commande le respect, semble e répandu sur toute sa personne. Il parle avec lenteur. Car, avant de parler, il réfléchit.

Le prix de la réflexion, il l'a enseigné à ceux les Benès, les Osusky, les Krofta qui, avant d'être ses collaborateurs, furent ses élèves. On appelle parfois, un peu ironiquement, la Tchécoslovaquie une « république de professeurs ». Soit. N'est-ce point cependant un spectacle émouvant que celui d'un pays sauvé, libéré, maintenu par un vieux maître entouré de ses disciples ? Dirai-je qu'en outre il conviendrait mal à des écrivains de ménager leur estime à un pays gouverné par la culture et dont le chef se flatte volontiers d'observer le panorama du monde à travers la production littéraire ? Enfin, ne faut-il pas se féliciter que, dans ce poste d'observation d'où l'on mesure si bien l'Europe, il se trouve un observateur à qui son prophétique article de 1916 le prouve rien d'européen n'est étranger ?

Le chemin de Bagdad, murmure IL Masaryk, passe toujours par l'Europe centrale.

Il a dit cela d'un ton uni, sans que bouge un pli de son austère visage, en regardant le vide, comme s'il répondait à quelque objection intérieure. Puis, aussitôt, il passe à d'autres sujets.

Les peuples ne changent pas, reprend-il, ni, au fond, les intérêts. Ce qui, présentement, survit à la guerre et qui ne saurait encore s'appeler la paix n'a pu détruire la structure économique du centre européen. N'a-t-on pas agi cependant comme si. dans un monde transformé, chacun devait désormais produire pour son propre compte, sans mesure, sans réflexioa ? Et, après cela, on voudrait attendre d'un miracle que les choses s'arrangeassent au gré de tous les désirs. Folie Rien ne s'arrange sans (1) Voir Rendez-vous exropéen (aux Editions da France).

efforts. Il s'agit d'un malaise du monde qui exige naturellement des soins. Partout, surtout ici, il faut une réadaptation.

La croyez-vous possible' ?

Oui. Et nécessaire, pour ne pas dire urgente. il n'y faut que du bon vouloir et de la prudence. Les nations

M. MASSON DEMISSIONNE DE SES FONCTIONS DE DIRECTEUR DE L'OPÉRA-COMIQUE

M. René Gadave, sous-directeur à l'administration des Beaux-Arts, est nommé commissaire du gouvernement

MM. Louis Maison et Bené Gadave On sait que depuis plus de deux ans la gestion de l'Opéra-Comique est soumise à d'inquiétantes complexités et que déjà, au mois de mai 1931, M. Georges Ricou, codirecteur de notre se- conde scène lyrique, avait donné sa démission en prétextant l'impossibilité d'exploitation de la salle Favart dans les conditions indiquées par le cahier des charges.

Voici qu'à son tour M. Louis Masson après avoir, en vain, usé tous les moyens en son pouvoir pour rétablir une situation compromise vient, après. une longue conversation qu'il a eue avec M. Jean Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, de se démettre de ses fonctions directoriales en adressant à celui-ci la lettre suivante

« Monsieur le ministre,

Conformément au dernier paragraphe de l'article 8 de mon cahier des charges, j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir accepter ma démission de directeur de l'Opéra-Comique à la date du 14 octobre 1932 inclus. »

André LE Brkt.

(La suite à la deuxième page.)

LES GRANDES EPREUVES HIPPIQUES

UNE COUPE D'OR DISPUTÉE A MAISONS-LAFFITTE

La principale journée de la semaine internationale de Maisons-Laffltte a eu un réel succès d'affluence. Au point de vue sportif, elle aura été l'une des plus intéressantes réunions de l'année. Les rencontres internationales sont, dans le sport hippique comme dans tous les autres sports, les plus recherchées par les connaisseurs. La Coupe d'Or nous offrait cet attrait majeur un concurrent italien, Fenolo, et le cheval belge Scmd Dance y rencontraient six de nos meilleurs champions.

Le poulain italien paraissait, à la distance, maître de la partie bien qu'il eût fait sa course en pleine piste, en tête devant le peloton et déjà sollicité aux 1.600 mètres. 11 ne put éviter cependant l'attaque de Bièvres et de Jus de Raisin. L3 pouliche ne persista pas, mais Jus de Raisin s'accrocha au leader et, tout en s'appuyant quelque peu sur lui, réussit à arracher te dead heat.

Après la course, le jockey de Fenolo .3. mais 'es coinm.ssaires mainIf réauHxt. Ce que voyant, M. Lorenzini, propriétaire de Fenolo, refusa <i-> partager le prix a-: rf sclut de recouri- centre Jus de Kfiiain dont l'entraîneur accepta le match bien que le fils de Saint Just ïùi lontx-. éprouvé. La deuxième rcanche n vint au quatre ans qui gagna par ur.e longueur.

de l'EUrope centrale vivront d'autant plus à l'aise qu'elles collaboreront paisiblement et r ::ns arrière-pensée. I Aucune d'elles i:o peut ignorer ni oublier cette co: nunauté d'intérêts, Mais ce serait a' trop vite en besogne que de penser à une collaboration immédiate et générale de ces Etats, soit sous la forme d'une union douanière, soit sous l'aspect d'une confédération juridique. Ce qui est possible, ce qu'il faut souhaiter, c'est îine entente de peuple à peuple, sur les bases, par exemple, du régime préférentiel. Pour notre part, nous y sommes prêts.

Le problème, donc, est purement économique.

-Ai-je dit cela ? Ce serait une grande erreur de ne voir dans la grande inquiétude du monde occidental que des soucis d'argent. Rien ne change, ni les hommes ni les peuples. Mais je pense qu'il serait imprudent de mêler à des problèmes d'économie une action politique quelconque, et d'autant plus imprudent que l'insuccès d'une tractation serait beaucoup plus fâcheuse que la situation actuelle. Cependant la politique, comme les croyances, joue toujours son rôle dans les grandes affaires humaines. Tantôt forces et tantôt frein (La suite (} la quatrième page.)

POUR ET CONTRE Mon confrère Yves Florenne, qui donnait, hier même, une émouvante nouvelle au Petit Parisien, n'est pas seulement un conteur de talent, il est aussi agriculteur. Il m'écrit

Je ne fais pas seulement que des contes. Je n'habite pas que Paris. Je m'occupe aussi, dans mon petit domaine de Mondenard, de culture et d'élevage. Et je suis payé si je puis dire pour savoir que le producteur, ainsi que vous le signaliez fort justement, vend à bas prix. De plus bas prix peutêtre que vous ne le soupçonnez. Puisque c'est le bifteck qui nous occupe, et que l'on dit à présent « gagner son bifteck a au lieu de « gagner son pain », savez-vous combien nous vendons actuellement, nous, en moyenne, veau, boeuf et mouton ? 3 fr. 50 le kilo. Depuis trois mois, les cours du bétail se sont effon-,drés de 50 L'entrecôte, le pot-au-feu ou le gigot ont-ils suivi ? Non, si ce n'est chez le boucher de campagne qui, payant moins cher, vend meilleur marché. Un exemple très différent cette belle prune d'Agen que je paie deux ou trois francs la livre sur les marchés de Paris, j'en ai vendu à mon tour combien ? 40 francs les cent kilos. Et ces pigeons que j'ai vus partir pour 5 francs la couple et qu'on retrouve aux étalages étiquetés 12 francs pièce ? Comment pourrait-on soutenir qué des écarts aussi formidables soldent le transport ou les frais généraux dont on nous rabat les oreilles ? Comment et à qui faire admettre qu'une mar- chandise payée huit sous le lundi doive être revendue quatre francs le jeudi ?. La lettre si directement documentée de mon excellent confrère ne m'a pas étonné. Les chiffres qu'il a bien voulu me donner ne m'ont pas surpris.

Mais le deviens très sceptique quant au résultat de toute campagne menée contre toutes ces incohérences ruineuses. J'ai parlé du tunnel. du long, du ténébreux tunnei creusé entre la production et la consommation. Les prix entrent dans ce tunnel tout petits, presque trop petits, souvent trop petits. Ils en sortent gonflés, hypertendus. apoplectiques. j II faudrait donc boucher ou démolir le tunnel? Sans doute! Seulement, tout notre 1 système fiscal d'impôts perpétuels et perpétuellement superposés n'est-il pas au fond du tunnel ?. Au surplus, il ne s'y trouve pa- seul si la spéculation clandestine, sans pudeur et sans retenue, lui tient étroitement compagnie.

Maurice Prax. j

En haut « Fenolo -• (à gauche) et « Jns de RaIsin ». En bas MM. E. de Rothschild (à gauche) et .Lorenzini

A Passemblée de la S. D. N. M. ÉDOUARD HERRIOT PRONONCE AUJOURD'HUI

TRES ATTENDU

Le président du Conseil français se propose principalement d'expliquer ce qu'on appelle la crise de la S. D. N., et de montrer que la carence du Reich ne signifie pas la carence de l'assemblée de Genève

M. von Neurath est reparti hier soir pour Berlin

Genève, 28 septembre.

Dï NOTRE ENVOYt SPÉCIAL

La 13' assemblée de la S. D. N. va-t-elle enfin sortir de l'état de torpeur dans lequel elle est plongée depuis sa séance inaugurale? On en a eu nettement l'impression ce matin lorsqu'on a appris la brusque décision de M. Herriot de monter demain à la tribune et de faire entendre la voix de la France dans la discussion générale. Aussitôt les couloirs se sont animés,

M. de Valera

les conversions qui languissaient ont repris avec entrain et, dans la salle de la presse, télégraphe et téléphone ont instantanément retrouvé leur clientèle des grands jours.

On doit à la vérité de reconnaître que ce regain d'activité fut provoqué au début dans une large mesure par une interprétation erronée du geste du président du Conseil les journaux de Genève ayant justement publié ce matin de très longs extraits des déclarations faites par M. von Papen sur le discours de Gramat, de nombreux délégués et de non moins nombreux journalistes se sont demandé si le changement qui venait de se produire dans les intentions de M. Herriot n'était pas dû à son désir de répondre sans retard au chancelier allemand. Il est à peine besoin de dire qu'il n'en est rien. Les grandes lignes de l'interview accordée au Kœnigsberger Allgemeine Zeitung étaient, en effet, connues de la délégation française dès hier après-midi nous y avions icimême fait allusion hier soir, et à aucun moment l'idée d'y répliquer, du haut de la tribune surtout, n'est venue à qui que ce soit, à M. Herriot moins qu'à tout autre. Outre que ce n'est pas l'endroit pour engager une controverse publique, l'argumentation de M. von Papen est vraiment trop pauvre pour mériter une réfutation devant l'Assemblée.

Albert JULLIEN

(La suite la troisième page.) L'état de M. Churchill reste grave Londres, 28 sept. (dép. Petit Parisien) L'état de M. Churchill, sans être alarmant, reste cependant grave et ses deux médecins ont publié cet aprèsmidi le bulletin suivant:

M. Winston Churchill souffre des effets d'une grave hémo:ragie occanionnée par un ulcère de paratyphoïde. L'hémorragie a cessé et la condition du znalade est satisfaisante. Le repos %t un calme absolu seront nécessaires pendant quelques jours. »

Un incendie détruit, à Bruxelles, la centrale électrique

Les dégâts sont évalués à cent millions Bruxelles, 28 sept. (dép. Petit Paris.) Au début de l'après-midi, le bruit s'est répandu à Bruxelles que la centrale électrique de la ville avait été incendiée. Cette rumeur fut tout de suite confirmée, La centrale électrique était en flammes. A 1 h, 45, l'éclatement d'une turbine avait provoqué le sinistre un jet d'huile s'était répandu sur la charpente et avait facilité la propagation de l'incendie.

L'usine, qui fournissait l'électricité à une partie de la capitale, était située au numéro 16 du quai des Usines, sur la rive droite du canal de Willebrouck. Au moment où l'accident s'est produit, une centaine d'ouvriers travaillaient dans la salle où treize turbines et de nombreux transformateurs étaient en action. Tous Se sont aussitôt enfuis et ont pu afagi échapper à l'écroulement de la toiture qui s'est produit immédiament et dont les immensas carreaux éclataient avec un bruit effrayant. On put heureusement constater que si les dégâts matériels étaient considérables ils s'élèvent à environ 100 millions l'accident n'avait pas provoqué de mort d'homme. Un seul ouvrier a été blessé, Charles Reulet, qui travaillait non point dans la salle incendiée, mais dans l'immeuble voisin. C'est par hasard qu'il se trouvait dans le hall des machines.

L'enquête à laquelle on s'est livré a confirmé que l'incendie a été provoqué par l'éclatement de la turbine. Il importe de signaler que la rapide intervention du service d'incendie a permis de protéger une table d'inter-connexion à coté du lieu de l'incendie.

Il se confirme que Bruxelles aura de la lumière ce soir. En effet, à 18 heures, l'usine de la place Sainte-Catherine a pu être remise en marche. D'autre part, les services techniques de la ville assurent que les autres services pourront être rétablis assez rapidement.

La scission

est consommée dans le cabinet britannique

Lord Snowden, sir Herbert Samuel, tir Archibald Sinclair ont démissionné ainsi que neuf sous-secrétaires d'Etat Trois nouveaux ministres ont été nommés sir John Gilmour (Intérieur), M. Walter Elliott (Agriculture), sir Godfrey Collins (Ecosse)

Londres, 28 sept. (dép. Petit Paris.) C'est devant un cabinet au complet que M. Macdonald a ouvert ce matin, à 11 heures, l'importante réunion où devaient se discuter les accords d'Ottawa et se préciser l'attitude des ministres dissidents.

En raison de l'intérêt que présentait la séance, une foule considérable s'était massée de bonne heure dans Downing street. Grâce, toutefois, aux dispositions prises par la police, aucun incident ne s'est produit.

La première partie de la séance a été consacrée à la discussion des accords d'Ottawa et aux mesures qu'il conviendra d'adopter pour Jour donner un effet législatif. C'est à ce point du débat que sir Herbert Samuel, chef du groupe dissident, a exposé les raisons qui l'empêchaient, ainsi que ses collèguea,, de donner son assentiment aux mesurés suggérées.

A titre transactionnel et pour témoigner du désir du groupe de continuer sa collaboration avec le cabinet, le secrétaire du Home Office a proposé que la mise en application des accords soit ajournée jusqu'après la conférence économique mondiale.

Ce compromis, cependant, n'a été accepté ni par les ministres conservateurs ni, croyons-nous, par M. Masdonald lui-même.

(La suite à la troisième page.) Le myatère de Maisons-Laffitte Les enquêteurs abandonnent certains points

qui semblaient acquis

C'est ainsi qu'il apparaît comme des plus improbables que l'Anglais se soit trouvé dans la matinée du 18 aux Halles et dans l'après-midi du 17 près de la gare de l'Est

L'analyse du sang de la victimes n'y a fait retrouver aucune trace d'alcool M. Latrille, juge d'instruction à Versailles, a passé sa journée d'hier, comme celle de la veille, à étudier le dossier déjà fort important par le nombre des pièces qu'il renferme de l'affaire de Maisons-Laffitte. Cette vérification, qui exige un minutieux travail, peut durer encore quelques jours. Cela semble indiquer qu'il ne faut pas s'attendre, du moins de ce côté, à quelque événement sensationnel, à quelque coup de théâtre venant bouleverser les faits jusqu'à présent acquis par les enquêteurs.

Quelques-uns de ces faits semblent d'ailleurs s'effriter d'eux-mêmes et, tandis que M. Latrille poursuit dans son cabinet l'examen du dossier, les policiers en viennent à douter sérieusement de la réalité de certaines pistes. Pistes abandonnées

Celle que leur révéla M. Godard, de Courbevoie, concernant la présence de M. Ross, d'un compagnon suspect et de deux femmes à la terrasse d'une brasserie voisine de la gare de l'Eat, ne retient plus aujourd'hui l'attention des enquêteurs. Le témoin, dont la bonne foi est hors de doute, leur parait avoir été abusé par une ressemblance très approximative entre les quatre perBonnes qui consommèrent près de lui et celles dont on signala la présence aux Halles, aux premières heures du dimanche 18 septembre.

Quant à cette « piste des Halles, elle-même devient illusoire aux yeux des enquêteurs. Ils pensent que, là encore, les témoins le garçon boucher Pierre Roucher, le fort des Halles Mollier et le débitant Nicouleau ont dû être victimes de la ressemblance possible d'un noctambule parlant anglais avec M. Donald Ross. Les policiers basent cette opinion sur un raisonnement d'une logique rigoureuse ni M. Ross ni ses prétendus compagnons n'ont été vus à la gare de Maisons-Laffitte, descendant des deux premiers trains qui auraient pu les ramener de Paris le dimanche matin d'autre part, aucune auto n'a été entendue par les voisins immédiats de la villa, s'arrêtant devant la grille entre 5 et 7 heures. On ne voit plus, dès lors, comment les quatre noctambules des Halles auraient pu regagner la villa de la rue des Côtes. (La suite à la deuxième page.)

DEUX AUTOS SE HEURTENT AU BOIS DE BOULOGNE Quatre personnes sont blessées dont, trois grièvement

Un grave accident d'autos s'est produit hier vers 12 h. 50 au Bois de Boulogne, au carrefour de la route de Sèvres et de la route du Champ-deCourses. Une automobile conduite par M. Pierre Tawiï, âgé de dix-neuf ans, domicilié 16, rue de l'Abbé-de-l'Epée, est entrée en collision avec une autre voiture que pilotait M. Jean Brellié, industriel, demeurant 12, route du Mont-Valérien, à Saint-Cloud.

Par suite de la violence du choc, la voiture de M. Brellié fut projetée contre un arbre et renversée. Dans cette automobile se trouvaient Mme Yvonne Rarrault, demeurant 4, rue de la Bienfaisance. et M. Maurice Veny, demeu-

LA RESISTANCE COLONIALE

A LA CRISE

MM. Albert Sarraut, miniatre des Colonies, et Gratien Candace, soussecrétaire d'Etat, poursuivent l'œuvre de redressement

M. Albert Sarraut M. Candace La crise économique, qui éprouve si durement le monde entier, pouvait avoir aux colonies des conséquences irréparables en raison de ce fait que, là, elle atteignait des économies en voie de constitution, donc particulièrement fragiles.

Le risque qu'on courrait: voir abolir le fruit des efforts de colonisation prodigués depuis que la paix française s'est instaurée outre-mer, aussi bien de colonisation européenne que j de colonisation indigène.

Les entreprises européennes étaient en effet pour la plupart de constitution récente nécessité de faire face aux besoins immédiats de l'aprèsguerre, qui firent illusion au monde entier sans réserves, souvent encore en pleine phase d'installation. En ce qui concerne la colonisation indigène, on sait que ce n'est que lentement, très lentement, que nous avons pu faire entrer les populations indigènes dans le grand courant des échanges extérieurs. Il y a failli un effort de persuasion constante qu'on imagine difficilement. M a i s voyant constamment ces dernières années s s'amenuiser, du fait de l'avilissement des prix, le fruit de leur travail, la tentation était forte pour elles de revenir à cette vie ralentie qui était la leur avant notre implantation chez elles.

(La suite à la deuxième page.) M. DALIMIER VISITE. LE CONCOURS LEPINE

L'ACCIDENT DU « PERSÉE »

1 L'un des morts M. Raymond 7homelin (Cliché Brossard d'Alban, Caen.ï

rant, comme M. BreHié, 12, route du Mont-Valérien, à Saint-Cloud.

Des passants, puis des agents se précipitèrent afin de dégager les blessés. Tous furent transportés à l'hôpital Beaujon. Mme Rarrault souffre, croiton, d'une fracture du bassin; son état est grave. M. Brellié est atteint de multiples 'fractures et de contusions internes; en ce qui le concerne, le diagnostic est réservé. L'état de MM. Veny et Tawil n'inspire pas d'inquiétudes. Ce dernier, qui a pu quitter l'hôpital, a été prié par M. Brun, commissaire de police du quartier de la Muette, de se tenir à la disposition de la justice.

LA FIN D'UNE VASTE MYSTIFICATION Pour participer à des chasses en Afrique Occidentale Française, de nombreux «amateurs» avaient versé d'importants cautionnements. Mais l'entreprise n'existait que dans l'imagination des deux malfaiteurs qui ont escroqué ainsi plus d'un million

L'UN D'EUX EST ARRÊTE SON COMPLICE A FUI Ouvrir à l'imagination des hommes la perspective d'un beau voyage vers des horizons aux légendes fameuses, vers l'orgueilleuse et libre existence miraculeusement dépourvue de tout danger de chasseurs de fauves, ce devait être Immanquablement s'assurer parmi eux un profitable succès. Ainsi pensèrent, il y a quelques mois, deux « associés qui, pêcheurs en eaux troubles, n'avaient guère jusqu'alors figurés, sur le vaste tableau de chasse dea polices de France, que comme gibier de choix. Aussi bien devaient-ils prouver qu'on peut aisément de gibier devenir chasseurs. Et, laissant bien loin derrière eux les trop prosaiques entre.prises que furent celles d'hypothétiques porcheries, d'insaisissables renards argentés, c'est, dans les splendides étendues de l'Afrique occidentale

Sizalon et Rosse

française, le lion, le tigre, le buffle et. l'antilope qu'ils jurèrent de pourchasser jusqu'après fortune faite. Du moins le jurèrent-ils aux visiteurs, hélas nombreux qui, alléchés par une annonce irrésistible, s'en vinrent leur offrir leur argent et leur collaboration. Les grandes chasses en A. 0. F. Mais comment demeurer insensible à des propositions qui ne prévoyaient pas de « situations dont le rapport n'atteignît point au moins 30.000 francs et encore s'agissait-il des femmes de chambre et dont la plupart déi passaient 60.000 francs. Tous les goûts, toutes les aptitudes trouvaient à s'y satisfaire. C'est qu'on ne forme pas avec peu de gens une expédition de ce genre. Il fallait, assurait l'annonce, des sous-directeurs, des agents coloniaux, des secrétaires, des mécaniciens, des électriciens, des radiotélégraphistes, des Interprètes, des barmen, des vaguemestres, des coiffeurs et, naturellement, des rabatteurs et des chasseurs « Place stable, contrat de dix ans », y afflrmait-on encore.

Certes, la « Société touristique », organisant « de grandes chasses dans les colonies d'A. 0. F. », s'annonçait comme une belle et audacieuse initiative. Et combien il semblait juste que chacun contribuât pour une modeste part à l'accomplissement d'un pareil projet

Au surplus, magnifiques et déboanaires, les deux animateurs n de l'entreprise ne réclamaient à chacun que « ce qu'il pouvait donner ». L'essentiel, à les entendre, était que « la mission » réussît. Car l'expédition devint bientôt une mission et n'y perdit point en prestige. La mission « Souvenance ».

Deux « associés » d'envergure

Souvenance, c'était le pseudonyme littéraire d'un des associés, tous deux férus de littérature, romanciers et essayistes ».

Des intellectuels animés d'un zèle purement scientifique et désintéressé. Il n'était, pour s'en convaincre, que de lire leurs romans, récits d'aventures et de chasses.

Or, Souvenance, c'était en réalité Henri-Joseph Rossé, né le 12 novembre 1892 à Paris et titulaire de sept condamnations pour abus de confiance et escroqueries. Ancien calonial, il avait ouvert, au mois de juin dernier, une agence de « placements avec cautionnement 5, rue du Cardinal-Mercier. Bel appartement dont il ne paya pas le loyer, ce qui l'amena à déménager. Ce fut, au reste, pour s'installer dans des locaux plus vastes et plus luxueux, 3, rue Jules-Lefebvre. Là, :I ne disposait pas de moins de dix pièces, meublées avec un fort beau mobilier dont la facture est encore « en souffrance dans les services de contentieux d'un grand magasin. Dans cet appartement. d'un loyer de 30.000 francs, Rossé « occupait » un personnel assez nombreux. Il l'occupait, mais ne le payait guère.

Au retour des chasses, expliquaitil, « la manne » tombera. Il y en aura pour tout le monde.

Et l'on attendait.

Car cette heureuse histoire de chasses en A. 0. F. était venue secouer toute la maison, à l'improviste, un soir de ce même mois de juin que Rossé et « son associé s'étaient, par le plus grand des hasards, rencontrés.

Un digne associé

Pierre-Henry Sizalon, né le 30 août 1898 a Nîmes, dans le Gard, totalise, lui aussi, un assez joli nombre de condamnations neuf pour trafic de stupéflants et escroqueries. II habitait, avec sa femme, 42, avenue du Parc-de-Montsouris. Sa situation consistait tout justement, il y a quelques mois, à n'en avoir aucune, lorsque la « chance » le favorisa.

Un jour qu'il ruminait quelque projet bien à lui tout en déambulant dans les rues de la capitale, iI s'arrêta, 12, cité Trévise, devant une maison qui portait en lettres énormes une raison sociale « Agence financière et commerciale de Par:3. »

Sizalon, qui a la mémoire de certains choses, se souvint que ladite agence, plusieurs semaines auparavant, avait fermé ses portes dans le fracas d'une liquidation judiciaire. Ainsi. les bureaux étaient vides, le local à louor, et une enseigne de 7 tcètres sur 3 demeurpit tout de même en pierc pour assurer que. l'« Agence financière et


commerciale de Paris » était toujours opérante.

C'était trop beau pour que PierreHenry Sizalon n'en profitât pas. Aussi bien, ayant loué trois pièces pour 500 francs par mois, il devint, cité Trévise, l'âme errante d'une fantomatique agence.

Lui aussi, finalement, eut ses employés, qu'il ne paya, pas, non plus que son propriétaire. Avait-il le souci de telles vétilles, cet « homme de sport ), ainsi qu'il se désignait lui-même, trop absorbé dans l'élaboration de ses récits de Chasse ? t

Homme de sport

Homme de sport, certes, il l'était. Les témoins ne manquent pas qui le pourront prouver. Et Sizalon. dans la société te chasses en A. 0. F., figure le chasseur farouche qui n'avait pas hésité du moins l'affirme-t-il en diverses circonstances dramatiques à « tuer le llJn au couteau ».

Vous verrez cela affirmait-il en empochant l'argent des postulants. En attendant, et sans doute pour exercer sa force, il tapait à coups de poing et de pied sur quioonque le contrariait un peu.

Sa première victime, cité Trévise, fut une de ses employées qui avait eu la naiveté » de lui réclamer « avant la chasse » ses appointements. Il l'assomma à demi.

Il était, au surplus, entraîné, ayant, en assommé chez lui un inspecteur de police venu lui réclamer le paiement d'amendes et, un mois plus tard, avenue du Bois, un garde qui lui reprochait un excès de vitesse. Et sans doute eüt-il, ces dernières semaines, « rossé » Rossé lui-même si celui-ci n'avait mis entre son irascible associé et lui quelques centaines de kilomètres. Les affaires « sentant le brûlé il s'enfuit, en effet, non sans se faire accompagner d'une petite danseuse du Châtelet, au bord des lacs suisses.

Les chasseurs chassés

Et c'était bien vrai. Les affaires allèrent mal.

Ou, mieux, les affaires allaient trop bien pour que la police et certains indices ne permettaient pas d'en douter ne se fût lancée, elle aussi, sur la piste magique de l'A. 0. F.

S'il y avait encore des « souscripteurs ̃», 11 y avait eu aussi des mécontents, des gens qui avaient réclamé leur argent, qui avaient trouvé que « çd ne s'organisait pas assez vite ̃». Chacun dans son agence, Rossé et Sizalon avaient plus ou moins escroqué les uns et rassuré les autres. Dans les bureaux de la rue Jules-Lefebvre, on avait pourtant installé un « musée » où s'entremêlaient, dans un héroïque désordre, sagaies, barbes de sauvages (!), masques africedns, fétiches, haches de silex, pipes en corne de rhinocéros, calumets de paix, coties d'antilopes et de buffles, dents de lionnes, mâchoires d'anthropoïdes, flèches «em. poisonnées », etc. Il y avait aussi, sur les murs, des cartes géographiques où l'on avait relevé le trajet de la « mission Souvenance ». Des petits drapeaux y marquaient l'emplacement des « étapes » de chasse. On avait même des photographies du « convoi » qui devait comprendre des voitures d'un confort inouï, de véritables appartements avec salle de bains, eau chaude, téléphone, T. S. F.

Et, après qu'ils s'étaient émerveillé de tout cela, les futurs membres de la mission étaient invités à s'installer sous une toise, à monter sur une balance. Et, selon leur « coefficient », Sizalon, « l'homme de soort », annonçait:

•L-i Bon pour le lion

Ou bien seulement

Bon pour le buffle

Ou encore, plus modestement

Bon pour l'antilope

Hélas le jour devait Venir où un « rimateur » qu'il avait déclaré « bon pour le tigre s répliqua à Sizalàn Bon pour la prison

Le chef de la plissiQ& «-Souvenance » venait de poser, un policier.

Mais ce ne tut pas ce jour-là qu'il fut arrêté. Il n'était alors que suspect. Bientôt, pourtant, les plaintes atfluaient de Paris, de la province, de l'étranger. Et les employés de Sizalon, qui lui avaient versé un « cautionnement global d'un demi-million, furent pris aussi de découragement au moment même où un c chasseur » réclamait le remboursement des 100.000 francs qu'il avait remis aux deux associés.

Ah comme Rosse avait eu raison de disparaître déjà

€ Souvenance »! lui, eut l'imprudence de s'attarder à faire ses malles et toujours « homme de sport » •– à comble? d'une Ultime rosses sa femme qui lui demandait de l'argent.

S'étant allé coucher dans un grand hôtel du boulevard Raspail, il fut, hier matin, réveillé par M. Pachot, commissaire divisionnaire à la police judiciaire, qu'entouraient quelques inspectueurs

Je suis fait, constata avec stupé- faction le « chef de mission ».

Et il ajouta

Ça, c'est du sport. Car autrement je n'aurais pas été un gibier facile. Avant que de partir pour le dépôt, il eut le temps de lire une lettre fraîchement arrivée de Lucerne, où Rossé lui réclamait fort classiquement un peu d'argent pour subsister jusqu'à la saison prochaine x.

Mais les policiers lui ont assuré que d'ici là le subtil voyageur trouverait sûrement un gîte. t Georges ARQUÉ.

Arrivée de M. Maticeron à Parit M. Manceron, résident général de France à Tunis, et Mme Manceron, sont arrivés hier matin à Paris par la train de 11 h. 55 venant de Metz, où M. Manceron, ancien préfet de la Moselle, avait inauguré une cité ouvrière qui porte son nom.

Le résident général a été reçu sur le quai de la gare par MM. Thiaucourt, président de la municipalité de Tunis Klobel, chef de son cabinet, et de nombreux amis personnels.

28, Feuilleton du Petit Parisien, 29-9-32 || La Demoiselle de Maison-Morte I grand roman inédit

P

ANDRÉ CASTAING

PREMIERE PARTIE

LE BRACELET D'ABRAXAS

X (suite)

Le médaillon et l'anneau

Tout cela est vrai, Cousi, rigoureusement vrai, reconnut le Russe. Voyez-vous, depuis le début de cette entreprise, Morosov n'est plus Moroaov. J'hésite, je tâtonne. J'accumule les erreurs, les inconséquences, les fausses manoeuvres. Dès mes premiers pas en France, quelque chose m'a retenu, a vicié mon jugement, obnubilé mon sens critique. Et je ne savais pas moi-même ce que c'était, quand un soir, comme je marchais le long des quais de Paris, une voix subitement me l'a révélé.

Votre conscience sans doute, fit Hélène agressive. Il est de ces choses qui n'en finissent pas de mourir Peut-être, dit Morosov avec simplicité. En tout cas, J'ai eu d'emblée le mot de l'énigme et c'était, Cousl, Copyright by André Caetaing Tradnction et reproduction interdites en tous paya

La résistance coloniale à la crise

SUITE DE W PREMIÈRE PAGE

Dans ces conditions, malgré les circonstances contraires, le même devoir s'est impérieusement imposé aux ministres et sous-secrétaires d'Etat qui se sont succédé au ministère des Colonies soutenir la production coloniale, étayer l'édifice en construction, en un mot tenir le coup. Tâche complexe, qui a nécessité et nécessite des solutions d'urgence et qui demande à l'administration coloniale une rapidité dans la conception et dans l'exécution à laquelle on aurait pu croire qu'elle n'était point préparée administration et tradition se faisant généralement cortège.

Il n'est que d'élémentaifè justice que de reconnaître que derrière ce front économique constamment en alerte, le ministère des Colonies n'a manqué ni d'imagination ni d'àudacè.

Avec les moyens appropriés, ri est venu au secours de la grande production coloniale. Le caoutchouc, le café, le sisal, le manioc, la banane, le coton ont tour à tour bénéficié de ses initiatives, dont on peut bien dire qu'elles ont été particulièrement hardies, parce qu'elles sont intervenues au moment même où les finances locales subissant les incidences fiscales de la crise demandaient partout un effort d'aménagement et de compression jusqu'ici sans exemple dans les annales administratives.

C'est à cette tâche que se sont appliqués, avec laur connaissance si complète du monde colonial sous tous ses aspects et l'esprit de décision qu'on leur connaît, M. Albert Sarraut et M. Qratien Candace; Particulièrement familiarisés avec les grands desseins de notre politique coloniale, dont Ils ont été en maintes circonstances les promoteurs, se consacrant quotidiennement à cette besogne minutieuse d'étroit contrôle et de sauvegarde que nous venons de définir, ils ont pu, par leur action incessante, encourager est soutenir les administrations locàles et développer avec eMes, dans une liail son étroite, la collaboration la plus confiante.

De la rue Oudinot aux possession les plus lointaines, l'équipe est bien en main. Le résultat est que les colonies résistent à la crise. Elles font mieux que résister. Envers et malgré tout, elles poursuivent avec les revisions nécessaires l'exécution de leurs programmes dé grands travaux si magistralement tracés par M. Albert Sarraut il y a onze ans déjà, exécution tardive sans doute, mais qui, pour être continuée dans les difficultés du moment, témoigne assez qu'il n'y à pas de pessimisme dans le mondé colonial. Malgré la crise, on a ainsi introduit de nouveaux éléments d'activité dans la vie coloniale, comme l'établit notamment l'augmentation remarquable des chiffres de production du coton en Afrique-Equatoriale et de la banane dans les anciennes colonies, pour laquelle M. Candace continue, au soussecrétariat d'Etat, l'action si opportune qu'il avait initiée comme rapporteur du budget de la Marine marchande.

Le projet de création d'un établissement spécial de ,crédit colonial, sur le type du-Crédit National- dont lëfc opérations n'ont pu s'étendre aux colonies qu'à titre exceptionnel et pour des objets nettement définis projet que M. Albert Sarraut a magnifiquement développé il'y a quelques jours dans la grande métropole coloniale qu'est Marseille et dont il a annoncé l'élaboration attentive et le prochain dépôt, apportera un nouveau réconfort aux populations coloniales dans leur remarquable effort de redressement à travers une crise sans précédent. G.

Un chauffeur renverse et blesse une jeune femme

Puis il s'enfuit en emmenant sa victime Hier soir, vers 18 heures, M. Dauvergne, représentant de commerce, demeurant 67, boulevard Poniatowski, avait arrêté son auto devant un passage clouté du quai d'Orsay, à la hauteur du pont d'Iéna. Soudain, un taxi le doubla à toute allure, puis alla heurter et renverser une jeune femme paraissant âgée d'une trentaine d'années et vêtue de noir. La victime s'affaissa, perdant soh sang en abondance. Le chauffeur du taxi stoppa quelques mètres plus loin, revint en marche arrière à l'endroit où il avait renversé la jeune femme, la prit dans ses bras, la deposa dans sa voiture, puis, avant que les témoins aient eu le temps d'intervenir, s'éloigna rapidement. Mais M. Dauvergne le suivit et se fit escorter par des agents cyclistes. Toutefois, au boulevard de Grenelle, un encombrement l'obligea à ralentir et lui dt perdre la trace de l'étrange chauffeur, mais il avait pu relever le numéro de la voiture.

M. Guibert, commissaire par intérim du quartier de Grenelle, recueillit la déposition de M. Dauvergne, en même temps qu'il faisait contrôler le numéro du taxi. On constata que ce numéro n'était pas celui d'un taxi, mais d'une motocyclette. Le chauffeur de taxi roulait donc avec un faux numéro. D'autre part, il a été impossible, malgré toutes les recherches, de retrouver la moindre trace de la blessée dans les hôpitaux de Paris.

que vous étiez au centre de tout. C'était que votre souvenir, joint à la pensée que j'allais vous revoir, demain, tout à l'heure, abolissait en moi tout autre souci et le sens même de la responsabilité que j'avais assumée vis-à-vis du Temple. Je me disais, je me répétais qu'après tout vous étiez ma femme, que rten d'absolument irréparable ne s'était produit entre nous. Il m'arrivait d'imaginer, d'espérer même. Hélène eut un mouvement de répulsion dont elle ne fut pas maîtresse. Morosov le vit et devint mortellement pâle. Lentement, il se leva et alla appuyer son front brûlant contre les vitres. Puis il revint vers le divan où gisait la jeune femme.

