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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1931-12-28

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 28 décembre 1931

Description : 1931/12/28 (Numéro 20026).

Description : Note : Dernière éd. de Paris.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627225t

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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LES GRANDES ENQUETES DU "PETIT PARISIEN" Notre aviation M. J.-L. DUMESNIL, MINISTRE DE L'AIR NOUS PARLE DES SERVICES

AÉRIENS COMMERCIAUX

_j^ Le matin du 8 février 1919, un Goliath piloté par Bossoutrot s'envole du Bourget. Il emporte à Londres 12 passagers. Revenu le lendemain, Bossoutrot repart le 12 pour Bruxelles avec, cette fois, 14 passagers. L'aviation commerciale française est née.

Le 9 mars, un avion effectue la première liaison postale entre Toulouse et Casablanca, premier tronçon de la ligne vers Dakar et Buenos- Ayres. que, deux mois avant l'armistice, avait proposée au gouvernement M. Latécoère. En septembre, la Compagnie des Messageries aériennes, fondée par des constructeurs et devenue aujourd'hui l'Air Union, commence l'exploitation régulière de Paris-Londres. En avril 1920, la C. I. D. N. A. relie Paris à Prague. Un an plus tard, elle va jusqu'à Varsovie, en 1924 jusqu'à Constan- tinople. Depuis, les réseaux français se sont lancés à la conquête du monde. Ils s'y étendent, en 1931, sur 34.936 kilomètres, à peine 8.000 kilomètres de moins que le tour de la terre par le plus grand cercle. Vous pouvez aller sur nos lignes, de Paris en Europe centrale et en Turquie, en Hollande et en Scandinavie, en Amérique du Sud et en Indochine. Qu'avez-vous à redouter ? L'accident ? Pardonnez-moi de vous répondre par une statistique bien édifiante. En 1930,. sur 9.395.955 kilomètres parcourus, on compte 15 morts (4 pilotes, 2 mécaniciens, 2 radios, 7 passagers) et 9 blessés, 10 avions détruits et 15 endommagés. Le nombre de passagers étant de 28.935, la proportion est de 4.133 passagers transportés pour un passager tué. 1/4.000 Méditez ce pourcentage. Quant au nombre de kilomètres parcourus pour un accident mortel, il est de 854.000, contre 524.000 en 1929. La poésie des chiffres est tout un enseignement. Au cours de la même année, la C. I. D. N. A. transporte 3.551 passagers et 450.0QO kilos de fret; l'AirUnion, 14.602 passagers et 717.542 kilos de fret l'Aéropostale, 2.108 passagers et 50.963 kilos de fret les lignes Farman, 6.986 passagers et 357.774 kilos de fret; l'Air-Orient, pour ses trois premiers mois, 198 passagers et 3.164 kilos de fret. Nous sommes loin des 393 audacieux qui, en 1919, usaient des ailes pour aller de Paris à Londres, ou en revenir. 1

Ces compagnies, dont on ne saurait trop souligner le magnifique effort national, nul doute, cependant, qu'elles n'eussent pu vivre sans le concours de l'Etat. L'infrastructure et l'exploitation d'une ligne coûtent des millions de francs. En dépit d'une intense propagande, qu'on voudrait pourtant plus unifiée, les besoins de chacun étant, en réalité, les mêmes, les passagers et le fret n'arrivent pas, ou seulement après une longue expérience, à couvrir les frais considérables d'amortissement. Ainsi l'Etat a-t-il été amené à intervenir et, s'inspirant des exemples voisins, à accorder son soutien financier aux cinq grandes compagnies existantes.

Sous quelle forme ? C'est ce que M. J.-L. Dumesnil lui-même a voulu me faire connaître. La question est d'importance, d'autant qu'un nouveau projet vient d'être voté par la Chambre, dont la réalisation corn-' portera des modifications profondes du régime actuel. L'affaire de l'Aéropostale exigeait, d'autre part, qu'à des problèmes trop longtemps pendants fût apportée une solution qui s'inspirât mieux, à la fois, de l'intérêt public et des conditions normales d'exploitation. Le ministre de l'Air et ses services ne pouvaient donc manquer de donner tous leurs soins à l'élaboration d'une charte qui he prétend certes pas à être définitive, mais à améliorer une situation dont la confusion n'était pas sans danger.

Maurice BOURDET.

(La suite à la deuxième page.)

M. Lloyd George s'est embarqué à Port-Saïd pour l'Angleterre Londres, 27 décembre (dép. P. Paris.) Un message Exchange Telegraph du Caire signale que M. Lloyd George, qui vient d'effectuer une croisière de convalescence à Ceylan, a visité le Caire et s'est embarqué aujourd'hui à PortSaïd à destination de l'Angleterre.

Le conflit sino nippon LE JAPON PRÉCISE

SA LIGNE DE CONDUITE PRÈS DE KINGTCHÉOU Tokio, 27. décembre (dép. Havas.) La réponse du gouvernement japonais à la note adressée par l'Angleterre, l'Amérique et la France au sujet de la situation à Kingtchéou a été remise aujourd'hui aux ambassadeurs des trois pays.

En même temps, le gouvernement en a publié les termes dans une déclaration assez longue.

Après avoir rappelé que le maintien de la paix et de l'ordre en Mandchourie est l'objectif vers lequel le -gouvernement japonais a toujours tendu, et auquel il a toujours attaché la plus grande importance, la déclaration affirme que les événements de septembre ont créé de nouvelles responsabilités et un plus large champ d'action pour le Japon.

Le document énumère ensuite un certain nombre de faits témoignant que l'activité des bandits et celle des troupes chinoises s'exercent de concert avec l'appui des autorités militaires de Kingtchéou.

Le document insiste en conséquence sur les points suivants

Aussi longtemps que les autorités militaires de Kingtchéou continueront à déterminer et à régler les opérations des bandits et des organisations antijaponaises aussi longtemps que les officiers et les soldats de l'armée de Kingtchéou seront en rapport étroit avec ces bandits, rendant par là toute destruction impossible de ces derniers par les troupes régulières les Chinois devront encourir l'entière responsabilité des conséquences de toute action qui pourrait être entreprise par les Japonais dans un but défensif.

La déclaration conclut en affirmant que le gouvernement espère avec confiance que sa patience et son désir de respecter intégralement les. stipula- tions des conventions internationales ne manqueront pas d'être reconnus par l'opinion mondiale.

M. YOSHIZAWA A QUITTE PARIS

sur le quai délabre du Nord

LES ARBRES DE NOEL

En haut la fête du gymnase Jean- Jaurès pout les enfants du X" arrondissement. En bas celle des enfants du IX"

L fête des enfants des usines Beaaolt ¡Voir page t)

Les souverains yougoslaves ont quitté Paris hier soir

Ils emportent an souoenir éma des aitentiona don, ils ont été entourés, mal. gré leur incognito quant an roi Alexandre, il laisse à tous ceux qui l'ont approché l'impression d'un chef d'Etat aussi clairvoyant que courageux, aussi désireux de faire le bonheur de son peuple que profondément attaché à ses alfiés et, notamment, à la fiance Le roi Alexandre et la reine Marie de Yougoslavie, qui étaient à Paris depuis le 16 décembre, sont repartis hier soir pour Belgrade. Ils avaient voulu, durant leur séjour, garder le plus strict incognito et il a été, dans la plus large mesure possible, tenu compte de leur désir. Ils n'ont pu, cependant, se soustraire aux mille attentions délicates dont on ne peut pas, dans un pays comme le nôtre, ne pas entourer les souverains d'un peuple ami auquel nous lient tant de souvenirs glorieux et affectueux. Le Pré- sident de la République et Mme Paul Doumer jont tenu à ce qu'ils fussent leurs hôtes à l'Elysée. M. Pierre Laval, M. Aristide Briand ont eu l'aimaDle'pensée de fleurir les appartements de la reine. Le Tout-Paris a envahi, le jour de l'anniversaire royal, les salons de la légation de Yougoslavie pour apporter à Alexandre Ier ses vœux les plus cordiaux. Quant à la foule de la capitale, on sait quelle sympathie, discrète et chaude à la fois, elle témoigne d'ordinaire à ses visiteurs de marque. Elle n'a pas manqué à ses traditions.

Ces preuves à de respectueuse affec- tion, il est à peine besoin de le dire, ont profondément touché les souverains qui emportent, l'un et l'autre, le souvenir le plus ému de leur bref séjour parmi nous.

Et pourtant, ces quelques semaines de Paris furent loin, souvent, d'appor- ter au roi le repos auquel trois années de pouvoir personnel et de constantes préoccupations lui eussent donné droit. Combien d'heures, en effet, n'a-t-il pas passées, dans le vaste salon tout fleuri de lilas et d'azalées d'où il dominait la place Vendôme et dont il avait fait son cabinet de travail, à dépouiller les dépêches et le volumineux courrier qui lui arrivaient chaque jour de Belgrade, à s'enquérir, par téléphone, de la marche de telle ou telle affaire des progrès de la conférence de Bâle, par exemple à donner ses instructions pour le règlement de telle ou telle question d'intérêt national ? Combien de visites n'y a-t-il pas reçyes, d'amis personaels, de diplomates, d'hommes politiques, de membres du gouvernement, enfin, comme M. Laval, qu'il n'avait pas vus depuis son dernier voyage en France, il y a quatre ans, ou qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer et avec lesquels il ne pouvait évidemment manquer d'examiner les grands problèmes de l'heure, ceux, notamment, des réparations et des armements. Albert JULLIEN.

(La suite à la troisiéme page.)

A la quatrième page LES SPORTS

L'HOMME DU JOUR JEAN CHIAPPE le chef enthousiaste qui veille sur le charme et la dignité de Paris

)i. Chiappe dans son bureau Jean Chiappe n'est plus seulement une figure parisienne. Parisien, Jean Chiappe l'était bien avant d'être nommé préfet de police. Il est une figure populaire. Chacun connaît sa silhouette il n'est point de semaine qu'on ne l'aperçoive dans les actualités, au cinéma. On le distingue tout de suite petit de taille, mais cambré, le front haut, le regard droit, le nez romain, le menton volontaire. Jean Chiappe serait sévère si un sourire d'ironie n'infléchissait souvent ses traits. J'ajoute que Jean Chiappe « fait également bien de face et de profil l'on dit, il est vrai, que ce

M. Chiappe, près de qui se tient Il. Guichsrd, dans la rue un jour de manifestation profil est de médaille. Bref, Jean Chiappe est photogénique. Le mérite est certain, dans la mesure même où l'on ne peut se dérober aux représentations officielles. J'ai commencé par le Jean Chiappe universalisé par l'image et qui est, pour ainsi parler, le personnage qu'il a adopté dans la vie mais il est de lui bien d'autres aspects et dont les dissemblances ajoutées achèvent de compléter son attachante personnalité.

Attachante, vous allez voir.

Dès que Jean Chiappe eut pris en main la direction de la préfecture de police, on comprit, boulevard du Palais, que quelque chose venait de changer. Ce fut immédiat et, cependant, tout d'abord inanalysable. Ou avait l'impression que des fenêtres avaient été ouvertes et que l'air, soudain, s'était renouvelé.- Et pourtant ce n'était pas ça. De vrai, ce n'est pas du dehors que venait le changement d'atmosphère. La présence de Jean Chiappe, sa manière de faire, son caractère, l'affection qu'il inspire à ceux qui l'approchent, son étonnant pouvoir de demander un peu en souriant et d'obtenir beaucoup le plus naturellement du monde, tout cela était neuf, inédit, surprenant. Un homme suggérait en ami et obtenait en grand chef. Alors, peu à peu, on comprit. Ce qui avait paru étrange, c'est qu'au formalisme administratif un souci purement humain avait succédé. Les règles du jeu étaient bouleversées et le plus heureusement, le plus efficacement aussi. Les considérations du doit et de l'avoir n'occupaient plus seulement les esprits. La vie maintenant avait sa place, la vie avec toute la souplesse, le renouvellement, les initiatives qu'elle demande.

En ce temps-là, on s'abordait

Vous l'avez vu?

Charmant.

Ahl

Je vous le dis très affable.

Oui, mais quelle terrible affabilité que celle de Jean Chiappe. Jean Chiappe vous demandera votre travail, votre effort entier, votre temps et, cependant, il ne cessera de vous donner l'impression de 1 vous obliger. Pour un chef et quel chef le mérite est exceptionnel. C'est, à proprement parler, du scx appeal inteltellectuel et moral. Voilà. Jean Chiappe a du sex appeal.

Louis HAMEAU.

(La suite la deuxième page.)

Une domestique veuve

pille le coffre-fort de son patron et fuit en Belgique

Le volé, un commerçant de la rue Richer, était parti en sa propriété de Seine-et-Marne oubliant ses clefs sur le coffre qui contenait 26.500 francsl M. Petit, marchand de comestibles, 47, rue Richer, avait engagé à son service, il y a peu de temps, une domestique de trente-sept ans, une veuve, Lucie Rolle, née Neumann.

Samedi, après déjeuner, M. Petit partit avec les siens, pour une propriété qu'il possède en Seine-et-Marne, laissant seule dans l'appartement la veuve en laquelle il avait entière confiance.

Soudain, hier matin, M. Petit se sou- vint qu'il avait oublié ses clefs sur son coffre-fort. Il revint en hâte à Paris. Dans son appartement de la rue Richer, après avoir constaté l'absence de sa domestique, le commerçant courut à son coffre-fort la porte en était entre- bâillée les clefs n'étaient plus là. ainsi qu'une somme de 26.500 francs en bil- lets de banque rangés dans un des compartiments, du meuble. Sans aucun doute, la domestique était l'auteur du vol. On sut que revêtue do sa plus belle toilette, portant à la main une petite mallette. elle avait quitté d'un pas agile le 47 de la rue Richer, samedi vers 15 heures. L'enquête de la police, alertée par M. Petit, semble avoir établi que la veuve Lucie Rolle a pris le train pour la Belgique.

L'or noir, .le nôtre, LE PÉNIBLE MÉTIER DE PROSPECTEUR Un rude métier, en vérité.

Seul blanc, qu'accompagne une matgre escorte de porteurs, avec un matériel réduit à sa plus simple expression, il va tout à travers de la brousse Sous les tornades diluviennes, sous l'effroyable brûlure scolaire. il arpente l'Oubangui-Chari. Des mois entiers il demeure sans confort et sans réconfort, isolé au milieu de sa poignée de nègres. H campe sous la tente, vivant à l'indigène, se nourrissant tant bien i que mal de sa chasse, de conserves et des quelques vagues produits du pays. Il s'arrête sur la berge d'une rivière un jour, deux jours, trois au plus. Dans le lit du marigot à demi desséché, boueux encore, il fouille ses trous pour procéder au prélèvement des terres aurifères. Puis, installé avec ses battées au bord d'un trou d'eau, il lave les terres recueillies dans le grand plat de métal à peine creux. Il y faut une singulière habileté, an tour de main que donne seul un long apprentissage le coup de poignet régulier, à petites saccades insensibles, fait tourner l'eau, dont la monotone et adroite érosion désagrège la terre, élimine les impuretés qui débordent du plat à chaque rotation. Et quand, au centre de la battée, apparaissent les points d'or, il les considère, les soupèse du regard, jaugeant, avec une étonnante sûreté, le pourcentage d'or que peut contenir le terrain.

Après quoi, il va un peu plus loin, suivant toujours le lit marécageux du cours d'eau, pataugeant dans la boue. Il fait ainsi deux ou trois cents mètres, creuse un autre trou et recommence l'épuisante série des opérations qui, après .une longue journée de labeur, lui permettra de recueillir, dans le fond d'un flacon, quelques grammes de poudre d'or. Jean d,ESME (La suite la deuxième page.)

LES DÉSORDRES DE L'INDE Londres, 27 déc. (dép. Petit Parisien.) Un message de Pechaver confirme que onze personnes furent tuées au cours des émeutes que l'on a signalées. Une seconde échauffourée a mis aux prises la police et une foule de 2.000 personnes sur la route de Banun. Les charges au lathi n'ayant pas eu d'effet, les soldats durent se servir de leurs armes. Il y eut deux tués et sept blessés. Le calme règne aujourd'hui à | Pechaver. Jusqu'ici, cent quarante-huit personnes ont été jugées scrnmaire- ment en vertu des ordonnances appliquées à la frontière du nord-ouest de l'Inde et condamnées à plusieurs mois de prison.

LE CELEBRE CHANTEUR AFFRE

VIENT DE MOURIR Le célèbre ténor Affre, de l'Opéra, vient de mourir à Cognes-sur-Mer, où Il s'était retiré.

Gustarello Affre, qui fut, en son temps, une des illustrations de l'aoadémie nationale de musique, était né à Saint Chinian (Hérault) en 1860. Il fut élève du conservatoire d e Toulouse et acheva ses études au conservatoire de Paris. Ce fut un très beau chanteur, qui eut

aans ie répertoire cies succès mémorables ♦

Mort de M. Charles Huard

ancien directeur de la sûreté

Hier est décédé u Paris, en son domicile, 40, avenue de Suffren, M. Charles Huard, commandeur de la Légion d'honneur, conseiller référendaire à la Cour :ias comptes; né le 17 février 1861 à Torigny sur Vire i M a n c h e M. Huard a v a i t été préfet du Cantal, de l'Allier, de la Marne, de la Loire, de la Loire-Inférieure, puis directeur de la sûreté

LE BAPTEME A CHARENTON D'UN FILLEUL DE M. DOUMER

En haut le cardinal procédant à la cérémonie M. Serre (1), représentant M. Donmer M"" Leboucq (2), la marraine; M. Jumeaux père du bébé. En bas Jl'»" Jumeaux (X) et ses quatorze enfants

LES TRAMWAYS VONT DISPARAITRE DANS PARIS

Ils seront remplacés par des autobus de grande capacité

On a dénoncé, avec raison, comme étant une des causes de l'encombrement des voies parisiennes, les tramways. Les inconvénients de leur présence apparaissaient surtout place de l'Etoile et dans le voisinage de la place de l'Opéra. Les lourds véhicules encombrants vont disparaître et seront remplacés par les autobus de grande capacité que M. Mariage, à qui revient le mérite d'avoir réorganisé de si heureuse manière le régime des transports à la surface de la région parisienne, s'attache à mettre en service en plus grand nombre possible. (La suite la quatrième page.) POUR ET CONTRE II n'y a pl'us d'affaire Gauchet. L'assassin a expié. Il est mort avec fermeté, avec lucidité, avec une réelle vigueur physique et morale. L'homme capable de mourir ainsi aurait dû être capable de vivre dignement, de dominer ses instincts et ses vices. Mais il n eut de courage que devant l'échafaud.

Ce n'est plus la peine de parler de ce malheureux. Seulement, il est une chose dont il faut se souvenir. Les drogues, les sales drogues, !es drogues immondes ont joué leur rôle, leur rôle sinistre dans l'ignoble et lamentable 6n du meurtrier. Les gens naturellement sensés et normaux ont quelque mal à croire que la folie des drogues puisse être pour la France un danger bien sérieux. Le tempérament français, qui est vif, qui est clair, qui est sain, ne doit guère s'accommoder en effet de tous ces sales poisons qui ne sont subtils » que dans la littérature. Un pays qui a du bon vin. de bonnes habitudes de bien vivre et du bon esprit n'a pas besoin de paradis artificiels, ces para· dis artificiels étant du reste simplement des enfers. Le plaisir de boire un verre de beau vin doit assurément être très su- périeur à celui de s'enfoncer dans le bras ou dans la cuisse l'aiguille d'une seringue. Mais il faut compter avec le snobisme, avec la faiblesse, avec l'oisiveté et la perversité de certains. Il ne faut pas se refuser à voir la vérité telle qu'elle est. Or il est, hélas certain que le mal de la drogue devient un mal sérieux.

Des écervelés, des bêtas, quelques douzaines de petites demoiselles, qui n'ont ni lessive à faire ni moutards à habiller, ont mis à !a mode tous ces stupéfiants qui sont moins stupéfiants encore que la bêtise humaine. Et puis il y a les trafiquants. Toute une pègre, qui grouille dans les boîtes de nuit, dans les bars. dans les meublés de nos grandes villes et de nos ports, a tout intérêt à voir s'étendre la folie des poisons. La vente de toutes ces drogues infâmes assure, en effet, de sérieux bénéfices qui compensent largement les risques- d'ordxe judiciairc qu'elle comporte. Ainsi la folie se propage. Ainsi l'empoisonnement s'étend. Ainsi le nombre augmente de jour er. jour des jeunes gens, des jeunes femmes et aussi des personnes d'âge mûr qui au propre et au figure sont de véritables « piqués Quand l'expédition de Corse sera terminée, on pourra peut-étre entreprendre une expédition nouvelle dans le maquis des bars et des garnis. Il y a ur, banditisme de la drogue.

Maurice Prax.

de Lagny et de Vaires-Torcy Urte douzaine de voyageurs légèrement blessés

Sur le réseau de l'Est. entre les gares de Lagny et de Vaires-Torcy, un accident de chemin de fer s'est produit, hier, vers 18 h. 30, sur la grande ligne Paris-Strasbourg. Le train de voyageurs 392 venant de Château-Thierry a pris en écharpe le train 364 bis, se dirigeant également vers Paris, et qui n'a lieu que les dimanches.

Sous le choc dix wagons déraillèrent, Trois se renversèrent et un fourgon et use voiture furent brisés.

Une légère panique s'empara des voyageurs des deux trains, mais par bonheur il n'y avait aucun blessé grave. Une douzaine de voyageurs légère- ment contusionnés ont pu rejoindre leur domicile après pansement. L'accident, causé par le brouillard, a eu pour résultant de provoquer de sérieux retardes dans l'horaire des trains

Deux amants

avaient décidë de se donner la mort On les retrouve, lui grièvement blessé, elle sans vie, dans une rue de Gentilly

M. Loiret et Mme Lemarchanri

Un manutentionnaire aux P. T. T., M. Philippe Levysohn, âgé de trentehuit ans, regagnait. hier vers 10 heures du soir son domicile, 18, rue Frileuse, à Gentil'.y. Soudain, un groupe immobile et singulier, se détachant à peine de l'épais brouillard, attira son attention. II fut surpris. l'endroit étant des plus calmes et habituellement désert. M. Levysohn s'approcha et distingua un homme couché sur le sol. Une femme se tenait debout, immobile, à côté du corps.

Cette femme, d'une voix étrangement posée, dit

Il vient de se tirer une balle de revolver

Alors, M. Levysohn se pencha sur le corps étendu et perçut un léger râle. Il conseilla à la femme de courir aussitôt au commissariat tout voisin. Elle se mit en marche mais elle n'avait pas fait dix mètres qu'une détonation perçait le silence ouaté. L'inconnue s'écroulait.

M. Levysohn se précipita vers elle. Elle venait de se tirer une balle dans la tête. Elle était morte.

Cependant, des agents accouraient et bientôt M. Goujon, commissaire de police.

Tandis que le cadavre de la femme était transporté à l'institut médicolégal, l'homme, qui se trouvait dans un demi-coma, était admis à l'hospice de Bicêtre. Il portait une blessure profonde dans la région du cœur.

