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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-08-17

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 17 août 1932

Description : 1932/08/17 (Numéro 20259).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627458m

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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COMMENT ON LUTTE AUX ÉTATS-UNIS

CONTRE LE CHOMAGE

Le nombre des chômeursaux Etats-Unis a dépassé 10 milf re inquiète les lions et l'on conçoit que ce chifpouvoirs publics. Mais dans ce vaste continent que sont les Etats-Unis il est parfois difficile de constater les effets du chômage. On ne voit

M. Boy Chapin pas. comme dans le nouveau secrétaire certains p a y S américain au com- d'Europe, des merce hommes ou des

femmes errer sans travail dans les rues et dans les campagnes. Dans quelques grandes villes on rencontre bien dés sans-travail qui attendent en vain un emploi mais la foule agitée, les gens pressés, les entourent et il sont en quelque sorte perdus dans l'activité générale.

Les Américains, pour lutter contre le chômage croissant, ont montré à quel point la solidarité est vivante aux Etats-Unis. Comme dans tous les autres compartiments de la crise, ce ne sont ni l'Etat ni les villes qui ont tout d'abord porté secours aux sans-travail. Ce sont les camarades de ces chômeurs en premier lieu qui ont retranché ce pourcentage sur leur salaire, puis la grande famille des ouvriers, puis tous ceux qui travaillent, employés, intellectuels, fonctionnaires. Des groupementsont été formés pour recueillir des fonds. On a été trouver les grandes et les petites sociétés, les industriels, les commerçants, les particuliers et chacun a donné selon ses moyens.

De plus, on s'est efforcé de se grouper pour que les employeurs indiquent leurs besoins le plus rapidement et le plus facilement possible. La crise allant en augmentant le service de placement n'a pas rendu de grands services.

L'opinion publique s'est alors retournée vers les pouvoirs publics. Ce sont d'abord les villes qui ont dû secourir les chômeurs. Mais les villes américaines qui sont administrées avec munificence et qui manquaient de réserves ont rapidement épuisé leurs ressources. Ce sont alors les Etats qui ont dû payer pour le chômage. Au bout de peu de temps les gouverneurs se sont trouvés en face d'une situation difficile. Il fallait alors réclamer l'aide du gouvernement fédéral.

Mais le président Hoover, qui avait toujours affirmé que les Américains, « farouches individualistes », se sauveraient eux-mêmes, avait d'abord fait la sourde oreille. Poussé, bousculé plutôt, par les événements, il a cherché les moyens de supprimer ou du moins de diminuer le chômage. Mais il n'a pas voulu recourir directement au système des allocations et il a préféré réunir des fonds pour aider les usines qui se trouvaient dans une mauvaise situation de trésorerie, pour prêter aux Etats et aux villes qui, un jour ou l'autre, rembourseraient ces prêts, pour commanditer des travaux d'utilité publique dont l'exécution demanderait de la main-d'œuvre. Bref, il n'a pas voulu fournir de l'argent à fonds perdus. Mais ces secours gouvernementaux, que les adversaires du président affirment être une manœuvre électorale, sont lents à produire leur effet. Les chômeurs comptent bien davantage sur leurs concitoyens que sur leur gouvernement. Et ils ont raison, somme toute. puisqu'il njy a pas un citoyen des EtatsUnis qui ne cherche à diminuer le chômage et porter secours. Il faut d'ailleurs reconnaître que c'est dans ce domaine que l'effort américain a obtenu le moins de résultats. Le chômage sévit toujours et l'on se demande si l'année 1933 ne verra pas encore augmenter le nombre des chômeurs. Les imaginations travaillent et on lit sans cesse dans les journaux des lettres de lecteurs qui proposent des solutions plus ou moins viables.

Toutefois, on ne peut pas écrire que le chômage soit encore considéré aux Etats-Unis comme un problème véritablement national. On n'envisage que des remèdes locaux, des secours particuliers à certains Etats plus touchés que d'autres. L'individualiste américain, sur lequel comptait le président Hoover, se montre plus vivace, plus farouche que dans l'Europe. C'est ce paradoxal mélange d'esprit de solidarité et d'instinct individualiste qui rend la lutte contre le chômage plus difficile et moins évidente, moins puissante aussi que les autres combats entrepris par les Etats-Unis contre les diverses manifestations de la crise économique. Les pouvoirs publics semblent plus inquiets de l'augmentation du nombre des chômeurs que la grande masse. De vastes projets sont à l'étude, projets qui, avec la rapidité d'exécution des Américains, sont déjà sur pied et seront, selon toute probabilité, très prochainement mis à exécution, tel ce vaste plan du canal du Saint-Laurent qui doit être commencé l'an prochain et qui fournira du travail aux usines, aux chômeurs. Du moins on ose l'espérer.

Philippe SOUPAULT

Un aviso de la ligne Aéropostale

aurait sombré

au large de Dakar Il devait arriver dana ce port samedi soir et son dernier radio », reçu vendredi, indiquait que tout allait bien à bord

On croit que, surpris par une violente tornade, il s'est perdu corps et biens

L'Aéropostale communiquait hier r la note suivante

Depuis samedi, on est sana nouvelles de l'aviso N° 2, qui transportait de Natal à Dakar le courrier postal en provenance de l'Amérique du Sud pour la ligne aérienne de l'Aéropostale de Dakar à Toulouse.

Les recherches entreprises immédiatement dans la région où, pour la dernière foie, il a signalé sa présence ont été rendues très difficiles par l'état de la mer, qui a obligé les navires de secours à réduire fortement leur allure.

Les recherches étant reatéea jusqu'ici sans résultat, il y ce lieu de supposer que cet aviso a dû être surpris, durant la nuit de vendredi à samedi, par l'une des tornades qui, à cette époque de l'année, sévissent fréquemment dans la région de Dakar, et qu'il a som6ré très rapidement; puisqu'il n'a méme pas eu le temps d'envoyer le signal S.O.S., alors que ses deux poste. radio avaient fonctionné très régulièrement durant toute la traversée..

Son dernier radio, daté de vendredi soir; indiquait, en effet, que tout allait bien à bord et qu'il arriverait à Dakar le lendemain, à 18 heures sa position, à midi, vendredi, était par de latitude nord et de 22°20' de dongitude ouest.

L'aviso n'avait aucun passager d bord. Les avisos de ce type, qui sont propulsés par des moteurs Diesel d'une puissance totale de 1.350 che- vaux, assurent depuis deux ans le ser- vice Dakar-Natal deux foia par se- 1naine. ̃

LE DERNIER RADIO

Le dernier radio envoyé par l'aviso fut reçu vendredi, à 20 heures, par le poste de Porto-Brahia, dans les îles du Cap-Vert. Le poste, inquiet par ce message qui indiquait une mer déchaînée à l'endroit reconnu particulièrement dangereux, appelé le a Potau-Noir n, essaya vainement, à partir de 20 h. 30, d'obtenir de nouvelles communications.

La marine de guerre, dès qu'elle fut informée de ce silence angoissant, envoya aussitôt dans les parages un torpilleur et la compagnie de l'Aéro-

Elle était partie. Son fiancé est venu

Décidément cm toletl olympien est aussi un soleil olympique. Il &<rt des record» 1.

Le point situe la position de l'aviso lors de son dernier radio

postale un autre aviso. Ni l'un ni l'autre ne découvrirent l'Aéropostale-2. 22 HOMMES A BORD

La flottille de l'Aéropostale se compose de quatre avisos qui assurent, depuis 1930, le service postal entre Dakar et Natal, deux fois par semaine.

L' Aéropostale-2 est une unité très moderne, d'une jauge de 500 tonnes. n avait à bord une cabine radiotélégraphique avec deux postes d'émission, l'un à ondes longues, l'autre à ondes courtes.

L'équipage comprenait un commandant, un second, deux officiers de bord et quatre officiers mécaniciens, tous français, un radiotélégraphiste de nationalité brésilienne et treize hommes d'équipage originaires du Sénégal. LES RECHERCHES

Dakar, 16 août (dép. Radio).

La compagnie Aéropostale a fait ap.pareiller de Dakar l'Aéropostale-3. Celui-ci, malgré une mer démontée, a croisé sur la route du navire sans rien apercevoir.

D'autre part, un autre aviso, qui a quitté Dakar avec le courrier destiné à Nata!, a fait au passage de nouvelles recherches, mais elles sont restées sans ,résultat..

Un bâtiment de la marine d'Etat, le Séménol, participe aussi aux recherches.

31° S HIER_A «*RIS Un ciel gris, chargé de brume orageuse, pesait hier matin sur Paris. Par moment, il s'entr'ouvrait pour laisser passer les rayons brûlants du soleil. Une nouvelle journée vraiment estivale a baigné les Parisiens dans une lourde atmosphère.

Le thermomètre est monté à 31°5, hier, à 14 h. 25, à l'observatoire de Saint-Maur. C'est la même température qui a régné sur Paris et sa banlieue pendant toute la journée, sans aucune brise, sans un souffle d'air.

Dans toute la France, la température s'est maintenue dans une moyenne supportable: 23° à Biarritz, 29° à Toulouse, 26° à Bordeaux, 28° à Lorient, Par contre, il a fait très chaud à Angers, Compiègne et au Bourget, où l'on a enregistré 30°, et surtout à Metz, où le thermomètre est monté à 33°. Ainsi, le beau temps, qui s'est généralisé, va persister.

la chercher Tout est bien qui finit bien. Ainsi s'achève l'aventure de miss Brenda Dean, la jeune e Londonienne qui, éprise de nouveau, vint tenter la fortune à Paris et s'y livra aux stupéfiants. Son fiancé, M. Derek W. Burr, lui accorda son pardon et tous deux burent hier, au Bois, à leur futur bonheur avant que de rejoindre Londres par la voie des airs, ce qu'ils firent quelque heures plus tard, à la brune.

HITLER EXPLIQUE

SON ATTITUDE

LORS DE SES ENTREVUES se spi

Berlin, 16 août (dép. Petit Parisien.) Dans un entretien avec un journaliste allemand, Adolf Hitler est revenu sur les entrevues sensationnelles de samedi dernier.

A la question qui lui fut posée s'il n'avait pas refusé de se rendre chez le président Hindenburg après s'être entretenu tout d'abord avec le chancelier von Papen, Hitler répondit qu'il ne s'était pas rendu à Berlin de sa propre initiative; il a entrepris le voyage parce qu'on l'a prié de venir.

Le chancelier me proposa, continua-t-il, la constitution d'un nouveau gouvernement. Comme leader du mouvement national-socialiste, je devais décliner l'offre vu la forme dans laquelle elle était faite. J'expliquai à quelle condition le parti national-socialiste se serait trouvé disposé à entrer dans le gouvernement. J'appris alors par le chancelier que cette condition était repoussée de prime abord. Je déclarai alors de mon côté que. à mon avis, le chancelier von Papen était responsable de l'échec des négociations et que, par conséquent, je considérais comme superflue ma visite chez le président du Reich et que je n'irais voir le maréchal Hindenburg que pour le cas où celui-ci n'aurait pas encore arrêté sa décision. Or, à ce moment, Hindenbwrg avait déjà fixé sa décision. Si je me suis rendu quand même chez le président du Reich, c'est simplement parce que le secrétaire d'Etat à la présidence avait fait déclarer téléphoniquement que l'attitude présidentielle n'était pas encore fixée. (La suite d la troisième page.)

L'AFFAIRE LANCASTER DEVANT LES JUGES DE MIAMI

De gauche à droite le docteur Beverley 1.. Clarke, de New-York, frère de la victime; HO Inwail, premier assistant de l'avocat 'général· Henry M. Jones, assistant du procureur; N. Vernon Hawthorne, procureur (debout); James Lathero, avocat de lancaster, et E. B. Leatherman, substitut de la cour de Kiami.

UNE EMOUYANTE PLAIDOIRIE Londres, 16 août (dép. Petit Parisien.) Le procès de Miami touche à sa fin La journée a été marquée par une émouvante plaidoirie de M* James Carson, défenseur du capitaine Lancaster qui a vivement pris à partie le ministère public

Dans son acharnement contre l'accusé, a-t-il dit, le procureur a fait intervenir des témoignages étrangers à l'aHaire et semble s'être appliqué à répandre la boue et l'ordure afin d'impressionner le jury.

Le défenseur s'est également attaché à blanchir Mrs Keith Miller que l'accusation avait particulièrement malmenée. Il a rendu hommage àeon courage d'aviatrice et reproché à l'attorney de s'être complu à étaler' publiquement ses faiblesses de femme. Puis, se tournant vers le jury, il a déclaré d'une façon dramatique Messieurs, j'appelle votre attention sur le fait que le ministère public voudrait vous demander de ne croire, dans toute la déposition de Mrs Miller, qu'à son aveu d'adultère.

Dans un mouvement de grande passion oratoire, M. Carson a enfin conclu en déclarant que la mort de Clarke était un cas de « suicide d'honneur ». L'attorney, M. Vermont Hartshorn, a fait connaître qu'il ne serait pas en mesure de terminer ce soir sa réplique, de telle sorte que le verdict ne sera sans doute rendu que demain matin.

Dans le temple de la vente à l'encan L'ART DU MARTEAU. CELUI DU COMMISSAIRE-PRISEUR

UN FILS EST NE AUX

Mme Charles Lindbergh, la malheureuse maman qui perdit son premier enfant dans les tragiques circonstances que l'on sait, vient de donner le jour à un fils.

Ce bébé, porté dans les angoisses, est né à Englowood, dans le NewJersey.

On imagine aisément la joie des parents, qui trouvent dans cette naissance une compensation à leulr douleur des derniers mois.

M»' Lindbergh

LA ROUTE SANGLANTE

.Et la désolante série des accidents jjj d'auto n'est pas close. On trou= vera à la page 3 la rubrique où s nous relatons les drames de la = route qui nous ont été signalés £• hier par noa correspondants particuliers

POUR ET CONTRE Une femme riche, trop riche, s'est suicidée dans un hôtel parisien.

Pour rien. Sans chagrins. Sans tourments. Sans désespoir.

Elle s'est tuée sans savoir pourquoi. Et l'on enquête aujourd'hui. Vaine enquête. Elle était plus jeune que certaines de nos vedettes du théâtre ou du musichall. On peut dire, pourtant, sans mentir à sa mémoire, qu'elle avait un certain âge et l'âge de raison.

Elle avait beaucoup d'argent. Elle avait des loisirs perpétuels. Elle était libre. Elle 'est tuée un soir.

Elle s'amusait, nous assure-t-on. Elle s'amusait dans le monde où l'on s'amuse Eile aimait les lumières, les danses, les jazz. la fête.

La pauvre!

Elle- allait de ville en ville, de palace en palace, de boite de nuit en boite de nuit, à la recherche du plaisir. Elle arrivait peut-être à rire. Elle arrivait peutêtre, parfois, à se persuader qu'elle était heureuse.

Elle n'était sans doute pas malheureuse quand elle s'est tuée.

Elle n'était rien. Son âme était vide. Elle dut saisir son revolver négligemment, indolemment, comme elle faisait du moser avec lequel elle fouettait son champagne dans les dancings à la mode.

Elle s'est donné la mort. Avait-elle reçu la vie ?

Vivait-elle ?

Sa fin a-t-elle terminé quelque chose ? Ce suicide lamentable, pitoyable, dérisoire est tel qu'on ne sait pas s'il est douloureux.

Mais ce qui est doulcureux, mais ce qui est désespérant, ce qui est tragique, c'est que cette pauvre femme, si riche, n'ait pas pu avoir la force de trouver le bonheur.

Quoi elle était riche Il y a tant de misères par le monde

Quoi elle était riche ? 1l y a des enfants abandonnés, des mères en détresse, des malades sans secours.

Elle était riche, seule, sans soucis, et elle ne songea pas à profiter de sa richesse, à aider ceux qui souffrent, à consoler ceux qui pleurent. Elle était riche Elle aurait trouvé le plaisir, le courage, l'espoir, la confiance, la joie de vivre si elle avait su, si elle avait pu savoir. Comme elle aurait été heureuse si elle avait su découvrir le malheur le malheur des autres

Elle s'imagina que le bonheur et le plaisir sont affaire d'argent. Elle voulut acheter le plaisir. Elle n'acheta que l'ennui. que la lassitude, que le dégoût, qu'un néant moral, qui devaient la mener à l'anéantissement. Maurice PRAX.

Interrogez non point un commissaire-priseur, en principe rebelle aux questions, mais un clerc ou quelque personne de ses environs, invariable- ment vous entendrez

Il ne suffit pas, pour être com- missaire-priseur, de dire « une fois, deux fois, trois fois puis de conclure « adjugé » en donnant un petit coup de marteau d'ivoire sur un pupitre; c'est beaucoup plus difficile que ça.

Je n'y contredis pas. C'est, en effet, beaucoup plus difficile. Je tiens d'abord à bien poser la question. Le marteau, quand j'en parle, est purement symbolique. J'admets parmi les probabilités qu'un commissaire-priseur qui manie avec dextérité le marteau à l'Hôtel, soit parfaitement incapable d'enfoncer un clou chez lui sans se taper sur les doigts. Donc, la question est ailleurs. Elle est dans le fait qui distingue les commissaires-priseurs actifs de ceux qui le sont moins. A ce propos, je vais être forcé de vous dire ce qu'est la bourse commune, qui est un sujet délicat et que j'espère aborder sans trop casser de porcelaines. La bourse commune a été rendue obligatoire par la loi de 1843. D'après cette loi, les commissaires-priseurs sont tenus de, verser à une caisse commune « la moitié des droits proportionnels qui leur sont alloués sur chaque vente et dont la répartition est faite ensuite entre eux, tous les deux mois, par égales proportions ».

Je ne surprendrai personne en disant que la bourse commune fut, à l'origine, l'objet de débats assez', vifs. Aujourd'hui, le calme s'est fait et il convient d'en considérer surtout les avantages, qui sont de solidarité, de dignité, de stabilité. On sait que les officiers ministériels ont un penchant marqué pour la stabilité. De vrai, la bourse commune entretient l'esprit de confraternité en supprimant les tentations d'une trop âpre concurrence et elle sert d'assurance à la clientèle puisque les fonds en sont affectés « comme garantie principale au paiement des deniers produits par les ventes ». Denier est un mot légal je ne l'aurais pas trouvé tout seul. Quoi qu'il en soit, la bourse commune aidant, il arrive que quelques études prospèrent sans presque faire de ventes c'est ce que j'appelle par euphémisme les commissaires-priseurs moins actifs. Je dois à la vérité de dire que ces derniers ne m'ont inspiré que peu de choses sur l'art du marteau. Il est une histoire que l'on se répète traditionnellement à l'Hôtel « Un commissaire-priseur '.nouvellement nommé reçut un jour la visite d'un homme correct et respectable, lequel venait lui confier la vente d'une petite table Louis XVI estam- pillée Garnier.

Seulement, j'en veux au moins vingt mille francs, ajouta le quidam, et il conviendrait d'en pousser la vente.

L'affaire conclue, la publicité faite et bien faite, le jour de la vente arriva. Mise à prix vingt mille francs, la table, dont l'authenticité paraissait contestable, tomba à quinze, puis à dix, puis à cinq. Le commissaire-priseur découragé allait la retirer des enchères, quand, au dernier rang, quelqu'un se décida Six mille.

Le commissaire-priseur avait trouvé un interlocuteur. L'enchère repartit dix. quinze. dix-huit. Vingt mille cinq, lança encore l'inconnu.

Le commissaire priseur n'avait plus d'ordre. Il adjugea la table à l'enchérisseur. Après quoi le crieur ayant demandé son nom à l'acheteur, reçut de celui-ci une carte de visite enveloppée de deux coupures de mille francs.

Je n'ai que cela sur moi, s'excusa-t-il. J'apporterai demain la différence.

Le lendemain, le vendeur correct et respectable se présentait dès la première heure à l'étude et, prétextant un voyage urgent, réclamait, comme la loi le permet, le paiement immédiat de l'enchère. Le commissaire-priseur tenta de se dérober, ergota, discuta il dut finalement payer les vingt mille francs. Et, naturellement, il attend encore e l'acheteur qui était le compère de l'homme à la table. »

Je ne vous ai rapporté cette histoire, dont on a déjà fait état que parce qu'elle illustre l'essentielle obligation du commissaire-priseur. Principe le commissaire-priseur est responsable de l'objet vendu à l'égard de l'acheteur et du prix de l'objet à l'égard du vendeur. (La suite la quatridme page.)

LE PRINCE

DE BOURBON-ESTE EST ASSASSINÉ.

RUE DU BOULOI

PAR SA MAITRESSE CELLE-CI, UNE ESPAGNOLE,

LUI A TRANCHE LA GORGE

A COUPS DE RASOIR

PENDANT SON SOMMEIL

Ce drame, dont les mobiles restent mystérieux, s'est déroulé dans une chambre d'hôtel

Le prince Edgar de Bourbon-Este, âgé de soixante-deux ans, était le petit.fils de l'archiduc Charles d'Autriche et le cousin germain de l'empereur François-Joseph

Dans la chambre 59 du c Grand Hôtel de Blois 9, rue du Bouloi, entre des murs ornés, si l'on peut dire, d'un papier aux roses pâlies, le prince Edgar de Bourbon-Este, âgé de soixante-deux ans, est mort de la plus misérable des morts, la gorge tranchée de deux coups de rasoir, par une Espagnole de qua-

Le prince de Bourbon-Este

rante-quatre ans, à la mine de gouvernante irréprochable, CandeIaria Brau-Soler, mère d'un fils de vingtdeux ans qui fait son service «a Espagne. En soi, le drame est banal, atrocement banal. La meurtrière est allée se constituer prisonnière. Mais les éléments les éléments humains et matériels déconcertent. Celui qui porte un si grand nom, apparenté à la famille impériale d'Autriche il était le cousin germain de l'empereur François-Joseph que venait-il faire en ce petit hôtel, derrière les Halles ? Lui qui « portait si beau x, lui qui offrait avec une condescendance bonhomme et souriante son cigare quotidien au garçon de l'hôtel, lui qui présentait aux regards une tête aère ornée de cheveux blancs, pourquoi franchissait-il cette porte étroite et sombre de la rue du Bouloi ? Pourquoi grimpait il ces deux étages obscurs, et longeait-il comme l'indique une petite affiche manuscrite cette véranda poussiéreuse, cet escalier gardé par une rampe humide ?

Etait-il possible qu'Edgar de Bourbon-Este allât, presque timidement, frapper à la porte de Candelaria BrauSoier qui, sèche, menue, sans attraits, ses lunettes sur son nez pointu, fabriquait et vendait des onguents et des crèmes de beauté ?

La chambre du drame

La chambre du drame donne sur une cour triste, sombre, encadrée de maisons sans âme. Une lumière affaiblie donne un pauvre relief au fourneau à gaz hissé sur une table. Un

CaBdelaria Brau-Soler

médiocre buffet, une armoire à glace, une table recouverte d'une toile cirée â 'carreaux rouges et blancs s'efforcent de meubler bourgeoisement la petite chambre, et la glace de la cheminée renvoie sans force une lumière avare. Dans une alcôve, sorte d'étranglement prolongé de la chambre, deux lits jumeaux. Entre eux, une table de nuit; d'un côté, une cigarette de l'autre, un cigare. Le prince Edgar, puis Candelaria se sont couchés l'autre nuit, paisibles. Et puis. comme il dormait, elle s'est dressée, rasoir en main. De l'arme elle a porté deux coups si terribles qu'en tranchant la gorge de son ami elle s'est fait une estafilade au bras gauche.

Il s'est levé, le sang coulant à flots. II a fait quelques pas jusqu'au fauteuil, sur le petit tapis gris qui réchauffe le dur carreau froid. Et puis, la tête en avant, il s'est effondré, en basculant, exsangue, sans vie.

Elle alors, sèche, calme, s'est habillée elle s'est lavé tranquillement les mains, elle a posément mis son chateau cloche, sa veste noire, ses lunettes et ses gants blancs intacts. Puis


elle est sortie à petits pas presaés. D a n s le désordre de vêtements souillés, tout à l'heure, on trouvera une photographie féminine Candelaria, il y a quelques années. Elle porte: Décembre Pour toujours. > Oui, pour toujours

Cotttiif germain de Fempereur

Le prince Edgar de Bourbon-Este était le fils du prince Albrecht de Habsbourg et petit-fila de l'archiduc Charles d'Autriche, l'adversaire chevaleresque, mais si souvent malheureux, de Napoléon le. pendant les guerres de l'Empire.

Son père, le prince Albrecht était l'oncle de l'empereur François-Joseph. Le prince Edgar était donc le cousin germain de celui-ci. B avait épousé morganatiquement une Américaine, Mlle Conger. aujourd'hui décédée, et dont la mère était née Cossé-Brissac. Après la guerre, qu'il fit comme officier général dans l'armée autrichienne, le prince Edgar obtint de séjourner en France et vint s'établir à Paris. Il y renoua des relations anciennes avec la famille Prévost de Saint-Cyr qui lui donna l'hospitalité voici trois ans dans le pavillon qu'elle habite au fond d'un jardin, 30, avenue de Neuilly, lorsque le prince dut quitter la pension de famille qui l'abritait jusqu'alors, 39, rue Charles-Laffitte. Il était reçu là de la manière la plus large et la plus gracieuse, allant et venant comme il voulait.

Mais avant de s'établir en France, le prince avait voyagé en Espagne et c'est à Barcelone, il y a douze ans, qu'il fit la connaissance d'une Espagnole, Candelaria Brau-Soler, née le 2 février 1888 à Naella, province de Saragosse, qui devint son amie, après avoir abandonné son mari. Venu à Paris en 1929, le couple s'installa à la pension de famille du 39 rue CharlesLaffitte, et quand celle-ci fut fermée son ami ayant trouvé asile chez M. de Saint-Cyr Candelaria transporta ses pénates d'hôtel en hôtel, pour finalement venir échouer dans la chambre 59 du « Grand Hôtel de Blois

La oisite journalière

Le prince, dont la fortune est encore sous séquestre en Autriche, comme tous les biens des membres de la famille impériale, ne pouvait subvenir aux besoins de Candelaria. C'est pourquoi celle-ci se trouvait dans l'obligation, pour se créer des moyens d'existence, de recourir à la composition et à la fabrication d'onguents et pâtes de beauté qu'elle plaçait elle-même. Il est à croire que cette manière de vivre suffisait à l'Espagnole, qui ne semble pas avoir eu jamais bien qu'amie d'un archiduc des goûts par trop princiers. A peu près tous les jours, le prince lui rendait visite. Il arrivait quelquefois dans l'après-midi, plus souvent dans la soirée, mais il était rare qu'il passât la nuit à l'hôtel. La plupart du temps, il se retirait vers 11 heures et regagnait Neuilly où, grâce à une clef que lui avait confiée son hôte, il pouvait rentrer selon son bon plaisir.

Lundi 15 août, ayant rendez-vous

UN LIVRE BLANC BRITANNIQUE RÈGLE LA CONTROVERSE

DES COMMUNAUTES DE L'INDE Londres, 16 août (dép. Petit Parisien). On se souvient que la conférence de la Table Ronde, qui tint sa deuxième session à Londres, en novembre 1931 et qui s'efforça d'élaborer une constitution panindienne, dut se séparer sans avoir terminé sa tâche.

Parmi les problèmes qui ne purent pas être résolus, flgurait celui de la représentation aux assemblées et conseils provinciaux des diverses communautés indiennes hindous, musulmans, sikhs, anglo-indiens, indo-chrétiens, européens, parias, sans parler des communautés commerciales et industrielles et de certains groupes spéciaux de propriétaires A la séance de clôture, le 1" décembre 1931, M. Macdonald, président de la conférence, avait déclaré que le gouvernement anglais ne pouvait pas permettre que la question de la représentation des communautés fût un obstacle à la réforme en projet et que, si les intéressés ne parvenaient pas à s'entendre, il imposerait lui-même une solution.

Le 19 mars dernier, ayant enregistré la faillite des efforts des communautés, il annonça qu'il allait se mettre à l'oeuvre pour élaborer un règlement. C'est ce règlement que le gouvernement de Londres et celui de Delhi publient simultanément cette nuit sous la forme d'un Livre Blanc.

Le document comprend d'abord une déclaration du premier ministre rappelant les raisons qui lui ont imposé, contre son désir, d'intervenir dans la controverse communale de l'Inde et ajoutant que si, avant que son projet ait reçu la sanction parlementaire, les communautés s'accordent sur un nouveau mode de règlement, Il sera prêt à l'adopter en remplacement de celui qui leur est proposé.

Les caractéristiques essentielles du règlement publié cette nuit sont lés suivantes

1° Le gouvernement britannique, tout en reconnaissant qu'il eût préféré le système de l'électorat commun pour toutes les communautés, s'est rallié, pour sauvegarder les intérêts et les droits des minorités, au principe de l'électorat séparé.

2* Les classes opprimées seront comprises dans les collèges électoraux hindous où ellee pourront peut-être faire élire leurs propres membres, mais elles seront, en tout cfts, assurées pendant une période de vingt ans d'une représentation minimum dans les législature» nrovinciales.

35. Feuilleton du Petit Parisien, 17-8-32 KVGBY grand roman

PAUL LAGARDÈRE TROISIEME PARTIE

LA NUIT TERRIBLE

I (suite)

Mane, Thecel.

