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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-03-10

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 10 mars 1932

Description : 1932/03/10 (Numéro 20099).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627298c

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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L'élection présidentielle en Allemagne

HINDENBURG L'EMPORTERA-T-IL

DES LE PREMIER TOUR DE SCRUTIN OU SERA-T-IL MIS EN BALLOTTAGE ? Le résultat dépend, pour une large part, du vote des électeurs socialistes Berlin, 9 mars.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER

L'élection présidentielle de di- tnanche va éclairer l'opinion étran- gère et l'opinion allemande ellejnême tout d'abord sur les effectifs et les chances que possèdent, dans l'empire, les deux formes de dictature absolue, communiste et fasciste.

Le candidat communiste, le cheminot Thaslmann, peut compter sur les voix de salariés et de chômeurs radicaux, ainsi que sur celles de Socialistes d'extrême gauche qui, tout bien considéré, seront d'avis que le général feld-marschal de Guillaume il, le vieil aristocrate prussien von Hindenburg und Beneckendorff, ne saurait être tenu pour le candidat de la classe ouvrière. Comme la réélection de ce président sortant, dès le premier l'attitude que prendront les huit millions d'électeurs socialistes, l'intensité de l'attraction qu'exercera sur les ouvriers la candidature communiste doit être considérée comme un des facteurs du résultat, l'élection de Thaelmann demeurant en soi, bien entendu, une impossibilité absolue.

Si l'on peut admettre aussi, peutêtre, une certaine indifférence et des abstentions chez les salariés communistes et socialistes, il est hors de doute que, dans le camp hitlérien, le dernier partisan ira aux urnes. Le mouvement » national socialiste livrant une bataille décisive fait des efforts absolument désespérés et l'on pourra tenir le nombre des suffrages que va réunir Adolf Hitler comme l'expression des f o r c e s maxima du nazisme.

Les pronostics les plus sérieux varient entre 10 et 15 millions de voix. La propagande hitlérienne porte visiblement sur les jeunes classes d'électeurs, les employés chômçuTS, les fonctionnaires aux traitements réduits, les journaliers agridoles et les petits cultivateurs.

Ajoutons que des dilettantes, nullement nationaux socialistes, voteront aussi pour Hitler simplement « pour voir » ce qui arriverait, après un triomphe du nazisme et que certains milieux communistes ont proposé de favoriser Hitler au second tour, l'expérience naziste étant, selon eux, inéluctable et tout à fait de nature à plonger l'Allemagne dans ce chaos d'où surgira le régime soviétique.

Aussi le dénombrement des voix de cette candidature est-il attendu avec une curiosité mêlée d'inquiétude. Si, en effet, sans triompher absolument, le nazisme enregistrait, cependant, un grand succès relatif et un nouvel accroissement de forces, sa position deviendrait encore plus menaçante pour le « système » au pouvoir.

Entre ces deux formes de dictature à 100 les électeurs plus pondérés se départageront entre partisans du candidat nationaliste Duesterberg et partisans du « système actuel, représenté par le maréchal von Hindenburg.

Ceux qui sont acquis

à Duesterberg

Pour Duesterberg voteront les réactionnaires prussiens, les hobereaux, les hauts fonctionnaires, les grands propriétaires agrariens, « esprit de Potsdam tous ceux qui croient encore à la possibilité du retour au passé, à la restauration future d'une monarchie avec une Constitution remaniée au profit de l'autorité. Comme les masses populaires qui avaient une telle opinion, il y a quelques années encore, sont maintenant passées au nazisme, la candidature Duesterberg ne réunira que peu de suffrages. Seulement ceux, si l'on peut dire, des cadres de la réaction. Cette candidature n'est d'ailleurs, au fond, qu'une habile manœuvre du leader nationaliste, le conseiller Hugenberg, et elle tend surtout à enlever, si possible, quelques millions de

voix au maréchal et à provoquer un ballottage.

Si l'événement répond à cette attente, Hugenberg sera, entre le 13 mars et le 10 avril, le maître de la situation et disposera de la présidence. Il pourra, en effet, vendre le désistement de son candidat Duesterberg soit au profit de Hindenburg, soit au profit de Hitler, et s'assurer, dans l'un ou l'autre camp, des avantages substantiels.

Ceux qai voteront

pour le maréchal

Sur quels effectifs peut donc compter le maréchal von Hindenburg, candidat du « système », représentant du régime des décretslois, de semi-dictature bureaucratique anonyme qu'incarne depuis deux ans le chancelier Brüning et dont les inspirations majeures viennent de la présidence et de son « cabinet militaire » ?

Hindenburg aura pour lui la partie raisonnable de la population. Ceux qui comprennent que l'empire ne saurait, dans une telle période de difficultés économiques, budgétaires! et financières, se livrer sans péril à une expérience fasciste ceux qui, tout en approuvant le point de vue nationaliste d'Adolf Hitler, restent cependant fort sceptiques à l'égard du programme national socialiste et redoutent un soulèvement de la, classe ouvrière, communiste et socialiste, contre les méthodes terroristes de la Croix gammée. Les conservateurs, les Allemands du Sud, les catholiques, les. commerçants, artisans, banquiers, quantité d'industriels et on l'espère beaucoup d'ouvriers se rallieront' à ces idées de bon sens auxquelles manquent, il faut le reconnaître, la fourgue, l'espoir juvénile, la haine ardente de l'adversaire qui portent tant de millions d'adeptes vers Adolph Hitler.

Le chiffre probable

de la majorité absolue

L'on admet généralement que 80 des électeurs prendront part au plébiscite et que 35 millions de suffrages seront exprimés, ce qui placerait entre 17 et 18 millions de voix la majorité absolue nécessaire à l'élection au premier tour. Les pointages tendent à prouver que le maréchal pourrait compter sur un peu plus de 10 millions de suffrages, sans les voix socialistes. Si donc la social-démocratie arrivait à convaincre tous ses adhérents de voter dimanche pour le président sortant, celui-ci pourrait être aussitôt vainqueur de la compétition. Mais que feront les ouvriers socialistes ? Voteront-ils en partie pour Hindenburg, en partie pour Thaelmann ? Ou bien et dans quelle proportion préféreront-ils s'abstenir ?

La première décision dépendra en somme de l'importance des effectifs hitlériens et de l'attitude des tra- vailleurs socialistes. En cas de bal- lottage, la décision définitive sera entre les mains du conseiller Hugenberg, le leader nationaliste. Les pronostics pour dimanche sont hésitants entre un ballottage probable et un succès du maréchal à très peu de voix au delà de la majorité absolue requise. Tous autres commentaires doivent être remis au soir de l'événement. < Camille LOUTRE..

Le conflit sino-japonais UNE INTEftVIEW

DU GÉNÉRAL

COMMANDANT EN CHEF LES TROUPES NIPPONES Changhaï, 9 mars (via Eastern.) DE NOTEE CORRESPONDANT PARTICULIER Vendredi dernier les journaux de l'après-midi annonçaient à Changhaï que le général Shirakawa, commandant en chef de l'armée 'japonaise, avait été tué à Liuho ainsi que' douze mille de ses soldats. Ce qui provoqua une folle soirée avec mouvements de foule, pétarades et cris.

Le général Shirakawa, comme probablement les douze mille infortunés soldats que l'on nous représentait comme jonchant l'hypothétique champ de bataille de Liuho, continue à se bien porter.

Ce matin, j'ai vu le général Shirakawa à son quartier général établi dans une filature japonaise située dans la campagne toute proche de Changhaï. Avant son offensive, le général Uyeda m'avait déjà reçu dans ce même salon disposé à l'européenne où deux peintures modernes n'indiquent leur origine nippone que par les noms des artistes qui les ont signées. Le général Uyeda est mince, fin, aristocratique. Le général Shirakawa est court et puissant. Il a comme le

le général Shirakawa,

commandant en chef des armées nippones du front de Changhaï

général Uyeda le nez busqué, mais c'est toute leur ressemblance. Son visage aux joues larges ne rit jamais. Parfois, mais rarement, les yeux brillent de malle* et le coin de la làvre, ombrée moustache coupée ras, se plisse cornue pour sourire. Quoique ayant peut-être dépassé soixante ans, il a les cheveux drus, passés à la tondeuse. Sur son épaule brillent trois étoiles d'or et trois rangées de. décorations dont il ne porte que les barrettes rayent sa poitrine kaki. Deux officiers d'état-major sont debout derrière lui. Il parle tranquillement, presque toujours sur le même ton simple.

Georges MORESTHE

(La suite à la troisième page.) La livre a dépassé hier 94 francs Poursuivant sa vigoureuse reprise, la livre sterling a terminé à 94,065, contre 92,36 la veille.

POUR ET CONTRE La Chambre aura mis, en vérité, quelque temps à se décider. Mais, enfin, elle s'est décidée, et c'est à toute allure maintenant qu'elle expédie le budget, qui sera vraisemblablement voté avant Pâques et non pas à la Trinité.

Nous saurons donc, sous peu, à quelle sauce nous serons fiscalement accommodés. Après quoi, nous verrons pousser les jolies feuilles vertes et « perceptorales » qu'il ne faudra p*s regarder à l'envers. La crise économique, qui ne sera peut-être pas conjurée, ne devra pas nous empêcher de verser notre pauvre argent dans les caisses profondes de l'Etat. On parle beaucoup de congélation financière. Mais on remarquera que les contribuables n'ont pas le droit d'invoquer cette congélation des crédits quand il s'agit de payer l'impôt. Les contribuables, coûte que coûte, doivent avoir de l'argent c liquide et qui coule quand le percepteur les appelle. Nous allons avoir un budget qui, n'étant pas parti à point, aura dû courir comme le lièvre. Mais il sera arrivé tout de même.

Et nous savons bien ce qui arrivera.quand il sera arrivé.

L'Etat s'étant mis en retard par sa faute par la faute du moins de nos députés devra à tout prix rattraper le temps perdu. Il aura des besoins d'argent pressants. Il aura quelques millions de factures à acquitter sans délai. Alors il faudra qu'il fasse encore de la vitesse, de la grande vitesse, de l'excès de vitesse. Comme par hasard, ce sont les contribuables qui pâtiront une fois de plus. Le Fisc recevra des ordres précipités. Vite, vite, vite, faudra faire payer les contribuables 1. Hop Hop II faudra les faire courir, les faire galoper; il faudra leur faire sauter tous les obstacles accumulés par la crise économique. L'Etat sera pressé de recevoir de l'argent, beaucoup d'argent. Les contribuables seront donc bousculés et harcelés. Ah il ne faudra pas qu'ils se mettent en retard, eux, les payants. les. coquins de payants L'Etat n'aime pas. lui, les retardataires. Le budget est une affaire sérieuse. Nos députés disposent, pour le voter, des douze mois de l'année. En vérité, ils devraient, dans l'année, pouvoir trouver toujours le temps et le moyen d'équilibrer le budget. Ils devraient pouvoir, chaque semaine, consacrer une séance ou deux à cette besogne essentielle. Ils devraient pouvoir étudier, discuter, « éplucher > le budget avec calme. avec réflexion et prudence, avec tranquillité, avec sérénité. Ce n'est pas en roulant à cent à l'heure qu'il faut faire ses comptes et ceux du pays -ret ceux.des contribuables.

v Maurice Prax,

AUX ASSISES DES DEUX-SEVRES Jeanne Réaud et sa fille eondamnées

à cinq Ms de jéelusion L'ancien gendarme et secrétaire de mairie est acquitté

Niort, 9 mars (dép.. Petit Parisien.) A 9 heures, l'audience est reprise et le défilé des témoins commence. Les accusés observent la même attitude que la veille. Réaud, placide, écoute les témoins sans broncher, plutôt en spectateur qu'en accusé. Il répond avec calme aux questions du président en donnant le démenti. aux affirmations des témoins qui pourraient être préjudiciables à. son système de défense. Sa femme prend lès gendarmes à témoin de ses indignations, car il est bien entendu.-qu'elle seule dit la vérité. Henriette suit l'exemple de sa mère, mais laisse cependant la priorité à cette dernière dans la riposte, prête à intervenir pour renforcer ses affirmations. Quatre témoins à décharge viennent affirmer que Mme Lavergne avait toujours manifesté. l'intention de se suicider et fournissent de bons renseignements sur la famille Réaud. Après délibération, le jury rend un verdict négatif en ce qui concerne Réaud afHrmatif avec circonstances atténuantes en ce qui concerne sa femme et sa fille Henriette. Ernest Réaud est donc acquitté Jeanne Réaud, sa femme, et Henriètte Réaud, sa fllle, sont condamnées à cinq ans de réclusion.

A la lecture de l'arrêt, Mme Réaud s'écrie

Mon Dieu, mon Dieu, je suis innocente

Puis elle s'évanouit.

M. Tardieu repartira

dimanche soir pour Genève M. Tardieu, président du Conseil,1 repartira dimanche soir pour Genève, où, il arrivera lundi matin afin de participer aux travaux de la conférence du désarmement.

LE « BIARRITZ » EST PARTI D'ISTRES POUR NOUMEA Le premier atterrissage s'est effect ué à Tripoli après un vol de huit heures Istres, 9 mars (àép. Petit Parisien;) L'avion trimoteur Biarritz, la plus récente création de l'ingénieur Couzinet, a quitté ce matin l'aérodrome d'Istres, ayant à son bord le pilote de Verneilh, le navigateur Devé, le mécanicien Munch. L'envolée s'est effectuée de façon impeccable à 5 h. 55.

Cet appareil entreprend un voyage vers Nouméa: c'est la première fois qu'un avion français tente une liaison aérienne avec la Nouvelle-Calédonie. L'atterrissage

Tripoli, 9 Mars (dép. Havas.)

Le Biarritz a atterri à l'aérodrome de Tripoli à 14 h. 10.

Les aviateurs, qui ont été gênés pendant le trajet par un vent debout de 40 kilomètres nord, ont déclaré qu'ils ne pouvaient atteindre Benghazi avant la nuit.

LES POMPIERS DE LA CASERNE CARPEAUX EXPÉRIMENTENT UN NOUVEAU LIQUIDE EXTINCTEUR

lA l'aide d'âne « mousse » spéciale, les pompiers de la caserne Carpeaux ont combattu hier, au cours d'expériences réussie», les tonnes d'incendies les plus' diverses

'EN RÊVE, UN CHEMINEAU' S'ACCUSE D'ÊTRE L'ASSASSIN DE LA PETITL80NFIELIB Arrêté à Avignon à la suite des déclarations d'un marchand de boit qui l'avait hébergé et qui avait été frappé des propos qu'il tenait dans son sommeil, il est ramené à Marseille Son altitude, au moment' d'une reconstitution du crime, est telle qu'on se demande s'il n'est pas irresponsable et s'il a réellement commis le crime dont il s'accuse

Marseille, 9 mars (dép. 'Petit Paris.) Samedi dernier, M. Reyre, marchand de bois à Avignon,. fut accosté par un individu qui le supplia de'lui donner du travail et à manger. Pris de pitié, M. Reyre accéda à son désir et l'employa. Il lui, donna également à man,ger et un lit. Or, dans la nuit de^ dimanche à lundi, Mme Reyre, qui était éveillée, entendit son « pensionnaire'» qui parlait dans son sommeil. Elle comprit distinctement ces paroles « Je l'ai tuée, mais ils, ne m'auront pas. »

Inquiète, Mme Reyre éveilla son mari qui, lui également, perçut distinctement le mot « tué qui revenait dans le monologue du chemineau. Au matin, comme M. Reyre parlait avec sa femme du crime de SaintAntoine, le chemineau parut gêné et s'éclipsa aussitôt, ce qui incita M. Reyre à aller rapporter à la gendarmerie d'Avignon les incidents de la nuit. Le chemineau, arrêté aussitôt et interrogé, déclara se nommer HenriEmile Roche, cinquante et un ans, né à Mortagne (OrheK Sa main gauche est mutilée du majeur, à là suite d'un panari, dit-il. La sûreté et le parquet de Marseille ayant été avisés, M. Malval. juge d'instruction, lança un-mandat d'amener contre le chemineau qui fut ramené- à Marseille à 15 heures. Bientôt,- il avoua

Oui, c'est moi qui-ai' tué MarieLouise Bonfiglio.

Dans le cabinet de M. Malval, il répéta cet aveu. Aussi le juge • d'instruction décida d'opérer sur l'heure une reconstitution du drame qui eut lieu à 17 h. 30 en présence du chef de la sûreté, du substitut du procureur de la République, du commissaire Guibal et de nombreux inspecteurs. Conduisez-nous à la maison où vous avez tué la petite fille, ordonna M. Malval à Roche.

Le chemineau prit la tête du groupe, entra sans hésiter,' à la croisée des chemins, dans celui qui monte vers la maison en question et, tête basse, marcha droit vers la campagne. II s'arrêta brusquement devant la terrasse de la maison du crime.

C'est là, dit.il lacoakutement. En étes-vous bienjùr ? jnterro-. gea M. Malval.

Oui, c'est bien là.

(La* suite la troisième -page.)

LA FRANCE EN DEUIL Devant le cercueil d'Aristide Briand 30.006 personnes ont défilé hier vA VEILLÉE FUNÈBRE A ÉTÉ ASSURÉE

PAR LES ANCIENS COMBATTANTS RÉPUBLICAINS Le corps sera transporté ce matin au ministère des Affaires étrangères

.Les préparatifs au salon de l'Horloge pour l'exposition du corps

Aristide Briand avait reçu mardi, sur son lit de mort, l'hommage affligé du peuple de Paris. Hier, c'est la France tout entière qui est venue à lui. Devant le lourd catafalque qui l'effaçait désormais aux regards, plus de trente mille pèlerins ont passé. Nombre d'entre eux étaient en hâte accourus des cités et des hameaux lointains où retentissent encore les derniers échos de la grande voix éteinte. On y vit de rudes hommes sanglotant, des femmes qu'attardèrent auprès des noires tentures de ferventes prières, des enfants pliant le genou devant la bière du glorieux homme qui, voulut faire clair et doux leur avenir.

On vit aussi des mutilés qui ne furent pas les moins émus. L'un d'eux. après avoir posé ses lèvres sur les draps mortuaires, ne s'écroula-t-il pas évanoui ? D'aucuns demeuraient âgés dans une muette méditation, tandis que d'autres lui dirent, comme s'il eût dû les entendre, leur reconnaissance et leur peine.

Durant toute la journée, des fleurs, d'innombrablès fleurs s'amoncelèrent dans la petite chambre. Violettes, roses, orchidées, bouquets somptueux ou humbles, déposés au passage par les pieux visiteurs. Parmi ces délicates offrandes resplendissait la magnifique gerbe, de lilas et de roses envoyée par l'American Legion. D'émouvantes adresses

Sur la petite table de la salle à manger, les télégrammes de condoléances s'amoncelaient aussi, émouvants dans leur bref style sans recherche. Il y eut notamment cette adresse, provenant d'un tout petit bourg de l'Ariège

c Les cent cinquante habitants d'Argistou, dont trente-cinq enfants sont morts pour la France dans- la dernière guerre, adressent l'expression de leur reconnaissance éternelle pour l'homme qui voulut à tout jamais, sur cette terre, supprimer la souffrance morale et la douleur. »

II y eut celle du' lycée. de SaintNazaire, qui porte le nom de son ancien élève Aristide Briand Douloureusement affecté par la perte 'de son bienfaiteur, le collège Aristide-Briand tout entier adresse à famille et collaborateurs ses condoléances attristées.

D'autres furent adressés à la famille du grand disparu par des villes de France, des colonies, du monde tout entier. On ne saurait les citer tous. Notons toutefois celui-ci, adressé par M. Marquet, député-maire de Bordeaux

Le conseil. municipal, siégeant toutes commissions réunies, salue, au nom de la démocratie bordelaise, la mémoire d'Aristide Briand, éloquent défenseur des idées'de paix auxquelles sont, attachées les masses populaires, et adresse. à sa famille l'expression de ses condoléances attristées. ̃» En, outre, cet autre, signé du maire de Thoiry

« Thoiry vous présente ses sincères condoléances et salue avec émotion la mémoire du grand homme Briand. Et combien d'autres adresses, toutes vibrantes d'une foi ardente dans la survivance de la grande pensée de Briand, ne portaient pour signature que d'humbles et touchantes formules! Ainsi put-on. lire

Un vieux de 70 qui vénéraât le grand apôtre de la paix. »

« Un grand garçon dont le papa est mort à la guerre pour aider Briand dans son œuvre de paix. »

Et celle-ci, saisissante dans sa brutalité

« Un classe 15 qui a donné son bras la France et son coeur à Briand. Mais ne furent-elles pas les plus émouvantes ces lignes que tracèrent une main d'enfant et qu'on trouva accrochées à une gerbe de roses « Devant le cercueil qui porte l'illustre Français, le grand pacifiste que vous fûtes, je jure, Monsieur Aristide Briand. de lutter comme vous, jusqu'à mon dernier souffle, pour la paix, pour la fraternité entre les hommes.

Jacques JALVEL, élève de cinquième au lycée Janson-de-Sailly. s

Cette belle lettre d'enfant, on ne saurait ne pas la rapprocher de ces lignes qui nous furent adressées hier par « une Française » II faut, dit-elle, faire un appet aux femmes et aux mères de notre pays pour qu'elles assistent aux funé-l

railles d'Aristide Briand. Ce serait, même temps qu'un hommage à celut que nous, mères, nous appelons « l'apôtre de la paix x, la meilleure façon de manifester la volonté de paix de la France.

Quels hommages auraient su, mieux que ceux-là, trouver le chemin du noble coeur qui ne bat plus

La visite du préfet

de la Loire-Inférieure

Une visite, hier matin, fut pourtant particulièrement émouvante, celle que rendit au grand homme d'Etat le pr<5fet de la Loire-Inférieure, le préfet du département où naquit Aristide Briand, où il grandit, débuta dans'la vie politique, et auquel il devait revenir plus tard, après que fut couronnée sa magnifique carrière.

D'autres visiteurs non moins émiDents se joignirent au long cortège anonyme. Sur les registres on relevait hier soir les noms suivants

MM. Steeg, Laurent Eynac, Valadier, de Arezedo, ancien président du Sénat du Brésil; André François-Poncet, S. S. de la Barra, ancien président de la République du Mexique; Scherdlin, président de la cour de cassation Léouzon Le Duc, bâtonnier. due l'ordre des avocats; le recteur Charléty, René Fatou, maître des requêtes au conseil d'Etat; le général Nollet, ancien ministre de la Guerre; le général Dubail, grand chancelier de la Légion d'honneur; Labrousse, Ménier, James Hennessy, Pradon Vallancy,

Le drapeau en berne au faîte du ministère des Affaires étrangères

Barthe, duc de Lesparre, Patenôtre, A. de Fels, E. Pezet, Lavoinne, Duchein, Pichery, Serre, Provost-Dumarchais, Dudouyt, Pons, députés oUviénateurs les généraux, Audibert et Le Rond. Maurice Rostand.

Un mutilé a fait suivie son nom-de la mention « aveugle de guerre A 20 heures seulement, le long -dé- filé prit fin. Et la troisième veillée autour du grand mort commença. Flle devait être, plus que les précédentes, celle de la France.

La veillée funèbre

des anciens combattants

Pour rendre un dernier hommage il celui qui fut l'homme de la paix, les groupement'! d'anciens combattants avaient décidé, dans l'après-midi, de constituer une garde d'honneur qui, dès le soir, veillerait autour du catafalque. La famille et les collaborateurs d'Aristide Briand accueillirent ai%C émotion cette offre.

A 22 h. 55, une délégation de'^la Fédération nationale des combattants républicains arriva aveàpe Kléber, conduite par M. Fonteny, président national. Elle était composée de MM. Sennac, président de la Fédération départementale de Seine-etOise, Jayet, vice-président de la 17' section; Bezzini, secrétaire de;, la section d'Argenteuil; Lecam, prési- dent de la section de Courbevoie; Ducastel, président de ja section de Sannois Madegard, secrétaire adjoint' de la Fédération de Seine-et-Oise; Robert Cerf et Ogardine, membres du comité


central de la Fédération et présidents des sections de Versailles. Les délégués demeurèrent un quart d'heure flans la chambre mortuaire. Deux d'entre eux, MM. Cerf et Chardine, étaient demeurés près du corps. A ."5 heures du matin, ils furent remplacées par MM. Jayet et Bezzini qui, dans J4ur pieuse veillée, devaient demeurer auprès de M. Briand jusqu'au moment $te la levée du corps.

r La levée du corps "à C'est à 10 heures ce matin qu aüra jj eu cette cérémonie. M. Tardieu, président du Conseil, y assistera, avec 41M. Paul Reynaud, ministre de la justice, et Berthelct, secrétaire généjjfrl du ministère des Affaires étrantes. Dans cette maison où il vécut longtemps, Aristide 'Briand" sera -accueilli par les fonctionnaires anciens «pembattants du Quai d'Orsay. Le préludent du Conseil sera le premier à -Venir s'incliner, dans le salon de l'Hor\bge, devant le cercueil du glorieux «défunt.

UN CRÉDIT DE 350.000 FRANCS POUR LES FUNÉRAILLES

"La 'commission des finances de la (Chambre a adopté le crédit de 350.000 'francs demandé par le gouvernement pou* Jes funérailles nationales de -M. Aristide Briand.

LE CORPS DE M. BRIAND

SERA T IL TRANSPORTE

.M. Auguste Gratien, député de la ̃*tfctae, vient de présenter à la Chamme une proposition de loi tendant a ,.4. cerner à M. Briand les honneurs $(8i Panthéon.

£i AVIS AUX DÉLÉGATIONS ££ DÉSIREUSES DE PARTICIPER AUX OBSÈQUES

=:Les délégations désireuses de partijjUper au cortège organisé à l'occasion UJgs obsèques, nationales de M. Aristide '«•îiind sont priées de se faire contre à M. Petsche, sous-secrétaire MKtat à la présidence du Conseil, mi£tjj$3tère des Affaires étrangères, quai «dSOrsay, jeudi 10 mars, avant 18 heu'•» ^Au surplus, une réunion aura lieu aujourd'hui jeudi, à 18 h. 30, au péri•ratyle Montpénsler, au Palais-Royal. ..En raison du nombre important de .dtmandes déjà formulées par les "groupements et associations (anciens |[ Combattants, associations en faveur la paix, associations pacifistes et ̃^féministes, intellectuelles, etc.) et afin ^ÛJ^ssurer l'organisation et le bon ordre la cérémonie, les associations dési«•Mtuses de participer au cortège sont "^bï'lées de se faire représenter à cette tj^Sunion par un ou deux délégués. UNE INITIATIVE GENEVOISE BUR PERPÉTUER LA MEMOIRE g DU GRAND DISPARU Genève, 9 mars (de notre env. spéc.) Le plus grand journal genevois, la Tribune de Genève, dont le directeur, M. Junod, est un sincère ami de notre pays, et dont le rédacteur diplomatique est notre excellente. collaborateur Paul Du Bochèt, vient 'd'avoir une pensée qui ira certainement au coeur de tous les Français. Il propose, en effets ce soir, dans un entrefilet plein d'émotion, de perpétuer ici le souvenir du grand homme d'Etat que pleure la France et qui fut si souvent l'hôte de Genève.

Dès le déVuf de l'activité de la Société des nations, écrit-il, Aristide Briand a été étrwteitlént aasocié aux trmvatu de VAs$ethtlê& "et du -conseil Plusieurs fois par an 41 séjournait chez nous et était devenu dans notre ville oene figure familière et aimée. n avait fait de l'hôtel des Bergv.es sa résidence', genevoise. N'y aurait-41 pas lieu de fler-| pétttsr sera souvenir dans la -ville* siège, de la Société dea nations, en donnant soit à la place des Bergves, soit à la, partie du quai des Bergues comprise entre la. rue du Mont-Blanc et la place Qfievelu le nom de plcace ota de quai Aristide- Briand Pareil hommage serait un juste pendant à ceiui dont fut £o"bjet le président Wilson.

