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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-07-11

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 11 juillet 1932

Description : 1932/07/11 (Numéro 20222).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627421x

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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M. Herriot, de retour de Lausanne est arrivé hier matin à Paris A LA GARE DE LYON, LE PRESIDENT DU CONSEIL A ETE L'OBJET DE CHALEUREUSES MANIFESTATIONS DE SYMPATHIE

De gauche à droite MM. Benoult, Herriot, Chiappe et Guiehard au second plan, MM. Léon Meyer, Sarraut, Leygaes et Renard

M. Herriot, à la tête de la délégation française, est rentré à Paria, où il est arrivé hier matin à 7 heures. Le président du Conseil a été l'objet, sur le quai de la gare de Lyon, d'une vibrante manifestation de sympathie. Malgré l'heure matinale, un nombreux public était massé entre les voies et dans la cour de la gare et acclama longuement le chef du gouvernement. M. Herriot était accompagné de MM. Germain-Martin, Paganon, Julien

M. Macdonald. miss Ishbel et lord T'rrell Durand, Georges Bonnet, etc. Il était attendu par MM. René Renoult, ministre de la Justice; Chautemps, ministre. de l'Intérieur; Leygues, ministre de la Marine; Sarraut, ministre des Colonies; Daladier, ministre des Travaux publics; Léon Meyer, ministre de la Marine marchande; Abel Gardey, ministre de l'Agriculture; de Monzie, ministre de l'Education nationale Marchandeau, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil; Candace, sous-secrétaire d'Etat aux Colonies; Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique; Henri Ponsot, haut commissaire en Syrie Gourdeau, sous-secrétaire d'Etat au Tourisme; Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux Arts; Milhaud, chargé d'affaires aux Affaires étrangères; le commandant Cavalier, représentamt M: Berthod, ministre des Pensions M. M. Ribard, représentant M. Painlevé, ministre de l'Air.

On notait également MM. DurandOswald, directeur adjoint du cabinet du Président de la République, Chiappe, préfet de police Renard, préfet de la Seine Margot, Bollaert, Domanger, etc.

Dès sa descente du train, M. Herriot répondit par des sourires aux bravos qui l'accueillirent et remercia une dame qui lui offrit des fleurs.

,Au nom du Président de la République, M. Durand-Oswald lui présenta, ainsi qu'à toute la délégation française, les félicitations de M. Albert Lebrun. Puis M. René Renoult déclara à M.,Herriot

Je tiens à vous féliciter de la façon dont vous avez défendu les intérêts français et, ce faisant, je sais être l'interprète du pays.

M. Herriot, très ému, répondit

Je suis heureux que ces sentiments me soient exprimés par l'homme que vous êtes.

Des fleurs pour miss Ishbel

Dans le même train de Lausanne se trouvaient M. Macdonald et sa fille, miss Ishbel Macdonald. Celle-ci descendit de wagon peu après le président du Conseil, accompagnée de sir John Simon. M. Herriot demande

Ishbel est là?

La jeune fille s'avança alors vers le président du' Conseil, qui l'embrassa. Un attaché de cabinet de M. Chautemps remit à la fille du Premier anglais, au nom du gouvernement français, une gerbe de roses.

Une déclaration du Premier

Au moment où le président Herriot aljait quitter la gare, il voulut bien répondre en ces termes aux questions que lui posaient les journalistes assemblés autour de lui

Je suis satisfait, car nous avons bien travaillé. On ne peut pas encore connaître dans le public le sens, exact

de nos accords, mais, en fait, la négociation est excellente. Certes, elle a été très dure, surtout vers la fin, mais je crois qu'elle satisfait tout le monde. L'ambassadeur d'Angleterre est dans la joie, les Américains également. Je ne vois pas, d'ailleurs, dans cette négociation, ce que l'on pourrait critiquer. Il faut bien comprendre que l'accord que nous venons de signer comprend trois parties dont la première ne prend sa véritable signification qu'à la lumière de celle qui est dénommée gentlemen' agreement, dans laquelle les puissances créancières s'engagent d'honneur. Au cas où les règlements avec les Etats-Unis n'aboutiraient pas dans des conditions satisfaisantes, nous restons sur nos positions. C'est ce à quoi nous nous sommes tous engagés. Tout est subordonné à l'accord final dont le Parlement français aura à connaître en dernier ressort.

Par ailleurs, il est un point que, je vous prie de noter, c'est la cordialité qui a présidé aux négociations. Anglais et Français, nous avons travaillé en plein accord.

Chaude ovation

Montant ensuite dans sa voiture avec MM. René Renoult, Marchandeau et Chautemps, le président fut l'objet d'une chaleureuse ovation à sa sortie de la gare.

On entendait les cris de « Vive Herriot, Vive la paix » Et bien des mains se tendaient vers celui qui mena de bout en bout, avec tant de lucidité et tant d'énergie, les délicates négociations de Lausanne et finit par obtenir les résultats que l'on connaît. « Ma joie est faite de la joie populaire déclara alors le président en entendant ces applaudissements et ce fut au milieu d'une haie d'enthousiastes admirateurs que M. Herriot quitta la gare de Lyon, emportant avec lui la reconnaissance du peuple de Paris. De son côté, M. Macdonald partit immédiatement par la gare du Nord et prit le train de 8 h. 55, salué à son départ par lord Tyrrell avec qui il eut un court entretien.

Explosion meurtrière

sur an bateau de plaisance berlinois Berlin, 10 juillet (dép. Bavas.}

Ce matin, une chaudière a fait explosion à bord d'un bateau de plaisance qui transportait une centaine d'excursionnistes sur la Sprée. Deux personnes ont été tuées trente-cinq blessées, dont quatorze grièvement.

Une pont en Roumanie s'effondre au passage de fantassins

Quinze soldats tombent, dont cinq sont mortellement blessés

Bucarest, 10 juillet (dép. Sud-Est) Près de Cernauti, un pont franchissant un ravin s'est écroulé au moment du passage d'une compagnie d'infanterie.

Quinze soldats'sont tombés dans le vide. Cinq d'entre eux sont dans un état désespéré.

lE DÉBAT FINANCIER DOIT S'ENGAGER

AUJOURD'HUI

DEVANT lE PARLEMENT M. Ed. Herriot a longuement conféré hier avec M. J. Caillaux Il s'est également entretenu avec ses principaux collaborateurs Un conseil de cabinet fixera ce matin l'attitude du gouvernement au regard des propositions de la commission des finances de la Chambre

Cest dans l'après-midi d'aujourd'hui que le débat financier doit s'engager au Palais-Bourbon.

On sait combien l'accord fut difficile à réaliser sur les suggestions pré-%entées par M. Palmade, ministre du Budget. On sait aussi que l'ensemble des dispositions votées par la commission des finances, et que rapportera M. Lamoureux on trouvera plus loin l'essentiel du travail du rapporteur général procure, économies et aménagements fiscaux réunis, 3 milliards de ressources nouvelles alors que le projet initial du gouvernement en assurait pour plus de 4 milliards. On sait, enfin, que la commission des finances du Sénat, décidée à aider le gouvernement dans l'oeuvre de redressement financier et budgétaire absolument indispensable, est désireuse d'aller plus loin que la commission de la Chambre.

La question se pose alors de savoir si les deux Assemblées pourront voter le projet avant le 14 juillet et, dans la négative, combien de jours il faudra pour réaliser l'accord entre la Chambre des députés et le Sénat. Il est possible que la Chambre, dès la première lecture, ne suive pas aveuglément sa commission. La présence de M. Edouard Herriot facilitera certainement les choses. Sa haute autorité sur l'Assemblée lui permettra, à coup sûr, d'obtenir le maximum. En prévision du débat, le président du Conseil a tenu à s'entretenir, dès hier matin, avec MM. Germain-Martin, ministre des Finances Palmade, ministre du Budget Chautemps, ministre de l'Intérieur René Renoult, garde des Sceaux, et avec M. Joseph Caillaux, président de la commission sénatoriale des finances.

Au cours de l'entrevue qu'il a eue avec M. Caillaux, M. Edouard Herriot a longuement commenté la situation financière ainsi que les textes préparés par la commission des finances de la Chambre. Les deux hautes personnalité ont été amenées à constater leur identité absolue de vues.

Au départ de M. Caillaux, le président du Conseil a tenu à remercier devant la presse M. Caillaux d'avoir bien voulu apporter au gouvernement son avis autorisé sur les questions financières actuellement en discussion. Dans le courant de l'après-midi, M.

MM. Germain-Martin et Caillaux sortant du cabinet de M. Herriot

Herriot a reçu longuement M. PaulBoncour, ministre de la Guerre. Un conseil de cabinet aura lieu ce matin à 9 heures, au Quai d'Orsay, sous la présidence de M. Edouard Herriot.

Les membres du gouvernement arrêteront l'attitude du cabinet au regard des textes qui, dans l'après-midi, seront soumis à l'examen de la Chambre par la commission des Finances. B n'est pas impossible que les députés en terminent aujourd'hui même er^ première lecture avec le projet financier dans une séance de nuit.

Le "Prométhée" et son équipage sont à jamais perdus

LES NOUVEAUX APPELS DES SCAPHANDRIERS SONT RESTÉS SANS RÉPONSE

Il est à peu près certain, au surplus, que le renûouement du sous-marin ne pourra étre effectué

Tout espoir de retrouver vivant l'équipage du Prométhée est perdu. Aux appels des scaphandriers, personne n'a répondu; aux oreilles attentives qui, durant des heures et des heures d'angoisse, n'ont pas quitté les microphones, nulle manifestation de vie n'est parvenue. Dans le grand silence des fonds, le sous-marin repose à tout jamais et nul de ceux qui se trouvaient à bord ne pourra sans doute être arraché au bâtiment tragiquement enseveli. Dans le port de Cherbourg, les drapeaux sont en berne; dans toute la France, dans le monde entier les populations s'associent au deuil qui frappe cruellement notre marine.

Nous publions ci-dessous, dans l'ordre où elles nous sont parvenues, les dépêches de notre envoyé spécial. L'émotion qu'elles, décèlent, les vagues espoirs qu'elles autorisèrent parfois seront ainsi plus perceptibles.

Cherbourg, 10 juillet.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

La coque du Promette, dans la poche de Lévi, émergera-t-elle quelque jour à la lumière, rendant les corps des soixante-trois marins, ingénieurs et ouvriers tombés à leur poste et livrant le secret de sa vertigineuse fin? Les sauveteurs veulent l'espérer encore, comme ils avaient éperdument espéré, avant la décevante plongée d'hier, surprendre les battements de la vie derrière les murailles d'acier du sous-marin.

Leur tentative est presque un défi. Tout semble entraîner leurs efforts vers les limites du possible de l'humain la profondeur où gît l'épave; le poids du submersible, un des plus récents de la flotte sa position sur le fond, qui semble interdire le passage des dragues.

Au jour, l',4rtiglio a repris son poste. Le major général, à 9 heures, a rallié la flottille, qui se compose du Fidèle, des sous-marins Ariatte, Eurydice. Le Jules-Verne, la Girafe, le Gaston-Rivier sont sous pression à farsenal, prêts à partir.

Le scaphandrier de. Toulon,, à l' étale du courant, va tenter d'examiner les panneaux. Cependant que ces recherches se poursuivent, la commission d'enquête coordonne les résultats qui lui arrivent par T. S. F. d'instant en instant.

Elle a établi, croyons-nous savoir, la cause probable de cette catastrophe irréparable. Les déclarations des rescapés, signalant toutes d'étranges sifflements dans les purgeurs au moment de l'engloutissement du sous-marin, l'ont conduite à examiner sur un sousmarin du même type, actuellement à l'arsenal, les manoeuvres commandant l'immersion.

L'opération de l'immersion, signalons-le tout de suite, est assurée par des systèmes de ballasts situés aux parties inférieures du sous-marin et en communication avec la mer. A la partie supérieure de ces ballasts se trouvent placés des purgeurs, actionnés par un dispositif fonctionnant par l'effet de l'huile sous pression. Ces purgeurs, lorsqu'ils sont ouverts, provoquent l'entrée soudaine d'eau de mer dans les ballasts. C'est l'immersion.

Pour remonter, on expulse l'eau des ballasts et on ferme les purgeurs. Une intéressante expérience On s'est attaché, 'Sur le sous-marin Archimède navire témoin à rechercher si la circulation d'huile ne pouvait, par suite de fausses manœuvres ou pour toute autre cause fortuite, actionner les purgeurs et provoquer une immersion soudaine.

Les expériences faites à bord de l'Archimède où toutes précautions avaient été prises panneaux fermés, stabilité de route assurée expliquent le phénomène qui s'est produit à bord du Prométhée.

L'immersion fut obtenue dans le même temps trente secondes. Ces constatations, d'une extrême gravité, signalent donc un danger menaçant certains sous-marins. Elles commandent des modifications techniques importantes, pour éviter que l'affreux drame du Prométhée se reproduise

demain sur des sous-marins de même type.

Le sacrifice de tout un équipage aura été la douloureuse, la trop cruelle, l'insupportable lançon de cette découverte.

Une constation s'impose à l'évocation de cette tragédie le Prométhée,1 procédant à des essais, n'avait à bord qu'une partie de son « armement a. Les périscopes n'étaient pas en place, laissant béants leur orifice sur la coque les panneaux étaient ouverts ou fonctionnaient mal apparemment, puisque les exercices de plongée n'étaient pas encore envisagés. Il n'y avait, pour le même motif, pas de réserve d'oxygène. Toutes ces indications, petit à petit divulguées, viennent ruiner les espoirs les plus tenaces qu'on aurait pu entretenir de retrouver vivante une partie de l'équipage. Une dramatique alerte

Dimanche. L'arsenal est silencieux, les maillets se sont tus dans les cales de construction; toute l'activité des forges sommeille. Ce silence dominical, comme il se confond avec celui du deuil qui règne sur la ville La brume même qui couvre la passe ajoute à la tristesse d'un « climat moral dont chacun ressent la poignante emprise.

Et, à 13 heures, aux cornes d'artimon de l'escadrille, aux petits mâts de la flottille des sous-marins, aux frontons des édifices publics, sur le navire-école norvégien, sur le transport polonais, sur VArtiglio, sur le Rostro, partout, dans un même mouvement accablé, les pavillons glissent en berne.

Le deuil officiel prescrit par la marine devient réalité. Il semble que la vie chancelle dans toute la ville frappée. Les cafés sont mornes, les matelots, par groupes, cheminent obsédés. Là-bas, dans la brume, c'est la même fiévreuse activité qu'hier. L'avi-

L'amiral Malavoye

so Ailette, à bord duquel se trouve l'amiral Malavoye; la gabarre Fidèle, le remorqueur ont pris leurs postes d'amarrage sur les coffres ou se tiennent stoppés. Le commandant du Mesnil, un instant retardé par la commission d'enquête, ce matin, a rallié le lieu du sinistre dans l'après-midi. L'enseigne Bienvenu viendra le remplacer. Les plongées se succèdent soit de VArtiglio, soit du Fidèle. Des coups répétés seront encore frappés sur la coque. A bord de l'Artiglio, comme à bord des sous-marins Eurydice et Ariane, la veille aux microphones s'exerce sans arrêt.

Une alerte émouvante. Un instant d'émoi. Des seconds maîtres à l'écoute sur l'Artiglio ont perçu, leur semblaitil, un craquement dans l'intervalle des coups de sonde frappés sur la coque. Est-ce un appel faible venu de l'intérieur ? Y a-t-il de la vie encore dans la coque tragique ? Angoissante quesTout de suite il faut savoir. On remonte le scaphandrier. Le microphone placé sur la coque du sous-marin ne décèle plus rien et l'on constate ultime déception a^rès d'affolantes secondes que c'est le frottement du câble du scaphandrier contre l'épave qui a impressionné la plaque sensible de l'écouteur.

Ultimea efforts

Après le scaphandrier Senti de VArtiglio, c'est au tour du scaphandrier de l'escadre française à plonger. Le courant de marée est d'une grande violence. Malgré les dangers de la plongée, il s'obstine. Le câble de chanvre qui le relie au Fidèle se tend et le tire couché sous un angle de près de 45 degrés.

Peu importe, il poursuit sa mission il examine les panneaux deux pour le moins lui semblent ouverts il visite la coque, il suit le couronnement de l'arrière il voudrait pouvoir dire il. l'amiral que l'on pourra élinguer l'épave, que la coque est intacte. Mais il faut interrompre les recherches la brume étend sa nappe au ras des flots et, par 75 mètres de fond, la nuit s'épaissit d'instant en instant. Lorsque l'homme exténué est remonté sur le pont de la gabare, on constate que le câble tendu par le courant s'est usé contre la coque et l'on frémit en pensant aux affreux dangers qu'il a courus.

Senti plongera encore tout l'aprèsmidi, amarré cette fois à un câble d'acier et tenant au bout de ses bras métalliques articulés une pince et un marteau, mais ses investigations n'apporteront rien de décisif.

Emmanuel MARIN

J"CLa suite la deuxième page.)

LE PREMIER VOYAGE PRÉSIDENTIEL DE M. ALBERT LEBRUN

Après avoir visité Saint -Sever et Vire, le Président de la République est revenu Caen où il a assisté à un grand banquet

M. Lebran prononçant son discours au banquet. A sa droite, MM. Chéron, de Monzie et le préfet Bussiére

M. HACHETTE EST ÉLU SÉNATEUR DE L'AISNE

Une élection sénatoriale a eu lieu hier dans le département de l'Aisne, en remplacement de M. de Lubersac, a'écédé.

M. Hachette, rép. de g., a été élu au second tour de e scrutin par 685 5 voix contre 647 à M. Marquigny, rad. soc.

Au premier tour les voix s'étaient ainsi réparties MM. Hachette 538, Marquigny 487, Cagniard U .R. D.

157, Joxe S.F.I.O.,

149. Divers 12. Tous les électeurs inscrits ont pris part au vote, mais il n'y a eu que 1.343 suffrages exprimés sur 1.348 votants.

On se souvient que Mo dé I^ubersac avait été réélu lors du renoirreilemeot trfennal du 20 octobre au premier tour de scrutin, en même temps que les trois autres candidats de la « liste républicaine ». par 728 voix sur 1.341 votants.

Le candidat la plus favorisé de la liste radicale socialiste avait réupi 514 suffrages et celui de la liste socialiste S. F. I. 0. 118, LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE Les délassements des coureurs

à Bordeaux

Bordeaux, 10 juillet (de not, env. spéc.) Hier, dès qu'eut été passée la borne indiquant l'entrée dans le Bordelais. la foule, ruée aux routes dont, selon le bon conseil multiplié par notre hautparleur ambulant, elle tenait « le bas côté pour ne pas gêner les coureurs s>, la foule, dis-je, devint singulièrement expansive expansive dans l'angoisse, ce qui est spécifiquement local. Soudain, la pensée collective se traduisit par la voix d'un adolescent, à qui son pur accent ne permettra jamais de renier sa noble race

Lapébie Lapébie, il est en tête! C'était vrai. A ce moment-là, Lapébie était en tête. C'est quelque chose d'indiscutable. Car, dans la traversée de la Gironde, Lapébie, qui fait toujours de son mieux, fut plusieurs fois en tête. Seulement, il y a tant de façons d'être en tête. Et je l'ai dit hier, le peloton ne se désarticula qu'à la dernière minute et ce fut Leducq qui arriva premier devant Di Paco.

Or c'est précisément où. j'en voulais venir. Lapébie est un gentil et loyal garçon, qui met, vertu remarquable, l'esprit d'équipe au-dessus de la victoire personnelle mais passagère, au-dessus de la vanité d'entrer premier dans sa

Leducq, Moineau et Péglion se reposent à Bordeaux en donnant à manger aux pigeons ville natale, exploit réalisé par trop de demi-valeurs, pour que s'en puisse satisfaire un jeune, un solide, qui a l'honneur de porter les couleurs nationales. Invité à parler devant le micro, Lapébie n'a rien dit d'autre que sa volonté de faire triompher l'équipe. Personne ne s'est plus que lui réjoui du succès de Leducq.

Di Paco est bien content lui aussi, et c'est aussi pour l'équipe qu'il est content. Quoi ? les Italiens ne faisaient rien ? Dès la troisième étape, les voici en position, et l'on a vu ce que pouvait celui qu'on nomme parfois le Charles Pélissier italien.

André SALMON

(La suite la deuxième page.) A la 4< page LES SPORTS

Caen, 10 juillet (d. P. Parisien.)

Ce matin de bonne heure, alors que tous les clochers égrenaient et mêlaient leurs carillons dans la ville encore endormie, le Président de la République quittait la préfecture et, suivi de tout le cortège officiel, s'en allait vers Saint-Sever.

Sous le ciel gris que ne traverse encore aucun rayon de soleil, la, campagne normande a conservé sa fral. | cheur de la nuit. Dans les prairies que bordent, soigneusement taillées au cordeau, des haies vertes, des chevau? ?t des vaches paissent tranquillement j Les champs de blé et d'avoine, pu i flamboie le rouge des coquelicots, ondulent doucement sous le vent léger les maisons basses, coiffées d'ardoises, sont tapissées de rosiers^éa fleurs. Promenade de 150 kilomètres aller et retour, un peu longue mais charmante, à travers le doux boc.e normand.

De loin en loin, un village, une ferme décorée de fleurs de papier, des gens groupés devant une maison au bord de la route, des enfants qui agitent des drapeaux au passage du cortège, des fillettes qui chantent. Mais voici, la rude côte de Saiat-Sever escaladée, la somptueuse forêt domaniale où s'abrite, sur une crête ensoleillée, !<j sanatorium.

C'est un splendide établissement .de lignes sobres aménagé d'après les données les plus récentes de la science médicale. Cent lits y sont répartis dans des salles claires, bien aérées, ripolinées par son admirable situation, ce sanatorium donne des résultats remarquables, ainsi que le docteur Fontaine, président du conseil d'administration, le dira dans son discours. Seules, les femmes y sont admises or, depuis la date de son ouverture, le 12 janvier 1931, sur 218 tuber·culeuses hospitalisées, cent vingt l'ont quitté entièrement guéries.

Reçu par M. Cautru, député de Vire, le docteur Fontaine et les membres du conseil d'administration, M. Albert Lebrun est remercié et félicité de aa visite par M. Cautru et te docteur Fontaine, puis, au nom des malades, une jeune et jolie hospitalisée aux traits fins et délicats, dont la mine pleine de santé plaidait en faveur de l'établissement, fait au Président un compliment ému et délicieusement tourné.

