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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-07-15

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 15 juillet 1932

Description : 1932/07/15 (Numéro 20226).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627425f

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE DANGER DES IMPOTS NOUVEAUX La fiscalité ned'hui, rétablir seule l'équilibre budgétaire

Ce n'est pas sans quelque appréhension que l'on voit le gouvernement et le Parlement se préparer à imposer à la nation un surcroît de charges fiscales. En écartant toute arrière-pensée politique et même si l'on ne veut pas entendre les réclamations particulières des contribuables menacés, il faut bien dire que l'augmentation des impôts constitue, à l'heure présente, une initiative des plus dangereuses, une initiative véritablement à contresens.

Les impôts existants le fait vaut que l'on y prenne garde sont déjà beaucoup plus lourds pour la nation, aujourd'hui, qu'ils l'étaient avant la crise. A mesure que les prix des. marchandises et les salaires baissent, à mesure, aussi bien, que le mouvement des échanges se ralentit, une somme d'effort, de travail et de produits plus considérable doit être sacrifiée par le citoyen pour payer à l'Etat une contribution. donnée. Autrement dit, la baisse des prix et la déflation des revenais de toute sorte augmentent la valeur de la monnaie avec laquelle le contribuable s'acquitte de ses impôts. Toutes les taxes sont aggravées automatiquement du fait qu'elles restent immuables par rapport à la dépression de l'activité générale. Pour un ouvrier qui gagne 5 ou 10 francs de moins par jour, les taxes sur le tabac, le vin, les transports, etc., demeurées sans changement, exigent une augmentation proportionnelle de dépense réelle. Il en va de même pour l'industriel ou le commerçant, dont les

frais généraux d'origine fiscale croissent à mesure que diminue son chiffre d'affaires.

Si l'alourdissement des charges fiscales, résultant de la simple dépression des affaires, est encore aggravé par une majoration légale des tarifs, il y a contresens évident, il y a risque, à plus ou moins bref délai, de rupture d'équilibre économique et d'équilibre financier. Nous voulons donner cet averlisIResrnenr avec modéra;:on et sans désir de gêner" les pouvoirs publics. Mais temps et en termes nets. Si l'on prétend corriger le déficit budgétaire par une politique de rigueur fiscale, ce procédé causera ou bien une nouvelle chute de l'activité et des affaires dans notre pays, ou bien une détérioration progressive du franc, qui entraînera, avant quelques années, une nouvelle panique monétaire. On ne peut pas faire impunément de l'inflation fiscale quand tous les prix et tous les revenus sont en déflation dans le monde entier.

Certains semblent méconnaître la différence radicale qui existe entre le déficit budgétaire d'aujourd'hui et le déficit budgétaire des années qui suivirent la guerre. Dans les années antérieures à 1926, il s'agissait de relever les prévisions de dépenses et de recettes de l'Etat au niveau de l'activité croissante et des prix en hausse de l'économie privée. Aujourd'hui, c'est l'inverse: il s'agit de ramener les dépenses et les recettes de l'Etat aux niveaux déchus de l'économie privée. Nous sommes dans une situation tout à fait nouvelle. Croire que l'on échappera par la fiscalité aux réductions de dépenses est pur aveuglement: les réductions se feront dans les comptes ou elles se feront, à un moment donné, par la dépréciation de la monnaie de compte.

Le danger immédiat que présente l'éventualité d'un « tour de vis fiscal est, évidemment, de paralyser un peu plus les affaires et d'élargir le chômage. C'est vrai pour les taxes de consommation. C'est aussi vrai pour l'impôt sur le revenu.

Il faut ignorer la psychologie de l'épargne et des capitaux en période de baisse pour croire que l'on puisse, dans les circonstances présentes, tirer un supplément de recettes de l'impôt sur le revenu. En période de baisse, l'épargne et les capitaux inclinent à rester liquides, soit qu'ils se cachent, soit qu'ils refusent de s'investir. Cela pour deux raisons très simples. La première raison est que la défiance empêche les capitaux de se placer, et, par conséquent, de travailler. La deuxième raison, plus profonde, est que l'argent liquide gagne en valeur par la baisse des prix: ce gain en valeur réelle, du fait qu'augmente le pouvoir d'achat du capital non employé, est souvent plus important que le revenu que ce même capital aurait produit en travaillant. Si, donc, l'on surtaxe encore le revenu, on donne une nouvelle prime aux capitaux et à l'épargne qui restent inertes ou thésaurisés.

Lucien ROMIER.

LE SULTAN DU MAROC VA VENIR EN FRANCE Rabat, 14 juillet (dép. Bavas.)

Il se confirme que le sultan se rendra prochainement en France. Il s'est entretenu avec le résident général, au cours de la visite que M. Lucien Saint lui a faite hier, des conditions de ce déplacement.

L'accord îe confiance franco-anglais produit partout une profonde impression UTÂL1E ET LA BELGIQUE ONT D'ORES ET DEJA FAIT CONNAITRE LEUR INTENTION DIADHERER AU NOUVEAU PACTE Certaines inquiétudes se manifestent, par contre, en Allemagne et aux Etats-Unis

L'accord de confiance qui vient d'être conclu entre la Grande-Bretagne et la France a produit partout dans le monde une profonde impression. Le nouveau pacte étant ouvert à

M. Xeville Chamberlain

Vu par Fred May.

toutes les puissances désireuses de collaborer activement à la solution des grands problèmes internationaux et de se concerter à cet effet, le gouvernement italien et le gouvernement belge n'ont pas tardé à faire connaître leur intention d'adhérer à l'accord. Ces adhésions immédiates montrent qu'à Lausanne les représentants de l'Italie et de la Belgique, ainsi que, probablement, ceux d'autres nations intéressés, avaient été tenus au courant de l'initiative franco-britannique et d'ores et déjà pressentis au sujet Il semble pourtant que malgré'les précautions prises à Londres et à Paris pour que l'accord apparaisse sous son véritable jour, c'est-à-dire comme un pacte consultatif en vue due faciliter la coopération politique et économique des peuples européens, des inquiétudes se soient éveillées. dans certains pays, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis.

En ce qui concerne les Allemands, il n'est pas étonnant que l'accord leur cause quelque déception E$ même du dépit. L'Allemagne a toujours considéré d'un mauvais œil tout rapprochement franco-anglais.

En tous les cas, on parait fort surpris à Berlin et l'on aurait certainement préféré que 'le pacte consultatif fût dès l'abord plurilatéral, comme le souhaitaient les délégués du Reich à Lausanne. Les milieux officiels demeurent cependant, à l'égard du nouvel accord, dans une expectative prudente et l'on ne saurait prévoir pour l'instant quelle attitude, en définitive, le gouvernement allemand adoptera. En Amérique, d'où sont partis, il n'y a pas si longtemps, les plus vifs encouragements à remettre de l'ordre dans la maison européenne, l'accord parait susciter également quelques appréhensions. Des voix sénatoriales se sont déjà fait entendre pour signaler un prétendu front unique des débiteurs européens contre le commun créancier américain.

Ces craintes, toutefois, ne semblent pas partagées par le gouvernement de Washington, qui sait parfaitement à quoi s'en tenir et connaît dans tous les détails les procédés non seulement corrects, mais extrêmement délicats dont usèrent les négociateurs de Lausanne pour prévenir toute atteinte au sentiment américain.

Le gentleman's agreement », qui a été publié hier et dont on lira plus loin la teneur, est de nature à rassurer complètement l'opinion américaine. Il ressort, en effet, de ce document, qui est une des pièces maîtresses des accords lausannois, que tous les arrangements pris entre Européens l'ont été conditionnellement et que la parole décisive et finale sur les dettes et les réparations a été entièrement laissée à l'appréciation du peuple des EtatsUnis.

Afin d'éviter tout malentendu de ce côté, M. Macdonald a d'ailleurs fait publier hier une mise au point et l'on précise dans les cercles officiels de Londres que l'accord de confiance « a un caractère uniquement consultatif, qu'il n'est nullement exclusif, mais constitue une invitation anglo -française adressée à l'Europe pour qu'elle adopte, pour examiner ses difficultés, une méthode qui a fait ses preuves Lausanne ».

Lucien BOURGUÈS

UNE MISE AU POINT BRITANNIQUE

Londres, 14 juillet (dép. Petit Paris.) On publie ce soir à Downing Street (résidence officielle du premier ministre), le communiqué suivant

« Contrairement à certains rapports mis en circulation au sujet de l'interprétation à donner à la déclaration franco-anglaise à laquelle d'autres gouvernements sont invités à adhérer, il est complètement inexact que ce document soit applicable à la question des dettes britanniques envers les EtatsUnis. L'emploi, dans les déclarations, des mots régime europden exclut expressément de sa portée toute question affectant des pays non européens. Dans son discours de mardi aux Com-

munes, le premier ministre a expliqué d'ailleurs la situation d'une façon autorisée lorsqu'il- a déclaré

En raison des graves effets que pourrait entraner toute assertion faite, soit ici. soit en Amérique, qu'à Lausanne l'Europe avait formé le complot de présenter aux Etats-Unis une manière d'ultimatum, je tiens à préciser de façon absolue que tout ce qui s'e^t fait à Lausanne a consisté à débrouiller les difficultés internationales de l'Europe, qui étaient nombreuses et difficiles, et de conclure un accord sur des propositions que les nations représentées à la conférence jugent à la fois essentielles et réalisables. »

Ce communiqué, qui a surtout pour but de rassurer l'opinion américaine, est une rectification de certains messages britanniques reçus de Paris et attribuant à M. Herriot une déclaration d'après laquelle le président du Conseil aurait donné de l'accord de confiance une interprétation différente de celle du premier ministre britannique. La chancellerie de l'Echiquier a publié, de son côté, presque à la même heure, ce soir, un communiqué qui est pareillement inspiré du désir de ménager les susceptibilités américaines. Lundi dernier, aux Communes, M. Neville Chamberlain avait parlé des conversations qu'il avait eues à Lausanne avec les représentants des Etats-Unis. « Cette déclaration, dit le communique, a provoqué un malentendu. Le ministre n'a pas suggéré et n'a évidemment pas eu l'intention de suggérer que les représentants des EtatsUnis avaient donné leur approbation soit tacitement, soit explicitement à ce qui a été fait à Lausanne. Ces travaux se sont développés tout au long, selon la règle et la vraie méthode qui consistent à chercher une solution européenne du problème des réparations, sans que les Etats-Unis soient impliqués dans la discussion. »

t;onterences au quai a ursay au sujet du désarmement M. Edouard Herriot, président du Conseil, s'est entretenu, hier matin, avec M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre le générale 'Weygand, vicer président du conseil supérieur de la guerre, et le général Gamelin, chef d'état-major de l'armée, du projet de résolution qui va être soumis à la commission générale de la conférence du désarmement.

Une nouvelle réunion a eu lieu dans l'après-midi, au Quai d'Orsay, à laquelle assistaient également MM. Georges Leygues, ministre de la Marine, et Painlevé, ministre de l'Air.

On pense que MM. Herriot et PaulBoncour quitteront Paris dimanche soir pour se rendre à Genève, où des conversations auraient lieu avec les délégués anglais lundi matin.

REMPORTE LE PRIX DES MARÉCHAUX REMPORTE LE PRUX DES MARÉCHAUX

LE f|yR DE FRANCHE CYCLISTE FRàçolFiÔNDUEL GAGNE L'ETAPE

LBCHON-PHIPIONAN-

Perpignan, 14 juillet.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Eh ma foi, ce fut une belle course, une belle course sans histoire mais de réelle qualité. Ce fut une très belle course de Fête nationale et il est bien certain que le passage des hommes du Tour aura constitué, pour les pays traversés, la plus belle attraction de la journée. En particulier là bel'a et noble Perpignan qui avait tenu à se mettre en grands frais de toilette aura été régalée d'un sprint magnifique. L'une des beautés de cette course fut sa clarté, avec la netteté du jeu, si

Bonduel

bien que le moins technicien d'entre ceux'qui la suivirent de bout en bout peut la décrire sans trop de peine. On était parti de Luchon de très bon matin et, miracle joyeux, la pluie assassine avait cessé. Le soleil luisait. Le Bourguignon, comme disaient les coureurs, même quand il s'agit d'un soleil du Midi. Un vrai soleil de Fête nationale à faire pâlir les feux d'artifice annoncés. Dans les villages traversés, la longue file des as et des individuels avec leurs maillots de cent couleurs que les jeux solaires faisaient, de mille couleurs se mêlaient, autant de prodigieux lampions préparés pour la grande commémoration. Mais quelle drôle de façon de célébrer la conquête de toutes nos libertés que de s'élancer dans la fournaise pour abattre en pilant dur trois cent vingt-deux kilomè-'tres, douze heures durant, avec les petits agréments supplémentaires de deux cols.

André SALMON

(La suite la deuxième page.)

Une riche Américaine s empoisonne

avec du véronal

Mais les circonatancea de ce drarae' restent mystérieuses Le commissaire de police de Neuilly a ouvert une enquête au sujet du décès mystérieux d'une jeune e Américaine fort riche, Mrs Katherine Whelan Gordon Ellis, qui a succombé hier à l'hôpital américain de Neuilly, par suite de l'absorption d'une forte dose de véronal. La personnalité de la victime, fille d'un gros fabricant de cigarettes des Etats.Unis, et elle-même fort répandue dans la haute société américaine de Paris, fait qu'on observe, tant au commissariat de police que dans son entourage, une discrétion profonde sur les circonstances étranges qui ont entouré sa mort. Tout d'abord, sachons, avant d'abor- der le drame lui-même, que cette jeune femme avait épousé, il y a environ huit ans, peu après son arrivée à Paris, un Anglais, le docteur Gordon Ellis, demeurant actuellement à Chatou. Deux enfants étaient nés de cette union. Ils sont âgés respectivement de sept ans et six ans, et résident à Chatou chez leur père.

Après une union de cinq années, la bonne harmonie cessa de régner dans le ménage du docteur. D'un commun accord, les époux décidèrent de se séparer. Le divorce fut prononcé il y a trois ans. Néanmoins, pendant une année encore, le médecin vint.rendre de fréquentes visites à son ex-femme. Il continuait à entretenir avec elle de bons rapports. Mrs Gordon Ellis semblait vivre des jours tranquilles dans la jolie villa, entourée d'un jardin parsemé de fleurs, qu'elle habitait 53, rue Chauveau, à Neuilly. quand survint le drame.

Mais jusqu'à présent, on en est réduit aux hypothèses. Néanmoins, nous avons pu joindre le maître d'hôtel de l'Américaine. Il est au service de celle-ci depuis 1927. Il nous a confié qu'au cours de la tragique journée il avait vu la jeune femme sortir, l'aprèsmidi, en compagnie de deux mystérieuses dames inconnues de lui, at qui étaient venues en visite. Vers 9 h"u- res, le soir, elle était rentrée dans sa voiture, toujours escortée de ses deux compagnes. Une? heure après, le maître d'hôtel, qui était monté dans sa chambre, Mrs EUls

entendit sonner à la grille. Par sa fenêtre, il put alors voir entrer deux infirmiers portant un brancard, tandis qu'un.taxi stationnait près de la porte. '(La 8uite la deuxième page.) Suicide d'un chimpanzé au zoo de Chester

Londres, 14 juillet (dép. P. Parisien.) Un vieux chimpanzé appartenant à l'espèce sacrée de Rhésus et depuis de nombreuses années grand favori du jardin zoologique de Chester, cédant apparemment à un accès de neurasthénie a décidé aujourd'hui d'en finir avec la vie et a, à cet effet, coupé avec ses dents une longue corde qui se trouvait dans sa cage il en a attaché une des extrémités à une branche de l'arbre qui ombrage sa demeure et ayant fait à l'autre bout pendant de la corde un noeud coulant se l'est passé autour du cou., Ces précautions prises et sûr de son fait il s'est jeté dans le vide. C'est en vain que des spectateurs alarmés se précipitèrent au secours du malheureux quadrumane quand ils voulurent relâcher la corde il était trop tard, la mort avait fait son œuvre.

La Fête nationale

M. ALBERT LEBRUN A PASSÉ EN Ht LA GARNISON DE PARIS

En raison du deuil de la marine, ce fut la seule cérémonie officielle de la journée

IZn hgut, de gauche à Lebrun, le prince £Kl£l, MM. ï*a)il-B»itkbar, G. Président «t te «4sMr« de la Guerre passant la revue. En bas le défilé des saint-cyrtens

Il n'y avait pas, cette année, pour la revue traditionnelle du 14 juillet. les reconstitutions historiques, la présentation exacte et pittoresque de régiments d'autrefois qu'.avait motivées, en 1930, le centenaire de l'Algérie et, en 1931, 1! Exposition' eoloniale. Le spectacle de la fête militaire de cette année rentrait, au point de vue des éléments qui. y prenaient part, dans la tradition normale.

C'était la première revue que passaient M. Albert Lebrun, président de la République, et M.. Paul-Boncour, ministre de la Guerre.

Favorisée par un temps magnifique, sous un soleil assez brillant pour donner leur .éclat aux uniformes, aux casques et aux armes, mais pas assez chaud pour incommoder gravement les troupes, elle se déroula dans un ordre admirable et fut vraiment, comme d'habitude, la grande cérémonie de la journée.

Le décor des Invalides et du palais des Champs-Elysées se prête admirablement au défilé militaire. Dès 7 h. 30 du matin, les troupes de Paris, de Versailles, de Saint Germain, de Senlis étaient venues prendre position sur l'immense esplanade. Polytechnique et Saint-Cyr se faisaient vis-à-vis de part et d'autre du pont Alexandre-III. L'Ecole navale, les gardes républicains à pied, les pompiers de Paris, puis les fantassins et les coloniaux étaient rangés le long de l'avenue du Maréch^l-Gallieni.

Vu de l'avenue Marigny, où était massée une vraie foule, le dôme de Mansard fermait magnifiquement une voie triomphale où scintillaient les baïonnettes.

A n. su, on vit arriver au piea aes marches du Petit Palais les premières personnalités officielles. Puis, au milieu de leur escorte de gardes mobiles à cheval, survenaient les bureaux de la Chambre et du Sénat. M. Edouard Herriot, seul et très applaudi, arrivait quelques instants plus tard. Le maréchal Pétain était, là, avec le général Weygand et l'amiral Durand-Viel, chefs d'état-major généraux de l'armée et de la marine. L'attaché militaire anglais, en tunique écarlate, attirait particulièrement les regards au milieu du groupe des officiers étrangers.

A 9 heures précises. l'escorte du Président de la République surgissait du Cours-la-Reine qu'elle avait gagné par l'avenue Victor-Emmanuel-m. Sonnerie aux champs. Marseillaise. Les voitures, se dégageant de la troupe qui les entourait, s'engageaient sur le pont Alexandre-III. Le général Prettelat, commandant les troupes de la garnison de Paris, caracolait sur un cheval blanc à la portière de la voiture découverte où avaient pris place M, Albert Lebrun et M. PaulBoncour. Dans une seconde automobile se trouvaient M. Georges Leygues et le général Braconnier. Le cortège réduit passa rapidement sur le front des troupes et vint s'arrêter entre le Petit et le Grand Palais.

Sur une longue file, attendaient les généraux,, les amiraux, les officiers supérieurs de toutes armes qui ont été compris, pour les grades élevés, dans la récente promotion de la Légion d'honneur. Avec le cérémonial d'usage, le Président de la République allait remettre la médaille militaire à l'amiral Le Bris, le cordon de grand'croix aux généraux Gamelin et SainteClaire-Deville la plaque de grand

officier aux généraux de Chambrun et Messlmy, tandis que le général Wîeygand et l'amiral Durand-Viel- distribuaient les autres décorations.

Le'défilé commençait aussitôt aptjès Derrière la musique de la garde, qui jouait le Chant du départ, le' générai Gouraud, à pied, en uniforme kaki s'avançait, àuivi de ses officiers d'or-

M. Lebrun serrant la main

du géaéral Gouraud

donnance, sous les acclamations de la foule. Ayant salué le Président de la République, d'un geste large de son épée, il venait se placer devant le Grand Palais, pour lui présenter les troupes.

Les polytechniciens venaient les premiers, en bicorne sombre puis let saint-cyriens, avec leur casoar les élèves de navale, en casquette blanche; les élèves officiers de réserve les gardes à pied les gardes mobiles les pompiers de Paris les équipages'de chars d'assaut, les détache

Jt. Faul-Boncour félicite ie Rénéral Gourai: ments de l'aviation, du génie, etc. Les musiques groupées du 50 et dt 460 précédaient les fantassins de ces deux régiments et ceux du 24., puis


les soldats kaki du et du co- lonial passèrent au refrain de la Coloniale.

Les trompettes, maintenant, annonçaient l'artillerie montée, avec ses pièces de 75 et de 120. Puis venaient les dragons, les cuirassiers et les admirables spahis algériens et marocains.

Enfin, c'était le long défilé des armes modernes, autos-chenilles, autos-mitrailleuses, motocyclettes à side-cars armées de mitrailleuses, et les petits tanks et les éléments de cavalerie motorisée

Défilé impeccable qui arrachait aux spectateurs des bravos sans fin.

Félicitations aux troupes

A l'issue de la revue, le Président de la République a adressé la lettre suivante au ministre de la Guerre La revue que je viens de passer et le défilé qui l'a suivie m'ont permis d'admirer la correction de la tenue sous les armes des troupes et des écoles du gouvernement militaire de Paris.

Leur belle allure et leur cohésion, témoignages de leur esprit de discipline. ont montré que la France a le droit d'avoir confiance *en leur dévouement.

Je vous prie de transmettre mes félicitations au général gouverneur militaire de Parie, pour tous tes éléments ayant pris part Il la revue.

Veuillez agréer, mon cher ministre, l'assurance de mes meilleurs sentiments. Le ministre de la Guerre a transmis ces félicitations au général gouverneur militaire de Paris par la lettre suivante

J'ai l'honneur de vous transmettre copie de la lettre que M. le Président de la République a bien voulu m'adresser après la revue de ce jour.

Je vous prie de la porter, par la voie de l'ordre, à la connaissance des troupes en y joignant ses félicitations personnelles. L'école navale

Les élèves de deuxième année de l'Ecole navale, sous le commandement du capitaine de vaisseau Devin, et une compagnie de fusiliers marins, avec le glorieux drapeau de l'Yser et de Dixmude, sous les ordres du capitaine de frégate Pilven, ont pris part au défilé des troupes.

A l'issue de la cérémonie, le Président de la République a adressé au ministère de la Marine la lettre dont le texte suit

Au cours de la revue des troupes que je viens de passer, à l'occasion de la fête nationale, j'ai vivement admiré la tenue brillante du détachement de la marine et la correction du détilé. Elèves de l'Ecolei navale et fusiliers marins sont dignes d'inspirer à la Franche fierté et confiance.

Je vous prie d'adresser à ces détachements et à leurs chefs mes félicitations. Veuillez agréer, mon cher président, l'«surance de mes meilleurs sentiments. M. Georges Leygues, ministre de la Marine, a transmis les félicitations du Président de la République au commandant de l'Ecole navale et au commandant du bataillon de fusiliers marins, dans les termes suivants J'éprouve un vif sentiment de fierté en vous transmettant la lettre par laquelle M. le Président de la République m'exprime la satisfaction qu'il a ressentie devant la brillante tenue des élèves de l'Ecole navale et la correction de leur dénié.

L'Ecole navale représentait à cette revue toute notre marine et ses traditions de dévouement, de vaillance et d'abnégation. Comme leurs alnés, nos futurs officiers seront dignes de la confiance du pays. Ils sauront maintenir bien haut l'héritage de gloire et d'honneur qui leur est confié. Veuillez transmettre aux officiers de

Les pupilles de la nation <1>; posent des fleurs sur la tombe de M. Doumer, au timettère de Vaulfirard

l'Ecole navale et à leurs élèves, les félicitations du chef de l'Etat, auxquelles je m'associe.

M. Paul-Boncour et les grands invalides ravivent la Flamme

La flamme du Souvenir fut ravivée le soir par la Fédération nationale des plus grands invalides de guerre.

A 19 heures, au milieu d'une foule recueillie, le cortège émouvant et glorieux des plus grands mutilés s'avançait précédé de M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre, qu'entouraient les généraux Gouraud, Requin, directeur du cabinet militaire du ministre, et Andréa, commandant la place de Paris. M. Loisel portait le drapeau de la Flamme encadré par l'abbe Gillet et par le capitaine Bougeard. Au moment d'accomplir le geste symbolique, le ministre s'avança vers un grand blessé décoré de la Légion d'honneur, M. GInet, qui était venu spécialement de Vitry-sur-Selne pour prendre part à cette cérémonie, et il l'invita à ranlmer la Flamme en même temps que lui. La musique de la garde républicaine exécuta alors, pour la première fois, l'hymne solennel Hommage aux Morts 1 dont les douloureux accents produisirent une forte impression sur la foule.

L'ex-sultan du Maroc Moulay Haftd est allé, hier matin, déposer une couronne sur la tombe de M. Paul Dou-

2. Feuilleton du Petit Parisien, 15-7-32 KUGBY grand roman

WAVL. r'REMIERE PARTIE

ROSE CONTRE CHARDON

I (suite)

Jean Maréchal et son team

Et il sourit, d'un bon sourire heureux, à l'image de leur jeune trio reflété dans la glace.

ils étaient beaux tous trois.

Jamais plus clairs sourires n'avaient illuminé plus francs visages.

Jean Maréchal, grand, d'un blond un peu sombre, les yeux bleu ardoise, la peau très blanche le visage colore par un sang riche et généreux, était le type même des Gaëls de Lutèce, de ces nautoniers Parisii qui ont donné à la capitale française et son nom et ses armes, cette nef d'argent sur champ d'azur qui flotta toujours et ne sombra jamais au cours des plus rudes épreuves.

Architecte de talent, épris de sport physique, il était, à vingt-cinq ans. capitaine de l'équipe de rugby de l'Union Athlétique Française qui, huit jours auparavant, sur le stade de Colombes, devant trente mille spectaCopyright by Paul Lagardère 1932. Traduction et reproduction interdites en tous

mer, au cimetière de Vaugirard, et une gerbe de fleurs sur la tombe du Soldat inconnu, à l'Arc de Triomphe. Il a continué son pieux pèlerinage jusqu'à Cocherel il s'est incliné sur la tombe de M. Aristide Briand, où il a également déposé des fleurs. Sur la tombe de Paul Doumer L'Office national des pupilles de la nation tint à accomplir un geste émouvant qui avait obtenu l'assentiment préalable de Mme Paul Doumer deux enfants se rendirent au cimetière de Vaugirard et déposèrent sur la tombe du Président une palme de bronze nouée d'un ruban tricolore. Plusieurs parlementaires et amis du Président assassiné ont également fleuri sa tombe hier.

Les autres manifestations de la journée La nuit du 13 juillet est pour beaucoup une nuit blanche. Les amateurs de danses ne pensent pas à dormir; ceux qui habitent trop près d'un orchestre ou d'un haut-parleur y penseraient peut-être, mais n'y réussissent pas davantage. Car les fionsfions ne s'éteignent qu'à l'aube. La crise, qui a peut-être atteint les musiciens d'orchestre, n'avait pas ralenti cette année l'entrain des danseurs. La fête populaire, qui avait ses principaux centres à l'Hôtel de Ville (dont c'était précisément le cinquantenaire), à la Bourse, à la Bastille, à la République, faubourg Saint-Denis, faubourg Montmartre, place Clichy, etc., mais qui

M. Faul-Boneour ranime la flamme était organisée par les initiatives particulières jusqu'aux carrefours les plus éloignés, fut des plus animées. Malgré la chaleur, les bals reprirent de plus belle l'après-midi. Parmi ceux qui furent le plus fréquentés on note ceux de la place Cambronne, de la place Dupleix, du carrefour de la Con- jvention.

