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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-08-18

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 18 août 1932

Description : 1932/08/18 (Numéro 20260).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6274590

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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IMPORTANTES DECLARATIONS DU CHANCELIER VON PAPEN Je suis conuaincu que mon cabinet restera longtemps au pouaoir l'Allemagne est décidée à réclamer l'égalité en matière de sécurité elle n'a pas renoncé à ses aspirations coloniales »

Le chancelier von Papen a accordé à un représentant de l'agence Reuter à Berlin une interview intéressante à bien des égards et qui projette notamment une vive lumière sur les tractations infructueuses que le gouvernement allemand a mené la semaine dernière avec Adolf Hitler. Il nous revient qu'en petit comité le chancelier qualifia l'attitude qu'a eu à cette occasion le chef des nazis de consternante ».

Bien que dans la conversation avec le journaliste anglais M. von Papen se soit exprimé d'une façon moins crue, ses déclarations montrent cependant qu'appuyé par l'autorité présidentielle du maréchal Hindenburg, le chancelier a la ferme intention de tenir bon et de ne point céder aux manœuvres d'intimiditation du parti national-socialiste.

M. von Papen s'est expliqué aussi sur les desiderata de l'Allemagne en matière de désarmement. Ces desiderata sont bien connus, pour avoir été souvent formulés par les Allemands aussi bien à Lausanne qu'à Genève.

Ce qui est plus nouveau, ce sont les déclarations du chancelier au sujet des colonies. Les revendications d'ordre général qu'il a laissé entrevoir à ce propos ne manqueront pas, proba- blement, d'attirer tout spécialement ft J'attention de l'opinion anglaise. Voici d'Ailleurs le résumé de luterview telle que rapporte une dépêche Havas de Londres.

L'INTERVIEW

Londres, 17 août (dép. Havas.)

Le chancelier von Papen a accordé à un représentant de l'agence Reuter une interview au cours de laquelle il s'est déclaré convaincu que le présent gouvernement resterait longtemps au pouvoir.

Il a ajouté qu'il n'était pas question pour lui d'éviter le Reichstag, et qu'un appel au bon sens de tous les partis qui se rendent compte que rien ne peut remplacer le cabinet actuel serait couronné de succès.

Si, d'ailleurs, le Parlement lui refusait sa confiance, le gouvernement se réserverait d'agir selon les circonstances tout en entendant respecter la constitution.

Le chancelier a ensuite répondu par l'affirmative au reporter qui lui demandait s'il était bien vrai qu'Hitler, malgré son démenti, ait exigé le contrôle absolu de l'Etat.

Le chef des nazis, a-t-il dit, lui a avoué qu'il avait eu, au cours de ces derniers mois, beaucoup de peine à maîtriser l'impatience de ses adhérents il l'a assuré qu'il ne se contenterait pas d'un pouvoir partiel et qu'il ne pouvait voter que pour un gouvernement entièrement favorable au mouvement naziste.

L'égalité en matière de sécurité Le chancelier s'est ensuite refusé à se prononcer sur la question du retrait éventuel de l'Allemagne de la S. D. N. au cas où celle-ci ne reconnaîtrait pas sa prétention à l'égalité en matière de désarmement.

Il s'est contenté de souligner l'importance capitale qu'avait la question pour l'Allemagne qui, a-t-il affirmé, ne consentirait plus à se soumettre à des mesures discriminatoires et à se laisser traiter comme une nation secondaire. Si l'égalité lui était refusée en matière de sécurité, le gouvernement du Reich agirait dans le sens indiqué par le général von Schleicher.

L'Allemagne, a poursuivi le chancelier, n'a plus l'intention ni le désir de s'armer, mais elle entend que les

QU'EST DEVENU L'AVISO "ÂEROPOSTALE-2" ?

Deux des membres de l'équipage le second du bord, premier lieutenant Dumont (à gauche) et le second lieutenant De«en

autres nations tiennent leurs promesses de désarmer,

Il a ajouté que, dans ses entretiens à Lausanne avec M. Macdonald, il avait toujours trouvé le premier ministre britannique en entière sympathie avec le point de vue de l'Allemagne au sujet de l'inégalité où elle se trouvait. en matière de désarmement. Enfm, M. von Papen a fait remarquer que l'Allemagne n'avait pas renoncé à ses aspirations coloniales, qu'elle désirait recouvrer certaines de ses anciennes possessions et que, là encore, elle était victime d'une inégalité injustifiable à laquelle il faudrait tôt ou tard porter remède.

(La suite à la troisième page.)

Par 81 voix' contre 80, le Conseil national autri»chien ratifie le protocole de Lausanne.

Vienne, 17 août (dép. Petit Paris,) Le Parlement autrichien a donné au chancelier Dollfuss la majorité sur laquelle il n'avait cessé de compter; a v e l'optimisme qui est -aa. mnil litique. Par voix contre 80, les chrétiens sociaux, les agrariens et les s heimwehren moins deux de ceux-ci, MM.' Heinzl et Ebler, qui votèrent avec l'opposition soeia- j liste et pangerma niste ont ap- prouvé l'accord de Lausanne destiné

M. Dollfuss

à assurer à l'Autriche un emprunt de 300 millions de schillings, moyennant une série de garanties données à la Société des nations au sujet du redressement financier de l'Autriche et du maintien de son indépendance politique. Tous les députés des partis gouvernementaux étaient présents, y compris les malades, venus tout spécialement voter, tandis que, dans l'opposition, manquaient les voix de deux députés socialistes. l'ancien chancelier Renner, président de la séance, et M. Zelemka, récemment exclu du parti.

Marcel DunaN.

UN HYDRAVION S'ÉCRASE AU SOL PRES DE BIZERTE ET PREND FEU Les quatre occupants sont carbonisés Tunis. 17 août (dép. Petit Parisien.} Au cours d'un exercice de nuit, un des hydravions du centre de Karouba s'est abattu en flammes hier, vers 22 heures, au-dessus de El Azib, petit village situé à une dizaine de kilomètres de Bizerte.

Il avait heurté en plein vol des lignes télégraphiques.

Aucun des quatre occupants n'a pu échapper à la catastrophe et ils ont péri carbonisés. Ce sont le capitaine de corvette Desportes, le second maître Berroche, le quartier-maître Delahaye et le maître mécanicien Péan ce dernier donnait encore signe de vie au moment où les secours arrivèrent, mais il ne put résister à ses terribles blessures et succomba pendant son transport à l'hôpital maritime de Sidi Abdallah. Pierre Péan, âgé de trente-deux ans. est marié et père d'une fillette. Sa famille habite à Toulon; au faubourg du Pont-du-Las.

La compagnie aéropostale communique les noms des infortunés officiers et d'un homme d'équipage de l'aviso Aéropostale-2, dont on ne peut plus guère douter qu'il ait sombré dans ta nuit de vendredi à samedi, alors qu'il naviguait dans la direction de Dakar. Cette triste liste est la suivante MM. Grinlon, commandant du navire Dupont, capitaine en second Decaa et Battistini, of6ciers Colombani. chef mécanicien Moussot, Gary, Dantin et Michel, officiers mécaniciens Andrade (Brésilien), officier] radiotélégraphiste Wlart, graisseur. Les autres hommes d'équipage sont Sénégalais, Portugais et Chinois. Le chef de l'aéroplace de Dakar, M. Ruigelle, est parti pour faire une reconnaissance en avion sur les côtes, au nord et au sud de Dakar.

Le Séménol. bâtiment de la marine d'Etat, continue ses recherches. Un autre aviso, parti de Dakar avec le courrier destiné à Natal, patrouille également à l'endroit d'où l'on a reçu le dernier radio de l'Aéropostale-2.

Toujours plus chaud! A Paris hier 32° 9 contre 25° à Calais et. à Toulon Et la chaleur va continuer Le beau temps reste général sur terre, sur mer et. dans lea airs. Et la température s'éleva hier plus que la veille et moins qu'aujourd'hui. Le thermomètre, hier à Paris, est monté à une hauteur non encore enregistrée cette année. A l'observatoire du parc Montsouris, il a atteint, a l'ombre, tandis que le maximum n'était que de 31°5 au Parc-SaintMaur, 31°1 à Grenelle, au bord de la Seine, 31° au Bourget.

En province dans le Midi surtout les records de la chaleur s'établissent nettement. Voici d'ailleurs les maxima enregistrés au cours de la journée d'hier

Toulon, 39°; Nimes, 38°; Istres, 37°; Marseille, Marignane, 35*; Gap, 36°; Strasbourg, 32°; Lyon, Bourges, Angers, 34°; Bordeaux, Perpignan, Tours, Orléans, Argentan, Rennes. 33°; SaintRaphaël, 31°; Limoges, 29°; le Havre, 27*; Calais, 25°.

L'Gffice national météorologique, grand dispensateur d'espoirs, après nous avoir révélé la plus haute température de la journée écoulée, nous livre ses pronostics pour la journée à venir.

Aujourd'hui jeudi 18 août, il fera exactement le même temps qu'hier, c'est-à-dire aussi chaud. Dans toute la France, les maxima dépasseront 30°; seules les côtes de Normandie et de Bretagne, grandement privilégiées, n'auront guère à endurer plus de En fin de journée, un peu partout, le ciel se couvrira, mais nul orage n'est encore en route.

Les Parisiens sous le soleil

Le mercure s'élève-t-il au-dessus de 25° que le Parisien, pourtant le plus doux des hommes et le plus raisonnable, donne libre cours à sa mauvaise humeur. Dans la rue, sur le macadam idéalement souple, aux terrasses humides des cafés, sur la plate-forme aérée des autobus, il promène un visage fâché et se donne des airs de martyr. Comme il est pudique et garde un souci sévère de sa tenue, il ne peut se résoudre, comme son ami le Marseillais, à e tomber la veste ». Dans certains réstaurants, des écnteaux interdisent d'ailleurs aux convives de paraître en manches de chemise Tout au plus le Parisien se permet-il de laisser son gilet à la maison. Alors on le voit, son veston ouvert, ses bretelles apparentes, la chemise collée aux pectoraux, son chapeau d'une main, son mouchoir de l'autre, les tempes mouillées, le front ruisselant, parcourir les rues désertées de sa belle capitale.

Plus ingénieuse et, au bout du compte, plua moderne, la Parisienne s'adapte à la situation. Elle met sur son dos une robe de quatre sous, sans manches, échancréé autant qu'il se peut; sur ses cheveux, un béret ajouré, et chausse ses pieds nus (car elle ne met plus de bas) de petits souliers en paille tressée.

Ainsi équipée, elle brave les températures qu'elle se plaît à qualifier d'équatoriales et qui n'approchent pourtant que d'assez loin les records jadis enregistrés. Car si le maximum du présent été est, jusqu'à ce jour, de 33° moins un dizième, il fut, à Paris, en 1911, de 36°4 et, en 1921, de 38°6. Comme on le voit, il y a encore de la marge.

Il n'est tout de même pas nécessaire que la température atteigne 30° pour que se multiplient les cas d'insolation. Or ces cas sont, cette année, extrême-

ment rares. C'est que la chaieur est lourde et diffuse et que le soleil, derrière un écran de nuages ou de brumes, n'a pas si souvent l'occasion de darder ses rayons éclatants.

DANS LE TEMPLE

DE LA VENTE A L'ENCAN

Le goût du faux. y trouve une ample matière pour s'exerce

Ce n'est pas un bobard. Le public a une prédilection, un goût t marqué pour l'objet faux. Il est retenu, séduit, attiré par le faux, pourvu, naturellement, qu'il s'y trompe c'est la condition même du faux et qu'il le paie, à une réduction

près, le prix qu'il donnerait pour de l'authentique.

Pourquoi ce penchant, j'allais écrire cette affinité ? En dehors de l'ignorance, je* vois deux causes, lesquelles t i e nnent à l'esprit bourgeois: le sens de l'économie et l'obéissance à la

Sur l'économie, il est inutile d'in- sister; l'économie est une institution nationale, elle est une vertu, louable comme toutes les vertus, mais dont les générations se transmettent le goût exaspéré avec une continuité impressionnante. Quant à la mode, on va voir.

Il y a une mode pour les occasions comme pour les robes et les chapeaux. Au cours du siècle dernier on a connu la fureur étrusque tout vase en terre rouge, de forme suffisamment classique,' décoré de guerriers à perruques, avec de vastes abdomens et des ailes de chauves-souris, atteignait des prix fous. Après quoi vinrent les urnes lacrymatoires, les lampes funéraires, les statuettes d'argile, bref tout le bric-à-brac fabriqué par les Egyptiens d'Italie l'objet de bazar ne date pas d'aujourd'hui. Puis la girouette tourna. Les étrusques retombés dans l'oubli, les grecs et les romains parurent à l'horizon avec des armes, des objets de bronze, des statuettes de marbre, toute la-friperie classique et archéologique d'usage. A son tour, le romantisme amena le goût du moyen âge à quoi succéda la Chine avec ses cargaisons de bonzes, de mandarins, de dragons, de magots. Je m'arrête. La liste est trop longue.

Aujourd'hui on fait un peu de tout essayez cependant de vendre de l'étrusque ou du romain La voix du crieur se perdra sans échos et les chefs-d'œuvre arrivés de Rome ou d'Athènes, voire plus simplement de chez un contrefacteur défunt, s'en iront sur l'offre dérisoire d'un adjudicataire distrait ou d'un sage qui, sachant les vicissitudes de la vogue, se croit d'âge à pouvoir en attendre le retour. Donc, la mode est là. Dès lors tout s'explique. S'il est de bon ton d'avoir chez soi un meuble de Boulle, il est clair que chacun voudra le sien, et le problème serait insoluble si, précisément, les truqueurs n'y veillaient. Car l'admirable, c'est que lorsque l'on veut du Boulle, il y en a du Louis XV, il y en a du vernis Martin, il y en a Et personne ne s'en étonne! La belle, la douce chose que la confiance

tLa suite à la deuxième page.)

Le procès de Miami

LE CAPITAINE LANCASTER EST ACQUITTÉ

(Voir page 3.)

La Légion d'honneur à titre posthume à Albert Londres

S Par décret du 16 août 1932, rendu sur la proposition du ministre de la = Guerre, la croix de chevalier de la æ Légion d'honneur a été attribuée, à titre posthume, à M. Albert Londres, = disparu au cours de l'incendie du = Georges-Philippar, et récemment == cité à l'ordre de la Nation. Lord Kylsant en liberté

Lord Kylsant

Londres, 17 août (dép. Petit Paris.) On annonce que lord Kylsant, l'exdirecteur de la Compagnie britannique R. M. S. P., sera remis en liberté demaia matin.

On se rappelle que lord Kylsant avait été condamné à une peine d'un an d'emprisonnement p o u r avoir publié des rapports susceptibles d'induire le public en erreur quant à la situation véritable de la compagnie.

On retrouve vide le frêle bateau de deux imprudents navigateurs Londres, 17 août (dép. Petit Parisien) On n'a toujours pas retrouvé les deux jeunes gens de Worthing, Rowland (vingt-deux ans) et Connelly (quatorze ans), qui partirent en mer avant-hier matin sur un petit bateau à voile qu'on n'a plus revu depuis lors. L'embarcation a bien été retrouvée non loin du bateau-phare Orverrs par deux pêcheurs de Litton Lehampton,

DEUX MORTS Paul MISTRAL 4M. L. B0SENTHA1

député-maire

de Grenoble'

̃) directeur des d musées de Lyon

Le professeur Piccard est prêt

pour son ascension stratosphérique

LE SAVANT BELGE

COMPTE PARTIR CE MATIN Zurich, 17 août.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

L'ascension dans la stratosphère aura lieu demain jeudi. Les conditions météorologiques ont été examinées ce matin par le docteur Berget, le professeur Piccard, le docteur Cosyns et M. Jean Willems, directeur du Fonds national des recherches scientifiques belge. Cet examen a été favorable. Il n'y a plus d'orages à craindre dans le centre de l'Europe. D'autre part, les vents soufflent à 10.000 mètres d'altitude à unç vitesse de 60 à 80 kilomètres à l'heure leur direction, qui peut varier jusqu'au moment du départ, était ce matin sud-nord-est, ce qui laisse à penser que le ballon du professeur Piccard pourrait être porté vers les régions baltiques.

Comment fut décidée l'ascension Ce matin, deux conférences ont été tenues à l'aérodrome de Dubendorf pour prendre une décision, dans les bureaux du service météorologique, qui avaient réuni, à 10 heures, le docteur Berget, directeur de ce service le professeur Piccard, son aide,le docteur Cosyns et M. Jean Willens.

Le docteur Berget, dessinant sur la carte les diverses indications qui lui étaient apportées par le téléphone et par le fil télégraphique, conclut, pour la première fois depuis huit jours, que la situation était bonne et qu'il, conseillait le départ. Il constatait en effet la disparition des menaces d'orage; le vent est assez fort, 80 kilomètres l'heure à 7.000 mètres d'altitude, mais il ne possédait pas de renseignements supérieurs à cette altitude. Une conversation téléphonique avec le météorologiste fédéral lui permit d'y apporter une précision. Lors de la seconde, tenue à -11 heures, le professeur Berget continuait à être optimiste. A ce moment, le professeur Piccard déclara en souriant, comme'il ert a. l'habitude

A moins que le propriétaire n'oppose son veto, je décide qu'on commencera le gonflement.

M. Jean Willens qui, en l'occurrence, représentait le propriétaire qualifié du ballon, le Fonds national belge, répondit immédiatement

D'accord.

Et c'est ainsi que se termina la réu- nion qui décida de la seconde tentative du professeur Piccard dans la stratosphère.

Les préparatifs à l'aérodrome de Dubendorf

L'enveloppe du ballon a été amenée à 2 h. 30 de la gare de Sclieren, où elle était déposée, à l'aérodrome de Dubendorf et elle a été étendue sur la prairie. Les dispositions sévères prises par la police et par la Sécuritas sont rendues

L'équipe de France de cyclisme est de retour des Jeux Olympiques

Tout à la joie de rentrer à Paris s après un séjour de quelques semaines au pays des gratteciel, les coureurs cyclistes qui viennent de représenter la France aux Jeux Olympiques sont t arrivés hier à 13 h. 47 à la gare Saint-Lazare.

M. Jules Rimet, président du Comité national des sports et vice-président du Comité olympique français. ainsi que quelques personnalités d e l'Union vélocipédique de France, étaient venus saluer coureurs et officiels à leur des-

Les fleurs de la victoire en mains. Chaillot (à gauche) et Perrin. A côté des vainqueurs, II. Chaillot père et M. Perrin père.

cente au train. Toute la délégation*. avait effectué la traversée de l'Atlantique à bord de l'Aquitanin. Deux de ses membres se sont particulièrement distingués à Los Angeles.

Dans la course de tandems, Chaillot et Perrin furent vainqueurs. Dans la course de vitesse, Chaillot se classa second en finale, distancé par le Hollandais Van Egmond.

C'est un fameux homme, ce Hollandais, déclara Chaillot à son débarquement à Cherbourg. Vous pouvez faire son éloge. Ajoutez que j'ai le vif désir de le rencontrer à Rome, au championnat du monde qui sera couru à la fin du mois. J'espère, si je reste en forme, vaincre Van Egmond.

Que faut-il penser de la course poursuite ? avons-nous demandé aux autres coureurs. Chocque, Mouillefarine, Fournier et Legrèves.

Elle fut désastreuse. En demifinale, nous avons eu affaire aux Anglais, qui nous opposèrent une résistance terrible alors que les Italiens prenaient aisément de 1,'avance sur nos amis Canadiens. Dix minutes plus tard, à la finale, à quatre tours du but, nous croyions venir à bout des Italiens, quand Mouillefarine et Legrèves durent abandonner, étant l'un à bout de souffle, l'autre gêné par un gros furoncle. Nous étions battus. Quant la course sur route, rien à en dire, elle fut régulière.

Après les coureurs, nous avons sollicité l'avis du délègue de l'U. V.' F., M. Vasserot, qui, avec M. Ruinart, directeur sportif du Vélo-Club de Levallois, accompagne l'équipe.

Bon accueil des Américains, juge M. Vasserot. Organisation convenable et d'autant plus méritoire que l'Amérique ne professe pour le cyclisme qu'un goût modéré. Je n'ai pas rencontré plus de dix vélos sur la route entre New-York et Los Angeles. Cela dit, nos coureurs, Chaillot, Perrin, ont été superbes je n'en dirai pas autant de quelques amateurs qui se sont dépensés dans des plaisrs qui les ont détournés de leur but. Nous pouvions bien faire. L'attitude de quelques-uns n'est pas à leur honneur.

Le professeur Piccard. dans la nacelle de son ballon

indispensables par l'affluence des curieux qui s'annonce au champ d'aviation.

A 5 heures de l'après-midi, un soleil d'Afrique surchauffe l'aérodrome. Les préparatifs se poursuivent paisiblement. L'enveloppe du ballon a été étendue sur le sol, à l'endroit où aura lieu-, cette nuit, le gonflement.