Et il termine en soumettant cette idée aux édiles de Genève.

Cette touchante pensée fera sans doute son chemin; elle honore, en tout cas, ceux qui l'ont eue et elle ne manquera pas d'être hautement appréciée chez nous. A. J. ELBEUF ET ANTONY AURONT LJEUR RUE ARISTIDE-BRIAND Parmi les nombreux témoignages d'affection et de reconnaissance qui viennent de s'exprimer envers le presgieux homme d'Etat, il faut citer l'initiative de plusieurs parlementaires, demandant que soit donne à une rue de la ville qu'ils représentent le nom du grand disparu.

C'est ainsi que, sur la proposition de M. René Debret, député-maire, le conaeil municipal d'Elbeuf (Seine-Inférieure) a décidé, de donner le nom de M. Aristide Briand à la place de l'Hôtelde-Ville sur laquelle se trouve le monument aux morts de la guerre. La place Aristide-Briand sera inaugurée le dimanche 27 mars en présence de nombreuses personnalités politiques. A Antony, M. Mounié, maire, sénatewr de la Seine, d'accord avec sa municipalité, proposera au conseil muni- <$pal de donner le nom d'Aristide Briand à une des avenues les plus ^portantes de la localité.

UNE REUNION DU COMITE PAIX ET TRAVAIL

Pour rendre hommage à la mémoire

DEUXIEME PARTIE

'LES MYSTERES DU TRANSAT TV (suite)

Où nous voyons une série d'incidents aussi troublants qu'inexplicables se jroduire à bord du La-Tour-d' Auvergne M, Robert de Langeais s'efforçait de rassurer Mètéor.

Si M. Chantecoq, affirmait-il, n'avait pas ordonné à miss Clifford de ne pas sortir jusqu nouvel ordre de sa 'cab:ne le vous assure que le n'au rais jamais supposé un seul instant que le pittoresque magot n'était autre que le >eune>et si précieux collaborateur de notre grand et cher détective. Alors, vous pensez. monsieur le comte qu'en dehors de vous personne ne peut se douter.

Que vous n'êtes pas un « Fils du clet » authentique ? Je vous le garantls absolument.

Vous ne dites pas cela pour me consoler

Pas du tout. Copyright by Arthur Bernède 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

de M. Aristide Briand, le comité Paix et travail », fondé le 25 janvier 1932 sous les auspices de l'h6mme d'Etat, a tenu hier soir une réunion, 27, boulevard de Latour-Maubourg. Divers orateurs y ont dit combien était douloureusement ressentie par le groupement la mort de c son chef moral -et spirituel ». L'HOMMAGE DE LA COUR D'APPEL DE RENNES

Hier après-midi, à l'audience de la cour d'appel de Rennes, le premier président prononça l'éloge de M. Briand. Après avoir rappelé que la Bretagne était fière d'avoir vu naître le grand homme d'Etat, il ajouta

Nous ne pouvons et ne devons oublier que ce qu'il a voulu, c'est la solution par la justice de tous les conflits. ̃ Toutes les chambres- de la cour d'appel ont levé leur audience en signe de deuil.

A SAINT-NAZAIRE

Saïnt>NaZE«e, 9 mars (dép. Havas.) Il nous a été donné d'approcher certaines personnalités nazairiennes et de leur demander leur opinion sur la disparition de l'apôtre de la paix. M. François Blancho, député, maire de Saint-Nazaire, nous fait les déclarations suivantes

J'ai suivi les efforts d'Aristide Briand avec d'autant plus d'intérêt que j'appartiens à un parti qui a toujours placé l'organisation de la paix au nombre de ses principales préoccupations. La disparition d'Aristide Briand est, certes, une grande perte pour la cause de la paix. Mais la propagande pacifiste a tellement pénétré l'esprit et le coeur des peuples qu'aucune autre politique que celle inaugurée à Locarno ne sera désormais possible.

M. Jouvence, secrétaire de l'Union locale des syndicats confédérés, nous déclare de son côté que les syndicats ouvriers ont toujours suivi avec intérèt les efforts d'Aristide Briand, bien qu'à leur avis l'action de la Société des nations ne doive donner de résultats tangibles que lorsque la grande assemblée internationale sera davantage la représentation des peuples.

M. Gouzer, doyen et ancien bâtonnier du barreau de Saint-Nazaire, ami personnel de M. Briand, nous a dit La nouvelle si brutale de la mort d'Aristide Briand a causé une vive émotion dans le monde judiciaire nazairien où le disparu comptait de nombreux et vieux amis. C'est, on le sait, au barreau de cette ville qu'il débuta et qu'il recueillit ses premiers succès oratoires, prélude de ceux qui devaient le classer plus tard parmi les maîtres les plus réputés de la parole. Tous ceux qui l'ont approché se plaisent à reconnaître ses qualités de cœur, sa fidélité aux amitiés anciennes et son dévouement inlassable. Loin de se laisser griser par les honneurs et par la situation hors de pair qu'il s'était acquise par ses qualités et ses talents, il était demeuré avec ses anciens amis d'une simplicité' parfaite où ne perçait jamais le sentiment de sa haute personnalité.

Sans rancune et dominant de haut les sentiments mesquins que. d'autres à sa place auraient pu conserver, jamais on le vit se venger alors qu'il fut souvent à même de le faire de méchancetés et d'injustices qui ne lui furent pas toujours ménagées. On peut dire qu'il emporte dans la tombe L'estime et les regrets de tous ses concitoyens qui considèrent sa disparition comme une perte immense pour le pays et comme un véritable deuil pour la nation.

M. Louis, Joubçrt, président de la chambre de commerce, a adressé à M. Peycelon un télégramme pour lui dire toute la part que prenait sa compagnie âu malheur qui frappe le pays tout entier par la, disparition de l'illustre homme d'état, qui a toujours défendu tes intérêts .du port et de la cité en se souvenant de son origine nazairieTme.

La chambre dé commerce de SaintNazaire sera représentée aux obsèques et la, délégation se fera un devoir de déposer sur ip' cercueil de M. Briand' les. fleurs du souvenir

Une séance extraordinaire

du conseil municipal'

M. Biancho; députe, maire, "a fait en ces termes, à la séance extraordinaire au conseil municipal tenue hier soir, l'éloge d'Aristide Briand.

Aristide Briand n'est plus. Ne à Nantes en mai 1S62, il vint à SaintNfiatîire es 1866.

Il incombe au président de l'assemblée communale à laquelle Aristide Brïand appartint pendant un certain temps, au début de sa vie politique, de saluer la mémoire d'un de ceux qui nous ont précédés ici. Ce n'est pas le lieu de retracer sa longue carrière. La politique de paix qu'il a soutenue à Genève, et qui répond aux aspirations profondes des. peuples, est celle que nous poursuivons sans relâche et sans faiblesse. Nous ne voulons voir en lui, à l'heure où il entre dans l'éternel repos, que l'homme de Locarno. M. Louis Brichaux, ancien maire, ancien président de la chambre de commerce, président de l'Association des anciens élèves du collège de SaintNazaire (collège Aristide-Briand), a déclaré ensuite que les anciens élèves ressentaient douloureusement la disparition de leur éminent camarade, Aristide Briand, qui était leur président d'honneur et qui leur a toujours témoigné la plus grande bienveillance. Une délégation assistera aux obsèques. Depuis deux mois, dit-il. l'association faisait des démarches.pour être autorisée à ériger dans la cour du collège un très beau buste de Briand, par le sculpteur Guillaume. Le maire avait déjà donné son autorisation et l'on n'attend plus que celle du ministre de l'Instruction publique. Les anciens élèves auront donc'bientôt la possibilité de glorifier le camarade qui a tant fait pour la paix du monde et dont ils étaient si fiers.

LE PILOTE DU YACHT c GILDA » Marseille, 9 mars (dép. Petit Paris.) Parmi les hommages rendus à la

Ouf Ça va mieux Mais j'at eu chaud

Maintenant, donnez-moi des nouvelles de votre patron.

Ça, monsieur le comte, malgré tout mon désir de vous être agréable, cela m'est absolument Impossible.

Et sur un ton de solennité comique, le brave garçon martelait

Se-cret. pro-fes-sioxi-nel 1

Je n'insiste pas, déclarait M. de Langeais. Cependant je ne voudrais pas attendre que votre patron se rêvélât à moi pour lui communiquer certains renseignements qu'il ne serait peut-être pas fâché de connaître, et que. vous pourriez peut-être lui faire parvenir.

D'un air mystérieux et réticent, Mè- téor reprenait

Mon cher maître, ,je ne puis rien vous garantir. Mais' dites toujours. Car il est utile que je sois fixé sur tout ee qui se passe ici d'étrange.

Le jeune savant faisait au secrétaire du détective le récit du vol dont il avait été victime, ainsi que des cir- constances qui l'avalent suivi et précédé.

Quant il eut terminé, Météor, qui avait écouté M de Langeais, d'abord d'un air intéressé puis avec un sourire sans cesse grandissant deman Vous permettez mon cher maître. que je me livre dans votre cabine à une petite inspection ?

Faites donc-,

La « première antenne de Chantecoq » commença par s'aganouiller sur le parquet que recouvrait le tapis et, tout en se traînant sur les genoux, Il le regarda de près, le flairant comme un limier à la recherche d'une piste. Il gagna ainsi la porte qui était recouverte d'une tenture qu'il flt glisser sur sa tringle. Et. se jelevant il -examina avec attention la serrure et le verrou. M. de Langeais le regardait opérer. Ses premières recherches, selon la méthode chant ecoquienne, c'est-à-dire

1 mémoire du grand homme d'Etat que fut Aristide Briand, 11 en est de grandioses, mais il en est aussi de touchants. L'un de ceux-ci a eu pour théâtre le petit port de pêche de l'Estaque, dans la banlieue maritime marseillaise Là vit le patron pêcheur Jourdan dit « Cadet » qui, au cours des croisières que fit M. Aristide Briand sur le yacht Qïlda en compagnie de son ami le docteur Châtia, fut le professeurs de pêche du président du Conseil.' Dès qu'il apprit la mort de M. Briand, Cadet s'en fut mettre le drapeau de son bateau en berne, hommage silencieux au grand disparu. Jé l'ai vu ce matin dans son petit salon, où l'on aperçoit au mur deux photos de l'illustre défunt. Il a évoqué des souvenirs des croisières effectuées autour des îles d'Hyères. Pour apprécier la bonhomie charmante de M. Briand, Cadet s'est servi d'une expression particulièrement pittoresque Dans l'intimité, m'a-t-U dit, c'était un homme extra. » Cadet m'a conté que, surpris par la tempête, le Oilda dut un jour relâcher à Port-Cros, où le ravitaillement n'était pas pervenu. Le président et ses compagnons durent monter jusqu'au fort de l'île pour y manger des biscuits et' du singe » avec les soldats. M. Briand s'amusa beaucoup de cette aventure.

Il y a bien longtemps que je ne l'avais plus revu, ajouta Cadet, mais je n'ai cessé de lui écrire. Tenez, voici la carte qu'il m'a envoyée le janvier, la dernière. Il y avait, écris de sa main, quelques mots pleins de gentillesse. LES MESSAGES DE CONDOLEANCES Les télégrammes de condoléances ont continué à affluer aujourd'hui aussi bien à la présidence de la République qu'au ministère des Affaires étrangères et au domicile particulier de M. Aristide Briand.

Parmi ces messages, on remarquait notamment ceux de nombreux souverains et chefs d'Etat l'empereur du Japon le roi de Suède le roi de Danemark le roi de Yougoslavie le roi de Bulgarie Reza Shah Pahlevi, shah de Perse le régent du Royaume de Hongrie le président de la République de l'Equateur le général président de la République portugaise le président de la République d'Uruguay le président de la République Argentine le président de la République de l'Autriche le président de la République de Colombie le président de la République de Lithuanie le président de la République Dominicaine le président de la République Espagnole le chef d'Etat d'Estonie le président de la République Hellénique. Mesaage de la Fédération

des combattartta belges

à la famille de M. Briand

Bruxelles, 9 mars (dép. Petit Parisien.) La Fédération nationale des combattants vient d'envoyer le télégramme suivant à la famille de M. Briand « La Fédération nationaJe des combattants de Belgique s'incline respectueusement devant la dépouille du grand apôtre de la paix. Elle espère que les peuples s'inspireront de l'idéal qui l'a animé jusqu'à son dernier souffle. »

Un télégramme du roi des Belges Le roi Albert de Belgique a adressé à M. Paul Doumer, à l'occasion de la mort de M. Aristide Briand, un télégramme de condoléances dont voici le texte

« J'ai appris avec une vive émotion le décès de M. Aristide Briand. La Belgique, intéressée plus- que toute autre au maintien de la paix, a apprécié hautement les efforts de cet homme d'Etat en vue de faire prévaloir le droit et la justice dans les rapports internationaux.

Je tiens à voua °xprimer. monsieur le Président mes vives condoléances, en mon nom personnel et au nom de la Belgique, et a m'associer au deuil de la France, »

Les obsèques de M. Paul Gini sty Les obsèques de notre énalnent col- laborateur Paul Glnisty, président de la critique dramatique, de la commission de contrôle des films, vice-président de l'Association, des journalistes républicains, ont été célébrées hier matin à l'église- 8aint-Roeh.-

Dans l'immense nef toute tendue de draperies noires soutachées d'argent, le catafalque où reposait le corps était entouré et recouvert de magnifiques couronnes, parmi lesquelles se détachaient celles envoyées par la Société des gens de lettres, l'administration des Beaux-Arts, l'Association de la critique dramatique, la Comédie Française, l'Odéon, les Auteurs dramatiques, etc. Près du maitre-autel se tenaient Mme Paul Ginisty Mme Pierre Ginisty, sa belle-fille MM. René Ginisty, Paul Vergniet, de Laborie, Jacques Mayer; Mmes Jacquenot et Cays, ses nièces. De nombreuses personnalités amies du défunt assistaient à la cérémonie MM. Paul Léon, directeur des beaux-arts Coudy, codirecteur, et Elie-J. Bois, rédacteur en chef du Petit Parisien Jean Vignaud, président de la critique littéraire André Honnorat, M. et Mme Pierre Brisson, MM. Georges Lecomte, Francis de Croisset, Paul Strauss, Armand Schiller, d'Estournelles de Constant, ValmyBaysse, Saint-Georges de Bouhélier, de Pawlowski, Tenroc, Paul Gsell, Emile Henriot, Claudé Berton, H u g u e s Delorme MM. Boschot et Edmond Sée, vice-présidents de la critique dramatique, ainsi que les membres du comité MM. Emile Fabre, administrateur de la Comédie-Française, et Paul Abram, directeur de l'Odéon Gaston Rageot et de nombreux artistes de la plupart des théâtres parisiens, La messe fut dite par le chanoine Couget, curé de Salnt-Roch.

Après la cérémonie, le cortège se rendit au cimetière Montparnasse, où l'inhumation eut lieu dans le caveau de famille, sans qu'aucun discours ait été prononcé, selon la volonté du défunt.

posément, méticuleusement, sans négliger le moindre détail.

Décidément, se disait-il, notre grand détective national a en ce jeune homme un excellent collaborateur. Il ira loin, lui aussi.

Météor s'agenouillant de nouveau, rampait jusqu'à la couchette et, s'armant d'une lampe électrique de poche, il se glissait sous elle, comme un mécanicien sous son auto. Mais son inspection fut, cette fois ,de courte durée, car, bientôt, il revenait vers M. de Langeais et. d'un air satisfait, lui déclarait

Je suis Hxé Par cette cabine qui avait été retenue, mais dont, au dernier moment, le titulaire a fait savoi qu'il ne pouvait pas s'embarquer. quelqu'un s'est introduit ici la nuit pendant que vous étiez chez miss Clifford. et a déposé sous votre couchette ce tube que vous venez de me montrer. et qui, suivant vo3 prévisions, contenait un gaz somnifère dont les vapeurs vous ont immédiatement plongé dans un sommeil léthargique.

La personne en question est repartie par où elle était venue. Elle a attendu que vous fussiez complètement endormi. Alors, munie d'un masque qui t'empêchait de respirer à son tour les émanations qui, ce moment, devaient encore être répandues dana votre caj bine elle vous a tout tranquillement dérobé votre sachet. Puis elle s'est défilée, en douce emportant avec elle le précieux objet.

Avez-vous des soupçona ? questionnait Robert.

Mieux que cela. une certitude, répliquait Météor.

Et c'est?.

La princesse Vanda, parbleu Vous croyez ?

Ce ne peut être qu'elle !̃_

Alors, elle serait bord ?. Jusqu'alors, le patron --et moi. nous nous en doutions. mais nous n'en étions pas absolument sûrs. Maintenani, nous en avons la preuve

L'EXAMEN DU BUDGET A REPRIS A^LA CHAMBRE Ainsi qu'elle l'avait décidé mardi soir, la Chambre; respectueuse du. règlement qui. réserve la journée du mercredi au travail des commissions; s'est réunie hier soir seulement, à 21 heures, pour examiner, en séance de nuit, les budgets de dépenses qui lui restent à voter, le vote de celui de l'Agriculture s'étant achevé à' 2 h. 20, la nuit précédente.

La discussion commence, tous la présidence de M. Henry-Paté, par fexamen du budget des services judiciaires, au sujet duquel M. André Berthon juge invraisemblables les peines pour bigamie « alors, dit-il, que certains citoyens français, en Afrique notamment, ont le drolt d'avoir au moins quatre épouses légitimes ?. Augmentation de la prime attribuée aux jurés, admission des femmes à faire partie du jury, Institution de moyens de défense contre la diffa'Mation par T.S.F., procédure plus rapide pour les divorces autant de reformes préconisées par le député de Paris qui trouve que « toute la justice est à rajeunir Une Intervention de M. Guérin en faveur du rétablissement à effectifs complets des tribunaux supprimés, ayant clos la discussion générale, on entend, au cours de l'examen des chapitres, MM. Tatton-Vassal et Coutel au sujet de l'accession des femmes à certains emplois MM. Dupin et Desbons, au sujet des traitements des greffiers et de leur avancement. M. Paul Reynaud répond rapidement aux divers orateurs il fera de son mieux pour donner satisfaction aux greffiers. Sur quoi, le président annonce « Fin des services judiciaires »

Finances

On aborde ensuite la discussion du budget des Finances. MM. Flandin et Perreau-Pradier occupent le banc du gouvernement. M. Clamamus ouvre la discussion générale par une longue dissertation consacrée aux thèses communistes et à un examen critique des principaux chapitres du budget. M. Piquemai pose la question des salaires des fonctionnaires. Il réclame des augmentations pour les plus modestes ainsi que la péréquation des pensions et la titularisation des auxiliaires.

M. de Monzie préconise la transformation de la comptabilité générale et demande une étude du projet qu'il a déposé à ce sujet.

Vous aurez à discuter, dit-il ensuite, sur l'initiative de notre collègue, M. Xavier Valiat* les abattements qui pourraient êtra iaita sur les traitements des "fonctionnaires. Nous n'en sommes pas partisans. Ce qui est fait doit subsister, mais on peut s'attaquer à la quantité. Il convient de réduire les cadres administratifs. L'orateur rappelle qu'en 1925 une commission de récupération des im» meubles d'Etat a fonctionné brillamment et a donné des résultats. Par comparaison, il voudrait qu'on s'inspirât du même principe dans tous les domaines.

Enfin, M, de Monzie s'élève conté certaines modalités d'application- de l'impôt sur le chiffre d'affaires et réclame un statut pour les planteurs de tabac français.

M. Laquière intervient à propos de la péréquation des pensions et il demande le vote rapide du projet gouvernemental qui résout cette importante question.

M. Flandin répond aux questions qui lui ont été posées par M. de Monzie, à qui il rend hommage.

La transformation de la comptabilité sera étudiée, mais ne conduira pas forcément à là solution que souhaite M. de Monzie, c'est-à-dire il la régie. Faire revivre les commissions tripartites ? Le ministre des Finances s'y engage dans la mesure possible, bien qu'il sojt sceptique sur les résultats quai pourront être obtenus. Enfin, lé remplacement. d;e ,1a. taxe surle chiffre d'affaires par une taxe unique la -production est un problème ̃xrornjpléx#' qtiV oppose fie; nomb)rei|x 1 TVanieùrs, pour un certàln nombre de produits, cette transformation n'est-elle paR réalisée ?

Le ministre des Finances répond en- suite à M. Laqvilërë que, si les circonstances avait été plus favorables, la* péréquation eût été possible.

D'ailleurs, cette Importante question a reçu la sanction- dé quatre lois en 1929 et en 1930 au total, il à été voté 1.800 millions d'améliorations.

Je souhaite que la législature qui viendra puisse maintenir les avantages que celle-ci a consentis, proclame M, Flandin; aux applaudissements de la majorité, et voici quelques chiffres un instituteur touchait en 1914 1.500 francs de retraite contre 14.100 francs aujourd'hui; un facteur, qui touchait en 1914 1.113 francs de retraites, touche aujourd'hui 8.600 francs; un préposé des douanes touche 8.100 francs au- jourd'hui contre 735 francs en 1914. Le ministre des Finances conclut en déclarant qu'il ne voit pas d'inconvé* nients à ce que le projet déposé par le gouvernement soit discuté aussitôt après le budget.

M. Baréty déclare renoncer à la parole, puis la séance est levée peu après minuit. Suite de la discussion ce matin.

En fin de séance, M. Henry-Paté déclare que ce matin sera discuté le projet de loi portant ouverture d'un crédit pour les funérailles de M. 'Aristide Brigand.

Pierre Paraf

LES RUSSES SONT-ILS HEUREUX? Nul écrivain français, enquêtant en Russie, n'a su se montrer curieux comme Pierre Paraf. Curieux de la vie du « travailleur » et dusai bien du fonctionnaire », des misères et des espérances, curieux des dix millioms de juifs, curdeux de cet « éléments vital » sur lequel tous ses prédécesseurs ont jeté un voile pudiqve l'amour en Rus- sie. (Flammarion, 12 fr.)

C'est elfrayant soulignait M de Langeais.

Effrayant pourquoi ? interrogeait Météor qui semblait enchanté de sa découverte.

Et Miss Cyprian ?.

Ne vous en faites pas pour elle. Si elle ne commet pas d'imprudence. et elle n'en commettra pas, Il ne peut rien lui arriver de fâcheux. Seulement, je vous demanderai, mon cher maître, afin de ne pas l'inquiéter Inutilement, de ne pas lui raconter le vol dont vous avez été victime. et puis, pour ne pas me gêner dans mes fonctions. de ne pas lui révéler que je suis Météor.

C'est entendu.

Je vous remercie.

En attendant, reprenait gravement le jeune savant, voici la for- mule de mon invention entre les mains de nos ennemis. ̃'̃•̃

Heu. Heu. ponctuait évasivement Météor.

Alors ?.

Mon cher rhaître, reprenait la < première antenne de Chantecoq sur un ton de réserve malicieuse; je ne puis pas vous en dire bien long. Mais sachez seulement que mon patron a plus d'un tour dans. son sachet. Là-dessus je vous quitte. Car il faut que je. m'occupe de votre déjeuner. De mon déjeuner ?

Eh oui! Vous avez donc oublié que vous étiez l'invité de misa Clifford ? C'est vrai

'Elle s'en souvient bien: elle. -La preuve. c'est qn'elle m'a commandé un menu épatante. Il va falloir que je me distingue.

Ah çà vous êtes donc aussi cuisinier ?

Je m'en ranto, et j'ose espérer que vous serez satisfait de ma.- boubouMe f.^ .̃ .> ̃; .•- J'en accepte Alors, à tout à l'heure. monsieur le comte.

A tout à l'heure, mon ami.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flrmme du Souvenir sera ravivée par l'U. N. C. de Suresnes et celle de Puteaux.

Chambre des députés à 9 (funérailles nationales de.-M. Briand et budget) Il 15 h. et à 21 h. (budget).

Cérémonies religieuse» Service à la mémoire des soldats, marins et infirmières morts pour la patrie, 10 h. S), Notre. Dame. A la mémoire de Ch. Le Gofflc, 9 heures. 70, rue de Vausrirard.

Ventes de charité Au profit de la paroisse de Sainte-Gwftt, à Ivry-Port, 14 h., 39. avenue Hoche. Des chômeurs anciens élèves des écoles professionnelles, 14 Il.. mairie du X». Des œuvres de SaintVincent-de-Paul. 14 h., tS. rue de la Tombe-Issoire, De l'Association catholique dea malades de Berck, 10 h. et 14 h., rue de Varenne.

Conférence internationale dn vin, 9 h. et 14 h., séances, 3, rue Récamier.

Réunions d'anciens combattants culrassiers' et groupe léger de la 7' D. C, 20 h. 30, S, place de la Bastille. 32S« R. I. et 14' R. I. T., 18 h.. 23, rue de Dunkerque. 2790 R. I. T., 20 h. 30, 4. rue Saint-Denis, 3290 R. I" 20 h. 30, rue du 4-Septembre, Amicale des formations sanitaires de l'avant, 20 h. 34, avenue de l'Opéra. 127- et 327' R. I., 21 h" 6. rue du 4-Septembre. L'Edelweiss (chasseurs alpins de SavoieDauphiné), 21 Il.. café de la Garde-Nationale. place de l'Hôtel-de-Ville. Chars d'assaut, 20 h. 30. 99, rue Saint-Lazare: Fédération des combattants républicains, 20 h., 85, rue Mademoiselle. Réunion» Syndicat des représentants en publicité. 14 h. 30, 100, rue de Richelieu. Amicale des ingénieurs et dessinateurs în constructions métalliques, 20 h. 30, 10, rue de Lancry. « La Bastllle ,̃> (comité des IV". XI' et XIIO. 31 h., place de la Bastille. Chez Aurel, 21 h- Anciens et modernes, 21 h., 31, boulevard des Italiens. Société végétarienne de France, 20 h. 30, mairie du VI*. Club du Faubourg Eloge de M. Briand par M. Marchandeau, ancien ministre, 20 h. 30, 8, rue Danton.

Concerts Au profit de l'Œuvre des pauvres vieillards, 14 h. 30, Société savantes. Bal de l'Enfance et la famille, 19 h., Cercle militaire. Association, des musiciens chômeurs, 20 h. 30, 24, rue SaintVictor. La Chanson dans les hôpitaux, 15 h., hôpital Saint-Louis.

Banquets Société « la Provence », 19 h. 30. hôtel des Deux-Mondes, avenue de l'Opéra. Association amicale du Calvados, 20 h.. 3 rue Taitbout. Le Burnous, 20 h., boulevard Haussmann. Courses à Auteuil, à 14 heures.

Sous les auspices de l'Association France-Grande-Bretagne et sous la présidence de M. Painlevé, ancien président du Conseil, M. H. Wickham Steed, ancien directeur du Times, fera demain vendredi, à 21 heures, 10, avenue d'Iéna, une conférence en français sur « l'Amitié franco-britannique et la reconstruction d'une Europe x.

De M. de Laffare, Limoges Prendre un bon repas sans fromage, L'achever sans « Cherry-Rocher », Sont des fautes qu'un vieil adage Identifie à un péché

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AUX TROIS QUARTIERS

MADELIOS.

La semaine de vente sensationnelle du 7 au 12 mars rencontre un succès sans précédent, justifié par le bel assortiment de marchandises de première qualité offertes aux prix les plus avantageux. Les quantités étant limitées, il est prudent de ne pas attendre le dernier jour.