Puis Dorothy entassa, dans l'assiette d'une blancheur douteuse posée devant la jeune fille, une tranche de jambon, du lard, du chou et des pommes de terre. Mais manger était au-dessus des forces de la pauvre enfant. Au bout •*« trois bouchées, elle ne pouvait plus il faut vous forcer, chère miss Maréchal, dit Dorothy avec un rire aigre. Manger et boire, ça donne des forces pour supporter l'imprévu Et l'Imprévu, voyez-vous, he hé hé c'est parfois plus pénible qu'on le pense. Elle grimaçait en parlant et ses paroles devaient comporter un sens assez clair pour ceux qui l'entouraient et, probablement, d'un ordre assez particulier, car tous se mirent à rire d'un air entendu.

Gaod Excellent dit Da Cruza. Et une petite femme qui boit bien et mange bien est toujours gaie et bien Copyright by Paul Lagardère 1932. Traduction et reproduction interdites en toue paya.

avec son amie, le prince, cravache en main, comme à son habitude, arriva à l'hôtel vers 15 heures et s'y attarda tout l'après-midi.

Rentré à Neuilly vers 7 heures, il y passa une heure avec son hôte, qu'il quitta pour se rendre à nouveau rue du Bouloi.

Je vais faire un tour, dit-il à M. de Saint-Cyr, et je ne rentrerai que demain mardi à 1 heure.

Or, si officiellement M. de SaintCyr ignorait la liaison du prince avec l'Espagnole, du moins n'avait-il aucun doute quant aux motifs des sorties nocturnes de son hôte.

A demain donc, mon cher prince, fit M. de Saint-Cyr, en souriant, car jamais le moindre soupçon de danger ne l'avait effleuré au sujet de la liaison du prince.

La scène du meurtre

Arrivé à 20 h. 30 rue du Bouloi, le prince, après avoir dîné avec son amie, prolongea la soirée et, contrairement à son habitude, eoucha dans la chambre 59.

Que se passa-t-U entre Candelaria et le prince Edgar On est réduit aux déclarations de la meurtrière, qui a fait de la scène du meurtre le récit suivant

Couchés vers 11 heures du soir, chacun dans notre lit, nous noue sommes éveillés vers 5 heures.

Déjà, dans la soirée, une discussion s'était élevée entre le prince et moi. Elle avait pour motif le désir exprimé par le prince de me faire quitter l'hôtel rue du Bouloi et de m'emmener avec lui dans le Midi de la France. Or je savais nuls ses moyens d'existence. Bien que mes ressources fussent modestes, elles me permettaient à peu près de vivre. Si j'avais cédé au désir exprimé par mon ami, j'entrevoyais la misère à brève échéance. J'ai donc refusé nettement, ce qui eut le don d'irriter fortement le prince Edgar. La meurtrière poursuit

La discussion reprit au réveil Elle dégénéra bientôt en une altercation violente, si violente même qu'à un moment le prince me menaça d'un rasoir qu'il avait saisi sous son oreiller. J'eus peur pour ma vie. Je sautai de mon lit et m'agenouillai devant le lit' du prince dans l'espoir d'apaiser sa fureur. Mais celle-ci grandit et, à un moment, le prince me porta un coup de son arme qui m'enleva un morceau de chair au bras gauche.

Instinctivement je cherchai à m'emparer du rasoir. Enfin, j'y réussi. D'une poussée je déplaçal le prince qui roula sur le côté droit, et, à mon tour, aveuglée par la colère, je frappai. Le prince, perdant son sang en abondance, vint s'effondrer au milieu de la chambre.

Les constatations contredisent les déclarations de la meurtrière Habillée à la hâte, j'ai quitté l'hôtel et, après avoir erré quelques instants, je me suis dirigée vers l'ambassade d'Espagne. Celle-ci n'était pas ouverte. Je suis revenue sur mes pas et, après réflexion, je décidai de me constituer prisonnière.

Je me trouvais alors au Palais-Royal. Le poste de la rua des Bons-Enfants était proche je m'y suis rendue. A un agent qui était de faction, j'ai dit « Arrêtez-moi, j'ai tué mon ami. » Immédiatement avisé, M. Nlclauase,

L'ATTENTAT DE RENNES Cette affaire fait suégir d'extraordinaires révélations

Rennes, 16 août (dép. Petit Parisien.) M. Rigaud, juge d'instruction, a reçu dans l'après-midi M. Duhamel, directeur artistique de la station RadioRennes, qui avait demandé à être entendu. M. Duhamel, qui dit s'être reconnu dans le fonctionnaire ayant prié le jeune indiscret dont il a été question ces jours derniers d'écrire aux prévenus pour leur demander de se rétracter, a protesté contre l'attitude qu'on lui prête et tient à être confronté avec son accusateur. Mais il y a d'autres faits plus sensationnels et que nous relatons r /eo la plus expresse réserve.

Jeusset, l'un des auteurs de l'attentat de Rennes, ne se serait pas rendu seul à Paris, mais en compagnie de Joseph Cathelliot. Il aurait eu un entretien avec l'émissaire de Hitler, un certain Bœhm, domicilié à Asnièree.

On se souvient que les extrémistes bretons recevaient leur mot d'ordre d'une sorte de secte dénommée les Frères Bretons, au nombre de 8.000 environ et qui auraient un dépôt d'armes dans un château des environs de Quimper. En cas de guerre avec l'Allemagne, ils se partageaient en trois groupes chargés, le premier de déclencher la révolution, le second d'engager les prisonniers bretons en Allemagne à y rester, le troisième de faire une propagande intensive en Suisse. De plus, un traité serait conclu entre séparatistes bretons et autonomistes irlandais. Enfin trois manifestations étaient prévues pour le jour de la célébration du quatrième centenaire de Vannes 1" la destruction du monument de Rennes 2° l'organisation de désordres à Vannes 3° la radiodiffusion d'un discours exaltant le séparatisme breton. Tels sont les faits que nous reproduisons à titre purement documentaire. La mission commerciale polonaise sera dans quelques jours au Maroc Rabat, 16 août (dép. Petât Parisien.) Vers la fin du mois, une mission polonaise d'études commerciales qui visite toute l'Afrique du Nord sera de passage au Maroc. Elle s'est donné pour but d'étudier les possibilités d'échanges commerciaux entre les deux pays. Elle se trouve actuellement en Algérie et compte arriver à Fez le 27 août. Elle visitera ensuite Meknès, Rabat, Casablanca, Mazagan, Safi, Mogador, Agadir, Marrakech et repartirait de Casablanca le 8 septembre.

portante, poursuivit la mégère. Une femme gale et bien portante fait le plaisir et l'orgueil de son mari. Buvez et mangez, miss

Mais je n'ai pas de mari dit Odette avec un mouvement de recul. Mais vous avez votre fiancé à votre droite et- je vous servirai dé mère et de conseillère ce soir puisque vous êtes à la veille de vos noces poursuivit la virago parmi les rires grossiers des blancs et le gloussement bestial du mulâtre.

Odette rougit de honte et baissa la tête.

Ma zolle tite fiancée, dit Da Cruza d'une voix flùtée et presque tendre. Il l'enlaçait d'un bras, l'attirait vers lui.

Odette ne pouvait se dégager de cette prise sournoise, dure et solide. Elle se tordit, se renversa presque, mais ne put éviter que les grosses lèvres violâtres du sang-mêlé effleurassent son visage à la naissance de son col. Un brusque coup de sifflet fit tressaillir Da Cruza.

Qu'est-ce que c'est ? dit-il en lâchant la jeune fille.

Odette se redressa et ce qu'elle vit la fit frémir d'épouvanté-

Nick Peters, Clarence Town et Teddy Hearst la dévisageaient avec une expression de brutale convoitise, de jalousie, de sauvage ironie aussi. Et Dorothy ricanait.

Huilo mister Black and White, dit Hearst, l'homme aux chiens, ne commencez pas à dépouiller notre jardin, s'il vous plaît

Votre jardin ? Quel jardin ? fit le mulâtre stupéfait.

Vous le savez bien, Milk and 1 ricana Nick Peters.

Eh c'est de ce doux Jardin

commissaire du quartier, accourut au poste, recueillit les premières déclarations de la meurtrière et se rendit aussitôt rue du Bouloi. Il y fut bientôt rejoint par MM. Presaard, procureur de la République Mozer, substitut du service central Hude, juge d'instruction le docteur Paul et M. Guillaume, commissaire divisionnaire à la police judiciaire. Magistrats et policiers procédèrent ensemble aux constatations. Celles-ci infirment complètement* les déclarations de Candelaria Brau-Soler. A l'en croire, en effet, il y aurait eu lutte. Qr les coups, qui ont presque tranché la nuque, ont été incontestablement portés pendant le sommeil, puisque, sur l'oreiller où reposait la tête de la victime, on relève des traces très nettes de la lame tranchante du rasoir.

Perdant son sang par deux affreuses blessures et, vraisemblablement, l'artère carotide tranchée, le prince eut cependant le courage de quitter la couche sanglante, et, s'empêtrant dans les draps, dut vouloir venir jusqu'à la fenêtre pour appeler au secours.

Mais les forces lui manquant, il trébucha en cours de route et s'affaissa sur le bras du fauteuil, le corps ployé en deux.

Ce fut dans cette position que le garçon de l'hôtel, M. Clou, trouva le prince lorsque, comme à l'habitude, il pénétra dans la chambre pour faire la pièce.

On peut juger de son effroi puisqu'il manqua de se trouver mal et que ce fut presque en bégayant qu'il décrivit à son patron l'horrible spectacle.

Le sang-froid de l'Espagnole Transférée du poste de la rue des Bons-Enfants au commissariat des Haües, Candelaria Brau-Soler ne cessa de faire preuve d'un calme, d'un sangfroid déconcertants.

Assise, en sa pose et sa mine modestes, ses mains gantées de blanc posées sur ses genoux, Candelaria répondit aux questions avec une petite voix un peu effarouchée, d'un ton net, cependant, avec un fort accent qui roule doucement les « r ».

Comme on lui demandait si son ami avait été marié, elle dit, avec une Indifférence parfaite

Oh! peut-être. Oui, je crois. avec une Américaine.

Le récit du meurtre fut fait d'une voix posée, sans grandes hésitations. La dépêche. les lettres trouvées dans sa chambre et qu'on lui tendait, elle les lisait avec une attention soutenue, soulevant parfois ses lunettes pour mieux lire un mot.

On avait peine à s'imaginer que cette petite femme si bien élevée avait, quelques heures auparavant, tranché la gorge à un vieillard endormi.

C'est M. Hudes, juge d'instruction, qui a été chargé d'informer sur le crime de l'Espagnole. Celle-ci sera conduite aujourd'hui devant le magistrat.

La conférence juive de Genève songe à convoquer

un congrès mondial

Genève, 16 août (dép, Havas.) Au cours de trois longues séances, la conférence mondiale juive a entendu, hier, l'avis de toutes les communautés et personnalités favorables à l'idée d'un congrès mondial.

Successivement, des orateurs de France, d'Angleterre, de Finlande, de Pologne; de Lettonie, de Roumanie, d'Allemagne, de Palestine, d'Amérique et de Suisse se sont fait entendre. M. Dizengott, maire de Tel-Aviv, a dit notamment:

Nous autres, Palestiniens, dans toutes les assemblées et congrès juifs, nous avons rempli jusqu'ici le rôle du groupement ie plus faible maintenant, les choses ont changé; nous sommes debout, enracinés avec les deux pieds dans le sol de notre patrie, en Palestine, sur une base réellement solide. Notre situation économique est bonne; nous n'avons pas de chômeurs, nous n'avons pas de crise, nous construisons notre pays, qui se développe d'une façon remarquable.

Nous croyons que toute union et toute organisation du peuple juif est utile, et, par le temps actuel, la convocation d'un congrès nécessaire. Le seul remède contre l'antisémitisme, c'est d'être forts si nous sommes faibles, on nous écrase. Organisons-nous, unissons-nous, et noue serons forts, personne n'osera toucher à nous que le peuple allemand et les autres peuples sachent qu'en touchant à un juif de l'Est, on touche à tous les quinze millions de juifs.

Berlin, 16 août (dép. Havas.) L'Association des citoyens allemands de confession israélite a soumis au président Hindenburg un opuscule exposant la doctrine antisémite du parti hitlérien et contenant un grand nombre de documents qui mettent en lumière les menaces et les injures proférées contre des israélites par la presse ou par des orateurs de ce parti. En une lettre transmise à l'Association par les soins du secrétaire d'Etat, M. Meissner, le président Hindenburg a déclaré « qu'il réprouvait énergiquement toute tentative qui vise à restreindre les droits constitutionnels politiques et religieux des citoyens allemands, ainsi que les excès commis contre des Allemands de confession israélite ».

En outre, le président du Reich a fait transmettre les documents en question au ministre de l'Intérieur.

d'amour qu'est la jolie girl française que nous voulons parler 1 grommela Clarence Town.

Good Dieu me damne si jamais je comprends ce que vous voulez dire fit Da Cruza qui crânait quoique plein d'inquiétude.

Ça prouve que vous n'êtes pas très Intelligent, old chap 1 dit familièrement Dorothy.

Vous ne prétendez pas pourtant avoir des droits sur l'enfant dit Da Cruza dont la longue main brune se crispa sur le manche de son couteau. Pourquoi pas ? fit Hearst. C'est nous qui l'avons amenée ici

C'est moi qui ai eu l'idée de la prendre comme otage cria le mulâtre.

Comme otage, oui, mals pas comme femme répliqua Nick Peters. Et comme femme. hé, camarades, on a autant de droits sur elle que lui acheva la brute, en posant son énorme poing sur la table. Du moment qu'on ne la rend pas, contre argent comptant, on doit la tirer au sort.

Odette écoutait et comprenait mal, car ils s'exprimaient tous en argot londonien, en stang » de Whitechapel. Mais elle devinait qu'il s'agissait d'elle et que son destin allait se régler entre les cinq bandits.

Vous avez droit à vos parts et à rien d'autre dit Da Cruza. Et c'est moi qui suis le chef, ici!

Un formidable éclat de rire lui coupa la parole.

Le chef Tu n'es plus rien, mon vieux Café-au-lait dit insolemment Clarence Town. On s'est associé pour une affaire. Elle est finie, puisque Mac a réglé tout avec les Prenchmen. Tu n'as plus qu'à payer nos parts. Mais quant à t'adjuger la petite Française

DIFFICILE CAPTURE

D'UN ITALIEN SPÉCIALISTE DE L'ATTAQUE NOCTURNE Apris une poursuite mouvementée dans le X. arrondissement, deux agents cyclistes ont arrêté le dangereux malfaiteur non tant avoir été brutalement frappés

Au cours d'une ronde, l'autre nuit, vers 3 h. 50, les gardiens cyclistes Jannin et Neugues du X* arrondissement, surprenaient, rue Perdonnet, un individu qui, nous la menace d'un couteau, dévalisait un passant. Le malfaiteur venait de s'emparer de la montre et du portefeuille de sa victime, un Polonais, M. Antoine Koniusz, domicilié à Villeroy (Seine-et-Marne), le portefeuille contenait 360 francs et des pa-

Les agents cyclistes Neugues et Jannin piers d'identité quand les agents, descendant de leur machine, se disposèrent à appréhender le voleur. Mais celui-ci, leur faisant face, bondit sur eux à coups de poing et à coups de pied et prit la fuite. L'agent Neugues, frappé douloureusement en plein estomac, se trouva dans l'impossibilité de s'élancer aux trousses de l'agresseur que son collègue Jannin se mit à pourchasser à pied. La poursuite, à toute vitesse, se déroula par les rues Philippe-de-Girard et du Département. Par deux fois, l'agent Jannin réussit à rejoindre le fugitif m*U celui-ci, d'une force peu commune, parvint à se dégager des mains du gardien tout en le frappant brutalement.

Mais le brave agent reprit sa chasse au malfaiteur qui, ayant pris quelque avance, sonna la porte de l'immeuble situé 36, rue de la Chapelle. Le cordon ayant été tiré, il s'engouffra dans la maison et alla se cacher dans la soupente d'un escalier.

Peu après, revolver au poing, l'agent Jannin découvrait et capturait le voleur-boxeur-coureur à pied.

C'est un Italien des plus dangereux, Joseph Miglio, âgé de trente et un ans, domicilié 16, rue des Ecoles, à Aubervilliers. Titulaire de onze condamnations, il est à la fois interdit de séjour, expulsé et relégable.

Cet indésirable a été reconnu comme un spécialiste de l'attaque nocturne il est l'auteur de plusieurs agressions commises en divers quartiers de la capitale.

Au moment de son arrestation, Joseph Miglio était en possession, outre des objets volés au Polonais Koniusz, d'un couteau, de trois portefeuilles bien garnis, d'un rossignol de papiers d'état civil à cinq noms différents. Après interrogatoire par le commissaire du quartier Saint-Vincent-de-Paul, l'Italien, spécialiste de l'attaque nocturne, a été envoyé au dépôt.

Disons que les agents Jannin et Neugues, après une journée de repos, ont pu reprendre leur service.

Le professeur Piccard attend un temps favorable

Zurich, 16 août (de notre env. spéc.) L'ascension du professeur Piccard dans la stratosphère ne pourra avoir lieu avant jeudi. Il semble bien cependant que la situation météorologique s'améliore et que l'anticyclone constaté dans l'Atlantique se déplace vers l'Europe. Dans ces conditions, on ne doit pas considérer comme impossible que l'expérience scientifique puisse se faire avant 48 heures. Il convient pourtant d'attendre demain avant de donner à ce sujet une indication plus précise.

Le départ de l'aviateur Mollison une fois de plus ajourné

Londres, 16 août (dép. Petit Parisien.) Les conditions atmosphériques étant défavorables, l'aviateur Mollison s'est vu contraint, une fois de plus, de retarder son départ de Dublin pour NewYork. Il n'est même pas certain que Mollison puisse tenter demain la double traversée de l'Atlantique qu'il voudrait effectuer en deux jours et demi. Mrs Mollison (Amy Johnson), qui était revenue hier de Dublin à Londres pour prendre des effets personnels à son mari, n'est pas encore repartie pour l'Irlanae.

Mouvement de reprise du travail dans les charbonnages belges Bruxelles, 16 août (dép. Havas.) La situation était aujourd'hui la suivante dans les charbonnages: Une reprise assez marquée a été constatée dans le bassin de la Campine où 940 grévistes ont repris le travail. Dans la province du Hainaut on note 750 rentrées, noamment dans le secteur de Mons.

D'autre part, on compte 70 grévistes en plus à Liège.

Aucun incident n'est à signaler. On s'attend à une reprise plus marquée pour demain.

par-dessus le marche, non, Monsei- gneur!

Macache bono 1 comme disaient les camarades zouaves pendant la guerre! dit Hearst. Ça n'est pas bien. La girl, elle est autant à nous qu'à toi, mon vieux d'Cruz'.

Et ça n'est pas à trois gentlemen comme nous et a une honorable lady comme elle, reprit Clarence Town en frappant sur l'épaule anguleuse de Dorothy Metcalf, non, ce n'est pas à nous qu'il convient de se faire les gardiens de votre sérail, mon djolly good felloio! Donc, part au jeu, égale pour tous, camarade.

Odette, cette fois avait compris, car le bandit s'était. exprimé en bon anglais. Elle regarda vers Superdreadnought et les yeux du colosse avaient une telle éloquence qu'elle comprit, brusquement, ce qu'il attendait délie. Elle respira fortement, et tout à coup se mit à rire, d'un rire agressif, en regardant Da Cruza.

Quoi qu'avez-vous à rire ? Vous moquez-vous de moi ? gronda le mulâtre.

Je trouve que vos amis ont raison! expliqua-t-elle, bravement.

Comment ? Que dites-vous ? fit le mulâtre abasourdi.

Et je trouve aussi que ai, quelqu'un a le droit de choisir, parmi vous c'est bien moi, assurément dit-elle. Mari pour mari, je préfère un blanc à un nègre mauvais teint.

Humph grommela Dorothy, stupéfaite. Elle n'y va pas de main morte, la gamine

Un nègre mauvais teint répéta Da Cruza, les lèvres blémles.

Ou!, mauvais teint répondit Odette. Ni marron. ni noir, ni jaune. Couleur d'olive moisie!- Je n'aime

Le maître et l'apprentie en justice de paix

Mme Lydia Bachalova. ex-dame d'honneur de la cour impériale, et M. Bores Kotlinof, ex-capitaine aux gardes, ont connu Jadis dans leur patrie des heures riantes. Par malheur, les événements politiques les ont contraints, l'un après l'autre, à émigrer en France voilà une douzaine d'années. Longtemps ils habitèrent le grand Paris tout en s'ignorant, épaves égarées dans l'immense colonie des réfugiés russes. Un jour, en 1928, le destin les fit se rencontrer dans la rue, nez à nez. Quelle excellente surprise.

Lydia, par tous les saints de l'Evangile, c'est donc toi ? Je te reconnais. C'est moi, Boris. Et toi, tu n'as pas changé non plus.

Pas changé, hum! c était beaucoup dire. matériellement s'entend. Talonné par la nécessité, le brillant officier mostovite s'était mué en Figaro. Devenu expert dans l'art délicat des coupes, des champooings et des indéfrisables, il avait ouvert à son compte un salon de coiffure. Lydia se trouvait sans emploi, sana métier, partant sans avenir. Il lui offrit de la prendre six mois en apprentissage, elle lui verserait 1.000 francs d'indemnité. Elle accepta, lui sauta au cou, joyeuse. C'était le bon temps.

Aujourd'hui, tout a changé. A la barre de la justice de paix, M. Korlinof se tient raide, boutonné, glacial. Tout aussi froide, lui fait face Mlle Bachalova, devenue la femme de M. Vrousky, présent à ses côté.-

Je réclame à Madame, dit l'ex-capitaine, 500 francs, prix d'apprentissage de coiffeuse pour hommes, qu'elle ne m'a jamais payé.

J'ai versé à monsieur les 1.000 francs convenus, quand Je l'ai quitté, après les six mois. Je ne lui dois donc rien. Je proteste. Notre contrat s'appliquait à la coiffure pour dames. La coiffure pour hommes se compte en supplément. Où est-il, ce contrat? Montrez-le donc Et pourquoi m'avez-vous laissé partir à l'époque, sans me réclamer ces 500 francs ? Aujourd'hui vous obligez mon mari à revenir de province pour m'assister dans ce débat ridicule. Je vous rédame 1.000 francs de dommages-intérêts pour cette poursuite vexatoire.

Ah I Boris, Lydia, prénoms charmants, que vous êtes loins à cette heure de leurs âmes courroucées 1

Deux avocats plaident longuement les prétentions de chaque partie, après quoi le juge prend la parole et, paternel Quel mauvais exemple donnez-vous. dit-il, 6 Russes exilés qui vous déchirez sur la terre étrangère pour des sottises Vivez donc en paix, sans attirer l'attention. La demande de M. Kornilof ne me paraît pas sérieuse et je l'en déboute. Mais, comme je ne veux point jeter de. l'huile sur le feu, je rejette aussi la demande reconventionnelle de Mme Vrousky. Le coiffeur paiera les dépens pour punition. Allez et échangez le rameau d'olivier.

Sage discours, bien digne d'approbation. Mais et c'est le plaisant de l'aventure ni les avocats ni le juge n'ont paru songer à un certain article 2.272 du code civil, aux termes duquel l'action du maître en matière d'apprentissage est prescrite au bout d'un an. Depuis 1929, ce procès n'était plus possible. Et voilà comment, dans une audience surchargée, vingt-cinq minutes furent gaspillées pour un débat inexistant.

La fortune du président Hoover n'a pas été, dit son agent financier affectée par la crise boursière Ne*Yorfc, 16 août (dép. Havas.) M. Rickard, agent financier du président Hoover, a démenti une infor- mation publiée par la revue Fortune, suivant laquelle la fortune du président. qui était estimée à 800.000 livres sterling, n'était plus maintenant que de 140.000 livres par suite du krach du marché des valeurs et de l'insuccès d'un journal de Washington, dont il est propriétaire.

M. Rickard déclare que la fortune du président a été placée, il y a onze ans. en valeurs sûres et n'a pas été affectée par la dépression.

Les princes anglais quittent Corfou poar assister aux manoeuvres

de la flotte britannique

Londres, 16 août (dép. Petit Parisien) Le prince de Galles et le prince George ont achevé ce matin l'inspection des bâtiments de la flotte de la Méditerranée. assemblée à Corfou. Ils ont quitté Corfou dans l'aprèsmidi à bord du cuirassé Queen Elisabeth. Ils vont assister à des manœuvres navales et notamment à des attaques aériennes contre la flotte. Les exercices se continueront jusqu'à jeudi matin à 11 heures, heure à laquelle la flotte fera son entrée dans le port de Malte.

Un film fasciste à Vienne provoque un incident

Vienne, 16 août (dép. Havas)

La présentation du film Mussolini, devant environ trois cents invités, diplomates, hauts fonctionnaires, journalistes, etc., a été troublée par une manifestation antifasciste.

Une scène représentant Mussolini prononçant une allocution du haut d'un balcon a été accueillie par des huées auxquelles le reste de l'assistance a répondu par « Vive Hitler Contrairement à ce que prétend un journal du soir il ne s'est pas produit d'autres incidents. Le ministre d'Italie à Vienne, M. Aumti, assistait à cette représentation.

pas cette couleur-là C'est bien mon droit, je pense.

Et lequel choisirez vous entre eux ? demanda Dorothée.

Le meilleur, ou le plus heureux répondit Odette.

Ce qui veut dire ? Interrogea Clarence Town.

Le plus fort. ou le plus adroit. à votre choix

Le plus fort, c'est moi dit Nick Peters orgueilleusement

Le plus fort c'est Superdreadnought dit méchamment Hearst, en regardant le colosse prisonnier. C'est un mouchard déjà à demimort il ne compte plus riposta Town, car il sera tout à fait mort tout à l'heure

Aussi mort qu'une chaîne à puits dit Hearst.

C'est possible, gentlemen dit Odette. Mais en écartant Superdreadnought, il reste vous trois entre qui j'aurais le droit de choisir. Vous êtes des blancs, des hommes de race supérieure et on ne livre pas une femme blanche à un « native vous le savez bien

Elle a raison mille fois ralson grogna Nick Peters.

Damnés que vous étes dit Da Cruza. Essayez donc de vous mettre en ligne pour voir Et. toi. Odette, ici Tout de suite

La jeune fille s'était réfugiée au bas bout de la table.

Non dit-elle Je ne vous suis rien encore et je n'obéirai qu'à celui qui me gagnera

Eh! Eh! elle compte, la girl! fit Clarence Town avec un ricanement méchant.

Mais noue on compte aussi, et même lui, le mister la peau verda-

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la Fédération des artistes A.C, du spectaele.

Expositions Rétrospectives François Boucher. hôtel Charpentier, faubourg SaintHonoré Gustave Doré, Petit Palais Edouard Manet, Orangerie des Tuileries du château de Vincennes, pavillon de Marsan Artistes décorateurs, Grand Palais.

M. Dordezon, enseigne de vaisseau de première classe, est promu commandeur de la Légion d'honneur.

NECROLOGIE

On annonce le décès de M. Gustave Berson, professeur honoraire de la faculté des sciences de Toulouse et du lycée Condorcet, directeur des conférences du département de la Seine et professeur de chimie à ces conférences, décédé le dimanche 14 août a. Badonviller (Meurthe-et-Moselle). Ses obsàques auront lieu aujourd'hui 17 août, à 10 heures. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Double noyade dans le lac d'Hofstade, près de Bruxelles Bruxelles, 16 août (dép. Petit Pdris.) A una dizaine de kilomètres de Bruxelles, à Hofstade pour être précis, il existe, au milieu des sapins et des sablonnièree, un lac d'une cinquantaine d'hectares avec des plages et des dunes. Ce lac, qui fut créé artificiellement par l'infiltration des eaux dane un trou immense creusé dans des sapinières par la Société nationale des chemins de fer, d'où elle tirait des matériaux pour la construction de nouvelle» lignas, est devenu très populaire.

Des milliers de baigneurs de Bruxelles, de Malines et d'Anvers, qui ne peuvent s'offrir des vacances à la mer, s'y rendent chaque dimanche pour y jouir des joies du camping et de la trempette.

Hofstade, que l'on a euraommé la « plage des pauvres », connaît une vogue extraordinaire. Cependant, à la suite de difficultés qui se sont élevées entre la commune d'Hofstade, sur le territoire de laquelle se trouve le lac, la ville de Malines, qui y puise son eau potable, et la Société nationale des chemins de fer, à qui il appartient, l'aménagement de cette nouvelle station balnéaire n'a pu être réalisé. Comme le lac comporte des trous dangereux, de nombreux accidents se sont déjà produits et il a acquis une sinistre réputation qui n'a cependant pas arrêté l'engouement des touristes. Durant les fêtes de l'Assomption, des milliers de personnes se sont rendues à Hofstade: lundi on en comptait plus de quinze mille, prenant des bains de soleil ou se baignant dans les eaux perfides du lac.

Vers 8 heures du soir, un homme d'une trentaine d'années, voyant une jeune baigneuse perdre pied, s'élança à son secours, mais. lui-même coula à pie. Plusieurs baigneurs plongèrent immédiatement, mais il fallut une dizaine de minutes pour ramener le malheureux à la berge. Malgré les soins qui lui furent prodigués, il ne put être rappelé à la vie.

C'est un nommé Evangelus Golouvados, sujet grec, âgé de vingt-sept ans, marchand de fourrures, rue Verte, à Bruxelles.