'Il put, par signed, faire comprendre à M. Goujon qu'il s'était blessé luimême. Des papiers trouvés sur lui permirent d'établir son identité, bientôt confirmée par sa famille prévenue d'urgence. Il s'agit d'Arthur Noiret, soudeur à l'autogène, né le 18 août 1911 à Berry-au-Bac (Aisne), demeurant 49, route de Vaugirard, au Bas-Meudon, marié depuis quelques mois et en instance de divorce,

La femme qui l'accompagnait a nom Marie-Louise Lemarchand. née le 2 oetobre à –Montignyrieure) elle habitait avec bon bébé à Issy-les-Moulineaux. Elle étr.it ouvrière d'usine. Ses parents habitent Rouen. Dans la rapidité des premières constatations et bien que le double suicide à base sentimentale n'ait semblé faire aucun doute, on ignorait tout des circonstances exactes du drame.

L'allégation du moribond était insuffisante à préciser l'origine du coup de feu qu'il avait reçu. Une lettre trouvée au cours d'une fouille plus attentive des vêtements de Noiret a permis de dissiper les hésitations. Ecrite au crayon, signée des deux acteurs de ce drame, elle exprime avec quelque lyrisme que lui et elle avaient décidé de mourir ensemble.

Ils se connaissaient depuis quinze jours. Noiret était une sorte de maniaque du suicide. Il avait expérimenté déjà, au cours de sa jeune existence, de nombreux moyens de mettre fin â ses jours il s'était tiré une balle dans la région du coeur il avait essayé de s'empoisonner et de se faire écraser. On doute qu'il puisse survivre, cette fois, à la grave blessure qu'il s'est donnée.

MORT DU SECRETAIRE FEDERAL DES DOCKERS

Le secrétaire de la Fédération confédérée des ports et docks, M. E. Vignaud, vient de mourir à Pdantes, à l'âge de aoixante.cinq ans.

Trop fatigué pour suivre jusqu'au bout les travaux du dernier congrès de la C. G. T., il avait dû regagner la ville où avaji été transféré le siège social de l'organisation qu'il dirigeait depuis près de vingt

ans. Il s'alita en arrivant et ne devait plus se re',ever.

M. E. Vignaud comptait parmi les plus anciens et les plus ardents propagandistes de la C. G. T.

Ses débuts dans le syndicalisme datent de 1899, époque à laquelle il fonda le syndicat des dockers de la Pallice. Il fut ensuite placé à la tête de la Bourse du Travail de la Rochelle qu'il contribua à créer; puis le congrès de 1912 lui donna la charge de secrétaire fédéral des travailleurs des ports 6t docks.

La C. G. T. perd en lui un précieux et fidèle collaborateur.

Deux jeunes filles

sont tuées à coups de revolver pendant leur sommeil

Le meurtrier avait pensé épouser l'aînée de ses victimes, mais devenu infirme à la suite d'un accident, il avait été éconduit

On présume que le criminel dont on a perdu la trace s'est suicidé

Reims. 27 décembre (dép. P. Parisien.) On a découvert à Verneuil, près de Dormans, les cadavres de deux jeunes filles, Mlles Gilberte et Rose-Marie Voile, âgées de vingt-quatre et dix-sept ans, qui avaient été tuées, pendant leur sommeil, de cinq balles de revolver. Mlle Gilberte Voile, qui effectuait des besognes ménagères chez M. Levet, Épicier à Verneuil, avait accepté, en l'absence de son patron, qui était allé rendre visite à sa femme hospitalisée Château-Thierry, de coucher dans sa maison. Elle avait amené avec elle sa plus jeune sœur.

Dès la découverte du double crime*


11 n'y eut qu'une voix dans Verneuil pour dire que l'assassin était Edouard Ardinat. vingt-cinq ans. demeurant à Verneuil avec sa mère.

Edouard Ardinat avait été victime, il y a quatre ans, d'un terrible acci- dent. Comme il rentrait la nuit à Dormans en compagnie d'un camarade, tous deux furent happés par une automobile. Le camarade d'Ardinat mourut quelques jours plus tard; lui-même sortit de l'hôpital au bout de plusieurs mois, amputé du bras droit et de la jambe gauche.

Antérieurement à l'accident, il avait été question de mariage entre Mlle Gil- berte Voile et Ardinat. Mais on affirme, dans l'entourage du mutilé, qu'en rentrant à Verneuil, il ne retrouva pas la jeune fille dans les mêmes dispositions. Il tenta de la faire revenir sur sa détermination et s'efforça de gagner sa vie. Incapable d'exercer son ancien métier de vigneron, il apprit à écrire de la main gauche et, étant entré chez un notaire comme expéditionnaire. il prit des cours par correspondance. Mais le jeune homme, qui avait éprouvé des pertes d'argent les titres représentant les 60.000 francs d'indemnité touchée après son accident ayant fortement baissé apprit que Mlle Voile devait épouser prochainement un cultivateur d'un hameau voisin.

Dans la maison du crime où il était entré en brisant un carreau, on trouva un billet sur lequel Ardinat avait grif- fonné ces mots « Allez chez moi. vous trouverez l'explication, t Cette explication était longuement relatée sur huit pages du cahier où il avait noté ses déceptions.

Le criminel a été recherché toute la' journée par la gendarmerie et la bri- gade mobile. On croit qu'il s'est suicidé.

Le congrès nationale

des voyageurs de commerce s'est ouUert à Lyon

Lyon, 27 dée. (dép. Petit Parisien.) Une importante assemblée s'est tenue ce matin, salle Molière, au palais du Conservatoire le troisième congrès' national corporatif de l'Union syndi.cale nationale des représentants et voyageurs de commerce. Ce congrés, qui durera trois journées, est le premier qui ait lieu en province, par application des nouveaux statuts, votés l'année dernière.

On comprendra toute son importance lorsque nous aurons dit que cent cinquante délégués, venus de toutes les régions de la France et même de l'Afrique du Nord, y représentaient les quatre-vingts groupes de l'U. S. N., réunissant près de trente-deux mille adhérents.

Les débats furent clairs et courtois. Les voyageurs n'ont-ils pas l'habitude de convaincre par l'argument qui porte est par les mots qui décident l'interlo- jcuteur. sans heurter son amour pro- pre?.

M. Henri Ducroux, président du groupe de Lyon, occupait, au bureau, la place principale, entouré é de MM. Montoux. de la Loire, administrateur délégué du congrès Muzelle, j de Villefranche, commissaire général, et de l'un des doyens de la corpora- tion, M, Berthier, de Villefranche éga.lement, qui porte allègrement ses quatre-vingt-quatorze ans, et que. par une pensée délicate, les c roulants » avaient convié à leurs assises. M. Ducroux sut trouver des termes cordiaux pour accueillir ses confrères et l'assemblée désigna comme rapporteur gén# rai du congrès M. Ogier, du Calvados. La première manifestation du congrès fut un geste de recueillement et de reconnaissance à la mémoire de M. Gaston Chérifel. qui fut président de l'U. S. N. pendant vingt ans et mourut en janvier dernier. M. Ribot. son successeur, évoqua son souvenir en termes émus, et l'assemblée décida à l'unanimité l'envoi d'un télégramme de sympathie à Mme Vve Chérifel. Les congressistes adressèrent ensuite à toutes les organisations de voyageurs et représentants du monde entier un message confraternel.

La commission des mandats rendit compte de ses travaux et une discussion rapide s'engagea sur les modes de vote à adopter. Cette question fut renvoyée aux commissions compétentes. Le rapport moral fut adopté. C'est sur son texte que s'engageront par la suite d'importants débats.

Le congrès doit aborder notamment deux questions qui le préoccupent: les oeuvres sociales et l'augmentation des cotisations. En attendant, le rapport du trésorier est renvoyé devant la commission des finances.

L'après-midi a été réservé aux travaux des commissions, réparties comme' suit première commission, statuts et règlements des groupes deuxième commission, transports et revendications professionnelles troisième commission, finances, contentieux et œuvres sociales quatrième commission. tribune, hôtels propagande.

Rappelons à ce propos que le vivant organe des « roulants », la Tribune, est dirigé avec autorité et bonne humeur par notre aimable confrère André Courbassier, son rédacteur en chef cinquième commission, « Maison du voyageur » sixième commission. arbitrage.

Le soir, une grande fête artistique a été donnée au profit des œuvres sociales de l'U. S. N., avec la participation de l'Amicale artistique du G. R. P., d'excellents chanteurs et de musiciens lyonnais.

Une manifestation pacifiste à Moulins Moulins, 27 déc. (dép. Petit Parisien.) Une manifestation pacifiste internationale a eu lieu aujourd'hui, à la bourse du travail, sous la présidence de M. Boudet, député-mairf de Moulins. Le professeur Prudhommeaux, de Versailles, secrétaire généiil de la Fédération internationale de associations pour la Société des nations, a parlé de la S. D. N. Puis le docteur Brach, ancien combattant allemand, et M. Silvio Schettini, ancien combattant italien, ont parlé de la fraternité des peuples.

14. Feuilleton du Petit Parisien,

fLA FÉE o m,

GRAND ROM Al» INÉDIT

par

Frédéric VALADE

PREMIERE PARTIE

DANS L'OMBRE DE MALVINAC X (suite)

Cet homme-là, c'est moi

C'est que le moment de cette explication répondit le nain n'était pas encore arrivé

Je vous écoute fit la leune flue avec froideur.

Eh bien reprit Angélius, je commencerai par vous dire que vous nour risse* contre moi des préventions iniuatifiées

aurait pu protester.

EH*- aurait pu asaurer au docteur Qu'il se trompait..

Mais vis-H vis d'elle-même eüe était incapable dp cette petite lâcheté EU" zarda !e silenee

Je ne crois pas continua Ange

lius, avo'.r mérité vntT" môfia.rfie votre inimitié %'il ne m'a oas été iicrmls j Copyright bv donner Valade duetion et reproduction interdites en tous pays.

NOTRE AVIATION SUITE DE LA PREMIÈRE FAGE

C'est en 1920, m'a dit M. Dumesnil, que l'Etat a commencé à subventionner des entreprises de navigation aérienne au moyen ,j'une prime kilométrique, calculée suivant des for-! mules que l'expérience a pu souvent modifier et qui tiennent compte, notamment, dans les contrats actuels. de la difficulté de la ligne, de la puissance motrice des appareils, du tonnage et de fa "i(f"e. En Cas d'une exploitation déficitaire à la fin d'un exercice, l'Etat allouait, dans les limites des crédits votés par le Parlement, une prime supplémentaire. Ce système, on ne peut méconnaître qu'il a permis de proportionner l'effort financier de l'Etat aux besoins réels des compagnies, mais on ne saurait non plus affirmer qu'il s'est révélé parfait sur tous les points. Plusieurs exemples nous prouvent que diverses entre- prises ont préféré utiliser un matériel qui leur permit de toucher une prime de parcours plus élevée au lieu de rechercher un matériel mieux adapté aux services à assurer. Vous vous doutez, d'autre part, qu'il impliquait un contrôle fort minutieux de la comptabilité et de la gestion financière des entreprises, d'où la permanence de nombreuses complications.

Le projet que la Chambre a voté le 24 juin dernier me paraît mieux déterminer les conditions de contrat que le ministre de l'Air sera dorénavant autorisé à conclure avec les entreprises de navigation aérienne. Il ittribue aux compagnies une subvention forfaitaire. calculée suivant les conditions d'exploitation des lignes, et fixe à dix ans j la durée des Contrats passés, avec re- vision quinquennale du forfait. Les avantages obtenus par l'Etat consistent en l'attribution d'actions de jouis-i sance des sociétés exploitantes, actions dont le nombre ne peut être inférieure à 25 du nombre total et d'un nombre de sièges au conseil d'admi- nistration équivalant à celui des actions qu'il détient A considérer la situation des autres pays. on remarque que le régime des rapports entre l'Etat et les sociétés privées est à peu près le même partout. En Allemagne., l'Etat dispose de 40 r,'o du capital de l'unique compagme, la Deutsche hujt Halrsa, auxquels vient s'ajouter, dans une proportion sensi- blement égale, une participation des Etats confédérés et des villes. Méme cas en Angleterre, où l'Etat possède j des parts bénéficiaires de l'Impérial Airways et verse des subventions dont les annuités décroissantes s'échelonnent sur dix ans: en Hollande, où t'Etat détient 30 du capital de la K. L. M. à laquelle le lie un contrat de dix ans avec subvention» à taux dégressif: en Belgique, où l'Etat et le Congo belge détiennent la majorité absolue des actions de la Sabena. Trois pays, d'autre part, ont des exploitations aériennes d'Etat la Tchécoslovaquie (pour son seul réseau intérieur) fU. R. S. S., j où. à côté de i Deruluft allemande qui y assure des services, fonctionnent deux compagnies russes étatisées fOvkruosdoukpout et le Dobrolot, et lal Pologne, dont la compagnie Lot est exclusivement formée par des capitaux de l'Etat et de certaines municipalités. Aux Etats-Unis, l'Etat a fait un essai d'exploitatio. directe, qu'il n'a d'ailleurs pas longtemps poursuivi. j Maintenant que de nombreuses com- pagnies s'y sont créées, il a bien fallu j adopter (loi Watres, d'avril 1930) les formules européennes d'encouragement officiel sous forme de subventions kilo- métriques. 3i l'on en juge par les critiques adressées à l'administration dea, postes qui délivre ces crédits, il ne s'agit certes point d'un système défii nitif, mais simplement d'une tentatives nouvelle qu dépasse Je mode de sub| vention spécifiquement postale en vigueur pendant plusieurs années. La loi votée par la Chambre apporte sur ces points d'intéressantes nnova- tiens.

La subvention, au lieu d'être ac- i quise après vérification d'un compte d'exploitation, est désormais forfaitaire, solution qui entraîne une simplification considérable des écritures comptables et rend inutile le travail de vérification des comptes du régime actuel. Aux administrateurs de l'Etat d'assurer le contrôle et, le cas échéant, d'user d'un droit de veto suspensif sur les décisions du conseil d'administration qui leur paraîtraient dangereuses. Mode certes plus souple et moins vexatoire, qui, entre autres avantages, permet d'éviter les longues et stériles discussions d'autrefois sur l'attribution contestée de primes et de surprimes. Les crédits dont dispose actuelliement le ministère de l'Air sont-Us suffisants pour aider les compagnies de navigation aérienne à étendre leur activité ?

Incontestablement non, du moins pour un proche avenir. Sans doute les progrès techniques qui permettront d'abaisser le prix d'un même appareil et d'obtenir des vitesses égales pour des dépenses moindres en combustible, le perfectionnement des cellules et des moteurs destinés à une plus longue utilisation, la propension du public à se servir, pour lui-même et pour ses marchandises. de la voie aérienne, une meilleure organisation et une gestion plus avertie des grandes compagnies semblent autoriser une diminution très nette des dépenses. Mais n'oublions ni

mon dévouement, de vous servir. de votre être utile je puis me rendre cette justice de n'avoir jamais laissé passer une occasion de vous être agréable Le reconnaissez-vous ?

Après ? interrogea Gertrude. La vérité, poursuivit le petit homme, de qui l'accent se flt hésitant, c'est que mon bonheur eût été de voir que vous me considériez comme un ami. comme un protecteur.

Je ne demande à personne de me protéger coupa sèchement la jeune fille:

Mats. dit Angéllus. il n'en était pas besoin. car je m'étais donné ce rôle moi-même Je n'ai jamais cessé de veil- ler sur vous.

Parfois un peu trop observa Gertrude.

Le docteur resta décontenancé. La jeune fille eut un sourire dédaigneux.

Encore aujourd'hui, dit-elle, vous n'avez pas craint de m'espionner tandis que je me promenais en compagnie de M. Delamare.

Angélius blêmit.

Ne niez pas reprit Gertrude. ,Vous nous observiez de chez vous avec une longue vue Vous vous êtes caché derrière les rideaux de votre fenêtre, mais pas assez vite J'avais pu vous' apercevoir Or qui m'espionne m'of fense parce qu'il me suppose capable d'accomplir en secret une action devant laquelle je reculerais en public Gertrude se fit agressive.

te voudrais savoir dit-elle âprement de quel droit vous vous êtes livré à cette odieuse surveilla rire ? t,e nain ne répondit n:js tnut de suite Avi'vo'.is le moindre pouvoir sur moi insista la ipune tille.

Non J'en conviens fit AngeUus. Et si l'ai agi ainsi ce n'est pas,

l'augmentation de la vitesse, ni les exigences du confort, ni la cherté des constructions métalliques à quoi tend notre industrie, ni la mise en service, certes indispensable, de multimoteurs qui, à tonnage utile et à vitesse égale, nécessitent une dépense de combustible plus grande que les monomoteurs. Il faudra, d'autre part, assurer à nos grandes liaisons coloniales une cadence plus rapide, et l'on ne peut douter que l'infrastructure de pareils réseaux n'impose à l'Etat de gros sacrifices fi-' nanciers. On ne saurait donc conce- voir la création de lignes nouvelles sans une importante augmentation du budget de l'aéronautique commer- ciale..

Cette situation nous est-elle particulière ?

Tous les Etats qui possèdent une aviation marchande se trouvent aujourd'hui devant le même problème budgétaire. Il est, d'ailleurs, certain que la concurrence que se font les compagnies de différentes nationalités sur les mêmes parcours aboutit à des charges onéreuses pour les finances publiques sans que les résultats répondent à tant d'efforts. Des ententes sont donc nécessaires. Le système du pool, ou l'exploitation en commun, s'est avéré 'excellent. On l'a vu sur la ligne Paris-Berlin qu'exploitent la Société générale de transports aériens (Farman) et la Luft Hansa, et sur la ligne Paris-Lyon-Genève, assurée en commun par l'Air-Union et la Swissair. Il faut même penser qu'un jour se posera la question de l'exploi- tation par des compagnies internatio- nales, que ne permet pas encore l'étude du droit public aérien. Quoi qu'il en soit, et je ne saurais trop le répéter, le crédit annuel de 200 millions, prévu pour subventionner nos compagnies. ne pourra pas pe:mettre de développer sensiblement le réseau qu'elles exploi- tent aujourd'hui. L'entretien que m'avait accordé le ministre de l'Air s'était terminé sur ces paroles. M. J.-L. Dumesnil avait répondu à mes questions avec une si bonne grâce que ja lui en posai une autre. Nous nous étions levés, j'allais prendre congé; mais l'épilogue n'était sans doute pas négligeabte puisqu'il me retint quelque temps encore dans ce bureau dont l'austère décor Premier Empire n'apparaît 'pas, de prime abord, si propice aux confidences. Vous m'avez dit, monsieur le ministre, que la subvention versée parj l'Etat aux compagnies aériennes re- présente plus de la moitié de teurs recettes totales, je crois même les 70 N'a-t-on donc point pensé qu'il pourrait s'octroyer le droit de partici- per à la gestion de certaines d'entrei elles ? Pourquoi pas ? Il est indéniable que l'Etat reste, en fait, le principal commanditaire des entreprises aé- riennes marchandes. D'autre part, l'aide financière qu'il apporte est proportionnellement plus large pour les compagnies aériennes que pour les autres formes de transport, ferroviai- res ou maritimes. Que la gestion di- recte se justifie, rien de plus sûr. Mais voyons les objections qu'on peut opposer. Nos lignes sont souvent internationales il y aurait donc tieu de craindre que certains gouvernements hésitent à accorder à une régie d'Etat française les facilités. concédées à des sociétés privées. Je ne vous cache pas non plus qu'il peut être dangereux d'introduire dans une exploitation commerciale les méthodes et les lenteurs administratives. J'estime donc qu'à l'activité nouvelle que représente I'aviation doit correspondre une forme plus vivante de l'intervention offiI cielle celle de la société anonyme, en laquelle, à l'Etat et aux collectivités ayant le contrôle, puissent s'associer des capitaux privés. L'expérience en sera prochainement tentée quand le Sénat aura ratifié la décision de la i Chambre concernant la Société afri| caine d'aviation marchande. Que signifiera-t-elle ? L'occasion de mettre en balance les résultats obtenus par l'Etat et ceux des compagnies privées, et, pour les fonctionnaires chargés du contrôle, de se rendre mieux compte des difficultés et des possibilités d'une exploitation aérienne enfin, pour l'in| dustrie aéronautique française, une gaI rantie de débouchés et de commandes il l'heure actuelle singulièrement réduites. Je tiens à dire, à ce propos, que cette situation actuelle, absolument normale, va être très heureusement modifiée par la création d'une société d'Etat qui, pour le choix du matériel, ne. sera influencée par aui cune considération de personnes. La i nouvelle loi prévoit, d'ailleurs, qu'un certain pourcentage des commandes des compagnies privées sera donné à des constructeurs qui n'ont actuellement pas d'attaches avec ces organismes.

En constituant la S. A. D. A. M., l'Etat français ne fait, au reste, que s'inspirer d'un exemple fort édifiant: celui de la société belge la S. A. B. E. 'N. A., dont l'exploitation et la gestion sont un véritable modèle à proposer à toutes les nations coloniales soucieuses de développer par l'aviation l'activité de leurs empires d'outre-mer.

(A suivre. M. B. Le ministre de la Marine échappe à un accident d'automobile

L'automobile de M. Charles Dumont, ministre de la Marine, est entrée en collision, rue de Vienne à l'angle de la rue du Rocher, avec une autre voiture. Tout se borna, fort heureusement, à des dégâts matériels.

je vous supplie de le croire, dans un but de basse curiosité. Je pensais bien faire, et cela est si vrai que je ne m'en suis pas caché devant Vermor. Mais je ne lui ai pas dit ce que je vais essayer d'avoir le courage de vous dire. Jusqu'à cet instant. Gertrude était restée asaise.

Elle se leva.

Ce que j'ai dit à Vermor, reprit Angélius, était la vérité. Votre existence n'est pas gaie. Elle est celle d'une recluse. Vous ne l'avez jamais laissé entendre, mais vous devez souffrir de sa monotonie de vous sentir enfermée dans une sorte de prison, sans une amie de votre âge sans une douce tendresse de femme Vous voua taisez parce que vous êtes Hère parce qu'une plainte vous diminuerait à vos yeux.

Gertrude n'eut pas un signe d'assentiment.

Pourtant. ce que disait Angélius était exact.

Dans ces conditions contimia-t-i), pourriez-vous jurer que voua êtes à l'abri d'une erreur d'une imprudence. de ce l'on appelle une surprise du eceur ? Vous avez pu rêver et c'est nature) que vous quitteriez un tour cette vieille et sombre demeure et que vous vous en iriez heureuse et sou riante à travers le monde parce que vous seriez aimée et que vous aimeriez Gertrude baissa la tête.

