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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-04-08

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 08 avril 1932

Description : 1932/04/08 (Numéro 20128).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627327w

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE PROBLEME DE L'ESTE DANUBIENNE

L'ANCIENNE

ET LA NOUVELLE FIGURE DE L'EUROPE CENTRALE Il est de mode de dogmatiser sur l'Europe centrale sans avoir étudié les problèmes sur place, sans avoir pris la peine de s'informer exactement des réalités. A propos des projets d'entente danubienne, voici, par exemple, ce qu'on entend dire Les traités ont créé le gâchis dans la région du Danube. La preuve, c'est qu'on est obligé aujourd'hui de recoller les morceaux de l'AutricheHongrie c'était bien la peine de la détruire Ce jugement est souvent celui de gens qui se piquent d'être renseignés en politique extérieure. Ils n'ont que dérision pour une paix c idéologique qui, disentils, a lâché la proie pour l'ombre. Grâce à ces professeurs de pessimisme », comme disait Clemenceau, il se peut que les Français aient bientôt une aussi piètre opinion que les Allemands eux-mêmes du statut que l'Europe danubienne doit à la victoire de la France et de ses alliés. Heureusement, cette opinion, qui se donne pour désabusée, est une opinion fausse. Elle est le fruit de la paresse d'esprit, de l'ignorance se parant des plumée de la compétence.

Un rappel des faits essentiels est nécessaire si l'on veut comprendre le problème de l'entente danubienne c'est-à-dire le problème de l'Europe centrale dans ses termes actuels.

C'est dans la région du Danube que les transformations amenées par la guerre ont été le plus profondes. Le nouveau statut de ces contrées n'oublions pas que la Mitteleuropa était en somme l'enjeu de la lutte est la clé de voûte de l'ordre établi par les traités en Europe. Mais si la figure qu'a prise cette partie du continent déconcerte encore les routines, c'est que l'opinion des pays occidentaux, dans son ensemble, n'a jamais connu la vraie structure de l'Empire des Habsbourgs, trop longtemps dérobée à sa vue par une façade trompeuse. Une simple énumération permettra de circonscrire d'abord les changements; territoriaux qui ont été consacrés ici par les traités. Si l'on met à part les régions attribuées à l'Italie et celles qui se-sont agrégées à la Pologne, qui n'appartient pas 4 l'aire danubienne et dont personne, au surplus, ne conteste que l'indépendance fût nécessaire à l'Europe, on constate que, à strictement parler, il y a aujourd'hui, à la place de la monarchie dualiste, trois Etats la Tchécoslovaquie, l'Autriche et la Hongrie. Donc trois Etats où, naguère, il n'y en avait qu'un, mais double, c'est-à-dire avec deux gouvernements, deux Parlements, deux administrations. A côté cependant, au lieu d'une minuscule Serbie et d'une petite Roumanie, nous voyons à présent deux Etats d'importance moyenne la Yougoslavie et la Grande-Roumanie.

De ces cinq pays nouveaux ou agrandis, qui, ainsi, dans l'Europe du milieu, succèdent à trois paye anciens (dont l'un à demi dédoublé), le plus petit, l'Autriche, est trois fois grand comme la Belgique le plus étendu, la Roumanie, est presque égal à la superficie de la Grande-Bretagne et, par la population, à l'Espagne.

Tel est le nouveau statut territorial de l'Europe danubienne. Telle est cette poussière d'Etats cette « mosaique d'Etats » dont on parle avec beaucoup de dédain et trop de légèreté.

Poussons plus loin, si vous le voulez bien, la comparaison entre ce qui fut et ce qui est. En AutricheHongrie, dix millions d'Allemands et dix millions de Magyars tenaient sous leur pouvoir trente millions de Slaves et de Latins. Aujourd'hui, on ne compte dans les pays danubiens que neu millions d'habitants rattachés à des nations étrangères. Encore la présence de ces allogènes était-elle inévitable dès l'instant que l'on voulait constituer des Etats viables sur des territoires soumis pendant des siècles h la domination, à la colonisation allemande ou hongroise.

Au reste, leur retour à la mèrepatrie serait, dans la plupart des cas, une source d'inextricables diffi- cultes, voire une impossibilité géographique, Ainsi, réclamer l'attribution au Reich des trois millions d'Allemands de Tchécoslovaquie serait si absurde que personne en Allema- gne, même parmi les hitlériens, n'y a jamais sérieusement songé. L'histoire a trop mêlé les populations de l'Europe danubienne pour qu'il soit possible, ici, de concevoir autrement que dans la pure théorie des Etats strictement nationaux. La Hongrie, toute mutilée qu'elle est, compte encore un demi-million d'Allemands et près d'un quart de million de Slovaques.

Nul à coup sûr ne prétend que les nouvelles frontières sont parfaites. Elles ne pouvaient absolument pas l'étre, la nature ne le permettant pas. Mais il faut quelque naïveté pour croire qu'il serait facile de faire mieux.

(La suite la troisième page.)

G. M.

LA CONFÉRENCE

DES QUATRE, A LONDRES SEMBLE VOUÉE A L'ÉCHEC Londres, 7 avril.

Dï NOTM INVOTt SPÉCIAL

Bien que la conférence des Quatre doive tenir demain matin une dernière séance plénière, on peut, dès ce soir, la considérer comme terminée et c'est sur un échec complet et absolu qu'elle se clôt.

Cet échec, que laissait déjà entrevoir le simple exposé des positions

prises hier par MM. Grandi et von Bülow, c'est l'intransigeance allemande, derrière laquelle se dissimulait aujourd'hui la manœuvre italienne, qui l'a provoqué.

La France et la Grande-Bretagne ont soutenu jusqu'au bout, dans la plus parfaite harmonie, le plan d'assistance absolument désintéressé qui, seul, était de nature à sauver de la faillite certains Etats danubiens et à rétablir dans l'Europe centrale l'équilibre et la stabilité.

Le Reich, par son égoîsme, par son refus de consentir au plus léger sacrifice économique, a tout fait capoter, de sorte que si, dans quelques semaines, les deux pays dont il se prétend l'ami et le champion, l'Autriche et la Hongrie, Incapables de faire face à leurs engagements, en sont réduits à recourir au moratoire, c'est-à-dire sont acculés à la banqueroute, c'est à lui qu'en incombera la responsabilité. On a voulu, jusqu'à la dernière minute, espérer que ses dirigeants reculeraient devant cette responsabilité. Il n'en a rien été. M. von BUlow ^st veau a Londres avec des instructions définitives, inspirées évidemment, dans une certaine mesure, par la proximité des élections présidentielles, et il les a observées à la lettre,

Quant à l'Italie, dont l'argumentation a été particulièrement faible et qui s'est bornée, comme seul remède à une situation presque désespérée, à proposer de convoquer une conférence à 9 ou à 10 au lieu d'une conférence des cinq Etats danubiens, elle peut, elle aussi, faire son mea culpa. Non seulement M. Grandi n'a rien tenté pour détourner l'Allemagne de la politique du pire qu'elle paraît de plus en plus décidée à faire, mais il l'a par son attitude négative encouragée y persévérer. Nous ne tarderons pas sans doute à en voir les redoutables conséquences. Ce n'est pas, en tout cas, d'un très bon augure pour la prochaine conférence de Lausanne.

L'argumentation

de M. von Bülow

Mais revenons aux discussions de Downing Street. On se rappelle que les chefs des délégations et leurs principaux experts devaient se rencontrer ce matin en comité restreint pour prendre connaissance des documents promis par M. von Bülow et prouvant, selon lui, l'inefficacité du plan d'assistance franco-britannique Tout se réduisit à la production de quelques statistiques dont le porte-parole de Berlin se servit pour étayer l'argumentation déjà esquissée par lui et dont nous avons précisé les pointa essentiels.

Il nous est impossible, a-t-il dit en substance, de souscrire au sacrifice que vous nous demandez, car notre commerce avec les Etats danubiens en faveur de qui vous réclamez l'abandon de la clause de la nation la plus favorisée s'élève à 10 de notre commerce total .Ce sacrifice profiterait uniquement à la Tchécoslovaquie, nation exclusivement industrielle et qui est dans une situation considérablement meilleure que la nôtre.

Albert JULLIEN

(La suite la troisième page.)

M. Tardieu parlera de nouveau le 17 avril dans sa circonscription Le président du Conseil prononcera un second grand discours politique le dimanche 17 avril, au matin, à Glrcmagny (territoire de Belfort), au cours d'une réunion électorale.

Plusieurs ministres seront appelés à prononcer des discours au cours de la période électorale. Citons, notamment, MM. Paul Reynaud à Marseille, Flandin à Bordeaux, Chauveau à Dijon, Louis Rollin à Paris.

M. Doumer a reçu deux ambassadeurs

M. Naosaka M. Ca.tello Se** l'

Le plébiscite de dimanche et l' avenir

du nazisme

Berlin, avril 1932.

Le maréchal von Hindenburg sera réélu dimanche, à la majorité simple, président de l'Empire. Comme il a conquis, le 13 mars dernier, une avance de 7.300.000 voix sur son concurrent le plus sérieux, le chef naziste Hitler, il semble absolument impossible que cette avance puisse être reperdue en quatre semaines. Le président sortant pourra-t-il, comme le disent les optimistes, porter le nombre de ses suffrages de 18.650.000 (13 mars) au chiffre rond de 20 millions ? Le fait est possible si la participation au scrutin de ballottage se maintient aussi considérable qu'au premier tour (86,2 %) et si les électeurs du candidat national-monarchiste Duesterberg (2.557.000), après l'abandon de la lutte par ce dernier, donnent en nombre suffisant leurs voix au maréchal. Les comités constitués pour la candidature officielle celle de Hindenburg déploient une activité sans précédent et, au lieu de borner, comme précédemment, leurs efforts aux villes de plus de 10.000 habitants, se livrent à une intense propagande dans les villages pour y déplacer des voix du nazisme vers le c système » au pouvoir.

L'événement de dimanche sera au vrai le chiffre définitif des voix hitlériennes. Il parait douteux qu'Adolf Hitler améliore son record de 11.340.000 partisans et probable qu'il enregistrera des. défections. La lutte pour la présidence étant, pour le national-socialisme, devenue sans issue, beaucoup d'électeurs peu convaincus s6 diront qu'il est inutile d'aller voter. Cependant, les agitateurs nazis, avec l'énergie'du désespoir, font flèche de tout bois, mentent à dire d'expert, promettent n'importe quoi à n'importe qui, donnent le spectacle d'un débordement de démagogie peu digne d'un Etat européen. Le national-socialisme lutte en effet, maintenant, non plus pour la présidence qui lui échappe, mais pour la conquête de la Prusse aux élections du 24 et pour la mainmise sur la caisse. Un recul, au ballottage de dimanche, de quelques certaines de milliers de voix seulement aur le chiffre du 13 mars (11.340.000), marquerait le reflux du « mouvement » et pourrait avoir de fâcheuses répercussions sur le résultat des élections prussiennes. Dans les deux camps, système au pouvoir et nazisme, on lutte pour le prestige et les impondérables.

L'intérêt du scrutin de ballottage de dimanche est d'ores et déjà dépassé pW' la 'sensationnelle publication qu'a été contraint de faire, le 5 avril, le ministre de l'Intérieur prussien, le socialiste Severing, d'une partie des documents recueillis lors des 160 perquisitions de la police prussienne le 17 mars dernier. Il est dit expressément que seule la partie la plus anodine des documents est livrée au public. Il existe, en effet, un stock non publié parce que décemment non publiable et qui a été transmis au tribunal d'Empire à Leipzig, section des affaires de trahison. On croit comprendre que, du côté de la frontière orientale notamment, l'armée hitlérienne s'est livrée à des préparatifs et manigances que la Pologne peut difficilement considérer comme amicaux et dont l'exposé public rendrait peu de services à la thèse allemande à la conférence du désarmement. Avec raison, le ministre Severing a transmis cette partie du dossier scellée à Leipzig, car la divulgation du pot aux roses l'eût exposé au risque d'être condamné pour espionnage à quelques années de prison, tel un simple collaborateur de la Weltbilhne.

Les détails jugés en haut lieu seulement tolérables pour nos nerfs et que nous apportent, au petit déjeuner d'aujourd'hui, les feuilles berlinoises, sont déjà fort suggestifs. L'armée brune, hitlérienne possède un service de renseignements organisé par des gens qui sont manifestement du métier. Tous les rouages de l'Etat sont espionnés au profit du nazisme. Dans une quantité de grandes villes nommément désignées, les habitants sont classés par professions du point de vue de leur utilisation militaire éventuelle, ainsi que selon les préoccupations d'une mobilisation rapide (cheminots, propriétaires d'autos, de camions automobiles).

La police est soumise à un régime de fiches, afin de connaître exactement les opinions politiques des officiers et de pouvoir c noyauter les troupes. L'administration des postes, surtout l'organisation technique des téléphones et des télégraphes, fait l'objet d'une sollicitude particulière, et il existe tout un système de transmissions d'ordres par relais, signaux lumineux, pigeons voyageurs, chiens, T. S. F. Chacun de ces services de mobilisation fait l'objet d'une théorie où l'on retrouve le style de l'armée impériale. La milice hitlérienne a ses troupes du génie, ses praticiens du minenwerfer, et les circulaires secrètes passées de la direction du mouvement aux sections demandent des hommes rompus au maniement des mitrailleuses. La partie touchante des révélations concerne le soin de l'estomac des miliciens bruns pour le cas des cas ils doivent se munir de boites de singe et d'une ration de saucisses pour deux jours. II leur faut aussi emporter des brodequins en bon état, du linge et quelques objets de toilette. A leur intention, des cuisines roulantes se tiennent prêtes à rouler. Les journaux soulignent, bien entendu, que tout cela n'est que gaminerie de gens oisifs, toujours heureux d'une occasion de jouer au soldat; qu'il s'agit seulement des préparatifs putschistes qui devaient porter leurs fruits dans la nuit du 13 au 14 pour le cas où Hitler aurait eu seulement plus de voix que Hindenburg. Alors, pour mieux garantir la légalité, les miliciens nazistes eussent, matraque et revolver en main, assumé les fonctions de la police sur tout le territoire. L'armée brune comptant plus de 400.000 hommes, le mouvement pos-

Une colonne d'affichage abîmée par des manifestants

sédant de hautes complicités et connaissant comme sa poche les emplacements des dépôts d'armes et de munitions de la Reichswehr, on voit qu'une partie importante se jouait le 13 mars, vers minuit, alors que, dans chaque camp, chacun procédait à ses petites additions. Endormis sous la protection du « système >, nous eussions pu nous réveiller sous le signe de la croix gammée. Nous l'avons, en dormant, échappé belle.

Certains détails rencontrés dans les publications de ce matin peuvent, en attendant le non-lieu du quatrième sénat du tribunal d'Empire, émouvoir les gens convaincus du désarmement de l'Allemagne. C'est, par exemple, ce nombre important d'anciens officiers de carrière qui encadrent la milice bnme et, surtout, la réapparition de rôles de conscription (Stammrollen) selon l'entraînement physique et l'utilisation aux armées des individus visés. Tout ceci prétend se justifier, selon l'usage, par l'imminence d'une invasion polonaise de la Prusse orientale. Le truc a déjà servi, mais il est inusable. Un officier de la Reichswehr, Martin, dit Nitram, a répandu dans cette province un roman décrivant de façon suggestive cette invasion hypothétique. Uutilisant le volume, la propagande naziste affirme avec aplomb que le c système a su pouvoir est prêt à vendre la Prusse orientale et que seul Hitler est capable de garantir le rattachement territorial de cette province à l'Empire.

La morale de ces malodorantes histoires est que le nazisme n'est plus un problème politique, mais une question militaire. La milice hitlérienne devient gênante, même pour les milieux qui, sans croire au nationalsocialisme, l'ont vue, avec une ten- dresse de connaisseurs, naître, croître et embellir.

Après les élections des 10 et 24 avril, l'avenir- politique ̃ dif" nazisme dépend dra de l'attitude que prendra à son égard le parti catholique, ce qui revient à dire qu'il sera aux mains du chancelier Bruning. L'aspect le plus délicat des décisions à prendre sera l'utilisation ultérieure à donner à cette juvénile armée brune, pleine d'appétits et de besoins d'action et qui semble bien'capable de causer encore beaucoup de cassement de tête à ses hauts protecteurs.

Camille LOUTRE

Le capitaine américain Hawkes fait une chute grave en avion

Worcester (Mass), 7 avril (dép. Havas) L'appareil du capitaine aviateur Frank Hawkes s'est écrasé sur le sol au moment du décollage.

Le capitaine Hawkes a été retiré inanimé des débris de son avion et transporté Immédiatement à l'hôpital de Worcester. Son état est grave.

DANS LES RUES DE SETE UN FOU TIRE

SUR LES PASSANTS !L EN TUE QUATRE

ET EN BLESSE DEUX

Finalement, la police l'abat alors qu'il venait de se réfugier chez lui

Montpellier, 7 avril (dép. Petit Paris.) Cet après-midi, profitant d'une radieuse journée ensoleillée, la foule se pressait nombreuse dans les rues de Sète et principalement dans les promenades de l'Esplanade, qui se trouvent en plein centre de la ville. Devant les cafés des consommateurs devisaient et un peu plus loin, car c'était jeudi, une multitude de petits enfants jouaient sous les allées. Soudain, alors que la quiétude était infinie, un homme, assez corpulent, vêtu d'un costume kaki, coiffé d'une casquette, surgit tout à coup à l'angle de la rue de l'Esplanade et de la rue Gambetta. Sortant de sa poche un revolver d'un calibre de 12 mm., il tira à bout portant sur un groupe de personnes devant les magasins Cavaillé-Bernard. Dans la stupeur générale on vit deux hommes s'abattre, tués net.

Le fou continuant à tirer, les passants, pris de panique, s'enfuirent de tous côtés. Cependant d'autres, plus courageux, se lancèrent à la poursuite de l'homme. Un agent courut également sur les traces du meurtrier qui continuait à tirer au hasard. L'agent tira à son tour un coup de revolver en l'air, mats ne réussit qu'à précipiter la fuite de l'assassin qui, tout en courant, remplissait le chargeur de son revolver.

Arrivé devant le café Delafin, le fou visa une jeune femme qui tenait son bébé dans les bras, mais ne réussit qu'à la blesser légèrement à l'épaule droite. Reprenant sa course l'homme, maintenant traqué de près, tira des coups de revolver à travers les glaces du cinéma Comœdia où des passants éperdus s'étaient réfugiés. Une religieuse dominicaine fut blessée au bras. Paraissant alors complètement hors de lui, le fou pénétra dans la rue de la Poste. Il tira sur un facteur qui se protégea avec sa boite et ne fut pas atteint. Quelques pas plus loin, à l'angle du boulevard de l'Hospice, un receveur d'autocar reçut à son tour une décharge qui manqua heureusement son but. Un peu plus loin, le fou tira encore sur un passant qui s'écroula c'était la troisième victime.

Enfin, sur le boulevard de l'Hospice, un vieillard servit à nouveau de cible au meurtrier. Ce fut le quatrième mort. Traqué par de courageux agents que les détonations n'arrêtaient point, le meurtrier traversa l'esplanade, s'engouffra dans la rue Issanka et pénétra, dans,» un immeuble.. A la suite les Agents s'engouffrèrent dans un escalier sombre. Au troisième étage, une porte se referma. Le meurtrier était chez lui et se barricadait Au travers de la porte, on l'entendit hurler « Entrez les uns après les autres. Les agents se ruèrent sur la porte, d'autres, avec un marteau, tentaient d'enfoncer la cloison bientôt un trou fut pratiqué, mais à cet instant la porte céda. Dans une petite pièce servant de cuisine, se trouvait une seconde porte, vitrée celle-là; au travers d'un carreau on apercevait le meurtrier bavant et écumant. Il tira à nouveau. Les carreaux tombèrent. Les agents firent alors feu. Cinq ou six coups de revolver répondirent à ceux du fou. C'était la fin atteint à la tête et à la poitrine, l'homme tomba à la renverse, essayant pourtant de se servir encore de son arme. Une seconde après il était mort.

Voilà dans son horreur le drame terrifiant qui vient de bouleverser la ville de Sète.

Les victimes

Les victimes du fou furent vite identiflées. Les morts sont M. Louis Deluy, soixante-trois ans, boulevard des Casernes M. Georges Geima, trente et un ans, rue de l'Egalité M. Clément Prat, ancien gendarme, soixante-trois ans, rue de l'Hospice M. Jean Bonal, quatre-vingt-quatre ans, rue LazareCarnot.

Les blessés sont Mlle Martin, cinquante-neuf ans, institutrice libre Mme Gros, de Sète.

Le triste héros de ce drame se nomme José Tarra, quarante ans, originaire d'Espagne, il était naturalisé Français depuis 1921. Il avait fait son service dans la légion étrangère. José Tarra aurait été, dit-on, trépané. On apprend aussi qu'il avait fait un assez long séjour à l'asile de Fonderelle.

Un DE LA RONDE ET MORNE AUX MINUTES ARDENTES DE LUTTE PASSIONNÉE

Ce qu'on entend aux Six Jours c Mon vieux, on se croirait aux Halles. » « Et puis, vous, allez roupiller ailleurs. « Quoi de neuf dans le canard ? C Qu'est-ce qu'ils écrasent, les copains' » « Atout et ratatout Tiens bon la rampe, Toto i m

LE KRACH DE 20 MILLIONS DE LA BANQUE ROBERT M. Raymond, d, juge d'instruction chargé d'informer sur le krach da 20 millions de ta banque Robert, s'est transporté a nouveau hier matin, dès 8 h. 30, au siège de l'établissement, 23, rue de Ponthieu. Le magistrat était accompagné de M. Ameaine, commissaire aux délégations judiciaires de M. Jacob, expert assermenté près le tribunal. Le banquier André Robert, extrait de la prison de la Santé, assistait à l'opération qui se poursuivit jusqu'au soir sans désemparer. On procéda à l'inventaire de la comptabilité ainsi que de divers dossiers d'affaires auxquelles la banque s'était intéressée. D'après certaines vériflcations, H apparait qu'André Robert s'est trouvé en situation critique par suite non seulement de la défaillance de banques du Nord et de retraits massifs de fonds, mais ausst par le fait qu'il possède des fonds « gelés » ae chiffrant à plus de 10 millions, immobilisés par suite de la carence des acheteurs de titres. L'infirmière chef de Bicêtre reçoit le ruban violet

On n'ignore point le grand dévouement et les belles qualités professionnelles des infirmières des hôpitaux parisiens. formées à. récole Instituée par l'Assistance publique et où professent outre des docteurs des infirmières d'élite.

L'une d'entre elles vient de se voir récompenser par le gouvernement e recevant les pnl-

mes académiques: Mme Lorenee Mme Angele Lo- (Photo Lutetia.) rence, surveillante

générale à l'hospice de Bicêtre. Toutes les élèves formées par Mme Lorence, tous les malades qu'elle soigna, tous les hospitalisés de Bicêtre se réjouiront de la distinction décernée à leur dévouée infirmière-chef.

Quand les derniers fidèles, la bouche amère et les paupières lourdes, eurent quitté, chassés par le service d'ordre, les gradins élevés où trépigna la foule, je me trouvai seul dans l'immense cathédrale du sport, sous la verrière qu'embrasait le soleil levant. 6 heures du matin. Après la grande lassitude des nuits Blanches qui s'achèvent, voici la mélancolie poignante du silence et de la solitude là où régna le tumulte énorme d'un peuple Ivre d'enthousiasme. Sur la piste, pourtant, les coureurs continuent leur ronde monotone, interminable, lente comme les heures mornes qui vont s'écouler.

Seul dans la vaste nef ?. Non, pas tout à fait. Les équipes de balayeurs viennent de faire leur entrée. Des nuages de poussière s'élèvent. Des monceaux de déchets hétéroclites sont prestement emportés fragments de papier graisseux, innombrables mégota où se mêlent fraternellement le tabac le plus rare au caporal le plus ordinaire, croûtes de pain salies, rAclures de semelles, épluchures de bananes et d'oranges, bouteilles vides, coquilles d'oeufs.

Bientôt, le vélodrome est net. Les balayeurs ont disparu. Sur le ciment de cette ellipse que l'on appelle si bizarrement < la pelouse s, mes pas résonnent dans le silence écrasant. Sur la piste, les coureurs tournent toujours, avec une nonchalance triste. Ils n'ont plus, pour les exciter, l'éperon de l'ironie populaire, les acclamations et les sifflets, la présence de la multitude ardente formant autour d'eua un cercle de murailles vivantes et hurlantes. Les travées sont vides et muettes comme la mort vides à donner le vertige, muettes à faire pleurer.

