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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-03-01

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1932

Description : 1932/03/01 (Numéro 20090).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627289d

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Le visage divers de la France

Nous voici aux confins de la troisième Bretagne, la Bretagne du Nord-Ouest, presque tout entière acquise à l'antique idiome armoricain.

Il a la vie dure, cet idiome, pour avoir traversé l'école, la caserne et quatre années et demie de tranchées sans autre avanie que de s'y être légèrement déformé. Reconnaissons, pourtant, qu'il a perdu un peu de terrain depuis 1875; c'est ainsi que, jusqu'à cette date, autour du Bourgde-Batz, en pleine Loire-Inférieure, dans les quatre hameaux de Kervalet, de Rouffiat, de Kermoisan, de

Trégaté, tout un lot de familles parlaient encore le bas-breton. Mais c'était l'époque où les paludiers euxmêmes portaient les gilets étagés, les braies en toile fine serrées aux genoux par des jarretières flottan- tes, la veste écarlate et le feutre à larges bords relevés sur le côté qu'on ne leur voit plus qu'à la procession du Sacre et dans les cavalcades de charité. La Grande-Brière, un peu à l'écart, noyée de brumes et qu'Alphonse de Chateaubriant a fait entrer dans la littérature, s'est mieux gardée, sans doute grâce à son isolement elle forme, avec ses 7.000 hectares de tourbe et d'eau morte, comme un maquis aquatique, une Corse marécageuse au milieu de cette Bretagne du Sud, plus française que bretonne. Vingt et une communes s'en partagent l'exploitation, régie par une vieille ordonnance ducale de 1461, à laquelle il ne ferait pas bon de toucher, le Briéron ayant l'épiderme sensible et le coup de fusil prompt.

L'autre Bretagne, la c breton- nante r, pour la découvrir, il faut attendre d'avoir franchi la Vilaine, même poussé un peu plus loin, jus- qu'aux abords de Vannes, chez les gars du blé blanc les Guénédour, comme on les appelle dans leur langue. Et c'est vraiment comme si l'on passait d'une atmosphère à une autre, de la Terre à la Lune ou à quelque planète encore plus catastrophique.

J'habite le Morbihan, à 2.000 lieues de Paris, disait, à la Convention, le représentant Le Quinio. Il était fort au-dessous de la vérité, au moins en ce qui concerne un certain Morbihan. L'antiquité avait ses colonnes d'Hercule au pted de l'Atlas, la Bretagne a peutêtre les siennes dans les mégalithes de Carnac

Carnac qui, sur ses noirs pilastres, Porte le ciel occidental.

a écrit un poète. Un monde finit ici, un autre commence, délimités l'un et l'autre par ces longues files de peulvans et de menhirs proces- sionnant, sous un ciel gris, jusqu'aux limites de l'horizon. L'esprit se trouble, le cœur se serre, sans savoir au juste pourquoi, devant ces innombrables raatômes de pierre. Quelle pénitence extraordinaire accomplissent-ils là ? Sommes-nous dans quelque Sodome ou quelque Gomorrhe de l'Extrême Orient ? Et d'où vient enfin cette immobilité des choses qui, à certaines heures, fait presque l'effet d'une sourde hostilité, comme si la présence des

rivants était une anomalie presque m scandale en ces lieux ?

L'explication s'en trouve peutitre dans le titre donné par l'auteur de l'Histoire des Gaules à l'un le ses chapitres les plus émouvants: z l'Armorique, terre des morts ». (La suite à la quatrième page.) UN AVION FRANÇAIS

TOMBE DANS L'ATLANTIQUE PRÈS DE LA COTE BRÉSILIENNE Cet appareil, qui avait à bord quatre personnes, avait été pris dans une violente tempête

Buenos-Ayres, 29 février (d. Bavas.) On a retrouvé sur une plage de la côte brésilienne de l'Atlantique sud, près de Satira, à la frontière du Rio Grande, des sacs du courrier postal. Or on est sans nouvelles de l'avion qui les transportait et qui avait quitté Buenos-Ayres dans la nuit de vendredi à samedi pour assurer le service régulier avec Montevideo, sur la ligne Amérique du Sud-Europe.

L'avion a été surpris au cours de son voyage par une violente tempête qui a sévi sur la côte du Brésil, entre Montevideo et Pelotas. I1 y a malheureusement tout lieu de supposer que l'avion s'est perdu en mer et que l'équipage a péri.

L'appareil avait à bord quatre personnes les pilotes Barbier et Hamm, le radiotélégraphiste Goubeyre et un passager, M. Boucheix, secrétaire de la légation de France en Bolivie. L'équipage est cité

à l'ordre de la nation

Dès qu'il a eu connaissance de la perte, entre Montevideo et Porto-Alègre, de cet avion, M. Gûernier, ministre des Travaux publics, des Communications et de la Marine marchande, a décidé de citer les membres de l'équipage à l'ordre de la nation et de les proposer pour la Légion d'honneur à titre posthume.

Carnera a battu P. Charles (Voir la troisième page.)

Une phase de la rencontre Primo Carnera (à gauche) arrête une attaque du Belge Pierre Charles

M. André Tardieu a eu hier à Genève de nombreux entretiens de grande importance LE PRESIDENT DU CONSEIL SERA CE MATIN A PARIS Genève, 29 février (dép. P. Parisien.) M. André Tardieu est reparti pour Paris ce soir à 22 h. 30.

Au cours de la brève journée qu'il vient de passer à Genève, selon sa propre expression, il a fait réellement le tour du monde. En moins de douze heures, il a vu les représentants des principaux pays d'Europe et d'outremer. Ce tour de force diplomatique a provoqué l'admiration des milieux de la S. D. N. où le président du Conseil français gagne à chacun de ses voyages de nouvelles et solides sympathies.

A son arrivée à la gare ce matin à 9 heures, M. Tardieu fut salué par ses collaborateurs français et par de nombreux délégués étrangers. Sans prendre un instant de repos, il eut d'abord une longue conversation avec M. Paul-Boncour, qui le mit au courant du travail accompli en son absence. Comme de coutume, il réunit ensuite son conseil des délégués. Après cela, il eut avec le chef de la délégation allemande, M. Nadolny, une conversation de près d'une heure, à laquelle participait M. Paul-Boncour. Puis il reçut la visite de M. Benès avec lequel il se retrouva, du reste, un peu plus tard à un déjeuner offert en son honneur par le ministre des Affaires étrangères de Pologne, M. Zaleski, et auquel assistait également M. Marinkovitch.

Dans l'après-midi, M. Tardieu a vu d'abord M. Branco, ministre des Affaires étrangères du Portugal, puis il a reçu successivement M. Marinkovitch, ministre des Affaires étrangères de Yougoslavie; M. Antoniades, qui dirige la délégation roumaine en l'absence de M. Titulesco le comte Apponyi, délégué de la Hongrie les deux représentants du Japon, MM. Matsudeira et Sato le délégué de l'Autriche, M. Pflugl le délégué de la Chine, M. Yen le chef du Foreign Office, sir John Simon, et son collègue d'Italie, M. Grandi.

Pour clore cette liste impressionnante, M. Tardieu a de nouveau conféré ce soir avec M. Benès. Enfin, il a diné avec les délégués américains, MM. Gibson et Norman Davis. On prévoit qu'il reviendra à Genève dimanche ou lundi prochain.

Au cours de ces diverses entrevues, le président du Conseil a naturellement passé en revue avec ses interlocuteurs les multiples problèmes qui figurent à l'ordre du jour de la conférence et dont les commissions techniques se saisiront ces jours-ci. Sa conversation avec le délégué allemand, M. Nadolny, donne naturel- lement lieu à de nombreux commen- taires. Bien qu'il n'en ait rien trans- piré de précis, l'impression générale est plutôt favorable, le représentant du Reich, fortement impressionné par la franchise de son interlocuteur, ayant manifesté, dit-on, un réel désir d'entente.

D'autre part, le fait que M. Tardieu a vu les représentants de l'Autriche et de la Hongrie est d'autant plus significatif qu'il a eu, presque simultanément, des entretiens prolongés avec les porte-parode de la Petite Entente. Il démontre, en effet, que le président du Conseil français s'intéresse à la questiott du resserrement de la collaboration économique en Europe centrale.

Enfin, les deux conversations qu'il a eues dans la journée avec M. Benès lui ont prouvé que les principes généraux qu'il avait exposés lors de son dernier séjour à Genève, en ce qui concerne la procédure, ont reçu l'approbation unanime des délégués. Ainsi, dans la première séance qu'elle tiendra mercredi, la commission générale suivra les directives fixées par le représentant de la France et, en son absence, par le ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, qui, en sa qualité de rapporteur, est l'un des principaux animateurs de la conférence.

Paul DU BOCHET.

CE MATIN, CONSEIL DES MINISTRES Un important conseil des ministres se tiendra ce matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Paul Doumer. M. André Tardieu, retour de Genève, rendra compte au conseil des dernières conversations qu'il a eues sur les bords du Lemaa avec les membres de la conférence de limitation des armements.

Le conflit sino-japonais ON NÉGOCIE A GENÈVE ON SE. BAT A CHANGHAI

Le conseil de la S. D. N., réuni d'urgence, a adopté un plan présenté par M. PaulBoncour en vue de la cessation immédiate des hostilités et du retrait des troupes chinoises et japonaises. Les Etats-Unis s'associeront à cette action pacificatrice. Genève, 29 février.

D'UN DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX

Le coup de théâtre que vous faisaient prévoir mes deux derniers télégrammes concernant les dispositions de plus en plus conciliantes du Japon et la possibilité d'une cessation immédiate des hostilités sino-japonaises s'est produit cet après-midi. Au cours de la réunion privée tenue 5 15 h. 30 par le conseil des Douze, sir John Simon a mis, en effet, ses collègues au courant des informations qu'il venait de recevoir de Changhaï, et ses renseignements ont été jugés à la fois si importants et si encourageants qu'une séance plénière publique, c'est-à-dire représentants chinois et japonais compris, tut immédiatement décidée.

Cette séance extraordinaire a eu lieu à 18 heures, sous la présidence de M. Paul-Boncour, et elle a présenté, pour ceux qui ignoraient l'activité diplomatique intense déployée ici depuis quelques jours par les représentants de la France et de la GrandeBretagne, un caractère presque aussi dramatique que celle qui avait précédé l'xpiration de l'ultimatum japonais. Cette fois, cependant, le conseil prenait sa revanche et, au lieu de constater douloureusement son Impuis-

L'amiral japonais M. Wellington Nomura Koo

sance, s'efforçait au contraire d'apporter une contribution que chacun espérait efficace à la cause de la paix. La déclarations de M. John Simon Voici quelle fut la déclaration de sir John Simon

Je viens de recevoir, dit-il, un rapport émanant des représentants britanniques à Changhai et annonçant qu'hier après-midi et dans la soirée une réunion de commandants et de représentants des forces chinoises et japonaises a eu lieu dans cette ville en vue d'examiner la possibilité d'adopter d'un commun accord des décisions permettant la cessation des hostilités.

A cette réunion, qui s'est tenue à bord du navire amiral britannique, participaient l'amiral Kelly, M. Wellington Koo et le général Wang, du côté chinois et du côté japonais l'amiral Nomura et M. Matsuoka. Cet entretien a duré plus d'une heure et demie et a été extrêmement amical de part et d'autre.

Le principe du retrait mutuel et simultané des forces en présence a été ttceepti. Une discussion de détail s'est engagée au sujet de la surveillance de la xone évacuée et il .a été entendu que les arrangements envisagés seraient sournis immédiatement à i'exarten des gouvernements de Tokio et de Nankin.

Je vous demanderais l'autorisation, Monsieur le Président, poursuivit sir John Simon, de ne pas en dire plus long pour le moment. J'ai pensé que cette information était en soi si importante .et si utile qu'elle justifiait vetre intervention.

Albert JULLIEN.

(La suite à lü troisième page.)

Marine japonais abrités en attendant que l'auto-mitrailleuse leur permette d'avancer NOUVEAUX COMBATS AUTOUR DE CHAPEI

Changhaï, 29 février.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Un combat acharné a eu Heu aujourd'hui dans la partie nord de Chapeï, tandis qu'à Nankin MM. Wilden, ministre de France, et Lampson, ministre d'Angleterre, s'efforçaient encore une fois, dans le plus grand secret, d'échafauder un projet permettant la cessation des hostilités qui menacent de prendre une tournure de plus en plus violente.

Depuis l'entrée en action du général Uyeda, le secteur de Chapeï était devenu relativement calme. Ce matin, les batteries nippones ont martelé à coups redoublés les positions chinoises, solidement établies à l'est de Paoshan Road. Les avions ont coopéré avec l'artillerie pour démolir les positions fortifiées et les réseaux barbelés. Vers 11 heures, les fusiliers marins nippons sont partis à l'assaut à la baïonnette. Un corps à corps acharné s'ensuivit, et les Nippons se sont emparés du cimetière japonais et ont avancé jusqu'à une crique dite de Hongkiou, dont le pont avait été détruit. Le génie naval japonais a réussi à jeter sur la crique un pont de fortune et les marins ont passé vers 14 heures. Les Chinois ayant reçu des renforts ont contre-attaque en nombre et ont repris le pont.

Les Japonais ont alors recommencé à bombarder les positions chinoises et, vers 17 heures, les fusiliers marins sont partis encore une fois à l'assaut. Les autorités nippones déclarèrent, dans la soirée, que les marins ont réussi à reprendre le pont et à avancer sensiblement leurs lignes vers l'hôpital chinois des isolés où les troupes chinoises ont établi de solides défenses.

Pendant ce combat, les avions nippona ont bombardé les emplacements des batteries chinoises et la voie ferrée où évolue un t?*in blindé. Dans le secteur de Kiang-Ouan, la situation était stationnaire, mais le bruit court qu'une nouvelle action y est imminente.

A Wousong, le tir des destroyers japonais contre les forts de la ville s'est poursuivi pour protéger le débarquement des renforts nippons au sud de Wousong.

Les Japonais ont bien gardé le secret sur ces nouveaux renforts, de sorte que personne ne sait exactement combien de régiments sont arrivés. Les uns parlent d'une division; d'autres prétendent qu'une deuxième division est sur le point de débarquer à son tour. La plupart des débarquements ont eu lieu la nuit et tant à Wousong qu'aux appontements des compagnies japonaises, de manière à dépister les espions.

Il est certain que nous devons nous attendre à une nouvelle offensive. Le journal américain de ce soir prétend que le général Shirakawa est arrivé, ce que personne ne peut confirmer.

Quelqu'un qui est allé cet après-midi à Kiang-Ouan m'a conté que l'université technique du. travail, sorte d'école chinoise des arts et métiers, a beaucoup souffert du bombardement et que quelques résidences européennes de cette région sont seules restées intactes. On aperçoit, parait-il, des cadavres que les brancardiers n'ont pas core eu le temps d'enlever.

Les ministres de France et d'Angleterre, arrivés hier, ont fait de pressants appels auprès des membres du gouvernement chinois restés à Nankin afin qu'ils acceptent un règlement' raisonnable mettant fin aux hostilités dans la région de Changhaï. Selon l'agence chinoise Kuomin, M. Lampson aurait fait des propositions concrètes et la commission des affaires étrangères, présidée par le ministre LowenHan, accepterait la création d'une zone neutre appelée zone de paix sous les conditions suivantes 1° Les Chinois et les Nippons cesseraient les hostilités.

2° Les Chinois consentiraient à reculer de 6 kilomètres et le gros des forces japonaises reculerait de façon à laisser une zone large de 18 kilomètres entre les deux armées. 3° Le contrôle du retrait des troupes nippones serait exercé par les officiers neutres et la police de la zone neutre confiée aux puissances neutres. Ces conditions ne sont pas celles des Japonais toutefois les Japonais se déclarent très désireux de régler l'affaire de Changhaï le plus tbt possible.

Ce matin, M. Matsuoka, ancien président du Sud-Mandchourien, dont la situation est égale à celle d'un gouverneur général, sorte d'éminence grise, qui fut envoyé à Changhaï par le président du conseil Inukai, m'a fait la déclaration suivante

Depuis longtemps la situation devenait intolérable pour les résidents nippons en Chine, en raison de la pro-

pagande antijaponaise enseignée aux enfants, propagée dans l'université, et du boycottage incessant imposé aux marchands. Le dilemme suivant se posait pour nous ou bien renoncer à nos vastes intérêts en Chine et accep-

Le général Wang, Le commsndant commiuidant le centre l'aile droite

ter d'immenses ruines, ou demeurer en Chine, fallût-il, pour cela, employer les moyens les plus énergiques. Nous décidâmes de demeurer.

Georges MORESTHE

(La suite à la troisième page.) M. François-Poncet abandonne la députation pour la carrière On sait que notre ambassadeur à Berlin, M. André François-Poncet, est également député de la Seine. Or, comme ambassadeur, il est en mission temporaire » de six mois, laquelle va expirer très prochainement, de même, d'ailleurs, bien qu'un peu,plus tard, son mandat de député.

Le moment est donc venu pour lui de choisir entre les deux, car, s'il ne renonçait à son mandat de député, sa mission à Berlin ne pourrait légalement lui être renouvelée.

A ce propos, nous sommes en mesure d'annoncer que M. François-Poncet a fait son choix il va abandonner le mandat pour se consacrer à la « carrière ».

MORT DE M. BIGOURDAN

On annonce la mort, à l'âge de quatre-vingt deux ans, de M. Guillaume Bigourdan, membre de l'Académie des sciences et du Bureau des longitudes, astronome honoraire à l'Observatoire de Paris.

M.Bigourdan était un sav-ant éminent et désintéressé, dont'les travaux et les observations ont puissamment contribué

aux progrès de la connaissance des mondes. Directeur du bureau international de l'heure, il était universellement connu et apprécié, tant pour ses mérites d'astronome que pour sa courtoisie, sa modestie et pour la dignité de sa vie.

Un nouveau pavillon à la maison de retraite du Soutien fraternel des P. T. T.

première pierre. En bas M. Mou1et, doyen du Soutien fraternel

LE COUP DE MAIN DE LA RUE LAFAYETTE Les deux bandits

«repérés» à Paris

étaient à Lyon

le lendemain de l'attentat Descendus, jeudi après-midi, dans un hôtel où ils avaient présenté des livrets militaires de la légion étrangère, ils prirent vendredi à la première heure un train à destination de la Suisse il se confirme que ce sont deax Suisses allemands se nommant on se faisant appeler Paul Ranzoni et Emile Tramer C'est le mercredi 24 jévrier, à midi, que trois bandits attaquèrent, revolver au poing, la banque Baruch frères, rue Lafayette, et s'emparèrent de 127.450 francs.

Le même jour, à 18 h. 30, on déposait au bureau des objets trcuvés de la préfecture de police un carton contenant des vêtements usagés, décou·vert l'après-midi sous une roulotte /oraine garée sur la place d'Italie. Aussitôt la police judiciaire lit uti rapprochement entre cette trouvaille et l'attentat de la rue Lafayetiv. Le lendemain, les investigations entreprises dans les parages de la place d'Italie faisaient découvrir, xiinsi que nous l'avons relaté hier, que deux individus correspondant exactement au signalement de deux des malfaiteurs ayant pris part au coup de main dirigé contre la banque Baruch s'étaient, dans l'après-midi de mercredi, habillés de neuf dans divers magasins de l'avenue des Gobelins et qu'ils avaient séjourné quelques inatants dans un hôtel, 17. rue Godefroy, juste le tomps de faire peau neuve. Depuis, on perdait leur trace.

Ainsi, dès jeudi soir, les enquêteur* possédaient le nouveau signalement vestimentaire des deuz bandits, deux étrangers l'un d'eux, coiffé d'un chapeau melon noir, arborait désormais une paire de lunettes à monture en écaille foncée; l'autre portait un chapeata taupé de couleur beige. 1U étaient en possession de mallettescabine, l'une bleue, l'autre de couleur havane.

Le plus grand mystère fut observé, autour de ces éléments d'enquête qui, divulgués, auraient certainement contribué à taire retrouver rapidement la trace des deux malfaiteurs. En effet, leurs particularités, y compris leur accent et la couleur de leur mallette, auraient ravivé les souvenirs ou excité la perspicacité de chauffeurs de taxi, d'employés de chomins de fer, d'hôteliers ou de commerçants, tont en renseigtuant les polices du ter ritoire et .des postes frontières qVMnè circulaire a touchées tardivement.

Ce n'est que dans l'après-midi de dimanche après des recherchés aussi secrètes qu'infructueuses qu'un communiqué à la presse révéla la présence, mercredi après-midi, des bandits dans le XIII' arrondissement, et leur signalement Précis.

Et l'on est en droit de regretter le silence jusqu'alors observé par les enquêteurs, car la publicité donnée au repérage des deux malfaiteurs aux vétements neufs, aux mallettes caractéristiques et soldcant leurs dépemes avec des billets de banque de la série T 56.767 ceux précisément volés à la banque Baruch a immédicàement permis de retrouver leur piste à Lyon et d'apprendre qu'ils s'étaient dirigés vers la Suisse.

C'est vendredi, à la première heure, que Il; bandits quittèrent Lyon, où ils étaient arrivés la veille. On ne Va su qu'hier.

Les deux malfaiteurs, fuyant Paris et la France, ont une avance de quatre jours sur la police.

Les deux « légionnaires »

de Lyon

Lyon, 29 février (dép. Petit Parisien.) En lisant son journal, ce matin, M. mallène, hôtelier, 91, rue Moncey, a eu une grosse surprise les détails publiés sur les deux malfaiteurs auteurs du coup de main contre la banque Baruch, à Paris, et dont la trace a été retrouvée dans le XIII* arrondissement, lui ont révélé que les bandits étaient descendus dans son établissement jeudi dernier.

M. Mallène se rendit alors à la süreté lyonnaise, où il expliqua qu'il pouvait affirmer que les deux malfaiteurs avaient séjourné dans son hôtel au lendemain de l'attentat commis à Paris.

C'est jeudi vers 14 heures qu'ils s'étaient présentés 91, rue Moncey. Le premier, âgé de vingt-huit à trente ans, et mesurant environ 1 m. 70, avait le teint pâle, la figure allongée, les cheveux blonds, n portait une mallette neuve de couleur bleue. Le second, trapu, âgé d'une trentaine d'années, aux cheveux châtains, avait une mallette jaune. Tous deux étaient correctement vêtus et avaient un accent étranger. Ils prirent une chambre, mais ils sortirent en laissant leurs bagages sur une table du café de l'hôtel. A la demande de l'hôtelier, les voyageurs présentèrent deux livrets militaires de la légion étrangère, l'un au nom de Paul-Marcel Ranzoni (ou Rauzoni), né le 1" septembre 1905 à Aigle (Suisse), l'autre au nom d'Emile Tramer, né le 2 février 1907, à SainteMarie-des-Grisons.

En rentrant pour se coucher, le soir, les voyageurs prirent leur valise. Avant de monter dans leur chambre, ils dirent à M. Mallêne qu'ils venaient d'accomplir leur service dans la légion étrangère en Algérie et qu'ils regagnaient leur pays, la Suisse. Ils s'inquiétèrent de l'heure du premier train du lendemain pour la Surisse. L'hôtelier leur répondit qu'il y en avait un il. 7 heures. Ils réglèrent leur chambre j et prièrent M. Mallène de les réveiller à 6 heüres. Mais quand vendredi, à l'heure fixée, l'hùtelier frappa à leur porte, les deux < légionnaires avalent déjà quitté l'hôtel.

L'ENQUÊTE A PARIS

Le col mou marqué E. T.

Les résultats des investigations poursuivies hier à Paris par la police judiciaire confirment que les deux


« légionnaires descendus à Lyon chez M. Mollène sont bien les deux bandits de la rue Lafayette.

