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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-01-28

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 28 janvier 1932

Description : 1932/01/28 (Numéro 20057).

Description : Note : Dernière éd. de Paris.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6272567

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Le Petit Parisien" en Chine LA COLERE GRONDE A NANKIN CONTRE LES JAPONAIS. ET AUSSI CONTRE TOUS LES ETRANGERS

Le palais des Congrès à Nankin

Nankin, 27 janvier.

DU NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

Après trois semaines d'atermoiements, de piétinements incompréhensibles, de chassés-croisés et de démissions plus inexplicables encore, semaines pendant lesquelles le nouveau gouvernement, qui avait suscité tant d'espérances, semblait se décomposer avant d'avoir fait acte d'existence, tout à coup survint une grêle d'événements qui semblaient devoir le galvaniser attaque de cinq prêtres japonais, dont l'un mourut, par des ouvriers chinois, près d'une usine de la banlieue de Changhaï une expédition punitive d'une association de jeunes Japonais contre ladite usine, une bagarre au cours de laquelle sont tués un Japonais et un policier chinois, sans compter plusieurs blessés dans les deux camps les récriminations réciproques l'annonce que cinq vaisseaux de guerre japonais, dont un navire porte-avions, vont arriver à Changhaï.

Au même moment, Ouang Ching Ouei, le populaire leader de la gaughj^u Kuomintang, un des membres du'fameux triumvirat qui, jusqu'ici, n'avait donné nul signe de vie, quitte brusquement la clinique de Changhaï où il était en traitement et non pas pour une maladie diplomatique.

Accompagné du président du Conseil, M. Sun Fo, et de quelques autres personnalités, il se rend à Hang-Tchéou où, ayant quitté sa ville natale, se trouve l'invisible, muet, mais indispensable maréchal Tchang Kaï Chek. Entrevues, palabres. Et l'on apprend soudain que les trois hommes d'Etat sont de retour dans la capitale où de graves décisions vont être prises. Est-ce enfin un ministère d'union nationale ?

Ceci se passait samedi dernier. Je quitte moi-même la clinique, où j'étais confinée depuis près d'un mois, et pars pour Nankin. Sept! heures de chemin de fer. Dans monj wagon, à part quatre jeunes Anglais en culotte courte qui jouent aux cartes avec de grands rires explosifs, rien que des Chinois, assis face à face, dans des fauteuils de cuir» que sépare une petite table. Des' Chinois de tous types, depuis l'homme d'affaires cosmopoiite en costume européen, aux tempes d'ivoire jauni et aux besicles rondes. Mais, cette fois, tous sont silen- j cieux et soucieux. Des boys en robe de cotonnade bleue circulent, ver-j sant de l'eau chaude de leur bouil- j loire tantôt dans les gobelets, sur les tables, où les branches de thé vert flottent comme des algues. tantôt dans les crachoirs ripolinés' en rouge qui jalonnent le plancher et dont chaque voyageur se sert fré- quemment et copieusement.

A plusieurs reprises, un contrô- leur galonné d'argent vient poin- çonner les billets. Il est suivi de deux autres contrôleurs également galonnés et de trois soldats joufflus. Impressionnant cortège A chaque station, gardée par des détachements de soldats, le fusil sur l'épaule, montent des marchands de fruits, de sucreries polychromes, de joujoux en plâtre colorié, mais sur- tout des camelots vendant des jour-; naux chinois encore humides et dont les énormes caractères gras et noirs déteignent sur leurs mains jaunes. On achète beaucoup ces féuilles, on s'y plonge.

Mon vis-à-vis, surtout, jeune Chi- nois en robe de soie bleue et à lu- nettes d'écaillé, les dévore avec glou- tonnerie. Entre temps, il m'ignore avec affectation et dédie ses regards ironiques et la torsion méprisante de ses lèvres aux bruyantes explosions de joie des roses britanniques. A la dernière station avant Nan- kin, ses mains se crispent sur la feuille qu'il vient d'acheter ses traits expriment une si vive irritation que je me risque. Tant pis. Je lui demande en anglais quelles sont les nouvelles. Surpris et hostile, il me dévisage sans aménité, puis se décide à me répondre avec un fort accent yankee

Les nouvelles ? Le plus insolent ultimatum de l'amiral japonais Shiozawa qui est arrivé à Changhaî avec des navires de guerre. Cet homme,

me dit-il, demande non seulement des excuses pour les attaques contre les prêtres japonais et pour un article de je ne sais quel journal chinois qui aurait offensé la personne sacrée du mikado, mais il exige la suppression des ligues antijaponaises et du boycottage des produits japonais, sans quoi les forces militaires japonaises occuperont divers points stratégiques de Changhaî et la cité chinoise ellemême. Cinq cents marins armés et casqués ont déjà débarqué dans la ville et prennent partout des allures de conquérants.

Provocation évidente s'écrie mon jeune Chinois, insulte intolérable ou plutôt plan d'agression concerté pour lequel tout prétexte est bon. Quant à l'Europe, elle assiste à cette violation de territoire, à cette injustice, avec une indifférence non moins intolérable.

Et, sans transition, mon interlocuteur se lance dans une diatribe passionnée contre la Société des nations.

Une ligue des intérêts égoïstes des grands pays d'Occident. Nous nous sommes tournés vers elle avec confiance mais qu'a-t-elle fait au moment de la chute de King-Tchéou, que fera-t-elle aujourd'hui ? Elle n'a même pas su envoyer encore sa commission d' e n q u ê t e. Qu'elle vienne, maintenant, cette commission, elle sera bien reçue par l'opinion chinoise.

Yes with a feeling of disg1tst, ajoute-t-il entre ses dents.

Je sais, par expérience, que les Chinois parlent plus qu'ils n'agissent et déjà je m'y suis laissé prendre. Pourtant, quelle douleur, quelle indignation frémissent dans cette voix

J'essaie d'exposer avec calme quelques arguments. Inutile. Mon interlocuteur ne m'écoute plus. Et, à notre arrivée à Nankin, il me tourne brusquement le dos, sans un regard, sans un signe. Le lendemain matin, me voici au ministère des Affaires étrangères. Je cours par tout le grand bâtiment délabré, à travers les couloirs boueux et glacés, uniquement meublés de beaux crachoirs en porcelaine fleurie.

Andrée VIOLLIS

(La suife à la troisième page.)

Nous publierons demain la suite des articles sur

LE PAYS BRETON par Charles LE GOFFIC

de l'Académie française

LA SOUMISSION DU TAFILALETI

Un Haut la maison fortiflée de Belfcarem à Ricani. ( En bas la lecture aux populations indigènes des conditions de l'aman

La Banque de France se prononcera aujourd'hui sur le renouvellement de crédit à la Reichsbank' Le crédit de 25 millions de dollars sera vraisemblablement renouvelé, mais pour un mois seulement

Le conseil de régence de la Banque de France examinera vraisemblablement aujourd'hui la question du renouvellement du crédit de soutien accordé par notre institut d'émission à la Reichsbank et qui porte sur la somme de 25 millions de dollars. Ce crédit date de fin juin. II fait partie du crédit global de 100 millions consenti par la Banque de France, la Banque d'Angleterre, la Federal Re- serve Bank de New-York et la B. R. 1. Il a déjà été prorogé à deux reprises et arrive à échéance le 4 février. A Bâle, le 12 janvier dernier, M. Moret avait obtenu que la B. R. I. ne renouvelât son propre crédit à la Reichsbank également de 25 mil- lions de dollars que pour trois mois et sous condition de l'attitude qu'adopteraient les trois banques d'émission intéressées.

Le gouverneur de la Banque de France avait pris cette initiative en réponse aux déclarations négatives du chancelier Brüning sur les réparations. En même temps, il donnait à entendre que la Banque de France, à l'échéance, ne renouvellerait son crédit que pour un délai ne dépassant pas un mois.

Aucune bonne volonté allemande ne s'étant manifestée depuis, bien au contraire, il parait probable que le conseil de régence de la Banque s'arrêtera à la solution indiquée alors par M. Moret.

Afin de ne pas augmenter les diffi-'cultés financières du Reich et de ne pas provoquer en Allemagne une crise monétaire alors que les négociations sur le régime qui succédera au moratoire Hoover sont encore en cours, le crédit de 25 millions de dollars sera, selon toute vraisemblance, renouvelé. mais pour un mois seulement, ce qui maintiendrait, en somme, à l'égard des dirigeants de Berlin, l'avertisse- j ment donné le 12 janvier. L. B. Mort de M Chârles Chaumet

Nous apprenons avec regret la mort de M. Charles Chaumet, sénateur de la Gironde, décédé à Paris, à l'àge de soixante-six ans. Né le 28 février 1866 à Prignac-etCazelles (Gironde), M. Charles Chaumet, après de solides études classiques, avait orienté sa carrière vers le journalisme et débuta à la Gironde. Il publia plusieurs ouvrages Socia'istes et Anarchistes; les Intérêts du port de Bordeaux; la Crise navale.

Il fut candidat aux élections législatives en 1898, mais il échoua et fut élu député quatre ans après, en 1902. II siégea à la Chambre de cette époque à 1919. Il fut sous-secrétaire d'Etat aux P. T. T. du 2 mars 1911 au 18 mars 1913 dans les cabinets Monis, Caillaux, Poincaré et Briand ministre de la Marine dans le cabinet Painlevé, du septembre au 16 novembre 1917, puis détint le portefeuille du Commerce dans le deuxième cabinet Painlevé du 17 avril au 25 octobre 1925.

En 1923, M. Charles Chaumet avait été élu sénateur et constamment réélu depuis.

Inscrit d'abord au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste, Il passa au groupe de l'union démocratique et radicale, qui venait d'être fondée et dont Il fut élu président.

M. Charles Chaumet avait succédé à M. Mascuraud à la tête du Comité du commerce et dp t'indnstrie.

Ajoutons que M. Paul Doumer, qui était un vieil ami de M. Charles Chanmet. avait manifesté le vif désir de j se rendre au chevet de son collègue malade. Ma.is le Président de la Repu-, blique avait retardé cette visite pour épargner à M. Chaumet une dange- j reuse émotion. Lorsque M. Doumer s'est décidé hier à aller prendre des nouvelles du sénateur de la Gironde. celui-ci était déjà mort depuis quel- ques instants.

LÉGION D'HONNEUR

De haut en bas et de gauche à droite M3f. Cannât. Mâle et de Creisset t (cammanileurs) MM. de la Roncière et Lanrens (officiers) z Galiy, MM. Lhôte, Martineau. M"" d'OHiac. MM, Vitrac, Jeannin et Nerini (chevaliers)

(Voir la promotion de l'Instruction pub!iqu6 à la quatrième page.)

pour et Contre Une mauvaise petite nouvelle, qu'il faut tout de suite rendre publique pour qu'elle puisse devenir rapidement une fausse nouvelle. Le dévoué secrétaire de I l'Association générale de la vieillesse de Vesoul, M Reynaud. a reçu. d'un oe ses amis, M. Georges Pernot, ancien ministre des Travaux publics, une lettre inquiétante. M. Georges Pernot craint que le projet de loi de M. Charles Baron, assuI rant aux vieux travailleurs de France exclus des assurances sociales une pen- sion du reste, extrêmement modeste. ne puisse pas venir en discussion avant I la 6n de la législature.

Eh bien ce n est pas possible. Non. il n'est pas possible que nos députés ne trou- vent pas le moyen et le temps de voter cette loi de décence sociale et de répara- tion. Il n est pas possible qu'ils se présen- tent devant les électeurs, lors des élections prochaines, sans avoir voté ce petit bout de loi. Tous les électeurs n'ont pas vingt- cinq ans. Dans chaque circonscription, il se trouverait bien quelques vieux Français victimes de l'oubli tragique et inique de nos législateurs pour élever la voix. pour faire entendre leurs protestations désespérées, pour clamer leur misère. Les jeunes électeurs, j'en suis bien sûr, sauraient alors prendre tous le parti de leurs pauvres ainés,

En attendant. voici encore un petit document a verser au dossier des exclus. On dira s'il fait honneur à notre société, à notre civilisation, à notre humanité. C'est un vieillard qui m écrit

Mon vieux, mon seul camarade, vient de mourir, à l'âge de %oixante-dix-neuf ans. Nous étions tous deux de la même classe. II ne pouvait plus travailler. Il était, comme moi, sans secours, sans soutien, sans argent. Alors, il allait tous les jours chercher un petit fagot dans le bois. Il allumait son feu et faisait cuire dans les cendres quelques pommes de terre qu'on lui donnait. il re vivait pas d'autre chose, h n'avait rien. il est mort épuisé. II est j mort de taim et de fièvre. Malade il ne reçut pas un.. seule visite d'un docteur. [1 n'aura même paa eu la chance d'être enterré au milieu des siens. Personne n'ayant réclamé sa pauvre dépouille, il aura été livré à l'amphithéâtre.

Mon correspondant ajoute

Ces! pourtant nous qui avons fondé la Kapubtique, nous, les électeurs des Gambetta. des Jules Ferrv, des Paul Bert. On ne le dirait pas. La République turait-elle perdu la mémoire

Maurice Prax.

Le prix de 150.000 francs

du C. I. D. A. L C.

attribué à M. Eugène-Louis Blanchet

Le jury international C. I. D. A. L, C. a décerné, hier après midi. pour la première fois; son prix annuel de 150.000 fr. au scénario francaisse Haine qui meurt, œuvre de M. Eugène-Louis Blanchet.

Le concours était ouvert dans 47 nations membres du C. I. D. A. L. C. et officiellement re-

présentées par les ambassaueurs et ministres accrédités en France et par de hautes personnalités du monde politique, diplomatique et littéraire. Le jury, composé par les délégués de 32 nations, sous la présidence de M. Pusta, ministre d Estonie, et sous la sous-présidence de M. Grumberger, ministre d'Autriche, a attribué ce prix à l'unanimité des voix.

Chaque nation avait ouvert un concours national et c'est parmi les lau- réats de ces concours que le jury invternational a proclamé la nationalité et le nom de auteur du scénario le plus fait pour contribuer à la com- préhension mutuelle des peuples. Nous rappelons que le comité international pour la diffusion artistique et littéraire par 1: cinématographe (C. I. p. A. L. C.) a pour présidente Mlle Hélène Vaca.resco, déléguée de la Roumanie à la I S. D. N. pour secrétaire général, M. ( Pillat, et que le donateur du prix est -M. Albert Cohan.

Une fermière

du Calvados

trouvée assassinée dans sa cave

Le vol a été le mobile du crime et l'on n'a encore aucun indice sur l'assassin

Caen, 27 janvier (dép. Petit Parisien.) Une fermière, Mme Grignola, âgée de trente-quatre ans, a été trouvée assassinée, la tête à demi sectionnée, à coups de rasoir, dans la cave de sa demeure, au Breuil-en-Auge, petite localité située entre Lisieux et Pontl'Evêque.

Mme Grignola exploitait seule, au hameau d'Ecorcheville, un herbage couvert de pommiers, à environ quinze cents mètres du bourg, loin de toute habitation. Son mari, âgé de trente- quatre ans, était occupé toute la journée, en qualité de palefrenier, au haras de Noirval. Les deux enfants des époux Grignola Jean, onze ans, et Jeanne, neuf ans, se rendent à l'école du Breuil et ne reviennent également à la ferme que le soir. En rentrant hier à la ferme, comme de coutume, les deux enfants n'y trouvèrent pas leur mère ils se mirent à sa recherche.

La victime est découverte

par ses deux enfants

Pénétrant dans l'arrière-cuisine, puis dans la cave contiguë, le petit Jean se trouva en présence d'un affreux spec- tacle. Le cadavre de sa mère gisait sur le sol ensanglanté et du sang coulait encore d'une affreuse blessure que la malheureuse portait à la gorge. L'enfant, épouvanté, entraina sa sœur et appela au secours. Un voisin, M. Olivier, accourut et, après avoir constaté la mort de la fermière, alerta la gendarmerie.

Bientôt arrivèrent le chef de la bri- gade de gendarmerie de Blangy-le-Château, M. Cornu; puis MM. Commes. procureur de la République de Pontl'Evêque Pérès, juge d'instruction, et le capitaine Demougins, de la gendarmerie de Pont-l'Evêque.

Les premières constatations montrèrent que Mme Grignola avait été tuée à l'aide d'un rasoir, que l'on retrouva près du cadavre. L'assassin s'était acharné sur la malheureuse et après lui avoir porté un premier coup à la gorge, avait tenté de trancher le cou. L'arme s'était ébréchée sur les vertèbres cervicales qui, seules, retenaient encore la tête. S'il y avait eu lutte, comme semblaient l'indiquer de profondes meurtrissures au poignet de la morte, elle avait été de courte durée, car aucun désordre ne régnait dans la cave. Le cadavre gisait près d'un tas de bois qui n'était pas dérangé. Mais, au premier étage, l'armoire qui se trouvait dans la chambre des époux Grignola avait été ouverte et une somme de 3.000 ou 4.000 francs qui devait s'y trouver avait disparu. Le bandit, pour fracturer le meuble, s'était servi d'un faucilion qu'il laissa sur le lit. L'empreinte de ses pas fut découverte sur la couverture du lit des enfants. II paraît avoir voulu atteindre. à cet endroit, une boîte placée sur une planche.

Jusqu'ici, aucune piste n'est encore suivie. M. Grignola et ses enfants vont être questionnés. Le seul indice que l'on possède a trait à la fuite de l'assassin. Bien que la ferme soit éloignée de plus de quatre cents mètres de l'habitation la plus proche, l'assassin prit la fuite par les bois qui la bordent sur trois de ses côtés. On a relevé les traces de son passage sur une barrière. On a pu établir aussi que le crime avait été commis dans la matinée.

Mme Grignola, à qui l'on parlait parI fois d'une attaque possible, avait coutume de répondre

Je m'échapperai par la cave. C'est donc dans cette direction qu'elle aura voulu fuir, et c'est ce qui explique pourquoi le crime fut commis danr cette cave.

On cherche en vain l'épave du sous marin anglais M A mesure que les heures passent diminuent les chances que l'on a de retrouver vivant l'équipage du navire coulé

Londres, 27 janvier (dép. Petit Paris.) Les espoirs que l'on nourrissait encore la nuit dernière sur le sort des cinquante-six hommes disparus depuis hier dans la Manche avec le sous-marin M-2, s'évanouissent peu à peu. Les heures passent et l'on est toujours sans nouvelles du submersible.

Les recherches poursuivies sans arrêt par plus de trente navires de guerre de Weymouth. de Portland et de Plymouth et par deux hydravions, se sont révélées vaines jusqu'à présent. L'objet que l'on avait localisé dans la nuit à trois milles à l'ouest de Fortland n'a pas été identifié. mais on a quelques raisons de croire qu'il s'agit non pas du M-2. mais d'une ancienne épave dont les cartes marines fixent la position à peu près à cet endroit. Des bâtiments munis d'hydrophones et de câbles de relevée restent néanmoins sur les lieux. Les recherches ont été rendues extrêmement difficiles par l'état de la mer démontée par les vents et par un épais brouillard qui flotte sur la Manche.

Si la mer «p calme. les scaphandriers vont pouvoir vérifier l'identité de l'objet mystérieux.

Une cause supplémentaire d'inquiétud3 résulte dans le fait que les appaTeils détecteurs de son n'ont perçu aucun bruit de moteur, ce uui fait supposer que les machines du M-2 ne fonctionnent plus. De plus. on se demande pour quelles raisons le sousmarin n'est pas remonté à la surface. L'eau s-t-elle pénétré à l'intérieur du bâtiment par suite d'un défaut dans la fermeture de la tourelle ou le M. 2 a-t-il tubi des avaries en conséquence d'un choc avec une roche sous-maiine ou une epave inconnue ?

(La suite d la troisième page.)

M. Verne prononçant son discours à droite, H. Petsche

VERS L'ÉGYPTE NOUVELLE

M. Takla bey

Alexandrie. janvier.

Remarque assez piquante alors qu'en Egypte paraissent quotidiennement plusieurs journaux rédigés en langue française, c'est un représentant de la presse arabe qui s'est fait l'organisateur de ce dixième congrès de la presse latine au Caire. Un grand organisateur. Ni en Angleterre ni en Amérique on n'aurait pu trouver plus parfait manager. Ce jeune et souple directeur de l'Ai Ahram, M. Gabriel Takla bey, dont nous sommes les hôtes, a tout arrangé, tout prévu, minute par minute, comme un magicien des Mille et une Nuits. C'est lui qui a convié soixante journalistes d'Europe et d'Amérique à rendre visite à l'antique terre des dieux. Mais ce n'est pas seulement la vieille patrie des pharaons qu'il entend nous montrer: il le dira demain à la séance inaugurale du congrès dans le solennel palais de la Société royale de géographie du Caire. « Certes, proclamerat-il, nous sommes orgueilleux d'un passé inégalable. mais nous désirons qu'il n'hypnotise pas l'étranger, qu'il ne lui cache pas un présent méritoire. » L'Egypte d'aujourd'hui et celle de demain, l'Egypte nouvelle, voilà ce que nous venons voir: mais n'est-on pas écrasé à chaque pas par un passé millénaire ? lean V'gnaiid. (La suite la deuxième page.)

M. Léon Noël, chef du cabinet de M. Laval, est nommé ministre plénipotentiaire.. Par décret qui paraît au Journal Officiel, M. Léon Noël, directeur du cabinet de M. Laval, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, est nommé ministre plénipotentlaire de deuxième classe.

M. Dwight Davis, fondateur de la Coupe Davis de tennis, et Lsdoumègue, qui ont fait un match hier après-midi

Il en coûta cher

à la petite modiste d'Esbly d'emprunter la moto

du frère de Maurice Chevalier Maurice Chevalier a un frère, Paul, qui ne semble pas partager la philosophie souriante de la célèbre vedette du cinéma parlant.

Paul Chevalier qui est établi peintre en bâtiments à Quincy-Voisins, bourgade de Seine-et-Marne, a une moto et avait jadis une petite amie, Mlle Marguerite Féron, une jeune modiste d'Esbly. Or, l'autre soir, alors qu'il était au café, Paul Chevalier apprenait que, la jeune fille, s'autorisant sans doute, d'une intimité. aujourd'hui rompue, avait eu le front de venir prendre sa moto dans son magasin. Incontinent, il courut à la gendarmerie porter plainte contre l'impudente. Mais la jeune modiste n'avait jamais songé à s'approprier la machine. Hier matin, comme elle venait la ramener à son légitime propriétaire. la jeune fille rencontra Paul Chevalier. Courroucé, il lui barra la route. Mlle Féron tenta de l'éviter elle ne réussit qu'à se jeter contre un mur, où elle se blessa, de façon fort disgracieuse, au visage et aux genoux. Là-dessus, les gendarmes arrivèrent. Sans pitié, ils dressèrent à la pauvrette contravention pour défaut de permis de conduire, cependant qu'inexorable, Paul Chevalier lui signifiait qu'il maintenait sa plainte et lui réclamerait la réparation des dommages causés à sa motocyclette.

