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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1931-12-14

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 14 décembre 1931

Description : 1931/12/14 (Numéro 20012).

Description : Note : Dernière éd. de Paris.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627211z

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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Comment l'Amérique secourt ses six millions de chômeurs UNE MERVEILLE D'ORGANISATION MÉTHODIQUE

En haut une gigantesque affiche avec la devise « Je partagerai. » Au-dessous un appel au public de New-York avec la roue graduée marquant les progrès des fonds de secours aux chômeurs.' A droite le petit cireur de chaussures met son chien aux enchères

New-York, 13 décembre.

DB NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER L'hiver dernier avait saisi par surprise les .iutorités, les œuvres d'assistance eit les chômeurs euxmêmes. Mais 'eette année, avec la passion et le don d'organisation qui caractérisent les Américains, un gigantesque mé canisme pour secourir six millions de sans-travail a été mis sur pied et est en train de résoudre le problème avec autant de précision et de sûreté qu'une machine à calculer fait une addition.

L'année dernière, des chômeurs vendaient des pommes à tous les coins de rue. Aujourd'hui, on en voit à peine quelques-uns. L'an dernier, des distributions de sandwiches et de café se faisaient en plein Broadway. Aujourd'hui, vous marcheriez longtemps avant de découvrir une queue d'affamés devant une « soupe populaire ».

Des hommes d'apparence misérable vous accostent encore souvent et vous demandent de quoi acheter un morceau de pain. Mais ce ne seraient plus guère que des mendiants professionnels et vous êtes invité à faire la sourde oreille à ces appels individuels.

Merveilles de l'esprit de méthode! Depuis plusieurs mois, à tous les échelons du gouvernement, on a travaillé en prévision de l'hiver. Le Congrès de Washington a voté des crédits pour hâter les travaux publics. Le président Hoover a nommé une commission chargée d'enquêter sur l'état du chômage dans l'ensemble du pays. Le rapport qui vient de lui être transmis déclare Partout où des secours aux sanstravail seront nécessaires cet hiver, une organisation adéquate fonctionne déjà ou est prête à fonctionner dans un avenir prochain. Plusieurs milliers de comités dans le? Etats, les comtés ou les communes sont à l'œuvre. » La commission s'efforcera de stimuler et de coordonner toutes ces initiatives. Les Etats et les municipalités ont prévu dans leurs budgets de larges sommes pour venir en aide aux chômeurs. La ville de New- York, par exemple, vient de voter quinze millions de dollare pour créer des emplois temporaires et cinq autres pour secourir des foyers en détresse. Déjà plus de 25.000 personnes ont touché des bons des vivres, de vêtements, de chauffage. sans compter les quelques centaines de familles menacées d'expulsion qui ont eu leur loyer payé par l'hôtel de ville et les 5 à 6.000 j sans-abri qui sont logés dans des asiles municipaux.

Mais, plus que cette charité publique, au fond normale, faite avec l'argent du contribuable, il faut admirer l'effort merveilleux que viennent de fournir les œuvres d'as- sistance privées grâce à l'esprit de solidarité du grand public. Dans toutes les principales villes d'Amérique, des comités se sont fondés pour recueillir des fonds et les distribuer. On a sollicité et l'on a donné avec un entrain et une largesse qui rappellent le temps de guerre. Le cas de New-York mérite d'être pris en exemple.

Un comité central a été formé par ",50 des citnven» les plur en vue ou les plus influents de New-York. Il est présidé par M. Har- j vey Gibson, qui prit une part con-

sidérable pendant la guerre à l'organisation du service de la Croix- Rouge. Ce comité a loué quatre étages de bureaux dans un building du quartier des affaires, et 600 employés, dont une bonne moitié de volontaires, travaillent du matin au soir dans ce Grand Quartier Général de l'aide aux chômeurs. Pierre UENOYER.

(La suite à la troisième page.) Une Américaine décorée par le maréchal Pétain

(Voir ta deuxième vage.)

Un aérodrome au cour de Londres Londres, 13 déc. (dép. Petit Parisien.) Le lord-maire de Londres, sir Maurice Jenks, a fait allusion, hier, à un projet de construction d'un vaste aérodrome en plein cœur de Londres, à une soixantaine de mètres au-dessus du sol.

1 LA SITUATION POLITIQUE AUX ÉTATS-UNIS

A LA VEILLE DU DÉBAT SUR LE MORATOIRE HQQVER sénateurs et 276 députés se sont engagés à approuver le moratoire, aussi le gouvernement en espère tôt ou tard la ratification

Mais une opposition assez vive se manifeste dans les milieux parlementaires à l'égard de tout nouveau moratoire et d'une réduction des dettes

Washington, 13 décembre. j

DE NOTEE CORRESPONDANT PARTICULIER Un communiqué du ministère des Finances signale aujourd'hui que 68 sénateurs et 276 députés se sont engagés à approuver le moratoire Hoover. C'est ce qui permet au gouvernement d'en espérer la ratification définitive tôt ou tard.

Le State Department a préparé un projet de réponse verbale aux demandes de renseignements que les Etats débiteurs pourraient lui adresser au sujet de l'échéance du 15 décembre sur les dettes de guerre

« Il apparaît au gouvernement américain, déclare la formule adoptée, qu'un ajournement par votre gouvernement des versements du 15 décembre en attendant l'action du Congrès ne sera l'objet d'aucune critique justiflée. »

Projets d'amendement

Plusieurs amendements seront présentés dans les deux Chambres au projet de loi du gouvernement sur la ratification du moratoire Hoover. Le député Rankin et le sénateur DM, tous deux démocrates, ont notifié leur intention de proposer des réserves traduisant l'opposition du Congrès à tout nouveau moratoire et à toute nouvelle réduction des dettes de guerre. Le refus du Congrès de ratifier le moratoire avant l'échéance du 15 décembre est inspiré surtout par des motifs de politique intérieure. M. Ogden Mills s'est pleinement rendu compte hier que les parlementaires gardent rancune à M. Hoover d'avoir laissé le Congrès en vacances pendant huit mois et de n'avoir pas voulu convoquer une session spéciale pour régler cette question.

Mais leur hostilité à la reconstitution de la commission des dettes repose sur d'autres préoccupations que celle de donner une leçon à M. Hoover et de le mettre dans une situation embarrassante. S'il ne s'agissait que d'un mouvement d'humeur passager, on pourrait penser qu'après quelques semaines une atmosphère plus sereine permettrait de faire revivre cette commission des dettes sans le concours de laquelle, en fin de compte, les projets actuels de revision des réparations semblent Impossibles. Mais il n'en est pas ainsi.

M. Borah disait hier « La commission des dettes est enterrée si profondément que même l'archange Gabriel ne pourrait pas la ressusciter. Incontestablement, l'administration va faire tous ses efforts pour renverser ce courant d'opinion. Mais l'autorité de M. Hoover sur son Parlement est maintenant si affaiblie qu'on ne voit pas encore quelle pression pourrait avoir raison de l'opposition conjuguée des démocrates qui ont la majorité à la Chambre, du président de la commission des affaires étrangères du Sénat, M. Borah, du leader des républicains, M. Watson, et même de ce fidèle soutien de l'administration, ami de M. Mellon, le sage sénateur David Reed.

Bizarre proposition

N'oubliant pas qu'il représente l'Utah dont les mines d'argent sont célèbres, M. Smoot, président de la commission des finances du Sénat, a profité du désarroi causé par cette situation pour déclarer qu'il introduira demain une résolution. dont on apercevra sansl peine l'humour, tendant à demander aux puissances qui ne pourraient pas payer leurs dettes en or de faire leurs versements en argent.

Le sénateur de l'Utah a entretenu M. Hoover de ce projet, mais il s'est gardé de dire, en sortant de la Maison Blanche ce qu'en pensait le président, qui ne manque pas de sens pratique. P. D.

(A la troistème page, une déclaration de M. Ogden Mills, mettant au point le malentendu sur la question de la réduction des dettes et celle du moratorium.)

Le voyage du prince d'Ethiopie Le Caire, 13 décembre (dép. Times.) Le prince héritier d'Ethiopie est arrivé hier au Caire.

Le prince a été reçu au palais Abdin par le roi Fouad, qui lui a rendu sa visite et avec qui il a déjeuné aujourd'hui. Il a été également reçu par le patriarche.

L'objet de sa visite est de remercier le roi d'Egypte d'avoir envoyé des représentants au couronnement de son père, en novembre 1930, et c'est dans ce même but qu'il se rendra en Italie, en France et en Angleterre.

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On a voté hier à Paris

L'ELECTION LEGISLATIVE DU IX* 1 DONNERA LIEU A BALLOTTAGE MM. Gillouin et Beur sont respectivement élus conseillers municipaux de la Monnaie et de l'Europe

Hier avaient lieu, à Paris, trois élec- tions une législative, dans la première circonscription du IX" arrondissemeent, pour pourvoir au siège de M. Paul Escudier, décédé, et deux élections municipales, au scrutin de ballottage, l'un dans le quartier de la Monnaie, l'autre dans le quartier de l'Europe.

En voici les résultats

ELECTION LEGISLATIVE

Inscrits 9.112. Votants 6.056

Bulletins blancs ou nuls 205. Suf- frages exprimés 5.851. Majorité absolue 2.926.

Ont obtenu

MM. Adrien Oudin, cons.

mun., AU. démoc. 2.875 voix Archer, fédér. agraire 825 Bloch, S. F. I. O. 538 De Lacoste, rép. nat. 504 Erlich, rép. ind 420 Gérard, républicain.. 220 Sauvage, communiste.. 212 Btum, rad. soc. ind. 171 Boyer. rép. libéral 44 Divers 42 Il y a ballottage.

ELECTIONS MUNICIPALES

Quartier de la Monnaie

Inscrits: 3.408. Votants: 2.341. Blancs ou nuls 40. Suffrages exprimés 2.301. Ont obtenu

MM. René Gillouin, AU, rép. 1.283 ELU Vergnolle, S. F. I. 0. 838 voix Rousset, communiste.. 162 16 Divers. 2 Dimanche dernier les résultats s'étaient ainsi répartis Gillouin, 752 voix Louis Dausset, 503 Joisson, 446; Vergnolle, 444 Rousset, 187.

Quartier de l'Europe

Inscrits: 6.547. Votants: 3.683. Blancs ou nuls: 106. Suffrages exprimés: 3.577. Ont obteau

MM. Alfred Bour, rép. dém. 2.435 ELU De la Vasselais, nat.

libéral 567 voix Fournier, rad. ind 454 Coquelin, rép. soc. 80 Divers 41 Le premier tour avait donné dimanche dernier: MM. Bour, 1.046 voix: Gastambide, 879: Provost de la Farinière, 538 Marcel Habert, Fournier, 462 Chabrier, 210 de Puységur, 136.

LA CLOTURE D'AUTEUIL

En haut le pesage.

En bas l'arrivée du Prix Delatre llllliaittliaiiiiiaiiiiiliiaiiaiiiii m ̃itaiiiiiiuaiiBitaiiBitan an BnajiB

ÉCHANGE DE TÉLÉGRAMMES ENTRE M. ALGALA ZAMDRA i ET M. PAUL DQUMER

Dès qu'il eut appris l'élection de e M. Alcala Zamora à la présidence de la République espagnole, M. Paul Doumer, président de la République, lui a adressé le télégramme suivant C'est avec une vive satisfaction que j'apprends l'élection de Votre Exceldence la présidence de la République d'Espagne par les suffrages de l'Assemj blée constituante. Je tiqpa à vous féliciter de dn marque de haute confiance que vous a donnée ainsi la nation et à vous exprimer cette occasion les souhaits sincères que je jorme pour la prospérité de l'Espagne, le resserrement des liens traditionnels d'amitié qui unissent nos deux pays, atnai que pour votre 6onheur personnel.

M. Alcala Zamora a aussitôt répondu à M. Paul Doumer en ces termes Je m'empresse, monsieur le Président, de vous exprimer mes plus sincères remerciements pour les aimables félicitations que vous nvez bien voulu me transmettre à l'occasion de mon élévation la premières magistrature de la République espagnole, et je tiens à vous envoyer mes vœux les plus ardents pour la prospérité de la France e. votre bonheur personnel.

PARIS BAT BERLIN EN FOOTBALL

Avant le match du stade Buffalo les capi1 taines des deux équipes échangent des fanions en présence de l'arbitre

t Sanglante échauffourée à Hambourg

Hambourg, 13 décembre (dêp. Havas.) Sur la place du Dôme, débordante de monde en ce dimanche, comme c'est l'usage en Allemagne à l'approche de la Noël, les magasins restent ouverts et les camelots et marchands de jouets ambulants s'emparent des trottoirs. Les communistes tentèrent d'organiser une manifestation montant sur des estrades, plusieurs agitateurs haranguèrent la foule, avec succès, semble-t-il, car, en très peu de temps, il se formait un cortège de plusieurs centaines de personnes d'où partaient des cris de « A bas Brüning et où l'on ne tardait pas à entonner l'Internationale.

Les agents qui arrivaient à ce moment et se mettaient en mesure de disloquer le cortège furent accueillis par des huées et par une avalanche de pierres.

La situation menaçant de s'agraver. les schupos, qui avaient d'abord tiré plusieurs coups de feu en l'air, tirèrent dans la foule.

En quelques minutes, ils restaient maîtres du terrain.

Une personne a été tuée, et de nombreuses autres blessées, dont quatre grièvement.

D'Alger à Tunis

règne une tempête

i qui a causé de graves dégâts et fait des victimes

La régence de Tunis a particulièrement été éprouvée. A Tunis et à Bizerte, toute activité a été interdite pendant vingt-quatre heures l'électricité a fait défaut, les routes ont été toupies Une très forte tempête s'est élevée sur la côte nord de l'Afrique et a gagné l'intérieur des terres. Les départements d'Alger et de Constantine, la régence ;de Tunis sont très durement éprouvés par les vents qui ne cessent de souf- fier et les pluies qui s'abattent sans discontinuer.

C'est la Tunisie qui parait avoir eu le plus à souffrir de l'inclémence du temps. L'eau du ciel qui, depuis plusieurs jours, s'abattait sur la région de Tunis est tombée dans la soirée de samedi avec une abondance accrue. A la tombée de la nuit, le courant électrique a subitement manqué, laissant immobilisés tous les tramways dans les rues et les avenues, où les passants luttaient dans l'obscurité pour ne pas être emportés par la bourrasque. Les habitants de la banlieue, immobilisés en ville, ont pris d'assaut les taxis. dont beaucoup refusaient de partir. A chaque instant, des arbres s'abattaient, obstruant le passage et de tous côtés les fils téléphoniques se rompaient.

Les communications télégraphiques ont été complètement interrompues et le travail a dû être arrêté dans les usines. Privés de lumière, les établissements de spectacle ont dû fermer leurs portes. Sans nouvelles ni force motrice, les journaux du matin ont dû renoncer à paraître.

La campagne est inondée. Des centaines d'arbres sont arrachés. La ville présente l'aspect d'une véritable dévas- tation. Dans la nuit. le vent a cessé. mais la pluie n'a cessé de tomber que dans la soirée d'hier.

Tunis, à ce moment, se trouvait entièrement isolée, les routes étant coupées et les voles ferrées inondées. De ce fait, les trains de grande ligne ont cessé leur service seuls, quelques convois de banlieue ont pu circuler.

Le courant ayant été rétabli dimanche soir, la ville est à nouveau éclairée et les tramways fonctionnent.

On assiège littéralement les boulangeries qui n'arrivent pas à répondre aux demandes en raison de l'arrêt des pétrins mécaniques.

(La suite la troisième page.)

LES GRANDES ENQUETES DU "PETIT PARISIEN" LE GRAND RAID ET SE.S PILOTES

L'avion, c'est le miracle de l'aéro- nautique son symbole, c'est le grand raid. Par lui s'illustrent les notions plus ou moins vagues que nous avons de l'homme volant, de sa résistance, de son audace, de sa volonté. Qu'on apprenne demain qu'un appareil a joints d'un seul coup d'aile Paris à Pékin ou à Buenos-Ayres, on croit en savoir plus long sur les possibilités humaines que le savant dans son laboratoire ou le philosophe dans sa biblio- thèque. Aucune rubrique, dans les journaux, ne flatte mieux notre amour propre, n'encourage mieux notre orgueil.