La perquisition effectuée dans la Chambre qu'ils occupèrent, 17, rue Godefroy, a fait découvrir un faux col mou blanc, à rayures bleues, qui porte comme marque de blanchissage les-lettres E. T., précisément tes deux initiales d'un des clients de l'hôtelier lyonnais, le « légionnaire Emile Tramer.

Parmi divers autres objets abandonnés dans la chambre, on a recueilli un coupon-réponse international d'un bureau de poste de Pforzheim (Allemagne), délivré le 31 décembre dernier. Or ce coupon-réponse avait été envoyé à la banque Baruch et la directeur l'a formellement reconnu. Il fut volé par les malfaiteurs qui le prirent avec les liasses de billets de banque. Le service de l'identité judiciaire a relevé sur divers meubles de la chambre quelques, empreintes, parmi lesquelles se trouvent certainement celles des malfaiteurs. Ces empreintes vont faire l'objet d'un travail d'élimination, en vue de déterminer celles des individus recherchés.

Un des butdita porte

une montre-bracelet

Ainsi qu'on le sait, les deux malfaiteurs ont effectué leurs achats de transformatïon » avenue des Gobelins, mercredi, entre 14 h. 30' et 18 h. 30. Leur dernière visite fut pour l'opticien, voisin du chapelier Golden- berg, au n° 74 de l'avenue des Gobelias..

M. Friès, le gérant du magasin, qui reçut les deux visiteurs vers 18 h. 15, nous a déclaré

Ils chuchotaient en allemand. Bien qu'ils fussent correctement vêtus et affectassent d'être à l'aise l'un d'eux se mit même à arranger sa montre-bracelet avec un canif leur allure ne m'inspira aucun confiance. Le petit brun me demanda une paire de lunettes à monture simili-écaille. que je lui présentai et qu'il essaya en se déclarant aussitôt satisfait. Je vis bien que la question de visibilité lui importaft peu et qu'il cherchait surtout des verres larges et foneés.

Suisses allemands

ou Hongrois ?

'Les deux bandits en fuite sont en possession de livrets militaires de la légion étrangère portant des états civils d'origine suisse. Ces livrets sontils faux ou bien ont-ils été volés 7 En tout cas, il est bien certain que les malfaiteurs vivaient sous l'identitë' portée sur les livrets. Le col mou marqué aux initiales d'Emile Tramer l'établit.

Le personnel de la banque Baruch a déclaré que les malfaiteurs parlaient hongrois et l'on en a conclu qu'ils étaient ou Hongrois ou Yougoslaves. Ne sont-ils pas plutôt Suisses allemands ? Il y a lieu de remarquer en effet qu'Emile Tramer, d'après le livret qu'il a présenté à Lyon, serait né dans- le canton des Grisons, où l'on parle la langue romanche, qui a quelque ressemblance avec le hongrois et avec le bà.sque. Les personnes qui en- tendirent parler les malfaiteurs ont donc pu faire une confusion qui s'ex- plique.

Le montant exact du vol

M. Abraham Baruch a remis hier matin à M. Guillaume la composition exacte du butin enlevé par les malfaiteurs, à savoir 116 billets de 1.000 francs, 35 de 100 francs, 117 de 50 francs, 115 de 10 francs, 170 de 5 francs et deux rouleaux de « jetons » de 2 francs, renfermant chacun 50 francs, soit au- total 127.450 francs. UN « SECOURS NATIONAL CONTRE LE CHOMAGE

Une lettre de M. Joseph Denais M. Tardieu

Dans une lettre qu'il vient d'adresser au président du Conseil, M. Joseph Denais, député de la Seine, demande s'il ne serait pas opportun, pour remédier au chômage de rétablir le t secours national », qui fonctionna pendant la guerre et remédia à tant de misères dues aux hostilités.

c Le Secours national, écrit Nf. Joseph Denais, réunissant dans une pensée commune les représentants les plus éminents de toutes les catégories so- claies et de toutes les confessions reli- gieuses, développerait par surcroit dans la. nation française les sentiments d'étroite solidarité et de véritable fraternité qui doivent nous unir tous dans l'épreuve commune. »

LA COMMISSION D'ENQUETE SUR L'AFFAIRE OUSTRIC VA SE REUNIR DE NOUVEAU D'après une lettre adressée par M. Louis Marin, président, à ses collègues de la commission d'enquête, la réunion de cette commission serait imminente. M. Louis Marin « déplore » que « la majorité des membres de la commission ait manqué d'ardeur dans l'exaifaent des dossiers mis à leur disposition ».

Il estime pourtant que certains examens doivent avoir lieu et certaines conclusions intervenir avant la séparation de la Chambre.

H annonce gu'à l'ordre du jour de la prochaine reunion deux communications seront mises à l'ordre du jour l'une de M. Rucard, sur la Banque de France, l'autre de M. Joseph Denais, Sur ''Aéropostale.

la. FentUeton du Petit Parisien, \U-SA «JL4..VI» MMJÊMtrW

PAR

ARTHUR BKRXÈUE PREMIERE PARTIE

L'OISEAU DES TENEBRES

XI (suite)

Science. Police. Amour.

'̃– ii2?>sieur de Langeais. je suis très .ouchée de l'intérêt que vous me témoien ces tristes circonstances.

Croyez, mademoiselle, que j'ai été bouleversé en apprenant que M. Billy Clifford avait failli être assassiné. Je viens d'aprendre à l'instant même de la, bouche de M. Chantecoq que l'existence de monsieur votre père n'était pas en danger. et je vous en félicite. Je vous en remercie de tout coeur. D'un geste gracieux, elle Indiquait un siège à Robert qui. avec tact, reprenait

Mademoiselle je sais que vous êtes très occupée à vos préparatifs de départ, aussi je. ne voudrais pas etre Indiscret.

Vous ne l'êtes nullement, affirmait la jeune fille. Je suis très heureuse, au contraire, de parier. un peu avec vous..Copyright by Arthur Bernède 1932. Traduction et reproduction interdites en tous paya.

La Chambre a voté le budget de la Marine En siégeant hier après-midi jusqu'à 20 h. 15, la Chambre a pu venir à bout du budget de la Marine militaire. Le vote des chapitres a d'ailleurs été aussi rapide qu'avait été longue la discussion générale, consacrée surtout à la création du ministère de la Défense nationale. Aux côtés de M. Piétri avait pris place le sous-secrétaire d'Etat aux Finances, M. Perreau-Pradler, M. P.-E. Flandin, atteint de laryngite, ayant dû renoncer momentanément à prendre part au débat budgétaire.

Sur la réunion en un seul ministère des trois départements de la Guerre, de la Marine et de l'Air, M. Marty, communiste, afflrma que tous les partis étaient d'accord, y compris le parti socialiste.

Et cette réforme, glissa M. Salette, l'U. R. S. S. l'a réalisée.

Très applaudi à gauche et sur divers bancs, M. Georges Leygues vint ensuite formuler contre la suppression du ministère de la Marine les objections suivantes

Des économies ? Non Tous les pouvoirs entre les mains du secrétaire général du ministère de la Guerre ? Oui

M. Piétri s'empressa de contester cette affirmation. Mais M. Georges Leygues la maintint. Il rappela le rôle joué par le ministère de la Marine dans la constitution de notre empire colonial et déclara que sa suppression avait provoqué chez nos marina une émotion générale, profonde et légitime

Rien de commun, ajouta-t-il, ni avec le précédent Painlevé ni avec l'initiative de M. Chautemps.

Ce dernier précisa qu'il avait fait appel au concours de M. Tardieu pour le maintenir à la tête de notre délégation à Washington, mais qu'il n'avait jamais songé à supprimer le ministère de la Marine. Puis M. Georges Leygues termina en demandant au gou- vernement de défendre à Genève une véritable limitation des armements navals par la réduction de 30 du tonnage des bâtiments de ligne, par la prolongation de 30 de leur âge et par la réduction du calibre des canons. L'intervention de l'ancien président du Conseil amena cette mise au point de M. Piétri

Aucun changement dans le commandement, mais, dti point de-, vue administratif, système de lialeoa. plus rationnel. Ce n'est pas supprimer le ministère de la Marine que de coordonner ses efforts avec ceux d'autres départements ministériels.

Sur de nombreux bancs on applaudit. Mais M. Georges Leygues insista Ne prenez pas de nouveau décret avant les élections, dit-il au ministre. Engagement impossible à prendre, avertit M. Piétri mais, bien entendu, rien ne sera fait qui puisse désorganiser la marine.

Et comme M. Goude monta à son tour à la tribune pour soutenir que le secrétaire général du ministère de la Guerre allait devenir un véritable maire du Palais, M. Piétri se montra stupéfait qu'on voulût à tout prix prendre le secrétariat général pour autre chose qu'un organe purement administratif.

Par ailleurs, le ministre promit notamment au député de Brest que la priorité serait donnée aux ateliers d'Etat pour les constructions neuves à M. Escartefigue, il donna l'assurance qu'il étudiera avec bienveillance les questions ayant trait au sort des ouvriers des arsenaux.

La discussion générale close, M. Appell n'insista pas pour que fût réservé le chapitre premier, la question de la création du ministère de la Défense nationale devant rester entière jusqu'à l'examen du projet de loi qui a pour but de l'organiser. Après que M. Beaugrand eut énuméré les revendications des syndicats unitaires, les chapitres furent votés sans débat notable, si ce n'est une discussion assez vive entre M. Auguste Reynaud, qui-protesta contre l'inscription, parmi les crédits destinés aux constructions navales, d'une somme de 17 millions prévue pour un cuirassé de 26.000 tonnes, et M. Piétri, qui lui fit observer que si la Chambre repoussait l'article de la loi de finances concernant ce navire, les 17 millions seraient consacrés aux unités dont le Parlement avait autorisé la mise en chantier. I1 fut donc entendu, après quelques paroles conciliantes de MM. Palmade et Appell, que le vote des crédits ne préjugeait pas leur affectation. Sur quoi, M. de Castellane, qht occupait le fauteuil présidentiel, leva la séance.

Chez les voyageurs de commerce UN ORDRE DU JOUR

DU BUREAU DE L'U. S. N. Au cours de sa dernière réunion, bureau du conseil d'administration de l'Union syndicale nationale a pris connaissance des débats de l'assemblée générale du groupe de la région parisienne tenue le 20 février dernier.

L'ordre du jour suivant a été adopté c Considérant que le président de l'U. S. N., ainsi que les membres du conseil d'administration, ont reçu leur mandat des congrès nationaux et cm'Indlviduellement et collectivement Ils ne relèvent que des décisions desdits congrès, lesquelles forment la charte de l'U. S. N. Adresse à son président, Louis Ribot ses félicitations pour son attitude en ce qui concerne la défense des intérêts généraux de l'orgwilsation

Adresse également ses félicitations aux camarades Jacques Israël, vice-président Triaire, secrétaire général, et Deronbies, trésorier général, qui, en accord avec les congrès nationaux, considèrent que la discipline syndicale leur fait un devoir de rester aux postes qui leur ont été çonnés par les assises nationales de l'organisation; Décide que les incidents qui ont fait l'objet des débats de l'assemblée générale extraordinaire du groupe de la région parisienne du 20 février, seront soumis au conseil d'administration de l'U. S. N. de mars prochain.

Ont voté pour MM. Israël, Montoux, Robert, Escande. Triaire, Grange, Deronbies, La Loge. Ont voté contre Tailet et Rondelet. Absent excusé Liebschutz.

très grande angoisse et qu'une bonne nouvelle ou plutôt une nouvelle moins mauvaise s'en vient dissiper en partie vos Inquiétudes, on éprouve le besoin, n'est-ce pas ?. de s'extérioriser, surtout devant ceux qui ont sincèrement pris part à vos inquiétudes.

» Voilà pourquoi, monsieur de Langeais, en plus de la grande sympathie que vous m'inspirez déjà, je suis très heureuse de votre visite.

Vous ne pouvez, miss Cyprian, me causer une plus grande joie car rien ne m'est plus doux que de penser que je pourrais vous être agréable. Vous me l'êtes. très. appuyait la jolie Américaine avec cette franchise d'autant plus charmante qu'elle était faite de toute la clarté de son âme.

Avec une nuance d'exquise mélancolie, elle ajoutait

Je ne sais pas quand nous nous reverrons.

Ne voulant pas ne laisser entraîneur sur la pente d'une émotion qui l'étonnait elle-même, elle reprenait, avec une certaine nervosité

Il faut que je parte Puisqu'on s'attaque à mon père, je dois être près de lui. Ma place est là-bas et non tel. Vous me comprenez n'est-ce pas. mon cher maître ?.

Ces mots < mon cher maître ». en passant par la bouche de Cyprian prenaient une expression d'une telle suavité que Robert se sentit comme enveloppé par l'harmonie d'une musique inconnue et divine.

Et comme, dans son émoi. 11 hésitait A répondre, la fille du milliardaire s'écriait

Oh oui, vous m approuvez. n'estce pas

Je tais mieux que vous approuver, répliquait le jeune savant de sa belle voix au timbre sI harmonieux et si musical, je vous admire, miss Cyprian, oui, je vous admire pour toute la bonté

Un maçon se suicide après avoir blessé sa femme et son fils Il était furieux de ce que sa compagne, lasse d'être brutalisée, avait décidé de ae retirer chez ses parents

Se voyant sur le point d'être abandonné par sa femme, un maçon de trente-six ans, René Cornill<ra, demeurant 6, rue Lacroix, sous l'empire d'une colère violente, a tenté hier matin de tuer non seulement celle qui voulait lui échapper, sa cadette de six années,

Mme Cornillon et son mari

mais encore leur enfant, un garçonnet de dix ana Le meurtrier s'est ensuite fait justice.

Maçon stucateur de son métier, René Cornillon avait épousé, il y a douze ans, MUe Léonie Poirier, originaire comme lui de Dreux. Peu après, le jeune ménage était venu s'installer à Paris,, dans un petit rez-de-chaussée composé de deux pièces et d'une cuisine, 6, rue Lacroix. Lorsque, le 18 mai 1922, naquit le petit Fernand, l'union régnait dans le ménage travailleur, honnête et courageux, Cornillon se faisait de bonnes journées. Afin d'apporter des ressources supplémentaires au ménage, sa femme se fit embaucher comme fille de salle au restaurant des étudiants, rue de la Bûcherie, où son travail fut bien vite apprécié..

Que se passa-t-U ensuite On ne sait. Toujours est-il qu'une ère de discussions survint. Les disputes se succédèrent, allant en s'envenimant. Bientôt, dans lé ménage .désuni, ce ne furent plus que batailles, échange de horions. Après plusieurs interventions de la police, lasse d'être maltraitée, Mme Cornillon, qui, à plusieurs reprises, avait dû quitter son foyer pour fuir les brutalités de son époux, prit alors la décision ferme de retourner chez ses parents, à FermancoUrt, près de Dreux.

Il y a quelques jours déjà, elle avait mis son mari au courant de son nrojet. Cornillon ne dit mot, mais, le lendemain, il disait à son fils Ta mère veut ce 1uitter. Qu'elle prenne garde à elle » L'enfant répéta le propos à sa mère. Cette dernière n'en fut que plus décidée à quitter le domicile conjugal, où, pour elle, l'existence était intenable, où elle ne se trouvait plus en sécurité.

Les choses en étaient là. Déjà les valises étaient faites, le départ décidé pour le lendemain. Hier matin, vers 8 h. 30, Mme Cornillon s'apprêtait a procéder à la toilette de son fils souffrant, qu'elle se proposait de conduire à l'hôpital Bretonneau pour l'y faire radiographier. Elle faisait donc chauffer de l'eau dans sa cuisine lorsque Cornillon s'approcha d'elle par derrière. Sans mot dire, il plaça le canon d'un browning sur la nuque de sa femme et tira. La malheureuse, toute sanglante, mais s non grièvement atteinte, gagna la porte et s'enfuit en appelant à l'aide. Des voisins la conduisirent aussitôt à l'hôpital Bichat. Disons tout de suite qu'on y déclare que son état est peu grave.

Pendant ce temps, le mari avait regagné sa chambre. Là, froidement, il s'approcha du lit où était étendu

qui est en vous, pour votre superbe énergie.

Oh si vous m'aviez vue cette nuit, rectifiait la jolie Américaine avec un délicieux sourire, vous auriez été certainement d'un aucre avis. J'étais complètement déprimée, Je m'évanouissais comme une femmelette». Je pleurais comme une petite aile.-

Bref, vous aviez un chagrin tel que peut ressentir une âme aussi sensible et aussi tendre que la vôtre Comme vous êtes indulgent Mais non, miss Cyprian, je vous rends simplement hommage, je le répète, non seulement pour votre générosité, mais aussi pour votre courage. Car il en faut beaucoup pour vous embarquer après-demain sur un paquebot où il se pourrait fort bien que nos ennemis cherchassent à vous attaquer encore.

Vous croyez ?_

• Je le crains.

Us ne me font pas peur..

Cependant..

N'aurai-je pas pour me défendre ma brave Cora, et puis ce cher M. Chantecoq ?.

Chantecoq. répétait M. de Langeais. Je crois, mademoiselle, que vous ne pourrez pas compter sur lui. Pourquoi donc?.

Il vient de me confier qui, malgré son plus vif désir de vous accompagner jusqu'à New-York, par suite d'ehgagements ultérieurs, il se trouvait dans l'impossibilité de quitter Paris en ce moment. Et comme Il ne savait trop comment vous l'annoncer lui-même. 11 m'a prié de le faire. et je n'ai pas voulu lui refuser ce service.

C'est dommage faisait miss Cllff'.rd._ M. Chantecoq est un admirable détective. Mais, par-dessus tout, c'est ut brave et charmant homme, très instruit, très cultivé, très loyal.- Je m'étals beaucoup habituée à lui.» Je suis désolée».

son enfant et lui tira un coup de revolver.

Puis une troisième détonation retentit. Tournant son arme contre luimême, Cornillon s'était logé une balle dans la tempe, se tuant net.

Les agents Gaidamour et Verdier, prévenus, accoururent et firent conduire le petit Fernand à l'hôpital Bretonneau. Les médecins, qui lui ont fait immédiatement subir une légère opération, affirment que sa blessure ne saurait mettre ses jours en danger. Quelques instants plus tard survenait M. Dupau, commissaire du quartier, accompagné de M. Duché, son secrétaire, et du docteur Laurier. Le magistrat dut se borner aux constatations habituelles, l'action de la justice étant éteinte du fait du suicide du meurtrier.

Au cours de son enquête, M. Dupau apprit que Corniüon, paludéen de guerre, avait eu ces temps derniers quelques crises nerveuses. Que cet état ait été l'un des facteurs du drame, la chose est possible. Mais c'est vraisemblablement l'idée de perdre sa femme qui a incité le malheureux à son acte désespéré.

Ajoutons que Mme Cornillon, après un séjour de quelques heures à l'hôpital, a pu regagner son domicile. M. DOUMER INAUGURE

UNE EXPOSITION INDOCHINOISE I4 Président de la République a inauguré au siège de l'agence Pacifique une. exposition de l'école des beaux-arts d'Indochine et des écoles professionnelles, organisée par le gouverneur de la Brosse.

Parmi les nombreuses personnalités présentes se trouvaient l'empereur d'Annam, MM. Albert Lebrun, Mario Roustan, de Chappedelaine, 'le maréchal Lyautey MM. Albert Sarraut, Lucien Hubert et Outrey.

Les tableaux et sculptures de l'école des beaux-arts d'Hanoi ont été très admirés, ainsi que les soieries et objets d'or et d'argent des corporations cambodgiennes, les bronzes et poteries de Thanhoa, les tapis du Tonkin, etc. Retour offensif du froid La dernière journée de février nous a permis de connaître une nouvelle offensive du froid. Une âpre bise d'est, qui mordille les oreilles et rougit le nez des passants, rend encore plus sensible la baisse de la température. On nota hier, à l'observatoire du parc Montsouris, un minimum de 5°4 à 7 heures. Grâce aux bienfaisants rayons de soleil, qui se montre déjà plus efficace, le thermomètre remonta de quelques degrés et l'on enregistra, à 15 heures, un maximum de + 3°4. Aux terrasses de maints cafés, un supplément de braseros fut installé pour fournir aux clients une tiédeur relative, mais fort appréciée.

Nous prévoyons pour mardi matin, déclara l'O. N. M., une baisse de la température, avec persistance du vent d'est. Le ciel se couvrira quelque peu dans la journée, avec de larges éclaircies.

Les patineurs reprennent espoir. Des cambrioleur* opèrent à Châtilloa Des cambrioleurs ont pénétré, l'autre nuit, dans le bureau du caissier de la gare des marchandises des chemins de fer de l'Etat, à Châtillon. Ils ont ouvert, sans effraction, deux coffres- forts, et se sont emparés d'une somme de francs et d'un chèque barré de 2.700 francs. Les services de l'identité judiciaire sont sur les lieux.

INFORMATION^ POLITIQUES v»v» La Chambre a adopté hter

Le projet, modifié par le Sénat, déclarant Incessibles et Insaisissables les allocations accordées etr vertu de la loi du 30 mars 1928 sur le statut de l'aéronautique: Le projet, adopté par le Sénat, ayant pour objet de compléter et de modifier certaines dispqaitions de la loi du 9 mars 1928 portant revision du code de justice militaire pour l'armée de terre;

La proposition de M. Appourchaux et plusieurs de ses collègues tendant à abroger en faveur des marchands ambulants et forains Inscrits au registre du commerce. conformément à la loi du 18 mars 1919, les mesures prévues par les articles 2, 5. 6 et 11 de la loi du 18 juillet 1912 et l'article 1" du décret du 3 mai 1913 réglementant les professions de marchands ambulants et forains;

La proposition de résolution de M. Perreau-Pradier et plusieurs de ses collègues ayant pour objet d'inviter le gouvernement à prendre toutes mesures utiles en faveur des produits laitiers;

La proposition de M. Félix Gouin et plusieurs de ses collègues tendant à accorder aux étudiants âgés de plus de vingt-cinq ans, pourvus du brevet de capacité en droit, la possibilité de prendre, avec dispense du baccalauréat de l'renseignement secondaire, dans les facultés de l'Etat, des inscriptions régulières en vue de la licence en droit;

La proposition de résolution présentée par la commission de l'enseignement chargés d'examiner la proposition de M. Raoul Brandon ayant pour objet de rendre la natation obligatoire dans les établissements secondaires et primaires publics ou privés; La proposition, adoptée par le Sénat, relative à l'exercice de la médecine: La proposition, adoptée par le Sénat, ayant pour objet d'associer le jury à la cour d'assises pour l'application de la peine;

La proposition de résolution de M. Jean Desbons et plusieurs de ses collègues invitant le eouvernement à procéder au rajustement des tarifs civil M criminel des greffiers de toutes juridictions;

Le projet, adopté par le Sénat, tendant à réprimer les délits d'espionnage et les agissements délictueux de nature favoriser l'espionnage;

Le projet concernant la liquidation des sociétés coopératives de reconstruction formées par les sinistrés en vue de la reconstitution des Immeubles atteints par les événements de guerre:

Le projet modifiant et complétant la toi du 27 avril 1981 sur le fonctionnement du compte spécial de compensation relatif aux frais supplémentaires pour produite finis ,la l'industrie.

Croyez que lui aussi est au regret. II craint.

Que le lui en veuille ?~

Non. mais qu'il ne vous arrive de graves ennula au cours de la traversée.

Si nous sommes attaquées, Cora et moi, nous saurons nous défendre. J'en suis persuadé. Mais vous avez affaire à de tels bandits que tout est à redouter de leur part.

A la grâce de Dieu

La vaillance et la foi ne sont pas toujours, hélas des armes suffisantes pour se défendre contre les entreprises des méchants. Aussi, M. Chantecoq a-t-il pensé à se faire remplacer auprès de vous. par.

Par son secrétaire ?

Non, miss Cyprian. par,. par moi Par votes ̃

Eh oui».

Voua avez accepté ?

