Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-03-14

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 14 mars 1932

Description : 1932/03/14 (Numéro 20103).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6273029

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


Hindenburg remporte

MAIS IL Y A URA UN SECOND TOUR DE SCR UTIN

Bas de 18 millions d'Allemandes se sont prononcés pour le maréchal et 11 millions pour son principal concurrent Hitler. Toutefois, il a manqué à Hindenburg cent mille voix pour obtenir la majorité absolue La première journée de l'âtectioa présidentielle qui a passionné toute l'Allemagne et qui a été suivie chez nom et dana le monde entier avec la plus vive curiosité, s'est terminée non par la victoire, mais par un avantage marqué du marécha2, Hindenburg sur pom principal concurrent Hitler. L»«-Succès du maréchal a dépassé les prévisions les plus optimistes puisqu'il a dépassé 18 millions de voix; il lui a manqué néanmoins quelques centaines de milliers de voix pour l'emporter dès le premier tour.

Le chef des nationaux socialistes a obtenu un nombre de voix très considérable, environ 12 million^, c'est-àdire le tiers des votants, mais il n'a cependant pas atteint les 15 millions de suffrages qu'avaient annoncés ses partisans.

Tout en ne remportant pas faute de peu le triomphe définitif, ce qui aurait eu l'avantage d'écarter les aléas de la seconde épreuve, le maréchal sort pourtant de la première consultation électorale avec un nombre si imposant de bulletins que son prestige, déjà si grand en Allemagne, s'en trouve considérablement accru.

Tl n'a pu atteindre la victoire définitive par les chiffres, mais, au point

Lee invalides et les malades votent, amenés par des infirmiers, dans un reataarant de Berlia transformé en section de vote

de vue moral, la journée d'hier a été nettement et -largement favorable au maréchal. Et cette impression est, certes, susceptible d'influencer beaucoup d'électeurs au second tour.

LES RESULTATS OFFICIELS Berlin, 14 mars (d. Petit Paris. (1 h.) Voici les résultats officiels publiés à 1 heure

Suffrages exprimés 37.546.000

Majorité abeolue 18.774.000

Hindenburg 18.659.000

Hitler 11.325.000

Thœlmann 4.970.000

Duesterberg 2.479.000

Il' manque à Hindenburg 115.000 voix pour la majorité absolue.

LA JOURNEE A BERLIN

Berlin, 13 mars (de notre env. spéc.) L'Allemagne a voté. A 6 heures, cet après-midi, le président des scrutateurs a refusé le bulletin d'un retardataire. C'était au petit bureau installé dans une boutique du Wedding, parmi des marchandises disparates (comestibles, quincaillerie, objets d'art et de ménage) uniformisées par le prix de 1 mark 95.

L'étalage à prix unique répond à la timidité de l'acheteur pauvre qui ne se'décide pas selon ses besoins, mais selon sa poche. Celui-ci voisinait, à droite, avec la devanture d'un bookmaker où étaient affichés, entre autres, les résultats de Saint-Cloud; à gauche, avec un restaurant à portions froides.

J'avais noté d'autres bureaux à quelque 500 mètres les uns des autres. Cette infinité de sections et de sous-sections devait diviser les élec· teurs en une multitude de petits grou- pes. En évitant les grandes foules, on évitait les grosses bagarres.

J'avais attendu ce matin le maréchal dans le bureau où il était inscrit, chez Rudolff, le confiseur de la Kanonierstrasse j'y ai vu M. Brüning déposer son enveloppe dans un décor de fruits déguisés et de crottes de chocolat, et nous avons été déçus les cinéastes et moi lorsque M. Meissner. le secrétaire du maréchal, est arrivé sans son patron. Les quelques badauds installés sur le trottoir, en face, s'étaient rapidement égaillés. J'avais hélé le premier taxi pour accomplir mon périple dans la ville. D'après l'animation des beaux quartiers de l'ouest, du sud et du sudouest. où électeurs et électrices se ressaient vers les magasins de vote, j'avais pensé trouver en ébullition les centres populaires. Je fus tout étonné par ces grandes avenues calmes où la gène peut-.tre la misère se dissi-

(Par Parisien.; Le D' '•funbig, chancelier du Beich, votai»" SfiBRi "Sa installée chez le confiseur Budolff, Kaoonierstrasse

mule derrière des murs propres. Si je n'avais vu les drapeaux rouges à étoile soviétique braver l'interdiction aux fenêtres des logements ouvriers, j'aurais cru ces maisons habitées par des bourgeois cossus.

Jour de fête pour les familles Dehors, accompagnés de leur papa en redingote et en haut de forme anachronique suivi d'une famille endimanchée, garçonnets et fillettes revenaient du temple. C'était aujourd'hui la fête familiale et religieuse de la confirmation les jeunes catéchumènes réclamaient aux camelots communistes des fanions écarlates au nom de M. Tbœlmann et s'en amusaient comme d'un accessoire de cotillon.

Leur joie débordait lorsqu'ils apercevaient quelque toutou bâtard enrôlé

(Par téléphotographie de Berlin au Petit Parisien.)

dans le parti, engoncé dans un paletot aux couleurs et insigne de l'U. R. S. S., et lorsque tombaient du ciel, à la portée de leurs mains, une image polychrome au nom d'Hindenburg ou des confetti en forme de croix gammée. Dans les vastes cours des gros immeubles cubiques s'introduisaient les chœurs de propagande chantant et criant d'une seule voix c Front rouge Front rouge

Une fête, en vérité. à laquelle le soleil essayait parfois de participer en se taillant une lucarne dans les nuages. Mais une fête anxieuse pour tous les habitants de l'Empire qui ont passé l'Age de jouer.

Sur toutes les listes, le nombre des votants approchait déjà le nombre des inscrits, laissant une marge étroite à l'indifférence. Ici, autour de Brumenstrasse, les chômeurs se groupaient près d'une affiche où était inscrite une revendication non moins pressante que l'antique panen et circences « Du pain et du travail »

Là, Sous les Tilleuls et dans les riches avenues, la formule ouvrière, changeant de candidat, réclamait la reprise des affaires

Parce que le mécontentement domine les partis, chacun le prend à son service, chacun lui attribue des causes différentes, chacun promet une étoile qui n'est point toujours cueillie sur le champ de l'étendard soviétique.

Le paradis de Moscou est trop près de Berlin pour ne pas prêter à la critique. Au contraire, le paradis d'Hitler n'est pas encore ouvert les illu- sions s'assemblent à sa porte. L'un paraît trop vaste puisqu'il englobe l'humanité entière; l'autre est réservé aux Allemands. On y trouvera un dou- ble bonheur, individuel et national. C'est encore le mécontentement qui peut apporter au colonel Duesterberg les hommes regardant derrière eux, évoquant la vieille gloire », la « vieille force le vieux bon temps » et préférant les souvenirs estompés du passé aux misères de l'avenir.

Il faut vraiment tout le prestige d'Hindenburg, vainqueur de batailles dans la guerre perdue, pour concen- trer autour de soi tant de millions de citoyens et de citoyennes aussi mécon- tents. mais plus prudents et plus sages que les autres.

Mot magique « Deutschland » L'Allemagne vient de voter. A l'heure où j'écris, je ne sais encore ce qu'elle a décidé, mais je puis dire que, vue de Berlin, elle a voté pour des hommes différents d'une seule âme. Je sais bien qu'il y a ici des partis et des programmes violemment contra-

dictoires. On s'étonne pourtant de je ne sais quelle ressemblance entre eux et l'on est tenté d'attribuer à une passion commune les traits communs de leur physionomie sentimentale. Dans les deux soirées qui ont précédé ce scrutin, j'ai pu assister à deux manifestations. Elles auraient dû s'opposer dans mon esprit et déjà elles s'y confondent. Dans le même cadre colossal du Sportspalatz, vélodrome où se déroulent les Six Jours de Berlin, cirque où s'affrontent les champions du ring, j'ai vu vendredi et samedi vingt mille pèlerins joyeux et graves. Ce n'étaient pas les mêmes, puisque les premiers acclamaient l'orateur Brüning et les seconds le tribun Gœbbels; les uns ont voté aujourd'hui pour Hindenburg, les autres pour Hitler. Imaginez cette masse humaine toute fré-

missante devant la voix lorsqu'elle entendait prononcer le mot Deutschland. Ce n'était pas la même voix. Mais le même mot parvenait aux deux foules et exerçait sur elles le même magnétisme.

Sans doute, la salle d'Hitler était animée par plus de jeunesse, éclairée par plus de pittoresque, grâce aux insigues et aux uniformes du parti. Mais était-ce bien des adversaires qui ses levaient au commandement et entonnaient d'une seule bouche les mêmes cantiques patriotiques ?

Ceux de vendredi se tenaient debout, les pieds joints, les bras ramenés le long du corps pour acclamer le Deutschland Uber ailes. Ceux de samedi levaient la main droite et conservaient la position du salut romain pendant toute la durée de l'hymne.

Je ne sais pas laquelle des deux foules chantait « Sois tranquille, patrie, la garde du Rhin ne bronchera pas »

Louis ROUBAUD

(Lct suite d la troisième page.)

LENDEMAINS DE BATAILLES A CHANGHAI (De notre envoyée spécial Andrée VIOLUS.)

Changhaï, 13 mars (via Northern). Pour le moment du moins, l' « incident militaire de Changhai semble clos. Car il existe encore, ici comme en Europe, des optimistes ou des ironistes pour qualifier d'incident cette guerre qui a coûté des milliers de vies humaines, soldats ou civils, dévasté toute une région, accumulé les ruines, suscité des rancunes et attisé des haines.

Donc les canons se taisent pour l'instant et la parole est aux diplomates. Si les négociations ne sont pas rompues avant même d'être entamées, la tâche des négociateurs sera longue et ardue. Pour ne citer qu'un seul prota^ne parmi tant d'autres, lequel b^ belligérants paiera les dégâts ? Autfnn des deux ne semble disposé à eh assumer le fardeau. Et sans doute, en fin de c o m p t e, retombera-t-il sur les épaules des paysans et des pauvres coolies chinois. Bs en ont l'habitude. En attendant, on déménage à Changhaï. Les rues venant des quartiers dévastés sont aussi encombrées qu'au début des hostilités. Sans compter les piétons ployés sous d'énormes ballots, d'innombrables camions, autos, rickshaws, brouettes et autres véhicules hétéroclites se suivent, se heurtent, s'embrouillent, chargés de meubles, d'édredons, de couvertures, de vêtements plus ou moins brisés ou roussis. En effet, les habitants qui ont eu la chance de retrouver quelques vestiges de leurs maisons sauvent ce qu'ils peuvent de leurs biens. Puis ils fuient ces lieux néfastes et pestilentiels que les marins nippons commencent seulement à nettoyer avec quelque nonchalance. Des journalistes américains, qui s'y sont risqués, ne prétendent-ils pas qu'on y trouve encore des cadavres décomposés, au-dessus desquels volent de macabres feux follets ? Par contre, pendant la journée, des familles japonaises s'y rendent avec leur progéniture et yfont ample moisson de souvenirs et de trophées. Quant aux Européens et aux Chinois, ils ne sont admis qu'avec des laissez-passer chichement accordés par les autorités nippones.

Andrée VIOLLIS.

(La suite à la sième page.) Le gouvernement bulgare décrète an moratoire de ses dettes extérieures Sofia, 13 mars (dép. Sud-MMÙ, Le conseil des ministres qui eu lieu aujourd'hui a décidé de suspendre, à partir du 15 mars, le paiement des intérêts afférents à tous les emprunts extérieurs.

Le gouvernement explique sa décision par les nombreuses difficultés auxquelles la Bulgarie a eu à faire face depuis quelques mois, difficultés qui se sont aggravées par la situation économique qui devient de plus en plus précaire.

L'ancien maire de Courbevoie meurt victime d'un accident d'auto à Cannes.

(Voir Il la troisième page.)

M. Pierre Foucard

wiiiiiBijftiraiiflri>u«tiiMiiiiiiii>ait*iuNiMiiii![lrlluliiiiaLfii[ii!iiiiittn

Les entretiens de M. Tardieu M. André Tardieu, président du Conseil, a reçn hier matin M. Zaleekl, ministre des Affaires étrangères de Pologne, accompagné de M. de Chlapowski, ambassadeur de Pologne à Partis.

Il a reçu également le baron Ehren-

MM. Zaleski, Tardieu et de Chlapowskl svard, ministre de Suède à Paris et lord Tyrreai, ambassadeur de GrandeBretagne.

L'état de santé de M. Macdonald, Londres, 13 mars (dép. PetitÇtiriaien.) Un communiqué officiel publié ce soir à Downing Street annonce que le premier ministre a été examiné cet après-midi par le Dr Duke, médecin ophtalmologiste, et que les résultats de l'examen ont été satisfaisants.

Toutefois, étant donné la condition encore délicate de l'œil gauche, le Dr Duke a vivement insisté auprès de M. Macdonald pour que celui-ci prenne à l'avenir plus de précautions qu'il n'en a prises jusqu'ici.

Dans une malle abandonnée dans une gare de la Nièvre on trouve des imprimés

de la banque Baruch

Nevers, 13 mars (dép. Petit Parisien.) Les gendarmes de Saint-Pierre-leMoûtier, effectuant des recherches pour retrouver les cambrioleurs qui opérèrent à Nevers ces jours derniers, se rendirent à la gare de la localité, où une piste leur avait été signalée. Ils furent intrigués par une mallette jaune abandonnée sur le quai depuis le 4 mars.

En présence d'un employé, ils l'ouvrirent et y découvrirent divers vêtements, des lettres écrites en hongrois, des imprimés et des mandats-cartes de la banque Baruch, ainsi que quinze photos d'un groupe de trois individus. D'après les renseignements recueillis par les gendarmes, un contrôleur avait fait descendre, le 4 mars de l'express Lyon-Paris, en gare aintFierre-Ie-Moûtier, trois voyageurs de première classe dont les billets portaient la mention Gannat-Modane. Ces voyageurs 's'étaient trompés de train et le contrôleur leur conseilla d'atten- dre la correspondance.

CES MALFAITEURS SONT-ILS CEUX ARRETES A LYON ? Lyon, 13 mars (dép. Petit Parisien.) La sûreté de Lyon a arrêté ce soir trois repris de justice Louis Duvert, Jean Pratchinti et Gilbert Moyeset, qui, depuis le 15 février, avaient commis une quarantaine de cambriolages à Bordeaux, Saumur, Châteauroux, Nevers. etc. Leur présence avait été signalée dans cette ville et quand ils arrivèrent en auto à Lyon ils furent appréhendés. Ils ont fait des aveux. La catastrophe du « Liberté » a été évoquée à Nice

devant le conseil de préfecture Nice, 13 mars (dép. Petit Parisien.) La catastrophe du cuirassé Liberté, qui sauta et coula à pic en rade de Toulon le 25 septembre 1911, vient d'être évoquée devant le conseil de préfecture interdépartemental de Nice. Il s'agissait d'un litige entre les entrepreneurs qui ont été chargés de l'enlèvement de l'épave et l'administration de la Marine. Ces entrepreneurs, MM. Georges Sidensner, habitant à Nice; Paul Boursier et Pavd Borrely, résidant tous deux à Toulon, devaient, sous certaines conditions, procéder au déblaiement du port dans un délai déterminé. Ce délai dut être dépassé, en raison de certaines difficultés qui, non seulement prolongèrent les travaux, mais occasionnèrent des frads imprévues aux entrepreneurs. Or ceux-ci rendent responsable de ces difficultés l'administration de la Marine, soue prétexte, notamment que le poids de l'épave était supérieur de 1.20C tonnes a celui qui leur avait été indiqué et que les chaînes louées à la Marine s'étaient brisées à plusieurs reprises, quoique supportant des chargea faibles. En raison de ces faits, les en-trepreneurs réclament à l'Etat une somme de près d'un million de francs. L'affaire a été plaidée devant le conseil de préfecture qui l'a mise en délibéré.niiiiMtHiiiilninHtiiiiiiiniiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiHiniiiiiiiiiliillillil

Le suicide da € rai des allumettes » M. lïiRTRËBBEii

QUI FUT lE BANQUIER

D'UNE PAOIIE DU MONDE VOYAIT FONDRE SA FORTUNE A UNE ALLURE VERTIGINEUSE La baisse des actions des affaires qu'il contrôlait l'avait profondément affecté D'autre part, il devait rembourser, le 31 mars, 120 mittiona de couronnes à la Banque d'Etat de Suède et ne pouvait trouver cette aomme considérable Bien que les circonstances du suicide de M. Ivar Kreuger aient été, dès la première heure, complètement mises en lumière par les constatations de M. Mangault, commissaire de police de Saint-Phfiippe-du-Roule, assisté du doc- teur Grille, médecin légiste, l'enquête s'eat poursuivie hier matin, puis dans l'après-midi, par JHfûdition de M. Christer Littorin, vice-président de la comse des aEumettes, de Mlle Karin Bockmann, secrétaire de M. Kreuger, qui ont découvert le corps du financier, encore chavri, sur le lit où il venait de se donner la mort puis de M. Véron, le concierge de l'immeuble 5, avenue Victor-Emmanuel-III, où M. Kreuger avait, depuis quatre ans, un pied-à-terre, et enfin de M. Nordling, consul général de Suède à Paris. Qui aurait pu s'attendre à un drame pareil ? s'écriait M. Véron. M. 1 Kreuger paraissait bien, il est vrai, un peu plus soucieux que d'habitude, et 'distrait par des préoccupations profondes, à preuve que vendredi après-midi, il est paasé devant la loge sans dire bonjour, ce qu'il n'avait, jusqu'ici, jemais manqué de faire. C'était, autrefois surtout, un homme plutôt gai, et courtois, et affable, et bon, et tout, et tout Samedi matin, il est sorti. J'ai remarqué qu'il s'en allait à pied, alors que d'habitude ü ne faisait pas la moindre course sans sa voiture. Il revint presque tout de suite. Il était allé, sans que l'on pût se douter de son dessein, chez un armurier voisin pour acheter l'arme qui devait le tuer. Quand on le demanda au téléphone, de l'hôtel du Rhin où son conseil d'administration réuni l'attendait, comme nous l'avons su par la suite, personne ne répondit de

LES GRANDES JOURNÉES D'AUTEUIL

"El Hadjar", à M. gagne le.prnx Murait.

En haut l'arrivée. En bas, gauche El IIadjnr et son jockey Bonaventnre droite le baron de Boutemont et M. Alexandre Aumont

On a cru hier un moment

avoir retrouvé dans le Tennessee le jeune enfant de Lindbergh Mais il s'agissait une fois de plus d'une fausse piste

Londres, 13 mars (dép. Petit Parisien.) Une vive sensation a été causée aujourd'hui en Amérique par la nouvelle que la police de Crosseville, dans le Tennessee, avait découvert la nuit dernière un bébé aux cheveux blonds et aux yeux bleus dans un automobile portant un permis de Pennsylvanie. Se pouvait-il qu'elle eût retrouvé le petit Charles Lindbergh ? Deux couples, M. et Mrs John Young et M. et Mrs Homer Mitchell, qui se trouvaient avec l'enfant, sont gardés à la disposition de la police. Ils prétendent que le bébé est celui de la fille de Mrs Young, mais les docteurs déclarent qu'il ressemble à celui de Lindbergh.

Le colonel Lindbergh, prévenu aussitôt, a convenu qu'il avait reçu la description de l'enfant trouvé à Crosseville, mais il s'est refusé à tout commentaire.

A Crosseville, des milliers de personnes se sont assemblées autour du poste de police où l'on s'efforce d'identifier l'enfant.

D'après un message Exchange Telegraph reçu de cette ville, les journalistf!s qui ont pu l'apercevoir par une fenêtre sont d'avis qu'il ne s'agit pas du petit Charles.

D'ailleurs, un message de Hopewell à la même agence annonce ce soir que le colonel Schwartzkopf, chef de la police du New-Jersey, a déclaré qu'il avait été définitivement établi que le bébé de Crosseville n'était pas le fils du colonel et de Mrs Lindbergh.

Voilà donc un espoir de plus qui s'évanouit et le mystère de la disparition reste entier.

A la 4' page LES SPORTS

MM. Nordltng <a gauche), consul de Suède, et Forsoins, vice-consul, sortant de la maison de M. Ivar Kreugcr

son appartement. La femme de chambre, Mlle Barrault, était sortie faire des courses. Nous pensions, comme ellemême l'a pensé à son retour, que M. Kreuger dormait. Il était déjà mort. Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'on n'ait pas entendu la détonation, car la chambre à coucher se trouve tout au fond de l'appartement.

Hier, tout le jour, le corps du financier a été veillé par des religieuses, par des amis et des secrétaires. On attend pour aujourd'hui l'arrivée du frère cadet de M. Ivar Kreuger, qui ramènera à Stockholm, après embaumement. le corps du financier. On pense que ce transfert n'aura pas lieu avant mercredi.

La personnalité d'Ivar Kreuger

Une étude parue voici quelques mois dans un journal belge plaçait Ivar Kreuger, avant même sir Henry Deterding, au premier rang des meneurs du monde.. « Roi des allumettes », fournisseur à ce titre de quarante-cinq pays, Ivar Kreuger était, surtout depuis une huitaine d'années, l'un des plus puissants financiers du globe. On a dit et cela n'est pas invraisemblable, qu'il disposa à un certain moment d'une masse de manoeuvre de trente milliards. L'obligation de faire travailler des capitaux aussi considérables amena rapidement Ivar Kreuger à tenter d'absorber tous les marchés des deux continents. Il essaya en Belgique, sans réussir, mais fut plus heureux en Allemagne. Puis il aborda l'Amérique où on le laissa complaisamment s'installer.

Raymond DE Nyb.

(Ln suite la deuxième page.)

Entouré de fleurs innombrables le tombeau d'Aristide Briand

a vu défiler hier

un pieux cortège de visiteurs Une nuit, un jour entier, puis une nuit encore, Aristide Briand a reposé en ce cimetière modeste, intime, de Passy, où demeure cette paix céleste des morts que les bruits de la cité ne viennent point troubler.

Lorsque les grilles furent closes, samedi soir, sur ses derniers amis, le champ de repos s'emplit de solitude, et des ombres illustres vinrent s'assembler autour de lui celles, harmonieuses, de Debussy, de Fauré, de Messager l'ombre aussi, tellement émouvante, de Marie Bashkk-tseff, et puis les ombres de Réjane, de Mirbeau, de Manet, dont le cimetière de Passy est le dernier asile. Toutes ces grandes âmes, dont l'écho demeure â nos oreilles et que leur vie terrestre avait promues à la noble tâche d'émouvoir les hommes, entretinrent Aristide Briand, au long de sa première nuit supra-terrestre, de ces beautés sereines de l'art que la paix fait éclore et qui donnent leur lustre aux civilisations.

Aux confins de cette nuit, une aube se leva qui fut une aube de printemps, toute parée de pure lumière et pleine de chants d'oiseaux. Le petit cimetière rouvrit ses portes, et les premiers pèîerins avancèrent vers le lieu où reposait l'illustre disparu.

Ils cherchèrent une tombe et ne trouvèrent qu'un jardin de légende, poussé en une nuit et fleuri comme par miracle. Toutes les -lourdes fleurs dont s'était embaumé, la veille, le cortège historique des funérailles, avaient envahi ce coin du cimetière, noyant le tombeau, débordant sur les dalles voi- sines il y en avait même de suspendues aux arbres d'alentour, qui paraient de guirlandes alourdies les troncs dépouillés par l'hiver.

Toutes ces fleurs, roses provocantes,


lttas mélancoliques, arum candides, œillets nuancés à l'infini, et aussi, à même le sol, ce tapis de tendres violettes, avaient la grâce émue des choses finissantes. Inclinées sur leurs tiges, à demi éteintes, elles laissaient sourdre de leurs corolles des parfums qui s'avivaient avant de mourir, La plupart, assemblées en couronnes merveilleuses, étaient nouées de rubans aux couleurs de toutes les nations de la terre.

Devant ce divin parterre, un défilé ininterrompu d'hommes, de femmes, d'enfants passa, des premières heures du jour au crépuscule. Beaucoup, parmi ces pèlerins, s'arrêtaient pour rêver; beaucoup aussi, le cœur tordu par tant de mortelle beauté, l'âme transportée par la sérénité grandiose de ce tombeau végétal, s'inclinaient pour déposer un bouquet modeste et se relevaient les joues inondées de lar- mes précieuses. Pour eux, la cérémonie auguste de la veille ne marquait point la dernière étape du souvenir; l'adieu suprême à celui dont ils pleuraient la mort, ils avaient voulu le murmurer là, sachant qu'il serait ainsi plus consolant et plus tendre à celui dont les joies les plus exquises avaient tou- jours été celles de l'intimité et de la solitude. Yves Dautun.

Pour continuer l'œuvre de Briand Vichy, 13 mars (dép. Havas.)

Répondant l'appel de divers groupements, des habitants de Vichy, au nombre de 1.500, ont tenu une réunion à l'issue de laquelle ils ont adopté l'ordre du jour suivant

« Profondément émus par la disparition du grand Français qui, aux yeux du monde entier, symbolise l'idée de Ratrie et d'humanité, estimant que la meilleure façon de lui témoigner leur profond attachement et leur grande reconnaissance, est de poursuivre la réalisation de la justice et de la paix, expriment leur volonté d'exiger de tous ceux qui, un titre quelconque, sont responsables de leurs destinées, la continuation de la politique d'entente universelle laquelle Briand avait consacré sa vie. »

Un monument au président Briand à Pacy-sur-Eure

Pacy-sur-Eure, 13 mars (dép. Havas.) La famille et les amis du président > Aristide Briand viennent de remercier le conseil municipal de Pacy de l'heureuse initiative, prise en séance du 10 mars, d'élever à la mémoire du grand homme d'Etat un monument digne de sa haute personnalité dans la ville de Pacy-sur-Eure où il aimait particulièrement venir se reposer.

Une souscription nationale sera ouverte prochainement. Un comité va être constitué d'accord avec la famille, les amis du président Briand et la municipalité de Pacy.

LES ANCIENS COMBATTANTS ET LE DESARMEMENT

Les délégués au conseil extraordinaire de la Confédération nationale des anciens combattants ont repris hier matin, rue Saint-Victor, la discussion commencée la veille sur le désarmement, puis l'examen de la motion préparée par la commission de la paix. Cette motion, votée à l'unanimité, sera soumise à la conférence de Genève par le bureau de la Confédération qui l'a d'ailleurs portée hier après-midi à M. André Tardieu. Puis il y a eu conseil national statutaire et réélection des membres du conseil d'administration de la Confédération.

Une place Raymond-Poincaré à Versailles

Au cours de sa dernière séance, le conseil municipal a décidé de donner le nom de Raymond Poincaré à la place nouvellement aménagée devant la gare des Chantiers, et le nom de Mgr Gibier, évêque de Versailles, à la rue des Rassisgnals.

Les anciens cbmbattants

rendront une visite à l'American Legion M. André Tardieu a reçu hier le bureau de la Confédération générale des anciens combattants qui est venu lui exprimer le désir de rendre à l'American Légion la visite que celle-ci a faite récemment à Paris. Un crédit étant nécessaire pour cela, le président du Conseil a répondu qu'il déposerait un projet de loi.

L'enlèvement des ordures ménagères à Paris et dans la banlieue

La Chambre a adopté le projet de loi tendant à autoriser le département de la Seine à se substituer aux com"Inunes de ce département y compris -Paris, pour l'exécution de tout ou partie du service d'enlèvement et de traitement des ordures ménagères.

MORT DU BEAU-PERE

DE M. CAMILLE CHAUTEMPS On annonce la mort de M. Landais, ancien conseiller général de Maine-etLoire, maire de Chacé, chevalier de la Légion d'honneur. M. Iandais était le père de Mme Camille Chautemps, femme de l'ancien président du Conseil des ministres.

Les obsèques auront lieu demain mardi 15 mars, à Chacé.