La matinée s'avance. Quelques douzaines de spectateurs passionnés sont vénus prendre les meilleures places, les premiers rangs. Ils s'étonnent de ne point retrouver cette flambée qui, l'autre soir, leur brûlait le cœur. Mais il sentent confusément que l'ambiance n'y est pas encore. Ils attendent avec patience. Ils savent que c'est une question de nombre et que le fluide ne circulera que lorsque les gradins vivront. Et les coureurs tournent toujours. Quelques-uns semblent dormir; d'autres prennent, sur leurs vélos, des poses qui paraissent acrobatiques et qui ont seulement pour objet de reposer leur chair meurtrie par le dur contact de la selle; en voici un qui, tout en pédalant, lit son journal; cet autre a pris un passager, un bambin de trois ans aux yeux bleus et aux boucles blondes, qu'il a placé sur son guidon. C'est son neveu, à qui il donne ainsi le baptême de la piste avec le goût du sport.

A 11 heures, le restaurant s'éveille. Les tables sont remises en place et garnies de nappes blanches. Leurs longues files symétriques ajoutent encore à l'impression de vide. Déjà, pourtant, le public arrive, par petits paquets; mais c'est par le sommet que s'emplit le vélodrome. Ce sont les clients des populaires qui affluent les premiers.

Tout là-haut s'organisent des piqueniques de veau froid et d'œufs durs. Un robuste parfum de saucisson à l'ail se marie aux relents du vin rouge et du camembert fait à point. On étend des journaux sur les genoux et on casse la croûte sans -^Çœe regarder les coureurs, spectacle encore négligeable et qui ne revêtira que plu tard sa brutale' et véhémente splendeur.

Jusqu'à 15 heures, la ronde ne s'anime guère ni le public non plus. Mais, insensiblement, les travées se peuplent. Au silence de la matinée a suc-


dâdé un brouhaha confus qui prélude aux hurlements proches. A présent, la multitude filtre de tous côtés «kànme du sable à travers un tamis. L'énorme nef est pleine à demi, puis aux trois quarts. Les places de luxe <P«fs-m«ïttes se garnissent. Sur la peIfase, on commence à se bousculer. MB disques de phonos accompagnent en sourdine la clameur imprécise de Inouïe. Et, soudain, la musique éclate. E*9 coureurs s'animent. En voici an qpî s'échappe. La chasse est ouverte. Xjt peuple frémit. Un formidable condut d'onomatopées domine l'orchestre. BSfc puis ce sont les sprints.

,Une ardeur contagieuse a fanatlsé lijt- salle; elle gagne les coureurs, est renvoyée par eux aux spectateurs, et c'est un échange constant de frénésie entre tous ceux qui vivent ces minute dont l'inteas1té fait oublier la peuvreté de celles qui les précédèrent. La multitude, à présent, est semblabit à ces foules romaines de la décadfcnce qui se pressaient aux jeux cruels du cirque; elle n'a plus ni rè¡¡¡le, ni raison, ni compassion. Elle Constitue un être unique et gtgantesqbe dont la seule fonction est de crier son admiration, sa colère ou son mépris pour ces quelques vélocipédistes minuscules sur la vaste piste, et qui lattent avec une sombre ardeur. Est ce n'est rien encore. C'est le soir qp* la clameur va s'amplider Jusqu'à devenir monstrueuse. C'est le soir que le vélodrome, après un nouvel assoupissement d'une heure, va résonner de la voix éclatante d'une nouvelle et plus immense multitude. Les lampes et les projecteurs jettent leurs feux sur la piste où primes et sprints se disputent avec une sorte de fureur sacrée.

Les chasses se précipitent, les luttes se rapprochent; plus de répit ni de repos. L'heure de l'indolence est passée.

Dans ces athlètes éperdus, courbés sur leurs guidons, les dents serrées, les yeux fous, qui reconnaîtrait la lente et paresseuse phalange qui tournait ce matin sans conviction et sans âme ?..

La clameur populaire suit et entraîne tout ensemble l'ardeur combative des coureurs. Elle va crescendo, s'enfle démesurément, atteint, un peu passé minuit, son maximum énorme. Et puis elle décline insensiblement, par étapes indistinctes. On s'étonne de constater soudain une diminution de son volume en même temps que l'on ̃f perçoit un début de fatigue chez les coureurs. La foule se reprend et les coureurs aussi. Mais ce n'est que pour un instant. La période de fatigue revient, plus longue et plus fréquente. Des travées se vident. La lutte est moins âpre.

Quand l'orchestre se tait, la salle est à moitié désertée. De ci, de là, des spectateurs dorment, la téte sur les avant-bras en attendant le premier métro. Le petit jour, au travers des verrières, filtre sa lueur indécise qui, dj&jà, fait pâlir les lampea Une odeur fade et lourde flotte dans l'atmosphère. La fatigue générale est son apogée- La minute sonne enfin de l'évacuation. Le service d'ordre pourchasse les dormeurs. La nef se vide une fois de plus, la troisième depuis vingt-quatre heures. Sur la piste, les coureurs, aux trois quarts assoupis, poursuivent, lenta, las, leur ronde désespérée. Léon GROC

L'Institut International de droit

La session de l'Institut internationale de droit publie s'est ouverte hier après-midi, à la salle des Actes de la Faculté de droit, en présence de nombreux savants et membres d'universités de divers pays MM. Berthelemy, doyen de la Faculté de droit de Paris Jeze, Laferrière, Tessier, membre de l'Institut PoHtis, ministre de Grèce Fleiner (Znrtch), Gascon y Marin (Madrid), Laski (Grande Bretagne), Kels*n (Allemagne), Werner (Genève), Andersen (Danemark), Staïnof (Bulgarie). Gtouaki, Mlrkine-Guetzevitch (Russie), Due%, doyen de la faculté de Une Bonnard, de Bordeaux.

Après que M. Fleiner, président sor'tant. eut souhaité la bienvenue aux délégué*, l'assemblée procéda aux élections du nouveau président, M. Nicolas Politis, puis de son conseil de direction. Le professeur Mirkine-Guetzevitch, secrétaire général, donna ensuite le compte rendu des travaux de l'Institut et il présenta à l'assemblée le annuaire de l'Institut International de droit publie, rédigé en langue française, qui comporte tous les textes constitutionnels des principales jurisprudences de tous les pays du monde de l'année 1931.

En prenant la parole, le nouveau président souligna avec un sentiment de trisiesse l'état actuel de la crise qui pesc sur le monde et rend le travail scientifique plus que jamais nécessaire. Enfin, M. Bonnard présenta son rapport sur les < recours juridictionnels des administrés t.

LE « GRAF-ZEPPELIN >

EST ARRIVE A PERKAMBOUC Pernambouc, 7 avril (dép. Bavas.) Le Graf-Zeppelin est arrivé à 18 h. 30 (G. M. T.). l'atterrissage s'est effectué dans de bonnes conditions.

57. Feuilleton da fettt Parlsle», 8-aa ejKAWj» moMALM Mjvenrr

-• Arthur BERIVÈDE TROISIEME PARTIE

LES BAS-PONDS DE CHICAGO III (suite)

Concours de paix. Cotisai! de guerre Je n'ai que l'embarras du choix. J'ai emporté, en etfet, deux landes malles qui contiennent une ga rie-robe des plus fournies, avec toute une collection de postiches. Voyons, cherchons un peu ce qui conviendrait le mieux pour. Mais Météor surgissait comme d'une trappe, annonçant 'l'un air inquiet Patron, les malles ne sont pas là Qu'est-ce que tu dis ?

Il paraît que la police les a fait saisir des leur arrivée en gare.

Décidément, appréciait Chantecoq, Chas Orwel- a '« bras encore plus long que je ne le pensais.

Et sans paraître autrement ému par la nouvelle que lui communiquait son secrétaire, il ajoutait

Heureusement que j'ai plus d'un tour dans mon sac. Météor, conduis-moi tout de suite à ma chambre.

Copyright by Arthur Eernède 1SI32. fraductiûa et reproduction Interdites en tous pays.

En vue des élections législatives

Un appel de la gauche démocratique du Sénat

La gauche démocratique, radicale et radicale socialiste du Sénat vient de lancer, en vue des élections des 1" et 8 mai, un appel aux c électeurs républicains signé de M. Bienvenu-MarUn, président, et de tous les membres du groupe. En voici te texte

A la veille du jour où le suffrage universel doit nommer ses représentants à la Chambre des députés, le groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste du Sénat a le devoir de s'adresser aux électeurs républicains pour leur signaler l'importance exceptionnelle du vote qu'ils sont appelés à émettre.

Durant ia législature qui se termine, le gouvernement n'a pu vivre que grâce à l'appui persistant de la droite, qui ne l'a pas soutenu sans compensation. A deux reprises. la majorité du Sénat a condamné sa politique équivoque.

Les effort3 tentés pour constituer ou maintenir an ministère de conciliation républicaine ont été brisés par les manœuvres de la droite et de ses alliés.

Une pareille situation ne saurait se renouveler sans un grave péril pour nos instltutiona.

La future Chambre va recueillir un lourd héritage.

Elle aura d'abord à restaurer nos nnances fortement compromises par la gestion imprévoyante d'un gouvernement qui a laissé le Trésor se vider des milliards économisés dans la période de prospérité et qui n'a pas su ou voulu prendre les dispositions nécessaires pour parer au déficit croissant de nos budgets.

Ce déficit a atteint 2 milliards et demi pour !'exercice 3 milliards pour l'exercice 1931-t932, plus de 2 milliards pour le budget de 1932, compte tenu des recettes exceptionnelles. Pour le budget de 1923, le déficit probable s'élèvera à 6 ou 7 mitliards, si aucune mesure n'est prise avant la fin de l'année pour y remédier. En présence de telles constatations, la commission sénatoriale des finances a jeté le cri d'alarme et a exposé, par l'organe de son rapporteur général, toute la vérité au pays.

Dans te domaine de la politique étrangère, de graves problèmes attendent leur solution. Grâce au prestige et à la haute intelligence du grand homme d'Etat que pleure la démocratie française et que regrette le monde entier, la France devait apparaltre de plus en plus comme le messager de la réconciliation et de l'entente entre les peuples. Et cependant, vous avez vu les attaques odieuses dirigées contre Aristide Briand et sa politique, laquelle répondait et répond encore au vœu du pays. Il faut que demain, dans la Chambre nouvelle, s'affirme avec force la volonté de poursuivre, dans le respect des traités. cette organisation de la paix qui doit mettre On aux conflits sanglants et ruineux. Electeurs,

Pour accomplir l'œuvre nécessaire de redressement financier au dedans et de pacification au dehors

Pour combattre efficacement la crise êconomique dont souffre la nation

Pour préserver de toute atteinte les lois fondamentales de la République Pour continuer l'œuvre de progrès social, principale raison d'être de notre régime démocratique

Vous enverrez au Parlement des républicains fermes, soucieux avant tout de l'intérêt public et résolus à ne soutenir qu'un gouvernement exempt de toute compromission avec la réaction.

Une majorité de gauche, un gouvernement de gauche

A ce prix seulement vous éviterez de nouvelles déceptions et de nouveaux périls. POUR EVITER L'ABUS

DES AFFICHAGES

M. Fiancette, rapporteur à l'Hôtel de Ville des questions intéressant l'organisation des élections, a écrit hier au préfet de la Seine pour lui rappeler que la loi du 2 avril, qu'il a fart voter à la Chambre, permet de refuser à tout candidat qui ne serait pas un candidat sérieux ie droit d'atflcher sur les panneaux électoraux.

Avant le vote de cette loi, explique-t-il, la Ville de Paris a subi des préjudices certains et a dû solder les dépenses d'installation de panneaux qui ne servaient qu'à la publicité ou à propager la calomnie contre les candidats des différents partis, ces dépenses entraînant une majoration au budget municipal d'environ 2 millions 1/2. M. Fiancette demande au préfet d# la Seine de vouloir bien faire appliquer la loi dans toute ia rigueur. « Noua éviterons ainsi, dit-il, des dépenses inutiles à la Ville de Paris et nous pourrons, d'autre part, apporter de la moralité dans la campagne électorale qui s'oavre.

DANS LES COLONIES

Le Journal officiel publie ce matin nn décret convoquant pour le le° mai les collèges électoraux des circonscriptions législatives des colonies à l'effet d'élire chacune un député.

Toutefois, sont convoqués pour le dimanche 8 mai ceux de la Guyane et des établissements français dans l'Inde; pour le dimanche 15 mai, celui de la Réunion.

Le second tour de scrutin, s'il est nécessaire, aura lieu le dimanche qui suivra la proclamation du résultat du premier scrutin.

La grammaire et l'orthographe de l'Académie française

On doit écrire « paye vt non paie » C'est M. Brieux qui a présenté hier et déposé sur le bureau de l'Académie le tout premier exemplaire sorti des presses de la Grammaire de l'Académie française.

Ce précieux exemplaire sera conservé dans les archives de la Compagnie.

On a lu ensuite des lettres de MM. Abel Bonnard, René Pinon, Alfred Blzat et Jérôme Tharaud, qui se portent candidats au fauteuil du regretté Charles Le Gofflc.

Puis revision du dictionnaire jusqu'au mot paye qu'on doit écrire ainsi et non paie.

Le doyen de la faculté de médecine de Montpellier, le professeur Euzière, doyen depuis 1923, a été réélu pour trois ans.

Bien, patron.

Cher Tom 8enett, eone n'êtes pas de trop, au contraire.

Alors, je vous suis

Vous permettez que je m'appuie à votre bras ?

Certainement. Mais pourquoi ?.Adoptant instantanément les allures d'un homme qui serait brusquement atteint d'une dépression physique considérable, Chantecoq répliquait d'une voix dolente

Parce que je ne me sens pas bien-.La simulation à laquelle le fin limier venait de se livrer était si parfaite que Tom Senett s'écriait d'un ton anxieux Qu'avez-vous ?

Un grand malaise.

Voulez-vous que l'on téléphone à un docteur ?

Je veux bien.

Vous m'inquiète*

Mais non C'est de la blague soufflait Chantecoq à l'oreille de son associé. Car il venait d'entrevoir sur la terrasse la silhouette de c l'observateur » de la police..

Et il ajoutait presque sans desserrer les dents

Ça va même très bien.. et ce n'est que le prologue de la comédie que je vais jouer à William Drury. Magnifique ponctuait l'Américain. Guidé par Météor. et son bras passé sous celui de Tom Senett, Chantecoq en l'attitude d'un homme qui a de la peine à se traîner et dont les jambes fléchissent à chaque pas, se rendait jusqu'au Pavillon des Amis qui se trouvait au bout d'une allée, à cent mètres environ de l'habitation principale. Sur le seuil, il se rencontrait avec Billy Clifford et Cyprian qui venaient de faire visiter à Robert de Langeais l'appartement qu'ils mettaient à sa disposition. A la vue du détective français qui semblait sur le point de s'évanouir, ils eurent tous les trois une exclamation de surprise angoissée.

M. Herriot répondra

mardi, à Lyon

au discours de M. Tardieu Beauvais, 7 avril (dép. Petit Parisien.) Devant une salle pleine à craquer, dans les halles de Grandvilliers où s'étaient entassées plus de 5.000 personnes, M. Edouard Herriot, président du parti radical socialiste, a ouvert la campagne électorale ce soir dans la deuxième circonscription de Beauvais, dont le député sortant est M. Raoul Aubaud.

M. Herriot 3'est défendu, au début de son Improvisation, de répondre au discours du président du Conseil, se bornant à déclarer qu'avant de discuter la thèse de M. Tardieu il y a lieu d'étudier les faits, les chiffres, les documents, et que la politique étant une chose très sérieuse demande beaucoup de réflexion.

M. Herriot a fait connaître qu'il ne se déroberait pas à cette tâche, mais qu'il était entendu avec son parti que, mardi prochain, à Lyon, il dégagerait les grandes leçons du geste de M. Tardieu.

C'est dans le ton d'une causerie amicale, mais toujours éloquente, que M. Herriot s'est appliqué à exposer le programme du parti qu'il préside et qu'il entend défendre avec une vigueur toujours renouvelée.

L'orateur a toutefois marqué les points principaux qui séparent le cartel des droites du cartel des gauches dans les questions de la laïcité, de la gratuité et de l'égalité de l'enseignement secondaire, des réformes sociales, des problèmes financiers, de la politique extérieure et de paix.

Il a fait un exposé de la situation actuelle, en en soulignant toute la gravité pour le parti qui prendra le pouvoir à la rentrée des Chambres. Le président du parti radical a été très acclamé.

MM. Aubaud, et Schmidt, députés de l'Oise, ont également pris la parole pour saluer avec émotion la présence à Grandvilliers de M. Herriot.

Cette manifestation politique a pris fln dans un grand enthousiasme. On était venu de très loin pour applaudir le grand orateur qu'est M. Herriot Les réeeptions de M. Tardien M. André Tardieu a reçu hier une délégation de la Confédération des mineurs du Nord, du Pas-de-Calais et d'Anvin, conduite par MM. Maës, Cadot, Lefebvre et Goniaux, députés, et qui l'a entretenu de la question de l'importation du charbon.

Le président du Conseil a reçu ensuite M. Moret, gouverneur de la Banque de France.

UN GRAND MARIAGE Dans la salle des fêtes de la mairie du X* arrondissement, au milieu d'une nombreuse et élégante assistance, a été célébré, hier après-midi, le mariage de

M. Christian Laine), fils du directeur du cabinet du ministre du Commerce et des P. T. T., avec Mlle Micheline Verrier. MM. Louis Rollin, pour le marié, et Pierre Laval, pour la mariée, ont signé comme témoin.

LE CONSEIL DE CABINET Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis en conseil de cabinet, de 18 à 19 heures, au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. A. Tardieu.

La réunion a été entièrement consacrée à la situation électorale et à l'expédition des affaires courantes. PARIS-STRASBOURG EN 1 h. 58 Strasbourg, 7 avril (dépêche Radio.) Malgré le gros temps, un nouvel avion métallique qui fait actuellement ses essais d'endurance est arrivé à l'aérodrome du Polygone à 10 h. 45, venant du Bourget, ayant effectué un parcours de 405 kilomètres en une heure cinquante-huit minutes, piloté par Durmon.

M. Wibanlt était à bord ainsi que deux représentants de l'Aéropostale, MM. Verdurant et Heilbronner deux autres de la Compagnie de Navigation Aérienne Yougoslave, MM. Mitrocitch et Roudanovitch deux radiomécaniciens, MM. Henry et Morel.

Mon Dieu, que vous est-il arrivé ? interrogeait la jolie Américaine. D'un clignement d'oeil significatif Chantecoq la rassura tandis que Météor lui donnait cette simple explication c Chiqué » que Tom Senett se hâtait de compléter par quelques paroles prononcées à voix basse.

Entrant tout de suite dans le jeu, miss Cyprian s'empressait d'aller ouvrir elle-même la porte de la chambre du rez-de-chaussée qui avait été réservée au détective français. Chantecoq toujours soutenu par Tom Senett y pénétrait et se laissait choir lourdement sur un fauteuil comme s'il était au bout de ses forces.

Tom Senett, après avoir jeté un regard en dehors annonçait

L'homme de William Drury est resté dans la maison.

Alors, tout va bien, faisait Chantecocq en reprenant son attitude et sa voix naturelle.

S'adressant à Billy Clifford, à Cyprian et à Robert qui n'étaient pas encore bien revenus de leur étonnement, il leur disait

Tom Senett vous a expliqué pourquoi j'étais obligé de jouer cette comédie. Mais n'ayez aucun souci à cause de moi. Le coup est sévère, certes. Mais j'en ai encaissé d'autres et je ne suis pas encore knock-out. Maintenant, il s'agit d'être malade pour tout de bon. Et tirant d'une de ses poches un écrin qui contenait un fume-cigare et un porte-cigarettes, LI dévissa le premier en retira un minuscule comprimé qu'il avala sans sourciller.

Dans cinq minutes, déclara-t-il, on pourra prendre ma température. Le thermomètre marquera 39,7. Mais tranquillisez-vous. Je n'aurai qu'à dévisser à son tour ce porte-clgarette, en sortir un autre comprimé et cinq minutes éga.lement après l'avoir avalé, pas le portecigarettes, mais le comprimé, ma température sera retombée a 36,8, sans que j'en éprouve le moindre dommap. Voilà qui n'est pas banal.

Les malfaiteurs « masqués » de Beauvais et de Champigny démasqués par la pobce mobile Deux d'entre eux sont retrouvés. à la prison de la Santé et quatre autrea sont arrêtés à Montmartre

On n'a pas oublié l'audacieuse agression à main armée dont fut victime, dans la nuit du 25 au 26 février, M. Julien Duval, veilleur de nuit de la manufacture de tapis et couvertures Lainé, à Beauvais.

Au cours d'une ronde qu'il effectuait vers 23 heures, M. Duval fut surpris par plusieurs individus, trois ou quatre, dont les traits étaient masquéa par des foulards ou des mouchoirs et qui, après l'avoir ligotté avec du fil de fer barbelé et bâillonné, s'étaient attaqués à l'un des coffres-forts de l'usine qui, après deux heures d'efforts, leur livra son contenu 19.000 francs.

Une agression en tous points semblable avait été commise le 12 décembre à la Société anonyme le « Rotin » que gardait le veilleur Pierre Grisolle, âgé de soixante-sept ans, et qui avait été également réduit à l'impuissance. Ces deux coups de main avaient été précédés d'un autre attentat sur la personne d'un caissier, M. Gustave Voisseaux, au service d'une entreprise de charbon. Surpris dans son bureau, la gare de Salnt-Ouen-les-Docks, M. Voisseaux avait été ligotté sur son fauteuil par deux individus, toujours masqués, qui l'avaient dépouillé des 500 francs placés dans son portefeuille et s'étaient également emparés d'une somme de 2.500 francs déposée dans un tiroir.

Surpris, à leur tour, par le livreur Couduc, alors qu'ils allaient se retirer, les agresseurs l'avaient empêché de donner l'alarme en le tenant sous la menace de leur revolver.

En procédant dans les milieux louches de Montmartre à des rechherches en vue de retrouver les auteurs des attaques de Champigny et Beauvais, M. Belin, commissaire à la première brigade mobile, et ses collaborateurs les inspecteurs Chenevier et Bretin étaient mis sur la piste des agresseurs de M. Voisseaux, deux redoutables repris de justice Maurice Le Moullec, dit Maurice du Havre, vingt-quatre ans, domicilié en garni, 4, rue Curton, à dichy, et Ferdinand Pignot, dit Jean, dit Nannan, vingt-cinq ans, dont le dernier domicile connu est 35, passage Doudeauville, où il habitait sous le nom de Maurice Rognant.

Et les policiers recherchaient vainement les deux escarpes quand ils apprirent que ceux-ci, arrêtés le 17 mars, au cours d'une rafle, place Pigalle, avaient été écroués à la Santé Le Moullec sous l'inculpation d'infraction à un arrêté d'interdiction de séjour et usurpation d'état civil il circulalt sous l'identité de Alain Le Thous; Pignot pour y purger cinq ans de réclusion que lui avait infligés, pour vols qualifiés, la cour d'assises de Rouen. Interrogés, Le Moullec et Pignot protestèrent qu'ils n'étaient pour rien dans les trois affaires où les policiers les soupçonnaient d'avoir trempé mais deux, autres escarpes, Calixte Alexie, dit « Loulou trente ans, débardeur, 22, impasse Joséphine, à Clichy, et Joseph Meynard, vingt-neuf ans, bookmaker, dit « Henri-Georges », rue Sauffroy, en contèrent assez long aux enquêteurs pour qu'ils n'aient plus le moindre doute sur la culpabilité des détenus de la Santé.

Ancien livreur de l'entreprise de charbon dont M. Voisseaux était caissier, Alexis ne put nier qu'il avait fourni à Le Moullec et Pignot les indications utiles à leur coup de main, et Meynard qu'il avait recélé l'argent volé par les deux bandits. Touchant les affaires de Champigny et de Beauvais, les confidences des deux escarpes maintenant sous les verrous ne furent pas moins explicites. Elles entraînèrent l'arrestation des frères Marod, l'aîné, Adrien, trente-cinq ans, et le cadet, Auguste, dit c Petit Oust vingt-qua., tre ans, tous deux également spécialis- tes du vol qualifie et qui avaient accompagné Pignot et Le Moullec dans les deux expéditions.

Mais ce fut vainement qu'on tenta d'obtenir les aveux des deux frères. Récidivfstes endurcis, Adrien et Auguste Marod savent ce qu'il en coûte de trop parler et ils observent un mutisme complet. Cependant les précisions recueillies par les enquêteurs ne laissent aucun doute sur leur culpabilité et Ils ont été écroués à Beauvais à la disposition de M. Fournier, juge d'instruction.