Le professeur Piccard, tout de blanc vêtu, surveille les ouvriers qui mettent au point divers détails et, notamment, établissent l'appendice central, monté sur un cercle d'aluminium de 2 m. 50 de diamètre, par où entrera le gaz. Peu de monde dans la prairie brûlée par le soleil. Quelques journalistes dans l'enceinte qui leur sera réservée, quelques curieux et un nombre assez imposant d'agents de police chargés du service d'ordre.

Dans un hangar, le docteur Cosyns a placé, sur l'étagère inférieure de la nacelle, le dernier instrument qui n'avait pas été placé jusqu'ici. C'est un petit appareil de radio qui transmettra automatiquement au dehors les renseignements sur l'état de la pression, sur la température et sur l'humidité dans la zone atteinte par le ballon.

Lé professeur Piccard, après avoir examiné à Dubendorf les derniers préparatifs, est rentré dans la soirée à son hôtel et il prendra quelque repos pour revenir à 2 heures du matin au champ d'aviation. Le départ aura,lieu un peu avant la levée du jour.

Sept hydravions surveilleront

la chute en mer

Sept hydravions ont été placés en observation à Warnemùde, à Kiel, à Dantzig, à Fiume, à Pise, à Gênes et à Barcelone. De toute façon pourra être assurée l'observation de la marche du ballon stratosphérique. Les renseignements recueillis seront immédiatement transmis par radio aux quatre automobiles officielles chargées de la poursuite.

Sur la carte de

gauche D u b e n-

dorf, où aura lieu

l'ascension et

sa région. Sur la

carte de droite,

les points situent

les villes de Kiel,

Warvemilde, Dant-

zig, Barcelone, Gê-

nes, Pise et Fiu-

me, où des hydra-

vions seront placés

?n observation nu

cas d'une chute en

mer.

L'étrange figure

du prince Edgar de Bourbon Candidat au trône d'Albanie, soupçonné d'espionnage en 1916, il était devenu une sorte de resquilleur de haute volée»M. Niclausse, commissaire des Halles, qui a procédé à l'enquête sur le meurtre du prince Edgar de Bourbon, trouvé la gorge tranchée dans

Candelarla Brâa-Soler

daoe les couloirs de .l'instruction

une chambre d'hôtel de la rue du Bouloi, a transmis à M. Hude, juge d'instruction chargé de l'information, avec de nombreux scellés, le dossier qu'il avait constitué.

C'est l'autre nuit, que l'Espagnole


Candelaria Brau-Soler fut envoyée au dépôt. La meurtrière, incarcérée dans un des sombres violons du commissariat, sommeillait profondément quand le gardien chargé d'assurer le transfert ouvrit sa cellule. Tranquillement, elle rassembla ses hardes, en fit un paquet et suivit placidement son guide. A aucun moment elle ne s'est départie du calme étonnant qu'elle a montré pendant ses interrogatoires et au cours desquels elle avait obstinément maintenu sa première version. On sait qu'elle soutient avoir eu une discussion violente avec le prince et que, menacée, elle avait saisi l'arme et avait frappé.

A aucun moment elle ne laissa entendre qu'elle eût agi par jalousie, ce qui aurait paru plausible, le prince, si nous en croyons certaines informations, paraissant avoir au moins une autre liaison.

Candelaria Brau-Soler déclare seulement qu'elle aurait été ruinée par le prince. A l'en croire, elle aurait vendu des terres et des bijoux pour subvenir à ses besoins et aurait ainsi dissipé 45.000 pesetas, environ n 200.000 francs. Toutefois, elle ne dit pas que cette raison l'aurait poussée au meurtre.

Ecrouée à la Petite-Roquette

A 16 heures, hier, M. Hude, juge d'instruction, a fait subir à la meurtrière, en présence de son avocat, Me Albert Paris, l'interrogatoire d'identité. Après quoi il l'a envoyée à la prison de la Petite-Roquette.

L'autopsie

Dans la matinée, le docteur Paul avait autopsié le corps du prince Edgar. Le praticien a fait les déclaretions suivantes

Mort par multiples coups de rasoir (cinq au moins) ayant atteint non seulement la face antérieure du cou, mais aussi les faces latérales, ainsi que la nuque, ce qui montre que les coups de rasoir ont été donnés d'abord dans le lit, puis lorsque le prince, après s'être levé précipitamment, s'était effondré dans le fauteuil. On remarque des blessures au niveau des doigts le prince a donc cherché à parer les coups. La meurtrière a frappé avec une violence extrême. La tête était presque détachée des épaules.

Un aventurier princier

Nice, 17 août (dép. Petit Parisien.) Le prince Edgar de Bourbon, était (connu sur la Côte d'Azur, car la police spéciale eut à s'occuper de lui pendant la guerre. En 1916, il fut arrêté en Italie sous l'inculpation d'espionnage au profit de l'Autriche. Il se défendit énergiquement ae cette accusation et donna comme référence deux personnes habitant Nice. Ce fut alors que le commissaire spécial de notre ville eut à intervenir. Une enquête fut faite auprès des personnes désignées, qui donnèrent des renseignements favorables à Edgar de Bourbon. Ces dépositions et une intervention de la cour d'Espagne firent relâcher le prince, qui revint sur la Côte d'Azur.

Il y était d'ailleurs connu comme un aventurier. Il se signala bien souvent par des notes d'hôtel fort longues et impayées. On disait, à cette époque, qu'il recevait des mensualités de la cour d'Autriche, qui l'employait à diverses besognes politiques.

Quand, après la seconde guerre balkanique, l'Albanie fut érigée en Etat indépendant, le prince Edgar de Bourbon fut candidat au trône. Un syndicat de financiers américains, avec lequel il avait été mis en rapport par sa femme, l'aida dans cette entreprise, en même temps, dit-on, que la cour d'Autriche. Mais on sait que ce fut un Allemand, le prince de Wied, qui régna. Au demeurant, le prince Edgar de Bourbon était un causeur charmant, qui racontait volontiers l'histoire de sa filiation mystérieuse. La chute de l'empire autrichien causa sa ruine, car, après l'effondrement de la dynastie, il ne toucha plus de mensualités.

UNE VIOLENTE TORNADE EN AFRIQUE OCCIDENTALE Suivant un télégramme reçu de Dakar, des pluies torrentielles ont endommagé la voie ferrée dans la région de Bamako. La tornade a détruit plusieurs tronçons entre Kati et Bamako, occasionnant, le 14 août, le déraillement d'un train dont le chauffeur fut tué et un voyageur indigène blessé. Six indigènes qui se rendaient au marché de Kati ont été emportés par la tornade les corps de trois de ces indigènes seulement ont été retrouvés jusqu'ici.

La même tornade a emporté l'usine à Zlace Larrieu et l'établissement Lido. Diverses installations européennes, Industrielles ou commerciales de Bamako ont été gravement endommagées par les eaux. D'autre part, plusieurs centaines d'habitations indigènes se sont effondrées.

Les routes sont coupées en divers endroits et certains ouvrages d'art ont été même complètement emportés. Les autorités ont pris immédiatement toutes mesures utiles pour porter remède cette calamité.

UNE DELEGATION D'EMPLOYES AU MINISTERE DU TRAVAIL Une délégation du congrès des employés, conduite par M. Capocci, secrétaire général, s'est rendue au ministère du Travail pour remettre les diverses résolutions votées en ce qui concerne la situation de cette catégorie de travailleurs en face de la crise et du chômage.

La délégation a protesté contre certains jugements correctionnels qui, selon elle. sanctionnent la violation de lois que la justice devrait au contraire faire appliquer.

M. Feuilleton du Petit Parisien, 18-8-32 l^MI grend roman

'dU

PAUL LAGARtoÈRE TROISIEME PARTIE

LA NUIT TERRIBLE

I (suite)

Mane, Thecel.

Alors, qu'est-ce qui décidera enivre nous ? demanda le mulâtre.

Les cartes dit Clarence Town. A la retourne

Les dés

Jouons-la, avec un penny!

Face ou revers

Face pour les cartea Et revers pour les des Good 1. dit Da Cruza. J'y con- sens

Il tira un penny de sa poche, le St sauter dans ses mains, au-dessus de la table.

Tous regardèrent, ensemble.

La pièce était retombée du côté pile. Soit on la jouera aux dés dit le mulâtre. Pour le moment, finissons de manger et de boire. Mais avez-vous seulement des dés honnêtes, noires canailles que vous êtes'

Nous en avons quatre et un cornet, pour jouer entre nous dit Nick. Copyright by Paul Lagard2re 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

On a célébré à Vincennes le centenaire de la mort du général Daumesnil XI y a cent ans mourait du choléra, au château de Vincennes, le général Daumesnil, l'un des plus fidèles et des plus valeureux capitaines de Napoléon. Amputé d'une jambe. après Wagram,

Le général Daunietmil

portant sur son corps les marques glorieuses de vingt-six blessures, le général, après la chute de l'Empire, se fixa à Vincennes, qu'il avait défendu contre les coalisés. Et la ville reconnaissante entoura d'une vénération toute spéciale le chef populaire dont la belle apostrophe « Je me rendrai quand vous me rendrez ma jambe » est restée légendaire.

Pour commémorer l'anniversaire de la mort du « général à la jambe de bois a, la municipalité de, Vincennes fit fleurir hier la statue de Daumesnil, sur la place, en face de la mairie. Puis une délégation qui comprenait le maire, M. Bonvoisin M. Doussain, député le général Vaziaga, commandant la place de Vincennes, se rendit au cimetière où les descendantes du général Mme Bardenneau. sa petite-fille, et Mme Desagneaux, son arrière-petitefille, accomplissaient leur pieux pèlerinage annuel.

DEUX MORTS M. PAUL MISTRAL

Grenoble, 17 août (dép. Havas M. Mistral, député, maire de Grenoble, est t décédé subitement, c e matin, dans une localité des environs de Grenoble où il était en villégiature. M. Mistral, dessinateur en mécanique, puis négociant, fonda, voici longtemps, le Droit du peuple, à Grenoble.

Entré au parti socialiste en 1895, conseiller général de l'Isère en 1901, il fut élu député pour la première fois en 1910 et devint maire de Grenoble en 1919. Réélu en 1924, et député sans interruption jusqu'à ce jour, il fut vice-président de la Chambre en 1925. Le défunt était âgé de soixante ans. M. LEON ROSENTHAL

Lyon, 17 août (dép. Petit Parisien.) On annonce la mort de M. Léon Rosenthal, directeur des musées de Lyon. Il était âgé de soixante-deux ans, étant né à Paris le 11 juin 1870. M. Rosenthal qui avait enseigné au lycée Louis-le-Grand, où il occupait la chaire d'histoire de l'art, en rhétorique supérieure, était lauréat de l'Académie française et de l'Académie des sciences.

II.;lalsse .de nombreux ouvrais appréciés.

AU TITRE DES FOIRES

ET EXPOSITIONS

Est étevé à la dignité de grand officier M. Théodore Laurent, vice-président du Comité des forges de France, président général des participations françaises aux expositions de Liége et d'Anvers.

MINISTERE DU TRAVAIL

Officier M. Henri-François Duvernoy, à Billancourt.

Chevalier: M. Daniel Tzauck, à Paris. Il s'habille en femme

et s'asphyxie par le gaz

avec le jeune fils de sa maîtresse Lyon, 17 août (dép. Petit Parisien.) M. Friteyr, 28, rue de la Tannerie, à Villeurbanne, vivait maritalement avec Mme Fouchard et le fils de celle-ci, Roger, âgé de six ans. Depuis quelques jours, Friteyr donnait des inquiétudes par ses allures bizarres. Ce matin, profitant d'une absence de sa compagne, il a revêtu des habits de femme, s'est couché dans le lit commun et a ouvert le robinet à gaz après avoir placé l'enfant près de lui. Friteyr et le fils de Mme Fouchard ont été trouvés morts tous les deux.

LES NOUVELLES RUES DE PARIS Les noms suivants ont été attribués à de nouvelles voies de la capitale

Rue Ernest-Gouin à la voie reliant le passage Dhier à la rue Boulay (XVII»). Rue Paul-Bodin à la vole reliant la rue Ernest-Goutn à l'avenue de Clichy (mêmes arrondissement).

Rue Francis-Garnier à la vote ouverte sur remplacement du bastion 40 et débouchant boulevard Bessières.

Rue Charles-Hermite à la vole ouverte sur l'emplacement du bastion 32 et reliant l'avenue de la Porte-d'Aubervilliers au boulevard Ney (XVIIIe).

Rue Mendetosohn à la vole ouverte sur l'emplacement du bastion 12, dans le prolongement de la rue Saint-Blaise (XXe).

Il s'adressa à Odette.

Vous, la girl, puisque, pour le moment vous n'êtes à personne, asseyezvoua au bas bout de la table. Et n'en bougez pas. God dam

Odette obéit avec un soupir de soulagement. La brute se leva, alla à un meuble, l'ouvrit, y prit un jeu de jacquet et revint le poser entre ses compagnons.

Voilà les dés et le cornet. Ils ne sont pas préparés. A chacun donc de courir sa. chance. En combien de points ?

Cinq cents dit Da Cruza.

Trop court répliqua Clarence. Elle vaut mieux que ça dit Hearst.

Eh bien deux mille jeta Dorothy. Le six comptera pour soixante et l'as pour cent.

Good Achevons de dîner.. dit Nick.

Tous reprirent leurs places.

Nick tendit à Odette 1 aasiette qu'elle avait laissée à sa place et dans laquelle étaient son couteau et sa fourchette. Il lui remplit son verre, le posa devant elle, puis dit

Suivez le conseil de Dorothy. Mangez et buvez Ça donne du nerf et ça fait plaisir en même temps

Et pour prouver, sans doute, la véracité de ses dires, la brute se fourra une tranche entière de corned-beef dans la bouche et l'avala, en la faisant suivre d'une bouteille de pale-ale qu'elle but à la régalade.

Ils se mirent, tous, à rire en échangeant des clins d'yeux et des regards pleins de ruse, car si fort qu'il fût, le vieux Nick supportait assez mal la boisson plein de mangeaille, d'alcool et de pale-ale ou de stout, 11 serait moins à craindre.

C'est à Stresa eu Italie que s'ouvrira le 5 septembre la conférence économique de l'Europe centrale

Elle sera présidée

par M. Georges Bonnet

On se rappelle que la conférence de Lausanne devait traiter, indépendamment des réparations et des dettes, les problèmes relatifs à la reconstruction de l'Europe centrale et orientale. Cette partie de l'ordre du jour n'ayant pu être abordée faute de temps, la conférence de Lausanne décida d'en confier l'étude urgente à un comité qui comprendrait deux délégués et des experts de toutes les nations représentées à Lausanne. Elle nomma à la présidence de ce comité M. Georges Bonnet, député, ancien ministre, délégué de la France, en lui donnant la mission de le convoquer et de préparer les travaux d'organisation de cette conférence. M. Georges Bonnet a terminé ses études et conversations préalables. Il a décidé de réunir la future conférence le 5 septembre prochain. Il est souhaitable, en effet, que les premières études du comité soient terminées avant l'assemblée de la Société des nations qui doit se réunir le 26 septembre. Au cours du récent voyage de M. Georges Bonnet à Genève, il a été prévu que le secrétariat général de la conférence serait assuré par celui de la Société des nations, particulièrement au courant de ce travail délicat. Enfin c'est en Italie, dans la ville de Stresa, que M. Georges Bonnet a pris la décision de réunir le 5 septembre prochain la conférence pour la reconstruction de l'Europe centrale et orientale.

MM. Paul Reynaud, Marquet et Henry Fougère

sont partis pour New-York Le Havre, 17 août (dépêche Havas M. Paul Reynaud s'est embarqué aujourd'hui au Havre à bord de l'Ilede-France pour New-York.

L'ancien Garde des sceaux représentera le barreau de Paris au congrès qui se tiendra au mois d'octobre à Washington, à l'occasion de la pose de la première pierre au palais de la cour suprême des Etats-Unis.

M. Adrien Marquet, député, maire de Bordeaux, et M. Henry Fougère, député de l'Indre, vice-président de la commission des colonies, se sont également embarqués sur l'Ile de France. M. Adrien Marquet a déclaré qu'il ne s'était jamais rendu en Amérique et qu'en allant la visiter il satisfaisait simplement son désir de la connaître. M. Henry Fougère, représentant de Saint-Pierre et Miquelon depuis 1924 au conseil supérieur des colonies, ne rendra dans file, où il compte se documenter sur place pour remplir au mieux son mandat. De là, il regagnera les Etats-Unis par le Canada. ♦

M. Quenille présidera, à Meymac le concours de la race ovine limoaaiae Tulle, 17 août (dég. Petit Parisien). Le grand concours de la race ovine limousine aura lieu dimanche prochain à Meymac sous la présidence de M. Queuille, ministre des P. T. T., assisté des parlementaires du département. A cette occasion, une conférence sera faite aux maires, anciens maires et aux conseillers municipaux du canton par deux délégués de l'Union des maires de France et un délégué de la Mutualité française. A l'issue de cette conférence, l'Union des maires et conseillers municipaux du canton sera définitivement constituée.

Mgr Baudrfllart est parti en avion pour Copenhague

Mgr Baudrillart, recteur de l'Université catholique, membre de l'Académie française, est parti hier du Bourget, iL 12 h. 15, en avion, pour Copenhague via Amsterdam.

LE MARCHÉ DU BLÉ Le ministère de l'Agriculture communique

Une délégation du comité directeur de l'Association générale des producteurs de blé a éte reçue hier au ministère de l'Agriculture par M. Assemat, directeur du cabinet.

Elle a exprimé la reconnaissance de cultivateurs pour la déclaration très franche et très énergique du gouvernement et plus particulièrement du ministre de l'Agriculture.

La délégation a soumis les suggestions formulées par les producteurs pour rétablir à un niveau équitable la situation du marché du blé. Elle a fait part de la volonté animant toutes les associations agricoles de réagir avec la plus grande énergie contre la propagande baissière qui s'est développée sur les marchés, afin que les producteurs, utilisant tous les moyens de défense qui ont été mis à leur disposition, obtiennent, sans excès, la juste rémunération indispensable.

La délégation a présenté en outre différentes suggestions relatives à la régularité des opérations commerciales, à l'organisation du stockage et du financement de la récolte, à l'abaissement du prix du pain, à la protection des céréales secondaires, etc.

La délégation est allée présenter l'exposé des délibérations du comité directeur à la présidence du Conseil, où elle a été reçue par M. Bollaert, directeur du cabinet.

Etat-major général de l'armée Le général de brigade Jobert, commandant la 90 brigade de cavalerie, est placé dans la deuxième section du cadre de 1 étatmajor de l'armée.

Pendant qu'Us mangeaient et buvaient, le plus salement du monde, Odette tournait les regards vers Superdreadnought et André.

Le jeune garçon se tenait aussi bien qu'il le pouvait faire, mais il rougissait et pâlissait tour à tour. Il tourna péniblement la tête vers sa sœur et gémit à mi-voix.

A boire Odette!

La jeune fille emplit un gobelet de cristal de water soda à laquelle elle mélangea un peu de gin. Tous la regardaient faire en silence.

Elle se leva, repoussa sa chaise. Où allez-vous ? demanda Hearst. Je veux donner à boire à mon frère dit-elle. Et je vous demande de me laisser le délier. La punition a suffisamment duré je pense

Non dit rudement Da Cruza. Donnez-lui à boire si vous voulez, mais laissez-le où il est

Mais c'est encore un enfant.- pro- testa la jeune fille.

Assez de paroles, girl faites ce que l'on vous dit répliqua le mulâtre. C'est bien dit Odette.

Elle s'approcha d'André, le fit boire, doucement.

La voix de Superdreadnought s'éleva dans le silence.

Ai-je droit, moi aussi, à boire quelque chose ? dit-il.

Une bordée d'injures populacières lui répondit.

Odette. le couteau. dans ma poche murmura André. A droite. On donne bien à boire un verre de whisky aux gars qui vont aller se faire mettre la tête dans la corde reprit Superdreadnought. Ne pouvez-vous me faire la charité d'un verre ? De l'eau, du vin, de l'ale, ce que vous voudrez,

Dans le temple de la vente à l'encan »• SUIT» M LA PIKjniKB PAO» •«

En 1898, dans un rapport sur un projet de loi tendant à modifier la loi du 25 juin 1841 sur la vente aux enchères des marchandises neuves, M. Maurice Sibille, député, citant le Truquage, du documenté Paul Eudel, signalait lui-même l'importance atteinte par l'industrie internationale de la contrefaçon. L'Allemagne fabrique des bijoux grecs, des bagues épiscopales, des hanaps, des triptyques en ivoire, des objets médiévaux. La Hollande produit des porcelaines de Chine et de la vieille argenterie. La Belgique livre à volonté des Hobbéma, des Téniers, des Ruysdaël. La Hongrie s'est spécialisée dans les porcelaines du Japon. L'Italie livre aux prix les plus modérés de prétendues épaves de l'antiquité statuettes du temps d'Auguste et bronzés de l'époque à mines de déterrés. Quant aux vieux meubles, ils sont fabriqués partout.

Voulez-vous des recettes ?

Vous êtes amateur et l'on vous présente un bahut ancien immédiatement, vous passez les doigts sur les angles, vous cherchez les méfaits du temps trous de vers, éraflures, creux et bosses, vous palpez l'épiderme du bois.

