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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-09-18

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 18 septembre 1932

Description : 1932/09/18 (Numéro 20291).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

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Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627490z

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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La conversion définitivement votée LA SESSION EXTRAORDINAIRE DES CHAMBRES A ETE CLOSE VERS SIX HEURES

Le Sénat a adopté le projet gouvernemental après une brève intervention du ministre des Finances, un exposé saisissant du rapporteur général et une magnifique improvisation de M. Herriot, par 291 voix contre 9 sur H 300 votants

t 000

Le déeret fixant les condi-tions de remboursement ou de conversion a été aussitôt soumis à la signature du Président de la République. Il paraît ce matin au Journal of ficiel

000

Au cours d'un paisible débat qui dura deux heures, le Sénat, que présidait M. Jeanneney, a voté à son tour le projet de loi sur les conversions à la quasi-unanimité, exactement 291 voix contre 9, sur 300 votants.

On savait que la Haute Assemblée attendait oette mesure qui vient à son heure; au surplus, la commission des financesy présidée par M. Joseph Caillaux, et dont le rapporteur général est M. Hçcri Roy, avait, au cours de la matinée, entendu les ministres des Finances et du Budget et adopté finalement à l'unanimité le texte voté par la,'Chambre.

Le rapport de M. Roy

Le débat s'ouvrit sur une brève intervention de M. Germain-Martin, déposant le projet de loi sur le bureau de l'Assemblée, puis M. Henri Roy monta à la tribune pour y lire le rapport qu'il venait de rédiger au nom de la commission des finances.

Il déclara que les conversions, justifiées en droit, sont en même temps possibles: il faut donc les réaliser. L'opération va procurer un allégement de 828 millions qui constitue, somme toute, le sacrifice demandé aux rentiers, dit-il. Mais ce sacrifice, serontils donc seuls à le consentir ? Ce n'est pas soutenable.

Un sacrifice doit être supporté par tous les Htnypns sglon Ieurs^_moycn3. Tout le mônàe {Toit "concourir"* a "î'œuVfe" de redressement financier. Toute exception dans l'effort serait un véritable abus de confiance.

Une longue ovation salua ces parotes, et M. Henri Roy analysa ensuite la situation actuelle:

Le déficit est de 10 milliards il faut y ajouter celui des chemins de fer. Avant tout, il faut parer au problème de la cherté de la vie. Pour cela, des actes sont nécessaires. Les discours, si éloquents soient-ils, ne suffiront pas. La chute du prix du blé, si cruelle pour les producteurs, n'a pas été suivie d'une baisse correspondante du prix du pain et de la farine. Il en est ainsi pour le prix de la viande qui ne suit pas celui du bétail.

Cette situation indigne à juste titre les producteurs et les consommateurs. Le gouvernement a le dévoir d'agir pour que la baisse des matières premières entraîne la baisse du prix de la vie indispensable à la déflation budgétaire (applaudissements).

Le rapporteur, après avoir analysé le détail du projet, conclut à l'adoption

M. Germain-Martin

du texte voté par la Chambre et déclare, très applaudi, que le Sénat a trop le sentiment des nécessités présentes pour ne pas accorder unanimement au gouvernement l'autorisation qu'il sollicite.

M. Germain-Martin

Le comte de Blois déclare alors que la conversion, si utile soit-elle, aurait dû être le couronnement et non le prélude des mesures d'assainissement. Il voudrait voir préciser le plan général du gouvernement. M. Japy demande que les frais de la conversion soient réduits au minimum. Puis M. Germain-Martin monte à la tribune pour exposer aux membres de la Haute Assemblée l'économie du projet. Mais fl répond tout d'abord à M. Japy: Pour le taux des commissions à accorder aux banques, le gouvernement s'efforce de concilier les intérêts du Trésor et le succès de l'opération. Pour réussir, déclare alors M. Caillaux, il vous suffira, en appliquant la formule que vous venez d'énoncer, de vous inspirer du récent exemple anglais et aussi du souvenir de ce grand financier qu'était Maurice Rouvier. L'incident est clos, et le ministre des Finances, en termes heureux, aborde son exposé technique. Des raisons impérieuses ont poussé à la convocation du Parlement. La France est dans une situation trop paradoxale au point de vue du marché des capitaux. 94 milliards sont en dépôt dans les banques ou thésaurises, et pendant ce temps notre industrie manque d'argent et se voit contrainte d'emprunter à l'étranger. La décision de l'Angleterre, ramenant l'argent au taux de 3 1/2 nous commande l'action immédiate.

On nous a demandé d'avoir de l'imagination et de l'action, dit-il. Mais quand on nous reproche de faire la conversion avant d'avoir réalisé l'équilibre budgétaire, on nous reproche, en réalité, d'agir.

Il. Edouard Herriot prononçsat son discours au Sénat

Depuis l'arrivée du gouvernement au pouvoir, il a agi il a émis l'emprunt de 3 milliards 1/2 qui s'imposait il a présenté un projet d'économies de 4 milliards il a été à Lausanne où il a joué le rôle auquel M. Borah a rendu hommage.

Aujourd'hui, nous faisons la conversion. Demain, nous vous proposerons de réaliser l'équilibre sincère et complet du budget par des mesures autres que la conversion et les rédutions sur les dépenses militaires. Nous aurons recours à des compressions sérieuses. Et nous nous attacherons à la répression sérieuse des fraudes fiscales (TB. M. de Blois. Et les fonctionnaires? Le ministre. La formule qu'a apportée à ce sujet M. le rapporteur général est partagée par le gouvernement.

M: Germain-Martin montre ensuite que nous aurions tort de nous endormir dans une sécurité financière trompeuse et qui pourrait être remise en cause. Cela, il faut l'éviter. Et, pour l'éviter, il faut agir.

Après avoir justifié le- choix d'un type de rente à 4 1/2 amortissable en soixante-quinze ans, le ministre des Finances, très écouté, conclut Nous avons pensé que, si l'on était encore négligent pendant un an ou deux, on serait gravement coupable envers la France. Votre appui sera une cause de succès de la conversion. Nous vous en disons toute notre reconnaissance au nom du pays (.vifs applaudissements)

Le discours de M. Herriot

A peine les bravos se sont-ils éteints que le président du Conseil est à la .tribune. Son intervention, passionnément écoutée, furieusement applaudie, va montrer l'accord parfait existant entre la Haute Assemblée et le gouvernement.

Ayant remercié la commission des finances pour son zèle et le Sénat dont le repos est actuellement interrompu, le président du Conseil entre dans le vif du sujet.

C'est l'intérêt du pays qui nous a amené à vous présenter ce projet de conversion.

Ce projet, je le crois impossible à retarder, pour des raisons d'équilibre budgétaire d'abord. Ce/: une force essentielle pour un pays, dans les négociations internationales, que de réaliser l'équilibre budgétaire (applaudissements), que d'avoir des finances en ordre irréprochable (très bien). .Quand j'ai vu- de quetle façon les renoncements de la: France étaient interprétés, de quelle façon ses reissources étaient convoitées, j'ai senti lé besoin de défendre ce pays par tous les moyens possibles. Je voudrais présenter à bref délai aux nations une France dont les finances soient dans un ordre irréprochable, un ordre qui soit un reflet de sa calme et magniSque raison (vifs applaudissements). M. Herriot déclare qu'il eût pu décliner la responsabilité de la situation. Mais, bien qu'elle soit grave, elle na l'effraye pas.

Je ne reviendrai pas sur, les raisons techniques de la conversion, Mais je veux maintenant justifier mon gouvernement de n'avoir pas apporté d'un seul coup toutes les solutions flnaiv cières qui sont nécessaires.

Tout se fait par progression, dit-il avec bonne humeur. Nous les apporterons, ces solutions. Et, d'ailleurs, nous ne répondqns pas de survivre à nos créations, mais nous ferons notre devoir

M. Caillanx

et je suis persuadé que ce grand pays sait faire la différence entre ceux qui le flattent et ceux qui le servent (vifs applaudissements )

L'orateur parle ensuite de l'ordre économique et montre que la conversion peut le raffermir.

Le meilleur moyen de donner de l'activité au pays. c'est d'établir un grand plan de travail à l'intéiieur du territoire. Mais, pour cela, il faut d'abord abaisser le loyer de l'argent. Il faut regarder aussi la balance commerciale et tenter d'échapper à la domination des importations.

Et, d'une voix grave et lente; écouté dans un silence absolu, le prési-

dent du Conseil va conclure dans une magnifique envolée

Notre pays comprendra que c'est par attachement pour lui que nous avons pris cette résodution. Il comprendra notre volonté d'aller 4 des difficultés plus grandes encore.

C'est anax heures délicates où il faut engager des intérêts polittqnes que l'on montre vraiment l'intérêt que ron, porte au pags. Le gouvernement est sûr que le Sénat de France, assemblée de

Il. Roy

sagesse et de confiance, va tout d l'heure, par son vote, donner toute la force nécessaire, non pas au gouvernement, mais à cette mesure de conversion qui est un nouvei essai de liquidation de la guerre et qui se rattache au pian que nous avons conçu pour ce pays que nous voulons juste dans sn force mais fort aussi dans sa justioe (applaudissements).

Après quelques mots de M. Morizet au sujet des emprunts contractés par les collectivités locales, la discussion des articles commence. M. Hervey tente vainement de faire porter de six à douze jours le délai prévu pour l'option, puis on arrive aux explications de vote.

Le vote

Au nom du groupe de l'Union républicaine, M. Maurice Ordinaire déclare qu'il votera la conversion, non sans regretter l'absence d'un plan financier d'ensemble.

M. Lynier et ses amis s'abstiendront pour la raison suivante

Economies, réformes, sacrifices, tels sont les trois points indispensables du redressement. La conversion eût dû les suivre et non les précéder. M.. Caillaux intervient alors à la tribune.

Il rend d'abord hommage au président du Conseil, proclame la nécessité des conversions et regrette l'abstention de M. Lynier et de ses amis. J'aurais moi-même souhaité sans doute, dit-il, que la conversion fût associée en juillet à d'autres opérations, mais je connais les difficultés que rencontre le gouvernement et je crois que la conversion nous est présentée dans les conditions convenables. Vous parlez d'engagements imprécis du gouvernement. Je ne partage pas votre sentiment. Il est bien entendu, au contraire, que le gouvernement ne nous proposera paa d'augmentation de taxes, mais rétablira l'équilibre budgétaire par des économies pratiquées sur toutes les 'catégories de citoyens. Je demande donc au Sénat de réaliser.la presque unanimité des suffrages (applaudissements).

L'ensemble du projet, mis aux voix, est ensuite adopté par 291 voix contre 9 sur 300 votants.

La session extraordinaire est close M. René Renoult, garde des Sceaux, donne lecture à la tribune du décret de clôture, et le président de l'Assemblée déclare close cette session extraordinaire, puis lève la séance à 17 h. 15.

A la Chambre, M. Fernand Bouisson a ouvert la séance à 18 heures, ainsi qu'il avait été convenu. Mais il l'a suspendue aussitôt après avoir fait adopter le procès-verbal de la séance précédente, afin d'attendre l'arrivée du président du Conseil.

La reprise eut lieu presque aussitôt et devant une nombreuse assistance. M. Edouard Herriot monta à la tribune pour donner connaissance du décret de clôture, dont la lecture, faite d'une voix nette et sonore, fut saluée d'applaudissements pleins de cordialité.

Sur quoi la séance fut levée en un clin d'ceil, après que M. Fernand Bouisson se fût empressé d'en faire adopter le procès-verbal.

A LA QUATRIEME PAGE

Le décret fixant les conditions de remboursement ou de conversion des rentes.

LA SITUATION EXTÉRIEURE M. Edouard Herriot a été entendu par les commissions des affaires étrangères des deux 'Chambres

M. Edouard Herriot n'a pas voulu que la courte session exceptionnelle du Parlement prît fin sans qu'il fournît aux deux commissions des affaires étrangères de la Chambre et du Sénat des renseignements précis sur la situation extérieure.

Il s'est donc rendu hier au PalaisBourbon, où les commissaires, réunis sous la présidence de M. François Albert, ont entendu ses déclarations. M. Herriot, dit le proceès-verbal officiel, s'est expliqué notamment sur l'état des travaux de la conférence du désarmement et sur les problèmes posés par la note allemande relative à l'égalité des droits.

M. François Albert a remercié M. Herriot des explications très précises qu'il venait de donner à la commission.

Et, comme le temps du président du Conseil était mesuré par la nécessité de se rendre au Sénat, la commission a décidé, en plein accord avec M. Herriot, qu'une nouvelle réunion aurait lieu dans le courant du mois d'octobre pour un échange de vues.

Ajoutons à ce procès-verbal cette précision

Le président du Conseil a déclaré, en ce qui concerne le désarmement, qu'il a fait un effort pour assurer le succès de la conférence. Il a mis en parallèle l'attitude de la France et celle de l'Italie qui a d'abord accueilli a v e c enthousiasme la proposition Hoover et qui, aujourd'hui, modifie sa manière de voir.

Quant à l'égalité des droits réclamée par le Reich, M. Herriot a confirmé la position déjà prise par lui que la demande soit exprimée en coulisse ou au grand jour, il répondra toujours Non Jamais Impossible

Au Luxembourg, c'est M. Henry Bérenger, président de la commission des affaires étrangères, qui a accueilli le chef du gouvernement.

La commission désirait savoir dans quelles conditions avait fonctionné le gentlemen's agreement » consécutif à la conférence de Lausanne, quelle était l'attitude des diverses puissances concernant la démarche de l'Allemagne et» quelle ligne de conduite le gouvernement français comptait suivre à Genève pour la réouverture de la conférence.

M. Henry Bérenger s'est fait l'interprète de ses collègues en traduisant au président du Conseil leurs préoccupations grandissantes au sujet des réarmements clandestins de l'Allemagne, que la commission n'avait cessé de signaler, par de nombréux rapports antérieurs, aux gouvernements successifs. Le président de la commission a insisté avec force sur l'activité croissante d'une propagande allemande savamment et puissamment outillée dans le monde entier pour dénaturer l'action de la France, et il est demandé au chef du gouvernement de faire connaître à la commission par quelle activité notre diplomatie contrebattait utilement une propagande aussi contraire aux intérêts français. Sur ces différents. points, M. Herriot a répondu de la façon la plus claire et la plus nette en faisant connaître i\ la commission les principaux documents diplomatiques qui justifiaient l'action du gouvernement français aussi bien à Genève qu'auprès des diverses puissances intéressées. Le président du Conseil a confirmé que la France entendait observer dans cette affaire comme dans toutes les autres le respect des traités et des contrats qu'elle s'en tenait aux liens indissolubles entre la sécurité et le désarmement, et, qu'au reste, toutes les puissances contractantes ont le même droit de faire valoir ce lien aussi bien devant le conseil de la Société des nations que devant la conférence de Genève.

Après que diverses questions eurent été posées, M. Bérenger a remercié M. Herriot de sa communication aussi nourrie que loyale D'accord avec le président du Conseil, la commission a décidé de l'entendre à nouveau dès le premier jour de la prochaine session.

Avant l'audition du président du Conseil, la commission avait pris connaissance d'un rapport très documenté et très vigoureux de M. Reynaldy sur le procès des zones franches entre la France et la Suisse devant la Cour de justice de la Haye et sur l'action qu'il convenait d'exercer pour les intérêts français à la suite de l'arrêté rendu par cette Cour. La commission a décidé que le rapport serait transmis à M. Herriot. L'auto de M. Philippe Gaubert prend feu sur la route

Le chef d'orchestre et les autres occupants de la voiture sont indemnes Cahors, 17 sept. (dép. Petit Parisien.) M. Philippe Gaubert, premier chef d'orchestre de l'Opéra de Paris, en villégiature à Cahors, se rendait à Pern en automobile, avec sa femme et des amis, lorsque, sur la route de Toulouse, au haut de ]a côte des Bories, un court-circuit se déclara dans le moteur, provoquant' un commencement d'incendie. Un officier du centre automobile de Toulouse. parvint à arrêter les progrès du féu. Les occupants purent sortir indemnes de l'auto. L'aviateur anglais Huins monte à 13.700 mètres

Londres, 17 sept. (dép. Petit Paris.) Le capitaine anglais Cyril Huins qui, depuis quelques semaines, se préparait en vue de s'approprier le record du monde d'altitude, a fait une cinquième tentative près de Bristol.

Il a atterri après 2 h. 30 de vol.

Les barographes accusent preûiière lecture une i'fitnde d'environ 13.700 mètres

Le pilote français Gustave Demeuldre se tue près de Londres Son mécanicien Fréval

est très grièvement blessé Londres, 17 sept. (dép. Petit Parisien. ) Un avion français affecté à un service postal avait quitté, ce matin, à 5 h. 35, l'aéroport du Bourget à destination. de Croydon pour son service quotidien. Aucun passager ne se trouvait à bord les deux seuls occupants étaient le pilote Gustave Demeuldre et le mécanicien Raymond Fréval. Le détroit franchi, l'avion se trouva presque tout de suite immergé dans un épais brouillard qui gêna considérablement sa marche. Le pilote s'était mis en communication par T. S. F. avec l'aérodrome de Croydon et reçut

Demeuldrc

à plusieurs reprises le conseil de faire demi-tour et d'aller atterrir à Lympne. Convaincu cependant que lès condi-

tions atmosphériques s'amélioreraient et sachant qu'il avait assez d'essence pour se maintenir dans les airs jusqu'à 9 h. 30, Demeuldre résolut de poursuivre sa route.

(La suite à la deuxième page.)

LA CATASTROPHE DE TURENNE

Trois vues du -désastre (Par ielinogramme.y

LA GRANDE-BRETAGNE

EXPLIQUERA AUJOURD'HUI SON POINT DE VUE

SUH L'ÉGALITÉ DES DROITS Au cours d'une importante au- dience qui s'est prolongée hier soir de 19 h. à 20 h.' 45, lord Tyrrell en a informé M. Herriot avec'qui il a vraisemblablement discuté en détail de la situation Le président du Conseil partira mardi soir pour Genève avec M. Paul-Boncour

Nous ne tarderons plus à connaître le point de vue britannique concernant la prétention de l'Allemagne à l'égalité de droits en matière d'armements. Une dépêche de Londres, qu'on lira plus loin, annonce, en effet, qu'un communiqué officiel sera fait à la presse aujourd'hui même par le Foreign Office sur cette importante question.

La nouvelle parait avoir causé une certaine surprise dans la capitale britannique, en raison de l'absence simultanée du premier ministre et du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, sir John Simon, partis l'un et l'autre, dès vendredi soir, passer le week-end à la campagne. Elle a certainement provoqué moins d'étonnement au .Quai d'Orsay, où l'on était déjà au courant de l'entretien que M. de Fleuriau avait eu vendredi matin avec le chef du Foreign Office et où l'on attendait dès hier matin la visite de l'ambassadeur de GrandeBretagne, lord Tyrrell.

Selon toute vraisemblance, en effet, cette visite devait avoir pour objet de communiquer à M. Herriot les intentions du cabinet anglais et de préciser exactement* sa position future touchant le délicat problème posé par l'Allemagne.

C'est à 19 heures seulement que cette entrevue, retardée à la demande de lord Tyrrell lui-même, a pu avoir lieu et que le président du Conseil, dont on ne saurait trop admirer l'étonnante résistance physique après une nuit blanche, un exposé devant la commission des affaires étrangères, un débat au Sénat et diverses audiences, a accueilli dans son cabinet, d'où sortait M. Paul-Boncour, le représentant du gouvernement britannique. Disons tout de suite que cette audience s'est prolongée pendant une heure trois quarts, ce qui laisse supposer que les éclaircissements fournis à M. Herriot ont été suivis d'une discussion .détaillée et serrée entre les deux hommes d'Etat.

Albert JULLIEN

(La suite à la troisième page.) ON EST SANS NOUVELLES

DE L' « AS » ALLEMAND UDET Berlin, 17 septembre (dép. Havas.) On est sans aucune nouvelle, à Ber- lin, du célèbre pilote allemand Udet. On craint qu'il ne se soit égaré en participant aux recherches de la Famille-Volante.

Le chauffard

qui causa la mort de l'agent Morby a été arrêté hier C'est un dessinateur qui, ayant pris une voiture à l'usine où il travaillait, était venu de Neuilly faire la fête avec deux camarades

Il prétend que, étartt pris de boisson, il ne se rendit pas compte de la gravité de l'accident qu'il avait provoqué

Bémy Gaucher

Nous avons relaté hier dans quelles circonstances l'agent cycliste Morby avait été tué, boulevard GouvionSaint-Cyr, par une automobile qui mar.chait à une allure extrêmement rapide, tous feux éteints, et dont le conducteur ne s'était pas arrêté après l'accident. Hier après-midi, MM.Etienne Koloozar, trente-deux ans, monteur en fer, d'origine hongroise, et Pierre Guillemot, vingt-trois ans, ajusteur demeurant tous deux en hôtel, 21, boulevard du Parc. à Neuilly, sont venus déclarer au commissariat de Neuilly qu'après avoir lu les journaux ils avaient eu l'impression que l'auto qui avait causé l'accident devait être celle dans laqueHe ils se trouvaient la veille. Cette voi-

sin. Utienne Koloosar et Plerre Uuillemot ture avait été prise par un de leurs camarades, Rémy Gaucher, dessinaI teur à la fabrique de bennes bascui lantes de la société Triverse, 22, boulevard du Parc, à Neuilly.

Conduits chez M. Guillaume. commissaire divisionnaire de la police judiciaire, MM.'Koloozar et Guillemot lui conRrmèrent leur première déclaration. Ils ajoutèrent que, Gaucher les ayant fait monter dans la voiture, ils étaient partis s'amuser tous les trois à Paris. Au cours de leur randonnée se produisit l'accident. Tout en ignorant alors la gravité de celui-ci, ils voulurent faire stopper Gaucher qui s'y refusa et accéléra sa marche. Quelques instants plus tard, une discussion éclatait à ce sujet entre Koloozar et Gaucher ils échangèrent méme,des coups ce que voyant, Guillemot rentra se coucher.

M. Guillaume prévint M. Verdier, juge d'instruction chargé de suivre cette j affaire, et reçut de lui une commission rogatoire, ainsi qu'un mandat d'amener contre Gaucher. Puis il continua son enquête et téléphona notamment au directeur de la société Triverse, ,patron de Gaucher, M. Cambessédès, le priant de passer d'urgence à son cabinet. M. Cambessédès, ayant fait appeler Gaucher, l'engagea à l'accompagner quai des Orfèvres.

Les explications de Gaucher

Donc, tandis que 'MM. Koloozar et Guillemot demeuraient au Palais, librement, jusqu'à 19 h. 30, moment où, n'ayant rien à leur reprocher, le juge les autorisa à regagner leur domicile, M. Cambessédès, en compagnie de Gaucher,- arrivait chez M. Guillaume. Gaucher reconnut que le soir de l'accident il était pris de boisson; voulant se promener avec ses camarades, il était allé chercher dans un des ateliers de la société Triverse l'auto appartenant à l'ancien directeur, M. Auber, qui a l'habitude de la garer en cet endroit. Vers minuit, un de ses compagnons lui dit

Tu viens de renverser un cycliste. Il prétend ne pas s'en être aperçu et avoir répondu

Mais non, voyons, ce n'est pas possible.

Cependant, après s'être un peu plus loin disputé avec Koloozar et constatant qu'il n'était pas en état de conduire, il remisa l'auto et rentra chez lui. Rémy Gaucher, qui possède seulement depuis un mois son permis de conduire, et seulement une motocyclette, est né le 8 novembre 1906 à £Tours. Marié et père d'une fillette de vingt-huit mois, il habite 19, rue des Bochoux, à Suresnes.

Il a été inculpé d'homicide Involontaire et de délit de fuite. Mis à la disposition de M. Verdier, il a été .maintenu en état d'arrestation.

Dans la soirée, M. Guillaume s'est rendu 22, boulevard du Pcrc, à Neuilly, 1 afin de faire apposer les scellés sur la voiture qui causa la mort du malheureux agent.

UN JALOUX BLESSE SA MAITRESSE PUIS TENTE DE SE SUICIDER DANS UN TAXI

L'ETAT DU MEURTRIER EST TRES GRAVE Depuis plusieurs années, Mlle Madeleine Carrier, vingt-quatre' ans, née à Vichy, vivait maritalement avec M. Aimé Guillot, trente-deux ans, né à Niort.

Le couple habitait, depuis le 9 juin 1926, en hôtel, 10, cité Notiez elle faisait des ménages dans différentes maisons du quartier lai, cuisinier, était en chômage. depuis le 22 juillet dernier. Leur fils, Jean, âgé de cinq ans, logeait avec eux à l'hôtel.

Le faux ménage menait une existence régulière cité Nollez, le patron de


l'hôtel n'avait remarqué rien d'anormal dans leur attitude.

Il y avait bien quelques scènes, a-t-il déclaré, mais pas plus que dans tous les ménages.

Vendredi matin, après leur déjeuner, pris cité Noliez, le couple invita une locataire, Mme Marie-Louise Duport, à prendre un verre de vin. Puis Mlle Carrier s'en fut à son travail. Dans l'aprèsmidi, elle ne reparut pas. Le soir, elle ne regagna pas l'hôtel. Hier matin, à 6 heures, Guillot dit au patron Désormais, 'ma femme cessera d'habiter ici. Vous pouvez la rayer du livre. Quelques instants après, rencontrant Mme Duport, il s'arrêta, prit son portefeuille et lui remit ce qu'il avait comme argent.

Mais vous allez en avoir besoin, lui dit Mme Duport.

Certainement pas, répondit Guillot. Vous n'allez pas vous suicider au moins ?

Il répondit évasivement et s'éloigna. Il alla chez un ami à qui il demanda son revolver. Sur son refus, il se rendit à la foire aux puces où il acheta un pistolet automatique de calibre 7 mm. 65. Il savait que, au début de la matinée. sa maitresse était au service de Mme Noir, concierge, 5, rue Puget. Mme Noir, souffrante depuis quelques mois. se faisait aider par Mlle Carrier qui, tous les matins, était chargée du nettoyage du couloir d'entrée et de l'escalier. En outre, elle s'occupait de l'appartement d'une des locataires de la maison.

Le drame

Mlle Carrier était arrivée, hier matin, rue Puget avant 9 heures. Tandis qu'elle travaillait dans le couloir de l'entrée, Mme Noir battait les tapis dans la courette intérieure.

Soudain, vers 11 heures, Madeleine Carrier vit surgir Guillot

Qu'est-ce que tu viens faire ici ? dit-elle.

Tu vas rentrer à la maison criat-il, et il tira de sa poche, d'un geste menaçant, le pistolet automatique qu'il il avait acheté auparavant.

Tu es fou riposta la jeune femme.

Et, en se protégeant instinctivement le visage de son bras relevé, elle recula dans le petit couloir qui longe la loge, passe devant la cuisine et aboutit à la cour.

N'ale pas peur, dit Guillot au milieu du petit couloir, il est chargé à blanc. Et, en même temps, il déchargeait par trois fois son arme sur la malheureuse qui atteinte aux bras et au cou, avait la force de pénétrer dans la cuisine, où elle s'effondrait.

Il l'y suivit. Cependant, Mme Noir, attirée par les détonations, accourait. Qu'avez -vous fait ? dit- elle à Guillot en voyant Mlle Carrier qui, étendue sur le sol, gémissait faiblement.

n ne répondit pas et s'enfuit tandis que sa victime était transportée d'urgence, par le taxi du chauffeur Aberjoux, à l'hôpital Lariboisière, où son état allait être jugé grave.

Guillot, pendant ce temps, bêlait un taxi conduit àar le chauffeur Stéphane Rakitsky, 160, rue Saiot-Charles, à l'angle de la rue Lepic et de la rue de Maistre, et lui demanda de le conduire rue Damrémont.

La voiture pénétrait dans la rue Damrémont quand un coup de feu retentit. Le chauffeur stoppa. Son client gisait effondré, sur la banquette, la figure ensanglantée. Il venait de se tirer à la temple droite un coup du même pistolet avec lequel !il avait blessé sa maîtresse. Le pistolet, qu'il avait jeté par la portière, fut ramassé par M. Raymond Rebenta. Guillot fut conduit à Bretonneau, puis à Bichat, où son état a été jugé tres grave. Il est probable qu'on lui sauvera la vie, mais qu'il perdra la vue.

M. Pegon, secrétaire du commissariat des Grandes-Carrières. a pu interroger Mlle Carrier, qui a déclaré que Guillot était jaloux et qu'il l'avait maintes fois menacée. Il parait tout à fait vraisemblable qu'il avait prémédité son geste. Le petit Jean est gardé par Mme Duport, qui prend soin de lui.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Collision de motocyclettes dans la Côte d'Or quatre blessés

Dijon, 17 septembre (dép. Petit Paris.) M. Louis Bill, entrepreneur de travaux publics à Perrigny-sur-Armançon (Yonne), se rendait à motocyclette à Montbard, emmenant sur le siège ar- rière de sa machine M. Maurice Verrière, cultivateur à Aney-le-Franc. A la sortie de Perrigny, dans un tournant, il entra en collision avec la motocyclette de M. Paul Gilbert, coureur motocycliste, 31, rue des TourneUes à Paris, qui regagnait son domicile en compagnie de sa femme. Sous le choc, les quatre voyageurs furent blessés. M. Bill porte des fractures à la jambe droite et au maxillaire gauche supérieur, son com- pagnon a un bras fracturé. M. Gilbert, le plus sérieusement atteint, souffre de douleurs internes. Sa femme a reçu quelques contusions. Un tué, deux blessés, près de Limours Versailles, 17 septembre (dép. P. P.) Au hameau de la Rondière, près de Limours, une automobile conduite par M. Edmond Landau, trente-quatre ans, demeurant à la Fontaine-Cosson, et dans laquelle se trouvaient ses deux enfants, Solange, trois ans, et Bernard, neuf ans, est entrée en collision avec une autre voiture. M. Landau a été tué sur le coup les deux enfants, grièvement blessés, ont été transportés à l'hôpital d'Arpajon. ] Trois blessés à Versailles

Près de la porte Saint-Antoine, à Versailles, une automobile 'conduite par M. Fernand Michelet, demeurant 4, rue Villebois-Mareuil, à Vincennes, s'est jetée contre un arbre par suite d'une fausse manœuvre. Le conduc- teur, très grièvement blessé, a été transporté à l'hôpital. j AU « JOURNAL OFFICIEL » Le Journal officiel publiera ce matin c un décret du ministre des Colonies ( appelant aux hautes fonctions d'admi- 1 nistrateur des lles Saint-Pierre et Miquelon, M. Barrillot, actuellement chef s du bureau du cabinet du ministre des Colonies. s

17. Feuilleton du Petit Parisien. 18-9-32 II La Demoiselle de Maison-Morte I grand roman inédit I

par

ANDRÉ CASTAING

PREMIERE PARTIE

LE BRACELET D'ABRAXAS

VII (suite)

Encore Maison-Morte

Et quelle apparence, d'autre part, qu'un aussi maladroit allié pût lui être jamais de quelque utilité? Non pas, évidemment, que cet enthousiasme juvénile, un brin candide, ce don-quichottisme irréfléchi fussent absolument sans charmes! Cela sentait son romantique, son gobeurde-lune d'une lieue! Seulement, voilà, ce romantique-là s'avérait encombrant et ses impulsions ultérieures, si elles étaient à la mesure de ses fantaisies passées, risquaient de devenir compromettantes, dangereuses même. Quel démon, en particulier, lui avait soufflé d'éloigner à tout prix Morosov ? Certes, il avait montré en là circonstance un cran exceptionnel certes, encore, c'était là un coup hardi qui pouvait réussir avec un homme de volonté faible et de petite envergure. Mais avec Morosov Qui sait à quelles Copyright by André Castaing Traduction et reproduction interdites en tous pays.