Nous sommes des femmes, ditelle, séparées du monde par la terrible maladie, mais nous voulons guérir. En quelques mots, le Président de la République la remercie, félicite le personnel du sanatorium et' laisse la parole au ministre de la Santé publique, M. Justin Godart, qui, dans une courte allocution, annonce que, par un décret qu'il soumettra dans quelques jours à la signature de M. Albert Lebrun, la déclaration de la tuberculose sera obligatoire. Puis la visite d'une chambre de malade c'est l'affaire de trois minutes et le chef de l'Etat, sous les applaudissements des malades et du personnel, quitter le sanatorium.

Par une route de plus en plus pittoresque, le cortège se rend de Saint-Sever à Vire, vieille ville perchée sur un coteau où l'on arrive après avoir suivi des rues en lacets. On passe sous la vieille tour de l'Horloge, q*ui date du xv« siècle. On entrevoit au passage les ruines encore imposantes du château d'Henri roi d'Angleterre, que Richelieu fit démolir, et Ton arrive à l'hôtel de ville. La plaee, remarquablement décorée, déborde d'une foule enthousiaste.

L'hôtel de ville s'élève au fond d'une cour. Mais, bien qu'il ne date que du xviii* siècle, il a le plus grand air derrière la superbe grille en fer forgé qui ferme la cour d'entrée. Le cortège gravit l'escalier d'honneur, et c'est là-haut, dans la salle des fêtes, tes traditionnels souhaits de bienvenue du maire, M. Vimont, et la non moins traditionnelle signature du Livre d'or. L'allocution du président

En réponse aux souhaits de bienvç, nue du maire de Vire, M. Albert Lebrun prononce l'allocution suivante Mon cher maire,

Vous venez de prononcer, sur le mode le plus simple, d'ailleurs, un discours fort éloquent. Vous avez trouvé, poùr nous montrer les répercussions des grands événements de la vie nationale dans une lointaine cité comme la vôtre, des mots qui nous ont profondément touchés. Vous .avez dit d'abord la tristesse et le désarroi qu'avait causés ici. dans les esprits et dans les coeurs, la mort du chef de l'Etat, ce concitoyen à la vie publique et privée exemplaire et qui méritait, par cela seul, d'être peudant son septennat le guide de la nation. Vous avez dit ensuite la joie que l'on avait éprouvée dans une lointaine


province à voir le leu normal et régulier de la Constitution pourvoir, dans des conditions de rap'aite, de calme, de dignité, qui ont trappé tous les étrangers, au remplacement du chef de l'Etat. Et c'était par là-même un hommage mérité que vous adressiez la République et à aps institutions. Vous avez dressé un tableau touchant de la vie de votre ville, vie calme, simple, ordonnée, loin Je toute agitation, avezvous dit très tustement, vie orientée toujours davantaüe vers ces organesmes d'assistance sociale vers ces établissements d'enseignement qui répondent aux aspirations et aux besoins populaires. Vous avez enfin évoqué l'histoire de votre petite cite économique et politique, et rappelé les noms de quelques-uns de ses OU qui favaient le yl.is illustrée, notammsnt le grand recteur Octave Gréard que nous avons tous connu et apprécié. Vous vous êtes applaudi que votre ville, al elle n'avait pas pu être chef-lieu du tff-partement, soit néanmoins capitale du Bocage normand.

Eh bien oui, il est bon qu'il en soit ainsi et que nous ayons tous la fierté de nos petites vies locales, car c'est de oela qu'est faite avant tout la grande activité nationale. Aussi bien, mon cher maire, n'aurez-vous plus dans l'avenir une certaine ambition que vous avez nourrie longtemps, puisque le rêve que vous aviez fait et auquel vous ne croyiez pas, celui d'avoir ici lb, chef de l'Etat, est maintenant satisfait. Je suis heureux d'avoir pu, rèpondant à l'appel pressant de vos parlementaires, et en particulier de mon ami, M. Cautru, venir avec M. le ministre de la Santé publique. Nous nous joignons l'un à l'autre pour vous prier d'agréer et de transmettre à toute cette population qui nous a fait un accueil si chaleureux, si cordial, fexpression des vœux fervents que nous formons pour son bonheur et le succès de ses entreprises.

Après la réception, M. Albert Lebrun s'avance sur le balcon de l'hôtel de ville, d'où il salue la foule, qui lui répond par une magnifique ovation. Puis c'est le retour à Caen par une antre route aussi charmante, à travers d'autres bocages normands tout aussi fleuris, et nous citerons Aunay-surOdon et Evrecy, où des arcs de triomphe avaient été dressés et où toutes leva fillettes des écoles étaient vêtues de robes tricolores qui faisaient, le long du trottoir, un véritable drapeau vivant.

Rentré à la préfecture à midi le Président de la République, après s'être reposé quelques instants, s'est rendu au stade Hélitas, où un banquet de 1.300 couverts était servi. Le banquet

Le stade Hélitas, qui est un modèle de stade, joli à l'œil, propice aux prouesses athlétiques, était, si grand, trop petit pour contenir la foule qui s'était hâtée de venir au banquet dans l'espoir sans doute d'un bon déjeuner, mais aussi de beaux discours. Il n'y a eu qu'un bon déjeuner où trônèrent les tripes reines, le camembert roi et le calvados, prince des alcools.

M- Albert Lebrun, qui présidait avec une bonne grâce souriante, une simplicité qui lui vaudront une popularité bien méritée, avait à sa droite MM. Chéron, de Monzie, le préfet du Calvados M. Roy, ministre du Canada, les parlementaires du département, et à sa gauche le maire de Caen, M. Detolle; MM. Justin Godart, Nizon, président de la chambre de commerce, d'autres parlementaires, etc. Mais pas de discours. La fin affreuse des marins du Prométhée impose le silence. En une allocution, M. Henry Chéron explique les raisons de ce silence. Le Président de la République se contente de saluer en quelques mots les personnalités étrangères venues pour assister à cette fête du bimillénaire de l'université, les maires accourus de tous les points du Calvados et les 1.300 convives qui ont répondu à l'appel de la municipalité.

Après le banquet, le cortège se regroupe pour se rendre à la salle Guilbert, où va se célébrer le cinquième centenaire de l'université de Caen, qui fut une pépinière de juristes, de gram-

mairiens, de philosophes et de poètes. Hélas c'est dans une salle de cinéma d'une banalité désespérante que s'est célébré le demi-millénaire de l'université de Caen. Ah qu'il eût été plus élégant, plus joli, plus universitaire que la cérémonie se déroulât au milieu des vieilles pierres que frôlèrent, depuis cinq siècles, tant d'étudiants dont beaucoup sont devenus des savants, des philosophes, des poètes Mais, à défaut d'images Mimées. sans pensée et sans âme, nous avons eu une fête de la culture et de l'esprit. Et cela est mieux. La pauvre salle de cinéma s'enrichit aujourd'hui d'une assistance d'élite professeurs de sciences, de droit, en robe rouge, noire ou jaune, qui sont les savants continuateurs, à Caen, des premiers universitaires de 1432.

Sur la scène transformée en estrade ont pris place, aux côtés du Président de la République, M. de Manzie, ministre de l'Education nationale, les autorités locales et' les représentants des universités françaises et étrangères. Le premier, M. Maigron, recteur de l'université de Caen, prend la parole. Il fait l'historique de l'université. S'il note que sa fondation remonte à Henri IX d'Angleterre la Normandie devait encore appartenir aux Anglais pendant dix-huit ans, Il rappelle que les Normands ont poursuivi l'œuvre de l'Anglais et évoque l'importance de l'enseignement universitaire de Caen et son rayonnement littéraire, scientifique et juridique. Il appelle en témoignage Maiherbe, Corneille, Fontenelle. Le recteur Maigron définit ainsi la Normandie « Le pays

16, Feuilleton du Petit Parisien, MADY BIJOU jË grand roman = | ̃ inédit | pae LÉON SAZIE ÎRlIllIllIIIDlIllilllIIllIlllilllHllllllllllllllIlIllIlllin PREMIERE PARTIE

MERE DOULOUREUSE

VIII

Le gibier insaisissable

Avant de monter sur le bateau, Douglas se fit conduire dans un bureau de poste. Il lança à son père un long télégramme, lui disant qu'il s'embarquait, que la mer était bonne, et qu'il avait trouvé la vraie piste du gibier.

Quand le navire se détacha de terre. Douglas, entre deux coups de sirène cria au clerc, faisant des signes d'au revoir sur le quai

Hello vieux camarade Mermine. Nous les tenons. Bon espoir

Les quais commençant à disparaître, Douglas penché sur le bastingage, cria une dernière fois dans le vent

Mermine Bon espoir

Alors il alluma un cigare, et se mit à fumer dans la brise du large. Il n'avait plus maintenant qu'à attendre tranquillement.

C'était le bateau qui travaillait pour lui.

Copyright by Léon Bazie 1932. Traduction et reproduction Interdites en tous pays.

du bon sens et de la raison toujours aiguisée d'une pointe d'humour, » Puis M. Dusbergue, de l'université de Lyon, qui parle au nom des universités étrangères, soulève des salves d'applaudissements par la sincérité de son éloquence. Il dit quelle part la pensée normande a eue dans l'expansion de la pensée française, dans la pensée universelle.

M. Povy, de l'université d'Oxford, apporte le.salut que la culture britannique doit faire à la culture normande, puis M. de Monzie prend la parole avec cette éloquence élégante et précise, ce verbe solide qui font de lui un de nos plus grands orateurs.

Le discours de M. de Monzie L'université de Caen nous offre aujourd'hui une occasion complémentaire d'aimer notre histoire, sinon l'Histoire elle-même dans le moment où elle est ?h difficultés avec M. Paul Valéry. Il s'agit, en effet, de fêter une date de l'esprit, un moment oublié de notre formation spirituelle et tout à la fois une heure inoubliable de notre formation nationale. Les yeux fixés sur le bûcher de Jeanne d'Arc, la plupart des Français ne se souviennent guère qu'un an après avoir brûlé la sainte les Anglais nous dotaient à titre déflnitif d'une université dont voici précisément le cinquième centenaire. Sans doute n'entrait-il pas dans le dessein d'Henri VI, roi d'Angleterre, et qui se croyait roi de France, d'alimenter d'un fastueux souvenir les annales de la collaboration franco-anglaise. En créant l'université de Caen, il agissait selon la pratique du temps. Au xv, siècle, on mettait volontiers garnison de savants; la propagande par les leçons était une des formes de l'occupation, la moins rude, la moins dispendieuse et d'ailleurs la moins efficace. Les rois tenaient à honneur de protéger les arts et les sciences politique du prestige.

Après avoir brossé un magistral tableau des luttes qui mettaient alors aux prises la papauté et le régime royal, l'orateur pourauit

C'est en cet état de choses que le roi Henri VI espère consolider, en Normandie, son pouvoir et la foi tout ensemble. Sur cette pierre de Caen avec laquelle seront édifiées les cathédrales et les abbayes de la vieille Angleterre, il songe sans doute à édifier un bastion spirituel, une église fortifiée en vue de ce qu'on appelle maintenant, dans le style de nos dernières appréhensions, « la Défense de l'Occident ». Calcul de domination, calcul de religion, mauvais calculs que la ténacité normande déjouera pendant dixhuit ans, jusqu'à l'entrée victorieuse de Charles VII Après quoi « la province normande, fondue maintenant avec la France qui l'a reconquise, débarrassée de l'anglicisme que l'université de Caen voulut lui Infliger, suit les mouvements d'idées, les flux et les reflux de l'art dans une nation elle-même italianisée ». Cette introduction à la vie française est signée Herriot je n'ai pas d'autre communication à vous faire de la part du président du Conseil que cette phrase de haut style empruntée à la Porte Océane. Il y a entre la France et l'Angleterre de 1932 une trop nécessaire intimité pour que nous pnissions évoquer les emeutes estudiantes dont se plaignait Henri VI, bienfaiteur de Caen, ces rébellions et désobéissances commise^ contre sa seigneurie auxquelles se référait une remontrance du 13 mars 1445 et que rappelle dans son bel ouvrage documentaire le profes-

seur Prentout.

D'après tous les récits et tous les actes qui sont conservés comme témoignages de cette époque, les jeunes hommes qui étaient inscrits à l'université anglaise de Caen se montraient proprement insupportables, à ce point qu'il fallait barrer les rues alentour du collège de droit pour assurer un moindre bruit aux leçons doctorales. La tradition des chahuts, si elle n'est point parisienne, doit être normande. Mais catte atmosphère de protestation, tantôt bruyante, tantôt raisonneuse, a toujours été excellente pour la formation des indépendances spiriuelles des pays comme les Flandres doivent leur forte individualité à l'apprentissage de la pensée libre qu'ils ont fait sous une domination ennemie,

Puis, ayant évoqué la magnifique continuité de la science et sa sereine autonomie, le ministre conclut A cause de cette autonomie, tous les projets comme celui de Paul Bert en 1873, toutes les tentatives comme celle de M. Waddington en 1876 ne parvinrent pas à supprimer une université que, par fantaisie, le roi d'Angleterre avait improvisée entre deux rencontres guerrières et deux émeutes civiles un jour assez incertain de 1432, tant il est vrai que les institutions universitaires consacrées par le temps participent à la majesté de la nature et à la perennité de la race. Pour vous, maîtres de l'université de Caen, vous pouvez sous l'abri de l'Histoire prendre pour devise cette belle formule de Goethe dans Eenies « Laissons les choses passagères, quoi qu'il en soit advenu Nous sommes là pour nous éterniser. » Caen gardera de la visite présidentielle le souvenir d'une belle fête et d'un service général merveilleusement organisé par M. Sisteron, contrôleur général à la sûreté générale. La rentrée à Paris s'effectua dans le train spécial si remarquablement organisé par les Chemins de fer de l'Etat, dont la maîtrise en matière de vitesse et de confort fit aujourd'hui l'admiration générale.

Jean ROGIER

Bières, sirops, eaux minérales paieront la taxe unique

Le ministre des Finances noua communique

Conformément aux promesses contenues dans la déclaration ministérielle, le ministre du Budget déposera aujourd'hui sur le bureau de la Chambre un projet de loi transformant en taxe unique la taxe sur le chiffre d'affaires en ce qui touche les bières, les eaux minérales, les boissons gazéifiées et les sirops.

Cette réforme complète les mesures déjà prises par l'institution de taxes uniques sur le vin, le cidre et l'alcool.

Mais une fois à New-York, c'est lui qui se remettrait en marche. Alors ça ronflerait.

La comtesse avait indiqué à Douglas où il pourrait, dans le petit salon de l'hôtel de Passy, prendre les photographies du comte. Mais, pour gagner du temps, Douglas, avait chargé Marmin, pendant qu'il serait à Hambourg, de prendre, lui, toutes les photos du petit salon.

Anie avait emporté avec elle les portraits de sa Mady. Marmin ne trouva que des portraits de la comtesse et de Malerive. Il prit le tout, en fit un paquet qu'il remit à Douglas, avec les documents concernant la belle Irma et don Ramoneto.

Douglas enferma précieusement le paquet dans sa valise de cabine. En mer. il divisa ces photos en deux lots.

L'un contenait les portraits d'Anie. Il l'appelait

Les pièces d'adoration.

L'autre renfermait les documents concernant la belle Irma, le comte et Ra.moneto. C'était le dossier disait-il Pièces à conviction.

Inutile de dire que ce second lot, bien retenu par des ficelles, il ne l'ouvrait jamais.

En revanche, bien souvent, il regar.dait les pièces d'adoration, pour trouver moins longue la traversée. Enfin, le bateau arriva.

Tout vibrant, Dougy se jeta dans les bras de son père. Comme au départ, il avait embrassé sa soeur Jessie, et aussi Anie. au retour, il embrassa Ante. ainsi que Jessie.

Avez-vous retrouvé Mady ? demanda tout de suite la comtesse.

La fin tragique du Prométhée" SUITE DH LA PREMIÈRE PAGE

Dans le même temps se tenait dans l'enceinte de l'arsenal, au siège de la direction des constructions navales, une importante conférence présidée par le major général et réunissant, indépendamment des membres de la commission d'enquête, les techniciens du génie maritime et des commandants de sous-marins.

Nous avons pu obtenir vers la fin de l'après-midi l'autorisation de franchir les portes de l'arsenal. Nous avons appris que les techniciens ayant participé à cette conférence estimaient en grande majorité que des difficultés insurmontables semblent devoir empêcher toute tentative de relevage de l'épave du Prométhée.

L'ingénieur en chef de 1™ classe Roqueber, qui a dirigé la construction du sous-marin, l'ingénieur général Charpentier, l'ingénieur général Davaux qui ont assisté à la discussion, ont posé aux capitaines Dancalia, du Rostro, et Caroli de l'Artiglio, un certain nombre de questions sur la possibilité de travail de leurs scaphandriers. Les réponses des capitaines sont venues ruiner les derniers espoirs que l'on avait de relever la coque ou de la remplir d'air. Il faudrait, en effet, qu'un ouvrier spécialisé pût opérer un travail de précision soit fixer un tuyau d'air comprimé, soit guider le passage d'élingues. Or les scaphandriers des grandes profondeurs n'ont aucune liberté de mouvements à peine peuvent-ils mouvoir des crochets ou frapper avec un marteau. Le capitaine de VArtiglio a notamment indiqué avec beaucoup de netteté que son scaphandrier joue, surtout en profondeur, un rôle d'observateur et que l'on ne peut lui demander dans son armure articulée que des gestes très simples, incompatibles avec le travail qu'exigerait l'élinguage du sous-marin. Le relevage par pontons s'avère Impossible aussi. Le ponton le plus puissant dont nous disposons se trouve à Toulon il ne permet pas de soulever des masses du poids du Prométhée. Les examens du relief sous-marin, poursuivis cet après-midi par les scaphandriers du Fidèle et de fArtiglio ont également relevé que l'épave est posée dans une fosse qui est bordée de part et d'autre par une véritable muraille rocheuse de près de 20 mètres de hauteur.

UArtiglto a regagné ce soir la base de l'arsenal à Cherbourg; demain, le Rostro le remplacera sur les lieux du sinistre. Les explorations du fond de la fosse de Lévi et de la coque naufragée pourront fournir, si le temps le permet, une documentation plus précise encore, qui conErmera, on le craint, les avis des techniciens. Il faudrait alors renoncer même à entreprendre le travail cyclopéen qui eût jeté quelque lueur sur la cause d'un des drames les plus terribles de la navigation sous-marine.

Le préfet maritime donne l'ordre de mettre les pavillons en berne Cherbourg, 10 juillet (dép. Havas.) Le scaphandrier de VArtiglio, ayant revêtu le scaphandre articulé, a tenté d'explorer, sur la passerelle du sousmarin, les cinq panneaux, dont un parait avoir été laissé ouvert.

Malheureusement, le courant gênait l'homme, qui n'a pu effectuer sa mission et qui est remonté, n'ayant fait d'autre expérience que de heurter à nouveau la coque sans obtenir le moindre écho.

Cette nouvelle confirme celles données hier, et l'ordre vient d'être donné par le préfet maritime de mettre les pavillons en berne.

Dès que le temps le permettra car une brume assez dense commence à apparaître à l'horizon l'expérience sera reprise.

L'amiral Durand-Viel salue les rescapés

Cherbourg, 10 juillet Idép. Havas.l Le vice-amiral Durand-Viel, chef d'état-major général de la marine, a voulu saluer, au nom du ministre de la Marine, les rescapés de la catastrophe du Prométhée.

Il n'a pas été possible de les réunir tous, mais le commandant du Mesnil son second, l'enseigne de vaisseau Bienvenu les officiers de marine Prigent et Goasgouen le quartier-maître torpilleur Tiérard, ont pu être réunis. ils ont été félicités par le vice-amiral. La préfecture maritime a fait distribuer aux familles les plus dignes d'intérêt des marins du Prométhée les premiers secours d'urgence.

LE COMMUNIQUE OFFICIEL Cherbourg, 10 juillet, 17 h. 35.

Ce matin, le scaphandrier de VArtiglio a effectué une plongée de deux heures avec le scaphandre articulé; cette plongée arrêtée en son milieu, le courant ayant interrompu les communications téléphoniques, fut reprise.

Le scaphandre n'a rien pu voir de nouveau.

Il s'est assuré que l'on peut atteindre le dessous de l'étrave à la partie avant, mais n'a pas pu voir la partie arrière. Pendant cette plongée, on a fait à nouveau de l'écoute avec le microphone, sur la coque même.

En outre, le scaphandrier a frappé avec ses pinces sur la coque.

Simultanément, on vérifiait le bon

Presque, affirma franchement Douglas,

Le détective Broker, prévenu se tenait dans le fumoir de Thos Palmerson.

Douglas entra dans le fumoir tenant à la main sa valise de cabine, qu'il n'avait voulu confier à personne. Il la déposa sur une table et l'ouvrit. Tirant le lot d'adoration, il le tendit à la comtesse.

Ceci est pour vous, chère Anie, et aussi pour Jessie.

Car au lot d'adoration était joint un fort lot de boîtes de chocolats et de bonbons que, sur la demande de Douglas, le clerc détective Marmin avait été choisir chez les meilleurs confiseurs de Paris.

Il tendit l'autre à Broker

Ceci est pour nous, lui dit-il. C'est un peu moins sucré.

I1 raconta ses courses avec son vieux camarade Mermine. puis son voyage à Hambourg.

Pourquoi êtes-vous allé à Hambourg ? demanda la comtesse, inquiète. Pour aller plus vite. Marmin savait que le comte avait dû s'embarquer à Hambourg. Je suis allé vérifier. Et nous avons la preuve qu'il s'est rendu à Buenos-Ayres.

Buenos-Ayres s'écria Anie. Avec Mady ?

Non. Seul. Mady est restée en France.

En France Mais où ? Dans quelles mains ?

C'est ce que nous allons faire dire au comte. Nous partons demain, Broker et moi, pour le rejoindre à Buenos-Ayres.

Douglas et Broker arrivèrent à

fonctionnement des microphones. On n'a absolument rien entendu. Cette expérience confirme ainsi le résultat négatif des écourtes précédentes.

Cet après-midi, le scaphandrier du Fidèle a plongé pour s'efforcer d'examiner si la coque n'avait pas de déformations importantes à l'arrière et vérifier comment repose l'arrière.

Nous ne connaissons pas encore le résultat de cette plongée.

UArliglio part ce soir et il est remplacé par le Rostro qui a les mêmes possibilités.

Le Rostro continuera les plongées demain pour examiner le bâtiment au point de vue des possibilités de renflouage.