Informations politiques La Chambre a voté la proposition de résolution de M. Gramont de Lesparre tendait à Inviter le gouvernement à mettre en oeuvre un ensemble de mesures en vue de régulariser le fonctionnement du marché de la viande, et la proposition de loi de M. Berger tendant à élargir la faculté accordée aux caisses d'épargne d'employer leur boni en faveur d'oeuvres sociales ou de bienfaisance.

M. Jean Payra, député des PyrénéesOrientales, vient de déposer une demande d'interpellation sur « les graves accidents répétés qui se sont produits au central téléphonique de Perpignan depuis un an, et sur les mesures que le ministre du Commerce et des P. T. T. compte prendre pour y mettre fin ».

32. Feuilleton du Petit Pariaien,

GMtAXD KOJMAM MSÊDMT

PAR

ARTHUR BERIVÈUë DEUXIEME PARTIE

LES MYSTERES DU TRANSAT

VI (suite)

Où l'on voit le détective Tom Senett a* lancer sur une piste qui n'est pas précisément la bonne

Après s'être procuré fort habilement et sans éveiller l'attention de personne, au bureau de la Compagnie Transat- lantique la liste des passagers du LaTour-d'Auvergne, il s'était d'abord livré à un travail fort judicieusement conduit. Il avait commencé par éliminer tous les passagers dont les noms, d'avance, écartaient tout soupçon, et il avait réussi à se composer une liste d'individualités sous lesquelles il pouvait supposer que se cachalt le fameux rat auquel il don.iait la chasse.

Pensant que O'Donnell pouvait très bien s'être faufilé parmi le personnel du navire, Il avait également orienté ses recherches de ce côté. Mais là, sa Copyright by Arthur Bernède 1932. Traduction et reproduction interdites en tous paya,

Lendemains de batailles à Changhaï

Autre exode les réfugiés, ceux de la première heure, sont également évacués. J'ai visité quelques-uns des camps où on les avait parqués. Il y en a 67 dans Changhai même et sa banlieue. Des propriétaires généreux ont prêté des immeubles, l'un une salle de théâtre; l'autre, un riche marchand chinois, une immense bibliothèque dont on avait naturellement enlevé les livres. 1.700 malheureux sont là, terrés et grouillant comme dans une termitière. Du moins ont-ila un toit et du riz, ce qui est déjà du luxe dans ces pays de misère. Rien, pourtant, de plus pitoyable que cette masse oisive et désorientée. Des familles loqueteuses so entassées sur des nattes comme ;;le se donner confiance. Il y a aussi des enfants qui ont perdu leurs parents. Petits ballots de cotonnade crasseuse, ils sont trop tranquillement assis dans les coins et nous suivent avec des regards'suppliants de chiens perdus. Mais il y a surtout beaucoup d'hommes, ouvriers de filatures et d'usines fermées ou détruites, artisans ou petits boutiquiers, ceux peut-être dont j'ai vu les marchandises éparpillées dans les ruines. Et il y en avait comme cela des centaines de mille.

Par bonheur, un certain nombre d'usines ont rouvert leurs portes à quelques milliers d'entre eux. Parmi les autres, ceux qui ont des parents à la campagne sont rapatriés gratuitement par le comité des réfugiés. Les liens de famille sont si puissants en Chine que ces pauvres sans foyer sont assurés de trouver vivres et couvert dans leur village natal. Quant aux citadins isolés, ils sont expédiés dans des villes voisines où on leur trouvera du travail. Des bateaux, chaque jour, en emportent des chargements. Changhai se décongestionne. D'autre part, les volontaires européens et américains qui, depuis plus d'un mois, assuraient la défense des concessions retournent à leurs affaires, tandis qu'étudiants et écoliers, ceux du moins dont les établissements ne sont pas en ruines, rentrent dans les universités et les écoles. Les ministres chinois regagnent la lointaine capitale, les généraux leurs armées, les diplomates leurs postes. Et la volée de journalistes mondiaux qui s'est abattue sur la cité en péril va se disperser aux quatre vents du ciel. Peutêtre d'ailleurs les reverra-t-on bientôt. Enfin, les sacs de sable dégonflés disparaissent, les clôtures de fils de fer barbelés s'entr'ouvrent. le couvre-feu est reculé d'une heure et demie. C'est la clôture, le retour à la vie normale. Jusqu'à quand ? Pourtant, parmi ceux qui jouèrent un rôle dans le drame, il y en a qui restent. Les blessés chinois d'abord. Car les Japonais sont renvoyés dans leur pays ou soignés dans leurs ambulances.

L'oeuvre remarquable

de la Croix-Rouge chinoise Il y a ici environ 5.000 de ces blessés qu'il a fallu, en quelques jours, hospitaliser, opérer et soigner. La Croix-Rouge chinoise a vraiment fait des prodiges d'activité. Elle existe depuis une cinquantaine d'années, dirigée par un comité central avec 570 comités locaux parsemés dans toute la Chine et dont chacun possède ses docteurs et ses infirmières recrutées d'ordinaire parmi les étudiantes. Mais elle n'avait à Changhai que trois hôpitaux. Elle a maintenant 42 ambulances dont certaines durent être improvisées en quelques heures. Le comité, il est vrai, n'aurait pas pu obtenir de tels résultats sans l'aide des colonies étrangères qui ont aussitôt offert leur concours, leurs locaux et leurs chirurgiens.

J'ai parcouru ces jours-ci quelquesuns de ces hôpitaux, notamment ceux qui sont installés dans les universités et collèges, généreusement prêtés par les diverses missions catholiques françaises. i

Pendant le combats des premiers jours de mard, comme tout le monde, je m'étais arrêtée au passage des rudimentaires camions à roues pleines qui sillonnaient Changhaï. secouant durement les malheureux étendus sous leur grande toile de calicot blanc à croix rouge. Les voici dans une cour ouverte sur la rue où se tient immobile et silencieuse la foule chinoise, d'ordinaire si bruyante. Des brancardiers bénévoles s'empressent. Qu'ils sont plus lamentables encore que nos blessés d'autrefois, ces soldats à peine vêtus de loques boueuses, coiffés de casquettes de toile, souvent pieds et jambes nus dans cette glaciale humidité Courageux et patients, ils se soulèvent péniblement et veulent descendre tout seuls, courbés, verdis et creusés par la fièvre, celui-ci boitant avec effort, celui-là soutenant son bras ou sa mâchoire fracassée. Quelle pitié

On les questionne. Toqs appartiennent à la armée. C'est un bombardement aérien qui les a mis dans cet état.

Nous étions cent un; nous sommes restés onze, explique laconiquement un pauvre diable dont le sang coule sous la casquette.

Mais la plupart restent stupéfiés. Là-haut, dans les salles de classes, c'est l'ordinaire et triste spectacle

tâche était beaucoup plus difficile. D'abord, il n'avait pas pu se procurer des renseignements aussi précis que ceux qui lui avaient permis d'établir sa première liste. Puis, s'il lui était relativement facile d'observer, parmi les passagers de 1" classe, de 2- dits touristes, et même de 3* classe, ceux qui lui paraissaient sujets à caution, il lui devenait dans l'impossibilité où il se trouvait de fureter dans toutes les parties de l'immense cité flottante qu'était le La-Tour-d'duvergne très malaisé de rechercher parmi cette véritable armée grouillante de marins, d'employés et de serviteurs de toutes sortes, le ou les individus qui pouvaient, a priori, lui apparaître comme sujets à caution.

Rendons-lui cette justice. Tom Senett n'était point de ceux que les obstacles découragent. Au contraire, ils ne faisaient que surexciter son énergie, d'autant plus,que les circonstances dans lesquelles le vol du portefeuille de Chas Orwel s'était 'épéré avait été pour lui un premier trait de lumière.

Convaincu avec toutes les apparences de la raison que l'Argentin Perez d'Alreiro n'était autre que O'Donnell en personne, il avait été frappé par le fait que le banquier de Chicago s'était aperçu de la disparition de son portefeuille, presque aussitôt après avoir été bousculé par un garçon de service et, logiquement, il en avait déduit que ce dernier pouvait bien être un complice du célèbre rat de paquebot.

Cette conclusion restreignait donc considérablement le champ de ses investigations et il s'était immédiatement occupé de rechercher ledit garçon parmi les employés du salon de thé où s'était déroulée la scène en question.

S'il y eût assisté, ç'eût été pour lui la chose la plus simple du monde. Car. ainsi qu'on le disait de lui, il avait dans le cerveau comme une sorte de

les rangées de lits contre les murs, les corps allongés sous les couvertures, les gaies couvertures fleuries de la Chine, les têtes bandées, les moignons capsulés de linges blancs et flottant sous l'acre odeur des désinfectants, l'écœurante et sournoise odeur de gangrène. Ce qui frappe chez ces soldats, c'est leur jeunesse. Beaucoup ne semblent pas avoir dépassé seize ans. I1s ont les joues rondes et dorées de l'adolescence et sourient avec douceur. Quant à ce tout petit, assis et gesticulant dans son lit, la figure déformée par une balle dans la bouche qui lui a cassé des dents, il a l'air d'un lycéen de quatrième qui souffre d'une fluxion. Un petit enragé.

Je veux retourner au front. Je veux me battre! répète-t-il obstinément. A n'écoute pas quand on lui dit qu'on ne se bat plus. Pauvre gosse Un orphelin, sans doute, comme il y en a beaucoup parmi les soldats chinois, et qui n'a jamais connu aucune tendresse. Un petit fauve qui, gâté par les religieuses, commence à s'apprivoiser.

Mais les plus âgés, patients, résignés, détendus, semblent surpris et ravis qu'on s'occupe d'eux. Jamais ils n'ont été à pareille fête et se laissent soigner avec béatitude.

Autour des lits s'affairent de jeunes infirmières chinoises moulées dans leurs étroites robes blanches, les cheveux courts, laqués de noir. Des infirmiers apportent remèdes et repas, font les gros ouvrages, transportent les blessés aux salles d'opérations qui fonctionnent sans arrêt. Dans cette salle-ci, des chirurgiens chinois dans celle-là, un chirurgien français, un anglais sont penchés, bistouri à la main, sur les corps étendus. Et tout le personnel est composé de volontaires.

Solidarité nationale

Voyez-vous, me dit un lettré chinois à lunettes qui m'accompagne, cet élan généreux et unanime vers nos blessés est, en Chine, le plus nouveau, le plus surprenant. Les soldats, jusqu'ici, n'étaient guère aimés chez nous. Connaissez-vous notre vieux dicton « Que ta fille ne soit point court!sane; que ton fils ne soit pas soldat. » C'est que notre race est pacifique et que nos armées sont composées de mercenaires se battant entre eux, avec le pillage pour seul idéal. Pour la première fois, le coeur de la nation a battu pour ceux qui l'ont si héroïquement défendue au prix de leur vie et de leurs souffrances. Toutes les classes se sont émues et unies. Les riches marchands de chaque quartier donnent des dollars par milliers pour assurer le fonctionnement des ambulances, mais les habitants les plus modestes tiennent également à apporter leur obole fruits, gâteaux, vêtements. Une pauvre vieille est arrivée avec une couverture, la seule peutêtre qu'elle possédât. Avez-vous remarqué ces narcisses et ces oeillets partout dans les salles ? Ces fleura sont offertes par les maraîchers des environs en même temps que des légumes, oeufs et poulets. Attention délicate, qui aurait paru incroyable il y a quelque temps. Mais, surtout, ce qul ne s'était jamais vu, les femmes chinoises de la plus haute société ont prêté leur concours et leur dévouement. Certaines, entre elles, ont fondé et entretiennent un hôpital de mille lits. où elles passent chaque jour de longues heures. Les jeunes filles sont infirmières ou tricotent des vêtements pour les soldats. Je vous le répète, c'est la première fois que se manifeste en Chine un sentiment commun qui soulève tous les cceurs, une solidarité nationale qui relie toutes les volontés.

Je pense à part moi « Ah si cette solidarité toute neuve pouvait s'appliquer à d'autres domaines, à la politique par exemple Le gouvernement, qui, un instant, donna l'impression de l'union, n'est-il pas de nouveau déchiré par les dissensions ? » Ajouterai-je, continue mon guide, que l'aide précieuse apportée par les colonies étrangères nous a beaucoup touchés et rapprochés d'elles.

Souhaitons, sans trop l'espérer, que cet accord persiste et s'affirme Enfln, conclut mon Chinois, autre innovation le gouvernement a décidé d'enthousiasme d'allouer des pensions aux blessés et aux familles des soldats tués.

Parfait. Mais ces pensions serontelles payées ? L'argent s'égare si facilement en Chine L'intention, en tout cas, est louable.

Mais les blessés civils ?

Par ailleurs, des télégrammes de Tokio annoncent en termes vagues qu'une partie des troupes japonaises seront bientôt rappelées. Combien d'hommes compteront-elles ? Il y en a en ce moment de 70 à 75.000 autour de Changhaï. Hier encore, Il en débarquait quelques milliers avec de l'artillerie lourde et des munitions. Pourtant, quand ces troupes ont quitté le Japon, les hostilités n'étaient-elles pas suspendues ? Que viennent-elles donc faire ? Celles qui campent autour de Kiang-Ouan et de Wousong tracent des routes, construisent et organisent un aérodrome. Elles s'installent. Des troupes chinoises viennent de se révolter à Tacheiho, en face de Blagouestchenk, contre le nouvel Etat libre de Mandchourie. Quelques Japonais auraient été massacrés. L'incident de Changhaï est peut-être clos, mais on peut craindre qu'il n'y en ait d'autres.

kodak qui lui permettait de fixer à tout jamais dans sa mémoire le portrait de ceux dont il tenait à conserver le souvenir. et il s'était constitué ainsi une sorte de répertoire photographique mental qui, en maintes circonstances, lui avait rendu d'importants services. Mais il n'avait aperçu Chas Orwel qu'au moment où celui-ci regagnait le pont avec le soi-disant directeur du Libéral de Buenos-Aires. Aussi avait-il dû se livrer à une enquête prudente, tant auprès du barman que des autres garçons.

Ses recherches lui avaient permis de découvrir le steward qui, par sa maladresse, avait si opportunément et si singulièrement favorisé le geste de 0' Connell. Discrètement, il s'était enquis de lui et il avait obtenu sur son compte les meilleurs renseignements. Depuis vingt ans, il servait sur les paquebots, et jamais il n'avait mérité le moindre reproche.

Le détective américain ne s'était pas contenté de ces tuyaux.

Car il se disait

Sait-on jamais ?. Sous un masque d'honnête homme, cet individu cache peut-être une âme de coquin En se donnant à lui comme le reporter d'un grand journal américain, il l'avait interrogé et. « cuisiné avec toute l'habileté dont il était capable. Aux réponses qu'il en avait obtenues, Ton Senett, qui se croyait un très fin psychologue et possédait le double don d'observation et d'analyse qui est indispensable à tout bon détective, en conclut que, si O'Donnell avait eu besoin d'un complice à bord, il eût certainement choisi quelqu'un de plus intelligent, de plus dégourdi que ce brave type, qui, en dehors de ses fonctions. lui apparaissait comme un des Imbéciles les plus intégraux qu'il eût jamais rencontrés au cours de son existence Donc, en se mettant à table, il n'était pas plus avancé que la veille. Et pour-

La Chambre a examiné hier matin et soir la loi de finances La commission a statué l'après-midi sur les articles qui lui avaient été renvoyés

La Chambre devait consacrer tout son dimanche à l'examen de la loi de finances. Mais elle n'a siégé que le matin, de 10 heures à midi et demi, et le soir, à partir de 21 heures, la commission des finances ayant eu besoin de l'après-midi pour statuer sur les nombreux articles qui lui ont été renvoyés. Les articles 55 B et 55 G, relatifs au fonctionnement de lu caisse des calamités agricoles, et dont la Chambre avait repoussé la disjonction à la fin de la séance de nuit précédente, ont donné lieu, au cours de la matinée, à un débat qui n'a guère duré moins de deux heures.

M. de Monicault n'aurait pas voulu que fût comptée parmi les risques à couvrir la mortalité du bétail. Mais, par 335 voix contre 203, la Chambre refusa de suivre le député de l'Ain. De même elle repoussa, par 313 voix contre 208, un amendement de MM. Trémintin et Gellie tendant à supprimer du nombre des ressources mises à la disposition de la caisse le produit de centimes additionnels au principal de l'impôt foncier des propriétés non bâties. Par contre, M. Baudouin-Bugnet obtint que fût ajouté aux ressources déjà prévues le revenu d'une loterie nationale annuelle. De son côté, M. Vincent Auriol proposa de prévoir en outre un prélèvement sur les bénéfices des compagnies d'assurances. Mais M. P.-E. Flandin mit en garde la majorité contre une suggestion qui n'était en somme qu'un acheminement vers la nationalisation des assurances, et l'amendement du député socialiste de Muret fut rejeté par 277 voix contre 261. L'article 56 relatif au prélèvement à opérer en faveur des travaux d'adduction d'eau sur les, sommes engagées au pari mutuel ayant été adopté après une observation de M. Amidieu du Clos, M. P.-E. Flandin invita l'Assemblée disjoindre l'article 56 A qui substitue aux caisses de retraites spéciales des grands réseaux de chemins de fer une caisse unique placée sous le contrôle de l'Etat. Mais M. Bedouce, auteur de cet article, le fit maintenir par 293 voix contre 203. En revanche, il ne put obtenir le maintien de l'article 56 B qui avait trait à l'extension du crédit maritime à la marine fluviale. La séance fut levée après que M. Baréty eut exprimé le regret de ne pas voir la discussion se poursuivre à un rythme plus accéléré. LA SEANCE DE NUIT

Le débat reprend en séance de nuit à l'article 57 B. Il s'agit de la transformation en retraite de l'allocation du combattant. Après avoir repoussé un amendement de M. Camille Planche et entendu divers députés, la Chambre adopte l'article.

L'article 66 (subventions aux communes pour le programme vicinal) est adopté après audition de M. Queuille, qui parle du déaenclavement de MM. Ernest Lafont, Riffaterre et de M. Mahieu, ministre de l'Intérieur. L'article 66 A, qui traite spécialement du désenolavement, provoque de nombreuses interventions et le dépôt d'amendements de MM. Niel, Laurent Eynac et Riffaterre.

Finalement, l'article 66 A est adopté. Puis, très rapidement, la Chambre adopte tous les autres articles de la loi de finances, sauf ceux qui avaient été réservés et auxquels on revient sans plus attendre.

Pour les grands invalides

La discussion s'engage sur un article additionnel 50 B b6a, accordant une indemnité supplémentaire aux grands invalides. M. Miellet, initiateur de l'article, monte à la tribune et y développe les raisons pour lesquelles il convient d'apporter une aide plus grande à ceuxqui ont reçu de multiples et graves blessures.

A M. Henry-Haye, qui demande un nouveau renvoi à la commission, succède M. Pezet.

Il ne faut pas dire que cette législature n'a rien fait pour les blessés de guerre, intervient M. P.-E. Flandin. Vous avez imposé au pays 1 milliard 17 millions supplémentaires pour les victimes de la guerre et 1 milliard 140 millions pour l'allocation du combattant. Les pensions des grands invalides et des amputés ont été relevées dans de notables proportions, entraînant de lourdes dépenses annuelles. S'il y avait quelques disponibilités dans le présent budget, c'est aux invalides de guerre que je penserais avant tout. Mais il faut songer au crédit public qui, s'il était menacé, menacerait également les pensions des victimes de la guerre. On entend encore MM. Taurines et Ledoux puis M. Baréty déclare que l'équilibre du budget n'est pas atteint et qu'il semble difficile d'engager de nouvelles dépenses.

Sur les économies qu'il faudra bien réaliser nous vous promettons, dit-il, de penser d'abord aux grands invalides.

Finalement, après une intervention de M. Scapini, le ministre des Finances ccepte le renvoi de l'article à la commission il en est ainsi ordonné. M. Germain-Martin intervient à propos d'un article additionnel disposant que le gouvernement ne pourra pas consentir d'avance, sauf aux départements et aux communes, sans le vote d'une loi si la Chambre siège et, si elle est en vacances, sans prendre un décret rendu en conseil d'Etat après communication au conseil des ministres. Cet article, qui limite l'initiative ministérielle, est adopté sans débat. Passant à l'examen de quelques chapitres réservés du budget des dépenses, l'Assemblée adopte le chapitre 37 du budget de la marine marchande (subvention à l'établissement national des invalides de la marine). Après avoir

tant, une sorte d'instinct l'avertissait que le rat de mer n'était pas loin de lui. Etait-ce un de ces passagers en smoking, qui, seuls ou en compagnie, savouraient les mets excellents, orgueil du chef du transat, et dégustaient les crus de choix, objet de soins attentifs du très important personnage qu'était le sommelier du La-Tour-d'Auvergne t Etait-ce un de ces écuyers tranchants qui découpaient les viandes et les volailles avec une componction toute sacerdotale ? Un de ces maîtres d'hôtel qui surveillaient d'un oeil attentif les tables placées sous leur contrôle ?. Ou bien un de ces innombrables garçons en veston blanc qui tourbillonnaient autour des tables et semblaient jongler avec les plats dont on croyait à chaque instant qu'ils allaient renverser le contenu sur les gilets entre-bâillés des hommes ou les épaules nacrées des femmes ?.

Comment, à travers ce va-et-vient Incessant, parmi ces si nombreux convives, qui parlaient, remuaient, gesticulaient sans répit, comment fixer un visage, le capter, l'isoler, l'étudier ? N'était-ce pas perdre son temps et risquer de se faire remarquer soi-même par celui qui, peut-être, avait déjà découvert, en ce gentleman assis en face de l'un des rois de la presse nordaméricaine, un détective lancé à ses trousses ?

Reconnaissons-le, la tâche de Ton Senett était vraiment encore plus ardue qu'on n'aurait pu le penser. Chas Orwel qui, depuis un moment, l'observait sans en avoir l'air et, sans doute, avait deviné ce qui se passait en lui, l'interpella avec une brusque cordialité On dirait, mon cher, que vous n'avez plus faim

Le détective eut le léger sursaut de quelqu'un qu'on vient d'arracher tout à coup à des réflexions qui l'ont entraîné loin de là.

Mais si, s'empressait-il d'affirmer,

entendu MM. Salette, Candace, Baréty et Flandin.

A propos du chapitre 18 bis du budget de l'air (primes aux compagnies de navigation aériennes relevant de la Compagnie Aéropostale, M. GermainMartin parle de la situation des obligataires de cette compagnie, vis-à-vis de l'Etat. L'Aéropostale, aujourd'hui en liquidation, est gérée par les anciens administrateurs et les représentants de l'Etat. Ce conseil de gestion fait marcher l'affaire, somme toute, avec l'argent des obligataires.

Il faut, dit M. Germain-Martin, leur donner autre chose que des promesses et aménager l'exploitation de la compagnie selon les vœux du Parlement.

M. Ernest Lafont ne voudrait pas qu'on pût croire que l'Etat est engagé. S'il y a un jour un effort à faire en faveur des épargnants, dit-il, nous prendrons une décision à leur sujet, mais les créanciers ont avant tout un débiteur.

Je n'ai pas l'impression, déclare M. Flandin, que l'Etat doive accorder aux obligataires de l'Aéropostale un dédommagement quelconque. Mais ces obligataires qui possèdent un gage dans le matériel sont fondés à en récupérer la juste valeur. Juridiquement l'Etat n'est pas lié. M. Germain-Martin s'est étonné des lenteurs apportés à soulager les obligataires. Ces retards ne sont pas imputables au gouvernement.

Après ces explications, le chapitre est adopté avec le chiffre de 60 millions pour l'Aéropostale.

La séance est levée. Séance ce matin à 10 heures suite de l'examen des chapitres réservés et discussion d'un projet de loi sur le fonds national de chômage.

A LA COMMISSION DES FINANCES Au cours de l'examen des chapitres du budget des dépenses et des articles de la loi de finances de 1932 qui lui ont été renvoyés, la commission des finances a rejeté un amendement de M. Lefas ayant pour objet d'exempter les représentants de commerce du paiement de la taxe il. l'importation, et maintenu le texte primitif de la commission.

Celle-ci a modifié, après diverses interventions en vue de réduire les effets du chômage parmi le personnel du spectacle, les articles 12 C et 12 D (modification des règles de calcul de l'impôt progressif Institué par l'article 14 de la loi du 19 décembre 1926 sur le produit des jeux dans les casinos).

La commission a ensuite entendu MM. Charles Baron, président de la commission des mines, et de Ramel, sur le chapitre 49 du travail (contribution annuelle de l'Etat au fonds spécial de la caisse autonome des retraites des ouvriers mineurs) et sur l'ar» ticle 13 A (règlement des taux de la taxe A l'importation).

M. Taurines a développé un article additionnel qui a un double rôle économique et social et ayant pour objet d'assurer les ressources nécessaires à l'élévation du taux de pension minima des ouvriers mineurs. Cet article a été pris en considération par la commission.

Elle a adopté un article additionnel de MM. Germain-Martin, de Lartigue et Vincent Auriol prévoyant les conditions dans lesquelles dorénavant le gouvernement sera autorisé il. consentir des avances imputables sur les ressources de la trésorerie. Les articles 107, 108, 112, 113, concernant le montant des travaux de lignes nouvelles de chemins de fer à exécuter en 1932 et les travaux complémentaires, ont été adoptés avec les chiffres nouveaux proposés par le gouvernement.

Par contre, la commission a maintenu le maximum mentionné à l'article 109 pour travaux de premier établissement et elle a réservé un contrôle nouveau autorisant des avances aux grands réseaux pour déficit d'exploitation en 1931.

La commission a adopté un article additionnel modifié par MM. Bedouce et Ernest Laffont concernant la signalisation des routes et les panneaux-réclames gênant la visibilité.

Elle a adopté ensuite, avec le chiffre de 50 millions, l'article 101, précédemment disjoint, visant le montant maximum des bons à court terme émettre pour les besoins des mines domaniales de potasse d'Alsace.

Elle a rejeté il. l'article 51 F (extension du délai prévu par l'article 76 de la loi du 14 avril 1924 pour l'option en faveur des pensions civiles) un amendementi de M. Spinasse et adopté seulement l'extension de l'article aux ingénlaurs-deSsînateurs. NOS ÉÇHO$ Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par les sections de l'tf. N. C. de Chantilly et du XVI' arrondissement.

Conseil des ministres à 10 h., il. l'Elysée. Chambre des députés séances à 10 h. (chapitres réservés du budget et projet sur le fonds national de chômage) à 16 h. (suite du budget).

Congrès F. N. des négociants et combustibles. 10 h., Lutetia. 12 h. 30. banquet. Réunions d'anciens combattants et R. A. C., 21 h., brasserie du PontNeuf. 420 B. C. P., 21 h., 17, boulevard Saint-Denis.

Consultations juridiques gratuites pour les femmes, 17 h., mairie du IIIe.

Réunions Union féminine civique et sociale 20 h. 30. 5, rue de Las-Cases. Artistes, artisans et maîtres de métiers français, 21 h., salle Wagram. Fêtes, concerts Inauguration de l'hôtel de l'Aéro-Club de France, 18, rue Galilée, par le Président de la République, 22 heures. Gala de la F.I.P.A.C.. 21 h., Cercle interallié. Au profit des œuvres de Charonne, 21 h., 123, rue SaintDominique.

Banqueta A. G. des camps de vacances, 12 h. 30, restaurant des Informations, place Gaillon. Humanités contemporaines, 19 h. 30, Bohy-Lafayette.

Courses à 14 heures A Saint-Cloud. ARISTIDE BRIAND

Un très beau portrait du grand homme d'Etat qui vient de disparaître est en cours de gravure à l'imprimerie de Vaugirard, à Paris (XV).

Ce portrait, mesurant 20 X 26 cm., sera Imprimé avec grandes marges, à l'aide des procédés Hélio-Vaugirard, bien connus des collectionneurs de la Belle France et des amateurs de beaux timbres-poste.

Ce beau tirage ne sera pas mis en vente ouverte; U est réservé aux seuls souscripteurs qui auront envoyé, avec leur adresse, un mandat de 10 francs. La souscription sera close le 20 mars et il ne sera pas fait droit aux demandes tardives. La livraison sera assurée dans les six semaines qui suivront la date de clôture de la souscription.

bien que l'aile de dinde, qui était restée presque entière sur son assiette ne témoignât pas précisément en faveur de son appétit.