COMMENT LA CONVERSION ET[ VOTÉE A LA CHAMBRE EN SÉANCE DE NUIT

C'est seulement à 4 h. 55 hier matin qu'est intervenu à la Chambre le vote par 525 voix contre 46 du projet relatif au remboursement ou à la conversion de 85 milliards de rentes des types que nous avons énumérés. Après le discours de M. GermainMartin à l'ouverture de la séance de nuit et les interventions de MM. Vincent-Auriol et Baréty, M. Edouard Herriot était monté à la tribune et avait exposé les raisons qui nécessitaient la conversion. Le président du Conseil, très acclamé, avait adressé un pathétique appel à la Chambre en insistant sur l'intérêt que présentait pour le pays l'opération projetée. Il avait invoquê l'exemple de l'Angleterre t et, applaudi sur tous les bancs, avait terminé ainsi

Noua voua convions ce soir à donner, non ou gouvernement, mais à l'idée, de la conversion votre adhésinon. Ce sera douner à ce grands, à ce cher pays, le plus grand, le meilleur des exemples. Eh oui I c'est toujours aux plus dévoués que d'on s'adresse, évidemment, mais c'est pour la pmix, la tranquillité, l'ordre que vous adlex donner votre adhésion au projet, et le pays répottdra d'autant plus chaleureusement que vous aurex donné une plus lmrge adhésion.

M. Pterre-Etienne Flandin, en termes élevés, avait donné l'adhésion de ses amis au projet. II avait indiqué qu'il était utile que le pays sût que la minorité était derrière le gouvernement. Toutefois, et tout en rendant hommage aux thèses développées par M. Hetriot. l'ancien ministre des Finances avait demandé que tout un ensemble de mesures, promises du reste par le gouvernement, vint compléter l'assainissement financier.

Puis la Chambre avait passé à l'examen des articles. A l'article 4, par 357 voix contre 133, elle avait écarté un amendement de M. Louis Marin concernant les droits des hôpitaux et des incapables et, par 441 voix contre 91, un amendement du même auteur relatif à la réforme administrative. Après des interventions de MM. Pernot, Brochard, Louis Marin, Proust et Blaisot, un amendement de M. Dommange, tendant à porter de six à quinze jours le délai d'option des porteurs de rentes, avait été repoussé par 405 voix contre 176.

Enfin, un débat politique s'était institué à l'article 16, MM. Dommange et Monnet ayant, par amendement, réclamé la réduction du courtage des banques.

M. Germain-Martin d'abord, puis s M. Herriot avaient demandé qu'il fût fait confiance à cet égard au gouvernement. M. Léon Blum, ayant obtenu du président du Conseil l'assurance que la question de la rémunération des banques restait emtière, avait retiré l'amendement au nom du groupe socialiste. M. Dommange l'ayant maintenu, la première partie de l'amendement était repoussee à main levée. La deuxième partie, concernant la publication des noms des bénéficiaires des courtages, était, en revanche, adoptée, d'accord avec le gouvernement. Enfin, après diverses explications de vote et la promesse faite par M. Herriot à M. Franklin-Bouillon qu'un débat sur la politique extérieure s'engagerait avant 1 examen du budget, le vote sur l'ensemble était intervenu dans les conditions que nous avons indiquées. LE SCRUTIN

Voici les détails du scrutin sur l'ensemble du projet de loi concernant la conversion des rentes.

Nombre des votants, 57t majorité absolue, 286 pour l'adoption, 525 contre, 46, dont les noms suivent 10 communistes 3VDI. Capron, Clamamus, Dewez, Doriot, Midol, Jean (Renaud), Monjauvis. Péri, Ramette. Thorez

5 députéa centre répubticain MM. Bret, de Lyrot, de Nadaillac, de Tastes. Verlot; 7 indépendonts MM. Dommange, de Juigné, de la Ferronnays, Le Cour Grandmai3 indépendants d'action économique et paysanne MM. Amidieu du Clos. Niel, de Rame!

16 fédération républicaine MM. d'Andi. gné, d'Aramon, Boissin, Bousquet, Coutel, Guérin, Henriot. de la Groudière, Le Corbeiller, du Luart Marin, Parès. Parmentier, Rochereau, Taittinger, Vallette-Vlallard 1 gauche radicale M. Blanc

1 unité ouvrière M. Plard.

3 députés nan inscrits MM. Béron, Grimaud, Montillot.

30 députés n'ont pas pris part au vote MM. Auffray, Elaisot, Chasseigne, Dahlet. Delesalle. Evain (Seine). Fauchon. Faure (Loire), Faure (Nord). Ferry (Désiré). Garehery. Gélis (Seine), Groussau. Guillois, Join-Lambert, Laurent (Fernand), Le Pévedic, Lesesne, Macnuin, Mandel, Mazerand, Mourer. Perrin (Nièvre). Roulleaux-Dugage. de Saint-Just, Sellier, Sérot (Robert), Vincent (Nord), Ybarnégaray et M. Fernand Bouisson qui présidait la séance.

13 députés absents par congé MM. Archimbaud, Besnard. Bouly-Ferron, Goy (Jean), Lassai le. Michel (Augustin), Plichon, ReibeL Reynaud (Seine), Rieux. Rimbert, Roy, Tardieu.

Tous les autres députés ont wot6 pow. Ua aviso qui Tenait d'être lanci s'échoue dans la Garou.

Bordeaux, 17 sept (.dép. Petit Parisien) Le lancement de l'aviso Bigault-deGenouiBy, construit pour le compte de la marine nationale et faisant partie d'une série de six bâtiments similaires destinés aux campagnes lointaines, devait avoir lieu ce matin aux Forges et Chantiers de la Gironde. Une foule nombreuse se pressait au abords de la cale. Lorsqu'on eut coupé les amarres, le navire glissa sur le bec. Mais, après avoir parcouru une cinquantaine de mètres, il s'arrêta soudain et l'arrière de l'aviso resta enfoncé dans la Garonne dans une position particulièrement périlleuse.

Sept remorqueurs ont tenté sans succès de le remettre à flot. Les opérations de renflouement seront reprises la marée de ce soir.

extrémités le Russe se porterait a la première occasion où il rencontrerai a nouveau son adversaire M. Chanceraux serait évidemment battu d'ores et déjà, il devait craindre le pire. Qu'était, en effet, une vie humaine pour Morosov déchaîné ? Mieux valait, tout bien examiné, éloigner, et dans son propre intérêt, ce garçon. Quant à elle, elle avait déjà lutté seule contre le Russe. Elle recommencerait puisqu'il le fallait, et voilà tout.

Hélène, lorsqu'on lui avait remis le message de Sallavergne, se trouvait dans la cour des communs, occupée à observer le manège de la vieille dervante Emma, affairée en cette matinée de soleil et de vent à disposer une lessive immaculée sur des Ois de fer. La lettre parcourue, et tandis qu'elle agitait dans son esprit les réflexions qu'on vient de lire, elle remonta dans son appartement.

Sur un carton de vélin bordé de noir où figuraient dans un angle le visage aux yeux fermés et l'énigmatique devise des Fontfrède, elle jeta ces mots à la hâte

« Dites à votre ami que je fattendrai à la chapelle ce soir à 4 heures. Il est nécessaire que je lui parle. » Elle cacheta soigneusement le court billet et redescendit au jardin. Emma, demanda-t-elle, quel jour votre mari doit-il aller voir ses neveux à Fontiers ?

Est-ce qu'on sait avec lui fut la réponse. Demain, la semaine prochaine.. Le tout est qu'il se décide, voilà tout

En ce cas, Il peut aussi bien y aller aujourd'hui même. Il portera par la même occasion cette lettre a son adresse. C'est pressé.

Très bien. Si mademoiselle veut

La mort tragique du pilote Demeuldre SUITE DN LA PREMIÈRE PAGE

Il ne tarda pas cependant a regretter cette décision, car, arrivé dans la région de Croydon, il se vit entouré d'une telle épaisseur de brouillard qu'il lui fut impossible d'apercevoir l'aérodrome.

I1 dut donc se résoudre à tourner en cercle, se rapprochant autant que possible du sol pour s'orienter c'est précisément au cours de cette manœuvre que la catastrophe se produisit.

L'avion, ayant heurté un des grands arbres qui entourent Selsdon Park Hotel, se renversa et < piquant du nez », vint, à travers les branches, s'abattre sur le sol après avoir iL demi démoli une serre où travaillait un jardinier de l'hôtel. Sous la violence du choc, l'hélice et le fuselage se brisèrent, les ailes furent arrachées et restèrent suspendues dans les branches; plusieurs pièces de la machine furent projetées à une distance de cent iL deux cents mètres du lieu de l'accident et une des roues de l'avion franchit d'un bond une muraille de cinq mètres de hauteur, cependant que l'autre roue allait s'écraser contre la muraille. n était alors 8 heures du matin. Réveillés en sursaut, les pensionnaires de l'hôtel se levèrent en hâte et, avec le personnel de l'établissement, se portèrent au secouts des aviateurs. Le pilote, emprisonné sous les débris de la machine, ne donnait presque plus signe de vie pour le dégager, 11 fallut scier un des montants de l'appareil. Quant au mécanicien, qui avait été projeté à quelques mètres de l'avion, son état paraissait moins désespéré.

Mandés en hâte, des médecins accoururent, une ambulance arriva at les deux aviateurs furent aussitôt transportés à l'hôpital de Purley. Seul, cependant, le mécanicien, qui souffrait de contusions et de choc, put y recevoir des soins, l'infortuné pilote ayant expiré en cours de route.

Des témoins font le récit de l'accident Décrivant l'accident, M. Belcher, qui faillit être tué dans la serre de l'hôtel, a déclaré

J'étais en train de faire des nettoyages lorsque, soudain, j'entendis le bruit d'un moteur. Je levai la tête mais à peine avals-je fait ce mouvement qu'un avion s'abattit à deux pas de moi. Instinctivement, je m'étais mis sur les genoux et je rampai jusqu'au mur pour y chercher un abri. La stupeur et l'effroi m'empêchaient de bouger. Ce n'est que lorsque je vis les gens de l'hôtel sortir que je compris ce qui s'était passé; j'essayai alors de me rendre utile, mais je restais si élnu que quelqu'un dut m'emmener. De son côté, un autre garçon de l'hôtel, M. Seaborne, a fait le récit suivant

A 8 heures exactement, je me tenais dans la salle à manger de l'hôtel, servant les quelques pensionnaires qui étaient descendus pour déjeuner. Entendant le bruit d'un avion qui paraissait survoler l'hôtel, j'aileis à la fenêtre. Malgré le brouillard, je pus l'apercevoir et je fus surpris de la basse altitude à laquelle il volait. Brusquement, j'entendis le grondement d'un moteur puis, presque tout aussitôt, un bruit assourdissant comme si l'hôtel s'était effondré. Le premier moment d'effroi passé, les pensionnaires de l'hôtel et moi-même comprimes qu'un malheur était arrivé. Nous nous précipitâmes dehors.

A une vingtaine de mètres de l'hôtel gisait l'appareil. Il était complète1 ment écrasé, n'ayant plus ni ailes nt hélice. Le pilote disparaissait sous les débris, la tête ensanglantée et ne donnant presque plus signe de vie. Il fallut couper quelques pièces de l'appareil pour le dégager. A aucun moment il ne prononça une seule parole. Son compagnon, qui gisait à quelques pas de la machine, paraissait «toias atteint bien que ses souffrances fussent horribles. Comme nous le soulevions pour le transporter, il murmura en français Allez doucement. »

[Gustave Demeuldre était le frère du sous-lieutenant Demeuldre, tué au cours d'un combat aérien, après avoir abattu treize avions ennemis. Né le.16 octobre 1896, à Cambrai, il était pilote de transport public depuis le 14 septembre 1927, après s'être fait remarquer comme mécanicien. Marié et père d'un garçon de sept ans, Demeuldre habitait au BlancMesnil.]

Soumission rituelle au Maroc d'une tribu berbère

Rabat, 11 septembre (dép. Havas.) Une délégation d'une tribu berbère soumise du Draa, dont les terres se trouvent à la limite de la zone dissidente, et qui souffre des attaques des insoumis, est venue ce matin à Rabat pour faire de nouveau sa soumission, et assurer les autorités de sa loyauté. La délégation avait amené avec elle deux taureaux L'un d'eux a été égorgé en signe de soumission devant la direction des affaires chérifiennes, et l'autre devant le palais du sultan. Deux bêtes qui, suivant la coutume, avaient eu les jarrets sectionnés, sont demeurées sur les lieux du sacrifice jusqu'à Parrivée des autorités, qui les ont fait aussitôt abattre.

La délégation a reçu l'assurance que le nécessaire sera fait pour assurer la sécurité de la tribu.

mettre sa lettre avec les « épingles », Pascal la prendra sitôt qu'il aura cassé la croûte.

Hélène déposa, comme on le lui demandait, son billet dans le corbillon débordant de pinces de bois. Mais le vent, qui faisait claquer les cent drapeaux de la lessive, menaçait d'emporter le frêle papier. La demoiselle chercha autour d'elle un objet lourd. susceptible de faire un presse-papier de fortune.

Si mademoiselle pense que ceci fera l'affaire ?

Hélène tressaillit et releva la tête. Palacio était devant elle. Incliné dans une posture respectueuse, un sourire servile aux lèvres, il présentait un cail- lou au bout de sa patte brune. Avant qu'elle ait pu répondre, le régisseur s'était baissé et avait assujetti soigneusement l'enveloppe.

Là, fit-il, elle ne risquera pas de s'envoler maintenant

Je vous remercie, dit Hélène sèchement.

Et, sans plus s'occuper de lui, elle rentra daaa la maison.

Dès qu'il eut pris connaissance du billet d'Hélène de Fontfrède. que Sallavergne lui avait communiqué sans aucun commentaire. Gilbert ne put se défendre d'un mouvement d'orgueil. La demoiselle de Maison-Morte l'appelait C'est donc qu'après mûre réflexion, elle entendait avoir recours à ses services, Qu'elle eût découvert aussi aisément son domicile d'occasion lui parut tout naturel, et aucun soupçon durable ne l'effleura de ce côté. Plein d'allégresse, contenant à grand'peine son imagination, partie déjà à battre la campagne, il bourrait de claques amicales les épaules du bon Sallavergne.

Le jeune Pierre Humbert élevé à Sainte.Colombe-sur Seine n'est pas l'enfant

de la veuve Ducrozet

Dijon, 17 sept. (dép. Petit Parisien) Le Petit Parisien a relaté que la gendarmerie de Bellevllle-sur-Saône avait reçu une lettre de Mme Roy, de j Sainte-Colombe-sur-Seine d'après la- quelle cette dernière aurait élevé le jeune Pierre Humbert, premier enfant naturel de la veuve Ducrozet. Mme Roy, que nous avons entendue, noue a fait des déclarations d'où il résuite qu'elle a été victime d'une méprise et que l'enfant du nom de Pierre Humbert qu'elle a élevé n'est pas celui que l'on recherche.

C'est à la suite des informations parues dans le Petit Parisien, nous a-t-elle dit, que j'ai cru utile d'écrire à la gendarmerie de Belleville-Bur-Saône. Votre journal a annoncé, en effet, que la veuve Ducrozet avait mis au monde, le 9 janvier un premier enfant naturel qui a reçu le prénom de Pierre. Cette circonstance m'a frappée d'autant plus vivement que j'ai élevé moimême un enfant nommé Pierre Humbert, né, comme le précédent, le 9 janvier 1914. Mais, en définitive, il me semble que j'ai été victime d'une méprise. Je n'avais pas songé que Villefranche sur Saône, ville mentionnée dans le compte rendu de l'enquête, était située dans te Rhône et non dans l'Aube.

Répondant à nos autres questions, Mme Roy a précisé

Le petit Pierre Humbert m'a été confié le 29 janvier 1914 par l'Assistance publique de l'Aube, à la suite d'une demande que j'avals adressée à cette administration. J'habitais alors Montreuil. petit village de l'Aube. Je suis allée le chercher exprès à Troyes. Mon départ pour Sainte-Colombe m'a obligée de me séparer de l'enfant alors qu'il avait cinq ans. Je n'ai cessé de correspondre avec lui. Actuellement, il est placé comme domestique agricole à Debesse (Aube). •

Un sexagénaire échappe à grand'peine à sa femme et à sa belle-mère qui voulaient l'ébouillanter

Millau, 17 sept. (dép. Petit Parisien) M. Tourrel, soixante ans, propriétaire à Villefranche-de-Panat, vivait depuis quelque temps en désaccord avec sa femme, née Fages, quarantedeux ans, et sa belle-mère, soixantedix ans. A la suite d'une nouvelle discussion qui se termina par dee menacas, M. Tourrel était allé se coucher. Vers 22 heures, profitant de son sont- j meil, les deux femmea essayèrent d'in- troduire dans sa bouche de l'eau bouil- lante. N'ayant pas réussi, elles en arrogèrent son lit.

Grièvement brûlé, M. Tourrel s'enfuit en chemise se faire panser par un médecin. Après quoi il rentra chez lui pour chercher ses habits. Il venait à peine de franchir le seuil de la porte que les mégères se jetèrent sur lui, le saisirent par les cheveux et le frappèrent à coups de bâton tout en cherchant à lui plonger la tête dans un seau d'eau bouillante.

Les crie poussés par la victime attirèrent des voisins qui parvinrent à le dégager. L'infortune dut être transporté d'urgence à l'hôpital de Rodez, où son état a* été jugé très grave. Un Français est adjoint

au comité de liquidation de la société Kreuger and Toll A la réunion des représentants et créanciers de la société Kreuger and Toll, qui s'est tenue à Stockholm le 10 septembre dernier, il a été décidé d'adjoindre au comité de liquidation, qui ne comprend que des Suédois, un membre étranger a qui incombera la défense des créanciers étrangers. La personne choisie est un Français: M. Jean Monnet, ancien secrétaire général adjoint de la Société des Nations et vice-président de la Transamertca Corporation.

Les autres personnes du comité sont: M. Lyberg, ancien ministre des Finances, actuellement directeur du monopole des vins et spiritueux;

M. Browaldh, administrateur délégué de la Svenskahandelsbank;

M. Fehr, avocat, l'un des gouverneurs de la Riksbank, qui sont nommés directement par le gouvernement, et M. Lindeberg, ancien membre de la cour d'appel de Stockholm, qui a été désigné par la réunion des représentants et créanciers.

IMPORTANT CAMBRIOLAGE DANS UNE VILLA A PAU Pau, 17 septembre (dép. Petit Parisien.) Pendant que les propriétaires villégiaturaient sur la Côte basque, la villa du baron de Longueil, à Pau, a été cambriolée par un inconnu qui s'est introduit au premier étage, sans effraction, en utilisant une cle qui avait été perdue au début du mois par le baron. Le voleur s'est emparé d'un collier d'une valeur de 150.000 francs, de deux broches de 30.000 francs et de 9.000 francs en numéraire. Le vol a été sans doute commis dans la nuit du 13 au 14 courant.

En se retirant, le malfaiteur a tenté de mettre le feu au premier étage de la maison, mais n'a pu y parvenir. Le Brésil maintient la suspension du paiement de ses coupons Londres, 17 septembre (dép. Havas.) En raison de la situation économique, le gouvernement fédéral brésilien vient de décider de maintenir la suspension du paiement de ses coupons et de poursuivre pendant une seconde année, c'est-à-dire du 10' octobre 1932 au 30 octobre 1933 inclusivement le plan de consolidation de sa dette.

Regarde-moi ça, pérorait-il en évoluant devant Salla avec des gestes maniérés de mannequin, regarde ce complet que cachait à tous les yeux, jusqu'ici, mon trench-coat maculé, ce trench-coat-chrysalide que je rejette avec dégoût. Est-il encore assez chic ? Ai-je assez l'air d'un gandin ? Qu'est-ce que tu dis ?. Le pli de mon pantalon est effacé ? Les coudes de la veste luisent avec excès ? Fichaises Est-ce que ces détails se remarquent quand on a ma tournure et qu'il y a dehors cette lumière féerique qui embellit et transforme' toutes choses ?

Il alla se planter devant l'armoire à glace, ornement principal de la chambre de Sallavergne.

Je me fais l'effet, proclama-t-il, du Prince Charmant vêtu d'or et de soie par la magie complice du printemps et qui s'apprête à réveiller la Belleau-Bois-Dormant Allons rigole donc, Salla La vie est belle

Salla, vaguement alarmé maintenant quant aux conséquences de son initiattve. prit, autant qu'il lui fut possible, un air hilare.

Et, comme de juste, fit-il. sournois, je. ne t'accompagne pas ? Un rendez-vous avec une dame protesta Gilbert scandalisé, tu n'y penses pas Et que je ne te vole pas surgir au beau milieu de la conversa.tion comme l'autre Soir chez Roussignac où, d'ailleurs, tu es arrivé, j'en conviens. comme marée en carême. Il gratifia le garde d'une dernière bourrade affectueuse.

Deux heures et demie, s'exclamat-il. Je me sauve

En trois sauts, il fut dehors. Salla n'eut que le temps de le voir qu'il s'éloignait à grandes enjambées sur la route de Laprade.

M. VON HOESCH AU QUAI D'ORSAY M. Herriot a reçu hier matin, au Quai d'Orsay, M. von Hoesch, ambassadeur d'Allemagne, qui est venu vraisemblablement l'informer de son prochain départ on sait qu'U vient d'etre nommé ambassadeur à Londres et qui a sans doute profité de cette conversation pour s'élever au nom de son gouvernement contre l'interprétation pourtant conforme à la vérité donnée en France à la mise en chantier du troisième croiseur-cuirassé du type Deutschland. Le fait qu'il s'agit li, en effet, d'une « construction de remplacement » autorisée par les alliés n'empêche pas qu'elle soit en contradiction avec l'esprit et la lettre de la trêve des armements à laquelle l'Allemagne a souscrit et qu'elle fournisse une preuve de plus des intentions de réarmement du Reich dans le domaine naval comme en matière d'armements terrestres.

LES PROJETS DE M. VON HOESCH M. von Hoesch quittera Paris ce soir, pour se rendre dans une ville d'eaux d'Allemagne, où il fera une cure de trois semaines.

Avant de se rendre à Londres, il s'arrêtera quelques jours à Paris, pour faire ICI visites officielles d'adieux. Son successeur à Paris, M. Roland Kcester, rejoindrait son poste vers les premiers jours de novembre.

L'ITALIE CELEBRE

LA SEMAINE DE PETRARQUE Rome. 17 septembre (dép. Havas.) La troisième semaine de Pétrarque n'ouvrira demain matin. Elle commencera par la consécration de la maison du poète à Arezzo,

Dans la soirée aura lieu la troisième joute du Sarrazln, à laquelle participeront tous les quartiers de la ville. Cette manifestation sera précédée d'un cortège d'une centaine de personnes en costumes d'autrefois.

Vendredi prochain, le professeur Maurice Mignon, de l'université d'Aixen-Provence, fera une conférence sur Pétrarque et la Provence.

ET COMMEMORENT

LE SOUVENIR DE DANTE

Rome, 17 septembre (dép. Havas.) Le vcea du podestat de Ravenne, qui en 1918, écrivit à M. Mussolini en de- mandant que la tombe du Dante fût embellie, sera exausé. M. Mussolini a décidé cet embellissement qui sera fait aux frais de l'Etat. Une commémoration du poète a eu lieu il y a quelques années dans la ville. Mais, cette fois, le podeetat a voulu que cet éloge soit plus grandiose. Cinq trains populaires venant de Rome, Florence, Bologne, Milan et Turin amèneront à Ravenne une foule de pèlerins.

Le programme comprend une visite à la tombe du Dante, un service religieux dans l'église de Saint-François où eurent lieu les funérailles du poète et une visite des principaux monuments qui se rattachent à la mémoire du poète.

LES FEMMES VONT VOTER EN REPUBLIQUE^ ARGENTINE Buenos-Aires, 17 sept. (dép. Havas.) La Chambre a approuvé hier la loi autorisant le vote des femmes. NÔS~ÉCHÔS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'association des anciens combattants du manège de l'Ecole de guerre.

Expositions du château de Vincennes, pavillon de Marsan Internationale de fonderie, Parc des Expositions. Salon international de la T. S. F., Grand Palais (coupole d'Antin). Concours Lépine, Parc -des Expositions, porte de Versailles (14 h. 30, concert par la musique des gardien» de la paix ) du BienEtre. 84, rue de Grenelle. En plein air Le Salon en plein atr, boulevard SaintGermain (Saint-Germain-des-Prés) le marché des Arts, boulevard de Rochechouart (face Médrano); les Artistes professionnels français, boulevard SaintMichel (de la rue Racine à la rue Monsieur-le-Prince) groupe des Dix, avenue de la Motte-Picquet lea Artistes de Montmartre, boulevard de Sébastopol (des Grands Boulevards aux Arts et Métiers). Congrès mondial de fonderie de Parts Excursion en autocar à Versailles et Rambouillet, départ 11 heures réception à Rambouillet par le Président de la République. Fédération nationale de la mutualité française, séance de clôture, 10 heures, maison de la Mutualité. 24, rue Saint-Victor.

Fêtes, bals et concerts Association amicale des anciens élèves de l'école Lavoisier, 15 heures. Ermitage de Longchamp; le Morvan à Paris, 14 h. 30, 206 quai Valmy.

concerts publies 16 heures. square de la Réunion, place du Commerce, Champ de Mars, Tuileries, Luxembourg.

Courses à Longnhamp à 14 heures (Prix Royal Oak).

Le Président de la République a reçu en audience le ras Eneron, cousin de l'empereur d'Ethiopie; l'ambassadeur de France en Belgique et le ministre du Mexique à Paris.

Le mariage de notre collaborateur et ami Jean de Crozefon et de Mite Agnès de Rigny a été béni hier en Anjou à la chapelle N.-D. de Béthuard. Toute l'aristocratie angevine se pressait autour des mariés dans ce lieu de pèlerinage vieux de quinze siècles et entretenu avec soin.

Les témoins des jeunes époux étaient M. Julien Coudy, codirecteur du Petit Parisien, et le comte de Rigny, administrateur délégué du Dalloz.

EVITEZ LES EPIDEMIES

Buvez de l'eau vivante et pure. Filtre pasteurisateur Mallié, 155, faubourg Poissonnière. Paris, et maisons d'articles de ménage.

NECROLOGIE.

On annonce la mort de Mme Amédée Billecard, veuve du conseiller à la cour, mère de MM. Robert Billecard. préfet de la Drôme, et Maurice Billecard, conseiller à la cour d'Alger. Les obsèques seront célébrées à Lure.

Ça y est, soupira le brave garçon, il est dingo. ou amoureux. Après tout, c'est la même chose. Reste à savoir s'il faut en pleurer ou s'en réjouir Salla. fumant et rêvant, était encore tout à sa perplexité que Gilbert, laissant à sa droite la halte du Roulage, s'était engagé déjà dans le sentier qui reliait la route à l'entrée est du domaine de Maison-Morte. Un large portail précédé d'une clairière demi-circulaire et dont la grille était ouverte à deux battants donnait accès directement dans cette forêt privée qu'on nommait le parc, à l'autre extrémité de laquelle s'élevait (complètement invisible de là) la maison d'habitation. A une portée de fusil, on découvrait la chapelle aux abords de laquelle Gilbert avait, quelques jours auparavant, surpris, comme un voleur, celle qui, aujourd'hui, daignait l'appeler auprès d'elle.

Cette fois, cependant, un soleil radieux Illuminait les sous-bois, abolissant magiquement le souvenir du décor morose, sinistre presque, qui avait fait tant d'impression, lors de sa première visite, sur l'esprit du jeune homme.

Gilbert y vit comme une promesse le chance, un présage de joie proche. De falt, au même instant, il aperçut la demoiselle de Maison-Morte qui l'attendait, assise sur le banc rustique. Elle était seule (ayant laissé, cette fois, Tarass au logis), vêtue de noir comme Gilbert l'avait vue déjà; mais son châle avait glissé de ses épaules sur le banc et elle avait attaché à sa robe une frêle ramille verte.

Gilbert, mécontent de s'être laissé devancer et obéissant, d'ailleurs, à une Impulsion dont il ne fut pas maître, se précipita vera la liseuse avec un em-

ACCIDENTS D'AVIATION Un amerrissage forcé de lion Gronau au Japon

Tokio, 17 septembre (dépêche Havas). Le capitaine aviateur allemand von Gronau, qui effectue actuellement le tour du monde en avion, a fait un amerrissage forcé près de Hiratsuka, par suite d'une panne de moteur.

L'aviateur est indemne. L'appareil n'a pas été endommagé.

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Les expériences scientifiques au Salon de la T. S. F.

Ce n'est pas un des moindres attraits du Salon de la T. S. F. que les expériences scientifiques présentées chaque jour au premier étage du Grand Palais. Leur côté mystérieux et pour ainsi dire magique passionne le public Ce sont d'ailleurs des expériences amusantes qui initient les plus profanes aux possibilités de la science. Voulez-voue faire fonctionner le jass automatique ? Il vous suffit de tourner la page d'un livre votre geste agissant sur une cellule photoélectrique déclanche sussitôt le geste du joueur.

Au Supplice de Tantale, vous apercevez une corbeille de fruits, vous voulez la saisir, mais l'ombre de votre main passe sur une cellule photo-électrique. et les fruits instantanément disparaissent.

Tout particulièrement, une visite s'impose aux expériences du Laboratoire National expériences d'émission et de propagation des ondes de 15 cm. eaviron. Ces ondes, qui se propagent dans les mêmes conditions que la lumière, se dirigent, se réfléchissent, se réfractent comme la lumière. Cette docilité leur réserve de précieuses applications fanaux de brume, circuits de sécurité, etc.