Le cinquantenaire; de l'école

du Louvre

L'école du Louvre a fêté, hier. le cinquatitenaire de sa fondation en présence de M. Petsche et de nombreuses. personnalités des arts et des lettres, Des discours furent prononcés par MM Henri Verne, direc j teur des musées: nationaux René é Du 'ssaud, de l'Institut Paul Vitry et Petsche.

La réf orme électorale LE DEBAT SUR LE PROJET S'ENGAGERA AUJOURD'HUI Il en a été décidé ainsi hier soir au terme de deux séances remplies par de multiples scrutins et incidents de procédure La Chambre avait, en effet, rejeté toutes les motions d'ajournement ou demandes de renvoi présentées par MM. Bracke, Frossard, Ernest Lafont, Grumbach, Monnet et Edouard Herriot

La Chambre entamera ce matin la discussion générale du projet de loi électorale comportant, avant le tableau des circonscriptions pour la prochaine législature, la réforme du mode de scrutin. Au cours de la journée d'hier, en effet, toutes les motions préjudicielles d'ajournement ou de renvoi déposées par les adversaires de la réforme ont été ou bien repoussées ou bien retirées. Ainsi, les députés qui en sont partisans ont pris, par plusieurs succès consécutifs, leur revanche des échecs qu'ils avaient essuyés avant les vacances de Noël.

Ces motions préjudicielles étaient au nombre de six. Deux séances ont suffi pour en déblayer le terrain. Mais ce furent des séances agitées et fertiles en incidents. Que de monde, dès le matin Quelle passion de part et d'autre Tumulte, éclats de voix, suspensions de séance, succession de scrutins pointés et de scrutins à la tribune, rien ne manqua au spectacle. Ont été repoussées à la queue leu leu par 252 voix contre 216, une motion d'ajournement sine die détendue par M. Bracke; par 313 voix contre 253, une proposition de M. Frossard tendant à renvoyer à ce matin la suite du débat; par 314 voix contre 2S0, une proposition de M. Ernest Lafont tendant à la renvoyer à 18 heures par 315 voix contre 247, une demande semblable formulée à l'ouverture de la séance de l'après-midi par M. Grumbach; par 313 voix contre 250, une motion de M. Monnet tendant à ajourner le débat jusqu'après la discussion des interpellations sur la politique agricole; enfin, par 246 voix contre 213, une motion de M. Edouard Herriot ainsi conçue « La Chambre, estimant que le projet de la commission porte atteinte aux droits du suffrage universel et, décidée à défendre ses droits, demande le renvoi à la commissions. »

Les socialistes avaient renoncé à soutenir une autre demande de renvoi déposée par M. Renaudel, ainsi que la motion de M. Vincent Auriol tendant à reporter la discussion après le vote du budget, et celle de M. Camboulives tendant à la reporter après l'examen d'une proposition de loi dont le député du Tarn était l'auteur et qui avait pour objet de c rendre constitutionnelle la loi relative à l'élection des députés

Les députés favorables à la réforme ont donc bien marqué plusieurs points, tandis que ceux qui y sont hostiles cherchaient à gagner du temps. Ces derniers reprendront vraisemblablement leur obstruction dès ce matin et la Chambre ne pourra se prononcer sur le passage à l'examen des articles qu'après s'êlre prononcée sur un v.ertain nombre de contre-projets préparés par les socialistes.

LA SEANCE

Dès l'ouverture de la séance du matin, avant que M. Bracke apparaisse à la tribune, armé d'un in-quarto relié de rouge, M. Mandel tient à édifier sea collègues. Il prie M. Stanislas de Castellane, qui présidée, de lire les diverses motions préjudicielles dont le bureau est saisi. Elle sont au nombre de six. Exactement le même nombre qu'en 1927, lors de la discussion sur le retour au scrutin d'arrondissement, note M. Frossard.

Avec cette différence que. cette fois-ci, nous avons eu cinq scrutins publics à la tribune, complète M. Mandel.. Ajournement sine die »

Les hostilités étant ainsi engagées, M. Bracke défend la motioon d'ajournement sine die à laquelle on en était resté le 16 décembre. Il explique

Le véritable moyen de supprimer le second tour.

C'est la R. P., tranche M. Marcel Cachin.

Je n'ai jamais dit autre chose. approuve M. Bracke. Le système majoritaire, au contraire, donne à certains citoyens le droit d'en empêcher d'autres d'être représentés, et c'est pour remédier à cette injustice qu'on a institué un second tour.

Grande est l'audace, aux yeux de M. Bracke, de ceux qui reprochent aux soclalistes d'avoir abandonné la R. F. Mai» M. Mandel est a l'affût.

Pourquoi donc, interroge-t-il, lit-on dans la proposition de M. Antonelli que les élections partielles doivent se faire à un seul tour ?

Parce que, rétorque le député du Ncrd, il est impossible de faire fonctionner la R. P. dans une élection partielle.

Et, malgré les vives Interruptions de la majorité, M. Bracke soutient que la R. P. a été repoussée en commission par ceux qui, précisément, accusent les socialistes de l'avoir abandonnée. Mais le centre et la droite ont la joie d'enregistrer ces paroles que deux communistes, MM. Béron et Doriot, lancent aux S. F. I. O.

Ce que vous cherchez, c'est l'enterrement du débat actuel et le maintien du scrutin d'arrondissement.

Il en résulte de vives altercations, que domine la voix rocailleuse de M. Grumbach. Le député de Mulhouse a l'impression que M. Mandel veut se convertir. Des rires fusent de toutes parts.

.Se convertir à la R. P., reprend M. Grumbach. Votons l'ajournement pour lui donner le temps de réfléchir, et pour permettre aux communistes d'inviter leurs amis de Moscou à instaurer le suffrage universel

Ces saillies ayant détendu les nerfs, on vote par scrutin public à la tribune. Appel des cinquante signataires de la demande. Une heure de défilé. Dépouillement. L'ajournement est repoussé par 252 voix contre 216.

Renvoi à ce matin

Aussitôt le résultat proclamé M. Frossard bondit. Il veut que la séance soit renvoyée à ce matin. M. Mandel riposte. Il a hâte de « sortir du maquir


de la procédure Mais M. Frossard proclame que les socialistes se battront par tous les moyens comme ont fait leurs adversaires en 1927.

En 1927, coupe M. Mandel, la majorité a fait prévaloir sa volonté. Que la majorité d'aujourd'hui en fasse autant

Là-dessus, scrutin pointé. Par 313 voix contre 253, le renvoi à ce matin est repousaé.

A 15 héurea crie-t-on alors à droite, d'accord avec M. Mandel.

Renvoi à 18 heures

Mais l'usage ne veut-il pas que l'après-midi du mercredi soit réservé aux réunions de commissions. M. Grumbach s'empare de l'argument; et lorsque M. de Castellane s'apprête à mettre aux voix la proposition de suspendre la séance jusqu'à 15 heures, les gauches se fâchent. M. Ernest Lafont se fait leur porte-parole et annonce qu'il va préciser la position de la question. A ces mots, éclate un bruit d'enfer. Sur l'air des lampions, les cris de « suspension » lancés par la droite, alternent avec ceux de « les soviets les soviets que poussent les communistes. Le président se couvre. Dix minutes plus tard, tout recommence la séance, l'exposé de M. Lafont et le tapage des interrupteurs. Il est 13 h. 30 lorsqu'on apprend que la proposition de M. Ernest Lafont tendant à suspendre le débat jusqu'à 18 heures est repoussée par 314 voix contre 250.

Renvoi à 18 h. 30

Mais les socialistes ont plus d'un tour dans leur sac. Quand la séance reprend, à 15 h. 30, M. Grumbach demande la parole pour un rappel au règlement, dont il invoque l'article 26, lequel stipule « que la Chambre doit consacrer au moins une journée au travail des commissions ». Le brouhaha recommence. Mais M. Grumbach s'entête. I1 déclare constater que, parmi les trois cents députés qui ont voté pour la séance qui vient de s'ouvrir, beaucoup ne sont pas là. Nouvelles protestations.

Impossible de revenir sur une décision que la Chambre a prise dans sa souveraineté, fait valoir le président de la commission du règlement, M. Joseph Denais.

Mais M. Henry-Paté, qui a remplacé M. de Castellane au fauteuil présidentiel, dit qu'un député a le droit, à n'importe quel moment, de proposer de suspendre la séance. Et M. Grumbach demande que celle-ci soit suspendue juaqu'à 18 h. 30.

Parlez-nous plutôt de votre voyage à Berlin entend-on dire à M. d'Audiffret-Pasquier.

Que signifie pareille question ? monsieur le duc, interroge aigrement M. Grumbach.

Heureusement, cet incident personnel tourne au comique. M. d'AudiffretPasquier a simplement voulu demander à M. Grumbach comment il pouvait être ici, puisque des journaux ont annoncé son voyage à Berlin.

Je n'ai eu le temps d'aller que jusqu'à Cologne, réplique le député de Mulhouse. Et j'y étais samedi, il n'y avait pas séance à la Chambre. L'incident clos, on vote. Par 315 voix contre 247, après pointage, l'Assemblée refuse d'attendre 18 h. 30 pour continuer le débat.

Ajournement après

les interpellationa agricoles

Maintenant, c'est M. Monnet qui entre en lice. Il déchaîne tout de suite contre lui la colère des communistes et des modérés, car il commence ainsi: La droite et le centre ont vivement applaudi ce matin M. Doriot quand il envisageait l'élection à la présidence du Reich du candidat d'Hitler et c'est dans cette espérance que la majorité veut faire reculer le plus possible les élections françaises. Elle pratique, en somme, la politique du pire. La voix de l'abbé Desgranges s'élève au-dessus du tapage que font les autres interrupteurs

Exprimez votre pensée, mais n'interprétez pas celle des autres, surtout faussement, déclare le député du Morbihan.

J'interprète franchement ce que vous pensez hypocritement s'exclame M. Monnet.

Les modérés ne veulent pas en entendre plus long. L'irritation est à son comble, M. Henry-Paté rappelle à l'ordre le député de l'Aisne. M. Auguste Sabatier s'indigne. Mais on ne peut savoir en quels termes il traduit son indignation, car les socialistes jouent de leurs pupitres à qui mieux mieux, tandis que la sonnette de M. Henry-Paté retentit à toute volée On entend seulement ces mots s'envoler des lèvres du député de Paris à l'adresse du président de séance:

Priez un huissier de reconduire ce monsieur à son banc

Et comme le vacarme ne cesse point, M. Henry-Paté, après avoir menacé de suspendre la séance. met sa menace à exécution.

A la reprise, M. Monnet, soutenu par les bravos de ses amis, dit à la majorité que la meilleure façon d'avoir des élections favorables serait de faire une politique utile au pays, et qu'il vaudrait mieux s'occuper de questions agricoles avant de songer à « fausser les urnes x. Il a beau dire, sa motion d'ajournement est repoussée par 313 voix contre 250, après pointage.

Renvoi à la commission

Les autres motions d'ajournement pur et simple ayant été repoussées, reste la motion de renvoi de M. Herriot. L'ancien président du Conseil ne nie pas qu'il est hostile au scrutin à 40 qui lèse, selon lui, les droits du suffrage universel.

Toutefois, ajoute-t-il, la motion que je défends rendra possible la discussion indispensable du tableau des circonscriptions, et aussi l'examen des autres systèmes électoraux envisagés par certains de nos collègues, comme la représentation proportionnelle ou même le scrutin à un tour sous une forme autre que celle de la commission. La commission a imaginé un système, Intervient le rapporteur, M. Baréty, fort approuvé par les modérés elle demande à la Chambre de le discuter. Si vous n'en voulez pas, propo-

30. Feuilleton du Petit Parlsten, 28-1-32 LE JUSTICIER Grand roman inédit

par

Suzanne MILÀ

é

DEUXIEME PARTIE

VII (suite)

Au prieuré

x Maintenant, je suis seule dans ma chambre et j'écris devant ma fenêtre ouverte. La nuit est tiède et pleine de clartés d'étoiles. Au-dessous de moi. la cour de la Vierge est bleuie. Les colonnettes et les ogives ajourées qui la bordent sur un côté transpa- raissent mystérieusement sur l'ombre des arcades. Oh! la douce nuit. A ma droite, les vitraux déchirés de la chapelle reflètent des lumières célestes. Devant mol, en bas, la bibliothèque et la salle des panoplies de mon père sont obscures. Dans la chambre voisine, mon frère travaille et, au loin, dans le vllage qui s'endort, j'aperçois, entre une brèche d'arbres. la maison où 11 descendra quand il viendra vers mol. Demain, j'y annoncerai sa venue, mais je commettrai encore un gros mensonge pour l'expliquer et garder mon secret, puis, d'ici, de ma chamCopyright by Suzanne Mlla 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

sez la disjonction de l'article, ou comptez-vous sur un contre-projet.

Comptez-vous sur la proportionnelle ou le scrutin à un tour, réitère M. Herriot. Mais pourquoi ces 40 ? Pourquoi pas 35 ? Pourquoi pas 45 ?

Pourquoi ce scrutin, créant des majorités au rabais, qui ouvre la porte à tous les marchandages, qui est le plus arbitraire des systèmes, et que le bon sens du pays condamne ?

A quoi, M. de Lasteyrie riposte que les marchandages sont le résultat du deuxième tour, et l'abbé Desgranges, que les majorités « au rabais » résultent, à la Chambre, des scrutins à la tribune. C'est malgré tout à ce scrutin qu'on a recours pour voter sur la motion de M. Herriot. qui est, du reste, repoussée par 246 voix contre 213. Il est entendu, fait préciser M. Mandel, qu'il n'y aura demain matin ni motion préjudicielle ni motion d'ajournement.

C'est entendu, promet M. Frossard. La discussion générale s'ouvrira donc ce matin à 9 h. 30.

VERS L'EGYPTE NOUVELLE

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Ces pensées hantent chacun de nous, lorsque le beau paquebot des Messageries Maritimes, le Champollion, se range doucement à quai pour obéir au commandant Gregorj, le plus cordial des hommes. Le portrait du célèbre égyptologue se dresse dans la salle de réception du navire Champollion fut le déchiffreur du passé nous sommes là, sans aucune préoccupation politique, pour déchiffrer le présent: n'abordons-nous pas l'ancienne patrie des mathématiciens et des astrologues ? Et, dès que nous mettons le pied dans Alexandrie, nous comprenons une fois de plus le sens de ces deux mots civilisation méditerranéenne. Alexandrie est avant tout un comptoir, une boutique, a écrit, je crois, M. Lucien Romier, où Grecs, Sémites, Italiens, Français, Anglais, Suisses, Belges, composent une société étroitement mêlée à la société égyptienne. Et cette Egypte doit posséder un charme irrésistible, puisque nombre d'Européens ne peuvent plus échapper à son ensorcellement. Cet Irlandais d'origine, si fin, si racé, propriétaire de journaux français, M. Oswald Finney, qui donnera ce soir, dans sa maison ornée de merveilles, une réception magnifique en l'honneur du congrès, ne fait plus que de rares apparitions en Angleterre. L'Egypte l'a gagné. Ce professeur Breccia, savant italien qui va nous montrer les ruines grecques et romaines de la ville et le riche musée dont il est le conservateur, porte allègrement le tarbouch. Mais ce qui touche particulièrement le coeur des Français, ce sont ces noms de rues écrits en français et en arabe: nous reverrons cela au Caire. On ne vantera jamais assez les efforts des maîtres des collèges français et des écoles chrétiennes d'Alexandrie ou du Caire les uns et les autres ont instruit des milliers d'élèves dans nos livres ils ont été les mainteneurs de notre langue là-bas. Du reste, tous les hommes cultivés ont pris leurs grades dans nos classes et dans nos facultés l'actuel premier ministre, S. E. Sidky pacha, luimême, est un ancien élève du collège religieux français de Khoronfish du Caire.

Avant cet élégant seigneur Hussein Sabry pacha qui nous reçoit aujourd'hui, le président du Conseil fut pendant deux années, de 1924 à 1926, gouverneur d'Alexandrie et il a contribué, comme son successeur, à l'embellissement de la grande ville maritime qui vit la voluptueuse Cléopâtre rabaisser au rang d'esclave un empereur romain. La vieille cité tombe peu à peu sous la pioche des démolisseurs de larges boulevards ont été ouverts et. suivant l'exemple de Nice, Alexandrie s'est aménagé une Corniche qui constituera, une fois achevée. l'une des plus belles promenades du monde. Enfin, elle arbore la plus éclatante parure de jardins qu'on puisse imaginer et il est doux de rêver dans le parc Antoniadis où côte à côte s'épanouissent les végétations africaine et européenne, séparées par une rampe de bougainvilliers d'un féerique coloris. Il faut pour revenir à la vie jeter un coup d'oeil sur ce canal Mahmoudieh qui coule tout près et où sur les nves passent des bufAes et des femmes majestueusement drapées de noir, portant sur leur tête un seau de cuivre comme une amphore.

De la fenêtre du wagon, dans le train qui nous conduira au Caire, je reverrai tout le long du trajet ces fellahs et leurs femmes, courbés sur le sol comme aux temps pharaoniques. Un large ruban d'un vert acide se déroule sans fin sous nos yeux: le Ni], avec ses longs canaux d'irrigation. apporte cette richesse et cet éternel printemps. S. E. Sadky pacha les évoquera devant nous dans le discours qti prononcera après la première séance du congrès à l'hôtel Sémiramis, un des somptueux palaces du Caire. Dans cette séance ouverte par M. Takla bey et présidée par Maurice de Waleffe avec une souriante autorité, des rapports furent exposés et discutés: des vœux émis. Ensuite on entendit le premier ministre son discours, prononcé en un excellent français, fit sensation. Loin de repousser les conseils et l'expérience de l'Europe, l'homme d'Etat reconnut leur nécessité, leur utilité. « C'est dans l'intimité de la collaboration avec les communautés étrangères. conclut-il, que l'Egypte, pays neuf en même temps que séculaire, a puisé ses possibilités de rénovation politique, économique et intellectuelle. > C'était l'Egypte nouvelle qui venait de parler. IA vuivre.) M. Charléty, recteur de l'Académie de Paris, membre du conseil supérieur de l'Instruction publique, est chargé d'assurer la présidence de la section permanente dudit conseil.

bre, je guetterai les fenêtres de la chambre qui sera la sienne. Et quand elles s'ouvriront, je saurai tout de suite qu'il est arrivé.

a Quand arrivera-t-il ? Demain, peut- être. Mais ce soir, U est quand même près de moi, par sa lettre sur ma table, à côté de ce cahier. < Le nom que mon père m'a légué, ce nom qu'il a défendu au prix d'une mort sur laquelle vous avea pleuré, voulez-vous le porter avec moit » Oui, monsieur Roger, je le veux, et de toute mon âme et de toute ma pitié, déjà filiale, pour le héros que fut votre père. Ce nom que vous m'offrez, je serai fière de le recevoir. Raymonde Dalban. Raymonde Gerbier. » Elle cessa d'écrire et vint jusqu'à la fenêtre ouverte. Dans la chambre, sur la table qu'elle avait quittée, près du cahier ouvert, sa lampe était une source de clarté blonde qui allait, en poussière d'or terni, jusqu'au chaste et petit lit lointain. De la cour de la Vierge, une tiédeur de nuit d'été montait jusqu'à elle. Au-dessus des toits, la voûte du ciel ruisselait de lumières. Raymonde, debout, regardait vers le village. Et, cette nuit-là, Il y eut dans son cœur et dans ses rêves plus d'étoiles que dans l'infini des cieux. Au matin, elle sortit de bonne heure de sa chambre. EUe riait. En trois pas, elle fut devant une porte fermée. Toc! Toc!

C'est moi, Maurice. Es-tu levé? La porte s'ouvrit.

Bonjour, petite sœur.

Bonjour, monsieur mon frère. Du seuil de sa porte, Maurice sourit à Raymonde avec ce grave sourire tendre que Roger avait remarqué. le jour du grand bouquet de roses dans un jardin ensoleillé.

Que ma petite soeur eat belle, s'ex-

L'AFFAIRE DE CONSTANTZA L'enquête

de la police parisienne précise le rôle et les dires de certains comparses Bien qu'ils ne puissent, du moins pour l'instant, jouer un rôle important dans l'éclaircissement du mystérieux « complot de Constantza, dont les « premiers rôles » sont entre les mains de la police roumaine, les enquêteurs parisiens font néanmoins œuvre utile en précisant, par leurs investigations et par l'audition d'informateurs bénévoles, le rôle de certains comparses nommés en cette affaire.

Panayoti, « courrier diplomatiqueEntendu, voici trois jours, au service des renseignements généraux, M. Philia avait declaré notamment qu'en avril dernier Lecoq lui proposa de faire remettre une lettre à sa femme par un courrier diplomatique qui, se rendant à Moscou, devait passer par Odessa. M. Philia ayant refusé, Lecoq lui dit, deux ou trois semaines plus tard Le courrier diplomatique est revenu. Il n'a pas trouvé Mme Philia a Odessa et est allé la voir à Nicolaïev. Mais elle a déclaré qu'elle ne voulait pas entendre parler de vous.

Il est fort plausible que Mme Philla, redoutant quelque piège, ait accueilli avec méfiance ce visiteur inconnu. Les enquêteurs sont parvenus d'ailleurs à savoir qu'il n'avait on s'en doutait un peu aucun caractère officiel. Ce prétendu courrier diplomatique n'était autre que le Grec Jean Panayoti, dont le nom figure au bas de deux contrats signés pour c financer l'affaire et qui, vraisemblablement, avait fait le voyage pour compléter sa documentation.

Jean Panayoti était, d'ailleurs, tout à fait qualifié pour se charger d'une mission à Odessa, où il fit ses études et passa de nombreuses années. Sa mère habite encore cette ville et une de ses sœurs est fixée à Moscou. Sa nationalité grecque lui assurait, d'autre part, toutes facilités pour pénétrer en Russie soviétique sans risques.