De très grand cœur.

Alors, vous partez ?..

Je pars-, si. toutefois, vous me le permettez.

Gravement, la Jolie Américaine répliquait

Non, je refuse.

Miss Cyprian

Votre existence est beaucoup trop utile à l'humanité pour que je vous autorise à la risquer pour moi Et la vôtre, mademoiselle, ne croyez-vous pas qu'elle est encore plus précieuse que la mienne ?. Sans vous, sans votre père, le succès de la grande cause pacifiste serait pour longtemps retardé et peut-être Irrémédiablement compromis.

Rassurez-vous à ce sujet, déclarait Cyprien, Ce matin, j'ai câblé à mon père de faire venir son sollicitor et de prnjdre, d'accord avec lui. toutes les dispositions nécessaires pour que. même si nous devons succomber tous les deux notre oeuvre soit continuée et achevée avec nous. Et. comme toujours, j'en suis sûre, Daddy aura fait ce que je lui demande..

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée' par les Médaillés militaires, sections de Paris et de la Seine.

Conseil des ministres à 10 h., à l'Elysée.. 8énat Séance à 15 h. (projets divers). Chambre des dépotéa Séances à 9 h. à 15 b. et à 21 h. (budget).

Ventes de charité Union féminine tran- çaise saint-quentinoise, 14 h.. 92, avenue des Champs-Elysées. CEnvre des orphelins et enfants parisiens au grand air en Bretagne, 10 h. et 14 h., 76, rue des Saints-Pères. Expositions Salon d'hiver. Grand Palais. Union des artistes modernes. Musée des arts décoratifs. Nouveau Salon, 14 h., 8, rue de Sèze. Mobilier de tapisserie (manufacture nationale de BeauvaU), 88, faubourg Saint-Honoré. Rétrospective Joseph Bernard, orangerie des Tuileries. Cercle artistique et littéraire, 7. rue Volney. Cercle de l'Union artistique, 4, avenue Gabriel. Rénnione d'anciens combattants 76-, R. I. et 36' R. I. T., 20 h. 30, 28, bou- levard de Strasbourg. H. 21 h., 92, rue de Bondy. Réunions Ligue pour la protection des mères abandonnées, 15 h. 45, 154, faubourg Saint-Honoré, Société scientiflque alimentaire, 20 h. 45, 2, rue Clotilde. Club du Faubourg, 20 h. 39, avenue de Wagram. Fêtes, concerts Election de la reine des reines de Paris, 21 h., salle Tabarin, 24. rue Victor-Masse. Amis de i'Aca- démie Montaigne, 21 h., 199, rue SaintMartin. Gala de bienfaisance au bénéfice des chômeurs du V* arrondissement (présidence de M. Louis Rollin), 20 h. 24, rue Saint-Victor. Association des musiciens chômeurs, 20 h. 45, 24, rue Saint-Victor.

Banquets Union du commerce et de l'industrie, 12 h., Lutetia. Foyer des Arts, 19 h. 40, 45, rue Sainte·Anne, Courses à Enghien à 14 heurea. Le numéro du 1" mars de l'Armée moderne se rapporte plus spécialement à la défense aérienne du territoire. Pour la première fois, le maréchal Pétain, inspecteur général de la défense aérienne du territoire, a accepté d'écrire un article sur l'organisation de notre sécurité aérienne.

M. Léon Blondeaux, directeur général des Manufactures de l'Etat, qui a déjà fait une très belle exposition de ses œuvres, il y a deux ans, à la Galerie du Luxembourg, présentera, du 5 au 18 mars, à la Galerie Reitlinger, 12, rue la Boétie, des tableaux qu'il a rapportés de ses voyages en Grèce, en Algérie et quelques impressions de Bretagne. Le vernissage aura lieu le 5 mars. NECRELOGIE

On annonce la mort survenue en son domicile 54, rue Boileau, à Paris, de M. Maurice Méray, âgé de soixantetreize ans, inspecteur général des colonies.

Maurice Oekobra

LE RIRE DANS LE BROUILLARD H rallait un écrivain comme Maurice Uekobra, aon génie du cosmopolitisme et sa connaissance approfondie de la littérature anglo-saxonne, pour réuasir avec un tel bonheur cette anthologie des meilleurs humoristes anglais et américains qui s'intitule Le Rire dans le brouillard. lis y Jignretet tous par leurs pages les plus amusantes. (Flammarton, 12 francs.)

Une cérémonie à la Sorbonne à la mémoire de M. Mathiez La famille, les amis personnela et les élèves de M. Albert Mathiez se sont réunis hier, à 13 h. 30, à la Sorbonne, devant l'amphithéâtre où le professeur d'histoire de la Révolution fut frappé par la congestion qui devait l'emporter. Devant le cercueil du dé funt, qu'entouraient de nombreuses couronnes, des allocutions furent prononcées par MM. Delacroix, doyen de la Faculté des lettres de Parle; Trahard, doyen de la faculté des lettres de Dijon; Martin, au nom des étudiants d'histoire le docteur Burnet, au nom des amis personnels.

Après.cette cérémonie, le corps a été transporté au Père-Lachaise, où l'incinération aura lieu aujourd'hui, à 9 heures, en présence du doyen et des professeurs de la faculté des lettres. L'intergroupe de la majorité et la réforme électorale Le comité directeur de l'Intergroupe de la majorité s'est réuni hier au Palais-Bourbon, sous la présidence de M. Jules Cels.

Il e'est occupé du projet de réforme électorale voté par la Chambre et repoussé par le Sénat,

M. Georges Mandel, en qualité de président de la commission du suffrage universel, a proposé à ses collègues de reprendre purement et simplement le texte de la Chambre; mais cette suggestion n'a pas rallié la majorité des membres de la réunion, dont quelquesuns se sont déclarés plutôt partisans d'une formule de conciliation avec la Haute Assemblée. Le comité directeur s'est ensuite occupé de la tactique à suivre aux prochaines élections législatives. Il a décidé que les partis composant la majorité gouvernementale ne présenteraient qu'un candidat unique dans chaque circonscription. M. Georges Mandel doit réunir aujourd'hui, à titre officieux. un certain nombre de membres de la commission du suffrage universel pour se mettre d'accord avec eux sur la méthode à suivre pour permettre à la Chambre de se prononcer à nouveau sur la suppression du second tour de scrutin. Pour le maintien

des services de l'éducation physique Le groupe de l'éducation nationale de la Chambre, après avoir entendu diverses délégations de l'enseignement, a décidé de déposer une proposition de résolution tendant au maintien au ministère de l'Instruction publique des services de l'éducation physique.

Transporté, Robert s'écriait

Et vous voudriez que je ne fasse pas tout ce qui dépend de moi pour vous défendre

A toutes les religions Il faut des martyrs, proclamait l'héroïque jeune fille. Si la religion de la paix exige les siens, que ce soit mon père et moi, mais pas ceux sans lesquels elle ne saurait grandir et vivre Et je vais gronder fort M. ChantecQQ de vous avoir suggéré cette Idée.

Croyez-vous donc, mademoiselie, ripostait M. de Langeais, que je ne suis pas de taille à vous défendre contre nos ennemis ?.“ Redoutez-vous donc qu'absorbé par mes préoccupations scientifiques, je ne soif une cible trop facile à leurs coups ?. Non Et j'estime que je ne commets pas un acte de présomption en vous affirmant que je me sens parfaitement capable de leur tenir tête. et même de déjouer leurs projets.

Ne venez-vous pas de me laisser entendre que vous les croyez capables de tout ?

Certes 1

Même, par exemple, de faire sauter le La-Tour-d' Auvergne ?

Eh bien nous sauterons ensemble! Cest précisément ce que je ne veux pas

Miss Cyprian.- songez à votre père que vous aimez tant. Dites-vous aussi que, s'il vous arrivait malheur en route, eh bien j'en éprouverais une telle peine qu'il me serait impossible de continuer mon oeuvre.

Il s'arrêta. la voix étranglée. pâle, frémissant de toute l'angoisse qui était en lui.

Monsieur de Langeais, fit simplement Cyprian, mais avec un te! accent que, subitement rasséréné. Robert eu l'intuition qu'il avait gagné sa cause. De nouveau, elle lui tendit une main qui tremblait doucement, très doucement, et qu'il garda un- instant entre les siennes.

Alora flt-il, voua voulez bien t

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, relâche,

Français, 8 30, les Affaires sont les affaires. Opéra-Comique, 8 h. 30, Eros vainqueur. Odéon, 8 h. 80, le Rosaire, le Joli Kôle. Usité-Lyrique, 8 h. 30, Chanson d'amour. TrUnon-Lyr., 8 30, les Cloches de Corneville Chitelet, 8 b. 20, Nlna-Rosa (André Baugé) Variétés, 8 h. 45. Triplepatte.

Port^-Salnt-Martlu. 8 m. 15, Peer Gynt. Théâtre de Paris, 8 h. 45, Fanny. Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Sarah-B., 8 45. Une Jeune fille espagnole. Moçador, 8 h. 30. Orphée aux Enfers. Ambigu, 9 h., géo. Rapide de min. (G.Coiin) Hetmfiiaiièe, 9 h.. la Chair, de Ch. Miré. Plçale, relâche.

Palais-Royal, 8 C. 30, Mes femmes. Th. Antoine, 8 h. 45, Plancher des vaches. Bn n fie s- Pari siens, 8 h. Sous son bonnet. Michndlère, 8 h. 15, la Banque Nemo. Apollo, Hector (El. Montel. ¡¡¡,scande) Madeleine 9 h. Faisons un rêve. Athénée, 8 45. Maître Bolbeo et son mari. Folies-Wagram, relâche.

Ambassadeurs, 8 h. 45. Il était une fols. Scala, 8 h. 45. Pour une fois, savez-vous. Saint- Georges, 9 h.. Mademoiselle. Nouveautés, 9 h., Amttté.

Comédie Champs-Elysées, 9 n.. Domino. Gd-Guignol, 8 45, Outre-tombe, l'Enquête. Avenue (Cie Pltoëff). 9 h., la Belle au bois. Daunoa, 9 h.. Deux fois deux (opérette). Michel, 9 h" les Cadets, Jean nI, Théâtre des Arts, 8 h. 30, Au delà du baiser. Plaza bd Poissonnière), 9 h., Inap. Grey Potinière, 9 h.. Un chien qui rapporte. Comédie-Caumartln, 9 h., le Coup double. Mathurln», 9 ·h., Pren. garde à la peinture. Montparnasse, 9 h., Bifur.

Moulin de la Chanson, 9 30, Mais. Philibert. Atelier. 8 h. 45, les Tricheurs.

Albert-I», 8 h. 45, fEtau.

9 h., les Vignes du Seigneur. Bataclan, 8 h. 30, le Chemineau (Valmoral). Cluny, 9 h., Marins (de Marcel Pagnol). Déjazet, 8 30. Une poule d'essaf(P. Darteull) Ternes, 8 h. 30, Paganini.

Bonff.-d.-Nord, Mystère de la chamb. jaune. Moncey. 8 h. 30, le Sexe faible.

Gobel., 8 30, M. Beaucaire(P.-M. Bourdeaux) MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 8 h. 30, Nuits de folles. Empire, 8 h. Barbette, M. Gilbert. Cas. de Puis, 8 ?0 Paris qui brille (Mlst.) Concert Mayol, 8 h. 30, la Folle d'amour,

L'AMANT BLANC

roman, par Alfred Machard

Adorer un étre et ae pouvoir, pour une raison d'honneur, lui appartenir, quel auppüce 1 Mais existeraitil un moyen d'étre L'un et l'autre sans faillir à l'honneur 1 Il A tous lei amoureux contrariés dans leur désir, Alfred Manhard, le célèbre auteur de la

femme d'une nuit, confie ce moyen subtil autant que raffiné dans son chefd'oeuvre, l'Amant blanc. (ïïlamm., te fr.J

Pour lancer une affaire, faites de la publicité dans le Petit Parisien

Mon cher Abbé, je vous demanderai la recette.

Avec plaisir Monseigneur. Ce sont des nouilles aux oeufs frais à la Grenobloise. Les pâtes faites avec des œufs sont meilleures que celles qui n'en contiennent pas. Toutes les pâtes du légendaire Pèr'Lustucru

Oui, le veux bien. murmurait Cyprian qui, les paupières à demi fermées, semblait se laisser aller, toute éveillée, au charme du rêve encore indécis et mystérieux qui commençait à l'envelopper de sa trame vaporeuse.

Vous n'en voulez plus à M- Chantecoq ? demandait Robert.

Oh pas du tout», pas du tout 1. Au contraire.

Miss Cyprian

Monsieur. Robert.

Ils se taisaient. n'nsant échanger ni une parole ni un regard.

Chantecoq qui, depuis un instant, se profilait sur le seuil, Chantecoq qui les contemplait en souriant avec finesse, mais le regard voilé d'une émotion quasi paternelle, se prit à songer

Science. police. amour Voilà plus qu'il n'en faut pour gagner lA DEUXIEME PARTIE

LES MYSTERES DU TRANSAT 1

A bord du « La-Tour-d'Auvergne » Une vive animation, à laquelle présidait d'ailleurs un ordre remarquable, régnait à bord du La-Tour-d' Auvergne. Ce magnifique paquebot, le plus récent et le plus beau de la Compagnie Transatlantique, se préparait à quitter le port du Havre, emportant avec lui une véritable élite appartenant à presque toutes les nations du monde.

Les passagers s'étaient répandus un peu partout. Ceux-ci s'installaient dans leurs cabines. Ceux-là, assis dans les confortables fauteuils d'un vaste fumoir, lisaient les journaux en savourant de gros cigares. D'autres faisaient connaissance avec les salons de thé ou de conversation.

On en voyait déjà dans la salle de correspondance en train d'écrire des lettres, ou dans le bar occupés à siroter un premier cocktail qui ne serait certainement pas le dernier la galerie

Alhambra, le Congrès s'arfïàse, music-hall. Dix Heures, Martini, Maurlcêt, Rieux. 2-Anes, 9 h., rev. nv.. Alibert (Marc. Caricature (43. tg Montm. euccèa nv. speci. Humour, 10 h., Dorin, Colline Bastia. re». Européen, 3 h.. 9 IL, Trékl, Elvell. Bobine M.-H., rev. mod. le Chic de Parte. Kden, sarn.. dim.. lun., m..s. Comte Obllgado Montrouge Mutlc-Ball, m., a., Maria Valente Midrano, 8 30, Revue de Médrano m. J. s. d. Cirque d'Hiver, 830. Au paya don menwlilM. Cohscum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal, 4 h., 8 30 et tte la nuit. Fantaslo, concert, attractions, dansa. Magic-CHy-Bal, 1. 1. L. 9 h. d. et f.. fltat Luna-Park, 9 h., dancing.

Jardin d'Accllm., entr., 3 fr.; enfants 1 fr Pompéien(16,r.Monceau),Ml-C.m.,gd bal de n. C1NEIJfAS

lladeleine, Jenny Lind.

Paramount, Il est charmant.

Ganmont Palace, Ceux du « Viking Aubert-Palace, l'Ange bleu.

Olympia, Pour un sou d'amour.

aiax-Under-Patlié, Dracula.

Marivanx-I'athé, Ariane.

Ciné Ch.-EIys.. Petite Chocolatière (Raimu) Gaumont-Th., la Chienne (Michel Simon) Elys.-Gaumont, le Rosier de Mme Husson Mariioiy. la Femme de mes rêves.

Colisée, Cœur de Lilas (A. Luguet). Moulin-Bouge, Paris-Méditerranée.

Victnr-Hojo-Pathé, le Marchand de nWa. Ermitage, Dracula.

Impérial-Pathé, tes Galeries Lévy et Cle Palace (8 fbg Montm.), perm. Son homme Capucines, l'Amour à l'américaine.

Miracles, 3 h., 9 il., X-27 (Mari. Dietrich) Maillot-Palace. Mistigri.

(imnla-Pathé. la Congrès s'amuse..

Caméo la Tragédie de. la mine.

Folies-Dram., l'Amoureuse Aventure. Luna (pL Netlon), Big Houee.

Studio C'est le printemps (Ita Rîna). Agriculteur», le Congrès s'amuse.

Cigale. Fauoourg Montmartre.

Artistic, la Chtenne (Michel Simon). Panthcpn, Transatlantic

Rialto, Séduite.

Bonaparte, le Congrès s'nmuae.

Salnr-Sabin, Costaud des P. T. T. (Bouoot) Actualités Cinéphone, bd des Italien*. SccrétaD-Pal. (5i, r. Meaux), Après l'amour Casino Grenelle, le Chanteur inconnu. Aiitenil B.-Ctué (1, r. La Font.), Edelweiss.

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II y m la grand talllanr

Et U r

BaytMrd

dite des c enfants » retentissait déjà des cris d'allégresse des petits qui, avec le joyeux et charmant enthousiasme de leur âge, se faisaient une fête de passer quelques jours à bord de ce beau navire et semblaient déjà c défier les autans avec la vaillance et le sang-froid de loups de mer s endurois Enfin. de nombreux groupes compo sés de voyageurs, de parents ou d'ami; qui venaient adresser à ceux qui par taient leurs adieux et leurs recomman dations, stationnaient sur le pont promenade.-

L'un d'eux était formé par Chant coq, Cyprian Clifford, Robert de Lan geais et Mrs Warbury. Le grand dé tective avait tenu à accompagner jua, qu'au Havre celle dont il s'était engagf, à assurer la sécurité durant son séjoui en France.

Ce n'était pas sans une certaine émo tion qu'il se préparait à quitter la charmante jeune Hlle dont pendant près d'un mois Il avait été le si vigitant protecteur.- et à qui 1l avait inspire, dès leur premier contact, un il vif intérêt qui ne pouvait se transformer qu'en une amitié très sincère. Pourtant, son sourire tranquille el son attitude si nettement rassurée tu diquaient mieux que bien des mou qu'il n'éprouvait aucune inquiétude sur leur sort.

Le matin, Il avait eu une longue entrevue avec le grand marin et le parfait galant nomme qu'était le commandant Darbay, maitre aprè» Dieu de son paquebot, dictateur sonriant du L&-Tour-d' Auvergne.

Sans doute les renseignements qu'il avait reçus de lui. et les mesures dt sécurité qu'ils avaient dû certainement prendre en commun avaient donné tout apaisement au grand détective.

Toujours est-il qu'il eût été impos- sible à l'œil le plus clairvoyant de découvrir en lui le moindre «Igné d'inquiétude..

Et pourtant I». CA tu*vr«.)


Les efforts faits à Genève

pour calmer le conflit sino- nippon ~v SUITE DB LA PREMIÈRE PAOE r

M. Paul-Boncour prit alors la parole et, très ému, souligna la nécessité qu'il y a pour tous, en ce moment décisif, de saisir c toute occasion nou- velle de suspendre le déplorable conflit j armé qui met aux prises deux mem- bres de la S. D. N. et de s'efforcer de découvrir la voie susceptible d'aboutir au rétablissement de la paix >. Si yai convoqué mes collègues du conseil, poursuivit-il, c'est pour leur' soumettre une proposition susceptible d'atteindre cet objet, mais, pour que cette proposition puisse être efficace- jment mise à exécution, il faudra non seulement qu'elle soit acceptée par les gouvernements de la Chine et du Japon, mais encore que lui soit assurée la coopération sur place des autres principales puissances qui ont des inté- jrèts spéciaux dans les concessions de Changhaü et dont les représentant sont, par conséquent, immédiatement en mesure de prêter sur les lieux leur concours amical, qui n'est pas moins nécessaire que l'adhésion positive et j sincère des autorités chinoises et japo- naises au plan proposé. Ce plan est le suivant

1° Institution immédiate à Changhai d'une conférence composée des représentants des gouvernements de la Chine et du Japon, ainsi que des représentants des autres puissances (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis et Italie) et qui aurait pour objet d'amener la cessation définitive des hostilités et le rétablissement de la paix dans la région de Changhai 2° Les bases de la discussion de la conférence seraient les suivantes 4) Le Japon n'a ni visée politique ou territoriale, ni l'intention d'établir une concession japonaise à Changhai ou de favoriser d'une autre manière les intérêts exclusifs des Japonais

b) La Chine participe à la conférence, étant entendu que la sécurité et l'intégrité de la concession Internationale et de la concession française seraient maintenues en vertu d'accords qui garantiront contre tous dangers ces zones et leurs résidants;

3° La réunion de cette conférence est naturellement subordonnée à la prise d'arrangements sur place en vue de la cessation des hostilités. Le conseil compte que cette condition sera très rapidement réalisée. Il propose d'ailleurs que les autorités militaires, navales et civiles des autres principales puissances représentées à Changhai prêtent toute l'assistance possible en vue de consolider les arrangements. Cette proposition, dit en terminant M. Paul-Boncour, vise d rétablir immédiutement la paix dans la région de Changhaï, sans préjudice de l'attitude antérieurement prise par la S. D. N. ou une puissance quelconque ̃vis-à-vis dea affaires sino-japonaises. En mon nom, et au nom de mes collèguea, j'invite donc la Chine et le Japon d adhérer Il cette proposition. Je fais également appel à la collaboration des autres puissances qui, par leur situation locale, sont en mesure d'aider tout spécialement Il la tâche commune mettre fin au conflit armé et rétablir la pake.

Adhésion de M. Grandi

Comme il fallait s'y attendre, cet appel fut favorablement accueilli. M. Grandi se déclara « heureux de pouvoir donner Immédiatement l'assurance que la proposition rencontrerait l'approbation la plus complète du gouvernement italien

Le délégué britannique

appuie la proposition

de M. Paul-Boncour

De son côté, sir John Simon appuya très vivement, au nom du gouvernement de Londres, la proposition de M. Paul-Boncour.

Nous chargerons, déelara-t-il, nos représentants d Changhat de coopérer de la façon la plus entière avec les autres puissances; nous le ferons en notre qualité de membre de la 8. D. N., résolu à appuyer son autorité morale et son influence pour le retour d l'état de paix.

Il est bien certain, ajouta-t-il, que ai lea hostilités ne prenaient pas fin, il ne saurait y avoir réunion de la conférence. Je n'ai évidemment jamais dit au conseil qu'il y avait certitude quant d la cessation des hostitités, maia j'ai signalé que des propositions étaient en cours de discuasion et que cette discussion était arrivée au point où il avait paru possible de tranamettre les propositions aux gouvernements de Tokio et de Nankin. Le gouvernement britanxique espère très vivement qu'il sera possible à ces deua gouvernementa de s'entendre pour la cessation des hostilités dans un délai aussi court que possible.

Le rôie des Etats-Unis

Mais sir John Simon n'allait pas borner là son intervention. Il allait associer très nettement les Etats-Unis à l'action même du conseil.

ll est un autre gouvernement, ditil, dont les citoyens ont des intérêts importants dans la concession internationale et dont le dévouement à la cause de la paix et le désir de faciliter une conclusion équitable du conflit Mno-japonais sont connua de nous tous, je veux parier des Etats-Unis d'Amérique. Lea Etats-Unis ne sont pas membres de la S. D. N., mais je n'en suis pas moins heureux d'être en mesure d'annoncer au conaeü que fai été en consultation suivie avec le gouver-

ATTAQUES ET NÉGOCIATIONS A CHANGHAI SUIM DS LA PKBMltKB PAGE

Nous avons perdu un temps préLe= à discuter pour persuader les inois de faire reculer leurs troupes de vingt kilomètres. Au Japon, nous apprécions les intentions qui font agir la S. D. N.; malheureusement, cette action n'a fait que prolonger la guerre en encourageant les politiciens chinois à résister.

Le pacte Briand-Kellogg contient certaines lacunes énormes, car on ne prévoit jamais tout. Il oublie de traiter la question du boycottage et de l'agitation antiétrangère organisés par un gouvernement contre une nation amie, cosignataire du pacte. Or, pratiqués comme ils le furent en Chine, sous la direction du gouverne- ment, le boycottage et l'agitation anti- japonais étaient de véritables actes de guerre. Il faudra réparer cette omission du pacte Briand-Kellogg.