Mais le grand raid n'est qu'un aboutissement. Cet avion qui s'envole à l'aube vers de lointains continents, sait-on tout ce qu'il représente ? Imagine-t-on les efforts qu'il a coûtés, les soins dont on l'a entouré, les perfectionnements qu'on n'a cessé de lui apporter ? S'il réussit à emporter dans ses réservoirs des milliers de litres d'essence, s'il décolle aussi vite avec un tel chargement, si ses huit ou dix tonnes tiennent l'air aussi bien qu'un dreadnought peut tenir la mer, c'est que, durant des mois, une équipe de techniciens ne l'a pas quitté un seul instant, qu'elle a songé, nuit et jour, à l'assouplir, à l'affiner, à le rendre plus maniable, plus solide, plus stable, à développer son r a y o n d'action, à étudier le rendement de son moteur, de son hélice, à changer des hypothèses en certitudes, à réduire le doute, à imposer l'espoir. Ce n'est pas tout. L'appareil mis au point, il a fallu demander au ministre de l'Air l'autorisation de départ, aux pays qu'on va traverser les autorisations de survol. Ii a fallu d'innombrables visas, et ce ne fut pas la plus mince affaire. Il a fallu minutieusement examiner la topographie de l'itinéraire, les possibilités qu'offrent certaines contrées à un atterrissage éventuel, les secours qu'on peut en attendre. n a fallu surtout le concours de la météorologie, sans quoi nul raid ne saurait être, aujourd'hui, tenté avec quelque chance de succès.

Contrairement à ce qu'on peut croire, l'avion de grand raid est loin d'apporter dans sa construction une formule nouvelle qui puisse bouleverser les notions acquises. Il est plutôt la synthèse des dernières découvertes appliquées sur des appareils de modèle courant. On s'est étonné de voir Costes et Bellonte traverser l'Atlantique sur un type de série, à peine modifié. C'est que, du Nungesser-Coli qui fit ParisDjask jusqu'au Point-d'interrogation, on s'était plus attaché à améliorer qu'à créér. La recherche en fut, d'ailleurs, aussi difficile, le travail aussi cpnsidërable. D'abord, on allongea le fuselage d'un mètre d'envergure, puis on monta de nouveaux mâts en acier, on fit du corps central un vaste réservoir d'essence. Enfin, on remplaça le moteur par un autre, de puissance plus grande. Mais l'aspect de l'avion ne s'était que peu modifié. Sa structure restait la même. Des 5.500 kilomètres du premier raid, il allait pourtant passer aux 7.905 de Paris-Tsitsikar, aux 8.029 du circuit fermé et au Paris-New-York, sa consécration.

De pareils résultats ne s'obtiennent pas sans tâtonnements. Costes me racontait que, au cours de son raid vers Tsitsikar, les carburateurs avaient « givré au-dessus du lac Baïkal, ce qui rendit un moment sa situation critique. Dès son retour, il décida de remédier à ces inconvénients. C'est ainsi qu'il imagina un volet de réchauf- fage à l'entrée ti'air des carburateurs. Ce système qu'il adopta au Pointd'lnterrogation lors de la traversée de l'Atlantique devait lui donner toutes satisfactions. Il avait, d'autre part, fait changer son poste de T. S. F. et installer à bord de nouveaux instruments de contrôle de vol, cependant qu'un dispositif lui permettait de se débarrasser, à volonté, des réservoirs supplémentaires disposés sous le plan inférieur.

Maurice BOURDET

(La suite la deuxième page.) Un autobus est arrêté en Yougoslavie par un vol de palombes

Belgrade, 1 déc. (dép. Petit Parisien.) On mande de Lioubiiana qu'un chauf- feur conduisant un autobus qui assure le service de Gornje et Radgona fut brusquement enveloppé dans un véritable nuage de palombes vraisembla- blement pourchassées par des rabat- teurs. Le chauffeur dut arrêter sa voi- ture et attendre la dispersion des oiseaux pour reprendre sa route. Il faut dire qu'un froid très vif règne dans tout le pays. La neige tombe depuis quatre jours et atteint, dans la région de Kossovo, 1 m. 80. Les communications ferroviaires sont devenues très difficiles.

Deux sous pour la santé. (Voir d la deuxième page.)

françaises qui ont vendu hier à Paris des milliers et des milliers de timbres antituberculeux

UNE MÈRE ÉTRANGLE SES DEUX ENFANTS ET SE SUICIDE

« ELLE S'ENNUYAIT TROP ». >

Roland et Bernard Blondelon

Un drame qui a fait trois victimes s'est déroulé, à Montgeron, villa l'Ermitage, propriété située chemin du Dessus des -;Vignes, au lieudit du Mouzet », et appartenant depuis octobre dernier à M. Emilien Blondelon, quarante-quatre ans, caissier principal à l'Assistance publique. 43, avenue Victoria, à Paris.

M. Blondelon, fonctionnaire consciencieux, avait été pendant cinq ans caissier à l'hospice de Brévannes et demeurait alors dans cette localité, 18, avenue des Deux-Clochers, avec sa femme, née Marthe Block, quarante et un ans, et ses deux enfants, Roland, huit ans, et Bernard, trois ans. Il y a trois mois environ, il fut nommé à l'Assistance publique, à Paris, Pour se rendre plus facilement à son travail, il acheta le pavillon qu'il habite actuellement. Samedi, vers 20 h. 30, en rentrant chez lui, il fut étonné de trouver vide le rez-de-chaussée de la maison. Il appela sa femme et ses enfants. N'obtenant pas de réponse, il monta au premier étage. Là, un affreux spectacle s'offrit à ses yeux. Sa femme morte était pendue, à l'aide d'une cordelette, au vasistas du cabinet de toilette. Dans une petite chambre voisine, les deux enfants, sans vie, reposaient à côté l'un de l'autre dans un des petits Hts où ils couchent habituellement.

Affolé, M. Blondelon courut chercher le docteur Terrade. Celui-ci vint aussitôt. Malheureusement, il ne put que constater que la pauvre femme et ses enfants, qu'elle avait étranglés, avaient cessé de vivre.

Pendant ces constatations, M. Mercier, brigadier de gendarmerie de Villeneuve-le-Roi, et le gendarme Dupuich venaient procéder à l'enquête.

Le malheureux M. Blondelon, homme doux et très estimé à Brévannes et à Montgeron, leur montra, en sanglotant, une lettre écrite par la désespérée.

« Je m'ennuie trop, écrivait-elle, je ne pourrai jamais m'habituer à vivre ici. Je regrette que tu aies accepté ta nomination à Paris. Nous étions si heureux à Brévannes. Te te'" demande pardon, ainsi qu'à mes parents, mais je me donne la mort et j'entraîne avec moi mes enfants, car je ne veux pas les savoir sans mère. »

D'après le docteur, la mort des trois victimes est survenue dans la matinée. La désespérée avait été atteinte, à l'âge de quinze ans, du mal de Pott. et elle avait une sœur internée en Amérique. Elle était très heureuse dans son ménage et avait une bonne, partie depuis trois jours seulement. Elle n'avait jamais manifesté d'intention de suicide, n'ayant aucune raison apparente pour cela. On suppose qu'elle à attendu le départ de son mari et que, profitant du sommeil des enfants, elle les a étranglés l'un après l'autre dans leur lit et les a couchés ensemble. Puis elle s'est pendue.

M. Cottin, procureur de la République à Corbeil. et Lecharny, juge d'instruction, se sont transportés sur les lieux et ont entendu M. Blondelon, dont la douleur est navrante et qui ne peut s'expliquer ce drame que par un accès* de folie subite de la mère criminelle. L'action publique étant éteinte, le parquet a délivré le triple permis d'inhumer.

L'homme sans nom Il ne peut être ni électeur ni soldat; on ne veut de lui qu'à la prison

Lyon, 13 déc. (dép. Petit Parisien.) Il y a peu d'hommes, sans doute, qui, dans notre siècle, atteignent l'âge de vingt-six ans sans avoir d'identité régulière. C'est cependant le cas pour celui qui dit être Mathieu Castelli, né à Pietra-di-Verde (Corse) le 28 juillet 1905.

Lorsque Mathieu Castelli vint au monde, son père faisait son service militaire dans la métropole. Sa mère, qui avait d'autres soucis, négligea de déclarer sa naissance ce fut pour lui la source de toutes sortes d'ennuis. Les époux Castelli divorcèrent; Mme Castelil se remaria dans un village de l'Isère, gardant avec elle son enfant. Mathieu atteignit ainsi ses vingt ans. Il alla à la mairie de sa nouvelle résidence.

Veuillez m'inscrire sur la liste de recensement, demanda-t-il.

Parfaitement. Montrez-moi une pièce d'identité.

C'est que. je n'en ai pas.

Eh bien réclamez un extrait de naissance à la mairie de votre commune d'origine.

Mathieu Castelli écrivit au maire de Pietra-di-Verde. Il reçut peu après une lettre ainsi conçue « II ne m'est pas possible de vqus adresser la pièce de.mandée, votre nom ne figurant pas au registre de l'état civil.

« On m'acceptera bien toujours comme soldat, se dit alors le jeune' Corse. J'aurai. alors une identité avec mon livret militaire. »

Et Il se rendit aux bureaux de l'état major de la place de Lyon. La menu


scène semi-comique qu'à Ia mairie se reproduisit

Qui nous dit que vous n'avez pas été payé pour faire le service militaire d'un autre ? lui opposa-t-on.

On conseilla à Mathieu Castelli de Solliciter du tribunal de Bastia un jugement ordonnant l'inscription de sa naissance au registre d'etat civil de Pietra-di-Verde. Tout paraissait devoir être fini. Mais on assista à un nouveau rebondissement de l'insoluble affaire M. Castelli père, dont on sollicitait le témoignage prétendit que Mathieu n'était pas son flis. Le jugement ne fut donc pas rendu.

Cependant, Mathieu Castelli a été condamné à deux mois de prison pour vol, à Lyon, en 1926. Il est encore incarcéré actuellement pour recel d'un pardessus dérobé sur une auto; mais on n'ose le faire comparaître à nouveau devant le tribunal correctionnel sans état civil.

N'est-ce pas un dangereux malfaiteur qui se cache sous ce nom? objectent les magistrats.

On ne veut de Mathieu Castelli ni oomme électeur ni comme soldat. Pour un peu, on le refuserait comme pensionnaire à la prison Saint-Paul. Que voulez-vous. pour l'Administration cet homme n'existe pas

Les 26 décembre 1931

et 2 janvier 1932

jours fériéa dans l'armée Une note au rapport de la place informe les corps de troupes que, par application de l'instruction ministérielle du 17 mars 1930, les 26 décembre 1931 et 2 janvier 1932 seront, à titre exceptionnel, considérés comme « jours fériée

UN CHAUFFEUR DE TAXI

EST ATTAAUÉ

PAR DES CLIENTS INCONNUS

Les agents Cassan et Mayer, du VIIe arrondissement, passant, vers 3 heures du matin, rue JoséMaria-de-Heredia, remarquèrent u n taxi arrêté, tous s feux éteints, un peu en travers de la chaussée, à environ deux mètres du trottoir.

Ils s'approchèrent, intrigués, et aperçurent le chauffeur gisant

sur son siège, inanimé, le visage en sang. Le malheureux fut transporté d'urgence à l'hôpital Laënnec, cependant que M. Ventuejol, commissaire du quartier Saint-Thomas-d'Aquin, commençait son enquête. Mais les indices recueillis sur place quelques gouttes de sang à l'intérieur du véhicule n'apprirent pas grand'chose au magistrat sur cette mystérieuse agression, et force lui fut d'attendre quelques heures avant que la victime fût en état d'être interrogée.

Les déclarations du blessé, Frédéric Aroix, âgé de trente-trois ans demeurant 64, boulevard de Grenelle, encore sous le coup de la commotion qu'il a ressentie, n'ouvrent le champ qu'aux hypothèses

Je suis marie, a-t-il déclaré, en instance de divorce et père d'un enfant depuis quelque temps je suis fui service de M. Marcel Broquin, qui tient un garage 53, rue des Morillons. J'étais sorti, l'autre soir, vers 18 h. 45, tour aller dîner au restaurant qui se trouve à l'angle du boulevard Garibaldi et de la rue Jean-Daudin. Je remontai ensuite en voiture et vins me mettre en station boulevard Garibaldi. Il pouyait être 20 h. 30. Depuis ce moment, je ne me rappelle plus grand'chose. Je erois cependant avoir été hélé par des jeunes gens dont le signalement m'échappe. En cours de route ils ont dû me dire d'arrêter, puis ils m'ont frappé. Mais depuis ce temps, je ne me souviens plus de rien.

On sut cependant que les malandrins, qui étaient au moins deux. S'étaient emparés du porte-monnaie de la victime, contenant 200 francs, mais qu'ils n'avaient touché ni au porte- feuille ni aux pièces d'identité.

On suppose que, profitant de ce que la glace de devant était baissée, l'un des agresseurs a saisi le chauffeur par les épaules pour l'immobiliser pendant que l'autre lui assénait sur le crâne plusieurs coups de poing américain. Le malheureux chauffeur avait été ensuite abandonné sur son siège. .,t Les enquêteurs se demandent si •eette affaire n'est pas la conséquenee d'une agression qui eut lieu place Cambronne, le 7 décembre, et dont furent victimes deux sous-officiers. Témoin de cette attaque nocturne, M. Aroix avait prévenu la police et deux arrestations avaient pu être opérées sur ses indications. Et l'on n'est pas éloigné de croire que, reconnu récemment à l'endroit où il avait l'habitude de stationner, par quelques-uns des auteurs de cet attentat, le témoin malencontreux a pu être victime de leur vengeance.

Le service de l'identité judiciaire n'a pu relever aucune empreinte.

DES CAMBRIOLEURS

VISITENT LA MAIRIE DE MILLY La mairie de Milly, chef-lieu d'un des cantons de la circonscription d'Etampes, a été cambriolée, l'autre nuit, par des malfaiteurs inconnus.

Ils se sont introduits dans l'immeuble, non gardé, en atteignant, à 2 m. 50 du sol, une des fenêtres démunies de volets. Après avoir brisé un carreau, ils purent tourner l'espagnolette et sautèrent à l'intérieur.

Us visitèrent alors consciencieusement les divers bureaux. Dans celui de l'appariteur, ils dérobèrent 200 fr. et 208 chez le secrétaire. Dans le tiroir renfermant les objets trouvés, ils firent main basse sur plusieurs porte-monnale contenant des sommes modiques. Mais les documents de la mairie n'ont pas été touchée,

60. Feuilleton du Petit Parisien, 14-12-31 LA NUIT « -a DE SANG gra»d roman inédit

par

GASTON -CH. RICHARD TROISIEME PARTIE

LE CRIME DU CHATEAU

DE PLOHARS

VIII (suite)

• L'homme qui tue

Elle était rompue, brisée, à bout de forces nerveuses, à bout de forces musculaires. Elle avait combattu sauvagement, dans une âpre volonté de ne point être vaincue, et cette lutte inhumaine lui avait paru durer toute une éternité.

Debout, titubante et comme ivre, elle fit un pas encore.

Une vague clarté baignait la cham bre la nuit d'été claire, et calme. et douce, y laissait entrer ses mysté rieuses lueurs. Ce fut alors qu'elle perçut le bruit sinistre d'un râle s'exha lant dans cette ombre légère, qu'elle vit, étendu à terre, un long corps sombre.

Ce fut comme si un choc trioi^&t l'eût tout à coup jetée à bas ella tléchit sur les genoux, tomba. Copyright by Gaston-Ch. Richard Traduction et reproduction i-ttordites en ton* paya.