D'autre part, ce matin, le gardechampêtre d'Hofstade a retrouvé sur les rives du lac les vêtements de deux hommes et d'une femme. On se demande si ces trois malheureux, comme tant d'autres, ne se sont pas noyés. Ces accidents (l'on en compte plus de 20 depuis un an) ont provoqué une vLve émotion à Bruxelles, où les journaux réclament l'application de mesures de sauvegarde indispensables à la sécurité' des baigneurs qui se pendent à Hofstade pour s'y reposer.

Le cardinal Verdier à Washington Washington, 16 août (dép. Havas.) Terminant sa tournée au Canada et aux Etats-Unis, le cardinal Verdier est arrivé à Washington. Le cardinal est l'invité du délégué apostolique. Dans la matinée, accompagné de M. Jules Henry, chargé d'affaires de France, le cardinal a visité Mount Vernon et a déposé une couronne sur la tombe du Soldat inconnu.

Deux paysannes russes sont tuées en essayant de franchir le Dniester Bucarest, 16 août (dép Havas.) Trois paysannes de l'Ukraine, qui essayaient de franchir le Dniester pour passer en Roumanie, ont été surprises par les gardes rouges, qui en ont tué deux à coups de fusil.

Modification au service

du Southern Railway entre Folkestone et Boulogne j Londres, 16 août (dép. Petite Parisiens) On annonce aujourd'hui que la Com- pagnie du Southern Railway a décidé de supprimer, à partir du début d'octo- bre, deux de ses services de la Manche entre Folkestone et Boulogne. Les ba- teaux qui partaient à 10 h. 50 de Fol- kestone pour Boulogne et à 11 h. 351 de Boulogne pour Folkestone ceaserontj de faire ce service. Il est possible, mals non encore certain, que le service de 11 h. 35 soit transféré de Boulogne àj Calais.

BÉNÉDICTINE A l'eau, le raîraîchissement tonique I "LA GRANDE LIGUEUR FRANÇAISE"!

tre dit Nick, qui, roulant ses gros yeux de taureau, sous son front bas, regarda fixement Da Cruza. Et la girl a raiaon On va la jouer, au poing, au couteau ou aux dés. Elle sera au meilleur ou au plus chanceux En es-tu, camarade ?

God bless me gronda le mulâtre, avec fureur. Oui, j'en suis, camarade. Et pour me l'enlever, la ftlle, il faudra m'avoir tout d'abord, je vous le dis. Et je vous le dis aussi si mauvais teint que je sois, j'ai du' sang dans les veines et des muscles sous la peau. Et pour jouer contre vous tous qui m'entendez, tas de coquins, du poing ou du. couteau, je ne crains rien!

Debout, maintenant, il avait saisi un coutelas, sur la table, le long et épais coutelas, aigu et bien affilé dont Odette s'était servie pour trancher les viandes. Et l'arme au poing, un peu penché en avant, les lèvres babouinantes, les yeux étincelants, il se tenait prêt à livrer bataille, en désespéré.

Il aperçut Odette, rencognée dans Un angle de la salle et il lui dit, avec un ricanement de fureur

Toi, n'espère pas m'échapper Je te saignerais plutôt God bless me Je le jure.

Malgré la peur, qui l'étreignait aux flancs la jeune fille eut la force de répondre, en haussant les épaules Nick vous saignerait peut-être avant

Qu'il y vienne donc gronda le mulâtre Qu'ils y viennent taus Je les attends

Moi tout seul, d'abord répondit Nick.

Il se leva, énorme, simiesque, épouvantable, avec sa face brutale, mangée de poils noirs et ses longs bras de gorille. Et déployant ses six pieds de

Programme des spectacles Chitrlet, 8 h. 30, Nina-Rosa.

Théâtre de Paris, 8 h. 46. Fanny. Porte-St-Martln, 8 h. 30, Miohel Strogort, Ssrah-Btrnhardt, 8 Il. 30, Peg de mon oœur Mogador, relâche.

Henaiasance, 9 h., la Dame de chez Haxim. Ambigu, 8 h. 46, Topaze.

Palais- Royal, 8 h. la Maison d'en face. Cd-Uuignol, 3 h.,9 9 h.,Sexualité<M.Mayane) Studio de Paris, 9 h.. Demoiselles en unit. Mathurins, 9 h.. Prenez garde à la peint. Comœdla, 9 15. Une jolie fille à tout faire. Olumy, 9 h. 46, le* Gattéa de l'escadron. Déjazet, 8 h. 30, les Dégourdis de la MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 8 h. Nuits de folles. Cas. Paris. 8 30. Sex Appeal 32 (M. Dubas) Concert Mayol, S h. 46, Esclaves d'amour. Dix Heures, Glissons, revue, chansonniers. Pavtllon-Hufic-Hsll, Attractions.

Boblnn.-M.-H., Scriabine, orch. balalalkiste. Européen, m.. s., Lyjo, Charvier, Tixter. Coliséum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal kermesse, m.. a.. nuit. Magie-Clty-B»l, t. 1. s.. 9 h.; dim.. f.. mat. Luna-Park, t. 1. j. mat., s., att.. dancing. Jardin d'Acelim. Entr. 3 tr. Enfants, 1 fr. Pal. Pompéien, clôture ann., réouv. 8 sept CINEMAS

Madeleine, Fascination.

Piranjount, Criez-le sur les toit»(St-Gr«ttler) Gnumont-Pila.ee, la Femme en homme, Aubert-Palace. l'Amour en vitesse.

Olympia, Coup de feu à l'aube.

Huivanx-Fathé, la Monde et la Chatr. Max-Linder-Pathé, la Bête errante. Ciné Champs-Elysées, l'Homme que J"«J tué. Gaumont-Thp&tre, Ombres des bas-fonds. Mariçny, Jeunes filles en uniforme. Coltsée, la Douceur d'aimer.

Moulin-Rouge, la Petite Chocolatière. Victor- Hugo-Pathé, le Dernier Choc Impérial-Pathé, le Roi du cirage.

Alhambra, Coiffeur pour dames.

Omnia-Pathé, Coiffeur pour dames. Palace, Danseuses pour Buenos-Ayre*. Plgalle, la Fille du désert,

Capucines, Frankenstein.

Miracles, relAche. Réouv. septembre. Maillot-Palace, Papa longues jambes. Caméo, la Folle Nuit.

Boyal-Fathé, Quand on est belle.

Lana (Nation), Rouletnbflle.

Studio 28, clôture annuelle, réouv. sept. Agriculteurs, réouverture 9 sept. Scarface Cigale, Baleydier. Attractions.

Artistic (61. r. Douai), A nous la Itbert» 1 Lntétia-Pathé, D' Jekyll et Mr Hyde. Louxor-Fathé. la Bête errante.

Saint-aiarcel-Fathé, la Bête errante. Carillon, Princesse, à vos ordres Lyon-Pathé, la Bête errante. Select-Pathé, la Bête errante.

Ciné-Opéra, (23. av. Opéra), ouv. 30 sept. Une manifestation symbolique aura lieu l'après-midi du jeudi 18 août, près de Genève, au sommet du Salève.

Sur « la jeunesse et la paix parleront Mme Malaterre-Sellier, MM. Ruyss en, secrétaire général de l'Union internationale des associations pour la S. D. N.; Pierre Cot et Henri Clerc, députés; Marc Sangnier, initiateur des journées d'espérance. Le samedi 20 août, k Hossegor (Landes) une grande fête associera l'art et la paix. La fête sera présidée par le compositeur Maurice Ravel. 3C Daraignez. sénateur M. Deyris, député, et le colonel Picot prendront la parole.

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Jamais peut-être notre national Cami, que Charlie Chaplin considère comme le premier humoriste du monde, n'a déployé autant de verve joyeuse qu, dans ces extraordinaires aventures de Pssitt et Pchutt. (Ed. Baudinière, 12 francs.)

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Commeat rie pas trembler ppux S l'archéologue Lechartre, pour sa femme, la tendre Rosiç, leurs 5 enfants, Jacques, brillant ingé5 nieur, la délicieuse Jocelyne et la petite Claire, tous victime! S de ce monstre qu'est LE MASQUE JAUNE Comment ne pas être séduit par la troublante et énigmatique Liane qui apporte avec elle tout le mystère de l'Extrême-Orient? E On suivra ses aventures dans LE MASQUE JAUNE f5| le nouveau roman j d'Ève PAUL-MARGUERITTE = que publiera

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Une simple phrase de rappel sur le quotidien lumineux du carrefour Richelieu -Drouot j grave votre publicité dans l'esI prit du lecteur. ElectricPubli- cité, 118, Champs-Elysées. Conditions spéciales aux annonceurs du Petit Parisien

taille avec suffisance, il grogna, en soufflant vers Teddy et Clarence Franc jeu, vous autres C'est compris

Oui répondirent les deux hommes

Un éclat de rire, les fit sursauter. C'était Dorothy Metcalf qui riait. Vous n'allez tout de même pas vous étriper, camarades, pour cette petite guenippe qui se fiche de vous ? dit-elle, en cognant du poing sur la table.

Une clameur furieuse l'interrompit. Toi, la vieille, assez

Regarde et tais-toi

Ferme ta vieille bouche Elle pue

Gare aux gifles, sorcière

Mais vous ne comprenez donc pas qu'elle vous monte les uns contre les autres, tas d'idiots que vous étes Raisonnez-vous avec vos cerveaux ou avec vos pieds ? Quand vous vous serez mis en morceaux pour elle, vous serez bien avancés, veaux stupide cria la mégère, toute hérissée de colère et de jalousie.

Celui-là qui me mettra en morceaux, 11 n'est pas encore né gronda Nick en cognant, dé ses deux poings massifs sur son torse carré, qui résonna comme un tambour de guerre chinois.

La vieille a raison tout de méme dit Hearst soucleusement.

Possible répliqua Nick. Mais D' Cruz' n'a pas plus de droits que nous autres.

Il en a autant cria Dorothy. Au moins autant!

U «wvroj


LA CHAMBRE ROUMAINE A CE HIER LE THEATRE D'UNE STANCE ORAGEUSE Bucarest, 16 août (dép. Petit Parisien.) Atmosphère d'orage, aujourd'hui, à la Chambre. Les deux partis libéraux, celui de M. Buca et celui de M. Georges Bratiano, ont interpellé le gouvernement sur sa politique étrangère et notamment sur la signature du pacte de non-agression polono-soviétlque, prétendant que cette signature aurait influencé les bonnes relations d'amitié roumano-polonaises.

Les deux représentants des deux partis libéraux voulant développer chacun avant l'autre son interpellation, des coups ont été échangés entre les représentants des deux partis.

Un instant, le centre de l'assemblée fut le théâtre d'un combat régulier. Le gouvernement répondit à ces interpellations par la voix du président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, M. Vaïda Vœvod, lequel déclara tout d'abord qu'il regrettait d'être obligé de donner des explications sur une action diplomatique en cours, contrairement aux usages. Ensuite, il précisa que le gouvernement roumain poursuivait une politique parfaitement pacifique envers la Russie, conformément aux traditions pacifiques du pays et cela depuis 1922.

L'ancien chef du gouvernement, M. Bratiano, déclara que la Roumanie désirait conclure un pacte de nonagression. Il ajouta que les gouvernements roumains ont toujours poursuivi la même politique. En 1929. le gouvernement de M. Maniu donna des formes concrètes à ces intentions en signant le protocole Litvinoff et la mise en vigueur du pacte Kellogg entre la Rusaie et ses voisins.

Le président du Conseil souligna aussi les récentes déclarations de M. Stimson sur le caractère obligatoire du pacte Kellogg et des déclarations des représentants soviétiques, précisant que ce pacte avait l'importance d'un véritable traité de non-agression. Le président du Conseil affirma, enfin, que la Roumanie était prête à conclure avec les Soviets un pacte de nonagression similaire au pacte russopolonais. Il termina, unanimement applaudi, en disant que si des dangers exté" 'ïurs menaçaient le pays, tous les part.s politiques s'uniraient pour défendre l'intégrité territoriale de la Grande Roumanie.

Hitler s'explique sur son attitude SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

En réalité, la chancellerie du Reich avait déjà informé la presse un quart d'heure auparavant de la décision du président en ajoutant que ma visite n'avait donc plus aucune signification formelle.

Hitler annonça ensuite au journaliste allemand qui l'interrogeait que son parti continuerait la lutte. Il soutiendra un gouvernement qui se dit national aussi longtemps que son activité contribuera au renforcement du front national. Le mouvement national-socialiste entre en opposition contre le gouvernement actuel. Une dictature n'est possible, dit-il, qu'à la condition que ses représentants soient réellement les représentants de la volonté dû peuple. Et il ajouta

Je ne connais pas dans l'histoire du monde une dictature qui ait fini par devenir une forme d'Etat reconnue si elle n'a pas eu son origine dans un mouvement populaire.

Comme le journaliste lui demandait si le parti national-socialiste n'aurait pas mieux fait de se contenter de ce qu'on lui a offert, Hitler répondit qu'il ne manquerait jamais de fidélité à luimême et au mouvement nationalsocialiste.

Il est très important de montrer actuellement au peuple que le mouvement national-socialiste poursuit son but sans se soucier des avantages ou des désavantages du moment. Les chefs du mouvement riational-socialiste n'auraient jamais compris Hitler s'il avait agi autrement.

LES POURPARLERS

VONT S'OUVRIR

POUR LA CONSTITUTION

DU GOUVERNEMENT PRUSSIEN Berlin, 16 août (dép. Petit Parisien) D'après une agence d'informations parlementaires, les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement en Prusse commence- ront à la fin de cette semaine. LE MAJOR MARCKS VA PRENDRE LA DIRECTION DU DEPARTEMENT DE LA PRESSE DU REICH

Berlin, 16 août (dép. Petit Parisien,) Un changement auquel personne ne a'étalt attendu a eu lieu dans la direction du département de la presse du Reich. M. von Kaufmann, qui se trouve, depuis l'avénement au pouvoir du cabinet von Papen, à la tête de ce département, sera envoyé en mission diplomatique à l'étranger.

Son successeur sera le major Marcks, chef du bureau de la presse au ministère de la Reichswehr.

Le major Marcks est le fils du célè- bre historien allemand Eric Marcks, professeur à l'université de Berlin. Le major Marcks est le premier officier chargé de la direction du département de la presse.

LES SECTIONS D'ASSAUT

EN VACANCES JUSQU'AU AOUT Munich, 16 août (dép. Bavas.) Les troupes d'assaut racistes sont officiellement au repos jusqu'au 28 août.

Le chef d'état-major des troupes hitlériennes, l'ex-colonel Roehm. publie, en effet, aujourd'hui, un ordre du jour dans lequel il déclare que le front de bataille est bien délimité d'une part, tous les nationaux-socialistes d'autre part. tous les autres partis et organisations politiques. Nous combattrons seuls, ajoute le colonel Roehm, mais la lutte n'en continuera pas moins.

En attendant, les sections d'assaut racistes pourront se reposer jusqu'au 28 août. HITLER SE PLAINT

DES ATTENTATS COMMUNISTES Berlin, 16 août (dép. Radio),

Dans une interview accordée à la Rheinische Westphalische Zeitung, Hitler, qui se garde bien de parler des multiples attentats terroristes commis au cours de ces dernières semaines par ses partisans, se plaint des c actes de violence » perpètres par les membres de la Bannière d'Empire et les communistes.

Il existe, dit-il notamment, un droit de légitime défense que nous ne nous laisserons pas toujours enlever sous le prétexte stupide de calme et d'ordre. Les violences du marxisme prendront bientôt fin, sinon, je serai moi-même obligé d'ordonner à mes camarades nationaux-socialistes de se défendre afin que les attentats de la « Tchéka rouge » prennent radicalement fin.

Le général Sanjurio s'inquiète dans sa prison des réactions de l'opinion à son égard

Madrid, 16 août (dép. Bavas.) Le général Sanjurjo, depuis le moment de son arrestation; est passé par de très nombreux états d'esprit successifs.

Lorsqu'il fut amené jeudi soir à la direction générale de la sûreté, il se montta fort abattu. Il réagit cependant au cours de l'interrogatoire que lui firent subir le procureur général de la République et le juge spécialement chargé de l'affaire.

Il répondit rapidement aux questions qui lui étaient posées.

Après son transfert à la prison mili- taire, le général retomba dans un état apathique, sans doute en raison de son extrême fatigue. Après avoir dormi cinq heures dans la cellule 22 où il avait été enfermé, il se montra beaucoup plus alerte depuis lors, il n'a plus fait preuve d'aucun abattement il donne plutôt l'impression d'être inconscient de la gravité de la situation, il dort et mange avec appétit.

Comme il est au secret rigoureux, il ne reçoit aucune visite et les journaux ne lui parviennent pas, de sorte qu'il est tout à fait ignorant des sentiments que son attitude a provoqués dans le pays.

Il semble que ce soit précisément l'opinion de ses concitoyens qui préoccupe le plus vivement le général San- jurjo.

En effet, chaque foie que l'un des gardiens pénètre dans sa cellule, il lui demande si les Cortès sont en fonc- tion, ce que fait le gouvernement, ce que les gens pensent et quel est le nombre des détenus.

Les gardiens, en raison des ordres sévères qu'ils ont reçus. ne répondent à aucune des questions du prisonnier. DEMISSION DU DIRECTEUR DE LA GARDE CIVILE

Madrid, 16 août (dép. Bavas.) Le général Cabanellaa, directeur général de la garde civile, a donné sa démission et a quitté hier son commandement.

El Sol se fait l'écho d'un bruit selon lequel le général Cabanellas ne serait pas remplacé. La garde civile serait rattachée, d'une part, au ministère de l.i Guerre et, de l'autre, à la direction de la sûreté.

DEUX GENERAUX

MIS EN DEMEURE

DE SE CONSTITUER PRISONNIERS Madrid, 16 août (dép. Havas.) La Caceta de Madrid publie une disposition ministérielle en vertu de laquelle le lieutenant-général Barrera, ancien capitaine-général de la Catalogne, devra se présenter au ministère de la Guerre, à Madrid, dans un délai de huit jours.

On se souvient que le général Barrera avait été un moment emprisonné, lors de la découverte du complot organisé par le baron Maura.

D'autre part, dans le gouvernement dont le général Sanjurjo, lors de son soulèvement, avait fourni la liste, le général Barrera était chargé du portefeuille de la Guerre.

Le général, qui demeurait ces temps derniers à Barcelone, a disparu depuis mercredi.

Le général de brigade Miguel Ponte est invité par la même disposition ministérielle à se présenter, lui aussi, au ministère de la Guerre dans un délai de huit jours.

D'autre part, on mande de Saint-Sébastien qu'au cours de la nuit, la police a procédé à l'arrestation du commandant d'infanterie José Patino et du duc de Grimaldi.

LES DERNIERES ARRESTATIONS Madrid, 16 août (dép. Havas.)

Le chef supérieur de la police a communiqué la liste des dernières arrestations

A Madrid, les militaires José Cruz Condé, Alfonso de Borbon Leon, Cesar Moreno Ranz, Ernesto Fernandez Mallaira les civils Francisco Espinosa de Los Monteros, Manuel Pombo, Mauricio Lopez Rivero, Jaime Quiroga Pardo Bazan, Alvaro Alcala Galiano, Santiago Muguiro Herranz.

D'autre part, on mande de Séville que dans cette ville le général Villegas, ancien commandant de la division de Madrid, a été arrêté et ramené à Ma- drid. A Irun, Joaquim Patino et Joaquim Marquez Castillejos ont été également arrêtés.

Le total des arrestations politiques à Madrid jusqu'à ce matin est de 174. On pense que le nombre des détenus dans toute l'Espagne doit être d'un millier. Le conseil national autrichien se prononcera aujourd'hui sur le protocole de Lausanne Vienne, 16 août (dép, Havas.)

C'est demain que le conseil national se prononcera sur le protocole de Lausanne. Les pronostics sur le partage des voix ne sont guère possibles, l'indécision qui règne ce soir dans le Heimatblock ne permettant pas de se faire une idée à peu près exacte de la position que prendront certains députés qui, jusqu'ici, se sont prononcés contre le protocle.

Par contre, une information d'Insbrück à la Nouvelle Presse Libre annonçant que le député tyrolien Werner, qui faisait cause commune avec les députés rebelles du Heimatblock, a donné sa démission de membre des Heimwehren et s'est retiré de la communauté d'intérêts à laquelle il participait jusqu'ici, permet d'augurer une amélioration de la position du gouvernement dans la question du protocole. Dans les milieux du gouvernement, on est assez optimiste et on croit qu'une majorité de une ou deux voix pourra être obtenue par le gouvernement dans le vote.

On est inquiet en Angleterre

snr le sort de deux jeunes gens partis en croisière sur la Manche à bord d'un petit voilier

Londres, 16 août (dép. Petit Parisien.) On s'inquiète de plus en plus de la disparition d'un jeune homme de vingtdeux ans et d'un garçonnet de quinze ans perdus dans la Manche depuis dimanche matin.

Les deux navigateurs Roland et Lanelly, tous deux de Worthing, étaient partis seuls en mer sur un petit voilier de trois mètres de long, peint en blanc et bleu. Quelques heures plus tard, on les aperçut au large de Ferring, à trois milles et demi environ de Worthing.

Depuis lors on ne sait ce qu'ils sont devenus et toutes les recherches effectuées par la suite le long de la côte et dans la Manche sont restées Infructueuses.

Aujourd'hui, les recherches se sont poursuivies et un avion a survolé la mer, mais sans résultat. Il est possible que les deux jeunes gens aient réussi à aborder la côte française ou que, se trouvant en mauvaise position, ils aient été recueillis par un vapeur de passage, mais il est également possible qu'ils aient été victimes d'un accident.

LE CABINET ITALIEN SERAIT DE NOUVEAU REMANIÉ

Rome, 16 août (dép. Havas.)

Aussitôt après le remaniement ministériel du 20 juillet, ainsi que l'agence Havas l'avait alors rapporté, le bruit avait couru que la modification du cabinet n'était pas définitive et que la plupart des titulaires des portefeuilles qui n'avaient point été changés seraient remplacés. Le bruit n'a pas cessé de courir depuis. Il semble se confirmer par les preuves successives que donne M. Mussolini de vouloir opérer une œuvre énergique, non seulement de rajeunissement, mais aussi dans certains cas et, en particulier, au ministère des Corporations, de redressement. On n'a pas été sans remarquer, à ce propos, que certains membres de l'ancienne équipe ministérielle, encore jeunes et qui semblaient, soit dans le domaine social, soit dans le domaine politique, avoir été jusque-là ceux sur lesquels le duce avait le plus d'espoir. n'ont pas encore été réemployés. En ce qui concerne un éventuel achèvement du remaniement du mois dernier, on a dit que le ministère de la Guerre, celui de la Marine et celui de l'Air disparaîtraient pour ne plus former qu'un ministère unique de la Défense nationale.

Le bruit est très ancien. Dans les milieux proches de la cour, on affirme qu'une telle transformation est peu vraisemblable et que le roi n'apposerait pas volontiers sa signature au décret.

Il n'est pas impossible, au contraire, dit-on, que les ministres actuels des trois départements soient changés. Notons cependant que la situation de M. Balbo, très populaire dans les milieux d'aviation, et qui a marqué d'une profonde empreinte personnelle l'aviation italienne, est très particulière. Dans le cas de nouvelles modifications ministérielles, il est probable que le ministère des Colonies changerait de titulaire.

Le projet français de Genève

concernant l'aviation civile

gagne des partisans en Angleterre Londres, 16 août (dép. Havas.) Un certain regain d'intérêt pour le plan français d'internationalisation de l'aviation civile reparaît dans les milieux britanniques préoccupés par les futurs travaux de la conférence du désarmement.

Mais ce qu'il est très intéressant de signaler, c'est qu'un mouvement se précise dans l'opinion anglaise en faveur du système préconisé par les délégués français à Genève.

Le projet n'avait pas été accueilli ici avec antipathie, mais plutôt avec une grande circonspection. On trouvait surtout que son intérêt était primé par celui du système, plus vaste et général, proposé par sir John Simon, et l'actualité de l'un altérait naturellement l'importance qu'on accordait à l'autre. Faut-il voir là un effet des difficultés de concilier les thèses opposées à Genève ? Toujours est-il que le caractère pratique et immédiatement réalisable du plan français semble séduire maintenant nombre d'esprits.

La conférence économique mondiale Elle ne se réunirait pas avant les élections américaines

Londres, 16 août (dép. Bavas.) On dément de source autorisée les bruits d'une conférence navale qui se serait tenue prochainement à Londres et les bruits relatifs à un prochain voyage de M. Gibson à Londres. On déclare formellement ici n'avoir en vue aucun projet de conférence navale et n'avoir pas été informé de :a venue à Londres de l'ambassadeur des Etats-Unis à Bruxelles.

On fait en même temps justice de toutes les suppositions faites par la presse quant à la réunion de la conférence économique mondiale et on indique que la question en est toujours au même point. Il est peu probable que la conférence se réunisse avant la fin des élections américaines et personne ne semble d'ailleurs souhaiter qu'il en soit autrement.

Révélations soviétiques

sur les armements allemands Moscou, 16 août (dép. Radio.) Dans leurs derniers numéros, les journaux soviétiques contiennent des articles violents contre l'Allemagne, en général, et contre les hitlériens et von Papen, en particulier.

La Krasnaia Gaxeta, notamment, publie des révélations très importantes sur la préparation de la guerre chimique en Allemagne et l'organisation de la Reichswehr, qui, d'après ce journal, compte beaucoup plus d'hommes que les 100.000 prévus par le traité de Versailles.

Vingt mille personnes ont péri victimes des inondations en Chine dans la région de San-Sin

Londres, 16 août (dép. Petit Parisien). On mande de Kharbine à l'Exchange Telegraph que d'après des informations de San-Sin, vingt mille personnes ont péri noyées dans cette région. La partie du pont du chemin de fer qui enjambe la rivière Nonni a été détruite par les eaux. Toutefois, le niveau de la crue est en baisse et on espère que les communications ferroviaires seront rétablies vers la fin du mois. La majeure partie du nord de Kharbine est envahie par les eaux qui atteignent par endroits une hauteur de trois mètres. L'eau potable est devenue extrêmement rare. Les secours s'organisent pour venir en aide aux sinistrés. La démission

de Tchang Hsue Liang a été acceptée Changhai, 16 août (dép. Indopacifique.) La délégation du comité central exécutif ayant accepté la démission de Tchang Hsue Liang, Ouang Chin Ouei est parti ce soir pour Nankin, où il conférera avec Lin Sen et Tchang Kai Chek.

Ouang Chin Ouei insiste néanmoins pour que Tsai Yuan Pei, vétéran du Kuomitang, soit nommé président du Yuan exécutif à sa place.

Jusqu'ici, Tsai Yuan Pei a refusé ce poste. La commission chargée de gérer les affaires du Nord de la Chine, en remplacement de Tchang Hsue Liang. est considérée par la presse chinoise comme l'instrument de Tchank Kai Chek.

Une riche septuagénaire anglaise refuse de payer ses impôts

Londres, 16 août (dép. Petit Parisien.) Une vieille femme de soixante-seize ans, miss Jessie Oxley, habitant Liverpool, possède une fortune évaluée à plus de 80.000 livres sterling, soit, au cours du change actuel, plus de 7 millions de francs.

Elle refuse de dépenser plus de 30 shillings (environ 135 francs) par semaine.

Pour la contraindre à payer Vincome tax et la surtaxe, le fisc n'a rien trouvé de mieux que de la faire déclarer en faillite. L'affaire est venue aujourd'hui devant la cour des mises en faillite de Liverpool.

LA ROUTE SANGLANTE

Deux tués

Trois blettis

Evreux, 16 août (dép. Petst Parlsien.) M. Lucien Camus, trente-cinq ans, constructeur-mécanicien à MaisonsAlfort (Seine), pilotait une auto sur la route nationale d'Orléans à Rouen, accompagné de sa femme, née Marie Rateau, vingt-sept ans, de son oncle, M. Emile Segers, soixante-trois ans, ouvrier imprimeur à Gaillon, et de la femme de celui-ci, âgée de cinquantehuit ans. Entre Nonaacourt et Evreux, à cinq kilomètres de cette ville, un cycliste, M. Eugène Loiret, vingt ans, ouvrier agricole à la Boissière, qui venait en sens inverse, coupa subitement la route nationale pour s'engager dans le chemin d'Angerville. M. Camus, bien qu'il eût donné un coup de volant qui jeta violemment sa voiture contre un arbre, ne put l'éviter. Transporté dans un état grave à l'hôpital d'Evreux, M. Eugène Locret y est décédé. Mme Camus a été tuée sur le coup. M. Camus qui a subi une violente commotion cérébrale a, en outre, une lésion de la colonne vertébrale. Mme Segers a une fracture du bras gauche, plusieurs côtes fracturées et des blessures graves à la tête. M. Segers a été légèrement contusionné.

Deux tués,

deux blessés

Châlons-sur-Marne, 16 août tdép. P. P.) Dans la côte de Brugny-Vandaucourt, près d'Epernay, une automobile pilotée par M. Ernest Trinck, électricien à Châlons, s'est jetée contre un arbre. M. Auguste Marchand, soixante-neuf ans, de Reims, qui se trouvait dans la voiture, a été tué sur le coup. Sa fille, Mlle Marie Yemet, trente-neuf ans, a été tuée également. M. Ernest Trink est blessé, ainsi que la jeune Gisèle Yemet, âgée de 9 ans.