Très bien. Et après ?.

Les truqueurs, en moins de deux, savent vous « avilir un meuble. La brossure dure pour adoucir les arêtes, un brunissoir pour écraser les reliefs, un mélange de terre et de boue pour remplacer la crasse des siècles, de l'acide citrique pour attaquer le bois et du permanganate pour le reteinter; le tour est joué. Quant aux trous de vers, on peut les faire à la cendrée, mais ça se voit; alors on les perfore à la machine.

Que voulez-vous ? me disait un truqueur, nous n'avons pas encore dressé de vers savants pour fouiller le bois neuf sur commande

Pas encore ? Ne désespérons pas. Ça viendra.

J'ai connu un brave homme, en province, qui précipitait par la fenêtre les meubles de style qu'il venait de terminer. Les meubles se brisaient dans la cour et, patiemment, il en rassemblait les morceaux. Comme, un jour, je manifestais ma surprise

Ça, monsieur, me dit-il, c'est mon < ancien pour les grands amateurs. Et ne vous en faites pas. Ils en redemandent

Vous pensez qu'il y a de bonnes histoires de truquage. En voilà une dont notre ami M. Durand, le collectionneur, était par avance le héros résigné. M. Durand avise à l'Hôtel le marchand Gerenaki, lequel vient précisément de faire authentifier, en le mettant en vente à l'aide d'un compère, un vieux vase de Chine fabriqué rue Nollet.

Je vous le laisse pour 2.000, offre Gerenski, qui vient de le payer 500. Est-il ancien ?

Du vieux mandarin. Si j'avais la paire, ça vaudrait 15.000.

M. Durand, qui, ce jour-là, est à la méfiance et à l'économie, refuse Non. C'est trop cher. Tant pis Vous reviendrez me le demander, réplique simplement Gerenski. Mais alors ce sera 3.000.

Quelques jours après, un rabatteur se présente chez M. Durand.

Vous devriez aller chez Fribourg, lul.conseille-tr.il en substance. Il vient de recevoir tout un lot de bibelots anciens. Dépêchez-vous. Vous en aurez la. primeur.

M. Durand se précipite chez Fribourg. Il regarde. II inventorie. II fait la moue. Soudain, il tombe en arrêt. Un vase de Chine, exactement pareil à celui qu'il a marchandé, est sous ses yeux. M. Durand prend son air indifférent

Non, rien ne me plait. Si pourtant. Cette petite chose pour faire une affaire tout de même.

Ce vase ? 4.000 francs. Je cherche depuis longtemps son jumeau si j'avais la paire, ça vaudrait 20.000. Marchandage. Discussion. Le marché est conclu à 3.000. M. Durand pense c J'aurai donc la paire et à quart de prix. II ne prend que le temps de sauter chez Gerenski Votre vase de l'autre jour ? demande-t-il.

Quel vase ?

Le vieux mandarin. Allons Je vous le prends à 2.000.

Gerenski lève les bras, s'arrache les cheveux

Quel contretemps Je l'ai revendu hier à Fribourg.

M. Durand a envie de faire un malheur. Il sort en tempête. Dehors, peu à peu, il se calme. II a été possédé par Gerenski. Il kii a bien payé le vase 3.000 francs. Et M. Durand de se consoler « Enfin Heureusement qu'il est authentique »

Tout le monde n'a pas la crédulité de M. Durand, et l'authenticité des contrefaçons ne s'obtient pas toujours aussi facilement Il faut au marchand un compère et, souvent, un compère de choix. C'est alors qu'un nom historique ou qu'un grand amateur font bien. Je n'en veux pour preuve qu'un débat judiciaire où fut mêlé, il y a quelque temps. un de mes camarades de collège.

Un matin, en lisant mon journal, j'appris qu'un de mes anciens camarades, le duc de X. le collège est égalitaire comme on sait, passait

mais enHn quelque chose qu'un chrétien puisse boire

Des rires brutaux résonnèrent.

Ça un chrétien ce chien de papiete dit Dorothy.

Un mauvais rat galeux voilà ce que tu es dit Hearst.

Possible mais j'ai soif.

Suce ta langue grogna Nick, en attendant que tu la tires d'un pied hors de la bouche Foi de Peters, camarade, la grand'poutre est assez haute pour qu'on te puisse pendre ici aussi bien que dans la Tour

Raison de plus reprit l'ancien matelot avec entêtement. Puisque vous m'avez condamné à mort.

Tu peux le dire, porc d'hérétique! Faux frère, face de traitre .Vous me devez à boire.

C'est vrai dit Da Cruza, avec son mauvais rire. Si nous aommee des justiciers à notre façon, nous ne sommes pas des bourreaux. On va te préparer une bonne boisson, bien réoonfortante pour te soutenir le cœur. Pendant qu'ils parlaient ainsi, à voix violentes, Odette, dans la poche du pan- talon de golf que portait André avait pris le couteau. Elle l'ouvrit adroitement, le plaça sans être vue dans la main de son frère sur l'indication qu'il lui donna à voix basse.

Da Cruza, sous les regards de ses compagnons qui pouffaient de grossière joie, mêlait, dans un grand gobelet, de la sauce au piment, du sel, du poivre de Cayenne, de la moutarde en poudre, délayait le tout dans du whisky et ajoutait une large rasade de gin pour faire le plein.

Tiens, camarade, dit-il, on va te donner ça tout à l'heure. Un fameux cocktail, tu peux m'en croire et qui

le jour même en correctionnelle. La surprise et la curiosité aidant, je m'en fus assister aux débats. Mon camarade était traduit en justice pour complicité de faux. Un marchand de tableaux notoire mettait chez lui, pendant quelque temps, des copies, d'ailleurs admirablement exécutées, de maîtres célèbres le Titien, Giorgone, Guido Reni, Palma le Vieux. Après quoi il les fai- sait passer en vente avec cette mention capable de rassurer les plus mé-nts amateurs « Provenant des collections du duc de X. Le duc de X. servait ainsi de paravent, à la façon d'un diplomate ou d'un général au conseil d'administration d'une affaire véreuse.

A défaut d'une référence aussi impressionnante, un marchand je ne dis pas un amateur trouve presque toujours un expert pour authentifier ce qu'il lui soumet. Sans compter que la compétence entrant en jeu, l'amourpropre se déclenche et, avec lui, le jeu des passions. On l'a bien vu à Glozel. Mais passons.

Quittons le présent dangereux et remontons à quelque temps.

c Un jour, raconte M. Paul Eudel, on soamit à l'examen d'un membre de l'Académie des inscriptions un curieux petit pot marqué de ces quatre lettres majuscules

M. J. D. D.

A force de recherches et de patience, le savant parvint à opérer cette lumineuse restitution

Magno Jovi, deorum deo

(Au grand Jupiter,

le dieu des dieux)

Ce petit pot n'a jamais été consacré à Jupiter, lui dit son interloteur. Il porte tout aimplement « Moutarde jaune de Dijon x. M. Paul Eudel ajoute

Le savant était un homme d'esprit. Il trouva la plaisanterie très drôle.

Pourvu que vous fassiez comme lui.

Certains pensent que j'exagère. Il n'en est rien. Si je vous dis que les faux monnayeurs artistiques ont des ateliers où ils fabriquent, en cette année 1932, des statuettes du temps de Sésostris, des coupes où Salomé aurait pu boire, des Raphaël peints à Montparnasse et des Palissy modelés à Montmartre, lesquels c'est là le miracle trouvent toujours acquéreur, croyez bien que ce n'est pas du roman. On peut dire que certains amateurs collectionnent, sans le savoir, des abus de confiance. Il est d'ailleurs un mot qui, s'il ne réhabilite pas la contrefaçon, en explique du moins la prospérité singulière.

On demandait à Sainte-Beuve quel était, selon lui, le dernier mot de l'art. Le dernier mot de l'art, fit l'auteur des Causeries du lundi, je le trouve dans la contrefaçon.

Réfléchissez-y, C'est calé, vous savez. (A suivre) La circulation des poids lourds est réglementée

On se rappelle que, en réponse à la question qui lui a été posée au Sénat, le 16 juillet par le sénateur Dauthy, M. Gourdeau, sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme, a indiqué que des dispositions nouvelles allaient être prises pour réglementer la vitesse des poids lourds.

Un arrêté paraît ce jour, au Journal officiel, qui a pour objet de mettre en harmonie les dispositions antérieures avec le développement ce la technique Cet arrêté n est d'ailleurs que la première des mesures que compte prendre le gouvernement pour régler le pro- blème que pose le développement de la circulation automobile et plus particu- lièrement des véhicules poids lourds et des véhicules de transports en com- mun. Il fixe la vitesse maximum à laquelle peuvent circuler les poids lourds suivant la nature de leurs bandages.

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donnerait du cœur à un mort. Mais, auparavant, nous allons loyalement jouer la fille aux dés. Maintenant, je dois vous prévenir, camarades, que le gagnant devra se battre avec moi Au couteau, ou au poing, ou au pistolet, ou à la lutte comme il l'entendra, car je maintiens tous mes droits

Good 1 flt Nick. Nettoyez la table, vous autres.

En un clin d'oeil Dorothy., Hearst, Clarence et lui-même eurent entassé les plats, les assiettes dans un coin. un coup de torchon balaya miettes et reliefs du repas. Et le jacquet fut ouvert, bien en vue, sous la lampe.

Rapidement, Da Cruza inspecta les dés et le cornet.

Le cornet était un honnête cornet de cuir, sans double fond, et les dés, de bons gros dés d'ivoire, n'étalent pas pipés.

Ça va, dit-il. On tire au sort à qui commencera ?

Oui répondirent à la fois les trois hommes et leur compagne. Comment ? Tu joues aussi toi, Dorothy ? fit Da Cruza.

les sir. Je joue.- C'est mon droit je pense.

Que feras-tu d'elle si tu la gagnes ? demanda Hearst.

-fin je la céderai au plus offrant et dernier enchérisseur, répondit la mégère cyniquement.

C'est ton droit. Tire la première

Joue-t-on à quatre dés ou à trois ? A trois A toi l'honneur, Lorothy._

Les dés, bruyamment, roulèrent. Tranchez mes liens, vite, misa dit Superdreadnought dans un souffle. Le couteau coupait bien, mais les cordes éaent dures.-

NOS ÉCHOS ̃ Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Association nationale de combat (comité directeur) section du XV- arrondissement.

Expositions Rétrospectives François Boucher, hôtel Charpentier, faubourg SaintHonoré Gustave Doré, Petit Palais Edouard Kanet, Orangerie des Tuileries; du château de Vincennes, pavillon de Marsan Artistes décorateurs, Grand Palais.

Le prix du pain est fixé il i fr. le kilo. Concerto Luxembourg. 15 h, square Jules-Ferry, place Th.-Rivière et PalaisRoyal, 16 h.

Théâtre Guignol Guignol dans la stratosphère, 14 h. 30, parc des Buttes-Chaumont.

Courses à Enghien à 14 h.

Un groupe d'une centaine de lycéens berlinois et hambourgeols, actuellement en voyage en France, a visité hier matin l'Hôtel de Ville. Ils ont été saluéa par M. Brunessaux, secrétaire du conoeil municipal.

On annonce la mort, à trente-huit ans, de M. Gaston Géraldo de Vermoise. auteur de plusieurs ouvrages couronnés par l'Académie française, offlcier de la Légion d'honneur, croix de guerre. La régie française, pour donner satisfaction aux nombreux amateurs de GITANES VIZIR ces cigarettes réputées en tabac d'Orient de choix, vient de créer, pour elles, un nouveau boitage. Présentées maintenant en bottea de cinquante, recouvertes de velours rouge, elles constituent, pour le prix modique de 15 francs, un bibelot charmant et utile qui a sa place marquée dans les salons les plus raffinés. REMERCIEMENTS

M. Pierre Droin, très touché des marques de sympathie qui lui ont été témoignées, adresse ses plus vifs remerciements aux personnes ayant bien voulu prendre part à son deuil.

Dans « Hier et à 3 fr. 75

MADAME DE POMPADOUR

de Marcelle Tinayre

Voici l'éblouissant destin de JeanneAntoin,ette Poisson, devenue, à vingt ans, « presque reine », de par la fantaisie de Louis XV. Voici le livre où Mar·celle Tinayre a déployé les séductions les plus rares de son immexse talent. Et ce bijou de livre ne voua coûtera que S fr. 75/ {Flammarion.)

Cent soixante et cinq à Dorothy. dit Da Cruza. A toi Harst Cent dix. A toi Clarence Cent soixantedeux. A toi Nick Nick secoua longuement les dés et les jeta.

Deux cent soixante cria Dorothy. Damné fils de diable que tu es A moi dit Da Cruza.

Il fit rapidement, du bout de son pouce, sur le cornet un signe de croix, puis jeta les dés.

Douze annonça Dorothy. Ta mbmerie t'a fichu la poisse, tdiot C'est donc à Nick de commencer-. Qui va tenir les comptes ?

Moi dit Hearst qui, de sa poche, tira un bout de crayon et une feuille de papier sale.

Le couteau de la jeune fille, bien et adroitement manœuvré, avait tranché les liens de Superdreadnought et d'André. D'un regard encore, le colosse indiqua à la jeune fille. sur la tablette d'un grand bahut à deux corps, le couteau du morutier et le pistolet. Oui fit Odette de la têt" .André lui aussi était à peu près libre.

Soixante-sept! annonça Hearst. Dites donc, vous autres, dit Superdreadnought. Et mon verre ? Donne lui son verre Dorothy dit Da Cruza, quand la mégère eut jeté ses dés. Cent dix pour toi, la vieille. A toi Clarence.

Dorothy Metcalf prit le verre, s'approcha de Superdïeadnought qui se tenait bien droit, immobile contre son pilier. Mais dès que la mauvaise femme fut près de lui, à portée, le colosse, étendant brusquement les mains, la saisit aux épaules, la colleta, l'enleva de terre et la lança avec autant d'aiaance qu'il l'eût fait d'un paquet de

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Châtelet, 2 h. 30, 8 h. 30. Nina-Rosa. Théâtre de Paris, 8 h. 45, Fanny. Porte-Saint-Martlu, 8 30, Miche) Strogofï. Sarah-Bemh., 2 30, 8 30, Peg de mon coeur JKogador, relâche.

*«naU, 8 h., 9 h., Dame de chez Maxim. Ambigu, 2 h. 40, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal 8 h. 46, la Maison d'en face. Gd-Guignol, à h., 9 h.. Sexualité (M.Mayane). Studio de Paris, 9 h., Demoiselles en luiif. Mathurins, 9 h.. Prenez garde à la peinture Comosdla, 9 h. 15, Une jolie fille à tout faire Cluny, 8 h. 45. les Galtés de l'escadron. Déjuet, 8 h. 30, les Dégourdis de la ♦

MUSIC.HALLS

Folles-Bergère, 8 h. 30, Nuits de folie». Cas. Puis, 8 30, Sex Appeal 33 (M. Dubu) Concert Msyol, 8 45, Esclaves d'amour. Dix-Henres Glissons (revue), chansonniers 2-Ancs, 9 h., Marianne est servie, chanson. Pavlllon-Mualc-Hall, Attractions.

Boblno-M.-H., Scriabine orch. balalatkiste. Européen, m., s., Lyjo, Charvier. Tixier. Colitirum, danses, mat. et soir. attractions, Monlin-Bouge, bal, kermès., in., s., nuit. Magic-City-Bal, t. 1. j. 9 h., d. et f. mat. Lnna-Park, t. j., mat., soir., attr. danc. Jardin d'Acclim., entr., 3 tr.; enfants, 1 fr. Pal. Pompéien, clôt, ann., réouv., 3 sept. CINEMAS

Madeleine, Fascination.

Gaumont-Palace, le Bal.

Aubert-Palace, l'Amour en vitesse. Olympta, Coup de feu Il l'aube.

Marrranx-Pathé, le Monde et la Chair. Max-Llnder-Pathé, la Bête errante. Ciné Champs-Elysées, l'Homme que j'ai tué Gamnont-Théâtre, Ombres des bas-lond». M»rtrny, Jeunes filles en uniforme. Colis la Douceur d'aimer.

Moulin- Bouge, la Petite Chocolatière. Vlctor-Hugo-Pathé, le Dernier Choc. lmpérial-Pathé, le Roi du cirage. Alhambra, Coiffeur pour dames.

Omnia-Pathé, Coiffeur pour dames. Palace, Danseuses pour Buenos-Ayres. Pigalle, la Fille du désert.

Capucines, Jean de la Lune.

ApoUo-Cinéma, Frankenstein.

Miracles, relâche. réouv. 1" septembre. Malilot-Palace, Papa longues jambes. Caméo, la Folle Nuit.

Royal-Pathé, Quand on est belle.

Luna (Nation), Rouletabille.

Studio 28, clôture annuelle, réouv. sept. Agriculteurs, réouverture 9 sept. Scarface Cigale, Baleydier. Attractions.

Artistic (61. r. Douai), A nous la liberté Latétta-Pathé, D' Jckyll et Mr. Hyde. Iiouxor-Pathé, la Béte errante.

Lyon-Pathé, la Bête errante.

Carillon, Princesse, à vos ordres Lyon-Pathé la Bête errante.

Select-Pathé, la Bête errante.

Ciné-Opéra (23, av. Opéra), ouv. 20 sept. Vous aurez chez vous, gratuitement 1 et sans attendre, les dernières nou- | velles du Petit Parisien 'en télé- phonant de 10 heures du matin heure du matin à Provence 99.09 |

linge sale, sur le groupe des joueurs Stupéfaite, abrutie de frayeur, Dorethy s'abattit sur le dos de Clarence, qui tomba, la face en avant. La table peu solide, culbuta, entraînant Da Cruza et le formidable Nick dans sa chute. Les chiens qui dormaient sous la table, réveillés en sursaut, mordirent dans le tas en hurlant, parmi les cris de douleur, les imprécations et les blasphèmes

II

.Pharè.

Tout cela, si long à conter et à écrire, s'était passé en quelques instants.

Dorothy Metcalf n'avait pas eu le temps de soupçonner quoi que ce fût de ce qui se préparait, qu'elle était empoignée, retournée, basculée, enle.vée, lancée les jambes en avant, la tête en arrière, à travers l'espace. Elle avait reçu en plein visage, pour commencer un coup de poing qui lui avait brisé sur le front le gobelet de cristal contenant l'infernale et corrosive mixture préparée par Da Cruz-j Le liquide avait inondé ses yeux, soc nez, sa bouche, et coulait, mêlé à son sang, Jusque dans son gosier. Elle en hurlait de douleur, la misérable femelle, couchée, à déml évanouie, folle d'effroi. sur Nick renversé à terre.. Clarence gisait d'un côté, Hearst de I autre Da Cruza, stupide d'étonnement et d'incompréhension, demeurait seul debout:

Vite Vite en haut, les enfants dit Jackie Korck, d'une voix haletante.

Mais vous ? dit Odette-,

Je vous suis Allez I

CA suivre.)


L'importante déclaration

du chancelier von Papen SUITX DE LA PREMIERE ?AGIS

II a ajouté que, d'ailleurs, aucune négociation n'avait été entamée sur ce point et il a démenti à nouveau que le général von Schleicher s'en soit ouvert. Le général, a-t-il précisé, n'avait pas qualité pour cela, étant ministre de la Défense et non des Affaires étrangères.

L'avenir du cabinet von Papen Le chancelier a donné au repré«entat de l'agence Reuter, l'impression qu'il avait confiance entière en l'avenir de son gouvernement et qu'il ne redoutait pas de voir le parti naziste recourir à des moyens illégaux, Hitler lui en ayant donné l'assurance et qu'il n'avait pas de raisons de douter de sa parole. Mais d'ailleurs, le gouvernement du Reich n'hésiterait pas à étouffer promptement par la force toute révolte contre son autorité.

Où en sont les choses ? a dit, en terminant le chancelier. Le peuple allemand est réuni plus étroitement que jamais derrière son chef suprême le maréchal Hindenburg. Il a pleine confiance en sa sage direction. Enfin, à son interlocuteur qui lui demandait s'il était vrai qu'un successeur allait prochainement être désigné au baron von Neurath à la tête de l'ambassade de Londres, le chancelier a déclaré que rien n'avait encore été décidé sur ce point.

LES NAZIS ESPERENT

QUE LE CABINFT VON PAPEN FINIRA PAR SUCCOMBER

DEVaNT LES DIFFICULTÉS Berlin, 17 août (dép. Petit Pariaien) Après les vaines négociations de la semaine dernière, le calme est revenu dans les milieux politiques. Les permissions accordées aux milices nazistes jusqu'au 28 courant indiquent qu'aucune initiative importante n'est à prévoir du côté national-socialiste jusqu'à la fin du mois.

Ce n'est qu'à l'ouverture du nouveau Reichstag que la situation gouvernementale requerra de nouvelles décisions et que la Maison brune sera appelée à marquer une nouvelle activité. D'ores et déjà, dans le camp naziste on espère que le cabinet Schleicher-Papen finira par rencontrer des difficultés telles qu'il sera amené à disparaître. Le mot d'ordre du mouvement est de combattre les projets politiques et financiers du cabinet comme des réformes réactionnaires et antisociales. La mise à exécution des plans gouvernementaux produira, on l'espère du moins dans les milieux nazistes, un nouvel accès de mécontentement dans la population, ce qui apportera de nouveux adhérents au mouvement. Ainsi, le système Schleicher-Papen s'userait aussi sûrement que le système Bru«ing.