NOTRE AVIATION SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Le constructeur de l'avion, M. Bréguet, avait également songé à munir l'appareil d'une hélice démultipliée, dans lj but d'augmenter sa capacité de chargement et son rayon d'action. Mais, aux essais, Costes remarqua certaines vibrations, dues à des réactions plus fortes sur le bâti du moteur. Il fallut donc en revenir à l'hélice en prise directe. C'est assez montrer que les innovations n'apportent pas toujours les effets qu'on peut en espérer ou qu'eues marquent, du moins, une avance trop nette sur l'évolution générale de la construction.

Mais qu'ils soient des prototypes ou qu'ils appartiennent à un modèle déjà classique, qu'ils présentent la meilleure finesse aérodynamique (qui est le rapport entre le poids de l'avion et sa résistance à l'avancement dans l'air), qu'ils possèdent des ailes épaisses ou des ailes minces, qu'ils apparaissent en quelque sorte comme un compromis entre la tradition et l'hypothèse, les appareils de grand raid sont avant tout soumis aux lois du ciel. Ici commence le rôle de l'O. N. M. A lui de décider si la tentative peut ou non avoir lieu, par l'étude minutieuse des s conditions atmosphériques et les probabilités qu'il peut en donner.

On est généralement assez mal informé sur le fonctionnement de nos services météorologiques. Des savants comme M. Viaut ou M. Wehrlé ne demandent pas souvent à la publicité de vanter leurs mérites ou leurs ini- tiatives. Ils n'en poursuivent et n'en développent pas moins leur tâche dont on ne contestera pas l'utilité, en dépit de toute la fragilité que peuvent offrir des approximations. Chaque jour, l'O. N. M. dresse une cinquantaine de cartes et, par les fréquents renseignements que recueillent ses postes de T. S. F., peut étudier la formation et le mouvement d'une perturbation, connaître les dernières indications thermométriques, barométriques, hygrométriques, grâce à quoi se révèle l'état d'une route aérienne. Au départ, le pilote sait donc quelles zones il va traverser, tout au moins dans la première partie de son voyage, car l'étendue actuelle des raids, qui dépassera bientôt 10.000 kilomètres, soit la moitié de la terre, ne permet plus de réunir sur l'ensemble du parcours des conditions uniment favorables. Le pilote n'en devra que mieux connaître la c climatologie des régions où doit s'achever son voyage et choisir les moments de l'année où elle apparaît le mieux abordable. Si la traversée de l'Atlantique de l'est à l'ouest présente de plus grandes difficultés que dans l'autre sens, c'est que les élé- ments atmosphériques y apparaissent plus dangereux pour le navigateur. On sait que le 15 septembre 1930 était pour Costes la date-type, et qu'en cas d'un mauvais bulletin ce jour-là, il eût remis son raid à l'année suivante.

Il faut donc que, à l'heure de l'en- vol, le pilote de grand raid connaisse la hauteur de son plafond, la profondeur de sa visibilité, la direction des vents qu'il va rencontrer, les dépressions, les grains, les brouillards possibles. Par le thermomètre (tel que l'avait installé Costes pour sa randonnée sibérienne), il estimera suffisamment l'importance de la dérive pour la corriger, de même que la T. S. F. et les cartes de bord l'aideront à préciser sans cesse la position de l'appareil. L'émouvant tribut que celui-là Par delà les espaces, un fil invisible rattache l'équipage à la terre ce qui n'était hier qu'une pensée constante devient un lien, un concours, un gage de salut. L'onde aérienne, en portant son message, rassure, encourage et défend.

Le grand raid a ses pilotes comme il a ses avions. On les lui a dédiés comme à un génie redoutable. On sait ses exigences. Il demande à la fois de la patience et de la ferveur, de la prudence et de la témérité, de la vigilance et l'oubli de soi. Qui tente un record doit d'abord savoir attendre, Des jours, des semaines, on interrogera vainement le ciel. La veille de leur départ pour New-York. Costes et Bellonte se préparaient à aller pêcher le brochet à Montereau. Maryse Bastié, si je ne m'abuse, devait dîner chez des amis lorsque André Viaut l'alerta au téléphone.

Un pilote de grand raid n'est pas nécessairement un athlète. Voyez le maigre Lindbergh, dont les muscles ne sont certes guère apparents. Mais il vit sur ses nerfs: sa résistance tient de sa volonté. Costes, dont on sait, au contraire, l'étonnante carrure, m'assure qu'il n'a, quant à lui. jamais suivi d'entraînement au seuil d'un voyage. Le tout, dit-il, c'est d'avoir l'esprit clair, d'éviter la nervosité, les idées fixes, l'obsession des risques qu'on va courir.

Cette maîtrise de soi semble la condition essentielle du succès. Parce qu'il garde une saine conscience de la situation. Doret, lors de sa première' tentative vers Tokio, reste seul à bord de son appareil et préfère s'abattre avec lui; Costes, quand il s'aperçoit cinq minutes après sor départ du Bourget, que son essence est gelée, a le sang-froid de coucher son Bréguet à quelques mètres d'une voie ferrée et

Arnault dit-elle tout bas.

Elle était à genoux tout près de tai et s'appuyait de ses deux mains sur le tapis. Elle eut, sous ses paumes et ses doigts, la sensation d'une humidité poisseuse et chaude.

Alors une épouvante folle la galvanisa toute.

Elle se redressa, se rua vers la muraille. vers la porte, tâtonna sur le battant, sur la tenture claire de soie grise et rose, trouva enfin le commutateur électrique l'abaissa.

Un flot de lumière, doucement rosée, jaillit du plafonnier.

Elle regarda ses mains.

Elles étaient rouges

Du sang dit-elle à voix basse. Du sang

Elle se retourna, aperçut Arnault. Dans un spasme il s'était retourné sur le dos, et sur sa poitrine découverte. par l'ouverture de sa chemise de nuit, elle vit deux trous noirâtres. d'où le sang sortait à jets spasmodiques. Arnault appela-t-elle. Arnault Sa voix épouvantée n'était qu'un murmure.

n l'entendait pourtant, et, dans un immense effort, rouvrit les paupières. Elle frémit devant le regard déjà à demi mort de ces yeux de jade. Elle recula. son pied alors heurta sur le tapis un objet froid et dur!

C'était la clef de la porte perdue par Arnault au cours de la bataille qu'il lui avait livrée.

Elle se baissa. la ramassa. se dirigea vers la porte.

Sur le battant. sur le chambranle elle aperçut des empreintes sanglantes, celles de ses mains

Alors, elle ouvrit la porte, en tria sonnant de tous ses membres et se

sans dommage pour l'équipage aux Açores, dans son premier raid sur New-York, il Juge la tempête infranchissable, ne s'obstine pas et revient. En 1929, Assolant, pris dans un centre cyclonique, lutte pendant deux heures et n'hésite pas à changer de direction pour mener à bon port ses trois compagnons.

Ces hommes, leur passé vous en donnera l'image. Costes, Doret, Codos, Mermoz, Bossoutrot, Noguès (je ne parle que des plus connus) sont d'anciens pilotes de lignes. Ils ont appartenu à cette légion qui, dès le lendemain de la guerre s'astreignait à arpenter les routes du ciel, non plus pour jeter des bombes ou tenter des reconnaissances, mais pour transporter du courrier, des passagers, respecter des horaires, gagner sur le temps et jusque sur la clarté du jour. On les a vus sur Paris-Londres. ParisMarseille, Paris-Bruxelles, ToulouseDakar, Strasbourg-Varsovie. Us y faisaient leur apprentissage des coups rudes, des pannes de moteur, des vols dans la crasse, des mauvais départs, des atterrissages forcés.

Aujourd'hui, vous savez ce qu'ils sont et ce qu'Us valent. Mais n'oublions pas les autres, les obscurs, les anonymes, qui, sur des milliers de kilomètres, triment dur et sans gloire, n'oublions pas ces cheminots de l'air qui, demain, réussiront quand on leur permettra d'oser.

(A suivre.) M. B.

Le maréchal Pétain

remet à Mrs John F. Combs la Légion d'honneur

Mrs John Francis Combs, de PhilaI delphie, grande amie de la France et bienfaitrice des médaillés militaires et de l'hôpital Foch, a reçu hier, 60, rue Vergniaud, la juste récompense de ses œuvres.

Dans la salle des fêtes de l'hôpital Foch s'étaient groupés, auprès de M. Moussat, président de la Société des médaillés militaires, les dames patronnesses, ayant à leur tête Mme Fernand Compans; le comité des dames de la Société des amis de l'hôpital Foch, dont Mrs Combs est la présidente d'honneur, l'attaché militaire américain à Paris, représentant M. Walter Edge; MM. Paul Descourts, médecin-chef, et Guilbaut, directeur de l'hôpital Foch.

Les médecins traitants, les Infirmières et de nombreux membres de la société américaine de Paris étaient présents. Mrs Combs, à son entrée, fut très émue par la réception chaleureuse qui lui était faite. Les bras chargés de gerbes magnifiques, elle accueillit le maréchal Pétain, qui était accompagné du général Gouraud et de M. Bavelier, représentant M. Briand. Et ce fut la phrase traditionnelle que prononça le maréchal, en épinglant sur la poitrine de l'Américaine la croix de la Légion d'honneur.

M. Moussat, président des Médaillés militaires, prononça ensuite une allocution et sut trouver les mots qu'il fallait dire pour remercier l'admirable 1 femme dont toute la vie fut consacrée 1au bien.

Une venve blesse son amant

à coups de ciseaux au visage Cette scène se déroala en plein boulevard Haussmann

Des passants remarquaient hier, vers 19 h. 15, boulevard Haussmann, non loin de la rue de Courcelles, un couple qui discutait bruyamment. Soudain, alors que celui-ci se trouvait devant le n° 151, la femme prenant dans son sac une paire de ciseaux, en porta plusieurs coups au visage de son compagnon. Tandis que l'homme s'affaissait en criant de douleur et qu'on le transportait aussitôt à l'hôpital Beaujon, la femme était appréhendée par les gardiens de la paix et conduite devant M. Torlet, commissaire. Il s'agit de Mme veuve Pinson-Véry. née Pinson, âgée de quarante ans et vivant 10 rue de l'Ecluse, avec l'homme qu'elle venait de blesser Louis Delavier. trente-six ans, chauffeur de taxi.

L'état de la victime parait grave.

Le « Caïd d'Issy-les-Moulineaux tire sur un Arabe et prend la fuite Plusieurs Arabes étaient réunis hier soir dans une bicoque située 2, rue Pégoud, au coin du quai d'Issy-les-Moulineaux, où un de leurs compatriotes, Stllla Boisan, tient un petit café maure. Trois d'entre eux en sortirent vers 19 heures, au moment où passait un Italien, Reille. dit le « Caïd », qui est une des « terreurs » du quartier.

Le « Caïd » ordonna aux Arabes de lui faire place et, comme Ils ne bougeaient pas, il tira plusieurs coups de feu, blessant d'une balle au ventre Belhandouz Abdelkader ould Youcel, quarante-sept ans. gardien, dans un garage, 15, quai d'Issy. Tandis qu'on transportait le blessé à l'hôpital Boucicaut, Reille prenait la fuite. A la Confédération de l'artisanat Le comité national de la Confédération générale de t'artisanat français s'est réuni hier en session extraordinaire, 30. rue des Vinaigriers, sous la présidence de M. Tailledet. Le comité a décidé de demander au Parlement le vote rapide dea propositions de loi tendant il organiser le crédit artisanal à court terme et à faciliter la construetion des locaux à usage artisanat l'organisation de l'apprentissage des métiers artisanaux et à la création du brevet pro- fessionnel artisanal à la création de sections artisanales au sein des tribunaux de commerce il la représentation de l'artisanat au sein du conseil supérieur du travail. Après avoir examiné la situation des chambres de métiers, dont la création ne s'opère que très lentement, il a demandé le vote rapide des propositions et projets de loi devant faciliter à celles-ci leur fonctionnement, ainsi que la création immédiate de la chambre des métiers de la Seine. Il a ensuite approuvé uu rapport traitant de la répercussion sur les entreprises artisanales de la crise actuelle et sur les mesures à prendre, fixé la position que doit prendre la C. G. A. F. devant les problèmes de l'heure présente.

rua dans le château en criant comme une démente

Au secours A l'assassin Au secours, au secours, au secours Ce fut te Dr Ambighios qui, le pre> mier, accourut aux appels désespérés de Sylvaine.

Il la trouva à l'entrée du hall, se soutenant à peine, hoquetant râlant d'épouvante et d'horreur.

Quoi. Qu'y a-t-il? demanda le Levantin en se précipitant vers elle. Sylvaine. les yeux hagards. cria Au secours. Arnault. courez. vite

Hector de Plohars et Armance arrivaient à leur tour.

Ma petite tille Sylvaine cria Armance. Dans quel état. grands dieux

Sylvaine était à demi nue. Sa robe japonaise tombait autour d'elle en lambeaux. Une longue griffe rouge balafrait son épaule. Ses bras étaient meurtris ses cheveux épars.. Mme de Plohan courut vers elle. la prit dans ses bras et eut un sursaut d'horreur en voyant les mains de la jeune fille rouffes de sang.

Malheureuse qu'as-tu fait ? cria t-elle.

Arnault Arnault là-haut ré pondit Sylvaine.

Un rictus horrible tordit sa bouche et elle commença de se débattre en proie à une effroyable crise de nerfs Vite, étendez-la à terre Des coussins sous sa tête conseilla Ambi irhlos.

Mariette accourait puis ce fut l'in firmière qui soignait Hughes, et enfin Hughes lui-même en pyjama blanc. Des serviettes, de l'eau froide».

Paris a acheté hier

des milliers et des milliers de timbres antituberculeux II y eut hier, sur les Grands Boulevards, un beau match pour le timbre antituberculeux. Ce match, d'un genre nouveau, mettait aux prises Paul Nicot, premier prix du concours d'éloquence du timbre antituberculeux, et Léon Axelroud, président du Syndicat des démonstrateurs. Lequel des deux vendrait le plus de timbres? Toute la question était là.

Dès le début, Nicot prit une avance confortable. Il avait monté ses tréteaux au coin de la rue Vivienne et il eut tout de suite cent curieux autour de lui.

Qui ne connaît Nicot? C'est mieux qu'un camelot un orateur. Il a une belle tête de tribun, une voix souple et grave, un « creux », comme on dit, et du souffle, de l'inspiration, même de fesprit. Il connaît l'art de prendre son auditoire et celui, plus difficile, de le garder en main. Il amuse (oh combien,) et sait émouvoir. Son chef-d'oeuvre. c'est l'histoire des Fratellini.

Un jour qu'il vendait à Ménilmontant < de la bretelle » ou « de la lame de rasoir », Il rencontre les trois frères et les suit dans un logis sordide, ignoble, empoisonné, où la mort rôde. Il monte avec eux jusqu'à une mansarde; là, ils trouvent, sur un matelas, une femme et ses deux gosses rongés par la tuberculose. Une demi-heure durant, les Fratellini mettent de la joie au cour de ces moribonds. En partant, ils laissent 500 francs au coin d'un meuble. C'est tout.

Paul Nicot raconte cette histoire avec une âpreté si triste et si simple qu'il n'est d'yeux qui ne se mouillent cependant qu'on l'écoute. On tire son mouchoir, et du même coup son portefeuille. Et Nicot vend du timbre. Léon Axelroud en débite aussi, mais 11 a sa manière. Il a bâti, avec un journal, un animal affreux et l'a posé sur le trottoir. C'est, parait-il, le di.plodocus gigantesca » rencontré au hasard d'une promenade au Sahara. Axelroud tient au diplodocus des discours importants, qui s'adressent tout en même temps à la foule. Et ce qu'il demande au diplodocus, la foule le donne. Cela est fait avec beaucoup de finesse et d'art. Et Axelroud, aussi, vend sa camelote bienfaisante. Le tournoi qui opposait ces braves gens se déroula sur' des Boulevards envahis par une cohue des grands jours, que traversaient, en vagues pittoresques, des défilés costumés allant au son de musiques alertes. Les plus gracieux costumes des provinces françaises avançaient au son des binious, des vielles et des bombardes. On dansait aux carrefours, la bourrée et le fandango. Le ciel d'hiver se dorait d'un soleil attendri, et l'air était baigné de joie et de douce bonté.