Des expériences relatives à la manceuvre des purges ont été faites sur l'Archimède, du type Prométhée, pour permettre à la commission d'enquête de s'éclairer sur les causes possibles de l'accident.

Au cours de ces expériences, les tirants d'eau de l'Archimède n'ont pas été modifiés.

La commission d'enquête va établir d'urgence son rapport et l'adresser au ministère de la Marine.

Les délassements

des Tour de France SUITE DE IA PREMIÈRE PAGE

Ce matin, comme je demandais des nouvelles des coureurs, on me répondit qu'ils étalent allés pêcher, ce qui me sembla un tantinet extravagant pour un jour de repos, après ane randonnée de 387 kilomètres. Ces messieurs de la pédale n'avaient pas été plus loin que les quais de la Gironde, au delà des Quinconces chauffés à blanc par un soleil saharien.

Ils n'ont pas pêchk, mais joué à un petit jeu fluvial bordelais qui tient plus de la tombola au poisson que de la pêche sérieuse. Au fait, et 11 faut bien le dire les géants de la route s'embêtent énormément les jours de repos. Les braves enfants du Tour de France ne savent littéralement que faire de leur jour de congé. Ce semblera comique, mais c'est pourtant ainsi. La route peut les faire pester, jurer, la route n'en est pas moins leur affaire et leur raison d'être. Que faire, quand on a passé par les mains du masseur, pris sa petite nourriture spéciale, dans une ville riche en tentations dont il serait souverainement imprudent de profite? ?

Ce matin, dans un hôtel transformé en temple du sport, quelqu'un d'entre ceux qui étaient venus rendre visite aux coureurs, s'avisa de parler de la vie intérieure, propos auquel un de nos « as ». donna sans doute un sens particulier, ce qui lui inspira de répondre tout à trac, dans le langage des libres enfants du faubourg « A la vôtre » C'est sur les allées de Tourny, où prospère le café du contrôle, qu'atteint à son point fort l'agitation créée à Bordeaux par l'arrivée des coureurs et de leur suite innombrable. En ville, que passe un mécano tenant en main ou portant sur l'épaule une des fameuses bicyclettes jaunes, conduite à l'atelier de réparation, cette bicyclette confiée non plus à un grand prêtre, mais à quelque humble sacristain, devient alors par les rues de Bordeaux l'objet d'une adoration rarement muette de la part d'une jeunesse bien sympathique, qui, lorsque les légers disques jaune d'oeuf ont disparu au premier tournant, murmure avec dévotion un nom, celui d'un. enfant du pays, le nom de celui auquel rien n'interdit absolument qu'on succède un jour Lapébie avec l'accent, bien entendu.

A l'hôtel qui les accueille, les Allemands se conflent volontiers. Ils ne désespèrent pas de revoir le maillot jaune sur le dos de l'un des leurs: Stoepel ou Sieronskl, par exemple. Ils expédient leur correspondance ou lisent les journaux de chez eux. Stoepel, qui fut attaché à une agence de presse berlinoise, commente pour ses camarades les nouvelles de Lausanne.

Ailleurs. n'insistons pas. La vérité, noua l'avons dite. Une pensée occupe tyranniquement les esprits comment user la longue journée de repos 7 Par fortune, il faudra ne coucher tôt pour être en selle avant 5 heures du matin, et, enfin, reprendre la route

UN JEUNE MENAGE HAWAÏEN VICTIME DE DEUX ESCROCS Venus à Paris pour leur voyage de noces, M. et Mme Kubo-Massao, originaires des îles Hawaï, où le mari exerce la profession de marchand de perles, étaient descendus dans un hôtel de l'avenue de Friedland.

Quelques semaines après leur arrivée, ils firent la connaissance, dans un thé voisin de la Madeleine, d'un Américain qui se présenta à eux sous le nom de Reginald Colman. Les deux Hawaïens et M. Colman ne tardèrent pas à sympathiser et ils sortirent chaque jour ensemble.

Au cours de l'une de ces sorties, ils rencontrèrent un autre Américain, nommé Julius Host, qui leur fit connaître qu'il venait d'hériter d'une très grosse fortune. Mais il devait, pour la toucher, verser auparavant une somme de 50.000 dollars pour les pauvres. Il ajouta qu'il n'avait pas le temps de s'en occuper pour le moment.

Très aimablement, le jeune Hawaïen lui proposa de lui rendre service. Sa proposition fut acceptée et le marchand de perles versa une somme de 8.200 dollars. On lui confia alors une serviette de cuir dans laquelle on lui avait fait voir quelques dizaines de billets de banque américains. Ceci fait, Colman et Host réussirent à s'éclipser rapidement.

M. et Mme Kubo-Massao, après avoir attendu en vain. ouvrirent la serviette et constatèrent qu'elle ne contenait que dix billets de un dollar au milieu d'un? quantité de billets sans valeur. Un canotier se noie à Parmain Dans l'après-midi d'hier, à Parmain, près de l'isle Adam, au cours d'une partie de canotage, M. vves Ansquer, demeurant 28 bis, boulevard Félix-Faure, à Saint-Denis, est tombé dans l'Oise et s'est noyé,

Buenos-Ayres. Le détective Mendoza, prévenu, les attendait avec un jeune confrère, Munoz, qui, parlant l'anglais, devait servir d'interprète.

Mendoza emmena Douglas et Broker chez lui pour pouvoir parler plus à l'aise de l'affaire.

Nous avons la certitude que le comte de Malerive et Irma Florin ont débarqué à Buenos-Ayres. C'est tout ce que nous avons pu apprendre. Quant Ramoneto, je dois vous dire que Ramo.neto n'est pas un nom, mais un prénom des plus fréquents. Sur le même bateau, Il y avait plusieurs Ramoneto. Celui-là devait acquérir un grand music-hall à Buenot-Ayres.

Vous me l'avez fait savoir. Je me suis informé. Il n'y a pas, en ce moment. d'établissement de spectacle à vendre. Ramoneto a menti.

Ce n'est pas étonnant. Mais restait la belle Irma Florin, engagée dans un des grands music-hall. Celle-là ne pouvait passer inaperçue.

Je me suis aussi informé auprès des managers, des agents lyriques pas un ne connaît, même de nom la belle Irma Florin, C'est la réponse que l'on m'a faite à New-York. Cette star est inconnue.

Peut-être, dit Douglas, a-t-elle au théâtre un autre nom que celui qu'elle prend au Colibri. Et probablement la reconnaîtrez-vous ainsi que le Ramoneto d'après leurs photographies. Il étala devant les détectives argentins le contenu du fameux dossier des pièces à conviction.

Mendoza et Munoz ne reconnurent ni le comte, ni la belle Irma. Mais, en voyant sur les programmes la tête de Ramoneto. aussitôt ensemble ils s'écrièrent

Ah celui-là, oui. nous le connais-

AILES DE FRANCE EN AMÉRIQUE DU SUD Printemps d'Argentine, automne en France

Le pampero, ayant déraciné des eucalyptus et enlevé un lot suffisant de cabanes et de toits d'haciendas, s'est retiré.

Les brises s'écartent au passage de l'avion et nous voguons en ligne droite au-dessus des rails minuscules et rectilignes du transandin.

C'est le printemps. Les blés tendres verdoient et dans les prairies immenses les génisses gambadent. Les petits villages, les pueblos, relais des gauchos en rupture de solitude, prennent des airs de fête sous le soleil et les cavaliers caracolent sur leur monture.

Après sept heures de vol rectiligne, dans la monotonie des plaines, une tache plus verte apparaît au loin, et des rangées de cubes blancs les jardins de Palerme et les cuadras de Buenos-Ayres.

La popote des aviateurs

Tête, directeur technique de l'Aéropostale en Amérique du Sud, m'attend sur le terrain de Pacheco.

Midi. Je, vous emmène à la popote.

Au cours du repas il évoque le temps où, dans le désert, il recherchait Reine et Serre, prisonniers, et marchandait leur rançon.

Les négociateurs maures ne parlaient que de millions. Il leur fallait un million de fusils, un million de douros, et un million de chameaux. Je me grattai la tête, je discutai. Rien à faire. Ils ne voulaient pas en démordre.

Un jour, je leur montrai un sac contenant 3.000 douros. Aussitôt ils acceptèrent de relâcher les captifs en échange.

Ils n'avaient jamais su ce qu'était un million. Ils avaient entendu parler les Européens de ce chiffre comme d'une très grosse somme. A leurs yeux 3.000 douros constituent une grosse somme. Ils n'hésitèrent pas. C'était bien là un million.

C'est bien plus que tu ne vaux, ajouta-t-il en se tournant vers Reine. Si tu trouvais cela trop cher, tu n'avais qu'à me laisser avec eux, mon vieux, fait Reine.

Sur le champ d'aviation, la bonne humeur est de règle.

Pacheco

Tête, Reine, Barrière, quelques ingénieurs m'ont fait visiter le terrain de Pacheco, le mieux aménagé d'Amérique du Sud, envié de toutes les lignes étrangères.

Hangars, usines de réparations, ateliers de mécanique sont équipés d'une façon parfaite. Une centrale électrique distribue la lumière, l'énergie et éclaire le balisage pour les vols de nuit. Dans le poste de T. S. F., remarquablement organisé par Serre, j'admire le grand tableau où nous suivons la marche des courrier. D'un coup d'œil, on apprend le numéro de l'appareil qui emporte le courrier de France, le nom du pilote, du radio, l'emplacement exact de l'avion rectifié de quart d'heure en quart d'heure. Sur les 46 terrains de l'Aéropostale, dans les 43 postes de T. S. F., jalonnés sur 14.000 km. on suit anxieusement la marche des équipages. A la moindre alerte, dès que se tait trop longtemps la T. S. F. d'un appareil, le chef d'aérbplace du poste le plus rapproché de son emplacement présumé prend l'air et commence des recherches.

Tête, qui dirige tout le réseau d'Amérique du Sud, éprouve un certain orgueil devant mon étonnement. La plupart des terrains ont été taillés dans la forêt vierge, comme à Santos établis sur des marécages, comme à Porto Alegre sur des terres rongées par les termites, comme à Recife.

Pour bénéficier de nos concessions, nous devions les aménager dans certains délais, trois mois quelquefois. Que faire dans ces pays où il n'y a que peu de main-d'œuvre spécialisée et aucun matériel ? Il a fallu se débrouiller, faire venir de France des tôles, des machines, des appareils de T. S. F., des ingénieurs. Tout cela a coûté très cher. Nous n'avions pas le choix, il fallait faire vite. Tout a été prêt dans le temps voulu. Nos concessions ont été renouvelées. Nous possédons maintenant les terrains les mieux aménagés d'Amérique du Sud. Les lignes rivales les envient et donneraient beaucoup pour pouvoir les utiliser.

La période des grosses dépenses d'organisation, dépenses qui ont paru considérables en France et qui, à l'échelle d'Amérique, étaient normales, a pris fin.

Nous n'avons gardé que le personnel strictement nécessaire à l'entretien du matériel.

Déjeuners.

M. Georges Clinchant, ambassadeur de France, accueille ses compatriotes d'une façon charmante. Autour de sa table, j'ai trouvé Paul Morand, le professeur et Mme Baudin, en tournée de conférences.

Brudit et lettré, il ouvre largement les portes de l'ambassade aux écrivains français de passage en Argentine. Son chef, un artiste, réduit les énormes quartiers des boeufs argentins aux proportions plus modestes du

sons. Nous le connaissons même sous divers noms et dans différentes person- nalités.

Broker, qui avait écouté sans rien dire, intervint alors

Je crois que, quels que soient le nom et la personnalité que ce forban a pu prendre, nous ne pouvons manquer de lui mettre la main dessus, parce qu'il a auprès de lui ce qui doit le trahir, le faire reconnaître. Ce qui, en même temps, doit logiquement nous livrer le comte de Malerive.

Quel est ce signe ?

Signe d'importance, si je puis ainsi dire. C'est l'étoile, la belle Irma. Les détectives sud-américains secouèrent la tête. Mendoza expliqua Ramoneto n'est pas homme à s'embarrasser d'une femme, même belle comme cette Irma. Il l'a gardée auprès de lui tant qu'elle lui a rendu service. Mais maintenant qu'il a pris une nouvelle personnalité pour nous échapper, il n'a certainement pas conservé cette femme devenue compromettante, trop voyante. Il s'en est radicalement séparé, c'est sa méthode. Peut-être même, ça ne le gêne pas du tout en la supprimant totalement. Dans ce cas, dit froidement Broker, nous aurons du mal à trouver le comte.

Les recherches, très sérieusement faites par Broker et les détectives argentins, ne donnèrent aucun résultat. Nous avons maintenant la conviction, dit Broker à Douglas, que le comte n'est pas à Buenos-Ayres. Douglas était furieux.

Nous ne pouvons tout de même pas courir après ce gibier de potence, dans toutes les villes et à travers tous les pays de l'Amérique du Sud ?

goût français, Ses vins gardent la douceur parfumée de notre pays. Les déjeuners de l'ambassade sont réputés.

On y apprécie l'art délicat de la cuisine.

Et surtout la finesse d'esprit et l'exquise cordialité de l'ambassadeur. Je descends d'une Packard laquée et luisante.

Cette démonstration de grand luxe me coûte 2 pesos, soit 12 francs. Les taxis de Buenos-Ayres sont des merveilles. Je conseille aux propriétaires des guimbardes qui déshonorent les rues de Londres de venir renouveler leur matériel ici.

Je dois déjeuner au Continental avec Paul Morand et quelques personnalités de l'aviation.

Le célèbre écrivain, qui accumule les heures de vol, va gagner l'Amérique du Nord par la voie des airs. Je le trouve au bar armé d'une assiette de sandwiches. Il la tend vers moi.

C'est encore du bœuf, dit-il, de la langue à la gelée. Prenez-en. II faut consommer les produits nationaux. C'est le seul moyen de mettre fin a la crise. Au Brésil, vous boirez du café. Ceci dit, il dégusta le plus international des cocktails.

Bientôt, accompagné du directeur de l'aéronautique et de quelques membres du ministère de l'Air argentin, Pierre Colin-Jeannel arrive. Directeur de l'Aéropostale, avant de prendre son poste Il a exploré en avion les coins perdus de la forêt vierge. Il est seul, avec Lindbergh, à connaître certaines régions. Sa clarté d'esprit, son allant, son énergie tempérée de tact et de finesse en ont fait une des personnalités les plus en vue de Buenos-Ayres. Il est jeune.

En Amérique, la jeunesse n'est pas un défaut et je connais bien des vieilles barbes qui seraient fières de l'œuvre qu'il a déjà accomplie.

Au cours du repas, il n'est question que de moteurs, de < zincs de plans, de terrains.

Paul Morand peste autant que le plus anglo-saxon des Parisiens peut pester contre l'inertie de nos pouvoirs publics qui semblent oublier l'existence de notre magnifique réseau aérien. Il la compare à la sollicitude du gouvernement américain si soucieux du prestige national à l'étranger, envers la ligne de la Pan-American Airways.

Je me rappelle ma randonnée de France au Chili, l'héroïsme de mes compagnons de route, la régularité de leur service dans les régions du monde les plus sujettes aux intempéries et aux perturbations de l'air.

Nos amis argentins, qui connaissent les hommes de notre ligne, les admirent sans réserve.

Ce sont des as.

Ils ont, dans une filiale de l'Aéropostale, l'Aeroposta argentina, formé des pilotes argentins dont nous som.mes fiers.

Cet hommage rendu à mes amis me flatte comme s'il était destiné à moimême.

Jean.Gérard FLEURY

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par Trench an Air.

Inauguration du siège de l'U. F. des indus- tries exportatrices, 15 h., place du Palais- Bourbon.

Attribution du prix de Borne Sculpture. Distribution des prix Concours général des lycées et collèges, présidence de M. Al- bert Lebrun, 9 h. 30, Sorbonne. Ecole Bréguet, 10 h., 115, rue Lecourbe. Conservatoire national de musique et de déciation, 13 h. 30, 2 bis, rue du Conservatoire.

Foire-exposition de la Bastille Place de la Bastille.

Courses à Saint-Cloud, à 14 heures. A quoi rêvent les jeunes filles ? A leur trousseau.

C'est à leur intention que L. GIRAUD, 4, rue de Castiglione, a établi une série de devis types qu'il enverra à toutes celles qui lui en feront la demande. Plus fine

et plus adhérente encore POUDRE

CIGARETTES

CHESTERFIELD

Il chargea Mendoza de continuer les recherches, la poursuite, lui disant de donner l'alarme à toute la police sudaméricaine.

Et, navré, avec Broker, U revint à New-York.

IX

Un mal pour un bien

Thos Palmerson, le père, la mère et Jessie, s'étaient entendus pour ne pas laisser connaître à Anie la date exacte du retour de Douglas.

Pour éviter à la comtesse une douleur qu'il pressentait, dont, ainsi que les siens, il était certain, le bon Thos Palmerson, voulait voir son fils avant qu'il n'ait pu parler avec Anie.

Il tenait à prendre avec Dougy des mesures, à convenir de ce qu'il fallait dire pour, autant que possible, cacher la vérité à Anie et lui laisser encore entrevoir de l'espoir.

Mais essayez de masquer un secret à une femme, surtout quand cette femme est en jeu dans ce secret Cependant on crut dans la maison que le hasard favoriserait le plan affectueux de Thos Palmerson. La comtesse fiévreuse, malade, 'sans forces, restait le plus souvent étendue dans sa chambre. ne descendait que rarement au salon, ne venait qu'aux heures de soleil sous la pergola s'allonger dans le rocking-chair. à côté de celui de Jessie.

Dès que le soleil disparaissait derrière les grands arbres, Anie remontait chez elle.

Or Thos Palmerson savait que Douglas n'arriverait à la maison qu'à la nuit.

Tout irait parfaitement,

Et justement le soir où Douglas arriva, la comtesse, plus fatiguée que de

Programme des spectacles Opéra, 8 h. 15, Mârouf.

Français 8 h. 30, Tartuffe. Grlngolre. Odéon, 9 h., le Cid. l'Epreuve.

Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa.

Théâtre de Paris, 8 h. 45. Fanny.

Mogador, 8 h. 30, Rose-Marie.

Renaissance. 9 h. 15. Fleur de trottoir. Palis-Royal, 9 h., la Maison d'en face. Nouveautés, 9 h.. On a trouvé une fem. nue Gd-Guignul, 9 h., Sexualité (M. Nayane). Studio de Parts, 10 h.. Demoiselles en unit. Mathurins, 9 h., Prenez garde & la peint. Moulin de la Chanson, 8 30, Rev. marseillaise Coimedia, 9 h., Une petite fem. s. chemise. Cluny, 9 h., Contrôleur des wagons-lits. Déjazet, 8 h. 30, les Dégourdis de la Il-. MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 2 30, 8 30, Nuits de folles. Cas. Paris, 8 30, Sex-Appeal 32 (M. Dubaa), Dix-Heures, Glissons (revue), chansonniers. Boblno-Mustc-Hall, le Comte Obligado. Collsénm, danae, mat. et soir., attractions. Moulln-Kougcc bal, kermesse, m., s., nuit. -Maifit-City-Bal, t. 1. a., 9 h. dim.. f., mat. Luna-Park, t. 1. j., mat., s., att., dancing. Jardin d'Acclim., entrée, 3 fr. enfants 1 fr. Pal. Pompéien, clôture ann., réoim 3 sept. CINEMAS

Madeleine, Fils de radjah.

Paramount, Côte d'Azur.

Gaumont-Palace, l'Atlantide, de Feyder. Aubert-Palace, En bordée (Bach).

Olympia, la Bonne Aventure.

Marlvaux-Pathé, les Croix de bols.

Max-Llnder-Pathé, Pas de femmes.

Ciné Champs-Elysées, 4 dans la tempête, Gaumont- Théâtre, Gagne ta vie.

Elysée-Gaumont, Raspoutine,

Jlaripny, Jeunes Filles en uniforme.

Collsée, le Chien jaune (A. Tarride). )toulin-Bouge, Un fils d'Amérique.

Vlctor-Hugo-Pathé, Atout cœur.

Impérial-Pathé, Monsieur, Madame et Bibl^ Alhambra, Avec l'assurance.

Palace (8. fg Montm.), Maison de correction. PigaUe, Ombres fuyantes.

Capucines, Panique à Chicago.

Apollo-Cinéma, Frankenstein.

Miracles, 2 h., 4 30, 9 h., 1' AUanUde.de Pabst MaUlot-Palace, Vous serez ma femme. C«méo, la Petite de Montparnasse.

Royal-Pathé, Trader Horn.

Luna (place de la Nation), Atout cour. Studio 28, Mon Léopold (G. Frœhlich). Agriculteurs, le Danube bleu (Br. Helm). Cigale, Circulez (Dorville).

ArtUtic (6l,r.Douai), Mon curé en. led riches, Lutetia-Pathé, Buster se marie.

Panthéon, Any old port.

Louxor-Pathé, la Croix du Sud.

Saint-Marcel-Pathé, la Croix du Sud. Carillon, A l'Ouest rien de nouveau.

Lyon-Pathé la Croix du Sud.

Seiect-Pathé, la Croix du Sud.

Aut.-Bon Ciné (r.La Font.), Dern. J. Pompél L'EFFROI

DE L'ACTION

DU MYSTÈRE

l Le héros de Pierre

Souvestre et Marcel Allain

reparaît et de nouveau

la terreur règne sur te

monde entier.

VOLUMES PARUS

FARTOMAS

JUVE CONTRE FANTOMAS

FANTOMAS SE VENGE

TOCS LES MOIS. an vol

de 320 pages IC

A. FAÏABD et Cie, Edit. H ·

PAUL LA6ARDÈKE l'auteur du grand roman médit dont commencera très prochainement la publication, ne s'est jamais attardé dans une formule à succès. Il a cherché constamment à renouveler ses sujets, ses cadres. Des ateliers d'artistes de Montparnasse aux villes d'Amérique, de la boutique d'une commerçante de Vaugirard aux junglas d'Indochine, il a promené, jadis, sa curiosité de voyageur et d'écrivain. BKlUtfàlBY roman de spoit, d'amour et d aventures est né d'un voyage en Ecosse, accompli il y a quelques années. Il a toute la saveur, la couleur et la force d'une « chose rue

coutume, était remontée plus tôt dans ses appartements. Elle semblait plus souffrante, plus fiévreuse.

Jessie alla la voir. Elle l'aperçut étendue sur son lit de repos, sans mouvement. Et comme Anie ne pleurait pas, Jessie crut qu'elle dormait.