Sur le quai de Grenelle une foule nombreuse suivit avec intérêt les phases d'une course de vedettes automobiles sur la Seine.

Dans les théâtres

C'est une tradition que les théâtres subventionnés offrent, le 14 juillet, des matinées populaires gratuites.

On donnait à l'Opéra Saumon et Dalila au Français, Ruy Bios à l'Odéon, le Cid et le Médecin malgré lui; au théâtre Sarah-Bernhardt, Peg de mon coeur.

La Marseillaise a été chantée dans les théâtres lyriques et récitée, à l'Odéon et au Français, par un artiste qu'entourait la troupe au complet. Des artistes bénévoles donnèrent des auditions qui obtinrent un vif succès aux enfants de l'hôpital Bretonneau, -de l'hôpital des Enfants-Malades et de l'hospice des Enfants-Assistés. Défilés et visites

A 15 heures, partait de la mairie du XX1 un défilé costumé d'enfants du quarto Sfcùrs à Saint-Fargeau. Une réception était offerte à 15 h. 30, 88, avenue Gambetta, par la République libre de Saint-Far*Sous la conduite du comité des Grands Boulevards, la reine de Paris entreprenait à la même heure une visite de sa capitale, et elle assistait, à 16 heures, rue de Chabrol, à un vin d'honneur offert aux élus du X' arrondissement.

Les illuminations et les feux d'artifice A 22 heures, tandis que s'illuminaient tous les édifices nationaux et municipaux, et que s'embrasaient les fontaines lumineuses de la Concorde, du rondpoint des Champs-Elysées, de la place Daumesnil, etc., les feux d'artifice traditionnels lançaient dans la nuit à peine tombée leurs fusées et leurs 1 g e r b e s multicolores. D'innombrables promeneurs groupés près du pont Neuf, du viaduc d'Auteuil, du parc Montsouris, des Buttes-Chaumont, de l'île Saint-Louis, de la Cité, de la porte Brancion, applaudirent à ces divertissements féeriques. Et des feux de joie étaient enfin allumés à la Bastille, sur la butte Montmartre, à la Nation et à la porte des Lilas.

Mais lorsque le ciel de Paris eut repris son aspect immobile, reflétant seulement la grande lueur de la ville embrasée, les danses n'en continuèrent pas moins dans tous les quartiers, et la fête ne cessa qu'aux premières clartés de l'aube.

Visites au Petit Parisien »

L'excellente société de tambowrs et clairons « le Réveil de Gentilly » est venue, hier, à l'occasion de la Fête nationale, rendre visite au Petit Parisien. Soua la direction de son chef, M. Amfrevtlle, elle a exécuté plusieurs morceaux. Un vin d'honneur a été offert à nos hôtes.

Quelques instants après, l'Harmonie du Petit Parisien, à la tête de laquelle se trouvait M. Cordier, maire adjoint, a déposé une gerbe de fleurs au pied de la plaque de marbre où figurent les noms de nos collaborateurs tombés au champ d'honneur.

Après l'exécution de la Marseillaise, sous la direction de M. Caquard, et les remerciements de l'un de nos collaborateurs, M. Cordier a prononcé quelques paroles vivement applaudies.

teurs hurlant de joie et délirant d'en- thousiasme, avait battu par 3 à. 0 la redoutable équipe du Stade Toulousain. Aussi le « quinze » qu'il commandait et qu'à travers tant de compétitions et de luttes il avait conduit à la première place s'était-il qualifié pour aller défendre les couleurs françaises dans un match, courtois sans doute, mais sévère. qui lui opposerait le team écossais du Scotch Athletic Club, car celuici s'était, cette année-là, classé en tête des associations sportives des provinces du Royaume-Uni.

Odette, sa sœur, à dix-neuf ans à peine, venait de passer dans les premiers rangs l'examen pour l'externat en médecine

Grande, svelte, mais bien musclée et merveilleusement souple, elle avait l'esprit sportif, elle aussi, nageait dans la perfection, courait dans un beau rythme égal et plein et au tennis, s'avérait joueuse de première classe. Elle était mieux que jolie, avec son visage clair, se3 beaux grands yeux d'un bleu sombre, ses cheveux courts, bouclés, dorés, qui lui donnaient un faux air de pitre latin. Tout son visage respirait l'intelligence, la volonté nette et maltresse de soi, le calme réfléchi, la bonté, la tendresse. Et sa bouche sinueuse, aux lèvres saines, fermes, rouges, disait l'esprit. comme son menton, bien modelé et creusé d'une ligne médiane, affirmait l'énergie.

André, avec ses seize ans, bien développé dans l'harmonie et la souplesse, ressemblait plus à sa sœur qu'à son frère. Il avait les mêmes yeux. les mêmes cheveux, la même taille et, souvent, quand il lisait ou étudiait, le même air méditatif, concentré, sérieux, qui décelait la qualité rare de son esprit.

Le Sénat statuera

cet après midi

sur les projets financiers ET DEMAIN, SANS DOUTE, LA SESSION ORDINAIRE

DES CHAMBRES SERA CLOSE Les projets financiers adoptés par la Chambre mardi vers midi, après une séance qui ne dura pas moins de vingt heures et transmis l'après-midi même au Sénat, viendront en discussion cet après-midi devant la Haute Assemblée.

Quelques petits projets figurent en tête de l'ordre du jour de la séance d'aujourd'hui; ils seront adoptés très rapidement.

Le débat financier s'ouvrira vers 15 heures. On sait que le gouvernement a demandé à la commission des finances d'adopter sans aucune modification les dispositions votées par la Chambre. Cette demande, il la renouvellera en séance publique et il est inflniment probable que les sénateurs s'inclineront devant le voeu formulé par le président du Conseil et ses ministres des Finances et du Budget. II est non moins probable que MM. Caillaux, président, et Roy, rapporteur général de la commission des finances, déclareront qu'ils acceptent de ne pas réclamer de modifications, mais à une condition, c'est que le cabinet prenne l'engagement de préparer les mesures destinées à rétablir complètement l'équilibre budgétaire. L'accord une fois réalisé sur les projets financiers, le gouvernement ne manquera pas de clore la session ordinaire des Chambres. Le décret de clôture sera sans doute lu à la fin de l'après-midi de demain.

lE TOUT DE FRANCE CYCLISTE EUITE DZ LA PREMIÈRE PAGI:

A vrai dire, cela semblait un jeu d'enfant après l'Aubisque et le Tourmalet dans le brouillard. Les coureurs, qui ne compliquent rien inutilement, même les jeux de l'esprit, appellent ça des « faux cols » et ça fait rire comme des fous, du bel hôtel des as au plus modeste hôtel des individuels, quand ils prennent le solide petit déjeuner du matin. Oui, sans doute, ils disaient ainsi et on est comme ça, avant. Seulement, ça fait tout de même deux cols de plus et qu'il fasse beau ou mauvais temps, il faut se jucher en « danseuse à plus de 1.900 mètres. Bien sûr, ça n'est ni l'Aubisque ni le Tourmalet. Quand même, pour des faux cols

Oui. Eh bien il s'en fallut de peu que ce soit plus dur encore. La pluie avait renoncé à nous lanciner, mais il n'était pas possible de nier et mépriser tous ses effets. N'avait-on pas dit que la route était coupée ? Elle l'était, en effet, à la sortie du village de Gaud, mais sur une faible distance, j et l'on en fut quitte pour un détour de 3 kilomètres; évidemment, ça n'est pas beaucoup, mais, néanmoins, ça fait 3 kilomètres de plus 322 plus 3 égalent 325.

Et dire, me coula au passage un coureur riant de sa peine, et dire que pendant ce temps-là, à Paris on a des copains qui dansent la java sur les pavés de boIs

Il m'est arrivé de recueillir des confideita«s'4pîflir car &5u-f vez imaginer à quel point nos as ont le chic pour choisir régulièrement comme. des suiveurs du Tour. Profane qui, d'ailleurs, s'instruit tous les jours (n'est-il pas vrai ?). J'ai parfaitement compris les dessous du rude jeu. Longtemps pour quelques-uns et jusqu'au bout pour quelques autres, hélas les effets des terribles efforts de l'Aubisque et du Tourmalet se firent sentir. Bref. souffrent d'une fatigue à retardement ceux que, hier, j'avais vus si frais, si gaillards, si dispos à Luchon, des hommes de la valeur d'un Marcel Bidot, pour n'en citer qu'un, avouant qu'il manquait de force. Mais Leducq ? Leducq, qui exerce une sorte de fascination sur les candides populations ? Il allait comme une bonne machine intelligente. Il ne faisait rien de trop parce qu'il se réservait. Il était frais parce qu'il avait, l'autre jour, percé l'Aubisque et le Tourmalet comme aujourd'hui il passa le Portet d'Aspet, le col de Port et le Puymaurens.

Soudain, au bourg de Vinca, l'Italien Gestri s'échappa emmenant Pesenti, René Bernard et Ceccioni. Ce fut assez foudroyant et ça ne faisait pas le compte des plus belles enfants des Pyrénées Orientales, lesquelles jeunes personnes aux yeux de dia- mant noir se fichant pas mal d'être sportives préféraient qu'on ne touche pas à l'homme, au bel homme repré- sentatif de la saison.

Et Leducq ? dites monsieur, car il n'est pas dans les pommes Leducq ? Il eût été imprudent de répondre. Mais presque aux portes de Perpignan il reparaissait ce fascinant Leducq, un peu sale, un peu suant, un peu dégoûté, mais allant toujours tellement qu'il traînait derrière lui le peloton et rattrapait les fuyards précités. Après ce fut la grande chasse. Bonduel gagna magnifiquement, mais Leducq était si près de ses roues que les adorateurs de l'homme au maillot jaune n'eurent pas de chagrin..

Au jeu, dans la pratique du sport, ce garçon paisible devenait une espèce de diable à quatre, de démon déchaîné qui dépensait sa joie de vivre en sauts, en courses, en bonds tout ainsi qu'un poulain échappé.

Ces trois beaux enfants faisaient honneur à leur père, le statuaire Georges Maréchal qui, premier Grand Prix de Rome à vingt-sept ans, l'année même de son arrivée à la villa Médicis avait eu la coquetterie de se classer parmi les premiers dans la course du Marathon olympique, sur le stade d'Athènes. Et chaoun d'eux semblait avoir pris à cœur de réaliser, à son profit, le magnifique adage latin Mens sana in corpore sano, un esprit ferme dans Jeunette

Pendant que le train roulait à toute vapeur vers Calais, le « team s'en donnait à coeur joie de rires et de plaisanteries dans les deux compartimente voisins.

Ecoute-les dit Odette à son frère. Sont-ils heureux

Oui, dit Jean. Ces quelques jours de liberté et de sport sont pour eux une véritable fête. Mais ils ne les ont pas volés, tu sais, petite fille Oh je sais, dit la jeune fille. Tu les a menés tambour battant, mon capitaine. Et, pourtant ils t'aiment comme un frère ainé, très sage, très volontaire et très bon. Ile t'obéissent au doigt et à l'œil. Heu n'exagérons rien 1 repli-' qua Jean. Ils ne sont pas toujours corn- modes, les petits amis. Mais, en toute loyauté, je dois reconnaître qu'ils y ont mis de la bonne volonté, de l'endurance et du courage. Sans discipline, on ne fait rien de bon. Sans liaison étroite, on

AILES DE FRANCE EN AMÉRIQUE DU SUD Tornade sous les tropiques

Minuit.

La pampa qui s'arrête aux portes de Buenos-Ayres s'est allumée. Le carré rouge du balisage du terrain de Pacheco s'éloigne. Nous évitons les pylônes de T. S. F. illuminés en notre honneur.

La capitale de l'Argentine étale ses carrés de lumière au bord d'une masse sombre le rio de la Plata.

Quelques remous nous accueillent au-dessus du fleuve. Au loin, le léger halo de la Plata apparaît.

Barbier, le pilote, m'explique l'usage des instruments de bord et me donne ma première leçon de pilotage. Assis à son côté, je tiens quelques instants le manche à balai.

L'air est tiède et l'avion glisse mollement dans un rayon argenté de la lune.

Dans trois quarts d'heure nous serons à Montevideo.

Je somnole, bercé par le moteur. Un coup de coude de Barbier me réveille.

La brume

La terre est recouverte d'une masse d'argent sur laquelle la lune fait jouer ses reflets.

Nous devrions être arrivés déjà. La radio en contact avec le poste de radiogoniométrie nous donne des indications qui permettent au pilote de ne pas trop s'éloigner du terrain. Nous tournons en rond.

Collé à la vitre, Barbier cherche le phare de l'aérodrome.

Soudain, dans une déchirure de la nappe blanche, je vois des lumières. Montevideo

Mon compagnon lance l'appareil .'ers l'éclaircie.

Verrons-nous le terrain ?

Les yeux agrandis, nous cherchons anxieusement.

Le moteur tourne au ralenti. Nous descendons. Je ne vois rien, aveuglé par la brume.

Barbier, qui connaît parfaitement la région, a entrevu une bande de terre et, magistralement, se pose sur le sol presque invisible.

Nouveaux dangers

Nous ne pouvons repartir. On ne voit rien.

Le chef d'aéroplace nous offre du café. Assis dans le hangar, nous bavardons en attendant que se lève l'infernal brouillard.

Le poste de Pelotas annonce une éclaircie, crie le radio qui revient en courant du poste de T. S. F.

La brume semble moins épaisse ici aussi.

Nous partons, dit Barbier. Comme des soldats à l'alerte, nous courons vers le zinc », abandonnant café et vivres.

De là-haut, la terre eczémateuse se j dépouille de ses squames de brouillard nacré et réapparaît.

Le jour est venu. Un jour terne, sale et indécis.

La faim me tire du lourd sommeil qui s'est emparé de moi.

Il est 1 heure. Nous devions arriver à 11 heures.

L'appareil a repris sa ronde au-dessus des flocons blancs. La brume encore.

Barbier, debout, le nez au-dessus du pare-brise, cherche-anxieusement quelques mètres carrés de visibilité. Mais à l'infini s'étend le rideau immaculé qui voile la ierrs,Le^radip, penché sur 'ses" Taupes, appelle 'fiévreusement le poste de Pelotas.

Je sais que dans une demi-heure notre provision d'essence sera épuisée. Aucun vent n'agite l'appareil. Les éléments paraissent si calmes. Et, pourtant, si nous ne trouvons pas l'éclaircie, nous nous écraserons contre un arbre, une maison, la moindre élévation de terrain.

Comme à Montevideo, Barbier a bondi vers un trou de clarté et nous roulons maintenant sur l'herbe du terrain de Pelotas.

Dès que le temps l'a permis, nous avons gagné Porto-Alegre. Jusqu'à Florianapolis, la pluie tombe, drue et tenace, par rafales, au-dessus de la forêt et des plages désertes.

Les hélices de bois étant rongées au cours d'un seul voyage par la morsure des trombes d'eau, il faut, dans ces régions, employer des hélices de métal.

Tempête

Après Florianapolis, nous entrons dans la tempête. Les nuées nous cachent les rochers qui s'avancent dans la mer. Soun iéportés vers l'Océan, nous devons les flots à la recherche de la plaj,c.

Nous passons un cap aussitôt obscurci. A 170 kilomètres à l'heure, nous bondissons vers une masse de rochers qu'il faut contourner. Trop tard l'horizon est bouché. La plage ellemême disparaît dans la brume grise. Nous tournons au-dessus des flots où les requins guettent leur pâture. Tenez-vous au croisillon, m'écrit Barbier. Nous pouvons atterrir durement. Je cherche la plage.

Entre les nuages tourmentés, voici une petite bande de sable. L'appareil fond, se redresse au ras du sol et atterrit mollement sur la plage. Le destin nous a épargnés. La roue a frôlé un tronc d'arbre qui aurait pu nous faire capoter.

n'atteint pas le but. Tu sais ce que Kipling, ce grand bonhomme, a dit « Un team de joueurs hors ligne ne jorma pas toujours un tenm hors ligne » Vérité profonde. C'est la cohé- sion, l'esprit de corps, la volonté d'un seul devenant volonté unanime qui font et sont tout.

Bravo philosophe que tu eg dit une voix de basse.

Tous trois se retournèrent en riant. Je me disais aussi « Comment se fait-il que nous n'ayons pas encore vu Antonin ? pouffa André en coulant un regard malicieux vers le Basque.

Heso! que-veux-tu dire, petit ? dit Iriberry un peu Interloqué.

Je ne veux rien dire d'autre que ce que je dis riposta le jeune garçon. Je m'étonne seulement que tu n'aies pas encore demandé à Odette, depuie un quart d'heure que nous roulons, si elle n'a besoin de rien Et cela au moins trois fois Odette rougit un peu.

Heso Ça prouve que j'al manqué à tous mes devoirs, dit galment le Baa que. Je venais vous proposer d'aller prendre tous une tasse de chocolat au wagon-restaurant. Tous nos lapins, là, disent qu'ils se meurent de falmg On n'a guère eu le temps de manger, ce mating

Allons dit Jean. Il n'est,que huit heures et demie. Et déjà la tasse de thé que j'ai prise à six heures ce matin n'est plus qu'un souvenir. Hop par file à gauche, marche dit Iriberry, en levant le bras, ce qui fut dans le couloir le signal d'un hourra formidable.

Tiens Où donc est Mazureux ? demanda soudainement Jean.

Mazureux ? Il a retrouvé lc4 un

Au-dessus de nous, la tempête chasse la mêlée, sans cesse renouvelée, des nuages. Les palmiers s'agitent sous le vent et la mer rageuse couvre la côte d'écume.

La nuit tropicale, moite et sombre, tombe brusquement,

Nous ne pouvons repartir qu'au petit Jour.

Le danger passé, la gaieté revient. Dans la valise à vivres, nous découvrons, à la lueur d'une lampe électrique, une bouteille de Champagne. Le vin pétillant arrose nos sardines. Sur les dunes, les Indiens, demi-nus, pilleurs d'épaves, accourus au bruit du moteur, nous contemplent avec mélancolie.

Rio de Janeiro

Charme de Rio, des boutiques portugaises de Carioca, du marché du Minho aux lourdes senteurs des produits de la forêt vierge, désespérances des mulâtresses du Mangue, couleurs et odeurs violentes des tropiques, cascades de lianes, grappes de bananes et de fleurs qui tombent des montagnes jusqu'au cœur de la ville, comme je vous ai aimés après les étapes périlleuses

Guidé par notre distingué chargé d'affaires, l'aimable vicomte du Chaffault, j'ai pénétré l'intime douceur des vieux coins du port, de la banlieue presque sauvage, j'ai admiré l'insolente beauté des baies les plus magnifiques du monde.

Par lui, j'ai été introduit aupres du président du Brésil. S. E. Getulio Vargas m'a reçu dans sa résidence fami- liale de Guanabara et dans son palais de Catete. Je lui ai raconté mon voyage et mon admiration pour les pionniers de l'Aéropostale.

Ah oui, s'est-il exclamé, vos hommes ont bien travaillé. Avec une rapidité prodigieuse, ils ont aménagé de superbes terrains, ils ont assuré la liaison aérienne sur notre immense territoire. Ils nous ont rendu de grands services et ont contribué à intensifier nos relations avec la France. Grâce à eux, Rio est à six jours de Paris. Forêts vierges

Avec Dupont et Soûlas, j'ai regagné le Nord. J'ai égrené le chapelet des aéroplaces taillés dans la forêt, parfois à 60 kilomètres des villes, habités par quelques ermites que soutiennent dans leur solitude la mystique du courrier et un ardent patriotisme. Pendant des centaines de kilomètres, on ne voit pas la terre, cachée par les frondaisons denses de la forêt vierge.

Je suis passé à Santa Cruz où, loin de tout terrain d'atterrissage, l'avion de Depecker s'est enflammè un jour. Il y avait trois passagers à bord, trois camarades de l'Aéropostale qui regagnaient leur poste. Debout sur le siège pour éviter le contact brûlant du moteur qui flambait, le jeune pilote rasa la cime touffue des arbres et ver^a ses trois compagnons sur la forêt. Us eui-pnt les reins endoloris et quelques égratignures. Lui, redressa son appareil et alla le poser sur les arbres. Il sauta de la carlinge et s'en tira avec des brûlures sans gravité.

En mer

.J'ai regagné Dakar • par llAéropos^i taie Il, l'aviso rapide commandé par un capitaine au long cours.

J'ai traversé le Pot-aa-Noir et se» trombes d'eau tiède.

A 16 nceuds à l'heure le petit bateau à moteur, vibrant de toutes ses machines, s'efforçait de ne pas trop perdre de vitesse sur l'avion.

Le commandant, vieux loup de mer, me montrait les distances parcourues avec orgueil lorsqu'il faisait le point. Nous arriverons peut-être à faire la traversée en moins de 100 heures, s'exclamait-il quand tout allait bien. Avec les anciens avisos de l'Etat, nous restions en panne au milieu de l'océan, nous faisions une dépense énorme de combustible et nous allions moins vite. Ces nouveaux bateaux nous font réaliser 15 millions d'économies par an.

Retour

A Dakar, Saint-Louis, la fièvre jaune régnait.

Le service sanitaire m'a examiné attentivement.

Cette sale maladie vient du Bré- aiL m'a-t-on affirmé.

A mon arrivée à Natal, le service sanitaire m'avait examiné aussi. Les gens de Dakar apportent leurs fièvres chez nous, m'expliquaiton.

Et puis, j'ai repris le chemin blond du désert, j'ai revu les Maures voilés, les aéroplaces perdus dans les dunes. J'ai retrouvé la France.

Après des semaines de vie ardente dans une atmosphère limpide de beauté morale, je veux rendre hommage à tous depuis le plus modeste mécano jusqu'aux pilotes de classe, jusqu'aux énergiques dirigeants qui assurent le fonctionnement de cette entreprise colossale.

L'Aéropostale fait l'admiration de l'Amérique du Sud.

Le capital énorme que représentent le matériel, la magnifique infrastructure, n'est rien auprès du capital moral que constitue son personnel d'élite.

copaing, un Anglais qu'accompagnent, je crois, une jeune fille et une espèce de mulâtre, répondit le Basque. Ils doivent jaboter autour d'une table au wagon-restaurant.

Jean Maréchal eut une petite moue, qu'accompagna un léger froncement des sourcils.

Ça te déplaît, cadet ? fit Antonin. Non pourquoi ça me déplairaitil ?

Heso Je ne sais pas Pourquoi as-tu fait ta moue

Je ne sais pas. Un réflexe Inconscient.

Et puis, tu n'aimes pas beaucoup Mazureux. Et comme qui se ressemmble s'assemmble, ses amis, tu les flaires d'abord, avec circonspection. Tais-toi mauvaise langue répondit Jean. Et allons prendre le chocolat annoncé.

Ils se mirent en marche, non sans trébucher à travers l'étroit couloir du wagon.

Ce n'était un secret pour personne que le grand Iriberry nourrissait la plus tendre et la plus respectueuse amitié pour Odette Maréchal. Le moins averti de tous, le moins psychologue n'ignorait pas, ne pouvait pas ignorer que la même amitié fleurissait l'àme de la jeune fille pour le compagnon. l'ami et le collaborateur de son frère. André lui-même savait, averti par un secret instinct, quelle affection, de jour en jour plus tendre, unissait les deux jeunes gens.

Seuts peut-être, Antonin et Odette ignoraient que la vieille amitié qui les avait, tout petiots, unis sur la plage de Ciboure s'était lentement épanouie en un amour pur, fier et grave.

Nul ne a'étonna donc de voir le

Fanatiques du courrier, nos pilotes ne se laissent arrêter par aucune tempête, aucune brume.

Iis ont vaincu la nuit elle-même, En France, nos techniciens étudient si les vols de nuit sont possibles. Depuis deux ans, on pratique régulièrement des vols de nuit sur la ligne d'Amérique.

Quand la visibilité est absolument nulle, les pilotes attendent une heure, deux heures dans un aéroplace. A la moindre éclaircie ils repartent. Nous ignorons en France leurs courageux exploits et leur héroïsme. Peu importe.

Le monde les connaît.

Certains admirent. D'autres envient. Et grâce à eux, le prestige de la France grandit en Amérique du Sud. Jean-Gérard FLEURY.

Une adresse de félicitations à M. Edouard Herriot

Lisieux, 14 juillet (dép. Petit Parisien.) Dans un grand punch populaire, organisé par la municipalité de Lisieux. l'adresse suivante a été votée, par acclamations unanimes

Les citoyens de Lisieux, réunis à l'occasion du 14 juillet sous la présidence de leur sénateur-maire et du sous-préfet de l'arrondissement, considérant que l'amitié franco-britannique est à la base de la paix du monde, félicitent le citoyen Edouard Herriot, président du Conseil, d'avoir passé avec la Grande-Bretagne un accord dont la haute signification morale et pacifique n'échappera à personne dans le monde, et se réjouissent de ce que la fête nationale républicaine apparaisse, une fois de plus aujourd'hui, comme la, fête de la paix. »

LA MORT MYSTÉRIEUSE DE LA RICHE AMÉRICAINE SUITE DE LA PRÏMiRE PACK

Les deux jeunes amies de l'Américaine, elles-mêmes vraisemblablement originaires des Etats-Unis, l'appelèrent. Il aperçut alors, gisant inanimée dans le salon, sa patronne. Auprès d'elle, sur un meuble, se trouvaient de nombreux tubes de véronal vides. La malheureuse fut hissée sur le brancard et, transportée par le boulevard de la Saussaie jusqu'au boulevard VictorHugo, où se trouve l'entrée de l'hôpital elle fut admise d'urgence. Cependant, les deux amies de la victime sautaient dans un taxi et disparaissaient.

Lorsque le maître d'hôtel avait vu, près du corps de sa patronne, les tubes de véronal vides, il n'en avait pas été étonné outre mesure, l'Américaine ayant l'habitude de prendre des somnifères. A-t-elle voulu forcer la dose? Toujours est-il que, voyant l'état dans lequel se trouvait Mme Gordon Ellis, il avait pris l'initiative de prévenir par téléphone le mari, ce qui permit à celui-ci d'assister, à l'hôpital, aux derniers moments de son ancienne femme.

Or, le lendemain, aux dires de voisins, les deux mystérieuses amies de Mme Gordon Ellis seraient venues s'enquérir, à l'hôpital, de l'état de la malade. Renseignées, elles seraient parties précipitamment, en laissant entendre qu'elles partaient pour l'Espagne. Que sont-elles devenues ? Et quel a bien pu être le rôle qu'elles ont joué dans cette lamentable affaire ? L'enquête le fera sans doute connaître bientôt.

jms échos Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'U. N. C. de Ville-d'Avray et l'Association française des officiers pharmaciens de réserve, anciens combattants.

Prise d'arme* et remise de décorations, 10 h., ministère de la Marine.

Inauguration du pavillon des maladies ecotiques, 15 h., hôpital Saint-Louis. Foire-Exposition de la Bastille, place de la Expositions Atelier d'Eugène Delacroix, 6. rue de" Furstenberg. Rétrospective Gustave Doré, Petit Palais. Bronze» et ivoires du Bénin, Trocadéro. La France religieuse du xvii» au xx, siècle, 60, rue des Francs-Bourgeois. Artistes décorateurs, Grand Palais. Rétrospective François Boucher, hôtel Charpentier, faubourg Saint-Honoré.

Béunion d'anciens combattants: 29- R. I. T., 21 h., 2S. boulevard de Strasbourg. Courses il Maisons-Latfitte, à 14 heures. M. de Chlapowski, ambassadeur de Pologne, est rentré hier à Paris, après un court séjour à Varsovie.

