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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-07-10

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 10 juillet 1932

Description : 1932/07/10 (Numéro 20221).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627420j

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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M. Herriot a répondu au discours de clôture de M. Macdonald par un hommage aux efforts inlassables du président de la conférence Le « gentlemen's agreement» a été signé également. On sait que la ratification ne sera effective qu'après accord entre les puissances créancières de l'Allemagne et leurs propres créanciers Lausanne, 9 juillet.

D'UN DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX

C'est fini. Les délégations qui vientient de participer à la conférence des réparations ont, pour la plupart, déjà quitté Lausanne. M. Grandi et ses collaborateurs sont partis des premiers au début de l'après-midi, bientôt suivis par M. von Papen et les représentants du Reich. Ce soir, à 23 h. 30, ce fut le tour de MM. Herriot et Macdonald, qui vont voyager de compagnie jusqu'à Paris, le président du Conseil français ayant poussé la délicatesse jusqu'à offrir son wagon spécial au premier britannique, à peine remis de sa récente indisposition.

Tous ont repris le chemin de leur capitale avec une satisfaction évidente. Encore que l'accueil des autorités et de la population lausannoise ait été particulièrement aimable et que chacun d'eux emporte de son séjour dans la charmante cité vaudoise le meilleur souvenir, c'est avec un profond sentiment de soulagement qu'ils leur ont fait leurs adieux. Rarement, en effet, conférence a été plus dure, plus semée d'embûches et, en cas d'échec, plus grosse de conséquences graves. On comprend que chacun soit heureux d'avoir finalement échappé à ce danger.

A la délégation française, notamment, on y est, à juste titre, très satisfait des résultats obtenus. Cette manifestation s'est traduite ce matin par ce que M. Herriot a appelé « un déjeuner de famille déjeuner auquel le président du Conseil avait convié tous ses collaborateurs y compris le personnel télégraphique et dactylographique, les membres de la prease française et attention qui à été d'autant plus goûtée par eux qu'ils viennent d'être exagérément tenus à î'éeart les délégués de la Pologne. dé la Petite Entente et de la Grèce. Il est à peine besoin de dire que M. Herriot a prononcé,, à cette occasion, un de ses plus simples, mais de ses plus' jolis et plus émouvants discours où l'on retrouvait à la fois sa haute culture, ses admirables qualités de coeur et son ardent patriotisme. Le « gentlemen agreement » Nous avons dit hier l'importance du gentlemen agreement qui vient d'affirmer, pour la première fois, d'une façon officielle et définitive, la liaison indissoluble qui doit exister entre les réparations et les dettes de guerre. C'est le 2 juillet que ce document, qui affecte la forme d'un z procès-verbal a, et qui a été signé, puis notifié ce matin aux délégués du Reich, est intervenu entre les chefs des déléga- tions française et britannique. Le texte ne doit pas en être publié avant que les Parlements des deux pays soient saisis. Nous pouvons, toutefois, en préciser les grandes lignes

Relativement bref une trentaine de lignes à peine il stipule d'abord la décision commune des deux gouvernements de ne pas ratifier les accords conclus à Lausanne avec les représentants de l'Allemagne tant qu'un règlement satisfaisant n'aura pas eu lieu efatre les cabinets de Londres et de Paris et leurs créanciers. Le lien èistre le règlement des réparations et la sodutiors du problème des dettes viaà-vis des Etats-Unis est done nettement établi.

Il fest plus encore par ce quai suit les négociateurs Jrançais et anglais s'autorisent mutuellement à faire part de cette situation à leurs Parlements respectifs, mais ils déclarent qu'il ne saurait y être fait allusion dans l'accord conclu avec l'Allemagne. Puis il ajoute et c'est Id le point essentiel que si un arrangement satisjaisant concernant leurs propres dettes intervient avec leurs créanciers disex les Etats-Unis l'accord de Lausanne sur les réparations sera ratifié et portera son plein effet. Dans le cas contraire, cet accord ne sera pas ratifié, et une situation atouvelle se trouvera créée. C'est alors qu'intervient entre les deux gouvernements la consultation dont noacs avons déjà parlé. Londres et Paris s'engagent à 8e concerter sur l'attitude commune il observer, mais reconnaissent dès maintenant que la position juridique à laquelle on se trouvera revenir ainsi sera exactement celle qui existait avant le moratoire Hoover, c'est-à-dire de régime du plan Young et les accords de la Haye.

Il y a donc, on le voit, nan seulement liaison formelle entre l'arrangement de Lausanne sur les réparations et le règlement éventuel des dettes vis-à-vis des Etats-Unis, anais entente entre les deux gouvernements, aussi bien pour se concerter en cas d'échec des négociations avec Washington, que pour considérer comarie nul l'accord avec l'Allemagne et revenir au pian Young. La notification à M. von Papen La situation est bien claire. Pour qu'elle soit juridiquement inattaquable, il fal2ait qu'elle fût notifiée à l'Allemagne, ainsi que le signale, d'ailleurs, la dernière phrase du procèsverbal. Cette notification a été faite ce matin à M. von Papen par une lettre d'envoi de quelques lignes signée des représentants de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et de la Belgique ce qui indique l'adhésion de ces deux derniers pays et qu'ac-

En haut :Il. Edouard Herriot. Au centre MM. Germain-Martin' gauche) et Julien Durand. En bas MM. George Bonnet (à gauche) et Paganon

compagnait le texte même du document franco-anglais.

Ainsi- que nous l'avions annoncé, le représentant de l'Allemagne n'avait pas répondre à cette communication. Effectivement, le chancelier du Reich n'en a pas accusé réception, fnais, dès hier soir, â la séance plénière de BeauRivage,. il a nettement reconnu le caractère provisoire de l'accord de Lausanne lorsque, dans son discours, il s'est enguis « de ce qui arriverait au cas-où -cet aceord ne serait pas ratifié ».

L'accord Caillaux-Churchill Aucune équivoque n'est donc désormais possible. sûr ce point. Nous sommes en mesure d'ajouter que la politique commune franco-britannique' s'est affirmée d'une façon non moins nette en ce qui a trait à notre dette vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Hier soir, en effet, M. Germain-Martin a mis la dernière main, avec les experts anglais,, à une adaptation spéciale » de l'accord Caillaux-Churchill.

Conçue sur une'base analogue à celle du règlement qui vient d'intervenir avec l'Allemagne, cette adaptation, qui témoigne, nous a3sure~t-on, de la glus grande bonne volonté de la part

M. Gratien Candace fêté par ses amis

• M3I. Sarraut et Candace LEGION Î/hONNEUR SANTÉ PUBLIQUE

De gauche à droite et de haut en bas MM. le professeur Bronardet (commandeur); le professeur Paviot, les docteurs WeiU Halle, Baldet, Dalinier (officiers) M™" Bassot, Halsance, MM. Constancls. Richard, Mu« Pouchet, M. Moocany (chevaliers) (Yoir à la quatrième page.)

Le prix de Rome de peinture

MM. Oneysalal (à gauche), premier grand prix Collin, premier second grand prix

Pour ce qui concerne notre dette vis-à-vis de la GrandeBretagne, M. Germain-Martin a mis la dernière main avec les experts anglais à une adaptation spéciale de l'accord Caillaux-Churchill Le président du Conseil francais et ses collaborateurs ont quitté Genève hier soir et seront ce matin à 7 h. 15 à Paris

du gouvernement de Londres, est aussi satisfaisante que nous pouvions l'espérer.

Naturellement, sa mise en vigueur reste subordonnée, elle aussi, au succès des futures négociations avec Washington quand elles pourront être engagées. En tout état de cause on ne peut que reconnaître que la délégation française a fait là encore du bon travail et mérite vraiment la reconnaissance du pays- Albert JULLIEN DECLARATION DE M. HERRIOT Lausanne, 9 juillet (dép. Havas.) A l'issue du déjeuner qu'il a offert aujourd'hui à la presse française, M. Edouard Herriot a fait, devant le microphone, la déclaration suivante Je me félicite de l'heureuse conclusion de la conférence de Lausanne. Les accords que nous venons d'y signer, quand ils seront bien connus de l'opinion publique, montreront non seulement que nous avons réglé d'une manière satisfaisante des problèmes anciens et difficiles, mais aussi que nous avons augmenté dans l'Europe et dans le monde la confiance et, ce qui est plus important que tout, les chances de la paix.

M. HERRIOT S'ENTRETIENT A COPPET AVEC M. GYBSON Genève, 9 juillet (dép. Havas.) M. Edouard Herriot, président du Conseil, s'est rendu à la fin de l'aprèsmidi en automobile à Coppet, à 12 kilomètres de Genève, où réside M. Gibson, premier délégué des Etats-Unis à la conférence du désarmement.

MM. de Jouvene} et Maasigli, membres de la délégation française, avaient rejoint M. Herriot à Coppet.

On présume que le président du Conseil, avant de regagner Paris, a voulu s:entretenir de l'état actuel des négociations genevoises sur le désarmement et examiner avec la délégation américaine les termes de la résolution dont sir John est l'auteur et qui doit mettro prochainement un heureux terme à la première phase de la conférence de Genève.

Un syndicat de brasseurs s'est déjà constitué à New-York Londres, 9 juillet (dép. Petit Parisien) On mande de New-York à l'agence Reuter qu'en prévision de l'abrogation du régime prohibitionniste et du rétablissement du droit commun pour le commerce des bières et des vins légers, un syndicat de brasseurs, au capital de 25 millions de dollars, vient de se constituer et n'attend que l'abrogation du régime actuel pour réorganiser dans tout le pays un commerce qui, avant la prohibition, en était un des plus importants.

UN TRAIN DERAILLE EN TURQUIE 19 tués, 17 blessés

Ankara, 9 juillet (dép. Havas.) Le train mixte Ankara-Stamboul a déraillé près d'Eskisehir, entre les sta- tions de Polatli et de Beylik.

Les wagons de tête sont sortis des rails et les wagons suivants sont montés les uns sur les autres.

Il y a eu 19 tués et 17 blessés graves. La locomotive du train s'est renversée avec treize wagons qui ont été détruits. Pour ET CONTRE Le Petit Parisien a donné, hier, les photographies de quelques disparus du Prométhée. Quels beaux jeunes hommes 1 Tous sont souriants. Tous ont l'air vigoureux et confiants. Tous ont un clair visage de France avec des yeux tranquilles et résolus.

Le Petit Parisien a publié aussi quelques détails sur les familles de ces jeunes héros dont le tragique sort est, pour tous les Français, une obsession déchirante. Quelles simples et nobles familles toutes attachées au devoir, au travail, aux honnêtes et patientes traditions du foyer. Familles silencieuses, familles cachées, familles tranquilles, unies et modestes. Familles qui, selon l'expression courante, ne font pas parler d'elles Sauf le jour où le plus injuste destin vient les frapper en frappant un des leurs. Les pauvres matelots ensevelis sous les flots dans leur cage d'acier n'ont pas grande histoire. La même mention résume leur vie, leur jeunesse, leur espoir: engagés dans la marine à dix-sept ans. Voilà tout.. Ils sont partis à la fois heureux et mélancoliques, à la fois décidés et émus. Ils ont dit aux parents

Surtout ne vous en faites pas 1 Les parents ont répondu en essuyant quelques larmes •

Bien sûr. pardi 1

Ils sont partis. Ils sont revenus en permission avec leur col bleu bien repassé, avec, quelquefois, un galon, fiers d'avoir navigué, fiers d'appartenir au monde de la mer, qui est aventureux et sentimental, joyeux et mystique, orgueilleux et ingénu. Puis ils sont repartis Ne vous en faites pas

Mais on apprend soudain l'effroyable nouvelle. Le Prométhée est au fond de l'eau avec son équipage prisonnier, avec ses beaux jeunes hommes ardents que l'on voit sourire sur des photographies. Le destin est lourd. Le destin est inique qui s'abat sur la plus belle jeunesse de France, sur les plus dignes et les plus humbles familles françaises. Maurice Prax.

{ LE MIRACLE j

LE PREMIER VOYAGE PRÉSIDENTIEL DE M. ALBERT LEBRUN Le Président de la République a reçu Lisieux l'accueil le plus enthousiaste

Caen, 9 juillet,

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

En réservant son premier voyage officiel à la Normandie, le Président de la République a voulu tenir la promesse que son regretté prédécesseur, M. Paul Doumer, avait faite aux représentants du Calvados. Ainsi, à travers les événements les plus tragiques, continue la vie du pays. Ce voyage, depuis plus d'un an décidé, avait à consacrer un des plus grands faits historiques de la Normandie, la création, vieille de cinq sièclesi de l'université de Caen. Cette université, les Normands et les Anglais, pendant plus de cent ans en lutte, et tour à tour vainqueurs ou vaincus, ont contribué à la fonder aux heures de calme où, mêlant leur sang, leurs institutions et leurs coutumes, ils s'efforçaient d'étouffer en leurs cœurs leurs sentiments de pirates et de conquérants et de policer leurs mœurs. C'est d'une de ces rares heures de paix et de tranquillité qu'est née la vieille université dont va être célébré demain le demi-millénaire. A Lisieux

Mais avant d'arriver, à Caen, il y a Lisieux. Lisieux a, depuis quelques semaines, pour maire M. Henry Chéron, sénateur et ancien ministre, qui est le caractère le plus représentatif du Normand calme, spirituel, avisé, sage et tenace en ses idées. M. Henry Chéron a désiré que M. Albert Lebrun s'arrête à Lisieux. M. Albert Lebrun s'est arrêté à Lisieux. Et c'étaient, avec le Président de la République, M. Justin Godart, ministre de la Santé pu-

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE

L'émouvante arrivée au vélodrome de Bordeaux Le Français André Leducq bat, au sprint, cinquante-cinq concurrents, et prend la première place au classement général

I/arrlvée au vélodrome du Parc des Sports de Bordeaux

Bordeaux, 9 juillet (de not. env. spée.) Départ matinal, mais nocturne 3 heures dans Nantes, dont le port commence tout de même à s'animer. Au reste, l'aube blafarde éteindra bientôt les phares des autos officielles éclairant pour les coureurs la route, singulièrement plate, mais route d'une étape singulièrement longue.

Huit heures ont sonné aux clochers de la Rochelle lorsque apparaissent les premiers hommes du peloton. Au contrôle, une foule compacte s'empresse, débordante de sympathie. Ici s'alignent, costauds, le cou tanné, rouge, émergeant du bleu de chauffe, les < gars de la marine > en chair et en os. Un soleil prodigue ruisselle sur le merveilleux décor de la mer commandée par les tours de Richelieu. Sur le quai ont mis, pour un court instant, pied à terre les coureurs, revêtus de leurs maillots aux bariolages si parfaitement modernes, mais. dont la petite casquette blanche, reprise aux ancêtres, aux premiers héros « vélocipèdes a quelque chose de délicieusement 1885. Ainsi, le sportif qui a du goût pour les beaux-arts pourra-t-il .fUII>lllll!IMII!ll!Hlinillflllllllllltll>l![flllt!l!!tt>BIIK!llnail»ltaill!ll

blique, le général Braconnier, secrétaire militaire; M. Magre, secrétaire civil de la présidence; M. de Fouquières, chef du protocole, le colonel Marsaud, de la maison militaire, M. Thomé, directeur de la sûreté générale. Sur le quai de la gare, le préfet du Calvados, M. Bussière, M. Henry Chéron, le général Trousson et les parlementaires du département attendaient le chef de l'Etat. C'est la réception officielle avec drapeaux, musique militaire et pelotons de soldats alignés, mais, un peu plus loin, il y a la réception non officielle, moins sévère, plus charmante. Trois jeunes filles en coiffe et costumes normauds offrent au chef de l'Etat une magnifique gerbe de fleurs, hommage des habitants de Lisieux. Eües reçoivent en remerciement chacune deux baisers du Président de la République. Et puis, sous les acclamations de la foule, à travers les rues fleuries, le cortège présidentiel monte vers l'hôtel de ville de Lisieux. M. Henry Chéron souhaite la bienvenue au Président

Lisieux, avec ses vieilles rues tortueuses bordées de maisons aux pignons pointus, aux hautes toitures superposées, ses poutres apparentes et ses fenêtres à meneaux, forme une image vivante du temps passé. Dans le vieil hôtel de ville, bijou de la plus pure Renaissance, M. Henry Chéron, entouré de son conseil municipal, reçoit le Président de la République et lui souhaite la bienvenue.

Jean ROGIER

(La suite d la deuxième page.)

jouir d'un tableau de Seurat dans un décor de Paul Signac.

Honneur à la gendarmerie motorisée Elle a rempli merveilleusement sa mission, qui est de dégager la route des éléments roulants étrangers à la course, diminuant ainsi la peine des coureurs, et, il n'est que trop juste de le dire, facilitant la mission de la presse. Hélas Qu'elle soit' motorisée ou à pied car les gendarmes fixes font aussi très intelligemment leur service, la maréchaussée ne .peut rien contre la poussière qui, pour la première fois, fait son apparition. Entrée peu discrète et dont « as et « individuels auront à souffrir d'autant plus que, si j'ose ainsi dire, la poussière appelle la canette et qu'en canicule ladite canette peut n'être pas sans perfidie.

Rochefort maintenant. Toute sa population est sur le passage du « tour ». Et plus que jamais les « gars de la marine », à pompons rouges cette fois.

André SALMON

(La suite et la troisième page.)

LA CATASTROPHE DU "PROMÊTHÊE" Les scaphandriers ont atteint l'épave L'ÉQUIPAGE N'A PAS RÉPONDU A LEURS APPELS

Cherbourg, 9 juillet.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Ils sont arrivés enfin ce matin, les deux navires tant attendus.

Regardant le réseau de brume qui s'effilochait sur les passes, couvrait la côte et barrait l'horizon, les marins de Cherbourg avaient pronostiqué Ils auront du retard Et cette désillusion vint rendre plus cruelle encore cette attente de toute une ville où tant de foyers sont meurtris, où tant d'amitiés s'émeuvent aux phases de cette lutte engagée avec l'Océan. Trouant le brouillard, vers 9 h. 15 ils apparurent enfin, les deux navires fantomatiques, semble-t-il, démesurés par le phénomène de réfraction de la brume sur l'eau calme.

Artiglio, Rostro. A ces noms s'attache toute une légende de prouesses sous-marines, d'exploits qui semblent indécis à la science, aux puissances de l'Océan immense, lourd, immobile. L'Océan, depuis qu'il garde cette dernière proie, semble soumis et apaisé. On voudrait, profitant des circonstances atmosphériques exceptionnelles, que, tout de suite, les scaphandriers puissent commencer leur dure besogne. A peine les navires italiens avaientils mouillé dans le petit port, à 9 h. 40, que ce fut un défilé incessant de vedettes de l'arsenal à l'Ailette et à la préfecture maritime.

Préparatifs 1

Un communiqué affiché à la préfecture maritime indiquait, d'ailleurs, que tout était prêt et que l'on ne souhaitait plus que le concours des éléments

« Au cours de la matinée, dit ce communiqué, se continuera la mise en place des bouées de polygone d'amarrage des sauveteurs Artiglio et Rostro et de la gabare de la marine, Fidèle, équipée avec scaphandre de grande profondeur.

Cette opération, très délicate en raison de la précision qu'elle exige, ne peut être efficacement réalisée qu'aux environs de la basse mer, où les courants sont très faibles ou s'annulent complètement. Le ravitailleur de sous-marins, Jules-Verne, venant de Lorient, est attendu. La brume est susceptible de gêner les opérations. > Mais, vers midi, la brume se dissipe. On apprend que l'appareillage de la flottille de sauvetage vers le large du. cap Lévi,ne saurait tarder. Les remorqueurs Sainte-Anne, Pingouin, Pintade la gabare Fidèle, restée sur les lieux où git le submersible, ont achevé le mouillage des coffres d'amarrage où les navires italiens mailleront leurs chaines.

A l'écoute en tous-marin Le sous-marin Eurydice, ayant à bord l'amiral Le Do, a repris, en plongée, son écoute attentive, au ] moyen de microphone, pour épier, si possible, le moindre indice de vie à l'intérieur de la coque naufragée. Les minutes semblent des siècles. Tous les moyens mis à la disposition de la préfecture maritime ou ordonj nés par ses soins vont permettre l'action avec le maximum de chances. Avec une extrême rapidité, on a vu arriver de Toulon l'ingénieur Pigelet, du génie maritime, spécialiste des travaux à grande profondeur, et un scaphandrier de l'escadre désigné pour plonger dans le seul scaphandre que possède la marine pour sa tentative, d'un type semblable à ceux des sauveteurs italiens.

Une longue conférence vient de se tenir à la préfecture maritime, à laquelle assistait l'amiral Durand-Viel, chef d'état-major général.

Sur le Fidèle, tout est paré. J En plongée

TJArtiglio, qui avait appareillé à midi trente pour les lieux de la catastrophe du Prométhée, croisait dans les parages de l'épage vers 14 h. 30. Il avait été décidé que le Rostro resterait au port avec le Jules-Verne, ravitailleur de sous-marins, véritable atelier flottant. Le crachin qui était tombé toute la matinée a cessé le soleil est invisible; le ciel est bas et triste, l'atmosphère est orageuse.

A 14 h. 45, V Artiglio est amarré aux quatre bouées installées le matin par les remorqueurs. Sa forme si particu-

QUATRE DISPARUS. De, gauche droite, en haut Ponte et G. Bernard. En bas Baraf! et I/Hote

lière se détache, blanche, sur les flot4 verdâtres.

On distingue un sous-marin qul mouille à ses côtés.

A 14 h. 48, on aperçoit un géant dont la cuirasse reluit sous le soleil qui brille, sorte d'athlète de fer qui sa laisse glisser le long des chaînes du navire. C'est le scaphandrier de l'Xrtf» glio. Deux minutes plus tard il s'enfonce dans les flots. L'instant est poignant on distingue le commandant Quaglia qui, à son poste, sur V Artiglio, fait les cent pas. Quelques minutes peine s'écoulent et le Fidèle vient mouiller près de fArtigdio. Un scaphandrier du Fidèle, plus petit que son collègue italien, descend le long des chaines il se laisse couler, et disparait.

La plongée du scaphandrier de fArtiglio dura trois heures, celle du scaphandrier de la Fidèle ne dépassa pas vingt-cinq minutes, ses moyens moins efficaces que ceux de son collègue dans la lutte contre la houle ne lut Permettent point une plongée plus longue.

L'équipage n'a pu répondre Remonté à bord, le scaphandrier de V Artiglio déclara avoir pu arriver sous la coque du Praméthêfi et n'avoir pas obtenu de réponse aux coups qu'il frappa sur la coque du bâtiment. Un microphone devant lui permettre de percevoir la plus petit choc.

Nouvelle exploration

Vers 19 heures, une nouvelle plongée a été faite par le scaphandrier de V Artiglio en vue de reconnaître l'épave du Prométhée. L'homme s'est enfoncé dans l'eau, a longuement tâtonné, a fait signe que le courant le gênait beaucoup puis, ne pouvant vaincre les difficultés qui s'opposaient à sa mission, il a -regagné ii ^urfaca sans avoir pu faire d'observations Intéressantes.

Le scaphandrier s'est plaint de l'obscurité qui gênait ses recherchas. Il a ajouté qu'il n'était pas possible de tenir dans le courant très fort & ce moment.

L'Artiglio a regagné Cherbourg et reprendra demain sa mission, probablement entre 8 et 9 heures du matin. L'espoir de retrouver l'équipage sain et sauf était à jamais perdu même des marins vivants dans le cercueil d'acier par 75 mètres de fond, n'auraient rien pu attendre d'un secours d'hommes impatients munis d'un matériel inefficace.

Dans les milieux maritimes, on, ne garde qu'un bien faible espoir sur'le succès de l'opération de renflouement. Une explication de l'accident Une personnalité maritime donne l'explication suivante de l'accident Dans les sous-marins qui effectuent leurs essais à la surface, les vannes de remplissage des ballasts sont ouvertes les purges sont, bien entendu, fermées. Les vannes de remplissage sont situées au-dessous des ballasts et les purges-audessus.

La pression de l'air sur les parois des ballasts est équilibrée par l'air comprimé. Si l'on ouvre les purges, l'air comprimé s'échappe et les ballasts se remplissent c'est l'opération que l'on fait pour la plongée.

Il est possible que les purges aient été ouvertes accidentellement ou par suite d'une faute de manoeuvre. Le bateau s'est mis presque instantanément en position d'immersion, et, quand l'eau a atteint « très vite » la « baignoire » du kiosque, une véritable trombe a pénétré à l'intérieur toutes les portes de communication descompartiments étariches étant ouvertes, le bateau s'est rempli en quelques secondes et il a sombre.

Cette version de l'accident est conforme aux déclarations faite par -les rescapés du Prométhée, qui ont entendu, au moment de l'immersion du navire, le sifflement fait par l'air en s'échappant par les purges.

Cités à F ordre du jour

Le vice-amiral Le Do, préfet maritime, cite à l'ordre du jour les matelots Antonio Kermoal et Bourre qut-, se trouvant sur la passerelle du Pro' méthée au moment où se produisit l'accident, eurent le courage de descendre dans un compartiment que l'eau envahissait, afin de fermer le panneau de ce compartiment, comme l'ordre leur en était donné par l'enseigne de vaisseau Bienvenu.

On rend hommage au magnifique courage avec lequel l'enseigne de vaisseau Bienvenu a, pendant la longue heure où les naufragés durent attendre la venue du petit bateau sauveteur Yette Il, encouragé ses compagnons.

Les communiqués

du ministre de la Marine Le ministère de la Marine a fait hier les communiqués suivants

1" Les moyens de sauvetage les plus puissants qu'il a été possible de rassembler sont concentrés au-dessus de l'épave du Prométhée. Le Jules-Veme et l'Ariane ont apporté sur les lieux les tuyautages nécessaires à l'envol d'air comprimé au sous-marin coulé. De»


microphones ont été déposés auprès de la coque pour écouter tous les bruits pouvant provenir de l'équipage dît Prométhée. Des scaphandriers de Toulon et de l'Artiglla ont plongé et ont pu frapper sur la coque. Aucune réponse n'a encore été perçue.

2° L,'Artiglia s'est amarré sur les bouées préparées. Un scaphandrier a plongé de 14 h. 30 à 17 h. 30. Après une heure de recherches, le sous-marin a été repéré il est posé horizontalement sur le fond, cap à. l'est, sans bande appréciable. Le scaphandrier a été déplacé de l'arrière à l'avant des coups très forts ont été frappés sur la coque en dehors des bruits passagers. pouvant provenir de causes extérieures, aucune réaction nette n'a été perçue. La situation des panneaux n'a pu être encore précisée. La plongée, que la violence du courant a. interrompue, sera reprise à 19 heures.

Le commandant et 1'équlpagedeV.ArHglio se dépensent à leur tache avec la plus noble ardeur. Les recherches ont eu Heu en présence du vice-amiral chef d'état-major général de la marine et du préfet maritime.

LES CONDOLÉANCES

UN TELEGRAMME DU ROI GEORGE AU PRESIDENT ALBERT LEBRUN Londres, 9 juillet (dép Petit Parisien.) Le roi George V a adressé personnellement au Président de la République française un télégramme de sympathie au sujet de la perte du Prométhte. M. Léon Meyer, ministre de la Marine marchande, a tenu à exprimer à M. Georges Leygues, en son nom peraonnel et au nom de toute la marine marchande, la part très vive qu'il prend aux inquiétudes que le sort de l'équipage du Prométhée inspire à la marine nationale.

M. Georges Leygues a répondu à son collègue pour le remercier vivement et lui exprimer la gratitude des officiers et équipages de la marine nationale pour les sentiments d'affectueuse solidarité manifestés par leurs camarades de la marine marchande.

De nombreuses villes de France, de toutes les capitales, de nombreux télégrammes de condoléances et de sympathie n'ont cessé d'affluer hier encore. UN MESSAGE

DE L'AMBASSADEUR DE TURQUIE L'ambassadeur de Turquie a adressé i M. Herriot le message suivant « Profondément affecté perte Prométhée, qui met en deuil la marine française, prie Votre e Excellence d'agréer, au nom de mon gouvernement et en mon nom personnel, sentiments douloureuse sympathie.

SUAD, ambassadeur de Turquie. »

UN TELEGRAMME

DU PREMIER LORD

DE L'AMIRAUTÉ BRITANNIQUE Londres. 9 juillet (dép. Havas.)

Le premier lord de l'Amirauté, sir Bolton Eyres Monsell, a envoyé le télégramme suivant à M. Georges Leygueb, ministre de la Marine française « Veuillez accepter ma cordiale sympathie à l'occasion de la catastrophe du Prométhée qui se traduira, on le craint, par la perte de tant de vaillantes existences.

La marine britannique tout entière s'associera aux deuils causés par ce triste événement. »

M. Georges Leygues a répondu en remerciant la marine britannique de son témoignage de sympathie frateraelle.

Collision de navires

dans tes bouches de l'Escaut Leur» passagers ont pu être transbordés MÙu et saufs sur un autre paquebot Londres, 9 jaillet tdép. Havas.)

Qn apprend aujourd'hui à Harwich que le paquebot du service de la mer du Nord Malvies est entré en collision dans l'Escaut avec le vapeur Hanaeat, du port de Dantzig.

Le Matines a demandé du secours par T. S. F. aux bureaux de la Compagnie du London and North Eastern Railway. On annonce ce matin qu'à réception du signal de détresse du MaUnes, un paquebot de la même compagnie, qui se trouvait dans les parages, le Vienna, s'est Immédiatement porté au secours du Malinea, dont il a transféré les passagers et les bagages à son bord. Tous les passagers sont sains et saufs.