Yves DAUTUN.

Drame de famille à Courbevoie

Une débitante est blessée par son beau-fils

Un drame de famille, provoqué par une discussion d'intérêt, s'est déroulé, vers 17 heures, dans le débit situé 65, rue de la Sablière, à Courbevoie. et tenu par Mme Delaforme, âgée de cinquante-quatre ans. Celle-ci lisait, assise à sa caisse, lorsque soudain son beau- fils, Léon Catherine, vingt-quatre ans, camelot, qui était venu lui rendre visite et avec qui elle avait eu quelques minutes de conversation, sortit un revolver de sa poche et, allongeant le bras par-dessus le comptoir, tira sur elle un coup de revolver. Tandis que le meurtrier disparaissait rapidement. on s'empressa auprès de Mme Delaforme. qui avait reçu un projectile dans l'aine. On transporta, dans une clinique de la rue Jean-Jaurès, à Colombes. la blessée, dont les iours ne paraissent pas en danger.

A M. Vanègre, commissaire de police de Courbevoie. qui se rendit à son chevet pour connaître les motifs qui avaient armé le bras de Léon Catherine, la victime a déclaré

Veuve d'un premier mari, M. Hubert, je me suis remariée avec M. Catherine, fonctionnaire au tîavre qui avait un fils, Léon. Mon second mari fut tué à la guerre La ville Havre me sert une rente et, d'aube nart \e j touche la pension des veuves de guerre, C'est de cela que Léon Catherine me tenait grief. Chaque fois qu'il venait me voir. il récriminait. me disant que la succession ^p ,on ni^c ->i'->>t «t£ mal faite et qu'il était frustré. Cet aprèsmidi. naturellement, Il recommença ses récriminations.

S1 tu crois avoir des droits. lui j répondis-je, fais les valoir. Un clerc de notaire du Havre est ton tuteur idresse-toi lui.

La conversation cessa et ce n est que dix minutes plus tard que mon beau- I fils tira sur moi.

Léon Catherine, dont on ignore la profession exacte et l'adresse, est recherché par la brigade spéciale de la I police judiciaire.

Au Zoo de l'Exposition coloniale Le petit jardin zoologique de Vincennes n'a pas perdu la faveur du public. Hier dimanche, il a enregistré 3.297 enI trées, qui constituent le chiffre record j depuis la fermeture de l'Exposition coloniale. Au total, pendant la semaine dernière, U a été constaté tout près de 5.000 entrées.

En dépit des prévisions pessimistes, les animaux supportent très bien la température hivernale. Hier matin, pour la première fois un jeune hamadryas est né sur le rocher des singes. Plusieurs femelles de zèbres et d'antilopes sont également sur le point d'avoir des petits. Et le favori du public, le jeune éléphant Auguste, croît en force et aussi. en poids. Ce gros bébé pèse à présent 950 kilos au lieu des 700 qu'il accusait en mai dernier.

un cordial quelconque, ordonnait Ambighlos. Vous. monsieur de Plohars, allez voit ce qui s'est passé.

Hector courut vers la chambre nuptiale pendant qu'Ambighios maintenait Sylvaine avec l'aide de Mariette et de l'infirmière On l'entendit pousser un cri de stupeur épouvantée. Puis il revint et cria avec désespoir

On a assassiné M du Pagant. Venez vite docteur le crois qu'il se meurt

0 l'héos gémit le Levantin en se relevant il devait en être aiasi Tout en parlant de la sorte il se ren- j dait en hâte à l'appel de son hôte. Tous deux revinrent dans la chambre où Arnault gisait étendu sur le dos les yeux mi-clos, révulsés. les mains griffant parfois le tapis, une bave san glante coulant aux commissures de ses lèvres.

Les deux hommes, devant ce grand corps étendu, devant le sang qui for malt. sur l'épais tapis gris d'argent. une flaque rouge sombre devant le iésordre de la chambre où tout témoi gnait d'une lutte Impitoyable échan gèrent un regard rapide puis détournèrent les yeux.

Le même sentiment de honte, de re mords d épouvante les poignait tous deux avec une âpreté semblable en core qu'il fût dicté par :les sentiments bien différents.

A m b i g h i o ,'agenouilla près du blessé écarta la chemise poisseuse examina les deux plaies et eut un hochement de tête accompagné d'un petit claquement des lèvres qui témol gnait de la gravité de ses constata Jé n'ose pas té bouger dé place dit-Il dans un souffle à Hector de Plo-

A la recherche

des bandits de Chatou Ils auraient été vus par un garde-vigile Dès la première heure, hier, l'enquête a repris dans le but d'identifier les auteurs de la tragique agression de la ferme de l'île de Chatou, et, tout d'abord, le commissaire Battisti s'est rendu chez le chapelier de Saint-Germain, d'où provient le chapeau lie de vin, retrouvé dans la cour de la ferme de Mme Hesse.

Le commerçant a reconnu que ce chapeau avait été vendu par lui. Mais comme Il s'agit d'un feutre mérinos qu'il n'a plus en collection à son magasin depuis deux ans. il a déclaré qu'il lui était impossible, dans ces conditions. de se souvenir de l'acheteur. Le commissaire s'est ensuite présenté dans différents bazars de la ville. Aucun des commerçants n'a reconnu le masque, le prix marqué de 2 fr. 60 leur paraissant bien inférieur au prix auquel ils ont l'habitude de vendre ce genre d'objet.

L'un d'eux, établi 6. rue de Poissy, a déclaré cependant qu'il y a quinze jours, un client de forte taille s'était présenté chez lui et avait demandé un masque. Mais il n'avait pu le satisfaire, n'en ayant pas ce jour-là en magasin. Nous avons dit, hier, que la deuxième piste suivie par la police concernait deux personnes qui auraient proféré des menaces contre le gérant Rouchet Il y a une quinzaine de jours.

Précisons il s'agissait de deux passants qui croisèrent, ce jour-là, Frédéric Rouchet dans l'île et dont l'allure lui sembla suspecte. En regagnant la ferme de Mme Hesse, il aurait même dit à celle-ci « Je viens de rencontrer deux drôles de types que je croie bien être ce Polonais et ce Yougoslave dont je me suis débarrassé hier. Ils rôdaient par ici. Qu'ils ne s'avisent pas de tenter quoi que ce soit contre moi, car ils me trouveront.

Or, l'enquête a établi aujourd'hui que M. Rouchet s'était trompé. On se trouvait sans doute en présence de deux paisibles passants.

Le gérant avait souvent de ces craintes, tant il s'était attiré d'inimitiés par sa rudesse et de jalousies pour la prépondérance qu'il exerçait du fait de sa situation auprès de Mme Hesse. On croit que cet acte de banditisme a été déterminé par la vengeance. Cette vengeance peut être le fait d'une rancune d'ouvriers congédiés, tout aussi bien que celui d'une jalousie, où se mèlerait une part de convoitise.

Rouchet craignait-il une rivalité possible parmi ceux qu'il a congédiés ? Alors, prenant comme prétexte le manque d'ardeur au travail d'un concurrent possible il lui était facile de sévir. Mais on pouvait se débarrasser de Rouchet, sans pour cela faire partager son sort au malheureux Peters. Or Rouchet présentait le dos à la fenêtre par où les coups de feu ont été tirés et sa carrure offrait une cible facile. Il faut donc admettre, que Peters a bien aussi été tué volontairement. Il y avait longtemps qu'il était au service de la ferme, et il passait, parmi les autres valets, pour devoir sa durée dans la place à ce qu'il rapportait au gérant les faite et les propos de ses compagnons de travail. D aurait donc été exécuté comme complice de Rouchet.

On avait un instant envisagé l'hypothèse du vol comme mobile. Mais. jusqu'à la preuve du contraire, elle n'est retenu que secondairement. En effet, les bandits dont tout démontre qu'Ils 1 étaient au courant des us et coutumes 1 de la ferme, ne devaient point tgnorer que jusqu'à 20 h. 30 environ, il ne res- tait à la ferme qu'une seule personne. généralement le valet Raymond les autres commis étant employés au transport et à la vente du lait. Ils n'auraient donc point attendu le retour du personnel de la ferme pour tenter de cambrioler l'habitation.

On s'est étonné également que les criminels se soient introduits dans la cuisine, alors qu'il leur était aisé de tirer par la fenêtre sans être vus. Mais l'examen des lieux a démontré que, pour passer devant cette fenêtre, il faut emprunter l'unique chemin de terre battue qui mène à la ferme. C'était pour les meurtriers le risque d'être rencontrés par les autres occupants de l'île. Ils ont donc pu, prudemment, suivre les bords déserts de l'île et aborder la maison par l'autre côté. Dans ce cas, ils passaient aussi devant une fenêtre, mais c'était celle de la chambre à coucher. séparée de celle de la cuisine par la porte d'entrée donnant sur le vestibule. Or cette pièce n'est pas éclairée, ce qui leur permettait, en outre, de pénétrer sans être vus et de faire irruption dans la cuisine.

On a pu également établir pourquoi les quatre premiers projectiles, tirés du vestibule, non seulement n'ont atteint personne, mais encore se sont perdus dans une direction nettement opposée à la table où se trouvait Mme Hesse et ses commis. C'est que, pour traverser le vestibule, très étroit. les deux agresseurs se sont bousculés et qu'ainsi, leur masque s'étant déplacé, Ils ont tiré à l'aveuglette, leur main gauche étant embarrassée par le couteau qu'elle tenait. Ils ont alors battu en retraite et, une fois dehors. dans l'obscurité, ila s'en sont délivrés en le glissant dans leur poche. Celui de ces masques que l'on a retrouvé serait alors tombé au cours de leur fuite.

Deux suspects

Le parquet a reçu, hier soir, une déclaration à laquelle Il semble porter un très grand intérêt. C'est celle d'un garde-vigile, M. Guillet, qui aurait remarqué. le soir du drame, vers 20 h. 30 sur le chemin oui va du oont de Oha- tou à la ferme de l'île, deux Individus répondant au signalement des bandits. l'un ayant environ 1 m. 75. l'autre 1 m. 60. Tous deux parurent surpris en se trouvant en face de M. Guillet et Iis cherchèrent à se dissimuler. Le plus grand était maigre il avait un nez retroussé et portait un paquet sous le bras. M. Guillet se fait fort de le recon naître.

Un autre témoignage, sur têtue! !e parquet de Versailles fonde quelque espoir et qui pourrait en effM 'acllilet

hars. Il vit encore mats.. jé lé crois frappé à mort

Demeurez là docteur dit Hector Je vais envoyer prévenir la gendar merle.

Oui dit Ambighios. En atten dant. jé vais donner quelques soins à ce malheureux.

Pendant qu'Hector s'éteignait le médecin pénétra dans un grand cabinet de toilette qui avoisinait la cham.bre de Sylvaine. Il avisa là un peignoir de bain. des serviettes, de l'eau de Cologne des éponges s'en empara re vint prendre de l'eau dans un broc de nickel et. ayant enlevé son smoking et son gilet et revêtu le peignoir, retroussa ses manches et se mit en devoir de laver avec précaution le visage et la poitrine d'Arnault du Pagant.

Les deux blessures ne saignaient plus qu'à peine il eût fallu pouvoir les- débrider, mais Ambighios n'exerçant plus la médecine depuis des années' n'avait ni trousse médicale ni instru ments propres à une telle investigation II se contenta n'osant pas faire autre chose. de glisser un oreiller sous la tête du financier de tamponner deux serviettes humides humectées d'eau de Cologne contre sa poitrine trouée et de le recouvrir demi avec une cou verture prise au lit nuptial

Il achevait à peine dP remplir son office que l'Infirmière qui soignait Hughes entra dane la chambre Ambi ghios tourna vers elle ses grop veux globuleux et soupira

Que voulez- vous, ma pauvre tille'' Je viens vous offrir mes services monsieur le docteur.. Mlle Sylvaine est couchée maintenant Sa mère la veille avec M. Hughes qui n'a pas voulu

les recherches, est celui de Pierre Raymond, le valet de ferme.

Ce dernier a déclaré au juge d'instruction, M. Demay, et au substitut, M. Camboulive, qu'il avait la convio- tion qu'au cours de la lutte violente el rapide qui eut lieu dans la cuisine l'un des bandits aurait été blessé. On se souvient que le courageux Rouchet pour se défendre, lança de toutes ses forces contre les deux bandits masqués un tabouret qui s'écrasa contre le mur. Raymond pense que l'un des agresseurs fut atteint sérieusement au front ou à la tête.

Le parquet a donc ordonné d'urgen tes recherches dans toutes les pharmacies et dans les hôpitaux pour établir si. le soir du crime, un individu suspect ne se serait pas fait panser. Dans l'après-midi d'hier, le commissaire Battcstl et l'inspecteur Bascou. se sont livrés à des investigations dans les milieux polonais de Rueil, afln de savoir si d'aucuns parmi eux n'ont quitté précipitamment cette ville pour regagner leur pays.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La lemme du Souvenir sera ravivée par les A. C. des et 353- R. I. Chambre des députés à 15 heures. séance publique.

Session» Groupements de la chaussure. 14 h., 10. rue de Lancry. bataillon de chasseurs, 21 h., 17. boulevard SaintDenis. L'Architecture d'aujourd'hui. 20 h. 30. salle Pleyel.

Bosquets Humanités contemporaines, 19 h. 30, Bohy-Lafayette. A. S. des Hautes Etudes Commerciales, 20 h., Lutetia.

Zoo de l'Exposition coloniale Ouvert de 9 h. 30 à 17 h. (entrée par la porte avenue de Gravelle).

Sports cournea à Enthien. h. Patinage fête de la glace. à 14 h. 30, à la patinoire de la piscine Molltor.

De Mlle Rouly, d Lyon

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rentrer chez lui.. Mme de Plohars ma dit de me mettre à votre disposition Merci dit Ambighios.. Mais Il n'y a rien à faire qu'à attendre la luis. tlce.. Mon malheureux ami vit "ncore c'est tout ce que Je puis dire. mais avant l'aube..

II n'acheva pas et eut un geste fata liste.

Ce fut à deux heures du matin seu lement 'que les gendarmes arrivèrent tis avaient été requis, vers la mi soirée. pour aller constater un grave accident d'automobile à trois ou quatre lieues de là Quand Ils entèrent dans la chambre Arnault venait de reprendre à demi connaissance et lais sait errer autour de lui un regard déjà lourd de ténèbres.

Le brigadier c'était un nomme jeune fort expert en matière de consta tations criminelles eut vite fait de relever tous les indices nécessaires. Avec son autorisation on transporta Arnault sur un large divan tendu de molesquine blanche du cat>ine< de toi lette On le dévêtit on le pansa et même Ambighios réussit à lui faire avaler une demi-gorgée d'eau mélangAi" de vulnéraire.

Arnault eut un long soupir r&lé et murmura

Ambi.ghlos.

Je suis là mon ami fit le Le l'antin

Oui. les gen.darmes.

Vous voule? leur parler.

Out.

Le médecin s<- rendit dans la cham ore de Sylvaine.. Le brigadier au cours de ses recherches, venait de découvrir sous les plis des rideaux qui voilaient j la seconde fenêtre, l'arme du crime.

HITLER A PARIS M. Auguste Thyssen, le maître allemaad de l'acier », est venu à Paris, L! y a rencontré des financiers et des industriels. et cherché des appuis pour Hitler. Mais le grand public en France comme en Allemagne sait-il qu'il existe déjà chez nous une organisation allemande de caractère nationaliste et hitlérien ?

Henri Danjou, le reporter bien connu a réussi à pénétrer le secret de nette organisation et le divulgue dans l'hebdomadaire du reportage Voilà, dont le dernier numéro en tous pointa sensationnel, vient de paraître.