Une tuée

Quatre blessés

Evreux, 16 août (dép. Petit Parisien.) Une auto conduite par M. Fernand Leroy, trente-six ans, architecte à Dijon, et dans laquelle avaient pris place sa femme et ses trois enfants, suivait la route nationale en direction de Honfleur lorsque, près de Toutainville. par suite de la rupture de la direction, elle se jeta contre un arbre. Les cinq occupants, relevés blessés, ont été transportés à l'hôpital de PorTt-Audemer. Une des fillettes de M. Leroy a succombé.

Un tué,

trois blessé»

Alger, 16 août (dép. Petit Parisien.) Accompagné de sa femme et de deux amis, M. Farnaud, hôtelier à Djidjelli, se rendait en automobile à Constantine, lorsque, au lieudit Ghar-Salim, sa voiture tomba dans le ravin qui borde la route. M. Farnaud a été tué sur e coup. Sa femme et l'un des deux autres voyageurs ont eu le crâne fracturé. Un tué,

trois blessés

Saint-Brieuc, 16 août (d. Petit Parisien.) A Requigny, canton de Rohan, arrondissement de Ploërmel (Morbihan), une automobile d'un garage de Saint-Brieuc a capoté par suite de l'éclatement d'un pneu et s'est brisée. L'un des occupants, M. Leolerc, de Requigny, a été tué sur le coup; Mlle Louisette Naize, employée à Saint-Brieuc, est deux autres personnes habitant Requigny ont été blessées. Le conducteur du véhicule, M. Emile Jouet, vingt-trois ans, demeurant à Saint-Brieuc, s'est tiré indemne de l'accident.

Une tuée,

deux blessés

Troyes, 16 août (dép. Petit Parts.) A Chamoy-Saint-Phal, une auto conduite par M. Bourgeois, qui était accompagné de son père et de sa mère, négociants en draperies à Reims, est rentré en collision avec l'auto du docteur Challes, d'Auxon, près de qui se trouvait sa femme, les deux voitures se renversèrent. M. et Mme Bourgeois furent blessés alors que le fils se tira presque indemne de l'accident.. La femme du docteur Challes, qui était grièvement blessée à la gorge, expira dès son arrivée dans une clinique à Troyes. Un tué,

un blessé

Calais, 16 août (dép. Petit Parisien.) Une moto pilotée par M. Rémy Quevillier, trente-trois ans, entrepreneur de maçonnerie, demeurant à Guemps, et sur laquelle avait pris place M. Emile Drincqber, dix-sept ans, a dérapé dans le tournant de la Mort, à Ardres. Les deux motocyclistes furent projetés sur la chaussée où M. Quevillier se fractura le crâne. Il est mort dans le courant de la nuit à l'hôpital de Calais où on n'a encore pu se prononcer sur l'état de M. Drincqber.

Une tuée

Une blessée

Caen, 16 août (dép. Petit Parisien.) Une auto conduite par M. Fernand Larvinach, employé de commerce à Trun (Orne), est entrée en collision, au carrefour des routes de Caen à Vire et de Caumont à Ray, avec une voiture automobile à trois roues, pilotée par M. André Capron, mécanicien, demeurant 10, rue du Haut-de-Robecq, à Rouen, lequel était accompagné de Mme Suzanne André, trente-deux ans. Le choc fut d'une extrême violence. Mme André, transportée dans un état très grave à l'hôpital de Caen, y est décédée à son arrivée. Mme Larminach, qui accompagnait son mari, a été blessée.

Un tué

Un blessé

Une automobile, conduite par M. Maurice Jouret, cinquante-neuf ans, demeurant à Paris, 29 bis, rue Demours, et dans laquelle avait pris place Mme Alfred Stern, passait lundi soir, vers 22 heures, route de Saint-Cyr, lorsque, soudain, le conducteur fut pris d'une syncope qui lui fit perdre le contrôle de la direction. La voiture alla s'écraser contre un pylône électrique bordant la voie du tramway. Peu après, les deux voyageurs, qui étaient grièvement blessés, étaient transportés à l'hôpital de Versailles, où M. Jouret succomba dès son arrivée. L'état de Mme Stern, qui est atteinte d'une fracture du crâne, est considéré comme désespéré.

Un tué

Lens, 16 août (dép. Petit Parisien.) A Pont-à-Vendin, un motocycliste, M. Désiré Mercier. vingt-sept ans, employé à Carvin, est entré en collision avec une automobile. M. Mercier a été tué.

Un tué

Gisors, 16 août (dép. Petit Parisien.) A Richeville, le garde champêtre. M. Albert Allait, soixante-neuf ans, qui se trouvait devant sa porte, a été renversé par une auto et est mort à l'hôpital de Gisors où il avait été transporté. Le conducteur a déclaré avoir été aveuglé par les éclairs qui se succédaient au moment de l'accident et par les phares d'une moto qui se trouvait à cinquante mètres devant lui.

Cinq blessés

Moulins, 16 août (dép. Petit Paris.) Une automobile conduite par M. Jean-Baptiste Artus, négociant à Vauxen-Velin (Rhône), ayant voulu éviter une autre voiture, a accroché l'automobile de M. Giboulot, carrossier, à Autun, où se trouvaient en compagnie de sa femme, leur fille, âgée de dix ans, et deux de leurs cousins, M. et Mme Sallé, de Boulogne-surSeine. Cette dernière voiture tomba dans le fossé et s'écrasa contre un arbre. Les cinq voyageurs ont été blessés. Ils ont été transportés à l'hôpital de Lapalisse. L'état de M. Sallé est grave.

Trois blessés

Cannes, 16 août (dép. Petit Parisien.) Une auto conduite par M* Malinvaut, avoué à Paris, 17, rue Saint-Honoré, en villégiature à Sainte-Maxime, et dans laquelle avaient pris place M. Henri Thouvenet, 33, square de Maubeuge, à Paris, Mme Brémond et Mme et Mlle Mitai, est entrée en collision, à son retour de Juan-les-Pins, non loin de Théoule, avec une autre voiture, pilotée par M. Emile Jiquerez, industriel, demeurant avenue de la Pommeraye à Saint-Cloud.

M* Malinvaut, n'étant plus maître de sa direction, la voiture continua sa marche, traversa la chaussée, franchit le parapet et continua sa route sur la pente rapide qui conduit à la mer. Fort heureusement, au bout d'une vingtaine de mètres, l'auto fut arrêtée par quelques arbustes. Mme Brémond, projetée hors de la voiture, contre un rocher, a eu le crâne fracturé. Mme Mitai et sa fille ont été légèrement blessées. Deux blessés

Beauvais, 16 août (dép. Petit Parisiens) Une voiture automobile, conduite par le chauffeur, Alexandre Jouravleff, de nationalité russe, au service d'un propriétaire londonnien, a violemment heurté, dans un carrefour à Achy, une motocyclette montée par deux jeunes gens de Drancy, MM. Victor Debert et Lucien Duquesne. Les deux motocyclistes, grièvement blessés, ont été transportés à l'hôpital de Beauvais, où ils ont subi l'un et l'autre l'amputation de la jambe gauche. Leur état est considéré comme très grave. Le chauffeur a été prié de se tenir à la disposition de la justice et la voiture a été placé sous scellés.

Deux blessés

Rochefort, 16 août (dép. Havas.) Un motocycliste, M. Trouillon, adjoint au maire de Saint-Laurent-de-Prée, est entré en collision avec l'automobile de M. Martineau, maire ae Brouage. Le motocycliste a été relevé avec une profonde blessure à la tête et une celavicule brisée. On ne peut se prononcer encore sur son état. Le fils de M. Martineau, grièvement atteint, a été également dirigé sur l'hôpital.

Deux blessés

Caen, 16 août (dép. Petit Parisien.) Une collision s'est produite dans un carrefour de Bény-sur-Mer, entre les automobiles de M. Levernieux, boulanger à Argences, et de M. Blin, cultivateur à Thaon. Mme Levernieux, qui avait été projetée sur la route, a été grièvement blessée à la tête. Elle a été transportée dans une clinique de Caen, ainsi que son fils Marcel, huit ans, blessé à une jambe.

Deux blessés

Le Creusot, 16 août (dép. P. Parisien.) Une motocyclette montée par deux jeunes gens, s'est jetée contre une auto, place du Monument. Les motocyclistes, MM. Jean Thomas, dix-neuf ans, de Pagny-la-Ville (Côte-d'Or), et André Montluçon, dix-huit ans, du Creusot, ont été sérieusement contusionnés et transportés à l'Hôtel-Dieu. SA VOITURE

ETANT TOMBÉE A L'EAU

UNE AUTOMOBILISTE

PREND UN BAIN PROLONGÉ Boulogne-sur-Mer, 16 août (dép. P. P.) Mme Maourel Wattine, de Rollencourt. se rendait, hier soir, en automobile. vers le haras de Blingel en longeant la rivière la Tournoise. Par suite d'une cause encore inconnue, l'auto at une embardée et tomba dans la rivière où elle disparut aux trois quarts. Fort heureusement, des pêcheurs avaient été témoins de l'accident et s'empressèrent d'ouvrir les vannes du barrage du moulin de Rollencourt. Cependant, d'autres personnes, descendues dans la rivière, provoquèrent une ouverture à l'arrière de l'automobile et purent heureusement sauver Mme Maourel qui en fut quitte pour un bain forcé. L'ACCIDENT DE TROISSEREUX Beauvais, 16 août (dép. Petit Parisien Les obsèques de l'auteur dramatique anglais Donald Mackensie qui trouva la mort dans l'accident d'auto survenu la semaine dernière à Troissereux auront lieu, demain, à Southampton. L'état des deux autres victimes de l'accident, Mmes Olliver et Chalmees, qui sont soignées dans une clinique de Beauvais. est toujours inquiétant. UNE SEPULTURE ROYALE VIOLEE EN ROUMANIE Bucarest. 16 août (dép. Petit Parisien). Le sépulcre d'Alexandre Lebon, anvien voivode de Moldavie, qui régna il y a cinq cents ans, a été violé et les joyaux qu'il contenait volés. La découverte du méfait a été faite à l'occasion des préparatifs en vue de célébrer l'anniversaire du défunt. La valeur des bijoux volés, parmi lesquels se trouvaient une couronne ornée de brilbrillants, dépasse 50 millions de let. Un séisme détruit en Grèce plusieurs maisons à Karpensi Londres, 16 août (dép. Petit Parisien.) D'après un message Exchange Telegraph d'Athènes, un tremblement de terre s'est produit à Karpensi. Un grand nombre de vieilles habitations se sont écroulées. Des maisons de construction récente sont dangereusement lézardées.

Le marché de New-York New-York, 16 août. Tendance ferme dès l'ouverture et qui ne fait que s'accuser en séance. Les gains apparaissent plus substantiels sur les valeurs vedettes qui gagnent de 2 à 6 points. Mais l'ensemble de la cote s'avance dans de réelles proportions.

On a traité 3.600.000 titres contre 1.900.000 hier. Les derniers cours sont pratiquement les plus hauts de la Journée et la clôture est ferme.

ACCIDENTS D'AVIATION En Angleterre deux tués

Londres, 16 août (dép. Petit Parisien.) Un avion militaire s'est écrasé sur le sol cet après-midi près de l'aérodrome de Leuchars, en Ecosse. Le lieutenant Kay et le mécanicien Foieman ont été tués.

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DANS LA RÉGION' PARISIENNE

AISNE

La foudre allume un incendie A Mondrepuis, la foudre a mis le feu la ferme de M. Léon Leroy, herbager au hameau de la Rue-Dardenne, causant des dégâts important. La fille du fermier a été commotionnée et est restée plusieurs heures sans reprendre ses sens.

Une fillette meurt ébouillantée Au domicile de ses parents, à Chauny, la jeune Alphonsine Lecomte, âgée de trois ans, est tombée dans un bassin d'eau bouillante posé à terre. Transportée à l'hôpital, elle auocomba après d'horribles Boutfranc«.

Une auto te jette contre un poteau A Laon, M. Jean Gérard, cultivateur, circulait, route de Reims, en automobile, en compagnie de son cousin, M. Pierre Gérard. Arrivant dans un virage, la voiture flt une embardée et se jeta contre un poteau télégraphique. M. Pierre Gérard fut blessé grièvement à une cuisse et transporté à l'hôpital.

BRASLES. M. Parent, âgé de soixante et un ans, qui flt récemment une chute de bicyclette et se fractura le crâne, a succombé à l'hôpital de Château-Thierry. CHATEAC-THIEBH.Y. Voici les résultlts de la fête de natation qui s'est déroulée, lundi, devant une assistance nombreuse 1.800 m. 1. Jean Soyeux 2. Cacret 3. Minard 4.000 m. 1. Wiss 2. Mlle R. Bruneaux 3. Mlle Colmont. HIBSON. La foudre est tombée sur l'habitation de M. Fontaine, rentier, rue de Charlevllle Mme Fouquart, qui se trouvait sur le trottoir, a été commotionnée. LA FEBTE-CHEVBESIS. Une jeune Polonaise de quatorze ans, Catherine Fleichmann, pour allumer un fourneau, y versa de l'essence. Une explosion se produisit et une flamme jaillit qui mit le feu aux vêtements de l'imprudente. Grièvement brûlée, elle a été transportée à l'HôtelDieu de Saint-Quentin où l'on conserve peu d'espoir de la sauver.

LAON. M. Charles Léoni, soixantecinq ans. de Saint-Nicolas-au-Bois, circulant en bicyclette, route de la Fère, a été renversé par une auto et grièvement blessé au bras gauche. Il a été transporté à l'hôpital.

MONCOBNET. Les voisins du Polonais Kayer Grabowski, indignés de le voir brutaliser son enfant, âgé de huit ans, ont informé la gendarmerie. Le Polonais sera poursuivi.

SAINT-QUENTIN. Il a été lâché, en gare, pigeons voyageurs appartenant des sociétés belges.

Au concours de musique de Nanterre, la chorale les Amis réunis a remporté en première division, première section les récompenses suivantes premier prix de lecture à vue, premier prix d'exécution, premier prix d honneur prix de directioa au chef, M, P. Amandis.

eUrE-ET-LOIR

Une auto capote

un blessé succombe

Une automobile conduite par M. Joseph Olivier, commerçant à Maintenon, a capoté près de cette ville. Les occupants de la voiture furent tous plus ou moins blessés. L'un d'eux, très grièvement atteint. M. Emile Baroche. quarante-sept ans, demeurant à Chartres, 54, rue Saint-Brice, a succombé peu après son admission à l'hôpital de Chartres.

AUNAY-SOUS-ACNEAC. L'enquête menée par les gendarmes sur l'incendie du matériel de l'entreprise Detapage-Percheron a conclu à une imprudence. Le feu a été communiqué par un fumeur, M. Alphonse Bessier, qui, du reste a reconnu les faits. CHABTBES. On a transporté à l'hôpital un conducteur de camion. Gustave Repassay, demeurant à Vil!lers-le-Morhier et un charretier, M. Heirgié. domicilié à Boncé, victimes, l'un et l'autre, d'accidents.

La police a arrêté deux repris de justice. Jean-Baptiste Perrin, vingt-six ans, et René Bertrand, vingt-cinq ans, qui, la nuit, avaient attaqué et dévalisé, dans la rue, M. Jean Carré, rue Perrault, et, quelques heures plus tard, tentèrent de voler la bicyclette d'un ouvrier de batterie, mais un autre ouvrier, M. Comte, employé à Sours, arracha la bicyclette des mains des voleurs. Ceux-ci ne tardèrent pas à être arrêté par la police de Chartres. LEVES. Un vieillard de l'hospice de Josaphat, M. Pierre Husson, quatre-vingtdeux ans, s'est suicidé en st jetant dans la rivière.

VIEVILLE-LE- VICOMTE. Pour se venger de sa femme avec qui il était en Instance de divorce, François Corporeau, ouvrier agricole, s'est introduit chez elle et a brisé tout le mobilier de la maison. L'énergumène a été arrêté par les gendarmes. OISE

Un garçonnet est tué

par l'explosion d'un détonateur Ayant trouvé sur le terrain de manœuvre de Rochy-Condé, un détonateur, le jeune Jean Villette, âgé de onze ans, essaya, à l'insu de ses parents, de dévisser l'engin. Soudain, une explosion se produisit et l'on retrouva l'enfant le bras droit arraché, et la poitrine perforée par de nombreux éclats. Transporté à l'hôpital de Beauvais. le malheureux enfant a succombé au cours de la nuit.

Un cycliste happé par une auto M. Alexis Beiltard, de Wacquemoulin, revenait d'Eraines à bicyclette, lorsqu'au lieudit « le Bois Coupel », il fut happé par une auto. Il put s'accrocher au capot de la voiture, mais il fut, au bout d'une trentaine de mètres violemment projeté sur la chaussée. Grièvement blessé, il a été transporté dans un hôpital de Compiègne. Grave incendie dans une ferme Un incendie s'est déclaré vers il heures du soir à la Neuville-Saint-Pierre, dans une ferme inhabitée appartenant A M. Victor Nédonchelle, de Nourard-le-Franc. Les étables et la grange ont été la proie dea flammes. Cette dernière contenait 1.000 bottes de paille. On n'a pu établir si le sinistre est dû la malveillance ou à l'imprudence d'un chemineau venu coucher dans la grange.

Un meurtrier eoodamné

à treize mois de prison

Le journalier Maurice Rnhaut, quarantedeux ans, titulaire de nombreuses condamnations, qui, à Corbeil-Cerf, le 12 juin dernier, frappa de plusieurs coups de couteau son compagnon l'Argentin Prista, a été condamné par le tribunal correctionnel de Beauvais à treize mois de prison.

Une femme est renversée

par deux coureurs cyclistes

A l'arrivée d'une course cycliste organisée à Notre-Dame-du-Thll, le cycliste Docholle, suivi roue dans roue de son camarade Couverchelle, entra dans la foule. Les deux cyclistes tombèrent sur Mme Pottier, qui fut relevée sans connaissance, le crâne fracturé. Les deux cyclistes, eux-mêmes grièvement blessés à la tête, ont été transportés au domicile de leurs parents. BEAUVAIS, Un malfaiteur s'est introduit dans un immeuble, au numéro 56 de la rue des Halles, dont la propriétaire. Mme Hermetz, était absente et s'est emparé d'un certain nombre de bijoux d'une valeur de 4.000 francs.

MEBU. L'ouvrier peintre. Emile Metz, vingt et un ans, au cours d'une crise de delirium tremena s'est précipité par la fenêtre de sa chambre située au premier étage. Relevé avec le crâne fracturé et le bras gauche brisé, il a été transporté à l'hôpital de Beauvais. Son état Inspire de vives inquiétudes.

SEINE-ET-MARNE

La chute d'un cycliste

provoque un double accident

Pour monter la côte de la Justice, à Meaux, un motocycliste, le Tchécoslovaque Stefan Pajac. de Garches, remorquait à l'aide d'une corde un cycliste, son compatriote Jean Janci, de Tournan-en-Brie mais celui-ci, perdant l'équilibre, tomba sur la route au moment où arrivait l'une derrière l'autre une automobile qui, pour l'éviter, alla se jeter contre un arbre, et une motocyclette qui s'écrasa contre l'auto. Les occupants de la voiture, MM. Dejard, entrepreneur de maçonnerie à Chelles, sa mètre, âgée de quatre-vingt-deux ans. sa femme et ses deux enfants furent plus ou moins contusionnés de même que les motocyclistes, M. Fernand Isertin. vingt ans, et son camarade Armand Perrin. vingt-trois ans. tous deux manreuvres demeurant à Sèvres. Tous ont été blessés.

Deux enfants blessés

par un motocycliste

Sur la route de Trilport à la Ferté-sonsJouarre, hier après-midi, vers' 2 heures, deux enfants en vacances chez leur grand'mère. Marcel Maroy, cinq ans, et sa soeur, Ginette Demonrivalle, huit ans, ont été culbutés par un motocycliste qui venait de heurter 1 arrière d'une automobile. Le garçonnet a été relevé avec une fracture

du crâne qui met ses jours en danger ie tillette porte des contusions multiples. Tous deux ont été transportés l'hôpital. L'auteur de faccident. René Willot, employé de commerce à Bécon-les-Bruyères, a été prié de se tenir à la disposition de la justice,

LA FEBTE-SOIS-JOUABBE. La gendarmerie a arrêté. dans un hôtel de la place de la Mairie, un électricien, Louis Lapierre. vingt-trois ans, demeurant à Neuilly-Plaisance qui, dans un sentier désert avait attaqué une jeune domestique et l'avait dépouillée de son kodak et de son sac-à-main. Bien qu'il nie, Lapierre a été maintenu à la disposition de la justice.

SEINE-ET-O1SE

Un dément est écrasé par un train L'autre nuit, dans une crise soudaine de folie. un plombier, M. Chassagnard, quarante-cinq ans, demeurant 167, Grande-Rue, à Athis-Mons, se leva et sauta dans la rue par la fenêtre de sa chambre située au premier étage, puis prit sa course dans la direction d'Ablon. Il s'engagea sur la vole ferrée et, comme Il arrivait près du pont d'Ablon, il fut surpris par un train se dirigeant vers Juvisy. Son corps a été retrouvé, à l'aube, par des hommes d'équipe. BOUGIVAL. On a retiré de la Seine. le corps de M. Georges Michas, quaranteneuf ans, qui était disparu de son domicile. quai de Halage, à Rueil. Il s'agit d'un suicide.

DE NEW-YORK A ROME SANS ESCALE

Londres, 16 août (dép. Petit Parisien.) Des messages de New-York annoncent qu'un nouveau vol transatlantique se prépare. Un médecin, M. Kinulhi, et le pilote William Ulrich se préparent tenter aujourd'hui même, si les conditions atmosphériques le permettent, le vol sans escale de New-York à Rome. Le but du raid est de permettre au docteur Kinulhi d'étudier les effets d'un vol à longue distance sur un pilote. Il s'effectuera avec l'appareil sur lequel les aviateurs américains Pangporn et Hearndon effectuèrent, l'année dernière, leur vol autour du monde. TENTATIVE CRIMINELLE

CONTRE UN TRAIN EN SUEDE Stockholm, 16 août (dép. Times.) Une tentative de déraillement de l'express de Gothembourg à Stockholm a été perpétrée ce matin non loin de la gare de Skovde où une explosion s'est produite au passage du train. Fort heureusement le mécanicien a pu arrêter le train qui, n'ayant souffert aucun dégât a continué sa route avec une heure seulement de retard. Une inspection de la voie a permis de découvrir des traces de dynamite à l'endroit où le remblai atteint son plus haut point et où s'était produite l'explosion qui avait fait arrêter le convoi.

La villa de Mata-Hari, à Neuilly, acquise par une danaeuse norvégienne Berlin, 16 août (dép. Havas)

La Berliner Tribune annonce que la villa que possédait, à Neuilly-sur-Seine, la danseuse Mata-Hari, l'espionne fusillée pendant la guerre au bois de Vincennes, a été acquise par la danseuse norvégienne Bella Seiris.

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Quand Simone CotUer quitta son mari elle en éprouva un sentiment joyeux de délivrance. Ce n'était pas quelle eût $rand'chose à lui reprocher, maia elle avait pris en grippe. Au fond, le pire de ses griefs était quelle manquât d'argent par sa faute. Tancrède Cottier, qui avait une fortune et peu de besoins, trouvait tout naturel de ne rien faire et de vivre modestement de ses reveaus: il aimait la musique. lisait beaucoup et travaillait même à une Histoire dt la numismatique, qu'il comptait avoir finie dans une dizaine d'années. Ce n'était, d'ail. leurs, pas un vieux savant poudreux, un tantinet radoteur, et pour qui rien n'existe en dehors de ses manies, mais un homme dans la force de l'âge, sans une ride, le front ombragé par une grande mèche de cheveux blonds.

Simone, malheureusement, fréquentait un groupe d'amies très riches. dont les maris étaient, comme l'on dit. dans les affaire, et qui dépensaient beaucoup. Elis enviait leurs robes, leurs fourrures, leurs bijoux, leurs autos, leurs villégiatures et faisait à Tancrède des scènes fréquentes sur la médiocrité de sa situation. Comme beaucoup de femmes, elle mesurait l'amour d'un homme aux efforts qu'il fait pour lui procurer de l'argent, et jugeant qu'il n'en accomplissait aucun, elle le jugeait indifférant. On était au temps où l'argent circulait avec abondance. Il semblait à Simone que si son mari eût voulu s'en procurer, il aurait eu peu a risquer, Ce peu, à ses yeux, c'était le capital de Taacrède. Il estimait, au contraire, plus sage de ne pas l'aventurer.

Sur ces entrefaites, Simone rencontra, dans sa petite société, un de ces hommes qui connaissent le secret de faire sourdre de l'or de rien. Gaston Jeanrichard était roux, fort, hâbleur, mais non dépourvu d'une certaine candeur. Il ne fut pas insensible aux coquetteries, aux avances de Simone et finit par devenir amoureux d'elle au point de vouloir l'épouser. Tancrède commençait à être excédé des criallleries de sa femme, d'autant plus que, à la voir uniquement éprise d'argent. il perdait beaucoup de son ancienne estime pour elle. Il accepta donc le divorce sans trop de regret.

La fortune de Jeanrichard éblouit d'abord Simone, Elle put se livrer sans frein à cet idéal féminin acheter. L'argent lui coulait des doigts. Gaston, très amoureux, trouvait légitimes ses moindres exigences. Simone lui montrait la tendresse calme et réfléchie qu'elle avait éprouvée pour Tancrède ce n'était pas une nature passionnée. Elle avait a sa disposition un petit fonds de sentiments affectueux et réguliers qu'elle pouvait successivement poser sur des têtes différentes. Elle ne regrettait nullement Cottier. dont la pensée lui apportait surtout le souvenir de robes portées deux an*. Cependant, les jours où elle était languissante et en moins bonne santé, elle jugeait Jeanrichard bien court, bien banal et bien vulgaire, et elle se rappelait la distinction d'esprit de Tancrède, la grâce amusante de ses propos et les ressources de sa dr&]trie naturelle pour tout dire, elle s'en.nuyait avec son mari. Mais le moindre manteau de fourrure remettait les choses au point.

Trois ans passèrent ainsi, pendant lesquels Simone n'eut aucune nouvelle de Tancrède. Il voyageait, lui dit-on puis il revint. Elle ne le rencontra nulle part elle apprit enfin qu'il avait fait amitié avec une cousine à elle. Huguette Lerf, femme d'un grand chirurgien. EUe avait toujours profondément détesté cette Huguette, parce que, dans sa famille, elle passait pour fort intelligente, alors que Simone avait la réputation d'être un peu sottie. Aussi ne la voyait-elle guère, et quand, au temps de Cottier, celui-ci lui demandait pourquoi on ne rencontrait jamais les Lerf, Simone répondait avec indignation

Tu ne voudrais tout de même pas que, pauvres comme nous le sommes, nous fréquentions des gens si riches 1 Mme Jeanrichard estima que son exmari manquait de tact. Huguette était tout de même sa cousine. La plus élémentaire délicatesse eût voulu que, du moment qu'il était divorcé, il ne se montrât pas aussi assidu dans sa propre famille. Elle regretta pour la première fois de l'avoir quitté elle ne pouvait plus lui défendre de faire telle ou telle chose. L'idée que quelqu'un qu'elle avait dirigé tyranniquement fût aujourd'hui libre de faire ce qu'il voulait lui était intolérable. L'achat d'une nouvelle voiture ne réussit même pas à lui rendre la paix de l'esprit. L'intimité de Tancrède Cottier et de Mme Lerf faisait une véritable écharde dans son bonheur. Comment obtenir qu'elle cessât ? 7 elle pensa d'abord à rendre visite à sa cousine et à lui faire observer ce que sa conduite avait d'inconvenant. Mais Huguette eût sans douta beaucoup ri de la prétention de Simone à tégltr sa vie privée. Au bout de quelques mois. il devint évident que Mme Lerf était la maitresse de Cottier. M. Lerf avait une vie très libre de son côté, et les bons rapports des deux époux n'étaient changés en rien par leurs infidélités respectives. Il n'y avait donc aucune raison pour que Mme Lerf se privât d'être amoureuse de Taacrède Cottier. si tel était son bon plaisir. La seule personne qui fut indignée de cette aventure, ce fut Simone Jeanrichard.

Elle refusa d'abord d'y croire elle affecta de parler bien haut de la vertu de sa cousine. Les propos que l'on tenait mettaient en suspicion l'honneur de la famille entière. Après tout. le père de

62. Feuilleton du Petit Parisien, MADY BIJOU | ̃ Inédit 3 par LÉON SAZIE i TROISIEME PARTIE

L'IDEAL PROJET

XXVIl (suite)

La blessée blonde

Ce fut le bon Fernand qui. très étonné par ce tapage, vint lui ouvrir. Fernand n'était pas en humeur de plaisanterie.

Il se disposait à recevoir de belle façon cet intrus qui faisait tout ce ra^fût guand ici on n'avait vraiment pas le cœur à rire.

Il s'attendait à voir quelque facétieux ami peintre.

"Vi quc' grogna-t-11 derrière sa *:pe. Qu'est-ce que c'est que tout ce poucan ? On n'est pas sourd dans la «liisor.

Je suis Me Marmin, notaire. dit le visiteur en riant. Je viens voir M. Favien. le génial peintre, auteur du merveilleux tableau du profil de Rlna. Fernand regardait bouche bée la notaire. Fort heureusement II avait Copyright by Léon Sazle Traduction et reproduction interdites en tous pays.