Mme S. Freiïiont, l'artiste peintre coloniale -.bien. connue, chargée de missions par la Société coloniale 'des artistes français, viertt de réaUser-un grand voyage circulaire, en Syrie et en Irak. Après avoir- visité les villes asiatiques de Beyrouth, Damas, Baalbeck, Palmyre. Bagdad, les ruines romaines de Lattaquié et Tripoli, elle a couronné ce splendide itinéraire par la traversée de la Palestine.

Mme Fremont, qui se fait un devoir de répandre les connaissances puisées au cours de ses voyages, fera, le 19 mars, à 20 h. 30. à l'Office d'Indochine, 20, rue La-Boétie, une conférence avec projections, intitufée « La route par voie de terre des Indes. » NECROLOGIE

Nous apprenons le décès subit de MI Charles Pothion, avocat à la cour d'appel, ancien membre du conseil de l'ordre, chevalier de la Légion d'honneur. Ses obsèques auront lieu demain vendredi 11 courant, à 9 heures précises. Réunion 33, rue de Moscou. De la part de Mme Pothion-Lacombe, sa veuve, et de ses amis.

MONTESOLEIL SOLEIL SOLEIL Mars, à Monte-Carlo, consacre au grand soleil le triomphe de l'élégance. Le M j commenceront lés cdlèbres régates inter- nationales à la voile.

Le Concours d'Elégance Automobile. Du 26 au 28, entin, l'Exposition canine couronnera les'*plus beau;: chiens du monde. HOTEL DE PARIS-HOTEL HERMITAGE et 80 HOTELS

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Et le faux Chinois disparut dans une pirouette.

Le brave garçon se dit Robert. tout vibrant d'allégresse à la penaée du doux Instant qu'il allait passer auprès de Cyprian.

Mais soudain, son visage se rembrunit. Il venait d'avoir la subite impression que l'image de Vanda se dressait subitement entre la jolie Américaine et lui. Et saisi d'une poignante angoisse, il se demandait

Comment a-t-elle pu savoir que ce sachet contenait mon invention et que je le portais sur ma poitrine et quel crime nouveau peut-elle bien préparer ? Heureusement que Chantecoq veille. Car cette femme icl. c'est l'enfer à notre porte

Installée devant sa coiffeuse, Miss Cyprian achevait d'arranger harmonieusement ses boucles blondes, lorsque mistress Warbury pénétra brusquement dans la cabine. Remarquant son visage renfrogné, la jolie Américaine s'écriait

Est-ce que 'vous m'apportez une mauvaise nouvelle ?

Pas du tout se hâtait rte rassurer la gouvernante. Tout va bien au contraire.

Alors. s'étonnait la fille. du mil- liardaire, pourquoi cette mine boudeuse. qui vous va ai mal Mais te ne boude pas.

je vous assure, ma bonne Cors, que vous n'avez pas votre figure ordldlnalre. Ou vous êtes malade: Je ne mé suis jamais si bien porOu alors. vous avez quelque chose ^ne vous ne voulez pas me dire! Mais non.

Mais si. Je parie que vous ve- nez de vous croiser avec un marchand de canons

Pas du tout.

Avec le fabricant de coktaits ? Non

PROGRAMME DES SPECTACLES,

THEATRES

Op«r», relâche. ̃ Français, 1 h. 45, la Symphonie inachevée, le Misanthrope 8 h. 30, Un ami de jeunës»e, la Parisienne, Veuve.

Opéra-Comique, 8 h. 30, la Habanera, Quand la cloche sonnera.

Odéon, 2 h. 15, les Femmes savantes, l'Amour médecin 9 h. Madame SansGéne.

TY. Populaire (Trocadéro), 2 h., Tartulte. Gaîté-Lyrique, 2 h. 30, les Goches de CorTrianon-Ljrrtque, 2 h. 30, Sylfette 8 h. 30, Rigoietto.

CJûtelet, 3 9 20, Nlna-Rosa (A. Bauge). Variétés, 8 h. 45, Triplepatte.. Porte-Saint-Martin, 2 h., 8 15. Peer Gynt. Théâtre de Paris, 2 30, la Bolte a joujoux 8 h. 45. l'anny.

Gymnase, 2 h. 45, 9 Il.. la Route des Indes. Ssrah-B., 45, Gai. marions-nou». Hogador, 2 Il. 30. Orphée aux Enfers. Ambigu, 2 30, 8 45. Rap. de min. (G. Colin) Renaiss., 2 45, 9 h., la Chair, de Ch. Mère. Pigalle, 8 h. 45, la Pâtissière du village. Palain-Ko.val. 9 h.. Un homme nu. Antoine, 2 h. 15, Phédre, le Dépit amoureux H h. 45, le Plancher des vaches. Bouffes-Pari»., 2 45, 8 45, Sous son- bonnet. Micfaodière, 8 h. 45, la Banque Nemo. Apollo, 8 45, Hector (BI. ilontel, Escande). Athénée. 8 45. M» Bolbec et son mari. Madeleine, relâche.

Ambassadeurs, 8 h. 45. Il était une fois. Folies-Wagram, relâche.

Scala, 8 45, Pour une fois .cavez-vous. Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle. Nouveautés, 3 h. et 9 h.. Amitié.

Comédie Ch.-EJysées, 9 h., Domino. Gd-Gultnol, 8 45. Outre-tombe, l'Enquête. Avenne (Cie Pitùëff), 9 h., Œdipe. Daunou, 9 h.. Deux fois deux (opérette). Michel, 9 h., gén. de Michel.

Arts, 8 h. 30, Au delà du baiser.

Plaza (11. bd Poisson.). 9 h., Insp. Grey. Potinière, relâche.

Comédie-Caumartin, 9 h., le Coup double. ,Mathurins, 9 Il.. Prenez garde à la peinture. Montparnasse, 2 h., le Malade imaginaire 9 h.. Bifur.

Moulin de la Chanson, 9 30, Mais. Philibert. Atelier 9 h. les Tricheurs.

AlherM", S Il. Bon appétit. messieurs. Como-dia, il h., Enfin seuls.

Bataclan, 8 30, M. Beaucaire (Bourdeaux). Glnny, 9 h.. M'Arius, de Marcel Pagnoi. DéJaaet 8 30, Une poule d'essai (Darfeuil). Ternes, 8 30, C. de roulis (Dranem, J.vsor) Bouff.-du-Nord, 8 20. le Bossu (R. Lerac). Moncey, 8 h. 3U, Paganini (R. Allard). Gobelins, 8 30, Gillette de Narbonno (Farès) MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, S h. 30, Nuits de folies. Concert Majol, 8 h. 30, Folie d amour. Empire, 2 h. 30, 8 h. 30, Layton et Johnstone Casino Paris, S Paris q, brille (Misting.) j Athambra. Galeries Lévy et Cie, muaic-hall Dix-Heures, Fric et Raque (revue). Humour, 10 h., Dorin, Colline. Bailla. rev.

Alors avec l'opérateur de otnè- Il ne boit jamais d'alcool. ma ?. Hou Hou

Pas davantage. Il m'a dit devant vous qu'il n'allait- Alors jamais au cinéma

Il y eut un bref silence. au bout Hou Hou Hou duquel Cyprian reprit Alors, que lui reprochez-vous ? Le Chinois vient de m'apporter A lui, rien. bougonnait Cora. H le menu. fait son métier d'homme. Et prenant un bout de papier qui Qu'entendez-voua par là ? était déposé sur la coiffeuse, elle le Il vous fait la cour tendit à la gouvernante en disaot A moi Regardez Je crois que ce sera Comment vous ne vous en êtes très bien. pas encore aperçue S'il n'y avait Sans Je moindre empressement, mis- que cela Mais, chose beaucoup plus tress Warbury s'empara du papier et grave. vous en devenez chaque jour de avant même d'y avoir jeté les yeux, plus en plus amoureuse. elle le rendait à la jeune fille en grom- Et quand cela serait s'écriait melant Cyprian avec franchise. Oui, oui, ce sera très bien La bonne Cora reprenait: Vous ne l'avez même pas lu. Ce serait un désastre. Je vous avoue que cela ne m'inté- Pourquoi?

resse que très vaguement. N'avez-vous pas promis d'aceerComment vous qui aimez toutes der votre main au vainqueur du conles bonnes choses. et en grande quan- cours

tité C'est exact

Et d'un ton taquin, Cyprian se mit à Alors, si monsieur de Langeais énumérer n'est pas le vainqueur ? Friture italienne. fllets mignons Il le sera

de mouton. blanquette d'agneau. pou- Qu'en savez-vous ? lets grillés. J'en suis sicre

Constatant que ces promesses culi- Comprenant que toute objection senaires ne déridaient en rien sa gouver- rait vaine et que moins que jamais nante, la jolie Américaine s'écriait sa jeune maîtresse, à laquelle elle était On dirait que cela vous' ennuie si fidèlement attachée. était disposée que j'ale invité M. de Langeais à dé- a. suivre se.% conseils, mistress Warjeûner. bury se contentait de murmurer Mtstress Warbury se contenta de Après tout cela, vous regarde. pousser un soupir aussi 'profond que Et avec un accent de bonté infinie ceux- qu'elle exhalait quand elle pensait et de tendresse touchante, e!!« ajouta à ses trois maris envolés. Ce que je vous en dis, c'est parce Cyprian, qui aimait à la taquiner, que eela me ferait beaucoup de peine observait que vous ayez du chagrin. mol j'ai Je croyais que monsieur de Lan- passé par là. et c'est terrible. Quand geais vous était très sympathique, on il evoit abandonnée successivement Vous paraissiez même vous accorder par trois maris que l'on aimait. et fort bien avec lui. dont. on croyait être ..imée pour touLa gouvernante gardait un silence jours. c'est très pénibles, je vous ashostile. w sure. et il faut avoir une rude santé II a, comme vous, horreur de la morale pour se guérir de cette triple guerre. blessure

Hou 1 U. suivre.).

2.Anes, 9 h., NI\ nv., Alibert (Marc 10-26) Caricature (43, Ig ilontm.), succès nv. spect. Europ., 3, 9 h., Parisys, M. Kog8t,3i- Martel Bobinn-M.-H., Fratnconay. Victor VaJli«r, Fden, relaclie.

Montrouge M.-H., m., s.. Germaine Llx. 3iédrano, Revue de Médrano m. j., a" d. Cirque d'Hiver, 8 Au pays des merveille» Colisénm (lij, r. Rvch.). danse, mat., e., att. Moulln-Rougc-Bal, 4 h., 8 30 et tte la nuit. Fantasio, concert, attractions, danse*. Maglc-City-Bal, t. 1. j., 9 h. d. et f., mat. Luna-Park, 2 30, S 30, attracL, dancing. Jardin d'Acclim^ entr.. 3 fr. enfants, 1 fr. Pal. Pompéien (16, r. Monceau), d., m. s. ClNEdf.4S

Madeleine, Pur sang.

Paramount, II est charmant.

Oaiimont-Palaee. Amcur et discipline. Aubert-Palace, l'Ange bleu.

Olympia, !.•̃ Pils de l'autre (J. Helbling). Max-Linder-Pathé, Galeries Lévy et Cie. Marivaux-Pathé, Ariane.

Ciné Ch.-Elys.,la Petite Choco!atl*re(Raimu) (iaumont-Th., la Bande à Bouboula (Milton) Elys.-Gaumont, le Rosier de Mme Huason. MBriirny, la Femme de mes rtves.

Collsée, Cœur de Liias (A. Luguet). Moulin-Rouge, Paris-Méditerranée.

Vlrtor-Hugo-Pathé, Ep bordée.

Ermitage, Gralns de beauté.

Impértal-Pathé, Grains de beauté.

Palace (S, fg Montm.), Trahi mongol. Capucines. l'Amour à l'américaine. Miracle», 4 30, 9 h., X-27 (Marl.Dietrieh) Ciné Fam. (Pleyel), Maison de la flèche. Maillot-Palace, la Chienne.

Omnia-Pathp, le Cordon bleu.

Caméo, la Tragédie de la mine.

Folies-Dramat., l'Amoureuse Aventure. Luna (pi. Nation), m., s., Congrès s'anuiM Studio C'est le printemps (Ita Rina). Agriculteurs, la Fille et le Garçon.

Cigale, Congrès s'amuse (Lilian Harvey), Artistle, le Cordon bleu.

Panthéon, Transatlantic.

Rialto, Jean de la Lune.

Carillon, Trader Horn.

Bonaparte, le Congrès s'itmuv.

Saint-Subin, la Fille et le Garton.

Act. Cinéphone (bd Itatiene), 11 h. 15 à 24. Secrétan-Pal., (5;, r. Meaux), Marc! sable. Casino Grenelle, la Chienne.

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f ÏÏDEIRKnnÈRE HEURE 1 TELEGRAPHIQUES et TÉLÉPHONIQUE» SPÉCIAUX «ta r»Ht Pturficm et *m Tiâmm»

LES INTENTIONS DU JAPON EN CHINE SUITE DE LA PREMIERE PAGE

Je ne fais pas de déclaration, me dit-il posez-moi des questions.

Je lui demande ce qu'il faut penser des communiqués chinois qui, chaque jour, parlent encore d'attaques nippones.

Le front, répond-il, est calme; c'est pourquoi je ne publie aucun communiqué. La guerre est finie; nous sommes venus pour protéger nos résidants de Changhaï. Notre armée tenant la ligne prescrite à 20 kilomè- tres d'ici, nous avons atteint notre but. Je n'ai aucune intention de bouger. J'obéirai strictement à mon gouvernement. La parole est aux diplomates.

Quelle distance sépare les lignes japonaises des Chinois ?

Au nord de Liuho, plusieurs kilomètres. Dans d'autres endroits, les avant-postes sont si rapprochés que Nippons et Chinois pourraient se battre à coups de pierres. Mais, encore une fois, il n'y a aucune action; tout au plus des escarmouches quand une reconnaissance s'avance trop loin. J'ai envoyé la division au front, mais vous pouvez en voir revenir la 9". C'est elle qui a brisé le centre du front chinois. Elle a droit au repos. Cependant, dis-je, les journaux annoncent l'arrivée, sur le front, de nombreuses divisions renforçant l'armée de Tsaï Ting Kaï.

Mes avions d'observation me renseignent mieux que les journaux chinois leur public.

« Nous n'abuserons pas de notre force » Après la leçon infligée à la 19' armée cantonaise et aux troupes de Nankin qui la soutenaient, je ne crois pas qu'une nouvelle armée chinoise vienne nous attaquer. On connait notre force nous n'en abuserons pas; nous nous contenterons de riposter durement si nous sommes assaillis. Que pensez-vous de la 19* armée cantonaise ?

Les Cantonais ont montré la plus grande bravoure. La 19' armée est probablement la meilleure de la Chine. Les retranchements et les lignes qu'elle avait construits répondaient aux enseignements les plus modernes. D'ailleurs, vous les avez vus. Cependant, les troupes nippones ont battu cette excellente armée, lui ont infligé des pertes énormes et ont brisé ses défenses. Sincèrement, je ne pense pas que les Chinois tentent une grande offensive contre nous; mais nous ferons bonne garde. Je crois, au contraire, qu'il ne serait pas impossible qu'avant longtemps la guerre civile recommençât en Chine.

Dans ce cas, que ferez-vous ?

A L'ASSEMBLEE Genève. 9 mars,

Du NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Maintenant que la discussion générale sur le conflit sine-japonais est olose, il importe de lui donner au plus vite sa conclusion logique. C'est pour cela que, dès hier soir, M. Benès avait proposé et fait adopter la création d'un comité de rédaction dont nous avons souligné la tâche particulièrement d«-, licate. Ce comité s'est mis à l'œuvre cet après-midi. Il a été saisi de neuf textes qu'il va falloir amalgamer en une résolution commune représentant dans son ensemble les vues générales de l'Assemblée et, comme telle, susceptible d'être adoptée à l'unanimité. Parai ces projets, celui de M. Benès mérite une place à part. II porte, en effet, spécialement sur une procédure. Il propose, notamment, la création d'une commission spéciale comprenant de 18 à 20 membres, à savoir les douze membres du conseil autres que les représentants des deux parties (Chine et Japon), le président de l'Assemblée, M. Hymans, et cinq ou sept membres supplémentaires, représentatifs de pays à intérêts limités ne figurant pas au conseil.

Cette commission aurait pour rôle de veiller à l'exécution de la résolution du 4 mars qui invite, on le sait, les gouvernements chinois et japonais à assurer effectivement la cessation des hostilités, prie les grandes puissances qui ont des intérêts spéciaux à Changhaï de renseigner l'Assemblée sur la façon dont cette cessation est observée et, enfin, recommande l'ouverture de négociations directes entre Chinois et Japonais avec le corcours des autorités militaires navales et civiles des puissances sus-mentionnées. Elle aurait également pour mission de préparer de nouveaux accords et de prendre toute mesures urgentes conformément au désir de l'Assemblée à laquelle elle rendrait d'ailleurs compte de son activité, M. Benès prévoyant, dans ce but, pour le 14 avril prochain la réunion de la commission générale de l'Assemblée à qui il présentera son rapport.

Parmi les autres propositions, la plus violente était celte élaborée par M. Paredes, représentant du Salvador, qui voudrait qu'on déclare le Japon coupable de rupture de pacte. II va sans dire qu'elle n'a aucune chance d'être acceptée. Celles de l'Espagne et de la Colombie prétendent, de leur côté, lier l'évacuation de la Mandchourie à celle de Changhaï, ce qui est également excessif et rencontrerait certainement l'opposition du Japon.

Quant à celle de la Grande-Bretagne, elle est conforme aux indications données dans son discours par sir John Simon, c'est-à-dire qu'elle insiste sur le caractère obligatoire des articles du pacte et invite les parties à appliquer la résolution du 4 mars.

Deux sous-comités

Le comité de rédaction, ayant pris connaissance de ces divers textes, a décidé, en raison de leur teneur et de la complexité du travail à accomplir, de constituer dans son sein deux souscomités.

Le premier, qui est composé de MM. Politis, Ramel, Zulueta et sir John Simon, a été chargé de rédiger, en tenant compte des idées générales contenues dans toutes ces propositions, la déclaration de principe qui servira d'introduction à la résolution elle-même, et dont certains voudraient qu'elle s'appliquât à l'ensemble du problème chinois, c'est-à-dire à la Mandchourie comme à Changhaï, alors que d'autres estiment qu'elle doit, au contraire, viser la seule affaire urgente, c'est-à-dire celle de Changhaï.

Le second sous-comité, qui comprend MM. Paul-Boncour. Benès, Pilotti et Erich, a reçu pour mission de rédiger le texte de la résolution elle-même concernant le règlement pratique du conflit et, spécialement, en ce qui a trait à Changhaï.

Ces deux sous-comités se sont mis sans retard à la besogne. Le pre- t mier s'est mis d'accord sans trop de E peine sur le texte même du préambule qui sera déflnitivement rédigé demain Le préambule

Ce préambule affirmera à nouveau l'intangibilité et le caractère obligatoire des articles du pacte, qu'il s'agisse de l'article 10. c'est-à-dire de l'intégrité

Nous regarderons, sans nous mêler à ces querelles intestines. A ce moment un officier annonça l'amiral Cavagnieri, commandant l'escadre italienne et je pris congé du général Shirakawa.

Une relève

Je poussai alors jusqu'à la route de Kiangwan pour voir les unités de la division du général Uyeda revenant du front. Ces hommes, que j'avais vus couverts de boue, au cours de la bataille de Kiangwan, et qui avaient fourni pendant quinze jours un effort considérable, défilaient en bon ordre, propres raccommodés, presque aussi bien astiqués que les derniers bataillons, tout neufs, de la division qui, tout juste arrivés du Japon, allaient les remplacer en ligne.

La presse chinoise continue à répandre d'absurdes racontars.

J'ai en mains un exemplaire d'une feuille de Tchongking, au Setchouen, annonçant que les Chinois ont fait à Wousong 300 prisonniers parmi leaquels se dissimulaient 30 Français portant l'uniforme nippon. Les autorités chinoises qui, en temps de guerre civile, exercent une censure si sévère, laissent passer aujourd'hui toutes ces dangereuses extravagances.

LES PERTES DES BELLIGÉRANTS Londres, 9 mars (dép. Petit Parisien.) On mande de Changhaï à l'Exchange Telegraph que les autorités japonaises dans cette ville ont publié aujourd'hui un état officiel de leurs morts et de leurs blessés en Mandchourie et à Changhaï. En Mandchourie, le nombre des morts est donné à 377 et celui des blessés à 817. A Changhaï, le nombre des morts est fixé à 188 et celui des blessés à 1.387.

Le document ajoute que, d'après des estimations basées sur des constatations faites par le commandement japonais, depuis la retraite des forces chinoises, les pertes essuyées par celles-ci sont de 10.000 hommes. La population civile aurait eu approximativement 20.000 morts.

PU Yl A PRETE SERMENT HIER COMME CHEF DE L'EXECUTIF DU NOUVEL ETAT MANDCHOU Londres, 9 mars (dép. Hava3.) On mande de Tchang-Choun à l'agence Reuter

Le nouvel Etat de Manchéou-Kuo a été officiellement inauguré, cet aprèsmidi. Henry Pu Yi a prêté serment comme chef de l'exécutif. Quarantecinq personnes, parmi lesquelles les hauts fonctionnaires du nouvel Etat et quinze personnalités japonaises ont assisté à la cérémonie, au cours de laquelle le comte Uchea, président japonais du chemin de fer sud-mandchourien, a prononcé un discours.

DE LA S. D. N. politique et territoriale des Etats, ou du maintien des traités. IJ rappellera, en outre, indirectement, la récente lettre adressée par M. Stimson à M. Borah, notamment en ce qui concerne l'impossibilité de reconnaître en Chine des droits nouveaux acquis par des naoyens de violence, ce qui équivaut, en somme, d un rappel du traité des neuf puissances de 1922.

La résolution

Au sein du deuxième sous-comité, l'accord a été plus difficile. II semble, toutefois, qu'on soit arrivé finalement à s'entendre sur les grandes lignes de la résolution elle-même, mais une sérieuse mise au point sera nécessaire demain. Ainsi que l'a fort justement montré M. Paul-Boncour, le but est d'arriver le plus vite possible à la conclusion d'un armistice définitif à Changhai et à la réunion de la Table Ronde. Or, comme il est extrêmement difficile de trouver une formule acceptable à l'unanimité et liant d'une façon explicite, comme l'a réclamé M. Titulesco, le retrait des troupes japonaises à l'organisation de la sécurité des ressortissants et des biens nippons, on se bornera à paraphraser la résolution du 4 mars à laquelle le gouvernement japonais a donné ce matin, par l'intermédiaire de M. Sato, son adhésion officielle, tout en faisant remarquer que la recrudescence de l'agitation antijaponaise n'est pas de nature à faciliter l'évacuation immédiate.

Demain matin donc, les deux sous- comités se réuniront et soumettront leurs textes au comité lui-même. Avant de convoquer la commission générale, dont l'approbation est nécessaire pour qu'on puisse aller à, l'Assemblée, il a été crtendu qu'on laisserait aux deux délégations japonaise et chinoise le temps nécessaire pour en référer à leurs gouvernements, ce qui pourrait exiger un delà* d'un jour ou deux et Pntraîner le renvoi de la clôture du débat non pas à vendredi, comme certains l'espèrent, n ais au début de la semaine prochaine. Albert JULLIEN

La collaboration économique des Etats danubiens

Genève, 9 mars (dép. Petit Parisien.) L'un des principaux sujets de conversation dans les coulisses de Genève est l'aide-mémoire du gouvernement français concernant le resserrement de la coopération économique entre les Etats de l'Europe centrale. On relève à ce propos dans les cercles de la Petite Entente que la démarche de la France a simplement pour but de faciliter un rapprochement direct entre les cinq pays intéressés, soit la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Yougoslavie, l'Autriche et la Hongrie. On insiste également sur le fait que ce rapprochement n'est réalisable que par voie d'entente amiable entre les cinq gouvernements. L'immixtion d'une grande puissance et c'est là, souligne-t-on, ce que M. Tardieu a fort bien compris ne ferait que compliquer les négociations en risquant de provoquer d'inutiles contestations d'influence. Aussi se montre-t-on légèrement ému dans quelques milieux de certains commentaires parus dans la presse allemande et italienne.

De toute façon, les pourparlers concernant l'Europe centrale ne s'engageront pas à Genève. Le premier travail d'ajustement et de mise au point s'effectuera nécessairement par l'intermédiaire des chancelleries, et ce n'est lue lorsqu'un accord préliminaire sera intervenu entre Belgrade, Bucarest, Prague. Vienne et Budapest qu'on pourra envisager l'idée d'une conférence spéciale.

A ce point de vue, on attache ici une mportance particulière au voyage du Ministre des Affaires étrangères de 1 Kongrie, M. Walko, qui se trouve ac- 1 uellement à Rome et qui se rendra 1 insuite à Londres et à Paris pour venir 1 rafln à Genève.

Paul Du Bochbt. (

Arrestation de M. Voldemaras t Kovno, 9 mars (dép. Radio.) é M. Voldemaras a été arrêté ce ma- t in dans une chambre d'hôtel. 1

LES ELECTIONS DU REICH La propagande

dn parti naziste

est de plus en plus éhontée Berlin, 9 mars (dép. Petit Parisien.) A mesure que s'approche la date du plébiscite, la propagande naziste se fait plus fiévreuse, mais en même temps plus scandaleuse et plus éhontée. Chaque nuit, des sections de barbouilleurs se répandent dans un nouveau quartier, badigeonnent les murs et les trottoirs de croix gammées rouges ou noires d'un mètre de hauteur, encadrant le mot d'ordre « Votez pour Hitler ».

En même temps, ces sections de propagande nocturne collent sur la plupart des immeubles de petits papillons rouges rédigés avec une astucieuse démagogie.

L'un de ces papillons dit « Voter pour Hindenburg, c'est voter pour Brüning et pour les décretsdois. Votez pour Hitler » l'autre « Voulez-vous que votre misère continue ? Votes pour Hindenburg. Si vous voulez que votre sort s'améliore immédiatement, votez pour Hitler. »

Dans les boites aux lettres, sous les portes de leurs appartements, les Berlinois découvrent des prospectus leur recommandant le chef naziste avec les arguments commerciaux employés pour le placement d'un rasoir ou d'un purgatif.

En province, le c mouvement national-socialiste » a préféré distribuer de grands portraits d'Adolf Hitler qui figurent dans les magasins, les librairies, les bureaux de tabac.

Le « duce germanique est lancé par des procédés de réclame américaine son nom et son symbole sont devenus une obsession. Sur la neige, les correspondants nazistes tracent des croix gammées qui tiennent toute la largeur des trottoirs.

Dans leur propagande rurale, il ne reculent devant aucun mensonge, si grossier soit-il.

Ils ont affirmé que le fils et les filles du maréchal von Hindenburg sont affiliés en secret au parti socialiste, ce que la présidence a dû démentir comme un opprobre. A Stettin, un militant a dit à la foule que si le maréchal est réélu, la frontière orientale sera ramenée à l'Oder. En Thuringe, ils afflrment dans leurs meetings qu'Hindenburg vient d'avoir une attaque de paralysie et qu'il ne prend plus aucune part aux affaires, que c'est sa famille qui le pousse à se présenter à nouveau pour des raisons d'intérêt matériel.