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nen de plus passionnant que cette drami- tique histoire, qui se déroule tout d'abord dans une atmosphère de mystère et: d'angoisse. Jamais notre collaborateur: Frédéric VALADE n'a été: mieux inspiré qu'en écrivant ce: roman, dont k Petit Parisien ca commencer incessamment le publ"tion.; Il s'agit d'un drame humain où les plus violenta et ausai les plus nobles PU- sions se trouvent aux prites dans un furieux combat. L'amour, la jalousie, la haine meurtrière. les remorda d'un cou- pable qui ne saurait avouer ton crime, sont les éléments de te récit tragique, d'une sombre grandeur. Le succès de cette fwuvelle œuvre de Fauteur de Joli. Pinson, des T rof Sept, et-: de Soleil d'Or sera considérable.:

C'était un anvttin puignara de m»' .ne d lame triangulaire évidée aux arêtes plate» à la qardb formée d'une simpl*- ptaque de tmivrn dénnipéf en ovale d la poignée de bois noir termi-nèt- pnt un oeilleton de cuivré qui se trtasaii sut la soit de la lame C'était un ptngnard d'abmdngn arme soHdt redoutable hn-n en main et quo avait jusque-là été bien entretenue- Elie Ambighios. La victime désire vous parler. Hâte7,-vous.. car la mort est proche

Le brigadier obéit.

Vous désirez me parler monsieur?

dit-il en s'approchant tête nue, du moribond

Ovt. fil Arnault.. A boire-

Ambighios lui administra encore une demi gorgée de cordial Arnault promena autour de la pièce sea regards agonisants. fl vit près de lui Ambi ghios l'infirmière Hector de Plohars les deux gendarmes et te brigadier Je vous écoute monsieur dit le trradë.

J'ai.. vu., mon assassin.. râla le moribond. il s'était caché ici.. avec_- la.. complicité de ma. ma femme. Quoi que dites vous cria Hec-

tot de Plohars.. r*>st impossible.. et "'est par vrai

Silence dit te ortKartier.

Je ne pHis laisser ce malheureux

due de telles chosps. Il divagua M» fille est incapable d'une telle action Monsieur dr Plohars dit ferme

tout entendre Au nom de la Loi. je k-oiis invite 9 carde» te silence–

0 s* tourna vers Arnault.

Continuez, monsieur dit-il.

Out- à boire- U tutore.)


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LES ÉTATS-UNIS

ET LE MORATOIRE

DU PRÉSIDENT HOOVER DECLARATIONS

DE M. OGDEN MILLS

Washington, 13 décembre <dêp. Havas.) M. Ogden Mills. sous-secrétaire d'Etat du Trésor a publié une déclaration où 11 affirme que M. Hoover n'a jamais eu l'intention d'établir un lien entre la création d'une commisson des dettes et le moratoire, et que la résolution qui a été déposée par M. Smoot ne contient aucuns allusion à la création de cette commission. Ce démenti répond à l'opposition catégorique qui s'est mani:restée au Congrès après la lecture du message présidentiel demandant le rétablissement de la commission des dettes.

Le Congrès a interprété, en effet, cette demande comme un achemine- ment vers une réduction des paiements au titre des dettes de guerre à laquelle les milieux politiques seraient catégoriquement hostiles.

On peut se demander si l'opposition du Congrès à toute modiftcation du statut des dettes n'aura pas une répercussion profonde sur les négociations menées actuellement en Europe et touchant l'ensemble des réparations et des dettes.

Le Congrès, qui est vivement froissé que M. Hoover ait refusé de convoquer une session spéciale pour ratifier le moratoire, rejette sur la Maison Blanche la responsabilité du retard et la situation paradoxale des débiteurs, ce qui a provoqué certaines discussions entre le gouvernement et les leaders du Parlement.

'Les journaux ayant annoncé que M. Mills avait cherché vainement à obtenir l'adhésion des sénateurs et des députés au texte de la déclaration destinée aux gouvernements intéressés, le sous-secrétaire d'Etat a déclaré qu'il s'était borné, par courtoisie, à leur soumettre le projet de réponse que M. Stimson serait chargé de faire verbalement aux représentants des puistances débitrices.

Voici le passage essentiel de cette réponse

« Tout en reconnaissant que le président des Etats-Unis n'a pas le pouvoir de modifier les termes de l'accord sur les dettes, je vous avise qu'en raison des. circonstances particulières dans lesquelles la proposition de suspension des dettes pendant un an a été faite, nous estimons que l'ajournement des paiements de votre gouvernement, en attendant la décision du Congrès, ne sera nullement critiquée. »

Un navire de guerre italien Iance un S. 0. S. et coule

Rome. 13 décembre (dép. Havas.) Le remorqueur de haute mer de la marine de guerre, Teseo, qui allait de la Maddalena à Civita-Vecchia, et qui avait à bord, outre son équipage, un groupe de marins, a lancé hier vers midi un S. 0. S., annonçant qu'il avait les mâts brisés, son gouvernail avarié, de l'eau dans le compartiment des 1 chaudières et que ses machines étaient arrêtées.

Plusieurs unités sont parties à son secours. Vers 17 heures, le paquebot allemand Trapani, apercevant le Teseo, a essayé de le secourir, mais en vain, car la mer était démontée.

Au cours de la nuit, le croiseur Trieste s'est rendu à toute vitesse sur les lieux et a essayé, aux premières heures du matin, de lancer des câbles pour prendre le Teseo en remorque, eu égard à l'impossibilité d'employer les canots de sauvetage.

A 9 h. 30, le Teseo a coulé. Une grande partie de l'équipage et du personnel a été transportée et sauvée grâce à l'aide des unités se trouvant sur place dont les équipages ont accompli des prodiges de hardiesse.

Le Trieste est rentré à Golfaranci, ayant à bord les rescapés.

On ignore le nombre exact des victimes.

Les hitlériens s'approvisionnent en avions de reconnaissance Berlin, 13 décembre (dép. Petit Paris.) Le Welt ara Montag publie d'intéressants détails sur les efforts que fait le parti nazi pour se procurer des escadrilles d'avions.

Déjà, lors de la grande parade de Brunswick, on avait remarqué que des appareils arboraient la croix gammée et avaient à bord des membres influents du parti. Selon le journal démocrate, la direction du parti national socialiste aurait commandé 25 avions à une compagnie de construction. Les nazis possèdent à l'aérodrome de Johannistal, près Berlin, une commission de réception des appareils, lesquels, paraît-il, ne doivent servir qu'à des reconnaissances (?).

Les 'avions ne sont pas achetés par le parti, mais par des hommes de paille. Le ministère compétent est ici le ministère des Transports, qui n'a pas des moyens de contrôle sur la destination définitive des appareils. Le Weit am Montag assure que ces jours derniers, les nazis ont changé le personnel .réceptionnaire à Johannistal, parce que des indiscrétions avaient été commises. LA SITUATION EN CHINE

TCHANG KAI CHEK

SE RETIRERAIT

Tokio, 13 décembre (dép, Havas.) On mande de Moukden à l'agence Rengo

On dit que le président Tchang Kaï Chek annoncera sa retraite demain dans un télégramme circulaire.

ESCARMOUCHE ENTRE CHINOIS ET NIPPONS

Tokio, 13 décembre (dév. Havas.) On mande de Moukden à l'agence Rengo Une soixantaine de Chinois apparte- nant aux troupes irrégulières ont ouvert le feu sur des soldats japonais patrouillant dans le district de ChuLui-Ho les Japonais ayant dû riposter, il en est résulté un sévère engaeement au cours duquel deux Japonais îrat été tués et un autre blessé après trois heures de combat, les ennemis ont pris la fuite à l'arrivée des renforts japonais.

SUICIDE D'UN GENERAL HONGROIS Budapest, 13 décembre (dép. Havas.) Le général François Schill, ancien inspecteur de gendarmerie, qui avait été arrêté il y a quelques jours à la suite de la découverte du projet de putsch, s'est suicidé en se pendant avec un essuie-mains au tuyau de conduite d'eau dans le cabinet d'aisance de la prison. Une enquête est ouverte. Kingsford Smith fait euale à Lyon Lyon, 13 décembre (dép. Petit Parfs.) L'aviateur australien Kingsford Smith est arrivé à l'aérodrome de Bron, à 12 h. 15, venant de Rome, ayant à bord le courrier postal sauvé lorâ du naufrage du Southern Sun de son pays pour l'Angleterre ce cour- rier pèse environ 500 kilos.

II repartira demain pour Londres.

Le président Zamora a chargé M. Azana de constituer

le cabinet espagnol Londres, 13 décembre (dép. P. P.) Un message Exchange Te2egrah, de Madrid, annonce qu'à 21 heures, ce soir, le président Zamora a chargé M. Azana de constituer un ministère de coalition entre républicains et socia- listes.

M. Azana a accepté cette mission et commencera ses démarches dès demain matin.

SANGLANTES COLLISIONS

A GIJON

ENTRE GREVISTES ET POLICIERS Londres, 13 décembre.

On mande de Barcelone, à l'Exchange Telegraph, que la grève continue à Gijon et que de nouvelles collisions se sont produites entre la police et les ouvriers. Trois agents ont été grièvement blessés. Les grévistes, qui se recrutent parmi les ouvriers agricoles, sont actuellement au nombre de vingtcinq mille.

Une bombe, déposée dans une petite manufacture d'armes, a fait explosion, mais sans beaucoup d'effets il n y a eu ni mort ni blessé, et les dégâts matériels sont peu considérables. DEMISSION

DU PROCUREUR GENERAL

Madrid, 13 décembre (dép. Radio.) M. Franchy Roca, procureur général de la République à Madrid et député du groupe parlementaire fédéral, a présenté sa démission au gouvernement, qui l'a acceptée.

LE NOUVEAU CABINET JAPONAIS PROHIBE L'EXPORTATION DE L'OR Tokio, 13 décembre (dép. TimesJ Le premier acte du nouveau gouvernement, constitué par M. Inukaï, a été de publier, à l'Officiel, cet après-midi, un décret prohibant, à partir d'aujourd'hui, les exportations d'or.

Les maisons de commerce, qui, en prévision de cette suspension de l'éta- j Ion-or, ont acheté du dollar, vont donc, suivant VAsahi, économiser entre 50 et 60 millions de yens.

L'industrie du textile se montre particulièrement favorable à la mesure prise, y voyant un moyen de rétablir sa position vis-à-vis du Lancashire concurrent.

La nomination de M. Takahashi comme ministre des Finances est due, assure-t-on, au prince Fayonyu, qui, estimant que, dans les circonstances actuelles, ce poste important ne devait être confié qu'à un financier éprouvé, a insisté pour qu'on tire de sa retraite ce septuagénaire de soixante-dix-sept ans.

Quant au portefeuille des affaires étrangères, dont le nouveau premier ministre, M. Inukaï s'est chargé mo- mentanément, il serait ultérieurement confié à son gendre, M. Yoshizawa, am- jbassadeur à Paris et représentant du Japon à la Société des nations. Déclarations de M. Zaleski sur son voyage à Londres Varsovie, 13 décembre (dép. Havas.) Rentré de Londres à 18 h. 35, M. Zaleski a fait au représentant de l'agence Havas les déclarations suivantes J'ai été heureux de retourner à Londres que je connaissais déjà bien et où j'avais conservé de nombreuses sympathies.. La réception qui m'a été faite m'a profondément touché. De nombreux entretiens avec des hommes politiques, parmi lesquels le président Macdonald, MM. Runciman, Eshan, Gilmour et particulièrement sir John Simon, m'ont permis de préciser la situation de mon pays en présence des différents problèmes de l'heure présente. Nous avons pu constater qu'aucune divergence d'opinion n'existait entre nous sur les questions essentielles concernant la situation internationale. Nous avons pu, dès à présent, envisager de quelle façon se présentera la confé- rence du désarmement de février prochain.

Dans les milieux politiques de Varso- vie, on attache une grande importanee à cette visite. On remarque aussi avec satisfaction que la presse française a compris l'importance du voyage de M. Zaleski. Il semble possible, dit-on. que désormais Varsovie, Londres et Paris poursuivent, dans la plupart des cas, des politiques parallèles.

Les vaux de la conférence des Etats agricoles

de l'Europe centrale

Sofla, 13 dée. (dép. Petit Parisien.) La conférence des Etats agricoles dé l'Europe centrale et orientale a clô- turé les travaux. Les résolutions adop- tées soulignent la nécessité de pour- suivre pour sauvegarder les intérêts des pays agricoles une action solidaire comportant d'ailleurs une étroite solidarité avec la S. D. N. et les divers organismes économiques internationaux. Elles expriment également la conviction que l'augmentation de pouvoir d'achat des pays agricoles, pouvoir aujourd'hui affaibli par le poids des det- tes à court terme, pesant sur les agri- culteurs de ces pays, constitue le meilleur moyen d'accroître les possible lités de vente et de diminuer le chô- mage dans l'Europe Industrielle. Aussi la conférence invite-t-elle tous les gouvernements signataires de la convention relative à l'établissement d'une société internationale de crédit hypo- thécaire à en accélérer la ratification. La création d'une banque pour le cré- dit agricole international à court terme est également envisagée.

Par ailleurs. les gouvernements des pays du bloc agraire sont invités à conclure des arrangements particuliers susceptibles d'abolir la concurrence désordonnée qui se manifeste jusqu'ici dans leurs exportations. Enfin, sur la j proposition de la délégation polonaise. dont l'activité durant la conférence fut particulièrement remarquée, la publication d'une revue en langue française, dite de l'Est européen agricole, et futur organe du comité permanent d'études économiques des Etats de l'Europe centrale et orientale, fut décidée en principe.

Le roi Boris a reçu les membres des délégations, ainsi que l'observateur de la S. D. N. et donné aujourd'hui en leur honneur un déjeuner au château de Vrania.

G. Hatteac.

Un référendum en Finlande sur la prohibition

Helsingfors, 13 décembre (dép. Times.) La DTète finlandaise a voté une loi autorisant un référendum national sur la prohibition des boissons alcooliques. Ce référendum aura lieu le 29 décembre. Ce jour-là, un million de femmes et 700.000 hommes environ seront requis de dire s'ils désirent le maintien, la modification ou l'abolition de la prohibition.

L'AMÉRIQUE

ET SES CHOMEURS SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Le comité s'est donné deux grandes tâches recueillir le plus d'argent possible et le répartir le mieux possible. Le premier objectif était d'obtenir 12 millions de dollars avant le 25 novembre.

Ce premier résultat ayant été atteint, le deuxième objectif a été de porter le total à 18 millions de dollars, soit le chiffre coquet de 450 millions de francs. Un thermomètre colossal a été appliqué le long de l'immeuble du Trésor, dans Wall Street de jour en jour, on voit monter dans le tube la colonne rouge des dons de la veille. Au moment où j'écris, l'index est déjà presque au sommet.

Pour faire affluer si rapidement les contributions, la division du travail a été poussée très loin. 250 sous-comités divers ont été chargés de battre le terrain de la générosité publique dans les moindres recoins. L'un s'occupe exclusivement des grands magasins, un autre des banques, un autre du commerce de la fourrure ou de l'alimentation. On demande d'abord à la maison de souscrire en tant que firme puis au patron, à titre individuel enfin les employés sont invités à faire abandon d'une partie de leur salaire au profit de ceux qui n'ont pas d'ouvrage. Un grand magasin s'est engagé à verser 1 de ses recettes du mois de décembre. Suivant l'exemple du président Hoover et du personnel de la Maison Blanche, qui ont décidé d'abandonner trois jours de leurs traitements pendant les trois prochains mois, de nombreux employés de commerce renoncent à une fraction de leurs émoluments pour la cause des chômeurs. Naturellement, un comité de femmes a été formé pour arracher au beau sexe, qui manipule une bonne partie des fonds du ménage, la contribution la plus large possible .Mais ne faut-il pas s'étonner. surtout, de voir une véritable armée de 17.000 volontaires, hommes et femmes, frapper de porte en porte ?

Les méthodes les plus diverses sont employées pour augmenter le fonds des chômeurs. Les théâtres donnent des représentations de gala des troncs sont placés aux guichets des banques des quêtes sont faites dans les classes et les enfants des écoles sont priés de donner chacun un penny. Un pauvre petit cireur de chaussures, qui n'avait pas d'autre bien que son fidèle chien, le mit, l'autre jour, aux enchères pour avoir quelque chose à offrir aux chômeurs.

