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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-02-02

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 02 février 1932

Description : 1932/02/02 (Numéro 20062).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627261p

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LES JAPONAIS ONT BOMBARDE NANKIN A Changhai, par suite de l'armistice prolongé pour trois jours, la fusillade s'est quelque peu ralentie

LES CHINOIS

MANQUENT DE MUNITIONS LES JAPONAIS

ATTENDENT DES EFFECTIFS Les concessions sont envahies par des centaines de milliers de réfugiés

Changhaï, 1" février (via Eastern.) DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER L'armistice sino-nippon à Changhai, prolongé dimanche soir pour trois jours sur les instances des consuls d'Angleterre et d'Amérique et du conseil municipal de la concession internationale seule concession qui ait eu à subir les empiètements du fait des opérations mili- taires a été enfin respecté assez sérieusement aujourd'hui. Aucune sortie n'a été tentée dans la nuit ou la journée par les Chinois ou tes Nippons. La fusillade se ralentit et les Chinois ont cessé d'asperger le quartier japonais avec des mortiers de tranchée.

Les « plain clothes » eux-mêmes, c'est-à-dire les francs-tireurs embusqués dans les mansardes et sur les toits, ont montré moins d'activité que de coutume dans le secteur nord de la concession internationale où patrouillent les Japonais. Cette amélioration n'est toutefois que temporaire.

En effet, malgré tous leurs efforts, les médiateurs ne purent obtenir la création d'une zone neutre entre les deux parties adverses, ce qui eût augmenté réellement les chances de paix. Or il ne semble pas que Chinois et Nippons soient, pour le moment, enclins à céder. En partant pour Loyang, à deux jours de chemin de fer de Nankin, dans le fin fond du Honan, les chefs du nouveau gouvernement chinois, Ouang Chin Ouei et Tchang Kai Chek, et leurs nouveaux amis, Fen Yu Siang et Li Tchi Sen, ont parlé de résistance à outrance.

Il est vrai que, en même temps, le porte-parole officiel du gouvernement annonçait qu'il n'était pas question de déclarer la guerre au Japon. D'ailleurs, le sort de la bataille engagée autour des concessions de Changhai se réglera sans que le gouvernement de Loyan§rait beaucoup à intervenir';

Les effectifs en présence

C'est le commandant de l'armée chinoise occupant le secteur de Changhai qui combattra ou traitera selon les moyens qui seront mis à sa disposition et selon les forces nippones qui lui seront opposées.

Actuellement, les Chinois ont une très grande supériorité numérique. L'armée chinoise autour de Changhaï compte 30.000 hommes, tandis que le corps de fusiliers marins nippons débarqué ne dépasse pas cinq mille hommes. Mais les Chinois, malgré l'excellent moral que leur a donné leur succès de la nuit de jeudi à vendredi où, avec l'aide des « plain elothes », ils ont fait échouer la manœuvre japonaise, n'ont pas fait de difficultés pour prolonger l'armistice parce qu'ils manquent de munitions. Depuis quatre jours, l'arsenal de Longhoua, situé à huit kilomètres au nord de Changhai, travaille nuit et jour à la fabrication de cartouches, de fusils et de mitrailleuses les Japonais ont souscrit sans répugnance aux propositions des médiateurs, car ils attendent des renforts, leurs

M. Edwin Cumingham,

consul général des Etats-Unis à Changhai effectifs actuels étant trop faibles, d'autant plus qu'ils sont obligés d'en détacher une partie importante dans le quartier de Hongkiou et dans les rues prolongeant la concession internationale pour lutter contre les « plain clothes ».

Déjà, on annonce l'arrivée imminente à Changhai d'une division japonaise, ce qui porterait les effectifs nippons au moins à quinze mille hommes. Il semble donc que la tranquillité dont jouit Changhai est bien précaire.

Des centaines de milliers

de réfugiés

Une animation extraordinaire a régnt toute la journée dans Changhai pu- suite de l'afflux formidable des réfugiés du quartier nord de la

Le bataillon du Llncolnshire défile Changhaï, Nankin Road

concession, situé au delà de la rivière de Soutchéou, que la guerre entre marins et « plain clothes » a rendu intenable. En outre, les habitants des agglomérations chinoises du « plus grand Changhaï » viennent chercher refuge dans les concessions, jugeant le territoire chinois peu sûr. Leur nombre peut être évalué à plusieurs centaines de mille ils continuent à arriver en rickshaw, en auto, avec leurs biens les plus précieux qui sont souvent de peu de valeur beaucoup suivent une brouette que roule un coolie et qui porte matelas, couvertures et hardes qui souvent constituent tout ce que possèdent les familles d'ouvriers. Ces réfugiés encombrent rues, trottoirs et chaussées au point que les autos circulent avec une extrême lenteur, ce qui provoque partout des embouteillages. L'afflux des réfugiés fut tel que les autorités de la concession française ont dû cloisonner la concession, c'est-à-dire fermer les rues donnant sur la concession internationale d'où provenait le flot, et laisser seu-

Le rapide Paris-Milan déraille près de Montereau LE CHAUFFEUR DU TRAIN EST TUÉ

LE MÉCANICIEN ET LE CONVOYEUR SONT GRIÈVEMENT BLESSÉS

La crise de la Compagnie Générale Transatlantique Une grande manifestation a eu lieu lundi après-midi à Saint-Nazaire. Elle groupait tous les ouvriers travaillant pour la Compagnie Générale Transatlantique, brusquement mis à pied parce que la Compagnie a fait savoir qu'elle ne pouvait plus assurer le paiement d'aucune commande, même de celles qui sont en cours d'exécution. Le gouvernement va être saisi aujourd'hui -nême du problème ministre de la Marine marchande et président du Conseil devront s'en occuper toute affaire cessante.

Il se trouve, en l'espèce, que ce recours est le seul qui soit ouvert aux chômeurs de Saint-Nazaire et de Penhoët car, depuis le mois de juillet, la Compagnie Générale Transatlantique, tout en gardant la forme et les apparences d'une société anonyme, es* passée non seulement sous le contrôle, mais sous la gestion de l'Etat. Après un vote de la Chambre l'y autorisant, l'Etat a tout ensemble mis la main sur les actions à vote plural, remplacé les administrateurs, constitué un comité de direction, assumé la charge de la trésorerie, commis des inspecteurs des finances à la surveillance étroite de toute la vie sociale, industrielle et commerciale de l'entreprise.

Les choses pouvaient marcher ainsi à la condition que l'Etat flt toutes les avances de fonds nécessaires. La Chambre l'admettait. La commission sénatoriale des finances a été d'un avis opposé récemment, elle a fixé comme le maximum des avances autorisées le chiffre de 50 millions. C'était acculer l'exploitation actuelle à l'impossibilité de vivre c'était rendre inévitablA pour la Compagnie Générale Transatlantique le dépôt de son bilan.

En effet, dans le moment présent, après la main-mise de l'Etat telle qu'elle s'est affirmée depuis six mois, il n'y a plus qu'un responsable de la gestion c'est l'Etat. Suivant l'adage fameux qui s'applique quotidiennement dans l'industrie c Il commande, donc il paye. >

Joseph DENAIS

député de Parla.

(La suite à la deuxième page.).

lement quelques passages ouverts. Comme les jours précédents, les Chinois s'embarquèrent par milliers dans des vapeurs allant à Ningpo, à Nankin ou dans les ports du Yang-Tsé les bateaux partaient pleins à couler et les passagers étaient tellement entassés qu'il leur fallut une heure pour aller d'un étage à l'autre du navire.

Au sud de Changhai, le service ayant repris sur la voie ferrée allant à Hang-Tchéou, les trains étaient pris d'assaut et bondés d'une façon qu'un Occidental ne peut imaginer.

Dans la concession française, la foule chinoise regardait avec satisfaction circuler les autos blindées de la police. Les soldats ayant placé quelques tanks aux carrefours importants faisant face à la cité chinoise, la foule faisait cercle autour, à distance respectueuse, manifestant une vive approbation des mesures prises par le colonel Marcaire. G. MORESTHE

(La suite d la troisième page.)

La conférence

du désarmement s'ouvre aujourd'hui Les délégués de soixante et un Etats sont arrivés à Genève pour y prenûrt part

Genève, 1" février.

M NOTES ENVOY* SPÉCIAL

Le grand jour est arrivé. La conférence générale de limitation et de réduction des armements, dont on n'a, pendant tant d'années, envisagé la réunion que pour un avenir lointain et incertain, va, dana quelques heures, effectuer son ouverture. Pour la première fois dans l'histoire du monde, toutes les nations du globe de l'Europe comme de l'Asie, de l'Afrique comme de l'Amérique vont, à quelques très rares exceptions près, se trouver représentées .dans la même enceinte et leurs délégués s'efforcer on l'espère du moins avec la même ardeur, avec la même conscience de leurs responsabilités, avec le même désir de succès de résoudre le même problème celui de l'établissement de la paix par le désarmement progressif

M. et H«« Hendorwn

sortent dn Palais de verre

des peuples. Tâche formidable qu'on n'accomplira évidemment pas d'un seul coup, qui nécessitera certaine- 1 ment d'autres conférences analogues, mais à laquelle néanmoins on devrait pouvoir, dès cette fois, donner un commencement de réalisation. Ce soir tous les hôtels de Genève sont archicombles et de la foule la plus hétéroclite. Sur les 64 Etats invités, 61 ont répondu à l'appel du secré- tariat de la S. D. N. Seules les trois petites républiques américaines de !'EXF>*teur, du Salvador et du Nica- ragua n'ont pas encore annoncé l'envoi d'une délégation. Nous exagérons donc à peine en disant que le monde entier est actuellement représenté ici. il ne F est pas seulement par ses présidents du Conseil, ses ministres, ses hommes politiques, ses diplomates, ses techniciens militaires navals, aériens, il l'est aussi par ses journalistes dont le nombre chiffre jamais encore atteint approche actuellement de 600.

Albert JULLIEN

(La suite la troisième page.)

Hier, la Banque d'Angleterre

a remboursé près de deux milliards à la Banque de France

On sait qu'en août dernier, la Banque de France avait consenti à la Banque d'Angleterre un crédit de 3.100 millions pour la défense dg la livre sterling. Un premier remboursement avait eu lieu le 1" novembre. Le solde, soit 1.860 millions de francs, a été remboursé hier.

Reginensi en difficulté dans le Hoggar Reginensi, Touge et Lénler, partis d'Istres. dans la nuit de samedi à dimanche, pour un raid France-Madagascar, ont éprouvé de sérieuses difficultés après avoir quitté In-Salah dimanche, à 14 h. 28, pour traverser le Sahara.

De différents messages émis par le radiotélégraphiste du Saint-Didier, il résulte que les aviateurs ont été obligés d'atterrir dans le désert par suite du manque d'essence et que cet atterrissage a eu lieu dans la région montagneuse du Hoggar, entre In-Salah et Tamanrasset.

Ce matin, trois avions militaires pilotés par les colonels Vuillemm et Weiss et le lieutenant Bernard quitteront l'aérodrome de la Maison-Blanche pour se rendre au secours de l'aviateur Reginensi et de ses compagnons, en panne dans le désert.

Il est fort probable que M. Poulain, directeur de l'Aéropostale à Alger, prendra également son vol demain matin emportant à son bord du matériel et du ravitaillement.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIllUlIllllllllUllllilllllllMIIIIIIlllllllllllUlllUIIIIUIIIIir

Le crime de Neuilly-Plaisance L'ALGÉRIENÂiÊTÉ HIER EST-IL L'ASSASSIN DE irjELL ? )e graves présomptions pèsent sur lui La police tient-elle un des auteurs le l'assassinat de la rentière de «leuilly-Plaisance, Mme Hell ?

On ne saurait, pour l'instant, l'afflrner, bien qu'elle garde à vue un Arabe lont les antécédents sont fâcheux et ur lequel pèsent d'assez graves préiomptions.

Dès l'ouverture de l'enquête, MM. Batesti, commissaire à la première brigade mobile, et Jean, commissaire de a localité, s'étaient enquis de recher:her les individus douteux considérés lar eux comme suspects, et notamment m Algérien répondant à l'identité de •Cadri Messaoud ben Said, né en 1898, ippartenant au douar des Ouled Ali )en Nacer et habitant la commune i'Eulmas, dans le département de Sonstantine.

En France depuis la guerre, qu'il a !aite dans un régiment de tirailleurs, Sadri travaillait comme manœuvre lans les entreprises installées aux ilentours de Paris et depuis assez ongtemps comme carrier, au service le M. Lamarque, à Neuilly-Plaisance. Renvoyé faute de travail, il y a deux nois environ, par son employeur, Kairi s'était vu attribuer la carte de chômage. Depuis, il n'avait plus s retrouvé de travail. On le voyait donc jrrer à l'aventure dans Neuilly-Plaiiance, d'autant plus suspect qu'il avait su déjà affaire en justice.

Condamné pour vol en 1928 à trois mois de prison par le tribunal de Pontoise, son casier judiciaire s'ornait l'une peine à deux mois de prison pour coups et blessures que lui a infligée, il y a deux ans, le tribunal de la Seine. C'étaient là des antécédents fâcheux et le nature à justifier les soupçons des enquêteurs. Aussi bien fut-il convoqué au commissariat et interrogé.

Un mensonge accablant

Kadri, lors de sa comparution, portait un veston dont la manche gauche était parsemée de taches de sang, taches qu'on retrouvait également dans le dos du vêtement.

Quelles sont ces taches? questionnèrent les enquêteurs.

Elles y étaient quand on m'a vendu le vêtement, voici trois mois, répliqua l'Algérien.

Une vérification s'imposait. Convoqué devant les magistrats, le commerçant qui avait vendu le vêtement, et qui tient une boutique place de l'Eglise, certifla que le vêtement lui avait bien été acheté voici plus d'un an et qu'il l'avait vendu propre et non taché. L'Algérien était ainsi pris en flagrant délit de mensonge. A ce mensonge venait bientôt s'ajouter une présomption grave. Au cours d'une perquisition qu'ils pratiquèrent en effet au domicile de l'Algérien, 38, rue Pasteur, à Neuilly, les magistrats découvrirent sous le matelas les traces très nettes d'un coup de poing américain. Il ne pouvait pas y avoir d'erreur tant le dessin était exact.

Il convient de rapprocher cette constatation du fait que le docteur Derome, médecin légiste du parquet de Pontoise, quand il fit l'autopsie, assura que la blessure intéressant la région temporale gauche avait été faite par l'arête d'un instrument contondant.

Or, au cours d'une nouvelle inspection du pavillon, les policiers découvraient hier, dans la cave, un coup de poing américain, dont les dimensions s'appliquent exactement à celles de la trace relevée sur le matelas. D'autre part, dans la chambre où s'est produite la scène du meurtre, ils ont également trouvé un dictionnaire français-arabe, dont la provenance ne s'explique pas. Ce dictionnaire appartient-il aux assassins ? C'est probable.

Rapprochant les deux faits, les enquêteurs, considérant comme plus vraisemblable encore la culpabilité de Kadri, reprirent leur interrogatoire qui se poursuivit tard dans la soirée Contredisant ses premières déclarations, Kadri affirma qu'il n'avait jamais remarqué que son vêtement fût tâché de sang et, contrairement à ce qu'il avait d'abord allégué touchant le port du vêtement, aussitôt l'achat fait, il prétendit qu'ayant jusqu'alors un veston noir, il n'avait eu l'occasion d'arborer le veston suspect que depuis trois ou quatre jours.

Quelles raisons dictent les variations du prévenu ? L'enquête qui se poursuit permettra sans doute de les déterminer.

Indiquons enfin que les enquêteurs, renseignés par M. Courtin, purent éloigné de la victime, sont maintenant en

Kadri Messaoud

victime, Laure Lallouette, née le 21 mare 1861, à Piney (Aube). Elle avait épousé M. Hell, qui fut pendant la guerre conseitler municipal de NeuillyPlaisance.

M. Laval a reçu M. de Flenrian M. Pierre Laval, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier matin M. de Fleuriau, ambassadeur de France à Londres. La question des réparations a principalement fait l'objet de leur conversation.

A LA CINQUIEME PAGE

LE RECEVEUR D'UN AUTOCAR ABATTU A COUPS DE REVOLVER

Un Italien est tue à Clîchy-sous-Bois

le sept coups de revolver, .a victime, dont on n'est pas sûr l'aroir établi l'identité, profeasait des ipinîons antifascistes et menait une vie mystérieuse

Giuliano Usubelll

Pontoise, 1" fév. (d. Petit Parisien.) La coquette localité de Clichy-sousBois, dans le canton du Ralncy, fut l'une de celles qui, dans cette région, virent pousser les lotissements avec une rapidité croissante. Ceux-ci sont, en grande partie, habités par des Italiens, dont la plupart travaillent à l'usine de ciment, plus connue dans la région sous le nom de la Fosse Mansua

Un de ces Italiens, attiré la nuit dernière dans un guet-apens, y a été victime, croit-on, d'une vengeance politique.

Il était 22 h. 30 quand un veilleur de nuit, M. Augustin Robinet, demeurant 18, allée Nouvelle, dans le quartier proche de la gare de Gargan, fut réveillé par une série de coups de revolver, puis par des cris de douleur.

M. Robinet sortit de son pavillon et trouva, grisant devant sa porte, un homme de lui inconnu qui, en italien, prononça quelques jurons et, finalement, expira, vomissant le sang à pleine bouche.

M. Robinet courut avertir les gendarmes de Gagny. Bientôt, M. Guizel, chef de brigade, commença son enquête. Dans les vêtements du défunt, on découvrit un récépissé de déclaration de carte d'identité délivré en 1929 par la commune d'Abrest, dans le département de l'Allier, au nom de Giuliano Usubelli, né le 18 juillet 1892 à Albino (Italie). Dans les poches, on ne trouva qu'une vingtaine de sous; quelques autres pièces de menue monnaie furent ramassées à l'endroit même où gisait le malheureux. (La suite Il la deuxième page.)

EST RETROUVÉE ERRANTE ET BLESSÉE OAILLEUL MÊME Au cours de aa fuite, elle s'était brisé une jambe, mais avait néanmoins en le courage de passer la frontière d'où elle était revenue en ville, n'ayant paa trouvé d'asile

L'évadée pleurait à chaudes larmes, criant sa rage contre les gens et lee choses, jurant qu'elle n'était pas folle, disant que, si elle était coupable, on devait la condamner, mais ne plus la garder dans une maison d'aliénés. Elle reçut peu après les soins du docteur Combemale, médecin chef de l'asile, qui constata son état de faiblesse, en faisant des réserves sur les complicaj tions qui pourraient s'ensuivre. Elle avait en sa possession plusieurs centaines de francs qui, sans doute, lui avaient été remis quelques jours auparavant par une visiteuse pour aider à sa fuite.

C'est en démolissant le battant de la fenêtre de sa chambre qu'elle s'était blessée à la main. Elle avait fait ensuite, en sautant sur le sol, une chute qui devait déterminer une fracture de la jambe droite. Malgré cela elle avait continué sa course et gagné la frontière belge au lieudit le Ravinberg, hameau mitoyen où elle se reposa longuement. Elle retourna ensuite à Bailleul pour y chercher un logement, mais avec l'intention de regagner la Belgique le lendemain en voiture.

Hier a commencé à Lyon le procès de trois bandits corses

De gauche a drotte Fratini, Santoni et Gabrielli

(Cliché transporté en avion de Lyon à Paris par les soins de la compagnie Air Union.)

Lyon, le, février (de notre env. spéc.) Dès l'exhortation aux jurés, pratique prévue par la loi mais tombée en désuétude et que le président Hauw croit devoir remettre en honneur pour la circonstance, le distingué magistrat recommanda de juger cette e affaire essentiellement corse comme si les faits s'étaient passés à 10 kilomètres de Lyon ».

Cependant, tout et cette exhortation même souligne fortement le caractère d'exception de ce procès. A peine est-il besoin de dire qu'une foule, filtrée par un robuste service d'ordre, s'étouffe passionnément dans la vieille salle tendue de soieries lyonnaises, longtemps avant que paraisse la cour, que M. l'avocat général Guetat vienne occuper le siège du ministère public et que le banc de la défense se garnisse de Me de MoroGiafferi, de M" Fabiani et Sansonetti, du barreau d'Ajaccio; Cumin et Baudiot. dé Lyon. Les défenseurs, si nombreux, feront confraternellement place à leurs adversaires M' Julien, avocat. et M' Gibert. avoué, oartie civile pour la vieille maman du pauvre Pedinielli, qui resta sur le sol devant la petite maison de Propriano. dominant la baie du même nom, au-dessous de Sartène, à l'ouest et au sud d'Ajaccio, indications qu'avec d'autres les jurés du Rhône pourront suivre sur des cartes établies pour la clarté des débats, suffisamment compliqués. On n'a pas encore introduit les trois accusés.

Mais déjà la curiosité s'éveille il t l'aspect des témoins. Iis sont au nomt bre de huit, vivantes images de leur il rude et belle petite patrie. Si petites! Si menues! Voici d'abord Rose Pedinielli et Paule Mondoli. Sous leurs châles noirs étroitement serrés, ces paysanes sans âge, aux mains noueuses, sont comme de minuscules idoles 1 rustiques. Voici maintenant les homu' mes Antoine Alfonsi. Antoine Mozzii- conacci, noueux, chauves et barbus, n vêtus d'habits de gros velours à double it rangée de boutons de métal; près d'eux. maigre prêtre au visage émacié. l'ahW Casanova qui lit son bréviaire; M. Natali, commissaire de police. Plus tard, R on amènera le farouche Paul-Joseph R Mozziconacci, détenu en raison d'une

l'EVADEE DE B1LEUL

Hazebrouck, 1" février (d. P. Paris.) Mme Leplat, qui s'était évadée de la maison de santé de Bailleul, ainsi que le Petit Parisien l'a relaté, a été retrouvée dans cette ville la nuit dernière, à 23 heures. Elle avait un péroné fracturé et des blessures au pied droit et à une main.

Le soir même de son évasion de l'asile de Bailleul, dimanche, Mme Leplat sonnait, à 20 h. 30, à la porte de M. Cappelaëre, huissier, rue d'Occident, qu'elle connaissait parce qu'il lui avait fait plusieurs significations de pièces. Elle venait lui demander asile pour la nuit. M. Cappelaëre refusa et Mme Leplat, qui paraissait exténuée et à bout de forces, continua sa route.

Bientôt alertées, des patrouilles mixtes de gendarmes et d'agents, et des internes de l'hôpital sillonnèrent les rues de la ville à sa recherche en dépit de l'obscurité. A 23 heures, le brigadier de police Léon Bollaert aperçut, rue du Collège, Mme Leplat marchant avec beaucoup de peine et l'arrêta.

Lors de son arrestation, elle portait encore des sandales dites « bains de mer »; son manteau était taché de la poussière rouge des briques, témoignant qu'elle s'était reposée dans de« maisons en construction sur la route de la Belgique. Ce dut être pour 1a fugitive un calvaire que cette route parcourue dans de pareilles conditions.

autre affaire. En vertu de son pouvoir discrétionnaire, le président, admet qu'on entende Joseph Mondolini qui n'a pas été cité.

Le président. Introduisez.