Hitler et ses lieutenants comptent sur la dissolution du nouveau Reichstag et sur de nouvelles élections. Leur plan serait de prendre alors le pouvoir en formant une coalition avec ce qui reste des partis de droite et de dissoudre immédiatement le parti com- muniste. Ainsi, la coalition des droites aurait une majorité véritable sur la coalition de Weimar.

Ce plan pourrait, toutefois, ne pas se réaliser, car le maréchal Hindenburg et le général von Schleicher ne semblent pas disposés à de nouvelles concessions aux nazistes. Le général von Schleicher, notamment, est d'avis que Hitler a violé la parole qu'il avait donnée de ne pas combattre le cabinet, et il considère les événements de sa- medi comme un échec personnel de sa politique pronaziste. Les rapports entre la présidence et le cabinet, d'une part, et le mouvement naziste, de l'autre, sont maintenant modifiés et il ne semble pas que le cabinet SchleicherPapen veuille faire plus avant le jeu des nazistes.

Le chancelier von Papen a l'intention d'intervenir auprès de la municipalité d'Essen pour que le D' Bracht, bourgmestre de cette ville et actuellement commissaire d'Empire adjoint en Prusse, soit maintenu en congé jusqu'à la fin de l'année.

UN ENTRETIEN

SCHLE1CHER-RŒHM

Berlin, 17 août (dép. Havas.) Le chef d'état-major des troupes racistes, M. Rœhm, a eu un entretien avec le général von Schleicher. Cette rencontre a suscité un vif lntérêt dans les milieux politiques allemands, qui veulent y voir, malgré la brutalité avec laquelle ont été rompues les négociations entre le gouvernement du Reich et Adolf Hitler, un événement très significatif.

On sait qu'il existe des relations personnelles très cordiales entre le général von Schleicher et le capitaine Rœhm, relations qui ont résisté aux épreuves de ces derniers jours. Par ailleurs, M. Rœhm est celui des lieutenants d'Hitler en qui ce dernier a le plus de confiance. On se demande si l'entrevue Schleicher-Rœhm ne présage pas de nouvelles tentatives pour faire entrer les nationaux-socialistes dans le gouvernement, tentatives qui, cependant. ne se préciseraient pas avant la convocation du Reichstag.

On suppose que si le gouvernement actuel était renve-sé par un vote masait du Reichstag, le général von Schlelcher pourrait être chargé de former un nouveau cabinet da:.s lequel il Inviterait les nationaux-socialistes à entrer. LE CENTRE ET LA CONSTITUTION DU GOUVERNEMENT PRUSSIEN Berlin, 17 août (dép. Havas.)

Les négociations avec le centre, en vue de la constitution d'un gouvernement en Prusse, commenceront vraisemblablement avant la fin de cette semaine.

Le parti du centre n'a pas encore fixé le détail de ses conditions, et les premiers échanges de vues se borneront à un sondage réciproque. Il est intéressant de noter toutefois que quelques membres influents du centre voudraient que l'on ne se montrât pas mesquin au cours des négociations qui vont s'ouvrir,

LES MOUVEMENTS

DES TROUPES D'ASSAUT

Berlin, 17 août (dép. Haras.)

Des bruits concernant des concentrations de troupes d'assaut hitlériennes dans les environs immédiats de Berlin ont recommencé à courir hier eoir dans les milieux bien informés. On signale un certain nombre de localités où les sections d'assaut auraient reçu l'ordre de s'équiper et de s'armer complètement dans les 48 heures. Il n'est pas douteux que les troupes racistes font, à l'heure actuelle, preuve d'une certaine nervosité.

LIMÉ ITALIENNE VA EFFECTUER

DES GRANDES MANŒUVRES SUR LES flPENIS

50-000 hommes y participeront Rome, 17 août (dép. Petit Parisien) Après les manœuvres navales qui se sont déroulées dans la Méditerranée, les grandes manoeuvres de l'armée italienne vont avoir lieu sur les Apennins, dans la zone comprise entre les régions des Marches et de l'Ombrie. C'est le général d'armée Bonzani, chef d'état-major, qui les présidera, tandis que la direction en sera confiée au général Grazioli. Les deux partis. rouge et azur, seront commandes respectivement par le général Zoppi, commandant le corps d'armée de Bologne et le général Graziosi, commandant le corps d'armée de Florence.

Les contingents qui y prendront part sont beaucoup plus nombreux que les deux années dernières et comprendront 2.000 officiers et 50.000 hommes. L'objet principal des prochaines manœuvres est d'entraîner le commandement et les troupes à une guerre de montagne.

A nouveau, la Bolivie

proclame l'intangibilité de ses droits sur le Chaco Londres, 17 août (dép. Petit Paris.) La légation de Bolivie à Londres a publié ce soir la note suivante « En raison des rapports erronés qui ont été mis en circulation au sujet des revendications de la Bolivie sur le Gran Chaco, le gouvernement bolivien tient à faire valoir ses titres à la souveraineté territoriale sur la totalité du territoire du Gran Chaco, dans lest où il est bordé par la rivière Paraguay, au sud où Il est délimité par la rivière Pilcomayo.

La Bolivie a toujours maintenu que le règlement du litige du Chaco aoit être basé sur le droit international. Elle est convaincue que, sur cette base, la possession du Gran Chaco ne peut être sérieusement contestée puisqu'elle est fondée sur une charte originale octroyée par la Couronne espagnole au temps du régime colonial et confirmée £ous le régime républicain depuis 1810.

D'après un message de la Paz au Times, le poste d'observation paraguayen de Singay que les Boliviens avaient trouvé Inoccupé et où ils s'étaient installés il y a quelques jours, a été attaqué sans résultat avant-hier pur les Paraguayens. Ceux-ci ont été reputtssés. Les Boliviens ont eu un oflicier tué.

LES EVENEMENTS D'ESPAGNE Un décret supprime

la direction de la garde civile Madrid, 17 août (dép. Havas.) La Gaceta de Madrid publie le décret en vertu duquel la direction générale de la garde civile est supprimée. Voici les principaux articles de ce décret

La direction générale de la garde civile est supprimée au ministère de la Guerre

Tous les organismes et services de l'institution de la garde civile qui ne sont pas supprimés en vertu du présent décret sont transférés au ministère de l'Intérieur

On crée au ministère de l'Intérieur l'inspection générale de la garde civile dont sera chargé un membre de l'étatmajor général de farmée

L'inspecteur de la garde civile se trouvera sous les ordres immédiats du ministre de l'Intérieur et aura pleins pouvoirs en matière de discipline et de commandement sur les forces de la garde civile.

SOIXANTE BOUCHERS GREVISTES SONT INCARCÉRÉS A BILBAO Bilbao, 17 août (dép. Havas.)

Par suite de différends survenus entre le vétérinaire municipal et les bouchers de Bilbao, ces derniers se sont mis en grève. La ville s'est trouvée, de ce fait, complètement démunie de viande. Le marché du poisson a été complètement dévasté par la population qui a pris le poisson comme base d'alimentation.

Le gouvernement a appliqué le droit de défense de la République aux bouchers grévistes qui ont été incarcérés au nombre de soixante.

LE PRESIDENT

DE LA REPUBLIQUE

SE REND A SANTANDER

Madrid, 17 août (dép. Havas.)

Le président de la République a pris le train ce matin à Segovie pour se rendre à Santander comme il avait été décidé.

Il a été reçu dans le wagon spécial qui lui avait été réservé par le ministre de la Marine qui avait quitté Madrid deux heures plus tôt.

Le président est accompagné du secrétaire général de la présidence, M. Raphaël Sanchez Guerra et des chefs de ses maisons militaire et civile. L'ANGLETERRE ET LA RUSSIE LIEES POUR SIX MOIS ENCORE PAR UN ACCORD COMMERCIAL Londres. 17 août (dép. Havas.)

Une certaine surprise a été causée par la nouvelle publiée dans un journal du matin dévoilant l'existence d'un pacte commercial anglo-soviétique liant pour six mois encore les deux pays et rendant nulles, du moins pour ce laps de temps, toutes les mesures antidumping que pourrait prendre la conférence d'Ottawa.

Les milieux officiels britanniques déclarent qu'aucun traité n'a été conclu depuis l'accord commercial temporaire signé en avril 1930 entre le gouvernement anglais et le gouvernement de l'U. R. S. S. Il est vrai que l'article 7 de ce pacte s'exprime ainsi

« Le présent accord entre en vigueur ce jour et demeurera en vigueur jusqu'à ce que le remplace un traité commercial entre le Royaume-Uni et l'U. R. S. S. Il est conditionné toutefois par le droit de l'une quelconque des parties de donner préavis à l'autre quand il lui plaira de mettre fin à l'accord, qui demeurera alors en vigueur jusqu'à l'expiration d'un délai de six mois compté à partir de la date à laquelle le préavis a été donné. » On ne sache paa qu'aucun traité ait remplacé cet accord temporaire, ni qu'aucun préavis n'ait été donné pour l'annuler.

Une mère et ses trois enfanta broyés par un train en Italie Rome, 17 août (dép. Havas.) Près d'Imola, à un passage à niveau non gardé, un train a broyé une charrette transportant une femme et ses trois enfants, qui ont été tués.

L'acquittement de l'aviateur Lancaster

Londres, 17 août (dép. Petit Parisien.) Au terme d'une délibération qui n'a pas duré moins de cinq heures et qui a été interrompue à deux reprises pour demander des éclaircissements, le jury de la cour d'assises de Miami a rendu un verdict proclamant que le capitaine Lancaster n'avait pas assassiné Haden Clarke.

Le juge a prononcé aussitôt l'acquittement et l'inculpé a été immédiatement remis en liberté au milieu de chaudes manifestations de sympathie. Mais revenons au débat et à la délibération du jury.

La séance a débuté par la réplique de l'attorney général à l'émouvante plaidoirie que prononça hier l'avocat du capitaine Lancaster, réplique d'une rare sévérité si on en juge par cette formule où le ministère public semble avoir condensé son réquisitoire Les bêtes des champs, a-t-il dit, luttent jusqu'à la mort pour s'assurer la conquête d'une femelle. Les oiseaux de guerre il désignait le capitaine Lancaster et l'aviateur Clarke n'ont pas agi autrement.

Après avoir résumé le débat, le juge. M. Henry Atkinson, a expliqué aux jurés le mécanisme de la loi criminelle en Floride et les a, en particulier, avertis que l'accusé ne pouvait être condamné que s'ils concluaient à la préméditation.

Si, a-t-il ajouté, vous jugez d'après les témoignages circonstanciés qui ont été produits que Haden Clarke attenta lui-même à sa vie, vous devez rendre un verdict de non-culpabilité.

Le problème étant ainsi bien posé le jury est entré en délibération à 17 heures (heure européenne). Après quatre heures de discussions, le chef des jurés a demandé que lui fussent remises certaines pièces qui avaient été produites au cours du procès. On se souvient que le pistolet et même le crâne du défunt furent l'objet de démonstrations d'experts.

D'après le code criminel de la Florido, ces pièces peuvent être communiquées aux jurés tandis qu'ils délibèrent, mais avec le double assentiment de la défense et de l'accusation. L'avocat du capitaine Lancaster a refusé de souscrire à cette requête et, conformément à la loi, le juge a transmis son refus au jury sans lui en révéler l'origine. Une demi-heure plus tard, le chef du jury a sollicité du président de la cour des informations complémentaires et enfin, à 20 h. 8, ayant mûrement préparé sa décision, le jury réapparaissait devant la cour et lui communiquait son verdict d'acquittement.

La joie des parents de l'aviateur Nulle part, sans doute, le verdict de Miami n'aura trouvé un écho plus apaisant que dans une modeste maison qu'occupent près du Crystal Palace, au sud de Londres, le père et la mère du capitaine Lancaster. Ils n'avaient jamais douté de l'innocence de leur fils qui, même durant le procès, ainsi que le révélait ces jours derniers Mrs Lancaster, leur écrivait avec le tranquille courage dont il fit preuve tout au long de sa vie

Aujourd'hui encore, confiants dans le dénouement qui vient de se produire, ils ont fait une course en automobile pour tromper les longues heures d'attente et s'affranchir de leur obsession. On devine sans peine la joie dont se sont emplis leurs cœurs meurtris lorsque leur est parvenue, cette nuit, la nouvelle de la libération du seul enfant qui leur reste, l'autre fils, plus jeune, aviateur lui aussi et engagé volontaire à dix-sept ans, ayant été tué tandis qu'il effectuait une reconnaissance aérienne à 20 kilomètres en arrière des lignes allemandes.

Le prince de Galles participe

aux exercices de la flotte anglaise entre Malte et Corfou

Londres, 17 août (dép. Petit Parisien.) Le prince de Galles et son frère, le prince George, suivent avec intérêt les manœuvres de la flotte de la Méditerranée entre Corfou et Malte. Aujourd'hui, le prince de Galles et son frère ont tenu à participer dans des avions séparés à une reconnaissance contre les bâtiments.

Leurs appareils ont pris le départ avec des escadrilles différentes du navire porte-avions Glorious,

Un peu plus tard, l'avion à bord duquel se trouvait le prince de Galles, se posait sans encombre sur la plage d'atterrissage du Glorious, mais le navire a été soudainement enveloppé dans un brouillard opaque de sorte que pendant près d'une heure les autres avions, dont celui à bord duquel se trouvait le prince George, ont dû tenir les airs en attendant que le Glorions reparaisse dans une zone bien claire.

La flotte doit jeter l'ancre demain dans le port de Malte.

Nominations d'évêques français Rome, 17 août (dép. Petit Parisien.) ti'Onservatore Bomano annonce que le pape a promu Mgr Maurice Feltin, évêque de Troyes, au siège archiépiscopal de Sens. Mgr Camille Pic est transféré du siège épiscopal de Gap à celui de Valence. Le chanoine Pagès, professeur de théologie au séminaire de Tarbes et de Lourdes est promu à l'église cathédrale de Carcassonne. Le chanoine Louis, curé de Houilles, est promu à l'église cathédrale de Périgueux le chanoine Bonnabel à l'église cathédrale de Gap; le chanoine Flynn, curé de la Madeleine, à Paris, à l'église cathédrale de Nevers le chanoine Lamy, vicaire général d'Amiens, à l'église cathédrale de Meaux.

En outre, le pape a nommé évêque titulaire de Vebre le chanoine Emile Barthes, qu'il a, en même temps, désigné comme auxiliaire de Mgr Cézerac, archevêque d'Albi.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES PRIMO CARNERA

BATTU AUX ETATS-UNIS

A la suite de cette décision, l'arbitre a été suspendu

New-York, 17 août (dép. Havas.) A Newark (New-Jersey), Primo Carnera a été battu aux points, en dix rounds, par l'Américain Poreda, qui pesait 28 kilos de moins.

Cette décision a suscité de vives polémiques et la commission de boxe de New-Jersey a suspendu indéfiniment l'arbitre qui a accordé la victoire à l'Américain d'origine polonaise, Stanley Poreda.

Cette décision qui a, paraît-il, causé une surprise générale, est considérée par la commission comme tout à fait injustifiée. La majorité des journalistes ayant assisté à la rencontre estime que Carnera a eu l'avantage durant huit rounds et son adversaire seulement durant deux rounds.

Vienne. Hier est arrivé dans la capitale autrichienne, pour une durée de plusieurs jours, le radjah Indou Bahadur Asaf Jahi. de Haïderabad, avec sa femme. sa fille et une grande suite.

Tokio. La Banque du Japon a décidé de ramener à partir de demain le taux de son escompte de 5,11 à 4,38

HINDOUS ET SIKHS SONT MÉCONTENTS DU PROJET ANGLAIS SUR LES COMMONAUTÉS Lest musulmans semblent satisfaits Londres, 17 août (dép. Petit Parisien.) Le projet britannique de règlement de la représentation des communautés indiennes aux assemblées provinciales a reçu à Londres l'assentiment de tous les partis qui le proclament d'inspiration libérale et en louent le mécanisme ingénieux.

Il n'en est pas de même aux Indes où, déclare un message Reuter de Simla, les hindous et les sikhs l'attaquent avec âpreté.

M. Sant Singh, président de la conférence des sikhs, repousse avec véhémence la solution élaborée à Londres qui, dit-il, procède d'une « conception injuste » et d'un « dessein satanique ». Les musulmans, a-t-il ajouté, auront à marcher dans du sang sikh s'ils veulent faire fonctionner leur gouvernement communal.

M. Narindranath,le leader hindou du Pendjab, ex-membre de la conférence de la Table Ronde, n'est pas moins résolu dans son opposition et il préconise une alliance des hindous et des sikhs qui, dit-il, ne devront pas hésiter à faire tous les sacrifices qu'exige la défense de leurs droits.

Toute la presse nationaliste hindoue proclame l'injustice flagrante » du projet que l'Hindoustan Times dénonce comme une monstrueuse trahison et la plupart des journaux annoncent, en outre, que l'affaire n'en restera pas là. Les musulmans ne paraissent pas avoir encore formulé de récriminations. ce qui donne à penser, dit le message, qu'ils sont, d'une manière générale, assez satisfaits par le mode de représentation que propose le premier ministre britannique.

MISS SLADE EST ARRÊTÉE Londres, 17 août (dép. Petit Parisien.) On mande de Bombay que miss Madeleine Slade, la disciple de Gandhi, a été de nouveau arrêtée ce matin à Bombay dont un ordre de police lui interdisait l'entrée.

Miss Slade, qui est la fille d'un amiral anglais, s'attacha à Gandhi dont elle devint la secrétaire et est actuellement une des plus actives propagandistes du congrès panindien.

Un fort brouillard a régné hier dans le pas de Calais

Deux navires se sont échoués dans le port de Boulogne, et ont retardé pendant quelques heures le paquebot de Folkestone

Boulogne-sur-Mer, 17 août (dép. P. P.) Une nappe de brouillard recouvrait dans l'après-midi tout le détroit du pas de Calais. La visibilité était nulle et les sirènes mugissaient sans arrêt à l'extrémité de la jetée ouest du port de Boulogne. A l'entrée et à la sortie, les navires rencontraient un « bouchon », selon l'expression des marins. et les pilotes devaient avancer avec une extrême prudence. On ne voyait pas, en effet, à dix mètres devant soi, au moment où deux navires, l'Arztc et le Vïlle-de-Caen, effectuant une manceuvre, entendirent soudain la sirène du paquebot Isle o/ TKubet qui rentrait au port, venant de Foikestone, avec plus d'une heure de retard sur l'horaire. Ils allèrent s'échouer près de la jetée ouest et obstruèrent le port. Le paquebot Biarritz, devant partir normalement de Boulogne à 19 h. 10 pour Folkestone, fut bloqué; il fallut attendre la marée de 22 heures pour renflouer les deux navires échoués et ce n'est qu'à ce moment que le Biarritz put reprendre sa course.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Autocar contre auto deux blessés Dieppe, 17 août (dép. Petit Parisien.) Un car faisant le service entre Dieppe et Eu est entré en collision à Bourgl'Abbé, commune de Canehan, avec une automobile. Deux voyageurs du car, Mme Villain, trente sept ans, et M. Emile Ghobert, quarante-deux ans, demeurant tous deux à Paris, 9, rue de la Jonquière, ont été blessés. Auto contre moto deux blessés Pont-1'Evêque, 17 août (dép. Petit Par.) Une collision s'est produite à Pontl'Evêque, à proximité du pont du chemin de fer, entre une automobile conduite par M. Joseph Marmora, cinquante-deux ans, chaudronnier à Corbeil (Seine-et-Oise), et une motocyclette pilotée par M. Georges Allais, trente et un ans, magasinier à Louviers, qui était accompagné de sa femme. M. Allais a été blessé à la tête et Mme Allais a une fracture du pied gauche.

Un autocar dérape et se jette contre un arbre neuf blessés Lyon, 17 août (dép. Petit Parixien.) Un autocar de la ligne Lyon-TarareRoanne, appartenant à la Compagnie Forez-Cars, a dérapé au lieudit Le Riboulet, à Fleurieu-sur-1'Arbresle, et s'est jeté contre un platane. Tous les sièges de droite ont été littéralement fracassés et le car ne s'est arrêté que lorsque la roue arrière a été bloquée contre l'arbre. Les habitants du quartier, alertés par l'épouvantable fracas de l'accident se portèrent au secours des victimes. Il y avait neuf blessés, dont plusieurs très grièvement atteints.