En Prusse orientale, l'émotion est très vive les orateurs nazistes assurent qu'un succès électoral du maréchal aurait pour effet la cession de la province à la Pologne. Dans la population, des bruits sont répandus annonçant une invasion par de la cavalerie polonaise et affirmant que des divisions de la Reichswehr ont déjà été dirigées sur les endroits menacés. Toutes ces fables sont crues par une population locale qui ne lit que les journaux bien pensants dévoués à la croix gammée et farouchement hostiles au « système Contre ces procédés, le gouvernement n'a d'autres moyens de défense que le démenti et la confiscation de certaines feuilles par trop scandaleuses. On sent qui le national-socialisme comprend qu'il livre une ultime bataille et qu'il veut mobiliser ses derniers partisans. Il lui faut, en effet, même en cas d'échec, enregistrer au moins un succès relatif, une nouvelle augmentation d'effectifs qui accroisse son dynamisme et le rende encore plus dangereux que jusqu'à présent pour le « système » Hindenburg-Brüning. Pour conserver au mouvement son allant et sa vitalité, aucune attaque n'est assez basse et aucun mensonge n'est assez stupide. La propagande officielle en faveur du maréchal est sur la défensive et le chancelier fait un grand effort à la radio où il prononce plusieurs allocutions par jour. Dans tout l'Empire, des orateurs tentent d'opposer des arguments en réponse aux méthodes des énergumènes. Depuis hier, à Berlin, deux autos munies de puissants projecteurs vont de 19 heures à minuit aux plus importants carrefours projeter vers le ciel l'inscription lumineuse « Votez pour Hindenburg » qui reste visible chaque fois pendant une demi-heure et retient fortement l'attention des promeneurs. Demain jeudi, de 19 h. 30 à 19 h. 45, le maréchal, de son bureau, prononcera à la radio une allocution au peuple allemand. Tl rendra brièvement compte de la façon dont il a rempli son septennat.

LE DESARMEMENT

Les commissions de la conférence se mettent au travail

Genève, 9 mars (dép. Petit Parisien.) Les deux commissions techniques chargées de l'étude des questions intéressant le désarmement naval et terrestre se sont réunies cet après-midi pour la première fois afin de constituer leurs bureaux et de régler quels- ques points de procédure. La commission aérienne et celle qui s'occupera de la limitation des dépenses militaires tiendront égalemen2 demain leur séance inaugurale. Mais eUea ne pourront se mettre sérieusement à la tâche ni les unes ni les autres tant que l'assemblée extraordinaire de la S. D. N. n'aura pas terminé ses travaux. On estime également dans la plupart des délégations qu'il est préférable avant d'aborder les questions de fond d'attendre la venue de M. Tardieu. Le débat qui va s'engager tournera, en effet, presque constamment autour du projet français. Quant à la proposition allemande visant l'égalité de tous les Etats en matière de désarmement, d'après le programme des délibérations établi par M. Benès avec l'approbation du bureau et de la commission générale, elle ne viendra en discussion que plus tard.

L'AFFAIRE LINDBERGH SEMBLE APPROCHER DE SON DENOUEMENT Londres, 9 mars (dép. Petit Parisien.) Bien qu'aucun fait nouveau n'ait été officiellement révélé, l'affaire Lindbergh semble être entrée aujourd'hui dans une phase nouvelle.

Suivant des messages concordants, le bruit court avec persistance à NewYork que le bébé serait transporté d'ici quelques jours dans un endroit secret désigné par Spltale et Blitz, les deux ex-gangsters choisis comme intermédiaires par le colonel Lindbergh. De là, après le versement de la rançon convenue, l'enfant sera conduit directement à HopewelL

UN MYSTERE

New-York, 9 mars (dép. Bavas.) L'enlèvement de l'enfant de Lindbergh soulève un nouveau mystère. D'une part, en effet, le maire de Boston, M. Curley, a dit avoir été avisé par un agent d'assurances dont on ne donne pas le nom, que l'enfant a été rendu dimanche soir à ses parents, mais que ceux-ci ont promis aux auteurs de l'attentat de ne pas avertir la police pendant 72 heures et, d'autre part, les membres de la famille déclarent qu'ils ont été autorisés par M. Morrow à démentir que l'enfant ait été rendu à ses parents.

L'ASSASSINAT

DE LA PETITE BONFIGLIO SUITE Du LA PKEJUliRE PAGE

Et, comme on lui demandait d'entrer, il protesta, disant qu'il craignait qu'on lui fit du mal.

On devine facilement l'émotion et la colère de la mère de la victime à la vue de cet homme qui déclarait avoir tué sa fllle

Le chemineau raconta alors la scène Je venais de Marseille, j'avais faim, je suis entré dans cette maison, j'ai frappé à la porte; on m'a dit d'entrer, ce que j'ai fait. Une jeune fille se trouvait là. Je lui ai demandé la charité; elle m'a repoussé. Comme j'insistais, elle s'est mise en colère; alors, je l'ai poussée violemment. Elle a crié, puis s'est dirigée vers une autre pièce où, pour l'empêcher d'appeler, je lui ai donne» un coup de poing à la tête; elle est tombée à la renverse. Alors j'ai compris que j'avais fait un mauvais coup. Je suis sorti en fermant la porte extérieure.

Aux questions suivantes qui lui furent posées, Roche reconnut être monté au premier étage de la maison, mais il assura qu'il n'avait pas fouillé les meubles ni pris de l'argent. D'autre part, il a indiqué qu'après avoir fait son coup il était allé frapper à deux maisons différentes où il n'y avait personne. Les propriétaires de ces maisons assurent qu'ils ne se sont pas éloignés au cours de la matinée du crime. M. Germain, le témoin qui avait aperçu la mendiant à la main mutilée, a été catégorique devant Roche. Il affirma que l'homme qu'il a vu n'est pas celui-là, et personne parmi les voisins de la famille Bonfiglio, ne se souvient d'avoir vu Roche. Enfin, dans les déclarations du chemineau, on distingue de nombreuses contradictions en particulier, il dit que la petite victime portait une robe rouge alors que celle-ci était bleue.

Mais ce ne sont que des détails, alors que le fait principal est celui-ci: il est allé droit à la maison du crime et il a décrit la scène telle qu'elle a dû se passer.

Par contre, son regard et son langage n'indiquent pas un homme normal. On se demande si l'on ne se trouve pas en présence d'un demi-fou atteint de la monomanie du crime et qui est arrivé à se persuader lui-même de la réalité d'un fait inventé de toutes pièces.

Après la reconstitution du crime, Roche a été ramené au palais de justice où il a subi un court interrogatoire de la part du juge d'instruction. H a été ensuite écroué. Pour l'instant, aux yeux de la justice, il est l'auteur du crime de la maison Georgette. DEUX AUTOS TAMPONNENT DES VOITURES ARRÊTÉES Dans la première, la comtesse de Maigret, blessée, faillit être brûlée vive Melun, 9 mars (dép. Petit Parisien.) La comtesse de Maigret, demeurant à Paris, 14, rue des Marronniers, revenait de Lausanne en automobile dans la nuit lorsque, après avoir dépassé de 250 mètres environ la croix du GrandVeneur, en forêt de Fontainebleau, sa voiture entra en collision avec un camion automobile arrêté sur le bas côté de la route et qui était insuffisamment éclairé. L'auto de la comtesse de Maigret eut son capot enfoncé et, le réservoir d'essence ayant éclaté, la voiture prit feu. Sous le choc, la comtesse de Maigret, qui était seule, avait été blessée sur tout le corps et particulièrement à la tête et aux jambes. Elle s'était évanouie et elle eût été infailliblement brûlée vive si un automobiliste dont on ignore le nom la dégagea et la transporta à l'hôpital de Fontainebleau elle commençait déjà à être sérieusement atteinte. Son chien, qui l'accompagnait, a d'ailleurs été carbonisé.

Le camion, cause de l'accident, appartient à M. Beaulieu, cultivateur à la ferme des Portes, commune d'Anver·naux. Il était conduit par le chauffeur Rabourdin qui, revenant de Sens, avait été victime d'une panne de magnéto. Dans la seconde, un homme fut tué et trois autres personnes blessées Versailles, 9 mars (dép. Petit Parisien.) Un grave accident d'automobile s'est produit, la nuit dernière, sur le territoire de la commune d'Aubergenvllle. MM. Bianchi, trente ans, demeurant à Véllzy, et son camarade Joseph Rosai, habitant Saint-Cyr-1'Ecole, étaient occupes à réparer une camionnette dont l'arrière était normalement éclairé, lorsqu'ils furent tamponnés par une auto que pilotait Mme Adrienne Clain, demeurant 19, rue Berlioz, à Paris, et auprès de qui se trouvait Mme Jeanne Andrieux, même adresse.

Dans le choc, M. Blanchi, qui se trouvait sous la camionnette, fut tué sur le coup. Son camarade, M. Rossi, et Mmes Clain et Andrieux, fort grièvement blesses, ont dû être admis à l'hôpital de Saint-Germain.

Le qaarder-maitre du « Veuo » a dû tomber à l'eau ou ae suicider Toulon, 9 mars (dép. petit Parisien.) L'enquête de la gendarmerie maritime vient d'établir de façon indubitable que la disparition du quartier-maître Paul Zimmer n'avait rien de criminel. Le quartier-maître du Vesco a été très probablement victime d'un accident ou s'est suicidé. Son béret vient d'être retrouvé à l'arrière du Vesco, à proximité de la passerelle reliant le petit navire au quai. La bonne foi des marins un instant soupçonnés a été reconnue. En réalité, ces trois matelote avaient jugé à propos, en raison de la température assez fraîche, de se mettre à l'abri, et ils n'ont rien entendu lorsque le quartier-maître, comme on le suppose, est tombé à la mer. Les trois marins ont été punis disciplinairement pour négligence dans leur service, mais il a éte établi qu'ils n'avaient eu aucune dispute avec le disparu. L'affaire se réduit donc à peu de chose.

UN GALA DE BIENFAISANCE AU PAOFIT DE LA DETTE » Le gala de bienfaisance organisé au bénéfice de la Dette s'est déroulé hier au Palais des sports en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre M. Piétri, ministre de la Défense nationale le colonel Picot, président des c Gueules cassées » MM. Scapini, de Fouquières, etc. Le Président de la République et le maréchal Pétain s'étaient fait représenter. Au cours de ce gala, toutes les vedettes du patinage artistique, les champions olympiques Mme et M. BrunetJoly en tête, firent preuve de leurs habituelles qualités pendant leurs brillantes présentations.

Les deux matches de hockey sur glace se terminèrent par la victoire des joueuses françaises sur les joueuses britanniques par 2 buts à 0 et par celle des joueurs belges qui triomphèrent de la sélection française par 2 buts à 1.

Rangoon. Le juge spécial de Tharrawaddy a condamné à la déportation perpétuelle les quatorze personnes impliquées dans l'affaire de Zapankkyi, accuséea d'ac- tivité révolutionnaire.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CONDE-EN-BBIE. Une assemblée générale des producteurs de lait de l'Aisne et de la Marne, ayant pour but la constitution définitive du syndicat, aura lieu le 17 mars à 13 heures, salle Gervais.

SAINT-QUENTIN. Le conseil municipal a voté un crédit de 20.000 francs pour assurer la distribution de lait pendant la crise actuelle aux enfants des chômeurs fréquentant les écoles maternelles. En hommage à un philanthrope, M. Billion, dont le legs généreux permit de construire la cité-jardin de la rue de Cambrai, le conseil a décidé l'érection à l'entrée de cette cité d'un médaillon en bronze du donateur.

Dans l'autobus de Guise à Saint-Quentin, Mme Rosa Grasse, marchande foraine, place Henri-IV, a été victime d'un habile filou qui. dans son sac à main, lui a volé 300 francs.

EURE-ET-LOIR

L'entretien des routes

L'adjudication des travaux des routes pour le canton de Janvilte vient d'être prononcée pour une somme de 10 millions, soit avec une diminution de 50 sur les prévisions de la commission départementale. Dans ces conditions, 4 millions supplémentaires pourront être affectés. cette année, au rechargement et au goudronnage des routes.

CHATEAUDUN. A la suite d'un pari. MM. Georges Thibault et Felgnan ont pénétré dans la cage des lions de la ménagerie Lambert. Au milieu des fauves, que surveillait le dompteur, ils ont fait une partie de dominos et bu une bouteille de champagne.

FRA2E. Alors qu'elle était montée sur une brouette pour étendre son linge. Mme Gagner, soixante-huit ans, fit une chute dans laquelle elle se fractura le bassin. LE FAVRIL. MM. Henri Briand, Marie Noury et Henri Cochon ont été élus conseillers municipaux.

NOGENT-LE-ROTROU. Roulant à motocyclette, M. Alphonse Lenoir, trentesix ans, boucher à Breteuil-sur-Iton (Eure) a fait une chute et s'est légèrement blessé. OISE

La prochaine session des attise* Le rôle de la prochaine session des assises de l'Oise vient d'être établi comme suit lundi 14 mars. affaire Hector Batteux. vol qualifié, ministère public M. Gary, substitut défenseur. M- Paintré; mardi 15 mars, affaire Yvon Rousseau. vol, ministère public M. Gary, susbtitut; défenseur, M- Rogès; mercredi 16, affaire Jean Tataronis, coups mortels, ministère public M. de Girard, procureur de la République défenseur. M» Lenaln.

Le chômage s'atténua

On signale dans certains centres de l'Oise une légère reprise du travail. Quelques ateliers du textile ont rouvert leurs portes, mais le travail ne permet pas de faire appel à tout le personnel. Les services des ponts et chaussées vont entreprendre des travaux qui occuperont un certain nombre de chômeurs. Cinquante communes de l'Oise versent par l'intermédiaire des fonds départementaux des secours à 770 chômeurs.

CBEPT-EN-VAI-OIS. Comme elle sortait de l'hôtel des Trois-Pigeons, l'autre soir, Mme Rousselle, domiciliée 8, rue Saint-Laurent, a été attaquée par un individu qui s'empara de son sac à main et s'enfuit. Ce sac ne contenait qu'une somme de 50 francs et divers objets.

FOBMEBIE. L'abbé Ricart, curé de Nogent-sur-Oise, est nommé doyen de Formerie et chargé des paroisses de Bouvresse et Boutavent.

GBANDVI^MEBS.– La société d'instruction populaire du canton procédera dimanche à 14 h. 30, salle des fêtes, à la distribution annuelle de ses récompenses. Une conférence sera faite par M. Emile Glay, secrétaire général du syndicat national des instituteurs, sur Ferdinand Buisson et eon teuvre.

NIVII/LEBS. L'ouvrier agricole Maurice Carré, trente-six ans, au service de M. Gesquière, conduisait un tracteur dans un champ, lorsque la machine ae renversa sur lui, le blessant aux bras et à la poitrine. Il a été transporté & l'hôpital de Beauvais.

SEYANTES. A la suite d'une remontrance de sa patronne, la jeune Henriette Lasnier, dix-huit ans. domestique de ferme, monta dans sa chambre, traça sur un carnet quelques lignes annonçant son intention de se donner la mort et alla se jeter dans la mare communale où son cadavre fut découvert peu après.

il SEINE-ET-MARNE Collision d'auto*

Sur la route de Melun à Nangie, une camionnette, conduite par M. Edgard Jeanet, chef de garage à Paris, est entrée t en collision avec l'automobile de M. Joseph Mallerin, agent d'assurances à NanCe dernier a été atteint à la figure par des éclats du pare-brise et Mme André Gérard, qui l'accompagnait, porte des blessures aux jambes et des contusions internes.

ÇHATEAU-1ANDON. Le festivalconcours de musique qui devait avoir lieu le 29 mai est remis au 5 juin. Les inscriptions sont reçues par M. Zephir Caillat, secrétaire du concours.

COMBS-LA-VIIXE. Le terrassier PilIon, trente-quatre ans ivrogne invétéré. ayant à demi assomme sa jeune femme âgée de dix-neuf ans, a été arrêté et mis à la disposition du parquet de Melun, COUBERT. Circulant à bicyclette. M. Avelino Costal, trente et un ans, manœuvre à Vaires-sur-Marne, a été renversé et légèrement blessé à la tête par une auto. Il a pu regagner son domicile après avoir reçu des soins.

LECHEIXE. Un incendie dû à la malveillance a détruit une meule de blé appartenant à M. Maurice Longuet au hameau du Plessis-Pigy. Les pertes s'élèvent à 26.000 francs.

CHELLES. Le débit de boisson de M. Boisdrot, boulevard de la Gare, et la villa de M. Faucart, rue de la Paix, ont été visités par des cambrioleurs qui ont dérobé dans l'un une somme de 400 francs et dans l'autre quelques bijoux et divers objets dont plusieurs ont été retrouvés dans un terrain voisin.

SEINE-ET-OISE

Les congressistes du vin

visitent le château de Versailles Sous la conduite de M. Barthe, questeur de la Chambre des députés, les délégués à la conférence internationale du vin ont visité hier le château de Versailles, où üs ont été accueillis par M. Mario Roustan, ministre de l'Instruction publique M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise. et M. Yves Le Coz, maire de Versailles. Des allocutions de bienvenue ont été prononcées par MM. Mario Roustan et Barthe. Les délégués ont été ensuite reçus par la municipalité et un vin d'honneur leur a été offert à l'hôtel de ville.

LE PECQ. Le corps de M. Julien Demeure, ce jeune ouvrier des ponts et chaussées qui se noya au cours de son travail, n'a pas encore été repêché ainsi que l'identification hâtive du cadavre d'un inconnu avait permis de le croire.

UVBY-GABGAN. Des cambrioleurs se sont introduits dans le pavillon situé 64, avenue Quesnay, habité par les époux Domprost actuellement en villégiature. En l'absence des propriétaires, le montant du vol n'a pu être évalué.

On recherche Mme Delalande. soixante-quatre ans. qui a disparu du domicile de ses enfants, 13, allée Aumale, après avoir annoncé qu'elle allait mettre fin à ses jours.

Dernières nouvelles sportives LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Hier soir, au cours de la réunion pugilistique organisée à la salle Wagram, le poids léger Huméry a battu l'Italien Radaelli par abandon au quatrième round.

Au programme de la réunion figuraient également plusieurs combats comptant pour la compétition des poids lourds organisés par Paris-Soir. En voici les résultats

Quarts de finale. Favre bat Lelays, arrêt de l'arbitre au troisième round; André bat Rabe, abandon au deuxième round: Mauberg bat Pierlot, aux points Langlet bat Delcourt. abandon au troisième round. Demi-finales. André bat Favre aux points Langlet bat Mauberg aux points. Finale. Langlet bat André, abandon au premier round (fracture de la main).

CECI S'ADRESSE AUX FEMMES Les maris veulent bien manger mais comme ce ne sont pas eux qui tiennent la queue de la poêle, ils trouvent toujours que l'argent pour le ménage file beaucoup trop vite.

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fait des victimes aux Etats-Unis Camden (New-Jersey), 9 mars (d. Hav:) Une explosion s'est produite ce matin aux usines à gaz de Camden. On a retiré seize cadavres du réservoir à gaz, qui a fait explosion.

On craint que vingt à vingt-cinq personnes n'aient péri.


b Ks\SJ.V J. ±Ui* i/U IT IZë A. A «MON Fil I_S »

Pauf n'était pas seulement un amateur des choses du théâtre, c'était encore ef surtout un grand lettré, dont les romans et les- études méritent. de lui survivre. Nous donnons ici le dernier conte -que teur écrivit quelques jours avant sa Mort. .1 Il. exatfe les sentimentssentent l'écrivain pour ceux qui l'ont connu, humaines.,

A l'heure où les employés du ministère quittaient le bureau, Laurier, le sous-chef de Louis Jabot, commis d'ordre, suivit celui-ci dans la rue. Une blessure de guerre avait laissé Jabot boiteux, et il s'appuyait sur une canne. Il portait des vêtements brossés Rvec soin, mais très usés, et il était visible qu'il s'obligeait à d'extrêmes économies.

Mon cher, lui dit Laurier, j'ai hésité à vous parler, mais c'est mon devoir d'honnête homme. Vos collègues manquent un peu de charité envers vous. J'entends leurs plaisanteries sur certaines illusions que vous conservez, et je vois, d'un autre côté, les privations auxquelles vous vous contraignez. Je ne sais comment ils semblent si bien renseignés sur vous. M'excuserez-vous d'aborder un sujet délicat?

Monsieur, fit Jabot, vous m'avez toujours témoigné beaucoup de bienveil» lâHce. Je me rends compte' que je n'ai pas éducation de ces messieurs, que je suis plus âgé qu'eux jeté dans la vie civile après ma réf rme militaire, je n'ai pas U&rs titre* à^fun avancement Je comp%nds qu'ils te moquent un peu de moi. Je ne suis pour eux qu'un vieil adjudant, avec toutes les légendes traditionnelles tftais je ne me blesse pas de ces gamiunes. Ils sont gentils tout de même. ï C'est d'une chose plus intime qu'il ̃lagit». Voyons, puisque je me suis décidé à vous avertir, il faut que j'aille jusqu'au bout. Entrons dans ce café, voulez-vous? Nous y serons mieux que dans la rue. Laurier s'agit à côté de Jabot à une table du fond,' qui n'avait pas de voisins immédiats.

• JJ est btett entendu, reprit-il, que vous ne vous* froisserez pas si je pénètre dans le domaine de votre vie privée? Ce n'est que par intérêt pour vous.

&r J'en, suis persuadé, monsieur.

Mais Jabot sembla soudain se tenir sur quelque réserve.

Au diable les circonlocutions dit Laurier. Vous avez ou non confiance en mot. Si vous n'avez pas cette confiance, brisons là et parlons de ce que vous voudrez.

Je vous respecte beaucoup, monsieur. En outre, personne n'ignore, au bureau, que vous avez eu une liaison. Ces jeunes gens sont curieux 1 Ils se sont amusés à vous suivre. L'un d'eux connaissait la. personne à laquelle vous vous intéressiez.

Léontine! 1

Ne rougissez pas, sapristi! Ce n'est pas un reproche. Un vieux garçon comme vous, sans famille. C'était tout naturel. tel solitude vous pesait.

V– II est vrai. J'ai été quelques mois l^ureux. surtout parce que je voulais ¡être. Je me rends compte que je n'étais PAS bien séduisant. J'étais reconnaissant qta'on eût une sorte de pitié de ma gaucherie. Je savais bien que je n'avais ni esprit ni gaieté. Mais, à la suite d'un CÏJtain événement, Léontine a dû quitter Refis, retourner dans sa province. Cett,e séparation a été un gros chagrin pour moi. Mais il s'agissait de sa tranquillité, «^apparences à sauver. Ses parents étaient très sévères. J'ai dû me sacrifier.

Elle vous écrit?

Quelquefois, dit Jabot avec embarras. Mon oauvre roman a été bref. Mon brave Jabot, vous êtes un eceur d'or. Seulement.

,Seulement?

̃ Malgré vos quarante ans sonnés, vêtus ne connaissez pas beaucoup la vie. Laissez-moi continuer, sans vous fâcher. Croyez que vous avez en moi un ami. Ce certain événement, ce fut la naissance d-<in enfant qu'on vous annonça de loin, 4§Jis des circonstances un peu mystérieuses. La lettre vous interdisait d'accouijj|j comme ç'avait été votre première H*– Des' raisons de prudence détemïl:filent cette défense de venir: c'eût été f promettre Léontine.. ̃ Les raisons de prudence n'existaient pour les secours qui vous étaient demandés.

C'était bien juste. Je ne fuyais pas mes responsabilités. » Qui, vous avez toujours été Hn h^nme de devoir. Permettez-moi encorne ceci: un peu- plus tard, dans vos lettres, vous exprimiez un tel désir de voir votre enfant qu'on finit par vous indiquer un vitjage de Bourgogne où il était en nourrine. Vous avez aussitôt couru à l'adresse qifl vous avez été donnée.

La plus grande émotion de ma vie. Mon fils J'avais un fils Je le trouvai superbe. Songez, monsieur, que mon exis- tence 3i terme avait désormais un but: l'élever, faire de lui autre chose qu'ua pauvre diable comme moi 1 Et, depuis, vous avez rogné sur votre nécessaire, vous vous êtes saigné aux quatre veiries, vous avez accepté pour vous toutes les difficultés afin d'envoyer à Mlle Léontpe Paillot l'argent qu'elle déclarait indispensable pour l'entretien de c l'enfant.

Le pauvre petit Le seul lien qui me rattache à l'existence

Laurler considéra Jabot, qui semblait I'

4. Feuilleton du Petit Parisien, 10-3-32 K-- L'HOTE s* INVISIBLE | TRADUIT 0 E L'ANGUAIS ̃ la ET ADAPTÉ PAR. £ JEAN IMA&iÉCHAL S

Il (suite)

Tragédie

Pendant le court trajet qui les séparait du lieu de la tragédie, pas une parole ne fut échangée. La voiture roulait en silence le long d'une brande sauvage sur laquelle la nuit commençait à s'amasser un brouillard se le v.aft et, lorsqu'ils descendirent d'auto, Mason dut allumer un puissant phare électrique. Il donna ordre au chauffeur de garder la.voiture et s'engagea dans un étroit sentier suivi par Pierre le colonel fermait la marche.

Bientôt, 'ils entendirent des voix et aperçurent des lumières brillant au travers des arbres. Le rayon d'une torché électrique s'en vint à leur rencontre et une voix brusque Les accueillit Les voilà, .docteur.

□s étaient arrivés à une sorte de clairière qui avait été la scène du drame, et -le colonel reprit le bras de Pierte Copyright by Peter Luck et Jean Mare? shat Traduction et reproduction interdites en toua pays.

extasié par une pensée. Puis, d'un geste instinctif, il lui serra la main:

Ayez un peu de courage pour entendre la vérité., 1ui dit-il. Depuis deux ans, on se moque de' vous, pour vous arracher 'le peu dont vous disposez. Cette femmes, qui vous a joué une abominable Comédie, n'a jamais eu d'enfant. v Mais celui que j'ai vu ?

C'est, par une connivence de la Léontine avec une malheureuse dont elle s'est assuré la complicité, un nourrisson de l'Assistance publique,- Ouï, ce que je vous dis est dur,' mais il fallait vous détromper quand j'ai été sûr de pouvoir vous ouvrir les yeux. Etait-il humain de vous laisser vous épuiser en privations et en sacrifices pour une coquine qui a trouvé ingénieux de tirer de vous, si modeste que fût votre situation et vous avez fait l'Impossible» héroïquement tout ce qu'elle peut rendre.

Quoi dit Jabot anxieusement, l'enfant ?

Il ne vous est rien. Affranchissezvous de ce souci désormais.

Le visage de l'employé était à ce point altéré, attestait un tel bouleversement que Laurier, bien qu'il estimât utiles ses révélations, se reprocha de n'avoir pas usé de plus de ménagements. Il s'attendait à' provoquer des doutes, des protestations, ou de la colère, mais non à l'évidence de cette douleur.

Les mensonges de la femme, Pt Jabot. soit! Mais lui, le petit?. Si vous imaginiez combien je pensais à lui, tjuels projets j'édifiais pour son avenir, et comme il m'était doux de me tout refuser pourvu que rien ne lui manquât Et brusquement, je n'aurais plus ces chères inquiétudes, ces espérances, ces rêves ? Mais alors, quel néant que ma vie J'ai été abusé, ma confiance était ridicule, tout ce que vous voudrez. Mais ce qui était vrai. c'était ce sentiment de la paternité, où se mêlaient tant de tourments et de joies; ce sentiment qui dominait .tout en moi.

C'était une illusion.

Va pour l'illusion! Je garde l'enfant. PAUL Ginisty.

Le rapport de M. Lévy-Alphandéry sur la loterie nationale

au profit des chômeurs

Hier a été distribué à la Chambre le rapport, rédigé au nom de la commission d'administration générale par M. Lévy-Alphandéry, sur la proposa tion tendant à instituer une souscription nationale avec lots pour venir en aide aux chômeurs.