QueUe déception

On avait eu beau nous prévenir, l'attrait du romanesque demeure si puissant sur nos esprits qu'on s'obstinait à attendre des bandits qu'ils répondissent un peu à l'apparence légendaire du bandit. Qu'il faut donc déchanter Pour nous mieux désillusionner, Fratini, l'ainé de la bande il a tout juste trente ans a été jusqu'à faire tomber sous le rasoir la barbe qu'on lui voyait sur les clichés de l'identité judiciaire. Au moins offre-t-il un facies moyennement tourmenté. Les deux autres Santoni, vingt-sept ans, et Gabrielll, vingt-deux ans, ont l'air, dans leurs habits à prétention Bourgeoise, de tant de gars farauds à la fête de n'importe quel village de n'importe quelle province. Cette déception, ce sera le premier coup porté au funeste prestige du romantisme du maquis.

La défense, représentant que certains témoins seraient embarrassés de s'exprimer autrement que dans le dialecte de l'Ile de Beauté, un interprète corse est désigné, qui prête tout aussitôt son serment. C'est M. Paul.

L'acte de renvoi fait mention de cinq et non de trois accusés. Mais l'un, Amedeo Nieri, n'a pas encore laissé à la police ou à la garde mobile le plaisir de sa capture, et l'autre, c'est Bartoli lui-même, le grand bandit aucunement < d'honneur » dont Fratini, Santoni et Gabrielli étaient les lieutenants. ou les esclaves très obéissants, qui, depuis la rédaction de cet acte judiciaire, a été abattu dans des circonstances dramatiques dont on a da garder le souvenir.

Le président fait une sorte de tableau moral du trio proposé à la justice du jury lyonnais. On possède sur eux les plus mauvais renseignements. Ils étaient de ceux qui font peser sur le pays corse pai'la menace, l'extorsion et l'assassinat la plus odieuse tyrannie. Tous trois sont accusés d'extorsion et d'avoir volontairement donné la mort & Fedinielliet tent6 due


la donner au vieux Mozziconacci. L'usage n'est pas de produire si vite les pièces à conviction. Mais elles contiennent des armes et des douilles qui valent d'être examinées sans retard afin d'établir avec précision les responsabilités. Après qu'on a regretté que les scellés aient été négligés, la cour désigne comme experts le docteur Edmond Locard, directeur du laboratoire de police, et M. Vernet-Caron, armurier.

L'exposé du président

Maintenant, c'est le long monologue du président Hauw, fort d'une particulière connaissance de la Corse. Jeune magistrat, il fut, lui aussi, rançonné par des bandits. qui lui prirent son tabac

Le président. Oubliez vos lectures, messieurs les jurés, soyez sourds aux bruits du dehors. Pourquoi êtes-vous, jurés du Rhône, appelés à connaître de cette affaire lointaine ? On a pu sans offense douter de la sérénité des juges en une province troublée par de tragiques événements. Vous avez devant vous des brigands bien plutôt que des bandits. Des brigands dont les sinistres exploits voudraient tenir l'un des plus beaux joyaux de notre écrin national. La Corse, messieurs, n'a pas le monopole des malfaiteurs. L'Ile de Beauté, attrait du monde entier, est habitée par des hommes au coeur fier, heureux de voir la paix se rétablir dans leur petite patrie. On a dit qu'en Corse on faisait bon marché de la vie humaine. C'est exact, mais c'est surtout de la sienne propre quand il y va de l'honneur. Les Corses l'ont magnifiquement montré aux Français du continent en 1914. La population a été décimée par la guerre. Non, messieurs, le maquis corse n'est pas une forêt de Bondy et c'est à peine si une demi- douzaine de malfaiteurs tentent d'y faire la loi, plus ou moins habiles à exploiter le vieux fonds romantique qui est au cœur de chacun.

Me de Moro-Giafferi. Je vous remercie, monsieur le président, pour ces généreuses paroles. Elles auront un écho utile et attendri dans le cœur de nos populations. La Corse française, à jamais française, ne les entendra pas aans émotion. Quant au jury du Rhône, la défense lui fait une confiance absolue en l'assurant de sa collaboration dans un esprit dévoué et respectueux. Le président reprend alors sa harangue. Au paysan corse qui se promène avec un fusil sans intention belliqueuse, comme d'autres, ici, prendraient une canne ou un parapluie, il oppose le bandit nouveau style, le bandit rançonneur, en fournissant de multiples exemples de son triste savoir-faire. Pour exploiter une forêt, ne faut-il pas faire une rente au bandit qui la hante?

Le président. Bien de la littérature factice a altéré la vérité. On a voulu faire du vieux Romanetti un bandit héroïque. Quelle farce C'est Romanetti qui a créé ce type de bandit que les populations ont appelé le < percepteur », ce qui dit tout.

Le conseiller Haw montre ensuite que la notion de la vendetta, celle que l'homme peut justifier parfois, s'introduisit dans leur esprit en raison de l'incertitude en une vraie justice, jadis, quand la Corse changeait trop souvent de maltre. c La belle Corse, dira-t-il, de tout temps convoitée > Le président. Il faut en finir, pour le bien de tous, avec ces cascades de vengeance il faut d'abord délivrer le pays des brigands.

Ils sont de toutes sortes, ces brigands, depuis Bornea, l'ex-gendarme, « le chien de garde devenu loup jusqu'aux accusés d'aujourd'hui. Le président. La terreur fut parfois si grande dans les villages qu'il n'est pas téméraire d'affirmer que, à cause de silences inspirés par la crainte, les parquets continuent d'ignorer les trois quarts des forfaits commis par ceux avec qui l'heure est venue d'en finir.

Se contentant d'Indiquer que le rôle des bandits fut parfois c considérable dans les élections m, le sage président abandonne vite ce sentier de traverse pour résumer ou plutôt développer, mais en clarifiant, l'acte d'accusation.

L'interrogatoire commence enfin avec Fratini, lequel semble bien hardi, mais peu logique, à soutenir comme il fait n'avoir pas revu Bartoli c depuis que ce dernier était devenu un bandit Chez Pandolfi et chez Mozziconacci, en y entraînant ses complices, au nom de qui parlait-il, le soir du 20 octobre 1930?

Le président. Il semble bien que ce soit à vous que, Bartoli a remis la lettre comminatoire destinée à Mozziconacci. Mais voilà. Vous êtes avisé et vous avez chargé Santoni et Gabrielli de la mission, en leur disant que c'était à eux que Bartoli la confiait.

Santon! raconte

La version du crime

L'audience d'après-midi permit d'achever les interrogatoires. Mais c'est avec l'audition du principal témoin, le vieux Mozziconacci, détenu, personnage d'un haut pittoresque, que le débat prit toute son ampleur.

Santoni qui, des trois accusés, a la mine la plus rusée, raconta comment Gabrielli et lui se présentèrent chez les Pandolfi et chez Mozziconacci, porteurs de la lettre comminatoire de Bartoli, le bandit protecteur des Nieri. Santoni tient beaucoup à la correction On a enlevé poliment nos chapeaux.

n feint d'ignorer que la lettre ait contenu des menaces.

Le présideat. Savez-vous ce que c'est qu'un ultimatum ?

Santoni. Pas du tout.

Le président voudrait savoir si Santoni s'étonna du rôle de Fratini qui,

85. Feuilleton du Petit Parisien, LE JUSTICIER Grand roman inédit

par

Suzanne MILA

DEUXIEME PARTIE

X (suite)

Deux hommes face à face

Et devant cette illusion qui replace devant vos yeux l'homme que vous avez poussé à la mort par votre accusation, vous avez encore, monsieur, le triste courage de sourire et de railler. Ah tenez, monsieur, je ne sais pas si, maintenant, je ne vous méprise pas plus encore que je ne vous hais. Mais Dieu merci, votre sourire et votre raillerie simplifient encore ma tâche et la font plus sacrée. Riez et raillez.» Le repentir. si vous' aviez été capable de remords aurai peut-être pesé sur mon devoir. Mais le Dalban que je rencontre enfin, après des années de recherches, est bien pareil au DaJban que ma mère m'avait tracé. au faussaire d'accusation. au.»

Doucement, cher monsieur, doucement, je vous prie, interrompit Dalban avec une politesse affectée plus menaçante qu'un cri de colère. Je vous ai, Copyright by Suzanne Mlla 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

ayant recruté ses deux complices, se tint à la cantonnade. I Santoni. Si j'avais ou que ça devait finir pour moi par des balles, je me serais sauvé.

On rit, mais le matois Santoni a-t-il répondu ? Obstinément, Santoni, qui tint treize mois le maquis, nie avoir rencontré Bartoli. Gabrielli s'explique. n répè- E tera que Bartoli le contrariait dans son service de voiturier, par exemple en tirant sur son omnibus, pas moins. Le président. Comment explique- rez-vous que votre ennemi ait songé à vous employer ? Gabrielli. Pour me faire tuer. Santoni et Gabrielli se chamaillent. C'est, bien entendu, il. qui n'aura pas tiré. Personne ne veut avoir tué Piedinelli. Gabrielli divertit l'auditoire par cette cocasse réponse

Si les gendarmes ne m'ont pas arrêté 1 chez moi, où la famille soignait les bles- i sur-es que m'avaient faites Mozzico- j nacci, survenant comme nous remet- tions la lettre, c'est qu'ils savaient que je devais me constituer prisonnier. Le président lève les bras au ciel. Sur ces entrefaites, les experts, commis ce matin, ont achevé leurs travaux, C'est un seul revolver qui a tiré les douilles recueillies. Donc, il n'y a bien qu'un seul meurtrier du malheureux Piedinelli. Santoni ou Gabrielli ? Une intervention

de M' Moro-Giafferi Faisant état d'une obscurité d'un rapport médical, M, de Moro-Giafferi, défendant Gabrielli contre Santoni, qu'assiste M, Cumin, voudrait amener l'assistant du docteur Locard à con- clure d'un calibre de munition à l'ori- fice d'une blessure. Mais, ferme com- me roc, le témoin de répondre avec sagesse

Je ne suis pas un médecin légiste. Mo de Moro-Giafferi n'est pas un orateur il. se tenir si vite pour battu. Aussi la discussion se prolonge-t-elle. Messieurs les jurés auront au moins apprécié. les beautés de la dialectique. Mozziconacci, vieux renard, accuse Gabrielli

Mais, après la claire déposition du commissaire Natali, de la brigade mobile de Marseille, en mission en Corse, voici, introduit par deux gendarmes, un bonhomme claudicant, à la face de cuir tanné encadrée d'une barbe blanche taillée en fine pointe. I1 parait soixante-dix ans et n'en a que cinquante-sept. Cest Mozziconacci, qui, rentrant chez lui et trouvant Santoni avec Gabrielli, s'écria c Quels sont ces hommes ? Et, se sachant menacé depuis les premières discussions relatives à l'affaire du terrain Pandolfi, n'hésita pas et fit feu. Orgueilleux de sa probité, il voudrait nier sa violence connue. C'est comme des anecdotes toutes naturelles qu'il dit l'histoire de sa première condamnation à cause d'un homme tué parce qu'il l'aurait frustré de sa part à la pêche à la langouste. Aujourd'hui, s'il est détenu, c'est pour avoir blessé si grièvement d'un coup de feu l'un de ses cousins qu'il a fallu couper une jambe au pauvre diable. Hors cela, Mozziconacci, qui s'exprime avec clarté, avec prudence aussi, multipliant les « écoutez, monsieur le président a, est catégorique c'est Gabrielli qui a fait le coup. Cest Gabrielli, l'homme qui tint l'unique revolver. Cest Gabrielli qui abattit PiedinelU, neveu du témoin..

Il ira tout près des jurés faire, sur plan, sa démonstration des positions respectives des acteurs du drame. Il montre obstinément comment Santoni, qui put s'échapper par la fenêtre, n'était pas placé comme Gabrielli, favorablement, pour atteindre Piedinelli au flanc.

A-t-il dit le contraire lors de l'information et au juge d'instruction ? Si on le lui demande, il répond seulement, d'un ton gémissant, comme au souvenir des souffrances anciennes J'étais au lit, malade et blessé. Et de reprendre:

Aujpurd'hui, je dis que c'est Gabrielli.

En vain le président Hauw, l'avocat général Guétat, et M* de MoroGiafferi lui voudront-ils faire avouer qu'il a fait volte face.

Le président. Vous paraissez avoir changé d'opinion depuis que Santoni s'est rendu après la « destruction » de Bartoli. On est dès lors amené à penser que des pourparlers de paix avaient pu être entamés auparavant entre Bartoli et vous. Ne fût-ce pas par l'entremise d'un certain Cavalli ?

Mozziconacci. Ecoutez, je ne sais rien de- tout ça et je dis la vérité. C'est Gabrielli qui a tué. Piedinelli n'a pas été frappé dans la fusillade générale par moi, par exemple, comme ils voudraient le faire croire. Il n'y a pas eu de négociations du tout. Je savais que Gabrielli et Fratini se rendraient. Quant à Santoni. tout le monde disait que la vie du maquis lui plaisait.

Tout cela est bien compliqué. A ce point, que l'auditeur attentif se voit saisi de la crainte d'avoir été défaillant Mais non. Et le désespoir du président le rassure à point nommé Le président. Messieurs, tout ceci nous prouve qu'il est toujours difficile d bien rendre la justice, mais jamais autant que lorsqu'il s'agit des tragédies corses l On essaiera demain de faire toute la lumière. Sera-ce par l'audition du sage abbé Casanova, ou par celle de la mère de Piedinelli à qui son fils aurait dit en mourant c Maman, c'est Gabrielli qui m'a tué » ? André SALMON.

jusqu'à présent, écouté avec une patience que, sans doute, vous aurez été le premier à reconnaître. Bien que j'eusse pu, au passage, relever telle ou telle de vos expressions vraiment un peu trop nettes, il m'a plu de me montrer très tolérant envers un fils qui ressemble tant à son père. Mais, de grâce, ne me demandez pas de continuer plus longtemps un effort de modération qui, pour si méritoire qu'il soit, m'est cependant très lourd. Je ne suis pas accoutumé à tant de condescendance «et si j'ai bien voulu consentir à une exception en votre faveur, récompensez-m'en. s'il vous plaît, en veillant désormais au choix de vos mots. Jusqu'où n'irions-nous pas, en effet, cher monsieur, si vous vous laissiez encore entraîner à des paroles que je ne pourrais approuver ?

Je sais jusqu'où nous irons, trancha Roger.

Fort bien, approuva Dalban sans se départir de son inquiétante politesse, et vous me trouverez prêt à vous suivre partout où vous désirerez que nous allions ensemble. Et maintenant que nos positions sont bien prises, que vous n'ignorez plus quelle modération de langage j'attends expressément de vous, ne me ferez-vous pas l'honneur de m'apprendre quelle est cette tâche que vous êtes venu accomplir ici et que vous aviez qualifiée, je crois, d'impérieuse et de sacrée ?

Il souriait encore. Sourire aigu et figé de duelliste qui joue avec son adversaire et qui déjà, dans les premiers engagements des lames a prévu le coup qui s'apprête. Entre ses paupières rapprochees et immobiles, un regard d'affût luisait.

Quelle tâche je viens accomplir ici ? répéta lentement Roger qui dévisageait Dalban. La voici.

L'affaire déjà "Transat" jrern db la peimiIhi fagb Dès l'instant où il ne veut plus )ayer, tout s'écroule, car personne l'a qualité ni motif, ni même possi)ilité pour payer à sa place.

Au devant de quelle catastrophe alons-nous ?

La Compagnie Transatlantique est me des forces morales et des puislances économiques de la France. Le naintien de ses services est indispentable au prestige du pavillon. Il ne 'est pas moins au point de vue tou'istique, au point de vue commercial. On ne peut pas laisser la Compagnie Transatlantique s'écrouler. La Compagnie Générale Transa:lantlque peut vivre, les économies raisonnables étant faites, sans exiger de 'Etat des subventions anormales; elle ?eut même puisqu'elle les a réalisés en 1929 faire de très gros bénéices d'exploitation.

Que faut-il à l'heure actuelle ? Une ntervention lui donnant les facilités le trésorerie dont elle a besoin. Je passe sur les détails, mais je puis dire lue l'examen du dossier et des comptes démontre qu'en trois années la situation très embrouillée de l'heure présente peut être assainie et que, :outes les dettes anciennes étant repri- ses, les commandes exécutées et payées, les comptes apurés, les charges financières annuelles, en suppo- sant le taux de 5 et l'amortisse- ment en quarante ans, n'atteindraient pas 150 millions somme qui, d'après les résultats antérieurs, peut parfaite- ment être couverte par les profits de l'exploitation. Dans une telle conjoncture, que pouvait, que devait faire l'Etat ? Accorder la garantie d'intérêt aux emprunts obligataires à émettre et, en contre-partie, avoir des représentants dans le comité de direction, un commissaire du gouvernement, le contrôle de l'inspection des finances.

On a voulu, suivant la conception mo- derne de l'Etat touche-à-tout, une gestion directe, engageant les capitaux et la responsabilité de l'Etat in infinitum. On aboutit à la situation actuelle parce que l'Etat, en l'espèce, ce sont les deux Chambres et que les deux Chambres ne sont pas aptes à diriger des affaires individuelles ou commerciales, à juger de leurs besoins et des manières de les couvrir. Va-t-on rentrer dans les sentiers connus ou continuer d'errer à l'aventure ?

Je pose la question pour la Compagnie Générale Transatlantique. L'affaire de la « Transat )) et la situation à Saint-Nazaire M. Pierre Laval a reçu hier matin M. de Chappedelaine. L'entretien du président et du ministre de la Marine marchande a porté sur la situation créée dans différents chantiers de la marine, à Saint-Nazaire, spécialement les chantiers de Penhoët, du fait du retard apporté par le Sénat au vote de la loi permettant le renflouement de la Compagnie Générale Transatlantique.

Le président du Conseil a conféré sur le même sujet dans l'après-midi, d'abord avec MM. Jeanneney et Abel Gardey, président et rapporteur général de la commission des finances du Sénat; ensuite avec MM. Rio et Brindeau, président et rapporteur de la commission de la Marine du Sénat enfin, dans la soirée, M. Pierre Laval s'est entretenu avec MM. Flandin, de Chappedelaine et Germain-Martin, président de la commission d'études relative à l'affaire de la Transatlantique.

M. de Chappedelaine recevra aujourd'hui mardi une délégation comprenant des représentants de la chambre de commerce de Saint-Nazaire, des ouvriers chômeurs et non chômeurs, de la municipalité, etc. et conduite par M. Blancho, député, maire de SaintNazaire.

Cette même délégation sera également reçue demain mercredi par M. Laval.

L'EMPRUNT DES P. T. T. L'émission des obligations 4 1/2 autorisée par le décret du 30 janvier 1932 sera ouverte le 5 février prochain. Le prix d'émission est fixé à 496 francs 50 centimes par 500 francs de capital nominal.

Les réceptions de M. Laval M. Pierre Laval, président du Conaell, ministre des Affaires étrangères, a reçu cet après-midi M. Venizelos, président du conseil des ministres de Grèce. Le président du Conseil s'est entretenu ensuite avec MM. Jeanneney et Abel Gardey, président et rapporteur général de la commission des finances du Sénat, puis avec MM. Rio et Brindeau, président et rapporteur de la commission de la marine marchande au Sénat.

M. Pierre Laval a reçu également M. de Chappedelaine, ministre de la Marine marchande, et M. Germain-Martin, président de la commission chargée d'étudier les affaires de la Compagnie Générale Transatlantique.

A la fin de l'après-midi, M. P.-E. Flandin, ministre des Finances, est venu s'entretenir avec le président du Conseil.

L'accident d'auto de M. Maginot Le chauffeur Auguste Barroy, l'auteur de la collision dont fut victime M. Maginot dans le bois de Boulogne, le 17 décembre dernier, a subi, hier, l'interrogatoire d'identité, M. Peyre, juge d'instruction, l'inculpant de blessures par imprudence.

M. Barroy a choisi pour défenseur M* Marc Gonin il sera Interrogé sur le fond de l'affaire dans quelques jours.

Et, sans bouger de la table, sans même ébaucher un geste, mais accentuant les mots, faisant de chacun d'eux un cinglement de cravache et un défi, il ajouta

Je suis venu vous dire, en face, ce que mon père a écrit de vous au colonel Fabre avant de mourir de votre accusation € Vous êtes un lâche Pas un muscle du visage de Dalban ne tressallit Le sourire persista sur les lèvres et l'éclair dans le regard. Seulement, ses deux mains saisirent un coin d'étoffe de sa veste, près du revers, et s'y convulsèrent ongles enfoncés. Je suis venu vous redire en face, continua Roger, le mot que le colonel Fabre vous a jeté avant de vous chasser de l'armée. Vous êtes un assassin

Dalban ne répondit pas encore, mais l'éclair de ses yeux était devenu une lueur de meurtre.

Je suis venu vous dire encore que votre duel avec mon père n'est pas Hnl, que je reprends la place qui était la sienne quand votre épée se brisa et que je vous tuerai.

Roger se tut. Un temps de silence passa.

Est-ce tout ? demanda Dalban avec une terrible froideur.

Puis après un nouveau silence Voilà qui est parlé, ricana-t-il.» Un tâche.- Un assassin. Vous me tuerez.. A merveille. Vous me permettrez bien, pourtant, de me défendre un peu.- L'épée à la main, je ne suis pas trop maladroit, je crois, et j'ai la vie assez dure. Vous me tuerez, vraimeat ? Sans pitié.

Et si c'était moi qui vous tue ? riposta Dalban dont le sourire disparut! et dont la voix gronda soudain. Oui, ai c'était moi qui vous tue, hein ? Car en-

LA MISSION CITROEN CENTRE-ASIE Dans la tempête de sable et nous le feu de bandes armées la mission gagne Pao-Tou

Un télégramme annonce l'arrivée, le 28 janvier, de la mission Citroën Centre-Asie à Pao-Tou, à 1.000 kilomètres ouest de Pékin. Il apporte des détails sur la marche depuis Ning-Shia, qui fut, on va le voir, assez mouvementee. La mission avait quitté Ning-Shia le 18 janvier, remontant la rive gauche du fleuve Jaune (Hoang-Ho) jusqu'à Tong-Hou, à 200 kilomètres au nord. M. G.-M. IL-iardt avait pensé d'abord franchir en ce point le fleuve gelé. Mais l'état de la glace, peu solide encore, rendait l'opération hasardeuse, étant donné le poids des voitures. Le chef de l'Expédition dut alors se décider à renoncer à l'itinéraire prévu à travers le désert des Ordos, et à contourner la boucle du fleuve. On s'aventurait ainsi à travers une région troublée, infestée de bandes armées. La halte à San-Tao-Ho, siège du vicariat apostolique des Missions belges, fut, par l'hospitalité chaleureuse qu'y trouvèrent les voyageurs, comme un rappel des réceptions si cordiales des premières étapes du voyage. Les Pères sont installés dans une enceinte fortifiée qui protège la chrétienté locale contre les incursions des pillards. Ce seul détail indique l'état du pays l'on y vit en perpétuelle alerte. M. G.-M. Haardt et ses compagnons demeurèrent là du 20 au 24 janvier, où ils se remirent en route vers Pao-Tou. Contournant toujours la boucle du Hoang-Ho, la caravane d'autochenilles infléchissait progressivement sa marche vers l'Est. Elle accomplit, au départ de San-Tao-Ho, cinq dures étapes. Le vent soufflait en tempête soulevant d'épais nuages de sable. La vue était parfois absolument bouchée. On se dirigeait au jugé. Les moteurs, malgré les filtres à air, étaient fort éprouvés

Le drame de Clichy-sous-Bois SUITE Da W PREMIÈRE PAGI

L'Italien assassiné avait, l'an dernier, assidûment fréquenté Clichy-sous- Bois. Il était toujours seul et prenait assez souvent des repas sommaires; dans un débit voisin de l'endroit où il] a été tué.