Ajoutons que cette bande avait son quartier général à Malakoff, dans ua café tenu par la femme d'Adrien Marod, où une descente opérée par M. Belin fit découvrir un important outillage utilisé par les cambrioleursdéfonceurs de coffres, et des revolvers avec un approvisionnement important de cartouches.

POUR VENIR EN AIDE

AUX VIGNERONS CHAMPENOIS M. Magny, préfet de la Marne, accompagné de M. Gaston Poittevin, député, et de M. Doyard, secrétaire du syndicat général des vignerons de la Champagne délimitée, s'est rendu à la présidence du Conseil, où il a été reçu par M. Cathala, sous-secrétaire d'Etat. M. Poittevin a rappelé la démarche faite précédemment, ayant pour objet l'affectation d'un crédit spécial destiné à apporter une aide indispensable aux vignerons champenois victimes de la crise. Cette aide serait réalisée sous la forme de prêts à moyen terme consentis par les organismes du Crédit agricole.

M. Cathala a répondu que la question est encore à l'examen des ministres de l'Agriculture et des Finances et parait devoir faire l'objet d'une décision favorable dans un avenir prochain.

C'est un truc qu'un de mes amis, docteur en pharmacie, a inventé tout spécialement pour moi. Il est infaillible. Chantecoq commençait en effet grelotter, à claquer des dents.

Et, souriant quand même, il ajoutait Je vais vous demander la permission de me coucher. Oh pas pour bien longtemps. Car j'imagine que mon ami Tom Senett et moi nous allons avoir pas mal à faire

Tous se retiraient, à Perception de Météor, qui aidait son patron à se déshabiller. Chantecoq avait soin de glisser l'étui en maroquin dans une poche intérieure du pyjama qu'il avait revêtu. Puis, se glissant entre les draps, il grommela

Maintenant la police peut venir, je l'attends de pied ferme

IV

Le reataurant des Quatre-Diables Le restaurant des c Quatre-Diables > n'était pas certes l'un des plus sélects de Chicago. Mais la très curieuse et aguichante Bella Reister pouvait à juste titre se féliciter de la clientèle qu'elle avait su y attirer. N'allez pas croire cependant que ce fût celle des milliardaires, des artistes en vogue ou des femmes « chic » qui font la très relative parure de l'étonnante cité. Non. Si affoles de snobisme que soit ce qu'on est convenu d'appeler, là bas comme chez nous, l'élite de Chicago, fût-ce pour ne s'encanailler qu'un soir. comme on disait jadis, ou pour se procurer des sensations neuves, ainsi qu'on dit de nos jours, les représentants de cette classe ou plutôt de cette caste que l'on qualifie bien à tort de privilégiée, ne se fussent jamais aventurés dans cette c boite située dans une rue d'aspect peu engageant et qui ressemblait à une sorte de chemin de ronde établi entre le centre de la ville et l'un de ses faubourgs. Les Quatre-Diablea, en effet, avaient été adoptés par la haute pègre de la contrée, c'eat-àdire par les fameux

NOS ECHOS Aujourd'hui

La flamme du Soaveal» sera ravivée par la Fédération générale des A. C. mutüéa, réformés et victimes de la guerre, des chemisa de fer.

Congrès Fédération des syndicats professionnels des cheminots, 5, rue Cadet. Semaine odontoîogique. Grand Palais. Association du manage chrétien, 18 h., boulevard Saint-Germain. Institut international de droit public, Faculté de droit.

Expositions Salon des humoristes, 11 h., visite du Président de la République, et vernissage, 14 h., 11, rue Royale. Panneaux décoratifs en timbres antituberculeux (concours de la Renaissance française), 66, boulevard Saint-Michel. Nationale contre la vie chère, Palais du commerce, 51, rue des Francs-Bourgeois. De la gravure originale en noir, galerie de l'Opéra. De l'artisanat, 31, boulevard des Italiens. Rétrospective Joseph Bernard, orangerie des Tuileries. La Samothrace, 8, rue de Sèze. Fédération française des artistes, 42 bta, boulevard Latour-Maubourg.

Réunions d'anciens combattants R. I. et 139- R. I. T., 20 h. 30, 17, rue du Pont-Neuf. 104', R. I., et R. L T., 20 h. 30. chez Zimmer (Châtelet). R. I. T., 20 h. 30. 80, boulevard de Clichy. et 2820 R. L 20 h. 30, 6. rue Martel. R. I., et 39' R. I. T., 21 h., 28, boulevard de Strasbourg. 97, 297' R. I. et 108' R I. T.. 21 h., 4, rue Saint-Denis.

Réunions Œuvres sociales de l'Armée du salut, 17 h. 30, hôtel Meurice. Société de géographie, 21 h., 10, avenue d'Iéna. Courses à Salmt-Cloud à 14 heures. CyeHsma Au Vélodrome d'Hiver, les Six Jours.

Le Président de la République a reçu hier après-midi, à 16 h. 45, M. Castello Sosa, qui vient d'être nommé ministre du Mexique à Paris.

Une compagnie du 24' régiment d'infanterie a rendu les honneurs au nouveau ministre, qui avait été déjà reçu, dans la matinée, par M. André Tardieu, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères.

M. André Tardieu, présent du Conseil, a dîné hier soir chez l'ambassadeur d'Espagne à Paris, M. de Madariaga.

N'hésitez pas à demander aujourd'hui même au BUCHERON, 10, rue de Rivoli, son catalogue gratuit. Vous y trouverez présenté agréablement le plus grand choix de mobiliers. A Vichy, l'Hôtel du Parc (direction Aletti) est ouvert et, dès le 18 avril, le Grand Etablissement Thermal mettra aea services à la disposition de sa fidèle clientèle.

Le grand banquet politique que M. André Tardieu a si brillamment présidé à la salle Bullier aura dans le pays un énorme retentissement à la veille des élections législatives. Au point de vue matériel, il n'est que justice de signaler l'organisation technique de la nouvelle direction Félix Potin, qui a permis de satisfaire les 2.000 convives ayant participé à ce gigantesque repas.

Chère excellente, plats exquis, bons vins, service impeccable, sans retard ni accroc, tout a concouru au succès de ce banquet.

REMERCIEMENTS

Mme L Jean-javal, M. et Mme Bernard Spycket et leurs enfants, le docteur et Mme Jacques Hertz et leurs enfants, ne pouvant répondre individuellement aux nombreuses marques de sympathie qui leur ont été données à l'occasion de leur deuil cruel, prient leurs amis de trouver ici l'expression de leur reconnaissance émue.

NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer le décès, survenu le 4 avril, de Mme CharlesNarcisse Platrier, née Aubin. Les obsèques ont eu lieu le 6 avril à Versailles, dans la plus stricte intimité. De la part de M. et Mme Charles Plâtrier et iear fille, de M. et Mme Louis Plâtrier et leur fils, de M. et Mme Henri Plâtrier et leurs enfants, ainsi que des famillez Plâtrier, Aubin et Canaud.

On annonce la mort de M. Orner Cuvelier, chevalier de la Légion d'honneur, directeur honoraire des asiles d'aliénés, père de M. André Cuvelier, anditeur au Conseil d'Etat, chef-adjoint du cabinet de M. Albert Mahieu, ministre de l'Intérieur.

Les élections à la Chambre syrienne A l'exception d'un siège qui est en ballottage à Damas et qui sera attribué samedi, tous les sièges des députés ont été pourvus en Syrie.

Parmi les neuf députés qui viennent d'être élus à Damas, trois le sont pour la première fois ce sont de grands notables Djemil Mardam, Mohamed AIl bey Abed, officier de la Légion d'honneur, fils d'Izzet pacha, et Hakki bey Elazem, commandeur de la Légion d'honneur, ancien gouverneur de Damas. Cinq autres ont déjà Palt partie de l'Assemblée constituante en qualité de nationalistes, un autre en qualité de représentant de la communauté israélite.

Le rendement de nos charbonnages en février 1932

Nos charbonnages ont donné pour le mois de février 3.825.021 tonnes de bouille pour 25 jours ouvrables, au lieu de 3.839.854 tonnes en janvier pour 25 jours ouvrables.

La production moyenne quotidienne s'est abaissée de 153.594 tonnes à 153.001 tonnes. Pour le mois de février 1931, elle était de 180.471 tonnes.

L'effectif ouvrier a fléchi de unités à 270.256 unités d'un mois à l'autre. La production a atteint 95.508 tonnes journalières pour le Nord et le Pas-deCalais, 17.442 tonnes pour le bassin de Lorraine, 40.051 tonnes pour le Centre et le Midi.

En outre, le coke métallurgique produit s'est élevé à 275.447 tonnes en février, au lieu de 299.551 en janvier.

< gangsters » dont notre confrère Géo London, en son livre si captivant et si crânement vécu Deux mois avec les bandlts de Chicago, nous a conté les formidables exploits.

On comprendra que les gens chic de ce pays ne ressentent nullement le désir de se frotter de trop près à ceux qui sont pour eux une permanente menace, et dont la puissance, nous dirons même l'autorité, est devenue si formidable que la police, paralysée dans ses efforts par des influences aussi occuJtes que puissantes, énervée, découragée de livrer d'inutiles et souvent mortelles batailles à des adversaires qui. grâce aux hautes protections qu'ils ont su habilement ou. cyniquement se ménager, leur glissent dans les mains, a pour ainsi dire abandonné la lutte. MM. les « gangsters o peuvent donc s'en donner à cœur-joie.

Sachant fort bien que, principalement aux « Quatre-Diables », personne ne viendra les inquiéter, les principaux d'entre eux, c'est-àdire ceux qui avaient réalisé des fortunes assez considérables pour leur permettre de mener un train de vie quasi princier, s'y rendent ouvertement, jour et nuit, dans de superbes autos, qui forment presque perpétuellement, dans cette rue qui n'a, certes, pas été appelée à une telle destination, une file analogue à celle que l'on voit, les soirs de gala, aux abords d'un grand théâtre. L'établissement comporte, d'abord, un grand vestibule, où des grooms en livrée rouge et or vous débarrassent de votre vestiaire, qu'ils transmettent euxmêmes, après vous avoir remis un jeton en nickel, aux préposées. toutes gracieuses, joües et élégantes. qui se pressent dans l'entrée d'un vestibule-hall aux étagères multiples et fort confortablement aménagées.

Vous pénétrez ensuite dans un vaste salon, d'où l'on entend, tour à tour, à droite les rythmes endiablés d'un jazz; à gauche les accents mélodieux

M. Nagaoka a remis hier

ses lettres de créance à M. Doumer La nonvel ambassadeur du Japon a remis ses lettres de créance au Président de la République

M. Paul Doumer a reçu hier aprèsmidi, à 16 heures, en audience officielle, S. E. M. Nagaoka, qui lui a remis les lettres par lesquelles l'empereur du Japon l'accrédite en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire.

L'allocution de M. Nagaoka

En remettant ses lettres de créance, l'ambasasdeur a prononcé une allocution dans laquelle il a dit notamment Je me sens particulièrement flatté de la mission qu'il a plu à mon auguste souverain de me confier; aussi nulle mission ne pouvait m'être plus agréable que de représenter le Japon à Paria.

Cest ici, en effet, que j'ai vécu la dernière partie de la Grande Guerre c'est dans cette capitale que j'ai eu l'honneur de collaborer au rétablissement de la paix et à l'élaboration des instruments complexes qui l'ont consacrée. Jours terribles, jours difficiles, au cours desquels nos sentiments se partageaient entre une sympathie recon· naissante à l'égard des glorieuses victimes de la lutte et les hautes aspira.tions vers un idéal élargi de justice et de droit.

Dans sa réponse, M. Paul Doumer a rappelé la carrière du nouvel ambassadeur.

Emprunt extérieur

de la République tchécoslovaque, Bons 5 1932-1937

garantis par le Gouvernement français L'Etat tchécoslovaque procède à l'émission, en France, d'un emprunt d'un montant nominal maximum de 600.000.000 de francs français, représenté par des Bons à 5 ans de 1.000 ou de 5.000 francs français nominal placés au prix de 99 jouissance du 1" avril 1932.

Le paiement des intérêts et le remboursement du capital des Bons seront effectués nets de tous impôts français et tchécoslovaques présents et futurs.

Les Bons seront remboursés en totalité au pair le le= avril 1937, sauf les cas de remboursement anticipé au pair de tout ou partie des Bons, comme prévu au prosgectus d'émission.

Jusqu'à leur complet remboursement, le service des Bons sera garanti pour le principal, les intérêts et les accessoires, par un privilège de second rang sur les recettes nettes du Monopole des Tabacs de Tchécoslovaquie, le privilège de premier rang appartenant aux porteurs de l'Emprunt Extérieur Tchécoslovaque 8 1922 (séries A et B).

D'autre part, le service des intérêts et le remboursement du capital de l'emprunt sont garantie par le gouvernement Irançais.

Les demandes seront servies au fur et à mesure de leur arrivée à concurrence du nombre de titres disponibles à la Banque de Paris et des Pays-Bas chez MM. Lazard Frères et Cle à la Banque de l'Union Parisienne au Crédit Lyonnais à la Société Générale pour favoriser etc.. au Comptoir National d'Escompte de Parls à la Société Générale de Crédit Industriel et Commercial au Crédit Commercial de France à la Banque des Pays de l'Europe Centrale & la Banque des Pays du Nord. Les titres seront délivrés aux guichets ayant accueilli les demandes, exclusivement sous la forme au porteur, et munis du timbre français.

Les formalités prescrites par la loi du SI mai 1916 ont été observées. Déclaration faite au Timbre le 5 mars 1932 sous le N° 169.

UNE NOUVELLE PERFORMANCE DE DUNLOP LE PNEU DE SECURITE Hier. à MonUhéry, G.-E.-T. Eyston sur Panhard, a battu le record mondial de l'heure km. 393.

AU cours de cette performance. il s'est attribué les records des 50 milles, des 100 kilomètres, des 100 mines et des 200 kilomètres.

La Panhard de G.-E.-T. Eyston était équipée en Dunlop, le pneu de sécurité, celui qui a permis a Campbell de battre le record du monde de vitesse à 408 km. 713 à l'heure et à Varzi, sur Bugatti de gagner le Grand Prix de Tunis 1932.

PETITES ANNONCES CLASSÉES

LIRE après-demain dimanche notre tableau consacré anx SPECIALITES POUR FORAINS Les ordres seront rems 18, rue d'EnghieD, Paris, jusqu'à vendredi, lï h. (Téléphone Provence 16-22)

d'un orchestre à cordes renforcé d'un grand orgue aux sonorités enveloppantes et profondes.

Côté c jazz c'est le dancing, où tournoient depuis deux heures de l'après-midi jusqu'au matin, des couples et des couples sans cesse renouvelés. Côté cordes ». c'est le restaurant qui, après 22 heures, se transforme en une salle de spectacle munie d'une scène, où, successivement, le théâtre, le cinéma, le music-hall se manifestent en un programme d'un remarquable éclectisme et d'un luxe éblouissant.

Au fond, une large baie fermée par une çrille en fer forgé donne sur un bar a l'immense comptoir, derrière lequel officie tout un essaim de jeunes c barmaids » aux costumes des plus seyants, et dont un unique barman, juché au centre sur un tabouret-perchoir qui lui permet de dominer à la fois le personnel et les clients, surveille d'un air de monarque absolu les grâces et les sourires.

Parallèlement, le bar se prolonge en « private saloons petites pièces aux profonds fauteuils de cuir et aux tables en bois verni, où ces messieurs de la corporation (nous allions dire du milieu peuvent se livrer en toute sécurité à d'interminables parties de cartes, de « poker dice ou à de longues conversations professionnelles, qui consistent, la plupart du temps, à préparer des « coups nécessitant, par leur ampleur, l'association momentanée de plusieurs « firmes ». Tel est le rez-de-chaussée des Quatre-Diables, dont la décoration et l'ameublement, d'un modernisme presque agressif, ajoute encore au pittoresque spécial et s'harmonise fort bien avec la clientèle.

Au premier étage, dont l'accès Officiel consiste en un vaste escalier desservant une galerie, sorte de frise au salon principal, ce n'est qu'une suite de private saloons qui né sont pas eana

1 Programme des spectacles THÉÂTRES

Opéra, 8 h. 30, ElekUa, les Créatures de Prométhée.

Français, 8 h. 45, la Kafale.

Opéra-t'umique, Il h., Manon.

Odéon, 8 h. 30, Vieil Heidelberg.

Gaité-Lyrique, 8 h. 30. la Tulipe noire. Trianon-Lyrtque, 8 h. 30, la Petite Mariée. Châtelet, 8 h. 20, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 8 h. Triplepatte.

Porte-Saint-Martim, 8 h. 15, Peer Gynt. Théâtre de Paris, 8 h. 45, Fanny.

Gymnase, 9 h., la Route des Indes.

Sarsh-BerD., 8 h. 46, Gai marions-noua. Btofcador, 8 h. 30, Roge-Marle.

Ambigu, 8 h. le Maître de forces. Renaissance, 8 h. 45, Bonaparte.

Pinlle, 8 h. 46. la Pâtissière du village. Palais-Royal, 8 h. 45, Un homme nu. Théâtre Antoine. 8 h. 45, la Prochaine ? Bouftes-Parisiena, 8 h. 30, la Pouponnière. Mithodlère, 8 h. 45. la Banque Nemo. Apollo, 9 h.. Marionnettes de Mastro. Madel., 9, Françoise (S.Guitry.Y.Printetnps) Athénée, 8 h. 46. la Belle de nuit.

Ambassadeurs, 8 h. 45, Il était une fois. Scala, 8 h. 45, Pour une fois, savez-vous. Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle.

Nouveautés, 9 h., Xantho chez les courtis. Comédie-Champs-Elysées, 9 h.. Domino. Grand-OniKnol, 8 h. 45, Casque à pointe. Avenue (Cie Pitoëff), 9 h., les Criminels. Daunou, 9 h., Babaou.

Michel, 9 h., Folle de son corpe.

Théâtre des Arts, 8 h. 30. Au delà du betaer. Potinière, 9 h., Mon amant (Deval. Defreyn) Comédie-Caumartin, relâche.

Matharins, 9 h., Pren. garde à la peinture, Montparnasse, 9 h., Chambre d'hôtel. Moulin de la Chanson, 9 30, Mais. Philibert Atelier, 9 h.. la Comédie du bonheur. AIbert-I«, 8 h. 45. Au bout du monde. Commdia, 9 h.. Une jolie fille à tout faire. Bataclan, 8 h. 30. Coups de roulis (Dranem). Cluny, 9 h., le Premier Lit.

Déjaiet, 8 30, Une poule d'essai (R.DarteuU) Bouffes-du-Nord, l'Arpète (Paryais). Moneey, 8 h. 30, Marius.

MUSIC-HALLS

Folles-Bergère. 8 h. 30. Nuits de folles. Empire, 8 h.30, A. Berley, 15 attractions. Cas. de Paris, 8 30. Paris qui brille (Mlat.) Dix-Heures, Fric et Raque (revue).

2-Anes, 9 h., rev. m\. Alibert (Marc. 10-26) Caricature (43. fg Montm.), succès, nv.epect. Humour, 10 h., Dorin, Colline, Bastia. revue. Europ., 3 h.. 9 h., Josselin, Dufleuve. Bobino Mus.-H., Prior, de Kocrov, Gabriello Montrouge Musie-Hall, m., s., Perchicot. Médrano, 8 30, Grock, attract. m. j. a. d. CoUséom, danses, maL et soir., attractions. Moulin-Rouee, bal, 4 h., 8 30 et toute la nuit Mairir-City-Bal, t. 1. j., 9 h. d. et t.. mat. Luna-Fark, 9 h., dancing.

Jardin d'Acclim., entr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16. r. Monceau), a., d.. m., s. CINEMAS

Madeleine, Pur sang.

Paramoent, les Carrefours de la ville. Ganmont-Palaee, le Rosier de Mme Husson. Aubert-Palaee, Quand on est belle.

Olympia, Cœur de Lilas (Marcelle Romee). Max-I/inder-Pathé, Aux urnes, citoyens 1 Marivaux-Pathé, Ariane.

Ciné Ch.-Iays., Petite Chocolatière (Ralmu) Gauraont-ThéAtre, Kriss.

Klys.-Ganmont, le Sergent X.

Marieay, la Femme en homme.

Colisée, Papa sans le savoir.

Mniiltn-Rongp, les Croix de bots.

Vietor-Hugo-Pathé, les Monts en tlammea. Ermitage, la Folle nuit.

Impérial-Pathé, Paris-MMiterranée.

Alhambra, X 27 (Mari. Dietrich), music-hall. Palace (8, fg Montm.), perm.. Son homme. Capucines, Nuits d'Espagne.

Miracles. 3 h., 9 h., le Vainqueur.

Maillot-Palace, l'Amour à l'américaine. Omnla-Pathé, X. 27.

Camée. Amour et discipline.

Folies-Dramatiques, Service de nuit. Inna (Pl. Nation), Ombres blanches. Studio 28, C'est le printemps (Ita Rina). Agriculteurs, la Fille et le Garçon.

Cigale, II est charmant (H. Garat). Artistiç (61, rue de Douai). Kriss.

Panthéon, Arrowsmith.

Rialto, Jean de la Ltme.

Roxy, m., s.. Seul, la Fortune.

Carillon, Buster se marie (Perm.).

Bonaparte, la Fille et le Garçon.

Saint-Sabin, Mam'zelle Nitouche.

Act. Cinéphone, bd Ital., 11 h. 15 à min. Secrétan-Palace, l'Amour il l'américaine. Agora (64. bd Clichy, Actualités (3 f. 50). 3 h. il. minuit.

Casino Grenelle, l'Amour à l'américaine. Auteuil B.-Ciné (r. La Font.), les Miserai).

̃KniHiMiiiiniiiiuiiniifiiinintiiiKlHiiiHiiuiiiiniHiraninsitiim 1 Vous aurez chez vous, gratuitement i et sans attendre, les dernières S nouvelles du c Petit Parisien S en téléphonant de 10 heures | i du matin à t heure du matin I à Provence 99.09 l

rappeler les cabinets particuliers de nos établissements de nuit parisiens, mais en remplissent du moins l'usage. Chacun d'eux symbolise l'un des Etats de l'Amérique du Nord. Certes leur décoration n'est pas d'un goût parfait, mais c'est infiniment curieux-

Bien que l'élite des « gangsters qui fréquentent cet établissement soit justement convaincue que les QuatreDiables sont pour eux une sorte d'asile inviolable, la charmante tenancière, miss Bella Reister, en personne avisée qu'elle est, n'a pas été sans prévoir qu'en un jour plus ou moins rapproché, et probablement à l'instant où l'on s'y attendrait le moins, la police, changeant subitement de tactique, pourrait fort bien, au cours d'une descente brusquée, rafler d'un seul coup de filet la fine fleur de l'aristocratie criminelle de Chicago et de ses environs.

Aussi a-t-elle fait entourer son établissement d'un système de protection qui lui permettait, en cas d'alerte, d'isoler sa maison du dehors par tout un jeu de fermetures métalliques électriques et instantanées. que feraient fonctionner plusieurs guetteurs placés jour et nuit dans des postes dont üs peuvent aisément surveiller les alentours. Deux larges galeries souterraines, secrètement pratiquées et qui aboutissent à un immeuble voisin, appartenant à la propriétaire des Qnatre-Diables, permettraient aux clientes et aux clients de la maison de s esquiver avant que la police ait réussi à pénétrer dans la place.

Toutes ces installations luxueuses, compliquées et spéciales ont coûté un nombre considérable de dollars dont l'origine est aussi mystérieuse que celle de la joli? tenancière. Peu importe d'ailleurs à ses bandits-. Ha se savent en sécurité chez elle, où l'on ne pénètre d'ailleurs qu'après une présentation sévère et un flltrage extrêmement rigoureux. Décidément, miss Bella Reister est une maitresse femme.


Le projet d'entente danubienne SUIT! DE LA PREMIÈRE PAGE

Quoi qu'on fasse, il restera toujours des minorités de l'un et de l'autre côté des frontières. En déplacer cellesci sur un point, ce sera presque toujours déplacer la difficulté et déplacer des mécontentements. Ce s e r a i t, comme on dit dans ce pays, « chasser Satan pour appeler Belzébuth ».

Poursuivons encore le parallèle. Les c opprimés » d'aujourd"iui (ce sont les oppresseurs d'hier) connaissent, grâce à la protection internationale qui leur est assurée et au progrès de l'idée démocratique en Europe centrale, un traitement plus humain, en règle générale, que celui qui était réservé jadis aux populations slaves et latines d'Autriche et surtout de Hongrie. Il reste sans doute des progrès à faire dans cette voie, mais ü est impossible de ne pas voir ceux qui ont déjà été accomplis. A peu près partout dans les pays danubiens, les minorités sont à présent garanties contre la menace de dénationalisation. En Tchécoslovaquie, la minorité allemande a même, depuis 1926, ses mandataires au gouvernement.