Selon le texte adopté par la commission, « pendant toute la durée du chômage, le ministre des Finances est autorisé à faire, tous les mois, une émission publtque de titres cette souscription. Cee tktres, dénommés « bons de souscription nationale en faveur des chômeurs », seront de 25 francs, payables en un seul versement. lia pas intérêt et n«. seront pas' rejnbftttrssbrês, Tfcais ils don- neront droit, le mois suivant, à un tirage de^krts. Les lots -seront exempta d'ttnpôt.

.Quant aux, détails d'organisation, de ta souscription; Ils devront être réglèà par décret dans lue délai d'un mois après la promulgation de la loi. Dans les conclusions de son rapport, le, député de la Haute-Marne justifie le moyen exceptionnel proposé pour re·nrédier à •• une situation également exceptionnelle et particulièrement dou. loureuae. Il s'agira,; en somme, d'une sorte de contribution volontaire, tous forme de souscription publique avec lots, apportée ceux qui souffrent par ceux dont la situation n'a pas trop pâti de la crise.

La répartition des sommes recueillies s'inspirera de l'esprit qui a présidé à celle des fonds provenan2 de la vente du timbre antituberculeux.

M. Lévy-Alphandéry exprime son espoir que la souscription nationale trouvera dans le public un accueil empressé. Et fi ajoute

Nous restons convaincus qu'avec le concours assuré de la presse, l'appui moral Ses banques, des chambres de commerce, la coopération des groupements industriels, commerciaux, agricoles, maritimes, en un mot avec la bonne volonté de tous les Français, le produit de cette souscription permettra d'améliorer la situation douloureuse des chômeurs.

MORT DE M. LEMARIE

SENATEUR D'ILLE ET VILAINE On' annonce la mort de M. Lemarlé, sénateur d'Ille-et-Vilaine, décédé à la mite d'une courte maladie. M. Lemarié rtatt né le 24 décembre 1852 au MontDol (Ille-et- Vilaine)., dont il était le naire. Il fut élu pour la première fois ;énateur le 25 août 1907 et constamnent zéélu depuis. Il appartenait au troupe de la gauche républicaine. .ES ARRIVEÉS D'OR AU BOURGET 725 kilos d'or en lingots venant l'Amsterdam, sont arrivés à 15 h. 35 u Bourget. D'autre part, 376 kilos d'or m monnaie sont arrivés au cours de a matinée.

C'est, au total, une valeur de 18 mgions qui entre en France.

Du calme, mon enfant, dit-il avec bonté. Essayez d'être courageux, quoi qu'il advienne

Pierre ne répondit pas, dégagea vivement son bras et avança

Trois personnes se tenaient debout, immobiles, les yeux rivés au sol, regardant quelque chose que Pierre ne voyait pas encore, mais que, douloureusement, il devinait un agent de police en uniforme, un homme grand, fort, vêtu d'un raglan et coiffé d'un feutre souple, et le troisième^ de taille moyenne, dans un costume de velours côtelé, les jam(bas serrées dans des guêtres de cuir. Leur groupe cachait les deux silhouettes allongées sur l'herbe courte une femme, un homme, d'une inquiétante immobilité.

D'un geste brusque, presque brutal, Pierre les écarta et s'agenouilla auprès du cadavre de la femme, dont le rayon d'une torche électrique éclaira le visage.

Oh mon Dieu dit Pierre en prenant dans les siennes une petite main inerte et froide.

Vous la reconnaissez, monsieur Brand ? demanda Mason d'une voix impatiente, dans laquelle 11 était facile pourtant de déceler une nuance de sym- pathie.

Oui, répondit Pierre à mi-voix. C'est Kathleen Mahoney.

Et l'homme ?

Pierre jeta un regard vers l'autre corps.

Cest Dennis Mahoney, son frère, dit-il, et soudain Il roula sur la sol, évanoui.

Le docteur Hartwell se pencha vers le. Jeûna homme, dénoua sa cravate et déflt son col. Puis ilsortit un flacon de sa poche

Amoureux de cette personne, je

LE PROCÈS DE GIJOZEL Le jugement sera rendu le 23 mars On 'avait plaidé depuis midi lorsque le substitut Hurlaux, vers 19 heures, se leva hier, au procès de Glozel, pour développer ses réquisitions. Qu'allait-il dire ? L'amnistie a éteint la poursuite pénale. On ne se battait, en somme, que pour l'honneur, pour le modique enjeu du franc symbolique de réparation. Je ne requiers rien, dit le représentant de la loi. Mais je souhaite que les savants aux prises dans cette affaire, et qui portent de si grands noms, tentent les uns vers les autres un rapprochement. Qu'ils oublient tout et se remettent au travail. Ils donneront de leur science et de leur grandeur d'âme un témoignage magnifique Peut-être M' Marc.de Molènes eût-il accepté cette émouvante proposition. Mais M' Maurice Garçon l'arrêta d'un geste

Je ne crois pas Il n'y a qu'une vérité et il suffit d'ouvrir les yeux pour la voir.

Le président Delegorgue attendit un instant, hésita et décida enfin -Le jugement sera rendu le 23 mars

Au début de l'audience, M* Henry fiprrès avait commencé sa plaidoirie en résumant la thèse des glozéliens. au point de vue juridique du moins Je plaide, s'écria-t-il, non en historien, mais en avocat. Je n'apporte a cette barre que la sérénité du droit Et ce fut d'abord une critique de la critique, une ironique tirade sur « ces savants, livrés au fanatisme scientifique, dangereux comme toutes les passions excessives Puis on en arriva au cœur du procès. Le journal mis en cause.? II a obéi, M* Torrès le concéda, à un mobile d'ordre élevé.

M. Duseaud ?

Ce. savant a traité M, Emile Fradin de faussaire. Il a adressé à la presse une lettre dont l'anonymat fut rapidement percé et-qu'il a signée- malencontreusement « Un lecteur assidu. » Puis ce portrait de M. Emile Fradin Louée soit l'école primaire, qui a formé avec autant de bonheur le cerveau de ce jeune paysan, archéologue occasionnel, autodidacte qui s'est passionné pour un passé dont, par hasard, il a retrouvé des vestiges sous le soc de sa- charrue On l'a provoqué, il a répondu présent. Et nous- voici. Nous avons confiance en votre justice MI Marc de Molènes se proposa de fournir au tribunal ce qu'il a appelé le moyen de se prononcer avec sécurité Les faux, la supercheirie lui paraissent doublement Impossibles. Le jeune Fradin ne possédait pas l'outfflage nécessaire. Et l'impossibilité inteUeotuelle est plus d>écteive encore le faussaire de Grlozel, si faussaire fl y-avait, nepo urrait être qu'un savant. Que reste-t-.1 donc des dires de M. Due-: saud ? Rien Rien, sinon un délit M' Maurice Garçon plaida, lui, autant en savant qu'en avocat. La lettre voire anonyme de M. Dus-! saud, les articles de journaux, les études de revues peuvent-iis être poursuivis ? Au nom de quoi ? Glozéliens et antiglozéliens ont cherché la vérité. Ils ont parlé, ils ont écrit, ils ont propagé leur opinion, ils ont crié leur foi. Mais jamais ils n'ont voulu ni diffamer ni nuire. Par conséquent, Il serait paradoxal, sinon injuste, d'accorder aux uns le franc de dommages symbolique que les hasards de la procédure leur permettent de réclamer aux autres,

Voilà pour le droit. Quant au fait, il eet plus clair. Pour M* Maurice Garçon, les partisans de Glozel ont été trompées. On entendra en effet refaire l'histoire de ce gisement «.singulier», néo- lithique pour les uns, historique, c'est̃à-dlre. ibérique, phénicien, araméen, voire gallo-romain pour le* au|tM»*J:i y «tVaît Ht- Tin afrcleir foule, ambulants, depuis longtemps démoli. Le jeune, Fradln,-qui avait fort-exactement compris les leçons de son maître, M. Clément instituteur, a voulu, exploiter cette découverte. fi a Mu des '-Uvres, traitant d'archéologie. lia. imité :de5 textes authentiques. II en a improvisés d'autres restés hermétiques.

Plus les recherchés avançaient, entend-on, plus les trouvailles prenaient d'importance, ç'eet-à-dire que le jeune Fradin savait parfaire son instructlon et doter au fur et' àc mesure ses mystifications des progrès 'qu'il fatsait lui-même. Mais on a découvert, dans l'étable et dans la grange, le matériel du faussaire, et les briques phéniciennes sont à peine cuites, et les os préhistoriques contiennent encore de la moelle et de la graisse, et les couleurs des tablettes sont à base d'aniline

Tel est le Glozel que MI Maurice Garçon rejeta dans le domaine des amusantes supercheries, et c'est sur'cette péroraison que le substitut prit la parole.

Eug. QtriNCHBV

Les grands travaux en Algérie La commission des finances a relevé de 1.600 à 2.400 millions l'autorisation donnée à l'Algérie par la loi du 28 JutH let 1921 de contracter un emprunt -pour; grands travaux. Elle a adopté de même le projet de loi autorisant les territoires du sud de l'Algérie a contracter un emprunt de 100 millions,. Un secours de 50 millions a été accordé à la Réunion pour réparer les ruines causées par le cyclone du début de février.

M. Camille Biaisât

à la Faculté de médecine M. Camille Blalsot, ministre de la Santé publique, a présidé hier, dans le grand amphithéâtre de' la Faculté de médecine, la réunion de la .Société de. scxqluglc, «n..pré4 sence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le professeur Achard, M. Justin Godart. le docteur Toulouse, qui ont prononcé des discours. Le ministre a répondu en exprimant l'intérêt que porte le gouvernement aux problèmes qu'étudie 'la .société.

suppose ? observa-t-U laconiquement en forçant une gorgée de cognac entre les dents serrées de Pierre.

Folie de jeunesse, docteur, répondit le colonel en haussant les épaules. Mais je ne pensais pas qu'il prendrai les choses si à cœur. Revient-il à lui ? Oui. Il n'est pas très robuste, je crois, reprit le docteur gravement. Il a dû faire un peu trop la fête et son cœur ne paraît pas solide. Pae de cardiaques dans sa famille, colonel ? Son père est mort d'une embolie; Cela ne m'étonne plus. Il lui faut beaucoup de ménagements, et s'il ne se soigne pas. continua le docteur Hartwell en faisant boire du cognac au jeune homme.

Pierre rouvrit les yeux et regarda le docteur un moment avant de se rendre compte de ce qui venait de lui arriver. Pardon murmura-t-il enfin, c'est stupide de ma part. Je m'éxcuse. Il se releva lentement, aidé pair te docteur.

Ne vous excusez pas, mon enfant, dit ce dernier d'une voix coriJpa.flssaate, et restez assis encore un 'peu, Là. appuyez-vous contre ce tronc'd'arbre. Vous sentez-vous mieux Qui. qui '1'30 assassinée ? demanda Pierre d'une voix étranglée.Mais la question, qui ne s'adressait- â personne en particulier, demeura sàtfs réponse.

Je voua demande qui l'a tùéé'?' demanda-t-il à nouvéau eh régardant suc-' cessivement les visages graves qui l'entouraieat.

Ne vous agitez pas, Pierre, dit enfin Marraden. Personne ne le saint encore, mais l'hypothèse la plus vraisemblable serait, d'après Masonï--4#ê-j son frère l'aurait tuée et se serait suicidé ensuite. L'arme un revolver

La grève des étudiants en droit a pris fin hier soir

Elle s'est terminée par un monôme au quartier Latin

La grève des étudiants en droit est achevée la journée d'hier a marqué la fin d'une agitation qui fut plus bruyante que grave et qui tourna à l'avantage. de ceux qui en avaient pris In responsabilité; car it n'y eut jamais de leur part de maladresse ni de geates fâcheux.

La Faculté de .droit ne connut point, hier matin, l'affluence de la veille. Beaucoup de grévistes s'abetin!'rent d'y; paraître, et quelques cours purent avoir lieu devant un nombre très restreint, d'auditeurs, notamment le. cours. de droit. commercial-de troisième .année et le cours de droit criminel de deuxième année. Il n'y eut d'autre, incident qu'une altercation entre deux étudiants, qui amena le professeur .Parreau à suspendre son cours d'économie pcrlttique.

Quelques cris et,de% chant. retentirent, vers midi, devant la Faculté. Mais ils n'avaient d'autre but que de « sonoriser» une prise de vues faite par un opérateur d'actualités parlantes. r A' 16 heures, un monôme se forma place du Panthéon; il rassemblait en- viron quinze cents « grévistes » et descendit, par la rue Soufflot, jusqu'au boulevard Saint-Michel. La grève fut acclamée, et l'on conspua un certain « sagouin », chargé de quantité de crimes. Boulevard Saint-Germain, rue de; Rennes, rue d'Assas et rue de Vaugi- rard, le monôme, au reste très sage, flt sensation. Il arriva rue Jean-Bart et s'arrêta devant le numéro 6, où demesure M. Barthélemy, doyen de la Faculté de droit. Une délégation, conduite par M. Ziegler, président de l'A., fut reçue par M. Barthélemy, auquel elle remit une pétition signée de 2.500 noms.

Après avoir reconduit ses visiteurs, le sympathique doyen dut paraître à sa fenêtre, salué par' une belle acclamation. En' quelques mots spirituels, il congédia ses bruyants élèves, qui s'en furent, au Luxembourg proche, danser une ronde autour du grand bassin, sous l'oeil placide des joueurs de croquet. Une délégation d'étudiants en droit au Sénat

':Une délégation des étudiants en ÛFOit/ ayant à sa tête M. Ziégier, président de l'Association générale des. étudiants à Paris». et M. Moy, secré-; taire de l'Vnjonj âe«. étudiants de France, a été reçue, hier par M. Jossot, président de la commission sénatoriale de l'enseignement. M. Jossot a déclaré que la commis- sion n'avait pas encore été saisie offl-' ciellement du projet de loi voté par la; Chambre autorisarit les capacitaires, sous certaines conditions, à prendre des inscriptions pour la licence en' droit.

M, Jossot à ajouté qu'en sa qualité de président il ne se croyait pas autorisé à faire connaître son opinion à'vâdt la réunion de la commission qu'il convoquera dans un court délai, probablement le jeudi 17 mars, réu- nion à laquelle assistera M. Mario .Roustan, ministre de l'Instruction publique.

La création de warrants pétroliers; La commission sénatoriale du comjfe i'Offtcé natiofvâl des combustibles liquides, frëprçsehtant le ministre du Commerce,, sur 'la proposition relative à la. création de warrants '.pétroliers. 'M. Pineau a.déclaré que le conseil "d'administration de l'Office avait émis un avis favorable à la proposition, étant donné, d'ailleurs, que le texte précise djins son, ^article 53 que, actuellement en, vigueur .demeure entièrement applicable, spécialement en ce qui concerné ta constitution ef la répartiINFORMATIONS_ POLITIQUES Le ministre, des Travaux publies a reçu, hier, une délégation de parlementaire» des djépartementa du Rhône, de 1'Igère et de la Haute^Savole venus pour l'entretenir d'un projet tendant à la construction d'autos-rbutes, notamment dans la région du sudrefct.de la. France et dont la réalisation assurerait l'emploi. de milliers de chômeurs.

Après «voir entendu :M. de Rouslers, vice-président' du: comité 'des armateurs de France, la commission de la marine marchande à la Chambre a adopté le projet tendant encourager l'industrie des grandes pèches. maritimes et accorder de8 primes à" l'exportation du poisson. La commission de l'enseignement de la Chambre a adopté le rapport de M. Robert sur, la proposition tendant à transformer les écoles spéciales rurales en écoles mixtes à une. ou deux classes et un rapport de M. Join-Lambert tendant à assurer aux étudiahts des facultés libres la dispense de certaines droits d'examens, ainsi que celle prévue par l'article 109 de là loi du 13 juillet 1925. Elle a adonté également le rapport de M. Adolpha Chéron sur la proposition de résolution de M. Adolphe Chêî-on invitant le gouvernement à prendre des mesures propres encourager la préparation. des membres de l'enseignement public à l'éducation physique dès enfants et des adolescents des écoles des œuvre3 postscnlatres.

6a commission sénatoriale des finan- ces. a ,entendu hier Je^ministre des Colonies sur l'affectation d'une somme de 130 millions de francs prévue d'ans le projet autorisant, divers gouvernements coloniaux à gramme spécial du Cameroun. Conformé- ment aupe .c&ncrusicns du rapporteur, M. Léon Perrier. la eomm/sslon a repoussé la somme de 130 millions prévue pour Te prolongement' du chemin de fer de Yaoundé à Douala.

Elle a, énis un avis favorable à l'adoption de toutes les autres dispositions du projet.

**r» Sur le rapport de M. Henri la commission aemitoriale des finances a approuvé )<S budget d'Alsace et de Lorra:né, nortant tint réduction de dépenses de 1.927,091 francs. Elle a également adopté, sur le rapport de M. Cuminal, les budget de l'Enseignement technique et de l'Ecole éentrale. avec un ensemble de ré- dfïotfons" d'envirrfn 1.240.000 -francs.

a été retrouvée à côté de sa main droite..

Pierre a'appuya au tronc d'arbre et couvrit son visage de ses mains. Mason, qui tenait quelque chose enyeloppé dans du papier, le glissa dans sa poche et se tourna vers MarYaden

Je ne vois plus, aucune raison de vous garder ici, colonel, dit-il,_ Un des membres de ta troupe va arriver d'un moment à l'autre pour confirmer l'identirlcatldn. Fisk/est le seul à avoir entendu les coups de revolver, car, étant donné la direction du. vent, vous rjo pouviez pas les entendre au Manoir, ;et nous ne pouvons. plus rien faire ici avant d'emain matin. Nous allons prenddre une photographie au magnésium des dsux cadavres et laisser un homme de garde. Je vais faire transporter les corps à la ville. Demain matin, nous reprendrons nos recherches dans le dans, le, cas où nous serions e,u présence d'un double assassinat. Vous avez parfaitement raison. Mason. Il ne-faut rien négliger et tout est possible. Pouvez-vous nous faire ramener maintenant ? 1 Certainement,.colonel. Puis-je demander- à M; Brand de ne pas s'abaeater de Northbury jusqu'après la première enquête ? Nous aurons probablement besoin' de son témoignage. .Pierre se remit, sur pied lentement, péniblement, ne parvenant pas à détacher son regard de.s deux formes pathétiques reposant 'sur le sol. Son visage .exsangue, était aussi impressionnant que ceux çlés cadavres, Même dans la mort.' Kathleen Mahoney demeurait étranglement belle, troublante son petite «hajwau de feutre vert était; totoribèv iïibréraar noïT*s, que l'aile du corbeau qui faisaient res- sortir la perfection de son visage mar-

L'ÉQUILIBRE DU BUDGET Le ministre des Financea« a été entendu par la commission des finances sur les chapitres réservés de divers budgets de dépenses.

Il a fait une déclaration générale la situation présente du budget ne lui permet de consentir aucune augmentation de dépenses (sauf 3 millions pour les blesses de guerre atteints d'infirmités multiples).

En effet, le budget, qui avait été êtabli par la commission en équilibre précaire avec une marge de 15 millions seulement, est dès maintenant en déficit par suite des majorations de dépenses votées par la Chambre (18 millions au total).

A l'insuffisance de 3 millions dès maintenant éta.blie, il faut ajouter celle qui résultera du vote, ajourné, des fi0 millions de subventions attribuées à l'exploitation des lignes aériennes de la Compagnie Générale Aéropostale. En y ajoutant 3 millions pour les blessés de guerre, le budget est en déficit de- 66 millions.

Le ministre fait connaître qu'il proposera, pour couvrir cette insuffisance de recettes, l'assujettissement des entreprises de transports automobiles à la taxe de 2 sur le chiffre d'affaires ce qui donnerait une recette de 82 millions et assurerait une marge de 16 millions entre les recettes et les dépenses.

M. P,-E. Fiandin a ajouté qu'il espérait bien pouvoir abandonner cette taxp nouvelle lorsque le budget reviendrait du Sénat à la Chambre si, comme il est vraisemblable, le Sénat opère de sérieuses compressions sur les dépenses. POUR L'EXPLOITATION

DES LIGNES DE L'AEROPOSTALE M. Guernier, ministre des Travaux publics, s'est rendu hier à la Chambre, devant la commission des finances pour lui communiquer les renseignements qu'elle avait demandés sur la situation de la Compagnie aéropostale. M. Germain-Martin a demandé si le gouvernement étudiait les mesures Indispensables au service des obligations dont les souscripteurs ont estimé qu'il y avait garantie de l'Etat, appuyé par MM. Lamoureux et Patenôtre-Desnoyers. Le gouvernement a répondu qu'il avait déjà mis à l'étude la question de la protection des obligataires, M. Ernest Lafont a déclaré qu'il ne 's'opposait pas au vote des crédits des- tinés à l'exploitation des lignes de l'Aéropostale puisque, sur sa demande, la commission n'avait réservé ce chapitre que pour obtenir communication! de rapports qui, jusqu'ici, avaient été: refusée.

La commission a adopté le crédit de 60 millions affecté à un chapitre 18 bis. intitulé « primes aux lignes de navi-{ gation aérienne relevant de la Compagnie générale aéropostale ».

M. Piétri visite le service technique des constructions navales

M. Piétri, ministre de la Défense nationale, accompagné de l'amiral Durand-Viel, chef d'état-major général de la marine, des ingénieurs généraux François et Crémieux et du chef de son cabinet à la Marine, a visité hier après-midi le service technique des constructions navales, boulevard Victor, où Il a longuement examiné les plans et maquettes du navire de ligne en projet.

Dans un village du Finistère deux époux sont assassinés La femme fut précipitée dans une cuve à linge où elle mourut de congestion, tandis que son mari était étranglé Brest, 9 mars Xdép. Petit Parisien.) Un double assassinant a été commis pendant la nuit dans la modeste ferme (le Kçravilin, près de la route nationale, à quatre kilomètres de Brest, où les époux Auffret achevaient tranquillement leur existence. Lui, Jean Auffret, âgé de soixante ana retraité de l'arsenal et réformé 100 ne pouvait guère travailleur il occupait ses loisirs à cultiver son jardin. Sa femme tenait une petite buanderie. Le lundi, elle allait chercher dans les villages voisins le linge des fermières, et, le mardi soir, elle faisait une première lessive. Son travail durait toujours tard dans la nuit et les assassins connaissaient- fort bien cette particularité.

Vers 23 heures, elle se trouvait dans sa buanderie en train de rincer son linge à l'eau chaude lorsqu'un individu la. saisit à la nuque et la précipita dans la cuve fumante. La tête et un bras de la malheureuse baignaient encore dans l'eau lorsqu'une voisine se présenta ce matin pour l'aider dans son -travail.

Pendant, que le premier assassin opérait sa sinistre besogne, son complice pénétrait dans la maison, se ruait sur le retraité de l'arsenal, qui était déjà couché, et l'étranglait.

Le vol a été' certainement le mobile du. crime, Les assassins avaient dû apprendre que les époux Auffret avaient converti la veille des bons de la tsëfense en numéraire et c'est pour s'approprier cet'argent et les économies des victimes que les assassins les tuèrent.

Dans la maison régnait un désordre inouï. L'armoire avait été ouverte et complètement vidée de son contenu. Le parquet de Brest a fait procéder à l'autopsie des deux victimes. Mme Auffret est morte de congestion dans l'eau chaude. M. Auffret a été étranglé. Boulogne-sur-Mer, le 9 mars 1932. Malgré une pêche moins abondante, Boulogne-sur-Mer reste en mesure de satisfaire à toutes les demandes. Man- gez du poisson de Boulogne.

moréen, aux traits fins, délicats, auxquels l'immobilité de la mort prêta!t une majesté inexprimable. Elle portait un costume vert et, seule, une petite tache rouge sur la poitrine marquait l'endroit où la balle avait pénétre. Son frère, allongé à côté d'elle, était beau aussi, bien qu'il ne possédât pas la séduction de Kathleen. Sur sa chemise bleue, en plus de la même petite tache rouge, des traces de poudre prouvaient que la balle avait été tirée a bout portant.

L'inexprimable horreur de cette scène, l'angoisse qui planait sur le mystère de cette tragédie inexpliquée, la nuit pesante enveloppant de ses ténèbres ce sombre drame agissaient péniblement sur les spectateurs. Ils se défendaient mal de l'immense pitié qui leur étreignait le cœur à la vue de ces deux êtres tués en pleine jeunesse. Le colonel se détourna avec un profond soupir et mit un bras autour des épaules de son beau-fils

Venez, Pierre, dit-il.

Et le jeune homme, faisant un effort sur lui-même pour surmonter son trouble, se dégagea du bras protecteur et avança un peu.

• Je me sens tout à fait bien, dit-il hésitant. Ne vous inquiétez pas de moi. Masoo les accompagna jusqu'à l'auto. Je viendrai vous voir vers dix heures, colonel, dit-il.

Lorsque Marraden et Pierre arrivèrent au manoir, ils trouvèrent lady Anne dans le hall qui les attendait anxieusement

Qu'est-il donc arrivé, mon amt ? demanda-t-el!e à son mari. Et. apercevant Pierre Oh Pierre qu'as-tu ? 3?écria_t-e!Ie en .voyant son visage couleur de cendre.

Pas grand'chose répliqua ce der-

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II a été spécifié que, dès le rétablissement normal du service des passagers transatlantiques, la chambre de commerce de Cherbourg reversera à l'Etat les surplus des taxes de péage restant disponibles.

nier avec un mauvais rire. Kathleen est morte. assassinée. Vous aavez plus rien à craindre. Vous êtes parmi les chanceux de ce monde, n'est-ce pas'! ajouta-t-il toujours riant avec une sorte de rage.

Pierre oh Pierre cria lady Anne, bouleversée, en le prenant dans ses bras: Laisse-nous, Dick, veux-tu ? fit-elle d'une voix étranglée en serrant son enfant contre son coeur.

Sans un mot, Marraden quitta la pièce.

Maman, oh maman Rt Pierre en éclatant en sanglots.

III

Avec la troupe

J'ai toujours dit que la malchance s'était jointe à la troupe le jour où Kathleen Mahoney et son frère ont été engagés vous voyez que je ne me trompais pas.

Ce discours, prononcé d'une voix sentencieuse, accompagné de hochements de tête lourds de signification, émanait de Mllé Lucie Delavel et s'adressait aux deux autres dames qui l'écoutaient religieusement. Ayant ainsi parlé, elle jeta sa cigarette dans ta cheminée déjà pleine de cendres, d'allumettes, et en Inséra une nouvelle dans son long fume-cigarettes d'ivoire.

Elle était petite, jolie, couronnée d'une masse de boucles rousses qui faisalent l'envie de ses compagnes, lesqueltes ne parvenaient à obtenir un résultat lointainement similaire qu'à grand renfort de permanente, d'indéfrisable, souvent insatisfaisantes et après de longues stations chez le coiffeur.

Mlle Delavel était l'ingénue de la troupe qui faisait des tournées sous la direction de M. Alwyn Adair ce der-

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SI L'ON PARLE DE L'ESTOMAC Si l'on parle de l'estomac on n'entend guère que des plaintes. Mauvaises digestions, aigreurs, dyspepsies, gastrites, etc., etc., sont d'une fréquence telle que bien peu de personnes y échappent. Cependant combien se plaignent de leur estomac et qui pourtant ne sont pas atteints d'une maladie réellement grave. Le manque de soins est cause de ces symptômes alarmants qui sont le prélude de crises aiguës. Ne vous plaignez pas de votre estomac, mais plaignez-le. Aidez à son labeur avec la Magnésie San Pellegrino. Agréable à prendre, ne causant aucun dérangement, elle justifie sa réputation mondiale.

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1 TOILES DU NORD

L'UNION TOILIERE OU NORD 11, flue de

Mr

coûte moins cher que la maladie

nier cumulait les fonctions de directeur avec celles de jeune premier.