On pense qu'U appartenait à tin groupement politique, ce qui lui aura. probablement valu certaines rancunes. Et l'on peut supposer qu'un de ses ennemis l'aura, la nuit dernière, attiré dans ce quartier désert pour l'attaquer et le tuer.

Les gendarmes, les inspecteurs de la brigade mobile et les magistrats du parquet de Pontoise, accompagnés du docteur Derôme, médecin légiste, arrivèrent dans l'après-midi à Clichysous-Bois pour tenter d'identifier l'assassin. Ce sera tâche difficile, car, si les témoignages sont contradictoires parmi les habitants français du lotissement de l'allée Nouvelle, les renseignements arrachés aux Italiens, ouvriers ou employés, habitant le secteur sont encore plus difficiles à contrôler.

En présence de MM. Pibier, juge d'instruction, et Comte, substitut du procureur de la République, le docteur Derôme, à la nuit tombante, procéda à l'autopsie du cadavre, et ses premières constatations établirent que la victime avait été atteinte par sept balles d'un revolver du calibre de 7 mm. 65 que six projectiles, tirés à moins de deux mètres, avaient traversé le corps de part en part et que le septième s'était logé dans un muscle où il ne put être découvert. C'est face à l'Italien que l'assassin déchargea son arme et aussi avec une précision et un acharnement qui ne peuvent que confirmer l'hypothèse de la vengeance.

Ce matin, Giuliano Usubelli sera inhumé dans le cimetière de Clichy-sousBois. Mais est-ce bien le cadavre de l'homme portant ce nom qui sera enterré ? On est en droit d'en douter car, si la photographie collée sur le certificat de déclaration d'étranger est bien celle de la victime, il apparaît que cette photo a été décollée et mal replacée sur le document.

Aussi M. Andréani, commissaire de police du Raincy, et le capitaine de gendarmerie Aussaguès, avec le brigadier Quizel, formulaient-ils, hier soir, toutes réserves sur l'identité de la victime.

Un fait est certain l'Italien avait fait montre de sentiments antifascistes et les mystérieux voyages qu'il faisait à intervalles irréguliers à Clichysous-Bois et dans la région étaient aussi énigmatiques que ses moyens d'existence étaient inconnus.

Tard dans la soirée, un petit entrepreneur de maçonnerie, d'origine italienne, est venu faire quelques confidences aux enquêteurs puis, après avoir relevé les empreintes digitales de la victime, les inspecteurs de la brigade mobile ont emporté tous les documents qui pourront leur permettre d'éclaircir ce crime si mystérieux à tous égards.

fin, n'espérez pas que je vous épargne. Ce que vous avez dit ici ne se paie pas d'une piqûre au bras, mais d'un bon coup d'épée bien profond qui va chercher la vie. Autrefois, c'est à la poitrine de votre père que j'ai tiré, à son cœur. Quand nous nous battrons, et le plus tôt possible, c'est à votre poitrine, à vous, que je tirerai, à votre coeur. Vous épargner, moi, vous ? D'un rire bas, il coupa un instant le grondement de sa voix, puis il reprit avec une véhémence montante Vous épargner ? Et pourquoi, je vous prie ? A cause de la mort de votre père ? Allons donc, je ne regrette rien J'ai hai votre père comme il n'est pas possible de hair davantage un homme. Cent fois, avant de me battre contre lui, j'ai désiré sa mort. Le soir où, enfin, je l'ai tenu devant moi, l'épée au poing, sans témoin, j'ai cru que je le tuerais et j'ai guetté une défaillance, une faiblesse. Il a été le plus fort. J'ai fait des progrès depuis, vous en jugerez bientôt, monsieur son fils. Mais ce soir-là, j'ai été vaincu par lui.. Vaincu par lui, moi Dalban. Avant ma défaite, avant que je ne me blesse moi-même avec l'épée brisée qu'il avait tenue, je croyais bien avoir atteint contre lui le sommet de la haine. Je me trompais,Je l'ai ha! davantage encore, comme seuls peuvent hair les mourants ou les vaincus et j'ai voulu qu'il tombe avec moi. Comprenez-vous ? J'ai voulu qu'il tombe avec moi et si, pour l'entraîner dans ma chute, dans la mort que j'entrevoyaU, dans ma défaite ai, pour le séparer de votre mère il m'avait suffi de déchirer ma plaie, je l'aurais élargie moi-même, avec mes ongles.- 11 est tombé.- Je l'ai vaincu.- Il s'est tué.- Je ne regrette rien, rien, rien.-

Il s'était, en parlant, redressé de toute sa taille, et un orgueU de damné

eux-mêmes par cette dense poussière. Jamais peut-être ils n'auront mieux prouvé leur résistance.

Mais une péripétie nouvelle, et plus dangereuse, allait compliquer encore la situation. A l'hostilité de la nature allait s'ajouter celle des hommes. Le 25 janvier, l'Expédition entrait dans une région extrêmement troublée, en tous sens parcourue par des bandes en armes fort inquiétantes. Comme elle arrivait à un lieu appelé Patsebolong, situé à 150 kilomètres environ de Pao-Tou, les premières voitures étaient accueillies par un feu violent des hommes armés, des pillards supposat-on d'abord, étaient en embuscade et tentaient d^arrêter le convoi.

Les voitures ainsi attaquées, la riposte ne se fit pas attendre. Les assaillants, évidemment surpris de cette résistance, cessèrent le feu, s'avancèrent pour parlementer. Ils se présentèrent comme des soldats réguliers, Invoquèrent un malentendu. Le combat était terminé, sans dommage de part ni d'autre, sans blessé parmi les explorateurs, ce qui était l'essentiel. Le sir, il fallut, campés dans cette zone si peu sûre, procéder à quelques réparations dont les moteurs avaient besoin. Puis les 120 kilomètres restant à parcourir jusqu'à Pao-Tou furent franchis sans incident nouveau dans la journée du 26 janvier.

A partir de ce point, la caravane automobile, divisée en deux groupes, se dirlgeait vers les lamaseries de PeiLing-Miao, pour gagner ensuite, par le plateau mongol, Kalgan, la dernière étape importante du voyage avant Pékitn, que M. G.-M. Haardt espère attendrie le 12 février.

La santé morale et physique de tous les membres de l'Expédition demeure parfaite.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la Fédération des anciens de la Rhénanie et de la Ruhr.

Conseil des ministre* & 10 heures. t l'Elysée,

Sénat Séance à 15 heures (projets divers). Chambre des députés Séances a 9 h. 30 et à 15 heures (crédits pour H. B. M. baux à ferme).

Ventes de charité au profit des oeuvres parpissiales et sociales de Saint-Joseph des Quatre-Routea (Asnières), 14 h., 18, rue de Varenne. Des mêmes œuvres de Gentilly, 274, boulevard Saint-Germain. Expositions Salon des arts ménagers et Salon des artistes Indépendants, Grand Palais. Fédération française des artistes, 42 bis, boulevard de LatourMaubonrg.

Réunions d'anciens combattants 276R. L et R. L T., 20 h. 30, boulevard de Strasbourg. R. I., 21 h.. 92, rue de Bondy.

Réunions Association des artistes musiciens (fondation Taylor), 14 h., Canservatoire. Société philanthropique « la Haute-Marne 17 h., 64, avenue Foch. Groupement des commerants du quartier de la Porte-Dauphine, 20 h. salle Saint-Didier, 46 bis, rue Saint-Didier. Club du Faubourg, 20 h. 30. salle Wagram.

Concerts, bals Bal des Petits Lits blancs, 22 h., Opéra. Soirée normande, 20 h. 45. 1. boulevard Beaumarchais. Association des musiciens chômeurs, 20 h. 30, Maison de la mutualité, 24, rue Saint-Victor. Banquets Chambre syndicale des entrepreneurs d'installation de magasins et bureaux, 19 h. 30, palais d'Orsay. Foyer des arts. 19 h. 45, rue SainteAnne.

Sports Au Palais de l'Elysée, à 16 h.. tirage au sort des matches de la Coupe Davis de tennis par le Président de la République.

Courses à Vincennes iL 13 h.

M. P.-E. Flandin, ministre des Finances, a reçu hier après-midi M. Venizelos.

M. Mario Roustan a reçu hier matin M. Jean Petrovici, professeur à l'uni versité de Jassy, ancien ministre de J'Instruction publique de Roumanie, délégué à la conférence du désarmement, qui vient de faire à la Sorbonne deux brillantes conférences.

Le ministre de l'Instruction publique a également reçu le comte de Coudenhove-Kalergi, président fondateur de la Ligue paneuropéenne.

Une délégation de la Veillée vendéenne, groupe parisien d'artistes et littérateurs vendéens, s'est rendue rue Franklin pour visiter la maison de Georges Clemenceau, transformée en musée.

HAUSSE DE QUALITE

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étincelait sur sa face. Roger le regardait en silence. D mesurait l'âme de l'adversaire et pensait c Pauvre père qui a dû lutter contre cet homme. » Mais, pour lui. il demeurait sans crainte. Dalban ajouta

Pas un moment, pas un seul, quand Il se défendait devant moi. je n'ai songé à me rétracter. Sa souffrance, ses efforts pour se dégager des rets que j'avais tendus étaient la joie de ma haine. Je ne connaissais qu'une peur. Peut-être ses cris d'innocence seraient-ils écoutés. Mais non, c'était mol seul que l'on croyait. Je gagnais ma bataille-. Votre père était plus blessé, plus touché à mort que je ne l'étals moi-même, couché sur mon lit et défaillant. Même sous la torture je n'aurais pas avoué la vérité. Je tenais le lieutenant Gerbier entre mes mains, et il ne pouvait plus se dégager. Je n'avals qu'à les maintenir bien serrées. Je les ai maintenues telles.»

Comme un assassin qui sent sous ses doigts l'agonie de sa victime. Et je regretterais de semblables moments de combat, de haine et de victoire ? Non, jamais. Le lieutenant Gerbier s'est tué». Malheur aux vaincus

Parole de lâche.

Malheur aux vaincus, oous dioje, répéta Dalban avec une violence de défi. La haine qui regrette sa victoire n'est pas une haine véritable. La mienne, depuis plus de vingt ans, n'a jamais rien regretté. Tout au plus, quelquefois, me suis-je reproché d'avoir obéi à l'ordre du colonel Fabre et démissionné de l'armée. J'aurais dû faire front. On peut toujours Imposer silence à ceux qui parlent trop et for- cer à se baisser les regarda trop har- dia. Mais ce qui eut fait est talt et

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Ecole technique de publicité La série de conférences organisées par l'Ecole technique de publicité, fondée par le groupement des chefs de publicité, se continuera aujourd'hui mardi par une conférence de M. Lehy, directeur du laboratoire de psychologie appliquée à l'Ecole des Hautes Etudes sociales et à l'Université de Paris. Le sujet traité sera le suivant: La psychotechnique dans la vente et la publicité. » Chefs d'entreprises, directeurs commerciaux. chefs et techniciens de publicité, cette conférence vous ouvrira des horizons nouveaux sur l'aide que les recherches de laboratoire, appuyées sur la pratique, peuvent apporter au vendeur comme au publicitaire.

Comme à l'habitude, la conférence aura lieu dans la salle de projection cinématographique de la chambre de commerce, 2, place de la Bourse, à 20 h. 45. (Prix d'entrée 5 fr.) Pour le baptême de Bébé. offrez des dragées Martial Sans vous déranger, demandez échantillons, l'album des boites de baptême et surtout les prix de gros à la Fabrique de dragées Martial, 11, rue Raspail, Ivry (S.). Expédition impeccable en 24 h.

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PETITES ANNONCES CLASSÉES Provenu 16-22

Elle* paraîtront dès le lendemain matin (paiement aussitôt après l'insertion)

Et surtout

qu'elles soient aux oeufs

mes reproches à moi-même sont hors du débat. Le débat, c'est moi, votre père et vous.» Restons-y. Je vous répète donc qu'en plus de vingt ans ma haine n'a rien regretté. Dans une pièce voisine, je possède encore les deux épées du duel, l'épée rompue et celle avec laquelle j'ai accusé votre père d'avoir voulu m'assassiner. Quelquefois, certains soirs de désœuvrement, il m'arrive de rêvasser devant elles, de me rappeler et de me dire entendez-vous ? de me dire que s'il le fal.lait, je re-com-men-ce-rais ce que j'ai fait» Est-ce compris ?

D'un mouvement de haut en bas de son poing fermé, il parut marteler sa parole puis, repassant brusquement dé la véhémence à l'ironie. il persifla Oui, C'est compris, n'est-ce pas T Et vous n'espérez pas que je vous épargne ? Dans l'instant où vous vous êtes nommé et où je vous ai bien vu, je n'ai pas su maîtriser, Il est vrai, une surprise dont l'expression fut assez ridicule et qui, sur le terrain, aurait pu me jouer quelque vilain tour. Mais l'étonnement est dissipé et rien ne troublera plus ni la main ni le regard. Vous venez prendre la place de votre père. Tant pis pour vous. Assez, monsieur, brisa Roger. Ce n'est plus ici que je vous répondrai. Je vous comprends. Il nous reste, cependant, encore quelques points à régler.

Faisons vite.

Où êtes-vous descendu ? A Rouvres ? Oui. sur la place de l'Eglise, chez Firmin Mathieu.

Bien. Je transmettrai le renseignement à mes témoins. Mais, à ce propos vous êtes-vous fait accompa- gner de vos témoins

Non.

La Société des Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire (Penhoët) jomznunique la note suivante

On a prétendu que les difficultés de a Compagnie Générale Transatlantique provenaient en partie des bénéfices exagérés prélevés par la Société des Chantiers 3t Ateliers de Saint-Nazaire (Penhoët) sur le? commandes dont elle s'arrogerait le monopole.

Jusqu'à présent, la Société des Chanttere et Ateliers de Saint-Nazaire (Penhoët) n'a rien voulu dire. Mais. ces bruits persistant, le président du conseil d'administration, sans aucune espèce d'esprit de polémique auquel il ne se prêtera pas, tient à rétablir les faits et à faire connaître la vérité.

1° La Société de Penboët n'a pas le monopole des commandes de la Compagnie Générale Transatlantique, puisque, sur 23 navires commandés par celle-ci depuis la fin de la guerre. 5 seulement, représentant le tiers du tonnage total, ont été construits par Penhol't

2° Les commandes de la Compagnie Générale Transatlantique ne constituent pas le principal aliment à l'activité de la société, puisque entre 1921 et 1930, sur une période de dix ans, le chiffre d'affaires de la Transat. avec Penhoët a été le quart seulement du chiffre d'affaires total de Penhoët

3° La Compagnie Générale Transatlantique n'a jamais payé aucun navire commandé à Penhoët à un prix supérieur au prix le plus bas qu'elle pouvait trouver sur le marché International. La Société de Penhoët serait heureuse d'être admise à en administrer la preuve péremptoire devant telle commission d'ingénieurs qu'on lui désignerait.

Pour les paquebots (Iie-de-France, BuperTXe-de-Francc) qui, eu égard à leurs dimensions, ne pouvaient être construits qu'à Penhoët, seul chantier français ayant les cales nécessaires, leurs marchés ont toujours été soumis Il l'examen des services de la Marine marchande ils ne prévoient du reste qu'un bénéfice très modéré et, cependant, l'exécution de ces navires exceptionnels présente des risques considérables et nécessite des dépenses d'Immobilisation très importantes;

4° La Société de Penhoët est une société anonyme qui publie ses bilans il est aisé. en s y reportant, de constater qu'elle n'a pu distribuer à ses actionnaires, pour les dix derniers exercices, qu'un dividende brut qui s'élève en moyenne Il 3,7 (soit 18 francs papier) au lieu de 12 avant la guerre (soit 60 francs or). Quant Il ses administrateurs, il a été attribué Il chacun d'eux une moyenne de R.000 francs par an. tout compris, au lieu de 18.000 francs or avant la guerre

Signé René Foum,

président de la Société des Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire IPenhoSt). VI EN Td, PÂRÂTrftÊ^ômât^" NICOLE SE MARIE. inédit de et

J'aurai donc l'honneur, si vous le désirez, de vous confier à deux de mes amis qui vous assisteront.

Roger approuva d'un signe de tête et Dalban reprit du ton rapide et monocorde d'un homme qui débarrasse une discussion de détails sans intérêt Vos deux témoins se présenteront chez vous demain matin. Puis-je vous demander encore si vous vous êtes pourvu d'épées ?

Non.

Il vous faudra donc accepter les miennes.

Je les accepte.

Voici donc réglés les quelques points qui demeuraient encore en suspens. Le reste appartient désormais à nos témoins. Dois-je appeler un domestique pour vous raccompagner ? Sans répondre, Roger marcha vers la porte et l'ouvrit

Un dernier mot, s'écria Dalban. Quel motif donnerons-nous à notre rencontre ?

Je vous en laisse le choix. Je suis venu pour venger mon père et vous tuer, mais non pas pour déshonorer un nom que vous n'êtes pas seul à porter, m'a-t-on dit.

Nous prétexterons donc simplement une querelle de famille. L'expre*sion, pour si vague qu'elle soit. suffît, depuis le Cid, à Justifier les duels mertels.

Dalban se, mit a rire très haut, puis ajouta

L'exemple est hardi. Dans te Otd, c'est le fils, vengeur du père qui triomphe et tue le méchant homme. Nous changerons entre nous le dénouement de la tragédie. Tout simplement (A attire.)


f ÏÏDEIROTÈIRLE MEÏÏJIRLIE 1 SEHV1CES T£L£GRAPmQtrcS et TÉXÉPHOIVlQtTES SPÉCIAUX *m rcMf Partmicn et «ta Vîntes

LES EVENEMENTS DEXTRÊME-ORIENT » SUITB DB LA PREMIÈRE PAGE «

'Conformément aux ordres de la ehambre de commerce chinoise, les boutiques chinoises restent fermées à la chinoise, c'est-à-dire à moitié; les volets sont fermés sur les vitrines, les portes paraissent closes. Ainsi les boutiquiers manifestent patriotiquement leur protestation contre l'agression nippone. Mais qu'un client frappe à la porte, aussitôt un guichet s'ouvre et le négoce se fait par cet orifice suffisant pour passer les paquets et recevoir l'argent quand il s'agit d'objets volumineux, les portes s'entr'ouvrent et les clients se glissent dans le magasin.

Ainsi, tout en faisant leur devoir, les marchands continuent de ne pas perdre une occasior d'augmenter leur pécule. La population européenne ayant lu que les vivres allaient manquer, s'est ruée ce matin dans les épiceries et les boucheries, mais cette panique est injustifiée souf en viande fraîche, Changhai est amplement pourvu de vivres, et, bien que les portes des concessions soient closes, les légumes arrivent chaque soir par des centaines de grands chalands. Ruées vers les banques Certains journaux chinois ayant fait courir le bruit que les billets de banque perdraient une grande partie de leur valeur, les banques étrangères, seules ouvertes, furent assiégées de clients qui échangèrent leurs billets et sortaient, comme au moyen âge, en ployant sous le fardeau de leur monnaie d'argent les Chinois s'empressaient aux guichets des petits changeurs qui prélevaient une commission usuraire. Cette seconde panique était encore moins justifiée que la précédente.

Multitude docile

Les autorités des concessions avaient décidé que le couvre-feu serait en vigueur, de 10 heures du soir à 4 heures du matin, de façon à maintenir l'ordre la nuit, tâche qui paraissait compliquée en raison des réfugiés.

Comme par enchantement, quand la nuit arriva, la prodigieuse multitude qui encombrait les rues et les avenues disparut en quelques minutes, happée dans les ruelles,

ACTIONS ET RÉACTIONS

Tokio, 1" février (dép. Havas.)

On mande de Kharbine à l'agence Rengo qu'en raison de l'activité des troupes commandées par le général Ting Chao, commandant en chef des groupes du réseau du chemin de fer de l'Est chinois, les autorités militalres nippones ont décidé d'ordonner une concentration en masse sur Kharbibe des troupes japonaises en Mandchourie. NANKIN BOMBARDE

PAR LES FORCES NIPPONES Londres, 1" février (dêp. Havas.) On mande de Changhaï à l'agence Reuter

Les navires de guerre japonais ont commencé ce soir, à 23 h. 15, à bombarder la ville de Nankin.

A la suite de ce bombardement, les fusiliers marins nippons ont été débarqués et un violent combat s'est engagé.

Quatre croiseurs et trois contre-torpilleurs japonais, trois canonnières chinoises, une canonnière anglaise et une américaine, se trouvent à Nankin où l'état de siège a été proclamé.

LA CANONNADE S'APAISE

Nankin, 2 février, 3 h. 30 du matin (heure locale) (dép. Havas.)

Le bombardement a cessé à 1 heure et le calme est maintenant rétabli. Dès les premiers coups de feu, des dispositions avaient été prises dans les consulats pour organiser l'évacuation des résidants étrangers l'ordre d'évacuer n'a cependant pas été donné.

Suivant des témoins oculaires chinois, des fusiliers marins japonais, qui se trouvaient sur la grève, ont ouvert le feu sur une patrouille chinoise et aussitôt après les navires de guerre nippons ont commencé à bombarder dans la direction des forts de LionHill, non loin des côtes.

Suivant une autre version chinoise, les navires de guerre japonais auraient tenté de couler les vedettes à bord desquelles les gardes nationaux du Honan, qui se trouvaient à Poukéou, traversaient le fleuve afin de venir renforcer la garnison chinoise de Nankin.

LE NAVIRE AMERICAIN

SIMPSON a

S'EST TROUVE

SUR LA LIGNE DE FEU

Washington, 1" février (dép. Radio.) Le commandant P. W. Rudledge, à bord du Simpson, vient d'adresser au département de la- Marine un télégramme l'informant que le croiseur japonais commença à tirer sur Nankin sans avoir, au préalable, averti les navires étrangers qui se trouvaient à proximité.

C'est ainsi, ajoute le commandant Rudledge, que j'ai dû déplacer le Simpson et l'ancrer plus au large, afin de l'écarter de la ligne de feu. UNE NOTE A GENEVE

DE M. LOU WEN KAN

Genève, 1" février (dép. P. Parisien.) Le nouveau ministre des Affaires étrangères de Chine, M. Lou Wen Kan. a adressé au secrétaire général de la S. D. N., par l'intermédiaire de M. Yen, qui représente son pays au conseil, une note démentant de la façon la plus formelle le bruit selon lequel son gouvernement s'apprêtait à déclarer la guerre au Japon.

Quant à la grande commission d'enquête qui doit se rendre à Tokio, Nankin et en Mandchourie et que préside lord Lytton, ses membres étaient prêts pour arriver plus tôt à pied d'oeuvre à emprunter la voie du transsibérien. mais le secrétaire général ayant été informé aujourd'hui que le trafic a été interrompu en Mandchourie sur le chemin de fer de l'Est chinois au sud de Karbine, ils seront tout de même obligés de passer par New-York et le Pacifique. Comme nous l'avons annoncé, Ils s'embarqueront le 3 février au Havre à bord du Paris.