Les victimes sont le chauffeur du car, M. François Foi, trente ans, demeurant à Roanne, bras droit broyé et amputé le receveur, M. Léon Geny, vingt-huit ans, 10, cours Gambetta à Lyon, jambe droite broyée Mme Charlotte Darcy, demeurant à SaintForgeux (Rhône), fracture compliquée des deux jambes, son fils Georges, dix ans, contusions sur tout le corps Mme Marie Chambon, cinquante-sept ans, demeurant à Neulize (Loire), bras fracturé M. Auguste Deléglise, soixante-cinq ans, 5, rue C1eberg, à Lyon M. André Juge, soixante-cinq ans, 98, rue Paul-Bert, Lyon MIIe Maria Cloutrier, dix-sept ans. demeurant à BuIr^-sur-l'Arbresle; sa sœur Antonia, dix-huit ans, apprentie couturière. Les blessés ont été transportés par un autocar de passage à l'H6tel-Dieu de Lyon.

L'accident de Lucé

M. F. Levert, 64, rue Saint-Louis-enl'Ile. dbnt l'automobile vint, lundi dernier, se jeter contre un passage à niveau fermé, à Lucé (Eure-et-Loir), nous prie de dire qu'il n'était pas endormi à son volant et que l'accident eut pour cause la mauvaise visibilité de l'obstacle.

Un bateau d'excursionnistes sombre dans l'Ohio

Louisville (Kentucky), 17 août (dépéche Havas.)

Le vapeur City of Memphis, qui transportait des excursionnistes, a heurté un récif dans l'Ohio et a sombré près de la côte de Kentucky. Les 748 passagers qui étaient à bord, ainsi que les 33 membres de l'équipage, ont été sauvés.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Attaqué par des braconniers un garde blesse l'un d'aux

En surveillance au bols de Brute, commune de Vaux-Andigny, le garde-chassie Joseph Lemaire a surpris deux braconniers qui l'ont roué de coups. Au moment où ils s'enfuyaient, le garde a blessé l'un d'eux aux jambes d'un coup de fusil. Les deux braconniers ont réussi & s'enfuir dans une automobile qui stationnait non loin du lieu de l'agression.

CHATILLON-LES-SONS. On a découvert dans la rivière le corps de M. Joseph Niay, quatre-vingt-cinq ans, qui, ayant touché la veille sa pension de vieillesse, avait bu passablement et était tombé accidentellement à l'eau.

SAINT-QUENTIN. En compagnie de sa mère, la petite Jacqueline Quentin, agée de deux ans et demi, dont les parents sont domiciliés 10, rue de Péronne, se promenait à la fête de la place Longueville. Elle s'approcha si près des balançoires qu'une nacelle la heurta à la tête et la blessa assez grièvement.

L'Harmonie municipale et les Orphéonistes salnt-quentinois donneront un concert ce soir à 20 h. 45. au kiosque des Champs-Elysées. Programme Marche des vainqueurs (Popy) Die Ranerburg (Kulhau) Bolero pour clarinettes (L. Blémont), par l'Harmonie Salut aux chanteurs (A. Thomas) L'Orphéon, c'est le peuple (A. SaintLs), par les orphéonistes Hymne à la musique (Marc Delmas), par les deux sociétés.

EURE-ET-LOIR

Un camion monte sur le trottoir un enfant est tué, et son père blessé Dans le centre de Maintenon, un camionciterne rempli d'essence, conduit par M. Eugène Girardot, au service d'une entreprise de la Courneuve, est entré en collision avec une auto puis, le choc ayant faussé sa direction, Il est venu se jeter dans la devanture de la charcuterie Allée. Un enfant qui se trouvait sur le trottoir. avec son père et sa mère, le jeune Maurice Baissier. âgé de dix ans et demi. a été si grièvement blessé qu'il a succombé pendant son transport à l'hôpital de Chartres. Son père, M. René Bassier, 60 ter, rue de Paris, à Brie-Comte-Robert, a été atteint de deux fractures Il est soigné à l'hôpital de Chartres. Mme Bassier est indemne, Une septuagénaire succombe

à ses brûlures

En allumant son feu pour préparer son dtner. Mme Coehard. soixante-treize ans, demeurant à Frazé. Qui était sujette à des étourdissements. est tombée dans le foyer. Atrocement brûlée, la septuagénaire est morte quelques heures plus tard.

COI.TAINVII.I.K. Un Incendie dont on ignore les causes a détruit un hangar renfermant des récoltes appartenant à M. Marcel Cintrât.

ÇOUBVILLE. M. Léon Pichard, dixhuit ans, auteur de divers détournements au préjudice de son patron, M. Denis, marchand de vins, a été arrêté et écroué. LEVES. Une maison isolée habitée par M. Fernand Vilêtte, télégraphiste, trésorier du syndicat des P. T. T., a été cambriolée pendant l'absence de celui-ci. Une somme de 800 francs appartenant à M. Vilette et le montant de la caisse du syndicat qui s'élevait à 2.100 francs, ont disparu. OISE

Frappé d'insolation

un motocycliste tombe et se blesse Entre Troissereux et Notre-Dam«-duThil, le motoycliste André Huyard, vingtsept ans, électricien à Beauvais, a été frappé, hier après-midi, d'Insolation et a fait une chute grave. Atteint de blessures multiples, notamment d'une fracture de l'omoplate gauche et d'une forte commotion cérébrale, il a été transporté à i'hbpital de Beauvais.

Incendie*- causés par la foudre A Ecuvilly, la foudre est tombée sur un hangar agricole de M. Charles Dubois, cultivateur. Rien n'a pu être sauvé. Les pompiers d'Ecuvilly et ceux de Beaulleules-Fontaines ont pu protéger les immeubles voisins.

Les pertes s'élèvent à 115.000 francs. Au cours de l'autre nuit, la foudre s'est abattue, à Glatigny, sur un bâtiment de la ferme de M. Lesueur, cultivateur et maire. Ce bâtiment, qul servait d'étable a été entièrement détruit. Fort heureusement, Il n'y avait pas d'animaux à l'intérieur. A Noyon, un chauffeur bleue son ancienne maitresse

Au cours d'une discussion avec son ancienne maltresse, Geneviève Demay, vingtcinq ans, le chauffeur René Loire, domicilié à Noyon, veuf et père de deux enfants en bas âge, a tiré deux coups de revolver sur la jeune femme. Blessée grièvement à la tête, celle-ci a été transportée à l'hôpital chirurgical de Compiègne. Le meurtrier a été arrêté.

BEAUVAIS. L'ouvrier peintre Emile Metz, vingt et un ans, la suite de sa tentative de suicide que nous avons relatée, a succombé, l'autre nuit à l'hôpi- tal de Beauvaia.

COMPIEGNE. A la suite d'une remontrance de sa patronne, Mite Thérèze Clavaut, dix-huit ans. domestique chez M. Walliet, boucher, 10, rue de Soissons, à Compiègne. s'est Jetée dans l'Oise près de ¡'!le des Bains. Retirée presque aussitôt par deux témoins, elle a été conduite l'hôpital.

VIEUX-MOULIN. A la suite des cambriolages commis dans une villa et dans les chambres d'un hôtel, les gendarmes ont arrêté un couvreur, René Lambin, en possession de qui on trouva un stylo dérobé à l'une des victimes.

SEINE-ET-MARNE

L'épreuve de marche Tournan-Nangi» Voici les résultats de l'épreuve de marche de 36 kilomètres organisée par le comité départemental de l'U. F. M. sur le parcours Tournan-Nangis

1. Benninger (S. C. Romainville), en 3 h. 31' 30" 2. Guichard (C. M. Nolay), 3 h. 45" 3. Goguelat (C. M. Tournan), 3 h. 39' 45" 4. Labas (C. M. T.). 3 h. 40' 45" 5. Renard (C. M. T.), 3 h. 41 Vol (A. M. Coulommiers), 3 h. 44' 7. André Bureau (C. M. T.). 3 h. 48' 45" 8. Blanc (ind.), 3 h. 49' 30" 9. Sautreau (Ind.), 3 h. 50' 35" 10. Cordier Yind.), 3 h. 51' etc.

Collision entre moto et auto

Une collision s'est produite il. Cerneiix, au carrefour de la route nationale, entre l'automobile de M. Emile Dorbais, cultivateur à Chalautre-Ia-Gra^de. et un motocycilste. M. Flavien Granchart, charron à Cerneux. Tous deux ont été blessés. Chute grave d'un cycliste

A la sortie du pont du chemin de fer. avenue de la Gare, deux cyclistes qui participaient A une course se sont rencontrés et ont été projetés sur le sol. L'un d'eux. le marin permissionnaire Paul Grimer, demeurant A Paris. 8, rue de la Fontaine-auRoi, a été grièvement blessé il. la tête et transporté A l'hospice de Lagny.

Un enfant tombe l'eau et le noie A Concis. le jeune Joseph Bogueli. huit ans, et son frère jouaient sur le chemin de halage du canal de l'Ourcq lorsqu'en voulant cueillir une plante le premier tomba il. l'eau et se noya. Son frère l'appela et ne recevant aucune réponse. il accourut prévenir un voisin qui vint retirer l'enfant. Mais le malheureux enfant ne put être rappelé à la vie en dépit des soins oui lui furent prodigués pendant trois heures.

Le désespéré avait commandé

son cercueil avant de ce pendre A Aubepierre, M. Anslenger, soixante ans, s'est suicidé il l'aide de sa ceinture de fianelle. en ee pendant A la grille du cimetière communal. Son cadavre a été découvert par deux ouvriers qui revenaient de leur travail. Le désespéré, qui était bien décidé à en finir avec la vie, avait, le matin même, commandé son cercueil chez le menuisier du pays, qui n'avait cru qu'à une macabre plaisanterie.

DOUY-LA-RAMEE. M. Pierre Thirion a été élu maire.

LIEUSAINT. Mme Marthe Marchand. hôtelière, se tenait devant sa maison auprès de la voiture d'un marchand de primeurs il. qui elle faisait des achats lorsqu'elle fut renversée par une auto et grièvement bleasée la jambe droite. MEAUX. Le jeune Marois, âgé de cinq ans, qui avait été renversé mardi aprèsmidi sur la route de Trilport par un motfcyctiste, est mort la nuit dernière à l'hôpital.

MEI.UN. Un pensionnaire de rhôpttal, M. Alexandre Mennel. soixante-dixhuit ans, s'est pendu dans l'atelier de menuiserie de cet établissement.

MONTIGNY-LENCOUP. Malade, M. Jules Lelu, soixante et un ans, s'est tiré

un coup de fusil dans la région du coeur. LA mort a été instantanée.

VILLEGAGNON. Au cours du battage, une meule d'avoine appartenant à M. Pierre Dupré. a été incendiée par le moteur de l'élévateur des gerbes. SEINE-ET-OISE

Chute grave d'un motocycliste Route nationale n" 5, à proximité de la pyramide de Brunoy, un motocycliste, M. Théodore Clerc, vingt-trois ans, demeurant 7, rue du Pré-Saint-Gervais, à Paris. a fait une chute et s'est blesse grièvement à la tête. Il a été transporté à l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges.

Un enfant tué par une auto

A Brunoy, un enfant de huit ans, le jeune Roger Langlois, demeurant rue Jean-Jaurès à Yerres, a été renversé par une auto et tué sur le coup.

Un homme blesse sa femme

d'un coup de couteau

Ayant invité des amis à déjeuner, M. Georges Chinon. demeurant 14, rue EmileRenault, à Chennevières-sur-Marne, s'inquiéta auprès de sa femme Adeline, du menu qu'elle avait préparé. Il ne le trouva pas à son goût et manifesta l'intention d'emmener ses Invités au restaurant. Làdessue, une violente quereMe s'éleva entre les époux soudain, emporté par la colère. M. Chinon saisit un couteau de table et en frappa sa femme d'un coup dans le dos. Mme Chinon, dont l'état est grave a été transportée à l'hôpital. Son mari qui est père d'un enfant de cinq ans, a été laissé en liberté provisoire.

Deux motocyclistes blessés

par des autos

Circulant à motocyclette sur la route de Fontainebleau à Athla-Mons, M. Albert Capltolin, trente-cinq ans. mécanicien, demeurant 17, rue Lénine, à Viry-Châtillon, a été renversé par une automobile. Blessé aux jambes, il a été transporté à la clinique de Juvisy.

Route de Morangis. à Paray-Vieille-Poste. une colision s'est produite entre un camion et une motocyclette conduite par M. Ternut, trente-cinq ans, demeurant à Fontenay-sous-Bois. Celui-ci. blessé à la figure et aux mains, après avoir reçu des soins, a pu rejoindre son domicile. Sa femme, qui se trouvait sur le siège arrière, a été également blessée aux mains.

Un vœu pour la réduction

de la taxe sur les bicyclettes Considérant. que la bicyclette est le moyen de transport démocratique et qu'elle permet aux ouvriers de se rendre à leur travail, le conseil d'arrondissement de Corbeil a émis le vœu que la taxe d'Etat de 12 francs frappant les bicyclettes sans moteur soit diminuée dans de notables proportions, et qu'elle soit remplacée par une taxe sur les pneus et bandages d'automobiles.

ATHIS-MONS. Trois tentatives de cambriolages ont été commises, vraisemblablement par les mêmes auteurs dans le café Laporte, dans la quincaillerie Lionel et dans un garage de la route de Fontainebleau. Dérangés, ils ont dû abandonner leur entreprise.

AUI.NAY-SOUS-BOIS. Comme son amant, Léon Thévenin trente et un ans. rectifiéur, 14, rue Paul-Louis-Courcer, la frappait, Mme Germaine Rousseau, trentedeux ans, s'arma d'une paire de ciseaux et l'en frappa de plusieurs coups à la tête et au bras. Le blessé a été admis à l'hôpital de Gonesse oG son état a été jugé sans gravité.

VEB8AILI.ES. En tendant le bras, boulevard de la Reine, pour amorcer un changement de direction de la motocyclette sur laquelle elle se trouvait, Mie Germaine Dévoue, trente-cinq ans, demeurant 12, rue de la Cour, à Chaville, a été blessée par une au2o elle a été admise à l'hôpital. VILLIEBS-SUE-MABNE. On recherche une Polonaise, Marie Lourdes, qui a pris la fuite après avoir dérobé 4.000 francs à M. Antoine Machado, demeurant chemin des Lapins.

M. Paganon a quitté Londres pour l'Ecosse

Londres, 17 août (dép. Havas.) M. Paganon, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères françaises, accompagné de sa famille, a. quitté Londres ce matin pour l'Ecosse. N'est-ce pas la malédiction de la belle Meroua, jadis abandonnée par son séducteur, qni fera courir à François Lechartre de terribles dangers ? Nous voulons savoir ce qui se cache derrière.

LE MASQUE JAUNE III le passionnant roman I d'Eve PAUL-MARGUERITTE dont nos lecteurs apprécient les qualités d'invention et de romanesque, nous livre ses tragiques secrets.

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UNE AUTO DÉFONCE

LA FAÇADE D'UNE MAISON Ses occupants sont grièvement blessés Clermont (Oise), 17 août (dép. P. P.) Un grave accident s'est produit ce matin, à 9 h. 30, sur la route nationale n* 17, de Paris à Cambrai, territoire de Sarron. M. Mladoss, âgé de trente-quatre ans, demeurant 78, rue de Tocqueville, à Paris, se rendait à Compiègne, en compagnie de Mme André Rousselle, agrée de cinquantesept ans, 6, rue de Milan, à Paris, qui a!lait rejoindre son mari, à Compiègne. Son automobile, qui venait de doubler la voiture de M. Lesage, boucher à Pont-Sainte-Maxence, fit une embardée, traversa un fossé profond et vint défoncer la porte cochère et le pignon d'une maison habitée par Mme veuve Nutte. Le choc fut terrible la façade de la maison s'écroula en partie et on a dû faire évacuer l'immeuble par mesure de précaution. A l'intérieur,' Mme Nutte reçut des débris sur la. tête, mais sans aucun dommage. Son fils. Emile, âgé de onze ans, qui s'apprêtait à sortir p»r la porte cochère, fut tamponné par l'automobile et blessé aux genoux. Les automobilistes furent grièvement atteints. M. Mladosa a été retiré de sa voiture avec dM blessures à la faee Mme Rousselle a eu le pied gauche, le bras droit, plusieurs côtes et le bassin fracturés. On craint également une fracture du crâne. Tous les blessés ont été transportés à l'hôpital de Pont-SainteMaxence. Ni M. Mladoss ni Mme Rousselle n'ont pu être interrogés en raison de la gravité de leur -état. Un Parisien et une étudiante se noient dans la Meurthe

Nancy, 17 août (dép. Petit Parisien.) Deux jeunes gens qui se baignaient dans la Meurthe, à Nancy, au lieudit la Californie, ont été pris dans un tourbillon et se sont noyés. Les deux victimes sont M. Fernand Kleiss, dixhuit ans, employé de bureau à Paris, et Mlle Andrée Charton, seize ans, étudiante. Seul le cadavre du jeune homme a été retrouvé.

La vigueur, la santé, la joie viennent en buvant

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » | LE JEU DE LA MORT ET DU HASARD par Yves FLORENNE

Hasard coïncidences! On a vite tait d'arranger les choses avec des mots. Des mots rien de plus en vérité. Nous croyons fixer le sort et trancher net dans le réseau de nos destinées en jetant entre l'inconnu et nous quelques substantifs vagues. Mais le réseau se reforme et s'embrouille, nous ne sommes que de pauvres mouches prises dans cette toile et qui s'empêtrent davantage à mesure qu'elles se débattent.

L'histoire que je vais vous conter est à la fois aussi banale et aussi troublante que tant d'autres qu'on rapporte sur un sujet pareil son mérite c'est de n'être point une fable j'en fus le témoin d'un bout à l'autre c'est peut-être après tout pourquoi elle m'a si fortement remué.

Je ne vous prends pas au dépourvu c'est une histoire de guerre. Ne faites pas la grimace ce n'est pas ma faute si l'affaire s'est passée dans ce fichu temps. Au surplus la guerre n'a servi que de prétexte, à peine de complice. Même sans elle.

Notre vie n'est qu'un jeu de cachecache avec la mort, un jeu qui dure plus ou moins longtemps et qui peut être parfois féroce, parfois sublime. Mais dans ce jeu-là la partie est inégale, inégale en notre faveur. C'est même la vraie grandeur de l'homme, connaître la mort et la mesurer. Ainsi du moins pensait Chênevoix. Un garçon remarquable, je vous le dis, cet on ne sait quoi dans le coeur et dans l'esprit qui fait qu'on donnerait tout le troupeau pour une vie comme celle-là. Oui, un de ces hommes qui rachprpnr les autres et les iustifient.

Je ne vous raconte pas tout cela pour rien il est nécessaire que vous le sachiez. Chénevoix était ce que vous appelez un homme supérieur. Pas un esprit supérieur ah 1 non 1 Il accueillait toutes les croyances, les scrutait jusqu'au fond, et presque toujours il y trouvait une part de vérité. Il allait au delà des apparences, et entre l'invisible et lui se propageaicnt je ne sais quelles ondes secrètes. Au demeurant l'être le plus simple et le plus sain qui pût exister. En somme, un instrument bien accordé.

Il avait épousé en 1914 une jeune fille qu'il connaissait depuis plusieurs années et qui faisait avec la même curiosité ardente les mêmes études que lui. Ils semblaient véritablement pétris de la même substance et ils étaient arrivés à ce qui n'est le privilège que de quelques vieux ménages se ressembler physiquement. La première fois que je les vis, ils «n'apparurent comme un tout, et depuis je n'ai jamais pu les séparer dans ma pensée. Notre rencontre eut pourtant lieu dans des circonstances mouvementées. Cela se passait, si vous voulez des précisions, le 2 août à la gare de l'Est. Il y avait pourtant du monde. Mais je les ai vus. Il faut dire que, moi, j'étais seul. Ils s'étaient réfugiés dans un coin, entre des sacs et des hommes couchés ils ne pleuraient pas, ils se tenaient simplement; pendant dix minutes je ne les ai pas aperçus bouger il n'y avait que le petit muscle, vous savez, au dessus de la mâchoire, qui vibrait Et puis, le coup de sifflet L'arrachement les bras qui ne te séparent pas mais qui se brisent. Avezvous déjà vu deux arbres soudés qu'on abat ? Les fibres qui se déchirent une à une, ce craquement? C'est à peu près ça. Je m'exprime mal. Tout de même ces choses là ne devraient pas exister.

Je crois bien que nous n'avons pas échangé un mot jusqu'à Châlons. Mais là, quand le wagon à vidé les hommes vers les pompes, il s'est tourné vers moi et il a dit

Je reviendrai.

Croyez-moi si vous voulez, pendant quatre ans tous ceux que j'ai vus flancher et geindre en arrivant y sonr restés. Les autres s'en sont tirés m général, plus ou moins esquintés mais vivants. La mort, c'est comme la maladie (et n'est-ce pas d'ailleurs qu'une seule et même chose ?), celui qui s'abandonne au début est fichu. Moi. je n'adoptai ni un parti ni l'autre j'étais dans le sillage de Chénevoix. Lui avait la volonté farouche de revenir pas une fois je n'al vu dans son regard et sa pensée cette volonté fléchir. Ce que j'ai vu. par contre. c'est, quand on montait à l'assaut, des gars fauchés autour de nous, des poitrines crevées, et nous deux éclaboussés de sang et de boue, sans une éraflure. Une fois, la section entière y a passé, volatilisée, engloutie par trois 240. Nous sommes restés tous les deux debout

Coïncidence, hasard ? Ailez-y Tant que vous voudrez. N'empêche que la seule réalité là-dedans c'était la pensée tendue de Chénevoix, force supérieure, spirituelle du vieux combat entre l'amour et la mort.