Angélius avait deviné juste

Comment dans l'étrange situation où elle était se serait-elle défendue contre ce rêve auquel s'abandonnent tant de jeunes Hlles qui plus fortunées i]U o!!e peuvent s'appuyer sur If bras J un père se rôfueripr sur ie cfrui d'une mère ? 9

Le docteur ne se trompait donc pas.. Mais ce qu'il ignorait c'était que Gertrude était assez forte. assez éner-

JEAN CHIAPPE SUITE DE U PREMIÈRE PAGE

Ce n'est pas seulement dans sa manière que Jean Chiappe est humain, c'est aussi dans ce qu'il fait, dans ce qu'il veut faire. On le voit bien, en ce moment, au conseil municipal. Qu'on relise la plupart de ses discours devant l'assemblée, qu'on cherche le motif de ses interventions les unes et les autres sont commandés par le souci de faire oeuvre humaine. partant opportune et durable. Il faut voir Jean Chiappe coincé, si j'ose cette image, entre les textes et la vie. C'est un beau spectacle. Jean Chiappe ayant vu, ayant entendu, ayant a fait le tour a et ayant jugé avec sa sûreté coutumière de coup d'oeil, se trouve soudain, sinon arrêté, quelque peu gêné par un texte. Alors la bataille commence, juristes et conseillers techniques sont sur les dents, et il est bien rare qu'à la fin la vie ne l'emporte pas sur l'article du décret ou de l'ordonnance. Oh sans Illégalité, c'est bien là le miracle. Il y a toujours des joints. Jsaa Chiappe n'a de cesse qu'il ne les ait découverts.

On comprend aisément ce qu'une telle attitude a de sympathique et pourquoi Jean Chiappe bénéficie, auprès du grand public, de ce qu'on appelle la cote d'amour. C'est que toutes ses qualités d'homme son étonnante vivacité d'intelligence, ses dons oratoires dont il use avec une rare séduction ou une puissance convaincante, sa volonté efficace parce que dégagée de toute tension fatigante, sa mémoire d'un bloc et sans paille, sa capacité de travail, son charme, sa souplesse, toutes ses qualités, sans compter les défauts utiles et le sex appeal que vous connaissez, il les fait servir à ses fonctions et à son ambition qui sont de se consacrer entièrement à Paris.

Il faut entendre Jean Chiappe parler de Paris. Ce Parisien d'élection en remontrerait en patriotisme local à bien des Parisiens. Paris, il en aime jalousement l'atmosphère, la gentillesse nuancée comme son ciel, l'élégance et la diversité, la bonne humeur, le chic et la fantaisie. Il en aime aussi la santé. Jean Chiappe, très à la pagne, volontiers gouailleur, aimant la blague et si content dans son bureau officiel de précisément ne pas paraître officiel, Jean Chiappe, dès qu'il parle de Paris, prend un visage à la fois attendri et sérieux. C'est qu'ici nous touchons à ses' essentielles responsabilités. Jean Chiappe a compris et cela je sais qu il tient à ce qu'on le sache Jean Chiappe a com-1 pris, loin de tout esprit « fficard z, le titre des hommes auxquels il commande « gardiens de la paix Il veut assurer j la sécurité de Paris, en garder la paix et, ce faisant, veiller sur ce charme, cette j qualité de sourire et d'accueil, cette clarté i qui fait de Paris, parmi les villes, la plus joie honnête femme du monde.

Certains ont dit qu'il y apportait quelque gravité. C'est sans doute parce qu'on ne plaisante pas avec ce qu'on aime. Jean Chiappe n'est pas un fonctionnaire en place, C'est un- homme enthousiaste en fonctions.

UN DISCOURS ÛE M HERR10T SUR LA SITUATION DE LA FRANCE; Lyon, 27 décembre (dép. P. Parisien.) M. Edouard Herriot a prononcé un grand discours à un vin d'honneur organisé pour fêter l'élection de MM. | Genin, conseiller général, et Thézillat, président du conseil d'arrondissement. Après avoir célébré le succès de ses amis et magnifié les idées de « juste milieu » du parti radical socialiste, l'ancien président du Conseil déclara Du temps où nous étions au pouvoir, nous avions resserré les liens d'amitié entre la France et les autres nations. Maintenant, nous aidons tout le monde et nous sommes menacés de rester seuls. Nous nous sommes épuisés, nous nous sommes privés de ce qui nous était nécessaire et nous ne récoltons que des témoignages de haine. A l'intérieur, les résultats ne sont pas plus réconfortants. On renfloue les banques, les grandes compaI gnies, mais il ne faut pas s'aviser de demander du secours pour les modestes caisses ouvrières et syndicales ou de réclamer une aide sérieuse pour i lutter contre Je chômage. La situation financière est loin d'être réjouissante rien ne prouve que l'on pourra voter le budget 1932 avant les élections, et, j pourtant, il ne s'agit que d'un budget de transition et je plains terriblement ceux qui seront obligés d'établir le budget de 1933.

Après avoir donné des précisions sur la situation intérieure de la France, le président Herriot conclut Nous n'avons aucun désir du pouvoir pour nous-mêmes nous voulons seulement pouvoir travailler dans l'intérêt de la République nous serons là pour veiller, pour discuter, tout en réservant notre entière liberté nous travaillerons à forger une majorité vraiment républicaine, une majorité de réforme et de bon sens, de braves gens, une majorité qui ne fera jamais de démagogie ni de réaction.

Des garçons coiffeurs manifestent poar le repos dominical

Mécontents de ce que le repos dominical n'ait pas été observé hier dans le salon de coiffure d'un grand magasin de la rive gauche, exceptionnellement ouvert à cause des fêtes du Jour de l'an, une vingtaine de garçons coiffeurs ont fait irruption, l'après-midi. dans l'établissement. N'ayant pu décider leurs collègues à abandonner le travail, les garçons coiffeurs organisèrent un a chahut » qui ne cessa qu'à l'arrivée des agents. Ceux-ci firent évacuer les locaux. Un des manifestants, qui était porteur d'une matraque en caoutchouc, et une femme, accusée d'avoir frappé les agents, ont été conduits devant M. Monneret, commissaire du quartier des Invalides qui les a rendus à la liberté

gique pour résister à um entraînement irréfléchi..

Elle ne céderait pas à ce qu'il nommait une surprise du cœur.

Ou plutôt, son cœur ne la trompant pas, lui dirait sûrement qu'eUe pouvait. qu'elle devait aimer.

J'ai donc cru bien faire, expliqua Angélius, parlant avec un embarras qui ne lui était pas habituel, en reprochant à Vermor ce qui m'a paru être une imprudence.

Gertrude rougit.

Elle faillit laisser libre cours à la colère qui monta en elle.

Comment Angélius ne comprenait-il pas qu'il la blessait dans sa dignité dans sa délicatesse, dans sa pudeur ? Le nain parut aller au-devant de ce reproche.

0-,il dit-il. Une imprudence Mais ne vous méprenez pas sur ma pensée Elle n'est point telle que vous la soupçonnez Que Jean Delamare soit digne de vous, je ne saurais en douter C'est un honnête homme et un galant homme Mais, en ce monde les hommes tels que lui se comptent par milliers et nul d'entre eux ne saurait vous placer au rang que vous mérites. L'imprudence serait donc de vous mettre dans le cas de contracter un enga- gement qui ne vous assurerait qu'une infime partie du bonheur auquel vous avez droit Je ne sais pas si vous me comprenez.-

Il y avait dans les yeux du petit homme une ardente interrogation. Gertrude ne parut pas s'en aperce- voir..

Très droite un peu figée elle regar I rt^.it le savant fixement.

il ny a qu'un homme capable de vous donner ce bonheur s'écria fc-ïî. Il n'y a qu'un homme capable de combler tous vos désirs 1 Il n'y a Qu'u»

L'OR_NOIR SUITE DE LA PREMIER PACK Une rude besogne, je vous assure. Je l'ai faite, ce matin-là, accompa- gnant l'un des prospecteurs. Avec lui j'ai creusé l'épais humus de ce lit de rivière d'où montait, avec les mias- mes, une écoeurante et lourde odeur de vase avec lui, je me suis tenu accroupi, au rebord d'un trou d'eau stagnante, suivant la lente et méthodite giration de la battée, jusqu'à en être étourdi. Dans le métal luisant du grand plat, le soleil se réfléchissait en un scintillement fulgurant, Et pour échapper à l'accablante hypnose qui m'envahissait, je regardais de temps à autre le trou d'eau, sur le bord chassieux duquel nous nous tenions accroupis. A travers les quelques trente centimètres d'eau verdâtre qui croupissait, on apercevait le fond de vase de la poche où s'entassait tout un amas de détritus végétaux et de pourriture feuilles tombées de la voûte des arbres, racines, branchettes, mousses et champignons, insectes et larves grouillantes. Depuis l'aube, nous allions de la sorte, de mare en mare, creusant des trous profonds d'un mètre à un mètre cinquante, tous les deux cents mètres environ. Dans le lit du cours d'eau, encaissé au pli d'une val- lée creuse, et que les arbres envahissants encoupolaient de leurs frondai- sons, il faisait une température qui pouvait varier entre 40° et 50° Pas un souffle d'air, comme de juste, et du sol humide montait une moiteur, grâce à quoi se reconstituait assez exactement autour de nous une atmosphère d'étuve ou de hammam, les miasmes et les odeurs en plus. Et puis, brusquement, à la chute du jour, une grande chape froide et visqueuse nous est tombée sur les épaules, me secouant d'un frisson et me mettant au cœur une étrange sensation de malaise et de dégoût. Mon compagnon, lui, se relevait paisible et sans hâte, constatant simplement

C'est l'heure de la soupe.

Nous avons regrimpé les pentes abruptes du marigot, et émergeant de la marée de verdure sous laquelle nous étions restés noyés tout ce jour-là, nous avons retrouvé la tente. A quelques mètres de son seuil, un feu de branches brûlait, arrondissant un halo pourpre dans la nuit limpide et tiède. Sur deux caisses proches, le boy avait installé une troisième caisse de chaque côté de laquelle il avait disposé deux chaises pliantes. Notre douche prise, nous dînâmes, moi vaguement, l'appétit coupé par! les courbatures et la fatigue, lui tran- quillement. avec un solide appétit. Autour de nous, les porteurs, groupés devant trois ou quatre foyers, bavardaient. Une hyène, au loin, glapis- sait.

Nous allumâmes nos pipes, et mon compagnon, sortant de sa poche un minuscule flacon, le garda,un moment dans sa large paume. Après quoi, le tenant devant la lueur du photophore, il dit

Fameux, ce coin-là. C'est du 3 grammes au mètre cube

Moi, je regardais le flacon un tout petit flacon qui avait jadis contenu de l'iode, et qui portait encore son étiquette rouge « usage externe » j au fond duquel reposait un mince sédiment doré. Cela emplissait à peine le sixième du flacon. Et je n'arrivais pas à m'expliquer la lueur qui brûlait au fond des prunelles de l'homme, ni l'étrange expression de joie répandue sur son visage. Je songeais à la journée passée au fond du marigot, à ta chaleur, à l'humidité, à l'odeur de pourriture, aux miasmes dans quoi nous nous étions vautrés dix heures durant et je me disais que pour y résister il fallait avoir l'âme chevillée au corps ou être porté par je ne sais quelle incompréhensible et frénétique passion. Oui, un rude métier, en vérité.

Rentré à Roandji tandis que mon compagnon poursuivait sa route vers d'autres marigots et d'autres décors, j'ai commencé à mieux comprendre. On m'a mené, à une heure de marche des cases, des hangars, de l'hôpital, des magasins et des garages de la cité naissante, jusqu'à un chantier d'exploitation un chantier dont ies terrains avaient été, voici des mois et des années, creusés, fouillés, lavés et échantillonnés par des prospecteurs en un obscur et rude labeur tout pareil à celui dont j'avais été le témoin là-bas, dans « notre marigot. Les choses, ici, se faisaient en grand. Au fond du lit de la rivière. dont on avait élagué l'agressive bor- dure d'arbres, les sluices étiraient leurs brunes canalisations. Un bar- rage régularisait la distribution d'eau, réglementait le courant dans les rigoles de bois dans lesquelles des nègres vidaient les seaux de terre. Le mince ruisseau fluant sur le fond du sluice entraînait la terre, déposant, par une série de décantations, l'or dont elle était chargée. Le mercure qu'on y versait agrippait le métal précieux, le retenait, l'amalgamait. Toute la série des habituelles opérations des exploitations par sluices. Les nègres creusant l'épaisse glèbe noirâtre puis d'autres nègres, surveillant les canalisations ouvertes ou la vanne du barrage, s'agitaient nus autour des Ingé- j nieurs et des chefs de chantiers b!ancs. Plus loin, à quelques centaines de mè-; | très, on entendait le brouhaha d'une j 1 troupe d'ouvriers travaillant à l'instal-

homme capable de faire de vous plus qu'une reine

Il s'arrêta.

Il frémit-

Il se tordit les mains dane la frayeur de ce qu'il allait dire.

Enfin, il acheva.. tremblant de la tête aux pieds

Cet homme-là, c'est mot t

XI

Tu serai vaincue par la terreur Dans sa stupeur. Gertrude ne trouva que trois mots.

Vous êtes tou s'écria-t-elle. Non répondit An géli us. je ne suis pas fou Je l'étais lorsque je m'imaginais, dans ma vanité, que j'étais au-dessus de tous les hommes parce que le savoir d'aucun d'entre eux ne pouvait égaler le mien Oui C'est alors, vraiment, que j'étais fau La science n'est pas tout Elle ne change pas notre nature. Nous gardons nos sentiments, nos faiblesses, nos passions, et si puissants par l'esprit que nou puissions être une heure vient où nous nous retrouvons semblables aux autres. Cette heure-là devait sonner pour moi.

Gertrude fut tentée de s'éloigner. Angélius le devina.

Ne partez pas dit-il Je veux que vous m entendiez

La jeune fille faillit se révolter contre cette volonté que le docteur préterrdait lui imposer..

Mais elle pensa qu'il était plus sage d'écouter et elle resta.

Oh continua Angélius. accotnpagnan* ces mots d'un ricanement amer et douloureux ie reconnais que de3 paroles d'amour sont étranges et ridicules dans ma bouche. La nature a fait de mol un être grotesque et laid. Elle avait tout pouvoir sur mon corps et elle a usé de ce pouvoir avec

lation d'un autre chantier. Tout autour, la brousse régnait, cette brousse où, quelques mois auparavant, vivaient seuls les bêtes sauvages et les grand fauves.

Et, ainsi, je commençai à me rendre compte que, sous mes yeux, naissait une industrie nouvelle et s'ouvrait un chapitre de l'histoire de l'AfriqueEquatoriale française et de son évolution.

(A suiure.) J. E. M. Camille Chautemps chez les radicaux de l'Oise Songeons, 27 décembre (dép. Havas.) A l'issue du banquet organisé par la fédération radicale socialiste de l'Oise, en présence de MM. Jammy Schmidt et Aubaud, députés, et Decroze, sénateur, et de nombreux élus cantonaux et municipaux, M. Camille Chautemps a prononcé un discours très applaudi, dans lequel il a critiqué les résultats de la dernière session parlementaire Au cours de cette session stérile, a-t-il dit, les Chambres n'ont été appelées qu'à épuiser la trésorerie au profit d'entreprises privées défaillantes, ou à discuter sur une prétendue réforme électorale par laquelle la majorité ne songeait qu'à se sauver elle-même en rusant avec le suffrage universel. La législature est bientôt achevée et déjà condamnée et il appartient aux républicains de travailler à constituer pour l'avenir une large union des volontés démocratiques et nationales, afin de substituer à une majorité hétérogène et sans programme, qui ne peut maintenir son unité que dans l'inaction, une majorité unie et agissante, appuyant, pour le salut du pays, un gouvernement républicain d'autorité et d'action.

CONTRE LE CHOMAGE Un fonds d'aide volontaire est créé à Lyon par M. Herriot

Lyon, 27 décembre (dép. P. Paristen.) Comme suite aux déclarations qu'il a faites à la séance du conseil municipal lundi dernier, M. Herriot vient de créer un fonds d'aide volontaire aux chômeurs afin de compléter l'action légale en leur faveur.

« Il est trop évident, en effet, dit le communiqué officiel, que, même complété par les cantines populaires dont la ville a pris la charge, le secours officiel ne peut suffire à résoudre les problèmes comme ceux du logement, du chauffage et du vêtement. »

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Amicale des anciens chasseurs alpins. Expositions Blessés de l'atelier Lachenal et élèves de l'école Boulle, 8, rue de Sèze. Salon du théâtre, 232, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Salon de toile (Comité Delpy). place du Tertre.

Réunions Société de protection mutuelle des voyageurs de commerce, 14 h., 10, rue de Lancry. Ligue internationale contre l'antisémitisme. 21 h., 10. rue de Lancry.

i Zoo de l'Exposition coloniale 9 h. à 17 h. (entrée porte n- 10, avenue de Gravelle). 30

C'est une bonne nouvelle pour votre fin d'année.

Jusqu'au 15 janvier, pour tout achat de soieries, lainages, velours, blanc, bonneterie, il est fait un rabais de 30 9e sur tous les prix marqués. Au GRAND PASSAGE, 45, boulevard Haussmann. Métro Havre-Caumartin. Vous aurez chez vous, gratuitement si 1 et sans attendre, la dernières 3 I nouvelles du Petit Parisien » en téléphonant de 10 heures = du matin à 1 heure du matin | à Provence 99-09 1

renommée U E

atrocité, mais elle était Impuissante sur mon esprit, mon cœur, mon âme. Il lui était impossible de m'empêcher de devenir ce que je suis, c'est-à-dire celui de tous les êtres humains qui a surpris le plus grand nombre des secrets de la matière et qui est plus savant que tous les savants.

Un immense orgueil brillait dans les yeux du nain.

Vous m'avez dit que j'étais fou, reprit-il, et je vous ai répondu que je ne l'étais pas. Est-il fou celiy à qui les mystères de la nature sont devenus familiers ? Si vous saviez combien est faible l'espace qui me sépare encore de la toute-puissance, celle de l'or, des diamants, des perles, ces biens de la terre, et de la possession de forces à peine soupçonnées qui seront domptées par moi! Je puis vous placer plus haut que ne le fut jamais aucune autre femme, et le le ferai, parce que je vous aime

Angélius s'enthousiasmait.

Mais en même temps il souffrait. La pensée de sa laideur de sa difformité, l'écrasait.

Oh Gertrude, s'écria-t-il, ne me regardez pas Ecoutez-moi seulement! Fermez les yeux Que ma vue ne vous empêche pas de sentir la vérité de mes paroles Oubliez l'abominable enveloppe Efforcez-vous d'apercevoir ce qu'elle cache. Et, surtout, ne me croyez pas capable de vous avoir mé connue en espérant vous conquérir par des promesses de richesse et de Rran deur Je sais que ce n'est pas ce qui peut vous émouvoir mais quand on est ce que je suis, ce serait-il pas insensé de venir les mains vides ? On ne veut pas acheter On veut donner

La jeune UUeTesU.it immobile, droite et rigide-

Un filleul de M. Doumer

a été baptisé hier à Charenton par l'archevêque de Paris C'est le quatorzième enfant d'un lauréat des prix Cognacq

En la petite église Saint-Pierre de Charenton, étincelante de lumières et emplie d'une foule considérable, a eu lieu hier après-midi le baptême du jeune Paul Jumeaux, âgé de six mois, dernier-né d'une famille de quatorze enfants, et dont les parents, qui habitent dans la loalité, 13, rue Jean-Pigeon, ont été bénéficiaires, l'année dernière, d'un prix de la fondation Cognacq-Jay de 25.000 francs.

Déjà. il y a un peu plus d'un an, Mgr Baudrillart, membre de l'Académie française, avait, au cours d'une brillante cérémonie, baptisé l'avant-dernier enfant de M. et Mme Jumeaux. Il y a quelques jours, ces derniers sollicitaient de M. Paul Doumer, président de'la République, de bien vouloir être le parrain de leur dernier-né. Le chef de l'Etat y consentit avec une cordiale bonne grâce, tandis que Mme Charles Leboucq, femme de l'ancien député de la Seine, voulait bien servir de marraine au petit Paul.

A 15 heures précises, le cardinal Verdier, archevêque de Paris, bientôt suivi de M. Serre, sous-directeur du cabinet du Président, qui représentait M. Doumer, faisait son entrée dans l'édifice aux accents d'une marche triomphale.

Le chanoine Parturier, curé de la paroisse, prononça une allocution à laquelle répondit le «cardinal Verdier. En termes émouvants, le prélat exalta la famille française et félicita M. et Mme Jumeaux, qui se trouvaient au premier rang, entourés de leur belle et grande famille.

Une auto suspendue

au-dessus du canal de l'Ourcq Vers 11 h. 30, hier matin, boulevard Sérurier, au point où cette voie franchit le canal de l'Ourcq, une auto se dirigeait vers la porte de Pantin. Le chauffeur était M. André Wilhem, âgé de vingt-sept ans, agent d'assurances, domicilié 1, rue du Lieutenant-Pomas, à Bagnolet. La voiture, ayant dérapé. heurta le pont si violemment que le parapet fut brisé sur une longueur de cinq mètres. Par un heureux hasard, l'auto resta suspendue dans le vide et l'automobiliste put sauter sur le sol sans blessure.

Les pompiers de la caserne de Bitche, mandés par le commissaire du pont de Flandre, sont venus sur les lieux et ont pu dégager l'auto après une demi-heure d'efforts.

Toute oeuvre a une âme, que lui

donne l'un de ses personnages.

Claire Dalban donne son âme

au roman de Suzanne MILA

LE JUSTICIER I1I1IIIIIIII!!IIII!II«III!IIIIIIIIIIIIIIIIIII!IIIIIIIII111111III1III1IIIIIII1II Elle est épouse. Elle est mère. Ainsi que tant d'autres femmes,

son pur foyer est tout son hori-

zon, son seul espoir, son unique

désir. Elle aime, elle est aimée.

Elle sait que son image est seule

vivante au cœur de son mari, et

les baisers de son petit enfant

sont les plus doux de la terre.

Mais un homme passe et, dès

lors, tout est fini pour elle,

emporté. Elle n'est plus qu'une

femme en deuil dont l'injuste

malheur traverse tout.

Elle écoutait."

Seulement sa froideur était si grande, son Impassibilité si impressionnante qu Angélius avait la sensation de parler à une statue.

Pendant longtemps, continua-t-il, j'ai vécu près de vous sans vous aimer. Non ce n'est pas cela J'ai vécu près de vous sans savoir que je vous aimais Pourtant, j'aurais dû le comprendre tant était grande la souffrance que me causait l'antipathie que je devinais en vous. Oui je souffrais, parce que votre amitié me manquait, parce que. le jour où nous nous sommes vus pour la première fois; j'ai compris à votre regard, à l'imperceptible crispation de vos traits, à une espèce de recul de votre être. que je vous déplaisais. Que dis-je ?. Est-il une créature humaine à laquelle le puisse plaire Mais voue étiez prête à me haïr–

Gertrude laissa passer le mot sans le relever.

Il était exact et décelait chez Angélius l'existence d'une profonde perspicacité.

Mais vous êtes juste reprit-9, et vous vous seriez reproché de me haïr sans cause. Vous vous êtes efforcée d'être aimable pour moi ce qui ne m empêchait pas de découvrir an voua un éloignement que rien ne pouvait vaincre Comment la sensation douloureuse qu'il éveillait en moi ne m'at-elle pas éclairé, Commeni ne m'at-elle pas appris que si le souffrais de votre secrete inimitié c'était parce 1 Que je vous aimais ?

