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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-08-20

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 20 août 1932

Description : 1932/08/20 (Numéro 20262).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6274619

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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DANS LE TEMPLE

DE LA VENTE A L'ENCAN Le marché des tableaux

Le marché des tableaux, surtout' celui des tableaux modernes, est en léthargie momentanée. Mais il se réveillera, j'en suis bier sûr. Par ailleurs son activité, je dirai aussi son organisation, furent telles qu'il mérite à lui seul un chapitre.

Il y a quelques années, le directeur d'une galerie petite, mais fameuse, eut l'idée de rénover le marché des tableaux modernes. Nous l'appellerons, si vous le voulez bien, Fémure. L'idée de Fémure était une bonne idée, d'autant meilleure même que l'Hôtel des ventes pouvait lui fournir un solide point d'appui. Fémure après s'être préalablement entendu avec quelques confrères il faut bien connaître les signatures à pousser et s'assurer les approvisionnements nécessaires Fémure s'en fut ensuite trouver un commissaire-priseur. Il lui exposa que le marché de la peinture moderne manquait de vigueur et qu'il se faisait fort, en tenant le rôle d'expert, de l'alimenter et de le redorer. En poussant à l'occasion les prix, on ferait de certaines signa- tures des valeurs aisément échan- geables et l'on arriverait à des taux susceptibles d'intéresser vraiment les amateurs.

Fémure raisonnait d'autant plus sûrement qu'il avait mieux « dé·vissé » la psychologie de ses clients et qu'il connaissait mieux les conjonctures parmi lesquelles il évoluait. De vrai, Fémure avait admirablement compris son époque. Vous vous rappelez cette période de 1920 à 1926 où, devant la baisse du franc, chacun cherchait de nouvelles et stables valeurs. Les uns choisirent les pierres, les autres se spécialisèrent dans les colliers de perles, d'autres se portèrent sur les propriétés, ces derniers élurent la peinture. Ils s'attachèrent aux artistes ou du moins à leur destinée j'entends ainsi qu'ils en achetèrent les tableaux, non point pour le plaisir qu'ils pouvaient en attendre, mais pour obéir à un tuyau habilement glissé, dans la conviction que leurs acquisitions prendraient de la valeur et qu'à l'instant de les revendre ils réaliseraient de sérieux bénéfices. Qui s'offrait un « Machin pour 5.000 francs en janvier 1923, le voyait à 10.000 francs en mars 1924. Ce fut réellement admirable à la fois de facilité et de rendement. Et ce paradoxe se produisit à savoir que le bourgeois lui-même se mit à croire à la peinture il y crut contre son penchant et contre son goût et il se mit à « pousser » les « modernes » lesquels d'ailleurs n'avaient jamais été à semblable fête.

Fémure, je vous l'ai dit, avait compris la situation. Avec un tact et une autorité supérieurs, il collabora au mouvement. Les récalcitrants discutaient

Sans doute les marchands fixent leurs prix, mais qui nous assure que la valeur des peintres qu'ils nous proposent n'est pas fictive ?

A quoi l'on répondait

Regardez les prix que ça fait à l'Hôtel.

Car, et c'est là où Fémure eut pour la deuxième fois du génie, Fémure soutenait avec une habileté surprenante les peintres sur lesquels il s'était mis auparavant d'accord avec ses confrères. Le « Machin » de tout à l'heure passait-il en vente ? On le voyait monter à 12, 15, 20.000, parfois davantage. Les amateurs rassurés surenchérissaient à leur tour et les peintres innocents s'imaginaient aveuglément vivre en une époque bénie où le talent on ne doute jamais du sien était réellement apprécié et avait un cours. Le mouvement était déclenché il ne s'arrêta pas là. Le groupe Fémure fut dépassé. Des marchands étrangers à l'association furent entraînés à leur tour. Le cours à l'Hôtel était devenu, pour ainsi parler, la valeur-étalon. Il fallait donc, lorsqu'un de leurs peintres passait en vente, qu'ils le fissent soutenir par un compère. Dès lors, le jeu augmenta, il augmenta dangereusement. Les choses marchaient d'un tel train qu'on ne pouvait plus les freiner. -Les cours, ne correspondant plus à la réalité, montaient sans- cesse. Seule une catastrophe pouvait les arréter. Elle arriva avec la crise et ce fut l'effondrement. (La suite d la quatrième page.)

L'aviatrice Maryse Hiltz vole à plus de 10.000 mètres

L'aviatrice Maryse Hiltz, partie de Villacoublay, hier matin, à 9 heures, pour tenter de battre le record féminin d'altitude en avion, détenu par une e Américaine, miss Elinor Smith, depuis le 10 mars 1930, avec 8.357 mètres, a atterri à 10 h. 25. Elle a atteint, selon la lect u r e directe des barographes, une hauteur de 10.200 mètres, et il semble bien que le record de miss Smith soit battu. Mais l'examen des appareils de bord pourra seul donner les chiffres exacts de la performance.

Les appareils ont

été transportés au laboratoire des Arts et Métiers, pour vérification.

♦'

M. Pusta, ministre d'Esthonie à Paris, est nommé à Varsovie

M. Charles Robert Pusta, qui a été pendant plus de dix ans à la tête de la légation d'Estonie à Paris, vient d'être nommé, pour la seconde fois, ministre plénipotentiaire auprès du gouvernement polonais.

Grand ami de notre pays, jouissant de sympathies solides et étendues parmi le corps diplomatique français et étranger, M. Pusta va apporter à Varsovie une connaissance

approfondie des i^ j questions euro-

péennes et en par- ticulier des problèmes baltiques qui intéressent si vivement l'opinion publique en Pologne.

SOUS 'UN CIEL IDE FEU, VISAGES DE PARIS-. BERGES ET QUAUS, BOIS, JARDINS ET LACS

ILE K SAINT-LOUIS (I) A l'ombre sons le pont. Les poissons doivent dormir. PONT DU LOUVRE (2) Et dire que l'hiver prochain, elle sera peut-être en crue. BUTTLS-CHAIMONT (3) Les enfants, au frais, près de la cascade -QUAI D'ORSAY (4) La main en visière sur les yeux, un garçonnet regarde le neuve qui flamboie. BUTTES-CHAUMONT (5) Restons près de la route, les enfants sont si calmes aujourd'hui, pas de poussière à craindre. BOIS D6 VINCKNNES (6) S'il lui plaît de peindre, qu'il peigne; moi, j'ai chaud. BOIS DE BOCLOGNK (7) La marchande de coco est très entourée. LAC DAUMF.SX1L <8> Il y a un an, l'Exposition coloniale battait son plein; la chaleur est restée. BOIS DE BOULOGNK (9) Un petit tour en barque dans la fraîcheur du soir. BOIS DE BOULOGNE (10) Un ruisseau, bonne affaire Si Doua barbotions i imposition u»i.« » » peu! SQUARE DE L'ABCHEVECHE (11) Non loin de Notre-Dame. Les Parisiens de jadis, décidément, n'ont jamais connu un ciel ausu ardent.

APRES LA GRANDE AVENTURE La petite ville de Desenzano admire et fête le savant belge Desenzano (lac de Garde), 19 août DE NOTRE ENVOYE SPÉCIAL

La petite ville de Desenzano, sur le lac de Garde, a été surprise par l'atterrissage du ballon du professeur Piccard au milieu du calme de son existence estivale. Personne ne s'attendait ici à cette gloire subite et à cette aubaine pour tous les foyers. La foule, expansive et naturellement portée aux explosions et admirations bruyantes, reste constamment en permanence devant la demeure du savant où l'on a hissé des drapeaux. Elle le réclame avec obstination et lui demande de temps à autre qu'il se montre au balcon, ce qu'il accepte d'ailleurs avec la meilleure grâce. L'Italie l'a adopté au moment où il touchait la terre et elle le fête depuis hier avec une ferveur inlassable. On peut lire sur les murs les textes d'affiches vertes, blanches et rouges qui proclament les sentiments collectifs que le peuple professe à présent pour la science belge, pour Piccard et pour Cosyns.

Les deux aéronautes sont donc descendus hier à 17 h. 30 à Gavriana, dans la plaine où se trouve aussi le village de Solferino, célèbre à un autre titre. Depuis 14 heures, le ballon rôdait autour du lac de Garde, cherchant à se poser. La descente s'est effectuée aussi correctement que possible. Cette belle aventure s'est terminée, au point de vue sportif, dans toutes les règles.

Des paysans et quatre soldats qui se trouvaient non loin de là sont accourus et ont apporté leur aide à nos héros tombés du ciel. La nacelle a brisé quelques branches d'arbre lorsqu'elle s'approcha du sol. Le ballon se dégonflait peu à peu, devenait flasque et mou; il enleva la nacelle de terre une dernière fois pour l'y déposer définitivement ensuite. La nacelle et l'aéronef sont intacts et aucun appareil n'a été endommagé.

Le professeur Piccard se réjouit de cette réussite comme de la solution d'un problème délicat. Mais Cosyns et lui sont sortis un peu vacillants par le trou d'homme qui leur servait de hublo. Ils avaient connu dans la boule d'aluminium une température polaire et ils se trouvaient brusquement jetés sous le soleil africain de ce bel été d'Italie. Ils n'ont accepté que de manger une pêche et de boire un verre d'eau. Et, tout de suite, ils se sont préoccupés de ranger la nacelle et dé replier l'enveloppe du ballon. Les autorités militaires, qui avaient été alertées par le ministre Balbo et qui étaient arrivées du champ d'aviation de Desenzano, ont collaboré à cette besogne qu'ils tenaient justement pour essentielle. Puis, à l'hôtel, où le professeur Piccard précéda son compagnon, ils trouvèrent tous deux un bon repas et le téléphone grâce auquel le professeur put enfin s'entretenir avec Mme Piccard.

Depuis lors, les télégrammes affluent, les visites de personnalités éminentes se succèdent et les deux savants trouvent difficilement le temps qui leur est nécessaire pour mettre au point leurs notes, établir la concordance des mesures qu'ils ont prises, estimer l'intensité de la courbe des rayons cosmiques, bref mettre au clair ce qu'en douze heures de vol ils ont pu observer hier.

(La suite d la deuxième page.)

Le professeur Plecard, sa femme et deux de leurs enfants

POUR ET CONTRE Le professeur Piccard s'est élevé jusqu'à 16.500 mètres dans la stratosphère. Il a grimpé, pendant seize kilomètres et demi. au-dessus de nous, pour atteindre ce qui, déjà, n'est plus notre ciel. pour atteindre l'infini glacé, mort, secret, où, pour la seconde fois, deux hommes auront respiré.

Les observations scientifiques du tranquille et héroïque savant, qui a juré de posséder l'au-delà l'au-delà des vivants nous seront bientôt livrées. Mais ses observations ne pourront pas avoir plus de prix que la joie unanime qui est aujourd'hui notre joie à tous.

Disons-le nous avions peur. Disons-le nous tremblions. Nous n'étions pas, nous, assez forts pour posséder la certitude qui cuirassait l'fime du professeur Piccard. Nous avions la faiblesse, nous, d'ètre inquiets et angoissés.

Le Destin n'allait-il pas vouloir punir la hardiesse insensée, provocante, du bon professeur belge qui, avec ses lunettes candides, son cou mince, son trop large faux col, sa maigre carcasse de Don Quichotte le Don Quichotte de la stratosphère osait répéter l'expérience qu'il avait osé, une fois déjà, follement tenter. Nous appréhendions la mauvaise nouvelle, la stupide nouvelle, la nouvelle désespérante.

Avouons notre peur. Avouons notre faiblesse.

Mais, enfermés dans leur nacelle hermétique, le professeur Piccard et son admirable assistant, à 16.500 mètres au-dessus de nos craintes chétives et de nos pensées débiles, confiaient à la radio leurs sereines et rigoureuses notations. Eux, qui couraient le risque effrayant, le risque qui dépasse tout ce que notre terreur peut imaginer, ils travailiaieoi tranquillement. Ils étaient à seize kilomètres et demi de nous, verticalement. Ils étaient en dehors de notre monde, en dehors de notre atmosphère. Ils prenaient des notes. Ils écrivaient des chiffres

L'épopée aérienne, super-aérienne (comme on écrit aujourd'hui), extraaérienne (comme on devrait écrire) du professeur Piccard et de son collaborateur, Max Cosyns. est une récidive glorieuse et fabuleuse.

Redisons notre joie puisque l'expérience a magnifiquement réussi.

N'oublions pas de célébrer aussi la victoire de la T. S. F., qui, jusque dans la stratosphère, accomplit aujourd'hui si fidèlement sa mission. Qui sait ? La T. S. F. est capable d'installer bientôt un poste sur la planète Mars c Radio-Mars ». Maurice PRAX.

Berlin annonce

des démarches prochaines à Paris et à Londres visant la réorganisation de la Reichswehr S'AGIT-IL D'UN BALLON D'ESSAI OU DE SONDAGES PROCHAINS ? Une information de Berlin signale que le gouvernement allemand aurait l'intention d'engager à nouveau et à bref délai, avec le gouvernement français et le gouvernement britannique, des conversations relatives à une réorganisation de la Reichswehr. réorganisation qui est un des principaux objectifs de la politique du cabinet von Papen et que les représentants du Reich avaient déjà tenté de mettre sur le tapis à Lausanne et à Genève. Cette information n'apporte en soi rien de nouveau, car on savait déjà par le discours du général von Schleicher et tout récemment encore par une dépêche de l'agence United -Press que les dirigeants de Berlin tiennent essentiellement à presser des pourparlers dont ils espèrent un succès qui pourrait faire diversion à leurs graves difficultés intérieures.

Ce qui est nouveau, par contre, c'est que le gouvernement du Reich iaisse entrevoir qu'il chargera sous peti ses ambassadeurs à Paris et à Londres d'une démarche à cet effet auprès du Quai d'Orsay et du Foreign Office. Dans les milieux français autorisés, on fait cependant observer, à ce propos, que le ministère des Affaires étrangères n'a été saisi d'aucune suggestion de ce genre.

S'agit-il, en l'occurrence, d'un ballon d'essai lancé par la voie de la presse et d'une manœuvre destinée à amorcer une négociation à'aquelle les chancelleries intéressées ne sauraient volontiers se prêter au moment où la situation politique en Allemagne est si trouble et pleine d'inconnues ? Ce ballon d'essai correspond-il à des sondagea qui seraient prochainement effectués non seulement à Paris et à Londres, mais dans toutes les capitales des Etats signataires du traité de Versailles ?

Quoi qu'il en -soit, la fébrilité diplomatique que le cabinet du Reich manifeste depuis un certain temps apparaît plutôt hors de saison. Un gouvernement qui, à dix jours de l'ouverture des travaux parlementaires, ne sait encore dans quelles conditions il pourra se présenter devant le Reichstag possède-t-il l'autorité suffisante pour entamer avec l'étranger des pourparlers d'un caractère aussi délicat ?.

On ne se le demande peut-être pas à Berlin, puisqu'on paraît y avoir perdu toute notion d'une vie politique normale, mais en droit -de ae le demander dans les capitales vers 'lesquelles les sondages allemands paraissent se diriger.

Notons, pour terminer, que M. Edouard Herriot a reçu hier M: François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin, avec qui il s'est longuement entretenu de la situation complexe où se trouve actuellement le Reich.

Lucien BOURGUES.

MORT DU DOYEN

DES CONSEILLERS GENERAUX Abbeville, 19 août (dép. Havas) On annonce la mort de M. Maurit, conseiller municipal de Gamache, doyen des conseillers généraux de France, décédé en son domicile, à l'âge de quatre-vingt-huit ans.

L'AVIATEUR MOLLISON A FRANCHI L'ATLANTIQUE Il espérait pouvoir gagner New-York sans escale, mais, à bout de forces et se heurtant à un épais brouillard, il a été contraint d'atterrir au Canada à Pennûeld Ridge (Nouveau-Brunswick)

Londres, 19 août (dép. Petit Parisien.) L'Atlantique a été une fois de plus vaincu.

A 5 h. 45 ce matin, heure d'Amérique, c'est-à-dire 11 h. 45 heure de Greenwich, la Joie du Coeur, l'avion avec lequel l'aviateur Mollison effectue le raid aérien Irlande-New- York et retour, évoluait au-dessus de Halifax (Nouvelle-Ecosse). Mollison avait donc effectué la traversée de Port Marnock, au nord de Dublin, à Halifax en 24 heures 10 minutes. La nouvelle a causé un soulagement profond en Angleterre où une certaine anxiété régnait, en effet, ce matin, au sujet du vol. Des messages annon-

Avant l'envol, sur le terrain de Port Marnock, Mollison, à côté de sa femme. l'ex-miss Amy Johnson. photographié devant son nppareil <t The Heart's Content » (la Joie du cœur).

18 août départ, à ,11 h. 55, de PortMarnock. Aperçu en mer par le paquebot Ascania et le cargo Beaverbrae 19 AOUT au-dessus d'Halifax à 5 h. 45 atterrissage à Pennfield Ridge à 11 h. 30.

LE TABLEAU DE MARCHE

çaient que Mollison avait été aperçu par le paquebot Ascania, puis par le cargo Beaverbrae, à 660 milles environ à l'ouest de la côte irlandaise, mais la rencontre était indiquée comme ayant eu lieu ce matin alors qu'en réalité elle se produisit hier dans la soirée.

Ce qui est certain, c'est que les habitants de Harbour Grace, à TerreNeuve, ont vainement attendu Mollison. Leur attente avait fini par se changer en inquiétude du fait qu'elle se prolongeait indûment et que des rapports alarmants sur l'état de l'atmosphère parvenaient d'Amérique. Les experts météorologues de New-York signalaient en effet une dépression au large de l'Etat de Brunswick et des tempêtes étaient à prévoir sur la route même que devait suivre l'aviateur. Ces inquiétudes avaient naturellement trouvé leur écho à Londres où Mrs Mollison se tenait en permanence près du téléphone, attendant des nouvelles de son mari.

Ces nouvelles lui sont enfin par-

venues au début de l'après-midi. A 14 h. 24, un premier message d'Halifax disait qu'un avion gris argent qu'on n'étairfST parvenu à identifier mais qu'on supposait être celui de Mollison la viltg et pottfM suivait son chemin, dans 'la rdirëçtfori. de l'ouest. A 14 h. 58, un second message annonçait que l'avion aperçu était bien la Joie du Cœur.

Ainsi donc, au lieu de s'arrêter à Harbour Grace, Mollison avait voulu atteindre directement la côte américaine. Comme, au départ d'Irlande, il emportait une provision d'essence suffisante pour trente-trois heures de vol, on pouvait supposer qu'il continuerait son raid jusqu'à New-York où il comptait arriver dans la soirée et où une foule immense, au premier rang de laquelle se trouvaient l'amiral Byrd et le fameux aviateur Clarence Chamberlain, l'attendait pour le féliciter. (La suite à la deuxième page.)

L'OFFENSIVE TROPICALE

Températàre olficiefle hier à Paria 35°8 A L'OMBRE C'est la plus haute température enregistrée dans la capitale depuis cinquante ans, pendant le mois d'août En province, par contre, la température a sensiblement diminaé, sauf à Rennes où l'on a coté

L'offensive tropicale fait preuve d'une si rare et si intense continuité qu'elle passe d'emblée au prenuer rang des préoccupations de tous. L'homme est ainsi fait qu'il n'est à peu près jamais content de son sort. Et les mêmes qui réclamaient un bel été sont les premiers à gémir sous le, ciel sans nuages et le soleil de plomb. Hier, à Paris, le thermomètre a atteint, à 14 heures, 35°8 à l'ombre, soit un degré et demi de plus que la veille. C'est la plus haute température enregistrée dans la capitale depuis cinquante ans en août.

Il semble que le maximum pour cette année n'ait pas été atteint. On « espère aujourd'hui, selon les prévisions de l'O. N. M., que le thermomètre atteindra 37°.

En province, la chaleur a cédé, notamment sur la côte méditerranéenne, la côte basque, la côte normande. La température, hier, sur ces côtes, s'est maintenue entre 24° et 26°, ce qui, pour certains centres, marque un abaissement de près de 10".

On a enregistré par contre à Rennes, 35" à Argentan, 31° à Angoulême, 28° à Nancy, à Epinal et à Strasbourg, 28° à Bordeaux, 27° à Belfort, 26° à Perpignan, 25° à Cuers et à Cabourg.

Comment et où l'on prend à Paris

la température officielle Les températures élevées qui sont depuis quelques jours notre lot remettent à l'ordre du jour quelques questions presque. brûlantes.

Il y avait hier chez moi, vous dit quelqu'un, 38° à l'ombre.

Erreur, affirme votre voisin de ta-


ble, dans la salle du restaurant où vous avez pénétré sur la foi d'un thermomètre assez complaisant pour indiquer quelque 29°, erreur Moi qui vous parle, j'ai dans mon jardin.

La discussion s'anime autour de l'entrecôte. On argumente avec chaleur naturellement. Ceux qui savent garder leur sang. froid savent qu'il n'en sortira ni lumière ni fraîcheur, même si elle devient orageuse.

Du moins est-il possible, en quelques phrases précises de mettre d'accord les possesseurs de thermomètres plus ou moins fantaisistes. Et le très savant et très obligeant chef de la section des avertissements à l'Office national météorologique, M. Wehrtlé, excelle à plaoer la question sur le terrain d'information précise qui est bien celui qu'il ne faut pas abandonner.

Effectivement nous a-t-il dit la température réelle de l'air est un élément variable d'un point à un autre et d'un moment à un autre. Si l'on observe un appareil enregistreur à grand développement, c'est-à-dire dont le cadran se déplace avec une grande lenteur, on constate que la température n'est pas la même trois minutes après la première observation. En outre, suivant la façon dont la mesure eat faite, le résultat est différent.

Il y a deux moyens d'obtenir des températures représentatives

a) Placer le thermomètre dans un abri en bois, à l'ombre, sur un sol gazonné, en un lieu aéré et protégé et tourné vers le nord.

Tel est le thermomètre qui est placé dans la cour de l'O. N. M., rue de l'Université

b) User du thermomètre-fronde, cestà-dire d'un instrument enregistreur qui, agité au bout d'une ficelle, s'aère » s'équilibre dans la température.

M. Wehrlé ajoute

Autant de thermomètres c particuliers » autant de températures différentes. Dans le cas d'un thermomètre au soleil il va s'échauffer par absorptibn de rayonnement solaire et Il absorbe la chaleur de manière différente da celle de l'air ambiant. Ce thermomètre va, si je peux dire, marquer la température du thermomètre. Le cas est le même. toutes proportions conservées, que celui du professeur Piccard, lors de sa première ascension stratosphérique. A ce moment (car, depuis lors, toutes précautions nécessaires avaient été prises), en sa sphère couverte de noir régnait une certaine chaleur alors qu'il y avait –60" à l'extérieur. Le phénomène est le même quand il s'agit du thermomètre il est échauffé et sans rapport avec l'air ambiant.

Il est donc clair qu'au restaurant, dans la rue, les possesseurs de thermomètres peuvent discuter à perte de vue. La température inscrite sur le thermomètre accroché à la porte d'un magasin d'instruments de précision n'est pas plus exact» que celle que l'on peut lire devant celle d'une pâtisserie.

Nous enregistrons la température, a précisé le chef de la section des avertissements, à Montsouris, au Champde-Mars, à l'O. N. M., au Parc-SaintMaur, au Bourget, au mont Valérien, Inutile de vous dire que l'on relève entre ces points différents des différances de températures qui peuvent aller jusqu'à 3 degrés, en particulier la nuit La nuit dernière, on relève 18°4 en un point et 21°4 en vn sutre ces écarts sont aisément explicables. Pour la journée de vendredi, tous allez indiquer aux lecteurs du Petit Parisien Mda-imiim de la journée Cette température est celle de Saint-Maur parce que ce poste d'observation possède la plus longue série d'observations. C'est grâce à SaintMaur que nous pouvons vous dire ces 35*8 constituent le record d'août depuis cinquante années.

Ce n'est pas encore le record de 1 été car, en cette même période de cinquante ans, il y a eu en juillet des températures plus élevées.

J'ajoute que, pour les besoins météorologiques, on mesure les températures à des heures bien déterminées de l'heure internationale, c'est-à-dira 1 heure, 7 heures, 13 heures, 18 heures, <?u*reirlps~ moyen de Greenwich.T»Us les postes de tous les pays font des observations à ces heures de façon Jt- établir la carte générale,

Mais, je le répète, pour le public, il y a la température de Saint-Maur prise vers 14 heures, au moment du maximum d'échauffement. Elle ne marque d'ailleurs, pour cette journée de vendredi, qu'une différence de avec celles du Bourget et de l'O. N. M. Voici fixés les lecteurs du Petit Parisien. Ils sauront comment on prend et où on prend la température officielle. Si les éclaircissements et les précisions apportées Ici évitent des discussions fiévreuses, ils auront rendu, pendant la présente traversée des Tropiques, un service signalé.

M. Aimé Berthod accompagnera le Président de la République dimanche, à Longwy

En présence de M. Albert Lebrun, président de la République, M. Aimé Berthod, ministre des Pensions, inaugurera dimanche prochain, à Longwy, le monument de la Défense.

Le ministre prononcera à cette occasion un grand discours où seront rappelés les quatre sièges que Longwy eut à subir depuis 1789. Il évoquera le souvenir de la cérémonie qui eut lieu, le 25 août 1912, en cette meme ville et à laquelle assistait, aux côtés de M. Poincaré, président de la République, M. Albert Lebrun, ministre des Colonies.

Il terminera en exprimant le désir, comme le faisait récemment à Douaumont le Président de la République, que demeurent les témoins des grandes folles humaines qui sojlt là pour défendre les peuples contre l'oubli et pour les amener à réfléchir et à les détourner des cataclysmes qui ne laissent derrière eux que ruines, misère et souffrance.

Le ministère des P. T. T. fait savoir que l'office de la République de CostaRica a limité proviaoirement le montant de chaque mandat-poste à destination de la France à l'équivalent de 10 dollars. Le montant maximum des mandats poavant être émis en France à destination do la République de Costa-Rica reste ûx4 à 1.000 francs.

1. Feuilleton du Petit Parisien, LE MASQUE Inédit

̃̃WKEISnaH par

EVE PAUL-MARGUERITTE I

Première rencontre

LAcadémie des inscriptions orientalea' fêtait, ce soir-là, dans le temple d'Angkor de l'Exposition coloniale, alors à la veille de fermer ses portes, un de ees membres les plus éminents le célèbre et encore jeune archéologue François Lechartre.

Ennuyé d'arriver si tard à cette réception offerte en l'honneur de son père, Jacques Lechartre escalada quatre à quatre les degrés raides du temple, parfaite réplique en plâtre des célèbres ruines cambodgiennes.

Les feux des projecteurs teintaient d'or pâle les tours ciselées en forme de tiares qui se détachaient sur le ciel bleu saphir, et en bas, les galeries des cloîtres aux colonnes précieusement ornementées, reflétées par les miroirs d'eau pdle.

Le factionnaire qui se tenait en haut des marches, devant la porte du temple, vérifia la carte d'invitation du jeune homme et, ayant déchiffré le nom de Lechartre, s'inclina.

La représentation est commencée Copyright by Eve Paul-Margueritte IW2. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

LE PROFESSEUR PICCARD

A DESENZANO SUITE Dl LA, PEÏJIltRE PM»

Le professeur Piccard, qui professe pour les journalistes une amitié quelquefois irritée par les heures qu'ils risquent de lui faire perdre, les a reçus collectivement ce matin. H leur a fait part de ses impressions de voyage et, dans la mesure où il le pouvait, de son travail scientifique. Mais d'abord il a tenu à exprimer sa reconnaissance à tous ceux qui l'ont aidé au Fonds national belge de recherches scientifiques qui a fait l'acquisition du ballon et de la nacelle pour les mettre à sa disposition, au roi et à la reine des Belges qui n'ont cessé de lui témoigner l'intérêt qu'ils portent à son œuvre, et enfin à l'Aéro-Club de Zurich qui a organisé cette dernière expédition dans la stratosphère. Puis, ce devoir accompli, Il a parlé avec beaucoup d'émotion, comme peut le faire un touriste suisse qui a l'amour des montagnes, de ses impressions de nature.

Nous ne sommes que trois dans ce monde, a-t-il dit, à avoir visité ces altitudes, Klpfer, qui était de la première ascension, Cosyns et moi. Eh bien nous sommes unanimes considérer que nous avons vu de là-haut un des spectacles les plus grandioses qui se puisse admirer. Sans doute, dans notre ascension de l'an dernier, avons-nous vu des neiges et des rochers, mais je ne savais pas où j'étais et je n'aurais pu mettre un nom sur ces sommets. Cette fois, ce fut tout différent. Dans toute la mesure où le travail scientifique et la surveillance de l'aérostat nous l'ont permis, nous avons regardé, même des plus grandes hauteurs, par le hublot qui était aménagé dans la nacelle, se découper au-dessous de nous un pays dont nous n'ignorions rien. J'ai reconnu de là-haut les glaciers et les monts dont j'avais fait l'ascension et ce fut une joie pour moi de les retrouver sous cet angle nouveau. Ma promenade audessus de l'Engadine, par exemple, est une de mes plus admirables impressions de tourisme.

Puis le professeur Piccard parla du

travail scientifique accompli à des altitudes supérieures à cènes qu'il avait atteintes l'an dernier puisque, ei arrivant à 16.500 mètres, il dépassait son record de 720 mètres. Mon compagnon Cosyns n'a pas eu beaucoup de temps à perdre. Les appareils de mesure ont, pour la plupart, parfaitement fonctionné. Nous avons pu de la sorte, d'étape en étape grâce à une ascension volontairement très ralentie, mesurer la puissance des rayons cosmiques. Leur intensité est de plus en plus forte et, à certains moments, leurs craquements dans les appareils enregistreurs faisaient penser au crépitement de la pluie sur un toit de zinc.

Mais le professeur Piccard montre quelque réserve quand il parle de ses découvertes et il éprouve comme une pudeur à promettre des conquêtes avant de les avoir inscrites noir sur blanc dans ses bulletins, ses notes et dans ses tableaux d'études.

La difficulté des observations Nous pouvons cependant dire que Cosyna et son ..maître sont. plus, satisfaits encore qu'ils ne l'avaient espéré. Ils ont pu travailler longtemps et efficacement encore que dans des,, cofldjj gnait en effet, dans la nacelle, un froid qui allait da à 15°. A un certain moment, il leur fut impossible de toucher du doigt les appareils de métal dont certains, d'ailleurs, furent immobilisés par la température polaire qui régnait dans cette sphère étroite. Pour faire marcher la radio, Max Cosyns fut obligé de s'entourer les doigts de papier. Malgré cet inconvénient dont il était impossible de prévoir l'importance, toutes les mesures ont été prises et tous les éléments de calcul ont été réunis.