Les autres occupants de la pièce étaient Mlle Rosine Carey, à laquelle étaient dévolus les rôles de femme fatale, mais qui, dans la vie, n'aurait pas fait de mal à une mouche, et Mme Matthews, la propriétaire de la pension dont la clientèle se composait presque uniquement de troupes en tournée et dont les deux étages, sans compter les deux chambres mansardées aménagées dans le grenier, étaient occupées pendant toute la saison par des acteurs de passage.

La nouvelle de la tragédie était parvenue au théâtre une heure auparavant, presque au moment de la représentation, et, après que le premier émoi se fut un peu calmé, les acteurs avaient regagné leurs chambres respectives, qui dans la pension de Mme Matthews, qui dans un hôtel de l'avenue Stoke, où l'on discuta à voix basse et horrifiée l'affreux drame qui venait de fondre sur la troupe.

C'était un agent de police qui avait annoncé la nouvelle à M. Adair, mais c'était l'inspecteur lui-même qui interrogeait en ce moment les membres masculins de la compagnie.

On était un samedi et la compagnie devait donner, ce soir-là, sa représentation d'adieu après quinze jours d'un succès inespéré demain, d'autres engagements l'appelaient plus loin, mais ils se trouvaient sérieusement compromis par la mort tragique de Kathleen. Non seulement il était difficile de jouer sans elle et sans son frère, mais Maçon avait fait comprendre au directeur de la. troupe qu'il ne pourrait q ter Northbury qu'après l'enquête qui devait avoir lieu le lundi suivant.


L'allocation

du combattant Il ne faut pas abuser des sujets d'apparence trop facile. S'en prendre à l'allocation du combattant comme un prototype des dépenses démagogiques est, par une singulière contradiction, user d'arguments dont la démagogie, elle, est indéniable. N'en déplaise aux jongleurs de milliards, l'allocation du combattant n'est point ce qu'ils pensent et encore moins ce qu'ils disent. Sans insister, en effet, sur ce fait qu'elle sera, dans un délai relativement cqurt, entièrement payée par les extinctions de pensions de guerre, qui laisseront encore, par la suite, de substantiels amortissements, reprenons les chiffres fournis par l'actuelle discussion du budget. Les crédits de l'allocation du combattant s'élèvent, pour les neuf mois de 1932, à 844 millions. Nous sommes loin de certaines affirmations.

Et si l'on considère que cette allocation revêt, dans les circonstances présentes, un caractère social que, d'ailleurs, elle ne perdra plus, cela vaut bien, pour l'opinion publique, d'y doublement réfléchir.

Pour ceux qu'elle intéresse spécialement, l'heure est propice à en indiquer quelques aspects.

D'abord, cette constatation il a été délivré, au 31 décembre dernier, près de onze cent mille livrets d'allocation. C'est un effort que le ministre des Pensions demandait bien légitimement à la Chambre de reconnaître. Du côté des bénéficiaires de l'article 4 du décret relatif à la carte du combattant, plus de soixante mille combattants de 1870 ont satisfaction. Il en demeure tout de même des milliers qui attendent encore. Souhaitons que ce soit le moins possible. Plus de vingt cinq mille anciens coloniaux sont pourvus également de leur allocation. Les documents enfin réunis sur la participation aux cam- pagnes coloniales vont vraisemblablement accélérer le rythme de la délivrance de la carte du combattant et, subsidiairement, de l'allocation. Ils vont surtout mettre fin à des évictions singulières, dont la responsabilité était essentiellement anonyme puisqu'elle incombait à d'insuffisants moyens d'information. On ne verra plus, espérons-le, des cas comme celui du sergent Bratières dont le rôle fut capital dans la capture du fameux chef noir soudanais Samory et à qui on a refusé la carte du combattant. Deux cent cinquante mille à trois cent mille postulants à la carte, pour avoir participé à la guerre de 19141§18. sont en instance devant les offices départementaux ou l'Office national du combattant, les uns appartenant aux vieilles classes de l'infanterie territoriale, les autres à des formations de cavalerie, d'artillerie, du génie, du train des équipages, etc., qui ne figurent pas dans la nomenclature des unités combattantes.

Les offices départementaux sont, à ce jour, pourvus de la documentation intéressant l'infanterie territoriale et l'examen a commencé

L'on estimait que fin avril toute la documentation serait à la disposition des offices. Malheureusement, le nombre même des demandes et les possibilités d'examen de la commission de l'article 4 obligent, nous l'avons déjà dit, à, escompter de longs délais. Il faudra bien se préoccuper, un jour prochain, de les raccourcir, sous peine d'entendre de nouvelles critiques et des protestations légitimes.

Louis DAUPHIN.

LA CARTE DU MOBILISÉ La commission des pensions de la Chambre a adopté le rapport de M. Ri- vière sur la proposition tendant créer la carte d'ancien mobilisé de la Grande Guerre, de l'Qffice des anciens mobilisés, pour tous les citoyens ayant appartenu à une formation militaire pendant les hostilités.

Le crédit à court terme pour le petit commerce

Le ministère du Commerce rappelle aux petits et moyens commerçants et industriels et aux artisans que la loi du 13 mars 1917 a* organisé à leur intention le crédit à court terme en instituant les banques populaires, sociétés coopératives de crédit. Ces organismes ont pour objet de faire, dans la limite de Isurs ressources, avec les commerçants, Industriels, fabricants, artisans et sociétés commerciales dignes de crédit, toutes opérations courantes de banque susceptibles de faciliter l'exercice normal de leur commerce, de leur industrie et de leur méi.ier.

Il existe actuellement 95 banques populaires qui, avec leurj succursales et bu- reàux non permanents, con.stituent près de 600 établissements de crédit populaire urbain.

Pour Paris et la région parisienne, les banques populaires sont les suivantes Banque Parisienne de Crédit, si^se social 53, rue de la Chaus-sée-d'Antin siège administratif 2, boulevard de la Seine, à Nanterre

Banque Populaire IndustriaUe et Commerciale de la Banlieue Nord de Paris, 32, boulevard .ïtiles-Gu#t«le, à Saint-Denis; Banque Populaire, Industrielle et Com- meriale de la Banlieue Sud de Paris. 55. route d'Orléins. à Montreuse Banque Populaire, Industrielle et Commerciale de la Région Est de Paris, 5, avenue du Château. à Vincennes.

Le service du crédit du ministère du Commerce indiquera aux commerçants et industriels de province qui lui en feraient la demande la banque populaire desservant leur résidence.

Pour lancer une affaire, faites de la publicité dans le Petit Parisien

Le drame

i la rue Championnet Le chauffeur de taxi Louis Lecat fut b'essé alors qu'il tentait d'appréhender un cambrioleur

L'enquête ouverte au sujet du drame qui s'est déroulé, l'autre soir, dans un hôtel, 46, rue Championnet, et dans lequel, ainsi que nous le relations hier, fut blessé de deux coups de revolver le chauffeur de taxi Louis Lecat, s'est poursuivie dès le début de la matinée. Le commissaire de police, M. Silvestri, et son secrétaire, M. Loudet, ont recueilli les précisions suivantes Mardi, vers 23 heures, un ouvrier tailleur. M. David Bulwa, vingt et un ans, demeurant au 4' étage d'un hôtel, 46, rue Championnet, regagnait sa chambre. Etant arrivé sur le palier, il fut surpris d'apercevoir de la lumière dans la pièce. Il n'était pas encore revenu de son étonnement qu'un individu ouvrit brusquement la porte et, revolver au poing, tenta de se frayer un passage.

Le locataire essaya en vain de le retenir le complice du premier personnage, qui était alors occupé à fouiller les meubles du jeune homme, apparut à son tour et tous deux dévalèrent l'escalier à toute vitesse. Ils arrivèrent ainsi jusqu'au couloir de l'établissement.

A ce moment, la fatalité voulut que M. Louis Lecat rentrât à son tour se coucher. Bondissant courageusement sur l'un des malfaiteurs, qui tenait toujours son arme, il le ceintura. Mais, malheureusement pour lui, l'homme se dég-.gea et, à bout portant, pressa par deux fois la gâchette de son revolver. Atteint très grièvement au ventre, M. Lecat s'abattit sur le sol. Les deux hommes en profitèrent pour prendre la fuite.

Attiré par le bruit, l'hôtelier, M. Valla.dier, accourut aussitôt et, peu après, des agents alertés faisaient transporter le blessé à l'hôpital Lariboisière. Dès qu'il fut avisé, M. Silvestri recueillit la déposition de M. Bulwa, qui put donner le signalement des deux bandits. Il s'agit de jeunes gens âgés d'environ vingt ans, vêtus assez élégamment. On croit se trouver en présence de professionnels du cambrio- lage.

Les inspecteurs Clément et Dumont ont été chargés de retrouver les coupables.

Dans l'après-midi, M. Loudet s'est rendu au chevet de M. Lecat, dont l'état reste très grave et qui n'a pu donner aucun renseignement précis sur son agresseur.

La retraite des petits cheminots M. Fernand Rabier a fait approuver par la commission sénatoriale des travaux publics un rapport concluant à l'adoption du projet voté par la Chambre relatif aux retraites des petits cheminots.

Ce projet a pour but d'appliquer la loi de retraites de 1922 aux services publics de transport sur route de fixer le maximum des salaires ou traitements de base au versement à 24.000 francs au lieu de 18.000 francs enfin, le calcul à partir du janvier 1932 de la pension de retraite aux agents de la période transitoire, « agents de plus de soixante ans comptant au moins quinze ans de service », et lors de l'application de la loi de 1922 au 1/60° par année de service au lieu de 1/75* sans effet rétroactif. LÉGION D'HONNEUR PENSIONS

Chevaliers MM. René Nicolas, président de la Société des anciens combattant.s résidant au Siam Marcel Sadler. président de la section de l'Union nationale des combattants.

AGRICULTURE

Chevaliers MM. Deviens, vétérinaire à Chàtillon-sur-Seine Duhail, agriculteur à Bouesse Frisson, inspecteur général des services vétérinaires, à Paris Mantelier, inspecteur principal des eaux et foréts à Bourg Munek, agriculteur à Duvivier Rémond. agriculteur à Stains Roqueblave, viticulteur à Marsetllan.

EDUCATION PHYSIQUE

Chevaliers MM. Debonet, dit Desbonnet, journaliste Hébrard, vice-président du Football Club de Sète Sudre, président du conseil permanent de l'Union Vélocipédique de France.

L'application de la loi Loucheur La commission sénatoriale des finances a entendu hier MM. Flandin et Blaisot sur le projet tendant à relever le maximum des avances que l'Etat est autorisé à consentir en application de la loi du 13 juillet 1928 sur les habitations à bon marché et les logements à loyers moyens.

Après une longue discussion, la commission, sur la conclusion du rapporteur, a émis un avis favorable à l'adoption du projet tel qu'il a été adopté par la Chambre. La commission a affirmé sa volonté que le rythme d'exécution du programme des habitations à bon marché et des logements à loyers moyens, tel qu'il a été fixé dans la loi dite loi Loucheur, ne soit pas dépassé.

Les soins dentaires aux mutilés Sur la demande instante, notamment de l'association « les Gueules cassées », M. Champetier de Ribes, ministre des Pensions, vient de demander l'avis d'une réunion de techniciens et de représentants de l'administration sur les conditions dans lesquelles les chirurgiens-dentistes pourraient être habilités à donner des soins au titre de l'article 64 de la loi du 31 mars 1919.

Cette réunion, présidée par le professeur Lemaître, a estimé à i'unanimité que les chirurgiens-dentistes peuvent être admis à donner des soins au titre de l'article dans les conditions fixées par le décret du 25 octobre sous réserve de l'autorisation préalable de la commission des soins gratuits.

Conf érence de M. A. Colasanti à la Bibliothèque nationale M. Paul Léon, directeur des beauxarts, a présidé hier soir, à 17 heures, 58, rue de Richelieu, dans la salle de l'Exposition Pisanello, une conférence de M. A. Colasanti, ancien directeur général des beaux-arts du royaume d'Itadie, sur le grand artiste et le style international dans la peinture du xv siècle.

Le comte Manzoni, ambassadeur d'Italie, M. Pol Neveux, inspecteur général des bibliothèque, M. Julien Cain, administrateur général, M. Leroy, M. Dieudonné, M. Jean Babelon et une élégante assistance ont vivement applaudi le conférencier, dont M. Paul Léon avait rappelé l'oeuvre et la vie ainsi que les éminents services qu'il avait rendus à l'art et aux artistes.

M. Paul Léon a profité de la circonstance pour remercier M. Julien Cain d'organiser ainsi des expositiona permettait de faire connaître au public les merveilles que possède la Bibliothèque nationale, musée en armoires dont les richesses étaient certes conservées avec un soir. jaloux, mais qui ne s'ouvraient pas assez. D'autre part, les dépositaires des ̃ollections rares se prêtent une assistance murt.uelle Milan, Rome, Modène ont confié à cette exposition plusieurs chefs-d'oeuvre. Un tel effort est opportun à l'heure actuelle où il est permLs d'espérer des rapprochements désirés.

M. A. Colasanti a alors exposé la carrière de Pisanello, l'influence de Vérone et de son école il a décrit en détail la fresque de sainte Anastasie. représentant la délivrance de la princesse de Trébizonde par saint Georges. M. Colasanti a admirablement démontré comment, à la fin de xiv" et au commencement du XV siècle, l'art s'est métamorphosé les voyages des artistes, les livres enluminés dont Charles V avait répandu le goût, les échanges de tapisseries, les romans de chevalerie, tous ces éléments ont créé le cosmopolitisme artistique, qui se caractérise par la reproduction de la vie contemporaine et dont le style imprime aux formes leur réalité extérieure ainsi que leur animation qui révèle la vie. Pisanello. et c'est un signe de sa puissance, possède ce style merveilleux tout ce qu'il dessine, d'après nature, est un spectacle sans cesse renouvelé. Personne n'a pu reproduire, avant lui, avec tant de clarté, la lumière de la vérité et l'éternité de la vie.

Dans ses médailles, il a atteint une telle perfection que l'âme est impressionnée à leur contemplation. Il a peutêtre suivi l'école hellénique, mais le génie en puissance de chefs-d'œuvre a le même style, que ce soit dans l'art grec, dans les cathédrales françaises ou dans les fresques de Raphaël au Vatican.

M. A. Colasanti a conclu, très applaudi, que chacune des études attentives de la nature par Pisanello reproduit la vérité éternelle. Après cinq siècles, son art renaît plein de fraicheur PisanellG a possédé le génie sans lequel on ne peut entrer ni dans le royaume de la vérité ni dans le royaume des cieux.

E. de C.

Obsèques de M. Olry-Rœderer Les obsèques de M. Léon Olry-Rœderer, propriétaire-éleveur, officier de la Légion d'honneur, ont été célébrées hier à 11 heures du matin en l'église Saint-Augustin. La Société des steeple-chases de France, la Société d'encouragement pour l'amélioration du cheval françai's de demi-sang, les Mutualistes rémois, le personnel de Maisons-Laffltte, le personnel des RougesTerre, la corporation des tonneliers et ouvriers des caves de Reims avalent envoyé des couronnes.

Dans l'assistance, on remarquait MM. Achille Fould, sous-secrétaire d'Etat à la Défense nationale le prince Murât, le duc de Brissac, le colonel Gillois et le comité des steeple-ehases de France M. Paul Marchandeau. député, maire de Reims les généraux Brécard et Détroyat, le comte Rcederer. le baron de Nexon, le prince St. Poniatowski, la duchesse de Rohan, le vicomte de Rohan et le comité dz l'Automobile-Club le vice-amiral Dumesnil, ie duc Decazes, le prince Ch. de !a Tour-d'Auvergne, le prince Jérôme Murât, MM. André de Fouquières, J.-B. Douay et un grand nombre de notabilités du monde des courses et de la société mondaine. Le cercueil a été inhumé provisoirement au Père-Lachaise en attendant d'6tre transporté à Reims.

Jeudi 10 mars.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PAB1S1E.N (329 m.)

20 h. 45, causerie cinématographique. par M. Jules Casadesus. Disques et informations.

21 heures, concert otfert par «l'Association des auditeurs de la Badiodiffusion française avec le concours de Mlle Uer- maine Corney, de l'Opéra-Comique, dans Le Secret (Schubert) Mireille, « Heureux petit berger » (Gounod) N'est-ce pu (Gabriel Fauré) et de M. Louis Guénot, de l'OpérîL-Comique, dans Chanson de Mépbistophelè» ( Moussorgsky ) Le Pas d'armes dn Roi Jean (Saint-Saëns) L'Enfance du Christ, « Le Songe d'Hérode (Berlioz).

Ouverture de « Kosamunde » (Schubert); Bourrée en soi (J.-S. Bach), pour cordes Une nuit sur le mont Chauve, poème symphonique (Moussorgsky). sous la direction de M. 1'héodore Mathieu Atrica (Saint..Saëns). pour piano et orchestre (M. Marcel Jacquinot) Chanson de printemps (Mendelssohn) Sur des airs angevin» (César (''ranch) Marche hongroise de « la Damnation de Faust » (Berlioz).

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et h. 30, culture physique. 7 h. 45, disques, informations.

12 heures, conférence protestante Celui qu'il faut à la France par le pasteur Freddy Durrlemann.

12 h. 30, Marehs dès petits taunen (G. Pierné) le Clocher de Dampierre et aon carillon, trompes de chasse: les Contes de

Le meurtre de l'hôtelier de la rue Dulong

L'inculpé, Raymond Guelis, interrogé hier par le juge d'instruction, a affirmé n'avoir fait feu qu'après avoir été terrassé, frappé et assommé d'un coup de manche à balai par son antagoniste Raymond Guetta qui, le 23 février au matin, tua d'un coup de revolver M. Edouard Jean, hôtelier, 4, rue Dulong, a été interrogé hier par M. Mougeot, juge d'instruction, en présence de M" Campinchi et Robert Doümann, ses défenseurs.

.Jamais, a déclaré l'inculpé, nous n'avions eu de discussion M. Jean n'avait encore soigné lorsque j'étais malade, et ai, parfois, il me fit quelques observations à propos du bruit, ce fut sur un ton très modéré. Pourtant, dans la nuit du 22 au 23 février, il en fut autrement Mlle Yvonne Sanidersé, la maîtresse du jeune courtier en soierie, était rentrée à minuit. Son amant, légèrement souffrant, était couché et les deux jeunes gens parlèrent à haute voix ce qui résonna quelque peu dans la maison, de construction récente.

A 2 heures, poursuit l'lnculpé, M. Jean téléphona, puis quelque temps après il me téléphona à nouveau pour dire qu'il mettrait à la porte ma « poule ». Je le priai d'être plus poli et il me répliqua qu'il me ficherait» aussi à la porte et, peu après, il coupa l'électricité. Je criai par la fenêtre, j'appelai par l'escalier, ce fut en vain. Il me téléphona qu'un agent de police m'attendait dans son bureau et me pria de descendre il était 3 heures du matin, je refusai. Il répliqua textuellement « Si tu ne te dégonfles » pas, descends que je te casse la g. ». Je ne répondis rien et me couchai.

Le jeune homme se réveilla vers 8 heures et demie. M. Jean lui ayant téléphoné à nouveau, lui affirma que le « brigadier » l'attendait au rez-dechaussée.

Je m'habillai et, dans mon pyjama sous une robe de chambre, je glissai un revolver, me rappelant ses menacee de la nuit. En bas, je ne vis pas d'agent. II est sorti, mais il va revenir s, me dit M. Jean. Je m'apprêtais à remonter, lorsqu'il me sauta dessus. Il pesait 95 kilos; j'étais devant l'escalier de la cave, je fus projeté dans le sous-sol, dégringolant toutes les marches. J'étais encore à terre, lorsqu'il me rejoignit, puis me frappa coups de pied et de poing. Il prit même un manche à balai. me le brisa sur la tête et continua à frapper.

Enfin, comme Il était encore menaçant, je fis feu, sans me rendre compte. L'interrogatoire s'acheva sur ces mots et M. Mougeot indiqua à M" Campinchi et Robert Dolimann qu'il avait reçu une soixantaine de lettres de personnes demandant à venir témoigner des habitudes brutales de l'hôtelier Edouard Jean.

UN DOMESTIQUE AGRICOLE CONDAMNERA MORT

Il avait assassiné sa patronne qui refusait de l'épouser

Le Mans, 9 mars tdép. Petit Parisien.) Devant la cour d'assises de la Sarthe a comparu le domestique agricole Henri Nicolas, quarante-cinq ans, accusé de l'assassinat de sa patronne, Mme veuve Boutard, âgée de trente-quatre ans. Nicolas, qui est originaire de René, avait quitté l'arrondissement de Mamers à la suite d'une condamnation à un an de prison prononcée contre lui pour violences graves exercées sur sa femme qui obtint à son profit la séparation de corps. Nicolas vint dans la région du Grand-Lucé, cherchant à s'engager de préférence au service de fermières veuves.

Le 28 mars 1931. il était embauché par Mme Boutard qui venait de perdre son mari et restait avec ses trois jeunes enfants à la tête de la ferme de la Ragée, à Suint-Pierre-du-Lorouër, en lisière de la forêt de Jupilles. Tantôt souple, tantôt violent, il tenta de ga.gner les bonnes grâces de sa patronne et n'hésita pas à répandre le bruit qu'elle était devenue sa mairesse, ce qui était faux.

Dans la soirée du 4 juin dernier, au retour de la foire de la Ch«rtre-sur-leLoir, Nicolas, qui avait bu avec excès, vit de nouveau repousser ses pressantes avances.

C'est bien, dit-tl, je vais affiler un rasoir pour vous tuer.

Et il enferma sous clef Mme Boutard et ses enfants pendant toute la nuit tandis qu'il restait debout à circuler dans la maison. Au matin, Nicolas essaya à nouveau de fléchir sa patronne, mais, n'y étant pas parvenu. il la suivit dans l'étable où il la décapita à peu près comp!ètement de trois coups de rasoir. L'assassin, qui s'était enfui à bicyclette, fut arrêté le lendemain par les gendarmes de Beaumont-laRonce (Indre-et-Loire).

L'accusé soutient qu'il n'a pas prémédité son crime. Traité, dit-il, de brigand et de bandit par sa patronne, Il vit rouge.

Les dépositions de la petite Simone Boutard, dix ans, et de son frère, huit ans, produisent une profonde impression. La mette déclare avec un accent de sincérité que, la veille du crime, le domestique affila son rasoir et dit à sa mère « C'est pour te tuer demain matin. »

Après une demi-heure de délibération, le jury rapporte un verdict afflrmatif avec circonstance aggravante de préméditation. La cour condamne Nicolas à la peine de mort. Statuant sur les conclusions de la partie civile, elle accorde 50.000 francs de dommagesintérêts à chacun des époux Passin, parents de la victime, et 50.000 francs à chacun des trois enfants.

du indispensables aux bien portants aussi bien qu'aux malades. «rasa

Perrault: le Petit Chaperon rouge, Cendrillon, par le théâtre de Bob et Bobette; Stornelli sidliani, Muffoletta; Ronde des lutins (Liszt) Rêve de l'horloge (X..) Parade des soldata de plomb (Jessel) Pétronilte se remarie (Chepter) la Source (Hasselmans) Arabesque (Debussy) le Corbeau et k Renard, la Grenouille et le Boeuf le Chat, ta Belette et le Petit Lapin (La Fontaine) Fanfares d'animaux, trompes de chasse; Jutt Il Crazy; Marche tartare (L. Garnie).

17 h. 40, communiqué agricole. Causerie < La taille et la culture des groseiluers et framboisiers. »

18 h., retransmission de la conférence donnée à l'église réformée de Passy par le pasteur Marc Boegner c L'Eglise et les questions du temps présent l'Eglise et la colonisation. »

19 h., première causerie sur l'Irlande contemporaine, par IL Rivoallan, professeur agrégé « Qu'est-ce que l'Irlande ? 19 h. 30, cours d'allemand.

20 h., festival Roger-Varney l'Auberge du Tohu-Bohu Joeéphine vendue par ses soeurs les 28 jours de Clairette (Roger) l'Amour mouillé le Chien du régiment Fan/an la Tulipe les Mousquetaires au couvent; les Petits Mousquetaires (Varney). TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 h. 20, chroniques diverses.

17 h. 45. journal parlé.

19 h. 30. Orphée aux enfers (Oftenbach); Cœur brisé (Gillet) Menuet (Paderewakl) In the tea garden o/ Ceylan (Yusilhomo) Tenoro mio (Beccucl) le Baron tzigane (Strauss) Danse des sabota (Fetras) Parade des moineaux (Rathke) Marche du sacre de Napoléon 1er; Drin Drin, marche populaire du second Empire.

20 h., retransmission du concert donné à Radio-Budapest avec le concours de l'orchestre de Budapest et de la chorale de la capitale, sous la direction de Ferdinand Szolt Messe hongroise de couronnement Benedictus (Franz Liszt) Ruralia Hongarica (Erne V. Dornanyl) la Reine de Saba (Karl GoldawrlO Suite

Le Printemps et le Sang L'Action excitante et hypertensive du changement de saison. Maladies de peau, » Clous, Furoncles, Maux de jambes, Varices, Rhumatismes, Goutte, Accidents féminins Une sorte de révolution intérieure bouleverse les êtres vivants. Tous les poisons accumulés pendant l'hiver se réveillent brusquement, exaspérés. C'est alors l'édosion

de couperose, d'acné, d'herpès, d'eczéma ou la réapparition subite d'un psoriasis, d'un

sycosis ou d'un érythème. Des clous, des furoncles se gorgent d'humeur et se multi-

plient dans le cou ou dans le dos. Chez les goutteux et les rhumatisants, les muscles

s'épaississent douloureusement, les jointures craquent et l'attaque ou l'accès se

déclenchent avec plus de violence que jamais. Les congestifs voient leurs veines sa

gonfler et leurs jambes dévorées par un ulcère en récidive. Le scléreux est inquiet de

sa tension artérielle et du chiffre de son urée, signes précurseurs d'accidents toujours

graves. De nombreux troubles féminins se constatent alors, surtout si la femme

approche de son retour d'âge ou s'il est en pleine évolution: tumeurs et fibromes se fixent

souvent, en cette saison, ou prennent un caractère dangereux. On comprend donc com-

bien il est indispensable d'arrêter immédiatement cette invasion et de neutraliser cette

écume en pratiquant, sans plus tarder, la cure de c rectification sanguine complète par le

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qui, plus fort que le sang, le disciplinera pour calmer son effervescence et le

ramener à son véritable rôle vital. Des quantités de malades du sang se sont ainsi,

chaque année, délivrés des maux printaniers ainsi que des accidents arthritiques et

nombreux aussi sont ceux qui s'empressent de nous le témoigner avec reconnaissance

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Trente-trois nations s'assemblent à Lyon pour lutter contre l'insalubrité des cités Après Prague et Milan, Lyon va être le siège du Congrès international de technique sanitaire et d'hygiène urbaine, qui durera du 6 au 10 mars. Trente-trois nations y ont envoyé un délégué, de même que emqoante-cinq villes françaises et huit étrangères.

Plus de 500 congressistes y entendront 125 rapports et communications se rapportant toute au bien-être de la cité hygiène des transports et de l'habitation, hôpitaux. lutte contre les pollutions de l'atmosphère.. contre les insectes et les rats, prévention des accidents,

Cet après-midi à 15 heures, séance inaugurale dans le grand amphithéâtre de la faculté de médecine, M. Léon, chargé de mission au cabinet du ministre de la Santé publique, y représentera M. Camille Blaisot. Le docteur Tanon. professeur de la Faculté de médecine de Par!3, dirigera les débats.