Le banquier de Chicago observait en baissant la voix

Seriez-vous sur la piste de mon voleur ?

Pas encore

Ah Ah

Je cherche.

Je le vois bien.

Ce n'est pas commode.

Je m'en doute.

Mais je ne désespère pas. et. Il s'arrêta. Un garçon s'approchait d'eux pour changer les assiettes. Lorsqu'il eut terminé cette formalité. Tom Senett reprenait

Et je ne crois pas m'être trop avancé hier en vous promettant de vous faire assister à l'arrestation de notre rat de mer dès notre arrivée à New-York.

Je serais curieux de voir cela. Vous le verrez affirmait Tom Senett, dont le regard depuis quelques secondes s'était arrêté vers une table occupée par un homme d'une cinquantaine d'années. à la moustache grisonnante taillée en brosse, aux cheveux argentés légèrement ondulés et taillés courts, et gardant, sous sa tenue civile de soirée, des allures nettement militaires. Signe particulier ce monsieur, qui devait être un important personnage car le maître d'hôtel et les garçons qui le servaient témoignaient à son égard une grande déférence et un vif empressement gardait la paupière de son œil gauche complètement fermée.

Le dîneur avait certainement attiré l'attention du détective américain. Car, comme le maître d'hôtel qui s'occupait de ce passager et avait également la table de Chas Orwel dans son service, s'approchait d'eux d'un pas lent et majestueux, vite, Tom Senett

LE SUICIDE

DU ROI DES ALLUMETTES SflTS DE LA PKEMIÈSE PAGE

Entre temps, la France ayant besoin d'assistance financière pour stabiliser sa devise, Yvar Kreuger offrit ses services au gouvernement de M. Raymond Poincaré. Il offrait 75 millions de dollars, deux milliards de francs en chiffres ronds, au cours du moment. Il ne demandait qu'un intérêt raisonnable. A vrai dire, il souhaitait une contre-partie qu'un projet de loi soumis aux Chambres, mais assez mollement défendu par M. Henry Chéron, ministre des Finances, qui l'exposa au Parlement M. Ivar Kreuger demandaittiu'une convention l'autorisât à participer, dans une certaine mesure, à la fourniture des allumettes au consommateur français. La Chambre ne voulut laisser porter aucune atteinte au principe du monopole d'Etat. Mais M. Henry Chéron représenta qu'il pouvait être intéressant pour la régie de passer des marchés de fournitures de matériel, de matières premières et de marchandises fabriquées, avec un spécialiste aussi hautement qualifié que M. Ivar Kreuger. Les marchés souscrits par l'Etat avec la Société Suédoise des Allumettes sont toujours en cours d'exécution, Promu grand officier de la Légion d'honneur en reconnaissance du service rendu au gouvernement français, M. Ivar Kreuger fut remboursé intégralement par anticipation, de son prêt de 75 millions de dollars, dès le mois d'avril 1930.

A seize autres nations du monde, de 1925 à 1931, le groupe Kreuger, devenu une vaste h o 1 d i n g internationale, avança des sommes qui se chiffrèrent par six milliards de francs. Une de ses avances les plus importantes fut celle consentie en octobre 1929 à l'Allemagne pour 125 millions de dollars, toujours en échange d'un monopole de fait de la fourniture d'allumettes. Un peu plus tard, à l'émission de l'emprunt Ydung, le groupe souscrivait pour 15 millions de dollars. Tous les pays lui devaient la Hongrie, 36 millions de dollars la Roumanie, 40 millions la Yougoslavie, 22 millions; là. Turquie, 10 millions la Pologne, 6 millions la Llthuanie, 6 millions," etc. La brutale congélation des crédits qui marqua la fin de 1931 devait donc avoir pour lui des conséquences particulièrement redoutables. Pour continuer sa libérale politique de prêts, Ivar Kreuger dut emprunter à court terme. Il avait notamment signé des traites pour 120 millions de couronnes suédoises à la Banque d'Etat de Suède qui les avait fait réescompter par la Scandinaviska Bank. Renouvelées déjà une fois, ces traites étaient irrévocablement payables le 31. mars courant.

Le but principal de son dernier voyage aux Etats-Unis semble bien d'avoir cherché des ressources pour faire face à cette redoutable échéance. Ses correspondants à New-York, les banquiers Lee, Higgison et Cie, qui ont une succursale à Paris, se sont empressés de déclarer, dès la nouvelle de sa mort, qu'il n'avait négocié aucun emprunt sur New-York et qu'il ne les avait pas chargés d'en négocier pour lui. Peut-être, déjà, l'atmosphère de Wall Street lui était-elle irrémédiablement hostile, et sans doute, quand il eut sondé tous les cœurs à la bourse de New-York comprit-il l'inutilité de tout effort. L'état d'accablement, de dépression profonde où le trouvèrent ses amis parisiens dans la journée de son retour à Paris (qui précéda celle de sa mort) donne à penser qu'il se sentait personnellement hors de combat.

On ne s'est pas brusquement institué le banquier du monde sans provoquer d'âpres rancunes et de solides inimitiés.

Dans l'Intérêt même de mes affaires, connaît Ivar Kreuger à un ami parisien, il vaudrait mieux que-le disparaisse.

Coïncidant avec son retour en France, c'était, samedi, dès l'ouverture de Wall Street, l'offre massive, sur un marché moyennement actif, de 160.000 titres de la « Kreuger and Toll ». Depuis le début de la semaine, on avait vendu 422.000 papiers Kreuger. En moins d'un an, deux millions et demi d'actions et d'obligations du groupe, lancées sur le marché par des adversaires ayant à la fois un programme et des moyens d'action, avaient durement touché la valeur. Quand il reçut les premières informatisons sur la nouvelle attaque qui pouvait l'accabler à la veille même d'une lourde échéance. Ivar Kreuger alla chez l'armurier.

Dans l'état actuel de la santé économique du monde, la multiplicité des affaires auxquelles s'intéressait Kreuger, le nombre et la variété de ses débiteurs ne pouvaient réussir à faciliter son redressement.

En Suède même, toutes les entreprises qu'il patronnait ou dans lesguelles il avait une part prépondérante, depuis les « Téléphones Ericaon > jusqu'à la € S. K. F. ̃», des « Mfties d'or de Boliden » aux fabriques de cellulose ou aux mines de fer, ont été atteintes par la dépression de la livre sterling et la raréfaction des affaires.

Jeune encore, n'ayant pas donné une minute de sa vie ni un dollar de sa fortune qui fut immense et qu'il voyait fondre à une vertigineuse vitesse, Ivar Kreuger a, comme Lœwenstein, fait le plongeon ».

L'AMANT BLANC

roman, par Alfred Machard

Certains hommea diront en lisant ce roman Cet amourlà est impossible 1 » Mais toutes les femmes diront « Cet amour-14 est te fait d'un véritable amant Voila pourquoi les femmes s'enthousiasment pour l'Amant blanc d'Alfred Ma-

chard, l'inoubliable auteur de la Femme d'une nuit. (Fiammarion, 12 Ir.)

demandait à voix basse au financier Voulez-vous me rendre le service de demander au maitre d'hôtel quel est ce monsieur qui se trouve seul à la première table, à gauche de l'escalier ?.

Ah çà! est-ce que vous seriez sur une piste ? interrogeait Chas Orwel.

Peut-être.

Entrant tout de suite dans le jeu de son compagnon, le banquier de Chicago lançait au maître d'hôtel qui, la bouche en cœur, s'avançait pour s'enquérir. suivant l'usage, si ces messieurs étaient satisfaits

Je me trompe peut-être. mais dites-moi. ce monsieur qui n'a qu'un oeil. là-bas. à la table de gauche. au bas des marches. n'est-ce point. un offlder de l'armée anglaise ?. Le maitre d'hôtel eut un regard vers le « client » que lui désignait le banquier, puis il reprenait, d'un ton plein d'onction et de respect

C'est bien un officier, en effet. mais un officier français. un général. Ah

Enchanté d'avoir l'occasion de renseigner un homme aussi considérable que Chas Orwel, le préposé au service continuait

Le général de Martigues. Peutêtre en avez-vous entendu parler ? Il me semble, en effet, que ce nom ne m'est pas inconnu.

C'est un héros de la Grande guerre. A Verdun, où il commandait un régiment de batteries lourdes, il a reçu un éclat d'obus à la tête qui lui a crevé un œil et lui a balafré la joue gauche. M. le général de Martigues est attaché, au ministère de la Guerre, à la direction de l'artillerie. Il dit qu'il va en Amérique pour son agrément personnel. Sa fortune considérable lui permet, en effet, le luxe d'un aussi coûteux voyage.

Et, prenant un air entendu, le maî-

Programme des spectacles Opéra, 8 h., les Troyens à Carttwge. Français, 8 h. 15, Sapho.

Opéra-Comiqne, 8 h.. Madame Bntterlly. Odéon. 8 h. 30, le Rosaire, le Joli Rôle. Guté-Lyrique, 8 h. 30, Chanson d'amour. Trianon-Lyrtqne, 8 h. 80, la Danse des libellules.

Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugf). Variétés, 8 h. 45, Trlplepatte.

Forte-Saint-Martin, 8 h. 15. Peer Gynt, Théâtre de Paris, 8 h. 45, Fanny.

Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Sarah-B., 8 h. 45, Gai. marions-nous. Mogador, 8 h. 30, Orphée aux Enfers. Ambigu, relâche mercredi, la Retraite. Renaissance, relâche.

Pigalle, 8 h. 45, la Pâtissière du village. Palais-Royal, 8 h. 45, Un homme nu. Th. Antoine, 8 h. 45 Plancher des vaches. Bouffes- Parisiens, relâche.

Michodlèrc, 8 h. 45, la Banque Nemo. Apollo, 8 45. Hector (Si. Montel Escande). Madeleine, 9 h., gén. Françoise.

Athénée, relâche.

Folies-Wagram, reiâcKe.

Ambassadeurs, 8 h. 45, II était une Jota, Scala, 8 h. 45. Pour une fois, savez-vous. Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle.

Nouveautés, relâche.

Comédie-Champs-Elysées, 9 h.. Domino. Gd-Gaignol, 845, Outre-tombe l'Enquête. Avenue (Cie Pito«fi), 9 h., Œdipe.

Daunou, 9 h.. Deux fois deux (opérette). Michel, 9 h., Michel.

Théâtre des Arts 8 h. 30. Au delà du baiser. Plaza (11, bd. Poisson.), 9 h. Inap. Grey. Potlnière, relâche.

Com£die-Caumart|n, Babaou.

Mathnrins", 9 h.. Pren. garde à la peinture. Montparnasse, 9 h., Bifur

Moulin de la Chanson, 9 30, Mail. Philibert. Atelier, 9 h., les Tricheurs.

Albert-I", 8 h. 45, Bon appétit, messieurs. Comœdia, 9 h., Enfin seule.

Bataclan, 8 h. 30, Gillette de Narbonne. Clany, 9 h., Mes femmes (Rivera cadet). Déjazet, 8 30, Une poule d'essai (P.Darteuil). Ternes, 8 46, Coup de roulis (Dranem.Jyaor). Rouf.-du-Nord, 8 30, Saltimbanques (attrac.) Moncey, 830, Dégourdis de la Il- (F.René). Gobel., Dern. valse (P.-M.Bourdeaux). MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 8 h. 30, Nuits de folies. Empire, 8 h. 30, Lavton et Jotutstonc. Cas. de Paris, 8 30, Paris qui b.HUe (Mift.) Concert Mayol, 8 h. 30, la. Folle d'amour. Alhambra, Pour un sou d'amour.

Dix Heures, Fric et Raque (Revue). 2-Anes, 9 h., rev. nouv.. Alibert (Marc. Caricsture (43, fg Mont.), succès nv. epect. Humour, 10 h.. Dorin, Colline, BasÇia^ rev. Enrop., 3 h., 9 h., Max Trébor (sa revue). Bobino M.-H., Damia, Stephen, Weber. Eden, m., s., Césarin de Marseille.

Montreuse 3lusic-Hall, m., s., Paris en tête Médrano, 8 30, Rev. de Médrane, m. j. s. d. Cirque d'Hiver, 8 30, Au pays des merv. Coliséum, danse, mat. et soir., attractions, Moulin-Rouge, bal, 4 h., 8 30 et tte la nuit. Fantasia, concert, attractions, danse. Magic-City-Bal, t. 1. 9 h. d. et L, mat. Luna-Park, 9 h., dancing.

Jardin d'Acelim., entr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16, r. Monceau), s., d., m., 6 CINEMAS

Madeleine, Pur sang.

Paramount, Il est charmant.

Gaumont-Palace, 1'Aflalre Blaireau (Bach). Aubert-Palace, l'Ange bleu.

Olympia, Monsieur, Madame et Bibi. Max-Ltnder-Pathé, Pour un sou d'amour.. Marivaux-I'athé. Ariane.

Ciné Ch.-Elys., Petite Chocolatière (Raimu). Gaumont-Th., Bande à Bouboule (Milton). Elys.oGaumont, le Rosier de Mme Huseon. Marigny, la Femme en homme.

Cotisée, Ma tante d'Honneur (J. Cheire!). Moulin-Rouge, Paria-Méditerranée.

Victor-Hugo-Pathé, Galeries Lévy et Cle. Ermitage, Aux urnes. citoyens.

Impértal-Pathé. Grains de beauté.

Palace (4, fg Montmartre), Train mongol. Capucines, l'AmoÙr à l'américaine.

Miracles, 3 h., 9 h.. X-27 (Mari. Dietrich). Maillot-Palace, le Costaud des P. T. T. Omnia-l'athé, le Lieutenant souriant. Caméo, Baleydier (Michel Simon).

Folies-Uramatiq., la Femme de mes rêves. Luna (pl. Nation), En bordée (Bach). Studio 28, C'est le printemps (Ita Rlna). Agriculteurs, la Fille et le Garçon. Cigale, la Chienne (Michel Simon). Artistie, le Lieutenant souriant.

Panthéon, Transatlantic.

Rialto, Jean de la Lune.

Carillon, Trader Horn.

Bonaparte, la Fille. et le Garçon.

Saint-Sabin, le Roi des resquilleurs. Aet. Cinéphone, bd Ital., 11 h. 15 i min. Secrét.-Pal., (55, r. Meaux). M.. IL, Circulez! Casino- Grenelle, Serments.

Auteil B.-Ciné (r. La Font.)» Maie. 1. flèche

Nous tenons il. la disposition des annonceurs des preuves frappantes du rendement surprenant de no« PETITES ANNONCES CLASSÉES

tre d'hôtel ajoutait, sur un ton de confidence

Bien qu'il ne soit accompagné d'aucun officier d'ordonnance, je crois qu'il est chargé d'une mission du gouvernement. et ce qui me le donne à penser, c'est qu'il ne quitte guère sa cabine. C'est même la première fois qu'il paraît à la salle à manger.

Chas Orwel, que ces abondants détails ne semblaient guère intéresser, adressait à son loquace interlocuteur un geste qui semblait vouloir dire En voilà assez, je vous remercie. Mais Tom Senett, qui paraissait au contraire très captivé par les renseignements que le maitre d'hôtel lui fournissait si bénévolement, reprenait, d'un «ton volontairement détache Je crois déjà avoir croisé le général. Est-ce que. par hasard. sa cabine ne serait pas voisine de la mienne ? Quel numéro avez-vous, monsieur? 139.

Alors, vous êtes très loin l'un de l'autre. Le général de Martigues occupe, en effet, le 203.

Pour l'instant du moins, le détective américain ne devait pas avoir besoin d'en apprendre davantage. Car Il adressait à son complaisant Informateur ces simples mots « Je vous remercie, mon ami », lui signifiant ainsi que la conversation avait suffisamment duré. Toujours soucieux de remplir jusqu'au bout son devoir professionnel, le majordome de la table demandait

Ces messieurs désirent-ils reprendre de la dinde,?

Non. refusait Chas Orwel. faites suivre.

Et, discrètement, comme Il sied dans un lieu aussi sélect, le maître d'h6tel s'en fut stimuler le zèle de ses garçons, tandis que Tom Senett murmurait en mâchonnant son cure-dents

Si ce n'est pas mon rat de mer. c'est que j'ai perdu tout mon flair iA. suivre.)


HEURE] asavia» et spéciaux du Petit rarwca et de

L'élection

présidentielle du Reich

SUITE DU LA PREMIÈRE MOT

Et laquelle « Je suis un Prussien Connais-tu mes couleurs. >

Lee Allemands ont voté aujourd'hui pour un homme sage ou pour un thaumaturge, selon qu'ils croyaient ou non au miracle.

Heure décisive

Je comprenais que l'heure est décisive. Dans la boutique du Wedding, le président et ses assesseurs viennent de compter les bulletins. Ils en ont fait un paquet cacheté, scellé, à l'adresse du directeur de la statistique. Le propriétaire du petit, bazar à prix unique a fermé lui-même sa devanture.

Maintenant, par les diffuseurs particuliers. les premiers résultats nous parviennent. Ils sortent des maisons pour atteindre la rue où les affiches lumineuses et les proclamations publiques sont interdites. Dans les brasseries, où les alcools et les liqueurs sont provisoirement prohibés, la bière coule et les chiffres s'inscrivent au crayon sur les nappes.

Dans les deux camps on déplorerait un résultat indécis qui laisserait le pays livré pendant un long mois à cette lutte déprimante.

RESULTATS COMPLETS DU VOTE DANS CERTAINES LOCALITES

Berlin, 13 mars (dép. Hava3.)

Les résultats complets du vote dans certaines localités ressortent du tableau suivant

Villes Hlnden- Hitler Thœl- Dues-

burg man terberg

Potsdam 20.800 8.400 GCBrlltz 8.900 9.900 750 2.100 Mayence et

campagne 71.000 21.000 13.000 S.100 Munich 291.323102.372 56.711 2.055 Bres:au. 541.869 403.269 96.862 81.687 Dresde. 47.614 25.247 Mecklemburg-

Strelitz 26.912 20.646 4.973 9.497 Francfort-sur-

l'Oder 409.403 438.046 81.521 23.205 Palatinat Meraebourg 286.919 273.708 201.378 103.545 Stuttgart 157.140 43.380 34.385 9.146 Coblence 52.185 52.185 237.665 145.000 36.412 Alx-la-ChapeL 56.131 13.734 21.445 1.689 Hesae-supér». 83.378 95.038 4.620 18.097 Darmst&dt 428.000 280.000 105.000 16.000

Violentes bagarres près de Vienne entre hitlériens et communistes Vienne, 13 mars (dép. Havas.)

Des bagarres d'une certaine gravité se sont produites aujourd'hui dans la banlieue de Vienne entre hitlériens et communistes à l'occasion de l'inauguration d'une caserne nationale socialiste à Hernals. De nombreuses personnes ont été blessés, dont plusieurs policiers et une vingtaine de nationaux-socialistes. La police, qui a dû intervenir à plusieurs reprises, a opéré 31 arrestations.

Réunion à Bâle des gouverneurs des banquet d'émission

Baie, 13 mars (dép. Petit Parisien.) Les gouverneurs des banques d'émission ont eu, cet après-midi, bien que ce fût dimanche, une réunion officieuse aù siège de la' B. R. I.

Ils ont eu l'occasion, de traiter cer- jtains points de l'ordre du jour de la séance du conseil, d'administration qui aura lieu demain lundi.

En dehors des questions d'ordre in- térieur concernant l'institut bancaire de Baie, le renouvellement pour trois mois de la participation de la B. R. I. au crédit de 90 millions de dollars qui avait été consenti le 4 mars, devra être approuvé par le conseil.

Celui-ci s'occupera également de la situation créée en ce qui concerne les placements de la B. R. I. sur le marché japonais par suite de la dépréciation du yen, mais il est évident que les questions ne figurant pas directement à l'ordre du jour de demain, tout comme la récente reprise de la livre sterling et l'élection présidentielle allemande, ont également fait l'objet des entretiens entre les gouverneurs.

L'Italie achève de négocier le renouvellement

de ses accords commerciaux avec Belgrade et Moscou

Rome, 13 mars (dép. Petit Paris.) Il est intéressant de suivre l'activité que le gouvernement fasciste déploie, actuellement, dans le domaine de la politique commerciale, et dont le modus vivendi conclu- récemment avec le gouvernement français, a été l'un des résultats plus heureux. Précédées d'une campagne de presse particuliè- rement active, des négociations avaient été engagées, presque en même temps,, avec l'Allemagne. l'Autriche, la Honxrie et l'Espagne, pour régler les échanges avec ces pays sur des bases nouvelles. Toutes ces négociations ont abouti à des accords dont la signature a suivi de près celle du modus Vivendi avec la France. Et. au lendemain même de la conclusion de ces conventions, on a annoncé que des pourparlers se déroulent, parallèlement, entre le ministère des corporations et des délégations soviétique et yougoslave.

On sait qu'au mois d'avril de l'année dernière, une convention avait été signée, à Rome même, entre les gouvernementa italien et soviétique. dans le but de favoriser le mouvement des affaires.

Cette convention a été appliquée intégralement. Cependant, au cours de ces derniers mois, des difficultés se sont présentées. La chute de la livre sterling a eu pour effet de réduire les bénéfices des importateurs italiens; c'est, en effet, sur la base de cette devise que les contrats ont été stipulées. Le gouvernement de Moscou n'a pas cru devoir tenir compte des doléances formulées par les milieux commerciaux intéressés; mais comme la convention d'avril 1931 est près d'expirer, Il a été décidé de négocier une nouvelle convention, soit pour fixer le montant des affaires entre les deux pays pour l'année 1932-33, soit pour régler les ventes et les achats Quant aux négociations avec la Yougoslavie, elles ont été entamées dans le but d'améliorer la balance commer- ciale entre les deux pays. L'Italie se plaint de ce que la Yougoslavie, tout en lui vendant plusieurs produits. notamment du bois et du bétail, pour Un montant considérable, fait plutôt ses achats dans d'autres pays. La pos- slbllité d'adopter, entre Rome et Bel- grade, le même système en vigueur entre Rome et Moscou a dû être écartée, la Yougoslavie ne se trouvant pas en mesure d'équilibrer ses ventes et ses achats. Aussi l'accord oue l'on négocie sera-t-il fondé, comme le précédent, sur la clause de la nation la plus favorisée mais, pour certains produits, les deux parties auront recours à des facilités réciproques.

Les deux accords seront signée, croit- On, dans un bref délai.

Théodore Vaucher.

L'opinion à Belgrade sur le projet Mien de fédération économique des États danubiens Belgrade, 13 mars (dép. Petit Paris.) La communication du projet Tardieu relatif au rapprochement économique des Etats de l'Europe centrale a provoqué, dans l'opinion yougoslave, un très vif intérêt. Nous vous avons déjà signalé les réactions diverses de la presse et rapporté les paroles des milieux commerciaux de Belgrade dont les réserves étaient surtout très nettes en ce qui touche les possibilités d'application de la proposition française. Jusqu'ici le gouvernement a évité de prendre position, se contentant, pour éclairer l'opinion, de faire déclarer par le ministre des Affaires étrangères par intérim, M. Kramer, à l'occasion de la discussion du budget, que la Yougoslavie accueillerait avec la plus vive sympathie et examinerait dans le plus large esprit de collaboration tous les projets, quels qu'ils soient, tendant à améliorer la situation pénible des Etats du bassin du Danube.

De source officieuse, on sait que les Etats de la Petite Entente entendent agir d'un commun accord dans cette question et que le projet de coopération danubienne ne pourrait être réalisé que dans le cadre élargi de la Petite Entente.

Il s'agirait en quelque sorte de reprendre l'idée de la Petite Entente économique mise en avant pour la premjère fois en 1927.

Les offres faites à plusieurs reprises à l'Autriche et à la Hongrie par Belgrade, Prague et Bucarest sont dans l'esprit de cette politique d'assainisse- ment. La Petit Entente, qui s'était con- tentée jusque-là d'un rôle purement défensif, devait entrer dans une période active, constructive et prendre l'initiative de conversations susceptibles d'amener un adoucissement de la situation jugée déjà en 1927 comme très grave.

En 1 absence de toute indication sur les intentions du gouvernement de Belgrade, il faut donc se contenter, pour le moment, de faire le point et de constater que les réserves faites à Belgrade au projet français, réserves dictées par les expériences nombreuses d'un passé récent et, surtout, par la crainte de voir rétablir sous une forme économique pouvant évoluer vers un autre stade un groupement rappelant l'ancienne monarchie austro-hongroise.

Le problème qui parait au premier abord assez aisé à résoudre, soulève en réalité des objections nombreuses et il faudra toute l'habileté des chancelleries pour mettre au point un projet qui ne doit pas pouvoir être détourné de son but désintéressé.

Belgrade est tout disposé à examiner la proposition en liaison étroite avec les autres partenaires de la Petite Entente mais veillera à ce que personne ne puisse exploiter, pour des fins politiques, la crise dont souffrent tous les pays du bassin danubien.

D'autre part, il convient de signaler les déclarations faites à ce sujet par une haute personnalité politique yougoslave jouant actuellement un rôle de premier plan dans le gouvernement. Selon ces déclarations, le projet français ne peut pas encore être l'objet de critiques ou de discussions car on ne l'a pas encore reçu sous une forme défi[ nitive.

Les réserves de l'opinion yougoslave j sont donc mal fondées et injustifiées. II faut voir dans la proposition Tardieu la preuve du nouvel intérêt que la France porte à la situation économique en Yougoslavie en ce temps de crise agricole.

Toute initiative, a poursuivi l'interlocuteur, et, à plus forte raison, tout projet concret tendant à consolider la situation en Europe centrale, est dans l'esprit de la politique yougoslave. Selon toutes les apparences, si la proposition française est adoptée par les Etats intéressés elle aura comme premier résultat de faciliter le développe- ment des échanges commerciaux et j créera des possibilités financières pouvant adoucir la crise actuelle.

Le projet français, dit-on, mérite donc toutes les sympathies de la Yougoslavie.

Après le suicide de M. Ivar Kreuger UN MORATOIRE

SERA SIGNE AUJOURD'HUI

Londres, 13 mars (dép. Petite Paris:) Suivant un message Exchange Telegraph de Copenhague, la mort tragique de M. Ivar Kreuger a eu une profonde répercussion en Suède. Dès la nouvelle connue, le conseil d'Etat a été convoqué d'urgence à une réunion qu'a présidée le prince héritier. Une demiheure après, un projet de loi a été soumis au Riksdag à l'effet d'autoriser le droit, dans l'intérêt publtc et après consultation avec la Riksbank et le bureau des dettes d'Etat à suspendre tel remboursement de dettes que les circonstances pourraient justifier. Il a été spécifié que ce moratoire qui peut s'étendre aux dettes publiques sera d'une durée d'un mois mais renouvelable. Le projet de loi dont la discussion s'ouvrira cette nuit à minuit un quart dans les deux assemblées, entrera en vigueur aussitôt après son adoption.

On compte que la nouvelle mesure sera applicable dès demain avant l'ouverture des affaires.

On présume que les banques suédoises ouvriront demain comme de coutume mais que la Bourse restera fermée pendant quelques jours.

LA SITUATION

DES BANQUES SUEDOISES Londres, 13 mars (dép. Petit Parisien.) D'après le correspondant du Times à Stockholm, le personnel de la Corn- jpagnie a travaillé toute la nuit en vue de préparer un état de la situation pour le gouvernement. Les premiers chiffres fournis ont permis à l'inspecteur gouvernemental des banques d'annoncer qu'il n'y avait aucun danger de faillite pour les banques suédoises et que celles-ci seraient à même de continuer leurs transactions d'une manière normale. La principale banque de la Compagnie la Skandinaviska Kreditaktipbolaget aura sans doute à sacrifier une bonne partie de ses réserves, mais elle se dit en mesure de faire face à l'orage. Etant donné l'importance des capitaux engagés à l'étranger, on peut être certain que le gouvernement fera le nécessaire pour éviter une sérieuse dislocation. Le correspondant ajoute que M. Kreuger devait avoir, le 1" avril prochain, à effectuer un remboursement de 120 millions de couronnes à la Skandinaviska Kredltaktiebolaget et avait été informé que, si ce versement était ajourné, la banque s'opposerait à une déclaration de dividende aux actionnaires.