Bref la science, grâce au sacrifice de ces deux chercheurs audacieux, a fait un pas en avant. Voilà le fait qu'il faut retenir de ce que le professeur Piccard a confié aujourd'hui à la presse.

Les leçona de l'expérience

Il est un autre fait qui ne manque, pas, lui aussi, d'être important. Le raid dans la stratosphère a montré que ce genre de voyage est devenu d'une facilité incontestable et que son succès dépendait non pas d'un hasard favorable, mais de l'inteiligence de l'homme et de sa raison. Nous sommes à l'aube d'un temps mystérieux rempli de grandes découvertes scientifiques dont celle-ci n'est peut-être que la première, mais la plus importante, puisqu'elle va permettre à d'autres de suivre une trace à présent si lisiblement marquée par les deux héros Piccard et Cosyns, qui sont aujourd'hui, à Desenzano, l'objet à la fois de la vénération des gens d'étude et de l'ardente amitié des foules anonymes.

RICHEPIERRE.

UNE NOUVELLE ASCENSION SERA FAITE EN PARTANT DE LA BAIE D'HUDSON

Rome, 19 août (dép. Petit Parisiens.) Le professeur Piccard a annoncé

dans le grand salon du rez-de-chaussée, dit-il avec déférence.

Jacques pénétra de plain-pied dans les galeries supérieures du temple qui étaient, à cette heure-là, désertes. Une lumière parcimonieuse y régnait et, sur les côtés, les cloîtres à ciel ouvert, restaient plongés dans l'obscurité.

A la clarté lunaire on devinait, sur les colonnettes, de fines sculptures, des chapiteaux où la fantaisie s'était donné libre cours une frise enchevêtrait les divinités aux Bouddhas et aux serpents nagas.

Le quadrilatère, entouré de galeries, correspondait au grand hall central du rez-de-chaussée. Au milieu du quadrilatère, une énorme tête de pierre ocrée, à trois visages, grimaçait un sourire mystérieux.

Jacques reconnut la monstrueuse divinité tricéphale que François Lechartre avait rapportée de ses dernières fouilles de Sangkor.

Ces trois masques jaunes, identiques, de Brahma, reflétaient le même sourire d'astuce Indéfinissable, d'ironie glacée et de joie méchante. A quels cataclysmes avaient-ile assisté ? Quels sacrifices sanglants ces yeux de pierre avaient-ils contemplés ?

Ils semblaient connaître des secrets, passés uu futurs, cachés aux yeux mortels.

La vue de ce triple masque, couleur d'ocre, causait toujours à Jacques un malaise indéfinissable. Il n'éprouvait aucun plaisir à le contempler, au rebours de la jolie statuette d'Apsara qui figurait, avec des tablettes et des fragments de statues kmères, dans la collection de son père. Celle-là, Il ne se lassait pas de l'admirer amoureuse.

qu'il se propose d'organiser, avec l'ingénieur Cosyns, une troisième expédition. Cette fois, son appareil partira de la baie d'Hudson, aux abords du pôle Nord magnétique. De nombreux problèmes trouveront leur solution, conclut-il, lorsque nous saurons comment se comportent les rayons cosmiques à l'endroit où les lignes de force magnétique pénètrent dans la stratosphère. Vaucher. Mme PICCARD PART

POUR DESENZANO

Zurich, 19 août (dép. Havas.) Mme Piccard vient de quitter Zurich pour rejoindre son mari à Desenzano.

LES FELICITATIONS

DES SOUVERAINS BELGES

Desenzano, 19 août (dép. Bavas.) Le roi Albert de Belgique et la reine Elisabeth ont envoyé au professeur Piccard le télégramme suivant Nous apprenons avec bonheur votre heureux atterrissage et nous vous envoyons, ainsi quà M. Cosyns, nos, plus chaleureuses félicitations.

_ET CELLES DE M. PAUL PAINLEVÉ Voici le texte d'un télégramme envoyé par M. P. Painlevé, ministre de l'Air, à S. E. le ministre des Travaux publics et des Transports à Bruxelles Je vous serais reconnaissant de vouloir bien transmettre au professeur Piccard et à son aide M. Cosyns, au nom de l'aéronautique française et en mon nom personnel, l'expression de notre vive admiration pour leur audacieuse et magniflque exploration scientifique et nos plus chaleureuses félicitations.

LA BIENVENUE DE M. MUSSOLINI Rome, 19 août (dép. Bavas.)

Dès qu'il a eu connaissance de la descente du professeur Piccard sur le sol italien, M. Mussolini, au nom du gouvernement, lui a envoyé un télégramme de bienvenue et de souhaits.

D'AUTRES FELICITATIONS

Le ministre d'Etat Francqui, président du Fonds national de recherches scientifiques, vient d'adresser au professeur Piccard le télégramme suivant

C'est pour moi une grande joie que de vous adresser à vous ainsi qu'à Max Cosyns les chaleureuses félicitations du F. N. R. S. à l'occasion de la nouvelle et éclatante contribution que vous venez d'apporter à la science. Veuillez dire d'autre part à Mme Piccard l'admiration que nous éprouvons pour l'inébranlable confiance et le tranquille courage dont elle n'a cessé de faire preuve. M. Forthomme, ministre des Transports, a adressé au professeur Piccard, le télégramme suivant Je vous adresse, ainsi qu'à votre ami M. Max Cosyns, mes chaleureuses félicitations pour le succès de votre magnifique entreprise. Elle réjouit le monde aéronautique belge autant que nos milieux scientifiques. Pierre Forthomme, ministre des Transports.

M. Forthomme, en sa qualité de ministre par Intérim des Sciences et des Arts, a envoyé MM. Piccard et Cosyns, le télégramme ci-après Vous félicite vivement heureuse issue de votre audacieuse ascension entreprise sous les auspices du Fonds national belge de recherches scientifiques les milieux universitaires belges attendent ave* fierté et confianca les rês\tf tata de vos observations.

M. Motta, président du Conseil fédéral. iftiisse, a envoyé un télégramme de vives félicitations au professeur Piccard.

Le général Balbo, ministre italien de l'Air, a télégraphié dans les termes suivants

Veuillez agréer les plus vives congratulations de l'aéronautique italienne et particulièrement les miennes.

M. Albert Lebrun

inaugurera le 11 septembre le mémorial américain de la bataille de la Marne

Répondant à la démarche qu'avaient faite auprès de lui il y a quelque temps MM. Prunet, maire de Meaux, Lugol, sénateur et de Tessan, député, M. Albert Lebrun, président de la République, vient d'accepter d'assister le 11 septembre prochain, à 15 heures, à l'inauguration du monument du sculpteur Frederick Mac Monnles offert par l'Amérique à la France en l'honneur de la première victoire de 1914 et de l'intervention américaine dans la Grande Guerre. M. Walter Edge, ambassadeur des Etats-Unis et le général Pershing, entourés de personnalités éminentes du Nouveau-Monde feront omciellement la remise à la nation française du mémorial qui, nous l'avons dit, a été érigé dans la zone de la bataille même de la Marne, aux portes de la ville de Meaux, sur la route de Soissons.

Le Président de la République sera assisté de MM. Edouard Herriot, président du Conseil, et Paul-Boncour, ministre de la Guerre, qu'accompagneront les ambassadeurs des nations alliées. Les maréchaux et les plus hautes personnalités de l'armée, le général Degoutte, qui commanda en juillet 1918 les troupes franco-américaines, le général de Chambrun, petit-fils de La Fayette, ont été priés de se rendre à cette manifestation de "amitlé franco-américaine, qui constituera le pendant de la manifestation franco-britannique du Thiepval,

ment et, nouveau Pygmalion, il eût souhaité l'animer.

Je voudrais rencontrer une femme qui lui ressemblât, disait-il, sans espérer que ce vœu se réaliserait jamais. Jacques Lechartre longea une galerie peuplée de mannequins vêtus de costumes annamites, tonkinois, laotiens, mois et cambodgiens.

Ils semblaient doués d'une vie falote, fantomatique, inquiétante, ces paysans, ces montagnards, ces chasseurs, ces officiels et ces prêtres extrêmeorientaux, égarés "dans notre civilisation occidentale.

Jacques avait l'impression désagréable d'être poursuivi par le regard hostile de leurs innombrables yeux de verre.

Il se hâta.

Soudain, il lui sembla qu'un autre pas emboîtait le sien. Il crut en entendre l'écho dans la galerie déserte. Quelque invité en retard, sans doute ? Jacques tourna la tête mais ne vit personne.

Il s'arrêta.

Le promeneur Invisible s'arrêta aussi. Jacques reprit sa marche. Un bruit de talons sonna derrière lui sur les dalles. L'idée absurde qu'un ennemi le poursuivait effleura son esprit. N'était-ce pas plutôt un voleur attiré par les bijoux des belles invitées et qui se serait glissé dans le temple avec l'espoir d'une rafle avantageuse ? Sportif et audacieux, Jacques ignorait la peur. Cependant, cette poursuite l'agaça. Il avait justement sur lui une somme d'argent importante, ayant touché ses appointements d'ingénieur-directeur il l'usine Clbroënne.

Résolu à surprendre l'intrus. il fit une brusque volte-face, revint sur ses pas. Mais, vainement, il contourna le qua- j

LE RAID

DE MOLLISON SUITE D6 LA PREMIÈRE PACE

Mais Mollison, qui vient d'accomplir un exploit magnifique et qui est le premier aviateur à avoir effectué, seul bord, un vol transatlantique d'Irlande en Amérique, avait trop présumé de ses forces. Et, de New-York, on annonçait au terrain de Roosevelt Field que Mollison avait atterri à Pannfield Ridge, dans le NouveauBrunswick, à 11 h. 30, soit à 17 h. 55 heure d'Europe. Il était trop épuisé pour continuer son vol. Son appareil est en excellent état et il lui restait suffisamment d'essence pour aller plus loin.

Des messages d'Halifax rapportent qu'après avoir évolué au-dessus de Saint-John, dans le Nouveau-Brunswick, et avoir échangé des saluts avec les autorités de cette ville, Mollison s'était écarté de la côte sur laquelle flottait un brouillard opaque. Il est supposer qu'il s'est égaré et que, se trouvant à bout de forces, il a préféré atterrir plutôt que de risquer un accident.

L'aviateur, qui avait une mine hagarde, a été accueilli à son arrivée par un groupe de pêcheurs et de fermiers qui s'étaient précipités du village voisin en apercevant l'avion qui s'apprêtait à se poser sur le sol. Il a été immédiatement conduit dans une ferme proche pour prendre quelques heures de repos.

La joie de sa femme

L'important est qu'il soit arrivé de l'autre côté de l'Océan sain et sauf. Cette pensée a rempli de joie Mrs Mollison. A l'angoisse terrible qui la tenaillait depuis hier matin, malgré tous les raisonnements qu'elle pouvait se tenir, a succédé chez la jeunP femme une exubérance extraordinaire. Mrs Mollison se propose dE' s'offrir le théâtre ce soir et de célébrer comme il convient la victoire de son mari.

La joie est grande également à Glasgow chez les parents de l'intrépide pilote.

L'AVIATEUR REPARTIRA

AUJOURD'HUI

POUR NEW-YORK

Saint-John (New Brunswick), 19 août (dép. Havas.)

On annonce que Mollison a l'intention de repartir demain pour NewYork d'où, après un repos de queiques jours, il s'envolera pour terminer la deuxième partie de son raid.

Moiliion fait téléphoner à sa femme son atterrissage

Mollison a déclaré que pendant toute la nuit dernière, il avait volé à travers des nuages et d'épaisses brumes et que le temps avait été particulièrement mauvais durant les dix-huit dernières heures de son vol. En descendant de son avion, sa première pensée a été de faire prévenir sa femme. La nouvelle a été téléphonée à Saint-John, distant de 65 kilomètres de PenBeld Ridge et, de là, transmise à Londres.

Au moment où il atterrit, il lut restait, eaeore une cinquantaine de litres d'essence. A ce moment, il avait couvert une distance d'environ kilomètres à la vitesse moyenne de 145 kilomètres à l'heure.

Les félicitations officielles

Lord Londonderry, secrétaire d'Etat pour l'Air, a adressé à Mollisson un télégramme dans lequel il le félicite de son exploit audacieux.

La carrière de l'aviateur

Le raid de l'aviateur constitue le troisième exploit à son actif. En août 1931, en eff et, Mollisson effectua le vol Australie-Angleterre en 8 jours 20 heures, abaissant ainsi de deux jours le record précédemment établi par Scott. En mars dernier, il se rendait d'Angleterre au Cap, parcourant la distance entre les deux points en 4 jours 17 heures et demie, battant de 15 heures le record de miss Peggy Salaman et Gordon Store. Peu après, cependant, le record de Mollisson fut à son tour battu par deux rFançais, Goulette et Salel. Au tombeau du président Briand Pacy-sur-Eure, 19 août (défi, P. P.) A l'occasion des fêtes du 15 août, les excursionnistes se sont rendus nombreux à Cocherel, particulièrement par la pittoresque Vallée de Ménilles. Pendant ces deux journées de repos, de très nombreuses autos ont parcouru les routes convergeant vers Cocherel, hommage de Parisiens au président défunt, vers la tombe duquel se rendirent également foule d'habitants du pays.

Au ministère de la Santé publique Les heures de service pendant les chaleur*

Le ministère de la Santé publique communique

Durant les grandes chaleurs que nous subissons, le ministre de la Santé publique a modifié les heures de service du personnel de l'administration centrale, de telle sorte que celui-ci n'aura pas à être présent au ministère pendant les heures les plus chaudes de l'après-midi.

drilatère et vainement explora les cloîtres latéraux.

Personne.

Il gagna rapidement l'escalier par où l'on descendait au rez-de-chaussee. Un obstacle inattendu, au sommet des marches, se dressa devant lui. Il tres.saillit devant la forme d'un vieux sorcier voûté sous des loques sordides qui accusaient sa maigreur squelettique. Couvert de gris-gris et d'amulettes et portant un collier d'ossements, ce mannequin, dont on distinguait à peine le visage maigre pourvu d'une barbiche blanche et de longues moustaches tombantes sous les mèches blanches de sa chevelure, ce mannequin presque humain était impressionnant. Il tenait à la main une pique surmontée d'une tête de mort.

La pique, qu'il devait tenir verticale, s'était abaissée horizontalement et elle semblait interdire au jeune homme l'accès du re»-de-chaussée.

Jacques redressa la pique d'un geste si brusque que la tête de mort tomba et roula sur les dalles avec un bruit sec. Sans s'attarder à la ramasser, Jacques dégringola l'escalier à mi-chemin, il tourna la tête pour apercevoir une dernière fois le sorcier.

La pique avait repris sa position primitive. Pointant vers le centre du quadrilatère, elle semblait désigner obsti.nément la monstrueuse divinité tricéphale de Brahma, au sourire énigmatique.

Positif et équilibré, Jacques n'avait jamais éprouvé de crainte superstitieuse ni de nervosité déplacée.

Pourquoi fut-il, à cette minute, étreint d'un pressentiment de malheur ? Pourquoi éprouva-t-il l'impression étrange que le Cambodge, et plus particulière

Un docteur vétérinaire d'une clinique parisienne tente de se suicider au Havre Il avait passé la matinée d'hier aux abattoirs de Vaugirard, puis sans avertir les siens, avait pris le train. Descendu dans un hôtel navrais, il s'était aussitôt blessé de trois coups de revolver

Le Havre, 19 août (dép. P. P.) Dans une chambre d'un hôtel du Havre dont il venait de prendre possession, un homme qui s'était fait Inscrire sous le nom d'Ernest Hedoux, né en 1906, pharmacien au Val-de-la-Haye (Seine-Inférieure), s'est tiré trois balles de revolver, deux dans la région du cœur, l'autre dans la région temporale gauche.

Il semble que le jeune homme, dont l'état est désespéré, ait donné un faux état-civil. On a découvert, en effet, dans ses vêtements une carte d'électeur délivrée par une mairie de Paris, des cartes de visite et un permis de conduire délivré par le préfet de la Seine, au nom de Jean Lainey, né en 1906, docteur-vétérinaire, domicilié 167, rue de Crimée, à Paris. Son portefeuille neuf renfermait 1.650 francs.

Le revolver dont il s'est servi avait été acheté par lui quelque temps auparavant chez un armurier de la ville. Notre enquête à Paris

D'après lea renseignements que noue avons recueilli, hier soir, il apparaît que le désespéré du Havre est bien M. Jean Lainey.

Parti à 5 h. 30 hier matin de la clinique vétérinaire de M. Peau, 167, rue de Crimée, dans les bâtiments de laquelle il habite avec sa jeune femme, M. Lainey s'était rendu aux abattoirs de Vaugirard, où il termina diverses expertises, Il en était sorti à 10 h. 30 et devait ensuite aller à l'hôpital SaintLouis, où un employé de la clinique, frappé de congestion, était mrt la veille. Mme Lainey l'attendait, vers midi, pour déjeuner. Le médecin-vétérinaire ne rentra pas. Tout l'après-midi on craignit qu'un accident lui fut arrivé. Sa femme et son père, qui est pharmacien, 1, rue Jouffroy, se rendirent dans divers endroits, aux abattoirs, à l'hôpital Saint-Louis où on ne l'avait pas vu, puis dans divers hôpitaux et commissariats et à la préfecture de police. Tard dans la soirée, un coup de téléphone du Havre devait leur apprendre Ila tentative de suicide de M. Jean Lainey.

Rien ne pouvait laisser prévoir ce geste de désespoir. Marié depuis deux ans, père d'un petit garçon de cinq mois, M. Jean Lainey paraissait parfaitement heureux. Sa femme, qui était allée se reposer quinze jours à Rambouillet dont elle est originaire, était rentrée mardi. Jeudi dernier, à l'occasion de sa fête, son mari lui avait apporté des fleurs et divers cadeaux, lui déclarant joyeusement que bientôt leur situation allait s'améliorer encore. Adjoint de M. Péan depuis dix-huit mois, M. Jean Lainey avait, en effet, l'intention de prendre à son compte une clinique vétérinaire et avait en vue deux affaires l'une à 200 kilomètres et l'autre à 500 kilomètres de Paris.

Une éclipse de lune le 14 septembre Une éclipse partielle de lune aura lieu le 14 septémbre. Elle sera presque totale puisque, le diamètre de la lune étant 1, elle aura pour grandeur maxima 0,981. Elle sera visible à Paris à partir de 18 h. 5 jusque vers minuit, où elle sortira de la pénombre. A noter que, la lune se levant ce jour-là sept minutes avant le coucher du soleil, les deux astres pourront, si le temps est clair, être visibles simultanément aux deux points opposés de l'horizon.

NOTRE COMMERCE EXTÉRIEUR DES SEPT PREMIERS MOIS î IMPORTATIONS

1 7.667.082. 0QO francs

tonnes

EXPORTATIONS

11.512.205.000 francs

13.541.169 tonnes

EXCÉDENT DES ENTRÉES

SUR LES SORTIES

6.154.877.000 francs

Les négociations commerciales franco-américaines

M. Walter E. Edge, ambassadeur des Etats-Unis, qui était allé en Ecosse chasser la grouse, est rentré à Paris jeudi soir.

Son retour a ramené l'attention sur les négociations commerciales qui, ainsi que nous l'avons signalé, vont s'ouvrir entre la France et les EtatsUnis, et seront tout d'abord menées entre le ministère du Commerce et l'ambassade des Etats-Unis.

On prévoit que la première réunion des experts, MM. Elbel et Coulondre, d'une part, Howel et Allport de l'autre, aura lieu dans les premiers jours de la semaine prochaine.

M. Paul Claudel, ambassadeur de France aux Etats-Unis, a été reçu en audience, hier après-midi, par M. Edouard Herriot, et l'on ne peut douter que la question des relations commerciales entre la France et les EtatsUnis n'ait été abordée au cours de leur entretien.

I ̃ NlFFLC RRUl JACOUEHONT-ftuu».

ment Angkor, était marqué comme une inévitable et redoutable étape sur la route de son destin ? Déjà la vie familière le ressaisissait.

Des grands salons lui parvenaient des rumeurs de voix, de chansons. S'étant débarrassé de sa cape, il pénétra dans la salle de spectacle. Au premier rang de la brillante chambrée, près du recteur de l'Académie des inscriptions orientales, M. Dechaux, Jacques reconnut son père. sa mère, sa sœur Jocelyne et le fiancé de celle-ci. Alain de Saint-Val.

Jacques vint s'asseoir près de ce der·nier.

Au passage, Il aperçut une ravissante jeune fille brune, dont la beauté étrange le frappa.

Mon Apsâra murmura-t-il saisi. Les somptueuses toilettes des femmes, les bijoux scintillants, les habits et les uniformes donnaient à cette réunion un parfait cachet d'élégance.

François Lechartre aperçut son fils et lui adressa un petit signe amical. Sa mère lui sourit tendrement.

Tu es bien en retard, murmurat-elle en se penchant vers lui. La représentation est presque terminée. J'ai été retenu à l'usine, s'excusat-il à mi-voix un travail pressé. Sur le devant de la scène, un orchestre indigène, où dominaient les instruments à cordes et les tams-tams. faisait entendre ses accords nostalgiques.

Jacques se laissa bercer par la musique étrange, et des rêves imprécis comme des nuages que le vent assemble et sépare le hantèrent un moment. n s'abandonna à leur séduisante magie. Puis, ce fut l'entrée des danseuaes cambodgiennes.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par les combattants de la Grande Guerre de TouQuin et la e Pommeraine association des A. C. de Pommard.

Concerts Places de Bitche, d'Italie, squares Violet, d'Anvers, 21 heures.

Expositions Rétrospectives François Boucher, hôtel Carpentier, faubourg SaintHonoré Gustave Doré. Petit Palais Edouard Manet, Orangerie des Tuileries; du château de Vincennea, pavillon de Marsan Artistes décorateurs. Grand Palais. En plein air Artistes professionnels français, avenue de la GrandeArmée, Porte Maillot; Marché des arts, Trocadéro, avenue Kléber Artistes de Montmartre (comité J. Delpy) boulevard de Sébaspopol-Arta-et-Metiers) Salon en plein air, Saint-Germain-des-Prés. Théâtre Guignol Au bénéfice des veuves et orphelins des secrétaires de rédaction « Guignol dans la stratosphère 14 h. 30, parc des Buttes-Chaumont. Armée du salut Commémoration de la mort du général William Booth, 20 h. 30. 42, rue de Provence.

Courses à Enghien 14 heurea,

M. Edouard Herriot, président du Conseil, a reçu hier matin M. Germain Martin, ministre des Finances. M. Julien Durand, ministre du Commerce, est arrivé à Annecy pour un séjour de quelques jours.

M. Lionel Nastorg, vice-président du conseil municipal, représentera la Ville de Paris, dimanche prochain, à l'inauguration du buste de Chaptal, à Mende. Le général de division de Colatet, commandant supérieur de la défense des places du groupe de Verdun, gouverneur de Verdun, est placé dans la 2* section (réserve) du cadre de l'étatmajor général de l'armée.

« MADELIOS place de la Madeleine ARTICLES oe chasse. Costume draperie fantaisie imperméabilisée, veston coupe spéciale, manches tireur, culotte cheval ou knickerbocker 375 fr.; blouse toile imperméabilisée, manches pivot, grandes poches 175 fr.; culotte toile imperméabilisée 89 fr.; souliers forme Derby, cuir imperméable, doublés veau, souffleta peau 250 fr.; chemise ouverte col tenant, flanelle de laine fantaisie 59 fr. chaussettes pure laine, grosses côtes chinées 12 fr.; ceinture cartouchière cuir naturel 13 fr. 75; carnier cuir, poche toile avec filet 55 fr.; chapeau étoffe tweed 39 francs.

Le concours d'élégance de Cabourg vient de consacrer triomphalement la beauté des voitures TALBOT. On relève, en efftt, dans le palmarès Le grand prix d'honneur attribué à une Talbot Pacifie 8 cylindres, pilotée par M. Gaa.

Le premier prix d'honneur attribué à une Victoria Talbot Atlantic 8 cylindres.

Et le premier prix attribué à une conduite intérieure Talbot Atlantic 8 cylindres.

TOUJOURS

IMPRESSIONNANTES LA JEUNESSE DES UNIVERSITÉS MIROIR D'ALLEMAGNE ET LA POLIT1- QUE. par Mlle S. Jentzer L'ART ET LE NEGOCE SUR LE PAVÉ LES PETITS MÉTIERS DE voyez PARIS, par M. Paul Reboux VOyCi A SALZBOURG. VILLE DE MUSIQUE. par M. Loui. Schneider LA RESTAURATION DU DOMAINE

DE SCEAUX ET LE MUSEE DE L'ILE-DE-FRANCE, par M. Yve» Roger Le Gai

QUERELLES THEA TRALES 1 Mlle DUMESNIL ET Mlle CLAIRON, par M. Edmond Cléray

LA TELEVISION DES FONDS MARINS. par M. Alain de Calera LES JEUX OLYMPIQUES, texte et de..in. de M. F. Fabiano SUR LES BORDS DU LAC D'ANNECY DES VACANCES SOUS LA TENTE, par Mlle H. Pierrot;

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ET TOUTES LES ACTUALITES MONDIALES ILLUSTREES Le Numéro 2 fr. 50

Toutes menues, hiératiques, elles mimèrent, en gestes précieux, une scène du Ramayana l'enlèvement de la belle Sita par le roi des démons, Rackçassa. Leurs costumes lamés d'or et d'argent, leurs tiares à trois pointes constellées de pierreries, scintillaient au moindre mouvement. Elles se déplaçaient avec lenteur, en gardant un visage immobile, figé dans un mince sourire.

L'imprévu de leurs souples attitudes, réglées par des règles immuables et une stricte observance des conventions théâtrales, leurs mains flexibles, dont les doigts s'incurvent pour styliser un geste ou exprimer un symbole, déconcertaient les spectateurs européens. Chaque déhanchement, chaque torsion du tronc obéissait à des principes esthétiques mystérieux et précis. Fléchissant simultanément sur un seul genou, elles évoquaient le rythme des vagues sur la grève.

Leurs mouvements descriptifs ou symboliques imitaient les arabesques florales et formaient un langage nuancé éloquent pour qui savait comme François Lechartre en déchiffrer la secrète signification.

Le Cambodge, où 11 avait maintes fois séjourné en l'espace d'une trentalne d'années, était devenu pour l'archéologue sa seconde patrie. Et puis, c'est au Cambodge qu'il avait vécu sa plus belle aventure amoureuse de jeune homme, trente ans auparavant.

Il avait vingt-deux ans. Il débutait comme professeur à l'école française d'Extrême-Orient.

Elle s'appelait Méroua.

Ce nom de fleur printanière convenait bien à la grâce fraîche de la

Programme des spectacles Opéra, 8 h., Rlgoletto, Soir de fête. Français, 8 h, 45, le Tombeau aoua l'Arc de Triomphe.

Châtelet, 2 h. 30, 8 h. 30, Nina-Rosa. Théâtre de Paris, 8 h. 30. Fanny.

Porte-St-Marlin, 2 30, 8 30, Michel Strogoff. Th. S.-Bernh., 8 h. 30, Peg de mon cœur. Mogador, 8 h. 30, Rose-Marie.

Benslssanee. 8 45, la Dame de chez Maxim. Ambigu, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Boyal, 9 h., la Maison d'en face. Gd-Gulgnol 8 h., 9 h., Sexualité(M. Mayane) Studio de Paris, 9 h., Demoiselles en unit. Matharias, 9 h., Prenez garde a la peint. Potinière, 9 h. la Mystérieuse Lady. Coraoedia, 9 h. 15. Une jolie fille à tout faire Cluny, 8 h. 45, les Galtés de l'escadron. Uéjaxet, 8 45, Dégourdis de la 11- (Dartouil) MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 2 SU. 8 80, Nuits de folles. Cas. Pari», 8 h. 80, Sex Appeal 32. Concert 2 8 45. Esclaves d'am. Dlx-IIeun-», Glissons (revue). chansonniers. Pavlllon-M.-H., (11. bd Poisson.), perman. Bobino-M.-Hall, J'te veux, opérette, Européen, m., s., Josselin, Alice Méva. Colisfiim, dans., mat. et soir., attractions. Moulin-Ronge, bal kermesse, mat., s., nuit. Maglc-City-Bal, t, 1. a., 9 h. dim., f., mat. Luna-Park, t. 1. j.. mat., soir., attr.. dane. Jardin d'Arclim., entr. 3 fr. enfante, 1 t. Pal. Pompéien, clôt, annuel., réouv. 3 sep, CINEMAS

Madeleine, Fascination.

Paramonnt, Une étoile disparaît.

Gauinont-l'alace, Mam'selle Nitouche. Aubert-Palaco, l'Amour en vitesse. Olympia, l'Opéra je quat'eoue.

Marivaux-Paihé, le Monde et la Chalr.. Ciné <3hanip»-Elyié«», l'Homme que j'at tué. Gaumont-Théàtre, Dr Jekyll et Mr Hyde. M»rlgny, Jeune» fille» en uniforme. Cotisée, Qulck (L. Harvey).

Moulin-Bouge, Monsieur Albert.

Victor-Hugo-Patbé, la Nuit du carrefour. Impérlal-Pathé, le Roi du cirage.

Al6ambra, Shanghaï-Express.

Ornaia-Pathé. Shanghaï- Express.

Palace, Danseuses pour Buenos-Ayres. Capucines, Après l'amour,

ApoUo-Ctnéma, Frankenstein.

Miracle», relâche. Réouv. l" septembre. Dfaillot-Palare, Princesse, voo ordres! Caméo, l'Atlantide, de Feyder (film muet). Boyal-Pathé, Coup de feu à l'aube. Luna (Nation), Parfum de la dame en note. Studio E8, clôture annuelle, réouv. sept. Agriculteurs, réouverture 9 sept. Scarfafcft. Cigale, la Croix du Sud. Attractions. Artlntic (61, r. Douai), Côte d'Azur. LuttUia-Pathé, Shanghaï-Express.

Salnt-Marcol-Pathé, Coup de feu à l'aube, I.ou.\or-Pathé, Coup de feu à l'aube. Carillon, Dracula.

Lyon-Pathé, Coup de feu l'aube.

8elect-Pathé, Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Auteuil-Bon-Ciné, Temps des cerises. Ciné-Opéra (23, av. Opéra), ouv. 20 sept.