La ligne de conduite du Japon

à Changhaï

Nous admettons que les intérêts des autres puissances à Changhai sont considérables: aussi nous travaillons pour elles comme pour nous. C'est nous seuls qu'on blâme, mais tout le monde profitera de la zone neutre et du statut amélioré de Changhai qui sortiront des incidents actuels. Nous n'admettons pas que les puissances interviennent en Mandchourie

nement de Washington. Je suis autorisé d communiquer l'assurance de ce gou.vernement qu'il est disposé s'asaocier aux mesures que nous prendrons maintenant et à charger ses représentants dans la région de Changhai de coopérer avec nous de la façon la plus étroite pour la mise d exécution des propositions que le préaident vient de nous soumettre et que noue sommes i sur le point d'adopter.

M. Paul-Boncour remercia les représentants de l'Italie et de la GrandeBretagne de l'adhésion qu'ils venaient de donner à sa proposition, ainsi que de l'appui de leurs représentants di• plomatiques à Changhaï pour aider à la réalisation des mesures souhaitées. Puis, comme raprésentant de la France; il se déclara autorisé apporI ter et la même adhésion et la promesse du même concoura.

II se fit enfin l'interprète du conseil tout entier pour dire tout le prix attaché par ce dernier à l'annonce que les Etats-Unis veulent bien s'associer aux mesures décidées.

L'intervention de M. Sato

M. Sato, qui prit la parole le premier, s'excusa de ne pouvoir encore, faute d'instructions de ToHio, fournir des précisions au conseil sur l'attitude de son gouvernement.

Quant au plan que le président nous a soumis, dit-il, je l'accepte, mais sous réserve de l'approbatton du cabinet de Tokio auquel je me ferai un devoir de le transmettre immédiatement. En terminant M. Sato démentit que le gouvernement japonais eût envisagé rétablissement de zones neutres autour des principales villes chinoiUn important télégramme

du gouvernement de Nankin

Le délégué chinois, M. Yen, qui venait de recevoir un télégramme du 1 gouvernement de Nankin put être plus catégorique que son collègue japonais. Non seulement il put préciser les conditions mises lors de la réunion d'hier à la cessation des hostilités, mais annoncer que le gouvernement de Nankin était disposé à les accepter. Voici cet important télégramme Hier soir, l'amiral Kelly de l'Amirauté britanniqui, a invité M. Wellington Koo et les autres autorités chinoises d se rencontrer dans une réunion avec les représeudants japonais. L'amiral Kelly a proposé la cessation des hostilitéa et le retrait simultané des troupes chinoises de Chengu, village situé à l'ouest de Chapeï et des troupes japonaises dans les limites de la concession. Puis les troupes chinoises iront Nansiang, ville située sur le chemin de fer Chang- hai-Nankin et les troupes japonaises devront s'embarquer, It retrait des deua forces devant être surveillé par des neutres. Les autorités chinoises considèrent que ces propositions sont raisonnable8 et acceptables.

L'attitude du délégué allemand

Après la déclaration de M. Yen, le t représentant du Reich, M. von Weizsacker, qui s'était vu reprocher, à la séance privée, le geste fait par son gouvernement en se désolidarisant, à Tokio, de l'appel adressé récemment par le conseil au gouvernement japonais, s'empressa « d'exprimer sa très grande satisfaction des déclarations faites par les membres du conseil en vue de faciliter la cessation des hostilités dans la région de Changhaï et de souhaiter ardemment que les négociations et les mesures qui seront éventuellement prises aboutissent à un succès immédiat

M. de Madariaga, au nom de l'Espagne, fit une déclaration analogue. Puis M. Paul-Boncour, dans une brève improvisation, qui produisit sur toute l'assistance une impression profonde, remercia ses collègues de l'appui qu'ils venaient de lui apporter. Je remercie, dit-41, les repréeentants de la Chine et du Japon des paroles par lesquelles leur esprit, tout au moins, s'est déclaré favorable à la proposition qu'au nom du conseil j'ai formulée. Nous comprenons bien qu'ils ne peuvent pas ce soir et sans instructions spéciales de leurs gouvernements nous donner une réponse plus formelle. Mais de toute notre amitié de collègues, de membres du consul, nous les prions, dans la transmission qu'ils vont faire de la proposition qui est en ce moment adoptée, de traduire en même temps l'esrpit qui a régné, non pas dans cette discussion, puisqu'il n'y en a pas eue, mais dans cet échange de vues grave et pathétique, afin de pouvoir émouvoir leurs gouvernements eux-mêmes par les sentiments qui se sont manifestés ici.

En terminant, il a exprimé le souhait que la cessation des hostilités soit assez rapide pour que l'assemblée qui est convoquée pour jeudi s'ouvre sous des auspices plus heureux que ceux que l'on avait pu redouter

Je n'en dirai pas davantage, ajouta-t-il, dans de telles circonstances les mots sont superflus, mais je prie les représentants des parties de bien comprendre tout ce qu'il y a à la fois d'anxiété et d'espoir dans le silence que nous gardons.

entre la Chine et le Japon, mais à Changhai c'est différent.

Nous convierons les principales puissances au règlement de la question changhaïenne et nous n'avons qu'un désir faire cesser les histilités en obtenant que les troupes chinoises s'éloignent à une distance suffisante pour que les concessions soient hors de danger.

Alors nous retirerons très volontiers nos troupes.

Incident dans la concession

internationale

Un incident survenu aujourd'hui dans le secteur nord de la concession internationale a donné lieu à plusieurs versions différentes. Selon les Chinois, un général chinois de brigade, Wang Keng, aurait été arrêté par deux marins nippons dans Astor House, grand hôtel situé au nord de la rivière de Soutchéou, à cent pas du consulat général du Japon. Son arrestation aurait donné lieu à une chasse mouvementée dans les couloirs d'Astor House.

Ce soir. le général Wou Teh Chen, maire du < plus grand Changhai >, a adressé une lettre de protestation au consul général d'Amérique, doyen du corps consulaire de police dans la concession consulaire, disant que l'arrestation de ce général est inadmissible.

LE NOUVEL ACCORD SUR LES CRÉDITS

GELÉS EN ALLEMAGNE ENTRE EN VIGUEUR Berlin, 29 février (dép. Havas.) Le nouvel accord sur l'immobilisation des crédits étrangers gelés en Allemagne entre en vigueur demain. Il n'a pas été signé par les créanciers français et suédois; il est néanmoins valable puisque la plupart des créanciers l'ont accepté.

L'accord interdit d'ailleurs tout traitement préférentiel en faveur des créanciers qui ne l'ont pas signé, et la loi allemande sur le commerce des devises rend pratiquement impossible tout remboursement des crédits à un autre rythme que celui prévu par l'accord d'immobilisation.

Le problème des taux d'intérêt à payer par les débiteurs allemands n'a pas été résolu définitivement par l'accord d'immobilisation qui a seulement fait à ce sujet des recommandations, en particulier celle d'adapter le taux d'intérêt des crédits immobilisés aux taux d'escompte officiels des pays intéressés.

Les créanciers britanniques et américains seraient disposés à suivre cette suggestion. Par contre, les Suisses et les Hollandais s'y refusent parce que le taux de l'escompte dans leur pays est nominal et inférieur aux taux qu'ils sont eux-mêmes obligés de payer. On sait, d'autre part, que l'accord d'Immobilisation qui entre en vigueur demain est subordonné à la prolongation du crédit de réescompte ouvert par les banques d'émission et la Banque des Règlements Internationaux à la Reichsbank,

Dans les milieux financiers allemands, sans méconnaître la gravité de la situation créée par cette clause, on estime cependant qu'au cas où le crédit de réescompte ne serait pas renouvelé les créanciers privés n'useraient pas de leur droit de dénoncer l'accord de Berlin. Ils savent, en effet, qu'ils ne pourraient en aucun cas obtenir le remboursement de leurs crédit étant donné la situation de la Relchsbank. L'accord commercial franco-italien serait signé sous peu

Rome, 29 février (dép. Petite Parisien.) Les négociations s commerciales franco-italiennes, qui ont été entamées à Rome au début de février et qui se sont poursuivies sans relâche jusqu'à aujourd'hui, viennent d'aboutir heureusement à un accord dont les termes seront publiés demain par un communiqué officiel rédigé en commun par les délégations française et italienne. La nouvelle réunion tenue ce matin par les deux délégations au siège du ministère des Corporations a été décisive.

La conclusion de modus vivendi réglant le régime des échanges commerciaux entre la France et l'Italie, est désormais un fait acquis, et sa signature, qui n'est plus qu'une question d'aménagements matériels, aura lieu par conséquent dans deux jours. Le modus vivendi en question n'est évidemment pas aussi complet qu'un accord commercial, mais malgré son caractère provisoire, il est à l'heure actuelle d'une importance très grande et réalise la meilleure solution que l'on puisse désirer dans la période mouvante que nous traversons.

L'accord d'aujourd'hui maintient les droits douaniers actuels, mais il accorde en même temps aux deux gouvernements une plus grande liberté, dont ils pourront se valoir aussi bien dans les questions de contingentement que dans celles de tarifs.

En somme, l'ancien état de choses subsiste, mais il est rendu plus souple par le modus vivendi paraphé ce matin. Les délégués italiens et français ont en effet jugé que, pour une période de crise, il convient peut-être davantage de s'arrêter à une solution telle que celle que nous annonçons, plutôt que de vouloir coûte que coûte mettre sur pied un accord rigide et courir le risque de se heurter à un moment donné aux engagements pris.

La tragédie familiale de Londres M. Chatenet est mort hier dés suites de ses blessures Londres, 29 février (dép. Petit Paris.) Le Français Emile Chatenet, père des trois enfants victimes du terrible drame de Highgate, est mort lui-même aujourd'hui des suites de ses blessures. Il a expiré sans avoir recouvré l'usage de la parole et les deux détectives qui se tenaient à son chevet n'ont donc pu recevoir les déclarations nécessaires à l'instruction.

On révèle d'ailleurs que, même si Emile Chatenet avait vécu, il n'aurait plus jamais été capable de prononcer une seule parole, ses blessures ayant déterminé une paralysie.

LA BOXE AU PALAIS DES SPORTS PRIMO CARNERA

BAT PIERRE CHARLES Cette victoire a été remportée aux points en dix reprises

Malgré un handicap de poids de quarante-quatre livres, le champion de Belgique, Pierre Charles, a résisté jusqu'a la limite des dix reprises aux puissants coups de Primo Carnera, et c'est seulement aux points que le géant s'assura la victoire.

Ce combat avait attiré au Palais des sports une foule très nombreuse qui manifesta maintes fois en faveur du courageux Belge.

Pierre Charles pesait 98 kilos et Carnera 120 kilos.

Dès le début du match, Primo Carnera frappa durement son adversaire, tentant de s'assurer une rapide décision très rapide, Pierre Charles esquiva et, par son jeu, essouffla vite le géant. Sans défaillance, le Belge revint, durant tout le match, à l'assaut du colosse, le travaillant à l'estomac au cours de nombreux corps à corps, attaquant sans cesse par des crochets du gauche précis, rapides, mais qui ne parvenaient pas à ébranler le poulain de Léon Sée.

Carnera frappa durement le Belge, qui fit preuve d'exceptionnelles qualités d'encaisseur.

Au cours de la cinquième reprise, Pierre Charles glissa et alla à terre; mais il se releva rapidement et revint sans cesse à l'attaque avec beaucoup d'ardeur. Malgré tous ses efforts, malgré la violence de ses coups, malgré quelques violentes poussées, Carnera ne parvint pas à s'assurer la victoire par knock-out qu'il espérait. Les dernières minutes du combat furent particulièrement violentes et la salle acclama le Belge, qui avait fait preuve d'un grand courage et d'une ardente combativité.

Au cours de la soirée, le champion d'Italie Baiguerra fut vainqueur du Français Moret, qui abandonna à la sixième reprise, souffrant du genou droit déboîté au cours d'une chute l'Allemand Neusel battit le Danois Petarsen par knock-out à la cinquième reprlse.

Une discussion se termine tragiquement

UN MORT, DEUX BLESSES Semblable à la zone parisienne, le lieudit < la Maison-Blanche », à SaintDenis, derrière le champ de courses de la Courneuve, étale ses maisonnettes lépreuses et ses petits jardins maigrelets. C'est dans ce quartier, chemin de Marville, qu'un drame suscité par l'ivresse d'un convive s'est déroulé l'autre nuit. Le journalier Henri Nejeanne, quarante-cinq ans, qui y vit maritalement depuis neuf ans avec son amie Catherine Gross, même âge, traitait quelques amis les époux Dekinder, habitant Aubervillers Henriette Gross, sour de Catherine Alexandre Ricouard, cinquante et un ans, manœuvre, 7, rue du Clos-Hanot, à SaintDenis, et Louis Minez, trente-neuf ans, chaudronnier, voisin des amphitryons. Le diner, quoique modeste, avait été largement arrosé. Nejeanne, manquant de boisson, s'était éclipsé pour aller au ravitaillement, et Henriette Gross avait été désignée pour quérir des cigarettes. Les cinq convives restés à la maison continuaient à deviser, quand ils virent tout à coup entrer un voisin, Ferdinand Le Morvan, trente-deux ans, cimentler, qui était en état d'ivresse. Le Morvan demanda une assiette de soupe, qui lui fut servie par Catherine Gross. Le cimentier, pouvant à peine

Le meurtrier. Le Morran

tenir ea cuiller et mangeant d'une manière malpropre, fut l'objet de plaisanteries faciles. Il se leva brusquemeat, d'un air vexé, s'en fut sur le pas de la porte d'entrée et dit

Que celui qui n'a pas froid aux yeux vienne ici

Ricouard, connaissant le caractère emporté du cimentier, se leva et se dirigea vers lui pour le calmer, mais il fut aussitôt blessé de deux balles de revolver, l'une à une cuisse, l'autre au bras droit. Catherine Gross, au bruit des détonations, sortit à son tour. A peine arrivée sur le pas de la porte, elle s'affaissait, atteinte d'une balle à l'abdomen.

Lucien Minez, enfin, se précipita dans la cour et fut assez heureux pour renverser et désarmer l'énergumène. Ricouard, blessé, revint vers le cimentier, toujours à terre, et le frappa de coups de talon. On prévint la police. Catherine Gross, transportée à l'hôpital de Saint-Denis, y mourait quelques Instants plus tard. Ricouard y fut pansé et put regagner son domicile. Quant à Le Morvan, on le ramassa blessé d'un coup de couteau sous l'omoplate gauche et il fut transporté également à l'hôpital de Saint-Denis, où il est consigné à la disposition de la justice. Son état a été jugé grave.

L'ère du libre-échange a pris fin en Angleterre Londres, 29 février (dép. Pettt Paris.) A 17 heures ce soir, lorsque les douanes de Grande-Bretagne ont fermé leurs portes, l'ère du libre-échange anglais une ère qui avait duré quatre-vingt-six ans était pratiquement révolue.

A partir de demain, toutes les marchandises d'importation, à l'exception de quelques articles privilégiés, devront subir les droits prévus par le « tariffbill ».

Aussi la journée a-t-elle été marquée d'une activité intense dans tous les ports du royaume.

Attribution du prix Anne-Murray Dike

M. Camille Blaisot, ministre de la Santé publique, a présidé hier la réunion de l'Association des travailleuses sociales. Après un rapport du Dr René Sand,.de la ligue des CroixRouges, ce prix, qui consiste en une médaille d'or d'une valeur de 5.000 francs, a été décerné à Mlle Lucie B o r e 1. assistante

sociale aux usines

de torpilles de Saint-Tropez.. Trois mentions honorifiques ont été attribuées à Mlle Suzanne Laroze, assistante sociale à. l'hôpital Tenon Louise Dupeyrat et Marie Leblanc.

Aux assises de la Seine-Inférieure L'herbage* Duchêne, qui avait été condamné pour meurtre de son gendre et dont le procès revenait devant la cour d'assises de Rouen, après cassation, a été acquitté.

UN MOTOCYCLISTE SE TUE SA FEMME EST BLESSEE Dans l'après-midi d'hier, M. Camille Huret, trente an» Infirmier à l'asile de Clermont-de-1'Oise. partait à motocyclette en compagnie de sa femme, qui avait pris place sur le siège arrière. Rue Rabisson, comme il doublait un camion, la moto dérapa et les deux occupants furent projetés sur la chaussée. M. Huret eut le crâne fracturé et mourut immédiatement. Sa femme a été blessée aux jambes. L'infirmier n'avait pas encore son permis de conduire.

DES VOLEURS AUDACIEUX Un industriel de Dammarie-Ies-Lys, M. Jacquin, possède à la Grande-Paroisse un élevage de faisans. L'autre nuit, des braconniers se sont emparés de quinze de ces oiseaux après avoir tenu en respect, sous la menace du revolver, le garde chasse Martin, chargé de la surveillance de la propriété, qui avait tenté de s'opposer au vol. Il n'a pas été possible d'identifier les malfaiteurs et une enquête est ouverte par le parquet de Fontainebleau.

Transportant un blessé

un automobiliste renverse un cycliste Route de Fontainebleau. à Juvisy, un cycliste, M. Thomas, terrassier, cinquante ans, demeurant 24, rue de la Concorde, à Athls-Mona, a été renversé par une automobile conduite par M. Charles Charbonnier, de Juvlsy, qui transportait dans sa voiture un blessé, M. Murat, demeurant 8, rueT5tienne-Lebeau, à Athis, lequel s'était fracturé les côtes en tombant d'un wagon aux usines de pétroles, quai de l'Industrie, à Juvisy. Le cycliste a été transporté, en même temps que M. Murât, à l'hôpital. UNE FEMME BRULEE VIVE Des voisins de Mme Francine Fourquentn, trente-huit ans, 7, allée des Pécheurs, à Vigneux, ne la voyant pas, comme à son habitude, vaquer à ses occupations, pénétrèrent chez elle et la trouvèrent morte dans sa cuisine. Une lampe à pétrole était cassée à ses pieds et les traces d'un commencement d'incendie, ainsi que les brûlures qui couvraient le corps de la victime, permettent de supposer que la malheureuse a succombé en voulant étouffer les flammes qui s'étalent produites il la suite d'un accident dont on ignore les cause».

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHATEAU-THTEHEY. A Sézanne, le Sport Athlétique Sézannais a battu Entente Château-Thierry par 3 0.

A Château-Thierry, le Stade Français a battu Entente (2) par 8 à 0.

GBUGIES. Comme M. Dives, mécanicien, procédait dans son garage la réparation de sa voiture en s'éclairant au moyen d'une lampe électrique dit baladeuse, sa femme, inquiète de ne pas le voir reparaître, alla au garage et le trouva mort étendu sous la voiture. Il avait été électrocuté dans des conditions inexpliquées.

SAINT-QUENTIN. Pour le championnat de la Ligue du Nord-Est, équipes deuxièmes de première série l'U. S. Romilly a battu l'Olympique Samt-Quentinols par 3 buts è 1.

En division d'honneur, à Reims, l'Olympique Saint-Quentinois (1) a iuccombé devant le Stade Rémois par 10 à L Au cours d'une rencontre de championnat qui mettait aux prises sur le terrain d'Harly, le S. C. Hariy-Saint-Quentin et l'A. S. des Cheminots de La.on. un joueur du S. C. Harly, M, Vadoux, a eu une jambe fracturée. On a dû le transporter à l'Hôtel-Dleu et le match a été arrêté.

Un chômeur, M. Justin Terrail, soixante ans, maçon, 31, rue Félix-Faure, désespéré de ne point trouver de travail, s'est pendu dans sa chambre.

EURE-ET-LOIR

L'électrification du paya dunois Le comité du syndicat électrique Intercommunal du pays dunois a tenu une réunion sous la présidence de M. Martin, et M. Wolff, directeur des travaux, a exposé l'exécution des travaux effectués pour la première tranche. Le comité a décidé que les nouvelles communes seront traitées sur le même pied que les anciennes. Un emprunt syndical sera réalisé pour parfaire le montant des ressources nécessaires aux travaux de la deuxième tranche.

AUNAY-SOUS-AUNEAU. Un incendie, dû l'imprudence d'un fumeur, a détruit trois meules de paille appartenant à M. André Lasnes et un hangar contenant du matériel agricole appartenant à M. Charles Cailleaux. Les pertes s'élèvent à fr. L'Incendiaire, M. Yves Caret, âgé de cinquante-neuf ans, qui a fait des aveux, a été laissé en liberté provisoire.

COBVEE-LES-YYS. Un Incendie s'est déclaré dans un hangar dépendant de la boulangerie Montaudoin. Le sinistre tut éteint après une heure d'efforts.

CEtTCEY. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier agricole Pierre Moro. âgé de quarante-neuf ans, qui avait frappé et blessé un camarade de travail.

DHEUX. Poursuivis pour vol, M. et Mme Alphonse Simonnet, anciens régisseurs du château de M. Ehrlich, ont comparu devant le tribunal correctionnel de reux qui a condamné la femme à quinze jours de prison et 100 fr. d'amende et le mari à un mois de prison avec sursis et 300 francs d'amende.

SAINT-LUCIEN. Un incendie a détruit trois meules de paille appartenant à Mme Huan. Le sinistre est dû à l'imprudence du fils de la fermière, âgé de dixsept ans, qui avait allumé du feu pour se chauffer.

OISE

BEAtTVAIS. Un habitant de la Chapelle-aux-Pots. M. Théophile Vidocq. âgé de cinquante et un ans, s'est affaissé sur le boulevard, devant la gare, victime du froid. Il est mort quelques minutes après. Dans un aébit de boissons de la rue Cyprlen Deegroux. la police a arrêté le nommé Désiré Prieur, âgé de vingt-sept ans. Interdit de séjour, qui brisait le matériel et voulait étrangler le débitant. La fête annuelle des patronages et des colonies de vacances aura lieu demain heures, au théâtre municipal.FtAVACOtTBT. Souffrant d'une maladie Incurable, M. François Lefebvre, âgé de quatre-vingt-quatre ans, rentier, s'est pendu dans son grenier.

SEINE-ET-MARNE

L'application de la journée

de huit heures

En raison de la situation actuelle du chômage dans les entreprises du bâtiment et des travaux publics de Seine-et-Marne. la durée de la journée de travail est limitée strictement il huit heures jusqu'au 4 avril et est suspendu jusqu'à cette date le régime forfaitaire accordé aux membres des chambres syndicales, par décision de l'inspecteur divisionnaire du Travail BAGNEAtrX-SUB-W)ING. A proximité du barrage du moulin de Blandelles, on a repêché le cadavre de M. Barthélémy Cayetanot, quarante-sept ans, originaire de la Moselle. Le corps avait séjourné deux mois dans l'eau. On ignore a'il s'agit d'un suicide ou d'un accident.

NANGI6, Ayant glissé sur la glace d'une ornière, M. Etienne Bertrand, cinquante-six ans, au service d'une entreprise de maçonnerie, est tombé sous son attelage et les roues lui ont passé sur le corps- Il a été transporté dans un état grave à 1,Hôtel-Dieu de Provins.

VELLEGBUIS. Un ouvrier agricole du hameau de la Queue-aux-Bols, M. blessé en quarante ans, a été grièvement blessé en tombant d'une échelle. II a été conduit a l'Hôtel-Dieu de Provins.

VOULTON. En tombant de sa blcyclette, M. Roger Giraud vingt-huit ans, a été grièvement blesse & ta tête. On l'a ceduit à l'Hôtel-Dieu de Provins.

SEINE-ET-OISE

La foire de Ventôse à Dourdan Au moment où vient de s'achever la foire de ventôse organisée par le syndicat d'Initiative avec le concours du Petit Parisien, il convient de relater que celle-ci a connu toute sa vogue habituelle, tant par le nombre des exposantes que par celui des visiteurs.