.et Mintz de la Balt flotte » Un autre renseignement, qui est loin d'être sans intérêt, a été fourni aux enquêteurs par un ancien officier de la marine russe au sujet de Mintz. Ce dernier avait déclaré, samedi dernier, aux inspecteurs chargés de recueillir ses dires, qu'il avait autrefois servi dans la marine Impériale. Le témoin entendu a donné à cette allégation un démenti formel, basé notamment sur le fait que Mintz, étant d'origine israélite, n'aurait pu, pour cette raison, être admis dans la marine impériale.

Par contre, le même témoin a précisé que, de 1920 à 1924, Mintz avait appartenu aux services de la « Balt flotte s, amirauté soviétique des forces navales de la Baltique, installés dans le vieux bâtiment de l'Admiral Teyatwo, dont le dôme historique se dresse à l'extrémité de la perspective Newski. Elégamment vêtu, dépensant pas mal d'argent ce qui lui valut d'ailleurs, en plusieurs circonstances, des observations de ses chefs Mintz était alors considéré, à tort ou à raison, comme un agent du Guépéou. En 1924, il quitta les services de l'amirauté. Le témoin a ajouté qu'il apprit, voici trois ans, que Mintz se trouvait à Paris.

Le nouveau régime de l'alcool devant le Sénat

La commission sénatoriale des finances a approuvé hier, avec un certain nombre de réserves, l'avis favorable présenté par M. Abel Gardey sur le projet relatif au régime de l'alcool. MM. Henry Chéron et Joseph Caillaux se sont élevés contre les dispositions nouvelles de ce projet quant au point de vue de l'organisation administrative et financière de l'office en ce qui concerne les prélèvements qu'il instaure chez les distillateurs de profession. Le texte relatif aux prélèvements a été adopté à une voix de majorité. L'équilibre budgétaire

et le prélèvement de 700 millions sur le fonds de réserve des alcools Vive bataille à la commission des finances au sujet de l'incorporation dans les recettes nécessaires à l'équilibre du budget de 1932 d'un prélèvement de 700 millions de francs opéré sur la réserve dont dispose le service des alcools. Le gouvernement propose cette incorporation et le rapporteur général appuie sa demande, tout en soulignant qu'il s'agit d'une recette exceptionnelle dont, au point de vue de la doctrine, la régularité peut être contestée.

On sait que, depuis la guerre, l'Etat achète tous les alcools. Ce fut justifié pour la fabrication des poudres. La mesure est maintenue dans l'intérêt des viticulteurs et des betteraviers. L'alcool acheté par l'Etat est revendu par lui. Il doit être rétrocédé à 1 fr. 15 parce que l'essence arrive à Rouen, sur quai, à 0 fr. 35 le litre et acquitte 0 fr. 87 de droits soit 1 fr. 22. La production de l'alcool est remontée à 2.300.000 hectolitres par an, et l'Etat a 2 millions d'hectolitres en stock, sur quoi il est exposé à perdre 400 millions de francs.

Au cours des dernières années, il y eut des excédents de recettes, qui ont permis la constitution d'un fonds de réserve de 967 millions.

M. Delesaile demande le rejet de l'incorporation des 700 millions et M. Léon Blum l'appuie les betteraviers, les viticulteurs ne vont-ils pas redouter que l'Etat, faute de disponibilités, ralentisse ou retarde ses achats ?

Cette suggestion est combattue par le rapporteur général et par M. Joseph Denais.

La commission, par 8 voix contre 8, n'accepte pas le chapitre.

clama-t-il, et qu'elle semble heureuse aujourd'hui.

Ses cheveux blonds ramenés en arrière dégageaient le front haut et lisse du jeune homme, ses tempes un peu veinées de bleu sous la transparence nacrée de la peau. Dans son visage rasé, aux traits d'une finesse féminine, la bouche songeait, même pendant le sourire et, dans le fond des yeux très clairs, une méditation veillait. Seul, le menton attestait la virile énergie de l'âme, sous le voile de la rêverie. C'est vrai, reprit-il, caressant, que tu sembles bien heureuse.

Comme toujours, répondit-elle, cachant encore son grand secret. Non, davantage.

Elle ne le démentit pas, mais détourna l'entretien.

Tu as travaillé tard, cette nuit, dit-elle.

Oui, très tard.

J'ai vu ta lumière s'éteindre. Tu as donc éteint la tienne plus tard encore que moi? répliqua-t-il. A quoi songeais-tu dans la nuit, ma petite sœur?

Elle se garda bien de répondre. Avouer à quoi elle avait songé pendant des heures, sous les étoiles, dans la divine nuit bleuie de la cour?. Oh! non, non. Et comme, décidément, l'entretien devenait tout à fait difficile, elle le rompit.

Viens. Allons ensemble, comme tous le" matins, embrasser père et maman. Ils partirent, tous les deux, dans le grand couloir cintré, aux murs de grosses pierres, qui longeait leurs chambres et elle l'entraînait comme pour un leu, en le tenant par le poignet. Viens, Maurice. Viens vite. Ainsi que dans !e jardin, à Verdun, quand ils s'avançaient vers leur mère, assise sous les ormes,

La situation de notre aviation M. J.-L Dumesnil entendu et approuvé par la commission de l'aéronautique

M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'Air, est venu hier devant la commission de l'aéronautique de la Chambre exposer la situation des aviations française et étrangères. De très nombreuses questions lui ont été posées par MM. Bouëssé, Brocard, Delesalle Laurent Eynac, Ossola, Renaudel, Scapini et Ybarnégaray.

Le ministre de l'Air a signalé les difHcultés auxquelles se heurtent les comparaisons exactes entre les divers avions, les essais étant rarement faits dans des conditions semblables. Puis il a indiqué les caractéristiques essentielles des types en service dans les divers pays.

M. Ossola a insisté très vivement sur l'importance de l'aviation dans l'organisation d'un système complet de défense nationale.

M. Ybarnégaray, appuyant ces observations, a rappelé au ministre la nécessité absolue de faire aboutir, dans le moindre délai, le statut général du ministère de l'Air.

Le président a souligné sur ce point l'accord unanime de la commission. L'exposé de M. J.-L. Dumesnil a produit la meilleure impression sur la commission. A la fin de ses déclarations, Il a été félicité par de nombreux commissaires qui se sont déclarés très satisfaits de la forme très objective que le ministre de l'Air a donnée à ses explications.

LES SUBVENTIONS

AUX COMPAGNIES AERIENNES Le ministre de l'Air a été appelé à fournir, à la commission des finances de la Chambre, des explications sur le montant des subventions qu'il convient d'inscrire dans le budget pour assurer le fonctionnement régulier des compagnies aéronautiques.

M. Renaudel réclame communication du rapport établi par deux commissaires enquêteurs sur les filiales américaines de la Compagnie Aéropostale. Le ministre lui oppose une fin de nonrecevoir, motif pris de ce que le dossier est entre les mains de la justice pour information.

M. Delesalle demande alors 1° Comment va-t-on assurer le service de l'Aéropostale, que d'autres nations essaient de concurrencer ? 2° Où en sont les pourparlers avec le Dr Eckener touchant l'escale des zeppelins à Orly ? Le ministre répond que la Compagnie Aéropostale est maîtresse de ses destins, puisque, durant la liquidation, c'est au liquidateur et au conseil d'administration qu'il appartient de la diriger. Le ministre a obtenu d'abord que l'Etat fût représenté par un conseil de surveillance (M. Jules Gautier, conseiller d'Etat, président), ensuite que le conseil d'administration abandonnât en fait ses pouvoirs quant au fonctionnement de la ligne à un comité de direction composé par MM. Dautry, Lioré, Cangardel André Bouilloux-Lafont. Or l'exploitation a fonctionné et fonctionne régulièrement. Abstraction faite de son passif antérieur, la Compagnie Aéropostale ne perd que deux millions en 1931 et doit en gagner deux en 1932 la subvention de l'Etat demeurant ce qu'elle a été antérieurement.

Le ministre souhaite que l'on puisse aboutir rapidement. Mais la commission sénatoriale a longuement travaillé, le rapport de M. de La Grange n'a été déposé que le 12 janvier et semble devoir être adopté au cours de la première semaine de février. Il appartiendra à la Chambre de conclure, et de conclure vite.

Quant à la cession d'Orly aux lignes allemandes, jamais aucune négociation n'a été engagée. Dans l'avenir, après beaucoup d'études et avec beaucoup de prudence, des accords internationaux devront être envisagés.

Le ministre insiste sur l'importance des efforts nécessaires, notamment pour la ligne d'Extrême-Orient et pour la ligne franco-belge vers le Congo. Le total des subventions utiles pour l'ensemble est de 214 millions.

M. Joseph Denais fait remarquer que les demandes faites par le ministre ne suffiraient pas à couvrir les engagements pris envers les porteurs de bons de l'Aéropostale. M. Germain-Martin fait préciser qu'il n'est préjugé en rien quant au règlement à intervenir avec les porteurs de bons.

M. Delesalle insiste pour que les compagnies de navigation aérienne ne puissent acheter dorénavant que du matériel français. Le ministre déclare qu'il en est ainsi décidé.

Après le départ du ministre, la commission inscrit un crédit de 96 millions pour les autres compagnies. Elle rappelle au ministre, sur la demande de M. Candace, que la ligne des Antilles doit être créée aussitôt qu'il sera possible.

Par contre, elle ajourne, par 6 voix contre 5, les 60 millions demandés par le rapporteur pour l'Aéropostale en votant une motion du groupe socialiste subordonnant le renouvellement de cette subvention il. la communication du dossier actuellement soumis à la justice sur les opérations de l'Aéropostale en Amérique du Sud.

Les adresses à M. Aristide Briand L'Association radicale socialiste de l'arrondissement de Dax a adressé au président Aristide Briand « l'expression de sa fidèle et respectueuse sympathie et de son admiration profonde pour la clairvoyance persistante et le courage avec lesquels, dans des circonstances rendues de jour en jour plus difficiles par la réaction et le nationalisme, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, il a représenté aux yeux du monde le généreux idéal de paix entre les peuples ».

L'Association républicaine radicale et radicale socialiste du canton de la Ferté-sous-Jouarre a envoyé un message de respectueuse sympathie à M. Aristide Briand.

et usant, il s'abandonnait à elle, tendrement, gravement. Les groeees dalles, parfois rompues et desserties du long couloir, étouffaient leurs pas. Ils arrivèrent ainsi à l'entrée d'un escalier de pierre, tordu comme une vis. Et maintenant, dit-elle, quand ils eurent descendu l'escalier, soyons très sérieux.

Ils étaient aion dans une galerie grande comme le couloir qu'ils avaient quitté et, près d'eux, une porte s'entrebâülait. Elle la poussa doucement, du bout de la main, et découvrit peu à peu un petit salon discret, intime, féminin. Maman. murmura-t-elle tout bas pour elle et pour son frère arrêtés devant la porte.

Près d'une fenêtre qui l'éclairait de biais, Thérèse Dalban, leur mère, arrangeait à doigts délicats de menus et précieux bibelots d'étagère. Au-dessus d'elle une glace inclinée et très pure mirait comme une eau cristalline la douceur un peu timide de son visage, ses cheveux dont la blondeur s'argentait et que deux bandeaux égaux partageaient sur le front; sa bouche tendre et grave comme celle de son fils. Elle leva, vers la glace, ses yeux très bleus et se tourna soudain.

Vous êtes là, mes chéris? dit-elle. Que faisiez-vous devant ma porte? Nous te contemplions, maman, répondit Raymonde avec un sourire ému.

Nous t'adorions, ajouta Maurice de sa voix aimante et sérieuse.

Venez <jue je vous contemple et vous adore aussi.

I1s s'approchèrent très vite d'elle, puis après des baisers donnés et rendus, Raymonde demanda

Où est père, maman ?

Où est ton père.1. Ecouta,

Une conférence

au ministère des finances au sujet du renflouement de la Transatlantique M. P.-E. Flandin, ministre des Finances, a conféré hier soir avec MM. Piétri, ministre du Budget; de Chappedelaine, ministre de la Marine marchande Jeanneney, président et Gardey, rapporteur général de la commission des finances du Sénat. Au cours de cet entretien, MM. Jeanneney et Gardey ont mis le ministre des Finances et ses deux collègues au courant des décisions prises mardi par la commission des finances de la Haute Assemblée en ce qui concerne le projet de loi relatif à la Compagnie Générale Transatlantique. A LA COMMISSION DES FINANCES DE LA CHAMBRE

Au cours de sa séance d'hier aprèsmidi, la commission des finances de la Chambre s'est préoccupée également des conséquences des décisions prises par la commission sénatoriale des finances quant à la réorganisation de la Compagnie Générale Transatlantique, dont l'existence même est mise en cause.

La commission a décidé d'entendre à ce sujet le ministre de la Marine marchande,

UNE LETTRE

DE M. CYPRIEN FABRE

A la suite du débat qui a eu lieu mardi soir en fin de séance à la Chambre, M. Paul Cyprien-Fabre- nous demande de publier les précisions suivantes 1° Contrairement aux informations de l'interpellateur, je n'étais pas administrateur de la Compagnie Générale Transatlantique lors du règlement de compte et j'avais, à ce moment, si peu connaissance de la situation réelle de cette Compagnie que j'avais accepté de faire participer mon groupe pour 40 millions dans une ouverture de crédit qu'elle sollicitait.

2° L'accord intervenu en 1918 entre M. Dal Piaz, agissant pour le compte de la Compagnie Générale Transatlantique, et moi-même accord exécuté en avril 1931 ne pouvait l'être plus tôt pour les raisons qui suivent 3° Il ne s'agit nullement d'une commission ni d'un courtage, comme on l'a indiqué à tort, mais d'un accord intervenu de la façon la plus régulière entre la Compagnie Générale Transatlantique et moi-même. La liquidation ne pouvait pas se faire avant le règlement définitif des bénéfices de guerre dont le montant n'a pas été fixé avant 1931.

4° Ce règlement, exécuté en vertu des délibérations dûment enregistrées dans les procès-verbaux du conseil d'administration de la Compagnie Générale Transatlantique, m'a été fait au grand jour par chèque nominatif de la Banque de France, ce qui est la preuve manifeste de la parfaite régularüé de d'opération critiquée.

NOS ECHOS Aujourd'hui

Ls flamme du Souvenir sera ravivée par l'Amicale des fonctionnaires de l'Intendance A. C.

Sénat Séance à 15 h. (projets divers). Chambre des députés Séances à 9 h. 30 (réforme électorale) et à 15 heures (baux à ferme).

Prise d'armes de la garda républicaine, 14 h. 15, caserne des Célestins.

Apposition d'une plaque sur la maison d'Edouard Benedictus, 15 h., 73, rue des Vignes, Passy.

Réunions d'anciens combattants 22- R. A. C., 20 h. 30, 8, rue Saint-Denis. et 352' R. L, 21 h.. 104, rue de Rivoli. Union des Crapouillota, 21 h.. 8, rue Saint-Denis. Anciens chasseurs des et 66' B. C. P., 21 h., 10, rue Saint-Martin.

Réunions L'Art pour tous, 15 h., 103, Grande-Rue, Maisons-Alfort. L'Ecole de la Pensée, 20 h. 30, 252, faubourg Saint-Honoré, Société végétarienne, 20 h. 30, mairie du VI». Les Amis des cathédrales, 21 h., salle Gaveau. Anciens et Modernes, 21 h., 64, rue du Parthénon. Club du Faubourg, 20 h. 30, 8. rue Danton. Syndicat des commis du marché en banque, 20 h. 30, 59, rue Lafayette.

Banquets Salon des Arts ménagers, 13 h., Grand Palais. Anciens Elèves du lycée Condorcet. 19 h. 30, 32, boulevard Bonne-Nouvelle.

Concert Association des musiciens chômeurs, 20 h. 30, 24, rue Saint-Victor. Courses à Vincennes, à 13 h.

Le Président de la République a offert hier soir un dîner en l'honneur des membres du corps diplomatique. Le dîner a été suivi d'une réception à laquelle ont été conviés les membres du gouvernement, des commissions des affaires extérieures du Sénat et de la Chambre des députés, des conseils supérieurs de la guerre et de la marine et des grands corps de l'Etat.

REFLECHISSEZ BIEN

A L'ECONOMIE

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Victor Margueritte

ARISTIDE BRIAND

Ici, Victor Margueritte s'attache d

peindre Aristide Briand. Il fallait qu'un jour ces deux apôtres de la paix se rencontrassent. Et cette confrontation de deux grande» pensées généreuses fait de ce livre un livre-phare qui va rayonner sur tout le monde contemporain. (Flammarion, 12 fr.).

L'un près de l'autre, tous les trois, ils se turent un tout petit instant. Une détonation retentit. Une seconde. Il est à la chapelle, reprit Raymonde et sacrilège il s'y exerce au pistolet de combat. En route, Maurice, nous n'avons pas encore achevé nos rites matinaux.

Ils repartirent et, au fond de la galerie, près d'un escalier en spirale, tout pareil à l'autre, gagnèrent la cour de la Vierge, sous les arcades ombreuses. A leur droite, les colonnettes polies comme du marbre et les ogives ajourées se découpaient en trame légère sur le matin déjà ensoleillé. A gauche, de grandes lierres tombales maintenues droites par des griffes de fer, dressaient contre la muraille leurs dalles usées où, parfois, transparaissait, seulement bordée d'un trait creux, une silhouette aux mains jointes. Maurice les regardait.

Vois, Raymonde, dit-il doucement et en ralentissant le pas. Que de lettres sont effacées, là, et combien d'au- tres ne sont plus rien, déjà, qu'une sorte de ride de la pierre. Ceux qui les tracèrent, d'une âme pieuse, les voulaient éternelles, mais les unes sont mortes et les autres se meurent. Chacune de ces dalles enferme, dans son mystère, du passé qui fut vivant qui peut disparaître davantage encore et que j'essaie de ressusciter ou de fixer. il parlait avec une ardeur contenue, comme tous les rêveurs que brûle une flamme intérieure, mais qui ont aussi la pudeur de leur rêve. Deux autres détonations, plus proches, éclatèrent coup sur coup et des hirondelles tourbillonnèrent, apeurées et criantes, dans la cour.

Tu ne peux pas savoir, poursuivit Maurice, et je ne peux pas exprimer loi-même toute la joie qu'il y a à se

LE BALISAGE DU SAHARA M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'Air, prenait, il y a peu de temps, la décision de faire effectuer le balisage des lignes aériennes assurant la liaison par le Sahara avec l'Afrique Occidentale et Equatoriale.

En effet, lors de son voyage aérien en Afrique, voyage dont tous nos lecteurs se souviennent du retentissement, il avait pu se rendre compte, par luimême, des modifications à apporter aux installations existantes et de la nécessité de créer, à travers le Sahara, une route aérienne sûre.

Nous avons eu le plaisir de pouvoir joindre, à son passage à Paris et avant son départ pour Colomb-Béchar, M. G. Estienne, qui vient d'accomplir récemment une exploration à Taoudeni. Le jeune et actif directeur de la Compagnie Générale Transsaharienne nous a donné, sur l'état des travaux et l'envoi des balises qui doivent jalonner la piste saharienne, les renseignements que nous désirions avoir. Nous avons été heureux d'apprendre par lui que la plupart des balises du Tanezrouft sont déjà à pied d'oeuvre. Tout permet donc de croire que la ligne tout entière sera balisée prochainement.

Ces travaux, qui seront, grâce à l'activité de M. J.-L. Dumesnil, réalisés dans un délai extrêmement court, auront certainement les répercussions les plus heureuses pour l'avenir de nos relations intercoloniales.

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A la fin de 1930 et pour répondre aux vues du conseil national économique, l'universalité des établissements français de constructions navales s'est groupée en une société d'études sous la dénomination de Consortium national des constructions navales.

Parmi les travaux effectués en 1931 par cet organisme, certains viennent d'aboutir une mesure de première importance à l'unanimité de ses adhérents, il a constitué un fonds commun destiné à servir de base financière à des opérations permettant de réaliser des économies d'ensemble dans l'industrie des constructions navales. L'alimentation de ce fonds est assurée par des prélèvements sur les encaissements des divers chantiers et les taux fixés, nécessairement modiques, à raison de la situation actuelle, seront revisés en fonction des avantages qui résulteront pour les constructeuxs du vote de la loi sur les compensations douanières à la marine marchande. Il convient de rappeler à cette occasion que les chantiers britanniques ont créé, il y a un an, une organisation de rationalisation similaire en constituant la National Shipbuilders Security Limited.

pencher ainsi sur ce qui fut, à sonder un signe presque invisible, à voir se former un mot lettre à lettre, à découvrir une âme dans ce qui n'est que de la pierre usée, à demander au temps de soulever la poussière amassée sur les choses au cours des ans et des siècles. C'est une joie rare, magnifique, sacrée. Oui, Raymonde, sacrée. Elle l'écoutait sans l'interrompre en levant vers lui ses yeux pleins d'aimante lumière et ils sortirent de la cour de la Vierge, des arcades. Ils traversèrent, sans plus rien dire, un grand parloir carré au plancher luisant, une bibliothèque froide, sans vie, sans papiers et sans livres sur la table, puis, enfin, cette salle pleine d'armes dont Raymonde avait dit à Roger qu'elle dut être jadis une salle de prières. Entre deux panneaux chargés de vieux pistolets à rouet, une porte basse, au cintre ogival, était grande ouverte au sommet de trois marches plongeantes. Par l'ouverture, toute une perspective d'église abandonnée sallongeait haute nef tachée de nids d'hirondelles, murs dénudés. Au lointain, à l'extrémité d'une double rangée de grandes colonnes, là où autrefois s'élevait l'autel, une cible de fer noir figurait le profil d'un homme debout. De la cible, marquée à hauteur du cœur d'un petit carton blanc, un mince rail partait et venait vers la porte. Aux colonnes, des épées et des fleurets accrochés en croix, comme des trophées, avec des masques et des plastrons d'escrime.

Raymonde et Maurice s'avancèrent jusqu'aux trois marches et aperçurent Dalban.

Sanglé dans un veston gris, les jambes guêtrées de fines bottes vernies, le cou serré dans une cravate de chasse

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piquée d'une épingle d'or, Il était pareil au Dalban d'autrefois. Les années étaient passées sur lui sans le toucher, sans le creuser d'une ride, sans voiler l'acuité de son regard, sans atténuer la dureté de sa bouche, sans alourdir la souple félinité de sa taille. Dans la chapelle, sous les trois marches, il se tenait, en ce moment, contre une table basse à laquelle aboutissait le mince rail. Devant lui, entre un sachet de poudre et un sac gonflé de balles rondes, deux pistolets de combat traînaient canon contre canon. Il en saisit un, d'un geste saccadé, l'éleva à hauteur de ses yeux comme fait un duelliste à l'instant du combat, puis effaçant le corps, tendant à demi son bras armé, il tira presque sans viser. Toute la chapelle s'emplit du bruit de la détonation et, là-bas, à l'autel, contre la cible de fer, le carton trembla. Il prit l'autre arme et, avec la même promptitude assurée, tira encore. Pour la seconde fois, le carton frémit. En sifnotant. il le ramena vers lui par une petite roue qui grinçait dans le silence soudain de la chapelle.