Elle redescendit sur la pointe du pied, rassurer ses parents.

Elle dort. enfin. Elle repose bien. On put alors sans crainte, recevoir Douglas qui venait d'arriver, et écouter le récit de son décevant voyage. Broker qui l'accompagnait appuyait froidement ses déclaration rageuses. En conclusion, dit Thos Palmerson, nous devons sinon nous incliner devant cet échec, du moins regarder, Mady. comme une fois encore perdue. Douglas allait répondre. Mais un cri, coupa sa parçje. Et l'on entendit preàqu'en même temps le bruit de la chute d'un corps près de la porte du fumoir, dans lequel cet entretien avait lieu. Douglas se précipita. Il ouvrit vivement la porte.

A terre, la comtesse était étendue, comme morte.

Ah la malheureuse, dit Thos Palmerson. Elle a tout entendu

Mais Douglas se baissa. Il ramassa la comtesse, et comme il eût fait d'un enfant, dans ses bras robustes, 11 la monta dans sa chambre.

Mrs Palmerson, Jessie, les femmes de chambre s'occupèrent de la malade, la couchèrent.

Thos Palmerson téléphona & une des sommités médicales de New-York, le savant docteur Jeffries.

Le docteur arriva bientôt. Lougue.ment, il examina la comtesse, l'étudia. Puis il dit

Sauf par bonté du ciel, cette ma, lade est perdue (A suivre.)


Après l'accord de Lausanne

Lausanne, 10 juillet.

D'UN DE Nos ENVOYÉS SPÉCIAUX

Si les résultats de la conférence de Lausanne sont en général bien accueillis dans les pays qui ont été associés plus étroitement aux négociations, ils sont en revanche assez fraîchement reçus dans le clan des puissances dites « invitées que le président, M. Macdonald, a exagérément tenues à l'écart. Les délégués de ces puissances invitées n'ont en effet assisté en vingt-trois jours qu'à quatre séances plénières et uniquement pour y entendre la lecture des textes à l'élaboration desquels ils n'avaient aucunement été mêlés. Pendant trois semaines, ces délégués auxquels on ne transmettait les communiqués que lorsqu'ils étaient depuis longtemps déjà connus par la presse, ont été obligés, pour se tenir au courant et pouvoir renseigner leurs gouvernements, d'aller comme de simples journalistes d'hôtel en hôtel, d'antichambre en antichambre pour glaner des informations et rédiger ensuite leurs dépêches officielles. Il y a, eu de la part de la présidence et du secrétariat général une erreur, un manque d'égards qui a été vivement ressenti et qui s'est traduit d'ailleurs, hier, lors de la signature des accords,par cinq abstenttions les trois Etats de la Petite-Entente, la Grèce et le Portugal n'ont pas signé. Il ne faut pas croire toutefois qu'il n'y ait eu de leur part qu'un geste de mauvaise humeur. Certains pays, comme la Yougoslavie, avaient à défendre à Lausanne des intérêts considérables. Or,ils n'ont pas été entendus une seule fois. Si M. Herriot, suivant en cela la politique traditionnelle de la France, ne s'était pas fait constamment leur porte-parole, leurs intérêts eussent été non seulement oubliés, mais sacrifiés. Un aide.mémoire

du délégué yougoslave

C'est pour souligner cette situation que le représentant du gouvernement de Belgrade, M. Constantin Fotitch, a remis à M. Macdonald, avant son départ de Lausanne, un long aide-mé- moire où sont énumérés, avec chiffres à l'appui, les intérêts de son pays. Très respectueusement, mais très ferme- ment, il y rappelle que la Yougoslavie devait recevoir cette année et l'an prochain, aux termes du plan Young, 79 millions de marks-or, ce qui lui laissait, une fois ses paiements partiels effectués, un solde net en espèces et en réparations en nature de 65.900.000 marksor. Il ajoute qu'en comparaison avec les parts nettes des autres Etats créanciers dans les réparations cette somme représente non seulement « le pourcentoge le plus fort des annuités prévues par le plan Young », mais. « dans son montant absolu, un solde plus élevé que celui de certaines puissances créancières touchant des annuités supérieures ».

Il y a là une preuve évidente que les sommes versées à la Yougoslavie ont eu un véritable caractère d'indemnité de dommages de guerre pour les pertes énormes subies par ce pays pendant la guerre mondiale ».

Or, à part la France, dont le négociateur, M. Herriot, s'est vu parfois reprocher pa.r le Premier britannique ses interventions répétées en faveur de la Yougoslavie, on ne s'est pas plus inquiété des conséquences que la suspension des paiements allemands pourrait avoir sur son budget et la reconstruction du pays qu'on ne l'avait fait l'an dernier lors de la proclamation du moratoire Hoover.

Ce- sont ces graves répercussions sur l'éqttaibre budgétaire, sur les stocks de devises, sur la reconstruction économique et sur le développement du pays que, dans son aide-mémoire, le délégué yougoslave fait ressortir en détail, en se

Les cheminots belges ont adhéré au principe d'une grève de solidarité Bruxelles, 10 juillet (dép. Petit Paris.) L'état d'esprit en Belgique n'a fait que s'exaspérer chez les grévistes à la suite des collisions avec les gendarmes. De nouvelles rencontres ont eu lieu dans la soirée d'hier, à Gilly les gendarmes ont dû tirer pour se dé- gager.

A Marchiennes-au-Pont, l'émeute a été plus grave. Des individus s'étant introduits dans le garage de M. Coppin, directeur des Usines de la Providence. allumèrent un violent incendie. Des renforts de gendarmerie furent amenés de tous les côtés mais ce ne fut que bien tard dans la nuit que les charges répétées à coup de sabre parvinrent à disperser la foule que l'on pouvait évaluer à plus de 6.000 personnes. On croit qu'il y eut de nombreux blessés.

D'autre part, vers 3 heures et demie du matin, un groupe important de manifestants se dirigeant sur Charleroi se rencontra avec la gendarmerie montée. Il y a eu une dizaine de blessés.. Plusieurs nouvelles collisions se sont produites à Roux. On compte un tué et plusieurs blessés.

La police met la main

sur une cellule communiste

Le parquet a découvert aujourd'hui une cellule communiste à Warquignies, au domicile du mineur Gustave Malengrau. A la suite de cette découverte, une instruction a été ouverte, du chef de complot pour fomenter la guerre civile et 13 mandats d'arrêt ont été envoyés par télégramme. Six à sept arrestations ont été déjà opérées.

Chez Malengrau, le parquet a saisi trois machines à écrire, une presse à reproduire, une volumineuse correspondance avec Moscou et avec le député communiste Jacquemotte, ainsi que la caisse du parti communiste contenait une dizaine de milliers de francs. L'attitude des cheminots

Il est à craindre que le mouvement ne prenne une nouvelle extension du fait de la participation des cheminots à la grève. En effet, les délégués des cheminots se sont réunis à la maison du peuple de Haine-Saint-Pierre, ce matin et ont voté à l'unanimité le principe de la solidarité effective dans le mouvement de grève.

La division de la centrale des cheminots devra être sanctionnée par un congrès national qui sera convoqué saus doute à Bruxelles cette semaine. Ce congrès doit décider soit une grève générale, soit une grève partielle localisée dans le centre. On croit cependant que le principe d'une grève générale a des chances d'être adopté. Les décisions du gouvernement

Plusieurs membres du gouvernement ont siégé cet après-midi en prévision des troubles qui pourraient se produire Le gouvernement a chargé le lieutenant-général Termonia, commandant la première circonscription militaire, de se rendre sur les lieux de l'agitation et de coordonner l'action de toutes les forces de la gendarmerie et de l'armée stationnant dans le ressort ci-dessus. Un enfant naît en Bosnie

avec deux têtes et quatre bras Belgrade, 10 juillet (dép. Havas.) On mande au Jutarni List que dans un village de la Bosnie du Nord, une paysanne a mis au monde un enfant à deux têtes et à quatre bras, une tête a donné quelques signes de vie pendant trois heures.

déclarant « fermement convaincu que les autres puissances créancières, dont il connaît l'esprit de justice et d'équité. ne perdont pas de vue une situation que le rapport des experts de Londres a déjà qualifiée d'exceptionnelle et recommandée à l'attention de la Banque des règlements internationaux o. Souhaitons que cet appel trouve auprès de M. Macdonald l'accueil sympathique qu'il mérite.

Nous avons signalé hier l'aimable accueil qu'ont trouvé à Lausanne tous ceux qu'avaient rassemblés les travaux de la conférence des réparations. Qu'il nous soit permis, en terminant cetto dernière dépêche, d'exprimer nos remerciements et notre gratitude à nos confrères de la presse lausannoise pour le dévouement, la bonne humeur et l'empressement avec lesquels ils se sont employés, avec le concours des autorités et nota-mment de l'administration des télégraphes et des téléphones, à faciliter la tâche des journalistes internationaux.

Albert JULLIEN

M. MACDONALD

EST DE RETOUR A LONDRES Londres, 10 juillet (dép. Petit Pans.) M. Macdonald est arrivé vers 15 h. 30 à la gare de Victoria. Malgré la chaleur, plusieurs milliers de personnes l'y attendaient.

A sa descente du train, le premier ministre britannique a été salué d'abord par sir Clive Wigram, au nom du roi, puis par M. Baldwin qu'entouraient tous les membres du gouvernement actuellement à Londres, ainsi que par M. de Fleuriau, ambassadeur de France.

Se plaçant devant le microphone, le Premier a fait la déclaration suivante Je suis heureux d'être de retour après une longue et dure bataille livrée pour Ia plus admirable des causes et avec l'appui de splendides collègues. J'espère que cette victoire marquera le commencement d'une ère de confiance comme d'active et honnête coo.pération.

M. Macdonald est alors monté en anto et en compagnie de sa fille, miss Ishbel, s'est rendu à Downing Street parmi les acclamations.

Après un bref repos, le Premier s'est fait conduire au palais de Buckingham où, reçu aussitôt par le souverain, il a eu avec ce dernier un entretien qui n'a pas duré moins d'une heure et demie. Rentré à Downing Street, M. Macdonald y a reçu la visite de son méde- cin et de son oculiste qui, par mesure d2 précaution, lui ont prescrit un repos absolu pour demain.

En dehors d'une fatigue générale qui n'est que trop explicable, l'état de santé du Premier est satisfaisant. On déclare officiellement que l'oeil malade de M. Macdonald a bien supporté le surcroît d'effort et de fatigue qui lui a été imposé durant la conférence.

Absent de la Chambre des Communes demain, M. Macdonald assistera au contraire à la séance de mardi où, après avoir présidé, dans la matinée au conseil de cabinet, il fera la déclaration attendue avec impatience.

Vers la fin de la semaine, M. Macdonald partira pour Lossiemouth où, tout en restant en contact avec Downing Street, il prendra de longues vacances.

LES DÉLÉGUÉS DU REICH SONT ARRIVÉS A BERLIN

Berlin, 10 juillet (dép. Havas.) Le chancelier von Papen, ainsi que les membres de la délégation ailemande, revenant de Lausanne sont arrivés à Berlin à 13 h. 42. Ils ont été acclamés par un public nombreux qui se pressait aux aborda de la gare.

L'action hitlérienne en Autriche Vienne, 10 juillet (dép. Petit Parisien.) Le parti national socialiste autrichien annonce qu'Adolf Hitler prendra la parole au congrès du parti à Vienne, en septembre prochain et que si les autorités autrichiennes lui refusaient l'entrée sur le territoire du pays, on saurait trouver les moyens de passer outre. Le principal objectif du parti est maintenant de contraindre les dirigeants de la politique actuelle du pays à de nouvelles élections législatives dès cet automne, afin de permettre au mouvement hitlérien d'avoir désormais ses représentants au conseil national. ON ENQUÊTE A NEW-YORK SUR LA MORT TROUBLANTE DU FILS DU ROI DU TABAC New-Yerk, 10 juillet (dép. Radio.) On mande de Winston Salem que les autorités ont abandonné la théorie du suicide généralement admise pour la mort dramatique survenue, il y a quelques jours, de Smith Reynolds, le riche héritier du roi du tabac.

En conséquence, on a décidé de prendre les empreintes digitales de tous les invités présents dans la maison des Reynolds lors de la tragique soirée. La femme du disparu, qui semble être fortement soupçonnée, a été laissée en liberté, mais elle est très étroitement surveillée.

TRIPLE NOYADE EN ITALIE Rome, 10 juillet (dép. Bavas.) Un radeau sur lequel trois paysans voulaient traverser le lac artificiel de Valtidone, près de Plaisance, s'est renversé à cause de sa charge excessive. Les trois paysans se sont noyés. TRAGIQUE BAIGNADE

EN YOUGOSLAVIE

Belgrade, 10 juillet (dép. Havas.) Près de Virovitsa, au cours d'une baignade, six enfants ont été emportés par le courant de la Drave.

Un professeur, qui se trouvait là par hasard, a réussi à en sauver trois. Mais les autres ont été noyés.

Sanglante bagarre en Styrie Vienne, 10 juillet (Aép. Havas.) La gare de Goess, en Styrie, a été le théâtre d'une bagarre sanglante entre helmwehren et social-démocrates. Quarante hommes des heimwehren, qui avaient occupé militairement la gare, y ont salué de leurs acclamations le passage d'un train dans lequel se trouvaient un certain nombre de chefs des heimwehren viennoises. Une cinquantaine de social-démocrates répondirent par des lazzis à cette manifestatation. Une mêlée générale s'ensuivit. Les heimwehren se défendirent à coups de poignard et les social-démocrates avec des épieux arrachés aux barrières. Deux socialistes poignardés et trois hommes des heimwehren sérieusement blessés ont été conduits à l'hôpital. Il y a eu en outre un grand nombre de blessés légers.

Mort du père du rasoir « Gillette » Londres, 10 juillet (dép. Petit Un message Exchange Telegraph de Los-Angeles, signale que M. King Camb Gillette, l'inventeur nu rasoir de sûreté est mort la nuit dernière dans son ranch près de Los Angeles, à l'âge de soixante- dix-sept ans. Gillette qui était également un sociologue, était né à Font-du-Lac, dans le Wisconsin. Il descendait d'une famille française.

A LA B. R. 1.

Importante réunion des gouverneurs des banques d'émission Bâle, 10 juillet (dép. Petit Parisien.) La réunion officieuse des gouverneurs des banques d'émission, qui précède chaque mois le conseil d'administration de la B. R. I., a eu lieu à Bàle aujourd'hui dimanche après-midi. Elle a revêtu une importance spéciale du fait de la fin de la conférence de Lausanne dont les résultats ont été abondamment commentées par les gouverneurs dans leurs entretiens particuliers.

L'ordre du jour de la séance du conseil de demain lundi comporte notamment le régions qui succédera au plan Young. tel qu'il a été institué par l'accord final de Lausanne, et le rôle que la B. R. I. est appelée à y jouer d'après les communications qui lui ont été officiellement faites.

Il comporte aussi le renouvellement pour trois nouveaux mois de la participation de la Banque des Règlements Internationaux à des crédits de réescompte consentis aux banques centrales d'Autriche, de Hongrie et de Yougoslavie par divers instituts d'émission. Mit* Slade

a obéi à l'ordre de quitter Bombay Bombay, 10 juillet (dép. Havas.) Miss Slade, secrétaire de M. Gandhi, qui passa un mois en prison récemment à la suite d'infraction aux ordonnances spéciales, ayant reçu l'ordre de quitter Bombay dans les vingt-quatre heures, est partie ce soir par chemin de fer à destination de Bénarès, croit-on, où l'exécutif du congrès doit se tenir la semaine prochaine. RIXES SANGLANTES

Bombay, 10 juillet (dép. Haoas.) L'ouverture de la conférence panindienne des classes opprimées, qui a eu lieu aujourd'hui, a donné lieu à des rixes sanglantes. Des ,représentants d'une section de ces classes, qui demandent des électorats séparés, ayant tenté de pénétrer dans la salle de la conférence, des volontaires officiels de la réunion s'y sont opposés et ont repoussé les minoritaires.

Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans la bagarre, dont douze grièvement.

La police a rétabli l'ordre.

Grand meeting à Belgrade de locataires mécontents Belgrade, 10 juillet (dép. Havas.) Au cours d'un énorme meeting qui a été radiodiffusé, les locataires de Belgrade ont adopté ce matin une résolution demandant le vote immédiat d'un règlement sur les loyers, une diminution d'au moins 30 du prix des locations et la location forcée des appartements vides.

La bataille de la Marne

est commémorée à Dormans Châlons-sur-Marne, 10 juillet (d. P. P.) L'anniversaire de la bataille de la Marne a été solennellement commémoré aujourd'hui à Dormans, où s'élève, à l'endroit désigné par le maréchal Foch, le monument élevé à la mémoire des soldats français tombés pour la défense du pays.

Un grand nombre de sociétés d'anciens combattants, après avoir assisté à une cérémonie de souvenir au cimetière militaire, se sont rendus à la chapelle de la Reconnaissance nationale, où Mgr de Guébriant, supérieur général des Missions étrangères, célébra la messe en présence de Mgr Tissier, évêque de Châlons des généraux Petelat, Lacapelle, Colson; de MM. Duval-Arnould, d'Andigné, etc.. Une allocution fut prononcée par l'abbé Poliman, ancien aumônier de la guerre.

A Marseille, le match

AI Brown-Kid Francis donne lieu à de nombreux incidents

Un des juges ayant égaré son bulletin de pointage, la décision ne put être rendue. Le public manifesta et la police dut intervenir

Marseille, 10 juillet (dép. Havas.) Cet après-midi était disputé un match de boxe entre AI Brown et Kid Francis pour le titre de champion du monde poids coq.

Le match était arbitré par M. Lomazi, de la fédération italienne, assisté de MM. Chabannes (Français) et Sparks (Américain).

A la surprise générale, le juge américain ne put remettre son bulletin à l'arbitre. Ce dernier donnait la victoire à Kid Francis tandis que M. Chabannes estimait que Brown était le triomphateur.

Cet incident provoqua une vive émotion parmi le publie qui commença de monter à l'assaut du ring. La police intervenant réussit à préserver le ring de l'invasion qui menaçait. Alors commencèrent des discussions sans fin qui n'aboutirent à aucun résultat. A 20 h. 5 l'arbitre se décida à déclarer « No contest », c'est-à-dire match sans décision.

L'affaire sera portée devant la Fédération Française de Boxe.

Le tournoi de tir de Versailles Le concours d'honneur du tournoi de tir de Versailles a eu lieu hier au stade Mérillon, sous la présidence du lieutenant-colonel Daudy, représentant M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre, assisté de M. Rouget, délégué du soussecrétaire d'Etat à l'Education physique. Le. général Eon remplaçait M. Yves Le Coz, maire, empêché. Après un tir au fusil Lebel à 200 mètres, les résultats suivants ont été proclamés M. Hébert (Argenteuil), 92 points, reçoit le vase de Sèvres offert par le Président de la République Panthon (Argentan), 88 points, gagne la coupe de la ville de Versailles Colas (Paris), 88 points, s'adjuge la coupe de la Fédération de Gymnastique de France Renard (Tourcoing), 88 points, la coupe du sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique. Les championnats de France des diverses catégories se répartissent ainsi fusil, M. Marcel Fitousi (Tunis) revolver, adjudant-chef Neveu (Cazeaux) carabine, M. Piaton (Paris) pistolet, M. Bonin (Paris) carabine dames, Mlle Brulet (Paris), champion de la Jeunesse Serrie (Chartres).

A l'issue des épreuves, un grand banquet a réuni les concurrents et les organisateurs.

Diverses allocutions ont été prononcées.

Déficit budgétaire en Hollande La Haye, 10 juillet (dép. P. Parisien.) D'après le rapport de la commission Welter. appelée ainsi du nom de son président, l'ancien ministre des Colo- nies, le budget de 1933 accusera un déficit de 108 millions de florins. Ce déficit devra être couvert par une série de mesures prévoyant une réduction considérable des dépenses de l'Etat surtout des communes ainsi qu'une diminution des salaires.

M. Alexandre Israël inaugure à Claouey la maison de repos des journalistes

Bordeaux, 10 juillet (dép. P. Parisien.) M. Alexandre Israël, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur, désigné pour représenter le gouvernement à la cérémonie d'inauguration de la maison de repos des journalistes, à Claouey, est arrivé ce matin à Bordeaux, où il a été salué par M. André Bduffard, préfet de la Gironde, et M. Adrien Marquet, député, maire de Bordeaux. Après avoir pris quelques instants de repos à la préfecture, il est reparti en automobile pour Claouey. M. Maurice Larronde, président, et les membres du comité de direction, lui ont fait les honneurs de la maison des journalistes, qui s'élève dans un site particulièrement séduisant, au bord du bassin d'Arcachon, sur un terrain qui fut à l'origine concédé aux journalistes bordelais, par M. Raymond Poincaré, alors président du Conseil, et dont ils sont aujourd'hui devenus propriétaires. Cette maison de vacances est destinée à procurer aux journalistes une villégiature avantageuse et agréable, dans les meilleures conditions de confort, d'hygiène et surtout d'écono- mie, puisqu'elle travaille à prix coû- tant, sans réaliser aucun bénéfice elle est ouverte à tous les journalistes professionnels qui en feront la demande, avec, toutefois, un droit de préemption en faveur des membres du syndicat de la presse bordelaise. M. Alexandre Israel a pris un vif intérêt aux explications qui lui ont été fournies sur la genèse et le fonctionnement de cette œuvre, la seule de ce genre existant en France, et a félicité les organisateurs du beau geste de solidarité professionnelle qu'ils avaient accompli. Il a présidé ensuite un banquet qui réunissait une centaine de convives, et qui fut servi en plein air, sous un ciel magnifiquement ensoleillé. Répondant aux paroles de bienvenue qui lui furent adressées par M. Maurice Larronde, M. Israël, dans une allocution très applaudie, a souligné la valeur morale et sociale d'une entreprise menée à bonne fin dans une atmosphère de confiance et de gaîté courageuse. Après avoir indiqué en souriant que, depuis que les journalistes s'y étaient installés, la dune de Glaouey était devenue en quelque sorte la colline sacrée, il leva son verre au succès d'une initiative dont les assises morales et matérielles de la profession de journaliste ne pourraient que se trouver fortifiées.