Hélène, proféra-t-il d'une voix tremblante et passionnée, ce fut à moi une folie, une pure bravade de prétendre vous rejeter de ma mémoire. Est-ce qu'on peut vous oublier, Héléne ?. Toutes ces heures d'intimité que nous avons vécues ensemble Rappelez-vous Les jardins de Tsarkoiéselo, les quais de la Néva, la petite salle de l'Alliance française Les soirs d'été, je vous amenais dîner aux Iles avec Sandra et Assia. Et d'autres fois nous flânions tous les deux sous les arcades de Gastiné Devor. Nous bavardions, indifférents aux gens qui nous heurtaient, et vous laissiez votre bras s'appuyer sur le mien avec un abandon qui m'est à cette minute encore un délice.

Elle voulut parler, mais il prévint ses paroles d'un geste implorant de la main

Et à Kazan. Hélène ? Vous souve- nez-vous ? Je revois comme si j'y étala la véranda flanquée de colonnes et do-

Le drame mystérieux de Maisons-laffitte SUITE DE LA PREMIERE PAGE

Un autre fait vient, d'autre part, porter un coup redoutable à la vraisemblance de la « piste dee Halles c'est le résultat de l'analyse du sang de la victime, pratiquée au laboratoire municipal par M. Kohn-Abrest. Bien que le rapport du praticien ne soit pas encore parvenu au parquet de Versailles, nous croyons savoir que cet examen du sang n'a révélé aucune trace d'alcool. Il semble donc difficile d'admettre que l'Anglais pris de boisson qui, vers 5 heures du matin, échangea des propos vifs avec le boucher des Halles puisse être le même individu que son fils découvrit mort neuf heures et demie plus tard. D'autant plus que le décès étant, d'après l'autopsie, ftxé aux premières heures de la matinée 7 ou 8 heures du matin cette mort arrêtait très tôt l'élimination d'alcool qui se serait poursuivie dans un organisme vivant. Un seul point résiste donc actuellement aux assauts du doute, dans tout l'ensemble des éléments recueillis par les enquêteur c'est la présence de M. Donald Ross dans le restaurant Boyer, le samedi 17 septembre, entre 12 h. 30 et 13 heures. Cette demi-heure est, vraiment, la seule certitude que l'on possède sur l'emploi du temps de M. Rosa entre le jeudi soir 15 septembre et l'après-midi du dimanche 18, où son flls le découvrit mort chez lui'

Une demi-heure de déjeuner

voilà ce que l'on sait

des trois derniers jours de M. Ross Passons faute d'indices sur le temps qui s'écoula entre le samedi à 13 heures et le moment où le corps fut découvert. Mais il subsiste encore, entre le jeudi soir heure du scandale causé par l'ivresse de M. Ross à la gare Saint-Lazare et le samedi midi, une quarantaine d'heures pendant lesquelles on ne peut établir ce qu'il fit. A son bureau de la rue de Entrepôt, on dut se montrer surpris de son absenca pourtant, nul ne semble s'être enquis, le vendredi ou le samedi thatin, des raisons qui l'expliquaient. Les clients qu'il visitait pour ses affaires ne l'ont pas vu non plus durant ce laps de temps sinon l'un d'eux n'aurait pas manqué, depuis le bruit fait par sa mort mystérieuse, de le signaler à la justice, ou du moins à son directeur, qui était également un ami pour lui. A moins donc d'envisager que Ross ait eu une existence en partie double, sôigneusemant cachée, il est difficile d'admettre qu'aucun de ses familiers ou des nombreuses personnes que sa profession l'amenait a renèontrer ne l'ait vu pendant cette quarantaine d'heures.

C'est pourquoi il semble qu'il y aurait pour la justice le plus grand intérêt à exercer des recherches dans ces milieux et que, en dirigeant leurs investigations de ce côté les enquêteurs auraient l'occasion dé s'assurer une belle revanche.

Le doute qui, désormais, semble planer de plus en plus sur la valeur de la « piste des Halles et le « trou » que l'abandon de celle-ci laisserait subsister dans l'emploi du temps de M. Ross dès le samedi à 13 heures, ramènent, dès lors, l'attention sur deux points acquis des constatations de l'enquête.

Et l'on revient encore

sur les constatations de l'autopsie L'un de ces points est la conclusion du rapport du docteur Détit, médecih légiste de Versailles, à la suite de l'autopsie pratiquée le lundi matin. Le praticien a constaté que la mort de l'Anglais était consécutive à une asphyxie, favorisée elle-même par Un traumatisme relevé au niveau du larynx. De légères ecchymoses furent remarquées sur les bras. et sur diverses, parties du corps; mais aucune ne fut découverte sur tes lèvres ni sur le cou de la victime. On est amené à conclure de ces remarques qu'il n'y eut pas strangulation. Le traumatisme au niveau du larynx provient soit d'un choc que peut avoir reçu M. Ross contre un meuble en se débattant à terre -'soit d'une pression de son col, mais certainement pas de l'étreinte de doigts, qui eussent également laissé des traces en d'autres endroits du cou. Les ecchymoses relevées ailleurs peuvent également provenir des efforts faits par l'Anglais pour se débarrasser de ses liens.

L'autre point, non moins important, est la constatation que les vêtements portés par la victime étaient souillés d'urine et d'excréments. Ce fait indiquerait que M. Ross, jeté à terre, ligoté et dans l'impossibilité de se dégager, resta fort longtemps au moins plusieurs heures dans cette position, tandis que la congestion qui devait l'emporter faisait peu à peu son ceuvre.

Ces deux ordres de faits qui sont, eux, des certitudes semblent donc infirmer la thèse de la piste des Halles, en permettant de reporter la scène au cours de laquelle fut ligore M. Ross bien au delà des premières heures du dimanche.

Le fils de la victime

revenu à la villa tragique

y brûle des papiers

Cependant que les enquêteurs poursuivent leurs investigations sur cette nouvelle face du problème, qui résiste à leur sagacité, revenons à ia villa tragique.

Les habitants de la rue des Côtes, qui s'étaient habitués à voir cloa depuis dix jours les volets de la villa habitée par la famille Ross, furent assez surpris d'en voir, hier, les portes et les fenêtres ouvertes, tandis que des volutes de fumée s'échappaient d'un grand feu allumé dahs la partie du jardin qui regarde la Seine.

On en connut bientôt la raison M. Ross fils, en possession des clés de là villa, avait amené avec lui deux femmes de ménage qui, sur ses indications,

minant les jardins dont vous disiez joliment c qu'ils embaumaient le soleil La vieille maison de bois était cernée de toutes parts de bosquets de sapins et de trembles, et l'on entrevoyait â travers les branches basses la belle Volga où passaient les trains de bois qui descendaient vers le Sud. Taisez-vous Ah taisez-vous ordonna Hélène troublée malgré elle. Nous avons musardé ensemble par la campagne, reprit la voix insistante. Le jour où le vieux breack nous a conduits à la Montagne-Rouge, vous portiez un tailleur gris rehaussé d'un col de lingerie tout pareil à celui que vous pvez à présent. Un chapeau de paille noire encadrait délicieusement votre visage que le grand air faisait plus rose. Parfois, vous aimiez mieux demeurer sur la terrasse d'où l'on 1écouvrait tout un pan mouvant du fleuve. C'est là que je vous ai fait un soir le récit plaisant du Marchand Oukar et conté les aventures du cosaque Stinka Rasin. Mais l'histoire que vous préfériez entre toutes était celle de Snégourotchka, la petite fille de neige. La jeune femme avait, tandis que le Russe parlait, couvert ses yeux de ses mains. La poitrine palpitante, elle se débattait à présent contre le charme insidieux, l'étrange fascination dont elle avait souvent mesuré la force. Hélène, murmura Morosov ineliné et presque à genoux près d'elle, seriez-vous de neige et de glace comme Snégourotchka ? Hélène, allez-vous cette fois encore repousser mon amour ?

D'un effort subit qui lui arracha une grimace de douleur, la jeune femme

procédaient à un nettoyage complet de la maison. Elles lavaient à grande eau le parquet des pièces, tandis que le jeune homme, ayant allumé dans le jardin un grand feu de bois, y venait jeter des paperasses qu'il transportait dans une potiche. C'est au cours de ses allées et venues de la maison au brasier que noua lui posâmes quelques questions.

La police est-elle au courant du travail que Vous effectuez-là?

Je n'ai pas à m'occuper de la police, déclara le jeune Anglais avec simplicité. Du moment qu'on m'a laissé les clés, il est tout naturel que je mette un peu d'ordre dans le pavillon. J'ai demandé à l'hôtel Scribe, où je suis employé, une journée de congé pour me livrer à cette opération.

Vous comptez donc revenir bientôt occuper cette maison avec votre mère ? Pas du tout je ne veux pas que ma mère, qui n'a plus de raison maintenant pour retourner en Angleterre, vienne vivre dans ce logis où mon père mourut si tristement. Je rais m'occuper de chercher un locataire qui reprendra notre bail, renouvelé voici quelques mois 1 et nous irons vivre tous deux, je ne sais pas encore où, cherchant à oublier les heures cruelles que nous vivons en ce moment.

Avez-vous une opinion sur la mort de votre père ?

Aucune; c'est à la police de faire la lumière sur ce drame. Je ne cherche qu'une chose: l'oubli. On a dit bien des choses sur mon père mais, croyez bien qu'en dehors de son défaut de trop boire, il avait une vie normale.

Ne croyez-vous pas, puisque vous ne voulez pas habiter désormais la villa, que ce nettoyage à fond soit prématuré ?

Que voulez-vous que les enquêteurs puissent trouver de plus ici depuis dix jours ? Au surplus, je me considère comme autorisé à le faire, puisque la villa n'est pas et n'a jamais été mise sous scellés.

Et les traces d'effraction ?

Elles n'existaient pas auparavant. Je ne sais comment et par qui elles ont pu être faites, de même que j'Igndre qui a volé ma bicyclette et pourquoi. Sur ces mots, M. Ross fils jeta sur le brasier le contenu de la potiche. Des factures et des lettres tombèrent dans le feu dont la brise secouait les üammes. Et le jeune homme, pour l'alimenter encore, rentra dans la maison. L'explosion du "Persée" La Société des Chantiers navals français, qui a été si durement frappée, prépare aux trois victimes d'imposantes obsèques, A cette cérémonie funèbre, qui se déroulera demain à 9 h. 30 a l'hôpital maritime, assisteront le viceamiral Le Do, préfet maritime, repré- sentant le ministre de la Marine l'ingénieur mécanicien général Jauch et l'ingénieur en chef Robillard, chargés tous deux d'enquêter sur les causes de l'accident une nombreuse délégation de la station des sous-marins et le personnel des Chantiers navals français, conduit par son directeur, M. Vincent, et M. Ponquerme, directeur des Chantiers navals de Caen.

Le corps de l'ingénieur Le Coclc sera dirigé sur Rochefort, lieu d'origine de l'infortuné technicien. Les corps des ouvriers Thomelin et Carreau seront transférés, l'un à Caen, l'autre à Hérouville.

A l'hôpital maritime, où ils sont soignés et où ils sont l'objet d'une sollicitude particulière, les blessés paraissent en bonne voie de guérison. Toutefois, l'ouvrier Bolinard, d'Equeurdreville, qui, ayant été projeté de la passerelle dans le trou du scaphandrier, se brisa le bassin et les jambes, et le monteur Hermitte, qui a le crâne fracturé, sont toujours dans un état grravé. Les délégués du ministre de la Marine à Cherbourg

Cherbourg, 28 sept. (dép. Petit Paris.) L'ingénieur mécanicien général! Jauch, délégué par M. Lpygues, minis- tre de la Marine, pour le représente auprès des victimes de l'accident du Pensée, s'est rendu ce matin à l'hôpital maritime, où il a été reçu par le méde- cin chef Bouteiller, qui l'a accompagné dans sa visite. M. Jauch a salué les corps des défunts à l'amphithéâtre, puis il s'est rendu auprès des blessés et de leurs, familles.

Outre l'ingénieur général Jauch et! l'ingénieur en chef Robillard, M. Leygues a délégué au port l'ingénieur en chef du génie maritime Depralon, qui s'est rendu à bord du Persée où il a enquêté en vue de divers renseigné- ments demandés par le ministre. Relativement à la mort tragique de l'ingénieur Le Cock, il convient de pré-i riser qu'il n'avait pas fait le moteur qui explosa, mais la coque du sousmarin, et qu'il se trouvait, au moment de l'explosion, non dans le compartl- ment du moteur, mais dans le Compartiment voisin.

Une visite aux blessés

Cherbourg, 28 sept. (d. Petit Parisien.) Ayant entendu le commandant Bertrand et une partie de l'équipage du Persée, la commission d'enquête s'est rendue à l'hôpital maritime, où elle a entendu le lieutenant en second L'Her- minier, les ingénieurs Bougrard, Lauga j et Evard, des établisaaments Challéas- sière, ainsi que le chef-monteur Prenat. UNE MOTION

DU CONSEIL GENERAL

DE LA SEINE-INFERIEURE

Rouen, 23 septembre (dép. Petit Paris.). Le conseil génêral de la Seine-Inférieura a adopté la motion suivante déposée par le docteur Fidlin et M. Constantin

« Le conseil général, interprète des sentiments des populations de la SeineInférieure, adresse ses condoléances aux familles des victimes du sousmarin Percée, ses vœux de prompt rétablissement aux blessés, félicite les sauveteurs fécampois de leur belle conduite et souhaite qu'une enquête sérieuse soit faite de façon à éviter le retour de tels accidents. »

s'était levée à demi. Morosov vit au froid éclat de ses yeux qu'elle s'était ressaisie.

Jamais, prononça-t-elie avec énergie, jamais je ne vous pardonnerai Steinberg Et, même si je renonçais par souci de la tradition, par respect pour les croyances de ma famille, à demander un jour l'annulation d'un mariage où ma bonne foi a été surprise et mon consentement arraché par ruse, même alors j'aurais toujours présent à l'esprit l'affront atroce que votre rancune, après deux années d'un répit hypocrite, m'a valu de la part des Baltzev. Ce renvoi brutal. Morosov s'était redressé brusquement, de toute sa taille.

J'ignore, flt-il, la voix altérée, ce dont vous voulez parler, Cousi. Ma rancune, dites-vous ? Mais est-ce que Morosov aurait attendu deux ans pour l'assouvir ?. Ecoutez je vous jure sur mon honneur d'officier, le seul dont J'aie jamais fait cas, que je ne suis en rien responsable des avanies qu'on vous a fait subir après. après notre malentendu. Ne pouvez-vous admettre par exemple que le Temple ?. Vous me croyez, Cousi, n'est-ce pas ? Le cri était si émouvant, si empreint d'une évidente sincérité que la jeune femme fit de la tête un signe affirmatif.

Alors ? demanda Morosov qu'emplissait soudain un espoir imminent. Non, fit-elle d'un ton bas mais assuré, le passé est mort. Steinberg. Ces huit années m'ont éclairée, mûrie. Croyez-moi, rien ne pourra plus recommencer. Jamais plus.

Morosov, debout, les bras croises, une expression pensive sur son visage énergique, semblait retourner, peser

DÉMISSION ou DIRECTEUR DE L'OPÉiiCOiOUE

SUITE DE LA PREMIÈRE FACE

Le texte du paragraphe de l'article 8, évoqué ci-dessus, est ainsi libellé « Le fonds de roulement nécessaire à l'exploitation du théâtre est fixé au minimum de 6 millions de francs, que le directeur aura la faculté de se procurer par voie de société en commandite simple (conformément aux articles 23, 24, 25, 26, 27, 28 du code de commerce), ce qui exclut la constitution de toute société anonyme ou par actions. Le directeur pourra se retirer quand la perte sera de 3 millions de francs. Le sous-secrétaire d'Etat aux BeauxArts a accepté la démission de M> Louis Masson. qui prendra son effet à dater du 15 octobre. Il a désigné comme commissaire du gouvernement M. René Gadave, sous-directeur aux Beaux-Arts, chargé du service des théâtres. Ce que nous dit le ministre

On ne peut nier que, dès l'abord, M. Mistler apparaît comme un homme d'action qu'Une ardente juvénilité anime. Ce n'est point seulement une impression et dès qu'il parle on sent que ce ministre jeune a la volonté de faire œuvre utile et d'affirmer ses qualités en traitant de graves problèmes. Il est indispensable, nous dit-il, de donner actuellement aux théâtres subventionnés un statut nouveau adapté aux circonstances du moment. Si nous prenons le cas de l'Opéra-Comique, qui nous occupe aujourd'hui, on constate que, cette année, l'exploitation de ce théâtre où les dépenses quotidiennes sont de l'ordre de 20.000 à 25.000 francs et les recettes moyennes du cinquième de ces chiffres est absolument impossible.

Aussi est-il nécessaire, après avoir étudié minutieusement la situation, de procéder à une importante mediflcation du cahier des charges, de diminuer les dépenses et, surtout, de chercher à augmenter les recettes en montant sur cette grande scène lyrique les ouvrages d'un genre léger sur lequel s'établit sa réputation celui des spectacles mêlés de chants et de dialogues « parlés » et ressortissant au répertoire du xvtii* siècle en maintenant, de plus, les grands succès Werther, Manon, Carmen, la Vie de bohème, Madame Butterfly, en jouant Offenbach et Messager, en créant des opérettes, on arriverait, sans aucun doute, à un excellent résultat, et c'est à cela qu'il faut s'employer. Il faudrait aussi reviser le système des abonnements, oui est désuet et d'un intérêt plutôt restreint. Ce ne sont là, évidemment, que des projeta que je soumettrai aux directeurs dont les candidatures seront acceptées. Je dis les directeurs, car j'estime, en eftet, qu'il faut à la tête de l'Opéra-Comique au moins deux hommes l'un chargé de là direction artistique et l'autre de la partie administrative.

Je crois que nous aboutirons et que dans les premiers jours de novembre la sa1le Favart • danâ laquelle on vient de faire dee travaux s'élevant à un million pourra rouvrir ses portes.

Les candidatures

Plusieurs candidatures ont déjà été posées, notamment celles de M. Georges Brasard, codirecteur de la Gaité- Lyrique, et de M. Maurice Lehmann, directeur des théâtres de la PorteSaint-Martin et du Châtelet. D'autres vont survenir au cours des prochains jours. et ne n'est pas avant une semaine qu'une décision sera prise.

Souhaitons qu'elle intervienne au mieux des intérêts de chacun, et que cette scène, aimée non seulement du, public parisien, mais aussi des provintciaux et des étrangers, renaisse avec plus d'éclat.

Le mariage de M. Jean Lebrun C'est le jeudi 6 octobre prochain, à Il heures du matin, qu'aura lieu, à l'hôtel de ville de RambOuillet, et en présence de M. Roux, maire, le mariage de M. Jean-Marie Lebrun, filé du Président de la République, avec Mlle Bernadette Marin.

Les témoins de M. Jean-Marie Lebrun seront M. Edouard Herriot, président du Conseil, et l'oncle du marié, M. Lebrun, de Mercy-le-Haut-

De son côté, Mlle Marin aura comme témoins MM. Raoul Jourde, ingénieur des ponts et chaussées. 94, avenue Kléber et Henri Gautier, éditeur, 213, boulevard Saint-Germaia.

LEGION D'HONNEUR AIR

Chevalier. M. Michel, lieutenant de la 54' escadre de reconnaissance et d'observa- tion.

"CONTRASTES"! par M. Henry de Zogheb

L'expérience de II. Henry de Zogheb s'est condensée dans ce livre, qui est tout ensemble un roman et un essai,

La vérité n'est ni une ni exclusive. Chaque chose se présente à nous sous des aspects divers et tous également vrais. La vérité est faite de ces contrastes. Voilà le thème.

Autour de- celui-ci viennent se grouper, pour t'illustrer et le défendre, toutes les idées de l'auteur sur les hommes depuis leur naissance jusqu'à leur mort. La lecture de ces vues d'Un esprit clair, ayant le goût et le souci de faire le tour des choses, est précieuse et féconde. Etle touche, à tous les instants, sans jamais l'aborder toutefois, la grande pensée éparse dans cinq ou six œuvres géniales d'une vérité résidant seulement dans les rapports qui eapliquent les uns par les autres les différents aspects des faits le petit n'existe que par le grand, le noir par le blanc, etc.

Peut-être l'auteur n'a-t-il voulu nous donner que la première phase de cette recherche du vrai.

Je le souhaite de tout cœur en me demandant, toutefois, si l'essai ne conviendrait pas mieux quo la forme romancée à la prandeur du sujet traité et à la tournure logique et quelque peu didactique de Jean Gattino.

dans son esprit la réfonse de la jeune femme.

Je constate, dit-il lentement, qu'il existe en vous un doute, une méfiance incurables. J'ignore de quel calcul, de quelle duplicité vous me soupçonnez encore en ce moment précis. Il est vrai que mes actes passés ne plaident pas en ma faveur. Il est vrai que j'étais entré ici avec des desseins mauvais, mû peut-être par un ressentiment ancien car moi aussi je vous en ai voulu de m'avoir si brutalement éloigné de vous, 11 est vrai que j'avais payé des gens pour vous épier, pour vous nuire, imaginé, dressé déjà dix pièges où vous faire trébucher.. Mais, Cousi, il m'a suffi de vous revoir pour que votre influence bienfaisante S'exerce sur moi, impérieuse, tyrannique n16me L'ange blanc, je l'atteste, me possède seul maintenant. Hélène, il dépend de vous que cela soit ainsi toujours. Ecoutez, écoutez encore, mon amie d'autrefois je sais quelque part, aux conflns du Brésil et de l'Argentine, une ferme, un ranch isolé, où l'un de mes anciens camarades, un émigré, mène avec sa femme et ses deux filles une existence patriarcale. Voulez-vous que nous allions les rejolndre ? Nous laisserons derrière nous Maison-Morte et son trésor caché, et le Temple que j'abandonne d'un cœur léger pour lui avoir tant donné Réfléchissez, je vous en prie, Hélène. Ne vous hâtez paa surtout de répondre. C'est ce c oui que vous direz qui vois enga- gera à moi bien plus que l'autre. Il était devant elle à présent, la tête inclinée, toute sa superbe disparue et, par un sortilège étrange, lavé. dépouillé de tout l'odieux qui s'attachait tout à l'heure encore à sa personne.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par les Poilus d'Orient.

Meeting Union commerciale des marchés dé France, 17 h.. 199, rue Saint-Martin. Fdte de MenfMsenoe 20 h. 30, square Saint-Pierre.

Réunions d'anciens combattants et 66' B. C. P.. 21 h., 30. bd Montmartre: Union des Crapouillote, 8, rue des Saints-Pères. Concerts publics 15 heures, Luxembourg; 16 heures, squares Carpeaux, du Trocadéro, Psrmentien boulevard de Picpus. Champs-Elysées.

Courses h Enghien, à 14 heures.

NOTE COMMERCIALE, Pourquoi le Rhum Saint-James est-il le seul qui ne subisse pas les fluctuations du marché des rhums ?

Parcs qu'il n'est pad un rhum de commerce, parce qu'il n'est pas solidaire des mercuriales des rhums coloniaux, dont il se différencie essentiellement par son origine, sa fabrication spéciale et son haut prix de revient. Provenant de terroirs illustres, issu d'une longue et patiente élaboration qui assure sa perfection, le Rhum Saint-James, a été de tout tempe considéré comme un type de rhum hors classe, unique en son genre, dans la production rhummière de nos colonies. Le succès obtenu par la présentation sur mannequins vivants des « Nou- veautés d'Hiver n aux GALERIES LA- FAYETTE s'amplifie chaque jour. Dans ces conditions, la direction des Galeries Lafayette a décidé de porter à trois le nombre des séances de présentation: la première, de 11 heures à 13 heures la seconde de 14 h. 30 à 16 h. 15 et la troisième, de 16 h. 30 à 18 heures. NECROLOGIE

Les obsèques du lieutenant Anthoine, du 2' régiment étranger, tué à l'ennemi le 11 septembre, à Tazigzaout, ont été célébrées hier matin, à dix heures, en l'église Saint-Louis des Invalides, L'inhumation a eu lieu au cimetière de Meudon.

Nous apprenons la mort de M. Pierre Boyer, survenue à l'âge de trente-cinq ans. De la part de son épouse, Mme Pierre Boyer, de son fils Claude, de son père, M. Paul Boyer, architecte, officier de la Légion d'honneur, de sa mère, Mme Paul Boyer, née Brown et de son frère Noël Boyer.

Suivant la volonté du défunt, les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.

cette

en aluminium extra renforcé, avec manche isolant, garanties inversables. Vous la recevrez en cadeau, en échange de 500 portraits du Pèr'LuBtucrn, à découper dans les boîtes damier bleu des célèbres Pâtes aux œufs frais. Vous pouvez avoir rapidement la première casserole avec 70 portraits et petit à petit constituer votre Série de

5 casseroles. Demandez à votre fournisseut la liste des 50 autres cadeaux offerts, à partir de 15 portrait* et surtout Réclamez

vos Pâtes aux œufs frais PfiR'UJSTUCRV ROZANA Oélitieuse eau minérale naturelle DONNE LA JOIE OEUVRE

France, Colonies, Documentation gratuite complète, Ecole,28, Bd des Invalider. Parla-7,

Hélène, éperdue, appelant en vain pour la secourir, lui dicter la conduite à tenir, le souvenir chéri de Gilbert, croisait et décroisait ses doigts d'un air égaré.

Tout à coup, elle tressaillit à l'annulaire de sa main gauche, un anneau Une alliance apparaissait au-dessus de la petite bague qu'elle avait accoutumé de porter.

Une révolte subite la secoua C'est vous, cria-t-elle, vous qui avez fait cela sans égard pour mon état, sans penser. Ainsi vous supposiez ?. Vous prétendiez déjà ?. Elle n'en put dire davantage. Dans l'excès de son indignation et sans se soucier de son épaule meurtrie, elle s'était dressée hors du divan. Arrachant l'anneau d'une main tremblante, elle le jeta sur le tapis aux pieds de Morosov.

Le Russe blêmit sous l'insulte. La seconde d'après, un flot de sang empourprait son front et ses joues. Ses yeux étincelèrent. Il grinça

Je vois ce que c'est. On a le cœur pris, embobeline par un jeune imbécile, un petit commis de boutique sans grande honnêteté et pour qui, dit-on, l'art du fleuretage.

Je vous interdis, s'écria la jeune femme avec une violence dont il parut lui-même surpris, de parler en ces terme! d'un homme loyal, irréprochable et qui vous rendrait des points, tout Steinberg que vous êtes. en fait de gentilhommerie C'est bien assez d'avoir tenté de le salir auprès de moi, de l'avoir dénoncé lâchement aux gendarmes. Car ce sont encore de vos procédés, n'est-il pas vrai ?.

Morosov ne répondit pas directement à la question posée.

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Comédie-Française, 2 h., On ne saurait penser à tout. le Cid 8 h. 30, le Voyage da M. Perrirhon.

Odéon, 2 h. 45. le Malade imaginaire, les- Plaideurs 9 h., le Rosaire.

Gatté-Lyrique, Mousquet au couvent. TriMon-Lyriqne, 8 h, 30. le Grand Mogol. Châtelet. 2 30, 8 30, Nina-Rosa (A. Baugé) Variétés. 8 h. 30, Avril.

Pte-St-Martin, Il 80, lé Scandée (V. Sergine) Théâtre de Paris. relâcha.

Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Sarah-Bern., 2 30, 9, Dames aux chap. verts. Renaissance, 3, 9 b., la Dame de ch. Maxim. Ambign, 2 h. 40. 8 h. Topaze. Palais-]loyal, 2 46, 8 la Maison d'en face. Antoine, 9 h.. Bourrachon (Signoret). Bouffes-Parisiens, 2 h. 45, 8 h. 45. Azor. Athénée, 8 h. 30, ïoukl.

Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Yv. Printemps). Scala, 8 h. 45, Mon amant opérette. Saint-Georges. 9 h., Mademoiselle.

Nouveautés, 2 h. 45, 8 h. 45, Signor B»*eoli. Comédie Champs-Glyséea. 9 h.. Domino. Gd-(iuigno), 9 h.. Sexualité (M. Mayane). Miche!. 9 h., Ludo.

Potinière, 9 h., gén. Th. russe Karussel. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue (PitoSff),. 9 h, la Ronde.

Mathurlns, 9 h.. Prenez garde h la peinture. St. Paris, 9 h.. Hist. d'amour, Dem. en tthlf. Moulin de la Chanson, la Rev. marseillaise. Çomœdia. 9 15. Une jolie fille à tout faire. Cluny, 9 h.. Francs-Matons.

Déjazet, 8 45, Mma t'ordonnance (Darteùil) Moneey, 8 30, Cte de Luxembourg (Audeau) Gobelins, 8 h. FInssie (F'arruiz). MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 8 h. Nuits de folles. Cas. de Paris, 2 30, 8 30, Sex Appeal Empire, Volutes, Don Azpiazu.

Concert Mayof, 8 h. 45. Esclaves d'amour. Dix-Heures, Glissons, revue, chansonniers. Bobino-Music.-H. Georglus et sa troupe. Pavillon-31.-H. (11, bd Poissonnière), perm. Européen, in.. s.. Vallès. Max Martel. Zénith (pi. Gamhet.). Enlevez-mol (opét.). Gnun-.or.t-Palas*, mat., soir., Hal SBerman, Méanmo, 8 45, Lilliputiens, mat j.,s.,2 45. Cirque d'Hiver, 8 30, mat. jeudi¡ sa*, dim. Coliséntn, danses, mat. et soir.. attr. Moulin-BouRe, bal-kermesse, mat., soir. Magic-CIty-BiU, t. J. j., 9 h.; d. et f., iriat. Lima-Fsrk, t. j., mat», soir;; attr. danc. Jardin d'Acolim., cuir.. 3 fr. enfants, 1 fr. Pompéien (16, r. MongBy), 9 h., bal du Jeudi. Madeleine, Tarzan (l'homme singe). Paramount, Une petite femme dans le train Gaumont-Palace, Amour. Ambur. Aubert-Palace, le Champion du régiment, Olympia, les .Gaietéa de l'escadron. lHarlvimx-Fathé, Jeunes Gens soue l'unit. Ciné Ch.-Klysées, 1'FIomme que j'al tué. Gaumont-Théitre, la Petite Chocolatière, j-.Iarijjny, Jeunes Filles eu uniforme. Colisée, les Vignes du Seigneur.

MouHn-Konge, Hôtel des étadiants, Victor- lïueo-Pathé, Paris-Méditerranée Împérial-Pathé, le Maudit.

Alhamôra. Ma femme, homme d'affaires. Omnia-Pathé, Ma femme, homme d'affaires. Patate. Emile et les détectives.

Capucines, la Petite Chocolatière.

Apallo-Cinéma, Frankenstein.

Miracles, l'Atlantide.

Camé», Panique Chicago.

Royat-Pathé, Paris-MMiterranée.

I.una, Epave vivante, Amours viennoises. Studio 28, Vivre (la Chansoa de la vie). Agrie.; & arface, 3, 9 h.; sam.,dtm.;2 30. 5 h. Cigale, Papa sans le savoir.

Artistic (SI, r. Douai), Femme en homme. Bonaparte, Scarf,ace, 3, 9 h.; sa.-n.,d., 230,5 h. Lut:'tin-P»thé. Tumultes.

Rampai! 21G, Vatnpyr, 2 20. 4 30, 8 30, 10 30. T.oiiinr-Pathe, le Roi du cirage.

St-Ss&iu. M. amant l'ass. Tra;. Meyerling Carillon, le Rosie- de M;r.e Httefon. I hyoa-Pathé l'Enfant du miracle.

Eden-Actua!itës, perm., 3 fr., av. Clichy. Aut.-B.-CIné (40,r.L. Font.), Part. d. en n. Une voiture 6 cv. moderne doit avoir 6 cylindres

Attendez -vous tk voir paraître bientôt

Illustré

du Journal

pont* 1933

C'EST un véritable magazine de pages, bourré de dessins et d'illustrations variées, où l'on trouve i tout ce qui peut intéresser le lecteur. l'instruire et surtout l'égayer.

1 Ce beau litrre de famille peut 6$rt? mis entre toutes les main*. C'est un cvmpngnon avec lequel on ne petit s'ennuyer un *eul instant-

Je m'aperçois, fit-il sombrement, que le mal est plus grand que je ne le supposais. Faut-il que l'amour que je vous portais m'ait aveuglé sur votre compte, Cousi Mot qui vous plaçais si haut, au-dessus de toutes les femmes Hélène, me disais-je, trahir sa parole Hélène mentir à la foi jurée Et voilà que.

Il s'interrompit, médita un moment et, après un ricanement bref

En attendant, fit-il, je suis, moi, Steinberg. un mari trompé, bafoué, ou sur le point de l'être. Et vous êtes, vous, ma femme, mon épouse légitime sur qui j'ai toute-puissance. Il est une vieille coutume russe, en effet. Hélène sursauta comme si on l'eût souffletée. D'un pas rapide, elle fut à la porte et l'ouvrit toute grande. Monsieur, fit-elle avec une Inexprimable dignité, je suis ici chez mol, dans une maison qui est la mienne. Il me déplaît de vous y voir demeurer davantage. Allez, Palacio vous reconduira

Le Russe, cependant, n'avait pat bougé. Une lutte épouvantable se livrait en lui, dont Hélène, toute pleine de vaillance qu'elle fût, suivait les alternatives avec une crainte secrète. Si l'ange nolr l'emportait. Immobile, les poings fermés, un regard de haine et de meurtre flxé sur le petit cercle d'or qui luisait doucement à terre, Morosov songeait. Enfin, un soupir souleva sa vaste poitrine, ses muscles bandés semblèrent se relâcher, les traits de son visage reprirent par degrés leur impassibilité. Il Ht un pas en avant, ramassa la bague, puis, tourné vers Hélène, il dit

(A suivre.)


a^aERVICES TtaLfeCKAPHUUJES et TEL£r>MOMI<HJES SPlËCIAtrx tfla Relit Parisien et du Time*

Un discours de M. Herriot à la S. D. N. SUITE DE LA FBEMIEBE PAGE

Le but du représentant de la France est autrement élevé. « Nous faisons, •a-t-il proclamé dimanche, la politique de la S. D. N. s Or la S. D. N. traverse actuellement une crise. La presse de tous les pays s'est faite l'écho du malaise qui pèse sur ses travaux, de l'inquiétude vague et du découragement qui oppressent beaucoup de délégués. M. Herriot s'est rendu compte. après consultation des amis et collaborateurs qui l'entourent, et après mûre réflexion, de la nécessité é urgente qu'il y a à dissiper les ombres au milieu desquelles on se meut présentement à Genève, & expliquer un phénomène à la fois très simple et très naturel et à ranimer les courages défaillants.

C'est d'ailleurs à la même pensée très louable et très haute qu'a obéi ce matin le porte-parole de la Confédération helvétique, le président Motta. C'est elle qui eût inspiré également un Briand et qui l'eût également amené à intervenir.

S'il y a crise, en effet, ce n'est pas parce qu'il existe entre telles ou telles nations des divergences de vues plus ou moins sérieuses sur un sujet parüculier, c'est parce que la S. D. N. est eu train de passer du domaine de l'idéologie dans celui des réalilés Tant qu'il n'est question que Je grands principes de justice, de droit, il est toujours facile de s'entendre. Mais dès qu'il s'agit d'appliquer ces principes il est moins aisé de se mettre d'accord. On en est arrivé à ce stade.

Faut-iJ pour cela se laisser aller au découragement ? Ne faut-il pas plutôt voir dans le malaise actue; une crise salutaire ? Nous ne sommes pas éloigné de croire que c'est l'avis du président du Conseil. Son magnifique discours de Gramat a déjà eu l'avantage d'ouvrir les yeux à Oeaucoup de gens; celui qu'il prononcera demain finira sans doute de les éclai- rer.

La carence du Reich

ne peut signifier

la mort du désarmement

Il est un fait, dans tous les cas, sur lequel on ne saurait trop insister c'est que ia carence de l'Allemagne ae saurait entraîner ni celle de la France ni celle de la S. D. N.

Ce n'est pas parce que le gouvernement de Berlin la boude, rsfuae de participer à certains de ses travaux et tente, par cette manceuv;e. de se libérer de quelques-unes de aes plus importantes obligations internationales que les pays qui ont, à ju-'te raison, mis toute leur confiance dans l'institution de Genève doivent se conda.uner au silence et la condamner, ei.e, à l'immobilité. Il faut, au contraire, la faire sortir de cette immobilité qui entraînerait vite la paraly3'e. puis la mort.

C'est à quoi. s'emploiera sans aucun doute M. Herriot, qui ne pourra évidemment pas éviter de faire en passant une allusion au problème du désarmement et à qui succéderont à ia tribune le représentant de l'ItaJie, le baron Aloisi dont l'aimable visite a été ce soir particulièrement appréciée du président du Conseil comme la précédente l'avait été de M. Paul-Boncour, puis le vicomte Cecil, porte-parole, en l'absence de sir John Simon, du gouvernement britannique.