Simone et celui de Mme Lert étaient frères; elle avait bien le droit de défendre Huguette contre les calomniateurs. On ne tint aucun compte de ses récriminations, d'autant plus que Tancrède et Huguette s'affichaient maintenant d'une façon qui ne laissait aucun doute sur leurs rapports. Alors elle changea de tactique et surenchérit sur les diffamateurs elle fit courir les bruits les plus perfides sur Cottier. sur Huguette. Cela ne gêna personne; les victimes de cette campagne ne s'en portèrent pa$ plus mal. Simone avait -l'impression d'être trahie eile voulait bien renoncer à Tancrède, mais elle voulait. par surcroît, que tout le monde en fit autant. Si quelqu'un s'avisait de lul montrer de l'intérêt, c'était ellemême qui se trouvait lésée.

Simone ne tenait plus en place; elle avait, au plus profond d'elle-même, ce malaise, cette angoisse qui ressemblent à un remords. Elle voulait agir, mais elle ne savait que faire. Elle alla dans les salons où Tancrède fréquentait. Elle finit par le joindre. Il s'écarta d'elle, discrètement. Elle le rappela.

Ah çà I mon cher, vous me fuyez ? Mais nous n'avons aucun grief l'un contre l'autre. Pourquoi ne causerionsnous pas ensemble, tout amicalement ? Il sourit et lui parla. Elle avait embelli. c'est certain elle semblait heureuse. Il comparait cette Simone, ivre de joie parce qu'elle était riche, à Huguette, qui vivait comme une recluse au milieu d'un luxe qui l'écœurait et n'aimant que l'art et les livres. Il revit plusieurs fois Mme Jeanrichard. et non sans plaisir. Il l'avait aimée, après tout. Il ne parla pas de ces rencontres à Mme Lerf.

Un jour. Simone demanda à son exmari de visiter son nouvel appartement Il avait déménagé depuis son retour à Paris, et elle savait que c'était sa cousine, dont le goût était très fin, qui avait présidé à cette installation. Quand elle la vit, la jalousie la mordit de nouveau. Jamais elle n'aurait conçu quelque chose d'aussi simple ni d'aussi harmonieux. Son intérieur, à elle, avait je ne sais quoi de criard. qui sentait son parvenu. Sa haine pour sa cousine la torturait. Elle tomba dans les bras de Tancrède. Ne soupçonnant en. rien la raison de cet abandon, il ne repoussa pas Mme Jeanrichard. Il trouvait assez drôle d'avoir cette revanche et, d'autre part, Simone lui plaisait toujours.

Ah I dit Simone en serrant Tancrède dans ses bras, au fond. vois-tu. je n'ai jamais aimé que toi

Edmond Jaloux.

Un escroc arrêté à Nice est extradé II avait volé un million et demi Longwy, 16 août (dép. Petit Parisien.) Dernièrement, Ubaldo Camnasio, vingt-six ans, né à Milan de parents russes, disparaissait de la Banque de Belgique, ou il était employé, en emportant une somme de 1.500.000 francs, appartenant à cette dernière. La justice belge lança contre Camnaslo et une amie qui l'accompagnait un mandat d'arrêt avec demande d'extradition. Le couple, qui s'était rendu à Monte-Cario. fut arrêté peu après à Nice; il ne possédait plus qu'une somme de peu d'importance. Camnasio, extradé, vient d'être amené à Longwy, d'où les gendarmes l'ont conduit à la frontière belge et remis leurs collègues de ce pays. Son amie, étant de nationalité française, est restée à Nice, où elle sera jugée.

Deux agents lyonnais intervenus pour rétablir l'ordre dans un manège sont malmenés par des vauriens Ila ont dû être hospitalise*. Quatre arrestations ont été opérées

Lyon, 16 août idép. Petit Parisien.) La fête foraine installée cours de Verdun, devant la gare de Perrache, allait fermer, la nuit dernière, lorsqu'une vive discussion s'éleva entre un employé d'un manège et deux de ses clients. Deux agents, les gardes Henri Drevon, vingt-neuf ans, et Marcel Lacote, vingt-trois ans, qui se trouvaient en tournée près de là, a'approchèrent pour tenter de ramener le calme. Mais les deux clients abandonnèrent aussitôt leur querelle pour se jeter sur les agent-, qu'ils frappèrent à coups de pied et de poing. Une dizaine de vauriens, témoins de la scène, prirent fait et cause pour les agresseurs et se jetèrent sur les agents qui, débordée, furent bientôt dans l'imposalbilité de se défendre. Huit agents cyclistes, alertés, vinrent dégager leurs collègues. L'agent Lacote réussit alors à se saisir d'un de ses agresseurs. Mais un témoin parvint à lui faire lâcher prise. Cet individu, Jean Brunei, vingt-neuf ans, employé la voirie municipale, 78, rue de la Tête-d'Or, a été arrêté. Les vrais responsables de la bagarre l'ont rejoint en prison aujourd'hui. Ce sont deux individus peu recommandables Pierre Guillaumont, vingt ans, manœuvre, impasse Claude-Callevard, à Bron, Edmond Cordeille. vingt ans, chauf- feur à bord du La Motte-Picquet, en absence Illégale, et Alphonse Cayuela, dix-sept ans, manoeuvre, 9, rue VictorHugo, à Oullins. Ils nient avoir frappé les agents mais îls reconnaissent qu'ils se trouvaient dans la bagarre. Quant aux deux premiers agents, ils ont été si grièvement blessés, qu'on a dû les hospitaliser à l'Hôtel-Dieu.

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retiré sa pipe de son bec. Sans cette précaution, d'étonnement, la bonne camarade aurait fait des sauts sur le parquet.

M.. Favien avait entendu. Il vint a la porte

MI Marmin.- Ah bien.. Veuillez entrer.

J'ai retrouvé Rina, commença la notaire. la vraie Mady, avec toutes les pièces à l'appui.

Favien et Fernand tressaillirent. Bravo Ah 1 voas avez retrouvé Rina ?

Parfaitement .,£lors, je viens vous demander si vous savez où elle est.

Favien et Fernand ae regardèrent, abasourdis par cette question, puis tournèrent les yeux vers M° Marmin, se demandant si le notaire n'avait pas perdu la raison.

Mais Marmin. toujours vibrant, mit tes deux amis au courant de ses démarches dans les commissariats. Il explique le sens véritable de ses paroles. de son affirmation.

J'ai retrouvé la vraie Mady. A son tour, Favien donna connaissance au notaire des derniers événements.

Oui, dit Marmin, je connais l'odieuse accusation Mais c'est réglé. Les bandits qui ont voulu faire tomber Rina dans un piège se sont pris dans leur traeuenard.

Favien. Fernand écoutaient avec le plus grand intérêt. la plus forte émotion les paroles du notaire.

Ce que vous nous apprenez là. maitre, dit le peintre, confirme nos soupçons.- Rina «st tombée dans un

Au Plessis-Robinson un avion militaire heurte un château d'eau Le lieutenant Colin qui pilotait l'appareil • étâ tué sur le coup

Un« fois de plus un accident d'aviation vient de se produire dans la région de Sceaux, toute proche du centre d'aviation militaire de Villacoublay. Il était près de midi. Un monoplan évoluait dans les parages de Villacoublay, au-dessus de la Vallée-aux-Loups. Il volait très bas, A un certain moment, il se mit à longer sensiblement la route de Choisy-le-Roi à Versailles, cependant qu'une brume assez épaisse s'élevait. Soudain, les officiers qui, de loin, l'observaient, le perdirent brusquement de vue. Ils eurent la sensation que l'avion venait de s'abîmer. Les voitures qui, dam le camp, se trouvaient disponibles, partirent vers le lieu du probable accident. Ce point était d'autant plus facile à repérer que, toute blanche et passablement élevée, une sorte de tour le marquait. Cette construction n'est autre que le château d'eau tout récemment édifié pour l'alimentation en eau de la nouvelle agglomération du coteau de Malabry, dans la commune du PlessisRobinson.

C'était contre cette construction de ciment armé, haute de quarante mètres et d'un diamètre de vingt-cinq mètres, que le monoplan s'était jeté. Son aile droite reposait au pied du château d'eau. Le reste de l'appareil se trouvait à une quarantaine de mètres plus loin, fort endommagé. D'entre ses débris enchevêtrés, on retira le corps inanimé du pilote. Celui-ci, le lieutenant Fernand Colin, du service technique et industriel de l'aéronautique, tenait encore entre aee mains un calepin couvert de notes. Au moment de l'accident, le lieutenant Colin était vraisemblablement en train d'inscrire les différentes indications techniques requises par l'exercice auquel il se livrait et qui était un vol d' e étalonnage de base ». Lae vols de ce genre s'effectuent entre la ferme de l'Hôtal-Dieu et la ferme de Malabry, sur un parcours d'environ cinq kilomètres. A chacune des extrémités de ce parcours un photographe « prend » l'appareil.

Les conatatatiom de l'enquête Les enquêteurs militaires, ainsi que M. Gaublac, commissaire de police de Sceaux, pensent que, préoccupé par la notation de ses observations, peut-être, en outre, aveuglé par la brume, et ayant certainement oublié l'existence sur ce trajet, pourtant familier, de l'obstacle constitué par l'énorme réservoir, le lieutenant Colin, pilote hautement réputé parmi ses pairs, a heurté le château d'eau, à trente mètres au-dessus du sol, ainsi qu'en fait foi une fraîche et profonde éraflure dans l'enduit de l'édifice.

Le lieutenant Colin, dont le corps a été transporté au Val-de-Grâce, était marié et père de deux enfants. Il demeurait rue Duranton (XV,). Dès qu'il apprit l'accident, M. Painlevé, ministre de l'Air, fit porter par un de ses officiers d'ordonnance, le commandant Safllx, 'Ses condoléances à la veuve du malheureux aviateur. UN VAPEUR ITALIEN EN DETRESSE Marseille, 16 août (dép. Havas.) Le poste radlotélégr&phique de Marseille-jetée a intercepté le signal suivant de Coltano

« Vapeur italien Anniiia, position 40" 40 nord, 5° 42 est à 22 heures en difficulté suite voie d'eau et avarie rendant pompe inutilisable. Marine italienne envoie secours. »

DUPONT VAINQUEUR

D'UN CONCOURS DE SPHERIQUES Li1le, 18 août (dép. Petit Parisien.) Le Petit Parisien a relaté que six concurrents sur huit avaient pris le départ dimanche soir, à Grenay, pour participer à la coupe des spérlques des mines de Béthune. L'Association aéronautique du Nord qui avait été avisée dimanche soir de l'atterrissage des pilotes Dupont, Delecourt et d'Arsonval, était sans nouvelles des trois autres concurrents Dollfus, Cormier et Legay.

Ce matin elle a été avisée que ceuxci avaient terminé l'épreuve sans accident grave en atterrissant précipitamment dans la zone rouge seul le pilote Dupont, qui fut plaqué à terre par la bourrasque et projeté avec ses bagages hors de la nacelle, se releva avec des contusions et une foulure à la cheville. D'après les renseignements recueillis -le vainqueur de la Coupe serait Dupont de Lille, avec un voyage de 20 kilomètres. Signalons que le même avait accompli l'an dernier un raid magnifique, allant de Grenay aux rives de la Baltique.

LE MOUVEMENT SEISMIQUE Strasbourg, 16 août (dép. Havas.) Durant la semaine du 6 au 13 août 1932, l'agitation microséismique est restée faible. Les stations françaises ont enregistré six tremblements de terre. Les heures de début à Strasbourg sont: le 9 à 6 h. 2' 8", à 7 h. 49' 1" (distance 2.170 km.), dégâts en Turquie, le 10 1 h. 20', le 11 à 9 h. 53' 43", le 12 à 0 h. 15' 8", à 3 h. 36' (distance 8.590 km.).

LA REUNION ANNUELLE

DES SOURDS-MUETS DE FRANCE Strasbourg, 16 août (dép. Petit Parisien.) Le congrès de la Ligue des sourds-muets de France vient de se tenir à Strasbourg, alnsi que le congrès de la Fédération sportive des sourds-muets de France. Ces deux organisations, qui, d'ailleurs, se complètent, ont, au cours de leurs assemblée généralea, pris diverses résolutions demandant en particulier que les sourds-muets puissent recevoir une instruction gratuite et obligatoire comme tous les autres Français et que toutes les Institutions s'occupant des déshérités de l'oute soient rattachées au ministère de l'Instruction publiiue. D'autre part, divers championnats nationaux ont été homologués et un délégué a été désigné pour siéger en 1933 au sein du comité International des sports si!*nci«ux.

Un banquet de 200 couverts a réuni ensuite tous les congressistes

guet-apens. Hélas L'infamie est plus grande encore que ce que vous supposez. Rina a été enlevée par le bandit l'onico.

Favien apprit alors au notaire ce qui s'était passé depuis la rencontre de Rina accablée sur un b, ne, son sauvetage par Billy et son enlèvement par Tonico.

Il lui dit sa vaine tentative auprès du détective privé. Il lui narra brièvement la bataille et le sac du bar Bunny qui suivirent, enfin l'arrestation de cet aigrefin de Vidal.

Au fur et à mesure que le peintre parlait, la joie de Me Marmin, son enthousiasme baissaient. Maintenant, il était navré.

Moi qui espérais apporter avec vous tant de bonheur à cette malheu.reuse mère

Puis il dit

Enfin, mes chers amis, nous ne devons, ni vous ni moi, désespérer. Ce Tonico, n'a pu disparaître. Il fau.dra bien qu'il vienne ce soir au théâtre pour son numéro avec la belle Andalucia. Alors, là, nous le pincerons, nous lui ferons dire, probablement un peu durement, ce qu'il a fait de Rina. Ce soir, nous saurons où est Mady. Jusque-là, cherchons encore. Je me charge des démarches auprès des autorités vous, fouillez dans Montmartre. En attendant, je vais calmer l'impatience de la mère.

Mais une grande désillusion attendait tout le monde, ce soir.

Au théâtre, jamais on ne vit homme plus furieux que M. Auguste. Tout son programme était « démantibulé chambardé

Dans le temple de la vente à l'encan W SUITE DB LA PREMIÈRE P.10E m

L'axiome évidemment s'impose, mais il suffit à justifier un apprentissage. On ne naît pas commissaire-priseur. On le devient et après avoir appris le métier.

A voir les ressources psychologiques dont doivent disposer le crieur et l'expert pendant les enchères, on devine qu'à cet égard le potentiel du commissaire-priseur ne saurait être moindre. C'est le commissaire-priseur qui conduit la vente et c'est lui qui en supporte les responsabilités. C'est dire la façon dont il doit connaître son public c'est dire aussi les qualités d'animateur qu'on lui demande. Le commissaire-priseur doit créer l'atmosphère il doit éviter les silences en courants d'air et les trous où l'attention sombre tout coup Il doit piquer la curiosité, entretenir la chaleur communicative, alerter les amourspropres, éveiller les rivalités, parfois même exciter l'enthousiasme. Bref, il doit faire vivre les enchères. On n'en demande pas davantage à un metteur en scène, au théâtre on lui en demande même moins, -puisqu'il ne parait pas devant le public. Un commissaire-priseur à sa chaire est toujoura en représentation. Il y a beaucoup de l'art de l'acteur dans ses fonctions. Suggestion qu'attend-on pour créer une classe de commissalres-priseurs au Conservatoire

Un commissaire-priseur doit avoir l'œil à tout. S'il hésite parfois avant le coup de marteau, c'est qu'interviennent alors mille petite conjonctures inaperçues du public un regard qui fuit devant la tentation de consentir, un signe du crieur espérant décider son client, un curieux qui se mouche trop longuement, une rougeur de convoitise surprise sur un visage, un mot chuchoté entre deux têtes penchéee. Au contraire, si le coup de marteau vous semble rapide, n'accusez pas le commissaire-priseur de l'avoir donné volontairement un peu vite. Un commissaire-priseur, je le dis en connaissance de cause, est un parfait galant homme et sa probité demeure audessus du soupçon. Pensez seulement. ce qui est vrai, que peut-être il est attendu tout il. l'heure et que l'Idée de son rendez-vous lui fait inconsciemment précipiter la vente. Avouez que si tant de conjonctures sont capables de retenir ou d'actionner le marteau d'ivoire, quelques impondérables peuvent bien jouer, eux aussi.

Tout cela, on le sait plus ou moins, et je ne prétends rien vous apprendre. Ce qu'on sait moins c'est que le talent du commissaire-priseur ne s'arrête pas à la salle Drouot. Qu'on se rassure je ne porte aucune accusation, au contraire. Je sais que les actes de commerce sont interdits aux officiers ministériels et je n'insinue pas qu'Us désobéissent à la loi. Je prétends seulement qu'un commissaire-priseur énergique, habile, jaloux de la prospérité de sa charge, ne cesse

BAIGNADES FATALES Bourges, 16 août (dép. Petit Paris.) M. Edmond Clavier, quarante-six ans, tailleur d'habits, se baignait dans le Cher, près de Saint-Amand, lorsqu'il coula it pic. Il a été impossible jusqu'ici de repêcher son cadavre. Mulhouee, 16 août (dép. P. Parisien.) A Tagolsheim, Mllu Maria Kury, vingt ans, et Hélène Bœtsch, dix-neuf ans, qui se baignaient dans l'Ill. se sont noyées sous lea yeux d'une fillette, qui ne put qu'appeler au secours. A Ruelisch, M. Ernest Morlon, vingtcinq ans, a trouvé la mort en se baignant, de même que M. Joseph Wybrecht, vingt-quatre ans, de Mulhouse, qui s'était mis à l'eau dans le Rhin. Langres, 16 août idép. Petit Parisi&n.) M. André Bernard, dix-huit ans, élève au grand séminaire de Langres, en vacances dans sa famille, à Saint-Didier. s'est noyé alora qu'il se baignait dans la Marne au lieudit « la Baignade du Collège ». Le corps n'a pu encore ttre retrouvé. Lorient, 16 août (dép. P. Parisien.) Deux enfants, Raphaël Le Corvée. neuf ans et Joseph Goupliac, huit ane, se sont noyés dans la baie de Carnac en se baignant.

Strasbourg, 16 août (déy, P. Parisien.) Trois personnes se sont noyées, à Strasbourg, au cours de la journée du 15 août. Un Bessarabien, M. Rodolphe Erzwicki, vingt-trois ans, a été frappé d'une congestion alors qu'il prenait un bain dans le port. M. Erwin Wittmann, vingt-trois ans, s'est noyé dans la canal du Rhône au Rhin. Enfin, M. Levts Luty, dix-neuf ans, a perdu pied dans le petit Rhin et a disparu sous les flots.

Nice, 16 août (dép. Petit Parisien.) M. Alphonse-Franssen Hardesohet, soixante ans, né, à Banduerman (Hollande), offlcier en retraite de l'armée néerlandaise, qui se baignait sur la plage, a été pris d'une syncope et a succombé. L'officier n'ayant à Nice aucun parent, le commissaire de police qui a fait l'enquête a avisé le consul des Pays-Bas.

M. Elie Boiserieu, trente-cinq ans, demeurant 81, rue Carnot, à Suresnes, se baignait dans les fouilles Lavaisaière, à Draveil, en présence de sa femme, quand, tout à coup, frappé de congestion, il coula à pic.

Attirés par les cris de Mme Bolserieu, des colons du camp de vacances plongèrent et ramenèrent le corps sur la berge, mais, bien que deux docteurs du camp lui eussent, pendant deux heures, prodigué leurs soins, il ne put être rappelé a la vie.

La belle Andalucia qui, sans qu'elle s'en doutât, était surveillée, gardée, se présenta comme de coutume au théâtre. Mais son partenaire Tonico ne parut pas.

Et de cette absence, Andalucia s'inquiétait plus que tout le monde. Sincèrement, elle ne comprenait pas la cause de ce retard, puis de oette absence. En effet, dans le plan établi avec Vidal la veille, Tonico devait emmener Rina dans un port d'embarquement, pour simuler la fuite, prouver le vol. affirmer la culpabilité, car sans passeport, Rina ne pouvait quitter le continent. Mais le- simple- fait de l'avoir tenté suffisait, pensaient les forbans. Le port le plus près étant Dleppe c'est à Dieppe que Tonlco devait conduire Rina. Or, dans la journée, Tonico pouvait, son acte perfide accompli, revenir et reparaître comme tous les soirs au théâtre.

Mais Tonico n'était pas arrivé. La belle Andalucia, qui ne savait pas pourquoi, commençait à se montrer très alarmée.

M. Auguste tonitruait. Il fallut faire une annonce au publia On dut même en faire une autre.

Le public, bon enfant, apprit sans trop d'émoi, ce qui était un rude coup pour la vanité de la belle Andalucia, qu'elle ne paraîtrait pas ce soir. Il s'en consola farilement.

Mais Il se fâcha quand on lui annonça que « par suite d'un léger accident », miss Rina serait remplacée dans le numéro des Sunrise Sisters.

Ce « léger accident le public le connaissait. Mais personne ne voulait croire à la culpabilité de Rina. On

d'être alerté. L'exemple montré par l'un d'eux demeure mémorable. Après avoir vendu à l'Hôtel l'après-midi, chaque soir il s'en allait au cercle, aux répétitions générales, dans le monde, partout où il avait l'espoir de trouver un bon amateur, voire simplement une personnalité publicitaire il en est encore et de l'attirer à sa vente. C'est à ce prix qu'on devient une figure parisienne l'homme avisé dont nous parlons était de toutes les fêtes et il appartenait au Gotha du petit Paris qui fait le Tout-Paris. Je ne pense pas que, de ce fait, il ait jamais desservi ses confrères.

A la disparition de ce charmant homme, un distingué journaliste, mais un peu rapide en ses conclusions, a écrit

c Avec lui disparait le dernier souverain de cette monarchie des objets d'art dont le Louvre était l'hôtel Drouot. Car il fut roi dans sa partie, roi des commissaires-priseurs, roi des cinq ou six grands féodaux qui régnaient eux-mêmes sur les 25.000 antiquaires, marchands et brocanteurs de Paris, en dessous desquels grouillait la foule indistincte des amateurs de tableaux, meubles et bibelots, lesquels, n'étant pas syndiqués et ne se connaissant pas entre eux, étaient manants, taillablea et corvéables à merci.

» .n en imposait il a fixé les règles du genre. Après lui les généraux d'Alexandre pourront se partager son empire, ils n'auront plus son monopolo.

» Il dépendait de son petit marteau d'ivoire sec comme guillotine, que l'héritage de toute une vie ou d'une génération d'aïeux fit 5.000.000 ou 50.000 francs. Il était trop intelligent et aussi trop artiste pour en abuser. >

Mon distingué confrère m'excusera, mais je ne saurais lui cacher qu'il a vu les choses bien romantique ment. Le contrôle du marché, il me semble l'avoir auparavant démontré, dépend beaucoup plus des experts, qui, eux, sont commerçants et ne s'en cachent pas, que des commissaires priseurs, dont le marteau symbolique est loin de posséder la redoutable puissance qu'on lui prête.

Je retiens cependant ceci c'est que, pour éveiller ces commentaires passionnés, les commissaires-priseurs ne restent certainement pas dans leur tour d'ivoire. L'éloge ou le blâme, l'affection ou le ressentiment, l'estime ou l'injustice ne s'exercent pas en dehors de la vie, Les commissaires-priseurs sont dans la vie. Leur caractère officiel ne les retranche pas de la vie. Leur conscience professionnelle même ne peut que gagner à leur sentiment de la vie. Je ne sais pas de meilleur compliment à faire à des officiers ministériels,

Louis LEON-MARTIN.

Une querelle à Moulins

prend fin par des coups de revolver Moulins, 16 août (dép. Petit Parisien.) Après une promenade sur les bords de l'Allier, Jule« Renoult, trente-deux ans, ouvrier plombier, et sa femme, trente-deux ans, domiciliés rue des Couteliers, à Moulins, s'arrêtèrent à la terrasse d'un café, route de Lyon, pour y consommer en compagnie de René Chassagne, vingt-quatre ans, couvreur, route de Lyon.

Peu après arriva le frère de Mme Renoult, Michel Baratter, journalier, rue Louis-Blanc, et plusieurs de ses amis. Une discussion s'engagea aussitôt entre les deux groupes. Baratier reprocha à Chaseagne son refus de lui prêter une motocyclette qu'il avait acquise récemment. La débitante ayant invité les querelleurs il. s'éloigner, la dispute reprit de plus belle sur la route. Baratier et Chassagne tirèrent des coups de revolver. Mme Renoult, ayant sans doute voulu «'interposer entre les deux adversaires, fut blessée de deux balles, qui l'atteignirent l'une à la cuisse droite, l'autre dans le dos près de la colonne vertébrale. Elle a été transportée à l'hôpital Saint-Joseph. La police a procédé à l'arrestation de Chassagne, il son domicile. Il a déclaré qu'ayant été provoqué par Baratier, il avait tiré, pour se défendre, trois ou quatre coups de revolver. Il a ajouté qu'il avait été conduit, après la rixe, dans une clinique, pour y être soigné d'une blessure qu'il avait reçue au bras droit.

La police a arrêté également Baratier, près de son domicile. II a nié, d'abord, toute participation à la rixe, puis a avoué s'être trouvé sur la route de Lyon au moment de la dispute. D'après les témoignages recueillis, il a tiré plusieurs coups de feu. Une perquisition opérée chez lui a amené 18 découverte de deux pistolets automatiques, dont l'un paraissait avoir servi et avait son chargeur vide. Rixe mortelle entre Algériens Gap, 16 août (dép. Petit Parisien.) Au cours d'une discussion entre trois ouvriers algériens, dans un café de Barcelonnette, l'un d'eux a été tué à coups de couteau par les deux autres. Les meurtriers ont été arrêtés. BOULOCHER BoulORne-sur-Mei, 16 août 1982. Aujourd'hui, à Boulogne, pècfee abondante en harengs, maquereaux et merlans. Ménagères, profitez-en mangez du hareng, du maquereau et du merlan.

réclama de toutes façons bruyantes Miss Rina Miss Rina

Mme Goudchaka. dans la journée, avait fait répéter à une doublure de ses élèves le rôle de Rtna, espérant combler le vide et croyant que la présence de sa ftlle Micha serait suffisante.

Le publie lui fit comprendre son erreur. Il ne se souciait pas de Micha. Il voulait Rina. Rina.

Et quand Mloha parut avec sa camarade, d'ailleurs fort gentille, le publie, enragé, ne voulut rien voir, rien entendre, rien accepter. II voulait Rina. Rina. M. Auguste fit annoncer que demain, Rina reparaîtrait. Le public consentit alors à supporter ce soir ces Sisters Sunrise, qui n'obtinrent aucun succès et ne recueillirent pas d'applaudissements.

Mme Goudchaka éclatait de rage. .M* Marmln se trouvait dans la salle. Il put voir l'affection du public pour Rina, se rendre compta de l'estime dont Instinctivement on l'entourait. Cela lui était certes doux au coeur. mais ne compensait pas sa désillusion de ne pas apercevoir Tonico. Des agents se tenaient aux aguets qui devaient t'appréhender et le conduire au commissariat.

Favien aussi, dans la coulisse, se disposait à sauter sur lui. à lui arracher le secret de la retraite de Rina. Le désappointement était donc grand pour tous ceux qui guettaient le danseur.

Le spectacle finit sans rien apporter dA nouveau. La belle Andalucia, refusant toute invitation, remonta aussi-

LES ORAGES Le Grand Prix automebile de la Baule ajourné à la suite d'une inondation Nantes, 16 août (dép. Petit Parisiex.) Depuis trois jours, l'air était devenu irrespirable, le ciel de plomb. A 5 heures du matin, un orage d'une grande violence a éclaté et une pluie diluvienne est tombée, rafraîchissant légèrement la température, qui reste lourde.

Le même orage s'est étendu la région de Saint-Nazaire. En raison de la violence des pluies qui ont raviné la plage, le grand prix automobile de la Baule a été remis à mercredi.

La Vienne a débordé

Limoges, 16 août idép. Petit Parisien.) De nouveaux orages ont éclaté dans toute la région, pendant la journée du 15, notamment l'après-midi. A l'Aiguille, à Alxes-sur-Vienns, à Mexon, des trombes d'eau sont tombées en quelques minutes. La Vienne a, reçu une telle masse d'eau, qu'elle est sortie de son lit.

Plusieurs quartiers inondés

à la RochelU

La Rochelle, 16 août (dép. P. Paris.) Un orage d'une violence extrême, accompagné d'une pluie torrentielle, et tel qu'on n'en avait pas vu depuis longtemps dans cette région maritime, s'est déchaîné pendant sept heures sur le département. La foudre est tombée en divers points; sur les routee, plusieurs arbres ont été arrachés et de nombreux immeubles ont été envahis par Veau. A la Rochelle, dans plusieurs quartiers et surtout en banlieue, on a dû faire appel aux pompiers pour l'évacuer.

A Rochefort, le pluviomètre du centre d'aéronautique a enregistré la hauteur record de 44 mm. 6. Les dégâts sont partout considérables, il faudra sans doute quelques jours avant de se rendre un compte exact de leur étendue. La foudre est tombée en divers endroits, mais sans faire grand mal, si l'on s'en tient aux premiers renseignements parvenus. On a découvert ses traces sur la côte d'Echillaia, à la prison Saint-Maurice, à l'arsenal et dans une carrosserie où la toiture a été défoncée. Elle a également allumé, rue Lapérouse, un incendie que les pompiers ont éteint. Devant le lycée, on a trouvé une centaine de petits oiseaux tués par la foudre ou par la violence des éléments.