Dans cette alternative. M. Kreuger avait fait des efforts considérables pour emprunter mais s'était partout heurté à des refus. C'est évidemment dans cet insuccès qu'il faut trouver les causes i de son acte désespéré.

LES INTENTIONS EN CHINE

DU GOUVERNEMENT DU JAPON

Tokio, 13 mars (dép. Times.)

L'état-major général japonais prépare l'évacuation de la majeure partie de ses forces de Changhaï. Les premiers contingents à partir seront probablement, d'après la presse nippone, la division et la brigade que commande le général Uyeda et qui avaient débarqué sans attendre le résultat des négociations pour la cessation des hostilités. Une escadre réduite, mais suffisante néanmoins, remplacera les forces navales actuellement en service à Changhaï.

La division coréenne qui se trouve en ce moment en Mandchourie sera renvoyée en Corée. Elle sera remplacée par les deux divisions actuellement au Japon et d'où furent tirées les deux brigades mixtes envoyées en Mandchourie. Les effectifs en Mandchourie resteront donc les mêmes, mais le total des forces de Mandchourie et de Corée sera accru d'une division.

M. Inoukai, premier ministre, a soumis hier soir à l'empereur les décisions du cabinet relatives aux mesures à prendre en Mandchourie. Un changement plus important, prévu par la presse japonaise, est l'accroissement de la garnison permanente nippone en Mandchourie et l'installation d'une partie des forces japonaises en dehors de la zone du chemin de fer.

Cette mesure est jugée nécessaire par le Japon qui est présentement responsable de la sécurité intérieure et extérieure du nouvel Etat de Mandchourie.

La reconnaissance de jure du nouveau gouvernement ne sera pas accordée de sitôt, mais Tokio veut entrer en négociations immédiates avec lui pour conclure des traités.

COMPLOT EVENTE

DANS LA CONCESSION

INTERNATIONALE

Londres, 13 mars (d. Petit Parisien.) Un message Exchange Telegraph de Changhai annonce que les polices étrangère et chinoise, agissant de concert, ont mis au jour un complot sensationnel en vue du soulèvement dans la concession Internationale.

Ayant effectué une descente à une réunion tenue dans la 'concession. elles ont arrêté neuf personnes. L'un des indHvidus appréhendés serait le frère du gouverneur de l'arsenal de Kiang-Nan. D'après un document saisi, les auteurs du complot se proposaient de recruter sur-le-champ un grand nombre de partisans, choisis surtout parmi les éléments communistes et antijaponais, que la loi martiale avait contraints à se cacher et qui devaient opérer immédiatement un coup de main dans la concession.

REVOLTE MILITAIRE

CONTRE LE GOUVERNEMENT MANDCHOU

Tokio, 13 mars (dép. Bavas.)

On télégraphie de Kharbine à t'agence Rengo:

Le général Ma Tcheng Chen, gouverneur du Heiloungkiang, a annoncé officiellement que trois compagnies de l'arinée du Heiloungkiang se sont révoltées contre le nouveau gouvernement inarftlchou, mais les troupes du général Ma ont réussi à repousser les révoltés dans la dircetion d'Aigoum. On ne croit pas que des Japonais aient eu à souffrir de ces troubles. Aucun officier chinois n'a pris part à la rébellion.

La reine Marie de Roumanie a la grippe

Bucarest, 13 mars (d. Petit Parisien.) La reine Marie est souffrante d'une forme assez sérieuse de la grippe. Un ancien maire de Courbevoie, sa femme et sa domestique tombent avec une auto dans la mer à Cannes et se noient

Nice, 13 mars (dép. Petit Paris.) M. Pierre Foucard, qui fut maire de Courbevoie, était venu s'installer avec sa femme il y a un peu plus d'un mois Roquefort, près de Grasse, où il devait faire construire une villa. Cet après-midi, vers 15 heures, Il quitta Roquefort dans son auto, une conduite intérieure, pour aller visiter à Cannes une exposition de photographie. Sa femme et sa domestique, Mlle-Lœtitia Cordier, l'accompagnaient.

A Cannes, M. Foucard voulut garer la voiture sur la jetée Albert-Edouard, qui longe le port. En faisant machine arrière, l'auto tomba dans le port. Les vitres furent brisées et l'eau s'engouf- fra dans la voiture. Quand on put rei tirer les occupants, ils ne donnaient plus signe de vie. On les transporta à bord d'un yacht tout proche où on s'em- jpressa de leur donner des soins. Longuement, on leur fit des tractions j rythmées sans pouvoir les ramener à La récit d'un témoin

Un témoin, qui se trouvait à bord d'un yacht amarré près de l'endroit où s'est produit l'accident, nous a fait le récit suivant

L'auto qui s'était garée, l'arrière dirigé vers le port, sur la jetée AlbertEdouard, recula d'abord lentement, puis très vite. Ene franchit alors brutalement les cinq ou six mètres Ia séparant du quai, puis bascula et tomba à l'eau.

Il n'y avait pas trente secondes que l'accident s'était produit que l'on vit un jeune homme plonger c'était M. De- nois, 13, boulevard Raspail, à Paris, qui se portait au secours des passa- gars. M. Hirleman, propriétaire d'un hôtel à Nice, se jetait également à l'eau.

Ce fut alors un spectacle tragique. Inlassablement, les deux hommes disparaissaient sous l'eau et remontaient des coussins et des couvertures une corde fut attachée à l'avant de la voiture et, quand les personnes présentes commencèrent à tirer, on crut les automobilistes sauvés, mais la corde cassa.

Après dix minutes d'efforts, M. Denois apparut tenant le corps de Mlle Cordier peu après, il ramenait le corps de Mme Foucard enfin M. Hirleman remontait à son tour le corps de M. Foucard. Pendant plusieurs heures on leur prodigua des soins qui de- meurèrent vains.

D'après les résultats de l'enquête, il semble que l'accident serait dû à une erreur de M. Foucard qui passa à la marche arrière au lieu de passer à la première vitesse et appuya sur l'accélérateur croyant actionner le frein. [M. Pierre Foucard, qui était égé de soixante-six ans. fut élu maire de Courbevoie sur une liste du cartel des gauches, en mai 1926. Mis en minorité au conseil, en septembre 1927. il abandonna son écharpe et fut remplacé par M. Grisani, le maire actuel.

M. Foucard était président des H. B. M., de la caisse des écoles et du conseil d'administration de l'hôpital. Il habitait, rue de Bécon, dans un immeuble de rapport qui lui appartenait.

Précédemment, M. Foucard avait été maire de Vlllevaudé, en Seine-et-Marne.]

LE DIMANCHE POLITIQUE M. HERRIOT EXALTE L'ŒUVRE D'ARISTIDE BRIAND

Lyon, 13 mars (dép. Petit Parisien.) Au cours d'une réunion donnée dans le V" arrondissement par le comité radical socialiste, M. Herriot a parlé très longuement de l'œuvre politique e d'Aristide Briand. Sous le coup de l'émotion qu'il a ressentie devant la disparition du grand homme d'Etat, le maire de Lyon, après s'être élevé avec indignation contre les polémiques qui ont accompagné cette mort, a conclu

A Paris, hier, j'étais sur le passage du cortège, des hommes m'ont lancé ce cri « Continuez l'œuvre de Briand » Je réponds Oui, oui, de tout mon esprit, de tout mon cœur, je veux bien continuer son oeuvre pour assurer au peuple français, aux familles inquiétas devant l'incertitude de l'heure présente, le bien le plus cher de tous et qui s'appelle la paix. MM. DALADIER

ET FRANÇOIS ALBERT A ORANGE Orange, 13 mars (dép. Havaa.) M. Daladier, député d'Orange, acclamé de nouveau comme candidat aux prochaines élections par le congrès radical socialiste, a prononcé un discours dans lequel il a dit notamment

La dépendance réciproque des peuples est si forte qu'il est désormais impossible de concevoir une grande politique française qui puisse être réalisée en dehors des méthodes de collaboration internationale. La conférence de réduction des armements a donc une importance primordiale. Nous sommes partisans déterminés, comme l'était Léon Bourgeois, de la création d'une force Internationale, garantie suprême des peuples menacés d'une agression. Vaste et difficile problème qui ne sera d'ailleurs résolu un jour que par la réduction des armements nationaux, la transformation des armées nationales en forces de police, inférieures en nombre et en puissance à cette force internationale. Mais dès aujourd'hui la réduction simultanée et contrôlée des armées permanentes et des organisations paramilitaires plus ou moins camouflées est possible. Il appartient aux peuples de manifester leur volonté d'en finir avec le jeu mortel des alliances et de la course aux armements qui, dans le passé, ont toujours conduit à la guerre. Aucun redressement de l'économie mondiale n'est possible sans l'organisation de la paix.

M. François Albert, de son côté, a établi le bilan de la gestion poursuivie par la majorité actuelle.

Evidemment, a argumenté le député de idelle, il ne déplaît pas à cette majorité de voir ses successeurs aux prises avec des difficultés qui leur rendront la tâche ingrate et pourront détourner d'eux la faveur populaire. Mais il y a pis. Les puissances d'argent se sont surtout convaincues que plus l'Etat est pauvre plus il est faible, plus il tombe, par conséquent, à la merci des grands intérêts privés, des intérêts bancaires notamment. Ainsi les tuteurs légaux de l'Etat, c'està-dire les pouvoirs publics, ont intérêt, lorsqu'ils appartiennent à certains partis de conservation, à conduire leur pupille, c'est-à-dire la nation, au seuil de la ruine, afin de la pouvoir mieux exploiter dans la suite.

Tel est l'aspect profond dé la crise que nous traversons et contre laquelle l'établissement d'un pouvoir fort, résolu à la défense jacobine de l'intérêt général, apparaît comme le seul remède efficace.

MM. MARCHANDEAU

ET DE JOUVENEL

A ARGENTON-SUR-CREUSE

Argenton-sur-Creuse, 13 mars (d. Hav.). Les comités radicaux du canton d'Argenton-sur-Creus« (Indre) qui patronnent la candidature aux prochaines élections législatives de M. Maurice Bigot, ont organisé aujourd'hui une grande manifestation publique à laquelle ont participé M. Paul Marchandeau, député-maire de Reims, ancien ministre, et M. Henry de Jouvenel. sénateur. ancien

M. Paul Marchandeau s'est étonné que la question de la réforme électorale puisse être à nouveau reprise devant la I Chambre. La fin de la législature serait, selon le député-maire de Reims, mieux employée si l'Assemblée était saisie de mesures visant le chômage et les finances locales. Il a terminé en souhaitant qu'en aucun cas la fixation de la date des élections françaises ne paraisse subordonnée à celle des élections alle- mandes.

Au sujet de l'élection à la présidence du Reich, M. Henry de Jouvenel a dit notamment:

Lorsqu'on a constaté qu'en effet il' 1 ne faut escompter, en ce moment, de l'Allemagne aucune initiative heureuse, on peut, ou bien y trouver une favorable excuse à se garder d'entreprendre, ou bien se dire au contraire que le moment ou l'nn n'a rien à attendre des autres est précisément celui où il est permis et nécessaire d'attendre quelque chose de soi-même.

Par bonheur, depuis quelque temps, c'est cette seconde attitude que nous nous sommes résolus; Aristide Briand avait donné l'exemple en lançant sa proposition de fédération européenne;; M. André Tardieu l'a suivi en préconi- i aant comme ua prélude â cette fédéra- tion ceatinentale, çcne entente économique danubienne, et en apportant à la conférence du désarmement un programme positif.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LES ATHLETES NEO-ZELANDAIS SONT EN GRANDE FORME

Wellington (Nouvelle-Zélande), 13 mars (dép. Havas,)

Dans le championnat des épreuves néo-zélandaise, le coureur A. J. Elliott a g»gné facilement la finale de la course des 100 yards, en 9" 4/5, et couvert le 200 mètres de la course des furlons en 21" 2/5, battant d'un cinquième de seconde le temps record éta^bli l'an dernier par l'Américain Simson. Le coureur Black a couvert le quart de mille en 48" 4/5.

M. P.-L. WEILLER

A BORD D'UN AVION NOUVEAU EST VENU DE LONDRES A PARIS EN 1 h. 35

Un avion non veau, le trimoteur Wi-I bault-Gnome-Rhône-Titan, vient d'être mis en service sur la Compagnie Internationale de Navigation Aérienne. M. Paul-Louis Weiller, dans le but de se rendre compte de la valeur de cet appareil, qui peut transporter douze personnes et 300 kilos de fret, a effectué hier, à son bord, le trajet de Lon- jdres à Paris. Le voyage a duré, des Croydon au Bourget, 1 h. 35 minutes' ce qui, pour les 350 kilomètres du par- cours, représente une moyenne de plus de 220 kilomètres à l'heure.

ELECTIONS CANTONALES Conseil cénéeal 3teuse (canton de Revigny). MM. Vannerot. un. nat. 737 voix Nauty, rép de g., 532 Hohmann, S.F.I.O., 304 Sergent, comm., 20. Ballottage. Il s'agissait de remplacer M. André. Maginot. Puy-de-Dôme (canton d'Aigueperse). MM. Boudier, S.F.LO., 723 voix Collangette, U. R. D., 670 Demaison, rad. soc, 719. Ballottage. Haute-Vienne (canton de Chalus). M. Romain. S.F.I.O.. dont l'élection avait été annulée, est élu par voix contre 999 à M. Planchat, rad. soc. Conseil d'arrondissement. Seine-lnfè- Heure (canton de BacQueville-en-Caux). M. Beck, rad., est élu par 1.127 voix contre 965 à M. Leroux. U. R. D. Le Caire. La démission du recteur de funiversité égyptienne, Lufty Bey ef Satd. a été acceptée et le docteur Ali Pacha Ibrahim est chargé du rectorat par intérim. Vienne. La foire Internationale de Vienne s'est ouverte hier. <

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHATEAU-TH1JSBBY. La fête annuelle de l'Union amicale des étpves et anciennes élèves des écoles de la ville, aura lieu les 19 et 20 mars, à la salle des conférences. Résultats des élections complémentaires au scrutin de ballottage ont été élus, MM. Barthes, Boure, Doucet, Thébault et Calvet de la liste de défense laïque et républicaine

FEBE-BN-TABDENOIS. Les divers syndicats agricoles tiendront leurs assemblées générales, mercredi à 14 h. 30 à la mairie. M. Ratineau, directeur départemental y parlera de la crise du blé et de la crise d'élevage.

FONTAINE-UTEBTE. La nuit, des voleurs ont opéré chez divers habitants de la commune. MM. Pierre Berdal, ouvrier agricole Mme veuve Gulbert-Booiogne Mme Guibert-Baheux.

HIBSON. La section des anciens combattants cheminots a élu comme suit son bureau président, M. Leclercq vice-prédents, MM. Torcy et Lecomte secrétaire. M. Triboulloy trésorier, M. Bruno. BKUIIXY-SAITVIGNY. Un pilote de péniche, M. Alfred Goeller, quarante-huit ans, est tombé accidentellement à l'eau. au pont, et s'cst noyé. Les recherches pour retrouver son corps sont restées sans réeuitats.

SAINT-QCENTIN. La police a arrêté Victor Devillers, trente-sept ans, manouvrier, rue du Général-Foy, auteur du vol d'un bouchon de radiateur d'auto au préjudice de M. Duperron. représentant, rue de Vesoul.

La petite Andrée Landa, neuf mois, dont les parents habitent 40, rue du Maroc. est tombée de son fauteuil et s'est brisé la jambe gauche.

EURE-ET-LOIR

CHAKTRES. Le conseil municipal a voté un emprunt de 725.000 pour le dégagement de la rue Collin-d'Harleville qui conduit à la cathédrale e: pour différents travaux de réfection. Par ajheurs, un emprurt' spécial as 2.HQO.I/00 francs sera contracté en vue de la réfection des égouts si le projet d'outillage national permet à la ville de recevoir une subvention égale à la moitié de cette somme.

En match de rugby, le Stade de Reims a battu le Vélo-Sport Chartrain par 16 buts à 3. Le S.C. Chartrain a battu le 220 d'aviation par 14 à

Le crédit immobilier

dans le Beauvaisit

La Société de crédit immobilier du Beau- vaisis a tenu son assemblée générale. Cet organisme accuse un bilan qui caractérise le gros effort fait pour combattre la crise du logement et pour favoriser la construction d'habitations à bon marché sous le couvert de la loi Loucheur.

Au 31 décembre 1931, on enregistre la réalisation de 270 prêts individuels pour une somme de 10.595.000 francs permettant la construction de 200 maisons, 49 acquisitions d'habitations urbaines et 21 acquisitions de maisons rurales avec exécution de travaux d'aménagement. MM. Marcel Alavoine, Maurice Camus. Marius Doffoy, Arsène Mesny et Félix Séné ont été réélus membres du conseil d'administration.

Les mutilés et anciens combattants à la flamme du Souvenir

L'Union des mutilés, réformés et anciens combattants de l'Oise ranimera la flamme sur la tombe du Soldat Inconnu demain à 18 Il. 30. Réunion à 18 heures au métro George-V.

SEINE-ET-MARNE

Des régates à Meaux

En présence d'un public très nombreux, hier après-midi, sur les berges de la Marne, les rameurs de la S. N. Laigny et du Cercle de Mevux ont couronné leur entraînement d'hiver par des régates qui ont permis de constater les qualités d'ensemble et de fond acquises par les équipes respectives. Le C. N. Meam s'eet claesé premier des juniors et débutants et la S. N. Lagny a brillé en skiffs les minimes ont égale- ment dominé.

A l'issue de ces épreuves, un vin d'honneur a été offert aux équipiers. Les diri- geants des deux clubs ont pris la parole. II a été convenu qu'un match à 8 rameurs aurait lieu chaque année au début de la saison. SAINT-FIBMIN-SCB-MOBIN. Un journalier particulièrement redouté dans la commune, Marcel Mariette, trente-deux ans, a été arrêté par les gendarmes dont i! avait provoqué l'intervention alors que, pris de boisson, il menaeait de tuer sa femme et ses enfants. SÈTnË'ET-OISE

Un octogénaire disparaît

On signale la disparition de M, Gilbert Dauprat. quatre-vingt-trois ans. né à i Cyndrée (Allier), demeurant 46. Grande- Rue, à Garches.

Ce vieillard a quitté son domicile le 11 mars au matin en disant à ses voisins qu'il allait ramasser du bois dans le parc. On craint qu'il n'ait eu une crise d'amnésie ou n'ait été victime d'un accident. Au moment de son départ, il était vêtu d'un pantalon usagé, d'un pardessus bleu I foncé et coiffé d'une casquette de drap noir. Le feu en forêt

de Saint-Germain-en-Laye Un incendie, dont les causes sont In- connues, s'est déclaré hier après-midi dans la forêt de Saint-Germain, près du camp de Malsons-Laffitte. Il fallut le concours des pompiers de Saint-Germain, MaisonsLaffitte et des communes voisines pour circonscrire le sinistre.

Cinq hectares d'herbes et de broussailles ont été détruites.

Un cheminot est broyé

en gare de Juvisy- Triage

Au cours d'une manoeuvre de nuit, en gare de Juvisy-Triage, le cheminot René Couturon, trente ans, célibataire, demeurant à l'Entretien, à Athis-Mons, a été surpris et renversé par une rame de wagons. Les roues lui coupèrent les jambes. Le blessé est mort peu après son admission à la clinique de Juvisy.

DKAVEIL. L'enquête de la gendarmerie a permis d'établir qu'Albert Bâton, trente et un ans. dont nous avons relaté l'arrestation pour avoir, avec la complicité de sa maitresse, frappé A coups de rasoir son logeur, M. Harpocrate, 1. avenue des Acacias, était l'auteur de vois commis en novembre dernier sur les chantiers de construction de la région.

JUVISY. Au cours d'une manœuvre, un train de marchandises a déraillé dans la gare de triage et provoqué une certaine perturbation dans le service durant une partie de la matinée. VERSAILLES. Le comité départemental de l'assistance aux sinistrés de Tunisie organise pour samedi prochain à 16 h, 30 au théâtre Cyrano, sous la présidence de M. Bonnefoy-Sibour, une conférence avec projection sur l'Afrique du Nord et l'Afrique Equatoriale. Elle sera faite par le colonel Gourtat, ancien directeur du cabinet militaire du résident général à Tunis. L'assemblée générale

de la Société des gens de lettres Au cours de son assemblée générale tenue hier à la mairie du X" arrondissement, la Société des gens de lettres a procédé au renouvellement du tiers sortant de son comité, soit huit membres.

Ont été élus MM. Marcel Batilliat, Henri de Forge, Charles Brun, Mme Marcelle Tinayre, M. André Demaison, notre collaborateur Gaston-Charles Richard. MM. Roland Charmy et Georges Delamare.

Le comité se réunira aujourd'hui pour procéder à l'élection de son nouveau président, en remplacement de M. Gaston Rageot, qui faisait partie du tiers sortant

A l'issue de son assemblée ordinaire, la société a tenu une assemblée extraordinaire, au cours de laquelle, après une discussion parfois très animée, furent votés certaines modifications aux statuts. Ces modlfications introduisent, notamment, dans le domaine commun qu'exploite, pour ses membres, la Société de gens de lettres, la reproduction radiophonique de leurs œuvres, jusqu'alors inexploitée, et, éventuellement, les radiodiffusions inédites. Les traductions dans les journaux étrangers prennent place également dans ce domaine.

OISE

UNE JEUNE FILLE DE 17 ANS HABITANT CARRIÈRES-SUR-SEINE A DISPARU DEPUIS SIX JOURS.. La gendarmerie, à Carrières-surSeine, enquête depuis quelques jours au sujet d'une disparition dont il est, pour l'instant, malaisé de discerner la véritable nature. Est-ce une simple fugue ou s'agit-U d'un rapt ?. La suite de l'enquête ne tardera sans doute pas à l'établir.

La disparue est une jeune fille de dix-sept ans, Mlle Olga Millière, originaire d'Angers, et d«meu<rant avec ses parents, 46, rue Victor-Hugo, à Carrières-sur-Seine. La jtune fille se trouvant depuis quelque temps en chômage, une dame Guillemin, hôtelière au n, 32 de la même rue, s'était mise d'accord avec ses parents pour lui trouver du travail. Elle lui avait fixé rendez-vous pour mardi dernier, 8 mars, il. la station du métro Palais-Royal, à J4 heures. Faute de quoi, Mme Guillemin et la jeune fille devaient se rencontrer le même jour, iL 19 heures, à ta gare Saint-Lazare. T,a jeune Olga qui, d'après les premiers éléments de l'enquête, avait déjà fait quelques fugues, quitta ses parents mardi dernier, à 12 h. 35, pour prendre à Hoailles le train de 13 heures, avec une camarade habitant également Carrières-sur-Seine. Selon les déclarations de cette amie aux enquêteurs, les deux jeunes filles seraient arrivées au métro « Palais-Royal » cinq minutes avant l'heure fixée. N'v voyant p as Mme Guillemin, elles avalent attendu quelques Instants et étaient parties dès 14 h. 5.

Au cours de leur promenade, étant arrivées place Clichy, elles seraient entrées dans un petit café voisin du Concert Européen. Elles y lièrent conversation avec trois consommateur qui étaient en compagnie de deux jeunes Bl!es. Les Inconnus proposèrent à Olga Millière et à sa camarade de passer la soirée au cirque. La dernière refusa et quitta le café à 18 heures. Pour combattre la crise

LE LAROUSSE COMMERCIAL Beaucoup de commerçants se plaignent, et à juste titre, du marasme des affaires. Ont-ils tenté pourtant tout ce qu'on pouvait tenter ? Se sont-ils entourés de tous les renseignements utiles ? Ne trouveraient ils pas, notamment, dans un ouvrage comme le Larousse Commercial des indictions dont ils pourraient tirer bon parti ?. Cet ouvrage qui contient la documentation commerciale la plus complète est aujourd'hui en usage dans les meilleures maisons où l'on s'en sert avec profit. On peut le voir et le feuilleter chez tous les libraires; la Librairie Larousse, 17, rue Montparnasse, Paris, 6', envoie gratuétement sur demande un fascicule spécimen de 16 pages.

Ne manquez pes, Mesdames et Mesdemoiselles, de voir chaque Mercredi, en page 5 du Petit Parisien dans « Les Propos de la Parisienne ce qui a trait au

GRAND CONCOURS DES

FIGURINES Vous aurez le plaisir de gagner des prix utiles et agréables, en vous amusant à Juger la Mode

VOIS NAPLES

et vis pour t'en souvenir

et cueille le printemps aux Jardins d'Italie LA SICILE

Trains nombreux et rapide* Routes excellentes pour les autos Bon accueil Bons hôtels Cuisine savoureuse Séjour peu coûteux Renseignez-vous auprès de l'ENIT, 12, rue Halêvy et aux Agences de Voyagea

5 RECORDS DU MONDE 13 RECORDS INTERNATIONAUX 18 Nouveaux Records à l'actif des

HUILES MINÉRALES

DIVO sur Bugatti 2 litres 300 il compresseur,

alimentée en STANDARD Dit et lubrifiée (a

STANDARD MOTOR OIL RACER, vient de battrer à

Monrlhéry les records suivants:

RECORDS MONDIAUX

S00 km. en moy. nor tOO 300 miles 1 h. 41'48"80 189 500 km. h. 35'2 1"82 193 095 3 heures avec S82 km. 450 194 150 500 mlles en 4 Il. 11'35"99 191 893 RECORDS INTERNATIONAUX

1 km. moy. hor. 211 180 100 miles moy. hor. 199 801 1 mile 180 300 km. 200 5 km. 1 heure 200 50 km. 200 miles 189 899 50 miles 327 500 km. 193 095 100 km. 200 316 3 heures 194 150 500 miles 191 893

Ces magnifiques performances témoignent une fois de

plus de la valeur du pilote et de l'excellence de !o

construction Bugatti, mais aussi des qualités lubrifiantes

de STANDARD MOTOR OIL, huile 100' minérale.

C'est STANDARD MOTOR OIL qui a permis au moteur

de tourner pendant plusieurs heures à près de

tours-minute: elle sera donc à plus forte raison, parfaite

pour votre voiture de tourisme.

Vous aussi, comme Bugatti

pouvez foire confiance à

STANDARD 8 MOTOR OU

M. Cathala, à Aulnay-soos-Bois, pose la première pierre de la mairie De toutes les communes du département de Seine-et-Oise, Aulnay-sous-Bols eet certainement celle dont le développement a été le plus rapide et le plus considérable. Aujourd'hui, ce chef-lieu de canton de l'arrondissement de Pontoise qui s'appelait jadis Aulnay-lès-Bondy, compte habitants ses rues ont un développement do 150 kilomètres et chaque jour 15.000 voyageurs prennent au matin le train pour Paris.

Or Aulnay-sous-Bois n'avait pas de mairie et les services municipaux étaient installés dans des baraquements en bois C'est pourquoi, hier, M. Pierre Cathala, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, député et conseiller général d'Aulnay-sous-Bois est venu avec un cérémonial Inaccoutumé, poser la première pierre de l'hetel de ville d'Aulnay-sous-BoU, troisièmo ville du département do Seine-etOise, comme ce département est le trotsième de France.

Le ministre était accompagné de MM. Hnnnefoy-SJbour, préfet Luca, sous-préfet de Pontoise Amiard sénateur, président du conseil général Farge et Tournond, conseillers d'arrondissement et de M. Bousquet, chef adjoint de son cabinet. Il fut reçu par le maire, M. Dordain, entouré de son conseil municipal, de toutes les sociétés locales et de MM. Le Outliou

De gancàe à droite M. Hnrdalii, maire d'Aulnay, le préfet Bonnefoy-Sihoiir et M. Cathala

et Dauvergne, maires de Tremblay-lès-Gonessê et de Sevran Benezet, secrétaire général de la sous-préfecture, etc.