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Buvez de l'eau vivante et pure, Filtre Pasteurisateur Mallié, 155, faubourg Poissonnière, Paris. et maisons d'articles de ménage.

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MEMOIRES D'UN GANGSTER Carde du corps d'AI Capone Encore un livre aur les gangsters 1 Maia, attention Il ne s'agit plus d'un reportage ingénieux. Voici ies Mémoires authentiquea d'un vrai lieutenant d'Al Capone, d'un bandit », d'ailleurs sympathique. qut sait ce qu'il rtaque en nous livrant tous les dessous de l'organisation du crime qui règne aux Etata.Unis. (Flammarion, 12 francs,.)

P U G E T HUILE D'OLIVE. VIERGE. IDÉALE POUR LA MAYONNAISE

Basque s'asseoir à la gauche de la jeune fille, à la table du capitaine. Heso fit Iriberry, à peine inàtallé, ne vous l'avais-je pas dit ? Quoi ? demanda Jean.

Hé Mazureaux est là, avec son copaing anglais, la jeune fille et le mulâtre. Tu leur tournes le dos. Tu ne peux pas voir. Ils sont en train, tous. de s'appliquer des œufs au jam- bon, de la viande froide et du whisky and soda comme s'il en pleuvait. C'est bien leur drolt dit Odette en riant. Sauf pour le whisky, je ferais bien comme eux. J'ai faim, faim, Eh bien on va vous donner à manger dit Jean en appelant le maître d'hôtel qui. parmi tous ces jeunes gens mis en gaité par le clair soleil, l'air vif, la matinée printanière. le voyage tant désiré et qui. tous. haro celaient les garçons, réclamant à grands cris du thé, du café au lait, du cacao, du pain. du beurre, ne savait plus où donner de la tête.

Un. peu de calme, camarades dit Jean en se levant. Si vous criez tous ensemble, on ne saura qui servir. Et i laissez-moi vous rappeler les prescriptions en vigueur pour le vrai sportif qui ee prépare à un match pas d'alIcool, ni de vins trop généreux, ni d'apéritifs. Après le match, vous ferez ce que vous voudrez. Jusque-là sages

Un hourra accueillit ses paroles. Comme leur repas s'achevait, Mazureux se leva et s'approcha de la table où bavardaient joyeusement les quatre jeunes gens.

Jean ne nourrissait qu une médiocre sympathie pour cet homme boulot, à demi chauve, aux moustaches toujours

Programme des spectacle Opéra, 8 h. 30. Thale.

Français, 8 h. 30, II était une bergère, la Monde où l'on s'ennuie.

Odéon, 9 h., la Tour de Nesle.

Châtelet, 8 h. 30, Nlna-Rosa.

Théâtre de Paris, 8 h. 45. Fanny.

Sarah-Bernhardt, 8 h. 30, Peg de mon coeur. Mogador, 8 h. 30, Rose-Marie.

Renaissance, 9 h. 15, Fleur de trottoir. Palais-Royal, la Maison d'en face.

Nouveauté», 9 h., On a trouvé une fem. nue. Gd-Guignul, 9 h., Sexualité (M. Nayane). Studio de Paris, 10 h., Demoiselles en unit. Mathurins, 9 h.. Prenez grade il. la peint. Comœdia, 9 h.. Une petite fem. s. chemise. Cliiny, 9 h.. Contrôleur des wagons-lits. Oéjacet, 8 h. 30, les Dégourdis de la Il*. MVS1C-HALLS

Folies-Bergère, 2 30. 8 30, Nuits de folies. Cas. Paris, S Sex-Appeal 32 (M. Dubas). Dix-Heure», Glissons (revue), cliansonn. 2-Anes, 3. 9. Marianne est servie. chansonn. Bobino-Music-HaU, Flossie (opérette). C'oiiaéum, danse, mat., et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal kermesse, m., s., nuit. Magic-CIty-Bal, t. s.. 9 h. dlm., f., mat. Luna-Park. t. 1. j., mat., s., att.. danctng. Jardin d'AreJim., entrée, 3 fr.; enfaatd 1 fr. Pal. Pompéien, clôture ann., réouv. 3 sept. CINEMAS

Madeleine, Fils de radjah.

Paramount, 8hanghaï-Expres3.

Gaummnt-Palace, l'Atlantide, de Feyder. Aubert-Falace, Faut-il les marier ?

Olympia, le Coffret de laque.

Marlvanx-Pathé, la Lumière bleue.

Max-Lindpr-Pathé, Une heure près de toL Ciné Champg-Elyeées, 4 dans la tempête. Caumont-Théitre, Mon coeur et ses millions Elysée-Gaumont, Raspnutine.

Marigny, Jeunes filles en uniforme.

Colisée, le Chien jaune (A. Tarride). Moulin-Bouge, Miche.

Victor-Hugo-Pathé, la Folie des hommes. Impérial-Pathé, Monsieur. Madame et Bibl. AUiambra, Une heure près de toi.

Palace (8, fg Montm.), Joy. Fem. de Vienne Pigalle, Ombres fuyantes.

Capucines, Panique à Chicago.

Apollo-Cinéma, Frankenstein.

Mlravlen, 2 h., 4 30, 9. l'Atlantide, de Pabst.. Maillot-Palace, l'Amoureuse Aventure. Caméo. la Zone de la mort.

Royal-Pathé, Procès de Mary Dugan. I.una (Nation), le Roi des resquilleurs. Studio 28, Mon Léopold (G. Frcehlich). Agriculteurs, le Danube bleu (Br. Helm). Clgale, la Pente (Joan Crawford).

Artistic (6l,r.Douai), Petite de Montparnasse Lo»xnr~Pathé, Buater se marie.

Liitftia, Big Houpe.

Panthéon, Any cld port.

Satnt-Marcel-Pathé, Avec l'asaurance. Carillon, Bande à Bouboule.

Lyon-Pathé, Parfum Dame en noir.

Select-Pathé. Dactylo.

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humides, sous la retombée desquelles on voyait, vissé à demeure, sans doute, un fume-cigarette en corne d'Irlande cerclée de doublé, dans lequel fumotait et puait un cigare à bon marché. Tout son organisme de bel être sain, net, en sa souple musculature, commf un marbre grec antique, se hérissait devant cet homme qui sentait le cigare froid, tes apéritifs, le cabaret. Il ne professait d'ailleurs qu'une médiocre estime pour les mercantis qui, Installée dans les sports comme dans un fro, mage, en vivaient sans .en faire e' tiraient parfois de fort beaux béné fices de l'effort d'autrui.

Mais puisqu'il leur fallait un guide un manager, un fourrier en Angleterre pour préparer leur gîte. assurer leur.1- repas, organiser les transports, s'occu per, en somme, de tous les détails de la simple vie quotidienne, pour ne luy laisser à lui. capitaine de l'équipe, quf le souci du beau sport, autant valait celui-là qu'un autre.

L'accueil du jeune homme fut dontcorrect.

Qu'y a-t-il, monsieur Mazureux ? demanda-t-il.

J'vous d'mande pardon d'vout déranger dit le manager de sa voIj lente et grasseyante. J'suis là avec ur vieil ami, un sportsman anglais dt grande classe que j'connais depuis plus d'vingt ans. L'jeune homme qu'est avec lui, sir Robert da Cruza, est son asso clé et je l'connais bien aussi Et la jeune fille, ,c'est sa secrétaire. Alors, j'viens vous d'mander si vous ne voudriez pas que j'vous présente à lui. C'est une grosse légume, à Glasgow, vous savez. Il y connaît tout l'monde. Et il est bon dTavoir dans sa manche. (A suivre.)


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L'ACCORD FRANCO -BRITANNIQUE

Le ministère des Affaires étrangères publie le texte suivant du « Gentleman's agreement >, conclu entre les créanciers de l'Allemagne en vue de régler les conditions de ratification des accords de Lausanne.

Les accords de Lausanne n'entreront définitivement en vigueur qu'après les ratijications prévues dans lesdits aecords. En ce qui concerne les gouvernements créditeurs, au noan desquels ce procès-verbal est paraphé, la ratification ne sera pas effectuée avant qu'un règlement satisfaisant ait été obtenu entre eux et leurs propres créanciers. Ils auront toute liberté d'expliquer leur position à leurs Parlement3 respectifs mais aucune référence précise au présent arrangement n'apparaîtra dans le texte de raccord avec l'Allemagne. Si, par la suite, un règlement satisfaisant de leurs propres dettes est obtenu, les gouvernements des susdits pays créditeurs procéderont à la ratification et l'accord avec l'Allemagne prendra son plein effet. Mais drans le cas où, le règlement en question ne pourrait être obtenu, l'accord avec l'Allemagne ne sera pas ratifié une nouvelle situation sera ainsi créée et les gouvernemeaats intéressés auront à se concerter sur ce qu'ils devront jaire. Dans cette éventualité, la position dégale de tous les gouvernements intéressés redeviendrait ce qu'elle était avant le moratoire Hoover.

Il sera fait au gouvernement allemand notification de cet accord. Lausanne. 2 inillet 1932.

Le ministère des Affaires étrangères communique également le texte de la lettre concernant l'application de l'accord Caillaux-Churchill, 8 juillet 1932 Conférence de Lausanne 1932

Délégation britannique

Cher Monsieur Germain-Martin,

Le gouvernement du Royaume-Uni aurait été très heureux s'il avait été possible d'annuler la dette de guerre de la France dans un plan d'ensemble d'annulation générale des dettes de guerre et des réparations.

Dans les circonstances actuelles, il regrette de ne pouvoir prendre aucune mesure définitive modifiant l'accord du « War Debts Funding » sur les dettes de guerre franco-britanniques. Toutefois. il est d'accord pour que la suspension prévue par la déclaration du 16 juin s'applique aux annuités dues aux termes de raccord du a War Debts Funding et aux termes de l'annexe 1 de l'accord de la Haye du 31 août 1929, jusqu'à la mise en vgueur de l'accord de Lausanne ou jusqu'd ce qu'il ait été décidé de ne pas ratifier ce dernier accord.

Dans l'éventualité d'une non-ratification de l'accord de Lausanne, la position légale de tous les gouverner ?nts intéressés, l'un par rapport à l'autre, serait à nouveau celle qui existait aux termes de l'accord de la Haye du 20 janvier 1930 et de l'accord du c War Debts Funding Dans ce cas, les gouv&mements britannique et /r»ge?.!$ aumtént examiner ensemble là stttHÏ- tiomde fait qui serait créée.. DECLARATION DE'M. EDEN

Londres, 14 juillet- (dép. Petit Paris.) M. Eden, sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office, parlant aujourd'hui à Warwick, a dit que ce que Locarno avait fait dans le domaine politique, Lausanne l'aura fait du moins on peut raisonnablement l'espérer dans le domaine financier.

En ce qui concerne l'accord franco- britannique et la politique de coopération annoncée par sir John Simon aux Communes, M. Eden a déclaré qu'il n'y avait là rien d'exclusif.

Cet accord avec la France, a-t-il dit, n'est qu'un premier pas. Tout ce que les deux gouvernements ont cherché, c'est à donner une impulsion qu'ils espèrent.voir suivie, avec le moins de retard possible, par d'autres gouvernements. Je suis heureux d'être en mesure d'annoncer que les gouvernements belge et italien ont déjà exprimé leur approbation de la méthode proposée pour le traitement des problèmes européens qui restent à régler. De cette manière, les nations seront mieux à même de livrer l'assaut à la crise économique présente. Elles pourront procéder dans de meilleures conditions à la préparation indépendante de la conférence économique mondiale. L'accord est strictement conforme à l'esprit du covenant de la S. D. N. et il est clair que le mécanisme de la ligue elle-même sera requis pour la décision de l'oeuvre & accomplir.

L'OPINION EN HOLLANDE

La Haye, 14 juillet (dép. Petit Paris.) En général, les journaux hollandais se montrent assez surpris de l'accord franco-anglais. Ils ne savent pas trop bien eux-mêmes à quel point de vue se placer et ils n'osent se prononcer sur la portée de cet accord ils craignent de voir se former d'un côté un bloc franco-anglais et de l'autre l'Allemagne mécontente.

L'opinion la plus favorable est la suivante, relevée dans le Neuwe Botterdamsche Courant:

« La nouvelle de l'accord entre Londres et Paris est un événement de la plus haute importance et, pour M. Herriot, c'est un succès d'une valeur inestimable remporté si peu de temps après son entrée au pouvoir qui ne fera que fortifier sa position au Parlement. L'initiative de la France et de l'Angleterre doit être apparemment interprétée dans le sens d'une grande entente européenne. Le but de cet accord de confiance est de former un noyau autour duquel cette grande entente pourra se cristalliser. >

EN BELGIQUE

Bruxelles, 14 juillet (dép. Petit Paris.) Au cours de la séance de cet aprèsmidi, M. Hymans, ministre des Affaires étrangères, a lu devant la Chambre le texte d'une déclaration qui lui a été faite par le gouvernement britannique au sujet de l'accord de confiance franco-britannique.

Le gouvernement belge, a-t-il dit, en terminant, se félicite de l'heureux accord intervenu entre les gouvernements amis de Grande-Bretagne et de France. Il y voit une garantie de concorde et de paix et se déclare heureux de s'y associer.

EN ITALIE

Rome, 14 juillet (dép. Havas.)

L'agence Stefani publie l'information suivante

Sir John Simon a convoqué hier le chargé d'affaires d'Italie à Londres pour informer le gouvernement italien des déclarations que le secrétaire d'Etat aurait faites dans l'après-midi aux Communes sur l'opportunité que les grandes puissances européennes, continuant à faire preuve de l'esprit amical qui a permis la conclusion des accords de Lausanne, s'engagent à procéder à d'actifs et cordiaux échanges de vues sur les plus importants problèmes internationaux actuels.

A cette initiative britannique en vue

d'un accord consultatif européen, le gouvernement français a adhéré. Le gouvernement britannique, en faisant une communication analogue au gouvernement italien, a exprimé l'espoir que le gouvernement italien donnerait également son adhésion. Des instructions ont été données au chargé d'affaires d'Italie à Londres pour faire savoir ai Foreign Office que le gouvernement italien adhère bien volontiers à l'initiative du gouvernement britannique pour un accord consultatif européen.

REACTIONS ALLEMANDES

Berlin, 14 juillet (dép. Petit Parisien.) La presse allemande est aujourd'hui en grand émoi. Elle a publié ce matin le texte du plan consultatif francobritannique communiqué à la Chambre des communes par le ministre des Affaires étrangères, sir John Simon, et ce soir, de source française, le « gentleman's agreement n relatif à l'entrée en vigueur du récent accord de Lausanne.

Si les journaux de gaucne commentent avec un calme relatif ces deux documents, les feuilles nationalistes plus ou moins officieuses ne dissimulent pas un vif dépit.

Tout en s'en défendant, la diplomatie allemande n'a jamais eu d'autre espoir, dans sa politique de revendications à jet continu, que de l'appui britannique contre la France, et toute manifestation d'une communauté d'action éventuelle entre Paris et Londres suscite naturellement en Allemagne déception et colère.

La Deutsche Allgemeine Zeitung, qui passe pour officieuse, charge à fond contre le fait « sans précédent » de deux puissances, Angleterre et France, qui, par des accords secrets et par leur recours aux procédés de l'ancienne diplomatie, s'empressent de détruire l'effet de la conférence de Lausanne. L'Allemagne, dit cette feuille, était prête à négocier sur un pacte consultatif à quatre, mais il ne s'agit plus maintenant pour elle que de s'agréger sans négociatiop préalable à un accord franco-anglais signé et définitif. Le gouvernement allemand n'est pas en état de se joindre sans mûre réflexion à une combinaison qui, dans l'opinion anglaise, ne comporte que des déclarations académiques et, selon l'opinion française, signifie le retour à l'Entente cordiale.

A cette note rédactionnelle est joint un communiqué d'un ton plus calme annonçant qu'en raison des dangers « extraordinaires a inclus dans le pacte consultatif franco-anglais, le cabinet d'Empire évitera des prises de positions prématurées.

Les journaux nationalistes du trust Hugenberg lancent feu et flamme contre la conclusion d'un pacte francoanglais conclu dans un sens rejeté précisément par l'Allemagne, pacte qui, dit-on, souligne une attitude antiallemande et qui comporte des engagements de l'Angleterre vis-à-vis de la France.

L'OPINION AMERICAINE New-York, 14 juillet

DE NOTES CORRESPONDANT PARTICULIER Les interprétations différentes qui ont été données à Paris et à Londres de la portée que pourrait avoir l'accord franco-anglais, en ce qui concerne les dettes de guerre, ont provoqué ici.. un. vif intérêt. On se demande Y a-t-il en formatton un bloc des débiteurs européens contre l'Amérique ? Cette incertitude cause une fâcheuse impression.

Dans les textes publiés Ici, rien ne permet de penser que les gouvernements de Londres et de Paris se soient mis d'accord pour ne pas payer l'Amérique. Mais, dans la confusion actuelle, cette croyance pourrait facilement *e répandre dans le public. Si les jours prochains ne venaient pas jeter de lumière sur ce point. le gouvernement américain pourrait avoir des difficultés à convaincre son opinion publique au cours des mois prochains de l'opportunité d'une politique conciliante à l'égard des gouvernements européens. Dans les milieux généralement bien informés, on estime que les gouvernements de Paris et de Londrres ont dû avoir en vue non de préparer des démarches collectives ici, mais de se tenir mutuellement au courant des démarches qu'ils pourraient entreprendre séparément auprès de Washington. La seule procédure que le gouvernement américain puisse accueillir favorablement est une demande individuelle de revision par ses débiteurs. Peu importe au gouvernement américain que des échanges de vues aient lieu entre la France et l'Angleterre sur la manière de présenter leur cas à la commission des dettes ou sur les progrès de leurs négociations. Mais l'essentiel est de ne pas paraître faire bloc pour ne pas payer.

Le « gentlemaû agreement » Aujourd'hui au State Department, on recevait avec calme les dépêches contradictoires venant d'Europe concernant le « gentleman's agreement a. Approuvé certainement par le gouvernement américain, un mouvement commence à se dessiner dans la presse en faveur d'une revision des dettes. Le New York Evemng Telegram écrit « Il y a aux Etats-Unis une conviction croissante qu'un règlement juste et définitif des réparations et des dettes serait un pas en avant consdérable vers le retour de temps meilleurs. Si la question est convenablement présentée au peuple américain, il prendra sa part de sacrifices indubitablement. Le .Veto York Evening Post, qui, récemment, n'avait pas été si conciliant, écrit aujourd'hui

« L'intérêt égoïste des Etats-Unis pourrait paraître exiger l'isolement de chacun de nos débiteurs. Ce sera certainement le ton dominant des protestations que l'on peut attendre de nos « isolationnistes Pourtant, un rajustement des dettes est inévitable Il se produira dès que l'Ouest en prendra conscience. Après tout, il peut être avantageux pour nous de traiter avec un groupe cohérent de débiteurs plutôt qr'avec une série d'individus mutuellement hostiles. »

Ce sont là d'heureuses semences jetées par la presse new-yorkaise. Qu'on leur donne le temps de lever Pierre DENOYER

CRIME OU ACCIDENT ? On découvre à Pontoise le cadavre d'un homme

Pontoise, 14 juillet (dép. Petit Paris.) On a découvert dans une allée du jardin public de la ville le cadavre de M. Yves Lancu, âgé de dix-sept ans, originaire de Bretagne, sans domicile connu. Le malheureux avait le dessus de la tête complètement enfoncé. De l'enquête faite par la police locale, il semble résulter que M. Lancu, qui s'adonnait à la boisson, est tombée d'une allée supérieure d'une hauteur de sept mètres. Mais le parquet a décidé de faire procéder à une enquête, et le cadavre a été envoyé à la morgue de l'hôpital aux nns d'autopsie. Berlin. L'université de Berlin, fermée à la suite d'incidents entre étudiants de droite et étudiants républicains, a été rou- verte hier sans que l'ordre ait de nouveau été troublé.

Bruxelles. Le calme complet a régné dans le Hainaut et une certaine effervescence au paya de Liège la grève continue.

LE DESARMEMENT UNE TACTIQUE DILATOIRE

CONTRE LE PROJET DE RÉSOLUTION Genève, 14 juillet.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Le projet de résolution dont je vous ai hier précisé les grandes lignes et par le vote duquel on souhaiterait clore la première phase de la conférence de réduction des armements a fait aujourd'hui, à Paris, l'objet d'un examen détaillé de la part de M. Herriot à qui M. Massigli en avait transmis le texte ad référendum.

Les observations du gouvernement français sont attendues ici cette nuit, mais même si elles sont favorables. comme on le suppose, l'ouverture du grand débat final ne sera pas hâtée pour cela. La délégation américaine, qui, hier soir, l'avait déjà fait remettre de samedi matin à lundi, a réussi aujourd'hui, à la suite d'une entrevue avec sir John Simon, rentré de Londres en avion, et d'un conciiiabule avec M. Henderson, à la faire encore repousser de vingt-quatre heures. On n'envisage plus, désormais, la réunion de la commission générale avant mardi au plus tôt.

Il se confirme que ces ajournements successifs n'ont d'autre but que d'essayer d'obtenir de MM. Herriot et Paul-Boncour, au besoin avec l'appui

ae ia aeiegauon Dnianmque, i inclusion dans le projet de résolution d'une sorte de promesse de réduction des effectifs. C'est là, en effet, l'un des points qu'on a particulièrement montés en, épingle aux Etats-Unis, dont on a fait l'objet de deux mémorandums aux principaux gouvernements d'Europe et sur lequel MM. Gibson et Watson désirent le plus vivement avoir gain de cause. Evidemment, ce qui leur importe, c'est l'apparence autant que la réalité. Néanmoins, bien qu'ils aient laissé entendre qu'ils se contenteraient d'un semblant de satisfaction, M. Massigli, pour les raisons que nous avons longuement exposées hier problème non discuté, réorganisation des compagnies d'assaut hitlériennes, etc., est 'demeuré intraitable. Ils espèrent être plus heureux avec le chef du gouvernement et le ministre de la Guerre. Il n'y a là pour eux qu'une question d'affiche électorale, tandis que pour nous Européens une promesse de ce genre introduite dans une résolution prend la valeur d'un article de traité. Ils affectent de ne pas voir la nuance, ce qui ne les empêche pas, en ce qui les concerne, d'être formellement opposés à toute réduction Ges armements par la voie budgétaire.'

Nouveaux projets

Le résultat le plus clair de cette tactique dilatoire va être de provoquer ce que M. Benès voulait justement éviter l'éclosion de nouveaux projets et de nouveaux amendements de nature à prolonger la discussion et à rendre plus difficile l'adoption d'un texte unique. Dès aujourd'hui, lue groupe des huit Etats dits secondaires a réclamé pour les bombardements aériens l'insertion d'une formule qui, dans l'état actuel des choses, n'a aucune chance d'être adoptée. Il demande, en effet, leur abolition absolue, tandis que le rapporteur général, ainsi que nous le soulignions hier, se bornait prudemment à en prononcer la condamnation de principe tout en prévoyant, en cas de désaccord, le retour à la conception des c zones interdites préconisée par la délégation française. Il est évident qu'aucune décision définitive ne saurait intervenir en pareille matière tant qu'on ne s'est pas prononcé sur le sort de l'aviation civile et, notamment, sur son internationalisation. Il y a des cas où le mieux est l'ennemi du bien. Nous en avons là un exemple typique.

Projet soviétique

La délégation soviétique s'est empressée, de son côté, d'en fournir un autre ce soir. Dans une communication à la presse, elle annonce, en effet, le dépôt d'un aide-mémoire où elle a repris ses anciennes propositions dont elle rappelle qu'elles prévoyaient une réduction de 33, un tiers pour cent de tous les armements. Elle déclare, en effet, qu'elle ne saurait donner son adhésion à aucune résolution qui ne tiendrait pas compte de ses desiderata. Pour peu qu'on prolonge encore la période d'attente, il n'y a pas de raison pour qu'on s'arrête en si bonne voie.

En fin de journée, sir John Simon, dont nous avons plus haut signalé l'arrivée et la prise de contact avec la délégation américaine, a réuni à l'hôtel Beau-Rivage la presse internationale afin de dissiper la confusion regrettable qui a été faite, a-t-il dit, entre c l'accord de confiance > et le < gentleman's agreement qui viennent d'être simultanément publiés à Londres et à Paris.

Il n'existe, a-t-il déclaré, aucun rapport entre l'accord de confiance et la question des dettes. Une note publiée cet après-midi par le Foreign Office l'affirme et insiste sur le caractère purement européen du document.

S'il a été établi à Lausanne, c'est une pure coïncidence, il l'a été à l'occasion d'une conférence qui rapprochait les hommes d'Etat. L'accord de confiance n'a en vue, a-t-il poursuivi, que les difficultés européennes et Il n'a pour but que de procéder à leur règlement. C'est une méthode continentale interne pour le règlement des affaires européennes en vue de l'apaisement européen. Quant au « gentleman's agreement » au sujet duquel une déclaration de M. Macdonald a été également publiée à Londres, son texte, a dit le chef du Foreign Office, est extrêmement clair c'est un accord entre les créanciers européens de l'Allemagne qui n'est dirigé contre personne.

Nous n'avons jamais écrit autre chose.

Albert JULLIEN

LE MARCHÉ DE NEW-YORK Nem-York, U juillet La fermeté prédomine à l'ouverture, favorablement influencée par l'activité dont font preuve les échanges. On a traité, de même qu'hier, un million de titres aujourd'hui.

Par la suite, la tendance s'affaiblit et des pertes se font jour sur des réalisations. Les derniers cours sont plus bas que les premiers; mais si la clôture est lourde, les gains d'hier ne sont pas cependant totalement effacés.

A WASHINGTON Tenaces, les vétérans montent la garde

autour du Capitole New-York, 14 juillet (de n. corr, part.) Depuis mardi après-midi, nuit et jour, des détachements de l'armée du bonus font le piquet devant le. Congrès les vétérans-chômeurs fqnt un suprême effort pour attirer sur leur détresse l'attention des députés et des sénateurs avant leur départ en vacances, dans un jour ou deux. Le président du Sénat et celui de la Chambre ont donné ordre à la police du Congrès de ne pas les laisser stationner sur les pelouses ni sur les gradins du Capitole. Aussi, à la queue leu leu, interminablement, plusieurs centaines de vétérans, se relayant toutes les ajix heures, tournent autour du palais législatif.

Le député Patman a introduit à la Chambre un nouveau bill demandant le paiement du bonus.

A-t-il plus de chances de passer au Sénat que le précédent ?

C'est douteux: mais les hommes veulent toujours espérer; ils sont encouragés par le chef d'une délégation de Californie, un mutilé arrivé il y a quelques jours qui mit en marche cette nouvelle manifestation. Jusqu'ici, aucun incident grave ne s'est produit. L'autre nuit, plusieurs centaines de vétérans, tombant de fatigue, s étaient couchés dans les jardins du Capitole; on les délogea avec des lances à Jncendie. Prise de pitié pour ces malheureux, une riche Américaine leur fit distribuer ce matin plus d'un millier de sandwiches.

La police est toujours aussi indulgente que les vétérans eux-mêmes sont patients. Mais cette situation pleine de dangers ne peut, durer éternellement. M. Hoover vient de faire demander aux deux Chambres d'étendre les délais dans lesquels les vétérans pourront se faire rapatrier aux frais du gouvernement mais, de son "coté, M. Waters, commandant en chef de l'armée du bonus, annonce aujourd'hui de Pittsburk que, grâce à la générosité d'un mécene, l'armée du bonus pourra demeurer à Washington tout l'été. Pierre DENOYER.