Placé comme il l'était, il n'avait pas encore aperçu sa fille et son fils au faite des trois marches. Il sifflait toujours et se courbait sur la table vers le carton qui- se rapprochait en se balançant au long du rail. n le prit enfin, l'examina avec un claquement de langue satisfait, pirouetta sur ses talons et dit alors à Raymonde et à Maurice Petits, venez admirer l'adresse de votre père.

Il leur montrait le carton et, quand ils furent à ses côtés, commeDta son tir.

(A suivre.).


^ÏÏDEIFRP^nÈnRIE IfflElLJME, SEBVICEB TÉLÉGRAPHIQUES et TËLtPHOMQtlES SPECIAUX do Petit Parisien et du Tlmem S'

LE CABINET AUTRICHIEN EST DÉMISSIONNAIRE Chargé de constituer le nouveau ministère, le chancelier Buresch n'a pas eneore donné sa réponse

Vienne, 27 janvier (dép. Petit Parisien.) Le chancelier Buresch a présenté cet après-midi au président de la République la démission collective de son cabinet.

Lq président Mikas l'a aussitôt cha gé de former le nouveau gouvernement et M. Buresch a accepté cette mission, qu'il a de grandes chances de mener à bien.

Il s'agirait dans ce cas d'une opération analogue à celle qui a résolu la dernière crise ministérielle française. Il serait prématuré de former des pronostics sur l'issue de la crise. Un premier point paraît acquis les pangermanistes ont refusé de rentrer dans la nouveau cabinet et celui-ci sera, dès lors, un cabinet de minorité formé des chrétiens-sociaux et des agrariens. Le second point, le plus important, n'est pas encore éclairci. Mgr Seipel prendra-t-il ou non les Affaires étrangères ? Ses amis fy poussent beaucoup mais nous croyons savoir qu'il ne juge pas encore son heure venue. D'ailleurs, la grande tournée de conférences qu'il vient de mener dans tout le pays a ébranlé de nouveau sa santé.

S'il se forme, comme on le pense généralement, un nouveau cabinet Buresch où le chancelier prendrait le portefeuille des Affaires étrangères, les changements de portefeuilles ne porteraient guère que sur les deux représentants pangermanistes, le vice-chancelier Schober et le ministre de la Justice Schurt, et sur un ou deux des ministres chrétiens sociaux actuels, ceux du Commerce et de l'Instruction publique, dit-on, afin de faire entrer dans le gouvernement des représentants des provinces alpestres, Tyrol ou Styrie. La crise ministérielle n'a surpris personne car on la prévoyait depuis le fiasco de la politique d'union douanière avec l'Allemagne du vice-chanrelier Schober. C'est son retard qui a été au contraire surprenant. Les atta- ques des milieux chrétiens-sociaux contre M. Schober n'avaient pas cessé et le chancelier Buretch se rendait compte lui-même clepuis quelques mois de la nécessité d'un changement de titulaire au Ballplatz. Mais il avait besoin de ménager les pangermanistes, appoint nécessaire de sa majorité au parlement, pour le vote du budget et des deux grandes réformes de la Kreditanstalt et des Chemins de fer fédéraux. Ces votes acquis au début de janvier, il a maintenant les mains libres et c'est là le vrai sens de la crise qui vient d'éclater.

Contrairement, en effet, aux bruits qui l'attribuent aux divergences qui se sont dessinées ces temps-ci dans le camp chrétien-social, elle a éclaté, si je suis bien informé, sur un incident précis M. Schober a annoncé qu'il se rendait à la conférence du désarmement comme chef de la délégation autrichienne sans avoir consulté le président du Conseil et ses collègues du cabinet.

M. Buresch a déclaré ce' procédé inadmissible et la rupture s'est faite sur cet incident.

Le parti chrétien-social devait de toute façon désigner demain le nouIJËPeau chef de sa fraction parlementaire.. Ce choix, pour lequel on parle surtout des deux anciens ministres des Finances MM. Holmann et Kuenboeck, aura sans doute un effet déterminant sur l'issue de la crise.

Marcel Dcnan.

A la recherche

du sous-marin « M-2 » SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Dans le cas où le submersible ne serait pas endommagé extérieurement, les hommes pourraient, dit-on, survivre de 48 heures. Malheureusement, le temps passe. Trente-six heures se sont déjà écoulées depuis la disparition du M-2 et, même si on le retrouvait avant la fin de cette nuit, il faudrait encore de nombreuses heures avant de pouvoir le renflouer.

Les rumeurs les plus diverses ont couru toute la journée.

D'après l'une d'elles, le cuirassé Adaynant aurait signalé que le M-2 avait été localisé. L'Amirauté a dû démentir l'information et elle se voit dans la pénible nécessité d'adresser aux femmes des disparus le télégramme suivant

« Nous avons le regret de vous Informer que votre mari est manquant et qu'il est à craindre qu'il n'ait péri noyé dans la Manche avec le sousmarin M-2 que l'on croit être sombré mardi au large de Portland. »

Une déclaration importante est celle faite aujourd'hui par le patron du cargo Tynesider, le capitaine Howard. Celui-ci rapporte que, mardi matin, il vit un sous-marin en manœuvre, au large de Portland Pill. Il lui a paru étrange de constater que le submersible plongeait par l'arrière.

La ville de Plymouth où dix-sept hommes disparus avaient leur résidence est en deuil. Parmi les disparus, se trouve le marin Thomas, l'un des survivants du Poséidon, le sous-marin britannique qui coula dans les mers de Chine au mois de juin dernier. Si on retrouvait le sous-marin d'ici quelques heures, il serait peut-être possible de sauver la plupart de ses occupants en ouvrant de force le capot de la tourelle et en leur permettant ainsi, comme ce fut le cas pour six hommes du Poséidon de remonter à la surface avec les appareils de sauvetage « Davis » dont le M-2 est muni.

Les Etats-Unis protestent

contre les contingentements

établis par la France

New-York, 27 janvier.

Dm NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le gouvernement américain a décidé de protester contre le récent décret du ministère du Commerce français établissant un contingentement défavorable aux Etats-Unis sur '.es appareils de radio importés en France.

D'autrea contingentemc.is, en particulier sur les viandes, ont provoqué ici un mécontentement qui s'ajoute à l'irritation provoquée par les constantes attaques dont les Etats-Unis ont été l'objet en France, tant dans la presse qu'à la tribune de la Chambre.

Une note communiquée par le département d'Etat déclare que les EtatsUnis sont définitivement opposés à tout système de contingentement dans le commerce international.

La protestation américaine est basée sur le fait que le bas contingent alloué aux Etats-Unis constitue, en fait, une discrimination contre les Etats-Unis. Juridiquement, la protestation américaine est faible, car la France, qui n'a pas de traité de commerce avec les Etats-Unis, n'est pas tenue de leur accorder le traitement de la nation la plus favorisée. Mais, politiquement, elle a une importance considérable, car le tarif américain contient des clauses qui leur permettent de fermer la porte aux produits des pays faisant de la discrimination contre les produits américains.

Les associations antijaponaises sont dissoutès à Changhaï

Changhai, 27 janvier.

DE r">TRE CORRESPONDANT PARTICULIER L'incident sino-nippon de Changhaï est pratiquement réglé, le général Wou Teh Chen, maire du « plus grand Changhaî », ayant donné cette nuit, à minuit, l'ordre de dissoudre toutes les associations antijaponaises.

Voici dans quelles circonstances cette décision a été prise

Hier soir, le général Wou Teh Chen transmettait à Nankin .la proposition d'abolition des comités et organisations de boycottage, cette proposition ayant été approuvée par l'assemblée des banquiers, commerçants et industriels chinois de la région de Changhaï. Cet après-midi, on annonçait que Nankin consentait à punir les agresseurs des prêtres nippons ainsi qu'au paiement d'une indemnité et à présenter des excuses officielles, mais restait muet sur la question de la suppression des organisations antijaponaises.

Nouvel avertissement japonais Ce soir, à 18 heures, le consul général japonais, M. Murai, remettait au maire, le général Wou Teh Chen, un dernier avertissement, le prévenant que, si demain à 18 heures l'ordre de suppression des organisations antinippones n'était pas encore donné, l'amiral japonais Shiozawa prendrait des mesures énergiques exigées par une situation qui allait sans cesse s'aggravant.

Le général Wou Teh Chen a eu, dans la soirée, de nouvelles conférences avec les notabilités chinoises et, à minuit, il publiait l'ordre suivant

L'ordre de dissolution

« Mus par un patriotisme intense, des citoyens, en raison de la crise qui sévit actuellement sur la Chine, avaient fondé des associations antijaponaises et organisé le boycottage des produits nippons. Malheureusement l'action de ces associations fut mal dirigée et suscita des critiques et des plaintes de divers côtés. Plusieurs groupements lo- caux importants demandèrent l'intervention du gouvernement.

Après de longues délibérations et en agissant dans un esprit de fidélité à mon pays, je décide de supprimer ces associations. Le bureau de la sûreté publique et le bureau des affaires sociales sont chargés de dissoudre immédiatement les associations incriminées et ils devront m'en rendre compte. » Le maire publie également une longue déclaration affirmant qu'il agit ainsi pour éviter de grands malheurs et invite les citoyens à respecter les lois et à l'aider à les faire respecter. Georges Moresthe.

LE GENERAL CHENG MING CHOU REFUSE

LES AFFAIRES ETRANGERES Changhai, 27 janv. (de notre corr. part.) Le général Cheng Ming Chou ayant refusé le portefeuille des Affaires étrangères, le vice-ministre Kanchiahou a été chargé d'assurer l'intérim. G. M.

Le conseil de la S. D. N. s'est occupé hier

de la situation en Chine Genève, 27 janvier (dép. Petit Paris.) La détente que nous signalions hier soir concernant la situation en Extrême-Orient s'est encore accentuée aujourd'hui. Poursuivant les relations de confiante collaboration qu'il a nouées avec lui à la commission préparatoire du désarmement, où ils ont siégé ensemble pendant trois ans, M. Paul-Boncour a fait comprendre au délégué du Japon, M. Sato, l'intérêt essentiel qu'il y a, dans les circonstances présentes, à éviter de nouvelles complications du côté de Changhaï. D'autre part, les membres du conseil se sont efforcés de démontrer au délégué de la Chine, M. Yen, que l'envoi sur place d'une commission d'enquête donne satisfaction à son gouvernement et qu'il aurait tort, dans ces conditions, de provoquer d'inutiles incidents de procédure.

Le sentiment général est qu'en attendant les résultats de l'enquête à laquelle les commissaires de la S. D. N. vont se livrer à Tokio, à Nankin, puis en Mandchourie même, le conseil s'en tiendra strictement à la résolution qu'il a adoptée le 10 décembre à Paris et qui fixe la méthode à suivre pour arri- ver à un règlement définitif. Au lieu de voter une nouvelle résolution qui viendrait simplement se superposer aux précédentes, le conseil a chargé son président, M. Paul-Boncour, de mettre les choses au point dans une déclaration finale dont son comité de rédaction, comprenant des représentants de la France, de la Grande-Bretagne, de la Norvège et de l'Espagne, a arrêté les grandes lignes dès ce soir. Après la réunion secrète des Douze qui s'est tenue cet après-midi, M. Paul- Boncour a convié tous ses collègues du conseil à un dîner au cours duquel il s'est encore longuement entretenu avec M. Sato. A la suite de ces diverses conversations, on annonce que l'affaire sino-japonaise sera liquidée pour cette session dans une unique séance publi- que prévue pour vendredi.

Une séance publique qui sera consacrée aux questions courantes inscrites à l'ordre du jour est également annoncée pour demain matin.

La question de la démission de sir Eric Drummond fera d'autre part l'objet d'une séance privée où l'on abordera également le problème du futur Palais des Nations. Contrairement à la proposition de la commission de contrôle, le conseil décidera certainement de poursuivre la construction de la grande salle des assemblées que la majorité de la commission voulait ajourner pour des raisons d'économie.

P. Du Bochbt.

L'agitation dans l'Inde ,Londres, 27 janvier (dép. Petit Paris.) Suivant un message Reuter de Patna, de graves désordres ont éclaté aujourd'hui dans cette ville au cours des manifestations organisées pour la celé- jbration du « Jour de l'indépendance Attaquée par la foule, la police a vainement tenté de la repousser par plusieurs charges au bâton. Devant l'insistance des manifestants, les représentants de la force publique ont dû faire usage de leurs armes à feu et tirer dans la foule.

Deux manifestants ont été tués et plusieurs autres blessés. Du côté de la police, il y a eu également quelques blessés, dont deux sont dans un état critique.

La situation dans la ville reste extrêmement tendue et les postes de polie? ont été renforcés. Des patrouilles armées surveillent les abords de la cité.

L'ÉTAT D'ESPRIT A NANKIN

SUITE DE LA PREMIERE PAGE

Hélas les hommes d'Etat chinois abusent du fameux tapis volant des contes orientaux. Le ministre Eugène Chen, que je devais voir, vient de repartir pour Changeai. Il a donné sa démission. Car il est partisan d'une rupture diplomatique avec le Japon et de la résistance par tous les moyens aux exigences japonaises.

C'est ce qu'un instant plus tard, dans un confortable salon où, ô bonheur il y a du feu et même du thé vert dans des tasses vermeilles, c'est ce que m'explique avec fiamme un des jeunes lieutenants du ministre. Vêtu d'un complet gris, carré d'épaules, de gestes et de propos, c'est un produit fini des universités américaines. Il reprend le thème de mon jeune Chinois-Yankee du train. Cette attitude inexplicable, ou plutôt trop explicable, de l'amiral japonais, me dit-il, ouvre une phase nouvelle. Elle transforme un incident local en incident national. Or le maire de Changhaï auquel a été adressé l'ultimatum n'a qualité que pour trancher des questions locales. C'est donc au gouvernement qu'il importe de répondre. Or les Japonais, sous des prétextes variés, ne cessent d'étendre leurs activités militaires. C'est à une campagne d'agression méthodique que nous nous heurtons et à laquelle doit répondre la résistance nationale de la Chine. Il ne peut plus être question de négociations. de négociations avec des voleurs armés de revolvers. Je glisse.:

Mais alors, c'est la guerre ? Avez-vous de l'argent, des troupes ? La riposte est immédiate

Non, nous n'avons ni argent ni troupes. Mais on ne réduit pas ainsi 400 millions d'hommes sûrs de la justice de leur cause et décidés à défendre leur pays. Le Japon s'en apercevra.

Je risque encore

Vos ministres, pourtant, ne semblent pas d'accord et.

Le jeune attaché me coupe la parole et, d'un ton où passe la menace Il faudra qu'ils se mettent d'accord, et rapidement, sans quoi la nation ne leur pardonnerait pas. Qu'en pensez-vous, demandais-je, le soir même, à un sagace observateur des choses et des gens de Chine. Il médita un instant.

Certes, il ne faut prendre ni à la lettre, ni au tragique, les déclarations enflammées de jeunes exaltés, dit-il enfin. Cependant, cette fois-ci, la situation paraît 'sérieuse. Après la démission de M. Eugène Chen, dont il a publiquement donné les raisons, on annonce celle de Sun Fo. Si Ouang Ching Ouei réserve encore la sienne, il a confié à des amis qu'il désapprouvait la politique passive du maréchal Tchang Kaï Chek. Avant-hier, malade, il s'est fait transporter au tombeau de Sun Yat Sen et s'est recueilli longuement. On prétend même qu'il a versé des larmes. Depuis, ni lui, ni le maréchal ne répondent aux visites ni même au téléphone. Mais ce mutisme ne peut s'éterniser, ^e Japon attend une réponse. Le ministère, -autilé, divisé, peut-il se prononcer avec autorité sur une question aussi grave? Et s'il s'effrite définitivement, qui osera en former un nouveau, endosser de si lourdes responsabilités ? La Chine retombera-t-elle dans l'anarchie ? En tout cas, nous sommes à la merci du moindre incident, car l'opinion publique commence à se lasser. J'allais bientôt m'en apercevoir. Rien ne vaut une promenade en rickshaw ou en _pousse pour pénétrer l'atmosphère d'une ville. Après leg cités chinoises de Hong-Kong, de Canton et de Nankin, c'est en cet équipage que je voulus faire la connaissance de Nankin.

Est-ce bien là une capitale ? Quelle déception A part deux délicates collines roses, coiffées d'arbres ébouriffév, et une vieille muraille crénelée qui l'entoure comme un long serpent gris, ce ne sont que longues avenues sans charme, bordées de pylônes électriques et d'arbres étiques. Elles courent aveuglément vers un but inconnu entre des terrains pelés, coupés de mares, de masures, de chantiers déserts, d'échafaudages en ruines. Çà et là, des bâtiments aux aveuglantes façades de plâtre, ornées de soleil d'or, ou d'azur, qui font songer à LunaPark et sont des ministères ou des monuments publics. Quelques villas arborant les drapeaux des légations étrangères et, partout, un air de négligence et d'abandon.

Quelle différence avec la noblesse de Canton ou la vie prodigieuse et bariolée de la cité chinoise à Changhaï! Quant à la vieille ville, elle est sordide avec ses sombres échoppes, sa chaussée souillée de décombres, ses misérables pousses', ses lacs de boue gluante dans laquelle trottent et pataugent des coolies portant sur l'épaule, en peignant leur cantinlène, des pièces de bois ou des blocs de pierre, offrant du thé, du riz, des paniers, des poulets en cage, claquant des castagnettes ou tapant sur des tam-tams. Les femmes empaquetées en cotonnades et les beaux enfants mal mouchés semblent de gros ballots ficelés par le milieu. Une foule serrée, affairée, mais qui, dès qu'elle m'aperolt, s'arrête, figée, surprise, puis manifeste et s'indigne. Où sont les passants affables de Canton.

Des regards hostiles et méprisants, des ricanements, des injures hurlées à plein gosier et qui, par-dessus ma tête. vont souiller l'honneur de mes infortunées grand'mères, des gestes éloquents qui m'invitent à décamper, des crachats de dégoût, d'affreuses grimaces.

J'ai bu, assez divertie d'ailleurs, les plus amers calices, innocente victime offerte en holocauste aux légitimes colères du nationalisme -chinois. Puis. tout à coup, ce fut une volée de pierres.

Là-dessus, mon pauvre cheval humain, qui jusque-là, avait philosophiquement encaissé notre commun opprobre, poussa un g r o g n e m e n t inquiet, s'ébroua et fila grand train vers l'hôtel.

Je ne regrette pas l'aventure qui m'a fait comprendre la profondeur du sentiment chinois, mais je ne la renouvellerai pas. J'ai gardé un des cailloux. C'est un souvenir pointu qui me portera bonheur. A moins que je ne l'envoie à l'amiral japonais.

Andrée VIOLLIS.

Un mineur polonais blesse grièvement deux de ses compatriotes Il commet son acte de sauvagerie devant le jeune fils des victimes, puis se laisse arrêter peu après Nancy, 27 janvier (dép. Petit Parisien.) Cette nuit, peu après minuit, un drame sanglant, dû à la jalousie, s'est déroulé à Jarny, dans la Meurthe-etMoselle. Voici les circonstances dans lesquelles un Polonais a blessé grièvement deux de ses compatriotes. Les époux Gorski, sujets polonais, habitaient le numéro 26 dans la rue A de la cité ouvrière de Jarny, avec leur jeune fils, âgé de trois ans. Ils avaient, depuis six mois, comme locataire, un compatriote, Thomas Paz, âgé de trente et un ans, mineur, et demeurant à Jarny depuis six ans.

Paz était depuis longtemps l'amant de Mme Gorski. Il serait même le père du jeune Gorski. Quoi qu'il en soit, Paz avait proposé à Mme Gorski de partir avec lui en Pologne. Celle-ci s'y était refusée. Furieux de ce refus, Paz décida de se venger. Hier, dans la nuit, il pénétra dans la chambre où dormait le couple. Il bondit sur M. Gorski, et tira sur lui un coup de revolver à bout portant, l'atteignant à l'œil droit. Puis, se tournant vers Mme Gorski, il lui porta, au visage et aux mains, de violents coups de rasoir, et tira sur elle une balle de revolver qui l'atteignit au ventre. Enfin, sous les yeux terrifiés du petit Gorski, Paz se tira une balle dans le ventre. Quoique affreusement blessé, Paz s'enfuit dans un bois voisin.

Une battue fut organisée immédiatement, tandis que l'on transportait les victimes à l'hôpital. Dans la matinée, M. Jean Petit trouva dans la forêt de Veuvres un chapeau couvert de sang, et, plus loin, un mouchoir également taché de sang ainsi qu'un revolver. Il prévint les gendarmes de Jarny. Peridant ce temps, la police mobile de Nancy suivait dans cette forêt une piste faite par des gouttes de sang dans les sentiers.

Pendant ce temps, M. Jacqueray, marchand de chevaux à Jarny, remarqua, au village de Doncourt, à un kilomètre de Jarny, un homme à l'allure suspecte, qui portait des traces de sang sur sa culotte. C'est peu après, dans un débit de Doncourt, que Paz se laissa arrêter sans difficulté et avoua son crime, accompli sous l'empire de la jalousie.

La dernière pipe de Flaubert au musée Je Croissei

Rouen, 27 janv. (dép. Petit Parisien.) Le docteur Jules Tlnei, médecin des hôpitaux de Paris, a fait don au musée Flaubert, à Croisset, d'une pipe, la dernière dont se servit Gustave Flaubert. C'est par l'intermédiaire du docteur René Hulot, de Rouen, fervent admirateur de FJaubert, que ce don a été fait au musée de Croisset; le docteur Tinel la tenait de son père, médecin à Rouen, qui avait reçu lui-même cet objet familier du docteur Fortin, grand ami de l'écrivain, en reconnaissance des soins prodigués à l'auteur de Salammbô.

Cette pipe est enfermée dans un étui d'une curieuse ébénisterie.