Après la cérémonie traditionnelle eut lieu un banquet de 300 couverts k l'issue duquel des discours furent prononcés par MM. Dordain, Bonnefoy-Sibour, Amiard et Cathala. Le sous-secrétaire d'Etat prononça une remarquable allocution et remit, sous les bravos, le ruban d'officier d'académie à MM. Florentin et Hippolyte Crignon, adjoints au maire et à M. Gys, secrétaire de la caisse des écoles. Puis M. Cathala annonça que très prochainement le maire M. Dordain et le docteur Jean Marty, médecin du dispensaire, recevraient la croix de la Légion d'honneur.

Un important service d'ordre avait été organisé sous les ordres du capitaine de gendarmerie Aussagues et du commissaire de police. M. Lagier. Il n'eut pas à intervenir.

Madrid. Le congrès international de chirurgie, qui groupera 500 chirurgiens, aura lieu dans la capitale espagnole, du 15 au 18 mars, sous la présidence du professeur de Quervain, de la faculté de médecine de Berne.

LA MÉPRISE DE LA PETITE BONNE Une jeune campagnarde qui débutait le jour même dans sa première place vient de mettre toute une rue en émoi en criant qu'il y avait un homme dans un placard. Les agents alertés et la foule accourue eurent bientôt la clé de l'énigme. La petite bonne s'était tout simplement méprise en entendant sa patronne lui dire Monsieur va arriver sortez vite le Tip qui est dans le placard. » N'en écoutant pas davantage, «lie s'était sauvée affolée sans penser qu'il s'agissait de préparer le repas et que le Tip en question, c'était le Tip qui remplace le beurre.

Gageons que la jeune servante revenue de son erreur n'oubliera pas que le Tip fst le préféré des ménagères auxquelles fi permet de faire une cuisine saine, saet très économique.


FUJI, CHAMPION

DE CDOSS ra-PËSTRE L'Union vélocipédique de France, qui organise chaque année, au mont Valérien et dans ses environs, une très belle épreuve de cross cyclo-pédestre, dite « cross international », et à laquelle le Petit Pari8ien prête son,concours, a pensé que dans un but de décentralisation, il convenait d'inviter les fervents de ce sport à se rendre en d'autres lieux aussi variés et dont le pittoresque contribue pour une large part aux difficultés que doivent vaincre les concurrents.

Hier, l'Union n vélocipédique de France organisait avec le concours de l'Intransigeant, dans la forêt de Fontainebleau son annuel championnat de France.

Juchés aux points les plus stratégiques et en particulier dans les rochers de Saint-Germain, des milliers de curieux formaient des taches aux multiples couleurs et quelques-uns, plus audacieux, se servirent des arbres comme d'observatoires supposés idéale. Il y eut cependant une ombre au tableau de la journée. Pour des raisons qui ne s'expliquent que par un manque complet d'honnêteté, des gens, que la police recherche, semèrent sur tout le parcours des clous d'une dimension telle que les pneus des concurrents n'y pouvaient résister. On en ramassa avant le passage des concurrents environ quinze kilos.

Le départ fut donné à 15 heures, sur la route nationale de Melun à Fontaine-

A la fin de la deuxième boucle, Foocaux a lâché ses concurrents et file vers le but bleau, une centaine de concurrents qui partirent à vive allure pour se distancer le plus possible.

Au premier passage aux rochers de Saint-Germain, l'ordre était le suivant, les premiers se suivant de très près Winsingues, Foucaux, Deconninck, Mazeyrat, Duc puis, à 75 m., Quevreux, La course se poursuivit avec des alternatives diverses et, au second passage, aux mêmes rochers, on notait, dans l'ordre Foucaux, Winsingues, à dix mètres Deconninck, Duc.

L'ordre ne changea pas jusqu'à l'arrivée, où, dans la côte, Foucaux se détacha pour gagner avec aisance. C'est la quatrième victoire que remporte Camille Foucaux dans cette épreuve. 1. Foucaux, 1 h. 3' 51" 2. Winsingues, 1 h. 3' 66" 3. Due, 1 h. 4' 2" 4. Deconninck, 1 h. 4' 13" 5. Mazeyrat, 1 h. 4' 39"; 6. Vanderdonck 7. Jolivet 8. Frosini Quevreux; 10. Georges Allary; 11. Lucien Allary; 12. Châtelain; 13. Bulteau; 14. Prévot 15. Vaast; 16. Genestoux; 17. Jamo 18. Decker: 19. Hennequin; 20. E. Le Goff; 2L Hémart; 22. Y. Le Goff; 23. Vulllemin; Folke; 25. Marchand; 26. Duponchel; 37. Pavard; 28. Trouillon; 29. Bellot; 30. Chauveau; 31. Denis; 32. Douchet; 33. Berizzy 34. Langeretu; 35. Grossi, etc. L'Italien Barral gagne la course du mont Faron

Toulon, 13 mars (dép. Petit Parisien.) L'Italien Barrai, récent vainqueur du Critérium de Nice, a très nettement gagné la course, prenant résolument la tête cinq cents mètres après le départ et n'étant jamais rejoint malgré les efforts de Pierre Magne et de Minardi, L Barrai, en 21' (record Binda, 21'); Pierre Magne, à 42" 3. Minardi 4. Kerboul 5. Rinaldi 6. Cepeda 7. Antonin Magne 8. Pastorellt 9. Montpied 10. Cornez 11. Vietto 12. Trueba ONYSSELS VAINQUEUR

DU TOUR DES FLANDRES Bruxelles, 13 mars (dép. Petit Parisien.) Le tour des Flandres a été disputé aujourd'hui par 120 concurrents sur un parcours de 227 km.

1. Romain Ghyssels. sur bicyclette Ditecta, pneus Wolber, en 6 h. 59' 2. Delore, en 7 h. 2' 15"; 3. Hamerlinck, en 7 h. 3' 30" 4. Aerts, à 1 longueur 5. Vervaeck, à 2 longueurs 6. Horemane. LE PNEU WOLBER

EST LE PNEU DES ROUTIERS Le Tour des Flandres, l'une des premières épreuves sur route de la saison, a été remportée par Romain Ghyssels, montant une bicyclette Dilecta, équipée de pneus Wolber. Cette victoire, venant après tant d'autres, prouve, une fois de plus, que le pneu Wolber est le vrai pneu des routiers.

Notons, en outre, que c'est la trod- sième fois consécutive que le Wolber triomphe dans le Tour des Flandres.

>£. Feuilleton du Petit Parleien, !I^S L'HOTE s* INVISIBLE 0wmntt roman tnA4.lt J gf TRADUIT DE L'ANGLAIS 0 ̃ ET ADAPTÉ PAR 5 JEAN MARÉCHAL IV (suite)

Gaucher

Il est toujours téméraire de porter un jugement sur autrui. Je ne sais rien d'eux, ni de leur passé, ni de leur histoire. I1s se sont joints à nous à Liverpool, où ils étaient depuis quinze jours, venant d'Irlande. Comme je vous l'ai dit, notre vedatte nous ayant quittés, nous nous trouvions fort embarrassés et l'arrivée des Mahoney parut providentielle. Ceci remonte à six mois et ils ont été avec nous depuis lors. Peutêtre, le père Doherty pourrait-il vous donner des renseignements sur eux. Il semble être un vieillard charmant et Kathleen l'aimait beaucoup. Ce n'est pas que j'aie grande sympathie pour les catholiques, mais il y a des exceptions à toutes les règles.

Je le connais très bien, répondit Mason. Tout le monde le connaît dans cette ville, où il ne compte que des amis, et je puis vous dire que si chacun comprenait son devoir comme lui, Copyright by Peter Luck et Jean Maréchai 1932. Traduction et reproduction interdites en toua pays.

La Coupe de France de football organisée par la F. F. F. A. avec le concours du Petit Parisien»

LE R. C. F. S'EST QUALIFIÉ POUR LES DEMI FINALES Le Havre Athletic Club et le Racing. Club de France qui, voici huit jours, n'avaient pu se départager à Roubaix, se retrouvaient hier au stade de Colombes pour un quart de finale de la Coupe de France de football, organisée par la F. F. F. A. avec le concours du Petit Parisien.

Par 4 buts à 2, le Racing Club de France s'est assuré la victoire, se qualifiant ainsi pour rencontrer en demifinale, le 3 avril, à Sète, l'Association Sportive de Cannes.

La première mi-tempa

Dès le début, la partie présenta un vif intérêt et l'on comprit tout de suite qu'elle serait ardemment disputée. Après quelques échappées de part et d'autre un coup franc fut accordé au Racing. Très rapidement donné, il fut le départ d'une offensive classique qui se termina par un shoot de l'avantcentre Lotka, cette belle phase de jeu donnant aux Parisiens leur premier but.

Non abattus par le coup du sort, les Havrais, profitant du vent, attaquèrent alors à maintes reprises et dominèrent assez nettement. Mais la défense des Parisiens formant un bloc solide ne se laissa pas surprendre et fit avorter toutes les tentatives adverses.

Après avoir un long moment subi la pression des Normands, le Racing réussit à se dégager et ses avants conduisirent parfois de beaux mouve- ments offensifs. Mais les arrières ha- vrais se montrèrent aussi sûrs que leurs vis-à-vis parisiens, et les efforts des attaquants du Racing restèrent vains bien que les buts du Havre aient été souvent en. sérieux danger. Rien ne fut marqué jusqu'au repos, l'avantage restant au Racing par un but à zéro.

La seconde mi-temps

Dès la reprise, le Racing se montra à nouveau menaçant, et moins d'une minute après le coup d'envoi Veinante marquait le second but des Parisiens. Peu après, les Havrais reprenaient quelque espoir, un penalty leur étant accordé sur une faute de mains de Durrant, et Lafaurie, l'avant-centre normand, réussissant le but.

Dès lors, la partie vit son intérêt s'accroître encore, Parisiens et Normands cherchant, les uns à accentuer leur avantage, les autres à combler leur retard.

Les offensives se succédèrent sans interruption, le Racing dominant cependant quelque peu, le vent étant pour lui un précieux auxiliaire.

Après plusieurs essais infructueux, le Racing ne tarda pas à tromper une nouvelle fois le gardien de but havrais Postel, Lotka marquant ce troisième but. L'équipe parisienne, parfaitement en action, continua à mener le jeu et bientôt, Delfour vint ajouter un quatrième but à la marque du Racing.

Un moment désorientés, les Normands retrouvèrent quelque ardeur pour essayer d'atténuer la sévérité de la défaite et avec un beau courage, se montrèrent encore dangereux sans pouvoir cependant parvenir à leurs fine. Cependant la vigilance des défenseurs

Fostel (Havre A. C.) dégage ses buts parisiens sembla quelque peu se relâcher, Lafaurie réussit à marquer pour le Havre un second but très applaudi. Les Havrais fournirent alors un remarquable effort, mais ils ne surent

la police aurait moins de mauvais travail à faire. Mais je l'ai déjà vu au sujet des Mahoney. Seulement, la nouvelle de leur mort a été un ted choc pour lui que je n'ai pas osé insister. J'irai le voir demain matin, après que la première émotion sera un peu calmée. C'est tout ce que vous pouvez me dire, monsieur Adair ?

Absolument. Vous en savez autant que moi. Pourtant, je ne puis m'empêcher de penser que le jeune Brand n'est pas étranger à ce drame.

Ii ne m'est pas encore possible d'avoir une opinion à ce sujet, répondit évasivement Mason. Auriez-vous une objection à ce que je prenne vos empreintes digitales ? demanda-t-il si soudainement que l'autre sursauta. Mes empreintes répéta-t-il. Pourquoi ? il se releva d'un bond. Vous n'avez pas l'intention vous n'allez pas m'arrêter.

Voyons, voyons, c'est une simple formalité, interrompit Mason. Vous pouvez même refuser. Seulement seulement je ne vois pas quel bénéfice vous retireriez de ce refus.

J'ai le droit de refuser ? demanda Adair.

Certainement. Nous ne pouvons vous y obliger que si vous êtes accusé. Et si je refuse ?

Si vous refusez Mason le regarda un moment en silence. Un refus à lui seul serait déjà une admission de culpabilité et l'on croira que c'est par crainte d'une preuve possible. Refusez si vous voulez, mais. Il s'interrompit et se leva brusquement. Prenez-les alors, dit Ader avec vivacité. Je n'ai rien à cacher ni à craindre. L'idée m'était désagréable, voilà tout.

Vous n'êtes pas le seul à manifes-

pas, au dernier moment, conserver le calme nécessaire à la réussite de leurs entreprises et le Racing s'octroya finalement la victoire par 4 buts à 2. LE CHAMPIONNAT DE PARIS Trois matches comptant pour la journée du Championnat de Paris de football ont été joués hier la rencontre R. C. F.-Stade Français a été remise à une date ultérieure, le R. C. F. jouant pour la Coupe de France. Le Red Star fait match nul

avec le C. A. S. G.

Au stade de Paris, le Red Star Olympique a fait match nul (2 à 2) avec le Club Athlétique des Sports Généraux. Falguié et de Brito marquent pour le C. A. S. G.

Le Club Français bat le C. A. P. Au stade Elisabeth, le Club Français a battu le Cercle Athlétique de Paris par 6 buts à 3, après avoir mené à la mi-temps par 3 buts à 1.

Le C. A. XIV bat l'U. S. Suisse Devant un millier de spectateurs, au stade de Saint-Mandé, le C. A. XIV' a battu, par 1 but à 0, l'U. S. Suisse. LE CHAMPIONNAT MILITAIRE Victoire du 158' d'infanterie de Strasbourg

Metz, 13 mars (dép. Petit Parisien.) En finale du championnat de France militaire, le 158" R. I. de Strasbourg a battu le 43* de Lille, champion de France militaire 1931, par 5 à 1 après une partie menée à vive allure au cours de laquelle se distinguèrent partlcwlièrement le goal Œhms, l'arrière Zehren, et dans l'attaque, Boé, Baron, Lieb et Halter.

Les épreuves de cross-country de l'U. S. Métro

L'Union Sportive du Métropolitain a fait disputer, hier après-midi, aux environs de son stade de la Croix-de-

Lecaron (à gauche) et Montigny en course Berny, ses challenges annuels de crosscountry. Bien organisés, ces challenges remportèrent le plus gros succès et donnèrent les résultats ci-dessous Seniors. 1. Lecuron (R.C.F.). 29' 10" 2. Martel (C.C. Chambly), 29' 20" 3. Lesaux (C.O.B.) 4. Deanoux (F. C. Sochaux); 5. Delaet (C.O.B.) 6. Sant! (C.O.B.) 7. Léger (U.S. Mans) 8. Dumont (F.C. Sochaux) 9. Calmel (C.O.B.) 10. Lallemand (F.C. Sochaux).

Classement par équipes. 1. C. 0. Billancourt, 39 points 2. F.C. Sochaux, 54 3. U.S. Métropolitain, 4. C.O. Chambly-Moulin-Neuf, 106.

Juniors. 1. Montigny (U. S. P. L. M.), 20' 36" 2/5 2. Bernard (A.S.T.) S. Kieffer (U.S.M.) 4. Simon (M.C.) 5. Normand (C.A.P.)

Classement par équipes. 1. U.S. Métropolitain, 28 points 2. C. A. Paris. 30 3. A.S. Transports, 38 4. A.C. Ouest. 40. Les Linnets de Saint-Maur

gagnent le championnat de France féminin de basket-ball

Pour la finale du championnat de France féminin de basket-ball les Linnets de Saint-Maur ont battu l'A. S. Strasbourg au fronton de Paris par 51 à 24.

Mlle Velu, qui commandait les Linnets, se dépensa sans compter, distribuant le jeu avec maîtrise elle fut pour beaucoup dans la victoire de son équipe.

FOOTBALL. Dans les départements A Lille Nord et Sud-Est font match nul, A Besançon: Bourgogne-ïYanche-CoœU bat Lorraine. 8 buts à 2.

ter de la répugnance, monsieur Adair, mais comprenez que dans un cas aussi mystérieux que celui-ci tout a de l'importance des empreintes peuvent nous être d'un grand secours à vous aussi, j'en suis sûr.

Faites, dit l'acteur simplement. Lorsque cette formalité fut termlnée et que Mason eut serré les empreintes dans son portefeuille, Il pensa que si ces empreintes étaient les mêmes que celles relevées sur le revolver trouvé près du corps, son travail serait rapidement terminé. Car si Adair avait tué ses camarades avec sa propre arme Mason ne pouvait oublier qu'il manquait deux cartouches Il n'y avait rien d'imposible à ce que l'autre revolver eût été mis là par la même main. Des traces très nettes avaient été relevées sur la crosse et ces marques ne ressemblaient en rien aux empreintes du mort.

C'est vraiment tout ce que vous pouvez me dire de Mahoney ? Réfléchissez bien un petit détail qui vous semble trivial, sans importance, peut devenir d'une importance capitale pour moi. Etait-il violent ? Buvait-il ? Réfléchissez.

Je vous ai déjà dit qu'il était coléreux, emporté comme une soupe au lait. Je ne sais pas s'il buvait, je ne l'ai jamais vu ivre, bien qu'il acceptât volontiers un verre de whisky, comme la plupart de ses compatriotes.

Possédait-il un revolver ?

Oh oui, je le lui ai vu entre les mains. C'était au début de nos relations et il m'a confié que cette arme lui avait été d'un grand secours durant la révolte de 1916. Je crains qu'il n'ait pris une part assez active dans le mouvement révolutionnaire. Il manifestait

AU VÉLODROME D'HIVER

La saison du Vélodrome d'Hiver s'est terminée hier par une intéressante réunion la course à l'américaine sur 100 kilomètres fut gagnée par WambstBroccardo.

Résultats

Course de la Sfédaille (L000 mètres). 1. Schenenberger 2. Besnard 3. Bagolle. Prix Georges-Parent (25 km. derrière motos). 1. Mario Bergamini 2. Brosay, à 200 mètres 3. Beyle, à 480 mètres. 100 kilomètres à l'américaine. 1. Georges Wambat-Broccardo, en 2 h. 10' 48" 3/5 à un tour 2. Charlier-Deneef, 33 p.; 3. Schœn-Gœbel, 29 p. 4. Choury-Fabre, 27 p. 5. Debruyckère-Decorte, 10 p. 6. Peix-Dayen, 5 p. 7. à deux tours Lemoine frères, 33 p. 8. Mouton-Boucheron, 14 p. 9. Van Kempen-Brasspenning, 8 p. 10. Linari-Dinale, 4 p. à 3 tours 11. Le Drogo frères, 26 p. 12. Coupry-Pecqueux, 11 p. 13. Maréchal-Comboudoux, 10 p. 14. Richll-Buhler, 6 p. à 4 tours 15. Leducq-Marciltac, 20 p.

RUGBY

Le championnat de la F. F. R. Agen bat le Racing

Au stade Jean-Bouin devant un public nombreux le Racing Club de France et le Sporting Universitaire Agenais se rencontraient en un match comptant pour le classement des poules de 3 pour le championnat de France de rugby, organisé par la F. F. R., dernière éliminatoire avant les demi-finales.

Cette rencontre, qui fut très Intéressante, se termina par la victoire des

Maury (E. C. F.) est plaqué par nn Agenaie Agenais par 11 points (1 essai et 2 drop goal) à 0.

Agen prend le meilleur et sur une interception du demi de mêlée, Capgras marque un essai qui n'est pas transformé.

A la mi-temps, Agen mène par 3 points

A la reprise, les Agenais continuent à avoir le contrôle du ballon en mêlée, le talonnage des Parisiens étant très faible. Les Méridionaux dominent un moment et Moline est projeté en touche près des buts. Peu après, ce même joueur doit quitter le terrain, blessé au genou.

Sur un cafouillage devant les buts du Racing, Bedere, bien placé, s'empare du ballon et réussit un drop goal portant l'avantage d'Agen à 7 points à 0.

Peu après, le trois-quart Margueneau réussit, du centre du terrain, un nouveau drop goal et la fin est sifflée sur la victoire des Méridionaux.

Les autres rencontres

de Division d'Excellence

A Copnac C. A. 8. G. bat U. 8. Cognac, 6 points à 0.

A la Teste U. S. Testerine bat C. A. Périgueux, 5 buts à 3.

A Bègles C. A. Béglals bat F. C. Lourdes. 23 points à 5.

A Auch C. A. Villeneuve bat F. C. Auscitain. 16 à 0.

A Saint-Claude F. C. Saint-Claude bat A. S. Bort, il points 0.

A BBziers A. S. Biterroise bat C. A. Brivlste, 22 points il 0.

Match de classement

A Lourdea: S. C. Albi bat A. S. Bayonne, 8 points à 6.

Le championnat de l'U. F. R. A. Pour le championnat de l'U. F. R. A., deux rencontres ont été jouées hier par des équipes de sélection interrégionales. Résultats

A Pau Sud-Ouest bat Pau, points A Lyon Sud-Est et Sud font match nul, 3 à 3.

Les grandes épreuves du Petit Parisiens LE CROSS COUNTRY INTERNATIONAL

organisé dans le parc de Saint-Cloud sous les règlements de la F. F. A. avec le concours du Petit Parisien Depuis samedi les engagements gratuits en vue du Cross-Country International du Petit Parisien organisé par la Clodo le dimanche 3 avril, sont reçus chez M. Henri Arnaud, ancien champion et recordman de France, 49, rue Richer, Paris (LX*) ils seront clos définitivement le 26 mars.

Comme chaque année, notre grande épreuve sera ouverte à deux catégories de coureurs 1° les licenciés de la Fédération Française d'Athlétisme 2° les non-licenciés de la F. F. A., c'est-à-dire les membres des autres fédérations, et les indépendants, à l'exclusion des professionnels. De nombreux prix de valeur récompenseront les lauréats.

souvent sa haine des Anglais et plus d'une fois je lui ai entendu dire qu'il prendrait sa revanche. Mais je n'ai jamais fait grande attention à ces discours stupides. En général, c'était un garçon calme et sensé.

Etait-il bon tireur ?

Excellent. J'ai pu le constater alors que nous étions encore à Liverpool. Il s'exerçait au tir sur la plage de Southport où nous avions été nous reposer et c'est là que je me suis aperçu qu'il était gaucher, ajouta Adair.

Quoi ?

Il ne restait pas trace du flegme de Mason, qui n'essayait pas de dissimuler sa surprise ni son intérêt. Il n'était plus cet automate posant d'innombrables questions pas force d'habitude son masque d'impassibilité était tombé, révélant enfin un homme vibrant. Vous dites qu'il était gaucher ? Il tirait de la main gauche ?

Certainement, autrement je ne l'aurais pas remarqué cela paraissait si incommode. Il écrivait aussi de la main gauche, j'en suis certain. Vos camarades connaissaient cette particularité ?

Bien sûr; on ne pouvait pas l'ignorer Est-ce que le jeune Brand savait cela aussi ?

Vous m'en demandez trop, monsieur. Peut-être l'avait-il remarqué mais je n'en suis pas très sûr, car il ne m'a jamais fait l'effet d'un homme qui remarquerait ce qui se passe autour de lui. Si Kathleen avait été gauchère, il l'aurait vu, naturellement, mais son frère.-

Je vois, merci, monsieur Adair. vous m'avez aidé énormément. De. quelle façon, si toutefois ma question n'est pas indiscrète ? Mason sourit doucement.

LES AGRESSIONS NOCTURNES ATTAQUÉ AVENUE KLÉBER LE COMTE MICHEL TOLSTOI SE DÉFEND A COUPS DE CANNE Le comte Michel Tolstoï, descendant de l'illustre écrivain, a failli être, l'autre nuit, victime d'audacieux bandits en auto qui semblent s'être fait une spécialité des agressions nocturnes à main armée. Voici comment les faits se sont produits

Le comte Tolstoï, qui demeure 27, rue Hamelin, regagnait son domicile, vers 3 heures, venant de chez des amis habitant prèe du Trocadéro. Il suivait le trottoir de l'avenue Kléber, lorsque, à l'angle de la rue Boissière. un inconnu, âgé de vingt-deux ans au plus, qui s'était dissimulé sous une porte cochère, se dressa soudain devant lui, un revolver à la main. Le garnement prononça quelques paroles inintelligibles, menaçant le comte de son arme. Faisant alors preuve de courage et de sang-froid, ce dernier leva sa canne et l'abattit sur la tête de son agresseur, dont le chapeau roula sur le trottoir. Malheureusement. le coup n'ayant pas été porté avec assez de violence, le jeune malfaiteur n'hésita pas et flt feu à deux reprises en visant le comte au ventre. Par miracle, les balles passèrent à côté du but. Pendant ce temps, un complice, à peu près du même âge que l'agresseur, qui se tenait à quelques pas de là, n'intervint en aucune façon. Devant l'attitude énergique du comte, les deux bandits jugèrent prudent de ne pas insister et prirent la fuite par la rue Boissière.

Le comte Tolstoï se rendit alors au commissariat, apportant lui-même, trophée gagné de haute lutte, le chapeau de son agresseur. Il a pu fournir des malfaiteurs le signalement suivant vingt-deux ans, taille 1 m. 70 environ, vêtus de costumes gris foncé.

UN TAILLEUR EST DEVALISE SUR LE BOULEVARD RASPAIL Alors qu'il passait hier, vers 4 heures, à la hauteur du numéro 270 du boulevard Raspail, M. Monteanu, vingtcinq ans, tailleur, demeurant 23, rue Froidevaux, fut soudain arrêté par deux individus dont l'un appuya sur sa pnrftrine le canon d'un revolver en lui disant

Donne-moi ton argent!

M. Monteanu ne put que leur remettre son portefeuille, contenant une quinzaine de francs, et ses papiers d'identité. Après quoi, ses agresseurs, montant dans une auto conduite intérieure noire, stationnée non loin de là, s'éloignèrent à toute vitesse.

Bien que la victime de cette rapide attaque nocturne ait pu donner un signalement assez précis des deux malandrins, sans avoir toutefois relevé le numéro de la voiture, une ronde effectuée par police-secours n'a pas permis de les retrouver.

Le brigadier Aymard et l'inspecteur Berthomet, de la police judiciaire, lesrecherchent.

UNE AGRESSION

PAR DES AUTOMOBILISTES A MONTROUGE

L'autre nuit, vers 1 h. 40, M. Nicolas Francopoulos, trente ans, de nationalité turque, photographe, regagnait son domicile 62, rue Carvès, à Montrouge, lorsque, rue de la Solidarité, dans cette localité, il vit une automobile s'arrêter près de lui. Deux individus en descendirent et s'approchèrent. Tandis que l'un d'eux braquait un revolver sur lui, l'autre fouillait ses poches et lui volait son portefeuille contenant 2.700 francs et des papiers d'identité. Puis les inconnus remontèrent dans la voiture qui partit dans la direction de Paris, sans que M. Francopoulos ait pu relever les numéros du véhicule, car la lanterne arrière était éteinte. Les deux agresseurs sont d'une taiue d'environ 1 m. 70 et paraissent âgés de vingt-cinq à trente ans. Ils étaient vêtus de complets gris foncés et chiffes de casquettes

M. Lebrun préside une réunion des anciens polytechniciens amicale de secours des anciens élèves de l'Ecole polytechnique, a été présidée par M. Lebrun, président du Sénat. M. Lebrun a prononcé une allocution, au cours de laquelle il a évoqué l'histoire de Polytechnique, et rendu hommage à certains de ses anciens élèves qui, comme Sadi Carnot et Freycinet, tinrent un rôle éminent dans la vie politique. Le président du Sénat conclut en ces termes

Puisse l'Ecole, longtemps encore, puisse-t-elle toujours, au sommet de la montagne Inspirée d o n t les pentes adoucies dominent par-delà la Seine l'antique et flère Lutèce, le cœur de la France, voir brûler le pur foyer où les futures générations de jeunes Français viendront à leur tour allumer le flambeau de docte science et de patriotisme fervent qui doit continuer à éclairer notre pays de sa flamme toujours renouvelée.

UN CONFLIT A 'OPERA-COMIQUE Le comité intersyndical du spectacle s'est réuni hier pour étudier la situation du personnel de l'Opéra-Comique, en conflit avec son directeur.