Les attractions ont été couronnées du lus franc succès. A noter, entre autres, ascension du ballon monté 1e Petit-Parisien, suivi d'un rallye-ballon ayant réuni de nombreux compétiteurs, celui-d étant doté de prix très Intéressants.

Parmi les heureux bénéficiaires, citons 1*' prix, M. Roger Legrand M. Gustave Haultecœur. tous deux de l'Amical Moto Club de Vitry-eur-Seine 3* M. Maurice Logghe, du Moto Club d'Etampes 4' Mme Haultecœur, de l'Amical Moto Club de Vitry.

DBAVEII/. Une collision s'est produite Grande-Rue entre une automobile conduite par M. René Durand, loueur à Viry-Châtillon, et celle de M. Léon Bonnerot, garde-chasse. M. Louis Simon, 21. rue de l'Hôtel-de-Ville, à Juvisy, qui accompagnait M. Bonnerot, a été assez grièvement blessé à la tête.

JCTISY. Rue Blazy, une automobile, conduite par Mme Amélie Bringe, est entrée en collision avec une autre voiture et Mme Marthe Kung, demeurant 12, avenue du Levant, à Fontenay-sous-Boie. a été blessée à la tête.

Au carrefour de l'avenue de l'Hôtelde-Ville et de l'avenue de la Terrasse, à Juvisy un cycliste, M. Georges Vorton, employé aux P. T. T., demeurant 120, allée des Marronniers, à Paray-Vieille-Poste, est entré en collision avec une automobile conduite par M. Alfred Jund, demeurant avenue Voltaire, à Juvisy. Blessé à la tête, il a été pansé l'hôpital de Juvisy. Il put ensuite rejoindre son domciile.

LIVBY-GABGAN. Route nationale, un piéton, M. Ernest Lialfl, professeur d'anglais, né en Italie en demeurant 31, rue Bayard. a été heurté par l'auto que conduisait M. Paul Leblanc. 19. allée de Monfermeil, au Raincy. Atteint d'une fracture du crâne et de diverses blessures graves. M. Lialfl a été conduit à l'hôpital Tenon.

VIGNEUX. Rentrant chez lui après une absence de trois mois, M. Voyette. commerçant, 34. allée George-Sand, a constaté que des cambrioleurs avaient pénétré chez lui et s'étaient emparés de 1.000 francs de bijoux et de linge.

VIIAENEUVE-SAINT-GEOBGES. On a découvert morte de congestion à son domicile Mme Ernestine Decourrlère, âgée de cinquante ans, 12, rue du Petit-Pré. VERSAILLES. L'Académie de Versailles organise pour le mois de mars « La Corse et le maquis par M. Maurice Montigny le vendredi 11 mars, < Quand j'étais matelot par Mlle Marthe Oulié. et le vendredi 18 mars. Les héros de notre enfance Marlborough, Cadet-Roussel », par M. Eugène Le Moul!L

Ces conférences auront lieu 17 heures, au théâtre des Variétés.

LA HAUSSE DES BEURRES

Le syndicat de la crémerie, constatant que le contingent de beurres importé, quoique récemment doublé, est épuisé, craint une nouvelle hausse; ei un supplément d'importation n'est pas accordé de suite.

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IL JE S IL E T T B E S ANDRE BILLY

« Diderot » (Les Editions de France) c Intimités littéraires i (E. Flammarion).

Ceux qui savaient qu'André Billy, dont le nom et l'influence grandissent chaque jour, travaillait à une étude sur Diderot attendaient son ouvrage avec autant d'impatience que de tranquillité. Ils étaient assurés à l'avance d'y trouver plaisir et profit, d'y goûter cette substantielle moelle dont parle Rabelais ils n'avaient aucune espèce de doute touchant la réussite mais il faut bien avouer que cette réussite est plus complète qu'ils n'avaient osé l'espérer. Il appartenait à peu d'écrivains de pouvoir nous restituer Diderot; pour le comprendre, il faut être du peuple ou près de lui, avoir une tête chaude et bien meublée, aimer les entretiens où, du choc des mots, naissent les idées, comme du choc des verres, entre gais compagnons, jaillissent la bonne humeur et l'enthousiasme. Il faut, pour l'aimer, posséder les qualités des humbles: être

fort et sain, adorer le métier

qu'on a dans les mains et les

outils de ce métier, donner du

prix à l'amitié: si j'osais.

j'ajouterais qu'il faut connaître

la vie des cafés et le jeu

d'échecs. Il y a tout cela dans

André Billy, avec quelque e

chose en plus que possédait

également Diderot, qui est la

fantaisie et si l'on veut s'en

rendre compte on fera bien

de lire ce livre charmant et

profond, dans lequel le criti-

que a parlé de ses amis et

qu'il a intitulé Intimités litté-

v

traits de Mac Orlan, Carco, André Béraud, Duhamel, saisissants

de vérité quant à ses pages consacrées à Guillaume Appollinaire, elles dégagent une émotion, une résonance d'âme qui,bouleversent le lecteur; si le poète assassiné voit se lever enfin sur son oeuvre les rayons de la gloire, c'est à la tendresse vigilante de Billy qu'il le devra.

Mais revenons au volume qu'André Billy a dédié à Diderot: c'est, dans l'histoire littéraire, une des œuvres les plus importantes de ces dernières années. Si le critique avait voulu imiter tant de biographes, il aurait suivi pas à pas son modèle dans toutes les voies où il s'est engagé, et l'on sait que Diderot a abordé presque tous les genres: pièces de théâtre, contes philosophiques, critique d'art, livres d'histoire, journalisme mais André Billy a surtout voulu voir en lui le philosophe, le fondateur, de, l'Encyclopédie. < La vie Intellectuelle et sentimentale de Diderot a manqué de pathétique, déclare Billy dans sa préface. On n'y découvre aucun conflit profond, déchirant. Il' n'a couru -qu'une aventure, celle de l'Encyclopédie, mais c'est la plus belle dont il ait été donné à un homme de cabinet d'affronter les risques, d'ailleurs très réels et très effrayants. L'Encyclopédie est une entreprise qui nécessite des capitaux et des hommes André Billy, avec intelligence, ne sépare pas Diderot de ses collaborateurs, et comme ceux-ci se nomment Jean-Jacques Rousseau, d'Alembert, Voltaire, Montesquieu, etc., il a raison de vouloir peindre, en même temps que le philosophe, les amis. hommes et femmes celles-ci jouèrent un rôle dans la vie de Diderot, qui composaient la société de son temps. Ainsi, parti du portrait d'un individu, André Billy est conduit au tableau d'une époque, d'un siècle, et, comme le goût du détail ne lui fait jamais perdre la vue de l'ensemble, c'est une large fresque qu'il nous apporte dans son livre tout de lumière et de vie.

André Billy dit que la vie intellectuelle et sentimentale de Diderot a manqué de pathétique cependant, en nous racontant la jeunesse du futur philosophe chez le coutelier de Langres Didier Diderot, son père, il nous prouve que cette vie eut, à ses débuts, des élans et des incertitudes, qu'elle connut bien des troitblés, jusqu'à la tentative d'évasion vers Paris de ce pur sang qui ne pouvait se sentir à l'étroit nulle part André Billy note finement que. Sans l'entêtement des chanoines de Langres, Denis Diderot, qui avait été tonsuré à douze ans, aurait fini sa vie comme prébendier du chapitre de la cité et peutêtre évêque du diocèse; par conséquent,

BLOC-NOTES ^^=

Ce qui parait

Le Pastiche littéraire, par Léon Deffoux (Delagrave). Quand on étudiera, un jour, l'oeuvre considérable de Léon Deffoux, on verra le tribut apporté par ce grand chercheur à la connaissance de nos lettres. Du Groupe de Médan écrit avec Emile Zavie jusqu'à ses remarquables- essais sur Gobineau et l'académie Concoure, jusqu'à son Histoire du naturalisme, document indispensable sur cette époque, Léon Deffoux n'a. cessé de nous ouvrir des horizons et 'de' nous donner de sûres moyens pour nos investigations spirituelles. Avec le Pastiche tittéraire, dont il avait déjà publié une anthologie, Il a entrepris une des tâches qui semblaient le plus propres à le séduire et dont les profanes, autant que les érudits, tireront de rares profits. Lé pastiche est cet art par quoi l'on cherche à reproduire la marque de fabrique » d'un artiste, et qui. selon Léon Deffoux, doit être c plus nuancé que la parodie, plus aigu que l'imitation ». Tout le livre compose une histoire du pastiche, pittoresque et divertissante tant par les nombreux extraits cttés, de l'antiquité jusqu'à nos jours. que par les traits

Feuilleton du Petit Parlelen, l"-8-33 LE JUSTICIER Grand roman inédit

Suzanne MILÀ

TROISIEME PARTIE

LE CHATIMENT

VTH (suite)

Les deux épées

Oui, répondit-elle si bas qu'il ne l'aurait pas comprise, s'il n'eût vu la lente inclinatiop de tête-.

Puis, ouvrant sur des ténèbres la porte de son fils, elle dit encore

Dieu veuille nous épargner un peu demain.

Elle entra dans la chambre et disparut dans l'ombre. il revint dans la salle de ses panoplies.

Que lui dirait sa fille. demain' Le délivrerait-elle de ce doute affreux qu'il portait en lui depuis l'avant-veille et qu'il avait mendié comme la dernière, la seule espérance possible Ou bien, par elle, saurait-il qu'il était responsable de la mort de son file ? Mais que deviendrait-il, que pourrait-il devenir et que pourrait-il faire si elle lui disait cela, Copyright by Suzanne Mils Traduction et reproduction interdites en tous pays.

l'Encyclopédie n'eût pas été publiée et l'Eglise se fût- épargné un de ses plus farouches adversaires. Le récit de cette aventure est l'occasion, pour André Billy, de pages ravissantes: l'observation s'agré- mente d'une pointe de malice qui est d'un goût exquis. En veut-on un exemple? Lorsque le jeune Denis eut déclaré sa ferme décision d'entrer au collège Louis- le-Grand, à Paris, le coutelier Vaccom- pagna. par amour et par orgueil pour cet enfant de génie; mais le commerce y avait sans doute sa part « On ne nous le dit pas, écrit Billy, mais je ne serais pas étonné que Didier Diderot eût eu aussi quelque vue sur la diffusion des lan- cettes dont il était l'inventeur. » Le traits est charmant j Billy ne commet pas la faute, si frê- quente chez les historiens littéraires, d'exalter son modèle au détriment de ses

contemporains il n'a pas s l'amour aveugle et il faut le louer de nous avoir décrit un Diderot tel qu'il était: sain et joyeux gars, aimant tous les plaisirs et singulièrement ceux du travail. Quand, après avoir souffert du froid et de la faim et peiné sur des travaux misérables, le libraire Le Breton proposa à Diderot d'entreprendre une encyclopédie sur le modèle d'un ouvrage anglais l'Encyclopédie Chambers, ce dernier accepta d'autant plus volontiers qu'un traitement mensuel de 100 francs lui était attribué, aubaine inespérée pour un philosophe marié

et père de famille. Tâche immense pourun 1 esprit même doué de facultés merveilleuses, qu'une pareille entreprise, qui devait embrasser toutes les branches du savoir humain. Mais Diderot eut vite fait son plan; en d'AlemberG il trouva son pre- mier collaborateur, peut-être le plus grand. Diderot, travailleur acharné, prenait toutes les rubriques dont les autres ne voulaient 1 pas. Le fils du coutelier choisit la partie du dictionnaire relative aux métiers. « Les 1 arts et les métiers, voilà quelle serait sa rubrique à lui, et il se faisait fort de les mettre à leur place: à la première 1 Car il percevait l'approche d'un temps qui marquait le triomphe de l'homme sur 1 la matière, et ce triomphe de l'homme ne pourrait se faire sans l'aide de ses 1 mains. Les mains rie l'homme, elles seraient bientôt maîtresses de ses destinées c'est à elles que l'humanité devrait un avenir plûs juste, plus facile. André Billy faits entendre, par ses commentaires, les pre- mières rumeurs de la Révolution elles ( sont nées, en partie, de l'Encydopédie. On connaît les difficultés, les déboires que dut surmonter Diderot pour mener à bien son oeuvre gigantesque: opposition des pouvoirs publics, malgré les sympathies secrètes de d'Argenson et Sartine; défection de ses collaborateurs d'Alembert et Rousseau; déconfitures financières. Ce labeur de titan, qui sera finalement pour l'imprimeur une affaire heureuse, aura ruiné Diderot qui, sans l'aide d'amis, l'appui de la reine Catherine de Russie, serait mort dans la gêne. Nous voudrions reproduire les portraits qu'André Billy a tracés de Sophie Vol- land. Mme d'Epinay, le baron d'Holbach plusieurs sont d'une verve étonnante et contribuent à faire de ce livre d'histoire et. de critique un récit passionnant. En ramassant un sujet qui était vaste, en projetant toute la lumière sur la grande aventure de l'Encyclopédie, qui devait avoir pour résultat de changer la face du monde, André Billy nous donne une sorte de roman d'inspiration balzacienne puisqu'il met face à face un cerveau .génial et une entreprise à la fois politique, intel- j lectuelle et commerciale, d'une envergure surhumaine. Son Diderot est appelé, croyons-nous, à un grand, à un légitime succès auprès de plusieurs sortes d'esprits: car il a de quoi les satisfaire tous il est fait pour plaire aux lettrés et, en même temps, sa place est marquée dans toutes les bibliothèques publiques, où le peuple retrouvera l'un des siens qui sut rester grand jusque dans ses erreurs ou ses fautes. Jean VIGNAUD.

dont l'auteur émaille ses commentaires. Quant aux pastiches eux-mêmes, je vous conseille, entre mille, ceux de Courteline, de Lemaître et de Charles Cros, d'après les Humbles, de Coppée. C'est tout bonnement irrésistible. Loué soit Léon Deffoux de les avoir ranimés dans son beau livre, qu'on aura certes' autant de plaisir à relire-qu'à lire. Maurice Boobdet.

Nouvelles

Notre confrère Charensol est allé demander, pour les Nouvelles littéraires, à plusieurs écrivains, comment ils écrivent ». Leurs réponses, réunies en livre, paraîtront bientôt aux éditions Montaigne, préfacées par Fernand Vauderem.

Cette semaine paraît chez Grasset un livre appelé à un grand retentissement î l'Essai sur la P'rance, du célèbre critique allemand Ernst Robert Curtius. ̃. i.

M. Albert Bérard, secrétaire d'ambassade, va publier prochainement aux éditions Baudinière son premier roman Juana. fille des tropiques. Le Stylo.

si ?.. Ah, pourquoi, le soir où il s'était enferré sur cette épée, là, ne s'était-il pas frappé juste à la hauteur du coeur? Et pourquoi encore quand il se battait, avec une volonté renouvelée de meurtre contre Roger Gerbler, n'avait-il pas offert sa poitrine au coup justicier qui la cherchalt ?

Toute sa pensée s'emplit soudain de la prophétie du colonel Fabre « Si Dieu vous sauve d'un conseil de guerre ou d'une cour d'assises, c'est que. -sans doute, votre mort ou votre condamnation n'auraient pas été des expiations suffisantes. Un jour viendra où vous souffrirez comme vous avez fait souffrir, où vous connaîtrez toutes les angoisses, toutes les agonies que vous avez infligées et, ce jour-là, l'expiation sera telle que vous regretterez de n'être pas mort aujourd'hui. Lea mots passaient à toute volée dans son esprit. Même s'il avait voulu les chasser Il ne l'aurait pas pu. Mais il ne le voulait pas. Il s'abandonnait à eux et se souvint qu'une fois déjà, il les avait pensés. Mais cette fois-là, Il avait ri et haussé les épaules. Ah misérable, misérable..

IX

Le père devant la fille

Entrez vite, monsieur. Votre fille a repris connaissance hier, dans le commencement de l'après-midi. Sœur Marie des Anges recula d'un pas dans l'infirmerie. dégageant toute la porte ouverte, mais Dalban, sur le seuil, la rappela d'un geste et d'un murmure

Ma sœur, écoutez.

Elle se rapprocha, l'interrogea de 3es yeux calmes, et 11 ajouta d'un ton

LE PÂYSBRETON SUIT» Dm LÀ PREMIÈKE PAGE

Reprenant et élargissant une théorie d'Henri Martin, suivant qui la côte de Carnac aurait été une nécropole sacrée de la Gaule p, le lieu d'épanouissement d'c une sorte de grande et mystérieuse religion des tombeaux >, Camille Jullian croit pouvoir assurer qu'à une époque malaisée à déterminer. mais assurément très reculée, le Morbihan maritime tout entier, considéré comme le rivage le plus proche de l'« autre monde », fut le grand champ dolent >, le cimetière collectif des peuples occidentaux. On y conduisait les dépouilles des morts, surtout des morts illustres, des chefs de clan, pour épargner à leurs mânes de trop longues pérégrinations, et tantôt on plantait au chevet de leur fosse une pierre de souvenir {menhir, peulvan), tantôt on les couchait dans des chambres funéraires (dolmen, cromlec'h), sous des tertres gazonnés (tumuli). Plouharnel; Erdevan, Kersetho; Sainte-Barbe, la lande du HautBrambien, Carnac, surtout, avec ses deux mille menhirs, débris de la prodigieuse forêt lithique qui le couvrait autrefois, auraient été les principaux centres d'inhumation un très riche musée, bien qu'un peu composite, fondé et dirigé par le savant Zacharie Le Rouzic, a pu être formé, sur place même, des débris de toute sorte crânes, silex, colliers, poteries, fibules trouvés dans ce charnier préhistorique, mais ,qu'utilisèrent les occupants postérieurs de l'Armorique Ligures, Celtes et Gallo-Romains. Comment voudrait-on, cependant, qu'à un pays qui a rempli pendant tant de siècles ce rôle de catacombes du monde occidental et que devaient encore charger de nouveaux hôtes funèbres le carnage des Venètes par Jules César et les exécutions massives des émigrés au lendemain de Quiberon, il ne soit pas demeuré quelque chose et comme le pli d'une incurable obsession ?. Le populaire, sans doute, ne va pas chercher si loin.

Pour ce qui est de Carnac, en particulier, dans cette armée de gros cailloux alignés sur quatre rangs, comme à l'exercice, il distingue et admire un des effets les plus merveilleux 'de la puissance thaumaturgique du grand saint Cornéli, patron de la localité, qui, poursuivi par les soldats de deux rois idolâtres et près de tomber entre leurs mains, les aurait changés en pierres. Et des savants, presque aussi imaginatifs que le populaire, croient retrouver dans ces blocs un zodiaque terrestre, les repères de primitifs observatoires astronomiques. Et d'autres y croient distinguer les signes de l'antique culte du Serpent. Et d'autres y croient reconnaître un mémorial où les hommes de l'âge néolithique écrivaient en quartier de roc leurs victoires et leurs traités. Jusqu'à ce que vienne une dernière école qui, pour mettre tout le monde d'accord, voie simplement dans ces pierres énigmatiques des piquets pour assujettir les tentes des soldats romains les jours de grand vent.

Fallait-il, s'écriait Flaubert, dont la- rate se dilatait prodigieusement à l'énoncé de cette abracadabrante théorie, que le vent fût fort en Armorique au temps de Jules César

Car cértains.de ces « piquets » ont une taille gigantesque. 'fel le Mener-Hroec'h, haut de vingt-deux mètres (la hauteur d'une maison à sept étages), mais brisé et jonchant de ses débris la lande de Locmariaquer Feu l'amiral Réveillère, passionné pour nos antiquités nationales, voulait l'envoyer au Champ de Mars pour l'Exposition de 1900. Plus ambitieux encore, Jean Raynaud, l'auteur de Ciel et Terre, demandait qu'on l'érigeât sur le parvis Notre-Dame où, face à la merveille de l'art catholique, ce fruste monument primitif de la foi de nos pères eût pris tout son sens.

Cela eût été d'un autre symbolisme que l'obélisque égyptien de la place de la Concorde, disait-il. Puis, quelle différence

En effet, mais l'obélisque est d'un seul bloc et le Men-er-Hroec'h est en trois morceaux depuis sa chute. Celle-ci fut-elle due à la foudre, comme on le dit communément ? Fréminvllle y croyait discerner plutôt une lâche vengeance de Brutus, le lieutenant de Jules César. Les trois morceaux du géant étant encore à peu près intacts, il serait facile, quoi qu'il en soit, d'en opérer le raccordement. On en parla fort à l'époque. Des yeux visionnaires le revoyaient déjà dominant, comme avant l'arrivée de César, la mer brumeuse que sillonnaient les barques en peau de cheval des anciens Venètes. Or ce rêve pourrait devenir une réalité prochaine, si le bruit est vrai qui attribue à M. Paul Léon, directeur des beaux-arts, l'intention de faire restaurer et redresser sur place le Men-er-Hroec'h.

Quel poteau merveilleux, cette fois, pour dire aux touristes Atten·tion Vous entrez dans une autre civilisation, dans un autre ordre de choses. Mœurs, langue, croyances, tout va changer »

C'est dans ce monde à part que nous espérons, l'été prochain, conduire nos lecteurs.

Charles LE GOFF1C

N. B. N9us avons tenu à ne pas supGoftic terminait ce dernier article. Il votslait, en effet, consacrer une nouvelle sérié d'études 4 sa chère Bretagne, Son vœu n'aura pas été exaucé. La mort l'a frappé avant qWil pût le remplir. Du moins, en hommage sa mémoire, aurons-nous cœur de combler, !e moment venu, son souhait.

si frissonnant qu'elle seule pouvait l'entendre

Ma sceur, je me rends bien compte de toute l'inconvenance que je vais commettre, mais je suis sûr que dans votre charité vous me la pardonneriez si vous pouviez savoir dans quelle détresse morale je me trouve. Il faut que je parle à ma fille et je voudrais rester seul, tout seul avec elle, pendant quelques minutes.

Sœur Marie des Anges se tut un court instant puis répondit

Entrez, monsieur.

Je vous ai peut-être offensée, ma soeur, mais je ne l'ai pas voulu. Je le sais, dit-elle, avec toute la douceur de son sourire de paix, et voua ne m'avez pas offensée.

Il la regarda s'éloigner, puis, tête nue, Il pénétra doucement dans l'infirmerie. Raymonde, sur sa couchette, ne bougea pas et il comprit qu'elle ne l'avait pas encore aperçu ou entendu. La nuque sur l'oreiller, les mains allongées sur les draps comme pendant les heures d'anéantissement, elle semblait fixer ses yeux grande ouverte sur quelque point du plafond mais, sans doute voyait-elle plus loin, au-delà. Sans cesser de l'adorer en silence d'un regard elle, sa fille, son amour, son accusatrice peut-être. il ferma la porte sans parvenir à maîtriser le tremblement de ses doigts. La serrure eut un bref claquement. Raymonde se retourna vers le bruit et vit son père. C'est moi. mon enfant, c'est moi. Il s'était élancé vers elle et il par- tait à mots entrecoupés:

Tu as été bien malade, tu sala. Ta mère et moi, nous avons craint pour toi. Mais, aujourd'hui. je suis

LE DRAME DE SANNOIS

La «disparue» ne s'était pas noyée sous les yeux de sa fillette Ce n'était qu'une mise en scène pour tromper son ami

Nous avons relaté, ces jours derniers, l'odyssée d'une fillette de douze ans, Jacqueline Barbier, qui prétendait avoir erré toute la nuit sous la pluie à travers champs, après avoir assisté au suicide de sa mère qui s'était noyée en Seine, sous ses yeux, en un point qu'elle ne pouvait indiquer.