M. Marchandeau a Coulommiers Coulommiers, 10 juillet (dép. P. P.) Favorisée par le beau temps, la foireexposition et le concours départemental agricole organisés dans Je parc municipal des Capucins avaient attiré hier à Coulommiers des milliers de visiteurs A 11 heures M. Pierre Mortier, députémaire de la ville, a reçu à l'hôtel de ville M. Marchandeau ,sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, qui présidait cette double manifestation. Il était accompagné de M. Baron, délégué du ministre du Commerce, de MM. Gaston Menier, sénateur Augé et de Tessan, députés Kuenzé, préfet de Seine-et-Marne Abel Prouharam, conseiller d'Etat Latour, sous-préfet de Meaux, et de nombreuses personnalités du monde agricole, industriel et commercial de la région.

A midi, au cours d'un grand banquet qui réunissait au théâtre municipal les invités officiels, les membres des divers jurys, les exposants et les lauréats du concours, M. Marchandeau a remis les distinctions suivantes dans l'ordre du mérite agricole commandeur, M. Dussolle, à Coulommiers officiers M. Paul Perin chevaliers, MM. Sevestre, à Coulommiers; Lafontaine, à Fontenay Trésigny, Notin, à Moutils, et Legouge, à Beautheil.

Des toasts ont été portés par MM. Kuenzé, Mortier, Tourneur, président de la Société d'agriculture de l'arrondissement de Coulommiers Abel Prouharam, de Tessan, Augé, Menier et Marchandeau qui, rappelant la catastrophe qui vient d'endeuiller la marine française, invita les auditeurs à élever leur pensée douloureuse vers les victimes et leurs familles. Il a traduit ensuite l'expression de satisfaction' que l'heureux achèvement de la conférence de Lausanne a causé dans tout le pays. Après une visite des stands de la foire-exposition, M. Marchandeau a présidé la distribution des récompenses du concours agricole départemental. Parmi les premiers prix pour la culture du blé et des plantes sarclées, citons grande culture, MM. Henri Bisson, à Andrezel, et Gervais, à Moissy-Cramayel moyenne culture, M. Joly, à Nesles-laGilberte petite culture, M. Dupressoir, à Gastins.

Concours départemental de production animale grande culture, M. Guiddens, à Nesles-la-Gilberte moyenne culture, Mme Joly, à Nesles-la-Gilberte: petite culture, Mme Chasault, à Poligny.

La foire-exposition fermera le 14 juillet au soir.

Demain mardi, à 17 heures, enlèvement d'un ballon rallye automobile, motocycliste et cyo#ste-

M. BERTHOD A LONS-LE-SAUNIER Lons-le-Saunier, 10 juillet (d. Havas.) M. Berthod, ministre des Pensions, a présidé à Lons-le-Saunier un banquet d'un millier de couverts organisé par les républicains du Jura. Le ministre était entouré des sénateurs et des députés du département.

Après un éloquent discours de M. Cencelme, président de la Fédération radicale, le ministre a remercié ses amis de l'appui qu'ils avaient apporté dans la dernière campagne électorale. Nous voici, dit-il, maintenant, au pouvoir, aux prises avec les difficultés que nous avions prévues; avec la confiance des républicains, nous les surmonterons. Déjà à Lausanne, au cours des négociations conduites avec autant d'habileté et de fermeté que de largeur de vues par le président Herriot, le pays est sorti de l'isolement redoutable où il se trouvait. A l'intérieur, la tâche essentielle est de rétablir l'équilibre du budget et de garantir contre toute atteinte la stabilité de notre monnaie. Pour cela, il faut trouver immédiatement quelques milliards sinon la situation pourrait devenir périlleuse. Le gouvernement ne cédera pas aux tentations de la politique de facilité qui a trop longtemps duré. M. Dalimier

inaugure la bibliothèque d'Argenteuil et des bâtiments municipaux

M. Dalimier a inauguré hier matin, à Argenteuil, le nouveau corps de bâtiment annexé à l'hôtel de ville et où a été installée la bibliothèque municipale. Le ministre du Travail était assisté de MM. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seineet-Oise Amiard, sénateur, président du conseil général; Leredu. sénateur; Decoman, conseiller général du maire d'Argenteuil et des principales notabilités de la ville. Il a ensuite inauguré deux nouveaux groupes scolaires qui porteront, celui du Côteau le nom d'Aristide Briand et celui de Volembert le nom d'Albert Thomas.

M. Dalimier a également inaugure la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers, puis il a présidé un grand déjeuner of- fert au corps enseignant ainsi qu'aux créateurs et artisans de ces nouvelles constructions. Au cours du repas, des discours ont été prononcés par MM. D5coman, Leredu et Dalimier,

LES PROJETS FINANCIERS Le rapport de M. Lamoureux sur les projets financiers Le Journal officiel a publié hier matin le rapport supplémentaire établi par M. Lucien Lamoureux, rapporteur général, au nom de la commission des finances qui a procédé à un deuxième examen du projet financier.

De nombreux amendements, 35 au total, ont été déposés avant cette publication sur les 21 articles que comporte le projet. Parmi les plus importants, citons ceux de M. Jean Fabry, rétablissant les périodes de réserves et les grandes manoeuvres, dont la suppression avait été obtenue par M. Léon Blum ceux qui suppriment les abattements apportés aux budgets de la marine et de l'aéronautique, et celui, déposé par M. Lillaz, qui demande la réalisation d'une économie générale de 10 sur toutes les dépenses administratives de l'Etat, sauf les arrérages de la dette publique.

D'autres députés ont demandé notamment la suspension des mises à las retraite de fonctionnaires pour ancienneté, la diminution d'un quart des admissibilités aux concours d'entrée dans les grandes administrations publiques, la suppression du droit supplémentaire de 150 francs sur le quintal de café, l'abolition des majorations de taxes postales et du nouveau barème de l'impôt sur le revenu.

Ajoutons que M. de Lasteyrie, orateur désigné par la commission des finances pour représenter la minorité, prendra la parole dans la discussion générale comme sur la discussion des articles. Aucun autre orateur n'a été inscrit, mais il sera possible à M. de Lasteyrie de céder son droit à un orateur de son choix.

Les détails du rapport

M. Lamoureux, ayant énuméré les décisions sur lesquelles gouvernement et commission sont d'accord, entièrement ou sous réserve de modifications, ajoute les dispositions disjointes par la commission et dont le gouvernement réclamait le rétablissement sous une autre forme.

Il en est ainsi pour la pension des veuves de guerre remariées, l'allocation aux combattants et le revenu des dépôts dans les caisses d'épargne. Le gouvernement demanaait en outre la reprise dans leur forme première des dispositions suivantes

Suspension de la péréquation durant l'année 1933 (article qui avait été disjoint par la commission)

Suppression de la présomption d'origine en temps de paix (la commission avait voté une rédaction ne s'appliquant qu'aux militaires de carrière, à l'exclusion des hommes du contingent) Suppression de l'exonération de la taxe sur le chiffre d'affaires pour lea exploitants des services publics concédés et les entreprises de transports automobiles (textes disjoints)

Augmentation du droit de consommation sur les cafés (texte disjoint) Imposition du bénéfice réel du revenu des propriétés foncières louées ou affermées (article disjoint).

Le gouvernement avait proposé, d'autre part, une disposition nouvelle, portant relèvement de 18 à 20 du taux de l'impôt sur le revenu des valeurs étrangères non abonnées.

Voici les nouvelles décisions de la commission des finances

Après avoir discuté les différentes propositions du gouvernement, h commission n'a cru devoir retenir que quatre textes relatifs

A la suppression de la présomption d'origine;

A la suppression du cumul de la retraite du combattant avec des bénéfices de campagne prévu par la législation sur les pensions;

A l'augmentation du droit de consommation sur les cafés

Au relèvement de 18 à 20 du taux de l'impôt sur le revenu sur les valeurs étrangères non abonnées. Cette dernière disposition ne figurait pas dans le projet primitif du gouvernement.

La commission a. par ailleurs, adoptk, sur l'initiative de certains de ses membres, plusieurs textes nouveaux ou modifications aux textes du gouvernement

Suppression pendant l'année 1932 des périodes de réserve et des grandes manoeuvres

Augmentation du taux de la taxe spéciale sur le café ristournée aux producteurs de café dans les colonies françaises

Taxation du prix du café au détail; Rétablissement de l'impôt sur les opérations de Bourse au tarif antérieur à la loi du 26 avril 1930;

Mesures préconisées pour obtenir une baisse du coût de la vie (taxation et organisation des commissions départementales).

Le supplément immédiat de recettes à attendre des mesures prises par la commission serait, selon le rapporteur général, de 15 millions pour le relèvement de l'impôt sûr les opérations de Bourse; 20 millions pour l'augmentation de la taxe sur les valeurs étrangères, 150 millions pour la majoration des taxes sur le café.

Au total, le projet définitif de la commission comporte 663 millions d'allégements pour le budget de 1932 et 2.880 millions pour le budget de 1933. Le premier projet ne comportait que 299 millions pour 1932 et 2.375 millions pour 1933.

Enfin, le projet primitif du gouvernement devait, rappelons-le, produire 918 millions en 1932 et 4.060 millions en 1933.

M. Georges Bonnet à Abbeville Abbeville, 10 juillet (dép. Havas.) M. Georges Bonnet, député, ancien ministre, a présidé aujourd'hui à Abbeville une importante manifestation pour fêter les succès radicaux dans le département de la Somme et en particulier celui de M. Delabie, député de l'arrondissement.

Plusieurs orateurs ont pris la parole, et notamment MM. Jovelet, sénateur, Ternois, ancien député, et Delabie, pour féliciter M. Georges Bonnet du succès des négociations de Lausanne, auxquelles il a pris une part très active.

Après avoir rendu hommage au président Herriot, chef de la délégation française, M. Georges Bonnet a remercié ses collègues et a conclu son discours par un exposé de politique extérieure fort applaudi.

A maintes reprises, dit-il, au cours de ces trois semaines de laborieuses négociations, on put redouter une rupture ou un ajournement. Nous avons réussi à éviter l'un et l'autre. Heureusement Car toutea les difficultés qui peuvent survenir en Europe au cours des mois prochains n'auraient pas manqué de nous être reprochées.

L'accord que nous avons obtenu marque des relations nouvelles particulièrement cordiales entre la France et la Grande-Bretagne. II marque surtout la volonté des peuples de l'Europe de s'entendre et de s'organiser. La France saura comprendre la grande tâche qui lui incombe.

M. PATENOTRE A RAMBOUILLET Rambouillet, 10 juillet (dép. Havas.) Les conseillers généraux et militants républicains de l'arrondissement ont offert aujourd'hui à Rambouillet un banquet en l'honneur de M. Raymond Patenôtre, député, sous-secrétaire d'Etat de l'Economie nationale.

De nombreuses personnalités de la région ont pris part à cette manifestation intime, a laquelle M. Painlevé s'était fait représenter.

Au dessert, de nombreux orateurs prirent la parole, et Raymond' Patenôtre a exalté l'œuvre féconde du président Herriot.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

BOHAIN. L'Association fraternelle des anciens combattants vient de voter une protestation contre le projet gouvernemental de réduction de la retraite du combattant et contre les tentative tendant a imposer des sacrifices à certaines catégories d'ouvriers combattants.

BOCQUIGNY. La gendarmerie a arrêté Jacques .11'1 on, vingt-six ans, sujet belge, qui avait volé une bicyclette à un habitant de Recqulgny et une autre à M. Duval, de Wignehies (Nord

SAINT-QUENTIN. Un ouvrier électricien, M. Kléber Moret, s'est fracturé les deux jambes en tombant d'une échelle. SOISSONS. La distribution solennelle des prix aura lieu salle des Feuillants, le mercredi 13 juillet, à 8 h. 30, sous la présidence de M. Cabouat, sous-préfet de Solssons. Le discours d'usage sera prononcé par M. Gougniaud, professeur de physique. EURE-ET-LOIR

Une vieille famille

Récemment. M. Ambroise Fezard. soixante-dix-sept ans et son épouse, née Aglaé Auville, soixante-quatorze ans, demeurant au Ranger, commune de Dangeau, célébraient leurs noces d'or entourés de leurs enfants et petits-enfants.

A cette occasion. il est intéressant de signaler que les deux frères de M. Fezard ont également célébré leurs noces d'or. le premier, M. Alexandre Fezard, quatrevingt-trois ans et son épouse Marie Auville, quatre-vingts ans, demeurant à la Goëtronnière, commune d Yèvren, et enfin M. Célestin Fezard. quatre-vingts ans et son épouse Léontine Gouget, soixanteseize ans, demeurant au Plessis, commune de Marboué.

L'assemblée du syndicat atricole du département

L'important syndicat agricole d'Eure-etLoir, qui groupe 15.000 membres, a tenu son assemblée générale sous la orésidence de M. Jacques Benoist. Des rapports dont Il a été donné lecture, il résulte que le syndicat a vendu plus de 57 millions de kilos d'engrais, de produits divers, pour une somme supérieure à 27 millions 62 dépôts ont fonctionné pendant l'exercice écoulé. L'actif et le passif se balancent à 14 millions francs. A l'issue de l'as- semblée générale, des récompenses furent remises aux membres de l'enseignement et aux élèves lauréats du concours «l'enseignement primaire de l'agriculture. lx banquet traditionnel fut présidé par M. Jouve, préfet d'Eure-et-Loir, qui a prononcé un discours aiasi que MM. Trpballet. député Bouvard, sénateur Debarge, maire de Chartres, et M. Jacques Benoist, qui traita de la politique du ble, des engrais et du problème de l'azote.

CHARTRES. Le conseil municipal se réunira aujourd'hui à 20 h. 30.

La Grand Prix cycliste Bourotte. dis- puté hier, sur 120 kilomètres, a été gagné par Métlvier, du Vélo-Sport Chartrain. Viennent ensuite Soubatoeyre (SportingClub Chartrain); Peysseron (La Loupe) Rantler (Velo-Sport Chartrain), etc. OISE

BLANCFOSSE. Des fils de fer ont été jetés sur les lignes électriques de la commune. Il en est résulté une certaine perturbation dans la distribution électrique. La gendarmerie recherche les auteurs de cet acte de sabotage.

CXERMONT-DE-L'OISE. La distribution des prix aux élèves du collège aura lieu mercredi à 9 heures du matin, sous la présidence de M. Raoul Combes, professeur à la Sorbonne, ancien élève du collège. Le discours d'usage sera prononcé par M. Blondel, professeur de sciences. MOUY. Aujourd'hui, à 20 heures, séance du conseil municipal.

Dimanche prochain, à 16 heures, assemblée générale de la section des Poilus d'Orient.

VALESCOURT. Comme M. Paul Delmas, négociant à Creil, venait de SaintJust. à l'entrée de Valescourt, un cycliste, M. Ferdinand Lambert, dix-neuf ans, vint se jeter sur l'avant de sa voiture. Blessé à la tête, le jeune homme a été reconduit à son domicile.

SEINE-ET-MARNE

MONTEBBAIN. Programme de la féte du 14 juillet mercredi retraite par l'Avenir musical et les pompiers, bal jeudi, distribution des prix aux enfants des écoles. Bal et attractions

SAINX-LOUP-DE-NAUD. Un garçon coiffeur de Provins, nommé Drevet. âgé de cinquante-deux ans, qui, atteint de désiquilibre mental, avait, quitté sa famille depuis quelque temps, a été trouvé pendu dans le bois de Saint-Loup.

VIMFEI/LKS. Au carrefour des routes de Bray et des Ormes, une collision a eu lieu entre l'auto de M. Albert Léry, cultivateur à Rampillon, et celle de M. Depoilly, mécanicien à Misy-sur-Yonne. M. et Mme Léry dans leur voiture renversée, ont été blessés et transportés par M. Depoilly à Bray où ils ont reçu les premiers soins. SEINE-ET-OISE

Le. c «coût» » de la Seine

Livry-Gargan

Les scouts de l'entente socialiste de la Seine qui avaient campé dans- le parc de Livry-Garg-aii, ont organisé hier divers jeux et attractions en plein air. A la suite d'un brillant concert donné dans la salle des fêtes de la mairie, un grand meeting a eu lieu sous la présidence de M. Gérard, maire de Livry-Gargan. Ont pris successivement la parole M. Mon Blum, député

HUILE LESIEUR

de Narbonne, chef du parti socialiste M. Grebet-Dumont. secrétaire général des Jeunesses socialistes de l'entente de la Seine; M. Chabriet, secrétaire de la propagande socialiste M. Longuet, député de la Seine, et enfin M. Gérard, maire, qui remercia vivement les nombreux auditeurs. La session des assises

La troisième session de la cour d'assises de Seine-et-Oise s'ouvrira aujourd'hui. Au rdle sont inscrites les affaires suivantes lundi 11, Hude (viol); mardi 12. Dlawa (meurtre) mercredi 13, Lordet. Colombel et Carlier (vols qualifiés); vendredi 15. Sicard (incendie volontaire); samedi 16, Guéran et Fresnay (meurtre et tentative); lundi 18, femme Sergent (infanticide). Les débats seront présidés par le conseiller Creissela.

Le gouverneur de Paris

remet les croix du combattant aux poilus de Pontoise

Le général Gouraud. gouverneur militaire de Paria, s'est rendu hier à Pontoise pour remettre la croix du combattant à plus de six cents survivants de la Grande Guerre qui habitent la sous-préfecture.

Il était entouré de MM. Luca, sous-préfet; Cornudet. sénateur: Franklin-Bouillon, député; Godet, président du conseil' d'arrondiasement, et de M. Maurice Deeuty, maire de Pontoise. Plusieurs officiers du 5" régiment de cuirassiers. en garnison dans la ville, étaient présents à la céré- monie avec la fanfare des trompettes. Le général Gouraud a tenu à remettre lui-même la croix à une centaine d'anciens combattants. Puis des discours très nombreux ont été prononcés.

Les nouveaux décorés ont été ensuite conviés à un vin d'honneur, offert par la municipalité dans la cour de l'hôtel de ville et un banquet dans la salle des fêtes, a réuni de nombreux convives.

L'après-midi, une fête, organisée dans le jardin de la ville, a été très réussie et s'est terminée par un bill de nuit.

AVKAINVnXE. Deux motocyclistes, MM. Emile Cheval, vingt-trois ans. et Maurice Sorloueul, vingt-sept ans. domiciliés a Boissy-sous-Saint-Yon, ont été culbutés par l'auto de M. Georges Laroque. demeurant 5. rue Mogador, à Paris. Relevés grièvement blessés, tous deux ont été transportés à l'hôpital d'Arpajon.

BBl'NOY. La nuit dernière, des malfaiteurs ont cambriolé le pavillon de M. Louis Finck, demeurant 5, Vieux-Chemin de Corbeil.

HEKBLAY. Le Club-Sportif et le Yacht-Moteur-Club-de-France, organisent une fête nautique et de natation le 14 juillet. Les personnes désirant concourir devront se faire inscrire chez M. Royer, 12, boulevard de la Gare, à Herblay, avant le 12 juillet.

LA QÏÎEUE-EN-BBIE. Une auto qui a pris la fuite a renversé et grièvement blessé un cycliste. M. Clément Robert. quarantedeux ans, demeurant sentier des Bassinet*. à Chaîupisny-sur-Marne.

MEIIOON. A 14 heures, aura lieu le 14 juillet prochain, à l'école des filles de la rue de Lou"ois. l'inauguration d'une exposition de travaux d'apprentitssage.

Cette manifestation est organisée par la municipalité avec l'aide des divers groupements.

MONTGEBOX. Le 14 juillet, la kermesse de la caisse des écoles se déroulera à partir de 14 heures sur 2 kilomètres de tapis vert, encadré d'arbres centenaires, à l'entrée de la forêt de Sénart avec les boutiques ies plus croquettes les mieux achalandées. L'harmonie municipale, le Rappel montgeronnais, la fanfare de l'U. P. M. et le Rallie Saint-Hubert charmeront les auditeurs par jeurs airs les plus attrayants. VILL,EMOISON-StfB-ORGK. L'auto pilotée par M. Fermier, demeurant 2, rue Ernest-Renan, à Paris, a renversé un cycliste, M. Félicien Earberot. soixante-quatre ans, demeurant 48, allée des Perdrix, à Savigny-sur-Orge. Relevé avec une fracture du crâne, le sexagénaire a été transporté dans une clinique de Juvisy.

YKBBES. La nuit dernière, des Inconnus ont saccagé le pavillon de M. Martineau, demeurant avenue Hoche. Des objets de valeur ont été emportés.

Elections au conseil général Seine-Inférieure. Canton de Sottevillelès-Rouen MM. Tilloy, S, F. I. 0., 2.645 voix Vauthier, pupiste, 1.140 Rivière, communiste. 1.081 Rosquin, union nottonale, 871. (Ballottage.)

NORD. Canton de Bouchain. Scrutin de ballottage MM. Legay, S. F. L 0., 3.077 voix, élu Bury, U. R. D., 2.861 Mercier. communiste, 360.

Oise. Canton de Ressons-sur-Mats M. Gaston Boulanger, rép., est élu par voix contre 783 A M. Henri Senez, rad. soc., en remplacament de Il. Aristide Boulanger, rad., décédé.

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Athlétisme

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LES CHAMPIONNATS DES PATRONAGES Ils se sont disputés hier au stade Jean-Bouin

Le 1.000 mètres junior

La Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France a fait disputer hier, au stade Jean-Bouin ses championnats nationaux d'athlétismet Résultats

110 mètros hades seniors 1. Houreaud, 16" 2/5 2. Morceau 3. Pillet.

80 mètres juniors L Ollivier (Paria) 2. Garaval (Lyon).

400 mètrea plat seniors 1. Bourguignon (Nancy) 2. Saujou (Paris); 3. Plat (Lyon). 100 mètres plat seniors 1 Decaudin (Paris) 2. Paroux (Paris) 3. Deroulers (Paris).

800 mètrea plat seniors L Petit (Nancy) 2. Groleçuet (Lyon) Caillaux (Rennes). 1.000 mètres juniors: L Dumoulin (Lyon); 2. Daste (Paris) 3. Alcôve (Paris).

200 mètres plat seniors L Giraut (Lyon); Yvart (Paris) 3. Locret.

100 mètres iaaiea juniors 1 Berthier (Creusot) 2. Landry (Paris).

400 mètres haies seniors 1. Moreau (Auxerre);- 2. Plat; 3. Le Brech (Nantes). 3.000 mètres seniors 1. Robiral (Rennes) 2. Mouquet (Paris); 3. Poharec (Nancy).