NOUVELLES DEMARCHES

DES PUISSANCES A TOKIO Les graves événements qui se déroulent actuellement en Chine sont suivis avec la )lus grande attention par tous les gouvernements qui ont de grands intérêts en Extrême-Orient et notam-

ce qui donne un aperçu de l'étonnante docilité des foules chinoises, lesquelles, d'ailleurs, peuvent aussi I être sujettes à des crises d'exalta- tion extrêmement violentes, quoique généralement de courte durée. Promenade en ville

J'ai fait, vers la fin de l'aprèsmidi, une promenade accoutumée [ avec un ami dans le quartier nord [ de la concession internationale oc- [ cupé par les Japonais. I Deux des ponts traversant la c large rivière de Soutchéou étaient t barrés par des sentinelles nippones v qui avaient installé un blockhaus de sacs à terre avec une mitrailleuse. Seul le pont, au bout duquel se dresse la direction des postes, était c occupé par le corps des volontaires étrangers, les postiers chinois ayant c refusé de travaille!. si les Nippons l montaient la garde devant les postes. t Les Japonais avaient simplement c reculé de cinquante mètres et barré c la rue avec des fils de fer barbelés, derrière lesquels se dressaient deux blockhaus. E A chaque carrefour, des senti- c nelles japonaises croisaient la i baïonnette et nous ne pouvions pas- s ser qu'en montrant notre carte. Les boutiques étaient toutes closes on l ne rencontrait aucun passant. Cette J partie de la ville paraissait morte. La plupart des habitants avaient i fui, d'autres restaient terrés, évi- t tant de se montrer par crainte 1 d'être confondus avec les « plain c clothes ». Cependant, à plusieurs reprises, quelques Chinois sortirent de quelques ruelles et, se glissant ( le long des maisons, tentèrent de t prendre le chemin de la concession, m levant haut les mains quand ils arri- £ vaient près des sentinelles nip- c pones qui les fouillaient. t De temps en temps, une moto- sidecar, avec fusil-mitrailleur, pas- { sait à toute vitesse. Quoique nous i fussions près des lignes, nous n'en- c tendions aucun bruit de fusillade ( à de très longs intervalles, nous per- cevions des coups de feu isolés tirçs par quelques « plain clothes » mais leur nombre avait diminué en raison de la chasse que, nuit et jour, leur font les Nippons et en < raison de l'épuisement de leurs t munitions.

ment par le gouvernement français. Nous avons déjà. signalé hier les me- ] sures de protection prises par les auto- ( rités françaises de Changhai pour pro- téger notre concession, ainsi que la concession internationale qui com- prend aussi des établissements français. Pour renforcer nos détachements stationnés à Changhai, un bataillon va y être transporté d'urgence du Tonkin. L'amiral Herr a reçu, d'autre part, pour mission de se rendre à Changhaï avec plusieurs unités navales, dont le Waldeck-Rousseau.

Par ailleurs, l'ambassadeur de France à Tokio a effectué hier, de même que ses collègues britannique et américain, une nouvelle démarche auprès du gou- vernement nippon afin d'attirer encore ] une fois son attention sur la nécessité de faire strictement observer par les ( troupes japonaises débarquées à Changhaï le statut spécial de la concession internationale et de la concession française. LES ETATS-UNIS ET LA S. D. N. New-York, février.

DE NOTEZ CORRESPONDANT PARTICULIER La réponse des Etats-Unis à l'invita- tion de la Société des Nations de faire partie du comité d'enquête sur la situa- tion à Changhai a été transmise à l'ambassadeur américain en Suisse. M. Hugh Gibson a reçu l'ordre d'aviser verbalement la Société des Nations que les Etats-Unis ne se joindront pas officiellement en tant que nombre au comité d'enquête, mais qu'ils coopéreront avec lui pour. obtenir tous les renseignements désirés sur les causes et l'évolution de la situation à Changhai.

Cette demi-mesure traduit l'embar- ras extrême où se trouve le gouverne- < ment américain. Ayant pris l'initiative ( de déclencher les protestations des puissances contre le Japon, il com- mence à se rendre compte qu'il concentre sur les Etats-Unis tout le res- sentiment du Japon et Il a grand soin, depuis deux jours, de ne pas prendre < d'autres mesures que celles de la Grande-Bretagne. Mais si Washington redoute d'être isolé dans les affaires de Chine, la recrudescence du sentiment isolationniste dans les milieux parlementaires et dans le pays lui rend difficile de s'associer officiellement à une action de la Société des natiens. Pierre Denoybrs.

UNE DEMARCHE DE M. CLAUDEL AUPRES DE M. STIMSON

New-York, 1" février.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER M. Claudel a rendu aujourd'hui visite à M. Stimson et l'a assuré que les nou- velles selon lesquelles un accord secret franco-japonais existerait sont dénuées de tout fondement. P. D.

LE CENTRAL DES P. T. T.

EST OCCUPE

PAR DES VOLONTAIRES RUSSES Londres, février (dép. Bavas.) On mande de Changhai à l'agence Reuter

Le bureau central des P. T. T. de Changhaî qui dépend du gouverne- ( ment de Nankin et où bon nombre d'étrangers occupent des postes impor- tants. a été occupé par la section russe du corps des volontaires de Changhai. Des coups de feu partis du bureau de poste situé aux confins du quartier de Hankéou, qu'occupent les Japonais. avaient en effet causé une vive pani- t que. C'est un Chinois qui aurait tiré sur les passants à la porte du bureau cen- tral. Sur ce, les Japonais envoyèrent en hâte un détachement de fusiliers marins, munis de mitrailleuses, pour défendre le bâtiment. Les autorités de la concession envoyèrent toutefois un < détachement de trente membres de la section russe du corps des volontaires. qui occupèrent le bâtiment. Un seul coup de feu. tiré au cours de ces opérations, faillit blesser un policier britannique. La foule se trouvant dans les passages chercha un refuge. Plusieurs coups de feu furent ensuite entendus puis la fusillade s'arrêta. Londres. Un service téléphonique a été inauguré hier entre Londres et le Cap par M. Macdonald et le général Herzog, qui ont 1 échangé quelques paroles. 1

OUVERTURE

DES TRAVAUX

DE LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT SUITE DE LA PREMIERE PAGE

Malgré cette affluence considérable, a séance inaugurale de demain aprèsnidi au Bâtiment Electoral sera em>reinte de la plus grande simplicité. Jous ne verrons pas, par exemple, un iérémonial analogue à celui qui a narqué il y a deux ans à Londres l'ouverture par George V de la conférence iavale dans la galerie Royale de la chambre des lords. Tout se passera, )u à peu près, comme lors de l'ouverture de l'assemblée annuelle de la Société des nations. M. Arthur HenJerson, qui occupera le fauteuil présilentiel et qui proposera de nommer e premier magistrat de la Confédéraion helvétique, M. Motta, président l'honneur de la conférence, pronon:era en anglais un discours inaugural. Le discours du président

La lecture de ce discours qui a été entièrement écrit et qui sera radioliffusé jusqu'aux Etats-Unis, 'occupera me quarantaine de minutes. L'ancien iecrétaire d'Etat aux Affaires étrangères britannique y fait naturellement 'historique de la conférence qui n'est ?as seulement l'aboutissement d'une ongue et profonde aspiration des peu)Iea, mais l'exécution d'un engagenent formel pris à la fois dans l'aricle 8 du pacte, dans le préambule de a partie 5 du traité de Versailles et ians le pacte Briand-Kellogg. Il y rap)elle les efforts déjà accomplis par es diverses commissions instituées lepuis dix ans dans l'organisme de Genève. Il fait appel à la sagesse de ;ous les Etats, grands et petits, qui dègent ici sur un pied d'égalité abiolue et que ne doivent point inspirer les souvenirs des rivalités et des lut;es passées. Il souligne les obstacles iombreux et formidables qui restent :ncore à vaincre pour assurer la paix complète et définitive et termine sur me note non point d'optimisme ex:essif, mais d'espoir solide et raisonné. Ze n'est pas, en un mot, le discours lux larges envolées que certains eustent peut-être prononcé en pareille ârconstance. C'est la harangue sim>le, prudente d'un homme de bonne rolonté qui a tenu dans ce long rappel du passé et dans cette évocation le l'avenir à éviter tous les écueils, outes les allusions dangereuses et qui, l'ailleurs, y a réussi.

La commission du règlement Après son discours, M. Henderson suggérera à ses collègues, non seulement la constitution des deux commission de vérification des pouvoirs et du règlement, dont nous avons dit lier les attributions, mais la création l'une troisième, dite commission des pétitions, qui sera chargée d'examiier le monceau déjà considérable, et jui s'accroît chaque jour, des factums adressés à la conférence.

La plus importante de ces trois :ommissions sera naturellement celle iu règlement, qui va avoir pour mission de fixer la procédure de la conférence. La composition de cette commission a déjà été envisagée par le président et ses conseillers techniques ie la section du désarmement de la S. D. N. Elle comprendra vraisemblablement quatorze membres, à savoir les sept grandes puissances France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Japon, Etats-Unis et Russie soviéti.jue puis, dans l'ordre, le Brésil, l'Irlande, la Lettonie, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Turquie et la Yougoslavie. Il y a, en effet, toutes raisons de penser que cette proposition sera adoptée sans débat. Puis, il ;st probable quatre jours au moins paraissant nécessaires à la commission pour s'entendre sur la méthode Je travail à suggérer à l'assemblée lue cette dernière ajournera à lundi sa séance plénière.

M. Macdonald inaugurera

la aérie des discours

C'est ce jour-là, en conséquence, que commencera la série des grands diseurs. Cette série sera ouverte, nous ï-t-on dit ce soir, par M. Ramsay Macionald, qui fera spécialement le voyage le Genève, où sera également arrivé dans l'intervalle le chancelier Brül1ing. L'empressement mis par M. Macionald à prendre position au nom de la Grande-Bretagne empressement lui s'explique par le désir du premier ministre de regagner le plus vite possible Londres où l'appellent les travaux du Parlement aura le double avantage de supprimer les hésitations iui marquent chaque année le début le la discussion générale devant l'assemblée, personne ne voulant parler avant que les grands té cors aient fait entendre leur voix, et, d'autre part, de lâter ces auditions que chacun consiière comme essentielles et qui le sont en effet car c'est d'elles que iépend l'orientation générale du débat. Dès maintenant, on peut, croyonsious, annoncer avec certitude que la semaine prochaine sera à cet égard l'une des plus importantes, l'intervention du Premier britannique devant très vraisemblablement déclencher selles de M. Tardieu et des chefs de iélégation des autres grandes puissances.

Les visites de M. Tardiea

Dès aujourd'hui, M. Tardieu a pris :ontact non seulement avec le présiient Henderson, auquel il a rendu visite en compagnie de M. Massigli et lvec lequel il est resté en conférence pendant une demi-heure, mais aussi ivec M. Thomas, de la délégation britannique. avec sir Eric Drummond :t les principaux fonctionnaires de la 3.D.N. Demain le chef de la délégation française conférera successivement avec M. Zaleski, chef de la délégation polonaise, avec les délégués des EtatsUnis et les trois représentants de la Petite Entente, dont nous signalons l'autre part l'importante rencontre à Montreux.

LES RAIDS AÉRIENS Maryse Hilz en route

vers Colomb-Béchar

Marseille. 1" fév. (dép. Petit Parisien.) Maryse Hilz et le mécanicien Dronne, irrivés hier du Bourget, à 16 h. 35. sont partis d'Istres ce matin, à 7 h 25, pour un raid vers Madagascar, dont la première étape sera Colomb-Béchar.

Le déraillement près de Montereau du rapide Paris-Milan Montereau, 1" février.

DE NOTEE ENVOYÉ SPÉCIAL

Un accident de chemin de fer s'est produit hier matin, un peu après 9 heures, à proximité de la gare de Montereau, à quelque distance de l'endroit où un attentat criminel provoqua le déraillement du rapide 27, le 31 mai 1930.

Le nombre des victimes est, cette fois, moins important, mais on frémit en songeant à quelle catastrophe ont échappé les voyageurs se trouvant dans le train accidenté.

D'ores et déjà, le bilan des pertes s'établit par un mort, deux blessés grièvement atteints et plusieurs blessés légers.

L'accident

Le rapide 513 Paris-Milan avait quitté la gare de Lyon à 8 h. 5. Le convoi était au complet. Soudain, alors que marchant à une vitesse de 75 kilomètres à l'heure, il arrivait au kilomètre 78-100, à 500 mètres de la gare de Montereau, entre le poste n° 1 et les bâtiments de la petite vitesse, la locomotive se coucha sur le côté droit, occasionnant le télescopage des trois premiers wagons. Le fourgon de tête fut littéralement pulvérisé.

La première voiture, qui était le wagon-poste, où étaient occupés neuf ambulants, résista en partie et se mit en travers, perpendiculairement à la voie. La voiture suivante, mixte, de première et de deuxième classes, se plaça aussi, à son tour, presque parallèlement au wagon-poste. Les trois autres wagons qui suivaient sortirent des rails, qui furent arrachés sur une assez grande longueur.

Malheureusement, en sortant de la voie, la locomotive du rapide et les wagons vinrent heurter avec une grande violence une petite machine de manœuvre remorquant à sa suite des wagons de marchandises et qui, à son tour, se coucha sur le ballast.

Aussitôt, des appels, des cris de douleur et des plaintes se ftrent entendre de tous côtés. Les voyageurs valides secondèrent immédiatement le personnel et les secours s'organisèrent. Un mort et deux blessés graves Déjà, on retirait d'un inextricable amas de ferraille le mécanicien Gaston Bichard, du dépôt de Paris, demeurant 8, rue Elisa-Lemonnier, qui était brûlé sur diverses parties du corps et portait de sérieuses blessures aux jambes. On découvrit à ce moment, sous la locomotive, le corps affreusement broyé du chauffeur, Henri Le Felher, vingt-neuf ans, originaire des Côtesdu-Nord, et demeurant avec sa femme et son enfant, âgé de neuf ans, 66, rue François-Milon, à Paris. Ce n'est qu'après plus de trois heures d'efforts qu'on réussit à retirer les restes mutilés du malheureux, qui furent placés sur une civière et transportés à la morgue de l'hôpital.

Pendant ce temps, on admettait à l'hôpital le convoyeur, M. Lucien Godeau, âgé de trente-cinq ans, trépané de guerre, habitant à Maisons-Alfort, dont l'état est considéré comme désespéré,

Parmi les blessés légers, il faut citer le chef de train Alphonse Pochon, 8, rue Hauberger, à Laroche-Migennes (Yonne), ainsi que le mécanicien du train de manœuvre, M. Prosper Monot, quarante-deux ans, domicilié à Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), qui porte des ble.ssures aux cuisses et aux poignets.

Parmi les autres M. Louis Barthélemy, homme d'équipe, habitant à Cannes-Ecluse (Seine-et-Marne); les employés des P. T. T. MM. Henri Bosc, chef de brigade, 23, boulevard Soult; Gaston Balle, contrôleur, 203, avenue Daumesnil; Irénée Reboutier. commis principal, 80, rue du Charolais; Charles Philippe, agent manipulateur, 80, rue des Haies; René Bonhomme, 77, avenue Parmentier; Antoine Castana, 67, rue Sedaine, et Jean Rey, 274.. rue des Sables, à Draveil.

Parmi les voyageurs contusionnés M. Huber Mercenier, conducteur de travaux, 141, Nouvelle-Cité, à Drancy, et Mme Schokocoalhey, de Bruxelles. Tous deux, ainsi que les ambulants, ont pu, après avoir reçu des soins, poursuivre leur route. Il est à noter que le chauffeur Monot à déjà échappé à l'accident de mai 1930 que nous citons plus haut.

Immédiatement s'effectua le transbordement des voyageurs et, une demiheure plus tard, le trafic normal reprenait sur la voie de Moret.

Vers 10 h. 30, on reconstituait le rapide et, avec l'aide d'une locomotive du dépôt de Montereau, le convoi reprenait sa route en direction de Modane.

Aussitôt la nouvelle de l'accident connue, se portèrent sur les lieux MM. Lombard, inspecteur divisionnaire de Melun Faure, chef de gare Machuel, sous-ingénieur de la voie à Montereau le commandant de gendarmerie Bois, le capitaine Ziwès, de Fontainebleau. Ces personnalités furent bientot rejointes par MM. Castillard, souspréfet Angeli, juge de paix, et Guillien, greffier, le maire et plusieurs conseillers municipaux, cependant que les gendarmes et les pompiers s'empressaient de coopérer aux premiers secours.

A 14 heures arrivait, venant de Laroche, une puissante grue qui, avec l'aide d'équipes d'ouvriers, commença les travaux de déblaiement et de remise en état de la voie.

Le récit d'un témoin

Nous avons pu joindre un témoin de l'accident, M. Louis Bernard, que son travail appelait en gare de la petite vitesse. Il nous fit le court récit suivant r* ̃1SÎ A l'heure que vous savez et ainsi que chaque matin, j'entendais venir le rapide de Milan quand, soudain, alors qu'il arrivait à ma hauteur, je perçus un craquement formidable et, pressentant un accident, je me mis à courir comme un fou. Peu après, je repris ma lucidité d'esprit et revins sur les lieux; au milieu des cris, je vis le spectacle affreux que vous avez là sous les yeux.

Nous nous mimes immédiatement au travail et ce n'est qu'à grand' peine qu'on put retirer le malheureux convoyeur blessé et le corps du chauffeur. Fort heureusement, le nombre des victimes n'est pas aussi élevé que ce qu'il aurait pu être.

Dès le début de l'après-midi, M. Lebègue, procureur de la République à Fontainebleau, accompagné des ingénieurs de la compagnie, essaya de déterminer les causes de l'accident. Des constatations faites, il semble que la machine de manœuvre a dû etre engagée sur une voie aboutissant à la voie 1, sur laquelle roulait le rapide 513. On remarque, en effet, que la locomotive de ce convoi a son avant complètement défoncé, ce qui ne peut provenir que d'un choc très violent. D'autre part. le boggie est également arraché; on ne sait, à l'heure actuelle, si cela a été la cause de l'accident ou une de ses conséquences.

M. GUERNIER FELICITE

LES POSTIERS

M. Guernier, ministre des P. T. T. a chargé M. Lebon, directeur de l'exploitation postale, d'enquêter sur l'accident de Montereau, au cours duquel un wagon postal de la ligne Paris-Pontarlier a éte très gravement endommagé. M. Guernier a adressé, en outre, des félicitations aux agents ambulants qui, malgré leurs blessures, ont immédiate- ment pris les mesures nécessaires afin de mettre les valeurs déclarées à l'abri et pour assurer l'acheminement du courrier qui leur avait été confié.

AUX ASSISES

L'Italien Pellati répond du meurtre de sa femme

Il l'a tuée au cours d'une querelle au sujet de la garde de leurs enfants Séparés de corps par décision de justice, Louis Pellati et sa femme avaient placé leurs deux enfants, Lucien et Marceau, dans l'Yonne. Le mari seul devait en assurer l'entretien et il réussit, à l'insu de son épouse, à les enlever et à les placer chez Mme Ytasse, à Vitry-sur-Seine. Mais un jour arriva où, démuni de tout argent, il ne put continuer à payer la pension à laquelle il était astreint. Sa femme, qui avait fini par découvrir la retraite des deux bambins, apprit vite cette carence et pensa en profiter pour reprendre tout à elle ses petits. Ainsi naquit la tragédie qui devait se terminer par des coups de feu mortels.

Jusqu'au jour du drame, le 2 février 1931, les parents de ces pauvres gosses avaient accumulé, il est vrai, beaucoup de fautes. S'il buvait, elle se montrait légère. Elle avait répondu à ses violences en le trompant. C'étaient là, semble-t-il, à leurs propres yeux, des péchés véniels. La seule question des enfants pour eux importait. La femme, en cachette, avait fait parvenir 500 francs à Mme Ytasse. Le mari devina qu'il allait ainsi perdre la partie et envoya à la mère de Lucien et de Marceau une dépêche ainsi rédigée « Venez vite, les enfants partent ce soir à 18 heures. Elle put croire qu'il allait les emmener avec lui en Italie et accourut. Mais ce n'était là qu'une feinte un guet-apens, dira MI Maurice Garçon, partie civile. Le mari n'avait voulu qu'attirer sa femme à Vitry, où il l'attendait armé d'un revolver.

Et, lorsqu'elle arriva tout en larmes, une discussion, peut-être artificiellement violente, se produisit. Des injures, des outrages jaillirent de part et d'autre. La femme chercha à entraîner son mari au commissariat afin que les avances d'argent qu'elle avait été amenée à consentir fussent officiellement constatées et que les enfants lui fussent confiés. Mais le mari, fou de rage, tira.

Atteinte d'une première balle, la malheureuse mère s'enfuit dans une pièce contiguë, mais obscure. Le mari l'y poursuivit. « Tiens hurlait-il, tiens voilà pour toi » Il chercha à tâtons à la rejoindre et tira à deux reprises encore. Elle s'écroula, enfin, puis, transportée dans un taxi, supplia Mme Ytasse de ne pas abandonner les deux petits innocents qui avalent assisté, terrorisés, à ce drame. Le mari, furieux tenta alors de se suicider ou, pour le moins, en Ht le simulacre. Mais, rapidement remis sur pied, il n'exprima qu'un regret celui de n'avoir pas tué sa femme.

Il se trompait A peine arrivée à l'hôpital, Mme Pellati succombait et le meurtrier, comparaissant hier devant le jury, ne sut faire montre d'aucun repentir.

De nombreux témoins déHlèrent à la barre et la fin dés débats a été remise à aujourd'hui. A M* Maurice Garçon, à l'avocat général Laronze, Mlle Marthe Huet répondra, plaidant l'excuse de la colère et de l'amour paternel. Mais sa tâche apparaît très lourde. Eug. Quinche.

La reconstitution du crime de Fontenay-sous-Bois Noël s'efforce d'imputer à son complice Dagneau une part active dans l'assassinat du jardinier

On n'a pas oublié le drame qui, le 13 septembre dernier, se déroula à Fontenay sous Bois, et que nous avons relaté en son temps.

Le 13 septembre

dernier, on découvrait, dans une maisonnette en bois située en cette localité, en bordure de l'avenue Parmentier, le cadavre mutilé de M. Pierre Gernigon, jardinier de l'hospice de Fontenay. Un des assassins, Lucien

taire de la cabane avec son beaufrère, fut arrêté peu après et dt des aveux. Son complice, René Dagneau, devait être appréhendé quelques jours plus tard, à Marseille, alors qu'il venait de contracter un engagement dans la légion étrangère.

Tous deux ont été amenés hier matin sur les lieux du crime où M. Hude, juge d'instruction, et M. Mozer, substitut, procédaient à une reconstitution. MI J.-J. Romanet assistait Dagneau. Ce dernier a persisté dans ses allégations, s'efforçant de prouver que, s'il avait creusé un trou, c'était dans l'intention d'y déposer une provision de charbon. En complète contradiction avec lui, Noël qu'assistaient M" Chantepie et 'Soisboult, a déclaré qu'après qu'il eut frappé sa victime de quatre coups de hachette, Il était allé chercher Dagneau qui faisait le guet dehors et que son complice avait porté au moribond un coup d'un instrument à manche » puis lui avait serré la gorge avec un fil d'antenne. Dagneau a protesté contre cette accusation et a affirmé que son rôle s'était borné à ceci ayant constaté que le coeur ne battait plus, et voyant que le sang coulait à flots, il avait mis, sur la tête du mort, un sac qu'il avait ensuite serré au moyen d'une cordelette, cela pour éviter que le sang ne coulât davantage.