LES FUNERAILLES A ZLIN DE L'INDUSTRIEL BATA Prague, 14 juillet (dép. Hava3.) Cet après-midi, ont eu lieu à Zlin, au milieu d'une énorme affluence, les funérailles de l'industriel Thomas Bata et du pilote Boutchek qui ont péri avanthier dans un accident d'avion. Le gouvernement tchécoslovaque était représenté par M. Hula, ministre des Chemins de fer.

De très nombreuses notabilités du monde politique et économique, de l'administration et de l'armée, assistaient également aux obsèques. Le service funèbre a été dit par Mgr Starvel, évêque d'Olomouc.

Des discours ont été prononcés par M. Jean Bâta, frère du défunt, qui lui succède à la tête de ses entreprises, et par des représentants du personnel des établissements Bata.

Puis le cortège funèbre s'est rendu, au milieu d'une foule recueillie et tandis qu'hurlaient les sirènes des usines Bata, Zlin feuit- camions portaient les couronnes et les fleurs. La dépouille mortelle de Bata était placée sur un camion celle de son pilote,- «ur une carlingue d'avion. Deux escadrilles d'avions évoluaient au-dessus de la ville. Les cérémonies et le défilé du cortège ont duré tout l'après-midi de 15 heures à 20 heures. Dans son testament, Thomas Bata, entre autres dispositions, fait remiseà à la commune de 'Zlin des 4 millions qu'elle lui devait.

Le roi George, amiral de la flotte dirige des manoeuvres navales Londres, 14 juillet (d. Petit Parisien.) Le roi George, qui inspecte actuellement sa flotte métropolitaine, en a pris aujourd'hui le commandement. Sous ses ordres, soixante unités, comprenant des cuirassés, des croiseurs, des destroyers et toute une flotille de sous-marins, ont pris leur' position de combat et se sont attaquées à un ennemi simulé contre lequel elles ont concentré un feu d'artillerie terrifiant. Le souverain, qui avait pour aides de camp ses deux fils le prince de Galles et le prince George, a donné tous ordres par T. S. F. et en a suivi l'exécution avec autant de vigilance que d'intérêt. Après la cessation du feu, tous les équipages, soit au total officiers, sous-officiers et marins, ont reçu par sans-fil les félicitations du monarque.

Remarquons que pour la première fois depuis huit ans c'est le roi George. marin expérimenté, qui se place ainsi à la tête de sa marine.

Mise en service à Kiel

d'un nouveau navire école Kiel, 14 juillet (dép. Havas.)

Aujourd'hui a été mis en service, aux chantiers maritimes de Wilhelmshafen, le navire école d'artillerie Bremse (Taon), commandé par le capitaine de corvette Fanger.

La construction de ce nouveau navire a été autorisée en 1929 à titre de remplacement du navire-école d'artillerie Drache (dragon).

Le Bremse a été lancé le 24 janvier 1931 il stationnera dans le port de Kiel. D'une longueur d'environ 104 mètres, ce navire-école est actionné par des moteurs à pétrole qui lui permettent d'atteindre une vitesse de 26 milles. La constitution de son armement sera déterminée essentiellement par la considération des essais pratiques auxquels procédera la marine allemande.

Des sans-abri, surpris la nuit à Nice, sous des voûtes

par une crue subite du Paillon Une vieille femme turait péri Nice, 14 juillet (dép. Petit Parisien.% La ville de Nice est traversée par un cours d'eau qui va se jeter à la mer dans la baie des Anges, le Paillon. qui roule en temps normal des eaux peu abondantes, mais dont le débit varie avec la période des pluies.

Hier soir, vers 20 heures, le cours d'eau, par suite des pluies qui, ces jours derniers, sont tombées sans discontinuer dans la région où il prend naissance, a subitement grossi, et un flot impétueux a vite rempli tout le lit, pour s'engouffrer ensuite sous les arches des pont3 et sous les voûtes de la longue couverture construite sur un long parcours à travers la ville. On savait que de nombreux NordAfricains, sans travail, y avaient élu domicile. Aussi de prompts secours furent-ils organisés. Ils se prolongèrent pendant plusieurs heures. A l'aide de cordages, on parvint jusqu'aux pauvres gens.

Bien qu'aucun cadavre n'ait été retrouvé, on croit qu'une vieille femme, dont on ignore le nom, n'a pu être puvie.

Le 14 juillet

dans les départements Dans les départements, comme à Paris, la Fête nationale a été réduite aux seules revues de troupes de garnison, pour la partie officielle, les autres cérémonies prévues ayant été, on le sait, supprimées en raison du deuil de la marine. Les réjouissances popu- laires elles-mêmes ont été simplifiées, voire annulées, pour la même raison, au moins dans les ports, où les drapeaux ont été mis en berne.

A Strasbourg, où la fête nationale est toujours célébrée avec éclat, une grande foule a assisté au défilé des troupes, en présence du général Brécard, gouverneur militaire, et, pour la première fois, a applaudi les fusiliers-mitrailleurs montés sur des sidecars. A Lille, le général Pétin, commandant la première région, a passé en revue les troupes de la garnison et le bataillon des sapeurs-pompiers. Des représentations gratuites furent données l'après-midi au palais Rameau et au théâtre municipal.

A Dijon, le général Altmayer a procédé, au cours de la revue, à une remise de décorations.

A Vitry-le-François, la municipalité a profité de la fête nationale pour distribuer des prix en argent et des livrets de caisse d'épargne à des familles méritantes.

A la Rochelle, la population a fait un vif succès aux troupes noires de la garnison qui défilèrent avenue de Strasbourg.

A Angoulême, la revue traditionnelle s'est déroulée en présence du général Dufleux, membre du conseil supérieur de la Guerre, qui a remis la plaque de grand-officier au général Dufoulon. Les troupes, présentées par le colonel Cartier, ont été passées en revue par le général Estienne.

A Chdtellerault, à l'occasion de la fête nationale, le général Reibel a remis devant les troupes la cravate de commandeur de la Légion d'honneur au général Viry, directeur de la Manufacture nationale d'armes.

A Bar-le-Duc, la croix du combattant a été remise solennellement à tous les anciens soldats titulaires de la carte verte.

A Lyon, le banquet traditionnel est présidé par Mme Herriot Le banquet traditionnel que M. et Mme Herriot offrent tous les ans à Lyon dans les salons de l'hôtel de ville, aux autorités civiles et militaires, a été présidé par Mme Herriot, le maire de Lyon étant retenu à Paris par les devoirs de sa charge.

Au dessert, M. Vallette, préfet du Rhône, a pris la parole et, après avoir salué Mme Herriot, il a fait acclamer le nom de M. Herriot, président du Conseil. Les convives, debout, ont porté un toast à M. Lebrun, Président de la République.

A L'ETRANGER

EN ALLEMAGNE

Berlin, 14 juillet (dép. Havas.) Comme chaque année, la colonie française de Berlin s'est réunie, ce matin, à l'ambassade, pour célébrer le 14 juillet et témoigner de son attachement à la patrie.

Au cours de cette réception traditionnelle, M. André François-Poncet, ambassadeur de France, a salué la mémoire du Président Paul Doumer, et, passant à l'examen de la situation internationale, a dit, notamment Il est clair que la guérison ne sortira pas de l'impatience, du désordre et de la violence elle naîtra plutôt d'un etfort accentué, de coordination, de compréhension, d'organisation, de raison supérieure et de sagesse. Nous avons souvent pensé qu'en Europej la France et l'Allemagne devaient être les ouvrières associées de cette poli-

tique nouvelle. Cette politique n'a fait encore que la plus petite partie de son chemin, mais il ne faudrait pas en conclure qu'elle ne soit pas viable. Il est permis, au contraire, d'espérer que la conférence de Lausanne lui a donné une nouvelle vigueur. A Lausanne, notre pays n'a pas reculé devant un sacrifice considérable qui se traduit, pour lui, par la nécessité de voter, sans délai, de nouveaux impôts. Il l'a fait dans le sentiment qu'il accomplissait un devoir européen, avec le souci de contribuer, dans toute la mesure possible, à l'apaisement des esprits et à la préparation d'un avenir meilleur. Je suis certain que nul Français ne regrettera le sacrifice qui doit contribuer à hâter l'heure d'une collaboration féconde et d'une entente indispensable.

EN GRANDE-BRETAGNE

Londres, 14 juillet (dép. Petit Paris.) A l'occasion du 14 juillet, le comité permanent de la colonie française de Londres, ayant à sa tête M. E. Bernheim, est allé ce matin déposer une couronne au pied de la statue du maréchal Foch, aux Belgravia-Gardens. Cet après-midi, à 16 heures, M. de Fleuriau a reçu, comme à l'ordinaire, dans les salons de l'ambassade de France, les représentants de la colonie et, dans une brève allocution. l'ambassadeur a passé en revue les événements de l'année, félicitant nos compatriotes.

EN TUNISIE

Tunis, 14 juillet (dép. Havas.)

Ce matin a eu lieu une imposante revue à laquelle assistaient, dans la tribune d'honneur, M. Manceron, résident général; le bey, ainsi que de nombreuses personnalités.

Aucune réception n'a eu ,lleu à la maison de France, la décision ayant été prise d'employer les fonds qui eussent été nécessaires à faire de nombreux dons aux oeuvres de bienfaisance. LA CATASTROPHE DU PROMETHEE Cherbourg, 14 juillet (dép. P. Paris.) A travers la ville endeuillée, en ce jour de Fête nationale, seuls sont remontés en tête de mât les pavillons des édifices publics. Ainsi l'exige le protocole. L'hommage des autorités aux morts du sous-marin fut simple et bref. Au jardin public se trouvèrent réunis, après la remise des décorations effectuée le matin par le vice-amiral préfet maritime, M. Le Brettevillois, maire ses adjoints; le conseil municipal, des délégués de la chambre de commerce et des sociétés patriotiques. La marine était représentée par le vice-amiral Le Do, commandant en chef le contre-amiral Malavoye, major général le contre-amiral Neuzillet, commandant le secteur l'ingénieur général Davaut, directeur de l'arsenal le capitaine de vaisseau Seychal, commandant l'escadrille des sous-marins le lieutenant de vaisseau Mercadier. Après le dépôt de fleurs, les assistants, à l'imitation du maire, s'inclinèrent devant l'effigie de la France en deuil et observèrent un ins- tant de silence sur lequel pesait une émotion intense.

Et ce fut tout. Les hommages particuliers des familles s'exprimèrent en dehors de cette cérémonie brève et les autorités maritimes reprirent la direc- tion des travaux de recherche qui se poursuivent dans la fosse où l'épave du Prométhée laisse monter vers la surface tantôt une bulle d'air, tantôt un jet de mazout.

Sous la direction de l'ingénieur Pigelet, les scaphandriers toulonnais An-'drieu, Roglianti, Provet, Figari, Ar mand ont effectué des plongées.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

HAPPENCOUBT. Comme Mme Julia Podmokla, trente ans, ouvrière de culture, regagnait son logis, elle a été renversée par un compatriote, Vladislaw Romanowski, vingt et un ans, ouvrier agricole, qui arrivait à bicyclette. Elle a été assez grtèvement contusionnée.

PONTEUET. Un charretier, M. Joseph Mondot, quarante-cinq ans, a été trouvé mort dans un chemin champêtre. Le malheureux avait été écrasé par son attelage qui, après cet incident inexpliqué, avait regagné la ferme sans conducteur. SAINT-QUENTIN. Un voleur a pénétré chez M. Ernest César, manouvrier, 82, rue de l'Industrie, et s'est emparé d'un porte-monnaie et d'un portefeuille contenant des papiers d'Identité.

au cours ae son iravau » Mariage, boulevard Roosevelt, un apprenti menuisier, Jean Zygmont, quatorze ans, Polonais, demeurant à Croix-Fonsommes, a eu la main droite déchiquetée par l'engrenage d'une machine-outil. Il a été admis à l'Hôtel-Dieu, où il devra subir, peutêtre, l'amputation.

Deux ramoneurs, Victor Duplat, dixhuit ans. né à Aulnoye (Nord), et François Cartier, vingt-neuf ans. né à Hautmont (Nord), étaient recherchés pour un cambriolage qu'ils venaient de commettre il. Morcourt. Tandis que Cartier faisait le guet, Duplat s'était introduit, par le grenier, dans le débit tenu par Mme Steyskal. Les gendarmes ont découvert les malfaiteurs cachés sous un hangar du chemin de Lehaucourt. Cartier et Duplat ont été écroués.

EURE-ET-LOIR

CHABTBES. A l'occasion de la Fête nationale, les troupes de la garnison ont été passées en revue, et le général Blot, commandant d'armes, a remis les décorations suivantes

Officier de la Légion d'honneur capitaine de La Perelle chevaliers MM. Pierre Ancelin, Fernand Fortier, Pierre Sauman, Gustave Martin. Joseph Godillon médaille militaire adjudant Méfier, adjudant Mas- sip, adjudant Thlébaut, MM. Léon Barrot. Lucien Hébert, Emile Rebour. Marcel Mary, Joseph Godillon.

Des concerts et d»s .réjouissances ont été donnés dans les différents quartiers au cours de la journée.

CHASTRES. Sur la route d'Ablis, à 8 kilomètres de Chartres, une automobile conduite par M. Alfred Schneider, trentetrois ans, mécanicien, 50, rue Pascal, à Paris, a fait hier matin une embardée consécutive à l'éclatement d'un pneu et s'est jetée contre un arbre. M. et Mme Schneider furent légèrement blessés.

LUCHE. Une automobile conduite par Mme Froment, demeurant à Fouquièreslès-Lens (Pas-de-Calais), a renversé un enfant de six ans. Jacques Jourdain, qui traversait la route. L'enfant a été transporté à l'hôpital de Chartree. Son état est grave.

OISE

CLEBMONT-DE-I/OISE. Comme M. Visnelle, entrepreneur de travaux publies. reganait en auto son domicile rue de la Cavée, il s'est rencontré avec la camionnette de M. Ducret, laitier, rue d'Amiens le jeune fils de ce dernir a été blessé à la tête. NOINTEL. M. François Hourdin, épicier, 21, rue de Paris, à Herblay, a renversé une cycliste. Mlle Elisabeth Thomas, seize ans, qui a été relevée avec plusieurs blessures.

SAINT-JUST-EN-CHAUSSEE. Le conseil municipal a attribué à Mlle Adrienne Henot le prix de vertu Fournier pour 1932. SEINE-ET-MARNE

Des noce* d'or la Chapelle-tur-Crécy

Les épuux Béai, le mari Jean, âgé de soixante-seize ans, et sa femme née Francine Philippe, ont célébré leurs noces d'or entourés de toute leur famille.

CHEH.ES. Un enfant de trois ans, Robert Valala. qui avait brusquement quitté le trottoir, a été renversé par une auto dont une roue lui passa sur le corps. Il y a un an le tribunal correctionnel de Meaux condamnait à six mois de prison et à 98.036 francs de restitution et de dommages-intérêts envers M. Fluchaire, ancien boucher, un sieur Vergé, propriétaire, inculpé d'escroquerie et d'abus de confiance. Sur appel, la cour de Paris vient de confirmer la condamnation et a porté à 115.893 francs le chiflre des restitutions et des dommages-intérêts.

LAGNY. La région de Lagny a été très éprouvée l'an dernier par une grave épidémie de typhoïde à mortalité élevée de ce fait, le nombre des porteurs de germes a sensiblement augmenté. Aussi, des conseils d'hygiène sont-ils donnés et de sérieuses mesures de précaution recommandéea par les autorités administratives qui préconisent la vaccination par piqûres.

MEAUX. On a retiré de la Marne, dans un parc à bateaux du quai Thiers, le corps du jeune Raymond Gravelat, qui s'était noyé accidentellement lundi au cours d'une promenade en -canot vers Nanteuil. Plus de quatre cents pêcheurs ont pris part au concours organisé par le syndicat. Ce tournoi, accompagné d'un concours de costumes, se déroula au milieu de la gaieté la plus communicative. Le premier prix un bateau de pêche d'une valeur de 800 francs, a été remporté par M. Roland Bourry deuxième, M. Robert Houdart. et troisième, M. braghon.

PROVINS. L'association des jardins ouvriers de Provins, présidée par M. Mélique et qui constitue la plus importante association-œuvre des jardins ouvriers de Seine-et-Marne, vient de procéder au concours annuel entre ses sociétaires. Le jury, que présidait M. Marcel, professeur d'horticulture, a constaté les efforts et l'esprit d'initiative des jardiniers amateurs qui arent ainsi un excellent profit de leur coin de terre. La distribution des prix aura lieu en août prochain.

SEINE-ET-O1SE

Un Portagais se pend

au commissariat de Sèvres

On a trouvé pendu, dans la chambre de sûreté du commissariat de police de Sèvres, un Portugais de vingt-six ans, Neves da Tosta, peintre en bâtiment, demeurant aux Bruyères, à Sèvres, 3, rue Jean-Jaurès. Neves da Toata, qui avait été arrêté la veille à la suite du vol d'un cachet en caoutchouc portant Mairie de Sèvres à t'envie de la République, devait être transféré aujourd'hui au parquet de Versailles. Il s'était pendu à l'aide de sa cravate à un tuyau de chauffage central. Les constatations ont été faites par un médecin de la localité, qui a délivré le permis d'inhumer.

Le parquet de Versailles a été avisé du suicide du détenu.

Mgr Roland Gosselin prescrit

des prière* à la mémoire

des marins du Prométhée »

Profondément ému par la perte du Prométhée, Mgr Roland Goaeelin, évêque de Versailles, ancien aumônier de la marine, a prescrit de chanter ou de réciter dans toutes les paroisses du diocèse de Versailles, à l'issue de la grand'messe du 17 juillet, un Dt profundis pour le repos de l'Ame des soixante-trois victimes englouties avec le sous-marin, en service commandé, pour la patrie.

Le ministre du Travail viaite

l'arrondissement de Corbeil

Dans l'après-midi d'hier, M. Dalimier, ministre du Travail et député de Corbeil, après la revue, s'est rendu à' Esaon- nes, Ris-Orangis et Vert-le-Petit. Le ministre, qu'accompagnaient M. Pierre Alype, directeur de son cabinet, et M. Charles Gaubert. sous-préfet de Corbeil, a remis, au cours de cette journée, les distinctions honorifiques suivantes

Croix de chevalier de la Légion d'honneur le docteur Moncay, médecin-chef de l'hôpital de Corbeil Mme Drevet, direc- trice d'imprimerie.

Officiers de l'instruction publique M. Mignot, directeur de l'école Jacques-Bour- gain, à Corbeil; M. Schatteman, à Essonnes.

Officiers d'académie MM. Normand, ins- tltuteur à Corbeil; Lucsa, Corbeil; Gué-

neau. conseiller municipal à K,.

Mauret, architecte de la ville

Orangls; Mme Hallié. à Essonne:

Boulaud, Fourré. Durand, à Essonne* Grtnberg. à Vert-le-Petit; Mouilladen, à Ballancourt.

Mérite agricole officiers MM. Adrien Guerton, adjoint à Ris-Orangis; Paul Charot, Corbeil, et, chevaliers MM. Camus. adjoint à Ris-Orangis; Hulot, agriculteur au Coudray-Montceaux; Albert Jacob, à Sieneccy.

BBUYEBES-IJB-CHATEI* Une Cllette, Edeline Gilbert, âgée de sept ans. a été grièvement blessée par un cycliste. M. Lawo dos Santos, demeurant à Verville.

COBBEII/. Le chauffeur de taxi M. Pascal Touret, âgé de trente ans. demeurant rue de la Liberté, à Saint-Try, n'est grièvement blessé en nettoyant un revolver. Il a été conduit à la clinique.

CHELLES. Il y a un an le tribunal correctionnel de Meaux condamnait à six mois de prison et à francs de restitution et de dommages-intérêts envers M. Fluchaire, ancien boucher, le sieur Vergé, propriétaire, inculpé d'escroquerie et d'abus de confiance. Sur appel, la cour de Paris vient de confirmer la condamnation et a porté à 115.893 francs le chiffre des restitutions et des dommages-intérêts. SAINT-CYR-I/ECOLE. Une couturière. Mlle Clotilde Juliette, vingt-trois ans, demeurant au hameau du Bouvier, regagnait son domicile quand, en passant dans un chemin désert, près du bois Robert, elle fut assaillie par un individu qui lui arracha son sac à main contenant une montrebracelet, ses papiers d'identité et une somme assez importante. Après quoi, il s'enfuit.

SUCY-EN-BBIE. Un vol de 3.600 fr. a été commis au préjudice de M. François Cabrière, rue des Champs-Saint-Denis. VEESAILLES. Un garçonnet, Denis Royer, six ans, demeurant 56, rue de Montreuil, a été renversé par un cycliste et blessé assez sérieusement Après pansement, il a été reconduit à son domicile. A la suite d'une collision, rue SainteSophie, un cycliste. M. Marcel Martin, quatorze ans, demeurant 43 bis, rue du Maréchal-Foch, a été blessé et conduit à l'hôpital.

Une fontaine de Jouvence en Auvergne

Son eau a véritablement

le pouvoir de rajeunir

Depuis la mise en exploitation de la Source Rozana, l'eau qui rajeunit n'est plus une légende, mais une réalité. Et la Source Rozana a. sur la fontaine de Jouvence, l'avantage de venir directement sur votre table, en bouteilles. D'où cette source tient-elle donc son pouvoir rajeunissant ? Les médecins et savants qui Pont analysée disent que c'est du magnésium et du calcium qu'elle contient en propor- tion exceptionnelle (1 gramme de chacun de ces sels par litre).

Le magnésium est un tonique et un stimulant général; le calcium, lui. est un autre tonique, mais plus particulièrement du cœur et des nerfs. C'est sous l'action conjuguée de. ces deux sels, dosés par la nature elle-même, que s'établit dans l'organisme un heureux équilibre, suivi d'un rajeunissement du corps et du cerveau.

Ceux qui ont bu pendant quelque temps de l'eau de Rozana se sentent remplis d'une activité nouvelle, d'un besoin de se dépenser. Leurs articulations s'assouplissenL leurs mouvements musculaires sont plus énergiques, ils éprouvent un sentiment de bien-être général se répercutant jusque sur le moral.

Et. chose appréciable l'eau de Rozana. malgré ses étonnantes propriétés, est loin d'être une médecine désagréable. C est. au contraire, une excellente eau de table. pétillante comme une eau de Seltz et le restant même débouchée, ne i.roublant pas le vin. On la boira autant par plaisir que pour acquérir force, vigueur et joie de vivre- s-

L'eau de la source nozana est en veut. dans les pharmacies, épiceries, maisons à succursales. etc. Renseignements et commandes en gros Rozana, 15 bis. rue de Marignaji. Paris.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Deux motocyclistes bleues

Route nationale à Livry-Gargan, à l'angle de l'avenue de Clicljy, deux motocyclistes MM. Mytwik et Buchniek, manoeuvres, demeurant tous deux 72, rue de la Gare, à Saint-Denis qui se dirigeaient vers Meaux, sont entrés ett' collision avec une auto conduite par M. Milon, biseuitier, demeurant à Courquetel (Seinfeet-Mj^-rie).

M. Mytwik, qui pilotait la machine a été grièvement blessé. Avec une fracture du genou droit et des contusions multiples, il a été admis à l'hôpital Tenon.

Son camarade, après pansement, a été reconduit à son domicile.

Un motocycliste parisien btessé

dans une collision

Route de Fontainebleau, au carrefour de la rue de Morangis, à Juvisy, un motocycliste, M. André Bodinault, trente et un ans, demeurant 99, rue Saint-Sulpice, à Paris, est entré en collision avec l'automobile de M. Raymond, demeurant rue de Conaans, à Charenton. Grièvement blessé, le motocycliste a été, après avoir reçu les soins d'un médecin, transporté à son domicile.

MONSAVON SAVON CRÈME

aussi frais que son

frais parfum de lavande M. André Tudiea à Cap-Martin Monte-Carlo, 14 juillet (dép. Havas.) M. André Tardieu, ancien président du Conseil, est arrivé, par la route, à Cap-Martin, où il doit séjourner quelque temps.

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LES CONTES DU PETIT LA PREMIÈRE FAUTE | par J. BRUNO-RUBY

Marthe posa sa tasse de café et se mit à examiner son mari, Charles Lesselet. Elle pouvait procéder à cette opération tout à son aise, car Charles ne faisait guère attention à elle. Assis dans le meilleur fauteuil du salon, un verre d'eau-de-vie à la portée de sa main, sa pipe au bec. il lisait son journal sans prêter la moindre attention à sa Marthe, lecture qui préludait t une inévitable sieste.

Marthe eut un ricanement intérieur. La femme baise la main qui la frappe ou la caresse, mais ne pardonne pas l'indifférence. Dans ce cas présent, l'indifférence, d'ailleurs, n'était qu'apparente, car, en réalité, Charles aimait Marthe, mais il trouvait que le fait même de l'avoir épousée était une preuve suffisante de sa passion et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Il lui donnait de l'argent, une vie confortable. il lui était scrupuleusement fidèle. Qu'aurait-elle pu désirer de plus L'idée n'en venait même pas à Charles.

Mais Marthe ne pensait pas ainsi. Elle avait une nature de chatte et de petit bébé en même temps, il fallait qu'on s'occupât d'elle physiquement et moralement depuis le matin jusqu'au soir. Comme elle n'était pas sotte, elle jugeait assez bien Charles elle se disait « Il n'est pas plus avare, pas plus désordonné, pas plus égoïste, pas plus exigeant que la plupart des hommes, mais c'est une bûche I J'ai besoin d'aimer, moi. je ne peux pourtant pas passer ma vie à faire des génuflexions devant une bûche 1

Et tout doucement, elle se mettait à hait son apathique partenaire.

Ce jour-là, particulièrement, il l'irritait Il y avait des raisons à cela il l'irritait plus que d'habitude parce qu'un autre homme s'était assis en face de lui dans la balance, un homme qui, naturellement, possédait toutes les qualités amoureuses qu'il n'avait pas et qui, à 3 heures précises, le même jour, attendait Marthe.

S'il levait le nez de son sacré journal, se disait la jeune femme en contemplant son mari, s'il m'appelait, s'il me prenait une minute sur ses genoux en me disant des choses gentilles, je n'irais pas làbas. Mais il n'y songera même pas, il se repose. il se repose éternellement Je vais compter jusqu'à deux cent et si à deux cent il n'a pas bougé, je pars 1

A deux cent. Charles commençait à s'assoupir 1 Marthe se leva, saisit son chapeau.

Après tout, dit-elle, c'est lui qui l'aura voulu 1

Et elle planta le chapeau sur sa petite tête bouclée.

Au revoir, mon vieux, dit-elle ironiquement. et surtout ne te fatigue pas 1 Hein souffla Charles qui dormait déjà. Tu pars Tu ne m'embrasses pas ?. Et où vas-tu?

« Crétin, pensa Marthe, je vais où vunt toutes les femmes qui ont des maris comme toi. Et quant à t'embrasser, pourquoi faire, grand Dieu

Elle sortit, sauta dans un taxi. Jacques Mireylle n'habitait pas loin. mais elle voulait lui arriver toute fraîche. Son coeur battait un premier amant, cela marque tout de même dans la vie d'une femme. Celui-là surtout, qui était si sincère, si tendre, qui lui faisait si délicatement comprendre qu'il aimait vraiment pour la première fois, qu'elle pouvait avoir confiance en lui, qu'elle ne serait plus jamais seule. Quand elle fut chez Jacques, elle monta l'escalier dans un tel élan qu'elle aperçut en haut seulement qu'il y avait un ascenseur et qu'elle aurait pu le prendre L.. Comme elle était émue.