Or Mme Barbier se porte bien et vient de se présenter au domicile de son ancien ami, M. Simonnet, dessinateur à Argenteuil, avec lequel, après six ans d'absence, elle avait renoué, pendant huit jours, la vie commune. On se souvient que Mme Barbier, l'après-midi du huitième jour, avait quitté le dessinateur pour se rendre avec sa fille à Sannois où elle voulait, disait-elle, la faire Inscrire à l'école communale. Mais, arrivée dans cette localité, elle avait, d'après la fillette, tourné brusquement vers les champs où, après un long chemin, elle était parvenue sur les berges de la Seine. Là, elle s'était noyée sous les yeux de son enfant. La fillette aurait alors erré toute la nuit jusqu'au lendemain, où elle se présenta chez M. Simonnet porteur d'un mot à son adresse apprenant au malheureux sa fatale résolution. Les termes de cette lettre, que nous avons publiée, ainsi que le récit, du reste faux, de l'enfant étaient empreinte d'une dramatique douleur. Cependant, la vérité était tout autre Mme Barbier était allée rejoindre, au BlancMesnil, l'ami de six années qu'elle avait quitté peu avant pour retourner auprès de M. Simonnet. Mais elle n'avait pas prévu que sa plar« était déjà prise. Après une longue réflexion, elle se décida hier à retourner à nouveau chez le dessinateur qui ne fut pas peu surpris de cette étonnante apparition. L'ESPION HUGO MONTEFIORE EN CORRECTIONNELLE

Arrêté le 12 décembre à la gare du Nord alors qu'il se préparait a prendre le train pour la Belgique, l'Italien Hugo Monteflore, prévenu d'espionnage, a comparu hier devant la treizième chambre correctionnelle siégeant à huis clos.

Monteflore, aujourd'hui grisonnant et toujours élégant, fut autrefois au service de la France. Mais, congédié, il offrit ses services à l'Italie, qui les a acceptés. Le service du contre-espionnage français tendit alors un piège à Monteflore avec le concours de. deux Italiens le maître d'hôtel Cojezza et un pseudo-fonctionnaire de l'ambassade italienne du nom de dl Mettis. Les divers documents trouvés sur Hugo Monteflore ne laissent aucun doute sur sa coupable activité.

L'interrogatoire que le président Raisin-Dadre fit subir à l'accusé une fois terminé, l'affaire fut renvoyée à huitaine pour le réquisitoire du substitut Falcoz et la plaidoirie de M' Alléhaut. Un nouveau pavillon

à la maison de retraite

du Soutien fraternel des P. T. T. Le Soutien fraternel, société mutua.liste des P. T. T., groupe souscripteurs. Il a un budget annuel de 3.800.000 francs, alimentant des caisses de maladie, d'invalidité, de vieillesse et de convalescence. II inaugurait, hier, à Jouarre, une annexe à la maison de retralte ouverte, depuis 1929, dans une magnifique propriété dominant les. vallées de la Marne et du Grand-Morin, et qui fut autrefois le quartier général de Napoléon à la bataille de Montmirail et celui de von Kliïck pour la bataille de la Marne.

Ce pavillon nouveau, construit exactement dans le style du bâtiment principal, comporte treize nouvelles chambres qui sont mises dès maintenant à la disposition du personnel convalescent ou retraité des P. T. T" une lingerie modèle et un garage.

Au fond du parc, tout garni de grands arbres, on a posé ensuite la première pierre d'un pavillon qui portera le nom de « Miss Wetmore donatrice des fonds nécessaires à la construction du pavillon, qui sera ouvert dès le mois d'août prochain et qui abritera, pendant 4es mois d'été, une importante colonie de vacances et de convalescents pendant le reste de l'année. La cérémonie d'inauguration et celle de la pose de la première pierre se sont déroulées d'une manière très simple, en présence de M. Alfred Mimy, chef de cabinet de M. Rollin, ministre des P. T. T.; de M. Forest, sous-directeur du personnel des P. T. T.; de MM. Vasseux, président honoraire Tonnelier, président Haquin, vice président Pilé, secrétaire général Mondié, trésorier du Soutien fraternel, et de M. Nolin, maire de Jouarre.

A l'issue du déjeuner qui suivit les cérémonies, M. Moulot, doyen du Soutien fraternel MM. Tonnelier et Alfred Mimy prononcèrent des allocutions.

La Confédération nationale

et les anciens prisonniers de guerre Faisant suite aux votes émis par la Chambre des députés au cours de la discussion budget des Pensions, le bureau de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre a été reçu par M. Champetier de Ribes, ministre des Pensions, afin de lui demander que le gouvernement fasse connaître d'urgence à la commission des finances sa position à l'égard des anciens prisonniers de guerre dont la situation doit faire Tobjet d'un nouvel examen.

La délégation a vivement insisté sur l'intérêt que porte la Confédération nationale à voir intervenir une solution équitable l'égard d'une revendication dont l'aboutissement ne peut être différé sans porter atteinte à la dignité des anciens prisonniers de guerre et aux droits qu'ils ont acquis à la gratitude du pays.

bien heureux, ma petite,1Ule, de te voir guérie.

Il était sincère. En ce moment où Il se rapprochait d'elle, avec une hâte un peu gauche, il ne songeait vraiment qu'au bonheur de la retrouver hors de péril. Mais quand Il fut tout près d'elle, au chevet, il n'osa pas toucher la main de sa fille, ni se pencher vers elle pour un baiser. Debout, il la regarda encore, elle qui se taisait. avec son visage de .méditation. ̃

La rougeur fébrile des joues était devenue la pâleur lasse des .convalescences, mais la fièvre se maintenait encore dans l'éclat mouillé des yeux. Le jour, qui traversait les barreaux de la prison, glissait sur son front blanc et givrait, par places. les boucles obscures de ses cheveux. Jamais elle n'avait été si belle, d'une beauté qui semblait moins encore une grâce des traits que le reflet d'une âme. • Entre le père et la aile, un silence se prolongea.

Mon enfant, murmura-t-il, 1e suis venu pour..

Mais il ne. sut plus soudain que dire, quelles questions poser. Un moment, 11 resta contre le lit sans une parole, l'esprit vide. Puis, et presque inconsciemment, il jeta les premiers mots qui se présentèrent à sa pensée: Raymonde, c'est Maurtce qui a tué de la Morlière. n'est-ce pas? Comment le sais-tu? flt-elle dans un cri qui avait la toute-puissance d'un aveu.

Par toi, mon enfant.

Par moi ?

Oui, depuis avant-hier, tu avais' la fièvre et tu as paslé."

A L'ECOLE CENTRALE

DUNIKOWSKI « RECEPTIONNE » SON NOUVEL APPAREIL

On sait que Dunikowski, lors de ses dernières expériences, avait affirmé ne pouvoir réussir celles-ci que s'il lui était possible de les effectuer sur la machine industrielle qu'il possédait à Cabbé-Roquebrune et qui, depuis quelque temps, se trouvait au mont-depiété de Monte-Carlo. Cette machine, on le sait également, a été rapportée à Paris par les soins du commissaire Ameline.

Hier Dunikowski, le c faiseur d'or devait non seulement en prendre livraison, mais encore la faire déballer et la mettre au point. Il s'est contenté simplement d'en vérifier les cachets. En effet, vers 2 heures, il est arrivé à l'Ecole centrale accompagné de deux inspecteurs et de M* Klotz, collaborateur de M* Torrès. Dunikowski s'est rendu directement dans la salle où avaient eu lieu ses récentes expériences, et, en présence de M* Sannié, directeur de l'identité judiciaire, et de M. Guillet, directeur de l'Ecole centrale, tous deux experts en cette affaire, l'Ingénieur polonais a examiné la grande caisse et les scellés. Puis il s'est retiré. A quand les expériences définitives? Pas avant trois semaines sans doute, car c'est à peu près le temps qu'il faudra à Dunikowski pour mettre au point sa machine,

L'hommage de Paris an général Ferrie M. Auguste Beaud et plusieurs de ses collègues, parmi lesquels MM. René Fiquet et Roéland, ont déposé au conseil municipal une proposition tendant à donner le nom du général Ferrié à une voie de Paris.

M. Piétri présidera

le match de football

armée française-armée britannique Jeudi après-midi sera joué au stade Buffalo l'annuel match de football entre les équipes de sélection des armées française et britannique pour le tournoi triangulaire interallié.

M. Piétri, ministre de la Défense nationale, a accepté, à la demande de la Fédération Française de Football, de présider cette rencontre internationale.

Ajoutons que, pour donner plus d'éclat à cette manifestation d'entente cordiale, la musique du 24. régiment d'infanterie se fera entendre avant le match et à la mi-temps.

Les complices du cambriolage du théâtre des Champs-Elyaéeai arrêtés au Havre

Le Havre, 29 février (dép. Petit Paris.) La %Luit, des gardiens de la paix du Havre, Intrigués par les allures d'un individu descendant d'une automobile, chaussée de Rouen, l'interpellèrent et, devant ses explications embarrassées, le conduisirent au poste.

La voiture venait d'être volée, cours de la République, au préjudice de M. Persac, charcutier à Sanvic. Un second individu aperçu en compagnie de l'automobiliste fut également arrêté au moment où il montait dans un train à destination de Paris. Les deux voyageurs ont déclaré se nommer Louis Dubouloz, trente-sept ans, chauffeur de taxi sans travail, originaire de la Haute Savoie, et Edouard Bron, vingt-cinq ans, inspecteur d'assurances à. Paris, rue du PôleNord bien que disant ne pas se connaître, ils furent mis à la disposition de la justice Doubouloz, pour vol d'automobile Bron, pour port d'arme prohibée.

Ce matin, interrogés par M. Cagnon, commissaire de police, et son secrétaire M. Heramal, ils avouèrent être les complices d'un nommé Henri Parreau, arrêté à Paris pour le cambriolage commis au préjudice de l'actrice, Mlle Yvonne Tèssier.

A Montrouge, des chômeurs tentent d'emménager « à la cloche de bois » On décidait, il y a quelque temps, la démolition d'un immeuble Insalubre et vétuste situé 43, Grande-Rue, à Montrouge. Les locataires en furent avisés et un délai d'évacuation leur fut consenti. Tous quittèrent la maison condamnée. Seule une couturière, actuellement en chômage, Mme Valentine Arnaud, âgée de quarante ans, ne put trouver ailleurs de glte et demeura. Comme elle a à sa charge deux enfants de dix et deux ans. on n'insista pas trop pour qu'elle se hâtât.

Voici deux jours, cependant, les travaux de démolition commencèrent sans que Mme Arnaud se fût décidée à partir. Hier, vers 18 heures, on vlt enfin son modeste mobilier, manié par une équipe exceptionnellement nombreuse de déménageurs, s'entasser dans un camion qui le transporta rue Jules-Guesde, à Montrouge, à la porte d'un vaste immeuble récemment achevé. Là les déménageurs qui, en réalité, étaient des ouvriers chômeurs inaugurant en faveur de leur infortunée camarade la pratique de l'emménagement à la cloche de bois P, se mirent en devoir de hisser les meubles de Mme Arnaud jusque dans un appartement vide mais sur lequel la couturière n'avait aucun droit.

Informé, M. Farinet. commissaire de police, accourut à la tête de ses agents. cependant que des gardiens de la paix parisiens étaient, d'autre part, transportés en car devant l'immeuble de la rue JulesGuesde. Les meubles de Mme Arnaud retournèrent au trottoir cependant que les déménageurs bénévoles et passablement subversifs -se voyaient arrêtés, Interrogés puis relâchés.

M. Farinet a fait provisoirement hospitaliser Mme Arnaud et ses enfants et mettre le mobilier à l'abri.

La reine des Ariégeois de Paris

La reine et ses demoiselles d'honneur

Je ne me rappelle pas, répondit-elle dans un trouble éperdu. Mais si j'ai dit cela, J'ai menti, j'ai. Non. Ton cri, à l'instant même, a été un aveu. Tu ne peux plus le rétracter. Et moi, maintenant, je ne puis plus douter, je sais.

Il répéta Je sals.. Je sais. >, comme s'il cherchait à ramener et à fixer sa pensée en déroute. Il ajouta, ensuite avec une humilité qui courbait sa tête et ses épaules:

Oui, je sais, à présent, pourquoi mon fila est mort. Tu as essayé, toi, ma fille, de le consoler et de le retenir au bord de sa destinée. Tu l'as pris dans tes bras et tu l'as éloigné de l'eau qui l'appelait. Tu voulais veiller près de lui pendant qu'il dormirait. Sois bénie, mon enfant, dé ce que tu as fait pour lui. Si, à l'instant suprême, quand i1 cédait a la douleur de me savoir cri,mine] et au désespoir d'un geste dont mon crime est la seule cause, il a pu quand même qui sait? songer à. quelque douce image de sa vie c'est de toi qu'il se sera souvenu, de tol, sa petite soeur, qui as bercé ses dernières heures.

Elle ne disait rien, mais la fièvre de ses yeux s'était troublée de larmes. Il reprit:

Oui, sols bénie, ma fille, par ton père coupable. Et sois bénie aussi. connaissant toute la vérité du passé et du présent, de ne m'avoir accusé que dans ton délire. Tu as été fidèle à ton frère jusqu'au sacrifice. Il t'avait écrit de te taire et, pour sauver Roger Gerhier qui devait être sauvé; c'est toi seule que tu as accusée. Ta part de peine était trop grande. ma petite fille.

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Non, répondit-elle.

Tu es sauvée. Ton aveu seul te perdait. Tu le rétracteras.

Non, redit-elle.

Non? Tu dis: non, ma petite fille? fit-il en s'inclinant vers elle. dont le regard se perdait au loin. Ou tu n'as pas compris mes paroles ou je ne comprends pas bien ta réponse.- Tu ne veux pas détruire l'accusation que tu as dressée contre toi-même? C'est bien cela que tu as dit? Oui? Mais pourquoi, pourquoi veux-tu continuer à t'accuser ? Est-ce encore parce que ton frère, t'a ordonné le silence ? Sache, alors, mon enfant, que, moi, je ne veux pas de ton silence, et que ta mère était ici, avant-hier, quand tu as parlé en délirant. Elle sait déjà que je suis responsable de la mort du lieutenant Jacques Gerbier, et si elle s'est contrainte à douter que je vous ai menés, ton frère et toi. vers votre souffrance, c'est par une dernière charité de son coeur. Mais. dans quelques heure3, elle apprendra, et de moi-même, que, sans mon crime, elle aurait encore un fils. Je lui ai fait serment de vérité. Je tiendrai ma promesse. Ainsi, plus rien; tu le vois, ne t'empêche de te sauver. Avant i une heure, si tu le veux, tu peux être rendue à la liberté. Sauve-toi, ma petite fille, innocente-toi.

Mais pour la troisième fois, et d'une voix toujours pareille grave et décidée, elle répondit:

Non-

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Pourquoi?

Puis, après un grand silence où, parfois, elle parut être au bord d'une révélation, elle ajouta soudain, avec les fnflexions ardentes et précipitées de son délire

Ne m'interroge pas. Ne m'interroge plus, SI je pouvais te répondre, je te répondrais. Mais je ne veux pas et je ne pourrai jamais. La raison à laquelle j'obéie est à mot. et elle doit rester à moi seule. N'essaie pas de ta soupçonner. Tu n'y patviendrais pas. Moi je l'ai aperçue le jour où je suis entrée dans cette prison.. Jusqu'au moment où une faiblesse m'a prise, dans ma cellule, elle a été en mol. Après des heures de vide et d'ombre, je l'ai retrouvée à mon réveil. Elle ne me quitte 'pas. Elle est, pour l'avenir. le seul guide que je veuille me donner. Mais l'avenir, si tu ne te sauve. pas, c'est la prison.-

Oui.

Mals le médecin qui t'a soignée dit que tu peux retomber encore et que, cette fois, nul ne saurait mesurer la grandeur du péril

(A suivre.}


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La direction ayant stabilisé ses moyens d'action, s'applique à vivifier son répertoire moderne par la volonté d'imposer, après trop de déchets éphémères, trois œuvres qui. preuves faites, sont dignes de s'y maintenir la Habanera de M. Laparra Quand la cloche sonnera de M. Bachelet la Peau de chagrin de M. Levadé. Trois reprises opportunes, représentant trois aspects du lyrisme français, méritant la popularité.

La Habanera date d'un quart de siècle. Drame poignant, tendu sous l'accent d'une musique passionnée, directe, qui semble installée sans réticence. MM. Friant. Musy, Vieuille, Mlle Pocidalo en sont les interprètes vibrants.

La partition de M. Bachelet remonte à quelques années. Elle atteste la vigoureuse facture du compositeur dont nous entendrons prochainement. le Jardin sur l'Oronte. A côté des créateurs, Mlle Balguerle et M. Lafont figure le jeune ténor Verdière. L'ceuvre de M. Levadé, d'après Balzac, est de date plus récente. D'un tour léger, pittoresque, d'un styie évoluant du badinage aux effusions amoureuses, elle a retrouvé son succès avec MM. Friant, VieuiHe, Bourdin, Mües Sibille, Vera Peeters.

Si M. Masson persévère dans cette voie féconde, qu'il n'oublie pas le Roi malgré Iui de Chabrier, la Rôtisserie de la reine Pédauque, le juif polonais. Et surtout qu'il ne néglige point, muni d'un excellent effectif d'artistes français, de les former, diriger. les employer dans une judicieuse limite de leurs moyens physiques et de leur emploi vocal. Là est le secret de la prospérité de naguère, la réaction contre l'indifférence excusable du public trop souvent désillusionné.

Puisque l'occasion se présente, mentionnons le début de Mlle Zika dont l'ample soprano lyrique et tchécoslovaque permet d'attribuer un relief avantageux aux prouesses de la Tosca; de son partenaire M. Lugo. ténor fulgurant; et enfin, de Mde Joye, française, dont j'ai signalé aux derniers concours du Conservatoire le mezzo étoffé, l'autorité précoce et le tempérament ardent qui conviennent au rôle de Carmen et l'ont fait bien accueillir; il lui reste à cultiver les dons que la nature lui a dispensés. Ch. TENRoc. Consulter le programme

des

SPECTACLES & CINEMAS à la deuxième page

THEATRES

AUJOURD'HUI. Ambigu, 9 b., générale du Rapide de minuit, pièce en trois actes et un prologue de M. John Wexley, adaptation française de M. Paul Nusser. Th. de l'Avenue, 9 h., présentation de la Belle au bois, de M. Jules Supervielle.

-o- TH. SARAH-BERNHARDT. Une jeune fille espagnole quittera l'affiche après la représentation du dimanche soir 6 mars. Le lundi 7, ce théâtre fera relâche. La répétition générale de Gai. marions-nous reste fixée au mardi 8, en soirée.

-o- TH. DE LA MADELEINE. MM. Robert Trébor et André Brulé, directeurs, retiennent la date du vendredi 11 mars pour la répétition générale de Françoise, de M. Sacha Guitry.

-O- COMPAGNIE PITOEFF au Théâtre de l'Avenue. Ce soir, première représentation de la Belle au bois, de Jules Supervielle. Jeudi en matinée, Œdipe, d'André Gide.

o- BA-TA-CLAN. Ce soir, le Chemineau (Valmoral, Delecluse).

SHARRY-BAUR.ORANE DEMAZIS I CHAR PI M et BERVAL SSBS

AMBIGU

Robert Blake fut exécuté en Amérique

le 19 avril 1929. Il vécut donc les heures affreuses qui précèdent l'exécution des condamnés américains. Ces hommes, emprisonnés dans des cages, auxquels une loi implacable inflige une torture supplémentaire en les prévenant plusieurs mois à l'avance de la date de leur supplice, excitent à la fois notre compassion et notre indignation.

Le récit de Robert Blake fut publié

après son exécution, et une pièce en fut tirée qui obtint des centaines de représentations en Amérique.

M. Rivers présentera ce drame angois-

sant le mercredi 2 mars. Il s'appelle du nom que les condamnés à mort donnent à la chaise électrique

LE RAPIDE DE MINUIT MUSIC HALLS

o- CASINO DE PARIS. Mistinguett dans la formidable et nouvelle revue Paris qui brille, dont toute la presse crie le triomphe.

-o- TH. DE DIX-HEURES. C'est Irrévocablement vendredi prochain 4 mars que sera donnée la répétition générale de Fric et Raqus revue nouvelle de M. André Dahl. -o- EUROPEEN. Tous les jours, mat: fauteuils, 2,50 et 3,50. En soirée, 2,50 à 7 fr. CIRQUE D'HIVER DERNIÈRES

AU PAYS DES MERVEILLES le féerique spectacle

BARBARA LA MAY

ta femme la plus belle

de la terre

LES FRATELLINI EN FAKIRS

LES 40 CHEVAUX DE TRUZZI

Les ballets, 100 artistes

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Matinées Jeudi, samedi, dimanche

CMQUE D'HIVER

CINEMAS

AU PALACE 8, Faubourg Montmartre

T SEMAINE

ieSlïUicaiwniS CERES

La protection du film français M. Renaitour vient de déposer à la Chambre une proposition de loi ten- dant à protéger la production cinématographique française.

Le député de l'Yonne, pour apporter cette aide à notre cinématographie, demande que soient exonérées de la

Le feu

Le feu s'est déclaré hier matin dans le logement qu'occupe au sixième étage, 13, boulevard Saint-Germain, le brigadier Subersac, du IX» arrondissement. En voulant éteindre le commencement d'incendie, Mme Subersac a été légèrement brûlée au visage. Les pompiers de la caserne Poissy ont pu maîtriser le sinistre au bout d'une heure, mais le mobilier a été détruit.

Un collier de 30.000 franc* volé ? M. Gaëau Brissonnière, avocat à la cour d'appel, domicilié 53, rue d*Auteuil, a signalé qu'on avait dérobé chez lui un collier de 30.000 francs appartenant à sa sœur et une bague, propriété de sa fillette. Entre Algériens

Au cours d'une discussion survenue dans une baraque en bois sur la zone, 6 bia, boulevard Félix-Faure, un manœuvre algérien, Mohamed ben Ahmed. trente-cinq ans, 3, rue de l'Union, à Auberviliiers, tire trois balles de revolver sur son compatriote Djemma ben Mohamed, quarante ans. Désarmé par ce dernier, qui n'avait pas été atteint, Mohamed ben Ahmed le blesse à la main gauche d'un coup de couteau et prend la fuite.

Arrêté par les inspecteurs Belmadt et David, de la brigade nord-africaine, l'Algérien est envoyé au dépôt

Un pêcheur noyé

Au cours d'une partie de pêche, M. Albert Zacharie, vingt-six ans, 20, rue Lalande, à Saint-Maur-des-Fossés, est tombé dans le canal de Bonneuil-sur-Marne. Lorsqu'on put le repêcher, il avait cessé de vivre.

Deux chute* dans des escaliers Dans l'escalier de service de ses patrons, 15, rue Berteaux-Dumas, à Neuilly. Mme Augustine Hoyon, soixante-deux ans, est tombée et a été transportée à l'hôpital Beaujon atteinte d'une fracture du crâne. Le* accident* de la rue

Rue Feydeau, M. Jean Shamson, domicilié 26, rue Didot, est renversé par un taxi. Charité.

Mme Simonnet, habitant 114, rue de Crimée, est renversée, rue Francœur, par un taxi. Lariboisière.

A l'angle de la rue Saint-Charles et de la rue de Javel, à la suite d'une colli- sion de taxis, Mlle Goulaine, demeurant 20, avenue de Saint-Ouen, est blessée au visage par des éclats de vitre. Après soins à Boucicaut, elle regagne son domicile. Une collision s'est produite au carrefour République Folie-Méricourt entre une auto et un tri à moteur conduit par M. Alexandre Favrin, habitant 19, rue Bridaine (XVII'). Atteint de contusions multiples à la poitrine et aux jambes, ce dernier, mutilé de guerre à 70 a été admis à Saint-Louis.

Avenue des Champs-Elysées, M. Georges Bebis, âgé de quarante-deux ans, demeurant 14, rue Eugène-Manuel, est renversé par un taxi et transporté, sur sa demande, dans une clinique du XVI- arrondissement.