Cette force avait un tel ressort qu'elle s'était communiquée d'abord à moi puis à la femme de Chénevoix qui manifestait maintenant la même confiance. Lui allait se retremper à la source pendant quarante-huit heures de permission et j'en étais arrivé à oublier le cauchemar pour n'être plus que le témoin de cette lutte hallucinante entre l'homme encrassé dans son boyau et cette puissance d'habitude silencieuse qui se déchaînait au-dessus de nous.

Nous sommes arrivés ainsi au 1" novembre 1918. Depuis une semaine nous étions descendus en deuxième ligne et nous attendions la fin. Le jour dç la Toussaint il faisait un temps splendide, un de ces matins d'automne déclinant où l'at- mosphère est si limpide. Deux avions allemands volaient très haut sans autres intention que de se chauffer au soleil. En bas, le fond de la vallée n'était qu'un champ

63. Feuilleton du Petit Parisien, 18-8-32 MADY BIJOU = grand roman I ̃ inédit | I par LÉON SAZIE | iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii TROISIEME PARTIE

L'IDEAL PROJET

XXVII (suite)

La blessée blonde

Parfait

Bon Moi, je file à la ferme de GrèveviUe. Je te renseignerai de làbas. Ici, tu feras le reste.

Entendu Compris

Maintenant, les deux amis avalent bublié toute fatigue. Ils remontaient en courant vers le garage.

Rina était retrouvée.

Mais dans quel état, après cet accident, Favien allait-il la voir. Ni Favien, ait Fernand n'osaient y penser.

Rina n'était pas morte. C'est tout ce que disait le journal. Pas morte encore, mais broyée, brisée, défigurée, peutêtre Ah pauvre petite Rina

XXVIII

La dernière infamie

Favien voulait aller vite, ne pas rencontrer ces entraves inévitables dans Copyright by Léon Sazie 1932. Traduction et reproduction interditet en toua peya

uni où les petites croix blanches poussaient comme des épis. Une vieille habitude quoi d'autre en vérité ? nous poussa. Il fallait bien réapprendre les gestes de la vie civilisée.

Nous nous promenâmes longtemps entre les petits rectangles de terre séchée. Deux heures peut-être. Ces longues files de croix toutes identiques nous cau.saient peu à peu un engourdissement auquel nous cédions une sorte d'acceptation pleine de douceur nous gagnait, pare;lle sans doute à celle qu'apporte aux nonnes le déroulement monotone et apaisant des prières et des rites quotidiens. Il semblait qu'en nous quelque chose se détendait. Soudain nous butâmes sur sept fosses fraîchement ouvertes. Chénevoix les considéra tour à tour, puis il releva les yeux en souriant

Laquelle choisirais-tu ?

Je sursautai. A cause peut-être d'un bruit de moteur très^proche. Il ajouta Moi, celle-ci.

J'eus un recul brusque, j'ouvris la bouche pour parler et je ne» pus que le regarder fixement. Mais il souriait toujours et ne comprit pas.

Est-ce qu'elle m'irait?

Il sauta dans la fosse je le vis lever le bras pour en mesurer la hauteur puis il me sembla que sa main s'accrocha violemment au remblai de terre comme s'il eût voulu s'arracher de là. Ce fut en même temps, mêlé au ronflement de l'hélice, le choc, l'éclatement affreux dont je suis encore ébranlé. Une gerbe de terre me recouvrit.

Combien de temps restai-je là à trembler sur mes jambes, anéanti ?

Quand je repris conscience, il n'y avait plus à mes pieds qu'un trou comblé aux deux tiers. Quatre ans avoir tenu quatre ans 1 Une défaillance, pas même une bravade involontaire, et puis.

Oui, vous n'osez encore rien dire, mais j'entends bien. Tirez la conclusion qu'il vous plaira les faits sont là. Au reste, une conclusion il y en a une. Aussitôt libéré J'allai voir la petite, la pauvre petite, là-bas. Je ne pouvais pas monter les marches. Enfin je sonne pas de réponse le frappe rien. Je frappe encore. Toujours rien, que le son creux des maisons vides. Alors j'ai trouvé sur le paillasson des débris de celluloïd, des perles, J'ai compris. La dépêche, n'est-ce pas ? Eh bien non je l'ai su après, elle est morte d'une embolie le 1" novembre au matin. Yves FLORENNE.

L'ATTENTAT DE RENNES Des perquisitions Guingamp Rennes, 17 août (dép. Petit Parisien) Quatre perquisitions ont été opérées ce matin, à Guingamp, par la police mobile de Rennes, chez des membres du comité directeur du « Warzao », groupement dit « national, prolétatarien et chrétien » dont le siège est à Pleudaniel. Dès la première heure, les commissaires de la sûreté générale se sont présentés chez MM. Kerroux, à Ker-Alan en Pleudaniel; de Flotte, comptable, employé à l'Union agricole, à Guingamp; Le Rouzic, mécanicien à Guingamp, et Derrier, route de Callac, à Guiltgamp. Ces personnes ont été amenées à Rennes, puis remises en liberté.

Voici maintenant quelques explications sur le rôle du groupement, appelé les Frères bretons », qui a un organe paraissant irrégulièrement, le Breiz Digabestr, Nous avons vu son directeur, M. Raphaël y Tullou, qui nous a déclaré

Les « Frères bretons a ne constituent pas une société secrète. C'est un groupement breton de droite nationale, régulièrement constitué. En 1931, le Breiz Atao » se scinda en quatre groupes: la Ligue Fédéraliste, qui a pour organe la Bretagne fédérale le groupement « Breiz Atao », parti doctrinal du centre; le groupement du Warzao, groupement extrémiste révolutionnaire, et puis notre parti de « Breiz Digabestr ». En 1929 s'était fondé un groupement à peu près squelettique, le « Breiz Da Zont », qui a deux sections, à Nantes et à Rennes, et dont les membres sont les plus modérés.

LA VIE SPORTIVE WILLIAMS GAGNE

LE GRAND PRIX AUTOMOBILE DE LA BAULE

La Baule, 17 août (dép. Petit Paris.) Le grand prix automobile de la Baule s'est disputé ce matin devant une foule innombrable, sous un soleil de plomb. Le départ a été donné à 11 heures par M. Maurice Benoist, gagnant de 1924, à 22 concurrents sur 37 engagés parmi les défections notables à citer celles de Zehender, Scarron, Wimille et Dreyfus, ces deux derniers ayant été victimes d'un accident au circuit de Comminges. Voici le classement

1. Williams, sur voiture munie de pneus Dunlop, couvrant les 150 kilomètres en 1 h. 1' 57" 1/5 (moyenne 145 km. 200) le record général 1 h. 2" 49" est battu.

2. Bouriat, 1 h. 3' 25" 3. Benoît. 1 h. 5' 15" 1/5 4. De Maléplane, 1 h 5' 46" 3/5; 5. Ducouret, 1 h. 13' 30" 3/5 6. Montier, 1 h. 14' 25" 2/5 7. Mme Siko, 1 h. 23' 4/5; 9. Devaud, 1 h. 28' 24".

TOUT A DUNLOP

Quand un coureur veut. courir, il prend du Dunlop. Qu'y a-t-il, dès lors, d'étonnant à ce que tous les lauréats du grand prix de la Baule, même en ne citant que les trois premiers Williams, Bouriat et Benoit, soient équipés en pneus Dunlopt Un jour viendra. qui n'est pas loin. où tous les partants et non seulement les arrivanta seront sur Dunlop.

Paris, d'abord, et sur la route. Il aurait voulu un coupe-flle. Mais il n'avait pas le temps d'en obtenir un

Il pensait pouvoir tout de même s'en passer quand, traversant la place Clichy, il aperçut un agent qui, le bâton blanc accroché à la ceinture, semblait avoir fini son service et rentrer chez lui.

Voilà mon affaire pensa Favien. I1 arrêta sa voiture au bord du trottoir, juste devant l'agent

Pardon, sergent, voulez-vous me rendre un grand service ?

Avec plaisir, monsieur Favien. C'était un agent du XVIII' arrondissement, un agent montmartrois. Il connaissait heureusement le peintre, une des gloires de la Butte.

Voilà pour me seconder dans une contestation. à quelques tours de roue d'ici. Le temps d'aller et de venir. Montez. Je vous ramènerai.

L'agent montmartrois, bon garçon, prit place à côté de Favien, en riant, pensant qu'il s'agissait, à cette heure, de quelque tour joyeux ayant eu un fâcheux dénouement. Mais tout s'arrangerait. Marchons

Mais, comme à toute allure Favien descendait l'avenue de la GrandeArmée, l'agent s'écria

Nous sortons de mon arrondissement

Un peu. Mais cela n'a aucune importance pour le service que je réciame de votre complaisance. Quel service ?.

Pas difficile, pas compliqué, et dans la légalité.

'1 Enfin, de quoi s'agit-il ?

Tout simplement de montrer, & 1s

L'effondrement

d'un remblai

à la suite d'un orage cause le déraillement d'un train de voyageurs Ce grave accident n'a fait heureusement que quatre blessés Bordeaux, 17 août (dép. Petit Par.). Un violent orage qui, pendant plus de six heures, s'est abattu sur la région a provoqué un accident de chemin de fer sur la ligne de Coutras à Saint-Mariens. Cet accident s'est produit à 500 mètres environ de la gare de Tizac-de-Lapouyade, à un endroit où, la ligne traversant une légère déclivité de terrain, la voie ferrée est posée sur un remblai en surélévation de deux mètres. La masse d'eau tombée au cours de l'orage et accumulée le long de ce remblai l'a sapé sur une longueur de dix mètres, malgré la récente réfection de la voie. Le torrent a entraîné terre et ballast sur son passage, faisant ainsi, sous le rail, un vide de 1 m. 50 environ. Le train 3.856, qui part de Coutras à 5 h. 9, venait de quitter la gare de Tizac-de-Lapouyade lorsque, sous le poids de la locomotive, les rails se sont enfoncés. Toutefois, en raison de la vitesse acquise le train roulait à 50 kilomètres à l'heure la machine a remonté toute la rampe avant de dérailler. Mais les wagons se sont télescopés et sont sortis des rails qu'ils ont arrachés sur une longueur de 20 mètres. Le convoi était composé d'un fourgon de tête. d'un wagon mixte de première et deuxième classe, d'un wagon de troisième, d'un wagon de première et d'un fourgon de queue. Ce sont les attelages reliant le fourgon de tête à la locomotive qui se sont rompus, si bien que celle-ci a finalement déraillé à son tour un peu plus loin. Le wagon de troisième classe qui suivait est resté suspendu au dessus du vide. Le fourgon de tête et les deux premiers wagons ont été complètement écrasés à chaque extrémité. Trois compartiments ont été réduits en miettes.

Sitôt après le terrible choc, les voyageurs indemnes se sont élancés au secours des victimes. Quatre personnes ont été blessées, le mécanicien, M. Peramant, le chauffeur, M. Delfour, le convoyeur des postes, M. Besson, et un employé de la compagnie qui allait prendre son travail à Marcenais, M. Hostin. Les deux plus grièvement atteints sont MM. Besson et Delfour. M. Besson qui se trouvait dans un des compartiments éventrés a été atteint au côté droit, à l'aine, au genou et à la jambe. M. Delfour a été blessé au bras et à la jambe gauche il se plaint, en outre, de contusions internes.

Le mécanicien, malgré ses blessures, est allé à bicyclette alerter la gare de Marcenais et chercher du secours. Les blessés ont été transportés, les uns à Bordeaux, les autres à Saint-Mariens. Le mécanicien et le chauffeur ont déclaré que le brouillard ne leur avait pas permis de constater que le remblai avait été emporté par les eaux. J'ai immédiatement bloqué les freins, a précisé le mécanicien. Mais il était trop tard L'accident était inévitable.

LE MARCHE DU BLÉ Des cultivateurs mécontents manifestent à la Bourse du commerce Hier, à la cote offleielle d'ouverture du marché au blé à la Bourse de commerce de Paris, M. Jules Destombe, vice-président, faisant fonction de président du syndicat général, s'adressant à ses collègues, a fait la déclaration suivante

L'attention du gouvernement a été appelée sur la gravité de la situation du marché du blé en France. Vous êtes en rapports constants avec votre clientèle spécialisée de cultivateurs, négociants, meuniers, qui, tous, en ce moment, vous donnent des renseignements sur la récolte, et souvent vous avez à discuter avec eux de la situation.

Alors que les battages sont à peine commencés, il est absolument impossible de savoir quelle est l'importance de la récolte, et il serait téméraire de lancer aucune estimation.

Je vous recommande donc d'éviter soigneusement de propager des bruits qui pourraient être tendancieux et, par ce fait, contribueraient à augmenter l'instabilité du marché national. Je fais appel à votre vigilance pour bien surveiller les ordres que vous recevez et que vous êtes appelés à exécuter, de façon à éviter dans la mesure du possible des mouvements violents préjudiciables aussi bien aux producteurs qu'aux consommateurs. Le marché de Paris continuera ainsi son rôle pondérateur. Déjà, depuis plus d'un an, il a été transformé en marché national, de façon à protéger l'agriculture française contre finfluence démoralisante des marchés étrangers. Ayant lié ainsi son sort à celui de l'agriculture française, et conscient de son rôle, dont l'importance s'accroît dans les années de bonne récolte, iL accomplira avec sang-froid sa tâche essentielle dans l'économie nationale. Malgré cette déclaration d'allure conciliante et une légère hausse des cours du blé et de l'avoine, quelques cultivateurs ont manifesté leur mécontentement au moment de la première cotation, qui était la suivante au marché réglementé courant d'août, 123 francs en moyenne pour le blé, 83 fr.f pour l'avoine. En livrable, sur les mois de décembre, janvier et février, 121 fr. 50 pour le blé, 79 fr. 50 pour l'avoine. Les agents de service ont emmené au commissariat de la rue des Prouvaires M. Genty, d'Ablls (Seine-et-Oise). Plusieurs cultivateurs l'ont d'ailleurs accompagné volontairement, ainsi que M. Bouvard, sénateur d'Eure et Loire. Le commissaire a écouté leurs doléances et a relâché aussitôt le protestataire.

portière de la voiture, votre képi, etau besoin votre bâton blanc.

Pourquoi ?

Pour que ces préposés, qui exercent ce singulier métier d'encombrer les sorties de Paris, d'entraver la circulation, nous laissent passer tout de suite, parce que nous sommes extrêmement pressés.

Hein Quoi T Nous sortons de Paris ?

Il fait un temps splendide. Vous avez été de service de nuit. Moi aussi. Vous devez avoir faim. Moi aussi. Je vous offre un bol de lait merveilleux. A mol aussi.

A la barrière, la vue du képi produisit l'effet attendu. Sans autre formalité, les douaniers laissèrent passer la voiture de Favien.

Bravo dit le peintre. Maintenant nous allons à Dieppe.

L'agent tressaillit.

Dieppe Non! non! ça c'est une mauvaise blague. Je veux descendre

Pas moyen. Ne sautez pas. A cette allure, le trottoir est dangereux. Je ne peux modérer mon moteur. et votre bâton blanc lut-méme ne l'arrêtera pas. Puis, sérieusement. Favien d i t l'agent.

Ecoutez. Vous me connaissez?. Vous savez par conséquent que je ne suis pas homme à faire une mauvaise blague. J'ai besoin de vous, Peut-être avez-vous entendu parler de la correctien que j'ai infligée, hier, à un triste individu, au détective privé ?.

Vidal. Ou! On nous a dit ça au commissariat.

Bon. Vous êtes à moitié au courant.. Maintenant, c'est la suite. Votre

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 17 Août

L'allure particulièrement ferme des places étrangères, la veille, permettait d'espérer une séance satisfaisante sur la notre. En fait, l'ouverture fut ferme, mais, par la suite, on observa un léger effritement de la cote et les cours restèrent presque tlgés jusqu'à la clôture, qui se flt néanmoins sur une note soutenue, dans de nombreux cas.

La principale caractéristique de cette bourse a été, une fois de plus. l'absence d'animation. Les transactions ont été, en effet, des plus clairsemées et l'arbitrage n'a apporté à notre marché aucun élément d'activité, si bien que la séance s'est déroulée dans le plus grand calme et a été dénuée d'intérêt, au moins au point de vue des affaires. La résistance de nombreux groupes est néanmoins de bon aloi et mérite d'être signalée. A remarquer également la fermeté de nombreux emprunte sur le compartiment de nos rentes françaises. Aux métaux, à l'ouverture, le cuivre s'avance à 31 contre 30.18.9 par contre. t'étai-) revient de la$.$.9 A

VALEURS SE NEGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TERME COMPTANT I TERME COMPTANT Cours Cours Cours Cour* ] Cours I Cours Coun Cour. précédai du jour préeéd' du jour I prêoéd' |du jovrl prtcédMdu joag P A R O U E T Po"1 Pathé (capital) 119 119 60 120 11» 50

8 perpétuel 8196 82 40 82.. 8215 Peuïeot 311.. 322.. 318.. amortissable 86 65 se 60 KuHueriM 8ar oril. 1760 1775 1800 99 75 99 80 90 80 Union Européenne. 4M.. 422 425.. 425 4 95 52 95 10 9550 Allemagne (Vouug) 659 601 ttt 4 1918 94 30 94 20 94 50 I Busse consolidé. 4 95 460 4 76 4 45 1920 amorti». 124 25 124 45 95 124 50 I Russe 5 4 3 60 3 90 S 56 6 1920 101 35 101 47 101 35 101 37 Serbe ara. 60 50 40 75 1925 104 104 10 104 45 Turquie Dette Ott. 26.. 6 104 15 104 15 104 15 104 10 Ott. 5 1914. 21 21 1928 100 20 100 20 100 30 Bana.Nat.dll Mexfq. 192.. 185.. 190.. 190.. Caisse autonome. 972 50 979.. 973.. 979 50 j Banque Ottomane.. 450.. 440.. 467.. Banque de France.. 11565.. 11540.. 11560.. 11800.. Créd. Fanc.Em>tfen 2115 2110 2106 2100 Banque 4' Algérie. 10300.. 10220.. 10400.. Civn.Pllc.KuiJway Cy 353 3b7 B. Paris et Paya-Bas 1W7 1686 1B86 Wa*ons-Hts orriin.. 92 50 91 60 Banque tmimittant. 402 407 401 Central Mining 990 Bann. de l'Un. Paris. 503 496 601 601 Montecatin! 128 120 128 122 Coiap. Allèrteuiw.. 1595 1608 1800 Rio-Tiuro 1545 1652 1540 1565 Compt. Nat. d'Esc. 1192 1182 1183 1185 Aaote Sté Norvésr.. 785 780 Créd. mmm. France 722 740 740 Laut. Nitr. Cy Ltd. 64 60 Créd. Fono.de Franc* 4455 4485 4470 4490 Royal Duteh, 1620 1612 1610 Crédit Lyonnais 2115 2110 2110 i Haffincries Egypte. 4M 405 410 Société Générale. 1076 1078 1066 JW8