On sait, en outre, qu'une fois le crime accompli, les bandits passèrent leur soirée au cinéma, après avoir pris soin, toutefois, de se laver à une fontaine pour faire disparaître toute tache de sang.

Bien qu'ils aient su que leur victime avait mis de l'argent de côté, le meurtre ne leur rapporta, en tout et pour tout, que 155 francs.

D'importantes décisions prises par la Fédération Française d'Athlétisme Le bureau de la Fédération Française d'Athlétisme, réuni hier soir, a pris d'importantes décisions à la suite de l'enquête effectuée sur l'affaire Ladoumègue. Le champion de France et recordman du monde était accusé d'avoir quelque peu violé les règles de l'amateurisme. Il aurait, notamment, touché, au cours d'une réunion organisée au Havre, un prix d'une valeur assez éloignée de celle annoncée, ce qui permit aux enquêteurs de déduire que la différence aurait été encaissée par le recordman du monde.

Les sanctions prises par le bureau de la Fédération Française d'Athlétisme sont les suivantes

Le C. A. des Sports Généraux, club pour lequel Ladoumègue est licencié, est radié de la F. F. A. sans demande d'extension au Comité national des sports Jules Ladoumègue se voit retirer sa licence jusqu'à complément d'enquête M. Puy, président de la section d'athlétisme du C. A. S. G., est radié Le Havre Athletic Club est suspendu jusqu'au 15 octobre 1932 M. Senaiz, 1 secrétaire de la section d'athlétisme du H. A. C., est radié de la F. F. A. M. de Souza, président de la section d'athlétisme du H. A. C, est suspendu jusqu'au 15 octobre 1932.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHATEAC-THrEBBY. L'Entente a battu le C.O. Chalons (1.) par 1 à 0 l'Entente <2«) et Fère-en-Tardenols ont fait match nul par 2 à 2.

Les cheminots de Château-Thierry et des environs, ainsi que les membres du personnel enseignant ont ouvert des souscriptions pour les chômeurs.

M. Véron, qui fut blessé par l'explosion d'une torpille à Rozet-Saint Sabin, dans les circonstances que nous avons relatées, a succombé à l'hôpital. Il laisse une veuve et quatre jeunes enfants. HIBSON. En match de championnat, l'U.S. Laonnoise a battu, par 7 buts à 3. le C.S. Hirsonnais.

SAINT-QUENTIN. En championnat de division d'honneur du Nord-Est. l'Olympique Saint-Quentinoia a battu l'U.S. Romilly par 2 buts à 1. En lever de rideau, l'U.S. Be&utop a battu la deuxième équipe de l'Olympique par 5 buts à 1.

Rue Quentin-Barré. un cycliste, M. René Galiègve, vingt ans, typographe, cité David-et-Maigret, est entré en collision avec un taxi. Il a une fracture de l'épaule droite et l'arcade sourcilière droite tendue. EURE-ET-LOIR

La suppression

du pasaage à niveau d'Arrou

La loi d'outlllage national permettant d'envisager la suppression du passage à niveau d'Arrou, le conseil général d'Eureet-Loir a décidé d'entreprendre les travaux. Ceux-ci représenteront de la part du département une dépense de 220.000 francs. La participation (le l'Etat sera d'égale nature et celle du réseau de 1.030.000 francs. Dans la gueule du loup

Ayant eu la malheureuse idée de sonner, pour demander l'aumône. à une porte de la gendarmerie de Dreux, le nommé Raymond Azon, vingt-trois ans, fut prié d'entrer et de montrer ses papiers. Comme il déclarait les avoir perdus, il fut longuement interrogé et finit par avouer qu'il Atalt l'auteur de deux tentatives de cambriolage récemment commises à Saint-Sauveur-Levanvelle. Il a été arrêté.

Un marchand de grain»

est victime d'un escroc

Le 18 janvier dernier, M. Robert Béranger, marchand de grains à Dreux, rue SaintMartin, reçut la visite d'un Jeune homme qui se dit envoyé par son père, un honorable cultivateur de la région, pour lui vendre cent sacs de blé et cinquante sacs d'avoine à livrer la semaine suivante. Avant de se retirer, le jeune homme demanda sur le paiement une avance de 5.000 francs. M. Béranger versa la somme, mais, l'autre jour, il rencontra le cultivateur, lui parla de l'affaire et apprit qu'il avait été victime d'un escroc.

Saisi d'une plainte, le commissaire de police a identifié celui-ci. Ce serait un nommé Maurice Paquet, vingt-cinq ans. On le recherche.

NOGENT-I.E-BOTBOU. Une lettre de félicitations du ministre a été décernée à M. Pierre Menant pour services rendus à l'éducation physique.

OISE

Dans la rue

un maçon est frappé par un manouvrier de deux coups de rasoir

A la sortie d'un bar de la rue CyprienDesgroux, à Beauvais, une jeune manouvrier, Gabriel Wattiau, dix-neuf ans, interpellait un maçon, Marcel Bertoud, vingttrois ans, et lui cherchait querelle. Comme celui-ci poursuivait son chemin, Wattiau tirait un rasoir de sa poche et en portait deux terribles coups à la gorge du maçon, qui parvint à saisir la main droite du forcené et à le désarmer; mais quelques secondes plus tard, Bertoud tombait sans connaissance. Des passants le relevèrent et on le ramena au domicile de sa mère, 167, rue du Faubourg-Saint-Jean, tandis que la police se mettait à la recherche de l'agresseur, qui avait pris la fuite, et le retrouvait rue Buoquet.

Conduit devant le juge d'instruction, Wattiau a mis son geste sur le compte de l'ivresse et de la colère. Il a été écroué. Le championnat de football

Le Groupe sportif de Marissel (1) a battu le Stade complégnots (1) dans la compétinon finale du championnat de l'Oise de football. Malgré cette défaite, le Stade compiégnols, avec 35 points, gagne le championnat devant l'Union sportive de Chantilly.

BEAUVAIS. Le général Moinler a passé hier matin, l'inspection des brigades de gendarmerie de Beauvais. Il a manifesté 3a satisfaction de la bonne tenue des troupes,

LIANCOUBT. Pendant que M. Doblussel, négociant à Paris, était entré chez un commerçant de la rue Roger-du-P!essis, un malfaiteur lui a volé dans son auto une valise contenant pour 15.000 francs d'objets divers ainsi que sa serviette. MONTREUKL-SUB-BBECHE. Le feu a pris dans un hangar appartenant à M. Billet, agriculteur, et situé à une centaine de mètres de la ferme de ce dernier. Des récoltes et du matériel ont été détruits. Deux meules de paille situées de chaque côté ont été également la proie des flammes. Les dégâts s'élèvent à 75.000 francs. La cause du sinistre est inconnue. SAINT-SU1PICE. Un incendie attribué à la malveillance détruit une meule d'avoine appartenant à M. Migeon, agriculteur.

SEINE-ET-MARNE

La question du prix de la viande Réunie pour examiner le remède à apporter à la crise qui frappe lourdement l'agriculture du département, la chambre d'agriculture de Seine-et-Marne n'a pas manqué de se préoccuper de l'écart anormal existant entre le prix de la viande sur pied vendue par le cultivateur et le prix de la vente au détail.

Sur la proposition d'un de ses membres, M. René Courtier, elle a émis le vœu que les mesures préfectorales prises en Seineet-Marne soient suivies et encouragées par tous les agriculteurs; que la commission chargée d'établir les cours officiels des animaux du marché de la Villette ait tous pouvoirs pour contrôler, auprès des expéditeurs vendeurs et des acheteurs, la sincérité des déclarations faites par les commissionnaires en bestiaux, et le droit d'obtenir de ces derniers, sous leur responsabilité, le duplicata des avis adressés aux expéditeurs d'animaux à vendre; que des sanctions soient prises contre les commis-

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sionnaires ayant tait des déclarations inexactea.

La chambre a été unanime à féliciter la préfet de l'action qu'il a entreprise pour assainir le marché de la viande dans le département, et lui a demandé de pour» suivre son effort, dont bénéficieront a W fois consommateurs et producteurs.» Le conseil municipal de Provins

vote un programme de travaux

Au cours de sa dernière séance, le cona»H municipal a décidé de réaliser l'amélioration du service das eaux par la construction de deux nouveaux réservoirs et l'installation de nouvelles canalisations. L'assemblée a définitivement adopté le projet d'aménagement de la rue du Pré-auxClercs qui permettra la construction d'immeubles, ainsi que la mise en état de la route de Nanteull, la sortie de la ville et le chemin de Fontaine-Riante en vue de répondre aux besoins des nombreux bnmeu«blés édiflés en bordure de cette voie. Ces travaux, qui commenceront le plu tôt possible, dans le but de remédier à crise du chômage, nécessiteront une dépense de 777.000 francs qui sera couverte par un emprunt gagé par 25 centimes additionnel*.

Aux assises

Dans sa première audience, la cour d'assises de Seine-et-Marne a jugé un manouvrier de Coupvrey, Gaston Congy, âgé de quarante-quatre ans, accusé d'odieuses violences sur sa fille Marguerite, egée, au moment des faits, de quinze à dix-sept ans.

Après réquisitoire de M. Marquet, procureur de la République, et plaidoirie de M* Bastien, la cour a condamné à dix-huit mois de prison Gaston Congy qui a été, eq outre, déchu de la puissance paternelle. GUEBABD. La nuit dernière, au hameau de Montry, le feu a détruit une meule de blé appartenant à M. Vion. La machine à battre de M. Brottieé, de FaremoutierB. a été également la proie des flamme. La, cause du sinistre est lnconnue.

MEAUX. M. Gissia», comptable, aranue du Maréchal-Foch. a été renversé, au traversant le faubourg Saint-Nicolas par un motocycliste. Il a été relevé avec des contusions assez sérieuses.

Sous un hangar de la route de Pen»chart où il s'était réfugié pour la nuit, le Polonais Vasigli Morandiejki, trente-neut ans, est mort d'une congestion.

~~SEINE^ET-O1SE

Collision d'autos

Route de Morangis, à Paray-Vieille-Poste* une automobile conduite par M. Lecointre, propriétaire à Villeneuve-le-Roi, est entrée en collision avec une autre voiture conduite par M. M. Reylert, négociant. Les deux conducteurs ainsi qu'une fillette de neuf ans, Jeanne Troanten, qui se trouvait dans l'une des voitures, furent blessés au visage, aux mains et souffrent de contusions. Ils ont pu rejoindre leur domicile. ABIjON. Convaincue d'avoir volé, de.puis sept mois, une somme de 7.200 francs à sa patronne, Mme veuve Allègre, crémière, 2, rue de la Mairie, Marie Dréau, vingt et un ans, a été arrêtée et écrouée à la prison de Corbeil.

ABGENTEUIL. Des cambrioleurs ont opéré, l'autre nuit, chez M. Paul Nau, pharmacien, 4 bis, Grande-Rue, à Argenteuil. Ils ont dérobé diverses pièces en or anciennes.

COBBKIL. Le capitaine de gendarmerie Barré a remis, hier matin, au cour» d'une prise d'armes, la médaille militaire aux maréchaux des logis-chefs Saunier, de Mennessy, et Coué, de Juvisy.

cambriolé l'appartement de Mlle Manachozski, quarante et un ans, rue Mathtlde, et a dérobé des objets divers et une somme de 260 francs.

VERSAILLES. Au cours d'une prise d'armes dans la cour de la caserne de la gendarmerie, le capitaine Fabre, commandant de section, a remis la médaille militaire au gendarme Louis Edmond, de la brigade de Chèvreloup.

VIONEUX. Des cambrioleurs ont visité les pavillons de Mlle Perot. avenue de Cormeilles, et de M. Chierache, avenue du Maréchal-Ney. Ils ont fait main basse sur des objets de valeur.

VIFS INCIDENTS A LIMOGES AUTOUR D'UN LOCK-OUT PLUSIEURS BLESSES

Limoges, 1" février (dép. Petit Par.y, Pendant les longs pourparlers qui ont précédé la fermeture de la fabrique de chaussures Erlich-Monteux, la direction de l'établissement avait proposé qu'on autorise le licenciement de trois cents ouvriers. A cette condition, i'uaine serait demeurée ouverte et les neuf cents autres ouvriers auraient continué de travailler. Cette proposition ne fut pas acceptée par les organisations ouvrières et l'usine ferma. Mécontente de la solution, une partit du personnel a proposé de procéder à un referendum. Cette opération devait avoir lieu aujourd'hui, de 9 à 16 heures. Les syndicats ouvriers s'y sont opposés. Dès le début du vote, des bagarres ont eu lieu entre les agents et les syndiqués. Un agent a été blessé.

Le referendum a dû être suspendu. A midi, la garde mobile à cheval et la garde à pied ont dû intervenir pour disperser les manifestants. Sommés de se retirer par M. Pech, commissaire de police, ceux-ci ont refusé d'obéir aux sommations. La garde a aussitôt mis sabre au clair pour déblayer la place. Une courte et violente bagarre s'est produite. Les manifestants ont été dispersés. Plusieurs d'entre eux ont été blessés.

Parmi les personnes conduites au poste se trouvent les deux secrétaires des syndicats unitaire et confédéré, MM. Fromage, dit Fronsac, et Daudin. FAITES NOS VOYAGES

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ILES ILE ÎTffiES LA POESIE MEURT-ELLE ?

Gabriel Boissy Meeeage sur ta poésie immortelle (L'Estampe moderne) Yanette Deletang-Tardif Vol des oiseaux (Aristide Quillet) Henri PhilippeLivet Palmes, poèmes (La Presse à bras) Gilbert Mauge Le Voyage de l'esprit (Editions du Sagittaire)

On sera surpris, sans aucun doute, que nous parlions poésie à cette minute où, dans un monde en désordre, la force détestable semble reprendre sa primauté sur l'esprit. Mais n'est-ce pas parce que l'esprit ne s'est pas, depuis la guerre, affirmé avec assez de grandeur et d'autorité en face d'un monde gagné par le machinisme que nous en sommes là Les poètes avaient à donner de la voix dans la tempête d'égoïsmes déchaînés à laquelle nous assistons ils ne l'ont pas fait plus exactement, aucune grande voix n'a dominé le tumulte. Il eût fallu que se levât en Europe un poète des démocraties digne du génial Walt Whitman, le grand poète américain qui, il y a plus d'un demi-siècle, envoyait son inoubliable Salut au monde, qui s'adresse à

Chacun de nous illimité chacun de nous [avec ses droits d'homme ou de femme, Chacun de nous admis aux desseins éter[nelo de la terre,

Chacun de nous ici divinement que n'im[porte quel autre.

Le. poète ne fait aucune différence entre les races ni en. les peupies il les aime toua il les serre fraternellement ensemble contre sa vaste poitrine

Mon âme a fait, en compassion et détermi[nation, le tour de la terre entière.

J'r.i cherché des égaux et des amants et [les ai trouvés tout prêts m'attendant [en tous pays.

Je crois que quelque divin rapport ma fait [leur égal.

Il nous a manqué un Walt Whitman capable de se faire entendre de tous les hommes. Mais la poésie avait-elle à jouer son rôle dans un monde dément, qui, à peine sorti de la plus épouvantable des tueries, envisage la possibilité d'un pareil cataclysme comme une chose naturelle. inévitable ? Le siège de Changhaï ne lui donne-t-il pas raison ? Un poète va répondre à la question La grandeur de l'homme, a dit M. Gabriel Boissy, dans un admirable Message sur la poésie immortelle, et pour mieux dire son humanité même lui vient de sa faculté d'inventer des idées et des images, c'est-à-dire de la poésie. Et, tout à coup, en dépit du déluge des matérialismes, en dépit de l'enivrante vanité des sciences, on s'est souvenu que la poésie, c'est l'homme, que l'homme n'est pas sans la poésie. La poésie nie le chaos. La poésie nous délivre des inerties matérielles. » ces paroles si justement belles ont été prononcées à Skymos. pour l'inauguration du monument dédié au poète anglais Rupert Brooke, qui mourut sur un vaisseau francais le 23 avril 1915. alors qu'acres

avoir combattu sur le front des Flandres il rejoignait, aux Dardanelles, le corps expéditionnaire franco-anglais. Mais Gabriel Boissy ne s'adresse pas seulement aux artisans. aux pêcheurs et aux pâtres de la petite ile grecque ses phrases harmonieuses ont une autre mission celle de marquer l'importance et la place que la poésie doit garder dans l'intelligence humaine.

Pour que la poésie nous délivre des inerties matérielles. il est nécessaire qu'elle s'adresse à l'esprit. qu'elle émeuve l'âme par des rythmes comme un chant, qu'elle la mette en branle par l'effet d'une technique qü rappelle en quelque

En conséquence, la poésie d'aujourd'hui, à la suite de M. Paul Valéry, est-elle devenue un langage secret, et le poète un auteur difficile ? Pour mon compte. Je n'y vois pas d'inconvénient si, en regard de cette poésie tout intellectuelle, toute cérébrale, on remet en honneur notre poésie populaire. celle des paysans et des ouvriers, qui exprime l'âme de notre race Mais le résultat d'une semblable conception de la poésie a été de nous débarrasser de toute la sentimentalité bête. de tous les Sons-Bons amoureux dont on a as*ourdi nos oreilles pendant trop longtemps. On a fait la guerre à la romance et. pour notre part, nous ne le regrettons pas. Aussi, de tous les recueils de poèmes que nous avons reçus et ils sont nombreux n'en retenons-nous que' quelques-uns

BLOC-NOTES

Ce qui parait

La Maison du quai, par Gaston Chérau (Ferenczi). Avec ce livre, un des plus beaux qu'il ait écrits, par sa dentité d'émotion, sa langue sobre, son rythme presque violent, Gaston Chérau montre ce qu'un romancier peut faire d'un simple fait divers quand il ̃ait en dégager sa somme d'humanité. Philippe de Montavers aime sa cousine. une jeune femme égoïste et coquette, qui ne voit en lui qu'une aventure. Mais la jalousie l'a si bien mordu qu il en vient à tuer son mari. Qui assistera Philippe dans un aussi douloureux moment ? Une amie commune qui l'avait toujours aimé et qui, par un pieux men.songe, aidera, sinon à le sauver du moins à adoucir pour lui la justice des hommes. Le personnage d'Hermine Barmin, traité en demi-teintes, mais dont aucun trait ne nous échappe,

«S. Feuilleton du Petit Parisien. P LA FÉEJ GRAND ROMAN INPtYIT

par

VAI.AOE

DEUXIEME PARTIE

LE RECIT DE MISS OPHELIA X1I1 (suite)

Celle qui mourut et celui qui tua Je le sais! répondait Concha Seulement, tant que nous ignorerons pourquoi Vanika nous est revenue pourquoi elle pleure. pourquoi elle se lamente, et quelle est la cause de cette terreur qui l'écrase, noua ne pourrons pas parler de venseance

Nous le saurons' assurait la vieille femme. Le voile qui recouvre la pensée de Vanika se déchirera. Elle ne descendra dans la tombe qu après avoir parté.

ImperaLa ne se trompait pas.

Peu à peu. Vanika redevint plus calme. Elle pleura moins souvent. Son sommeil, jusqu alors troublé par d atroces violons, se lit paisible. Elle ne paraissait pas reconnaitre sa soeur. mais elle aimait à lui prendre les mains et à les couvrir de baisers. Il lut arrivait de regarder autour d'elle avec étonnement. et tl était aisé de voir qu'elle faisait alors un irrand effort pour essayer de se souvenir. C'était un acheminement ver» la guérison.

Copyright by Frédéric Valade 1932. Traduction et reproduction Interdites en tous

qui, par leur valeur Intellectuelle. leur technique originale, méritent d'être admirés. Le livre de Yanette Deletang-Tardif, Vol des oiseaux, déroule, tout le long des pages, un poème de l'aile d'une adorable pureté

L'aile au souffle d'un glissement Se repose sur elle-môme

Tendre abandon, grâce suprême.

Elle se lève lentement,

Elle s'étend sur le silence.

Ici, tous les mots concourent à donner l'impression de vol: glissement, abandon. lentement, silence. Monotonie de la vie, ennui de l'homme attaché à la terre; tous nos élans. tous nos regrets sont chantés par Mme Deletang-Tardif avec un bonheur, une délicatesse qui n'excluent pas la force. Voilà un véritable poète.

M. Henri Philippe-Livet, dans Palmes, trace, pour nons faire voir et sentir des paysages de montagne ou d'Ile-de-France, des dessins qui, par leur simplicité, sont d'un maître japonais

Les plumages tremblants des beaux arbres, [la ligne

Claire des minces troncs dans la verdeur. Mais la nature incline M. Livet à la foi il n'a pas l'élan païen de Mme DeletangTardif

Bâtissez-vous, cathédrales d'azur.

La paix sans nom ruisselle de vos murs. Cependant. à côté de cet Indéniable accent de vérité, jaillit, par endroits, une note ironique dans le genre de celle-ci: Laissez passer le photographe.

(Rien n'est plus dangereux parfois.) J'avoue que ce comique, tout au moins imprévu, est" également dangereux parfois dans un poème lyrique. Mais M. Livet, qui a autant de sensibilité que de goût, n'en abuse pas. •

Nous réclamions un Walt Whitman; à défaut de sa grande ombre, nous possédons, dans la personne de M. Gilbert Mauge. un poète qui s'est inspiré de son oeuvre. On trouve, dans le Voyage de l'Esprit, traces de l'influence du poète, du prophète plutôt, des Etats-Unis: mais l'œuvre n'en est pas moins remarquable et d'un tour personnel. C'est au cours d'une croisière en Egypte que M. Mauge a écrit ses poèmes, peint ses tableaux d'une étonnante précision:

On les voit, suivant le long des canaux Les bufflesses grises

Longeant la première herbe de blé Des huit cents kilomètres d'herbe. Ses descriptions des musées du Caire, des Pyramides, des mosquées sont d'une exactitude et d'une couleur prodigieuses.

Whitman avalt, lui a u s s « entendu le refrain copte, au coucher du soleil, tomber avec mélancolie sur le vaste sein du noir et vénérable Nil ». En quoi M. Mauge se différenciet-il de M. Whitman En ceci, qu'il est tout intelligence et que Whitman est tout t amour; et si le Voyage de l'Esprit de Gabriel Mauge n'a pas eu le succès qu'il mérite, c'est, à notre avis, qu'il manque de l'étincelle, de la flamme capable d'embraser les cœurs des hommes. Voici donc les quelques recueils de poèmes choisis parmi des dizaines de livres reçus nous avons, sans aucun doute, laissé dans l'ombre des poètes dignes d'atten-

au nom de la poésie frappée iajustement, aujourd'hui, d'une sorte de carence, mais dont nous souhaitons la renaissance et le rayonnement. Les poètes de demain sont appelés à jouer un rôle dans la grande cause de l'entente, de la réconciliation humaine, qui est la base et la raison de notre effort en ce monde c'est ainsi que l'a entendu, d'ailleurs, la commission des arts et des lettres de la Société des Nations en mettant la poésie en tête de ses récents débats. La poésie française devait, après la guerre, entreprendre auprès des peuples une grande mission partir au nom de la fraternité pour une solennelle croisade, atteler sa charrue à une étoile. Elle a bien repris la charrue, mais elle n'a pas suivi l'étoile. Voilà ce dont elle meurt. Jean VIGNAUD.

domine la fin de ce roman, auquel tl apporte une extraordinaire atmosphère d'apaisement et de grandeur. On n'est pas près de l'oublier, la dernière page tournée.