Angélius ricana douloureusement. De nouveau il se tordit les mains. De nouveau il fit craquer ses doigt». ce qui avait toujours eu pour effet d'irriter les nerfs de la jeune aile.


LE DEPART

DES SOUVERAINS YOUGOSLAVES SUITE DE Ld PREMIÈRE PAGE

A tous ses visiteurs, le roi Alexandre a laissé une triple impression, de sens politique remarquable, de patriotisme singulièrement éclairé et de charmante simplicité.

Quelqu'un qui n'avait encore jamais eu l'honneur de l'approcher nous disait, hter, combien il ressemble peu à certains de ses portraits qui lui donnent un air à la fois distant et un peu froid. Il y a, au contraire, dans l'empressement de son accueil, dans sa poignée de main, dans son regard, dans le ton de sa voix, une cordialité, une chaleur qui, instantanément, dissipent toute gêne et forcent la sympathie. L'absence de toute cérémonie, la familiarité avec laquelle le roi tire de sa poche son étui à cigarettes, le tend à son hôte et engage, en fumant, la conversation font le reste. On est déjà conquis.

A mesure qu'il parle, on l'est plus encore. Non seulement, il s'exprime dans notre langue avec une pureté, avec une aisance que lui envieraient bien des Français, mais quelle amitié profonde est la sienne pour notre pays En est-il question, en effet ? Derrière le lorgnon, l'œil s'allume la voix se fait chaude et prenante, comme quand Il s'agit de l'union de ses Serbes, de ses Croates, de ses Slovènes, et il a des mots qui vont au coeur en évoquant les souvenirs des années terri- bles, l'aide inestimable que sa patrie a trouvée chez nous et la reconnaissance infinie que. dans le plus petit village, dans le coin le plus reculé de la Yougoslavie on garde à la France, à cette France dont il est fler de porter la Légion d'honneur et la médaille militaire glorieusement gagnées sur les champs de bataille, et à laquelle en raison de l'idéal et des intérêts communs des deux nations, il entend demeurer étroitement uni.

Ce qui frappe, cependant, par-dessus tout, ce sont quel que soit le sujet abordé l'exactitude et la précision des informations du roi Alexandre, la sûreté de son jugement et la sincérité, la franchise absolues avec lesquelles il formule ses appréciations. Pas de réticences, par de circonlocutions, pas de ces phrases qui veulent être habiles et qui, en fin de compte, ne trompent personne. Qu'il s'agisse de la prochaine conférence des réparations comme de celle du désarmement, de la situation dans l'Europe Centrale comme de l'état de choses qui règne dans les Balkans, du respect des traités comme des conditions de la sécurité, le souverain voit clair et parle de même.

A plus forte raison, voit-il clair, en ce qui concerne son propre royaume, où loin de vouloir jouer à l'autocrate il l'a prouvé en rétablissant spontanément la Constitution il n'a jamais eu d'autre préoccupation que de mettre fin aux luttes violentes des partis, d'épargner à son pays les affres de la guerre civile et, en maintenant l'unité nationale, d'en sauvegarder l'indépendance que la moindre division risquait de compromettre. Sa clairvoyance, son autorité personnelle et l'affection de son peuple lui ont permis d'atteindre ces buts. Demain, Alexandre le. sera de retour à Belgrade où il va poursuivre la tâche qu'il s'est fixée en présidant, le 3 janvier prochain, à la création, à côté de la Skoupchtina, d'une seconde Chambre, d'un Sénat dont U a apprécié, ailleurs, l'action modératrice et qui lui a paru une innovation précieuse à introduire en Yougoslavie. Les voeux sincères de la France l'y accompagnent ainsi que ses souhaits cordiaux pour le succès définitif de l'oeuvre d'union et de rénovation démocratique si courageusement entreprise par lui. A. J.

A LA GARE DE LYON

Le roi Alexandre et la reine Marie de Yougoslavie sont partis hier soir pour Belgrade, à 20 h. 40, par le Simplon-Orient-Express. Ils étaient accompagnés de leurs cousins, le prince Paul et la princesse Olga de Yougoslavie et de M. Jopevtitch. ministre de la cour.

Les souverains sont arrivés à 20 h. 30 à la gare de Lyon.

Ils ont été accueillis et salués au nom de M. Paul Doumer par le lieute- nant-colonel Garin, de sa maison mili- taire au nom dé M. Briand par M. Becq de Fouquières, directeur du protocole M. Spalaikovitch, ministre de Yougoslavie à Paris, accompagné de tous les membres de la légation. Une courte réception a eu lieu dans le salon de la gare. On a remis à la reine une gerbe de roses et pendant quelque temps les souverains se sont entretenus ave les personnalités présentes.

A 20 h. 35, le roi Alexandre et la reine Marie ont pris place dans leur wagon-salon. Quelques instants plus tard, le rapide s'est ébranlé au milieu de chaleureux témoignages de sympa- thie.

Un nouvel incendie achève de détrnire le château de Stuttgart

Stuttgart, 27 déc. {dêp. Havas.) La nuit dernière le feu a repris dans le château de Stuttgart. Vers 5 heures du matin, des flammes jaillirent subitement des décombres de la partie nord.

Malgré l'intervention des pompiers, le feu n'a pu être éteint avant 7 heures. Le chef du corps des pompiers, qui dirigeait personnellement les travaux d'extinction depuis le début de l'incendie, a eu une attaque de nerfs. Sa santé serait sérieusement menacée. Les trois pompiers, victimes de leur devoir, ont été inhumés cet après-midi en présence d'une foule considérable. Dans le courant de la matinée, les ruines â% château en feu se sont effondrées avec un fracas de tonnerre. Il n'y a pas eu d'accident de personne. LES RACISTES DU BRUNSWICK FOULENT AUX PIEDS LA LOI Brunswick, 27 déc. (dép. Havas.) La Gazette de Voss rapporte que dans une lettre au chancelier et au ministre de l'Intérieur du Reich le parti socialiste de Brunswick prateste j contre les agissements dans la petite ville de Kreiensen. Les racistes y en tretiendraient deux casernes, dont une serait occupée par un groupe d'assaut de 150 mitrailleurs.

Les hitlériens ignoreraient en outre complètement l'interdiction du port de l'uniforme décrété par le gouvernement du Reich sur tout le territoire allemand.

Ils se livreraient aussi à des exer- cices militaires auxquels prendraient part également les nationalistes socialistes d'autres régions du Reich. A la commission de la Sarre Sarrebriick. 27 décembre {dêp. Hava8.) On apprend que sir Wilton. président de la commission de gouvernement du territoire de la Sarre. et M. Veszensky j membre tchécoslovaque de cette com j mission, ont décliné le renouvellement de leur mandat de membres de la com mission de gouvernement.

La nomination des membres de la commission ou leur maintien ont lien tous les ans à Genève, à la séance du conseil de la Société des nations.

DISCUSSIONS ORAGEUSES A NANKIN

Changhaï, 27 décembre (dép. Hovaa.) Sun Fo, suivi de quelques délégué cantonais, est arrivé ie matin à Chan ghaï, venant de Nankin, qu'il a quitte hier après les démonstrations hosties de l'académie militaire.

Les discussions orageuses continuent dans la capitale d'où l'on mande que le gouvernement pourrait être néan moins constitué d'un -noment à l'autre On rapporte qu'un représentant du général Yen Cht Chan, maître du ChanSi. a présenté une résolution deman dant l'envoi de 100.000 soldats pour défendre Kingtchéou.

Le général Chen Min Chou, président provisoire du Yuan exécutif, a déclaré qu'il avait ordonné la résistance aux troupes chinoises de Kingtchéou. LE GENERAL c CHRETIEN » RENTRE EN SCENE

Pékin, 27 décembre (dép. P. Parisien.) Feng Yu Hsiang, qui vivait retiré dans la province du Shansi depuis l'échec de sa tentative contre le gouvernement central il y a un an, est en route actuellement pour Nankin où il doit assister la semaine prochaine à la session plénière du comité du Kuomintang.

Avant son départ de Tsinanfou, Feng a longuement conféré lier matin avec Yen Hsi Shan, et on croit savoir que les deux généraux insisteront pour l'abandon de la politique actuelle de non-résistance et l'adoption d'une politique nettement agressive contre les 'aponais.

ENVOI DE RENFORTS EN COREE Tokio, 27 décembre (dép. Hdvas.) Le cabinet a approuvé l'envoi de Corée en Mandchourie d'une nouvelle brigade mixte.

ET A T1EN-TSIN

Pékin, 27 décembre (dép. Times.) Des nouvelles de source étrangère à Tien-Tsin annoncent l'arrivée dans cette ville d'un fort contingent japonais comprenant deux régiments d'infanterie et de l'artillerie.

D'après un communiqué officieux japonais publié à Tien-Tsin, les renforts arrivés dans cette ville n'auraient d'autre mission que celle de protéger les résidants japonais dans le nord de la Chine et n'en viendraient aux mains avec les troupes chinoises que si üs y étaient contraints par les Chinois. M. YOSHIZAWA

EST PARTI POUR TOKIO Le ministre des Affaires étrangères du nouveau cabinet japonais, M. Yoshi zawa, ambassadeur du Japon Paris est parti hier après-midi, à 15 h. 25. par le rapide Nord-Express, pour rejoindre son nouveau poste via Berlin Moscou et le Transsibérien.

A son départ, M. Yoshizawa a été salué par plusieurs membres du corps diplomatique, parmi lesquels le jonkheer Loudon, ministre des Pays-Bas à Paris M. Cesiano, ministre de Rou manie à Paris. M. de Fouquières chef du protocole, a présenté au ministre japonais les meilleurs vœux de M: Briand.

Des fleurs ont été offertes au ministre et à Mme Yoshizawa par M. Souhart. président de la Société franco-japo naise, auquel s'étaient joints MM Ruel land, ancien directeur de l'Institut fran çais de Kyoto, et Depardon, directeur de la Maison Japonaise à la Cité univer sitaire.

Tous les fonctionnaires de l'ambassade étaient également présents. LES PROJETS DE GANDHI Calcutta, 27 décembre (dép. Times.) Les derniers jours de l'année vont probablement mettre à une épreuve finale les relations du gouvernement et du Congrès. Le? cercles congressistes déclarent que Gandhi se propose d'aller directement de Bomba) à Cal- cutta pour y rechercher une ntrevue avec le vice-roi.

Un journal dit même. d'après son correspondant de Londres, que le cabinet britannique a donné l'ordre au vice-roi de rencontrer Gandhi immédiatement pour le persuader de ne pas inaugurer le mouvement de non-coo- pération. Cette information a été caté- goriquement démentie et l'on dément' même que le vice-roi accordera une entrevue à Gandhi.

En tout cas, on fait observer que le gouvernement aux Indes a fortifié sa position en faisant arrêter le chef des Is Chemises Rouges à Péchaver et Jawa- harlal Nehru à Delhi, c'est-à-dire les plus influents lieutenants de Gandhi. Si donc la lutte s'ouvre, le mahatma n'aura aucun adjoint pour le seconder efficacement et si le gouvernement le fait arrêter lui-même, il n'y aura aucun chef de grande envergure pour diriger les hostilités.

D'après les messages reçus de Cal- cutta, les arrestations de Péchaver et de Delhi ont fait une profonde impression dans toute l'Inde. Toutefois, la situation à Péchaver restera encore inquiétante pendant quelques jours.

Ligue Indienne

adoucit ses prétentions

La Nouvelle-Delhi, 27 déc. (d. Havas.) A la suite de l'opposition qui s'était manifestée de la part d'une minorité musulmane vis-à-vis du président de la Ligue indienne panmusulmane, M. Za- far Ullah khan, d'importants change- ments ont été apportés à la constitution de la ugue.

Celle-ci n'exigera plus désormais d'interdépendance pure et simple: elle se contentera de l'établissement d'un gouvernement responsable avec des garanties adéquates pour les musulmans.

II a été décidé également par les chefs de la ligue de rechercher une entente et une fusion entre les divers partis musulmans.

Enfin des résolutions ont été votées réprouvant le terrorisme et la cam- pagne de refus de paiement dea loyers. mais critiquant la nouvelle ordonnance de la région frontière que la ligue estime contraire à l'esprit de bonne volonté nécessaire au bon fonctionnement de la future Constitution. Un prisonnier de guerre allemand rentre, après seize ans, dans ses foyers Breslau. 27 décembre (dép, Radio.) Un ex-grenadier d'un régiment de Kœnigsberg vient de rentrer dans ses foyers, à Tilsitt après seize années de captivité et d'exil. Il s'agit d'un nommé Lauk qui, fait prisonnier par les Russes en 1915, fut envoyé en Sibérie, puis dans le Caucase où il fut affecté au service d'un riche paysan. Celui-ci n'eut qu'à se louer du prisonnier qu'il réussit à convaincre de rester chez lui. Mais après seize années, Lauk eut le mal du pays et decida de rentrer dane sa patrie Il éprouva les plus grandes difficultés à obtenir le passeport nécessaire et après un pénible voyage, il vient d'arriver chez lui pour les fêtes de Noël. l

Le bloc hitlérien ne dit à l'Italie rien qui vaille -'avènement au pouvoir des nationaux ocialistes lui semble devoir être une cause générale de perturbation :ome, 27 décembre td. Petit Parisien.) Malgré la réserve montrée par les îilieux compétents au sujet du voyage éventuel de M. Hitler en Italie, on asure, à dés sources diplomatiques, que 2'est dans le courant de janvier que le chef du parti national socialiste allemand se rendrait à Rome. Il est évident qu'en prévision de son avènement au pouvoir, M. Hitler considère à propos d'engager des conversations directes avec les dirigeants de la politique étrangère de divers pays, soit pour exposer ses intentions, soit pour sonder le terrain et se rendre compte de leurs dispositions. A plus forte rat son doit-il juger utile de prendre contact avec le chef du gouvernement fasciste, étant donné la concordance qui s'est affirmée entre certaines revendication" •>»= hitlériens et le programme de politique étrangère soutenu par l'Italie.

Cependant, ce n'est pas sans appréhension, qu'en Italie même, on envisage le changement probable de la situation politique en Allemagne. Jusqu'à présent, il n'était question que des problèmes du désarmement, des dettes et des réparations. Depuis quelque temps à Rome comme à Washington on parle avec insistance de la c justice internationale suivant l'expression de M. Dino Grandi. Il y a là une phrase à double entente. car si. en apparence elle exprime un principe généralement acceptable elle sous-entend. en réalité. la révision des traités. Or. si les hitlériens voulaient effectivement poursui vre une politique de résistance aux traités en vigueur. quelles seraient les conséquences de leur attitude C'est la question qu'on se pose. non sans inquiétude. Il est évident, en effet, observe-t-on, qu'outre la Franche, toutes tes puissances de la Petite Entente et la Pologne se trouveraient solidairement unies contre tout projet dont la réalisation porterait atteinte au statu quo territorial actuel. La question même du désarmement se trouverait compromise, car. alors, l'opposition de certains Etats à une réduction sensible des armements se trouverait justifiée. Aussi, la conférence générale pour la limitation et la réduction des armements ne pourrait-elle aboutir qu'à des résultats purement aléatoires.

On sait que l'Italie est portée à souhaiter la réduction des armements. non seulement pour des raisons d'ordre politique mais encore pour des raisons strictement inhérentes à la crise économique. Le bouleversement de la situation générale résultant des prétentions excessives du parti nationalsocialiste allemand rendant impossible une entente au sujet précisément. des armements, la crise ne ferait que s'aggraver et c'est Ce qui suscite ici des soucis compréhensibles.

D'autre part. quelle sera 1 attitude de l'Allemagne vis-à-vis des Soviets? C'est une autre question importante. Car une tension éventuelle entre Berlin et Moscou devrait vraisemblablement Influencer la politique de la Petite Entente qui ne pourrait qu en tirer profit C'est pourquoi malgré les sympathies dont les hitlériens jouissent en Italie on ne va pas ici aussi sans se demander si l'avènement au pouvoir de ces derniers ne devrait pas constituer une nouvelle cause de perturbation susceptible de retarder encore. est de la façon la plus grave, I l'apalsement qu'on souhaite de tant de côté. Th. Vaucher Après le soulèvement communiste au Chili

Santiago du Chili, 27 déc. (dép. Radio.) Le nombre de personnes tuées au cours des émeutes provoquées par les communistes à Kopiaco et à Vallenas s'élève maintenant à trente-trois. Deux femmes ont été tuées par des balles perdues Du côté des gendarmes chiliens, on compte cinq tués.

Un communiqué officiel annonce que le soulèvement communiste. qui, selon les vœux des agitateurs, devait s'éten dre à presque tout le territoire chilien a maintenant été écrasé. Des avions participent actuellement à la recherche des communistes qui ont pris la tuite mais jusqu'ici sans résultat.

On estime qu'environ 600 commu- nlstes ont participé au soulèvement. D'autre part, on croit savoir que tes chefs du mouvement seront traduits en conseil de guerre, condamnés à mort et exécutés sur-le-champ. A Vallenar, les combats entre les communistes et les carabiniers ont été particulièrement acharnés et ce n'est qu'après un siège qui dura près de vingt-quatre heures que la troupe réussit à déloger les communistes de deux maisons ou Ils avaient établi leur quartier général.

Un hôtel de Cornouailles occupé par des hôtes de marque est la proie des flammes Londres, 27 déc. (dép. Petit Paristen.) L'hôtel de la Porte-de--Saint-Au3tell en Cornouailles. a été détruit de bonne heure ce matin par un Incendie. Les occupants, parmi lesquels se trouvaient le haut commissaire du SudAfrique à Londres et sa femme durent quitter précipitamment les lieux en laissant derrière eux tout ce qui leur appartenait. Malgré les efforts de quatre brigades de pompiers les flammes ont continué leur œuvre dévastatrice pendant toute la journée. Les dégâts sont évalués à plusieurs milliers de livres.

UNE MISSION ANGLAISE VA EXPLORER LE PEROt' I.ondres, 27 décembre (dép. P. Paris.) Une expédition scientifique, organisée par le professeur Gregory. quittera l'Angleterre au début de janvier pour le Pérou. Elle parcourra les zones les moins connues des Andes, continuera son voyage par une croisière dans les Haute? régions de l'Amazone et s'occupera de recherche- géologiques et archéologiques.

LE ROI GEORGE V OFFRE UN THE AUX INDIGENTS DE LONDRES Londres, 27 décembre (dép. Havas.) Selon la coutume, à l'occasion des fêtes de Noël. le roi a fait servir dans un quartier pauvre de Londres, un thé accompagné de présents à sept cents indigents des deux sexes.

DERAILLEMENT EN ALLEMAGNE Weimar, 27 décembre (dép. Radio.) Un train a déraillé aujourd'hui près d'Unterneubrunn. Six voyageurs ont été blessés par des éclats de vitres. ACCIDENT D'AUTO EN SILESIE Berlin, 27 décembre (dép. Radio.) Près de Belkau, en Silésie. une au tomobile occupée par six personnes s'est jetée dans un fossé. Trois des voyageurs ont été tués et les trois autres blessés.

Les vues des Etats-Unis sur le problème

des réparations

et des dettes

UN ARTICLE DU HERALD TRIBUNE New-York, 27 décembre (dép. Havas.) Le Herald Tribune, considéré comme reflétant généralement les vues du gouvernement, définit ainsi les vues des milieux officiels

« Les Etats-Unis ont non seulement décidé de ne pas participer à la prochaine conférence européenne sur les réparations et les dettes, mais ils sont résolus à ce que toute aide future de l'Amérique soit conditionnée par la bonne volonté que mettra l'Europe à résoudre sans délai ses propres difficultés. »

Le journal ajoute

« L'Europe doit donner d'elle-même deux assurances celle de la solvabilité de l'Allemagne et celle d'un plan politique ouvrant pour le moins la voie à un rétablissement économique de l'Europe.

Lorsque ces assurances auront été données, comme on peut l'espérer, à la suite de la conférence sur les réparations, le gouvernement américain sera prêt à examiner comme il convient le problème des dettes.

On croit dans les milieux officiels que la France peut toujours acquitter la sienne. La position de l'Angleterre est différente, mais l'administration américaine estime, croit-on, qu'elle pourra éventuellement rembourser sa dette en totalité. »

VERS UN CONTROLE D'ETAT DES EXPORTATIONS DE TURQUIE Stamboul, 27 décembre (dép. Havas.) Selon la presse locale, le gouvernement étudie la création d'une nouvelle organisation, placée sous le contrôle de l'Etat, destinée à grouper et à exporter les principales productions turques telles que l'opium, les tabacs, le coton, les noisettes. Tous les producteurs seraient obligés d'adhérer à cette organisation.

Cette mesure serait justifiée par 1 impossibilité pour les entreprises pri- vées d'assurer dans de bonnes conditions l'exportation de la totalité des productions turques.

Le ministère étudie attentivement ce projet qui serait suivi de lois spéciales. Les milieux économiques redoutent les conséquences d'une pareille mesure qui serait susceptible d'entrainer la cessation de l'activité de nombreuses firmes privées indigènes et étrangères. Toutefois, les grandes lignes du projet n étant pas encore connues, toutes les prévisions restent prématurées. Des rumeurs persistantes prêtent au gouvernement l'intention d'affermer le monopole des tabacs.

Au cours d'une querelle un ouvrier horticulteur

est blessé d'un coup de fusil Contre toute vraisemblance, le fils de son antagoniste, un enfant de dix ans, s'accuse d'avoir tiré

Un drame, dont les circonstances n'ont encore pu être éclaircies, s'est déroulé, hier soir, vers 18 heures, à Chevilly, route de Rungis.

Deux ouvriers horticulteurs, Léon Labelle, trente-sept ans, demeurant même route, au n. 141, et René Dantois, vingt ans, habitant l'Hay-les-Roses. voie des Blondeaux, se querellaient avec véhémence. Soudain, un coup de feu éclata. Au bruit de la détonation, des voisins accoururent. Ils trouvèrent l'un des antagonistes. René Dantois. étendu à terre, perdant son sang en abondance par une blessure au côté droit

Tandis que les uns s'occupaient de porter secours au blessé, d'autres s'assuraient du meurtrier qui. peu après. fut remis aux mains des agents. Mais à ce moment le jeune Labelle, un gamin de dix ans, intervint et, avec une tranquille assurance, assura que c'était lui qui. assistant à la querelle et voyant son père menacé par Dantois, avait couru au logis familial prendre un fusil de chasse et avait tiré sur Dantois.

Comme cette version ne semble guère s'accorder avec la vraisemblance et qu'au surplus Labelle est réputé pour être violent, celui-ci a été amené au commissariat de Choisy-le-Roi en attendant la suite de l'enquête. L'état du blessé, qui a été transporté à l'hospice de Bicêtre. inspire de sérieuses inquiétudes.