Dans la Creusa

Guéret, 16 août (Up. Petit Paris.) Un orage s'est abattu sur la région de Guéret.

La foudre est tombée différents endroits notamment à la Betoulle. commune de la Saunière, où elle a provoqué l'incendie d'une grange.

Des vignobles ravagés, un bourg inondé dana la région de Chàlons-tur-Marne Châlons-sur-Marne, 16 août (dép. P. P.) Un violent orage s'est abattu sur plusieurs communes des environs de Châlons-sur-Marne, ravageant les récoltes et les vignes,

A Vaudemanges, l'eau descendait en torrents, charriant des mètres cubes de terre arrachés aux vignobles plantés en côte; des grappes de raisin et même des pieds de vigne entiers furent entraînés par les eaux, qui envahirent les rues de la commune, bientôt submergées sous une couche d'eau de 65 centimètres. Les maison furent envahies, les caves inondées et, dans les étables, moutons et chèvres se réfugièrent sur leurs mangeoires. Dans les vignes de cette région, il ne reste plus un grain de raisin et toutes les feuilles sont hachées. Le maire de la commune, M. Léon Grandln, a ramassé dans la cour de sa ferme un grêlon pesant 65 grammes. A Vraux, Trépall, Ambonnay, le* récoltes sont couchées par la grêle. Un orage de grêle

dévaste des champs de vignes Mâaon, 16 août (dép. Petit Parisien.) La grile s'est abattue un quart d'heure durant sur Salnt-Gengoux-leNational et la région, causant des dégâts considérables aux vignobles. Les vignes ont été littéralement hachées et les raisins coupés par !a violence des grêlons. A Saint-Martin-de-Croix, les dégâts causés au vignoble sont également très importants. On estime environ à 1.200 hectolitres de vin la perte subie par les viticulteurs dont la récolte s'annonçait belle. En maints endroits, des champs d'avolne non encore coupés ont été également saccagés

LE RETABLISSEMENT

DES COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES j

Les récents Orages ont occasionné den perturbations sur certaines artères téléphoniques aboutissant à Paria.

1° Relations interurbaine» actuellement, les communications sont difncilea avec l'Ouest et le Sud-Ouest de la France. Pour toutes les autres régions, les relations téléphoniques sont restées normales. Zone urbaitte et suburbaine de Parie. un certain nombre de câbles ont été noyés et, de ce fait, quatre cents abonnés sont Interrompus.

Le relèvement de ces dérangements est poursuivit avec la plus grande diligence. La méthode d'un médecin de Paris offerte gratuitement J aux lecteurs atteints de hernie Le docteur Livet-Garigue, de la Fa- culte de médecine de Paris, ayant réussi à combattre cette infirmité sans obliger le hernieux à se faire opérer ou à supporter la gêne habituelle des bandages, pour que tous les lecteurs atteinte de hernie puissent bénéficier de ces avantages, l'exposé de cette lm- j portante découverte sera expédié gratuitement et franco par la poste, discrètement empaquete aux personnes qui enverront cette semaine leur nom et leur adresse à l'Institut Orthopédique de Paris (division 10), rue EugèneCarrière, 7 6is, à Paris, Il n'y a rien payer. Dans votre intérêt ne laissez donc pas échapper cette offre car il s'agit de votre santé et de votre bienêtre.

tôt chez elle. Vraiment, elle était très inquiète, maintenant.

Elle eut l'idée, avant de regagner ses. pénates, dû passer a. Buny-Bar, espérant là rencontrer M. Vidal qui, lui, devait savoir quelque chose et pourrait lui donner un renseignement, une indication une explication sur cette étrange absence.

Ce fut Thiny, le patron lui-même, qui l'accueillit. Il lui montra les dégâts commis ce matin au cours de la bagarre. Il lui apprit la victoire de Favien et l'envoi à infirmerie du Dépôt di. M. Vidal.

Ces nouvelles n'étaient pas faites pour rassurer la belle Andalucia. Elle rentra enfin chez elle sans prendre de cocktail, mais dans un ét't d'extrême anxiété.

.De leur côté, Favien et Fernand passèrent la nuit en recherches, en courses entre la Sûreté, les commlssariats.

Ils n'avaient r'en appris, et, navrés, rentraient au matin, à pied chez eux. pour se changer, s'étendre un peu, avant de repartir vers de nouvelles démarches.

Ils étaient absolument accablés de fatigue.

Fernand gardait, éteinte, sa pipe au bec et ne la rallumait pas. I! ne pensait même pas à prendre l'avant-dernier bock.

Comme ils remontaient tous deux, silencieusement, à pas lourda, la rue Fontaine. un cycliste livrait une dépositaire son rouleau de journaux. A tout hasard. Fernand acheta un journal.

Il s'arrêta, se campa bien sur ses

MIGRAINES Il faut remonter aux sources du mal Est-ce l'estomac, le foie ou l'intestin; est-ce le sang ou l'arthritisme qui sont la cause de vos migraines ? Alors, atteignez la source du mal par un traitement énergique et sûr. Les anesthésiques, les calmants agissent comme les stupéfiants ils endorment la douleur. Ce n'est que sous l'action puissante de certaines plantes que les organes atteints retrouvent rapidement l'équilibre qui signifie retour à la santé. Mais un traitement sérieux est indispensable; c'est pourquoi il faut faire confiance aux traitements du père Benoit d'Amiens qui résultent d'une longue expérience sur les cas les plus divers et les plus graves.

Traitements NI 1. Estomac, foie, intestin, constipation. N° 2. Rhumatisme, goutte, maux de reins, arthritisme. N° 3. Dépuratif du sang, maladies de peau, eczéma, etc.. N° 4. Circulation du sang, hypertension, retour d'âge, etc.

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TISANE E. BENOIT Un hommage de soldats australiens ci une commune de la Somme

Amiens, 16 août (dép. Havas), Lady Bonydhon, envoyée d'Australie par un groupe de marins et soldats australiens ayant combattu en France, a remis solennellement hier à la commune de Pozières un drapeau australien en souvenir de la première division australienne qui a repris Pozières au* Allemands.

M. Lemoine, président des anciens combattants françaia et le maire de Pozières, M. Guillaucourt, assistaient la cérémonie.

LES CHINOIS ASSASSINS DE LEUR COMPATRIOTE SERONT JUGES__EN OCTOBRE Marseille, 16 août (dép. Petit Parisien.) Le Chinois Fou Can Chi, auteur principal de l'assassinat commis avec deux de ses camarades d'un compatriote dont le corps fut retrouvé dans une malle sur la route de Marseille à Aix, en septembre dernier, est mort 13 août à l'hôpital de la Conception des suites d'un abcès. Ses deux complices comparaîtront sans doute devant les assises à la session d'octobre, l'instruction de cette affaire étant terminée.

LE FEU DANS UN CINEMA Béthune, 16 août (dép. Bavas.) Un incendie s'est déclaré dans la cabine d'un opérateur de cinéma de Vermelles, pendant une représentation. La salle a été évacuée sans aucune panique. Les dégâts s'élèvent à fr. 38° A L'OMBRE A DIJON Dijon. 16 août (dép. Petit Parisien.) Malgré les orages de ces jours derniers, la chaleur continue à s'accen- tuer en Bourgogne. A Dijon, on a enregistré aujourd'hui le maximum. soit à l'ombre et au solelt

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courtes jambes fatiguées, pour tenir en équililbre son gros ventre, et 11 déploya le journal.

Il lisait à haute voix, pour Favien, les titres des articles « Stabilité ministérielle », « Discussion de collectif». Il -passait, indiquant par une phrase courte et énergique combien tout cela lui était indifférent.

Mais, tout à coup, Il pousaa un cri et tendit le journal à Favien.

II était, lui, trop ému pour lire, Dans les faits divers, avec une émotion non moins grande que celle du bon Fernand, le peintre put lire ces quelques lignes

« Sur la route de Dieppe, une petite torpédo a accroché un lourd camion. Naturellement, la petite auto a été mise en morceaux. Des débris, on a a retiré deux voyageurs ce sont un » danseur mexicain et une danseuse » anglaise. Les deux blessés ont été t> transportés à la ferme voisine de » Grèveville. où des soins leur sont donnée. »

Favien fut et relut plusieurs fois ces lignes, comme pour n'assurer qu'il ne se trompiit pas, qu'tl n'était pas victime d'uhe illusion, 'd'une sorte de mirage causé et par la tension d'esprit et par la fatigue.

Puis il dit- à Fernand

Toi, mop vieux, tu vas acheter les journaux du matin, qui relatent cet accident d'auto. Tu iras tout de suite à Passy. Tu demanderas à voir le notaire, M* Marmin. Mais, surtout, que la comtesae ne sache rien. Tu au comprit ?

(A. suivre.)


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Donc, quand voue places un piano dans votre salon, évitez de le mettre entre porte et fenêtre, ne lui imposés pas k voisinage immédiat dit radiateur ou de la salaman- dre. Car très vite, sa sonorité s'altérerait, j il demanderait des accords de plus en plut fréquents, verrait ses corde» se casser et cesserait d'être k bel instrument harmonieux que vous aimez entendre sous vos doigts,

Quand vour ouvrez la fenêtre, évite» de diriger sur lui l'air froid. Ne mettez jamais de fleurs naturelles sur un piano parce qu'elles exigent un vase empli d'eau, source d'humidité. Il faut, du reste, poser le moins possible d'objets sur l'instrument j pour ne pas créer de» vibrations étran- Un conseil encore, mais qui ne s'adresse qu'à ceux et celles sur le point d'acliettr un ptano si vous avez k chauffage cen- tral, exigea un instrument ayant un nom- mier métallique. Le chauffage central a un effet pernicieux sur les pianos, car il deeeàche l'air Plus que tout autre mode de chauffage. Le sommier métallique est là Pour empêcher les chevilles de jouer dans le bois. Je crois, d'ailleurs, que le» grandes marques en munissent tous leur» daire» en font autant.

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l'emporte, cet été, sur tous les autres cuire quand il s'agit de chaussures. On ne voit plus de souliers en crocodile ceux de lézard adoptent un ton uni et délaissent leur ton naturel tacheté.

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DANS LE JARDIN

L'herbe que vous sarcles dans les allées et dans lu plates- bUmdrs, ne la jetés pas, car, d'ici l'an prochain, elle se transformera en terreau lit aidera la croissance de va* légumes, la floraison de vos rosé». Seulement pour la conserver, il vous lat-t une fosse.

Quand le Jardin est petit, la fosse n'a paa besoin d'être de proportions très vastes, Donnea-lui cinquante ou soixante centimètre» de profondeur sur 1 m. 50 de longueur, et vous a are un trou suffisant pour enfouir vos herbes, vos feuilles mortes, panachées c'est utile de quelques cendres finement passées.

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Les façons nettes et dégagées qui sont en vogue conviennent parfaitement à la chasse

L'ouverture de la chasse ne va pas sans une certaine métanoolie elle sonne le glas de l'été, nous annonce la. venue des jours brefs, nous montre, au flanc des bois, les premières blessures de l'automne. Et puia, c'est la grande agonie qui commence parmi la gent pépiande et ailée. Mais foubliais que les chasseresses dignes de ce nom doivent être Insensibles être belles et tirer juste dest tout ce qu'il leur faut. Que je tes aide donc à préparer la première partie de leur programme, La tunique de Diane devabt être jolie. Mais commode de ne le crois pas. A moins qu'il n'y ait eu, dans les forêts grecques, hantées dea dieux, ni branchettea ni ronces.

Nos bois de Fraatee sont épineux. Les taillis vous gavettent, jolie madame, prêts vous harponner au passage, et le merle vous guette, prêt à rire. De grâce, laissez vos fanfreluches à la maison, et vos talons hauts, et vos écharpea qui flottent,, et votre petit sac qui s'accroche partout. Faites l'ouverture en tailleur de grosse toile. Par chance, elle est Il la mode plus que tout le reste. Sans cela, vaus en parlerais-je f

Remarquez que je vous dis « Faites l'ouverture. » Ce costume de, toile ne peut convenir qu'à l'été. Dès la fin de septembre, vous devrez recourir à des vêtements plus tièdes, au coattame de bure, laquelle a souvent un chio énorme. Mais, pour l'instant car nous sommes optimistes et nous comptons sur le soleil la bure vous ferait euire Donc, choisisses une toile de lin très forte, de magnifique qualité. Dans quels tons t Ce.ux de l'automne vert sombre, vert de gris, brun roux et brun noir. Ainai, vous vdus confondrez azec le sol tapissé de feuilles, avec lés branches dont le vert s'attriste. Faites une jupette très courte, élargie par d'invisibles plis, c'est-à-dire qui ne s'envole pas d tous les vent.s. Portez avec cette jupe uno blouaechemisier en toile de soie ou en toile de lin très jtne que vous recouvrirez soit d'un boléro étroit, moulant le buste, soit d'une petite veste la mode fidèlement adaptée au corps et munie d'une basque courte. Il faut cette veste, autant que possible, un col et des revers masculins. Et, s'il fait frais, un cache-col de soie tricotée ou une cravate-écharpe nouée au raa dx cou. La culotté 8i vous voulez, maba j'aimerais mieux que voua la dissimulies sous la jupe.

Des bottes légères vous rendraient service. Mais, avec le costume de toile, des guêtres de toüe grège suffisent et ont du chic. Chaussures Il talon moyen, bien entendu, et imperméables si le terrain de vos cxptoita est marécageux. Vous aurez un carnier avec une poche latéralo où cacher votre menu attiraü de jolie Jemme. Il y bien les sources et les mares. Mais, pour se refaire une beauté, un miroir de poche est plus sûr.

Coiffures ? Le béret ou la cloche soupie. FRANcm». LE PERTURBATEUR On parle beaucoup, ces tempa-ci, de Diderot et de 8a femme.

L'auteur de l'Encyclopédie avait, nous dit-on, épousé une jeune fille timide, douce, un peu fiimpie, laquelle se mua très vite, après le mariage, en mégère indomptable.

Et un critique quelque peu misogyne de philosopher sur ce cas qui n'est point rare « Dire que chaussettes et fourneau suffisent à transformer en Méduse la plus paisible des colombes »

Chaussettes et fourneau. Vraimeut Diderot n'avait pourtant pas épûuâé une oisive Anne-Antoinette Champion était une humble fille pour qui chaussettes et fourneau avaient il de vieux camarades. Quel était l'élément nouvead. dans sa vie, sinon l'époux ? Et pourquoi, monsieur le critique, ne pas saisir le perturbateur par les épaules ?

C'était Diderot. Ce fut aussi Totstoï. C'est souvent Tartempion.

Mon cher Aristarque, la vie conjugale et les rêves d'une douce jeune fille ne ae ressemblent pas toujours.

Une fine mouche avertie s'attend des déboires dans le maria*» rien ne la surprend en face de 1 ennemi. elle ruse, louvoie, manœuvre avec art, et, finalement, demeure maîtresse du jeu. L'autre, la candide qui rêvait, subit, au contact do l'égoïsme naïf et vertigineux de l'homme, une déception violente. Elle regimbe, puis s'indigne, puis tempête, et devient souvent cette furie que notre critique BtigmaComme si l'affolement de la colombe n'était pas imputable au seul épervier. Imaginez ce que pouvait être la vie conjugale avec Diderot, ardent, volcanique, toujours amoureux de quelque femme ou de quelque idée, expulsant son épouse à Langres chaque fois qu'il voulait chérir en paix une belle.

Auprès de tels tourments, l'humble besogne quotidienne ne pouvait jouer qu'un rôle celui du bienfaisant dérivatif. Chaussettes et fourneau Monsieur le critique, la misogynie est dangereuse dans votre profession. Georgette LÉvâqus.

Maman embarrassée, Les petits garçons de cet Age sont charmants à habiller. surtout en été. Mettes au vôtre une culotte bleu de France, en shantung, et une blouse de crépe de Chine ou de plumetis blanc, Chaussures et chaussettes blanche3. Gants blancs. Pas de chapeau, Il moins que le soleil ne vous oblige Il le coiffer d'un pa. nama léger, ceinturé de bleu de France. Pour toute ma bonneterie. j'écris aux Filatures de la Redoute. Il Roubaix. Catalogue 41 franco.

Odette. Je ne vota aucun remède Il votre ennui, et ce n'est la patience. La gaine caoutchoutée très ajustée et elle a besoin de l'Atre est toujours d'un port gênant, presque douloureux. Ce qui n'empêche pas les femmes de la porter 1 Mais je vous conseille de choisir en tissu votre prochain. gaine.

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Coisage. Le do». Le dos est souvent plus large que le déviât à la couture d'épaule malgré les pinces de poitrine du devant. Cet excéèeat de tissu est destiné à donner du jeu aux mouvements de l'épanle et fait une place à l'omoplate.

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LE DRAME DE PITHON

LA POLONAISE MEURTRIÈRE DE SON BEAU-FRÈRE

FAIT LE RECIT DE SON CRIME Saint-Quentin, 16 août (dép. Petit Par.) Une descente de justice a eu lieu cet après-midi sur les lieux du crime de Pithon, en présence de M. Canet, juge d'instruction de M. Coste, substitut du procureur, et de M. Vaillant, brigadier de la gendarmerie.

La meurtrière Jadviga Bogdanska a été conviée à la reconstitution du crime elle s'est prêtée de fort bonne grâce à cette opération. Ainsi ont été précisés certains détails.

Au cours de la scène qui éclata, la nuit, au retour des deux femmes revenant du cinéma, le débitant Joliak in-

La meurtrière est amenée par les gendarmes sur les lieux du crime

terdit l'entrée de sa maison à sa bellẽoeur qu'il ne voudait plus revoir. Jadviga tenta de passer outre, ce qui accrut la fureur de Joliak. Ce dernier t'arma d'un rasoir qu'on trouva dans la poche de son pantalon après le crime et l'agita d'un air menaçant. Poursuivie, Jadviga disparut.

Le débitant se coucha et sa femme en fit autant dans la chambre voisine. Mais Jadviga rôdait autour de la maiIon, méditant son crime.

Avant de trouver le pistolet automa.tique du débitant, elle s'était armée d'une chaise qu'elle abandonna ou plaça intentionnellement ensuite à l'entrée de la chambre de Joliak, comme une précaution supplémentaire. Après avoir allumé l'électricité, précĩa-t-elle, elle s'approcha du débitant endormi, prit appui de la main gauche sur la tête du lit pour mieux tirer et n'approcha à dix centimètres. Mais le coup ne partit pas elle avait oublié de manœuvrer le dispositif de sûreté. Elle recommença les projectiles se logèrent dans un espace de quelques centimètres.

D'après l'autopsie pratiquée par le docteur Imbert, deux balles sortirent derrière l'oreille gauche et la troisième resta logée dans la tête.

Jadviga a été amenée à Saint-Quentin et écrouée, tandis que M. Jamet, juge d'instruction procédait à l'inter.rogatoire de sa sœur.

Un voleur de taxis

est arrêté près de Versailles Deux gendarmes de tournée à Noisyle-Roi, (Seine-et-Oise) apercevaient hier après-midi un chauffeur de taxi dont le signalement correspondait à celui d'un individu recherché pour avoir, en juin dernier, escroqué de l'essence à un garagiste de Rocquencourt.

Interrogé, l'homme s'embrouilla et déclara qu'il ne pouvait fournir ses papiers de conducteur, ceux-ci ayant été égarés par lui. Il fut transféré au parquet de Versailles où il déclara se nommer Victor Hennault, trente-deux ans, demeurant 3, Petite-Place, Versailles. Amené devant M. Seyer, juge d'instruction, il ne tarda pas à entrer dans la voie des aveux et reconnut qu'il était bien celui qu'on recherchait. En veine de confidences, il ajouta que, récemment, il s'était emparé de trois taxis à Paris, boulevard de la Chapelle et rue Chaptal et enfin à proximité du champ de courses de Longchamp. Son procédé était des plus simples avec sa voiture il racolait des clients puis, quand l'essence venait à manquer, il abandonnait la voiture où il se trouvait. Il a été écroué.

LES FETES DE GYMASTIQUE DE MONTBELIARD

Montbéliard, 16 août (dép, P. Parisien}. Un temps idéal a favorisé le concours international de gymnastique de Montbéliard, patronné par le Petit Parisien et qu'a présidé M. Julien Durand, ministre du Commerce. Des sociétés italiennes et luxembourgeoises ont participé à cette manifestation. Elles ont reçu un accueil particulièrement flatteur, ainsi que la société féminine l'Eglantine, de Langres.

Dans les concours de sections, les premiens prix ont été obtenus par la Belfortaise, la Liberté (Luxembourg), la Beaucourtoise, le Salus Sportiva, d'Italie, le Réveil, de Troyes.

M. Alfred Krauss, de Belfort, prit la première place du concours individuel artistique.

t*(iaiTK11*lll!!ftil*M*ltai 111 fllllllllllllli 1*11 II' 11! ̃ ItlIlIMIHIftlIIIUI llll.

Alors, quand partons-nous en vacance. ?

Partir par cette chaleur ?. Tu ne croit pat qu'on serait mieux à la maUon avec du boutons fraîche* et on bon ventilateur ?

=Et FAITS DIVERS E

DANS PARIS

Les accidents de la rue

Sur le passage clouté du pont de l'Aima. M. Imbert Claret, demeurant 5, rue du Laos, est renversé par un taxi. Légèrement blessé, il est transporté à son domicile.

Collision, rue Ramey, entre un taxi et un autobua, dont un voyageur de la plateforme, M. Alexandre Cheriaut, quarantetrois ans, facteur des P. T. T., 6, rue André-Messager, est projeté sur la chaussée. A Lariboisière:

Renversée par un taxi, rue Lecourbe. Mme Anna Viûiard, cinquante ana, rue Niepce. est admise à Necker dans un état assez grave.

M. André Chr,sneau,' boulanger, quarante ans, 163, rue de Sèvres, est renversé par un taxi. Etat grave. A Necker. Neurasthénique, M. François Le Roux, soixante-cinq ans. charretier. 18. rue Vulpian, se pend dans une écurie.

Quai Saint-Bernard. Mme André Bacri, âgée de dix-neuf ans, 49, rue Vieilledu Temple, se jette à la Seine dans un accès de neurasthénie. Retirée à temps, elle est soignée à l'Hôtel-Dieu.

M, André Gressin, gérant d'un hôtel, 18, rue Esquirol, a signalé la disparition d'un de ses locataires. André Quertlni, peintre en bâtiment, parti après avoir laissé dans sa chambre une lettre annonçant aon suicide.

M. Gabriel Gillon, cinquante ans, magasinier, 10, rue Lasson, s'est pendu. Neurasthénie.

On envoie au dépôt, pour grivèlerie. le .garçon de café Jean Monchâteau, vingt et un ans, sans domicile fixe. qui, sans argent, s'était fait servir un copieux dîner dans un restaurant de l'avenue Trudaine. On repêche en Seine le cadavre de M. Albert Dousson, vingt-deux ans, lithoaphe, sans domicile connu, qui s'était jeté dans le fleuve au pont de l'Aima. On arrête Louis Cllappat, vingt-cinq ans, découpeur en papeterie, dans domicile fixe, surpris alors qu'il tentait de voler une auto en station place C'.ichy. DANS LA SEINE

Les accidents de la rue

Avenue de Versailles, Choisy-ie-Roi. deux motocyclettes sont entrées en collision. L'un des deux motocyclistes, M. Dominique Pallazzoni, plâtrier, demeurant sentier du Bo!s-des-Saus3ales, à i'Hay-lesRoses, a été grièvement blessé. Il est soigné à la Pitié.

Route d'Orléans, à Arcueil. un cycliste, dépourvu de papiers d'identité, a été renversé et grièvement blessé par une remorque d'un convoi forain appartenant à M. Bougion et se dirigeant vers Bourg-laReine. Le chauffeur, M. Pierre Funerda, demeurant à Antibes, a été invité à se tenir à la disposition de M. Goujon, commissaire de police.

Un Algérien poignarde

«on compatriote

Au cours d'une rixe, survenue, l'autre soir, avenue de la République, Champigny-sur-Marne. l'Algérien Selbah Bachir, âgé de vingt-six ans, 20, avenue de Rosny, à Neuilly-Plaisance. a été frappé de plusieurs coups de couteau dans la région du coeur par son compatriote Melliouli Larbi. trente-cinq ans, 126, boulevard du Centre, à Champigny. Le blessé a été transporté à la Pitié dans un état grave et son agresseur a été arrêté et envoyé au dépôt. Une femme se jette par la fenêtre Ayant quitté son mari Mme Yvonne Petit, trente-six ans, 2. tue Royale, au Blanc-Mesnii, s'était réfugiée chez des amis, 196, route de Flandre, su Bourget. M. Petit étant venu rechercher sa femme, celle-ci préféra se jeter par la fenêtre de sa chambre, située au premier étage. Grièvement blessée, elle a été transportée à l'hôpital Saint-Louis.

Blessés par l'explosion

d'une lampe à alcool

Par suite de l'explosion d'une lampe à alcool, Mme Ragotia. née Bernardine Caprone, vingt-trois ans, et son fils Maltan, quinze mois, 25, rue du Landry, à SaintDenis, ont été grièvement brûlés, la première sur tout le corps, le ssecond à la tête, et transportés dans un état grave à l'hôpital de la ville.

Cinq personnes blessées

en combattant un incendie

Le feu a éclaté, l'autre soir, dans un manège forain installé à la fête de Charentonneau, sur la place de Maisons-Alfort. Le propriétaire, M. Maurice Niafre, habitant à Chartres, donna l'alarme, et, aidé par son personnel et des voisins, il réusslt à mattriser les flammes. Mais, au cours des travaux de sauvetage, deux employés du manège, MM. Bernard Dudefroy, vingt ans, et Gustave Tremblet. dix-huit ans, ont été brûlés et trausportés à la Pitié. Trois autres personnes. M. Charles Detourneau, cinquante-deux ans, 3, passage Saint-Sébastien, à Paris; M. Guy Vincent, vingt-trois ans, employé à la plage de Maisons-Alfort, et M. Alfred Emeriaud, cinquante-deux ans, forain, qui ont été légèrement brûlés aux mains, ont été pansés dans une pharmacie.

L'enquête a établi que le feu a été communiqué par le groupe électrogène du manège.

Un agent aux prises avec trois forcenés Comme il sortait de son domicile, 4. rue Jean-Durand, à Stains. Robert Audard, trente-quatre ans. aperçut un agent de service. Sans raison, il prit son revolver et en déchargea une balle dans la direction de l'agent. Celui-ci, qui n'avait pas été atteint, voulut arrêter son agresseur. Mais la mère de celui-ci, âgée de cinquante ans, gifla le représentant de l'ordre tandis que le frère, Marcel, trente et un ans, 78, rue Carnot, le criblait de coups de poing. Arrétés, les deux frères Audard et leur mère ont été envoyés au dépôt.

A Aubervilliers, un ivrogne

est malmené par la foule

Surexcité par de trop copieuses libations, un marchand de nougat, Marcel Boué. trente-quatre ans, demeurant 7, rue du Chemin de Fer, à Pantin, parcourait. l'autre nuit. l'avenue Victor-Hugo, à Aubervilliers, où se tient la fête. et cherchait noise aux passants et aux consommateurs attablés aux terrasses des cafés. Soudain, l'un d'eux, moins patient, envoya un magistral coup de poing au visage de l'ivrogne. Ce fut comme un signal une dizaine d'hommes, et des femmes méme, qui avaient essuyé sans mot dire les menaces du forain, se précipitèrent sur lui et. à coups de bouteille et de barre de fer, le lil!ill!lltltlllllllllllIlintHlllllllllllll!lllll[lll!llill)lltll!t!llllllilll|llll

rouèrent de coups. Le crâne fracturé et fort mal en point, Marcel Boué a été transporté à l'hôpital Saint-Louis.. < Baignade mortelle

40n a retiré de la Seine, il la hauteur du stade Germain, à Issy-'les-Moulineaux, le corps de M. René Chabrier. âgé de vingttrois ans. tapissier, demeurant 3, rue Garancière, à Paris, qui a dû se noyer au cours d'une baignade. Son corps, en effet, n'était vêtu que d'un court maillot. Aubervlllier». Un pavillon, 10, rue du Pont-Blanc, appartenant à M. Cubler, tripier, 136. avenue de la République, a été visité par des cambrioleurs qui ont emporté des pièces d'or et d'argent et des bijoux.

Oennevilliers. Dans une crise de désespoir, M. Raymond Fournier, vingt-huit ans, 50. rue de Paris, s'est tiré une balle de revo;ver dans la tête.

Drancy. Atteint d'une maladie Incurable, M. François Cesbron, soixante-huit ans, 39. rue Baudin. s'est pendu en son domicile.

Puieaux. Neurasthénique, M. Pierre Seïte, cinquante-trois ans, s'est pendu en son domicile, 16, rue des Bouvets. LES COURSES

Hier à Clairefontaine. Les résultats PRIX DES GLYCINES

(Haies, à v. aux ench., 8.000 fr., 2.600 m.) 1. Frago (M. Denton).G 19 50 à M. Jean Stern P 7 2. Arnale (H. Howes) .P Il 60 3. Futile (R. Dornaletche) P 14 4. Tokio (J. Frigoul). Non plecés Arfa (M. Bonaventure) Léonard (J. Teasdale) Bayonnals (A. Cérez) Red Chapron (A. Kalley) Cupid's Bow (J. Larroucou). Distances 1 long.. 4 long.. 4 long. Neuf partants.