11 n'en allait pas tout à fait ainsi en Autriche-Hongrie. Il est vrai que l'opinion internationale s'inquiétait fort peu, alors, des droits et même de l'existence des minorités. Mais la meilleure preuve que les nationalités slaves et latines de la Double-Monarchie avaient le sentiment de subir un joug, et le. supportaient avec impatience, c'est que l'histoire de l'Autriche-Hongrie, depuis le milieu du siècle dernier, n'est qu'une longue « lutte entre l'Etat et ses nations J'emprunte la formule à un auteur autrichien, M. Brockhausen, qui ajoute « Cette lutte est la cause profonde du désastre austro-hongrois c'est elle qui a fait de la défaite militaire une défaite politique ».

Ce ne sont pas, en effet, les traités qui ont détruit l'Autriche-Hongrie, comme on l'affirme parfois audacieusement. La monarchie dualiste s'est détruite elle-rMme, par décomposition. La conférence de la paix n'a fait que consacrer l'existence de ces réalités tangibles et bien vivantes qu'étaient les nations de l'Europe danubienne. Et elle eût été bien en peine, si elle l'avait voulu, de leur refuser cette consécration. Les nouveaux Etats s'étaient constitués en fait, sur le territoire de l'Autriche-Hongrie, avant la fin des opérations militaires, qu'ils ont précipitée cela sans même parler de l'action de leurs conseils nationaux et de leurs régiments de volontaires dans les pays alliés, ni des engagements solennels pris par ceux-ci à leur égard. Leur volonté nationale s'imposa avec une telle force d'évidence dans les dernières semaines de la guerre, que nulle part elle ne rencontra d'obstacles sérieux dans l'empire des Habsbourgs. Aucune violenoe,.aucun trouble grave n'accompagna leur libération aussi bien n'y avait-il rien qui pût leur résister, car l'Autriche- Hongrie n'existait plus, la guerre lui ayant porté le coup de grâce. Dépuis longtemps d'ailleurs, cet empire branlant était condamné sans recours. Citons ici l'opinion d'un juge qu'on ne récusera pas L' Autriche s'est effondrée, a écrit M". Jules Cambon, parce qu'aux yeux de ses sujets non allemands, elle ne servait à rien. J'incline même à croire, ayant pu connaître ce qu'on pensait à Berlin de l'Autriche, que si la guerre de 1914 s'était terminée autrement, i'Empire des Habsbourgs ne se Jllt pas moins dissocié. »

L' Autriche-Hongrie est morte parce que ses peuples n'en voulaient plus. G. M.

L'OBSTRUCTION ALLEMANDE

A LA CONFÉRENCE DES QUATRE SUITE D6 LA PREMIÈRE PAGE

Il entraînerait, en tout état de cause, une diminution de 50 du montant total de nos exportations dans la région danubienne et réduirait, par suite, à 5 au lieu de 10, le chiffre global de nos exportations dans cette zone.

Notre situation financière ne nous le permet pas. Nous serions d'ailleurs obligés de chercher des marchés compensateurs, notamment dans les pays agricoles d'outre-mer, où nous serions obligés de devenir acheteurs, ce qui exclurait pour nous la possibilité de venir en aide aux nations agricoles danubiennes. Ainsi donc, il ne saurait être question d'un système préférentiel entre ces dernières.

Tout ce que nous pouvons offrir, ce sont des concessions unilatérales, en négociant avec ces nations, une par une, et en accordant à chacune d'elles des avantages particuliers. Nous y serions disposés pour les pays agricoles comme la Hongrie, la Roumanie et la Yougoslavie, et en ce qui concerne l'Autriche à la fois pour ses produits agricoles et pour ses produits industriels. Pour la Tchécoslovaquie, en revanche, nous ne pourrions absolument rien faire.

L'inanité

de la thèse allemande

Telle fut la thèse développée et les chiffres fournis par M. von Bülow et c'est à 1es combattre que s'est passée toute la journée d'aujourd'hui. Or tout ce raisonnement ne tient pas car il repose sur des suppositions gratuites. Rien ne prouve, en effet, que les cinq pays danubiens à qui la France et la Grande-Bretagne suggèrent de constituer une union économique basée sur des tarifs préférentiels seraient demain moins grands acheteurs de produits allemands que ne l'était jadis, avant la guerre, l'Autriche-Hongrie, dont l'étendue était moindre et dont les parties constituantes formaient alors une véritable union douanière.

Or, en 1913-1914, l'Autriche-Hongrie Importait d'Allemagne 40 de ses importations totales, c'est-à-dire plus que ne le font actuellement les Etats successeurs.

Pourquoi, dans une Europe centrale rétablie dans des conditions d'équilibre et de stabilité économique et financière à peu près normale, ne pourraitil pas en être de nouveau ainsi ? Et, d'autre part, qu'y aurait-il de changé si l'Allemagne ne pouvait pas, comme elle prétend que ce serait le cas, accorder des avantages préférentiels aux Etats agricoles danubiens puisque, présentement, ces Etats n'en bénéficient pas de sa part ?

Un jeu dangereux

A la vérité on se trouve là en présence d'une résolution bien arrêtée des

dirigeants du Reich non seulement de ne rien faire mais d'empêcher que les autres grandes puissances fassent quelque chose pour le relèvement des pays danubiens. C'est, comme nous le disons plus haut, la politique du pire qui consiste à acculer Vienne et Budapest à proclamer le moratoire en attendant que Berlin en fasse autant. C'est un jeu dangereux et qui pourrait bien apporter à l'Allemagne autre chose que ce qu'elle en escompte.

Dans tous les cas, Autriche et Hongrie sauront à qui elles doivent l'une et l'autre leur banqueroute.

La thèse de M. Grandi

Du côté italien, ce sont à peu près les mêmes arguments qui ont été développés. Pour rallier l'adhésion de M. Grandi, M. Flandin lui a proposé de faire, s'il le voulait, des réserves sur l'application du régime unilatéral des tarifs préférentiels, mais de consentir à abandonner le bénéfice de la clause de la nation la plus favorisée. Le représentant du cabinet de Rome a refusé de se prononcer en invoquant comme prétexte qu'il n'avait pas été préalablement consulté sur l'éventualité de cet abandon. On se trouvait donc là encore en présence d'un désaccord de fait qui dépasse de beaucoup la question de procédure.

Que faire, dans ces conditions, pour sortir de l'impasse ? M. Grandi n'a rien trouvé de mieux que de reprendre sa proposition d'hier de réunir à Genève, par exemple, une conférence à neuf ou dix, c'est-à-dire comprenant, outre les quatre grandes puissances, les cinq ou six Etats danubiens. Le représentant de la France a fait remarquer avec juste raison qu'on ne parviendrait certainement pas plus facilement à un accord en augmentant le nombre des participants à la conférence. On ne pourra, en effet, que répéter sans plus de succès ce qui a été dit ici.

Néanmoins, il réserva sa réponse définitive jusqu'à ce qu'il ait pu s'entretenir avec M. Tardieu. Cet entretien téléphonique a eu lieu à 19 heures. Et, vingt minutes plus tard, M. Flandin communiquait, à la Chambre des communes, le résultat au premier ministre britannique.

La réponse du président du Conseil français a été très nette. A la séance de demain, M. Flandin repoussera, au nom de la France, la conférence proposée dont l'inutilité est évidente. Peu après la séparation des chefs de délégation, ce soir à 18 h. 30, c'est-àdire avant d'avoir été informé de la décision du gouvernement français, M. Macdonald a reçu les représentants de la presse et leur a fait des déclarations dont certaines méritent d'être retenues.

Le premier ministre, après avoir annoncé qu'une proposition d'ajournement serait présentée à la séance plénière de demain, a indiqué que la proposition française et britannique avait été prise comme base de discussion et il a expliqué l'ajournement de la conférence par la répugnance de certaines nations, plus d'une a-t-il précisé à renoncer au bénéfice de la clause de la nation la plus favorisée, Il a néanmoins affirmé que si un accord n'avait pu s'établir, il voulait encore le croire possible. Il songeait apparemment à la proposition qui sera soumise demain matin et qui vise à demander aux cinq Etats danubiens leur avis sur un certain nombre de points importants.

On peut présumer que M. Macdonald espère encore qu'une fois reçues les réponses de ces cinq Etats il sera possible de reprendre, à Genève, les discussions qui ont abouti à l'échec d'aujourd'hui. Il s'efforcera évidemment de sauver ainsi quelque chose du naufrage. Mais n'est-ce pas espérer contre toute espérance ?

UN COMMUNIQUÉ

Londres, 7 avril (dép. Fournier.) Le communiqué suivant a été publié dans la soirée

« Le sous-comité de la conférence s'est réuni ce matin et cet après-midi. Il a examiné en détail les propositions principales soumises à la conférence. Le sous-comité va rédiger un rapport de ses délibérations qui sera soumis à la conférence dans sa réunion de demain. »

L'OPINION YOUGOSLAVE

SUR LE PROJET TARDIEU Belgrade, 7 avril (dép. Petit Parisien.) L'opinion yougoslave suit avec un très vif intérêt les négociations de Londres. Les journaux constatent que le communiqué officiel sur l'entrevue Tardieu et Macdonald est accueilli dans tous les milieux yougoslaves avec satisfaction.

Touchant le projet d'accord des pays danubiens, les milieux politiques et financiers yougoslaves considèrent que ledit accord ne donnera de résultats que si les quatre grandes puissances s'entendent préalablement l'accord danubien ne saurait être dirigé contre qui que ce soit, mais il doit constituer le point de départ d'une large collaboration et, si possible, d'une collaboration européenne.

Les journaux estiment que la rencontre de Londres entre MM. Tardieu et Macdonald est la pierre de touche de la proposition française. Ils soulignent avec satisfaction que la France et la Grande-Bretagne se sont accordées avec un désintéressement qui est à signaler touchant les méthodes et les moyens de secourir les Etats danubiens.

Dès maintenant, on peut dire que l'accord franco-anglais est d'une importance capitale pour le sort de la proposition française, car il ne faut pas oublier que seules la France et l'Angleterre sont en mesure d'accorder des secours efficaces aux pays danubiens

LE POINT DE VUE BULGARE Londres, 7 avril (dép. Times.)

Le gouvernement bulgare a prié son ministre à Londres de soumettre à la conférence des Quatre une nouvelle demande de participation de la Bulgarie à l'organisation douanière projetée pour les Etats danubiens. En dépit de certaines démarches officielles, on a ici la forte conviction que l'entrée éventuelle de la Bulgarie dans un bloc danubien serait subordonnée à l'admission de l'Allemagne et de l'Italie. LE RETOUR A MADRID DE M. ALCALA ZAMORA Madrid. 7 avril (dép. Havas.)

Le train présidentiel, venant de Valence, et dans lequel avaient pris place, outre M. Alcala Zamora, M. Azana, président du Conseil M. Giralt, ministre de la Marine M. Pietro, ministre des Travaux publics, et les personnalités qui les accompagnaient dans leur voyage, est arrivé à Madrid ce matin à 9 h. 40.

A. J.

UN DÉFICIT BUDGÉTAIRE REDOUTABLE EN ALLEMAGNE Berlin, 7 avril (dép. Havas.)

Dans les cercles berlinois bien informés, on juge avec pessimisme la situation des finances allemandes. On fait remarquer que le nouveau déficit budgétaire du Reich s'élève mensuellement à 100 millions de marks environ et qu'il devient de plus en plus difficile de faire absorber par les banques les bons du trésor dont le produit pourrait couvrir ce déficit.

Ce déficit budgétaire risque, au cours de ces prochains mois, de causer dans la trésorerie du Reich un trou qui pourrait avoir les conséquences les plus graves. On admet généralement qu'il ne sera pas possible d'éviter que de nombreuses communes allemandes déposent leur bilan au cours de l'été et que le gouvernement du Reich devra prendre, assure-t-on, des mesures fiscales d'une rigueur inattendue. Jusqu'ici, la frappe de la monnaie divisionnaire de métal avait alimenté dans une large mesure la trésorerie allemande, mais il semble, d'après l'usage fait, ces dernières semaines, de cette possibilité, qu'il ne reste plus grand'chose à tirer de ce moyen, l'émission de monnaies d'argent étant limitée à environ 1.800 millions de marks.

La Reichsbank

réduirait son taux d'escompte Berlin, 7 avril (dép. Petit Parisien.) En raison des dépôts plus importants des caisses d'épargne et d'une légère détente dans la situation du portefeuille des devises. la Reichsbank envisage une réduction du taux de l'escompte qui sera ramené demain probablement de 6 à 5 1/2 Cette mesure se place dans le cadre,des efforts du gouvernement pour aider à la reprise des affaires.

LA REDUCTION DU SERVICE EN TCHECOSLOVAQUIE Prague, 7 avril (dép. Petit Parisien.) Le gouvernement vient de déposer sur le bureau de la Chambre des députés un projet de loi tendant à réduire de dix-huit à quatorze mois la durée du service militaire obligatoire. Cette mesure ne serait applicable qu'à partir du 1" octobre 1933.

Pour compenser dans une certaine mesure la diminution du nombre des hommes se trouvant sous les drapeaux, une disposition du projet autorise le ministre de la Défense nationale à augmenter de 5.000 hommes le contingent annuel des recrues qui est actuellement de 70.000 hommes.

L'armée tchécoslovaque, qui compte actuellement 105.000 hommes, se trouverait donc ramenée, dans ces conditions, à 87.000. On. calcule qu'il en résulterait une économie de 72 millions de couronnes, dont une notable partie serait du reste employée à augmenter le nombre des sous-officiers de carrière.

Saint-Jean-de-Terre-Neuve est toujours déchaîné

contre son premier ministre Londres, 7 avril (dép. Petit Parisien.) Bien qu'un calme relatif règne en ce moment à Saint-Je an-de-Terre -Neuve et que le premier ministre, sir Richard Squires, soit, paraît-il, disposé à démissionner avec son gouvernement, de nouvelles émeutes sont néanmoins à craindre.

C'est pour cette raison que les autorités, qui disposent de moyens insuffisants pour maintenir l'ordre contre la population déchaînée, ont, par l'intermediaire du gouverneur sir John Mlddleton, demandé des renforts à Londres. On croit savoir qu'en réponse à cette requête l'Amirauté a envoyé un navire de guerre à Saint-Jean.

Quant à sir Richard Squires, qui se cachait depuis vingt-quatre heures, il est retourné à son bureau, mais on prévoit qu'il va remettre incessamment sa démission et celle de son cabinet au gouverneur. Il porte encore la trace des coups qu'il reçut mardi soir lorsqu'il fut saisi par les émeutiers. Danses. lumières voilées dans un restaurant du West End et un précieux bijou disparaît Londres, 7 avril (dép. Petit Parisien.) Le prince Alphonse de Chimay et Mme Hemeleers-Shenley, femme de l'attaché militaire belge à Londres, dansait hier soir dans un restaurant du Wegt End. C'était au moment où les lumières étaient voilées.

Tout à coup, Mme Hemeleers-Shenley, qui portait au dos de sa robe une broche de diamants d'une valeur de 110.000 francs, constata la disparition de son bijou. La lumière fut immédiatement ravivée et tous les assistants se mirent à la recherche de la broche, qui resta introuvable.

Aujourd'hui, pourtant, un des garçons de salle du restaurant, un Cypriote de vingt-quatre ans, John Georgeon, qui avait pris part aux recherches, a été traduit devant le magistrat de Marlborough Street sous l'inculpation de vol. John Georgeon se défend d'avoir volé la broche et déclare qu'il l'a trouvée sur le parquet, mais Il avait omis de signaler sa trouvaille. Un détective l'a arrêté au moment où il essayait de la « mettre au clou » pour 10 shillings. A la conférence de l'armistice de Changhaï

Changhai, 7 avril (dép. Bavas.) La conférence plénière de l'armistice s'est réunie ce matin et cet aprèsmidi et s'est ajournée à samedi. Aucune conclusion n'a été donnée encore à la question des délais du retrait définitif des troupes nippones. Le sous-comité militaire de la conférence étudie sur place la ligne de cantonnement sur laquelle les troupes japonaises devraient se retirer dans le mois qui suivrait la signature de l'armistice et sur laquelle elles attendraient l'heure du retrait définitif. DEPART

DE LA COMMISSION D'ENQUETE Pou-Kéou, 7 avril (dép. Havas.) Les membres de la commission d'enquête de Mandchourie, présidée par lord Lytton, sont partis d'ici cet aprèsmidi par le train spécial pour Pékin. Un projet de contrôle fédéral des 22.000 banques américaines New-York, 7 avril (dép. Havas.) A la suite d'une entente entre le sénateur Glass, président de la commission bancaire du Sénat, et M. Eu- gène Meyer, gouverneur du Conseil de réserve fédéral, ce dernier élabore un plan qui unirait dans un système unique sous le contrôle fédéral les 22.000 banques américaines.

LES"SIXJOURS" APRÈS 72 HEURES DE COURSE En raison de l'affluence, les portes du vélodrome furent fermées dès 21 heures. A la suite de nombreux démarragea, le classement fut plusieurs fois modifié

Vers 21 heures, la direction du Vélodrome d'Hiver dut hier soir faire fermer les portes. Des milliers de spectateurs attendirent sur le boulevard de Grenelle, contenus par un imposant service d'ordre, espérant pouvoir entrer dans l'immense ajfène; mais leur attente fut vaine.

La bataille fut plus ardente que jamais. Max Bulla réussit à prendre la première place mais, au cours des sprints de 22 heures, les Allemands Thierbach et Siegel les distancèrent, puis Van Kempen-Pljnenburg réussirent à prendre la première place. Deux chutes furent à déplorer. Blanchonnet et Peix en furent les victimes et durent, sur avis du médecin, prendre un repos forcé; leurs coéquipiers Guimbretière et Dayen furent autorisés à rouler seuls pendant une demi-heure. A la 72' heure, c'est-à-dire à mi-course, 1.733 km. 500 ont été parcourus. Le classement à 23 heures

La lutte se poursuivit après les sprints et le classement s'établit ainsi 1. Van Kempen-Pijnenburg, 167 points; 2. Thierbach-Siegel, 94.

A un tour 3. Wambst-Broccardo, 63. A deux tours 4. Péllssier-Leducq. 91 5. Bulla-Boucheron, 80.

A trois tours 6. Choury-Fabre, 94. A quatre tours 7. Charlier-Deneef, 128; 8. Blanchonnet-Guimbretière, 98 9. Battesini-Bresciani, 90 10. Lemoine-Mouton, 68.

A cinq tours 11. Coupry-Pecqueux, 113 12. Debruyekère-Decorte, 19. A six tours 13. Pelx-Dayen, 98 14. Merviel-Foucaux, 51.

A sept tours 15. Linari-Di Paco, 69. LES VOLS D'AUTOS Un garagiste parisien mis en liberté provisoire

La Rochelle, 7 avril, (dép. Petit Paris.) Le juge d'instruction de la Rochelle, M. Maurice Jamet, a signé, ce matin, la mise en liberté provisoire, moyennant le dépôt d'une caution de 4.000 francs, de l'Italien Cesare Gilardini, directeur de garage à Paris, 200, rue des Pyrénées, qui avait été arrêté le 1" mars dernier, à la Pallice-Rochelle, où il était venu pour tenter de vendre une auto volée.

BOURRASQUES ET AVERSES SUR LA REGION PARISIENNE Une bourrasque a soufflé, non seulement sur la région parisienne, mais sur toute la moitié nord de la France, dans la nuit de mercredi à jeudi et durant la matinée d'hier.

Un vent violent, venant de l'ouest, bousculait, hier matin, les nuages gris qui encombraient le ciel et d'où, par instants, tombaient quelques ondées. Une averse violente se déchaîna vers midi, secouée par des souffles furieux sous lesquels fuyaient les passants. Puis le temps s'éclaircit au début de l'après-midi et le soleil daigna sourire. LE RETOUR DE M. PIETRI Toulon, 7 avril (dép. Petit Pariaien.) Le ministre de la Défense nationale, rentrant de Corse, où il a effectué un bref voyage d'études, arrivera à Toulon demain après-midi, à bord du torpilleur Verdun. Il quittera Toulon pbùf Paris par le rapide de 17 h. 50.

Ce matin, M. Piétri est arrivé à Bastia à 11 h. 35 en automobile, venant de Corte, accompagné du général commandant le 15e corps et d'une suite nombreuse. A l'entrée de la ville, M. François Piétri a été accueilli chaleureusement par la population. Le ministre s'est rendu directement à la caserne Saint-Joseph, où les honneurs ont été rendus par le régiment d'infanterie alpine avec drapeau et musique. Les officiers de la garnison ont été présentés à M. Plétri par le colonel Felici.

Dans un hôtel, à Nice, une danseuse allemande tue son amant, un Polonais Nice, 7 avril (dép. Petit Parisien.) Le 8 décembre dernier, M. Frédéric Le Huguet, trente-deux ans, et Mlle Adélaïde Koslowsky, vingt-trois ans, descendaient dans un hôtel meublé du boulevard Victor-Hugo, à Nice. M. Le Huguet, dont le père est propriétaire de plusieurs hôtels à Lemberg (Pologne), avait fait la connaissance dans cette ville de son amie, une Allemande, originaire de Goriwitz, qui exerçait la profession de danseuse. Cette liaison n'avait pas été vue d'un bon oeil par le père de M. Le Huguet, et c'est en vue de se soustraire à ses reproches que les deux amants, après un court séjour à Paris, s'étaient réfugiés sur la Côte d'Azur.

Lorsque M. Le Huguet eut épuisé ses ressources, ce fut sa compagne qui dut subvenir avec ses maigres subsides aux besoins du ménage. Avec l'impécuniosité, vint la discorde. La jeune femme reprocha à son amant de vivre à ses crochets et les querelles entre eux devinrent de jour en jour plus vives. M. Le Huguet essaya de travailler mais il ne trouva aucun emploi. Il en vint à accepter l'aide d'un voisin de chambre, M. Salvatore Volo.

Récemment, le Polonais rencontra dans une rue de Nice un compatriote, M. Jacob Granat, grand ami de son père, qui accepta d'intervenir auprès de ce dernier en vue d'une réconciliation. L'hôtelier de Lemberg accepta à condition que son fils se séparât de sa maîtresse.

Cette réponse, M. Granat la communiqua avant-hier au fils de son ami. Elle ne calma pas, on s'en doute, l'ire de sa compagne et cette nuit, vers 2 heures, les voisins entendirent le bruit d'une querelle, prélude du drame qui allait se produire quatre heures plus tard.

A 6 heures, en effet, on entendit le bruit sec d'une détonation. Quelques instants après, de la chambre occupée par les deux amants, sortit Mlle Koslowstry qui se rendit chez M. Jacob Granat à qui elle dit en fondant en larmes

Je viens de tuer Frédéric.

Dans la chambre, effectivement, on trouva M. Le Huguet étendu sur le lit, la poitrine en sang. Il avait été tué d'une balle en plein cœur.

La danseuse allemande, conduite au commissariat de police, a donné dans la soirée une version de la scène tragique qui a été accueillie avec les plus expresses réserves. Voyant, a-t-elle dit, que son amant ne l'aimait plus, elle voulut se suicider, et c'est en s'efforçant de la désarmer que M. Le Huguet flt partir la balle qui le tua.

Il convient de remarquer que pendant les deux mois où les deux amants résidèrent à Paris, des scènes de violence s'étaient élevées entre eux et que le commissaire de la rue de la Convention avait dû intervenir. Madrid. Le destroyer espagnol Diez s'est échoué sur la côte de File Ivisa, dans le groupe des Iles Baléares, et l'on craint que le bâtiment ne aoit perdu,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un garde-chasse est blessé

par un braconnier

Un garde-chasse, M. Degrelle, cinquante ans, faisait une tournée de surveillance près de Boué lorsqu'il aperçut deux braconniers, dont l'un était porteur d'un fusil. Il se mit à leur poursuite et les rejoignit au hameau de Foucommé. Sur le point d'être pris, l'un d'eux se retourna et tira sur le garde qu'il atteignit à la jambe gauche et à la tête. M. Degrelle riposta par deux coups de fusil, mais sans atteindre les fuyards, dont on n'a pu, jusqu'ici, établir l'identité.

MONT-SAINT-PEBE. Le 10 mars dernier, ainsi que nous l'avons relaté, au pont de Reuilly-Sauvigny, le marinier Louis Goeller, employé à bord de la péniche Marine III, tombait à l'eau et coulait à pic Son corps vient d'être repêché à l'écluse de Mont-Saint-Père.