Et Jacques, sans doute, l'était lui aussi. car elle n eut même pas à sonner, la porte s'ouvrit tout de suite, il l'attendait derrière.

Chérie, murmura-t-il, si pressé de saisir Marthe dans ses bras au'il dut refermer le battant du pied. Enfin, tu es là, j'avais si grand peur de tes scrupules. Elle enfonça son front dans le cou frais et parfumé du jeune homme avec un sentiment de profonde satisfaction.

Oh ou). fit-elle. j'ai des scrupules et j'ai aussi tellement peur que vous me fassiez souffrir. Je suis jalouse. vous savez 1

D'abord ne me dis pas vous, fit-il, plus de murailles Et puis jalouse, pourquoi ? grand Dieu Mon amour, le n'ai eu dans ma vie que de petites aventures sans conséquences qui n'ont jamais pris mon coeur. Toi, tu n'es pas comme les autres Un long baiser scella le serment. Quel baiser 1 Du diable si Charles saurait jamais donner un baiser comme celui-là Pour la première fois Marthe trouvait que cela valait vraiment la peine de vivre et se laissait aller délicieusement Ils s'arrachèrent l'un de l'autre avec peine, puis Jacques entraina Marthe dans la grande pièce où il travaillait, disait-il

Elle était tout entière de la couleur délicieuse d'une rose France, roses les murs crépis, roses les mousselines des rideaux. rose de brocart de l'immense divan, roses de tous les roses les coussins innombrables. A quoi pouvait-il bien travailler làdedans ?

Ah 1 fit-elle, c'est exquis.» Quel goût tu as!

Eh bien l tout cela t'attendait flt-il. tout cela.

était créé pour toi, pour notre amour, pour ta beauté 1

La voix criarde qui avait achevé la phrase fit blêmir Marthe. Elle venait du dehors. du balcon tout Heurt de géraniums.

80. Feuilleton du Petit Parislen, 15-7-32 | LA FEMME SANS PARDON I par

XVII (suite)

Séverine, jeune fille forte

Celle qui l'abandonnait, c'était celle de qui justement le soutien lui eût été le plus précieux, c'était Jane.

Il ne croyait que peu, en effet, à la défaite dont avait tenté de le rassurer Catherine. Si Jane était souffrante au point de n'avoir pas la force de monter en auto pour une demi-heure de route, elle ne pouvait l'être au point de ne pouvoir écrire, de ne pouvoir répondre a la lettre quotidienne qu'il lui adressait.

Or, cela faisait plus de quinze jours qu'il n'avait d'autres nouvelles d'elle que celles que lui en donnait Catherine c Jane est toujours souffrante, quoi» que souffrante ne soit pas le véritable »mot qui convient. Elle est plus exac» tement anéantie par la fatigue que ses interrogatoires lui ont causée et par »les soucis que lui inspire la triste » situation où elle te voit.

» Cependant, elle espère comme nous » tous que le triomphe de la vérité est Copyright by René Vincy 1932. TraducUon et reproduction interdites en tous pays.

Quoi fit-elle, sans comprendre, tandis que Jacques courait vers la fenêtre. qu'est-ce que c'est ?

Mais rien. écoute, chérie, je t'adore. Tout le reste n'existe pas 1 Jacques claqua rageusement la fenêtre sur la voix qui. une seconde fois. avait achevé pour lui et répéta « Non. tout le reste n'existe pas! >

Mais Marthe ne l'entendait pas; sortant brusquement de sa stupeur, elle cou.rait à son tour au balcon.

Un perroquet se trouvait là, immobile sur son perchoir il n'avait de vivant que la paupière grise qui se relevait et se rabattait sur son oeil fixe. C'était pourtant bien lui qui avait parlé. Fallaü-il qu'il les eût entendues ces protestations éperdues pour les servir si bien à son tour Un froid subtil envahit Marthe comme celui qui vous pénètre quand on s'appuie contre un mur de pierre. Maitenant, elle savait Jacques non seulement avait eu pas mal de maîtresses, et cela c'était bien son droit, mais il les avait séduites, rete- nues exactement avec les mêmes mots qu'il venait d'adresser si passionnément à Marthe, il les avait aimées exactement avec la même ardeur, comme il aimerait aussi celles qui viendraient après hiar. the. Il était de ces hommes qu'une femme n'a jamais, parce que l'amour tes a tout entiers et que l'amour veut d'incessants renouvellements. Marthe eut la per- ception très nette de ce qu'elle allait avoir à souffrir, elle qui, sans mensonges, com- mençait à aimer pour la première fois de sa vie, elle qui, ainsi que toutes les fem- mes, continuerait à désirer quand lui serait ias et elle éclata d'un rire qui fit sor. sauter Jacques. Ah non, sacrifier le droit de pouvoir dire c Moi, je suis une honnête femme à un homme dont un perroquet finissait les phrases d'amour, c'était trop bête, tout de mème La fidélité, la fidélité de Charles par exemple n'avait rien de bien emballant. Pour être fidèle ou il faut être un héros vivant dans des sphères inaccesibles à la plupart des hommes, ou un petit bourgeois doué de très peu d'imagination et de très peu de vitalité. C'était le cas, mais, à tout prendre, c'était mieux que rien et Marthe commençait à penser qu'il valait au moins autant être ennuyée qu'humiliée

Si elle restait dans ce studio feuille de rose (même une fois le perroquet étranglé comme Jacques semblait avoir envie de le faire), elle était perdue! Elle ne pourrait plus jamais croire ce délicieux amant, chaque mot de tendresse qu'il prononcerait semblerait à Marthe une réédition ridicule, une moquerie et se transformerait en instrument de torture Rester là où chaque coussin souple gardait la marque d'une étreinte, où la boîte à cigarettes portait ces mots Toi et moi ». où les animaux familiers jouaient eux-mêmes la comédie de la passion, ce serait l'enfer Marathe préférait encore le purgatoire marital. Alors, tout d'un coup, sa décision fut prise sans vouloir même écouter les protestations de Jacques, qui essayait de la retenir, elle le quitta aussi brusquement que, tout à l'heure, elle avait quitté Charles. Quand elle rentra, il dormait encore. C'était dimanche et c'était bien son droit. Il dormait, le journal sur ses genoux, ron- flant un peu et avec, sur le visage, la par- faite béatitude d'un homme dont la conscience est tranquille et qui ne doute pas de la vertu des autres 1

Marthe ôta son chapeau, regarda autour d'elle en poussant un soup'tf qui, au fond, était plus doux qu'amer et, se penchant sur son mari, le réveilla avec un baiser. le baiser qu'elle lui avait refusé une heure auparavant.

J. Bruno-Ruby.

L'assassinat des époux Batteux Le vol ne fut peut-être pas le mobile du crime

Le Mans, 14 juillet (dép. P. Parisien.) M. Barbier, commissaire divisionnaire de la police mobile d'Angers, est arrivé hier soir à Ruaudln, accompagné de deux Inspecteurs pour continuer l'enquête sur le double crime de la Grande Maison, dont les mobiles restent mystérieux.

Les membres du parquet sont rentrés au Mans, à 21 heures, après avoir assisté à l'autopsie des corps, pratiquée par le docteur Chartier, médecin légiste. Cette opération a établi que M. Batteux avait eu la boîte crânienne littéralement mise en pièces avec un instrument qui devait être pointu la tête de la femme était moins horriblement mutilée.

M. Léon Batteux, ancien chef cantonnier du service vicinal, était en retraite depuis deux ans. Lui et sa femme, née Aimée Gouault, étaient très estimés de tous ceux qui les connais- saient. On leur prêtait une honnête aisance. Ils étaient propriétaires de leur petite ferme et possédaient des économies.

Ils avaient trois enfants deux filles mariées, l'une au Mans la seconde, Mme Ledru, femme d'un employé de chemin de fer, à Quincy-sous-Sénart (Seine-et-Oise), et un fils. charpentiercouvreur à Ruaudin.

Bien que les meubles aient été fouillés et bouleversés, il n'est pas certain que le vol soit le mobile du crime. On a retrouvé, en effet, dans un bahut, deux livrets de caisse d'épargne totalisant une vingtaine de mille francs, cinq Bons de la défense nationale de 500 francs et une somme de 1.570 francs en espèces.

» imminent, et que nous allons te revoir » incessamment et me charge de t'em- » brasser de tout son cœur.

Toutes les communications de Catherine étaient rédigées dans ce sens et ne signifiaient pas grand'chose, sauf pour ceux qui, pouvant lire par delà les lignes, savaient qu'elle y faisait parler une femme qui était morte maudissante et damnée.

Si Pierre avait su.

Car Il continuait de la chérir, sa Jane bien-aimée, comme aux premiers temps de leur union, avec le même aveuglement, malgré les nombreux motifs de déplaisir qu'elle lui avait fournis depuis qu'elle était à lui.

C'est que, pour lui, elle était devenue celle qui est tout et sans laquelle un homme ne saurait vivre.

Ma Jane. ma chère Jane_. mur- mura-t-il dans le silence de sa cellule, silence qui n'était rompu que par les cris joyeux d'oiseaux se poursuivant au dehors à l'air libre.

L'air libre

Mais voici qu'un autre bruit le trou- blait tout à coup, ce silence pesant, un bruit de pas et de lourdes clés agitées qui annonçait son gardien. Cependant, aujourd'hui, celui-ci paraissait n'être pas seul.

La porte de la cellule s'ouvrit et M' Mortimeur parut.

Pierre se demanda pourquoi son dé-< tenseur ne l'avait pas. comme de coutume, fait venir à ce parloir réservé aux avocats et à leurs clients, et pourquoi, en s'en retournant, le gardien laissait la porte grande ouverte. M* Mortimeur qui était en costume de ville et dont la physionomie était tout ensemble sérieuse. souriante et émue, l'aborda vivement et. lui tendant les deux mains

Mon ami, dit-il sans autre préparation, je viens vous annoncer une bonne nouvelle je suis porteur du

MARTHE RICHARD « espionne au service de la France s Un entretien avec l'héroïne de tant d'extraordinaires aventures vécues

C'était sur un aérodrome. On parlait d'aviatrices.

Et Marthe Richard ? dit quelqu'un, qu'est-elle donc devenue ? En voilà une qui l'aimait, le métier Et pour le cran, elle aurait pu en revendre.

Marthe Richard vit toujours, répondit un pilote. C'est une de nos c Vieilles Tiges a, Seulement.

Il y eut un silence. Puis les propos bifurquèrent. Je ne devais plus entendre prononcer le nom de Marthe Richard jusqu'à hier. Mais, cette fois-ci, par elle-même. Parce que Marthe Richard n'existe plus. Qu'il n'y a désormais qu'une Mrs C. veuve d'un très honorable intellectuel britannique, et, sur la couverture d'un livre que vous pourrez lire cette semaine, une Marthe Richard, c espionne au service de la France

On vous a dit que j'existais encore ? Les camarades sont vraiment gentils

Marthe Richard a souri. Les lèvres, que souligne une touche légère de fard, se sont à peine détendues. Mais le visage est demeuré le même les yeux surtout, qui, sous les longs cils noirs, laissent filtrer une étrange lueur. Si je ne savais n'est-ce pas Maryse Bastié ? n'est-ce pas Adrienne Bolland ? l'étonnante métamorphose qui, d'un pilote en combinaison de cuir, casqué et masqué de lunettes, fait une élégante en toque claire et robe de lire o'clock, aux jambes gat nées de soie, eusse- je reconnu en Marthe Richard la jeune aviatrice dont une photo de 1914 ressuscite l'image ? Dans ce petit sous-sol de la librairie des Champs-Elysées, que l'éditeur Albert Pigasse avait voulu pour cadre à notre entretien, rien ne m'eût conduit à cette révélation, si ce n'est

Marthe Richard photographiée à l'époqae où elle faisait de bonne besogne en Espagne peut-être la présence de l'Aventure, étalée sur tant de bouquins, tant de maquettes

L'Aventure ? me dit Marthe Richard. Mais c'est l'amour de la vie. Il faut toujours chercher plus que ce qu'elle nous donne. J'étais encore bien petite que j'allais me cacher dans la caserne d'un régiment de hussards, dont mon père était adjudant, et que je montais à cheval, à califourchon, bien entendu, et même debout, comme une écuyère de cirque. Plus tard, ce fut l'automobile. On ne faisait pas encore les vitesses de Malcolm Campbell mais on avait de quoi s'employer. Et le tir, qui m'a passionnée vous avez devant vous un second prix du concours international de Lille. Enfin, l'aviation. Deux mois d'apprentissage. Brevet 1369 sur biplan Astra, à Villacoubiay. Le 31 août 1913, je tombe d'un peu trop haut dans un meeting, en Bretagne. On annonce partout ma mort. Je suis pourtant assez solide pour qu'en mai 1914 je vole du Crotoy à Zurich et m'attribue deux records féminins la distance et la durée. On m'engage pour des exhibitions à l'étranger. Fin juin, nou- vel accident à la Chaux-de-Fonds. Et c'est la guerre.

La guerre, pour Marthe Richard, c'est encore de l'aventure, mais mise au service d'une cause. Elle commence par fonder la Ligue de l'Union patriotique des aviatrices. Et elle écrit sans hésiter à M. Millerand. Elle se propose comme courrier, agent de liaison, vigie au-dessus des villes, essayeuse d'appareils. On l'Interviewe. Elle répond

Nous ne sommes que sept, mais nous ferons vite école. Les infirmières vont jusque sur la ligne de feu. Pourquoi n'y enverrait-on pas aussi les aviatrices ?

Parce que, réplique, navré, le général Hirschauer, directeur de l'aéronautique militaire, l'état incertain du droit des gens ne semble pas permettre d'affirmer que des aviatrices seraient considérées comme belligérants et auraient droit, par suite, au traitement de ces derniers ». Marthe Richard s'incline, sans se décourager. Elle servira son pays « par tous les moyens ». Et c'est ainsi qu'en juin 1916 elle est reçue par le capitaine aujourd'hui commandant Ladoux.

non-lieu qui vous libère et Mme de Villemur, accompagnée de Mlle de Guersaint, vous attend à la porte dans l'auto qui va vous remmener à la Rouillerie.

Devenu très pâle, Pierre recula d'un pas, s'appuya à la table, laissa tomber sa tête sur sa poitrine, demeurant une minute silencieux.

Puis, relevant le front

Merci, mon cher Mortimeurf fit-il de sa belle voix grave. Je savais que ce jour viendrait pourtant, je ne l'attendais pas encore mais il fallait bien qu'il vînt puisque j'étais Innocent.

L'avocat retint un sourire sceptique: Mon cher comte, si tous les Innocents se tiraient comme vous des serres de Thémis, ce serait trop beau. Oui, mais ceux-là n'ont pas la chance d'avoir un défenseur qui s'appelle M' Mortimeur.

Il ne tiendrait qu'à eux. je suis inscrit au tableau, renvoya finement celui-ci. Je ne vous en saurais pas moins gré de votre compliment, ajouta-t-il, si. si je le méritais, mais je ne le mérite pas, du moins en son entier, car c'est beaucoup plus aux efforts de Mlle de Guersaint qu'aux miens que vous devez votre libération. Séverine. toujours Séverine. dit Pierre à mi-voix, mais d'un accent pé- j nétré de reconnaissance. Et vous dits que je vais la voir tout de suite qu elle m'attend avec ma soeur ?

Elle vous attend oui avec Mme de Villemur.

Mais., et ma femme. est-efle donc tellement souffrante qu'elle n'a pu venir avec elles ?

Une ombre sembla passer sur le visage mobile de l'avocat. L'instant était venu où Il lui fallait remplir la mission pénible dont, spontanément, il avait accepté la charge.

Causons, mon cher ami, dit-IL Je

Un portrait actuel de Mme Richard chef de nos services d'espionnage et de contre espionnage. Ladoux, qui vient de publier la première partie de ses mémoires, les Chasseurs d'espions comtatent j'ai fait arrêter Mata Hari, document de premier ordre sur la guerre secrète, et plus passionnant que n'importe quel roman policier, sur quoi il a l'avantage de l'authenticité des faits, est également l'auteur du beau livre (1) où l'ancien chef et le Français voulaient, depuis- longtemps, dire leur gratitude à l'agent et à la femme. L'entretien est bref. Marthe Richard s'explique en une phrase. Je n'ai plus d'avion, je n'ai plus de voiture, je n'ai pas mon mari automobiliste au front et je n'ai pas d'amant. Je m'ennuie.

Le capitaine Ladoux essaie de comprendre l'inconnue. Ce n'est pas si facile. Il lui donne un second rendezvous. Alors Marthe Richard insiste. Entre temps, son mari a été tué. Elle veut le venger. On cherche à la prévenir, on lui tend des pièges. II faudrait tout de même savoir ce qu'elle vaut. Quand elle quitte le bureau, chargée d'une mission spéciale en Espagne, le capitaine Ladoux se dit « Quelle espionne elle fera, pour qui sera le premier à s'en servir Un an plus tard, le < tableau de service de Marthe Richard fournit la seule et la plus éloquente réponse.

Ce tableau? Résumons-le. C'est grâce à Marthe Richard si nos services percent le secret des encres sympathiques allemandes, des premiers engins utilisés par nos ennemis pour la destruction de nos mines, de l'organisme créé sur les côtes espagnoles pour le ravitaillement de leurs sousmarins. C'est grâce à Marthe Richard si nos stocks de blé de l'Argentine sont sauvés des quelques charançons sélectionnés par l'Institut d'agriculture de Berlin dans le but de les ronger et de les ruiner. On lui doit donc un peu de notre pain de guerre. Et vous ne vous doutez pas des dangers qu'elle a courus vous n'imaginez pas avec quelle assurance elle s'était fait embaucher par le chef de l'espionnage allemand, comment elle gagna sa confiance et quel fut son adieu, de grand style, à ceux qu'elle avait si passionnément trahis. Il y a là, si vous voulez, du Conan Doyle revu par un Mac Orlan. Marthe Richard, quelle poésie de l'aventure, quel âpre désir de forcer toujours plus vite et plus loin sa destinée Savez-vous, maintenant, combien on lui offrit pour toutes ces choses ? Le livre ne le révèle pas. Mais je sais que cela ne dépassait pas 2.000 francs.

Et je sais aussi qu'elle les refusa. Marthe Richard n'avait pas travaillé pour l'argent. Pour son pays, oui, certes, et pour elle-même. Elle ne le regrette pas. Tout de même il y aurait eu peut-être un autre moyen de lui traduire la reconnaissance du pays. Maurice BOURDET.

(1) Marthe Rtchard par le commandant Ladoux. Librairie des Champs-Elysées. Pendant qu'huissier et commissaire opéraient chez elle une saisie

une cabaretière de Carvin met le feu à ses vêtements

Son état est désespéré

Lens, 14 juillet (dép. Petit Parisien.) Un huissier de Carvin, accompagné de M. Dupont, commissaire de police à Hénin-Liétard, se présentait chez les époux Jankowski. cabaretiers dans cette localité, pour opérer une saisie. Le mari ayant été malede pendant longtemps, sa femme, née Iielena Kryzaniak, vingtsix ans, n'avait pu faire face à ses affaires. Mme Jankowski, qui était seule dans le débit, laissa l'huissier dresser l'inventaire. Puis, soudain, profitant de ce qu'il était occupé avec le commissaire de police, elle répandit sur ses vêtements le oontenu d'un bidon d'essence et y mit le feu. Le commissaire de police, à l'aide d'une couverture, tenta en vain d'étouffer les flammes. La malheureuse a été transportée à l'hôpital de Lens dans un état désespéré.

En essayant de lui porter secours, le commissaire de police a été brûlé aux mains.

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n'avais pas qu'une bonne nouvelle à vous annoncer. Hélas ici-bas, rien d'heureux ne nous arrive qui n'ait sa contre-partie, et si Mme de Boisbryant n'est pas aux côtés de Mme de Villemur et de Mlle de Guersaint c'est qu'en effet elle est fort. mal. Fort. fort mal ? répéta Pierre en regardant son interlocuteur avec Inquiétude.

Plus que fort mal. Touchée. grièvement. aux sources mêmes de sa vie, elle ne laisse que bien peu d'espoir à ceux qui la soignent.

Le marin reçut le choc en pleine poi- trine.

Ces paroles. ces hésitations. ce ton. il avait compris

Ah s'écria-t-il, elle n'est plus, n'est-ce pas ?

L'avocat détourna les yeux et ne répondit point.

Devenu affreusement blême, Pierre recula en chancelant jusqu'à sa couchette, s'y effondra d'un bloc, puis, la tête dans les mains, demeura ainsi, écrasé, les épaules soulevées par les sanglots qu'il retenait et qui l'étouffaient.

Ah Dieu, Jane morte. sa Jane si belle et si aimante. sa Jane tant aimée et que, l'instant d'auparavant, il accusait d'indifférence. Comment pourrait-il se pardonner jamais d'avoir été aussi Injuste pour elle ? Et que lui faisait maintenant son innocence reconnue et sa liberté recouvrée dès que Jane n'était plus ?

Mais M' Mortimeur allait repousser la porte. s'emparait de la chaise du prisonnier l'approchait de l'officier, s'asseyait en face de lui. puis. d'un accent sobre et ferme

Vous auriez tort, mon ami, d'accorder à la disparue des regrets qu'elle ne mérite assurément pas. Si elle avait vécu, les portes de votre geôle ne se seraient sans doute jamais ouvertes

Un taiDeur se suicide

après avoir blessé sa maîtresse

Un drame dont on peut dire qu'il n'a surpris personne s'est déroulé hier matin dans un pavillon situé 77, rue MarcelinBerthelot, à Colombes, appartenant à Mme veuve Georges Aubart, née Gouverneur, âgée de cinquantetrois ans.

Mariée à u n homme malade depuis de longues années, Mme Aubart avait prie

Léon Bonalcart

comme amant un tailleur, Léon Bonnicart, né le 30 août 1871 à Paris. En décembre dernier, après la mort de M. Aubart, le tailleur vint s'insteller rue Marcelin-Berthelot bien que .son amie s'y opposât. Une fois dans la place, il émit la prétention d'être le maître et peu après céclara qu'il ne travaillerait plus. Mme Aubart protesta contre cette intrusion, mais ce fut en vain. Il y eut d'interminables discussions dont les échos arrivèrent jusqu'aux oreilles des voisins.

Constamment maltraitée, Mme Aubart dut à diverses reprises solliciter l'intervention de M. Kerviche, commissaire de police. Ces jours derniers, Bonnicart avait été convoqué par ce dernier et, sévèrement admonesté, lui avait promis de déménager dès qu'il aurait trouvé un appartement. Que se passa-t-il exactement? Vers 11 heures hier matin, plusieurs détonations éclatèrent dans le pavillon, et l'on vit la propriétaire sortir précipitamment, la tête ensanglantée. Elle appelait au secours. Des voisins accoururent au moment même où. de l'intérieur de la maison, provenait le bruit d'une nouvelle détonation. Le coupable venait de se faire justice.

On releva la blessée, qui fut transportée à l'asile Chevreul, à Nanterre. On y constata que Mme Aubart avait été atteinte à la nuque par un projectile, mais que cette blessure ne semblait pas mettre ses jours en danger. Prévenu, M. Kerviche, accompagné de son secrétaire, M. Giravd', vint procéder aux constatations et trouva le corps du sexagénaire gisant dans le couloir du premier étage au pied de l'escalier. Bonnieart, dont la mort avait été instantanée, tenait encore dans sa main droite le revolver dont il s'était servi.

Les automobilistes trouvés à Vichy porteurs de nombreux bijoux

ont été identifiés

Ils habitaient Paria et la banlieue et avaient passé, disent-ils, leurs joyaux en fraude à la frontière

Vichy, 14 juillet (dép. Petit Parisien.) Les trois individus arrêtés lundi et porteurs de bijoux ont été déférés au parquet de Cusset. Ce sont Cupermann, vingt-sept ans, né à Ekaterinoslaw (Russie), demeurant rue Pierre-Joyon, à Colombes Darbemont de Tulow, quarante ans, né à Tamboswka (Pologne), demeurant passage Doisy, à Paris, plusieurs fois condamné, et Michel Lourié, trente-neuf ans, né à Halem (Russie), demeurant rue Boileau, à Paris. Ce dernier semble n'être qu'un comparée.

C'est Cupermann qui était en possession des bijoux. Ils ont été achetés, dit-il, en Belgique et passés en fraude en France. L'instruction dira quelle créance on doit accorder à ces dires. L'auto avec laquelle il voyageait a été saisie par le fisc. Les droits de circulation, qui n'ont pas été acquittés depuis longtemps, s'élèvent à 3.000 francs- Fratricide pour défendre sa mère,, Saint-Etienne, 14 juillet (dép, P. Paris.) Georges Courage, manœuvre, vingtneuf ans, habitant avec sa mère, une veuve, a été tué de deux coups de revolver par son frère utérin, Louis Duclos, vingt-six ans, mineur, père de deux enfants, habitant dans un logement contigu.

Vers 3 heures du matin, Courage, connu de la police comme un individu très dangereux, plusieurs fois condamné et ayant fait son service aux bataillons d'Afrique, rentra chez lui en complet état d'ivresse. Il eut alors, pour un motif encore ignoré, une dispute avec sa mère. Celle-ci partit dans la matinée au marché de Chavanelle pour y faire ses provisions. A son retour. la discussion reprit. D'un violent coup de poing. Courage envoya sa mère rouler sur le sol, puis, saisissant un couteau, Il lui mit un genou sur la poitrine et menaça de l'égorger. Louis Duclos, qui se trouvait là, courut alors chercher un revolver dans un tiroir et tira par deux fois sur son frère, qui s'effondra et ne tarda pas à expirer. Le meurtrier a été arrêté. Un bceuf avait avalé un serpent Châtellerault, 14 juillet (dép. P. P.) Depuis plusieurs semaines, un bceuf, appartenant à un cultivateur de Mirebeau, était malade. La bête ayant fini par mourir, son propriétaire l'envoya dans un établissement d'équarissageGrande fut la surprise de l'équarlsseur en constatant, au cours de son travail, la présence d'un serpent dans la panse de l'animal.

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devant vous. Par bonheur, le remords I de. ses crimes je dis bien de ses crimes, parce que vous n'avez pas été sa seule victime et que ses menées ténébreuses peuvent être qualifiées de la sorte le remords l'a emporté sur cette haine qu'elle vous avait vouée, et c'est volontairement qu'elle a mis fin à une existence jalonnée de forfaits.

Mais que dites-vous, Mortimeur ? Ht le malheureux Pierre en découvrant son visage aux traits convulsés. C'est volontairement que ma femme est morte ?

Volontairement. I1 y a quinze jours qu'en Bretagne, elle s'est jetée du haut d'une falaise dans la mer. Pierre considéra celui qui lui parlait avec des yeux égarés.

En Bretagne ? Il y a quinze jours? Qu'y faisait-elle, en Bretagne ? L'avocat ne voulut pas ajouter au désespoir du malheureux en lui révélant cette fugue, dont la confession totale d'Alban de Guersaint ne lui avait laissé rien ignorer de ses dessous. Mme de Boisbryant, dit-il, a emporté avec elle bien des secrets. Mais enfin. mais enfin, reprit le pauvre Pierre qui pensait toucher le fond du malheur humain, que me venez-vous dire que ma femme me haissait alors qu'elle ne m'a jamais donné que des preuves de la plus réelle des tendresses ?