Enfin, la télévision (système Barthélemy) rencontre une faveur croissante. Afin de permettre à un plus grand nombre de visiteurs d'y assister, la séance de dimanche prochain, dernier jour du Salon, durera de 16 & 18 h. (et une séance aura lieu dimanche matin de 11 à 12 h.). Il faut d'ailleurs venir en avance car on fait queue. et d'autre part, les autres expériences doivent être interrompues pendant la télévision.

Toutes ces manifestations scientifiques constituent un brillant succès du Salon. OCTAVE AUBRY

Le ROI de ROME Ge plus grand muccë* <f'Af«ro(re depuis dix ans A. FAYARD, «dit.

Une simple phrase de rappel sur le quotidien lumineuxdu carrefour Richelieu-Drouot grave votre publicité dans l'esprit du lecteur .ElectricPublicité, 118, Champs-Elysées. Conditions spéciales aux an- nonceurs du Petit Parisien

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pressement si visible, un air de voler à son secours qui la firent se dresser tout à coup, froide et intentionnelle- ment distante.

Je me suis attardé, mademoiselle, balbutia le jeune homme, interdit croyez bien que je suis navré. Oh fit-elle, cela n'a aucune importance. J'ai tout mon temps. Au surplus, la conversation que nous aurons ensemble sera courte.

D'un geste, elle lui désigna une place près d'elle, sur le banc.

$avez-voua pourquoi je vous ai fait venir ici, monsieur ?

Nullement, répondit Gilbert, ae, cordant son attitude à celle de son interlocutrice. J'avais pensé tout d'abord, j'avais espéré.. Mais je vois que je me suis trompé, et combien lourdement

C'est, reprit-elle, sans paraître remarquer ce que les paroles du jeune homme avaient d'ambigu, que je voudrais vous prier, vous demander de quitter ce pays, en tant du moins que vous y êtes pour vous occuper de Maison-Morte et de ses habitants. Partez, monsieur. Le plus tôt, croyezmoi, sera le mieux.

« Décidément, pensa Gilbert, je gêne tout le monde dans cette aventure et les deux parties s'accordent merveilleusement pour me donner le même conseil. ]18 Surmontant sa déception, il prononça

Partir, soit, encore que je puisse avoir des raisons spéciales de demeu- rer dans le pays. Mais il me paraît que vous motivez votre. décision sur ce que je persisterais à m'intéresser de trop près à Maison-Morte ou à la demoiselle qui y vit or je ne sache pas que depuis notre dernier entretien je vous aie donné le moindre motif.

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Françata, 2 h.. Sapho 8 h. 45. le& Marionnettes.

Odéon, 2 h. 45, les Bleus de l'amour 9 h., la Tour de Nesle.

Gaité-Lyrique, 230, 830, la Tulipe notre. Trianon-Lyriqae, Passionnément. Châtelet. 2 h. 30, 8 h. 30, Nina-Rosa (Baugé). Théâtre de Puis, 2 h. 30. 8 h. 30. Fanny. Gymnase, 2 h. 45, 9 h., la Route des Indes. Surali-Bernli, 230, 9 h.. Dames chap. verts. Renaiss., 3 h.. 8 45. la Dame de ch. Maxim. Ambigu, 2 h. 45. 8 h. 45, Topaze.

Palais-Boyal, 3 h., 9 h.. Maison d'en face. Antoine, 2 45, 9 h., Bourrachon (Stgnoret). Bouffes-Parisiens, 2 h. 45. 8 h. 45, Azor. Scala, 8 45. Mon amant (15O) opér. Saint-Gearges, 3 h., 9 h., Mademoiselle. Noaveantéa, 2 h. 45, 8 h. 45, Signor Bracoli. Gd-Guignol, 3, 8 45, Sexualité CM. Mayane), Michel. 3 h. et 9 h., Ludo.

Mathurins. 2 45, 9, Prenez garde à la peint. Stud. Paris., 3, 9. Hlst. d'am., Dem. en unit. Moulin de la Chanson, m., s Rev. marseil. Comoedia, 2 45, 9 h., Jolie fille à tout .faire. Cluny, 3., 9h. les Vignes du Seigneur. Déjaxet, 8 45, Madame l'ordonnance. Moncey, 2 30. 8 30, Contrôleur des W.-Lits. Gobelins, 2 h. 30. 8 h. 30, Phi-Fîii. MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 2 30, 8 30, Nuits de foltea. Casino de Peris, 2 30, 8 30, Sex Appeal 32. Empire, m., 5., 'Volutes. Don Azpdazu. Concert Mayol, 2 45. 8 45, Esclaves d'amour Dix-Heures. Glissons (revue), chansonn. Denx-Anf», m., s., Marianne est servie. FavUlon-H.-H., 11, b. Poissonnière, perman. Bobino-M.-H., Hal Sherman, 15 attractions. Européen. m., s., Georglus, son th. chant. Zénith (pl. Gambetta). Flossie (opérette). Méiirano, 8 45, Lilliputiens, mat. j. s. d. 2 45 Coliséum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal-kermesse, m., s., nuit. Msric-City-Bai, t. 1. s. 9 h.; d.. m., 3 h. Luna-Park, t. 1. j., mat.. soir., attr., danc. Jardin d'Arclim., entr.. 3 fr.; enfants, fr. Pompéien, 16 r. Monceau, mat., soir., bal. CINEMAS

Madeleine, Tarzan (l'homme singe). Paramount, Passionnément.

Gaumont-Palace, Si tu veux.

Olympia, les Gaietés de l'escadron. Marivaux-Pathé, Jeunes Gens sous I'unlf. Ciné Champa-Elya., l'Homme que j'ai tué. Gaumont-Théâtre, la Petite Chocolatière. M«riçny, Jeunes Filles en uniforme. Colisee, les Vignes du Seigneur.

Sfoulin-Boage-Pathé, Hôtel des étudiants, Victor- H ugo- Pathé, l'Ent'ant du miracle. Impérial-Pathé, le Maudit.

Alhambra, Paris-Méditerranée.

Oinnia-Pathé, l'Enfant du miracle.

Palace, la Rue.

Capucines, la Petite Chocolatière.

Apollo-Cinéma, Frankensteln.

Miracles, l'Atlantide.

Maillot-Palace, le Sergent X.

Caméo, le Danube bleu.

Eoyal-Pathé, la Petite Chocolatière. Luna (pl. Nation), Pur Sang (Clrak Gable). Studio 28. Vivre (la Chanson de la vie). Agrlc., Scarface, 3. 9 h.. sam., dim.. 2 30, 5. Cigale, Congrès s'amuse (L. Harvey-Garat) Artistie (61, r. Douai), la Folle Nuit. Bonaparte, Scarface, 3, 9 h., a., d. 2 30, 5 h. Lutétia-Fathé. Miche.

Looxor-Pnthé, le. Roi du cirage.

St-Sabia. Pur Sang, Rappel de la terre. Saint- Marcel-Pa thé, le Roi du cirage. Carillon, Tumultes.

lijon-Pathé, le Roi du cirage.

Select-Pathé. la Perle.

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c'est la

En apparence, interrompit-elle vivement, mais tout se sait dans nos campagnes. Ainsi votre équipée chez Roussignac m'a été rapportée dès le lendemain.

Gilbert. eut un mouvement qu'elle interpréta comme un geste de contrariété.

Vous voyez bien dit-elle. Apprenez-donc ceci, monsieur Gilbert Chancereaux. Mais oui, je connais votre nom, et bien d'autres choses encore qui vous concernent.

Elle avait jeté cette phrase sans autre souci que de paraître informée. Gilbert y vit, l'espace d'un éclair, une allusion menaçante. Mais déjà elle continuait:

Apprenez que la demoiselle de Maison-Morte est d'une famille, d'une race, devrais-je dire. où l'on a l'esprit assez subtil, le cœur assez bien accroché pour n'avoir besoin de personne. de personne, entendez-vous ? quelles que soient les circonstances, et fussentelles les plus critiques. Je regrette de vous parler ainsi, mais il est possible que je ne sois pas absolument satisfaite, sachant ce. que je sais, de la manière. expéditive dont vous avez écarté momentanément Morosov. Je dis, momenttanément, car Morosov n'est pas homme à se décourager comme cela Toutefois, je vous dois des remerciements en faveur de vos bonnes intentions. Acceptezrles, et. allez-vous en c'est, croyez-le bien, le parti le plus sage. à tous les points de vue.

Elle demeura, ayant achevé sa tirade, le regard fixé devant elle, affectant une indifférence qu'elle était loin d'éprouver. Gilbert s'était levé (d auiure.)


SERVICES JPetit rartUM et «ta Titmmm I

Le Reich et la question des armements, SUITE OB LA PREMIERS PAGE

Nous ne surprendrons personne en déclarant que, son visiteur parti, le président du Conseil s'est formellement refusé non seulement à faire la moindre confidence, mais même à recevoir les nombreux journalistes qui patiemment avaient attendu la sortie de lord Tyrrell. On en est donc réduit aux conjectures tant sur la communication elle-même que sur l'échange de vues auquel elle a donné lieu. Il n'est pas interdit de penser toutefois que le c point central » de la thèse britannique, tel qu'il a été exposé hier, ici même, par notre correspondant de Londres, dont on connait la sûreté d'informations, ne s'est pas modifié au cours des dernières vingt-quatre heures et que c'est lui qui a fait les frais de la discussion. Ce point central, rappelons-le, est le suivant profondément soucieux de sauver la conférence de Genève, le gouvernement anglais, tout en étant résolu d déployer ses efforts pour faire échec à la politique de réarmement de l'Allemagne, voudrait obtenir que la question de l'égalité des statuts militaires fût réglée dans le cadre de la convention de Désarmement, D'où désir de procéder à de multiples conversations préalables que, seul, rendrait possible un ajournement du bureau de la conférence., dont la réunion est, on le sait, fixée pour le 31 courant.

Le point de vue français

Or, quel est, à ce sujet, le point de vue de la France ? Il est clairement exposé dans ce passage de la réponse française au mémorandum allemand, passage qui prend toute sa signification à la suite de la création du « conseil de surveillance «tfjargé de procéder à l'instruction militaire des jeunes classes allemandes et dans l'ordre de mise en chantier du troisième croiseur-cuirassé C.

« Si l'Allemagne persiste dans ses intentions (de réarmer) c'est donc une action générale qui devra être poursuivie. Sur quel terrain Non sur celui où opère la conférence. du désarmement. D'abord parce que la demande de l'Allemagne est directement contraire l'objet essentiel de cette conférence qui est de rechercher des réduc-

LA THÈSE DU FOREIGN OFFICE

Londres, 17 sept. (dép. Petit Paris.) Demain, à 15 h. 30, le Foreign Office publiera un document faisant connaître dans ses lignes essentielles le point de vue britannique dans la question posée par l'Allemagne dans l'égalité de statut militaire.

Jusqu'à ce matin, l'impression recueillie, aussi bien au Foreign Office qu'à Downing Street, c'est que le gouvernement anglais ne jugeait pas à propos de définir sa position avant la réunion de Genève. Il paraissait résolu à ne pas céder à l'insistance des milieux liberaux et travaillistes qui le pressaient d'exposer publiquement sa politique et l'avertissaient du risque qu'il courait d'affaiblir l'autorité morale de la Grande-Bretagne en persis- tant dans sa réserve. M. Macdonald et sir John Simon ont-ils cédé à ces injonctions venant surtout d'adversaires politiques à un moment où, dans les cercles libéraux, on s'efforce de disloquer le cabinet d'union nationale? Ce n'est pas impossible.

Faut-il rattacher la décision prise aujourd'hui à la façon dont le gouvernement de Berlin a répondu aux avis du représentant de la Grande-Bretagne ou au retour précipité à Londres, hier, de M. Grandi, nouvel ambassa- deur d'Italie ? L'hypothèse n'a rien d'invraisemblable.

Toujours est-il que le gouvernement anglais a résolu de mettre un terme au silence qu'il n'a cessé d'observer depuis la publication,de l'aide-mémoire allemand.

Sous quelle forme se présentera le document dont les termes seront révélés demain déclaration d'ùn caractère général ou communications aux principales puissances intéressées. Les avis sont à cet égard partagés et le secret gardé par le Foreign Office sur tous ces points ainsi que sur la substance du communiqué ouvre la porte aux conjectures les plus diverses. L'opinion régulièrement admise quant au point fondamental de la thèse britannique, c'est, ainsi que nous l'indiquions hier, qu'elle comporte la reconnaissance du principe de l'égalité des statuts militaires dans le cadre de la

Les élections au Reichstag auront lieu le 6 novembre BerUn, 17 sept. (dép. Petit Parisien.) Le cabinet d'Empire a fixé au dimanche 6 novembre la date des nouvelles élections générales au futur Reichstag. Le scrutin aura lieu selon les modalités en vigueur. Le gouvernement ne croit pas utile de décréter pour la période de la campagne électorale une trêve de Dieu qui calmerait les esprits, il croit que l'état des caisses des différents partis est tel que la campagne sera limitée aux tout derniers jours précédant le scrutin.

LA MISE EN CHANTIER

DU CROISEUR C »

Berlin, 17 septembre (dép. Havas.) La mise en chantier du croiseur allemand C, dont la construction doit commencer le octobre à Wilhelmshaven, n'est en liaison, déclare-t-on, dans les milieux autorisés, ni avec le fait que l'Allemagne ne participera pas à la prochaine réunion du bureau de la conférence du désarmement, ni avec la question de la réorganisation de la Reichswehr.

De même. la trêve des armements édictée pour cette année ne s'opposerait nullement à des constructions navales de ce genre qui, par rapport aux constructions nouvelles des autres puissances sont jugées insignifiantes. DISCOURS ENFLAMMÉ

A DANTZIG

DU CHEF DU CASQUE D'ACIER Berlin, 17 septembre (dép. Havas.) e Dantzig peut être sûre qu'en cas de danger, le peuple allemand entier serait debout derrière elle e, a déclaré hier le chef suprême du Casque d'acier, M. Frank Seldte, au cours d'une réunion organisée par la grande association nationaliste dans la ville libre de Dantzig.

Après avoir proclamé en termes enflammés le caractère allemand de Dantzig, M. Seldte continua

On peut nous dire ici vous dor- miez donc, en Allemagne, pendant que ce Dantzig était arraché du corps ailemand, pendant que le corridor était détaché dans la chair allemande, pen- dant que la pression polonaise deve- nait toujours plus Insupportable, mais nous, gens du Stahlhelm, nous n'avons ni dormi ni reposé, depuis novembre 1918

Trieste. Le professeur Georges Wortmann vient de mourir à l'âge de quatrevingts ans.

tions et non des augmentations d'armements. D'autre part, parce que siègent à cette conjérence les délégués de nations qui n'ont pas été parties au traité de paix. En outre, la négociation nécessaire ne pourrait certainement ni se poursuivre ni même s'engager sans la consultation des puissanees adhérentes à l'accord de confiance du 13 juillet 1932 auquel l'Allemagne a formellement souscrit. »

Puis, après avoir rappelé que la discussion est dominée par le traité de Versailles, qui ne peut être modifié unilatéralement, et par l'article 164 a, la note française conclut

« Ainsi la Société des nations est seule juge. La France ne saurait manquer aux engagemervts qu'elle a pris d son égard et c'est devant elle que nous nous réservons d'exposer, le cas échéant, les raisons qui nous empêchent d'adhérer au réarmement de l'Allemagne. »

On voit la différence des positions prises de part et d'autre et cela seul peut expliquer la longueur de l'entretien Herriot-Tyrrell d'hier soir. La teneur de la communication qui doit être faite aujourd'hui par le Foreign Office en sera-t-elle modifiée ? L'absence de Londres de M. Macdonald et de sir John Simon permet d'en douter. Nous le saurons, d'ailleurs, dans quelques heures.

En attendant, nous croyons pouvoir annoncer que le président du Conseil quittera Paris pour Genève mardi soir afin d'assister, le lendemain, à la réunion du bureau de la conférence du désarmement, dont il ne songe d'ailleurs nullement à deanander l'ajourneruent.

Il sera rejoint en gare de Laroche par le ministre de la Guerre, M. PaulBoncour, qui viendra d'assister aux exercices du camp de Mailly et qui est, on ne l'oublie pas, le délégué permanent de la France à la Société des nations. Combien de temps durera le séjour à Genève du président du Conseil ? Lui-même ne saurait le dire actuellement. Cela dépendra de toute évidence des conciliabules qui vont s'engager immédiatement dans la coulisse et de la tournure que prendra la situation.

convention à laquelle pourrait éventuellement aboutir la conférence du désarmement.

C'est ce que le correspondant de l'Observer exprime en ces termes « La formule britannique qui découle automatiquement des faits existants et qui veut vraiment fournir le moyen pratique de sortir de l'impasse, consiste à donner à l'Allemagne l'assurance que la convention du désarmement sera basée sur le principe minimum d'une réduction de l'écart qui sépare les niveaux des armements actuels des puissances victorieuses et des puissances vaincues. »

On est également unanime à considérer ici que la politique de la GrandeBretagne est essentiellement dominée par un souci d'empêcher le naufrage de la conférence du désarmement et il est aisé de se rendre compte que la formule suggérée par l'Observer vise à atteindre ce but.

Ainsi que nous l'avons dit hier, M. Macdonald s'est installé aux Chequers où il passera le week-end et sir John Simon s'est pareillement rendu à la campagne mais ils demeurent en contact par téléphone et peuvent également être renseignés à la minute sur les communications officielles qui, des capitales intéressées, sont susceptibles de parvenir de nuit et de jour au Foreign Office. J. M. LA POSITION DES ETATS-UNIS Washington, 17 sept. (dép. Havas.) On croit que la décision de l'Allemagne de ne pas participer aux travaux du bureau de la conférence du désarmement n'a pas ébranlé la résolution du gouvernement des EtatsUnis de hâter la réalisation de son projet de réduction des armements. Les milieux officiels espèrent cependant que l'Allemagne reviendra sur sa décision avant la reprise des travaux de la conférence, en février. Les instructions qui ont été envoyées au ministre des Etats-Unis à Berne, M. Wil- son, au sujet de la réunion ,du bureau de la conférence, le 21 septembre, n'ont pas été modifiées.

Des manifestations à Zara

devant le consulat de Yougoslavie Belgrade, 17 septembre (dép. Havas.) Le journal Novosti, de Zagreb, complétant ses premières informations relatives aux manifestations anti-yougoslaves qui se sont déroulées à Zara, dit que les manifestants se sont portés vers le consulat de Yougoslavie. contre lequel ils ont lancé des pierres et tiré des coups de revolver, brisant plusieurs vitres.

Le consul a dû se réfugier dans ses appartements et la police est intervenue pour dégager le consulat.

Les nouvelles reçues sur cet incident ont provoqué une certaine émotion à Chibenik où les autorités ont pris des mesures pour éviter des contre-manifestations.

LES RELATIONS COMMERCIALES ENTRE LA LETTONIE,

L'ESTHONIE ET L'U. R. S. S. Varsovie, 17 septembre (dép. Havas) L'agence Pat annonce que les ministres des Affaires étrangères d'Estonie et de Lettonie se rencontreront le 20 septembre prochain à Tallin, pour examiner un projet de commerce avec l'U. R. S. S.

Le prince Michel de Roumanie est parti pour Paris et Londres Bucarest, 17 septembre (dép. Radio.) Le prince héritier Michel, accompagné d'un aide de camp, a quitté Bucarest, pour se rendre, via Paris, en Angleterre, où il passera quelques semaines auprès de sa mère, la reine Hélène.

STALINE EN DISGRACE ? Londres. 17 septembre (dép. Bavas.) On mande d'Helsingfors au Morning Post

Le bruit court à Moscou que Staline abandonnera prochainement ses fonctions de secrétaire du parti communiste et qu'on lui a offert le poste de recteur de la nouvelle université asiatique.

Son successeur probable, M. Kaganovitch, est soutenu par Vorochiloff et par la majorité du parti communiste, qui, depuis déjà assez longtemps, est mécontente de la politique de Staline. Il est significatif, d'autre part, que depuis son retour de vacances, Staline n'a assisté à aucun des conseils du gouvernement.

Une énergique intervention de M. Georges Bonnet à la conférence de Stresa Stresa, 17 septembre (dép. Havas.) Voici quelques précisions sur la marche des travaux de la commission financière de la conférence de Stresa, plus particulièrement en ce qui concerne le rapport Van Zeeland. Dès hier soir, au cours d'une séance du bloc agraire, une assez vive opposition s'était manifestée contre le rapport que l'on estimait inacceptable dans les termes où il est rédigé, en même temps qu'on lui reprochait un manque de précision sur certains points intéressant les Etats débiteurs.

Ce matin, en séance de la commission financière, M. Madgearu, président du bloc agraire, proposa que le rapport Van Zeeland ne fût pas discuté et qu'un sous-comité se réunît pour rédiger simplement les résolutions correspondant aux vœux de la conférence. MM. Georges Bonnet et Bianchinl soutinrent que, du point de vue des méthodes de travail, 11 convenait d'entrer dans la discussion du rapport. Toutefois, M. Georges Bonnet insista vivement pour que des résolutions fussent arrêtées, concrétisant en matière financière les recommandations que la conférence ne pouvait manquer d'adresser aux Etats participants.

La proposition de M. Georges Bonnet fut acceptée et la commission financière décida de se séparer immédiatement et de déléguer l'examen du rapport Van Zeeland à un sous-comité qui s'est aussitôt mis au travail et a terminé dans la matinée l'examen du rapport financier, à la rédaction duquel Il a apporté d'importantes modifications sur divers points, en particulier en ce qui concerne le fonctionnement du fonds commun.

En prévision de la fin prochaine de la conférence économique de Stresa M. Bizot, directeur du mouvement des fonds au ministère des Finances, a quitté Paris hier soir pour se rendre sur les bords du lac Majeur, où il va rejoindre la délégation française. Le procès de Tirana prend fin par six condamnations à mort Belgrade, 17 sept. (dép. Petit Parisien.) On mande de Tirana aux journaux de Belgrade que le verdict du procès monstre de Tirana a été rendu hier. Six accusés, tous membres du comité exécutif de l'organisation républicaine, ont été condamnés à mort; quatorze ont été condamnés à des peines de travaux forcés variant de treize à quinze ans. Le vice-président du conseil d'Etat, M. Cheeresi, a été condamné à trois ans de prison.

Parmi les condamnés à mort se trouve l'ancien ministre Kokochi.

Tous les accusés ont accueilli avec le plus grand calme la sentence. Le président du tribunal a déclaré qu'aux termes de la loi les sentences de mort devaient être approuvées par le roi et celles des travaux forcés par le ministre de l'Intérieur..

Le conflit bolivo paraguayen Assomption, 17 sept. (dép. Radio.) Le gouvernement paraguayen a fait connaître à la commission des puissances neutres, réunie à Washington, que le Paraguay acceptait une suspension des hostilités dans la région c^i Grand Chaco, en laissant le soin aux puissances neutres de fixer la date de cette trêve.

Toutefois, le Paraguay suggère que la zone neutre à délimiter devrait être portée de 20 à 120 kilomètres de profondeur.

On sait que le gouvernement bolivien est opposé à l'établissement de cette zone.

Le départ pour Genève des délégués des puissances étrangères

Londres, 17 sept. (d. Petit Parisien.) M. Arthur Henderson a quitté Londres aujourd'hui pour Genève où il doit présider mercredi la réunion du bureau de la conférence du désarmement. Sir John Simon, ministre des Affaires étrangères, qui représentera le gouvernement britannique à cette séance partira mardi, probablement par la voie des airs.

CELUI DE M. TITULESCO

Vienne, 17 septembre (dép. Havas.) On annonce le passage à Vienne de M. Titulesco, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, en route pour Genève.

M. MUSSOLINI

DONNE SES DIRECTIVES AU DÉLÉGUÉ ITALIEN

Rome, 17 septembre (dép. Havas.) M. Mussolini a eu ce matin un entretien avec M. Aloisi, chef de cabinet au ministère des Affaires étrangères et chef de la délégation italienne à la prochaine assemblée de la Société des nations. II lui a donné des instructions au sujet de l'activité que développera la délégation italienne à Genève. Le nouvel Etat de Mandchourie ne pratiquera pas la politique « de la porte ouverte »

Tchang-Tchoun, 17 sept. (dép. Havas.) M. Osashi, sous-secrétaire d'Etat japonais aux Affaires étrangères du Mandchoukouo, a déclaré, au cours d'une interview, que la question de l'abandon de l'exterritorialité au Mandchoukouo serait soulevée immédiatement

La Mandchourie, a déclaré le ministre, ne sera pas un pays ouvert aux sujets ou aux placements des nations autres que celles qui auront reconnu son état d'indépendance, c'est-à-dire que la politique « de la porte ouverte et d'opportunité légale pour tous » n'existera pas. Le pays sera ouvert aux ressortissants de l'Empire japonais seulement et sera fermé aux autres nations.

LA GUERRE CIVILE ECLATE DANS UNE PROVINCE CHINOISE Changhai, 17 sept. (dép. Havas.) La guerre civile vient d'éclater dans la province du Chantoung, entre le général Han Fou Chou, gouverneur du Chantoung, et le grand chef militaire Liou Chen Nien qui, pendant cinq ans, exerça le commandement suprême dans le district de Chefoo.

Le général Han Fou Chou a fait transporter une armée de 80.000 hommes, dit-on, le long du chemin de fer de Tsing-Taotsinan et a attaqué Liou Chen Nien, qui ne dispose que de 30.000 hommes.

Une infirmière tue par erreur trois malades aux Etats-Unis Cincinnati, 17 septembre (dép. Havas) Une infirmière de l'hôpital des aliénés de Cincinnati ayant par erreur administré une dose trop forte d'anesthésique à trois femmes qui devaient subir une opération, celles-ci ont succombé peu après.

Saint-Sébastien. Quittant cette ville hier matin en auto, M. Alcala Zamora a été l'objet d'une chaude ovation.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un congrès de l'Union des catholiques Le congrès de l'Union diocésaine de la Fédération nationale catholique aura lieu à Château-Thierry le dimanche 2 octobre pour la région sud du département de l'Aisne.

CHATEAC-THIEBHY. Les deux équipes 1 et 2 de l'Entente C.S.C.-A.S.J.A. matcheront à Sézanne (Marne) contre les deux équipes correspondantes du S.A. Sézanne, COINCY. Une société de bigophones. les « Rigolos », vient d'être créée. KTBEUX. La fête athlétique de l'Union Sportive se déroulera cet aprèsmidi, à li heures, terrain des Sports. HIBSON. La pharmacie Bourgeois. rue de Charleville, assurera le service de La fête de la place d'Alsace a lieu aujourd'hui. Au programme concert par l'harmonie municipale, jeux divers, courses pédestres. bal.

Une course cycliste dite c Grand Prix Spllmont se -disputera ce matin sur un parcours de 130 kilomètres. Départ à 11 heures, place d'Alsace.

LAON. Le dimanche à Laon 200 congrès national des jeunesses laïques et républicaines. A 11 heures, réception des délégués étrangers à midi, au marché couvert, banquet sous la présidence de M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat & l'Education physique.

A 11 heures, aux Blancs-Monts, séance mixte de tir il 15 heures, au stade de la route de Reims, match U. S. L. (1) contre Bohain (1), match comptant pour la Coune de France.

Pharmacies de service plateau, M. Banier, place du Bourg faubourg, M. Gauthier. Grande-Rue, à Vaux-sousLE NOUVION-EN-THIERARCHE. Un concert organisé par l'harmonie municipale de Vervins sera donné au rond-point de la Maison-Forestière, à 14 h. 30. A l'issue, bal champêtre.

MONDBEPUIS. Cet après-midi, fête du quartier Delaporte. Au programme concert, concours de boules, jeux divers, bal. NOYON. Cet après-midi, match de la boule ronde entre les sociétés la Boule noyonnaise et celle de Blérancourt (Aisne).

OBÎGNY-EN-THIEBACHE. En match de football, le Vélo-Club d'Origny rencontera à 14 h. 30, au stade du pont de la Cour le Club Amical Sportif Hirsonnais. SAINT-QUENTIN. La Fanfare des grenadiers de la commune libre de SaintJean (70 exécutants) donnera cet aprèsmidi. il 17 heures, un concert Instrumental au kiosque des Champs-Elysées, à Saint-Quentin. Au programme

Neuville-Saint-Waast. marche (Francq) Marlsse, fantaisie (J. Lebreut); la Juive, fantaisie (Eillard); Une fêt3 sur le lac, fantaisie (E. Grand); la Kermesse aux bois, ouverture (Billard): Place aux clalrons (Futz).

Pharmacien de service M. Baralge, 4, rue de la Fère.

Ce matin, remise de décorations aux poilus d'Orient par l'attaché militaire. Cet après-midi, au stade de l'Olympique, à 13 h. 30 U. S. Beautor 2 contre Olympique 2 et Olympique 1 contre A. F.' Garenne-Colombes.

L'automobiliste qui renversa un cavalier route de Cambrai s'est fait connattre et prétend qu'il ne s'est pas aperçu de l'accident sur le moment. C'est un entrepreneur de la rue Anatole-France, M. Félix Dawiro, quarante-sept ans.

SOISSONS. Pharmacies de service M Liénard, rue du Commerce.

Dimanche sportif à 15 heures, stade municipal, à Soissons. match de coupe de France Union Athlétique Soissons contre Jeunesse Sportive Saint-Dizier. A Crou1, tournoi local contre Union Sportive Ouvrière Soissons à Villers-Cotterêts Union Sportive Beautor contre Union Sportive Villiers. A Acy Union Sportive Acy contre Union Sportive Fère-en-Tardenois. TR.EFCON. Un cambrioleur s'est Introduit dans la demeure de Mme Trzimel. ouvrière agricole, et y a dérobé des bijoux et une somme d'argent. Le nommé Joseph Trocha, dix-neuf ans, ouvrier agricole, qui a disparu, est fortement soupçonné d'être l'auteur de ce méfait. EURE-ET-LOIR

Des meulet flambent

Deux incendies ce qui porte à quinze les sinistres qui se sont déclarés à Alluyes dans la localité depuis trois ans ont détruit des meules appartenant à Ma A. Moussu et à M. Louis Maupu. Les gendarmes de Bonneval ont entendu la femme Marie Meunier, Agée de quarante-huit ans, qui avait été vue par deux témoins avant et après le second incendie à proximité de la meule. Elle a été conduite au parquet de Chàteaudun pour y être interrogée. La surveillance des marchés Un Inspecteur de la répression des fraudes a visité pendant la semaine les marchés du département et a dressé de nomDreux procès-verbaux aux commerçants qui mettaient en vente des produits impurs ou avariés. Hier. sur le marché de Chartres, un fonctionnaire, a vérifié la qualité et le poids des marchandises. A l'avenir, les marchés seront fréquemment visités par les agents de la répression des fraudes. Les pharmacie* de service

A Chartres, M. Arviset, 7. rue NoëlBaîlay. A Dreux, pharmacie Azéma. TOURY. Continuant son enquête sur les affaires d'avortement, le commissaire Carbonneil a établi qu'une habitante de Toury, Mme Uytterhegen, de nationalité belge, s'était rendue chez Mme Rouillon. sage-femme à Chevilly (Loiret), déjà impliquée dans une affaire similaire, et avait subi des manoeuvres abortives. L'enquête se poursuit.