300 mètres juniors L GaraveJ (Lyon); 2. Bernier (Nancy); 3. Damchaffer (Paris), 1.000 mètres relais, juniors 1. U. R. Seine; 2. U. R. Nancy; 3. U. R. Seine-etOise.

L500 mètres relmis, seniors. 1. U. R. Nancy; 2. U. R. Loire-Inférieure; 3, U. R. Seine.

Pentathlon seniors: 1. Parot, 2.591 points; 2. Decaudin 3. Stephan.

Poids seniors 1 Pousson (Paris); 2. Bounneau 3. Trocmé.

Saut en longueur junior» L Jacquard (Paris) a Berthier (le Creusât) 3. Vigne (Lyon).

Saut en longueur seniors 1. Courtiat (Lyon) 2. Couture (Bordeaux) 3. Meurisse (Paris).

Perche Parti (Paris), 3 m, em œquo, Poirot et Pescaud. 3 m. 30.

Disque L Trocuré (Paris) 2. Soulange (Paris); 3. Lallemand (Vosges).

Javelot L Pierson (Nancy); 2. Dumas (Paris); 3. Violler (Lyon).

Poids juniora Poncet (Lyon); 2. Bonnet (Nancy); 3. Durand (Lyon).

Hauteur juniors 1. Chaumer (Paris); 2. Berthier (Creusot); 3. Vidalie (Bordeaux).

Hauteur seniors 1. Humbert (Cholet); Hourcau (Bordeaux) 3. Bereaud. Le grand prix automobile de Belgique

Le Grand Prix Automobile de Belgique, épreuve de vingt-quatre heures, s'est disputé hier sur le circuit de SpaFrancorchamps. Résuitats

lr« catégorie (plus de 4 litres). Aucun concurrent n'a terminé.

2" catégorie (3 à 4 litres). 1. TexlNarischkini, :.OU km, 300 2. Nothomb frère.

3* catégorie (2 à litres). 1. BrlvioSiena, 2.785 km. 900 (premier au classement général) 2. Tarufn-Duppolito, 3. Lard Sowe-Sir Birkin, 4. Georges Mathot. 5. Lecomte-Salmon, 6. Jockens-Grisay.

4 catégorie (L100 ce à 2 litres). 1. Dane-Gergand, 2. hvrard-Houppe, 3. Hardy:Demoulln.

5* catégorie (moins de 1.100 ce.) 1 Doré-Thunet, 2. Van Hove-Havelange. LE MATCH DE TENNIS FRANCE-AUSTRALIE

Au stade Roland-Garros, les derniers matches comptant pour la rencontre France-Australie ont été disputés hier. Dans le premier de ceux figurant au programme de la journée, Féret (F.) gagna aisément son match contre Clemingèr (A.), par 6/2, 6/2. Dans le deuxième, Cochet (F.) eut raison de Hopman (A.) par 9/7 et 6/2.

René Lacoste (F.), qui était opposé à Crawford (A.), classé premier sur la liste des joueurs australiens, fut battu par ce dernier. Ce ne fut cependant pas sans une belle résistance de la part du Français qui, dans le deuxième set, eut trois fois la balle du set et du match. Sans qu'elle nous ait donné l'impression que Lacoste était redevenu le grand joueur, la partie qu'il fournit fut de loin supérieure à celle qui, ven- dredi, l'opposait à Hopmann.

6-2. Crawford fut victorieux par 2-6, Dans les matches de double les équi- pee françaises furent victorieuses Boussus– Marcel Bernard battirent Clemin- jger-Sproule par 3-6, 7-5, et Mlle Rosambert-Cochet eurent raison de Mrs Crawford-Crawford par 6-2, 10-8. Finalement l'équipe française gagna le match par 8 victoires contre 5 au team australien.

77. Feuilleton du Petit Parisien, 11-7-32 | LA FEMME sans Pardon par

XVTI (suite)

Séverine, {tune fille forte

Le silence était profond comme 11 l'est en toute solitude.

Séverine distingua tout de suite les < Alcyons

C'était une villa de construction foute récente, de forme basse mais large, en mesure de résister au vent qui, là, devait furieusement souffler et dont rien ne l'abritait.

La jeune fille s'arrêta devant une petite grille et elle cherchait la place du timbre d'appel, lorsqu'une voix prononça derrière elle

Mais c'est mademoiselle de Guersaint, si je ne me trompe ?.

Séverine se retourna et reconnut Brigitte. la première femme de chambre de Jane, qui avait quitté la Rouillerie bien avant elle-même, et revenait vraisemblablement de quelque course au hameau voisin.

Ah c'est vous, mademoiselle ? Bien heureuse de vous rencontrer Ici. Copyright by René Vincy 1932. Traduction et reproduction interdite* en toue pays.

Le meeting aérien d'Auvergne a réuni plus de cent aviateurs UNE FOULE INNOMBRABLE A ASSISTE A CETTE GRANDIOSE MANIFESTATION

Clermont-Ferrand, 10 juillet

DE *TOTEB ENVOYÉ SPÉCIAL

« Toutes les vedettes au meeting de Clermont ce n'est pas, depuis longtemps, une vaine formule publicitaire. Gilbert Sardier et ses précieux collaborateurs de fAéro Club d'Auvergne s'en sont fait une règle. On pourrait presque ajouter une coquetterie. Trouver, aujourd'hui encore, le moyen de satisfaire un public combié par la qualité des programmes qu'on lui propose depuis onze ans, tient du prodige. Allez expliquer maintenant l'extraordinaire concours de foule qui donne à chaque « fête des ailes » de ClermontFerrand son caractère et sa raison d'être

L'affluence n'était pas moins grande sur la piste qu'au pesage ou à la pelouse. Je vous ai dit que 106 avions étaient arrivés hier à Clermont. Cela évoquait un peu, si vous voulez, la finale de quelque revue à grand spectacle où les vedettes paraissent sur scène entourées de toute la troupe. L'acrobatie était représenté par Marcel Doret, l'as des as de la voltige aérienne par René Paulhan, qui ne le suit pas de bien loin, et par la charmante aviatrice allemande Liesel Bach, qui confirme ici les étonnantes qualités révélées le mois dernier à Saint-Germain-en-Laye. Trois de nos meilleures aviatrices, Maryse Baetié, deux fois recordwoman du monde et pour toutes catégories on se souvient encore de son raid Paris-Iurino, 3.000 kilomètres sans escale, dont le Petit Parisien a publié l'an dernier l'émouvant récit Maryse Hiltz, l'héroïne de Paris-Saigon et de FranceMadagascar, et Hélène Boucher, venaient démontrer, une fois encore, qu'il n'y a plus, depuis longtemps, de sexe faible, si ce n'est par l'exquise élégance qu'il met en son courage. Kronfeld était là, Kronfeld l'hommeoiseau qui, au moteur, cette victoire

LE TOUR DE FRANCE AUJOURD'HUI, ÉTAPE

BORDEAUX-PAU (206 km.)

Après s'être reposés hier à Bordeaux, les coureurs du Tour de France pren-

nent part aujourd'hui à la quatrième étape, de Bordeaux à Pau (206 kilomètres). L'horaire a été ainsi établi: Bordeaux (pont de la Maye) 0 km., 5 h.; Langon (40 km.), 6 h. 20 Mont-de-Maman (123 km.); 9 h. 5; Pau (266 km.), 11 h. 50. Le circuit da Beauvaisis à la marche Beauvais, 10 juillet (dép. Petit Paris.) Le Circuit du Beauvaisis, organisé par l'Amicale des Marcheurs Beauvalsiens, s'est disputé aujourd'hui, sur un itinéraire de 105 kilomètres. Le départ a été donné à 3 h. 10 du matin par M. Georges Têtard, délégué de- l'Union Française de Marche, à trente-neuf concurrents.

Classement

1. Damas (Hautmont), recordman du monde des 200 km.; en 11 h. 6'; 2. Steinmetz (Hautmont). en 11 h. 30; 3. Godart, vainqueur de Parie-Strasbourg:, en 11 h. 42. etc., etc.

Le marcheur Toussaint, vainqueur du Circuit de Paris, qui était en tête à Troissereux, à 10 kilomètres de l'arrivée, a été frappé d'insolation et transporté dans une clinique à Beauvais. Son état s'est amélioré dans la soirée.

LE MOTO-BALL AU STADE ELISABETH

Un match de moto-ball, aux phases mouvementées, a cté joué hier an Stade de la porte d'Orléans et a vivement intéressé les nombreux spectateurs qui y ont assisté

Cette pauvre Madame m'y avait envoyée pour préparer la villa à la recevoir.. Pauvre Madame.

Eh bien! veuillez prévenir mon frère que j'ai besoin de lui parler sans retard et qu'il me serait pénible d'entrer dans cette maison. J'espère qu'il comprendra.

Ah! mademoiselle, l'infortuné M. Alban, depuis le malheur, ne quitte guère, ni de jour ni de nuit, l'endroit d'où cette pauvre Madame s'est précipitée..

De quel malheur parlez-vous donc? fit Séverine, qui, de toutes les paroles de Brigitte, n'avait entendu que la moitié.

Est-ce que Mademoiselle n'aurait rien su par les journaux de Paris? Ceux de par ici en ont pourtant assez parlé.

Séverine s'aperçut seulement alors que la gentille camériste était tout de noir vêtue et que son visage portait les traces d'une profonde affliction. Que voulez-vous donc dire. Brigitte ? demanda-t-elle.

Comment ce serait donc possible ? Mademoiselle Ignorerait que ma pauvre Madame est morte?

De stupeur Séverine fit un haut-lecorpe

Mme de Boisbryant est morte, dites-vous? s'exclama-t-elle entre haut et bas. Comment cela a-t-il pu se faire? Elle s'est tuée, avoua Brigitte à voix basse.

Tuée? Un suicide?..

Comment expliquer cela autrement ? Depuis l'arrestation de M. le comte, elle n'était pas bien, sa raison avait reçu un trop grand choc et je la surprenais quelquefois à causer toute seule avec quelqu'un d'invisible à qui elle donnait la réplique. Du moins, c'était l'impression qu'elle donnait, car je n'ai jamais compris aucun des mou

de la machine, oppose ce triomphe de l'individu qu'est le vol à voile. Sa merveilleuse exhibition arracha les acclamations d'une foule pourtant habituée aux miracles. Enfin, il y eut un étrange concours l'aviateur Gaubert, sur son appareil d'avant-guerre, un Farman 38, et l'autogire de La Cierva, piloté par Martin.

Ce ne fut pas le moindre attrait de cette fête organisée avec le concours du Petit Parisien qui comportait encore d'originales épreuves de destruction de ballonnets les prix Dreyfus course de vitesse par séries en ligne et du Petit Parisien, handicap de vitesse.

Enfin l'on put applaudir le colonel Girier et le commandant Rignot à leur arrivée de Lyon, dernière étape de retour de leur beau raid Paris-Téhéran. Tous et toutes furent, on le conçoit chaleureusement félicités par les personnalités présentes, parmi lesquelles M. Marcombes, sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique, qui présidait le général Barès, représentant M. Painlevé, ministre de l'Air, encore souffrant le général de Goys, l'as bien connu de notre aviation militaire MM. Trouillot, préfet du Puy-de-Dôme; Gondard, maire de Clermont-Ferrand- Soreau, vice-président de l'Aéro-Club de France; Jean Ajalbert, de l'Académie Goncourt, qui vient de publier sur l'Auvergne, sa terre natale, un émouvant recueil d'impressions et de souvenirs.

Le soir, un vin d'honneur au casino de Royat réunissait tous les concurrents du rallye et du meeting. S'il faut en croire Gilbert Sardier, e tout ce qui est national est auvergnat. et vioeversa ». La place qu'occupent chaque année dans l'actualité aéronautique les fêtes d'Aulnat prouve que la formule est bonne quand on veut et qu'on sait toujours mieux l'appliquer. Maurice BOURDET

AU VELODROME BUFFALO LACQUEHAY REMPORTE

LE GRAND PRIX DE L'U. V. F. Le 3' Grand Prix de l'U. V. F. (100 kilomètres derrière grosses motos) a été disputé, hier, au Vélodrome Buffalo, devant 12.000 spectateurs. Résultats

Américaine (50 Km.). 1. Castelain-Court; 2. Ferdinand Wambst-Samyn, à un tour 3. Lafournière Delevacque 4. CoudrayLemoal Le Coëdic-Bridier 6. GiïlbertiBat.

Troisième Grand Prix de 6'Onion VélocipêdiQue française km. derrière motos). L Lacquehay, 1 h. 15' 2. Raynaud. 1 tour et demi 3. Grassin, 3 tours 4. Paillard, à 6 tours 5. Linart, 9 tours 6. A. Wambît, 10 toura 7. Sausin, 14 tours.

Les prix de la 4° manifestation aérienne

Demain à 17 h. 30, au cercle militaire avenue Portalis, aura lieu, au cours d'une réception, la remise des prix aux lauréats de la manifestation nationale aérienne, organisée par l'Association dea officiers de réserve Le meeting auto nautique de France Les 14, 15. 16 et 17 juillet, le yachting automobile va connaître quatre journées de compétitions importantes dont la première se déroulera en plein centre de Paris et les trois autres dans le joli cadre d'Herblay.

Il s'agit du « Meeting de France », organisé par le Yacht Moteur Club de France avec le concours du Journal, sous le contrôle des pouvoirs sportifs, et qui est doté de 200.000 francs de prix en espèces qui viendront s'ajouter aux nombreux objets d'art mis en compétition prix du Président de la République, Coupe de France, Grand Prix motonautique d'Europe, Grand Prix France-Italie, Coupe de Mme de Carbuccia, Coupe Jacques Menier, Coupe du Smyrna Yacht Club.

Ces 200.000 francs sont répartis de la façon suivante sur les quatre journées jeudi, 100.000 francs; vendredi, 23.300 francs; samedi, 31.700 francs, et dimanche, 45.000 francs.

Cette grande manifestation sera Inaugurée le 14 juillet par M. Georges Leygues. ministre de la Marine.

qu'elle disait, et dès qu'elle m'apercevait, d'ailleurs, elle s'interrompait, me regardant comme si elle revenait de très loin. Enfin, c'est pour dire qu'elle avait dans ces moments-là tout a fait l'air d'une hallucinée. Pourtant, je peux préciser quelque chose. Depuis qu'elle était seule, elle me faisait coucher auprès de sa chambre, dans le cabinet de toilette et Il m'est arrivé la nuit, de l'entendre prononcer un nom Daniélo. Elle le criait d'abord très fort. comme on fait dans les cauchemars, puis elle le répétait ensuite longtemps.»d'une voix très douce.

Brigitte se passa la mala sur les yeux.

Ah soupira-t-elle, cette pauvre Madame. ces derniers temps, c'est bien sûr qu'elle avait l'esprit tout à fait dérangé par le chagrin.

Elle se reprit vivement

Mais je tiens Mademoiselle là, dehors. Si Mademoiselle veut bien entrer.

Du tout, Brigitte. Nous ne serions pas plus seules dans la maison qu'ici. Continuez votre récit, je vous en prie. Séverine était adossée contre le soubassement de la peti'e grille et Brigitte s'y appuyait d'un bras. A la ronde, pas une âme. Aucun bruit dans le silence que le murmure de la mer. toute proche, et le cahotement d'une charrette rentrant à une ferme voisine. Vous disiez, Brigitte, reprit la jeune fille, que Mme de Boisbryant donnait ces derniers temps l'impression d'avoir l'esprit dérangé.

Oui, mademoiselle, mais seulement lorsqu'elle était seule chez elle, car lorsqu'elle était avec vous tous, je suis bien certaine que personne ne s'est jamais aperçu de rien.

De rien, Brigitte, poursuivez. Je vais essayer, Mademoiselle. Mais Mademoiselle m'excusera si je ne

Natation

LE CHAMPIONNAT DE GRAND FOND Thibaut et Mlle Delbord sont les vainqueurs

De gauche droite M»« Delbord, Thibaut et Mil. Quiqueret

Le championnat de Paris de grand fond, organisé par le comité de Paris de la Fédération Française de Natation et de Sauvetage et qui sert d'éliminatoire en vue de la traversée de Paris organisée pour le mois prochain avec le concours du Petit Parisien s'est disputé hier dans la grande boucle de la Marne, entre la Varenne et le pont de Créteil, sur une distance de six kilomètres.

Cette épreuve a obtenu un joli succès et un public nombreux, échelonné sur les bords de la Marne, s'y intéressa vivement.

63 concurrents dont 12 dames prirent le départ, donné à 15 heures au pont de Chennevières. Résultata Catégorie dames. 1. Mlle Delbord (C. N. P.). en 1 h. 42" M2.e Quiqueret (Paribas A. C.), à 10 mètres) 3. Mlle Colas (C. A. N. P.).

Catégorie hommes. 1. Thibaut (C.N.P.), en 1 h. 28' 15" 2. Philippot (C. N. S.), en 1 h. 30' 3. Veysaières (S. C. U. F.), en 1 h. SI' 44" 4. Achaz (A. S. Bomet); 5. Martin (C. N. S.) 6. Luillery (Creil) 7. Atchilikoff (S. C. U. F.) 8. Le Formal (Dunlop-Sports) 9. Bergeron 10. TUmelaire 11. Cuvilly, etc.

Classement par clubs. 1. Club des Nageurs de Paris, 24 points; 2. Stade Français, 32 pts 3. A. S^Creii. 41 pts. Le meeting d'athlétisme de Colombes Hier; au stade de Colombes, ont été disputées plusieurs épreuves d'athlétisme organisées par la F. F. A. avec la participation des athlètes de pre-

Robert Panl bat le record de France du saut en longueur

miëre catégorie non qualifiés pour les Jeux olympiques. Résultants

50 mètres ptat 1. Finat (Ind.), Il'' 4/5; 2. Pontviane ( P. C.); 3. Lepotier (U. A. L.).

150 mèttes plat 1. Finat (Ind,), 16" 4/5; 2. Plantard (A. S. B,).

400 mètres plat L Labourdette (S. F.), 50" 4/5; 2. Guillez (C. 0. A.); 3. Laeserre (Ind.).

3.000 mètres plat i. Leclerc (R. C. F.), 8' 56" 4/5; 2. Lecuron (R. C. F.); 3. Loiseau (M. C.).

Classement paà' équipes 1. Metropolitan Club, 12 points; 2. Racing Club de France, 15 points: 3. U. A. Intergad'Arts, 24 points. Lancement du poids 1. Millard (A. V. S. A), 13 m.; 2. Adam (R. S. 0.); 3. Des·bois (A. S. P. P.).

Lancement du javelot L Stix (C. 0. B.); 2. Gassner (C. 0. B.) 3. Deglant (Ind.). Saut en hcutqu* 1. 1 Phllippon (Individuel), 1 m. 2. Tribet (R. S. 0.). 1 m. 80; 3. Fontaine (V. C. Thorigny), 1 m. 75. Saut en longuenr Robert Paul (Ind.), 7 m.19 (ancien récard 7 m. 14. Barlier; record de France bfttu); 2. ViHox (F. C Lyon). 6 m. 3. Heim (A, S. B.), 6 m. 75. Rebais 250 mètres X 10 A. S. Bourse.

Relais mètres 1. A. S. Bourse (Pelletier, Jacquin, Lambrette, Sarbaud, Saulnier), 3' 7" 4/5; 2. È. C. F. Relais 1.000 mètreaxS 1. R. C. F. (Dunaigre (Charavalle, Lecuron), T 51"; 2. M. C.; 3. A. S. Bourse.

Les épreuves réservées aux jeunes ont été remportées par Dodelinger (R. C. F.); Joye (Roubaix); Bonnabaud (R. C. F.); Mathiotte (C. A. Messin) Doucet (S. F.); Robon (A.V.S.A.); Raujoux (S. F.); Drevet (S. F.).

suis pas très claire, De parler de ce malheur, ça me retourne. Mme la comtesse a toujours été très bonne pour moi et je l'aimais beaucoup.

Et la camériste conta

C'était dans la nuit de jeudi à vendredi dernier que sa maîtresse était arrivée ici avec M. Alban, Brigitte avait été bien étonnée, car elle n'avait pas été prévenue. Il lui avait fallu faire deux lits à la hâte.

Madame était gaie, M. Alban était triste, l'air accablé par le voyage. Elle ne les revit que très tard dans la journée du vendredi. Puis M. Alban se retira chez lui tandis que madame, qui s'était fait indiquer le chemin de Rothéneuf, allait jusqu'au bourg. Le samedi, ils demeurèrent enfermés tout le jour, n'apparaissant qu'à l'heure des repas.

Madame était vive et allante comme à l'ordinaire.

Au déjeuner, elle parla avec enthou.siasme d'un endroit charmant qui était à deux pas de la villa, un éboulement de roches que la mer polissait depuis des siècles et d'où la vue était admirable.

M. Alban, tut, était de plus en plus affaissé, avec les yeux rouges de quelqu'un qui a beaucoup pleure.

Brigitte ne comprenait rien à ce qui se passait.

Vers le soir, Madame changea brusquement la tristesse de M. Alban la gagnait, sans doute, et elle devint fébrile et préoccupée, avec ces regards absents que sa chambrlère connaissait bien.

Cependant, à dix heures, elle et le frère de Mlle Séverine chez eux, Brigitte gagna son lit dans la petite pièces de rez-de-chaussée où elle couchait et S'endormit, toutefois inquiète d'elle n'eût su dire quoi.

Environ minuit, élle fut tirée de son

Un meeting de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre

La Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre organisait hier à la Maison de la mutualité, rue Saint-Victor, un meeting pour y étudier les projets de gouvernements relatifs. notamment, à la retraite du combattant et aux pensions des veuves de guerre remariées. Un très grand nombre de délégués, représentant plus de 100.000 anciens combattants, assistait au meeting que présidait M. Rivollet, secrétaire général de la Confédération nationale, et auquel étaient présents un certain nombre de parlementaires parmi lesquels M. Grisoni, député maire de Courbevoie.

M. Volvey, prenant le premier la parole, au nom de la Fédération départementale, déclara que la Fédération était décidée à s'opposer à toute atteinte portée aux pensions des veuves de guerre remariées.

M. Beauregard, exposant la question de la retraite du combattant, fit observer que, même dans le cas de cumul pour les fonctionnaires, elle constituait une manière de bonification pour ceux qui avaient combattu aux armées, et dit la volonté des anciens combattants de ne pas laisser porter atteinte à leurs droits.