Galtîer-Boissière

HISTOIRE S GUERRE I. Origines et canses secrètes: 12fp- it CRiPOCILLOT, S plan Sorbom» (fh.-p. il 1-28)

jeune Cambodgienne qu'il avait aimée. Il revit, pareille à une de ces frêles ballerines vêtues d'or et de pierreries, la petite idole couleur d'ivoire; avec ses cheveux d'ébène, coupée en brosae, à la mode du pays, elle avait un air garçonnier des plus comiques.

Son père, le prince Phu-Yen, s'appa- rentait à la famille royale, mais. de goûts simples, M é r o u a s'habillait comme les filles du peuple du tradttionnel « sampot », écharpe de soié striée de couleurs vives qui se drape sur les hanches et se noue sous une petite veste de soie rose ou bleue. François avait vu en elle une amusante poupée, si exotique!

Ils s'étaient bien aimés, en grands mystère, toute une année. Puis Fran'jais était revenu en France, pouf épouser sa cousine Roule. à qui il était fiancé depuis toujours.

Et François avait connu dans ce mariage un bonheur sans nuage. Aucune femme que la sienne n'avait existé pour lui depuis lors. Aucun homme pour Rosie n'avait existé, sinon François. Ils s'adoraient. La confiance la plus complète régnait entre eux. Rosie était pour François la com» pagne, l'amie, la bonne conseillère.. La naissance de ttois enfants était venue cimenter cette union: Jacques, aujourd'hui âgé de vingt-cinq ans; Jocelyne, dix-huit ans, et Claire, à peine âgée de cinq ans.

Comme le temps passe quand on est heureux

Rarement François s'était demandt ce qu'avait pu devenir la jolie Méroua? Il n'avait aimé en elle que sa jeunesse et ce petit corps ambré de statuette précieuse. Leurs âmes étaient demeu-' rées étrangères.

(d suivre.).


f HDIEM^nÈIRIE MEHHRE SCHVICES TÉLÉGRAPHIQUES et TÉLÉPHONIQUES SPÉCIAUX *• *»*«# Partatem et «̃ Ttmmm

L'AGGORD DE LAUSANNE ET L'AUTRICHE

Le Conseil fédéral oppose son veto à l'acceptation du protocole voté avant-hier par le Conseil national

Vienne, 19 août {dép. Petit Parisien). Le Conseil fédéral a rejeté cet aprèsmidi par les voix réunies des socialistes, des hitlériens et des pangermanistee le protocole de Lausanne et certains autres projets de lois votés hier par le Conseil national.

Ce résultat était prévu d'avance, étant donné la force respective des partis, mais la nervosité fut grande au Parlement et l'on vit reparaître le spectre d'une crise ministérielle en pleine fin de session.

Le député de Vienne, Vinzl, qu'une crise cardiaque a forcé à demander un congé grâce à quoi le gouvernement avait eu mercredi une majorité de 1 voix pour Lausanne, avait donné sa démission. Il apparaissait que son suivant de liste, M. Schauer Schoberlechner, pourrait venir voter demain et donner au gouvernement la majorité nécessaire pour confirmer, malgré l'opposition du Conseil fédéral, le vote de mercredi, concernant le protocole, et aussi les autres lois arrêtées par la Chambre haute.

Etant donné l'attitude courageusement prise par le chancelier Dollfuss et son cabinet sur cette question, c'était la certitude d'une démission immédiate du ministère.

L'après-midi s'écoula ainsi parmi des discours fort violents des hitlériens au Conseil fédéral et parmi des bruits moins tapageurs mais beaucoup plus alarmants de crise ministérielle.

D'une part, en effet, on entendit M. Schattenfroh annoncer avec une éloquence assez enfantine pour égayer son auditoire, de prochaines effusions de sang en Autriche.

De l'autre, on pointait dans les couloirs du Conseil national, les voix du prochain scrutin destiné à confirmer ou à inflrmer la victoire de l'opposition au Conseil fédéral, scrutin dont on disait qu'il serait peut-être remis à la semaine prochaine, sinon à l'automne.

A la fin de l'après-midi, les milieux gouvernementaux retrouvaient toute leur assurance. M. Vinzl avait retiré par télégramme sa démission, si bien qu'une majorité parait de nouveau aseurée au gouvernement pour le vote déflnitif demain, des lois votées cette se. maine, mais rejetées par l'autre Assemblée et, en particulier, du protocole de Lausanne. Marcel Donan.

LES ENTRETIENS A VIENNE DE M. ANDRE FRIBOURG

Vienne, 19 août (dép. Petit Parisien.) M. André Fribourg, député de l'Ain, rapporteur pour l'Europe centrale à la commission des affaires étrangères, accompagné de Mme Fribourg. est venu suivre à Vienne les débats relatifs au protocole de Lausanne. Il a conféré notamment avec ln chancelier Dollfuss. le ministre des Finances, M. Weidenhoffer, et le gouverneur de la Banque nationale, M. Kienboeck, qui lui ont fourni toutes explications sur les intentions politiques et financières 4e l'Autriche, à propos de l'aide qu'elle a demandée à la Société des nations et pour laquelle le président Herriot lui a été d'un concours si précieux.

M. Fribourg s'est entretenu également avec les députés de l'opposition social-démocrate, notamment l'ancien chancelier Renner, président de la Chambre M. Seltz. bourgmestre de Vienne M. Otto Bauer. ancien ministre des Finances. Le comte Clauzel, ministre de France, lui a fait, en outre, rencontrer notamment M. Rost van Tonningen, délégué du comité financier de la S. D. N. à Vienne.

n repart demain pour Prague et Berlin.

LA CONFERENCE D'OTTAWA A TERMINÉ SES TRAVAUX Le* difficultés qui avaient surgi entre r Angleterre. le Canada et l'Auatralie ont pu être finalement surmontées Londres, 19 août (dép. Petit Parisien) .La conférence économique impériale d'Ottawa a pratiquement terminé ses travaux. Les difficultés rencontrées par la délégation britannique dans ses négociations avec l'Australie et surtout avec le Canada, ont pu être surmontées, et les accord bilatéraux conclus par la Grande-Bretagne avec les dominions, l'Inde et les colonies, ont été paraphés ce soir. Ils seront signés solennellement demain, au cours d'une séance plénière publique qui aura lieu à la Chambre des communes canadienne et au cours de laquelle M. Baldwin, au nom de toutes les délégations, offrira à M. Bennett, premier ministre canadien, un plateau d'argent en témoignage d'appréciation de ses services comme président de la conférence. Dans la soirée, M. Baldwin et les autres membres de la délégation britannique quitteront Ottawa pour Québec, où ils doivent s'embarquer dimanche à bord de VEmpress oj Britain.

ON DECOUVRE DES TRACES

DE L'AVISO DE L'AEROPOSTALE Casablanca, 19 août (dép. Fournier.) On télégraphie de Dakar que dans les parages où l'aviso de la Compagnie aéropostale a disparu dans la nuit de vendredi à samedi dernier, on a découvert une large tâche d'huile détendant sur un rayon de près de trois kilomètres.

On estime que cette tâche peut provenir des soutes d'huile lourde de l'aviso.

Par contre, aucune des embarcations de sauvetage du petit bâtiment non plus qu'aucune épave tdentifiable n'ont encore été découvertes. L'ex-chancelier Schober

est mort hier près de Vienne Vienne, 19 août (dép. Sud-Est.) Le Dr Schober, ancien chancelier, qui joua un très grand rôle dans la vie politique de l'Autriche d'après guerre, est mort, ce soir, à 22 h. 15, au sanatorium de Guttenbrunn, près de Vienne, à la suite d'une crise cardiaque.

[L'ex-chancelter Schober s'abstenait, depuis six mois environ, de toute activité politique: son état de santé, qui laissait à désirer depuis fort longtemps, n'avait fait que s'aggraver depuis cette période.

La mort de l'ancien chef du gouvernement autrichien va mettre le chancelier Dollfuss devant une nouvelle difficulté on ce qui concerne la ratification du protocole de Lausanne concernant l'emprunt autrichien.

On fait remarquer, en effet, que si la mort de Mgr Seipel, qui survint précisément le jour où le Conseil national devait se prononcer sur cette question. provoqua un mouvement favorable aui cabinet, la disparition du Dr Schober va renverser la situation, car la ratiilcation du protocole de Lausanne, demandée par le gouvernement, n'aura plus le bulletin de vote de l'ancien premier ministre.l

Hitlériens et nationalistes sont à couteau tiré

Les journaux des deux camps ont entamé de violentes polémiques et les deux organisations militarisées s'attaquent fréquemment

Berlin, 19 août (dépéche Havas). Les récents événements politiques ont provoqué une tension marquée dans les relations entre les nationaux-socialistes et les nationaux allemands ae M. Hugenberg. Les journaux des deux camps se livrent à de violentes polémiques et les troupes d'assaut racistes ainsi que le Stahlhelm, qui, au mois d'octobre 1931, paradaient en commun à Bad-Harzburg, s'attaquent réciproquement aujourd'hui.

Le commandant von Stephani. chef du Stahlhelm berlinois, publie un communiqué appelé à avoir un grand retentissement en Allemagne. Il tend à prouver, en effet, que les troupes d'assaut racistes ont réellement opéré, la semaine dernière, des concentrations dans les environs de Berlin, en vue d'une marche sur la capitale.

Les membres des formations hitlériennes ont, à plusieurs reprises, cherché à se faire livrer, même sous la menace de violences, des armes et des voitures automobiles qui se trouvaient en la possession de membres du Stahlhelm. Les gens d'Hitler sont allés jusqu'à prétendre que la Reichswehr et la police étaient d'accord avec eux et favorisaient leur action.

Le commandant von Stephani annonce qu'il a fait part de ces faits au ministère prussien de l'Intérieur et que, en outre, les formations du Stahlhelm ont été, en quelque sorte, mobilisées pour assurer la garde du matériel appartenant à l'association.

Nous ne voulons pas, déclare le chef du Stahlhelm berlinois, que nos troupes soient terrorisées par les formations racistes, ni qu'elles soient entraînées dans une tentative de coup d'Etat n'ayant aucune chance de succès.

UNE INTERVIEW D'HITLER Londres, 19 août (dép. Havas.) L'agence Reuter signale une interview accordée par Hitler au représentant de l'Associated Press à Berlin et au cours de laquelle le « Führer » aurait déclaré que la portée des paroles prononcées par lui au cours de son entretien avec le président Hindenburg aurait été exagérée, car il n'a jamais prétendu exercer un pouvoir dictatorial.

De même, Hitler a affirmé qu'il ne songeait nullement à faire disparaître les grandes entreprises. Tout au plus songerait-il à assurer « une répartition plus morcelée de la propriété industrielle, de façon à ouvrir à la partie la plus importante possible de la population un accès à l'aisance ».

LES PROCHAINES MANŒUVRES DE LA REICHSWEHR

Berlin, 19 août {dép. Havas).

Les manoeuvres d'automne de la Reichswehr commenceront prochainement dans les diverses régions militaires de l'Allemagne.

Alors que l'année dernière les manœuvres avaient été supprimées presque complètement par raison d'économie, elles sont rétablies cette année, bien que devant se dérouler dans un cadre assez restreint. Le général von Hammerstein. chef de la direction de l'armée, assistera aux exercices qui auront l!eu dàtts là régio* de"' Ffattcfbrtsur-1'Oder.

LES EPOUX NOULENS CONDAMNÉS A MORT PAR LA COUR DE NANKIN Ils voient leur peine commuée, grâce à une loi d'amnistie, en une détention perpétuité

Changhai, 19 août (via Eastern.) DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Noulens et sa femme, les agitateurs communistes qui furent arrêtés à Changhai, il y a plus d'un an, ont été condamnés à mort par la haute cour de la province du Kiangsou siégeant à Nankin.

Cette peine capitale a été aussitôt réduite en celle de prison à perpétuité en vertu de la loi d'amnistie. Noulens était considéré comme le grand agent de la III' Internationale pour l'Extrême-Orient. Il avait des dépôts de fonds considérables placés sous divers noms dans la plupart des grandes banques de Chine. Lui-même et sa femme avaient à Changhai plusieurs domiciles loués sous divers noms et plusieurs passeports avec leurs photos, mais avec des identités et des nationalités différentes.

Noulens se prétend Suisse, mais les autorités suisses le récusent. Malgré de longues recherches en Chine et en Europe, il a été jusqu'ici impossible d'identifier Noulens.

Noulens, à plusieurs reprises, a fait la grève de la faim pour protester contre la procédure chinoise et a fait protester en sa faveur les intellectuels révolutionnaires de l'Europe.

Toutefois, si, finalement, il a échappé à la peine de mort, c'est moins aux intellectuels étrangers qu'il le doit qu'au désir du gouvernement chinois de se ménager les sympathies de Moscou dont il voudrait obtenir' l'appui contre les Japonais mais les Soviets continuent à déclarer qu'ils veulent observer la neutralité.

Georges Mohesthe.

DEUX AVIATRICES AMERICAINES VOLENT DEPUIS DIMANCHE Londres, 19 août (dép. Petit Parisien). On mande de Long Island à l'Exchange Telegraph que Mrs Marsalis et Mrs Thaben, les deux aviatrices américaines qui tentent d'établir un nouveau record mondial féminin de durée avec ravitaillement en plein vol, tiennent toujours l'air.

On sait qu'elles prirent leur départ à 14 heures dimanche. Il leur suffirait de voler jusqu'à minuit ce soir pour battre le record de 122 heures 50 minutes établi à Los Angeles en janvier 1931.

C'est bien le luthier Delaunay qui tua l'ancien clerc Lefèvre Evreux, 19 août (dép. Petit Parisien). L'ancien clerc de notaire Emile Lefèvre, de Bois-le-Roi, a bien été tué par son compagnon de fête, le luthier Paul Delaunay. Celui-ci, au cours d'un nouvel interrogatoire, s'est décidé à avouer. D'après lui, il avait frappé son cama- rade à la suite d'une discussion et parce que Lefèvre ne voulait pas retourner en sa compagnie au café. Il se serait servi non d'un marteau, mais d'un morceau de bois.

Paul Delaunay, qui Invoque l'ivresse, a ajouté qu'il ne s'était pas rendu compte que la blessure qu'il avait faite à l'ancien clerc était mortelle.

Il reste à savoir ce que sont devenus les quelques billets de banque que Lefèvre possédait encore au moment du crime. Il se pourrait en effet que le meurtrier ait fait un récit fantaisiste et qu'il ait tué pour voler.

Tunis. Un violent incendie, qui a pu être maîtrisé, s'est déclaré hier à la Goulette dans un réservoir de pétrole de la Compagnie Standard.

LES ACCIDENTS D'AVIATION

UN BLESSÉ DE L'ACCIDENT DU CAMP DE CHALONS

EST MORT A L'HOPITAL

L'état du second blessé reste très grave Vitry-le-François, 19 août (d. Petit Par.) L'un des blessés de l'accident d'aviation survenu hier à un appareil de bombardement du 22' régiment de Chartres qui s'est écrasé au camp de Châlons, le sergent Pierre Cacheur, ayant plusieurs membres brisés, la face horriblement déchiquetée et souffrant de contusions internes, est mort trois quarts d'heure après l'accident en présence de ses chefs. Originaire de Rougemont-IeChâteau (territoire de Belfort), Pierre Cacheur était âgé de vingt-deux ans. L'état du sergent-chef Charles Duvic, transporté hier soir à l'hôpital militaire de Châlons-sur-Marne, avenue de Sainte-Menehould, est toujours extrêmement grave. Il a l'arcade sourcilière et le crâne défoncé et plusieurs membres démis ou brisés. Une opération chirurgicale a été pratiquée.

Charles Duvic, agé de vingt-huit ans, est originaire de Bruyère (Vosges). Deux officiers avaient trouvé la mort au cours de cet accident, le lieutenant Duboucher, qui fut tué sur le coup, venait de se marier et allait bientôt être père. II habite 14, rue du Bon-Merraen, a Chartres. Le lieutenant Dauvergne, mort tandis qu'on le transportait à l'hôpital, habite 12, rue Taine, à Paris, XII*. Il accomplissait une période de réserve et était père de plusieurs enfants. Depuis ce matin, à l'hôpital militaire du camp de Châlons, un détachement du 22" d'aviation monte une garde d'honneur auprès des corps des trois victimes.

Une enquête du général Barès L'enquête ouverte par le général Barès, inspecteur des forces aériennes, en tournée d'inspection au camp de Châlons, a établi que l'accident de l'avion bimoteur de bombardement est dû à une perte de vitesse. L'avion a < piqué du nez » dans un vaste trou d'obus.

COMMENT S'EST PRODUITE LA CHUTE D'UN AVION

DU « BËARN »

Après de longs efforts, les corps carbonisés du pilote et du mécanicien ont été dégagés

Toulon, 19 août {dép. Petit Parisien.) Voici dans quelles circonstances s'est produit le tragique accident d'aviation du Lavandou

Une escadrille de quatre appareils appartenant à l'aviation d'escadre du porte-avions Béarn, quittait hier soir Saint-Raphaël pour rallier la base maritime d'Hyères-Palyvestre, après divers exercices au-dessus de la côte.

A l'arrivée au-dessus du Lavandou, les baigneurs qui se trouvaient nombreux sur la plage eurent l'impression que l'un des avions était en difficulté et essayait d'atterrir à l'endroit dénommé Pré-Bompard, vaste plaine de onze hectares, mais, soit qui'l n'eût pas eu le temps, soit qu'il eût été trompé par la nuit, l'avion tomba dans la pinède de Van-Doren et s'enflamma. On entendit plusieurs explosions et les flammes faillirent se communiquer à une tente de camping qui se trouvait à proximité. Un canoë fut même la proie des flammes. Le pilote Raymond Magnin, vingtquatre ans, quartier-maître mitrailleur, 6t1gîria1irèJ de Toulon, sauta de l'appareil alors que celui-ci était encore à une cinquantaine de mètres du soi. Des touristes qui campaient dans les parages relevèrent le malheureux, qui n'était plus qu'une torche vivante, Il succomba peu après dans d'horribles souffrances. sous la tente de camping où on l'avait recueilli.

Dans la nuit, des ambulances de Palyvestre sont venues enlever les cadavres.

Il ne reste plus de l'appareil détruit qu'un tout petit tas de ferraille calciné. Les deux autres occupants de l'appareil n'avaient pu se dégager Ils furent entièrement carbonisés. Les corps ont pu être dégagés ce matin, à 3 heures ce sont ceux de Marcel Godebeau, quartier-maître, pilote, originaire de Paris, et Coroller, second-maître mécanicien d'aéronautique.

EN ITALIE, DEUX ENFANTS SONT BRULÉS VIFS

ET DEUX AVIATEURS SONT TUÉS Ponye-San-Pietro, 19 août (dép. Havas.) Un avion militaire est tombé sur une maison de Ponye-San-Pietro, dans la province de Bergame (Lombardie). Les deux aviateurs qui étaient à bord ont été tués.

Deux enfants ont été brûlés vifs et une femme et une fillette qui se trouvaient dans la maison ont été légèrement blessées.

EN ITALIE UN TUÉ

ET TROIS BLESSÉS

Rome, 19 août (dép. Havas.)

Un hydravion de bombardement de l'aéroport de Pola, au cours d'un vol de nuit, a capoté en amerrissant. Trois des passagers ont été légère^ment blessés, L'aviateur Zorzatto a été tué.

EN YOUGOSLAVIE TROIS TUES ET UN BLESSÉ

Belgrade, 19 août (dép. Radio). On signale un nouveau et grave acci.dent d'aviation, près de la commune de Jemaitz, où un avion s'est écrasé sur le sol. Deux passagers ont été tués sur le coup. Le troisième est mort à l'hôpital. Quant au pilote, on a dû lui amputer les deux jambes.

EN POLOGNE

UN OFFICIER CARBONISÉ

Poznan, 19 août {dép. Information.) A 400 mètres d'altitude, un avion de chasse a pris feu, par suite de l'explosion du réservoir d'essence.

Des débris de l'appareil on a retiré les restes carbonisés du lieutenant pilote.

AU CHILI UN TUÉ

Santiago du Chili, 19 août (dép. Havas.) A Iquique, un avion, piloté par le lieutenant Delgado. a fait une chute. Le pilote a été mortellement blessé. EN TCHECOSLOVAQUIE

UN TUÉ ET UN BLESSÉ

Prague, 19 août (dép. Havas),

Un avion militaire s'est abattu hier soir par suite d'une perte de vitesse à Velka Luka en Slovaquie.

Le pilote et l'observateur ont été tirés des débris de l'appareil grièvement blessés.

L'observateur est mort aujourd'hui à l'hôpital.

Le pilote qui a eu la colonne vertébrale fracturée est à l'agonie.

L'IRLANDAIS DAN MALONE NE SERA PAS DEPORTE Ottawa, 19 août (dép. Havas.)

M. Gordon, ministre de l'immigration, a déclaré aujourd'hui que le jeune Irlandais Dan Malone. inculpé d'avoir fomenté un complot contre la vie de M. Thomas, ministre des Dominions britanniques, ne serait pas déporté. Le cas de l'accusé a été, en effet, traité du seul point de vue de la loi de l'immigration qui n'implique pas sur cette base la déportation.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

Une camionnette verte

son conducteur est tué

Sur la route, entre Mennessis et Liez, une camionnette conduite par M. Delattre, chauffeur à Saint-Quentin, rue du Sentier. a dérapé et s'est renversée sur le bas côté. Le conducteur a eu la colonne vertébrale brisée et a succombé. Il était marié et père de deux enfants.

Blessé par un express

M. Fernand Decaudin, trente-deux ans, manouvrier à Saint-Quentin, cité de la Chaussée-Romaine, traversait le soir les voies ferrées, à proximité de la gare. Il fut surpris par un express et eut le pied droit coupé il a été conduit à l'Hôtel-Dieu. Les courses de Soissons

Voici le programme de la deuxième réunion de courses de Soissons, qui aura lieu demain, à 14 heures, sur l'hippodrome de Saint-Crépin

Prix de la Crise (plat, à réclamer), 4.500 francs, 1.000 mètres. 14 engagements. Prix de Saint-Médard (plat, hors série), 7.000 fr.. 2.400 m.. 30 engagements, Prix de Soissons, du Commerce et de l'Industrie (plat, handicap), 5.500 fr., 1.600 m, 35 engagements. Prix de Châlons (steeple militaire, offlclers), 2.500 tr.. 3.500 m., 12 engagements, Prix du Mont-Renaud (steeple militaire, sous-officiers), 1.100 fr., 3.000 m.. 6 engagements.

Victimes de la chaleur

A Itancourt, M. Jules Mathieu, trente et un ans, travaillait aux champs lorsqu'il ll s'affaissa soudain et peu d'instants après expirait, victime d'une insolation. A Laon, M. Laire, cinquante et un ans, manœuvre à l'usine Cromer, frappé d'insolation au cours de son travail, est mort à son domicile.

M. Paul Langlet, livreur chez M. Delacroche. négociant en bière, frappé d'insolation, a été transporté dans une pharmacie. Son état s'est amélioré.

A Verneuil-sous-Coucy, M. Henri Bonnard. ouvrier agricole à la ferme Maillet, est décédé à la suite d'une Insolation.

A Merlieux, un ouvrier de battage, M. René Vaillant, trente-trois ans, est décédé des suites d'une Insolation. Baignade mortelle

A Abbecourt, M. Paul Dauvillers, trentecinq ans, serrurier, à Paris, rue Monsieur-le-Prince, qui se baignait dans l'Olse en compagnie de ses deux beaux-frères, s'est noyé accidentellement sous les yeux de sa famille.

Une poursuite mouvementée

de contrebandiers en auto

Des contrebandiers ayant été signalés à la Fère, les gendarmes se mirent en embuscade. Ils virent arriver une automobile conduite par Gaston Hermant, contrebandier notoire. Des gendarmes à motocyclette se lancèrent à la poursuite de l'auto du fraudeur et une véritable chasse à l'homme s'organisa. Finalement, le contrebandier jeta dans un fossé un sac contenant 61 paquets de 250 grammes de tabac. Un nommé Ducert. de Beautor. fut appréhendé, mais son chef de file a disparu. CHATEAU-THIERRY. Le service de garde sera assuré cet après-midi et demain toute la journée, par la pharmacie Bastien, rue Carnot.

COtJCY-LE-CHATEAU. Demain, à 14 heures, la Société sportive fera disputer, sur son terrain, son tournoi annuel de sixte.

SAINT-QUENTIN. Ce soir samedi. & 20 h. 30, place Cromellin, concert par la musique de la Vaillante.

M. Louis Dechaume, trente-huit ans. de Ham, roulait à motocyclette route de Paris, lorsqu'il fit une chute et se fractura VAILI.Y-SUB-AISNE. La fête patronale sera célébrée demain lundi et mardi. Demain, à 15 heures, remise du prix du legs Pierret; concerts sur le Jeu de Paume. A 21 heures, bal. Lundi, au Jeu de Paume, à 15 heures, jeux divers; à 16 h. 30. concert et bal d'enfants: Il 17 heures, courses à pied; à 21 heures, bal. Mardi, à 8 heures, concours de pêche; à 13 heures, Jeu de Paume, distribution de jouets aux enfants à 16 heures, dans le canal, concours de natation et de plongeons, course aux canards. A 21 heures, bal.

lËURE-ET'LOIR

BLEVY. Un vagabond. Pierre Tanguy, vfhgf-neuf ans. a attaqué'sur la route. M. André Laliel, ouvrier agricole, et a frappé les gendarmes venus l'arrêter, Il a été écroué à Dreux.

FESSANVIIXIEBS. Deux meules de paille de seigle et d'avoine ont été détruites par le feu à la ferme de M. Pierre Suigher. On ignore les causes de cet in- OISE

Un énergumène échappe aux gendarmes M. Raymond Guerrec était attablé Il la terrasse d'un café de Mouy, lorsque, sans motif, le manouvrier Maxime Hue le renversa et le frappa avec sauvagerie. Arrêté par les gendarmes, il réussit à s'échapper en les frappant à coups de pied. Il est activement recherché.

Deux jeunes hommes

se noient en se baignant

Un Jeune commis pâtissier, M. Pierre Boulard. dlx.-sept ans, employé chez M. Potel, à Compiègne, s'étaIt rendu, l'autre soir, en forêt pour se baigner & l'étang du Buissonnet. On ne le vit pas revenir. Son père, employé des contributions indirectes à Venette, se mit à sa recherche et. hier matin, il retrouvait la bicyclette et les effets de son fils près de l'étang. Le brigadier forestier Caulet et le garde Hochard aperçurent le corps du Jeune homme enlisé dans la vase, à quinze mètres du bord. Ils plongèrent et ramenèrent le cadavre sur 1a berge. Les brochets, qui pullulent dans l'étang, avaient déjà commencé à manger la face de l'infortuné baigneur.

Le jeune Louis Bienaimé, seize ans, dont le père est jardinier Il Ribécourt, était allé se baigner dans le canal latéral de l'Oise, au pont de Bellerive, lorsque, un mi "-r d'heure près s'être mis à l'eau, il coula à pic. Aux appels d'un de ses camarades. M. Emile Bourquand, cinquante-deux ans, manouvrier. accourut et ramena le jeune Bienaimé sur la berge, mais celui-ci expirait quelques minutes plus tard. Un journalier est victime

d'une sauvage agression

Le journalier Julien Maneelin, qui regagnait, l'autre soir, la ferme de son patron, à Jouy-sur-Theille, a été assailli, sans la moindre provocation de sa part, par deux Individus ivres qui l'ont sauvagement frappés à coups de pied au ventre alors qu'il était étendu à terre. La victime, restée inanimée, a été transportée IL l'hOpital de Chaumont-en-Vexin. et ses agresseurs. que l'on croit connaitre. sont recherchés. Un cycliste et un motocycliste

blessés par des autos

A Quiscard, une collision s'est produite entre une auto conduite par M. Paul Coutereau, boucher à Compiègne, 5, rue des Pâtissiers, et un cycliste, M. Joseph Strouque, quarante-quatre ans, terrassier à Guiscard, rue de Chauny. Ce dernier a été blessé à la tête et aux reins M. Coutereau a été atteint au visage par les éclats de son pare-brise.

A Compiègne, à l'angle des rues NotreDame-de-Bon-Secours et du Port-à-Bateaux, une collision s'est produite entre une auto et une motocyclette dont le conducteur, M. Robert Laurent, vingt-deux ans, 35, boulevard Gambetta, a été blessé à la tête.

Un septuagénaire meurt d'insolation A Tille un vieillard de soixante et onze ans. M. Jean-Baptiste N«vert, ancien bourrelier, a été frappé hier d'insolation alors qu'il était occupé dans un pré à faner les foins. Le vieillard n'a pas tardé à succomber.

BEAUVAIS. M. Jean Blardeau, cinquante-six ans. demeurant Il Parts, qui fut renversé récemment par une automobile près de Troissereux, est mort, l'autre nuit. à l'hôpital.

BURY. Demain, fête communale Il 14 h. à la mairie. remise du prix Alvarez à 15 heures, spectacle de music-hall. Le soir, bal. Lundi courses cyclistes. jeux divers, bai.

CEMPIÎIS. Des voleurs de bestiaux se sont introduits l'autre nuit dans un herbage appartenant à M. Gaudefroy et, avec l'aide de deux chiens spécialement dressés, ont tenté d'emmener huit vaches. Réveillé par les beuglements des vaches et les aboiements des chiens. M. Gaudefroy a tiré deux coups de fusil et a mis les voleurs en fuite.

VARESNES. Demain et lundi, fête patronale concert, feu d'artifice, bal champêtre.

Les secidenb de la rue Le gardien de la paix Marrer i;ei>ffn>>' qui allait faire des constata u»na au jujtu

d'un accident de voitures, a été renversé avenue Gallleni, a Joinville-le-Pont, par une automobile. Blessé il. la tête, Il a été transporté à la maison de santé des gardiens de la paix.

A la suite d'une collision avec une auto, place Victor-Hugo, à Courbevoie. un motocycliste, M. Louis Perrosset, dix-sept ana, 6, rue Maurice-Boucher, à Paris, a été grièvement blessé. A Beaujon.

Rue de Bezons, & Courbevoie, Mme Louise Plbols, quarante-cinq ans, 85, rue du Capitaine-Guynemer, à Issy-les-Moulineaux, a été renversée et blessée par une auto. Elle a été transportée il. l'asile Chevreul, à Nanterre.