Le Polonais François Lenardowicz. âgé de trente-huit ans, employé à la su- crerie de Toury. s'est suicidé en se jetant sous un train en gare de Cercottes. Il était neurasthénique.

CHARTRES La police a arrêté dans sa baraque, au champ de foire, un acrobate, Charles Richter, qui avait cambriolé le magasin de M. Heurguier, brocanteur, rue Planche-aux-Carpes. L'enquête a révélé que Richter, cambrioleur professionnel, avait commis d'autres vols, notamment au préjudice de son hôtelière.

Hier soir, sur la place Pasteur, un enfant de dix ans, le petit Dandrel, dont les parents demeurent 1, rue de Reverdy, a été renversé par une automobile qui sortait d'un garage. L'enfant fut transporté à l'hôpital. La police a ouvert une enquête pour préciser les responsabilités. 9JSE

La Coupe de France dans l'Oise Aujourd'hui, les matches ci-après de la compétition de la Coupe de France de football, organisée car la F.F.F.A. avec la collaboration du Petit Parisien, seront disputés dans l'Oise, sur les terrains des premiers ciubs nommés

G.S. de Maristel contre C.O. BasseSeine

C.O. de Chambly-Moulin-Neuf contre A.S. de Creil-Nogent.

S.A.C. de Montataire contre U.L.D. de Sandricourt-Amblainvine.

COUETEUIL. Comme M. Charles Mainguet, maçon, à Avilly, était à bicyclette, il a été renversé par l'automobile de M. Robert Deshayes, représentant de commerce au Mans, et grièvement, blessé aux jambes. Transporté à l'hôpital de Sentis. BAILLEDL-SUR-THEBAIÎJ. M. Aimé Magot a été élu maire de la commune. BETHISY-SAINT-PIERBE. Au cours d'une collision entre motocyclistes, M. Jourdain Roland, de Béthisy, et M. Kreytsman Stanislas, demeurant à Boulogne-surSeine, M. Jourdain a été grièvement blessé à la tête.

BEAUVAIS. Le service pharmaceutique est assuré par M. Beaufour, 44, rue de la Manufacture-Nationale.

Cet après-midi, fête de la Gare. Epreuves sportives.

Le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, a passé hier sur le champ de manœuvre l'inspection des cadres de la 52- division de réserve. Il était accompagné du général Maître, commandant le corps d'armée.

BLARGIES. Le sectionnement électoral de la commune, en ce qui concerne le hameau de Secqueville a été supprimé par le conseil général de l'Oise.

BRIOT. A l'occasion de la fête patronale, la fanfare de Grandvilliers donnera un grand concert aujourd'hui à 15 h. 30. sur la place.

SAINT-MAXIMIN. Employé de chemin de fer à la halte de Saint-Maximin, M. Maurice Mofroy. avait déposé dans un coffre en fer une somme de 3.000 francs. Il s'absenta deux heures, lorsqu'il revint le coffret avait disparu.

SAINTINES. L'automobile de M. Victor Vanacker, cultivateur au Plessis-SaintJean (Yonne) a renversé deux Jeunes enfants qui traversaient la chaussée. L'un des enfants, le petit Jean Mayencourt, âgé de deux ans et demi. a été blessé à la tête. SENANS. Un ouvrier agricole, M. Jules Picart, âgé de cinquante-quatre ans, qui travaillait à une batterie, a eu le bras droit pria dans une presse à fourrage et a

eté transporté à l'hôpital de Gournay-enBray.

SONGEONS. Programme du concert public donné aujourd'hui à 17 heures, Grand' Place, par la fanfare de l'usine J. Dupont et CI- Allegro militaire (F. Pp py); 2. Ouverture de concert (L. Douis- t6t); 3. La Fille du Tambour-Major (Offenbach); 4. Déesse, polka pour piston; 5. Grande marche triomphale (Dagnelles); 6. Mireille (Gounod); 7. le Jour et la Nuit (Ch. Lecoq); 8. le Réveil de Suzette (A. Carlier).

SEINE-ET-MARNE

CHELLES. Avenue de la République, M. Auguste Faut, de Sucy-en-Brie, possède une maison dont Il a trouvé plusieurs carreaux brisés. Un Inconnu a vécu dans cette maison pendant plusieurs semaines et est parti en emportant divers objets. LA FERTE-SOUS-JOUARRE. Hier s'est ouverte, dans la salle Jeanne-d'Arc, une exposition régionale organisée par la société d'horticulture. Le jury a distribué les récompenses suivantes rappel de grand prix d'honneur Si. Rady. Jardiniers de maisons bourgeoises, grand prix d'honneur, M. Ragou. Arboriculture et maraîcher, grand prix d'honneur, M. Oudart; prix d'honneur, M. Vlnciennes. Pépiniéristes, prix d'honneur, M. L'Amant. Amateurs, premier prix, M. Bar. Aviculture, prix d'honneur, M. Jacquart. PROVINS. L'association amicale des anciens élèves du collège de Provins tiendra son assemblée générale annuelle ce matin, à 11 heures, au collège, sous la présidence de M. Jean Beurdeley, maireadjoint du arrondissement de Paris. Un banquet sera servi à midi dans le réfectoire. A 15 heures, concert public dans la cour de l'établissement.

La pharmacie Binet, rue de la Frtperte. assurera le service.

SAINTE-COLOMBE. La fête annuelle du hameau de Septveillea-le-Haut aura lieu lundi 19 septembre.

SAMOREAD. Un concours de manœuvres de sauvetage et d'incendie avec la participation de douze compagnies, une tête foraine et des concerts auront lieu aujourd'hui,

VILLENETJVE-LES-BOBDES. Un incendie a détruit au cours de la nuit un hangar de la ferme de Rogenvilliers, exploitée par M. Thomas. Le bâtiment et son contenu de matériel agricole et de récoltes a été entièrement détruit. Les dégâts s'élèvent à près de 200.000 francs. On attribue le sinistre A la malveillance.

MAISON-BOUGE-EN-BRIE. Une collision a eu lieu entre l'auto de M. Chabert. joaillier à Paris, 25, rue Taitbout, et celle de M. de Ravel d'Esclapon, 81. rue de Picpus, à Paris. Cette dernière voiture a capoté et tous ses occupants ont été blessés. M. de Ravel, ses quatre fils et son beaufrère, M. Jutheau, des Ormes-sur-Voulzie; M. Gabriel de Ravel, brigadier-chef au 67' d'infanterie, plus grièvement atteint, a dû être transporté chez un de ses parents. aux Ormes.

SEINE-ET-OISE

Informations religieuses

Par décision de Mgr Roland Gosselin, évéque, les nominations suivantes ont été faites M. l'abbé Denys-Cochin. aumônier de l'école Sainte-Geneviève, à Versailles. est nommé coadjuteur de M. le doyen de Lunay l'abbé Le Bled, vicaire dans cette dernière localité, est nommé curé de Bazemond. D'autre part, M. l'abbé de Grooc, de la dernière ordination. est nommé vicaire il Ermont.

Aujourd'hui, il 14 heures, aura lieu, il Cernay-la-Ville, la bénédiction de trois nouvelles cloches. Cette cérémonie sera pré-«idée par Mgr Millot, délégué par l'évêque de Versailles.

ATHIS. Aujourd'hui, kermesse organisée par la municipalité dans le parc d'Avaucourt au profit de la caisse des écoles et des chômeurs. Dans.la matinée, concours de pêche, course cycliste. L'aprèsmidi. concert par l'harmonie municipale et diverses sociétés. Attractions. jeux pour enfants, feu d'artifice.

Un homme d'équipe. M. François Massé, vingt-huit ans, demeurant 141, rue de Juvisy, à Athis. marié et père de deux enfants, surpris par une rame au cours d'une manoeuvre, blessé* en gare dïAthis, est mort pendant son transport à la clinique de Juvisy.

BOISSY-SAINT-LEGER. M. Stanislas Hoodor, Agé de vingt-cinq ans, demeurant 44, rue de Paris, a porté plainte contre un Inconnu qui lui a dérobé son portefeuille contenant 400 francs et des papiers d'identité d'étranger.

BOUTIGNY. Comme M. Jean Dupuis, demeurant à Maisse, revenait de son travail, il fut grièvement blessé par une automobile roulant à vive allure et dont le conducteur a pris la fuite.

COBBEIL. A 14 heures, la F. C. Corbell (1) recevra sur le stade municipal (terrain d'honneur), en match de Coupe de France l'équipe première de l'AlsaceLorraine. coup d'envoi à 14 h. 30. La fanfare de la Saint-Spire prêtera son concours à cette manifestation sportive.

La journée des challenges aura lieu aujourd'hui dans le bassin de Corbeil. Cette épreuve, à laquelle les sociétés de Corbeil, Fontainebleau, Juvisy et Melun prendront part, comprendra cinq courses suivies d'un goûter offert aux rameurs au Cercle de la société nautique de Corbell. Après les challenges, course entre les équipes de Corbeil.

A la suite ds nombreuses réclamations, il a été décidé què le service des assurances sociales, installé il Essonnes, fonctionnerait dorénavant à la mairie de Corbeil les mardi et vendredi de chaque semaine. ESSONNKS. Un rentier, M. Joseph Philippe, Agé de soixante-six ans, demeurant 36, boulevard de Fontainebleau, a été, en traversant la route nationale, grièvement blessé à la tête par l'automobile de M. Albert Keller, Ingénieur céramiste, domicilié rue de la République, IL Moret-surLoing.

JUVISY. Route de Fontainebleau, carrefour des Pyramides, un cycliste de seize ans, nommé Fyalkousky, demeurant 78, rue Garrcs, à Vitry, en voulant éviter une auto faisant une manoeuvre. s'est jeté dans une autre automobile.

Blessé aux jambes, il a été ramené à son domicile.

L'inauguration des routes par M. Gaubert, sous-préfet de Corbeil. aura lieu aujourd'hui.

SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS. La villa que possède Mme Marguerite Roger, âgée de quarante-huit ans, demeurant 21, rue Cels, A Paris, 77, allée de la Grotte, a été mise au pillage par des Inconnus. SAINT GERMAIN LES ARPAJON. Comme M. André Kramer, trente ans, industriel, demeurant 70, rue d'Hauteville. à Paris, voulait éviter un 'cycliste, il jeta sa voiture contre un arbre et blessa mortellement M. François Pigois, âgé de quatre-vingt-un ans, demeurant à la PetiteFolle. M. Kramer et deux de ses amis, Agés de trente et un ans, demeurant à Paris, MM. Metzer et Meyer, ont été, dans l'accident, blessés légèrement.

SAINT-PIERBE-DU-PEBBAY. La fête patronale se tiendra place du Vieux-Marché, le dimanche 25 et le lundi 26 septembre. SEVBAN. A la suite d'une discussion avec son fils, M. Ernest Touillet, âgé de quarante-six ans, mécanicien, demeurant chemin du Pré-d'Eguin, s'est tiré une balle de revolver qui lui traversa la tête de part en part. La mort fut instantanée. VACJOUBS. A la hauteur du n° 44 de la rue de Meaux, un manoeuvre, M. Louis Fortin, âgé de cinquante-neuf ans, demeurant 14, avenue de Dijon, à Aulnaysous-Bois, s'est jeté sous les roues d'une charrette conduite par son propriétaire, M. Gilbert, 5, même rue, qui ne put arrêter assez vite son attelage. Le manœuvre tut relevé atteint d'une double fracture des jambes et transporté à l'hôpital de Gonesse, où il déclara qu'il avait eu l'intention de se suicider.

Deux vapeurs s'abordent

dans le brouillard près de Londres Londres, 17 septembre (dép. Havas.) Le vapeur Canterbury, qui fait le service Douvres-Calais, est entré en collision, vers 13 h. 30, dans un brouillard épais, à trois milles de la côte anglaise, avec le vapeur Yorkbrook. Le Canterbury a subi quelques avaries à bâbord et au-dessus de la ligne de flottaison. Il a pu continuer son voyage jusqu'à Calais par ses propres moyens. Le voyage de retour de Calais a été effectué par le même vapeur, mais avec quelque retard.

On ne signale aucune victime et le service des transports de la Manche n'a pas été interrompu. Toutefois, en raison des avaries qu'il a subies, le Canterbury sera mis en cale sèche et ne reprendra le service Douvres-Calais que dans une semaine.

Le Yorkbrook n'a été que très légèrement endommagé.

Le retour du « Graf-Zoppelîn » Rio de Janeiro, 17 sept. (dép. Havas.) Le Graf-Zeppelin est arrivé à 8 h. 45. En raison de la brume, il a survolé la ville et il n'a atterri au champ d'aviation qu'à 9 h. 50.

Le dirigeable est reparti à 10 h. 42, pour effectuer son voyage de retour en Allemagne.

Le grand hebdomadaire de la vie pratique TRAVAIL Commence dans son

numéro dn 1 S septembre

une enquête sur

la question des billets de fonds Comment porter remède

à de pénibles situations

TRAVAIL ISpages iliustréestO.75 E3 VENTE PARTOUT

Ne tpéetmen tnr demande t lire, rue de fl<e*e»««. Pari»

Vraiment curieux L'article de Marthe Savineau « Les enfants du Tchad vont en closse. Vous vous amuserez en f aisant con.naissonce avec les petits négrillons qu'elle vous présente, et, entre autres photos, les étonnants dessins, exé.cutés par ces noirs de 12 ans, ne manqueront pas de vous frapper. Voyez donc le dernier numéro que publie le

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | DANS LA FUMEE TROUBLE DE L'OPIUM par Charles PETTIT

Mon vieil ami. le lettré chinois Cheng Ta Toung, est venu, ce soir. de Cholen à Saigon pour fumer avec moi. Sans mot dire, il s'est glissé comme un fantôme dans la pénombre de ma chambre il a déposé avec précaution ses pantoufles à semelle de feutre sur un escabeau puis, retirant sa robe bleue de cérémonie, il s'est trouvé en chausses vertes et en veste bianche ainsi à son aise, il s'est allongé paisiblement sur les nattes du vaste lit à fumer l'opium.

J'ai été le rejoindre.' Couché chacun sur le côté et nous faisant ainsi face, nous sommes prêts à partir ensemble pour le pays des rêves.

Attentive, ma congaye, la jolie Thi Hué, aux yeux noirs en forme d'amande, a placé entre nous deux la tablette sur laquelle se trouve la fumerie puis. très digne, elle s'est accroupie, en une pose hiératique, au centre du lit, prête à nous venir en aide au moindre signe pour ta préparation de nos pipes.

Cheng Ta Toung la remercie d'un léger signe de tête mais il préfère rouler lui-même la pointe de l'aiguille dans la pâte de l'opium. Du bout de ses longs doigts effilés, il arrondit la boulette avec un art consommé avant de l'exposer à la flamme de la petite lampe.

Minutieusement, il ajoute couche sur couche à la boulette déjà formée: puis, après l'avoir placée sur le fourneau de la pipe, il la perce avec adresse juste en son milieu, avant de la pencher au-dessus de la lampe.

Maintenant, ses lèvres exsangues sont collées autour de l'embouchoir en ivoire ses yeux brillent de désir, et, goulûment. il absorbe la lourde fumée qu'il rejette lentement, et comme à regret, par ses narines dilatées.

A la dixième pipe, il n'a pas encore dit un mot. Il attend sans doute que j'entame la conversation. Est-ce par politesse, par réserve ou par indifférence ? Je ne saurai jamais ce que pense exactement ce vieux lettré à l'âme bizarre.

En me réveillant, la tête encore lourde, le sens de la réalité me revient brusquement

Non, ce n'était pas un rêve, ni une hallucination

Mon vieil ami a été assassiné auprès de moi, cette nuit. C'est épouvantable Il est encore là, à portée de ma main, couché sur le côté en chien de fusil, la tête calée sur le petit coussin rectangulaire, dans sa position coutumière pour fumer car il est mort sans bouger, sans faire un geste pour se défendre.

Son visage, décharné et couleur de cire, reste ce qu'il était hier soir. Ce qu'il y a de plus effrayant, ce sont les yeux r»stés ouverts. ces yeux dont le regard fixe dirigé vers moi me fascine étrangement. Maintenant, je me rappelle toute la scène dans ses moindres détails. et je tiens à la consigner tout de suite, ici même. sur mon livre journalier. Quand on m.interrogera, je n'aurai plus qu'à à murmurer c Vous n'avez qu'à lire » Car je ne sais si je pourrais témoigner. Je serai peut-être des heures sans fumer. Je n'aurai plus alors la force de rassembler convenablement mes idées.

Voici donc comment les choses se sont passées

Nous fumions comme à l'ordinaire, Cheng Ta Toung et moi, étendus sur ce lit où je suis encore. Nous nous faisions face, chacun couché sur le côté. Entre nous, la fumerie sur la tablette accoutu.mée.

Thi Hué, agenouillée et assise sur ses talons, préparait les pipes que nous n'avions plus qu'à peine la force de soutenir lorsqu'il fallait présenter le fourneau à la flamme de la petite lampe. D'une voix éteinte, à peine perceptible. Cheng Ta Toung me parlait des esprits de ses ancêtres. Mais j'avais l'ouïe aiguisée comme l'est celle des mourants, et je me souviens fort bien de ce qu'il me disait. Il sentait rôder autour de lui dans la pénombre les Esprits d'une manière singulière comme s'ils venaient le chercher pour le lointain voyage.

Cheng Ta Toung me confia

Le moment approche où je vais partir pour les Fontaines jaunes. Je viens d'entendre la voix de mon père qui m'appelle. D'ailleurs, écoutez. les bruits qui nous entourent sont extraordinaires ce soir

Effectivement, de légers craquements troublaient le silence de la chambre. puis vint un souffle d'air qui fit vaciller la flamme de la lampe d'une manière impressionnante.

Cheng Ta Toung murmura C'est la mort qui passe. » Et il pria doucement Thi Hué de se hâter un peu pour lui préparer une pipe. Cependant, machinalement, je regardais du côté de la fenêtre. Soudain, je vis le store en lattes de bambou qui se soulevait. Une tête grimaçante surgit du dehors. puis le store retomba.

Tout d'abord, je me demandais si je n'étais pas le jouet d'une de ces hallucinations si fréquentes chez les intoxiqués. Cheng Ta Toung continuait « La mort est le terme du chemin de la vie. J'y suis parvenu. Cela n'a pas d'impor.tance. car je possède un magnifique cercueil. mais je veux fumer encore une pipe. >

Sur ce, Thi Hué lui passa la pipe qu'elle venait de finir d'apprêter.

Avec effort, il pencha le fourneau audessus de la lampe, car il défaillait.

Au même moment, je vis le store qui se soulevait de nouveau. et un homme sauta brusquement dans la pièce. En deux bonds, il était sur le lit. le n'eus pas le

ILE MASQUE grand Inédit

par

EVE PAUL-MARGUERITTE XII (suite)

Expiation

Chargez un détective privé de faire une enquête discrète, cela est préférable. Et, pour l'instant, gardons secrète l'annonce du vol et de la substitution. Le silence vaudra mieux pour tout le monde. Soyez-en bien persuadé

Lechartre dut se laisser convaincre. H suivit le conseil de son ami Dechaux et chargea un détective privé du nom d'Anselme Porphyre d'entreprendre des recherches.

Ce nouveau coup du sort l'éprouvait durement.

Je n'aurai pas de repos, murmura-t-ll, tant que l'Apsâra ne sera pas retrouvée, et ce nouveau mystère éclairci.

Le soir, Jacques dit à Liane

Je vais vous poser une question Indiscrète.

Je vous écoute, dit-elle froidement, sans le regarder.

Je voudrais savoir ce que M. NesCopyrlght by Eve Paul-Margueritte 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

temps d'examiner son visage. je ne vis qu'une lame de couteau qui, menaçante, brillait au-dessus de la lampe. Vengeance d'un rival ?. Exécution d'une sentence prononcée en société secrète ?. Qui le saura jamais ?.

Cheng Ta Toung avait également aperçu cet éclair de l'acier. Il prononça sans amertume la vieille formule fatidique Mé Yo Fa Zu puis il dressa sa main en l'air pour demander un instant de répit. et, tranquillement, rassemblant ses dernières forces, il aspira la lourde fumée à pleins poumons. Comme ij achevait de la rejeter par les narines, il laissa en même temps sa main. et, d'un seul coup, je vis la lame qui s'abaissait, elle aussi, et le venait frapper en plein coeur. Il nç poussa pas un cri, pas même un soupir. en vérité, une simple chiquenaude aurait suffi à arrêter le^ battements de ce vieux coeur usé.

A ce moment, il me sembla que, moi aussi, je mourais. un voile opalin s'étendit devant mes yeux.

Quand je repris un peu conscience de moi-même, le mystérieux assassin avait disparu il s'était éclipsé sans bruit, comme un être irréel

De nouveau, je me demandais si je n'étais pas le jouet d'un cauchemar.- si ce qui venait de se passer était du domaine de la réalité ?.

Rien n'était changé dans la chambre. le store était baissé de nouveau. la fumerie était toujours à sa place sur la tablette. la petite lampe brillait toujours. rien n'avait été dérangé, pas même une aiguille.

Faisant effort sur moi-même, je me soulevai légèrement pour mieux examiner mon compagnon. Je vis sur la camisole blanche une petite tache rouge, juste à la place du cœur. une perle de sang, c'était tout

Cependant, Thi Hué, elle aussi, était demeurée en place. elle. non plus, n'avait pas modifié d'une ligne sa pose hiératique. elle demeurait placide et inerte comme si elle avait été définitivement transformée en idole. Certes, elle avait bien assisté au drame qui s'était déroulé juste devant elle. Pourtant, elle n'avait pas dit un mot, pas fait un geste. Etait-ce par terreur, par complicité ou par une incompréhensible passivité ?

Je l'interrogeai

Je ne rêve pas. c'est bien toi, Thi Hué, qui es là, en chair et en os ? E1L fit un léger signe de tête pour m'affirmer sa présence réelle.

Je continuai

Et, à côté de moi, c'est bien Cheng Ta Toung qui gît là. assassiné?' Ce n'est pas une vision. c'est bien la réalité ? Et Thi Hué, de nouveau, inclina la tête.

Aussitôt, mille pensées diverses m'assaillirent. Que fallait-il faire D'abord porter secours à mon vieil ami. mais à quoi bon ?. n'était-il pas mort. bien mort ?. D'ailleurs, tout à l'heure, J'avais vu avec un calme surprenant souffler cette vieille chandelle. et même j'avais songé que c'était tout naturel qu'elle s'éteignit ainsi subitement, la mèche usée et le suif fondu jusqu'à la dernière goutte. Restait à faire prévenir la police du crime qui venait d'avoir lieu chez moi. mais ce n'était pas à quelques minutes près. et puis, avant tout autre sentiment, un besoin plus irrésistible que jamais me pre-,nait de fumer. Tout le reste me semblaa sans importance. fumer. fumer d'abord Et je dis à Thi Hué

Passe-moi une pipe 1.

Avec une volupté morbide, face à face avec mon vieil ami assassiné, j'ai aspiré de tout mon souffle la fumée bienfaisante. sans aucun remords, sans aucune gêne. car lui-même en aurait fait autant Et après. je ne sais plus ce qui est arrivé. j'ai dû, comme à l'ordinaire, être terrassé par un sommeil de mort. de véritable mort. à côté d'un mort (Extrait du journal d'un intoxiqué.) Pour copie ^conforme

Charles •Pettit.

Il n'y a plus rien à faire.

M. Gourdeau visite la foire du Mans Le Mans, 17 septembre (dép. Petit Par.) M. Gaston Gourdeau, sous-secrétaire d'Etat au Tourisme, a visité cet après-'midi l'importante manifestation économique dite « les quatre jours du Mans et a présidé la distribution des primes accordées par la Société des agriculteurs de la Sarthe aux lauréats des concours d'animaux reproducteurs. Un vin d'honneur a été offert au ministre qui, répondant aux souhaits de bienvenue du maire du Mans, a rappelé les efforts du gouvernement pour résoudre la crise économique et s'est félicité du vote de la conversion des rentes « dans la trêve des partis ». Demain, a conclu M. Gourdeau, le gouvernement prendra les responsabilités qui s'imposent pour établir l'équilibre budgétaire et compléter le redressement financier. M. Gourdeau a été très applaudi. Les défenseurs

de trois condamnés à mort reçus à l'Elysée

M. Albert Lebrun a reçu hier les défenseurs de trois conflamnés à mort Me Dutheillet de Lamothe, avocat de Joseph Lanio qui, le 22 septembre 1931, égorgea l'agent Verjus MI Lucien Manche qui praida pour Abel Barranger, le jardinier meurtrier de son patron. M. Renault, et, enfin, MI Gruny, défenseur de l'Algérien Bedrat Rabat, qui assassina sauvagement aux environs de Pont-l'Evêque une fermière, Mme Grignola.

poulos vous a dit le soir de sa troisième conférence en Sorbonne, quand vous avez été le féliciter.

Oh fit-elle, sans hésiter. Il me chargeait d'une commission des plus banales pour Mong, priant mon frère de passer chez lui le lendemain po^ir un travail pressé.

Bt vous connaissiez M. Nespoulos ? insista-t-tl.

Je l'avais rencontré une seule fois la veille, étant avec Mong au musée Guimet. Nous n'avions pas, alors, échangé trois paroles. Est-ce tout ce que vous désirez savoir ? demandat-elle, agressive et le visage fermé. Merci, fit Jacques avec gravité. Vous m'enlevez un poids de la poitrine. Toute son indignation contre Liane était tombée. Quel soulagement il avait éprouvé à découvrir que Mong était le frère de Liane et non son amant, ni même son fiancé. comme il l'avait redouté.

Elle le regarda avec étonnement, mais ne fit aucun commentaire. Il avoua

Liane, je dois vous demander pardon. J'ai douté de vous.

Le visage de Liane, si pâle depuis quelques jours, s'empourpra; son regard se fit interrogateur.

A quei propos ? demanda-t-elle d'une voix qui tremblait imperceptiblement.

1 Vous ayant surprise en compagnie de Mong, ignorant qu'il fût votre frère. je vous ai cru sa complice dans le vol de l'Apsâra.

Ah dit-elle d'une voix blanche. Vous m'avez supposée capable de voler votre père, qui avait été ei bon pour

Les conditions générales de remboursement

ou de conversion

des rentes

Voici le texte du décret fixant les condition générales de remboursement ou de conversion de divers fonds publics Article premier. Les propriétaires de rentes 5 1915-1916, 6 1920, 6 1927 et 5 1928, d'obligations il 1927 et de bons du Trésor 1927 qui désireraient en obtenir le remboursement devront en faire la demande et effectuer en même temps le dépôt de leurs titres dans les délais ci-après tixés

1° En France, en Algérie, en Tunisie et au Maroc, du 19 septembre 1932 au 24 septembre 1932 inclus;

2° Dans les colonies, dans les autres pays de protectorat et dans les territoires sous mandat, pendant six jours ouvrables consétutifs à partir de la promulgation du présent décret ou des dispositions qu'il édicte.

Le délai prévu au paragraphe premier du présent article sera applicable aux pays étrangers dans les conditions qui seront fixées par un décret spécial. Art. 2. Les demandes seront reçues

1° A Paris et dans le département de la Seine à la caisse centrale du Trésor public, rue de Rivoli; à la recette centrale des finances de la Seine, place Saint-Sulpice; la caisse des receveurspercepteurs

2° Dans' les département

A la caisse des trésoriers-payeurs généraux, des receveurs particuliers des finances et des percepteurs; S» En Algérie

A la caisse du trésorier général, des payeurs principaux et des payeurs particullers

4° En Tunisie

A la caisse du trésorier général; 5° Au Maroc

A la caisse du trésorier général; 6° Dans les colonies, dans les autres pays de protectorat et dans les territoires sous mandat

A la caisse des trésoriers généraux et des trésoriers-payeurs.

Les caisses ci-dessus désignées seront ouvertes de 9 heures à 16 heures et le dernier jour jusqu'à 20 heures. ART. 3. Les demandes de remboursement devront être établies sur des bordereaux du modèle de ceux qui seront mis à la disposition des intéressés aux caisses des comptables autorisés à recevoir les dépôts. Ces bordereaux seront revêtus de la signature du déposant ou de l'ayant-droit qui devront, s'il s'agit de titres nominatifs, faire certifier leur signature par un notaire ou un agent de change.

Il sera délivré aux déposants un récépissé des titres déposés.

ART. 4. Un décret publié au Journal officiel fera connaître le mode et la date des remboursements, ainsi que pour les rente» 6 1927 et les bons 7 1927 le montant de la prime de remboursement acquise à cette-date. Le montant des coupons postérieurs à la date du dépôt qui ne pourraient pas être représentés sera reversé au ART. 5. Les intérêts, calculés aux taux* originaires afférents à la période comprise entre l'échéance du dernier coupon et la date fixée pour le remboursement seront payés lors de ce remboursement.

Toutefois, si la date fixée pour le remboursement était postérieure à une ou plusieurs échéances do coupons des titres à rembourser, le paiement desdits coupons serait effectué à l'échéance sur présentation du récépissé de dépôt mention serait faite de ce paiement sur ledit récépissé.

Art. 6. Les titres dont le remboursement n'aura pas été demandé dans les délais visés à l'article 1er cesseront de porter intérêt aux taux originaires à partir du l"r novembre 1932 et seront, avec jouissance de cette même date, convertis en titres du nouveau fonds 4 1/2 créé par l'article 1" de la loi du 17 septembre 1932. Art. 7. La conversion sera effectuée à raison de 4 fr. 50 de rente nouvelle pour 5 francs de rente 5 1915-1916 ou 5 1928.

Et pour 6 francs de rentes 6 1920 ou 6 1927.

22 fr. 50 de rente nouvelle par obligation de 500 francs G 1927 ou par bon de 500 francs 7 1927.

Art. 8. Les intérêts des titres convertis calculés aux taux originaires et afférents à la période comprises entre la dernière échéance et le 1" novembre 1932 seront payables à partir de cette dernière date et conformément au barème qui sera publié au Journal officiel.

Ce paiement aéra effectué, pour les titres au porteur, contre remise du premier coupon à échoir à compter du 1" novembre 1932. Pour les titres nominatifs, sur présentation du titre luimême sur lequel mention sera portée dudit paiement.