M. Brousemiche confirme la précé- dente allocution.

M. Rivollet, résumant les questions et approuvant ce qui avait été dit, apporte le projet d'une caisse autonome des pensions dont la charge serait supportée par les générations futures qui n'ont paa souffert des épreuves de la guerre. A l'issue du meeting, un ordre du jour a été lu, précisant les points principaux, c'est-à-dire retraite du combattant, pensions de veuves de guerre remariées, droits acquis des fonctionnaires.

Cet ordre du jour a été porté par M. Rivoliet au président du Conseil. Les droits des anciens combattants Une délégation d'anciens combattants, conduite par MM. Grisoni et Lazsalle, députés, s'est rendue hier matin à la présidence du Conseil, où en l'absence de M. Edouard Herriot, elle a été reçue par M. Bollaert, directeur de son cabinet, et à qui elle a remis un ordre du jour invitant le gouvernement à renoncer à toutes économies budgétaires frappant une catégorie quelconque d'anciens combattants ou victimes de la guerre, et demandant la création d'une caisse autonome des pensions. D'autre part, M. Rivollet. secrétaire général de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre, accompagné d'une délégation de ce groupement, a été reçu par M. Germain-Martin, ministre des Finances.

Les délégués ont entretenu le ministre de la création d'une caisse autonome des pensions et de Tintangibilité de la lot de 1919 sur les'pensions.

Une plaque à la mémoire

des engagés volontaires israélites Dans le but de commémorer les engagements de milliers de juifs d'origine étrangère et le souvenir de ceux d'entre eux qui moururent pour la France pendant la guerre, l'Association des anciens combattants engagés volontaires israélites a procédé hier matin, en présence du général Mariaux, gouverneur de l'Hôtel des Invalides, et du grand rabbin de France, à l'apposition d'une plaque dans la galerie de la cour d'honneur des Invalides.

MM. Wolff, président des anciens combattants juifs; Nazaraga, président des anciens combattants volontaires étrangers. et le grand rabbin, M. Israël Lévi, rappelèrent tour à tour le dévouement et le sacrifice des volontaires étrangers et israélites qui vinrent combattre dans notre armée. ou moururent pour la cause sacrée de la justice et du droit

La création à l'hôpital Cechia d'une clinique de chirurgie orthopédique M. Gaston Pinot et un certain nombre de ses coFlègues ont déposé au conseil municipal une proposition tendant a la création à l'hôpital Cochin d'une clinique de chirurgte orthopédique pour adultes. Le projet prévoit la construction d'une clinique qui comprendrait

Des salles pour la pose d'appareils plâtrés une consultation spéciale de neurologie et d'électrologie; un laboratoire de radiologie et d'autres laboratoires spécialisés des salles d'appareillage de massage, de mécanothérapie, de gymnastique, de rééducation et de physiothérapie; un amphithéâtre de cours avec bibliothèque; en second lieu, des salles d'hospitalisation pour 130 lits.

II y a lieu de signaler que le petit pavillon actuel qui existe à Coohin est tuellement encombré que le nombre des brancards y égale celui des lits.

Le monument aux morts du IX* sera inaaguré samedi

Samedi prochain 16 courant, à 15 heures, aura lieu, dans la cour de la mairie de la rue brouot, l'inauguration du monument aux morts du IX» arrondissement. M. Aimé Berthod, ministre des Pensions, présidera la cérémonie.

M. Armand Alexandre, conseiller municipal, président du comité du Souvenir, remettra à la Ville de Paris le monument, œuvre du maitre François Sicard, de l'Institut.

Mort de l'actrice Blanche Toatain On annonce le décès. survenn à Paris. dé l'excellente artiste Blanche Toutain Vendredi soir, elle dut interrompre une répétition d'Etienne, la pièce de Jacques Deval qu'elle allait jouer en tournée, et brusquement, hier matin, elle mourait. Blanche Toutain, délicate et sensible interprète de nombreuses comédies, avait obtenu de beaux succès danc certains raies de Yvette, Sa Mattresse, Petite Mbre, Nono, l'Abbé Constantin, la Chance du mari, la Sonrist etc.

Après avoir joué à Paris, avant la guerre, puis en province, après la guerre, elle devait créer prochainement différents rôles sur des scènes parisiennes.

sommeil par le bruit d'une fenêtre qui s'ouvrait en gémissant.

Dans cette maison neuve, les bois avaient joué et les ouvertures fonctionnaient mal.

En vraie Parisienne qu'elle était, Brigitte ppnsa tout de suite à un cambrioleur, sauta de sa couche, s'enter*'tilla dans le premier vêtement qui lui tomba sous la main et se précipita dans le salon, d'où le bruit avait paru venir. La fenêtre en était grande ouverte. Cependant, dans la nuit très clâiie, elle n'aperçut rien d'insolite et, comme il ventait fort, elle pensa que c'était le vent qui avait ouvert la fenêtre et d'autant plus que la maison était très calme.

Mais dans la matinée du lendemain, M. Alban s'inquiéta tout à coup de Madame, qu'il ne trouvait nulle part, et Brigitte, repensant à l'accident de la nuit, eut brusquement l'Intuition d'un matheur.

C'était Madame qui était sortie! Pourquoi par la fenêtre, alors que la clé était à l'intérieur sur la porte ? Et pour où aller ?

M. Alban et elle partirent à sa recherche, tout à fait au hasard, se dirigeant pourtant tout d'abord vers cet endroit de la falaise dont Madame avait parlé la veille et.

Et tout à coup M. Alban poussa un cri. Là, sur l'herbe rare et brûlée qui recouvrait le sol dur, il venait d'apercevoir, à quelque distance l'une de l'autre, les mules que Madame mettait en descendant de son lit.

Qu'était-elle venue faire ici ?

Mais un nouveau cri de M. Alban répondit à cette question

Eile s'était jetée du haut de la falaise dans la mer

Penché sur l'extrême bord, Il venait d'apercevoir en effet, à quelque distance plus bas, un pan du vêtement de

Le musée de l'Assistance publique va étre réalisé

U ««ra installé à l'hôtel

des Miramiones

Le Petit Parisien a signale l'initiative prise par M. Gaston Pinot, conseiller municipal, de créer un musée destiné à offrir à l'admiration du public les richesses artistiques dont l'Assistance publique a hérité de l'ancien Hôtel-Dieu meubles, objets d'art, pièces et documents se rattachant à l'histoire des établiseemente hospitatlera de Paris.

Le projet vient d'être approuvé par le oonseil municipal qui a voté un crédit de 340.000 francs pour sa réalisation.

Le nouveau musée sera installé dans le vieil hôtel des Miramiones, quai de la Tournelle, où se trouve la pharmacie centrale des hôpitaux. L'aile gauche de l'hôtel est, du reste, en partie déjà aménagée en musée, le premier étage rien- fermant notamment une collection unique de potiches qui comprend plue de 700 pièces.

Les locaux du rez-de-chaussée, ac- tuellement affectés à la tisanerie donneront le nouvel emplacement nécessaire. La tisanerie ne saurait par ailleurs être maintenue plus longtemps à cet endroit en raison du danger d'incendie que présentent les ballote d'her- bes sèchee qui y sont entreposés et des pertee irréparables que l'on pourrait par suite avoir à déplorer en cae de sinistre. Elle sera transférée dans les pièces à rez-de-ohaussée donnant sur le quai de la Tournelle qui contiennent quantité d'objets et de produits de toutes sortes. Pour recevoir ceux-ci et faute de locaux disponibles, on Minera une nouvelle construction comportant notamment un grand hall vitré à galeries superposées.

On a fêté le fondateur

de la Caisse du gendarme » Sous la présidence du général Wlètt, assisté du général Paco, a eu lieu. hier

Les gardes défilent devant la statue du capitaine Paoll

après-midi, dans la cour de la caserne des Minimes, 12, rue de Béarn, l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire du capitaine Paoli, fondateur de l'oeuvre t la Caisse du gendarme ». Des discours ont été prononcés par le colonel Somprou, président du comité Paoli, et le colonel Simon, président de la «Caisse du gendarme ».

Un défilé de la garde républicaine clôtura la cérémonie.

PARIS.PECHEURS. ne ÎAnlm

Est-ce trop

votre soulagement immédiat? Migraines

Névralgies Douleurs rhumatismales Sont Supprimées

nuit de Madame accroché à une aspérité du roc.

Aucun doute n'était à conserver. Volontairement ou non, par suicide ou par accident, Madame était tombée d'où ils se trouvaient dans la mer, s'écrasant d'abord sur les rocs, car, alors, c'était marée basse et, maintenant, le flot avait emporté ses restes, qu'il-ne rendrait sans doute jamais, des courants très violents, à ce que l'on disait, régnant dans ces parages. Séverine était un peu pâle.

Cette fin de Jane, qui avait été atroce, demeurait mystérieuse.

Suicide ? Accident ? Qut le pourrait jamais dire ?

Un fait surtout était incompréhensible cette évasion de Jane par une fenêtre alors qu'elle ne pouvait pas ignorer qu'elle n'avait qu'A tourner une clé pour sortir normalement.

Fallait-il donc admettre qu'à cette minute, elle ne savait pas ce qu'élle faisait, qu'elle se trouvait sous l'inüuence d'un principe morbide, et ne pouvait-on pas se demander si, après tout, ce n'était pas ce principe qui la faisait agir depuis des mois et si, en somme, l'épouse de Pierre n'avait point été davantage une malade qu'une criminelle ?

Seulement, ses Crimes n'en existaient pas mois.

Et vous disiez, Brigitte, reprit Séverine après une longue pause, que depuis, mon frère.

Je disais, Mademoiselle qu'il ne quitte pas cette place d'où Madame est disparue. Tenez, voyez-vous, en face de nous, cette espèce de cahute qui est un abri de douanier ? Eh bien c'est un peu sur la gauche.

Séverine sa dirigea vers le point indiqué.

Le chemin était malaisé, semé de

Petit drame de la jalousie, èt Montreuil-sous-Bois

la y a queiques jours, Mme Prunier, âgée de trente ans, à la suite de violentes qun-allM avec son mari, motivées par la jalousie, quittait le domicile conjugal 107, rue Pierre-de-Montreuil, à Montreuil-«ous-Bois, et allait hatorter chei une amie. Elle emporta tous ses effets personnels et une partie du mobilier.

Hier matin, vers 7 heures, Mme Prunier revint à Montreuil et voulut pénétrer dans le jardin qui entoure le pavillon. Eüe y parvint en passant par un terrain voisin et, s'approchant de la maison. eüe tira quatre coups de revolver dans la direction de la fenêtre de la chambre où dormait son mari. Tous lea projectiles se logèrent dans les volets et dans le mur. Puis retournant son arme contre elle, Mme Prunier se tira une balle dans la région du coeur, mais ne parvint qu'à se blesser légèrement. EUe a été transportée à Saint-Antoine.

Une journée de concours la « Foire de la Bastille u Le comité des fêtes ta 2* Foire-exposition de la BaltiUe organisait hier différente concours. Dès 8 heures 30, le concours de sténographie réunit une centaine de coneurentes, qui rivalisèrent de vitesse et de compétence Un diplôme d'honneur horsconcours a été décerné iL Mlle Tcherkastry et de nombreux prix A Mlle Fîschler, Deecoins, Malnemer. Garnier et Raymond. A 15 heures une course originale de garçona de café porteurs de leur plateau garni de verre et de bouteillea, mit le quatler en gratté. L'heureux gagnant fut le Rarçon Antoine Daudet, suivi de près par see samarades Léon Bouteille et Adrien Pons. Des prix furent offerts aux lauréats des concours par les exposants de la foire.

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de la dyspepsie ou indigestion chronique, de la gastrite, des renvois acides, des digestions difficiles, de la constipation, des vertiges, de la gastraigie avec douleurs dans le dos, les reins et le ventre, des brûlements internes, des vomissements, des crampes, des gonflements d'estomac ? Ne désespérez plus, essayez le STOMACHIQUE 8EBRETTB dès les premières doses, vous serez fixé sur son efficacité. Docteur LouvoT.

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Dans une dépression de terrain qui le cachait à la vue des rares passants, Alban était prostré, les jambes pendantes sur l'abîme, les coudes aux genoux, dans l'attitude d'un homme anéani par un farouche désespoir. Sa soeur le toucha à l'épaule, il tressaillit, tourna la tête

Toi ?.flt-il sans étonnement, du ton d'un être pour qui rien n'est plus, Pas rasé depuis trois jours, le visage creux, les yeux profondément enfoncés dans les orbites et luisant d'un éclat fiévreux, il était à faire pitié et Sève. rine, toute rancune cessante, eut pitié. -Mon pauvre Alban. murmura-t-elle. fl eut une espèce de sourire hasard et prononça ces paroles inattendues J'ai cru que c'étaient les genctartnes Je les attends. Si je ne Ifs attendais pas. il y a longtemps nue j'aurais rejoint Jane. Mais i'ai volé. J'ai tué..je dois expier.

Allons, viens. dit Séverine qui le crut en proie au délire.

Il se leva docilement.

Elle prit par le bras, l'emmena vers la villa-

La tante Sepimaaie a dû lire ça dans les journaux, la crime de !a rue Serpente, reprlt-ll avec son air d'in conscient. Est-ce pour cela que le te vois ici ? Mais comment se fait-il que la police ne m'ait pas encore découvert? Je ne me cache pourtant pas.

Ne déraisonne pas ainsi, mon pauvre chéri, tu me fais mal. Tais-toi. Lorsque noua allons être tête à tête, bien seuls toua les deux. tu me diras tout. Tu as été bien coupable vis-à-vis de Pierre, mais je te vois si malheureux que je n'ai pas la force de te maudire.

Il ne répllqua pas et se laissa conduire comme un enfant (a suivre.)


LES COURSES «i!€R A AUTEUIL

Réunion très agréable avec un bon programme d'ordre moyen. Les forts ténors vont prendre quelques semaines d'un repos légitimement acquis, mais on peut trouver grand plaisir à voir courir des chevaux de second ordre. D'ailleurs, les jeunes trois ans en obstacles, deux ans en plat vont relayer leurs aînés sur le théâtre du turf.

Les trois ans qui disputèrent le Prix Aguado comptaient la plupart des vedettes qui se sont révélées depuis un mois. Monarchiste, le vainqueur du Wild Monarch, n'a pu rendre dix livres à Crumpled Rose Leaf. La pouliche de M. Gray a sauté avec la légèreté d'un oiseau et est venue courageusement battre son rival sur le plat.

Le Prix de Châlons réunit la fleur de nos gentlemen-riders. M. de Beau- mont, en selle sur Diamant Noir, qui appartient à son beau-père, M. Olivier de Rivaud, a réussi le joli tour de force de gagner pour ses débuts à Auteuil et pour sa deuxième sortie sur les obstacles. Sa victoire fut facilitée par l'excèa dé confiance dont fit preuve M. de La Forest sur Iron Legs. Avec un vieux cheval, il n'est pas prudent d'attendre l'attaque d'un quatre ans, surtout d'un quatre ans qui galope. Les résultats

PRIX ANDREA

Steeple-chase, à réclamer, 10.000 fr., 3.500 m. 1. Tire d'Aile (Ed. Haës).G 24 » M. Alphée Dubois P 2. Le Hic (Mo Plaine).P 11 » 3. Stein (R. Trémeau).P 22 a 4. Le Jockey (R. Haës). Non placés Prince de Savoie (J. Luc) Morceau de Roi (P. Hamel) Dark Paul (H. Gleizes). arrêté Boruida (G. Cervo), arrêté. Distances de long., à long., long. Huit partants.

PRIX DE CHANTILLY

Haies, handicap. 30.000 francs, 3.500 mètres L Port Royal (R. Dubus).G à miss Pearl White.P 25 50 3. Royal Guard II (Ed. Haës).P 46 a 3. Taraval (J. Costadoat) P » 4. Port Sald (P. Sentier). Non placés Louppy (A. Neel) Belluaire (P. Hamel) Kami (L. Niaudot) Jacoby (L.-H. Howes); Oiseleur (M. Théry) Allamanda (S. Warren); Jojo (M. Bonaoenture) Sans Peur IX (A. Kalley) Excelsior (R. Trémeau) Agresseur (E. Dumé) Fondor (A. Palmer). Distances 3 long.. 1 long. 5, 1 long. Quinze partants.

PRIX DE CHALONS

Steeple-chase, hand., 30.000 fr., 3.800 m. 1. Diamant Noir (M. de Beaumont)G 31 50 au comte de Rivaud.P 9 » 2. Iron Legs (Mo de la Forest) P 7 » 8. Bouchon (M. Sougnac) P 10 » 4. Savait (M. Stackpoole). Non placées Gobelin (M. Carvallo) Séricourt (M. Bridoux) Roi de Thulé (M. H. d'Ideville) Faquin (M. G. du Breil). Distances courte tête, 3 long., courte tête. Huit partants.

PRIX AGUADO

$ales. 50.000 francs, 3.100 mètres X Crumpled Rose Leaî (Bonavent)G- 19 S0 Monarchiste (P. Riolfo) F Rustaud (R. Trémeau).P 7 50 4. Douro (H. Howes). Non placés Le Portel (J. Luc) Romanichel (E. Dumé) Royal Peace (E. Juge) Maco (P. Hamel) En Or (Ri Duluc) Cidre (P. Sentier). 1 Long. j, 1 long. 2 long. Dix partants. PRIX PERTH

Steeple-chase. 20.000 francs, 3.500 mètres 3L Le Fils de la Lune (R Lock)..G 27 50 à Mme Fockenberghe.P 13 s 2. Derby (P. Sawioki) P 3. Dark Way (E. Dumé) 4. Frascati II (A. Magdelaine). Non placés Clarimus (C. Maubert). tombé Parti Pris (A. Kalley) Le Chat Botté (M. Bonaventure). Distances 1 long. 4. 1 long. i, 9 de long. Sept partants.

PRIX DE LA BIEVRE

20.000 francs, 2.700 mètres

1. Rumilly (R. Lock) G 70 50 à M. G. Beauvois P 11 » 2. Morbihan (J. Luc).P 3. Bombay III (R. Trémeau) P 4. Ralph (A. Cérez). Non placés Rayonnais (A. Palmer) Gypsy (R. Bagniard) Sphère d'Or (A. Neel), tombé Montmirel (F. Romain) Fortunata (L. Niaudot), tombé Intran (P. Sentier), Distances i long., 2 de long., long. Dix partants.

COURSES BELGES

Grand Critérium d'Ostende 1 Appellation (Ellis), 13/4 2. Bourdon (Schiper), 7/1 S. Leridan (J. Hopper), 4/1. Distances long. courte encolure. Mutuel: 43 50, 25, 24, 50.

Aujourd'hui à Saint-Cloud, à 14 heures NOS PRONOSTICS

Prix de Verrières (à vendre, 7.500 fr., 900 m.) Francolin, Bulolo.

Prix Eugène de Savoie (20.000 fr.. 800 mètres) Le Menhir, Salvator.

Prix du Chesnay (à vendre, 7.600 fr., m.) Dolly Curls. Indienne.

Prix Gardefeu (handicap, 50.000 fr.. 2.2UU mètres) Diloy, Masked Demon.

Prix de Coulonges (handicap, 12.500 tr., 1.600 m.) Yvernois, Fol Amant. Prix Le Capucin (12.500 fr., 2.400 m.) écurie Wildenstein, Dark Lady.

Un chauffeur a le bras cassé en signalant son virage

Passant boulevard de la Chapelle, le chauffeur de taxi Maurice Fayon, quarante-trois ans. demeurant 113, rue de Tocqueville, avait étendu son bras pour faire signe qu'il tournait. Un autre véhicule qui le dépassait à ville allure lui fractura le bras. Le blessé a été admis Lariboisière.

Lundi, 11 juillet.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

POSTE PARISIEN m. 20)

Vers 11 h. arrivée de l'étape c Bordeanx-Pao radio-reportage du < Tour de Praaee par le c Petit Pari lien et le c Miroir des Sports

12 h, à 14 h., informations et concert de muslque enregistrée.

Chant des bateliers de la Volga (choeur des cosaques du Caucase) Marche turque (Mozart) Ma maison et ma Suxon (Hanley-Willemetz) Evocations arabes (Armand Abita) la Boute du bonheur, du film « Le Vainqueur » (Heymann) Clair de lune (Fauré); Angèle, de la revue maraeillaise (René Barvil); le Coucou, valM (Jonassen) Chanson d'automne (Zoubaloff); l'Avare, monologue d'Harpagon (Mõ lüre); les Cloches de Saint-Mato, gavotte (Rlmmer); le Petit Ane blanc (J. Ibert): Ciardas (Mac Dowell) Ma petite Môme c'est tout (Dufas Gardon!) Célèbre sérénata (Mario Tarenghi) Danseur mondain (Heymann) Maui Girl (Leardy-Veriy) Zou. un peu d'sioli. revue marseillaise (Vincent Scotto) les Cloches do menastire (Lefebury-Wely) tes Canards tyroliens (Thérésa) Mensonge, valse du film «AmIs» (Alix) Noël paie. (Massenet) Loltta (Buzzi Peccla): Les Deux Cœurs (Fontenallles) Estrellita (Ponce Davis) VoUA l'travail, du film Le Vainqueur » (Heymann) Slap and Langh (Vlard) la Délaissée (R. Hahn) II a le filon (Bousquet); Une scène de la revue du Concert Mayot (Lellèvre fils Varna) Ma chimère, tango-mélodie (Tagson Danguy); By hall the stars above yon, valse et fox-trot (Max Wartell) Imaginez que je vous aime (Chantrier): Sur la plaza, paso doble (Engel).

A 13 heures, revue de la presse du maUn.

THTATRES

-o- OPERA. Mercredi soir, Faust reparaîtra sur l'affiche avec Mlle Mily Morère MM. Vlllabella, Pernet, Cambon et Mlle Gervais. C'est M. H. BUsser qui dirigera l'orchestre.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. MM. Dessonnes, Léon Bernard, Lafon, Jean Weber. Paul Numa, de Rigoult, M. Le Marchand; Mmes Marie-Thérèse Piérat. Andrée de Chauveron, Catherine Fonteney et Jeanne Sully seront, ce soir, les interprètes principaux de Tartuffe. Le spectacle commencera par Gringoire, avec MM. Denis d'Inès. Chambreuil, de Rigoult, M. Le Marchand; Mmes Béatrice Bretty et Marcelle Gabarre. o- ODEON. Par suite d'une entente entre M. Emile Fabre et M. Paul Abram. M. Roger Clairval étant tombé brusquement malade, le rôle de Gaultier d'Aulnay, dans la Tour de Nesle, sera joué par M. Jean Valcourt, qui a obtenu le premier prix aux récents concours du Conservatoire et qui a été engagé au Théâtre Français.

o- TH. SARAH-BERNHARDT. Rappelons que la réouverture aura lieu le 14 juillet avec Peg de mon coeur. o- ATHENEE. Mlles Parisys, Christiane Dor et M. Aquistapace seront les protagonistes de Iouki, de M. Félix Gandéra, dont la première aura lieu dans la seconde quinzaine de septembre.