PRÈS D'ADEN

UN AUTRE PAQUEBOT S'ÉCHOUE Aden, 9 juillet (dép. Havas.)

Le paquebot Halle, de la ligne Hambourg Amerika, s'est échoué, au cours de; la nuit, par un brouillard épais, à la pointe Azalea de l'île Périm.

Le navire serait gravement endomLes passagers et les membres de l'équipage ont été recueillis sains et saufs.

Un remorqueur est sur les lieux.

Un groupe d'isolés est attaqué par un djich au Maroc

Rabat, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) Dans la journée du 7 juillet, trois camions d'une entreprise civile, escortés par un peloton d'autos-mitrailleuses. qui remontaient de notre poste extrême d'Aqqa à Ighérm, ont été attaqués par un djich à mi-chemin entre Aqqa et Igherm.

L'officier commandant le peloton et un adjudant ont été blessés; deux eouxofficiers, des permissionnaires qui avaient pris place dana les camions, aiasi que cinq indigènes, ont été tués; trois autres indigènes ont été blessés.

DECOUVERTE ARCHEOLOGIQUE EN YOUGOSLAVIE

Belgrade, 9 juillet (dép, Petit Parisien.) Les fouilles effectuées au village de Ravan, dans Ja vallée de la Morava, ont mie au jour les vestiges d'un ancien temple païen dans lequel ont été retrouvées deux magnifiques statues en marbre de Zeus et un certain nombre de statuettes représentant des chevaliers thraces.

S grand roman I ̃ inédit p« LÉON SAZIE | iiaiuiiuiiiiiiiitiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiti PREMIERE PARTIE

MERE DOULOUREUSE

VI (suite)

L'autre famille

Elle écrivit en outre une longue lettre au bon notaire, pour lui apprendre sa vie nouvelle. son voyage, la rencontre de Douglas son accueil dans la famille Palmerson.

Le lendemain elle accompagna Dou glas au bateau avec Jessie et leur père. Dans la hâte. la bousculade des dernières minutes. Douglas, comme Jl venait d'embrasser sa soeur, tout simplement, tout naturellement, embrassa Anie.

Et de même. comme Jessie, AMie lui rendit son baiser.

Alo s. il sembla à Doüglas partant tout confiant, que maintenant, il allait sur un chemin d'or, plein de roses. Et il sembla à Anie que le jour nouveau qui se levait pour elle avait une radieuse aurore.

Copyright by Léon Sazie 1932. Traduction et reproduction Interdites en toua pays.

Le premier 'Voyage présidentiel de M. A. Lebrun SUITE DB Ul PRUOÈRÏ PAOB

M. Chéron dit notamment il La ville de Lisieux, avait un u titre tout spécial à votre visite. Elle est la première eq France qui, en 1792, c ait félicité la Convention d'avoir pro- v clamé la République. L'adresse des conseillers du district de Lisieux est d gravée aur une plaque de marbre a Oui, le gouvernement républicain r nous convient, et c'est le seul qui con- t vienne à un peuple libre. » Depuis cette r époque, la cité est demeurée fidèle a la doctrine des ancêtres. J'aime l'ap- a peler la, capitale républicaine du Cal- e vados. C'est une democratie vibrante, agissante, éprise de fraternité sociale. Elle considérera, monsieur le Président, t comme un des fastes de son histoire, et 1 comme le plus précieux des encoura- f gements pour elle, que le chef de fEtat, si digne de la fonction suprême c utont il a été investi, ait daigné s'as- seoir à son foyer.

La réponse de M. Lebrua

Tràs ému, M. Albert Lebrun remercie en quelques mots le maire de Lisieux.

Mon cher maire, vous avez tenu, au seuil même de mon voyage, à évoquer le souvenir de mon très regretté prédécesseur Paui Doumer laissez-moi tout de suite joindre mon salut au vôtre et adresaer à l'éminent citoyen qui devait être aujourd'hui à cette place, et que la France ne finit pas de pleurer, l'hommage de la pensée reconnaissante et fidèle de la nation.

Vous m'accueillez avec une touchante simplicité dans cet hôtel de ville, foyer de votre cité où se résume toute une longue histoire dont je suis heureux d'avoir appris à l'instant une des pages les plus émouvantes. Laissez-moi vous dire que j'en suis profondément touché. Aussi bien, mon cher maire, je vous devais cette visite. N'êtes-vous pas venu autrefois, jeune sous-secrétaire d'Etat à la Guerre du premier cabinet Clemenceau, présider dans ma chère cité de Longwy une importante manifestation d'éducation physique et de préparation militaire ? Vous aviez prononcé là, au coeur de la vieille cite de Vauban, des paroles enflammées dont j'ai gardé le souvenir très Hdèle et puis vous êtes venu plus tard, ministre du Travail d'un cabinet Briand, apporter aux populations ouvrières du bassin de Briey votre salut, satisfaire votre esprit et vos regards devant les oeuvres sociales magnifiques qui assurent aux travailleurs sécurité et dignité.

Dès ce moment, j'ai eu le désir d'être votre hôte. J'étais loin de me douter que je viendrais à Lisieux avec l'éminente dignité qui m'a été conférée et que vous rappeliez tout à l'heure. Si vos compatriotes vous ont rappelé à la mairie, c'est sans doute pour consacrer votre dévouement, mais c'est -aussi pour renouvélee en vous ces souvenirs lointains et vous donner la sensation d'une nouvelle jeunesse.

Je suis très heureux d'apporter mon salut à la population de la ville de Lisieux. M. Joseph Laniel a bien voulu rappeler que nous nous étions rencontrés au cours de la guerre, à la 5° division d'infanterie, que commandait un général éminent auprès duquel j'avais plaisir à chercher avis et conseils. Oui, je me rappelle qu'il était très fier des Normands, qui constituaient la plus grande partie de sa division. Il ap préciait leur vaillance, leur courage, leur ténacité vous avez ajouté que, courageux dans la guerre, ils étaient bons citoyens dans la paix. Je leur rends volontiers à mon tour cet hommage. Un vin d'honneur qui, pour l'heure, est du cidre pétillant, suit cette première cérémonie officielle, et le cortège reformé se dirige d'abord vers l'hôpital civil, Dù M. Albert Lebrun remet à la sœur supérieure la médaille d'or de l'Assistance publique et à un vieil ouvrier de quatre-vingt-deux ans la médaille de la mutualité. Puis, devant un édifice près d'être achevé et qui sera la Maison familiale de Lisieux, le chef de l'Etat dépose quelques parcelles de mortier sur une pierre qui est théoriquement la première pierre de cet édifice.

A CAEN

Et puis, c'est toujours, sous les acclamations de la foule, le retour vers la gare où le train présidentiel part immédiatement pour Caen.

Sur le quai, à l'arrivée, c'est l'habituel cérémonial des réceptions officielles, puis le cortège se forme et, par les rues aux vieux noms de province Saint-Pierre, Saint-Jean, place de la Cathédrale, arrive à l'hôtel de ville, noble édifice avec salles immenses et remarquablement disposées pour les manifestations ben ordonnées. Sur de larges fauteuils de velours rouge à crépins d'or, le Président de la République, M. Justin Godart, M. Blaisot, député de la ville; M. Detolle, maire; le préfet du département prennent place et tout aussitôt commence la présentation du conseil municipal.

A l'hôtel de ville

M. Detolle, au nom de la ville de Caen, souhaite en termes élevés la bienvenue au chef de l'Etat, puis M. Blaisot prend la parole à son tour. il dit combien la ville de Caen est fière de la visite que lui fait aujourd'hui le Président de la République. H rappelle que le président Poincaré est venu à Caen déjà, que le regretté président Doumer avait promis de célébrer le demi-millénaire de l'université qui joua un rôle si éminent dans l'histoire de la pensée française, et U remercie M. Lebrun d'avoir bien voulu tenir la promesse faite par son prédécesseur.

Très applaudi par la nombreuse assistance, M. Lebrun se lève à son tour et adresse tout d'abord son salut

VII

A la poursuite

Pèâ son arrivée à Paris, Douglas se rendit à l'étude de M* Béjanet. Je viens d'Amérique, dit-il, pour laffjiire du comte de Malerive. A défaut du notaire qui n'était pas encore arrivé, on fadressa au clerc Marmin.

Ah s'écria-t-i1. Vous êtes Mermine ?.

Parce que bien que parlant sans accent, selon l'affirmation souriante de la comtesse, il ne pouvait prononcer le nom de Marmin autrement que Mermine.

Ah très bien. Je vous connais. Anie, la comtesse, m'a bien parlé de vous. Nous allons travailler ensemble. Enchanté. Moi, je suis Douglas Palmerson.

Il tendit cordialement la main au clerc et lui donna un shake hand à lui décrocher l'épaule.

Marmin répondit de Ia' même façon. Dcuglas reconnut en lui un sportif. Oh très bien, s'écria-Ml. Très bien. Nous nous entendons, Ça va marcher, tous les deux.

Ensemble, ils, se donnèrent un nouveau shake hand, cette fois, s'enlever la moitié du thorax. Et ils devinrent ainsi, du coup, les meilleurs amis du monde.

Marmln parlait l'anglais aussi bien que Douglas le français en mêlant les deux ils se comprirent admirablement. Dougins, du premier coup d'oeil, œil américain, avait reconnu, compris quel homme était Marmin, ce qu'il valait, et tout de suite lui avait donné sa confiance. son amitié.

Et, lui ayant donné son amitié, il le traita comme un de ses plus anciens, de ses plus fidèles camarades, compa-

à la population qui, dit-il, lui a fait une réception inoubliable.

A la vérité, poursuit M. Lebrun, je connais un peu votre ville je suis venu, il y a quelque trente ans ici, chez un propre parent qui enseignait alors dans votre lycée. J'eus la bonne fortune alors, dans les moments de loisir qu'il ne me sera pas, hélas donné de connaitre aujourd'hui, n'est-il pas vrai, monsieur le chef du protocole? de visiter votre ville, d'aller demander à ses jbUea petites places, à ses hôtels exquis, à ses églises magniflques, le secret du charme qui l'enveloppe, qui fait qu'aucun de ses visiteurs n'y peut rester étranger. Et je retrouve aujourd'hui le Caen de jadis, la vieille ville ducale, fière d'avoir été fondée il y a plus de dix siècles, par Guillaume de Normandie, toute fourmillante de ses églises médiévales et gothiques, de ses anciens monastères, des tours de son château et voici que, cette ville, je la retrouve avec tous ses souvenirs du passé, et pour un peu le charme est si fort qu'on n'éprouverait aucune surprise à voir passer au détour d'une rue sinueuse ou de quelques-unes de vos places des lansquenets allemands, des soldats du roi d'Angleterre, des dragons de Louis XIII. des hommes d'armes du duc d'Harcourt et même les conventionnels qui étaient venus rêver ici d'une république athénienne avant de monter sur l'échafaud.

A côté de ce Caen, il en est un autre votre ville est devenue une ville industrielle. commerciale, dont le port a une très vive activité. Je sais, car j'aime à rester géologue, que c'est d'ici que partent les calcaires qui sont jadis allés conquérir l'Angleterre, et que maintenant les minerais de fer sont également un des éléments de votre industrie.

M. le maire s'est excusé, tout à l'heure, de n'avoir pas eu de rues plus larges pour une réception plus grandiose heureusement nous ne eommee plus au temps où, pour saluer des hôtes de passage, on faisait tomber les murs encombrants et les maisons gênantes. Je veux aussi remercier M. le ministre Blaisot des paroles trop bienveillantee par lesquelles il a bien voulu m'accueillir.

A la préfecture

Puis le président repart pour la préfecture. Sur le trajet, M. Albert Lebrun s'arrête devant le monument aux morts, descend de voiture et, après avoir déposé une gerbe de roses, se recueille un instant, tandis que l'assistance observe un silence émouvant. A 19 h. 30, le Président de la République arrive à la préfecture où il se repose quelques minutes dans ses appartements avant d'assister au dîner Intime qui termine cette première journée du premier voyage de M. Albert

[M. Lebrun était parti de Paris à 14 heures, par la gare Saint-Lazare. A 13 h. 50, tandis que la garde républicaine jouait « Aux champs », le chef de l'Etat avait gagné le compartiment de son train spécial, où venaient le saluer un grand nombre de ministres et de personnalités officielles. Le président de la République, venu à la fenêtre de son wagon, s'était laissé photographier complaisamment, puis, appelant à ses côtés M. Justin Godart, avait dit en souriant aux photographes massés sur le quai

Allons, messieurs, photographiezmoi avec le ministre qui veut se cacher.

A 14 heures précises, le train s'était ébranlé, pendant que la garde républicaine rendait les honneurs-]

LES CÉRÉMONIES OFFICIELLES D'AUJOURD'HUI

AURONT UN CARACTERE

TRES SIMPLE

La présidence du Conseil fait cannaitre que, en raison de la catastrophe du Prométhée le* cérémonies officielles qui avaient été prévues pour aujourd'hui dimanche revêtiront un caractere d'extrême simplicité.

Dans les heures d'angoisse durant lesquelles se poursuivent les tentatives de sauvetage du sous-marin aucun discours officiel ne sera prononcé à l'occasion de ces cérémonies.

C'est ainsi que les discours qui étaient prévus au banquet offert à Caen au Président de la République seront supi prlmés.

UN ACCORD FRANCO-GREC Athènes, 9 juillet (ddp. Havas.) Ce matin a été signé, par le général Gonatas, président du Conseil par Inté.rim, et le ministre de France. M. Clément Simon, un accord pour le règlement par voie de compensation des marchandises échangées e n t r e la France et la Grèce.

D'après cet accord, la compensation sera effectuée sur la base des cours des changes de la Banque de Grèce. La Banque de Grèce et l'Office de compensation de la chambre de commerce de Paris assureront l'exécution de cet accord.

Un des officiers compromis dans le complot de Maribor a été fusillé hier à Belgrade Belgrade, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) Aujourd'hui, à 6 h. 30, à la forteresse de Belgrade, le lieutenant Ata.natzkovitch, récemment condamné à mort par le conseil de guerre de Belgrade pour participation au complot communiste des officiers de la garnison de Maribor, a été fusillé.

UN VOLCAN SE REVEILLE AUX INDES NEERLANDAISES Sourabaya (Indes néerlandaises), 9 juillet (dép. Bavas.)

Le volcan Slamet est de nouveau en éruption. On éprouve des craintes pour les villages voisins.

gnon de collège ou membre de la mime équipe sportive.

De son côté. Marmin, renseigné par la recommandation de la comtesse, et son flair de détective, put voir tout de suite à quel bon garçon, loyal, enthousiaste ü avait affaire, et répondit pleinement à sa sympathie vibrante. Ce fut donc dans ces sentiments de parfaite et entière cordialité qu'il présenta peu après Douglas à M' Béjanet. Le notaire, naturellement, lui fit le meilleur accueil, et, avec émotion, prit connaissance de la lettre de la comtesse que Douglas lui remit.

Quand le notaire eut achevé la lecture de cette lettre touchante dans laquelle Anie avait laissé parler son cœur, il tourna vers Douglas ses yeux que. derrière les lunettes, de grosses larmes emplissaient, et il lui tendit la main, lui disant cordialement Il eut heureux que, dans sa détresse, notre chère Anie ait rencontré un homme de cœur comme vous. Oh moi, ce n'est rien répondit Douglas. Ce qui est heureux, c'est que j'aie des parents bons comme les miens et une soeur comme Jessie avec qui la comtesse s'entend parfaitement. Et il prit la main du notaire, mais sans cette fois donner un shake hand à détacher un membre.

Alors, M' Béjanet. secondé par Marmin, mit Douglas au courant de tout ce que l'on savait sur cette douloureuse affaire.

On lui montra la poupée de Mady découverte par Marmin dans la voiture de la belle Irma.

Et cela, dit le notaire, nous donne la preuve que c'est bien le comte qui, pour le but que vous connaissez, a enlevé la petite Mady avec l'aide de cette Irma.

Tout l'indique.

AIE DE FRANCE EN AMÉRIQUE DU SUD LA ROUTE DE LA CORDILLERE DES ANDES

Une dernière fois, accoudé au balcon du consulat de France, je contemple l'avenue centrale de Santiago du Chili.

Le soir tombe et un étrange silence a'étend sur la ville. Les façades des magasins et des maisons sombrent dans la nuit.

J'attends en vain que la lumière, joie nocturne des cités, jaillisse des vitrines.

La révolution bouillonne encore dans tout le Chili.

Le jour, les rues sont encombrées de meetings, de défilés de volontaires le soir, la fièvre tombe, les groupes se dispersent et, seules, les patrouilles circulent dans la ville en état de siège. Je suis venu avec le courrier aérien de l'Aéropostale de Paris en neuf jours; neuf jours d'une course éperdue et ma- gnifique au-dessus du désert, des montagnes, des forêts vierges, des marécages et des pampas.

Après avoir traversé des tornades, des tempêtes, des ouragans, des brumes tenaces et perfides, j'ai atterri sur le terrain de Los Cerillos à l'heure prévue par mon itinéraire.

D faut rentrer en France maintenant.

Je pensais revenir à bord d'un paquebot. Mais après avoir vécu aussi intensément, comment supporter une longue et insipide traversée avec une cargaison de femmes décolletées et d'hommes en habit ?

J'ai la nostalgie des tornades, des brumes, des vents de sable, des luttes contre les dangers capricieux des tropiques. Je veux revêtir encore la combinaison de cuir, revoir les terrains qui fleurent l'acre odeur de l'huile de ricin, retrouver ceux qu'une heure de danger a fait mes amis et qui tissent sans trêve la trame des courriers sur 14.000 kilomètres.

Je rentrerai en avion, par étapes, cette fois. Pendant quelques semaines je partagerai la vie de nos aviateurs. Vous avez tort, m'affirme mon ami le comte de Laigue, consul général de France au Chili, qui, plus mondain que moi, préfère les élégants fumoirs des paquebots.

Au sommet du monde

Depecker, le pilote, a repris le masque qui protège son visage contre la morsure du froid. Emmitouflé dans les couvertures, je sens déjà l'étreinte douloureuse de l'air glacial.

Santiago a disparu. Notre biplan, le nez en l'air, grimpe vers les monstrueux paysages de la Cordillère. Nous survolons des terrains tourmentés, des immenses blocs de rochers où le soleil révèle des taches violettes, rousses, vertes filons métalliques inexploitables et inaccessibles. Puis tout devient blanc, le chaos des crêtes, des pics, des aiguilles, des arêtes n'est plus qu'un carnaval de gigantesque bonshomznee de neige. Entre les murs éblouissants du col l'avion creuse laborieusement son chemin.

Voici les terribles remous, les sauts de carpe et l'aspiration des trous d'air. Impavide, Depecker, collé à son siège par des lanières solides, suit les mouvements de l'appareil et, doucement, le ramène dans sa ligne de vol. Nous contournons le cratère neigeux de l'Aconcagua gelé par le froid polaire de ses 7.000 mètres.

Le calme revient.

Nous glissons dans l'air raréfié et lumineux.

Les pics ont disparu.

Je regarde par-dessus bord nous survolons l'immaculée blancheur d'une mer de nuages. L'altimètre dépasse 6.000 mètres. Nous n'avons pas de tubes d'oxygène. Depecker ne paraît pas s'en soucier- Quant à moi, j'ai un léger mal de tête et mes oreilles bourdonnent

Des vétilles.

Les minutes sont longues dans ce vol aveugle au-dessus des nuages. Comment allons-nous atterrir ? Comment même atteindre Mendoza au travers des gorges fantastiques des An. des. Comment éviter de nous écraser contre tes pics dissimulés par les nuées ?

Je fais part de mes inquiétudes au pilote.

Il me renvoie mon bout de papier annoté

Vous en faites pas. on y est.

La buée blanche et molle des nuages m'enveloppe et m'aveugle. n fait moins froid, mes oreilles résonnent, le bruit du moteur n'est plus qu'un murmure.

Nous descendons.

Soudain le voile s'ouvre. Très bas dans la plaine je distingue une tache minuscule qui s'agrandit. Mendoza. Vous voilà, crie le mécano Lefèvre joyeusement. Pas trop froid ? Venez boire une goutte de café bouillant.

Puis se tournant vers Depecker Rien de nouveau ?

Rien.

Depecker n'a jamais rien dire. Deux fois par semaine il survole la Cordillère. Quyi vente, qu'il neige, peu importe il faut passer. Quand la tempête est trop violente, il tourne en rond en attendant une accalmie. il fraie son chemin.

Même la nuit.

Souvent, sa provision d'essence épuisée, il est revenu à Mendoza ou à San. tiago faire le plein. il renouvelle ses

Nous pensions que le comte s'était rendu New-York. Mais ni vous ni Broker n'avez retrouvé les traces du ravisseur. Un abîme s'ouvre devant nous.

Non, pas d'abîme. Un simple stratagème pour faire payer plue cher le retour de Mady auprès de sa mère. Je suis venu ici, justement, pour empêcher ce stratagème de réussir. Et nous allons, avec mon ami Marmin, qui connaît bien Paris, commencer tout de suite le travail.

Avant de sortir de l'étude, Marmin prit dans son bureau une assez volu.mineuse enveloppe qu'il glissa dans sa poche.

Sur le pas de la porte. Douglas dit à Marmin

Alloaa lancer un télégramme. Il faut leur faire savoir, là-bas, que j'ai vu M* Béjanet, que je commence les recherches avec mon ami Marmin et que nous avons bon espoir. Anie sera contente.

La message expédié, Marmin emmena Douglas chez lui.

Il faut que vous sachiez où me trouver en dehors de l'étude.

Marmin occupait un appartement de garçon dans la rue du Rocher. Il fit entrer Douglaa dans son cabinet de travail. Les cigarettes allumées, il lui dit

Je sais pourquoi vous n'avez pas découvert le comte lA. New-York. Pourquoi

Parce qu'il n'y est pas allé. Qui vous fait dire cela ?

Ramoneto,

Marmin mit alors Douglas au courant de l'aventure de ta belle Irma, du comte et de Ramoneto.

Il conclut

Ramoneto, Argentin, n'avait rien faire aux Etats-Unis. Il n'aurait pu

tentatives à cinq, six, sept reprises. mais toujours il arrive.

Après les « coups durs », il se pose doucement sur le terrain, toujours souriant, toujours taciturne: Rien de nouveau ?

Rien.

Pour lui, l'héroïsme n'est pas nouveau. Ceux qui l'ont procédé sur la ligne des Andes lui ont donné l'exemple de la bravoure.

Mermoz, plaqué dans la neige par un « coup de tampon -démolit un jour son train d'atterrissage. Il était à 4.000 mètres. Le froid atteignait 20 degrés. Dans la carlingue, son mécano découvrit du fil de fer. ils étaient sauvés. n fallut quatre jours de travail pour réparer l'avion.

Ils ne mangèrent pas.

Us eurent l'énergie d'amener l'appareil sur une pente de sept cents mètres, de bondir dans la carlingue, de redresser le « taxi au bas d'une crête et de repartir dans le ciel calmé. .A Buenos-Aires on les croyait morts.

Ce fut Mermoz encore qui pilota le comte de la Vaulx au cours de son fatal tour d'Amérique. Un incident de vol les força d'atterrir en pleine montagne, au bord d'un précipice l'appareil continua de rouler sur la pente. :e passager, empêtré dans ses courroies, ne peut s'échapper. Mermoz bondit.

Il fait une chose impossible, folle, invraisemblable. Il se jette sous les roues de ravion. Contre la raison, il a raison. L'appareil est calé au fond du gouffre. Mermoz a deux côtes cassées. mais le passager est sauvé.

Ce soir j'aurai tout le loisir d'entendre les belles histoires de la Cordillère. Le pampero, le cyclone des montagnes qui dévaste la pampa, souffle sans trêve et interdit les vols de nuit.

Avec Depecker, Lefèvre et le radio Cruvelier, que nous devons ramener à Buenos-Aires, nous allons jouer quelques tournées au poker d'as dans les cafés de Mendoza, cafés surbaissés comme les maisons d'alentour à cause des tremblements de terre.

Lefèvre me raconte l'aventure de Guillaumet.

Dans la tourmente

Le jeune pilote, qui m'a fait traverser le désert depuis, était à ce moment-là sur la ligne des Andes. Un jour, avec le dépôt sacra du courrier, il part.

Il part seul, car le temps menace et l'avion ne doit pas être surchargé. Dans la Cordillère chilienne, une tempête de neige le surprend. Il tourne en rond en attendant une accalmie. L'accalmie ne vient pas. Sans cesse, il faut cabrer l'appareil qui risque de s'écraser sur les rochers. Les rafales de neige se succèdent, bouchant l'horizon, cachant les cimes. Désespérément, le pilote allonge ses cercles au-dessus du lac Diamant perché à 3.500 mètres d'altitude. Il épuise jusqu'à la dernière goutte d'essence et s'abat dans la neige. L'avion capote.

Quelle veine, s'exclame Guillaumet en se relevant, je n'ai rien Il repère bien l'emplacement de l'appareil, range le courrier, prend la petite valise de vivres et part.

Il va vers l'Argentine.

La nuit survient, n se guide avec une lampe de poche.

Au bord d'une crevasse il glisse et tombç. Sa valise bondit de rocher en rocher et, après de longues secondes, s'écrase au fond du ,précipice.

Alors, écrit-il dans son rapport à ses chefs, je rendis compte que la situation devenait •périlleuse. » La tempête, sa chute, sa marche épuisante, tout cela n'était rien. Maintenant commence l'atroce lutte contre le froid, contre la faim, contre l'engourdissement, contre l'écrasante fatigue. Il s'abat parfois et reste inanimé db longs instants.

Pendant ce temps, Deley survole la Cordillère à sa recherche. En vain. L'appareil, peint en blanc, est invisible dans la neige. On abandonne tout espair.

Après quatre-vingts heures de mar- che, Guillaumet est à bout de forces. Ses pieds, gelés, se refusent à avancer. C'est alors que, du haut, d'un rocher, il aperçoit une cabane d'Indiens. Le premier geste de la femme qui le voit est de s'enfuir à l'aspect de cet être exsangue, vêtu de toiles de parachute, se traînant vers elle, accable. Les montagnards l'ont gardé quelques jours.

Personne ne le croyait plus vivant. A Santiago, son portrait encadré de noir avait été placé dans lea bureaux de l'Aéropostale.

Laissez-le, dit-il, lorsqu'on le lui apprit, il me portera bonheur.

J'ai vu là-bas cet hommage au présumé défunt.

Dès qu'il connut l'emplacement de l'appareil, Lefèvre, avec un groupe d'Indiens et une caravane de mulets, s'en fut chercher le courrier. Il la trouva au bout d'un mois d'efforts. Il répara le « zinc » et le peignit en rouge pour qu'on put le retrouver en cas de nouvel accident. J'ai voyagé à son bord et, sachant cela, je me suis trouvé tout gaillard.

Jean-Gérard FLEURY

y entrer. Donc, il j'est rendu dans son pays,

Marmin, vous avez raison. Nous allons télégraphier à Broker.

Oui. Attendez.

Marmin tira de sa poche la grosse enveloppe. Il en sortit divers papiers qu'il étala sous les yeux de Douglas. Voici, dit-il, des portraits de la belle Irma, professionnelle beauté, du Colibri. Voici des programmes du music-hall eù paraissait ce singulier artiste Romoneto, donnant son attrayante image, de face, de profil, en pied, dans divers costumes. C'est plus complet qu'une fiche anthropométrique. J'ai pensé que nous en aurions besoin. Justement Broker réclamait ces documents. Que) dommage qu'on ne puisse les lui envoyer par télégramme Inutile. Broker ne peut rien entre.prendre sans connaître exactement le port de débarquement de nos oiseaux. Marmin, vous avez raison. Il nous faut donc découvrir d'abord le point d'embarquement.

Le clerc détective-amateur fit part à son ami de ses démarches dans les consulata, auprès des diverses compagnies de navigation. Il avait acquis la certitude que le comte et avec lui la belle Irma, et le Ramoneto, n'étaient pas montés sur un navire français ou anglais.

J'ai toujours pensé qu'ils étaient partis de Hambourg.

Bon. Je vais aller m'en assurer. Douglas avait un passeport valable pour une tournée d'affaires en. Europe. Il n'eut qu'une simple démarche à faire, un nouveau coup de tampon à réclamer pohr son papier, et il prenait le premier train qui devait le conduire à Hambourg.

Le lendemain, il envoyait un télégramme à Marmin, lui diaaat

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Sou-enlr sera ravivée par les Croix de feu.

Apposition d'une plaque la mémoire des volontaires juifs, 11 h. 15, Invalides. Inauguration d'un monument à la mémoire du capitaine Paoli, 15 h.. caserne des Minimes.

Congrès nattond des aveugles civils, avenue Bosquet. International d'électricité. excursions à Rouen et il. Blois.

Concours de sténographie (gratuit) au .bénéfice de l'Enfance de la Bastille, 8 h. 45, à la Foire-Exposition de la Bastille. Central hippique des reproducteurs, porte de Versailles (clôture). Exposition* En plein air Groupe des Dix, boulevard Saint-Miche.) le Marché dés arts, place CoMtantin-Pecqueur les Artistes professionnels, porte de Champerret (avenue de Villiar») les Artistes de Montmartre, boulevard Raspail à la rue Huygbaïu.

Réunions Art et science. 7 h. 30, gare de Lyon. L'Art pour tous, 10 h.. visite à Notre-Dame, 14 h. Salon des Tuileries. Union universelle contre la guerre. 14 h. 30. mairie du VI*.