Bandit d'Orient, par Jean Perrigault (Valoa). Une nquête sobre et fort bien documentée sur les comitadjis. M. Jean Yerrigault conclut en demandant la fin di régime terroriste qui pèse sur les Balkans et nuit à soi activité créatrice. Mais son beau reportage ne prouve-t-il pas lui-même que la chose ne sera pas des plus faciles ? M. B. Nouvelles

«<«* Du reportage au roman Louis Roubaud va publier dans la collection Pour mom plaisir, avec une préface de Bernard Grasset, son premier roman Le Maître.

Le Stylo.

Celle-ci survint d un seul coup. Un matin Concha trouva sa sœur assise sur son lit la tête dans ses mains, et pleurant silencieusement. Elle se pencha pour essayer de la consoler mais, à cet instant, découvrant son visage, Vanika ftxa sur elle un regard où, à travers tes larmes brillait la flamme de l'inteliigenre. Oh! Concha s écria t-elle. ce misérable Vermor ra assassiné!

Elle n en put dire davantage et ? affaissa sur sa pauvre couche le corps secoué par de longs et doulou- -fcix sanglota.

Ce fut une crise terrible. mais, quan elle en sortît V+nlka n était plus folle et put faire a Concha le récit de ce qui s'était passé à Bellavista entre elle et le baron de Vermor. Elle répéta les menaces de celui-ci Pt dit que lui seul avait pu assassiner Ottavio, dans un accès de rage et de jalousie.

Nous vengerons Ottavlo! dit-elle en terminant. Nest-il pas vrai ma sœur, que nous le vengerons' Ces notre loi! C est la lustiee! Nous frap- perons le meurtrler! Vous du moins. «ai je suis promise à ta mort Puisse- ip voir assez de force pour donner la vie à ce petit ètre qui frémit déjà en moi! Vanika avait parlé de la loi des bohémiens

Kilt existe.

Mais on ne l'applique qu'après une consultation générale de la tribu Devant tous Vanika raconta son histoire, et elle expliqua aussi que le document qu'elle avait emporté dana sa fuite était un testament par lequel M. de BermagHa lui laissait la totalité de sa fortune.

Les plus anciens délibérèrent.

Puis Impérata parla.

La loi est la toi. dit-elle, mais souviens-toi, Vaniha. qu'elle n'est la loi que pour oous, ces à dire que torsque l'un des nôtres a été atteint. Cet homme que tu aimals, n'était pas de notre sang. Nous n'avons pas à venger sa mort. Tu le pourrais, toi! Nous ne le pouvons pas, nous! L'enfant qui va

L'affaire de la rue de la Roquette Le frère de Berthe Garée l'aurait blessée accidentellement L'enquête poursuivie par le commissariat de Sainte-Marguerite au sujet du mystérieux coup de feu de la rue de la Roquette à éclairci partiellement les faits.

Berthe Garec vivait, en réalité, 11, rue Emile-Lepeu, avec un ami, Francis Longeron. Celui-ci l'ayant copieusement battue voici huit jours, elle se réfugia, 22, rue Popincourt. dans le logement où son frère Fernand vivait chez sa maîtresse. Dimanche matin, Fernand alla porter dans un débit de tabacs de la rue de la Roquette une lettre par laquelle sa sœur donnait en cet endroit rendez-vous à son ex-ami pour 21 heures, afin d'aller reprendre ses affaires. Accompagnée de son frère et de son amie, Berthe Garec vint au rendezvous, où l'attendait Francis. Une discussion commencée dans le débit se poursuivit dehors. Son ami refusant de lui donner de l'argent, Berthe, exaspérée, le blessa légèrement avec un couteau qu'elle avait dans son sac. A ce moment, Longeron passa à Garec son revolver en lui disant J'ai un « feu sur mot garde-le chez toi.

Berthe se jetant de nouveau sur Longeron, son frère voulut s'interposer, mais un coup partit de l'arme qu'il te. nait en main, atteignant sa sœur à la gorge.

Telle est, du moins, la version four- nie hier par Fernand Garec à M. Roy, commissaire, et conffrmée par la blessée lors d'une confrontation. Mais un témoin ayant déclaré qu'il avait tiré, il a été maintenu à la disposition du magistrat. Quant à Longeron, il n'a pas reparu à son domicile. On le recherche.

Un employé tire sur un collègue qu'il croyait cause de son renvoi Il ne l'atteint pas, nrais prend la fuite Vers 7 heures, dans le couloir de l'immeuble situé 58, rue Saint-Lazare, où sont installés les bureaux de la Coinpagaie française de l'Afrique occidentale. M. Henri Sabre, cinquante-deux ans, employé à ladite compagnie, dont la femme est concierge de l'immeuble, a tiré plusieurs coups de revolver sur son collègue, M. Gaston Duperat, garçon de bureau, demeurant dans la même maison. Puis il a pris la fuite, sans pouvoir être rejoint.

Voici les causes de ce geste qui, par un heureux hasard, ne fut pas meurtrier. Employé à la Compagnie française depuis un certain temps déjà, M. Sabre avait été avisé, ces jours derniers, que l'on était décidé à se priver de ses services à la fin du mois. Son état maladif aidant, M. Sabre en conçut un vif dépit qui on ne sait trop pourquoi se transforma en animosité contre son collègue Duperat, qu'il rendait res- ponsable de son renvoi. Une discussion à ce propos s'ensuivit entre les deux hommes. Puis, hier, M. Sabre vint se poster dans le couloir que devait emprunter Duperat pour pénétrer dans l'immeuble. Lorsqu'il parut enfin, celui qui le guettait sortit son arme de sa poche et tira à trois reprises. Les balles n'atteignirent pas leur but et allè- rent s'incruster dans la boiserie du vestibule. Croyant, sans doute. avoir atteint son collègue, Sabre prit la fuite. Avisé de ce drame, le commissaire de police de la Chaussée-d'Anlin a chargé l'inspecteur Linart. de la police judiciaire, de rechercher le trop vindi- catif employé.

Une auto volée à Paris

est retrouvée à Saint-Cloud On a trouvé hier une auto renversée au pied d'un arbre du boulevard de Versailles, à Saint-Cloud. Cette automobile, conduite intérieure, portait une plaque d'identité au nom de M. Pierre Guigal, représentant, 161, rue Jeanned'Arc, à Saint-Mandé. Dans l'intérieur, on a trouvé une casquette grise por-. tant les initiales P. R.

L'enquête faite par la gendarmerie permit d'établir que la voiture avait été volée à M. Guigal l'avant-veille à Paris, et l'on suppose que le voleur, blessé à la suite d'un accident, a dû abandon- ner la voiture.

D'actives recherches sont faites pour le retrouver.

AU SALON DESERTS MENAGERS Le sous-secrétaire d'Etat aux Beaux- Arts et Mme Petsche ont, hier, visité le IX' Salon des arts ménagers où leur attention a été plus spécialement retenue par la rétrospective du décor de la table et de la salle à manger due au Syndicat des négociants en objets d'art.

Les reines de beauté d'Europe visi- j teront aujourd'hui le Salon des arts ménagers.

AU CONSEIL DE RESEAU

DES CHEMINS DE FER DE L'ETAT M. Dalbouze, membre trésorier de la chambre de commerce de Paris, est nommé membre du conseil de réseau des chemins de fer de l'Etat, en remplacement de M. André Bertaut. FAILLITES. Jules Dupuy, teinturerie, 12, rue de Sévigné, succursale à Mézières- sur-Seine (S.-et-O.). Abraham Gourwitk, parfumerie Parfums de luxe Verly a, à la Garenne-Colombes, 9, rue de l'Aigle. René Fossier, casquettes, 1, rue Saint- Claude Société Nankin, capital 300.000 francs, restaurant-pâtisserie, salon de thé, 54. boulevard Saint-Michel. Talil Stern et David Viahan, tissus et soieries, 11, rue des Quatre-Fils. Léon Rabinovitz, dit R. Léon, casquettes, 44, r. Vieitle-du-Temple. Chaim Rubin. tricots, 55, rue Montmartre, puis 37, rue Censier. Albert Delorme, himbeloterie, 1, passage du Désir. Henri Courtet, chaudronnerie, à Aubervilliers, 44, rue Lécuyer. Veuve Treffet, née Camille Michel, dentelles et ouvrages de dames, 36. faubourg Saint-Martin.

venir le pourrait aussi, parce que cet homme était son père.

L le vengera, s'écria Concha, car il apprendra son devoir de Vanika ou de moi!

Comme vous l'entendrez! déclara Impérata. Ce n'est pas de moi que vous viendra le blâme! Quant à ce testament, nous n'en pouvons rien faire, au moins maintenant, et nous n'en pourrons rien faire aussi longtemps que le coupable n aura pas été découvert et a aura pas avoué son crime. Tu dis. Vanika. que ce misérab!e se nomme Vermor, et qu'il a tué celui que tu aimais pour se venger de toi et pour qu il ne soit pas heureux. Cela doit être vrai puisque tu le dis. Mais quelle preuve aurais-tu contre lui, si tu le dénonçais à la justice? Il était parti. Il devait être loin. Comment le contraindre à reconnaitre qui) est revenu et qui! a tué ? Nous ne savons même pas où Il est, et le saurionsnous ce qui nous serait aisé grâce a nos frères répandus dans tous les pays que nous n en serions oas plui nrmés contre lui.

Mais objecta Concha. pourquoi serait-il impossible à Vanika de réclamer ce qui lui a été Donné et qui lui appartient?

Parce que le meurtrier répondit la vieille frmme est inconnu, et que c est nous qui serions accuses. Toi, Vanika! Et nous tous avec toi il ne pourrait pas en être autrement Tu dirais que tu aimais M. de Bermnglia, que tu allais le rendre père, que tu devais être bientôt sa femme. Ce serait la vérité On ne voudrait pas te croire. On se souviendrait que tu es une bohémienne et que jamais une bohémienne n a voulu vivre toujours avec un homme d une autre race. Fidèle h son sang impatiente de reprendre sa place parmi les siens, irritée de se sentlr presque captive elle finit par fuir le nid doré et la richesse pour revenir dans nos misérables voitures, où l'attend la pauvreté. Tu aurais fait de même, te dirait-on.

Non! non! protesta Vanlka, Je

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Lundi Février

La physionomie de la séance d'aujour- d'hui est extrêmement satisfaisante. Bien 1 que le courant des affaires soit encore relativement faible, cela n'a nullement empêché notre place de montrer d'excellentes dispo- allions et de s'orienter nettement la hausse. Après une ouverture assez maus- sade et creuse, le marché est devenu pro- gressivement plus actif. Les offres pour compte étranger ont été aisément absor- bées et la cote s'est redressée sous la conduite du Suez, qui franchit aisément le cours de 14.000. En séance cette fermeté ne s'est point démentie. Elle s'est, < au contraire, étendue tous les comparti- ments. Le groupe à la criée du comptant

VALEURS SE-NEGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TERME COMPTANT TXRMB COMPTANT

VALEURS Cours ̃> Conr» Cour» > Coiin VALEURS Coura -j- I Coun Cours f- | Cou» pmcéd' I du jour prteéd' du jour vrérM' I dn jour nr céd' I du ]onr PARQUET Citroen (actions). <j)o.. ¿SI.. 5 g î&Oiibrtà.: 126 05 l»tt 126 0S Xitto ^rSS^T*1- **| 75 "t 76Caisse sutonom» 1000 ,iS *° ,iS ™ 16 40 Bannue de Francs.. 13000.. lïlSO:. 12070.. ioa «Si un" Cred.Fonc.de France 4700 4700 n,,T,.h' iano nïî 119s iùn Rmite Foncière 670 563.. n a M n n E Sor. Gén. Foncière. 2I>2 50 205 v u Suei 14090.. ̃ Bons Mel. «"% 1913. 14060 l«0 14t.. part de fondât. 12000.. Cnlro-HéHop. «-a».). Sodét* civile.. 3500 3510 3600 j Bam. Nat. d'Esypt» 2070 2060 Est 930.. Mclican EiUfle 33.. 33.. 33.. Lyna 1275 1270 FrancnWyomin» 1M.. 14060 Midi 1010 1000 SllvaPIana SE 22 75 22 60 Nord 1770 Colombia 49 75 a OrléMW 1241 Concordi» 43 43 43 Ranta-Fé Shell. a Métropolitain 1250 1243 1255 ..De Béer» ordinaire. 345 Lyonnaine des Eani. ï215 2200 Jaeenrfontein 79 83 i] Dtotrin.d'Blectridt* 2360 2365 2375 Brakpan 60 y Electricité Parla. F.ant Eand MT5 Electr. de la Sein».. 750 749.. 763.. 745.. (ioldflelds 84.. M.. El. et Gaz du Nord. 7M.. 775.. 762.. Crown Min«a 473.. 474.. 474.. = CCJen.d'RIeotririté 23:!5 I Kand Mlneu 262 265.. 260.. F.ner. El.Littor.Mêd. 1050 Johannesburg C. 101 N.-lAim. (Leïriph.) 1095 Caoutchouc» 65 50 65 Thoirwon-Houston Eaatern 43 47 42 50 Union d'ElM-tricité. 920 Gui» Kalumuong 57 61 Forgea de Flrminy.. 72 50 7250 74 Kuala Lumpur 82 50 M Forgea Nord et Est. S55 Malacca 79 80 79 Tréfllcries du Ha-rre Padang 223.. Lena TadKanrika 50 Vkolltne-Nœux 706 705.. 705.. 704 Vieille Montagne. Boleo 78.. 81.. 79.. 81.. CÎartered 80 Penarroya 24S 249 Mcwinbiqut 27 25 Bozel-Maletra 215.. 212.. 219.. 215.. Tramvaai 7860 79.. Etabli». Kuhlman. 408 410 Bruay 259 Phosphate» Gatsa.. 34S 349.. 340.. Liévln 272.. 272.. 273.. 270.. Prod. Chim. d'Alaia. 1320 1S45 1320 1345 Hotchklss t166 1268 1200 1210 Chareenrs Réunis.. 278 275 Hydro-Elertr. Cère. Transatlantique ord. 92 50 S6 03 85 T. et F. Sosnowlce.. 75 76 Voitures à Parts 192 Phoaph. tunisien» 79 85 50 82 83.. Air Liquide Coustautine. 270 Caoutch. Indochine. 167 TubiM privilégié. 153 157 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

vat rTtna Coure { Coura VALEURS VALEURS I Cours Cours PARQUET Ouenra 502..496.. Kaii-Ste-Tbérese 1480.. 517.. 672 8ucr. brésiliennes 181 g/' 1909 S Crédit Natiou. 1919 599 coloniales. 1912 3 1920 60 Agence Havas 085 lg 7 720 720 .1 1921 Librairie Huhette 1860 1820 g 1927 698 Bonadec. 9 1922 625 Pub. pér. Destrisses 376 362 H 1930 4 «48 0% Juin. 1822 535 50 'Petit Parisien, act. 1515 1510 1931 973 9%juin 1923 589 5S9 i Bereougnan 187» S Ouest Etat 4 418 411 Lille- Bonn. -Colora. 357 ail 1885 2 90 Etat 5 191» 453.. 445 Pechelbronn 455.. 451 ttl 1895 2 80 377.. 3H0 An Bon M&rroé. MO :1!XJ9S rniiochine 8 1 S0» 970 50 | Gai. Lafwett* act. m m 55/1913 8 «. 415.. Maroc 4 1SM4.. 481 ..Nouvelles Galeries. «!.) |s» 1929 5 Ipoo KH12 aU Cot? S9» l!«0 t 9f.7 AlKérten 3 MIS jCongo Oci» Lacs. S55 350 ;OrnnilHia4"D I Argent. 4 'i *ï,1<H1 42 60 Aetur. dt» Mines.. 130 iCentr»! Pac. 4 1010 Kgyvtt uultlce 59 »0 C" Sued. allumettes 8(10 F,siiagne Extérieure lljlojral thiteh Itallen3 4 70 80|!pari. Ob.. Bormàlot lis Japon 4 1910. 46.. Est 6 490.. 490..

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Le meurtrier de Bagnolet s'est constitué prisonnier à la gendarmerie du Mans Le Mans, 1" février idép. Petit Paris.) Pierre Garnier, le jeune fondeur qui, l'autre soir, à Bagnolet, blessa d'une balle de revolver, dans les circonstances que l'on sait, l'Italien Luigi Carnero, est venu se constituer prisonnier au Mans. où habite sa cousine.

Garnier s'est défendu d'avoir jamais été l'amant de Mme Carnero et affirma consciemment, alors que dans sa poche il s'assurait de son revolver. il avait pressé la détente.

Il a été écroué en attendant les ins- tructions du parquet de la Seine.

m'étais liée à Ottavio pour la vie. Je ne voua oubliais paa, mais je l'aimais, lui, par-dessus tout au monde. Crois-tu, répliqua Impérata, que les juges auraient été convaincus par tes paroles ? Souviens-toi que nous sommes une race haie, détestée, de laquelle on n'attend rien de bien et de bon. Nous sommes des rôdeurs, des êtres malfaisants, des voleurs, et l'on nous soupçonne de ne pas reculer devant le crime. Sais-tu ce qu'on te dira, si, ce testament à la main, tu viens réclamer une fortune qui est à toi ?

Vanika baissa la tête.

Je vois que tu le sais reprit la vieille bohémienne. Ces juges aveugles te diront que, impatiente d'une chaîne que tu t'efforçais de paraître porter avec bonheur, certaine d'être riche, tu as voulu reprendre ta liberté et qu'il ne t'a pas été difficile de trouver parmi nous un complice à qui tu as indiqué l'heure et l'endroit où il pourrait commettre son crime sans danger. Telle est l'accusation que l'on fera peser sur toi et contre laquelle personne ne s'élèvera. Que les preu.ves manquent et quon ne puisse te condamner, c'est exact. Mais voudrais-tu être montrée j du doigt comme une criminelle et avoir contribué à rendre tes frères et tes sœurs plus odieux encore à ceux qui ne les connaissent pas ? Je ne te dla pas. conclut Impérata, de renoncer aux biens qui t'appartiennent de par la volonté de celui qui était déjà ton époux.

J'y renoncerais, s'écria Vanika, et je ne devais pas être mère, si mon enfant n'était pas le légitime héritier de son père Mats je n'ai pas le droit de le priver de cette richesse, qui e.«t la sienne

Soit approuva Impérata. Ce que je te dis, et nous sommes tous d accord. c'est que, avant de produire le testa.ment, il faut essayer de retrouver le criminel, ce qui n'est pas impossible, et de la confondre, ce a quoi nous ne parviendrons peut-être pas.

mi a bénéficié. La clôture s'est effectué partout aux plus hauts cours.

La liquidation est encore créditrice dans ia plupart des cas. Les cours de compensation s'établissent en effet dans l'ensemble à des niveaux supérieurs a la préeélente, surtout au marché en banque. On compte encore plus de cinquante valeurs réaervées, mais les déports sont généralement Insignifiants.

Le taux officiel de J'argent pour la prorogation des engagements la hausse demeure Immuable à 1/S Cet ensemble l'éléments fait ressortir ainsi une fois de pius la situation extrêmement saine de notre place.

FETES ET RÉUNIONS Le Salon de l'œuvre unique, anciennement de l'Art français indépendant, a ainsi constitué son bureau président, M. Romain Delahalle, architecte vice-présidents, MM. Pierre Bompart, René Bristol, André Lhote secrétaire général, M. Stany Lemmer tréqôrïer, M. Léon Gozare.

Vanika n'avait qu'à céder.

Ce fut ce qu'elle fit.

Elle s'affaiblissait d'ailleurs de jour en jour, et, souvent, elle répétait à sa soeur qu'elle allait mourir.

Elle lui avait confié le testament et l'on sait que Concha l'avait enfermé dans son coffre, mais elle n'était pas tranquille à son sujet, ayant peur qu'il ne fut volé par Karini, son frère, que nul n'aimait parmi les gens de la tribu parce qu'il était sombre, maussade, insociable et aussi parce qu'on le soupçonnait de vouloir s'allier par un mariage avec des bohémiens ennemis. Ayant donné le jour à une petite ftlle, Vanika succomba désolée de quitter son enfant, heureuse d'aller retrouver Ottavio dans l'éternité, et l'on a vu comment, par une nuit d'orage, sous le jaillissement des éclairs, et alors que grondait la foudre, elle reçut la sépulture au sein des grands bois, fille de la nature retournant à sa mère. Or ce jour-là même où naissait la fille d'Ottavio et de Vanika. on aurait pu voir se promener sur les bords du Liiman. non loin du c^lrbre château de chilien, un homme fiible et tremblant. marchant avec peine en .appuyant sur l'épaule d'un étrange compagnon. si laid et difforme que les gens se retournaient quand il était passé pour le regarder plus longtemps.

Cet homme, c'était Ludovic de Vermor.

Et son compagnon n'était autre que le savant Angélius.

Le baron, à peine remis d'une terrible fièvre cérébrale qui avait failli l'emporter, faisait sa première sortie. On ne l'aurait pas reconnu, tout d'abord car sa chevelure noire était devenue presque blanche, sa taille ?'était courbée. son front était sillonné de rires le regard avait conservé son extrême mobilité, mais il exprimait la crainte, l'inquiétude, un trouble intérieur constant, qui faisait que, fréquemment, Vermor se retournait, comme s'il avait redouté d'être poursuivi, et ceci faisait sourire Angélius avec pitié.

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Tout décelait la violence du drame moral qui s'était déroulé dans l'âme de cet homme et qui. pour le moment, faisait de lui un être sans énergie, un enfant, ou plutôt un vieillard prématuré.

Ce n'était pas la frayeur d'être arrêté ainsi qu'un assassin qu'il était qui amenait M. de Vermor à regarder à chaque instant derrière lui.

Il savait bien qu'on Ignorait tout de l'auteur du crime.

Il savait bien qu'à Naples personnel ne s'était inquiète, à l'hôtel ou Il était descendu, de ce voyageur bizarre, sombre, morne, silencieux, qui s'absentait chaque soir à la nuit tombante et qui ne revenait que tard dans la nuit, las, poudreux, ayant certainement fait une longue course.

Il savait bien que nul ne l'avait vu pénétrer dans le parc de Bellavista où, trois soirs de suite, tel un tigre attendant sa proie, Il avait guetté la venue d'Ottavio et de Vanika.

Oui. il savait tout cela, et aussi qu'il avait pu s'enfuir sans être rencontré, regagner son hôtel le quitter le lendemain et retourner à Florence, où l'attendait Angélius. en compagnie duquel Il était reparti pour la Suisse.

Donc, il n était pas menace, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir peur. Et ce dont Il avait peur, c'était de voir apparaître devant lui le fantôme de son ami assassiné, venant lui demander compte de son abominable action.

En arrivant à Vevey. il était tombé malade.

Tout de suite, son état avait été d'une extrême gravité.

Autant que possible, dans la crainte d'un aveu arraché par le délire. Anaélius avait éloigné les médecins, veillant lui-même jour et nuit auprès du,baron. qu'il était parvenu à sauver.