Un cadavre sur la voie ferrée Sur la voie ferrée, à 100 mètres de la gare de Nogent-sur-Marne, on a découvert le cadavre de M. Marius Daumay, demeurant 8, rue Villebois-Mareuil, à Vincennes. On suppose que, à moitié endormi, M. Daumay sera descendu d'un train en marche qu'il croyait arrivé en gare. Un motocycliste est blessé

par un «

Sur le pont de Joinville, un motocycliste, M. Aimé Forest, trente-quatre ans, rue de Noiseau, à Ormesson (Selne-etOise). a été renversé par un camion automobile dont le conducteur a pris la fuite. Blessé aux jambes, il a été admis à SaintAntoine le chauffard » est recherché. 50.000 francs de bijoux

volée dans une auto

une mallette, contenant 50.000 francs de bijoux, en boucles d'oreilles et bagues, a été volée, hier matin, dans une automobile en station avenue des Batignolles, à SaintOuen, et appartenant à M. Pierre Artault, courtier en bijoux, 85. rue Saint-Maur, à Créteil. M. Berdaguer, commissaire de la circonscription, enquête.

Baignade mortelle

Se baignant dans le canal de l'Ourcq, à Bobigny, M. Louis Sablonnière. 210, rue de Paris, aux Lilas, a coulé à pic son cadavre n'a pu être repêché que plusieurs heures plus tard.

Une désespérée se fait écraser par une locomotive

Dans une crise de désespoir dont on Ignore les causes, Mme Jeanne Bozzo, âgée de vingt-sept ans. demeurant voie du Port, à Bagneux, s'est fait écraser, dans la matinée d'hier, par une locomotive haut le pied sur la voie ferrée de Paris à Limours. Ses restes, affreusement déchiquetés. furent découverts à Antony.

Manifestation de sympathie

Le personnel du commissariat d'Aubervilliers. a, au cours d'une petite fête intime, remis un objet d'art au gardien Jolibois admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Brûlée vive

Mme Laurain, soixante ans, habitant 66, avenue de la Paix, à Chàtillon-sous-Bagneux, venait d'allumer un réchaud à pétrole pour préparer son déjeuner lorsque, par suite d'un faux mouvement, elle renversa l'appareil. Le feu atteignit les vêtements de la malheureuse, qui fut rapidement entourée de flammes. Des voisins intervinrent et l'entourèrent de couvertures, mais elle était déjà horriblement brûlée. Transportée à l'hôpital de Vaugirard, Mme Laurain y est morte dans le courant de l'après-midi.

Dans un hôtel meublé, 9, rue Pouchet, M. Bernard Ergt, vingt-trois ans, électricien, 92, rue de Paris, à Montreuil, a été volé de son portefeuille contenant plusieurs centaines de francs.

Neurasthénique, M. Jean Carlin, quarante-deux ans, manœuvre, s'est pendu à son domicile, 18, rue Brise-Echalas, à Saint-Denis.

A la suite d'une discussion avec son ami, Mme Marthe Belleville, trente-huit ans, 57, boulevard Victor-Hugo, à Clichy, s'est jetée dans la rue par une fenêtre du deuxième étage. Grièvement blessée, elle a été transportée à l'hôpital Bichat. Pris d'un malaise au cours de son travail dans la cour d'une entreprise de transports, boulevard Félix-Faure, à SaintDenis, M. Aubert, quarante-trois ans, 42, rue de la Boulangerie, est mort à l'hôpital. On a retiré du canal, à Saint-Denis, le cadavre d'une inconnue, paraissant âgée d'une cinquantaine d'années, amputée du bras gauche et misérablement vêtue, On croit à un suicide.

On retire de la Seine, Saint-Ouen, le cadavre de M. Roger Jugeon, vingt-huit ans, employé de chemin de fer, habitant, croit-on. Clichy. On ne sait s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident.

S'étant piquée à un doigt, au cours de son travail dans une usine, rue de la Briche, à Saint-Denis, Mme Fej'nansle Brunit, vingt-sept ans, 21, rue du Cfiêmin-àV Fer, est morte d'un phlegmon consécutif à cette blessure.

Dana, une crise de neurftath,énie. ,M. Louis Hagué. trente et un anâ, 33. rue Paul-Straum, à la Courneuve, s'est suicidé il. l'aide du gaz d'éclairage.

Dans un chantier, 44 rue AlphonseTenod, M. Lucien Favaud. quarante-sept ans, maçon, sente des Poiriers, à Montreuil, tombe d'un échafaudage. Etat grave. A Tenon.

On a trouvé inanimé sur la chaussée, quai des Carrières, à Charenton, un marinier, M. Adrien Montigny, trente-quatre ans, habitant A Gournay-sur-Marne. Transporté à la Pitié, il y est décédé d'une hémorragie cérébrale.

SEINE-ET-MARNE

Baignade mortelle

Se baignant en Seine avec un camarade au lieudit la Croix-Bleue, à Saint-Mammès, M. Jean Maire, trente-trois ans, marchand forain, a été frappé de congestion et a coulé à pic. Malgré la promptitude des secours, il avait déjà succombé quand on le retira.

De brillantes fêtes seront donnéea demain à Nemours

Demain auront lieu, à Nemours, de grandes fêtes organisées par l'Association syndicale du commerce et de l'industrie du canton, avec le concours du Petit Parisien.

Le matin, à 9 h. 30, place de la Gare, réception des autorités et délégués, et défilé avec le concours de l'harmonie de Nemours.

A 10 heures, salle de l'Amicale, rue Miger, congrès des groupements commerciaux et Industriels de Seine-et-Marne, en présence de M. J.-L. Dumesnil, député, ancien ministre. Une conférence sera faite par M. Victor Constant, président adjoint des groupements commerciaux et industriels de France, conseiller municipal de Paris. En même temps se disputera un grand rallye cycliste. A 11 h. 30, distribution des prix, place Pasteur. A midi, banquet sous la présidence de M. Léon Daunay, conseiller général. maire de Nemours. Après-midi. à 14 heures, grand corso fleuri avec le concours de l'harmonie de Nemours, bataille de fleurs sur tout le parcours. A 16 h. 30, sur le Champ-de-Mars, présentations artistiques, par 100 fillettes, due véhicules fleuris, voitures et chars fleuris, jets de fleurs et de serpentins, concert par la musique municipale.

Le soir, à 21 heures, embrasement général des édifices publics et des rives du Loin* défilé de voitures fleuries et Illuminées bal, féte foraine.

Victime de la chaleur

Un facteur intérimaire du bureau de poste de Meaux, M. Raymond Thierry, âgé de trente-neuf ans, qui effectuait hier aprèsmidi un service de convoyeur sur la ligne de Reims t été frappé de congestion à son arrivée en gare de la Ferté-Milon, et a snecombé.

BILAT-SUR-SEINE. Un meeting d'aviation, organisé par le groupement des anciens combattants au profit de sa caisse de secours aura lieu demain à 15 heures, dans le parc de Villeceaux, avec le concours de sociétés musicales et colombophiles. CHATEAU-I-ANDON. Demain, fête des hameaux de Néronville, Pont-de-Dordtvea, Heurtebise, Lorroy, Pontfranc. DONNEMATtlE-DONTIIXY. L'inauguration du service des eaux des communes de Donnemarie et Dontilly donnera lieu demain à une grande fête. A midi 30. j banquet, salle Barraud, à Donnemarie. j suivi de la visite de l'installation des eaux et de l'inauguration, à 16 heures, boule- vard d'Haussonville, concert par la fan- fare du Montois, manœuvres par les sub- divisions de sapeurs-pompiers, fête fo-; raine. Le soir, feu d'artifice, illumination, bal. Le lendemain, continuation de la fête. FONTAINEBLEAU. Demain. fête patronale lundi, dans le parc du Palais, con- cours de jardins d'enfants.

MITRY-MORY. Sortant d'un débit de, vins vers minuit, des Polonais se sont pris de querelle au sujet du c Grand Chariot » que l'un d'eux ne pouvait découvrir dans le firmament. Le paveur Joseph Zyck, vingt-deux ans. a été si brutalement frappés par ses compagnons Joseph Denis et Jean Zapala qu'il a dU passer la nuit dans un champ de blé.

NEMOURS. En s'amusant avec des aiiumettes, deux jeunes enfants ont communiqué le feu à deux meules de paille appartenant à M. Cantot, cultivateur, et qui ont été détruites.

BEBAIS. Une jeune cycliste, Raymond Ricard, âgé de treize ans, qui doublait un autobus s'est jeté contre une autre voiture. Rîlev» avec une grave fracture de la jambe Il Il a et* conduit à l'hôpital. SAMOIS -SIIK-SKINK. Demain, grand encours de ,mies Intertédéral, organisé mr la Buu!e -Sportive Ssmoisienne. Trente'-iij nua.ireitrs «ont engagées.

ôKHIUS. Un automobiliste, dont la

voiture avait heurté sur la route de Magnyle-Hongre un troupeau de cinq vaches évadées d'un pré, s'est jeté sur un septuagénaire, M. Henri Frément, qui s'efforçait de faire rentrer ce bétail dont il n'avait d'ailleurs point la surveillance. L'énergumène a odieusement brutalisé le vieillard. Des témoins indignés ont communiqué à la justice le numéro de la voiture.

TOUQCIN. Le feu a détruit une meule de blé d'une contenance de 100 quintaux appartenant M. Gibert, cultivateur a Villarceaux. Les dégâts s'élèvent à 10.000 francs environ cause inconnue. SEINE-ET'OISE

Trois ans de prison

au cambrioleur Didier

Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné h trois ans de prison l'ancien débitant Charles Didier, trente-neuf ans, habitant à Crespiers, qui, le 6 juin dernier, avait cambriolé, aux Alluets-le-Roi, la villa de Mlle Loyers, où Il s'appropria une somme de 12.000 francs qu'il dépensa en quelques jours à Paris. Il se rendit ensuite à Montauville, où, le 13 juillet, il tenta d'emporter le coffre-fort du moulin de Vigne, dont il connaissait fort bien les attres. Mais le meuble d'acier était trop lourd et il abandonna sa tentative. Il revint alors dans la villa de Mlle Loyers où, surpris, il fut arrêté.

Didier avoua, en outre, avoir dérobé 2.600 francs à un cultivateur, puis 1.600 francs de bijoux & Mme Philippe, cultivatrice. Enfin, la même nuit, il opéra également dans un atelier de la localité. Le directeur de la prison de Poissy succombe à un accident d'auto M. Jean Larue, directeur de la maison centrale de Poissy, qui avait été grièvement blessé au cours d'une collision en forêt de Saint-Germain, dans les circonstances que nous avons relatées, est mort à l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye, où il avait été aussitôt transporté.

M. Cœuret, commissaire de police, a ouvert une enquête pour établir les responsabilités de cet accident.

Un berger meurt d'insolation A Auverneaux, un berger, M. Jean-Marie Joyeux, âgé de cinquante-quatre ans, au service de M. Motteau, agriculteur, est mort frappé d'une Insolation alors qu'il gardait les moutons en plaine. Lorsque son cadavre fut retrouvé dans la soirée, les chiens du malheureux étaient couchés près de leur maître.

Quinze lycéens espagnols

vont faire au lycée de Versailles un séjour de vacances

A dater d'aujourd'hui et jusqu'au 20 septembre, quinze lycéens espagnols vont séjourner au lycée de Versailles, comme le font en ce moment quinze lycéens français à l'ancien château royal de la Granja, près de Madrid, résidence d'été du président de la République espagnole.

Des visites, des excursions leur seront offertes en vue de leur rendre ce séjour aussi agréable que possible. Les familles de Versailles qui s'intéressent au rapprochement franco-eapagnol, et qui seraient disposées à accueillir à leur foyer un ou plu- sieurs jeunes gens, sont priées de se faire connaître du proviseur du lycée. Dans une carrière à plâtre,

un ouvrier est tué, un autre blessé par un éboulement

Un grave accident s'est produit à Clichysous-Bois, dans une carrière à plâtre de l'usine de la Fosse-Maussoln. Alors qu'on venait à peine de faire exploser une mine, deux ouvriers s'approchèrent. Un énorme bloc se détachant ensevelit l'un d'eux, un Italien, M. Gluseppe Sacomandl, quarantetrois ans, demeurant à Gagny, 120. rue de Montfermeil. Dégagé par ses camarades, le malheureux, qui avait le thorax défoncé, succomba peu après son admission à l'hôpital du Raincy. Il était marié et père de trois enfants.

Son camarade. M. Hfuidio Abellt, demeurant à Clichy-sous-Bols, allée Francis, atteint à la tête et au pied gauche, a été également transporté à l'hôpital. Mais ses blessures ne semblent pas devoir mettre ses jours en danger.

AUOÎAY-SOUS-BOIS. En plongeant dans le canal de l'Ourcq, M. Armanfacq Bimatjan, trente-six ans, demeurant 8, rue des Ecoles, s'est blessé. Repêché peu après, Il a été transporté à l'hôpital Lariboisière. On craint une rupture de la colonne vertébrale.

BALLAINVILI.IERS. Un jeune cycllste, André Kolher, demeurant 53, boulevard Jean-Jaurès, à Essonnes, en vacances chez M. Remise, débitant, qui s'était accroché p un camion pour se faire remorquer, a'fait Une chute sur ta chaussée et s'est blessé assez grièvement.

BBETIGNY. Un inconnu s'est Intro-^duit chez M. Marcel Raygade, employé au P.' O.V 2, rue a'AssonVille, et dérobé un livret de caisse d'épargne de 12.000 francs, une chalne et une bague en or.

BUC. La gendarmerie a arrêté deux ouvriers agricoles, Ernest Le Friec, vingtsix ans, et Adrien Bourriquet, quarante ans, demeurant à Montigny-Bretonneux, qui avaient été surpris en train d'arracher des drapeaux placés dans l'avenue Huguier. COBBEIL. Au cours de son travail dans une imprimerie, M. René Brunet, trente-neuf ans, demeurant 21, rue des

Vous avez des éblouissements Ne cherchez pas si loin. vous vous nourrissez mal. Votre estomac, surchargé par une nourriture, peut-être trop abondante et surtout trop grasse, est la cause de tous vos malheurs. Choisissez des aliments légers, en même temps que reconstituants tels que les légumes verts au sucre, pour éviter l'acidité, fruits cuits en compote, entremets et boissons rafralchissantes, sous forme d'orangeade et de citronnade très douce. Vous éviterez la visite au médecin. Une source magnésienne en Auvergne

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ESSONNES. L'épicerie de M. Gustave Clément, âgé de cinquante-deux ans, demeurant 31. rue de Corbeil, a été visitée par des inconnus qui ayant trouvé le ti·roir-caisse vide, ont emporté une importante quantité de marchandises diverses. FBENEUSE. Un ouvrier agricole, René Laguiller, âgé de trente-trois ans, qui, à plusieurs reprises, avait manifesté l'intention de se suicider, a été trouvé pendu dans le bois de Gallicet.

LE BLANC MESNIL. A la suite de cambriolages commis dans la même nuit chez Mme Boucain, au Château-Bleu et sur le chantier de M. Burain. rue Charles-Floquet, la police a arrêté l'un des coupablea, Léon Larbre, peintre en bâtiment. demeurant à Vàujours, route de Meaux. L'arrestation de son comp;lee est Imminente. LE PECQ. Dans une crise de désespoir, Mme Jeanne Lucas, trente-deux ans. s'est pendue en son domicile, cité Zapron. Elle avait laissé à l'adresse de son mari un billet où elle lui annoncait »a tragique détermination.

LINAS. Des Inconnus, qui sont venus en automobile, se sont introduits à l'aide de lauses clefs dans l'église et ont tracturé deux troncs contenant peu d'argent. VISLE-ADAM. L'Union catholique du retour à la terre organise une grande kermesse pour demain cette fête est donnée au profit de l'œuvre, fondée dans un but éminemment social.

SAVIGNY-SUR-OBGE. Un Individu, dont on possède le signalement, a pénétré chez M. Eugène Striker. entrepreneur de plomberie, 13, Grande-Rue, et a dérobé plusieurs centaines de francs qui se trouvaient dans un tiroir.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto capote

Mlle Kriegelstein, fille du facteur de pianos, est blessée

Sa voiture ayant capoté à la suite de l'éclatement d'un pneu, dans la descente du Mont-de-Magny, Mlle Henriette Kriegelstein, de Maisons-Laffitte, qui se rendait à la fabrique de pianos de ses parents, à Drolttecourt-Sérifontalne, a été blessée à la tête et à une hanche. Elle a été admise à la clinique chirurgicale de Gisors.

Un autocar verse dans un fossé treize comédiens en troupe

sont blessés

Tarbes, 19 août {dép. Petit Parisien.) Les artistes du casino de Bagnèresde-Bigorre se rendaient en autocar au casino de Capvern-les-Bains pour y donner une représentation lorsque, à proximité de l'Escalediou, le véhicule versa dans un fossé. Une artiste de la troupe, grièvement blessée, a été transportée dans une clinique de Bagnères. Douze autres artistes ont été blessés légèrement.

Une auto capote deux blessé*

Alençon, 19 août (dép. Petit Parisien.) Une auto venant de Brest et conduite par M. Bouthiaux, domicilié à Issy-lerMoulineaux, a capoté, près de Mortagne. Mme Bouthiaux, qui accompagnait son mari, a été grièvement blessée à la tête. M. Bouthiaux a été relevé avec une fracture du bras gauche. Tous deux ont été transportés dans une clinique d'Alençon.

Deux motocyclistes ble»»é»

par une auto

Dans un carrefour, à Juvisy, un motocycliste, M. Fernand Gors, 6, rue Ferdinand-Roussel, à Ivry, et un camarade qui l'accompagnait, M. Marcel Demarty, même adresse, ont été renversés par une automobile et blessés assez grièvement.

Remorquée à la suite d'une panne, une auto capote

sa propriétaire est blessée

Evreux, 19 août (dép. Petit Parisien.) La voiture de Mme Pink, d'Aulnaysous-Bois (Seine-et-Oise), étant restée en panne près de Pacy, un ouvrier mécanicien, M. Jules Legrain, la prit en remorque. Mais la coude reliant les deux véhicules se prit dans une roue de l'auto de Mme Fink, provoquant un capotage au cours duquel cette dernière a été grièvement blessée. Caea. Une auto est entrée en collii slon à Franceville avec un cycliste, M. Jean Ressouche, étudiant, domicilié à Paris, 5, rue Racine, et actuellement en villégiature à Arromanches. M. Ressouche a été grièvement blessé à la mâchoire inférieure. Budapest. Une épidémie de paralysie cérébro-spinale sévit à Szegerd et l'on compte parmi les enfants 27 cas dont 6 mortels.

Londres. Un autobus et un tramway sont entrés en collision à Greenwich. Seize personnes ont été blessées.

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LES CONTES DU a PETIT PARISIEN LA PLUME DE PAON! par Charles PETTIT

Bien qu'il fut de mérite et de bonne éducation, le candidat Liou Pa Ting avait eu l'infortune de déplaire au vieux membre de l'académie des Han Lin, qui présidait officiellement le grand concours litté- raire de l'année, réservé aux futurs man- darins. Ses réponses avaient été jugée» saugrenues, sinon impertinentes, par !e' vénérable lettré qui l'avait fait fustiger d'importance dans la cour d'honneur du Yamen.

Maintenant. le pauvre jeune homme. le cceur endolori et les fesses en compote. reposait piteusement dans un panier d'osier suspendu à la tige de bambou dont les extrémités reposaient sur l'épaule de deux coolies.

Balaucé entre ces deux manants comme un cochon ficelé qu'on transporte à la foire, Liou Pa Ting s'apprêtait à faire une rentrée lamentable chez ses bons parents qui, par excès d'orgueil, s'attendaient à le voir revenir en triomphateur.

A vrai dire, Liou Pa Ting avait fort sérieusement préparé son examen. A la pâle clarté de sa lampe, il avait usé ses beaux yeux à déchiffrer les savants ca- ractères d'antiques manuscrits pendant cent nuits consécutives qu'il aurait bien mieux fait d'employer plus aimablement et plus conformément à son âge.

Sa petite épouse Fleur de Thé, qui n'avait que quinze ans, était pourtant ravissante avec son teint de jeune citron, ses yeux en amande et sa bouche en forme de cerise.

Manier le sévère pinceau au lieu de caresser si gentille créature était un héroîsme déplacé qui ne pouvait que se mal terminer; les bons génies qui protègent les juvéniles amours s'en devaient montrer offusqués et lui en tenir rigueur. De fait, à force de travailler, Liou Pa Ting avait pris cet air abruti qui indispose les examinateurs les plus Indulgents et c'était une leçon de savoir-vivre que lui avait judicieusement donnée le digne académicien.

En tout cas, confiants dans le succès de leur rejeton qu'ils avaient vu si studieux, les père et mère de Liou Pa Ting avaient réuni chez eux leurs plus proche parents pour fêter de compagnie le grand événement qui devait faire honneur à toute Ja famille.

Des gâteaux et des sucreries couvraient la table de la salle de réception les coupes en fine porcelaine étaient préparées à côté des flacons d'alcool de riz et un thé odorant fumait sous les couvercles des bols bariolés.

Le doyen de la famille avait préparé un discours de circonstance et. par exception. Fleur de Thé, au lieu de rester modestement recluse dans l'appartement des femmes, avait été autorisée à assister à cette touchante cérémonie.

En attendant l'arrivée du héros, tous les Liou devisaient poliment entre eux en échangeant d'aimables compliments. Cette réunion était charmante et bien digne de la vieille Chine des lettrés et des mandarins.

Sur ce apparurent inopinément les deux coolies qui. sans mot dire, déposèrent leur charge au centre de la pièce.

En apercevant son fils vautré dans un grossier panier d'osier. Liou Pa Tsou. père de Liou Pa Ting, ne put s'empêcher de jurer

Par Bouddah 1 Quelle étrange manière de rentrer chez soi 1

Plus compatissante, Mme Liou Pa Tsou s était pencEee*vers l'infortuné

Seriez-vous blessé, mon fils 1. ou, bien. je l'espère. êtes-vous simplement épuisé par la fatigue de l'examen ?

Alors Liou Pa Ting se mit à geindre Ah I Que je suis donc à plaindre 1 Quel malheur m'est arrivé

Auriez-vous été refusé au concours interrogea sévèrement Liou Pa Tsou. Pis que cela, mon père 1 Le président m'a fait ignominieusement fouetter devant tous mes condisciples rassemblés dans la cour d'honneur de son Yamen.

Et vous osez l'avouer?

Comment le pourrais-je nier ? Je suis ai meurtri que je ne saurais me remettre sur pieds et encore moins m'asseoir C'est une honte déclara le père courroucé sans vouloir écouter aucune autre explication et il commença à adresser des excuses cérémonieuses au reste de la famille tout à fait consternée.

Cependant, la gentille Fleur de Thé, prise de pitié, avait aidé son jeune époux à se traîner à quatre pattes jusqu'à la chambre nuptiale. Couché sur le ventre dans son lit en forme d'armaire, Liou Pa Ting méditait sur l'injustice de la destinée tandis que sa jeune épouse Fleur de Thé appliquait avec précautions sur la chair endommagée de tièdes emplâtres enduits d'un onguent calmant.

Quand elle eut termiaé cette délicate opération, Fleur de Thé demanda sur un ton doucereux

Souffrez- vous moins, mon cher époux ?

II soupira

Grâce à vos bons soins, madame. mon épiderme finira par guérir: mais mon cerveau restera meurtri. Cette blessure-là ne saurait se cicatriser 1 C'est la différence entre le corps et l'esprit.

Comme vous parlez bien, dit Ingénument Fleur de Thé. Pourquoi donc ce méchant président a-t-il fait bâtonner un candidat capable de s'exprimer avec autant d'élégance ?

Et Liou Pa Ting d'expliquer avec amertume les causes de ce courroux Comme je lui avais été spécialement recommandé, ce vieux pontife, croyant

18. Feutlleton du Petit Parisien, RUGBY TROISIEME PARTIE

LA NUIT TERRIBLE

II (suite)

Phares

Halte cria Da Cruza, ou je te dégringole

Vous me croyez pas dit l'hercule, •tupéfait.

Non plus confiance., en voua 1 gronda le mulâtre.

Mais, by aod, que voulez vous fafre ? 7

Da Cruza gronda en crachant du Bang

Me venger nous venger toua Il suait le fiel et la haine.

Elle n'a paa voulu de mol, la belle petite. Elle est là-haut II n'y a pas d'Issue autre que par la cour. S'ils veulent s'échapper. je les descendrai comme des chiens, quand je de- vrais mettre le feu à l'escalier pour les déloger. Ils n'ont rien. pas de vi- vres, pas de boissons. Hi Hl Hi Allez! Allez. camarades, et partez d'ici sans détourner la tête Vous avez une minute pour vous décider.

Copyright by Paul Lagardère 1932. Tri.duction et reproduction interdites en tous pays.

me poser une question facile, me demanda avec un détestable sourire ce qui, dans la vie, m'avait paru le plus gracieux c La plume de paon qui orne le bonnet mandarinal d'un vieil académicien lui ai-je répondu avec sérénité car je m'imaginais flatter ainsi son orgueil sénile. Làdessus, voilà ce monstre qui se fâche I Ses lunettes tremblent sur ses narines palpitantes et, d'une voix coupante

Jeune homme, vous répondez avec une impertinence incongrue à un aimable badinage je voulais me rendre compte si vous aviez du tact et de l'esprit et vous me bafouez avec une stupide plaisanterie

Or je vous le demande, madame, à ma place, qu'auriez-vous répondu ? Malgré ses quinze ans, Fleur de Thé avait déjà un certain jugement. Elle songeait que l'examinateur n'avait point eu si tort de s'émouvoir et que, décemment, un jeune homme de dix-huit ans pouvait avoir d'autre occasion d'être charmé que par la vue d'une plume de paon, se balançant lugubrement sur la nuque officielle d'un vieux mandarin. Néanmoins, par prudence. elle fit mine de s'indigner contre le barbon: et elle convint

Je n'ai pas votre esprit mais le n'aurais pu trouver mieux 1

Puis, pour détourner la conversation. elle se mit en devoir de changer les emplâtres.

Tout en opérant, elle minauda

le voudrais tant pouvoir vous consoler 7

Pour l'instant, contentez-vous de me panser, dit Liou Pa Ting avec résignation.

Soudain, la porte de la chambre à coucher s'ouvrit avec fracas. Le père Liou, toujours irrité, voulait obtenir de son fils de nouvelles explications au sujet de son déplorable échec au grand concours littéraire de l'année.

Il se mit à mugir

C'était bien la peine d'avoir sacrifié tant d'argent et de temps à vous faire chaudement recommander au principal examinateur ?. Quelle sottise ou' quelle impertinence avez-vous pu lui dire 7. Tristement, le jeune homme confia à son respectable père l'histoire de la plume de paon et il ajouta, pour se disculper Je, croyais lui être agréable.

Mais le père Liou l'interrompit avec fureur Sachez, monsieur, qu'une plume de paon officielle n'est jamais un objet gra- cieux. elle est distinction hautement honorifique 1 Quelle différence Ce vénérable académicien a eu raison de penser que vous vouliez vous moquer de lui Vous ferez bien de renoncer à poursui.vre vos études vers le mandarinat Vous ne comprendrez jamais sur quoi il est basé 1

Et, claquant brusquement les talons, il se préparait à sortir, quand, par l'ouverture de la porte, arrivèrent les clameurs joyeuses de la famille. On entendait le doyen s'écrier

L'honorable président du jury me fait prévenir que Liou Pa Ting est tout de même reçu à son examen et dans un bon rang encore 1

Là-dessus, le père Liou se retourna vers son fils et, d'une voix plus douce J'exagérais en vous conseillant de renoncer au mandarinat. les recomman- toujours leur valeur. maïs, le vous en prie. au prochain concours. soyez plus circonspect, restez muet au r besoin, cela n'a aucune importance. ce'qu'on exige d'un futur mandarin, c'est si souvent de savoir se taire à propos. et on n'a pas si tort

Cependant, Fleur de Thé murmurait à l'oreille de l'heureux candidat

Comme je suis contente d'un îl beau succès L.. Je vais vous mettre un nouvel emplâtre bien frais. n'est-ce pas Charles Perrrr.

Pour protéger les nourrissons pendant les chaleurs

1° On doit éviter de sevrer complètement les enfants nourris au sein 2° Si l'allaitement artificiel s'impose, Il faut faire bouillir le lait aussitôt qu possible après la traite ou avoir recours aux divers laits stérilisés (condensés ou en poudre) après avis du médecin

Toute boite de lait stérilisé ouverte ou tout lait, même bouilli, doivent, pendant les chaleurs, être consommés immédiatement, à moins que le lait ne puisse être conservé dans un endroit très frais, à l'abri de toute souillure. Les délais habituels de consommation ne peuvent, en effet, être observés pendant les chaleurs sans exposer la vie du nourrisson aux plus graves dangers

4° Tous les objets utilisés pour l'allaitement biberons, tétines, casseroles, marmites, verres, cuillers, doivent être nettoyés à l'eau froide d'abord, puis stérilisés à l'eau bouillante, Tous les objets ne doivent être maniés qu'avec des mains très propres. Les mouches transportent souvent des microbes dangereux, il faut donc les détruire et, en tout cas, empêcher qu'elles contaminent le lait où approchent de l'enfant.

De toute façon, d'ailleurs, la présentation régulière hebdomadaire de l'enfant bien portant au médecin de famille ou au médecin de la consultation de nourrissons est plus utile que jamais pendant les chaleurs.

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Allons-nous-en décida Nick. Au même instant, un son prolongé de klaxon troua la nuit. Tous demeurèrent immobiles, comme figés sur place.

C'est Margareth dit enfin Clarence. Je reconnais le son du klaxon de sa voiture.

Bougez pas dit Da Cruza. Attendez

Quelques minutes passèrent.

Heu dit une voix basse. SI c'est Margareth, les gars. appelez-la.- Je n'y vois plus et.- je. c'est l'enfer dans mes yeux.-

Dorothy, hagarde et larmoyante, se dressait à demi sur la table.

Ecoutez dit Hearst, d'une voix brève.

Sur les volets extérieurs on frappait plusieurs coups.

Puis ce fut un c raps bien rythmé, sur quatre coups rapides, suivis de trois Loupe lents et de deux autres coups bien espacés, nettement frappés. C'est bien elle. dit Nick. Que faut-il faire, boss ?

Ouvrez-lui gémit Dorothy.. Elle me soignera, elle.

Oui ? fit Clarence, en regardant Da Cruza.

Oui répondit le mulâtre, en essuyant son front moite.

Hlck Pétera enleva la barre de la porte, et passa dans la cour. Ses camarades le suivirent.

La-haut, les chiens aboyaient avec furie, et l'on entendait la voix d'Odette qui s'efforçait de les calmer.

Qui va là ? demandait Hearst, toujours soupçonneux, en empêchant. du geste, Nick Peters d'enlever la barre de la porte charretière. C'est moi, Margareth répondait la jeune fllle. Ouvrez' vite. Hearst

Dans le temple

de la vente à l'encan SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Aujourd'hui, chacun panse ses blessures les amateurs et les marchands paient leur folie d'agio et les peintres, revenus à la médiocrité des jours ordinaires, attendent des instants meilleurs. Une nouvelle sélection peu à peu s'élabore.