Mais l'argent 's'en va presque aussi vite qu'il arrive. La méthode employée par le comité pour le distribuer est assez curieuse. On sait que le système du dole anglais n'est pas populaire aux Etats-Unis. A moins de détresse flagrante, le comité préfère ne pas donner des secours en argent aux hommes qui peuvent travailler. Mais il s'efforce de leur trouver du travail. Comment est-ce possible, dira-t-on, en pleine crise, quand toutes les maisons renvoient du personnel ? Le comité en crée.

Des parcs ont besoin d'être entre- tenus, des allées refaites, des arbres abattus. Le comité propose aux offices publics ou aux institutions diverses, tels que musées, uqiversités, etc., dont le budget ne permet pas de faire effectuer des travaux actuellement, d'y procéder sans retard. Le comité fournit et les hommes, choisis parmi les chô- meurs qui se sont fait inscrire, et l'argent nécessaire pour les payer, prélevé sur le fonds d'assistance aux chômeurs. Le comité distribue ainsi actuellement environ 900 situations par jour. Les hommes sont payés 5 dollars par jour on les occupe trois jours par semaine. Ils peuvent ainsi, le reste du temps, se chercher une situation per- manente et deux fois plus de chômeurs bénéficient des emplois créés.

Il n'y a pas que des travaux manuels qui soient procurés le comité s'est soucié des « chômeurs en col blanc Ceux qui ont une culture suffisante sont placés aux mêmes conditions dans des universités, dans des laboratoires. Faute de crédits, les hôpitaux n'ont pas assez de personnel. Par contre, de: nombreuses cliniques privées ont dû remercier une partie du leur. Inflrmiers et infirmiéres sans travail sont envoyés dans les hôpitaux et le comité les paie. Deux à trois mille employés de bureau sont employés à faire un très complet relevé statistique de New-York, qu'une maison d'édition publiera, guide précieux qui n'avait pas été fait depuis treize ans, faute d'argent.

Pour les femmes, des ateliers de couture ont été ouverts elles touchent les indemnités prévues par le comité, et les vêtements qu'elles confectionnent ou réparent sont ensuite distribués aux chômeurs les plus nécessiteux. Le comité avait, au début de sa cam- pagne, frappé cette devise 1 will share (je partagerai), que maintiennent! constamment sous les yeux du public les affiches, les prospectus, les colonnes des journaux. Aujourd'hui, à la boutonnière de la plupart des homme, est épinglé un petit cartouche rouge où l'on peut lire 1 have shared (j'ai j partagé).

Cette idée de partage avec les sanstravail est venue plus ou moins spontanément à l'esprit de tous. C'est en tout cas une des réalités les plus vivantes de l'heure présente.

Maints comités en province fonction- nent sur le modèle de celui de New-! York. On pourrait citer à l'infini des; exemples de l'ingéniosité et de l'effi- jcacité avec lesquelles les Etats-Unis remédient au problème du chômage Mais, hélas malgré la perfection de ces systèmes d'assistance, peut-on dire que toutes les misères sont secourues ?

M. Smetona est réélu président de Lithuanie

Riga. 13 décembre (dép. Times.) M. Smetona a été réélu président de la République de Lithuanie, sans con- current.

M. Zemgals, ex-président de la République, a été nommé ministre des Il Finances,

UNE TORNADE DANS L'ARKANSAS Littlerock (Arkansas), 13 déc. (Havas.) Une tornade a sévi dans le sud-ouest de i'Arkansas et particulièrement dans la région de Camden. Une jeune fille a été tuée on compte de nombreux blessés.

LE DIMANCHE^POLITIQUE A BORDEAUX, M. A. TARDIEU INDIQUE LES REMEDES

A LA CRISE ECONOMIQUE Bordeaux, 13 décembre (dép. P. P.) M. André Tardieu, ministre de l'Agriculture, est venu aujourd'hui à Bordeaux, pour présider le banquet d'ouverture du congrès du génie rural. A midi et demi, M. Tardieu a présidé un banquet à l'American Park. C'est pour travailler que je suis venu vous voir, parce que vous connaissez des difficultés graves. C'est donc de ces problèmes difficiles que je vais vous parler le bois, les produits résineux et le vin.

Pour la question du bois, M. Tardieu a rappelé les différentes mesures récemment prises par son département contingent trimestriel, interdiction d'importation de traverses de chemin de fer, étude d'applications pour les produits résineux. Il a souligné les efforts des pouvoirs publics pour l'élsri boration de traités commerciaux et il is'est inquiété des conditions de vie de l'ouvrier sylviculteur.

II a demandé aussi aux intéressés de faire un effort pour s'assurer de nouveaux débouchés.

Abordant la question du vignoble et du vin, le ministre de l'Agriculture a rappelé la situation de la propriété en 1913, puis celle existant après-guerre. Il est passé alors aux solutions possibles pour remédier à la crise actuelle, qui sont 1° diminution des charges du viticulteur; 2° la défense de la qualité du produit contre la fraude 3° moyens d'augmenter les ventes, et 4° propagande pour la vente d'un bon vin de table.

Continuant son exposé, M. Tardieu a dit ensuite ce qu'a fait le gouvernement en ce qui concerne la question de la loi du vin, les accords commerciaux avec l'Italie et l'Espagne.

Pour remédier à la crise actuelle a dit M. Tardieu en concluant, il faut une politique de protection, d'assainissement et d'équipement rural. C'est à nous, les survivants de la guerre, d'essayer de boucher les trous. C'est une besogne que nous ne terminerons pas. Ce n'est pas nous qui en aurons le succès, mais nous préparons la tâche à ceux qui nous suivront.

Le discours de M. Tardieu a soulevé les applaudissements unanimes de l'assemblee et des ovations prolongées. M. BLAISOT A BOURG-EN-BRESSE Bourg-en-Bresse, 13 déc. (dép. P. P.) M. Blaisot, ministre de la Santé publique, après avoir visité divers établissements, a été reçu à la mairie. Répondant aux souhaits de bienvenue du maire, M. Blafsot, faisant allusion à la crise sérieuse, mais non angoissante, que nous subissons, a souligné qu'elle était aussi, pour une grande part, due au pessimisme de certains et que le gouvernement était décidé sacrifier ce qu'il était possible de disposer de la trésorerie pour venir en aide aux populations laborieuses des pays atteints par le malheur. M. MARCHANDEAU PRESIDE A REIMS

1 LA FETE DE LA SAINTE-BARBE Reims. 13 déc. (dép. Petit Parisien.) Aujourd'hui, à Reims, le corps des sapeurs-pompiers, dont on connaît la conduite héroïque pendant la guerre il est le seul corps de sapeurs-pompiers de France décoré à la fois de la croix de guerre et de la Légion d'honneur fêtait sa fête annuelle à l'occasion de la Sainte-Barbe.

A cette fête participaient toutes les sociétés de la viMe, ainsi que le capitaine de vaisseau Le Bigot, attaché à la maison militaire du président de la République et qui, auparavant avait commandé le croiseur cuirassé Colbert. dont la ville est marraine.

C'est précisément le nom de l'illustre fils de Reims qui fournit à M. Paul Marchandeau, qui présidait la fête, l'occasion de faire un rapprochement saisissant entre l'époque où il vivait et la notre, les deux offrant nombre de traits identiques.

Le député-maire de Reims montre Colbert élevant des barrières devant la prodigalité monarchique, tout comme les hommes avisés d'aujourd'hui devraient en élever contre les prodigalités démagogiques. Puis, il mit en vive lumière l'urgente nécessité d'apporter un ordre rigoureux dans les affaires de l'Etat et procéder, quoi qu'il en coûte, aux compressions qui s'imposent et réorganiser enfin la production nationale abandonnée depuis la guerre à un fâcheux empirisme.

Pour terminer M. Marchandeau, pre- nant argument d'un passé riche en exemples réconfortants, émit l'espoir que le peuple français dont la sagesse égale le goût de l'effort parviendrait, une fois de plus, à guider son pays hors de l'ornière.

M. CHAUTEMPS EXPOSE LE PROGRAMME.

DU PARTI RADICAL t Lons-le-Saunier, 13 déc. (dép. Havas.) A l'issue du congrès de la fédération radicale socialiste du Jura, M. Camille Chautemps a présidé une importante manifestation publique au théâtre, entouré des élus du département et de plusieurs parlementaires de la région. Evoquant les problèmes de l'actualité parlementaire, l'ancien président du Conseil s'est élevé avec vigueur contre le projet de suppression du second tour qui apparaîtrait au pays « comme une mutilation du suffrage universel b.

M. GEORGES BONNEFOUS A BLOIS Blois. 13 décembre (dép. Petit Paris.) Le congrès annuel de la Fédération républicaine de Loir-et-Cher a eu lieu aujourd'hui à Blois, en présence d'un très grand nombre d'électeurs, venus de tous les cantons du département. Après une séance de travail et un banquet, une grande réunion de propagande a eu lieu, sous la présidence de M. Georges Bonnefous, député de Seineet-Oise, ancien ministre, vice-président de la Fédération républicaine de France.

M. DE JOUVENEL A DREUX Dreux, 13 décembre (dép. Radio.) M. Henry de Jouvenel, sénateur de la Corrèze, a présidé un meeting qui se tenait sous les auspices du Comité d'Action pour la S. D. N.

Il a prononcé un discours où il a dit entre autres

Il n'eût tenu qu'à l'Allemagne, a-t-il dit, d'économiser en appliquant les traités de paix, sur ses deux milliards de charges militaires de 1913, de quoi payer la plus grande part de la dette fixée par le plan Young. Mais, c'est tout au plus Si elle a économisé 346 millions. En s'attachant à l'augmentation de ses dépenses militaires a-t-elle servi ses véritables intérêts ?

MM. STEEG, QUEUILLE ET COT A TROYES

Troyes, 13 décembre (dép. P. Paris.) Pour fêter ses succès aux dernières élections cantonales, la Fédération auboise du parti radical socialiste avait organisé aujourd'hui une manifestation républicaine avec le concours de MM. Th. Steeg, ancien président du Conseil H. Queuille, ancien ministre, et Pierre Cot, député.

M. Steeg a fait une conférence sur la politique intérieure, concluant par un appel à l'union de tous les républicains en vue des prochaines élections.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

FONTAINE-LES-CLEBES. Rentrant à bicyclette, le soir, de son travail, M. Germain Bllet, quarante ans, ouvrier agricole, a été accroché et renversé par l'automo- bile de M. Gaston Broutin, débitant. Sa bicyclette a été endommagée.

SAINT-QUENTIN. L'auteur d'un vol de linge séchant dans la cour de Mme Dugoroson, 29, rue des Arbalétriers, a été arrêtée. C'est un nommé Paul Lechiffard, quarante-huit ans, bien connu de la police, et qui vivait dans un baraquement abandonné place de la Liberté. On a retrouvé dans cette baraque une partie du linge volé. Le voleur a été écroué.

La fête familiale annuelle des Pupilles de la Nation aura lieu jeudi à 14 heures au théâtre municipal sous la présidence du sous-préfet, assisté du maire et des autorités.

Jeudi prochain M. Claude Farrère fera une conférence au théâtre municipal à 20 h. 45 sur le sujet suivant « La femme turque, hier. aujourd'hui et demain. EURE-ET-LOIR

Chartres. -Résultat des matches Football association C. A. S. G. Orléans bat S. C. Chartrain par 7 En rugby R. A. I. Paris bat Vélo Sport Chartrain par 43 à 11 P. U. C. bat S. C. Chartrain par 27 à 0.

Au cours de sa récente réunion, la chambre des métiers d'Eure-et-Loir a ainsi composé son bureau président, M. Moreau, horloger vice-président, M. Proux fils, peintre en bâtiment trésorier, M. Gatard, caoutehouteur secrétaire, M. Bouvet, menuisier secrétaire adjoint, M. Belancan, coiffeur.

M. Jouve, préfet d'Eure-et-Loir, a assuré la chambre des métiers du concours des pouvoirs publics et du conseil général. Le conseil général se réunira ce soir, à 20 h. 30.

La distribution de l'eau potable Les projets d'adduction d'eau potable à Marest-sur-Matz, Betz, VîUers-SaintPaul, etc., ont été adoptés récemment au cours de la réunion du conseil départemental d'hygiène.

Les empoisonnements de l'Oise Réuni à la préfecture de l'Oise, le conseil départemental d'hygiène a étudié un certain nombre de questions parmi lesquelles la pétition des habitants de Chaumont-en-Vexin Liancourt, Saint-Pierre, Fleury et Tourly au sujet de la pollution des rivières. Le parquet de Beauvais a été également saisi d'une plainte relative aux poursuites à exercer contre les auteurs des déversements d'eaux polluées. D'autre part, on signale à nouveau que des empoisonnements ont été constatés dans la rivière l'Oise, vers Ribémont. L'eau dégageait une odeur pestilentielle. La rivière peut être considérée comme radicalement dépeuplée dans cette région. LONGUEIL-ANNBL. Revenant de l'école, Roger Coliin, 11 ans, aperçut une tête de femme qui émergeait du canal latéral à l'Oise. Son père ramena un cadavre de femme et l'enquête des gendarmes a fait connaître qu'il s'agissait de Mme Lamarre, née Marguerite Barbin, trente-trois ans, disparue de son domicile à Feignies (Aisne) depuis le 17 novembre dernier. La victime était en proie à des troubles mentaux.

MOUY. M. Arthur Fortin, rentier Paris, récemment décédé, a fait don de francs à l'hospice de Mouy. A la sortie du débit Mériel. M. René Villain. bûcheron à Thury-sous-Clermont, a constaté la disparition de sa bicyclette. SAINT-JUST-EN-CHAUSSEE. Samedi soir, à l'hôtel de ville, bal organisé par le comité antituberculeux au profit de l'œuvre.

SEINE-ET-MARNE

Incendie criminel

Au cours de la nuit, à Bannost, un incendie s'est déclaré simultanément dans un grenier et dans une chambre des bâtiments appartenant à M. Raymond Corcessin, entrepreneur de battage. Le feu a fait d'importants dégâts, et la présence des deux foyers d'incendie ne laisse aucun doute sur la malveillance.

MABY-SUB-MABNE. Les enfants des écoles, auxquels s'étaient joints ceux de la commune d'Isles-les-Meldeuse, ont assisté hier après-midi à une fête organisée en leur honneur par Mme Marbeau, femme d'un I conseiller municipal.

MEAUX. L'amicale des anciens élèves de l'école communale donnait hier aprèsmidi son banquet annuel sous la présidence de M. Laine, inspecteur primaire, qui a prononcé une allocution, ainsi que M. Baroux, président de l'association. Le clergé et les fidèles des trois paroisses ont procédé hier après-midi à la procession annuelle qui a eu lieu dans la basilique-cathédrale en action de grâce de la délivrance de la cité épiscopale par la première victoire de la Marne. Le sermon fut prononcé par l'abbé Publier, curé de Guignes-Rabutin. MONTEBEAU. Le conseil municipal a adressé aux industriels une invitation à réduire les heures de travail et à remplacer les ouvriers étrangers par des Français, En outre, des secours sont distribués aux chômeurs soupes populaires, bons supplémentaires de pain et de viande. Mais ies fonds dont dispose la ville étant insufHsants, le conseil municipal a émis le vœu que l'Etat intervienne dans la distribution des secours.

Un avis favorable a été donné à l'acqui- j sition par la ville de Montereau, d'un terrain d'une valeur de 160.000 francs, pour la création d'un stade municipal.

Enfin, le conseil a accepté un legs posthu- me de 10.000 francs fait par le comte Raoul de Quelen, en faveur de trois œuvres locales.

PROVINS. Le conseil municipal a nommé M. Lefebvre troisième adjoint en remplacement de M. Bourbonneux, démis- sionnaire. L'assemblée a décidé d'importants travaux pour occuper les chômeurs et a voté en outre la création d'un fonds de chômage.

En match de football, Provins (1) et P. T. T. (réserves) ont fait match nul par 2 à 2.