SAINT-QUENTIN. A la suite d'une collision entre deux autos survenue à l'angle des rues de Montmorency et JeanJaurès, Mme Boury, qui se trouvait dans l'une des voitures auprès de son mari, forain, rue Jumontier. a été bleseée légèrement au genou droit.

Sur la voie ferrée, alors qu'il Inspectait des wagons, M. Louis Duval, quarantecinq ans, employé de chemin de fer à Busigny, a été surpris par un wagon. Il eut la jambe gauche fracturée

SOISSONS. Voici les résultats du gala de boxe combats préliminaires Dumesnil bat Tutin aux pointa Toffaloni bat Sandrini aux points. Combats professionnels (coqs) Carreau bat Kid Arthur aux points; (moyens) Degeorges bat Bourdet par abandon au septième round (légers) Willy Zoli bat Francis Bey par knock-out au quatrième round (mouches) Dillain bat Kid Charles par knock-out au premier round.

THENAIIXES. Occupé à la réfection de la toiture de la mairie. M. Chevallier. couvreur, a fait une chute. Son état est désespéré.

EURE-ET-LOIR

CHARTRES. La foire de la place Morard est prorogée jusqu'à dimanche prochain.

NOGENT-I.E-EOTBOU. Le commis Pierre Cacou, dix-neuf ans, qui, au cours d'une tournée de livraison avait pris la fuite avec la voiture de son patron et en emportant une somme d'argent, a été condamné par le tribunal correctionnel à treize mois de prison avec sursis.

SAINT-GEEMAIN-I*A-GATINE. Deux ouvriers de culture, Marcel Joly, et Routier, étant ivres, pénétrèrent, l'autre jour, dans la chambre occupée par deux jeunes femmes tchécoslovaques, âgées de vingt et vingt et un ans. et les brutalisèrent. Un employé de la ferme alerté par le bruit mit en fuite les agresseurs.

On repêche à Montataire

le corps d'un inconnu

blessé à la tête

On a retiré de l'Oise, à Montataire, le cadavre d'un inconnu qui porte une blessure à la tête. Il était vêtu d'un complet gris, d'un chandail de même nuance. D'une taille d'environ 1 m. il parait âgé d'une soixantaine d'années, porte des moustaches coupées à la « Charlot est atteint d'une calvitie presque totale, a la lèvre inférieure assez forte.

Grave incendie dans une usine de produits chimiques

Un incendie d'une assez grande gravité a éclaté l'autre nuit dans le bâtiment de la fabrique de produits chimiques des établissements Kuhlmann. à Villiers-SaintPaul.

Un ouvrier, M. Joseph Bochniarz, était occupé à charger les colonnes de condensateurs lorsqu'une déflagration se produisit, causant une explosion à la suite de laquelle tout le bâtiment fut en feu. Les pompiers intervinrent avec rapidité mais ils mirent plus de deux heures pour se rendre maîtres du fléau. Un autre ouvrier, le contremaître Bols, « été blessé en même temps que M. Bochniarz. dont heureusement les blessures ne sont pas graves. Les dégâts sont estimés à environ francs.

Brûlée par une explosion d'essence Mme Marguerite Duriez, habitant à Formerle, rue de la Gare, nettoyait un veston avec de l'essence à proximité d'un réchaud à;;g«z. Soudain de» flammes jfiUirent et 1%S vêtements de Mme Duriez prirent feu. La pauvre femme se précipita dans la cour ou sa fille réussit à éteindre lés flammes, non sans se brûler aux mains. L'état de sa mère est grave. Un incendie s'était déclaré dans l'immeuble. Malgré les prompts secours epportés par les pompiers, Il a fait des dégâts évalués à 40.000 francs.

BEAUVAIS. Au moment où, hier, vers midi 30, la tempête faisait rage, une grande glace de la vitrine des magasins Dunoyer, place de l'Hôtel-de-Ville, céda par le milieu et s'abattit avec fracas sur l'étalage. Les dégâts s'élèvent à 10.000 francs.

CHAMBLY. Par suite de la démission d'un cinquième conseiller municipal, M. Vincent Terrage, les élections qui devaient avoir lieu le 10 avril sont annulées et reportées au 22 mai pour la nomination de cinq conseillers municipaux, l'assemblée devant être au complet pour la nomination du maire.

COMPIEGNE. En traitement à l'hôpital militaire, un soldat du le, aérostiers, Marcel Lehagre, a trompé la surveillance de ses infirmiers et s'est jeté par une fenêtre du premier étage. La mort fut instantanée.

CHEVBIEBES. La compagnie d'arc s'est réunie pour le tir de l'oiseau. Le volatile a été abattu à la 14' halte par le capitaine Edmond Souplet, qui a été proclamé roi pour 1932. Le bureau a été ensuite renouvelé comme suit capitaine-roi, Edmond Souplet; lieutenant, Boursier-Bardoux sous-lieutenant. Alfred Lepron: secrétaire, Emile Gauchy; trésorier, Louis Iiumbert; censeur, Roger Vervel. CRAMOISY. On a trouvé dans le Thérain Je corps d'un vieillard de soixante-dix ans, M. Albert Pelletier qui avait disparu de chez une de ses soeurs. On croit à un suicide.

MABGNY-LES-COMFIEGNE. Inconsolable de la mort de sa femme survenue récemment, M. Henri Avard, cinquante-neuf ans, retraité du chemin de fer du Nord, s'est pendu dans son grenier, 30, rue Fau·velle.

ROTANGY. Des fils de fer recourbés à leurs extrémités ont été jetés, rue de Blicaut, sur la ligne électrique à haute tension. Il en est résulté un court-circuit qui a provoqué un arrêt de courant de plusieurs heures.

SEINE-ET-MARNE

Une auto accrochée par une autre dont le conducteur disparaît

Une auto, dont le conducteur a poursuivi sa route, bien qu'il se fût aperçu de l'accident. a accroché, près de Champs-surMarne, une autre voiture qui a fait un téte-à-queue et dont les occupants, M. Tremo, couvreur à Nogent-sur-Marne. sa femme et leurs amis. M. et Mme Stanghe, de Paris, ont été plus ou moins grièvement contusionnés.

Ne pouvant se marier

deux jeunes gena de Rebais

se suicident à Sézanne

Un jeune homme de vingt ans, M. Roland Muzard, et Mlle Marcelle Legonge, âgée de dix-sept ans, habitant tous deux à Robais, désiraient se marier, mais leurs parents s'y opposaient. Devant l'impossibilité de vaincre leur résistance, les jeunes gens décidèrent de mourir ensemble. Ils quittèrent le pays et se rendirent à Sézanne (Marne), où ils louèrent une chambre dans un hôtel.

Hier matin, à 4 heures, Roland Muzard prit son revolver et tira sur la jeune fille, qui fut tuée net. Tournant ensuite son arme contre lui-même, il pressa sur la détente. Pour lui aussi la mort fut instantanée.

GBETZ. Un enfant de cinq ans, le jeune Bernard Bouchet, qui s'était engagé Imprudemment sur la chaussée de la rue de Paris, a été renversé par une motocyclette. Blessé au visage et au genou droit, il a reçu des soins dans une pharmacie. MEAUX, La compagnie d'arc a nommé connétable, M. Lucien Leclerc président, M? Paul Parrain roi, M. Dela·porte lieutenant, M. Courtelin sous-lieutenant, M. Chappelin.

MONTEKEAVJ. M. Timmerman, trentetrois ans, manoeuvre, habitant 1, rue de Varennes, était appuyé à la balustrade a la fenêtre de sa cuisine au deuxième étage lorsque l'appui cédant, il fut projeté dans le vide. Dans sa chute, Il ne reçut que des blessures légères aux bras et aux jambes. MOBET-SUB-LOING. M. Henri Passerard. cinquante-quatre ans, charretier chez M. Loeuollat, à Saint-Mammès, regagnait le soir son domicile à Montarlot, en suivant le chemin de halage, lorsque, glissant sur le terrain détrempé, il tomba à l'eau et se noya. Son corps a été retiré entre les écluses de Robinson et de Bourgogne.

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Une camionnette

se retourne contre un arbre

Passant l'autre soir, en camionnette, boulevard Maurice- Bertea ux, à Sannois.. M. Mirault, commerçant forain, demeurant rue des Bergeronnettes, dans la même localité, voulut doubler un véhicule qui le précédait.

A ce moment survenait, en sens inverse, une autre voiture. Pour l'éviter, M. Mirault donna un coup de volant qui le jeta sur le trottoir où sa camionnette vint heurter un arbre. Sous le choc, le lourd véhicule se retourna complètement et retomba, disloqué.

On dégagea des débris M. Mirault et sa femme qui l'accompagnalt. Tous deux furent transportés à l'hôpital d'Argenteuil. Mme Mirault, dont l'état n'est pas grave, a pu raconter au commissaire de Sannois les circonstances de l'accident. Mais son mari, qui est dans le coma, semble très grièvement atteint

La fête du muguet à Rambouillet Le dimanche 8 mai aura lieu la fête du muquet à Rambouillet.

L'hommage séculaire de Montorgueil à la dame du château, le sacre de la reine, le cortège, le théâtre de la forêt, le marché au muguet constituent les parties essentielles de cette fête qui attire à Rambouillet, chaque année, des milliers de promeneurs.

CHENNEVIEBES-SUB-MABNE. Un incendie dont les causes aon2 inconnues s'est déclaré dans 1e sous-sol d'un hôtel meublé tenu 5, rue du Fort, par Mme Michel Evain il a causé fr. de dégâts. CHEVBEUSE. Dans une crise de neurasthénie, M. Julien Dubut, dix-huit ans, ouvrier peintre, 25, rue de Rambouillet, s'est pendu dans sa chambre.

ÇOBBEIIi. Au cours de la tempête qui sévit, hier, vers midi, trois arbres se sont abattue sur la route sans causer d'ac- ciden2 de personne, mais en arrêtant la circulation jusqu'à une heure avancée de la soirée.

JUVISY. Route de Fontainebleau. M. André Cadet, cimentier, 54, avenue JeanJaurès, à Athis-Mons. a été renversé par une automobile. Blessé au bras droit et à la tête, il fut ramené à son domicile après avoir été pansé.

Dans un carrefour, une motocyclette montée par M. Huilica. ru» de l'Eglise, à Evry-Petit-Bourg, qui n'avait pas de permis de conduire, a renversé une fillette de huit ans, la jeune Chriattane Jacquet. Blessée à la hanche droite, Il la figure et au côté gauche, l'enfant a été ramenée au domicile de ses parents, 36, rue Jean-Argeliès. Le motocycliste a été blessé également aux mains et aux bras.

BAMBOUILLET. Le bureau de la société exploitée par la Carrière des Maréchaux a été fracturé par des malfaiteurs qui ont emporté un coffre-fort contenant 23.170 francs. Le coffre-fort éventré a été retrouvé dans un ravin voisin. Les voleurs avaient oublié dans un tiroir une somme de 140 francs.

SAINT-MAUBICE. Dans un hangar de la ferme de Maison-Neuve, un Polonais, Théodore Rudkiewiz, trente-huit ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, s'est tué d'un coup de revolver dans la région du cœur. On attribue ce suicide à la misère. VILLENEUVE- LE BOI. Demain à 22 heures, salle du casino-dancing, grand bal de nuit organisé par la section de l'U. N. C. au proflt de ses œuvres. VII/LENEUVE-TEIAGE. Dea Inconnus se sont introduits dans l'annexe de la mairie où ils ont dérobé 100 francs et dans l'annexe du bureau de poste, qui se trouve dans le même bâtiment, où ils ont emporté 73 francs.

Une nouvelle victoire française Le nouvel avion de grande reconnaissance Latécoère 49-1, piloté par Perriot est arrivé hier à Villacoublay, après avoir fait le trajet Toulouse-Bordeaux-Tours-Paris à la vitesse moyenne de 290 km. à l'heure, malgré les conditions atmosphériques très difficiles. Cet appareil présente de nombreux perfectionnements par rapport à l'avion Latécoère 49-0, qui a déjà été classé premier au concours des avions de grande reconnaissance sa vitesse, à 5.000 mètres. y est de 255 km. à l'heure, le classe en tête de tous les avions français actuellement en service.

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LES CONTES DU* PETIT PARISIEN DRAME CONJUGAL par Léon FRAPIE

Oui, mon vieux, à la fin de la Journée, on les a trouvés tous les deux étendus, qui ne bougeaient plus.

Morts ? Suicidés ?

Abîmés. Tu vas voir.

Lui, Honoré, assez grand, gros et fort, était bon ouvrier, adroit, consciencieux, mais il manquait de caractère. Il avait toujours été dominé par sa mère, une laveuse-blanchisseuse aux bras rouges, qui l'avait soigné au point de l'empêcher de devenir un homme énergique.

Il avait épousé Denise par l'attrait du contraste, une petite du faubourg, fine, vive, décidée.

Elle n'avait pas été une fameuse élève, mais après le certificat d'études, elle avait pris l'habitude d'aller voir la directrice de temps en temps.

C'est un signe la jeune fille qui, sans y être obligée, retourne en visite à l'école, prouve par là quelle a idée de recueillir des conseils utiles, d'augmenter ses ressources d'intelligence. La directrice parle sans pédanterie des choses de la vie, elle dit son opinion sur l'avantage de telle profession, sur la conduite apparente de telle condisciple, elle donne des indications sur le bon goût en accord avec les modes nouvelles, sur l'intérêt de certains films, de certaines lectures.

Pour se faire agréer par madame Honoré mère. ma Denise avait dd manœuvrer avec une singulière habileté, de manière à passer pour une bécassine insignifiante.

Quand madame mère s'était aperçue que sa bru avait de la personnalité, elle n'avait pu troubler le ménage, d'abord parce que les jeunes époux n'habitaient pas chez elle. ensuite parce que le travail abondant leur donnait une aisance suffisante. Ils avaient pu payer aux échéances leurs meubles et leurs ustensiles achetés à crédit.

Ils auraient même pu augmenter le confortable de leur installation, mais Denise avait un brin de sens artistique, elle aimait la romance et les images. Alors ma foi, tant pis. quand on avait des sous disponibles, au lieu d'acheter des objets d'utilité, on allait écouter une opérette au théâtre du quartier.

Un jour, dans une baraque du 14 juillet, nos gaillards ne résistèrent pas à la tentation d'acheter un chromo attendrissant. De la dimension d'une demi-page de journal, sur un carton qui n'avait pas besoin d'être encadré, il faisait dimanche, il faisait bonheur par son dessin gracieux et caressant, par ses couleurs qui chantaient. II s'intitulait les Amoureux Dans un paysage fleuri, poétique. illuminé de soleil, un couple d'oiseaux coquets se becquetaient au bord d'un nid. Parole, on les entendait roucouler.

Cette fois, la belle-mère avait constaté la dépense de luxe et, tout en étant envieuse, elle avait lancé des critiques contre sa bru qualifiée de dépensière et de mauvaise ménagère.

Puis. on était entré dans une période de chômage. Denise avait dû houspiller Honoré qui ne savait prendre aucune initiative.

Va donc essayer de te faire embau.cher dans telle maison. Va donc proposer tes services pour n'importe quelle corvée. Je fais bien des heures de garde-malade au lieu de mon métier de couturière. Madame mère avait peu à peu persuadé à Honoré que sa femme lui rendait la vie insupportable, et il avait fini par consentir à -«tourner habiter sous le tait maternel.

Denise furieuse avait crié c Tant mieux 1 bon débarras 1

La séparation exigeant qu'on partageât le mobilier, Honoré m'avait demandé de l'aider au déménagement

Un dimanche, tout de suite après le déjeuner. je me suis donc amené avec une grande voiture à bras.

Le partage n'a pas été bien compliqué Honoré a eu deux chaises sur quatre il laissait le lit puisqu'il en avait un chez sa mère, il prenait le buffet en compensation pour la table abandonnée il enle.vait l'armoire, puis il s'adjugeait la moitié des assiettes, des verres, des casseroles, des serviettes, etc.

Quand ça été fini, on avait attrapé chaud et soif. On a arrêté la voiture contre un trottoir, au coin de la première rue, devant le marchand de vin où ma- dame mère attendait en se désaltérant. On s'est attablé et l'on a rendu compte de l'opération. Madame mère s'assurait qu'on avait suivi ses recommandations.

Avez-vous pris le moulin à café plutôt que le sucrier? Au lieu du bain de pieds, avez-vous pris la bassine à vaisselle ? Le bain de pieds, on s'en passe. Les réponses la satisfaisaient quand, tout à coup, elle a secoué Honoré par le bras

As-tu pris le chromo?

Non.

Une véritable explosion de stupeur et d'indignation

Comment 1 Tu n'as pas pris le chromo, soi-disant acheté pour ta fête 7 Tu vas aller chercher le chromo 1 C'est l'affaire de cinq minutes. On remettra la tournée en t'attendant.

Honoré a filé sous le regard courroucé de sa mère.

Un grand quart d'heure. une demi-heure s'écoule sans qu'il reparaisse. je commence, avec précaution, à exprimer un peu d'étonnement.

La belle-mère parle d'un ton d'expérience

Denise a voulu garder le chromo.

Feuilleton du Petit Parisien, 8-4-3a Ê&- L'HOTE s* INVISIBLE grand roman tnéttti ̃ TAADUIT Dit L'ANOLAIS ̃ ̃ KT ADAPTÉ PAR S JEAN XIV (suite)

Ua meeting mouvementé

M. EUiott, le comique de la troupe, était à cheval sur une chaise, les bras appuyés au dossier. le menton posé sur ses bras, fixant apparemment un point dans le vide. Jimmy Carfax était debout Il s'appuyait à la cheminée et contemplait Mlle Delavel, accroupie à ses pieds sur la peau d'ours étalée devant le foyer tandis que M. Adair. accoté au piano droit qui ornait un des côtés de la pièce, contemplait ses souliers avec intérêt Mlle Rosina Carey se trouvait sur le canapé, à demi étendue et Mme Matthews, confortablement enfoncée dans un large fauteuil, inspectant à la fois la pièce et ses occupants. accordait toute son attention à l'orateur du moment.

Les seuls absents de cette petite réunion étaient M. et Mme Billington, partis se promener avec le secret espoir de pénétrer dans le parc du Manoir et Copyright by Peter Luck et Jean Maréehal 1932. Traduction et reproduction inteh i tu tous pays.

Alors ils se disputent, ce qui exige un certain temps. Un petit bout de femme comme ça, c'est pareil a un roquet pour aboyer. Elle doit lui en raconter des vertes et des pas mûres. Elle doit Joliment m'arranger.

An bout d'une seconde demi-heure, les réfllexlons maternelles s'assombrissent Sans doute qu'ils se sont battus, ça exige aussi un certain temps.

Si vous alliez voir, dis-je la bellemère.

Allez-y plutôt Moi, elle m'en veut trop. Je ne tiens pas à recevoir un mauvais coup. Vous savez qu'elle a gardé les fers à repasser.

Je ne tiens pas non plus à encaisser une gratification, moi qui ai fait le déménagement. Et j'y pense Honoré n'était pas armé. C'est peut-être lui qui est blessé. Voulez-vous m'accompagner ?

Non. Invitez plutôt à prendre un autre verre et à vous prêter main forte le client qui gesticule devant le comptoir. Le consommateur était un costaud déjà passsablement allumé, un vieux marc de supplément l'a mis au point. Nous sommes partis en expédition.

La concierge ne paraissait pas avoir entendu crier à l'assassin, cet après-midilà.

Honoré ne gisait pas dans l'escalier silencieux.

Sur le palier, aucun bruit, mais de quoi fallait-il se méfier, du fait que la clé était sur la porte

Le costaud et moi, nous sommes entrés avec précaution, chacun prêt à sortir la main de sa poche, lui avec un couteau. moi avec un revolver au bout.

Dans la première des deux pièces rien de saisissant. Mais dans la chambre, ah 1 mon pauvre vieux, quel spectacle J'ai reconstitué la scène par la suite. Denise avait vociféré Non 1 non 1 le ne veux pas que tu emportes le chromo. Puis (c'est malin les femmes) elle s'en était emparée, le tenant bien serré dans ses mains. Mon Honoré l'a donc empoigné de son côté. Voilà les deux adversaires face à face. les yeux sur l'objet en litige. Alors, la chose inévitable est apparue s'ils tiraient dessus, ils allaient déchirer l'attendrissante image, ils allait déchirer le printemps, les Heurs, les oiseaux, les amoureux, ils allaient déchirer le bonheur. la douceur de vivre, la tendresse à deux..Au lieu de tirer, ils se sont déplacés en s'apostrophant avec véhémence

Lâche-le Veux-tu le làcher 7

Ils ont poussé plutôt qu'ils n'ont tiré. Ils ont tourné dans la chambre étroite. Ils ont fini par buter. C'est là qu'ils sont tombés sur le liL

Ah mon pauvre vieux. Nous les avons trouvés étendus, sans mouvement comme je t'ai dit abîmés dans un profond sommeil.

Le chromo, sans déchirure, lâché sur le tapis, chantait l'amour victorieux. Il a fallu remonter les meubles.

Il a fallu aussi c remonter la bellemère que sa défaite avait mife dans un état lamentable. Le costaud, qui connaissait la vertu du vieux marc, a fait des offres qui ont été acceptées.

Léon Frapié.

LA POLITIQUE FRANÇAISE EN EUROPE CENTRALE Une conférence de M. Roger Auboin à la Nouvelle Ecole de la paix M. Roger Auboin, maître des requêtes au conseil d'Etat et conseiller de la Banque Nationale de Roumanie, a fait hier soir à la Nouvelle Ecole de la Paix, dans la salle de l'Europe nouvelle, une conférence sur « la France en face du problème de l'Europe centrale le projet d'entente danubienne et la défense de l'étalon or ».

Cette réunion était présidée par M. Charles Rist, qui a rappelé brièvement 1'oeuvre de restauration monétaire accomplie en Europe centrale, et notamment la stabilisation de la monnaie roumaine, dont il a été l'initiateur, ainsi que les causes de la grave crise actuelle. Dans sa conférence, M. Roger Auboin a apporté, avec de nombreux exemple^ tirés de son expérience personnelle, des arguments nouveaux qui éclairent la position prise par la France afin de contribuer au maintien de la stabilité monétaire et à la reprise d'une vie économique normale en Europe centrale. It a insisté sur la nécessité d'une réorganisation financière et monétaire parallèle à l'oeuvre économique.

L'Américain George Hamman a succombé à sa blessure M. Georges Hamman, cet Américain qui, dimanche dernier, dans les bureaux d'une société de navigation, 10, rue Auber, où il était employé, se tira une balle de revolver dans la région du cœur, puis se rendit à l'hôpital américain de Neuilly, vient de succomber en cet établissement.

On sait que M. Hatnman, qui avait pris part à la guerre de 1914-1918, était commandant du poste de Paris de la Légion américaine des vétérans des guerres étrangères.

L'ENTÉRITE VAINCUE quelles que soient sa gravité et son ancienneté par traitement nouveau permettent de manger Brochure envoyée gratuitement

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de découvrir l'endroit exact où les Mahoney avaient été assassinés. Cest tout simplement intolérable gronda Adair en s'adressant à ses chaussures. De quel droit la police nous garde-t-elle ici ? Et qui donc, je vous le demande, va payer nos logements ? Et qu'arrivera-t-il s'il ne nous est pas possible de remplir notre engagement pour la semaine prochaine ? Ils n'ont pas l'air de se douter que nous avons notre vie à gagner, ces gars de la rousse. N'y a-t-il donc plus de justice dans ce pays ?

C'est contestable, mon vieux, fit Elliott en se balançant gentiment sur les pieds de sa chaise.

Je vous en prie, mon cher. cessez cela, vous me donnez le mal de mer implora Mlle Delavel en cachant son visage dans ses mains avec un geste longuement étudié.

Il vaut encore mieux avoir le mal de mer une longue pause que de n'avoir rien du tout, observa M. Walrond en interrompant sa promenade pour émettre cette pensée profonde. Je ne suis pas de votre avis. répondit Mlle Delavel avec emphase, et si vous aviez eu le mal de mer vous chanteriez une autre chanson.

Une chanson dans le genre de_suggéra Elliott.

Voulez-vous bien vous taire protesta Adair en levant une main réprobatrice et en transférant son regard de l'extrémité de ses chaussures au visage souriant de M. Elliott Comment osez-vous penser à chanter dans' des circonstances si tragiques qu'elles ne laisseraient pas indifférente la plua frivole des créatures ? Avez-vous donc oublié la pauvre Kathleen? Quand je pense que la semaine dernière elle était encore parmi nous Quand je pense. Ch! je voua en prier supplia Mlle

Un crime dans le « milieu » Camüle Allez, qui tua un rival, fera sept an* de bagne

A quinze ans, il avait poignardé, à Nantes, nn marin suédois

Camille-Gabriel Allez avait subi, à Nantes, sa ville natale, et à l'âge de quinze ans, une première condamnation en pleine rue, il avait tué d'un coup de couteau dans le dos un marin suédois. Il passa plusieurs années dans une colonie pénitentiaire, fit son service militaire aux bataillons d'Arique et vint habiter à Paris. La femme qu'il épousa, une originaire de Vannes, était inscrite sur les registres de la police.