FETES ET REUNIONS Vif succès pour le bal donné au bénéfice de la caisse de secours de l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs et pour le bai « breton » organisé à la mai- rie du XV- au profit des chômeurs de l'arrondissement.

Le Syndicat pour la dé/ense des intérêts du quartier Saint-Laisare a tenu une réunion, au cours de laquelle ont été étudiées de nombreuses questions.

PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h" Informations.

12 h.. chroniques diverses.

12 h. 30. disques.

16 h., la demi-heure enfantine, par Mme Goupil jeux, chants, sketch, comédie. 16 h. 30. à la Sorbonne, conférence musicale.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 30, cours d'allemand.

19 h. 45. musique enregistrée.

20 h. 1S. causerie par M. Bocpuillon < Simples propos sur l'enfant et l'homme causerie par le docteur Marceron, chef de clinique à la. Faculté de médecine de Paris.

20 h. 30. la Valkyrie, donnée au GrandThéâtra de Metz.

22 h., danses.

RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30, concert.

RADIO-VITUS (313 m. 5). 20 h., causerie. par M. Delannoy file « Le jeûne de carême.

20 h. 30, Au pays bleu (Desmoulin) Mam'zelle Marie (Guttinger) le Thé-Tango (Borel-Cterc) Suzanne (Paladilhe) Airs (Lecoq) Echappés de lumtère (Marena) l'Opéra de Quat' sous, danses (Kurt Weill). RADIO-LYON (287 m. 6). 15 h. Pyramides (Marceau) Cyrano (Rostand) Sonttet pour Hélène et à Cassandre (Ronsard) Ronde3 enfantines Oui, papa (Abrahams) C'est une chemise rose (Boyer) Minuit place Pigalle (Granieschaedten) Promenades viennoises (Kodsak) Sérénade (Abt) la Corrida (Valverde) Fascination (Marchetti) Casligliani (Padilla).

MARSEILLE P. T. T. (315 m. 6). H h. 30, retransmission, depuis Toulon, du -concert de la musique des Equipages de la Flotte Polonaise de Struenzée iMeyerbeer) le Vaisseau tant6me (Wagner) Phaéton (Saint Saëns) la Reine de Saba (Gounod) Ibéria-Triana (Alben;z) la Danseuse de Tanagra (Hirschmuin),

M. Ernest Jouvc,

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ans m'ont empêché tout travail, une cure avee

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se rétablir rapidement, Mme NmIAu,

Les fêtes da centenaire de Carier Le ministre de l'Instruction publique a reçu une délégation conduite par MM. Japy, sénateur, et Rucklin, député, venue pour l'entretenir des fêtes du centenaire de Cuvier. Le préfet du Doubs, le recteur de l'université, ont mis M. Mario Roustan au courant des détails des diverses cérémonies celle qui aura lieu à Paris sera célébrée au Collège de France celles de Montbéliard auront lieu dans la première quinzaine de juillet.

Les fêtes universitaires de Besançon auront lieu huit jours auparavant. Le Président de la République les présidera et sera accompagné par le ministre de l'Instruction publique. L'expédition des échantillons sous forme de rouleau

L'administration des postes fait connaître que les envois d'échantillons expédiés sous forrne de rouleau peuvent atteindre désormais une longueur de 75 cm. sous réserve que le diamètre n'excède pas 10 cm.

Cette mesure, prise à la demande des industries du papier, a pour but de faciliter l'expédition des échantiîlons de papier qui dépassent généralement les dimensions maxima actuellement permises.

RADIO STRASBOURG (345 m. 2). 20 h. 30, retransmission, depuis Mulhouse, du concert donné par la Société de musique de chambre de Mulhouse Rondino (Beethoven) Valses mulhousiennes Serénade pour neuf instruments d vent (Ehrhart) Petite symphonie pour instruntents à vent, harpe, timbalea et tubas (Monfeuillard) Soxate pour violoncelle et piano (Beethoven).

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 n. 45, 17 h. 15, 18 h.. concert.

20 b., Amour et Printemps (Waldteutel): Dans les ombres (Fucik) la Passion de Salomé (Joyce) Urre valse viennoise (Benatzky) Vienne, ville de mes rêves (Seleczenski) A la manière de Strauss (Weber) Marche du marchand d'oiseaux (Zeller) Un baiser (Eysler) 2'tllca (Ga*el> les Rosés bianchea (Raiter) Rien qu'une nuit (Cazes) Sérénade (Strauss) les Cloches de Comeville (Planquette) Miss Helyett (Audran).

21 h., le Chalet (Adam) Ici, là, partout (Bosc) Lumières lointaines (Holinan) le Siffleur et son chien (Pryor) le Major insensé (Alford) Denain en fête (Clairon) Bnlieras citanas (Modesto) Miss Cnlombin (Marceau) C'est la Mamile java (Vacher) la Damnation de Faust (Berlioz) Pauat (Gounod).

22 h., le Beau Danube Dieu (Strauss) Si je pouvais voir iSilbermann) Avee Loulou (Raiter) les Vieilles Larmes (Hillandy) Ah si vous voulez de l'amour (X.) Gavotte (Lully) Prélude (Corelli); le Ro's Pausole (Honegger).

23 h.. Espoir perdu (Morelli) Danse macabre (Saint-Saëns) le Raccommodeur de faïence (Soler) Cocktail de chansons (Bousquet) Poète et Paysan (Massenet) Paganini (Lehar) le Barbier de Séville (Rossini) J'ai ma combine C'est pour mon papa (Oberfeid); Werther (Massenet). ET ETRANGERES

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14 h. 15, Mélodie (Rachmanînoff) ta Vieille Boite à musique (D. de SéveracK Chanson d'amour (Schubert).

19 heures, Amour et sérénade (Vallamy et Weber) PhryW (Saint-Saëns) Crépu!cule (Pennati) Royale (Michiels). DAVENTRY NATIONAL (1.554 m. 4). 12 h., orgue, 18 h.. ouverture de Ia Grotte de Fingat (Mendelssohn) Clarté du soleil (J. Reid) Ballet égyptien (Luigini) Souvenir d'Ukraine (Ferraris) le Soldat de.chocolat (0. Strauss).

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20 h.. Précieuse (Weber) les Jeunes Princea et princesses (Rimsky-Korsakoff) yQuatre airi irlandais populaires (G. Wil-, liams) Polonaise de la Vie pour le tsar fGlinka). 21 h. 35, musique du xvm° siècle; orchestre Symphonie en ré (Abel) Concerto pour violoncelle en sol (Niceoio Porpora): Danses (Ch. Augustine): Sonate n° 4 en re~ mineur (W. Defesch); ouverture A' Henri IV


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Les malfaiteurs en auto opèrent à Courbevoie

A proximité de son domicile, 11, rue Danton, à Coutbevoie, M. Jacques Milleliri, âgé de trente-quatre ans, epmmis principal ¡., la Caisse des dépôts et consignations, );'8, été, l'autre nuit, assailli par denx individus descendus d'une auto. Tandis qu'un des malfai* teurs braquait sur M. Milleliri un revolver et une lampe électrique de poche, l'autre le fouillait et lui enlevait son portefeuille renfermant 2.400 fr. Leur coup fait, les détrousseurs sautèrent dans leur véhicule et prirent la fuite dana la direction de Paris. M. Milleliri a porté plainte entre les mains de M. Van^gue, commissaire de r ilice. Il n'a pu donner de ses agresseurs qu'un très vague signalement. Un d'eux était coiffé d'une casquette et portait un foulard autour du cou l'autre avait rabattu sur ses yeux un chapeau mou de couleur sombre. .et à Paris

Passant l'autre soir rue des Vignes, Mlle Lina Nefedodora, âgée de vingthuit fus, couturière. 27, avenue de Lamballe, a été attaquée par deux individus dont l'un la menaça d'un revolver. Mlle Nefedodora dut remettre aux voleurs son sac à main contenant une petite somme d'argent. Leur coup fait, les voleurs sautèrent dans une auto laissée en station à proximité, puis disparurent. La victime de cette agression a donné aux agents le signalement d'un des malfaiteurs, qui semble âgé de vingt-cinq ans, taille 1 m. 70, vêtu d'un pardessus foncé et s'exprimant avec un accent étranger.

La conférence internationale du vin A la séance d'hier matin, la première commission a discuté sur la limitation des plantations et les moyens à employer pour développer la consommation des raisins de table et aussi les industries qui utilisent les grappes brunes et dorées. La deuxième commission. dans une courte séance, a étudié le problème des « casiers viticoles L'après-midi, les congressistes ont visité le château de Versailles et assisté à une réception organisée dans le palais même par le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, de concert avec la municipalité de Versailles. London Midland and Scottish Railway Une rude épreuve

Le Grand National sera couru pour la quatre-vingt-douzième fois le 18 mars, sur un parcours de plus de sept kilomètres, coupé de trente-deux formidables obstacles, sur le champ de courses d'Aintree. près de Liverpool. et constituera, comme les années précédentes, en dehors même de son intérêt hippique, un spectacle sensationnel.

A cette occasion, la Compagnie anglaise du L. M. S., en accord avec la Compagnie du Nord et la Société de navigation A.L.A., émettra des billets spéciaux à prix très réduits, valables quinze jours, au départ de Paris pour Londres et pour Liverpool, roia Dunkerque et Tilbury, le» 16 et 17 courant.

D'autre part, des trains spéciaux à places limitées seront mis en marche le jour (le l'épreuve entre Londres et le champ de Pour tous renseignements horaires, biliets. s'adresser à l'agence du L. M. S.. 12, boulevard de la Madeleine, à Paris à la gare du Nord et aux principales agences ,de de voyagea. v

UNE MAISON S'EFFONDRE r A CROSNES, EN SEINE ET OISE Par bonheur, ses onze habitants toute une famille alarmés par des bruits suspect*, l'avaient évacuée au cours de la nuit

Corbeil, 9 mars, (d6p. Petit Parisien.) Une maison située 9, rue Diderot, dans le quartier du Bel-Air, à Crosnes, près de Villeneuve-Saint-Georges, s'est écroulée ce matin.

Cette construction qui date de vingtsept ans, très solidement bàtie sur cave en pierres meulières, avec piliers d'angles, était élevée d'un étage avec grenier. Elle abritait, depuis huit ans, onze personnes M. Georges Klein, cinquante-sept ans, comptable; sa femme, de six ans plus jeune, et leurs neuf enfants, dont le plus jeune a vingt-six mois et le plus âgé vingt-quatre ans. Vers minuit et demi, un des enfants, entendant des craquements sourds et prononcés, réveilla son père. Quelques instants plus tard, se rendant compte qu'il y avait danger, toute la famille se hâtait d'évacuer l'immeuble et d'aller chercher asile chez un ami.

Vers 6 heures du matin, l'immeuble s'effondrait. M. Klein, qui se trouvait sur les lieux, prévint aussitôt M. Boyer, maire de la localité, qui avisa, tout en faisant prendre les précautions nécessaires, M. Charles Gaubert, sous-préfet de Corbeil. Ce dernier ne tarda pas à intervenir, accompagné de MM. Barré, capitaine de gendarmerie, et de M. Morrié, ingénieur des ponts et chaussées.

Tandis qu'on s'occupait de secourir la famille sinistrée, M. Morrié entreprenait des recherches pour préciser les causes de cet accident, que rien ne permettait de prévoir. Pour le moment, M. Morrié émet l'hypothèse d'un affouillement causé par des eaux qui, descendant du coteau, s'infiltrèrent dans les terres et provoquèrent l'excavation. Ponr protéger l'indmtrie de la soie M. Tardieu a reçu hier matin au Quai d'Orsay une importante délégation de représentants des groupements de la soie, accompagnée par de nombreux parlementaires.

Au nom de cette délégation, M. Et. Fougère, député, a expose au président du Conseil les considérations qui nécessitent des mesures urgentes à prendre pour la défense de la soie naturelle contre la contrefaçon de la soie artifiParis rend hommage

à des personnalités disparues M. Rebeillard a déposé au conseil municipal une proposition tendant à l'attribution du nom de Ferdinand Buisson à une voie importante de Paris. Le même hommage est réclamé par M. de Puymaigre en l'honneur de Pontj à-Mousson qui a, depuis le début jusqu'à la fin des hostilités, résisté à toutes les tentatives faites par l'ennemi. Enfin, M. Jean de Castellane va demander à l'assemblée que soit apposée une plaque commémorative sur l'immeuble, 7, avenue de Villars, où habita pendant soixante-dix ans Vincent d'Indy, le célèbre musicien qui vient de disparaître.

Les héritiers d'Edmond Rostand gagnent le procès de l' Aiglon » On sait que M. Lehmann, directeur de la Porte-Saint-Martin, avait assigné les héritiers d'Edmond Rostand, en soutenant que ces derniers, en autorisant qu'on fit de l'Aiglon un film parlant, avaient méconnu leur contrat concernant les s représentations en langue française de ce chef-d'œuvre. Mais le tribunal a jugé que le cinéma parlant n'est qu'un progrès du cinéma muet qui est traité comme objet purement mécanique et ne constitue donc pas, malgré cette modification. ce que l'on appelle, en droit une représentation théâtrale. Ainsi M. Lehmann a été débouté de sa demande et condamné aux dépens.

Les conclusions du substitut dans l'affaire Almazian

Devant la première chambre civile, le substitut Picard a développé hier ses conclusions concernant l'affaire Almazian.

Répondant à MI Jean-Charles Legrand, le ministère public a démontré que le tribunal était incompétent en ce qui concerne M. Amy. considéré comme fonctionnaire de l'identité judiciaire. En ce qui concerne M. Amy considéré comme expert, par contre, le substitut Picard estime que les travaux de ce jeune savant n'ont apporté à l'enquête qu'un élément accessoire, de sorte qu'il ne peut être poursuivi. Et le magistrat conclut à ce qu' Almazian soit débouté. Jugement à huitaine.

On arrête un meurtrier

| echerché depuis le 23 décembre Raymond Geslin, dit le Rouge, journalier de trente-deux ans, né à Falaise, sans domicile fixe, était le meilleur ami du rémouleur Guillaume Hascouët, originaire de la région de PlougastelDaoulaa, et habitant une cabane, rue Auguste-Blanqui, sur la zone annexée au 13' arrondissement.

Dans la soirée du 23 décembre dernier, les deux camarades rentraient ivres chez Harcouët. Iis se prirent de querelle on ne sait pourquoi et en vinrent aux coups. A l'aube Hascouët y fut trouvé mort, ayant reçu deux coups de couteau dans la ventre et deux dans la région du cœur. GesHn ne reparut pas aux docks d'Austerlitz, où il travaillait. Le brigadier Bùrr et l'inspecteur Morin, chargés de le retrouver, finirent ces jours derniers par découvrir le gîte où il se cachait, un hôtel situé 36. rue Qulncampoix. C'est là qu'ils l'ont arrêté l'autre soir.

Amené devant M. Badin. commissaire à la police judiciaire, Geslin a fait des aveux. Il a déclaré, toutefois, que lorsqu'il avait fait usage de son arme, il s'était trouvé en état de légitime défense, Hascouët l'ayant, le premier, frappé à coups de poing et de couteau. Mis à la disposition de M. Gloria, juge l'instruction, le io-irnalier a été envoyé au dépôt.

MOUVEMENT JUDICIAIRE Sont nommés conseillers a la cour d'appel de Nancy, M. Allre, substitut du procureur général près ladite cour de Rennes, M. Dufour, juge à Quimper. Substitut du procureur général à Nancy, M. Ducasse, procureur à Saint-Dié, Juges au tribunal de Quimper, M. Cavellat, juge à Châteaulin de Cbateaulin, M. Germain, Juge suppléant à Rennes de Saint-Etienne. M. Basque, juge Draguignan de Draguier.an, M. Wauthier, juge Saint-Julien d'Angoaleme, M. Perrin, juge à Ribérac de Beauvais. M. Vllleneau, avocat de Libourne, M. Barre-Morin, juge d'instruction à Bergerac de Montbéliard, M. Huard de Verneuil, avocat.

Procureur de la République à Soissons. M. Vallier, procureur à Vervins.

Substitut dn procureur de la République à Avignon, M. Ségui, juge suppléant à Nîmes.

Juges suppléants dans le ressort de Limoges, M. Gloumeau, juge suppléant à Bourges de Besançon, M. Dufay, juge de paix de Maîche et du Russey de Grenoble, M. Cramaussel, juge de paix de Colle* de Nancy, M. Boulard, avocat de Douai, M. BYanceschi. avocat de Riom. M. Miquel, avocat de Bordeaux, M. Salingardes. juge suppléant à Poitiers. D'autre part, sont nommés Juges de paix de

Cancale' (Ille-et-Vllaine), M. Villeflayoux. juge de paix de Montfaucon Montfaucon, M. Dupont, licencié en droit Nort-surErdre et Ligné. M. Glrardeau, juge de paix de Montendre Thueyts. Montpezat .et Bur/.et. M. Massonié. juge de paix de Bagnols-sur-Cèze et Luasan Thury-Harcourt et Brettevllle-sur-Laize. M. Lefèvre. docteur en droit Verdun-sur-le-Doubs et Saint-Martin-en-Br«sse (Saône et Loire). XL Vidal, licencié en doit.

M. LUCIEN SAINT EVOQUE

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU MAROC

L'association c le Maroc » donnait hier au Cerclé interallié son déjeuner mensuel que présidait le général Calmel, commandant des troupes colo- niales à l'Exposition coloniale de 1931, assisté de M. Lucien Saint, président d'honneur du groupement.

Au dessert, le résident général de France au Maroc rappela dans un élo- quent exposé les résultats récents de la campagne de pacification qui placé le Tafllalet dans la zone productive du Maroc. Il a rendu hommages, pour ce magnifique succès aux généraux Vida- Ion et Huré, Noguès, de Loustal, Giraud,' Catroux, Goudot et aux incomparables troupes du Maroc, ainsi qu'à la clairvoyance politique de ses prédécesseurs, le maréchal Lyautey et M. Steeg. Puis, évoquant l'état actuel de la mise en valeur du splendide pays qu'il administre, M. Lucien Saint poursui- vait Nous avons protégé par des mesures spéciales le marché de Ta main-d'œuvre indigène et européenne, ouvert de nou- veaux chantiers, institué des mesures so- ciales propres A écarter les menaces de chômage nous avons enfin supprimé les droits de sortie des minerais, seule mesure que, dans l'ordre des échanges commerclaux, les conventions internationales lais- j salent à notre discrétion.

Nous échappons ainsi, en grande partie, aux conséquences les plus graves de la crise mais, en vue du prochain avenir, Il convient de se rappeler un des principes de notre politique économique, que l'expérience actuelle conflrme, et précise. Après avoir vu naguère, dans le Maroc, un grenier à blé, on remarqua justement que la diversité de ses terres et de ses climats ne se prêtait pas à une de ces productions massives et homogènes qui donnent la mai- jtrime d'un marché. Aujourd'hui, la crfse nous enseigne que ces productions massl- jvas se heurtent à de redoutables concur- rences, annihilant les profits légitimement escomptés. Dans un monde où l'économie de chaque peuple tend de plus en plus vers une rigoureuse autonomie, la souplesse et la multiplicité des moyens semblent devoir être la condition de la victoire. Le mot d'ordre de toute production est de se diversifier pour régner.

Telle doit être la devise du Maroc. M. Lucien Saint, très applaudi, a terminé en soulignant que le Maroc j tient déjà, dans sa jeunesse, les pro- messes que les plus optimistes ne croyaient réalisables qu'à sa maturité. PETITES ANNONCES CLASSÉES Nos petites annonces classées paraissent régulièrement tous les jours Biles sont reçues de 9 heures à 18 heures TARIFS j 30 lettres n«te. environ.

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Le trafic des lignes Farman Voici la statistique du trafic des tignea aérlenuea Farmau pour le mois de février 1332

Paris-Bruxelles Rotterdam AmsterdamParia Passagers, 160 marchandises, 33.292 kilos poste, 140 kilos 13S kilomètres parcourus,

Paris Cologne-Hanovre-Berlin Paris. Paseagers, marchandises, kilos; poste, 277 kilos 349: kilomètrae parcourues. 42.622.

Soit. au total, kilomètres parcourues I en un mois en coltaboration avec les Compagntes associées K. L. M. et D. L. H.

1/1 RI gar. nat..lap.210L, t" pt fût, <" «A ̃ III nier, p" a.âubes,n««2 p.Montpellier


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SPECTACLES & CINEMAS la deuxième page

Au Théatrb Pigaiak, La Pâtissière d\ village, de M. Alfred Savoir.

Certes, ce n'est pas là l'oeuvre la meil leure de M. Alfred Savoir, à qui nous de vons tant de comédies d'un comique amei et d'une observation aiguë. Cependant, le Pâtissière du uillage, située sur un aute plan que celui de Banco, de la Grande Du. chesse et le Garçon d'étage et de Lui où l'auteur sut atteindre à la perfectior d'un genre auquel il a donné toutes le: séductions, est une pièce de qualité qui après un acte d'exposition un peu long ei d'un intérêt restreint, développe un su]ei dont on ne saurait nier l'ampleur l'étre humain vu à travers la guerre.

Le personnage central de la pièce est une femme Madeleine, qui, disgraciée de la nature et sensuelle, a toujours souffert de sa laideur et n'a jamais connu le grand et véritable amour. Or voici que soudain elle inspire un sentiment de passion sincère à un jeune secrétaire de la section atteint d'une myopie vraiment excessive et à qui elle demande, lors de leurs entrevues moyen, avouons-le, asse2 arbitraire d'ôter ses lunettes. L'auxiliaire s'abandonne au rêve. imagine une femme aux traits gracieux et se sent prêt à tous les sacrifices. Lui aussi veut se battre pour conquérir définitivement Madeleine 11 se laisse verser dans le service armé mais, dans le même temps qu'il apprendra son départ, il apercevra le vrai visage de celle qu'il aimait et s'en ira désespéré. Au deuxième acte, nous retrouvons Madeleine dans un village, non loin du front, où elle a ouvert une pâtisserie que fréquentent des officiers et sous-officiers. La vie de c popote est ici admirablement évoquée et avec quel art subtil, aux résonances multiples, sont menées ce! scènes où Madeleine apparaît aux yeux de tous, transfigurée et désirable. Sa lai.deur n'existe plus elle est une femme la femme, celle qui provoque l'enthousiasme et crée les héros. Elle suscite l'exaltation, le courage et la joie de mourir. Mais l'armistice arrive l'équilibre de chacun se rétablit et tel qui fut un soldai capable d'exploits merveilleux redevient un brave « civil moyen ». Madeleine, grâce à la guerre, a connu l'ivresse des amours éperdues maintenant, elle est de nouveau la femme ]aide, sans attraits, indifférente à tous.

Cette pièce, dont le dialogue est iblouis.sant et où l'on trouve des mots extrêmement savoureux, a été excellemment inter.prétée par Mmes Marguerite Pierry, Janine Merrey, Christiane Laurey. MM. André Mamay, Galland, Polack, Romain Bouquet, Berthier, Jean-Pierre Aumont, Fally, Gandray, Moor, Piérade, Gabriel Vierge. et mise en scène avec un soin minutieux par M. Louis Jouvet.

Intérim.

THEATRES

AUJOURD'HUI. Boite à Joujoux (Th. de Paris), 2 h. 30, première du nouveau spectacle. Au programme, vingt attractions. Palais-Royal, 9 h., première d'Un homme nu, pièce en quatre actes de M. Yvea Mirande.

-o- OPERA. -Ainsi que nous l'avons annoncé, samedi soir, dans la Valkyrie, Mme Freda Leider, de l'Opéra de Berlin, para!tra dans le rôle de BTiinhilde; Mme Ranzow, du th. de Bayreuth, dans celui de Fricka; MM. Franz, Journet et Grommen dans ceux de Slegmund, Wotan et Hunding. et Mme Ferrer dans le rôle de Siegtlnde.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. Samedi soir, M. Jean Veber jouera, pour la première fois, dans Patrie, le rôle du marquis de la Trémouille et M. Maurice Donneaud celui de Karloo van der Noot.

o- OPERA-COMIQUE. Mlles Germaine Cernay, de Clynsen; MM. Claudel, Dupré, de Creua et Génio seront. à la matinée de dimanche prochain, les interprètes principaux de Mignon,

o- ODEON. C'est mercredi prochain 18 mars, en matinée, que sera donnée la répétition générale de la Race errante, pièce en six. tableaux, en vers, de M. François Porche.

-o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée de Nina-Rosa, l'opérette triomphale, avec André Baugé, Bach, Sim Viva. Monique Bert, J: Legrand, S. Lencret et la danseuse Mitty.

Matinées jeudis, 2 h. 30, et dimanches, 2 heures.

o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 15, matinée de Peer Cynt, avec Mme Suzanne Desprès, Henri Rollan et l'Ass. art des Concerts Colonne, sous la direction de M. F. Ruhlmann.

Matinées jeudis, dimanches et matinées populaires à prix très réduits tous les samedis.

o- TH. SARAH-BERNHARDT. Le service de seconde pour Gai. marionsnous, sera reçu ce soir.

-o- RENAISSANCE. C'est définitivement le jeudi 17 mars oue sera donnée la répétition générale de Bonaparte.

-o- Orphée aux Enfers, qui triomphe tous les soirs au THEATRE MOGADOR. n'aura plus que neuf représentations, avec toutes les grandes vedettes, en tête deaqueHes figurent M. Lucien Muratore. Mlle Marise Beaujon. M. Félix Oudart.

-o- ATHENEE. M. Lucien Rozenberg fixe irrévocablement au vendredi 18 mars la répétition générale de la Belle de nuit, de M. Pierre Wolft.

-o- AMBIGU. Le Rapide de minuit. Matinée populaire. 10 fr.

o- CLUNY. Matinée populaire. Manus. de Marcel Pagnol. Fauteuil. 7 fr. -o- BA-TA-CLAN. Tous les soirs, Monsieur Beaucaire, avec P.-M. Bourdeaux. GAITÉ LYRIQUE Ce soir, les 11, 12, 13 (en matinée), 14, 15, 16, 17 (en ma.tinée et soirée) CHANSON D'AMOUR, musique de Schubert, avec le créateur Henri Fabert, de l'Opéra. Un très grand succès. Dimanche 13 en aoirée LA JUIVE, avec le fameux ténor Alexandre Guys. A partir du 19 mars, toua les joura LA TULIPE NOIRE, opérette nouvelle

TH. SARAH-BERNHARDT Ce soir, 8 h. 45 représentation GAI MARIONS-NOUS comédie comique en 3 actes

de M. Albert Acremaat

d'après le roman de Germaine Âcremant auteurs de

« Ces dames aux chapeaux verts x MUSIC HALLS

o- CIRQUE D'HIVER. Jeudi, samedi et dimanche, matinée du merveilleux programme avec les clowns Plattler, Iles et Loyal, les Cliff Curran sur leur perche de vingt-cinq mètres, le trio Ohayo. les Brasellos, les Lyons Mercantonl, les quarante chevaux de Truzzi et quinze attractions. -o- MBDRANO. Ce soir, des débuts importants viendront renouveler la premisère parti* qui précède la Revue de Méarano; ce sont notamment les cent croco- diles du capitaine Wall, les annellistes Tom-Tlm l'Indien Ceneck dans un trarail de corde Volante et Jeté Breitbart. la roi

MUSIQUE

Ch.-Elysées). Samedi 12 mars, 17 h., festival russe avec le concours de l'opéra russe de Paris. Symph, pathétique (Tschalkowsky) fragments de Snégourotchka (Rimsky Korsakov) la Khovantchina (Moussorgsky) Petit Poulain bostu (S. d'Agreneff); Chœurs a cape2la (six mélodies russes); le Coq d'or (Rimsky-Koraakov). Soli. chœurs et orch. sous la direction de C. Slaviansky d'Agreneff.