Un remords me vient: celui d'avoir donné à Fémure trop d'importance ou, du moins, de lui avoir accordé du génie. Fémure n'a rien inventé; il a eu de la mémoire car, bien avant lui, les choses s'étaient déjà passées de la même façon. Je n'en veux pour preuve que la spéculation qui se porta sur les peintres de Barbizon. La lutte entre les marchands fut alors des plus vives. Une chronique de l'époque nous raconte une haine de marchand: « Une inimitié s'établit, en 1857, entre Théodore Rousseau et un marchand belge.

Cet homme, à la suite de paroles plus que vertes, parait-il, que lui avait adressées l'artiste, lui voua une haine à mort et résolut de s'employer par tous les moyens à la baisse de ses tableaux.

« II y réussit momentanément. Rousseau, en 1857, était haut coté. L'Exposition universelle de 1855 avait été excellente pour lui. Le marchand belge, décidé à ruiner le peintre, se mit à soutenir partout que ses tableaux les plus appréciés ne valaient pas plus de 800 francs et finiraient, tôt ou tard, par redescendre à ce prix.

« En même temps, il acheta luimême clandestinement, à des prix élevés, toutes les toiles de Rousseau qu'il put trouver, les mit aux enchères et, par l'office de confrères, se les fit adjuger à lui-même à vil prix. « Cette perfidie produisit son effet. Le marchand ne pouvait certainement pas tuer tout à fait Rousseau, comme sa haine lui en avait peut-être donné l'espérance, mais il parvint à le diminuer dans l'estime du public. Ces échecs successifs du peintre, dont la foule de l'Hôtel ne voyait que l'apparence, ces tableaux qui baissaient toujours sans qu'on pût savoir pourquoi, aboutirent à une réelle dépréciation. « Les amateurs devinrent, sans s'en douter, ou en s'en doutant, les complices de cette baisse organisée. Beaucoup d'entre eux, à cette époque, acquirent des Rousseau à des prix dérisoires. Le marchand poussa, en effet, le besoin d'humilier le peintre jusqu'à le laisser vendre réellement le dixième ou le centième de ce qu'il valait. Sa vengeance lui faisait oublier son commerce, »

Et le chroniqueur d'ajouter:

« Quant à Rousseau, il connut là une des périodes les plus douloureuses de sa vie d'artiste. »

Je le crois sans peine.

Le marchand belge, pour avilir Rousseau, avait usé de l'Hôtel des ventes tout comme Fémure s'en sert aujourd'hui pour revaloriser ses poulains. C'est la même chose, sauf que c'est tout le contraire, dirait l'autre. Le vrai est que, dans les deux cas, le mécanisme est le même.

Ce qui se passe à propos des tableaux à l'Hôtel Drouot se répète pour bien d'autres choses; mais, dans la sont plus vifs et l'extrême sensibilité des cours témoigne d'une nervoaité peu commune. C'est que peintres et, amateurs sont également intéressés et surveillent les cours d'un même regard soupçonneux. Pour les bons esprits il s'en trouve parmi les uns et les autres les montées trop rapides ne sont d'ailleurs pas considérées avec l'allégresse que vous pourriez croire. Tel artiste que je connais fut réellement épouvanté le jour où, pour la première fois, une de ses toiles dépassa 100.000 francs. Il n'avait pas tort. Comment se soutenir, comment ne pas déchoir dans ces conditions? Je connais votre réponse:

En continuant tranquillement son labeur.

Sans doute, mais quelle somme de sagesse demandez-vous aux artistes? L'histoire des hauts et des bas par lesquels un tableau passe à la salle des ventes serait évidemment savoureuse. Je ne l'entreprendrai pas. Au demeurant, la mésaventure de Théodore Rousseau est suffisamment éloquente.

Peintres, mes amis, méditez l'allégorie de Rousseau et du marchand belge et laissez faire le temps, qui met les gens à leur rang et les choses à leur place.

Contre le temps, ni les marchands, ni l'Hôtel Drouot ne peuvent rien. A tout prendre, c'est tout de même une revanche.

(A suivre.) Louis Léon-Martin. En se penchant hors d'un wagon un soldat se fait tuer

Lagny, 19 août (dép. P. P.)

A l'issue d'une permission de quatre jours passée chez ses parents à Ableiges (S.^t-O.), un jeune soldat du 16e bataillon de chasseurs à pied à SaintAvold, Roland Boucher, âgé de vingt et un ans, rejoignait son corps en compagnie de plusieurs camarades. Au passage en gare de Vaires-sur-Mame, il se pencha imprudemment dans l'entrevoie et fut violemment heurté par un convoi de charbon qui lui ouvrit le crâne. La mort fut instantanée.

Etes-vous seule ? demandait encore Hearst.

Naturellement. Mais dépêchezvous d'ouvrir

Pourquoi êtes-vous venue ? reprit Hearst, sans se hâter d'obéir.

Oh Damné idiot que vous étes Faut-il vous dire que l'on mobilise la moitié des policemen de Glasgow afin de venir vous forcer, tous dans votre bauge cria Margareth d'un accent irrité.

qu'est-ce que vous dites beugla Nick.

La vérité. Je ne suis venue ici que pour venir voir si vous aviez décampé déjà. Au jour levant, il y aura dans la lande de Curwroëck mille ou douze cents gaillards armés de fusils, de grenades, de bombes à gaz et autres saletés, et qui ne seront pas là pour voir si les lapins dansent au lever du soleil Que ferez-vous alors ? La voix de la jeune fille résonnait avec un accent violent, sincère, impressionnant.

Avez vous votre voiture? demanda Hearst

Mais oui. Je ne suis pas venue à pied, damné imbécile, n'avez-vous pas reconnu la voix de mon klaxon ? Comment savez-vous que la police prépare une expédition ?

Par Jean Maréchal. le captain français. La police a reçu une bonne indication, m'a-t-il dit, ce soir, à huit heures. J'ai essayé d'en savoir davanrtage. J'ai appris qu'en effet, vers sept heures, un motocycliste avait remis au planton du poste central une lettre pour son chef. Et qu'il était parti sans attendre la réponse. Mais allez-vous me laisser geler comme ça, longtemps? D ne fait pas chaud, vous savez. Non-, non. On va vous ouvrir,

LÉGION D'HONNEUR AFFAIRES ETRANGERES

Commandeur M. Gounouilhou, administrateur de journaux et imprimeries en France et au Maroc.

Chevalier» MM. Dupré. président d'hon. neur de la chambre de commerce de Rabat; Duroux. directeur de banque, président du cercle français, vice-président de la chambre de commerce française à Anvers Monaarrat. avocat à Londres Noblet, professeur de français en Angleterre Spronck, Hollandais, ingénieur chimiste.

TRAVAUX PUBLICS

Officier M, René Marchand, industriel à Paris.

Chevaliers MM. Dahon, président du syndicat d'initiative de Théoule-sur-Mer Dehay, ouvrier mineur a Billy-Montigny Jean Denis, ingénieur aux mines de Rochela-Mollère Constant Lacoste, inspecteur du contrôle de l'Etat sur les chemins de fer à Brlve Albert Lehalle, entrepreneur de travaux publics A Alger le Page, docteur en médecine Orléans Lientey, maire de Mtgneville (Meurthe-et-Moselle). M. Ddhay, ouvrier mineur, qui reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur, a travaillé pendant soixante-quatre ans aux mines de Courrières M. Denis, Ingénieur aux mines de Roche-la-Mollère, nommé chevalier, a eu une conduite particulièrement courageuse lors d'un accident de mine Il a pu enrtyer la panique en se jetant, au péril de sa vie, au milieu des fumées, et sauver ainsi de nombreux ouvriers.

COLONIES

Chevalier* Mlle Emilie Banzer, directrice d'école dans les établissements français de l'Océania MM. Lucien Cateaux, administrateur de société coloniale: Camille Darmon. ancien mécanicien en chef du service des travaux publics de la Guadeloupe; Alfred Lévy, payeur de première classa de la trésorerie de l'Indochine; Auguste Silice, directeur de l'Ecole des arts cambodgiens en Indochine.

Au titre indigène

Alceyni Cisse, chef de canton au Sénégal; Bui Phat Tuong. Tuan-Phy, au Tonkin Coupdichetty, dit Slaily Sriramoulouchetty, propriétaire agriculteur à Pondiohéry Da Dieh Thuat, ancien maréchal militaire annamito Karfa Kamara. ancien chef de canton en Guinée Maleperou- imlsamy. dit Maleperoumalpoulle, propriétaire commerçant à Karikal (Inde française) Lamadiu Soute, interpréta supé.rieur au Sénégal Eguyem Yen Tham, doc. ph. en Cochinchine Eguyen Yan Tra, secrétaire principal hors classe au Cambodge Kateimanchatro. gouverneur principal hors classe en retraite à Madagascar Sidi Abdereeann, notable à la Grande-Comore.

Le nouvel évêque de Meaux fit la guerre comme sergent

Meaux, 19*oût (dêp. Petite Parisien.)

Le chanoine Lamy, vicaire général à Amiens, qui succède à Mgr Gaillard sur le siège épiscopal de Meaux. est né à Amiens le 9 septembre 1887. Il a fait ses études théologiques à Saint-Sulpice, puis à Rome.

Mobilisé le 2 août 1914 comme sergent au 366' régiment d'infanterie, il fut six fois blessé au coura de la bataille de la Marne

et reçut la médaille

militaire. A peine rétabli, il retourna au front où il remplit plusieurs miseions périlleuses. Blessé de nouveau très grièvement, le 12 novembre et fait prisonnier il fut transporté en Allemagne et rapatrié en 1915. Le 23 août de cette même année, au coura d'une prise d'armea sur l'esplanade des Invaltdes, le président Poincaré lui remit la croix de Réformé n' le futur prélat reprit son coori 'Bro#es#«ra4 au séminaire d'Issy, puis a celui d'Amiens, dont Il <TévinV'siip8r'ie«rç Vicaire' général honoraire depuis 1924, le chanoine Lamy venait d'être appelé par l'évêque d'Amiens à une collaboration plus étroite avec lui quand la confiance du chef de l'Eglise le désigna pour présider désormais aux destinées du diocèse de Bossuet.

Les prix du blé et du pain Nous recevons la communication suivante

La Société des agriculteurs de France et l'Union centrale des syndicats, émues des insinuations propagées dans certains milieux relativement aux cours du blé et du pain, viennent de rappeler à leurs syndicats et coopératives, répartis sur l'ensemble du territoire, les principes d'organisation professionnelle qu'elle n'ont cessé de recommander à leur attention et dont la mise en œuvre. selon les directives de l'Association générale des producteurs de buteur parait s'imposer plus que jamals. Par une lettre adressée à ces groupements, les Agriculteurs de France recommandent l'application des moyens mis à leur disposition, pour financer la récolte de leurs adhérents et empêcher Que les cultivateurs, pressés d'argent, ne vendent massivement de» le battage, des quantités qui pèseraient lourdement sur les cours. Ils soulignent, en outre, à leur attention. que les blés étrangers valent sur le marché français 135 à 140 francs, tous droits et frais de transport payés; Ils estiment que la marge de 15 à 20 francs existant actuellement entre ces cours et les cotations officielles de la Bourse de commerce, devra être prochainement comblée. Les cours du blé et ceux du pain n'atteindront pas des chiffres excessifs: les agriculteurs eux-même!! ils l'ont maintes fois affirmé par la vole de leurs associations n'y auraient pas intérêt Ceuxlà se trompent en effet, qui raisonnent en oubliant que pour eux-mêmes comme pour leur main-d'œuvre, les agriculteurs sont gros acheteurs de pain et qu'ils n'ont nulle envie de le payer trop cher. Leur unique souci est d'avoir un marché équilibré et d'opposer un rempart solide aux tendances spéculatives dont l'expérience a montré qu'elle ne profitaient pas plus au consommateur qu'au producteur. Changement d'adresse de nos abonnis Nous prévenons non abonnés que toute demande de changement d'adresse doit dire accompagnée de la dernière bande du journai et de 1 franc pour frais de réimpression

Margareth. Tourne la- clef et tire les barres, Nlek. répondit Hearst. Le colosse obéit.

Et lentement, les battants énormes du grand portail de chêne s'entr'ouvrirent, en faisant sinistrement grincer leurs gonds sur leurs pivots de fer. Entendez-vous ? disait au même instant André à Jackie Korck. -y Oui, J'entends, mon petit homme dit l'ancien matelot.

La police va venir à notre secours Nous sommes sauvés Grâce à vous, mister Korck

Heu fit Korck en secouant la tête. Ne chantons pas victoire et prenons nos précautions. Ils sont gens, ceux d'en bas, en se voyant perdus, à venir nous mitrailler à travers les portes. Elles sont solides. Mais Ils ont des brownings de neuf millimètres, et les balles blindées tuent très bien, après avoir traversé un panneau de bois de trois centimètres d'épaisseur Nous pouvons fuir par les fenêtres dit André.

Elles ouvrent sur la cour. Et les volets des autres sont cadenassés. En outre, les fenêtres sur la route et la campagne sont munies de barreaux de fer solidement scellés au plomb dans le granit Rien à faire. Mais. en vous tenant là tous deux, dans l'angle rentrant formé par la cheminée et la muraille et à l'aide du matelas du lit, vous serez à peu près en sécurité. Ne bougez pas de là si l'on en vient à se battre

Mais vous, Jackle? dit le jeune homme.

Mol ? Dès que les camarades seront là.

Quels camarades ?

HENRI GUILBEAUX PRÉPARE EN PRISON SA DÉFENSE

Incarcéré à la prison du ChercheMidi, Guilbeaux supporte avec beaucoup de résignation sa détention. Il a reçu la visite de l'un de ses défenseurs, M' André Klotz, secrétaire de MI Henry Torrès, auquel il a répété que, depuis plusieurs années, il avait pris la résolution de rentrer en France. Il n'attendait, en somme, que l'occasion. Il a réussi à se procurer un passeport anglais au nom de Gilbert et il a débarqué le plus naturellement du monde, mardi, au Bourget. Depuis lors. il a vécu dans une famille russe, amie de sa femme.

Le condamné à mort, d'autre part, se félicite de la réouverture de l'enquête. Comme il se trouvait en Suisse au moment où fut décerné contre lui un mandat d'arrêt, il n'a jamais été entendu et se fait fort de se disculper. Il n'a jamais entretenu aucun rapport avec « l'individu qui se faisait appeler Hartmann ». Il n'est pas déserteur, car il a été réformé en 1915, et s'il est parti pour Genève, c'est uniquement il l'assure pour travailler à l'agence internationale des prisonniers de guerre. Et s'il a fondé la revue Demain, c'est pour lutter, aux côtés de Romain Rolland, uniquement contre le bellicisme. Telles sont, du moins, ses explications.

Le garde forestier algérien aurait été assassiné

par son domestique

Alger, 19 août (dép. Petit Parisien.) La Petit Parisien a relaté le récent assassinat du garde fores lier Angell, d'El Milia. Voici, d'après les premiers résultats de l'enquête, comment a du se dérouler le drame. Le dimanche 14 août, le garde Angell, pour tenir une promessa faite la veille à un collègue, part à la chasse, à une heure matinale, emmenant comme rabatteur son domestique indigène. La chasse terminée, ils reviennent à la maison forestière. Le domestique, au courant des habitudes du garde, cherche depuis quelque temps à s'emparer de ce qui est pour lui une fortune, une somme pouvant varier entre 2.000 et 3.000 franc3 que possède le garde, et un superbe fusil. Mais M. Angell est agile, fort et, da plus, méfiant. Il faut donc agir vite et par ruse. Pour une raison quelconque, le domestique se laisse depasser par le garde, puis lui tire un coup de feu à chevrotines, dans Is dos. M. Angeli tombe, la face à terre. Le domestique se jette sur lui, lui arrache son fusil et, de deux autres coups. lui fracasse la tête.

Le crime découvert, les autorités se transportent sur les lieux et découvrent M. Angeli complètement nu et atrocement brûlé sur tout le corps. Rien auprès de lui, ni le fusil, ni les clés de la maison forestière. On enfonce la porte de la maison,. Interrogé, le domestique affirme n'être pas sorti avec le garde mais un témoin prétend le contraire. Au surplus, si un étranger muni des clés s'était introduit dans la maison, le domestique s'y fut opposé. On le voit, l'enquête a fait un grand pas.

Comment nos amis anglais ont assuré le. succès

de la conversion du War Loan On sait que le gouvernement britannique, dans le but d'assainir une situation financière assez obérée, a prévu un ensemble de mesures au nombre desquelles il faut citer en premier lieu la conversion du War de guerre).

Il y avait, au moment où le gouvernement a engagé oEtteropéa^rtlGir de, grand style, 2.087 millions de livres de ces bons en circulation, soit plus de 250 milliards de nos francs. On voit d'ici quelle charge écrasante pesait sur la trésorerie britannique pour assurer le service de l'intérêt.

Cette conversion, ayant été mûrement étudiée, a été présentée au public d'une façon détaillée par la grande presse de la Cité, cependant que toutes les banques londoniennes appuyaient l'opération avec une parfaite discipline.

Le public anglais, qui, somme toute, tenait entre ses mains le sort de la conversion, a répondu admirablement à l'appel qui lui était adressé, et au cours de ces derniers jours, tour à tour, MM. Neville Chamberlain et Snowden ont pu exprimer leur profonde satisfaction pour le succès décisif qui venait d'être remporté.

A l'heure présente, sur un total de War Loan de 2.087 millions de livres, 1.850 millions de livres sont convertis, soit plus de 88 du total. Pour millions de livres, les réponses sont attendues. Enfin, pour les 48 millions de livres qui constituent le solde, les porteurs ont demandé le remboursement de leur argent.

Ces résultats dépassent les prévisions les plus optimistes, et permettront, dès l'an prochain, de diminuer les charges de la Dette publique. Mais la conversion aura d'autres effets non moins heureux. Déjà, on prévoit à Londres une hausse nouvelle de fonds d'Etat et une réduction de taux de l'argent à long terme,

Le geste quasi unanime des porteurs de bons anglais marque une volonté patriotique infiniment émouvante et permet au gouvernement britannique de s'engager résolument dans la voie de la déflation,

1 Pendant les chaleurs { ibicqlesi 1 stimule et rafraîchit

Eh les camarades policemen. C'est par humour que je les nomme ainsi, vu qu'eux et moi on n'est pas du mieux ensemble. Mais ça, c'est une autre histoire

Alors, quand les policemen seront là, que ferons-nous ? dit André. Superdreadnought se mit à rire de bon coeur.

Voua, mon petit homme, et vous, misa Maréchal, vous vous tiendrez là où j'ai dit, et portes closes Moi, aussitôt que la bagarre commencera, je me formerai en corps d'armée tournant et enveloppant pour surprendre l'ennemi par derrière. La Dorothy est hors de combat. Da Cruza ne doit pas valoir beaucoup mieux. Hearst, si cruel est lâche, quoique solide, et Clarence Town, rusé comme un renard, ne vaut pas grand'chose au physique De ces quatre-18 je réponds à coup sûr. Le Nick est une brute sauvage, moins Intelligente qu'un mouton, qui est le plus sot de tous les animaux. Mais c'est un gars d'attaque et courageux en diable et qui a la haine du policeman. Alors, faut bien que je m'en mêle, conclut Korck en riant. Sans quoi. ça ne marchera pas tout seul

SI les policemen sont en force, pourquoi ne pas les laisser agir seule ? demanda Odette.

Superdreadnought rougit violemment. Vous oubliez que j'al un sacré compte à régler avec ceux d'en bas! dit-il d'un ton rude. Sans vous, mise Maréchal, eane votre intelligence qui vous a permis de comprendre meg signes, mes clins d'oeil, mes regards sans votre adresse à nous délivrer tou*1 deux, le petit homme et mot, ils m'eussent fait passer un fichu moment, vous savez, avant de m'accrocher à la; poutre

Demeuré impuni, le crime

dont, en 1922, à Boulogne.sur-Mer fut victime une employée des P. T. T. va être couvert par la prescription Boulogne-sur-Mer, 19 août (de'p. P. P.) Le 21 août, un crime qui, 'a l'époque où il fut commis, provoqua une émotion intense dans 'toute la région du Nord, sera couvert par la prescription. Il s'agit du meurtre de Mlle Marthe Niquet, employée des P. T. T., lâchement assassinée au bureau auxiliaire du quartier de Capécure.

Les faits remontant, en effet, au 21 août 1922. Le café situé au numéro 58 de la rue du Moulin-à-Vapeur, était alors loué par l'administration des postes et télégraphes qui y avait installé une recette auxiliaire. Le bureau proprement dit occupait le re»-dechaussée dont une pièce était réservée au public. Le receveur, M. SWery, habitait le premier étage. Le personnel actif de la recette se composait de deux dames employées, Mmes Allart et Boursin. Une intérimaire du bureau central, Mlle Marthe Niquet, née le 20 octobre 1893, à Hondxhoote (Nord), et dont la famille habitait non loin de là, rue d'Isly, assurait le service des remplacements. Les employées travaillaient dans une vaste pièce séparée de celle du bureau par une cloison vitrée dans laquelle on avait aménagé deux guichets. Trois fenêtres munies de barreaux protecteurs donnaient sur la rue du Moulin-à- Vapeur, et une autre, également défendue, donnait sur une courette voisine. Tel était, à l'époque de la tragédie, le bureau de poste de Capécure,

Le 21 août 1922, Mlle Marthe Niquet, qui remplaçait une employée en congé avait pris son service à 8 heures du matin. A 13 heures, Mme AUart vint pour la remplacer. Elle constata dès son arrivée que les guichets étaient fermés et que, contrairement à l'habitude, la porte faisant communiquer la salle réservée au public avec le bureau n'était simplement fermée que par le pêne de la serrure. C'est alors que Mme Allart aperçut l'intérimaire allongée sur le sol, devant la planchette des guichets, ne donnant plus signe de vie et baignant dans son sang. Justement épouvantée, Mme Allart sortit précipitamment et appela un cafetier voisin, M. Rigaut, qui ,en toute hâte, avisa M. Beaujean, commissaire de police du

quaruer.

L'information ouverte aussitôt révéla que Mlle Niquet avait été tuée à coups de ciseaux, ceux dont se servaient les employées pour leur travail. Un. coup plus violent avait touché l'artère carotide, provoquant l'hémorragie qui devait être mortelle. Dans la face exsangue, deux yeux exorbités semblaient fixer les enquêteurs et les fonctionnaires des P.T,T. qui étaient également accourus. La bouche contenait des papiers chiffonnés, mélangés à des ficelles, bâillon qui avait servi à étouffer les cris de la victime.

Le plancher était Inondé de sang et dans ce sang on remarquait des billets de banque d'ailleurs, dans toute la pièce on découvrit des billets maculés de sang. Ce jour-là, il y avait énormément d'argent à la recette de la rue du Moulin-à-Vapeur. Un rapide examen indiqua 200.000 francs environ. Mais le bandit, auteur du crime, se contenta d'ouvrir le tiroir-caisse, d'y plonger la main et de fouiller une caisse en bois. On sut bientôt que le montant du vol s'élevait approximativement. à francs.

L'enquête ne donna aucun résultat. Plusieurs témoins crurent se rappeler avoir vu, vers midi un « homme en gris coiffé d'un chapeau de paille. On trouva plusieurs hommes en gris, trop même. Policiers amateurs, lâches dénonciateurs, voyant là l'occasion de jouer un « bon tour à une personne prise en haine, ne restèrent pas inactifs. Des arrestations furent opérées et mirent le juge d'instruction. M. Roset, en face de difficultés insurmontables, -J-Bea piste»? Hy -en eut Plusieurs dizaines celles d'un cycliste a l'allure équivoque d'un personnage jeune et habillé de gris ayant commis une agression en Belgique celle de deux ouvriers victimes d'une dénonciation calomnieuse celle de l'homme sorti de prison le matin du crime de l'individu qui franchit la barrière, près de la gare d'Hesdigneul, et s'engouffra dans le train d'Arras les hommes du camping des Dunes, près de Cayeux le pianiste le voyageur du train de Landrecies en direction de Belgique le jeune homme également de gris habillé rencontré, pleurant, place Navarin, à Boulogne, devant la photographie de Mlle Marthe Niquet.

On la boit par plaisir

L'eau de table tuperllthinéc, pétillaute et fraîche out voqs faite» .ne la Septlllne. désaltère i merveille et vous débarrasse de l'acid» urique, cause reconnut des rhumatismes et de la goutte._

SEPTIIINE du Dr NARODE7ZKI La seule formule de Superlithinés

Mon Dieu l'eussent-ils fait ? demand Odette.

Oh pour cela, n'en doutez pas un inatant! dit le colosse en secouant la tête. Ce sont des canailles tout fait insensibles à la pitié. Je n'en menais pas large quand ils m'ont collé au pilier

Pourquoi vous êtes-vous laisse prendre quand ils ont crié « Haut les mains » ? Pourquoi n'avez-vous pas foncé dessus ? dit André, dont les yeux étincelaient.

Jackie Korck le regarda en souriant et dit

Parce que vous étiez là En faisant ce que vous venez de dire, en fonçant dessus, je pouvais avoir l'avantage de la surprise. Je risquais aussi d'être tué, ou grièvement blessé et, dans ces deux cas, je ne pouvais plus rien pour vous. Or la consigne donnée par miss Dower était formelle. Vous sauvegarder à tout prix. Vivant, intact, le pouvais encore intervenir la suite des événements a prouvé que je n'avait pas mal raisonné. Blessé, hors de combat, je vous livrais à leu' merci et. dans ce cas, vous étiez perdus l'un et l'eutre, abandonnés que vous eussiez été la vengeance de ces bêtes malfaisantes et vicieuses. Dieu vivant entre laura sales pattes noires vous eussiez maudit vingt fois dans l'heure le jour de votre naissance. Vous ne j savez pas de quoi ils sont capables A ce moment, une voix, celle de Cia i rence Town perça le silence. Elle criait, avec un accent d'angoisse: N'ouvre pas n'ouvre pas Nick Pourquoi ?

Ils sont une dizaine, là, caclks derrière le mur.

Oh dame gronda Superdread- nought. Ils ont éventé l'attaque

Une laitière de Chauny est tuée par son gendre sur le seuil de sa porte LE MEURTRIER A PRIS LA FUITE Laon. 19 août (dép. P. P.)

Jeudi soir, vers 21 h. 45, Mme veuve Delphine Baudrimont, laitière, rue Delacroix, à Chauny, se trouvait sur le seuil de sa porte en compagnie de son fils, âgé de douze ans, et d'un voisin, M. Tellier. Tout à coup, un individu apparut et, sans explication, tira un coup de revolver qui atteignit M. Tellier à la main.

Ce n'est pas pour toi, dit l'agresseur, s'adressant à sa victime, c'est pour elle

Et il tira deux nouveaux projectiles qui blessèrent Mme Baudrimont à la poitrine. Quand la malheureuse fut à terre, le bandit lui tira une dernière balle dans la tête. Ce fut le coup mortel. Puis il prit la fuite.

L'enquête ouverte par M. Treille, procureur de la République à Laon, qui s'est rendu aujourd'hui sur les lieux, en compagnie de M. Coutier, juge d'instruction, a permis de reconstituer ce drame rapide.

Le meurtrier de la laitière est son gendre, Léonard Bergnier. âgé de vingtsept ans, avec qui elle vivait en mauvaise intelligence, car c'est un paresseux et un triste individu qui a été condamné en janvier dernier par le tribunal de Laon pour excitation de sa femme à la débauche et, plus récemment, par le tribunal de Saint-Quentin pour port d'arme prohibée. Marié depuis trois ans, le menage Eergnier avait été logé par la belle-mère dans un baraquement à Chauny. Il est prenable qu'il était à la charge de «a laitière, le mari travaillant rarement laase de subvenir aux besoins de son gendre, Mme Baudrimont lui avait donné congé et avait cessé de recevoir ses enfants. Ouvrier agricole à la ferme Nouvion, à Jussy, Bergnier avait déclaré, il y a quelque temps, qu'il tuerait sa femme et qu'il se tuerait ensuite. Il a dono apporté une variante à son projet Malgré les recherches effectuées par la police de Chauny et la gendarmerie, Il n'a pas été retrouvé. Mais comme il est sans ressources, il est probable qu'il n'ira pas loin. Mme Bergnier, qui est âgée de vingt et un ans, et qui dû supporter les brutalités de son mari, n'a pu donner aucune explication de ce crime.

Serge de Lenz expose au juge de Dieppe l'emploi de son temps à Paris après le cambriolage des Tourelles Dieppe, 19 août (dèp. Petit Parisien). Pour la seconde fois depuis son transfert à Dieppe, Serge de Lenz a été entendu par M. Levesque, juge d'instructiun.

L'interrogatoire a porté sur le séjour de l'inculpé à Paris au lendemain du cambriolage des Tourelles. Serge de Lenz a confirmé les dépositions des témoins relatant son passage dans un grand hôtel parisien, la recherche d'un serrurier pour ouvrir le coffre-fort et la destruction des écrins des bijoux par le feu dans le calorifère du eous-sol de l'hôtel.

Serge de Lenz a rappelé que deux jours après le vol, ü était venu par la train passer la journée Dieppe. Après avoir refait une visite au contremaitre de la glacière où il travaillait, il s'était rendu dans deux grands cafés de 1a ville, puis à l'hôtel où Il logeait. J'avais lu sur la figure de la propriétaire qu'on savait que j'étais l'auteur du cambriolage, a-t-il déclaré au juge.

Enfin Serge de Lenz a révélé que, la 3 novembre, alors qu'on le recherchait partout, il était venu de nouveau à Dieppe où il était resté quelques heures.

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Une clameur furieuse l'interrompit. Ah maintenant, il faut en finir, dit-il

Il courut au lit, enleva sans un effort l'énorme matelas, tes couvertures, l'épais couvre-pieds, les dressa comme une barricade dans l'angle de la cheminée.

Fourrez-vous là, derrière dit-il brièvement et, pour l'amour de Dieu, n'en bougez pae Il y va de la vie, maintenant, pour l'un comme pour l'autre.

Odette l'arrêta, comme 11 allait courir vers la porte.

Restez avec nous dit-elle.

Non, non, miss, mon devoir m'appelle en bas dit-il. Il faut en finir. Je vous l'ai dit.

Odette, d'un geste spontané lui tendit la main.

Allez dcnc dit-elle. Et que Dieu vous garde Je ne sais qui vous étes. aux faibles, je vous tiens pour un homme de cœur, même si vous avez commis une faute grave.