Au mois de juin dernier, devenu, malgré de louables et vains efforts pour se relever, un homme du « milieu », Allez se prit de querelle avec un autre souteneur, Eugène Cherbouquet. L'affaire se termina, rue Vincent, par un coup de couteau mortel: pour la seconde fois, Allez avait tué. I1 répondait hier de ce nouveau meurtre devant la cour d'assises. Un sévère réquisitoire de l'avocat général Gaudel détermina les jurés à prononcer, malgré la plaidoirie de MI Pierre Weill, une peine de sept ans de travaux forcés et vingt ans d'interdiction de séjour.

Aux côtés de son mari succombant à la maladie une femme se suicide

Ce n'est qu'hier quinze jours après le drame que les cadavres ont été découverts

Depuis trois jours, le propriétaire d'un immeuble situé 77, rue des Plantes, était incommodé par des odeurs nauséabondes provenant de l'étage supérieur. Hier, vers 11 heures, le propriétaire, qui était alité, pria un ami de se rendre au cinquième étage et d'interpeller les locataires M. et Mme Bonnaud, qu'on n'avait pas aperçus depuis plusieurs jours.

Ce fut en vain qu'on frappa à la porte des époux Bonnaud. Et comme une forte odeur de gaz émanait de leur appartement, on alerta l'agent Hauthier, du XIV" arrondissement, ainsi que les pompiers de la caserne Villemain.

On pénétra alors chez le locataire du cinquième. Après avoir fermé le gaz au compteur et ouvert les fenêtres, on découvrit dans la chambre à coucher, sur le lit, les cadavres en putréfaction de M. Henri Bonnaud, âgé de cinquante-cinq ans, ancien représentant de commerce, et de sa femme Marie, âgée de cinquante ans. La mort remontait à une quinzaine de jours, exactement au 25 mars.

Une lettre laissée en évidence sur la table du salon par Mme Bonnaud permit, en effet, de préciser cette date. Dans cette lettre, Mme Bonnaud expliquait que son mari ayant succombé le 25 mars, atteint d'un cancer au poumon dont il souffrait depuis longtemps, elle avait résolu de se suicider à ses côtés au moyen du gaz d'éclairage.

Après avoir rédigé un testament et écrit une autre lettre à l'adresse d'un parent, M. Edouard Simon, habitant Bruxelles, et ouvert le robinet de son fourneau à gaz, Mme Bonnaud s'était allongée près du corps de son mari et avait attendu la mort.

M. et Mme Bonnaud, qui habitaient un confortable appartement, avaient une situation aisée.

Un vol de 5.000 francs

dans le bureau du receveur municipal d'Argenteuil

Des malfaiteurs ont réussi, l'autre nuit, à s'introduire dans le bureau du receveur municipal de la ville d'Argenteuil, situé à la mairie.

Ils ont emporté une somme de 5.000 francs, enlevée dans la caisse du personnel.

Les auteurs du vol sont certainement au courant des habitudes du personnel de ce bureau, car une clef ouvrant le meuble où était enfermée la somme a été prise, puis remise à sa place habituelle après le méfait. La première brigade mobile enquête. LE BAL DE LA DACTYLO C'est demain, à 22 heures, qu'a lieu au Palais d'Orsay le bal de la Dactylo qui comporte, en outre, un programme artistique brillant et une tombola dotée de nombreux lots.

On trouve les billets à prix réduit, réservés aux dactylographes et leur famille (20 francs) à l'Intransigeant ou au Palais d'Orsay. A l'entrée, il ne sera vendu que des billets à 40 francs. Une auto volée à Paris est retrouve à Versailles

On a trouvé, hier matin, dans les bois de Fausses-Reposes, à Versailles, une automobile qui avait été démunie de deux de ses roues, de ses phares et de son klaxon. L'enquête a établi que cette voiture avait été volée, il y a quelques jour», à M. Martinez Campo, 28, rue Schefter, à Paris.

Une initiative des combattants républicains

pour la création d'un « Prix Briand A l'issue de sa dernière réunion, le bureau central de la Fédération nationale des combattants républicains a invité tous les pacifistes iL s'unir et à constituer le c Groupe des Amis de Briand », afin de perpétuer le souvenir du grand ouvrier de la paix. Il a suggéré notamment l'institution d'un c Prix Aristide-Briand qui serait attribué, chaque année, aux collectivités ou personnalités ayant travaillé le plus efficacement au rapprochement des peuples. Le bureau central a invité, en outre, toutes lea sections de la F. N. C. R. à effectuer des démarches pressantes auprès des conseils municipaux, afin que dans toutes les communes de France le nom d'Aristide Briand soit donné à une rue ou à une place.

Carey en portant son mouchoir à ses yeux. N'en parlez pas Je ne puis le supporter

C'est exactement ce que je disais à Mme Higgins cet après-midi, observa Mme Matthews. Quand je pense à cette pauvre mignonne couchée toute seule dans ce cimetière avec seulement son frère pour lui tenir compagnie et aucun autre parent en perspective pour venir reposer auprès d'elle.- Mon pauvre mari me disait bien « Ma vieille, disait-il, ma seule consolation est de savoir que quand je dormirai mon dernier sommeil dans le cimetière, tu ne tarderas pas à venir m'y rejoindre.» > Et vraiment je commence à penser qu'il disait la vérité car je me sens si affectée par toutes ces tragédies que je ne serais pas surprise si l'on ne me retrouvait pas vivante demain matin. Non, vraiment, je n'en serais pas surprise du tout.

J'espère bien sincèrement que vous vous trompez, madame Matthews, dit Mlle Delavel gentiment, car je ne sais vraiment pas ce que nous deviendrions sans vous.

Et véritablement, je ne vois pas la raison qui nous priverait de votre présence, remarqua M. Adair sèchement. Vous ne donnez certainement pas l'Impression d'une personne qui serait sur le point de mourir.

La mort peut nous atteindre à toute heure, dit solennellement Mme Matthews. Nous ne savons jamais d'un jour à l'autre ce qui nous attend ni où nous serons.

Oh! malheureusement si. la police a singulièrement facilité notre tâche à ce point de vue-là, remarqua froidement M. Elliott

Si je ne me trompe pas, observa M. Adair, c'était précisément là le sujet 'de notre discussion lorsque, pour une

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Jeudi 7 Avril

Alors que l'avant-Bourse semblait autoriser l'opinion d'une séance ferme (Londres recherchait le Rio. qui était Inscrit en vifs progrès), contrairement aux pronostics l'ouverture a été, en général, lourde, et, par suite, a causé une grande déception, en particulier le fléchissement accentué du Rio sur ses cours d'avant-Bourse. Par la suite, l'étroitesse du marché a été exploitée par les baissiers pour lancer de nouvellea rumeurs tendancieuses. ils ont d'ailleurs pesé sur les cours avec d'autant plus de facilité que la séance était creuse et que le marché accueille actuellement les nouvelles avec un certain manque de sens critique.

D'autre part, les métaux sont encore faibles le cuivre ouvre à 29.15 contre 30.3.9 et l'étaln à contre 108.1L3. soit une baisse de près de 3 livres. Dans ces conditions, Il ne faut pas s'étonner que la Bourse ait eu une allure peine soutenue, aussi bien a terme qu'au comptant et au parquet qu'en coulisse, Encore, dans ce dernier marché, les mines d'or défendent-elles à peu près leurs cours. La clôture s'effectue partout aux plus bas cours et les écarts sont plus sensibles

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TERME COMPTANT TERME COMPTANT

Coma Court Cours Coma Cours Cours Coow Cours précéd' I dnionr préc&i1 1 dn jour précéd' 1 du Jour précéd' du Jour PARQUET Citroen (actions). } v ioi» M « mit oî « m fi Union Européenne. amorti». éiiïïïSSrfiS?* 1 i< à. in 490 480 2S Caisse autonome. i-« 17O 1RO 1T? !îï^4«f£rwrt llf?5" ll12°" nlfik llt^> CnSd. ToncEgyptien 1990 U82 Kreuger (oN.part). U 8 50 11 25 Soc. Gén. Foncière. B A n « u i. Sues 14475.. 14250.. Bon» Mex. «% 1913 164.. 182.. 172.. part de fondit. 12860. 12325.. Calro-Héliop. (cap.! 1020 1010 1040 1020 Société civile.. 3710 3650 3700 3700 B»n<j. Nat. d'Egypte 2380 2331 2370 Est 875.. 870.. Mexican Eaele 3425 33.. 34 75 34 Lyon 1255 1246 1246 1247 Franco- Wyoming 174 Midi. 940.. 935.. 930.. BUT» Plan» 2«.. 28 2675 Nord 1781 1787 Colombia 60 M 63 Orléans 1169 1158 1149 Concordia 43 43 41 Santa-Fe 1256 1281 1260 Shell 181 178 60 Métropolitain 1285 1308 De Béer» ordinaire.. 258 253 250 Lyonnaise dea Eaux 2325 2275 2320 2260 Jauersfontein 67 50 67 DiBtrib. d'Electricité. 2390 2345 2370 Brakpan S20 50 817 50 Electricité Paria. 1185 1170 Eaet Band 75 Electr.de la Seine.. 753.. 750.. 768.. 753.. «oldftelds 94 75 El. et Gaz du Nord. 710 721 Crown Mines 470 50 475 C" Gén d'Electricité 2635 2585 Rand Mines 280 274 50 280 279 50 Ener. El.Littor.Méd. 1013 1002 1010 Johannesburg C. 65 94 50 N.-Lum. (Le Triph.) 2135 2080 2120 Caoutchoucs 61 75 58 60 50 Thomaon-Honeton 4M Eastern 41 25 39 42 88 50 Union d'Electricité. 615 910 Oula Kalumpong 62 62 47 50 Forces de Firminy. 106 109 Kuala Lumpur 71 72 72 Forces Nord et Eut. 643.. 645.. Malacca 78 50 83.. 79.. Tréfileries du Havre Padang 220 210 226 S12 Courrière» 450 442.. 450 443.. Tharsis 249 237.. Lens 610.. 526.. 522.. Tanganylka 82 75 77 50 82,. 81.. Vicoigne-Nœux. 730 Vieille Montagne. 1230 1280 1255 Boléo 80 78.. 82.. 79.. Chartered 83 75 8475 Penarroya 60 301 Mozambique 28 60 27 25 26 60 Bosel-Maletra 2S8 242 Transvaal 87 88 85 50 Etabliss. Kuhlman. 443.. 425.. 448.. 430.. Brnay 262.. 276.. 271.. Phosphates Gafsa.. Liévln 292 Chargeurs Réunis.. 215 Hydro-Electr. Cère. Transatlantique ord. 100 T. et F. Soenowlce.. 71 50 70 25 70 25 70 Voitures il Paris. 220 226 Phosph. tunisiens.. 80 50 77 81 25 81 76 Cooutch. Indochine. 146.. Tubl» privilégié. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

VALEURS I Coure I Cours VALEURS I Cours I Cours VALEURS 1 Court I Coun P A R Q U E T Ouenza 900 606 Kali-Ste-Thértie 620 628 Obllg. « 1927.. 614 61560 Salnt-Uobaln 2350 2305 S 1891 3 326.. Bon» Très. 6% 1924 745.. KhOne-Poulenc 732.. 715.. 381.. 3S4.. 556 MarcheTllle-DaguIn 3100 «i 865 7%lA'27 669 Suer, brésilienne» Z 1906 3 CrtdltNatlon. 1»1» 607 coloniales. 84 83.. O 1912 3 1920 Agence Havas. 1075 1070 1926 7 710 710 540 Librairie Hachette. 1995 1927 682 Bon»d.6%Iuil.l922 Pnb. pér. Desfosses 390 3S6 \Q 6%imiT.1923 50 Petit Parisien, act 1675 986.. 8% Juin 1923 548 parts 1240 1240 4 970 6%ianv.l924 645 Benrougnan 770 3 619 Ouest-Etat 405 Industr.de Pétroles 3 331 Etat 445 Lille-Bonn.-Colom. 405 Indochine 8% 190» Au Bon Marché. g<1909 3%1902 818 Gai. Lajayette, act. 100 fcil913 3 V, Maroo4 1914.. 460.. parts 62400.. 51000.. Ofl913 480.. 473 6 1918.. 506.. 503.. NonreUes Galerie». 620.. h 1929 Algérien 3 380.. 880.. CotT 270.. 250.. Argent 4 V> %1911 39 Congo Gd. Iaos.. Omnibus 4 Brésil 6 1909.. 465 470 Astur. dea Mines.. 139 Central Pac. 4 1220 1166 Chine 5 1085 1095 Est Asiat. Danois. 1800 1790 Xmiwntjintiq. 8 20S 208. Egyptenniflée I Kreuger and Toll. 1S5 160 Y. Espagne Extérieure I CuSuéd.anumettes 225 Italiens f5 Boyal Dutch 12900.. 12400. Japon 1910.. 42 50 43.. Pan.Ob.. Bons a lot 119..

Pologne 7 1»27. 1925 1820 Est G 488.. 500..

Créd.Foncd'AlBér. 4 fc « B A H O U E Banq, d'Indochine 4000 3970 3 50 373 60 Calro-Héliop (diT ) 1495 1430 Chèmfer tunisiens en ,| 610.. 2K% 365.. àïï2«k™ ï An Est Algérien 559 3 Ardennes. 359 Omnium 'pyTnlëà' 7R m Paris. EtectrtqM.. 394.. 6% 484.. 481.. E%trême-Orlent. Omnibus;. 929.. 928.. 5 441.. J12 ̃̃ C" Indochine Fr. de TraraWB. 610.. «% 412 Hutchinson M^M-aritime». "ci Y. Jz.. 2 H ÏÏ^M *g iô 24S 76 Cuivres et Pyrites. 464.. |Monaco ttsetMétaux 80 83 76 ÎS! in Nickel 1S5 3 nouveau 353 359.. Sosnowice 440 2H% Jeumont 5fll 680.. Nord 6 série F ^H" Câbles télegraph.. 107 5 R. 460 "• "•̃•̃ Aciéries de France. D. 446.. "•• Micaeirflle 3% 392.. • Parls-Outreau 3% n.sérleB. 895 • ̃•••• Chant, de Bretagne 1M.. 2'i sérieC. 379.. deFrance Oriéani6% 4B7 de la Loire

585:: S S: Sï:: ï8î?|cotm DES changes Chat -Commentry 2400 2310 3 361.. S62..

Alsac deConst.Mec 1130 1125.. 2H%1895. 364 853.. Etats- 0ni« (1 doll.) 2534 2536 Denain-Aniin 1410 G.C. 3%1856 355 Angleterre (1 1. st.) Flves-Lille 1085 8 nouveau 376 ArgentmellOO pes.) 17 fév. Aciéries Marine. 2 Vi Belgique (100 bel.). 354 75 Montataire 265. 260.. Canada (1 dollar). 206020 déc. Montbard-Aulnoye 507 Espagne (100 pes.). 191 50 26 Citroen (part) T! 89 3, 1892 2 Y, Hongrie (100 pen.). 27 mai Franç, des Métaux 1825 2 Norrège (100 cou.). 603.. 5 avril Schneider et C" Roumanie (lOOlel). l"avrU Charb. du lonkln. 4150 4050 "A 856.. 360 YouïoslavtedOOd.) 43 70 2» mars Bathune 6400 S'19052 405 Bnétle (100 cou.).. Anlche 1900.. Suisse (100 francs). 492 25 Aniln 810.. 311 Autriche (lOOsch.). 858., Il sept, Camânx 860.. 865.. all912 Portugal (100 es.). 83 60 26 nov. Cormnpntry-Foure. 74fi 5l Dec. 1922 6 Tchécostov.UOOc.) 7510 Grand'Combe 560 Jf –19236%. 626.. Finlande (100 mks) 43.. 15 mars Maries. SU S8

FAILLITES. Ets Rolland-Pilain, automobiles, à Courbevoie, 15, rue de Normandie. Lévy et Cie. soieries, 171, rue Saint-Honoré. René Mercadier, plomberie, 25, rue de la Collégiale. Gaston Pumain, salaisons, à Suresnes, 105, rue Rouget-de-Liale. Office central automobile, capital 25.000 francs. 10, rue Pergolèse. Louis Gunstling, marbrerie, 2. rue des Taillandiers. Jacob Zimmermann, chaussures, 24, rue Camille-Flammarion. Henry Sankovski, meubles. 216, rue du FaubourgSaint-Antoine. Sté « Novelta capital 70.000 francs, automobiles, 171, boulevard Haussmann. Léon Porresu, Ingénieur

raison inconnue, la conversation a dévié sur les cimetières et les tombes la position dans laquelle la police nous a placés. J'avoue que je suis de l'avis de Mason, qui m'a déclaré que, puisque nous étions forcés d'annuler notre engagement de cette semaine, il valait mieux que nous restions ici. Aussi c'est seulement par principe que je suis furieux; je ne pourrai jamais admettre qu'une volonté étrangère se substitue ainsi à la mienne.

J'approuve, observa laconiquement Jimmy Carfax en allumant une cigarette, non seulement par principe, mais aussi parce que je ne peux pas souffrir cet horrible tro»»et que plus tôt nous le quitterons plus je serai heureux.

Est-ce parce que l'on soupçonne l'un de nous ? demanda Elliott qui recommençait à se balancer sur sa chaise lorsqu'un soudain regard de Mlle Delavel le rappela à la raison.

Qui ? Les flics ? demanda Jimmy. Mais, naturellement, ils nous soupçonnent. Pour quelle raison nous obligeraient-ils à rester Ici sans cela ? N'importe quel imbécile.

C'est bien ce que je craignais^ interrompit Mlle Carey, seulement je n'osais pas en parler. Mais puisque tout le monde sait maintenant que c'est M. Brand le coupable, je pense que l'on va nous permettre de partir. Oui, cette espèce de petit vaurien! s'écria Mme Matthews avec fureur. Quand je pense qu'il est venu chez mol ce jour-là, demandant avec un toupet infernal à voir cette pauvre enfant Laissant ce bout de carton tout griffonné pour que je le lui donne. Ah là là Il ne pensait guère que ce serait à M. Mason que je le remettrais: ajouta la bonne dame d'un ton pénétré.

que les Jours précédents, surtout sur tes internationales. Pourtant, il semble que les bruits relatifs & la suppression du dividende sur les actions privilégiées Rio, bruits qui se trouvent aujourd'hui démentis par le rapport de la compagnie (un dividende de 2 sh. 6 est proposé sur ces titres). auraient dû constituer un élément de soutien.

MARCHE ETRANGER

Londres. Allure très indécise. La meilleure tenue du FJo-Tinto. sur des rachants du découvert à la suite de la publication des comptes, contrebalance les avis défavorables de New-York. Mais en séance, la tendance est irrégulière. La lourdeur des Pétroles et le tassement des Métaux sont les principales raisons de cette irrégularité.

Berlir. Marché faible durant la séance. en raison des craintes suscitées par les difficultés des affaires suédoises. Puis vers la clôture on note une plus grande résistance de quelques valeurs dirigeantes, du fait d'une nouvelle réduction de l'escompte privé.

constructeur « Forges et Chantiers de la Seine chantiers à Bezons (S.-et-O.) LIQUIDATIONS JUDICIAIRES. Société française pour l'exploitation des restaurants automatiquea, capital 2 millions, 22, rue de Palestre Ursmann Delannoy, peaux, 30, rue Ligner. Renée Goëtz, capital 600.000 francs, haute couture, 23, rue La Boétie. Société Allmayer et Lévy Saij, céramique, 36, rue des Petits-Hôtels. Paul Altmayer, maroquinerie, 259, rue Saint-Martin. Jacob Stivelman, brocanteur, à Rosny-sous-Bois. 41, rue des Chardons.

Car l'opinion de Mme Matthews ayant viré comme la girouette dans le sens du vent, après avoir déclaré à chacun qu'elle n'avait remis à la police la carte que contrainte et forcée, elle se vantait aujourd'hui d'avoir été la première à en soupçonner l'importance et à le signaler à Mason.

Où est-il maintenant, je me demande ? continua-t-elle en s'adressant à ses interlocuteurs comme si elle s'attendait à ce que l'un d'eux produisit le jeune homme à sa requête et le livrât immédiatement à la police. Caché, je suppose, en attendant l'occasion de bondir sur une nouvelle et innocente victime et de l'assassiner à son tour. Où va notre malheureux pays si de pauvres femmes comme nous n'osent plus se coucher le soir de peur de trouver un criminel caché sous leur lit? A quoi sert la police ? Et pourquoi nous écrase-t-on d'impôts ?

J'ai entendu dire que ce prêtre Irlandais avait quitté le pays hier, observa Jimmy, ignorant l'indignation de Mme Matthews. Je me demande s'il serait mêlé à ce drame.

Ah vous pouvez en effet vous le demander s'écria Adair en s'asseyant soudain sur le piano, geste dont le résultat fut un accord déchirant autant qu'inattendu de la part de l'instrument maltraité.

Bravo, mon vleux dit- Elliott en applaudissant négligemment. Je ne vous connaissais pas ce talent d'exécutant. Je savais que vous pouviez vous servir de vos doigts, mais cette façon-ci est plus originale.

Un petit rire discret fusa des quatre coins de la pièce. Seule Mme Matthews conserva son air sérieux et prit un air profondément choqué. M. Adair se leva,

Sauvez vos Yeul Tout le monde a besoin de ses yeux et nous devons veiller leur santé. Si des mouches volantes obscurcissent votre vue, si vos yeux sont larmoyants et que vos paupières soient gonflées, rouges ou collées le ma tin, si votre vue baisse et que vos yeux se fatiguent vite en travaillant à la lumière, si vous ne pouvez supporter vos lunettes, les courses en plein air, le cinéma, la lecture prolongée ou une attention trop soutenue. Si déjà vous êtes myope ou presbyte, recourez Immédiatement à VlBlDAL, nouveau collyre scientifiquement préparé, qui non seulement vous donnera un résultat immédiat dans tous les cas aigus, mais encore corrigera votre vue pour permettre la suppression des lunettes. L'IRIDAL est tout à la fois l'antiseptique, le tonique et le décongestit de 1'oeil et de ses annexes. C'est pourquoi il réussit avec autant de succès dans le traitement des conjonctivites, ophtalmies blépharites, rétinites, glaucomes, trachomes et pour enrayer la cataracte. L'IRIDAL réalise une énergique hygiène préventive de la vue,mais aussi âne action curative puisa6nte pour la guérison- des affections oculaires les plus graves et les plus rebelles Vo s y eux ne §ont donc pas perdus, Ltridal se trouve dans toutes les Pharmacies au prix de 19 fr. 10 le flacon (impôt compris). Chaque flacon est accompagne d'une brochure contenant tous les conseils indispensables pour soigner et guérir se* jeux* Tous renseignements tant envoyés gratuitement sur demande adresséeau Direct, du Laboratoire de l'IRIDAL, 8. Bd del"Eglise,B«joBne(Basscs-Pyrénécs). Le flacon f** par poste contre mandatde!9fr 85.

Le moindre effort l'épuisait

Maintenant, il fait de» heure» supplémentaires.

€ Il y a un an environ, je souffrais de violents maux de reins. Je ne pouvais faire aucun effort sans ressentir lussitôt une grande fatigue. J'avais également des maux d'estomac. Une personne de mon entourage m'ayant vanté les bienfaits des Sels Kruschen, j'ai commencé à en prendre et les résultats ne se sont pas fait attendre. Aujourd'hui, je peux travailler toute une journée dans un bureau et faire ensuite des heures supplémentaires en faisant un « numéro de danse. Je peux même me permettre des excès de nourriture sans aucun inconvénient. M. D. Paris. »

Les Sels Kruschen sont la combinaison des différents sels naturels nécessaires à notre organisme pour qu'il nous maintienne en bonne santé. Cea sels activent et stimulent toue nos organes foie, reins, intestin. Ils viennent également en aide à notre estomac, dont ils augmentent les sécrétions. La petite pincée de Kruschen que voua prenez le matin balaie l'acide urique, les déchets et toutes les impuretés. Elle vous épargne la constipation, elle vous aide à digérer, elle voua tonifie et vous fortifie en vous faisant un sang nouveau, pur et vigoureux. Prenez dès demain matin votre petite pincée de Kruschen; cette simple habitude vous remplira d'entrain et d'énergie. Sels Kruschen, toutes pharmacies 9 fr. 75 le flacon 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 4 à 5 mois). La fête du Printemps

au Gros Noyer Saint Prix La grande fête foraine du Printemps du Gros-Noyer-SainWPrix (Sedne-et-Oise) se tiendra les 17 et 24 avril. Comme prélude à ces réjouissances, on élira, dimanche prochain. la reina du Gros-Noyer.