SEÏNE-ET-OISE

Le désespoir d'un septuagénaire Agé de soixante-seize ans. M. Victor Durieu, qui avait joyeusement fêté son anniversaire dans la soirée d'hier, à Othis, en avait pourtant gardé quelque amertume à la pensée que le déclin de sa vie ne s'annonçait pas comme devant lui réserver d'amples satisfactions. Aussi, s'abandonnant au désespoir il but un dernier verre et se brûla la cervelle. La mort fut instantanée.

ATHIS-WONS. Des inconnus ont pénétré par effraction dans la boutique de M. Gustave Coutant, épicier, 50, route de Fontainebleau et dérobé plusieurs bouteil- jles de liqueur, et enlevé le contenu du ti- roir caisse.

La municipalité d'Athis-Mons a décidé d'organiser, à l'occasion de l'arbre de Noël, une matirée de gala le samedi 19 décembre, au cinéma de la Pyramide. L'har- monie municipale, les sociétés locales prêteront leur concours. Une distribution de friandises et de jouets sera faite aux en- fants des écoles.

LE DIMANCHE ELECTORAL Hérault. M. Escarguel. avocat, maire de Sète. S. F. I. O.. a été élu conseiller général du canton de Sète par 3.512 voix, en remplacement de M. Vezy, décédé. Aisne. L'élection au conseil général pour le canton de Château-Thierry a donné les résultats suivants MM. L. Flamand. maire de Château-Thierry, rad. soc.. 1.475 voix; R. Hachette, maire de Gland, 1.001 voix G. Gagniard, 823 voix. (Ballottage). Il s'agissait de remplacer M. A. Couesnon, décédé.

Marne. M. René Pérard. rad. soc., est élu conseiller général du canton de Beine par 995 voix. en remplacement de M. Gantelet. U. R., démissionnaire.

Eure-et-Loir. M. Roux. rad. soc est élu conseiller d'arrondissement du canton de Chartres-Nord.

Cera. M. Goudin, rad. soc., est élu conseiller d'arrondissement du canton de Saint-Clar.

Seine-et-Oise. M. Charles Imbault, U. N.. est élu par 1.395 voix conseiller d'arrondissement d'Etampes, en remplacement de M. Duclos, devenu conseiller général. Oise. L'élection au conseil d'arrondissement du canton de Formerie donne lieu à ballottage.

Ont obtenu MM. Auzoux, rép. nat. 647 voix Liebe, rad. soc., 584 Weill-Reynal, a F. I. 0., 454

C'est le docteur Fontan. U. R., qui a été élu conseiller d'arrondissement du canton de Marseille-en-Beauvaisis, par 965 voix. Dans le canton de Sougeons, M. Orosnier est élu conseiller d'arrondissement par 707 voix.

Vienne. M. G. Bissery, conc. rép., est élu conseiller d'arrondissement du canton de Lengloitre par 985 voix.

OISE

La tempête

sur les côtes

d'Algérie et de Tunisie SUITE DE LA PREMIÈRE FACE

Le spectacle offert par la ville de Bizerte est tout aussi lamentable partout des arbres ont été arrachés, encombrant les rues et les boulevards trois maisons se sont écroulées rue de Tunis et rue El «Meddah. Les communications ferroviaires, téléphoniques et télégraphiques sont interrompues. Les installations du sport nautique sont détruites en partie, toutes les embarcations ont été jetées à la côte et sont endommagées.

Un voNier italien, jeté dans l'avantport, s'est échoué. L'équipage, composé de sept hommes, a été sauvé. Un chalutier s'est échoué sur la rive sud du golfe de Tunis. Plusieurs barques ont été jetées à la côte. Les sinistres en mer sont nombreux. Les matelots Damano Fabiano, Culino Biaggino et Mohamed ben Tamboura ont été projetés d'un chalutier dans la mer et se sont noyés. Un pêcheur indigène a fait naufrage avec sa barque et s'est également noyé.

SUR LES COTES D'ALGERIE La tempête sur la Méditerranée, après une courte accalmie, a repris rendant la navigation difficile pour les navires de haut bord et très dangereuse pour les petits caboteurs affectes au service des ports de la côte. Ces petites unités ont pu, heureusement, se mettre à l'abri et l'on ne signale pas d'accident de personne. Le paquebot Gouverneur-GénéralJonnart a pu franchir la passe un peu après midi et fait route sur Marseille au milieu d'une mer démontée. Le grand paquebot Empress of Britain, de la Canadian Pacific, qui effectue une croisière autour du monde et qui devait faire escale à Alger, se maintient au large de la baie.

Rafales de neige sur la province de Constantine

Une tempête de neige très violente s'est abattue sur la province de Constantine. Les communications entre Sétif et Bougie sont coupées. Les lignes télégraphiques et téléphoniques, interrompues sur de nombreux points, rendent impossible la transmission sur Alger et Tunis.

Dans le port de Bougie, de nombreuses barques ont coule.

Le torpilleur Matelot-Leblanc, qui était parti à la recherche de l'avion de l'Aéropostale est rentré dans le port donnant fortement de la bande et ayant ses soutes à mazout inondées.

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Le plancher d'un café s'effondre sons le poids d'une noce

Il y a cinquante blessé* deux d'entre eux sont dans un état désespéré Nérac, 13 décembre (dép. Havas.) A Montagnac, une noce comprenant environ cent personnes s'était rendue, après un banquet, dans un établisse-'ment où devait avoir lieu une soirée dansante.

Tout le cortège s'était rasaemblé dans une salle du café située au-dessus de la salle de bail, et de nombreux curieux s'étant alors joints aux invité, le plancher a cédé sur une grande paTtie de sa surface les danseurs ont été précipités dans le vide et sont tombés d'une hauteur de quatre mètres. Les premiers secours, rendue difAelles par l'obscurité, ont été portés aux blesses par un médecin de marine qui assistait à la soirée, et, ensuite, pur plusieurs médecins de Nérac.

On compte environ cinquante blessés dont dix atteints grièvement. Deux personnes sont dans un état désespéré.

Berlin. Les dirigeants de l'association du Casque d'acier ont adressé une nroteatation au chancelier Brüning contre l'interdiction de port d'uniforme qui frappe leur association au même titre que les autres sociétés politiques.

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LES MATCHES INTERNATIONAUX DE FOOTBALL iiitiiiiiiiiiifitiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii L'équipe de Paris victorieuse de Berlin au stade Buffalo

A la suite d'un corner, Maller, c goal de Berlin, dégage au poing

Un nombreux public a assisté hier, au stade Buffalo, au match de football Paris-Berlin, qui se disputait pour la neuvième fois entre les équipes représentatives des deux capitales.

L'équipe de Paris, qui à la suite de sa défaite par Londres avait été remaniée, fit une brillante exhibition et gagna par 6 buts à 1.

Là victoire des Parisiens fut entièrement méritée et la belle tenue de l'équipe entière est à signaler. Bunyan fut pour beaucoup dans la victoire des Parisiens grâce à sa parfaite connaissance du jeu, il fut un animateur plein de brio pour ses camarades qui cherchèrent à se hisser à son niveau et qui réalisèrent d'excellentes choses. Les avants. Lafarge en particulier, se montrèrent constamment dangereux par leur action soutenue et surent terminer favorablement la plupart de leurs entreprises. Ils furent aidés efficacement par des demis et des arrières, parfois assez imprécis, dans leurs interventions mais qui ne laissèrent aucun répit à leurs adversaires. Tasmin, dans les buts, se fit remarquer par sa maîtrise et sa clairvoyance.

L'équipe berlinoise déçut quelque peu et la faiblesse de quelques-uns de ses éléments apparut en diverses circonstances. Les avants pratiquèrent un jeu assez agréable, mais véritablement peu effectif devant une défense active et décidée, Les défenseurs, à part l'arrière droit qui eut d'excellents arrêts, furent souvent débordés par les attaques rapides et soudaines des avants parisiens qui imposèrent nettement leur manière.

La partie

Fidèle à sa tactique habituelle, Péquipe de Paris commença à vive allure et, dès le premier engagement, un but fut marqué par Mercier, après une belle combinaison avec Cauet et Pavillard.

Le jeu fut ensuite plus égal, mais Parkes, bien aidé par Bayard, sut arrêter toutes les tentatives des Allemands.

Une belle passe de Finot à Bunyan

Quand Marins joue au football Si le Miroir des Sports, qui serre toujours de près l'actualité, n'a pas hésité ). déléguer des envoyés spéciaux à Londres, à Lyon, au Mans et à Tourcoing, il aime faire alterner le sport grave et technique avec le sport gai. Ainsi peut-on découvrir dans les échos de son numéro de demain, mardi, ce passage concernant le fameux Marius

Dans un taxi les transportant vers quelque terrain lointain, des joueurs devisent gaiement et asé l'assent, car noue sommes dans le Midi.

Marius raconte à Titin, entre deux histoires de chasse où Il est question de tirer sur les lapins l'estocade, une partie de ballon terrible.

Vé. dit-il, j'étais à l'aile droite; le ballon part de la gauche. Tous les avants ahootent l'un après l'autre et manquent ou le ballon, ou le but. Alors, il m'arrive, le ballon, et.

Titin termine la phrase en dlsant

Et tu marques le but

Hé non dit Marius, je le manque aussi.

Menteur, va s'écrle Titin.

Ah non, dit Olive, tapi au fond de la voiture. S'il te dit qu'il le marque, ne le crois pas; mais s'il te dit qu'il le manque. tu peux le croire

LES CHAMPIONNATS REGIONAUX DE FOOTBALL

Dans le Nord

A Tourcoing, R. C Roubaix bat O. S. Tourcoing, 2 à L

A Amiens, Amiens A. C. bat L C Lillois, lit

A Lena, R. C. Lens bat Excelsior A. C, A Lille, OL Lillola bat D. S. Boulogne, il à 0.

A Dunkerque, U. R. Dunkerque-Malo bat B. S. Bully. 3 A 2.

Dans le Sud-Est

A Ntmea, a C. Nîmes et 01. Marseille. A Qanges, O. Gq C. Nice bat U. V. Ganges

A Montpellier, S. O. Montpellier bat A.S. Cannes, 5 à 0.

A Aléa. Ol. Alès bat F. C. Sète. 3 à 2.

Feuilleton du Petit Parisien, 14-il-31 VnVAMTTE ̃ GRAND ROMAN (NÊDIT

par

Marcelle ADAM

DEUXIEME PAR I'IE

VII (suite)

il dit

Voici venir pour vous l'heure de t'exptation

Elle eut an petit rire faux.

De l'expiation Ai-ie donc 'ommis des crimes ?

Oh répliqua-t-il. tous les crimes, vous les avez commis. Vous avez assassiné. j

Elle dressa vers lui sa petite tête effarée.

Ah ça vous êtes fou Y_

D répéta

Vous avez assassiné. Sans vous la pa'n ̃̃̃*̃: .t t? Votre effroyable volonté l's poussée au tombeau Ne protestez pas Tenez c'est elle qui me dicte votre arrêt Ne l'entendez-vous pas ? Eile est ici elle écoute ce que nous disoas. Elle vous dévisage. Elle sait que vous êtes en son pouvoir Elle est tel.

La pâlaur de Nelly s'accentua davantage. La Russe, du regard. toullla la pénombre Elle ne vit rien mats elle eut, en effet, le sentiment d'une lnviCopyright by Marcelle Adam 1931. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

permit à l'ailier de s'échapper et de placer un centre que Lafarge transforma en but.

Nullement découragés, les Berlinois renouvelèrent leurs attaques et bientôt, l'interdroit Appell réduisit d'un beau shoot l'écart entre les deux équipes. Mais, peu avant la ml-temps, un troisième but fut marqué par Bunyan pour les Parisiens, qui menaient au repos par 3 buts à 1.

La partie conserva son animation après la reprise, et bientôt Paris réussit à accentuer son avantage grâce à Mercier, qui marqua un quatrième but sur centre de Cauet. sans que la défense de Berlin ait pu intervenir.

Loin de ralentir leur action, les Parisiens continuèrent à mener le jeu, et bientôt, sur un centre de Bunyan, qui fut le meilleur joueur sur le terrain, l'avant-centre Lafarge marqua à nouveau. Dès lors, Paris domina de façon à peu près constante, en dépit de quelques réactions des Berlinois assez facilement maîtrisées.

Lafarge marqua un sixième but après une belle attaque de toute la ligne d'avants. Vers la fin, les Berlinois se montrèrent plus entreprenants et l'autorité de Tassin fut particulièrement en évidence dans des situations assez délicates, mais rien ne fut plus marqué, la victoire restant finalement à Paris, qui triompha de ses adversaires par 6 buts à 1.

L'ITALIE BAT LA HONGRIE A Turin, hier, la Hongrie matchait l'équipe représentative d'Italie. Celle-ci qui avait l'avantage par 1 but à 0 à la mi-temps, fut victorieuse par 3 buts à 1. L'ESPAGNE GAGNE SON MATCH CONTRE L'IRLANDE

L'équipe espagnole de football battue mercredi dernier par la sélection anglaise, matchait hier, à Dublin, en face du team irlandais. Par 5 buts à 0 l'équipe espagnole fut gagnante du match.

FOOTBALL. Dans les départements A Rennes, Vicktorla Ziskow bat Stade Rennais, 4 à 1.

A Angers, Club Français bat S. C. 0. Angers, 4 à 3.

A Sochaux, F. C. Sochaux bat A. S. Metz, 1.

A Bordeaux, C. A. XIV bat F. C. Bordeaux, 4 à 2.

UN CROSS-COUNTRY FEMININ DANS LE PARC DE SAINT-CLOUD

LE DEPART ET LA GAGNANTE, Mlle AMAJiUKJN

Le comité de Paris de la Fédération française de sports féminins a fait disputer hier matin, dans le parc de SaintCloud, le Prix d'Ouverture.

Favorisée par une belle matinée d'hiver, cette compétition fut disputée par une trentaine de sportives, représentant les principaux clubs parisiens. L'épreuve se disputa sur un parcours

sible présence. Un meuble craqua elle faillit crier. Elle ferma les yeux et crut percevoir un frôlement d'oiseau. Etait-ce la morte qui tournoyait autour d'elle, en-cercles de plus en plus étroits? Etait-ce Jeannie dont la pensée survivante s'accrochait à sa pensée et l'entraînait à l'abîme ? Elle leva les paupières. Un papillon de nuit, battant des ailes autour d'une lampe. accrut sa terreur abominable.

Elle essaya pourtant de réagir et chuchota ces mots

C'est stupide.

Appuyant sur chaque syllabe. Pierre répondit

Non. ce n'est pas stupide vous avez condamné Jeannie; c'est elle main tenant qui vous condamne. Pensiez-vous vraiment être heureuse avec un pareil forfait sur la conscience ?

Nelly fit l'effort d'être insolente. Où voulez-vous en venir ? demanda-t-elle Vous m'ennuyez.

II répliqua de cette voix egale qu! inquiétait. parce qu'un tel calme, chez un tel homme alarmait une irrévoca ble résolution

Il faut cependant vous résigner à entendre le verdict de vos victimes. Le meurtre de Jeannle n'est pas votre plus lourde faute

Tile haussa les épaules.

Que votre réquisitoire soit bref té vous en prie.

Elle parvenait à dominer sa peur «appliquant à discerner le danger encore imprécis, dont la menace s'agrippait à elle.

Il répéta

Le meurtre de Jeannie n'est pas votre plus lourde faute.

D eut un soupir profond:

Vous avez tué des 'Une9. C'est bien pire. Mon fils n'était pas un méchant garçon. Vous en avez fait un

CROSS.COUNTRY MICHOT VAINQUEUR AU MANS

Le Mans, 13 décembre (dép. P. P.) La classique réunion de cross-country organisée, cet après-midi, au Mans a renouvelé son succès des années précédentes. Résultats

Challenge de la ville du Mana, L MIchot (C. A. S. G.), les 6 kilomètres environ en 16' 44" 4/5 2 Auvray (F. C. Rouen), 16' 67" 2/5 3. Vigneron (Metropolitan Club) 4. Louchard (Blols) 5. Jupin (C A. S. G.) 6. Gouln (Métro) 7. Lolseau (Métro) 8. Bedin (Métro).