Rente Foncière 655 660 8 A N 0 U E Soc. Gen. Foncière. 197 192 195 192 Suez 14105.. 14170.. 14150.. Bons Mra. 6 1913 218 60 S16 C09 part de fondât. 11800.. 11825.. 11800.. Cairo-Héliop. (cap.) 1084 1076 1090 1075 Société civile.. 3370 SMO Buui. Nut.d'Enyptc 2410 2400 2400 E»t 78C.. 770.. 771 Mexican E»Ble 38 25 3775 3775 37 76 Lyon 998.. 999.. 993.. Franco- Wyomlng 18650 184.. 186.. 182.. Midi 840.. 841.. Sllva Plana 35.. Nord 1482 1500 CnJombia 68 68 67 Santa-Fé 1050 1041 1048 1041 I Shell 210 Métropolitain 1266 1278 1260 1284 De Beers ordinaire. 341 345 841 344 Bfatrib. d'Electricité 2170 I Bmkpan 354 S43 Electricité de Paria. Eaut Rand. 6150 61 25 61 «l 60 Electr. de la Seine. 726.. Goldflelds El. et GazduNard. 654 650 Crowfl Mines 498 497 483 0* Gén.d'Electricité 2240 2220 2250 2240 Band Mines 838 60 S32 Ener. BI.I4ttor.MM. 1020 1015 Johannesburg C. 124 123 50 121 9t N..Lnm. iLe ïriph.) 1935 19n0 1946 Caoutchoucs 92 75 99 50 91 89 75 Thniiwon-Houston.. 393.. 385.. 397.. Eastern 6S 65.. 68 50 Union d'Electricité. 870 8B1 Gula Kalumpong. 6650 65 25 66 65 Forges JSorrt et Mut. M3 5S0 666 Rui.la Lumpur. 96 95 96 96 Tréftleries du Havre 507 515 «5 94 50 95 Courtières.1. 376 371 875 Padang Lens Ttarnis 2M.. Boléo 84.. 84 50 84 50 Tauïanrika 94 50 9275 94.. Penarroy» S2S 328 i Vieille Montagne. 1496 1470 1485 Ktabliaa. Kuhlnun, 608 501 506 5D1 Mozambique 24 75 30 29 50 29 25 Fhosiihatca U»rsa.. SOS1.. 396 3M Transvaal 109 50 109 108 109 Prod. Chim. d'Alais. 1408 | Bru&y 50 244 244 l l.iévin Transatlantioueord. 81 81 83 I Hotchkiaa 1178 1M0 1170 Voiture» Palis. 226 ?.•!& Hyitro-Electr. Cerf). un.. 130 lïl AirLinulilc B96 890 881 T. et F. Moenowioe. 79 75 79 79 78 Caoutch. Indochine. 427 234 229 Phosph. tunisiens.. 95 90 94 92 Citroen (actions). 450 449 448 449.. Conatantine 310 300 310 297 TuhiM prirtlctdé. 21850 218.. 219.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS VALEURS VALEURS 1 Cours Cours PAR 60 501 Il AnMie i 1876 4 487 600 Bons Très. 5%1E24 750 750 Anzin 1183 1180 2 !i 280 281 50 553 50 553 50 'Caïman* '803 803 Iffi 1804-98 2 M, 276 60 Fonds d'Etat emjs .Graaii'Comlie •490 496 |?l 1&«>9 2 ?i 329 326 àl'f trang.dOO do« Marie* "29.. H 1904 2 'A 333.. 8;!U.. 5'i", or Omnium d'Algérie. !M0 jlMS 2 H 397 400 or 3)"t0 Ouemour Hfil 1405 S 1910 2 «i 307 307 i!12<! 54D 1W>5 fûlDéfl. 19-M iîfl 17VO 1795 Jf 1M3 617 617 6% iuin 19L'3 535 53:! jSucr. brésiliennes 215 192»4V4% 947 Ouest-Etat 4 386 383 Agence Havaa 1930 4 912 913 Etat 5 1919. 425 429 LIbrairie Hachette 1800 1931 4 900 Tunis 3 iPub.pér. Desfossés 302 300 614 607 8 1902.. 358 I Petit Parisien. £«t. 1605 160fi 1880 616 Indochine 3%1909 .1 parts 1045 1050 TOI 1891" S 308 312 301.. 301 BelTOUBnan 670.. 670.. B\1892 2 60% 368.. S68.. Maroc 1914.. 450.. | Franc, des Pétroles 400.. 400.. 51 118!)e 2 60 359.. 5 1918.. 607 |Lil!e-nonn.-Colom. S90 S '1806 392 Alg6r1en 395 393 Péchelbroim 340 340 g 1912 3 198 195 Antent. 4 "î 1911 32 31 30 ÎPollet et Chnusson 1250 1240 g 1926 684 684 Brésil 5 1909. 381.. 301.. Au Boi( Marché. 466.. S 1927 688. EinagneExtorleure INouvelles Galeries. 540 1931-32 4 910 906 Italiens H 6975 50 Coty 216.. 215.. lil32 4Vi% 925.. 925.. Japon 4 1910 |!Com{0 Ma Tara.. 386 3H0 1879 616 f« 70!'Astur. des Mines.. 128 130 _i 1883 3 817 Créd.Fone.d'Alt'ér. 600 Boyal Dutch !ï\189S 2 80 370 îitna. dTndachine ̃P«n.Ob.,BonR à lot 115 50 114 3 Crtil. Fonc. Co><m. 166 SI.. 5 1852-S4-!i8 ôl>2 5.)4 k/1913 3 Si 398 3U7 50 Est Algérien –8% 398.. SOI lift.1 1929 Paris. Hlectrniue.. M% 2 H °o 36!) 50 37(1 50"Tr»n.wt.laiitlq. Omnihn» 8S5 Rfl 3 Arrlcnne». 3.">5 3.r.7 (Danube Fr. de Tramways. 447 448 jP.-L.-M. 3 1856 E N TT Knersie Sud-Ouest 1570 ..11' 4 S!>2 392 IC" Indochine Cuivres et Pyrites. 3.1 fusion 3 354 364 ÎHutcluuwm 1340 Ajtullas 59 50 fus. 3 nouv..353 351 ISumatra cap 8<i8 Jcumont 600 Midi 6 472 472 (Monaco 5' 670 Cables téléararh.. 5 Un (Part Héraclé* Mlcheville 4 393 391 iBruw Parls-Outreau 825 3 362 SCO I Victoria de la Loire Nord 6 série F 1 COURS DES CHANGE de St-îîazaire 230 5 E 477 484 Angleterre I. »t.) 89 12 88 62 MMitfrran 474 482 4 D. 453 4M Aile. (100 reldwm.) 604 25 10-7-31 Chat. -Commentry. 20J0 2045 3 414 413 ArvteutinedOO pes.) 6,!0 17 fév. 3% n. série B 405 B-îM.iue (100 be.) 354 Pontiriliaud Orléans 470 riauemark c.) 470 12 août Aciéries Marine. 600 396 Hollande (100 Il.). 1027 50 1027 t5 Montataire 175 3 379 60 3V« Hongrie (100 pen.) 446 s!7-8l AJ-Ièï- 144.. 147.. 3 1884. 380.. 379. Italie 1 100 lires).. Senelle Maubeuge. 741 748 G.C.3 1855 841 343 Houmanfc (100 leil 15 15 2 aWH Citroen (part) 75.. 74.. Ouest 3 Youso»lavie(100d.; 4: 20 27 Julll. Schneider et C" 1190 1200 2 364 Suisse (100 francs) 497 25 497 Autriche (100 son.) 358.. PortUBal ( 100 es.) 82 50 28 iullL Tchécortov. (100c.) 7560 7640

L'ACTIVITÉ DE LA LIGUE DE DEFENSE AERIENNE Au moment où la Ligue de défense aérienne voit prendre fin sa première année d'existence, il parait opportun de résumer les résultats obtenus par son activité Plus de cent réunions à Paris, en banlieue et en province, consacrées à la propagande et à l'installation de comité locaux. Cent vingt comités locaux formés ou en formation, organisant les diverses équipes de volontaires que la défense aérienne mettrait dès la première menace à la disposition des pouvoirs publics,

Participation ou représentation officielle à toutes les conférences ou manœuvres organLaées sous l'impulsion du maréchal de France Inspecteur de la défense aérienne du teritoire

Collaboration officielle aux travaux des principales commissions départementales ou urbaines fonctionnant sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, notamment à ceux de la commission départementale de Paris et de 1a Seine, ainsi que de ses sous-commissions

Interventions fréquentes et utiles auprès

commissaire vous approuvera. Nous s allons arracher au forban Tonicoi complice de Vidal, la petite Rina.

Il passa le journal qui relatait l'accident d'auto. Et quand l'agent eut pris connaissance du fait divers, il lui donna les autres renseignements qui devaient le mettre au courant de toute cette affaire.

Si bien qu'à présent le bon agent montmartrois était aussi impatient que Favien d'arriver à cette ferme de Grèvevllle, où l'on avait transporté les victimes de l'accident.

Suivant le plan du détective Vidal, Tonico devait déposer Rina dans les bureaux de la Compagnie Dieppe-NewHaven, lui dire de prendre son billet pour passer en Angleterre et de la sorte échapper à la police française qui la poursuivait et voulait la mettre en prison.

Tonico savait parfaitement que l'on ne délivrerait pas de passage à Rinai sans un passeport. Mais il suffisait aux yeux des bandits que l'on constatât la présence de Rina à Dieppe, son intention de s'embarquer, pour que sa culpabilité fût tout à fait établie.

La petite Rina. affolée par cette Idée de recherche de police, terrifiée par la perspective de la prison, suivit avec conflanee ce Tonico, qui. lors de la constatation du vol, avait pris sa défense et s'était montré bon pour elle Tonico n'était pas un chauffeur de rare habileté. Sur cette route très fréquentée, il devait, depuis la sortie de Paris, faire bien attention.

Il s'occupa donc plus de son volant que de sa voistne. De temps en temps, cependant, ü lui disait

Aux changea, tassement de la livre sterling à 88 contre 89,12 et de la devise américaine à contre 26,fil.

En résumé, la tenue de la séance peut être considérée comme relativement satisfaisante, dans son ensemble, si l'on veut bien songer que la clientèle n'y a pris qu'une faible part, en générât

MARCHES ETRANGERS

Londres. Le Stock Exchange conserve une allure satisfaisante. bien que des prises de bénéfices se produisent sur un certain nombre de titres. Le tassement de 'Ivre sterling affecte les fonds anglais. Les valeurs locales restent soutenues. Pétroles plus discutés. Cuprifères et mines d'or bien orientés.

Berlin,. La fermeté reste la note dominante en raison des indications toujours favorables de New-Tork. Les valeurs dirlgeantes poursuivent leur progression. entre autres les valeurs d'électricité, les potasses et tes charbonnages. Clôture soutenue en rfpiit de de bénéfices.

des pouvoirs publics, afin que soit avancée la question des masques antigaz pour les populations civiles dans des conditions présentant toutes les garanties requises pour les usageras éventuels

Création d'une revue périodique servie ,gratuitement à tous les adhérents et dont le deuxième numéro va paraître dans ie courant d'août 19Sï.

Au-dessus de 'ouïe cette œuvre d'avertissement et d"crsr*n»sation, les dirigeants de la Ligue do dOfenee aérienne n'ont cessé de proclamer, dans leurs paroles comme dans leurs écrits, la nécessité primordiale pour un pays soucieux d'écarter le péril aérien d'une aviation militaire à forte capacité et à grand rayon d'action et d'uneindustrie aéronautique prospère.

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Amérique du Nord. Pour Newïork, les 20, 24 et 31/8, via le Havre.

Indes et Extrême-Orient, Pour Colombo, Penang, Singapour, Hong-Kong, Changhaï. Kobé et Yokohama, le 26/8, via Marseille.

Ne pleurez plus, ma petite Rina, courage. Je vous sauve. Je vous arra. che à la police.

Puis il donna quelques caresses ami- cales, de bon camarade, à la jeune fille. Rina, toute à sa peine, ne devinait pas la signification véritable de ces marques de prétendue affection. Elle ne les repoussait pas.

Le forban s'enhardit. II devint plus pressant.

Puis comme devant lui s'étendait la route de Dieppe, toute droite, et qu'il n'aperçut aucune voiture, il ralentit l'allure et il chercha à attirer Rina a lui et il voulut l'embrasser.

Rina alors comprit le danger. Elle se défendit et entra en lutte avec le misérable.

Il y eut une scène navrante dans la voiture.

Tonico se croyant sûr de toute impunité et pensant déjà tenir cette adorable proie, devenait furieux de cette résistance dont il voulait venir à bout, par force.

Dans la bataille, géné par les mouvements de Rina, il ne put saisir les manettes, arrêter la voiture; le volant lui échappa des mains et il lui fut im.possible d'éviter un gros camion qui sortait d'une route transversale. Le choc se produisit et la fragile petite voiture fut ·enveraée brisée Par une chance inouïe, ou par pitié de Dieu, le réservoir ne prit pas f?u. Les hommes du camion tirèrent des d'sbris de la voiture Rina et Tonico couverts de sang, évanouis. mais sans graves blessures.

Ds les chargèrent dans leur camion et les transportèrent la terme de

On retrouve l'un des blessés de l'accident de Pierrefitte Maia il soutient ne pas connaître le conducteur de la camionnette qui a disparu après la collision

L'enquête poursuivie par les gendarmes de Pierrentte et M. Cauquelin, commissaire de police de Saint-Denis, sur l'accident survenu, l'autre nuit, dans la traversée de Pierrefltte, entre un camion et une camionnette, n'a fait que confirmer l'impression que çette voiture devait avoir été volée par ses occupants.

On sait que le conducteur avait pris la fuite dès qu'il eut été dégagé des débris. Un second individu, qui raccompagnait. fut trouvé par les premiers témoins grièvement blessé à la figure et aux mains. Mais il prétendit, contre toute vraisemblance, qu'il avait été happé au passage et ne connaissait aucun des deux automobilistes. A l'hôpital de Saint-Denis, où les gendarmes l'obligèrent à aller se faire panser, l'homme déclara se nommer Gaston Dachey, habitant à Saint-Denis, rue Gérard-de-Nerval.

C'est là que des inspecteurs du commissariat vinrent le trouver hier pour l'amener devant M. Cauquelin. Avec obstination. Dachey persista à déclarer qu'il ne connaissait pas le conducteur de la camionnette.

Cette voiture ne portait pas de nom de propriétaire et son numéro matricule 2 315, Q. U., vérifié, a été reconnu correspondre à une motocyclette inscrite en Scine-et-Marne. Ajoutons que dans la camionnette on a trouvé un petit fox-terrier qui ne semble pas connaitre Dachey.

Les inspecteurs vont s'efforcer de retrouver le conducteur de la camionnette et le propriétaire de cette voiture qui, ils en ont la conviction sont deux personnes différentes.

DE NOUVEAUX HOTES EXOTIQUES AU JARDIN DES PLANTES La ménagerie du Jardin des Plantes vient d'enrichir sa collection d'animaux exotiques de sujets très rares un colobe guéréza qui est un des plus beaux singes que l'on connaisse, une femelle de gnou bleu, un couple de zèbres de Hartmann et un superbe élan mâle du Cap.

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Haute-Seine Bray-sur-Sefne, 0 m. pont de Montereau, 1 nG 79 pont de Melun, 2 m. 80; écluse de Varenne, 2 m, 23; écluse de Port-à-1'Anglats, 3 m. OL Bosse-Seine pont de la Tournelle. 0 m. 82 pont Rnyal, 2 m. écluse de Suresnes, 4 m. 37; barrage de Chatou. 3 m. 24.

Seine fluviale Andrésy, 1 m. 25; Mantes, 3 m. 57 Méricourt, 3 m. 69 Damery, 0 m. 40.

Elle a compris son erreur Pendant des années, elle avait

irrémédiablement compromis sa santé

C'est à l'époque du retour d'âge qu'une femme commence à se rendre compte de l'importance de cette partie de su toilette qu'on nomme soins intimes".

A cette epoque, beaucoup de femmes soufrent du fait de leurs erreurs passées. Ou elles ont négligé cette très importante partie de leur hygiène ou elles n'ont pas fait preuve de discernement en choisissant leur antiseptique.

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Grèveville, à peu de distance du lieu de cet accident, pour eux inexplicable. Les fermiers de Grèveville étaient de braves gens qui s'empressèrent de donner secours aux « accidentés Malgré le sang, la poussière, le désordre du costume, la beauté de Rtna les frappa.

Ils montèrent la jolie blessée dans la chambre de leur propre fille, lui attribuèrent son grand üt.

La chambre se trouvait au premier étage, la croisée donnait sur la grande cour de la ferme.

Quant à Tonico, ils t'installèrent dans une pièce des dépendance3 où se trouvait un lit.

Pendant ce temps, un jeune garçon, sur sa bicyclette, était allé à Dieppe, avertir la police qui devait envoyer un médecin.

C'est ponr cela qu'un reporter local eut connaissance de l'accident et le télégraphia au journal parisien dont il était ici le correspondant.

La police arriva bientôt avec le médecin, qui après avoir examinâ les malades déclara

• C'est un miracle. Rien de cassé, rien d'abîme pas d'organe essentiel atteint. Bravo Il n'y a qu'à les laisser dormir. Je reviendrai demain. Le commissaire de police, snr tu conseil du médecin, déclarant ies blessés trop ésius trop ébranlés cncf>"i» par l'accident aur<u<;l ils venaient «l'fchHjv per pont rrrioi'lre convem-bijment. j remit cgolomeni à demain !eur interiogatoire. Il se contenta d'alier aujourd'hui avec les hommes du camion sur les lieux de l'accrochage, faire le procès-verbal de l'accident.

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XXIX

Le cœur est vainqueur

Et la nuit arriva. Les femmes, les jeunes filles de la ferme s'occupèrent de Rina, lui firent prendre du cordial, des tisanes calmantes, et on la laissa dormir dans le grand lit.

Rina semblait vivre un cauchemar. Elle ne comprenait plus rien à ce qui lui arrivait depuis deux jours, et elle se demandait s'il n'aurait pas mieux valu qu'or. l'eût ramassée morte sous les débris de la voiture.

Dans un geste d'enfant, pour mieux dormir. elle avait ramené sous sa tête, sur le gros oreiller, son bras gauche. rile sentit alors son bracelet lui presser la joue.

Ah fit-elle. Mon bracelet. Ma bague. Mme de Malerive. M. Favien. (;'était toute ma joie.- La joie de RinaBljou. Mon bracelet-. Ma bague. Mme Maiertve. M. Favien Ç'eùt peut-être été mon bonheur Mais ce n'est piua possible maintenant. Adieu pauvre Rina.

Ei!e embrassa doucement son bracelet, sa bague et, sur ces chers bijoux, I s'endormit en pleurant.

Ka3n. dans ce crand lït de campagne, large, profond, olla trouva ce bon somrr.nil d'enfant dont elle avait tant besoin.

RLe dorent si bien que ni le chant des coqs. ri les bruit de la ferme ne purent l'éveiller.

Ce ne fut que bien avant dans la noUnce que des voix dans la mur la tirèrent de son délicieux engourdissement.

(J. tuivre.).


THÉÂTRES

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-o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée de l'opérette triomphale NitM-Rosa, avec Bach. Sim Viva et Géo Bury.

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-0- TH. SARaH-BERNHARDT. Aujourd'hui jeudi et dimanche, matinée à 2 h. 30, avec Peg ae mon coeur, qui obtient tous les jcirs un immense succès de rire. -o- AiZBIGU. Matinée populaire. To- paze, t^e Marcel Paguol. Orchestre à partir de 10 francs,

-cw RENAISSANCE. Aujourd'hui, matinée populaire à prix très réduits (places de i 18 fr.) de l'immense succès de' rire la Dame de chez Maxim.

-o· LE THEATRE D'ACTION INTERNATIONAL. Nous apprenons qu'un nouveau thé&tre donnera ses représentations, dès l'automne prochain, aux Bouffes-duNord. Ce fnéatre créera notamment une pièce de Hans Chlunioarg, Miracle d Ver- jdun, dont les répétitions vont commencer; puis des pièces de John dos Passos, d'Iva- nov, de Jacques Prévert, etc. Il entend révéler les muvres lea plus caractéristiques de l'art dramatique international. Nous re- viendrons plus Icnguement sur cet Intéressant effort théâtral, dons les deux principaux animateurs sont MM. Le Danois et Léon Moussinac.

o- CLUNY. Tous les soirs, le chefd'œuvre de Courteline et Norès les Oaités de V escadron,

-o- Les artistes qui désireraient collaborer dans ta Compagnie du théAtre d'action International sont priés de se présenter au théâtre des Bouffes-du-Nord. de 4 à 6 h. MUSIC-HALLS

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FAITS DIVERS

DANS PARIS

Les accidents de la rue

Rue Bonaparte, deux chevaux attelés à une charrette s'emballent et viennent se jeter dans la vitrine d'une boutique du n- 74, qu'ils brisent. Leur conducteur, M. Marcel Delahaye, vingt-quatre ans, 18, rue Barbes à Vauvers, sérieusement blessé est transporté à la Charité.

Boulevard de Clichy, le gardien de la paix Albert Compot, renversé par vn camion, est admis & la Maison de santé des agents.

Quai de Jemmapes, le camion conduit par le chauffeur André Merlan, 22, rue des Arts, à Aubervilliers. renverse M. Pietro Boglio, livreur, trente ans. rue des Vinaigriers. A Saint-Louis.

Circulant il motocyclette rue de la Procession, M. Jean Chaptal, employé à la S.T.C.R.P., trente ans, 67. rue du CheminVert, est renversé par une automobile et admis à Necker avec la jambe droite fracturée.

Un déserteur cambrioleur arrêté On a arrêté, dans un hôtel de la rue de la Roquette, Pierre Migeao, vingt ans, déserteur des bataillons d'Afrique.

Depuis plusieurs mois Il x présentait aux concierges, principalement du V- arrondissement, avec une lettre pressée à remettre à un locataire qu'il savait absent. Il montait & l'étage et cambriolait, assuré de ne pas éveiller. à son départ, la suspicion de la gardienne de loge.

L'astucieux malfaiteur qui fait l'objet d'une centaine de plaintes, engageait au Crédit municipal la plupart de son butin. La dactylo, son sac, son chapeau et l'Arabe

Agée de vingt-cinq ans, Mlle Jeanne Puységur, sténo-dactylo. demeurant 7. place Saint-Sulpice, avait accepté le rendez-vous que lui avait donné un Arabe portant beau. Quand la jeune fille s'étant rencontrée avec le galant prit congé de lui, l'homme, d'un geste brutal, lui arracha son sac à main contenant de l'argent et un nécessaire de toilette et s'empara de son chapeau d'une valeur de 300 francs. Puis il s'enfuit.

La dactylo alla conter aa mésaventure et porter plainte au commissariat de son quartier.

Hier le brigadier Casanova et l'inspecteur Nérot ont retrouvé et arrêté l'Arabe voleur de sac et de chapeau Allais ben Hadj Elbijl, âgé de vingt-deux ans, domicilié 1, rue des Boulangers.