L'initiative française, on le voit, n'a pas été seulement bien accueillie. Elle a déjà déclenché un mouvement dont se félicitent hautement ce soir tous les amis de notre pays et de la S. D. N. Une fois de plus, M. Herriot est resté fidèle à la tradition d'Aristide Briand. On ne peut chez nous que s'en réjouir. M. von Neurath rentre à Berlin Dans les milieux allemands, on en parait moins satisfait; M. von Neurath, en tout cas, n'assistera pas aux trois interventions annoncées pour demain. Il est, en effet, parti ce soir à 18 heures pour Berlin, ainsi qu'il en avait d'ailleurs, depuis plusieurs jours, exprimé l'intention. Par une délicate attention, M. Herriot lui avait, dès ce matin, fait part de sa décision.

Cet après-midi, le ministre des Affaires étrangères du Reich lui a rendu sa politesse en l'informant qu'il avait demandé à Berlin l'autorisation de retarder son départ de vingt-quatre heures, mais que cela n'avait pas été jugé possible, sa présence étant indispensable au conseil des ministres convoqué pour demain à la Wilhelmstrasse.

Tout s'est donc passé entre les deux

ELOGES ET CRITIQUES DU DISCOURS DE

Belgrade, 28 septembre (dép. P. P.) Le discours de M. Herriot continue d'être l'objet des commentaires les plus favorables de l'opinion et de la presse en Yougoslavie.

A ce sujet, le journal Novosti Zagreb écrit aujourd'hui que la jeunesse alle.mande est éduquee dans l'esprit des « balillas » qui est ce qu'il y a de pire dans l'esprit de guerre. Faut-il s'étonner, dit ce journal, si M. Herriot signale que la nouvelle organisation de la jeu nesse allemande prouve, une fois de plus, le désir de l'Allemagne de s'armer et de s'armer pour une guerre de revanche.

Tant que les nations ne seront pas désarmées moralement, il est illusoire de parler de réduction des forces armées terrestres ou navales.

UN COMMENTAIRE

DE « L'EVENING NEWS »

Londres, 28 sept. (dép. Petit Parisien.) A l'heure où la presque totalité de la presse britannique rejette sur la France la responsabilité de la crise internationale provoquée par les revendications allemandes d'égalité de statut, une voix s'élève à Londres en sa faveur. C'est celle de l'Evening News qui. ce soir, dans un article éditorial intitulé « Les armements et les Allemands a, propose comme texte de délibération à la S. D. N. l'article publié par M. von Gerlach dans la revue politique Weltbühnc, de Berlin « Ce n'est pas la quantité d'armes qui inquiète les nations, écrit von Gerlach, mais la qualité de l'eqprit derrière ces armes. Un millier de tanks de l'armée française nous semble moins mena çant que les tanks de carton des manœuvres allemandes sur l'Oder.

Tel est en résumé, la raison du maintien du statut quo en matière d'armements, remarque l'Evening News qui se livre aux considérations suivantes « Un millier de tanks de l'armée française ne cause aucune alarme parce qu'il est parfaitement impossible d'en visager l'emploi qu'on pourrait leur donner autrement qu'à défendre la France contre une attaque de ses voisins. Il n'y a pas maintenant en Eu-

délégations de la façon la plus courtoise, ce qui n'enlève rien de sa signification, hâtons-nous de le dire, au geste des dirigeants allemands. Refus et départ soulignent à nouveau la ferme volonté de l'Allemagne qui n'en demeure pas moins représentée à l'Assemblée par M. Rosenberg, l'exministre des Affaires étrangères du cabinet Cuno de ne pas modifier présentement d'un iota sa position visà-vis de la conférence du désarmement.

M. Henderson reste confiant Le président de cette conférence, M. Arthur Henderson, qui a, lui aussi, quitté Genève ce soir pour Londres, n'en perd cependant pas courage. Nous avons exposé hier le plan qu'il a échafaudé et les projets qu'il caresse. Dans un communiqué fait à la presse avant son départ, il confirme en tous points les précisions que nous avons données. Après avoir annoncé qu'il a poursuivi aujourd'hui ses conversations, notamment avec M. von Neurath qu'il a revu, puis avec le baron Aloisi et enfin avec MM. Benès, Zaleski, Hymans et de Madariaga. le communiqué ajoute, en effet

« M. Henderson espère qu'avant son retour à Genève pour la prochaine séance du bureau, le 10 octobre, des progrès suffisants auront été faits qui lui permettront de présenter un rapport lors de la première séance et d'envisager la procédure à suivre en ce qui concerne les questions ds la sécurité et de l'égalité »,

Il est impossible de dire plus clairement 1° que les efforts déployés pour mettre sur pied les projets dont nous avons parlé et qui tendent à une organisation parallèle de la sécurité et du désarmement rendant possible la reconnaissance du principe de l'égalité, vont se poursuivre, comme, d'ailleurs, les travaux des comités spéciaux, et. 2°, qu'on en escompte des progrès tels qu'on puisse convoquer aux environs du 15 novembre la commission générale de la conférence du désarmement. Cette convocation coïnciderait d'ailleurs avec celle du conseil et de l'assemblée extraordinaire où doivent être discutés le rapport Lytton et l'affaire de Mandchourie et être désigné le remplaçant de sir Eric Drummond au secrétariat général de la S. D. N.

Le gouvernement de Berlin, qui viendrait alors de procéder aux élections au Reichstag, serait donc forcément amené à envoyer à Genève une délégation dont M. Henderson persiste à escompter la participation à la reprise des travaux du désarmement. La persistance de cet espoir chez le président de la conférence après sa nouvelle entrevue avec M. von Neurath et maintenant qu'il sait ce que certains Etats comme la Pologne, la Belgique et la Tchécoslovaquie entendent par « sécurité s ne peut être accueillie qu'avec sympathie. Au cas, cependant, où cette espérance serait déçue, nous avons montré hier et peut-être répétera-t-on aujourd'hui que même sans l'Allemagne la S. D. N, se devrait de poursuivre sa tâche. Il n'y a pas pour elle d'autre moyen de sortir victorieusement de la crise qu'elle traverse et, pour le monde, de sauvegarder la paix.

LA SEANCE A L'ASSEMBLÉE Genève, 28 septembre (dép. Petit Par.). Dans sa séance de ce matin, l'assem- blée plénière de la S. D. N. a repris la discussion du rapport général. Elle a entendu d'abord le représentant de la Bolivie, M. Costa du Reis, qui affirma à nouveau les droits que son pays prétend posséder sur la région du Chaco. Cette affirmation provoqua les protes- tations du délégué du Paraguay. Après cette escarmouche, la représen- tant de la Suisse, M. Motta, prononça un éloquent plaidoyer en faveur de la Société des nations.

Après avoir parlé des critiques injustes dont elle est l'objet, il termina Si nous allons au fond des choses, est-il vraiment raisonnable de faire porter des responsabilités à la Société des nations, comme telle, alors que ces responsabilités portent des noms et que ces noms sont ceux des Etats et de leurs gouvernements. Rien ne me surprend davantage que la tendance de certains milieux et ce ne sont pas les gouvernemente à menacer la Société des nations d'abandon si telle ou telle re- vendication. tel ou tel autre postulat de leur politique ne peut se réaliser ou ne se réalise point dans un délai immédiat.

Sous sa forme ramassée, ce vibrant plaidoyer constitue une heureuse in- troduction au grand discours que M. Herriot prononcera demain matin.

rope ou ailleurs un pouce de territoire que convoite la France. Celle-ci n'a aucun grief économique contre aucune autre nation.

Les tanks de carton allemands aux manœuvres de l'Oder (il faut tenir compte bien entendu de tout ce qui se dit et se fait en ce moment en Allemagne) semblent menaçants parce que l'Allemagne qui n'a pas le moindre besoin d'armes défensives, puisqu'elle n'est menacée par aucune autre nation, convoite des territoires en Europe et ailleurs. Elle nourrit des griefs économiques contre ses voisins. Elle éprouve le sentiment d'être encerclée par d'anciens ennemis qui, d'après elle, lui ont farouchement arraché des territoires et sont implacablement résolus à les garder par la force supérieure des armes. Et l'Evening News conclut par ces mots « que du point de vue racial historique. l'Allemagne soit capable de la volor.té de paix et, si oui, qu'elle puisse se persuader de renoncer à ses griefs, c'est là une affaire sur laquelle la S. D. N., si elle veut prouver son utilité, doit porter son attention. Ce n'est pas une affaire qu'une conférence du désarmement peut discuter avec fruit ». L'OPINION DE LA MANAN » A MONTEVIDEO

Montevideo. 28 septembre (dip. Havas.) La Manan loue le discours de M. Herriot et fait ressortir la sincérité de la France.

« La France, dit le journal, consti tue un élément conservateur. Elle travaille et épargne en conservant sa richesse par l'action énergique et effi- cace des gouvernants qui collaborent avec une population travailleuse. sachant se sacrifier. »

Le journal signale le succès de la conversion des rentes et reconnaît que la France demeure armée pour assu- rer sa aécurité. Après avoir sacrifié de nombreux droits accordés à Versailles. la France ne peut pas rester en tranquillité devant les desseins des Italiens et des Allemands

Le journal termine en qualifiant l'attitude de l'Allemagne de déraisonnable.

La démission

et le remplacement

de trois ministres

dans le cabinet anglais SUITE DE LA PREMIERE PAGE

La majorité du cabinet s'est rangée à cette opinion que les accords ayant été conclus et les positions prises, accepter une proposition d'ajournement serait, en réalité, se soustraire aux engagements contractés vis-à-vis des dominions et placer la métropole dans une situation impossible. En présence de ce refus, sir Herbert Samuel a alors annoncé que ses collègues et lui se voyaient dans la nécessité de maintenir leur démission et de reprendre leur liberté.

C'est sur cette rupture que s'est terminée la séance.

Elle a été suivie, deux heures plus tard, d'une autre réunion du cabinet à laquelle n'assistaient pas les membres démissionnaires et où, croit-on, ont été arrêtés les projets législatifs que comportent les accords conclus.

La situation

Telle est cette nuit la situation. Quatre documents établis en cours de soirée en dégagent la vraie physionomie. Ce sont les lettres de démission de lord Snowden et des ministres libéraux signées conjointement par sir Herbert Samuel, secrétaire du Home Office; sir Archibald Sinclair, secrétaire d'Etat pour l'Ecosse; M. Foot, ministre des Mines, et par six soussecrétaires d'Etat ou « whips » du parti libéral.

C'est encore une lettre signée par lord Grey, lord Reading et lord Crewe (tous trois anciens ministres et leaders du parti libéral), qui adoptent la décision prise par les ministres démissionnaires.

C'est, enfin, un manifeste de M. Mac donald et de ses deux collègues du parti travailliste-national, M. Thomas, ministre des Dominions, et lord Sankey, Lord chancelier, justifiant leur attitude et soulignant les raisons qui militent toujours en faveur de l'union nationale et en appelant l'électorat à l'action qu'ils sont résolus à poursuivre dans le domaine intérieur comme dans le domaine extérieur. La lettre de lord Snowden est mélancolique. n constate que sa démission marque la fin d'une association politique de quarante ans avec le premier ministre.

Il accuse ensuite les anciens membres conservateurs du cabinet d'avoir violé leurs engagements et, par une politique d'égoïsme, d'avoir monopolisé pour des fins de parti un mouvement qui était d'essence nationale.

Il conclut enfin sur cette prophétie que, telle qu'elle est pratiquée, la politique du cabinet ne peut avoir que des résultats désastreux pour le pays. Sous une forme moins agressive, la lettre de démission des ministres libéraux contient le même reproche et aboutit aux mômes conciuaions, Tout comme Fa lettre de lord Snowden, elle prédit, en se prévalant des résultats de ces derniers mois, que la politique protectionniste définitivement adoptée par le cabinet n'aura d'autre effet que de diminuer les exportations, d'accroître le chômage, d'exaspérer les relations internationales et même, dans la limite du Commonweaith d'affaiblir plutôt que de fortifier le lien n est à noter, toutefois, que la lettre de lord Grey, lord Reading et lord Crewe, ainsi que celle de sir Herbert Samuel et de ses collègues, contient une assurance de concours au gouvernement sur toutes les questions qui n'engagent pas sa politique fiscale.

Dans les milieux bien informés on déclare que les ponts étant maintenant rompus, M. Macdonald est décidé à procéder rapidement à la reconstitution de son cabinet. Dès ce soir, un communiqué officiel annonce que sir John Gilmour, ministre de l'Agricul- ture, était nommé secrétaire du Home Office, que le commandant Eiliot recevait le portefeuille de l'Agriculture et que sir Godfrey Collins était désigné comme secrétaire d'Etat pour l'Ecosse, en remplacement de sir Archibald Sinclair.

Quant aux membres simonites du cabinet, ils ne semblent pas, comme le bruit en avait couru ces jours derniers, qu'aucun d'entre eux doive se séparer du gouvernement. Seuls, quelques membres du groupe seraient, dit-on. résolus à rejoindre le groupe samuélite.

NOUVELLES DEMISSIONS

DE SOUS-SECRETAIRES D'ETAT Londres, 28 septembre (dép. Havas) A la suite de la démission de sir Herbert Samuel, de lord Snowden et de sir Archibald Sinclair, les sous-secrétaires d'Etat suivants ont remis leur démission. Ce sont;

Le marquis de Lothian, sous-secrétaire d'Etat pour l'Inde;

Sir Rober Ham:lton, sous-secrétaire d'Etat pour les Colonies;

M. Isaac Fcod. secrétaire parlementaire au département des Mines; M. Graham White, sous-secrétaire d'Etat aux P. T. T.;

M. Wa'lter Rea, chef de file libéral; Sir Murdoch Mackenzie Wood, souschef de file;

M. Harcourt Johnstone. sous-chef de file;

Lord Stanmore, chef de file libérall à la chambre des Lords.

Lord Allendale (lord attaché à la personne du roi).

En Allemagne on passe aux revendications coloniales Berlin, 28 septembre (dép. Havas) Le comité colonial permanent du parti national-allemand (Hugenberg) pousse le cabinet von Papen à adopter une résolution déclarant qu'il considère que le devoir pressant de tout gouvernement allemand est de recouvrer un empire colonial conforme aux besoins vitaux du peuple allemand.

Le comité approuve le chancelier von Papen d'avoir affirmé qu'il convenait de mettre fin à l'état monstrueux d'exception » imposé à l'Allemagne par le traité de Versailles et à « la proscription morale » qui a frappé ce pays et qui se traduit particulièrement par la perte de se.¡¡ colonies.

En conséquence, le comité a exprimé l'espoir de voir à bref délai le gouvernement du Reich « engager enfin une lutte résolue pour sauvegarder les droits vitaux de l'Allemagne en matière coloniale en demandant impérieusement la révision de l'article 119 du traité de Versailles, étant donné que le système suivi jusqu'à présent a fait faillite ».

LE RÉSULTAT

DES ÉLECTIONS GRECQUES Athènes, 28 septembre (dép. Havas.) (D'un correspondant particulier) Les résultats définitifs des élections législatives sont les suivants

102 libéraux, 96 populaires, 15 progressistes, 5 radicaux nationalistes, 1 républicain conservateur, 6 agrariens ouvriers, 3 librea penseurs, 9 communistes, 10 agrariens 3 indépendants. M. WALKDEN ELU PRESIDENT DU CONGRES DES TRADE-UNIONS Londres, 28 sept. (dép. Petit Parisien.) Le conseil général du congrès des trade-unione, a sa réunion générale d'aujourd'hui, a élu M. Walkden président du congrès pour l'année 1933. M. Waikden, qui est une des personnalités les plus marquantes du Labour Party, exerce depuis 1906 les fonctions de secrétaire général de l'Association des employée de chemin de fer. De 1929. à 1931, il représenta la circonscription sud de Bristol aux Communes, mais perdit son siège aux élections générales.

A sa réunion d'aujourd'hui, le conseil a également décidé que la prochaine conférence annuelle du congrès des trade-unions aurait lieu à Brighton.

Le Reich retarde le règlement de sa dette aux Etats-Unis Washington, 28 septembre (dép. Havas) L'Allemagne a fait savoir à la trésorerie américaine qu'elle a l'intention de retarder le versement de la somme de 7.800.000 dollars représentant le montant des frais de l'armée d'occunation et autres dettes diverses, dont' le paiement vient à échéance le 30 septembre prochain.

RÉCEPTIONS- ET VISITES DE M, PAINLEVÉ A PRAGUE Prague, 28 septembre (dép. Havas.) M. Paialevé a offert aujourd'hui au ministre de France et à Mme Léon Noël ainsi qu'à quelques autres personnalités françaises, un déjeuner A 15 h. 30, M. Painlevé a visité les locaux de l'industrie française de Prague et de ses différentes sections. II s'est, en particulier, intéressé à la section scientifique et technique qui a participé à l'organisation du congrès de chimie industrielle.

A 17 h. 30, un thé a été offert par M. Elsenmann, directeur de l'institut français de Prague, en l'honneur de M. Painlevé et à l'occasion du 12' congrès de chimie industrielle. On y remarquait de nombreuses personnalités du monde scientifique et industriel tchécoslovaque, M. Léon Noël, ministre de France, le général Faucher, chef de la mission militaire française, M. Ribard. chargé de mission, M. Ranc. chef de cabinet du sous-secrétariat d'Etat des Travaux publics et du Tourisme, les membres français du congrès de chimie industrielle, etc.

Ce soir, une représentation de la Roussalka, de Dvorak, est donnée au Théâtre national de Prague en l'honneur des congressistes.

UN TÉLÉGRAMME DE M. PAINLEVÉ A M. MASARYK

Prague, 28 sept. (dép. Petit Parisien.) A son arrivée à Prague, M. Painlevé a envoyé au président Masaryk, à sa résidence d'été de Topoltchianky, le télégramme suivant

< Monsieur le Président,

« En attendant de vous rendre visite à Topoltchianky, j'ai J'honneur de vous adresser mes vœux les plus sincères et de vous exprimer la joie profonde que j'al éprouvée à revoir Prague, devenue l'admirable capitale de la nation tchécoslovaque reconstituée, à contempler son grandiose développement, respectueux pourtant de ses beautés traditionnelles, et à recevoir l'hospitalité de ce peuple énergique, laborieux, intrépide, auquel son chef donna un si noble et si parfait exemple.

D'autre part, M. Painlevé et M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, actuellement à à Genève, ont également échangé des télégrammes amicaux.

M. Ducos préside à Bruxelles le congrès international de l'enseignement technique Bruxelles, 28 sept. (dép. Petit Parisien.) M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat, accompagné de M. Albert Cazes, de son cabinet; de M. Labbé, directeur général de l'Enseignement technique; de M.Luc, directeur adjoint, s'est rendu aajourd'hui à Bruxelles, où Il a présidé la séance plénière de clôture du congrès international de l'enseignement technique. La cérémonie, placée sous le haut patronage de S. M. le roi des Belges, s'sst déroulée dans la grande salle du palais des Académies.

Rappelant les liens d'amitié francobelges, M. Ducos a tenu à préciser J'attitude de la France qui, cherchant sur tous les terrains à collaborer avec les autres peuples, reste de toute son âme et uniquement attachée aux œuvres fécondes de la paix.

Un contmerçant de Bar-le-Duc arrêté à Francfort-sur-le-Mein Bar-le-Duc, 28 septembre (dép. Radio). Un très honorable commerçant de Bar-le-Duc, M. Henri Maupas, voyageant en Allemagne pour son plaisir et sans aucune arrière-pensée, a été arrêté par la police allemande et incar- céré à Francfort-sur-le-Mein. Il y est détenu depuis huit jours et accusé d'espionnage sans aucune espèce de preuve. Son père est parti à Francfort pour tenter de prouver son innocence. DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LE PANCRACE-PUGILAT

A LA SALLE WAGRAM

Nombreux furent ceux pour assister à la deuxième réunion de pancrace-pugilat, se rendirent, hier soir, à la salle Wagram. Ils furent tellement nombreux que tous ne purent prendre place autour du ring sur lequel, avec plus ou moins de vigueur et, aussi, plus ou moins de science, ces concurrents s'affrontérent. Certaines reprises furent disputées avec acharnement voire même une trop grande violence. Le pancrace ne plut pas à tous les spectateurs et l'un d'eux prouva son mécontentement en envoyant sur le ring une chaise qui, fort heureusement n'atteignit pas les combattants. Ce spectateur quitta la salle de spectacle pour celle de poiiee

Résultats

Ghevaert (F.) bat Astelle (S.) à la première reprise en 5'; Michot (F.) bat Coleman (Ang.) en 3' 22"; Karoly (Hong.) tombe Road (Ang.) à la deuxième reprise en 14'; Barney Tolstoï (Ang.) bat. par disqualification. Jack Pye (champion d'Angleterre) en 20"; Ben Sherman (Canadien) tombe Brockes (Ang.) à la troisième reprise en 2' 4" Malezieux (Paris) tombe Lourier (Roubaix) à la deuxième reprise en 15'.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

BCIKON FOSSE. M. Paul Roze, trenteneuf ans, maçon au hameau du Boujon, a fait une chute de motocyclette et a été blessé à la tète.

OISY. Un incendie, dont la cause est inconnue a détruit une grange, pleine de récoltes, appartenant à MM. Boulin et Bertin. Les débats sont importants,

SAINT-QUENTIN. Un cycliste, M. Jean Boleteck, trente-quatre ans, manouvrier, 59, rue d'Orléans, qui descendait la rue de Paris, a été renversé par une automobile. Blessé grièvement à la tête, il a été transporté à l'Hotel-Dleu.

Le chœur des mineurs du Borinage donnera une audition samedi, à 20 h. 30, à la Maison fraternelle, 8, rue de la CoAu cours de son travail A l'atelier Lamory, rue Ledru-Rollin, M. Marcel Bleuet, trente-sept ans, a eu le pied écrasé par la chute d'une barre de fer. A l'Hôtel-Dieu.

EURE-ET-LOIR

Un jeune ouvrier agricole

meurt électrocuté

A Nogent-le-Rotrou, un journalier agricole, M. Bernard Rousseau, âgé de vingt ans, a été électrocuté en passant près d'un arbre qui, abattu par la tempête, avait entraîné dans sa chute des câbles à haute tension. La mort a été instantanée. Un camarade de M. Rousseau, qui marchait près de lui. n'a ressenti aucune secousse. Collision d'autos à Thivart

Une collision s'est produite, à Thivars. entre la camionnette de M. Chaïte, demeurant à Chartres, rue du Grand-Faubourg, et l'auto de M. Roger Marie, domicilié 11. boulevard Jean-Jaurès, à Saint-Ouen. Mme Maurice Bénard. demeurant rue de la Volaille, à Chartres, qui se trouvait dans la première voiture, a été blessée au visage. M. et Mme Gosselin, qui accompagnaient M. Roger Marie, ont été légèrement contusionnés.

La questian du prix du blé

et celle de l'électricité

devant le conseil général

Le conseil général d'Eure-et-Loir, après avoir envisagé la situation très grave dans laquelle se trouve l'agriculture par suite de la baisse du prix du blé, a voté trois vœux demandant notamment la création d'un office national du blé chargés de fixer le prix de vente: l'attribution A cet office du monopole des importations et exportations la déclaration obligatoire des récoltes et des ensemencements; l'encouragement au stockage et à la vente coopérative: un politique du bon pain, soit par l'établissement d'une farine standardisée, soit par la réduction du taux d'extraction; une nou- velle méthode de cotation de la farine qui ne laissera plus cette cotation à la libre disposition des industries meunières; la constitution d'un stock de report de cinq mllions de quintaux par les services de l'Intendance; la stricte surveillance de l'admission temporaire des blés; la taxation au début de la récolte avec prime de conservation par trimestre.

Le conseil a ensuite étudié la question de l'électricité à haute tension. Il a décidé de demander à l'Etat le rachat de la Société de distribution d'énergie de l'Ouest (la S.D.E.O.) et la signature d'un contrat avec la société la C.E.R.E., pour la fourniture du courant à haute tension et le département organisera la régie directe pour la fourniture de ce courant aux syndicats et consommateurs.

CHABTBKS. La gendarmerie a arrêté Mathurin Bars, dit Matot, âgé de vingt-six ans, et Jean Pasquiou, vingtneuf ans, coupables d'une agression nocturne suivie de vol au préjudice de l'ouvrier Léon Gaille.

OISE

Deux motocycliates renversés

par un cheval

A Romescamps, deux motocyclistes, les frères André et Paul Grevet, âgés de vingtcinq et vingt-sept ans, .ont été renversés par un cheval qui s'était échappé d'une ferme voisine. M. André Grevet s'est relevé avec de simples contuslons mais son frère, grièvement blessé à la jambe droite, a été transporté à l'hôpital.

SEXlilS. Des individus se sont introduits la nuit dernière dans la chapelle funéraire de la famille de la G;raudlère et ont dérobé deux vases en cristal taillé, deux chandeliers en vieil argent et un crucifix en ivoire sculpté.

M. Dalimier se rendra dimanche à Savigny-sur-Orge et à Athis-Mons Dimanche prochain. M. Dalimier, ministre du Travail; député de Seine-et-Oise, assisté des parlementaires de la région, de 1f. Bonnefoy-Sibour, préfet, et de M. Gaubert, sous-préfet de Corbeil. Inaugurera à Savigny-sur-Orge, le groupe scolaire Ferdinand-Buisson, avenue de la Gare. Le ministre posera également la première pierre de l'école Paul-Bert celle de l'asile Chauvet et Marie-Vigier, et celle du « Foyer de l'Enfance », avenue de la Gare.

Après le banquet qui sera donné dans la salle des fêtes, le cortège officiel se rendra à Athis-Mons pour l'inauguration du groupe scolaire des Gravllllers, route de Fontainebleau. A l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur sera offert à la mairie. ACLNAY-SOUS-BOIS. A l'occasion de la fête foraine du boulevard Lefebvre, des concours de danse et des jeux dotés de prix en espèces, auront lieu les 1" et 2 octobre. L'Union musicale et la Société franco-italienne donneront dea concerts les dimanches 2 et 9 octobre.

BKUYERES-LK-CHATEL. Route de Corbeil, un motocycliste. M. Ju!es Cloteau, vingt-trois ans, a fait une chute à la suite d'un dérapage. Très grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital de Longjumeau. CIIALO-SAINT-MAKS. Pendant le sommeil de deux ouvriers agricoles, MM. Raoult Lequint et Paul Minette, un inconnu a pénétré dans leur chambre et a dérobé deux portefeuilles contenant 500 francs et divers objets.

CIIAMABANDE. Une auto conduite par M. Maurice Marcellin, demeurant à Paris, rue de la Jonquière, a heurté un camion. Par suite du choc, M. Marcellin a été blessé à la poitrine par le volant de la voiture.

CHATOU. M. Gabriel Slblllant, demeurant au Bourget, 64, rue de Flandre, qui. samedi dernier, alqrs qu'il passait en taxi sur le pont de Chatou, avait tenté de se suicider en s'ouvrant la gorge l'aide d'un rasoir, est mort hier à l'hôpital de SaintGermain-en-Laye.

DAMPIEK&E. Dans une crise de neurasthénie, un boulanger. M. Jean Fontanella. s'est asphyxié à l'aide d'un réchaud au charbon de bois.

ESSONNES. En jouant au bord de la rivière, le jeune Marcel Auzoy, âgé de six ans. dont les parerts demeurrnt 11, boulevard Feray, est tombé à l'eau et s'est noyé. Retiré presque aussitôt, le bambin ne put être ramené à la vie.

FBKINVILLE. Mme Renée Gérard, domiciliée avenue des Peupliers, qui, ces jours derniers, tenta de s'asphyxier en compagnie de son fils Robert, âgé de douze ans, a succombé, ainsi que son enfant, à l'hôpital d'Argenteuil où Ils avaient été transportés.

IGNY. Des Inconnus ont pénétré dans le logement de Mme Germaine Vallet et lui ont dérobé une somme importante. UMKIL-BBGVANNEg. Venu voir son frère, qui demeure 26, avenue de Clamart, l'abbé Vabre. curé de Sérans (Oise), avait laissé à la porte sa motocyclette sur laquelle était placé une soutane. Un inconnu fouilla le vêtement et s'empara d'un portefeuille contenant francs.

LON'GJUMEAU. Un pied-â-terre ap- partenant à M. Gaston Lebon, contrôleur des P. T. T.. 61, route d'Orléans, à Mont- rouge, a été mis au village par des Inconnus.

SAVIGNY-SUB-OBGE. Pendant une courte absence de Mme Cabrosse. demeu rant rue de la Fontaine-Blanche, un inconnu a pénétré chez elle et lui a dérobé une somme de 3.000 francs.

TRAPPES. Un cycliste, M. Hlppolyte Mérey. demeurant à Fontenay-le-Fleury, a été renversé par une auto dont le chauffeur a pris la fuite. Il a été amis a l'hôpital de Versailles.

TBEMBLAY-I-KS-GONESSE. Profitant d'une courte absence de M. Louvet, gérant d'une épicerie place du Marché, un inconnu s'est introduit dans l'arrière-boutique et s'est emparé d'une cassette renfermant francs.

VKBSAILLES. Avenue ae Paris, M, Alphonse Bilmes, demeurant 16, rue Ménard. a été renversé par une auto. Il a reçu des soins à l'hôpital.

VILLENEUVL- SAINT-GEORGES. Un inconnu a'est introduit par une fenêtre lais- sée ouverte dans la chambre à coucher des M. Jean-Baptiste Goffette, demeurant 208, rue de Paris, et a emporté une montre en or estimée f;00 francs.

VILLIEBS-SUR-MABNE. Désespéré

d'être séparé de sa femme et de ses enfants, M. Maurice Entrant, pensionnaire de l'asile des convalescents à Saint-Maurice, a'eat rendu dans un hôtel, place de la Gare, où II a tenté de s'empoisonner. A l'hôpital de Villeneuve-Salnt-Georges. où il a été transporté, son état est jugé très grave. VIBY-CHATIM-ON. Rue Pasteur, M. Albert Lasnier âgé de cinquante-deux ans, a été renversé par un autobus. Blessé à la tête, il fut ramené à son domicile après avoir reçu des sains.

SEINE-ET-MARNE

CHELLES. On a retiré du canal de Gournay le corps d'un habitant de la rue des Sources, Camille Baudet, vingt-neuf ans, qui avait déjà tenté de se donner la mort il y a quelques semaines, en se tailladant la gorge.

LAGNY. A partir du octobre, le prix du mètre cube de gaz sera porté à 1 Ir 20; les prix de l'électricité seront respectivement de 1,87 pour la lumière et 1,52 pour la force.

Mme Laprade, ménagère, rue SaintDenis, a été renversée dans la rue Gambetta par un cycliste. Relevée avec une blessure à la tête, elle a été transportée & l'hôpital.

LE PIN. Un inconnu a pénétré la nuit dans un local où dormaient deux ouvriers polonais, Vikurz et Zacharisaz, qu'il a dévaliaés de leurs vêtements et de leur argent.

MONTBY. Un inconnu a dérobé dans le garage de Mme Hunckler. débitante de vins, un fût de 200 litres d'huile qui y avait été laissé en dépôt par un entrepreneur.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Collision Pacy trois blessés Kvreux, 28 septembre (dép. Petit Par.) Au carrefour de la Patte-d'Oie, à Pacy, une collision s'est produite entre les autos de MM. Léon Gestmann, 34, rue de Turenne, et Estirac, 16, rue Etienne-Marcel.

M. Gestmann et le neveu de M. Estrac sont sérieusement contusionnés Mme Lucie Filliarte, 47, avenue Trudaine, qui accompagnait M. Gestmann, a un bras et plusieurs côtes fracturés.

Dernières nouvelles théâtrales THEATRE DE PARIS, La première représentation d'Une femme ravie, qui était annoncée pour samedi 1" octobre, est remise à mardi prochain.

POUR LES VIEILLARDS Il faut soigner l'alimentation des vieillards. Leur organisme exige, sous le plus petit volume, des aliments très digestibles et facilement assimilables. Mais il est également nécessaire qu'ils soient reconstituants et rafraîchissants, Ce sont les aliments sucrés seuls, qui remplissent toutes ces conditions. Ce sont du reste ceux qui souvent leur plaisent le mieux. Faites donc manger aux vieillards des aliments légers et sains, entremets, fruits cuits, etc.

BOUILLON a BAISSE DE PRIX

PARENTS

PRÉPAREZ VOS ENFANTS A LA

PRATIQUE DES AFFAIRE Assurez-leur une

SITUATION D'AVENIR à l'aide des nouveaux cours spériaux des ECOLES PI&IER 53, rue de Rivoli, PARIS

Enseignement sur place et par correspondance BO ans d'expérience et!de aaccC*

!ïlO4?m(^i,|COïfitabTité"Flnan^es-,Sté5o"Dactyl0' Correspondance, Ecriture expéet Fiscal, Mode, Coupe, etc..

IVombrenx emplois offerts gratwÊtement Bulletin à détacher et à retourner à ECOJ,£S TIGIEE, 53, rue de Rivoli. Pari.. ) Veuille» m'adresser votre programme général A.

Nom ». j# Adresse

LE CONGRES DES MINEURS A ACHEVÉ SES TRAVAUX Decazeville, 28 septembre.

(DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE)

Depuis plusieurs années, le congrès des mineurs inscrit à son ordre du jour la question des retraites. Depuis la fin de la guerre, des améliorations ont été à diverses reprises obtenues, mais depuis plusieurs années, la situation est restée inchangée et la retraite des mineurs, âgés de cinquante-cinq alla au moins et ayant travaillé pendant trente ans au minimum, est actuellement de 5.000 francs. Le congrès considère que les vieux ouvriers ne peuvent vivre avec ces revenus et c'est pour cela qu'il réclame le relèvement du taux de pension à francs. De plus, les temps permettant de constater l'état de fatigue d'ouvriers accomplissant une profession aussi rude et dangereuse, le congrès demande que l'âge-limite soit amené à cinquante ans et la durée du temps passe à la mine à vingt-cinq ans. Le groupe doclaliste a déjà fait sienne cette revendication et déposé sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant à faire donner satisfaction aux mineurs ou à leurs veuves, qu'on voudrait voir toucher la retraite à n'importe quel âge, si elles deviennent invalides après la mort de leurs maris à cinquante ans dans l'autre cas. Mais :e texte est en souffrance et le bureau fédéral va avoir à s'employer pour le faire promptement voter. Le congrès estime que cette amélioration est d'autant plus facile à obtenir qu'elle ne creuserait aucunement les caisses de l'Etat, la caisse autonome, avec les nouvelles ressources qu'elle créerait, pouvant assurer l'effort réclamé.

Les maladies professionnelles

Une autre question fort grave a retenu l'attention du congrès, celle des maladies professionnelles. A celles qui sont officiellement reconnues, à la liste déjà longue, hélas de celles qui frappent les ouvriers travaillant dans les mines, il faut, aujourd'hui, ajouter les maladies qui atteignent les ouvriers dans les usines des sous-produits de la houille. Des exemples sont apportés qui sont infiniment émouvant. Des jeunes gens, hier bien portants, sont, en moins de quatre ans. enlevés. Il y a là, évidemmeat, quelque chose à faire pour atténuer ces maux, voire les éviter. Il ne suffit pas de chercher à faire admettre dans la liste de ceux qui ont droit à réparations ces jeunes 'hommes il faut trouver les moyens d'éviter certaines émanations dangereuses, et ce sont là !es conclusions que M. Panissal, rapporteur, fait adopter par le congrès.

Le prochain congrès des mineurs se tiendra en 1933, dans la région de la Moselle. Suzanne BALITRAND.

LE


LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA TONNELLE 1 par Edmond SÉE

Lorsque Bernard Lemaurois, arrivé ce matin-là à son bureau plus tôt que de coutume, commença de dépouiller son courrier, il eut un petit tressaillement en reconnaissant, sur une enveloppe, une écriture jadis tendrement familière, celle de Marie-Anne Gayaret.

Il l'avait, lorsqu'elle était jeune fille, passionnément aimée, et en ce temps-là elle se rendait chaque été à Houlgate (où ses parents possédaient une villa). C'était là qu'il passait auprès d'elle de longues heures, dans une liberté presque complète, et la rejoignait, d'ordinaire, au fond du jardin. sous une tonnelle adoptée d'un commun accord et où ils échangeaient d'ardents aveux, de tendres caresses. Autour d'eux, nul ne doutait que cela ne finit par un mariage 1

Hélas 1 un brusque événement surgit qui devait séparer les jeunes gens: le suicide du père de Bernard, engagé à fond dans d'aventureuses entreprises et ruiné aux trois quarts du jour au lendemain. Du coup. le jeune homme se trouva contraint d'abandonner ses projets, de s'exiler en Indo-Chine (le mort y possédait de vastes comptoirs) afin de sauver quelques bribes de l'héritage. et. lorsqu'il revint, il trouva Anne-Marie mariée, mère d'une fillette et, en apparence. heureuse. Au surplus, la vie, s'emparant de Bernard, le vona lui-même à d'autres amour Il eut des maîtresses, se maria, divorça et ne revit plus que de façon fugitive celle qu'il avait aimée. L'année précédente, néanmoins, il avait appris qu'elle était devenue veuve, et cette nouvelle avait éveillé en lui je ne sais quelles confuses espérances. La lettre reçue le matin même venait de les raviver brusquement. Mme Gayaret invitait Bernard à la rejoindre à Houlgate, où elle passait elle-même les vacances avec sa fll'.e dans la villa de famille précieusement conservée. Il était fait aussi une discrète et mélancolique allusion à certaine tonnelle, au fond du jardin.