La portibn de la prime de remboursement acquise à la date du 1er novembre 1932 pour les rentes 6 1927 et les bons 7 1927, soit respectivement 11 fr. 65 par 30 fr. de rente et 15 fr. 70 par bon de 500 fr., sera payée en même temps et dans les mêmes conditions. ART. 9. • Les nouvelles rentes 4 1/2 seront délivrées sous'la forme au porteur ou nominatives.

Le minimum inscriptible est fixé à 22 fr. 50 de rente. Toutefois il pourra être créé des coupures de 4 fr. 50 de rente destinées a être remises en échange de coupures ou fractions de coupures de rentes 5 ou 6 actuellement en circulation dont le montant ne correspondrait pas au minimum insoriptible.

Les fractions de rente non inscriptibles seront remboursées en numéraire lors du dépôt des titres pour échange à raison de 20 fr. par franc de rente 5 et sur la base de 50 fr. par 3 francs de rente 6

Pour les titres nominatifs, le remboursement de la fraction complémentaire non inscriptible sera valablement effectué entre les mains des déposants sans justiflcations spéciales.

Art. 10 La répartition des titres

Je me repens de ces odieux soup- çons, dit-il désolé. Je vous supplie d'agréer mes excuses.

Elle demanda, agressive

C'était sans doute pour me confondre que vous aviez amené M. Lechartre chez nous, le soir où ma mère est morte ?

Oui, avoua-t-11 à voix basse. C'était stupide de ma part.

jMais non, c'était tout naturel, ditel'9 avec amertume.

Que savez-vous de moi ? Rien. Pourquoi me jugeriez-vous avec bienveillance ? Déjà, vous m'avez accusée d'avoir une part de responsabilité dans le suicide manqué de Jocelyne, pourquoi ne serais-je pas, en même temps qu'une criminelle, une voleuse et une fille perdue ?.

Tant de souffrance vibrait dans sa voix que Jacques eut honte d'avoir douté d'elle.

En même temps, sa pitié s'éveillait de la voir si frêle, si pâle dans sa robe noire. Il songea qu'elle était seule dans la vie, n'ayant plus comme parent que l'odieux Mong. Un grand élan de ;tendresse, de protection le poussa ;vers .elle.

Liane, murmura-t-il ardemment, je regrette de vous avoir blessée. Je voudrais tant être votre ami. Elle eut 'un rire strident.

En vérité ? railla-t-elle. Je m'en aperçois. Comment agiriez-vous donc si vous étiez mon pire ennemi ? Il fut peiné de son accent et supplia Ne m'en veuillez plus, Liane Comprenez donc que vous m'inspiriez des sentiments véhéments et contradictoires. Je pense à vous sans cesse,

convertis entre les deux tranches du nouveau fonds sera effectuée comme suit:

Seront compris: dans la tranche A, les titres provenant de la conversion des rentes 5 1915-1916 et 6 1920. Dans la tranche B, les titres provenant de la conversion des rentes 6 1927 et 5 1928, des obligations 6 1927 et des bons du Trésor 7 1927. La quotité des coupures du nouveau fonds ainsi que l'époque et les conditions matérielles de l'échange des titres convertis seront déterminées par arrêté ministériel.

Art. 11. Ces nouvelles rentes émises en conversion de rentes affectées à des cautionnements fournis à l'Etat. aux départements, aux communes, aux établissements publics et d'utilité publique recevront d'office la même affectation sous réserve de révision ultérieure des cautionnements, dont les arrérages seuls sont affectés, vis-à-vis du service public, au paiement des créances garanties par le titulaire. Les rentes actuellement affectées à des cautionnements relatifs à des valeurs adirées seront converties d'office avec la même affectation.

AU GROUPE PARLEMENTAIRE DES REGIONS DEVASTEES Le groupe interparlementaire des régions dévastées s'est réuni hier au Sénat, sous la présidence de M. Paul Hayez.

Il a pris connaissante des réponses que le ministre des Finances et le soussecrétaire d'Etat aux Régions libérées ont faites au président à la suite des démarches faites par le groupe au sujet des produits finis.

Le groupe a décidé d'intervenir à nouveau et délégué MM. Hayez, Potié, Henri Merlin, Emile Roussel (Aisne), Delsart, de la Grange, des Rotours, Edouard Roussel (Nord), Desjardins. Le « roi de la coco » est au dépôt

Depuis longtemps, les inspecteurs de la brigade mondaine filaient l'un des plus gros négociants de cocaine de la place de Paris.

D'origine belge, âgé seulement de vingt-quatre ans, Désjré-Henri Hartert tenait ses assises dans des bars s interlopes, tant à Montmartre qu'à Montparnasse. Comme il ne circulait qu'en auto, il était parvenu

jusqu'ici à échapper à toutes les surveillances.

Elégant, beau parleur, très remuant, il approvisionnait tous les revendeurs de coco, tant de la Butte que de la rive gauche. Il était très connu de sa clientèle sous le surnom de Riton, et son influence était telle sur celle-ci que beaucoup l'avaient baptisé le Roi de la coco. Il prenait, du reste, la précaution, ses courses terminées, de ne jamais garder un seul paquet de stupéfiant sur lui.

Néanmoins, hier soir, après de nombreuses filatures. les brigadiers Martin et Métra, ainsi que l'inspecteur Moretti, de la brigade mondaine, parvinrent à arrêter Riton rue Durantin, au moment où il venait faire une livraison. Il fut trouvé porteur d'une boite contenant une dizaine de paquets.

M. Priolet, chef de cette brigade, a pratiqué une perquisition au domicile du Belge, 17, rue Burcq. Il a trouvé la liste de nombreuses adresses de clients de Hartert. Ceux-ci seront poursuivis. Après interrogatoire, le magistrat a envoyé au dépôt ce néfaste individu. Pour le maintien des relations directes entre Paris et Dunkerque

II avait été question, par mesure d'économie de supprimer les trains rapides Dunkerque-Paris et ceux de la gare maritime de Dunkerque. Cette perspective inquiétait vivement la municipalité, la chambre de commerce et les négociants de Dunkerque. Des membres de la municipalité et de la chambre de commerce ont été présentés, hier, à M. Daladier, par MM. Mahieu et de Lagrange, secrétaires, et Maurice Vincent, député.

Ils ont fait connaître au ministre que la réalisation du projet de suppression des rapides léserait des intérêts multiples et importants.

Le ministre des Travaux publics espère pouvoir donner. satisfaction aux intérêts de Dunkerque en modifiant la marche des trains qui seraient rendus directs par la suppression du changement à Arras.

M. Léon Meyer, qui a ensuite reçu la délégation, a promis de faire tout <feon possible pour lui donner satisfac,tion.

Un Parisien et sa fille tués en gare, par un rapide, à Nogent-l'Artand Château-Thierry, 17 sept. (dép. Havas) Hier après-midi, en gare de Nogentl'Artaud, à 12 kilomètres de ChâteauThierry, sur les quais, des voyageurs attendaient qu'un train de marchandises soit passé pour traverser les voies. Parmi eux se trouvait M. Benetti, âgé de quarante-cinq ans, employé à la Caisse des dépôts et consignations, à Paris, qui était accompagné de sa fille, âgée de treize ans. Le wagon de queue du train de marchandises étant passé, M. Benetti voulut traverser les voies pour prendre ses bagages restés de l'autre côté du quai. Mais à ce moment arrivait à 90 à l'heure le rapide se dirigeant sur Paris.

La fillette vit le train, poussa un cri et essaya de retenir son père, mais il était trop tard, tous deux furent happés par la locomotive et le convoi ne s'arrêta que 200. mètres plus loin. Sur la voie, on ne retrouva que les débris des cadavres mutilés qui furent déposés dans une salle d'attente.

tantôt avec amour, tantôt avec colère. Je ne sais ce que vous êtes au fond. Par moment, je vous juge froide et perfide, capable de commettre le mal, à d'autres instants, je m'affirme que vous êtes tendre, bonne, affectueuse et je me reproche mes incertitudes. Que vous importe ce que je suis ou non ? demanda-t-elle avec lassitude. Il tressaillit comme si elle l'avait piqué avec un aiguillon.

Que m'importe ? demanda-t-il. L'aveu lui échappa malgré lui Je vous aime, -Liens. Dès le premier soir, j'ai été séduit par votre beauté. J'aime vos longs yeux fendus en amande, vos « lèvres rouges pareilles à des branches de corail, votre teint lisse comme un lotus p. Vous m'avez envoûté.

C'est sans le vouloir, je vous assure

Je me suis défendu contre cet amour, avoua Jacques. J'ai essayé de lutter contre moi-même en vain. Peu à peu vous vous êtes imposée à moi, je ne peux plus vous chasser de ma pensée. Je sens que je ne pourrai plus vivre sans vous.

Il voulut- lui prendre la main, l'attirer à lui, mais elle se dégagea violemment.

Une expression étrange passa sur son visage, tandis qu'elle fixait sur lui des prunelles dilatées. On eût dit que cette déclaration, au lieu de lui faire plaisir, la blessait' au vif.

Elle riposta avec ePfort

Sans doute devrais-je être flattée que ma beauté ait produit sur vous une si vive impression, Jacques, mais vous n'êtes pas le seul à être séduit,

On découvre à Aubagne

de nombreux, explosifs

dissimulés dans une haie

en vue, croit-on, d'un attentat Marseille, 17 septembre (dép. P. P.) Un menuisier d'Aubagne, parti pour chercher des escargots sur les bords de l'Huvaune, a découvert, soigneusement dissimulée dans un fourré, entre la voie ferrée Lyon-Vintimille et la route nationale, une valise-sac contenant des cartouches de dynamite, des détonateurs et du cordeau Bickford. Craignant d'être surpris par la personne qui avait déposé la valise, il s'éloigna de quelques mètres et, en se dissimulant, il vida le sac de son contenu et prit avec lui les détonateurs et le cordeau qu'il s'empressa de porter à la gendarmerie d'Aubagne.

Aussitôt le chef de brigade se rendit sur les lieux et l'on fit l'inventaire de cette découverte peu banale. Le sac contenait 20 mètres de cordeau, 81 cartouches de martinite, explosif très violent, et 67 détonateurs. De l'examen des lieux auquel se sont livrés les enquêteurs, il semble bien que ces explosifs étaient destinés à la préparation d'un attentat sur la voie ferrée car, de l'endroit où on a découvert la valise, une personne qui suivrait les bords de l'Huvaune pourrait arriver sans être vue jusqu'à la voie ferrée.

Les cartouches en question proviennent de la Société anonyme d'explosifs de Sqjint-Martin-de-Crau. Elles portent comme date de fabrication juin 1932. On va s'efforcer de rechercher, depuis cette date relativement récente, les diverses livraisons qui ont été faites et également si, depuis, des vols n'ont pas été commis.

Cette découverte d'explosifs, à proximité de la voie ferrée qui relie l'Italie à Marseille, oblige à rappeler l'attentat qui fut commis en février dernier à Rubagne, où une bombe fut lancée par deux antifascistes contre la maison italienne. Au mois de mars, un autre attentat fut commis contre le rapide 6, à proximité de la petite gare de la Pomme. Ces faits laissent supposer l'existence d'une organisation terroriste qui aurait son siège à Aubagne. Une enquête personnelle à laquelle nous nous sommes livré nous permet d'affirmer qu'il y a quelques mois il fut expédié de la gare d'Aubagne, à destination de Milan, une malle pleine d'explosifs. Cette malle, ouverte à l'arrivée, fit explosion et deux employés des chemins de fer italiens furent tués. A préciser également que, dans les débris de la malle en question, on retrouva des billets de 5 francs français.

L'enquête à laquelle s'est livrée la police marseillaise lui a permis de retrouver le chauffeur de taxi qui avait transporté la malle à la gare d'Aubagne. Celui-ci a déclaré que, rentrant un soir à Marseille, il avait été hélé, sur la route, par un inconnu qui lui avait fait charger une malle et lui avait demandé de le conduire jusqu'à Aubagne. L'inconnu, prétextant qu'il ne savait pas écrire, avait, en faisant enregistrer sa malle, demandé à l'employé de lui rédiger son bulletin. Tous ces faits, réunis en faisceau, prouvent bien que l'on se trouve en présence d'une organisation excessivement agissante. D'ores et déjà, on peut assurer que l'enquête en cours réservera des surprises.

LES TRAVAUX DE REPARATION DU PALAIS DE L'ELYSEE

On a appelé récemment- l'attention sur les réparations qui s'exécutent en ce moment au palais de l'Elysée.

Ces travaux sont de deux sortes A l'extérieur, les échafaudages qu'on peut voir sont destinés au remaniement des couvertures et au ravalement de la façade sur la cour d'honneur, comprenant le remplacement des pierres effritéeg et la réfection des joints qui s'imposaient.

A l'intérieur, dans les salons du premier étage, les plafonds fissurés ont dû être refaits les lambris disjoints. les peintures et les dorures (dont certaines datant de plus d'un siècle), remis en L'ensemble de ces réfections avait été reconnu, antérieurement, indispensable par les services d'architecture des palais nationaux qui en assurent l'exécution. L'enquête sur l'affaire Guilbeaux avance rapidement

Henri Guilbeaux a subi un nouvel interrogatoire en présence de M" Caulter et Pol, secrétaires de MI Henry Torrès, son défenseur.

Il s'agissait de la revue Demain, parue durant les années 1917 et 1918. Le colonel Pierré, qui interrogeait l'inculpé, montre que Demain avait poursuivi une polltitoue antifrançaise, commentant les mutineries de 1917, affirmant que la révolution était proche dans notre pays et que la famine y régnait.

Guilbeaux a répliqué que sa revue était, en réalité, un organe purement théorique et que les rapports dressés contre lui étaient à la fois inexacts et tendancieux.

On pense que, la semaine prochaine, commenceront les auditions de témoins.

mon cher. Je suis belle, je le sals d'autres me l'ont dit. Est-ce une raison pour que je tombe dans vos bras ? Me méritez-vous plus qu'un autre ?. Dans sa voix vibrait une ironie mordante.

Il protesta, sincère

Je ne vous offre pas une aventure, Liane, je vous propose d'être ma femme.

Elle eut un rire douloureux:

Vous croyez que la perspective du m a r 1 a g e md décidera ? Non, Jacques, je ne suis pas une poupée que l'on achète, fussent par dé justes noces. Je demande autre chose. Il ne devina pas qu'elle souhaitait inspirer plus que du désir, plaire autrement que par sa seule beauté. Dois-je comprendre que vous refusez de m'épouser ? demanda-t-il d'une voix un peu tremblante. Ses traits se contractèrent.

Elle leva vers lui des yeux implorants.

Il comprit qu'elle souffrait.

Je refuse murmura-t-elle.

Elle semblait déchirée.

S'il avait un peu insisté, s'il avait prononcé certaines paroles. peut-être se fût-elle blottie avec joie contre son coeur, mais Jacques, tout à sa propre déception, ne remarqua pas son hésitation.

Je ne puis qu'accepter votre verdict, flt-il tristement. Permettez-moi seulement de rester votre ami. Elle inclina lentement la tête, comme à bout de forces, et ne répondit pas. L'orgueil seul la soutenait.

Estomac et Foie Un grand nombre de médecins reviennent aux traitements par les plantes, à la suite de résultats remarquables obtenus dans des cas souvent très graves. Grâce aux plantes, des malades chroniques qui ne conservaient plus d'espoir sont revenus à la santé en quelques semaines, parfois en quelques jours, ainsi que la lettre suivante en fait foi

2 août 1932.

Il y a trois semaines j'étais désespérée de ne plus savoir que faire pour atténuer les souffrances de mon mari dont l'état s'aggravait de jour en jour. En 14 jours de traitement suivi strictement ses douleurs sont diaparues presque complètement, son appétit est revenu, sa voix, si faible, est devenue normale, sa bonne humeur est revenue c'est presque incroyable de voir une si grande amélioration en si peu de temps. Nous croyons madntenant à la guérison complète et nous continuerons le traitement plusieurs mois s'il le faut.

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XIII

Jacquea s'en va

Jacques éprouvait une horrible déception. Son amour s'exaspérait de la résistance imprévue de Liane. Il souffrait aussi dans son amour-propre. Comptait-il si peu aux yeux de la jeune fille pour qu'elle l'écartât sans hésiter ? Sa situation, son nom, sa fortune représentaient bien quelque chose Ne valait-il donc rien par luimême

Ce qu'il offrait pourtant une tendresse sûre, une protection, ne lui paraissaient pas négligeables. Il fallait qu'il déplût vraiment à Liane pour qu'elle le repoussât si durement. Simple, est loyal, il ne devinait pas le caractère ombrageux et secret de la jeune fille. Liane ne se livrerait pas sans s'être longuement défendue. Sa souffrance s'aviva. Il résolut de partir au loin pour essayer de l'oublier. Qu'elle fût la sceur de cet odieux Mong le refroidissait au-si quand il prenait le temps de réfléchir.

Lorsque son père lui apprit les dispositions qu'il avait prises vis-à-vis de Mong, Jacques déclara

J'admire le sentiment généreux qui te pousse, père, mais la répulsion que m'inspire ce Mong est insurmontable. Ne me demande pas de le voir. Il ajouta

D'ailleurs, j'ai l'intention de partir pour un long voyage.

Le père se récria

Tu n'y penses pas

Cibroënne me propose de partir en mission pour l'Indochine, afin d'étudier sur place un tronçon du futur tracé du chemin de fer Siam-Cam-

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La catastrophe de chemin de fer qui vient de se produire près de Marseille met à nouveau en évidence toute l'importance de la belle invention d'un artisan grenobloia, M. Biasi. qui a imaginé un dispositif remarquable (le tire-fonds à tête mobile) qui permet le remplacement rapide des rails de chemin de fer.

On se demande comment l'emploi d'un tel procédé, breveté dans la plupart des pays du monde, n'est pas encore généralisé.

Il est à souhaiter que des accidenta aussi regrettablet que celui qui vient de se produire aient au moins pour résultat de hâter l'utilisation des procédés nouveaux, même s'ils sont proposés par de modestes artisans.

Tout ce qui peut contribuer, en ce siècle de vitesse, à la sécurité des usagers du rail ou de la route, est d'intérêt national. Tous les atouts en mains Par ces temps de crise mondiale, l'homme d'action ne doit négliger aucun élément de succès, aucune arme de combat Mais toute son intelligence, tout son courage ne lui seront d'aucun secours s'il ne parvient pas à conserver sa santé. Or les efforts mêmes que nécessite la lutte constante pour la vie provoquent le surmenage qui met l'organisme en état de moindre résistance et ouvre la porte à l'anémie et à la faiblesse générale. L'homme d'action sent progreesivemeqt ses forces l'abandonner, ses idées perdent leur clarté, ses décisions sont moins promptes, son aptitude au travail diminue une lassitude douloureuse résulte du moindre effort. Son teint devient jaune et terreux, son appétit disparaît, ses digestions sont longues et pénibles un sommeil agité ne répare plus ses forces. Il éprouve une sensation accablante d'impuissance qui aigrit son caractère. La science moderne a découvert les causes de ces troubles le sang s'est appauvri en globules rouges les centres nerveux manquent de phosphates organiques et les toxines, ne s'éliminant plus par les voies naturelles, se répandent dans le sang et l'empoisonnent. Le Proton' est un remède scientifique qui contient précisément tous les éléments chimiques dont l'organisme humain a besoin pour vaincre l'anémie et la faiblesse générale. Le Proton contient des sels de fer qui aident à la reconstitution rapide des globules rouges du sang. Le Proton contient du phosphore qui, en nourrissant les centres nerveux, peur- met aux organes de fonctionner normalement, Le Proton contient de l'iode, qui élimine les toxines nocives. Aussi suffit-il de faire une cure de Proton' pour faire disparaître tous les troubles que causent l'anémie et la faiblesse générale. Les forces renaissent rapidement et avec elles l'aptitude au travail réapparaît. Les idées reprennent leur clarté primitive et la volonté retrouve sa puissance. L'homme d'action, grâce au Proton, retrouve la santé d'une façon durable et il peut recommencer avec confiance la lutte pour ia vie. Note. Le Proton est en vente dans toutes les pharmacies.

bodge, pour lequel notre maison doit fournir des tracteurs et des locomotives. J'accepterai.

Devant la mine désolée de son père, il ajouta, affectant l'insouciance Il y a longtemps que je désire faire ce voyage, voir les pays où tu as vécu. L'occasion est magnifique, je ne la repousserai pas.

Le père baissa tristement la tête Ce départ a l'air d'un blâme à mon égard, dit-il.

Ne crois pas cela, père, dit Jacques avec vivacité. Au contraire, j'admire la générosité dont toi et maman I témoigne2 en cette circonstance. Et je trouve juste que tu fasses, en souvenir du passé, pour ton. fils naturel, ce qui est en ton pouvoir afin d'assurer son avenir. Mais je ne suis pas un saint. J'éprouve pour ce garçon une répulsion physique que je ne m'explique pas moi-même. Ne me demande pas de lui témoigner des sentiments fraternels, ni mêmes cordiaux. Cela est au-dessus de mes forces. J'ai d'ailleurs d'autres raisons pour entrepren-, dre ce voyage.

Je ne t'empêcherai donc pas de partir, dit tristement le père. Ton désir de voyager est trop naturel. J'éprouvais la même soif de l'Inconnu à ton âge. Mais que dira ta mère ? Rosie prit l'annonce de ce départ beaucoup mieux qu'on n'aurait cru. Elle avait beaucoup changé moralement depuis quelques semaines. Son expression mûrie et triste n'était plus celle de la jolie femme frivole et adulée de jadis.

(A suivre.)


LES ETATS GENERAUX

BE LA MUTUALITÉ FRANÇAISE Une importante résolution concrititant les vœux des différentes commissions et rédigée par le rapporteur général est adoptée à l'unanimité par les congressistes

La séance plénière des états généraux de la Mutualité française a eu lieu hier matin, 24, rue Saint-Victor, soua la présidence de M. Léon Heller, qui a lu aux congressistes les motions et les voeux élaborés par les quatre commissions. Ils sont concrétisée dans la- résolution ci-dessous votée à l'unanimité par les congressistes

La Mutualité française, réunie en ses états généraux, considérant que l'obligation et le précompte constituent, en l'état actuel des choses, les bases fonda-

M. Léon Heller lisant les motions et les veux élaborés par les commissions

mentales d'un régime normal d'assurances sociales, confirme, un fois de plus, son adhésion formelle à ces deux grands principes généraux et en estime indispensable le maintien intégral dans la loi. Constatant, par ailleurs, qu'après plus de 26 mois d'application de la loi, les mêmes difficultés subsistent pour les organismes de gestion, tant en ce qui concerne le créditeraient des cotisations et des remises de gestion dues que l'insuffisance de ces, dernières, qu'au surplus, un certain nombre de services départementaux n'ont pas encore terminé leur tâche initiale d'affectation des assurés à leurs caisses respectives cependant que de nombreux travailleurs remplissant les conditions fixées par 1a loi ne sont pas encore immatriculés, réclame les mesures législatives de nature à permettre aux services départtementaux d'accomplir normalement la tâche qui leur incombe, demande que les remises de gestion accordées aux caisses soient notablement relevées pour les caisses de répartition et pour les caisses de capitalisation, ces dernières étant encore les moins favorisées, approuve l'action publique menée contre les établissements réfractaires à la loi, et souhaite que soient énergiquement poursuivis les employeurs qui se soustraient à leurs obligations, les sanctions les plus rigoureuses devant être appliquées à tous ceux qui, ayant précompté les cotisations, auraient omis volontairement de les verser.

Considérant, d'autre part, que la meilleure application de la loi réclame le concours de toutes les bonnes volontés et de tous les dévouements, rappelle qu'elle a fréquemment exprimé le désir de voir la loi autoriser toutes les initiatives à prendre leur part de collaboration dans la gestion des risques comme dans l'attribution des prestations croit devoir renouveler aujourd'hui encore son désir constant de travailler à côté de toutes les caisses, quelles qu'elles soient, créées ou à créer, y compris la caisse officielle départementale, écartant ainsi nettement toute interprétation tendant à lui prêter, sous couvert de mutualisation, des pensées d'hégémonie ou de monopole des assurances sociales persistant enfin dans l'opinion qu'elle n'a cessé de défendre depuis plus de dix ans, déplore que l'application de la loi de 1930 ait donné lieu à des critiques justifiées par l'excès de formalisme et le manque de liberté dans la gestion remercie les auteurs de projets et de propositions législatifs tendant à garantir, dans l'application de la loi, le rôle, l'esprit et les méthodes traditionnelles des sociétés de secours mutuels affirme à nouveau son accord unanime sur les principes fondamentaux conditionnant sa collaboration, notamment

1 La liberté pour les sociétés et unions de sociétés de secours mutuels de gérer directement les risques de leurs membres assurés sociaux, dans le cadre de leurs propres statuts mutualistes

Le libre emploi des fonds et la libre utilisation des bonis. conformément aux dispositions de la loi du 1" avril 1898, sous la réserve des contrôles techniques et financiers et des prélèvements au profit des fonds de solidarité nationale;

3° La réassurance libre des sociétés de secours mutuels, au sein de caisses mutualistes, sous la seule condition de grouper un effectif suffisant, donne mandat au comité exécutif de la Fédération nationale de poursuivre, en liaison avec l'administration et les membres du Parlement, spécialement avec MM. Dromann et Montigny, l'étude et la mise au point de tout projet tendant à la réalisation législative des principes ci-dessus énoncés;

La mutualité, fière de son passé, et consciente des services rendus à la cause des assurances sociales, fermement attachée à son rôle naturel de protection de ses adhérents et de leur famille et reconnaissant l'effort de collaboration déjà apporté par le corps médical à l'appncation de la loi, se déclare disposée à étudier, de concert avec lui, les conditions dans lesquelles le régime actuel pourrait être amélioré, en vue d'accorder aux assurés une protection sanitaire toujours plus efficace, sous la réserve expresse que les mesures adoptées sauvegarderont les légitimes intérêts matériels des assurés et ne porteront aucune atteinte aux dispositions de ta loi du 1" avril 1898. Les congressistes ont visité, l'aprèsmidi, les services et l'immeuble de la fédération, 40, boulevard Malesherbes. A 17 heures, ils ont été reçus à l'Hôtel de Ville.

En leur souhaitant la bienvenue, M. Charles Levée, vice-président du conseil municipal, les a félicités de leur œuvre qui concourt si utilement à l'effort entrepris en vue d'améliorer le sort des classes laborieuses.

A son tour, M. Jouhannaud, au nom du préfet de la Seine. a fait un éloge très applaudi des principes dont s'inspirent les organisations mutualistes et qui peuvent se réclamer des fameux vers de la fable de Florian Aidonsnous mutuellement, la charge des malheurs nous sera plm légère».

Dans de chaleureuses allocutions, MM- Léon Meyer, présidpnt de la Fédération nationale de la mutualité fran- çaise, et Gaston Roussel, directeur de la mutualité au ministère du Travail, ont fait un exposé de l'action mutualiste et remercié* la Ville de Parls de son précieux concours. Un lunch a été ensuite offert aux hôtes de la Ville de Parts.

Plusieurs familles intoxiquées Auch, 17 sept. Ulép. Petit Parisien.) Une enquête ouverte à III suite de l'intoxication, à Arblade-le-Haut, de plusieurs familles a établi que du vin de la récolte avait été rendu toxique par l'infiltration dans on pressoir d'un produit à base d'arsenic. On compte à l'heure actuelle une victime, Mme veuve Lamarqua,

Paris va faire un gros effort pour développer des maisons de retraite payantes

pour vieillards

M. Gaston Pinot nous expose quelle sera la première étape du programme envisagé

Il n'est pas de débat qui provoque au conseil municipal plus d'intense émotion, chaque fois qu'il est soulevé, que celui qui intéresse les vieillards, de ceux notamment appartenant aux classes moyennes qui, ruinés par la guerre, ne peuvent pas trouver un abri pour leurs vieux jours. Leur cause a été bien des fois plaidée avec beaucoup de cœur par MM. Fiancette, Fernand Laurent, de Fontenay et Gaston Pinot.

Les maisons de retraite payantes sont, en effet, encombrées. Elles sont d'ailleurs peu nombreuses. Les postulanta doivent attendre de cinq à quinze ans le moment de leur admission. Aucun espoir n'est ainsi laissé à l'immense majorité des candidats. Or on compte 4.500 vieillards appauvris par la guerre, mais susceptibles de pouvoir encore acquitter une modeste pension, qui attendent d'être admis dans les fondations qui jadis s'offraient à eux si accueillantes.

Pour les indigents, le problème a été résolu, grâce à la bienveillante sollicitude apportée par M. Edouard Renard, préfet de la Seine, et M. Mourier, directeur général de l'Assistance publique, dans l'application de la loi de sur l'assistance obligatoire aux vieillards et incurables. L'administration dispose à cet effet de 6.863 lits, auxquels s'ajoutent 1.924 lits de fondations gratuites réservés aux personnes qui, quoique non bénéficiaires de l'A. P., se.» trouvent cependant privées de ressources.

Dans les maisons payantes, au contraire, l'Assistance publique ne dispose que de 3.033 plates pour 4.500 demaindes en instance et non satisfaites, avec une» -moyenne d'admissions annuelles de 700.

Un gros effort va heureusement être fait pour remédier à cette situation. Près de 65 millions seront consacrés à cette œuvre de solidarité sociale. Le programme envisagé, nous a exposé M. Gaston Pinot qui a été au conseil municipal le généreux avocat de cette belle cause, va être amorcé par l'achèvement du pavillon Vassal et la construction de nouveaux pavillons à la Maison de retraite des ménages. 18 millions seront consacrés à la réalisation de ces projets.

Le conseiller des Carrières-d'Amérique souligne l'importance de l'œuvre entreprise, dont la réalisation se traduira par la création de 512 nouveaux lits.

Le pavillon Vassal, qui constitue une annexe de la Maison de retraite des ménages, comprend actuellement 32 chambres d'époux et 80 chambres individuelles.

Ces dernières chambres sont en nombre insuffisant; elles sont nécessairement appelées à recevoir les conjoints survivants lorsque des décès se produisent chez les époux, et elles ne peuvent accueillir tous les veufs et veuves postulants de l'extérieur. Quant à la Maison de retraite des ménages proprement dite, elle comprend actuellement 448 chambres particulières, 200 chambres, d'époux et 398 lits de dortoirs.