On arrête deux étrangères

qui ne régiaient pas leurs dépenses Lyon, 27 décembre (dép. P. Parisien.) On se rappelle que deux étrangères, descendues dans un somptueux hôtel, à Cannes, s'étaient récemment fait conduire en taxi à Lyon. puis dans un château, à Miribel (Ain), mais n'avaient pu payer les 3.000 francs qu'elles de vaient au chauffeur. Elles ne purent davantage régler leur hôtel, à Lyon. On vient de les arrêter. Ce sont la veuve Morrisson née Berthe Lee. originaire de New-York, cinquante-sept ans. et la femme Mellon, quarantequatre ans.

Un aérolithe a été aperçul en Saône-et-Loire

Chalon-sur-Saône. 27 déc. (d. P. Paris.) Un phénomène astronomique a été constaté, la nuit dernière, dans le can ton montagneux de Givry Un aérolithe allant du nord-est à l'ouest a tra versé le ciel et s'est perdu dans la direction du mont Avril. Cette boule de feu laissa derrière elle une longue traînée lumineuse. Tous les coqs et poulets de la région, croyant sans doute au lever du jour. se mirent alors à chanter.

Le même phénomène a été observé dans la région de Saint-Aubin, pré? le Ohajmy et à la Rochepot

Le rémouleur blessé rue Blanqui succombe à l'hôpital

Nous relatons en cinquième page qu'un rémouleur de la rue Blanqui avait été, dans des circonstances mystérieuses, blessé d'un coup de couteau dans la région du coeur. Le rémouleur n succombé dans la nuit à l'hôpital de Bicêtre.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Collision entre une auto

et une motocyclette

un tué, une blessée

Rouen, 27 décembre (dép. Petit Paris.) Une collision s'est produite, rue SaintPierre, entre l'automohile d'un négociant du Havre et une motocyclette pilotée par M. Marius Patin, vingt-trois ans. domicilié à Vieux-Manoir qui était accompagné de sa femme. Le choc fut extrêmement violent. M. Patin avait 4u le crâne fracturé et les cuisses brisées il avait été tué sur 'le coup. Sa femme a été relevée avec une cuisse fracturée et des contusions multiples.

Blessé d'un coup de fusil la nuit un cultivateur accuse

son beaa-fils ayant de mourir Arrêté, celui-ci, un soldat permissionnaire, invoque un alibi atteaté par sa mère et ses frères

Nice, 27 décembre (dép. Petit Pariaien) Dans le hameau de la Sirole petite agglomération du village de Colomars, habitait la famille Braquet, composée du père, de la mère et de six enfants. Le chef de famille, Etienne Braquet, avait épousé, il y a quelques années, une jeune femme du pays. Joséphine Bermond, mère de quatre enfants qu'il reconnut par le mariage. Depuis lors, deux autres garçons étaient venus consacrer cette union. L'aîné des fils de Joséphine Bermond, Antoine Braquet, a vingt-et-un ans; il fait actuellement son service militaire à Villefranchesur-Mer. au 24e bataillon de chasseurs alpins.

Etienne Braquet était un rude tra.vailleur qui, grâce à son labeur opiniâtre, avait pu acquérir quelques terres qu'il faisait, avec les siens, valoir au mieux de ses intérêts. Mais c'était aussi une tête brûlée s. Déserteur pendant la guerre, il fut condamné par la suite, mais bénéficia de l'amnistie et put ainsi aller reprendre sa place au petit village natal, où on ne l'accuelllit pas avec grand plaisir, car c'était un querelleur dangereux. Il portait en effet, toujours sur lui, un rasoir, et on le savait capable de s'en servir à l'occasion. Dans sa famille, le cultivateur était craint de tous et les disputes étaient fréquentes. Il reprochait assez volontiers aux siens d'être des fainéants et de ne pas se plier, comme lui, aux dures exigences du travail de la terre. C'est dans cette famille que vient de ne dérouler un drame sur lequel plane encore le plus grand mystère.

Le guet-apens

Alors que, après avoir passé une partie de la nuit au cabaret, Etienne Braquet, sans doute pris de boisson, regagnait sa maison, située à une assez grande distance, il fut atteint d'un coup de fusil. Dans un sentier qui conduit à la ferme, quelqu'un était embusqué qui, à une distance d'une dizaine de mètres, déchargea son arme et prit aussitôt la fuite. La détonation fut entendue aux environs, mais personne ne s'en soucia. II faisait pleine lune et les braconniers en profitent souvent pour abattre du gibier. Donc, Etienne Braquet ne fut pas secouru tout de suite. Il se traîna péniblement jusqu'à l'habitation la plus proche, celle de M. Jean Cristini. Sans vouloir déranger personne, le blessé s'étendit dans la remise. Bientôt, cependant, ses gémissements furent entendus par le propriétaire. qui descendit. Il vit alors Braquet tout couvert de sang et celui-ci lui dit qu'il venait de recevoir un coup de fusil, tiré par son beau-fils Antoine.

Aussitôt la gendarmerie fut avertie et les gendarmes qui vinrent auprès du blessé recueillirent la même déclaration. Sans donner de plus amples détails, Etienne Braquet accusa formellement le fils de sa femme de la tentative de meurtre dont Il venait d'être l'objet. On le transporta à l'hôpital de Nice où. malgré l'opération de la laparotomie. il rendit le dernier soupir. Le médecin. légiste qui pratiqua l'antopsie ne compta pas moins de quatrevingts plombs qui avaient pénétré dans le thorax et l'abdomen, provoquant dix- neuf perforations intestinales et la déchirure de vaisseaux profonds. Devant l'accusation formelle de la victime, on arrêta Antoine Braquet, en ce moment en permission de Noël. II parut étonné des propos tenus par son beau-père et affirma qu'après avoir passé une partie de la soirée à la buvette où était venu ce dernier. il en était sorti peu après l'arrivée d'Etienne Braquet pour aller accompaarier. avec son frère cadet, sa fiancée Mlle Catherine Rolland. Après quoi il était rentré se coucher. Cette déclaration a du reste, été confirmée par sa mère et ses frères. A-t-il pu. après s'être mis au lit, en sortir sans attirer l'attention des siens pour aller accomplir l'horrible forfait dont Il est accusé, ou bien la victime de ce drame mystérieux a-t-elle été le jouet d'une illusion ? A Toulon, au cours d'un incendie six pompiers sont ensevelis Un seul est dans un état grave Toulon, 27 déc. (dép. Petit Parisien,.) Un incendie s'est déclaré la nuit dernière dans un immeuble de la rue du Chevalier-Paul. Le feu a pris naissance à une poutre de l'appartement du premier étage qui s'est rompue, causant la chute d'un plancher. Six pompiers. le caporal Allègre et les sapeurs Colombani, Toussaint, Perruche, Rochet et Claude Félix ont été ensevelis sous les décombres.

Immédiatement, les secours ont été organisés et, après un quart d'heure d'effot'ts, les victimes ont pu être dégagées et transportées à l'hôpital civil. Seul. le sapeur Colombani est dans un état grave. Les autres portent des blessures diverses qui ne mettent pas. leurs iours en danger.

LE CONDAMNE LAGET

ECRIT A L'UN DE SES AVOCATS Il craint de devenir aveugle

Béziers, 27 déc. (dép. Petit Parisien.) MI Clément, l'un des avocats^ qui ont soutenu devant le jury de l'Hérault la défense du docteur Laget, vient de recevoir de ce dernier une longue lettre, écrite avant le départ du condamné pour le bagne, dans la prison centrale de Fontevrault. Laget fait part, notamment, de ses appréhensions au sujet de sa vue, qui baisse de jour en jour et il craint de devenir aveugle. On sent, à la lecture de cette lettre, que le prisonnier endure, physiquement et moralement, une épreuve de tous les instants.

Laget, que la santé et l'éducation de ses enfants préoccupent, demande de leurs nouvelles, ainsi que quelques rengeignements sur ses affaires personnélles.

Le condamné avait été avisé par l'adminiatration, dans sa prison, du décès de sa mère et de l'admission de sa sœur à l'hôpital de Marseille. Les sentiments que le condamné exprime à leur sujet dénotent que toute sensibi lité n'est pas morte chez celui qui doit finir ses jours au bagne. Laget a, en effet, trouvé des termes émouvants pour déplorer la perte de sa pauvre mère.

UN CHATEAU DE LA VIENNE DETRUIT PAR LE FEU Poitiers, 27 dée. (dép. Petit Parisien.) La nuit dernière, un incendie s'est déclaré au château du Bouchet. commune de Thollet. Le feu se propagea avec une grande rapidité, déterminant en peu de temps l'embrasement total de la charpente et des étages supérieurs. Des voisins. accourus, réussirent avec mille difficultés à sauver des flammes la vieille mère de la propriétaire. Mme de Raucourt. qui se trouvait dans sa chambre. au premier étage et qui, paralytique, ne pouvait rien tenter pour fuir. Les pompiers de Montmo rillon, accourus sur les lieug durent borner leurs efforts, après le sauvetage de quelques meubles à noyer l' mas drap décombres et à protéger les dépendan- ces du château. Celui-ci a été détruit, ainsi que la majeure partie d'un mobilier' de valeur. Les dégâts dépassent un million.

Le feu. croit-on, aurait été communiqué à la charpente par le tuyau d'un poêle que la chaleur aurait fait rougir.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHIVBES-KN-LAOKXOIS. En mettant son auto en marche, M. Boron, entrepreneur de battages, a provoqué un retour de flammes au carburateur qui a communiqué le feu à la voiture, puis au garage. Une grange voisine, abritant une locomobile, ne tarda pas à s'enflammer. Les pompiers de Chivres, de Bussy-lès-Pierrepont et de Machecourt intervinrent et réussirent 'Préserver la terme volpine. GUISE. La braderie d'hiver et la foire aux voitures d'occasion, organisées par le syndicat d'initiative se tiendront aujour. d'hui et demain.

SAINT-QUENTIN. Regagnant sa chambre un peu avant minuit, Mme Carlier, débitante, 225, rue de la Fère, surprit dans l'escalier un' homme qui cherrhait à se dissimuler. C'était un nommé André Meyer, vingt ans, ébéniste, rue Jules-Guesde, qui, de toute évidence, avait l'intention de cambrioler le débit après aa fermeture. Il a été arrêté et écroué.

EURE-ET-LOIR

BEBCHEHES-SIB-VESGRE. La gendarmerie a arrêté le nommé Alphonse Henry, quarante ans, condamné récemment à trois mois de prison pour abus de confiance.

CHARTBES. En match final du championnat de foot-ball du district, l'Etoile Sportive d'Auneau a battu l'Avenir de CMteauneuf par 3 à 1.

DIGNT. Le sous-secrétalre d'Etat à l'Education physique vient d'adresser une lettre de félicitations à M. Norbert Maunoury, président de l'Union sportive. OISE

La fête des familles nombreuses C'est en présence d'une foule considérable que s'est déroulée, hier. au théâtre municipal de Beauvais, la fête annuelle de l'arbre de Noël de l'Association des familles nombreuses de l'Oise, sous la présidence de M. Le Beau, préfet de l'Oise, qui était assisté du maire de la vllle, des parlementaires et des autorités civiles et religieuses. Des médailles d'or. d'argent et de bronze de la Famille française ont été décernées à Mmea Lebret, de Gouvieux, mère de douze enfants; Vassard, de la Chapelle-aux-Pots, mère de onze entants Fisset, à Allonne Mercier, de Guignecourt Moutonneau. de Vosinlieu. et Olelliane, de, Sérifontane. mères de six et huit entant?. Une ample distribution de ̃; -la et de friandises a été faite aux enfain.-< et uns tombola gratuite permit aux chef" de fa- mille d'emporter de jolis lots dont un beau vase offert par M. Doumer, président de la Ecrasé par son attelage

Sur la route d'Etouy, le charretier Marcel Lamont. trente-trois ans, au service de M. Dupont, entrepreneur, conduisait un chariot chargé de grumes lorsqu'il tomba sur la chaussée. Une roue du lourd véhicule lui écrasa la jambe gauche.

BKETEUIL. Mme Gudenne, qui, la semaine dernière, tit un, .'huit), rue Vol- taire, est décédée des suitoa de ses blessures.

LA KUE-SAINT-PIEBKK. Pour venir en aide à leurs collègues chômeurs, les sapeurs-pompiers ont de supprimer le banquet de la Sainte-Barbe.

SEINE-ET-MARNE

Une auto contre un arbre

Route de Bray, M. Fourchet. boulanger à Provins, en voulant éviter un cycliste qui venait de déraper et tomber, donna à son auto un coup de volant qui l'envoya contre un arbre.

La belle-soeur du boulanger, Mlle Marthe Tronchon, a été grièvement blessée au visage par les éclats du pare-brise. Un médecin est renversé

par l'auto d'un de ses confrères Au hameau de Villars, commune de SaintHilliers, le docteur Zysmann, de Chénoise, qui venait de rendre visite à un malade et regagnait son auto, a été renversé par l'auto du docteur Chevrolle, de Béton-Bazoehes, qu'il n'avait pas aperçue en raison du brouillard.

Atteint d'une fracture de la jambe et de multiples contusions, le docteur Zysmann a été ramené à son domicile par son confrère.

Le diaparu de Thorigny

a été retrouvé

M. Jean Lafont, soixante-quatorze ans, disparu depuis quatre jours du domicile de sa fille, à Thorigny, dans les circonstances que nous avons relatées, a été trouvé errant à Puisieux. Il a été conduit à l'hospice de Dieaux, où des soins lui ont été prodigués. Grâce au signalement que nous avons publié, il a pu être identifié rapidement, et sa famille l'a fait ramener hier à Thorigny. Une auto heurte un attelage A Claye-Souilly, une auto conduite par M. Potier, commerçant à Paria, a dérapé et heurté un attelage qu'elle doublait. Le charretier,. '.NI. Rounay, cinquante-quatre ans. a été projeté à terre. Blessé à l'épaule et au côté droit, il a été transporté à l'hôpital de Lagny. Mme Potier a été également contusionnée.

MEAUX. Une auto conduite par M Higot représentant de commerce à Moreuil (Somme), en voulant en doubler une autre, s'est jetée contre celle de M. Gobert de Bus&y-Saint-Germain. Celui-ci et sa femme ont été blessés ils ont reçu des soins à l'hôpital de Meaux.

Dans les mêmes parages, la voiture de M. Bedu. boulanger à Trilport, qui allait livrer du pain, a été culbutée par une camionnette de livraison qu a continué son chemin. M. Bedu a été contusionné. MELUN. Un incendie dont les causes demeurent inconnues s'est déclaré, dans les bureaux d'u^e fabrique de meubles appartenant à M. Bernard, rue de la Rochette. Grâce à l'intervention rapide des pompiers, le bâtiment principal a pu .être préservé. Les pertes sont évaluées à une cinquantaine de mille francs. Au cours du sauvetage, un pompier. M. Oré, a été blessé à une main.

TKTT.PORT. Des cambrioleurs se sont Introdulte, l'autre nuit, par effraction, dans la boutique de M. Boudart. coiffeur, place de la Gare. Mats, sans doute dérangés Ils ont pris la fuite sans rien emporter. SEINE-ET-OISE

Arrestation d'un cambrioleur

Au cours d'une ronde qu'ils effectuaient l'autre nuit, à Villeneuve-le-Roi, des gendarmes interpellèrent un Individu suspect, Alexandre Michelli. vingt-huit ans, maçon, demeurant à Savigny-sur-Orge, 37, ailée des Maronniers. Trouvé porteur d'une quantité

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invraisemblable de briquets, de paquets do tabac et de timbres-quittance, Il expliqua idil les avait trouvés sur la route.

On soupçonne cet individu d'être l'un des auteurs des nombreux cambriolages commis réoemment dans des débits de tabac de la région. Il a été mis à la disposition du parquet de Corbeil.

Tué par un train

En traversant les voies, en gare de Saint-Michel-sur-Orge, M. Léon Taxera. cinquante et un ans, charcutier SainteGeneviève-des-Bois, rue du 11-Novembre, a été surpris par un train et blessé mortellement.

Un infanticide

A Mézières-sur-Seine, dans un petit bois, entre la route de Quarante-Sous ot la voie ferrée, on a découvert, enveloppé dans un papier portant l'adresse d'un magasin parisien de l'avenue de Clichy, le cadavre en état de décomposition très avancée d'un nouveau-né du sexe masculin.

Le parquet de Mantcs a ouvert une enquête.

Une auto abandonnée

On a trouvé, abandonnée sur la route de Morsange à Savigny-sur-Orge. une automobile portant le numéro 2.784 RB-2. La plaque d'identité de cette voiture, que l'on suppose avoir été volée, avait été enlevée. Collision d'autos à Athis-Mons

Route de Fontainebleau, à Afhis-Mona. une collision s'est produite entre un taxi et l'auto de M. Edouard Alfroy, demeurant 13. place Anatole-France, à Juvisy. Cette dernière voiture s'est renversée et son conducteur fut blessé aux mains et au visage, ainsi que son compagnon. M. Gabou, trente-deux ans, demeurant à Paray-Vieille-Poste. Après avoir reçu des soins, ils purent rejoindre leurs domiciles. LIVBY-OABGAN. Un incendie, provoqué par réchauffement d'un moteur, s'est déclaré dans une roulotte foraine appartenant à M. Guerin, demeurant IL Aulnaysous-Bois. Malgré l'intervention rapide des pompiers, la roulotte a été entièrement détruite.

D'autre part. un incendie attribué au mauvais état d'une cheminée, a éclaté chez M. Jules Lenoir, 15. avenue de la République. Il a été rapidement maîtrisé.

Une femme eat inculpée

d'avoir incendie la ferme de son mari Castres, 27 déc. (dép. Petit Parisien.) Un incendie survenu avant-hier, dans le canton de Brassae, à la ferme de la Pausse-Haute, qui fut entièrement détruite par les flammes, avait paru, dès l'abord, ne pas être dû à une cause accidentelle. De sérieuses présomptions pesaient sur la femme du métayer, M. Paul Celaries qui avait, antérieurement, introduit contre celleci, après une vaine tentative pour la rc mener à la tempérance, une action en divorce. Mme Celarics, née Farenc, mère d'un enfant de dix ans. avait reçu récemment une signification d'avoir à comparaître en conciliation dans le courant de janvier prochain. Elle avait alors proféré des menaces, notamment celle de mettre le feu. Son attitude, à la Suite du sinistre, qui fait subir à son mari 100.000 francs de pertes. semblait confirmer les présomptions. A la suite d'un interrogatoire et malgré ses dénégations. elle vient d'être arrêtée.

UNE FORAINE TUE SA SŒUR D'UN COUP DE COUTEAU Brest, 27 déc. (dép. Petit Parisien.) Dans le terrain vague du Heudit Fort des fédérés, où campent les nomades, une dispute s'éleva, hier soir, entre deux sœurs, toutes deux foraines, Mmes Héliès et Sauzaire, à propos d'une dette de 100 francs. Comme la dispute menaçait de tourner au tragique, Mme Héliès, son mari et la sœur de celui-ci, Mme Loussouarn, tentèrent de se réfugier dans une roulotte voisine. Mais Mme Adèle, la propriétaire de cette roulotte, les repoussa.

A ce moment, la sœur de Mme Hélies se rua sur cette dernière, un couteau ouvert à la main, et lui plongea la lame dans le coeur, la tuant sur le coup. La meurtrière a été arrêtée.

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CR05 SCOUNTRY LA COUPE DE N OEL

Laffargue est vainqueur à Maisons-Laffitte

La Coupe de Noël de cross-country s'est disputée hier après-midi. dans le parc de Maisona-LafStte. Organisée pour la onzième fois par la. Ligue pari- sienne d'athlétisme, elle a remporté un vif succès.

Cinq cents coureurs de 2' catégorie représentant les seize principaux clubs de ia région parisienne étaient engagés dans cette épreuve, dont le parcours, peu accidenté, était tracé à travers bois sur une distance de 8 kilomètres. Résultats

1. Laffargue (A. C. Ouest). 26' 21" 1/5 3. Lecuron (Racing Ctub de France), M mères 3. Dumonteil (A. C. Ouest). à 50 mètres 4. Calle (A. C. Ouest) 5. Berthier (S. A. M.) 6. Dunaire (R. C. F.) 7. Delanne (Stade Français) 8. Chante1at (C. 0. Billancourt) 9. Nodot (C. A. S. G.) 10. Barré (C. A. S. G.).

11. Bouly (C. A. S. G.); 12. Lsf <C. A. S. G.) 13. Le Roux lA. C. Oueot) 14. Maurice Keyser (Ractng Club de France 15. Leriche (C. 0. BUtimcourt) 16. Caims) (Bittancourt) 17. Cheveaux (Red Star Olympique) 18. Bonnebaud (Racing Club de France) 19. Lamy (A. C. 0.) 20. Béai (U. S. Métro).

21. BeManger (C. 0. Billancourt); 22. Ge'niBsel (C.A.S.G.); 33. Servais (R.C.F.) 24. Normand (U.A.I.) 25. Bescam (Statns); 2S. Talot (C.A.S.G.) 37. Marin (U.A.I.) 28. Canne (U S. Métro) 29. Jourdain (C.O. Billancourt 30. Rufra (U.A.1.); 31. Morand (G0. BiUancourt) 32 Latainode. etc. C!<MeMOt( par <a«tt)e<' L A. C. Ouest. 785 points; 2. Racing C. F.. 836 pts; 3. C. 0. BiUancourt. 850: 4. C. A. S. G., 5. U. A. L 6. Stade Françaie 7. S. A. Montrouge 8. U. S. Métro 9. C. 0. Aubervilliers 10. Red Star 0!. 12. Espérance de Staics. etc.

Coupe d'Encouragement 1. A. C. Ouest.

Laffargue

913 points 2. U. A. 951 pts 3. S. A. Montrouge 4. C. 0. Aubervilliers 5. U. a. Métro, etc.

un CROSS CYCLO. PEDESTRE DANS LES BOIS DE CHAVtLLE I/A. C. Boulogne-Billancourt a fait tisputer hier une épreuve de cross oyclo-pédestre dans les bois de Chvilte tnr 15 kilomètres. Résultats

1. Héliart (A. C. Citroën). 15 km. en 46' 30" 2. Barberot (V. C. Etampes), à 15" a. Vincent (C. V. D.) -t. Richette (A. C. B. B.t n. Wuylsteke (A. C. Citroën) <. BeIIesort (F. S. de Drancy) S. Lotz

Un passage des concurrent.

(Pédale Lilas-Vienne) 9. Lecoedic 10. Mareot 11. Bronard 12. Griaud 13. Guil]aire 14. Dobbelaere 15. Vorel.

Classement par équipes 1. A. C. Citroën, sa pts 2. V. C. Etampes.

CBOSS COPXTBY. le challenge des! Brny&yet. A Rouen 1. Auvray (F. C. Rouen) 2. Thierry (F. C. R); 3. Le Heurter (F. C. R.); 4. Gouin (Métro); 5. Ladiré, etc.

Classement par équipes 1. F. C. Rouen, points 2. Métropolitain, 73 p.; 3. G. C. :Bols-Guillaume, 97 points.