Il- prit cette main tendue, la serra en silence, prit celle que lui tendait André à son tour et dit, d'une voix un peu plus basse que de coutume Ça va bien On .s'en tirera! mal, par prudence, poussez les verrous der) rière moi, petit homme. Et n'ouvrez à personne

II se coula dans l'entre-bâillement de l'huis et les deux enfants l'entendirent dégringoler quatre à quatre les marches sonores du grand escalier de chêne.

André poussa les verrous et courut vers Odette.

Il la vit, pâle, oppressée, regardant fixement vers l'autre porte.

[ Une clameur forcenée montait de !a cour. lA suivre.)


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Use ivoire de bottes

en justice de paix

ou

Le cordonnier défiant

et le client machiavélique Jamais plaideurs ne se lancèrent, dans un prétoire, de regards plus courroucés, n'échangèrent de paroles plus amères que M. Martien, cordonnier, et M. Dupont, client d'icelui, tous deux dressés face à face à la barre de cette justice de paix. Pourtant, le débat qui les divise. loin de rouler sur des sommes astronomiques repose plus modestement sur la réparation d'une paire de souliers mais il n'est, comme chacun sait, de petite cause qui ne puisse produire de grands effets.

J'ai les pieds sensibles, monsieur le juge, explique M. Dupont, et des œi!s-deperdrix en abondance. Mes chaussures me blessant, je fus donc les porter à cet homme que j'honorais alors de ma pratique.

Je m'en passerai volontiers à l'avenir, glisse le cordonnier.

Méprisant l'interruption la demandeur continue

Il me promit de les réparer dans la hûitaine mais, ce délai expiré, c'est en pure perte que je vins réclamer mon bien. Mes souliers s'étaient envolés. aux pieds d'un autre. Une erreur, me dit M. Martin, une petite erreur de rien du tout! Ne vous en faites pas. J'arrangerai ça. » J'attendis patiemment, Hélas malgré maintes lettres prometteuses, tes jours succédaient aux jours, sans me rendre mes chaussures. Je compris alors que j'étais arrangé De guerre lasse, j'assignai en conciliation. Devant vous, monsieur reconnut expressément avoir livré, par mégarde, mes souliers à un autre dient, M. Duval. et jura de les récupérer. J'ai tenu parole dit M. Martin, qui s'efforce visiblement à conserver son calme.

Oui dà vous me les avez rendus un mois après, alors qu'ils avaient été portés dans l'intervalle par un autre. Je refuse de vous payer votre réparation et j'exige 80 francs de dommages-intérêts. A ces mots, M. Martin éclate

Voilà où il voulait en venir, monsieur le juge. A me soutirer une indemnité. Voilà le résultat de sa manoeuvre savante, de son machiavélisme. Car je suis victime, c'est clair, d'une combinaison ourdie par ce monsieur et M. Duval.

̃ Cette année nous n'oublierons rien dans nos bagages. Nous passerons nos vacances à Paris

Celui-ci a dû, profitant de l'inexpérience d'une vendeuse, se faire délivrer ces fameux souliers pour -pettnetti»,4-.«oa-«co-< lyte ici présent de se plaindre d'un dommage. C'est un guet-apens

Un guet-apens pour partager 80 fr. à deux Mesurez vos paroles, camaille! Taisez-vous, voleur!

Suit un déluge d'épithètes injurieuses dont se fût esbaubi feu Jules Moinaux, l'auteur des Tribunaux comiques. Finalement, le juge y met bon ordre en prononçant son jugement. La poire est partagée en deux faute de pouvoir prouver la collusion de M. Dupont et de M. Durand, le cordonnier paiera au premier nommé 40 francs d'indemnité.

Au sortir du prétoire, la dispute reprend de plus belle. Les deux plaideurs se menacent réciproquement de porter plainte pour injures, et M. Duval, accouru on ne sait d'où, clame qu'il poursuivra M. Martin pour imputation diffamatoire. Comme on voit, le magistrat a du pain sur la planche. Et dire que cette histoire guignolesque est un faible échantillon de ce que l'on voit en justice de paix 1 Un soldat se noie à Mulhouse Mulhouse. 19 août (dép. Petit Parisien) Le soldat Maurice Aufraire, du 7* train à Mulhouse, bien que ne sachant qu'imparfaitement nager, s'était aventuré dans le bassin réservé aux meilleurs nageurs, à la piscine « Aux bains du Rhin ». Le malheureux a coulé à pic par 3 mètres de profondeur. Ramené sur la berge après cinq minutes de recherches, on le ramena et un docteur déclara qu'il était hors de danger. Il fut néanmoins transporté à l'hôpital militaire, où il succomba peu après son admission. Le jeune soldat était originaire de Clermont-Ferrand. La coupe Gojlbaad remise

à un officier du centre de Rochefort Rochefort, 19 août \dêp. Petit Paris.) En présence du général de Partourneaux, commandant le 11" corps, du capitaine de frégate Guérin, commandant le centre aéronautique maritime de Rochefort, et de nombreuses personnalités civiles et militaires, le colonel Gomart, président de l'Union des officiers de réserve de la Vendée, a remis au lieutenant de vaisseau Septans la coupe du commandant Guilbaud, que détient le centre de Rochefort.

Fondée en souvenir de l'héroïsme du grand aviateur vendéen, la coupe est destinée à récompenser un aviateur de la marine qui, par sa valeur professionnelle, s'est spécialement distingué. Le lieutenant Septans s'était classé premier pour la coupe du ministre.

LES COULISSES ADMINISTRATIVES DU GRAND PARIS Se doute-t-on de l'infection qui régnerait à Paris si les eaux ménagères n'étaient pas évacuées à la Seine par des canalisations souterraines et si chaque maison (Paris en compte 93.000) avait encore sa fosse, comportant une vidange périodique et enfin ai d'autre part la collecte des ordures ménagères et leur r incinér a t i o n'avaient pas été méthodiquement organisées ? Nous pouvons apprécier la situation qui nous serait faite en nous reportant à cette physionomie de Paris avant la Révolution, si puissamment décrite par Louis-Sébastien Mercier. Sortons avec lui dans la grande ville.

< Pas de trottoirs. Un large ruisseau coupe les rues en deux s'il pleut fort, fi y faut dresser, sur des tréteaux, des ponts tremblants s'il fait sec, une aride poussière vous ramène aux temps bibliques de la soif. Une puanteur horrible vous saisit c'est un égout, nouvellement couvert, mais incurable et non curé. Le riverain en profite pour y vider sa fosse à peu de frais le boucher y déverse en pleine ville le sang de ses victimes. N'essayez pas de fuir. Les gadoues couvrent la campagne, à une demi-lieue de la capi-'tale. Les boueux les y transportent, projetant la boue, comme de l'eau bénite, en des tombereaux cahotants qui distribuent en détail ce qu'ils ont reçu en gros. Attention Fuyez ce luxe barbare des voitures en vous glissant contre cette borne, et évitez ce monceau d'excréments qu'un vidangeur peu consciencieux a, cette nuit, laissé là, abandonnant la chose immonde à la pente qui la mène à la Seine, où les porteurs d'eau ont puisé ce matin ce que les Parisiens sont obligés de boire. »

Les égouts étaient, en effet, inexistants. Il suffit pour s'en rendre compte de se reporter aux plans établis par les services de la Ville aux diverses époques de la vie de la Cité.

Le premier est daté de 1740, sous le ministère Turgot. Un seul égout enserrait la Ville. Il suivait le tracé de la fortification de l'époque, les Grands Boulevards d'aujourd'hui. Depuis, l'œuvre d'assainissement a été poursuivie. Elle a reçu une première impulsion sous le Premier Empire. Aujourd'hui, le réseau d'égouts de Paris a une étendue de 1.300 kilomètres.

Il comporte 22.000 regards, 15.000 bouches d'égout et 56.000 branchements particuliers, ajoutant à la longueur des égouts publics près de 500 kilomètres de galeries de toutes sortes, si bien que leur longueur totale dépasse 1.700 kilomètres.

Il faut remarquer que ces égouts ne fonctionnent pas seulement comme conduits souterrains destinés à mener hors de la ville les eaux souillées de toute provenance, mais constituent en outre des ouvrages partout accessibles, largement ventilés, et servant à loger les conduites du réseau de distribution d'eau potable et du réseau d'eau de rivière brute; les fils télégraphiques et téléphoniques; les tubes pneumatiques-; les canalisations de distribution d'air comprimé

b. de ces différences canalisations à l'intérieur des galeries présente l'avantage d'en faciliter la surveillance et d'éviter, pour leur entretien et les travaux de réparation, l'ouverture de tranchées sur la voie publique, au grand profit de la circulation générale.

Ces égouts sont l'objet d'un nettoiement constant soit au moyen de chasses d'eau, soit au moyen d'appareils variés, à marche automatique, dont le plus curieux est le wagon boule. Les eaux d'égouts, avant d'être rejetées à la Seine, sont, depuis 1864, épurées par le sol, avec utilisation agricole. Elles sont, dans ce but, amenées par de grands émissaires sur les champs d'épandage de Gennevilliers, d'Achères, de Carrières-Triel et sur les sables de Beauchamp. Les surfaces de terrains aménagées en vue de la culture à l'eau d'égout sont actuellement de près de 5.000 hectares. Les eaux d'égout réparties par des conduites enciment armé d'une longueur de 250 kilomètres sont employées en irrigation agricole à la dose d'environ 40.000 mètres cubes par hectare. Le produit de la vente des légumes cultivés à l'eau d'égout est de l'ordre de 60 millions par an. Cette culture ne s'applique bien entendu qu'aux légumes destinés à la cuisson.

Aristide VERAN.

La colonie de vacances du Métro visite Dijon

Dijon, 19 août (dép. Petit Parisien.) Dijon a reçu aujourd'hui la visite de trois cent quarante jeunes garçons qui passent actuellement leurs vacances à la colonie des Chemins de fer métropolitains de Parls, fondée en 1930, à Menétreux-Lepitois, près de Launles, par Mme Yvonne Ulrich, femme de l'administrateur délégué de la compagnie. Transportés dans une dizaine d'autocars, les jeunes excursionnistes ont visité successivement, sous la conduite de M. Massicart. directeur de la colonie, les environs pittoresques de Dijon et ses principaux monuments. Puis Ils ont déjeuné sur l'herbe, sur le plateau de Talant. Notons qu'une colonie analogue, abritant un nombre égal de fillettes, fonctionne à Ruffey-sur-Seille (Jura). Une troisième enfin est installée à Beauvaie-sur-Matha (Charente-Inférieure).

L'établissement de Ménétreux, dont l'effectif ne comprenait primitivement qu'un effectif de trente-cinq enfants, a subi d'importantes transformations. lltlIUlllllli Util III lllilllllliKilIflHIHII III [fllIUlnl liait lllllllnlutil

FAITS DIVERS Les accidents de la rue

Rue de Châteaudun, Mme Jeanne Bosc, vingt-six ans, 50, rue Trufltaut, est renversée par un taxi. A Lariboisière. Collision à l'angle de l'avenue de Villiers et de la rue Legendre entre la camionnette pilotée par le chauffeur Marcel Cardonel, 9, place des Javeaux, à l'Ile-SaintDenis, et l'auto conduite par M. Charlot de Eeauregard. Sous le choc, ce dernier véhicule fut projeté sur la droite et alla renverser le cycliste Marc Petit, quinze ans, demeurant 14, rue Championnet. et qui fut légèrement blessé. 3L de Beauregard a été transporté à Beaujon les deux jambes fracturées. M. Jean Forestier, quatre-vingt-six ans, 53, rue Saint-Lambert, est renversé, non loin de son domicile, par une voiture de livraison conduite par M. Georges Boudot^ demeurant 38, rue de la Folie-Méricourt. Le vieillard, atteint d'une fracture du crâne, succombe à l'hôpital de Vaugirard. Collision à l'angle des rues ClaudeBernard et Pascal entre une camionnette et un taxi dont cinq occupants sont légèrement contusionnés, le sixième. M. Charles Joen. trente ans, garçon de café. 22, rue de Bezons, a été admis à Cochin.

Circulant à motocyclette, rue de Rennes. M. Henri Seydoux. trente ans, 136, rue de la Glacière, renversé par un camion, est admis à la Charité.

Rue de la République, à Fontenaysous-Bols. un camion automobile a renversé le petit Gaston Lefèvre. dix ans, dont les parents habitent 226, avenue de la République. Grièvement blessé, l'enfant est décédé peu après son transport dans une pharmacie.

Cambrioleur* arrêté*

A la suite de nombreux cambriolages commis dans le quartier Saint-Georges, l'enquête de l'inspecteur Mami a fait retrouver les auteurs de ces méfaits: André Léonard, dit Dédk le Marin, vine-deux ans, et Georges Paire, dit Jojo le Boxeur, dix-neuf ans, tous deux sans profession ni domicile fixe.

Ils ont reconnus la plupart des cambriolages qui leur sont reprochés et ont révélé que leur receleur était un certain Perez. demeurant 46, rue Condorcet.

La perquisition effectuée au domicile de ce dernier a fait retrouver de nombreux objets volés.

Le trio a été envoyé au dépôt.

Les vole sur les auto* en station Ayant laissé son auto en stationnement devant son domicile, 175, boulevard Pereire. le docteur Jacques Bos constata peu après qu'on lui avait volé une valise en cuir, des vêtements et dea instuments de chirurgie d'une valeur de 3.000 francs. Les attaques nocturne*

L'autre nuit, rue Pouchet, M. Jules Berthelon, trente-huit ans, demeurant 18, allée des Peupliers, fut accosté par quatre individus qui, sous la menace de coups, voulurent s'emparer de son portefeuille. M. Berthelon se défendit énergiquement et ses cris ayant alerté des ag ents, ses agresseurs prirent la fuite. Peu après une ronde de gardiens cyclistes retrouvait et arrêtait deux des malfaiteurs les Algériens Mezla Elhdja, vingt-huit ans, sans domicile fixe, et Ahmed Ben, trentedeux ans, 61, rue Madame-de-Sauvillon, à Clichy. On recherche les deux autres com- plices.

Un Italien blessé au bois de Vincennes Le consul général d'Italie, 3, avenue de Villars, requérait hier matin le gardien de la paix Vaudrey, du VIII- arrondlssement pour conduire à l'hôpital Laennec Primo Gaio, né le 17 janvier 1908, à Lamon (Italie), descendu à l'hôtel de Niee, rue de Chaton, près de la gare de Lyon.

L'Italien, qui était blessé au visage, aux côtés et crachait le sang, a dit avoir été frappé, dans le courant de la nuit, au bols de Vincennes par six de ses compatriotes avec lesquels 11 s'était disputé au sujet d'idées politiques.

Après pansement à l'hôpital, Gaio, qui est fasciste, a déclaré qu'il retournait en son pays et qu'il refusait de porter plainte. Il ses refusé à fournir des renseignements sur ses agresseurs.

Il n'y avait que dix jours que Gaia était en France. Exerçant le métier de colporteur.en tissus, il arrivait de Londres. Les honnête. gens

M. Frapçois Faury, cinquante ans, manœuvre, demeurant 89, rue de Lagny, a déposé au commissariat de police du BelAir un portefeuille contenant francs. trouvé pae lui boulevard

Victimes da la chaleur

Un employé de commerce. M. Louis Chirôoze, quarante et Un' ans, 88r rue' Fajol, frappé d'insolation, rue d'Aubervilliers, est admis à Saint-Louis,

M. Maurice Siraux. trente-trois ans. garçon de magasin, 23. rue du Chemin-deFer, à Vitry, s'affaisse soudain, rue du Roi-de-Sicile. Soigné à l'Hôtel-Dieu, il a pu regagner son domicile.

Mme Gretth, quarante-quatre ans, .domiciliée 7, rue des Rondonneaux, prise d'un malaise dans le bureau de bienfaisance de la mairie du XX", succombe à Tenon, où on l'avait transportée.

Un peintre en bâtiments, M. Pascal Giovannons, trente ans, 2, nie CamUle-Flammarion, qui travaillait sur un échataudage, 6, rue de la Concorde, est frappé d'insolation. Perdant l'équilibre, il tombe d'une hauteur de trois étages et se tue. Un escroc au chômage arrête L'Arabe Sardi Mohamed, vingt-trois ans. domicilié 18, rue Lagoy, bien que travaillant comme manœuvre dans une entreprise privée, avait réuaal, depuis cinq mois, a toucher des recours de chômage. Mais tout a une tin. L'Arabe a été démasqué et les inspecteurs Corti et Rozotte l'ont arrêté hier place Voltaire.

Titulaire de deux condamnations, l'escroc au chômage a été envoyé au dépôt, Une fillette mordue par un singe Mme Lambre, demeurant 12, rue des Tournelles, passait hier après-midi, avec sa petite-fille Juliette, âgée de treize ans, à l'angle de la place des Voegee et de la rue du Pas-de-la-Mule, lorsqu'un macaque Indochinois, que portait son propriétaire, M. Georges Resmond, 5, rue Saint-Gilles, se jeta sur la fillette, la mordit à une cuisse, puis se sauva.

Le singe fut rattrapé par M. Louis Piron, commis aux Hallas, 18, rue Bsrger. Des agents conduisirent le propriétaire du macaque devant M. Dormoy, commissaire de police du quartier Saint-Gervais, tan- dis que la petite Juliette était pansée daM une pharmacie.

Le service vétérinaire de la préfecture de police va examiner le singe mordeur. Au parc des Princes, le cycliste Serge Lazy, seize ans, sans domicile connu, fait une chute et meurt peu après son transport à l'hôpital Boucicaut.

Ronde de policé, l'autre nuit, dans le XVII« arrondissement sur 60 personnes interpellées, 25 ont été arrêtées pour des délits divers.

Hier matin, on a découvert, mort à son domicile, 7, rue Roussel, M. Julet Exbinng, soixante ans. L'autopsie précisera les causes de ce décès

Au cours de la représentation du soir dans un cinéma, 113, rue Oberkampf, un incendie s'est déclaré dans la cabine de projection. Le personnel réussit rapidement à l'éteindre, et les pompiers de la caserne Parmentier, alertés, n'eurent pas à intervenir. Puis La représentation reprit

On trouve dans on château en raines des veatiges de la Croisade

contre les Albigeois

Foix, 19 août (dép. Petit Parisien.) Depuis de longues semaines, M. Arnaud, ingénieur des mines, effectue des fouilles au château de Montségur, non loin de Foix, l'un des derniers centres de résistance des Cathares pendant la croisade dite des Albigeois. On sait que le château eut à subir, en de la part des troupes royales, un siège héroïque qui se termina par le massacre de plus de cinq cents hérétiques.

On a toujours supposé que les Cathares, avant de se rendre, avalent enfoui un trésor fabuleux dans les souterrains. Telle était en tout cas la conviction de certains chefs de l'armée albigeoise en déroute. Telle est celle également de l'ingénieur Arnaud, dont les fouilles se poursuivent avec une méthodique persévérance.

M. Arnaud est-il sur la trace du mystérieux souterrain conduisant à la chambre des richesses ? Toujours estil qu'il vient de découvrir cette semaine, dans une excavation profonde de vingt-deux mètres et à moitié comblée par des débris de roches, sept grosses pierres de balllstère, une dou.zaine de flèches en fer forgé et encore bien acérées, une serrure et des gonds à fonctionnement secret, une croix cathare sculptée en plein roc et «inq passages de grottes.

M. Arnaud est convaincu qu'il est la veille d'effectuer des découvertes d'un intérêt encore plus grand.

THEATRES

OPERA. Mmes Moréna, Manceau, Marin et Landral; MM. Slngher, Vergnes, Marot, Fromenty, Madlen, Cambon et Forest chanteront ce soir les principaux rôles de Rigoletto. Le spectacle sera complété par Soir de fête.

-o- COMEDIE-FRANCAISE. M. Denis d'Inès fera sa rentrée lundi prochain dans Grinooire et On ne badine pas auec l'amour. Ce même soir, Mlle Marie Bell et M. Jacques Gullhène Interpréteront les rôles de Camille et Perdican, dans lesquels ils feront également leur rentrée.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée populaire a prix très réduits de Michel Strogoff. Prix des places de 3 à 19 fr.

Matinée dimanche., à 2 h. 30.

Matinées populaires à prix très réduits tous les jeudis et samedis.

o- AMBIGU. Matinée populaire. Topaie, de Marcel Pagnol. Orchestre à partir de 10 fr.

-o- RENAISSANCE. Aujourd'hui, matinée populaire prix très réduits (places de 3 à 18 fr.) de l'immense succès de rire la Dame de chez Maxim.

o- CLUNY. Tous les soirs, les Qattés de l'escadron. Demain matinée.

MUSIC-HALLS

Le nouveau spectacle du Pavillon La méthode, si nouvelle en France. du music-hall permanent, a fait brillamment ses preuves. Le Pavillon, qui a inauguré ce genre de spectacle, connaît la grande vogue, et, même en semaine, un public nombreux s'y presse. Tout comme le cinéma. voici le music-hall permanent Après les programmes précédents, qui comportaient d'excellents numéros, celui de cette semaine, car tous les huit jours le spectacle change, constitue une réussite plus habile encore. Certes. l'orchestre A. de Scriablne, qui se fait entendre avec le concours des artistes de l'opéra russe, se fait parfois distant, mais en ne peut oublier la gracieuse Mexicaine Lydia Siria dans ses danses empreintes de toute la fougue de son pays d'origine. Belle artiste, en vérité, qui, assistée du chanteur espagnol Pscolano, évoque avec une profonde sincérité les heures. que l'on rêve de vivre. Nommons aussi les Astraixs, gymnastes aériens habiles en cet art difficile le caricaturiste Whit Roxea, jongleuse, et Lucette Dyva la diseuse. Peu après vous verrez la troupe Tenstin s'activer en des jeux qui, pour le moins, sont. chinois, et que suit sans aucun entr'acte la fantaisiste Benoiste Lab dans son répertoire, sans oublier les danseurs excentriques Ward and Mickenga et'Bemys qui s'intitule pompeusement le < Chanteolair moderne ».

Mais à quoi bon des noms et encore dea noms, même quelques commentaires ?. Le Pavillon. music-hall continu drôle d'assemblage de mots a conquis le publie, pour lequel il est un délassement et, parfois même, un réconfort.

•o- Demandez à ceux qui ont vu la revue du CASINO DE PARIS, Sex Appeal Paris n, ce qu'ils en pensent ? Ils vous diront que Marie Dubas est admirable, que c'est le plus beau spectacle de Paris. Demain matlnée.

Avec 10e 30 ou 60 francs vous pouvez voire NUITS DE FOLIES qui écoute

cinq millions aux

FOLIES-BERGERE AUJOURD'HUI et DEMAIN MATINEE CINEMAS

o- Après l'amour. le beau film de Léonce Perret, est joué actuellement à Genève, avec le meilleur 8ucoès. Le preese suiase souligne l'originalité émnuvupte de cette œuvre et rend hommage à la belle interprétation de Gaby Morlay et de Victor Francen.

o- Enlevez-moi vient d'être terminé. Pour ses dernières scènes, M. Guy de Gastyne, décorateur, a édifié en plein air une hostellerie dauphinoise et fidèle quant à la couleur locale.

Au Cinéma des

Champs-Elysées

RÉFRIGÈRE Le plus grand

film de l'année

L'HOMME QUE J'il M continue

sa brillante carrière

-o- On sait n,ue c'est il Perouges. magniHque cité historique de l'Ain, que Henry Diamant-Berger a donné les premiers toprs de manivelles des Trois Mousquetaires. Ses vedettes sont., d'un peu partout, venues le rejoindre là-bas, notamment Blanche Mon-

tel est venue du lac de Conatance, SimonGirard, d'Antibes; de Suisse, Thomy Bourdelle de Sainte-Maxime, Lulu Vatier d'Orange, Serglus de Toulon, Maurice Escande de Deauville, Esther Klss de Paris, Edith Mera et Paul Colline de Boulouris, Henri Rollan de Saint-Servan, Hieronimus de Berlin, Bill Boekett's, et d'Alsace, Henri Baudin. Quel rallye de vedettea

CONCERTS PUBLICS Aujourd'hui, à 21 heures

Place de Bltche. 21- d'infanterie (M. Depret) Accueillante, marche (Rottier) ouverture de Timoléon (Méhul) Suite orientale. en quatre parties (Popy): air de ballet de la Statue (E. Reyer); le Secret de Pierrot (Popy).

Place d'Italie. d'infanterie coloniale (M. Marguery) Marche indienne (Sellenik); le Nouveau Seigneur du village (Boieldieu) Fête Watteau (Coquelet) Esquisse provençale (Popy) Frileuse (Richoux) marche d'Aïda (Verdi). Sqnare Violet. 24- d'infanterie (M. CléWentJ": Marche" lorraine (Garnies) ouverture d'Egmont (Beethoven) Saltarelle. fantaisie pour hautbois (Boieldieu) DiXerti^senient ILalp) la, Houzarde CGaone). Square d Anvers. 4fi« d'infanterie (M, Montmain) Petite Marche (Montmain) ouverture d'Hermione (Delmas), l'Arlfsienne (Bizet) Prélude d'automne (Raymond Carller) Pavane pour une infante défunte (Ravel); A Tunis (Barat).

L'alliance coopérative internationale

La Journée coopérative Internationale vient de rappeler à tous les coopérateurs du monde entier le but essentiellement pacificateur et organisateur de la cooperation mondiale. Il leur a rappelé la force des organisations coopératives groupées autour de l'Alliance coopérative, qui rassemblent autour des sept couleurs du drapeau de l'arcen-ciel (préconisé par Charles Gide) plus de 70 millions de coopérateurs. Fondée en 1895, sur l'initiative de notre compatriote E. de Boyve, l'Alliance coopérative a sans cesse travaillé à unir toutes les forces de la coopération. Elle a entrepris des enquêtes diverses et a publié leurs résultats. Elle n'a cessé, même en pleine guerre, de publier son bulletin mensuel en trois langues (allemand, anglais et français) et de servir ainsi de lien permanent entre tous ceux qui aspirent à la fin des nationalismes économiques et politiques (générateurs de haines et de guerres) et à la réalisation d'une humanité pacifiée et réconciliée.

A cet effet, elle a constitué des organismes appropriés qui sont le magasin de gros international, le comité international bancaire coopératif et le comité international d'assurances coopératives qui, en collaboration avec le département des recherches de l'Alliance, constitueront, en temps opportun, et même ont commencé d'établir, les organismes économiques et financiers d'un système e International d'échanges coopératifs.

Programme d'études. En attendant que l'action nécessaire suive de même que l'action suit le ahpeau le comité central de l'Alliance coopérative internationale a adopté un programmé économique qui sera soumis au prochain congrès coopératif International. Ledit programme est basé sur la constatation que « les intérêts communs des producteurs et des consommateurs dans tous les pays constituent la fondation la plus sûre d'un nouvel ordre économique social et une des garanties les plus sûres da la paix future du monde ».

Ayant exposé la croissance normale et l'extension régulière de la coopération sous ses divers aspects à travers le monde, notre ami H.-P. May, secrétaire général de l'Alliance, et le plus Français et même le plus Parisien de tous les Anglais, vient d'accentuer la nécessité du désarmement des haines et de l'accroissement des échanges internationaux à travers le

monde.

Les publications coopératives. Pour faire connaître son programme, ses méthodes, son action, H.-F. May vient de rappeler à la presse mondiale l'exis. tence de la Revue internationale de la coopération, ses quatre services mensuels de presse et les exposés généraux et statistiques de l'Alliance, ainsi que ses rapports spéciaux.

L'Indicateur international de la Presse coopératdve révèle l'existence de plus de 1.000 organes coopératifs pupubliés par les organisations adhérentes à l'Alliance. En accord avec les unions nationales, ces publications ont organisé déjà plusieurs conférences internationales de la presse coopérative, qui ont été couronnées d'un plein succès.

D'autre part, l'école coopérative internationale, dirigée par notre ami, le professeur Hall, de Manchester, vient d'entrer dans sa douzième année. Elle groupe, chaque année, des étudiante (dont plusieurs à cheveux blancs) qui confrontent les Idées et les expériences en vue d'unifier, dans une certaine mesure, et d'étendre les méthodes éducatives au sein du mouvement.

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LES REVENDICATIONS

DE LA « PETITE BATELLERIE » Comme suite aux pourparlers Qui eurent Ileu entre une délégation des syndicats de navigation, des ports et docks, etc., et le ministre des Travaux publics, un rapport a été adressé à M. Daladier concernant la réglementation des heures de travail dans la petite batellerie.

Dans ce rapport, les organisations tentéreaaées demandent la fermeture des écluses la nuit. Elles suggèrent que. selon les saisons, les heures d'ouverture et de fermeture des éctuses pourraient être 6xéea de façon à réduire à douze heures la moyenne Journalière de circulation.

Elles prévoient des exceptions, c'est'à-dire le passage libre à toute heure, pour les bateaux contenant des marchandises nécessitant un transport rapide, les bateaux sauveteurs se rendant sur le lieu d'un accident, les bateaux ayant un malade l bord, étant entendu qu'on disposerait, sur ces bâtiments, d'un personnel doublé, Les artisans et le droit de propriété

Une loi Intéressant les artisans a été Promulguée le 2 août.

L'article premier de cette loi porte qu'en vue de faciliter aux petits artisans, membres de. sociétés coopératives artisanales, l'exercice de leur profession, lesdites sociétés pourront

Acquérir des terrains faire construire des immeubles collectifs ou des maisons individuelles comportant logement et atelier, des cités-jardins composées de maisons co!1ectives et de maisons individuelles il. usage artisanal acquérir soit des maisons comportant un fonds artisanal, soit des maisons déjà bâties et pouvant être transformées et aménagées en maisons à usage artisanal louer, gérer, attribuer et vendre lesdits immeubles.

L'article 2 fait connattre que les avances nécessaires à la réalisation de ces opéra'tions immobilières seront accordées aux coopératives et aux artisans par les union artisanales de crédit, dans des conditions fixées par le ministère du Travail.

L'article 3 Indique que les unions artisanales de crédit pourront se procurer les fonds nécessaires à l'attribution des avances au moyen d'emprunts contractés près de la Caiss" des dépôts et consignations dans les mêmes conditions que les départements, les communes et les établissements Publics.

Enfin, l'article 4 autorise le ministre du Travail & prélever chaque année sur les disponibilités du fonds, de dotation de l'artisanat, et ce Jusqu'à concurrence de francs, les sommes nécessaires pour contribuer au service de l'intérêt de l'amortissement des emprunts contractés. Ainsi, la nouvelle loi va permettre aux artisans de devenir propriétaires a des conditions intéressantes de leurs locaux d'habitation et de travail.