Plus troublé qu'il ne l'eût pensé, Bernard n'hésita point. Justement, il venait de lâcher une maîtresse devenue odieuse, se trouvait libre (trop libre). Quarantehuit heures plus tard, il débarquait à Houlgate et le soir-même de son arrivée ae présentait à la villa.

Les deux femmes l'y accueillirent avec une émotion visible. Mais, de ces deux femmes, Cune, la mère, lui parut cruellement changée le corps alourdi, les traits du visage durcis, les cheveux grisonnants En revanche. la fille. Georgette, était comme la vivante image de l'AnneMarie de jadis, une Anne-Marie moins poétiquement romanesque, plus libre d'allures, plus sportive

On renoua connaissance, et il fut convenu que le nouveau venu, descendu à l'hôtel, prendrait tous ses repas à la villa. Sur quoi, la jeune Georgette s'éclipsant (on l'attendait au tennis) laissa sa mère tête à tête avec l'ami retrouvé. Il y eut un silence lourd de troubles réminiscences, puis Anne-Marie demanda à Bernard. d'une voix émue, « s'il voulait venir se reposer un peu sous la tonnelle, comme autrefois Il acquiesça, la auivit ils pénétrèrent sous la voûte ombragée. Des fruits, des carafes frappées les y attendaient, et aussi une théière, «car, dit Mme Gayaret, le thé c'était jadis votre boisson préférée, la seule que vous supportiez puisque le médecin vous interdisait les autres à cause de votre foie »

Il s'attendrit:

Vous vous souvenez encore..

De tout I

Elle ajouta gravemeat

Surtout lorsqu'il s'agit de vous. de votre saaté

Ils se mirent à bavarder avec une confiance émue, longuement 1. Et puis. comme le soir tombait, que la températore fraîchissait soudain, Mme Gayaret fe apporter des châles, des couvertures, exigea que son ami se couvrit < A nos âges, il ne faut pas commettre d'imprudence >

Quelle charmante femme, pensa Bernard. Quelle compagne douce, attentive, elle ferait 1

Cependant la petite phrase à nos âges t'avait désagréablement frappé, car iI se sentait jeune encore.- plus jeune qu'elle. c Les femmes, se dit-il, vieillissent plus vite que nous » Et il évoqua les traits, la taille épaissie de l'Anne-Marie d'aujourd'hui. Mais ils disparaissaient. ils s'estompaient à la faveur d'une ombre propice. Et il se sentait baigné de reconnaissance attendrie, rêvait à un futur bonheur, peut-être conjugal 1.

Il y rêva encore les jours suivants en revivant dans l'intimité de Mme Gayaret, si bien qu'une semaine ne s'était pas écoulée qu'il songeait sérieusement à renour le fil de leurs deux destinées trop longtemps séparées. Cependant, je ne sais quel sentiment trouble, anxieux, l'empêchait de se déclarer, et ce sentiment i! l'éprouvait surtout en présence de la fille de son amie, cette Georgette en qui revivait, plus éclatante, plus séduisante encore, la jeunesse de la mère. et dont les allures libres, hardies, la grâce féminine l'émouvaient étrangement. Au reste. dès le début, la jeune fille avait affiché à son égard une évidente coquetterie (regards appuyés, serrements de main prolongés, etc.). se livrait à maintes petites manoeuvres aguichantes, se posait, un peu, en rivale de sa maman. Cela embartassait même, bien souvent, Bernard, non sans flatter sa vanité d'homme mûrissant

Or, un certain soir, Mme Gayaret, passant l'après-diner aux environs chez des amis. eut. au retour. une panne d'auto,

Feuilleton du Petit Parisien, ÎLE masque JAUNE KS JAUNE roman

EVE PAUL-MAKGUERITTB XVII (suite)

Vers Saigon

H y a combien de temps de cela ? demanda l'archéologue.

Cinq ans. Mon père mourut, hélas, l'année suivante. Je l'adorais. Ce fut pour moi une perte cruelle. Je ne m'en suis jamais consolée. Le monde me parut dépeuplé.

Il vous restait votre mère et votre frère, dit Lechartre.

Je les aimais tendrement, mais 1e me sentais différente d'eux. Ils étaient trop Asiatiques. L'âme de Méroua, façonnée par le climat, le sang, la race, la religien, celle de Mong qui la reflétait m'étaient totalement étrangères. L'absence acheva de nous désunir en nous aiguillant dans des voies aivergentes. Je me rapprochais de l'tu'rope, Méroua et Mong retournaient vers l'Asie.

Cependant, ils habitaient Parie ? dit Jacques. Vous les aviez près de tous ?

Copyright by Eve Paul-Marguerltte 1D32. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

téléphona qu'elle ne rentrerait pas avant la nuit. Bernard et la jeune fille dînèrent donc tête à tête et. durant le repas, celleci multiplia ses coquetteries coutumières au point d'affoler littéralement son hôte. Après quoi. satisfaite de sa victoire visibie, elle l'invita tendrement à l'accompagner sous la tonnelle. «Car c'est bien mon tour de vous avoir un peu seule, là aussi, sans maman 1 ;) Quelques instants plus tard il ne sut trop comment, Bernard se trouvait confortablement assis dans son fauteuil d'osier (tout contre un autre fauteuil d'osier où Georgette s'était blottie) et tenant une petite main chaude, fiévreuse. entre les siennes 1 Sur quoi, encouragée par l'ombre. la jeune fille avoua son amour en des mots d'une ardente ingénuité. Oh Bernard tenta, certes, de réagir, de parler le langage de la raison, d'invoquer la présence de i'absente Mais, ému. bouleversé, il se défendait mal, se sentait faiblir, perdait peu à peu la notion du temps écoulé, se croyait reporté à vingt années en arrière lorsqu'il échangeait de semblables propos avec une autre Anne-Marie Par bonheur, un domestique surgit qui apportait des boissons glacées Pour cacher son trouble, Bernard, la gorge sèche. avala un grand verre d'orangeade, puis un second, et tout aussitôt se sentit envahi par un désagréable malaise, une douleur au côté droit.

Allons bon 1 songea-t-il, voilà mon foie qui fait des siennes En même temps, un frisson le secouait de la tête aux pieds c Si seulement, se dit-il, l'autre avait pensé à nous apporter les couver- tures Mais quand la maîtresse de maison n'est pas là 1. >

Il eut envie de les réclamer, mais s'abstint par un sentiment de pudeur, de fausse honte (comment avouer à cette petite qu'à son âge à lui certaines précautions !). Il fit donc contre mauvaise fortune bon coeur, et l'ardente causerie se poursuivit. Et lorsque Mme Gayaret. enfin revenue, les surprit tous les deux sous la tonnelle, elle gourmanda nerveusement Bernard pour son imprudence (Rester là, à cette heure, avec cette température !) l'engagea vivement à rentrer se coucher Il ne protesta que faiblement, car il lui tardait de se retrouver chez lui (il ne se sentait pas bien, vraiment), de prendre sa température 1 Il la prit. Le thermomètre accusait 38°21 Au matin, il atteignit 39°, et un médecin appelé diagnostiqua une grippe intestinale. c Peut·être, suggéra-t-il à son client, avez-vous commis quelque imprudence 1 »

Pardi

Pendant huit jours, Bernard dut gar- der le lit et, durant ses heures d'insomnie fiévreuse. il eut le loisir de se livrer à maintes réflexions profitables, d'évoquer à plusieurs reprises la « tonnelle de famille», cadre de son double amour l'ancien, le nouveau et où il avait tour à tour envisagé une destinée calme, paisible, un peu monotone peut-être, auprès d'un compagne de son âge, et aussi une autre destinée plus ardente, plus équivoque. plus dangereuse (pour son honneur, pour sa santé), auprès d'une jeune fille, presque une enfant

Lorsque la fièvre tomba, sa résolution était prise, assez exactement « synthétisée en une petite phrase qu'il formula à voix haute afin de mieux se convaincre: « .Evidemment, je suis encore trop jeune pour la mère, mais la fille, elle, est en.core trop jeune pour moi 1 » se la répéta, la petite phrase, à plusieurs reprises, et puis leur envoya à toutes deux une lettre, expliquant qu'une affaire urgente l'appelait à Paris.

Le soir même. il prenait le train, avec un obscur soulagement, un peu douloureux En amour, disait un grand empereur, la seule victoire, c'est la fuite a Il eût pu ajouter, il est vrai, que certaines victoires ressemblent fort à des défaites et vous laissent longtemps après, au fond de l'âme, un arrière-goût d'amertune et de rancoeur contre soimême et contre la vie Edmond SÉP Une jeune fille de Rethel tue son amant qui voulait la quitter

Charleville, 28 septembre (dép. Havas) Une jeune fille, Mlle Germaine Royer, se présenta, vers 16 heures, dans un établissement d'électricité de Rethel et demanda à parler à un employé, M. Marcel Leclère, vingt-deux ans.

Les deux jeunes gens sortirent du magasin et tinrent une conversation animée sur le trottoir; soudain la jeune fille tira un revolver de son sac, le dirigea vers Leclère et pressa la gâchette. Atteint au coeur, Leclère s'effondra et mourut peu après à l'hôpital Mlle Royer a été arrêtée. On présume que M. Leclère avait manifesté à son amie l'intention de rompre. Une vérification de comptabilité fait découvrir un détournement commis il y a dix ans

Marseille, 28 septembre (dép. Havas.) Un négociant en étoffes, faisant procéder à une vérification de sa comptabilité, a découvert qu'une somme de 180.000 francs avait été détournée il y a dix ans.

Une enquête a fait retrouver le coupable, le comptable Joseph Bonnier, âgé de trente-huit ans, qui a été arrête.

L'ENTERITE VAINCUE quelles que soient sa suavité et son ancienneté par traitementnouveau permettantde manger Brochure envoyée gratuitement

par A. FOUCHË, Pharmacien,

77. boulevard de Grenelle, 77. PARIS (15«)

Depuis quelques mois seulement. Quand je les revis, après quatre ans d'absence, je compris quel abîme nous séparait. Cependant, j'aimais tendrement ma mère et aussi mon frère. Mais Mong m'effrayait un peu.

Je le conçois. dit Jacques.

A leur arrivée en France, je leur proposai d'aller habiter avec eux, mais ils insistèrent pour que je restasse chez les Séliot, affirmant que cela valait mieux pour mes études. Au fond, préférant vivre à l'orientale, ils eussent été gênés par ma présence. Sans doute aussi machinaient-ils déjà de terribles représailles contre la famille Lechartre. Ils vous tinrent en somme à l'écart de leurs projets ? demanda Jacques. Entièrement, je devais être l'instrument de leur vengeance, mais je l'ignorais. Depuis quatre ans que j'habitais Paris, je vivais dans une espèce de mirage. L'Occident se révélait à moi. je voulais tout comprendre, tout étreindre, je passais mes nuits à lire, dévorant volume après volume.

Comme je vous comprends murmura Jacques.

Votre enseignement, monsieur Lechartre, me fut bienfaisant, et aussi le contac avec votre famille qui disciplina mes instincts asiatiques, me evilisa. Elle appuya sur Jacques un regard intense qui semblait faire hommage au jeune homme de son amélioration. Que faisait Mong à Paris ? demanda Jacques.

Il s'inscrivit à l'Ecole des Langues Orientales comme répétiteur de chi- nois. Un jour, il me déclara « Tu deI vraia travailler aussi. Notre mère n'est

Conversation

avec le président Masaryk

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Il prend un temps.

Vous parlez de VAnschluss. Ne doit-on pas tenir compte du facteur catholique, pour ou contre cette tentative, où pourtant certains n'ont pensé voir qu'une réaction d'intérêts ? Certains Allemands se représentent l'union des Germains et des Slaves catholiques comme un pivot de la politique romaine. A ce titre, les masses du protestantisme nordique et prussien pourraient elles-mêmes combattre VAnschluss. Mais d'autres on devine qui n'y verraient point d'inconvénient. Cependant, la clé réelle des événements se trouve, aujourd'hui comme hier, aux mains de la politique. On est pour ou contre le gouvernement du peuple. Certains Etats cherchent aux problèmes, très sincèrement, des solutions démocratiques. Mais chez d'autres, moins imbus d'esprit moderne et moins épris de liberté, on rencontre une résistance d'autant plus tenace qu'elle parait inconsciente. Tous les hommes se croient libres. Mais il reste des féodaux. Et les féodaux tiennent bon. Non, les peuples ne changent pas. Pourtant.

M. Masaryk hoche la tête et, pour la première fois sefirit

Pourtant, si, un jour, le monde était mené par les penseurs

Il se lève. Dans la vaste bibliothèque où nous sommes face à face assis, il fait quelques pas. Je l'imite. Du geste, il me retient

La pensée, murmure-t-il, la pensée c'est le salut. Le salut pour tous, hommes et nations. L'Allemagne ellemême, et plus que tout autre, y trouverait son compte. Autour d'elle; beaucoup admettraient l'expansion d'un certain germanisme culturel. Sans aucun doute, une influence purement intellectuelle, c'est-à-dire désintéressée, grandirait l'Allemagne chez les peuples de langue allemande bien plus que ne sauraient le faire les efforts d'un pangermanisme brutal où s'acharnent, hélas ceux pour qui les nations ne sont que des armées. Combien sontils, en Allemagne et ailleurs, les hommes qui, désignés pour conduire les affaires du monde, savent qu'on doit juger les peuples sur leur pensée ? Et pourtant la vérité est là. L'ignorance crée le désordre, c'est-à-dire le malheur social. Aux grandes crises, un seul remède l'intelligence L'intelligence et la sagesse.

La sagesse. Le propre mot final du régent Horthy. Ainsi chez deux hommes si différents, les mêmes paroles. Il me souvient que, traversant l'impériale antichambre de Godolo, toute sonnante de sabres et d'éperons, j'évoquai malgré moi la simplicité républicaine de Lany. Tandis que les hussards hongrois, pareils à des soldats de bois peint, se raidissaient sous leurs brandebourgs, tandis que les hauts miroirs se renvoyaient d'immobiles saluts et que, de palier en palier, de porte en porte, les talons claquaient dur, je pensais à l'hôte studieux du petit château de Bohême, sur qui veille seul un secrétaire à visage d'étudiant. Et cependant, là-bas comme ici, sur les lèvres pensives du vieux philosophe et dans la forte bouche du rude soldat, c'est la même volonté, le même espoir, les mêmes paroles. Une même inquiétude tourmente les chefs. Mais où vont les peuples ?

Je regarde le président. Sa main fine se tend vers les rayons chargés de livres. De nouveau, c'est un regard vif, ardent, un regard-flèche qui, jailli de l'arc de ses sourcils, fond sur vous, vous transperce. Puis aussitôt, l'œil et le visage sourient, comme si d'avoir bien planté son trait égayait l'archer. On frappe.

J'y vais, dit le président. Adieu, monsieur, et bon courage

Dans la galerie du château, je me suis arrêté un moment. Les hautes croisées s'ouvraient sur une piste cavalière, entre deux pelouses, où l'ombre bleue des arbres bougeait doucement. Un bruit de pas. Je me penche. Au bout d'une allée, qui vois-je apparaître ? M. Masaryk, botté de fauve, en cravate de chasse. On lui amène son cheval. Le cavalier Thomas Masaryk va faire son temps de galop quotidien.

Le voilà droit et ferme sur sa monture, en plein soleil. Sa tête ronde et solide, son profil ferme se découpe sur le fond sombre des bois. Il aura quatrevingt-trois ans cette année.

Vieux maître du peuple' le plus jeune, cet homme- incarne tout ensemble sa volonté et ses aspirations. Il est le rédempteur et le fondateur. Si la Tchécoslovaquie a tient dans l'après-guerre, comme elle a tenu dans la bataille, c'est parce qu'elle sait, pour l'avoir appris de son chef, combien grand est son rôle dans la nouvelle Europe. C'est une digue. Si ce pays chancelait, c'en serait fait d'un statut qui coûta tant d'efforts, de renoncement, de raison et de bonne volonté. Mais il ne chancellera point. Ce que j'emporte à l'heure de partir, c'est la vision de son calme et de sa force disciplinée.

Cher Prague, je m'éloigne le coeur plein de regrets. Je t'ai dit adieu. C'était par un tendre soir d'été. Sur les flèches et les dômes, la lumière d'un beau jour prolongeait les caresses d'un dernier rayon. II faisait clair

plus riche. Cela allégerait son budget. Je parlerai de toi à M. Dechaux, » C'est, en effet, Dechaux qui m'a proposé votre collaboration et suggéré l'idée de vous prendre comme secrétaire, Liane, dit Lechartre.

J'acquiesçai à la proposition de mon frère. D'ailleurs, Mong exerçait sur moi une curieuse fascination. Je n'aurais pas osé lui tenir tête. Ses désirs étaient des ordres.

Vous n'aviez aucun soupçon ? insista Jacques.

Aucun, au début. Cependant quand, avant la soirée de l'Exposition coloniale, Mong m'annonça en me regardant au fond des yeux Tu assisteras à cette soirée et tu y verras sans doute monsieur Lechartre a, j'éprouvai un inexplicable mouvement d'effroi et, sans raison, me pris à trembler. Son air était si étrange.

Vous deviniez que Mong nous haissait ? demanda Jacques.

Peut-être obscurément. Je brûlais de vous connaître, monsieur Lechartre, j'avais tant entendu parler de vous Mais c'est Jacques que M. Dechaux me présenta tout d'abord.Elle parut se perdre dans des souvenirs. Son expression, dans l'ombre, se fit intense.

Jacques fut ému lui aussi se rappelait leur première rencontre. Combien Liane l'avait frappé par sa beauté étrange d'apsâra Dès le premier soir, il s'était senti attiré vers elle.

It l'évoqua assise sur le trône de la. que rouge comme une petite idole précieuse. Il crut se sentir entraîné avec

encore. Le haut des maisons était comme illuminé, tandis que l'énorme foule de la place Venceslas et de Na Prikopé roulait dans l'ombre, comme un torrent dans la vallée. La ville courait à ses plaisirs. Elle avait, dans ce soir tiède, son plus beau visage, grave et gracieux. Beaux gars et belles filles se souriaient au bruit des orchestres, dans l'odeur des oies rôties et des roses de Bohême.

A cette heure, là-haut, dans le grand silence de Lany, Thomas Masaryk avait repris sa lecture et sa méditation. Et moi, porté par la jeune foule, je pensais aux rudes confins de l'Est, aux danses hardies des Slovaques, au rude soldat qui, des monts de Kosice, interroge la plaine, à la splendeur ordonnée des sokols, à la pauvre école tzigane d'Uzhorod, aux crépuscules anxieux de Munkaes.

Henri BERAUD

LES CONSEILS GÉNÉRAUX Des adresses de félicitations et de sympathie ont été envoyées à M. Herriot par les conseils généraux de l'Ain, de la Haute-Saône, de la Haute-Loire, de la Corse.

L'assemblée départementale de la Haute-Saône a voté, d'autre part, une motion de félicitations à M. Jeanneney pour son élection comme président du Sénat.

UN DISCOURS DE M. BARTHOU DANS LES BASSES-PYRÉNÉES Réélu pour la vingt-neuvième fois président du conseil général des Basses-Pyrénées, M. Louis Barthou a prononcé un discours dans zequel, après avoir rappelé les sacrifices consentis par la France à la cause de îa paix et sa fidélité à la politique extérieure d'Aristide Briand, il a déclaré

Non seulement on ne nous a pas été reconnaissant de tous ces sacrifices et de tous ces renoncements, mais l'homme qui est le véritable dirigeant de l'Allemagne, le ministre de la Guerre, a écrit sur la France des paroles injurieuses. Voilà comment on nous répond. Il ne faut pas nous départir de notre calme. Il faut continuer à faire entendre la voix de la raison. parce que nous avons raison. Il faut continuer à prouver non pas à la France qui le sait, non pas à l'Europe qui presque tout entière le comprend, mais au-delà des mers, il faut faire entendre à tous les pays quelle est la vraie politique de la France et répéter toujours quels sont les sacrifices qu'elle a faits à la paix.

M. Barthou a terminé en rendant hommage à l'action du président du Conseil, qui a son appui cordial et amical.

UNE INTERVENTION

DE M. THOUMYRE

EN FAVEUR

DES ANCIENS COMBATTANTS Plusieurs vœux avaient été déposés sur le bureau du conseil général de la Seine-Inférieure protestant contre la réduction éventuelle, pour raisons budgétaires, de la retraite du combattant. M. Robert Thoumyre, sénateur, a présenté, dans son rapport, des observations que l'assemblée a unanimement approuvées et applaudies. Après avoir fait remarquer que les victimes de la guerre ont sur la nation « des droits moraux et matériels, imprescriptibles et intangibles en raison de la cauge qui les a fait naître », M. Thoumyre a ajouté

Vouloir imposer aux victimes de la guerre une réduction de leurs avantages pécuniaires par une mesure législative identique simultanée, peut-être même antérieure à celle qui peut être prise à l'égard de tel ou tel autre créancier du Trésor, c'est commettre une monstrueuse erreur psychologique. C'est aussi froisser grossièrement le cœur et l'âme de ces anciens Combattants que la plus rude des guerres a portés jusqu'au degré le plus élevé du sublime et maintient dans le plus noble respect du devoir patriotique. Il peut être permis à un gouvernement qui se trouve en présence d'une catastrophe financière de demander aux anciens combattants, sous certaines conditions, une modification dans le règlement des avantages matériels qui leur sont reconnus, mais il est intolérable, il serait inadmissible qu'un vote législatif vint contre leur gré réduire impérativement la valeur de leurs droits pécuniaires,

Si les anciens combattants et les victimes de la guerre doivent tôt ou tard prendre leur part dans le redressement de l'équilibre budgétaire, ils ne peuvent et ils ne doivent le faire que volontairement, sous certaines conditions qu'exigent à la fois leur dignité et leurs mérites. Tout autre citoyen français qui participe au budget devra tout d'abord avoir subi une juste réduction dans son traitement, dans ses indemnités et dans sa retraite. Bouches-du-RhOne. M. Léon Bon, sénateur, a été réélu président. Sarthe. M. Gaston Gourdeau, soussecrétaire d'Etat aux Travaux publics, a fait une intéressante déclaration à propos du problème de la circulation routière. Des modifications au code de la route vont être prochainement soumises à l'examen du conseil d'Etat. Le droit de verbaliser sera étendu aux agents de la voirie routière à"partir des chefs cantonniers.

Mais, a ajouté M. Gourdeau, la véritable question, c'est l'élargissement des routes pour lequel il faudra de 12 à 14 milliards.

A ce sujet, M. Gourdeau annonce une nouvelle taxation fiscale des véhicules de poids lourds. Mais M. Caillaux, qui présidait, c'est élevé avec vigueur contre toutes propositions tendant à augmenter les charges des contribuables départementaux.

iaPêche a Boulogne/mer Une erreur de transmission dans le télégramme du 27 septembre nous a fait dire que la pêche du merlan avait été abondante, alors qu'il s'agissait en réalité du maquereau.

elle dans le tourbillon de la danse sous l'œil impassible de Brahma.

Une association d'idées lui fit revoir le masque jaune grimaçant de Mong au-dessus de la divinité tricéphale il repensa à l'inscription apocryphe et ne put s'empêcher de demander Etait-ce, Liane, un pressentiment qui vous incita à me faire ce soir-là une manière de prophétie, lorsque vous m'avez traduit l'inscription sanscrite ? demanda Jacques intéressé.

Oui, murmura-t-elle maintenant que vous m'y faites songer, c'était bien un pressentiment. Malgré moi, mes craintes s'exprimèrent dans la traduction fantaisiste que je vous fis de l'inscription sanscrite. Dans un curieux dédoublement, qui m'effraya moi-même sur le moment, je dus pressentir vaguement ce soir-là les intentions homicide de Mong à l'égard de la famille Lechartre.

Elle poursuivit, songeuse

C'est sans doute la même crainte qui me fit vous tirer en arrière, Jacques, au moment de passer sous la divinité tricéphale cependant rien, sinon ma certitude intense, ne me permet aujourd'hui encore d'affirmer que, ce soir là, Mong attentât à votre vie. Savez-vous, dit Lechartre, que j'ai eu aussi cette idée. L'enquête que l'on fit à l'Exposition, apres l'accident, prouva clairement que le support du balcon avait été limé et qu'il suffisait alors à un criminel de pousser légèrement la tête monstrueuse pour le faire basculer.

C'est Mong, soyez en sûr. qui avait limé le support s'écria Liane toute pâle.

LES GRANDS CHEFS

AUX MAIUJES OE LES Sainte-Menehould, 28 septembre, OU NOTEE ENVOY* SPÉCIAL

Dans des manœuvres comme cellesci, ce que l'on croise d'abord, c'est le matériel. On trouve partout sur les routes des canons, des chars d'assaut que l'on reverra plus tard en action sur le terrain pour peu que l'on soit curieux et qu'on ait de la chance. Ensuite, on découvre les hommes dont les nécessités de l'armée moderne font moins des guerriers que des spécialistes attentifs. On les suit au combat et dans leurs cantonnements et on admire la bonne humeur avec laquelle ils endurent les fatigues et les mille petites misères du soldat en campagne.

Ce qui est le plus difficile d'approcher, ce sont les chefs non pas qu'ils se fassent invisibles Il est, au contraire, bien rare qu'on ne trouve pas à chaque carrefour de routes, parmi l'admiration curieuse des populations, deux ou trois képis à feuilles de chêne. Ce qui est dur, c'est de connaître leur pensée.

Le sentiment qui domine chez eux, après l'amour sincère de leur métier, c'est leur méfiance pour tout ce qui n'est pas militaire. Ils ont d'ailleurs une excellente manière de rester mystérieux c'est d'user publiquement de ce langage technique où excellent les savante, les musiciens et les militaires. Sans prétendre juger leur savoir ni discuter leurs doctrines, on peut chercher à se faire une idée de leur caractère et à comprendre quelques-unes de leurs réactions. A ce jeu, on découvre souvent des hommes où l'on ne pensait trouver que de froids techniciens. J'ai dit la courtoisie un peu hautaine et l'ironie du général Weygand: Le général Weygand n'est venu sur le terrain qu'en spectateur, comme est venu le maréchal Lyautey.

Le directeur des opérations fut le général Gamelin. C'est une figure fort attachante que celle du général Gamelin. Le chef d'état-major général de l'armée était au début de la guerre chef de bataillon à l'état-major de Joffre. C'est un bel avancement. A la vérité, le général n'a pas une allure très militaire. L'homme qui commandera plus tard l'armée française ferait volontiers penser à un professeur savant et modeste, profondément attaché à un métier où il utilise avec sensibilité les ressources d'une intelligence fertile et souple.

Ses yeux bleus, souvent pensifs, même rêveurs, donnent un grand charme à son visage calme et doux. Il parle d'une voix mesurée et harmonieuse. S'il ne donne pas l'impression d'être un animateur, du moins sent-on chez lui un génie organisateur toujours en éveil. Et ceci, chez un grand chef, est assurément préférable aujourd'hui à cela.

Le général Hering, directeur de l'arbitrage, est un polytechnicien. Il est, comme le général Gamelin, d'aspect assez peu militaire, mais, derrière son binocle, ses yeux pétillent d'intelligence et l'on sent que sa science clairvoyante ne peut guère être prise en défaut. Il a rempli ses fonctions si délicates avec une sûreté proche de la maîtrise. C'est un esprit distingué.

Après avoir fait l'éloge des généraux Besson et Boucherie, qui commandèrent tour à tour le parti bleu, et rendu hommage au technicien, le général Maurin, directeur de la motorisation, j'essaierai de fixer les traits du général Picho-Duclaux, chef du parti rouge. Le général Picho-Duclaux est un colonial. Il a laissé en Syrie le souvenir d'un extraordinaire conducteur d'hommes. Et il vient, sur le terrain de manœuvres de faire honneur à sa réputation.

Il avait, à vrai dire, entre les mains un merveilleux outil avec cette deuxième division nord-africaine qui compte quelques-uns de nos plus beaux régiments coloniaux. Mais son adversaire d'aujourd'hui, les trois brigades de cavalerie, dont une motorisée, c'est-àdire transportée mécaniquement, et appuyées par les autos-mitrailleuses dont j'ai parlé hier, était un adversaire coriace.

N'importe Dès ce matin le général Picho-Duclaux attaqua avec toutes ses forces et ce soir, après une offensive magnifique où les régiments de tirailleurs montrèrent un allant merveilleux. le général « rouge a a porté ses pre- mières lignes au pied de Valmy. C'est là, sur ce sol si riche en histoire, devant l'effigie de bronze de Kellermann. que la manœuvre s'achèvera demain. Yves DAUTUN.

M. MARCHANDEAU A METZ Metz, 28 septembre (dép. Radio). M. Marchandeau, sous secrétaire d'Etat, est arrivé à Metz ce soir à 22 h. 40 en compagnie de M. Valot. di- recteur des services d'Alsace et de Lorraine. Il visitera demain l'usine hydraulique de la ville de Metz, à Hauconcourt. Il inaugurera ensuite le groupe de maisons en acier à Floranges et rendra visite à la ville de Thionville. Eczéma Les ]if-r?onues qui souffrent d'eczéma depuis des années lleuvent recouvrer Pommade Cadum qui arrête instantanément les démangeaisons.

Il ne s'agissait donc pas d'un acte de malveillance anonyme comme tu l'avais supposé, père ? insista Jacques surpris.

Le crime avait été prémédité par Mong, affirma Liane je le devine maintenant

Elle murmura tristement

Cela est dans sa manière tortueuse. De même qu'il espérait sans doute faire de moi un instrument pour détruire le bonheur de Jocelyne et la pousser au suicide.

Lechartre tressaillit

Comment cela ?.

Elle se couvrit le visage de ses mains et gémit

Mong a manqué réussir, hélas, j'ai détruit, sans le vouloir, le bonheur de Jocelyne.

Ce n'est pas de votre faute si Alain a été séduit par votre beauté, Liane, affirma Lechartre. Vous n'avez pas voulu le malheur de Jocelyne ? Elle ajouta, scrupuleuse, ne voulant rien omettre

Je n'ai peut-être pas été aussi nette que j'aurais dû en cette affaire. De vieux instincts de coquetterie me poussaient peut-être à mon insu. « Tu devrais séduire M. de Saint-Val, m'avait dit Mong ». J'avais repoussé cette suggestion avec horreur. Qui sait si elle ne m'avait pas influencée. Cependant M. de Saint-Va! ne m'a jamais plu, je n'ai jamais envisagé une seconde l'idée de l'épouser.

Elle murmura avec ardeur

Je donnerais volontiers ma vie pour voir Jocelyne heureuse Elle le sera, affirma Jacques. Elle a oublié Alain et se consolera.

Quand avez-vous soupçonné que

Un dou6le crime dans les Deux-Sèvres Deux vieillards infirmes sont trouvés assassinés dans leur maison

Niort, 28 sept. (dép. Petit Parisien.) Plusieurs habitants de Loubillé, commune située à quelques kilomètres de Chef-Boutonne, ayant constaté qu'un commencement d'incendie s'était déclaré dans la maison de M. et Mme Beillard, âgés respectivement de soixantetreize et soixante-dix ans, et tous deux infirmes, pénétrèrent dans l'habitation. Un spectacle terrifiant s'offrit à leurs yeux. Les deux vieillards avaient été assassinés.

C'est hier matin vers 9 h. 30 que le crime fut découvert par MM. Deguerty et Athènes.

Ceux-ci ayant pénétré dans la maison par la porte d'entrée restée ouverte découvrirent M. et Mme Beillard étendus chacun sur un lit. lie ne donnaient l'un et l'autre plus signe de vie. Sous un des deux lits, un édredon se consumait.

Le docteur Gay, que MM. Deguerty et Athènes étaient allés chercher, procéda aux premières constatations. M. Beillard portait à la nuque une blessure faite à l'aide de ciseaux. Sa femme, qui avait été frappée à la tempe droite à l'aide du même instrument, portait en outre une blessure faite par un couteau. On trouva d'ailleurs sur une table une paire de ciseaux et un couteau.

Les époux Beillard avaient trois enfants, tous mariés. Deux habitent le pays, le troisième est établi à Saumur.

Le vieillard avait vendu sa propriété à son flla aîné, se réservant la jouissance d'un logement et d'un jardin. Le fils demeurait dans une aile attenant à la maison avec sa femme et ses deux enfants.

Pour le moment, aucun étranger n'est suspecté.

Il est établi que le feu a pris dans un coin de la pièce, à côté de la cheminée et s'est communiqué à des journaux étendus sur le sol, puis a gagné le lit de M. Beillard.

Cet après-midi, à 14 heures, le parquet de Niort, composé de M. Chebrou, procureur de la République, et de M. Chaumel, faisant fonctions de juge d'instruction, est arrivé sur les lieux. En attendant l'arrivée du docteur Maupetit, médecin légiste de Niort, le parquet a commencé l'enquête et interroge longuement Mme Sicaud, fille des victimes.

Buvez pour votre santé

la pétillante et fraîche Septiline, eau de régime superlithinée, qui lave reins et vessie, décongestionne le foie, tonifie l'estamac.

SEPTILINE du Dr NARODETZKI La seule formule de Superlithinés

V ASTHMATIQUES^ LA POUDRE EXIBARD P^^ 6, Rue Dombasle PARIS

Asthmatiques,

Bronchiteux

Voici la question que nous posons à toute personne souffrant des bronches, qu'il s'agisse d'Asthme, de Catarrhe, de Bronchite chronique, d'emphysème. Avant l'hiver, tont malade faible de la poitrine doit fortifier ses poumons et les rendre plus aptes à supporter le froid. Les remèdes sont nombreux, mais il y en a un surtout recommandé par le corps médical le «Sirop des Vosges Cazé».

Fait expressément pour les maladies de poitrine et des bronches, le «Sirop des Vosges Cazé. revivifie les poumons endormis, fatigués. il les tonifie et les rajeunit.

Nous crions aux Asthmatiques, aux Bronchiteux, aux Catarrheux, à tous ceux qui voient venir l'hiver avec terreur Faites une cure avec le aSirop des Vosges Cazén. Très rapidement, la respiration reprendra son cours normal, les crachats diminueront, la toux cessera, comme par enchantement. Asthmatiques, Catarrheux. fortifiez vos bronches, cuirassez-les pour l'hiver alors, vous pourrez aller et venir comme tout le monde, heureux de vivre, regrettant seulement d'avoir tant tardé à prendre le meilleur remède pour votre cas.

Sirop ^fcsges Cazé j S Le gd flacon lOfr. 60. Toutes pharmacies, Caié, Pi^ien, 68 bis, av. de CîiàtilJon. Paris. W

votre mère pût nourrir des projets de vengeance à mon égard ? demanda Lechartre poursuivant son idée.

Liane parut réfléchir

Je ne saurais vous dire au juste. Certaines questions que Mong me posait à votre sujet m'intriguèrent. Je rapprochais divers incidents la chute 1 de la divinité tricéphale, le vol de l'Apsâra., les rapports de Mong avec Ne^poulos et je me pris à trembler. Enfin le soir de la mort de notre mère, j'entendis le serment que Méroua exigea de son fils et n'eus plus aucun doute.

Elle murmura, angoissée

Vous ne pouvez imaginer de quels raffinements Mong est capable dans la vengeance. Il ?st surhumain. Je pressens des choses terribles. Notre mère. à son lit de mort, lui a fait jurer de poursuivre son rôle de justicier. Il tiendra parole, implacablement.

C'est abominable s'écria Lechartre. Songer que Méroua me haïssait a ce point, qu'elle ne m'a pas donné son pardon avant d'entrer dans le grand repos. Quelle tristesse

Il baissa la tète, accablé.

Est-ce Mong qui, selon vous, a attenté à la vie de Claire, l'autre jour à Colombo ? demanda Jacques.

N'en doutez pas. Mong a souhaité noyer Claire, de même qu'il avait espéré vous écraser sous la statue monstrueuse de Brahma, de même qu'il espérait peut-être pousser Jocelyne au suicide par ma faute.

C'est donc entre votre frère et nous une lutte à mort ? demanda Lechartre d'un air sombre.

Je le crains, dit-elle tristement.

Rhumatismes Goutte, Arthritisme Maux de reins

Seul un traitement naturel par les plantes, très sérieux et adapté à votre cas particulier, pourra réaliser ce que vous cherchez en vain chasser vos douleurs, éliminer l'urée et empêcher son retour. C'est la condition nécessaire, en effet, pour redevenir alerte et pour retrouver la joie de vivre. Combien de gens dans le Nord de la France doivent ainsi la santé au père Benoit d'Amiens, dont l'expérience de quarante années se résume dans son merveilleux traitement par les plantes. Ce traitement diffère de tous les autres par la nature des plantes, leur quantité, leur dosage régulier, le mode efficace de préparation, enfin, et surtout, par cet avantage d'en faire un traitement individuel correspondant à votre cas.