BOXE. An Central Sportinf; Club. Résultats de la matinée d'hier Bouteiiha bat Lopez, arrêt deuxième round et Fianttino. match nul Joubier bat CiMtteiie aux poiuts Raquet bat Brochard aux points Mouche! bat Remy aux points Tonelli (Italien) bat Kunter jeune aux points Bassin bat Drudi ( Italien), knock-out cinquième reprise.

'B. Feuilleton du Petit Parisien, 28-12-31 LA MUiT DE SANG tttttt roman <n<<«<

par

GASTON-CH. RICHARD QUATRIEME PARTIE

QUI A TUE ?

VI (suite)

La confrontation

:Mais oui, monsieur le juge, dit fermement Simon. Jeanne, ma seule accusatrice, a essayé de me faire chanter en me menaçant de me dénoncer comme étant l'assassin de mon père. Je n'ai pas marché pour lui donner les cent mille francs qu'elle exigeait pour prix de son silence. Je savais qu'elle voulait monter une affaire de tra6c de stupéfiants et je ne tenais pas à être impliqué, comme bailleur de fonds, dans une pareille entreprise si jamais la police venait à s'en mêler.

Vous lui avez donné cinquante mille francs. le jour du crime, ce qui' est une charge, dit le magistrat.

Oui, je les lui ai donnés ce jour-la, & Qqmperlê. à une heure où, précisé- snent, je ne pouvais pas savoir que l'on Copyright by Gaston-Cb. lUchard 1931. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

Au Vélodrome d'Hiver

Le match France-AHemagne est gagnée par lea Français Le sixième match Fra.nce-A!temagae, disputé hier au Vélodrome d'Hiver, devait une fort nombreuse assistance,

Les MCtOBM tUemtndf) St<NM (à gauche) etEmget

a été gagné par tes Framcade, qui remportèrent les deux épreuves. En lever de rideau, en finale de la Course de la Médaille, disputée sur 1.000 mètres, Driessen battit Jaminet et Mathi. Résultats

MATCH FRtNCE-ALLEMAO. Omnium des sprinters (trois manches par équipes). Première manche (1.000 mètres) 1. Fau- cheux 2. Engel 3. Steffes 4. Michard. Deuxième manche (5 kilomètres) 1. Engel- Steftes. 56 pts 2. Michard-Faucheux. 5t points. Troisième manche (poursuite limitée à 4 kilomètres) 1. Michard-Faucheux 2. Engel-Stetfes. Classement général du match 1. France, une victoire Allemagne. 0.

Match de demi-fond derrière motos (en trois manches de 30 kilomètres). Première manche 1. Lacquehay. en 26' 43" 2. Paillard, à 30 m. 3. Sawall, à 200 m. 4. Krewer, à 3.500 m. Deuxième manche 1. Moeller. en 26' 2/5 2. Laequehay. à 10 mètres 3. Grassin, à 50 m. 4. Krewer. a 4. 250 mètres. Troisième manche 1, Grassin, 26' 7" 2. Paillard, H 200 m. 3. Moeller. à 520 m. 4. Sawall, à 1.2RO m.Classement du match 1. France, 11 pts; 2. Allemagne, 19 pts.

Classement général de la journée L France (2 victoires) 2. Allemagne (0 victoire).

LE TOURNOI DU ter JANVIER organisé au stade de Colombes par le Racing Club de France et la Fédération de rugby

avec te concourt du <t Petit Parisien s et d' <: Excelaior »

Lors du tournoi de football de l'Expotion coloniale, on se plut unanimement à reconnaître que l'une des meilleures équipes était le First Vienna. Dans leur match contre le club professionnel Woltherhampton-Wanderers, qu'ils gagnèrent par 4 buts à 2, le jour de la finale, les Autrichiens émerveillèrent les spectateurs par leur technique impeccable, alliée à une grande vitesse de jeu.

Le Racing va donner une nouvelle occasion de voir en action ces maîtres du football, le 1°' janvier, au stade de Colombes, avant le match de rugby Equipe de France contre R. C. Toulon, champion de France.

Le quinze de Toulon

contre l'équipe de France

sélectionnée par la F.F.R.

Le match opposera à l'équipe de France de rugby, sélectionnée par la F. F. R.. après les matches de Brive et de Ctermont-Fennd, le Rugby Club Toulonnais, champion d'excellence qui, a constitué comme suit son équipe Arrière: Chaud trots-quarts Allègre, Reynaud ou Couadou. BaHlette (cap.), Farré demis: (o) Servole. (m) Laaothe avants, ligne Borréanl ou Mo.reau, Busquet. Delangre 2- ligne Hauc, Giraud 1" ligne Lafontan. Namur (ta!.). LE TOURNOI DE RUGBY

DES <: QUATORZE

A Bi<tn-<t, Biarritz OL bat F. C- Gre.noble, 12 à 0.

A Lj/OM, F. C. Lyon et S. A. U. Limoges. match remis.

A Pats Section Patoise bat Aviron Bayonnais. 15 à 3.

A ToMOHM, Stade Toulousain bat A. S. farcassonne. 13 & 0.

TENNIS. Le tenmot de JToëL Sur &s curt" du Sno.-tin" '"uh de P1.ris. Mar- cel Bernard a battu Christian Boussua par 6/3 et S/6.

FOOTBALL. Dans les départements A Rott&st. ExceMor A. C. bat 0. G. C.. Nice. 2 zéro.

A Towco<, F. <L Mulhouse bat S Tourcoing. 7 à L

A DMhefme. U. R. Dunkerque-Mato ba C. A. S. G. de Paris, 2 à zéro.

A M:!e, I. C. Lillois bat S. O. Est, 7 à 3. A Montpellier, S. 0. Montpellier bat R. C. Roubaix. 4 à zéro.

A Connut, A. S. Cannes bat Amiens A. C-. 3 a L

A Mm-M<ne, Ujpest bat OL Marseille. A BfMt, Ouest bat Nord, 4 A 3.

A Rennes. Stade Rennais bat E. S. Juvisy, 4 à 2.

Au Havre. Havre A. C. bat C. A. Paris, 2 à 1.

A BoM!ote, U. S. Boulogne bat C. A. XIV'. 5 à 4.

RUGBY. Dana les département* A ToMtutMe, C. A. Villeneuve bat Toulouse 0. E. C., 15 & 6.

A txMtOM, S 0. Avignon bat Stade Français, 6 à 5.

A Dtom, R. C. Toulon bat Stade Dijon- nais. 29 à 11.

A Perpigna», U. S. Perpignan bat U. S. Dax. 11 à 0.

venait de tuer mon père, riposta Simon. Elle m'avait assommé durant toute la promenade, avec ses jérémiades. J'ai fini par tâcher mes cinquante mille balles. pour avoir la paix et sur la promesse formelle qu'elle me fit de ne pas les consacrer à Fâchât d'opium, de cocaïne. d'héroine et autres sa! étés semblables, mais bien de les placer sur la tête de son enfant.

Jeanne affirme que vous lui aviez promis de lui faire cinquante mille francs de rentes par an.

Elle peut toujours dire ça, monsieur le juge fit Simon en haussant les épaules. Nous n'en sommes pas à une bêtise près en ce qui me concerne J'ai eu la faiblesse de lui donner de l'argent. Mais que je sois faible avec les femmes, que je gaspille ma belle galette avec elles ne prouve tout de même pas que j'aie assassiné mon père. D'ailleurs, poursuivit cn regardant tous les auditeurs d'un air goguenard, c'est à la justice de démontrer que je suis coupable et ce n'est pas à moi de faire la preuve de mon innocence. Eh bien je dois dire qu'en ce qui me concerne. votre enquête, messieurs, n'a pas précisément l'air de progresser dans le sens voulu pour établir la preuve de ma culpabilité Vous avez ratson dit le juge d'instruction. Mais songez, Simon Arnault. que l'accusation qui pesé sur vous pèse également sur un autre, et que si vous êtes coupable, vous risquez, en ne t'avouant pas. de nous faire commettre une épouvantable erreur en nous obligeant à condamner un Innocent. Simon éclata de rire.

Le désarroi du juge, la mine longue do Poussin, l'air medit&tif du greffier!

FOOTBALL LES MATCHES

DU STADE_BUFFALO Le Stade Français et k F.C. Rouen font match nul

Hier, au stade Buffalo, le Football Club de Rouen et le Stade Français se rencontraient pour la Coupe Sochaux. Ils ont fait match nul. un but étant acquis par chaque équipe.

La première mi-temps se termina jans qu'aucune équipe ait réussi à marquer. Les tentatives furent, cependant, nombreuses, tant du côté rouennais que du côté stadiste. le jeu ee déplaçant constamment à une vitesse très grande. Chaisaz. le gardien de but du Stade, se nt applaudir par de beaux 'arrêts, sur de très durs shoots de BIonlei et de Nicolas, et Gioan eut, dans les buts de Rouen, à intervenir à plusieurs reprises. sur des tentatives de Bunyan et Lafarge, ce qu'il nt avec une grande décision.

Apres le repos, le jeu fut Mut aussi mimé. mais il valut plus par l'ardeur iépensée que par la qualité du ootbal! oroduit.

Les stadistes, de leur côté, parurent noins en train que de coutume et plu- sieurs d'entre eux apportèrent une cer talne indolence dans leur action- Cependant. vers le milieu de la deuxième mi-temps, un effort des Parisiens leur permit de marquer un but par Bunyan, qui s'était pourtant jusqu'alors montré assez peu heureux dans ses interven tiens. Tuste avant le coup de sifflet

La défense de Rouen & l'ouvrage final, une erreur de la défense parisienne permit à Blondel d'égaliser pour les Rouennais.

Une sévère défaita du Club Français Le second match intéressa moins te public du fait de la trop grande facilité

Cne intervention de Blanc

avec laquelle le Football Club de Sochaux acquit la victoire sur le Club Français, dont il disposa par 9 buts à 2. AU STADE DE PARIS En match amical, au Stade de Paris, le Red Star Olympique a battu la Jeunesse Athlétique de Saint-Ouen par 8 buts à 3. LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

organisée par la F. F. F. A.

avec le concours du « Petit Parisien t L'E. S. Bully élimine !'A.S. Strttboat-t Ayant fait match nul dimanche dernier pour les S2** de finale de la Coupe de France organisée par ta F. F. F. A avec le concours du Petit PortaieM l'E. S. Bully et l'A. S. Strasbourg se trouvaient à nouveau en présence hier à Strasbourg.

Par 3 buts à 1, !'E. S. Bully gagna son match, se qualifiant pour rencon trer l'O. G. C. Nice. le 10 janvier à Saint-Etienne.

LE MARCHEUR MARTIN VAINQUEUR DU CRITERIUM L'Union Française de Marche a fait diuputer hier son critérium annuel des 25 kilomètres sur la piste du stade Per shing.

Marcel Martin, du C. M. Parisiens réalisa une excellente performance, non seulement en battant Courtois, du C. M. Nancy (qui abandonna peu après l'heure, ayant un tour et demi de retard) mais en effectuant la distance dans le temps de 2 h. T <t6" 3/6 à moins d'une minute du record de France. Dans l'heure 12 km. 207 dans les deux heures 23 km. 595. Derrière lui se classèrent dans l'ordre: Goujat, du C. S. F.. et Marchon.

qui, à chacune des phrases qu'il transcrivait, semblait approuver par un petit hochement de tête les réponses de l'accusé. incitait Simon à la confiance. Il se disait, avec une secrète et épouvantable joie, que rien, rien, absolument rien ne prouvait qu'il eût mortellement frappé son père que, bien au contraire toutes les preuves matérielles exigées par la loi s'accumulaient contre Hervé. Il se carra dans son assurance et regarda hardiment le juge. Ce que je dis vous fait rire ? dit tristement M- Joseph Morvan. Il vous est égal que ce malheureux Hervé du Karnoël soit guillotiné ?

Ça, par exemple, ce que je m'en balance dit cyniquement Simon. Que voulez-vous que ça me fasse ? En guillotinant Hervé du Karnoël, vous vengerez mon père Ce n'est pas à mot, tout de même, d'aller, pour sauver cet assassin, porter ma tête sur l'échafaud! Ce n'est pas à moi de me déclarer coupable d'un cr'me que je n'at pas commis Le poignard d'abordage ne m'appartient pas Les vêtements ensanglantés, les espadrilles tachées de sang et de boue qu'on a retrouvés chez Herve n'ont jamais été à moi. Alors ? C'est tout de même un peu raide, avouez-le. de m'inquiéter mot. en raison des dires d'une fille de moralité plus que douteuse. alors que l'on possède tant de preuves irréfutables de la culpabilité d'un autre.

C'est l'évidence même grommela Poussin d'un air accablé. Mais alprs, monsieur Simon Arnault, pourquoi vous êtes-vous trouvé mal quand je vous ai accuse de parricide, chez le commissaire de police de Dinard ?

La suppression! des tramways Voie! comment sera réalisée la sup- j pression des tramwaya place de l'Etoile

1° La. ligne n° 5 Trocadéro-Nation sera supprimée partiellement et remplacée par une ligne de tramways place Blanche-Nation (ancienne ligne n" 7) et par une ligne d'autobus Trocadéro-place Blanche.

Ces deux lignes suivront le même itinéraire que la ligne de tramways actuelle et auront le même sectionnement.

2° Les lignes n°' 30 Etoi1e-place Blanche-Bastille et 31 Etoile-mairie du XVHI'-BaBtiUe auront leur terminus reporté dans l'axe de l'avenue de Wagram, à proximité de la place de l'Etoile, de façon à faire disparaitre la boucle terminale actuelle extrêmement gênante rue de Tilsitt, avenue Hoche et place de l'Etolle.

3° La ligne n° 43 Courbevoie (pont de Neuilly)-gare Montparnasse sera supprimée et remplacée par une ligne d'autobus empruntant le même itinéraire et ayant le même sectionnement. 4° La ligne de tramways n" 92 Mont- parnasse-Etoile-place Pereire sera supprimée et remplacée par une ligne d'autobus gare Montparnasse porte de Champerret, empruntant l'itinéraire de ta ligne n" 92 et l'avenue de Villiera et ayant le sectionnement de Ia ligne actelle complétée par l'institution d'une section nouvelle Etoile-porte de Champerret.

Le projet réalise, par la même occasion et grâce à la suppression de la ligne n° 43, la suppression définitive des tramways avenue de la Grande-Armée, amorcée lors de la suppression des pré- mièrea lignes de la place de ta Madeleine. Il dégage également la place du Trocadéro où a déjà été réalisée la suppression de la ligne n° 16 et de la ligne n° 12, et constitue en définitive, une dee plus importantes opérations de déga- gement de la circulation générale pour- 3uivie jusqu'ici.

Voici, d'autre part, comment on envisage la suppression c intra-muros des lignes de tramways du groupe de t'Opéra

1° Ligne n° 21 a le Raincy-Opéra: Ligne n* 21 b PaviIlons-sous-Bois- Opéra;

Ligne 21 d Bobigny-Opéra. Les tramways seront supprimés sur le parcours Opêra-rond-point de la Villette et remplacés par une ligne d'autobus empruitMt le même itinéraire et ayant le même sectionnement. 2° Ligne n° 31 Noisy-le-Sec-Opéra.Cette ligne sera complètement supprimée et remplacée

a) Par le service c intra-muros t Opéra-rond-point de la Villette visé cidessus

b) Par une ligne d'autobus à un seul agent ViUemomNe-porte de Pantinrond-point de 1a ViUette. dont le sectionnement sera le suivant

Villemomble (gare)-chemin des Marnaudes

Chemin des Marnaudes carrefour Brémont-Micheiet;

Carrefour Brémont Michetet rue Courtois; Rue Courtois-rue de l'Ourcq;

Porte de Pantin-rond-point de la Villette, avec terminus intermédiaire à Noisy-le-Sec (carrefour Brémont-Michelet).

Un terminus d'échange sera créé au rond-point de la Villette et des billets directs seront délivrés pour tout parcours effectué avec transbordement sur l'itinéraire actuel des lignes 21 a. b. c, d.

Une ligne d'autobus Pantin (rue Courtois)-0péra sera créée sur l'ancien itinéraire de la ligne de tramways n° 21 (Compagnie Générale des Omnibus). Une ligne d'autobus VillemombleBondy-Noisy-Ie-Sec (mairie) sera créée. à titre d'essai, avec le sectionnement suivant

VillemomNe (mairie) limite du Raincy;

Boulevard d'Aulnay-mairie de Bondy; Mairie de Bondy-mairie de Noisy. 3° Ligne n° 48 Saint-Denis (barrage)Opéra.

Les tramways seront supprimés sur le parcours c intra-muros et rem- placés par une ligne d'autobus Saint- Denis (barrage)-Opéra, ayant même itinéraire et même sectionnement. Des billets directs seront délivrés pour tout parcours effectué avec transbordement sur l'itinéraire actuel de la ligne n° 48.

Toutefois, dans les voitures de la ligne d'autobus Saint-Denis (barrage)Opéra en provenance de Saint-Denis. ne seront admis que les voyageurs se rendant à l'intérieur de Paris et parcourant au minimum une section < intra-muros

4° La ligne n° 52 le Bourget (port aérien ) -AuberviHiers-Opéra.

Les tramways seront supprimés sur le parcours < intra-muros et remplacés par une ligne d'autobus Operacimetière parisien de Pantin, ayant le même itinéraire et le même sectionnement.

Des billets directs seront délivrés pour tout parcours effectué avec transbordement sur l'itinéraire actuel de la ligne n° 52.

5° Ligne n' 50 Aubervilliers (mairie)République.

Cette ligne sera supprimée et rem placée par une ligne d'autobus ayant même itinéraire et même sectionnement.

La reine de l'élégance 1932

a été élue hier par le comité des fêtes des étudiants de Paris

Le comité des fêtes des étudiants de Paris avait organisé, hier, avec le concours du Petit Parisien, une matinée dansante au cours de laquelle fut élue la reine de l'élégance 1932. Cette mani- festation était placée sous la présidence d'honneur de M. Fiancette. conseiller municipal. Le comité, à la tête duquel se trouve M. Roger Tastet, recevait les invités qui dansèrent aux sons d'un excellent jazz. C'est Mlle Renée Dargent, une blonde jeune Slle de dix-sept ans et demi, élève à la classe de comédie du Conservatoire, qui remporta le premier prix d'élégance.

Simon eut un regard noir de rancune vers le policier.

Vous oubliez que, pour pouvoir m'arrêter, vous avez provoqué un scandale au CfM<Mto<t 1 nt-il rudement. Vous vous êtes mué, ce soir-là, en agent provocateur Vous m'aviez un petit peu assommé pour commencer, et il m'en restait d'assez vives douleurs de tête. En outre, je le recoanais, j'avais bu pas mal. La colère, la douleur, l'alcool, la chaleur me travaillaient dur. au poste. Joignez à cela la stupeur que me causait une pareille accusation alors que je n'étais coupable, au fond, que d'un bris involontaire de glace et vous aurez la raison de mon évanouissement.

Tout cela est assez probant murmura le juge d'instruction en regar- dant fixement Poussin qui baissa le nez d'un air piteux. Monsieur Arnauit, reprit-il en se tournant vers te jeune homme, je me sens tout disposé à rendre une ordonnance de non-lieu en votre faveur et à inculper définitivement Hervé du Karnoë!.

Une lueur de joie brilla dans les yeux troubles de Simon..

Toutefois, reprit le magistrat, il nous faut procéder à une dernière vérincation. Je vais dire que l'on fasse le nécessaire. Venez, messieurs. Brigadier, vous introduirez M. Arnault quand je frapperai à cette porte, par trois fois. Oui. monsieur ]e juge dit le brigadier, ta main à la visière de son képi-

De longues minutes s'écoulèrent. On entendit chuchoter derrière la. porte, à voix rapides et contenues.

LES ARBRES DE NOËL Pour les enfant* du personnel j des usines Renault

La fête de Marbre de Noël offerte aux enfants des ouvriers et employés dea usines Renault, de Billancourt, avait attiré, hier après-midi, dans la grande salle du Palais des expositions, de nombreux enfants. Dès l'entrée, un ticket était remis à chacun d'eux. Son numéro correspondait à celui d'un jouet du somptueux arbre de Noël élevé à l'autre extrémité de la salle. Avant de s'y rendre, les enfants paissaient devant un comptoir où de gracieuses jeunes filles leur distribuaient un petit goûter. Tout ceci était fait dans le plus grand ordre, sous la direction de MM. Daubard, président du comité des œuvres sociales de l'usine Mille, président de la commis- sion des fêtes; Savignac, commissaire général, et Chassat, trésorier du Club olympique boulonnais. Quand petits et grands ont été installés, un « parleur ? Inconnu a annoncé les réjouissances et fait connaltre la multitude des œuvres sociales créées par M. Louis Renault. Entre temps, l'harmonie de l'usine a joué les plus beaux morceaux de son répertoire. Pis ce furent des rondes enfantines et des danses. En résumé. beaucoup de joie pour les petits et les grands et belle manifestation de sympathie corporative.

Les combattants volontaires

La Fédération nationale des combattants volontaires de la Grande Guerre avait organisé, dans la salle des fêtes de la mairie du X', un magniNque arbre de Noël pour leurs sections de Seine et Seine-et-Oise. Autour du colonel Fabry, député, et de Mlle Paris se tenaient MM. Barthier, président de la fédération Rougier, président de la section de la Seine, et RueN, président de la commission des fêtes.

Un brillant concert fut donné par un orchestre composé d'anciens combattants.

Deux cents enfants reçurent cinq cents jouets. Trois livrets de caisse d'épargne offerts par d'anciens combattants furent également distribués. Les marins combattant*

L'Union des marins combattants de Paris avait organisé hier, pour la pré- mière fois, un arbre de Noël que suivit une brillante fête de bienfaisance. Mme l'amirale de Gueydon présidait, ayant à ses côtés MM. Aubry, président de l'il. M. C. de Paris, de Kermadec, pré- sident de la F. A. M. A. C. Armanger, président des Fusiliers marins de Paria le lieutenant de vaisseau Ducouin, président de l'Association des officiers de réserve de l'armée de mer Bastide et Maisonneuve, vice-présidents da l'U. M. C. Les ministres de la Marine et de la Marine marchande s'étaient fait représenter

A la Ligue des mères de famille Mme Camille du Gast, assistée de la doctoresse Pilliet, la si dévouée présidente de la Ligue des mères de famille, et de la doctoresse Divé-Boppe. présidait l'arbre de Noël offert aux enfants du dispensaire qu'elle a fondé rue Crespin-du-Gast.

Les enfants vinrent nombreux et rivalisèrent de gaité et d'entrain.

Cette petite fête intime laissa un excellent souvenir à tous ceux, petits et grands, qui y assistèrent.