C'est qu'elle était alors une bien étonnante comédienne, car cette haine ne saurait faire doute à considérer les effets qu'elle a eus autant en ce qui vous concerne qu'en ce qui regarde Mme de Villemur. et je ne parle pas de la comtesse votre mère, qui lui a dû certainement de finir aussi prématurément.

Horreur horreur! gémit Pierre pour qui chacune des paroles de l'avocat était comme un coup de massue.

LES ORAGES Un orage d'une violence extraordinaire s'est abattu sur Nancy et la région. Le quartier qui longe la Moselle, et dans lequel se trouve l'usine à gaz, a été, en quelques instants, submergé, La voie ferHe a été détériorée sur une centaine de mètres. Les dégâts s'élè·'vent à plusieurs millions.

A Strasbourg, la foudre est tombée en deux endroits, provoquant des Incendies. Une maison, à Eschau, a été la proie des flammes.

De violents orages sont également signalés dans la région d'Albertville, à Charolles et à Remiremont.

Des victimes

A Esserts-Blay, près d'Albertville, un maçon habitant Ugine, M. Angelo, a péri au cours de l'incendie d'une grange.

Au hameau de Sauvage, arrondissement d'Aurillac, M. Théodore Carrière a été tué par la foudre dans une écurie où Il travaillait. Dans une commune voisine, à Junhac, M. Germain Barreau a été tué net chez lui, le fluide électrique ayant pénétré dans sa maison en suivant une ligne électrique.

A Rosières, près d'Yssingeaux, M. Clément Fayolle a été foudroyé alors qu'il se tenait à proximité d'un arbre. Enfin, dans le territoire de la commune de Bordu-Bou-Arreridu, département de Constantine, un ouvrier agricole a été tué net par la foudre alors qu'il fuyait l'orage.

Un alcoolique assomme sa femme à coups de poing, puia à coups de pelle en présence de leurs sept enfants Lisieux, 14 juillet (dép. Petit Paris.) Au cours d'une scène de sauvagerie qui a duré toute la nuit dernière, un mari, ivre et rendu furieux par l'alcool, Julien Le Diot, quarante-six ans, chaudronnier aux chemins de fer de l'Etat, demeurant à la cité-jardin, a jeté sa femme, née Marguerite-Auguetine Enguehard, quarante-deux ans, dans sa cave, où il l'abandonna après l'avoir dévêtue et frappée à coups de poing, puis avec des morceaux de bois et enfin à coups d'une pelle à charbon. Les sept enfants du ménage Le Diot, Simone, vingt ans Huguette, dix-huit ans André, seize ans Robert, quinze ans Lucien, onze ans Madeleine, huit ans Pierre, cinq ans, terrifiés par la brute, assistèrent impuissants, muets, au supplice ne leur mère. C'est son neveu, M. Jean Enguehard, seize ans, qu'elle avait recueilli, qui trouva ce matin sa tante, morte, dans sa cave. Le meurtrier a été écroué à la maison d'arrêt de Lisieux.

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Mais, ajouta-t-il après un moment et presque avec crainte, pourquoi m'eût- elle hai ? car enfin, vous rendez-vous compte, mon ami, que c'est insensé ce que vous avancez là ?

M' Mortimeur se recueillit.

Avez-vous connu un homme qui s'appelait Mariani ? reprit-il.

Mariant ?.

Pierre chercha dans sa mémoire. Ce nom ne lui était pas étranger, en effet. Où donc l'avait-il entendu prononcer ? Brusquement, il se souvint Toulon. Tamaris. la route de Villefranche. sa rentrée parmi la nuit d'orage. l'inconnu masqué accroupi dans son cabinet de travail. la fuite de l'espion sur qui il avait tiré. les soupçons qu'il avait communiqués à son chef lorsque les journaux locaux avaient relaté l'accident mortel 'dont venait de mourir le familier de bon nombre d'officiers de l'escadre. Oui, dit-il, je me souviens d'avoir beaucoup entendu parler, il y a quelques années, d'un marquis Mariant. qui jouissait chez nous, maritimes, d'une excellente réputation, mais laquelle était sans doute usurpée. Vous l'avez connu personnellement ?

En aucune façon.

Cela explique là confusion que vous faites, car il ne s'agit pas d'un marquis Mariani. mais d'un comte Andréa Mariani.

Celui que je veux dire était parfaitement marquis et d'ailleurs ne s'appelait pas Andréa, mais si je me souviens bien. Daniélo.

Daniélo. répéta l'avocat. N'aurait-ce point été en ce cas le frère de ce dernier ?

Je ne saurais vous le dire. Mais pourquoi vous Inquiétez-vous donc tant de ce marquis Mariani ?

Parce qu'il est l'une des énigmes et peut-être la plus importante qui en-

Au Maroc

il avait contracté une maladie de foie Ce qui l'en a finalement anéri c Je fais mon service militaire au Maroc. Depuis quelque temps, je ressentais des douleurs au côté droit, j'avais des aigreurs et de la bile, cela vient d'une maladie de foie que j'ai contractée ici. Ayant lu sur un journal que les Sels Kruschen étaient bons pour le foie, j'eus l'idée d'en acheter un flacon. J'avais déjà pris quantité d'autres médicaments qui ne m avaient rien fait et je maigrissais énormément. Depuis que je fais usage des Sels Kruschen, je me porte beaucoup mieux, je ne ressens plus rien et je suis très heureux de me voir revenu dans mon état normal. i,

E. M. Rabat (Maroc.)

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tourent votre ténébreuse affaire. Mais si vous ne l'avez pas connu personnellement, je dois faire fausse route. Pierre se passa une main sur le front, troublé par les souvenirs qui lui revenaient en foule de ce temps où, fiancé de Jane, il avait été si heureux.

Eh bien sans avoir connu personnellement ce Mariani, le vous le répète, fit-il, j'ai tout lieu de penser pourtant que je n'ai pas été étranger à l'accident » qui, tout à coup, le fit passer de vie à trépas, car tout gentilhomme qu'il était ou se disait, il ne m'étonnerait pas que cet individu n'eût été. en définitive, qu'un espion.

Un espion ?

Ecoutez cela, maître.

Et Pierre conta brièvement à son défenseur ce qu'il n'avait jamais dit à personne, même à Jane et malgré les insistantes de ceile-ci cette suite d'événements qui avaient abouti à des coups de revolver dans la nuit et dans le jardin de sa villa de Tamaris. Ce fut un trait de lumière pour l'avocat, maître en subtilités.

La lettre signée Daniélo trouvée dans le coffret de la morte prenait enfin sa signification, surtout si on la rapprochait du portrait, qui offrait trop de ressemblance avec feu Andréa pour que l'on n'en conclût pas que celui-ci et Andréa avait été frères. Amant de Jante Daniélo s'était servi de sa maîtresse pour attirer Pierre loin de chez lui afin de lui soustraire le document Pierre revenant à Mmproviste, avait empêché le vol et mortellement blessé Daniélo et Jane, par la suite, n'était devenue la femme de Pierre que pour, avec la complicité d'Andréa, venger sur son mari et les siens la disparition d'un être d'elle passionnément adoré.

Cela était net cela était clair, cela était logique. (A suivre.)


NOUS DISIONS DONC. Parmi les films dits c commerciaux D qui, parfois, nous divertissent, il est Iaeureux que certaines œuvres palpitantes de poésie paraiasent de temps en temps. Il est ainsi réconfortant pour tous ceux qui croient au cinéma et à ses possibilités artistiques qui sont certaines de constater que le public fait fête à ces productions. L'art n'est pas un vain mot C'est une manière pour les cinéastes d'ajjirmer que tourner n'est point seulemznt de photographier sous des anglea divera choses et personnages et d'assembler le tout en une anecdote agréable. La Lumière bleue, tel est le titre d'un film magnifique qui paraît aujourd'hui et qui est le symbole du culte superstitieux qu'inspirent aux paysans de la plaine les sommets quasi inaccessibles. Conterai-je l'anecdote de ce jilm, légende bien plutôt qu'aneadote, et qui prend sa force et son émotion dans la poésie qui l'auréole f L'héroïne, Junta, enfant perdue dont personne ne connaît les origines, est une sorte de Loreley de la montagne. Elle envoûte ceux qui l'approchent. C'est une sirène. Son gite? Une caverne haut perchée, rutilante des cristaux de roches et des pierres précieuses. Leur iumière, au soir venu, est comme un appel auquel nul encore n'a pu répondre. Elle est trop haute, défendue, telle une forteresse de beauté, par des sommets inaccessibles. Pourtant Oui, pourtant, un peintre, Vigo, séduit par le pittoresque de la contrée, parvient d cette caverne. Il voit Junta et s'en éprend. La sirène l'envoûte et, semblet-il, elle se laisse prendre au jeu. Mais, homme pratique, Vigo signale à ceux de la plaine cette richesse. C'est une ruée vers kt fortune. InquiFte, attentive aux bruits qui l'entourent, Junta erre. Elle voit des traces de pas et aussitôt court la grotte, son domaine inviolé, qui, hélas n'est plus qu'un chantier Et tandis que tout le village fête Vigo, son bienfaiteur, Junta meurt au seuil de son domaine profané.

N'est-ce point le heurt de la réalité et du réve f

On dit que la Lumière bleue a été choisie comme le meilbeur film de l'année par le référendum de la presse internationales. Je ne saurais trop applaudir à ce choux. Mais que seraitil si l'œuvre ne recélait en elle-même des trésors plus précieux que les cristaux de la grotte de Junta 1 Tournée dans les Alpes Dolomites, qui deviennent le champ d'action d'audacieux, metteurs en scène, elle révèle la aplendeur des sites. Là seulement pouvait ae développer le thème d'un tel poème. C'est sauvage ccmme la mer, prenant comme un conte de fées. Junta, c'est la déesse de la montagne, comme la Loreley du poète allenaand fut celle du Rhin. Poème de la montagne Devant de telles images, ai pures en leur beauté, on s'évade du terre terre quotidien le rêve du peintre Vigo, qu'incarna l'excellent artiste Beni WiïhreT±r devient celui de tous. Junta, c'est Mme Leni Riffenstahl, subtile balUrine mystérieuse, fille de la monta-'gne, sauvageonne au corps parfait, aux expressions d'un pathétique inoubliable.

N'est-ce pas la mission du cinéma de matérialiser des rêves merveilleux 1 La réalité de la vie ne doit pas être bannie de l'écran, certes, mais le metteur en scène est le poète visuel qui, dans le chatoiement des images, conte de ces belles histoires qui font que le monde tout entier, pendeant quelques minutes, n'est plus seulement le monde perceptible. Et cela devient quelque chose d'irréel comme une < lumière bleue » d'espérance sur l'écran vierge des salles obscures. Jean MARGUET.

SI TU VEUX.

?Aile Jeanne Berteï, aimable interprète des films si gracieux à la mode actuellement, 1 fi ron y^<6Jrft M. 2&S3Ji£â i– Uliy, dans ane scène de Si tu veux », de 3L André Hugos

FAUT IL marier: deyait effectuer sa fermeture annuelle le 15 Juillet, mois. EN RAISON DU SUCCÈS CONSIDÉRABLE DE

annonce une

to^lT DERNIÈRE SUMAINH de ce film triomphal

IE22.FERMETURE ANNUELLE-

= LA CRITIQUE =

1 Yotet les principaux Interprètes de < l'Homme que j'd iné A gauche miss Nancy Carrol. A droite MM. Lionel Barrymore et Philippe Holmes.

.En deux cents pages de généreux enthousiasme, M. Maurice Rostand écrivit jadis, peu après la guerre, un fort beau roman intitulé l'Homme que j'ai tué. Transposé à l'écran muet, le thème de ce roman passa inaperçu. Mais voici que, par les grâces conjuguées du film sonore et du talent d'Ernst Lubitsch, enfin débarrassé des Parades d'amour et autres balivernes de même inspiration. la pensée de M. Maurice Rostand prend soudain une consistance imprévue et une valeur, si j'ose dire, internationale Aussi, afln de ne trahir ni cette dernière, ni l'étourdissante paraphrase du cinéaste allemand, allons-nous nous efforcer, avec de faibles mots, de faire vivre à votre intention les propres images contenues dans ce film. 11 novembre 1919, premier anniversaire de l'armistice. Clameurs, bruits de troupes et de chevaux, coups de canon, drapeaux déployés, fanfares, Arc de Triomphe. Le défilé est fi1mé au ras de terre, entre la béquille et la jambe unique d'un grand mutilé Puis voici l'intérieur de Notre-Dame. Messe solennelle. Grandes orgues. Durant le sermon, un objectif voltigeur enregistre l'alignement des sabres, des étuis à revolver et des décorations Après quoi la nef se vide. Un lourd silence tombe sur les dalles et les stalles, soudain troublé par le bruit d'un sanglot. Celui-ci s'échappe de la poitrine d'un jeune homme effondré parmi les chaises. Pourquoi ce désespoir?. Le confessionnal va nous l'apprendre. Le- prêtre est tout ouïe. Nous également. Et cependant que se déroule l'étonnante confession, une émotion indicible nous monte à la gorge.

En effet, l'ancien combattant Paul Renard s'accuse d'être un criminel Il a tué Walter Holderlin, jeune soldat allemand, au cours d'une attaque. Depuis, le remords le hante. L'innocence de ce visage, sa dé- chirante agonie, cette lettre écrite à une fiancée lointaine et qu'il a fait jurer à Paul de faire tenir aussitôt, toute l'horreur absurde d'un tel meurtre le poursuivent nuit et jour, au point que rien n'y fait. ni les exhortations du prêtre, ni la conscience du devoir accompli Le pardon seul peut apaiser son cœur. Il ira l'implorer en Allemagne, chez les propres parents de sa victime

Nous voici maintenant dans une toute petite ville allemande. Trois personnages sous la lampe le docteur Holderlin, Mme Holderlin et Elsa, fiancée du disparu. Tous ;les trois ne vivent que dans la pensée du mort. A ce point que M. Schultz, voisin riche et avantageux, se voit proprement mettre à la porte par le père d'abord, par la fiancée ensuite, lorsqu'il vient demander la main de cette dernière Lubitch excelle à créer l'atmosphère une pendule qui tinte et qu'un doigt distrait met à l'heure, un cri proche ou lointain puis de brefs silences lourds de pensées, d'angoisses, de nostalgiques souvenirs. Au reste, la photo de Walter s'étale sur tous les murs, sur toutes les tables, sur le bureau du docteur. Et, précisément, voici Paul Renard. Il entre, après quelles hésitations, quel débat intérieur 1 craintif et répondant à l'invite gracieuse du médesin il avance vers son bureau par un ironique et douloureux artifice, sa longue silhouette se superpose à l'image souriante du fils bien-aimé Le nouveau venu va parler. Déjà il prélude, lorsque bondissanr dans la pièce, El-a. fille adoptive et fiancée du cher défunt, demeure stupéfaite à la vue de Paul. En effet, la jeune fille a précédemment rencontré l'inconnu au cimetière, pleurant sur la tombe qu'elle vient fleurir quotidiennement. Et commence la déchirante, la sublime équivoque. Ne pouvant se décider à confesser son acte, à crucifier une fois de plus ces pauvres gens, Paul laisse croire qu'il a connu jadis Walter à Paris et que, en souvenir de lui, le pieux désir l'a poussé de se rendre sur sa tombe Accueilli désormais comme l'enfant de la maison, comblé d'attentions secrètes et bientôt de l'innocent et pur amour de la tendre Elsa. Paul, de plus en plus torturé, annonce son départ. Il est vrai que sa présence de Français, en cette cancanière et haineuse petite ville, vient de provoquer divers et regrettables incidents. Poussés par Schultz, le rancunier, tous les pères de soldats tués au front le regardent avec colère, toutes les femmes s'indignent de le voir adulé par Eisa Mais, qu'importe à cette dernière 1 Elle aime Paul était le meilleur ami de Wal- ter. Et la dernière lettre du mort ne contenait-elle pas une sorte de tendre injonction où il suppliait la jeune fllle de refaire sa vie au cas où il lui arriverait malheur Mais ici, en la propre chambre du martyr, parmi ses objets familiers, une scène pathétique se déroule. Bouleversé par la lecture de la lettre dont il connaît, hélas les Le Gaumont-Palace

a reçu les enfants des écoles Hier, à l'occasion de la Fête nationale, la Société Gaumont Franco Film Aubert avait eu la généreuse pensée de mettre l'immense nef du Gaumont-Palace à la disposition de la jeunesse des écoles de Paris, qui se rendit en grand nombre, on le pense, à cette invitation transmise par la direction de chaque école.

Dès heures. la salle était remplie d'une foule d'enfants joyeux qu'accompagnaient leurs parents. Un programme varié. où se succédaient le comique et l'instructif, avai! été mis spécialement au point pour la circonstance Dessins animés, documentaires sur la faune sous-marine et la vie des termites accnmpagnprent l'irrésistible comique de ài. Milton dans la Bande à Bouboule.

En résumé, trois heures de joie pour nos enfants, qui garderont longtemps le souvenir de l'initiative de G. F. F. A.

moindres mots, Paul laisse échapper quelques paroles révélatrices. Elsa demeure stupéfaite. Et voici l'aveu « C'est moi qui l'ai tué dans la tranchée 1. >

Atterrée, la jeune fille s'écrie

Pourquoi êtes-vous venu?.

Pour obtenir mon pardon 1

Et, fou de douleur, il court faire le même aveu aux malheureux parents. Mais en un éclair Eisa comprend tout le mal qu'il va faire à nouveau. Et, avant même qu'il puisse prononcer une parole, elle déclare à M. et Mme Holderlin extasiés, que Paul a décidé de demeurer auprès d'eux, afin de remplacer le disparu

Saisissant alors le violon sacré de ce dernier, le vieux docteur le remet en tremblant aux mains de son nouveau fils et UN FILM DE JEUNES

On a présenté « Hôtel des étudiants s, dont voici les trois jeunes Interprètes en haut, M»» Lisette Lanvin à droite, M. Christian Casadesns à gauche, M. Raymond Galle

ALHAMBRAI 50. r. de Malte (Métro République) LE MCSIC-HALI.J LE CINEMA SUR LA SCENE ̃nllentrée des sensationnels athlètes LES KEMMYS t) avec EVA IV KY L. Les 3BONOS fil burlesques comédiens et merveilleux sauteurs HOWARD NîCHOLS Wv et quelques cerceaux RAZOLA un virtuose peu ordinaire les champions de la danse ASCENT et JENESKO avec

WILLY ASTOR

SUR L'ECRAN

UNE HEURE PRES DE TOI avec

Maariee CHEVALIER

et Jeanette MAC DONALD

Permanent de 14 h. 30 à 19 h. 3o SOIREE 21 heures

Spectacle le plus complet de Paris

l'écran s'estompe peu à peu tandis que chante et pleure la grande âme de Schumann.

Ce film est bonnement admirable. A quoi sert d'épiloguer sur les trouvailles, les délicatesses d'exécution, tout le pollen d'émotion et de suggestions fulgurantes profusément répandu tout au long de ce chefd'œuvre ? Autant vaudrait détailler la technique musicale du grand Paderewski. Ces colonnes n'y suffiraient pas Qu'il nous suffise d'adresser nos louanges au merveilleux quatuor, qui compose le cœur de la distribution Philippe Holmes (Paul Renard), Lionel Barrymore (D' Holderlin) Mmes Nancy Caroll (Elsa), Louise Carter (Mme Holderlin).

&

Certes il était piquant, après l'Atlantide 'sonore et parlée de G.-W. Pabst. de nous montrer, en guise de rétrospective, celle de J. Feyder, muette, ainsi que chacun sait. Deux styles, deux manières; mais aussi deux époques, et surtout deux techniques singulièrement différentes. Toutefois, avant d'aller plus loin, qu'il nous soit permis, à l'occasion de ces deux Atlantide non compris celle de M. Pierre Benoit d'exposer notre sentiment sur ces sortes de métempsychoses cinématographiques, tant romanesques que théâtraies. A force de recul, de prestige et si j'ose dire. de c bouteille les divers héros et héroïnes de notre littérature finissent par prendre en l'imagination de chacun une manière d'apparence idéale, d'autant plus impérieuse et tenace qu'elle est moins précise 1 En sorte que, pour si génial qu'il soit, le réalisateur-cinéaste se trouve fort empêché de concrétiser, à la satisfaction générale, tant de fantômes aussi divers qu'ondoyants 1

Exemple Antinéa Pierre Benoît la conçoit tranquillement à l'image de Cléopâtre Mais, sous le c klaft » égyptien et l'uraeus d'or. il nous peint âne sorte de « jeune fille mince, aux longs yeux verts, au petit profil d'épervier. un miracle d'ironie et de désinvolture ». Pour nous, lecteurs, l'image se précise aisément. Voyons maintenant l'Antinéa de Feyder. Etant incarnée par Stacia Napierkowska, elle se révèle opulente, femme épanouie, plus farouche qu'ironique, et maniérée que désinvolte Première désillusion I. (Ici, il convient de ne point chicaner. En effet, il n'est un secret pour personne que sans Napierkowska, bailleuse de fonds autant que vedette, J. Feyder n'eût jamais pu ressusciter la reine du Hoggar sur les écrans de Saint-Denis. d'Asnières et de Courbevoie 1). Passons ensuite à celle de Pabst. Etant Allemand, notre distingué compositeur cinégraphique n'a pu se défendre propension toute naturelle de la concevoir sdon l'esthétique de sa patrie. D'où Brigitte Helm, hiératique, blonde solennelle et solidement charpentée 1. Autre étonnement. La troisième, signée Génina, sera Italienne la quatrième, avec Geotge Hill, sera native du Wyoming, etc. Comme la question serait infiniment plus simple si, au lieu de passer par le roman ou la scène, les héroïnes du cinéma étaient directement conçues pour ce dernier et enfantées par lui

Quoi qu'il en soit, les deux films dont s'agit ont chacun leurs beautés particulières. Celui de Feyder nous montre un Hoggar enchanteur, qui n'existe pas chez Pabst. Ses galopades de méhara, ses razzia sentent le désert et le sirocco. Par contre, sa Tanit-Zerga évoque irrésistiblement la rue de Provence Faute que n'a pas commise Pabst, dont la Tanit, fille de Gâo, provient à tout le moins d'une tribu de romanichels 1. etc. Vous voyez bien que mieux vaut tenter le diable que vouloir, en images cruellement exactes, matérialiser les rêves tapageurs des purs romanciers I. La gentille comédie de MM. André Birabeau et Georges Dolley, intitulée Côte d'Azur et créée l'an nasse au théâtre national de l'Odéon, ne pouvait manquer. ainsi que ses soeurs, d'être tirée en cinématographie Le jeune réalisateur Roger Capellani s'est chargé de ce soin, et, ma fol, s'est fort bien tiré de sa composition. Hélène, dactylo, est amoureuse de son patron, qui ne lui accorde qu'une pâlie et injurieuse attention. Profitant d'un billet gratuit sur la Côte d'Azur et de toilettes empruntées aux amies, elle fait peau neuve, eniôle son distrait patron, qui ne la reconnaît pas, etc. La suite se trouve dans tous les films de Norma Shearer, de Clara Bow, de Betty Compson, etc. Beaux paysages. Jolis déshabillés. Jolis décors. Jolie musique. MM. Robert Burnier. Marcel Vallée, Palau; Mlles Simone Héliard, Yvonne Hébert. Ketty Gallian composent la distribution de cet aimable divertissement. Maurice Huet.

Un film du D' Pierre Vachet Un curieux film d'actualité Paix et Santé, tourné le 2 juillet par Eclair-Journal à l'Ecole de psychologie, passe cette semaine dans les actualités. Le docteur Pierre Vachet, après avoir exposé les bonnes conditions de la santé, fait une séance de suggestoln collective au cours de laquelle on voit les nombreux auditeurs glisser à l'état d'hypnose. C'est dans cet état qu'ils reçoivent sous forme de suggestions des idées-forces qui leur permettront d'acquérir un bon équilibre physique et moral, et de réaliser la joie de vivre. 000

Petites nouvelles

On a terminé la sonorisation de Plein gaz, de Danton et de Sti3anne. Pour ce dernier film, des fanfares de cors de chasse ont été enregistrées le soir, dans le parc des studios, pour le plus grand plaisir des habitants voisins.

N LA CIGALE-CINÉMA M JOAN CRAWFORD LA PENTE

SUR SCENE ELWEL GEO LOLE T. J. j. mat. à 14 h. 30-Nord: 67-61

Nous apprenons qu'en raison d'engaguments antérieurs, et par suite de l'époque à laquelle doit être tourné Don Quichotte, M. Bernard-Deschamps. qui était engagé depuis le commencement d'avril pour la mise en scène de ce Rlm, a dû, en parfait accord avec la société productrice, reprendre sa liberté.

P A L A C E (en exclusivité) Entièrement parlé français

une grande opérette libertine et d'amour LES JOYEUSES FEMMES DE VIENNE La plus belle mise en scène du monde a

LA LUMIÈRE BLEUE

M. Béni Fihrfr <Vi«o) se trouve, dans la grotte mystérieuse, en présence soudaine de .Mlle _enl Btffemtohl < Junta). Emouvute Même de 4 la Lumière bleue»

Les tendances actuelles du cinéma en U. R. S. S. Moscou, juillet 1932.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER

On sait que, sur l'initiative du gouvernement italien, un institut international de cinématographie éducatif a été créé en 1928 sous les auspices de la Société des nations. Son éminent directeur, M. de Feo, vient de faire en U. R. S. S. un séjour de quelques eemaines et a bien voulu nous donner pour les lecteurs du Petit Parisien ses impressions sur la situation du cinéma een U. R. S. S.

J'ai été invité, nous dit M. de Feo, par les autorités soviétiques et en particulier par le commissariat à l'Industrie lourde (dont dépend le trust Soiouz Kino) à venir étudier sur place les organisations cinématographiques soviétiques et à élaborer un. plan de collaboration entre elles et l'institut international de Rome. Les grandes réalisations du film soviétique, le Cuirassé Potemkine, la Mère, la Ligne généraie, etc., ont établi depuis longtemps sa réputation artistique. J'ai pu voir quelques nouveaux films en préparation, en particulier les tableaux à caractère social dont s'occupent les filles de l'écrivain Gorki et le Plan de rencontre, qui sera mis à l'écran à l'occasion du quinzième anniversaire de la révolution d'octobre. L'idée centrale en est l'enthousiasme des ouvriers pour l'industrialisation, et vous voyez ici, comme dans la majorité des productions soviétiques, le souci constant de la propagande politique. Le plan officiel prévoyant, par exemple, une production de 10 millions de tonnes de charbon, les ouvriers proposent de leur propre initiative un nouveau plan qui en prévoit 11 millions

Au point de vue éducatif, qut est le nôtre à l'institut de Rome, les organisations soviétiques visent surtout t l'enseignement technique. Il s'agit de former les cadres dont l'industrie soviétique a, comme on sait, un pressant besoin. On fait donc des films sur les tracteurs, sur leur fonctionnement, sur les moyens de les réparer, etc.

Propagande politique et enseignement technique, voilà les deux tendances principales de la cinématographie soviétique. Le côté scientifique qui préoccupe surtout en Europe n'est cependant pas tout à fait absent ici. Le chimiste Bach, membre de l'Académie des sciences, s'occupe par exemple de monter un film sur la théorie de la matière. Il faut signaler à ce propos l'Intime collaboration des diverses institutions soviétiques, collaboration qui s'explique par le fait qu'elles sont toutes sous le contrôle de l'Etat souverain. Ce sont là les côtés positifs de l'industrie du cinéma en U. R. S. S. Ajoutons-y une grande passion au travail que l'on constate aussi dans les autres branches de l'activité soviétique. Il y a naturellement des ombres au tableau Tout d'abord les moyens financiers. Toutes les ressources du pays sont, en quelque sorte, drainées vers la grosse industrie métallurgique et le cinéma est, pour le moment, réduit à la portion congrue. D'autre part, le manque d'expérience technique et l'isolement par rapport à l'Europe. On découvre souvent l'Amérique ici. On m'a montré par exemple certains appareils dont le principe a été découvert par des chercheurs soviétiques, mais qui sont connus et mis au point depuis fort longtemps dans nos pays occidentaux. Ces découvertes font honneur au génie inventif des Russes, mais ce sont là des efforts dépensés en pure perte et qui auraient gagné à être dirigés ailleurs.