Un jeune industriel de l'Eure disparu

Rbuen, 27 janvier (dép. Petit Paris.) On enquête sur la disparition d'un industriel de l'Eure, M. Maurice Harel, trente-cinq ans, demeurant à Perrierssur-Andelle, disparu depuis lundi dernier.

M. Harel avait quitté son usine en automobile et le soir, ne rentra pas. Sa femme, prise d'inquiétude, en fit part à sa famille qui habite à Rouen et des recherches commencèrent dans les garages on apprit bientôt que l'auto du disparu se trouvait à Rouen, rue Philippe-Auguste, non loin du garage de l'industriel; la voiture ne portait aucune trace suspecte.

On a établi que M. Harel portait une somme d'argent assez importante. AUX ASSISES DES COTES-DU-NORD Kohler condamné

à vingt ans de travaux forcés Il avait fini par avouer avoir tué, pour la voler, la grand'mère de sa femme Saint-Brieuc, 27 janvier (dép. P. P.) Le Tchécoslovaque Kohler, qui, la veille, à la fin de l'audience, avait fini par reconnaître s'être rendu chez Mme Bellœil, la grand'mère de sa femme, et qui avait déclaré que la vieille femme s'était tuée en tombant, a, à l'audience d'aujourd'hui, fait des aveux. Il a finalement déclaré qu'il avait assommé et tué Mme Bellœil pour la voler.

Le ministère public et la. défense renoncèrent alors à l'audition des témoins. M. Brohan, qui occupait le siège du ministère public, prononça un réquisitoire sévère puis M' Hubert défendit son client avec chaleur. Les jurés ont rapporté un verdict afflrmatif écartant la préméditation et accordant les circonstances atténuantes.

La cour a condamné l'assassin de Saint-Ygeaux à vingt ans de travaux forcés. le frappant, en outre, des diverses déchéances et incapacités.

A la Fédération républicaine Le comité de patronage de la Fédération républicaine de la Seine a donné hier, sous la présidence de M. Ch.-M. Bellet, son déjeuner mensuel.

Des allocutions ont été prononcées par MM. de Lasteyrie, député de la i Seine, qui a parlé de la crise économique, et Louis Marin, président de la Fédération qui. après avoir montré les dangers d'une politique opposée a l'union nationale intégrale, a prié M. Franklin-Bouillnn, invité de la Fédération, de définir la politique radicale unioniste.

M. Franklin-Bouillon a préconisé une politique extérieure de fermeté, seule susceptible de nous préserver ci, difficultés dont là gravite, se'.on le député' de Seine-et-Oise, s'accroit de jour en jour.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Roulant à motocyclette

un agent est grièvement blessé Une collision s'est produite place de la Gare, à Villeneuve-Saint-Georges, entre un motocycliste, M. Henri Malaterre, trente-six ans, gardien de la paix à Paris, où il demeure, 158, avenue Daumesnil, et une automobile conduite i par M. Célestin Seccarenlli, entrepreneur, rue de la Sablière, à LimeilBrévannes.

M. Malaterre, très grièvement blessé à la jambe gauche, fut transporté à l'hôpital où il dut subir l'amputation. La Haye. L'ex-kaiser a fêté hier son anniversaire dans la plus grande intimité à cause du deuil récent qui a frappé la famille des Flohenzolfern par la mort de l'ex-reine de Grèce.

Genèse. M. Paul-Boncour, président du conseil de la S. D. N., a offert, hier soir, un diner à ses collègues.

Une avance

de 600 millions

à la Tchécoslovaquie Le gouvernement a déposé, hier, sur le bureau de la Chambre, un projet de loi autorisant le Trésor à consentir une avance de 600 millions à la Tchécoslovaquie.

Dans l'exposé des motifs, il est indiqué que cette avance constitue un geste de solidarité envers un pays ami et que des prêts analogues ont été consentis à la Hongrie, à la Pologne et à la Yougoslavie.

Le gouvernement précise que c'est en décembre, pendant les vacances parlementaires, que le gouvernement tchécoslovaque a fait appel à la France pour remédier à sa situation financière.

Au point de vue des garanties, l'avance serait remboursable en cinq ans, sur le produit d'un emprunt qui serait pffect'if* on Tchécoslovaquie. M. Léon Meyer, député, maire du Havre, vient d'informer le ministre des Finances qu'il lui posera une question à la tribune sur le projet de prêt de 600 millions à la Tchécoslovaquie. M. Paul Doumer présidera

l'inauguration à Brest

du monument aux morts américains Le Président de la République a reçu hier les parlementaires représentant le département du Finistère, le président du conseil général, le docteur Lancien et le maire de Brest.

La délégation est venue inviter M. Paul Doumer à assister, en juillet prochain, à l'inauguration du monument aux morts américains à Brest.

Le Président de la République a accepté en principe cette invitation. Un exposé de M. Ch. Dumont sur le programme naval La commission de la marine militaire, réunie à la Chambre sous la présidence de M. Pierre Appell, a entendu hier M. Charles Dumont, ministre de la Marine militaire, sur les caractéristiques du navire de ligne dont le principe a été voté par la Chambre, en juin dernier.

Après un exposé détaillé du ministre, des questions lui ont été posées par plusieurs membres de la commission. Un échange de vues a eu lieu, à la suite duquel la commission a approuvé les déclarations du ministre à l'unanimité moins deux voix.

AU CONSEIL SUPERIEUR DES CHEMINS DE FER Le conseil supérieur des chemins de fer s'est réuni hier, au ministère des Travaux publics, sous la présidence de M. Albert Mahieu, sénateur.

Il a examiné les programmes d'acquisition de matériel roulant et de travaux complémentaires pour l'année 1932, en vue de fixer le montant des dépenses à autoriser de ce chef. LE REGIME DU PETROLE La commission sénatoriale du commerce a approuvé un rapport de M. Henry Roy sur le projet modifiant le régime du pétrole.

Le nouveau texte de la Chambre modifie heureusement celui qui avait été adopté antérieurement par le Sénat, d'abord en permettant la réduction des écarts parfois considérables qui existent actuellement suivant les régions entre les prix de l'essence, et d'autre part en généralisant l'obligation de stocker qui ne s'appliquait jus- qu'ici qu'aux gros importateurs de pétrole.

Par ailleurs, la Chambre a supprimé le texte voté par le Sénat concernant la consommation des sociétés de transport en commun, ce texte étant sans objet depuis qu'un décret a fixé pour chaque année le contingent en pétrole de ces sociétés.

La commission a accepté les modi- fications apportées au texte de la loi par la Chambre et autorisé M. Henry Roy à déposer son rapport.

L'étatisation des chemins de fer A la suite des débats qui se sont déroulés l'année dernière devan t la Chambre, a propos de l'augmentation éventuelle des tarifs de chemins de fer, M. Jules Moch, député socialiste de la Drôme, avait présenté une proposition de loi tendant à prononcer la déchéance des grands réseaux et à faire exploiter, sous certaines conditions, l'ensemble des voies ferrées par l'Etat. Le député de la Drôme, qui avait été chargé de rédiger un rapport sur sa propre proposition, a demandé hier à la commission des travaux publics de se prononcer sur les conclusions de ce rapport.

Une discussion assez vive s'est engagée à ce sujet et plusieurs votes contradictoires ont été émis par la commission.

Finalement la proposition de M. Jules Moch a été adoptée par 14 voix contre 13 et 2 abstentions.

Léon Verdez, qui étrangla une jeune fille de 17 ans avec sauvagerie,

est condamné à mort

par le jury de la Somme Amiens, 27 janv. (dép. Petit Parisien.) Léon Verdez, qui répond aujourd'hui devant les assises de la Somme du meurtre abominable de Flavie Caffin, la malheureuse jeune fille de Miraumont, est un accusé difficile à dé- jfendre.

Agé de trente-cinq ans, divorcé d'une première femme, en ayant abandonné une seconde, il s'était mis en tête d'épouser Mlle Flavie Caffin, dix-sept ans, une jeune fille impeccable dont les parents sont des fermiers aisés de Miraumont. Ouvrier paresseux et taré, il avait mûri un plan pour parvenir à ses Hns c'était de compromettre eette jeune tllle, au besoin par la force. Verdez reconnaît avoir pisté sa victime, l'avoir assaillie par deux fois. La scène fut terrible malgré ses assauts, il ne put la vaincre.

Alors, dit-il, j'ai eu peur qu'elle parle et je l'ai pendue.

La vérité, c'est qu'il l'a étranglée avec son propre mouchoir il la laissa pantelante, s'éloigna se retournant et voyant qu'elle remuait encore, il revint l'achever en la pendant, à l'aide d'une corde, à la clôture de la prairie. Comme le président Le Roux l'invite à formuler des regrets, il dit molle- ment Je regrette. et ajoute aussitôt il n'y a pas eu viol Les à-côtés de l'interrogatoire révèlent un cynisme qui ne se dément pas, et l'accusé, dont l'attitude est odieuse, tente de prétendre que c'est sa victime qui le poursuivait de ses « désirs ». Des médecins viennent dire que Verdez est entièrement responsable et que Flavie Caffin est bien morte de strangulation.

Son père dépose au milieu de l'émotion générale et relate comment il découvrit le cadavre de sa fille après avoir rencontré Verdez qui revenait du lieu de l'assassinat et qui lui parla d'une manière indifférente.

Verdez, lui. écoute en grimaçant toujours. L'avocat général, M. Astie, réclame la peine de mort, et M. Mahin plaide les circonstances atténuantes. Après une courte délibération, le jury rapporte un verdict sans circonstances atténuantes. Verdez est condamné à la peine de mort.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Trois bambin* ébouillantés

l'un d'eux succombe

Trois bambins viennent d'être victimes d'accidents survenus dans des circonstances identiques. Leurs mères ayant commis l'imprudence de déposer sur le sol des récipients remplis d'eau bouillante, les pauvres petits y sont tombés.

L'un, le petit Noël Macoine, deux ans, à Becqulgny, a succombé à ses brûlures les deux autres, le jeune André Elnau, six ans, dont les parents demeurent à Laon, 44, rampe Saint-Marcel, et le petit Etienne Denis, deux ans, de Guiry, sont dans un état qui inspire les plus vives inquiétudes.

Le championnat de football de l'Aisne Voici les résultats du championnat de football de l'Aisne 1. U. S. Villers-Cotteréts, 33 pts 2. U. S. Guise, 39 pts 3. U. S. Chauny, 37 pts 4. U. S. Beautor, 36 pts 5. U. S. Laon, 31 pts 6. U. S. Lesquelles, 33 pts 7. C. S. Montescourt, 27 pts 8. C. H. Hirson, 22 pts 9. C. S. Hirson, 23 pts.

BOHAIN. L'Union commerciale et industrielle a renouvelé ainsi son bureau président, M. Couvreur; vice-président, M. 0. Salomez; secrétaire général, M. Leclercq; secrétaire adjoint, M. Delahaye-Champagne; trésorier, M. Champagne; membres, MM. Bernier, Herbert, Têtefort, Paul Oger, Forient, F. Lefèvre, Ruffln, Asselin, Doffa, Via], Bonneville.

CHATKAU-THIEBBY. M. Hardy, directeur de J'Ecole coloniale, fera une conférence accompagnée de projections sur « l'Enfant marocain » samedi prochain, à 20 h, 30, salle des Conférences.

La Société des anciens coloniaux, au cours de son assemblée générale, a décidé de consacrer une somme de 1.000 francs pour venir en aide aux chômeurs membres de l'association.

CXACY-ET-THIEBBET. Sous le prétexte qu'il se refusait à faire ripaille avec ses camarades, le Polonais Wladlslas Arozinski, vingt-huit ans, manouvrier, a été frappé de deux coups de couteau par son compatriote. Telner Lenryk, qui a pris la fuite. L'état du blessé est assez grave. IiAQN. M. Bataille, contrôleur technique à la Compagnie du Nord, domicilié à Villers-Cotterêts, est tombé frappé de congestion alors qu'il était en déplacement à Laon. Transporté à l'hôpital, il n'a pas tardé à succomber.

MABEUIL-EN-DOLE. M. Glay a donné sa démission de conseiller municipal. BEGNY. Un incendie a détruit, à la ferme de M. Flamand, un hangar abritant notamment mille quintaux de paille, une machine à battre, une presse à paille, etc. Les dégâts sont évalués à 60.000 francs. La cause du sinistre n'a pu être déterminée. BOMENY. M. Lamère a donné sa démission d'adjoint et de conseiller municipal.

VII/LEBS-COTTEBETS. Le préfet de l'Aisne vient d'accepter les démissions de MM. Meunier, Leblanc et Rain, conseillers municipaux.

EURE-ET-LOIR

CHABTBES. M. Grousset, censeur au lycée Marceau, à Chartres, vient d'être nommé censeur du lycée de Clermont-Ferrand et directeur du petit lycée de cette ville.

MABVMH.É-MOETIEB-BBULE. Atteint de troubles de la vue et craignant la paralysie, un vieillard de quatre-vingt-trois ans, M. Désiré Germain prit son fusil, se retira dans sa chambre et se tira sous le menton une cartouche de gros plomb. La mort fut instantanée.

TBEON. La gendarmerie a arrêté Lionel Catoire, vingt et un ans, qui, frappé d'interdiction de séjour par le tribunal de Dreux, était revenu dans sa famille. FBETOY-VAUX. Un incendie a détruit, l'autre nuit, une meule de blé et d'avoine appartenant à M. Germain Dacheux, cultivateur, et située près de la route de Piesmes. Vu le brouillard, personne ne s'est aperçu de rien.

l'BECY. La section de la société des jardins ouvriers se réunira dimanche à 14 h., salle des Pompes; conférence par le professeur et distribution de graines potagéres aux sociétaires porteurs de leur carte.

SAINT-JUST-EX-CHAESSEE. En rai- son de la catastrophe de chemin de fer, le concert de la société musicale, qui devait avoir lieu dimanche prochain, est reporté au 14 février, et celui des membres hono- raires, au 13 mars. SEINE-ET-MARNE

Un train sur route tamponne une auto Une auto que son propriétaire. M. Lucien Dubourg, quarante-deux ans, commerçant a Paris, faubourg Poissonnière, faisait sortir en marche arrière du garage où elle se trouvait, au hameau de Mourette, à la Ferté-sous-Jouarre, a été prise en écharpe et culbutée dans le fossé de la route par un train de la ligne de Montmirail. Deux wagons ont également déraillé et la locomotive a été endommagée. M. Dubourg a pu sortir indemne de sa voiture qui est complètement brisée. CHAMP-SUB-MABNE. Alors que, l'autre nuit, il traversait la cour de son patron, M. Berodier, boulanger, l'ouvrier Théophile Lemayle. essuya un coup de feu tiré par un inconnu qui disparut à la faveur de la nuit. On croit à une vengeance dont les auteurs sont actuellement recherchés.

COULOMMES. Affligé de cécité presque complète, M. Eugène Lamant, cinquante-quatre ans, marchand boucher, s'est pendu dans son écurie.

1.AGNY. Des malandrins ont pénétré, l'autre nuit, dans' le magasin de M. Troivalets. épicier, rue du Marché, et ont dérobé dans le tiroir-caisse une somme de 1.100 francs.

SEINE-ET-OISE

A la chambre de commerce de Corbeil La chambre de commerce de Corbeil a tenu cet après-midi une réunion solennelle,

au cours de laquelle M. Charles Gaubert, sous-préfet de cette ville, a procédé à l'installation des membres nouvellement élus. et qui sont: pour la première catégorie, MM. Daillon et Lecescre; pour la deuxième, MM. Maurice Duclos et Médivet; pour lb troisième, M. Georges Bernard,

M. André Simon a été réélu président, et M. Lecescre élu secrétaire général, en remplacement de M. Jarry, démissionnaire. La compagnie a ensuite examiné les questions figurant à l'ordre du jour, notamment la compensation des créances et des dettes dans les pays à change variable, l'importation des papiers étrangers, l'application des marques d'origine sur les produits étrangers et le contingentement des travailleurs étrangers, sans compter de nombreuses questions d'ordre local. Menacée de poursuites

une pseudo sage-femme prend la fnite M. Lenoir, commissaire de police au Blanc-Mesnil, apprenait ces jours derniers qu'une dame Irène Jouvet. quarante-sept ans, originaire de Suisse et demeurant en hôtel. 35, avenue de l'AéroPort, pratiquait le métier de sage-femme sans en posséder le diplôme.

Le magistrat interrogea plusieurs clientes le plus grand nombre déclarèrent qu'elles n'avalent eu qu'à se louer des offices de Mme Jouvet, à qui elles ne repnochaient que le prix excessif de ses honoraires. Appelée au commissariat, la pseudo-sage-femme déclara être Française par son mariage, mais vivre séparée de son mari. Après avoir signalé qu'elle servit en qualité d'inflrmière-major au cours de la guerre, elle assura que c'était par pure humanité qu'elle rendait service à ses clientes et qu'en échange de ses soins elle ne recevait que des cadeaux. Le magistrat la laissa en liberté provisoire, mais elle en profita pour prendre la fuite. Le parquet de Pontoise a été avisé.

Arpajon recevra le 7 février

la visite de M. Blaisot

La charmante petite ville d'Arpajon inaugurera le dimanche 7 février prochain sa nouvelle usine de filtrage et de stérilisation de ses eaux. On y procédera en même temps à la pose de la première pierre de la Maison de santé intercommunale, qui fait partie du projet d'hospitalisation voté par le conseil général de Seine-et-Oise. Cette inauguration sera présidée par M. Blaisot, ministre de la Santé publique. assisté du préfet de Seine-et-Oise, du sous-préfet de Corbeil et des parlementaires du département. Un grand banquet terminera la cérémonie officielle.

AWNAY SOCS BOIS. Une autos conduite par le chauffeur Joseph Bouillard. demeurant avenue Vercingétorix, a renversé un retraité de soixante-dix ans, M. Eugène Plante, qui. grièvement blessé, a été transporté à l'hôpital dans un état alarmant.

ESSONNES. Neurasthénique, un mutilé de guerre, M. Ernest Guittet. quarantehuit ans, 61 bis, rue Dauphine, s'est pendu dans une cabane de son jardin.

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. Un incendie s'est déclaré dans un garage, rue Saint-Pierre. Il a été provoqué par un retour de flammes au carburateur d'un camion qui venait de rentrer et qui a été détruit, ainsi qu'une voiture voisine. Les dégâts sont évalués à 60.000 francs environ, Le feu a été éteint rapidement par les pomplems.

A la suite d'un incident survenu hier matin sur la ligne électrique Paris-SaintGermain, le trafic des trains subit des retards jusqu'à 14 heures, heure où te service normal fut rétabli.

Bruxelles. Au Sénat belge, M. de Brouckère, socialiste, a développé une inter. pellation sur l'activité, en Belgique, de polices indépendantes des gouvernements étrangers.

Les causeries du IX' Salon des Arts ménagers

Lors de chacune de ses manifestations annuelles, le Salon des Arts ménagers organise une suite de causeries destinéee & donner aux visiteurs une idée très vivante des nombreux sujets qut doivent appeler son attention pour l'organisation et la conduite de la maison familiale, sur l'hygiène alimentaire et l'hygiène tout court, sur !a belle et bonne table française, sur tout ce qui fait le home accueillant et attachant.

Comme le Salon lui-même et sa revue l'Art mfrtager, les conférences instruisent et amusent.

Pendant !a durée du Salon des Arts ménagers de 1932, ces conférences auront lieu au Grand Palais, du 29 janvier au Désirez-vous créer le foyer idéal dont nous rêvons tous ?

Venez entendre la série des conférences sur l'aménagement du foyer, qui vous conduira de la modernisation des apparte»ments à l'éclairage économique, en passant par le décor de la table.

Préférez-vous entendre parler de bonne chère et de bonne cuisine ?

Voici tout un ensemble qui traite avec brio du snobisme de la purée en gastronomie aussi bien que de l'art de déguster les bons vins et d'aimer les fruits succulents.

Si maintenant les méthodes d'organisation ménagères vous attirent.

Venez apprendre comment Il faut acheter les oeufa ou comment constituer la glacière de Bébé.

UN COMMERÇANT ASSAILLI L'audace des malfaiteurs n'a fort heureusement pas mis un nouveau forfait à son actif. Il s'agit, tout simplement. de la mésaventure d'un commerçant qui, s'étant laissé démunir de cet excellent produit qu'est Le Tip, a été assailli de demandes par de nombreux clients.

Un ravitaillement extra-rapide permit. d'ailleurs de donner satisfaction a tout le monde, en fort peu de temps et chacun put savourer, le soir mêm», comme à l'accoutumée, des mets délicieux préparés avec Le Tlp qui remplace le beurre.

D'un goût exquis et d'une pureté absolue, Le Tip est le bon génie des ménagères auxquelles il permet de réaliser de sérieuses économies. avec le sourire t Savez vous en quoi ça consiste une bonne hygiène alimentaire ? Un plat de morue et voilà tout-


LES CONTES DU PETIT PARISIEN | CERTITUDES par Léon LAFAGE

Et plus de doute, conclut le percepteur je le suis.

Lucy te trompe 1 s'écria son ami Lemaxou.

Tu l'as dit.

Pardon 1 pardon )e ne me permettrai pas. C'est toi qui le déclares. Ah 1 t'est abominable 1

Pire maladroit, inopportun. mais. bien féminin.

Que comptes-tu faire ?

Continuer à vivre aujourd'hui que le sais comme aux plus beaux jours de ma douce ignorance. Je suis trop vieux pour changer de pratique. Du reste, dans la vie, il faut savoir attendre. La patience est une glue où les idées, tôt ou tard, viennent se prendre. J'attends une Idée. Mon pauvre ami, soupira Lemaxou, Je suis bien malheureux.

Ne te frappe pas. Ma femme me trompe, c'est vrai, mais puisque ce n'est pas avec toi 1

Tu as raison. Ça, ce serait trop triste.

Pénible surtout, car Lemaxou, dévié par le rhumatisme et la goutte, tirait la jambe droite et semblait porter sa soixantaine en baluchon sur son épaule gauche. Mme Lescanty, le choisissant, eût témoigné d'une déplorable absence d'ardeur et de goût. deux qualités dont elle n'était, certes, point dépourvue. Imaginez une brune, mince, souple, jolie, la lèvre en fleur, les yeux verts, de ces yeux qui s'ennuient vite en province quand la petite ville est à l'étroit. Tout se sait, tout se dit. Encore si tout se faisait Mais les vitres qui sont au guet. quand elles ne voient rien, inventent.

r;xcuse-moi, eut Lemaxou, j ai ouoiie de te demander avec qui?