Le traitement pour le rhumatisme (Indiquer le n- 2) est vendu 18 fr. la botte de 12 paquets (par poste 19 fr. 10). à la ph" Julien, 59, rue des Vinaigriers. Paria, et dans toutes les ph'«». Dépôt général O.C.P. En cas de difficulté, envoyez un mandat de 19 fr. 10 au Laboratoire E. Benoit. 6, rue Barreau, à Asnières (Seine). qui fera l'expédition franco. Pour les autres traitements, écrire au Laboratoire, qui répond gratuitement à toute demande de renseignements. Tisane E. Benoit Aux futurs écoliers Tous les jeudis, demandez à vos mamans votre friction à la « Marie-Rose » et vous aurez la tête propre, une chevelure soignée, sans Poux ni Lentes. 3,75 le flacon. Pharmacies, Herborister. Les mystères du sympathique Le Dr Schœngrun, assistant des hôpitaux de Paris, expose, dans un livre très clair, que la défaillance du système sympathique est à l'origine de nombreuses maladies réputées incurables. Il indique le moyen d'obtenir le soulagement et très souvent la guérison, sans douleur et sans danger d'affections telles que l'asthme, les migraines. les maux de tête, les névralgie*. ainsi que certains troubles gastro-intestinaux ou circulatoires. Ce volume contient des observations d'un haut intérêt scientifique sur ces maladies, ainsi que sur la plupart des troubles nerveux. Ce livre est expédié contre mandat de 12 fr. par les Editions Lajeunesse, 14, r. Brunel. Paris-170. CONTRE LES MAUX D'ESTOMAC

Si vous souffrez de brûlures, de renvois, de vomissements, de dilatations ou d'aigreurs, si après chaque repas vous sentez des douleurs dans la région épigastrique. essayez la Magnésie Bismurée. Presque tous les maux d'estomac doivent leur origine à un excès d'acidité du suc gastrique, et la Magnésie Bismurée arrête l'inflammation des muqueuses, provoquée par la fermentation des alimjy*'i et empêche l'intoxication de l'estom J**ua Magnésie Bismurée, le vrai remède alcalin qui est bien tolérée même par les estomac* les plus délicats, se trouve en poudre et comprimés dans toutes les pharmacies au prix de 10 frs. et frs. &5.

Je vous ai prévenus afin que vous puissiez vous défendre. Tenez-vous sur vos gardes.

Merci, Liane, d'agir aussi loyalement, dit Jacques. Je n'oublierai pas ce que vous venez de faire pour nous. Mais, ajouta-t-il, maintenant que nous sommes avertis, nous nous défendrons. Heureusement que Mong ne peut plus rien tenter contre nous, déclara le savant.

Ne croyez pas cela Il n'a certalnement pas renoncé à son projet de vous nuire. Sa haine peut être encore maléfique.

Nous avons déjoué, jusqu'à prérent, toutes ses tentatives criminelles, dit Jacques.

Il peut n'en pas être toujours ainsi, fit Liane d'une voix sourde. Mong est un démon, il ne recule devant rien. I II vient de le prouver. Mong usera de toutes les armes et vous n'êtea pas de taille à lutter contre lui.

Un homme sur ses gardes en vaut deux, fit Jacques; nous porteront désormais des revolvers et si vous étes notre alliée. Liane, nous ne redoutons plus rien.

Je suis votre alliée, mais mon appui ne vous sera d'aucun secours. Ma défection, qui ne fait plus de doute pour Mong, à l'heure actuelle, ne fera que l'enrager davantage.

Elle ajouta à voix basse

Songez qu'il pratique la magie jaune et fait des incantations. On peut s'attendre à tout. Veillez

Cette sollicitude toucha le jeune homme.

(A suiwe.)


L'aviateur en justice de paix ou

Du danger des engagements! par intermédiaires

Si les aviateurs planent par définition dans les régions éthérées. bien au-dessus de nos misères, en fait ils n'échappent pas au lot commun des tracasseries humaines. Et leurs querelles viennent, tout comme les autres, se terminer parfois dans les audiences de justice de paix accoutumées à des débats plus terre à terre. L'originale affaire qu'on évoque aujourd'hui dans le prétoire du quinzième, met aux prises un club d'aviation et l'un de ses membres, ou pour mieux dire l'un de ses ex-membres. car les dirigeants du bureau nom pas manqué de prononcer la radiation du sociétaire assez audacieux pour oser les poursuivre en justice. Monsieur le juge de paix, déclare l'aviateur, je devais taire le lour de France orgamsé par l'Union des pilotes civils. Mon avion personnel étant resté en panne, au cours d'un raid à travers l'Afrique, le demandai t mon club de me prêter un appareil et de s'occuper de mon engagement. On accepta, en m'invitant toutefois à verser 500 francs de droit d'inscription, et 800 francs de garantie de casse. J'obtempérai. Or. au bout du compte. le club ne me fournit aucun avion. m empêchant ainsi de participer à l'épreuve. et se refusa, de surcroît, à tout remboursement.

Nous n'avons jamais garanti le départ de monsieur, réplique le secrétaire du dub nous n'en avions pas le droit, puisque le nombre des engagements était limité. Dans l'espoir que trois de nos adhérents pourraient partir, nous avions engagé trois appareils Les organisateurs n'en acceptèrent que deux. O Monsieur était le troisième. Qu'y pouvions-nous Par votre faute, réplique l'aviateur, vous m'avez privé de participer à une compétition passionnante, d'obtenir un prix qui maurait mis en vedette et permis d'être attaché comme pijote à une grande maison. De ce préjudice. je vous demande réparation.

Nous vous la refusons. d'autant plus que votre candidature était irrégulière vous n'aviez fourni ni votre licence sportive, ni la photographie nécessaire. Et les adversaires de discuter avec une âpreté qui prouve bien que la fréquentation des hautes altitudes n'atténue guère la manie chicanière.

Qui va gagner le procès ? Le club Le magistrat décide, en effet, fort juridiquement que. l'inscription s'appliquant. suivant la correspondance échangée. à un numéro d'appareil et non à one personnalité, le demandeur est mal fondé dans ses prétentions il le déboute et le condamne aux dépens.

Le pilote a juré qu'à l'avenir, il ne char. gera aucun intermédiaire. fût-ce le plus qualifié. de contracter pour lui un engagement.

LE VILLAGE SANITAIRE DES BLESSES DU POUMON M. Aimé Berthod. ministre des Pensiona. et M. Gallet, ancien ministre, président de l'Office national des mutilés et réforméa de la guerre, visiteront. le jeudi 6 octobre, les chantiers du village sanitaire que la Fédératton nationale des bleseés du poumon et des chirurgicaux. 57, rue Bobitlot, Paris (XIII'), construit à Salagnac (Dordogne). Les travaux de cette intéressante initiative qui ont été très activement poussés sont, à l'heure actuelle, près d'être terminés Les pavillons sont construits. seuls restent encore à édifler les grands bâtiments hôtel des célibataires, magasin.» généraux et centrale électrique. Tout sera termine cet hiver et l'inauguratioa aura lieu vers «vril ou mai.

THEATRES

THEATRES

AVAHT PBBMIIBBE

< L'AUBERGE DU CHKVAL-BLANC a A MOGADOB

M. Erik Chuell, le réalisateur incomparable du a Congrès s'amuse qui va présenter ̃ t'Auberge du Cheval-Blanc »

A Mogador, on pousse activement les dernières répétitions de travail de l'AuGerge du Cheval-Blanc. Façade bleue et blanche, entrée bleue et blanche. le décor déborde dans la salle et dans le foyer. Erik Charell s'affaire: on le coince tout de même entre deux rangées de fauteuils Ce que j'ai voulu faire Donner aux spectateurs trois heures de vacances d'autrefois, des vacances d'avant la crise. Tout tend à cela. Et puis, créer l'atmosphère, ouvrir les horizons, donner de l'air, élargir le cadre, emprunter à la technique du cinéma. Alors je prends sur la salle. à droite, à gauche. et dans le fond. Puisque le cinéma -< broute x eur le théâtre rendons-lui la pareille. Et vous savez que ça va.

Et quel plaisir de réaliser cela ici, avec des directeurs comme les Isola, qui sont toute munificence des acteurs comme Milton, qui est un très.grand artiste, Charpin, un virtuose. Mme Ristori, si fine Quel ensemble et quelle Intelligence, chez loue, des grands rôles aux figurants, en passant par l'orchestre

Et puis. mais déjà Erik Charell est loin et a bondi sur la scène pour montrer à une choriste la vraie façon de traire une vache de carton-ptte qui dodeline de la tête, sur une scène qui fait penser à quelque botte de jouets de Nuremberg étrangement moderne.

Il faudra avoir vu l'Auberge du ChevalBlanc.

AUJOURD'HUI. °*Potlni»re, 9 h.. générale A du spectacle du théâtre russe Karousse!. Athénée. 8 h. 45, première de Youki, comédie en trois actes de M. Félix Gandera. Avenue, 9 h., première de la Ronde, pièce en dix tableaux d'Arthur Schnitzler, traduction française de Mme Suzanne Clauser et MM. Raymond et Bauer. Trianon-Lyrique. 8 h. 30, reprise du Grand Mogod.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. L'Aventurière reparaltra demain soir sur l'affiche, avec MM. Croué. Pierre Bertin. Dorival, Le Goff, Pierre Dux, Claude Lehmann. E'hourin, M. Dufresne: Mmes Catherine Fonten«y. Marcelle Gabarre et Roussel. Le spectacle sera complété par Charité, que joueront MM. André Brunot. Charles Granval: Mmes Edwige Feuillère, Germaine Cavé et Roussel.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 45, matinée populaire il prix réduits du Scandale, le chef-d'œuvre d'Henry Bataille. Prix des places de 3 à 19 fr. Mat. à prix réd, tous les jeudis et sam. -o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée de l'opérette triomphale iMina-Rnsa. avec André Baugé et Sim Viva. -o- TH. DE PARIS. Toutes les dates en soirée étant déjà retenues jusqu'au 7 octobre. MM. Léon Volterra et Louis

Verneuil se voient obligès de remettre au mardi 4 octobre, en matinée, la répétition générale d'Une femme ravie, au 'eh. de Paris.

Toutefois, en s'excusant auprès de la critique, pour ne pas prolonger un long relâche, ils fixent samedi soir 1" octobre la première représentation à bureaux ouverts.

THEATRE MOGADOR Direction Les frèrea Isola GEORGES

MILTON

RISTORI

CHARPIN

Joueront pour la première fols

en France, à partir de

Samedi 1er octobre

ERIK CHARELL'S L'AUBERGE DU

CHEVAL

BLANC

Opérette à grand spectacle en 3 actes tirée de la comédie de

Blumenthal et Kadelburg

par HANS MILLER

Adaptation française

de Lucien BESNARD, lyrics de DORIK MUSIQUE de BALPH BENATZKY ROBERT ALLARD

ROSE CARDAY

HELENE REGELLY

DERBIL

MONETTE DINAY

BEVER

BROUET ENARD PAQUI

ET

ANDRE GOAVEC

LES MARQUARTSTEINER

REVERELLY

Danses réglées par M. Max River» Décor» de M. Bertin Cent. de M. Weldy d'après les maquettes de

M. Ernst Stern

ORCHESTRE DE 50 ARTISTES sous la direction de M. Diot DIMANCAE 2, PREMIER MATINEE ERIK

CHARELL metteur en scène généraï

(CDMÉIvDAS 1

o- PALAIS-ROYAL. La Maiaon d'en jace. Jane Renouardt, Louvigny avec Duvallès, Mlreille, P. Faivre. Auj. maL, 3 h. -o- TH. MICHEL. C'est le vendredi 7 octobre que sera donnée la générale de Valentin le Désossé.

o- ALBERT-I". Le théâtre anglais clôturera sa saison le lundi 3 octobre. La répétttion générale de Oerminie Lacerteua sera donnée le mercredi 5 octobre. o- ATHENEE. Ce soir. à 20 h. 45, première de Youki, comédie en trois actes de M. Félix Gandéra.

SAMEDI

PREMIERE REPRESENTATION au

THEATRE DE PARIS avee

ELVIRE POPESCO

LOUIS VERNEUIL

et

JEAN PERIER

MUSIC-HALLS

-o· EUROPEEN. Tous les jours, mat., 2.50 et 3.50; soirée, 5 et 7 francs.

AUJOURD'HUI MATINEE

une revue

PAS ENCORE VUE

du LUXE, du MODERNISME un triomphe Indescriptible de

MARIE DUBAS

dans

Au CASINO DE PARIS

CINEMAS

DERNIER AU PALACE E MILE détectives DEMAIN

pour la première fois en Europe

un fllm tourné spécialement

pour passer au PALACE

CHAIR ARDENTE! grande étude de mœurs

entièrement parlant français

UNE FEMME

EST-ELLE TOUJOURS

MAITRESSE DE SES SENS?

-o- STUDIO DIAMANT. M. Georges Bravard, directeur, a chargé M. Y. Roger Le Gal, secrétaire général adjoint de la Galté-Lyrique et secrétaire général de la Potinière, des relations avec la presse. -o- Wiener et Doucet jouent tous les soirs it RASPAIL 216. Sur l'écran. Wampyr, l'admirable chef-d'œuvre de C. Th. Dreyer. Quatre séances: 2 h. 30, 6 h. 30 8 h. 30, 10 h. 30. (Location: Danton 16-44.)

DU C'est avec une grande satisfaction que les fervents du cirque se sont retrouvés sous la coupole de notre vieil établissement du boulevard du Temple. Je dis vieux parce qu'il fut construit en 1852 par Dejean. le grand directeur qui porta l'art du cirque à son apogée en France et en Europe, mais sans aucune idée péjorative. Au contraire, le Cirque d'Hiver est le type du cirque modèle on y est assis con1 fortablement. on y respire à l'aise et les'

ir-ii artistes de la piste trouvent autour d'eux le cadre spacieux, voire grandiose, qui convient à ce genre de spectacle.

Le programme d'ouverture était de premier ordre. On ne peut lui reprocher que d'avoir été mené trop lentement, si bien que le dernier numéro a pris fin à minuit et demi. Mais il est certain que ce retard doit être imputé au flottement presque inévitable dans un premier spectacle. Il n'en faut pas moins le signaler car, dans la piste, la rapidité de présentation est la première condition du succès, même pour les meilleurs programmes.

Parmi les numéros qui peuvent se réclamer aussi bien du music-hall de variétés que du cirque, je signalerai l'excellent travail d'acrobatie comique du cycliste Sam Barton, que nous avons jadis applaudi à l'Empire, et l'orchestre tzigane de Paul Reiff. Rappelons à ce propos que les tziganes ont fait leur apparition dans la piste chez le vieux Rens, à Berlin. Vers un orchestre de « dames vien- noises » fit les délices des amateurs prussiens qui, après avoir été charmés par les rapsodies et les valses, riaient ensuite aux larmes quand toutes les troupes de clowns de la maison, réunies pour la circonstance. parodiaient burlesquement les jolies musiciennes. Le fait marque une époque celle où les directeurs pouvaient imposer à leurs clowns de jouer ensemble sans s'inquiéter de leurs rivalités ou de leurs mésententes.

Parmi les numéros de pur cirque, je cIterai la cavalerie de Jean Houcke, qui a monté en haute école une jument très bien mise avec l'aisance que confère un demisiècle ou presque de praHque, et les groupes d'animaux d'Alfred Court.

La place m'étant mesurée, je passerai rapidement sur les éléphants de M. Petrovitch et les magnifiques lions de vieux amis pour moi que le dompteur Anton's a présentés avec beaucoup de brio. La vedette était dévolue au groupe de tigres de Mlle Violetta d'Argeos. C'était justice. Cette gracieuse dompteuse a montre beaucoup d'allure et de sang-froid au milieu de six tigres royaux. Elle est la digne élève d'Alfred Court qui a éduqué dix dompteurs au moins mais une seule dompteuse, et l'on peut dire que, pour ce premier essai, Alfred a réussi un coup de maître.

L'écrivain allemand Hans Possendorf nous a conté dans le Clown Box l'histoire de Cilly qui d'acrobate se Ht dompteuse. Le cas de Mlle Violetta d'Argens est très diffèrent. Cette jeune fille de famille n'est point née dans la banque et n'en a que plus de mérite, car la meilleure des éducations familiales et la plus solide des instructions classiques vous sont d'un recours incertain dans la compagnie des rois de la jungle. On peut prédire un bel avenir à Mlle Violetta d'Argens qui se révèle charmante femme du monde dès sa sortie de la cage où elle se montre énergique belluaire.

Pour autant que tes prophéties soient valables, on peut en prédire autant au nouveau duo qui se compose du clown Despard-Plège et de l'auguste Beby. La scène classique d'Hamlet classique selon le folklore de la piste et non suivant la tradition du grand Will nous a montré un inénarrable Beby grotesque prince d'Elseneur et un spectre élégant en Despard-Plège qui progresse tous les jours. Ce fut l'événement de la soirée, avec le numéro de Violetta d'Argens. Henry Thétabd.

M. Chiappe limite

la vitesse des poids lourds à Paris et dans la Seine Le bulletin municipal a publié hier un arrêté du préfet de police portant application à Paris et dans les communes du département de la Seine de l'arrêté interministériel du 17 août dernier fixant les vitesses maxima des véhicules automobiles de poids lourds. Voici les principales dispositions de cet arrêté

Les véhicules automobiles dont le poids total en charge est supérieur à 3.000 kilogrammes sont astreints, suivant leur poids total en charge et la nature de leurs bandages, à ne pas dépasser les vitesses maxima ci-après Première catégorie, poids total en charge, 3.001 à 6.500 kilogrammes bandages élastiques, 30 kilomètres-heure bandages pneumatiques, 65 kilomètresheure.

Deuxième catégorie, poids total en charge, 6.501 à 10.000 kilogrammes bandages élastiques, 25 kilomètresheure bandages pneumatiques, 55 kilomètres-heure.

Troisième catégorie, poids total en charge, au-dessus de 10.000 kilogrammes bandages élastiques, 20 kilomètres-heure bandages pneumatiques, 45 kilomètres-heure.

Les véhicules automobiles dont la lar.geur de gabarit ou de chargement mesurée toutes saillies comprises dans une section transversale quelconque est supérieure 2 m. 20 sont astreints à ne pas dépasser la vitesse maximum de kilomètres à l'heure.

RETOUR DE VACANCES Une centaine de petits enfants. pupilles de l'association « la Vie au grand air pour l'enfance matheureuse venant de baaeer quelques mois en Normandie, sont arrivés hier. vers 9 heures, a la gare SaintLazare.

Au milieu des parents, massés aux abords des quais de grande ligne, M. Victor Faibre, secrétaire général de l'œuvre. attendait l'arrivée de ses petits protégés, venus des colonies de Saint-Ou«n-de-Thouberville, de la Trinité, de Caumont et de la Bouille.

Selon l'horaire fixé, le train entra en gare et les parents, Impatients de revoir leurs petits, eurent la satisfaction de les retrouver avec de bonnes joues rouges, résultat d'un séjour prolongé au grand air de la pleine campagne.

CONSERVATOIRE DE MIMI.PINSON Réouverture des cours gratuits de musique, de diction et de danse. Inscriptions, par correspondance, au secrétariat, boulevard Rochechouart (XVIH«).

CONCERTS PUBLICS Cet après-midi à 15 heures

Luxembourg. Orchestre des musiciens chômeurs avec le concours de Mmes Marie Crauss et Mac Jega œuvres de Meyerbeer, Mozart, Beethoven. Lulli, Fauré, Messager, Weber et Tremizot.

et à 16 heures

Square Carpeaux. d'inf. coloniale (M. Depret). Marche saint-cyrienne (Kowaleky) le Diamant noir, ouverture (Popy) Dans l'Alaska. scène dramatique (Delbecq) Hymne à l'amour, grande valse (Popy) Cocorico. fantaisie (Ganne). Boulevard de Picpus. 23- d'inf. col. (M. Marguery). Les Cadets de Brabant, pas redoublé (Turine) le Lac des fées. ouverture (Auber) les Echos du Midi (Kelsen) Fête Watteau, ballet (A. Coquelet) Amoureuse, valse (Allier) Aida (Verdi).

Square dn Trocadéro. 24' d'inf. M. Clément). Petite Fanfare (Montmain) Egmont (Beethoven) Sattareile (Bourdeau) Visage de France (Montmain) la Houzarde (L. Ganne).

Square Parmentier. 46' d'infanterie (M. Montmain). Marche solennelle (G. Sporck) Scènes bohémienne* (G. Blzet) Pavane pour une Infante défunte (Ravel) CoPpélia. sélection (L. Delibes) Marche d'Hamlet (A. Thomas).

Champs-Elysées. 5' d'inf. (M. Rottter), Marche égyptienne (Ed. Barat); l'Amour sorler (de Falla) Carnaval, en trois parties (J. Mazeiliier) l'Arlésienne, en quatre parties (G. Bizet).


Le péché d'Hortense 1 LE CONGRES INTERNATIONAL DES TRAVAILLEURS INTELLECTUELS

ou

Un petit drame de la vie en justice de paix

Le quinquagénaire à la barre, dans ce prétoire du centre, offre un visage franc, limpide, une de ces allures de brave homme qui ne trompent point. A écouter sa confession, l'on devine ses rancœurs, ses tristesses, l'amertume un peu honteuse qu'il éprouve en narrant devant l'auditoire ses malheurs domestiques.

Non, monsieur le juge de paix, avec la meilleure volonté du monde, je ne peux donner à ma femme les 800 francs par mois qu'elle me réclame. La crise nous a trop touchés, nous autres représentants de commerce, spécialement ceux qui, comme moi, travaillent dans la métallurgie. C'est au point que ma maison m'a permis de prendre une autre carte, afin de boucler mon budget. Dans cette pénible situation, j'ai cru nécessaire de dire à Hortense « Tâche de trouver du travail pour m'aider à subvenir aux besoins de notre intérieur.

Comment ? s'exclame le juge étonné. Vous n'êtes donc pas séparés D'après sa demande, j'avais cru le comprendre. Hélas non, monsieur le juge, répond l'homme.

Non, fait en écho Hortense. une virago chapeautée de rouge et qui ricane niaisement.

Non, nous vivons ensemble par la force de l'habitude, reprend le mari. Drôle d'intérieur que le nôtre, où la femme achète de la charcuterie pour s'épargner la peine de faire la cuisine, néglige d'effectuer les plus élémentaires raccommodages, mais se lève à 11 heures, se couche à 7 et, sauf votre respect, monsieur le juge, ingurgite de l'alcool tout le long du jour

Menteur! jette Hortense d'une voix pâteuse, mais sans conviction.

J'ajoute, poursuit le représentant, que, dans ses crises d'ivrognerie, elle battait cruellement notre fille qui a dû se réfugier chez sa grand'mère. Pauvre enfant Elle est là, dans l'audience, et vous pouvez lui demander si j'accuse à faux. Du fond du prétoire, on voit s'avancer une adolescente, frêle, émue. D'un signe de tête, elle confirme, silencieuse, la déclaration paternelle. Pitoyable spectacle 1 Le juge ne veut pas le prolonger.

Je réduis à 400 francs, monsieur, votre contribution aux dépenses du ménage. Allez-vous-en vite.

Le représentant et sa petite s'en vont dignement. Hortense, elle. les yeux fous, demeure à glousser un moment dans la salle. Puis elle sort à son tour, inspecte la rue. Voyant que le père et la fille ont disparu au tournant, cette intéressante mère de famille se dirige hâtivement vers le bistro d'en face pour se remettre de ses émotions.

Garçon, un verre de fine Et de la raide 1

Comique ? Non, triste, triste. Ah c'est une erreur singulière de croire que l'on rit toujours en justice de paix 1

PETITES ANNONCES CLASSÉES

DEMANDES D'EMPLOIS

a^.Tjes sérieux, conn. angl., al)., ital. compt. et corresp. ch. pl. com. ou indust. Fourn. réf. et caut. si ncc. Ecr. K, 9 P. P. Vve 35 a., désire pi. chez pers, sle. Mme Vve Réginault. 166, J^ejie JSagnolet, Paria_2_0`. J. h. 18 a., prés, par parents cherche place mais. commerce, bons certificats. Urgent, écrire Rouxel, 27, _rue_Cassette._(6«). J. mén. charch. empi. mari chauf. femme b. à tt faire. Cape!lie2, 9, r. de Nemours. TRAVAUX a façom

Réfectiom de matelas

Pris le matin, rendus le soir.

DEBRO, 5, r. Rocher, Paris. Laborde 28-24 O3?FB,B3 D'EMPLOIS

Tricoteuses main Paris -prov. dem. Ëcr. Lorenti^J.JJis, _r. Raspail, Bois-Colombes, S. Importantc firme suisse dem. p. extens. en France mess. bonne présent., libérés serv. milit. Auc. connaiss. spéc. Gain imméd. Vr A.P.RA., 10, r.Navarin, 9 h. 30-12 et 2-4. Doubleuses à la main enveloppes pour l'atelier. Catel, 28, rue du Progrès, Montreuil. ""TRAVÂIlTCHEZ SOI Est offert à personnes, susceptibles de se lancer dans l'entreprise de tricotage mécanique à façon. Aucune connaissance exigée. Mise au courant rapide et gratuite.

Le matériel sera fourni

EN LOCATION (AUCUN ACHAT)

Travail assuré p. contrat, sans limite. Bons gains. Pour tous renseignements voir l'AVENIR ARTISANAL,

28, boulevard Sébastopol, Paris (4°).

TRAVAILLEZ CHEZ VOUS. ÔMNIA 7, cité Ameublement, au 31, rue Montreuil, Paris, cherche dame voulant appr. tricot machine. Gros gains. Locat. madti^Créd^ LE MATERIEL "TÉLÉPHONIQUE, 26, rué de Sèvres à Boulogne-Billancourt, dem.: EBENISTES et VERNISSEUSES au tampon Nationalité française. Se présent. Service du Personnel, 9-11. av. certif. et pièc. ident. On dem. apprentie charcut. Nourrie, couchée, payée. Happart, 56, r. Paris, Pantin. Tr. bonnes ouvrières cartonnières, parfumerie pr atel. Noirot, 45, rL_V_inaigriers-10'. Homme 2b-3O ans, ay. notion couleura et papier paraffiné. Se présenté 3 à 4 heures. Encres Plateau, 9, rue JMqrand. PARIS. On demande retraité connaissant jardinage et pour garder propriété dans le midi. Ecrire Darlix, 58, rue de i'Arcade, Paris 8° Mécaniciennes~do~miciïe habit. Paris pour sacs provisions. NETTER, 13, rue Paradis. Vous pouvez améliorer votre situation. Ecrire Kolher, 5, rue du Jambon, St-Denis. Goum do maison

î>êm. bon. "à t. fre7sér77 sâchTcùïs., b. réf. Caminades. 19. r. Billancourt. Boulogne-s.-S. "BÎJBEATJX DBPIACBMBHT

BONNES à t. f. bien pay. 37. r. du Dragon. ÛRG. PL. SAISON VENTE Fque Verr. Toilette dem. Paris-Banl. représ. introd. ay. auto. Ecr. réf. Wilard, 12, r. Marseille-12e. couas ET leçowb

Pension jeune fille, 4. av. Gare, Gargan (S.-O.), vie de famille, 250 fr. par mois. û il EK ID "UAL. 11 I1LU 40 fr. p. m. chez DUPLOYE. 36. r. de Rivoli, Hôtel-de-Ville, Cours le jour, au mois ou à forfait.

Institut. p7Tlfëns7D'~MÏlfetT(^in>y. S7-~O. Tél. Raincy 841. 16 minut. Paris p. gare Est. Enseig. priro., sup. et second. Suce. nombr. Tt confort. Parc immense. Prospect. s. dem. Pens. gare. Px mod. 12, r. Mairie. Antony. r. Nord, Clamart. T. 05-87 LV KUS'JElTO.fttfkil Tous modèles Comptant ou crédit. Prix très intéressants. France-Transp., 36, r. Parmentier. Neuilly. Bnselguement antomobili

P.L. T.C. Pap.-Taxi, 16, bd Beaumarchais. Roq. 89-42 LOCATIONS

̃9 Se arr. métro Convention et Vaugirard. app. t. cf mod. Px mod. 2 p. pr. s. b. 3.800 3 p. princ. s. de b. 4.600. Morpain, gér., 61, av. Félix-Faure. Tél. Vaugir. 52-29. LES HALLES

à louer commercialement ou bourgeoisement 2 grands appartements, chauffage central 5 PIECES

S'adresser pour visiter 62, rue Tiquetonne Pr trait. BRUNET. gérant, 13, r. d'Enghien. Avenue du Parc-Montsouris, 53, r. Dareau. Appart. très gd confort, 3 pièces 8.000 fr. 4 pièces 10.500. Pied-à-terre non meublé; 2-pièces. 5.500 fr. Chambres de bannes. St-Lazâre7 TiK7^lëct., eh. et cuis., e., g., él. dep. 1.700 + 10 vis. 80, bd Havre. Tr. Thomas. 135, r. Lamarck. 51, r. Francs-Bourgeois, app. t. cft à louer de 4 à 12.000 Loc. com. tte gd. au mq sup. Pr. tr. Barbaud, arch.-exp., 2, bd Henri-IV.

De gauche à droite MM. Olsztynski, Drweski, Zorzinski (Pologne) Gallie, secrétaire général Schuermans (Belgique) Coolus, Sainte-Lague, Dablincourt, Dubois, de Weindel (France) Crame (Allemagne) Gacki (Pologne) Meyer-Buske (Allemagne) Van Omerlingen (Belgique) Everling (Allemagne) Pusrein, Ubaghs, de Vergnier, M™° Nisot (Belgique) MM. Mameth, du B. I. T. Leblond, traducteur Thomson, Smith (Anglais) Cornelissen, Venliuyssen (Hollande) Kosclnski (Pologne)

Le dixième congrès annuel de la Confé- mans (Belgique), Siblic (Tchécoslovaquie) dération internationale des travailleurs et Smith (Grande-Bretagne) intellectuels (C. I. T. I.) a tenu hier, au L'un des cinq sièges de la confédération Palais-Royal, à Paris, dans l'immeuble de au sein de la commission du travail intella Société des nations, sa deuxième session, lectuel du B. I. T., devenu vacant, a été en la présence de M. Maurette, chef de attribué à la Pologne.

la division scientifique du bureau interna- Le congrès a ensuite étudié les détails tional du travail, en qualité d'observateur, de la collaboration aux enquêtes du Le congrès a procédé à l'élection du B. I. T., auprès duquel la confédération bureau de la confédération, qui est ainsi représente les intérêts des professions libécomposé secrétaire général, M. Louis Gal- raies, artistiques, juridiques, administratilie (France); secrétaires généraux adjoints, ves ou techniques, au nom des fédérations MM. Cornelissen (Pays-Bas), Everling nationales de dix pays, groupant deux mil(Allemagne), Koszinski (Polbgne), Schuer- lions et demi d'adhérentes

LITTIERE QUI, PAR JALOUSIE, SEQUESTRAIT SA FEMME EST REMIS EN LIBERT£ A la demande de Me Raymond Hu- bert, M. Saussier, juge d'instruction, a mis, hier, en liberté provisoire Henri Littière qui avait été arrêté pour séquestrer habituellement sa femme dans son logement de la rue de Nesle. On sait que Mme Littière a retiré sa plainte et sollicité elle-même la libération de son mari.

M. Saussier n'attend plus que le rapport du docteur Truelle pour clore son enquête.

Un commis de perception avait converti à son profit les rentes de ses clients tl est arrêté à Dunkerque

Dunkerque, 28 septembre (dép. P. P.) La semaine dernière, au moment de la conversion des rentes, M. Lecat, percepteur de Dunkerque-Ouest, avait chargé un de ses commis, Emile Verhaegen, trente et un ans, demeurant 40, rue Alfred-Dumont, de se rendre dans plusieurs communes pour se mettre à la disposition des propriétaires de rentes. A Grande-Synthe, notamment, il reçut dans une seule journée pour plus de 100.000 francs de titres. Les opérations de conversion terminées, Verhaegen ne reparut pas à son bureau. On attribua sa disparition à un accident, voire à un crime. Discrètement, le parquet fut saisi de l'affaire et l'enquête révéla que Verhaegen s'était simplement approprié les titres qui lui avaient été conHés. Cet après-midi, il fut rencontré dans une rue de Dunkerque, arrêté et écroué.

De suite à Montreuil, log. 2 gdes p., 2.000 net, app. 2 gdes p., cuis.. 2.600 net. Voir propriét. 109 bis, av. Wilson, Montreuil. 8 bout. ds mTneuvës b. sitTP. m. V. JANIÔ 12, avenue du Parc. AULNAY-sous-BOIS. Barbès, 1 pièce, cuisine, loyer 945 Voir André, 22, rue de la Chaussée-d'Antin. Métro Gambetta, 182, rue des Pyrénées, appartements 3 et 5 pièces. Prix revisés. ACHATS ET VENTES DE PBOPBIBTB8 XVÏÏ*. Bel immeuble pierre. Rapp. 27.000. Prix_210.000. Jammes, 67, bd Haussmann. 30 k. Paris Ouest, jol. pr. tt conf. parc herb. 4 h. i. 140.000. Jammes, 57, bd Haussmann. Saint-Denis, Saint-Maur, Bonneuil, Bezons, Sartrouville, Aubervilliers, Valmondois, Monsoult, Houilles. Paiements mensuels. Ste Française, 7, boulevard Madeleine, 4 à 7 Près Etampes, maison 3 pièc., jard., 12,6007 _Metzger, 23, rue Paul-Bert. Paris (H'). Rég. MORET-s.-Loing, prop. 2 p., cellier, pouv. faire pièc, eau, élect., jard. 270 m. LE î ÛCÏÏ'S, Loing et canal 50 m. Prix r^_ 22.000 fr. 24, rue Laffltte. par jour. Bel. faç. s. rte, eau, gaz. él" pet. lot de 125 à 200 mq 45 fr. le mq pay. en 5 a. Mary, 163, av. Ledru-Rollin, Paris 13°. 20 km porte de Vimceiraes Petit terrain à bâtir pay. 100 fr. p. mois. Bel. faç. sur rte. Viab. compl. près gare, 60 trains p. jour, camp. agréable, air pur V^j>u écr. Hivernet, 7. r. Metz, Paris 101. Eau, gaz, élect., égout, face école, près gare 80 trains p. jour. Situât, agréable et saine V. ou écr. Mary, 163, av. Ledru-Rollin. 13". lui Paris Nord), à Vil.Mere-le-Bel (15 minutes Paris-Nord) et même sur banlieues P.-O.. Saint-Lazare, P.-L.-M., TERRAINS et MAISONS payab. comme un loyer, en 5, 10, 15, 20, 25 ANS. Voir et écrire M. LAVANDIER,

79, faubourg St-Denis, Paris (Prov. 17-60). 10 ANS DE CREDIT et LOI LOUCHEUR Terrains à 20 m. Paris, 400 mètres gare. eau, gaz, électricité, égouts, marchés, écoles Ecr. RICHOU, 71, rue de la Victoire (9.). À 2 fraracs ne mètre à 30 km Paris, à 10 min. gare et sur ligne autocars Citroën non inondable dans la plus b. banl. Dumas, 84, r. Thiers, Boulogne, Sne Sans interméd., je vends terrain à bâtir sit. à 500 m. gare, Epinay-sur-Orge. Commerç., eau, gaz, élect., égouts. Prix avantag., 4 ans pour payer. FEDI, 10, rue Payez terrain et maison comme aura petit noyer Nous vous offrons pendant quelques semaines seulement très beaux terrains banlieue bien desservie depuis 250 mq. Belles façades sur rues empierrées, trottoirs bordure grés, eau, gaz, élect. Comptant insignifiant, Plusieurs années de crédit à person. sérieuses. Si vous voulez construire sans rien verser d'avance nous vous faciliterons des crédits de 10, 15, 25 ans. Pavillons de 4 p., depuis 2.700 fr. par an payables à trimestres échus, Ecrivez-nous ou venez nous voir tous les jours de 9 heures à 19 heures.

M. Georges CHINI, 13, r. Lafayette, Paris. ATTENTION L.

A 4§€> mètres de na Seine terrains non inondables sacrifiés au tiers et quart de leur valeur Ces splendides terrains situés en pleine localité, sont assurés d'une plus-value certaine du fait qu'ils sont.

à mètres de ta gare sur la ligne Saint=Lazare dans le cadre admirable et sain du « VAL FLEURI »

Vous choisirez la superficie que vous voudrez depuis 350 mq. Ces terrains qui valent réellem. 10 fr. à 15 fr. vous sont offerts à 2 francs ne mètre carré Cette offre de fin de saison ne se représentera pas. C'est maintenant, en automne, que vous pouvez réaliser une bonne affaire. Au printemps prochain ces terrains seront en forte plus-value.