Disons tout de suite qu'il ne s'agit pas de rupture et que celle-ci n'est même pas envisagée. Cependant le mécontentement est vif. Il a pour cause les compressions envisagées, qui atteignent le personnel de notre deuxième scène lyrique.

A la réunion du comité intersyndical intervinrent, après le secrétaire de cet organisme, le secrétaire de la Fédération du spectacle et aussi M. Gaston Guiraud, secrétaire de l'Union confédérée des syndicats de la Seine.

On s'étonna qu'une réduction du personnel eût été décidée juste après l'augmentation de la subvention allouée à l'Opéra-Comique.

Comme conclusions de ces échanges de vues, le comité intersyndical demande que les licenciements décidés soient rajroortés. Il demande, en outre, que la situation du personnel soit définie dans le cahier des charges. Il désire également que les électriciens, les choristes et les danseuses soient Incorporés au personnel dont ce cahier des charges fait état.

De toutes les façons, répondit-il avec conviction et il se demanda si l'acteur avait cru sérieusement qu'il répondrait à cette naïve question

Le fait de savoir que Dennis Mahoney était gaucher allait changer complètement l'orientation de ses recherches, car c'était la preuve irrécusable que sa mort n'était pas un suicide. N'avalt-on pas trouvé, en effet, le revolver à côté de sa main droite

Le meurtrier ne savait donc pas que sa victime était gauchère ou bien, dans un moment d'oubli, pressé peut-être par les circonstances ou la peur, il avait oublié cette particularité et mis l'arme du mauvais côté, hypothèse qui n'était pas impossible. Dennis Mahoney possédait un revolver, s'il devait en croire le témoignage d'Adair, et cependant aucune arme n'avait été trouvée dans sa chambre, bien qu'elle eût été fouillée de fond en comble. S'était-il débarrassé de cette arme à l'insu d'Adair ? Cela paraissait peu probable.

Mason réfléchissait profondément et plus Il réfléchissait, moins il croyait à la culpabilité d'Adair. Beaucoup de points demeuraient encore obscurs, témoin cette absence de revolver chez Mahoney qui, partant pour une simple promenade, n'avait certainement pas dû se munir d'une arme chargée, à moins qu'il n'eût redouté quelque attaque de la part de Pierre Brand. Mais l'absence de toute trace de lutte sur les lieux du crime semblait écarter l'hypothèse d'une rencontre.

L'entretien touchait à sa fin. Adair lui avait fourni le renseignement le plus important recueilli jusqu'ici, le renseignement qui lui permettait d'écarter définitivement la première version et, sachant qu'il y avait eu un double assassinat, rechercher le coupable. Ma-

IVRE, UN JOURNALIER

TIRE PAR LA FENETRE DES COUPS DE REVOLVER On dat faire appel, au matin, ci la police des gaz

L'autre nuit, le journalier Pierre Scheltemo, âgé de quarante-deux ans, et propriétaire d'un petit pavillon, 8, impasse Saint-Pierre, rentrait chez lui, ainsi qu'il en avait l'habitude, pris de boisson.

Les fumées de l'alcool l'incitèrent au scandale et, à 1 h. 30 du matin, Il ouvrit la fenêtre de sa chambre et tira dans la nuit plusieurs coups de revolver.

A ce moment passait un brodeur, M. Louis Diaye, trente-six ans, 8, rue Claude-TéHier, sur lequel l'ivrogne essaya de taire mouche.

Fort heureusement, les projectiles se perdirent et le brodeur ne fut pas atteint.

Quelques minutes plus tard, le tir fut dirigé dans les fenêtres d'un hôtel situé rue Michel-de-Bourges. Plusieurs carreaux furent brisés. Heureusement, aucun des locataires ne fut blessé. Des gardiens de la paix, alertés, se présentèrent et essayèrent de mettre fin au dangereux manège du noctambule. Ce fut en vain.

Le commissaire de police du quartier, M. Detaias, vint à son tour et parlementa. La réponse fut nette et catégorique.

laissez-moi tranquille, je vais me coucher et n'entrez pas ou tant pie pour vous.

Devant cette menace, on n'insista pas, et pour ne pas exposer inutilement des vies humaines, le magistrat estima devoir attendre l'aube.

Dès la pointe du jour, la brigade des gaz fut prévenue. Elle vint aussitôt. Après les préparatifs habituels, on frappa à la porte, tout en prenant les précautions d'usage. On attendit Quelques secondes se passèrent et bientôt Schelteno apparut en se frottant les yeux et l'air tout à fait dégrisé.

Il fut aussitôt appréhendé et amené au commissariat d'où, après interrogatoire, Il a été dirigé sur le dépôt. Le second centenaire de Beaumarchais Une courte cérémonie s'est déroulée hier, à l'entrée de la rue Saint-Antoine, devant la statue de Beaumarchais, pour commkmorer le deuxième centenaire de la naissance du père spiri2uel de Figaro. Une poésie de circonstance a été dite, puis M. Robert Eatrange a fait une causerie sur Caron de Beaumarchais dans un établissement voisin.

Lectures du Soir le grand joornal littéraire illustré qui latte pour la PAIX vous offrent un

ABONNEMENT

par un livre neuf de valeur, à choisir parmi les oeuvres suivantes

I Gaston Leroux L'agonie de la Ruaie blanche.

Jean de la Grèse Sérafina. Cède Gilton Le merveilleux été. Elie Faare La Roue.

Etienne Gril Le grand-père tant enlant.

Hawtkorae Le Numéro 19759 (Confessions J'an condamné). Cap. Fera. Tnohy Les mystères de l'espionnage pendant la guerre.

J. Laiiet La tragédie sibérienne. Pierre La Matière Mireille du trois raisins.

Marcel Millet La touchante aventure de Segondine.

Marcel Roaff Voyage au monde i l'envers.

Bret Harte Une épave des plaines.

Josef Rôtit La révolte.

Cestmir Jerabek Le monde en gammes.

P.-M. Lampd Jeunesse trahie. Chaque livre vaut, en librairie: ou 15 fr.

Lectures du Soir 39, rue Montmartre, Paris 1

son le remercia de son témoignage et lui permit de se retirer.

Comme Adair allait retrouver les dames qui attendaient toujours leur tour dans le gallon, Mason siffla doucement et un agent parut presque immédiatement à la porte.

Vous connaissez M. Adair, Wuson ? demanda-t-il.

Oui, monsieur, je le connais bien. Parfait. S'il sort de cette maison ce soir il se peut qu'il aille avenue Stoke voir les autres membres de la troupe suivez-le et ne le perdez pas de vue ces jours-ci. Venez me rendre compte de ses faits et gestes dès qu'on vous relèvera. Y a-t-il d'autres hommes qui le connaissent ?

Oui, monsieur, Graves le connaît aussi. Nous avions été ensemble à une des représentations.

Très bien, Graves vous remplacera alors.

Vous soupçonnez Adair, chef ? Je soupçonne tout le monde jusqu'à ce que le coupable soit arrêté, Wilson,. répondit Mason, et il y a un ou deux points assez bizarres que cet acteur n'a pas expliqués d'une façon assez claire. Maintenant, je vais interroger ces dames. Voulez-vous demander à Mlle Carey de venir ici ? Cela vous donnera l'occasion de voir si Adair est encore là.

Wilson entra au salon, pria Rosina Carcy de le suivre, Bt un signe de tête à son supérieur et disparut aussitôt après. Entendant la porte d'entrée claquer bruyamment, Mme Matthews fit irruption chez Mason.

Qui est-ce qui se permet de faire claquer ainsi ma porte ? demanda-telle à Mason d'un air outragé.

Un de mes hommes en n'en allaat, sans doute, répondit-il

Abandonné par sa femme, un biscuitier, pour se venger, fait feu sur son beau-père La rue Sedaine a été hier le théâtre d'un petit drame de famille sans conséquences graves.

L'ouvrier biscuitier, David Abisseror, né en 1907 à Marrakech (Maroc), demeurant 21, rue Vicq-d'Azir, avait été quitté au bout de dix-huit jours de mariage par sa femme née Marguerite Graciani. Rencontrant hier, devant le n° 8 de la rue Sedaine, son beau-père, M. Jacob Graciani, né en 1887 à Constantine, et demeurant 4, passage Morris, Il a tiré sur lui deux coups de re,volver sans l'atteindre, puis il a pris la fuite derrière le quadragénaire qui cherchait à lui échapper.

Les gardiens de la paix et des passants organisèrent une chasse à l'homme et un brigadier parvint à arrêter le fuyard boulevard de la Bastille. Pendant que Mme Abisseror, éplorée, se rendait au commissariat de SainteMarguerite pour déclarer que son mari avait voulu tuer son père et que tous deux avaient disparu, le biscuitier était a m e n é au commissariat des Quinze-Vingts, où M. Gueudet, commissaire du quartier, l'a interrogé. D a déclaré qu'il avait tiré d'abord en l'air, puis sur son beau-père parce que, al sa femme l'avait quitté, c'était à l'instigation de ce dernier.

Estomac, Foie Intestin

Si vous souffrez de l'estomac, du foie ou de l'intestin, suivez le traitement naturel par les plantes d'Elysée Benoît. Véritable pansement interne des muqueuses, son efficacité rapide et indiscutable résulte de l'expérience de 40 années.

Le traitement E. Benoît est en vente au prix de 18 fr. (par poste, 19 fr. 05) la boite de 12 paquets, à la Pltcie Julien, 59, rue des Vinaigriers, Paris, et dans toutes les pharmacies. Dépôt Gl. 0. C. P. Renseignements gratuits sur demande, au laboratoire E. Benoît, 6, rue Barreau, Asnières (Seine).

TISAIE E. BENOIT

Les

Lectures du Soir publient le 5 et le 20 de chaque mois des contes, nouvelles, ro- mans, anecdotes, articles variés, critiques 10.000 lignes de textes abondam- ment illustrés, accompa- gnés d'échos et de dessins amusants.

avec la collaboration des meilleurs auteurs et des- sinateurs, parmi lesquels Jean Giono, J.-R. Bloch, Marcel Achard, Raoul Guérin, Ernat Johanneeen, Neel Doff, Eugèn* Dabit, Victor Margueritte, Panaît Iitrati, Romain Rolland, Georges Pioch, Michel Corday, Henri Jeanson, Charlei Vildrac, Geor- ges Duhamel, Maurice Privat, Marcel Arland, Upton Sindair, Pierre Descave*, P. Mac Orlan, Blaise Ceadrars, Marguerite Jou- ve, Léon Treich, Etienne Gril, Marcelle Capy, Henry Poulaille, Victor Méric, M. -Y. Sicard, £mile Guillaumin, Roland Ga· gey, Michel Herbert, Cabroi, Tristan Rémy, etc.-

pour an abonnement d'au an rembourré par un volume neaf Nom Adresse Volume choisi Inclus, pour tous frais, la somme de douze francs.

Eh bien vous lui direz, à celuilà et aux autres, de passer dorénavant par la porte de service, s'il vous plaît, dit la bonne dame en colère. Je ne veux pas de tous ces hommes allant et venant et salissant le seuil de ma porte

Si vous voulez, madame Matthews. Je ne crois pas que mes hommes aient fait grand mal, repondit Mason en souriant et refermant la porte.

H se tourna vers Mlle Carey et lui offrit un siège. Elle s'y laissa tomber et éclata immédiatement en sanglots bruyants.

Je ne peux pas m'habituer à la pensée que je ne reverrai plus Kath.leen murmura-t-el]e d'une voix entrecoupée en tamponnant ses yeux, essuyant ses joues si soigneusement maquillées, mais que, dans la sincérité de son émotion, elle avait complètement oubliées.

Je comprends combien ce doit être pénible pour vous, répliqua Muon qui, dans la vie privée, était le meüleur des maris et le. plus tendre des pères. Mlle Mahoney était sans doute une grande amie pour vous ?

Tout le monde l'adoralt lit-elle, oubliant ou ignorant à dessein les remarques désobligeantes de Mlle Detavel à l'adresse de Kathleen Mahoney. C'était une exquise créature et je ne sais pas ce que nous deviendrons sans elle.

Vous a-t-elle jamais fait des confidences sur sa vie passée ? demanda Maison. N'hésitez pas à me le dire, même si elle vous avait demandé le secret. Cela peut nous aider à édaireir le mystère de sa mort et je suis certain que vous êtes aussi anxieuse que moi de voir le coupable démasqué.


LES COURSES AUTEUIL

t El Hadjar à M. Aumont, gagne le Prix Murat

La saison d'Auteuil, favorisée par le beau temps, connaît le grand succès. Les entraîneurs préféreraient un peu de pluie pour les tendons de leurs pensionnaires, mais le public ne partage pas ce point de vue. Il y avait foule hier sur l'hippodrome de la Société des steeplechases.

Le Prix Murat, sorte de répétition générale du Prix du Président de la République qui doit se courir dans une quinzaine, avait réuni l'élite de nos steeple-chasers, entre autres Millionnaire II, Bl Hadjar et La Frégate, tous trois nantis d'un top weight de 74 kilos. Ce fut l'un des trois qui gagna, mais point celui qu'attendait la majorité des parieurs, Millionnaire II ayant laissé sa chance au rail-ditch où il déroba, probablement gêné par la chute de Maryland. Plus loin c'était au tour de Sachet de laisser sa chance à la butte. Finalement, la course se termina entre El Hadjar et Derby, le hongre de M. Aumont pouvant garder l'avantage d'une tête après une lutte magnifique et quelques bousculades qui entraînèrent une réclamation du vaincu, d'ailleurs rejetée. Ld Frégate ne fut jamais dan- gereuse. Elle se réserve sans doute pour le Prix du Président.

Pour le Roi, à en juger par la manière dont il laissa sur place ses concurrents du Prix Juigné doit être l'un de nos meilleurs hurdle racers du moment. C'est encore un fils de l'étalon Nouvel An qui se spécialise dans la production des chevaux d'obstacles. Le military fut mené rondement et l'arrivée se passa entre les deux favoris Pollywog et Jardin Clos. Ce dernier, monté par M. de Fournas, avait déjà course gagnée quand Pollywog tomba à la dernière haie.

Le Prix Bonneull II ne fut qu'une suite de dérobades et de culbutes. Deux concurrents sur neuf restaient debout à la fin et Strident battit Gamin sans peine aucune.

Les résultats

PRIX NOGARET

(St.-ch., à V, aux ench., 10.000 fr.. 3.800 m.) 1 Roi Ferdinand (J. Luc) G 10 60 à M. R.-E. Wemaere.P 7 La Flambée (J. Bertini).P 11 60 3. Soprano (H. Howes) 4. Master Quack (J.-G. Costadoat). Non placés Lampo (G. Verzèle) Alfagor (A. Neel). DisUnces 4 'long.. long., 1 long. il. Six partants.

PRIX BOUCANIER

(Haies. 20.000 francs. 3.500 mètres) 1. Prophète (D. Leroy).G à M. A.-J. Duggau. P 12 6D 2. Mounéou (Plaine) P 3. Alcibiade (Hafrisson) 4. Astor (T. Clay). Non placés Canoniste (C. Poujade) Révérende II (T. Dunn), tombée Honolulu (E. Lethien). Distances 6 long., long., 2 long. à. Sept partants. PRIX MURAT

(Steeple-chue. 100.000 fr. 4.500 m.) 1. El Hadjar (M. Bonaventure)..G 83 à M. A. Aumont P 23 2. Derby (H. Gleizes) P 13 60 3. Blason (C. Maubert) P 27 » 4. Le Miracle (L. Niaudot). Non pta.cés La Frégate (P. Riolfo) Millionnaire II (L. Duffourc). dérobé Fonspertuis (J. Luc) Maryland (R. Bagniard), dérobé .Wavelet's Lad (H. Howes) Dambach (J.-G. Costadoat) Chardon Rouge (F. Romain) Sachet (T. Dunn), tombé Belle Bleue II (R. Lock). Distances tête, 2 long., i long. Treize partants. PRIX JUIGNE

(Haies, handicap. 50.000 fr. 4.100 m.) 1. Pour le Roi (J.-G. Costadoat)..G à M. Emile Marchand P 1250 2. Les Rameaux II (J. Luc).P 14 » 3. Les Bossons (R. Lock).P 26 » 4. Le Ludion (G. Cervo). Non placés Rebentl (R. Trêmeau) Va Sans Crainte (R. Bagniard) Palestrino (H. Cames) Vivitle (H. Gleizes) Champion du Roi (G. Lester La Sabaudia (L. Niaudot) Coco Chéri (H. Howes) Magnus Rex (M. Bonaventure). Distances: 8 long., 6 long., 2 long. _à» Douze partants.

PRIX JEAN DE LA ROCHEBOUCAULD (St.-chase milit. 15.000 fr. 4.000 m.) 1. Jardin Clos (le propriétalre)..G 21 » aif lieutenant de Fournas.. P 10 » 2. Isballad (M. Bégou) P 18 S. Lady Simone (M. Tabouis) P 20 4. Anubis II (M. Dodelier). Non placés Pollywog (M. Mathet), tombé Sarton (M. Devaux) Kadi Koran (M- Schneider) Sans Sel (M. Delacroix), tombé. Distances loin, 4 long., 2 long. Huit partants.

PRIX BOUVREUIL II

(St.chase, hand. 20.000 fr. 3.500 m.) 1. Strident (R. Trémeau).G 44 » au comte de Rlvaud.P 19 50 2. Ganium (F. Romain) P 23 Non placés Shrine (L. Niaudot), tombé; Brulfor (H. Haes), tombé Gin Fizz II (R. Loçk). tombé Calabardier (W. Bail), tombé Parti Pris (T. Dunn), tombé Yvetot Il (G. Warren), tombé; Mont Boron (C. Gardiner), dérobé. Distances: 6 long. Neuf partants.

NICE

GRAND PRIX DE NICE

(International. 100.000 fr. 2.200 m.) L Lovelace (J. Jennings) G 10 60 à M. James Hennessy P 6 50 2. Vous Seule (M. Bellier) P 16 60 3. Echec et Mat (W. Sibbritt).P 9 > 4. The Abyssinien (J. Chevalier). Non placés Mameluck II (J. Frigoul) Sylvain (M. Allemand) Mashonaland (M. Mac Gee) Bulan (J. Rigaud). Distances 1 long. il. 1 long. i, 2 long. Huit partants.

Aujourd'hui à Saint-Cloud, à 14 h. NOS PRONOSTICS

Prix des Mimosas vendre, 7.000 francs, 800 mètres) Spirale. Conte de Fées. Prix Sornette (12.500 francs, 1.300 mètres): Black Pearl, Danaïs.

Prix de MareU (à vendre, 7.500 francs, 2.100 mètres) Kouyrou, Miltiade.

Prix de Vernon (8.000 fr., 2.000 m.) Rempot, Ice Cream II.

Prix Panl Aumont tr.. 2.800 m.) Diamant Roae, Wa2idon.

Prix de Samt-M»rtin-da-Chêne (handicap, 15.000 francs. 1.600 mètres) Tintamarre, Scylla.

Prix Clorer (12.600 francs. 1.300 mètres) Hornet'a Cap. Le Rio.

Une femme tuée par un train Au passage à niveau de l'avenue de SaintDenis, à Villetaneuse, Mme Delphine Rezzoagni, née Dagnoni, quatre-vingt-un ans, demeurant allée Prosper-Gigot, même localité, a été surprise par un train et ttiée sur le coup.

COURRIER DES T S F AMATEURS DE 1 • fcJ» F Lundi 14 mars.

LES PRINCIPALES

EMlSSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m.)

20 h. 15. disques et informations.

h. 45, causerie sportive du € Miroir 0ea Sports 5. Disques et Informations. 21 heures, concert avec le concours de Mime Maria Marova, dana Clair de lune (Tschaïkowsky) Ne me quitte pas (Rachmaninoff) Bomanee (Tschalkowsky) An printemps (Rachmaninofl), et de M. Ferrero, accordéoniste virtuose, qui interprétera Le Magyar, marche (G. Allier) Santiago, valse espagnole (A. Corbin) La Môme Caoutchouc (M. Yvain).

ouverture de Kosiki (Lecooq) SévilU (Albeni2). pour piano (M. Marcel Jacquinot) Mise Helyett, sélection (Audran) Sous un ciel bleu (Hirachmann) Trianon, suite (Lachaume) Pièce» (Max Sruch). pour clarinette, alto et piano (MM. Linger, D r o u e t et Jacquinot) Esclarmonde, deuxième suite (Massenet): Mélodie (Rachmanlnoff) Pantomime, suite (Lacome) Trois Valses alsaciennes (Wekerlin) La Tète de Kenwarc'h (Marguerite Canal). RADIO-PARIS (L724 m.). 6 h. 45 et y h. 30, culture physique.

7 h. 45. disques.

12 h. 45, Corio?an (Beathoven) Danse macaère (8aint-Sa«ns) les Amours du poète (Schumann) Dans les steppes de l'Asie e centrale (Borodine) Symphonie fantastique (Berlioz).

18 h. 30, prévisions météorologiques; communiqué agricole causerie « La fumure de l'avoine par M. Antoine LeComte, professeur à l'institut agronomique. 19 fc, «fcronlQua cinômatographiaue. par

Consulter le programme des

SPECTACLES*"» CINEMAS à la deuxième page

THEATRES

AUJOURD'HUL Madeleine, 9 h., générale de Françoise, comédie en trois actes de M. Sacha Guitry les Desseins de la Providence, comédie en deux actes du même auteur le Voyage de Tchong-Li, légende en trois tableaux, du même auteur. Cluny, 9 h., première (à ce théâtre) de Mes femmes, vaudeville en trois actea de MM. Pierre Véber et Duthyl.

-o- OPERA. Une seconde représentation de la Valkyrie sera donnée mercredi soir avec la même Interprétation, réunisgant Mines Frida Leider et Ravzow; MM. Franz et Journet Mlle Ferrer et M. Grommen. C'est M. Philippe Gaubert qui dirigera l'orchestre.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. La matinée poétique consacrée à Gœthe. aura lieu samedi prochain 19 courant, à 4 h. 30.

·o- OPERA-COMIQUE. M. Charles Priant Mlles Madeleine Sibille, Vera Peeters MM. Félix Vleullle, Roger Bourdin et Tubiana seront, demain soir, les Interprètes principaux de la Peau de chagrin. -o- TH. SARAH-BERNHARDT. La première matinée de Gai marions-nous. a confirmé le grand succès de rire des premières soirées, qui égala celui de Ces dames aux chapeaux verts, des mêmes auteurs.

-o- RENAISSANCE. Ce théâtre fera relâche aujourd'hui, demain et mercredi pour les dernières répétitions de Bona-

CINEMAS

T LA PETITE CHOCOLATIERE

Fred Cornelissen « Les fllms de la qulnzaine.

19 h. 10, chronique des livres, par ]IL André Billy cours d'anglais cours commerciaux.

19 h. 50, causerie sur l'horticulture, par M. Georges Truffaut « Les traitements arsenicaux des arbres fruitiers et des pommes de terre.

20 h., poèmes de Fernand Divoire les Mortes autour d'Orphée Océan Eléments-secret Poésie, Avance, Intermède de la forêt le Poème des amis et des ennemis-

20 h. 45, l'Artésienne (Bizet) le Fretschuta (Weber) Namouna (Lalo). 21 h. 30, Euryanthe (Weber) Carmen (Bizet) Manon (Masaenet) la Vie brève; l'Amour sorcier (de Falla).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 h., chroniques diverses. 17 h. 45, journal parlé. 19 h. 30, l'Italienne d Alger (Rossini) Plaisir d'amour (Martini) Variations sur un thème de Coulli (Tartini) Manon (J. Massenet) la Vigne aux moineaux (J. Sieulle-J. Combe) Mistigri (S. HyamsJ. Mari).

20 h., disques.

PARIS P. T. T. (447 m.). 8 h., Informations.

12 h., chronique de la vie Intellectuelle et sociale. Comment on a développé la consommation du poisson en France par M. Jacques Noirot.

12 h. 10. chronique du tourisme, par M. G. de Vissant « A travers le vieux Paris ». 12 h. 25, disques.

18 h causerie sous les auspices de l'Union des grandes associations « Le redressement de l'art décoratif français par M. Roumy, conseiller du commerce extérieur.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 30, cours d'anglais.

19 h. 45, récital Pablo Casals-Amellta Galll-Curci: Gavotte tendre (Hillemacher); la Fauvette, Zémir et Aaor (Grétry) Air et variations (Proch) Chant du soir (Schumann); la Paloma (Yradier); Serenato (Tosti) Menuet (Claude Debuasy).

1

parte, dont la générale aura lieu jeudi soir. -o- TH. DU PETIT-MONDE (Folles-Wa- !tram). Dans Chariot Paris, la nou- velle comédie musicale de A. de Montgon, qui sera répétée généralement le jeudi 17 mars. 3 h.. la petite Gaby Triquet. la plus jeune chanteuse du monde, se fera entendre. Les deux auteurs de la musique, Mme Germaine Raynal et M. Jean Liamine. accompagneront leur oeuvre à deux pianos.

o- BA-TA-CLAN. Tous les soirs, Gillette de Narboane. Fauteuils depuis 3 fr. MUSIC HALLS

-o- Après sa grande saison de jazz avec Jack Milton, Ray Ventura. les Golden Serenaders, l'EMPIRE inaugurera, à partir de vendredi prochain, ses présentations d'orchestres de charme, avec la reine de la valse. Edith Lorand et son célèbre orchestre viennois.

-o- DEUX-ANES. M. Georges Merry signera la prochaine revue, dont le titre sera la Revue de quatre sous.

-o- Nous avons été visiter deux nouvelles salles de fêtes qui viennent d'être terminées, destinées chacune à des manifestations théâtrales, artistiques et mondaines. Ces salles, dénommées salles Monceau D parce que situées rue de Monceau. 16 (carrefour Haussmann-Friedland-fg Saint-Honoré), vont cartainement faire parler d'elles.

Une très large façade, toute en marbra rouge, avec selze portes, vous donne envie d'entrer. C'est ce que nous avons fait. La grande salle peut contenir 800 personnes et nul doute, après tout ce que nous avons vu, que, très bientôt, elle ne soit plus jamais libre.

L'autre salle ayant son entrée indépendante, est plus petite mais son aménagement nous fait penser qu'elle obtiendra aussi beaucoup de succès auprès des so- clétés qui donnent des bals, des concerta. des réunions diverses.

FAITS DIVERS 1

Les accidents de la rw

Rue de Meaux, un camion renverse M. Michel Nicloux, quatre-vingt-trois ans, cordonnier, demeurant 42, rue de Meaux. Saint-Louis.

Dans la cour du marché aux bestiaux, aux abattoirs de la Villette,- une auto renverse M. Philippe Joigny, habitant 5, rue de Calais, à Bobigny. Saint-Louis. Boulevard Gouvion-Saint-Cyr. un motocycliste, M. Antonin Dayta, dessinateur, demeurant 26, rue du Fer-à-Moulin, heurte un camion. Beaujon,

Ru> de Rome, M. Joseph Potéron, employé la S. T. C. R. P., domicilé 1a2, boulevard de Charonne, est renversé par une auto Beaujon.

Un Portugais

escroquait ses compatriotes

Des inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté hier dans un bar voisin du boulevard M&lesherbes, un Portugais, José Ribeiro, âgé de vingt-huit ans, sans domicile connu. Déjà titulaire de plusieurs condamnations, cet individu proposait à ses compatriotes venant au consulat de leur pays, de leur échanger leur argent portugais à un taux alléchant.

Nanti des sommes qui lui étaient Imprudemment confiées, l'escroc s'empressait de disparaître. Il a été envoyé au dépôt. Tué par une auto

Chemin des Cuivrons, à Bagneux, M. Pedro Marcelli, trente ans, 54, rue de Neuilly, à Clichy, a été renversé par une automobile que conduisait M. Paul Mandard, 8, rue de la Mairie, à Bagneux. Transporté à Cochin, M. Marcelli y est décédé peu après. Rue de Flandre, on arrête Alexandre Lainé, vingt-sept ans, et André Daly, vingt-trois ans, demeurant tous deux rue d'Aubervilliers, spécialistes du vol «ils roulotte

Gustave Videling, habitant 16, rue Grognard, à Fonte'nay-soue-Bois qui, faubourg

20 h. 15, chronique des combattants, par M. Fernand Salomon.