Rue Chauveau-Lagarde, un motocycliste, M. Claude Tailland, âgé de trentedeux ans. domicilié 108, rue Saint-Lazare. est renversé par une auto. Beaujon. Tombée d'un taxi, ainsi que noua l'avons relaté, boulevard de Verdun, à Courbevoie. Mme Eugénie Glen, cinquantehuit ans, 44, rue Raspail, même localité. est morte des suites d'une fracture du crâne à l'hôpital américain de Neutlly, ob elle avait été transportée.

Circulant à bicyclette avenue Wilson,

taxe d'Etat les salles passant un film français. Cette taxe continuerait à être encaissée, d'ailleurs, par les services de l'Assistance publique, mais, dans les cas visés par M. Renaitour, elle serait ristournée à la Chambre syndicale des producteurs français, qui en répartirait le produit aux ayants droit.

ni

à Saint-Denis, M. Louis Guénot, vingtneuf ans, a été renversé par une auto et admis dans un état désespéré & l'hôpital de Saint-Denis.

Pour se venger une femme

allume un incendie

Pour se venger d'un brocanteur, Mlle Marie Mathey, âgée de cinquante ans, ne trouva rien de mieux que de mettre le feu dans la resserre de celui-ci, 58, avenue de Fontainebleau, à Gentilly. Dès l'apparition des premières flammes, les pompiers, cependant, étaient à pied d'oeuvre. Ils circonscrivirent rapidement le sinistre, de sorte que les dégâts sont peu élevés. L'Incendiaire a été arrêtée.

En faisant une chute en descendant l'escalier de l'immeuble qu'il habite, 79, boulevard Richard-Wallace, Il Puteaux. M. Louis Dermey, garçon boucher, cinquante-six ans, s'est fracturé le crâne et est mort des suites de ses blessures. Ce soir, à 20 h. 30. salle municipale, 22, rue Roque-de-Fillol, à Puteaux, débat contradictoire sur le sujet suivant: « Pourquoi je suis catholique avec l'éminent concours de l'abbé Viollet et du pasteur Paul Perret.

Réduit au chômage depuis une quinzaine de jours, le manœuvre russe Jean Vinagranoss, trente-huit ans, 233. GrandeRue, à Saint-Maurice, a tenté de se suicider en se tranchant la gorge avec un rasoir. Il a été transporté à la Salpêtrière dans un état grave.

Blessé à une jambe Il la suite de la rupture d'un câble, dans une usine, rue Ardouin, à Saint-Ouen, un manœuvre portugais. Antonio Garcio de la Rosa, quarante ans, 8, rue Robin, même locallté, est mort l'hôpital Bichat des suites de la gangrène.

Un employé de banque, M. François Seyrat, soixante ans, 91, rue Saint-Lazare, est frappé de congestion et meurt à Beaujon.

Mme Banbizit, vingt-quatre ans, habitant 30, rue de Lappe, est asphyxiée accidentellement par le gaz d'éclairage. Passant l'autre nuit rue Lhomond. Mlle Simone Dimey, vingt ans, étudiante, demeurant 328, rue Saint-Jacques. a été bousculée et frappée par un individu qui s'est enfui après lui avoir arraché son sac à main contenant une petite somme. sa carte d'identité et divers papiers.

Le brigadier Gallois et l'inspecteur Drezet, de la police judiciaire, ont arrêté, hier, Paul Saviaro, livreur. âgé de vingt ans, domicilié 12, rue Beaufrand, Cachan. et Jules Lavernler, dix-neuf ans, également commis-livreur, domicilié 46, rue Boissière, compromis dans une affaire de vol d'auto.

Des inspecteurs du commissariat de Plafsanse ont arrêté, hier matin, Henri Bréquart, dix-huit ans, couvreur, 129, rue de Vaugirard. qui, avec deux camarades, avait volé une automobile à Champlgny. Il a rejoint ceux-ci, qui avalent été appréhendés dimanche, au dépCt.

Par suite de l'explosion d'un réchaud à pétrole, un incendie s'est déclaré hier dans une chambre du septième étage qu'occupe, 7, rue GreffuhJe, M. Péchaud. Dégâts matériels.

Les agents Llmouzi et Deltas,,du VII»arrondissement, ont pu rattraper, au moment où elle enjambait le parapet du pont de Passy pour se jeter à la Seine à la suite de chagrins intimes. Mlle Marie Droniou, demeurant 17, rue Alphonae-de-Neuville.

A la gare de Montrouge, des cambrioleure s'introduisent, de nuit, dans les bureaux de la petite vitesse et dérobent L053 francs

LA MUSIQUE Samedi, au Chatelet, M. Gabriel Pierné avait cédé la baguette à M. Ruhlmann, l'excellent chef d'orchestre de l'Opéra et second chef des Concerts Colonne, qui a remarquablement dirigé la suite du Songe dune nuit d'été, de Mendelssohn à son succès ont été associés MM. Entraigue. cor solo, et Blanquart, le réputé flûtiste. La vedette de la séance était le violoniste Albert Spalding qui a fait acclamer son exécution du Concerto, de Brahms sa belle virtuosité dans la terrible cadence du premier mouvement, sa jolie sonorité dans l'andante. son brio dans le finale en forme de czarda sont d'un vrai maître. Le concert s'est terminé par deux oeuvres modernes fort justement appréciées le délicat et tendre Festin de l'araignée, que son auteur. M. Albert Roussel, a conduit luimême et les Escales, ces pages pittoresques de M. Jacques Ibert.

Une première audition nous avait attiré dimanche au concert Lamoureux son auteur. M. Alfred Kullmann, connu des mélomanes pour sa musique de chambre et son concerto de piano, a intitulé sa nouvelle oeuvre Twiade symphonique. M. Kullmann a voulu signifier par là qu'il n'y avait aucun lien entre les éléments de cette suite d'orchestre. Sacrifiant au modernisme, il s'est affranchi de toute uniformité tonale et modale. Les thèmes sont peu nombreux et trouvent en euxmêmes leur développement par des procédés de contrepoint très serré. Le premier mouvement, sans nul doute le mieux réussi des trois, confronte deux thèmes très opposés et qui, néanmoins, s'amalgament fort bien dans une conclusion harmonieuse et sans heurt Une certaine fantaisie règne dans le scherzando. Le finale, sur un thème accéléré de toccata, a semblé moins clair. M. Albert Wolff, qui a conduit cette oeuvre avec entrain et précision, s'était fait applaudir, auparavant, dans le Méphisto-Valse, de Liszt, et l'expressive Reformation-Symphony, de Mendelssohn, qui, on ne sait trop pourquoi. est très rarement exécuté dans nos concerts. La chanteuse du jour était Mlle Zdenka Zyka, de l'Opéra de Prague. Pourquoi s'est-elle attaquée à l'air formidable et ingrat de Ah perfido, de Beethoven ? Elle n'en a ni la voix ni le style eUe a paru mieux à son avantage dans deux lleder de Richard Strauss. 000

Un intéressant concert de musique de chambre a été donné l'autre soir, salle Debussy-Pleyel. Une pianiste, Mme André Morin. qui a du goût. du style et du mécanisme, a interprété l'Oiseau prophète, de Schumann, des Préludes, de Bach, la Boite à musique. de Déodat de Séverac, et la Cathédrale engloutie, de Debussy. dont elle a fort bien rendu les sonorités. Deux chanteurs prêtaient leur concours à la séance M. Maurice Morin, qui a fait applaudir des pages de Schubert et de Glazounoff. et Mlle Willaume dans du Bach et du Schumann puis tous deux se sont fait entendre dans des extraits de Lohengrin et la Walkyrie. qui leur ont valu un très enviable succès. Une harpiste tchécoslovaque, Mlle Jirina-Seidlova, a donné un récital à 'l'Ecole normale de musique elle est réputée dans son pays, elle ne tardera pas à l'être chez nous. Son programme, à part la Fantaisie de Saint-Saëns, ne comprenait que des oeuvres tchèques, d'un caractère très particulier, et souvent difficile pour des harpistes qui n'auraient pas la maîtrise de Mlle Seidlova. Ce furent Kitma, de Smetana, Nocturne, de Klicka, Printemps, de Traecek. d'autres encore que. rappelée à très juste titre, elle fut obligée de jouer en surplus. Mlle Seidlova n'a pas seulement une technique complète, mais sa sonorité est de beauté rare et son sens musical très affiné elle a trouvé le moyen de ne pas lasser l'auditoire avec un instrument qui se supporte une demi-heure en solo, mais pas plus longtemps c'est une vraie victoire. Louis Schneider.

L'Association pariaienne des A. C. tiendra son congrès le 13 mars Le sixième congrès de l'Association parisienne des anciens combattants et victimes de la guerre aura lieu le dimanche 13 mars prochain, à la Sorbonne. A l'ordre du jour de ce congrès figurent la loi des pensions et les améliorations à y apporter; la situation des veuves, ascendants, pupilles et enfants des A. C. les revendications en instance devant le Parlement les anciens combattants devant l'impôt la crise économique le reclassement social des victimes de la guerre le chômage; la réforme de la justice militaire le problème de la paix. Enfin. comme chaque année, un rapport spécial sera consacré aux revendications particulières aux Parisiens.

Tous les anciens combattants et victimes de la guerre sont cordialement invités à faire connaître au siège de l'Association parisienne, 23, rue Charles-V, Paris (IV·), les revendications qu'ils seraient désireux de voir étudier au congrès. Une commission spéciale examinera avec la plus grande attention tous les vœux qui lut seront présentés.

Inauguration de bains-douches dans te XX'

Dans l'un des vastes bâtiments du stade des Tourelles, a été ouvert, samedi, un local de bains-douches comprenant cinquante-six cabines. Il fut inauguré officiellement hier par M. Renard, préfet de la Seine, entouré de MM. Lemarchand, ancien président du conseil municipal; Jardel, député du XX« Peuch, Puech. Besson et Duteil, conseillers municipaux, etc.

Chronique judiciaire UN AUTOMOBILISTE CONDAMJNE A °00.000 FRANCS

DE DOMMAGES ET INTERETS Le 4 avril 1929, Mme Carristwa, bellemère du généraj Vasquez-Cobo, ministre de Colombie à Paria et mère du consul générat Carrisoza, qui revenait des obsèques de l'ambassadeur Myron T. Herrick, fut renversée et tuée place d'Iéna par l'automobile conduite par M. Raquois, Industriel à Auberviliiers. La nièce de Mme Carrisoza, Mme Lourido, qui l'accompagnait, fut grièvement blessée et soignée près d'une année dans une clinique.

Cet accident a déjà fait l'objet d'un procès devant la chambre du tribunal. Il revenait, hier, sur appel, devant la cour. Sur plaidoiries de NI* Jean Appleton pour M. Raquois et MM" Séjournant et Bosredon, pour les parties civiles, la cour a estime que la responsabilité de l'accident Incombait toute entière à l'automobiliste. Amnistié quant au tait, M. Raquois a été condamné à verser 100.00<> francs de dommages et intérêts à Mme Lourido ainsi qu'aux héritiers de Mme Carrisoza, alors que le tribunal n'avait ordonné qu'une réparation de 70.000 francs.

FAILLITES. René Fontanel, banquier, e0 rue de Richelieu, actuellement détenu à la prison de la Santé, Lean Cornaglia, peinture en autos, 77, boulevard AugusteBlanqui. Marcel Thévenin, épicerievins, 168 bis, rue de la Roquette, Isidore Itelsohn, bonneterie. 7, rue Malger. Société des Etablissements Emgy, capital 100.000 francs, commission, 7, rue de Metz. Isidore Braunstein et Ezra Eskenazi, tailleurs pour dames, 17 bis, rue La Boette.

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Une innovation qui sera appréciée du public

De nombreux malades atteints d'affections diverses ne veulent pas aller à l'hôpital lorsqu'ils ont besoin de recevoir les soins de spécialistes et ne veulent pas, d'autre part, consulter ces derniers en ville en raison de l'exigence manifestée par certains d'entre eux. Nous sommes heureux d'informer nos lecteurs que, pour remédier à cet état de choses, l'Institut National de Médecine, 55, boulevard de Sébastopol, 55, à Paris, a groupé des spécialistes' éprouvés qui pratiquent des prix comparables à ceux qui sont demandés dans les hôpitaux aux malades non indigents. Une installation parfaite, toute l'électricité médicale rayons X, rayons ultra-violets, diathermie, etc., leur per- j mettent des diagnostics précis, des trai- tements efficaces, 17 salles d'examen et de traitements et 4 salons d'attente assurent aux malades d'être reçus dans le minimum de temps. L'Institut National de Médecine (DT Julllen) est ouvert tous les jours, de 10 heures à midi, de 3 heures à 8 heures et le dimanche matin. Les malades trouvent à ces heures des spécialistes des maladies de l'appareil respiratoire, de l'appareil digestif, du coeur, des maladies des femmes, des maladies de l'appareil urinaire, des varices, des hémorroïdes, des rhumatismes, névralgies, sciatiques, douleurs. A noter que le spécialiste des maladies du nez, de la gorge et des oreilles vient tous les jours à l'Institut, de 4 à 8 heures seulement et le dimanche matin.

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FETES ET REUNIONS La Société dea concierges de la Ville de Paris a tenu son assemblée générale, sous la présidence de M» Gabreau. avocat à la cour d'appel. Les questions mises à l'ordre du jour ont été adoptées à l'unanimité. A l'issue de la réunion des récompenses furent distribuées.

La Fédération de sociétés d'originaires organisant des colonies de vacances a tenu son assemblée générale.

La Renaissance française a donné une tête Internationale de folklore, qui a obtenu le plus vif succès.

La Ligue internafionale contre l'antisémitisme a donné, sous la présidence de l'écrivain américain Ludwig Lewishon, un meeting, au cours duquel de nombreux orateurs ont pris la parole. Le Congrès extraordinnire interassu dations des anciens combattants s consti tué sa commission exécutive alns! qu'il suit: MM. Fonteny, Monnier, Chiteuet, de Barrai, Picard. Lucien Reynaur, S^nsiaume Demoulin, Georges Mer, Lesparre, Moreau et Masquelier.

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BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Lundi 29 Février

La hausse s'est poursuivie dans un marché animé et très bien achalandé. On observe des ordres chaque jour plus nourris de la clientèle aussi bien au parquet qu'en couliase.

Les premiers cours ont reflété une tendance extrêmement ferme et de nouveaux progrès sensibles ont pu encore être enregistrés. Cette amélioration s'est faite sentir d'une manière très apparente sur des titres, qui étaient restés jusqu'ici un peu en retard, comme le Rio et la Royal. D'une manière générale, le marché en banque a peut-être été plus. actif et plus ferme encore que l'officiel. Quoi qu'il en soit. l'afflux des ordres d'achat s'est amplifié davantage et c'est ce qui a permis, malgré quelques prises de bénéfices aux approches de la clôture, de réaliser encore de nouvelles et vives avances. La tenue du comptant est demeurée également remarquable et l'on note encore une grande quantité de valeurs pour lesquelles toutes les demandes n'ont pu être servies. Partout, la clôture s'est effectuée aux plus hauts cours. La liquidation d'aujourd'hui est la quatrième au parquet depuis le début de l'année at c'est aussi la quatrième qui se présente très largement créditrice pour les acheteurs. Le taux de l'argent pour la prorogation des engagements à ta hausse

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Cours Coure Court Coure Cour» Coni» Coût* Cour»

préaed' I du jour précéd' | du jour précéd' du jour prioéd' 1 du jour PAR Q tF"t: T | Citroen (action*). 640 660 670 nerpetnel TOGO 65 79 25 I Ford 159 » •& LSortiSilile Pathé (capital) 1S7 50 172 170.. 6 10080 100 76 100 83 100 80 •• xi-- •• ,îîi 4 97 97 ÎS 97 25 97 25 Baftneries Bay ord. 180S 96 05 94 95 94 Union Européenne. 575.. B81 6 °l 1920 arnorti^ m 10 12565 il* 60 Allemaune (Young). 5=0 520.. 104 90 104 00 104 85 6 im ;i 4 105 05 105 75 105 ins 75 Russe 1906. 3 95 4 4 S 70 1927 {os» 1M40 108 8s ™llt Serbe 4 »«•• i?»* ««m »̃ na 6% 19'lA 10165 10170 Turquie Dette Ott.. Caiae autonome. 1005 1003 Ott. 6 1*14. 24.. Banque d« Franoe.. 14476.. 15000.. Banu.ï.»t.d>iMeuq. 218.. |1O !Si.. Hauaned'jUsérie. 1S3OO Banane Ottomane. 542 540 510 BanqSISaWeCréd. 110 S Créd.I'onc.Eirrptlen 2100 2110 2200 B. Paris et Pays-Bas 1821 lias 4M Banque tauwatlant. eu.. 608.. 609 )V<wom-llt9 ordln.. 119.. 116 Banj.de l'Un. Taris. 606 605.. B10 Central Slintnï 766 830.. 7SO Comj>. AlBérieime.. 1750 5fPnSP"lnl ,is£ 50 171 Compt. Nat. d'Esc. 1&70 1580 1580 Hio-Tinto ̃̃>̃̃̃ 15U0 1M0 1840 Ctéà. comm. France 875 Azote SM Norrtg 825.. 80O CnM.Fonc.de France 5400 p»?* Sitr- ,C ^.Lt<l' VI XH .!?? •• ,152 Crédit Lyonnais. 2395 2860 2S60 i'1»' Rnyal Dutch. 1549 1624 la, 1835 Cred. Mobil. Franc. 540.. KatrtaenM Egypte 395 865 418 409.. Société Générale. 1310 1818 1305 1310 | Kreuecr toN. part). 177 188 60 Soc. Gin. Fondera. 275 295 BANQUE Suez. 15785.. 15940.. 15750.. 15795.. Bons Mei. 6 1913 190.. 201.. 196.. 197.. Société cMle.. 4M6 4175 Banq.Xat. d'Egypte 2615 2725 Est 912 901.. 010.. Melican F.atîle 41 26 38 50 40 50 Lyon 1289 1S0O 1284 1285 Franco- Wyoming 212 239 201 280 Nord 1850 1846 1819 1836 Colombia 76 Orléans Concorda 50 SO Métropolitain 13B8 1380 13S0 De Beers ordinaire.. 345 354 lyonnaise des Eaui 2600 2560 2575 jagerstontein 78 80 81 Distri h. d'Electricité 2640 Brakpan 316 319 327 Electr. de la Seine.. 845.. Goldaeld» ..117.. 120.. 1S5 60 EL et Ga^ du Nord. 838 847 840 849 Crown Mines 467 470 C" Gérul'Electrïené 2S10 2860 2840 2S50 RamJMines Kner. ELLittor.Méd. 1134 Johannesburg C. 7g 99 Thomson-Houaton 510 634 Eautero 76 61 64 Fbrcesdeïîrmlny.. Kuala Lumpur. 98 100 Storses Nord et Est. 790 807 Malacca 99 SO 97 TréWerie» do Havre 600 Padang 311 306 312 Courriène 510 Tharsis Vicotae-Nceaï 840.. Vieille Montagne. 1640 1535 1500 Boléo 102.. 104 100.. 106.. Chartered Bl "5 96 25 9460 -Penarroya 331.. 8S0 3S9 Mosunbiqne ïtabliss. KnrJman. 670 Broay 312 320 S65 Pro«i. rhùn. d'Alai» 1624 1720 1620 1750 Hotchkiss 149S 1480 1MO Chanteurs Réunis.. 34s 35g 348 Hydro-Electr. Cère. 150 164 148 Voitures à Pair». Ptiosph. tunisiens., 124.. 116 1S8 Air Liquidé Constantin» 373 Caoutch. Indochine. 233 230 230 I Tubize privilégié. 236 223 .• Î4S VALEURS SE NEGOCIANT AU COMPTANT

VALEURS VALEURS VALEURS par ou et auskas»:; ilos jggg » iSHSf. gg-.gï" 503 50 Sacr. bléaUienUM 206.. fe 1S0U U 401.. «il* CWdit Nation. 1919 603 50 603 50 coloniales. 'S 1912 205 M6.. Agence Hav.as |Sil92B 7 6U6 1921 638 Librairie Hachette. 2060 Sfl927 588 ̃0D3 6%iuil. 540 636 Pub. pér. Desfoasés 427 C 1930 4 926 920 •>- e%ltnT.19î9 5SO Petit Parisien, act. 1890 1890 4 «%5uin 1623 543 parts 1425 1470 \l931-82 4 i% «50 950 «% lanv.1924 554.. Bergougnan 515.. b23 Ouest-Etat 4% Industr.de Pétroles 600 L 1883 3 336 336 6A Etat 5 1019. 434.. 4S8.. Lflle-Bonn.-Colom. 394.. 394 ig 1885 2 80% M960 369 Tunl» 3 18»2 342.. 354.. Péchelbronn 486.. es 876.. Poliet et Chausson 1920 2005 ,S3 1909 405. Indochine 8% 1909 38S Au Bon Marché. 520 jtg 1909 3 201 8%t902 3)2 «al. Lafayette. act, 108.. 107.. z Marne 1914.. 47S part S 1913 4 5 1918. SIS Nouvelles Galeries. 1929 5 999 1000 AleétieBÏ% 421 421 Coty '19304 H & Brésil a }9Q9 ,»B [Central Pao. 4% Chine 5 1013 Est Asiat. Danois. 2125 2250 Xransatlantlq. 3% 2lê 260'. Italien H Royal Dutch 15475.. 16100 III I Japon 4% 1910. 4K Pan.Ob..Bonsalot 116.. ne 60 rffld«n»7%l»8T. ÎS5ti8% 481.. 460..

BociSé MsncJllai» 700 67S 51S w M Créd.Foncd' Alger. 785.. 739.. 4 1912 409 B A K Q E Cred. Fonc. Colm. 180 nouv 376 ïîïï™™011- <dlTj W7° •• 171S a Ohem. fer tuniïlœs «86.. 2H% gSÏSï? • Est Algérien. 3 Ardennes. nSHiSn vlhiiuS' oi · 8an*we i fus.8%nony. K5Î?£? Sft,V;y > "i2 •• ÎS, Mes«»lt.M»ltaroe». -!S1. 310.. 844.. 2m iA 2Î8 AviMtas' 94 4 °i, -Ânn lïW» Monaco .t. v. 4000 93 y. u" s« ilî 1020.. 1020 HP', .Nickel 360.. • •••• Bœoowice 618.. 820.. 8H 361.. S55 "••• Jeumont Nord 8 série F. 405 490 ••• E. 468.. 471 • ♦• •••• •••• Aciérie» de France. 4% D. 444.. •• Micheville 1100 3% 379.. 882 • • ••••••• Paris-Outreau 1385 1425 3%n.9érieB. 400 404 • • ••••• ••• Chant, de Bretagne 188.. 195.. 2)4%serieC 873.. 875.. • •••• ̃" délai**». 410.. 430.. 5% ̃t~ ae St-Nanto». 407

Méditerran. 690.. 700.. S80 COURS DES CHANGEB Chat-Commentir 3055 3000 S 1884. 376.. Alaae.deC0n9t.Mec. 1440 1530 •– 2 Vi 1895. Etatg-Unio (1 doit) 25 41 26 42 Denain-Arain 1750 G.C.3%1855 8a9.. 865.. Angleterre (1 1. «t.) 88 63 Ponteibsud 1075 1980 Ouest 3 376.. AUe. (10? reietanï 604 25 lo^nS FiTes-UlIe. 1230 1288 3% nouveau 868 Argentine îlOOp») Mo Aciéries MBllne. 750.. -2U Belgique (100 beU. 75 358 75 M Montbard-Anlnoye 298.. 49450 Espagne (100 pes.). 194 K SeneDe-Manbeoge 1S30 1915 1892 2 290 50 290 50 HoOande (100 fl.). 1024 1022 76 W Citrotn (part) 105 114 S 1894-96 2 V, 296 293 Hongrie (100 pen.). 445 27 m»l M Ht»fonrn.8aulnea 1965 1950 H 1898 2% 363.. 3S8 Italie (100 lires) 132 W' Franc, de» Méta-ui d 1899 863 354 Norvège (100 cou.). 28 téV '̃̃ Bchneider et C" 1515 1625 *• 1904 H Roumanie (100 le». 15 15 26 fer' Charb-duTonldn. 5100 53g0 399 YousoelaTiedOOd.) 46 50 23 Jér" Béthune 7250 7460 H 1910 2 315 Suède (100 cou.).. 490 M 491 Anidie 809.. 8uisse (100 francs). 498 50 Anzio 1705 271 271 Autriche (100 s<). 868 lisent Cannum a 1919 6% 604.. 604.. Portugal U00 es.). 88 60 28 nSv Commentay-Fonic. 880 958 S Dec. 1922 Tchécoslo». (100 c.) 76 Grand'Combe 695.. ù 19236% Finlande (100 mks) fer Maries 730 740.. g –1924»% 626 Pologne (100 Jlo« Omnium d'Algérie. 3150 3105 –19235% 994.. Guersonr 1940 1889 MokteelHadid. 4200 –19304% 942 940 •"• 19304%

ALEKHINE A GAGNE 37 PARTIES ET EN A PERDU 6

17 autres parties ont été nulles Le tournoi d'échecs qui opposait le champion du monde Alekhine à trois cents joueurs ne prolongea jusqu'à 1 heure du matin. Il avait duré dix heures. Alekhine avait gagné 37 parties, en avait perdu 6 et avait obtenu l'annulation pour 17 autres. Les équipes gagnantes ont été celles de la Régence (capitaine Israël), du Cercle de Lutèce (capitaine Bourdelles), du

Mardi 1« mars.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PABISIEN (329 m.)