Il n'y a pas de doute que l'on souhaite ici de faire cesser le plus tôt possible cet isolement, et c'est là la raison de l'empressement avec lequel j'ai été accueilli en U. R. S. S. et du grand désir de collaboration que j'ai pu constater dans mes entretiens avec le commissaire du peuple à l'Instruction publique et avec d'autres personnalités soviétiques comme Boukharine, etc. Nous nous sommes mis d'accord sur un programme d'échange de publications et de films. Il est probable que nous donnerons plus que nous ne recevrons, du moins pour le moment, car les Russes ont beaucoup à apprendre chez nous et sont d'ailleurs les premiers à le reconnaître.

Ajoutons aux déclarations de id. de Feo que. malgré leur méfiance hautement proclamée envers la Société des nations en tant qu'organisme politique, les dirigeants soviétiques se sont toujours montrés disposés à collaborer avec les sections techniques qui se multiplient sous les auspices de l'institution de Genève. Il nous souvient d'avoir entendu M. Lounatcharski, alors commissaire du peuple à l'Instruction publique, exprimer à M. Paul Devinat, directeur de l'institut international d'organisation scientifique du travail, le grand intérêt qu'il prenait aux méthodes de rationalisation étudiées par cet institut. Il est certain que, malgré l'opposition des principes, les autorites soviétiques sont prêtes à profiter des progrès techniques dus, en Europe, à l'initiative privée et coordonnés par la Société des nations.

M. de Feo nous a, d'autre part, déclaré n'avoir vu ici. au cours de ses visites d'études, que des appareils de fabrication française. Ceci montre, une fois de plus, combien, dans le domaine technique, les relations franco-soviétiques peuvent être aisément développées.

Georges Luciani-


FÉODALITÉS AFRICAINES (l) Les bateliers de l'Oubangui

Yakoma, fadi

Sous un soleil implacable, que la réverbération de l'eau rend plus cruel encore, la baleinière avance.

Yakoma, fadi (Vite Yakoma !) Les pagayeurs s'encouragent de la voix. Tantôt ils chantent en cadence, tantôt ils échangent des quolibets que leur verdeur rend intraduisibles. Les noirs aiment le bruit, ils l'aiment pour lui-même. Allez donc leur demander de poursuivre silencieusement un effort collectif Non. Il faut qu'ils le racontent, au fur et à mesure, en d'interminables mélopées. Vous auriez préféré faire la sieste ? Mille regrets. Bon gré mal gré, il vous faut contempler les rives du M'Bomou qui s'enfuient lentement, regarder les oiseaux perchés sur' les roches ou les caïmans qui se chauffent au soleil. Interdire aux pagayeurs de vous faire admirer ( ?) en leurs « récitals les beautés de la langue sango serait une imprudence. L'allure s'en ressentirait aussitôt et vous arriveriez plus tard à l'étape, peut-être même dans la nuit. Or, après lé coucher du soleil, c'est le diable pour négocier avec les noirs-villageois l'achat d'un œuf douteux ou d'un poulet 'étique et il devient plus difficile encore d'obtenir d'eux la préparation de la- pâtée de manioc à l'huile de palme dont se régaleront vos bateliers. Sans compter qu'une fois qu'on vous aurait catalogué comme réfractaire à la musique nègre, il pourrait en résulter pour vous quelques inconvénients. Sur l'eau, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Une baleinière, une pirogue, un bac, ça peut chavirer, et quelque chose peut se produire comme par hasard qui empêche vos pagayeurs, pourtant nageurs émérites, de se porter à votre secours, au cas où vous ne seriez pas capable et c'est le cas le plus fréquent dans les rivières du Centre-Africain de vous tirer d'affaire seul.

Je citerai cette aventure arrivée à un Européen, encore peu averti des choses coloniales. Précautionneux à l'excès, il avait naïvement promis à ses piroguiers de leur donner un matabiche (gratification) pour le repêcher si d'aventure il tombait à l'eau. Les indigènes ne trouvèrent rien de mieux, afin de mettre l'Européen dans l'obligation de tenir sa promesse, que de faire chavirer la pirogue. Le Blanc prit un bain complet, fut e sauvé par nos astucieux Yakomas qui, plutôt que de rater l'aubaine, n'avaient pas hésité une seconde à créer eux-mêmes l'occasion de la décrocher. Les cantines de notre voyageur étaient au fond de l'eau, elles y restèrent, et son aventure fit la joie des riverains de Zémio à Mobaye. Lui-même fut, par la suite, mis au courant du mauvais tour qu'on lui avait joué par son cuisinier, simple interprète de la rumeur publique.

Donc, les Yakomas sont les bateliers de l'Oubangui. Demandez-leur de transporter des marchandises de Bangui à Ouango, demandez-leur de vous vendre un capitaine », un < machoiron >, un c boto » ou tout autre poisson de rivière, ils accepteront Ce sont eux qui, à Bangui, sur l'ordre de la mairie, ravitaillent le marché en poisson. Mais ne leur demandez pas de travailler dans une plantation;" "Es sont avant tout piroguiers et pêcheurs. Quelquefois, ils s'embauchent comme domestiques chez l'Européen dont ils ne tardent pas à s'assimiler les habitudes, bonnes ou mauvaises, car ils sont très intelligents. Si vous êtes chasseur de grosse bête, ils sauront vous mener à l'endroit que fréquente l'hippopotame, le « bimmba s, le rouge, comme ils l'appellent. En pareil cas, leur bonne volonté est intégrale. Ils n'hésitent pas à remonter les rivières les plus étroites telles la M'Bili, affluent de la rive belge où

ion cnasse le plus souvent en. marge des lois et règlements. Sachant qu'ils bénéficieront d'une part de viande au cas où un hippo » serait abattu, ils poussent, à l'occasion, une baleinière de trois tonnes sur les rochers plus ou moins glissants des petits rapides sans s'occuper si, au retour, ils pourront repasser dans le bief. Ils vous diront que, dans les rivières peu profondes, il est dangereux de naviguer en pirogue car le < bimmba peut alors, arcbouté sur ses pattes, faire chavirer l'embarcation d'un coup de dos, lors d'une plongée.

Par rapport aux autres indigènes, ils vivent dans l'aisance. Leur métier leur rapporte en effet des salaires appréciables. On peut dire que les travaux de la batellerie et de la pêche sont. en Oubangui-Chari et dans le nord du Congo belge, réservés en principe à la race yakoma qui forme une véritable corporation. Les hommes de cett» race ressemblent un peu a'ix pêcheurs du Niger. les Somonos de Ségou, à la différence que ces derniers sont moins turbulents.

Etant voyageurs, les Yakorni3 for.ment par cela même une race très métissée. Leurs principales tribuns sont fixées dans les régions de Mobaye, de Fouroumbala et d'Ouango. Ils naviguent surtout entre Bangui et Zémio. Ils descendent cependant jusqu'à Brazzaville. On en rencontre, plus ou moins, dans tout le bassin occidental du Congo. Au groupe Yakoma se rattachent les Sangos de Mobaye qui, par métissages successifs, disparaissent petit à petit. Les Sangos ont donné leur nom au « sabir des rivières sorte de dialecte commercial parlé dans le bassin de l'Oubangui-M'Bomou. Chose curieuse, parmi les populations dociles de ce pays, c'est le parler de la tribu la plus rétive à l'autorité dea chefs, et d'ailleurs à toute autorité, qui est le plus répandu. Ce dialecte est formé de mots purement gango3, dans lesquels se sont mélangés des mots bandas, n'zakaras, zandés, français, portugais et même arabes.

Les mœurs de ces bateliers noirs sont assez curieuses. Gagnant pas mal d'argent en faisant des transports de marchandises, ils sont dépensiers. Ils aiment la musique, la danse. et l'alcool de maïs, l'arégui. A Kemmba, village en face duquel aboutira un jour le chemin de fer du Congo belge venant de Bonta, en aval des chutes, se conservent des traditions relatives à des danses très originales. Ces danses sont pratiquées par des jeunes filles de douze à quatorze ans qui forment une sorte de corps de ballet. Chaque figure de danse symbolise soit un métier, soit la jeunesse, la maternité (l'enfant est alors représenté par un épi de mais !) ou tout autre moment important de la vie. Les dan(1) Voir numéro du 28 juin.

seuses sont étrangement maquillées. Elles sont aussi défigurées, car il leur manque deux incisives supérieures que,

Femmes indigènes

suivant la coutume, on leur a arraenées, comme à toutes les fillettes yakomas. Ces jeunes artistes dansent parfois durant des nuits entières. Elles s'exhibent devant les blancs de Bangassou le 14 juillet. Les vieux chefs donnent beaucoup d'argent à ces émules de Salomé. Pas d'inquiétude à avoir quant à leur recrutement; le Yakoma est très fier lorsqu'il a beaucoup d'enfants. Aussi, le long du M'Bomou, leurs villages grouillent-ils de négrillons. Un grand nombre de ces enfants sont malheureusement atteints de maladies de peau comme le pian ». Les représentants de l'administration répètent souvent Le YaKoma est un anarchiste. » Il est vrai que ces gens sont très individualistes et qu'ils font exeeption parmi les races paisibles du Centre-Afrique habituées depuis longtemps à « obéir sans murmurer ». Leur vie nomade leur a donné le goût de l'indépendance. A quelques kilomètres d'Ouango, pour une question d'impôt, un chef de village voulait-il le percevoir deux fois ? fut roué de coups par ses subordonnés, d'où l'on peut conclure que ceux-ci n'ont qu'un respect très relatif pour leurs représentants.

Quand le trafic est florissant, ils trouvent facilement du travail et, de ce fait, peuvent payer l'impôt, racheter autant que possible leurs prestations. Ils conduisent des pirogues, ils pêchent, ils réparent leurs filets et ne sortent pas de là. Quand ils ont de l'argent, me disait un vieux chef d'Ouango qui répond au joli nom de

LES !FÊTES DU X4 JUILLET

En haut à l'Opéra, en attendant l'ouverture des portes. Au centre la reine de Belleville course de garçons de café. En bas les pompiers du Vieux-Colombier font une originale partie de ballon

LES VISITES AU «PETIT PARISIEN"

En haut l'harmonie du Petit Parisien En bas le Réveil de Gentilly

Bébé, Ils achètent volontiers aux Denndis, race d'agriculteurs métissés de Yakomas et de N'Zakaras, des denrées alimentaires. Ainsi ils se croient dispensés de cultiver leur lopin de terre. On ne s'étonnera pas que la culture du cotonnier ne leur inspire qu'un enthousiasme tout à fait modéré, alors que leurs voisins N'Zakaras la pratiquent avec, tout de même, un peu moins de répugnance. Malgré les efforts de leurs chefs qui veulent faire leur cour à l'administration, les Yakomas sont donc réfractaires à cette culture. L'administration a d'ailleurs compris qu'il valait mieux l'intensifier dans les régions habitées par les races n'zakara et zandé. Tout au plus, la culture du cotonnier prend-elle un certain développèment chez les métis denndis du pays de Gaigné qui, eux, pont de véritables agriculteurs. En résumé, le mieux, selon moi, est de ne pas tenter d'arracher les Yakomas à leur métier d'élection, ne seraitce qu'en reconnaissance des services qu'ils rendirent autrefois aux commerçants et aux explorateurs grâce à leur connaissance incomparable des rivières. Une docilité poussée à l'extrême n'est-elle pas, d'autre part, une des caractéristiques des races en com- piète décadence ? Les Yakomas sont dépourvus de cette docilité, soit. Tels quels, ils constituent cependant un groupement sympathique.

Roland MENEY.

Le conseil municipal

a désigné les bénéficiaires du legs Reverdy

Par un testament olographe en date du 1" janvier 1845, M. de Reverdy a pris la disposition suivante

« Je donne et lègue à la Ville de Paris 1.500 francs de rente, laquelle somme est destinée à fonder un prix bué tous les deux ans par le conseil municipal de ladite Ville, à la personne de la classe laborieuse qui, demeurant à Paris, aura la famille la plus nombreuse et se sera efforcée par un travail assidu, honnête et intelligent de donner à ses enfants une éducation en rapport avec sa position sociale et des habitudes d'ordre et de piété toujours nécessaires dans les diverses conditions de la vie. »

La somme de 6.000 francs, répartie en deux prix de 3.000 francs chacun et représentant les arrérages pour 1930 et 1932 du legs, a été distribuée à M. et Mme Guillemin, 3, avenue Beaucour (XVIII», et à Mme Mermillod, née Lai^avoir, 20, rue de Tocqueville. Le congrès universel de l'esperanto

Le 24' congrès universel de l'esperanto se tiendra à Paris du 30 juillet au 6 août à la Maison de la mutualité.

En marge du congrès, des réunions techniques ou professionnelles (médecins, savants, avocats, instituteurs, postiers, employés de chemins de fer, etc) auront lieu.

Courrier des Théâtres THEATRES

0- OPERA. Mme Eidé Norena: MM. Singher et Rambaud seront, demain soir, les protagonistes de Rigoletto. Le spectacle se terminera par Coppélia, avec le concours de Mme Camille Boa.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. M. Léon Bernard paraîtra demain soir dans Baisers perdua, aux côtés de M. Roger Monteaux; Mmes Madeleine Renaud et Andrée de Chauveron. Le spectacle sera complété par l'Eté de la Saint-Martin, que joueront MM. Denis d'Inès. Jean Weber et Mme Catherine Fonteney.

-o- ODEON. Ce soir, dans la Tour de Nesle, M. Stéphane Audel jouera, pour la première fois, le rôle de Gaultier d'Aulnay. -o- TII. SARAH-BERNHARDT. Ce solr, deuxième représentation de Peg de mon coeur. MM. les crltiques et courriéristes seront reçus sur présentation de leur carte au contrôle, ainsi que demain à la troisième représentation.

-o- BOUFFES-PARISIENS. C'est au mois de septembre que sera créée l'opérette nouvelle de MM. Raoul Praxy et Max Eddy, musique de M. Gaston Gabaroche. Les principaux rôles seront tenus par Mlles Mireille Perrey, Arletty; MM. Koval et Gabaroche.

-o- TH. DES NOUVEAUTES. Miles Alice Field. Simone Duc, Janie Clairjane; MM. Lucien Rozenberg, GU Roland et Henri Dreyfus seront les interprètes prin-Icipaux de Signor Brocoli la pièce adaptée par M. Jacques Deval, dont la première aura lieu le 4 septembre.

-o- A partir du 15 septembre. MUe Madeleine Soria donnera une série de représentations de Romance dans les théâtres de la périphérie.

POUR LE MONUMENT AU GENERAL FERRIE On sait qu'un comité vient de se constituer sous la présidence de M. Emile Picard pour élever un monument au savant général Ferrie, l'organisateur de la T. S. F. française. sur l'emplacement de son premier poste au Champ de Mars.

Le comité nous adresse une première liste de souscriptions s'élevant à 56619 francs et la deuxième liste dépasse déjà Fonds de Commerce et Industries

ause mariage prov. dame cède de ~stê 1 même av. cpt Papeterie-Jouets b. Providence Commerciale, 10, rue Blanche,

Mon mari tr. grar. malade, suis obllg. céd. CAFE-HOTEL

que j'exploite depuis 7 ans. Belle banlieue. J'ai 11 ans de bail. loyer ridicule appartement 3 p. et dép. 10 «»• tous loués. AFFAIRES 160.000

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Les billets sont valables à partir du vendredi matin (ou matin de l'avant-veille d'un jour de fête légale) jusqu'au mardi (ou surlendemain d'un jour de fête légale) à 24 heures. Lorsque le samedi est un jour de fête légale, les billets sont valables à partir de jeudi matin, et lorsque le lundi est un jour de fête légale, les billets sont valables jusqu'au mercredis 24 heures. Le coupon d'aller doit être utilisé, au départ, à la date qui y est portée toutefois, le voyage ne peut être commencé, à l'aller, les deux dèifliiérs jours et. air retour, les deux premiers jours de la validité définie ci-dessus.

Le voyageur porteur d'un coupon de retour est admis dans les trains partant de la gare de retour, ou d'une gare d'arrêt.

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LES COURSES

HIER A SAINT-CLOUD

< Filarete », cheval iatlien, au comte di Panalacqua, gagne le Prix des Maréchaux

Grand succès d'affluence, hier, à Saint-Cloud, pour la seconde grande réunion de juillet donnée par la Sportive.

Les partisans de l'entraînement Torterolo étaient, plutôt perplexes avant le Prix des Maréchaux et il y avait de quoi. Les trois célèbres frères argentins n'avaient pas moins de cinq représentants dans la course Roi de Trèfle, Saint-Briac et Filarete étant pensionnaires de Domingo, tandis que Mets est chez Gabriel et Pyralis chez Juan.

Ce fut, d'ailleurs, l'un des cinq qui gagna mais pas celui que l'on attendait. Metz et les représentants Guthmann sont partis favoris et c'est Filarete, très bien piloté par Esling, qui décrocha la timbale. Aussi y eut-il une petite manifestation à l'endroit de Do- rait quàKher'àé sympathique qu avec nna certaine ironie. ̃ _«• Au surplusvJPitorete, qui est un bon chev^êt hc'iïrcXiva dans les aje»leur* lots, était parfaitement digne de gagner. Avec lui, Esling a remporté sa première victoire importante depuis qu'il a décidé de reparaître en selle. Motrico a fait une excellente rentrée et ne devrait pas tarder à gagner. Quant à Agnello, très joué lui aussi, il a déçu complètement ses supporters ». Ajoutons que la course fut courue, selon la mode actuelle, à un train d'enterrement.

Les résultats

PRIX DE SAINT-MIHIEI,

A vendre aux enchères, 7.500 fr., 800 m. 1. Clara (W. Johnstone) G 13 » à M. Pierre Wertheimer P 8. 3. Séverine II (A. Frédéric) P 33 50 t. Escrennes (G. Delaurie).P » 4. Banque Ouverte (H. Bonneau). Non placés Tanaïs II (M. Bonaventure) Marie de France (M. Lynch) Roitelet 111 (A Hatton) Eatoril (B. Rosen) Sun Delight (A. Rabbe) Kentucky (R. Brethés) Bradascou (G. Duforez). Distances 1 long. tête, à long. Onze partants.

PRIX DE BEI51S

15.000 francs, 900 mètres

1. Arpette (G. Dùforez) G 9 50 à M. Jean Stern.P 6 » Alcatras (W. Sibbritt) P 8 » 3. Reinastella (W. Johnstone). P 850 4. Chanson Grise (M. Lynch) Non placés Saducéenne (A. Rabbe): Tom Pouce 11 (G Camer) Giacinta (B. Rosen) La Venogo (M. Allemand); Grizzly Bear (M. Bonaventure). Distances 2 long., 4 long., 2 long. Neuf partants.

PRIX DF NOTON

A vendre aux enchères. 10.000 fr., 2.400 m. 1. Pêche Melba (G. Duforez).G à M. Ch. Defeyer P 6 b Suburrha (P. Villeoourt) P 6 » 3. Etolle du Manoir (L. V»ixelfi3Ch)P 6 50 4. Saint Placide (V. Flora). Non placés La Sonkina (A. Hatton) Nubar (R. Huchet) Bouddha (A. Woodland) Kertys (P. Drouhart) Print Latin (W. Anderson) Grammercy (J. Nyberg). Distances courte encolure. 3 long.. 2 long. Dix partants.

PRIX DES MARECHAUX

100.000 francs, 2.800 mètres

1. Fllarete (A. Esling) G 60 à M. G. di Passalacqua.P 25 2. Dean Swift (C. Bouillon) P 30 50 3. Saint Briac (L. Vaixelflsch) .P 47 50 4. Pyralis (E. Durand). Non placés Roi de Trèfle (R. Brethès) Motrice (A. Rabbe) Mameluck Il (J. Peckett): Agnello (P. VSUecourt) Metz (W. Sibbritt) Vagabond Lover (L. Lèsain) Courageux (B. Rosen). Distances de long., de long.. 2 long. Onze partants.

PRIX DE VERDUN

Handicap. 40.000 francs, 1.600 mètres 1. Clarawood (F. Hervé).G 19 50 à M. C. Santamarina P 8 60 2. Belrose (G. Delaurie) P 17 50 3. Sans Rancune (A Rabbe) P 12 4. Scylla (G. Duîorez). Non placés

Vendredi. 15 Juillet.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m. 20)

heures à 14 heures, informations et concert de musique enregtstrée.

Mireille, ouverture (Guunod); Uignon «Je connais un enfant pauvre (A. Thoas) Coppélla, suite d'orchestre (Léo Detibes) Bigoletto, fantaisie, < Qu'une belle » (Verdi); les Contes d'Hoffmann, barcarolle (Offenbach) la Vie de bohème, valse de Musette (Pucdni); les Equipées de Till l'Espiègle (R. Strauss); les Cloches de Corneville, fantaisie (Planquette) Scarsmouche, sélection (Messager); les Noces de Jeannette « Parmi tant d'amoureux b (V. Massé); Orphée aux enfers, ouverture (Offenbach) Crues» mtr mesn wlen, de la Comtesse Marltia (E. Kalman); il Gasranji ouverture (Carlo Gomez); la Chau»e-Sourl», ouverture (J. Strauss); le Comte de Luxembourg, valse le Pays du sourire, opérette c Je t'ai donné mon cceur » et t Toujours sourire (F. Lehar); Bouton d'or, sélection (G. Pierné) la Fille de madame Angot sélection (C. Lecocq).

A 18 heures, revue de la presse du matin A 13 h. 3U. cours des valeurs de la Bourse de Paris, informations et communiqués. 18 h, 30, concert par les « Edition» et Dis3 lies Francis Salabert », avec le concours de Mme Odette de France et M. Roger Mennter. Au piano MM. Dallin et Vincy. 19 ho 30. concert de musiaue enregistrée.

PARFUMERIE MONPELAS, PARIS 1411

Sianamari (R. Brethès) Kars (R. Lefève); Génépi (M. Lynch); My Beauty (C.-H. Semblat) Yes (M. Allemand). Distances 2 long. i, 3 loug" 2 long. Neuf partants. l'RIX DE LA MALMAISON

12.500 francs, 2.000 mètres

1. Ammonite (R. Fortin).G au marquis de Liane.? 860 2. Saratoga (M. Brethès) P 9 » 3. La Camargue (M. Lynch) 4. Pancho (C.-H. Semblât). Distances tête, courte encolure, 4 long Quatre partants. Aujourd'hui à Maisons-Laffitte, à 14 h. NOS PRONOSTICS

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Prix Mordant U2.500 fr.. 1.100 m.) Méli.char, Blue Roc.

Prix de Maule (à vendre, 7.500 fr.. mètres) Mère la Poule, Kouyrou. Prix Roi Hérode (handicap, 20.000 tr., 2.600 m.) Thieffry, Queen'a Secret. Prix de la Hume (10.000 fr., 1.400 m.) Badalona. Masainette.

Prix des Enclos tr., 2.200 m.) Cromos, Mtrontniue,

Prix de l'Amiénois (haies, 10.000 fr.. 2.800 mètres) Le Sorcier, Bombay III. Une plaque la méffijBFST du chansonnier Une plaque de marbre bftnc"a' efe scellée hier matin sur l'immeuble qui s'élève 10, rue Chanoinesse. On y lit « Pierre Trimouillat, chansonnier r humoristique, né en 1858 à Nevers, ha.6ita cette maisou de 1890 à 1929. Une foule d'amis, de chansonniers et de personnalités, dont M. Jacquelin, président honoraire de la cour d'appel, assistaient à cette cérémonie.

M. Marteroy, secrétaire archiviste du Bon Bock, a remis la plaque à la ville. Après des allocutions prononcées par le chansonnier Jacques Ferny et M. Elol Bousquat, de la Société des Amis de cabaret, M. Lemarchand, conseiller municipal du quartier, a remercié tous ceux qui s'étaient groupés pour perpétuer la mémoire du bon chansonnier que fut Pierre Trimouillat, Le désespoir d'un amant éconduit Passant.hier après-midi, vers 16 h. 30, avenue de la Grande-Armée. Mlle Antoinette Guido. jeune domestique de vingtquatre ans; domiciliée 3. rue des Dardanelles, était interpellée par un ami avec lequel et:e avait décidé de rompre toutes relations. L'homme, Marcel Doucet, âgé de vingt-quatre ans, demeurant 8. rue Darrsau, actuellement en chômage, la supplia de le suivre. Sur la réponse négative de la jeune femme. M. Doucet sortit un couteau de sa poche et la frappa en pleine poitrine. Relevée par son ex-ami, aidé de passants, la blessée fut conduite et admise Il Bevujon où son état a été jugé grave.

Marche militaire (Schubert); dpaisement (Beethoven); la Gitana (F. Kreisler); Prélutte, op. 3 (Rachmanlnotp; le Tombeau d'Askoldoff (Werstowsky-Gutchell); Sérénade à la poupée (Debussy).

19 h. 45, radio-reportage du « Tour de France par « le Petit Parisien a et a le Miroir de8 Sports e commentaires sur Fétape « Lnchon-Perpignan ».

20 heures, « L'Actualité familiale. 20 h. suite du concert de musique enregistrée.

20 h. 20, causerie théâtrale par H3L deaa Gandrey-Rety.

20 h. 30. Journal parlé du poste et tntormationa

20 h. 45, concert avec le concours de Mlle Marie-Thérèse Gauley. de l'opéraComique, dans Madame Chrysanthème, valse (Messager) Le Bon Roi Dagobert (M. S. Rousseau) Message (Schubert) Pastourelles da XVIII» siècle (Weckerlin). Ouverture des a P'tttea Michu » (Messager) Valse des Colombines. de Pierrot poète (Hirschmann) No-No·Nanette. sélection (V. Youmans) Quintette des truites (Schubert) Vieux airs francale, par l'orchestre Berceuse (Dupont); Le Mariage art tambour, sélection (Vasseur): Bourlak, danse russe (S. Weksler) Agnès, dame galante, suite d'orchestre (Février); Ronde de nuit (Wltkowskl) Danses de • NeU Gwyn (E, German) Marche française (Fllippuccl). Piano Erard.

22 h. 45. dernières informations. RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique. 7 h. 45, disques. 12 h., conférence Israélite.

12 h. 30, Mazeppa la Loreley (Liszt) Sclierzo (Borodine) Symphonie sur un chant montagnard (Vincent. d'Indy) Mort et Transfiguration (R. Strauss); l'Absence

LA VIE SPORTIVE

PARIS LES PYRENEES PARIS épreuve de tourisme organisée par Moto-Revue »

avec le concours du Petit Parisien » Tarbea, 14 juillet idép. Petit Parisien.) Les concurrents de l'épreuve de tourisme Parls-les Pyrénées-Paris, qu'organise chaque année Moto-Revue avec le concours du Petit Parisien, sont arrivés aujourd'hui à Tarbes, terme de la première étape, après avoir parcouru 762 kilomètres. L'étape fut rendue pénible par suite du brouillard qui était particulièrement épais dans la églon de Libourne.