Les divertissements de ce dimanche 17 comprendront lia présentation de la reine, une noce campagnarde enfantine et divers jeux pour les enfants.

Les sociétés de musique d'Ermont et de Saint-Prix prêteront leur concoure. «r»tait«.n«t l'Ecole 8péclalerAdmlnletraUon contenant documentation complète sur les carrières DE L'ETAT

L'ESTOMAC LE FOIE L'IHTESTIH ont besoin de soins

Que de personnes traitent à la légère une maladie d'estomac, de foie ou d'intestin et attendent, au milieu de plaintes répétées, que le temps la dissipe C'est une profonde erreur, qui peut amener les suites les plus fâcheuses. Une maladie d'estomac, de foie ou d'intestin assombrit l'existence, jette la tristesse dans tout un foyer, compromet ou ruine même la santé. Il n"y a pas de liante possible, pas de vie heureuse avec un estomac qui digère mal, un foie déficient, un intestin infecté. Ces trois grands organes se complètent Ha sont solidaires et méritent tous les trois la plus sérieuse attention.

Au début du mal, il faut opposer aussitôt le remède, mais un remède judi.cieusement choisi et qui a fait ses preuves dans les cas les plus difficile Ce remède, conau de tous, s'appelle les Poudres de Cock.

Pour digérer facilement n'importe quel aliment, pour éviter la lourdeur, l'oppression après les repas, neutraliser l'acidité stomacale, supprimer les migraines dues aux mauvaises digestions, désinfecter l'intestin, décongestionner le foie, il suffit de prendre à chaque repas des Poudres de Cock. Les Poudres de Cock sont particulièrement indiquées dans les cas de gastrites dyspepsie, dilatation, entérites, aigreurs, renvois, vomissements, indigestions, ballonnements, migraines, crampes excès de bile.

Une botte suffit pour démontrer l'efficacité des Poudres de Cock. Docteur DEPIERRE.

Les Poudres de Cock sont souveraines dans toutes les affections de l'Estomac, du Foie, de l'Intestin. Elles réussissent toujours, même dans les cas les plus rebelles, les maladies les plus anciennes. Après avoir tout essayé, il reste les Poudres de Cock Cachets et comprimés 10 fr. la boîte. En vente dans toutes les pharmacie. et aux laboratoires du Docteur de Cock. à Jeumont (Nord).

et dédaignetWtBwnt s'avança vers Elliott.

Je venais de vous faire observer lorsque Elliott tt'a interrompu, dit-il, qu'on aurait prM d'une raison de soupçonner ce vieux prêtre. Je n'ai jamais eu aucune confiance dans ces papistes: ce ne sont tous que des jésuites des jésuites déguisés. Cette pauvre Kathleen subissait leur influence à un point inimaginable. Même Dennis les consultait sur tout. Je ne serais pas autrement surpris si ce prêtre en savait plus long qu'on ne le pense sur ce crime. Il s'est sauvé pendant qu'il en était encore temps.

Je ne vois pas quel motif. commença Jimmy, qui était doué d'un solide bon sens.

Motif ? Interrompit Adair. Comme si un motif était nécessaire à ces rusés Irlandais.

Mais ici il fut à son tour Interrompu par Mlle Carey.

Vous n'avez pas honte s'écriat-elle avec indignation. Le père Doherty est un saint. Un véritable zaint du Bon Dieu, qui ne s'arrête jamais de travailler pour la bonne cause. On le rencontre à toute heure visitant les pauvres, secourant les malades, aidant tout le monde sans souci de leur religion. Son exemple pourrait bien être suivi par certains de nos pasteurs à nous, de nos pasteurs protestants, dont l'intransigeance en matière religieuse est un scandale. Quant à commettre un meurtre, aussi bien vous soupçonner vouamême, monsieur Adair

A ces mots, Alwyn Adair devint blano comme un mort

Que voulez-vous dire ? balbutiat-il de ses lèvres décolorées.

Mes paroles ne prêtent aucune confusion. Je prétend,s qu'il est aussi

Toujours de l'iode f rais sous la main

DES COMPRIMES D'IODE « NAISSANT

Ils désinfectent comme la teinture d'iode mais cicatrisent deux fois plus vite. Plus de douleurs Enfermez un flacon de teinture d'iode dans un placard. Au bout de 4 ou 5 jour.% le papier, la peinture sont jaunis au voirsinage du flacon. L'iode se concentre et forme de l'acide iodhydrique. qui est extrêmement caustique. Il fait alors plus que désinfecter il brûle les plaies. retardant considérablement leur cicatrisation..Cest généralement ainsi c éventée qu'on retrouve sa teinture d'iode quand on en a besoin-

L'iode naissant, que l'on obtient aujourd'hui au moyen de petits comprimés, ne présente pas ces inconvénients. En voyage. à l'atelier, au bureau, vous sortez de votre tube une ou deux pastilles que vous mettez dans l'eau, et instantanément vous obtenez une solution qui a le même pouvoir antiseptique que la teinture d'iode fraîche et qui. de plus l'iode étant à l'état naissant, assure des cicatrisations deux fois plus rapides. Ajoutons encore que, même employée sur des chairs à vif, cette solution ne cause pas la moindre douleur.

Sous cette nouvelle forme facile et précise à doser, la seule commode à notre sens, l'iode devient vraiment le bactéricide pratique qu'on a Immédiatement sous la main quand on a un bouton, une écorchure, une plaie ou un eczéma même, quand on s'est blessé, quand on a mal à la gorge. On l'emploie également pour les soins d'hygiène journalière et intime, pour l'asepsie du visage. pour calmer le feu du rasoir, pour stériliser, sans leur communiquer de saveur, ks eaux de boisson, les fruits à manger crus. etc_[ Le Viviode c'est le nom de ces comprimés d'iode naissant, solubles dans l'eau i a été déjà adopté par les plus éminents spécialistes gynécologues, oto-rhino-larynt gologistes, urologues, etc. Nous sommes persuadés de faire ceuvre utile en 1 le faisant connaître aux lecteurs de ce J journal. Le Viviode est vendu dans toutes les pharmacies au prix de 6 fn 40 le i tube pouvant fournir 30 litres de solution d'iode naissant.

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ridicule de soupçonner le père Doherty que de vous soupçonner vous-même. Et pourquoi est-ce moi que vous prenez à partie, mademoiselle Carey? demanda-t-il, coléreux et prêt à la bataille.

Mais à ce moment M. Elliott intervint. Allons, allons, mon vieux, dit-it un peu de calme. Ne nous disputons pas entre nous Il y a assez de drame sans que nous en fabriquions de nouveaux. Chacun a droit à son opinion dans notre libre Angleterre.

Libre ? Peut-être autrefois.. soupira Mme Matthews.

Oui. Et tâchons d'avoir la paix la paix parmi les membres, les quelques membres qui restent encore de cette troupe infortunée s'écria Walrond en levant les bras d'un geste dramatique comme s'il donnait à entendre que le nombre de ceux qui avaient été assassinés excédait largement le nombre de ceux qui restaient.

Vous avez raison, Walrond, répondit Adair magnanime que la paix règne parmi nous. hommes de bonne volonté et que diriez-voua d'un petit verre de quelque chose pour nous réconforter, nous remonter le moral et nous aider à supporter nos épreuves présentes et futures ?

Je ne saurais qu'approuver cette initiative, qu'il me semble particulièrement adéquate,, dit Jimmy dont les derniera mots furent noyés dans un murmure approbatif émanant de toutes les personnes présentea à l'exception de Mme Matthews qui se leva brusque-. ment

Comme je désapprouve l'usage des boissons alcooliques, je vais me retirer, dit-elle d'un ton désapprobateur et avec beaucoup de dignité. (A suivre.)


BIENTOT i "SHANGHAI -EXPRESS"

M. Clive Brook et Mm* Marlène Dietrich dans une seène du dernier film de « ShanghaïExpress », film puissant de M. von Sternberg que donnera bientôt le cinéma des Caamps-Klysées

NOUS DISIONS DONC. Un ateüer de peintre est encore un endroit où l'on cause.

L'autre jour chez Jacques Vaillant, imagier impénitent de la Bretagne, dans un chez lui éclairé de marines, de quaia de ports, de navires en partance pour les iles, ôn discutait d'une chose infime, mais d'importance la prochaine version de Nana devra-t-elle être tournée ou jouée en costumes modernes ou en costumes de l'époque t Et Jacques Vaillant, vif, nerveux, belliqueux, de discuter, de se débattre et ^affirmer, montrant l'ébauche d'une toile où, sous les frondaisons du bois de Boulogne, revivent les élégances d'un Becond Empire finissant, que nul ne peut jouer Nana en tenue moderne. Jacques Vaillant CI raison. En vérité, un film porte la marque de son temps. Nana, d'Emile Zola, n'est point de notre temps. Les sentiments humains sont éternels, direz-vous. En apparence lia évoluent et se transforment, prennent ai l'on ose dire la couleur d'une époque Il faut rendre hommage à M. Jean Renoir qui, dans le film réaüsé d'après le roman d'Emile Zola, chercha à rendre cette atmosphère fin du Second Empire, où, plus qu'à toute autre époque si t'on en croit les témoignages le drame et la comédie se mélèrent intimement. Evoquant sa courageuse tentative, nous ne saurions omettre de rendre hommage à son interprète, Mme Catherine Hessling, qui fut une bien curieusa et fort étrange Nana.

Devant la toile de Jacques Vaillant, où deux chevaux passent, caracolant avec des grâces, près d'une ronde d'enfants lestement enlevée, il ne pouvait plus être question d'inierpréter Nana en costuanes modernea. Imaginez une seconde la scène des courses de Longchamp sans crinolines et sans hauts de forme cdairs Si le bal HabiUe peut étre transposé en Pan de grdce 1932, comment ne point user des chapitres ou le romancier montre Nana mourant tandis que de la rue montent, hurIés par une joule en Jureur, les cris de € A Berlin » Dans un pareil ouvrage, Nana n'est pius qu'un personnage de second plan, les premiera rôles sont le comte et la comtesse Muffa qui sombrèrent dans la débkcle. Nana. ceat la fin delà grande joie du Second Empire, et vous voudriez vétir les acteurs de costumes actuels. Ce serait volontairement et sottement détruire l'âme du roman

Si Nana fut un exemple, il n'en reste pas moins vrai que certains metteurs ne reapectent pas assez le cadre d'une aetion et en faussent l'atmosphère avec une désinvolture sans pareille. Peutétre à la scène, par des mots, peut-on expliguer sinon justifier certaines transpositions. Le cinéma parle, mais il ne peut user des mêmes procédés que le théâtre, art visuel avant tout, et ce qu'une phrase étant phrase explique donguement, le Jilm étant image le montre ragidement. Or le costume est l'apparence; sans mots vains, sans aucune inutilité ni temps perdu il situe un scénario. Une capeline peut évoquer la Restauration et se* colifichets tandis qu'une crinoline, ce sont les Tuileries et Compiègne, et aussi 1870.

Mieux qu'aucun art, le cinéma nous emporte à travers le temps. Mais que les réalisateurs qui sont tentés de tourner des oeuvres nettement marquées d'une époque ne cherchent point d oublier cette époque.

Nous ne sommes plus au Grand Siè- cle où les Romains et les Grecs des tragédies de Racine ou de Corneille portaient le pourpoint et le haut-dechausse.

Nous voulons de la vérité. Un semblant de vérité, et le costume est ce semblant

Jean Makguet.

UNQj^RTISTE

Mlle Loulou Campana, vedette de thé&tre et de music-hall, qui débutera bientôt au cinéma par un rôle important flans la nouvelle version de « Nana »

"PAPA SANS LE SAVOIE" COMÉDIE.

SOI. Noël-Noël, chansonnier applaudi et acteur de cinéma, et Castel (à droite) soutiennent de leur vene le film de M. Robert Wyler « Papa sans le savoir », dont la première sera donnée aujourd'hui an cinéma du CoUsée

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LE MAUDIT

La firme Pathé-Natan présentera au studio des Ursulines, à partir du 11 avril, le Maudtt, le film de M. Fritz Lang qui ne manquera pas de susciter un vif intérêt tant par son sujet que par sa haute qualité artistique.

Rappelons que l'adaptation française du Maudit est de M. Roger Goupillières, les textes de M. André Lang.

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« Les Carrefoura de la ville Le théâtre Paramount affiche cette semaine les Carrefours de la ville, film d'une vive sensibilité qui retrace les exploita et la malfaisante activité des gangstors newyorkais. Rarement œuvre aussi dramatique n'a atteint un degré plus élevé dans le do- maine de l'émotion et de l'angoisse. Luttes sans merci, poursuites échevelées, rivalités meurtrières en marge d'un amour pur, tout y est développé avec une étonnante sincérité. Cette production. qui fit du réalisateur Rouben Mamoulian un des premiers metteurs en scène de l'époque, a pour principaux Interprètes M. Gary Cooper, Mmes Sylvia Sidney, Wynne Gibson; MM. Paul Lukas et Williams S. Boyd. Elle connaltra sûrement le même succès que les Nuits de Chicago, cette semaine au Paramount.

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LA FETE DU 39" D'INFANTERIE La fête annuelle des anciens du 39* d'infanterie, le régiment de M. Dorgelès et celui de l'escouade des Croix de bois, a coïncidé cette année avec les premières représentations du grand film de M. Raymond Bernard au Moulin-Rouge.

On sait que le est en garnison à Rouen.

Cette année, la fête a revêtu un caractère exceptionnel. Aux diverses cérémonies qui eurent lieu à la cathédrale. au monument aux morts, au banquet, assistèrent des délégations de la section parisienne du 39*, des délégations d'anciens combatOn évoqua les émotions du film let Crotx de bois, que beaucoup avaient vu à la matinée organisée au Moulin-Rouge. préalablement au gala du Président de la République, en J'honneur des anciens du glorieux régiment.

LA CRITIQUE ==-

.Cette Tragédie de Mayeding qui nous vient d'Allemagne, avec des paroles françaises ajustées sur des conversations germaniques, porte en réalité le titre d'Elisabeth d'Autriche. Pourquoi n'avoir pas i conservé celui-ci, d'autant que l'affabulation tout entière n'est qu'une manière de vie romancée dont la Tragédie de Mayerling n'est qu'un épisode, le plus douloureux, certes, et le plus retentissant, mais un épisode tout de méme ? Il n'empêche que cette reconstitution des chagrins do- | raestiques et de la fin abominable d'une souveraine universellement aimée et respectée, ne laisse point de nous émouvoir et de nous inciter à de mélancoliques ré- flexions.

Celle dont la statue blanche se dresse au bord du lac, & Montreux, non loin de ce sentier fleuri de roses, où l'attendait l'aveugle et féroce Luccheni. nous appa- rait au début du film comme une délicieuse échappée de couvent, assoiffée de vie et d'indépendance. En dépit de son amour pour sa femme, l'empereur François-Joseph ne laisse point de subir l'influence énervante de son insupportable mère, si bien qu'il ne tarde pas à faire figure de grincheux aux regards de la jolie et primesautière Bavaroise. A telle enseigne que, sitôt après la naissance de son fils Rodolphe, notre impératrice ulcérée décide de quitter la cour et de voyager. Le monde désormais ne l'appellera plus que l'éternelle voyageuse D'abord, nous la trouvons en Bavière, flirtant, afin d'oublier, avec son séduisant cousin, le prince Louis. compositeur et mécène. Toute une littérature a célébré leurs amours. L'écran ne pouvait manquer d'y faire une discrète allusion.

Entre temps, Rodolphe a grandi. Beau comme sa mère, il est la coqueluche de Vienne. Mais son coeur est pris par l'aguichante Mary Vetzera. En vain prétend-il l'épouser. L'empereur se cabre. invoque la raison d'Etat et contraint son héritier à briguer la main de la douce mais ingrate Stéphanie de Belgique, dont une gavotte flatteuse célèbra jadis les vertus, au temps des tziganes à brandebourgs et de notre naissante tour Eiffel Alors éclate le drame historique. Au cours d'une partie de chasse. à Mayerling. l'archiduc est trouvé mort ainsi que Marie Vetzera. Qui des deux a tué l'autre ? L'Histoire continue d'épiloguer. Rappelée aussitôt, l'impératrice errante voit commencer son calvaire. Inconsolable désormais, elle reprend sa course à travers l'Europe, pour finir tragiquement sous le poignard imbécile d'un anarchiste Italien.

Ce film eût gagné à rester muet, les paroles n'ajoutant rien à la mimique allurale de la belle Lil Dagover (Elisabeth), non plus qu'au jeu expressif de l'acteur Paul Otto, remarquable François-Joseph. Il sied toutefois de féliciter le metteur en scène. M. Adolphe Trotz, pour la rigueur de sa reconstitution et la délicatesse de son goût.

Vice-président d'une oeuvre utopique, ayant pour but le lancement des petites femmes au music-hall et au cinéma, l'ex̃ cellent Théodore Beudraves a pour épouse une femme acariâtre, avare et richissime. Il possède également un fils, Darius, présentement compositeur incompris, fiancé par contre à la piquante Gaby, personne ambitieuse, bien décidée à faire son trou dans le film-opérette, mais hélas pourvue de cordes vocales déficientes et d'une fâcheuse propension au trac meurtrier A l'occasion de ses importantes fonctions, Théodore fait la connaissance de Gaby,

venue afin de solliciter son appui. Ignorant les liens secrets qui les unissent, notre vice-président se met en frais, adopte prudemment un pseudonyme, finance le professeur de chant, engage pour ce faire le collier de sa femme et s'engage lui-même. afin de payer les intérêts, comme maître d'hôtel dans une boîte de Montmartre Le tout en l'espoir d'obtenir les faveurs que l'on devine Ainsi se trouve justifié le titre de ce vaudeville sur pellicule Ser.vice de nuit.

Et voici la trouvaillé afin de dissimuler ses nocturnes absences, notre homme imagine de faire enregistrer ses ronflements sur un disque qui tournera en sa chambre, de l'extinction des feux à l'aube aux doigts rosés Passons Dès lors, l'imbroglio devient inextricable ainsi qu'il sied. Après nombre de péripéties tourbillonnaires, nos personnages Darius et Gaby Isaac, le « LA CROIX DU SUD »

Un nouveau film africain « la Croix du Sud », dont Mlle Suzanne Chriatie et M. Jean Toulout, que voici, eont, avec Mlle Kaïssa Bobba, les principaux interprète*

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« Un raprfre de la Pompadour avait révélé Jes possibilités cinématographiques de Mlle Marcelle Denya, notre charmante dlvette. < La Chauve-Souris on elle joue ua rôle amusant, est, pour cette artiste, une nouvelle manifestation de son talent snbtil

prêteur à gage, et sa femme Sarah un certain docteur Ducreux, amoureux de Gaby, etc., finissent par se retrouver au Babylone l'établissement luxueux où officie incognito Théodore Beudraves, rail- lionnaire et maître d'hôtel Ici, le fameux collier engagé par lui à l'insu de sa femme. apparaîtra soudain sur la gorge effrontée de Mme Isaac Pour peu de temps il est vrai, car il passe aussitôt dans les goussets successifs de deux rats d'hôtel, puis dans celui d'un Théodore stupéfait, appliqué pour l'instant à jouer les hommes de cire dans une vitrine-réclame, afin d'échapper aux investigations de Mme Beudraves soudainement apparue Bref 1 cueilüs par une police diligente, accourue à la prière du « Babylone », tous nos fantoches se retrouvent une dernière fois dans le bureau du commissaire. Ce dernier, par le truchement d'une épouse actuellement dans les douleurs, attend un bébé Pendu au télé- phone, il montre une humeur farouche. flanque indistinctement au bloc tous ceux qui l'approchent et refuse de connaître l'histoire du collier Après quoi la nouvelle arrivant d'un gros garçon ressemblant à son père, notre homme se répand en sourires, en étonnements et en mondaines absolutions 1 En une extase distraite, il as. siste à la réconciliation générale et aux ançailles officielles de Gaby l'ambitieuse et de Darius l'incompris 1. Pour si drôle qu'il soit, cet épilogue à la Courteline ne rachète que faiblement la lourdeur générale de ce film, da à M. Henri Fescourt. Mlle Paulette Duvemey est l'ambitieuse Gaby. Sa jeune et primesautière beauté lui permet tous les espoirs. MM. Barencey. Robert Darthez. Gaston Dupray, Fred Marche Mmes Milo d'Arcylle, Anna Le. feuvrier et Ketty Pierson composent res. pectivement leur personnage avec un entrain digne d'éloges.

Les films dits d'épouvante, peuplés de vampires et de cris d'agonie n'ont pas de chance à l'écran parlant Après Dracula, voici Meurtres de la rue Morgue, récemment proposé à notre stupéfaction. Il est en effet des sujets qui défient l'ingéniosité des cinéastes et qui gagneraient à demeurer bien sagement entre les pages du roman ou de la pièce pour lesquels ils ont été spécifiquement conçus Dans le cas qui nous occupe, bornons-nous à déplorer que la géniale substance de l'infortuné Allan-Edgar Poë ait pu servir de prétexte à une aussi comique élucubration que celle ayant trait à tous ces meurtres commis dans la rue Morgue, d'horrifique mémoire Imaginez en effet, qu'au moment pathétique où, terminant sa poursuite sur les toits, le jeune premier délivre sa fiancée et trucide le singe ravisseur, imagines dis-je, qu'à cet instant prodigieux, summum de l'angoisse et de l'horreur, une partie de la salle se dressa subitement et, pouffant de rire, se mit à crier « Vive la République » (sic)

Un tel succès en dit long sur les effets que pourraient tirer nos réalisateurs comiques de l'antiphrase bien employée et du mélo à rebours Le fou rire serait leur récompense. Avis aux malins et aux pinces^ns-rire de la pellicule

On nous annonce pour aujourd'hui deux nouveautés La Folle Nuit de M. Léon Poirier et Papa sans le savoir, dû à la collaboration de MM. Robert Wyler, réalisateur, et Yves Mirande. adaptateur de la pièce originale, applaudie à Broadway. Nous en parlerons dans notre prochaine chronique.

Maurice HlffiT.

"SERVICE DE NUIT"

Une scène de c Service de nuit », le rilm qui passe depuis aujourd'hui au cinéma de l'Olympia

UN FILM DE M. DANDY Tandis qu'à l'Olympia de Paria et à l'Agora de Bruxelles un public de jour en jour plus nombreux accueille par des éclats de rire ininterrompus Un coup de téléphone, le film le plus gai de l'année, AlbatrosChavez préparent la présentation de leur nouveau film, Amour et profanation, film gai de court métrage qui, tant par son scénario que par son interprétation, peut facilement rivaliser avec lu productions étrangères.

Le principal Interprète est M. Dandy, qui a créé un personnage d'un comique subtil. Il est entouré par une troupe excellente MM. Charles Barrois, Pré fils, Desty et llüle Andrée Doria.

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« L'Atlantide » est terminée M. G. W. Pabst a donné le dernier tour de manivelle de l'Atlattdide mardi dernier à 12 h. 30. Précisons Mite Florelle, MM. Pierre Blanchar et Jean Angelo sont déjà de retour à Paria ou se trouvaient déjà Mlle gela Tcha et M. Georges Tourreil. Rappelons que c'est le 6 janvier que M. G. W. Pebst a quitté Paris pour l'Afrlque, où il a donné le premier tour de manivelle le 20 du même mois. Le 29 février. le metteur en scène commençait les Intérieurs à Berlin. Ainsi le travail ne fut interrompu que pendant quelques jours pour le voyage d Afrique à Berlin.

La première 9e l'Atlantide sera donnée à Paris dans les premiers jours de mai. 000

PETITES NOUVELLES M. Jean Loda a commencé aux studios Tobis, d'Epinay, le montage du film sonore sur la course à pied qu'il a réalisé avec Jules Ladoumègue comme vedette. Dans le courant de la semaine, lorsque M. Paul Morand sera revenu de Villefranche où Il a passé tes vacances de Pâques, € Fitmtac » commencera la sonoristation de son documentaire sur New-York. Profitant de chaque rayon de soleil. l'opérateur Monteran guette les figures curieuses qui défilent chaque jour sur le cours de Vincennes pour le fllm Fêtes et foire» de Paria que réaliM en ce moment jt. Michel J. Arnaud.

"LA FOLLE HUIT", DIVERTISSEMENT..