Fîtes La Chanson dans les hôpitaux. 15 h., Cochin. Journée de la Corse à Parts. 14 h.. tour Eiffel. Jardins ouvriers d'Ivry. 15 b., avenue de la République, à Ivry. La Jeunesse nivernaise à Paris, 21 h., 10. boulevard Beaumarchais.

Bwqoet La Jeune Politique, 12 h.. 38, avenue de Saint-Mandé.

Meeting de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre. 10 h., 24, rue Saint-Victor. Beraise d'un drapeau à l'Union des anciens prisonniers de guerre de la R. P.. 10 h.. hôtel de ville, Neuilly.

Concerts nubiles 16 h.. Tuileries, Luxembourg, Buttes-Chaumont, square de VauCouraes à Auteuil, àMheures.

M. Camillo Chautemps, ministre de l'Intérieur, a reçu hier M. Carde, gouverneur général de l'Alerte.

Un décret du ministre de l'Instruçtion publique prescrit de graver le nom de M. Paul Marmottan sur les plaques des grands donateurs au musée du Lauvre.

M. Paul Guillaume vient d'offrir au musée d'Alger un portrait du poète Max Jacob, par Creixam et une sépia de Goerg. On sait que le musée d'Alger, sous l'active direction de M. Alazard, se propose de faire connaître dans nos départements de l'Afrique du Nord les meilleurs peintres contemporains.

Le conseil d'administration du Sauvetage de l'enfance, dont le siège est 108, rue de Richelieu, vient de nommer M. Gaston Doumergue, ancien Président de la République, président de la société..

A !'Orangerie des Tuileries, l'exposition, dont Paul Valéry a écrit qu'elle est le triomphe de Manet et qui a reçu en 18 jours près de 30.000 visiteurs, restera ouverte aujourd'hui et demain lundi toute la journée de 10 heures à 18 heures.

Le premier anniversaire de la mort de Forain a été commémoré, hier matin, en l'église Saint-Honoré-d'Eylau. Parmi les assistants, on remarquait le maréchal Pétain MM. Pol Neveux, Georges Desvallières, Jenniot; Mme Forain M. Jan-Lou Forain, le colonel Troy.

En raison du grand succès remporté par l'exposition des bronzes et ivoires du royaume du Bénin, celle-ci sera prolongée jusqu'au dimanche 31 juillet inclus.

Préparer son trousseau, c'est la préoccupation de toutes les jeunes filles. Combien ce travail serait simplifié si elles s'adressaient à L. GIRAVD, 4, rue de .Castiglione, pour recevoir ses devis types de trousseaux envoyés sur simple demande.

LÉGION D'HONNEUR Grande Chancellerie

Chevaliers. MM. André ^Pirmentier» professeur agrégé honoraire au collège Chaptal; Pierre Vincent, inspecteur primaire honoraire.

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Paul REDOUX I

UNE MERVEILLEUSE Mm' TALLIEN ] Voici la vie authentique de cette

extraordinaire Urne Tallien, qu'on a prise pour une héroïne du Directoire et qui n'en fut qu'une adroite profiteuse. Paul Reboux j nous apporte ici des pages i passionnantes présentées avec les dom d'évocation qu'on lut connaît et ses merveilleuses qualité 1 d'amuseur. Achetez, poui

S fr. 75, la Madame Tallien de Paul Reboux. (Flammarion.)

HiiiiiiiiiniHiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiinit UTILISEZ la rubrique DEMANDES DE REPRÉSENTANTS de nos PETITES ANNONCES CLASSEES lllllllllllllllHlllllllllllllllHIIIIIIIIHIIIIUllllllllllllllllillllllIIIIIII Une simple phrase de rappel sur le quotidien lumineux du carrefour Richelieu -Drouot gravevotrepublicité dansl'esprit du lecteur.ElectricPublicité, 118, Champs-Elysées. Conditions spéciales aux annonceurs du" Petit Parisien

BÉNÉDICTINE VDg

Ça va bien. J'ai vu trois compa- gnies, sans résultat. Il n'en reste plus qu'une. C'est là que je dois trouver. En effet, Marmin, reçut un autre té· légramme bref, mais sensationnel: Hurrah Ça y est.

Le lendemain encore, comme Marmin, à l'étude, compulsait un volumineux dossier, il vit entrer, en coup de vent, Douglas, qui lui donna sur fes épaules un coup de poing aussi solide que joyeux.

Heilo vieux camarade Mermine. Prenez votre chapeau. Laissez ces papiers sans importance. Je vous em- mène au Havre.

An Havre ?

Pourquoi pas ? J'arrive bien de Hambourg.

A la patère il décrocha le chapeau de Marmin. Il en coiffa le clerc, lui jeta son manteau sur les épaules et l'entraîna.

Vous comprenez, vieux ami Mermine, que j'ai beaucoup de choses à vous dire. Je prends le train à SaintLazare dans une demi-heure, pas de temps à perdre. En route je vous mettrai au courant. Venez, ça vous fera du bien de prendre un peu l'air. Ici ça sent le renfermé.

Marmin ne pouvait résister.

I1 suivit donc Douglas et monta avec lui dans le train.

Voilà. Je rentre à New-York. De Hambourg j'ai retenu ma cabine par télégramme. Ça va. Mes parents, Anie, Broker sont prévenus.

Passant sur le récit de ses démarches infructueuses, Douglas dit tout de suite

J'ai fini par découvrir sur une liste de passagers. le nom du comte, de Malerive. Il s'encadrait harmonieusement de celui de Irma florin et de don Ramoneto.

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Français, 2 h., tes Marionnettes 8 IL le Maître de son cujur.

Odéon, 2 h. 45, le Chemineau 9 h.. la Tour de Nesle.

Châtelet, 2 h. 30. 8 h. 30, Nina-Rosa.

Théâtre de Paris, 2 h. 30, 8 h. 30, Fanny. Mogador, 2 h. 30, 8 n 30 Rosé- Marie. Renaissance, 3 lt., 8 h. 15. Fleur de trottoir. Palais-Royal, 3 h., 9 h., Maison d'en face, gatat-Crearg*», 3 h.. 9 b.. Mademoiselle. Nouveautés, 3, 9 10, Ott a tr. une fem. nue. Gd-Guignol, 3. 8 45. Sexualité (N. Nayane). Studio de Paris, 3 h.; 10 h., Demoiselles en uniforme.

Mathurins, 2 45, 9 h., Pren. garde à là peint. Moulin de la Chans., 3 h., 9 30. Kev. mars. Coraœdia, 2 45. 9 h.. Petite fem. a. chemise. Cluny, 3 h.. 9 h.. Contrôl. des wagons-lits. Séjaust, 2 30. Dégourdis de la 11'.

MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 2 h. 30, 8 30, Nuits de folie. Cas. Paris, 2 30. 8 30. Sex Appeal 32 (Dubas) Dix-Heures, Glissons (revue) chansonn. Deux-Anes, 3 h.. 9 h., Marianne est servie. Bobino-Musle-Rall. le Comte Obligado. Collnéum, danse, mat. et soir., attraction Houlin-Kousv, bal-kermesae, mat, s., nuit. Mapip-Clty-Bal, t. 1. s.. 9 h.; dim.. mat. 3 h. Luna-Park, t. les j., mat., soir.. attr. danc. Jardin d'Accllm., entr., 3 fr. enfants. 1 fr. Palais Pompéien, clôture ann. Béouv, 3 sept. CINEMAS

Madeleine, Fils de radjah.

Paramount, COte d'Azur.

Gaumont-P&lsce, l'Atlantide, de Feyder. Aubcrt-Paluce, En bordée (Bach).

Olympia, la Bonne Aventure.

Martcaux-Pathe, les Croix de bois.

Max-I.in<ler-Pathé, Pas de femmes.

Ciné Champs-Elysées, 4 dans la tempête. Gaumont- Théàtre. Gagne ta vie.

Elysée-Ganmont, Raspoutine.

Marigny, Jeunes filles en uniforme.

Colisée, le Chien jaune (A. Tarride). Moulin-Bouge, Un fils d'Amérique.

Vlctor-Hneo-Hathé, Atout coeur.

Impérlal-Pathé. Monsieur. Mme et Bibl. Alhambra, Avec l'assurance.

Palace (8, fg lïontm.), Maison de correction. Pigalle, Ombres fuyantes.

Capucines, Panique à Chicago.

Apollo-Cinéma, Frankenstein.

Miracles. 2 h.. 4 30, 9 h.,l'Atlantide, dePabst Maillot-Palace, Voua serez ma femme. Caméo, la Petite de Montparnasse.

fioyal-Pathé, Trader Horn.

Ijiina (pl. Nation). Atout cœur.

Studio 28, Mon Léopold (G. Frœhlich). Agricult., le Danube bleu (Brigitte Helm). Cigale, Circulez (Dorville).

Arti«tie ( 61, r. Douai), Mon curé ch. i. riches Lutetia-Fatbé, Buster se marie.

Panthéon, Any old port.

Lmixor-Pathé, la Croix du Sud.

Saint-Jlurcel-Pathé, la Croix du Sud. Carillon, A l'Ouest r!en de nouveau. I,uns-Pathé, la Croix du Sud.

Select-Pathé, la Croix du Sud.

Aat.-Bon-Clné (r.La Font.). Dera j, Pompéi La Légion d'honneur au pilote Salel

On se souvient qu'à la suite de récentes performances dont la plus marquante fut le raid record Paris-le Cap, le pilote Salel avait été fait chevalier de la Légion d'honneur. Son co-équipier Goulette, qui périt tragiquement peu après ce raid, devait être son parrain. Le chef pilote Goupet, que l'on voit de dos, remit hier, à Toussus-leNoble, les insignes de son grade au récipiendaire.

LE TRAFIC POSTAL AÉRIEN DE L'AEROPOSTALE

Nombre de lettres transportées dans la semaine du 27 juin au 3 juillet FranceEapagne- Maroc. 111.893 France-Algérie, 26.685 France-A. 0. F., 17.078 FranceAmérique du Sud, Amérique du Sud-France, 27.113, soit un total de 207.688 lettres.

H(LJ<K1BY ainsi que noua l'avons dit nos lectrices et nos lecteurs, est un roman de sport, d'amour et d'aven·. turcs, dont les héros sont pris parmi les « quinze a du team français qui va jouer contre le «quinze» écowaii, un match international.

PAUL. LAGARDÈRE à cette occasion, nous fait pénétrer c ez les q combinards qui, là-bas comme ici, faussmt le jeu, par des pratiques malhonnêtes et parfois aiminelles.

en publiant cette œuvre nouvelle de l'un de ses collaborateurs les lus aimée dupublic, servira, comme i! l'a toujours fait, la cause du beau et du bon sport.

Bon. Où allaient-Ils en cet équipage ?

A Buenos-Ayres.

Buenos-Ayres s'écria Marmin. Et la comtesse qui est à New-York Oui, chez mes parents. Mais c'est moi qui vais aller avec Broker en Argentine. Ça marche très bien comme ça.

Douglas ajouta

Mais en dénichant la trace des trois étoiles filantes, j'ai appris quelque chose de premier ordre sur la petite Mady.

Ils l'ont empenée ?

Non. Sur les listes des passagers Il n'est aucunement fait mention d'un enfant. Je me suis bien informé. Rien. Pas d'enfant, garçon ou fille.

Ils ont donc, comme j'en étais sûr, laissé Mady en France.

Parfaitement. Les rapporta des gens officiels dans lesquels, ni vous ni moi, n'avons conftance ne donnent aucun renseignement à ce sujet. Bon. Alors votre mission à vous, dévoué Mermine, pendant que je vais dénicher le père, est de découvrir l'enfant Oui. J'ai peur que ce ne soit pas très facile.

Vous avez déjà fait la moitié. La moitié ?

Oui. Puisque vous avez trouvé la poupée de Mady. Quand on tient le joujou, l'enfant n est pas loin.

Ah si vous disiez vrai

Croyez-moi. Voyez, moi, j'ai la photo des trois oiseaux, je suis certain de les retrouver dans n'importe quelle partie de l'Amérique du Sud.

C'est ainsi.' tout vibrant, plein d'espoir, que Douglas Palmerson 3'embRrqua et se lança plus ardent que jusqu'ici à la poursuite du comte de Malt(A autore.)


Après la signature de l'accord de Lausanne SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Lausanne, 9 juillet. cinq semaines, pour arriver à un ac- lr"CN DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX cord.

La conférence de Lausanne a pris L'entente n'était point facile. PourJ?e rtr^nfuntX^^ae tâ^t^Z détente heureuse, de confiance et d'es- ciens souvenirs difficiles à déraciner. poir. Nous voyons quelquefois des hommes A 10 heures, toutes les délégations et des nations persistant dans des habiM retrouvaient dans la salle des fêtes tudes et des souvenirs, leur sacrifiant de l'hôtel Beau-Rivage, où s'était même Par fidélité de l'argent ou des Au centre, sous le grand lustre de cas où ia paix ait pu se rétablir en cristal, on avait simplement ajouté s'en tenant à de vieux souvenirs. Tous une petite table sur laquelle reposait nous sommes les maillons d'une même un amas de documents et un stylogra- chaîne, nous appartenons à la même phe en or. C'est là qu'allait se dérou- humanité. Nous avons, à Lausanne, ler la cérémonie de la signature £& des pages d'histoire. Il faut que Après le coup de marteau tradition nier chapitre d'un vieux livre, mais le nel donné par M. Macdonald, sir John premier chapitre d'un nouveau. Il n'y Simon, M. Germain-Martin et M. Mos- a plus désormais de tentatives pour cent firent d'abord des déclarations charger fardeau sur fardeau sur les identiques aux termes desquelles la épaules de quiconque. L'expérience que suspension des paiements proclamée il nous avons vécue depuis 1919 montre y a trois semaines s'applique non seu- De lourds transferts d'un pays à un lement à l'Allemagne, mais a tous les autre, sans un mouvement corresponEtats invités et restera en vigueur dant de marchandises, ne sont pas jusqu'au moment où le traité actuel seulement une punition pour cette aura reçu force de loi ou sera frappé nation, ils se sont avérés aussi funestes de nullité. pour les autres Etats. Mî*- « sa. qualité de président, lci est sage et raisonnable. Il est équiM. Macdonald apposa le premier son table que l'Allemagne prenne sa part paraphe au bas du protocole final qui de la reconstitution du monde. Mais il porte le vieux sceau de la ville de ne servirait à rien d'exiger d'elle des Lausanne. sommes importantes, si leur paiement Vinrent ensuite les représentants de devait troubler l'équilibre mondial, Il la Belgique. MM. Renkin, Hymans et £!e^r%W& «ta"1"6 S°n éconoFrancqui sir John Simon les repré- Nous nous sommes mis également sentants de la France, MM. Herriot, d'accord sur une déclaration politique. Germain-Martin, Julien Durasd, Paga- Nous espérons que le gaspillage des non et Georges Bonnet le délégué de richesses nationales dépensées en arme1 Italie, M. Mosconi les délégués ménts prendra fin.

japonais MM. Yoshida, Kuryama et Certes, il est difficile de changer brusquement toute notre organisation. Tsushuna ceux de la Pologne, MM. Il faut cependant que nous réduisions Zaleski et Mrozowsky. et ceux des nos armements.

dominions qui, en s'associant à cette Nous n'y arriverons pas si nous ne cérémonie, ont tenu à affirmer à nou- pouvons pas vivre dans un esprit de veau la solidarité des nations britan- cordiale coopération si nous ne parveniques. La délégation allemande signa nons pas à renouer des relations corla dernière. L'un après l'autre, le diales et franches. Il faut arriver au chancelier iJ £. P t m désarmement moral, aussi bien qu'au chancelier von Papen, von NeU" désarmement matériel, car nous ne pourath, M. von Schwerin-Krosigk et vons pas espérer recouvrer la prosperité M. Warmbold inscrivirent leurs noms derrière des barricadessous les divers textes qui mettent le La date du 9 juillet 1932 marque un point final à la pénible controverse des succès. Il faut que nous continuions réparations. dans cette voie, jsqu'au moment où sera Le défilé ayant pris fin, M. Macdo- réalisé le désarmement, sans lequel la nald annonça que les deux commis- paix ne serait pas réalisée. «ions chargées de la mise en oeuvre Se tournant successivement vers les de la décision de Lausanne, dont l'une délégués du Reich et les représentants s'occupera des réparations non alle- de la France, M. Macdonald poursuit mandes et l'autre des difficultés par- Je ne désire pas me mêler aux ticulières à l'Europe centrale et orien- affaires d'autres pays et je veux tentale, seront présidées, la première par dre une main amicale à nos amis de M. Theunis, l'ancien premier ministre gauche et de droite afin de leur venir Bonnet, dont on sait l'activité et l'in- cuisse ne faut plus des dangers. Il faut telligence dont il a fait preuve au que la coopération universelle remplace cours des dernières négociations. les idées de guerre. Cela est vrai non Cette question de procédure étant seulement pour les pays européens, réglée, M. Macdonald prononça de sa mais aussi pour l'Orient. Il faut que voix profonde et saccadée l'habituel le Japon se joigne à cette enteate. discours de clôture Parlant des conditions techniques de l'accord. le premier ministre britanni-

Discours de M. Macdonald que ajoute

_Nous avons lutté, dit-il, pendant Tout cela ne sera pas réalisé sans

COMMENT L'ACCORD EST ACCUEILLI A L'ÉTRANGER

Londres, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) M. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echiquiet, et M. Runciman, président du Board of Trade, sont arrivés en gare de Victoria cet après-midi un peu avant 17 heures.

Sollicité de donner son avis sur les résultats obtenus à Lausanne, M. Neville Chamberlain a déclaré

Je rentre à Londres très satisfait. Nous avons 'eu un grand succès et je crois que nous pouvons dire en toute équité, que nous avons obtenu ce que nous voulions obtenir. Les réparations ont été éliminées et nous avons ouvert maintenant une nouvelle ère durant laquelle j'espère que les vieux doutes et les vieux soupçons disparaîtront peu à peu. Nous sommes sur un terrain solide et nous pouvons aller de l'avant avec confiance dans la bataille à engager contre les problèmes qui demeurent à résoudre.

M. Runciman a déclaré de son côté: Notre préoccupation, maintenant, est de nous mettre au travail en vue de la conférence d'Ottawa.

M. Macdonald est attendu demain à Londres à 15 h. 26 et tout donne à penser que son arrivée sera marquée par de grandes manifestations de sympa thie. La plupart des journaux anglais le dépeignent aujourd'hui comme le grand triomphateur de Lausanne et le roi George V qui. hier soir, lui adressa un message personnel de félicitations, sera représenté à la gare de Victoria par son secrétaire privé. le lieutenantcolonel sir Cleve Wigram.

M. Baldwin, qui remplit les fonctions de premier ministre pendant la conférence, se trouvera lui aussi à la gare de Victoria en même temps qu'un certain nombre d'autres membres du cabinet.

Dès son arrivée M. Macdonald se rendra au palais de Bucktngham où il fera au souverain un rapport circonstancié sur les tiavaux de Lausanne. Ces manifestations formeront en quelque sorte le prélude du grand débat qui aura lieu mardi aux Communes, non seulement sur le résultat de la conférence de Lausanne, mais sur les travaux de celle du désarmement à Genève et on annonce que sir John Simon sera présent au débat de mardi, encore qu'il doive retourner à Genève pour prendre part, dès mercredi, aux travaux de la conférence.

Le sentiment dominant, qui s'exprime aujourd'hui dans tous les commentaire» écrits et moraux qu'a suscités l'accord de Lausanne, est qu'il eût mieux valu se résoudre au coup d'éponge complet, mais l'arrangement intervenu est néanmoins un résultat décisif de grande valeur et qui peut, en outre, rendre possible la liquidation définitive de la question des dettes de guerre. C'est là surtout le point que chacun souligne. On pourrait presque dire que la vertu de l'accord de Lausanne est surtout appréciée en Grande-Bretagne en fonction du rôle qu'il jouera de l'autre côté de l'Atlantique.

EN ALLEMAGNE

Berlin, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) Le président de la Reichsbank. Dr Lu- ther, a parlé à Kiel de l'accord de Lau- sanne et d'une façon approbative. Ce sont, a-t-il dit, les grandes capacités d'homme d'Etat de l'ex-chancelier Brüning qui ont préparé le terrain sur lequel la délégation allemande a pu évoluer. L'opinion allemande doit se rendre compte qu'un résultat important vient d'être atteint et que, partant de ce résultat, la situation économique peut être considérée avec plus de calme. Les conditions d'une disparition de la dépression économique sont du moins réalisées.

Dans la suite de ses déclarations, le Dl Luther s'est élevé contre le projet de réforme monétaire, notamment contre l'idée du mark intérieur dont l'introduetion conduirait à un mnnopole complet du commerce extérieur. De même il s'est élevé contre les tendances autarchiques trop absolues qui abais-

seraient encore le niveau d'existence du peuple allemand.

EN YOUGOSLAVIE

Belgrade, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) Parlant des résultats de la conférence de Lausanne, le journal Novosti, de Zagreb, écrit que le monde entier doit reconnaître la grandeur du renoncement de la France qui, fidèle à ses traditions, n'a cessé un seul Inrtant de manifester son désir ardent de contribuer au rapprochement des peuples et à l'assainissement de la situation économique de l'Europe. Le journal souligne que M. Herriot se devait de repousser énergiquement les revendications politiques de M. von Papen car leur acceptation, même partielle, eût été un appui puissant accordé à des facteurs qui cherchent par tous les moyens à détruire l'édifice du traité de Versailles. Sur le même sujet, le journal la Pravda de ce soir écrit que l'Allemagne pouvait certainement payer plus de 3 milliards. « Les jours qui vont suivre montreront, dit-il, la valeur réelle de l'accord de Lausanne, car il ne suffit pas de la bonne volonté de:, créanciers pour amener l'amélioration attendut. Le sort de l'accord*WB Lausanne est entre les mains de l'Allemagne qui songe beaucoup plus à la revanche qu'à la collaboration avec les peuples européens. »

L'ETAT D'ESPRIT

AUX ETATS-UNIS

New-York, 9 juillet

DE NOTEE CORRESPONDANT PARTICULIER

Si un gouvernement européen prend l'initiative d'aborder la question des dettes de guerre avec le gouvernement américain, ce dernier ne pourra pas refuser de causer. Mais il faut sincèrement espérer que cette initiative ne se produira pas avant les élections de novembre, car tout ce que Washington pourrait dire d'ici-là serait décourageant pour l'Europe surtout après les sacrifices considérables que les nations intéressées viennent de faire sur les réparations.

L'accord de Lausanne a été l'occasion d'un certain nombre de commentaires de presse, d'interviews de parlementaires et de déclarations diverses. L'impression générale qui s'en dégage est que l'opinion publique n'est pas encore prête, aux Etats-Unis, à sanctionner des réductions de créances aussi considérables que celles auxquelles viennent de consentir les gouvernements européens.

Aucun esprit sensé, pas plus ici que de l'autre côte de l'Atlantique, ne pense sérieusement que les 11 milliards de dollars de dettes de guerre dus à l'Amérique seront intégralement payés. Mais Il existe ici, pour quelques mois encore, une psychologie propre aux périodes qui précèdent des élections et qui rend pratiquement impossible il tout leader politique de préconiser les indispensables réductions de dettes. Rares sont ceux qui ont le courage de aire, comme le faisait hier, quoique sous une forme désobligeante. le sénateur Norbeck

Vous ne pouvez tirer du sang d'un navet.

Le sénateur Capper traduit le sentiment général dans les milieux politiques lorsqu'il dit

Le parti politique qui proposerait l'annulation des dettes serait battu aux élections.

Il ne faut pas trop épiloguer sur la distinction entre l'annulation et la réduction, car, en termes de propagande électorale, réauction signifie annulation d'une partie de la dette.

Le département d'Etat a publié aujourd'itui un communiqué dans lequel il exprime sa satisfaction de l'accord réalisé à Lausanne. Il y voit un progrès considérable vers la stabilisation de la situation économique en Europe. Le communiqué ajoute que l'attitude du gouvernement américain sur les dettes n'est pas changée. C'est toujours le principe de la capacité de paiement des Etats débiteurs qui gouvernera la po-

fflEUME^fl

un changement dans nos cœurs. Il faut que l'esprit d'amitié et de coopération remplace la mentalité qui guida jusqu'ici notre action.

Le président de la conférence se félicite enfin qu'elle ait abouti, bien que, quelquefois, le navire ait menacé de s'échouer sur le sable.

Nous voyons devant nous, conclut-il, les routes larges qui nous conduiront dans un monde où régneront la paix, la sécurité et la prospérité. Le discours de M. Macdonald est salué d'applaudissements.

Allocution de M. Herriot M. Edouard Herriot, au nom de tous les délégués, remercie alors le prési- dent de la conférence d'avoir dirigé ces travaux avec un courage et une autorité, « avec une élévation d'esprit auxquels nous rendons un hommage unanime

Nous avons reconnu en lui un haut exemple des qualités de ce noble peuple britannique dont l'expérience, le sangfroid, l'esprit de justice et de liberté ont rendu tant de services à la cause de la civilisation.

Si nous lui avons donné beaucoup de peine, qu'il veuille bien accepter comme récompense l'hommage de notre gratitude bien sincère.

M. Herriot associe à ces remerciements le secrétaire général sir Maurice Hankey, ainsi que les services placés sous sa direction et les, experts des différentes délégations.

Si la conférence de Lausanne, termine M. Herriot, est comme nous l'espérons, jugée avec faveur dans le présent et dans l'Histoire, elle le devra pour une large part à notre président et à cet ensemble de ces collaborateurs que. je viens de citer. Puisque nous avons décidé de nous placer sous le signe de la justice, il était nécessaire d'en faire cette application. Une dernière fois, M. Macdonald prend la parole.

Il veut remercier son ami Herriot de ses aimables paroles qui révèlent la beauté de la pensée sous la beauté de la forme.

Les chemins ardus de la politique sont familiers à M. Herriot. mais il connaît aussi les traits fleuris de la littérature.

Le président tient encore à remercier les experts, puis les représentants de la presse.

De chaleureux applaudissements saluèrent les deux interventions de MM. Macdonald et Herriot et la conférence se termina ainsi sur une belle manifestation d'amitié franco-britannique.

Paul du Bochet.

M. PAUL-BONCOUR

EST ARRIVÉ A PARIS

M. Paul-Boncour, .ministre de la Guerre, venant de Genève, est arrivé hier matin à Paris, par la gare de Lyon, à 7 h. 10.

litique du gouvernement et du Congrès. Cette procédure humiliante manquant de précision est la seule que l'adminis- tration actuelle se croie justifiée à recommander en ce moment.

En résumé, le gouvernement améri- cain ne prendra aucune initiative en vue d'une revision des dettes. Si un gouvernement européen amorce la question, Washington répondra en re- j commandant un nouvel examen par une commission des dettes, examen qui' peut ne pas nous être favorable, étant donné l'état des esprits. Toute pression faite actuellement par l'Europe a des chances d'aboutir à une cristallisation' fâcheuse, pendant la campagne électo- raie, de l'hostilité latente a toute idées de réduction. La solution la plus souhaitable qu'on puisse envisager actuellement est 1" une suspension de toute discussion des dettes jusqu'à novembre 2° après les élections de novembre et avant l'échéance du 15 décembre, la négociation d'une prolongation du moratoire Hoover 3° l'examen des possibilités de réduction des dettes suivant les circonstances avec le Congrès actuel ou avec le prochain Congrès, après mars 1933.

Pierre DENOYER

LA GRÈVE DU BORINAGE S'ÉTEND EN WALLONIE Bruxelles, 9 juillet (dép. Petit Paris.) La grève des mineurs du Borinage a pris depuis vingt-quatre heures un caractère assez inquiétant.

Elle a gagné toutes les industries, si bien qu'on peut considérer que la solidarité ouvrière et la propagande de certains meneurs est sur le point de déclencher une grève générale dans toute la région industrielle de la Wal- lonie.

L'effervescence qui s'est communiquée aux esprits les plus calmes du monde du travail n'est pas sans danger. Les éléments communistes, encore qu'ils soient en minorité dans le territoire en question, manifestent une très vive activité. A Charleroi la police s'efforce de contenir les grévistes qui marchent sur la ville. Les esprits sont surexcités à Mons. D'autre part, les mineurs borins s'efforcent de gagner tout le pays à la grève et des cortèges de grévistes marchent sur Bruxelles. Aux environs de Mons, à Quaregnon, de violentes collisions ont eu lieu entre la gendarmerie et les grévistes. Des incidents semblables se sont produits dans diverses communes du Borinage, notamment à Dour.

Dans la soirée, une violente collision s'est produite à Montigny, entre un groupe de 1.500 grévistes et la garde qui a dû charger sabre au clair. II y a eu quatre blessés.

Enfin, la Centrale des mineurs a repoussé le projet qui avait été préparé par les délegués des patrons et ouvriers, l'instigation du ministre du travail, M. Hymans.

La Suisse expulse

des agitateurs italiens Berne, 9 juillet (dép. Havas.)

Le conseil fédéral a expulsé un sujet italien, le nommé Caspara Migliavacca di Rivolta d'Adda, demeurant à Zurich qui, disposant de gros moyens financiers, organisait une expédition secrète en Italie pour distribuer des tracts anti fascistes et communistes. Caspare Migliavacca était aidé par ses compatriotes Domenico Dell Anna, demeurant à Renago (Italie, installé provisoirement à Bellinzona Guglielmo Dell Anna, frère de Domenico Angelo Ippellati, manoeuvre à Bellinzona et un nommé Maurer, qui ont été expulsés. D'autre part, le conseil fédéral a expulsé Michele Piraino di Cosenza, qui avait fourni de faux renseignements sur l'activité des anarchistes italiens en Suisse.