Avec mon commis, avec Pugidou. Il a vingt-huit ans, il est blond et, surtout, il est content de soi. Les femmes ne résistent pas à l'égoïsme et à la fatuité.

Quelle expérience, mon cher, en quelques heures 1

L'an dernier, Pugidou était capitaine Cie l'équipe locale. Quand il a donné sa démission on le jugeait fatigué, J'ai commencé d'avoir des doutes, puis de petites certitudes elles ont rapidement poussé.-

Quoi les certitudes ?

Oui. Désignons-les comme tu voudras. Ce qui me désoblige chez Pugidou, c'est son manque de discrétion. Il a trop l'air de dire parfois c Puisqu'il sait tout, pourquoi se gêner 1 > Je faisais ma barbe hier je te recommande le rasoir X. même dans un mouvement de colère on ne ae coupe pas je faisais donc ma barbe or, dans ma glace et dans mon dos, je les voyais qui s'adressaient tranquillement des signes d'intelligence, si on peut appeler ça de la sorte 1

Ce fut leur tort. Leur tort fit d'abord leur bonheur, mais leur bonheur causa leur infortune.

Lescanty. qui comptait demeurer deux ou trois ans de plus à son poste, demand3 brusquement la liquidation de sa pension de retraite. Il avait soixante ans d'âge et trente et un ans de bons services financiers. L'esprit de vengeance inspirait cette résolution. Pugidou affichait vraiment trop de cynisme. En ville, on jasait. Le pauvre Lemaxou ayant trop parlé. tout le monde s'entretenait de la belle paire de certitudes qui ornait le chef de M. Lescandy.

Un bon comptable, cependant, ce Pugidou le premier du département. C'est ce qui l'avait sauvé. Grâce à lui. la perception de M. Lescanty venait toujours en tête sur la liste annuelle dressée par la Trésorerie. Médiocre, on l'eût remplacé sa précellence imposait son maintien. C'était, pour Lescanty, une question d'amour-propre une question d'honneur. En le conservant, enfm, on limitait un peu le scandale; c'était presque une affaire de bureau.

Cependant, cette demande de retraite était un coup sournois et sûr; ü faudrait bien que le beau commis cherchât plus loin emploi et aventure.

Lemaxou, un jour, avec soiȎpaule haute et sa jambe basse, rattrapa Lescanty sur le cours

Albert 1 Bonne nouvelle 1 Elle le trompe

Allons donc

Sûr 1 Pugidou peut faire l'avantageux ses « certitudes sont aussi hautes que les tiennes.

Il s'agissait d'un jeune professeur du lycée, frais émoulu de Normale, biendisant et un peu poète. Le percepteur se frotta les mains, et il sut gré à sa femme de mettre, enfin. un peu de distinction dans ses erreurs.

La saison passa. La ville, fort dépourvue après la guerre, obtint un bout de garnison. Le percepteur, à son tour, souriait en regardant son commis, en qui rayonnaient toutes les confiances et toutes les sérénités d'un authentique époux.

Un matin, Lemaxou reparut, geignant, essoufflé mais radieux

Il y a un sous-lieutenant Je te le jute 1

C'était trop beau I Tous deux, une grande joie silencieuse sur le visage, considéraient le brave Pugidou tâchant à équilibrer, sur un c état » mensuel, de hautes

Feuilleton du Petit Parisien, ai-l-SU Fila f£b\ 6RAND ROMAN INÉDIT

par

Frédéric VALADE

DEUXIEME PARTIE

LE RECIT DE MISS OPHELIA Vermor manoeuvre

IX (suite)

Le baron secoua la tête.

Il y a de grands mystères, repritIl, dans la vie d'Angélius, En dépit de notre amitié, basée sur des goûts communs, il ne m'a pas ouvert son cœur entièrement, mais je suppose qu'il a vécu, qu'il vit peut-être encore-un douloureux roman.

Alors, dit la jeune femme, prise de compassion, il faut le plaindre Vous avez raison approuva M. de Vermor avec feu. Il faut le plaindre J* m'en suis souvenu, tout en lui reprochant le mal qu'il a pu vous faire. Beaucoup de mal, en effet Il a jeté de l'ombre sur votre bonheur, Il a obscurci votre soleil et, ne croyant pas à la continuité de l'amour, Il a essaya de vous en inspirer le doute C'est bien lui C'est lui tout entier, avec ses humeurs sombres. son pessimisme invincible, cette désespérance innée qui lui ronge le coeur, comme pourrait le faire un cancer. Il faut avoir pitié de lui voyez-vous Il faut lui pardonner

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colonnes de chiffres. Mme Lescanty, qui allait rejoindre l'armée ou les muses, lui laissa, en aumône. un petit adieu sur le cuivre du comptoir.

Le jour où il y eut un aide-major. Lescanty rit tout haut. Il tenait son idée, sa vengeance, sa femme et son commis. Quelle prise On n'ose pas dire qu'il mourut de cet effort et de cette joie; néanmoins, le lendemain de sa mise à la retraite, il décéda. Comme dit l'autre. on profita de l'occasion pour l'enterrer. Puis, le notaire, l'air condnléant mais l'œil ironique, avisa la lolle veuve de l'existence d'un testameut.

Lescanty léguait à sa femme tous ses biens meubles et immeubles une assez ronde fortune sous la condition expresse qu'elle épousât Pugidou.

Le commis devenait titulalre il ne cacha pas sa loi*. Il avait uvi pain cuit, du pain brioché.

On laissa passer dans une sage réserve les délais de deuil et de viduité. Et ils furent heureux, heureux vraiment, car ce fut court l'espace d'un voyage. Au retour. ils retrouvèrent leur bonne petite ville mitonnant dans ses routines et ses potins au fond de son cirque de collines. Et l'on revit, comme devant, le poète, le soldat, le médecin. Mais cette trinité n'était pas éternelle. Elle passa. L'enregistrement, la magistrature, le haut commerce eurent leur tour. Pugidou, alourdi d'aise et de bonne chère, s'assoupissait doucement dans un optimisme béat qui lui fermait les yeux. Lemaxou prit soin de les lui ouvrir. Et Pugidou aussi vit ses certitudes

Il sursauta. Toute sa fatuité d ancien amant se cabra au bord de la réalité. Convaincu, U tempêta, brandit des menaces.

Au lieu de faire le Jacques, lui dit tranquillement l'ardente Lucy. qui mettait son chapeau, va donc voir le notaire: il te donnera un conseil.

Au sortir de l'étude. ses colères s'évanouirent comme des fumées. Divorcer ? C'était, en même temps que la femme. perdre le plaisir pratique des jours, la maison bien meublée, bien servie. la quiétude dorée c'était retomber derrière quelque morne guichet, entre des barreaux faits de colonnes de chiffres.

S'il était au balcon du ciel, Lescanty devait bien rire. En attendant, la ville s'amusait.

Que voulez-vous, cher monsieur, dit le consolant Lemaxou, vous avez voulu tenir la place de mon pauvre ami: gardezla. Elle est bonne, seulement. il y a des reprises

L'examen de la loi de finances a été achevé hier par la commission La commission des finances en a terminé hier avec l'examen des articles proposés par le gouvernement dans la loi de finances.

Elle a adopté notamment les. articles et 109 autorisant les compagnies des chemins de fer à émettre des obligations pour 3.512 millions, 415 millions et 1.285 millions afin de couvrir les insuffisances de recettes, le coût des lignes nouvelles et celui des travaux complémentaires de premier établissement.

Elle a voté pour les routes deux crédits de 700 et de 500 millions (augmentation de 75 millions sur les propositions du gouvernement), destinés à l'entretien des routes nationales anciennes et des routes récemment transférées du réseau local au réseau national les sommes de 10.000 fr. et de 15.000 fr. au kilomètre, suivant les espèces, étant nécessaires pour la réfection.

Elle a enfin constaté que le déficit des Messageries Maritimes s'élève à 210 millions pour l'année en cours.

Le chanteur Perchicot

soulagé de son portefeuille contenant 1.000 francs

Le chanteur bien connu Perchicot s'était trouvé, l'autre soir, 11 bis, rue des Ternes, en compagnie de deux jeunes femmes, avant de se rendre dans une salle de spectacle de Montrouge, où il est applaudi chaque jour. Là, il eut la surprise désagréable de constater la disparition de son portefeuille, contenant une somme de 7.000 francs et divers papiers.

L'artiste se rendit au commissariat des Ternes, où il déposa une plainte. Un inspecteur fut aussitôt dépêché au domicile des jeunes femmes. Ces dernières avaient disparu. On les recherche activement.

Au conaeil de l'Assistance publique Le conseil supérieur de l'Assistance publique s'est réuni, hier matin, en assemblée générale. Il a réélu son bureau présidé par le professeur Berthelemy. M. Camille Blaisot, ministre de la Santé publique, assistait à la séance. Le conseil, délibérant sur un programme de politique hospitalière, a arrêté les grandes lignes d'un plan d'ensemble en vue de la répartition sur toute la France des subventions de l'Etat destinées à faciliter la construction et l'agrandissement des hôpitaux et des hospices.

De toute mon âme fit Vanika. Et surtout, poursuivit le baron. il ne faut rien retenir de ce qu'il vous a dit. et vous défendre contre les pénibles sentiments dont il a voulu jeter les germes dans votre cœur.

La jeune femme fut sur le point de dire qu'elle ne doutait pas d'Ottavio. Elle ne doutait pas de lui deux jours auparavant, en effet, mais elle avait maintenant d'autres raisons pour savoir à quel point elle, pouvait avoir confiance en son affection.-

Or elle ne parla pas.

Un instinct secret l'en empêcha. Une circonspection soudaine lui ferma la bouche.

Elle n'aurait pas su définir ce qui se passait en elle, mais le bizarre soupçon lui vint que M. de Vermor poursuivait un but caché et quelle devait se tenir en garde contre lui.

Pourquoi lui donnait-il ces conseils? Pourquoi lui recommandait-il de ne pas craindre de voir s'affaiblir l'amour d'Ottavio. ce qui était une manière de lui faire sentir qu'il la croyait susceptible d'appréhender ce refroidissement ?

En outre, en y songeant mieux, on n'apercevait pas la necessité de cette intervention du baron, blâmant Angélius mais plaidant aussi en sa faveur. C'était anormal.

Et la nature droite et lumineuse de Vanika ne s'accommodait pas de ce qui était anormal.

Elle conserva donc le silence. Et ceci encouragea Ludovic de Vermor.

Oui reprit-il, vous auriez tort de supposer Ottavio capable de vous aimer plus tard moins qu'il ne vous aim- aujourd hui. Je le connais. Je sais à quel point il est honnête et loyal Sa fidélité à I amitié prouve combien il peut être fidèle à l'amour. n vous aurait été difficile de placer vntre cœur entre des mains plus sûres Evl demmpnt le ne suis oas asse? Ignrv rant de la vie pour croire que noe affections sont inaltérables. Il n'y a rien d'éternel ici-bas. Mais U n'est pas

LÉGION D'HONNEUR INSTRUCTION PUBLIQUE

ET BEAUX-ARTS

Commandeurs MM. Cagnat, professeur au Collège de France, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres Mâle, de l'Académie française, directeur de l'Ecole française de Rome Francis de Croisset, homme de lettres et auteur dramatique.

Officiers MM. Bourbié, directeur de l'Harmonie municipale de Vichy Busson, professeur au lycée Carnot, à Paris; Drach, professeur à la Faculté des sciences de Paris Ehrhard, doyen de la faculté des lettres de Lyon Garnier, inspecteur général de l'instruction publique Guillot, sous-directeur au ministère de l'Instruction publique; Hourticq, inspecteur général de l'enseignement du dessin Jeanroy, professeur à l'Ecole des beaux-arts L'Hôpital, inspecteur général de l'instruction publique Perreau, professeur à la faculté de droit de Toulouse de la Roncière, conservateur à la Bibliothèque nationale Surmont, professeur à la faculté de médecine de Lille Vechambre, inspecteur d'académie à Dijon Weinberg, professeur à l'institut Pasteur.

Chevaliers MM. Albertini. professeur à la faculté des lettres d'Alger; Alran, Inspecteur d'académie de la Mcselle à Metz; Arrlgon, homme de lettres; Audran, inspecteur d'académie à Alger; Avoine, directeur d'école publique à Cherbourg; Mlle Bardet, directrice de l'école normale d'institutrices de Gap; MM. Bastide, artiste musicien de Beaurepaire, hommes de lettres; Bernhelm, professeur au lycée Janson-deSailly; Billard, professeur au lycée SaintLouis Bizet; Mlle Blondeaux, institutrice au lycée Janson-de-Sailly; MM. Bollaert, professeur et compositeur de muslque Bourgeois, architecte, directeur de l'école des beaux-arts de Tourcoing; Bouvet, à Marseille; Burthe, notaire du ministère de l'Instruction publique; Busquet, archiviste du département des Bouches-du-Rhône à Marseille;

MM. Calmette. professeur il la faculté des lettres de Toulouse; Cazals, professeur au lycée do Toulouse; Chadeyras, directeur honoraire à l'école normale d'instituteurs d'Avignon; Chiquard, professeur, directeur d'études à l'école primaire supérieure Colbert à Paris; Colombant. directeur de cours complémentaires d Paris; Cosson, artiste peintre; Cottet, directeur d'école publique à Paris;

Mme Cotton, née Feytis, maîtresse ad- jointe à l'Ecole normale de Sèvres; MM. Davy. recteur de l'académie de Rennes Delacour, homme de lettres; Deny, professeur à l'Ecole des langues orientales vivantes; Devaux, professeur il la faculté des sciences de Bordeaux; Dion, économe du lycée Louis-le-Grand; Dorolle, professeur au lycée Condorcet; Dubroux, proviseur du lycée Hoche à Versailles; Dumesnil, directeur adjoint à l'Office national des recherches scientifiques et des inventions. MM Ernout, professeur il la Faculté des lettres de Paris Fadie. à Cllchy Favier, directeur d'école publique à Cordes Favier, artiste peintre; Flton, directeur de l'école primaire supérieure de garçons à Talence François, sous-inspecteur des bâtiments civils et palais nationaux Gafflot, professeur à la faculté des lettres de Besançon Galland, professeur de musique Mme Galzy, femme de lettres MM. Garçon, inspecteur d'académie à Besançon Gernez, artiste peintre Glndrier, inspecteur d'académie à Valence Girard. conservateur du musée Calvel et de la bibliothèque d'Avignon.

Mlle Girard, directrice décote pumique à Champagne-Mouton,

Mme Gravier, née Belval, professeur au lycée Fénelon.

MM. Guérin, directeur d'école publique à Nantes Guillou, homme de lettres. MM. Haussard, censeur du lycée Charlemagne Hemar, architecte.

Mlle Hérard, directrice du lyeé* de jeunes filles d'Annecy

MM. Hiriart. architecte Husson, professeur à la faculté des sciences de Nancy Jeannin. professeur à la Faculté de médecine de Paris Labarre, à Sourdun Larrouquère, Inspecteur primaire à Bayonne Lalné, inspecteur primaire honoraire à Dinan Lanqulne, principal du collège de Saint-Germain-en-Laye Lauraln. archiviste du département de la Mayenne, à Laval Lévy, professeur à la Faculté des sciences de Paris Lhote. artiste peintre Liger. secrétaire de l'inspection académique à Amiens de Lioncourt, compositeur de musique Liguier, inspecteur de l'enseignement primaire de la Seine.

MM. Maltrejean, directeur d'école publique à Saint-Genis-Laval Marcant, Inspecteur primaire à Rambouillet Martin, chef de bureau au ministère de l'Instruction publique Martlneau, homme de lettres Mathis, homme de lettres Mlchaut, professeur à la Faculté des lettres de Paris Morel-Payen, conservateur de la bibliothèque de Troyes Nerini, compositeur de musique de Nolhac, artiste peintre Nouvel, directeur du collège Sainte-Barbe Olivier, professeur à la Faculté de droit de Paris; Orlol, professeur au lycée de Nice. Mme Jehanne d'Orliac, femme de lettres. M. Paoli. professeur au lycée Thiers. a Marseille.

Mme Pariselle, née. Millet, professeur au lycée de jeunes fllles de Lille.

MM. Perchet, chef de bureau au soussecrétariat d'Etat des Beaux-Arts Philip, à Paris André Philippe, conservateur du musée d'Epinai; Plnchart, directeur de l'école primaire supérieure de garçons a Haubourdin (Nord) Pomot, inspecteur d'académie à Clermont-Ferrand

Mme Pontal, née Vallet, directrice de l'école Edgar-Quinet, à Paris,

MM. Poujol. à Mende (Lozère) Pradère. inspecteur d'académie à Toulouse, M. Quelvée, artiste peintre.

Mlle Quinet, professeur 4 l'école normale d'institutrices de Nice.

MM. Reynaud, directeur de l'école normale d'Instituteurs de Constantlne Ritfault, inspecteur primaire A Laon Roganeau, artiste peintre, directeur de l'école municipale des beaux-arts et arts décornatifs de Bordeaux Roustan, professeur au lycée de Mantpetlier Santelli, inspecteur d'académie de Seine-et-Marne, à Melun. Mme Sapy, professeur au lycée Fénelon. MM JSauvalre-Jourdan. professeur à la faculté de droit d'Aix Sébert, proviseur du lycée d'Avignon Mme Seel (sœur Hyacinthlne). directrice de l'école normale des sœurs enseignante? de Ribeauvillé MM. Sénac, professeur à l'école Lavoisier, à Paris Senti, professeur au lycée Henri-IV; Strohl, doyen de la faculté de théologie protestante de Strasbourg Strow8kl. professeur au lycée de Pontivy Supervielle, inspecteur primaire honoraire Tarbes Mme Thl baron, née Laguerre, directrice d'école publique Paris; M. Vitrac. conservateur adjoint à la Bibliothèque nationale Mlle Thomas, directrice du collège de Mirecourt (Vosges) M, Weill, à Elbeuf (Seine-Inférieure), et notre collaborateur Norbert Sevestre.

aussi rare qu'on pourrait le croire de rencontrer des êtres qui, au cours d'une longue existence, n'ont jamais cessé de s'appuyer l'un sur l'autre et que la mort seule pourra désunir. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour vous deux ? Je n'ignore pas que 1 accoutumance est une dangereuse ennemie du bonheur, mala il peut lui arriver aussi d'être impuissante sur certaines âmes. Pourquoi la vôtre, pourquoi celle d'Ottavio ne lui résisteraientelles pas ? J'en suis convaincu. Tout au moins, je l'espère

Subtil langage

Plus perfide encore que celui d Angélius.

Le baron complétait L'oeuvre de ce dernier, tout en paraissant la condamner.

Aussi souvent qu'il affirmait sa con- fiance dans l'amour d'Ottavio pour Vanika, il détruisait l'effet de cette affirmation par une restriction adroite, par un mot désenchanté.

Toutefois, il avait trop compté sur son habileté et oublié trop facilement que Vanika était femme et Intelligente.

Sans distinguer encore l'objet de la manœuvre, elle la devina.

M. de Vermor étaff en train de la duper.

Manœuvre pour manoeuvre, duperie pour duperie, elle résolut de le prendre au piège qu'il lui tendait. X

La brave réponse de Vanika Le baron était embarrassé.

Jusqu'à cette minute, la tâche lui avait été aisée.

Mais Il se demandait comment continuer,

Après l'éloge qu'il venait de faire d'Ottavio. et quand il avait exprimé l'espérance de voir se poursuivre le bonheur de son ami et de Vanika. eut vant en cela la stratégie que lui avait Indiquée Ani<élius il lui était difficile de modifier 1 entretien de telle façon qu'il pût parler de son amour à la jeune femme.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 27 Janvier

Le mouvement de hausse s'est momentanément interrompu. Cela n'a pas empéché notre place de faire preuve encore d'une grande résistance, malgré l'absence A peu près complète d'affaires, et de conserver une allure très soutenue dans l'ensemble. Après une ouverture assez ferme en présence du ralentissement de plus en plus accentué des transactions, les cours m soft effrités petit à petit. En séance, le marché est tout à fait creux, mais les recuis des cours sont très modérés. Il en est de même au comptant. qui est également très calme. La coulisse, au moins aux premiers cours. était plus ferme que le parquet. La bonne tenue de la livre sterling, ouvrant à 87,95. avait bien inftuencé ce marché, où tes valeurs anglaises sont nombreuse.1*.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TERME COMPTANT Il TERME COMPTANT

Court Court Coure Coun Corn» I Corn» Coun Cour) préi'éd' I du jour ptértd' du Jour précéd' du jour rr cfcd' du joui PARQUET Citroen (action». 4M MS S1O perpétue). 7910 788S s!" KuVicapïUiv: I?» uwa 121.. 116.. S \l\l Il !?. lili II H î! S? 6 i Q-Oiiortti: |3t8 S ISS 70 "i 80 ianque transatlaut. 513.. 602.. 610.. ÔO5.. Xj*°i? vu? in» 1X1 K62 Société Générale. 1060 1057 1060 227 217 227 2_l> Soc. Oen. Foncière. a w u Sues 13760.. 13850.. Bons Mei. « 1913 14360 142 140 144 part de fondât. 11915.. 11940.. 11940.. Oairo-HélIOD. (cap.) 1000 980 1000 Société civile.. 3525 356. 3550 3550 Banq.Nat.d'Egypte 2060 2055 Est 948.. 945.. 940.. Hexlcan Eagle 3125 S2 3175 rfidl 1005 1010 SilvaPl&na 21 75 23 76 22 24 Nord 1765 1800 1765 1800 Colombla 47 25 49 48 60 Orléans 1225 1218 1220 1221 Concordla 41 41 50 4075 41 50 Ssnta-Fé 1183 Shell 17660 178 60 179 Métropolitain 1220 1255 1225 1269 De Béera ordinaire. 352 361 Lyonnaise des Eaui. 2225 218D 2235 2200 Jagerstontcin 84 75 80 60 87 60 DIstrlti.d'KIentrlcit*. 2400 2410 2380 Brakrau 318 316 Electricité Paris. 1160 1175 1150 East Eand 6ti 75 65 25 64 50 Klectr. delaSeine.. 747 7H 755 Ooldflelils 69 68 50 69 El. et Gaz du Nord. 795.. 776.. 798.. 789.. Crown Mines 470.. 47160 470.. 473.. C" Gén.d'Electrleité 2375 2346 2375 2340 Kand Mine» 2M 264 264 Ener.KI.Llttor.Med. 1029 1035 1035 JohannenburgC. 101 99 N.-Lum. (Le Triph.) 2015 1990 2020 Caoutchoucs 66 64 67.. E6 Thomson-Houston 385 385 Eastem 41 41 40 41 76 Union d'Electricité. 937.. 925.. 935.. 939.. Gula Kalumpong 67 60 57.. 67 Forges de Firminy.. SI 73 80 74 Kuala Lumpur 77 78 25 78 78 Forges Nord et Est. 560.. 667.. 650.. Malacca 81.. 80.. 80.. 81.. Tréflleries do Havre 435.. «49 Padanjr 221 21S.. Courrières. 427.. 425.. 427.. 4J1 Tharsis 234.. 234 50 236.. Lens 452 462 450 Tamtanyika 50 90 89 Boléo 81.. 81.. B0 Cbartered 82 50 82 83.. 8325 Penarroy» 244 249 245 Mozambique 27 27 27 27 Etablira. Eutalman. 405 395 409 401 Bruay 254 251 264 Phosphates Gafsa.. 340 SU 350 I.iévin 277 270 286 278 Prod.Chlm.d'Alal». 1335 1311 1335 1320 Hotchkiss 1071 1075 1070 1075 Chargeurs Réunis.. 240 250 241 250 Hydro-Electr. Cere. 127 124 130 Voitures à Paris 202.. 203.. 201.. 200.. Phosph. tunisien» 69.. 70 60 71.. 74.. Caoutch. Indochine. 155.. 155.. 154 60 TnbtM privilégie. 158.. lii 157.. 153..