Entre ces diverses catégories se présente encore une disproportion qui se traduit dans les délais d'attente des candidats trois ans pour l'admission en dortoirs, trois ans pour les chambres d'époux, quinze ans pour les chambres individuelles. C'est donc à cette dernière catégorie que s'est par- ticulièrement attaché à donner satisfaction M. Mourier. On a résolu le problème en prévoyant l'aménagement de boxes individuels dont les dimensions moindres un box ne représentant guère que la moitié d'une chambre permettront la création d'un plus grand nombre de lits. Cette solution permettra d'aménager 144 chambres et 288 boxes, soit 432 lits au total. En compant les 80 lits que procurera l'achèvement du groupe Vassal, on obtiendra ainsi 512 nouveaux lits. Les boxes, poursuit M. Pinot, seront au nombre de 18 par étage donnant sur un couloir central. Dites bien, souligne-t-il, que ce terme de box qui désigne généralement un simple cloisonnement d'une grande salle est d'ailleurs insuffisant pour désigner ce qui, dans le présent projet, constitue plutôt une véritable chambre en miniature. En effet, chacun d'eux comporte une armoire-vestiaire ouvrant sur le cou- loir central, une armoire pour chapeaux, souliers et menus objets ouvrant sur l'entrée du box, et dans l'espace de 2 mètres ou 3 mètres qui reste libre une tablette pliante formant table de nuit, une chaise et un lavabo avec eau froide et eau chaude le tout éclairé et aéré par une fenêtre et séparé de ses voisins par une cloison de 2 m. 10 de haut.

Il n'en faut pas plus pour donner satisfaction à tant de pauvres vieux qui trouveront enfin là l'asile auquel ils aspirent et où, entourés de soins, Usa pourront paisiblement vivre leurs vilux jours. Aristide Véran. Le beaa-frère de Camille Tom'nier est arrêté pour complicité

Cahors, 17 sept. (dép. Petit Parisien) Confrontée par le juge d'instruction avec son beau-frère Jarguel, Camille Tournier, la mère criminelle de SaintSauveur-la-Vallée, a accusé formellement celui-ci d'être le père des enfants qu'elle tua à leur venue au monde, et d'avoir été l'inspirateur des six infanticides qui lui sont reprochés.

M. Ducos a présidé

le banquet de clôture

du congrès de la fonderie M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat de l'Enseignement technique, a présidé hier soir le banquet de clôture du congrès international de la fonderie. .Après les allocutions prononcées par les organisateurs du congrès et de l'exposition de la fonderie, M. Ducos souligna, dans son discours, la solidarité qui unit dans leur effort de progrès les générations successives et, abordant la question du machinisme et de ses rapports avec l'enseignement, il dit notamment

A notre époque où s'est développé le machinisme, on a pu prétendre que la machine risquait d'étouffer la personnalité de l'ouvrier et de substituer, en quelque sorte, un automatisme humain à l'action intelligente. Vous avez prouvé, messieurs, que la machine n'exclut pas l'intelligence, mais qu'elle l'appelle. Votre souci constant de perfectionner par une culture appropriée la formation de vos ouvriers qualifiés, les progrès qui en sont résultés pour votre industrie en sont le plus sûr garant. Vous comprenez que je sois heureux de retrouver dans vos conceptions, dans vos méthodes cette volonté de développement rationnel de la personnalité qu'on a toujours pris soin de placer ou de maintenir à la base de. tout enseignement technique. M. Ducos montré ensuite que la vie économique actuelle créé, entre les nations, une solidarité de plus en plus étroite et dont il serait vain de ne pas vouloir tenir compte.

N'est-il pas opportun, messieurs, a-t-il ajouté, de remarquer que là où paraîtraient devoir s'affronter les concurrences d'intérêts, dans le domaine de l'industrie, vous avez su comprendre que juger internationalement était juger sainement avec t'intelligence de l'avenir.

Dans les hauteurs sereines de la science, où vous avez su élever votre congrès. comme dans les réalisations pratiques qui en découlent, vous avez vu que le respect des nationalités pouvait et devait s'aecorder avec les conceptions Internationales. Soyez-en remerciés pour l'apaisement que de telles initiatives apportent avec elles. Le conseil Colonial de 1932 ouvre sa session à Saigon Un discours du gouverneur par intirim mr la situation de la colonie La session ordinaire .du conseil colonial de 1932 s'est ouverte hier à Saigon, M. Eutrope, gouverneur par intérim de la colonie, a passé en revue la situation. Il a d'abord, exprimé son optimisme quant à la situation de la Cochinchine et s'est félicité du rapprochement de la population et de la France.

Le gouverneur a ajouté que l'exportation du riz et du paddy sur la France représente le tiers de l'exportation totale de la colonie, alors que, auparavant, la proportion était du sixième. Abordant le problème budgétaire, M. Eutrope a déclaré qu'il avait été nécessaire d'opérer des compressions dans les dépenses, mais que les réductions ne portent pas attelnte au bon fonctionnement des services essentiels. Le gouverneur a parlé ensuite de la crise qui atteint les cultivateurs endettés et en a expliqué les causes dont la principale est une audace exagérée en affaires. La proportion des dettes tota.les de la riziculture envers les créanciers annamites représente 30 de l'ensemble.

Examinant les remèdes, M. Eutrope a déclaré

Pour la réussite de l'oeuvre de sauvetage, il est indispensable que les débiteurs et les créanciers montrent la plus grande bonne volonté, plus encore un véritable esprit de sacrifice. L'orateur a conclu:

Je vous demande à tous de vous rendre pleinement compte que jamais, dans aucun pays, en aucune circonstance, un effort aussi général n'a été fait par un gouvernement pour soutenir l'économie privée. Cette aide eût été irréalisable s'il n'avait pas obtenu le concours de la métropole qui se penche avec un intérêt efficace sur les maux de ses enfants de toute origine. Que cette pensée contribue à ramener certains esprits égarés et en préserve d'autres des tentations malsaines. Les licenciements et le chômage du personnel auxiliaire des P. T. T. Les mesures de licenciement des jeunes auxiliaires des P. T. T. ont ému leurs parents qui nous ont adressé de nombreuses lettres.

Cette émotion des parents a été partagée par le syndicat national des P. T. T. qui fait une démarche auprès de M. Boursiac, chef de cabinet du ministre des P. T. T.

M. Boursiac a fait connaître à ses visiteurs que les mesures que venait de prendre M. Queuille devaient rassurer le personnel.

Il n'est plus question, en effet, d'effectuer de nouveaux licenciements. D'autre part, le chômage ne sera plus que d'un jour par semaine dans le personnel auxiliaire.

Bien plus, un certain nombre de dames auxiliaires, vont pouvoir être titularisées.

Un concours qui aura lieu le 15 octobre prochain permettra d'en recevoir un deuxième concours en janvier entraînera la titularisation de 120 d'entre elles.

Telles sont les premières mesures que le ministre a pu prendre.

LEGION LVHONNEUR INTERIEUR

Chevaliers MM. de Vissaguet. ancien conseiller général, maire de Bas-en-Basset (Haute-Loire); de Heym, conseiller général de la Seine-Inférieure.

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Le général Weygand

inaugurera aujourd'hui à Turckheirn le monument élevé,

à la gloire de Turenne

Mulhouse, 17 septembre (d. P. Parisien.) Demain sera inauguré à Turckheim, coquette petite cité située dans le vignoble haut rhinois, le monument élevé par souscription nationale à la gloire de Turenne. 1

Le grand maréchal, par la victoire qu'il remporta le 5 janvier 1675 à Turckheim sur les troupes impériales, décida du sort de l'Alsace, dès lors rattachée à la France jusqu'à la cruelle séparation de 1871.

Le monument de Turckheim est la réplique exacte, depuis le socle jusqu'à la fleur de lis, de celui qui fut érigé à la fin du xvii" siècle à Sasbach, en Bade, à la place même où fut tué Turenne, et qui fut détruit depuis par les intempéries.

Le gouvernement a officiellement délégué le général Weygand pour le représenter à la cérémonie d'inauguration, à laquelle assisteront, outre le préfet du Haut-Rhin et les sénateurs du département, les généraux Gouraud, Brécard, de Pouydraguin. Bourgeois, Janin, Errard, Baraud, Wimp ffen, de Wittersfach, etc. Le prince et la princesse douairière de la Tour d'Auvergne représenteront la famille du maréchal Turenne.

Au cours de la cérémonie, qui sera radiodiffusée par le poste de Strasbourg, seront présentes les drapeaux reconstitués des régiments ayant pris part à la bataille de Turckheim. M. Jules Arragon, secrétaire général du comité Turenne. dans une plaquette éditée à l'occasion de l'anniversaire de la victoire remportée par le grand maréchal à Turckheim, a retracé l'histoire de la bataille qui se termina par la déroute des impériaux. Il rappelle notamment ce mot du duo de Lorraine recevant à Strasbourg l'armée alliée en détoute

« Voilà donc comment un prince, par la grâce du roi de France (Turenne), fait repasser le Rhin à cinq princes par la grâce de Dieu d'empereur, l'électeur, le duc de Lorraine, le duc de Celle et l'évêque de Munster). En effet, les impériaux et leurs alliés franchirent le Rhin dans les jours sui-

vants et, dès le 14 janvier, on pouvait considérer l'Alsace comme délivrée de ses ennemis.

Les opérations militaires se poursuivirent sur la rive droite du Rhin. Turenne les dirigea au début, mais trouva peu après à Sasbach une mort glorieuse. Comme il examinait sur un plateau l'emplacement d'une batterie que l'on venait d'installer et dont il indi- quait la direction en étendant le bras, une des batteries impériales, ouvrant le feu, envoya un boulet de trois livres qui, enlevant le bras du lieutenantgénérale Saint-Hilaire, vint frapper le maréchal en plein cœur. Ce fut une consternation générale dans l'armée, à la cour et dans toute la France, car Turenne était apprécié et admiré de tous autant qu'aimé. Aux grandes vertue du chef, Turenne alliait les délicats sentiments de générosité, de simplicité, de loyauté et de justice qui sont l'apanage des grands cœurs.

Un négociant parisien

tente de se suicider à Rouen Rouen, 17 septembre (dép. P. P.) Hier soir, M. Raymond Chevalier, quarante-quatre ans, négociant à Paris, 3. rue Chariot, se trouvant à la terrasse d'un café-restaurant, quai de Paris à Rouen, s'est tiré une balle de revolver dans le ventre le désespéré fut transporté à l'Hôtel-Dieu dans un état extrêmement grave.

Dans une lettre adressée au commissaire de police, M. Chevalier déclare qu'il veut en finir avec la vie en raison des désillusions qu'il avait éprouvées. Il ressort d'ailleurs de l'enquête que M. Chevalier, après avoir occupé une brillante situation, avait fait de mauvaises affaires et se trouvait ruiné. Encore en possession d'une automobile, 11 n'avait plus en poche que dix centimes. Une autre lettre de M. Chevalier à son hôtelier avertissait ce dernier qu'il pourrait se faire régler par le commissaire de police après vente de sa voiture.

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LA VIE COLONIALE

L'ILE DE LA REUNION

Perdue dans l'océan Indien, sans cesse battue par la grande houle où alternent moussons et alizés, à vingt heures de Tamatave, apparaît soudain, cône montagneux empanaché de nuages, l'île de la Réunion.

Grande comme un département fran- çais (2.700 km. carrés), de forme ovale, au littoral ourlé de plages de galets, bordées d'une végétation exuberante d'où émergent de coquettes constructions au charme suranné, la Réunion est de formation volcanique et se divise nettement en deux massifs, deux cônes juxtaposés, reliés par le vaste. plateau dénommé Plaine des Cafres. Après une courte plaine littorale où se concentrent l'activité dt les populations, on s'élève rapidement sur des contreforts boisés coupés de gorges profondes et grandioses comparables à nos plus célèbres vallées alpestres. Les plateaux herbeux sont à 1.600 mètres d'altitude.

Le massif occidental, le plus important et le plus élevé, celui des Salazes, a, pour points culminants, le Piton des Neiges (3.069 m.) et le Grand Bérfard (2.892 m.). Le massif oriental, plus tourmenté encore, renferme un volcan en activité, le Grand Brûlé, qui s'érige au centre d'un cirque de montagnes unique au monde, mur de 45 kilomètres de développement, dont la hauteur varie entre 250 et 300 mètres. Le Piton iBory (2.625 m.), le cratère le plus élevé, ne communique pas avec le foyer des matières en fusion. La cheminée d'éruption ou Piton de la Fournaise, est moins haut d'une centaine de mètres et se termine par un orifice de 150 mètres de diamètre, du haut duquel on aperçoit la terre bouillonnante. Fréquemment, des coulées de lave se dégagent et, sur la côte sud, descendent à pic jusqu'à la mer, coupant parolis la route qui ceinture le littoral, s'abîmant dans les flots au milieu de jets de vapeur constituant, la nuit surtout, un spectacle grandiose et tragique.

Le jour où la Réunion sera outillée pour le grand tourisme, le jour où, le progrès rapetissant les distances, elle s'ouvrira aux caravanes de visiteurs internationaux, on découvrira qu'elle constitue un nouveau masslf des Alpes dans la mer des Indes, et surtout qu'elle possède, en raccourci, tous les aspects de la nature puisqu'on peut, en changeant d'altitude, passer en quedques heures de l'exuberance de la nature tropicale à la sauvage grandeur de montagnes où il fait froid, où la neige s'attarde pendant plusieurs semaines.

Jadis, la Réunion, l'île Mascaraigne, comme on l'appelait alors, était déserte. Un capitaine français de nos établissements de Fort-Dauphin, à Madagascar, bn prit possession en 1638. Puis, en 1642, Pronie, agent de la Compagnie des Indes à Madagascar, ayant eu à réprimer une révolte de ses compagnons, y déporta douze mutins qui furent les premiers colons européens, Ils avaient disparu quand, en 1663,

INFORMATIONS

Indochine

Le gouverneur général Pasquier a assisté à la mise en eau des canaux d'irrigation du Song-Daran (Annam). Le système aujourd'hui achevé qpmprend 191 kilomètres d'artères principales et 300 kilomètres d'artérioles Irrigant 19.000. hectares de terres alluvionnaires riches mais assoiffées. Ainsi cette région que traverse la route mandarine sera, d'ici peu, riante, et l'eau claire miroitera partout au milieu de cultures verdoyantes alors qu'autrefois elle était, six mois de l'année, transformée en steppe aride brûlée de soleil et parcourue par la chevauchée des tempêtes de sable. Dans le discours qu'il a prononcé au cours de cette inauguration, le gouverneur général Pasquier indique l'intérêt des grands travaux qui ont sauvé4 des populations entières de l'inondation, que suivent toujours épidémies et famine.

Il indique que le gros œuvre étant accompli, il conviendra de multiplier les petits travaux destinés à faciliter la vie rurale, et, d'autre part, de réaliser un réseau de petits canaux pour compléter les voies d'eau principales et permettre une amélioration générale du rendement des terres et le développement de la petite propriété. Parlant de notre politique indigène, M. Pasquier dit

II faut nous montrer en tous domaines moraux ou matériels, utiles et paternellement nécessaires.

Il ne faut pas vouloir améliorer selon nos uniques conceptions. Pour réussir, Il faut accorder celles-ci à l'âme du pays. Seules et isolées, nos formulea, même sanctionnées par la science, ne contiennent pas toute la vérité. Il faut les adapter. Avant de créer des besoins nouveaux, satisfaisons ceux que portent en elles lea populations. Nouvelle route en Cochinchine M. Pierre Pasquier, gouverneur général de l'Indochine, vient d'inaugurer la route rF 20 qui relie directement Saigon à Dalat, sur les hauts plateaux salubres du Lang-Bian.

La création de cette route avait été décidée en 1926 le projet d'ensemble et le programme d'exécution avaient été approuvés fin 1928.

Les travaux ont été effectués dans les délais prévus malgré des difficultés considérables.

La route qui vient d'être livrée à la circulation des véhicules légers sera ouverte aux véhicules de plus de 1.500 kilos au cours de la prochaine saison sèche, après un second empierrement.

Le bureau du chef de gare cambriolé à Argenteuil

Les malfaiteurs ont emporté quelque argent, du matériel et des papiers En prenant leur service, hier matin, les employés de la gare d'Argenteuil remarquaient que la porte du bureau du chef de gare était entr'ouverte et portait des traces de pesée. Ils prévinrent aussitôt leurjphef, qui constata que l'on s'était introduit, au cours de la nuit, dans son bureau et qu'on avait fracturé les meubles.

Dans le même temps, on apprenait par M. Ludovic Rousseau, contremaître du service électrique de la gare Argenteuil-Banlieue, qu'un local des atellers du bureau des services techniques de la voie avait 'été également cambriolé et que .les malfaiteurs avalent emporté du matériel électrique, des vêtements appartenant au personnel ouvrier de la gare, et des outils, ceuxlà mêmes dont ils s'étaient servis pour fracturer le bureau du chef de gare. Le montant du vol s'élève à première vue à 6 ou 7.000 francs. Une enveloppe contenant les dispositions à faire prendre au personnel de la gare en cas de bombardement par avions a été également emportée. Mais on croit se trouver en présence de malfaiteurs ordinaires qui. en s'emparant de cette enve-' loppe, pensaient y trouver plutôt des titres ou toute autre valeur.

deux Français, dont l'un se nommait Payen, y débarquèrent avec dix malgaches, sept hommes et trois femmes. Les noirs abandonnèrent bientôt leurs maîtres pour se réfugier dans la montagne et constituèrent le premier noyau des « noirs-marrons s. L'année suivante, la Compagnie des Indes envoya de nouveaux colons et, en 1665, était nommé le premier gouverneur de !le, devenue « île Bourbon », alors que sa. voisine, aujourd'hui Maurice, était annexée sous le nom d' « Ile de France ».

Malgré la déchéance de la Compagnie des Indes, la colonie continua à se développer pendant la période révolutionnaire et le Premier Empire où, changeant de nom pour la troisième fois, elle devint c lie Bonaparte s. De 1810 à 1815, elle fut occupée par les Anglais seule Maurice demeura sous la domination française. L'Ue Bonaparte redevint « Bourbon Mus la Restauration.

La seconde République restitua à la colonie son nom de Réunion consa.cré, en 1793, par un décret de la Con- vention. Une loi de 1845 avait donné aux esclaves le droit de se racheter. Le gouvernement provisoire proclama leur émancipation et leur donna, avec la liberté, la qualité de Français. En 1870, les droits de vote et d'éligibilité leur étaient conférés. Aujourd'hui, la Réunion, pourvue de vingt municipalités élues correspondant aux communes réparties en deux circonscriptions, celle du Vent et celle Sous-le-Vent, est pourvue d'un conseil général, de deux députés et d'un sénateur. Un gouverneur est dépositaire des pouvoirs de la République, et il y a peu de ditrérence entre l'organisation administrative de la Réunion et celle d'un département français.

La colonie possède 173.000 habitants; les villes principales sont Saint-Pierre, 29.000 habitants, chef-lieu de la circonscription Sous-le-Vent et SaintDenis, 24.000 habitants, chef-lieu de la colonie et résidence du gouverneur. On appelle, à la Réunion, petits aréoles les decendants des premiers colons qui ont gardé la tradition de leurs ancêtres. Les autres sont des métis qu'on appelle les « noirs-marrons » mais tous sont égaux devant la loi et ce n'est pas une des moindres conquêtes de notre démocratie. Pendant la guerre, les créoles de Bourbon ont fait bravement et simplement leur devoir. Comme dans toutes les vieilles colonies, la politique joue un rôle prépondérant et les élections ont été souvent marquées par des épisc-t des sanglants. Mais on vote c radical », et tout le monde va à la messe. La Réunion est un berceau d'hommes célèbres. Quatrea délicats poètes Antoine Bertin, le chevalier de Parny, Léon Dierx et Leconte de Lisle, successeur de Victor Hugo à l'Académie, né à Saint-Paul. Citons encore, plus près de nous, l'académicien Joseph Bédier, le général Richard. qui vient de mourir l'amiral Lacaze, le regretté

Les grands travaux algériens

Le vote récent par le Parlement d'un emprunt de 3 milliards 300 millions pour les travaux publics de l'Algérie, va permettre, pour une part importante, l'achèvement de voles ferrées et de routes.

Les lignes nouvelles de chemins de fer s'inscrivent dans ce programme pour une somme de 340 millions. L'électrincation de la ligne de Bône à Oued-Kibérit pour 230 millions. 650 millions sont affectés aux routes nationales, plus 174 millions de subvention aux départements pour la construction des chemins.

La concurrence de l'automobile et du rail a amené la haute administration algérienne à renoncer à certains travaux primitivement prévus, ma4a elle entend néanmoins améliorer les conditions d'exploitation des lignes existantes. C'est ainsi que le programme comporte l'électrification de la ligne minière de Bône à Oued-Kibérit, qui reçoit les minerais de fer de l'Ouenza et de Bou-Khadra, et les phosphates de Konif. Celle-ci vient d'être achevée dans sa section la plus accidentée entre Oued-Kibérit et Duvivier et les travaux se poursuivent activement entre Duvivier et Bône.

D'autre part, des travaux de doublement des voies sur quelques sections convenablement choisies des lignes Alger-Oran et Alger-Constantine permettront d'augmenter la vitesse et la capacité de transport des trains. En effet, actuellement, toutes les lignes algériennes sont à voie unique.

Quant au trafic routier, il augmente constamment il y a aujourd'hui 75.000 voitures en circulation en Algérie pour 6.500 kilomètres de routes nationales et 20.000 kilomètres de chemins vicinaux il suffit à justifier l'emploi des crédits affectés aux routes. millions sont, répétons-le, inscrits au programme envisagé pour les routes. La .moitié de ce crédit a été déjà dépassée. Le surplus, qui sera fourni par l'emprunt, permettra d'achever et d'équiper de la façon la plus moderne le réseau routier de l'Algérie.

Chemin de fers Congo-Océan

M. Antonetti, gouverneur général de l'A.-E. F., avait tenu à recevoir luimême, à Pointe-Noire, les passagers du paquebot des Chargeurs Réunis Formoae, qui, le premier, achemina les voyageurs de l'Afrique équatoriale par la voie intégralement française. Il fait savoir que le percement du grand tunnel du Bamba, qui marquera l'achèvement du chemin de fer CongoOcéan, sera réalisé au cours de l'an prochain.

L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE MARCEL SEMBAT

ET DE GEORGETTE AGUTTE Dimanche 25 septembre, au cimetière de Bonhières, à 15 heures, aura lieu ta commémoration de la mort de Marcel Sembat et de Georgette Agutte, son épouse.

Le parti socialiste, la C. G. T., la Ligue des droits de l'homme. le GrandOrient de France aeront représentés à cette manifestation du souvenir. Le rassemblement est fixé à 12 h. 30, dans le hall de la gare Saint-Lazare le départ s'effectuera à 13 heures. Les membres des organisations ouvrières et démocratiques sont invités à se rendre nombreux à cette cérémonte.

UN MEDECIN EXAMINERA LE MARI JALOUX

Henri Littière, l'ouvrier lamineur qui séquestrait sa femme par jalousie, a été interrogé par M. Saussier, juge d'instruction, en présence de M* Hubert, son défenseur. Il a été confronté avec sa femme, laquelle a déposé en sa faveur.

-̃- Au fond, a-t-elle dit, mon mari n'était pas un méchant homme, s'il était parfois quelque peu exalté Je lui pardonne bien sincèrement.

M. Saussier a commis le docteur Truelle, médecin aliéniste, à' l'effet de rédiger un rapport sur l'examen mental de l'inculpé.

Guist'hau, nos confrères Marius AryLéblond. Disons enfin, que le mouvement féministe est extremement développé à Bourbon.

L'enseignement primaire est donné dans 173 écoles par 370 maîtres à 17.000 élèves. Le lycée de Saint-Denis a 25 professeurs et 350 élèves. Un cours normal d'instituteurs y est annexé et il est question de créer une faculté de droit.

L'outillage économique est fonction de l'activité du pays. Une vole ferrée le contourne de part et d'autre de SaintDenis, d'un côté sur Saint-Benoit, de l'autre sur Saint-Pierre, avec prolongement envisagé jusqu'à Saint-Philippe. Au total, 126 kilomètres avec un tunnel de 10 kilomètres sous la falaise de la Grande Ravine. De nombreux ouvrages d'art franchissent les torrents. Les routes contournent l'île ou pénètrent dans les massifs montagneux, mais toutes les communes sont, suivant une expression à la mode, c désenclavées A. La colonie communique avec l'extérieur par le port de la pointe des Galets, artificiellement creusé sur une côte inhospitalière et qui est maintenant nettement insuffisant. Il est inacessible aux grandes unités et il a été obstrué par maints cyclones. Il y a également un poste de T. S. F. et un câble sousmarin, avec un réseau télégraphique et téléphonique intérieur.

Bien que la population soit aussi dense qu'en Fronce, l'agriculture souffre et la moitié de l'ile est inculte parce que les créoles, par indolence et préjugé de race, répugnent aux travaux manuels et en laissent le soin aux quelques milliers de noirs et de launes établis dans le pays. Par contre, la Réunion a fourni une pépinière de colons à Madagascar.

Le café Bourbon, qui a fait longtemps la fortune de l'île, est aujourd'hui remplacé par la canne à sucre et il y a de prospères exploitations sucrières et rhumières. On cultive encore la •'•anille, les plantes à parfums, le manioc et on fabrique par conséquent du tapioca. Le commerce extérieur compte pour 160 millions aux importations et plus de 120 millions aux exportations. Le budget s'établit à près de 60 millions. Malgré une forte reprise dans l'aprèsguerre, la Réunion n'a plus sa prospérité d'autrefois. Il lui faudrait, pour renaître, des cultivateurs actifs entrainés aux cultures coloniales qui sachent renouveler ses productions et moderniser son outillage pour lutter contre la concurrence mondiale. Madagascar, qui est un client intéressant, ne demande qu'à élargir ses débouchés. maie cette grande colonie évolue plus vite, et risque, dans le tourbillon de la vie moderne, d'absorber cette petite île charmante et dolente qui a gardé tous les préjugés de la vie d'autrefois, et qui reste un des fragments les plus captivants de notre histoire, tant elle a contribué discrètement, à distance, à la grandeur et. à l'expansion françaises. Georges-G. Jouteî»

Pour les familles des fonctionnaires coloniaux

Par une récente circulaire adressée aux divers chefs de colonies, M. Albert Sarraut, ministre des Colonies, a prescrit de faire parvenir le plus tôt possible, à la direction du personnel de l'administration centrale les adresses des familles des fonctionnaires pour éviter des incidents douloureux tel le cas d'une mère qui n'a été, récemment, avisée du décès de son fils, fonctionnaire outre-mer, que parce que la lettre qu'elle lui avait adressée lui était retournée avec la brève mention « décédé ».

Grâce à M. Sarraut, tes règles les plus élémentaires de l'humanité pourront enfin être respectées.

Aéropwtale

La Compagnie Générale Aéropostale a fait célébrer en la cathédrale de Dakar, un service religieux pour le repos de l'âme des marins de l'aviso Aéropostale Il dieparu au large des côtes du Sénégal, le 12 août 1932.

Le gouverneur général Brévié et le général Freydenberg, commandant supérieur des troupes de l'A.-O. F., entourés de toutes les personnalités et de nombreux habitants de la ville, ont tenu en assistant à cette pieuse cérémonie à marquer la part prise par l'A.-O. F. teut entière, au malheur qui a frappé si cruellement les familles des membres de l'équipage.

L'irrigation du sud de Madagascar Encore une légende du pays de la soif qui va disparaître

En effet, M. Léon Cayla, gouverneur général de Madagascar, soucieux de remédier à la sécheresse chronique dont souffrent les populations du sud de la grande île, les Antandra en pairticuUer, a chargé l'éminent géologue, M. Perrier de la Bathie, de la direction d'une mission d'études chargée de rechercher tous les moyens susceptibles d'être employés pour améliorer le sort des indigènes de cette région.

Il existe, en effet, quelques rivières, dans les régions d'Antanimore et Bévilamy, qui pourraient, avec un aménagement approprié, irriguer le nord et l'est de l'Androy.

M. Perrier de la Bathie non seulement les adductions d'eau nécessaires à l'alimentation de la population. mais encore aux plantations vivaières. Transporte

Tous les renseignements concernant le transport des marchandises de et pour les colonies voies d'acheininement, prix, droits de douane, contingentements. etc., sont fournis gratuitement par MM. Gondrand frères, 22, rue de la Douane, Paris.

Aux morts des armées de Champagne Le 25 septembre prochain aura lieu le pèlerinage annuel organisé par l'Association du souvenir aux morts des armées de Champagne.

Deux cérémonies religieuses seront célébrées le matin, l'une à Aubérive. l'autre à Somme-Suippe.

L'après-midi, les familles et les anciens combattants visiteront les cimetières nationaux du front de Champagne et se groupei>>nt 16 heures à la ferme de Navarin, derant l'imposant mémorial glorifiant la. vuillanca de tous les morts de Champagne, 00, en présence et sous la présidence au général Gou.-aud, seront inaugurés deux nouveaux ossuaires contenant corps et «une plaque commémorative à la mémoire de M. l'au] Doumrr et de ses quatre Cils, morts pour la France.

Pour éviter les empoisonnemenb

par les champignons non cultivés Le bureau de la Société mycologique de France communique

Certains conseils. à ce sujet, répandus un peu partout, sont néfastes.

Bien intentionnés, mais mal renseignés. les conseilleura bénévoles vulgarisent notamment le procédé de la cuisson prolongée, s'autorisant de quelques hgnee de l'éminent entomologiste J.-H. Fabre.

Or Il est avéré que ce procédé est Inefficace à l'égard des champignons mortels du. groupe de l'amanite phalloïde.

Le bureau de la Socfété mycologique de France estime accomplir, un devoir en rappelant à tous que seuls doivent être consommés les champignons de comestibilité indiscutable et qu'il convient de s'abstenir en cas du moindre doute.

En tout cas. se méfler des champignons dont la baee du pied, après déterrage. est enveloppée dans une eorte de bourse.


LE CADAVRE D'UN INCONNU

MIS AVEC RECHERCHE

GISAIT SUR LA VOIE FERRÉE PRES DE MEAUX

On a trouvé l'autre nuit, vers 1 heure et demie, sur les voies de la ligne de l'Est, au kilomètre 41.185, au lieudit la Noue, territoire de Villenoy, le corps d'un inconnu mis avec recherche, qui avait été aperçu et signalé par le mécanicien d'un train allant de Vaires à Delle-Frontière. La tête était broyée en partie et il n'a pas été possible d'identifier le défunt dont voici le signalement taille 1 m. 70, âgé de quarante ans environ, brun, petites moustaches châtain clair, dentition soignée et pourvue d'une douzaine de dents aurifiées; le corps était vêtu d'un complet veston croisé beige foncé provenant du magasin « Aux vrais tissus de Roubaix », rue du Four, à Paris; d'une chemise et d'un caleçon blancs, chaussettes grises très fines en soie noire et blanche souliers bas en cuir noir.