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DÉLITS ET CRIES COMMIS ENVERS LESMNTS

L'opinion mondiale a été soulevée par l'affaire du bébé de Lindbergh. Un pareil crime serait impossible en France. On imagine mal comment des bandits pourraient ravir un enfant A ses parents dans le but d'exiger ensuite une importante rançon. Le rôle des assises de la Seine, depuis fort longtemps, ne connaît pas de crimes d'enlèvement d'enfants. Dans l'imagination populaire, les Bohémiens restent des voleurs de gosses. Les mères recommandent encore de nos jours à leur rejeton éploré c Si tu ne restes pas avec moi, les Bohémiens t'enléveront. Mais, en fait, a-t-on vu souvent dès Bohémiens comparaître en cour d'assises pour ce crime d'enlèvement ?

Tout au plus, en notre pays, des enfants servent-ils de moyens de chantage. C'est le père, par exemple, qui, dans une instance en divorce, sachant l'amour de la mère pour son enfant, le cache et ne le rendra qu'en compensation de certains avantages moraux ou matériels. Ainsi le père commet le délit de non-représentation d'enfant. Un autre délit plus rare, appelé supposition d'enfant, est réalisé quand une femme s'attribue un enfant dont elle n'est pas accouchée. On a vu mieux des escrocs invoquer des enfants fictifs, notamment pour parvenir à une révocation de donation, la naissance et le décès de l'enfant déclarés à l'officier d'état civil n'ayant existé que dans l'imagination des prétendus parents.

La supposition d'enfants peut être, dans certains cas, rémunératrice. Les annales judiciaires sont remplies d'histoires qui prouvent cette assertion. Une femme ayant voulu s'attirer les largesses de son ami, parti aux colonies, lui écrivit qu'elle était enceinte, et à l'expiration d'une grossesse normale, elle fit passer le bébé d'une autre femme pour le sien.

Quand le colonial revint, vous croyez qu'un drame éclata ?

Nenni. Il n'y eut pas de crêpage de chignons.

Il n'y eut pas de jugement de Salomon.

Tout simplement, les deux femmes s'entendirent pour exploiter le faux père

Si des gosses ont deux mères, il arrive bien plus fréquemment que des enfants aient deux pères, le vrai. et celui qu'indique l'état civil. Car lorsqu'un enfant n'a pas été reconnu par celui qui l'a engendré, n'importe quel homme peut prétendre à cet honneur et le reconnaître.

Mon ex-amie va avoir un bébé, demandait un jour à un avocat un futur père. Comment faire pour que cet enfant ne soit pas reconnu par un malfaiteur qu'elle va épouser?

Reconnaissez-le, répondit l'avocat. Impossible, je suis marié déjà.

Le maître hésita un instant, puis décida

Faites-le reconnaître par votre meilleur aoii

Et, quinze jours après, le client revenait dans le cabinet de son conseil. Non. je ne l'ai pas fait reconnaître par mon meilleur ami.

Mais par qui donc, alors ?

Par mon fils aîné.

L'avocat, qui se plaît aux recher-

Dans les jardins de la banlieue

C'est là, que le travailleur et sa famille trouvent délassement, santé et profit

Nous voici dans la région de Sceaux; on y constate, comme là d'où nous venons, de louables efforts pour doter un nombre toujours plus grand d'ouvriers, d'employés, de petits fonctionnaires, du lopin de terre où chacun d'eux trouve, à sm heures, délassement et profit.

Sous l'égide de municipalités, d'associations, de mutualités, sous l'impulsion de nombreux petits propriétaires, et de généreux philanthropes, des œuvres be sont crés et, avec elles, ies terrains affectés aux jardins familiaux s'étendent chaque année un peu plus. Voyons tout de suite les jardins de la Société de Montrouge, œuvre des plus intéressantes et des plus anciennes de la contrée elle compte, sur les glacis du fort de ce nom, plusieurs centaines de jardins attribués à des ouvriers de la commune et du XIV* arrondissement de Paris.

Dans ce groupe, les efforts tentés pour étendre toujours les surfaces à cultiver, les frais consentis pour l'aménagement des clôtures et l'amenée de l'eau d'arrosage, la bonne tenue des cultures, la beauté des récoltes, sont autant de choses dont on a plaisir, en passant, à complimenter les intéressés. A Malakoff et à Vanves, nous voyons plusieurs groupes de jardins. Bien que peu avantagés au point de vue qualité du terrain, ils sont en général bien tenus et, à force de soins, garnis de légumes de bonne venue.

Le groupe des jardius du Fort de ChAtiJlon compte plus de 200 lopins de terre, pour la plupart cultivés par de modestes chefs de famille du XIV* arrondissement de Paris. Ici également le terrain est de qualité médiocre et c'est à force de travail et de soins que les titulaires en tirent quelque profit. A Bourg-la-Reine, c'est 350 jardins, répartis en plusieurs groupes. Ces petits exploitants se sont formés en association, ce qui leur permet de bénéflcier directement des mesures d'encouragement de la municipalité de l'endroit et des subventions de J'Office agricole départemental de la Seine, office dont j'ai l'honneur d'être mem- bre.

Allons voir, à Sceaux, la Ruche Mutualiste. C'est une fort belle œuvre; là des ouvriers économes et conscients de leur devoir de pères de familles ont pensé à l'avenir. Réunis en mutuelle, ils ont acheté une propriété inculte de 3 hectares, dont, après l'avoir répartie entre eux par lots, ils ont fait un petit village et des jardins de fort bel aspect. De coquets pavillons, des légumes et des fleurs au centre une fontaine rustique, des travaux de voirie faits en commun tout cela indique la bonne entente, le bon voisinage, la plus parfaite camaraderie.

(à suivre) L.-E,-Marie Moulinot, de l'Office agricoie de la Seine.

Un canot chavire au Maroc dans le port de Fedhala Rabat, 19 août (dép.Petit Parisien.) Un canot a chavire ce matin dans le port de Fedhala. Trois de ses occupants, des indigènes, ont coulé à pic trois autres, bons nageurs, ont pu se sauver.

Les corps des victimes n'ont pu être retrouvés. On pense qu'ils ont été entraînés vers le large par la marée descendante.

abîme de réflexions le père véritable de l'enfant en était en même temps le grand-père, et le prétendu père en était vraiment le demi-frère, etc. Non, moi non plus, me disait l'admirable juge des enfants, M. Rollet, qui est rentré dans le rang des avocat£ pour continuer à consacrer son dévouement aux mineurs, je n'ai pas vu aux assises d'affaires de vols d'enfants. Mais j'ai quand même eu, une fois, à m'occuper d'un gosse volé.

J'avais reçu une lettre du procureur de la République de Moulins, me signalant qu'il y avait en prison, dans sa ville, un jeune vagabond de neuf ans qui déclarait avoir été volé par des saltimbanques, et qui ne connaissait pas le lieu de sa naissance.

Je fis placer l'enfant dans la Vienne. Il avait un bon naturel. Seulement, il allait dérober de temps à autre des poules et des lapins chez les voisins, qu'il rapportait à ses patrons, croyant leur faire plaisir, parce que les saltimbanques lui avaient appris à voler. Pour élucider le mystère de sa naissance, j'allai, pendant les grandes vacances, dans la Vienne, et je cherchai à obtenir de lui quelques renseignpments Te souviens-tu où tu as été volé? Je ne connais pas le nom du village.

Mais où étais-tu, quand les saltimbanques se sont emparés de toi? J'étais au bord d'une rivière. Et tu ne te rappelles pas ta mère, ou ton père ?

Non, mais je sais simplement que ma mère m'avait appris une prière. Récite-la moi.

L'enfant ne se souvenait que du début de la prière. Je pris note des quelques phrases qu'il me récita. Et, rentré à Paris, je fis publier dans le Petit Parisien on pourrait retrouver le numéro de l'année 1898 que je serais reconnaissant à la personne susceptible de me fournir quelques indications sur un garçon âgé de neuf ans, qui avait été volé au bord d'une rivière et qui ne connaissait que le début d'une prière, assez bizarre, ma foi.

Une lettre me parvint, huit jours après, d'une femme de la Moselle, qui me déclarait que son fils avait été volé par des saltimbanques, au bord d'une rivière. Immédiatement, je lui demandai quel était le texte de la prière qu'elle avait apprise son flls. Elle me l'adressa par retour du courrier. Je confrontai le début noté dans la Vienne avec le texte envoyé par la femme.

Pas de doute C'était la même prière. L'enfant avait retrouvé sa mère Inutile de vous dire la joie de la brave femme et du gosse. J'allai chercher moi-même l'enfant chez ses patrons et je l'emmenai dans la Moselle.

Ce fut une fête dans le village pour le retour du gosse volé et retrouvé. A ma descente du train, je fus reçu, savez-vous par qui ?

Par les pompiers, en grande tenue, avec une belle fanfare.

Robert LoEWEL.

DIX DOTS DE MARIAGE DE 10.000 FRANCS

L'administration de l'Assistance publique à Paris dispose de dots de mariage de francs à distribuer à neuf jeunes filles pauvres demeurant dans les 6', 7', 8', 10·, 11', 12°, 14 et 15 arrondissements.

Pour bénéficier de cette fondation, les jeunes filles doivent être Françaises, âgées de plus de vingt et un ans et de moins de trente ans au 1er Juillet 1932 et justifier de trois ans de résidence à Paris, dont un an dans un des arrondissements indiqués, exercer une profession régulière et se marier avec un Français dans le délai de trois ans à dater de la décision d'attribution.

Les demandes sont reçues jusqu'au 1" octobre à l'Assistance publique, 3, avenue Victoria.

La défense des produits français contre la fraude en territoire étranger

Des condamnations fort intéressantes ont été récemment obtenues par des maisons françaises au Danemark, avec l'appui de la légation française et il faut s'empresser de le constater avec celui des autorités danoises, contre des négociants de Copenhague qui vendaient des vins d'origine étrangère sous des appellations françaises réputées.

Le tribunal de commerce de Copenhague a frappé le principal auteur de ces fraudes d'une amende de 800 couronnes.

Cette nouvelle causera une vive satisfaction 8.ceux que préoccupe à bon droit la question de la défense de nos produits sur les marchés extérieurs. Les difficultés que nous rencontrons pour assurer la protection des produits de France contre les fraudeurs en territoire étranger, tiennent à des circonstances diverses dont la première est l'absence d'unité entre notre législation et celle des autres pays. D est évident que si les dénominations de vente le mot c vin par exemple, réservé par notre loi du 14 août 1889 et par notre règlement du 19 août 1921 au produit exclusif de la fermentation du raisin frais si les autres appellations définies par des textes français ont, chez les peuples voisins, une signiftcation légale quelque peu différente, inévitablement des contestations surgiront lorsque des faits, qualifiés fraudes de ce côté-ci de la frontière, seront déférés aux autorités judiciaires des Etats en cause.

BULLETIN ORPHÉONIQUE ̃mi Tunis. Le premier concours musical, à Tunis, dont M. Bonici. président de la chorale française, a été l'initiateur-fondateur en Tunisie, s'est passé avec tout le succès désirable parmi une foule vartée. très curieuse de connaître ce genre de fête où les lauriers furent conquis avec toute la science Inhérente aux sociétés musicales d'amateurs. Au théâtre, notre ami Flot, ex-chef de musique militaire, héros d'Extrême-Orient, conduisit au pied levé l'orchestre de la danse. Nos ballerines parisiennes obtinrent beaucoup de succès et Flot une ovation toute spontanée. Le deuxième congrès de la nouvelle Fédération de l'Afrique du Nord s'est tenu avec le concours des sociétés présentes. Actuellement. le congrès de Limoges aura d0 statuer sur la formation définitive d'une Indépendante fédération tunisienne désirée par M. Bonici, le dévoué directeur du concours de Tunis. MM. Duchesne, directeur musical Ladislas. vice-président, avec quantité de camarades du choral s'évertuèrent à faire réussir cette première fête de la musique et de rendre le séjour enchanteur à leurs invités, sous le ciel éternellement bleu de la Tunisie. Roubaix. En attendant que Cambrai soit le siège du congrès de 1933, la fête fédérale s'est déroulée dans la ville textile, illuminée à profusion, avec un succès incomparable. Deux cents sociétés, belges et françaises, dénièrent sous le soleil, parmi une foule toujours avide de contempler un spectacle orphéonique de cette grandeur, car dix mille musiciens formaient un cortège inoubliable dont le Nord minier à le monopole. Les différentes phases de cette festivité furent la populaire retraite aux flambeaux, le concert de la grande Harmonie. le congrès et le gala de l'hippodrome, les réceptions de sociétés, le festival, le cortège des fanfares cyclistes, les récompenses aux musiciens cinquantenaires et trentenaires. M. Méresse. chef de la musique d'Evain-Malmaison, le plus ancien musicien en exercice, fut honoré du prix Alfred Richart. Il convient de féliciter tous les artisans dévoués à cette fête, et parmi eux M. Manaut, président Housieaux. administrateur MM. Sory, Duhamel, Pluquet, de la municipalité; MM. Deléchelle et Carpantier. rapporteurs, qui exposèrent les finances prospères et l'étonnante œuvre du Bébé-musicien. Le commandant Dupont, de la musique de la garde M. Brévannes, vice-président de la Fédération musicale de France, honoraient par leur présence cette fête, ainsi que M. Lebas, député-malre Dupré, adjoint aux beaux-

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Une œuvre de rapprochement juridique est indispensable en ces matières. Les principaux produits alimentaires devraient recevoir, dans les différents pays, une définition identique. Alors, tout acte considéré comme délictueux par la loi française serait également regardé comme délictueux par les lois étrangères et entraînerait des sanctions analogues.

Nous n'en sommes pas encore là, mais notre diplomatie s'efforce, sur des points particuliers, notamment pour la protection de nos grandes appellations d'origine (champagne, cognac, armagnac, etc.), de faire consacrer nos définitions à l'étranger, grâce à des conventions spéciales et, dès à présent, nous sommés liés, à cet égard, par des engagements réciproques avec une quinzaine d'Etats.

L'unité de législation est un premier but l'unité des méthodes scientifiques, pour la recherche et la constatation de la fraude, en est un autre.

Les chimistes chargés d'analyser les produits soumis au contrôle doivent, dans les différents pays, utiliser les mêmes procédés d'investigations, afin de baser leurs conclusions sur des données d'une similitude parfaite la présentation même des résultats obtenus ne devrait pas varier d'un pays à l'autre les signes et notations exprimant ces résultats devraient être les mêmes pour tous les laboratoires.

Un effort important a été accompli dana ce sens par la convention Inter-

artg. et une Quantité de notabilités diversés: :̃• Et maintenant que l'Artois va célébrer sa renaissance, souhaitons que la ville d'Arras clôture triomphalement toutes ces réjouissantes orphéonies.

w»% Strasbourg. Sur l'initiative de M. Jean Couesnon, une fédération européenne des fabricants d'instruments de musique à vent vient de se créer à Strasbourg. On attend d'heureux résultats de cette union internationale, notamment une productton moins intense et une vente mieux combinée.

Yonne. La Fédération des sociétés musicales d'amateurs de l'Yonne s'est réunie sous la présidence de M. Gaudaire, sénateur, président fédéral, assisté de M. Cerceau, maire. Durant ce congrès, M. Dupas a fait savoir aux 150 délégués que la ville d'Auxerre organisait un concours International en 1933 et que la ville de Chablis serait, cette même année, ie siège de la fête fédérale. MM. Arnaud. Chariot. Glraud. Gulllot, Fréger. musiciens trentenaires, se virent honorés de la médaille gouverne.mentale. MM. Genet, Darlot, Hubert donnèrent lecture de leurs intéressants rapporta, notamment sur la préparation musicale des maitres à l'école normale, le chant scolaire à l'école primaire, prélude à l'étude de la musique. Le privilégié département de l'Yonne possède un inspecteur d'académie des plus actifs; son entourage pédagogique applique ses constantes recherches tendant à élever de plus en mus le niveau musical de l'école.

«v«« Fédération musicale de la FrancheComté et du Territoire de Belfort. Le congrès de 1933 aura lieu à Besançon à une date restent à.flxer. Le président fédéral rappelle à MM. les directeurs des sociétés affiliées que l'étude du jolfège doit être intensifiée par leurs soins, les épreuves passées ayant démontré une trop grande faiblesse.

w» Plage située à 250 kilomètres de Paris demande pour le 4 ou le 11 septembre une fanfare de à 45 exécutants pour donner un concert et faire un défilé. Prime de 500 francs. Pour le transport et séjour. Indiquer le nombre des accompagnants. Ecrire à M. Creusat, secrétaire de Concordia-Tourisme. 48, rue de Turbigo, Paris (III«).

«v» Il est rappelé à MM. les présidents et directeurs que les épreuves annuelles de solfège et d'instruments auront lieu en octobre. Il est utile de signaler que )• Comité national de propagande pour la mu- sique a émis un avis favorable aux suggestions présentées par la Fédération musicale de France. Elles consistent à répartir la subvention gouvernementale, par moitié, au prorata des points obtenus, entre les fédérations régionales organisantes et les sociétés musicales présentant des candidats.

Alfred Wourf.

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nationale de Paris du 16 octobre 1912 qui a abouti à la création il. Paris d'un bureau international de chimie analytique.

Nous,venons d'indiquer deux conditions essentielles d'une bonne répression des fraudes commises à l'étranger au détriment de la production et du commerce français.

Mais il en est une encore, et non moins importante que les précédentes c'est celle du signalement des produits suspects et des opérations frauduleuses avant toute analyse, 11 faut assembler des renseignements, se procurer des échantillons. Dans chaque pays, ce sont des autorités particulières qui ont seules qualité pour prélever officiellement des échantillons et dresser des procès-verbaux. Or il faudrait que nos producteurs, au moyen d'une organisation appropriée, soient à même de communiquer aux services officiels étrangers leur documentation sur certaines fraudes, parfois commises avec la complicité de personnes installées sur notre territoire.

C'est toute une série de conventions particulières à établir, d'efforts à coordonner. La question, comme on dit, en vaut la peine, puisqu'il s'agit de défendre la réputation de nos produits, l'avenir même de notre commerce extérieur sur les principaux marchés au monde.

Olivier FRANQUE.

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QUELQUES DISTRACTIONS

PENDANT LE SÉJOUR AU BORD DE LA MER LES MIGRATIONS DES POISSONS

On sait que beaucoup d'espèces de poissons effectuent des déplacements parfois considérables à l'époque de la reproduction; les parages fréquentés par les poissons migrateurs et surtout ceux où ils se rassemblent en bancs pour la ponte sont en général bien connus et exploités des pêcheurs. Il en est ainsi de la morue, du hareng, du maquereau, du thon, de la sardine, qui donnent lieu à des entreprises de pêche considérables et spécialisées. Au point de vue biologique, les poissons migrateurs peuvent être répartis en trois catégories: les uns se bornent effectuer des déplacements dans leur milieu initial (eau douce ou eau de mer); c'est le cas du plus grand nombre: truites en eau douce, morues, harengs, sardines, thons parmi les poissons marins. D'autres passent en mer là plus grande partie de leur vie, puis ils ér :igrent dans les rivières au moment de la reproduction certains ne dépassent pas les parties basses des rivières, voire les estuaires: tels sont lès aloses, les esturgeons, que l'on peut pêcher en rivière au printemps; mais il en est qui remontent jusqu'aux sources pour pondre, et dont les jeunes séjournent longtemps en eau douce: c'est le cas du saumon. D'autres, enfin, sont des poissons de rivière ou d'étang qui effectuent le voyage inverse et vont se reproduire en mer; quelquefois ces déplacements sont restreints; il en est ainsi pour les bars, les mulets, les daurades, pour tours, les poissons qui vivent habituellement dans les eaux plus ou moins dessalée? des estuaires et gagnent la mer voisine pour y pondre; il n'en est pas de même pour l'anguille, qui parcourt des distances considérables pour aller à la mer et dont la vie mouvementée est restée longtemps un mystère. Laissant de cdté tous les autres migrateurs, nous évoquerons aujourd'hui ces deux cas extrêmes et opposés: le saumon et l'anguille. Le saumon vit dans la mer à plusieurs centaines de mètres de profondeur. il se nourrit de crevettes naturellement roses qui abondent dans ces fqfeda et donnent à sa chair sa coloration bien connue. Il reste là un temps variable de deux à quelques années engraissant en moyenne de deux t. trois kilos par an, ce qui explique les poids très variés des saumons capturés dans les veuves. Lorsqu'il est bien vigoureux, gorgé de réserves. t4t entreprend le grand voyage qui doit le conduire aux c frayères ». A partir de ce moment il ne se nourrit plus. Il pénètre dans un estuaire, puis la montée commence, souvent semée d'obstacles, dus le plus souvent à l'industrie humaine: barrages, eaux polluées par les usines, les égoûts. C'est pourquoi certains fleuves, comme la Seine, sont aujourd'hui abandonnés par les saumons. Ceux-ci arrivent toutefois à vaincre des obstacle5 diffleues: on a vu des saumons vigoureux sauter des barrages de faible dénivellation, même quand des échelles spéciales ne leur sont pas ménagées. {Après un trajet souvent considérable (près de 1.000 kilomètres le long de la Loire), ils arrivent au coura supérieur du fleuve ou de ses affluents. C'est là qu'ils établissent leurs ttayëres, là où le cours d'eau n'est flu'un étroit ruisselet rapide et peu profond, parcouru d'une eau pure, aérée, limpide c'est là que mâle et femelle se donnent rendez-vous vers la fin de l'automne (notons au passage l'analogie entre les frayères des saumoins et l'habitat normal de leur proche,parent la truite de rivière) l'un et l'autre, se frottant le ventre au passage contre les cailloux du fond, émettent leurs produits sexuels. Les œufs fécondés évoluent sur place, et lea alevins qui en éclosent dans le cours de l'hiver se développent à l'endroit de leur naissance, où Us demeurent environ deux ans. Ils descendent alors le cours d'eau par bandés au printemps généralement. Connus sous le nom de tacons ou toucans, ces petits poissons de 10 à 15 centimètres de longueur, gagnent la mer, et le cycle recommence. Les parents ne redescendent pas toujours le fleuve après leurs noces. Beaucoup d'entre eux meurent; ceux qui reviennent des frayères sont considérablement amaigris, épuisés par le voyage, le jeûne et l'effort génésique; ces saumons de retour sont méconnaissables; on leur àénaé couramment le nom pittoresque de charognards Les rares individus qui réussisent à regagner la mer,peuvent toutefois reprendre des forces et reconstituer leurs réserves; ceux-là pourront alors recommencer le grand voyage.

La vie des anguilles est encore plus aventureuse que celle des saumons f est .un vrai roman dont le mystère n'a été que récemment éclairci; enjfqre n'est-il qu'incomplètement élu'«;jd& Il. peut sembler extraordinaire qÙ3 les anguilles d'eau douce, qui habitent parfois des étangs ou des bassins fermés, aillent se reproduire en mer, Cette migration est pourtant pour elles une nécessité qui ne parait pas comporter d'exception celles qui demeurent en eau douce n'élaborent pas d'œufs et ne pondent pas. Toutes les autres, à l'appmche de la fécondité, gagnent la mer par tous les moyens, descendent rivières et canaux, traversant au besoins des étendues de terre considérables, marécages asséchés, prairies et champs; rien ne les arrête dans leur course à la mer.

A partir de là, on perdait leur trace avant les recherches systémati'ques du naturaliste danois J. Sehmidt -C'est au cours de nombreuses croisières sur son navire personnel que ce

Un. hitlérien en tenue arrêté près de Lille

Lille. août (dép. Petit Parisien.) Un jeune Allemand, vêtu du pantalon gris fer et de 'la chemise bruns sans manches des partisans d'Hitler, a été arrêté à Seclin. Cet individu. Hébert F' hrnïdt, de Magdebourg (Saxe), était bien porteuT d'un passeport, mais celuici ne portait ni le visa françals, ni le ♦Isa des autorités belges dont il venait de traverser le territoire.

Ajoutons que le jeune hitlérien por'talt à son ceinturon un poignard, et sur le dos le sac et la musette règlementaires de l'armée allemande.

Changement d'adresse de nos abonnés deynandf! 4e d'adresse doit être ̃ aceompagni&.H* la dernière bande du jnurnul et de t franc puur frais de réimpression de nouviilcs bandes.

savant réussit à arracher aux aUguilles européennes une partie de leur secret. Il capturait des milliers et des milliers d'anguilles au voisinage des côtes, les marquait d'un signe distinctif, puis il les remettait en liberté. Il sillonnait alors l'Atlantique en tous sens, donnant d'innombrables coups de filet, et si par bonheur il repêchait çà et là une des anguilles qu'il avait relâchées, il pouvait espérer se trouver sur la bonne piste. H fut ainsi amené aux confins du golfe du Mexique et de la mer des Antilles, dans la mer des Sargasses qui doit son nom aux algues d'une longueur incroyable qui flottent à. sa surface et y créent un embarras inextricable. C'est dans ces parages qu'a lieu le rassemblement et la ponte des anguilles, comme le donne à penser le nombre considérable d'adultes ainsi que de toutes jeunes larves qui y ont été capturées. Le fait que le docteur J. Schmidt y ait repêché quelques-unes des anguilles qu'il avait marquées sur les côtes de l'Europe (pensons au nombre vraiment infime de chances qu'il y a de ques milliers d'anguilles dans l'immensité d'un océan!) permet de supposer que les anguilles de notre continent vont pondre dans la mer des Sargasses.

Toutes les anguilles d'Europe, toutes celles de notre planète vont-elles se reproduire dans les mêmes parages ? En particulier, comment se comporr tent les anguilles du bassin méditerranéen ? Ces questions ne sont pas actuellement résolues.

Il est évident que la traversée de l'Atlantique par les anguilles ne se fait paa en quelques jours; elle dure tout un hiver. Lé voyage de retour des jeunes, est encore plus long; il demande au moins trois ans, car ces larves, dites leptocéphales, dont l'aspect est encore très différent de celui d'une anguille (à tel point qu'on les prenait autrefois pour une espèce différente) ne sont pas capables de franchir d'elles-mêmes de grandes distances elles sont emportées par les courants et ramenées peu il. peu vers les rivages européens par le gulfstream. Elles se métamorphosent alors en jeunes anguilles fines et transparentes, de 8 à 10 centimètres de long, appelées civelles. Presque toutes arrivent vers la même époque au voisinage des côtes, au printemps ou en été, et attendent une occasion favorable pour gagner les eaux douces. On raconte que c'est par une nuit de clair de lune, il. marée montante, qu'elles se précipitent dans les estuaires, puis remontent les cours d'eau de même que leurs parents à la descente des rivières, rien ne les arrête dans leur course ascendante, ni les barrages, ni les obstacles; elles perdent bientôt leur transparence, se dispersent et vont repeupler les eaux continentales. Dans les pièces d'eau, dans les étangs, dans les rivières, de préférence dans les eaux bourbeuses, elles passent plusieurs années de leur existence à se nourrir et à s'accroître; la taille des mâles ne dépasse pas 50 à 60 centimètres; les femelles atteignent souvent un mètre et plus. Vient l'époque de la maturité sexuelle, au bout de quatre" àf ci«q» snnéwpmtt-i les mâles, de sept à huit ans pour les femelles les anguilles revêtent alors leur robe de noces n, la couleur de leur peau se modifle, de terne et sombre qu'elle était, elle devient brillante leur dos a des reflets cuivrés, leur ventre devient blanc nacré; en même temps, leurs glandes sexuelles se développent à l'intérieur du corps, les femelles élaborent leurs œufs; puis les anguilles cessent de manger, et c'est alors le grand exode qui ramène cette seconde génération, après des vicissitudes diverses, à la mer des Sargasses.

Lionel TENEFF.

Des « briseurs de devantures » ont opéré à Boulogne

Une automobile très usagée s'arrêtait, hier matin au petit jour, devant une boutique d'optique et d'appareils photographiques située 5 bis, boulevard Jean-Jaurès, à Boulogne Billancourt. C'était un torpédo avec capote noire, sans roue de rechange, qui était occupé par deux hommes de petite taille, dont l'un était vêtu d'un veston noir et coiffé d'une casquette grise. Tout à coup, dans le grand silence matinal, on entendit la glace de la devanture du magasin de l'opticien tomber en morceaux. Des voisins se précipitèrent à leurs fenêtres et virent l'un des automobilistes quh à l'aide d'une bûche rectangulaire et d'un pavé, venait de défoncer la glace, rafler des appareils photographiques exposés, les passer à son complice qui, aussitôt, remit la voiture en marche et s'enfuit par la rue des Tilleuls et la porte de Spint-Cloud. L'affaire avait duré trois minute.

Le commissaire de police de Boulogne ne put que constater le cambriolage. Ce magasin, repris il y a un mois par M. Clercq, lequel habite à Passy, avait été refait neuf. La glace de la devanture était protégée par une grille extensible, mais dont les interstice* furent suffisants pour permettre aux malfaiteurs d'y pratiquer un trou et d'y passer la main.

Le montant du vol atteint quelques milliers de francs.

L'IDENTITÉ DU FAUX OFFICIER RESTE INCONNUE

M. N o r m a n d, juge d'instruction, ignore toujours la véritable identité du faux officier qui se faisait verser des cautionnements en promettant une situation illusoire en Extrême-Orient. On sait que l'escroc se faisait passer pour un lieutenant du 9* régiment d'infanterie du nom de Roger Bouillon ou de Lussac.

QUELQUES ASPECTS BANLIEUSARDS

Tout le monde ne fait pas de la photo. Alors on bien content de trou-

ver, a l'ombre d'un grog arbre, un photographe pas cher qui perpétue par une bette image le souvenir d'une bonne partie de campagne.

Les boy-scouts s'initient au camping. Ce qu'ils appelleront, plua tard, au régiment, des « corvées hur semble un vrai plaisir, parce qu'Os le font d'eux-

mêmes, sans y être obligés (les adultes peuvent d'ailleurs se vanter de garder cette puérilité toute leur vie.). Tandis que les boy-scouts rêvent des aventures de peaux-rouges, ils n'en·tendent même pas le train électrique qui passe tout près et qui les ramènera à Paris en moins d'une demi-heure. Le regard qu'échangent pêcheurs et rameurs est souvent teinté de quelques mépris. Le pêcheur n'aime naturellemeut pas le mouvement qui déplace les lignes et fait s'enfuir la poisson. Les

rppwm* tmt^citfiin^golent en euxmêmes du goût pour cette consciencieuse, interminable immobilité du pécheur. « Autant lire un de ces malt.vais romans où il ne se passe jamais rien. »

La mairie d'Epinay

reçoit à son tour

la visite des cambrioleurs La bande des cambrioleurs de mairies suburbaines continue ses eaploits. La semaine dernière, elle opéra à Choiey-le-Roi cette fois, elle a jeté son dévolu sur celle d'Epinay-siir-Seine, qui, comme la précédente, est installée dans une élégante construction du xviii* siècle.