Versement comptait insignif. crédit de 4 ans

Venez vous renseigner cette semaine de 8 h. 30 à 20 h. à nos bureaux et retenir vos places pour

la visite en autocars absolument gratuite de ces terrains qui aura lieu samedi 1er et dimanche 2 octobre. M. PLANET, propriétaire du Val Fleuri, 90, rue d'Amsterdam, 90, Paris.

Les bibliothèques municipales Les bibliothèques municipales prêtent gratuitement, pour être lus à domicile, livres, partitions de musique et revues. Nombre d'entre elles possèdent, en outre, une Installation de lecture sur place, de livres, de revues, et parfois même de journaux quotidiens.

Le détail des heures d'ouverture, en semaine, chaque après-midi, est publié par arrondissement.

Certaines bibliothèques sont ouvertes le samedi après-midi à partir de 14 heures. Toutes les bibliothèques (sauf celle de la rue Boutebrie) sont, en outre, ouvertes le dimanche matin de 9 heures à 11 heures. Chaque bibliothèque possède en moyenne un fonds de 5.000 à 6.000 volumes dont la moitié est constituée de romans et d'ouvrages d'imagination. La seconde moitié comporte des ouvrages de documentation divers philosophie, économie politique et sociale, histoire, biographie, géographie, littérature classique française et étrangère, beaux-arts, arts industriels, métiers, musique, sciences mathématiques, physiques, chimiques et naturelles, enseignement, langues vivantes, agriculture, commerce, industrie, sports.

Certaines bibliothèques sont spécialisées, les unes aux arts, sciences et métiers, comme la bibliothèque Forney et la bibliothèque municipale Erckmann Chatrian une autre à la documentation féministe comme la bibliothèque Marguerite-Durand d'autres sont réservées aux enfants, rue Boutebrie, bientôt, rue Sorbier.

Changement d'adresse de nos abonnés Nous prévenons nos abonnés que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la dernière bjinde du jour. tut et de 1 franc pour frais de réimpres·sion de nouvelles bandes.

G«Se réclame de fil de saison le samedi 1er octobre, de 14 à 18 h. le dimanche 2 octob., de 8 h. 30 à 18 heures, nous vendons à titre de réclame

au prix lncroy. de 8 fr. le M2 TERRAIN

non inondable sur route à 25 m. de Paris, 75 trains élect. par jour. Carte de semaine, très grande facilité paiement Grosse plus-value à prévoir. Nos bureaux sont ouverts toute la semaine de 8 h. 30 20 h. Toutes les personnes qui se feront inscrire sans engagement de leur part seront servies à 8 francs le mq, quel qu'en soit le nombre. Renseignements et inscription..

CETA, 28 bis, place de la Nation, Paris. LA Spécialité d'élevages KJWJC Lofreti jolie fermette.

12.000 m. prair. et jard. clos, bel. habitat. 4 pièces. Dépend. 30.000 fr. lA TlPfeï'iB 44, rue Lafayette, 44 ̃"•»̃"̃ Ji--EtfWJC Maison 2 p., 5.000." niais. 3 p. terre 12.000, canal, gare. Soufflard, Neuilly (Yonne). PLACEMENT ORVends moi-même mon sup. terr. Côte d'Azur 3 à 7 fr. le m. Planté mimosa en pl. rapp. Contenance au gré acquér. Ferai facilit. à personne solvab. Eer. Sabin, 30, r. St-Lazare A 24 minutes de Paris déserv. par réseaux Nord, Etat, je liquide à partir de 3 fr. le mètre sur route Nat., lots ttés contenances, pêche, chasse. Long crédit, sans intérêts. Ecrire Propriétaire BOR1E. 66, boul, Soult, Paris Rég. Gournay-en-Bray, 4 p., s. cave, e7, él. Bîa iPflnfîfflBîfiS? S- à 500 m., jd. 450 m. Px ME ^aJmPa^23.000, _61^bd_^ébastopol.

Appartements b, vendre Appt à vendre, 3 p. cuis. of. s. d. b. pend. confort, vue sur square 18' arrt. Wattieaux, 14. r. Diderot, Suresnes. Longchamp 18.06. Occ. tt7dir. 48, bdfMûrieis, la VarennêjsU OCCASION DEMENAGEMENT'

oct. de Paris direct. Isère, Rhône. Hérault, Gard. Gironde, Dordogne. COLLET, 17S, route Stratégique, Ivry. Italie 13-26. Transp. démén. Paris et prov. ret. Nice. Auxerre, Cahors, Chateauroux de suite pour toutes autres direct. nous consulter. BRUCELLE, 26 r. Sorbier Paris. Mén. 60-71 100 CLASSEURS haut. 1 m. 20, chêne verni à fr. 155, nomb. cab. trav., bur., siège, cuir ayant servi AUX EXPOSITIONS, Ets Kantorowitch, 16, bd Magenta, Paris. Magasins fermés le samedi.

ALESÏÂ~MoblÏÏers7T.26 "bïsTT^d'AÏésiï, 14-. Pendant nos formidables agraudiss. nous continuons à sold. à vit prix nos immenses stocks mobil" riches, simples, literie, etc. Entr. provis., 120, av. d'Alésia. Profitez-en Jaaeh. Singer, b. occasion, 30, r. Cambronne SÎng.L 0i7l5"kr3T,T77Ï6, 45, 70, r.~s!Jntôngë simpl. ou lux. ch, à c., s. à m., 650 à fr. Studios, cosys, cab. de trav. Gai. Expos. 3.000 mq. Dir. A L'Usine, 17, r. a-Diamants (pr. pi. Italie). Ouv. ég. sam. apr.-midi VENTE FORMIDABLE* avant travaux transformation SALLES VENTES

MONTMARTRE, 23, rue Fontaine, plusieurs millions mobiliers neufs et d'occasion, cédés énormes rabais,_facilités_paiement. DEUX CHALETS

Doubles parois bois à vend,, d'occ., 56 mq. de surface chac., se compos. de 2 p. 4X4 et d'une remise de 8X2 m. 80, gren. s. chambre. Qualité et remontage garantis. Couvert en ARDOISE fibro-ciment sur voliges. Prix 3.600 FRANCS, sur wagon départ. GOUVART, 9, avenue Pasteur, Paris Ouvert tous les jours. Métro Volontaires. SPBCÎAI.ITES POÏTB POBAIN3 BAS chaus-. laine pull-overs, cache-cols chandails, gilets, tabliers enfants. DES AFFAIRES CATALOGUE hiver fco. Centralisation du Bas, 47. r. Cléry, Paris. "divers

Dame seule, 46 ans, très cap., bonne tenue, éducation, faisant bon. cuis., dem. tenir intérieur chez personne seule ou gérance, n'importe quelle branche. Disposant caut. 10.000 fr. Paris ou province. Ecr. Agence Havas 17.856. Le Havre.

grand., raseuses 2 et 3 fils, bobinoirs com. Vend. prix, 12, bd Batignolles, Paris. Perd. chienne Loulou bl. œil. cils bï. j'aut. noir, rapp. 24, pass. Bouchardy-ll' b. réc. RECHERCHES PRIVEES ACCIDENT AUTO PORTE CHOISY Personnes témoins cet accident 26 sept. sont priées se faire connaître Sté Française Assurance, 52, rue Bienfaisance, Paris (S=). SAINTILAN Louis-Marier né à "VfHniac (C.-du-N.), 29 novembre 1872, est recherché par M. DONIOL, généalogiste, 3, boulevard Henri-IV, à Paris, pour succession. ^OlMfflra Ënq". Rëch:"Filat. dep. 40 "fi-7 ^Ol'lUmJCK^ 60, bd Sébastopol. Arch. 43-42 UU.Vi\, Loyauté, discrétion. Trin. 47-6-1. Bfna de ïï \p.ae, Ouv. de 9 à 19 h. 30 US Gare Saint-Lazare.

FONDS DE COMMERCE & INDUSTRIES DIVERS

9.000. DEPUISJST, 32, bd Sébastopol. C' ordonnerie. B. 9. L. 2.D00. Logé. Aff. 700. Banc. Av. 8.000. Malaoury-Gaillard, Bnr. 104, Bourse de Commerce, et., Paris-1"£. BAINS Il n'y a rien, ni à Paris ni en prov, d'aussi beau. Appt bourgeois, 5 pces et cuis. Tt neuf» conf. Bén. pvés 100.000. Av. 250.000. Nbx aut. ts prix. Av. 50.000 cpt. Bains dé France, bd Sébastopol (24' an.) Bon matériel. Bénéf. 70.000. Vend. se retire. Tr. av. 60.000. Est-Office, 16, bd Strasbourg COMMERCES DE DAMES MOINDRE, Spécialiste, 17, rue d. Archives Papeterie, tenue 8 ans. A céder cse malad. P Rec. 280. B. 8 ans à 1.340. 4 p. Cpt 12.000. Providence Commerciale, 10, rue Blanche. Llbrair.-PapetTïârf. Banl. imméd. Affair. 125.000. Loy. log. 3 p. Av. 30.000. Aff. rec. Clémence, 24, r. St- Martin. 3 à 6.

cafë-hotel-résïair: 4 r ds gr. bourg 2.500 h., pr. gare. B. 10 a. L. 2.000. 3 sal. c. bosquets, jard. Aff. sit. près forêt. AR. 300 p. j. prouvé. Tr. av. 25.000. Magnier, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité) LISIEÏJX^ Hôtel-Vins- Liqueurs, 6 ri"" rapp. 8.000. Loy. 1.500. Buv. 300. B. occ. Cse maladie flf» Meute; et Cie, 29, r. AVEC ^O.yUUdti Pont-Xeuf, Paris. i ÎIJIT!?Î f À FF Jolie ville grande banf. IlU i LlTL/ll 11 PECHE, CHASSE REP. !TOUT XjVM UH I S. de b. E. ch. et f r. Belle client. Bail 10 ans à 2.800. GARAGE C>!? Ait A TRAVAILLE Tte L'ANN. HOTEL-CAFE-BILLARD SEUL FACE GARE BANLIEUE

25 n°» confort. Rapport 38.000 touj. loués. Vend, tient dep. 12 ans. Fera Ig bail. Loy. modéré. Aff. 250.00Q fr. A^EÇ 75.000 FR. GILLES Affaire sérieuse, sans aléa. GILLES 66, boulevard; Sébastopol, 66. VKBITABÏir bCCÀSION.~C8E~MAtAmË 8 llos Voy. B. 11 a. à 2.400. Log. 3 pces. 0 5 5 gdes salles, compt. étain, cour, gge. écuries, gdes dépend. Tél. Aff. 160.000. ON TRAITE MEME AVEC MADVAC Fera visiter et donn. ts rens. Jl.Ill I !\ij boulevard Magenta, 45 4LIMESTAT1O31 CAFES-VINS

CHAIS IMIIS DE Rech. p. ouvert, ou repr. Dépôts ménages ou dames même début. Gros gain. Accept. bill. fonds. Louinet, 5, rue Etienne-Marcel. CETTE FIANCE Dépôt Vins-Epicerie. Install. et log. sup. 4 gdes pces B. 12 ans à Rec. pr. 700. SI chargé. Foyer Commercial, r. Bondy. ds bourg S.-et-M. B. bail. L. 1.400. 3 sal. C. jard., log. 4 ch. B. matér. Autu. Ai\ AAA Aff. 200.000 prouvé. Traite avec iU.UlHI Mngnier, Via groi>,JJ", r. Condorcet (1 cité) EPICERIE "rFOIKO.\FISERIE~ AFFAIRES PAR AN

Superbe aff, angle, 15 m. faç. Très bien logé. Cause maladie. Avec comptant. N£UVK£GLIS£. 100. boulevard Sébastopol Alimentation Générale très bien située près boucher. Loy. 3.300, bon chiffre d'aff. à doubler. Log. 4 p. A enl. av. Voir BEAU CAFE AVEC 23.000 Rte Nie pl. centre pays animé. 2 gd. salles, terrasse, agenc. impecc. Appt 3 pees, dép. B. 12. L. 2.000. £EN Aff. sér. à prof. filp ntALBenseign. et liste gratuits. alimewatiom;e\erale~ds le quart. le pl. animé de Montmartre. Vaste mag. Inst. tt chêne. B. 12 a. L. 2.700. VENTE SUR LES MARCHES Benrre-CEufs-Volailles. Aft. 2.500 p. jour, avec places à reprendre.

Camionnette av. matériel à céd. Occ. Voir M. B. Charles, 109, aven. Jean-Janrèg PRIX TOTAL 6.600

1 1 h. 30. Gde lic., à remont. I Bien placé, sans concurr. Bail à volonté, à 2.000; 6 pièc. Gaz, électr. HO Affa'r. 50.000 de factures en 1931. RWI 1Î8, rue du Temple. Mftro Républiq. PifC r 4UF Agé, cèd. F.ilfj fï ÏHL 6 n»- rapp. 8.000. Aff. 55.000, à doubler. Grand avenir. Avec 10.000 fr. Dugardin, 41, rue de Lyon. Fourniss. aide. Sang interméd. je cède av. 10.000 mon Dépôt vins. 400 p. jr. B. log. B. 9 a. Loy. 3.500. Px tot. 25.000. S'y adr. 10, r. MarcelSembat, Pré-St-Gervais. Tr. 95, autob. BN.

AI.IM. GEN.-BCVETT. GRANDE LICENCI fr. de recette p. jour, dont 200 de cptoir, Chiffre rigoureus. exact. Laisse net 32.00( à placer par an. Pas de concurr. Bail 9 a. Loy. 3.500. Log. 3 p. Tenue 7 a. A céd. av. 20.000. Franques et Bagilet, Se, bd Magenta. FDIfFUIF Buvette grande licence. 80( EPICERIE p. jour dont 200 buvette. Instal. tte beauté. Bail 9 ans 4 peep.. Convient à gens actifs disposant ^rri [lfir 20.000. 16, rue du Pont-Neuf Rien situé. Grosse ville proche, L.irL B. 9 a. L. 2.500. Rec. 200 à 45 Avec 25.000. FAUI^jM, bd^du_ Temple. ÏP DiDFtlT1 VÏns^ën'Grôs,~74,~ruë~dB LE PARFAIT Temple (République). dem. gens actifs, même début, p. Dénote Paris-Banl. Sit. 2 à 6.000 suiv. cap. et gar. Sup. Dépôt ~Vins7~B7~placé7 L. "4'~p.Px~t'ô£ 25.000. Av. 8.000. Ferré, 53, bd Magenta. Je cède môitié~sa"vâieur iLLîti EPICERIE CHOIX- VINS FINS Joli magasin. Bénéf. prouvé 30.000 par an. 4 V 1A AAA Gdes facil. et bien logé. Al J.1O.OWU DEBKY,_2S, rue Et. Marée] SlflBË "CAFE-BArSerT^ 2 belles salles BILLARD, TERRASSE. PROUVE NET A PLACER 35.000 p. AN Caves Bordelaises, 95, bd Magenta, ménage et dame pr tenir Dépôt Vins. Log. et mise cour. ass. Rapp. 2 à 5.000 p. m. av. 8.000 m.

DEPOT DE VINS GENRE XICOI-ASon demande dames et ménage même début. p, tenir Dépôt Vins à Paris ou banlieue. Logés. Mise au cour. Gain 2 ù p. m. Ets Nord-Est, 158, r. Lafayette. Même dim. ANS INTERMED. Import. Sté vinlcole dem. ménage p. Dépôt Vins-AHm. Gain 3 à P. mois. Gar. exig. Se prés. ens. BINGJTJST, 54, faubourg 400. Log. 3 p. Gde terr., jard. Aff. 130.000. 4VP4MT Plus tabac. Avec 25.000. /Il IIAllL j 7, boulevard Sébastopol. Inst. ultra-mod. Fait actuel. 650 p. j. lira. et 500 rest. B. 28 a. Loy. 12.000. Exception. au prix de 350.000 dont 200.000 comptant. _ÀJPS PERE 62- année. CAFE-TABAC jolie ville. TOURAINE. Bail 15 ans à 2.750. Log. 4 p. cour, gar. TABAC 120.000. TABLETT. 11.000 BUVETTE 70.000. Maladie grave oblige à 1 ITAIURI? céder urgence avec 35.000. L! ̃ynnïl_ 4g, boulevard Sébastopol. DEPOT VIIVC Rue très passagère. IPftrUl VINS Belle installation. Bail 12 ans. Loyer nul. Appartement 4 pces. QOA P- j. garantis par comptabilité. «FOU PRIX TOTAL 50.000 ACCEPTE PEU COMPTANT

Ii I r Aide à acquéreur sérieux. j.ij.l«lL»_106, r. Rivoli. Face M° Châtelet AGEE DE 61 ANS CèdedupF£7?^ ALIMENTATION GENERALE, tenue 12 a. FAISANT 200.000 fr. prouvés p comptabil Face marché. L. 3.000. Bail 12 a. Log. 3 p. PRIX TOTAL 40.000 FR. A DEBATTRE UADrf Traite avec 12.000 francs. il, place de la République. Tenu depuis ïns l .tl Ei il.'lll par dame seule. A céder urgent. Cause maladies.

300 FRANCS PAR JOUR

B. 9 a. L. Log. 3 pces. A enlever avec 20.000 fr. ou billets. _IlUIILll 11, place de la République VINS-LIQt'EUBS, Rayon EPICERIE-- Banlieue immédiate. Belle salle d'angle. Bail à volonté à max. Beau logement 2 pièces. Cour, dépendances, bosquets, etc. Belle affaire d'avenir » If IA Bénéfice il tripler lU.UUO ^éTrVïemll"

Belle Gérance laissant net 3 à 5.0ÔÔ p m. p. mén. sér. B. logé. Il faut pet. capit. Bien_garanti^_GOÎÎIC, J^jr^ Petits-Champs Je vends on eau Dépôt Vins-Paquetage après fortune à ménages sérieux et trav m. ^v. peu compt. Etude, 44, r. Prosence. CONDITIONS INVRAISEMBLABLES SUPERBE DEPOT DE VINS-BUVETTE Bail 16 ans à 1.400. Log. 4 p. lnst. magnif AFFAIRES 200.000 à 25

11 4 R l' i V Aide à acquéreur sérieux OTrinï/lp 4,, boulevard Magenta,Aliment, gén. B. 7 *a. L. 3.000.*Aff. 500. Av. il 15.000, Vr cons. Cherry. 38, bd Sébastopol. c BENEFICE ^ET 10.000 FRr Café-Restaurant, fait 900 p. j., dont 100 linl. (70 pièc. vin). B. 14 a. Loy. 6.000; 2 salles, gr. cuisine. Beau log. personnel. Tenu Il ans. Se retire et traite avec 60.000 fr. comptant. AU [\U$ PERE 62' année. CAUSE DECES DU MARI AVEC TABs4ACimFBIèAÊBD campagne 110 km. Paris. 3 salles. 4 p., jard. Bail 11 ans. Loyer 1.200. Aff. prouv. 86.000. ICApr Toutes factures à l'appui. i! 9 ter,_r. Albouy. M' I.ancry. tArL I/ll»/ltBien logé, dép., jardin. Long b. Loy. 1.800. Prix total I I. AAA MARTINAGE, rue Taltbout. 14.UIIU

800. Affaires 50.000, près gare. Peut doubier. Jardin. Logement 3 chamb. JA AAA UUilIli 15», faubg Poissonnière. M» Nord. rfia.ee mârche~avëc ^Bont7 AlinïTAff .^100.000 I à augmenter. Prix 30.000 1/2 comptant. TOMA, 24, allée Télégraphe, Balncy. ETS | Ai;v"71, rue Bambnte"aur'7l7 Paris IjUIII demand. ménages pr Dépôts, disposant de 8 à 15.000 francs.

Pr fam. act. bourg Normandie. Ch. et pêche AAA francs comptant. Affaires il. 160.000, moitié buvette. Café-Alim. 2 salles, 6 p., garage, buander. bûcher, écurie, gde cour, b. jard. Loy. 2.000 couvert. Vr urg. BER, 36, rue de Bondy.

Epic.-ViDs. Banl. proche. Tr. bel. aff. avec bon bail. Loy. rare, 1.350. Log. 5 p. Aff. ASSURANT FACIL. 1.000 FR. P. JOUR à gens actifs. Occas. extraord. Voir d'urg. SITUATIONS INTERESSEES Bon vendeur disp. 50.000, ss conn. spéc. SitT Ecr. Meiehler, 6. r. de Milan. 6. CAPIT AUX

PRfTÇ lour même. Fonct., Emp., Onv. PRETS serv. publ., ch. de fer. Compar. avant trait. KOEL, 4, boul. Saint-Martin. SYNDICAT FINANCIER

prête à commerç., industr., propriét. 5 Aide acquér. fds commerce., gérance, hypothèque imméd. Se près. de 2 à -6 h. Comptoir^ Général, bd Bonne-Nouvelle, Paris. Industriels, Commerçants, Agriculteurs Ne confondez pas avec les HOMONYMES. Seul le CONSOBTIUM NATIONAL PR. 82, r. St-Lazare (de 10 à 12 et de 14 à 17 h.) Maison de CONFIANCE la plus ANCIENNE vous DONNEBA BAPID. SATISFACTION.

P RETS Commerçants. Prêts à propriét. dep. 5 MAYEBAS. 64, bd Strasbourg. PRETS-ARGENT--

à conun., part., cultivât. Tx 4 1/2. Remb. en 1-5-10 a. Escompte bill. fds. Avances 8. titr. Vr Célérité Transaction., 28, r. Turbigo. rA\TTIAVXAIBES. seule, votre Amicale, P Uilt I IU;1 me du Pont-Neuf, Paris. prête taux exceptionnel Paris et province. FA!\jrTIOÎi • Employés Tadmin7 Prêts imm". rUinjPAUL, 60, r. Château-d'Eau (2 ét.) FONCTIONNAIBES, PARIS, PROVINCE Reten, bien cet. adr., Bonnet et Cie, S, bd Magenta. Prits imméd. Tx incon. jusqu'ici. .%AIRES, 7soyez"ce"rt71ïùêTéïii F \li\ I IU;1 l'OFFICE, fe Poissonnière, vs remet les fends dés visite. Tx imbatt. FA\TT Ôlûe. Employ. Paris-Province, r UUL 1 CHATELET-OFFICE, r. Rivoli, Avance imméd. 10 l'au. Frais minim. r'OXCf IONNAIBÊS, ""PRÊTS le j r""mêmê~p\ Fie Cabinet, r. BobUlot, l'ét. M» Italie Avance imméd. s. autos7~înt7*lnens.~3~%7 Col niant, 1, bd Emile- Anjrier. Troc. 28-11 sous toutes formes êt~suTrbônnës PRETS garanties. Aide pour s'établir. GER, 15, rue de Milan (9').

Sur fontes gsrarries. Intérèts au minimum. REPONSK IMMEDIAÎfE. DISCRETION-. L'AIDE FINANCIERE, 20, r. Richer, Pari8 GROUPE FINANC consent HYPÔTHKQT dep. 5,50 'Æ. Réai. rap. Auc. frais d'avance. Vr M. BOULET, 25, r. Marignan. Ely. 94-74 FRETS A FONCTIONNAIRESjoùr "iême" ATF, rue de Paria.

'TACHAT CHER BILLETS FONDS

Prête à Fonctionn. VALET, 31, r. Si-Lazare


^q|Baurr^T^e-NerfMîriga ̃ KAAHohtii ration et conservation des dent, e»rrte»

MT. D'- GIRAUD. Pharm rue Dotet, 1.YON-OUU.TMS IMorceHemeBtMASSYTpEROl^ Jolis petits jardins Il vendre I5, Il;, t7 et 18 fr. le mètre carré. Paiement par versement mensuel de 100 fr. A m. d'Antony, route d'Orléans. Bureau de vente ouvert les samedis et dimanches, et Cabinet FILLE AU 1>. ̃ 15. rue de Fleury. i CLAMAIT.

UNE BELLE DOT Parents, il est temps de songer à l'ave nir de vos filles. Réaliaez cet espoir en leur créant une situation lucrative dans lei administrations de l'Etat, commerce, industrie, banque, etc. Nombreux déjà sont les emplois assurés annuellement par les « Ecole* Souhil ». Les porents sont informés qu'en raison des places limitées, le, inscriptions son! retnaes dèa ce iour dant l'ordre de leur arrivée, 17, avenue FélixFaure, Vaug. 32-78. Cours du jour et di soir. Rentrée lundi 3 octobre.

HENRI, or République! DRAG ES

BONBONS

CHOCOLAT

ACHAT tr('8 cher bijoux, or, argenterie dentiers, monnaies or, argent

ACHAT D«m«l.55.nieR;»o'i.M-Cbâtelel

NETT1R UN NOM

QUI EST

UNE garantie

Plus de 5000 Maisons

construites en banlieue

Loi Loucheur ou longs crédits 40, Rue des Mathurins, PARIS EXPOSITION PERMANENTE TQW« VU JOURS JU«J. 1 • H. BT LE OIM. JUtt). 1 7 M. ̃NVOI FRANCO DU CATALOGHJC

LHOHHE MODERNE s'habille SUR MESURE ETACCEPTE DE PAYER EN VERSEMENTS MENSUELS BEPUIS40 CHEZ UN

TAILLEUR de QUALITE WILLIAMS 4.RUE DU PONCEAU Juste à ia sortie du métro REAUMUR Nos magasins sontouverts sons arrêt de 9"a20"et Dimanche matin Constructions en maçonnerie NOUVEAU SYSTEME

murs en ciment armé et briques creuses pièces fr.. avec sous-sol 10.700 S 13.%00 fr.. 17.300 4 17.600 fr., 22.500 L'IDÉALE CONSTRUCTION 13, (a«bt. Poiuoiraié» (Il ta.-lnml.) fm. ouvert dt 9 et de 14 ̃ 18 b.. le dim de 9à )2 h. Ne vendez rien nana me consulter

Vil DAVIO. 1 Bd Bonna-Nouvella, FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

La jeune Jeanne Muzzoni, six ans. 18, rue Falentin, est renversée. boulevard de Grenelle, par un tramway qui lui sectionne le pied droit. Enfants-Malades. Place des Ternes, Mme Adam, âgée de quatre-vingt et un ans. demeurant 24, avenue Jean-Jaurès, à Villejuif. est renvereée par un cycliste. A Beaujon.

M. Louis Sabatini. domicilié 26, boulevard de la Gare, subit un commencement d'intoxication par le gaz d'éclairage. Bicètre.

Au cours d'une crise de folie subite, Mme Joséphine Froment, quarante-six ans, demeurant 7. rue de Lancry, armée d'un couteau de cuisine, poursuit sa belie-fllle, Mme Marie-Louise Froment, et la fait tomber dans les escaliers. La démente est envoyée à l'Infirmerie spéciale du dépôt. POUR LES PETITS POULBOTS Le vernissage de l'exposition des oeuvres de Cheva!, aura lieu le lundi 3 octobre à 15 heures, au Dispensaire des Petits Boulbots, 42. rue Lepic. Cette exposition qui durera jusqu'au 31 octobre, est organisée au profit du dispensaire.

Siffler au spectacle

c'est aider parfois la justice Les dix jeunes gens qui comparaissent devant le juge de paix. président du tribunal de simple police dans cette ville banlieusienne, ne sont pas de grands coupables. Leur crime ? Un charivari au théâtre, à coups de sifHets à roulette. Et, à les entendre, ils avaient de bonnes raisons pour cela

Il s'agissait d'une pièce honteuse, monsieur le juge. L'auteur y campait des officiers français sous un jour odieux il ridiculisait tour à tour nos morts de guerre, nos infirmières, les anciens combattants, la Légion d'honneur, bref il portait atteinte à nos sentiments les plus sacrés. Pour comble, nombre de passages dénotaient une immonde obscénité. En sifflant, nous n'avons fait que défendre la morale et la patrie outragées. Nous recommencerons demain

Ces affirmations, tous les témoignages les corroborent, et plus encore la lecture même d'extraits de la pièce. La colère des jeunes gens se comprend. L'opinion publique les approuve. Mais la justice, dans sa sérénité, peut-elle les relaxer ? Le ministère public ne le pense pas.

Vous avez, leur dit-il. violé l'arrêté municipal qui interdit de troubler les représentations théâtrales. Même si dans le fond de mon coeur je suis avec vous, je dois requérir votre condamnation. Erreur, réplique le défenseur de la petite troupe. Loin d'avoir contrevenu à la loi, mes clients se sont substitués à elle, substitution qu'elle a permise par des textes trop ignorés. Ouvrez en effet votre code d'instruction criminelle, articles 41 et 106. Vous y lirez que, faute par l'autorité responsable d'empêcher ou de réprimer un flagrant délit et ces outrages à l'armée en constituaient un, la clameur publique, dénonciatrice et réprobatrice qui s'élève, loin de donner prise à une contravention, sert d'auxiliaire à la justice. Par suite la relaxe de mes clients s'impose.

De fait, le juge de paix prononce l'acquittement, à la grande joie de l'auditoire. Cette décision ne manquera pas de faire date dans l'histoire juridique du « sifflet au théâtre lequel connut c'est le cas de le dire une carrière orageuse. Longtemps tenu pour un bruit illicite, et réprimé comme tel, il avait conquis droit de cité il a quelque vingt ans. On voyait en lui une manifestation d'opinion légitime, une expression de la critique très justi§ée, à condition évidemment de ne point franchir une certaine mesure. Mais cela, c'est déjà le passé. Le voilà cette fois promu au titre d'auxiliaire de la justice. Apogée de la gloire

Fort bien,, fort bien, mais vous verrez qu'on en abusera. Grand Dieu, quel tintamarre allons-nous entendre, même pour les spectacles les plus innocents Et, à nos protestations timides, les chevaliers du tapage auront beau jeu de répondre victorieusement, sifflet aux lèvres et code en main

Après le naufrage de VAéropostale-II M. Georges Leygues, ministre de la Marine, vient de recevoir du directeur de la Compagnie aéropostale une lettre par laquelle ce dernier lui exprime, au nom de la compagnie, ses remerciements pour l'aide apportée par la marine militaire dans les recherches effectuées pour retrouver l'équipage du navire Aéropostale-Il et fait ressortir que l'admirable effort des commandants et des équipages des navires Séminale et Cap-Vert permet d'assurer aux familles éprouvées que rien n'a été épargné pour mener à bien les recherches entreprises.

Chez des traoailleurs de l'Etat Une délégation composée des secrétaires fédéraux des travailleurs de l'Etaa, conduite par M. René Michaut. a été reçue hier par M. Dalimier, ministre du Travail. Au cours de cet entretien, un échange de vues a eu lieu entre les membres de la délégation et le ministre au sujet de la semaine de quarante heures, des assurances sociales et de la situation économique nationale et internationale. II a été également question du décret définitif devant permettre la coordination du régime spécial des ouvriers des établissements militaires de l'Etat avec le régime général des assurances sociales dans les conditions prévues à l'article 49 de la loi du 30 avril 1930. BIBLIOGRAPHIE HISTOIRE. G. Peytavi de Faugêres I Mussolini (Editions La Caravelle). i SciHN'Cus, A. SIenegaux: les Oiseaux de France, tome I (Paul Lechevslller) P. Castanet: les Algues marines et les forces radiantes (Librairie Delmas); Genr- j ges Draper: la Maladie et l'homme (Editions G. Doin); Mahatma Gandhi: le Guide du la santé (Eugène Figuière); docteur A. Leprinee: la Vitalité humaine et la médecine de demain (Editions Peyronnet). Littérature. La Fontaine: Contes et nouvelles, 2 vol. (Editions du Génie de la France) Victor Bérard l'Odyssée d'Homère (Editions Mellottée),

VoYAGEs. M. Pescatore: Chasses et rouages au Conoo (Editions de la Revue mondiale); Gustave Duverne: Sur Us routes du monde (Editions P. Fournie). COLONIES. Jean de La Brousse: la Fo- j rét vaincue iEditions Charles Lavauzelie) René Vanlande: Attention en Tunisie (Editions Peyronnet).

DROIT. Nationalité de la femme (Pu- blications de la S. D. N., Genève). Finances. Rapport du comité financier (Appendices relatifs à la Grèce et à la Bulgarie); Rapport de la délégation de l'or du comité financier (Publications de la S. D. N., Genève).

SOCIOLOGIE, Docteur G. Vatot: l'Ileu- reuee Evolution de la mortalité dans le taonde (Editions Slaloine) Eugène Dé- vaud: la Pédagogie scolaire en Russie soviétique (Editions Desclée de Brouwer). Economie POLITIQUE. Louis JJufîort: l'Autre Polopteo (Editions de la Revue mondiale) Hans Kelsen la Démocratie, se nature, sa valeur Adolfo Posada la Nouvelle Constitution espagnole (Editions du Recueil Sirey); la Sitrwtion économique, mondiale (1931-32) (Publications de la S. D. N., Genève). i PôLmaus trRANCïRE. Carmen Enneach: Au-dessus du ressentiment franco-allemand (Editions de l'Eglantine. Bruxelles); baron I J. de Szilassy: le Procès de la Hongrie (Editions Alcan); Hermann Jaques: Aile- ma&ne. société à responsabilité limitée (Editions de la Revue Mondiale). AVIATION. Miss Earhart: Plaisir des Il ailes (Editions de la Nouvelle Revue Fran- Commeuck. Le Problème dit charbott (Publications de la S. D. N.). ROMANS. Mme de La Fayette: la Princesse de Clèves (Editions du Génie de la France); Jluberte Hébert: Bien fol est qui s'y fie; la Cour dea dames (Editions 1 Baudinière); Mathilde Alaiùc: Derrière le voile; Alexandre Duma?: le Gentilhomme de la montagne (Editions Nelson); Flo- rence Deguy: Au vent des cars africains; Robert Lotte: In,qrid; Robert Dahan: Hou- venirs d'Orient; Pierre Gabrial: Blessures; Nory Zette la Montée vers la vie {Revue moderne des arts et le la vie) Paul Ronceray la Vengeance de l'abime 1 Léopold Gomez: la Fille d'Iblis; Lina Le- s roux: la Petite Fille que j'étais; Emmanuel Davurbo: Soleils pria (Eugène Figuière) Ernest Pérochon: les Fils Madagascar (LI- brairie Pion): Marie Le Foyer: Quand les i coeurs voudront. (Editions de la Revue Mondiale); William Le Queux la Griffe de cristal, Leslie Deapard: Un crime par- 1 fait; Manu Jacob: Horace et Angélique (Xouvellc Revue Française) Albert Bes- Bières: le Chantier sur les ruines (Euitions Spès)..

Documentaires, Divirs. Rapport sur e l'œuvre accomplie par la société depuis la session de l'Assemblée Coliab 0-ition des femmes à l'organisation de la paix (Publications de la S. D. N,): Henri War- Bée: le Calcul rapide en vingt-cinq leçons (Editions Dunod): l'Affaire Teboul-Tordj- mati (Heintz frères, Oran); le Mois, n" (Maulde et Renou). J, ANNUAIRES. Annuaire statistique de la S. D. N. (Genève, Bibliographie des livt'es d'industrie et de technologie (Cercle de la Librairie). j Agriculture. Assemblée des président des chambres d'agricultures (15 et 16 mars 1 1932). s Marc Gianbtti. t

GUILBEAUX PROTESTE

CONTRE LES ACCUSATIONS DONT IL EST L'OBJET

Le lieutenant-colonel Pierre, juge d'instruction au trisunal militaire du Cherche-Midi, a fait subir. hier, un nouvel interrogatoire à Henri Guilbeaux. L'interrogatoire a porté sur le séjour de Guilbeaux en Suisse jusqu'à son départ pour la Russie et sur les faits rapportés par le lieutenant Charpentier.

Guilbeaux a protesté contre la rapport du colonel Pogeot, attaché militaire à Berne, qui le fit expulser de Suisse. Il s'étonne de ne pas avoir été entendu au cours de l'enquête faite sur son compte. Il s'étonne, en outre, de la légende du wagon plombé dans lequel il aurait traversé l'Allemagne. Il avait simplement pris place dans un train internationalisé après avoir promis aux autorités suisses de ne pas avoir de conversation avec les Allemands durant son voyage.

Guilbeaux a protesté également contre les assertions du lieutenant Char-,pentier. Il reproche à celui-ci de lui garder rancune de ne pas avoir pu profiter du premier convoi de Français évacués de Russie.

Le magistrat instructeur a entendu ensuite plusieurs témoins parmi lesquels le commissaire Faux-Pas-Bidet, qui se trouvait en Russie au moment de la révolution bolcheviste. Condamné à mort pour espionnage, il dut la vie sauve à une intervention de Troteky qui n'avait eu qu'à se louer en France de l'attitude à son égard de M. FauxPas-Bidet.

Au cours de cet interrogatoire et des confrontations qui ont suivi, Guilbeaux était assisté de M" Weill-Goudchaux, Pol et Klotz.

UN IVROGNE BLESSE SA SŒUR AINSI QU'UN VOISIN

Il y a quelques semaines, alors qu'il se trouvait sans travail, Charles Cailleux, ouvrier tourneur, vingt-neuf ans, avait été recueilli par son beau-frère et sa soeur, les époux Lacolombe, 105, chemin de Gournay, à Drancy. Cette bonne action était d'autant plus méritoire que ceux-ci ont à leur charge huit enfants.