PRIX DE LA SOCIETE SPOBTIVE (St.-chase, hand. 15.000 fr. 3.500 m.) 1. Vespro (H. Howes).G 34 » à M. F'. H. Dupraz.P 13 ̃J. Hobby (J. Teasdale) .P 9 » 3. Alta (M. Denton) 4. Belluaire (M. Bonaventure). Non placée Ligny (A. Kalley) Kimberley (J. Luc). Distances: 1 long. 3 3 long., 1 long. Six partants. PRIX DES CLEMATITES

(A v. aux ench. 8.000 fr. 1.500 m.) 1. Massinette (W. Sibbritt).G 18 50 à Ni. J. Me Kéon P 2. Odyssée (N. Pélat) P 12 » 3. îsocrate Il (G. Delaurie) P 12 50 4. Pervenetz fA. Lavialle). Non placés Meltout (J. Driancuurt) Dtopy (E. Goldin) Ls Loupiot (A. Bonin) Yan (R. Ferré) Préviens Moi (E. Boissay) Grammcrcy (C. Bouillon); Netherby (F. Hervé); Cordiale II (L. Séguin). Distances 2 long., 2 long., i long. Douze partants. PRIX DU BAC

(10.000 francs. 2.000 mètres)

1. Kouyrou (G. Duforez) G 12 50 & .VT. Pierre Foucret P 7 » 2. Fortunatus (A. Rabbe) P 9 » 3. Sonardière (B. Rosen) P 10 » 4. Micantara (T. Turner). Non placés Dn:ty Curls (N. Pélat) Lemolaniua (E. Goidln) Elysée (L. Boach) Fair Mald (C. Bouillon) Marctneile (L. Robeon). Distances i long.. long., long. Neuf partants.

PRIX DE VILLKBVILLE

(10.000 francs. 900 mètres)

1. Oriflamme Il (G. Delaurie) G 16 à M. Léon Rénier P 8 1, •i. Spae Lass (R. Brethès) P 750 3. Pagoda (C, Bouillon).. P 12 50 4. Bonhomme (E. Goldin). Non placés Ninl Tango (F. Hervé) Dark Prince II (M. Lemmery) Montpinçon (E. Boissay) Nix (A. Lavialle) Sans Panne (G. Weston). Distances; 2 long. i. long.. long. Neuf partants.

Aujourd'hui à Caen, 14 heures .NOS PRONOSTICS

Prix du Bourg-l'Abbé (5.000 fr.. 2.000 mJ: Sadak, La Dame de Cœur.

Prix de Fleury-sur-Orne (8.000 francs. 3.2D0 mètres) Nat, Le Trac.

Prix Calenge (8.000 -francs, 1.100 mètres): Commander, Canathos.

Prix de Formigny (5.000 fr.. 1.100 m.) Pomme d'Argent, Pépita.

Prix du Pays d'Ange (handicap, 7.000 tr., 2.000 m.) Pescarinetta, Emerveillée. Prix de Mnodevllle (steeple-chase, cnevaux de selle, poids moyen et lourd, 10.000 fr.. 4.200 m.) Grandsecours II, Fanfan la Tulipe [II.

LES CONGRES Les mutilée et réformés d'après guerre Toulouse, 16 août (dép. Petit Parisien.) C'est M. Pautonnier, président de la section de Bordeaux, qui a présidé la séance de clôture du deuxième congrès national de la Fédération des mutilés et réformés d'après guerre. M. Duler, président de la fédération, a entretenu ses camarades du fondement juridique du droit à la pension. II résume, a-t-il dit. du texte même de la loi du 31 mars 1919. aile les droits des mutilés et des réformes d'après guerre sont incontestables. Apres lui, le docteur Denecheau a parlé de la présomption d'origine en cas de maladie ou d'accident. Cette question est une des plus importantes qui aient été portées à l'oHre du jour du congrès, On sait, en effet, qu'une proposition récente du gouvernement tendait a :s» suppression de la présomption d'orl«ine en ce qui concerne les appelée du contingent et les militaires de carrière et iu<» cette proposition, qui n'a pns été retenue par le Parlement, avait l'assentiment d'un certain nombre de groupements d'anciens combattants. Le rapporteur demande n ses camarades de protester contre cette tentative de retour éventuel à l'ancien régime des pensions, qui laissait dans tous les cas le fardeau de la preuve à la charge des intéressés. Sur ces conclusions, le congrès adopte un vœu dans ce sens et décide d'hygiène et de santé, qui se mettra en rapport avec le ministère de la Santé publique. M. Gaston Duler donne alors lecture d'un rapport sur l'application de l'article 10. qui attribue une allocation spéciale aux grands invalides ayant besoin de l'assistance d'une tierce personne. Le congrès demande qu'il ne soit pas fait de différence entre les diverses catégories de mutilés et de réformés.

A l'issue de la séance de clôture, les congressistes ont été reçus par la municipalité.

llllllllIUllMllllllllllllillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllIIII'

La carte du combattant et l'article 4

LES DEMANDES, LES REFUS, LES RECOURS

Un communiqué du ministère dé la Guerre rappelait dernièrement que les demandes de cartes du combattant relevant de l'article 4 et c'est le cas, notamment, de tous ceux qui estiment s'être acquis des titres à cette carte sans avoir cependant appartenu à des formations réputées combattantes doivent être adressées, non pas aux services de la Guerre, mais au président du comité départemental des mutilés et du combattant de l'intéressé.

Ces demandes sont faites sous forme de lettres adressées au président de ce comité et non sur des formules de demande de certificat provisoire de la carte. Elles doivent contenir tous les renseignements lur l'état civil du postulant, sur sa situation militaire et porter l'énumération aussi détaillée que possible des services de guerre qu'il invoque. Enfin, il faut y préciser que l'examen est demandé par application de l'article 4 du décret du 1" juillet 1930.

Comme on le voit, l'obligation d'employer cette voie est absolue. Mais, ainsi que nous l'écrivions récemment il y aurait, en dehors même de cette obligation, un intérêt évident pour les candidats à la carte à s'adresser aux organismes intéressés, Rien ne saurait mieux le montrer qu'un exemple emprunté aux tableaux dressés par l'Office national du combattant, à la suite des travaux de la commission interministérielle.

Prenons le 29, R. I. T. La compagnie a été unité combattante du 12 août 1915 au 11 décembre 1916. La Il» compagnie de mitrailleuse, du 1°' septembre 1915 au 14 décembre 1916, puis du 9 avril 1913 au 14 juin 1918 et enfin du juillet 1918 au 14 août suivant.

La 2* compagnie de mitrailleuses, du 9 juin 1916 au 11 décembre 1916; puis du 26 octobre 1917 au 25 avril 1918 et encore du 6 juin 1918 au 14 août 1918. Les 51 bataillons de mitrailleuse, 1" et 2" bataillons de pionniers, les 13*. 14* et 15' compagnies de dépôt, les 16' et compagnies, les compagnies de P. G. nOB 29, 129 et 234 sont des unités non combattantes.

Comment les intéressés pourraientils seuls s'y retrouver? Les demandes doivent donc être examinées à la lumière de ces premiers éléments de documentation et d'information, puis, s'il yalieu. d'après les autres cartes du front, jours de combat, qui les complètent.

Au surplus, il est bon d'ajouter qu'il n'est pas délivré aux particuliers de relevé de leurs états de service. Ceuxci sont envoyés seulement aux administrations ou services intéressés. Cet exemple permet, en outre, de souligner avec quelle précision l'on commence à serrer la vérité pour l'application des textes actuels.

Le point où en est parvenue ou va parvenir l'information complète sur le rôle des unités pendant la guerre fait ressortir aussi que certains refus jadis opposés aux demandes de carte du combattant, faute d'éléments certains d'appréciation, peuvent aujourd'hui, à la suite d'une demande nouvelle, se transformer en une décision favorable. C'est la contre-partie heureuse des retraits de carte que les précisions désormais acquises ont pu provoquer. A remarquer, toutefois, que cette demande nouvplle ne peut être formulée que sous forme d'un recours grncieux. La notification de la décision ministérielle du refus est bien sujette à appel, mais devant le conseil d'Etat et dans le cas d'abus de pouvoir du ministre des Pensions. De plus, le délai de cet appel est de deux mois seulement. C'est dire que, dans la plupar des cas, le délai est souvent passé ou le motif invoqué devant le conseil d'Etat risque d'être rejeté purement et simplement, sans parler de frais élevés qu'entrainent ces pourvois. Si ce recours gracieux ne présentait, en fait, un véritable moyen d'appel, et gratuit, l'on risquerait de voir enfermer l'application de l'article 4, en certains cas, dans une formule par trop étroite et, pour tout dire, par trop injuste.

Tant que l'on s'en tiendra à la procédure actuelle, il. faut donc compter sur ce recours gracieux comme véritable forme d'appel. C'est d'ailleurs ce qui semble s'être passé jusqu'ici. Toutefois, l'on peut penser que devant les nouveaux et solides éléments d'appréciation qui, désormais, déterminent ou détermineront les décisions, le nombre de ces recours gracieux est appelé à diminuer. Il y a peut-être là une nouvelle raison d'entendre les vœux des associations, demandant que les refus de carte soient motivés. D'abord ce serait conforme aux décisions judiciaires et administratives habituelles comme à la simple justice, dont un des premiers éléments est d'informer l'intéressé des motifs de cette décision. Ensuite ce serait permettre un meilleur examen soit du recours gracieux soit du pourvoi en conseil d'Etat, basés sur une information exacte. Enfin, ce serait aussi, parfois, en démontrer l'inutilité et par conséquent la supprimer. Le travail supplé- mentaire que provoquerait cette signification des motifs qui ont entrainé le refus serait largement compensé. sans doute, par la disparition, notamment, de recours gracieux, c'est-à-dire de nouvelles demandes qu'il faut tout de même examiner. Louis DAUPHIN. AUX ET VICTIMES DE LA GUERRE

La loi du 4 août 1923 et celle du 30 décembre 1928 vous permettent de vous constituer une pension de retraite sous le bénéfice d'une majoration de l'Etat variant de 25 à 60 suivant votre âge. à condition de faire vos versements à une Caisse autonome pendant une période de 4 à 10 années. Faites vos versements à la Caisse autonome de

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Souscrivez également en faveur des vôtres. Notice et renseignements envoyés sur demande adressée à l'une des sociétés suivantes, affiliées la Caisse autonome La Retraite Mutualiste, rue de la Douane, à Paris, Téléph. Botzaris 39-65. La Mutuelle Retraites de l'U. F., 6. rue de la Douane. Paris. Téléph. Botzaris 40-74. 4I1 M r Société Mutualiste de Retraites, Il. 1.. 1. 85 bis, faubg St-Honoré. Paris. Un journalier blesse sa maîtresse à coups de couteau

II avait faim, elle avait soif et ne voulait pas préparer le repas Lille, 16 août (dép. Petit Parisien.) Rentrant chez lui, rue de Solesmes. à Briastre, en état d'ivresse, le journalier Jules Mégueulle se prit de que- relie avec son amie Blanche Trigaut, qui avait également bu plus que de raison. Bien que couchée. elle avait encore soif et demanda à boire a Mégueulle, qui, lui commençant à avoir faim, voulut la faire lever pour lui servir à manger. Il s'ensuivit une discussion, au cours de laquelle Mégueulle porta cinq coups de couteau à la tête de son amie. L'une des blessures met en danger la vie de sa maîtresse.

L'éducation de l'acheteur Le langage commercial devient de plus en plus d'une étude difficile en raison de ses dénominations multiples dont nous devons cependant connaître le sens exact

Lorsque, voici plus de vingt-cinq ans déjà, par application de la loi du 1" août 1905, le gouvernement entreprit la lutte contre les fraudes et les falsifications, particulièrement dans le commerce des denrées alimentaires, il parut que le meilleur moyen de protéger l'acheteur était de le renseigner clairement sur la nature des produits vendus, par une définition méthodique et complète des dénominations en usage.

Alors commença la publication de cette série de règlements d'administration publique donnant, pour les principales catégories de produits alimentaires et de boissons, le sens légal des appellations utilisées pour la vente.

Le conseil d'Etat a eu ainsi à statuer successivement sur la signification des mots les plus familiers vin s, « bière < cidre Ñ, des nombreuses dénominations employées dans le commerce de la charcuterie, de la confiserie, de la chocolaterie, etc. Et, ces jours derniers encore, il a été appelé à se prononcer sur des définitions analogues visant le thé, le café, la chicorée, les conserves de tomates en dehors du domaine de l'alimentation: l'essence de térébenthine.

Le mal est que l'acheteur reste généralement assez ignorant de ces définitions et qu'il ne prête qu'une médiocre attention aux termes qui figurent sur les étiquettes des produits en vente. Des distinctions parfois un peu subtiles lui échappent un mot, un nom géographique, de belles apparences extérieures retiendront son attention. S'il lisait seulement toutes les inscriptions qui figurent sur les récipients de la marchandise en cause, il pourrait cependant découvrir certains correctifs et certaines réserves de nature à le renseigner plus exactement.

Le génie des fraudeurs consiste précisément à spéculer sur cette ignorance et cette inattention dee acheteurs en général, à leur offrir des produits dont les noms évoqueront des illusions soit par leur ressemblance avec d'autres noms jouissant d'une réputation bien acquise, soit par l'accompagnement d'images, d'emblèmes, de signes quelconques semblant indiquer une origine déterminée. Le législateur est intervenu à différentes reprises, en ces dernières années, pour empêcher ces manoeuvres tendancieuses et prendre la défense de l'acheteur. souvent malgré lui.

Oui, malgré lui, car s'il prenait conscience des garanties qui lui sont assurées par les textes en vigueur, l'acheteur saurait éviter lui-même les pièges qui lui sont tendus: il ne voudrait que des produits portant des dénominations ayant un sens bien défini, il se méfierait des appellations incertaines, équivoques, il se souvien- drait en mainte occasion du vieil adage de notre grand fabuliste: Tout ce qui reluit n'est pas or. s>

Le comble est que les agents chargés du contrôle des produits mis en vente, c'est-à-dire de la protection de l'acheteur, ne sont pas toujours aidés par ce dernier comme il serait naturel qu'ils le fussent. Aux questions posées par les inspecteurs pour déter miner s'il n'y a pas eu tromperie, l'acheteur, n'aimant pas les histoires, ne livre ordinairement que des réponses sans intérêt, en admettant que fidèle à l'exemple bien connu (battu et content), il ne prenne pas nettement le parti de son vendeur, au ma- ment où sonne pour celui-ci l'heure des responsabilités. Olivier FRANQUE.

Dans une salle en feu, un obaa explose, blessant trois pompiers Amiens, 16 août (dép. Petit Parisien.) Un incendie, dû à un court-circuit, a déttuit la salle des fêtes paroissiale de la commune d'Hombleux. Les pom- piers étaient occupés à noyer les dé- j combres lorsqu'un obus de 155. qui se trouvait dans le sous-sol de la sslle, fit explosion. Trois pompiers, MM. Rou- quet et Barviau père et fils, ont été grièvement blessés. Ils sont soignés à l'hôpital de Péronne. nrroBMATiows riirAircxziess SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SITUATION AU 30 JUIN 1932

ACTIF

Espèces en caisse, au Tré-

sor et à la Banque de

France Fr. Avoirs dans les Banques et

chez les correspondants.. 475.686.386 24 Portefeuille, effets et bons

de la Défense nationale.. 5.748.719.379 03 Coupons à encaisser 141.385.043 58 Reports 10.587.926 S4 Avances sur garanties 372.693.649 90 Comptes courants divers.. 2.896.512.148 4S Rentes. actions, bons et

obligations Participations financières.. 26.620.146 02 Immeubles et Immobilière

parisienne et départe-

mentale Comptes d'ordres 56.637.23992 Actionnaires 303.849.500 Acompte de l'exercice » Fr. 13.208.676.613 14

PASSIF

Capital > Réserves » Bénéfices reportés à nou-

Intérêts et dividendes k

payer aux actionnaires.. 18.S18.129 63 Comptes de chèques 3.542.072.829 82 Dépôts A échéance fixe x Comptes courants divers. 7.909.598.115 96 Acceptations à payer 132.S35.567 » Comptes d'ordre 173.462.666 09 Fr. '13.208.67S.613 H

CREDIT LYONNAIS BILAN AU 30 JUIN 1932

ACTIF

Encaisse, Trésor, Banque

de France Fr. 5.638.591.06259 Avoirs dans les banques. Portefeuille et bons de la

Défense nationale 6.468.448.975 U3 Avances sur gaïa.ities et

reports Comptes courants 3.411.003.022 27 Portefeuille titres (actions,

bons, obligations, rentes) Comptes d'ordre et divers Immeubles » Dépôts et bons à vue.Fr. Comptes courants 8.407,490.519 SI Comptes exigibles après

encaissement. 56 Acceptations Bons à échéance Comptes d'ordre et divers 358.8S0.033 17 Dividende de l'exercice 1931

(solde) Solde du compte c Profits

et pertes des exercices

antérieurs 13.667.774 Réserves diverses » Capital entièrement versé » 16.412.454.322 99

THEATRES

AUJOURD'HUI. Th. Comoedia, 9 h. 15, première représentation d'Une jolie fille, à tout faire, pièce en trois actes de MM. Paalu et Marcel Nancey.

-o- OPERA. Samson et Dalila sera chanté ce soir par Mme Poposa et M. de Trévi dans les deux principaux rôles. o- COMEDIE-FRANÇAISE. M. Denis d'Inès fera sa rentrée le lundi 22. en soirée, dans Gringoire et On ne badine pas avec l'amour, aux côtés de IL Jacques Guilhène et Mlle Marie Bell.

-o- TH. SARAH-BERNHARDT. Pep de mon coeur est Interprété tous les soirs par Miles Renée Bartout, Thérèse Cernay, Simone Viovy, Carvalho; MM. Henri Monteux. Dumontier. Mariot, avec M. Armon- tel et M. Derbil.

o- TH. MOGADOR. Mlle Rose Carday vient d'être engagée par MM. Isola pour créer un des principaux rôles de l'Auberge du Cheval Blanc, qui doit été donnée le mois prochain.

o- STUDIO DE PARIS, Demoiselles en uniforme, la pièce si spéciale de Christa Winsioé sur les amours féminines (pour adultes seulement) et entièrement joué par des femmes. Loc. Trin. 26-22.

MUSIC-HALLS

CASINO DE PARIS. Se2 Appeal Paris J2, avec la plus grande vedette, Marie Dubas. est la plus belle des revues de Paris. Demain jeudi matinée.

o- EUROPEEN. Tous les jours, matinée à 3 heures. Fauteuils, 2,50 et 3,50. -o- CONCERT MAvOL. Le spectacle le plus troublant, suggestif et amusant.

THEATRE PIGALLE (RÉFRIGÉRÉ) DERNIERS JOURS

LA FILLE DU DESERT FILM MUSICAL. PARTITION D'HENRI BUSSER MATINES 2 h. SOIBBE 9 h.

BULLETIN FINANCIER Cours de Ia Bourse du Mardi 16 Août

La physionomie de notre place est demeurée relativement satisfaisante, bien que fort peu animée. On a enregistré quelques nouveaux progrès, mais peu nombreux, principalement sur les valeurs internationales, mais les titres français ont été, semble-t-il, moins activement traités, encore que les rentes françaises aient montré, en général, de la fermeté.

On paraissait attendre une séance plus animée du fait de la fermeté de Wall Street, la veille, et de la hausse concomitante des matières premières, blé et coton. En fait, encore aujourd'hui, aux métaux, le cuivre a coté, à l'ouverture, 30.18.9 contre 30.8.9 et l'étain 143.5 contre 142.7.6. Il faut noter que l'appui de l'arbitrage a contribué, toutefois, à donner une teinte satisfaisante à la bourse. Quant à la clientèle., elle a prolongé le pont du 15 août, ou bien, comme nous entrons au cœur de la période des vacances, elle est absente, car les vides étaient nombreux autour des corbeilles.

Aux changes, la livre sterling clôture Il 89,12 contre 88,53 et le dollar à 25,51 con-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT COMPTANT TERME

valeurs f–- 7 utinm ~~T~~ T"f' Cours Cours Cour. Cour. Cour. Cours Cour. Caln pracM'Idn jour précéd' Uu Jour précéd'lda jour prtcéd'lda tons PARQUET i ÏW 1t4 •• 11B •• m •• ue> •• 1. amortissable Sô SO Il! Raffineries Stey ord. 178j 1808 1915-1916 99 85 90 99 80 Union Euroi«eanc. 429 428 4 191B 93 90 80 94 20 Russe consolidé. 4 90 4 95 6 4M 5 1920 amortira. 123 70 124 25 123 65 123 95 il Kuase 5 1906. 4 20 4 4 05 4 104 104 104 25 104 10 Turquie Dette Ott. 24 90 24 50 B 104 15 10395 104 15 I Ott. 6 "i 1914. 20 60 2116 21 40 5 102S 100 05 100 20 100 OS 100 1 Bana.Not.dn &ieriq. l!).-> 192 190 Caisse autonome.. 972 972 50 970 973 Banque. Ottomane.. Banque d'Algérie. 10260.. 10300.. 11200.. 10220.. Il Can.rar.Rallwar 07 351 352 Banaue traiisatlant. 408 405 407 Central Mirons. 977 98S Banq. de l'Un.Paris. 005 501 Monteœtlni 124 Cornu. Algérienne.. 1595 1559 1600 I JUo-Tinto 1500 1546 1495 1540 Curapt. Nat. d'Ksc. 1175 1183 Aiote 8t« Norvég.. 787 785.. 796 795 u Crtrt. comm. France 715 714 Laut. Nitr. Cy Ltd. B3 64 50 1 Crédit Lyonnais 2115 2115 2100 2110 Kaffinerie» Egypte. 415 405 Société (Jénérale. 1074 1076 1005 1066

Rente Foncière. 651 655 670 650 BANQUE Snc, Oéa. Foncière. 197 195 | part de fondât. 11500.. 118HO.. 11750.. 11800.. Cairo-Héliop. (cap.) 1084 1084 1070 1090 Société civile.. 3350 3370 3370 3S90 Banq. Nat.d'F,gypt« 2410 2410 2400 2430 Est 785.. 780.. 785.. 770.. | Sleiican Easlf 38 25 (Lyon 993.. 990.. 991.. Franco- Wyoming 18760 184.. 186.. Midi. 849.. 817.. ?40.. Slhra Plana 3425 85.. 34.. 36.. Nord 1500 1490 1494 1500 Colombia 70 68 Orléans 939.. 940.. 930.. Concordi» 50.. 48 50 48.. 49.. Santa-Fé 1035 1050 1040 1048 Shell 210.. 210 50 208.. 210.. Métropolitain 1235 1256 1225 1260 De Beere ordinaire. S41 341 341 Lyonnaise dos Eaux 2345 2365 2345 JagenitonteiD 98 99 Dlstllb. d'Electricité 2180 2170 2180 2200 Brakpan S54 50 355 Electricité de Paris. 1635 1050 1045 1060 East Rand. 62 61 50 l>2 61 j Electr. de la Seine. 723.. 720 729.. Goldnelds 120.. 125.. El. et Gaz du Nord. B45 640 654 Crown Mine» 490 498 490 497 C" Gén. d'Electricité 2200 2240 2190 2250 Sand Mines 337 338 M7 Ener. El.Littor.Méd. 1018 1016 1015 1020 Johannesburg C. 121 50 124 123 121 N.-Luiû. (LeTriph.) 1910 1938 1950 I Caoutchoucs 91 50 92 75 91 i Thomson -Houstou.. 393.. 387.. Eastem 65 6S 64 50 65 .k i Union d'Electricité. 865 870 I GulaKuIumpong. 65 75 66 50 60 Trénleries du Havre 501 507 510 515 M&laccs 97 50 95 100 Courrières. 379 376.. 378 Padang 285 285.. Lcns 486.. 480.. 485.. 4M.. Tharsis 296.. 280.. 285.. Boléo 84.. 84.. 85.. S6 Tanranyika 94.. Penarroya 330 Vieille Montagne. 1485 1495 1495 Bnzel-Malet» 280.. Chartered 9675 94.. Etablis- Kuhiman. 510 508 508 506 | Mozambique 30 24 75 29 60 Phosphates Gafsa.. 3M 392 385 398 | Transvaal 110 108 l'rod. Chim. d'AlaiB. 1402 1408 1405 1400 I Bruay 240 235 60 S40 244 Chargeurs Réunis.. 223 227.. 2M.. Liévtn :74.. 272.. Voitures a Paris. Hydro-Electr. Gère. 128 Caoutch. Indochine. 234 231 234 Phosph. tunisiens.. 97 05 96 Tubiie priTiletié. 217 218 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEUR. VALU.' VALEURS Obllg. 6 1927.. 501 501 50 Anich» t825 1876 500 487 50 Bon» Très. 5%1024 750 Anzln 1183 1892 2 M 280 280 5S3 50 553 50 Oannaui 80R 805.. 1894-9» 2 Y, Fonds d'Etat émis Grand 'Combe 492 496 329 or Omnium d'Algérie. 1965 1960 7"i% or Guentoar 1475 307 7Ti or 1924. 3490 3480 Mokta el Hadid.. 3246 3 303 805 Crédit Nation. 1919 599.. 600.. Oueraa 755 770.. L 1012 3% 265.. 265.. 1920 540 540 Kall-Ste-Thérèse.. 1875 1895 1g Dec. 1922 8 512 612. 1921 528 529 Saint-Gobain 1774 'J 1923 9 515 6%ianr.l923 523 Marchcville-Damito 3OS0 2996 1928 S 963 6%iuln 1923 536 635 Suer, brésiliennes. 19294H% 949 Ouest- Etat 4 Agence Havas. 872 19S0 4 a 938 812 Etat 5 1919. 425 425 Librairie Hachette 1785 1800 1931 4 897 900 'l'unis 3 Pub. oér. Desfossés 304 302 507 614 3 1902.. 358 Petit Parisien, act. 1530 1606 519 616 Indochine i parts 1050 1045 X 1891 3 60 80.S 3%1902 SOI iBenrouiman 655 670 SIaroc4%1914 450 Franc, des Pétrole» 400.. 400.. 361.. 360.. 510.. 507 jLUle-Bonn.-Colom. 390 S 1906 3 388.. 392.. Algérien 3 395 I Péchelbronn 340.. C<19123% 197 198. Areent.4'4% 1911 31 60 1 Poliet et Chausson 1250 9 ;il)2« 7 702 Brésil 5 "i 1909. 394 381 Au Bon Marché. 466 469 590 Chine5 »; 1913. 1040 Gai Lafayette. act 85 A8 S/l»304% 872.. 870., EspagueExtérieure Nouvelle» Galeries. 540 9f0 Italien 3 'i 69 75 Coty 2)6.. 1MÏ « *l 929.. 925.. Japon 4 1910 Coniro Gds Lac».. 385.. 386 522.. 516.. Société Marseillaise 006 605 |Est Aslat. Danois. 1370 s*l 1S85 2 80 345 Banu. d'Indochine 3150 3150 lPan.Ob..Bon» a lot 117 115 50i-a;1903S 395 Créd. t'onc. Culcu. 178 ..il– 5 550 z/l913 3 !i 400 398 Chetn. fer tunisiens 590 I– 1912. 402 ..401 jOf 1913 4 442 444 Outst Alacrien 525 6Ï(I i 3 nouveau. 390 4 .'i 905 Omnibus. 447 iP.-L.-M. 3 1865 I M «, Enenrie Indust. 207.. 6 442 I Calro-Uéliori (dlv.) 1535 imo Energie Sud-Ouent 1520 1570 4 302 C" Indochine Cuivre» et Pyiltea. 253 254 fusion 3 351 iHutchlnsou 1270 1340 Affutla» 57 I fus. 3 nouv. 352 .'Sumatra cap 860 8<j»nowice 433.. I 6 type 1921 471 469.. Monaco Jeumont 500.. 500.. Midi 475.. 472.. Monaco 5" 575.. 570.. MicherUle 4 393 Bruay Chant, de Bretagne if.0 160 3 nouveau S75 m»»rM de St-Nasaire 227 230.. 5% E. 477.. 477 | Angleterre (11. m.) 89 12 Méditerran 472 474.. 4 D. 452 4^.3 Ails. 1 100 rplchsffl.) 60425 10-7-31 Chit -Conunentry 2040 3 414 AreentlneUOO (jeu.) 63$ 17 fflv. Alsac.dc(^mi<t.Méc. 905 1010 S ̃ n. série 405 405 Belgique (100 Bel.) Dinain-Anlin 1150 1160 2' série C 391 Canada Il dollar). 20 80 20-d-31 I-'Ivcs. Lille» 920.. 454 454 205 75 205 2S Arlerie» Marine. 490 500 4 K 395 :|Hollande 1100 11. 1027 25 1027 50 S^nelle-Maubeuïe. 1 ;.C. 3 %̃ 1855 342 Roumanie 11 00 lui) ii ao4J Citroen (part) 74 75 Ouest 3 "i 411 50 405» MilVuncustavIedOOii.) 4:» 20 27 juiil. Schneider et CI_ 1210 1190 2 *i 'i 349 364 .]SuU»e (100 Tramai 496 50 I | Autriche ( 10O ech.) 859 11-9-SI |; Portugal UOOes.). 82 50 28 Juill. » Finlande 1 100 mk») 9 août

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Londres. Le Stock Exchange se trouve stimulé tant par les indications très satisfaisantes de New-York que par la hausse des métaux et par le raffermissement de la livre sterling. Les fonds anglais et les valeurs locales s'améliorent nettement. Les valeurs internationales accusent d'intéressants progrès.