-o- TH. ST-GEORGES. Ce théâtre a fermé ses portes hier, après la représentation du soir. La réouverture aura lieu dans les premiers jours de septembre, avec Mademoiselle.

-o- Education sexuelle problème déllcat et spécial est traité de main de maître dans Demoiselles en uniforme, la si curieuse pièce qui fait courir tout Paris au STUDIO DE PARIS. 16. rue de Clichy (spectacle pas pour jeunes filles). Loc. Trin. 26-22. CINEMAS

-o- MUe Loulou Campana, la divette applaudie au cabaret et au music-hall, et qui a enregistré ses chansons sur disque, prouvant la phonogénie de sa voix, va faire du cinéma. Après les vacances, noua la verrons dans un film où sa fantaisie et son esprit lui permettront de créer un curieux personnage.

A PARTIR DU VENDREDI 15 JUILLET A MARIVAUX

Li LUWiÈE BICHE

UN TRAGIQUE SUICIDE En rentrant chez lui, l'autre nuit, vers 2 heures, M. Encrenaz, garçon de café, demeurant 1, place du Général-Beuret, trouvait sa porte fermée. Assez Inquiet il alla chercher un serrurier et fit ouvrir la porte en présence du concierge. Quelle ne fut pas son émotion de découvrir sa femme Elisabeth, quarante ans, assise dans la cuisine, la tête appuyée sur le fourneau à gaz et ne donnant plus signe de vie. La malheureuse qui avait le cou serré par une cordelette, portait de plus, à cet endroit, une blessure semblant provenir d'un couteau.

Se trouvait-on en présence d'un crime ? M. Kontzler, commissaire de police de Necker. prévenu aussitôt, put cependant assez rapidement établir qu'il s'agissait d'un suicide. Mme Encrenaz. qui était sortie depuis trois semaines de l'hôpital où elle avait été soignée, était devenue neurasthénique. Dans la nuit de samedi a dimanche, elle décida sans doute d'en finir. Elle savait que snn mari ne rentrait pas avant 2 heures. Après avoir verrouillé la porte d'entrée, elle alla dans la cuisine, s'assit près du fourneau à gaz et s'entoura le cou d'une forte ficelle à laquelle elle fit plusieurs nœuds dans le but de s'ptrangter. C'est probablement au moment où l'asphyxie se produisait qu'elle tenta de couper la ftcelle l'aide d'un couteau de cuisine ne réussissant qu'à s'entailler la gorge.

A 13 h. 30, cours de la Bourse des valeurs de Paris, informations et commune qués.

19 heures, premières informations ei compte rendu de la séance Parlementaire. 19 h. 6, concert de musique enregistrée. Chant de la F. G. S. P. F. (Gabriel Defrance) Les Vieille» Maisons (Henry Verdun) C'est un chant de mon cœur (Rodgers) On est quatre, chansonnette comique (Malifait); Pas des écharpes (Cha.minade) la Petite Eglise (Paul Delmet); Reste-moi, valse lente (j. Lenoir) Tangi sous la pluie (J. Lenoir) l'Amour qui rit (Christiné); la Valse oubliée (Castulina): E Yapule (Lucas) le Chat noir (Aristide Bruant); Toi (Roy-Turk-Albert); les Jaloua (Fragson) Patrouille, suite orientale (Francis Popy) le Mouchoir rouge de Cholet (Théodore Botrel) Quand je danse avec lui, lava (J. Ellinger); Lis Estelle chanson provençale (Wekerlin) Faut rien prendre au sérieux (M. Yvain); improvisations sur les chansons populaires hongroises (Bérény).

19 h. 45, radio-reportage du € Tour de France commentaires sur l'étape e Bordeaux-Pau >.

2U h., causerie sportive par M. Marcel de Laborderie du Miroir des Sports ». 20 h. 10, musique enregistrée.

20 h. 20, causerie sur Paris par M. Robert Mathieu, archéologue.

20 h. 30, journal parlé du poste et infortormations.

20 h. concert ottert par te journal « Le Haut-Parleur e, avec le concours de Mlles Line Ctevers et Germaine Dernis, du Coucou M. Raymond Bartel, des Noctambules M. René Paul, de la Lune-Rousse Mlle Hachepé présentera c l'Enigme dn jour ».

21 h. 45, retransmission de musique de danse depuis c Les Ambassadeurs ». 22 h. 45. dernières Informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique. 7 h. 45, disques.

12 h., Thaïs (Massenet).

14 ho, le Beau Séjour Paria ftotre villuge (X.) la Xavarraise (Massenet)

CuNnMAS, f

EXPLOITS DE CAMBRIOLEURS M. Pierre Prier, représentant en vins, 3. rue Antoine-Chantin, rentrant chez lui constate qu'un cambrioleur s'est introduit dans son logement, au rez-de-chaussée, en brisant le carreau d'une fenêtre. Le malfaiteur a dérobé six bagues en or, deux colliers, un bracelet en perles fines, deux renards valant 5.000 francs, une écharpe d'hermine de 1.500 francs et du linge en quantité non évaluée.

Des malfaiteurs visitent le logement de M. Adolphe Pesson, mécanicien, 7, rue Daguerre, mais ne réussissent qu'à s'emparer d'un portefeuille contenant une centaine de francs.

A Ivry, les jardiniers ouvriers donnent leur fête d'été

La section d'Ivry-sur-Seine de la Ligue du coin de terre et du foyer a célébré, hier après-midi, sous la présidence de M. G. Marque, son dévoué animateur, sa traditionnelle fête d'été. Après avoir inauguré un certain nombre de nouveaux jardins ouvriers conquis sur les espaces, jusqu'ici incultes, qui ceinturent le fort déclassé d'Ivry, les dirigeants de la Ligue et un grand nombre d'adhérents et d'invités assistèrent à des danses juvéniles et à une représentation théâtrale qui se déroulèrent en plein air sur la colline couverte d'enclos verdoyants et agréablement pavoisés.

Sadko (Rimslcy-Korsakoff) Mélodie en fa majeur (Rubinstein) Moment musical (Schubert-Kreisler) Sérénade italienne (Wolf-Reger) Marche arabe (Ganne) Barcarolle russe (Varlamoff) Old Ponama (Alfard).

16 h. 45, retransmission du concert donné au Conservatoire américain de Fontainebleau. Musique espagnole ancienne et moderne. Quatre chanta lyriques, harmonisés par Joaquin Nin Menuet chanté (José Bassa) Arcis et Galatée, air (Antonio Literes) Souffrez, mon dme (Pablo Estève) le Chardonneret au beo d'or (Blas de Laserna). Quatre sonates recueillies par Joaquin Nln Sonate en rd (Padro Antonio Soler) Sonate en ré (Albeniz) Sonate en si bémol (Blas Serrano) Sonate en fa dièse (Padro Antonio Saler) Message à Claude Debussy; Danse ibérienne (Joaquin Nin) Cantilène de la jeune fille Montagriarde (Castille) Granadina ChanE andalou El vito (Andalousie).

18 h. 30, communiqué agricole. Causerie: « La rentrée des foins a, par M. Antoine Lecomte, inspecteur de l'agriculture. 19 h., chronique cinématographique, par Fred Cornelissen Cinéma, royaume du compromis Chronique des livres, par M. René Lalou « Tobie et l'ange par Stella Benson. Musique enregistrée Werther (Massenet) Le roi d'Ys (Lalo).

20 h., Idoménée (Mozart) Badlade (Tauré).

20 h. retransmission du concert donné à la salle de l'ancien Conservatoire par les premiers prix du Conservatoire de 1932. Morceaux de concours de piano, violon, violoncelle, chant, scènes d'opéra, d'opéracomique, tragédie et comédie.

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 IL, chroniques diverses.

18 h. 45, journal parlé.

20 h. 30, variétés.

21 h. 30, La demi-heure de guitare A Kahi Chant serbe Tout près de l'eau Danse d'autrefois (Rose Cornaz) Mahoni; Beautifvl Ohio (Mary Earl) Bock a bye Baby Pasillo Bambuco (A. Guerre). PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h, informations.

FAITS DIVERS Un agent de police blessé

par un Algérien

Sortant de dîner chez des amis, habitant rue de Bretagne, à Levallois, M. Amédée Morvan, agent de police du XVII* arrondissement, et- deux amis qui l'accompagnaient, rencontrèrent, vers 21 heures, l'autre soir, rue Victor-Hugo, un groupe de trois Algériens.

Les deux amis de l'agent, un peu excités, cherchèrent querelle aux trois Algériens. et, au cours de la dispute qui suivit, M. Morvan fut frappé de quatre coups de couteau par l'un de leurs antagonistes. M. Morvan fut transporté dans un état grave à la maison de Santé des gardiens de la paix, et peu de temps après les agents de Levallois arrêtaient Helen ben Amhed Karetthy, trente-deux ans, 40. rue de Guinganm, en cette localité, qui a été gardé à la disposition de M. Godard de Donville, commissaire par intérim. Fête de gymnastique à Choisy-le-Roi A Choisy-le-Roi s'estX déroulé, hier, le concours international de gymnastique et d'athlétisme, organisé à l'accasion de son cinquantenaire par la société les Amis réufils de cette ville et de Thiais. Les exercices musculaires, qui attirèrent, sur le terrain de sports de l'avenue de Versailles, une foule nombreuse de spectateurs avaient été précédés, t» veille, par une grande fête de nuit, au cours de laquelle de réputés chanteurs s'étaient fait entendre.

Une cérémonie

à la basilique de Saint-Denis Depuis plus de quatre vingts ans. une chapelle de la basilique de Saint-Denis, abritant les fonds baptismaux, avait été désaffectée. Restaurée à nouveau et ornée d'un vitrail dû au pinceau du peintre J.-J. Gruber, vitrail offert par M. de Talleyrand, comte de Périgord et duc de Montmorency, cette chapelle et son vitrail ont été solennellement bénis hier après-midi en présence d'un prélat yougoslave, Mgr Zhanel, représentant la cardinal Verdier. archevêque de Paris.

La chapelle et le vitrail, qui symbolisent l'eau d'après l'ancien et le Nouveau Testament, furent remis officiellement à M. Sales, architecte des monuments historiques, représentant le ministre des BeauxArts.

Après la bénédiction, un sermon fut prononcé par le R. P. Courier, de l'ordre des Dominicains, puis l'abbé Rabec, curé de la basilique, remercia le généreux donateur. Le maître Libert tenait les grandes orgues et la société musicale l'Avant-Garde prêtait son concours à cette cérémonie, à laquelle assistait une nombreuse affluence mondaine, parmi laquelle on remarquait les comtes Jean de Gastyne, Allard du Cholet, général Rouquerolles. etc.

Recherché par la justice

il se noie dans la Seine

Des mariniers retiraient de la Seine hier, au pont Alexandre-III, le corps d'un homme portant dans ses poches des papiers au nom de Jules Galliot, garçon de magasin, âgé de trente ans, demeurant 44. rue Quincampolx.

Une enquête rapidement menée devait permettre d'apprendre que Jules Galliot «'était suicidé dans les circonstances suivantes mercredi dernier Galliot s'était rendu à Blanc-Mesnil pour son travaiL Sa journée finie, il reprenait le chemin du retour lorsqu'il rencontra une fillette de cinq ou six ans qu'il tenta d'emmener avec lui. Aux cris poussés par l'enfant, la foule s'ameuta et voulut faire un mauvais parti à Galliot qui prit la fuite à travers bois, en déclarant qu'il allait se suicider. Il était d'ailleurs recherché par le parquet de Pontoise. Le corps a été envoyé à l'institut médico-légal.

Boulevard de Rochechouart, Mme Paulette Renoux, trente ans, domiciliée 55, faubourg Montmartre, est renversée par une auto. Lariboisière.

Au cours d'une rixe survenue entre consommateurs dans un débit de la rue de Paris, à Saint-Denis, l'un d'eux, Georges Gouriot, trente-deux ans, débardeur, 14. route de Gonesse, en cette localité, a été blessé d'un coup de couteau dans le dos et admis dans un état grave à l'hôpital de Saint-Denis. L'agresseur, connu sous le nom de Julien, est activement recherché. Rue de Paris, à Saint-Denis, l'auto conduite par M. Emmanuel Benjamin, ingénieur, 29, rue Pinel, en cette localité, dérape sur la vole du tramway et, montant mur le trottoir, renverse M. Ettorino Mazzarol, dix-huit ans, 40, rue de Montmorency, à Groslay (Seine-et-Oise). Grièvement blessé, M. Mazzarol a été admis à l'h0pital de Saint-Denis.

Le comité des fêtes de la GarenneColombes (quartier des Champs-Philippe) organise, pour le 14 juillet, une braderie dans ce quartier. Elle aura lieu rues JulesFerry, Pasteur, Veuve-Lacroix et des Champs-Philippe. Ouverture de 8 heures à 21 heures et à 14 h. 30 ouverture officielle par un défilé musical à travers les rues d'u quartier.

Les commerçants peuvent se faire inscrire au siège social, 69, rus Jules-Ferry, à la Garenne-Colombes.

M. Rémond Contensin, cinquantecinq ans, correcteur d'imprimerie, demeurant 184, rue de Houdan, à Sceaux, est frappé de congestion rue Denfert et meurt pendant qu'on le transporte à Cochin. Boulevard des Batignolles, Mme veuve Madeleine Dévidai, soixante-quatre ans. domiciliée 6, passage Lathuile, est frappée de congestion et meurt à Beaujon. Neurasthénique. M. Marcel Cappe. Journalier, domicilié 17, rue Bachelet, tente de se suicider en se jetant du premier étage dans la rue. Lariboisière.

M. Lionel Beziat. demeurant 163, rue de Rennes, fait tomber une bouteille d'essence sur une cuisinière, provoquant un commencement d'incendie. Brûlé aux mains et au nez, il reçoit des soins dans une pharmacie.

11 h. 45 et 20 h. 15. compte rendu de la quatrième étape du Tour de France. 12 h., chroniques diverses disques. 18 h., causerie sous les auspices de l'Union des grandes associations radiojournal de France cours d'anglais musique enregistrée.

20 h. 35, chronique du combattant, par M. Fernand Salomon chronique des assurances sociales, par M. Fernand Baudin. 20 h. 50, gala des vieux succès français. RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30, 20 h. 30, concert

19 h., Radio gazette.

RADIO-VITUS (307 m.), 20 h. 30, Sonate en ré majeur (Hœndel) Ie Cheorier (Woollett) Concerto brandebowrgeois n» 3 en sol majeur (J.-S. Bach). RADIO-LYON (287 m. 6). 21 h. 10, Festival Lecocq.

RADIO-STRASBOURG (345 m. 2). 9 h., retransmission depuis le théâtre de Montbéliard de la cérémonie commémorative du centenaire de la mort de Cuvier: allocutions de: MM. Maneville, président du comité d'organisation Alengry. recteur de l'Académie de Besançon Louis Roule, professeur au Muséum André Mayer, professeur au Collège de France Anthony, professeur au Muséum Ferdinand Brunot, vice-président de l'Académie des Inscriptions et belles-lettres Alfred Lacroix, secrétaire perpétuel de l'Académie dea sciences le général Weygand, de l'Académie française, de Monzie, ministre de l'Education nationale.

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 45, 17 ho 30. 18 h. et 19 h., concert.

20 h., Vincennes; l'Angevin (Prodhom); Scottisch patrol (Whllliam); la Brigade fantôme (Myddleton); le Pré aux clercs (Hérold): Mireille (Gounod); les Noces de Figaro (Mozart); Paroles qui reviennent (Weilinger): Czarewitch (Lehar); la Belle au bois dormant (Dicker); Je Mariage des insectes (Saroni); le Paya du sourire (Lehar); Marche de Neptune (Ivory); Pour le ruban bleu (Krome).

21 h. 15, le Cuistot; les Marine bretons;

Emprunt extérjeur °lo 1932 du royaume de Belgique

Il est procédé l'émission d'un emprunt extérieur 5 1/2 1932 du royaume de Belgique d'un montant nominal maximum de 800 millions de francs français = 225 millions 456.000 belgas, représenté par des obligations de 1.000 francs français nominal =̃ 281,82 belgas et de 5.000 francs français belgas, placées au prix de 96 1/2 soit donc 955 et 4.775 francs français respectivement, jouissance 15 juillet paiement des coupons échus et des obligations appelées au remboursement sera effectué, en quelques mains qu'ils se trouvent, sans déduction d'aucun impôt belge, présent ou futur. Tous impôts français, présents et futurs, sur le paiement en France des coupons échus et des obligations appelées au remboursement seront, en outre, à la charge de l'Etat belge. L'amortissement sera effectué dans une période de vingt-cinq années au plus, commençant le 15 juillet 1932, soit par rachats en Bourse, soit au pair par tirages au sort annuels.

Le paiement des obligations appelées au remboursement et des coupons échus sera effectué, à l'option des porteurs, en France en francs français ou en Belgique en belgas. Ces deux monnaies s'entendent telles qu'elles sont définies par les lois monétaires en vigueur au 7 juillet notamment en ce qui concerne l'équivalence en or tant pour le titre que pour le poida

Les demandes seront servies, au fur et à mesure de leur arrivée, à concurrence du nombre de titres disponibles à la Banque de Paris et des Pays-Bas, au Crédit Lyonnais, à la Société Générale pour favoriser, etc. au Comptoir National d'Escompte de Paris, à la Société Générale de Crédit Industriel et Commercial. à la Banque de l'Union Parisienne, au Crédit Commercial de France et à la Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie.

Les titres seront délivrés exclusivement sous la forme au porteur et munis du timbre français. Ces titres seront pour toute leur durée exempts du timbre belge. Les tormalltés prescrites par la lot du 31 mai 1916 ont été observées. Déclaration faite au Timbre le 13 juin 1932 sous le no 419 bie.

Nous prévenons nos abonnés que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la dernière bande du journal et de 1 franc pour frais de réimpression de nouvelles bandes.

FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIES

Divans

firainet. banl., sup. boutiq. Gd log. Jardin. U Aff. 160.000, tt détail, à augment. à 30 Av. 30.000. Déisme, 34, r. Ode Truanderie. HOTEiig-vrars

2 os Rapport 20.000 par an. L\ '1 Recette café 300 par jour. II. i«>.UUU DEBEY, 29, r. Et.-Marcel. LE MEILL. EMPLAC. DANS VILLE hab. En plein centre passager, près gare. ZU«U"U genre bar parisien. 12 a. Loy. 3.500. Aff. 100.000 preuv. à l'app. ISOBE, 9 ter, rue Albouy. Métro Lancry. CAFE-MOT., 14 Nos AV. 50 2 ch. c, dépend. Jard. Client, pèch. et marin. Aff. Tenu 9 ans. Occ. c. santé. Magnler, vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité). AIiIMENTATION-CAFES-VINS

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les Joies du téléphone, Ah 1 ce vermis de conduire (Bach); la Fiancée vendue (Smetana) la Belle Hélène (Offenbach): Sur les nougats (Yerri); les Clocharda (Eblin.ger) la Saison des mimosas (Claret); Fr6leuse (Vacher).

22 h" Coups de rou!is (Messager): Quand tous tes maris seront fidèles (Yatore) Quand on s'aime (Scotto) Marecita (Rache) Izarra (Ténaro) Cantos canarillos (Power) Belle rtnger, Ginger (Brunest). 23 h., Coups de roulis (Messager) Si j'aimais (X.) Ave Maria (Gounod) le Comte de Luxembourg (Lehar) les Flots du Danube (X.); Chanson triste (Duparc); Comtesse Maritza (Kalman) En parlant un peu de Paria J'en suis un, du film Il est charmant les Pantins (Léojac) Bien qu'une nuit T'en fais pas Bouboule la Tailleur amouraux (X-) la Tango du chat (Raiter); T'aimer, te chérir, t'adorer (X.).

0 h. 05, demi-heure de musique anglaise Poppies (Moret) pold and ailuer uralti (Lehar) The Rose of tralee (Clover) Mother machree (Young) Russian, (X.) Taies of the Vienne woods (Strauss) Pktntation sono rtiedley (X.),

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 13 h., Mi.niatures sur des lieder populaires ukrainiena (Barwlnsky) la Vieille Marche de Berna (Bertha) Cuverture solennelle (Zlmmer) Légende de Puszta (Llndsay-Theimer) Don Juan (Graener) Sur nos vieux tableaux l'Ami Chant de Weylas Ohani du compagnon Mal du pays (Wolf) Orphée aux Enfers (Offenbach) la Veuve joyeuse (Lehar).

21 h. 10, Entrée des gladiateurs (Fuclk) Poète et Paysan (Suppé) Cavalleria Rusticana (Masca^ni) le Beau Danube bleu (Strauss) la Veuve jcysuse, air (Lehar). MUNICH (533 m.). 21 h. 25, airs et madrigaux des xvi» et xvn» siècles Vous, musiciens Feinslieb Las 1 de cette sauffrance.- (H. L. Hasîer) Bans et Grete (J. Eccard) Ondes d'amour (L. Mareni) dmour en canot (Gaatoldi) Joies harmo·

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Cérémonie à Neuilly-sur-Seine Au cours d'une cérémonie qui eut lieu à la mairie de NeuiUy-sur-Seine. M. Girault. président de la 366' seçtlon des vétérans de et des anciens prisonniers de guerre, a remis, en présence de M. Bloud, député-maire, assisté du conseil municipal. ;e drapeau de leur association Ià l'Union des anciens prisonniers de la guerre 1914-18 de la région parisienne. M. GirauH, au nom de la 366' section. prononça une allocution, à laquelle M. Eloud répondit, assurant les A. P. G. de toute sa bienveillante sympathie.

Un chômeur admis à Beaujon Inquiets de n'avoir pas vu depuis plusieurs jours leur voisin. M. Georges Mesner, employé de bureau, quarante-cinq ans, domicilié 85, rue de Lévis. les voisins prévinrent hier le commissariat. On lit ouvrir la porte et l'on découvrit le malheureux Inanimé sur le sol. Aussitôt transporté à Beaujon, il y fut admis. De ''enquête ouverte. Il apparaît que M. Mesner, er. chômage depuis longtemps, était tombés d'inanition.

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