Le Tour de France cycliste

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Les coloniaux, blancs ou des noirs les plus divers, ne sont pas moins empressés. Gentillesse de la foule. Pureté de son enthousiame. Son respect de l'effort est réellement touchant. J'ai vu le laboureur et ses enfants. De sa dextre affaiblie, le vieillard désignait à ses gars Stoepel, porteur du maillot jaune, la tunique de gloire On ne saurait toutefois dire qu'à ses enfants ce laboureur parlait sans témoins, car il n'y eut jamais tant de monde sur notre route

Ici, c'est un petit berger à la fois fier et ému, compatissant et pénétré

du rôle que lui distribue le hasard, ce grand régisseur. Ayant ramassé, sur le bord du chemin, une musette perdue, il hèle les gendarmes en auto pour leur remettre au vol sa trouvaille. Brave gosse, qui ne veut pas qu'un garçon courageux soit privé de son ravitaillement.

Voici Blaye et son paysage sinueux, et tel qu'au fil de l'auto rapide on croit voir la mer entre les vignes. Mais s'attendrir, c'est s'attarder. Filons C'est ce que devraient bien se dire messieurs les géants de la route. Ils ne sont que de taille moyenne ce matin et cet après-midi. Fut-ce une erreur que de les louer dès la deuxième étape qu'ils avaient bravement courue? Leur troupe murmure-t-elle aujourd'hui ? Grognent-ils, ces grands enfants parce qu'on les a fait lever trop tôt et parce que 387 kilomètres c'est bien long ? Toujours est-il qu'ils ne s'emballèrent,

la rage au cœur, qu'après.avoir aperçu les clochers gris de Bordeaux et dû tourner le dos et le dossard à la ville opulente pour enfiler ces invraisemblables venelles qui, par plusieurs kilomètres, mènent au vélodrome. Ils firent là du sprint, vaillamment, et ne furent souvent payés que de malheurs chutes et crevaisons. Le solide Vicente Trueba, de Bilbao, était en bonne posture quand il brisa sa courroie de pédale. Combien, muscles tendus, dents serrées, le regard halluciné, roulaient à plat, menés par une suprême espérance. L'homme au maillot jaune, le pauvre Stœpel, était de ceux-là que distancèrent avec une réelle élégance Leducq, di Paco, Bonduel et l'individuel Cornez.

Fleuri, congratulé. embrassé, André Leducq, vainqueur, chancelait de joie. Souris, Dédé lui cria un supporter bordelais, voyant se ruer les photographes. Alors. André pleura. M. GRATIEN CANDACE FÊTÉ PAR. SES AMIS M. Albert Sarraut, ministre des Colonies, a présidé le banquet offert à son sous-secrétaire d'Etat

Un banquet, qu'offraient à M. Gratien Candace, sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, ses nombreux amis, a eu lieu hier, 9, avenue Hoche, sous la présidence de M. Albert Sarraut, ministre des Colonies.

A la table d'honneur, étaient assis de nombreux parlementaires, parmi lesquels MM. Diagne, Monnerville, Lagrosillère, ainsi que MM. Magallan-Gaine, conseiller général de la Martinique; Estripeaut, vice-président de la Ligue du suffrage universel aux colonies, etc. Au dessert, plusieurs discours furent prononcés. MM. Simon Saint-Just, ami personnel de M. Candace; Béton, son chef de cabinet; Péronne, avocat à la cour; Gasparini, député de la Réunion, exprimèrent en termes simples et émus l'affection déférente qu'ont voué au sous-secrétaire d'Etat aux Colonies ses amis, ses Collaborateurs et tous les coloniaux.

Tous soulignèrent la probité politi- que de M. Candace, ses qualités de coeur et d'esprit, son républicanisme, ses vertus de travailleur infatigable et sa profonde libéralité.

Après eux. M. Albert Sarraut se leva pour adresser, à son tour, à son « vieil ami a et à son « précieux collaborateur x l'assurance de son inaltérable affection. Dans une. allocution pétillante d'esprit, que l'évocation de souvenirs communs fit souvent émouvante 1 mais parfois aussi fort gaie, le ministre des Colcnies se fit à maintes reprises chaleureusement applaudir par ses auditeurs unis dans une même sympathie pour celui que- l'on fétait. et que M. Gratien Candace remercia en quelques mots rempli¡¡' d'émotion.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

BAGNEUX. La tête communale s'lieu aujourd'hui.

BELLEU. A 15 heures, cet après-midi, salle' municipal assemblée générale de la société de secours mutuels hommes. CHASSE)!}'. Programme de la féte patronale à 16 heures, démonstration d'éducation physique féminine par la section sportive de Reims. A 17 heures, concert par les harmonies de Vailly et de Chassemy. A'21 heures, bal de nuit. Lundi, dans l'après-midi, distribution de jouets. Bal d'enfants. Le soir, bal.

CHATKAU-THIEBKY. Le service pharmaceutique sera assuré aujourd'hui par M. Decuelle, rue du Pont.

GUISE. La fête de l'école supérieure des filles a lieu, Il 14 heures 30, salle du marché couvert.

La société de péche organise un concours. à 14 heures 30 distribution des prix à 17 heures 30, chez M. Brémard. ESQUKHEKIKS. Fête Datronale à 17 heures, concert par la musique municipal à 21 heures, bal public.

FONTAINK-LEZ-VEBVINS. M. Ernest Lefèvre, a été élu maire au bénéfice de l'âge, par six voix contre six à M. Henri Billoit.

A l'occasion de la fête patronale, l'harmonie municipale de Vervins donnera un concert sur la place publique, à 16 heures. GOUY. Léon Barreux, trente-six ans, ouvrier agricole, a dérobé pour le revendre M. Auguste Verschelde, cultivateur, rue de HIBSON. La fête de la cité de Buire a lieu aujourd'hui. Au programme jeux divers, concours de boules, concert et bal. La pharmacie centrale, rue de Charleville. assurera le service de garde. LA CAPELUR. Les courses hippiques auront lieu à 14 heures. Pendant les épreuves, concerts par la fanfare des trompes de chasse de Reims et l'harmonie de la Capeile.

MAISSEMY. Comme Léon Dubois, cinquante et un ans, maçon, rencontrait M. Louis Croquet, jardinier et conseiller municipal, il le terrassa et le roua de coups, puis il alla devant la mairie proférer des menaces envers M. Treppnt, maire. SAINT-QUENTIN. Un cambrioleur s'est introduit dans un magasin autrefois occupé par M. Bouladou, rue de Guise, après avoir réussi à soulever le rideau de fer et brisé une glace de la vitrine. Mais le magasin était vide;

En descendant du tramway, place du 8-Octobre, Mme Georgette Champion, épouse Jearkins. vingt et un ans, demeurant à Neuvillo-Salnt-Aman4. tomba sur la chaussée et se contusionna au côté droit. I Dans la cour de l'entreprise Petel, rue Dachery, où Il est employé, M. Alfred Berleux, cinquante ans, demeurant rue des Agaces, voulut faire beacaler une remorque d'auto. Il fut surpris par le mouvement du véhicule chargé et eut la jambe droite fracturée.

Dans un ordre du jour, au nom des 5.000 combattants qu'il représente, le comité d'entente des associations d'anciens combattants proteste énergiquement contre le projet visant la retraite du combattant, affirme la solidarité absolue des poilus et leur résolution d'imposer le respect des engagements pris à leur égard, engagements tenus pour un minimum et procla1 més sacrés.

SOISSONS. Cet après-midi, à 14 h. 15, salle de la Mutualité, rue de Guise, assemblée générale de la société d'horticulture de l'arrondissement, conférence par M. ClercRenaud.

De 9 heures à II heures, recette des deux sections de la société de secours mutuels, rue de Guise.

-A 10 heures, salle de la justice de paix, assemblée de l'Union philatélique.

A 13 heures, au stade municipal, en football association, tournoi de sixte. Sont engagés les équipes de Villers-Cotterêts. Noyon, Yailly-sur-Aisne, Laon, Soissons. Le conseil municipal s'est réuni hier soir et contracté un emprunt de 2 millions à la caisse des dépôts et consignations, remboursable en cinquante ans. Cet emprunt. destiné à la restauration du collège et à une partie des travaux de voirie, devra être employé dans le délai d'un an et nécessitera une annuité de près de 110.000 francs, tout en faisant réaliser à la ville une économie annuelle de 7.000 francs.

D'autre part, un crédit de 30.000 francs a été voté pour assurer le fonctionnement d'un chantier municipal de travaux, en vue d'occuper les chômeurs récents.

VAUXBUIN. La fête patronale commencera à 15 heures, avec un concert par la musique municipale de Soissons. A 21 heures, bal de nuit.

EURE-ET-LOIR

CHABTBES. Une manifestation gymnique et sportive se déroulera cet aprèsmidi au stade des Grands-Prés, où se disputera le championnat départemental d'athlétisme, le concours de l'athlète complet et le challenge Valadier.

Un Chartrain, M. Paul Ferrie, s'est adjugé au concours national de tir à Versailles le titre de champion de France, catégorie jeunesse. Il avait déjà enlevé ce titre en 1931. à Rouen.

Pharmacies de service M. Lemaître, 32, rue Noël-Ballay, à Chartres M. Azéma, à Dreux.

FEKSNAY-LE-GULMEBT. Alors qu'il travaillait près du transformateur électrique, hier, vers 16 heures, M. Napoléon Loreau. soixante et onze ans, maçon, à Lèves, toucha un fil transportant un courant de 15.000 volts. Le malheureux fut tué sur le coup.

HOUVIIXE. Au milieu de leurs enfants et petits enfants, M. et Mme Eugène Jolly, âgés de 78 et 66 ans, ont célébré leurs noces d'or. Ils ont reçu les félicitations et les vœux de leur nombreux amis. OISE

Les fêtes d'aujourd'hui

Blargies: tête patronale, concert par la fanfare de Formerie, jeux. attractions, bal. Rochy-Condé: fête communale, concert par la fanfare la Fraternelle, séance de gymnastique par la Vaillante de Voisuillen. joux, balx

Sarcus: programme du concert qui sera donné à 17 heures sur la place par la fanfare de Fcuquières, à l'occasion de la fête: le Créchois (R Delbecq); Oraziella (Andrieu) Volupté (Flamand) Het Landfrivieel (Ellégiers); Perlette, polka pour pistons (Planel).

Breteuil: concours de pêche, ouverture des épreuves à 8 heures.

Ètoucy: fête communale, attractions diverses, bal.

Gieitcourt: fête communale, courses cyclistee, concert par l'harmonie de Clermont. bal champêtre.

Laignsville fête annuelle organisée par la société de pêche le Gardon; concours de pêche, défilé avec le concours de la société de trompettes le Réveil lfaignevillois, jeux divers, bal.

Noyers-Saint-Martin: fête communale. Vendeuil-Caply fête communale, tir à l'oie. jeux divers, bal public.

Un motoeyeliste écrasé

A Esquenoy. étant monté sur une motocyclette, M. Albert Leroux, cinquante-sept ans, demeurant dans cette localité, débouchait d'une rue étroite sur la place lorsqu'il entra en collision avec l'autobus Bonnières-Beauvais. Il roula sous les roues du lourd véhicule et fut tué sur le coup. BEAUVAIS. On compte 38 engagés pour le Circuit du Beauvaisis. épreuve de marche (105 kilomètres) qui se dispute aujourd'hui Louis Godard, vainqueur de Paris-Strasbourg, les champions Toussaint. Damas, Belhomme, Isambart, Bazin, y «rendront part.

Une fête automobile, organisée par le Syndicat d'Initiative et l'Association des commerçants, a lieu aujord'hui.

La distribution des prix aux élèves du lycée Félix-Faure. aura lieu le mercredi 13 juillet, à 9 h. 30. au Théâtre municipal, sous la présidence du général Langlols, commandant le 1" groupe de subdivisions. Le discours d'usage sera prononcé psr M. Merleau-Ponty, professeur agrégé d« philosophie.

Les cambrioleurs Auguste Bryer, âgé de vingt-sept ans, et Marcel Salomé, âgé de vingt-huit ans. arrêtés en flagrant délit à la caserne Agel, ont été condamnés chacun à trois mois de prison par le tribunal correctionnel.

Maurice Paquet, vingt-cinq ans. InHorrigible braconnier, a été condamné par le même tribunal à quatre mois de prison et cinq ans d'interdiction de séjour. Sa concubine et complice, Georgette Briffon, âgée de vingt-cinq ans. a été condamnée à un mois de prison.

Pharmacien de service aujourd'hui M Tétard, 2, rue de Malherbe.

COMPIEGNE. La distribution des prix aux élèves du collège aura feu le 13 juil- let, à 9 heures du mttin. salle du Théâtre du Palais national, sous la présidence du docteur Gossart. président de l'association des Anciens Elèves du Collège. Le discours d'usage sera prononcé pav M. Trahucco. professeur de philosophie.

Pharmacie de service aujourd'hui Caron. place du Change.

FLAVACOl'BT. Un cycliste. M. René t'entre! âgé de cinquante-sept ans, renversé sur la»grand'route par une auto, a été grièvemeht blessé à la jambe gauche. FOBMEBIE. Pour mouillage de lait Mme Céline Rambure, Cultivatrice, a été

condamnée à une amende de 2W francs, par le tribunal correctionnel de Beauvais. MKLICOQ. Une collision s'est produite entre l'auto de MM, U;ysse Bocquet. charcutier, à Chevincourt, et celle de Jules Séuéchel, débitant, à Elincourt-Sainte-Marguerite. Des blessures sans gravité ont été «ocasignnées aux conducteurs.

RIBECOURT. Comme Jean Soucany, dix ans et demi. rentrait chez son père, agriculteur à Punprez. sa bicyclette buta contre une pierre, il roula sous l'auto de M. Moïse Lesueur, chauffeur, 44. rue du Mâréehal-Foch, à Thourotte. Très grièvement blessé, l'enfant iL été transporté à la clinique.

SAINT-SAUVEUR. Le motocycliste Paul Guizelin, vingt-six ans, employé de chemin de fer, a été. tamponné par l'auto de M. Roch-Roux. voyageur de commerce, à Soissons, et grièvement blessé à une cuisse.

SEBIFONTAIXE. Le facteur des poste». Charles Dubos, vingt-quatre ans, qui roulait il. bicyclette, a fait une chute et n'est grièvement blessé aux deux jambes. seSœ^et-marne

Les fêtes d'aujourd'hui

Sainl-Martin-Chennetrpn, fête patronale. Sourdun, fête patronale; lundi, continuation. Villegagnon, fête communale; suite lundi, et Luisetaines, fête patronale. COUTEVBOULT. Sur la route de Saint-Germain, une auto conduite par M. Vasset, loueur de voitures, à Ferrières-enBrie, s'est jetée sur un attelage. M. Vasset a été blessé par des éclats de son parebrise.

COUPVBAY. La nuit dernière un jeune cycliste descendant la côte à vive allure a renversé sur la route un piéton, M. François Le Tyrant. quarante-sept ans, manœuvre. Le premier a été contusionné au côté gauche. Le second, blessé à la tête, a été transporté à l'hospice de Meaux.

DAMPMAKT. On a trouvé abandonnée dans un terrain situé à proximité du pont de la Dhuis, une bicyclette dont on ne sait si eHe a été dérobée ou si son propriétaire s'est jeté dans la Marne. Un papier collé mur le tube du cadre porte cette inscription « Vodowki Stephan, Polonais ». MEACX. Le banquet d'adieu organisé en l'honneur de M. Latour sous-préfet, aura lieu le dimanche 17 juillet, et non le 20 comme Il a été dit par erreur.

Le conseil municipal a voté une subvention de 2.000 francs en faveur de l'exposition du travail et du concours départemental d'apprentissage, qui auront lieu à Meaux, en novembre prochain, Un crédit supplémentaire de 50.000 francs a été voté pour la caisse de chômage. Le maire a communiqué une lettre du préfet de Seine- et-Marne faisant connaître, comme suite une protestation des habitants du village de Fublaines, que la fabrication, arrêtée de- puis le 17 mai dernier, ne serait jamais re- prise '/usine de Beauval.

QUIIKCY-VOIsrNS. Le fossoyeur a découvert, ouvert au pied d'un pilier de l'église, dans le cimetière communal, un petit cercueil en zinc portant des traces récentes de coups de pioche. Il contenait encore des lambeaux d'étoffe et des ossements qu'un médecin de Couilly a déclaré être ceux d'un enfant du premier âge. On ne sait d'ou vient ce cercueil qui a été apporté tout récemment dans le cimetière car les feuilles d'orties dont on l'avait recouvert ne sont pas encore jaunies.

SEINE-ET-OISE

Une jeune fille disparaît

en forêt de Marly

s'agit*il d'un fugue ou d'un crime ? On recherche depuis quelques jours une Jeune fille, disparue en forêt de Marly, après avoir quitté son patron qui l'avait réprimandée. La jeune Simone Schrenler, âgée de quatorze ans et demi, mais qui parait en avoir seize, vivait avec sa mère, Mme veuve Schrenier, 101, rue MauriceBerteaux, à Bezons. Elle allait chaque jour travailler chez un dentiste de Sannois. Le 21 juin. elle fut réprimandée par celui-ci. Susceptible, la jeune Simone demanda qu'on lui réglât son compte, ce qui fut fait Elle réunit ensuite quelques effets dans une petite valise, puis quitta son patron et on nc la rsvit plus.

Quelques jours plus tard, ->n retrouvait la valise de ia jeune fille dans la forêt de Marly.

Le tlls d'uu garde forestier déclara aux gendarmes que le 21 juin, il avait bien vu passer dans la forêt une jeune ElNle seule, et qui semblait se diriger vers la gare proche.

La jeune Simone a-t-elle été victime d'un attentat ou bien s'est-elle débarrassée de sa valise, ne contenant que des effets de travail, la jugeant inutile. et a-t-elle fui vers un destin qui lui paraissait plus heureux ? C'est ce qu'on va tenter d'établir. Un cycliste tué par une auto

Un cycliste. M. Briau, trente-trois ans, marié, père d'une fillette de huit ans, demeurant au Pecq et travaillant dans une ferme, a été tué par une automobile conduite par M. Roland, droguiste à Avricourt. ENGHIEN-LES-BAINS. Les artistes du « Salon en plein air » exposeront toute la journée sur la jetée-promenade, MANTES SUR SEINE. La société archéologique, scientifique et historique « les Amis du Mantois » fera son excursion annuelle aujourd'hui avec des visites à Montchauvet, Richebourg, Houdan et Monfort-l'Amaury.

MEUDON. La section de l'U. N. C. donne cet après-midi, à 14 h. 30. sur la terrasse de l'Observatoire une fête en plein air. Au programme Danser de style et de caractère par des artistes de l'Opéra et de "Od(5,,oti une partie musicale par plusieurs sociétés de premier ordre une partie sportive, athlétique et gymnique; une fête foraine, et enfin un cirque à l'instar des grands cirques parisiens.

PONTOISE. Une fête canine organisée par le Club du chien de défense de Sartrouville aura lieu cet après-midi à 14 heu- res, au stade de l'U. S. Pontoisieune, che- min du halage, à Saint-Ouen-1' Aumône. BIS-OBANGIS. Au croisement de la route de Monnecy, l'auto conduite par M. Paul Endedas. cinquante-huit ans, 43. rue des Trois-Bornes, à Paris, dans laquelle se trouvait sa femme est entré en collision avec celle pilotée par M. Léon Roux, trentesept ans, demeurant à Athi8. Les trois occupants ont été sérieusement blessés. VIIXENEUVE-SAINT-GEOEGES. Au cours d'une crise de folie, M. Pierre Rcugier. quarante-deux ans, s'est pendu à son domicile, 97, avenue de Choisy.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES TENNIS. La Coupe Davis. Hier à Berlin, un match comptant pour les demifinales de la zone européenne, l'équipe anglaise Hughes-Perry a battu l'équipe allemande Dressard-Preun par 6/3, 6/4. 6/4. L'Angleterre mène par deux victoires une- MO NSA VON SAVON CRÈME

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LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Le chauffeur d'une camionnette à une vitesse folle, tamponne une auto! un mort, quatre bl«*»é«

Dans la traversée de Livry-Garjran, à l'angle des avenues Vauban et Gambette, la camionnette de la brasserie Grtmbert, 164, avenue Gallieni, à Bondy, conduite par le chauffeur Ga- briel Royer, trente-sept ans, domicilié 36, rue de la Jardinière, à Bondy, routant à une trop vive allure, a pris en écharpe une auto pilotée par M. André Bonheur, vingt-huit ans, chef de bureau à la mairie d'Aulnay-sous-Bois. et demeurant 7, avenue Maillard, dans cette localité.

L'auto, projetée à plus de dix mètres, se renversa plusieurs fois sur ellemême et l'un des occupants, M. Gustave Mercier, quarante-quatre ana, mécanicien à Livry, 107, boulevard Jaurès, violemment projeté sur le sol. fut tué sur le coup.

Les quatre autres occupants du.vé- hicule ont été légèrement atteints par des éclats de verre et soignés sur place. M. Pochon, commissaire de police à Livry, a ouvert une enquête et mis le chauffeur à la, disposition du parquet de Pontoise.

DES NOUVELLES RASSURANTES DE MATTERN ET GRIFFIN

Moscou, 9 juillet (dép. Bavas.)

De l'agence Tass

Il est établi que les aviateurs Griffin et Mattern n'ont eu que des contusiona Insignifiantes. Actuellement, les aviateurs sont en parfaite santé et plelna de courage.

Les aviateurs se trouvent actuellement à Borissov, où ils emballent les pièces de l'avion restées intactes. Ils partiront ensuite pour Moscou, où on les attend demain,

Pourquoi des prodaits photographiques étranger, quand les 6lms, plaques et papiers fabriqués en France leur sont supérieurs.

RETRAITE MUTUELLE

DES ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GUERRE LA RETHAITE MUTUELLE DES ANCIENS COMBATTANTS, VEUVES ET ORPHELINS DE GUERRE constitue pour les Intéressés un privilège pécuniaire considérable, que la plupart ignorent.

Ils peuvent, en effet, d'après les iota des 4 août 1923 et 30 décembre 1928, se constituer une r e t r a 4 t pouvant atteindre 6.000 tranca, dans un délai exceptionnellement réduit, avec subvention de l'Etat de 25 à 60 suivant leur âge.

Si l'on verse à capital aliéné. la retraite est plus forte.

A capital réaerve, les cotisations sont, au décès du sociétaire, intégralement remboursées à sa veuve ou à ses ayants droit. Les anciens combattants ds la Grande Guerre, titulaires de la carte du combattant nu de la médaille interalliée 1914-1918 les victimes de la guerre, dont l'époux, le fils ou le père est mort pour la France au cours de la guerre 1914-1918, ont droit à la retraite mutuelle subventionnée.

Les titulaires de l'allocation du combattant au titre de la guerre 1914-1918 peuvent verser leur allocation à :a Caisse Autonome et améliorer ainsi largement leur retraite.

Les sociétaires peuvent, en affiliant teur femme et leurs enfants à la SOCIETE FAMILIALE DES ORPHELINS ET FAMILLES DE COMBATTANTS, prévoir pour ceux-ci une pension de réversibilité.

C'est pour eux un placement de prévoyance unique et d'une entière sécurité. La Caisse Autonome groupe déjà plus de 166.000 participants et possède un actif dépassant 660 millions.

La Caisse des Anciens Combattants et Victimes de Guerre est une œuvre sociale mutualiste entièrement désintéressée.

Elle est la plus prospère et la plus sûre» La retraite mutuelle des anciens combattants peut être cumulée avec la retraite des fonctionnaires, sans aucune limitation. Pour adhésions ou renseignements, s'adresser A l'Union des Sociétés Mutuelles de Retraite dea Anciens Combattants et VicUrnes de Guerre, 6. rue Georges-Berger, PARIS (17') (bureau de renseignements au rez-de-chaussée, ouvert tous les jours sans Interruption, même le samedi, de 9 heures à 18 h. 30) ou à une société affflléa à l'Union.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN i LE «^♦♦♦^♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦^ par Edmond CLERAY

Dans la cathédrale de Quimper, j'avais cherché, par cette brûlante journée de juillet, un peu de fraîcheur et un abri contre, la poussière. J'ai horreur de la poussière elle est à la fois insinuante et brutale un zéphyr vous la glisse dans le nez alors qu'on respire innocemment et il suffit d'ouvrir mal à propos la bouche, au tournant d'une rue, pour qu'un courant d'air en emplisse la gorge, comme d'une poignée de confetti. Les églises sont souvent pleines de poussière, mais au repos. On l'aperçoit qui souligne les vieux bois, ourle les ors et les patine, adoucit les antiques sculptures et veloute aux bons endroits les saints et les saintes. Elle s'accumule en silence et dévotement. Presque pas de courants d'air pour la chasser et ta main de l'homme ne s'élève point assez haut vers le ciel pour agiter cette grisaille légère et dangereuse. Bref, dans les églises, la poussière est tranquille. Moi aussi. J'ajoute que, député républicain, j'aime ces demeures accueillantes à tous.

Adossé à l'un des hauts piliers près du chœur, j'admirais l'oeuvre hardie qui, au travers des âges, s'est achevée par l'effort de générations respectueuses de leurs aînées. Des croyants, pendant des siècles. étaient venus prier sous ces voûtes, dans un sentiment de ferveur où leur âme trouvait, au demeurant, plus de douceur que n'en peut procurer l'incertitude présente. Des femmes, îci, sur ces chaises, avaient agenouillé leurs déceptions, leur douleur et, d'en haut, par un sans-fil direct beaucoup plus efficace que nos conférences à la mode ou la griserie d'un jazz, leur était venue la grande paix.

0 Eoi 1 murmurai-je, foi divine I. A deux pas de moi, une femme courbée sur un prie-Dieu avait levé la tête. Soucieux de ne pas troubler davantage sa méditation et de continuer la mienne, je m'éloignai discrètement.

Combien il est dommage, pensais-je, que nos séances de la Chambre ne connaissent point la joie d'un tel cadre I Heureux les grands ancêtres, les ancêtres de la Convention qui ont su mêler dans le culte l'Etre suprême, la politique et l'Eglise Allez donc aujourd'hui proposer à la questure d'organiser des séances à NotreDame. < Ils :) ne comprendraient pas. Et pourtant 1 pourquoi ne pas alterner. comme on fait en Suisx, pour la célébration dn culte où les formes diverses de la croyance se succèdent dans le même lieu Quelle élévation et quel respect de la pensée humaine Je vois très bien au fond, devant l'autel, le fauteuil du président, la gauche et la droite groupées dans les transepts et l'orateur dans la chaire, naturellement. Oui, vraiment, il y aurait là. je crois, un autre état d'esprit, une autre qualité d'âme, un autre climat. Et la vue même de ces grandes orgues éveillerait en nous ces mélodieux accords où les souvenirs d'enfance enseignent à l'âge mûr d'aimer son prochain comme soi-même. 0 6eata solitudo, o sola béatitude*

J'avais dâ prononcer les derniers mots mi-voix, car. de nouveau, une forme, devant le pilier où je m'étais retiré, remua, et aussi une forme voisine. Confus, je me reculai encore, gagnant dans l'ombre le pilier suivant, un de ces piliers splendides où les maîtres d'oeuvre de nos vieilles églises se sont, à l'évidence, inspirés des arbres magnifiques au fût lisse et pattu. Comme, en s'élançant au ciel, ils tiennent solidement à la terre, ancrés et nobles ainsi que des tours C'est qu'en effet, méditais-je. telles les tours, ils permettent de s'élever au-dessus des misères où nous nous attardons. La pensée qui. d'abord hésitante, se fixe à leur ligne hardie, a tôt fait de gagner la voûte. Et pour soutenir son essor divin, l'Eglise a placé sur ces colonnes les tableaux du chemin de croix, les grandes scènes de l'Evangile et de la Passion. Il est temps. il est grand temps de rappeler, dans la salle du Palais-Bourbon, par un heureux choix de sujets, des scènes d'histoire qui nous inspirent l'union, la douceur, la modestie. Seulement, voilà, nous savons tous que ces scènes grandioses et mémorables se sont chaque fois. avec une régularité déconcertante, terminées, à temps variable, dans le sang ou le ridicule. Alors, on n'ose pas Homo, laisMt-je échapper, homo, ptdvis es 1

A cette évocation de poussière, je baissai les yeux que j'avals, dans mes réfiexions, levés vers la voûte et j'eus une impression très vive. Ce n'était plus deux formes que j'avais devant moi agenouillées sur les prie-Dieu, mais quatre, dans une attitude d'extase. Elles priaient, ardemment. t» tête vers moi, psalmodiant des lèvres ks prières saintes. Sans doute mon attitude recueillie, la profondeur évidente de mes pensées, peut-être ces mots latins envolés de ma bouche les avaient attirées J'étais fort ému. J'ai connu à la Chambre quelques succès il n'en était point qui m'eût été plus doux. Toucher l'âme sans y prétendre, captiver sans capturer. Le rêve de mes tournées électorales 1 J'étais fort ému. c Pardon. mesdames » fis-je à mi-voix, Et je gagnai le pilier suivant. Toutes s'étaient levées. Je sentis un grand trouble. celui sans doute qui précède les crises décisives de vocation, souvent citées dans l'hagiographie. Mais, en même temps, J'avais le sentiment très net de mon indignité. Ces femmes avaient marché vers moi, s'agenouillaient à nouveau. Je ne pouvais pas me livrer à cette sorte d'escroquerie de conscience. Il fallait réagir. Relevez-vous, madame, je vous en prie, dis-je à la plus proche.