Berlin. Ambiance plus favorable. La tenue de New-York et des places continentales fait bonne impression. Les valeurs ô irigi;dite2 progressent et l'on finit sur une


Les aspects âe la me

Les oranges c d'été sont une importation récente. Rafraîchissantes, elles n'ont pas moins de succès que les oranges d'hiver. Et, si elles viennent de beaucoup plus loin d'Afrique du Sud leur état nous prouve qu'elles savent voyager.

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Escroqué par deux compatriotes un Polonais les fait arrêter Strasbourg, 16 août (dép. P. Parisien.) Un ouvrier polonais, M. Stanislas Treszak, vingt-huit ans, qui regagnait son pays natal, s'était rencontré à. Strasbourg avec deux compatriotes, Joseph Chamala, trente-neuf ans, et Ignace Kulyk, quarante-six ans, sans domicile fixe, qui lui échangèrent ses économies atteignant près de 4.Oü0 fr. contre des marks n'ayant plus cours. D6ais le Polonais put les faire arrêter.

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AUX BAINS DE MER Se promener hors de la plage en costume de bain ou de sport est-ce une contravention ? Ce baigneur se promenait en costume de bain, marchant, courant, les coudes au corps, sur la route nationale qui longe la mer quand deux gendarmes qui venaient en sens inverse, à bicyclette, sautèrent de leur machine à sa hauteur et l'interpellant Ignorez-vous, lui dirent-ils, qu'un arrêté municipal interdit de se promener hors de la plage en costume de bain ? Vous êtes en contravention. Et, quelque temps après, voici notre baigneur devant le juge de paix siégeant en simple police pour Infraction à un arrêté municipal, article 471, paragraphe 11 du code pénal.

Reconnaissez-vous la contravention ? demande le juge.

L'avocat qui assiste le délinquant réplique

Mon Dieu monsieur le président, oui et non.

Comment ? Oui et non t s'eaclame le magistrat. C'est oui ou c'est non.

Monsieur le président, il est bien possible qu'un arrêté municipal interdise.

Possible ? interrompt te ministère public. Cest certain que vous voulez dire, maître.

Admettons qu'il soit certain, répond l'avocat, qu'un arrêté municipal Interdise le port du costume de bain hors de la plage. Deux questions se posent Cet arrêté n'est-il pas illégal d'abord ?

Vous plaidez l'illégalité d'un acte administratif ? bondit le ministère public.

C'est notre droit, monsieur l'avocat de la République, répond le maitre du barreau. Il n'y a pas si longtemps que le conseil d'Etat a décidé, au sujet de ces arrêtés qui, d'une façon détournée, par une interdiction générale de sortir en costume de bains pour aller se baigner, favorisent des intérêts particuliers, ceux des loueurs de cabines, a décidé, dis-je, qu'ils sont illégaux.

Pouvez-vous préciser la date de cet arrêté ? demande le juge. Actuellement non. Je ferai des recherches et vous enverrai tous renseignements utiles pendant votre délibéré. Je puis préciser que cet arrêt est intervenu au sujet d'un arrêté du maire de Biarritz, alors le sénateur Forsanz, décédé depuis, qui Interdisait de passer en ville en costume de bain. Le conseil d'Etat a annulé cet arrêté que le préfet avait approuvé. Voilà pour la première'question qui se pose. La seconde est celle-ci l'arrété nous est-il applicable ? Car, enfin, pourquoi cette interdiction ? Contre qui ? Contre le baigneur qui va de chez lui a la plage pour se baigner. Nous, nous sommes champion de la marche à pied. Nous nous entraînons pour la course dont doit prendre l'initiative heureuse, l'an prochain, le Petit Parisien. Partout, en France, dans les grandes et les petites villes, sur les routes, des multitudes 'de jeunes gens

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Le juge de paix demande à réfléchir et remet son jugement à quinzaine.

Attendons. Nous en reparlerons alors. La question est intéressante en ces jours de saison balnéaire auprès de la mer.

Gille Gillot.

Un escroc qui avait fait

de nombreusea dupes-sur La Côte d'Amr est arrêté à Marseille

Marseille, 16 août (dép. P. Parisien.) Vers le 15 juillet, un homme très correct et portant beau, descendait dans un important hôtel du centre, où il ee faisait inscrire sous le nom de Jean de Selve. Inspirant confiance au directeur, 11 put, au moment où il quitta l'hôtel, quinze jours plus tard obtenir un délai pour régler la note, fort élevée; qui lui fut présentée. Il remit toutefois au directeur une lettre adressée à un établissement de crédit, spécifiant qu'il affectait le montant de son dépôt au règlement de cette note. Mais il n'y avait aucune provision et la note demeura impayée. La sûreté, avisée, a arrêté l'eecroc dans un hôtel de la rue Senac, où il était descendu nous le nom de Durand de Bellefont. Il donna alors sa véritable identité: Louis Cognel, cinquantesix ans, né à Nantes, et avoua avoir commis de nombreuses escroqueriea sous les noms de Jean de Selve, de Durand de Bellefont et de C. de Touvois. Au cours de la perquisition qui suivit l'arrestation, on découvrit de nombreux titrer en blanc d'une valeur de 200 francs, d'une société en nom collectif dénommée Caisse nationale de crédit de Touvois et Cie. Il avoua avoir remis des titres semblables aux personnes à qui Il devait de l'argent, en particulier à Nice, où de nombreuses plaintes ont été déposées. D'autre part. l'ingéniosité de l'escroc l'avait fait se porter acheteur du yacht Evelyn, appartenant à une riche Américaine habitant à Pari§. Ce yacht, ancré dans le port de Marseille était en vente au prix de 400.000 francs. Cognel, qui avait accès à bord, se faisait passer pour le propriétaire. L'escroc est titulaire de deux condamnations. DEUX FRANÇAIS PARTICIPERONT A UN TOURNOI DE GOLF

EN ANGLETERRE

Londres, 16 août (dép.' Bava».)

Deux challengers français figurent parmi les 98 jeunes amateurs devant prendre part au championnat juniors d'amateurs qui se disputera du 23 au 27 août prochain sur les links du Royal Lytham an Saint Annes Club à Saint Annes on Sea (Laneashire).

Ce sont J. P. Le Roy (école Tannenberg) qui doit se rencontrer avec G. V. Turpin (Westward H. 0.) dans la premier tour; et de Jean-B. Boucheron, qui sera opposé également dans le premier tour R. Maudling (West Kent).

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LA VIE SPORTIVE LE CRITERIUM

DES COLS PYRENEENS

Maurel est premier du classement général

Tarbes, 16 août (.dép. Petit Parisien.) La deuxième étape du Critérium des cols des Pyrénées s'est courue, hier, sous la pluie, sur le parcours Tarbes. Lourdes, Argelès, Luz, Barèges, le col du Tourmalet. Sainte-Marie-de-Caïupan, le col d'Aspin, Arreau, Lannemezan, Capvern, Bagaères et Tarbes (190 km.). Elle a été marquée par les abandons des coureurs les plus en vue, notamment d'Antonin et Pierre Magne, Miriardi, Buttafocohi. Le vainqueur de l'étape d'hier, Vietto, ne put terminer que quatrième, précédé de plusieurs minutes par Jourdan, la révélation de l'épreuve Maurel et Hargues. Le classament général s'établit ainsi L Maurel (Toulouse), couvrant les 350 kilomètres en 12 h. 53' 2. Hargues (Bayonne), même temps; 3. Vietto (Cannes), 13 h. 36 4. Jourdan (Nérac). 13 h. l' 24"; 5. Alvarez, 13 h. 16; 6. Blanchi; 7. Béar; 8. Ramos; 9. Soûle; 10. Cecchini; IL Ch. Lagnon;. 12. Latre: 13. Mur; 14. Vignolles; 15. Nars; 16. Th. Guillet; Il. L. Guillet.

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APPRENANT LE SUICIDE

DE SA MERE ET DE SA SŒUR UN JEUNE HOMME VA SE NOYER Béthune, 16 août (dép. Petit Parisien.) Dans la matinée de dimanche, des pêcheurs découvraient dans le canal de Beuvry les cadavres liés l'un & l'autre de Mme Fontanier, cinquante-cinq ans, et de sa fille Paulette. vingt-huit ans. Le plus grand mystère plane sur les mobiles de ce double suicide. Quelques heures avant la découverte des deux cadavres, M. Georges Fontanier, trente et un .ans, fils et frère des suicidées, avait quitté son domicile pour se rendre à Béthune chez des parents. A son retour, il apprit le deuil qui le frappait et fut pris d'une crise de désespoir. Depuis, nul ne l'avait revu. Sa disparition se prolongeant on décida, de fouiller 4e canad d'Aire à la Bassée et, à la fin de l'après-midi, son corps a été découvert à la limite de Beuvry, au lieu dit la Molinette. Le suicide de sa mère et de ea sœur l'avait poussé à mettre fin à ses jours. Alors qu'on faisait des recherches dans le canal, on découvrait au Moulinet un autre désespéré noyé. le mineur polonais Czyzo, quarante-cinq ans, demeurant à la Bourse.

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LES CAMBRIOLEURS

DE LA MAIRIE DE SAINT-MANDE NE MANQUÈREmj>AS D'AUDACE La chapeau que l'un d'entre eux perdit porte les initiala A U. M. Masson, commissaire de police, accompagné du brigadier Vouillot, de la brigade spéciale, «'est rendu, hier matin, à la mairie de Saint-Mandé. pour procéder aux constatations sur le cambriolage commis la nuit précédente dans les circonstances que nous avons relatées.

bane l'aprèa-midi, M. Guinaume commissaire divisionnaire de la dtrec tion de la police judiciaire, est venu à son tour sur les lieux, suivi d'inspecteurs de l'identité judiciaire, qui ont relevé certaines empreintes. Las en quêteurs sont fort surpris que let cam brioleurs aient pu eecalader la grillc de clôture qui va trouva à c6té dt posté de police et à proximité du ter minus de la ligne des tramway* fort fréquenté à cette heure.

Ils s'étonnent également qu» le. malfaiteurs n'aient pas hésité à dérr ber dans une vaiture à. hras laissi juste devant le poste de police u; outil de paveur que l'on retrouva, dar un bureau de la mairie.

Ce qui permettra peut-être d'aider l'Identification des coupables, c'est ) découverte, ainsi que nous l'avons di d'un chapeau de feutre usagé dont cuir intérieur porte, perforées, les ini tiales A. U.

Rappelons que la mairie de Saint Mandé avait déjà reçu il y a quelqu temps, la visite de cambrioleurs qu- M. Rodrigue avait surpris et mis en fuite. Le concierge, la suite de clef faits, avait reçu de la municipalité une prime de 500 francs et une médaille de bronze.

M. Gardey inaugurera en septembre le monument à Eugène Biraud Rochefort, 16 août (dép. Petit Paris. M. Abel Gardey, ministre de l'Agri culture, doit inaugurer à Surgères, le 18 septembre, le monument élevé au paysan Eugène Biraud, créateur de? laiteries coopératives qui ont sauvé la paysannerie du Poitou et des Charentes après les dévastations du phylloxéra. Mort du directeur du musée de Lyon Lyon, 16 août (dép. ffcttxw.)

On annonce la mort de M. Léon Rosenthal, professeur d'histoire de l'art moderne à la faculté des lettres de Lyon et directeur des musées de Lyon Le professeur Rosenthal était âge de soixante-trois ans.

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Chemin de fer de Paris à Orléans Circuit en autocar au départ de Saumur. Jusqu'au 22 septembre 1932, tous les jeudis, Saumur-gare (dép. 9 h. 30), panorama sur la vallée de la Loire, abbaye de Fontevrault. Candes, Montsoreau, rive droite de la Loire, les Rosiers-sur- Loire, Gennes (déjeuner), Cunault, Trêves, Saint-

A 13 h. 30, cours des valeurs de la Bourse de Paris, informations.

19 heures, premières informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5, concert de musique enregistrée. Sélection de danses et de chansons de films sonores (Nico Dostal); Celle que j'aime, du film « Les Joyeuses Femmes de Vienne » (R. Stolz) Partir avec vous, du film c La Vagabonde » (Borel-Clerc) Souviens-toi, du film « Marions-nous ,tBorel-Clerc) Je n'ai que mon cœur, du film « Hôtel des étudiants» (Sylviano Veber); Je viens vers toi, du flim « Cœur de lilas.; La Petite de Montparnasse (Wachsmann) SI l'on ne s'était pas connu, du film « Soir de rafle » (Parés et Van Parys) La Boute du bonheur, du film a le Vainqueur » (Heymann) Si J'aimais, du film e Atout coeur » (Ralph Erwin) Valse, du tilm a Deus cœurs et une valse » (R. Stolz); Dans la marine, « En bordée b (BousquetSundy) Y m'faut mon pat'lra, du film « le Roi du cirage > (Fread Pearly) Il est charmant, « En parlant de Paris » (MouttiWnlemetz) Un chien qui rapporte (Borchard) Le Chant du marin, « Dans tous tes ports du monde (Van Parys) Bailade de tango, du film c Opéra de Quat'sousj. (Weilf) Il m'faut d'i'amnur, du film Pas de femmes » (Georgius-Ponsoigne) Tout lasse et passe, le Secret des 5 clefs » (Thomas Kross et Marcel Devaux) N'aimer que toi, du film c l'Amour commande» (Stolz Gilbert) Un tout petit flirt (R. Stolz) Ne tirez pas sur te pianiste (Hotlaender).

20 h. a 22 h. au, retransmission depuis Munich de c Cosi fan tutte », opéra en trois actes de W.-A. Mozart, donné avec le concours de Mmes Elisabeth Feuge, Louise Willer, Elisabeth Schumann, et MM. Ju-

Florent (visite d'une cave). MontreuilBellay, Brézé, dolmen de Bagneux, eaumur (retour vers 19 h.). Prix du transport par palace 45 fr. suite à un billet aller et retour de Paris-Quai d'Orsay, 43 fr. Nombre de places limité. Location moyennant 2 francs par personne, au syndicat d'initiative, place du Théâtre, à Saumur, ou à la gare de Saumur-Orléans.

Ilus Patzak, Heinrich Rehkenper et Berthold Sterneck.

h. 45. dernières Informations. RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique. 7 h. 45, disques. 12 h., causerie par M. Leaud. inspecteur de l'enseignement primaire de la Selne < Vacances et dessin ». Musique enregistrée. Opéras l'Or du Rhin la Valkyrie Siegfried le Crépuscule des dieux (Wagner).

h. 30, communique agricole. Causerie: c Labours d'été et binages des vignes », par M. Marsais. directeur adjoint de la station de viticulture de Paris.

19 h., musique enregistrée Concerto en mi mtneur Tristesse Barcarolle en fa dièse majeur Valse ex do dièse mineur (Chopin).

20., poèmes romantiques le Lac (Lamartine la Tristesse d'Olympio (Victor Hugo) Souvenir de Lamartine.

20 h. 45, musique dramatique le Roi d'Ys (Lalo) Gwendoline la Fileuse le Roi malgré lui (Chabrier).

21 h. 30. opéra russe le Prince 1?or (Borodine): Casse-Noisette (Tschalkowsky) Khovantchina Boris Oodounow (Moussorgsky) Sadka SnegourotcKka Chansox de Lel le Coq d'or (Rimsky-Korsakoff).

TOUR EIFFEL (L445 m. 8). 13 ho. chroniques diverses.

19 h.. Journal parlé.

20 h., retransmission, depuis Vienne de ¡'opéra Cosi /an tutte, de Mozart, Interprété par les artistes des « Munehener Festplele au studio du < Bayerische Rundfunk », sous la direction de Richard Strauss.

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Le meeting international d'aviation et d'automobile de Cabourg

organisé avec le concourt

du Petit Parisien

Le meeting international d'aviation de Cabourg s'annonce sous les meilleurs auspices et les enfants qui, dimanche et lundi, prenaient leurs ébats eur les plages de Deauville, Houlgate, Cabourg, etc. firent une véritable fête à l'avion du Petit Parisroen, qui les survola leur, lançant des joujoux et des tracts annonçant le rallye avions, le rallye autos et le rallye parachute qui auront lieu le samedi 27 sur la plage de Cabourg le dimanche matin 28 août aura lieu le concours de golf aérien et l'arrivée du rallye parachute.

Le rallye aérien des avions de tourisme sera doté de 20.000 francs de prix et le rallye autos d'une coupe et de nombreux cadeaux.

Le règlement définitif du meeting actuellement soumis à l'Aéro-Club de France sera publié.

Les inscriptions pour le rallye aérien et pour le rallye automobile sont reçues au secrétariat, 2, rue d'Amsterdam et au syndicat d'initiative de Cabourg, à Cabourg (Calvados).

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villette, 16 août. Arrivages, nuls renvois rentrés, 242 mis en vente, invendus. 45 On a payé le kilo de viande nette de première qualité, 9 70 deuxième qualité. 7 troisième qualité. 6 90 extrêmes, 10 70.

COTONS. Le Havre, 16 août. A terme, les 50 kilos août, 245 novembre, 245 octobre. novembre, 248 décembre, 249 janvier, 250 février, 251 mars, 254 avril, mai, 257 juin, 258 juillet. 259. Ventes 200 balles. CAFES. --Le Havre, 16 août. A terme, les 50 kilos août. 252 25 septembre, 252 25 octotrré, 250 75 novembre, 250 75 décembre, 238 50 janvier, 233 février, 230 mars, avril, 227 50 mai, 225 75 Juin, 224 juillet, 223 50. Ventes 1.750 sacs.

MOUVEMENT DES NAVIRES Long-courrier» française

lie de France, d. q, Le Havre le 17/8 p. N.-Y. Long-conrriers étrangers

Leviathan, de N.-York à Cherbourg, le 16/8. Bergensfjord de New-York à Oslo, le 16/8. Lancastria, du Havre, le 16/8 p. New-York. Suropa, de Cherbourg, le 16/8 p. New-Xork. Postage

Amérique du Nord pour New-York, les 20 et 24/8 via le Havre.

Afrique pour Dakar, Conakry, Tabou, Port-Bouet, Accra, Lomé, Cotonou, Douala et Lagos, le 6/9 via Marseille.

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12 heures, chroniques diverses, disques. 15 heures. Loin (Saint-Saëns); la Lettre chargée (Courteline); Un vilain monsieur, comédie en un acte (Mlle A. Cuny). 18 ho 30. Radio-journal.

19 h. 45, musique enregistrée.

20 heures, retransmission de la soirée donnée à Munich Çoai fan tutte (Mozart). RADIO-L. L, (370 m. 1). 12 h. 30 et 20 h. 30, concert.

RADIO-VITUS m.). 20 h. 3Q, Prélude n- 1. Légende (R. Worscheck); Chaait corse n° 1; Vocero (J. Tessarek); Mona Lisa; Goodnight Vienna; Fleurs d'Hawai; Joyeuse; la Forêt en joie: Plaisir viennois. RADIO-LYON (287 m. 6). 21 h. 15, Boris Oodounow (Moussorgsky) Carmen (Bizet): Mireille (Gounod); Othello (Verdi); la Damnation de Faust (Berlioz) Samson et Dalila (Saint-Saëns); la Tramata (Verdi); Cavalleria rusticana (Mascagni) les Contes d'Hoffmann (Offenbach) Don Juan (Mozart) Madame Butterfly (Puccini) Thaïs (Massenet) la Vie de Bohème (Puccini). RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h., 13 h., 17 h. 30. 18 h. et 19 h., concert. 20 h., Citroën-marche (Vanberc) le Clairon de la victoire Belgrade (Defrance) le 4m de ligne en champagne (Gurtner) Werther bfanon (Massenet) Lakmé (Dellbes) Carmen (Bizet) la Housarde (Ganne) le Dernier Sommeil de la Vierge (Massenet) le Ceriaier (Albert) la Carrinlette (Cariolato) le Pré aux Clercs (Hérold) Jota valenciana (Granados). 21 h., les Saltimbanques (Ganne) les Cloches de Corneville (Planquette) tes Dragons de VUlars (Malllart) Rigoletto (Verdi) Faust (Gounod) Carmen (Bizet) Après l'amour (Erwin) Service de nuit (Cazaux) Un coup de tétéphone (Bor-

AUX HALLES HIER Hausse de 0 50 à 1 au Kilo sur le quartier derrière de boeuf, 3 50 à 8 50 devant. 2 50 à 5 aloyau, 6 il. 16; train, 4 à 11 50; bavette, 2 à 5 20 plate côte, 2 à 5 collier,

Hausse de 1 sur le veau, 7 à 11 50. Hausse de 1 sur le mouton, 7 à 14 50. Hausse de 0 20 à 0 50 sur le demi-porc, 7 50 à 11 20 longe. 10 à 16 jambon, 8 50 à 14 50 poitrine. 7 à 10 50 lard, 6 à 8 50. Hausse de 1 50 au kilo sur les canards nantais et rouennais. 13 à 14 50 de terme, 10 à 12 50 de 1 sur le poulet de Bresse, 20 à 22 le canard vivant, 10 à 11 50 de 0 50 sur le lapin gâtinals, 12 50 à 13 de 0 75 sur l'ordinaire, 12 à 12 75 de 0 25 sur le vivant, 7 à 7 75 de 0 50 sur le poulet vivant, 14 à 16 50 de 2 sur le poulet nantais, 17 à 20 gâtinais, 19 à 21. Baisse sur le colin décapité, 8 à 12 le kilo la daurade, 0 50 à 2 la langouste, 15 à 22 le mulet. 6 à 8.

Hausse sur la barbue. 6 à 13 le kilo le bar, 10 à 20 le congre, 0 50 à 5 la sole française, 18 à 25 étrangère, 15 à 20 le turbot. 5 à 13.

Les beurres fins valaient de 12 à 16 50 le kilo ordinaires, de 8 à 13 50, et les œufs de 250 à 600 le mille.

Baisse sur les melons de Cavaillon, 35 à 65 le colis les cornichons, 40 à 32 les 100 kilos.

Hausse sur les tomates du Midi, 80 à 150 les 100 kilos les pois verts de Paris. 60 à 150 les haricots à écosser, 80 à 160; les navets communs, 40 à 80 les 100 bottes; les poireaux de Montesson. 150 à 275. CONCERTS PUBLICS Aujourd'hui, à 21 heures

Boulogne-Billancourt (Parc de la Mairie). La Boulonnaise (M. Levasseur) Les Gars du Nord (H. Fernand) Patrie (Bizet) Symphonie inachevée (Schubert) Marche solennelle (G. Sporck); Guillaume Telt (Rossini) le Roi d'Ys (E. Lalo) Tannhxuser (R. Wagner). Levalloia-Perret (place des Fêtes). Harmonie de Neuilly-sur-Seine (dir. H. Lefebvre) Marche hongroise (Berlioz) Napoli (Mezzacapo) Poète et Paysan (Suppé) Faust (Gounod) Samson et Dalila (Saint-Saëns) Espana (Waldteuffel).

LES JOURNEES D'ESPERANCE Un pardon de la paix en Bretagne Morlatx, 16 août. La troisième manifestation des « Journées d'espérance » s'est déroulée hier au Relec (Finistère) au mi- lieu d'une foule recueillie, venue en grand nombre de tous les coins de la Bretagne assister au traditionnel « Pardon » popu- laire.

Il y eut grand'messe, sermon, banquet, procession, puis la fête des Bleun-Brug» (fleurs de bruyères), avec représentation de pièces locales interprétées en breton. LA NAVIGATION FLUVIALE Yonrte Sens, 1 m. 26.

Haute-Seine Bray-sur-Seine, 0 m. 82 pont de Montereau, 1 m. 78 pont de Melun, 2 m. 88 écluse de Varenne, 2 m. écluse de Port-à-l'Anglais, 3 m. 01. Basse Seine pont de la Tournelle. 0 m 84 pont Royal, 2 m. 63 écluse de Suresnes, 4 m. 43 barrage de Chatou, 3 m. 28.

Seine fluviale Andrésy, 1 m. 20 Mantes. 3 m. 30 Méricourt, 3 m. 77 Damery, 0 m. 40.

PAR LE)

PLANTE3 Les malades qui ont tout essayé sans succès ont enfin une planche de salut les traitements naturels par les plantes du père BENOIT d'Amiens. Ils diffèrent de tous les autres traitements existants et ils ont rendu la santé à des milliers de malades, même dans des cas désespérés. Les notices sont envoyées gratuitement sur demande pour les traitements suivants N» L Estomac, foie, intestin, constipation N° 2. Rhumatisme, goutte, maux de reins, arthritisme No 3. Eczéma, psoriasis, maladies de peau, dépuratif du sang, etc.; N° 4. Circulation du sang, hypertension. retour d'âge, etc.

chard) Tumultes (Hollœnder) la Mascotte (Audran).

22 h.. Je vous aimaia déid (.Teftray) Bonsoir, Madame ka Lune (Marinier) l'Angélus de la mer (Goublier) la Femme que l'on aime (Leardy) Eternelle désillusion (Raiter) Tango mystérieux (Scotto); Futilités (Garrera) Pour longtemps (Gavel) Faust (Gounod) Bérodiade (Massenet) les Contes d'Hoffmann (Offenbach).

23 h., Samson et Dalila (Saint-Saëns) le Capitaine Craddock (Heymann) le Barbier de Séehlle (Rossini) Pan, pan, l'Arbi (Marin) le Beau Danube bleu (Strauss) Frédérique Paganini (Lehar) le Calife de Bagdad (Boieldieu) Thaîa (Massenet). 0 h. 5, demi-heure de musique anglaise You die if you worry (Damerell) Bock to gay parée (Stanley) A voyage in a troopship (Miller); Cuban love song Moonlight on the Colorado (Moll-King) One step (X..a. .ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY-NATIONAL m. 4). 12 heures, orgue.

15 h. 30, Egmont (Beethoven): Concerto en la minev/r (Grieg); Symphonie n" 3 (Mendelssohn).

18 h. 30. les bases de la musique. Musique de piano de Mendelssohn. Prélude et Fugue en ré; Prélude et Fugue en fa mineur,

19 h. 30, récital pour deux pianos: Dentelles et chiffons (d'Erlanger); Staccato étude (R u b i n s t e i n) 1e Mariage des abeilles (Mendelssohn) Danae macabre (Saint-Saënâ).

19 h. 55, Cosi fan tutte, premier acte (Mozart).

Le sport des phiiosophes II semble bien que ce soit là le sport le moins dangereux, celui qui n'expose pas, notamment, aux dangers du chaud et froid. Pour- tant Les longues stations sans mouvement avec tantôt l'humi- dité aux pieds, tantôt le froid sur les épaules, tantôt la canicule sur la tête, que d'occasions de bons rhumes Heureusement TOUX, RHUMES

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LA PÊCHE LA PROTECTION

DES FRAYÈRES MARINES

Evidemment, le formidable réservoir de vie que constituent les océans et les mers ne risque guère de se tarir, et les pécheurs y trouveront presque éternellement des poissons à prendre.

Mais, tout de même, ü y a localement des causes d'appauvrissement évident qui méritent une certaine attention. L'empoisonnement industriel sévit en mer, surtout sous la forme de dépôts de mazout qui couvrent d'une pellicule irisée les remous calmes; on peut voir cela pas très loin de Granville, hors du courant du Gulf Stream. Je sais bien qu'il ne saurait être question de priver les barques de pêche de, leurs moteurs au mazout; mais n'y a-t-il pas des procédés mécaniques ou chimiques pour empêcher l'accumulation de ces succédanés du pétrole sur des points déterminés ?

Notez que le poisson déserte vite les fonds quand Il y a du massout la surface sans doute cela géne-t-ii ses besoins de respiration, et puis cela tue la plankton superficiel dont le monde aquatique se repait.

Une autre cause importante d'appauvrissement des cotes est l'absence totale de réglementation de la pêche. Alors qu'en rivière on protège le frai des poissons. qu'on impose un minimum de longueur pour les espèces grossissantes, en mer il

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n'y a aucune loi qui empêche de ravager les frayères et le détruire les alevins. C'est ainsi qu'à Nice on vend au printemps de la Poutine, qui est une sorte de gelée de frai de poissons de mer.

C'est ainsi que sur les plages on prend dans les bouriuetona et haveneaux des soles minuscules et des crevettes infimes qu'aucune garde n'oblige les pécheurs à rendre vivantes à la mer.

C'est ainsi que d'immenses chaluts tralnés par de puissants navires sur des parcaure énarmes broyent dans ieur fond, inutilement, un fretin minuscule. La pêche trop intensive a ses inconvénients.

Or il faut savoir qu'un grand nombre d'espèces de poissons marins frayent dans les parties hautes du plateau continental, c'est-à-dire près des eûtes. Il semble qu'il serait utile d'y réglementer la pêche, et je sais un ancien ministre de la Marine qui avait projeté d'établir des zones de réserves sur des pointa choisis et pour des périodes déterminées, do façon à laisser toujours aux poissons des frayères où ils pourraient se multiplier. Les successeurs de ce sage ministre ont oublié le projet dans quelque carton vert, et pourtant c'était faire la œuvre prévoyante, car plus le poisson sera abondant, mieux vivront les intéressantes populations côtières,

On ne peut .pas compter sur une exemplaire oagssse prévoyante .les professionnels et des amateurs si aucun règlement ne les empêche de racler à fond une belle prairie sous-marine au moment de la reproduction. Mais on devrait pouvoir compter sur l'action législative et admlnlstrative pour sauvegarder et développer les richesses futures de nos rivages marins.