La Société amicate des Artt-et-Métiert La Société amicale des Arts-et-Mê- tiers a, sous la présidence d'honneur de M. de Pressac, conseiller municipal, et de son président, M. Albert Méry, conseiller du commerce extérieur, réuni hier tous les enfants du quartier au Paiais de la mutualité, rue Saint-Mar- tin, et leur a offert un superbe specta.- clé suivi d'une distribution de jouets. Dans le quartier de la Santé

Au préau des écoles 12, rue d'Alésia, a eu lieu un arbre de Noël offert par M. Georges Prade, conseiller municipal, aux enfants du quartier de la Santé et plus spécialement aux familles atteintes par le chômage. Près d'un milliers d'enfants assistèrent à la séance des marionnettes présentée par le théâtre Guignolia, du parc Montsouris, et prirent part au goûter et à la distri- bution de jouets assurée par Mme Prade et les dames patronnesses Au gymnase Jean-JaurS*

Sous la présidence et sur l'initiative de M. André Payer, député de Paris, des centaines d'enfants des écoles du X" arrondissement, accompagnés de leurs familles se trouvaient réunis hier au gymnase Jean-Jaurès. Ainsi que chaque année, c'était la traditionnelle fête de l'arbre de Noël. Un concert avec attractions, une ample distribution de jouets et de friandises eurent lieu au milieu de l'allégresse générale.

Pour les jeunes sourds-muets

La matinée récréative donnée hier, à l'école Lavoisier, par l'Association des parents de jeunes sourds-muets, aux élèves sans famille des institutions de Paris et d'Asnières a été fort réussie. MM. Géry. directeur de l'Institution nationale de Paris Jourdan, directeur de l'institut' d'Asnières Blacque-Belair, député, y assistaient. Après un programme artistique auquel prirent part le prestidigitateur Ben Ali, les clowns FiUis. Polian, le <: Frégoli a français et les élèves de Mme Irène Popard, un goûter et des jouets furent distribués aux enfants, avant le tirage d'une tombola richement dotée de lots. dont plusieurs offerts par Ie Petit Pm'teM.

Dans le quartier Rochechouart Hier matin s'est déroulée, dans un cinéma de la rue Rochechouart. la fête de l'arbre de Noël des quartiers Rochechouart et du Faubourg-Montmartre. Plue de mille enfants des écoles de ces deux quartiers avaient été réunis et MM. Armand Alexandre et Georges Pointel, conseillers municipaux, leur ont souhaité la bienvenue par une charmante et spirituelle causerie. Après un attrayant spectacle de films comiques, une ample distribution de jouets et de friandises a fait de nombreux heureux. La Ligue international des aviateur. La Ligue internationale des aviateurs, que préside M. Clifford B. Harman, a offert, à 16 heures, au Clos Normand, un arbre de Noël aux enfants de ses membres ainsi qu'à une cinquantaine de pupilles de la nation.

Enfin, trois coups furent frappés contre la battant qui. aussitôt, s'ouvrit, en dedans.

Entrez, Simon cria la voix puissante de Poussin.

Simon, l'air assuré, la tête haute, pénétra dans la salle. froide, sévère. peinte en blanc vernissé, éclairée par une verrière d'où tombait un jour cru. Et, tout de suite. il recula, avec un cri sourd, car, sur un signe du juge, l'innrmier. d'un geste brusque, arrachait le drap qui couvrait le cercueil et le mort apparaissait en pleine lumière. Le linceul, écarté. laissait voir sa tête blafarde, aux -tons de cire et d'ivoire, sa poitrine où deux plaies noirâtres béaient, triangulaires. Et ce mort, les yeux ouverts, portait sur le visage une expression d'affreuse épouvante.

Simon. brusquement blémi et hagard. contemplait cette face anguleuse, ces yeux de jade au regard fixe. ce nez pincé, ces lèvres minces d'où avaient flué tant d'ordres mauvais, tant de paroles Impitoyables. Il approchait pas à pas. dans le silence, et ses pas lents. un à un. frappaient le dallage rouge et blanc qui couvrait le soi. Il approchait, et chaque pas en avant semblait lui coûter un immense effort.

Voilà le cadavre de votre père. Simon Arnault. dit le juge d'une voix grave et profonde. Nierez-vous encore, devant sa dépouille mortelle, l'avoir frappé, de votre main.

Un espèce de raie sourd sortit de 1a gorge de Simon.

Il avança encore et se pencha. Et tout à coup Il parla

Vers l'unification internationale du droit pénal

La quatrième conférence internationale pour l'unincation du droit pénal s'est ouverte, hier matin en la salle de la chambre civile de la cour de cassation. Seize Etats étaient officiellement représentés à cette conférence. Après que M. Berthélemy, doyen de la Faculté de droit, eut fait l'historique des efforts accomplis depuis 1889 pour l'unification du droit pénal dans le monde, M. Carton de Wiart. ancien premier ministre de Belgique et président de l'Assemblée, rendit hommage à la France, à laquelle la plupart des nations doivent leur structure juridique. Répondant & M. Carton de Wiart. précise tout d'abord que tes membres de la conférence accueillis avec honneur par le gouvernement français. sont accueillis, non par un peuple qui prétend régenter le genre humain. qui prétend à quelque hégémonie, tout au moins Intellectuelle mais par upe nation qui <f désire travailler avec toutes les autres à l'avancement de l'esprit et au bien de l'humanité t. Voilà pourquoi noua nous félicitons. a souligné en terminant M. Léon Bérard. de rencontrée comme celles-ci, où des savants étrangers viennent travailler en entente fraternelle avec des savants français, et, à la satisfaction que nous sommes heureux de vous exprimer, il ne se mêle, veuillez le croire, aucun sentiment égoïste. Je veux dire que, de tout temps, !a France a été favorable et empressée à de telles rencontres. Il serait facile ,l'en attester son histoire et ses lettres. Elle a toujours témoigné le souci et le goût humains, le sens de l'universel. Jamais nous ne nous sommes montrés dédaigneux de la pensée, des recherches et des travaux de l'étranger. On a mêmes pu. à certains moments, nous accuser avec quelque apparence de raison d'un excessif enthousiasme pour tout ce qui n'était pas de notre cru et de nos traditions.

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Oui dit-il. de ma main. de ma main.

Il eut un rire nerveux, douloureux. Moi. ton fils. oui. de ma main. C'est de ma main que tu es mort. Tu m'as reconnu, au moment où je levais le poignard, et j'ai lu la terreur dans tes yeux et la supplication Toi, l'homme impitoyable, toi qui ne m'as jamais aimé, toi qui m'appelais < Monaieur a et qui jamais ne m'as dit < Mon &!s tu me suppliais-. Regarde ton œuvre, maintenant, mort maudit que tu es Oui, mort maudit, qui n'as su que créer de la haine, semer du mal et donner la vie à un gibier d'échafaud Dieu veuille que tu m'entendes Je te hais, entends-tu Je t'ai toujours ha! et détesté comme tu me détestais et me haïssais toi-même. Et ce n'est pas pour hériter ta fortune, ni pour sauver Sylvaine de tes griffes, démon. que je t'ai frappé à mort. C'est parce que j'ai entendu ton cri de triomphe, c'est parce que j'ai su que tu allais encore connaître une victoire infâme, c'est pour te la voler, cette victoire, que j'ai escaladé !e balcon et que je t'ai frappé. S'il est un enfer, maudit que tu es, puissea-tu y souffrir toutes les tortures des damnés, car je vais te voter encore une victoire, en donnant Sylvaine à Hervé du Karnoël Il se pencha un peu plus et cria Tiens. maudit

Et il cracha au visage du mort. Malheureux! cria le juge.- Quelle action sacrilège venez-vous de commettre.

Je voudrais pouvoir le traîner dans la boue, et le jeter à l'égout. dit Simon d'une voix etridente. Emmenez-moi Emmenez-moi.

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Cette date est a retenir pour tous cieux d'entre eux qui voudront y Daruciper, et ce sera certainement la grande majorité. puisque ce concours n'oblige à aucun autre débours qu un timbre de 0,40.

Employer pour cela la carte-postate annexée au Dépliant du BYSRH, en conservant toutefois le dépliant lui-même pour continuer de se servir du tableau-marque et suivre ainsi jusqu'à la' tin la marche du tournoi.

LE FRANCS AlAREPUTAim. Le Français a la réputation de ne pas connaître la géographie ai, l'autre semaine. H avait pu posséder le don de l'ubiquité, s'il avait pu visiter toute les villes de la métropole et de t'Afrique du Nord dont le Miroir des Sports de demain mardi relate les événements, par le texte et par l'image, il aurait pu s'inscrire en faux contre cette assertion. Mais, au fait, est-il bien utile de posséder le don de l'ubiquité ? Le Miroir des Sports de demain ne renète-t-it pas tous ces événements d'une manière parfaite et complète

n titubait et un filet de bave coulait de sa bouche.

On l'emmena.

Un quart d'heure plus tard, récon forte par un grand verre de café, mêlé d'eau-de-vie, il quittait l'hôpital, en compagnie de Poussin, pour se rendre au palais de justice où. dès son arrivée, on le conduisit dans le cabinet du juge d'instruction.

Etes-vous disposé à renouveler vos aveux, Simon Arnault, demanda le magistrat.

Oui, monsieur le juge. Mais je voudrais, si la chose est possible, que M. Hervé du Karnoël assistât & ma confession.

Ce n'est guère dans les usages. dit le juge.

Je ne parlerai qu'à cette condition.

Soit dit M. Joseph Morvan.

On alla chercher Hervé. II s'écoula un quart d'heure encore pendant lequel Simon fuma cigarette sur cigarette. Enfin Hervé entra, suivi d'un gendarme.

Monsieur du Karnoël, dit le Juge, je vous demande d'entendre, en silence et sans l'interrompre un seul instant, M. Simon Amault. Veuillez donc vous asseoir.

Oui, monsieur répondit Hervé. Il s'assit et attendit.

D'un coup d'œil. le juge avertit son greffier qui inclina la tête.

Parlez, maintenant. Stmon dit' !e tuge.

Simon Amault. après quelques instants de recueillement ou d'hésitation suprême, éleva enfin la voix

tA suivre.)


LE PLUS GRAND SQUARE DEPARTS SERA INAUGURE L'ETE PROCHAIN Il va être compiété par un bassin centrat avec de très beaux effets d'eau Le conseil municipal, sur l'initiative de M. Adolphe Chérioux, a, on le sait, autorisé l'exécution des travaux d'aménagement d'un square sur l'emplacement de l'ancienne usine à gaz de 'vaugirard. dans la limite d'une dépense de 3.220.000 francs.

Entrepris au cours de l'année 1930, cet aménagement s'est poursuivi avec activité et il est d'ores et déjà permis d'escompter que ce square, qui sera le plus grand des squares à l'intérieur de Paris et sans doute l'un des mieux conçue, pourra être mis à la disposition du public l'été prochain.

M. Chérioux vient de faire voter les crédits utiles pour que le nouveau square soit doté d'un kiosque à musique et d'un bassin central avec effets d'eau, dont M. Edouard Renard, préfet de la Seine, soucieux de tout ce qui peut ajouter au charme et à l'agrément de Paris, s'attache si heureusement à étendre i'application dans la capitale. Le dispositif envisagé pour la production des effets d'eau dans le bassin central a été étudié avec un soin particulier. L'installation d'un groupe auto-pompe en sous-sol destiné à récupérer l'eau employée et à la refouler à nouveau vers les éjecteurs a été reconnue comme étant une condition du bon fonctionnement des fontaines. La consommation d'eau sera, grâce è. ce procédé, presque nulle, ce qui permettra de réaliser des économies appréeiaMes.

L'éclairage des jets d'eau a égalefuent été envisagé. Il sera obtenu, selon )a formule appliquée si heureusement è différentes reprises, au moyen de projecteurs électriques étanches placés de telle sorte que le faisceau lumineux vienne éclairer le jet d'eau dans tout son parcours.

Qui a frappé le rémouleur ? Vers 20 h. 30, hier. on a découvert sur la zone annexée, rue Blanqui, le rémouleur Guillaume Hascouët, trente-deux ans, demeurant au no 19 de cette we, blessé d'un coup de couteau en pleine poitrine. Le rémouleur, dont l'état est assez grave, a déclaré avoir été frappé par un tnconnu.

S'agit-il d'une rixe ou d'une vengeance ? FETES ET REUNIONS Mlle Liliane Bonnet, muse de la commune libre du Vieux-Montmartre. et Mlle Haymonde Granvittier. reine du III* arrondissement. ont visité, hier après-midi, la Foire aux étrennea qui déploie ses éventaires de la place de la République à la Bastille. Les visiteuses ont été reçues par MM. Rosenthal, organisateur de la foireBouinois. président de l'Association des petits inventeurs, et Poncelet, président du Comité philanthropique de la Bastille, pendant que la Société <r la Méchéria a faisait Nonner ses clairons. Un peu plus tard, les jeunes ailes ont procédé à une distribution de jouets aux enfants de la Bastille. Le service d'honneur était fait par la tarde et les pompiers des communes libres du Vleux-Montmartre et de la Bastille. La Fédération nationade des veuves de guerre a tenu une réunion à la mairie du IV' arrondissement, sous la présidence de Mme Bollon, L'assistance a discuté du chômage parmi les veuves et tes orphelins de la guerre, et d'un projet de création d'une !liliale féministe ouverte aux non-victimes de la guerre.

Vif succès pour divers arbres de Noël organisés au Clos Normand par la Ligue Internationale des aviateurs; 10, rue Dupetit-Thouars. par la section des Jeunesses laïque., et républicaines du III' arrondissfnt&nt.; 160, rue de la Roquette, par la Jeunesse., républicaine du X7* 4arrondisse'ment; la salle des œuvres paroissiales du XVII', 'par le Bloc des jeunes des Bati)TMHM,' 39, boulevard du Temple, par la JtfMtMeue des Enfants de l'Ain; 275, avenue Daumesnil, par l'Association le JMoroott d farb.

Très brillantes également furent les Mtes données par les Anciens poilus du XIV-, la JfustQte munictpale du XI' et au profit du dispensaire anticancéreux de !'Nco!e dentaire dupérieure de 7'a<Ho!otr<c et de physiothérapie.

La Municipalité de StattM on'rait. hier fLprè!.midi. aux enfants des écoles une tête de l'arbre de Noël, qui s'est tenue, salle du gymnase, nous ta présidence de M. Maurice Foulon, sous-secrétaire d'Etat au Travail, député de la Seine.

Après un concert" auquel participaient d'excellents artistes, on procéda à la traditionnelle distribution de friandises et de jouets.

OR Bijonx, Brillants, Platine (Bureaux privés) ft< à 17 h-, 28, pt. Murché-St-Honoré (Opént)

ineMMUet t U <'°*' *°* 9 Et. h<MM. MpënMr loir. F.MPEmS.28. r. Proutthot. BmçoB

LES COURSES VINCENNES

Geole, à M. Col, gagne le Prix Jacquei Olry

La pluie a presque épargné cette réunion dominicale qui fut très réussie. L'absence de Caël, crack de la jeune n'a point nui aux intérêts de J'écurie Col. C'est Geo:e qui a enlevé le Prix Jacques Olry dans un quasi walk-over, battant Greville et Grand GaMtM sur qui circulait un tuyau de la dernière heure. La pouliche a trotté le kilomètre en l' 28" et a gagné dans une action qui a soulevé les applaudissements de )'aasistance. Voilà une écurie qui s'annonce aussi dangereuse cette année qu'elle l'était déjà la saison précédente.

Le*re*uttat<:

PRIX DE MEZIERES

Monté. 12.000 francs, 2.800 mètres 1. Esctarmonde Il (propriétaire). 28 t & M. Saint.P 9 2. Email II (A. Expert).P 11 3.ExJongieur(R.-C.Simonard)..P 7 t

4. Eguzon (G. Pentecôte). Non placés: Entr'acte II (Lefèvre) Epicure II (M. Dejean) Eole XIV (Gougeon) Eloïse II (A. Libeert) EdetweiM III (E. Picard) Eremurus <? Pfcard) Epidaure 111 (d'Haene ftts) Echinops (Prunier), arrêté ;1 Ecutnine (Chrétien): Eau de Rose (Rtbert); Epatant (Buisson). Durées 4' 23" 3/5. 4' 24" 1/2, 4' 25" 4' 26" 2/5. Réduction au kilomètre 1' &t" 1/5. Quinze partants.

FAITS DIVERS' Manifestations de sympathie

Les gradés et gardiens du XIV' arrondissement ont, au cours d'une fête intime. offert un souvenir au brigadier Paul Chaptal (brigade B), à t'occasion de son départ en retraite. Une collecte au profit des orphelins a produit la somme de 110 francs. Les gradés et gardiens du XII' arrondissement (lettre D2) ont également remis la médaille trentenaire et un souvenir au brigadier Gaucher, appelé à faire valoir ses droits &!& retraite.

Un c chauffard trrêté

L'autre nuit, boulevard de Grenelle, le gardien Gaston Rosin, du XV an'ondtssement, était renversé par un conducteur d'automobile qui continua son chemin. Le gardien ayant pu relever te numéro de la voiture, les Inspecteurs de la police judiciaire ont retrouvé le « chauffard M. Verriot, habitant 133, rue Saint-Dominique, a Saint-Ouen. Celui-ci a donné pour excuse qu'il était ivre au moment de l'accident. Au dépôt.

Il encaissait pour ton compte On a arrêté à Puteaux. Joseph Chausson. trente-cinq ans. 8. passage Du Guesciin. à Paris, qui se faisait passer pour garçon de recettes d'une compagnie d'assurances et encaissait des factures qu'il avait lui-même fabriquées. L'escroc a été envoyé au dépôt. Il est dangereux de te déguiser en père Noël

On a admis à l'hôpital Beaujon MM. Georges Jacob, trente-deux ans, et Harry Meyer, vingt-huit ans, 117, boulevard Saint-Denis, à Courbevoie. qui portaient des brûlures assez sérieuses au visage. Dans la nuit du Réveillon, ils s'étaient rendus chez un ami. M. Wurstensteln, demeurant rue Jean-Bart, et, pour amuser tes enfants s'étaient déguisés en « pères Noël ».

Mais au contact d'une lampe, les barbes dont ils s'étaient affublés avaient pris feu.

Les accidents de la rue

Avenue de Villiers, le cycliste Gaston Chapotot, âgé de vingt et un ans, du 17' escadron du train, est renversé par un camion. Beaujon.

Boulevard de la Villette, M. Coyard. habitant 174, rue de la Jarry, & Vincennes, est renversé par une auto. Saint-Louis. Avenue de Tokio, par suite d'une fausse manoeuvre, une auto s'est jetée contre un arbre. Mme Joséphine Guérin, demeurant 20, rue Gramme, qui occupait le véhicule, & été blessée et admise à Beaujon.

Dans un restaurant de la rue d'Amsterdam, un client, dont on ignore le domicile. M. Albert Auchet, quarante et un ans, tente de se suicider d'une balle de revolver a la tête. Beaujon.

Neurasthénique. M. Paul Odin, trente anB, domicilié 30. rue Vauvenargues, absorbe le contenu d'un flacon de teinture d'iode. Soigné à son domicile.

Neurasthénique, M. Faut Magnter, trente-trois ans. marchand de journaux, 138. rue de Paris, à Saint-Denis, s'est suicidé à t'aide du gaz d'éclairage.

Le jeune Jacques Schatz, sept ans. dont les parents habitent une roulotte près du cimetière de Puteaux. a été mordu profondément à ta jambe droite. dana un chantier en construction, nvenue SainteFoy. par un chien appartenant au chef du chantier. L'enfant a été adma à l'hôpital Bretonneau.

Mme Sophie Fabre, concierge, 14 bis, rue de la Mouzaïa. est grièvement brûlée dans sa loge, à ta suite d'une explosion de gaz.

N'ayant pas un sou en poche, le Suisse Euerenio Satvi. trente-trois ana. sans domicile fixe, se fil servir à déjeuner hier, dans un restaurant de ta rue de Chabrol. Au commissariat de la Porte-Saint-Denis, où il fut conduit, on s'aperçut qu'il était recherché, en vertu d'un mandat d'arrêt du parquet de Nancy, pour vol. Au dépôt. Un incendie s'est déclaré au étage d'une maison inhabitée. 135. rue Belliard. Les pompiers de la caserne Carpeaux se sont rendus mattra du feu après une heure de travail.

DANS LES P. T. T. Un nouveau groupement d'employés des P. T. T. vient de se former, qui se propose d'apporter son concours aux associations existantes, pour faire étendre les avantagea accordés par l'article 10 de la loi du 14 avril 1924 sur les retraites. Ce groupement amical a tenu hier son assemblée à ta mairie du IV arrondissement.

Le conseil central fut ainsi composé Bossavy (Seine). Letellier (Oise), ThiMnard (Oise). Colongin (Seine), Lemaire (Oise). Bloquet (Oise). Pelle (Doubs). Ailement (Seine). Voidoire (Oran), Miquel (Creuse), Petit (Seine-et·Oise), Guérart (Seine). Bonnlol (Oise), Aufray (lUe-etVilaine), Argelès (Seine). Duffau (brigade de réserve), Mme Colongin (Seine). Pinard (Seine). Dru (Seine), Mme veuve Levitec (Oise). Rlbos (Seine).

Le siège est fixé à Nogent-sur-Olse (Oise).

POUR NOB JEUNES

LECTEURS

PRIX DE CANNOCGES

Attelé. 15.000 francs, 3.600 mètres l.Gutpava (Carré).G MM iL M. R. Arnaud.P 11 60 2. Gaucho (Bottent).P 27 x 3. Gaby Btonde 37 60

wtn tA. unoisse'et). L'ion placez Grosso Modo (Capovitia) G. des Pilea (L. Forcinal) Germiny (R.-C. Stmonard) Gournay (Vercruysae) Glorieuse Incertitude (Lagaisse), arrête; Galant II (Bakker) Ginai III (H. Masson) Grappe d'Or (Jahan). arrêté; Gazouillis (L. Duriez). arrêté Glatigny Il (A. Gyptesu) Gaméla (D. Heudfères) Glaucippe (R, Cêran-.Maitlard), arrêté. Durées 4' 10" 1/2 <' 3/10, 4' 10" 4' 14" 2/5. Réduction au kilomètres l' 35" 2/5. Seize partants. G. des Piles distancé de la quatrième Place pour avoir passé le poteau au galop.

PRIX DE CONDE

Attelé. 20.000 francs 2.600 mètres 1. Friscourt (Bakker).G 107 60 à Il. E. Marmousez.? 22 50 2. Fred Kerns (CapOTtUa).P 9 > 3 Fa Si La Do Ré (M. 47 M

4. Flavijny Il (R:-C. Umonard). Non ptacéa Foudroyant (Boutey) Firet (Neveux) Fantaisie II (Netter) Fei (L. Forcinai); Fattma (Verzè)e); Fleur r d'Amour II (Carré) Fragilité (Janssen) Fumiste (A. Duput) Flirteuse (Th. Monsieur) Faiesia (Bernardin) Fend l'Air (E. Staron) Féerie (P. Vie!) Fripon (G. Pentecôte) Folle Nuit (Chyriacos). Durées 4' 3" 4/5. 4' 4", 4' 4" 1/4. 4' 4" 2/5. Réduction au kilomètre: r 32" 9/10. Dixhuit partants.

PRIX ,JACQUES OLRY

Monté. 60.000 francs. 2.250 mètres 1. Géole (Perthar).G 1460 &M. A. Cot.P 750 2. Gréville (Riam!).F tt x

COURRIER DES THEATRES

Opéra, 8 h., Tannhaeuser.