Le rétablissement avait été long. Et pendant des jours et des jours, aucune parole ne fut échangée entre les deux hommes au sujet de cette brutale tragédie de Bellavista, à laquelle ils

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LES PETITES ANNONCES CLASSES ET LES FONDS DE COMMERCE

HOMME est générale-

ment moins éprouvé

que la femme par le

retour d'âge. Mais il n'est pas exempt de certains troubles dus au fait que le sang étant devenu plus épais, plus lourd, la circulation est moins active.

De là, les symptômes

que connaissent bien la plupart des hommes qui approchent la cinquantaine vertiges, bourdonnements dans les oreilles, fourmillements, crampes

ne cessaient pas de penser l'un et l'autre. Enfin, un matin, Vermor, rompant le silence dans lequel il s'était enfermé depuis plus d'une heure, eut une ardente et douloureuse interrogation.Pourquoi ai-je fait cela? demandat-iL

Parce que vous étiez fou répondit Angélius.

Le baron secoua la tête négativement. Non dit-il, je n'étais pas fou Je raisonnais mon acte mais les raisons que J'avais alors, je ne les retrouve plus.

Ne les cherchez pas flt Angélius. Ce qui s'expliquait hier est inexplicable aujourd'hui. Je vous répète que vous étiez fou. On est fou quand on a cessé d'être un homme maître de sa pensée et de sa volonté pour devenir le jouet d'une force mauvaise qui est celle de nos passions. A quoi bon vous torturer l'esprit ? On peut regretter d'avoir été fou. On n'a pas à regretter ce que l'on a fait étant fou.

C'est ce qui vous trompe dit gravement M. de Vermor. J'ai des remords! Angélius éclata de rire.

XIV

La fille de Vanika

Des remords glapit-il. Je ne m'attendais guère à vous entendre parler de ces niaiseries-là Je savais bien que vous aviez été fou. mais je ne croyais pas que vous l'étiez encore Angélius gronda Vermor.

Oh mon cher, reprit le nain, ne vous mettez pas en colère, ce qui ne servirait à rien et pourrait avr.u ^z effet de vous rendre malade de nouveau Dans ce cas-là, je ne répondrais pas de vous Je vous répète qui! faut avoir la tète dérangée pnur se repentir d'ur. acte que l'on a été obligés de commettre, ou si vous aimez mieux, que l'on a été poussé à commettre par une force supérieure à sa volonté. Vous n'ignorez pas qu'un savant .tàii>-n. nommé Lombroso. a édifié is-dessus une théorie tendant à dérnoniur que tous les meurtriers sont des déments. U suivre.)


DEUX JEUNES CONCIERGES L'une a seize ans et demi, l'autre dixhuit ans et demi et toutes deux, mariée», sont mères d'un bébé de 9 mois Si parmi les concierges de la région parisienne on compte beaucoup de per.sonnes âgées les deux doyennes » mortes en exercice, récemment, avaient quatre-vingt-onze et quatre-vingt-neuf ans ü est assez rare de rencontrer des gardiennes de loge ayant moins de vingt ans.

Le Syndicat des concierges de Paris, Seine et Seine-et-Oise (146. boulevard de Magenta), révèle que sur ses 20.000

Boucher M»" Richard

adherentes, deux d'entre elles, Mme Léa Boucher et Mme Richard, sont certainement les plus jeunes concierges de la région parisienne.

En effet, Mme Boucher, dont le nom de jeune fille est Mariage, concierge depuis le 8 octobre dernier, 12, rue Royale, à Saint-Cloud (Seine-et-Oise), dans un immeuble comptant trentecinq locataires, est née le 28 juin 1915, à Paris. EUe a un flls, né le 15 avril 1931. Son mari, qui aura vingt ans bientôt, doit effectuer son service militaire cette année.

Mme Richard, elle, est originaire de Ménéac (Morbihan) et est née le 4 juillet 1913. Depuis le 23 janvier 1931, elle tient la loge située 4, rue des Gazons, à Nogent-sur-Marne, dans un Immeuble de quatre étages. Elle a un Ns, Jean, né le 13 avril 1931. Son mari, ouvrier maçon, originaire du Nord, est âgé de vingt-cinq ans.

Pour les blessés du poumon Aux cinq dispensaires déjà créés par ses moins. la Fédération nationale des blessés du poumon et des chirurgicaux va s'adjoindre un autre groupe de bâtiments très Important, qu'elle fait édifier sur le vaste domaine de Salagnac, en Dordogne, donné par l'Etat; 200 villas doubles, toutes orientées vers le midi, seront louées aux familles, moyennant un loyer de 1.000 fr. pour quatre pièces, salle de bain, chauffage. etc. Les locaux seront prêts à la On de cette année.

A L'AMICALE

DES JOURNAUX DU FRONT Les anciens combattants hommes de lettres. journalistes, dessinateurs, fondateurs et rédacteurs de journaux du front, groupés en amicale, ont, au cours de leur dernière assemblée générale, cunstitué ainsi leur bureau pour 1932

Président, M. Iienri Zlslin vice-présidents, MM. Jean des Vignes- Rouges, Strohl. Jean Bonot secrétaire général, M. Alex Chomel '(Charles Ecila) secrétaire adjoint, M. Gaston Avesque trésorier, M. Gauze-Lange archiviste. M. René Rigal commissaires aux comptes, MM. Dargent, Clozier directeur du bulletin. M. André Charpentier.

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COURRIER DES THÉÂTRES

ÎThéatrb! FONTAINE. La Loi d'amour, A pièce en quatre actes et treize tableaux A de M. G. Bernanos. S Une pièce qui se déroule pendant la guerre et dont presque tous les acteurs c sont des soldats. 1 Vincent Desvignes a été, avant les hos- j tilités, condamné au bagne comme incen- s diaire. Il s'est évadé et s'est engagé dans G un régiment d'infanterie qui se trouve dans un secteur dont la maison qu'il habitait c avec sa femme, Cendrine, et son enfant, est voisine. Il ne pensait qu'à Cendrine j il a la douleur d'apprendre qu'elle mène c une existence dépravée. Du moins lui res- e tera-t-il son fils, qui a maintenant treize Un vieux paysan, fusillé comme espion, s a révélé, avant de mourir, que Vincent d est parfaitement innocent du crime dont 1 il fut accusé, commis, en réalité, par un amant de Cendrine. Il pourra donc relever à la tête il ne sera plus l'être misérable qu'il a été. Mais son fils est tué par un obus. Vincent, désespéré, va au devant de la r mort. La fin tragique de son enfant a rendu folle Cendrine, qui a tenté de se noyer. Conduite devant le corps mutilé de I ,Vincent, elle implore le pardon de l'homme r dont elle a fait le malheur. Cependant, ayant à demi recouvré la raison, elle n'est pas de celles qui consentent à une longue c expiation et elle se donnera encore à qui J la voudra.

On ne saurait méconnaître l'effort du e théâtre Fontaine en présentant la pièce, qui a souvent de l'accent et offre des J scènes où il y a de l'émotion, de M. Ber- r nanos. On peut constater des recherches dans la mise en scène. Elle est jouée vail- t lamment par MM. Henri Lesieur. Goujet, Sujal, Cailloux, Longepierre, Mlles Ge- nica et Kerva et ses autres interprètes. < Paul Ginisty. t

Opéra, 10 h. 30, Bal des Petits Lits blancs. français, 8 30, le Voyageur et l'Amour, uns- rité, la Symphonie inachevée.

Opéra-Comique, 9 h., Werther.

Odéon, 8 h. 30, Nos vingt ans. ] (Galté-Lyriqne, 8 h. 30, les Cloches de Cor- ( naeille. t Trianon-I.yrique, 8 h. 30, la Traviata. Châtelet, 8 h. 20, Nina-Rosa (André Baugé) Variétés, 9 h.. Biutt. j Portc-St-Martin 8 h. 30, Paris (Dorvtlle). Théâtre de Paris, 8 h. 45. Fanny.

Gymnase, 9 h., la Route des Indes. Sarah-B., 8 45, Une jeune fille espagnole. Mogador, 8 h. 80. Orphée aux Enfers. Ambigu, 8 h. 45. Martus, de Marcel Pagnol. Bbaaiseance, 8 h. 45, Général Boulanger. Plgftlle. relâohe pour répétitions. Patais-Boyat, 8 h. 30, Mes femmes. Théâtre Antoine, 8 45, Asie (Véra Sergine). Bouffes-Parisien», 8 h. 30. Sous son bonnet. Michodière, 8 h. 45, la Banque Nemo. Apollo, 8 45, Hector (Bl. Montel, Escande) t Madeleine relâche.

Athénée, 8 h. 45. Evénements de Béotle. Folles-Wacram, relAche.

Ambassadeur». 9 h. 15, le Cyclone.

Bcala, 8 h. 4o, Vendredi 13 (opérette). Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle.

lîonveantés, 9 h.. Amitié.

Avenue, 9 h.. Anatole.

Comédie Ch.-Elysées, 9 h., -énér. Domino. Grand-Guignol, 9 h.. Une nuit au bouge. Dannou, 9 h.. Deux fois deux (opérette). Michel, 9 h.. les Cadets. Jean III.

Arts, 8 h. 30, Au delà du baiser.

Potinlère, 9 h. 30. générale, Salade.

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-o- A l'occasion des fêtes du mardi gras, me matinée supplémentaire d'Orphée aux mfers d'Offenbach, qui remporte tous les oirs un éclatant succès au THEATRE HOGADOR. sera donnée mardi 9 février, 2 h. 30, avec la brillante interprétation, n tête de laquelle figurent M. Max )early, M. Lucien Muratore. Mlle Marise 3eaulon. ainsi Que la troupe des ballets usses de M. Balanchine.

-o- TH. DE LA MADELEINE. MM. :aimu, Lucien Brulé, Emile Roques, Paul. knnevllle, Dalban, Julien Mlles Suzanne Jantes. Delia-Col et Lucienne Rivière seont les interprètes principaux de Batoclae. a pièce de M. Roger Ferdinand, dont la rénérale aura lieu lundi en matinée. o- THEATRE DES ARTS. C'est une euvre profondément émouvante que la nou•plle comédie dramatique de Claude Dazil, lont la répétition générale a eu lieu hier ioir sur la scène du boulevard des Batl ;no!les. L'interprétation en a été remar- luable André Méry. Paul Capellani, An| Iré Fouché, Ida Goubrine, Georges Prieur, faeques Thaon et Blanche Toutain ont partagé, avec l'autour. les applaudissenents dont fut souligné le succès d'Au delà lu baiaer, qui tiendra longtemps l'affiche )oulevard des Batignolles.

o- LA BOITE A JOUJOUX (Th. de Pais, loc. Trin. 20-44). Jeudi 4 février. h. 30, Jean Wiener, les Fratellini, )tympe Bradna, Micheline Masson, dlverissemeats. chansons. orchestre de cin¡ua.nte enfants, Illusionniste. concours. iindes enfantines, etc., et, pour la prenlère fois. le théâtre des marionnettes de Robert Désarthis. Guignolia. Places 30. 20, 15, 10 fr.

-o- FOLIES-WAGRAM. M. Edmond Roze. directeur, retient la date du venIredi 12 février pour la générale de Du•and. Français moyen, comédie en quatre Lctes de M. Jean Guitton.

-o- Nous avons été des premiers & anioncer que M. Pierre Wolff. qui, depuis :rois ans. n'avait rien donné au théâtre. le préparait à y faire sa rentrée sur une te nos grandes scènes de comédie. C*e3t Jour l'ATHENEE et à l'intention de Mme Madeleine Soria et de M. Lucien Rozenberg. lui en seront les créateurs. que le célèbre auteur des Marionnettes, des Ailes brisées ït de tant d'autres œuvres si applaudies i écrit la pièce qu'il vient de terminer et lont le titre est la Belle de nuit. -o- TH. A.LBERT-I" (64. r, du Rocher). Les Trois Voyages, trois actes et douze ableaux. Succès triomphal.

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FAITS DIVERS Les accidents de la rue

Rue du Rocher, au cours d'une collision d'autos, Mme Germaine Montaudon, vingt-trois ans, demeurant 116, rue de Tocqueville, est blessée et admise à Beaujon.

Quai des Usines, à Saint-Maur, une motocyclette montée par M. René Legen«dre, vingt-quatre ans, 48, rue de Paris, Joinville, qu'accompagnait son père, âgé de soixante-cinq ans, a été renversée par une auto. Les deux motocyclistes sont grièvement blessés.

Rue Henri-Chevreau, un patissier. M. Antont Pampilio, habitant 16, avenue de la Porte-Clignancourt et passant à bicyclette, se jette contre un taxi. Tenon. Un ouvrier peintre, M. Eugène Desnolles, cinquante-cinq ans, habitant 79, rue de Crimée, glisse sur le trottoir et tombe dans la cave d'un immeuble en construction, 32, rue des Montibœufs. Mort durant son transport à Tenon.

Un opérateur de cinéma asphyxié dans sa cabine

Dans un cinéma du faubourg Montmartre, M. Serge Moreau, opérateur, domicilié 8, rue de Crusse!. a subi hier un commencement d'asphyxie provoqué par dea émanations de gaz délétères. Il a succombé à l'hépital Saint-Joseph.

Une manifestation d'étudiants avortés Une cinquantaine d'étudiants, mécontenta de voir que leur professeur de droit à la Faculté, M. Foliniaux, domicilié 31, rue Chardon-Lagache, avait décidé de cesser son cours à la suite d'incidents survenus rue Saint-Jacques, s'étaient rendus hier sous les fenêtres de celui-ci, les uns pour manifester contre sa décision, les autres pour l'approuver A la vue de l'uniforme d'un agent, qui avait été prévenu, les étudiants se dispersèrent aussitôt.

Un camelot, M. Cleisas, habitant rue des Couronnes, a été assailli, boulevard de Belleville, par cinq individus, qui l'ont dévalisé et légèrement blessé.

On arrête, boulevard de Sébastopol. un magasinier, Mau rice Antoine, vingt-deux ans, 32, rue Sorbier, qui venait de dérober, rue Sainte-Apolline. l'automobile d'un industriel, M. Raymond Ferry, 59, rue de l'Aqueduc Au dépôt.

Neurasthénique, une étudiante russe, Mlle Nicolas Ettennat, trente ans, demeurant 8, villa Féiix-Faure, a tenté. hier matin, de se suicider en se jetant du haut du pont de Briques, dans la parc des Buttes-Chaumont. Saint-Louis.

Une femme de ménage, Mlle Marie Maillochon, quarante-neuf an3, qui occupe une chambre au quatrième étage, rue Lafayette, a déclaré, hier matin. au commissariat du quartier de la Porte-SaintDenis, que des malfaiteurs, mettant à profit son absence, avaient pénétré dans son logement et lui avaient dérobé une somme de 10.000 francs.

A la suite du décè3 de son bébé, âge de sept mois. M. Jahya, domicihé 1, rue Villebois-Mareuit. a prié le commlasalre de police du quartier d'ouvrir une enquête. Le magistrat a envoyé le petit cadavre à l'institut nié'i:co-ligal aux fins d'autopsie. M. Jean de Baulny, vingt ans, cavalier au 1" dragons, demeurant 28, rue La!o. tente de se suicider, allée de Longxharap. au bois de Boulogne, d'une balle dans la tête. Beaujon.

Mme Victoria Daras, âgée de vingtcinq ana, demeurant rue Scheffer, tente de se suicider au mnyen du gaz d'écl3irage. Mme Andrée Schleuber, vinsrt-cinq ans. rue de Fontenay, à Vinccnncs. a tenté de se suicider. rue des Moulins, en absorbant de la teinture d'iode.

Malade, M. Abel Fayard, sotxantequatre an3. mrroyeur. 8. rue du Midi, a i jrontreuil-sour.-Bois. trnte de ne suicider en se coupant la gorge avec un rasoir. On arreto deux récidivistes de l' c entfiiagff Adeline Savignol. vingt-deux ans. dite la c Belle Marseillaise et Henriette Delir.aS, trente-huit an?, qui. dans le quartier de la Villette. dévalisèrent de 5.000 fr. un négociant en bestiaux du département du Nord.


LA MUSIQUE Samedi, aux Concerts Pasdeloup. sous la conduite de M. Van Raalte, chef d'orchestre d'Amsterdam, après une svelte exécution de la Treizième Symphonie de Haydn, une première audition a été donnée la Rapsadia elen;ca de M. Adolfo Canti; l'oeuvre est sans grande consistance elle débute avec noblesse par un dessin obstiné de quatre notes aux cordes, rappelant à la fois Thamat de Balakirew et la Rapsodie espagnole de Ravel ce motif n'est pas développé et fait place à une série de formules connues et banales, sans originalité instrumentale; puis c'est une esquisse mélancolique de violon et de violoncelle solo pour aboutir à une conclusion lente et grise. On a été heureux de faire fête à Mme Lotte Schcene, la célèbre cantatrice de l'Opéra de Berlin, dont la voix a des douceurs de flûte, dont la technique est Impeccable et le charme attirant au possible; elle a chanté à la perfection deux airs ultra-difficiles de Zaïde. un opéra de la jeunesse de Mozart, écrit avant /doménée, c'est-à-dire en 1780 (il avait vingtquatre ans) elle est revenue ensuite avec des mélodies de Richard Strauss aux- quelles, devant l'ovation du public, elle a adjoint le Mauvais. Temps, du même compositeur.

le*

Dimanche, deux premières auditions étaient inscrites. l'une au programme de Lamoureux. l'autre à celui de l'Orchestre symphonique de Paris.

Chez Lamoureux, il s'agissait de trois mélodies de Mlle Elsa Barraine, grand pre- mier prix de Rome de 1929. Ces trois mé- lodies, Pastourelle, Il y a quelqu'un auquel je pense, la Lumière, présentent un dessin musical très proche du récitatif. lequel est lui-même conçu dans le style de Debussy l'instrumentation est très raffinée certains accords ont des sonorités cristallines recherchées on souhaiterait des idées plus personnelles. L'interprète était Mlle Eisa Ruhlmann, dont on put mieux apprécier la jolie voix dans les Chants d'Auvergne de M. Canteloube. M. Albert Wolff a conduit Ibérta avec autant de brio que de précision.

La nouveauté du jour. à l'Orchestre symphonique de Paris, dirigé par M. Eugène Bigot, était un poème symphonique de M. Paul Ladmirault En forét: c'est l'oeuvre d'un musicien sachant très bien disposer les timbres de son orchestre son émotion en face de la nature se réclame de Richard Wagner vu à travers Vincent d'Indy mais si le développement thématique est adroit, les motifs eux-mêmes n'ont qu'une relative séduction. Dans la même séance, on a applaudi une chanteuse b la voix puissante et bien conduite. Mme Askra. et le pianiste Boris Golschmana, excellent interprète du Concerto en mi' bémol de Liszt

Jeudi dernier, lesjjjxinoerts Walther Straram ont repris leur cours au théâtre des Champs-Elysées. Ici, point de sacrifice à la virtuosité il n'est question que de mutique entre des œuvres classiques comme le Concerto grosso no 7 de Haendel. pour petit orchestre, la Symphonie n° 39 de Mozart et des oeuvres modernes chevronnées comme Mort et Transfiguration de Richard Strauss, travaillées et jouées de façon impeccable, était intercalée une première audition, Trois Esquisses de Mlle Elsa Barraine, dont il a été question plus haut. La nostalgie est le caractère dominant de ces trois pages c'est d'abord une longue plainte des cordes, puis un trémolo il l'aigu, dominé par des chants de hautbois ou de cor bouché en lignes torturées de temps en temps, une phrase de violon on d'alto rassérène l'atmosphère. Tout cela est encore en grisaille; laissons à la Jeune musicienne le, temps de renoncer à ses formules d'écote et de développer aa personnalité.

Louis Schneider.

Un nouveau don Cromwell en faveur des dentellières de Valenciennes

M. William Nelson Cromwell, le grand philanthrope américain, aprés avoir généreusement aidé depuis la guerre les ouvrières en dentelles de Valenciennes, vient, par l'intermédiaire de M. André Tardieu, de leur faire don d'une somme de 500.000 francs qui leur sera distribuée sous forme de primes d'encouragement et de subventions aux écoles professionnelles.

Dans une réunion tenue à Bailleul, M. Emile Charrier leur a annoncé cette heureuse nouvelle, qui a été particulièrement bien accueillie par une population très éprouvée par la crise de chômage.

Mardi 2 février.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PABISIKN <Ï2» m.)

2o iL 16. disques. causerie et tntormattons. 21 heurea, concert avec te concours de Mlle Germaine (Jorney, de l'Opéra-Comlque, dans Princesse endormie (Borodine) Le Bol d'Y» c air de Kozenn » (Lalo) Chanson pour le petit cheval (Déodat de Séverac) et de M. Rousseau, de l'Opêra-ComlQue. dans Trépak. Sérénade et Berceuse de Moussorgaity.

Ouverture do Prince Igor (Borodine) Entr'acte-gavotte de ̃ Mignpn a (Amb. Thomas); Woodland sketches (MacUoweil), sous la direction de M. Thêodcre Mathieu i Balta d'orchestre Oaint-Saëns) Bapsodle norvégienne op. 17 (Svendsen) CbsiMon javanaise (Déodat de Séverac) Marche des Girondins (D'ernand Le Borne). RADIO-PARIS m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique. 7 h. disques, informations.

12 h. 30, Egmont (Beethoven) Concerto en ré majeur (Mozart) Cinquième Symphonie Adagietto (Malher); Je t'aime, Un rêve, Per Oynt (Urieg) la Damnation de Faust (Berlioz).

18 h. 30, communiqué agricole. Causerie € Choix des aliments concentrés en Lune.Uon de leurs prix actuels par M. VolteUw. professeur à l'Institut agronomique.

LE RECEVEUR D'UN AUTOCAR EST ABATTU

D'UNE BALLE DE REVOLVER Le meurtrier serait un voyageur mécontent

Un meurtre dont le mobile échappe encore à l'enquête a été commis, l'autre soir, près de la porte de Vincennes. Un autocar revenant du champ de courses venait de s'arrêter devant l'entrée du métro. Comme les turfistes qui y avaient pris place venaient de quitter le véhicule, le pilote de l'autocar le remit en route pour le faire tourner. A ce moment retentit une détonation que suivit un cri de douleur. Un coup de revolver venait d'être tiré et l'employé chargé de la recette, M. Georges Lefèvre, vingt-six ans, ancien machiniste à la S. T. C. R. P., demeurant 6, cité Lesage-Bullourde, qui se trouvait sur le marchepied du véhicule, roulait sur le sol, atteint au ventre d'une balle de revolver.

Tandis qu'on s'empressait auprès de la victime, l'auteur de l'attentat, mettant à profit l'émotion provoquée par ce drame rapide, réussit à se perdre dans la foule assez dense à cette heure. On transporta le blessé à l'hôpital Saint-Antoine, où il subit l'opération de la laparotomie. Mais, en dépit de cette intervention, M. Georges Lefèvre succombait pendant la nuit sans avoir pu fournir le moindre renseignement concernant l'individu qui l'avait tué. Toutefois, M. Delmas, commissaire du quartier de Charonne, réussit, hier matin, à identiflar le meurtrier. Il chargea les inspecteurs Chaizeau et Goret, de la police judiciaire, de retrouver le personnage, un ancien tipster » assez connu naguère sur les champs de courses. Agé d'environ trente ans, imberbe, de petite taille, il était monté dans l'autocar à la gare de Joinville en compagnie d'un autre voyageur.