20 h. 15, disques, causerie et informations. 21 heures, concert avec le concours de Mme Marie Tissier. de l'Opéra-Comique, dans Manon, Notre petite table. (Maaaenet) Les Berceaux (Fauré) Fortunio. chanson (Messager), et de M. Paul Payen, de l'Opéra-Comique, dans Le Cavalier d'Olmedo (Sylvio Lazzari) Prière (Mazellier) Dimanche de soleil (Francis Casadesus).

Prélude de i'Kafaat-Boi (Bruneau); Sérénade de « Mllenka (Blockx) Bouton d'or, suite d'orchestre (Gabriel Pierné) Suite bergamasque (Claude Debussy), sous la direction de M. Théodore Mathieu Bapsodla sur des aira populaires (Ph. Gaubert); Intermède (Paul Lacombe) Le Cliibreli, danae bressane (Francis Casadesus). RADIO-PARIS m 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique.

7 h. 45. disques Informations.

12 h. 30, festival Chopin, pour r annivereaire de sa nalsoanoe, le I.r mars Concerto en mi mineur Tristesse Deux Valses; Troisième Etude; Marche funèbre; Nocturne en fa dièae mineur Trois Ecossaises Polonaise en mi bémol mineur la Nuit ensorcelée.

18 h. 30, causerie < L'engraissement des bovins au pâturage par M. Voitellier, Ingénieur agronome, professeur A 19 h., chronique théâtrale, par M. Edmond 8ee. Causerie artistique, par M. Tabarant 4 Les femmes peintres et aculpteurs

est demeuré Immuable à Il n'y a plus que trente-cinq valeurs réservées et les déports insignifiants sont en forte dimlnution. Toutefois, pour vingt valeurs, le taux est encore de 1/16 La position de place, malgré la reprise, demeure donc extrêmement saine.

MARCHES ETBANGEBS

Londres, 29 février.

Le Stock échange maintient ses bonnes dispositions précédentes. La fermeté persistante des fonds anglais et des valeurs internationales produit une excellente Impression. Les valeurs de pétroles accusent de nouveaux progrès. Les mines d'or et les trusts miniers sont beaucoup plus actifs et s'améliorent de façon appréciable. Aux cuprifères, le Rio Tinto poursuit son amélioration. Parmi les fonds étrangers, reprise des fonds chinois et japonais. Berlin, 29 février.

La tendance, tout d'abord Indécise, est un peu plus favorable en séance. Les parts Relchsbank demeurent fermes. I. G. Farben s'améliore aussi. Les valeurs industrielles sont irrégulières. Aux valeurs d'électricité, Gesfurel faiblit. Emprunts alIfinnncts A petne soutenus.

Cercle de la Nation (capitaine Romani), de l'Echiquier de M. Lucien Sauphar (capitaine Delmond), de l'Echiquier de M. Gluckberg (capitaine du Katyk) et une équipe d'individuels (capitaine Landrieux).

Miss France chez les « Liséré* verts » C'est dimanche prochain que le Club national des lisérés verts donnera, dans lea salons de l'hôtel Majestic sa matinée dansante de propagande à laquelle assistera, à titra d'invitée d'honneur. Mlle de Sousa, miss France pour l'ahnée 1932.

19 h. 30, cours d'anglais. Cours commerciaux.

20 h., la Damnation de Faust (Berlioz). TOUR EIFFEL (L445 m. 8). 13 h. 20. chroniques diverses.

17 h. 45. journal parié,

18 h 80, tragments d'une pièce de théâtre.

19 h. 30, la musique française du xvn- siècle à nos jours récital de piano Poèmes des montagnes, de Vincent d'Indy le Chant des bruyères Danaea rythmiques Plein air.

20 h.. Variations sur un thème populaire russe Variation 1 (Artciboucheff) Variatton Il (Scrisblne) Variation III (Glazounow) Variation IV atimsky-Korsakoff) Variation V (Liadow) Variation VI (Withoi) Variation. VII (Blumenfeld Variation V111 (Ewald); Variation IX (Winkler); Variation X, Hnale (Sokolow) Huitième Quatuor en mi mineur (Beethoven). PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h., Informations.

12 h., chroniques diverses.

13 h. 30, disques.

14 h. 30, relais du poste colonial concert sous la direction de M. Henri Tomasi. grand prix de Rome Symphonie CE. Lalo); Procession nocturne (H. Rabaud) Paysana et Soldats (N. Gallon).

18 h. 15, Radio-journal.

19 h. 30, cours d'allemand.

19 h. 45, musique enregistrée.

20 h. 15, causerie scientifique, par M. Daniel Augé. ingénieur causerie donnée nous les auspicea de l'Union des grandes associations c SI chacun voulait causerie technique par le vieux bricoleur.

20 h. 30, reconstitution de la première représentation de la Polie Journée ou le Mariage de Flgaro, par René-Paui Groffe audition du Mariage de Figaro, d. Beaumarchais.

RADIO-L L. (370 m. 1). ho 80. concert.

19 h.. Radio-Gazette.

RADIO-VITUS (313 m. 5). O, 30. le Comte de Luxembourg (Lehar). RADIO-STRASBOURG (M6 m, I*.

LES COURSES Hier à Vincennes. Les résultats PRIX DE VILLEFBAKCHK

Attelé. 10.000 francs, 2.250 mètres 1. Giovanna (L. Forcinal) G 49 60 à Mme reuve Forcinal P 13 2. Galaoress (Th. Monsieur).P 9 > 8. Géoville (R.-C. Simonard) P 3050 4. Golden Drop II (Gougeon), Non placés Gournalsienne (Vercruysse) Gardénia VII (P. Gitton) Glatus Veda (J. Marty) Gageure (R. 31monard) Gossarita (Bougis) Gisèle IV (Dubreuil) Genève (A. Deziéray) Gelo (Janeson) Géomine B (Vanlandeghem) Galilée III (Montaltl) Grouette (A. Butti) Gourgandine (H. Hellard): Gaétane (G. Pentecote) Gracieuse III (F.-P. Maresca) Gabardine (Verzèle); Gaïda (Gayet); Gaoulette (E. Picard). Durées 3' 3' 40" S' 41" 3' 43". Réduction au kilomètre l' 36" 9/10. Vingt et un partants. PRIX DE ROANNE

Monté. 10.000 francs. 2.250 mètres 1. Gagnepetlte (A. Morel) G à M, G Delpeut P 2. Gracieuse II (R. Fortin).? 12 60 3. Garenclères (Rlaud) .P 4. Guzla (L. Pottier). Non placés Gomme (P. Gitton) La Tourbière (Lefèvre) Gazette 111 (G. Pentecôte) Gala- tells. (H. Picard) Gentille Momo For- cinal) Galbeuse (A. Marie). Durées 3' 28" 3' 34" 4/5. 3' 34" 9/10, 8' 36". Réduction au kilomètre 32" 3/B. Dix partants.

PBIX DE NONANT-LE-PIN

Attelé. 10.000 francs, 2.825 mètres 1. Espoir de Verfay (Carré).G 12 60 à M. J. Lapraye.P 2. Excellence (Domergue).P 9 Estimua (A. Tambéri) P 20 Dorki (Delamare). Non ptacés Eblouissante (A. Arsan) Etoile Filante (R.-C, Simonard), arrêtée Depessiaux (Vercruysse) Doryllée (Pessôn) Du Gazon (Dugrenaud) Espoir de la Seulles (J. Poirier) Daphnina (Bertogliatl) Duc Noir (Vigneaux) Diagnostic (A. Sourroubille). Durées 4' I9 4' 20" 4' 26" 1/5, 4' 26" 3/5. Réduction au kilomètre l' 31" 7/10. Treize partants.

PRIX DE LA KOCHE-SDK-TON

Attelé. 20.0QO francs. 2.825 mètres Foot Flyer (Capovilla) G 34 50 à Mlle R. Chesne P 11 2. Flan (Y. Combot) P I9 60 3. Elison (de Moussac) P 14 6U 4. First (Neveux), Non placés Fantaisie II (H. Netter) Eminence (Th. Monsieur) Fleur des Loaps (Bulhion) Ex Jongleur (Bégou) Epinard III (A. Sourroubille) Fou du Rot II (Vandenberg) Epicéa (Goùgeon) Fredaine (Janssen) Etendard (Labayle). Durées 4' 20". 4' 20" 3/5, 4' 21" 4' 23". Réduction au kilomètre 31" 1/5. Treize parPRIX DE VERDDN

Monté. 60.000 francs. 2.800 mètres 1. DrAfe de Gosse II (A. Morel)..G 33 » à M. P Vanhecke P 1150 2. Don Juaa II (E. Marie).P 25 > 3. Duchesse II (E. Picard).? 13 50 4. Bléagnus (R.-C. Simonard). Non placés Eros II (Neveux) Eminence Albert (A. Forcinal) Fou Rire n (L Pottier) Etna II (H. Picard), arrêté Dakota (Riaud); Elotse (Perlbarg). Durées 4' 12" 4/5 4' 13" 1/5, 4' 13" 2/5 4' 14" 1/6. Réduction au kilomètre 1' 29" 4/5. Dix partants.

PRIX D'ANGLES

Attelé. francs. 2.250 mètres 1. Fauvette (Bégou) .G 24 > à la comtesse de la JonchereP 8 » 2 Fanfaron II (Bourdage), P 8 » Fatlva (R. Fortin) P 1B 50 4. Foudroyant (M. Bouley). Non placés Franco II (G. Chêron) Fragson (.A. Sourroubille) Feu du Soir (A. Gypteau): Fleur de Serpolet (G. Pentecôte).: Fleur d'Avril (R.-C. Simonard). Xmrées 3' 26" 1/5 3' 29" 3' 30" 8/b. 3' 30" 4/5. Réduction au kilomètre Il 31" 7/10. Neuf partants.

PRIX DE CASTELNAUDABT

Monté. 20.000 francs, 2.600 mètres 1. Georgette Gâtée (R. Bréhln)..G 487 50 à M. V. Cavéy P 67 2. Gagne Toujours (H, Picard) 750 3. Graine au Vent (Bastien). P 12 4. Gultte (A. Borcina!). Non placés Glouton Russe (H. Marie) Gad (Neveux); Gisla (E. Picard) Gascon (G. Pentecôte); Géranium II (L.. Boodet) Gergny (Roilin) Gaiilon (Riaud) Gosse Vaumicel (A. Pavée) Gavarnie il (R.^C. Simonard) Giroflée (A, Deziéray) Germaine D (L. Pottier) Gigolo M (A. Choisselet). Durées 1/5, 4' 4" 2/5, 4' 6", 4' 2/5. Réduction au kilomètre 1' 33" 1/10. Seize partants.

Aujourd'hui Enghien, à 14 heures NOS PRONOSTICS

Prix du Mont Agel (haies, & vendre, tr., 3.100 m.) Belle Ma, Patrick. Prise du Leman (steeple, handicap, francs, 3.400 m.) Mont Baron, Micheline. Prix de la Maurienne (steeple, à vendre, 7.500 fr., m.) Xbuire, Charles Course de Haies de Mars (handicap. 30.000 fr.. 3.600 m.) Walencia, Estoublon. Prix de la Savoie (steeple, 12:D00 fr., m.) Le Fakir. Sea Rover.

Prix de la Drôme (haies, 10.000 fr., 2.SXT mètres) Blaek Dog, Marie Laursnein. Ftix Jongleur (trot monté, 7.bOQ fr.. mètres) La Régence, Fabiola VI.

Au secours des enfants des chômeurs Souvenez-vous qu'il y a, à l'heure actuelle, du fait du chômage qui règne à travers le monde, quarante millions d'enfants qui ne mangent pas à leur faim, qui souffrent du froid et, faute de vêtements décents, sont dans l'impossibilité de suivre l'école.

Pour soulager cette détresse qui menace toute une génération dans son développement physique, moral et Intellectuel, hâtezvous d'envoyer votre obole au Comité français de secours aux enfants, 10, rue de de l'Elysée, Paris (VIII«), compte de chèques-postaux Paris (Indiquer sur le coupon Pour les enfants des chômeurs).

20 h 30, CHllette de Narbonne (Audran). RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 13 h. 30, 17 h. 15, concert.

20 h.. Manon (Massenet) le Chemlneau (Leroux) Marche de l'archiduc Jean (Wagner) Feu (Holzmann) Marche du 1" régiment de la garde (Beethoven); if ar- che de» Nibelungen (Wagner) Parce qu'il est grand (Lenoir) C'est Jojo (Péguri) Nocturne java (Vacher) Voilà le prin- temps (Marceau) la Basoche (Messager); Encore cinquante centimes (Yvain). 21 h., Embrasse-moi (Meisel) Boue de bohémiens (Yellen) Où vous ai-je vue' (Katcher); Quand tu reviendras (Dehette); T'as bonne mine (MOrettl).

22 h. 45, Sérénade des rossignols (Klose); Eapana (Waldteufel); Toccata (Boeimann); le Chant du désert (Romberg) le Sénateur Ma grand'mère (Casadesus) l'Enterrement la Chasse (Noël-Noël) Concerto en la (Gershwin; fantaisie lmpromptue (Bournonville).

ET ETRANGERES

BRUXELLES (509 m. 3). 18 h. 80, hommage à Chopin Nocturne en mi bémol; Valse un mi bbmol Scherzo n- 3, op4 39 Impromptu en fa dièze Etude en ut dièze; Valse en do dièze mineur Mazurka ex si bémol Boléro op. 19 Etude c La Réooiutionnaire Etude c Sur les touches DAVENTRY NATIONAL m. 4). 12 h.. Pour l'amour de Mike (Waler) Sadlco (Rixnsky-Korsakoff) Lamento celtique (Haydn) Kaléidoscope (Fuulds) Fermex voa yeux (Tenneut) Dfarche des pritres (Mendelssohn) Valse lente (Chas); Souvenirs slaves (arr. O'Henry).

13 h., les Milie et une nuits (J. Strauss); Souvenir d'Ukraine (Ferraris) Valse (Rea); Adagio de la Sonate pathétique (Beethoven); Trees (Rasbach).

h. 30, Sélection de chants populaires italiens (arr. Langey); Tesoro mio (Becucci) Sous votre /enetre (Chaminade) Dame russe (Frirai); Mutnoresque (Dvorak) Monsieur Beaucaire (Rosse), Il. danses,

LA VIE SPORTIVE DES RECORDS DU MONDE

ONT ETE BATTUS A MONTLHERY Trois coureurs britanniques se relayant toutes les trois heures, Kaye Don, Eldridge et Eyston-Denly, viennent de battre, à l'autodrome de MontIhéry, sur une voiture 3-5 litres, muni de pneus Dunlop, les records du monde suivants.:

b00 kilomètres (moyenne 189 km. 577 à l'heure) trois heures (189 km. 630 kilomètres (188 km. six heures (188 km. 484) 1.000 -nattes (187 km. 264) 2.U00 kilomètres (186 km.

La même voiture a, en outre, battu ̃ trois recorda internationaux 200 milles (moyenne 189 km. 500 milles (182 km. 866) douze heures (180 km.

LE RALLYE AUTOMOBILE FEMININ PAR1S-SAINT-RAPHAEL

Nice, 29 février Xdép. Radio.)

Hier a pris fin le rallye automobile (éminin Paris-Saint-Raphaël. Mais ce n'est qu'aujourd'hui que les commissaires de l'épreuve ont terminé les classements des différentes catégories. Au classement général, c'est Mme Schell (Bugatti-Dunlop) qui l'emporte devant Mme Marcelle Michaud. La première catégorie (jusqu'à 5 C.V.) est enlevée par Mlle Simone des Forest (Rosengart -Dunlop), qui partage la première place avec Mme Dubuc-

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX BESTIAUX DE LA VILLETTE COURS OFFICIELS D> LA COMMISSION DES COURS

I

Bœufs. 2.583 70

Vaches 1.269 273 182 225 180 Taureaux. 458 6 i

Veaux 1.767 25 790 915 380 48 Moutons.. 11.610 T.V. 450 Porcs 2.228 T.V. 13.087 5.262 831 520 Cours officiels 1", «joaL offle. extra 1 VIANDE NETTE EiMmt

Bœufs. 8.70 7.10 5.80 9.60 5.95 Vaches. 8.70 6.80 5.50 10.20 6,52 Taureaux. 6.50 5.80 5.30 7.10 4.40 Veaux. 12.90 10.20 14.20 Moutons.. 15.00 10.00 8.00 17.40 8TT0 Porcs 9.00 6.00 9.28 6.50

Porcs (le kilo poids vif) première qualité, 6 30 deuxième qualité. 5 70 troisième qualité, 4 20.

Vente active. Hausse générale.

On cote approximativement les 50 kilo Boeufs. Choix, 420 iL 470 première qualité. 870 à 410 entre-deux. 290 à fournitures, 260 & 290.

Génisses. Choix, 420 iL ordinaires, 390 à 410.

Vaches. Bonnes, 360 iL 400 ordinaires, 300 à 360 médfocres, 240 iL 300 viande à saucisson, 140 à 190.

Taureaux. Extra, 280 il. 300 ordinalres. 250 à 280.

Veaux. Brie. Beauce, Gatlnais, 640 iL 660; manceaux. 480 à 630; service. 420 à 52U. Agneaux. Extra. 780 à 830 ordinaires, 650 à 700.

Moutons. Choix, 750 à 440 & W,

Taine. Dana la deuxième catégorie (6, 7 et 8 C.V.), quinze concurrentes terminent ex œquo Mmes Anna Gilormini (Rosengart-Dunlop), Obre et Lié·tard (Saimson), Sajons, Grumberger, Mahudez, Bonhomme. Declargel, Hervé, Jarnac, Gaillard, Thomas, Darrois, comtesse de Lesguern et Descollas. Quant à la troisième catégorie (voitures de 9 à 10 C.V.), elle est gagnée par Mme Girard, qui termine seule sans pénalisation.

AUJOURD'HUI 1-MARS CLOTURE Nous voulons dire la clôture du concours de pronostics organisé par le Byrrh pour le Championnat de France de Rugby. Aux retardataires, car il y en a toujours, nous disons < Demain, ce sera trop tard. Dès aujourd'hui détachez du dépliant du Byrrh la carte postale, remplissez-la et mettez-la la poste après l'avoir timbra à 0 40. >

Tentez ainsi votre chance.

L'aide aux chômeurs des hôtels et restaurants

Le comité d'entente des organisations professionnelles des hôtels, cafés, restaurants, informe que le personnel de la profession, en chômage, peut aller retirer, à la Bourse du travail, le matin, de 10 h. à 12 h., une carte permettant due bénéficier de repas tarifs réduits. Dans un certain nombre de restaurants, dont t'adresse sera fournie, et à certaines heures, les chômeurs porteurs de la carte de secours pourront déjeuner ou dîner pour 3 fr. et 4 fr.

Brebis. Bonnes, 420 à vieilles, 270 à 320.

Porcs (le kilo poids vif). Extra, 6 10 a 6 30 maigres 5 80 gras, 6 70 à 6 Midi. 6 60 à Ouest, 70 à 6 fonds de parquets, 5 30 à 5 60; coches, 3 50 à 4 50. COTONS. Le Havre, 29 février. Clôture mars, 233 avril. mai, 237 juin, juillet, août. septembre, octobre, 245 novembre, 246 décembre, 248 janvier, 249. Vente 550 baltes.

CAFES, Le Havre, 29 février. Clôture février, 224 50 mars, 225 avril. 226 60 mai, 224 25 juin, 224 25 juillet. 223 75 août, 223 50 septembre. 223 octobre. novembre. 223 décembre, 221 75: Ventes 250 sacs.

LAINES. Le Havre, 29 février. Février à avril, 480.

POIVRES. Le Havre, 29 terrier. Tellicherry, 325. Saïgon: février, 335; mars à décembre. 340.

SUCRES. Tendance facile. Clôture courant, 214 50 à 215 P; mars, k 217 50 P;avril, 219 à 219 50 P; 3 de mars, 219 à 219 3 d'avril, 220 à 220 60; 3 de mai, 221 à 221 50 P; 3 d'octobre, 216 P; 3 de novembre, 216 P.. Cote officielle du disponible 214 50 à 216.

BLES. Courant 171 et 170 25 P mars. 172 25 à 172 75 P mars- avril. 174 50 P 4 de mars, 174 75 P mai-juin, 175 75 P 4 de mal, 163 25 il 168 50 juillet-août, 151 et 150 75 P. Cote officielle du blé disponible, 163.

AVOINES. Courant, 106 50 il' 107 mars, 107 A mars-avril. 107 50 il 107 75 4 de mars. 108 à 108 25; mai-juin, 108 50 P; 4 de mal, 102 75 P juillet-août, 96 50 à 97. ORGES BRASSERIE. Incotéf.

FARINES. Incotées.

ALCOOLS. Courant 755 à 760 P mars, 765 P 3 de mars, 750 à avril. 770 P 3 d'avril. 770 à 780 3 de mai; à 780 8 de juin, 775 N juillet-août. 775 N.' FARINES PANIFIABLES. Les farines paniflablea valent actuellement 237 franc» 'fis 100 kilos Mme 1 franc.

LES CONGRÈS L'Union commerciale des marchés de France La seconde séance du congrès s'est tenue hier après-midi, la mairie du III- arrondissement; sous la présidence de M. Marc Ruccart, président du groupe parlementaire de défense foraine.

Les délégués examinèrent d'abord la question du certificat de vaccination qui semble assimiler les marchands forains aux nomades. Aussi l'association a-t-elle modifié son ancien, titra d'Union commerciale foraine de France, afin de supprimer toute équivoque.

Après la discussion, les congressistes ont demandé que les municipalités ne se dessaisaisent pas du pouvoir de police en faveur des concessionnaires de places et conservent l'usage de leur droit de regard. Un vin d'honneur, auquel assistaient la reine des forains. Mlle Lisette Gran. et ses demoiselles d'honneur, Mlles Jeanne Moreau, Madeleine Jouvin, Hélène Bourgeois et Andrée Hilaire. a terminé la journée.

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