Français, 8 h. 30. lea Affaires sont lea affaires.

Opén-Comique, 8 h. 30. ta Tosoa, Cavalteria rusticuna.

Odéon, 2 h. 30, Vieil Haidetterg 9 h.. Madame Sans-Géne.

Ctité-Lyriqne, 8 h. 30, la Veuve joyeuse. Trianon-Lyr.. 8 h. 30, le Roi du pourboire. Châtelet. 8 20, Nint-Roaa (André Baugé). Vsriétés, 9 h., Bluff.

Pte-St-Xrtin, 8 h. 30, Général Boulanger. Théâtre de Paris, 8 h. 45. Fanny. Gymnase. 9 h.. la Route des Indes. Sarth-B., 8 45. Ces dames aux chap. verts. Mogador, 8 h. 30, Orphée aux enfers. Ambigu, 8 h. 30. les Cent Jours (Gémier). Renaissance. 8 h. 45. Prisons de femmes. Pigaile, 9 h., le Roi masqué.

Palais-Royal, 8 h. 30, Mes femmes. Th. Antoine, 8 h. 45. Acte (Vera Sergine). Bouffes- Parisiens, 8 h. 30, Sous son bonnet Michodtère. 8 h. 45. la Banque Nemo. Apotio. 8 h. 45. Papavert (Constant Rémy) Madeleine. 9 h., 24 h. de la vie d'une fem. Athénée, 8 h. 45, Romance.

FoUe-WgMm. 9 h., Grand Hôtel. Ambassadeurs, 9 h. 15, le Cyclone. S<tt, 8 h. 45, 600.000 fr. par mois (Biscot) St-Georg..9 h..l'Homme. la Bête et ta Vertu Nouveautés, 9 h., Encore 50 centimes. Avenue, 9 h., la. Vie athénienne.

Comedie-Ch.-EtyféM. 9 h., Un taciturne. Grand-Gutgnol, 9 h.. Une nuit au bouge. Daunou, 9 h., Enlevez-moi (opérette). Mtche). 9 h. 15, la Ligne de cœur. Arts, 8 h. 30, Phaéton.

Potinière, 9 h. 30, Un chien qui rapporte. Corn. Caumartin, 9 15 Une afTaire(J.Baumer) Mathurins, 8 h. 43. Vendredi 13 (opérette) Montp&mtf.se, 9 h.. Maya.

Atelier, 8 h. 45, Village.

Tristan-Bernard, 9 h., On natt esclave. Studio Ch.-t:tysée<. 9 h.. Chant du berceau. Vieux C<*)ombter. 9 h.. Bat. de la Marne. Moulin Chans., 9 30, proI.Guttry. op.Yvain Coma-di* 9 h. 15. Elles viennent pour va! Batactau. 8 h. 45, Ciboulette (Renée Camia) Eldo, 9 h.. Contr6i<*ur dps wagons-lits. Cluny, 8 h. 45. le Sexe faible.

Déjazet, 8 h. 30. Elle a fine l'adjudant. Ternes, 8 30, Pile ou Face (Bivire Popesco) Nonvean-Thettre, 8 h. 30. Comtesse Maritza Montroue. 8 45, Rip (Nerval. M. Sevel. Bon<tfs-dtt-'ord. Train 8 47 (Fern. René) M«a<-<-y Ecole des cocotte!) (Parisys). Gobelins, 8 30, Chans. d'amour (Reda Caire) AUJOURD'HUI. Th. de la Madeleine. 9 h.. première de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, pièce en trois actes et cinq tableaux de Fernand Nozière. d'après Stephan Zweig, et de Mon double et ma mottié ou Vingt-quatre heurea de la tte d'une homme, comédie en troia actes de M. Sacha Guitry. Trianon-Lyrique. 8 h. 30. générale du Roi du yourboire, opérette de M. Aurèle Partonl, musique de Mme Régina Partoni.

-o- OPERA, Par suite d'indisposition d'artistes on donnera ce soir T<nKtMBMM avec Mme Germaine Lubin MM. Georges Thill, Brownlee et Mme Holley.

-o- COMEpIE-FRANCAISE. Rappelons que la reprise de Patrie, de Victorien Sardou, reste fixée demain soir. A cette occasion. Mlle Vera Korëne fera ses premiers débuts dans le rôle de Doiorës-o- OPERA-COMIQUE. La prochaine représentation de la Basoche. avec MM. Lucien Fugère, Roger Bourdin Mlles Gau.ley et Réville. sera donnée jeudi soir. (Réveillon de fln d'année.)

-o- ODEON. A l'occasion des Ktes. les Bouffons, la pièce en vers de M. Miguel Zamacoïs, reparaltra sur l'affiche demain soir mardi et samedi 2 janvier, en matinée. avec MM. Raymond-Glrard, André Vasiey. Louis Soigner. Roger Clairval, Bonifas. Baconnet. Chamarat. Aubeleau. Bryonne. Guy Parzy, Bargin, Couvreur, Charpentier Mmes Renée Simono et Antonia Bouvard. o- MOGADOR. Ce soir, réception du service de première pour Orphée aux Enfers. Demain, réception du service de seconde.

A l'occasion des fêtes du Jour de l'An. trois matinées du chef-d'oeuvre d'Offenbach seront données vendredi samedi 2 et dimanche 3 janvier, à 2 h. 30. avec toute la brillante Interprétation du soir, qui ne comprend que des grandes vedettes.

-o- ATHENEE. M. Lucien Rozenberg, directeur, retient la date du mardi 12 janvier, en soirée, pour la générale des Evémemettts de Béotie, comédie nouvelle en trois actes de MM. Georges Berr et Louis Verneuil.

-o- BOITE A JOUJOUX (Th. de Paria). Les célèbres danseurs Zolga et Rachel débuteront le jeudi 31 courant dans un numéro absolument nouveau.

o- HYMENEE. C'est aujourd'hui que sera célébré, dana la plus stricte intimité. à l'église Saint-Joseph d'Anvers, le ma- riage de notre confrère M. Paul Achard avec Mlle Hilda Janasens.

SPECTACLES ET CONCERTS .Folies-Bergère, 8 h. 30, l'Usine à folles. Concert Maye), 8 h. 30, la Folie d'amour. Empire, 8 h. Jack Hylton.

Cas. de Paris, 8 30. Paris q. brille (Mist.) Athambra, Durand contre Durand, m.-hall Humour. 10 h., Dorin. Colline, Bastia. rev.

LES AVENTURES D E M/CT (.Voilà ce que c'est de manquer de savoir-vivre.)

3. Grand Gamin (H. Picard) 4. Galibotte (E. Carré). Non placés Gyptis (R. Céran-Maillard) Gavroche VII (Roussel). Durées 3' 20". 3' 22" 1/5. 3' 27" 1/5. Réduction au kilomètre l' 28" Six partants.

Paix D ANGOULEME

Attelé. 2U.000 francs, 2.800 mètres 1. Bouton d'Or IV (Bulhton).G A Mme veuve Edouard.? 22 2. Epsom IV (Vigneaux).? 16 > 3. Epicéa (Gougeon).P 20 50

4. Panthère Noire (Visa). Non placés Désirée Rion (P. Viel) Epinard III (A. Sourroubtiie) Eric (Vandenberg) Dakota (Carré) Désespoir (A Tambéri) Doncaster (R. Simonard) Emeraude V (Th. Monsieur) Contralto (Gros jean) Cyrano III (Cheval) Druy (Bernardin) Beau Normand (A. d'Haene) Emouchet (L. Boudet) Emir IV (R. Geenens) Etoile d'Arques (M. Dumontier) Chazelles (Jobin) Cajoleuse B (E. Doumen) Dubonnet (H. Masaon). Durées 4' 20" 3/5, 4' 20" 4/5, 4' 20" 9/10 4' 21" 1/5. Réduction au kilomètre l' 32' 1/5. Vingt et un partants. Eric distancé de la quatrième place pour avoir passé le poteau au galop.

PRIX DU MESLE

Monté. 20.000 franc3. 2.800 mètres L Fleur de Miette (Neveux).G 22 à M. G. Baudoin.? 850 2. Dindon (R.-C. Simonard).P 1050 3 Espérance XH (M. Saint).P 11

4. Liesse VI (Germain). Non places Dtt'us (E. Marie) Depeastaux (Manaon) EsctaveUes (P. Gitton) Demi Lune (Monclin) Eclipse VI (A. Forcina.)) Erica tGougeon) Darling III (V. Devrece) Euryale (A. Morel) Eko (G. Pentecdte) Duc de Normandie (L. Pottier) Déesse IM (G. DemortMi). Durées: <' 17" 2/5, 4' 18" 3/5, 4' 21". 4' 22" 2/5. Réduction au Mtomètre l' 31" 1/9. Quinze partants.

Dx-Anes, 9 h.. rev. m. AUbert (Mare.10-36). Chat-Blanc OS.r.V.-MaMê). 8 h.. chansonn. Européen, 3, 9 h., Perchicot. W. Brown. Fourmi. 3, 9 h., Sarthel. Stephen. Weber. Bobino M.-HaU.Dora Stroeva, Roger Lacoste Eden, 8 h. 30, Ta bouche, opérette Yvain. Médrano, 8 h. 30 mat. jeudi. sam.. dim. Cirque d'Hiver, 8 30 la Chasse à courre. Coliséum, danse, mat. et soif.. attractions. Moutin-Bonee, bal, 4 h.. 8 30 et tte la nuit Fantaslo. concert, attractions, danae. Mttc-City-Bat. t. j., 9 h. d. et f., mat. J.una-Ftrk. 9 h., dancing.

Jardin d'Accûm., entr., 3 fr.: enfanta. 1 fr. Pal. Pompéien, Jdt soir. sam., dim., m., s. -o- L'Orchestre mouvant, une des nouveautés du CASINO DE PARIS.o- UN RECORD BATTU. Pendant les têtes de Noël te CASINO DE PARIS a battu tous les records de recettes avec la triomphale revue Paris qui brille, avec notre Mistinguett. MM. Dufrenne et Varna s'excusent auprès des personnes qui n'ont pu trouver de places.

-oa- Les Ballets votante, un des clous du CASINO DE PARIS avec Mistinuett. -o- EDEN (7, av. de CUchy). Ce soir, â 8 IL 30. Ta bouche. l'opérette triomphale de Maurice Yvain. Succe* i Places de 3 à 8 francs.

o- Le Plateau tournant, dne des sensations du CASINO DE PARIS.

-o- MEDRANO. Irrévocablement, quatre derniers jours. Les trapézistes américains, tes jumeaux Neumann, Aeroz. tes clowns. etc. En matinée, le 1" janvier, débuts de la pantomime JEspatui, avec la véritable corrida et le célèbre champion du fil de fer Colleano.

-o- La Course en char, une des curtosttes de Parla qut brille au CASINO DE PARIS.

M! La triomphale renaissance

du /<M

JACK

HYLION 20 ATTRACTIONS

Programme de music-hall tpecitlement conçu pour les fête. avec des clown*, des acrobates, des sauteurs, des marionnettistes, des ballets lumineux, la traversée de la salle sur fil tendu

Matinées spéciales pour enfantrt

CINEMAS

Madeleine, Buster se marie (Buster Keaton) Paramount, la Chance (Marie BeU). Canmoat-P*)., Bande à Bouboule (Milton,* Aubert-Palace, lea Lumières de la ville. Olympia, Coquecigrole (Max Dearly). Max-Linder-Pthé, Martus.

Mtrivaux-P*thp, Après l'amour.

Ciné Ch.-Etyoéts, Vrai Visage de l'Afrique Ganmont-Théttre, Capitaine Craddock. Elyséc-Gtmmont, Symphonie exotique. Mrtimy, permanent, Mtatigri.

Colisée, la Chienne (Michel Simon). Moatm-Bouge. le Rot du cirage.

Victor-Hao-FttM, Parfum dame en noir. Ermitage, A nous la liberté.

tmptrmt-Pathé. le Roi des resquilleurs. PtjMe, perm., l'Ennemi dans le sang. C*pnc!neo, le DiTig&aNe.

PROFITEZ des VACANCES POUR VOIR

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LE VRAI VISAGE DE L'AFRIOUE

CINEMA DES CHAMPS ELYSEES 118, CHAMPS-ELYSEES, 118

PERMANENT L'APRE3-MIDI SOIREE: 21 h. !5

AMATEURS DE i .J.JT. Lundi, 28 decem&re.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN <3M m.)

20 h- 15. disques et Informations.

20 h. 45, causerie sportive du a Mtrotr des Sports ». Disques et imformatton*. 21 heures, concert avec le concours de M]Ie Germaine Corney, de l'Opéra-Comique, dana La Fille de Madame Angot « air (Lecocq) Ciboulette « air (Hahn) La Vie Parisienne t air (OKenbach) et de M. Ferrero, accordéoniste virtuose, qui interprétera Iris, marche (GabutU) Très jolie, valse (Waldteufet) Stmc"eMa, paso doble (Poret).

Prélude d'opérette (Francis Casadeeus) Valse de Mt« Hetyett » (Audran) La Veuve Joyeuse, sélection (Lehar); Httmoresque (Percy E. Fletcher) Les Vingt-huit Jours de Clairette, sélection (V. Roger) Sonate (Hummei). pour tito et piano (MM. Drouet et Jacquinot) La Belle Hélène, sélection (Offenbaeh) Chanson (Doret) tUys, ballet (Louis Ganne) Bonde du Bon Boi Uacobert (M. S. Rousseau) Finale du DhertttSfment pertaz » (Renaud). RADIO-PARIS (1.7Bt m. 1.). 6 h. 45 et 7 h. 30. culture physique-

7 h. 45, disques, informations.

12 h. 30, Paria Il ta /en<t!-e (Greh-Quey1 ri aux) C'est Jojo (Péguri-Breb&nU; Chez le tailleur (Bach-Henry Laverne) Chanson <f«<M mait d'amour (Ltnea.e) conn<H

Miracles, 3 h., 9 h.. le Congrès .'amuse. MtU)ot-P«t<M'e, l'Afrique vous parie. Omnht-Ptth. Son Altesse l'Amour. Citméo. le Costaud des F. T. T. Falles-Dramatiques, la Pente.

Studio M, l'Homme q. a perdu la mémoire Aricnit., l'Amour & l'américaine (Spinetly) Cigale, Rive gauche (Garat).

Artititic, Cœurs brûtéa.

Panthéon, Palmy Days (Edd) Ctptez). Bifttte. )a Terre.

Carillon, CaJ&is-Douvres.

Bentparte. l'Amour à l'américaine (Spinet.) Satnt-Stbin. Çapttatne Craddock.

Roxy, Stroco, attractton:.

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LÀBAMMA BOUBOULE det4h45at9hM.2)her)NUtT AUBERTimmiI mimn PALACE CHARGE mimn IIIIIIIII CHAPUN! LES LUMIERES 111111111111 DE LA VILLE AUX HALLES HIER Hausse de 0 60 au kilo sur le tapin du Gatinais. 12 25 à 12 75; le poulet de Bresse, 18 à 21 de 0 75 sur le lapin ordinaire, 12 à 12 50. Baisse de 0 25 au kilo sur Fote dé- pouiUée. 7 50 à 9 50 de 1 franc sur la poule de Bretagne, 12 60 à M M; de 0 50 sur le poulet vivant jeune, 12 50 a 13 SO de 1 franc sur le chevreuil, 10 à 12 50 le faisant coq. 22 à 32 la poule. 18 à 36. et le lièvre français, 20 à 34 la pièce, Hausse sur le hareng, 0 75 à 2 te homard. 24 à 25 la langouste, 15 & 26 le maquereau. 4 à 6 le merlan ordinaire, 0 50 à la raie, 1 à 2 26 ta soie francise. 13 à 18 étrangère. 13 à 17 turbot. 6 a 10.

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19 h. 10. chronique des livres, par René Lalou: « Saint-Saturnin de Jean Schlumberger.

19 h. 30, la Patrouille turque (Michaelis): Célèbre Sérénade (Toselli) les M<H<<MM d'Arlequin (Drigo). par Rambo) Quand les lilas refleuriront (Dihan-Auriol) cours commerciaux.

20 h., Radio-théâtre Dernières Mtmœttvres (Denyse et Marc Denis), sketch radiophonique.

21 h. air de Afa<t<tm< Chrysanthème (Messager) cavatine de LeUo (Bizet) Trois petits chata blancs (Gahrie) Piern) Cache-cache (Bazelalre) Romance Bans paroles (Zoubaloff) Quintette (Mozart). TOUR EIFFEL (1.445 m. S). 12 h. 30. l'histoire de France en chansons !e< Volles normandes, la Chanson des ftMeo«. la C'hecoMchde de Jeanne, les Deux archers, le Bon Roi Henry, Sur la route de Suresnes, le Départ de .a/aj/ette. les Vo!ott<sires, Vieille L<eo<t. Petits Soldats de France. 13 h.. informations.

17 h. 45. Journal parié.

19 h. 30, chansons russes

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12 h. Ki. disques.

1S h., causerie: < Les maladies des animaux transmissibles & t'homme », nar le docteur Panisset, professeur il. l'école d'AIfort.

18 h. 15. émission du Radio-Journal de France.

19 h. 30. cours d'anglais.

M h. <5. musique enregistrée.

20 h. 15, chronique des combattants, par M. Fernand Saiomon chronique dea assurances sociales, par M. Fernand Baudin, contrôleur de la caisse interdépartementale des assurances sociales.

21 h.. relais de la station radio-coloniale Symphonie écossaise (Mendetssohn) Afmtque OfyrcMe Tragédie de Soicm (Florent Schmitt).

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L'oeuvre du journaliste, de l'édite et de l'homme politique fut évoquée par les discours que prononcèrent M. Miche!, préstdent du Comité; EmiIe-Desvaux M. Gaston Pinot, conseiller municipa! des Carrières-d'Amérique, et M. Martinaud-Déplat, ancien secrétaire général du parti radical socialiste. Le 40' congrèa national

de la libre pensée française Le M* congrès de la Fédération françiee de la libre pensée a eu lieu dans le grand amphithéâtre du Médical-Hôtel. eom la présidence du docteur NicoUet, président du groupe parlementaire de la libre peneée. Samedi, à 21 heures, une grande conférence publique a eu lieu avec le concours de nombreux orateurs, délégués des organisafions laïques et pacifiques. EUe avait comme sujet la véritable paix x.

Hier les travaux se sont poursuivis par l'étude de différente.9 questions la crise mondiale et le remède à la vie chère la réforme de la ici sur la prease l'application de la loi de séparation, etc. Un banquet a clôturé le congrès.

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Le tirage de la loterie de l'Orphelinat de l'enseignement secondaire et supérieur, primitivement fixé au 25 décembre, a été reporté au 25 février 1932. L'émission des billets se poursuivra jusqu'au 31 janvier.

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21 h., Véronique (Messager); la 7eni?e joyeuse (Leh&r) No, No, Aranette (Youmans) MtM Cotumbia, Java des as (Marceau) C'eftt la Mtmt:e ?<M!tt (Vacher); eamtHo (Goldenberg); la Croix des chemins (Goubt)er); les Stances (Ftëgier): Pour stmer, s'adorer (Borel-Clerc); Je dana tes yeux (Emmerechts); Souvenir de la B6* 6r<gade (Mornay); Condé (Wettge) Prendt garde (Benès); Libre et jeune encore (F. Lehar).

22 h., disques. Cavatleria ruatte<Mto r Chanson & boire (Mascagni) Mignon (Thomas) la Toaca (Puccint) Mascarade (Lacome).

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18 h. 30, Les bases de la muaique Chanta de Strauss.

21 h. 35, Quatuor' en la (SchumaBB) Quatuor (Debussy).

23 h, danses.

BRUXELLES (509 m 3). 12 h. M. 17 h., disques.

20 h.. o-uverture des Mattrei! eaniewt (Wagner) Concerto (Ha-ndet) SMMrosode (Rimsky-Korkow) SoTt«(< (Brahms) Die ffedermato (J. Strausa) la HousMrde (Ganne).

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S!nus!tes On a donné le nom de sinus à des cavités qui existent dans les os du front, dea joues et de l'arrière-nez. Ces cavités communiquent avec les fosses nasales, et la muqueuse qui tes tapisse est le prolongement de cette de ces dernières. La propagation au sinus de toutes les maladies microbiennes est donc des plus faciles ainsi la grippe, la rougeoie, etc., < passent par le nez sous la forme d'un rhume de cerveau que suivra souvent une infection avec inflammation et suppuration de la muqueuse des sinus, c'est-à-dire une sinusite. Un simple rhume de cerveau peut donner une sinusite. La plupart des sinusites se manifestent par un mouchage purulent, abondant, dû aux suppurations (le mouchoir est taché de jaune ou de vert), et par une douleur du front, entre les sourcils. Les sinus déversent leur pus, dans la journée, en avant, dans les narines (les malades sont des moucheurs). ou. en arrière, dans le pharynx, et pour s'en débarrasser les malades reniflent, raclent, crachent (ce sont les cracheurs). Au contraire, durant leur sommeil, le pus s'écoule lentement et sans arrêt dans le pharynx. En passant, il arrose les cordes vocales et le larynx, entretenant ainsi une laryngite chronique. puis descend le long de la trachée dans les bronches, qu'il infecte. Telle est la cause de nombreuses bronchites chroniques. Une partie du pus qui s'écoule gagne également l'estomac. Le traitement des sinusites est simple, car il suffit de glisser régulièrement dans son nez de la Nazinette. Ce merveilleux baume nasal est chargé d'essences volatiles antiseptiques que l'air, par les variations de pression qu'il subit au cours de la respiration, entraine dans les sinus. Ces essences végétales tes désinfectent en tuant les microbes et calment les inflammations de la muqueuse, d'où soulagement immédiat du malade. Même si la sinusite est très ancienne, il ne faut pas hésiter à employer Nazinette une sinusite vieille de dix ans peut être moins grave qu'une toute récente. Nazinette agit également bien dans <es affections du nez et du nasopharynx sécheresse nasale, rhumes de cerveau, catarrhes, rhinites, sinusites, mauvaises odeurs nasales ou ozène dans les affectiona de la gorge angines, amygdalites, pharyngites, laryngites, enrouements, extinctions de voix dans les affections des bronches et des poumons toux, rhumes négligés, coqueluche, toux quinteuses, asthme, emphysème dans les affections de l'oreille otites, bourdonnements, surdité dans les maladies infectieuses grippe, scarlatine, rougeole, oreillons. L'effet est certain. Une brochure de 32 pages entoure chaque tube de Nazinette elle donne des explications complètes sur le traitement des maladies du nez et de la gorge par l'emploi des essences naturelles volatiles extraites des plantes et de nombreuses attestations de médecins et de malades reconnaissants. La maladie entre par le nez c'est dans le nez qn'H faut la vaincre. Prix: toutes pharmacies. le grand tube, 6 fr. (exigez bien Nazinette). A défaut: par poste.6fr.25: contre remboursement. 7 fr. 50: les 3. 19 fr. 50: les 6, 37 fr. Laboratoires biologiques du docteur Gtibert. 6, rue du Laos, Paris (15«)

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