Ce château est flanqué, sur le côté droit, d'une grande véranda à l'usage de jardin d'hiver. Plusieurs gros tuyaux d'évacuation d'eau descendent tout au long. Après avoir franchi la grille basse qui entoure le parc, les voleurs se servirent de cette tuyauterie pour se hisser sur le toit de la serre.

Là, ils forcèrent un volet d'une des fenêtres -du cabinet du maire, découpèrent un carreau et firent jouer la crémone. Pénétrant dans le bureau, ils forcèrent alors les tiroirs des meubles, à l'aide d'une petite pince, s'en furent ensuite dans les bureaux voisins, celui du secrétaire général notamment. Eparpillant un peu partout les papiers pour y trouver de l'argent, les malfaiteurs ne découvrirent qu'une trentaine de francs en numéraire et des timbresposte pour une valeur de 150 francs environ.

Une boite métallique contenant 400 fr. en billets de dix francs échappa à leurs recherches.

Le service d'identité judiciaire, prévenu, a reievé des empreintes et va examiner avec soin le morceau de journal retrouvé sur place, ayant servi, croit-on, d envelopper la pince monseigneur.

M. Cauquelin, commissaire de police de Saint-Denis-Nord, a chargé les inapecteurs Jean et James de rechercher les malfaiteurs.

procurent un litre d'eau alcaline et lithinée pour 40 centimes.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 19 Août

La semaine boursière s'est achevée comme elle avait commencé. c'est-à-dire dans l'Inactivité la plus complète. Néanmoins, l'allure de notre place est demeurée trèn soutenue, votre même résistante.

Aucun fait nouveau, aussi bien extérieur qu'intérieur n'étant survenu, on ne pouvait s'attendre à beaucoup de changement dans la tenue de notre marché. En (ait, si les échanges ont été réduits au strict minimum, on n'aperçoit guère, à la lecture de la cote, d'écarts franchement appréciables, soit dans un sens, soit dans l'autre. A la veille de deux jours de chômage et à cette époque de l'année, la séance ne pouvait ae dérouler dans d'autres conditions aussi y a-t-il lieu de se tenir pour satisfait du fond de résistance témoigné par notre placé. Les rentes elles-mêmes ont été un peu plus c&lmea, sans toutefois se départir de leur tenue remarquable. Seules, les mines d'or ont été assez activement trai-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT COMPTANT

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lient* Foncière. 676 BANQUE âoo Géa. Foncière.

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L'ATTENTAT DE RENNES Une perquisition att'Crohia

Saint-Nazaire, 19 août idép. P. P.). L'artiste peintre breton M. RenéYves Creston, en villégiature au Croisic, a reçu la visite des inspecteurs de la police mobile de Rennes, qui l'ont interrogé pendant plusieurs heures et ont procédé à une perquisition à son domicile. Les policiers ont saisi de nombreuses lettres et divers documents en langues anglaise et bretonne, dont certains étaient âestinés à une revue interceltique d'art et de littérature, Keltia, dont M. René-Yves Creston est le rédacteur en chef. Des renseignements que nous avons recueillis il résulte que le peintre breton est tout à fait étranger a l'attentat de Rennes. Cette perquisition a d'ailleurs produit un certain étonnement à Saint-Naz*lre

tées, l'arbitrage de Londres paraissant les rechercher.

Métaux fermes A l'ouverture cuivre contre 30.18.9 et étain. 141.15 contre 140.13.9.

Aux ehanges, la livre sterling clôture à 88,44 contré 88,63, et le dollar IL contré

MARCHES ETRANGERS

Londres. L'allure générale eat favorable. La nouvelle avance de New- York, la veille en clôture, entraîne des rachats du découvert à t'approche dé la liquidation. Les valeurs internationales sont bien orientées. Les fonds anglais et les valeurs locales sont activement traités.

Berlin. Un peu plus Indécis à l'ouverture, le marché se raffermit en séance. La plupart dei titres progressent et l'on finit sur une note très soutenue en dépit du ralentissement des transaction*.

Un rallye-ballon à Antony Le Moto Club d' Antony organise pour demain, avec le concours du Petit Pariaien et du Comité des fêtes du pont d'Antony, un rallye-ballon ouvert aux automobilistes et motocyclistes. Il met également en compétition le challenge Léon-Chotel. Pour renseignements et engagements, s'adressez à M. Richard. 31, avenue d'Orléans, à Antony.

LA FETE DES LOGES La séculaire et pittoresque fête des Loges qui groupe ms attractfons sous les mapniflques et épais embraies de la forêt de Saint-Germain s'ouvrira dimanche prochain pour durer jusqu'au 30 août. De nombreux trains du réseau de l'Etat, du chemin de fer de la Grande-Ceinture, des tramways et méme un bateau et à l'arrivée à SaintGermain des voitures et omnibus permettent de s'y rendre commodément.

PRENEZ UN

Un mouvement de grève M Bordeaux, 19 août (dép. Petit Parisien.) Pour protester contre les licenciements opérés par le port autonome de Bordeaux, tous les ouvriers employés sur les appareils de sondage et de dragage ont décidé de se mettre en grève. Tous les engins disséminés sur la Garonne entre Iangon et l'embouchure sont actuellement immobilisés. Le télégramme suivant a été adressé au ministre des Travaux publics il Comme suite à votre discours de dimanche à Metz sur l'intérêt que, vous portez aux canaux, Heuves, rivières et ports, vous prions accorder crédit à port autonome Bordeaux pour permettre continuation travaux et entretien rivière et ne pas accroitre chômage. Les marins du port autonome, en mouvement de protestation depuis mardi attendent de vous réponse favorable. » UNE FEMME BRULEE VIVE EN ALLUMANT SA PIPE Saint-Brieuc, 19 août (dép. P. Paria.) Une personne âgée. Mme Morellecu, née Anna Le Moal, qui avait l'habitude de fumer ia pipe, a été trouvée carbonuée dans sa maison, située dans un lieu isolé, près du village de Kerlast en Carnoët. On suppose qu'en voulant allumer cette pipe à une lampe essence, elle avait mis le feu à see vêtements.

Une Grande Réunion d'Athlétisme Un très grand nombre d'engagements a été enregistré par la Dunlop Sports pour la réunion d'athlétisme (intPr-auto) organisée cet après-midi au stade Lattes. Lea clubs A. C. Citroën. Hispano-Suiza, Bedlord-Eco Pa.nh.ard A. C., C. S. Jupiter et Dunlop Sports se disputeront la coupe mise en compétition par la Société Dunlop sur les distances suivantes 100. 400, 1,600, mitres, saut en hauteur et longueur, lancement du poids, relais 800. 200, 100 mètre?.

La réunion commencera à 14 h. 30 précisee.

Moyens de communication métro porte d'Ivry tramway 84 porte d'Ivry. Accès au stade 1 franc par personne.

LES COURSES Hier i Clairefontaine. Lu résolut» PBIX DES HORTENSIAS

1. Morceau de Roi (H. H»es) G à M. L. Dumont P 7 b Roi Galant (H. Howes) P 6 80 3. Babbler (C. Maupea) 4. Seystel (J. Luc). Non placés Dark Story (3L Davy) Glenara (F. Romain). Distances: 3 long., b long., 1 encol. Six partants. PRIX DE VIRE

1. Pirate (H. Howes) G 23 à M. G. Wildenstein P IBM 2. 3aô Thome (J. Luc) P la se 3. Brasik (M. Bonaventure) 4. Bru 1 foc (H. Haes). Non places Marsous (J. Coumengea) Cri du Coeur (R. Le Fur) Répar»ac (F. Romain). Distancer encol., 2 long. J, 3 long. Sept partant* PRIX DES PRAIRIES

1. Whoopee (M. Lynch) .G 18 M à M. A. K. Maeombcr P 10 se 2. Towanda (B. Rosen» P » fiû Slaaelnette (W. Sibbritt) 4. Bilent Joan (L. Whlttlngham). Non placé» Dolly Curls (N. Pétât) Aimarosa (G, Bridgiand) Chechaouen (A. Lavialle). Distances 2 long, à. 1 long., 5 long. Sept partants.

PRIX DE LA VILLE DE TBOUVILUE 1. En Or (A. Laviaile) G 44 M. Jules Fribourg P il 60 2. Kouyrou (G. Dufore2) P 1S 3. Belluaire (E. Boiuay) P 44 »• 4. Séquln (P. Villecourt). Non placés Recordman (R. Sauval) Flic (A. Rabbe) Spick and Span (B. Rosen) Cora Pearl II iL. Robson) Euphrosyne (J. Jennings) Mélusine (N. Pélat); Biritrix (E. Durand); Scarlet Qnlll (L. Whlttingham). Dietances t long., 1 long. i. 1 long. 1. Douze partants.

PBIX DO COTEAU

1. Dippy ( P. Villecourt) G 10 50 à M. Georges Courtois P lE > 1. Bien Aimé (G. Delaurie) G 8 > à M. Léon Rénier P 8 50 3. Pervenetz 4. Cupid's Bow (L. Fichet). Non placés R&fîet (R. Sauvai) Grammercy (W. Sibbritt). Distances dead heat, encol., 3 long. Six partants.

Aujourd'bui Enghien, à 14 heures NOS PRONOSTICS

Prix de Plepus (trot monte. 8.500 francs, 2.275 mètres) Ecurie Céran-Maillard, Garnement II.

Prix de Cllxnanronrt (trot attelé, à vendre, 7.000 francs, 2.800 mètres) Argencea. Dentl.

Prix de Bercy (trot monte. 7.600 franc», 2,300 mètres) Gournay II, G4o.

Prix de Bel Air (trot attelé, 8.500 trancs, 2.800 mètres) Géo M. Ganelon.

Prix de MénUmont&nt (trot m o n t éé 10.000 francs, 2,100 mètres) Frimou«s« II, Gigolo M.

Prix de Dublin (trot attelé, 15.000 franc», 2.100 mètres) Druy, Franklin.

Prix des Bnttra-Chaumoiit (trot attelé, 10.000 fr., 2.800 mJ: Germinal II, Géo M. Aujourd'hui à Deauville. à 14 h. 15 Prix d'Houlgate, (15.000 fr.. 1.200 m.) Queen of Scots, Pampilhosa.

Prix de Bernerai fr., 2.000 m.) Si!k Star. Premier Plan.

Grand Handicap de Deaovllle (50.000 fr., 1.600 m.) TApinois. Lovelace.

Prix de Caboarg (15.000 fr.. 1.200 m.) Quatrain. Plck Up.

Prix de Reux (20.000 fr., 2.600 m.) Rareweed, Formosan.

le grand magazine de la famille publier cette semaine un article de grande actualité d^n» sa nouvelle rubrique A l'ordre du Jour En marge des éleetïons présidentlellee «rrirricalne» Si le» R Hrjuides » triomphaient des « Secs ar Il. d, rein-, ¡'émouvant roman de la vie d'un grand homme de bien Uoruioiqiio f^arreyi cMI rurxi«n de la Grande armée, par Frédéric SaUset une dramatique nouvelle d'aventures Le Docteur Noir, par D. 0, M3rrama Kntre nous, par Clément Vautel une étude très complète et très moderne sur un département français. Aujourd'hui la Snmme lea pag^a Je voudrais bien savoir. Pour noua Instruire un peu, Bricii-Brae, la Seroaint*. qui .vient de s'érouler, les Page* rmmori*Uo,ue»' les céièbres pages en couleur» pour les enfants Blrot. Zlg et Puer et Alfred.

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EPARGNE FONCIÈRE DE FRANCE SOCIÉTÉ ANONYME DE PRÉVOYANCE ET DE CAPITALISATION au capital d'un million de fianrs Entreprise privée régie par ta loi du 19 décembre 1907 Slège social en son Immeuble 16, rue de la Pépinière, PARIS-8e (ne.tmiiu7.466) TITRES SORTIS AU TIRAGE DU 5 AOUT 1932

1 NOMS ET ADRESSES DES SOUSCRIPTEURS Cotisations B 28.806 M. Bernard Raymond, Font-Garaud, commune de r, Barret. par Barbezieux (Charente) 1.405 S5 B 27.075 il. Cavieux Alphonse, chez SI. Arcade. Puy-Laurent (Tarn) 9.805 M. GUIet Emile, employé, la Murette (Isère) 800 70 ̃ 26.153 U'i" Baymund Marie, cuisinière. 31. rue Franklin, fo, ,cu F 5.S06 Il- et M">» Brtant, le Petlt-Monteaux, par Romo- rantin (Loir-et-Cher)

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F 9.771] M. Eudelfa Armand, Salnte-Marie-Laumont, par F 13.156 tl. et Mn>» Vibert Marius, verrier. 39. rue de Ras- 1 I» -pai'' Courbevoie (Seine) LA.000 Belley (Aln) S4Î 70 G 2.174 ci. «. Lecarpentler Constant, à Cresseron, par la Dé- livrande (Calvados) 0 Il. Savart Eugène,' a Boss val. par Vigne-au-Bols 1 M. et M™» Uni Robert. rue de Beauvals.

Romorantln (Loir-et-Cher)

Aoec le tirage ci-dessus le montant des bons remboursés par la Société depuis sa fondation s'élève à 8.155.689 francs. Le prochain tirage aura lieu le 5 septembre 1932 Les tirage@ garantis effectuée au nioron de roue», ont lien le 5 «te chaque moto ton le jour ralran' lorsque le 5 est un Jour fine), d il heures, au Slèae de la Société, dans une salis accessible à tous. Bons de 1.500 franc» 1 Un titre de I.5O0 francs, remboursable par mois sur Bérie A. Durée S.i au«. en cours, à l'exclusion des titre* auuules. racUetus. réduits 8ene C. Duree 25 ans. ( ou antérieurement rembourses. ,Un titre de 10.00D francs par mois sur 3.000 en coursa

séries Bl et Durée 20 ans». titres de 5.000 ou 4 titras de 2.500 francs. comptant respectivement pour un titre de 10.000 francs).

Séris le., Durée 20 ans lions de 5.000. des "ttv* annulés. rachetésou antérieurement r.-mboursés. 40."00 et il.: est tiré au mort un numéro pour chaque groupe de Bériîs F. G. Il et I. Durée 25 ans. bons-

Si les bons désignés sont en vigueur, ils sont remboursés à leur valeur nominale ou à leur valeur de réduction.

Voir sur les prospectus et titres le mécanisme des tirages. Pour renseignements et représentation, écrire au Siège social de l'EPARGNE FONCIÈRE DE FRANCE, 16, rue de la Pépinière à Paris (VIlle)

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LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN

12 heures à 14 heures, informations et concert de musique enregistrée.

Ilrin-drin, marche 'populaire du second Empire Rêve de tangueur (Tate) Jane, boston (CarioiatO Y a un bon Dieu (René Dorin) On n'en voit pas beaucoup des tomme ta (Wal Berger-Monteux) Bien faire, mazurka (Maquet). solo d'accordeun Sois heureuse (Danideiff-Quirel) Petite Sérénade (Grunfeid) Hou Marguerite. ecie populaire (Marc Selling et .Wlly Maury) Les Soldats de plomb (KockerO La Maison grise (Messager), chanté par L. Arnoulcl Ecoutez le refrain du faubourg, du nlm « Pas de femmes b (Georgiua et Poussigue), par Carrara et son orchestre Pttliers d'estaminet, dialogue comique (Wicheler) Kîinrelies, valse ( Waldteufel) Chante, rossignol, chante (André Fijean) Murmure de Heurs (Blou) Guarany, ouverture (Curiu Gomez) Ne retiens rien (Mayes-Pierre Dac) Nina (PergolèsePoper). solo de vloloncelle Alaine, sêrénade (W. Schruder) Adagio (Fiorlllo) Stéphanie, gavotte (Allons Caibulka) Monte-Oisto, valse (Istvan Kotlar) Aveva It oghineri, chanson populaire tessinoiae (Tessiner Voll^lied) Ah je l'attends,

tU GRANDE MAISON DL RUSTIQUES Menblei de tontes provinces française* 1 72. A», du I«n«, PARIS (XIV) ̃ fi,* «ibwi C •̃ Maigrir

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chanson de route (Rimbault et Bouchaudl; Course mouvementée, fox-trot (Grey-Wood et Gibos Enivrante, valse (Péguri) La Chanson de mon cœur, slow-fox (VerdunPothicr) On ne me résiste pas, java (Verdun-Pothier) Je ne t'ai vue qu'une fois (Stansky-Feiner) Quinone. pne-step (Almey).

19 h. 5, concert de musique enregistrée. A 13 heures, revae de la presse du matin. 19 heures, premières informations et revue de la presse du soir.

Marche Louis Il (Selfert) Improvisations sur des chansons populaires hongroises (Bérény) Trafalgar Square Idyll-IIyde Park (Francis Casudesus) Sérénade e (PiernÉ) im Temple des cloches, étudf de Pékin fYoshitomo) Les Anes, du Caire (Nerini): Le Soldat de chocolat (O.Strauss): Wien wird sch<rn erst bel Nacht (Robert Stuiz) Caresses (Kerrcro) Uin» le jardin d'une pagode chinoise, fantaisie orientale (Ketelbey) Il est charmant (MorettiWillemetz) Je veux revoir encore Grin,^ing (Benatzky) Demande et réponse (Coieridge Taylor) L'Etoile du Berger, ecuttish (ilariua Catranne) Les Bœufs (Dupont) Patrouille, suite orientale (Francis P'Jpy) Histoire de la forêt \u-naoise (J. 3tr!)US3> Karpatha (Bérôny) Mignonne Amie (André Fijean) Entr'acte, valse (Hirclunann) Deuxième Sélection de valses (Robrecht) Songe d'amour après le pal, iiiiermexzo (Alfnns Czibaika). 19 h. 45. « le Fait de la semaine reportage par 4 l« Petit Parlsien

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de Georges Courteline avec le concours de MM Maurice Varny, ex-pensionnaire de la Comédie-Francaise Darras et Georges Cusin, de l'Odéon Meyrac, Camille Bert et Delacourt.

21 heures, concert « la Chanson française », avec le concours d'artistes du music-hall.

22 heures à 23 h., musique de danse enregistrée.

RADIO-PARI3 (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique.

7 h. 45, disques.

12 h., la Féte au harem (Prichystal) J'ai trouvé trois filles (Goubller) En relisant vos lettres (Masson-Riek) l'Aurore d la campagne Sous les toits de Paris (Moretti) Ne m'écris plus (Jean Lenoir) Souvenir de Rouen (Blondiau) Roses de Picardie (Haydn Wood) Effleurement (Louis Ganne) Parodie (Brown) la Geisha (Jones) Marche des grenadiers iiSchertzinger) la Brigade fantôme (Myddleton) le Pauvre Laboureur (Tiersot) le Retour du marin (Reynaldo Hahn) Chanson d'amour (Blxio) C'est voua que j'aime (Joe Burke) Mandoline (May) Cüanson du facteur (Chantrier) Scottish des trompettes (Brun) Paris-Belfort (Farrlgoul).

U h. 30, communiqué agricole. Causerie Associations culinaires des œufs et du lait ». par Mme Sensemat, directrice de l'école ménagère ambulante de l'Allier. 19 h.. causerie organisée par l'Union' des grandea associations françaises c Faisons notre tour de France (suite) a, par M. Larcher. inspecteur général des services d'orientation professionnelle,

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villette, 19 août. Arrivages, 47 renvois rentrés. 35 mis en vente. 82 invendus, néant. On a payé le kilo de viande nette de première qualité. 9 90 deuxième qualité, 8 10 troisième qualité. 7 extrêmes, COTONS. Le B/Mre, 19 àodt~– A terme, les 50 kilos août, 247 septembre. octobre, 251 novembre. 252 décembre; 353 janvier-, févrierr ffl mars, 257 avril, 258 mal, 260 juin. 261 Juillet, 263. Ventes 350 balles.

CAFES. Ue Havre, 19 août. A terme, les 50 kilos août, 249 septembre, 249 octobre, 247 50 novembre, 247 50 décembre, 234 janvier, 231 février, 237 25 mars, 226 avril, 224 50 mal, 222 25 Juin, 221 25 juillet. 219 75. Ventes sacs. POIVRES. Le Havre, 19 août A terme, les 50 kilos Tellicherry, août à mars Saïeon. aoftt à avril, 325 SUCRES. Tendance lourde. Ouverture courant, 233 à 233 50 P septembre, 226 50 à 227 P octobre, 211 P 3 d'octobre. 211 à 211 50 3 de novembre, 211 50 à 212 P. Clôture courant, 232 à 232 50 P septembre. 226 à 226 50 P octobre, 211 50 P 3 d'octobre, 211 à 211 50 P 3 de novembre, 212 P. Cote officielle du disponible 233 à 235.

BLES. Courant, 126 25 et 125 75 P

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19 h. 10. Gavotte de Guemevée (X.) Bal deux (X.) Innominada (Garetta) Kananka-Donika (Tschesnokoff) Requiem (Lvovsky) Cera piccina (Lama) Marna mia (Nutile) Et carrerito Araca corazon (Vacanyza) Uluipehi a Kaala (Kanehomande).

20 h., lectures littéraires présentées par M. Dorival, de la Comédie-Française Lettres de Flaubert.

20 h. 30. Informations, résultats sportifs. 20 h. 45, radio-concert la Vie drôle, présentation de chansons de métier par M. René Hérent, de l'Opéra-Comique, et Mme Juliane Meyrande.

21 h. 30, Les 28 jours de Clairette (RogerTavan) Cachadora (Lomuto) le TibiDabo (Borel-Clerc) l'Or et l'Argent (Lehar) Dans les eaux bteues hawaïennes (Ketelbey) J'oublie (Lenoir), IL Priolet Bouton d'or (Pierné-Yatove) Reviens (Fragson-Chrlstiné) Entr'acte valse (Hirchmann) Partir avec vous (Borel-Clerc), Robert Marino Sur l'accordéon, oné-step (Alex. Fleuron) Piuie d'or (Waldeufèl) Aimons le mystère (Persiani) Piccolo (Oscar Straus) Jack Baby (Loyraux) Vision de Salomé (Joyce), orchestre Locatelli Flor de Bspana (Lima) Dinah (Lewis et Young) le Ouissih, one-step (Paradis) Chanaon de la Esmeralda (Mesquita) la Tendresse (Sylviano) Tu sais (Walter).

TOUR EIFFÇL (1.44É m. &L 13 h., chroniques diverses. 19 h.. journal parlé. 20 h. 30; la soirée radiothéâtrale Déjanira, tragédie de Pierre Frayssinet Depuis six mois, comédie en un acte de Max ^.aurey,

septembre, 119 25 et 118 P octobre, 118 25 à 118 50 P 3 de septembre, 119 P 3 d'octobre, 120 P; 3 de novembre, 120 75 P; 3 de décembre, 121 à 121 25 P. Cote officielle du blé disponible 122.

AVOINES. Courant, septembre. 77 P octobre. 76 75 P 3 de septembre, 76 25 à 77 3 d'octabre, 77 50 à 77 75 3 de novembre. 78 à 78 25 P 3 de ^lcooiI amttot?*Lm»4f"L>un septembre, 1.075 à 1.095 octobre, 940 novembre-décembre, 945 P de novembre, 940 A 3 de décembre;' 956 3'Me janvier, 950 A.

FARINES PANIFIABLES. Les farines panifiables valent actuellement 184 francs les 100 kilos.

LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne Sens. 1 m. 24,

Haute-Seine Bray-sur-Seine, 0 m. 87 pont de Montereau, 1 m pont de Melun, 2 m. 91 écluse de Varenne, 2 m. 26: écluse de Port-à-1'Anglals. 2 m. 92. Basse Seine pont de la Tournelle. 0 m. 78 pont Royal, 2 m. 47 écluse de Suresnes. 4 m. 29 barrage de Chatou, 3 m. 19.

Seine fluviale Andrésy, 0 m. Mantes. 3 m. 29 Méricourt, 3 m: 42 Damery. 0 m. 28.

PARIS P. T. T. 447 m.). 8 h.. informations. 12 h., chroniques diverses. Disques. 15 h.musique enregistrée par l'œuvre de la TT S. F. à l'hôpital.

18 h. 30. Radio-journal.

19 h. 45, Disques.

20 h. 30, la Petite Mariée op%-ette de Charles Lecocq.

RADIO-L. L. (370 m.). 12 h. 30 et 20 h. 30. concert. 19 h.. Radio-gazette. RADIO-VITUS (307 m.). 20 h., causerie en anglais. 20 h. 30. danses. LILLE P. T. T. (265 m. 5). 19 h. 30, Coriolan (Beethoven) les Contes d'HofftfLann (Offenbach).

RADIO-LÏON (287 m. 1). 20 h., Tannhwuser (Wagner) Carmea (Bizet) Faust (Gounodj Hark the heralds angels sing (Mendelssohn) le Rouge S ira f an Bandura Malaguena (X.) la ̃Ram.bla (Domon) Valee Triste (Sibelius) le Perceneige (srDppier); Rêve de 'langueur (Tate); Au printemps (Grieg) le Tsar Saltan (Rimsky-Korsakpff) Menuet (Boccherini). 21 h., le BarKer de Séville (Rossini). RADIO-STRASBOURG (315 m. 2). 21 h. 45, retransmission depuis Niederbronnles-Bains Gli Orazii ed i euriasii, slnfonla (Poli) Menuet en mi bémol (Mozart) le Trouvère (Verdi) Cortège de ballet (Avon).

RADIO-TOULOUSE (386 m.). 12 h. 45, 17 h. 15, 18 h. et 19 h.. concert.

20 h.. les Mille et une Nuits (Strauss) la Vague (Métra) la Valse de minuit (Anodlo); Clair de lune sur le Colorado IKlng) nuptial de. blanche' neige

AUX HALLES HIER Baisse de 0 50 & 2 au kilo sur le veau, 4 à 950.

Baisse de 0 20 sur demi-porc, 7 h 10 80 de 0 30 sur les reins, 6 50 à 12 Jambon, 8 à 14 30.

I^iMia~.»<-».<&KtKM *"i* -changement. Baisse de 1 50 au kilo sur les canards nantais et rouennais, 10 à 12 de 0 50 sur 8 à 15.

Hausse sur la daurade française. 0 4 7 le kilo la raie, 0 76 à 3 la soie française. 24 à 31 étrangère, 20 à 26 le petit maquereau, 1 50 à 4 à la ligne, 1 3 50. Baisse sur le congre, 1 A Le homard, 12 à 24.

Les beurres fins valaient de 12 50 à 16 50 le kilo ordinaires, de 10 à 13 50 et les œufs de 300 à 650 le mille.

Baisse sur les haricots mange-tout de Paris et des départements, 100 à 150 les 100 kilos.

Hausse sur les pêches du Midi en cagettes. 400 à 500. les 100 kilos en plateaux. 550 à 900 les raisins du Midi. 450 à 750 les pois 'verts de'Parls, 50 à 130'; les haricots verts de Saumur, 70 à 300 les artichaut. bretons, 40 à 120 le cent de Paris, 40 à 115.

(Plessow) Murmure de fleurs (Blon) Ville d'Espagne (Evans) Valse de ballet (Boubaloff) Marins (Marcel Pagnol) Une heure prèa de toi (Robin) Vous serez ma femme (Boyer); Pas sur la bouche (Yvâin);. Les vingt-huit jours de Clairette (Tenaro). 21 h., le Barbier de Séville (Rossini). 22 h., le Mariage de Figaro (Mozart) la Valkyrie (Wagner) les Contes d'Hoffmann (Offenbach) ie Franc-tireur (Weber) Chez la somnambule N-oce^de campagne (Bach et Laverne) les Cent Vierges (Lecocq) des Danseurs de la Cour (Laner). 23 h., Coucou (Jonasson) La Bigamie. du film Il est charmant (Moretti) les Dragons de Viiïar» (Maillart) La Chanson des blés d'or (Soublse) C'est suffisant pour des amanta (Heymann) lo. Femme et le Rossignol (Verdun) les Saltimbanques, C'est l'amour (Ganne) Werther (Massenet)' Un soir d Singapour (X.) tes Cloches (Debussy) Sur un marché persan (Ketelbey); Dans les ruea de'Toulon (Bousquet) Destinée, valse (X.) Simple Aveu (Thomé) les Sirènes (Waldteufel). 0 h. 5, demi-heure de musique anglatse Watehman what of the night (X.) The. moon hath raised her lamp above <X.) Tannhœuser (Wagner) le Trouvère (Ver-' di) Shculd (Freed-Brazen) Molly (Golding) Daisy dillwater (Long-Pether) Camille (Robey). ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 7 h., œuvres de Joh. Strauss, Leoncavallo, Mascagni, Ibanez, Nigra.

il h. 15, Symphonie classique (Proko-!

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ileff) Chaconne (Hœnde!) Gnyesras (Granados) le Rossignol (Stravinsky). 13 h. 30, Suite lyrique (GricR).

17 h., quatuor vocal le Trite du diable (Tartinf) Chaconne pour violon seul (J.-S. Bach); Aria de la suite en la (fleger). 20 b.. Pot pourri rHdlopaoniqua.

DAVENTRY NATIONAL m. 4). 12 h., Ro.ie-nonde fragments (Schubert) Mersk (E. Fogg) Geneviève de Brabant, sélection (Offenbach).

12 h. 45, orgue Trois Danses (li Gerniin) Danse des sauterelles (Bucaiossa); Sérénade (Pierné) Rose-Marie (Friml) Danse dn rayon de lune (Gibbons) Valse (Hoffmann) Finlandia (Sibelius).

13 h. 30. le Lieutenant, du roi (Titl) Valse (Robins) la Maison ce l'or (Fonteille) Ouvotle promenade (Rappel Sérénade d'amour (LindemaM (Simonâ) Suites de dnnxe.i espagnoles (Moszkowski) Beauté mystique (Fincits) Prétudé op. 3 (Rachmaninoif). Un jour d Haples (Byng) la Nouvelle Lune (Romberg).

'20 h., relais du Queen"a Hall Egmont (Beethoven) Concerto d'orgue n" 9 en si bémol op. 7, ntt .3 (Htendei) Roméo et Juliette, intermezzo (De)ius) l'Apprenti aorrier (Dukas) The Riu Grande (L. Lambert).

22 h. 15, danses.

Changement d'adresse de nos abonnis hutus p/evt «un* nus aO'>imea ,yne luute demande de changement d'adresse d,lit être accompaynée de la dernière banae du journal et de l franc pour Irai. de réimpression de nouvelle» bandes.