Un voisin, M. Louis Alexandre, s'était intéressé à Cailleux et lui avait trouvé un emploi dans une usine de Clichy. Mais le tourneur avait des habitudes d'intempérance, et, mardi soir, Il rentra ivre à la maison. Il fut accueilt par des reproches justifiés mais, au lieu de reconnaitre ses torts, il entra dans une violente colère et se mit à vociférer. Ses éclats de voix attirèrent M. Alexandre, qui accourut pour dire son fait à l'ivrogne. Une altercation s'ensuivit. Soudain, Cailleux saisit un long couteau de cuisine et se précipita sur son voisin.

Mme Lacolombe, qui avait vu le geste de son frère, s'avança pour le désarmer. Le couteau lui traversa de part en part le bras droit et piqua légèrement M. Alexandre à l'épaule. Les deux hommes désarmèrent le forcené et le remirent entre les mains des agents.

LE MINISTRE DU TRAVAIL AU CONCOURS LEPINE M. Dalimier, ministre du Travail, accompagné de M. Piquenard, chef de cabinet au ministère du Travail, s'est rendu hier après-midi, à 15 heures, au concours Lépine.

Le ministre a été reçu à l'entrée du Parc des expositions de la porte de Versailles par MM. Boulnois, président de l'Association des petits fabricants et inventeurs français du concours Lépine; Pertuiset, commissaire général du concours Servat, commissaire aux inventions. et tout le conseil d'administration. M. Dalimier s'est, longuement arrêté devant tous les stands, s'intéressant à de multiples inventions et félicitant leurs auteurs.

A l'issue de cette visite, un vin d'honneur a été offert au ministre et des toasts cordiaux ont été échangés. L'inauguration en Haute-Savoie d'un sanatorium d'altitude Le jeudi 6 octobre, l'association « les Villages-Sanatoriums de haute altitude » inaugure officiellement le sanatorium du Roc-des-Fiz (Haute-Savoie), premier établissement français d'altitude réservé aux enfants tuberculeux pulmonaires. Cette solennité, qui mar- quera une date dans l'histoire de la lutte antituberculeuse, aura lieu sous la présidence effective de M. Justin Go- dart, ministre de la Santé publique, et en présence du président de l'ajsoeia- tion, M. de Fontenay, président du conseil municipal de Paris, du repré- sentant de M. Edouard Herriot, d'un grand nombre de personnalités officielles et de l'élite du corps médical. L'Institut national d'orientation professionnelle L'Institut national d'orientation professionnelle nous informe que ses cours annuels pour la préparation au diplôme de conseiller d'orientation ouvriront au aébut de ncvembre. Les inscriptions seront reçues au secrétariaf. 41. rue Gay-Lussac (Ve). du 1« au 3L octobre, tous les jours (sauf le samedi), de 3 heures à 6 heures.

Une réunion du Syndicat national des instituteurs

dical national rles instituteurs qui a eu lieu hier 211, rue Lafayette. les membres, du bureau, après examen de la situation ont voté un ordre du jour demandant 1" que la revision de la carte scolaire soit définitivement opérée au sein des conseil départementaux avec les garanties prévues soires n'atteignent ni les école» une seule classe, ni les postes des localités où joue la concurrence de !'enseignement privé ;3^ que le problème des créations nécessaires soit traité en même temps que celui des suppressions provisoires que soit réduitau strict minimum le nombre des postes laissés provisoirement vacants 5, qu'aucune diminution de situation ne uoit infligée aux instituteurs et institutrices dont le poste est supprimé que les éièpes-maitres et élèves-maîtresse:; puissent Mrc nummés dans leurs départements respectifs.

Le Comité national

de la fédération des tabacs Le comité national de la Fédération des travailleurs des manufactures des tabacs 3'est réuni hier, à la Bourse du travail, sous la présidence de M. Tuffler (Le Mans) issisté de Mmes Forest (Le Havre) et Soyer (Reuilly). Il a examiné différentes questions d'ordre intérieur concernant la fédération et aes oeuvres sociales.

FAILLITES. Société des matériaux et supports électriques, dont le siège était L52. avenue de Wagram. actuellement sans îiftge connu. Elie Nedjer, négociant en tissus, 48, rue Popincourt. Société industrielle des charbons et anthracites, 7, ̃ue du Cardinal-Mercier. Zaccariny, mportation-exportation, 31, rue Saint- Seorges. Bernard Fischer, !ingerie-bonîeterie, 81, rue de Flandre. Société Poteie industrielle du Nord, 93, rue Lafayette, usuellement sans siège connu, Henri di Castro, boulanger à Levallois-Perret, rue lu Président-Wilson. r- Léon Lederme, ferblantier, rue Amelot. Société fon:ière et immobilière d'Asnières, 58, boule'ard Voltaire, à Asnières. Maurice Delalerche. crin végétal, à Ivry, 5, rue des 3ourgeois. Kohen, conserves alimentai•es. 1, rue du Pont-de-Lodi. Société l'Entreprise Joyeux D, travaux publics, 0, rue de Maubeuge. Abraham Liba Jchavinski, laine, plume, crins à Monreuil-sous-Bois, 36. rue Hoche. Société l'Electro Color installations électrilues, à Clamart. 2, rue Brissard.

LIQUIDATIONS JUDICIAIRES. Ange Parana, bottier. 15, rue de la Sourdière. Société générale de matériel frigorifique, 47. boulevard Serrurier. Société Partienne d'Outre-Mer, commission-exporta- ion, 56, rue de Paradis.

le Y'Oddxe commencera le GRAND CONCOURS

deYACAIKESaiaMIR DE 1955

doté VINS et ÉPICERIE

• le 31 mai 1933. Tourisme mum mille PRIM'VACANCES.

GzXNCoiXDUfô âzVojcnnczs"£st une SUPER -PRIME offerte porLeôPRIMISTÊRES PARISIENS à leurs Cù^nXs. l£ur £5l toujours rzms Le TICKET. PRIME habittid pour dnnquz fzanc d achafjzfqiie ces TICKETS-PRIMES donrient drotf,Siuvxiriî Leur iijOtabrjz^àunVOYAGE GRATUIT sur tout le Roseau des Chemins de fer de l'Etar ou àunObyzl utile au à choisir parmi 2.500 Articles jzkç>osjzs> au des Rrimes, 28^ ôébastopo^. Paris. ï^ vc^ trowœœz les V/A/S les meilleiMir notammenf:

La Liste des Adresses des a&j Concours lettœ 51, Quai de Grenelle. Paris <) parié/; Ségur: 18-22

*le Orond 'Réseau, de lo Mep^da

DE TOUT PREMIER CHOIX.

EXTRAIT DU RÈGLEMENT DU CONCOURS

Le CONCOURS commencera 1 mina de Fer. de l'Etat, « le de Vacances » Il faudra remet-

le octobre 1932 et sera clos Grand Réseau de la Mer et du tre, au 31 mai 1933, au mini-

Durant cette période pour cha- Ces prix seront répartis en Toutes les opérations comp-

que Franc d'achat fait dans les 2 catégories en tables concernant- ce Concours

300 «Prlmistères Parisiens» il sera catégories seront contrôlées par M* REMY.

remis, en plus du Ticket-Prime v CATEGORIE 200 PRIX huissier. 41, faubourg Saint-

ordinaire habituel, un BON seront attribués aux Clients Dents. à Paris, qui en dressera

d'UNE PRIM'VACANCES don- possesseurs du plus grand nom- constat

nant droit à participer au bre de FRIftTVACAJNCES au Le Règlement général du

CONCOURS DE VACANCES 1933. 31 *mal 1933. «Concours de Vacances sera

Le c Concours de Vacances » distribué, à partir du octo-

est doté de 350 PRIX, chacun CATEGORIE PRIX bre, dans les 3qjj Magasins des

consistant, pendant l'été 1933, seront tirés au sort entre tous «primistères Parisiens» de Paris

en un Séjour dans un bon Hô- les Clients qui auront participé et de banlieue, ou adressé, par

tel, tous frais payés, pour au au Concours sans avoir pu être poste. à toute personne qui en

moins deux personnes, à la Mer classés dans les 200 premiers fera la demande à l'Administra-

sur les Côtes Normandes ou gagnants. tion Centrale, 51. quai de Ore-

Bretonnes du Réseau des Che- Pour participer au c Concours nelle, Paris (15').

SERA PUBLIÉE LE MOIS PROCHAIN.

\z\tixz: 2-Frs.

avec" Primes"



L'HYGIÈNE FÉMININE

Maintenant efficace et sans aucun danger grâce à ce merveilleux antiseptique

N'exposez pas votre santé. Assurezvous que vous savez pratiquer une hygièneintimeinofFensiveetefïicace. Votre médecin vous mettrait en garde contre des antiseptiques dangereux, contre des produits caustiques et des acides corrodants, qui endommagent et dessèchent les tissus délicats et tarissent les sécrétions naturelles.

Voici un merveilleux antiseptique pour l'hyglène féminine. Le "Milton" est absolument inoffensif on pourfait en avaler pur sans danger cependant son pouvoir bactéricide est 80 fois plus élevé que celui de l'habituelle solution de phénol utilisée pour le même usage.

Le Milton est une combinaison stable d'oxygène et de chlore obtenue par électrolyse. Il désinfecte, nettoie, assainit, blanchit, détache, désodorise comme le chlore, mais, alors que le chlore brûle tout, le

L E S COURSES

HIER A MAISONS-LAFFITTE Jadis, quand on courait rarement, il arrivait assez souvent que les propriétaires fissent recourir leurs chevaux après un dead-heat. Il y eut ainsi des matches revanches célèbres dans l'histoire du turf, tel celui de Fcrvacques et de Patricien dans le Grand Prix de Paris de 1867- Ce jour-là, les deux jouteurs faillirent bien refaire dead-heat après le second parcours de 3.000 mètres. Cependant le juge accorda « un nez à à FervacqUes sur le poteau. Hier, à Maisons, c'est d'une longueur que Jus de Raisin, au baron Edouard de Rothschild, a battu le concurrent italien Fenolo dans la seconde édition ie la Coupe d'Or. Le propriétaire de fenolo fut mal inspiré. Sans doute sscomptait-il la fatigue de l'adversaire lui boitait en rentrant au paddock. Mais un vieux cheval se remet plus vite lu'un jeune, et Jus de Raisin, cette lois, eut nettement le meilleur.

Il ne faut pas abuser des meilleurs poulaines. Souhaitons que Fenolo, qui 3'est montré, hier, courageux lutteur, ait sa revanche dans le Prix de l'Arc ie Triomphe qu'il disputera de diman» che en huit.

Les résuH.tïs

PRIX DE LA SAONE

4. vend. aux ench. 7.500 fr., m. L Pond Lily (P. VUlecourt) G à M. Alfred Mevér P 15 » Côte d'Emeraude (Sibbritt).P » t. Lpgion Romaine (Allemand)..P 23 4. La Filéuse (L. -Séçuin). Non pla:és Vieux Marcheur (R. Adeline) Necket (G Dnforez) Indienne (J, Lyon) fleure Bleue (A. Lemée) Begobera (C. Lalanne) Miss Blue (C.-H. Semblât) 3arepta (R. Ferré) Masked Parade (L. Maillet) Diamanka (R. Pcltier) Méll;har (M. Lynch) Grand Cœur (R. Brehèa) Chebll (E. Boissay) L'Aigle Royal (L. Bosch) Raisonneuse (R. Arnal) Douchka (M. Poincet) Psoline (N. Pêlat). Distances i long., long., long,Vingt partants.

PRIX DU JPANUBK

francs. mètres

L CroRios (R. Leùrson). S 17 50 au vicomte M. de Rlvaud-P 6 » 1. Guise (M. Pecquëuxî.P 6 1. Sidzonma (A. Rabbe).P 4. Brasero (E. Boissày). Non placés L.es Cluzeaux (R. Perrin) Genevois (R. Caissier) Mstchoui (G Delaurie) Bright ;,agreus (N. Pelat) Lalo (R, Brethès). Distances 4 iong.. 3 long.. 1 long. Veuf partant?.

PRIX DU RHONE

vend. aux ench. 7.500 fr., 1.800 m. l. Trentino (A.-F Robin).G » à M. E.-N. Adès P 45 1. Chips (R. Fleury).P 14 » King Coal (A. Rabbe) P 20 M. Ella (M. Poincèt). Non placés Exilé (L. Robaon) Menot (A. Chéret) Paradisier (C. François) Sweet Potatoe :R. çondu) Maltot (H. Srierre) Mont)Inçon (M. Leroy) Le Loir (A. Hatton) furco (R. Leurson) Orré (W. Ball) Empédocle (G. Duforez) Indora (F. leorge) Santa Floria (C. Herbert) Bar:arolle Il (E. Boissay) Vitalité (C.-H. Semblât) Zoophite (L. de Brabant) Jaca 'M. Margot) Isadora (G. d'Assezat) 3renad* II (R. Fauvet) Muscardine II (J. Laumain) Dorite (R. Fortin) Mme Pu.iphar (C. Bouillon). Distances long., t long., 1 long. Vingt-cinq partants. LA COUPE D'OR

100.000 francs. 2.000 mètres

L Jua de Raisin (C. Bouillon).. G » au baron E. de Rothschild..P 9 50 1. Fenolo (V. Zabrak) G 9 50 M. Giov. Lorenzini P t Bièvre! (A. Rabbe)., P 23 » 4. Sand Dance (L. Pratt). Non pla:és Amfortas (W. Sibbritt-J Dean Swift (W. Johnstone) Fire Off (C.-H. Semalat) Pougatchew (R. Brethès). Disances': dead heat, 2 long., 1 long. i, Huit partants.

HANDICAP DE LA SEINE

50.000 francs. 3.200 mètres

L Dark Dew (J. Harper).G 17S 50 à Mme' H. Palmer.P 63 » L Robertico (L. Vaixelflsch) P46 50 Monsavon (G. Duforez).P 25 4. Abou (W. Johnstone). Non pla-

i Jeudi 29 septembre.

ies Principales

ÉMISSIONS françaises

POSTE PARISIEN (328 m. 20)

11 heures, retransmission du discours )rononcé par le président du Conseil. Si, Edouard Iierriot, devant l'Assemblée de a Société des nations, à Genève.

la 14 h.. informations et concert de nusique enregistrée.

Les Cloches de «'ornnville, pot pourri ;Planquctte) Les Dragons de Villars, fan:aisie, « ariette militaire-* La Joearde de Mimi Pinson (H. Goublier): La Flllo de Mme Angot, « duo du deuxième scte (Lecocq); Les Mousquetaires au cou'ent, fantaisie (Varney); Véronique. e air le la lettre » (Messager); Miss Kelyett, antalsie (Audran) Miss Helyrtt, « Que ne Mis-je rencontrer? > t Audran): La Mascotte Le je ne sais quoi (Audran) Mam'zelle Vltouche. fantaisie (Hervé-Tavan); Mam':elle Nitouche, c coupleta de Célestin et SUoridor (Hervé) Nina-Ross, « Ah! com)ien perfides sont les femmes » (Rom,erg) Mna-Rim». « Flu? le m vois 'Romberg); Le Chevalier à la rose (R. Strauss) Orurs» mir mein Wien, de La Comtesse Maritza » (Kalman); La Com;esse Msritza. « C'est pour un oaiser » Kalman): La Roae rnuge, mélodie de s Moniteur Boaucaire » (Messager) « Oh ma ^ose-Marie » (Friml); On n'pent pu% faire :a chez noaa (VenJun-Oberfeld) 1:'Amour; ie l'opérette La Pouponnière » (VerdunJberfejâ).

13 Il. revue de la pressa du matin. 13 h. cours des valeurs de la Bourse le Paris et Informations.

Milton n'est redoutable que pour les microbes. Il n'est pas plus danger-eux pour les tissus vivants que de l'eau pure. N'est-ce pas merveilleux ? Le Milton est employé couramment dans les hôpitaux et les médecins le recommandent. C'est l'antiseptique idéal que toute femme attendait. Après des milliers et des milliers d'autres, vous l'adopterez certainement.

Des soins corrects avec l'aide du Milton peuvent transformer votre existence entière et vous épargner des années de souffrances silencieuses. Non seulement votre santé mais votre beauté et votre bonheur conjugal en dépendent. Commencez dès maintenant à pratiquer .une hygiène correcte et sans dunger demander, au plus proche pharmacien un flacon de Milton. Prix des flacons 5 frs, 15 frs et 25 frs.

cés Dunphall (F. Rochetti) Dark Lady (A. Rabbe) Belle Aude (M, Leroy) Vaillantif (M. Margot) Translucide (A. Chéret) Langennerie (W. Sibbritt) Timbre Poste (H. Bonneau) Treize (M/> Lynch) Mainote (L. Pratt) KIrmusin (L. Séguin) Mélusine (N. Pelât) Ridotto (P.. VUlecourt) Grand Croix (R. Hubert); Charançon (A. Dixon); Trombe (G. Lecavelier). Distances 4 long., 3 long., long, Dix-neuf partante. PRIX DE LA MÉD1TEBBANEE 12.500 francs. 1.100 mètres

1. Canathos (R. Brethès) G 36 » à M. Robert Lazard.P 10 » 2. Kephté (R. Leurson).P 8 3. Stargote (A. Rabbe).P 9 50 4. Abyla (W, Johnstone). Non placés Oriflamme II (G. Delaurie) Guadajoz (P. Wicket) Le Val d'Aulnoy (R. Breton) Point d'Interrogation (N. Petat) Tight Pinch (R. Jouve) Why Not II (R. Adeline): Idéaliste II (G. Duforer.); Firebrand (L. Robson) Ariel (M. Margot) La Goulette (M. A!lemand) Atlantide (A. Hat- ton) Plume Rouge (L. Bosch) Maypole (F. George) Aiimcema (M. Pecqueux). Distances 2 long. i, 3 long., long, Dix-huit partants.

PRIX DE LA riCABDIK

Haies. 10.000 francs. 2.b00 mètres 1. Élysée (R, Dubus) G 16 à M. H. Silvera P 7 50 2. Valdamour (J. Luc) P 15 » 3. Camelote (P; BarraU).P 9 4. Le Foftium (M. Brunet). Non pla- cés Kertys (M. Plaine) Le Tigre (H. Gleizes) Polangis (A. Magdelaine) Princs des Ténèbres (C. Joiner), tombé Prince OH (R. Lock) L'Etape (G. d'Assezat) White Davel (M. Maginot) Abri- cot Il (II. Burette) Ecce C&ballus (R. Bal!) Anastase (P. Hamel) Silver Bay (L. Cazotto). Distances 6 long., 1 long., 4 long. Quinze partants.

LA COUPE D'OB

Les propriétaires de Jua de Raisin et de Fenolo ayant refusé de se partager le montant du prix de la Coupe d'Or, ces chevaux ont disputé une belle il la fin de la réunion. En voici les résultats 1. Jus de Raisin (C. Bouillon) G 13 50 au baron E. de Rothschild.

2. Fenolo (V. Zabrak). Distance: 1 long. Deux partants.

Aujourd'hui à Enghien, à 14 heures NOS PRONOSTICS

Prix de l'Andelle (haicr, à vend., 7.5U0 francs, 2.800 mètres) Kit Bag, Réséda, Prix du Vermandois (steepte-chase, hand., 12.000 fr., 3.400 m.) Louvain, Kami. Prix du Beauvaisis (haies, à vend.. 7.500 francs, mitres) Arfa, Vers le Jour. Courses de Haies d'Automne (40.000 fr., m.) 5îy Lord, Miorl.

Prix Quand Même (steeple, francs, 3.500 mètres) Varus II, Port Rnyal. Prix de la Dhuyn (haies, hand" francs, 3.100 mètres) Deucalion, Galvaudeur.

Prix Norbert (trot attelé. 7.500 francs, 2.300 mètres) Gousse de Riche, Gaston.

POUR NOS JEUNES

LECTEURS

Les aventures de Mickey sont projetée. dans les cinémas Pathé-Natan Copyright by le Petit Parisien et Opera !lundi Press

19 h., premières informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5, causerie à bâtons rompus de*Ut'nanrhe Illustré

19 h. 15, les meilleurs enregistrements de a Pablo Cazals », présentés par Ni. Louis Schneider Chant sans paroles en ré, op. 109 (Msndelssohn): Denae espagnole, rondella aragonesa (Granados) Moment musical (Schubert): Menuet (Claude Debuasy); Mélodie en ta (Rubinstein) Chanaon villageoise, op. 62 (Popper).

19 h. €8. concert de musique enregistrée. Futilités, valse (Carraca-Gramon) Sur le mur du Jardin (Lêslie Sarony et Ceeil Harrington) Beau gigolo, tango (Osuccl-Maupré): A la Varenne, java (Jokyll-Hély); •Just a tittle closcr (Meyer-Johnson) Quand yuba joue une rumba (Hupfeid): Le Tapillon et la Rosé (Yvain); Jamais, valae (AivazLenoir): La Forge dane la Forêt (Mtchaens); Les Bras de mon chéri y Ruby-Meyer) llnfl nuit seulement, tango (M. Perney-Joullot) L'Amour est une fleur sauvage (AlexanderAlberty).

20 h. 15, Les chiens qu'il faut choisir, causerie par Mme J. Ferrant.

2u h. 30. Journal parlé du poste et informatlons.

20 h. 45, concert, avec le concours de Hlle Yvonne Faroche, de l'Opéra-Comique. dans la Vie est un rêve (Haydn); le Tilleul (Schubert) les Noces da Figaro « Mon coeur soupire t (Mozart) le Bonheur est chose légère (Saint-Sacns). Ouverture d'Agrippine (Hœndei) Symphonie Inachevée en si mineur (Sohubert); snus la direction de M. Théodore Mathieu; Kumanco en sol (Beethoven), pour violon est orchestre (M. Saury, violnn âiïlo des Concerts Lammueux) Chanson de printemps (Mendelssohn); Prélude et variations (César Franck) La Juta aragnnai»e (SaintSaens); Les Petits Riens, ballet (Mozart): Kntr'acte de < Joseph (Méhul) Premiè-

LES AVENTURES DE MICKEY

BULLETIN EINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 28 Septembre

La physionomie de notre place a été encore tfès terne aujourd'hui. La proximité de la réponse des primés et 4e la liquidation mensuelle a rendu la clientèle aussi bien que l'élément professionnel d'une extrême prudence, d'autant plus que cette liquidation sera suivie de deux jours de chômage. Dans un sens comme dans l'autre, les transactions ont donc été très calmes et chacun ayant déjà pris ses dlspositions pour réduire le plus possible ses engagements, on a assisté à un nouvel amenuisement des échanges et, comme toujours en pareille circonstance, à un effritement de la cote. Ce tassement, sensible dès les première cours, n'a fait que s'accentuer en séance, après quoi, les cours sont demeures presque figés jusqu'en clôture, ai bien que l'on termine, une fois de plus, partout en recul sur la veille et peine au-dessus des plus bas cours sur quelques points.

Il est de fait que les nouvelles politiques de l'extérieur, aussi bien que la tendance des Bourses étrangères la veille, n'avaient rien de bien encourageant pour le public. Aujourd'hui encore, l'arbitrage s'est montré peu actif, sauf sur les mines d'or, notamment la Goldflelds. II est peu probable, dans ces conditions, qu'un change-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TERME COMPTANT TERME COMPTANT

Cours Conn Cours 1 Cours Cours 1 Cour» Cours 1 cour, préotd' I au jour prteid' | du jour prtc«i' | da loaf prteJM' I an jont S> A R O Û SE T 118.. 117. I 120.. 11« v PWhé (capital) 111 105 ? perpétuel 83 90 83 78 Eeugeot 8BB 6 100 95 95 100 82 l'nion Européenne. 412 400 420 408 4 1917 98 en 98 62 1)8 69 Allems«ne (Vouag). 670 576 668 4% 1918 i.. 98 »» (jU Eusse consolidé 5.. 10207 Î02 15 Serbe 4 MU. 1895 fil 4 1925 35 102 30 102 35 102 30 Turquie Dette Ott. 27 60 27 60 28 6 1S27 105 12 1052: 10525 10520 Ott. 5 1014. 24 30 25 24 6 15 102.07 102 20 102 30 Banq.Xat.du Mexiq. 185 181 Caisse autonome. 1000 1000 1000 60 1000 Banque Ottomane.. 451 459 455 Banque de France.. 12165.. 11070.. 12000.. Crêd. Fonc.Egj-rtlen 2120 2090 2100 Banque d'Alerte. 10350.. 10150.. Cari.Pac.Railway Cy 437 tW t»7 42S B. Paria et Pa!m-Bas 1644 1610 1610 Wagonn-Ms ordln.. 80 60 81 80 Banane transatlant. 380 385 Central Mlnine 1013 987 1000 981 Binq. de l'Un.P&ris. 461 449 Montecatinl 143 147 147 147 Algérienne.. 154b 1650 Hio-Tinto 1500 1640 16OB Compt. Mut. (I'Ese. 1190 1161 1190 1167 Aiote SI* NorTéd.. 647 640 64S Créd. Comm. France 728 710 730 716 Iiaut. Kitr. Cy Ltd. 65 51 60 62 Crfd.Fonc.deFrance 4720 4610 l/lo" Koyal Dutch. 1691 l«95 1660 Crédit Lyonnato. 2110 2000 2OÇ5 Hafflaeries EsrjTte. 498 lèî Société «ëhorale. 1107 1115 lie

Rente Foncière 665 680 660 B A lï O U E Soc. Gén. Fonelêrè. 194 le- lSâ 192 Suez 14490.. 14350.. 14455.. 14400.. Bons Mei. 6 1913 189 J90 part de fondât 12425.. 12500.. Calro-Héliop. (MP.) 1050 ÎO47 1050 1050 Société civile.. ggOS ::»\li S480 Bano. NM. d'Egypte 9472 2470 24CO Est R40 817.. 830.. Mexican Eaele 4125 41 40 W Midi 951.. I Bllva Plan» 28 60 Nonl 1535 1B15 1510 ColomWa 66 66 66 b0 Orléans 1011 Coneordl», 64 62 Sànta-Fé 1090 1140 ShHl 237 235 50 238 Métropolitain 1345 1327 De Béent ordinaire. 382 375 3T2 Lyonnaise den Eaux 2390 2370 Jagersfoâtein 08 191 96 strib. d'Electricité 2195 2199 Brokpnn 369 361 360 Electricité de farts. 1225 1215 1210 East Kand 69 50 6g 25 89 75 66 Electr. de la Seine. 750 742 Ooldflelds 1S9 60 148 50 13S 147 C" Gén.d'Electricitê 2245 Rand Mines M9 341. Ener.El.Littor.lléd 1003 Johannesburg C 139 60 139 137 60 1S8 50 N.-Lum. (Le Triph.) 1995 197B i. Caoutrnoani 25 160 96 Thomson-Houaton.. 411 404 416 406 lïn*tem «2 ÎS w Union d'Electricité. 841 Gula Kalumponl. 69.. Foreen Nord et Est. 574 Kuala Lumpur 104 101 104 103 ïrealerle» du Havre 467 473 460 Malacca 110 109 106 Courrières 880 Padahg 269 261 Lena 479 476 4B9 Tharsls 215 277 Boléo SI.. 79.. Taoïanflka 75 eg 76 PBnarrora 2 300 Vieille Montagne. 1415 1400 Bozel-Maletra IBS 221 225 221 Charferèd 86 85 84 50 87 SiaMiss. Kuhhnan. 409 600 t. Mozambique M BO 32 30 76 WoapMtes Gafsa.. 392 395 385 Transvaal lot 106 Prod. Chim. d'Alato. 1338 1340 1280 Brnay 237 2S4 Cljargeuri! Réunie.. 221 220 T.lévin 269 264 270 Transatlantique ord. 71 70 79 llotenkli» 1185 Voiture» Paris. 198 192 201 194 Kylro-Electr. Cère. 123 lî* Air Liquide 821 815 804 T. et F. gosriowice. 64 85 04 Citroen (actions). 512 49'J 498 O.nutautlne 2Î3 SSO ]' TiiWerrivi'éKlè. lai 50

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT T"*ttB> l^'lJSjfc{l.yALBp>».tel<gî5ll '«'»̃ Cours .1 Cours 7% 1927 523 50 624.. €ommcntry-F<*iro. 345 àl'étrang.lOOdOl.: Murle» M7.. « 11904 2 S U2 SU% ot OraniUm d'Algérie. _h9O6Î4 403 405 7% or 19«. iMokta el Ètadid.. 30S0 *> .1910 S %?.. 909 GrédltKatlon. 1919 Ouenza }9ia S 2f8 6%inuv. 1923 5ao i Uarchev-me-DUBuin 2S00 ̃̃– 198* 6 °,, ion io<io fi juin 640 Suer, brésiliennes 19ÏB4 V- «M F.tat 5 Librairie Hachette 1W0 1931 4 «J TunisS 1802.. S52 JPub. ^r. DœftjsséB Hl>-> «O>, 1S70 2 00 517 3%1902 BereouSnan 731.. 36S 810 LiUe-Bonn.-Cotan. 405 S'1906 387 3fl Afwmt 4"i%1911 Follet et Chausson 8li5s(7% 700 ChtUe 5 1013. 1110 1100 Oal. Ijataî-ette, act c|l9304% E<:iwsiieExteiieure Nouvelle» Galeries. 6fi0 !Ni[ 928" IWim 3 «4 «. Coty 212.. \lO324V. Me 957 Société Marseillaise lA fi!5 ..iiERt Aslat. Danois. 2 60 • Bauq. d'Indochine 3625 Pan.On.,Bonfi a lot 50 117 «éd. Fonc. Colon. 163 5 1832-54-58 646 545 gil9lS S •! 409 415 Est Algérien 519.. 524.. –3% 380.. 380 S 1929 5 1005 1005 Oliest Meèrtea 520 518 3 ». nouvtSaù 1930 4 Va 944 l'r. de Tramway». 40 485 P.-L.-M. i 1853 3M 359 E BANQUE Messae. Mnritlin» ei 61 497 497 Caim-Hellop (div.) 16g5 1640 FJiergie Induut. 206 205 -5 C" Indochine 201 Enemle Sud-Ouest ir>50 lûJS 410 i Hatcnfuson 1473 1485 ^jruOas fns. 3 nouv. 363 3»4 I Pointe-à-Pltre(act.) â8O »9o Nickel -2 Vt 347 50! Sônaco 3100 C100 S'jsnowïce 440 | 6 °à trpê 1921 47B 477 deFranee H 3M Argentine (100 pes.) 630 17 téy, de la foire. Nord 6 série F 498.. (Bebrtque bel. M4 25 354 25 Médlterrau 4% D 50 Danemark UOU c.) 456 Chât.-Oommentry. 2245 20A 87 2(W 75 Alsac.deComt.Méc. 1O6O 3% â-série B 417 Hollande (100 B.). 1025 102;, Jlenam-Aniin 1229 2'4% séné C 806 388 Hoirie (100 pen.) 445 Fires-t.ille 1025 450 4i9 NOrvêîe (100 «m.) 447 60 443 Montatsire 21S 3M 385 lYousoslavieUOOd.) 4:! 21 Bout Montbard -Aulhore 233 230 –3 M m 360 359 SÙB8; (100 francs) sept, SenellB-Manbeuse. G,C3 1855 348 3SÎ Autriche (101) scn.) 8:>R H-9-31 Citroën (part) RS 82.. Ouest S 3B7.. Portugal (100 es.). 82 S8 luilL Franc, des Métaux 1940 1940 8 nouveau TchécuBlov.dOO c.) 75 60 27 sep», BcfineWer et C1».. 1270 2 • Finlande (100 mts) SH 37 Pologne (100 îlot.)

re suite de Danses hongroises (Brahms) Valse caprice (Rubinstem) Marche tzigane (Royer).

22 h. 45. dernière» information».

RADIO-PARIS (l.T24 m. 1). 0 h. 45 et 7 h. 30, culture physique.

7 h, 45. disques.

12 h., conférence protestante « A propos de la crise », par le pasteur René Terrier.

12 h. 30, l'durore la campagnc, chant d'oiseaux et cris d'animaux la Première Communion du gamin (Chepfer) Xytophonia (Joë Green) la Cigale et la Fourmi (La Fontaine) Tambourin chinois (Kreisler) Nocturne (Kêbany) lea Petdtes Filles moddlea (Farès-Van Parys) les Millions d'Arlequin (Drigo) Carillon du soir, mélodie (Rodionoff) la Fable ù Toto tbach et Laverne) la Symphonie de la c;i/r de ferme (Melvern) la Légende de saint Nicolas (Gouzien) Anutoie 'récite une table (Coquillon) le Coucou dans la pendule (Colline) Ma Poupée chérie (Déodrt de Séverac) Suite carnavalesque (Fr. Ih>mé) Boîte à musique à pianola (Antiga) Symphonie des jouets (Rcmberg) VButtrs et lea Plaideurs (La Fontaine) la Nwtery (Ingelbrecht); bfarche des petits soldats de pdomb (Gabriel Pierné).

18 h. 30. causerie « Comment obtenir des légumes précoces. »

19 h., Troisième causerie, par Mo Jacques de Cailleviîle Voyage au pays des brahmanes. » Musique enregistrée l'Oiseau de feu (Stravinsky) Rip (Planquette) la Ultima Copa; Qu'est-ce que noua pourrions bien /adre du Itimtle Cantards (Turina) Clavelitos (ValverdeJuan) le Monde euj: merveilles (Franz Lehar) ta Fileuse (Meudelseohn) ies Pupilles de la marine (Léon Chic). h., Une noce chez Vefour en 1880 (Georges Paly).

20 h. 45, récital de piano: Prélude de

ment appréciable se présente dans l'orientation du marché avant que ne soit franchie la liquidation.

Aux changée, là livre sterling clôture à 88.05 contre 88,19, et le dollar 25.626U contre

MARCHE ETRANGER

Londres. La noté générale est relativement satisfaisante malgré l'ouverture de la crise ministérielle anglaise. Les fonds britanniques sont résistants. Aux emprunts étrangers, l'attention s'est portée sur lu japonais et sur les allemands. Aux pétroles, la Shedl est bien orientée. IndustrieiUs anglaises fermes, surtout les Cables and Wireless. Mines d'or en faveur, principalement la Goldflelds. Les diamant. et les caoutchoucs sont, par contre, négligés. tierlin. L'ouverture s'est faite sur de nouveaux cours en baisse avec un courant d'affaires très modéré. On s'est toutefois amélioré ensuite sur les indications plus favorables concernant l'industrie métallurgique et minière, On Héchit de nouveau en dernier lieu en raison de la baisse des valeurs de soie artificielle. La clôture est plus lourde.

la Troisième Suite anglaise (J.-S. Bach) Variations sérieuses (Mendelssohn); Estant'pes (Debussy) la Poupée de Nuremberg (Adam) El Nino Judin (Luna) Estrellita (Ponce) Sérénade mauresque iChapi) la Rossignol (Alabieff) Sérénade (Gabriel Pierné) Danse espagnole n" 5 (Granados) les Goélands (Lucien Boyer) Chanson de ta Volga Trois Chansons cosaques (Gretchaninoff) Cavatine (Haâ) Serenata Jota Aragonesa Ifibuis Billâut); Villanèlle (Paul Dukas) la Nuit ensorcelée (Chopin-Aubert) Extase (Louis Ganne) le Bon Roi Da&obert (Samuel-Rousaeau) le Tombeau de Caupertn (Maurice Ravel) Marche héroïque (Saint-Saëns).

TOUR EIFFEL (1.446 m. 8). 13 heures, chroniques diverses. 19 heures. Journal parlé.

20 h. 30. la musique de Mendelssohn la Grotte de Fingal, Concerto ea mi mineur. Musique légSrè Pot pourri de mélodies viennoises (Léopold); les Dragons de Villars (Maillard) Buldea de savon (Urbach) le Chalet (Halévy) Noël de Pierrot (Monti) le Crand Maitre Sando (Slety): Danse hongroise n° 6 (Brahms): By the swan river, Down south (Myddleton) le Moulin dans la Forêt Noire (Ellenberg); Scène de chasse (Bucalossi); Pot pourri de fox-trot et de valses (Robrecht). P.ARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h., InforInations. 12 h., chroniques diverses. Disques.

15 h., diffusion du concert donna au concours Lapine,

18 h. 15, Radio- Journal.

19 h. 45, disques.

30 h. 15, causerie coloniale par M. J. Maigret.

20 h. 30. relais de Marseille LakmA (Léo Delibes).

RADIO-1. I* (310 m. 1). :La ho concert.

LAMPES D'ECLAIRAGE

PHILIPS AUTANT DE LUMIÈRE POUR MOINS DE COURANT

LE JURY DE L'OISE ACQUITTE UNE MERE DE SIX ENFANTS QUI TUA SON MARI

IVROGNE ET BRUTAL

Beauvais, 28 sept. (dép. Petit Parisien) C'est encore un sombre drame de l'àlcoolimne que l'on a évoque aujourd'hui devant la cour d'assises de l'Oise. Lasse d'être brutalisée par son mari ivrogne, une mère dé six enfants l'a fusillé bout portant pendant qu'il dormait, cuvant son vin.