Dimanche 13 mars, 4 h. 30 festival de musique moderne française (premières auditions), sous la direction des auteurs. Polynice (L. Fourestier); Quatre lettres de femmes (J. Huré), orch, par M. Rosenthal (Mme Marcelle Gerar) Capriccio, pour violon et orch., H. Tomasi (René Chedeck) Andante pour saxo, alto, orgue et orch. (J. Huré) Saxophone marmalade, saxo et orch., M. Rosenthal (J. Vfard); ttaximilien, suite d'orch. (Darius Milhaud). CINEMAS

LA FÊTE DU CINÉMA Organisée par le Syndicat français des directeurs de théâtres cinématographiques au bénéfice de la Mutuelle du cinéma et da sa colonie de vacances. « la fête du cinéma aura lieu le 15 mars à la Maison de la Mutualité. 20, rue Saint-Victor. En voici le programme

A 19 h. 30, banquet de 600 couverts à 21 h. 30, grand bal à 23 h. 30, grand gala dn cinéma, avec les plus grandes vedettes de l'écran « en chair et en oa qui défileront sur le « pont du cinéma », et présentation des plus célèbres metteurs en scène français.

On trouve des places 17, rue EtienneMarcel 20, rue Saint-Victor, et dans les agences de théâtre.

ALHAMBRA 50, rue de Malte (Métro République) Le spectacle le plus complet de Parti Le Munie-Hall Le Cinéma

BU-BIT, stupéfiant dressage de chimpanzés Les 8 Frilli-BerntetPartner-ManuelVega SUR L'ECRAN

Les Galeries Lévy et Cie avee Charles LAMY et Léon BELIERES Permanent de 14 h. Se à 19 h. 30 Soirée à 21 heures

1 EMIL JANNINGS ET ̃ MARLÈNE DIÉTRICH H dans

1 L'ANGE BLEU M Réalisation de J. STERNBERG

DEMAIN SOIR INCLUS le grand documentaire

PEAUX NOIRES

Le paiement des impôts En réponse à une question posée à ce sujet par M. René Fiquet, conseiller municipal, .le préfet de la Seine fait connaître que les difficultés qu'éprouvent un grand nombre de contribuables, du fait de la crise économique actuelle, à se libérer de leurs impositions aux échéances légales n'ont pas échappé au ministre des Finances. A maintes reprises, des instructions ont été adressées aux receveurs-percep.teurs des contributions directes pour que tous les ménagements nécessaires soient pris envers les contribuables faisant preuve de bonne volonté. Ces mesures intéressent d'une part, les ouvriers et les employés en chômage d'autre part, les Industriels et les commerçants dont la trésorerie est momentanément gênée.

Pour les premiers, les impositions restant dues doivent être portées, dans les cas de chômage total et prolongé, et moyennant certaines justifications, sur des états spéciaux de cotes irrécouvrables. Lorsque le chômage n'est que partiel, des délais de paiement, aussi larges que possible, sont accordés aux contribuables et ceux-ci sont en même temps invités à présenter des demandes en remise ou en modération des impôts en souffrance.

En ce qui concerne, enfin, les industriels et les commerçants atteints par la crise, qui ne peuvent se libérer normalement et qui sont en mesure, ainsi que l'a précisé le ministre des Finances, d'invoquer des circonstances de force majeure, des délais de paiement suffisamment étendus sont accordés, sur leur demande, pour leur permettre de remplir, avec le minimum de difficultés, leurs obligations fiscales. Lorsque ces contribuables sollicitent le dégrèvement de tout ou partie de leurs impôts, leurs demandes sont examinées avec le plus grand soin et dans le plus large esprit de bienveillance, en tenant compte de la situation particulière de chacun d'eux.

Les hôteliers qui ont des locataires en chômage sont particulièrement désignés pour bénéficier de ces dispositions.

L'administration préfectorale, de son côté, multiplie ses interventions tant auprès des directeurs des contributions directes que du receveur central des finances de la Seine et des receveurspercepteurs chaque fois que des cas intéressants lui sont signalés. AU CADRE DE RESERVE Le général de brigade Duplantier. disponible, est placé dans la section de réserve,

FAITS DIVERS Cinq boîtes aux lettres cambriolés* Quatre boites aux lettres ont été fracturées, l'autre nuit, au Pré-Saint-Gervais. et une autre à Pantin.

Alors qu'ils forçaient cette dernière au coin de la rue Méhul et de la rue du Centre, deux malfaiteurs, des jeunes gens d'une vingtaine d'années, ont été aperçus par un témoin qui a pu en donner un signalement assez précis.

Une enquête a été ouverte de concert et par M. Bonnel, commissaire des Lilaa, et par M. Luce. de Pantin.

Manifestation de sympathie

Les gardiens du service en bourgeois du IX- arrondissement se sont réunis, en une fête intime, sous la présidence de M. CouIon, pour offrir un objet d'art à leur camarade, M. Marcel Graillot, qui vient d'être réformé.

On arrête trois spécialiste*

de l'agression nocturne

Le brigadier Cousin et l'inspecteur Paganelli, de la police judiciaire, chargés par M. Lasserre, commissaire de Saint-Lambert. de rechercher les auteurs de multiples agressions commises depuis cinq ou six semaines aux alentours des vespasiennes. boulevard Lefèvre et à l'entrée du métro, porte de Versatiles, sont parvenus. hier, après une minutieuse enquête. a arrêter trois malfaiteurs Fernand Lechevalier. vingt-cinq ans Joseph Volmar, dix-huit ans. et Adrien Robillard. trente-neuf ans, tous sans domicile fixe. Les accidenb de la rue

Devant le bastion numéro 11, boulevard Davout, M. Anselme Morré, soixanteneuf ans, sana profession ni domicile, est renversé par une camionnette. Saint-AnMile Técla Rabadaud, dix-sept ans. dont on ignore le domicile, est renversée sur un passage clouté, 147, boulevard Raspail par une automobile. Laennec. Boulevard Saint-Germain, une automobile de l'ambassade du Japon où se çtrouvaient deux dames et deux enfants a été heurtée par un tramway de la ligne 20. Personne n'a été blessé tout se borne fort heureusement à des dégâts matériels. Avenue de Neuilly, à Neuilly-surSeine. Mme Juliette Texier. vingt-sept ans, 35, avenue Emmanuel-III, a été renversée par un tramway de la ligne 58. Blessée à la tête et aux Jambes, elle a été transportée à Beaujon.

Avenue Gabriel, le gardien de la paix Lucien Ringuez. du VIIIe arrondissement, est renversé par une auto et doit cesser son service.

Porte Pouchet, M. Emile Desmm-ets, demeurant 110. rue de Montrouge, est renversé par une auto dont le chauffeur prend la fuite. Bichat.

Des cambrioleurs se sont introduits, l'autre nuit, dans une usine de produits chimiques, 10, avenue de Saint-Rémy, à Saint-Denis. Ayant vainement cherché de l'argent, ils ont fait main basse sur une machine à écrire, un veston et quelques bibelots sans valeur.

Atteint d'une maladie incurable, le capitaine de réserve Louis Guyon, âgé de soixante-deux ans, grand blessé de guerre, se suicide d'une balle il. la tête dans une chambre d'hôtel, 8. rue du Mont-Dore. On a retiré de la Seine, au quai de Paasy, le corps d'un inconnu paraissant âgé de quarante ans, ayant séjourné environ deux mois dans 1 eau. Institut médico-légal.

A l'angle de la rue de la Santé et du passage Prévost, Mlle Hennlng. sténographe, demeurant 2. rue Maurice-Meyer, a a été attaquée, l'autre nuit, par un jeune homme de vingt-cinq ans environ qui, sous la menace d'un revolver, lui a dérobé son sac à main contenant 60 francs et s'est Germaine Labeille, née Soubise, qui, il y a quarante-huit heures, avait porté des coups de couteau à une amie rue Blsson, a été arrêtée rue de Belleville et envoyée au dépôt. Mme Vergonjanne, domiciliée au Ferreux, est tombée sur un trottoir, rue du Chateau-d'Eau, se contusionnant fortement au bras droit.

Mme veuve Michau. cinquante et un ans, a été trouvée asphyxiée accidentellement par le gaz à so domicile, 114, rue de la Roquette.

Le gardien de la paix cycliste Eymont, du XXO arrondissement, invitait l'autre nuit Louis Servaës, vingt-quatre ans, habitant 101, rue des Amandiers, au calme, alors que ce dernier faisait du scandale rue Delaitre. Servaêa se jeta sur l'agent, le blessant sur diverses parties du corps. Le coupable est au dépôt le policier & dû interrompre son service.

Sur le quai de la station du métro la < Glacière », M. Robert Solau, soixantehuit ans. demeurant 25, rue des Cordelières, est frappé de congestion. Cochin. M. Pierre Séchet, trente ans, demeurant 99, rue Vieille-du-Temple, tente de se suicider d'une balle à la poitrine. Pitié. Deux jeunes gens ont été surpris en flagrant délit de vol à l'étalage rue des Tournelles par le brigadier Chaigneau, de la police judiciaire, qui les a conduits au commissariat du quartier de l'Araenal. Ce sont des couvreurs André Tisserand et Georges Chabert, demeurant l'un et l'autre 34, quai de la Râpée. Au dépôt

Des cambrioleurs 3'introduisent chez Mme Régina Friedmann, confectionneuse. 20, rue Alibert. Ils dérobent des fourrures, une machine à écrire, des bijoux et francs.

Un ferblantier, à Drancy, a. cent trois ans

A Drancy, habite avec son petitfils, M. Guillon, 27, rue de la Solidarité, M. Paul Joyeux, qui vient d'atteindre sa cent troisième année. Une de ses filles, la « gamine » comme il l'appelle, a maintenant soixante quinze ans. M. Joyeux, né le 24 février 1829, au Blanc, eut huit enfants, dont quatre sont encore vivants.

Il a maintenant treize petits enfants, sept arriè-

re-petits-enfants et un arrière-arrtèrepetit-flls.

Ferblantier de son métier, M. Paul Joyeux se repose entouré des soins de toute sa famille et se promène encore allégrement dans le jardin qui entoure son domicile.

Les chômeurs

et la taxe sur les chiens Répondant à une lettre de Mme du Gast, présidente de la Société protectrice des animaux, M. Edouard Renard, préfet de la Seine, expose que la taxe sur les chiens est obligatoire pour toutes les communes et qu'aucune de celle-ci ne peut ae dispenser de la percevoir; mais que les contribuebles et notamment les chômeurs qui se trouvent dans l'impossibilité d'en acquitter le montant, ont la faculté d'en demander la remise. Cette demande est faite sur papier libre, adressée soit la préfecture, soit la direction des contributions directes dont ils dépendent.

M. Renard ajoute que les demandes sont examinées avec le plus grand soin et, lorsqu'elles émanent de contribuables en chômage ou de contribuables modestes assujettis la taxe sur les chiens à l'exclu- sion d'autres impôts, avec une particulière bienveillance.

COMMUNICATIONS DIVERSES Aide et protection aux Alsaciens-Lor- rains sans distinction d'opinions politiques et religieuses. Permanence tous les jeudis, de 2 heures à 5 heures 7, rue des Récol- lets, à Paris.

La Société de bienfaisance l'Assistance aux animaux rappelle qu'elle organise tous les ans des concours scolaires entre tous les enfanta des écoles. Les concours de 1932 sont ouverts et la date de clôture est fixée au 20 avril.

Ces concours sont dotés de livrets de caisse d'épargne, de médailles et de diplômes.

Pour tous renseignements complémental- res, s'adresser au siège de l'A. A.. 8. rue des Saints-Pères. Paris (VII').

LES CONGRÈS La Ligue patriotique des Françaises Le congrès général de la Ligue patrloti- que des Françaises a tenu hier matin sa première séance, 18, rue de la Ville-l'Evê- que, sous la présidence de la vicomtesse de Velard, présidente de la ligue. Des exposes ont été faits par Mme Rogelet et Mlle Cuminje. L'arprès-midi, la séance a été présidée par Mgr Suhard, archevêque de Reims.

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LE SERVICE TELEPHONIQUE DANS LA BANLIEUE PARISIENNE L'amélioration du service téléphonique, dans la banlieue parisienne, se poursuit sans interruption.

Parmi leu mesures réalisées dans le courant du mois dernier, il convient de signaler tout particulièrement

La mise en service, dans chacun des bureaux Maillot et Issy-les-Moulineaux, d'installations destinées à faciliter l'écoulement du trafic dans le sens Paris-Banlieue.

2° La liaison à un bureau automatique de Paris des tables de renseignements et de réclamations des bureaux Pereire, Daumesnil, Avron, Maillot et Val-d'Or. 3° ]Le groupement, en un réseau unique, des abonnés de Rueil et de Nanterre avec exploitation automatique des circuits de départ vers Paris.

Un gros effort a également été effectué en vue d'augmenter les moyens d'action des bureaux de banlieue.

Issy-les-Moulineaux a reçu dix nouveaux circuits Rueil sept, Aulnay-sous-Bois quatre, etc.

En outre, vingt-quatre nouveaux circuits ont été mis en service entre le bureau Centrai régional de Paris et seize localités delà grande banlieue.

Pour les descendants des soldats de la République et de l'Empire Une association des descendants des soldats de la République et de l'Empire, 17921815, est en voie de formation.

Les descendants des officiers, sous-offlciers et soldats ayant pris part aux campagnes de 1792 à 1815, sont priés d'envoyer leur adhésion de principe avec leur nom, leur adresse et, si possible, leur filiation, à M. G. Démanche, homme de lettres, 43, rue LafBtte, Paris (IXe), en vue de la constitution d'une association amicale sans aucun caractère politique.

Cette association, basée sur le culte de communs souvenirs, a pour but l'entr'aide éventuelle, la conservation des reliques, la publication d'archives inédites, l'entretien de monuments et tombes délaissées, en France et à l'étranger.

Création d'an aéroport touristique Pour répondre au voeu si souvent formulé par tous ceux qui s'intéressent à 1'aviation, M. l'Hopitault vient de déposer au conseil général une proposition tendant à la création d'un aéroport touristique à l'ouest de Paris, à 15 kilomètres de la capitale. Ce centre occuperait un terrain de 250 hectares appartenant à l'Etat.

UN SANATORIUM UNIVERSITAIRE INTERNATIONAL

Ce soir, à 9 heures, dans l'amphithéâtre Richelieu, à la Sorbonne, le docteur Vauthier, directeur du sanatorium universitaire de Leysin, donnera, sous les auspices de la Société des amis de l'Université de Paris, une conférence sur Un sanatorium universitaire international

AMITIE FRANCO BELGE ET LUXEMBOURGEOISE L'Amitié franco-belge et luxembourgeoise organise le 19 mars, à 21 heures, à la mairie du Xe arrondissement son grand gala annuel.

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Avoines grises printemps Beauce> Eure, Brie, 101 à 102 noires Centre. 101 à grises d'hiver Poitou, Centre, 104 à 105 Bretagne bigarrées, 99 à 100 noires, 109 à 110 grises, 107 à 108 blanche, 99 à 100 blanches et jaunes Nord, 95 bianches pures de Brie et de Picardie, S6 à 88.

Orges Beauce, 92 à 92 50 Sarthe, Mayenne, sans offres Berry, 90 à Gâtinais. 93 à 95 Champagne". 91 à 92 Poitou, sans offres orges de mouture, 80 à 83 escourgeons Champagne, SI à 87 Oise, Somme, 87 Beauce. 84 à 87. Sarrasins Bretagne, 106 à 107 Limousin, 108 à Beauce, sans offres. POMMES DE TERRE. Paris, 9 mars. Au marché des Innocents. on cote les 100 kilos départ Bretagne, hollande. 65 h 70 saucisse rouge, 60 à 62 ronde faune, 49 à 61 esterilng du Nord, 80 82 du Loiret, 75 à 80 early rosé Sarthe, 75 à institut de Beauvais, Sarthe, 42 à 45 Bretagne, 53 h région de Paris. hollande, 80 à 90 esterling, 72 à 75 sauciase rouge, 70 à 75 rondes jaunes Sarthe, 50 à 55 Alsace, 50 à 53 rosa Bretagne. 80 à 85 Loiret, 100 à 105 Marne.

CAFES. Le Havre, 6 mars. A terme les 50 kiloa mars. 227 avril, 75 mal, 223 Juin, 223 50 juillet. 222 M août. 221 75: septembre, 220 octobre. 220 50; novembre. 220 50 décembre. 219 25. Ventes 500 sacs.

COTONS. Le Havre, U mars. A terme, les 50 kilos mars, 2-il avril. 241 mai, 241 juin, 242 juillet. 243 août. 243 septembre. 244 octobre, 247 novembre, décembre, 248 janvier. février, 250. Ventes 100 balles.

POIVRES, Le Havre, 9 mars. Tellicherry mars à septembre. 325. Salgon mars a décembre, 340.

SUCRES. Tendance soutenue. Clôture: courant, 216 50 P; avril, 218 P mai. 219 P 3 de juin, 222 P 3 d'octobre, 216 à j 216 50 3 de novembre, 216 50 P. Cote officielle du disponible 216 50 à 217 50. BLES. Courant. 174 e avril, 177 à 177 25 P 4 de mars, 177 25 P mai-juin, il 178 50 P 4 de mal, 165 75 P juilletaoût. 152 P 3 d'août, 143 50 P. Cote officielle du blé disponible 164.

AVOINES. Courant, 110 75 P avril. 111 25 et 111 P 4 de mars. 111 50 P maijuin, 111 50 P 4 de mal, 106 50 et 106 P juillet-août, 99 50 à 99 75 P 3 d'août. 90 50 P.

ORGES BRASSERIE. Incotées. FARINES. Incotées.

ALCOOLS. Courant, 775 A avril, 780 A 3 d'avril, 780 & 810 mal, 790 A 3 de mal, 785 A 3 de juin, 785 A juilletaoût. 795 A.

FARINES PANIFIABLES. Los farines panifiables valent actuellement 237 francs les 100 kilos.

Dans sa séance du 8 mars, le comité du syndicat général de la Bourse de commerce de Paris a ainsi constitué son bureau Président, M. H. Dechavanne vice-présidents. MM. J. Destombe et A. Dupuia rapporteur. M. R. Ledermann rapporteur adjoint. M. L. Allain trésorier, M. A. Debuire.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 9 Mars

Le redressement monétaire anglais, la bonne tenue de Londres et de Wall-Street, la veille, ont fait la meilleure impression s:ur notre place. Du commencement à la fin de la séance, elle a manifesté, aujourd'but, de bonnes dispositions et, unuormâment sur tous les groupes, aussi bien au marché en banque qu'à l'officiel.

Dès l'ouverture, cette orientation favorable s'est manifestée, les premiers cours cotés étant déjà supérieurs à la veille, En séance, le mouvement n'a fait que ee poursuivre et l'on termine partout aux plus hauts cours de la Journée.

Toutefois, les transactions ont peut-être ûté un peu moins nourries dans l'ensemble. La clientèle qui, devant les fléchissements de ces derniers jours, avait vendu avec précipitation, dans la crainte d'une baisse accentuée, n'est Intervenue aujourd'hui qu'avec une certaine timidité. Par- contre, les professionnels qui s'étalent portés ven.deurs a découvert ont été plutôt désortentés par la fermeté de la Bourse et se sont hâtivement rachetés. Ils ont. par là même contribué à accentuer l'orientation a la hausse.

Dans ces conditions, toute la cote a indifféremment bénéficié de propre souvent sensibles sur les internationales comme sur les titres français.

Aux banques, la Banque de France tcr-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TALEOBS T"–î– "T-– VALEURS Cour» Coma Cours Court Coure J Cour» Conrs I Cour»1 pnjcÉd' du jour precéd' du jour précéU' dujour pr-uéd' I du joui P A R Q U E T jetaoen («étions). S72 6b0 607 Il' Dfrpftnrt 79 79 1B Ford 149.. 1S5.. 1S7 158.. 8 araoïtUaable s« as S3 55 Pathé (capital) lis 100 '3o 100 lui.. E"»« «* • • ̃“• • • • -v *s* ̃ ̃ 2Bl -• -">* •• 4 1920 aœortiss. 03 05 Allemagne (Yowui). 625 S&S «20 6ÏB 4 1DS5 I0« 2i 103 0» Sïjse 5 l»06 4 Sa t.. Caisse autonome. 108 ICI 1009 V»,}* -A 80 28 80 Banque de France.. 1350».. J40SO.. 18600.. 140S0.. I Banq.Nat.du Meiiq. C:IO 220 232 Banque d'Arme.. 11400.. 11900.. 1182a.. ?™?Ç Ottomane. 53] 60rt BanqueNut.deOéd. i^uv" Cléd. Fonc.Egjrptten 2180 B. Paris et PaysBM 1683 177S 1870 I7B5 I <;?n.P!K.Ra41w»rCj Banque trailsatlant. 5»r, f.65 i w acona-ht* ordto..| 126 139 12S Bauq.dçrt.'n. t'arls. SU Central Minin* 896 918 Compt. Xat. d'Esc. 1275 1312 K.»o-Xtnt« 1(176 I70O 17S0 Cred.Fonc.de France 5100 I"'i'it.Mtr-,<iv Ltd. "s •• 117 •• Ja;i •• 1*» •• Crédit Lyonnais 2115 K"Jal Butch. 1B32 1B4S 1710 Créd. Mobil. Franq.. 470 5i* S15 Kafflnerks Egypte. :s»l Société Générale. 12SO 1S50 » (obi. p*rt>. X80 60 172 80c. Gén. Foncière. Il A N O U E part de fondât. Cairo-Hcliop. (cap.). 110B U1S Société «vile.. 88BO Baiiq. N»fc d'Egypte ÏMO k.40 E«t 8M .880 8M.. îlniwn fagle Midi 970.. 970.. Silra Plana 3B.. 37 8& M Non» 1805 ColomWa 6Â Orléans tM5 Conootdl» 54 60 MM S*lta-Fé SheH n? Métropolitain 1310 1322 1825 T> Béera ordinain. 380.. 890 S95 Electiicité Paris. 1175 K10 East, liaûd.. t4 75 7S Kl. et Gaz du Nord. 767.. 769.. Crown Mines I. BOT Euer.El.Llttor.Med. 1045 10BO 1073 Johannesburg C. i_a Thonwn-Houston. Hasten 65 en Fontes Nord et, Est. 700.. 7M.. 704.. Malac* 10<> 118.. 10S Tréfllertes du Hav» 52S Padattg KO. W)2 .1 ftourrièiBi 499.. Thareie 310.. 316 60 S1.Î yiconrne-î«œui. I Vieille Montagne. 1455 1520 1493 1525 goléo 107 j Chartered 100.. Phcaphates Oafsa.. 470 R23 471.. Liévin 3X0.. Usa l'rod. CUm. d'Alais. 1450 16&0 | Hotchkisw pituree à Paris Phospi. tunisiens 107.. Air Ltaulde Constantine CjKwtcfi. Indochine. S» TobUe privilégié. 226 II VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

VALEURS | Ogga.lffg-jl VALEURS | ^gg, | & VALEURS f ^.Ifij"' PAR 0 U ET ::|«S8 ::JL/ÏS8 i § Oblig.5%1927. 514.. 7%1927 uO ù«fl Suer, brési) ennes "î, XB" Crédit Nation. 1919 900.. -coloniales. 86.. |PU91Z3% «ot 50 20R 636 5Sfl (Librairie Hachette 1975 iSfl»27 6%janr.l924 MO.. Beraongnan 815 ..I 1879 3% M7 M7 Stat5%1919. 4SU Lille-Bonn.-Oolom. 425.. S) 1S85 2 60 S71 Sï* Inooohlno 8 %1909 An Boa Mardi* «a» M HarOC4 1914.. 4M.. parts pfl»IS4% «o t- ft 1918.. Sourcil» Galeries. SW Brésil 5 190»: 81O Astur. des Mises.. '«•••• Chine 5 • 1913. 1030 1050 Est .isiat. Banoin. 2'J00 Transatlantia ">ÔS Italien 3 Vt 72 Pologno 7 1927. 90 Est 6% 4M ..1

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LA VIE SPORTIVE LE GALA DE L'ECOLE POPARD L'Association française de gymnastique harmonique nous confirme que son gala annuel aura lieu samedi à 14 h. 15, au théâtre de la Gaité-Lyrique, avec un programme inédit réglé par sa directrice, Mme Irène Popard. EN L'HONNEUR

DES CHAMPIONS OLYMPIQUES Les champions olympiques de patinage artistique, M. et Mme BrunetJoly, seront fêtés aujourd'hui au cours d'un déjeuner organisé en leur honneur, sous la présidence. de M. Antony Ratier, sénateur,

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour New-Yorlc le 15/3, via le Havre.

Atrique. Pour Madère, Dakar, Conakrjr. Tabou, Grand-Basaam, Lonié, Cotonou, Souellaba, Libreville, Port-Gentil, Pointe-Noire, Banane, Boma et Matadi le via Bordeaux.

mine il. 13.975 (+270). la Banque de Paris à 1.778 l'Union Parisienne & 670 (+55). le Crédit Foncier 6.2H5 (j 170) et le Crédit Lyonnais à 2.250 (+135). Aux internationales, le Suez finit à (+360), la Royal à 1.716 (+84) et le Itio à (+ 64).

Aux électriques, la Distribution clôture à 2.475 (+ 125) et la Compagnie Générale d'Electricité à 2.725 (+ 130).

Aux changes, nouveaux progrès de la. livre sterling, à 94,06 confie 92,21 la veille. MARCHES ETRANGERS

Londres. Les larges fluctuations de la livne sterling continuent à entretenir une grande incertitude au Stock Exchange. Les fonds anglais demeurent fermes. Mais les valeurs industrielles locales sont plutôt faibles. Les valeurs Internationales aont irrégulières. Toutefois, de moilleura avis de Paria permettent aux pétroles et aux cuprifères da faire bonne contenance. Titres anglo-amùricains soutenus par l'allure plus satisfaisante de New-York la vetlle. Berlin. Tendance ferme au début. Mais par la suite, des offres sur IL G. Farben indisposent tout le marché. Toutefois, en clôture, un léger mouvement de reprise permet de ne pas finir tout à fait au plus bas. Marché monétaire plus facile.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 50 au kilo sur la première qualité de bœuf. Quartier derrière, 6 à Il devant, 4 il 6 50 aloyau, 8 50 a 16 50 train, 7 50 à 12.

Baisse de 0 50 au kilo sur l'agneau ordinaire, 9 à 13 le poulet nantais, 16 50 à 19 50 du Gâtinais, 16 50 à a) 50 des Charentes, 18 50 à 20 50 du Midi, 16 50 fi 19 50 le cartard de ferme, 12 à 14 vivant, 10 à 12 de 0 25 sur le lapin gâtinais, 11 à Il 50 ordinaire, 10 75 à 11 25; vivant, 7 75 à S 25 de 1 sur !e canard nantais et rouennais, 18 à 20 de 0 50 sur les garennes en peau, 0 A 9 50 pièce.

Hausse sur le nareng hollandais. 2 50 à 3 50 la daurade anglaise, 8 à 12. Les beurres fins valaient de 19 50 à 2t 50 le kilos ordinaires, de 18 50 22, et les œufs; de 300 à 560 le mille.

Hausse sur les tomates des Canaries. 350 A .150 les 100 kilos; les choux de Bruxelles, 150 à 320.

Baisse sur les oranges sanguines d'Espagne. 200 à 230 les 100 kilos les pommes de terre d'Algérie, 360 il 310 l'endive belge, 230 à 280 les choux-fleurs de SaintPol et de Roscoff, 125 à 325 le cent les concombres, 3 à 5 pièce la laitue du Midi. A 125 le cent.

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