Liste des arrivants sans pénalisation: Groupe bleu L Coulon, 2. Fraichard. 3. Pahin, 4. Narcy, 6. mlae Foley, 6. Vendel, 7. Figues. 8. Heucbe, 9. Crignon, 10. Sterny, Hordelalay, 12. Le Goallec, 14. Dubourg, 15.. Cogneras, 17. Colin, 20. Marchand. 2L Buscoli.

Grotte blanc 25. Bochat, 26. Mercier. 27. Orenga, 28. Gauthler, 29. Maisonneuve. 30. Va 34. Rosé, 35. Gerbler, Laies, 27. Lamarque, 38 Archimbaud, 39. Savino 40. Seigneuray, 41. Leroy, 43. Bila, 44. Dehay 47. Jean. 49. Frisa. 50. Peron, 51. Garouste, 5Z Violet. 53. Jacob, Gauthier, 58. de Souseay, 59. Desmaillet. Groupe rouge 74. Dubois, 75. Raseer, 76. Gaune. 77. Naas. 78. Bernard, 79. Braconnier. 80. Gilles, 81. Gilbert, 83. Di Bernardo, 84. Glilot, 85. Bob. 87. Monte], 88. Mazerot, 90. Masson, 91. Mme .Leblanc, 93. Ato, Lerebours, 98, Jan Max. Le 82, Sol, a été pénalisé de 4 points à Poitiers erreur de parcours à l'entrée de la ville;

Les abandons

Les concurrents dont les noms suivent n'ont pas terminé l'étape Renaud, Patural, Mainguet, Dhemin, Boulanger, Peyreissen.

Aujourd'hui les concurrents effectueront la 21 étape sur le parcours Tarbes-Amélie-les-Bains avec escalade des cols du Tourmalet, Aspin, Peyresourde, Portet d'Aspet et du Puymaurens.

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE

DE L'ETAPE LUCHON-PERPIGNAN 1. Bonduel, 11 h. 50' 31"; Leducq; 3 Stoepels; 4. Schepers; 5. Benoit Faure; d Demuysère, 11 h. 51' 31" 7. Ronsse j Morelli; 9. Camusso; Marchisio. 11. Max Bulla 12. Thierbach 13. Mazeyrat 14. Horemans; 15. Zanzi; 16. Barra]; 17. Pesentl; 18. Gestri; 19. Cacciom; 20. Bernard, même temps.

21. Archambaud. 11 it 51' 5T' 22. Vervsecke, 11 h. 52' 32" 23. Sieronski, 11 heures 56' 29" 24, Pancera, 12 h. 0' 6J 25. Wauters, mlme temps Moineau. 12 h. 1' 27. Aerts, même temps 28. Trueba, 12 h. 4' 29. Speicher. 31. J. Puy 32. Antenen 33. Alfred Buchi; 34. Lemaire; 35. Albert Buchi; 36. Simoni 37. Guiramand 38. Orecchia 39. Alexander: Rebry.

41. Di Paco, même temps; 42. Lapéble. 43. Gouléme, 12 h. 15' 37" 44. Geyer, même temps 45. Alf. Bula, 12 h. 20' 44 46. Loncke, 12 h. 23' 5" 47. Viarengo 48 Buttafocchi 49. Rich, même temps Pitte. 12 h. 25' 35" 51. Haas. même 52. Brugère, 12 h. 28' 53. Venot 54. J. Muller 55. Le Goff 56. Buysse 57. Neuhard 58. Bouillet, même temps Moreels, 12 h. 34' 25" 60. Umbenhauer 61. Olbœter 62. Kutzbach, même 63. N. Frantz. 12 h. 41' 10" Canazza 65. Bidot 66. Erne. même temps 67. Peglion, en 12 h. 68. Altenburger, même temps 69. Vanzenried, 12 h. 5T15" 70. Decroix, 12 h. 67'30" 71. Cornez, 13 h. l'53" 72. Barthélémy, 13 h. Ont été éliminés Pipoz, H. Mueller et Naert.

Classement général

1. Leducq, 56 h. 8' 2. Stoepel, »b n. 12' 4" 3. Peqenti, 56 h. 45" 4. Benoît Faure, 56 h. 19' 45" 5. Camuzzp 56 h. 20' 50" 6. Archambaud, 56 h. 25 7. Aerts, 56 h. 27' 57" 8. Bonduel, 56 h. 'S^Wè* SSii 38' 15" Demuysère. 56 h. 40' 53"; 14. Lemaire, 56 h. 41' 6" Scheppers, 56 h* 41' 2&'r 16^ Thiartach, 86 J». 41 59"; 17. Barrai. 56 h. 42' 3"1 18. Moineau. 56 W.1 43' 39" 19. Gestri, 56 h. 43' 52" 20. Mo- 21. Spelcher, 56 h. 48' 22. Albert Buchi, 56 h. 52' 44": 23. Zanzi. 56 h. 55' 16": 24. Geyer, 56 h. 56' 57" 25. Max Bulla, 56 h. 57' 37" 26. Orecchia. 56 h. 58' 27. Horemans. 57 h. 6' 6" 28. Di Paco, 57 h. 9' 57" 29. Guiramand, 57 h. 11' 57" Antenen. 57 h. 14' 45"

31. Trueba, 57 h. 14' Rebry. 57 h. 15' 22" 33. Alfred Bruchi. 57 h. 15' 28" 34. Venot. 57 h. 18' 1" 35. Pancera, 57 h. 18' 28" Lapébie, 57 h. 19' 38" 37. Marchisio. 57 h. 20' 40" 38. Neuhard. 57 h. 21' 7" 39. Marcel Bidot, 57 h. 23' 34": 40. J. Buysse, 57 h. 2"

Classement par nations

1. France, 169 h. 57"; 2. Italie, 169 h. 22' 27"; 3 Belgique, 169 h. 29' 2"; 4. Ailemagne, 169 h. 51'; 5. Suisse, 171 h. 42' 57". AUJOURD'HUI

REPOS A PERPIGNAN

Aujourd'hui, les concurrents passeront la journée de repos à Perpignan. Demain samedi, ils auront à effectuer l'étape Perpignan-Montpellier (168 km.). L'ORCHESTRE MASSPACHER a été le grand triomphateur du Tour de France cycliste 1931. Masspacher offre cette année a tous acheteurs d'instruments de gros avantages et des primes. Demandez l'album tllustré contenant toutes les vedettes. Envoi gratis. Masspacher, 39-41. passage du Grand-Cerf. Paris (2').

(Berlioz) Valse triste (Sibelius) le Coq d'or (Rlmsky-Korsakoff); la Voix du printemps (Strauss) Qoyescas (Granados) Ronda aragonesa.

18 h. 30. communique agricole. Causerie: « Soins la moissonneuse-lieuse pendant et après la moisson. »

19 h.. Lohengrin Tannhœuser i Pelléas et Mêlisande (Debuasy) la Vie brève YAmour sorcier le Tricorne (Manuel de Falla).

20 h., Aida (Verdi).

20 b. 45, chronique gastronomique. TOUR EIFFEL (L445 m. 8). 13 h., chroniques diverses.

18 h. 45. journal parlé.

20 h 30. la demi-heure du Petit-Monde la Distribution de prix.

21 IL, musique orientale Marche arabe (Ganne) Antar (Rimgky-Korsakoff) Crépuscule orientai (P. Fosse) Sur un marché persan (Ketelbey); Chant hindou (RlmskyKorsakoff) Orientales (Dyck); Pagode au crépuscule (Flament); bfarche turque (Moussorgski) Chant birman (Messager) Dans les steppes de l'Asie centrale (Borodine); Cortège oriental (L. Ganne).

PARIS-P. T. T. m.). 8 h., Informations. 13 IL, chroniques diverses, disques.

18 h.. causerie par M. Paul Rives, du Bureau international du travail RadioJournal.

19 h. chronique Juridique par M. André Saudemont, avocat à la Cour chronique du provincial musique enregistrée. 20 h. 15, Céret. compte rendu du Tour de France cycliste.

30 h. 35, causerie touristique. par M. Georges (HvUie.

Le meeting auto nautique

du Yacht Moteur Club de France Entre le pont de la Concorde et la passerelle de Billy, hier après-midi, le Yacht Moteur Club de France a donné une belle preuve de sa grande activité. On vit un peu de tout et ce tout fut excellent horsbords, dinghies, runabouts, racers, rien ne manqua. De nombreuses personnalités assistaient à cette réunion, présidée par M. Georges Leygues, ministre de la Marine, et organisée par Je Journal, Résultats

Horsbords classe B. 1. Lucie}/ (à M. Bourbon), en S' 29", moyenne horaire 46 km. 753 2. (à M. Denis); 3. Sylvia (à M. Feltrinelli) 4. Eury X (à M. Eury); 5. Sans-Souci (à M. Matonnat).

Horsbords classe C. L Kosbanche-Il (à M. Jacques Monter). 8' 39", moyenne 49 km. 555; 2. Liteky <a M. Bourbon); 3. 335 (à M. Poujol); 4. Sans-Souci (à M. MaHorsbords classe D. 1. Chipiron-Il (à M. Mchanetzky), 8' 29", moyenne 49 km. SiS (à M. de Ivanrey); 3. Ibis (à M. Turci); 4. Fanlame (à M. Bertholet). Horbords classes E et F. 1. 126 (au comte Casalini), 6' 34", moyenne 63 km. 959; 2. 35 (à M. Barrère), 6' 50" 3. Daiay-Hoppia (au docteur Kann).

Horabordg sans restrictions. 1. 50 (à M. de Ivanrey), 7' 1", moyenne 68 km. 409: 2. Bxcelaior-II (à M. Jean Dupuy), 7' 5"; 3. (à M. de Ivanrey); 4. Rumba (à M. Turc!); 5. Tango (à M. Feltrinelli); 6. MissBetty-V (à M. Walter A. Maede); 7. 109 (au vicomte de La Rochefoucauld).

Racers 8 litres. 1. Efonine (au marquis de Ivanrey), 6' 26"; moyenne 65 km. 285. Racers 12 litres. 1. Lia 111 (à M. Becchi), 6' 40"; moyenne, Si km. 706; 2. Yzrnona IV ,(à MM. Jalla et Vasseur, 6' 29"; 3. Inco,gnfto IV'(à MM. Meyer et Davion); 4. Gardone (au comte Rossi).

Dinghtes. toutes séries standardisées, classes C. D. Classe C 1. (à M. Shinna), 9' 56"; moyenne, 42 km. 2. Tomy Il (à M. de Contnck), 11' 8"; 3. 2SE (à M. Barrère).

Classe D L 234 (à M. Mchanetzkyl, 8' 58"; moyenne, 48 km. 810; 2. 237 (à M.Dubonnet), 10'

Dinghiea, non standardisés. 1. (à M. de Ivanrey, 7' 47"; moyenne, 53 km. 961; 2. 231 (à M. Nicolesco), 7'52"; 3. Incognito (à M. Meyer) 4. 49 (à M. de Ivanrey).

Runabouts. 1. Atalante (à M. unauvière), 9' 59". vitesse déclarée 42 km.. réalisée 43 km. 070; 2. Miss-Puce M. Lemercier), 10' 22"; 3. Furet-II (au docteur VUlain); 4. Minouchet (à M. Godchaux); 5. Bobby-IV (à M. Masson).

Aujourd'hui, demain et dimanche l'organisation du meeting se poursuivra dans le bassinjdu Yacht MoteurClub de France, à Herblay.

Le Tchécoslovaque Stainer a gagné le grand prix nautique de la Ville de Paris

Un nombreux public a assisté hier au Meeting international de natation organisé au Stade nautique des Tourelles.

25 mètres napa libre (minimes. fillettes) 1. Mlle Bernard (Paris), 17"; 2. Mlle Dumont (Nancy); 3. Mlle Seni (Paris). 25 mètres nage libre (minimes, garçons) 1. Kramer (Mulhouse), 17" 1/5; 2. Jesum (Paris); 3. Guillou (Valenciennes). 50 mètres naga libre juniors (fillettes) Mlle Mazières (Lyon). 36" 1/5; 2. Mlle Berlioux (Paris); 3. ex œquo, Mlle Gasner (Paris) et Mlle Motto (Paris). 50 mètres nage libre juniors (garçons) 1. Keller (Mulhouse), 30" 1 2. Cavallero (Marseille); 3. Spagnoli (Marseille). 100 mitres nage libre seniors 1: de la Panneterle (école Alsacienne), l' 10" 2/5; 3. Vergès (école Breteuli); 3. Plisson (école Commerciale).

100 mètres nage libre seniors (fillettes) L Mlle Grenet (lycée Vicotr-Hugo), l' 28" 2/5; 2. Mlle Pilardeau (école rue de Patay) 3. Mlle Thouvenin (école Tolbiac). 250 mètres relais (5X 50: 1. Collège de Perpignan, 2' 46" 4/5 (record de France battu: ancien record: Lycée de Toulon, 2' 47"): 2. Ecole Colbert de Paris; 3. Ecole de Suresnes: 4. Lycée Voltaire, de Paris. Championnat de France, relais, 1.000 m. (10X100) 1- Enfants de Neptune de Tour'coing, 1Y 26" (record, de France battu 3. C. R. S. ChattTpionn*»» due F«tneeM«}e sauvetage Individuel 1. Andry (Swimming C. P.), 1' 13" 1/5 2. Petit (C. N. de Lyon) 4. Collet (Swimming C. P.).

Par équipes: £ Swimming, 3' 57" 2. C. N. de Lyon 3. C.N. Paris. Dames 1. Mlle Delye (Mouettes), V 42" 2/5.

Epreuves internationales

100 mètres nnge libre (dames), International 1. Solita Salgado (Mouettes), l' 15" 4/5 2. Mlle Middendorf (Berlin), l' lti" 3. MUe Hartmann (Berlin). 1' 23" 1/5 4. Mlle Frick (Belgique), 400 mètres nage libre, dames (internationale) 1. Sol Salgado (Mouettes), 6' 16" 2. Mlle Delbort (C. N. P.) 3. MUe Hartmann (Berlin).

200 mètres brasse (messieurs). International 1. Budig (Cologne), 2' 57" 4/5 2. Lauby (Mulhouse), 3' 2/5 3. Niska (Paris). 3' 12" 3/5.

100 mètres nage sur le doa (messieurs). International 1. Philippeau (C. N. Seine), l' 18" Vanuxem (Marseille) 3. Philippos (S. C. U. P'.).

Grand Prix de Pari.s, 100 mètres nage tibre (international) 1. Stainer (Prague), l' 3" 1/5 2. Derichs (Cologne). l' 3" 3/5; 3. Diener (Colmar). l' 4": 4. Guérin (ind.): 5. Regis (CE. S. Marseille) 6. A Vandepancke (E. N. Tourcoing) 7. Lesur Match France-Belgique juniors, relais 250 mètres (5X50) 1. équipe de France, 2' 24" 3/5 2. équipe de Belgique, 2' 29" 4/5.

Match France-Belgique juniors, waterpolo Equipe de Belgique bat équipe de France par 4 buts à 1. A la mi-temps, les Belges menaient par 3 buts à 0.

20 h. 45, la Fille du tambour-major, opéra-comique d'Offenbach.

RADIO-U L. (370 m. 1). 12 h. 30, 20 h. 80, 21 h. 30, concert

RADIO- VITUS (307 m.). 20 h. 30, Namouna (Ed. Lato) les Dragons de Villars (Maitlart) la Traviata (Verdi); Ballet des heures (Pouchielli) ie Vainqueur (Heymann) Ramuntcho (G. Pierné); Nocturne (Debussy) le Cygne (Saint-Saëns) les. Contes d'Boffmann (Offenbach); Une heure près de toi (Whiting).

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 45, 13 h. 15, 17 h. 30, 18 h. et 19 h., concert. 20 h., The minstret boy (X.); Saylors horn pide; Pot pourri d'airs écossais; le Baron tdgane (Strauss) la Favorite (Stolz) Lohengrin (Wagner); Faust (Gounod) Asi es el munde (Canaro); Betauita SI comicro (Scatasso); Snmitié (Batchicha). 21 h. diffusion du concert donné dans un café de la ville. Entre les morceaux Danse des sabots (Fétras) Parade des moineaux (Rathke) Bambolamia Sola (Padllla) la Poupée valseuse l'Borloge à grand'mère *(Smet).

22 h. 45, les Suites d'un premier lit (Delormel) Mairus épouse Marinette (Rodol) le Chant de nos ctoches (Codtni) Oervaise (Spencer) Marchea encore (Damerel) Vieilles chansons d'amour de Valence (Messlni) 0 Rosalita (Llossa) Deux sous de danae (Hart) Burt (Salomon) Rêvant à mon hindou aimé (Hanaen) Quaud Je Jerme les peux (Abel) A côté de mai (Grey) Thérèse (Massenet) les Pécheurs de perles (Blzet) Persvrn (Blanco) Fca (Pettorossi) Aséran Taîta (d'Ambrosio). 0 h. 5, demi-heure da nntelquo anglaise The bvnnie banks of lock lomond Annie Laurie W hat good. am without you

FAITS DIVERS Les accidents de la rw

Avenue Henri-Martin, par suite de l'éclatement d'un pneu, une automobile conduite par Mlle Schola Daleny, et dans laquelle avaient pris place sa mère et sa soeur, s'est jetée contre un arbre. Sérieusement contusionnées, les trois victimes de cet accident ont été transportées à 1 hôpital américain de Neuilly.

Boulevard Ney, le jeune André Dupuy, Agé de onze ans, demeurant boulevard Ney, est renversé par un motocycliste. Bretonneau.

Devant son domicile. 79, rue Béllard, Mme Louise Sataro est renversée par une auto. Lariboisiere,

-Carrefour rues Ordener Poissonniers, un motocycliste. M. Félix Genesti, habitant 45, rue dea Poissonniers, est renversé par une auto. Lariboisière.

Rue du u Faubourg Saint Martin, M. René Vialle, mécanicien, demeurant 78, rue de Longcharap, à Neuilly, est renversé par une motocyclette. Saint-Louis. Avenue Philippe-Auguste. Mlle Marguerite Artola, demeurant 26, rue du PetitMusc, est renversée par une motocyclette. Saint-Antoine.

Carrefour route Aimable et route de Saint-Louis, dans le bois de Vincennes, une voiture particulière et un taxi entrent en collision. Mlle Julie Vantalon, employée de commerce, demeurant 146, boulevard de Strasbourg, qui occupait le taxi. est tuée sur le coup.

Drame de famille

Une violente discussion éclatait hier ma- tin entre M. Pierre Beteri. quarante-cinq ans, épicier, avenue du Bas-Meudon, à Issy-les-Moulineaux, et son fils Etienne. Les deux hommes en vinrent aux mains et tombèrent contre une vitre de la boutique qui vola en éclats.

Le flis, blessé au bras, et qui a été transporté aux Petits-Ménages, a déclaré avoir été frappé par son père d'un coup de couteau. Celui-ci prétend que son fils a été blessé par les éclats de verre, et M. Sirl, commissaire par intérim, a ouvert une enquête pour établir la vérité. Un Parisien blessé par une auto Dans la traversée de Paray-Vieille-Poste, un piéton, M. René Bollack, 57 ans, demeurant 139, boulevard Pereire, à Paris, a été renversé par l'automobile de M. Gustave Babillon de Mennecy. M. Bollack a été transporté, le crâne fracturé, à l'hôpital de la Pitié.

Une série d'incendies

Dans un dépôt de celluloïd, 109, route d'Orléans, à Cachan, une explosion s'est produite, provoquée par le surchauffage de matières. Un commencement d'incendie a été maitrlsé rapidement par les pompiers. Les dégâts sont peu importants U a a eu aucun accident de personne.

Un incendie s'est déclaré dans un atelier de fabrique de fours, 72, rue Marceau, à Montreuil-sous-Bois. Le feu a été maîtrisé après une demi-heure de travail par les pompiers de la localité, mais l'atelier, d'une longueur de 20 mètres, a été détruit. Les dégâts sont importants Un commencement d'incendie a éclaté dans un atelier de vernissage de meubles, 132, route de Montrouge, à Gentilly. Le feu a été rapidement éteint par les pompiers. Les dégâts ne sont pas évalués. Voleurs d'autos arrétéi

Les agents Schmitt et Gargot, de service, l'autre nuit, à 2 h. 30, boulevard Saint-Denis, furent intrigues par l'allure suspecte de trois individus qui se trouvaient dans une automobile en station devant le n- 24. Ils les questionnèrent. Les inconnus se troublèrent et les agents n'eurent pas de peine à leur faire avouer qu'ils avaient volé la voiture, qui appartient à M. Henri Larue, 9, rue Devès, à Neuilly. Les trois voleurs d'auto sont Gaston Grach-Laprade, Agé de vingt et un ans, couvreur Fernand Boietel, dix-neuf ans, peintre; René Bourdon, dix-neuf ans, tous trois sans domicile fixe. Iis ont été envoyés au dépôt.

Les agents cyclistes Neugues, Marie et Ledier, du X- arrbndissement, qui,, l'autre nuit, faisaient une ronde sous les ordres des brigadiers Lardenois et Pierson, ont également arrêté., après une poursuite, quatre individus qui avaient volé, boulevard Saint-Germain, l'auto de M. Reis, demeurant 11, rue Darcet. Les voleurs sont Louis Septfonds. sans domicile, Maurice Le Goff, 21 rue de la Charbonnière, et deux marins permissionnaires. La mairie de Champigny-«ur-Marne cambriolée

Au cours de la nuit, des cambrioleurs se isûBi introduits dass la mairi$ de Ctuun3ïgny-Bur-Marne en passant par une fenêtre restée entr'ouverte. Après avoir fracturé plusieurs tiroirs, les malfaiteurs ont dérobé une somme de 4.000 francs environ et Set tiôfbrès-posfé ^représentant une valeur de L000 francs,

M. Masson. commissaire de police de la circonscription, a ouvert vne enquête. Rue de la Jonquière, l'autre soir, pendant la retraite aux flambeaux, plusieurs jeunes gens chantaient l'Internationale en distribuant des tracts communistes. Trois agents intervinrent et l'un d'eux, Georges Colin, fut frappé par Roger Le Teurnier, tourneur, vingt-quatre ans, 24. rue Cardinet. Ce dernier a été envoyé au dépôt. En plongeant à la piscine de la Gare, M. Georges Delaunay, vingt ans, maçon, demeurant 38, rue Michelet, à Ivry, se fracture la colonne vertébrale. Pitié.

Vers 4 heures du matin. des cambriofeura se sont introduits dans un magasin de chaussures, 139. rue du Faubourg-SaintAntoine, où ils ont dérobé 700 francs de marchandises. Au bruit causé par les malfaiteurs, la concierge se réveilla et alerta immédiatement police-secours. Une battue effectuée dans le quartier n'a donné aucun résultat.

Un veilleur de nuit, M. Léon Vergeot, cinquante-huit ans, 12, rue de la Gare, à Ivry-sur-Seine, est décédé d'une congestion dans une usine, rue Mazagran, dans la même localité.

En se baignant daif la Marne, près du pont de Charenton, M. Georges Merlin, dixsept ans, 12. quai de la Marne, à MaiaansAlfort, a coulé à pic et s'est noyé. Son corps a été repéché peu après,

Neurasthénique, M. René Rançon, trente et un ans, coiffeur, demeauant 14, rue des Canettes, tente de s'empoisonI ner. place Saint-Sulpice, en absorbant le contenu d'un flacon de véronal Charité.

(Ager) Makin' uticky down in waikiki (Hoffmann) Sandy buya a wireless set (X..) Indian love lyrics (Woolf orde). RADIO-LYON (287 m. 6). 16 h 40, la Muette de Portid, ouverture (Auber) la Tournmste (Nelly) Soir de Florence (Sundy) Toact pour Emilie (Meskill) Notre destin (Leardy) Allegro (Kreisler) Cydalise (Pierné) la Plus jolie femme de Madrid (Alfonso) la Java de nos amours (Wangermée).

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 13 h., concert

20 h.. la Passagère (Ludwig-Fulda). 21 h. 30, le Casse-noisettes (TschaTkowsky) Capncio espagnol (Rimsky-Korsakoff) Sérénade (Moszkowsky) Bocchanale (Glazounow) le Lac des cygnes (Tschalkowsky) le Prince Igor (Borodine). DAVENTRY NATIONAL (L554 m. 4). 12 h, musique légère. 12 h. 45, orgue. 16 h., mustque d'Adam, Finck. Couperin. E. Fogg. Fourdrain, Beethoven.

18 h. 35. les bases de la musique donate n- 9 en ré (Haydn).

21 h. 35, concert Bach et Hsendel Concerto grosso no 5 en ré mineur (Hsendel); Concerto de violon n- 2 en mi (Bach); Al. cina; Ouverture n- 1 en do (Hœndel). Les postes-secteur des familles (fruit de 10 ans d'expérience), fab. française, Radio Alterna, 184, r. de la Convention, Parts-15*. N. B. Lea firmes admises duiis cette rubrique noua ont soumia leur matériel, qui a été esaayé avec succès en laboratoire.

t M1" Chemim.

(CI. Isnel.)

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M. Albert Fratellini va mieux Les nouvelles connues hier de la santé de M. Albert Fratellini sont sensiblement meilleures. Bien que la nuit ait été très agitée, on pense que M. Fratellini, qui souffre non de la fièvre typhoïde, mais d'une congestion pulmonaire, entrera bientôt en convalescence.

Une anto coupée en deux par un train Les deux occupants sont indemnes, Lens, 14 juillet, (dép. Petit Paris.) Deeux automobilistes, MM. Jules Chillier, boucher, vingt-huit ans, et Etienne Crétier, dix-huit ans, venaient de s'engager sur la voie au passage à niveau de la gare de Billy-Montigny, lorsque soudain la barrière se ferma. Au même moment arriva le train de Lens-Hénin-Liétard qui coupa l'automobile en deux. Les occupants furent projetés à quelques mètres de là et se relevèrent presque indemnes.

Par vengeance, un homme d'équipe provoque un déraillement

Moulins, 14 juillet (dép. Petit Parisien.) Un homme d'équipe de la gare de Gannat, Albert Mounin, a été arrêté. Il est accusé d'avoir saboté une aiguille et provoqué le déraillement d'une locomotive. Mounin, qui a reconnu les faits, a déclaré qu'il voulait se venger d'un aiguilleur avec qui il vivait en mauvaise intelligence.

MM. Clamamus, député de la Seine, et Dewez, député du Nord, appartiennent l'un et l'autre au parti communiste et non au parti d'unité prolétarienne, comme il a été dit par erreur au sujet du scrutin sur l'ensemble des projets financiers.

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Des gendarmes sont assaillis par des communistes

à Cormeilles-en-Parisis

Une centaine de communistes qui( défilaient dans les rues de Cormeillesen-Parisis, précédés d'un drapeau rouge, se sont rencontrés avec l'adju-'dant de gendarmerie Retemberg et le gendarme Pastrec, de la brigade d'Ar- genteuil. Ceux-ci intimèrent aux mani-, festants l'ordre de replier leur emblème et de cesser leur chant révolutionnaire.

Enhardis par leur nombre, les com.. munistes, pour toute réponse, se jetèrent sur les deux gendarmes que les habi-. tants eurent beaucoup de peine à dégager. Le gendarme Pastrec a été; mordu grièvement à un bras. Plus tard, l'adjudast ayant reconnu un des agres- seurs l'arrêta. C'est un nommé Roger' Durand, chauffeur de taxi, demeurant dans la localité, 125, Grande-Rue. Au Bourget, un, important chargement d'or arrive en avion

Des barils contenant 910 kilos d'or en barres, valant approximativement quinze millions, sont arrivés à 19 h. 50de Londres, à bord d'un avion de l'AirUnion.


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