Feuilleton du Petit Parialen, 10-7-32 | LA EEMME SANS PARDON III grand roman inédit XVI (suite)

Zaccharias

Alors, rentrer à Auteuil les mains ..ides ?

Avouer à Jane qu'il était dénué, lui donner de lui cette impression qu'il était un greluchon, et cela dans le moment où eliq venait de lui faire ce don suprême d'elle toute ?.

Est-ce que cela se pouvait Est-ce Que cela était possible ?.-

Ses yeux se portèrent machinalement sur le coffre-fort dont Zaccharias n'avait pas, en s'en allant, repoussé la porte.

Sur le bord d'une tablette, des liasses de billets de banque s'étageaient en un fort paquet.

Un frisson saisit Alban qui, après lui avoir donné chaud au coeur, le glaça jusqu'aux os.

Cette pensée tourbillona dans son cerveau, telle une feuille emportée par un vent d'orage

Si je me servais moi-même ?

Sitôt arrivé en Bretagne, il enverrait à Zaccharias un effet du montant de son emprunt forcé, augmenté des intéCopyright by René Vincy 1932. Traductlon et reproduction interdites en tous pays.

Elle avait relevé une petite tête pointue, à la bouche mince, 6ù deux yeux ronds de poule en colère s'efforçaient et réussissaient à être parfaitement hostiles Ben donc 1 répliqua-t-elle revêche, pourquoi que j'unirais point d'dire mon ch'min de croix?

Elle prononçait c croué Alors je regardai au-dessus de moué pardon, audessus de moi le pilier qu'elle désignait et je vis qu'en effet j'étais adossé sous la douzième et dernière station. Ce n'était pas moi. mais le chemin, que les pénitentes suivaient depuis la dixième. Je n'y étais pour rien. Je me sentis comme dégonflé. Ç'aurait dû être une déroute. Par bonheur, un long usage parlementaire m'a endurci aux revers de fortune et j'ai acquis l'art des diversions. J'en ai un choix varié. Mais le bedeau me fournit la meilleure: cet animal-là, plumeau en main contre toutes les coutumes ecclésiastiques et soucieux d'honorer les dévotions de ces dames et les miennes, jugea bon de m'épousseter en plein visage, à ce moment, avec un sourire, la douzième station dont le chemin était particulièrement poussiéreux. Un juron m'échappa, qui invoquait le nom du Seigneur. Et mon miracle, ce jour-là, n'alla pas plus avant. Edmond CLERAY.

Un Polonais inculpé

d'exercice illégal de la médecine Lens, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) Le Polonais Rozniatowski Czeslas, vingt-huit ans, était arrivé en France à l'âge de seize ans, en 1921, muni d'un contrat de travail d'une durée de six mois comme ouvrier agricole. On l'employa pendant deux ans dans des fermes du côté de Saint-Quentin. En 1923, il vint à Avion et devint manœuvre, puis maçon, puis il travailla comme mineur à la fosse 4 des mines de Liévin et en 1926 il entra dans une clinique médicale de Lens comme infirmier interprète. Il conseilla à divers clients de venir se faire soigner chez lui, leur affirmant que le traitement leur coûterait bien moins cher et leur assurant une prompte guérison. Une personne l'écouta et fut soignée pendant vingt-trois mois sans resultat. Cela lui coûta 2.135 francs. Une autre déboursa 400 francs dans les mêmes conditions et une troisième 1.000 francs.

Sur leur plainte à la police de Lens, le parquet inculpa Rozniatowski d'exercice illégal de la médecine. L'intéressé nie et déclare que les plaintes ont été déposées par vengeance

L'Anglais Mollison tenterait sous peu la traversée de l'Atlantique nord Londres, 9 juillet (dêp. Petit Parisien.) Accompagné de miss Amy Johnson, la jeune aviatrice bien connue, le pilote Mollison, a atterri dans l'après-midi à l'aérodrome de Baldonnel, près de Dublin. Comme on l'a déjà annoncé, M. Mollison se propose de tenter, de la côte irlandaise, la traversée de l'Atlantique et, après une courte escale à New-York, d'effectuer la même traversée en sens inverse. On avait annoncé d'abord que, pour ce vol doublement aventureux, le fameux pilote aurait comme compagnon, sa fiancée, miss Amy Johnson; mais, sur les instances de l'aviateur, celle-ci a renoncé à son projet. Interviewé aujourd'hui après son atterrissage à l'aérodrome de Baldonnel, M. Mollisson a confirmé son intention et déclaré que son voyage d'aujourd'hui n'avait d'autre objet que de lui permettre de hâter la mise au point de l'appareil qui est spécialement construit pour ce vol. L'avion, du type Puas Moth, sera muni d'un réservoir supplémentaire d'essence d'une contenance de 675 litres qui donnera à l'avion un rayon de croisière de plus de 4.500 kilomètres.

La cour d'assises de l'Hérault acquitte l'agent Quibert

meurtrier de son rival

l'inspecteur de la sûreté Laffont Montpellier, 9 juillet (dép. Petit Paris.) Le gardien de la paix Guibert, qui, le 24 avril dernier, abattit à coups de revolver l'inspecteur de la sûreté Latfont, son rival, a comparu aujourd'hui devant la cour d'assises de l'Hérault, présidée par M. Loup.

Le magistrat, après avoir constaté que les meilleurs renseignements avaient été fournis sur l'inculpé et que son crime avait profondément étonné ceux qui le connaissaient, a demandé à l'accusé de préciser dans quelles circonstances Il avait tiré sur son rival. Après que celui-ci eut, contre toute vraisemblance, soutenu qu'il n'avait pas eu d'intention homicide et que les coups de feu étaient partis « tout seuls », les témoins du drame sont entendus. La plupart d'entre eux présentent l'accusé comme ayant été provoqué par la victime. Mme Guilbert, épouse repentie, demande pitié pour son mari. La cour, après le réquisitoire de M. Arbus, avocat général, et les plaidoiries de Mo< Merlat et Heim, avocats de la partie civile et de l'accusé et, sur verdict négatif du jury, prononce l'acquittement de l'agent Guibert.

L'ambassadeur de Turquie à la tombe du Soldat inconnu L'ambassadeur de Turquie Suad bey, accompagné de son attaché militaire, a déposé, hier matin à 10 h. 30, sur la tombe du Soldat inconnu une superbe couronne de fleurs. Il a été reçu à l'Arc de Triomphe par un colonel du gouvernement militaire de Paris.

rets habituels, et quel mal y aurait-il à cela ?

Quel mal ?

Son geste n'en aurait pas moins été celui d'un voleur. Allons, pourquoi employer ce gros mot ? Son geste n'aurait tout simplement été que peu régulier, considérés les rapports qui les unissaient, lui et ce coquin.

Peu régulier, tout uniment.

Mais y avait-il lieu vraiment d'agir avec tant de scrupule vis-à-vis d'une canaille qui faisait suer à sa monnaie un intérêt aussi exorbitant ?

L'image de Jane amoureuse lui souriant de tout près, les lèvres près de ses lèvres, acheva de l'affoler.

Il tendit l'oreille et comme aucun bruit ne faisait prévoir le retour du vieillard, il se leva, se jeta vers le coffre, les jambes molles, le cœur lui battant dans la poitrine à se rompre. Sans compter, il rafla le paquet entier de billets, le fourra par liasses dans ses poches.

Et maintenant fuir. fuir

Il était saisi de cette hâte fébrile des malfaiteurs à leur premier mauvais coup, et qui les fait s'éloigner du lieu de leur crime avec tant de hâte qu'ils s'en sauvent bien souvent les mains vides.

Il se retourna d'un bond, bien certain qu'il était seul dans la pièce.

Zaccharias était derrière lui, ricanant et terrible.

Mes compliments, monsieur de Guersaint Comment un garçon comme vous, à qui j'aurais confié les clés de ma caisse, c'est vous qui profitez d'un instant d'absence pour me dépouiller ? Si j'ai jamais confiance en quelqu'un maintenant

Blême à mourir, Alban recula d'abord, toute raison perdue.

Laissez-moi passer, Zaccharias, fitIl d'une voix rauque. J- vous jure que vous aurez mon billet dès demain matin.

Le vieillard haussa les épaules.

Le meeting aérien de l'A. C.jTAuvergne 106 appareils ont participé hier au rallye aérien

Clermont-Ferrand, 9 juillet.

DE NOTRE ENVOYE SPÉCIAL

Si l'on n'en jugeait que par ses rallyes, l'aviation ne risquerait évidemment pas de passer pour le moyen de liaison le plus rapide entre un point et un autre. Et l'on pourrait se demander si le parcours de Paris à Clermont-Ferrand, par exemple, exige, comme je viens de le faire, une escale à Bruxelles, une autre à Amsterdam. Mais comme on revient toujours à ses premières amours, l'aviation qui n'est pourtant pas une très vieille dame se plait à renouveler, le plus souvent, ces charmants vagabondages qui firent sa fortune voilà quelque vingt ans, et où l'on pourrait d'ailleurs trouver l'origine même de sa fonction.

De tous ces rallyes annuels, celui qu'organise l'Aéro Club d'Auvergne, avec le concours du Petit Parisien, est, sans conteste, le plus important, tant par le nombre des appareils engagés que par la qualité de leurs pilotes. Aussi bien l'aérodrome d'Aulnat offraitil, cet après-midi, une bien saisissante synthèse; à 2 heures d'horloge, les curieux y pouvaient voir arriver ceux et celles qui, à des titres divers, ont désormais leurs noms inscrits dans les fastes aéronautiques. Citerai-je Marcel Doret, virtuose de l'acrobatie et compagnon du regretté Le Brix Réginenai, Arrachart, d'Estailleur-Chantereine, Salel, qui se sont illustrés dans des raids mémorables; Kronfeld, l'as autrichien du vol à voile Durmont, chef pilote de la C. I. D. N. A.; M. Couhe, inspecteur général de l'aéronautique marchande et Portal qui, l'an dernier, enlevait le rallye aérien. Quatre aviatrices, et non des moindres, étalent également venues à Aulnat par la voie des airs Maryse Bastié, détentrice du record de distance pour avions légers Maryse Hilsz, qui concourait pour le rallye Hélène Boucher et l'extraordinaire acrobate des nues Liesel Bach, récemment acclamée au meeting de SaintGermain. Il y eut même une arrivée sensationnelle: celle de Richardson qui, à soixante douze ans, pilote son « Klemm » avec un style qui force l'admiration, Richardson, jeune septuagénaire, qui, le matin, avait quittë Londres afin de participer à la Coupe Montigny, une des trois épreuves organisées par l'Aéra Club d'Auvergne, et s'était envolé tout seul. ajoutait-il avec l'humour le plus Britannique, parce que personne n'osait l'accompagner. Il s'était fait inscrire pour le prix Picard destruction des ballonnets. Passe encore de voler, mais combattre

à cet âge.

Avant la tombée de la nuit, 106 appareils s'étaient posés sur le terrain. Le charmant spectacle que tous ce* oiseaux dont les couleurs et les formes composaient une volière d'un genre inédit C'est qu'il y en avait de toutes sortes, et l'on ne savait lequel préférer sur la piste à l'herbe tendre où maintenant ils reposaient, libérés de leur pilote et de leurs passagers, aussi luisants que ce matin quand ils désertaient leur port d'attache. Autour d'eux, c'était le murmure des voix humaines, si léger, semble-t-il, après l'éclat des moteurs c'était dans l'atmosphère indicible des aérodromes, qui tient à la fois de la gare et du pique-nique, la cohue joyeuse des aviateurs posant devant un photographe, leur valise à la main, et toujours un peu étourdis de. se retrouver au sol après une telle escapade dans le ciel. cependant qu'à peine débarquées les dames dénichaient des coins d'aile pour restaurer à la hâte une beauté pourtant si peu amoindrie. Tout ce monde se retrouvait bientôt à l'office des renseignements où Gilbert Sardier, commissaire général et animateur incomparable, recevait ses hôtes avec cette élégance et cette cordialité qu'il sait mettre au service de la lourde charge qu'il a assumée.

Comme l'an dernier, l'envoyé spécial du Petit Parisien avait pris place dans l'avion de Portal. Il y avait à bord M. Perrin, député-maire de Nevers, l'opérateur de cinéma Filippini, ma femme, un confrère et moi-même. Partis à 8 heures du Bourget par un soleil enfin de saison, nous allions retrouver la brume à Amsterdam, après un court arrêt à Bruxelles. De retour au Bourget, nous gagnions alors Beauvais, puis Abbeville, avant de pointer franchement vers le sud, et non sans une ultime escale à Paris. Voyage de quelque 1.600 kilomètres accompli en huit heures trente avec une régularité remarquable, si l'on note que nous ne fûmes pas contrôlés moins de six fois. Survoler en une demi-journée la Bel- gique, la Hollande et une partie du nord de la France, troquer à 200 à l'heure, mais à une altitude convenable pour que la visibilité fût parfaite, des paysages aussi divers que les charbonnages de Mons, son borinage aujourd'hui est en grève les grasses prairies néerlandaises coupées d'eau et piquetées de moulins à vent, et le décor, d'une poésie déjà plus tourmentée, du Morvan, n'est-ce pas là du vrai tourisme aérien, et, certes, du meilleur ? Voici, par ailleurs, le classement tel qu'il vient d'être donné à l'issue de la soirée organisée dans un grand cinéma de Clermont et qui comportait, outre la présentation de quelques as qu'on pourra demain applaudir à Aulnat, une conférence précieusement documentée de l'aviateur autrichien Kronfeld. sur le vol à voile.

Pour le rallye (mais sous réserve d'homologation) Nicolesco l'emportait devant Boris, Pwtal, d'EstailleurChantereine, Marise Hilsz et Arrachart.

Quant à la Coupe de Sévigné. elle est attribuée au centre d'Angers, équipage Georges Chevallier et Auguste Boussard, devant le centre de Bordeaux. Maurice BOURDET

Ce n'est pas votre billet que j'attends, monsieur de Guersaint, ce sont les miens. Vous êtes encore comique, vous Savez-vous que vous en avez pour 250.000 francs ? Un paquet entier ? Vous n'êtes pas timide Allons, mon argent et plus vite que ça

Il sortit un revolver de la poche de sa houppelande, le braqua sur l'adoles.cent.

Et ce n'est pas tout, ajouta-t-il froidement. Mettez-vous à mon bureau et écrivez ce que je vais vous dicter une reconnaissance de votre voL Alban grinça des dents.

La vérité lui apparaissait tout à coup, de ce piège qui lui avait été tendu Tout cela avait été voulu par le maudit vieillard, qui s'était certainement flatté de le tenir ainsi par la suite à sa discrétion.

Malgré les années, Zaccharias était solide encore, avec sa charpente osseuse et, d'ailleurs, étant armé, il ne craignait rien de son adversaire une pression du doigt et il le boulait tel un lapin. Mais, quoi qu'il parût être accablé et tremblant, la rage d'avoir été dupe soulevait Alban.

Un vertige le saisit il vit rouge. D'un geste inattendu et prompt comme la foudre, il arracha le revolver des mains de l'usurier, l'envoya au loin, sauta du même temps au col du mauvais homme, le Ht reculer

Ah bandit, cria-t-il sourdement, tu voulais me tenir pour me perdre Apercevant sur la table un lourd presse-papier de métal, il s'en saisit et en asséna un tel coup sur le crâne de Zaccharias que l'autre chut, assommé, rendant le sang par la bouche et les narines.

En le voyant s'effondrer, Alban fut pris d'un horrible frisson.

Tout penché au-dessus d1 lui, il l'examinait avec une épouvante indicible. Le visage, souillé de pourpre, était d'une pâleur spectrale. La respiration ne soulevait plus la poitrine. Le cœur

LÉGION irilllWFHK MINISTÈRE

DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Commandeurs MM. Brizon, président du conseil d'administration des hospices civils de Lyon Brouardel, médecin chef de l'hôpital Necker, à Paris.

Officiers. MM. Aron, administrateur des hospices civils de Nancy Baldet, docteur en médecine, médecin chef de la préfecture de la Seine; Dalinier, docteur en médecine à Paris; Lechat, chef de bureau au ministère de la Santé publique Léon, préfet, charge de mission au ministère de la Santé publique Paviot, professeur agrégé à la faculté de médecine de Lyon Ratynski, docteur en médecine à Paris Thalheimer chirurgien des hôpitaux de Paris Wheill, dit Weill Halle, médecin des hôpitaux de Paris.

Chevaliers. Mlle Bassot, secrétaire gé- nérale de la résidence sociale à LevalloisPerret

MM. Bergeron. ophtalmologiste à Parie; Bost, pharmacien à Villef ranche.sur-SaÔne Bouty, pharmacien à Paris; Constancis, chef dea services administratifs et de l'office public d'hygiène sociale du dépar- tement de la Seine; Coulaud, docteur en médecine Paris: Dalbes, docteur en médecine à Capendu (Aude); Debeyre, docteur en médecine à Ablon (Calvados); Fontaine. docteur en médecine à Melun; Gali- bert-Pons, vice-président de la commission administrative de l'hôpital-hospice de Mazamet; Gevaudan, directeur administratif de l'asile départemental d'aliénés de Durylès-Amiens, Grimpret, docteur en médecine à Paris.

MM. Ecalle, médecin dea hôpitaux de Paris La Chambre, président de l'Amicale-Habitation de Saînt-Malo Andrieu, docteur en médecine à Caylus Lafond, docteur en médecine à Argenton-surCreuae Legros, chef des services économiques de l'asile d'aliénés de Perray-Vau. cluse Loewy, docteur en médecine à Paris Marty, inspecteur de l'Assistance publique du Cher Moncany. chirurgien en chef de l'hôpital de Corbeil Arbeit, docteur en médecine à Paris.

Mmes Mouiaset, née Jeanne Mayen, administrateur des hospices civils de Lyon Pouchet, née Souffland, docteur en médecine à Paris.

M. Nougaret, docteur en médecine a Saint-André-de-Sangonts (Hérault) Prévost, avocat à ia cour d'appel de Paris Richard, sous-chef de bureau du ministère de la Santé publique.

Mme Balaan, née Vanderbilt. présidente du comité des Dames de la fondation Foch. MM. Riche, docteur en médecine à Paris; Robine. chirurgien-dentiste à Paris Rodiet, médecin chef de service à l'asile d'aliénés de Ville-Evrard Rontin, docteur en médecine à Paris Rou:, médecin directeur du sanatorium de Mardor (Salineet-Loire) Ruin, pharmacien à Amiens Salle, docteur en médecine à Nevers Senclar, directeur de l'asile départemental d'aliénés de Maréville Salmont. docteur en médecine à Neuilly-sur-Seine.

COMMERCE

Chevalier M. Jean Poix. directeur du comité d'action économique et douanière à Paris.

Les décorations du 14 Juillet dana l'armée active

Le Journal officiel de ce matin, publie les promotions dans la Légion d'honneur pour le grade d'officier et de chevalier dans toutes les armes et services de l'armée active il publie également les médailles militaires qui sont décernées aux sous-officiers et hommes de troupe de l'armée active.

Deux immeubles, rue de Belleville, menacent de s'écrouler

L'un d'eux doit être évacué

A la suite des travaux entrepris pour le percement d'une nouvelle ligne de métro, des affaissements de terrain se sont produits rue de BelleviUe et plusieurs Immeubles notamment ceux des n°' 52 et 54 sont lézardé» et menacent de crouler.

A l'audience des référés d'hier,

M. Lesueur, président, saisi par procédure d'urgence, a ordonné l'evacuation immédiate de l'immeuble portant le n° 52. Un certain nombre de locataires avaient déjà quitté les lieux. Il n'y restait, hier soir, que neuf familles, qui vont être évacuées au plus tôt. Les immeubles menaçant ruine ont été aussitôt èiaj-éa et des mesures de précaution ont été prises dans les Immeubles voisins.

TRENTE ADEPTES DU NUDISME POURSUIVIS EN BELGIQUE Bruxelles, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) Le parquet vient de faire une descente dans une propriété privée de la chaussée Saint-Job, à Uccle, où une trentaine de personnes, hommes et femmes, se livraient au nudisme. Les magistrats ont inculpé les nudistes d'outrages aux bonnes mœurs et leur ont dressé procès-verbal.

sur lequel il posait la main ne battait plus.

Zaccharlas était-il mort ?

L'avait-il donc tué ?

Grand Dieu lui, un assassin

Une peur panique l'emporta. Il prit la fuite sans regarder en arrière, dégringola l'escalier comme un tourbillon, traversa la cour comme s'il était déjà poursuivi par les Furies vengeresses, s'engouffra dans son taxi après avoir donné l'adresse d'Auteuil et s'écroula sur les coussins, anéanti.

Tué Il avait tué pour Jane Quelle chose incoacevable

Il se prit !a tête dans les mains et pleura, secoué par des sanglots qu'étouffait le bruit de la voiture bondissant sur les pavés des quais. Puis, la course étant longue. Il eut le temps de se reprendre.

Arrivé à Auteuil, il était en apparence d'un calme extraordinaire, d'un calme funèbre, tout en ayant l'enfer dans le cerveau, mais, lorsqu'il se revit en face de Jane qui l'attendait, toute prête, souriante, il s'abîma à ses pieds et, d'une voix faible et brisée

Jane, avoua-t-il, je viens de voler et de tuer. Fuyez-moi, Jane, je suis un misérable.

Elle tressaillit, inondée d'un bonheur délirant.

Qu'est-ce que tu dis donc, mon ange ? Elle s'agenouilla à côté de lui.

Qu'est-ce que tu dis ? répéta-t-elle en l'enlaçant.

J'ai volé. J'ai tué. celui chez qui j'étais allé chercher de l'argent. c Volé ? pensa-t-elle, c'est ce que j'attendais. Tüé ? Je ne lui en demandais pas tant

Livide et hagard, il la contemplait avec un désespoir farouche.

Te perdre aussitôt après t'avoir obtenue. gémit-il, ah j'aime mieux mourir.

Mais elle l'obligea à se relever, le prit dans ses bras et, adorable de tendresse

Le f ait de se montrer inhumain constitue une provocation, proclame le juge de paix, et une excuse aux propos blessants.

Ils étaient six demandeurs, la demidouzaine, qui, à l'occasion d'une scène de la rue, attaquaient en paiement de domn«ges-intérêts pour propos blessants, frisint l'injure, un brave homme de Parisien. devant le juge de paix.

Des explications des six demandeurs unanimes et du brave homme trainé en justice, on arrive à reconstituer assez bien la scène qui amène tout ce monde en jus- tice.

Un jour de la Semaine de bonté, à la tête de ligne d'un tramway, se présente. quelques minutes avant le départ, un grand blessé, tirant la jambe, s'aidant d'une canne pour marcher.

Aucune place assise, crie le contrôleur. Rien qu'une place debout!

Le blessé recule vers le trottoir. Par les grandes baiqs ouvertes, les voyageurs assis le regardent. A ce moment, un quidam c'est celui qui est attaqué devant le juge de paix témoin de la scène, s'exclame à haute voix

Ah 1 ah la Semaine de la bonté Tu parles! Pigez-moi ces têtes de pipe! Ils sont là une dizaine de types dont pas un ne se lèveraient pour céder sa place à un blessé qai feut à peine se tenir debout La Semaine de la bonté, mince alors Une discussion s'engage. Propos aigres-doux s'entre-croisent. Paroles bles·santes, malsonnantes, malveillantes, épithètes injurieuses volent. Les voyageurs descendent du tramway. Va-t-on en venir aux coups ? Un agent s'approche. Des adresses sont échangées ainsi que des noms.

Cependant le blessé s'empresse vers le tramway où six places assises sont devenues libres il s'assoit, et tandis que l'agent, ayant présidé aux échanges d'identité renvoie tout ce monde à aller s'expliquer devant un juge de paix, estimant l'affaire trop mince pour valoir un procèsverbal, le tramway démarre, emportant le blessé assis, prend de la vitesse et les six voyageurs n'ont plus que la ressource de se résigner à prendre le tramway suivant vingt minutes après, et à traîner devant le juge de paix l'auteur de leur mésaventure, avec l'espoir de le voir châtier.

Mais le juge de paix branle la tête. Mon Dieu, messieurs, dit-il aux six demandeurs, sans me laver les mains de votre affaire, comme on dit que fit PoncePilate, dans un vieux procès qui a fait quelque bruit, je ne trouve aucun crime en votre adversaire. So indignation, qui ne s'est traduite d'abord que par des propos de désapprobation et de blâme, a été provoquée par votre attitude peu humaine à l'égard d'un blessé. Votre conduite inhumaine constitue vraiment une provocation pour un homme de cœur, une provocation ep une excuse. Et pendant la Semaine de bonté encore C'est une gageure Votre adversaire a fait preuve de courage critique. Quel exemple en un temps où l'on voit des blancs-becs assis dans le métro, les autobus et les tramways, qui n'ont pas la pudeur de céder leur place. même aux dames âgées. Ce n'est pas celui qui les blâme qui peut avoir tort en justice. Je vous déboute tous les six de vos demandes et je vous condamne aux frais. Soyez bons pour les animaux et l'homme n'est qu'un animal 1 Si la leçon pouvait servir, le monde n'en irait pas plus mal.

Gilles GILLOT.

LE DÉPART DE M. KELLOGG M. Franck Kellog a pris hier, à 15 h. le train à la gare SaintLazare, pour le Havre, où Il s'embarquera pour l'Amérique à bord du Leviathan.

L'ancien sous-secrétaire d'Etat a été salué sur le quai de la gare par quelques amis personnels et un représentant de l'ambassade d'Amérique. 67 corps de soldats français et 147 de soldats allemands retrouvés près de Péronne Amiens, 9 juillet (.dêp. Petit Parisien.) La recherche des corps de militaires disparus a encore permis de retrouver, dans la région de Péronne, 67 soldats français et 147 allemands. Trente-cinq militaires français ont pu être identi. fiés. Parmi ceux qui ne le sont pas se trouvent deux zouaves ou tirailleurs découverts à Cléry, l'un de la classe 1902, recrutement de la Seine, matricule 29-181, l'autre du recrutement de Limoges, porteur d'une montre à clef en argent n* un sergent mitrailleur du 60* d'infanterie, un autre sergent du 31. d'infanterie, ces deux sous-officiers retrouvés à Cléry un sous-lieutenant ou adjudant du 62' B. C. P. et un sergent mitrailleur retrouvés à Maurepas. Pour les renseignements, adresser la correspondance au chef du service d'état civil militaire de la Somme, à Amiens.

Ne partez pas

en vacances

sans. votre Ricqlès.

Pourquoi me perdrais-tu, enfant?. murmura-t-elle. Puisque c'est pour moi que tu as commis ton crime, ne me dois-je pas de te sauver ? Qu'est-ce que cela me fait que tu sois un misérable, puisque tu es mon amant adoré ? Et que parles-tu de mourir, gamin que tu ea ? Est-ce que tu ne dois pas vivre pour mot? Viens, partons, on ne viendra pas te chercher là où je t'emmène et, dans deux ou trois jours, je me charge de te faire gagner un pays étranger où tu seras en sûreté. Et je ne te quitterai pas, sois en sûr. Est-ce que nous ne sommes pas l'un à l'autre pour la vie, et maintenant encore plus indissolublement qu'il y a deux heures ? Allons sèche tes yeux, regarde ta Jane. Est-ce que je tremble, moi ? Allons viens, et ne pense plus qu'au bonheur qui nous attend.

Et elle songeait, exaltée par la joie sauvage qui débordait d'elle toute, qu'Alban était à présent tout désigné pour être le compagnon de chaîne de Pierre et que, désormais, plus rien n'empêchait Daniélo de venir chercher la justicière qui avait jusqu'au bout accompli son oeuvre de haine, puisqu'elle ne devait laisser derrière elle que des ruines, des deuils et des larmes. XVII

Séverine, jeune fille forte

Le lundi, vers dix heures, comme elle disait au revoir à la tante Septimanie avant de se rendre à l'agence Pigoreau pour demander s'il y avait du nouveau, un télégramme arriva pour Séverine. qul lut

Jane partie jeudi, pour Auteuil. Pas revenue. Téléphoné villa. Répondu en Bretagne avec votre frère. Que veut dire f

Le télégramme était signé de Catherine.

En effet, dit la tante, qu'est-ce que cela veut dire ? Alban m'a affirmé qu'il était emmené par un camarade.

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Eh bien renvoya nerveusement la jeune fille, il a oublie de préciser que le camarade portait robe, c'est tout. Ces deux enfaifU devenaient bien difficiles à vivre.

Que vas-tu faire ? reprit-elle. Je vais aller à Auteuil, aux ren.seignements.

C'est peut-être pour l'affaire de ce pauvre Pierre, qu'ils sont en Bretagne ? émit la vieille fille qui eût aussi bien fait de ne rien dire.

Séverine lui lança un regard furieux et sortit sans un mot.

Avec un nouveau soupir, la tante Septimanie se remit à la lecture de ses quotidiens.

En avance sur les événements, la jeune fille croyait Jane et Alban criminellement unis depuis longtemps, et cela n'avait pas été pour peu dans la haine froide qu'elle portait a la jeune femme. A Auteuil, elle tomba sur un valet qui la renseigna avec beaucoup de complaisance, mais peut-être pas sans quelque goguenardise.