Il n'est pas douteux qu'on se trouve en présence d'un suicide, car, au pied d'un talus, l'inconnu avait laissé son chapeau de feutre gris à ruban noir, acheté au Havre, après avoir déposé à l'intérieur son col blanc rabattu et sa cravate écossaise.

Le désespéré, que la gendarmerie de Meaux a fait transporter à la morgue de Villenoy, portait à l'annulaire de la main gauche une très jolie chevalière en or, avec les initiales A-B entrelacées, que l'on retrouve sur le cuir de son chapeau et brodées au fil rouge dans un coin de son mouchoir. Aucun papier n'a été découvert dans les vêtements. On en tira seulement une montre en acier, une médaille religieuse et un portefeuille renfer:nant 274 francs. Les nouvelles conditions d'âge pour l'admission à Saint-Cyr A partir du concours de 1933. les conditions d'âge pour l'admission à l'école de Saint-Cyr sont fixées comme 11 suit:

Concours de 1933: dix-huit ans révolus au 31 décembre 1933, moins de vingt-trois ans au 1" janvier 1933. Concours de 1934: dix-huit ans révolus au 31 décembre 1934, moins de vingt-deux ans au janvier 1934. Concours de 1935 et concours ultérieurs dix-huit ans révolus au 31 décembre de l'année du concours, moins de vingt et un ans au janvier de la même année.

Les tragiques souvenirs

du crime de Gorgouloff

an musée de. la préfecture de police M. Lecour, substitut du procureur général, a remis, hier, à M. Barthélemy, directeur adjoint de la police judiciaire, les scellés de l'affaire Gorgouloff, pour être déposés au musée historique de la préfecture de police. L'ARMÉE, PROPAGANDISTE

DU TIMBRE ANTITUBERCULEUX Le 20 septembre, les délégués du comité national de défense contre la tuberculose remettront au bataillon du 95' R. I., en garnison à Cosne, la coupe d'honneur de l'armée. D'accord avec l'administration de la guerre, il a été décidé que chaque année une coupe serait attribuée au corps de troupe qui aurait obtenu les meilleurs résultats dans la vente du timbre antituberculeux.

Cette année, c'est le bataillon de Cosne qui s'est placé en tête de tous en vendant une moyenne de 60 timbres par hommes comptant à l'effectif, et la récompense qu'il a méritée lui sera remise dans une prise d'armes en présence du représentant du ministre de la Guerre et des membres du comité d'hygiène sociale, qui organise la vente du timbre antituberculeux dans le département de la Nièvre.

Pourquoi la peinture des bancs est faite au pistolet

Jusqu'à ces derniers temps, les bancs de nos squares, jardins et promenades étaient peints au pinceau. Aujourd'hui on emploie le système dit du « pistolet ». Est-ce avantageux pour la Ville ? M. Louis Gelis, si attentif à toutes les questions municipales, s'est Inquiété de ce petit problème édilitaire. La soluion adoptée est-elle avantageuse pour les finances de la Ville ? Voici la réponse qui lui a été faite. En 1931, la peinture des bancs a été faite, partie au pinceau, partie au pistolet cette année ne peut donc être prise comme terme de comparaison.

En 1930, la peinture a été complète- ment faite au pinceau. En appliquant les prix unitaires de 1932 aux matières employées à cette époque, on obtient un prix de 15 fr. 64 par banc avec un temps passé de une heure trente par unité.

En 1932, la peinture a été faite au pistolet, le prix a été abaissé à 10 f r. 59, amortissement du matériel compris, avec un temps passé de une heure par unité.

La durée de la peinture est d'un an, dans l'un et l'autre cas.

Aveo la peinture au pistolet, le lessivage, le rinçage et le rebouchage sont pratiqués comme pour la peinture au pinceau.

Faut-il interdire la circulation des voitures à bras à Paris ? Quotidiennement, en de nombreux points de la capitale, s'offre, à la vue de cha.cun de nous, le douloureux spectacle d'un être humain attelé, comment s'exprimer autrement, à une voiture à bras bien souvent, hélas chargée sans mesure. Ce lamentable mode de traction semble encore plus barbare quand, à un carrefour, ou la circulation est réglée, cet attelage d'un autre temps doit modérer ou accentuer son allure, en se guidant sur celle de la file dans laquelle il se trouve intégré.

M. Dufrenne, conseiller municipal, ragrettant que la législation française du travail et le Bureau international du travail n'aient pas songé déjà à réglementer ce mode de traction vient de demander au préfet de la Seine 1° Quel est son sentiment sur cette question humanitaire au premier chef; S'il est armé pour prendre des sanctions contre les employeurs qui. au mépris du plus élémentaire sentiment d'humanité, n'hésitent pas à demander à un être humain, des efforts que, toutes proportions gardées, ils ne demanderaient pas à un moteur ou h un animal.

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accident* de la rue

Avenue Gambetta, une bicyclette sur laquelle étalent montés MM. Joucher Selenbler, cinquante ana, et Jakob Sztajnzale, quarante ans, renverse M. Pierre Bertont, quarante-huit ans, 62, rue de la Folie-Méricourt. Tenon.

Par suite de la rupture de ses freins, un camion conduit par M. Séôastien Bénin, recule soudainement, boulevard Sérurier, et renverse un motocycliste. M. René Brémond. trente-trois ans, domicilié 72, avenue des Géraniums. Ce dernier, grièvement blessé, est admis à Tenon.

-A l'angle de l'avenue Gambetta et de la rue Henri-Dubouillon, une auto renverse Mme Louise Menier, habitant 3, rue des Tourelles. Tenon.

Hier après-midi, rue Dauphine, Mme Lilly Bauer et M. Gyosi, demeurant tous deux 4, rue Becquerel, ont été renversés par un taxi sur un passage clouté et légèrement blessés. Ils ont regagné leur domicüe après pansement à la Charité. Boulevard Raspaii, un taxi renverse un cycliste, M. Isidore Oleron. 24, avenue Gambetta, à Colombes. Charité.

L'appartement de M. fonda, actuellement en Suisse, 6. rue de la Goutte-d'Or. a été cambriolé. Le montant du vol n'a pas encore été évalué.

L'autre nuit, boulevard de l'Hippodrome, au bois de Boulogne, à la suite d'une discussion pour un motif futile, un chauffeur, M. Maurice Fourchault, 44, boulevard Beaumarchais, a été blessé au visage par le chauffeur du taxi 11-16-R-E, qui a pris la fuite. M. Fourchault est à Beaujon. Quai de Tokio. on retiré de la Seine le cadavre d'un homme paraissant âgé de trente ans, vêtu de gris, chaussé de souliers jaunes. Institut médico-légal. Des malfaiteurs, qui s'y étaient laissés enfermer, ont cambriolé, l'autre nuit, le café de la Bourse, 2, rue de la Bourse. Des caisses ont été fracturées, ainsi que le vestiaire des employés. Le montant du vol est peu important.

Un professeur d'archéologie d'Hanoi, M. Charles Batteur, en congé, demeurant chez son frère. 21, rue de la Tour-d'Auvergne. se suicide d'une balle de revolver. Neurasthénie

A l'angle de la rue La Boétie et de la rue de Miromesnil, M. Marcel CJergeau, seize ans, manoeuvre, 18, rue Isabeau. à l'Haye-aux-Roses, qui circulait dans le sens interdit, est renversé par un taxi. Béaujon.

Au carrefour des rues de la Pompe et de la Tour, M. Marcel Carreia, vingt-deux ens, 16, rue de la Porte-Montmartre, qui circulait à bicyclette, est renversé par une auto. Beaujon.

René Gardrat, trente et un ans, charretier, sans domicile fixe, étant en état d'ivresse, menaçait, hier après-midi, des passants, boulevard Saint-Germain, avec un bistouri. On l'arréte et on trouve dans ses poches des rasoirs, des ciseaux et un scalpel. Au dépôt.

M. Albert Jàcomelli, marchand de légumes. 77, rue Galande, a constaté que des malfaiteurs s'étaient introduits dans son magasin et avaient dérobé dans le tiroir-caisse un coffret contenant 300 francs. DANS LA SEINE

Route Charles-X à Suresnes. M. François Ledu, trente-six ans. 23, rue de Saint- Cloud, a été renversé par une auto et transporté à l'asile Chevreul.

-Au cours d'une rixe l'autre nuit rue Raoul-Bertrand, à Bagnolet, le manœuvre Henri Monza, trente ans, 3, chemin du Parc. en cette localité, a été blessé de trois coups de revolver tirés par un laconnu qui a pris la fuite,

La victime a été transportée à l'hôpital Tenon et son agresseur est recherché par M. Brunel, commissaire de police. Rue des Menus, à Boulogne-sur-Selne, un motocycliste, M. Sylvain Audrioli, quarante-deux ans, 72, avenue de la Reine, entré en collision avec une voiture attelée a été admis l'hôpital Ambroisé-Paré. CONCERTS PUBLICS Cet après-midi à 16 heures Square de la Réunion. 21. d'inf. col. (M. Depret). Accueillante (Ratier) le Diamant noir (Popy) Fantaisies variées (Bruneau) Suite orientale (Popy) Cocorico (Ganne).

Place du Commerce. 23. d'inf. colon. (M. Marguery). Les Cadets de Brabant (Turine); l'Enlèvement au sérail (Mozart); Fête Watteau (Coquelet) Esquisses provençales (Popy) Amoureuses (Valller) les Cadets (Souza).

Perc du Champ-de-Mars. d'inf. (M. Clément). Rapsodie des thèmes populaires (Gaubert) Saltarelle (Bourdeau) ballet du Cid (Massenet) la Houzarde (Ganne).

Tuileries. Harmonie de Clichy (M. Bouttier), avec le concours de Mlle AdéUriel, soprano, du Trianon-Lyrique M. Tavello, fort ténor, du Trianon-Lyrique, et M. Jean Prandy, baryton, de l'Opéra de Monte-Carlo. Au progra.mme fragments d'Hérodiade, opéra de Massenet, en costumes oeuvres de G. Balay, Leoncavallo, Lacôme, Gung'l, Lemahieu, etc.

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AVIS IMPORTANT. Les gagnants éventuels de ce concours doivent se faire connaître par simple carte postale, de façon que leur avis nous parvienne au plus tard jeudi prochain "2 septembre, à midi. La llate des gagnants paraîtra dans ce journal le dimanche 25 septembre.

Gagnants des 8.000 francs du concours n» (aucune faute) 1. F. Bernardon. Thorenc 2. H. Leblan, Villotte-sur-Aire 3. E. Zipper, Bubl.

Gagnants des 2.000 francs du concours n° (une seule faute) 1. P. dccotaa, Châteauroux 2. P. Bellart, Laon 3. F. Claudel, Petite-Fosse 4. L. Demoustier. Lyon S. C. Métayer, Loret 6. J. Métayer, Loret 7. I. Métayer, Loret 8. G. Zagallo, Porto 9. G. Pierre, Paris 10. M. Richoux, Paris 11. S. Roger, Sedan 12. F. Roger, Sedan 13. M. Roucan, Tarbes 14. E. Zipper, Buhl.

Les mandats du concours nô 22 seront envoyés le mercredi 21 septembre. Réclamation dans les trois jours.

LE CONCOURS DE MOTS CROISES est suspendu jusqu'à nouvel ordre

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LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

organisée par la F. F. F. A.

avec le concours du « Petit Parisien » Pour le premier tour éliminatoire de la Coupe de France organisée par la F. F. F. A., avec le concours du Petit Pariaien, 119 matches seront joués aujourd'hui dans toute la France.

Les 16 rencontres suivantes auront lieu dans la région parisienne (sur le stade du club premier nommé).

Amicale S. Ablonnaise contre A. 8. Préfecture Police, F. C. Corbeil c. AlsacienneLorrsine de Paris, A. S. Courbevoie c. A. S. Gaziers Paris, Amicale S. Poissy c. A. S. Palissy Nord, A. S. Transports c. A. S. P. T. T.. C A. Hantais c. Bezons A. C., C. A. Nanterre c. C. A. Etampes. Club des X-E. S. H. R. c. C. A. Montrouge. Dourdan Sports c. A. S. Française, Cycle Routier S. 4-Qiemina c. C S. Franconville P. B., F. C. Meulan c. F. C. Aulnay. Rueil A. C. c. Groupe S. Boulonnais, Saint-George* Argenteuil c. S. S. Amicale, Stade Saint- Germanois c. U. 8. Métropolitaine, U. 8. Lagny c. U. S. Gennevilloise, Stade 0. XXI c. Villejult-Kremlin L. S.

La meeting automobile du Nord organisé avec le concours

du Petit Parisien »

Lille, 17 septembre (dép. Petit P.) Ce matin, sont arrivés place de la République, les voitures de tourisme du 110 meeting automobile du Nord de la France, le premier arrivé est M. Deskopt, de Roubaix.

Cet après-midi aura lieu, place de la République, le concours d'élégance. LE CIRCUIT CYCLISTE

DE L'OUEST

Speicher gagne l'étape

Brest-Saint- Brieuc

St-Brieue, 17 sept. (de not. env. apéc.) Partis vingt-nïsuf de Brest pour accomplir l'avant-dernière étape du Circuit de l'Ouest, les concurrents sont arrivés vingt-neuf au vélodrome de Saint-Brieuc, après avoir parcouru 198 kilomètres à la moyenne horaire de 31 km. 500. Classement:

1. Speicher. en 6 h. 18' 48" 2. Le Drogo, un quart de roue 3. Gabard 4. Favé tTslllnger 6. Guignaudeau 7. Bernard; & Cornez 9. Goupil 10. Louviot, etc. Le classement général ne subit aucune modification. Joly reste premier. Demain, dernière étape- SaintBrieuc-Rennes.

UNE REUNION D'ATHLETISME A AUBERVILLIERS

organisée par le C. 0. A.

avec le concours du a Petit Parisien » Une très Intéressante réunion d'athlétisme sera organisée cet après-midi, à 14 h. 30, par te Club Olympique d'Aubervilliers, avec le concours du Petit Pnrisien, au stade municipal d'Aubervilllers, 27, rue du Montfort, sous la présidence de M. Foulon, député de la Seine.

Dlx-iiult clrubs seront représentés 195 coureurs sont engagés.

Le Grand Prix du Petit Parisien (course à l'américaine sur 10 kilomètres) sera disputé par dix clubs: C. 0. Billancourt, Red Star, C. A. P.. J. A. P. U. A. I., C, A, Jean-Bouin, C. 0. Auberviîllers, etc., qui aligneront leurs meilleurs coureurs: Robert Marchai, plusieurs fois champion de France Lecuron, Béghin, Redin, etc.

Michot, vainqueur du cross du Petit Parisien; Beddari, Trapon, Santé, Leeuron, Baveray participeront à la course des 3.000 mètres, et Begeot, sélectionné olympique et champion du Marathon, tentera le record des 20 kilo-

nietres, avec jupin, verne, oianc, Goùin, Bedin.

Le challenge Maurice-Foulon, des concours athlétiques, sont aussi au programme.

LE GRAND PRIX CYCLISTE

DES NATIONS

Sur un parcours de 142 kilomètres dans la vallée de Chevreuse, avec départ à Versailles, à partir de 10 h. 10 et arrivée au vélodrome Buffalo, sera organisé aujourd'hui le Grand Prix des Nations.

Cette épreuve se disputera contre la montre, les départs étant donnés séparément à chaque coureur de 3 en 3 minutée.

Vingt-cinq coureurs ont été sélectionnés tous sont des champions réputés d'Italie, d'Allemagne, de France, d'Espagne, de Belgique, du Luxembourg, de Hollande.

Les départs seront à Versailles de 10 h. 10 à 11 h. 22 dans l'ordre suivant 1. Trueba; 2. Battesini; 3. Terreau; 4. Rich; 5. Desmet; 6. Dermit; 7. Bovet; 8. Le Çalvez: 9. S. Maes; 10. Geyer; 11. Ezquerra 12. dl Paco; 13. Archambaud; 14. Deloor 15. Schœn 16. Valentyn 17. Guerra; 18. Le Drogo; 19. Van Slembrouck; 20. Buse; 21. Frantz; 22. Binda; 23. Godinat 24. Lemaire; 25. Sieronskl.

L'itinéraire

Versailles (Orangerie), Saént-Cyr, Trappes, Pontchartrain, Maulette (virage), Gambais. Bourdonnais, Saint-Léger-en-Yvellnes, Rambouillet, Ablis, Saint-Arnoult, Rochefort-en- Yvelines, Euillon, Chevreuse. Saint Rémy les Chevreuse, Châteaufort, Toussus-le-Noble, Jouy en Joaaa, Pont Colbert, Petit-Bicétre, Chatillon. Montrouge, vélodrome Buffalo (2 tours). Arrivée entre 14 h. 15 et 15 h. 30.

LE 64* CHAMPIONNAT

DE LA SEINE D'AVIRON

Dans le bassin de Courbevofe-Asnières tera disputé aujourd'hui le 66' champlonnat de la Seine d'aviron, dont la création date de 1853.

La principale épreuve sera la course de skiff, qui a réuni les engagements des Français Saurin (S. N. Lagny) Lecuyer, Maréchal (Basse-Seine), Favreau (C.N.P.); du Belge Elie Van Muylen et de l'Anglais

LA VIE FINANCIÈRE

LA SEMAINE

SUR LES MARCHES FINANCIERS La physionomie de notre place s'est @enaiblcment modifiée cette semaine. Les réalisa'ions, souvent très nombreuses, ont prédominé et n'ont pas toujours rencontré une contre-partie empressée, si bien que, dans de nombreux cas, des pertes sévères ont été enregistrées. Le ralentissement important des échanges a contribué d la faiblesse des cours, ne permettant point d'opposer, dans bien des circonstances, une résistance efficace. Ciaibiement, quand la clientèle "eut bien s'intéresser à ta Bourse. elle ne le tait encore que dans des proportions très modérées et en s'entourant d'une extréme circonspection. Toutefois, la coulissa parait avoir conservé, dans l'ensem61e, une allure un peu plus soutenue que le parquet.

Il faut bien reconnaître que, cette semaine, notre place n'a guère disposé d'élément8 d'appréciation de nature d l'encourager, au contraire. Lea Bourses étrangères, principalement Wall Street, ont connu des séances franchement détestables. Leurs avis, et surtout feura offres par le canat de l'arbitrage, ne pouvaient donc que peser lourdement sur la tendance de la nôtre. Le marche des matières premières n'a guère été meilleur. En maintes occasions, le blé, le coton et méme parfois le caoutchouc ont donné des signes de laiblesse accentuée. De aon côté, le marché dea métaux a été très agité. Les écarta ont atteint c£rtaini jours aur le cuivre près de 4 livres et sur l'étain plus de 6 livres. Enfin, il y a eu les événements d'Allemagne, dont le cours semble avoir justifié amplement la réserve prudente témoignée par la clientèle.

Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que le vatuma des transactions se toit considérablement rétréci. Les ordres d'achat passés par te public ont été bien moins nombreux. Par contre, les ventes ont afflué et n'ont bien souvent rencontré preneur qu'au prix de reculs importants. Dans certaina cas même, au comptant,

Guye. Les séries auront lieu & 10 h. 40; la finale aura lieu l'après-midi, au cours d'une réunion avec d'intéressants compétiteurs. LE FOOTBALL

AU STADE DE PARIS

L'Olympique Lillois bat le Racing Club de Paris

Hier après-midi, au stade de Paris, pour le championnat de France de footbpll professionnel, l'Olympique Lillois a battu le Racing Club de Paris, filiale du Racing Club de France, par 1 but à 0. LA JOURNÉE SPORTIVE

Football Coupe de France organisée par le F.F.F.A., avec le concours du Petit Parisien, Il 15 heures. Matches du premier tour (voir article spécial); championnat professionnel à 15 heures, Colombes Olub Franc.als-F.-C. Sète.

Championnat de Paris amateurs division d'honneur à 15 heures, an Stade de Montreuil, C.A. biontreuil-A.S. Amicale- à Bourg-la-Reine. C.A,. 14«-C.A.aG.; au Stade de Paria, à Saint-Ouen, J.A. SaintOuen-U.S. Suisse; au Stade Renault, à Issy-les-Moulineaux, C.O. Billancourt-Stade Français.

Rugby. Challenge Yves-du-Manoir à 15 heures, au stade Jean-Bouin, R.C.F.Match amical à 15 heures. à Vitry. S.C.U.F.-Stade Français.

Aviron. Bassin de Courbevoie. Aanières 10 h. 30 et à 14 h. championnats de la Seine.

Aux Loups, Le Perreux, à 14 h. courses de canoës, de gondoles etc. Cyclisme. A 14 h. 30, au Vélodrome Buffalo. 100 kilomètres demi-fond derrière motos. A 14 heures, à la Piste Municipale, réunion organisée par le Stade Français.

Boxe. A 14 h. 30, au Central Sporting Club, réunion dominicale.

Athlétisme. A 10 heures, à la Croixde-Berny, réunion de propagande du 0. P. de Montrouge.

Natation. A la Croix-de-Berny à 14 heures inauguration de la piscine de 1 U.S. Métropolitain.

Pelote basque. Au fronton de Parie matches à chistera.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT Championnat de France de Football professionnel

Aujourd'hui dimanche, au stade de Colombes, un match de football mettra en présence, à 15 heures, le Club Français et le Football Club de Sète pour le Championnat de France de football professionnel. Le moyen le plus économique pour se rendre au stade de Colombes est certainement de prendre le train à la gare de ParisSaint-Lazare. où un service spécial sera assuré à partir de 12 h. 30. Prix des billets aller et retour lr" classe, 6 fr. classe, 4. Ir. 50 30 classe, 2 fr. 75. Il sera, en outre, délivré S la gare de ParisSaint-Lazare des tickets d'entrée au stade S'adresser aux guichets 49 et 50, salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare. AUX HALLES HIER Baisse de 0 50 au kilo sur le quartier de derrière, 3 50 à 7 de devant. 3 à 5 'aloyau, 7'à 14 le train entier, 4 à 10 la bavette, 3 à 6 la plate côte, 2 50 à 5 60 le collier, 2 à 5.

Hausse de 0 50 au kilo sur le veau, 5 a Baisse de 0 25 au kilo sur le poulet nantale, 14 à 16 du satinais. 15 à de Bresse, 18 50 à 18 50 de 0 50 sur la poule de Bretagne. 11 à 13 du Nord, 10 à 12 et de 1 fr. sur le lièvre, 28 à 45 la pièce. Baisse sur le colin décapité. 9 à entier, 7 a 11 la daurade, 2 à 6 le hareng, 2 à 8 le maquereau gros. 0 60 2 le petit, 4 à 5 la raie. 1 à 2 75 le merlan, 0 2 la sole française, 18 à 22 le turbot, 5 a 12.

Hausse sur la langouste, 12 à 24. Les beurres fins valaient dé 14 à 19 les ordinaires. de 12 à 16. Les œufs valent de 400 à 730 le mille.

Hausae sur le choux-fleur de Paris, 75 à 250 le cert.

Baisse sur la caisse d'oranges du Cap, 90 à 130 du Brésil. 90 à 110 de Californie, 100 et 130 le poireau commun. 100 à de Montesson, 150 à 250 les cent bottes l'épinard des départements, 90 à 125 les mirabelles des départements, 180 à 200 les cent kilos le chou vert de Paris, 25 à 60 le cent.

BULLETIN COMMERCIAL COTONS. Le Havre, 17 septembre, A terme, les 60 kilos septembre. 240 octobre 242 novembre, 242 décembre, 245 janvier. 246 février, mars, avril, 249 mal, 251 Juin, 252 juillet, 255 août, 255. Ventes 200 balles. CAFES. Le Havre., 17 septembre. A terme, les 50 kilos septembre, 274 octobre, 260 novembre, 260 50 décembre. 248 25 janvier. 245 25 février, 242 mars, 231 avril, 224 mai. 226 juin, 224 Juillet, 222 50. Ventée 2.000 sacs. LA NAVIGATION FLUVIALE Haute-Seine Bray-sur-Selne, 0 m. 89 pont de Montereau, 1 m. 67 pont de Melun, 2 m. 80 écluse de Varenne, 2 m. 17 écluse de Port-à-i' Anglais, 2 m. 89. Basse-Seine: pont de la Tournelle, 0 m 79; pont Royal. 2 m. 48 écluse de Suresnes. 4 m. 24 barrage de Chatou. 3 m. 14. Seine fluviale Andrésy. 0 m. 95 Man0 tee, m. m. 47 Méricourt, 3 m. 49 Damery,

beaucoup de titres n'ont pu être cotés qu'offres réduites.

Les seuls compartiments qut aient fait preuve de résistance, voire parfois de fermeté, ont été, en coulisse, les mines d'or et les pétrolifères au parquet, en pdus de ces deux groupes, nos rentes françaises. L'intérêt montré par l'épargne pour les mines d'or s'explique par l'excellence de leur situation, principalement cette année, et l'attrait que constituent leurs dividendes substantiels et réguliers. Quant aux pétrolifères, leur situation parait devtifr s'améliorer par suite des ententes réalisées ces derniers temps, notamment avec la Rou- manie. Enfin, le marche de nos rentes est atimul6 par l'imminence des conversions que le Parlement a voté dans la nuit de vendredi.

Quant la Liquidation de quinzaine, elle s'est effectuée dans des conditions normales. C'était la première, depuis deux mois, qui tût défavorable aux acheteurs, les cours de nompensation étant nettement inférieurs aux précédents. Le taux officiel de l'argent pour la prorogation des engagement. la hausse a valu 3/4 inchangé. Le nombre des valeurs réservées a été encore insignifiant, environ une huitaine, et des déport3 exceptionnels ont été de 1.10 sur le 4 1917, 1 franc sur le 4 1918. •

SUR I.SS PI.ACSS ETRAKOBJUBS N«w-yogK. La semaine commença par une séance franchement mauvaise. A une ouverture relativement soutenue succéda un violent recul de toute la cote sous l'influence de la lourdeur des obligations et surtout des matières premières, qui provoqua de nombreuses ventes. Mardi, les liquidations consécutives d un nouvel affaiblissement des obligations et des matières premières se poursuivirent et causèrent de grosses pertes. Sites s'amplifièrent même du fait des résultats des élections du Maine, Mercredi, après des premiers cours en légère reprise, suivis d'un raffermissement de l'ensemble de la cote, un vif accès de faiblesse du blé ut du coton détermina

LES COURSES LA REOUVERTURE

DE LONGCHAMP

Comme chaque année, à pareille date, le grand hippodrome du Bois va faire sa réouverture avec un programme superbe. Le Prix de Sablonville, pour inédits de deux ans; le Royal Oak, contre-épreuve du Grand Prix de Paris enfin le Grand Handicap, l'Omnium, tel est le menu de ce gala sportif qui sera accueilli par les turflstea comme il le mérite.

Le Royal Oak de 1931 fut une course superbe qui mit à mal toutes les grandes vedettes mé.les de la génération de trois ans. Detri, Barneveldt, TourbilIon restèrent dans la course.

Cette année, le lot eet encore très bien composé. On y trouve le crack de l'année, Strip the Willow Gria Perle, le vainqueur du Prix Eugène-Adam Hénin, le gagnant du Prix Bertens Laeken, le gagnant du Prix Matcheur; Bosphore, qui eut, au printemps, son heure de grande forme, et Ranflon, dont la limite n'est pas très connue et qui a été quelque peu gêné dans le Derby de Chantilly.

On doit naturellement souhaiter la victoire du plus digne j'al nommé $TRIP TES WILLOW. Après le grand gne, on peut hésiter entre tous les précités, dont Hénin nous paraît le Dlus qualifié sur la distance.

Aujourd'hui à 14 heures

MONTES ET PARTANTS PROBABLES

Prix de la Prairie, à réclamer, 10.000 fr., 1.400 mètres. Mont à la Ques. 56 (A. Rabbe) Eudes 56 (W. Johnstone) Francolin 53 (G. Duforez) Chardon Bleu II Hr (E. Boissay) Enghien 53 (F. Hervé) Oursin 53 (C. Bouillon) Moineau Franc 53 (L. Vaixelfisch) Helett (X.) Zuleika 516 (L. Robson) Banque Ouverte 51J (H. Bonneau) Légion Romaine 51à (G. Delaurie) Free Town 51i (J. Rosso); Vitalité 51i (C.-H. Semblât).

Prix de Sablonvllle. francs, 1.000 mètres. Mirabeau 56 (G. Bartholomew) Abrax 56 (C. Elliott) Agni 56 (D. Torteroio) Coefficient 56 (A. Rabbe) Dorando 56 (A. Hatton) Gili 54J (F. Hervé) Papelarde 54i (J. Jennings) Astéria II 54i (G. Duforez) Va Piano 54J (W. Johnstone) Pretty Clean 54à (C. Bouillon).

Prix Royal Qak, 200.000 francs, 3.000 mètres. Hénin 58 (C. Elliott) Rareweed 58 (C.-H. Semblat); Strip the Whillow 53 (E. Hervé) Laeken 58 (G. Duforez) Gris Perle 58 (J. Jennings) Ronflon 58 (A. Rabbe) Bosphore 58 (C. Bouillon) Broadway Melody 56J (L. Robson).

Prix de VUlebon. 15.000 francs, 1.30O mètres. Almaska 56 (A. Hatton) Birdjos 56 (G. Delaurie) Stmny Boy 56 (C.-H. Semblât) Lehigh 56 (W. Sibbritt) Robert Macaire 5G (W. Johnstone) Amapola (C. François) Girlie (F. Hervé) Rose des Vents (A. Rabbe).

Omnlurii, handicap. francs. d.400 mètres. Roi de Trèfle G2. (A. Esling) Disert 66b (F. Hervé) Baron d'Urfé 54 (H. Bonneau) Starry 53 (R. Tondu) Machi Mia 521 (G. Delaurie) Pourquoi Pas II 52 (F. Rochetti) Sanguinolette SU (W. Johnstone) Burlington Ar. 51 (L. Robson) Talisman 50i (A. Rabbe) Syphax 49i (L. Vaixelfisch) Plcapul 47 (E. purand) Malnote 47 (M. Lynch) Aphrodite III 46 (A. Chéret) Lhermite 44 (P. Villecourt) Ssguridad 42 (P. Rosen) Savonette 40 (W. Me Kenzie) Toklo 40 (R. Hubert).

Prix de la Celle-Saint-Olond, francs, mètres. Thalna 56 (C. Elliott) Vala 56 (L. Whittingham) Lona 56 (G. Delaurie) La Guimard 56 (L. Segufn) Vanoise 56 (F. Hervé) Yarborough (S. Smith) Diamanka 56 (A. Hatton) Nette 56 (A. Rabbe) Mlle de Boiser. (M. Pecqueux) Segrurana 56 (M. Lynch); Gable 56 (W. Sibbrttt).