20 h. 23, Chronique des assurances sociales, par M. Fernand Baudin.

20 h. 30, Festival Wagner, nous la direction de M. Stekel, chef d'orchestre de l'Opéra de Vienne ouverture du Vaisseau fantôme les Murmurea de la forêt (Siegfried) conférence de M. Louis Barthou suite des Maitres chanteurs de Nuremberg prélude et mort d'Yseult, de Tristan et Yseult chevauchée de la Walkyrie. 21 h. 45, diffusion, depuis le palais d'Orsay, des discours prononcées 11 l'Issue du banquet de clôture des travaux du Comité préparatoire des élections consulaires RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30, 19 h. et 20 h. 30, concert.

RADIO-VITUS (307 m.) 20 h. 30, Fauat (Gounod).

RADIO-LYON (287 m. 6). 21 IL 15, concert en l'honneur de la section espagnole de la foire de Lyon Seuilla (Turina) Tango andalou (Valverde) Cantares (Trina) Clavelitos (Valverde) Flor de Espana (Luna) Danse espagnole (Granados) Polo (Nin) Un Nino de la Palma (Ceider) Ecos Espagnoles (Marquîna). 22 h.. danses The W t s p eT r Song (Frlend) Original Chlnese btues (Kernell) Entra asn medio Bermano (De los Hoyos): Tiempos Viejos (Canaro) Puppenfee (Bayer) Aisha (Lindsay).

RADIO-STRASBOURG (345 m. 2). 20 h. 30, soirée littéraire et musicale: Les Mille et une Nuits»; lecture de contes par M. Michenot, professeur de diction au Conservatoire de Strasbourg. Illustrations musicales Shéhérazade (Rimsky-Korsakoff).

ET ETRANGERES

DAVENTRY-NATIONAL (1.,554 m. 4). 12 heures, Trio (Mozart) Fantaisie trio (F. Bridge).

12 h. 45, musique légère.

15 h. 45, Sonate op. 19 en soi mineur pour violon et piano (Sjogren) Matin, Midi et

LES CONGRÈS Les combattants parisiens

Le sixième congrès annuel de l'Association parisienne des anciens combattants et victimes de la guerre a tenu ses assises à la Sorbonne, sous la présidence de M. Léon Maria, président de l'association. Une très nombreuse assistance participait aux travaux de ce congrès, dont les débuts furent fort animés.

D'importants rapports sur la législation des pensions, la situation des Mandants, veuves et orphelins da guerre, la crise économique, le chômage, la réforme de la justice militaire, les A. C. devant l'impôt, les revendications particulières sux Parisiens, les transports en commun, les emplois réservés et obligatoires, le problème de la paix, l'action confédérale, furent présentés par MM. Hermel, Prat, Menot, Schaible, Reynaud, Blanchet, Mundler, Bazillon, Léon Maria, Vouthier Ott, Montheusse, Volvey, Bouteyre, de Barrai et Mme veuve Pellissjer. Ils donnèrent lieu à des discussions parfois assez vives mais toujours courtois«3, montrant ainsi tout l'Intérêt qui s'attachait aux sujets exposés.

Pour clore les débats du congrès, la déclaration fixant les principes d'action et de propagande de l'Association parisienne. fut adopté à l'unanimité.

Au début de la séance de la matinée, les combattants parisiens avaient tenu leur assemblée générale statutaire au cours de laquelle le rapport moral présenté par M. Jean-Emile Tertian, secrétaire général, et le compte rendu financier, ainsi que le projet de budget pour l'exercice 1932 soumis par M. Marcel Vouthier, trésorier général. furent adoptés. M. Fabien Lair avait également donné l'approbation de la commission de contrôle sur la gestion financière.

Le Foyer des familles nombreuses Le douzième congrès annuel du Foyer des familles nombreuses s'est réuni hier à la salle du Foyer de BelleviUe, 8, rue Simon-Bolivar, en présence d'une nombreuse assistance. Au cours d'une partie artistique, fort réussie s'est déroulée la cérémonie officielle. M.. Maurice Foulon, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, qui n'avait pu présider lui-même cette fête, avait chargé M. Glordani, chef adjoint de son cabinet, de le représenter. M. Giordani avait à ses côtés MM. Louis Goulhot, président du Foyer des familles nombreuses; Marcel Boisseau, maire dé Dugny, viceprésident, et Hautefeuille. directeur de l'oeuvre. Des allocutions très applaudies ont été prononcées par MM. Goulhot et Giordani et des distinctions honorifiques ont été remises.

L'Union fédérative des fonctionnaires L'Union fédérative professionnelle des fonctionnaires a tenu hier son assemblée générale annuelle à l'Ecole des travaux publics, sous la présidence de M. Laubel, de la Caisse des dépôts et consignations. Après approbation du rapport moral présenté par M. Sennelier, secrétaire général, et le rapport financier de M. de Bellegarde, trésorier, l'assemblée a entendu un exposé de M. Bénévent sur la question des traitements et adopté un ordre du jour hostile il. toute diminution éventuelle. Mme Coulond a exposé dans son ensemble la question de l'auxiliariat. L'assemblée a demandé, une fois de plus, le versement des intéressés, après cinq ans. dans le cadre des auxiliaires permanents. Elle a. par ailleurs, renouvelé son adhésion au projet Bouyssou-Lassalle, réalisant la péréquation des pensions sans recul des limites d'âge, notamment, mesure à laquelle elle demeure irréductiblement hostile.

Saint-Antoine. brutalisait son amie Mlle Andrée Roohe, est envoyé au dépôt. Un commencement d'incendie dont on ignore les causes s'est déclaré hier. 51, rue de Provence, au troisième étage, dans l'appartement de M. Félix Ebstein. Les pompiers d'une caserne voisine mandés ont maîtrisé le sinistre après une demi-heure d'efforts.

Avenue Gourgaud, M. Robert HailMeir, âgé de vingt-cinq ans, dioroicilié 44, avenue Edouard-Vaillant, se suicide d'une balle dans la tête. Chagrins intimes. Mlle Andrée Colin, vingt--cinq ans, demeurant 23, rue dea Moines, tente de se suicider au moyen du gaz d'éclairage. Biohat.

-,A la suite d'une discussion avec sa femme, M. René Joliard, trente-trois ans. 12, rue Edouard-Vaillant, à LevalloisPerret, a tenté de se suicider en ne tirant une balle de revolver dans la tête. Il a été conduit à l'hôpital Bichat.

Boulevard du Château, à l'angle de la rue de Vvlliers, à NeuiUy-aur-Seine, des terrassiers ont mis au jour des ossements hummins, dont l'enfouissement remonterait à plus de quatre-vingts ans.

Recherché pour avoir escroqué pour 1.500 franco de marchandises à M. Constant Alonao, btecuitler, 33, avenue Didot, à Gargajn-Livry, Marceau Perrier, vingt-sept ans, sana domicile fixe, a été arrê% hier à Clichy et envoyé au dépôt.

Il a commis en outre diverses escroqueries à Argenteuil et à Sadnt-Dejjis. Des malfaiteurs ont pénétré, en l'absence de Mme Anna Marque*, dans l'appartement que celle-ci occupe au rez-de-chauissée, 64, rue Regnault. Ils se sont emparés de 2.500 francs, de 4.000 francs environ do bijoux ainsi que d'un revolver. On surprend en flagrant délit de oambriolage dans une chambre d'hôtel, 7, rue de la Smala, Georges Potteret, vingt-six ans, de nationalité suisse, demeurant 50. rue Sébastien-Mercier. Déja eept fois condamné et interdit de séjour, le malfaiteur est envoyé au dépôt.

Soir (Suppé) Tango (Albeniz) Invdtation d la valse (Weber) Hymne au soleil (Rimsky-Korsakoff) Dans l'empire de Mozart (arr. Urbach) Clair de lune de Werther (Massenet) dardas (Michiels). 18 h. 30, musique pour piano de Mendelssohn Prélude et Fugue en mi mineur, Etude en si bémol mineur, Chant sans parole en ré majeur, Chant sans parole en la majeur, Chant sam parole en mi mineur, Prélude en si bémol mineur.

21 ha 40, musique de chambre Quatuor en do (Mozart) Quatuor (Kodaly) Quatuor (Golon B. Me Ewen). Danses. BERLIN (419 m.). 19 heures, le Trattre Dieu, quatre actes (Dietzenschmidt). 20 h. 30. Septette en ré mtneur (J.-N. Hummel).

LANGENBERG (472 m. 4). 10 h. 20. Symphonie en fa dièse mineur (Haydn). 12 h., le Départ (d'Albert): Petite Suite d'orchestre (Bizet); Chant d'automne (Chaminade) Chant d'amour hongrois (Kienzl) la Favorite (Donizetti); le Secret d'Etsche (Carena); Une nuit à Venise (Strauss); le Taareuitch (Lehar); Comtesse Maritza (Kalman) Pays du aourire (Lehar).

19 h., la Tsigane (Balfe), Soyez étreints, millions (Strauss) la Source (Delibes) De Vienne travers le monde (Hruby) Entrée des gladiateurs (Fucik).

VIENNE (517 m.). 16 h., la Forêt enchantée (Armstrong Gibbs) Troisième Suite pour orchestre cordes (K. Atterberg) Quintette en ut mojeur (Fr. Schubert).

18 h. 30, la Force du destin Otello (Verdi); la Bohème; Manon Lescaut; Turandot (Puccini); la Wally (Catalani). 19 h. 10, Fahnenmarsch (Jos. Lanner) Indigo (Joh. Strauss) Die schutaenliesi (Ed. Eyster); Dana le moulin de la montagne (W. Richter); le Petit Soldat (C. Michael Ziehrer).

Nous prévenons nos abonnés Que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la dernière bande du journal et de 1 Jrano pour frais de réimpression de nouvellea bandea.

Bébé aime le laif, mais il préfère son Kneipp-au-laii qu'il digère plus facilemenf

Toutes Epiceries, 2 fr. 60 les 250 grammes

PETITES ANNONCES CLASSÉES OTHUIS D'UMPIiOIS Divin On demu GROOM 15 à 16 ans très bonne tenue présent. par ses parents. S'adr. Cie Fse Thomson-Houston départ. Machines Parlantes et T. S. F.. 12. rue Nanteull, angle 21, r. Brancion. Paris 15' On demande bonnes ouvrières à domicile Paris, banlieue, pour la jupe, manteaux soie et lainage. Se présent. av. modèle et pièces d'identité, 4, r. des Forges, Paris TRAVAIL A DOMICILE

Gagnez de l'argent en tricotant chez vous sur nos machines perfectionn. Apprentissage gratuit. Facilit, de paiement. Garant. travail Le Tricot pour tous, 70, fg Poissonnière. MAISON trësTuissâIte Grande honorabilité, centenaire, demande pour nouveaux services Messieurs français, libres de suite, tenue correcte, 3.000 francs par mois. Aucun apport, aucune connaiss. spéciale demandés. Gain important imméd. Voir aujourd'hui, de 9 à 12 heures ou de 2 à 5 heures. M. GAUDE, 372, r. St-Honoré Ne sera pas répondu à lettres.

On dem. un gardien et quelques emballeurs sérieuses références. S'adresser ROCHE, 15. rue Montjoie, Plaine-Saint-Denis. iSUlaiSG lnmiTO. 25 ans, p. organ. vente agr. Pos. dev. rap. chef serv. Gain imméd. A.P.R.A. 10, r. Navarin, 9-12, 2-4. Gens de maison

B. à t. t., genre f. ch., sach. bien cuis., 2 m. Bon gain. J. LBVY, 11, ,quare Moncey. Place débutantes, vendeuses, bonnes, etc. DEMANDES DE REgBESEKTAMTB Import, groupement, haute honorab., dem. p. Paris. banl.. prov.. personnes sérieuses présent. ttes garant. p. démarch. et organ. formule nouv., pas assurances. Ecr. Gauvrin 60, avenue Mozart, Paria, qui convoquera. CÔTOS" ET "SBÇOMS

Appren. coiffure, taille, ond., manuc, barbe plis. Cours J. et S. Jacques. 19, bd St-Denis DUPLOYE, 36, r. de Rivoli, Hôtel-de-Ville. Coura le jour, au mois ou à forfait. EiraëlOWEMEITT A-PTOMOBJI.E JdiAwilULJLJC-JClLyjLJEld3i transp. com. Pap.-Taxi, 16, bd Beaumarchais. Roq. 89-42. LOCATIONS

Ch. 580,1 1 p. c, 840; 2 p. c. 3 p.c. 2.200 0. P. 55, fg Montmartre, 11-12 et 3 A Jouer 5 rnin. M» Champarret, nnmeub. nf chamb. et cuis.. eau, gaz, électr., chauff. cent., w.-c. et chamb. aie, gd garage, chauff. p. autos. Prop., 10, r. Lorraine, Levallois. 11, RUE SAINT-ROMAIN

Appart. 2 et 3 pièces, cab., bains, t. conf. ACHATS 3BT VBITTES PB PBOPBIBTBB Pour pêcheurs en bord. 4 km Dreux, mais. 2 p., âép., eau, élect., verg. 1.700 mq. gare JLCJLWïJl» Laffitte. SffMlyfi) fr. comptant et 30 mensualités de »WH* 200 fr. Maison 2 pièces. 3* pièce possible, dépend., couverture tulles mq <5 kfl f A |m Libre, à Ezy (Eure). Téléphone 47 et 50. OCCASIONS

Machine à coudre Singer, meuble bureau et de salon, 16, rue Meslay (entresol). A vendre à des conditions exceptionnelles, -environ 1.300 lampes, 20 bougies. S'adresser 28, rue du Pilier, à Auberviiliers. En raison de la crise act., nomb. mobiliers à solder av. tr. gros rabais. Atel. Meublebien, 60. rue des Poissonniers. Près bd Barbès. SPECIALITES POP» rOSAUTB Chem. pantal. 2,50. Combin. 3,50. Corsage 4 Tabl. 1 f. Coupons à 1 f. Dent. rub. etc. 0,45 Cat. fco. Girault. 179, r. St-Martin (2- étage) FÔl^INS7~GAGNËZ~20F^R. PARTTOÛR Tabliers enfants 18 et 24 fr. la douzaine. Tabliers dames 36, 42 et 72 fr. la douzaine GRAND COMPTOIR ROUENNAIS 6. cour des Petites-Ecuries, 6, Paris <L>SKO. V il 11 1GO> ASTRA, 10, r. Martel,

FÊTES ET^RÉUNIONS M*. Gautier, chef du cabinet du ministre de l'Instruction publique, a présidé, à la Sorbonne, la fête du 25. anniversaire du Comité nationale des écoles de plein air, dont le programme comportait une partie musicale et artistique, avec présentation d'exercices physiques et de films d'écoles de plein air.

Une touchante réunion a eu lieu à l'Ecole normale. Les anciens élèves, les collègues et les amis de M. René Durand, professeur de latin à l'Ecole normale et à la Sorbonne, lui remettaient une médaille commémorative, oeuvre du graveur Dautel. Des allocutions ont été prononcées par M. Constans, professeur à la Sorbonne, par un jeune élève de l'Ecole normale, et par un ami personnel de !IL Durand. Celui-ci a répondu.

A l'issue du concert donné par la célèbre fanfare d'amateurs la Sirène, une quête faite au profit des musiciens professionnels en chômage a produit 1.770 francs. Le Conseil national des chefs et cheftaines éelaireurs de France a eu lieu boulevard du Temple. MM. Bertien et Waltz, ce dernier professeur à la faculté de Lyon, ont prononcé d'émouvants éloges d'Aristide Briand.

L'assemblée générale de l'Œuvre de l'allaitement maternel a eu lieu sous la présidence de M. Abel Combarieu, président honoraire à la Cour des comptes. Après les paroles de bienvenue de M. Eugène Allard. président de l'œuvre, et la lecture du rapport du secrétaire général, M. Combarieu a prononcé une allocution. L'Orphelinat de l'exseigxemeat primaire a donné, à la Sorbonne. une fête de propagande qui a été très brillante. Il. Th. Steeg, président de l'o;uvre, a fait ressortir les services de l'orphelinat, qui compte actuellement 94.000 sociétaires et verse 1 million à ses pupilles.

Le banquet des Normands de Paris a eu lieu sous la présidence de M. Camitie Blaisot, ministre de la Santé publique. On sait qu'en plus du président, la société

UNION DES FILATEURS DE FRANCE Laines à tricoter, pelotes GROS. TARIF FRANCO. PREYLAINE, 75-77, rue Notre-Dame-de-Nazareth. Paris. DURÔC, Filature. Missions confidentielles. 19, bd Bon.-NouveUe. Entresol. Cent. 98-69. M Â TD>1»lC~CÔNSÛLTÂTION8 GRATUIT. Enquêtes. Recherches. Swveill. 34, rue Saint-Marc (Bourse). Central 49-45. (Voir la suite en page

FONDS DE COMMERCE & INDUSTRIES U Net 60.000. Gde et b. inst. Santé. Urgent. Px tot. 50.000. QUENE, 29, boni. Magenta, ffrâïnëterie, sup. banl., aff. 2757Ô00, tt détail. U Net 50.000. Gd pavlll.. jard., dépend. Av. 30.000. Devigme, 34, r. Gr. mater. parL état. Valeur 80.000 fr. B. Tenu 10 ans. Direct. facile. Appt confort. Malade, je cède av. seulem. 100.000 fr. comp. Ecr. MABCHAL, 38. rue Paris, Vincennes. COMMERCES aa PAME3

BLANCBISSERl'seSrB^n^ && B. 9 a. Loy. 3.600. Log. 2 p. et cuis. Se ret. Coe malad. av. 15.000. Guyot, 47, r. Turbigo. H6Tz:ra-~viarB~

Hôtel-Vins confort, sortie gare P.-L.-M., 25 km., 8 ne», luxe, ch. central, loy. 3.000. Bail 10 a., ten. 9 ans. 100.000 fr. aff., à doubl. ville 1 heure Paris, rue prlnc, HOTEL-CAFE 12 Nos TATAÏ 32-WW francs (compt à débattre). TOTAL 60 km. Paris pr route Deauville. HU I ."t \t ÏTllIiO I client., gde inatal. Jard, et vue sup., 3 entr., gar. 4 v., 6 n°', 3 l»rn sal., 3 p. B. 12 à 3.000. A sala av. sais. DEM 36, rue de Bondy (métro République) CAFE-TaB.-HOTEL ET IHpB. sali., c., dép., garag., jard.. log. 2 ch. 4 n»a meub., af. 55.000 buv., 20.000 épie., 15.000 tab. Seul au pays. Bénéfices 20.000 QM A AU l'an. Prouvé. Traite avec iO.UUU Jfagnier, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité). ALIMENTATION-CAPES- VIÏTS

Px tot. 26.000. Av. 10 cpt. Voir ensemble FEBJBE,_53, bd Magenta. (Gare de l'Est) UNION DES m ME FRANCE DEPOTS VINS dem. mémag. Gaina 3 à le directeur, BUE MONT3IABTBE. LKS ETABLISSEMENTS DOMAL 40, faubourg Montmartre, 40

demandent ménages et dame seule pour tenir Dépôts vina. 1.000 fixe et 5 Logé. Gar. ex. 15.000. Se prés. même dtm. matin. I1TAIIAT Décès. Av. 8.000. Fac. paiem. JACQUOT 109, bd Sébactopol. M°Réaum. Af. ZZ.UOU Gr. bourg 120 km. Paria. sur grande route. Bail 17 a. Loyer 1.500. Jol. sall. av. billard. Gde Balle p. bal. 6 n°> 3 p. Gde cour, dépend. Conviend. p. mécano. Poste essence. Jardin 1.300 m. clos. Affalr. loUnL 9 ter, i. Albony. M» Lançry. café-Bar meublé, face cinéma. Bon bail. L Loy. 3.800. Aft. 170 rapp. casuel 7.000. B. gde salle, à tripl. av. plat. Oecas, av. 16.000. Dugardin, 41, ̃ r. de Lyon.Fourntes. aide. DEPOT DE VINSTaVEC"67o60~FBANCS~à Pavillon-ss-Bols, fais. 300 fr. p. jour. 11 a. de bail. 2 pièc. Jardin. Unique pr dame sie. Voir urg. MARC, 6t, boulevard Magenta. AVEC PEU D'ARGENT

Laisse à gens sér., même débutants mon Dépôt Vins-Aliment, centre commerce, beau log. Me ret. et prouve 650 p. jour à 30 DEBEY, mandataire, 29, r. Etienne-Marcel.

fête chaque année cinq personnalités normandes qui se sont distinguées dans leur profession ou qui honorent la province natale. Ce furent MM. Liard, secrétaire général de la préfecture de police; Robert Delandre, l'auteur du monument du commandant Guilbaut à Caudebee; JacquesEmile Blanche, peintre; Aveline, éleveur à Dorceau et président de la chambre d'agriculture de l'Orne, et Emile Sorel, homme de lettres et conférencier. Au dessert, des allocutions ont été prononcées par MM. Guillotin, président des Normaads de Paris, et Camille Blaisot.

Vif succès pour les banquets, bals ou fêtes données par les Enfants des Côtesdu-Nord, YUnton sarthoise, la Jeunesse nivernaise il Paris, les Etudiants de la Petite Entente et polonais à Parda l'œuvre de la Maison de retraite dea coiffeurs, les Candidats à l'Ecole polytechnique, les Etudiants de la Fondation indo-chinoise, le Aforran d Paris, la Morvandelle, les En/anta du Cher, les anciens élèves dee Ecoles J.-S, Say et Octaue-Gérard, le secteur sudest de VA. 0. M. G., les anciens élèves de la Faculté des sciences, l'Union du commerce, la Lyre alsacienne et lorraine de Paria, les anciens du 120e R, I., au profit de l'Art pour la jeunesse et pour la construction de la Baaüique nationale de sainte Jeanne d'Arc.

L'importante manifestation qu'avait organisée, au gymnase Jean-Jaurès, le Groupement des sociétés d'éducation physique de la région parisienne, sous le patronage du Journal, a connu un magnifique succès. Cette matinée de gala était présidée par M. Henry-Paté, vice-président de la Chambre des députés, assisté de M. Désiré Ferry, ancien ministre; du général Dufleux, membre du conseil supérieur de la Guerre; de MM. Lkopold Bellan et Gustave Bourdlla, présidents du grouoement. Lorsque MM. Henry-Pâté. Désiré Ferry et le général Dufleux eurent dit la fierté et l'estime que leur inspiraient nos écoles d'éducation physique, il fut procédé à la remise solennelle d'un drapeau au G. R. P. Plus de vingt sociétés de gymnastique apportaient leur concours à la fête. Toutes furent chaleureusement applaudies. Est-il

B. Bar fer à cheval. Rec. 300. Bien logé. Tr. av. 30.000. \;ous quT"ôtës à lITrëch. d'une situation, t nous av. 2 sup. Ep.-Vins-Liqu. à emport. disponibles de suite. Gr. etri». aff. assur. Mise au cour. Il faut disp. miium. 12.000 fr. TALBER, 55, faubourg Montmartre.

i,A~ùiBJBCTïbsrbËs~viîiïs

DEPOTS VINS DE FIANCE. A PARIS, 6, RUE POICHET

demande de suite plusieurs ménages et dames sles pr BEAUX DEPOTS DE VINS à PARIS et BANL., av. log. de 2 à 4 pièc. Gros gains. Il faut disposer de 12.000 min. Se près. ensemble lundi, mardi, mercredi. II faut garantie 10.000 francs.

Cond. PABFOB.JVin», 11, r. de Châteaudun. CAFË-TÂBAê-ËPÏCERIE CROIX ds gr. bg S.-et-O. B. 11 a., loy. mod.. 1. 4 ch. mlonnet. pr approvision. Tr. av. OU.tfUU Mmifnier, Vin gros,_27, r. Condorcet (1 cité). AVEC FR. ôï&£^- Pl. cent. lotissem. Champigny, 1/2 million d'aff. par an (sans légumes). Situation de gros avenir. Peut doubler. Immeuble en totalité. 8 pièces, dépendances. Jardin. Propriétaire se retire après fortune. Fera long bail 15 ans à francs de loyer seulement et mettra au courant un mois.

TR. BECOM3I. A FAMILLE DE TRAVAIL. CAPITAUX_ f v'H I • 81, r. du Fg-St-Denis, avance à 10 L'AN. Frais réduits, discrétion. MERCIER, 3, boni. Sébeatopol. Fi»I8-K f WlilIlUIl *J, r. du Pont-Neuf, PARIS, prête taux exceptlonn. Paris et provinte. F Ul\t I IWil l'OFFICE, Î3, fg PoU»o«u»Ure vs remet les fonds dès 1" visite. Tx lmbat. rTÛPTuion., "vôtre Banque est'WÎ r- CbâteaurUllt d'Ean (2- _ét.)jBt_v» prête imméd. taux pr donn. plus d'extens. à vot. entrepr.. adres.-vs de préf. à L'ACTION COMaiEBCIALE PRIVEE, 4, rne Arsinc-Houss»ye (Etoile, Portiques des Champs-Elysées). O.NCT. et assimil., prêts tmméd" hypoth. autos. 163, bd Voltatre (2'et. gauche). PBETS tte importance, facil. à ts même à t partie. Ecr. C. de T., 19, r. Le Peletier. PONCTIÔNNAIBES. PRETS le jr môme p~. le Cabinet 33, r. Bobillot 1» et. M» Italie onetionn. et employés d'administrat., la F Banque Spéciale d'Avances, cap. 15. r. d' Athènes, vs prêtera int. au m. tx. DOMMAGES DE GUERRE

Payons comptant

TITRES NOMINATIFS INALIENABLES J^Biiet, 59, r. Maubeuge, Part*^ (100 ann.). f Oill; 1 à 10 l'an. Frais réd. Diaorét.

Puis les cors disparurent pendant la nuit “̃

Pour Tons d<barr»is«r de vos eort tan» douleur, baignez simplement toi pieds dans de l'eau chaude aux Saltrate» Rodell. Les Saltrates Rodell saturent l'eau de minuscules balles d'oxygène, h tel point qu'elle prend l'aspect d'un lait crémeux. Ces bulles d'oxygène pénètrent tes pores de la peau, entraînant les sels qai amollissent les cors jusqu'en la racine même du plus dur d'entre eux, de torte que vous ponvez alors l'extirper en entier et avec sa racine. Un seul bain aux Saltrates soulage les pieds enflés, sensibles, fatigués, endoloris. Après trois ou quatre bains, tout tes cors ont ditparu et vous pouvez marcher toute une journée ou danser une nuit entière, tout votre aise. Chaque paquet est rendu arec garantie de remboursement. Le Août en est minime.

besoin de parler du succès qui fut fait à l'école supérieure de Joinville ? t L'excellent» musique du d'infanterie coloniale prêtait son concours à la cérémonie.

L'assemblée générale de l'Union de* inventeurs français a eu lieu au Conservatoire des arts et métiers. Après l'expoaé de la situation faite aux petits inventeurs par la crise économique et la lecture du compte rendu moral et financier, l'assemblée a procédé au renouvellement d'admlnistrateurs de la société dont le mandat était expiré.

A la société des Artistes français Le jury de peinture, pour le Salon de 1932, a été constitué comme suit

Président M. Devambez, membre de l'Inatitut; vice-présidents: MM. Duvent et Etcheverry; secrétaires: MM. Cyprien Boulet, Dabadie, Montagné et Pascau; membres MM. Bergès, Biloul, Désiré Lucas, Foreau. Gervais, Grosjean, Auguste Leroux, Montézin. Prat, Sabatté, Sleffert, Thomas, VoUon et Zo.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 60 au kilo sur le lapin du Gatinais. 12 75 à 13 25 de 0 76 sur le lapin ordinaire. 12 50 à 13 de 0 50 sur le poulet des Charentes. 19 à 21 50.