Oui, Mme la comtesse était partie le jeudi précédent, dans la soiree, avec M. de Guersaint celui-ci paraissait douloureusement affecté.

Sans doute avait-il appris une mauvaise nouvelle. En tout cas, il s'était vu dans l'impossibilité de conduire l'auto et c'était le chauffeur qui les avait menés jusqu'à Paramé.

Depuis, Mme la comtesse avait téléphoné de là-bas qu'on lui fît parvenir la correspondance à Rothéneuf. villa des Alcyons.

Pourquoi, pensa Séverine, a-t-elle si obligeamment donné l'adresse de leur retraite ? Elle ne tient donc pas à se cacher ? Elle tient donc à ce qu'on puisse la retrouver sans difficulté ? C»: n'est pas elle que Jane tenait à ce qu'on retrouvât si aisément, c'était Alizn, meurtrier de l'usurier Zaccharias, et elle offrait ainsi de loin la main aux gendarmes qut auraient à se saisir du malheureux.

ESTOMAC

Le deuxième jour

il enlève sa ceinture

grâce aux plantes c Depuis cinq ans /avais Festomac descendu et je n'étais à peu près bien que lorsque j'avais ma ceinture spéciale qui le maintenait d sa place normale.

Malgré tout, le mal était toujours là. Je maigrissais et souffrais terrible'ment dès que f essayais de la quitter. .J'ai vu votre annonce voici quinze jours et, ma foi, quand on souffre depuis longtemps, on n'a plue guère conjiance en rien. Mais je me suie risqué ri tout hasard.

Le lendemain, je pris ma première dose de plantes en me levant et j'éprouvai tout de suite un tel bienêtre dans l'estomac que le deuxième jour je me risquai à 6ter ma cein.ture, pensant bien que je serais obligé de la remettre le lendemain.

Eh bien monsieur, votre cure est tout simplement merveilleuse car, depuis, je ne l'ai plus remise et me sens tout autre. Je reprends bonne mine, etc., etc. 4 juillet 1932. M. D. A. 100, rue de la République, Puteaux (Seine).

Les plantes du traitement E. Benoit agissent comme un véritable pansement interne sur les muqueuses douloureuses de l'estomac. Sous leur action, les tissus se reconstituent et les sécrétions deviennent normales. Le traitement E. Benoit, qui résulte de 40 ans d'expérience, diffère de tous les autres par la nature des plantes, leur quantité, le mode de préparation, etc. Quel que soit votre cas, essayez-le aujourd'hui même si voue ne voulez plus'aouffrir.

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PUNAISES. Consécration

définitive.

Le poison foudroyant de Roiol étant en usage partout, tout le monde ne parle plus que de "rosoliser" sa liiezie. Dès lors l'Académie reçoit le mot "rozoliaer" à son Dictionnaire. C'est la consécration définitive.

Mais comment, elle qui ignorait en. core tout du forfait de son frère, Séverine eût-elle deviné ce calcul scélérat ? Elle rentra rue de Pabylone sombre et soucieuse.

Je sais où est Alban. dit-elle à aa tante. Je n'ai plua aujourd'hui de train pour Saint-Malo, ou je n'en aurait un que trop tard. Je partirai demain matin. Pourquoi faire ?

Pour aller le chercher.

Dès qu'il accompagne la comtesse Jane, de quoi te mêles-tu ? Laisse-lea donc s'occuper de Pierre en paix. C'est moi qui m'occupe de Pierre, renvoya la jeune fille âprement et c'est pourquoi j'irai reprendre mon frère à cette femme.

De ce coup, la tante Septimanie n'y comprit plue rien, mais elle se consola en pensant que sa nièce était devenue folle.

Le lendemain, à la gare des Invalides, Séverine prit un train qui la mit à Saint-Malo à dix-huit heures.

Une auto la transporta en vingt minutes au Minihic, la villa des Alcyons » étant située à peu de distance de ce hameau, dans la direction de Rotbéneuf. sur la falaise, tout de suite passé le fort de la Varde.

A cet endroit, il n'y avait qu'elle on ne pouvait pas se tromper.

Le temps était magnifique. la soirée adorable.

A six heures et demie, au mois de mal. avec l'heure d'été, c'est encore tout à fait le grand jour. Et puis, ce coin de la côte bretonne est charmant de pittoresque. La falaise, haute et abrupte, découpée telle une dentelle, borde une mer qui, lorsqu'elle est paisible, est d'un vert sourd, frangée d'argent, du plus somptueux effet.

Ce soir-Ià; le soleil déclinant la moirait d'or mouvant, tandis que ^» ciel, immense et calme, était si bien de la même teinte que la mer, que l'on eût dit que c'était lui qui ea était le reflet eutvre.)


Sur la route de Fontainebleau, un accident d'auto a d'étranges conséquences

UN CHAMPIONNAT DU MONDE Le Marseillais Kid Francis matchera ce soir

contre le noir Al. Brown Une manifestation pugilistique dont l'importance réside dans le fait que, durant son cours, un combat comptant pour le titre de champion du monde sera disputé, se déroulera ce soir à Marseille.

Le jeune boxeur français Kid Francis, une grande vedette de la catégorie

des poids coq (53 kg. 524), disputera au noir Al. Brown le titre de champion du monde. AI. Brown, depuis son arrivée en Europe il boxa pour la première fois à Paris en novembre 1926 a démontré toute sa valeur en remportant de rapides victoires en face d'hommes de grande réputation. I1 mit souvent son titre en jeu, mais le conserva toujours.

L'on ne sait s'il en sera ainsi encore aujourd'hui, parce que Kid Francis s'est toujours montré en progrès, alors que le champion du monde parait avoir atteint son maximum. Les deux matcheurs de ce soir se sont déjà trouvés en présence, en 1928 Al. Brown fut déclaré vainqueur aux points, en douze reprises. Mais c'était à New-York. Et ce soir Kid Francis boxera devant son public, qui ne pense pas que le « Kid ne puisse pas être champion du monde.

M. Ducos préside, au Trocadéro, la fête annuelle des ateliers-écoles de la chambre de commerce de Paris

M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat do l'Enseignement technique, entouré de M. Maurice Randoux, chef de son cabinet, des représentants de la chambre de commerce, des chambres syndicales, duc conseil municipal, de. l'office nationai des pupilles, etc. a pré. aidé, au cours de 1 après-midi du 9 juillet, salle du Trocadéro, la grande fête annuelle, offerte par la chambre de commerce ae Paris aux pupilles de la nation ayant terminé leurs études primaires, à l'occasion de la distribution des récompenses aux apprentis de ses ateliers-écoles.

Aux allocutions de M. Lucien Villeminot, vice-président de la chambre de commerce, et de M. Henri Gaillard, président de la commission administrative, M. Ducos répond par un discours fort applaudi.

fi félicite la chambre de commerce de Paria de s'être inspirée du magnifique programme du président Herriot qui, dès le lendemain de la guerre, écrivait ces mots où se reflètent, en même temps que sa générosité de coeur, son experience d'administrateur d'une grande cité « Nul enfant ne devrait passer directement de l'école primaire à l'atelier. Pour bien servir votre pays, '.oyez d'abord un bon professionnel ». Grâce à la multiplication, à travers le pays, d'efforts analogues aux vôtres, déclare M. Ducos, la noblesse du travail manuel apparaîtra de plus en plus aux générations montantes. En fait, nous assistons à la naissance et au développement d'une aristocratie du travail, que déjà le vieux Proudhon appelait de tous ses vœux et qui sera destlnée à conduire le monde. Je crois tçrmement que nous verrons luire les jours prédits par Proudhon, à une condition cependant, c'est que le progrès des techniques, ne vienne pas jeter à bas l'édifice des valeurs morales c'est que l'on arrive à guérir certains esprits, plue particulièrement réceptifs à ces germes morbides qui flottent parfois dans l'atmosphère de nos vieilles civilisations germes d'égoïsme, de scepticisme, de pessimisme universels, qui, tout en obnubilant les chemins de l'entendement, éteignent les ardeurs de la vie.

lI. Ducob est heureux de constater que la chambre de commerce a réservé a» plus vive sollicitude aux pupilles de la nation et que cette belle cérémonie a pour objet à la fois d'honorer le travail et d'entretenir le culte du souvenir.

Après ce discours, a lieu la distribution des récompenses et la fête se ter- mine par un très beau concert.

Le Président de la République visite le concours central hippique

M. Albert Lebrun a visité hier matin le concours central des reproducteurs, laetallé au Parc des expositions. Accampagné du lieutenant-colonel Colette, le chef de l'Etat fut reçu par M. Abel Gardey, ministre de l'Agriculture; le marquis de Pierre, directeur générale des haras.

Le défilé commença presque aussitôt par les étalons de pur sang angloarabe, les trotteurs. Puis toutes les races de demi-sang furent présentées au Président de la République, qu'entourait un très nombreux public. Au passage, les normandes, anglo-arabes, breton» vpirippns nharentais charol-

Sur le territoire de Paray-VieillePoste, en face des hangars d'Orly, une camionnette conduite par M, Charles CoUard, âgé de trente-cinq ans, demeurant 22, rue de la Chapelle, à Paris, .heurtait l'autre soir et à toute vitesse un autobus. Le choc fut si violent que la caisse de la camionnette enlevée de son châssie était projetée sur le toit d'une auto qui passait à ce moment.

Cette voiture était conduite par M. André Quéval, âgé de quarante-deux ans, demeurant 80, faubourg SaintDenis, à Paris, qui était accompagné de Mme Jeanne Quéval, âgé de quarante-sept ans, laquelle eut la jambe droite broyée, et dut être transportée à l'hôpital de la Pitié. Son mari et leur bonne ont été légèrement blessés. Mais comme la voiture avait été se briser par la suite sur un poteau supportant des Sla de haute tension de courant électrique et que ce poteau, coupé à sa base, vint se placer en travers de la route, la circulation fut interrompue pendant plusieurs heures.

La collection du Zoo de Vincennes s'earichit tous les jours

Un nouvel hôte habite depuis hier l'ile africaine du Zoo du bois de Vincennes.

Un hôte de poids il s'agit de Séraphine, hippopotame femelle âgée de neuf ans, qui, depuis huit ans, était pensionnaire au Jardin des Plantes. Le voyage de Séraphine a été sans histoire. Après avoir mia asaeï de mauvaise grâce à se laisser enfermer dans une vaste caisse qui fut hissée sur un camion automobile, le pachyderme ne montra, au contraire, aucune hésitation à sortir de son étroite prison. Son arrivée effaroucha quelque peu les oiseaux aquatiques qui peuplent le bassin et ne parut pas plaire outre mesure au jeune Oscar, hippopotame nain de la race de Libéria qui se trouve déjà installé au Zoo de Vincennes depuis trois semaines. Mais, d'ici vingt-quatre heures, tout se tassera » et les deux hippos feront bon ménage ensemble et avec la gent ailée de ce petit marigot en réduction.

Les nouveaux enclos se terminent. A côté de la faune australienne, on pourra bientôt voir un paysage amé- ricain avec tapirs du Brésil, nandous argentins, lamas et guanacas péruviens.

D'autre part, cinq Jeunes lionceaux,, trois petits léopards et plusieurs guépards sont ou vont être Installés dans des cages en plein air auprès de la ter- rasse de l'Auberge.

Une loterie originale sera tirée tous les jours, à partir du 15 juillet, par. la trompe innocente du petit éléphant. L'heureux gagnant aura droit à un diner gratuit à l'Auberge du Zoo. C'est

là. une idée amusante et une excellente inspiration des « Amis du Muséum » qui dirigent à présent l'ancien parc de l'Exposition coloniale.

Les réception! de M. René Renoult M. René Renoult, garde des Sceaux, a reçu hier matin au ministère de la Justice une délégation du tribunal de commerce de la Seine, qui lui a été présentée par M. Albert Buisson, président du tribunal les membres de la chambre des commissaires-priseurs de Paris les membres de la chambre des huissiers près le tribunal de la Seine. Ces diverses délégations sont venues présenter au garde des Sceaux, à l'occasion de son retour à la chancellerie, l'expression de leurs sentiments respectueux et l'assurer de leur attachement à leur devoir professionnel.

INFORMATIONS^ POLITIQUES vwv MM. Yvon Delbos et Tranchand. députés, demandent à interpeller le gouvernement sur le retard apporté au vote, par le Sénat, du crédit de 280 millions adopté par la Chambre le 25 mars 1932 en faveur des victimes des calamitéa atmosphériques de 1931.

lais, suscitèrent les vives approbations des connaisseurs. Puis ce furent les étalons de races de trait, les juments et leurs poulains. Cette présentation fut impeccable et prouva une fois de plus l'excellence des produits de notre terroir.

Pendant tout le défilé, la musique des gardiens de la paix, sous la direction de M. Roussel, se lit entendre. Vers 11 heures, le défilé était terminé, et M. Albert Lebrun regagnaic son automobile qui se dirigea rapidement vers l'Elysée.

On procéda alors à la remise des récompenses aux propriétaires des animaux primés.

ON NQUETE A TOULOUSE SUR LE PASSÉ DE FANTOMAS Toulouse, 9 juillet (dép. Petit Parisien.) A la suite de l'arrestation à Paris du Polonais Isaja Bir, dit Fantômas pour espionnage, la police toulousaine a été amenée il' faire une enquête sur son séjour dans cette ville. Elle apprit ainsi que « Fantômas était demeuré à Toulouse de 1925 à 1929. 0

C'est à la préfecture de la HauteGaronne qu'il se présenta le 31 décem| bre 1927 pour obtenir le renouvellement de sa carte d'identité d'étranger et c'est depuis cette première démarche officielle auprès de l'administration qu'il éveilla les soupçons de la police sur son rôle politique. Pendant trois ans, il fut étudiant à l'institut électro-technique, mais n'obtint jamais son diplôme d'ingénieur car, d'après les déclarations de ses professeurs, il était peu doué et peu assidu. Il se fit, en outre, embaucher à l'office national industriel de l'azote comme électricien tableautlste, ce qui laisse croire que l'espion s'était fait engager dans cette usine de l'Etat non pas tant pour gagner sa vie que pour s'intéresser aux diverses fabrications qui y étaient réalisées. Il présenta alors un certificat délivré par une usine électrique de Luck (Pologne), sa ville natale. Depuis, la police perd sa trace, bien qu'on croie qu'il ait encore travaillé sous un faux nom aux Ferronneries du Midi. Durant son séjour à Toulouse, le Polonais habitait une chambre garnie chez M. Laporte, 21, rue Antonin-Mercié. En quittant précipitamment la ville, en 1929, Il déclara à son proprié;taire qu'il se rendait directement à Paris et que, dès son arrivée, il lui ferait connaître sa nouvelle adresse pour qu'on lui fasse suivre son courrier et qu'on lui expédie une caisse qu'il avait laissée. Mais il ne donna plus de ses nouvelles.

La police toulousaine a donc pu vérifier le contenu de cette caisse. On y découvrit des photos et des croquis. Les enquêteurs ignorent encore si ces pièces constituent des documents secrets. L'énumération en a été relevée et sera transmise au juge parisien chargé de l'information de l'affaire. Par ailleurs, il a pu être établi que c Fantômas appartenait au club marxiste qui existait alors à Toulouse. ainsi qu'à l'Association des étudiants juifs polonais. Il recevait de nombreux journaux révolutionnaires et se livrait $ une propagande communiste active mais discrète.

Enfin ia police s'est préoccupée des voyages qu'auraient effectués à Toulouse, à cette même époque, les nommés Orel, Grardoine, Coitou, Meiler et Logier dit Philippe x, tous coinculpés dans cette affaire d'espionnage mais, sur ce point précis de l'enquête, on n'a pu obtenir jusqu'à préaent aucune indication précise.

Des cambrioleurs visitent

l'hôtel particulier de la veuve d'un ancien ambassadeur

Regagnant, après avoir passé un certain temps en Belgique, l'hôtel particulier qu'elle occupe, 16 bis, rue Molitor. Mme Coaradt de Busseret, femme de l'ancien ambassadeur de Belgique, eut la désagréable aurpriae de constater qu'en son absence des voleurs l'avaient visité dés caves au grenier.

Cette visite, fort aisée, car il ne se trouvait ni gardien ni domestique, avait été fort fructueuse pour ceux qui l'effectuaient et qui s'étaient retires, emportant de l'argenterie ancienne découverte dans la salle à manger, et des fourrures enfermées dans une armoire. Le tout évalué francs environ. Avisé, M. Morin, commissaire du quartier, a tout de suite commencé son enquête, chargeant des spécialistes de l'identité de relever les traces assez nombreuses laissées par les cambrioleurs et lançant sur les traces de ces derniers deux Inspecteurs de la police judiciaire.

On ignore encore si les mystérieux inconnus ont tenté de s'emparer de documents quelconques ayant appartenu à l'ambassadeur décédé. Les enquêteurs sont plutôt enclins à penser qu'ils n'avaient en vue que le butin qu'ils ont d'ailleurs réalisé.

L'incorporation des blés

«n meunerie et en semoulerie Le Journal officiel publie, ce matin, un décret, aux termes duquel, le pourcentage des blés indigènes que lesj meuniers doivent obligatoirement met- tre en mouture, a été relevé de 65 à 75 Le blé exotique ne pourra donc plus être incorporé dans les moutures, que, jusqu'à concurrence de 25

D'autre part, le Journal officiel pu-' blie également un décret fixant a 97 à partir du 1" août, le pourcentage des blés aura algériens, tunisiens ou marocains contingentés a mettre en oeuvre pour la fabrication des semoules et pâtes alimentaires.

L'assemblée de l'Union

des associations pour la S.D.N. L'assemblée de l'Union des associations pour la S. D. N. a terminé ses travaux.

Avant de se séparer, l'assemblée de l'Union a donné à l'Institut international de coopération Intellectuelle une séance publique, au cours de laquelle les orateurs des différents pays ont exposé les buts de l'Union et les résultats qu'elle a déjà obtenus.

Hier après-midi les délégués étaient invités à une garden-party organisée au ministère des Affaires étrangères.

A la cour de cassation Les dommages-intéréis en cas d'acquittement dans une poursuite pour injures. Le général en retraite Pénelon, agissant tant en son nom personnel que comme président du conseil d'administration de la Société des sucreries de France, s'était pourvu en cassation contre un jugement rendu le 16 janvier 1931 par le tribunai correctionnel de Soissons qui, confirmant une décision de simple police de Braine, avait condamné M. Mavromati, banquier à Paris, à 5 francs d'amende pour injures non publiques et à 2.000 francs de dommages-intérêts envers M. DuviUier, 2.UU0 francs envers M. Foucon, 200 francs envers M. Bossu tous trois parties civiles, en déclarant le général Pénelon civilemont responsable dea condamnations prononcées contre Mavromati.

Sur te pourvoi du général, représenté par m Labbé, ancien président de l'ordre des avocats à la cour de cassation, la chambra criminelle. présidée par le premier président Lescouvé, vient d'annuler le jugement de Soissons (avec renvoi devant le tribunal correctionnel de Laon) par le motif que l'acquittement en cas d'injures ou de diffamation envers un particulier c'était la situation du demandeur en cassation entralne l'incompétence de la juridiction répressive au profit de la juridiction civile pour statuer sur les dommages-intérêts. L'installation des distributeurs d'essence sur la voie publique. Condamné à 3 fr. d'amende par le tribunal de simple police de Vanves pour avoir Installé aans autorisation, sur le trottoir de la route nationale n- 189t à Issy-les-Moulineaux, des distributeurs fixes d'essence, M. Roux à qui le jugement imposait, en outre, l'enlèvement des appareils litigieux dans la quinzaine s'était pourvu en cassation, invoquant à la fois l'incompétence du tri- bunal et celle du commissaire de police qui avait siégé comme ministère public dans l'affaire.

La chambre criminelle, après avoir déclaré l'amnistie du 26 décembre 1931 appll. cable à l'amende, a rejeté le pourvoi en ce qui concerne l'enlévement prescrit Elle a déclaré, d'une part, que les contraventions de grande voirie sont du ressort des tribunaux de l'ordre judiciaire (décret du 28 décembre 1926) et que finstallation reprochée (infraction à l'arrêté du préfet de la Seine du 14 juin 1911) rendait le prévenu justiciable du tribunal de simple police, qui avait le droit d'ordonner l'enlèvement; d'autre part, que si, en matière de voirie, l'action publique est exercée. en principe, par le chef du service intéressé ou par l'agent qu'il a désigné, il y a présomption que le commissaire de police n'a rempli sans protestation de l'inculpé les fonctions de ministère publie qu'à défaut de service organisé,

t!

THEATRES

La semaine dans les subventionné» OPERA. En soirée lundi, Mârouf; mercredi, Faust; vendredi, Thaïs; samedi,. Rigoletto, Coppélia.

En matinée jeudi (niât. grat.). Eamson et Dalila. Soir de fête.

COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée lundi, Gringo¡re, Tartuffe; mardi, Primeroae; mercredi, Quitte pour la peur, le Feu qui reprend mat, L'anglais tel qu'on le parle; jeudi, relâche; vendredi, l'Eté de la Saint-Martin, le Monde où l'on s'ennuie; samedl, Il était une bergère, Baisers perdua; dimanche, On ne saurait penser à tout, le Duel.

En matinée jeudi (mat. grat.), Ruy Bla8, la Marseillaiae; dimanche, le Pain du ménage, la Belle Aventure.

ODEON, En soirée lundi, le Cid, l'Epreuve; mardi, jeudi, samedi et dimanche, le Chemineau; mercredi et vendredi, la Tour de Nesde.

En matinée jeudi (mat. grat.), le Cid, le Médecin malgré lui; samedi, l'Avare, la Nuit d'octobre; dimanche, la Tour de Nesle. -o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée de l'opérette triomphale Nina-Rosa. Matinées jeudis et dimanches, à 2 h. 30. -o- RENAISSANCE. représentation de Fleur de troUoir, qui continue sa brillante carrière. Aujourd'hui matinée. o- PALAIS-ROYAL. Aujourd'hui, à 3 h., matinée du grand succès de rire, la Bfoiaon d'en face.

-o- TH. ST-GEORGES. C'est aujourd'hui que seront données, en matinée et en soirée, les deux dernières représentations de Mademoiselle.

-o- Demoiselles en uniforme fait courir tout Paris au STUDIO DE PARIS, 16, rue de Clichy. Cette comédie est une œuvre d'un caractère tout à fait spécial, pas pour jeunes filles. Manuela, âme trop éprise de sa séduisante institutrice. Mlle von Bernbourg, confond dans son Immense tendresse le sens du véritable amour. Aujourd'hui matinée.

o- CLUNY. Matinée et sotrée. L'inépuisable succès de fou rire, le Contrôleur des wagons-lits.

̃B CHATELET mois 29Oe|lf8r^ÎI N INA ROSA

MUSIC-HALLS

-o- Aujourd'hui, matinée et soirée. Revue pas encore vue, formule nouvelle, modernisme, luxe, triomphe indescriptiblo, Marie Dubas. Se.): Appeal Paris Si, CASINO DE PARIS.

NUITS DE FOLIES La revue des gens de goût FOLIES-BERGERE AUJOURD'HUI MATINEE

LUNA-PARK ¡TOUS 150 pingouins vivants Nomb. attract. nouv. 30 ours polaires Waltier, autoetrade Enormes Aléphants Voyage dans la lune de mer Manège

Phoques, Otaries de chevaux vivants FouCsOTe°B^.n 5 chanteurs

CONCERTS PUBLICS Cet après-midi 16 heures

Buttes-Chaumont. 21. d'Infanterie coloniale (M. Deprel). Marche solennelle (Blémant) Lugdunum, ouverture (Allier); Hymne à l'amour (Papy) fantaisies variées (Brimeau) air de ballet de la Statue (E. Reyer).

Square de Vaugirard. d'infanterie coloniale (M. Marguery) Marche indienne (Sellenick) l'Enlèvement au sérail (Mozart)' Noce de marionnettes (Tarine) Morena (G. Lacûme); Ballet antique (Guillement) marche d'Aïda (Vervi).

Champ-de-Hars. d'infanterie (M. Clément) Marche française (Saint-Saëna) ouverture de la Princesse jaune (SaintSaëns) Idylle bretonne (Sillevestre) Scènes pittoresques (J. Massenet) Rapsodie norvégienne (E. Lalo).

Tnlleries. Cercle musical des Chemins de fer P.-O. Orchestre et chœurs, sous la direction de M. Selmer, de l'Opéra-Comique, avec le concours de Mlle Ailé Hurle), soprano, du Trianon-Lyrique, et M. Truchetti ténor, de l'Opéra de Lyon. Au programme fragments de la Tosca, en costumes œuvres de Mendelssohn, Léo Delihes, Puccini, Schumann. Brahms, Luigini, etc. Chœurs « les Bohémiens a et « le Beau Danube bleu x. Luxembourg. Groupe musical lndépen,dent de Vincennes (M. Flot). Au programme œuvres de Saint-Saëns. Lalo, Bru- peau. Barat Saü, Faradis, Rlchoux, etc.

j= BIENTOT L'Homme que j'ai tué Le chef-d'œuvre

de "Paramount"

OUI. MAIS.

c'est à

MARIGNY que passe avec un succès grandissant LE FILM CELEBRE

MADCHEN in UNIFORM! (Jeunes filles en uniforme) Version allemande

Texte français de Mme Colette

mmdiflfra

CÀUMOMT PALACE Il y a Il ans.

fés Établissements AUBERT présentaient/ sur l'écran de cette Salle, un Film sensationnel qui marqua une date dans l'histoire du Cinémo. L'ATLANTIDE RÉALISÉ D'APRÈS LE CÉLÈBRE ROMAN DE PIERRE BENOIT PAR JACQUES FEYDER Nous sommes convaincus qu'à des titres divers, la jrojection, en 1932, de cette ATLANTIDE 1921 épond à un double intérêt tant au point de vue historique que pour la beauté des Images qui la composent.

Cette Semaine

il reparaîtra sur Fe même écran

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LA VIE SPORTIVE Le Tour de France cycliste

Le classement de l'étape

1. Leducq, en 12 h. 54' 33" 2. Di Paco 3. Bonduel; 4. Cornez (premier individuel). 5. ex œqiw, Demuysère, Ronsse, Lemaire, Aerts, Rebry, Pesenti, Canazza. Morelli, Gestri, Camusso, Orecchia, Marchigio, Albert Buchl, Vanzenried, Pipoz, Antenen, Thierbach, Rich. Barthélémy, Moineau, Pégllon, M. Bidot, Archambaud, Speicher, Lapébie, Le Drogo, Benoit Faure, Mauclair. Neuhard. Le Goff, Fayolle, Buttafochi, Guiramand, Bernard, Venot, Mazeyrat, Puy, Goulème, Buysse, Wauters, Naert, Vervaecke, Zanzi, Cacioni, Pancera, Simonl, F'rantz, J. Muller, H. Muller, Decroix, Geçer. BouiUet, tous dans le même temps que Leducq

57. Stoepel, 12 h. 55' 18" 58. Kutzbach, 12 h. 55' 46"; 59. Schepers, même temps: 60. Trueba. 12 h. 56' 0" 61. Altenburger, 12 h. 62. Fitte, 12 h. 57' 63. Alfred Bula, 12 h. 57' 42" 64. Brufière, 12 h. 58' 4"; 65. Olboeter; 66. Alfred Buchi; 67. Erne, même temps 68. Max Bulla, 12 h. 58' 34": 69. Horemans. 12 h. 70. Moreels, 12 h. 59' 41"; 71. Barrai, 13 h.

72. Viarengo, 13 h. 2' 16"; 73. Loncke, 13 h. 3' 13"; 74. Alexander, 13 h. 5' 34" 75. Sieronski, 13 h. 5' 45": 76. Umbenhauer. 13 h. 9' 28" 77. Heas, 13 h. 13' 30" 78. Fichot, même temps.

Le classement général

1. André Leducq, 28 h. 51' 33"

2. Stoepel, 28 h. 53' 3. Bonduel, 28 h. 53' 33" 4. Lamaire. 28 h. 54' 34" 5. Thierbach, 28 h. 56' 33" 6. Moineau 7. Risch 8. Vervaecke 9. Mauclair 10. Wauters Il. Bernard, même temps que Thterbach

12. Jean Aerts, 28 h. 58' 13. Demuysère, 28 h. 59' 14. Barthélemy, 29 h. 30" 15. Ronsse 16. Geyer, même tempa 17. Speicher, 29 h. 2' 25" Pipoz. 29 h. 4' 5" 19. Di Paco. 29 h. 4' 12" 20. Archambaud, 29 h. 4' 27"

21. Bouillet. 29 h. 5' 51" 22. Marcel Bidot, 29 h. 6' 12" 3. Orecchia 24. Albert Bucht 25. Rebry 26. Pèsent! 27. Camusso; 28. Antenen-; 29. Paul Le Drogo; 30. Benoît Faure; 31. Neuhard: 32. Guiramaad 33. Mazeyrat 34. Venot 35. J. Buysse. 36. G. Gouleme; 37. Pancera; 38. H. Muller 39. J. Muller 40. Decroix 41. Frantz, tous dans le même temps que Bidot.