VALEURS SE NÉGOCtANT AU COMPTANT

VALEURS Iprtc^.lduiourll VALEURS | Pfécéd'ldniour TALEUH8 [ prjcéd' 1 coure PARQUE 60 Saint-Ooljaln 2240 2150 g 1891 BonsTrél. 74S 743 50 I Bh6ne-Poulenc 700.. 1892260 7%1927 570 570 Suer. brésiliennes. 186.. 'A 1906 405 405.. Crédit Nation. 1919 598 coloniales. 97 208 50 207 1920 525 Agence Ha vas 970 P60 |g 719 Bons déc. 6 1922 529 625 Pub. pér. Desfosses 950 948 6% Juill. 1922 540 Petit Parisien, act. 1480 1500 P 19314 975 6% ianv.1923 541 541 parts 1160 6% juin 1923 533 50 IBergougnan 749 760 619 6% lanv.1924 548 550 |] ndiwtr.de PétroleB 470 w 1883 841 Ouest-Etat 4 417.. 415 !UHe-Boui.Colom. 300 p3l 1885 2 60 Etat5% 191 Il 451.. 451 Pécheluronn 464 450 «\l895 2 80 380.. 3 382 À Au Bon Marché. 613 IBj19O9 207 203 3 «il 902 319 314 1 parts 46000.. 45000. Of 1913 481 486 5 1918.. 512 512 ;Coty 3&5 U930 B57 Algérien 3 408 50 I Congo Gds Lacs. 355 Omnibus 4 414.. Areent. 4 V, %1911 42 60 Astur. des Mines.. 129 Central Pac. 4 1010 BrésU5%1909 785 Est Aeiat. Danois. 2005 2025 TransatlanUq. 8 Chine 1913. 995 975 Ereuaer and Toll. Egypteuninée 5840 !c"Suéd.allnmetUs Esuagne Extérieure 3475 Royal Dutcn 12600.. Japon 4% 1910. 49 60 4910 Est 8 488.. 487..

Pologne 7 1927. 1615 1700 6 1852-64-50 530 p jq R A N Q U M Créd. Fone.d'AlBer. 657 (155 3% 380 p«tm.H*Hnn Ml* t510 n« Banq. d'Indochine. 37U5 3660 3 nouveau 375 375 cSS«S? 17 25 iS 25 Créd. Fonc. Colon. J17 121.. 2 Vi gSJJÏ™ Jï || lJ « Chem. fer tunisiens Ml 669 3 Ardennos 371:. 370 Omnium Pétroles. 72?fl 71 Paris. Electrique.. 401.. 395.. 440 440 60 CI- indShtae Omnibus 858 850 429 j Hotrhinsoii 1540 lÂin Fr.deTramways 488 fusion 3 S69 samitnTïïi mn Messag. Maritime». 69.. 66.. 6%typel9Sl 473 50 474.. tnrentta « lïlo Aguilas 55 58 S 361 362 1015 Minerais et Métaux 74 72 nouveau S63 Sosnowlce 433 lNord6 %8érieP 488.. 488.. • •••• Cables télégraph.. 95 101 4% D. 498 Aciéries de France. 388.. 385.. • Mlchevllle 800.. 800.. 3%n.sérleB 389.. 3W 50 Paria-Outreau 2y»%sérteC deFrance 5% 464 4J5

de 'l^Naaiire 8%Si)2 50 387 COURS DES CHANGES Méditerran 500 3 1884. 370

Chat.-Commeutry 2320 2'4%18D5. 372 50 Etats-Unis (1 doll.) 25 41 25 39 AlsacdeConst-Méc. 1150 I G.C.8%1855 377 3"3 Angleterre (1 1. st.). 87 97 87 85 Denain-Anzin Ouest 377 Aile. ( 100 reichsm.) 10 juill. Pontgibaud 1680 3% nouveau 375 Argentine ( 1 00 lies. ) 565 5 oct, Fives-Lille 2 Vi Beleiaue bel.). S54 25 Aciéries Marine. 631 1871 Canada (1 dollar).. 206020 dée. Montatiire 262 1875 492 495 Danemark (100 c). 481 60 20 Janv. Ariège 187.. 1876 502.. 497 Espaene (100 pes.l. 21150 21175 Montbard -Aulnoye 231 1892 2 Vi 289 Hollande (100 fl.l. 1028 1022 50 Benelle-Maubeuge. 1326 m 1894-98 2 282 Hongrie 1100 pen.) 446 27 mat Citroen (part) 80 H 350.. Italie ( 100 lires) 127 15 Franc. des Métaux 1710 1680 fc 1904 Il. Vi 345 347 Roumanie (100 )eU. 15 17 20 ianv. Cbarb. du Tonkin. 3345 3StO 1905 395 60 400 Yougoslavie! lOOd.) 44 60 Ï6 ianv. Béthune. 6120 a 1910 t4 324 324 Suède (100 cou.).. 493 Grand'Combe 589 i-5 19236%. Finlande (100 roks) 61 25 oct Maries 628.. ig 19246%. 517 524.. Pologne (100 elot.). 25]anv. fjuergonr 1525 19294H% 990 988 I

Le banquet des gérants

de débits de tabacs de la Seine La chambre syndicale des débitants de tabacs du département de la Seine a donné hier soir. au Palais d'Orsay, son banquet annuel. De nombreuses personnalités étaient présentes. On remarquait notamment MM. Camille Blaisot, ministre de la Santé publique: Ricolfl, ancien ministre; Milan, sénateur, président de la Caisse d'amortlssement Chéron, ancien ministre; Cavillon. sénateur; Evain, Brandon, Scapini, Sabatier, députés; Picquenard. directeur au ministère du Travail; Pipé, président de la

A sa première parole, celle-ci le regarderait avec stupeur.

Puis, le foudroyant de son indignation, elle le quitterait, rentrerait à la villa et son soin immédiat, le soir, quand Ottavio reviendrait, serait de l'instruire de l'abominable trahison de l'homme qu'il considérait comme son ami.

M. de Vermor s'était mis dans une impasse.

Et il ne voyait pas le moyen de s'en sortir.

La promenade se serait donc poursuivie sans autre incident si la méfiance de Vanika n'avait pas été mise en éveil par le bizarre langage de son compagnon.

Elle voulut savoir ce qui se cachait derrière ces phrases singulières, où les mots se contredisaient les uns les autres.

Curiosité compréhensible.

Mais curiosité fatale, hélas car elle devait précipiter le drame destiné à mettre fin tragiquement au beau roman que la jeune femme vivait encore. La vie est longue soupira-t-elle, hochant la tête.

Le baron eut un tressaillement im- perceptible.

Que signifiaient ces quatre mots? Vanika traversait-elle une de ces heures où les femmes, sans en excepter les plus heureuses, sont assiégées de noires idées et, oubliant leur félicité présente, envisagent l'avenir sous un sombre aspect?

C'était Improbable, mais une femme n'est-elle pas toujours une créature des plus complexes, une énigme de chaque Instant, qu'on ne parvient qu'avec peine à déchiffrer?

Oui! dit M. de Vermor, la vie est longue! Mais tant mieux, si elle doit, jusqu au bout, être bonne pour nous! Vanika soupira de nouveau.

Puis elle promena un regard attristé sur la mer.

Au loin, le trait de fumée noire commençait à s'effacer.

Où vont-ils, ceux-là? dit-elle à voix basse.

Le marché des métaux est très résistant et les écarts, dans un sens comme dans l'autre, sont insignifiants.

On termine très soutenu, les différences en baisse étant peu sensibles et même le Suez finassant en léger progrès sur la veille. En résumé, la Bourse n'a donné à aucun moment de signes de franche lalblesse, bien que les échanges aient été des plus clairaerm'î. Elle a même lait preuve, dans les circonstances actuelles, d'un optimisme de bon présage, puisqu'elle demeure confiante dans l'issue des pourparlers franco-britanniques, bien que l'entrevue Macdonald-Laval ait été ajournée. Ce sentiment permet d'espérer que dès que la situation tendra à s'éclaircir, la fermeté prévaudra de façon îrÊa nette.

Confédération du tabac; BrJnon, président du Comité de l'alimentation; les présidents des grands groupements commerciaux, etc. Au dessert, des discours, très applaudis, furent prononcés par MM. Raft, président de la chambre syndicale. qui rappela les principales revendications des débitants. relatives aux redevances et aux trans.ports Blondeaux, directeur général des manufactures de l'Etat; Haguenin, directeur général des contributions Indirectes; Evaln au nom du groupe extra parlementaire du commerce; Ricolft, président du groupe parlementaire de défense des débitants du tabacs; Chéron, Blaisot et Milan, nouveau président de la Caisse d'amortissement. Un bal des plus animés suivit le banquet

Il parut à Vermor qu'il serait maladroit d'intervenir.

La plus sûre manière d'amener Vanika à lui faire des confidences, si eUe avait à en faire, à lui avouer son mal moral, si elle souffrait, était de ne pas l'interroger.

La jeune femme resta pensive durant dix secondes.

Puis elle patla

Vous avez raison, monsieur de Vermor! dit-elle. Il faut se réjouir de ce que la vie soit longue, si, réellement, elle doit être bonne pour nous! Mais, je vous le demande, qui nous prouve qu'elle sera bonne? Comment pourrions-nous envisager les années à venir sans ressentir, non pas de la frayeur, parce que la frayeur ne pourrait naître que de la certitude du malheur, mais avec une vague inquiétude, alors que nous ignorons, non pas même ce que sera le prochain jour, mais celui où nous vivons! Nous marchons dans les ténèbres, tous, tant que nous sommes. Vermor continua à se taire.

Ce que disait Vanika l'Intéressait prodigieusement.

Il lui en venait un commencement d'espoir.

Tous, tant que nous sommes! répéta la jeune femme. Je n'ai pas à vous faire mystère de mon origine. Du reste, vous lq connaissez. Eh bien! alor- que, grâce à une science mystérieuse, qui nous vient de nos ancêtres. nous pouvons lire sûrement dans l'avenir de ceux qui nous Interrogent le nôtre nous demeure Inconnu. Clairvoyants pour les autres, nous sommes aveugles pour nous, Ainsi l'a voulu la sagesse éternelle. C'est pourquoi. )e dois vous l'avouer, ce n'est pas ce que m'a dit votre ami qui m'a blessée. C'est l'intention méchante qu'il paraissait avoir de me faire souffrir, d'em- Foisonner ma joie. Là était la mauvaise action, celle que In ne lui aurais pas pardonnée si vous ne mavtef pas expliqué qu'il est lui-même un malheu- reux. Quant au reste.

Vanika eut un geste las.

Quant au reste, s'écria le baron,

Une enquête sur l'accident dont M. Maginot

fut victime au mois de décembre Dans la nuit du 17 au 18 décembre, vers minuit, l'auto du ministre de la Guerre, conduite par le chauffeur Emile Sauret, entra en collision avec une voiture de place menée par le chauffeur Auguste Barroy.

Cette dernière auto fut gravement endommagée et M. Maginnt légèrement contusionné aux épaules.

Une enquête fut alors ouverte par le commissaire de police du quartier de la Porte-Daùphine et le dossier transmis au parquet.

M. Pressard, procureur de la République, vient, sur le vu des pièces, de décider l'ouverture d'une information, pour blessures Involontaires, contre M. Auguste Barroy, bien que celui-ci soutienne que la faute de l'accident incombe uniquement au chauffeur Sauret.

La prochaine promotion violette est définitivement arrêtée En raison du travail de préparation de la promotion des palmes académiques, les listes de présentations ont été arrêtées au 15 janvier dernier. Il ne peut donc plus être fait état des demandes parvenues après cette date ni, à plus forte raison, de cellea qui seraient encore présentées.

XXrOBXATXOlTS TIHAHOIBBBS KREUGER AND TOLL Le président du conseil d'administration a fait une déclaration dont voici le résumé bénéfices nets de l'exercice 1931 Fr. 599.250.000 environ (après provision pour paiement des intérêts des obligations garanties Frs. 536.500.000 environ), 90 environ des bénéfices brute sont de caractère permanent.

L'i-t*rêt des obligations participantes. payable le juillet 1932, en au pair de la couronne, dépend du dividende, lequel sera proposé par le conseil dans le rapport annuel.

Le portefeuille des valeurs cotées et des obligations d'Etats et autres a été fortement amorti par un prélèvement effectué en partie sur les bénéfices reportés et en partie sur le fonds de réserve, après lequel ce dernier s'élèvera cependant encore il. Frs. 2.040.000.000.

1.e porteteuiae des fonds a tttats étrangers figurera au bilan pour Fra. 1.275.000.000 environ.

L'actif net au 31 décembre 1931 correspond à environ Frs. 2.040 par obligation participante de 100 couronnes.

Société des Mines de Boliden. La Société Kreuger and Toll a décidé d'acquérir 80 environ du capital de cette société en exerçant son droit d'option qui expirait en janvier 1932. Afin d'éviter le décaissement d'une Importante somme en espèces, jugé inopportun par le conseil d'administration dans les circonstances actuelles, l'arrangement Intervenu stipule que lepa iement sera effectué par le remise de 4.041.667 obligations participantes Kreuger and Toll de 20 couronnes chacune, lesquelles pourront d'ailleurs être rachetées à tout moment avant le 31 décembre 1934, moyennant versement de la somme stipu- lée dans l'option actuelle. La Mine d'or de Bollden. le premiers exploité des quelque quarante gisements découverts à ce jour dans les domaines miniers de la Société des mines de Boliden. contient en moyenne 20 grammes d'or, 60 grammes d'argent et 2 de cuivre par tonne de minerai (moyenne des mines sud- africaines 9 grammes d'or par tonne). Il y a, en outre, des indices que plusieurs gisements appartenant à la Société, mal. n'ayant pas encore été prospectés, sont également d'une très grande valeur leur exploitation ultérieure permettrait à la Suède de devenir un facteur de la production mondiale de l'or.

La capacité de la fonderie de la société, qui sera portée à 600.000 tonnes au cours de l'année, permettra une production d'or annuelle de 12 tonnes, aoit 204.000.000 de francs.

HERNIE

il ne faut pas y attacher d importance! Pourquoi donc? répliqua la jeune femme. Est-ce que, vous-même, tout à l'heure, mais il est vrai sous une forme plus délicate, n'avez pas parlé de la précarité de nos bonheurs et des changements profonds qui peuvent se produire dans nos sentiments?

Oui, répondit le baron, male je ne l'ai fait que d'une manière générale.

Vous auriez pu appliquer à moimême ce que vous disiez! assura Vanika, De ces retours du sort, qui donc est à l'abri? Cette union, si intime aujourd'hui, qui sait ce qu'elle sera plus tard? Il m'arrive de minterroger, de me dire qu'Ottavio et mol nous sommes peut-être deux tous, ayant commis une faute en se liant pour toujours, et c'est pour cela, sans vouloir le lui avouer, que j'ai refusé le nom que m'offrait M. de Bermaglia. Je dois vous surprendre, vous affliger, car voua aimez Ottavio, mais on cède parfois au besoin de ne pas garder pour sol seul ses secrètes pensées, de les confier à une discrète amitié..Et vous pouvez croire à la mienne interrompit Vermor avec force.

Si je n'y croyais pas, répondit Vanika, est-ce que je vous parleras comme je le fais, vous ouvrant mon coeur, alors qu'il demeure fermé pour Ottavio? A vous. le suis sûre de ne pas faire de peine, tandis que je déchirerais son âme. Aujourd'hui encore, je suis .tout pour lui. Je suis le roman, l'enchantement, l'amour. J'al vingt ans l'âge où la jeunesse et ses charmes paraissent devoir être éternels. Que subsistera-t-il de tout cela, lorsque la première ride, si légère qu'elle soit. creusera mon front?

Le baron courbait la tête.

Ceci lui donnait l'air d'écouter avec nttentinn ce que lui disait la jeune femme.

Mais Il voulait surtout dissimuler aux yeux de Vanika l'ivresse amoureuse qui s'emparait de lui.

I1 avait désespéré, Jusqu'alors, de

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pouvoir arracher à Ottavio cette créature délicieuse, dont la vue l'affolait. Et voici que, insensiblement, sans s'en apercevoir elle-méme, ellle venait doucement à lui!

Si l'amour faiblit, dit-il, l'amitiê augmente. S'il s'éloigne, elle prend sa place.

A moins que l'amour, en partant. objecta Vanika, ne laisse derrière lui la sensation d'une chaîne devenue insupportable.

Vermor haussa légèrement les épaules.

C'était un acquiescement.

Vous voyez, remarqua la jeune femme, que nous sommes d'accord! Ottavio est un homme. Pourquoi serait-il différent des autres hommes? Pourquoi échapperait-il à ce que vous appelez l'accoutumance, et qui est aussi une lassitude, amenant l'éloignement ? Et puis, Il y a autre chose. Pourra-t-il se condamner à une existence de retraite et d'isolement? Un nid n'est un nid qu'aussi longtemps qu'il ne devient pas une prison. L'instant vient toujours où l'on souhaite en sortir, ne fût-ce que pour un jour, M. de Bermaglia appartient il un monde qui le reprendra tôt ou tard. Dans ce monde, s'il m'y Introduit, ne serai-je pas une lourde charge pour lui, une gêne. un agacement? Vous me direz que rien ne l'obligerait A m'y conduire. Cest exact. Mais il l'est aussi que je ne voudrais pas accepter un rôle d'humiliation. et que toute ma fierté se révolterait si je devenais une femme dont on rougit. Il se peut qu» cela n'arrive pas. Il se peut aussi que telle soit ma destinée. Je voudrais écarter ces tristes pensées. EU-" reviennent m'assaillir malgré moi. et plus souvent encore depuis quelque temps. Ce que m'a dit votre ami Angélius ne les a donc pas fait naître et leur à seulement donné plus de force. En somme, conclut M de Ver- mor lorsque vous assurez que voue êtes heureuse, c'est une Illusion que vous vous efforces de trone créer. (A suivre.)


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Caméo, Bande à Bouboule (Milton). Folies- Dramatiques, la Fortune.

Studio 28, l'Homme qui a perdu la mémoire. Agric., Sous 1. toits de Paris (A. Préjean). Cigale, Marius (Raimu).

Artistie, les Lumières de la ville. Panthéon, Palmy Days (Eddie Capton). Rialto, la Lutte pour la terre.

Carillon, l'Ennemie dans le sang.

Bonaparte, la Dernière Cie (Conrad Veidt). Saint-Sabin. Une grave erreur.

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couvait depuis trois semaines, une terrible explosion de

grisou a enseveli plus de 1.200 mineurs, au fond des

mines de Courrières.

Une équipe de mineurs Allemands appartenant à un

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On arrête à Levallois

une bande de chenapans qui volaient des autos L'autre soir, un agent de LevalloisPerret, M. Sander, de service rue Gide, voyait passer à bonne vitesse une luxueuse automobile. Il eut le temps de remarquer au volant un habitant de la localité, un tout jeune homme qu'il connaissait très bien. Sachant que cet adolescent n'avait pas de permis de conduire, l'agent releva le numéro de la voiture 440-RE 2.

Vérifiant, quelques instants plus tard, la liste des autos volées, M. Sander constata que la 440-RE 2 était dans cette nomenclature.

Ce fut ainsi que les inspecteurs du commissariat de Levallois arrêtèrent, hier matin, le jeune conducteur, André Roubay. dix-sept ans, 73, rue EdouardVaillant, en cette localité. Il avoua sans difficulté qu'il volait des autos avec l'aide de complices, qui furent arrêtés et envoyés au dépôt. Ils habitent tous Levallois et se nomment Maurice Morlay, vingt ans, 18, rue Gide; Désiré Vernas, vingt et un ans, 73, rue Vallier, et son amie Olga Ronée, vingt ans, 76, rue Vallier également; un voi- sin de ces deux derniers, Edmond Baret, vingt-cinq ans, 70, même rue, et, enfin, Roger Charbonnier, vingt ans, 17, rue Jean-Jaurès.

La plupart sont déjà des repris de justice et n'exercent aucune profession avouable. Dans les poches de Charbonnier, on trouva une lettre d'une écolière qui acceptait de partir en sa compagnie. Il sera, de ce fait, inculpé, en outre, de tentative de détournement de mineure.

M. Mario Roustan an Parc zoologique M. Mario Roustan s'est rendu au Parc zoologique de Vincennes, où il a été reçu par M. Lemoine, directeur du Muséum MM. Bourdelle, Grudel, Jeannel, professeurs au Muséum M. Chaussemiche, architecte en chef du Muséum M. Martzloff, directeur des services d'architecture et des promenades de la Ville de Paris.

Le ministre de l'Instruction publique, au cours d'une visite très minu-' tieuse, a pu se rendre compte de l'intérêt considérable que présentera le nouveau parc zoologique.

FAITS DIVERS Condamné soua un faux nom

Le brigadier-chef Ferrout-Plattet et le brigadier Nezondet ont arrêté, rue de Lappe, François Bonneyrat, vingt-trois ans, originaire de Paris, sans domicile fixe. Il était déserteur des équipages de la flotte, à Toulon, depuis juillet 1931.