L'accusée, Leone Verskonts, femme Van Clemput, trente-huit ans, habitait avec sa nombreuse famille au hameau de Gournay, commune de Montataire. Elle passait dans le village pour une ménagère se donnant énormément de peine pour entretenir et élever ses six enfants. Son mari Raymond, quarantedeux ans, originaire de Saint^Vaast, s'adonnait â la boisson et, par ses violences, rendait la vie intenable aux siens. £>es scènes d'ivresse et de bru- talité se déroulaient souvent au foyer. il en fut de même le 8 juin dernier. jour du conseil de revision de l'aîné des fils, Raymond. Après un repas de famille, Van Clemput, pris de boisson comme à son habitude, chercha querelle aux siens. Il frappa avec la der- nière brutalité sa fille Raymonde. dixneuf ans. Sa femme, survenant, tenta d'intervenir, mais vainement. Van C1emput prit un fusil et menaça de mort son épouse et ses enfants. C'est alors qu'une idée infernale germa dans la cervelle de sa femme, dont l'existence, depuis vingt-deux ans, n'était qu'un long calvaire. Vers 23 heures, le calme étant revenu, l'épouse martyre pénétrait dans la chambre où Van Clemput d6rmait d'un sommeil de bête, le fusil à ses côtés. Doucement, elle s'empara de l'arme, la chargea d'une cattouche à. blanc, ajusta le canon sur la gorge de l'ivrogne et pressa la détente. Le cou traversé de part en part, l'artère carotide tranchée, la colonne vertébrale

19 h.. Radio-Gazette. RADIO-VITUS (308 m.). 20 h. 30, On Rayon d'amour passe (Pierre Monte) • Capri (Roger Craysac) le Dernier baisar (Raymond Allas) Pourquoi verser des larmes P (Paddy) On cultiv' son terrain (Charles Roy) A Monaco Ça ne s'expliqu' pas (Paddy) l'Heure divine (Maurice Nlcot) Reviens valser Ohé Joséphine (Dior) A la mode de chez nous (J'est toi, c'est moi, c'est nous (Dumont) Dans notre roulotte (R. Crayssac) Je t'aime. vieux clocher (Max Andra Bardin) le Retour dea grisettes (Erit Desportes) l'Enragé monologue (X.) Petit Mateiot (Valsien) A Tisi-Omou (Raymond Ailés). RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. 30. 13 h. 30, 17 h. 30. 18 h. 15. h., concert. 20 h.. Jamais (Cazes) J'ai cherché ton cœur (Campbei!) le Retour à la valse (Charly9) Roussignoulet (Miret) les Cloches de Corneville Légende des cloches Chanson du cidre (Planquette) les Mousquetaires au couvent Il serait vrai (Varnet) Rose-Marie: Oh ma Rose-Marie (Friml); Vtncenes; l'Angevin (Prodhomme); le Régiment de Sambre-et-Meuse (Planquette) Belgrade (Defrance) Ah dis, rejoue-la-moi Est-ce que tu te mariée. Marie .» (Raiter) Bêgninette (Vacher) De vous (Alexander).

21 h., festival Richard Wagner le Vaisseau fantôme Lchengrin Tannhmustr Siegfried; les MaHres chanteurs: Rienzy: la Chevauchée des Valkyries; Parsifal. 22 h., Chez le docteur (Bach et Laverne) le Rieur (Jules Moy) Chez le juge (Bach et Laverne) Bl pancho del amor (Scataaso) Vielo amor (Plttaluga) Bario reo (Navarrinê) la Perrera (Melft) la Princesse Ctardas (Kalman) Louis XIV (Parès et Van Parys).

23 h., le Pépin pour papa (Scotto) FtHe de Provence (Caura); le Mistrai (Cidale);

(.Touchantes effusions.)

Connaissez Vous ce

MONSTRE?

C'est un des "mangeurs de courant" qui, cachés dans vos Les Lampes Philips n'en contiennent pas; elles transforment honnêtement en lumière tout le courant que vous payez. Elles éclairent plus à consommation égale ou consomment moins pour le même éclairage que les lampes que vous utilisez actuellement.

Ceci nous ne l'affirmons pas, nous le démontrons irréfutablement, impartialement, avec un photomètre i cellule photoélectrique. Demandez votre fournisseur «fie copie du constat d'huissier qui vous convaincra certainement. S. A. PHILIPS, 2, Cité Paradis, PARIS

broyée, Van Clemput fut tué sur le coup.

Aux gendarmes, puis aux magistrats du parquet elle déclara très franchement qu'elle avait souvent placé sous son oreiller un rasoir dans l'intention de se débarrasser de son mari. La préméditation ayant été retenue, il s'agit donc dans cette affaire d'un assassinat. A l'audience, l'accusée, tout de noir vétue, le visage ravagé de larmes et de souffrance, pleure abondamment dès son entrée dans la salle d'audience. Elle narre le long martyre qu'elle a subi, très souvent frappée, brutalisée, menacée de mort avec un. couteau et un fusil. Il en était de même pour ses enfants.

Et elle s'écrie, à la tin de 1 interrogatoire

Je regrette profondément ce que, j'ai fait; ,je le regretterai toute ma vie! Cinq témoins sont entendus, dont le Hls et la fille airiée, Raymond et Raymonde Van Clemput, vingt et un et dix-neuf ans, qui furent mêlés de si près à ce 'drame épouvantable. Iis confirment que' leur père, fainéant et trop souvent pris de boisson, les a toujours rendus malheureux.

M. deH Girard, procureur de la. République, dans un réquisitoire modéré, sollicite le minimum de.la pe4në, sôlt cinq ans de réclusion. Mais M" Chatles Desgroux, avocat, dans une plaidoirie pathétique, montre l'indignité de la victime et retrace le calvaire de l'accusée dont il demande l'acquittement. Le jury répond négativement aux deux questions posées, et la cour acquitte la veuve Van Clemput qui, toujours en pleurant, remercie les jurés. Le tableau d'un chasseur de vipères Moulins, 28 sept. (dip.% Petit Parisien) Tin chasseur de vipères, M. Joseph Bufsson, mineur à Noyant, a été mordu à la jambe gauche par un de ces reptiles. Il a capturé en cinq mois 650 vipères qu'il a envoyées vivantes à l'Institut Pasteur, à Paris. C'est la troisième fois qu'il est mordu.

les Vaches et les Cochons (Eblinger); la Parade des gno'mes (Noaclt); Poppies (X.); le Paye du lire (Lehar); les ÏVois Mousquetàires (Reisenfleld) Quand même (Stellio) la Route du bonheur (Heymann); Sitecès Paramount (Moraweck) Aranjues (d'Alba) Werther (Massenet) Désirs d'amour (Michiels) le Lac de C6me (Galos). ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY NATIONAL (1.564 m. 4). 12 h. 30, Peer Gynt (Grieg) H. M. S. Pinnfore (Sullivan) Paat et les lutins des bois (Rathke) Je désire votre coeur (H. Wood); PaiiJasse, sélection (Leoncavallo) Berceuse (Petkere).

13 h. 15, Sélection de vieilles mélodies 'anglaise8 de Laite Wilson (Hély-Hutchinson) Sérénade espagnole (Drorak) Speakeasy (Gensler) Donna Vetra, tango (Kopptng) Danse d'apache (Offenbach) l'Arbre de Noël, stifte (Rebïkov).

16 h., concert,

18 h. 30, Les bases de la musique Sonate en la, pour piano (Mozart).

21 h. 15, récital de violoncelle Sonate en mi (Fraricœur) Danse slave en mi mineur (Dvorak) ies Mattrcs chanteurs (Wagner); Berceuse (Neruda) Rigaudon (Trowpll) Sérénade (Saint-Saëns).

LANGENBERG (472 :n. 4). 13 heures. Nabuehodonosur (Verdi) Mélodies d,gutomne (Waldteufe!) Troisième Petite Suite (Michel!) !es Saisona (Tschaïkowgki); Der Freischuts, air (Weber); dour de itoces au Trolhaugen (Griog); le Villages sans cloche (Kunneke).

20 heures. Ouverture solennelle (Lassen) le Ranz des vaches (Kienzl); Souvenirs de Bade (K o m z a k) Marche égyptienne (Strauss); Quand le tour nouveau va poindre (Hub. Mengelbier); Divertimento militatre (L. Mozart): Schwanda, le joueur de cornemuse (Weinberger); Pavillons de ttult (Strauss).

Si vous employez plus de 100 lampas.

Rempli»» et reto.mei-noys et coupon, nous vous Ferons une démonstration pho- tonctrlque chez vo«i, sans aucun engagement lie votre part.

NOM AMESSE M° DE LAMPES IMMOTtES

fertilise le cuir chevelu chasse les pellicules embellit Ses cheveux rétablit leur croissance

Lotion Silvittrine:

pour l'entretien Journalier de la chevelure; conserve et augmente la beauté des cheveux, prolonge la durée de l'ondulation et la maintient impeccable; assure la santé du cuir chevelu et la pousse normale des cheveux.

Traitement complet:

pour un mois. Contre la chute des cheveux, ies pellicule* rebelles, les plaques chauves et la calvitie.

En vente partout

ESTOMAC-INTESTIN METHODE VACCINO-BADIO-ACTIVE Résultats certains. Nombr. attest. 8'adr. Docteur spécialiste, r. Lafayette, Parts. CHEMIN DE FER DU NORD RETOUR A L'HEURF NORMALE. A l'occasion du retour l'heure normale qui aura lieu pendant la nuit du 1" au 2 octobre prochain, la compagnie du che4n de fer du Nord a l'honneur d'informer le public que la plupart des trains quittant les gares têtes de lignes, nottamment Paris-Nord, ou passant dant les gares desservies dans l'heure qui suit minuit, la nuit du 1" au 2 octobre, né seront pas retardés et partiront ou puseront entre 24 h. et 0 h. (heure nouvelle). A ce sujet, l'attention des voyageurs est spécialement appelée sur le fait que les horloges ne sont retardées d'une heure qu'à 24 h. 59 (la journée du 1" octobre comportant exceptionnellement une durée de 25 heures) et non à 23 h. 59. Le public est instamment prié de se reporter aux affiches spéciales apposées dans les gara» au sujet du retour à l'heure normale.

1 MOUVEMENT DES NAVIRES Lon;-courriers français

Rochambeaxt, de New-York au Havre. Pards, d. quitt. Havre 30/9 p. New-York. Lafayettc, New-York, attendu Havre 2/10. Long-courriers étrangers

Aquitania, de Néw-ïork à Cherbourg 28/9. Compte, de Cherbourg 28/9 p. New-York. Pres. Rocsevelt, d. quit. Havre 28/9 p. N.-Y, Postaee

Amérique du Nord. Pour New-York, les 4 et 12/10, via le Havre.

Amérique du Sud. Pour Vigo, Lisbonne, Rio de Janeiro, Santos. Montevideo et Buanos-Ayres, 13 6/10, via Bordeaux. Afrique. Pour Madère Dikar. Conakry, Tabou, Port-Louis, Grand Baesant, Lomé, Cotorou, Suuellaba, Libreville, PortGentil, Pointe-Noire, Banania. Bomo et Matadi. le 10/10, via Bordeaux.

Indes et Extrême'Orient. Pour PortSaid, Djiboufi. Singapour. Saïgon, Tourane et Haîphong, le 6/10. via Marseille. LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne Sens. 1 m. 21.

Haute-Seine: Bray-sur-Seine, 0 m. 66 pont de Montereau, 1 m. 72 pont de Melun, 2 ni. écluse de Varenne, 2 m. 25; éeluae de Port-à-1" Anglais. 2 m. 87. Basse-Seine pent de la Tournelle, Q m. 81 pont m. écluse de Suresnes, m. 28 barrage de Chatou, 3 m. 14.

Seine fluviale Andrésy, 1 mètre Mantes. 3 m. 12 Méricourt, 3 m. 47 Darnery, 3 m. 34.

Grand-Morin Pommeuse. 0 m. 87.

Marne écluie de Chalifert, 2 ta. 38 écluse de Charenton, 2 m. 40.

Oise barrage de Venette, 2 m,


ANCIENS TEMPS. ANCIENS REMÈDES.

Autrefois la moindre indisposition, rhume, grippe, névralgie, mal de tête, migraine, etc. ne pouvait se calmer qu'après des heures et parfois même des journées entières de souffrances.

Aujourd'hui les vieilles méthodes sont abandonnées, on ne veut plus les longs traitements, on exige des remèdes qui soulagent rapidement.

Il A est le remède idéal des temps spro MODERNES, car il chasse les douleurs presque instantanément. 2 tablettes ASPRO • font disparaître la migraine et les maux de tête, calment tes nerfs et les rages de dents en quelques minutes, procurent un sommeil agréable à ceux qui sont tourmentés par l'insomnie. « ASPRO » ne provoque pas de troubles gastriques ni de nausées, il ne crée pas d'accoutumance. Merveilleux Résultats.

Scear POLLET, religieuse, infirmière à l'Hospice Asselin » tt Yvetot, nous écrit « Nous employons régulièrement ASPRO dans noire Etablissement, et nous obtenons véritablement de merveilleux résultats. Nous continaerons à avoir de ASPRO dans notre hospice.

est arrivé à point. M. MAILLARE, 8, rue du Bras d'Or, Boulogne slMer, nous écrit Ma femme souffrait depuis quelque temps de courbature, forte grippe, qui l'empêchaient de dormir. Elle prit 3 jours consécutivement, le soir avartt de se coucher, 2 tablettes d' ASPRO et la grippement dispara. Elles s'en est si bien trouvée qtte, dorénavant, on ne sera jamais démuni d' ASPRO

ESSAYEZ 'ASPRO* AUJOURD'HUI CONTRE i«fc>r^ MaeFUtter^fanien. GRIPPE RHUMES «HUHATISHE «AUX de tête lumbago SUITES pernicieuses INSOMNIE IRRITABILITE NEVRALGIE NEVRITE TROUBLES

9^ a GOUTTB FIÈVRE DES FOIN$ DE LA II est plus économique

votre PEAU TORTURÉE

INSTANTANÉMENT SOULAGEE Ceci n'est pas une vague promesse. Faites cet essai si vous soujîrez d'eczéma, d'ulcères de la peau, dartres, démangeaisons, éruptions, appliquez quelques gouttes de remède D.D.D. avec un peu d ouate à l'endroit du mai. le soulagement sera instantané. Les douleurs, l'irritation disparaîtront de suite et après quelques applications, toutes les vilaines marques sur l'épiderme disparaîtront. N attendez pas un autre jour de tortures ou une autre nuit sans sommeil, votre pharmacien tient le remède D.D.D.. 6 frs. le Ilacon.

LE Remède

Calme instantanément et soulage complètement.

Officiers Ministériets

Et. de M' Charles Dupont, av. à Pontoise (S.-O.). 29. r. Basse (tél. 62). Vte à l'audience des criées du trib. civ. de Pontotse, le jeudi 20 octobre 1932. à 13 h. 30, d'une MAISON A SAM-LEl LA-FORET (S.-O.), rue Auguste-Bonnevie, d'une cent. de 1.338 m. env. Eau, électr., chauf. cent.. jardins potager et d'agrém. Garage. Mise à prix 25.000 fr. S'adr. p. rens. à M» Dupont, avoué à Pontoise. Pr visiter. sur les lieux, (Le ministère d'avoué pour enchérir est ohligat. Se munir d'une pièce d'état civil.) Vte le 15 oct. 1932, 15 h., et. Guyon, not. à Mante,: MAISON A Comm. de Uargenville. M. à pr. 50.000 tir 2° MAISON A PONTOISE °2rSr M. pr. 30.000 fr. S'ad. M' Guyon, not, et M' De veau. avoué, à Mantes.

Et. M'iftomancer, not, Montlhéry (S.-et-O.) A vendre 15 octobre 1932. à 15 heures IHrlIMMI jard. 400 ni.3 HHl-MLL OrK<> Ter. 1.100™ St-Mlchcl-H.-O.M.ap-6.000 Villas et Pavillons

tOlJImliTUir Cce 389» Libre. M à 40.000. A adj. Et. M' Lépany, not.,17oct.,2h. à IH Lilj" av. du Centre, sans n», dit les Myosotis. Jard. 261 m. env. Libre. M. à p. 62.000. Adj. 12 oct. 1932, 15 h., ét. Hadet, not.. Rueil-Maimaison. S'ad. aud. n. Commerce et Industrie

Fds de I IPtf) 111)11 35, r. d. Acacias, Pa20.000'. Consig. 5.000. Adj. 19 oct., 14 h. 30 Et. Constantin, not., 15, r. Roquépine. S'ad Guinot. synd.. 24, r. M.-le-Prince. et au not. Immeubles de Rapport

lfUMMî lm. nf. Vincennes, l.tlOO.000. Rap. "Biillîn net 107.000. Leroy, 97, r. Bennes.

BULLETIN COMMERCIAL

MARCHE LIBRE DES GRAINS. Blés nouveaux, de 75 à 76 kilos à l'hectolitre, livraison immédiats Beauce, 108 a 11U Loiret, 108 à Touraine, Indre, Loiret-Char, 110 à 111 Poitou. 111 à Anjou, 110 à 111 Allier, Cher, Nièvre, 113 à 114 Vendée, Loire-Inférieure, 108 à 109 Nord, Pas-de-Calais, 110 à 111 Oise. Aisne, Somme, 107 a 108 Eure, 107 Il 108 Aube, Marne. Seine-et-Marne, 110 à Il] Yonne, Côte-d'Or, 111 à 112 Sarthe et Mayenne, 108 à Morbihan, Côtes-duNord, Finistère, 106 à 108.

Sons ordinaires, disponible, 36 a livrable, 42 à 44 belle qualité, disponible, 38 à 40 livrable, 44 à 46 recoupettes, 35 à 40 remoulage, 42 à 60.

Seigle toutes provenances, 73 à l5.

Avoines grises printemps: Beauce, Eure, Brie, 82 à *i noires Centre. 81 à 83 grises d'hiver Poitou, Centre, 81 à 83 Bretagne Wgarrées. 74 à 76 noires, ii à 80 grises, 18 à 80 blanches, sans offres; blanches et jaunes Nord, 77 à 78 blanches pures de Brie et de Picardie, 78 à 79. Orges Beauce. 75 à 76; Sarthe, Mayenne. 73 à Rerry, 73 à 75 G&tinais, 76 à 78 Champagne. 76 à 78 Poitou, sans affres. Orges de mouture. à 68.

Escourgeons Beauce, 67 Champagne, 68 Oise, Somme, 66.

Sarrasin- Bretagne, nouvelle récolte disponible, 78 à octobre, 74 à

POMMES DE TERRE. Paris. 28 septembre Au marché des Innocents, on cote les 100 kiloa départ région de Paris,

Propriétés

wmiiiiiiiimmmiiiiM

Vente au palais de justice à Paris, le jeudi 13 octobre 1932 à 14 heures IWRIETf A PARIS

RUE DE BELLEVILLE, 206 vrot, avoué à Paris, 8, rue Tronchet. Terrains et Lotissements dlMtiimimiiiiiitiMUHfiiiimiMimimmimmutmm Vente au palais de justice à Paris, le mercredi 12 octobre 1932. à 14 heures. TERR. ™^r- CONSTRUCTIONS sis Mise à prix 60t000 fr. S'adresser à Paria 11e Henri I.abat. avoué Laforge, syndic de faillites, sur place. S'adr. à M. Debray, .5. r. Marceau, lund., mère.. vend., 14 à 16 h. A la gare même de MELUN 40 minutes P.-L.-M. Nombreux trains direct8. Service* réguliers par confortables cars Citroën. Départs toutes les demiheures de la place de la Concorde. VENEZ VISITKB LE PARC

DE L'ERMITAGE

MAGNIFIQUES TERRAINS A VENDRE

par petites mensualités, en 5 ANNEES. Avenues faites. EAU. GAZ, ELECTRICITE. PRIX THES AVANTAGEUX

Contenance au gré des acquéreurs. Plus-value certaine et rapide.

Ecrire à M. Bénédlt, 1, rue de Berri. Paris (8'). Tél. Elys. 91-20. 21, ou sur place, au bureau de vente, tous les jours, dim. et fêtes A. P. 3-6-30.

hainaut, 55 à 60 hollande commune, 35 à t0 ester!* 20 à 22 flouck, 18 égion du Nord esterling, 22 à rondes jaunes. 20 à 22. Bretagne mayette, 33 à 36 saucisse rouge. 28 à rondes jaunes, 18 à 20 rosa, 40 à 42 fin de siècle, 30 à 22; flouck, 20 à 22. Loiret parisienne. 20 à 22 étoile du Nord. 24 à 26. COTONS. Le Havre, 28 septembre. A terme, les SJ kilos aeptembre, octobre, 251 novembre, 252 décembre, 253 janvier. février, 255 mars. 255; avril, 255; mai. 257 juin, juillet, 259 août, 2é0. Ventes 500 balles. CAFES, Le Havre, 28 septembre. A terme, les 50 kilos septembre, 279 50; octobre, 267 25 novembre, 267 25 décembre. 255 janvier. 252 février, 249 mars, 236 avril, 234 50 mai, 229 juin. 228 juillet, 227 25. Ventes: 1.250 sacs. SUCRES. Tendance facile. Ouverture courant, 219 à 219 50 P octobre, 213 P 3 d octobre, 212 50 à 213 P 3 de novembre. 213 à 213 50 P. Clôture courant, 218 à 50 P octobre, 212 50 à 213 P 3 d'octobre, 212 50 P 3 de novembre. 213 P. Cote officielle du disponible. 218 à 220. ALCOOLS. Courant, 9U0 Il octobre. 880 P 3 d'etobre. 880 à 905 novembre, 880 à 900 3 de novembre, 880 A décembre. 890 à 900 3 de décembre, 915 à 3 de janvier, 920 à !M5 3 de février, 925 à 945.

FARINES PANIFIABLES. Les farines panifiables valent actuellement 173 francs les 100 kilos.

MERVEILLEUX POSTE SECTEUR

COMPLET EN ORDRE Il. MARCHE

TOUTE L EUROPE

PRIME

UN SUPERBE

PHONO à tout acheteur

Essais de tous modèles en nos Magasins à PARIS 17, Rue SEDAINE (Métro Bastille)

il 6, Rue de Vaugirard (Métro Montparnasse) 36. Rue du Vieux-Pont. de-Sevrea (Métro Porte de Saint Cloud)

LILLE Succursale 14 bis, Place du LIon-d'OT Pour recevoir Catulogue Général, écrlre

Et18 !NOVAT (Serv. 1 ) 38. R. du vieux-Pont-de-Sèvres. BOULOCHE (Seine) DIRECTION ET ADMINISTRATION

16-1S-20-22, ru. d'Enghien. Paris-10*

«mai PROYENCE 15-M li-B Wktcniqws' INTER PROVENCE 46. 47. 48

ABONNEMENTS 3 mois 6 mois 1 m Paris. Seine et Seine-et-Oii< 21 » France et colonie» 43 Étranger liant A) 35 » 70 » 140 Étranger (tard B) se » Chèque postal

LA tarif B est actuellement applicable aux pair» nioants Australie. Bolivie, Chine, Danemark. États-Unis, GrandeBretagne. Cuyane Néet-landaite, Indes Britanniques. Inde* Néerlandaises, Irlande, Islande, Italie, Japon, Norvèye. Nouvelle Zélande, Palestine. Pérou lle> Philippines, Rhoclésie. Siem. Suède

AUX HALLES HIER Hausse de 2 au kilo sur le poulet vivant, 13 à 14 50; de 1 50 sur le vieux, 11 à 13 de 0 50 sur l'agneau, 7 à 12 de 0 25 sur l'oie en peau, 9 à 11.

Baisse de 0,25 sur le lapin satinais, 11 à 11 50 le poulet de Bresse, 16 à 17 25 de 0 50 sur le canard nantais, rouennais, 12 à 13 75 le pouiet gatinais, 13 à 15 50; le lapin ordinaire, 10 50 à 11.

FIauss2 de 0 30 au kilo sur le quartier derrière. 3 50 il 7 80; devant, 3 50 à 6 j aloyau, 6 à 13 80 train, 3 50 il. 10 de 0 50 sur la bavette, 4 à 7 paleron, 4 à 7; plate côte, 3 50 à 7 collier, 3 6. Hausse de 0 50 à 0 80 sur le veau, 7 50

Hausse de 0 20 sur le jambon, 8 à 14 50. Baissa de 1 franc sur les longes de porc. 8 à 15 de 0 25 sur les reins, 7 à 12 50. Baisse sur ia barbue, 8 à 13 le Kilo le homard, 10 à 22 la langouste, 15 à 22; le gros maquereau, 1 35 à 2 50 petit, 5 à la ligne, 3 à 4 50 la sole française. 15 à 24 étrangère. 15 à le turbot, 9 il 13,

Les beurres fins valaient de 15 à 19 80 le kilo ordinaires, de 13 à 16 60, et les œufs, de 370 à 760 le mille, Baisse sur le melon de Cavaillon, 15 à 30 le colis de Vendée, 25 à 30 les chouxfleurs de Paris, 100 le cent.

Hausse sur les questches, 140 à 160 les cent kilos. les tomates, 100 à 180 les haricots à écosser, 220 à 260 verts du Midi, 50 à 300 de Paris et Saumur, 50 à 450; les carottes de Vertus, 100 à 140 les cent bottez.

PETITES ANNONCES CLASSÉES _SITUATIONS DIVERSES

Jeune Suédoise qui a passé son baccalauréat avec des certificats très excellents désire avoir un emploi comme institutrice, dame de compagnie ou bonne. Peut don. des leçons d'anglais, allemand, latin, russe et les langues Scandinaves. Grande pratique comme institutrice. S'adr. à Suédoise 1932, A. B. Svenska Telegrambyran, Stockholm (Suède) PAYONS CHER CORRESPONDANT, 2 sex. relève fac. adresses et commandes chez soi Renseig. grat. Ec. Manuf. A. Pax, Marseille GROS GAINS chez soi, copies d'art d'après modèle, à la portée de tous. Echant. grat. Ecrire ARTS MANUELS. 3, LYON. PAYONS CHER CORRESPOND. 2 sexes, relève fac. adresses et commandes chez soi. Renseig. grat. Ecr. Etabl. B. Sertis, Lyon. ^ïS.lî.ïi a.

coloniales forest., agric, commerc. Pour inscript. aux cours préparât., dem. docum. grat. no10. ECOLE SUP. des COLONIES, 27, r. Joseph-Gaillard, Vincennes (Seine): Jeune fille et jeune hom. 17 à 19 a. préférence province. B. références p. livraisons et entretien matériel. Nourris, couchés. Crémerie, 8, rue Mignard, PARIS. JIKÂVÂIIL A JJUI'IIUILC machines A TRICOTER en location. TRAVAIL ASSURE PAR CONTRAT. APPRENTISSAGE GRATUIT. Etablissement MACTRIC, 117, rue d'Aboukir, Paris.

Cloueurs de suite pour Broglie (Bure). Le Carpentier, 57, r. Pierre-Charron, PARIS. ImpoTt. Cie capitalisât, poursuiv. organisât, rech. agents et inspect. départem. capables assurer production et encaisse m, Situat. indépendante bien rénumérée. Sér. référ. exig. Ecr, M. Legrand, 49, av. Hoche, Paris BtTBEAtJS DE PLACEMENT

maison bourgeoise ou commerce. S'adres. à MARIE PAULET, rue du Louvre, Paris. ^DEMAUTDEB DB BBPBBSBNTAMTg Rep. à la corn, province. Spécialisés bur. de tabac, bazars, art. de Paris pour nouvel article fumeurs, joli et pas cher. Pas plus 2-3 départem. par représ. Ecr. dét. et référ. à LE PACKY, 90. r. Folie-Méricourt, Paris^ Représentant dépositaire (Somme) demande dépôt intéress. Ecr. B. 6 Petit Parisien. AFFAIRE IMPORT. Rech urgence p. Dép. de l'Eure, Calvados, Manche, Orne, Sarthe, Mayenne, agent exclusif ayant notor. Belle situation. Ecrire avec références à CAMUS, Ivry-la-Bataille, qui convoquera.

Voyageurs à la commission spécialistes tissus coton pour placement tissus lingerie et nouveautés. Régions disponibles 16 Est Touraine et Limousin Bretagne. Ecrire avec références, OFFROY, 208, rue Saint-Denis, PARIS. Dom. rëpFés. visitant clientèle province pressoirs. Max, 96, boulev. Diderot, Paris. Les produits vétérinaires J. Gaucher et fils, Tours, ancienne maison Ménard, pharmacien, accepterait représentants sérieux et actifs pour visiter à la commission les cultivateurs.

ACHAT8 ET VERTES PB ? A de prix. Région Houdan maison bourgeoise, 5 pièces, dépend., 800 mq, libre 25.000 francs. SAILLARD, à Ezy (Eure).

Les déménageurs de province 13, bd Jules-Ferry, Paris, Oberkampf 44-45. M" Républ. Tte la France par 200 autos mod. Occ. ttes dir. Votre intér. ns consult. OCCASIONS

4 BONNES

COUVERTURES NEUVES POUR 99 FR,, Une belle gde couv. c Algérienne à ray. de coul. 230X195. Une jolie couv. à fleurs 230X180 une bonne rosée 200X150 une mi-laine 6 barres coul. Franco gare contre remb. de 99 fr. net. Tailles garanties, LES STOCKS. 33, bd Liberté, Le Ferreux. Sne. ~lainBs~X~matëlas Détail depuis 12 fr. le kilo. Lalne Picarde et diverses, ne feutrant pas. Echant. gratuits. VANLAETHEM, 11, rue Pasteur, Tourcoing MATERIEL AQBICOSB

Broyeurs de pomm. à cid., 95 et 274 fr. Pressoir cidre et vin. 158 fr. et 270 fr. Press. 330 lit. 695 fr. Press. 1.500 lit. 1.995. fr. Press. s. roues 1.050 fr. Foulotrs à vendange 275 fr. Vis de pressoirs 275 fr. Tar. 18 grat. MAX, 96, bd Diderot, Paris. SPBCIAIiITBg POUE FOBAIN3 FORAINS le mieux placé en BONNETERIE c'est GABET, 69, faubourg Saint-Martin, Paris. Tarif franco.

LE ROI du TABLIER est toujours Widcoq 155, rue de Charonne, Paris. Prix imbattab. intérieur plâtre armé, extérieur l»LifflJUWiJl ftbro ou ciment. Edification dans toute la France. Le plus long crédit. Catalogue gratuit. Audouin, 183, rue de Paris, à Boblgny (Seine).

CHIENS

Exp. t. races. Chenil, 184, av. Italie Chasse luxe, garde. Chenil, Montreuil, Seine Fonds de Commerce et lndustries

BUVETTES-RESTAURANTS

ËTlÎBi,iSSÈME>7TS^FEBKIËBË

Agent des grandes marques, 28, r. Turbigo, dem. 5 mén. et 2 dam. sles pr tenir Dépt Vins, genre Nicolas, disp. pour sept. Sit. stable 3 à 8.000. Se présenter dès aujourd. CAPITAUX

Industr. et Agricult. Taux inconnu à ce jr. Prêts à Fonctionnaires. Action Commerciale Française, 17, r. du Fg-Saint-JIartin, Paris. Industriels, Agriculteurs, Propriétaires, Hypothèq. Nantissem. Fonds de Commerce. Caisse Générale, 167, r. Montmartre, Paris. Ecrivez de suite. Réponse gratuite. pAVTÏTionnairës, PBETS le jour même. HlilLl Stef, Sî.jNjDoquilllère. J^Halles PAllfif Employ., Paris, Prov., seule I UllL I Sté GEBANCE, 21, tg St-Denis. Avanc. imméd. 10 L'AN. Frais minim. et personne Bulvab. Discrétion garantie CAISSE MUTUE1.LE, 133, rue Borne, Paris

9fL me cadran lnmweax. vont at Braceletilameplaq.oreitr. 25fr. Env. cont. remb. Echantjeaâmlt

Fuie A. KAPLUS, 28, r. Rivoli. Paris

PROFITEZ oe notre RÉCLAME R COMBATTRE L! CHOMAGE NOUS SACRIFIONS MAISONNETTES 73 ABRIS H JARDIN

Nous construisons dans toute la France. Etablissements MABTIN et BKLLKMIÎi. 7, rue Hdoiiard- Pailierou, PARIS <19*). Tél. Botz. 50-&1 Bolivar. Cat. grat.

Maurice Bernard, tmp.-gér., 18, r, d'En^nlen

ALIMENTATION-CAFES- VIHB

Le Sang Pur pr Tous Maladies de peau, Clous, Furoncles, Démangeaisons Varices, Phlébites, Maux de jambes, Rhumatismes. Douleurs, Artério- Sclérose Une nouvelle sève humaine.

Lorsque le sang est troublé, il circule mal, intoxique l'organisme, cause les pires accidents ou cherche à se libérer de son trop-plein malsain en le rejetant par l'épiderme. Les désordres sanguins se signalent par une éclosion d'eczéma, d'acné, d'herpès, de clous, de furoncles, de psoriasis, de sycosis, d'érythème. Puis les veines se gonflent il y a alors hémorroïdes, varices, compliquées ou non d'ulcères ou d'eczémas variqueux, voire même de phlébite. Chez les arthritiques, c'est une crise goutteuse ou rhumatismale avec hypertension artérielle et élévation du taux de l'urée suivies de douleurs dans le dos et de violents maux de tête à répétition. C'est aussi un sang troublé et impur qui, presque toujours, menace la femme des plus cruelles infirmités en fixant les fibromes et les tumeurs Peut-on se prémunir contre les maladies du sang ? Certainement oui, par le DÉPURATIF RICHELET ou la cure de "rectification" sanguine

qui agit à la source même du mal pour en neutraliser la virulence et l'obliger à disparaitre. Quelles que soient l'origine, la nature, l'ancienneté et la gravité du cas à traiter, son action curative se multiplie dès le contact avec le liquide sanguin, qu'elle oblige à reprendre son rôle normal. Mais, comme rien ne vous oblige à nous croire sur parole, nous préférons laisser parler ceux qui, par reconnaissance, se font nos plus ardents propagandistes en précisant d'heureux résultats faciles à contrôler:

Souffrant atrocement depuis plus de 3 ans d'une

Dépuratif Riche&et m'a sauvé et m'a rendu tn vie

possible. Aujourd'hui, plus de douleurs, plus de

congestions, des nuits calmes et reposantes, ce qui

me permet de ne pas interromprt mon travail.

'M. George Laibe, 13, rue Froidefontaine,

à Grandviïlars (Haut-Rhin).

En vente dans toutes les bonnes pharmacies. A détaut et pour renseignements, écrire à L. Rlchelet, S. r. de Belfort, Bayonne (E.-P.).

VIN nouveau port, régie, rot, j y 11 If I 11 tt comp. Ech. grat. Vve Marie I AI ̃ 111 Houx, 7 ter, St-Luc, p. Nîmes. L\)\J VELOMOTEUR tant permii de conduire

i IrusBissian tHini-ilulm Mod. 2 tuïe.débrayaje.

Vente Il crédit en 12 mois

"MOTOLUX" 88. tue Granse-aux-BelIes. Paria- 1O* VIN naturel, l'ho, port, fût régie 1 «7J» compris, 3 éch. pratis. Eoger I /T 1 111 Charles, pr.. St-Césaire (Gard) I I U

Atteint d'un eczéma perssstant et de «ruelles

démangeaisons, j'ai bien inutilement essayé de

nombreux remèdes seul votre Dépuratif Richelet

ns'a complètement sauvé et rendu l'existence pos-

sible. Je vous dois toute ma reconnaissance et

vous autorise à publier cette attestation.

LAIDES A MATELAS DETAIL Pays gar., 13 fr. le kilo. Ech. grat. sur dem. Vrielbick, 292, rue Brun-Pain. Tourcoing. TAUDE* M. J. Coutan, chirurgien-den(Jinnl/iL tiste diplômé de la F'aculté de médecine et de l'Ecole de chirurgie dentaire et de stomatologie de Paris, a ouvert, 42, rue Bessin (coin du quai Bourgoin), un cabinet de consultations dentaires, où il soignera rapidement toutes les maladies de la bouche et des dents à des prix raisonnables. Consultations gratuites tous les jours, de 9 à 19 h.: le soir les mardis. jeudis, samedis, de 19 à 21 h.; tes dimanches de 9 à 11 h. Tèléphone 207. IflaVI naturel, la p. 205 lit, port. fût rég. Il IM tt compr. 395 fr. 2 échant. grat. Vve Fanjau, propr., Petit-Breton, Nîmes

M. Marced Roustaud,

140, avenue de Fontainebleau.

à Kremlin-Bicêtre (Seine).

Illl mod., rte LodHe, Montpellier UUU

MONTRE

HEURES SAUTANTES DRRNIÈIÎK HOtJVKADTÉ

NI Verre Ni Aiguille*

hn 3n nickel ebr oaié 1 5 fr. Qualité «fr« toisai 9 Ir. Oarantie ans Envoi ront. Rembours'

Horl. A. KAPLUS, 28, Rue de Rivoli, 28, Paris >»• Etage (Métro St-I'aul)

Pour lancer une affaire, faites de la publicité dans « le Petit Parisien »