42. Schepers, 29 h. T 21" 43. Kutzbach, 29 h. 7' 44. Altenburger, 29 h. 8' 51" 45. Olboeter, 29 h. 9' 46. Erne; 47. Alfred Buchi. m. t.; 48. Horemans. 29 h. 10' 20": 49. Max Bulla, 29 h. 12' 25"; 50. Sieronski, 29 h. 12' 26". 51. Barrai, 29 h. 13' 50": 52. Buttafocchl, 29 h. 13' 53. Morelli. 29 h. 14' 6" B4. Canazza, 29 h. 14' 6" 55. Naert 56. Le Goff. m. t. 57. Moreels. 29 h. 15' 4" 58. Yiarengo, 29 h. 15' 59. Loncke, 29 h. 15' 53"; 60. Alexander. 29 h. 16' 23". 61. Pitte, 29 h. 16' 58" 62. Lapébie. 29 h. 17' 57" 63. Brugire" 29 h. 18' 7" 84 Alfred Bula, 29 h. 23' 41" 65. Zanzi. 29 h. 24' 66. Gestri, 29 h. 25' 5" 67 Marchisio 68. Simoni, même temps 69. Haas, 29 h. 25' 9"; 70. Truaba, 29 heures 28' 50"

71. Cacloni, 29 h. 30' 72. Fayolle, 29 h. 31' 56" 73. Cornez, 29 h. 32' 26" 74. Péglion, 29 h. 35' 15"; 75. Vanzenried, 29 h. 43' 58"; 76. Umbenhauer, 29 h. 58' 53"; 77. Fichot. h. 2' 40"; 78. Puy, 30 h. 5' 17". Classement par nations

1. Belgique, 86 h. 46' 7" 2. Allemagne, 88 h. 46 24" 3. France, 86 h. 48' 36" 4. Suisse, 87 h. 16'29"; 5. Italie, 87 h. 16'33". AUJOURD'HUI

REPOS A BORDEAUX

Les routiers passeront cette journée dans la capitale de la Gironde, où ils seront fêtés ainsi qu'il convient.

LA COUPE DAVIS DE TENNIS

Milan, 9 juillet (dép. Havas.)

Cet après-midi au stade du tennis club de Milan a eu lieu la deuxième journée des matches Italie-Japon pour les demi-finales européennes de la coupe Davis. Dans le match de double, les Japonais Miki et Satoh ont battu les Italiens Sertorio et Palmieri par 6-4, 6-4, 6-3. A la suite de ce match, le Japon mène par 2 victoires contre une.

LE MATCH DE TENNIS

FRANCE-AUSTRALIE

Au stade Rolaad-Garros furent disputés plusieurs matches comptant pour la deuxième journée du tournoi FranceAustralie de tennis.

Résultats

Merlin (F) bat Sproule (A), 6-2, 4-6, 1-3. Crawford (A) bat Marcel Bernard (F), 6-1, 7-9, 6-4. Cochet-Merlin battent Cleminger-Sproule, 6-2, 6-1. Hopmann-Crawford battent Marcel Bernard-Christian Boussus, 4-6, 6-3, 6-4. A l'issue de cette deuxième journée les équipes se trouvent à égalité, totalisant chacune quatre victoires.

LE DIMANCHE SPORTIF

Tennis. A 14 h. 30. au Stade RolandGarros, dernière journée du match FranceAustralie. A la Croix-Catelan, match Paris-Nord.

Naistion. A 15 heures, à Saint-Maurdes-Fossés, championnat de Paris de grand fond.

Cyclisme. A 14 heures, à Buffalo, Grand Prix de l'U.V.F. de demi-fond.

Pelote basque. A 14 h. 30, à Colombes. de Paris, Chiquito de Cambo contre Eloy. Athlétisme. A 14 h. 30. Il Colombes, réunion de propagande de la F.F.A.

A 8 h. 30 et à 14 h. 30, au Stade JeanBouin, championnats d'athlétisme de la Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France. Les meilleurs concurrents seront sélectionnés-pour participer à la fête fédérale qui se déroulera la semaine prochaine à Nice.

Sports féminins. A 9 h. 30 et à 14 heures, au Stade Olympique de Saint-Maur, championnats de France d'athlétisme.

Aviron. A 9 heures, à Joinville, régates de la S.N. Marne.

LA NAVIGATION FLUVIALE Ponne Sens, i m. 30.

Haute-Seine Bray-sur-Seine, 0 m. pont de Montereau, 1 m. 67; pont de Melun, 2 m. 70 écluse de Varenne, 2 m. 19 écluse de Port-à-l'Anglais. 3 m. 09.

Marne écluse de Challfert, 2 m. 36; écluse de Charenton, 2 m. 60.

CÉVEIL FRANÇAIS-CAPITALISAT1CII Stclilé anonyme français <ww facmUm

l'écenomlt N l'éparpit

.AU 0AKTA1. un DEUX MILU0N9 De tUM

Entrepris* privée régime par la Loi de

19 Décembre 1907.

Sltge social 4n ion Immeuble: 9. r. de MauitMgt PARIS (IXe)

Regiitn du Commerce N- 3U99. Sein»

AMORTISSEMENT PAR VOIE DE TIRAOB L'ippireil de tirage, compote de trois boules portant chacune 25 lettres, désigne au sort, chaque tirage mensuel, autant de combinaison de trois lettres qu'il y e de mercredis dans le mois considéré, soit 4 ou 5 combinaisons pour le tarif A. Pour le tarif B et C l'appareil désigne 6 combinaisons de 3 lettres, et poM le tarif D et F, 4 combinaisons.

Chaque titre porte une combinaison de trois tettrea qui lui assure, l chaque tirage, pendant toute sa durée, soit trente-trois ans pour la tarif A et B et vingt-trois pour le tarif C. une probabilité d'amortissement égale en moyenne 15.625 pour le tarif Ail: 2.604 environ pour les te-if B et C et a 1 3906 pour le tarif D et F.

Tous lea titres portant une des combinaisons deeignées par le sort sont immédiatement remboursés, la condition que les cotisations régulières soient payées jusqu'à et y tomprie celle du mois précédait te tirage.

Résultat* des tirages du 2 juillet 1932 TARIF A (avant-guerre, taux 3 1/2 %) DJJ EIC JKH DOQ

TARIF B (après-guerre, taux 4 1/4 %) PIS UKL JLN HTU EQJ IIG TARIF C francs, taux %) HOG ZTJ SBM ZGO DDF IMZ TARIF D et F (3.000 fr., taux 4 %) FNQ KUH OZV DEB

Voyage vers la Biviera pour les fêtes du 14 Juillet. La Compagnie des WagonsLits organise un voyage vers la Riviera pour les fêtes du 14 juillet départ de Paris le 12 juillet il 17 h. 40. retour te 18 juillet à 8 h. 35. Le prix du voyage est de 995 francs. Il comprend le montant du transport en chemin de fer et wagons-iits de a» ctasae de Paris à Paris, du logement à Nice, de la nourriture, ainsi que le prix de deux excursions Gorges du Loup a et c Monte-Carlo » par la Grande Corniche. Le prix est ramené à 715 francs pour les personnes ne désirant pas utiliser les wagona-Ht3.

L'accident d'automobile de Mm' Marie Leconte évoqué

devant le tribunal

L'artiste obtient 10.000 francs de provision

Je désire constater personnellement l'étendue du désastre, disait hier le président Noël à la 14' chambre. La plaignante consentirait-elle à s'approcher du tribunal ?

Elle y consentit et non sans un compréhensible émoi. Il s'agissait de Mme Marie Leconte qui, récemment, a quitté la Comédie-Française. Que venait-elle faire en cette enceinte ? Réclamer des dommages-intérêts, à la suite de l'accident d'automobile qui lui advint, le soir du 6 novembre dernier, à l'angle de l'avenue Marceau et de la rue Pierre-Charron. L'artiste, arrivée devant les juges, souleva le large chapeau de paille blanc derrière l'aile duquel elle avait jusqu'à ce moment abrité son visage.

On ne sait ce que pensa le président Noël. Le jugement seul nous l'apprendra. Les magistrats, c'est tout ce qu'on peut dire, parurent assez rassurés. Sur quoi M' Lionel Nastorg se leva pour plaider. Pour l'artiste ? Non pas Pour le prévenu, M. Francis Monier, propriétaire et conducteur de la voiture tamponneuse. Le chauffeur de Mme Marie Leconte, M. Nouaud, déclaré amnistié, n'avait, d'autre part, pas à se présenter.

Qu'il me soit permis, commença MI Lionel Nastorg, de présenter mes respectueux hommages à la victime de cet accident et ma profonde admiration à l'artiste. Et qu'il me soit permis aussi de rappeler que, le lendemain même de l'accident, M. Francis Monier a fait tenir à Mme Marie Leconte une superbe gerbe de fleurs.

Cela prouve, note le président, qu'un galant homme peut commettre une imprudence

Une imprudence ? M' Lionel Nastorg soutient le contraire. Un témoin aurait déclaré notamment que l'attention de M. Monier aurait été détournée par une « jeune, élégante et jolie, femme » qui avait pris place à son côté. Mais cette femme n'était autre que sa mère Mme Marie Leconte, d'autre part, se plaint de ne plus jouer depuis l'accident. Or un mois après cette malencontreuse rencontre, le 6 décembre exactement, elle donnait à la Comédie-Française sa représentation d'adieux et tenait avec brio quatre rôles différents. M. Monier, lui-même, d'un fauteuil avancé du parterre l'applaudit de tout cœur.

Et pour parler le langage des coulisses de la Maison de Molière, termine MI Lionel Nastorg, il n'est en tout cas pas équitable d'attribuer à mon client une « part entière s de responsabilité Le tribunal, sur un exposé technique des circonstances de l'accident, attribue néanmoins à Mme Marie Leconte une provision de 10.000 francs. Trois experts, dont le docteur Paul, diront, plus tard, quelles sont les conséquences définitives de l'acciâ'ent. Eugène Quinche.

LES PETITS COMMERÇANTS CHEZ M. PALMADE

Une délégation de la Fédération nationale des petits commerçants, industriels et artisans de France et des colonies, a présenté à M. Palmade, ministre du Budget, un vœu concernant la suppression de la taxe sur le chiffre d'affaires et son remplacement par la taxe unique.

M. Palmade a indiqué à ses interlocuteurs les grandes lignes du projet actuellement à l'étude, relatif au dispositif envisagé concernant cette taxe. Les hôteliers et le chômage M. Dalimier a reçu les délégués de la section hôtelière de la Confédération nationale des hôteliers, restaurateurs, débitants de France et des colonies, qui lui ont été présentés par M. Déat, député de Paris.

Les délégués de Paris, Lyon, Rouen, Saint-Nazaire, Reims, le Havre, etc. ont fait part au ministre du Travail de la situation angoissante des logeurs en garni et des petits hôteliers logeant des chômeurs. Sans toucher de loyers, ils sont tenus de fournir des prestations coûteuses.

La délégation a examiné avec le ministre les solutions équitables qui pourraient remédier à cette situation. M. Dalimier a promis aux délégués tout son concours pour arriver à atténuer les conséquences de cette répercussion du chômage.

!LA VIE FINANCIÈRE LA SEMAINE

SUR LES MARCHES FINANCIERS Dans les circonstances présente», la physionomie de notre place, pendant la semaine écoulée, doit être tenue pour satisfaisante. On y a observé un peu plus d'animation, surtout sur les divers groupes du terme, et, au moina durant les premières séances, l'évolutioat de la cote a été favorable en général. par la suite, les cours ont été plus discutés.

Les engouements conditionnels, représentés par les voaates de primes ci découvert, engagements qui s'étaient, paralt-il, assez Jortement enflés, ont provoqué dea opérafions de couverture. En présence de l'ambiance meilleure du début de la semaine, ces rachats se sont poursuivis à un rythme accéléré et ont contribué à la reprise de la Bourse pendant ce temps, dans une mesure assez appréciable.

D'autre part, lit fermeté a prévalu le plus souvent à Londres. La Cité a continué d'être stimulée par la conversion du War Loan. Aussi les valeurs d'arbitrage directement intéressées R6o Tinto, Royal Dutch, mines d'or, etc., en ont-elles tiré profit et en ontelles fait bénéficier par contre-coup le reste de la cote.

L'allure, d maintea reprises excellente de nos rentea françaises, principalement du 3 perpétue: et des 4% 1917 et 1918 a également retenu l'attention et puissamment contribué au redressemeut du marclté. On l'a généralement attribvke à des rachata de baissiers et à l'éventualité de conversions, projet prêté au gouvernement pour l'automne prochain.

C'est dans ces différents motifs exposés qu'il faut rechercher la raison de l'apparition d'un peu plus d'animation sur notre place. Mais, en dehors de la spéculation professionnelle et de quelques vieux habitués de la Bourse, le mouvemen* ne parait guère avoia été suivi par le public. Il suffit, -cour s'en cmavaincre, d'examiner attentivement la tenue du comptant pendant toute la durée de la semaines et surtout de se rendre compte du faibles votume des ordres d'achat en cnratet sur ce marche.

Il ne semble pas qu'il y ait lieu d'espérer de chaagement d'attitudo de sa part tant que l'horizon politique ne se sera point éclairci. Les circonstances actuelles comportent encore trop d'imprévu. On' comprend

Le budget

du département de la Seine Dans une note au conaeil général, M. Fiancette signale qti devra comporter des économies

M. Fiancette, rapporteur général du budget du département de la Seine a fait distribuer hier au conseil général la note que chaque année à pareille époque il consacre à la situation financière du département.

Dans ce consciencieux exposé, M. Fiancette signale que malgré la crise le compte de 1931 s'est réglé en équilibre, laissant même un excédent de près de 4 millions auxquels s'ajouteront environ 16 millions d'avances récupérables d'ici la fin de l'année et près de 81 millions de. restes à recouvrer. La situation du budget de 1932, considérée, en période normale se présenterait donc, observe-t-il, comme satisfaisante. Le département doit toutefois faire face, aux charges résultant de la crise de chômage et qui se chiffrent à 154 millions et aux avances de trésorerie nécessitées par le déficit des transports à la surface. Ces dépenses seront couvertes, celles du chômage, considérées comme temporaires, par des bons à dix ans, les autres par des bons de caisse.

Le rapporteur général conclut son étude en indiquant que, bien que privilégiée par rapport au budget de l'Etat et de la plupart des communes, le budget du département n'en ressent pas moins les effets de la crise. Pour en pallier les effets, il suggérera tout un ensemble d'économies positives, entre lesquelles ses collègues pourront choisir.

LE DEGAGEMENT DES ABORDS DE LA GARE SAINT-LAZARE Le préfet de la Seine a introduit au conseil municipal un mémoire tendant à la réalisation d'une opération de voirie ayant pour objet principal le prolongement de la rue d'Anjou jusqu'a la rue du Rocher, comportant la suppression de la galerie de Cherbourg et pouvant avoir pour objets accessoires l'élargissement de la rue du Rocher entre les rues de Laborde et de Rome et celui du carrefour des rues de Rome, Pasquier et du Rocher.

Le crime de la rue de la Mare La chambre des mises en accusation vient de renvoyer devant la cour d'assises de la Seine, sous l'accusation de meurtre, le marchand forain, Pierre Doucet, âgé de vingt-cinq ans, qui, le 8 octobre dernier, vers minuit, rue de la Mare, tua de trois coups de revolver, son camarade Curty.

Curty avait reproché à Doucet de l'avoir supplanté dans les bonnes grâces de Pauline Viardin et Doucet, dit-il, se crut sérieusement menacé par son rival. L'affaire viendra devant le jury, après les vacances judiciaires. L'accusé sera défendu par Me Henry Torrès.

LE DRAME DE LA RUE AU MAIRE Dans la nuit du 31 décembre au le' janvier 1932, un drame se déroulait rue Aumaire, à la sortie d'un bal-musette un nommé Malfati, dont la profession est mal définie, tuait à coups de revolver un garçon de café, M. Georges Frène, et blessait une passante. Hier, M. Peloux, juge d'instruction, a fait subir le dernier interrogatoire au meurtrier qui était assisté de M* Charles Delaunay, collaborateur de MI Campinchi, son défenseur.

Malfati a déclaré qu'il avait agi en quelque sorte en état de légitime défense, le garçon de. café lui ayant, d'un air menaçant, reproché son attitude à l'égard d'une fille de salle.

M. Peloux va prochainement terminer son enquête par une ordonnance de renvoi de Malfati devant la chambre des mises en accusation.

LES OBSEQUES DE LA VICTIME DU DRAME D'AUNEAU

Les obsèques du petit Claude Barreau, âgé de dix ans, tué par son père à Auneau, d'un coup de revolver dans les circonstances que nous avons relatées, ont été célébrées hier à l'église Saint-Rémy de Chartres, trop petite pour contenir la foule considerable qui avait tenu à montrer à la mère et aux grands-parents la part qu'elle prenait à leur douleur. Le maire, M. BailIon. le conseil municipal et les enfants des écoles prirent part au cortège funèbre. Au cimetière, M. Courtois, instituteur, prononça une allocution émue.

fort bien que l'âpreté du marchandage allemand et les demandes politiques inadmissibles de la délégation du Reich à la Con- férence de Lausanne aient créé quelque appréhensioot dans l'esprit de l'épargnant et l'aient incité d ne point se départir de sa réserve prudente. A l'intérieur, l'incertitude relative aux projets financiers du gouvernement et les difficultés éprouvées par lui pour arriver d assurer l'équilibre budgétaire, n'ont pas davantage été de nature d ramener la clietatèle vers le marché, d'autant plus que certains bruits ont couru, concernant vne aggravation éventuelle des taxes Irappant les valeurs mobilières. suit LES PLACES ETRANGERES New-York. Lundi, Wald Street fut fermé en l'honneur de l'independence Day. La aemaine comneença par une séance sans entrain et la tourdeur fut générale. Le moti/ en fut attribué à la suspension de deux maisons du Curb et aux difficultés éprouvées à la conférence de Lausanne. Mercredi, après un début hésitant, suivi d'un nouveau fléchissement, le marché se ressaisit sur le redressement du blé et du coton. La clôture s'effectua aux plus hauts cours et très légèrement au-dessus des niveaux de la veille. La dernière séance fut, une fois de plus, lourde sous l'influence du recul des céréales, si bien que les pertes en clôture LONDRES. La première séance lut marquée par une série de plus-values, grâce d un petit courant d'affaires et ù des rachats du décottvert devant le changemeni de dispositions du marché. Mardi, on remarqua encore de l'activité, mais, tandis que les internationales étaient fermes, les valeurs locales étaient l'objet de nombreuses prises de bénéfices qui les alourdirent. Allure excellente des mines d'or. Mercredi, l'ouverture fut affaiblie par de nombreuse offres et du fait du volume encore restreint des opérations de la clientèle; néanmoins, une reprise partielle se dessina aux derniers cours, qui effaça, en partie, les pertes du début. La semaine s'acheva par une séanee très ferme sur les résultats acquis de Lausanne, les fonds anglais tenant toujours la vedette.

Bruxelles. La semaine débuta animée et .ferme. L'ambiance était optimiste. Les opérntinns de l'arbitrage durent le prioripal élément de fermeté du marché. Màrdi, aéauce en « dents de scie dans un marché phts ample. Ouverture ferme, suivie d'un fléchissement et d'un redressement aux derniers cours. Mercredi, les premiers cours Jurent hésitants, voire lourds, mais les interventiona de Varbitragc, surtout français,

A Gentilly, dans la nuit, un Arménien poignarde un de ses compatriotes Au cours d'une ronde nocturne, les gardiens cyclistes Delambre et Bastide découvraient, rue Frileuse, à Gentilly, un homme ensanglanté qui râlait sur le sol. L'ayant fait transporter à l'hospice de Bicêtre, ils se mirent en devoir de découvrir l'auteur de la blessure que le malheureux portait à l'abdomen et qui provenait d'un coup de couteau. Après pas mal de pérégrinations dans la banlieue endormie, ils rejoignirent un groupe de quatre Arméniens parmi lesquels ils présumaient que devait se trouver l'homme qu'ils recherchaient. A la suite de quelques explications parfois mouvementées, ils identifièrent celui-ci, Alexanian Ker, trente-cinq ans, maçon, actuellement en chômage, demeurant 5 bis, rue Elise, à Gentilly. Amené au commissariat et interrogé par M. Goujon, l'homme reconnut avoir, en effet, frappé, vers minuit, avec un poignard, son compatriote, Jean Droyan, trente-deux ans, 18, rue Calmette, à Gentilly, à l'issue d'une querelle ayant pris naissance un peu plus tôt, place d'Italie, où tous deux erraient de compagnie, et les poches vides, dans la fête foraine.

Alexanian a été envoyé au dépôt. L'état de sa victime parait grave. LES PRIX DE ROME DE PEINTURE L'Académie des beaux-arts a décerné hier le grand prix de Rome de peinture pour sa Sainte Famille à M. Cheyssial (Georges Robert), né à Paris le 9 décembre 1907 et habitant 50, rue de la Roquette. Elève de Pierre Laurens, M. Cheyssial avait obtenu le deuxième second grand prix en 1929 et le premier second grand prix en 1981. Le premier second grand prix revient cette année à M. Collin (Edouard Pierre), né à Meudon, où il est domicilié 26, rue Marthe-Edouard, le 11 décembre 1906, élève de Pierre Laurens. Enfin, M. Jérôme (Pierre-Emile-Henri), né à Dunkerque le 20 janvier 1905 et habitant 112, boulevard de la Chapelle, élève 8e Pierre Laurens, obtient le deuxième second grand prix.

La désinfection des locaux scolaires au lendemain des séances électorales Les préaux d'école sont, on le sait, utilisés pour les réunions électorales. MM. Gérard et Longuet ont formulé hier au conseil général d'assez vives critiques sur la désinfection de ces locaux. Répondant aux observations présentées, le préfet de la Seine a déclaré que, à l'avenir, on donnera congé aux écoliers le matin qui suivra tes séances électorales, de façon à permettre aux services compétents d'effectuer une utile désinfection.

L'Union des industries exportatrices inaugure demain son siège social L'Union française des industries exportatrices, dont nous avons annoncé récemment la constitution, inaugurera son siège social sous la présidence de M. Yves Le Trocquer, sénateur, ancien ministre, président du comité français de l'Union douanière européenne, demain lundi 11 courant à 15 heures, 5, place du Palais-Bourbon, à Paris. Cette union a pour objet l'abaissement des barrières douanières et le développement des pourparlers directs entre les industries françaises et étrangères. A la commission administrative de la C. G. T.

La commission administrative de la C. G. T. s'est réunie hier, 211, rue Lafayette.

Au cours de cette réunion, le secrétaire général a fait un bref résumé des travaux de Genève, plus spécialement en ce qui concerne le désarmement; la C. A. a ensuite examiné la question des assurances sociales, à la suite de quoi l'ordre du jour suivant a été voté

« La commission administrative exprime sa protestation contre la récente circulaire du ministre du Travail, autorisant le transfert permanent des adhérents des caisses départementales d'assurances sociales vers d'autres caisses.

Cette décision, contraire aux dispositions de l'article de la loi, place les caisses départementales dans une situation périlleuse et risque d'être préjudiciable à l'application de la loi des assurances sociales. » COMMUNICATIONS DIVERSES Association R. A. T. Les permanences des premier et troisième mardis sont supprimées à dater du 15 juillet: à partir d'octobre, une permanence aura lieu le troisième mardi, à 20 h. 30. tabac, 4. avenue de Villiers.

permirent un redressement progressif. La dernière séance marqua encore une nouroelle avance, en raisan de la réussite des pourparlers de Lausanne.

LES VAI.ETTSS

Rentes françaises. Fermeté générale de nos rentes, qui réalisent presque toutes des avances de plusieurs fractions. et même parfois de quelques points.

Le 3 perpétuel clôture à 77,70 contre 74,30, le 5 1915-16 à 98.90 contre 99. le 4 1917 à 93 contre 89,75, le 4 1918 à 92.20 contre 88,80, le 5 amortissable 1920 à 119.55 contre 117,60. le 6 1920 à 100,45 contre 100,55, le 4 1925. à garantie de change, à 102.90 contre 101,20, le 6 amortissable 1927 il 103.65 contre 103,90. et, le 5 1928 à contre 95,90. Transports. Pour la 24- semaine, du 10 au 16 juin, les recettes de nos grands réseaux ont atteint 234.363.000 francs. contre 281.342.000 pour la même période l'an dernier, soit une diminution de 46.979.000 francs ou 16,80 'k. Pendant la 25- semaine, du 17 au 23 juin, le nombre des wagons chargés s'est élevé il 329.302 contre 381.751 l'année passée, soit une réduction de 13.73

Le Nord termine à 1.513 ex-coupon contre 1.500. l'Est à 815 contre 820, l'Orléans à 958 contre 900, le P.-L.-M. à 995 contre 970 et le Métro 1.185 ex-coupon de 38.81 net détaché le 6 contre 11.50. Navigation. Le Suez finit à 13.875 excoupon de 311,58 net détaché le 6 contre 14.020. Les recettes du 1er semestre ont atteint francs contre 492.140.000 le semestre correspondant de l'année précédente.

Banques. Le compartiment bancaire est ferme, dans l'ensemble, principalement la Banque de Paris.

La Banque de France clôture à 1U.900 contre 11.100. le Crédit Foncier de France à 4.195, ex-coupon de 94,828 net détaché le contre 4.150, la Banque de Paris à 1.550 contre 1.475, l'Union Parisienne à 446 contre 390, le Crédit Lyonnais à 1.955 contre 1.898, la Société Générale à 1.092 contre L065, et le Crédit Commercial de France à 652 contre 620.

Electricité. Le groupe électrique réalise quelques progrès, notamment la Cie Générale d'Electritcité.

La Parisienne de Distribution d'Electricité termine à 2.215. ex-coupon de 69,21 net détaché le 6 contre 2.205. Les résultats du 2' trimestre de 1931 sont les suivants Puissance maxima fournie par les usines alimentant le réseau en kilowatts, 1932 196.000; 1931: 213.000, Energie produite en

UN CAMION AUTOMOBILE TAMPONNÉ PAR UN TRAIN Trois blessés

Pontoise, 9 juillet (dép. Petit Parisien Au passage à niveau de la gare de Sarcelles-Saint-Brice, un camion automobile, chargé de sacs de charbon et conduit par le propriétaire du véhicule, M. Gabriel Barnabé, âgé de vingt-neuf ans. demeurant à Saint Brice sousForêt, venait, la nuit dernière, de s'engager sur la voie ferrée, quand survint le train 479, venant de Paris, qui tamponna la lourde voiture.

Celle-ci fut traînée sur un parcours de 40 mètres. Le conducteur, ainsi que ses livreurs, MM. Eugène Santignon, vingt-neuf ans, et Augustin Devaux, vingt-sept ans. habitant la même commune, furent blessés. Les employés, plus sérieusement atteints que leur patron, ont été dirigés sur l'hôpital Lariboisière.

La garde-barrière, Mme Alice Lesage, cinquante ans, a déclaré, au cours de l'enquête, que la sonnerje annonçantj l'arrivée des trains n'avait pas fonc- jtionné et que, d'ailleurs, elle avait signalé ce dérangement depuis la veille. Le parquet de Pontoise a été avisé. Des perceurs de murailles visitent un magasin de fourrures En ouvrant ce matin le magasin de fourrures qu'il tient, 21, rue Gérando, M. Moser constatait que des malfaiteurs s'y étaient introduits pendant la nuit en passant par la boutique ce cordonnerie mitoyenne de M. Vichelle. Les malfaiteurs avaient, d'une boutique à l'autre, percé, dans la cloison, une ouverture de 50 centimètres de diamètre. Une fois dans la place ils avaient fait main basse sur un stock important de fourrures et s'étaient enfuis sans avoir attiré l'attention.

M. Pruvost, commissaire du quartier Rochechouart. avisé, a procédé à une enquête. D'ores et déjà, d'après certains éléments recueillis, l'affaire parait réserver des surprises.

kilowatts-heure. 1932 161.812.475.

La Cie Générale d'Electricité à 2.220 contre 2.085, l'Energie Electrique du Littoral Méditerranéen à 1.042 ex-coupon contre 1.027, l'Electricité de la Seine à 747 contre 721, le Nord-Lumière à 1.948 contre 1.940. l'Electricité de Paris à 1.040 contre 995 et l'Energie industrieUe à 211 contre 210. La quantité de kwh. produite par la Société en mai 1932 s'élève h 7.053.191 contre 7.310.677 en mai 1931. Le nombre de me. de gaz produits atteint 526.958 contre 548.489. Pour les premiers mois de l'exercice en cours, le réseau de l'Energie Industrielle a produit 43.188.345 kwh. contre 49.692.837 pour la période correspondante de l'an dernier. Quant au nombre de me. de gaz, il s'est élevé à 2.397.168 contre 2.693.597.

Métallurgie. L'entente des aciéries françaises est en voie de réalisation pratique et on doit s'acheminer vers un assainissement du marché métallurgique français, si chacun des intéressés respecte les décisions prises par les arbitres relativement à son quantum de production. Les Forges et Aciéries du Nord et de l'Est finissent à 576 contre 536, les Tréfileries et Laminoirs du Havre à 550 contre 398, Châtillon-Commentry-Neuves-Maisons 2.175 contre 2.220, la Cie Française des Métaux il 1.815 contre 1.170, le Creusot à à 1.150 contre 1.105 et la Hotchkiss à 1.117 contre 1.060.

Charbonnages. Le taux de contingentement appliqué pour la délivrance des autorisations d'importation prévues par le décret du 10 juillet 1931 a été fixé, ù partir du juillet 1932, à 700, par rapport à la moyenne des années 1928. 1929. et 1930. Courrières clôture à 366 contre 368, Lens à 475 contre Vicoigne à 558 contre, 565, Aniche à 1.780 contre 1.790. Anzin à 1.190 contre 1.208, Blanzy à 607 contre 640, Albi à 440 contre 457, Bruay à 227 contre 229 et Liévin à 263 contre 265.