Des témoins entendus par M. Delmas lui ont déclaré qu'une discussion suscitée par le prix du transport avait éclaté, dans l'autocar, entre H. Lefèvre et un client qui ne serait autre que le meurtrier.

A les entendre, ce dernier aurait, pendant la fin du trajet, ruminé son projet de vengeance, attendant probablement que ses compagnons de route aient quitté l'autocar. Et une fois descendu du véhicule, il aurait fait feu sur le malheureux Lefèvre.

Cette version assez vraisemblable ne semble pourtant pas satisfaire les enquêteurs, qui estiment que d'autres motifs ont dû armer le bras du meurtrier, lequel devait connaître Lefèvre depuis longtemps, tous deux fréquentant les champs de courses, la victime ayant été employée sur d'autres autocars.

Le patron de l'autocar, M. Rocchi, trente-trois ans, 46, rue Arsène-Chéreau, à Montreuil, a déposé dans l'aprèsmidi d'hier.

Il déclara, lui aussi, avoir entendu une courte discussion en cours de route entre Lefèvre et celui qui devait devenir son meurtrier. Ce dernier descutait le prix due la place, qu'il ne voulait pas payer. Lorsque tous les voyageurs furent descendu- cours de Vincennes, M. Rocchi vit que non receveur, qui lui n'aurait oas dû descendre car on allait repartir, était, à nouveau, en discussion avec le même individu, Soudain, il entendit un coup sec qu'il n'a pas cru être un coup de revolver, mais, voyant l'homme s'enfuir, 11 chercha son receveur et le trouva assis sur le marchepied d'un tramway à l'arrêt. Il alla vers lui Je suis traversé », murmura Lefèvre. Aidé par son patron, il se releva et un gardien de la paix survenant le fit transporter à l'hôpital. Le témoin confirma qu'il connaissait aussi le coupable de vue. La mère de la victime, Mme Lefèvre, quarante-cinq ans, découpeuse, domiciliée boulevard Léon-Révillon, à Boissy-Saint-Léger, a été également entendue. Elle fit connaître que sa belle-fille avait quitté son mari le 10 novembre dernier, qu'elle Ignorait où elle vivait, mais tue la mère de sa belle-fllle, Mme Durois, habitant Lisieux, y élevait l'enfant du couple. Elle ajouta qu'elle ne connaissait aucun ennemi à son fils.

M. Georges Lefèvre, qui était en chômage depuis quelque temps, avait trouvé le matin même cet emploi de receveur, qui lui procurait quelques subsides.

Lithinés < D Gustin se trouvent dans toutes les familles où l'on a le souci de la santé. A

19 Q., chronique théâtrale, par Pierre Hrisson chronique artistique, par AL Tabarant < Le centenaire de ManeL 19 h. 80, cours d'anglais.

20' h. 46, Troisième Baltade (Chopin) Berceuse (J, de la Presle) 00 l'on entend une vieille boite d muaique (Déodat de Séverac) la Campanclla (Paganini-Liszt) Gwendoline (Chabrier) les Etoiles, la Délai3sée (Reynaldo Hahn) Lareetto du Quintette (Mozart).

21 h. 30, Sonate en la majeur (Gabriel Fauré) Mârouf (Rabaud) Chant du prieonnier sibérim (Karategen) Allegre (Mocco) Sarabande (Ducasse); Suite en fa (Roussel); Phidylé (Duparc); Nocturnea (Debussy) Evocations (Albert Roussel). TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 18 h. 20, chroniques diverses.

17 h. 46, journal parlé.

19 h. 30, la musique française du xvii* siècle à nos jours; Paysage et Scherzovalse (Chabrier) Rapsodie d'Auvergne (Saint-Saëns) Deuxième Quatuor en ré majeur (Mozart) Quatuor (Debussy). 22 b. diffusion du bal des Petits Lits blancs.

PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 b., tntormations.

12 h., chronique de la vie Intellectuelle et sociale.

12 h. 10, chronique du tourisme, par M. Albert Rivière, député.

12 h. 25. disques.

18 h. 15, émission Radio- Journal. 19 h, causerie de M. Ernest Chawet, commissaire général du gouvernement haïtien, directeur du poste IL IL K. de Haïti.

19 h. 30, cours d'allemand.

19 h. 45, musique enregistré*.

20 h. 15, causerie par M. Dantel Ange

M. Mario Roustan a ouvert hier la aeaaion du conseil supérieur de l'Instruction publique

Le conseil supérieur de l'Instruction publique a ouvert, hier matin, sa session de février, sous la présidence de M. Mario Roustan.

M. Mario Roustan, examinant et commentant les questions inscrites à l'ordre du jour de la session, s'est longuement étendu sur les dispositions du projet d'arrêté destiné à fixer les épreuves de la deuxième partie du certificat d'aptitude au professorat des écoles normales et primaires supérieures. D'autre part, abordant les questions relatives à l'enseignement secondaire, le ministre a exposé l'économie du projet d'arrêté relatif à une session extraordinaire de l'examen du certificat d'aptitude à l'enseignement secondaire des jeunes filles (lettres, deuxième partie ancien régime).

En terminant, M. Mario Roustan, faisant allusion au projet d'arrêté complétant le règlement d'agrégation des Facultés de médecine, a précisé tout l'intérêt que présentait cette importante question, qui fixe l'attention des milieux médicaux.

Après le départ du ministre, les memcommissions et sous-commissions. LA REOUVERTURE DU ZOO La troisième commission du coneeil municipal, réunie hier sous la présidence de M. Adolphe Chérioux, a pris connaissance des propositions de l'administration relatives, d'une part, au maintien et à la réouverture, à titre provisoire, du parc zoologique de l'Exposition coloniale, d'autre part, au choix de son emplacement définitif. La commission après discussion, a pris les décisions suivantes 1° Le Muséum d'histoire naturelle sera autorisé à rouvrir au public, jusqu'au mois de décembre 1932, le parc zoologique créé par l'Exposition coloniale, sur son emplacement actuel; 2° La Société centrale de chemins de fer et d'entreprises sera autorisée à continuer, pour la même durée seulement, l'exploitation entre la porte de Reuilly et le parc zoologique provisoire, du tronçon sud du chemin de fer circulaire de l'Exposition, moyennant versement préalable d'une redevance de 15.000 francs;

3° La Ville de Paris concédera au Muséum d'histoire naturelle la partie du bois de Vincennes, d'une contenance d'environ 13 hectares et demi, située au nord du lac Daumesnil, entre la route de ceinture du lac, la route de Paris à Charenton et l'avenue Daumesnil.

Ces décisions, ainsi que la convention à intervenir avec le Muséum, seront soumises à l'homologation du conseil municipal au cours de sa prochaine session.

Cinq Polonais qui changeaient des billets de banque falsifiés sont arrêtés à la gare du Nord Certains voyageurs, quittant Paris par la gare du Nord, étaient victimes depuis quelque temps d'habiles escrocs qui leur changeaient contre de l'argent français des billets de 1.000 marks falsifiés.

Plusieurs plaintes furent déposées au commissariat spécial de la gare. M. Cals, commissaire .divisionnaire, fit établir aux abords de là gare une active surveillance qui vient d'aboutir à une quintuple arrestation. Les malfaiteurs, deux femmes et trois hommes, tous Polonais, ont fait des aveux complets. Ce sont Lubia Towska, vingt-six aas Joseph Porkapik, trente-trois ans Joseph Kaczmarski, vingt-sept ans Julia Dabranowska, vingt-huit ans, et Stephen Patieck, trente ans, demeurant tous en hôtel, boulevard Voltaire, à Issy-les-Moulineaux.

Ils maquillaient fort habilement des billets de 1.000 marks émis en 1910, eh changeant notamment cette date en celle de 1930.

Tous leurs papiers d'identité et leurs cartes d'étrangers étaient de même falsifiés.

Les cinq indésirables, dont les escroqueries seraient assez élevées, ont été envoyés au dépôts.

La poudre de riz et le rouge pour les 1 lèvres. »

20 h., causerie sous les auspices de l'Union des grandes associations.

20 h. 30. conseils de T. & F.

20 h. 32, Il ne faut Jurer de rien, comédie d'Alfred de Musset Nounuuche, comédie en un acte d'Henri Duvernola.

22 h. 15. diffusion du bal des i'euu Lits blancs.

RADIO L. L. (370 at 1). U h. 30 et 19 h., concert

RAD1O-VITUS (313 m. 6). 20 n., eau1 série.

20 h. 30, chansons et danses Amours de minuit (Delannoy) Clair de lune sur le Colorado (Kng); Vivons nos rêves (Stept); Un mot d'amour (Werner) l'Orgue du dima»che (Connelly) Ma Gitane (Luci chesl) la Vieille Auberge (Zimmermann) De sous (Alexander) C'est la mode (Van Parys) l'Orguo retentit (Wallace) Monterey (Rosé) Isabelle (Werner) Un baiser, un sourire (Pettls) Chagrins (Luccheai); Pastourelle poitevine (Auguin); Montmartre (Alexand&r).

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 n. 30. 17 h. 15, 18 h., concert.

19 h-, Voici mon coeur (Crémteux); RAve de gueux (Leardy); Atlantis (Maudru) Primo baccio (Rico) Concerto en ut mineur (Grteg); Septième Symphonie (Beethoven) la Fille du tambour-major la Vie parisienne (Offenbach).

20 h., le Barbier de Seville (Roaslnl); la Vie de bohème (Puccini); ta Sortie en ville (Mesnier) Marche porade (Faust) les Cadets de Brabant Spearmint (Turnie) Valse de Piétro (Vacher) Nénette, rentrona chez nous (Sllbermaun); Souvenir de la Yareatte (Marceau); la Périchole (Offen-

LAVIE SPORTIVE Le Critérium international de cross cyclo-pédestre organiaé par l'U. V. F.

avec le concours du c Petit Parisien Chaque année. l'Union Vélocipédique de France organise, au lendemain du congrès de l'Union cycliste internationale, le Critérium international de cross cyclo-pédestre.

Cette classique compétition se disputera dimanche après-midi dans les bois de Saint-Cucufa.

Le départ sera donné à 14 heures, à Suresnes, devant la mairie; l'arrivée sera jugée sur la route stratégique du Mont-Valérien, entre les réservoirs et le cimetière américain.

La Belgique, la Hollande, le Luxembourg, la Suisse, la France seront officiellement représentés par leurs équipes nationales, sélectionnées par les fédérations. De réputés coureurs Individuels participeront aussi à l'épreuve. L'équipe de France

L'U. V. F. a ainsi formé l'équipe de France

Bertellln (Hilaire), vainqueur en 1990 Deconinck (Henri), vainqueur en 1931 Foucaux (Camille). champion de France 1931 et Wtnsingues (Aubert). premier du Championnat de France interclubs en 1931. Remplaçants Cornez (Fernand) et Héniard (Denis).

Démarches pour la création d'une carte officielle d'identité Une délégation composée de MM. de Gramont-Lesparre, Gustave Guérin, TatonVassal, députés Robitaillie, notaire Mennesson, notaire délégué par la chambre des notaires de Paris, a été reçue au ministère de l'intérieur par M. Closset, directeur du cabinet, en l'absence de M. Cathala. retenu à la Chambre.

Elle a attiré l'attention du directeur sur la nécessité de faciliter la vérification de l'état des personnes Identité, état civil. domicile, capacité, par l'institution de la carte d'identité d'un modèle officiel uniforme et réglementaire, présentant toutes garanties d'exactitude et d'authentl cité.

M. Closset a donné à la délégation l'ausurance que cette question allait être étudiée par les services compétents.

Tirages financiers CREDIT NATIONAL

Emission 6 1920. Sont remboursés par un million le numéro 4.736.371 par 600.000 francs, le numéro par 200.000 francs, les deux numéros. 5.505.340. par francs, les trois numéros, 1.161.924 3.011.149 3.639.478 par b0.000 francs, les six numéros, 8.463.388 4.545.811 5.072.125 6.018.131 6.730.170 7.779.613. 22 centaines sont remboursées à 500 francs, soit 2.187 numéros.

Emission 6 janvier 1923. Sont remboursés par 100.000 francs les six numéros 1.822.492 2.822.492 3.822.492 4.822.492 5.822.492 par 50.000 francs. les six numéros 252.492 1.252.492 2.262.492 3.252.492 4.252.492 5.252.492 par 10.000 francs, les 12 numéros 322.492 452.492 1.322.492 1.452.492 2.322.492 2.452.492 3.322.492 3.452.492 4.322.492 4.452.492 6.322.492 6.452.492 par 6.000 francs les 48 numéros 62.492 132.492 182.492 472.492 782.492 792.492 942.492 972 492 1.062.492 1.132.492 1.182.492 1.472.492 1.782.492 1.792.492 1.942.492 1.972.492 2.052.492 2.132.492 2.1S2.492 2.472.492 2.782.492 2.792.492 2.942.492 2.972.492 3.052.492 3.132.492 3.182.492 3.472.492 3.782.492 3.792.492 3.942.492 3.972.492 4.052.492 4.132.492 4.182.492 4.472.492 4.782.492 4.792.492 4.942.492 4.972.492 5.062.492 5.132.492 5.472.492 5.782.492 5.792.492 5.942.492 5.972.492. Tous les autres bons dont les numéros se terminent par 2.492 sont remboursables par 1.000 francs. Sont également remboursables par 1.000 francs les bons qui se terminent par 9.886 et par 9.993. Le remboursement des bons sortis a lieu à partir du l*r mars. VILLE DE PARIS 2 1

Sont remboursés par 100.000 francs, le ne 123.28 par 25.000 francs, les deux numéros 149.117 et

50 numéros sont remboursés h 1.000 francs. 4.544 numéros sont remboursés au pair.

Un trésor de 50 millions SE TROUVE QACHE dans 400.000 obllgations à lots Crédit National, Ville" de Paris, foncières. Panama. Bons Exposition. sorties aux tirages et non remboursées. Grâce la Revue des Tirages et à son service Spécial de vériflcatlon, de nombreux porteurs ont recouvré des lots variant de 50.000 à 1 million, certains non réclamés depuis vingt ans. Ce journal parait le de chaque mois. sur 32 pages, publiant les listes des lots non réclamés, les tirages en cours. Abonnement annuel 12 fr., avec droit gratuit à la vérification de vos titres. Porteurs de valeurs à lots, abonnez-vous. Envoyez 12 fr. au service des tirages (section P). 31, rue Saint-Georges, Paris-9*.

bach) tes Cloches de Corneville (Ptanquette) Princesse czardas (Kalman). 21 h. Coquette (Berlin); Louise (Whiting) Deep night (Henderson) l'ü never (Albert) Me and the man (Leslle) flaw (Stevens) No (Spivey) Mignon (Thomas) Oipsy love song (Smit) Sixième Sonate (Mendelssohn); Patrouille de nains (Rathke) Au bivouac (Siela) Fanny (Scotto) te Mistral (Laurent) Chante*, grand'mère (Gabaroche) l'Angélus de la mer (Goublier) Trio en mi bémol (Schubert).

ET ETRANGERES

DAVENTRY-NATIONAL (1.554 m. 4). 13 h.. la Chauve-Souris (J. Stratus); Ohant de la mère (A. Ferrarls) Quatra lyrics d'amour indiens (Woodforde-Finden) Sélection de mélodies de Mendelssohn CUrbach) Une vieille romance (K. Russell) Romance en la (Rubinstein).

16 h. 30, la Chevauchée des Valkyries (Wagner) Sur les eaux bleues hawaïennea (K e t e 1 b e y) Lehariana, sélection Trois petits tempa (Hajos) Classiques de la Jeune génération (arr. Davidson) Marche espagnole (Benoit).

MILAN (331 m. 4). 16 heures. Dottp (Panizzl) Mangiadonne (Eysler) l'Bnlè.vement au sérail (Mozart) Danse des entants (de Mlchell) la Petite Trompette de Bébé (Vida;!) Adunata (Fiacco&e).

Une prime à l'exportation de la morue française

Hier après-midi, une conférence a eu lieu au ministère des Finances entre MM. Pretri, ministre du Budget; de Chappedelaine, ministre de la Marine marchande, et Guernier, ministre des P. T. T., en vue de l'étude d'un j projet de loi tendant au rétablisse- ment de la prime à l'exportation de la morue de pêche française.

Les ministres sont tombée d'accord sur le principe de cette prime et ont décidé qu'un projet de loi serait déposé très prochainement pour réaliser cette mesure.

Le bal des Petits Lits blancs Voici l'horaire précis du bal des Petits Lits blancs, ce soir, à l'Opéra. A 22 h. 30, ouverture des portes. Le programme, qui réunit toutes les vedettes les plus célèbres, commencera à 23 heures, en présence du «Président de la République. A minuit, tirage de la tombola et distribution des cadeaux.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX BESTIAUX DE LA VILLETTE COURS OFFICIELS DE LA COMMISSION DES COURS

Taureaux. &0

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Pores (poids vif). Première qualité, 580 deuxième qualité. 620 troisième qualité, 340.

Vente très calme. Baisse sur les gros bentlaux, les veaux, les moutons. Hausse sur les porcs.

On cote approximativement lea 50 kilo» j Boeufs. Choix, 420 à 450 première qua- lité, 360 à 410 entre-deux, 290 à 350 fournitures, 270 à 300.

Génisses. Choix, 430 à ordinaires, 400 à 430.

Vaches. Bonnes, 350 à 400 ordinaires, 290 à médiocres. 240 à 290 viande à saucisson. 150 à 200. ]

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Prix de Chinon (trot attelé, 10.000 fr., m.) bany Port, Firminy.

Prix de Lonviers (trot monté 10.000 tr., J.250 m.) Gavarnie V, Guinée il. Prix de Tresses (trot attelé, 10.000 tr., m.); Espoir de Verfay, Emeraude VII. Prix de Bernay (trot attelé, 20.000 fr., m.) Guy Btngen. Gutpava, Prix de Domlront (trot monté. 10.000 fr., 1.825 m.) Folios*, Faenza.

Prix d'Orthes (trot attelé, 12.000 fr.. mètres) Eciair V, Farceur X.

Prix de Touraine (trot monté, 20.000 fr., m.) Floréal il. Feld Maréchal. Chute grave d'un motocycliste Sur la route de Saint-Germain à Maisons-Laffltte, un motocycliste, M. Gabriel Brian, demeurant à Paris, 34, rue Taitbout, a fait une chute et s'est grièvement blessé à la tête. Il a été transporté à l'hôpital de Saint-Germain.

AGE CRITIQUE ? Non, pas toujours !••• Souvent c'est un véritable bouleversement, avec vertiges, bouffées de chaleur, sueurs froides, pesanteur au bas-ventre, etc. Mais le retour d'âge peut s'opérer sans troubles avec une circulation du sang régularisée. La MENOVARINE composée de principes extractifs végétaux renforcés par un catalyseur: le Manganèse, combat toutes les maladies veineuses et s'oppose aux troubles de la circulation en abaissant la tension et diminuant la viscosité sanguine. Employée dans les Hôpitaux de Paris, vous vous trouverez bien de l'employer aussi.

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Taureaux. Extra, 280 à 330 ordinaires, à 270.

Veaux. Brie. Beauce, Gàtinals, 640 fr T50 manceaux, 600 à 740 services, 650 î20.

Agneaux. Extra. 820 a 900 ordinaires, 380 à 750.

Moutons. Choix, 730 a 790 ordinaires. à 700.

Brebis. Bonnes, 500 vieilles, i 410.

Porcs (le kilo poids vif). Extra, 6 70 à maigres, gras. S à 6 10 Midi, 5 Ouest, 5 A 6 30 fonds de parquets. 5 à 5 10 coches, 3 à 4 cours moyen, 40 & 5 SX

COTONS. Le navre, 1" février. Clôture février, 222 mars, 222 avril mal, 226 Juin, 227 Juillet. tout. 228 septembre, 231 octobre, 232 novembre, 232 décembre, 234 janvier, J36. Ventes 100 balles.

CAFES. Le Havre, 1" février. Cleture tévrier, 224 50 mars. 225 avril. 225 mat, 224 50 juin, 224 50 juillet, 223 août. 222 25 septembre, 221 75 octobre. 221 75 novembre, 22175: décembre, 22L Ventes 3.000 aacs. LAINES. Le Havre, 1" févrelr. Férrler à avril, 48a

POIVRES. Le Havre, 1" février. Telllcherry février à septembre. 325. Salson. février à avril, mai à décembre.

SUCRES. Tendance faible. Clôture courant. 216 à 216 50 P mars. 218 P,; avril, 220 à 220 50; 3 de mars. 220 a 220 50: 3 d'avril. 221 50 à 222: 3 d'octobre, 219 50 P. Cote officielle du disponible 216 il 217 50. BLES. Courant, 169 et 169 25 P mu-i, 171 76 V uan-an-U. P 4 de

UNE SOUPE POPULAIRE POUR LES CHOMEURS La soupe populaire du quartier de Rochechouart, réservée aux chômeurs, a ét4 inaugurée hier matin à U heures par M. Lucien Sauphar, maire du IX- arron*dissement.

Deux cents repas ont été servis et let personnalités présentes ont pu se rendre compte de la parfaite organisation des cuisines, du service de distribution et de l'installatlon due à la générosité de la Société du gaz de Parls.

M. Armand Alexandre, conseiller municipal, en une courte allocution, a remercié la municipalité du IX- arrondissement d'avoir bien voulu accorder son patronage et accepter d'exercer le contrôle de cette soupe populaire, et il a exprimé sa reconnatssance et celle des chômeurs aux généreux donateurs qui ont répondu à son appel et assuré l'existence de l'oeuvre. LIQUIDATION .JUDICIAIRE. Société de calsserie et emballages, capital francs, à Champlgny-sur-Marne, 24. rue Jean-Jaurès.

mars, 171 à mai-juin, 171 25 P 4 de mal, 165 75 P Juillet-août, 156 à 156 50. Cote officielle du blé disponible 157. SEIGLES. Incotés.

AVOINES. Courant, 102 75 P mare, 102 75 A mars-avril. 103 50 V 4 de mars. 102 a 103 mai-juin, 102 25 P 4 de mal. 98 V Juillet-août. 95 V.

ORGES BRASSERIE. Incotées.

FARINES. Courant, 216 60 V mare, 216 60 V mars-avril, 216 V 4 de mare, 217 V mat-juln 218 V 4 de mai, 217 V juillet-août. 213 V.

ALCOOLS. Courant. 810 P mars, 806 A 3 de mars, 810 A avril, 810 A 3 d'avril, 825 N 8 de mal, 830 N 3 de juin, 820 à 850.

FARINES PANIFIABLES. Les farines panifiables valent actuellement 234 francs les 100 kilos, soit une baisse de un franc. AUX HALLES HIER Baisse de 0 50 au kilo sur la première qualité du mouton. 13 15.

Le bœuf, veau et porc, sans changement. Les beurres fins valaient de à 25 le kilo ordinaires, de 16 60 à il 50 les œufs, de 400 à 680 le mille.

Les bries laitiers, de 140 à 175 la dizaine; les coulommiers double crème, de 650 à 650 le cent divers. 200 à 380 les camemberts, de 170 à 430 maroilles, 600 800 mont-d'or, 140 à 160 gournay. 120 à 16 neufchâtel, 70 à pont-1'évêque, 200 à 450 chèvre, 60 à 450 gruyère, de 860 à 1.600 fromage bleu, 900 il. 1.1150; munster, 680 à 1.100 port-salut, 750 a 1100 hollande, 700 il 800.


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