Hausse sur la daurade française, 6 à 10; le homard, 16 à 25 le merlan ordinaire, 1 à 2 50 la raie, 1 à 3 50

Baisse sur la daurade anglaise, 6 à 8; le hareng hollandais, 2 50 à 3 la langouste. 26 à 32 la lotte, 3 à 6 50.

Baisse sur la chicorée du Midi, 220 A 280 l'éplnar* de département, 220 à 280 l'oseille de Paris et des départements, 600 à 800 le pissenlit de Vendée. 250 à 350 la pomme de terre nouvelle d'Algérie, 220 à 280 les cent kilos.

Hausse sur te poireau de Montesson, à 400 les 100 kilos la pomme de Californie. 240 il 450 et la tomate des Canaria». 350 à 500 les 100 kilos.


maladies de la peau/ Ni l'Eczéma ni aucune autre affection de la peau ne

résistent au Remède D.D.D. qui atteint la racine même

du mal et en détruit les microbes propagateurs. L'irritation,

la douleur affolante. la démangeaison exaspérante n'exis-

tent plus après l'application de D.D.D L'Eczéma, les

Dartres, le Psoriasis. les Sécrétions, le* Ulcères fuient

devant le pouvoir curatif de cette lotion. Elle pénètre mus

tépiâerme et soulage immédiatement Essayez sans frais

le Remède D.D.D Vous recevrez gratuitement un flacon

d'eesai en écrivant è Pharmacie Scott 348, rue Saint. Honore, Paris. Le Flacon ordinaire 6 fr. toutes Pharmacies.

'gale REMÈDE Rien pour soulager les maladies de la peau

Il n'y a pas à dire g

Votre poignet, votre bras. votre épaule vous font

affreusement souffrir. Chaque mouvement que vous

tentez est une nouvelle torture qui vous fait

crier. Pourtant, il n'y a pas à dire, malgré votre

RHUMATISME B

il faut absolument vaquer aux soins du ménage les

enfants sont là qu'il faut soigner, votre mari va

rentrer très fatigué de son travail. Eh bienl chassez fH votre rhumatisme en prenant des merveilleuses

Tout ce qui se traduit par une douleur, quels qu'en

soient la cause et le siège est justiciable des Pou-

dres KAFA, qui restaurent dans son intégrité l'équi-

libre nerveux et cérébral dont la rupture engendre la

douleur. Sans action nocive sur l'estomac, ne créant

pas d'accoutumance, elles sont sûres et sans danger

LA VIE FINANCIÈRE

LA SEMAINE

SUR LES MARCHES FINANCIERS Si, cette aemaine, l'allure de notre place Il pu apparaître moins uniformément ferme, par contra l'ampleur des transactions est souvent venue atténuer la portée de certains reculs enregistrés. La Bourse reprend décddément vie, et, dans l'ensemble, le fond du marché moritrs une résisitance très satisfaisante. Au reste, maigré l'importance dea offres, et, en comparaison de leur «oJunte tant à terme qu'au comptant, les fléchissements sont, en général, relativement modéréa. Quelques compartiments enregistrent même des progrès. Ces tasse9tents proviennent des ventes de la apéculation et des professionnels, qui ont jugé prudent de poursuivre teura allégements et leurs prises de bénéfices, pendant que, de son cité, une partie de la clientèle préférait attendre dans l'espoir d'acheter ultérieurement à meilleur compte. Parfois même, cette clientèle procédait à des ventes dans la crainte d'une baisse plus accentuée. Il est certain que Pagitation créée par la période électorale en Allemagne et facteur inconnu qu'en représente encore actuellement le résultat ont incité notre place à se montrer plus tempérée.

Quoi qu'il en soit, les offres ont été absorbées avec une aisance de bon aloi. Le but est donc atteint, puisque l'essentiel est «m somme de pouvoir opérer dana un aena comme dans l'autre sans éprouver l'impression de difficultés. A cet égard, on a pu constater un élargissement très appréciable du marché. Aussi, ceux qui avaient déjà cru pouvoir reprendre position à la baisae ont-ils été à maintes reprises amenés à se couvrir.

Un fait, d'une importance capitale pour l'avenir, a marqué cette aemaine il mérite de retenir l'attention c'est la vigoureuse reprise de la livre sterling, malgré les réalisation- simultanées de Ici Banque d'Angleterre et de la Banque de France: La Banque d'Angleterre a vendu des livres pour acquérir les dollars et les francs nécessaires au remboursement du crédit fran00-américain accordé au mois d'août dernier. D'autre part, notre instftut d'émistion, d'accord avea celui de Londrea, a pu alléger ses avoirs en livres sterling d'un montant important. Or, malgré ce courant de réalisations, la livre sterling a poursuivi mon ascension.. Cest qu'en remboursant par

anticipation, la Grande-Bretagne s'est enrichie moralement. D'autrepa rt, la diminution du chômage, l'équilibre budgétaire, les plus-values fiscales enregistrées ont été mis en évidence par la presse anglaise et ont fait ressortir ainsi le redressement financier opéré. Gr&ce à ces résultats, non seulement les Anglais ont repris confiance en eux-mêmes, mais excoro la renaissnnce de cette conliance a été telle que les capitaux ont repris le chemin de Londres. Voild doxo nos voisins d'outre-Manche dans une situation meilleure.

Quoi qu'il en soit, la restauration de la monnaie britannique tend d prouver que la période aiguë de la crise est maintenant franchie. N'oublions point que la livre est la monnaie internationale. En rétablissant sa monnaie, le Royaume-Dni vient de créer plus de sécurité pour les échanges et les contrats. L'événement a donc une portée mondiale.

Htm T*ss phachs ̃TBAa-aaass Nbw-York. La aemaine comme»ça par une séance calme. Après un début soutenu, dans l'ensemble, la tendance s'alourdit un peu Mardi, un courant d'achats modéré suffit pour amener de meilleures dispositions. La vive avance de la livre contribua à cette orientation. Mercredi, le marché lut nouveau calme. L'ouverture fut soutenue, suivie d'un fléchissement, d'ailleurs peu important. La eemaine se termina sur un léger effritement des cours dans une séance terne.

Londres. La première séance de la aemaine lut alimentée par de nombreux ordrea d'achat qui déterminèrent une grande fermeté des valeurs locales, alors que les valeurs d change étaient alourdies. Mardi, le fléchissement de ces mêmes titres rendit la clientèle pim timorée, aussi, même les valeurs anglaises ne s'associèrent-elles point l'appréciation de la livre. Mereredi, malgré le sentiment optimiste qui. continue il régner, les fluctuations de la livre rendirent les affaires plus calmes. La dernière séance lut calme avec des mouvements divara, la réduction de l'escompte de 5 4 ayant d'ailleurs laissé une excellente impression.

Bruxelles. Le début de la semaine, a terme, fut irrégulier, sur des vextea de l'arbitrage, tandis que les valeurs locales étaient mieua disposées. Mardi, de nom- breuses liquidations de la spéculation et des olfrea de Paris déterminèrent ane

Des Eaits

sur la Poudre de Riz Un Savant révèle une

Recette Nouvelle et Etonnante

D'extraordinaires expériences de laboratoire faites avec une nouvelle formule de poudre de riz ont formellement prouvé que toute femme peut maintenant obtenir un teint ravissant et juvénile, et supprimer entièrement un nez brillant, les taches et les pires imperfections du teint.

L'ingrédient qui cause cette remarquable différence est appelé la mousse de crème. Il fait tenir la poudre tout le long du jour en dépit du vent ou d'un temps pluvieux, et même de la transpiration provoquée par la danse ou en pratiquant les sports.

Les droits pour le monde entier, concernant cette nouvelle et étonnante formule ont été acquis par Tokalon. Dans la Poudre Tokalon, la Mousse de Crème est maintenant scientifiquement mélan.gée juste dans les proportions voulues, suivait un procédé breveté, avec la poudre aérifiee la plus une.

Essayez aujourd'hui même une botte de Poudre Tokalon, la seule poudre de riz à la Mousse de Crème. L'amélioration immédiate et formidable de votre apparence fera l'admiration et l'envie de vos amies.

GRATUIT- Par suite d'arrange. ment spécial avec les préparateurs, toute lectrice de ce journal peut maintenant obtenir un nouveau Coffret de Beauté de Luxe contenant une botte de Poudre Tokalon, poudre de riz à la Mousse de Crème, (indiquer la nuance désirée), des échantillons des quatre nuances de poudre en vogue, pour les essayer sur son risage, ainsi qu'un tube de Crème TokaIon, Biocel, Aliment pour la Peau, Couleur Rose, à employer le soir avant de se coucher et un tube de Crème Tokalon, Couleur Blanche, (non-grasse) pour le jour. Envoyez trois francs en timbres pour couvrir les frais de port, d'embat.lage et autres à la Maison Tokalon, Service 1 C rue Aubcr, 7, Paris.

|J ^V Cette montre régente vous permet devoir i l'heurs «acte et de prendre le. là tout acheteur, SUPERBE 'BRIQUET senti automatique. Bracelet-montre Homme ou Dame, ARGENT ou riAorri ai soi.

Avec spiral ehronométrlque .15 gr.

Emoi contre remboursement, échange admit. Fabrique i". Lynda, Morteau, près Besancon Dépôt a Paris, rue Latayette.

Artériosclérose Hypertension, Congestions, Paralysies, Maladies de cœur, Palpitationa, Angine de poitrine, Vertiges, Bourdonnements, Sclérose de l'oreille, Artères durcies; Maladies des veines; Varices, Phlébitea, Hémorroïdes; Retour d'âge Bouffées de chaleur, Troubles visuels, etc., etc.. Toutes cea maladies sont dues à une mauvaise circulation qui prive de sang une partie de l'organisme. Lorsque le sang circule mal, le coeur fonctionne mal, la respiration et la digestion se font mal, l'organisme s'affaiblit, le malade perd son courage, la tête lui tourne (vertiges), il perd la mémoire, devient Irritable et éprouve quelques-uns des malaises suivants donleur à la nuque ou dans le dos, mauvais sommeil peuplé de cauchemars, bouffées de chaleur, somaolence après tes repas, fourmillements, mains et pieds froid*, sensation de doigt mort, fatigue rapide à la marche, bourdonnements, perte pro| gressive de l'audition, fatigue à la lecture, mouches noires devant les yeux, etc. Le véritable traitement de tomes les maladies de la circulation doit donc s'adresser à la fois, aux vaines, aux artères, an coeur. L'ARTERASE (nouvelle découverte scientifique) est la première et la seule application de ce nou- veau principe médical. Elle réussit Il où tous tes médicaments ordinaires avaient forcément échoué. Elle abaisse la tension artérielle, fluidifie le sang, désincruste les artères, leur rend l'élasticité perdue. les vitalise, active la circulation dans les veines, arrête l'évolution de la vieillesse. Prix Tontes Pharmacies, laboite ponr nn mois 15fr.8O. A défaut par posta 18 fr. c. remb, fr. 30; les 3: 49 (1' et pour la notice gratuite Labor. jiolool. ques Dr Gilbert, 6, rue du Laos, Paris-15*. Maurice Bernard, tmp.-gér., 18. r. d'Enghien

tendance alourdie. Mercredi, Ia reprise fut générale à terme et les échange» très animés. La semaine s'acheva sur des liquidations de professionnela qui déterminèrent un léger tassement de la cote.

T.B8 VAtBUBS

Rente,» françaises. Nos rentes ont conservé pendant toute la semaine une allure très satisfaisante dans l'ensemble. En clôture, quelques-unes gardent encore une partie du terrain acquis.

Le 3 perpétuel clôture à 79.20 centre 78,95 le 5 100,85 contre 100,95 le 4, 1917 à 94,10 contre 94,B0 le 4 1918 à 93,75 contre 93,65 le 5 amortlssable 1920 à 123,80 contre le 6 1920 à 104,10 contre 104,07 le 4 1925, à garantie de change, à 103 contre 108,45 le 6 amortissable 1927 à 108 contre 108,10, et le 5 1928 à 10Q,05 contre

Transports. M. de Tlttguy du Pouôt vient de déposer sur le bureau de la' Chambre son rapport sur la situation des chemins de fer. Il écarte, en principe, tout relèvement de tarif pour combler le déficit. parce qu'il pourrait entraîner encore une nouvelle diminutton de trafic. Il conclut en engageant à poursuivre davantage la politique d'économies déjà inaugurée par le gouvernement.

Le Nord termine à contre 1.865 l'Est à 886 contre 904 l'Orléans 1.307 contre 2.206 le Midi & 971 contre le P.-L.-M. à contre 1.300, et le Métro à 1.824 contre 1.320. La compagnie francoespagnole du chemin de fer de Tanger à Fez procède à l'émission de sa série d'obligations françaises, au nombre de 64.000 seulement, en obligations d'une valeur nominale de l.OCO francs, émises à francs. jouissance mars 1932. Amortissables en 50 ana, elles servent un intérêt de 5 net de tous impôts présents et futurs en France et au Maroc. Navigation. Le Suez finit à 15.030 contre 15.550. Lee recettes du 9 mars ont atteint 2.700.000 francs contre 1.620.000 à la même date en 1931.

Banques. Ce groupe a abandonné un peu de terrain par suite de dégagements, mais conserve néanmoins une allure assez soutenue.

La Banque de France clôture à contre 14.4M le Crédit Foncier de France 5.180 contre 5.265 la Banque de Paris & 1.725 contre 1.735 l'Union Parisienne à 536 contre le OrécHt Lyonnais à 2.160 contre la Société Générale à contre 1.268. Le conseil proposera à l'assemblée du 28 avril la distribution d'un dividende égal au précédent, soit 57 fr. 50 par action libérée te Crédit Commercial

DÉLIVRÉS COMME TANT D'AUTRES DE VIOLENTS MAUX DE REINS DE MALAISES ET MALADIES ARTHRITIQUES REBELLES,

Mme Gayrard, rue Bois-Redon, à Blaye (Tarn) nous M. Hurteaux, Fbg de Laon, à Fismes (Marne), nous a écrit récemment Je suis redevable aux Pilules Foster a également écrit dernièrement c Peu à peu ma santé d'une santé excellente. Non seulement elles ont fait dispa- était devenue très mauvaise car je souffrais des reins raître le mal de dos qui me tourmentait depuis si longtemps, la douleur me tenait aussi dans la jambe et il s'agissait mais encore albumine et les malaises qu. 1 accompagnait. d'une sciatique que je ne parvenais pas même à soulager, comme insomnie, fatigue plus grande en me levant qu en malgré l'emploi de bien des remèdes. C'est un devoir me couchant,, éblouissements, vertiges, sueurs, oppression il malgré l'emploi de bien des P'lul £ «t et devoir pour est vrai que j'ai suivi le traitement avec persévérance. Peu mol£de SIgnaler l'efficacité des Sous F°ster les résultats à peu mon état général est devenu meilleur, mes forces sont bienfaisants que. ) ai obtenus. Sous leur influence les revenues, les douleurs se sont dissipées et j'ai pu reprendre douleurs et malaises se sont apaisés. J'ai ressenti un grand mes occupations sans peine. Je conseille à ceux qui souffrent bien-être, j'étais plus fort et, au bout de quelques de faire l'emploi de ce bon remède qui est vraiment d'une semaines de traitement, il ne restait plus rien de ce que efficacité sans pareille. j'éprouvais.

Les Pilules Foster décongestionnent les reins, enlèvent le mal de dos et purifient le sang. Les articulations retrouvent leur souplesse. Les enflures des chevilles disparaissent. Lumbago, rhumatisme, seiatique, goutte, coliques néphrétiques ne résistent pas à leur action antiurique. Elles réalisent au mieux la cure diurétique appliquée par la science médicale dans presque tous les cas de grippe, de maladies infectieuses et arthritiques. Essayez-les dès aujourd'hui, c'est le meilleur et peutêtre le seul moyen de vous rétablir. Elles sont absolument inoffensives et ne contiennent aucune substance capable, même à la longue, de devenir dangereuse Tontes pharmacies ou franco H. BINAC, phar., 25. r. St-Ferdinand, Paris- 17*

Une Qspsntic PEUPUERS ARBRES licrofssance t rapide dornehentHt^ CATALOGUE Pépinières L.BACHELIER-ÇHAHVOT «̃̃ieHATEAUROUX (Indre) ,ra^a£ LEVADÉ, CH^-DENTISTE CRÉniViÇi Bd Macula, Parla. Bridge en or. ni plaque ni ventouse, BxtraoUona mil douleur oomprlMa

CHEMINS DE FER DU NORD La Compagnie du Chemin de fer du Nord lnforme le public qu'à l'occasion des fêtes de Pâques, pendant la période du jeudi 17 mars au dimanche 27 mars 1932 inclus, des billets de toutes classes pourront être délivrés à l'avance, la veille ou l'avant-veille du départ, aux guichets de la gare de Paris-Nord.

Bien indiquer aux guichet», lors de la demande des billets, la date eaacte du départ.

de France à 828 contre 848, et la Banque Transatlantique A 570. A l'assemblée générale qui doit se tenir prochainement, il sera proposé un dividende de 32,50 contre 55 francs l'exercice précédent.

Electricité. Ce compartiment montre une très grande résistance et réalise même parfois quelques progrès.

La Pariaienne de rétribution termine iL 2.460 contre 2.430 la Compagnie Générate d'Electricité à 2.730 contre l'Energie Electrique du Littoral méditerranéen à 1.065 contre l'Electricité de la Seine 804 contre 801: le Nord-Lumière à 2.190 contre 2.265 l'Electricité de Paris à 1.210 contre 1.225 et l'Enorgie Industrielle à 310 contre 322.

Métallurgie. La production française de fonte pour le mois de janvier dernier s'est élevée iL 502.000 tonnes contre 643.000 en décembre 1931 et 801.000 en janvier 1931. Pour l'acier, la production a atteint 469.000 tonnes contre respectivement 535.000 et 746.000. Les Forges et Aciéries du Nord et de l'Est finissent à 708 contre 734, les Tréfileries et Laminoirs du Havre à 514 contre 555. Citroën à 550 contre 592, Châtillon-Commentry-Neuves- Maisons à 2.690 contre 2.800, Jeumont à 605 contre 615, la Compagnie Française des Métaux à 1.920 contre le Creusot à 1.480 contre 1.480 et la Hotchkiss à 1.365 contre 1.365. Charbonnages. Les besoins encore très réduits de notre industrie sidérurgique ren- dent très malaisé l'écoulement de la production.

Courrières clôture à 507 contre 500, Lens à 572 contre 5S9. Vicotgne à 765 contre 812. Aniche à 1.985 contre 2.030, Anzin à 1.475 contre 1.505, Béthune à 6.775 contre 6.770, Blanzy à 745 contre 750, _Albl iL 489 contre 510, Bruay à 296,50 contre 299, et Ltévin à 326 contre 322.

Cuprifère». La Copper Exportera Association, après avoir élevé le prix du métal c. 1. f. ports européene à 6,625 cents la Ib. contre 6,25, l'a ramené ensuite, iL 6,25 cents. La conférence du cuivre se poursuit à New-York. Le principal obstacle à une entente complète est le refus de certains producteurs et gouvernements d'acquiescer à la fermeture des mines.

Le Rio termine iL 1.666 contre la Tharsis à 302 contre 344, et l'Union Minière du Haut-Kataniga à 2.940 contre 3.280, l'actton de capital.

Mines d'or et Diamautifères. La production totale du Rand, pour le mois de février, s'est élevée à 914.012 onces, en diminution de 22.770 onees, sur le mois de janvier.

Brakpan Onit à 844 contre 360, Crown Mines à 495 contre 511. Rand Mines à contre 314, Central tfining à contre 871,

ILS SIGNALENT DES RÉSULTATS SURPRENANTS

POUR LE PRINTEMPS 1932 140 MOISI Grand chic Doublure laint

Façon grand tailleur

̃ Batia DRAPERIE LAINE

rtiw cm marron.. Fr. 39B

SERGE PURE LAINE

notre ou bL marine Fr. 41 li

RAGLAN demi.¡. en COVER COAT b«(. clou, blé '̃̃•̃̃̃ Fr 236

Qualité euperieure. doubt

SOIE imperméable Fr 2B5

Ea draperie LAINE irist

marron ou violine, Fr. 295

TRENCH-COAT ^HH^

en beau COVER beige, deux

doubhr. IMPERMEABLE

HOMME Fr > WW

DAME, non doublé 145

CHAUSSURES U Lian«n.

̃ letcuir1S9f.Sen»llescrêpc

w Wood Milne.. Fr. 135

^B Cremb.de 40 fr., lei autres

|H versera. la i" de chaque

mois suivent. FRANCO port

MESURES A DONNER tour de poihine sur le gilet ou le coruQe, tour de ceinture et des hanche., grandeur totale de la penoone. ̃ Maiuo de confection R. CHARRIER fib aux SABLES-d'OLONNE (Vendée)

Hiver 1931-1932. Service automobile de fin de semaine organisé par la Compagnie d'Orléans de Quimper à Douarnenez- Tréboul et retour du 3 octobre 1931 au samedi veille des Rameaux 1932.

Qulmpar, départ les samedis et dimanohes à 20 h. 30 arrivée à DouarnemezTréboul à 21 h. 15. Douarnenez-Tréboui, départ les dimanches et lundis à 6 h. arrivée à Qulmper à 6 h. 55. Même service les veilles, jours et lendemaine de fêtes. Prix du voyage simple, 7 franca.

Les voyageurs porteurs de billets de chemin de fer ne, paient que la différence entre ce prix de 7 francs et ce qu'Us ont payé pour le transport par fer sur le même parcours. Lea bagages et chiens aocompagn6s patent un tarit spécial Les grandes gares du réseau d'Orléans délivrent des bffllets directs spéciaux pour ce service.

de Beers à 363 contre 397. et Cbartered à 99 contre 108.

Pétrollfères. La production journallère moyenne aux Etats-Unis pour la semaine au 5 mars s'est élevée à 2.140.850 barils contre la semaine précédente et 2.156.700 il y a un an. Les stocks d'essence atteignent 45.429.000 barils contre 45.567.000 barils.

La Commission des Voies et Moyens de la Chambre des Représentants de Washington vient d'approuver la création d'un impôt de 1 cent par gallon de pétrole Importé.

On annonce d'autre part que le gouvernement du Texas va poursuivre les pétroliers qui auraient transgressé la réglementation actuellement appliquée.

La Royal Dutch clôture à 1.640 contre la Shell à 209,50 contre 222, la Canadian Eagle à 33.75 contre 36,50, la Mexican Eagle à 39,75 contre 43,50.

Produits Chimiques. Ce groupe a fait preuve pendant toute la semaine d'une très grande résistance, voire de fermeté. Péchiney termine à 1.530 contre Kuhlmann à 490 contre 491, Air Liquide à 931 contre 909. Saint-Gobain à 2.675 contre 2.520. Kali-Sainte-Thérèse à 2.680 contre 2.545 et Rhône et Poulenc à 780 contre 808.

Caontchontièree. Des réunions se tiennent en ce moment à la Haye entre les partisans de la restriction de la production, ses adversaires, le ministre des Colonies néerlandais et le représentant du ministère de l'Agriculture des Indes néerlandaises M. Luytjes. Un communiqué serait, dit-on, publié prochainement. En réalité, il est à craindre que les négociations ne traînent encore fort longtemps. La Financière des Caoutchoucs finit à 90 contre 95, la Padang à 319 contre 325 et Terres Rouges à 155 contre 170.

Valeurs diverses. Les Raffineries Say clôturent à 1.795 contre 1.825, les Librairies Hachette à 1.995, l'Agence Havas à 1.110. Au Bon Marché à 525, et Pathé capital à 161. Les bénéfices de l'exercice 1931 s'élèvent, avant amortissements, à 26 million,chiffre légèrement supérieur à celui de 1 l'exercice précédent. Ils seront, comme en t931. portés totalement aux amortissements. Changement d'adreue de nos abonnit Nous prévenons nos abonnés que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la dernière bande du jour- nal et de 1 franc nour frai* de réimpression de nouvelles bandea.

nmmm ps&s paratssent régullèrement tous les jours BlUa sont rogue@ de 9 harir«i te hrana

Il LES

la de

Les ordres nous parvenant par courrier doivent être accompagnés du montant correspondant. Tél.: Provence JOTXTBOB D'BICP&OXS

Travail exclusif d'adresees à relever et copier chez soi ds chaque canton ou arrond. Facile pour 2 sexes. Bien payé. Rien à acheter nt vendre, ni à placer. C. S. Dem. Ecrire FRANCE ADRESSES, NICE.

~SiTUATIONlî'"AVÊNÏR~ DANS L'ELECTRICITE

Chantiers, Usiiîea, Sur. d'études, Adm de l'Etat, Chemin de fer, Ville de Paris. Dem. notice 380 àJÎ.E.P.I., 9, r..Rollin. Paria-5*. Ne végétez plus. ALLEZ AUX COLONIES Consultez l'Expansion Nationale

BORDEAUX

Office agricole, 60, bd de CÛchy, pour la motoculture et faire apprentissage complet. Cent de maison

Bonne 30 à 40 ans, sach. cuis. av.. référ. Ménage 2 maîtres, 28, r. Lorraine, Paris, 19* BTJHEATJ3C »Il PLAOEMBITT POUR TROUVES"ÛKE"?LÂŒ. comme pour trouver une bonne. S'adr. à Marie PAULET, 20, r. du Louvre, Paris l«r. DBMAITDBS DB KEPRESBITTAITTS Filature laine mercerie, accord. ag. ex. rée. [)et. cap, néces. pour approvis. MAHIEU, 13. rue du Havre, Paris.

Importante maison de Champagne cherche très bons représentants dans toute la France. Très sérieuses références exigée*. Ecrire Havas, Reims n° 3.363/52.

AUTOatOBIUg

Quelques voitures 1931, tourisme 19 CV, ayant servi à la démonstration. Etat neuf. Prix avantageux. Voir M. CERF, ustnes Ford, 226, quai Aulagnier, ASNIERES. Ta pays 1,75 cap. 48, bd Mûriers, la Varennê Garde-meub. Édouard~HSRN, 10, r. de la Chapelle, PARIS. Nord 19-84, Agents de Robert WALON, à BRUXELLES. AUX DEMENAGEURS jKEÏÏMS 1. rue de Turenne, Paris, Archives Organisation 1" ordre. Prix les plus réduits Occasion ttes directions av. ttes garanties. PARIS, BANLIEUE, PROVINCE

Occ. p. autos capitonnées en retour vide Mars 3- semaine de CAEN ou rég. à PARIS ou région; mars 4- sem. de BESANCONBAYEUX, TOURS ou rég. à PARIS ou rie. Début avril de NARBONNE. MARSEILLE TOULON ou rég. à PARIS ou rég. FAUQUET, 60, av. Marne, Asnières. Gréa. Charente, Vienne, Morbihan, Nièvre, Orne. p. Paris. Transp. 10, r. Laugier. Gal. 13-83. Le font TransportM^Fleory Jusqu'au 16 et. aller LOT, GERS et reL Du 16 au 18 et SO m3 libre de Lyon à Nice. Déb avril ret. M.-M., Meuse, Marne à Parto Dtb. avril ret. Gers, Lot, Corrèze vers Parte Ct avril, B P. Gers, Gironde parc via Paris Service bi-hebdomadaire sur Côte d'Azur. 41, rue Pet.-Champs, Paria. Louvre 53-08. Chaque quinzaine j'ai une occaa correspond. à votre DEMENAGEMENT AUTO entre la PROVINCE et PARIS (Demand. notice) CORVISIER, Asnières (Seine). Grésill. BBCHBBOHBS

rtlifcito Rech. Filât., Enq. par inspecteur. UUVIJ 15| r. Liége. Trin. 47-64, g. St-La* n GUILLAUME, exHnsp. sûreté. Renseig. *-•• Enquête av. marisg. Surveil. Reeherch. 68 bis. Chaussée-d'Antin. Trinité 14-U ^©ton'DétectiYe c*t!3tSSft<SS'rrud. Ttt la pol. priv. Consutt, gru.