Cuprifères, En attendant que les conséquences de la dissolution de la Copper Exporters Incorporated soient nettement définies, les membres de l'ancien cartel du cuivre, en dehors des producteurs américains, ne restent pas inactifs. Les pour- pariers sont vivement poussés depuis quelques jours. Une des solutions consisterait a former une nouvelle association entre les entreprises cuprifères désireuses d'empêcher une compétition, qui, dans l'état ac- tuel du marché de la matière, ne pourrait aboutir qu'à un avilissement plus marqué des prix du métal. Cet accord tendrait à une répartition à l'amiable dea débouchés.

FETES ET REUNIONS Vif succès pour le gala donné au profit de la Colonie de l'Ile d'Oléron des écoliers du X« arrondissement et pour la réunion de la Stréphanoise de Paris.

La fête annuelle offerte par la cham- bre de commerce de Paris aux Pupiües de la nation a eu lieu au Trocadéro, sous !a présidence de M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat de l'Enseignement technique. Elle j réunissait plus de 4.000 pupilles. élevés des écoles primaires et des ateliers-écoles. MM. L. Villeminot, H. Gaillard et, enfin, M. Ducos prirent successivement la parole et furent très vivement applaudis. Ensuite furent appelés à l'estrade les iauréats des ateliers-écoles de la chambre de commerce.

En principe, le contingentement de la production de tous les anciens membres du cartel serait maintenu, co^runnéiupnt aux engagements précédents, jusqu'au 1" janvier 1933.

Le Rio termine à 1.281 contre 1.200, la Tharsis à 243 contre 214 et l'Union Minière du Haut-Katanga à 2.150 contre 1.922, l'setion de capital.

Mines d'or et diamantifère*. Ce compartiment a été animé et ferme, grâce aux nombreuses interventions de l'arbitrage de Londres.

Brakpan finit à 351,50 contre 337, Crown Mines 513 contre 478. Rand Mines à 330 contre 306, Central Mining à 847 contre 755, de Beers à 276 contre 237 l'action ordinaire et Chartered & 80 contre 69,50. Pétrolières. La production journalière moyenne de pétrole brut aux Etats-Unis pour la semaine au 2 juillet a atteint 2.104.800 barils, en diminution de 51.300 barils sur la semaine antérieure.

Quant à la conférence des producteurs mondiaux, les délégués roumains, anglais et américains élaborent un projet de limitation de la production et de division des marchés. Si un accord intervient définitivement, il sera soumis aux délégués russes. La Royal Dutch clôture à 1.364. ex-coupon de 6 florins brut. soit 50.50 net au porteur contre 1.284. la Shell à 181 excoupon de 5 fr. 48 net contre 166, la Canadian Eagle à 26 contre 23 et la Mexican Eagle à 33,75 contre 30.25.

Produits chimiques. La meilleure situation, enregistrée ces derniers temps, dans certaines branches des produits chimiques parait se maintenir à un niveau assez satisfaisant.

Pechiney termine à 1.370 contre 1.285. Kuhlraann à 480 contre 470, Saint-Gobain à 1.810 contre 1.830. Kali-Salnte- Thérèse à 1.845 contre 1.885 et Rhône et Poulenc à 70L Caoutehoutières. A la fin de la semaine écoulée, les stocks de caoutchouc à Londres étaient en diminution nouvelle de 1.129 tonnes.

La Financière des Caoutchoucs finit à 80.50 contre 76. la Padang à 258 contre 247, et Terres-Rouges à 131 contre 125. Valeurs diverses. Les Raffineries Say clôturent à 1.780 contre 1.694, les Libraires Hachette à 1.775 contre 1.779. l'Agence Havas à 880 contre 875. Au Bon Marché à 470 contre 460 et la part Galeries Lafayette à 46.000 contre 44.100.

Action Nouvelles Galeries, 564 contre 540. Un acompte de dividende sera mis en paiement le 1" août, à raison de 11.75 par action de capital nominative et 10,80 au porteur de 8 fr. par action de jouissance nominative et 7,35 au porteur.

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FAITS DIVERS Au cours d'une réunion intime, les gradés et gardiens du VI' arrondissement ont uffert à leur chef, M. Herman, nommé Inspecteur princlpal au XVO arrondissement, un magnifique objet d'art. Une quête faite au profit de l'O. M. a produit 250 francs.

Le, accident. de la rue

Un camion, que conduisait M. Henri Menou, demeurant 74, rue de Grenelle, a renversé tt tué sur le coup, rue du Fera-Moulin, le jeune Pierre Laigle, tgé de cinq ans, dont les parents habitent 11. rue de la Clé. L'auteur de- l'accident a été consigné à la disposition du commissaire de police de Saint-Victor.

Mme Marie Ramtllon, soixante-seize ana, demeurant 3, vtlta des Gobellns, eat renversée et blessée. avenue des Gobelins. par un motocycliste. Pitié.

Devant son domicile, 38, boulevard de .Magenta, la jeune Jacqueline Martin, douze ans, est renversée par un taxl, SaintLouis.

Rue de Liéee, Mme Jeanne Thouran, demeurant 47, avenue Henri-Martin, est renversée par une auto. Beaujon.

Boulevard Perei re, M. Jérôme Jean, habitant à Chtlly-Mazarin, est renversé par une auto. Beaujon.

Rue des Rosiers, à Saint-Ouen, un automobiliste. M. Raymond Gante, reprisentant, 225, rue La Fayette, à Paris, a renversé Mme Eugénit Renault, née Miller, vingt-neuf ans, femme de ménage. 52, rue Arago. Un bras arraché, Mme Renault a été admise dans un état grave à hôpital Bichat.

Boulevard de la Seine, à Neuilly-surSeine, une collision s'est produite entre l'auto du prince Mdivani, chargé d'affaires de Géorgie à Paris, conduite par M. Jean reslin, 78. rue de Longchamp, à Neuilly. et une voiture occupée par MM. Roger PetUn, demeurant à Monteroller, et Blanieu. domicilié à Box-le-Hard (Seine-Inférieure). blessés.

Les pompiers de Paris

au bois de Boulogne

Prêtant leur concours à la Journée des îfficlers de réserve, l*s pompiers de Paria nnt exécuté hier, sur la grande pelouse du Jardin d'acclimatation, dans le bois de Boulogne, des manoeuvres de feu et des exercices de gymnastique.

Cette magnifique démonstration comnença par la mise en action des voitures de premier secours, des fourgons-pompes et le déplacement des échelles mécaniques. qui permirent d'admirer la rapidité, la précision et la célérité des gestes des sapeurs.

Les mouvements d'ensemble de culture physique, les mouvements individuels et simultanéa aux barres parallèles, les sauts au cheval de voltige, les exercices à la barre fixa, enfin les pyramides montrèrent quel degré d'entratnement est poussée l'instruction des sapeurs-pompiers de Parta, dont on connaît l'Inlassable dévouement.

Grâce à eux, la tête remporta un très vit succès.

Une bande de voleurs de tissus On envole au dépôt Albert Franck, vingtquatre ans, demeurant 23, rue de l'Oise; Gustave Chabouillot, dit « Toto vingtsix aps 12, rue du Pont-de-Flandre; Bernard Ichmicavitch. trente ans, camelot, 17. rue des Razselins. et Pierre Bin Amon, vingt ans, 8, rue du Pont-de-Flandre, qui étaient recherchés pour des vola de tissus dans les magasins des Xe. XI-. XH' et XX* arrondissements.

Une féte à l'école d'administration de Vincennes

La tbte traditionnelle n'est déroulée hier il l'école d'administration de Vineennes. Le matin. à l'amphithéâtre, a eu lieu le baptême des quarante-trois élèves de la romotila du président Paul Doumer. L'après-midi, une représentation artistique a été donnée dans la sadle municipale des fêtes, rue des Laitières.

Fête de gymnastique à Choisy-le-Roi Aujourd'hul aura lieu à Choisy-le-Roi. au profit de la caisse des écoles et des colonies de vacances, une fête sportive à l'occasion du cinquantenaire de la société les Amis réunis On escompte la participation d'une quarantaine de sociétés de gymnastes et de plusieurs groupes de musiciens, parmi lesquels la fanfare des gardiens de la paix.

Le chauffeur ne l'entend pas de cette oreille-là.

A Paris, non loin du Palais de justice, un passant hèle un taxi et se fait conduire à Ivry-sur-Seine. Une fois dans cette localité, il descend place de la Mairie et déclare au chauffeur paisiblement qu'il n'a pas de quoi le payer. Il ne fait aucune difficulté pour suivre au commissariat le chauffeur justement outré. A M. Vassard, commissaire, U déclare se nommer Léon Mueldre, chômeur, sans domicile, sans argent. Il est envoyé au dépôt

Le feu boulerard Saint-Martin Le feu s'est déclaré, hier & 21 heures, dans un magasin de fauteuils et divans, à l'enseigne du « Studio Sam a », situé 4. boulevard Saint-Martin, au re«-de-chaussée> et appartenant à Mme Schuster,

Immédiatement alertés, les pompiers de la caserne du Château-d'Eau purent maltriser rapidement le sinistre, tandis que l'inspecteur principal Pierre établissait un service d'ordre pour maintenir les curieux à distance.

Divers meubles, boiseries et tentures ont été détruits. Les dégâts ne sont pas encore évalués et l'enquête recherchera la cause de l'incendie.

Une fête nautique au Perreux La société e les Pingouin» de la Marne organise cet après-midi, dans le bassin de la Maltournée, sous la présidence de M. Jean Goy, député, une superbe fête nautique qui sera clôturée par ux feu d'artifice.

Profitant d'une courte absence de M. Georges Brechot, débitant de vins, 125, rue de Sèvres. un malfaiteur pénètre dans r établissement et s'empare de 300 francs contenus dans le tiroir-caisse. M. Robert Delausome, chaudronnier, demeurant 43, boulevard Félix-Faure, à 1 Aubervilliers, a constaté que pendant qu'il était occupé au montage d'une chaudière la Halle aux vins, on lui avait volé dans j ton veston son portefeuille contenant sa paye de la semaine.

Des agents de la brigade fluvial» ont retiré de la Seine, l'autre nuit, un homme d'une trentaine d'années qui, au dire de témoins, s'y était jeté auparavant. Institut médico-légal.

En travaillant sur un échafaudage. 80, rue de Flandre, un ouvrier italien. M. Jean Barochia, vingt ans, demeurant S. passage de Crimée, -tombe sur la chaussée. 3aint-Louis.

M. Faure Beaulieu. demeurant 45, avenue de la République. s'affaisse à l'église Saint-Louis d'Antin alors qu'il assistait à une cérémonie et meurt i Beaujon. En jouant sur le balcon de l'appartement de ses parents, 7. rue Etex, au premier étage, le jeune Albin Scoli, sept ans. tombe dans la rue et se blesse grièvement. Bretonneau.

Rue Cnumartin. Mme Jeanne Korbo.«ritz, Agée de. cinquante-sept ans, demeurant 9. rue de la Tour. est frappée d'tnsolation et meurt à la Charité.

Rue du Commandant Baroche, au Bourget. M. Victor Faradon. quarante-deux ans. débardeur, 82, avenuP de Torcy, au ^lune-ïTesnil. est tombé d'une voiture de laitier derridre laquelle il s'était suspendu. Il a été transporté Il l'henital Lariboisière aveo une fracture du crâne.

En faisant ses provisions au marché du Centre, Il Aubervilliers, Mme Fernande Bréaud. soixante-six ans, boulevard félix-Faure. en cette localité, est morte subitement

LES CONGRÈS Les aveugles de France

Les travaux du congrès se sont poursuivis hier.

La séance du matin était occupée à la réception des personnalités officielles JO heures, M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, a rendu sa visite aux congressistes. Il a été reçu par le président de l'AmitiA des aveugles de France, M. Gionot, entouré des membres du conseil d'administration.

Le ministre a visité le centre médical de l'association, le docteur Montlaur. médecin chef a présenté ses collaborateurs les docteurs Hudelo, Canal et tes doctoresses Montlaur, Prost et Vidal. Le minietre s'est montré très intéressé par ies résultats obtenus et la progre;sion subite par le centre médical dans son développement. Puis le ministre s'est rendu dans la grande salle des séances où se tenait la première réunion que présidait M. Marcel Bloch, avocat à la cour.

Après avoir entendu l'exposé des desi- derata principaux des congressistes, M. Justin Godart a prononcé une allocution qui a recueilli les applaudissements unanimes du congrès.

Le ministre de la Santé publique a souligné la nécessité qui s'imposait pour le gouvernement de la Républtque à donner aux aveugles et aux sourds-muets l'organisation d'enseignement que leur a promis la loi fondamentale du 28 mars 18S2. Il a en outre montré la nécessité d'assurer aux aveugles qui travaillent et qui participent effectivement à l'activité économique du pays, une aide eompan^triCO -du charges de leur infirmité.

LES COURSES Hier à Saint-Cloud. Les résultats PRiX DE MONTE BEAU

(A vendre aux ench. 7.500 fr. 800 m.) 1. Fatry Thorn (C.-H. Semblat)..G 17 » a Il* Pierre Wertheimer.P 9 » 2. Esclarmonde Il (M. Pecqueux)..P 8 50 3. Légion Romaine (C. Rivaux)..P » 4. Sweet Potatoe (C. François). Non placés Gaya (L. Vaixelflach) Ma Récompense (G. putorez); Mascara II (B. Rosen); Snob (M. Allemand) Escrennes (G. Delaurle) Aérolithe II (L. Levain) Sea Blue (A. Lavialle) Mère Lurette (N. Pélat). Distances 1 long.. 3 long., à long. Douze partants.

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(15.000 francs. 2.000 mètres)

L Thaoufca (C. Blliott) G 17 50 à M. Marcel Boussac.P 8 2. Rhamni (G. Duforez) P 7 » 8. Juju (F. Hervé) P 16 » 4. Bonheur (A. Caboussat). Non places Logarithme (R. Huchet) Etoile du Manoir (L. Valxelflsch) Shelley (C.-H. Semblât) Vatican (R. Brethès) Prier (E. Durand); Newark (M. Bonaventure); Lemolanlus (A. Lavialle) Premier Plan (W. Sibbritt) Prince OH (A. Rabbe). Distances 1 long, i, 1 long.. tête. Treize PRIX 0*iETAMPES

(A vendre aux ench. 7.500 fr. 1.500 m.) 1. Perle Japonaise (R. Lefève) G 88 50 à M. Fern. Drouhard P 12 » 2. Bancis (L. Vaixelflsch) P 38 » 3. Guillerette II (H. Bonneau).P 21 50 4. Pomponette fII (C.-H, Semblat). Non placés Ridiculous (P. Villecourt) Le Minotaure (C. Français) Frappe (C. Sautour) Gunnar (C. Bouillon) Lafond (F. Hervé) Brunehaut (IL de Cock) A la Page (R. Fortin) My Love Ronald (M. Lynch) Tllorina (G. Garner). Distances 4 long.. encol.. 1 long. Treize partante.

PRIX FILLE-DE-L'AIR

francs. 2.100 mètres)

1. Sans Rancune (A. Rabbe).G U> > à M. William Llttauer.P 7 2. Pletra (M. Allemand) .P 10 3. Malina (M. Lynch).P 13 4. Bgérie (B. Rosen). Non placés Paltoquette (J. Jennings) Vénération (W. Sibbritt) Kiddle (G. Duforez) Good B«3S (L. Pratt). Distances courte encol. 1 long., long, Huit partant*.

PRIX DE TABBES

(Handicap. 40.000 francs. mètres) L Rose Croix (L. Valxelflsch). S 26 50 à M. Edm. Boulienger P Langannerie (V. Flora) P 13 » 3. Ris (H. Bonneau) P 12 50 4. Magnus Rex (P. Villecourt). Non placés White Bait (A. Rabbe); Montbazon (A. Lavialle) Burlington Arcade (G. Duforez) Levine (C.-H. Semblat) AI Kadi (F. Hervé) i Vailtantlf (B. Rosen) La Sabaudia (M. Allemand); Batna (L. PrattJ» Distancez 2 long., à long.. 1 long. Douze partants.

PBIX SAIÎTT-DAMIEN

(15.000 franco. 900 mètres)

L Arpette (G. Duforez) G 31 60 à M. Jean Stern P 9 2. Finnoise (A. Rabbe).P 12 50 3. Le Tremble (M. Pecqueux).P 23 50 4. Le Cacique (F. Hervé). Non placés: Clara (C.-H. Sembjat) Smack (C. Elliott); San Domingo (B. Rosen) Cobée II (C. Sauteur) Tout en Rose (A. Hatton) ChebU (E. Boissay) Ztngaralle (L. Vaixelflsch) Cheesecake (A. Lavialle) Le Baladin (R. Brethès). Distances 2 tont. i, 3 tong., long. Treize partant*.

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Prix Aguado (haies, 50.000 fr.. S.100 m.) Le Portel. Monarchiste.

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Hausse sur la barbue, 7 à 14 le bar. 10 le merlan ordinaire, 1 50 à 3 50 sole française, 20 à 26 turbot, 8 à 14.

Baisse sur le colin entier, 2 à 8 50 confe, 1 60 à 5 lotte, 8 à 6 maquereau vos 50 à 2 50 petit. 3 à b raie, à 2 75. Les beurres fins valent de 13 à 18 fr. le kilo ordinaires, 8 75 à 14 et les oeufs, 420 à 650 le mille.

Hausse sur la pêche du Midi en plateau. 550 950 la pêche d'Italie, 350 a 650 la pêche du Midi, 210 à le pois de Paris. 90 à 120 le haricot de Saumur et d'Angers, 200 à 430 le haricot à écosser du Midi, 200 à 400 les cent kilos le melon de Cavaillon, 1 50 à 10 la pièce.

Baisse sur la chicorée de Nantes. 80 à 120 les cent kilos le chou-fleur de Malines. 115 à 125 le cent.

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CAFES. Le Havre, 9 juillet. A terme, les 60 kilos juillet, 287 août septembre. 238 50 octobre, 237- no- vembre décembre, 236 75 janvier, 234 février. mars, 232 78 avril, 231 25 mai, 23Q 75. Ventes 500 sacs. POIVRES. Le Havra, 9 juillet. A terme les 50 kilos TelliLherry, juillet à mars, Saïgon, juillet à avril, 815. MOUVEMENT DES NAVIRES Long-courrier» français

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COURRIER DES T Se F Dimanche 10 juillet,

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (ÎÎS m. t0)

10 heures, revue de la presse du matin, 10 h. 5, concert organisé par le journal a Le Haut Parleur et présenté pu Mlle Hechepé.

Jack Bylton et son orchestre, pot pourri de vieilles chansons françaises Alibert, Emilienne, c'est-y toi ? C'est pa. pa. parisien Fritz Koeger, Espanita, le Perceneige Dauvia, une larme, Parlez-mo: d'amour Debert, Envoi de fleurs Petite Brunette aux yeux doux Dojos Bêla el son orchestre, Oh mademoiselle Marguerite Donne-moi une tablette de chocolat; Le chansonnier Georges Chepfer, Un cocktai parisien, scène humoristique en deux parties Onvrard, J'suis de la classe, C'est beau la nature; Orchestre Andolfl, pirouette le Siffteur et son chien au cours du concert, intermède Cinq minutes au cirque avec les clowns Sandrey et Klto. 11 h. 5. concert offert par « Marias », avec le concours du fantaisiste marseillais Dullac et le chansonnier montmartrois Jean Vorcet.

11 h. 35, concert offert par « Mon Programme Jean Cyrano, Sous la porte SaintMartin, Une petite cabane en bots Une Dariel et Simone, fantaisiste lillois, Nouvelle Heure, A la douane; Bach, le Comique Troupier Ah mince, alors. mologue le Gosee du commandant, monologue Fred Oonin, Dites-mot si vous avez un coeur les Petits Pavée Carrera et Don orchestre, Isabelle, du film c Le Bal ». 12 h. 5. concert offert par Leroy opticien.

12 h. 85, concert par « Les Enfants de la ChapeUe », avec le concours du chansonnier Georges Chepfer. dans ses œuvres, et de Mlle Jeanne Pierrat.

13 h. 5, concert de musique enregistrée, organisé par la maison Speiser 13 h. 14 heures, informations, communiquéa et musique enregistrée.

19 heures, première informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5. musique enregistrée.

19 h. 16. la journée sportive. commentée par k Miroir des sporta

19 h, 35. suite du concert de musique enregistrée.

19 h. 45. radio-reportage du c Ton* de France par te « Petit Parisien et le < Miroir des Sports u, commentaires sur l'étape « Nantes-Bordeaux ».

20 heures, causerie phonographique. par M. Maurice Bex.

20 h. c l'Actualité catholique », « Interview » de M. François Veuillot sur lé congrès eucharistique International de Dublin Chant des compiles par les chanteurs de Saint-Nicolas, sous la direction de M. l'abbé Lepaga « Le Boi d'Ts », aubade (Lalo), par M. Oazeau-Vignau a La Chanson de Solveig » (Grieg), par Mlle Francyl Paysage (R. Hahn). par M. Gazeau-Vlgnau.

20 h. 80. journal parlé du poste et intormations.

20 h. 45, concert avec le concours de M. Pierre Fouchy, de l'Opéra-Comique, dans Madame Bonilace, air (Lacôme) Le Soir (Fauré) Green (Debussy) Maître Pathelin, romance (Bazin).

22 h. 45 dernières Informations,

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 7 h. 45, Sous le» ponts (Scotto-SalaberO Nuit sur mer (Valente) Bspana (Watdteufet) Avoir un bon copain (Werner-Haymann). 8 h. dO, culture physique.

10 h. 20, cours de comptabilité.

12 h., causerie religieuse, par le R.P. Lhande « La banlieue vue du ciel ». 12 h. 20. musique religieuse Prélude en mi bémol (Saint-Saëns) Sonate en ut majeur (Mozart).

18 h., Mignon, ouv. (A. Thomas) Menuet (Boccherinl) Danse espagnole (Saraaate) Jota ararjonesa (Sarasate) l'Anneau d'argent (Chaminade) le Pauvre Laboureur (Reynaldo Hahn) Patte et Paysan (SupV«).

13 h. disques.

14 h. disques.

16 IL. disques.

18 h., Souvenir (Drdla) Av Ay 1 Ay 1 (Ferez) le Rosaire (Ethelbert) Rigaudon (Lacôme) Philémon et Baucis «Jounod) la Divorvie, valse (Léo Fait) Bérodiade (Massenet) Eumoresque (A. DvorakJ les Mdltions d'Arlequin (Drigo) si vous l'aviez compris (Denza) Chant des baieliera de la Volga (arr. KedroffJ. 18 h. 45, concert.

19 h. 45, disques.

20 h. 30, la Fille du tambour-major (Offenbach) Pluie d'or (Waldteufal) les Goélands (Lucien Boyer) le Coeur de ma mie (Dalcroze) la MorE des voiles (Daniel Lesur) Vogue, vague (Pierre Revsl) Enlevem-moi I (Gabaroche) Obstinatton (Coppée-E'ontenailles) Un réve (Fysher) la Vieille Eglise (Larrieux) Rose fonde (Toziny-Delaunay) Valse (Glaïounow).

21 h. 30, les Matines (Georgee Hue) le Bonheur est chose légère (Saint-Saëna) Mireille (Gounod) le Petit Duo (Lecocq); le Jardin des amants (de Buxeuil) Toi que j'aime (Pierre Albert y) Eperdument (Alcio Marie) Chanson de Terre-Neuvas (Leojac) Jalousie (Gadel) Mueette (LeoJac-Flouron) la Bronda (La Torre). TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 h. 25, Rade t ski (Strauss) Die Fledermaus (Johann Strauss) Saines Doctrines a (Edouard Strauss); Der Rosenkavalier (Richard Strauss) les Snfantt de Vienne (Joseph Strauas) la Térésina (Oscar Straus).

16 h., caserne des Minimes, diffusion des discours prononcés à l'occasion de l'Inauguration du monument élevé la mémoire du capitaine Paoli musique de la garde républicaine.

18 h. 45. journal parlé.

20 h. 30, Poète et Paysan (Suppé) Faust, pot pourri (Gounod) Manan (Massenet) Sstudiantina les Patineurs, valses (Waldteufel) musique de-, filme parlants les Ombres blanches (Mendoza) Parade d'amour (Schertzlnger) Paris, je t'aime d'omour (Norman) la Grande Mare la Péerie du jazz (de Costa) Ronde des heures (Sylviano) le Jardin du souvenir (Glbbous) Son Altesse l'amour (PuJol) le Chemin rdu paradis (Heymann) le Chanteur inconnu (Sylviano) Princesse, à vos ordres (Heymann) Il est charmaxt (Villemeta) Jtonny, Ronny, pot pourri (Kâiman).

PARIS P. T. T. (t47 m.). 8 IL, lA(ormations. 11 h., disques.

12 h., ta flûte enchantée (Mozart); le Cid (Massehet) itoment musical (Schubert) Aubade (Léoncavallo) Promenade à Morlaix (Blondieu) Il est charmant (Moretti); Good night sweetheart (Noble); Je lis dans tes ye^iat (Emmerechts): la Negra Quirina (Simons); Babylas cuisinier (Jaboune); Ça vient de Pari,s (M. Selling) Dans mon pays (Berlin et Sayder); Dou.' binouchka; Berceuse tendre (L. Daniderff); Valse du carillon (M. Brunest) Bnndoneon aompanero (M. Pizzaro); Garde-moi ton amour (R. Erwin).

13 h. 2, Czarda3 (Lehar); Valse viennoit» (Strauss): Tanao tzigane; Mélodie et daneo hongroise; Rapsodie slavo (JJvorak)- VaUe viennoise (Waldteufel); Sérénade (Tosellï)- Kopak; Darçse hongroise n- 5 (Brahms). 18 h. 15, Radio journal de France. 19 h. 45, disques.

20 h. 15, Bordeaux, compte rendu du Tour de France.

20 h. 30, Ines de las Sierra, scénario radiophonique en deux parties, d'après un conte de Ch Nodier. par Remy Vallin. RADIO-L. L, (370 m. 1). 10 h,, 12 h. 30, 15 h.. 20 h. 30, concert.

RADIO.TOULOUSE (3S5 m.). 12 h. 30, culte catholique

13 h. 45, culte protestant.

13 h. h. 15, 18 h., 19 h. concert. 20 h.. Dans une petite ville espagnole 1Young) Bye bye black bird (Dixon) les Baisers d'amour Inah allah (Padilla): Rigoletto (Verdi) la Fille du régiment (Donizettl) la Dame blanche (Boieldieu): le Caïd (Thomas) Malagiteha (X.) la Quarterana (Guerrero) la Jota aragonesa (X.) Valendana (Colorado).

21 h.. Pécolo Picodo (Strauss) Des femmes, des rosés (Grothe) Pardon (Muklos) le Tango des rosés (Botrel) Fuite (Michiels) les Cloches de Locarno (Mursillo) le Moulin de la Foret Noire (Eilenberg) Un matin dans la forge forestière (Beutte) Lakmé (Delibes) Werther, Manon (Massenet) Raymond (Ambrolse Thomaa) les joyeuses Commères d4 Windsor (Nicolaï) Wra Diavolo (Auber) le Lettre de Manon (Gillet) Ariane (Massenet).

ET ÉTRANGÈRES

DAVZNTRY NATIONAL (1.554 m. 4). 12 h. récital de violon.

12 h. 30, récital de violon par M. Hall Méditation (Glazounow) Caprice à l'antique (Sinigaglia) Sicilienne et rigaudon (Francœur) Solitude sur la montagne (Ole Bail) Bourrée (Mollat) Larghetto (Weber) Sérénade (d'Ambrosio) Prœludium (Bach).

13 h., concert Mireille (Gounod) Scènes champêtres (Fletcher) Sérénade (J. Gough) Deux esquisses pour cordes (A. Carse) Aleina, (Hœndel) Pièces marines (Mac Dowell).

17 h. 30. récital de piano Variations sérieuses en ré mineur (Mendelasohn): Deua masurkai (Chopin); Berceuse (Cyril Scott) Etude arabesque (A. Hinton); kagannelflin (Ireland) Toccata (Holat). 21 h. 5, concert par les grenadiors de la garde la Chauve-souris (J. Strauss); Suite Hennés (Verdt), Lohengrin (Wagner),

r LE RETOUR D'AGE 1

Toutes les femmes connaissent les dangers qui les menacent à l'époque du Retour d'Age. Les symp- tômes sont bien connus. C'est d'abord une sensation d'étouffement et de suffocation qui étreint la gorge, des bouffées de chaleur qui montent au visage, pour faire piace à une sueur froide sur tout le corps. Le ventre devient douloureux, les malaises périodiques se renou- vellent irrégulièrement et bientôt la Femme la plus robuste se trouve affaiblie et exposée aux pires danlers. C'est alors qu'il faut, sans plus tarder, faire une

cure avec la JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY.

Nous ne cesserons de répéter que toute femme qui atteint 40 ans, .même celle qui n'éprouve aucun malaise, doit faire usage, à des intervalles rêguflers.de la JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY si elle veut éviter l'afflux subit du sang au cerveau, la congestion, l'attaque d'apoplexie, la rupture d'anévrisme, etc. Qu'elle n'oublie pas que le sang qui n'a plus son cours habituel se portera de préférence aux parties les plus faibles et y développera les maladies les plus pénibles Tumeurs, Nou* resthénie, Métrites, Fibromes, Phlébites, Hémorragies, etc., tandis qu'en faisant usage de la JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY, la Femme évitera toutes les infirmités qui la menacent.

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