Sans profession et moyens d'existence bien définis, Allala, qui fut musicien à l'Exposition coloniale, a été Incarcéré au « violon en attendant son transfert au dépôt.

La cambriole

Des malfaiteurs se sont Introduits, l'autre nuit, dans l'appartement actuellement inhabité de M. Michel Longeaux et situé au quatrième étage, 6, rue Maubel. Les cambrioleurs ont emporté des bijoux, des bibelots, du linge et des vêtements d'une valeur totale de 10.000 francs. Victimes de la chaleur

Frappé de congestion, 113, rue Haxo, M. Auguste Pasard, cinquante-neuf ans, sans domicile connu, est transporté dans un état grave à Tenon.

Incommodé par la chaleur,- rue du Cherche-Midi, un apprenti emballeur de quatorze ans. demeurant Il, rue de la Comète, s'affaisse et est admis Laennec. Place Jules-Joffrln, Mme Marie Cocagnier, dix-huit ans, demeurant 16, rue de Lille, est prise de malaise et transportée à Lariboisière.

Avenue Wagram, M. Eugène Maison, soixante-cinq ans, sans domicile, est frappé de conges,.ion et tombe sur la chaussée. A Beaujon.

Rixe sanglante entre lidis

Au cours d'une rixe, survenue hier à 16 h. 40, 26, rue Catmels. l'Arabe Mohamed Boukihi, vingt-cinq ans, demeurant A cette adresse, a frappé d'un coup de couteau au poignet droit son voisin et compatriote Ben Kaciali, trente-deux ans.

Profondément touché et perdant son sang en abondance, Ben Kaciali a été transporté dans un état grave à l'hôpital Bichat Son agresseur a été arrêté et envoyé au dépôt.

Alors qu'elle se trouvait devant le n* 54, rue de la Convention, Mme Marie Palaclos, demeurant rue des Bergers, a été mordue par un gros chien dont te propriétaire a été Invtté à le faire examiner par un vétérinaire. Mme Palados a dû être pansée à Boucicaut,

Du pont d'Austerlitz, l'Algérien Achmed ben Mohamed, vingt-neuf ans. sans domicile connu, se jette à la Seine. Repêché par des mariniers, Il est ranimé a la pitié. Neurasthénique, Mme Gabrielle Callmi. vingt-cinq ans, 2. rue Bourgon, tente de s'asphyxier au moyen d'un réchaud de charbon de bois. Soignée Necker. Le caporal Jean iligeot, du 23' d'infanterie coloniale, à Rochefort. en permission de trois jours, se tire, passant rue Circé. derrière l'ogltse Notre- Daine-des-Champs, une balle de revolver dans la région du cœur. Grièvement blessé, Il a été transporté au VaUde-Grace.

Monté sur un toit. 5, rue Médard. pour réparer la gouttière. M. Charles Christian trente ans, tombe sur la chaussée. A la Neurasthénique, M. Jacques Madden. trente-huit ans, 8, rue Caplat, se suicide au moyen du gaz d'éclairage.

Les agents cycllates Fernaad Vancl et Albert Deboffe, du VIII» arrondissement retirent de ia Seine M. Alain Lemoque, cinquante-c!nq ans, sans domicile connu, qui s était jeté dans le fleuve du pont de la Concorde. A Beaujon.

Un vieillard s'étant jeté dans la Seine du haut du pont au Change, le personnel d'un bateau parisien, qui stoppa, réussit à le retirer. Le désespéré, qui était porteur de papiers au nom de Jules Datiemagne. soixante-douze ans, fut transporté à l'hôpital de la Charité, où il a succombe.

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DANS LA SEINE

Le. accidenta de la rue

Rue Jean-Jaurès, A Noisy-le-Sec, non loin du pont du chemin de fer, le jeune Raimondf, six ans, que l'on suppose habiter Romainville. a eu la tête écreaée par un camion chargé de futailles

Avenue de Clichy, à Saint-Ouen. M. Maurice Demulder, trente et un ans. 13. rue Pierre, a été renversé par un camion; Il a été admis à l'hôpital Biohat dans un Près du domicile de ses parents, avenue du Préaident-Wilson. & Puteaux, la jeune Jeanne Leetrlce, cinq ans, a été renversée et grièvement blessée par une auto a Beaujon.

Baignade mortelle

Se baignant dans la Seine, Boulogne, en face du quri du Quatre-Septembre, M. Joseph Pietronchl, vingt-sept ans, 1, rue de Buzenval, a coulé & pic. Bien qu'il eût été repêché aussitôt après et transporté à l'hôpital Ambroise-Paré, il n'a pu être rappelé & la vie.

Une jeune femme

grièvement brûlée par de l'encaustique Après avoir ciré les marches de son escalier, Mme Clémence Boulet, vingt-trois ans, 12, avenue de Paris, a Saint-Mandé, pénétra dana sa cuisine tenant à la main lE récipient contenant de l'encaustique. S'étant approchée d'un fourneau à gaz, le mélange prit feu et la pauvre femme fut environnée de flammes. A ses cris, des voisins accoururent et la roulèrent dans une couverture.

Une octogénaire disparue

On signale la disparition d'une pensionnaire d'un asile de vieillards de Colombes, Mme Isabelle Salise, âgée de quatre-vingtsix ans. De petite taille et se tenant courbée, la disparue était vêtue de noir au moment de son départ.

Une correction paternelle

un peu accentuée

Les rapports entre M. Auguste Delplace, âgé de soixante-quatre ans, demeurant sentier de la Traverse-du-Loup, & ChAtlllon-soug-Bagneuft, et sa fille Alice, dix-huit ans, n'étaient pas toujours empreints, de part et d'autre, de toute l'aménité désirable. Souvent, d'ailleurs, c'était à bon escient que le sexagénaire faisait des observations à la jeune personne. Hier soir, M. Auguste Delptace s'estimait particulièrement autorisé à élever la voix, la conduite d'Alice étant loin. depuis quelques jours, d'apparaltre irréprochable. Rendu furieux par l'attitude Impertinente et par les répliques de son enfant, il s'empare d'un couteau de table et le brandissant vers la jeune fllle, Il lui lit au cou une blessure à vrai dire très légère.

Aussitôt, Il fit transporter sa fille à l'hospice de Vaugirard où l'on constata qu'il s'agissait d'une simple égratignure. M. Del place n'en a pas moins été prié de se tenir à la disposition de la justice. La Garenne-Colombe». Neurasthénique, Mme Jeanne Gobert, trente-quatre ans, 20, rue Cambon, s'est suicidée à l'aide du gaz d'éclairage.

Pantin. Rue du Chemln-de-Fer, un charretier au service d'une épicerie en gros, M. René Pagnolin, avenue du Président-Wilson, à Saint-Denis, est tombé de son siège et a été admis l'hôpital Tenon.

Puteaux. On a retiré de la Seine le corps d'un Inconnu paraissant âgé de trente-cinq ans, mesurant environ 1 m. 70, de corpulence moyenne, ayant les cheveux, les sourcils et la moustache notre; Il était vêtu d'un pantalon gris et d'une chemise à rayures bleues et portait des chaussures jaunes.

Saint-Denis. Mme Ragona, 25, rue du Landy, qui, en même temps que son fils Maltan, quinze mois, avait été grièvement brûlée par suite de l'explosion d'un réchaud K alcool, est morte à l'hôpital des suites de ses blessures.

Saint-Mandé. Mme Rodrigue, femme du concierge de la mairie, nous prie de préciser que o'est une gratification de 100 francs et non de francs qui fut accordée à son mari lors du .précédent cambriolage et qu'il la partagea avec l'agent de police accouru ses appels. Btnins. Les frères Robert et Marcel Aubard nous prient de dire que l'Incident qui s'est produit entre eux et des agents, lundi dernier, place de la Mairie, s'est borné à une discussion avec deux agents et qu'aucun d'eux n'a tiré de coups de revolver. Ils ont été d'ailleurs l'objet d'une simple contravention.

CONCERTS PUBLICS Aujourd'hui, à 15 heure.

Jardin du Luxembourg. Orchestre de musiciens chômeurs (MM. J. Jemaln et G. Yacoublan) avec le concours de mias Eliane Kenel, du Metropolitan de NewYork. Œuvres de Gounod. Debussy, Bruneau, Et.car, Waldteufel. Weber.

.et à 16 heures

Square Jutex-Ferry. d'Infanterie coloniale (M. Depret) Accueillante, marche (Rottier) Ouverture de Timoléon (Méaul) Suite Orientale, en quatre parties (F. Popy) Air du baJlet de la Statue (E. Reyer) le Secret de Pierrot (F. Popy).

Place Th.-Rivière. d'infanterie (M. Clément) Marche lorraine (L. Ganne) Egmont (Beethoven) Saltarelle (Bourdeau) Carmen (G. Biset) Danaee persanes (Guiraud).

Palais-Royal, d'infanterie (M. Montmain) Marche solennelle (G. SparefC) Ouverture de Manfred (Schumann); Paysages arcadiens (A. Montmaln) Fleuka Raziné, poème symphonique (Glazounow); A Tunis, pièce caractéristique (Ed. Barat).

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POSTE PABISIBX

12 heures A 14 heures, informations et concert de musique enregistrée: Marche du sacre de Napoléon Boite-Merle, ouverture (Rudolph Frlml) Mon amant, «le Prince charmant » (Alix Lupin) Ciboulette (R. Hahn) Conte d'Hoffmann, barcarolle (Offenbach) La Princesse Czardaa (Kalman) Avoir celui qu'on aime, de l'opérette la Pouponnière (Verdun et Oberfeld) Mna-Rosa, valse (O. Strauss) Rêve de valse, suite de valses (O. Strauss); Orphée aux enfer», t air de Pluton (Offenbach) La Violette de Montmartre (Kal- man) Miss Heiyett, « duo du Portrait 1Audran) La Cocarde de Mimi Pluton (H. Goubller) Les Noces de Jeannette, c Cours mon aiguille (V. Massé) Le Comte de Luxembourg (F. Lehar) Le» Dragon» de Villarg (Malllart) Le Monde est beau (F. Lehar) Le Jour et la Nuit (Lecocq) sélection sur des opérettes d'Offenbach Bonde des petits pierrots, marche (Bose).

A 13 heures, revue de la presse du matin. A 13 h. 30, cours des valeurs de la Bourse de Paris, informations.

19 heures. premières Informations et revue de la presse du soir.

19 h. E. causerie à bâtons rompus de c Dimanche Illustré

19 h. 15, leu meilleur» enragUtTements de Muratore, présentés par M. Gandrey-Rety: 0 Surdato, Torne a Snrriente, Magali (Mistral) Chanson de Barberine (LoretMusset) Une jeune fille (Maurice Perez) Orphée aux enfers air de Pluton » (Offenbach) Cauchemar et Monella, du c Chanteur inconnu ».

19 h. 45, musique enregistrée Marche des Allol.rog-es (M. Vibt) Célèbre gérénata (Mario Tarenghi) Les Fleurs que nous aimons (O. Crémieux) Pitié, valse tzigane (Andoltl) Lea Enfants de Vienne, valse (Vlsner-Burger) Galopade (Vayssade et Dufas) Les Pompons rouges (MercierLeltèvre) Le Baron teigane (J. Strauss); Qu'est-ce que ça tout pourvu qu'on rigole (Sylviano-Veber) Valse tzigane (ZoubaCosta) On n'tes trouve plus (V. ScottoKoger) Notte sorrentina (Monti) J'aime quand ça va vite (Y. la Torre).

20 h. 30, journal parlé du poste et informations.

20 h. 45, concert avec le concours de M. J. Baldous, de l'Opéra-Comique, dans Voix nocturnes (Gretchaninoff) Don Juan, air de Leporello (Mozart) le Cor (Flégier); Bonde d'amour (Chaminade).

Ouverture de Paragraphe m (Suppé); Valse (Rachmaninoff) Scènes gitanes (Manuel Infante); Divertimento (Mozart), pour violon, alto et violoncelle (MM. Bellanger, Drouet et Marchenni); les Mousquetaires de la Reine, sélection (Halévy); gavotte et menuet de Manon (Massenet): Frédérique, sélection (Lehar): ballet de la Plus forte (Xavier Leroux) les Diamants de la couronne, sélection (Auber); Nuit à Lisbonne (SaintSaëns): Nuit sur la baie de Palma et Danse castillane (Turina); Salut à Vienne, marche (Louis Ganne).

22 h. 45. dernières informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). IL 16 et 7 h, 30, culture physique.

7 h. 45, Aida (Verdi).

12 h., conférence protestante c Une grande œuvre protestante l'Association des Diaconesses de Paris c La vocation de Diaconesse ». par le pasteur Raoul Gout. 12 h. 30. concert pour les enfants Cortège nuptial de Cendrillon le 6ora (Courte'ilne) Fête d'enfants bfa Poupée chérie (Déodat de Séverac) le Loup et la Brebis (La Fontaine) Chez l'oiseleur le Super Siffleur (Bergeret) les Malheicrt de Sophie Parade des petits lutins, orchestre Dajos Bêla in Chèvre de M. Béguin Chanson de poupée le Beau dimaxche (Heymann) le Chat botté Rondes enfantittes françaises Grégor et ses grégoriens; le Beau Bébé (Dalcrcze) Ma Mère l'Oyt (Maurice Ravel).

16 h. 80, retransmission du concert donné au Conservatoire américain de Fontainebleau Sonate en la majeur (Hœndel) Symphonie espagnole (Lalo) Concerto en ut (Haydn) Mélodie hébraïque (Achron) Rondo (Mozart-Kreisler).

18 h. 30. communiqué agricole causerie c Le meilleur moyen de lutter contre les maladies des céréales par M. Jean Fredon, secrétaire général adjoint de la Ligue nationale de lutte contre les ennemis des cultures.

19 heures, musique enregistrée Eglogue Mdrouf Divertissement sur des chants russes (Rabaud).

20 heures, Une petite médaille (J. Caussarle-Dorival).

20 h. 45, Sonate pour flûte et instruments à cordes (Scarlatti); le Petit Rentier (G. Plerné); Chanson pour le petit cheval (D. de Séverac); Lamenta et Tarentelle (Grov21 h. 30. Paillasse (Lêoncavallo) Namouna (Lalo).

TOUR EIFFEL m. 8). 13 hsuree, chroniques diverses.

19 heures, Journal parlé.

20 h. 30, musique classique Tannhœwser, LohengriX (Wagner) Martha (Fiotow) les Noces de Jeannette (Massé) Deuxième Sérénade (Toselit) l'Heure exquise (R. Hahn); les Filles de Vienne (Zlehrer) Intermezzo (Ketelbey) 6érdnade française (Leoncavallo) Soirée d'été (Waldteufel); Ne cherchons pas pourquoi (Eblinger); Jtanrtine (Gilbert); Mv melnncoly babil (Burnett); Sur une botte de boubona (Ewing Revers).

PARIS P. T. T. (447 m.). 8 h.. Informations.

12 h., chroniques diverses, disques. 18 h. 30, radio-journal. Disques.

20 h. 15, causerie astronomique, par M. Hamon.

20 h. 30, ta Nouvelle Ecole, pièce de F. de Curel.

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19 IL, radio-gazette.

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rie.

20 h. 80, Qui veut mon joli sourire (Paddy) On cultiv' ton jardin (Roy) De toi fe me rappelle (Sell* Paddy) le Retour dea Grisettes (Erit-Ricoust) Je t'aime, vieux clocher (Guy Sella) Dans notre roulotte (Crayssac) Costa Nuits de rêve (Charpin) Ja Poulbote (Poulbot-André) le» Marguerites (Persiani) Pourquoi qu' t'es grand f (Roy-Paddy) Sérénade au clair de lune (Sella) la Fanfare eat d'sortie (Nicot).

RADIO-LYON m. 6). 20 h. 10. Au bivouac (Siede) Werther (Massenet) Sérénade (Braga) Mon coeur est à vous (Brown) Valse nuptiale (Soler) Mieux qu'un mat d'amour (Waller) Je connais une blonde (Christiné); Quaard tu chantes (Desmoulins); Ma petite mandoline (May); Bonjour, Suton (Pcssard) On ne fait pas toujours ce Qu'on veut (Leardy) les Aventures du roi Pausole (Honegger) la Muette de Portid (Auber) Carmen (Bizet) le Calife de Bagdad (Boieldieu) la Flûte enchantée (Mozart) la Basoche (Messager) Orphée aux enfers (Offenbach); ouverture du Jeune Henri (Méhul). 22 h. 30. dve verum corpus le Trouvère (Verdi) Mandura (Davodowsky) Stanka Rosine (Sorokin) EiU Eili (X.) Silent night holy night (Gruber); le Chant du départ (Méhul).

R A D I O-STRASBOURG (345 m. 2). retransmission depuis Thionville du .concert donné par l'Harmonie municipale d'Ottange Et Matador (F. Andrieu) la Housarde, valse (Ganne); Dans la Bruyère (A. Gevaert) les Deux Cr)usins (J. Bouchel) Mécène (Jongers) Charmante aventure (Vaulet); Très jolie (Wadteutel); Concorde (Rousseau) la Valse des poupées (Bayer) Minerve (J. Martin) Pluie d'or (Bouillon) la Fille du TambourM a or (Offenbach) les Saltimbanques (Ganne); le Régiment de Bambre-et-Meuse (Rauski).

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 45, 13 heures, 17 h. 30, 18 h. 16, 19 heures, i concert

20 ho 15, le Roi Pausole (Honneger)f Mariska (Cazes); Polka des fauvettes (Heitz) Marche grecque (Ganne) Vincennes, l'Angevin (Prodhomme); Tu m'ae dit ce soir (Pothier); Sonnes (Eblinger); Mon coeur attendait ton coeur, Troublants Baisers (Carrara).

21 heures, festival Massenet Manon, Thaïs, Werther, le Jongleur de NotreDame, Grisélidis, Hérodiade.

22 h., la Parade des gnomes (Noack) Dans un magasin d'horloperie (Orth) Rêve de valse (Strauss) les Recruteurs (Lanner) le Chant du marin (Van Pa.rys); Prisonnier de mon coeur (Romans) les Mousquetaires au couvent (Varney) la Fille du tambour-major (Offenbach). 23 h., Cordon de coudrier Valse des rosés (Freudorfer) la Nuit murmura (Ziehrer) Bang viennois (Strauss) Marioneta (Guichendi) d Noranzas (Aguilar) Margaritana Flor de te (Martinea); Capriccio espagnol (Korsakoff ) Nocturnes (Debussy).

0 h. 5, demi-heure de musique anglaise: On a cold and frosty morning (Damerell); Rhytmes (Sarony) High and low Body and soûl (Green); Never sweet a fly; Sinu tomething simple; The king's horses; The levé valu (X.).

.ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY-NATIONAL (1.554 m. 4). 12 heures, 13 heures, Patrie (Bizet); Valse (Gavroche); Méditation (Glazounow) Yotanthe (Sullivan); Danses norvégiennes (Grieg); Impression tsigane (Ferraris); la Princesse Dollars (Fall).

14 heures, récital de sonates: Sonate en ré mineur (H. Eccles); Sonate en la majeur (J. Collett); Sonate en la mineur (J. Stanley).

18 h. 30, les bases de la musique: muetque pour piano de Mendelasohn: Prélude en si bémol mineur, Quatre Chante sans paroles n"« 22, 34, 35, 4b.

19 h. 30, récital de violon Sicilienne (Paradia); Canzonetta (Godard); Sérénade (Delius) Tambourin chinois (Ereisler) zart).

20 heures, concert Schubert relais du Queen's Hall: Rosamunde, ouverture; Symphonie n" 8 en si bémol mineur; Symphonie n« 7 en do.

Le supplice de Tantale Trouvez-vous rien de plus lamentable que l'histoire de ce milliardaire américain y a-t-il des milliardaires autre part qu'en Amérique ? qui offrait à ses amis des repas somptueux et regardalt manger et boire ses hôte», en se contentant, lui, d'absorber du lait coupé d'eau minérale Depuis Tantale, on n'avait jamais eu l'idée d'un semblable supplice

Et encore, si Tantale, mourant de soif et de faim, se voyait dans l'impossibilité d'atteindre l'eau fratche et les fruits savoureux qui le tentaient, il n'avait tout au mois pas le crèvecœur affreux de les voir absorber par d'autres

Le milliardaire en question souffrait d'une dyspepsie devenue chronique, sans doute faute de soins suffisants. S'il avait eu dès le début de ses inquiétudes d'estomac l'idée d'aller soumettre son cas au médecin spécialiste des maladies de l'appareil digestif, qui exerce il l'Institut National de Médecine, 56, boulevard de Sébastopol, ù Paris (docteur Julien, dir.), il eût évité son sort fâcheux. Grâce aux rayons X savamment utilisés, l'émlnent praticien aurait dépisté le mal et aurait, à des prix inconnus ailleurs, guéri notre malade, çul aurait pu, jusqu'à son dernier Jour, continuer à partager les joies gastronomiques de ses amis. L'Institut est ouvert tous les jours, de 10 à 12 heures, de 15 à 20 heures, ainsi que le dimanche matin.

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