M"* Marguerite Deval, que l'on reconnaît parmi ses suivantes dans une scène de fait dee débuts fort remarqués dans cette œuvre qui passe i l'Ermitage

« L'Enfant du Miracle »

Mlle Viviane Eider. audacieuse parachutiste, est venue au cinéma où elle a tourné dans « Méphlsto et « Diablette Bientôt nous la verrons dans a l'Knfant du Miracle*»

« OURANC m AU GAUMONT-PALACE Rappelons que c'est le 16 courant que sera donnée, au Gaumont-Palace, la première du grand film de ta jungle Ourang.

MATINEE I4M3O ^jl SOIRÉE 2OH45 S 65 8!S RUE ROCHECHOUART 35 LA SALLE DES g EXCLUSIVITÉS JE ||"LÀ FORTUNE. §£. Dé TRISTAN BERNARD ^Ê LEFEBVRB isS "SEUL"

L'ouverture du Roxy Cinéma Hier soir a eu Heu l'ouverture du Roxy Cinéma. La nouvelle direction a apports de grandes améliorations au confort de la salle. Complètement transformée, elle comporte notamment l'installation d'un grand écran et des appareils aooores. Le Roxy se spécialisera dans l'exclusivité. Le programme d'ouvertufe comprend deux grandes comédies, Seul, d'Henri Duvernois. avec René Lefebvre. et la Fortutte, de Tristan Bernard. Parmi les spectateurs on remarquait de nombreuses personnalités parisiennes, des artistes, des littérateurs. 000

A L'AGHAMBRA

Ce soir, et jusqu'à jeudi prochain inclus, Daraltront sur la scène de l'Alhambra Carr Brosa et Betty, excentriques américains les trois Whirlwinds, virtuoses des patins le chanteur Ouvrard, Walter Nllsson, comédien américain les danseurs Horam Fabrizl et C».

A l'écran, X. t7, avec comme principale interprète l'énigmatique Marlène Dietrich. 000

Les « Gaîtés de l'escadron » Maurice Tourneur vient de donner, aux studios Pathé-Nathan de Joinvllle, le premier tour de manivelle des Gattés de l'escadron, d'après le cbef-d'œuTPa de Georges Courteline.

Les principaux extérieurs seront tournée au quartier de cavalerie de Rambouillet. Les décors, réalisés par M. Jacques Colombier, reconsütueront les diverses ambiannea où évolue l'action de Courteline. la cantine, les écuries, la prison, la chambr6e, le magasin d'habillement, le beuglant de province, etc.

Mo Maurice Tourneur a tenu à conserver au film l'époque de la pièce et tous leu dialogues seront exclusivement de CourUllne.

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SPECTACLES & CINEMAS a la deuxième page

THEATRES

AUJOURD'HUI. Théâtre Antoine 8 h. 45. première représentation de la Prochaine, pièce en quatre actes et douze tableaux de M. André-Paul Antoine. Théâtre Cluny, 9 heures, première représentation du Premier Lit, comédie en trois actes de M. André Bisson; reprise de Maia n'te promène donc pas toute nue un acte de Georges Feydeau. Théâtre Comœdia, 9 heures, répétition générale d'Une jolie fille d tout faire, pièce en trois actes de MM. Palau et Marcel Nancey. Théâtre des Ternes, 9 h. 45, première (à ce théâtre) d'Un ami d'Argentine, pièce en quatre actes de MM. Tristan Bernard et Max Maurey. o- TH. ST-GEORGBS. M. Pauley vient de faire une rentrée triomphale dans le r6la de GaJvoiaier de Mademoiselle, qu'il avait dû abandonner pendant quelques jours, ayant été fortement grippé.

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Un vieillard se jette

sous une rame de métro A la station du métro Commerce, hier, 6 heures du matin une rame se dirigeant vers la porte de Charenton venait peine de démarrer, quand un vieillard s'élança sur la voie. Lorsque les pompiers réussirent à le dégager, le malheureux avait la tête et le pied gauche sectionnés. Il s'agit de M. Jean Mlnouflet, soixante-douze ans, ma- nœuvre, demeurant 28, rue Ginoux. Il était récemment sorti d'un asile. Un pseudo-pharmacien escroque une infirmière

Dans un bureau de placement de la rue Andrieu, à Paris, Mme Marie Grégoire, vingt-huit ans, Infirmière, demeurant rue Trézel, à Levallois-Perret, avait fait la connaissance d'un individu qui, se disant pharmacien et lui avait proposé une place dans son officine.

Sous prétexte d'effectuer des paiements. le quidam avait emprunté 1.000 francs à Mme Grégoire et l'avait abandonnée rue Chauveau, à Neuilly-sur-Seine.

L'infirmière a porté plainte entre les mains de M. Bonnin, commissaire de police, qui recherche l'escroc.

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Carrefour Vavln, notre confrère M. P.-A. Salarnier, du Temps, renversé par un taxi, a dû se faire panser à la Charité. Manifestation de sympathie

Les gradés et gardiens de la paix du Il arrondissement ont offert un souvenir à M. Bellat, leur inspecteur principal, admis à la retraite.

Dont acte

Nous avons signalé que M. Cyprien Clavel, trente-cinq ans, 9, rue de l'Orne, avait été emmené au poste en compagnie d'un nommé André Méheu. 10, rue AristideBruant, qui pilotait une auto volée. M. Clavel a été mis hors de cause, car c'est tout & fait Incidemment qu'il se trouvait avec André Méheu.

100.000 frana de bibelots

volés dans la vitrine d'un antiquaire Des malfaiteurs qui n'ont, l'autre nuit, que partiellement dévalisé l'étalage d'un magasin d'antiquités installé 350, rue Saint-Honoré. ont cependant 'réalisé un butin estimé à francs, appartenant à M. Spingarn, actuellement Nice. Ce magasin est protégé sur la rue par une grille extensible, mais les losanges de cette grille sont d'une telle dimension qu'ils permettent le passage d'une main. Les malfaiteurs ont d'abord tenté de couper la glace de la devanture à l'aide d'un diamant. Mais, soit que le verre fût trop épais ou l'instrument mauvais, la devanture résista. Les malandrins n'hésitèrent pas à briser la glace à l'aide d'un marteau, pratiquant ainsi un trou d'environ dix centimètres de côté. Il n'en fallait pas plus pour y passer la main et prendre les objets portée huit montres anciennes du xviii- siècle, ainsi que des boites à poudre de la même époque.

C'est en venant procéder hier matin au nettoyage du magasin que M. François Bourquin constata le cambriolage et prévint M. Labat. commissaire du quartier. Travaillant 15, rue Jacquemont, le cimentier Antonio Maroldo, trente-trois ans, domicilié 16. rue de Reuilly, tombe du premier étage. A. Bichat.

Un incendie, rapidement éteint par les pompiers, s'est déclaré au troisième étage, 57, rue des Abbesses, dans l'appar- tement de M. Gvesden.

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12 heurea, disques, informations, communiqués.

12 h. 15, musique enregistrée My %unshine la you (Stolz) et Good nigt, sweet heart (Noble, Campbell Connely), par Jack Bylton Quand on a ça en soi (Réale et Monteux) et C'est pour toi (Pingault et Monteux), chant par R. D. Dann Je suis coiffeur (Plngault-Vimont-Daix) et Miche (Cazaux- Monteux-Réale), chant par Dann The Japaness undmu (Whinting); Kickin' a hole in the sky, fox-trot (Greer) Bonsoir, chérie (Noble, Campbell-Connely) et L'Amour est un dieu (Jurman). chant par Sorbier Tu ne gala pas aimer (Zoka), et Te bercer, t'endormir (Barnaby et Cazaux), chant par Suzanne Gray Eins, swei, drei, die ganze Kompagnie, fox-trot (Reisfeld-Marbott) Rosa, reizende Rosa paso-doble (Salter-Rottor) Deux copau», valse du tllm € Vacances A (Cazaux) et Vacances (Cazaux). chant par Marnel'a; 1.a Chanson des rubans (Fernand Cuaux) et Bonsoir m'amour (C. Lombardo et Link), chant par S. Gray; On ne m'a Jamais dit des mots d'amour (Leux-Féral-Montdux) et Un whisky et un soda (Leux-Féral-Monieux). chant par Clara Tambour Ope, Put I like to make yen happy, fox-trot (Shays) 1 test my gai from memplm, tox-trot (Tobiaa) Pour un son d'amour tx^iantrier-Maudru) et 0 Kay (CazauxMonteux), chant par Roger Dann Souveair (Berner) et Vacances <Bartel-Oazaux), phtnt par Mar jolie Quand Je te vois (Bar-

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maque II (C. Gardiner) Iron Lega (L. Nlaudot) Grey Girl (R. Trémeau) Le Soleil (A. Cérez) File Droit (M. Bonaventure), tombé Light Brigade (P. Rlolfo), tombé Dimitri (R. Perrin) Bigasourie (G. CerVo) Samaritaine (H. Cames) L'Espadon (G. Davaze) Xapoïpa (C. Renard) Loula D'Or II (C Mauhert), tombé. Distances 6 long., 1 long., 15 long. Dix-huit partants.

Aujourd'hui à Saint-Cloud, 14 h. NOS PRONOSTICS

Prix des Bégonia* (à vendre, 7.000 fr., 8Q0 m.) Glitter, Esclarmonde.

Prix War Dance (15.000 fr., 3.100 m.) Pain Grillé. Egmont.

Prix d'Andrésy vendre, 7.500 francs, 2.000 mètres) Mir, Etoile du Manoir. Prix Malgache (8.000 fr.. 2.400 m.) Sandgate, Duc d'Yvetto.

Prix Sardanapale (25.000 fr., 2.100 m.) Tapinois, Pars«e.

Prix du Gazon (handicap, francs, 1.600 mètres) Mydas, Tarquin.

Prix Fer Bouge (10.000 fr.. 1.300 'nCTl Moloch, Brasier.

AU CONCOURS HIPPIQUE Le Prix Verdun (épreuve d'obstacles très sévère) a été disputé par plus de 50 officiers. II y eut 12 parcours sana faute, ce qui est un résultat magnifique.

Voici les quatre premiers classés 1. Castagnette (lieutenant de Maupeou); 2. Arcachon (lieutenant Blzard)

3. Etoile d'Argences (lieutenant Bizard); 4. Fokker (capitaine Nobili).

La partie d'indoor polo a été gagnée par le team rouge battant le team blanc par 6 buts à 3.

Rappelons que, cet après-midi, h. 30, aura lieu la première séance du carrouselfantasia exécuté par un escadron de epahte. Le spectacle est admirablement réglé et s'annonce hors de pair.

A la chambre tyndicaïe éa pétrole La chambre syndicale de l'industrie du pétrole vient de choisir comme pré.qldent le général Serrigny, ancien gouverneur militaire de Lyon, ancien secrétaire général supérieur de la défense national.

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13 h. 45 à 14 heures. Informations et communiqués.

19 h. 25. disques et informations. heures, concert par le < Jazz du Poste Parisien », sous la direction de M. Crickett Smith, avec le concours de miss Mabel Mercer 1 don't know why (F. Ahlert) Love letters in the sand (J. Coots) Sibone)', rumba (Lecuona) Bomany Rose (M. Wayne) Rhymes (L. Sarony) Yoa forgot jour xioveg (Ned Lehak) Sweet and lovely (Tobias) When the moon cames ever the mountain (H. Woods) A taded s u m mer love (Phil Bexter) Les Trois Coups, rumba (Moises Simons) Gnllty (Kahn-Whlting); Why danse? (F. Alhert) I found a million dollar baby (H. Warren). 21 h. la a XI n. dU. concert. a La Uuanaon française •, avec le concours des frères Wartel, chant et accordéon, Germaine Hébrasd, Valorys, i<ejal, Claude l>azy. Allons-y tous en choeur, polka-marche (Jtielntz) Je ne eaie p as si Je vous aime (Rico-Millandy) Nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre (Léardy-VerLy) Klle est toujours dans l'escalier (CombeGavel), Interprétées par les frères Wartel; Florld», fox-trot (R. Uufas) Les Nuits d'amour (Bénech-Uumont) Prenez des lieurs (Noumelly-Jeand) Prière d'amour (Quentin), Interprétées par Germaine Hébrard La Tour pointue, valse (Krter) Pourquoi douter de mon cœur ? (QuentinCocheux) Sous ta fenêtre un soir (Jean RJta d'Harcourt) lndiana (Mulier-Soler). Interprétées par Valorys l.r Berna héon, java (J. Lenolr) Anatute (Bertal-MaubonNalleux) Papa m'a dit (Duneuve-Desmoullns) Ma femme travaille (Lejal), interprétées par Lejal. de la Scala C'est toi, c'est moi, c'est nous (Bénech-Dumont) Je veux Ignorer tout mon passé (LejaL.

LA VIE SPORTIVE M. Camille Blaisot a présidé l'assemblée générale LA BOXE A WAGRAM du comité de défense Une soirée de boxe sera donnée ce contre 13 tuberculose soir à la salle Wagram. contre la tuberculose Le combat vedette opposera le Nor-

diste Alf. Berry au champion sud-afri- L'assemblée générale du comité national cain Kieswetter. lequel compte à son de défense contre la tuberculose s'est tenue, actif 37 victoires sur 37 combats.. hier' au siège social de cette association, Les deux autres rencontres en dix ministre de la Santé publique. et Desgraupes, ainsi que Lepage et dré Honnorat. sénateur, ancien ministre, Constant c'est-à-dire des boxeurs de le docteur Arnaud, directeur général du tout Premier plan de cette catégorie. comité national, a présenté le rapport sur Voici l'ordre du programme le fonctionnement pendant l'année écoulée. Voici 1 ordre du programme Puis le trésorier, M. Ernest MaIlet, a lu Six reprises (poids légers) Sachet con- le compte rendu financier. Le ministre de tre Pacou-Kld Boss contre Henri. la Santé publique '6 pris la parole pour Dix reprises (tous ces combats entre souligner le rendement de l'effort national poids mi-moyens) Lepage contre Cône- contre la tuberculose, en particulier grâce tant Alf. Berry contre Kieswetter Bo- aux subventions sans cesse accrues de netti contre Desgraupes. Combats de rem- l'Etat, aux fonds exceptionnels de l'outilplacement Delile contre Aubry Durand juge national et la brillante campagne contre Martin. du timbre antituberculeux. Premier combat à 30 h. 30. De nombreuses personnalités du monde médical assistaient à cette séance, ainsi LE CHAMPIONNAT DE FRANCE que de nombreux délégués des offices et ne FOOTBALL UNIVERSITAIRE comités départementaux d'hygiène sociaie DE FOOTBALL UNIVERSITAIRE et de préservation antituberculeuse, et les Hier, sur le terrain de l'U. S. suisse, représentants des principales organisations à Saint-Mandé, en demi-finale du Cham- corporatives antituberculeuses. pionnat dé France universitaire de faotball, l'équipe de Lille a battu celle Les instituteurs de Rennes (tenant du titre) par 6 buts L*S instituteurs à 2, après avoir mené par 2 buts à 0 et la dernière loi de finances à la mi-temps. ♦ Dans sa séance d'hier, le syndicat profes-

LE JUBILE SGIENTIFIQUE slonnel des instituteurs et institutrices au département de la Seine, après avoir exaDU PROFESSEUR PORCHER miné les articles de la loi du 31 mars 1932 qui concernent le personnel enseignant, a La remise au professeur Ch. Por- voté l'unanimité, les résolutions suivancher, inspecteur général des écoles eso 'Prendre d'urgence les mesures nécesvétérinalres, ancien directeur de l'école saires pour obtenir que les instituteurs et de Lyon, du volume et de la plaquette Institutrices primaires conservent, dans le édités à l'occasion de son soixantième nouveau classement des fonctionnaires anniversaire, aura lieu le 16 avril à prévu par l'article 75 les avantages que 15 heurea, à l'école d'Alfort, sous la la loi de 1876 leur avait reconnus en les présidence du professeur E. Leclain- Entreprendre une action auprèe du che, membre de 1 Institut, directeur de Parlement pour que les dispositions de la l'Office international des épizooties, loi de finances du 10 mars relatives et le 23 avril, à 15 heures, à l'école de à la liquidation Ses pensions calculées sur Lyon, sous la présidence de M. V. Gri- les traitements acquis par échelons. soient gnard, doyen de la faculté des sciences reprises en faveur des fonctionnaires admis de Lyon. à la retraite depuis le 1" octobre 1930. Le nouveau code de la route La fête du Souvenir devant le conaeil d'Etat des fusiliers marins aa Bonnet Ainsi que nous l'avons annoncé, le fuslliers marins de la brisidence de M. Théodore Tissier pour manie qui se déroulera au Bourget, sous discuter le rapport du conseiller Pierre la présidence de l'amiral Ronarc'h, qui Caillaux sur le nouveau projet portant commanda les fameux fusiliers marins de règlement général sur la police de la 'ser.

circulation et du l'OU age. Les délégués des associations se réuniEtant donne ¡Importance du docu- rendre au monument des morts de la ment qui ne comporte pas moins de guerre au cimetière du Bourget. Après une 104 articles, le conseil d'Etat n'a pu en visite à la municipalité, un service reliterminer l'examen au cours de la séance gieux aura lieu à 11 heures à l'église du d'hier. La suite de la discussion a été Bourget. Les anciens fusiliers marins dérenvoyée à huitaine. poseront ensuite une gerbe à la chapelie du 34. d'aviation et une palme au mausoChez les goyqg«nr« de commerce A midi 30, banquet (souscription 25 francs) aura lieu au restaurant du

L'Association des voyageura terrain d'aviation. On s'inscrit à l'Amicale des fusiliers marins, 27, rue Vivienne. L'Association des voyageurs (64, bou- à Paria t11*)-

levard de Sébastopol) tiendra son as- • semblée générale dimanche prochain à UN CONCERT PROVENÇAL 8 h. 45 dans la salle des fêtes de la mairie du III' arrondissement. Demain samedi, à 21 heures. 100, rue de ♦ Richelieu, sera donné, sous les auspices de

L'exposition de « l'Art à Versailles » Amicale « Provence-Languedoc », un » 1 concert provençal avec le concours de s'ouvre demain aux Tuileries M. Léon Laggé, premier violoncelle solo et baryton de l'Opéra-Comlque, soliste des

M. Mario Roustan. ministre de rins- Concerts Lamoureux, de la Société Bach truction publique et des Beapx-Arts, et du poste d'émission du Petit Parisien. inaugurera demain, à 15 henree, au Au Programme vieux noëls, chants pomusée de l'Orangerie, l'exposition de Pulaires et musique provençale moderne, Pératé, conservateur du château, et ses collaborateurs, MM. Brière et Mauri- Les associations et les taxes d'Etat cheau-Beaupré. Cette exposition réunira des documents anciens et de nouvelles L'Union des présidents d'associations acquisitions qui feront revivre un Ver- d'originaires de province et des colonies sailles tel qu'il fut dans sa splendeur mavte ses deux cent» adhérents et les passée. autres présidents d'associations à la réu^fc nlon qu'elle organise lundi prochain, à «. 21 heures, 1. boulevard Beaumarchais, pour Sept pourvois de Condamnes a mort protester contre les taxes frappant les rejeté, par la cour de cassation ^UnS^^Sr^JSLtSS^Tt^.bert. président des Enfants de l'Ain, La cour de cassation vient de rejeter 24, rue Charles-Baudelaire (XIP) les pourvois introduits par sept con-

damnés à mort, ceux des frères Alex- 7"

aodre et Eugène Boyer, assassins de Pour les chômeurs da X8 arrondissement Mme veuve Diemer à Paris de Juléei»» Alexandre Griffon, qui tua, à Pari»" Une représentation théats-ale sera donnée également, Mme Prudhomme de Clé- au bénéfice des chômeurs du X, arrondisment Verdez, meurtrier de Tuivi* r*QT\T*ti sèment, le samedi 16 avril, à la mairie, riens et d'un Marocain ayant comparu l'Ordonnance malgré lui et le Voyage de devant les cours criminelles d'Afrique. M. Perrichon.

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16 h. 45, conférence d'histoire de la musique.

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21 h, ouverture du Jeune Henri (MéhulNardon) feldeinsamkoit (Brahms) Ganymed, Erlkoning (Schubert) Nocturne, air Carnaval (Grteg) le Roi l'a dit (Delibes) Avec ttn nénuphar le Cygne Un rêve (Grieg) la Barcarolle (Waidteufel). PARIS- P. T. T. (447 m.). 8 heures, informations.

12 heure.. chroniques diverses.

15 h. 30. radio-reportage, depuis le Grand Palais d'une séance du concours hippique. 17 h. 45. causerie scientifique.

18 h., causerie.

18 h. 15. Radto-Journal de France. 19 h. 30. chronique juridique chronique du vieux Parts musique enregistrée.

20 h, 30, concert européen polonais relais de la Philharmonie de Varsovie Polonaiae (Zarebski-MaklakiewioE) la Fin de Boruta (W. Alaliszewsk!) Scherzo de la symphonie (E. Mlynarski) Concerto de piano en fa mineur (Fr. Chopin) le Roi Roger (Ch. Szymanowski) Bro» et Psyché (L. Rozycki); Halka (Stanislas Monluszko); le Château hanté. Musique enregistrée. 23 h., reportage de la course des Six Jours.

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RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 45. 17 h. 15, 19 h., concert,

20 h. 15, la Toaca (Puccini) les Noces de Figaro (Mozart); Belenen marsch (Lubbert) Fer et acier (Ruthke) le Tram (Moujeau) Lassalle (Stallen) Fascination (Marchetti) Heure exquise (Crémieux) le Ver luisant (Llncke) Minuit place Pigalle (Graniachtœdten).

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La commission permanente de la Fédération des groupements professionnels d'institutrices et d'instituteurs s'est réunie à l'école de garçons de la rue Belliard (XVIII') sous la présidence de M. Le Gall. Elle a constaté avec satisfaction un retour marqué du personnel à la doctrine corporative de neutralité politique et de dignité professionnelle qu'elle défend depuis douze ans, puis elle a adopté le texte d'une circulaire relative aux élections au conseil départemental. Elle s'est élevée énergiquement contre toute atteinte au statut des retraites en ce qui concerne les limites d'Age, puis elle a émis de nombreux vœux relatifs à l'avancement, 1 la péréquation des pensions, à la constitution et au fonctionnement du comité consultatif. La Fédération réglonaliste

Le congrès de la Fédération régionaliste française se tiendra à Lille les 9 et 10 avril. Il a pour sujet le régionalisme dans l'architecture et le mobilier. Il débutera par l'inauguration de l'exposition de l'habitation régionale organisée par le comité d'arts appliqués du Nord.

La semalne odontologlque

Au cours de la deuxième journée du congrès dentaire qui tient ses assises au Grand Palais, l'assemblée générale du syndicat des journaux dentaires s'est tenue à 15 heures. Après l'allocution du président, l'assemblée entendit la lecture des rapports présentés par le secrétaire général, le trésorier et le secrétaire administratif. A 17 heures, ce fut au tour de la Fédération dentaire nationale de tenir son assemblée générale. La soirée fut réservée & l'association des chirurgiens-dentistes Indépendants.

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Du nez l'oreille Les otites ont toujours une origine nasale. Chaque oreille, en effet, communique avec le fond de la gorge par un petit tube appelé trompe d'Eustache. Lorsqu'un rhume de cerveau amène une inflammation des muqueuses de l'arrière-nez et de la gorge, la trompe s'enflamme également et s'obsttue c'est le catarrhe de la trompe. Il en résulte une surdité passagère qui revient à chaque refroidissement, à chaque rhume, devenant ainsi peu à peu définitive. Certaines de ces inflammations amènent des suppurations avec perforation du tympan. Tout le monde est exposé à la surdité il faut absolument prendre des précautions pour l'éviter. Ce n'est donc pas l'oreille qu'il faut soigner, mais bien le nez, en glissant dans chaque narine un peu de Nazinette que l'on fait remonter dans l'arrière-nez en reniflant légèrement. Les maladies du nez (rhumes de cerveau, coryza chronique, rhinites, catarrhe nasal, les végétations, les maladies de la gorge et des amygdales, angines, maux de gorge, laryngites, amygdalites), les maladies contagieuses (grippe, oreillons, rougeole, scarlatine, fièvre typhoïde, diphtérie, coqueluche, etc.), J'absence d'hygiène des foi;ses nasales sont les causes habituelles des otites moyennes, chroniques, catarrahlss ou suppurées, dont la surdité de l'adulte est la conclusion.

La maladie entre par le nez; c'est dans le nez qu'il faut la vaincre Une brochure de 32 pages entoure chaque tube de Nazinette. Elle donne des explications complètes sur le traitement des maladies du nez et de la gorge par l'emploi des essences naturelles volatiles extraites des plantes, et de nombreuses attestations des médecins et des malades reconnaissants.

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