Devant M. Poggi, commissaire de la Ropuette. cet individu fut trouvé porteur de papiers au nom de Georges-Auguste Nagel, né le 5 avril 1909 à Paris. Il fut établi que, sous ce nom de Nagel, Bonneyrat avait, depuis sa désertion, été condamné à six mois de prison pour vol. Au dépôt. Sur les toits

Deux gamins, l'un de quatorze ans, l'autre de dix-sept ans, Pierre Samain et Jacques Lefeuvre, sans domicile fixe, avaient volé à l'étalage d'un marchand de primeurs, avenue Philippe-Auguste, un fllet garni de victuailles. Surpris, ils s'enfuirent, le premier dans la rue, le second par un escalier sur les toits. Des gardiens de la paix, ainsi que l'inspecteur Pottier qui passait, arrêtèrent l'un et poursuivirent l'autre.

Dont acte

Nous avons annoncé hier que Mlle Suzanne Duplessis, âgée de trente-deux ans, demeurant à Puteaux, avait été arrêtée pour escroquerie d'une somme de 1.250 francs. C'est, au contraire, Mlle Duplessis, dont l'honorabilité est parfaite, qui déposa une plainte en abus de confiance contre un individu qui a été envoyé au dépôt par le commissaire de police du quartier Necker. Le garage Chenet, 118, rue de Châteaudun, à Asnières, nous prie de déclarer qu'il n'a rien de commun avec la maison Lewis Travel Service, ayant un garage à cette mênje adresse.

Les accidents de la rue

Place du Canada, par suite d'une collision entre deux autos, le gardien de la paix Camille Binnardot, du VIII' arrondissement, est blessé et admis à Beaujon. Rue de Courcelles, Mme Marie Hall, demeurant 81, rue de Monceau, est renversée par un taxi. Beaujon.

On arrête Félix Tannois, vingt ans, sans domicile, surpris au moment où il cambriolait la chambre de M. Tricot, 3. rue du Helder. Dépôt-

Des cambrioleurs pénètrent dans un magasin de T. S. F., 25, rue de la Chapelle, et dérobent 15.000 francs de marchandises. On les recherche.

Les inpecteurs du commissariat de Vincennes ont arrêté Marie Bousquet, 56. avenue du Perreux, à Fontenay-sous-Bois, qui avait dérobé à sa voisine, Mme Cochet, 40.000 francs de billets de fonds, trois livrets de caisse d'épargne et des bijoux. Elle avait revendu les bijoux et brûlé les billets et les livrets. Elle a été envoyée au dépôt.

On a trouvé, errant avenue Wilson, à Saint-Denis, un homme à peine vêtu et disant se nommer Léon Belland, 8, rue Jacques-Cottin, à Pantin. Il a été envoyé à l'infirmerie spéciale du dépôt.

M. Lucien Leneveux, le jeune marinier qui avait été blessé lundi soir sur les berges de la Seine, près du viaduc de Passy, par le veilleur de nuit d'un chantier de charbon dans les circonstances que nous avons relatées, est décédé à l'hôpital Boucicaut des suites de ses blessures.

Chronique judiciaire QUI RENDRE RESPONSABLE

UUN ACCIDENT SURVENU

DANS UN GYMNASE

Au mots d'octobre 1928, le jeune André Moriet s'exerçait chez M. Saunier, professeur de gymnastique, de Boulogne-surSeine. lorsqu'il fit une chute du trapèze et se brisa une jambe. Son père, M. Morlet, assigna devant le juge de paix le professeur qu'il tenait pour responsable, et obtint, en effet, une indemnité de 1.600 francs pour frais d'hospitalisation, sous réserve des dommages-intérêts a fixer par la suite. Mais M. Saunier fit appel, faisant valoir à la chambre du tribunal, par l'organe de MI Poincelet, qu'il n'était pas responsable d'un accident survenu chez lui, mais non sous sa surveillance. Et le jugement rendu hier par le président Roret lui donne en effet raison, attendu, précise la sentence, « que le jeune Morlet était simplement locataire des agrès dans le but de s'entraîner à des exercices dont il assumait personnellement la responsabilité COURIR AU PLUS PRESSE

Une femme dans l'indigence amenait récemment, en taxi, sa fille malade à l'hôpital Tenon. C'était en pleine nuit et le compteur de la voiture indiquait une somme de 12 francs à payer. La pauvre mère, sans argent, ne s'acquitta pas de cette dette, et elle était poursuivie hier, devant la la chambre du tribunal que préside M. Diolot, pour filouterie de chauffeur de taxi a.

Le tribunal a estimé que la mère, dominée par l'idée de sa fille malade, avait couru au plus pressé pour sauver son enfant. Aussi le cas de grivèlerie n'a-t-il pas été retenu, et la prévenue a été acquittée.

Jeudi Ld janvier.

CES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PABISIEN (S29 m.)

20 h. 15, disques et Informations.

20 h. 45, causerie cinématographique, par M. Jules Casadesus. Disques et informations.

heures. concert ottert par c L'Association des auditeurs de la Radiodiffusion française », avec le concours de Mlle MarieThérèse Gauley. de l'Opéra-Comique. dans Message (Schumann) L'Enlèvement au sérail, air de Constance (Mozart) Aimonsnous (Salnt-Saëns), et de M. Le Clézto, de l'Opéra, dans La Truite (Schubert) Nell (Fauré) Au Paradis, Non pas erraient (Brahms).

Le Retour au pays, ouverture (Mendels9ohn) Romance en sol (Beethoven), pour violon et orchestre (M. Saury, violon solo des concerts Lamoureux) L« Djinns (César Franck), pour piano et orchestre (M. Marcel Jacqutnot) Haffner sérénade (Mozart), sous la direction de M. Théodore Mathieu Ascanlo, deuxième suite du ballet iSaint-Saëns). soliste. M. Lavaiilotte, flote mio de t'Opéra Intcrmrno (Brahms)

LA MORT N'EST PAS UN CAS DE FORCE MAJEURE.

.Ainai en a décidé le tribunal de commerce

Ancien chanteur de l'Opéra, M. Robert Delbos était devenu, sur le tard, le directeur-propriétaire d'une pension de famille. Il voulut se défaire de cette entreprise et trouva un acheteur, M. Mohr, qui devait, moyennant le prix de 700.000 francs, prendre possession le 1" octobre dernier de la pension Delbos. Un dédit de 100.000 francs était prévu au contrat pour celle des parties qui renoncerait au marché conclu. Or, le 15 septembre, c'est-à-dire deux semaines avant la cession, M. Mohr décédait. M. Delbos demanda aux héritiers de l'acheteur de s'acquitter de la dette contractée par leur père ou de payer le dédit prévu. Mais les enfants de M. Mohr refusèrent de s'exécuter et ce conflit fut porté devant le tribunal de commerce.

Sur plaidoiries de M" Robert Lcewel pour M. Delbos et Engrand pour les héritiers de M. Mohr, les juges consulaires ont estimé que le décès ne constituait pas un cas de force majeure et que le contrat, par conséquent, restait valable. De sorte que les enfants de M. Mohr verseront les 100.000 francs réclamés par M. Delbos.

LA VIE SPORTIVE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE TIRERA MARDI

L'ORDRE DES MATCHES

DE LA COUPE DAVIS

Suivant une heureuse tradition, M. Paul Doumer procédera mardi, à 16 heures, au palais de l'Elysée, au tirage au sort de l'ordre des matches de la Coupe Davis de tennis.

Cette cérémonie aura lieu en présence des membres du corps diplomatique.

Qui est vraiment cette femme ?

Le 12 juin 1931 a été hospitalisée, puis internée en raison de son état mental, une personne âgée qui était tombée malade à 23 h. 20 dans un tramway de la ligne 122. Cette malade a déclaré se nommer Marie Ester, veuve Philippe, être âgée de soixante ans et habiter Bondy, rue du Chemin-de-Fer, mais elle n'a pu être identifiée malgré de minutieuses recherches.

Son signalement est le suivant taille

1 m. OU. yeux bleus, petits et enfoncés, cheveux blancs coupés signes particuliers taches de rousseur sur les bras et aux mains, édentée. Vêtue d'une combinaison bleue, d'une robe écossaise, d'une jupe mouchetée rouge et marron, manteau noir, parements de soie, bas dépareillés gris et beige.

Les personnes qui posséderaient des renseignements de nature à faciliter l'identification de cette malade sont priées de les faire parvenir à la préfecture de police, service des aliénés.

Des perceurs de murailles dévalisent deux boutiques et un garage

M. René Chicot, garagiste, 1, avenue Emile-Zola, s'apercevait, hier matin, que des cambrioleurs, s'étant introduits dans son garage, l'avaient visité et emporté 450 francs qu'il avait mis de côté. Il remarqua que les malfaiteurs s'étaient servis d'une chignole électrique, avec laquelle ils avaient défoncé les cloisons de deux magasins donnant 1 et 3, avenue Emile-Zola. Dans le premier magasin, exploité par M. René Champable, marchand de magnétos et d'appareils électriques, ils n'avalent pu rien emporter. Mais, en revanche, dans la boutique de M. David Mohammed, bijoutier, ils avaient raflé tout ce qu'il y avait à la devanture des montres en or et en platine pour hommes et femmes, des réveils, des boucles d'oreilles, des alliances, le tout évalué à 35.000 francs environ. On soupçonne les occupants d'une automobile qui, pendant l'opération, avait stationné dans les environs. Chez les voyageurs de commerce Une délégation du groupe régional parisien de l'Union syndicale nationale des voyageurs et représentants de commerce s'est rendue hier mercredi. premier anniversaire de la mort de Gaston Chérel, ancien président de l'Union syndicale, au cimetière de la Chapelle pour y commémorer le souvenir du disparu.

Les conseillers généraux médecins constituent un groupe médical Sur l'initiative du docteur Marie, les six médecins, conseillers généraux de la Seine se sont constitués en groupe médical sous la présidence du docteur Calmels.

Quatre rapports ont été mis à l'étude: assurances sociales, lutte antituberculeuse lutte anticancéreuse, transfert de la Faculté de médecine.

Chœur deâ VUeuiea du < Vaisseau fantôme » (R. Wagner).

RADIO-PARIS (L724 m. 2). 6 h. 45 et 7 h. 30. culture physique.

7 h. 45, disques, informations.

12 h.. conférence protestante: L'Evangfle de Luc par le pasteur Freddy Durrlemann.

12 h. 30. la Procession tFranck-Brizeux) Sérénade de la poupée (Debussy) les Vers luisants (Cotomb-Botret) le Monde aux merveilles (Lehar) On croit qu'Il est 4 moi (Nicholls- Valalre) Je suis pochard (Oberteld-Lion et Pothier), Kimouli (Raiter).

13 à 6, Impressions de Damas (Konguell) Novelleta (d'Ambrosio) ta Ronde des petits oiseaux bien sages, le Beau Bébé (Dalcroze) Toto au Jardin des Plantes (Baeh-Laverne) Drôle de tête (Gershwin) l'B or lo g e grand'mère Omet) Ma Normandie (X.) la Fileuse (Mende'ssohn) Sérénade (G. Pierné) la Vache égarée Ne pleure pas, Jeannette (X.) Joyeuse Marche (Chabrier). 18 h. 30. communiqué agricole. Causerie: < La protection des jeunes plantations ». par M. Fredou.

19 heures, causerie par Luc Durtain L'écrivain et le voyage

19 h. 30. cours d'allemand cours commerciaux.

20 heures. la Mascotte (Audran).

TOUR EIFF'EL (1.446 m. 8). 13 h. 20. chroniques diverses. 17 h. 45, Journal parlé. 19 h. 30. Symphonie en ré majeur (Haydn) le Pré-aux-Clercs (Hérold); Mi.wnnn (Thomas) Airs bnhêmiens (Sarasate) lfa««re Pathelin (Bazin) Martha

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Prix de Vtttel (trot attelé. 12.000 tr.. 2.250 m.) Eclair V, Etoile Filante. Prix de Saint-Brieur nr. monte, 2U.0O0 fr. 2.825 m.) Dakota. Déesse III.

Un Congrès international

de presse universitaire à Lille La Fédération des étudiants des facultés catholiques de Lille, organise les 4, 5 et 6 mars 1932, à Lille, un congrès international de presse étudiante et universitaire. Le cardinal Liénart, évêque de Lille, présidera la séance publique de clôture, le samedi 6 mars.

L'EMPLOI OBLIGATOIRE

DES PENSIONNES DE GUERRE Nous recevons la communication suivante

Il est rappelé que les intéressés doivent adresser, du 1" au 15 janvier de chaque année, leur « liste des bénéficiaires occupés » au cours de l'année précédente. Un grand nombre d'entreprises ayant omis, cette année, de remplir cette formalité, nous croyons utile de signaler que le défaut d'envoi de cette liste fait considérer l'assujetti comme n'ayant occupé aucun pensionné de guerre, et l'expose à se voir Infliger une redevance.

FAILLITES. Mme Michel BotcharofE, née Henriette Carteau, vins à emporter, 6, rue Montessuy. Soc. Chairosia. oap. 450.000 francs, articles de Paris et matières plastiques, à Saint-Denis, 9, rue Orange, et 69, rue de Strasbourg. Charles Bondue et Georges Bondue père, Bourse des ^îois 8, boulevard de Strasbourg. Romain Rlbat, carrosserie automobile, à Alfortville, 40, rue Raspail. Moïse Mosseri. bonneterie en solde, 44, avenue d'Orléans.

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UNE DIGESTION SANS DOULEUR SI votre digestion ne se fait pas facilement, si vous avez des douleurs stomacales après vos repas, prenez de la Magnésie Bismurée. Les maux d'estomac doivent souvent leur origine à un excès d'acidité, et, pour avoir une digestion normale et sans douleur, il faut combattre cet état d'hyperacidité. Un sel alcalin comme la Magnésie Bismurée est donc tout indiqué, car non seulement il neu- tralise l'excès d'acidité, mais il protège les muqueuses délicates de t'estomac contre l'action irritante du suc gastrique hyperacide. La Magnésie Bismurée qui se trouve dans toutes les pharmacies est souveraine pour supprimer les renvois acides, les brûlures, les tlatulences, les lourdeurs et les indigestions sous toutes leurs formea.

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(Flotow); Chanson d'amour (Schubert); la Fille du régiment (Donizetti) Salut d'amour (Elgar) Un baiser sur ta lèvre (Rudolphe) Je t'ai donné mon coeur (Lehar) Mélodie du rêve (Stanta) Salut du printemps, valse (Sadovrik) Serait-ce un réve, un joli révet Ville d'amour (Heymann) The Missouri (Eppet) Roll on Misstssipi (Ringle) Désir (Monfred) FAR1S-P. X. T. (441 m.), –on., informations.

12 h., chronique de la vie Intellectuelle et sociale chronique du tourisme, par M. Henri Lorin. député,

12 h 25, musique enregistrée.

14 h., l'heure enfantine, par la Ligue française d'éducation morale.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 45, musique enregistrée.

20 h. 15, causerie Simples propos sur l'enfant et l'homme ». par M. Bocqulllon

20 h. 30, reportage, sous les auspices de l'Office national du tourisme, du carnaval de Nice, par M. Alex Surchamp. ŒdipeRoi, tragédie de Sophocle.

RADIO- L. (370 m. 1). 12 h. 30, 19 h.. concert.

RAD1O-V1TUS (313 m 5). 19 h. 15. disques.

19 h. le quart d'heure de l'aviation rrançaise causerie de M. Louis Damblanc. 20 h.. dialogue Satan a-t-il des cornes, de* sabot* et une fourche

20 h. 30, concert

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 45. 17 h. 15. 18 h., concert.

20 h., Manon (Massenet) Cavalleria rusticana (Mascagni) Werther (Massenet) la

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CAFES. Le Havre, 27 janvier. Clôture janvier, 225 75 février, 224 75 mars. 225 75: avril, 225 75; mal 224 75: juin 75; juillet, 224 août, 224 septembre, 223 75 octobre, 223 75 novembre, 223 75; décembre, 223 50. Ventes 750 sacs. LAINES, Le Havre, 27 janvier. Janvier à avril, 490.

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Mauvaise Circulation du Sang Troubles Arthritiques

Un énorme progrès réalisé.-Lesoulagement des Maladies de la peau, des Maux de jambes, de l'Arthritisme (Douleurs, Rhumatismes, etc.), des Troubles de la circulation (Artériosclérose, Varices, Phlébites, etc.) et des Accidents féminins.

Il est aujourd'hui démontré que la plu-

part des maladies qui désolent l'huma-

nité sont dues au sang vicié, lequel se

porte sur tel ou tel organe, dont il pro-

voque la dégénérescence. Quand le vice

du sang sort par la peau, celle-ci se cou-

vre de boutons inflammatoires d'acné,

de plaques rouges d'érythème, de pla-

cards d'eczéma ou d'urticaire, provo-

quant une intolérable démangeaison, qui

aggrave encore le mal par la démorali-

sation, l'irritation et l'infection consé-

cutives au grattage. Psoriasis, prurigo,

sycosis manifestent également l'indis-

cipline du sang. Il n'est pas rare de

voir les humeurs du sang se localiser

sur les jambes, y amenant ces plaies

Interminables, qui rongent toute la

chair alentour, jusqu'à mettre l'os à nu.

L'arthritisme, qui coïncide d'ailleurs

très souvent avec les misères précéden-

tes, est, lu! aussi, l'expression, particu-

èièrement pénible et tenace, d'un trouble

sanguin, qui incruste d'acide urique les

jointures, les empêchant de fonctionner

(rhumatismes articulaires, goutte), si-

non au prix d'atroces souffrances, ou

bien ronge les nerfa, amenant les tor-

tures de la sciatique, des névrites, des

névralgies, des migraines à répétition.

Parfois ce sont les muscles que l'acide

urique attaque, et te malade souffre,

au moindre refroidissement, de rhuma-

tismes musculaires qui, fixés dans le

dos, s'appellent lumbago ou prennent le

nom de torticolis s'ils mordent le cou.

Défiez-vous des douleurs dans le dos,

car elles sont souvent symptomatiques

d'une dangereuse affection rénale, la

néphrite chronique ou mal de Bright;

le sang, empoisonné par l'urée ou les

chlorures en excès, n'est plus puriflé

par les reins, qui alors laissent géné-

ralement passer l'albumine dans les uri-

nes. Souvent cet état coïncide avec une

artériosclérose généralisée, signalée par

des vertiges, des bourdonnements

d'oreilles, des maux de tête l'artério-

scléreux sent comme des coups sourds

dans la tête ou dans la région du cœur,

ses mains ou ses jambes s'endorment,

ne refroidissent, sont comme morts.

Inutile de souligner la gravité de cet

état, qui était toujours considéré comme

fatal à brève échéance avant que la

science moderne fût dotée de cette ad-

mirable méthode de L. Riohelet, dont le

principe repose sur la « rectification

dn sang et se concrétise sous la forme

pratique d'un dépuratif aujourd'hui

célèbre dans le monde entier, et que

tous les spécialistes du sang s'accor-

dent à proclamer comme la plus puis-

sante arme de la thérapeutique anti-

scléreuse et antiarthritique en général.

L'action préventive et curative du

Dépuratif Richelet s'exerce avec autant

de sûreté contre les autres accidents

circulatoires atteignant, ceux-là, les

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veines, au tissu fragile. Grâce à l'énergique « rectification sanguine réalisée par la méthode de L. Richelet, les toxines qui frappaient de déchéance les vednes amenant les paquets variqueux et la mauvaise enflure de la phlébite, sont rapidement chassées du sang, de sorte que le malade, jusque-là condamné à l'impotence ou du moins à l'immobilité, retrouve ses forces et son activité.

Il est tout un groupe de maladies

féminines excessivement répandues, causées par le sang et dans la cure desquelles la méthode de L. Richelet apporta une véritable révolution. La femme, en effet, est la grande victime du sang qui l'accable pendant toute sa vie. Jeune fille ou jeune femme, elle est tourmentée par des migraines périodiques et, surtout au carrefour redoutable du retour d'âge, le sang, ne sachant plus où se placer, se coagule à l'intérieur, amenant les tumeurs, fibromes, etc., qu'une opération mutilante ne soulage pas toujours complètement.

Il est préférable, n'est-ce pas, d'empê-

cher leur formation ou de les dissoudre, en modifiant dans le sens naturel le liquide vital, prompt alors à se corrompre plus dangereusement. C'est un des plus beaux succès de la méthode de L. Richelet que son extraordinaire efficacité contre tous les troubles féminins, aussi bien au cours des orages de la jeunesse qu'à l'heure où la femme devient si fragile qu'un rien la meurtrit. Aucune souffrance de femme donc ne résiste à la « rectification sanguine, parce que la méthode de L. Richelet anéantit la maladie en rétablissant la constitution normale du sang.

Voilà pourquoi le Dépuratif Riohelet,

qui ferme toutes les plaies et efface toutes les lésions cutanées sans laisser la moindre cicatrice, qui libère'les articulations les plus bloquées, qui restitue aux artères la souplesse de celles des enfants et aux veines leur contractilité, vaut chaque jour à son sympathique inventeur les plus touchants témoignages de reconnaissance de la part des innombrables malades à qui le Dépuratif Richelet rendit la santé, le bonheur, parfois même la vie.

Les infortunés qui souffrent d'une

maladie du sang n'ont donc pas à hésiter. Qu'ils se confient, sans plus tarder, au traitement du Dépuratif Richelet, à cette méthode qui a fait le tour du monde. Il leur suffira, pour commencer leur cure, de s'adresser Immédiatement à leur pharmacien ou bien encore d'écrire directement à M. L. Richelet. de Sedan, pharmacien de 1"' classe, ancien interne des hôpitaux de Paris, 8, rue de Belfort. à Bayonne (Basses- Pyrénées), ils recevront de lui, gratuitement, toutes les Indications vtiles pour se soigner et se soulager. P.L.

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MALADIES DE LA FEMME 1

LA MÉTRITE

Il y a une foule de malheureuses qui souffrent en silence; les unes parce qu'elles n'osent pas se plaindre, les autres parce qu'elles ignorent qu'il existe un remède à leurs maux. CE SONT LES FERMES ATTEINTES DE MÉTRITE Celles-ci ont commencé par souffrir au moment des malaises périodiques qui étaient insuffisants ou trop abondants. Les Leucorrhées et les Hémorragies 'es ont épuisées. Elles ont été sujettes aux Maux d'Estomac, Crampes, Aigreurs, Vomissements, aux Migraines, aux idées noires. Elles ont ressenti des lancements continuels dans le bas-ventre et comme un poids énorme qui rendait la marche difficile et pénible. Pour combattre la Métrite

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