NOS PRONOSTICS

Prix de la Prairie Eudes, Francolln, Prix de Sablonville Abrax. Coefficient Prix Rayal Oak Strip the Wil'.ow, Hénin. Prix de VUlebon Lehigh, Almaska. Omnium Roi de Trèfle, Seguridad. Prtx de ta Celle-Sslnt-Cloud Nette. Vais. Hier à Vincennes. Les résultats PRIX DE VERVINS

(Monté. 12.000 francs, 2.625 mètres) L Ginetta II (A. Forclnal) G 12 à M. L. Dubu.P 10 1. Glatigny (A. Deziéray) G 11 » à M. G. Derossy P 7 6U 3. Gaillon (Riaud) P 9 50 4. Favart (A.-R. Guigot). Non placés Gagne Toujours (L. Pottler) Giroflée (Letèvre); Franc Marcheur (E. Marie); Faredypile (Chrétien) Fructidor (A. Morel) Feld Maréchal (C Lemoine) Frisson III (R. Picard). Durées 3' 64" 2/5 ideadheat). S' 57" 4/5. 4' 1" Réduction au kilomètre 1' 29" 2/5. Onze partants. PRIX DE FEURS

(Attelé, 10.000 francs. 2.250 mètres) 1. Huron Il (Ph. Koch).G 10 à M. F. Bertrin P 6 50 Haroum (de Mousaac) P 7 » 1 a. Haut Marnais (C. Thériat).P 12 4. Hoche S (A. Sourroubille). Non placés Harkoff (Jeneson) Harem (A. Dupuis) Hasparens (CI. Deseauze) Hadès

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AVENTURES DE MICKEY (.Inventaire)

une recrudescence de ventes dans tous les groupes et un mouvement rétrograde générat. La dernière séance fut meilleure. Après un début extrêmement indécis, un léger redressement se produisit, le marché des matières premières paraissant un peu mieux disposé, principalement sur le blé et le caoutchouc. De 'plus, quelques rachats du découvert permirent d'effacer uue partie des pertes antérieures.

Londkes. La première séance fut marquée par une contraction très sensible du volume des affaires. La tendance, d'abord d peine soutenue, devint irrégudière, puis franchement lourde sur toute la ligne. Mardi, une baisse brutale ne produisit dans tous les compartiments sans distinction, elle fut justifiée pnr le nouveau développement de la situation politique en Allemagne et par la faiblesse accentuée du Métal Exchange et de Mining Laxa. Mercredi, après une ouverture quelconqut, une reprtae eut Neu, plus sensible sur les valeurs mobilières que sur les matières premières. En fin de séance, malgré les avis encourageants de Paris et de Bruxelles, la cote devint très irrégulidre. Les compartiments les plus en vedette furent les mines sud-africaines et surtout les pétrolifères. La aemaivre s'acheva par une séance très calme et beaucoup moins satisfaisante que la précédente. Le manque d'affaires pour compte local et l'orientation peu favorable des Bourses étrangères provoquèrent des réalisations et de l'irrégularité, voire de la lourdeur. Bruxelles. La semaine débuta par une séance relativement soutenue, sauf sur le3 caoutchoutièree et les internationales, mais les affaires ft'.rent beaucoup plui calmes. Mardi, la place subit le contre-coup de la t'ive réaction des Bourses étrangères des ventes massives se produisirent et tes coura furent ramenéa sensiblement en arrière. bfercredi, net revirement de l'orientation sur des avis plus favorables de Londres, Paris et Amsterdam, qui disposa bien la spéculation locale. Dans ces coxditions, le redressement des premiers cours se poursuivit pendant toute la séance. La dernière séance tut relativement soutenue malgrd des dégagements précipités. Vans l'ensemble, ces offres furent asse* bien absorbées et 2e recul de la cote ne )ut pas trop 8eMble.

(H. Netter) Halifax Il (Neveux) liercule Manceau (A. Gypteau) Héraut IL (Lecomte) Hamlet VI (Duval) Harley B (E. Doumen). Durées 3' 36" 3/5. 3' 42" 3' d4", 45" 4/5. Réduction au kilomètre l' 35" 9/10. Treize partants. PRIX DE SAINT-DIE

(Monté. 20.000 francs, 2.600 mètres) 1. Huguenot (M. Dejean) G 6 à Mme Olry-Rœderer P 6 50 2. Hermès IV (L, Pottier).P 7 50 Hussard II (A. Forcinal) 4. Haké (Hazet). Durées 4' 4' 11" 3/5. 4' 12", 4' 18" 4/5, Réduction au kilomètre 1' 32" 7/10. Quatre partants.

PRIX JOCKEY

(Attelé. 40.000 francs, 3.350 mètres) 1. Dumbéa (Verzèle) G 85 à M. C. Thériat P 22 2. Cajoleuse B (Tcherkassof).P 22 50 3. Epamlnondas (Bertho).P 950 4. Fourire (H. Picard) Non placés Panthère Noire (Visa) Etna II (Rajon) Corbon (A. Butti) Firminy (H. Masson) Frincourt (R. Siironard) Ellane II (Labayle) Eco II (Bégou) Et la Grandeur (Neveux) Amazone B (Vanlandeghem), tombée. Durées 4' 58", 4' 58" 2/5. 4' 58" 1/2. 4' 58" 4/5. Réduction au kilomètre: 28" 3/10. Treize partants. PRIX DE LA SABTHE (Monté. 30.000 francs, 2.800 mètres) 1. Divah II (R. Picard)? G » Francœur E. (fi. Picard) 14 3. Fin Il (E. Carré).? 24 6U 4. Duchesse II (Riaud). Non placés Dakar (G. Pentecôte) Floréal II (A. Morel) Flagada (R. Pavée) Eros II (Ne- veux) Eléagnus (Perlbarg) Floridor Il (L. PotUer). Durées 4' 7" 4/5. 4' 2/6. 4' 10" 4/5. Réduction au kilo- mètre l' 27" 7/10. Dix partants. PRIX DE VANNES

(Attelé. 10.000 francs, 2.825 mètres) 1. Galaoress (Th. Monsieur).G 16 à M. F. Levesque P 7 » 2. Gortensia (Tcherkassof) P 7 » 3. Gracieuse II (L. Forcinal) P 4. Gracieux (G. Amar). Non placés Gomme (Dubreuil) Germinal (Domergue); Gournay (G. Pentecôte) Gamaliel (H. Duval). Durées 4' 28" 4' 29" 3/5, 4' 32" 4/5, 4' 3" 3/5. Réduction au kilomètre 9/10. Huit partants.

PRIX DABPAJON

(Attelé. 12.000 francs. 2.250 mètres) L Fontanès (H. Masson) G 2750 à M. A. Chapon P 11 2. Feugerets (P. Forcinal) P 23 50 3. Frtsco (Ph. Koch) P 10 » 4. Floréal (E. Visa). Non placée Fragson (A. aourroubille) Franc Picard II (Vandenberg) Foudroyant (Bouley) Fidus Achatès (R. Céran-Maillard) Fleur de Serpolet (Butti) François Faber (0. Vrommant) Fille de Roi (P. Finn) Fils de la Lune (L. Boudet). Durées S' 24" 3' 24" 4/5. 3. 25" 3- 25" 3/5. Réduction au kilomètres i' 30" 3/10. Douze partants.

NOUVELLES HIPPIQUES

Newark, 17 septembre (dép. Havas.) Le cheval Happy the Great, qui fait partte de l'écurie de course, de M. H. Stacy Smith, a battu le record du -«tille au trot Le précèdent record avait été établi Il y n 18 ans en 2' 14" 1/2.

Hier, & Vlncennes, pendant le parcours du Prix Jockey, le sulky d'Amazone B a culbuté deux piquets. Le driver Vanlandeghem a été projeté à terre et tralné pendant quelques mètres On l'a relevé avec une plaie sans gravité au genou gauche. La jument est indemne.

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Amérique du Sud. Pour Barcelone, Valence, Alicante, Malaga, Sévllie, Dakar, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo et Buenos-Ayree le 1/10, Via Marsei!le. Afrique. Pour Dakar, Conakry, Tabou, Port-Bouet. Accra, Lomé, Cotonou, Douala et Lago le 11/10, via Marseille. Indes et Extrême-Orient Pour BortSaïd, Djibouti, Singapour. Saigon, Tourane et Haïphong le 8/10, via Marseille. CAPITAUX 80us toute* formes Commerces Achat. Vente. Nanti wmmM, Billet., IndaBtriei: Commandite Mise en Société. Augmentation Agriculture Avancu sur recolle. Terro, Cheptel, Propriétaires Hypothèque. Pari» ou h-o»ince CREDIT de R8AH6E Pour faire disparaître sans retour toutes les crises nerveuseu

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Rentes françaises. Le compartiment de nos rentes françaises est celui qui a montré 1e plus de résistance. On relève même la fermeté des deux 6 et du 5 1928. Le 3 perpétuel clôture à 84,25 ex-coupon contre 85, le 5 1915-16 à 100,65 contre 100,80, le 4 1917 à 99,30 contre 99,25, le 4 1918 à 99.25 contre le 5 amortissable 1920 à 126 contre 128, le 6 1920 à 101,75 contre 101,25, le 4 1925 à garantie de change à 102,60 contre le 6 amortissable 1927 à 104,35 contre 103,90 et le 5 1928 à 102 contre Transports. Nos grands réseaux abandonnent du terrain dans des proportions parfois importantes.

Le Nord termine 1.575 contre 1,660, l'Est à 842 contre 885, l'Orléans à 1.024 contre 1.075, le P.-L.-M. à 1.128 contre 1.170, le Midi à 996 contre 970 et le Métro à 1.306 contre 1.390. Aux canaux. le Suez finit à 14.580 contre 15.220. Les recettes du 14 septembre 1932 se sont élevées à 2.410.000 francs contre 1.820.000 francs à la même date l'an passé.

Banques. Vif recul de tout le groupe bancaire, où les pertes sont souvent sévères.

La Banque de France clôture a contre 13.250. le Crédit Foncier de France à 4.630 contre 4.860, la Banque de Paris à 1.668 contre 1.833, l'Union Parisienne à 457 contre 534 le Crédit Lyonnais à 2.090 contre 2.275. la Société Générale à 1.1ul contre 1.185 et le Crédit Commarctal de France à 730. L'assemblée générale ordinaire de la Banque Nationale de Crédit (en liquidation) a approuvé les comptes qui lui étaient présentés par le comité' de liquidation et qui ont trait à la période comdes valeurs d'électricité.

La Parisienne de Distribution d'Electrt- cité termine à 2.165, la Cie Générale d'Elec- triclté à 2.220, l'Energie Electrique du Littoral Méditerranéen à 1.010, l'Electricité de la Seine à 753, le Nord-Lumière à l'Electricité de Paris à 1.200 et l'Energie Industrielle il 207. Faute de quorum, uns nouvelle assemblée est convoquée pour le 28 octobre prochain pour approbation définitive de la fusion avec les sociétés Hy- dro-Electrique de Lyon, Sté Lumière et Energie et Cie Electrique de la Méditer- c

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ranée. A cet effet, 75.000 actions nouvelles devront être créées, ce qui portera le capital de 172.150.000 francs à 179.670.U00 fr. Les intérêts semestriels des obligations 4 et 6 de la Parisienne je Distribution échéant le octobre 193a seront payés pour les obligations 4 contre remise du coupon n° 42 ou présentation des certificats nominatifs, à raison de 8 fr. 40 par titre nominatif et 7 fr. 78 par titre au porteur. Pour les obligations 5 contre remise du coupon n° 38 ou présentation des certificats nominatifs, raison de 10 fr. 50 par titre nominatif et 9 fr. 84 par titre au porteur, aux guichets des établissements de crédits habituels.

Métallurgie. On ne signale aucun changement appréciable dans la situation de notre industrie lourde, qui parait demeurer stationnaire, pour le moment du moins.

Les Forges et Aciéries du Nord et de l'Est finissent IL 600 contre 665. les Trétileries et Laminoirs du Havre à 466 contre 567, Citroën à 505, Châtlllon-CommentryNeuves-Maisons à 2.520. inchangé, la Cie Française des Métaux à 1.945 contre 1.980, le Creusot à 1.259 contre 1.365 et la Hotchkiss à 1.210 contre 1.280.

Charbonnages. Comme dans la métalturgie, la situation de nos houillères ne présente guère de modification appréciable. Courrières clôture à 308 contre 432, Lens à 485 contre 531, Vicoigne à contre 692, Aniche à 1.846 contre 1.866, Anzin à 1.250 contre 1.321, Blanzy à 679 contre 661, Albi à 485 contre 540, Bruay 250 contre 269 et Llévin à 280 contre 311. Cuprifères. Il serait question, dit-on, de convoquer, dans le courant du mois d'octobre, uue réunion des producteurs de cuivre autres que ceux des Etats-Unis. Cette conférence aurait pour but essentiel l'examen des possibilités de développement des débouchés du métal. On n'y discuterait aucunement la question de la hausse des prix, comme le bruit semblait en avoir été répandu primitivement. Le Rio termine à 1.522 contre 1.779. ta Tharsls à 275 contre 319 et l'Union Minière du Haut-Katanga à 2.435 contre 2.755 l'action de capital.

Mines d'or et diamantifères. D'après les- statistiques officielles reçues de la chambre des mines du Transvaal, la production totala du Rand. pour le moi»

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d'août, a atteint 991.322 onces, en augmentation de 10.162 sur le mois de juillet 1932 et de 74.497 sur le mois d'août 1931. Brakpan finit à 372 contre 367. Crown Mines à 508 contre 517. Rand Mines à 355 contre 360,50, Central Minlng à 980 contre 1.070, de Beers à 406 contre 452, l'action ordinaire, et Chartered à 89 contre 96,75. u«I>étro!'f''ire9' La production journalière moyenne de pétrole brut aux EtatsUnis. pour la semaine au 10 septemtre s'est élevée 2.167.700 barils conla semaine antérieure. Les stocks d'essence ont atteint barils contre 36.323.000 la semaine précédente.

La Royal Dutch clôture à 1.665 contre 1.745, la Shell à 234 contre 228,50, la Mexican Eagle à 41.75 contre 43 et la Canadien Eagle à contre 32.75.

Produits chimiques. Faiblesse accentuée de tout le groupe des produits chimiques.

Pechiney termine à Kuhlmann 518 contre 565, Air Liquide à 843 contre 941, Saint-Gobain à 1.855 contre 2.005. KaliSainte-Thérèse à 1.875 contre 2.090 et Rhône et Poulenc à 735 contre 800. Caoutchontlères. A la fin de la semaine écoulée, les stocks à Londres accusaient une diminution de 657 tonnes, à 46.325 tonnes, et ceux à Liverpool une réduction également de 115 tonnes, à 57.965 tonnes, soit une baisse totale de 772 tonnes. L'ensemble des stocks détenus en Angleterre ne représente plus que tonnes contre 135.802 il y a un an à pareille époque.

La Financière des Caoutchoucs finit 100 contre 113,50, la Padang à 274 contre 312 et Terres Routes 135 contre 154.

Valeurs diverses. Les Raffineries Say clôturent à 1.814 contre 1.904, les Librairies Hachette A 1.875. l'Agence Havas a 920, Au Bon Marché à 475 et la part Galeries Lafayette à 48.500.

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ÉMISSIONS FRANCAlSES

POSTE PARISIEN

10 heures, revue de la presse du matin. 10 h. 5, concert offert par le journal « le Hant-Parlenr » et présenté par Mlle Hachepé

Donne-moi nne tablette de chocolat, tango: Oh mademoiselle Marguerite, tango, par l'orchestre Dajos Bêta Un cocktail bien parisien, saynète humoristique, par le chansonnier Georges Chepfer Le ver luisant, Le coucou dans la pendule, par l'International Novelty Quartett Mariez-vous donc, Les Veines. chantés par Lucien Lejal Amoureuse, valse Sono les ponts de Paris, valse, par l'orchestre bohémien; l'Etoile du berger, Tyrol, sérénade, par Andréany, Tyrolien Français, les anomalies de l'existence, par le chansonnier Mauricet Dans mon petit coin, C'est la farandole, par Prio, de l'Empire Espsnita, le Perceneige, par Fritz Kœger, xylophoniste. Au cours du concert « Cinq minutes aa cirque », par le clown Kito et son partenaire Sandrey.

11 h. 5, concert offert par « Mon Film ». 11 h. 35, concert offert par Mon Programme »

Le Thé chez les hannetons, Coucou, valse par l'orchestre Dajos Bêla; Une larme. Pufei-moi d'amour, par Dauvia Sous la porte Saint-Martin, Une petite cabane en bois' par Jean Cyrano; Petite Sœur, Petite Famée, par Jovatti; C'est papa. c'est parisien, par Alibert.

11 h. 6. concert offert par a Leroy » qu'auriez-vous tait T du film « Un» heure près de toi fox-trot (Whiting); Nous

fleur (Jean Lenoir) Malgré mot, du film Avec l'assurance (Borel-Clerc) Méfiezvous, mademoiselle, du film <c Avec l'assurance » (Borel-Clerc) Je vaux 20 millions de dollars, de l'opérette c la Pouponnière » (Verdun et Oberfeld); Il m'faut de l'amour, du film € Pas de femmes » (Georgius-Poussigue) On ne m'a jamais dit des mots d'amour, du film c Durand contre Durand » (Léo Leux) Toi, tout près de moi et Je me souviens toujours, du, film «clac Fille et le Garçon > (Gilbert) J'ai chant mon amour i Jeannette, du film « l'Amoureuse aventure » (Erwin) Mon coeur reçoit ce soir, du film « l'Amoureuse aventure » (Erwin).

12 h. 35, « Une demi-heure de fantaisie », présentée par le chansonnier Paul Weil, avec le concours de Paul Marinier, qui Interprétera le Joli temps Un départ à la gare les Pianos les Trois Gosses l'Art d'être belle et de Mlle Suzy Lucas, qui interprétera les Heures Pour en arriver là Stances à Manon Etre deux 13 h. 5 à 14 heures, concert de musique enregistrée

yincennes, pas redoublé (Prodhomme) Cour de femmes, polka mazurka (Jos. Strauss) l'm with you (Donaldson) Sur l'derrière de l'Opéra (Scotto et Raiter) l'Enclume, polka (Parlow) Valse espargnole (Olivier Métra) Der lustige Binderlandler (Brugger) Le Cor (Fléchier-de Vigny) Près de la cheminée, romance tzigane Johaan Strauss, sélection Les Haleurs de la Volgs (Albert Doyen) Piaf.sir des bois. par Dajos Beta et son orchestre Bonde des lutins (Bazzini) Le Soir (Gounod-Lamartine) Gars de Munich, valse (Komzak) Smarteuse. polka (Popy) Marche de la légion étrangère (Quéru). 19 heures, premières informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5, concert de musique enregistrée Frère Jacques, one-step (Léon Raiter) 0 Rosmarie, fox-trot (Max Rich) Mentira. tango (Pracanico) Quelle est donc la femme T fox-trot (Eblinger-Briquet) ;̃ «1»

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Java des p'tits pas (Gregson et Roclose) She's a gorgeous thing (Fred Coots). 19 h. la Journée sportive, commentée par le Miroir des Sports ».

19 h. 25. suite du concert de musique enregistrée

Citroën Marche (Van Herck) Pamela (Raiter) Bereeuae (Fauré) Noël païen (Massenet) Fiançailles (Wesly) Chanson d'une nuit d'amour (Lincke) Chanson du 12° hussards d'Akhtyrsky Ha, ho4 hardopfelstock, polka (Wicki-Scheidegger) Les traineaux de, poste (Ziehrer) Glorieuse, polka-musette (Vacher) Les Deux Cours (de Fontenailles) TLrol in Lied und Tanz, fantaisie (Fétras) Te quiero entranabiemente (Aristobulo Dominguez. Aire Tipico, Paraguayo) Polichlnelle (Kreisler) Va6abond, chanson des forçats sibériens Les Petits Poissons d'argent (Ketterer); Ronde des petits pierrots, maithe (Bosc), 20 heures l'Actualité catholique. Interview de M. Touzé, vicaire général de Paris, sur « Les chantiers du cardinal ». 20 h. 30, journal parlé du Poste et Informations.

20 h. 45, concert avec le concours de Mme Lecouvreur, de l'Opéra-Comique, dans la Solitaire (Saint-Saëns) Au loin (Schumann) Mireille, « air de Taven (Gounod) Don Quichotte, c air de Dulcinée (Massenet).

Ouverture de Guillaume Tell (Rossini); la Jeunesse d'Hercule, poème symphonique (Saint-Saëns). sous la direction de M. Francis Casadesus Nocturne et Intermezzo du c Songe d'une nuit d'été » (Mendelssohn) Introduction et valse de «Faust» (Gounod) Scènes alsaciennes (Massenet): la Boite joujoux, ballet-fantaisie (Claude Debussy) Marche hongroise (Berlioz). 22 h. dernières informations.

22 h. 50. émission d'essai dans l'auditorium du grand orgue électronique des ondes (brevets Coupleux Givelet) l'orgue. M. Maurice Duruflé, organiste de SaintEtienne-du-Mont, qui interprétera deux pièces extraites de l' c Orgue mystique

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RADIO-PARIS (1.724. m. 1). 7 h. 45, disques.

12 h. Causerie religieuse par le R. P. Padé, Provincial des Dominicains c Le sacerdoce éveilleur et gardien des plus belles énergies au' coeur de l'homme, » 12 h. 20 Musique religieuse. Choral, En toi est la joie <Bach) Cantate Domino (Albert Alain) ^Laudois Dominum. 13 h. Si j'étais roi, (Adam) L'eau qui court (Alexandre Georges). Mlle Jeanne Laval l'Idéale (ToMi) Chanson d'amour (Hollmann), Mme Ninon Vallin Bourrée fantasque (Emmanuel Chabrier) Suite algérienne (Saint Saëns).

13 h. 30, 14 h. et 15 h., disques.

16 h. Retransmission du concert donné au Salon de la T.S.F., au Grand Palais Ouverture de Phèdre (Massenet) Dans persane (Guiraud) Fantaiaie hongroise (Liszt), Léon Kartun Conte d'avril (Widor) Danse Macabre (Saint-Saëns) Siegjried Idyll (Wagner) Reflets d'Allemagne (Florent Schmitt) Le roi S'amuse (Léo Delibes) Eapana (Chabrier). 18 h., la Corniche d'or (Courtade); Torna a Surriento (Delusti); Misa Helyett (Audran) les Sapins (Dupont); Sérénade d'amour (Waldan); la Jolie Fille de Perth (Bizet) la Princesse Dollar (Léo Fall) Il'Heure exquise {Reynaldo Hahn) Sérénade chinoise (Siede); Cavalleria rusticana (Mascagni) Amina (Lincke) la Vie de bohème (Puccini).

19 h. 45. cirque Radio-Paris.

20 h. 30. music-hail C'est nous les petits Poulbots (Bosc); Valse op. 64 n- 1 (Chopin) Valse d Paname (Alexander); Pour t'avoir rien qu'd moi (Rico); Qui n'a pas ton yoyo (Berniaux); Toi que j'aime (Aiberty); Bléoie (Filipucci); Madame Turlupin (Guiraud): le Marchande de sable; la Maison des amourettes; les Lettres que l'on garde; k Secret du bonhcur (Bayle).

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21 h. 30. Apachiana (Brunet); l'Amour, c'est ça, madame (Mauprey); Miche (Monteux) Un 6ungalow, un piccolo et vous (Reale); Couchés dans le foin (FrancNohain); Faust (Gounod); Variations japonaises (Paul Vidai); Valse de Phryné (L. Ganne); le Répiment en marche (Lincke). 22 h. 15, Valentine (Christine) Fleur d'amour (Axt et Mendoza) les Enfants terribles (Corbin) Petite fleur (Lucchesi) Czardas (Monti) En relisant vos lettres (Masson) Dana ton coeur; Il suffit d'un sourire (Borel-Clerc) Chant du berger (Serven-Bergeret) la Carterana (Guerrero) la Madelon (Bousquet) la Java des rigolos Vacher) Rose-Mousse (Bose) la Chanson du vagabond (Richmann-MesI senhelme).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 h. 25, La chaste Suzanne (Gilbert-Mouton) l'Orloiff (Granichstaedten-Mouton) la Fiancée du scaphandrier, sélection (CI. TerrasseMouton) London sketches (Casadesus-Delamnrche).

18 h. 45, Journal parlé.

20 h. 25, concett

21 h., retransmission depuis Pau. du concert consacré au folklore des BassesPyrénées, des Pyrénées-Orientales et du Béarn.

PARIS-P. T. T. (447 m.). 10 h., orgue Mona Usa. (H. Sullivan) Stéphanie gavotte (A. Czibulka) Attends (J. Lenoir) Raymond (Thomas) Viens, tzigane (Kalmann) En Argentine (Warms); Lischen et F'rttzchen (Offenbach) Siboney (Leguona-Wood) Dolorès (Waldteufel) Marche lorraine (L. Ganne).

11 h. et 12 h., disques.

13 h., Marche turque (Mozart) Valse viennoise (Strauss) Solo de cymbalum Chanson de printemps (Mendelssohn) Rapsodie hongroise n, 2 (Liszt) Mélodie et danse hongroises Valse viennoise (Strauss); Danse populaire russe; Parlezmoi d'amour Caprice tzigane.

15 h., diffusion du concert donné au concours Lépine En avant (Menzel)

MARCHE JMMOLILIER Adj. mair. Vendières (Aisne), 28 sept. 32, 14 h. DDADXK Moulin de l'Oie », nomb. H.lég. dép.. anc. à us. de moulin sur riv. Petit-Morin imp. chute eau, bons pâtur. Cce tot. 2 ha. 16 a. 60 ca., et env. 7 ha. terr. et prés. 80 km. Paris. IJb. loe. Conv. à ttes industr. Pour rens., s'adr. à Me Bailly, notaire à Viels-Maisons (Aisne). Vente au Palais de justice, à Paris, le samedi 8 octobre 1932, à 14 heures, d'un TERRAIN A PARIS BOULEV. MONTMORENCY Contenance 1.750 m. carrés environ, sur lequel sont édifiées des constructions en sous-sol, lesdites constructions en ciment armé, double en profondeur, à usage de caves et de garages d'autos, sont arrêtées au niveau du sol.

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Rêverie (Schumann) Coppélia (L. Delibes) le Petit Duc (Lecocq) le Beau Danube bleu (Strauss) Paillasse ILconcavallo).

18 h. 30, Radio-journal.

20 h., disques.

20 h. 30, soirée en l'honneur du centenaire de la mort de Walter Scott. Ivanhoë, drame historique en cinq actes et sept tableaux de Jeanne Leroy-Denis, d'après le célèbre roman de Walter Scott.

RADIO-L. L. (370 m. 1). 10 h., Il h. 30. 15 h._ 20 h. 30, concert.

RADIO-VITUS (308 m.). 8 h. 10 IL, 11 h., concert.

RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. 30. culte catholique.

13 h., culte protestant.

12 h. 45, 17 h. 30, 18 h. 15. 19 h. 30, concert.

20 h. 30, Fiesta (Samuels) Baby parade (Manfred); la Valse brune (Crier); les Millions d'Arlequin (Drigo) les Grenadiers Acclamations (Waldteufel) Pour le ruban bleu (Kronie).

21 h., Saint-Cyr (Alazard) Navarre (Barat) le 4- de ligne en campagne (Burtner) Belgrade (Defrance) Quand on o toute une nuit devant soi (Parès) Criez-le sur les toits (Borel-Clerc) Trotta Kasbek (Schischkin) Nocturne n° 3 (Liszt) Vie d'artistes Du und du (Strauss) Pas de femmes Ecoutez le refrain du faubourg Il me faut de l'amour (Poussigue) Une heure prés de toi Oh cette Mitzi Qu'auriez-uous fait (Robin).

22 h., Kamchameha Leilehua ahula Bonolulu Kahaiahua (King).

22 h. 30. une demi-heure de musique anglaise Frangesa march (Costa) la Grive (Cole) Sam snt with Sophie on the aoha (X.) Around the corner (Kahn) l'm in the market for you in a atory book (Carthy); Sing you ainnera (Coslow); Il had a girl like you (Dermott). 33 h.. Grand Concert (Tschaûtowsky),

ttcomp. Ech.grat. Vve Marie 1 1 1 A 111 Houx, 7 ter, St-Luc p. Nlmes iV/U L'ÉPARGNE MUTUELLE Société anonyme au capital de 700.000 frana Entreprise privée

régie par la loi du 19 décembre 1907 Siège eocial 37, r. de Chateaudun, Paris-» TABEPS K. fr.), CI. (10.000 fr.), X. (5.000 fr.), H. (5.000 fr.), D. frj, AI (1.000 francs)

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LANGENBERG (472 m. 4). 11 ''h. 30, Cantate pour le XVII' dimanehe après la Trinité (depuis Leipzig).

h.. concert Pour la chère patrie (Blankenburgl Hollandaise, valse (Kalman) la Muette de Portici, ouverturt (Auber) Giroflé-Oirofla, suite (Lecocq) t la Toaca, air (Puccini) Souvenir de Pota. dam (Noack) le Moulin de la Forèt-Noira (Eilenberg); la Musique vient (0. Strauss): la Veuue joyeuae, pot pourri (Lehar) Champagne-galapp Wiegand (Wiegand). 16 h. 30. Ouverture solennelle (Leutner) Tiefland (d'Albert) dce Maria (BaCh-Gounod) Pour ma petite amie, suite (Plerné) Rapsodie hongroise (Popper) Moosrœschen (Boac) Dans la mafson de thé oux cent marches (Yoshitomo) le Mattrê mineur, air (Zeller).

DAVENTRY NATIONAL (1.54 m. 4). 12 h. 30, récitai de violoncelle Toccata (Frescobaldi) Rondo (Boccherlni) Ode (Tcherepnine) Malaguena (Albeniz) Pidce en forme de habanera (Ravel); Requileros (Cassado).

13 h., Marche (Fucik) la Grande-Duchesse de Gérolstein (Offenbach); la ChauveSouris (Strauss) Loin du bal (Gillet) Demande et réponse (Coieridge) iforfc-Jforrts (Grainger) Scànes pittoresques (Masser.ét). 15 h., la Chauve-Sourit (Strauss) la Plut que lente; Bruyèrea (Debussy); Trois frivolitéa (Fletcher) Carmen (Bizet) Demeure avec moi (Liddle).

16 h. 15, Scherzo et finale (Schumann) Rondino pour cinq instruments (Beethoven) Symphonie n, 104 en ré (Haydn). 17 h. 15, récital de violon et piano Sonate en la op. 100 (Brahms); Sonate en do mineur op. 30 (Beethoven).

21 h. 5. Tannhœuser (Wagner) Bal costumé (Rubinstein) Hymne au toleij (Rlmsky-KorsakofT) Danse des bateleurs; Rapsodie galloise (E. German).