Classement par équipes L Metropolitan, 37 points 2. U. S. Métro. 124 pointa 3. U. A. I., 149 points 4. Association JeanJaurès Blésois de Blois, 166 points 5. U. S. du Mans. 189 points.

Challenge Michel-Dupré (juniors. 4 kilomètres environ). 1. Leroy (C. A. S. G.). 13' 36" 4/5 2. Bourdais (C. A. S. G.) 3. Sebire (Individuel); 4. Genissel (C.A.S.G.); 5. Barret (C. A. S. G.).

Classement par équipes C. A. S. G., 10 points 2. U. S. Métro. 41 points 3. U. A. I., 50 points 4. Société Athlétique de Montrouge. 63 points 6. A. S. Blois. Cross des Espoirs. 1. Cormier (Club Athlétique Mayennals), 17' 2. Maillard (Lavai) 8. Foulon (Alençon) 4. Rouge (Tours) 5. Metals (Tours), etc.

Classement par équipes: 1. O. A. Tourangelle, 40 points 2. U. P. Illiers, 58 points 3. C. S. Alençon, 65 points. UN CROSS CYCLO-PEDESTRE EN FORET DE MONTMORENCY En forêt de Montmorency le Club Vélocipédique Dionysien a fait disputer le

Henri Deconninek

prix de la Kermesse de Saint-Denis, épreuve de cross cyclo-pédestre. Résultats

1. Henri Deconninck, les 12 kilomètres en 2T 25"; 2. Edmond Sikorwsky; 3. Richette; 4. Sablé Emard; 6. Hervé; 7. Vincent; 8. Cornez; 9. Dumas; 10. Roose; IL Giraud; j2. Leclerc, etc.

CROSS COUNTRY. Le challenge Francts Carton, organisé par l'U. S. Culinaire à Maisons-Laffltte 1. Laff argue; 2. Servaeb; 3. Prévôt: 4. Dumonteil; 5. Capelli; 6. Barbé; 7. Hémono; 8. Piétri; 9. Le moine; 10. Chesneau. etc.

Classement du challenge 1. S. S. Printemps 2. U. S. Galeries Lafayette. he challenge Simone Villard, organisé à Saint-Cloud par le C. 0. Billancourt; 1. Bernard (A. S. T.); 2. Gère; 3. Mabire; 4. Laurin; 5. Garraudel; 6. Carrière; 7. Mazard 8. Legourd; 9. Mornard; 10. Mardini, etc.

Classement du challenge L C. A. Paris; 2. A. S. Transports: 3. A. S. Amicale 4. C. 0. Billancourt.

BOXE. Au Central Sporting-Clnb. Résultats de la matinée d'hier Cagniart bat Ruitz aux points; Viaud bat Lamuzel, knock-out à la quatrième reprise; Canesi bat Raquet aux points; Niaud bat Spagnoli aux points; Trubert bat Depaeter, knock-out à la première reprise; Kreju bat Drouhin, abandon à la cinquième reprise Juan Tormo (Espagnol) bat Léo Hormal aux points.

d'environ 2 km. 200, exempt de grosses difficultés.

Mlle Renée Amaridon s'assura la victoire, après avoir fait preuve d'excellentes qualités.

Résultats

1. Amaridon (C. P. E. R.); 2. Lenolr (Academia) 3. Guyot; 4. Demay; 5. Longrais 6. Genilloud; 7. Neomède;

voleur, un faussaire, un incendiaire, un parricide. Vous avez exalté les vices d'un Andelot et d'un Germond. A la Uienne, songez-y, vous avez empoisonné la source où des milliers d'hommes venaient boire. Vous avez emé la daine dans les cœurs jusqu'alors naifs. Et moi-même. moi-même, vous me contraignez à faucher, implacablement, des vies. Mais c'est vous qui frappez par ma main La mort est en ^ous, autour de vous. Elle vous habite. La mort invincible, tranquille obstinée-.Les nerfs vaincus. elle cria

Vous êtes fou Tais<>z-vou9 Sans s'émouvoir, il secoua la tête. Vous savez bien que je ne suis pas fou et que je dis vrai.

Un silence tomba pesamment sur eux, Pierre le brisa

Ce qui est affreux, voyez-vous, c'est de savoir que le Destin nous condamne à marcher sur un étroit sentier, entre de hautes murailles qui se resserrent chaque jour de plus en ptus. L'évasion est impossible Tout est prévu. Votre venue en travers du sentier était fatale Cette pensée me donne un peu d'indulgence envers vous Sans elle, je vous eusse je crois, exécutée sans pitié. Mais vous n'êtes que l'instrument dont le Destin se sert pour réaliser ses décrets. Je le sais parce que je me sou viens Vous ne pouvez pas comprendre Et je vais être contraint de vous pous ser au dernier degré de l'abjection. Pourquoi C'est une nécessité. Je suis né pour créer, oui. pour créer des empires. Les empires d'aujourd'hui sont industriels. J'y forge, en plus du fer, des humanités nouvelles Et 1e dois sau ver mon œuvre

Il se tut une seconde. Les yeux clos, Il semblait déchiffrer en lui-même quelque obscure sentence. Il dit tout bas Les souverains de ma sorte ne

CYCLISME

Au Vélodrome d'Hiver

Drittssen,

gagnant de la course de ta « Médaille »

Le prix Aerts-Sérès, grande course de 100 kilomètres à l'américaine, disputée hier au Vélodrome d'hiver, a été gagné par les Belges Depauw-Van Navale. Résultats

Priai otea Aspirants (20 km. derrière motos). 1. Bertellin, en 1T b6" 2. Piechon, à 1.150 m. 8. Hug, à 1.280 m. Course da la Médaille (1.000 m.). 1. Driessen 2. Kaiser 3. Seressia. Course d l'américaine Depauw-Van Nevele totalisant 14 pointe et couvrant les 100 kilomètres en 2 h. 11' 15" 2/5. A un tour, 2. Wambst-Broccardo, 50 pts 3. Charlier-Deneet, 33 pts 4. Llnari-Bresciani, 23 pts 5. Di Pacco-Battesini, 20 pts; 6. Peix-Dayen, 19 pts 7. Ohoury-Fabre, 14 pta 8. Boucheron-Mouton, 7 pta A deux tours, 9. Raes-Billet, 20 pts 10. Lemoine frères, 18 pts IL Van Kempen-Pijnenburg, 17 pts 12. Max BullaLoncke 14 pts 13. Louet-Renaud, 11 pts 14. Charles Pélissier-Leducq. 4 pta. A quatre tours, Comboudoux-Ignat, 6 pts. LE Le match de barrage pour l'accession en division d'excellence du comité de Paris de rugby, entre le Racing Club de France, second du classement de la division d'excellence, et le Sporting Club Universitaire de France, premier du championnat de la division d'honneur, s'est disputé hier aprèsmidi au stade de Colombes, devant quelques centaines de spectateurs. La partie fut ardemment disputée, mais sans grand intérêt, les deux équipes pratiquant un jeu vraiment trop simpliste où les belles phases furent très rares.

Le S. C. U. F, gagna de Justesse, par 4 points (1 drop-goal) à 3 (1 but sur coup franc).

A la mi-temps, le Racing a l'avantage par 3 à 0.

Après le repos, la physionomie de la partie ne change pas. Sur une sortie de mêlée devant les buts, Desgouttes, bien placé, réussit un drop-goal pour le S. C. U. F.

LE TOURNOI DE RUGBY DES « QUATORZE »

A Carcassonne, A. S. Carcaesonne bat Biarritz OL, 3

A Limoges, Aviron Bayonnala bat 8. A. U. Limoges, 8 à 3.

A Bordeaux, Stade Bordelais bat Stade Nantais. 20 à 3.

A Narbonne, U. S. Narbonne bat Stadoceste Tarbais, 17 à 6.

Les rencontres amicales

A Grenoble, F. C. Grenoble bat Stade Français, à 0.

A Poitiers, Stade Poitevin bat U. S. Bergerac, 14 à 0.

A Clermond-Ferdnd, Stade Clermontois bat U. S. Montpellier, 15 à 6.

RUGBY, Dans les départements. A Elbeuf, C. A. S. G. de Paris bat Touristes Elbeuviens, 23 à 0.

A Bordeaux, U. S. Testerlne et U. A. Libourne, 3 à 3.

A Agen, S. U. Agen bat A. S. Montferrandaise. 22 à 7.

Aux amateurs de football et de rugby Comme les années précédentes, encouragée par un succès croissant, la Maison « BYRRH » a fait éditer par centaines de milliers et a déjà commencé la distribution gratuite, directe ment ou par l'intermédiaire des clubs, de ses « Dépliants très connus et appréciés par tous les sportifs français. Ces petits livrets distincts (Tournoi national, Coupe de France, Championnat de France) renferment tous les renseignements pour suivre avec facilité et certitude les diverses phases des compétitions. Ils permettent, grâce à des tableaux appropriés, de noter tous les résultats et ils fournissent toutes précisions sur les formules, les dates et les règlements des épreuves.

Enfin, grâce à une carte-concours annExée au dépliant, les sportifs peuvent participer à trois grands concours de pronostics (un pour le football, deux pour le rugby), dotés de 600 prix. Les dépliants du Tournoi national sont distribués depuis déjà quelque temps. Ceux de la Coupe de France le sont en ce moment. Quant à ceux du Championnat de France, ils le seront immédiatement après la constitution des poules de 5.

Les dates différentes de clôture pour les 3 concours nous fourniront l'occasion de revenir sur l'intéressante initiative de la célèbre marque française, grande amie des sports.

sont que les esclaves de leur oeuvre. Et, de nouveau, il posa sur Nelly ce regard aigu dont elle était enveloppée et liée, ainsi que d'un fllet magique. Voilà, dit-il, vous allez me livrer votre amant.

Interdite, elle balbutia

Je ne saisis pas.

Vainement, sur le visage fermé, s'efforçait-elle d'épier une Impression. Et Pierre continuait do s'exprimer avec une voix sans nuances, qui ne fléchissait sur aucun mot: On eût pu le croire atteint d'une totale ataraxie, tout étant mort en lui. sauf la volonté.

C'est de vous, repartit-il, que j'attends le détail des trahisons de mon flls.

Elle sursauta.

Ignoble marché. Vous ne saurez rien. D hocha 1a tête.

Vou» parlerez. Il est fatal que vous parliez.

Les raisons de votre assurance ? Je les tiens du Destin. Il oe saurait mentir. Ceci étant, pour vous, trop profond, j'ajouterai que J'ai contre vous un mandat d'arrêt.

frappée d'un coup terrible, elle se leva défaillit et retomba sur Ivan. Un mandat d'arrêt contre moi ? Pouvez-vous donc préciser m 29 fautes ? Nous le pouvons, sans effort. je vous assure. Certes, vos crimes les plus abominables ne sont as justiciables d'ici-bas Nous en discuterons tout à l'heure. Mais il nous reste des delits bier établis D'abord. votre <:om"liclté pour faux et usage de faux danp l'affaire qui concerne Gérard.

Irez-vous, pour m'atteindre, déshonorer votre flls ?

Sans répondre, il poursuivit

L'incitation au meurtre et à l'Incendie tombe sous le coup de la loL 1 Andelot et Germont me voulaient assas-

LES COURSES LA CLOTURE D'AUTEUIL

La dernière à la Butte Mortemart, avorisée par la clémence de la température, fut très réussie. Dans quelques jours, ce sera le tour d'Enghien de fermer ses portes et l'exode vers la Méditerranée commencera.

Sans doute, d'ici l'an prochain, nous verrons courir au galop pendant tout l'hiver dans la région parisienne, au moins autant que la saison le permettra. Et, de même, les fervents du sport légitime ne seront plus privés pendant une aussi longue période de leur spectacle favori. Il faut bien songer aux propriétaires que la rigueur des temps accable de plus en plus, surtout aux petits et moyens propriétaires sur qui le sous-secrétaire d'Etat à l'Agrieulture attirait fort justement l'attention dans l'allocution très remarquée qu'il prononçait au dernier banquet du syndicat de la presse hippique.

Le Prix Daniel G u e s t e r r était l'épreuve principale de cette ultime réunion d'Auteuil. Agitato y remporta une victoire facile après une course d'attente bien comprise jusqu'au bull flnch, où le cheval de Ballero vint prendre le commandement pour ne plus fabandonner.

Les résultats

PRIX DE LA PORTE DAUPHINE St.-ch., h., à v. aux ench., 10.000 fr., 3.000 m. 1. Le Jockey (H. Haës) O à M. Raymond Kahn.P 11 » 2. Blgasourie (P. Riolfo).P 9 50 3. P.ol Ferdinand (F. Romaln).P 13 » 4. Poule au Pot (A. Cérez). Non placés Furens (A. Reinette), tombé Balleroy (H. Howea) Sandy Gabée (R. Trémeau) Soprano (M. Bonaventure), tombé Dorts (R. Harrisson) Ténébrion (A. Bonnin), tombé Prince Russe (E. Djjmé), arrêté. Distances 2 long.. 15 long.. 10 long. PRIX DELATRE

Haies, handicap, 30.000 francs, mètres 1. Filldor (A. Kalley) G 77 » à M. J.-S. Josephs P 30 > 2. Coco Chéri (H. Howes) P 45 » 3. Cobaea (R. George).P 28 50 4. Vizille (H. Gleizes). Non placés Fonspertuis (R. Trémeau) Rhodium (R. Dubus), tombé Menés II (P. Riolfo); Monroë (M. Lacaze) Isocrate <H. Cames) Elme (D. Lescalle) Les Rameaux Il (F. Romain): Kllkenny (M. Bonaventure); Tridi (P. Hamel) Fragile (J.-G. Costadoat) Lincoln (L. Niaudot) Grand Croix (G. Cervo) Cyrano (R. Perrin). Distances courte tête. 3 longueurs, 2 longueurs. PRIX DANIEL GCESTIEB

Steeple-chase. 50.000 francs. 4.200 mètres 1. Agitato (R. Lock).G 41 » à M. E. Ballero P 14 50 2. Bright Zagreus (H. Cames) P 89 50 3. Les Champlevois (P. Riolfo).P 17 4. Maryland (R. Dubus). Non placés Ivry (M. Bonaventure) Emté (R. George), tombé Le Balancier (J. Bédeloup) Vive la Joie (G. Cervo) Le Gratteur (R. Trémeau). arrêté Bouchon (H. Howes) Gué.thary (R. Haëa) Trocadéro (P. Hamel) Boiscommun (M. Plaine) Chardon Rouge (L. Niaudot). 4 long., 3 long., 5 long.

PRIX PAITL'S CBAY

Haies, handicap. 30.000 francs, 8.100 mètres 1. Palestrino (H. Cames).0 79 60 à M. F. Chlpault"P 24 2. Marie Laurencin (C. Gardiner)P 11 3. Vous Seule (M. Bonaventure)..P 8 » 4. Challenger (H. Howes). Non placés Pirate (J. Bédeloup) Val d'Aoste (R. Lock) La Sabaudia (L. Niaudot) ExcelsI or (P. Rlolfo) Belle Iris (R. Trémeau) Divan II (A. Reinette); Le Chat Botté (J.-G. Costadoat) Le Capitole (P. Hléronimus) Belle Fortune (M. Plaine) Starllng (P. Hamel) Faisan Vénéré (G. Cervo) Djesaïr (J. Teasdale). long.. t long.. 8 long. PRIX CHER TATOUE

Steeple-chase. 20.000 francs, 3.500 mètres 1. Floréador (R. Trémeau).G 27 50 à M. F. Decrion P 10 » 2. Espoir IV (,T. Bédeloup).P 7 60 3. Express Zita (J. Frigoul).P 16 4. Cheik Lass (C. Gardiner). Non placés Strident (P. Riolfo), dérobé Light Brigade (G. Cervo) Palluau (M. Plaine) Sindiah (R. Halls) Migueline (J.-G. Costadoat), tombée Lucéole (G. Warren). tombé Florentine (L. Niaudot). Distances 2 long. I, 5 long., 2 long. i.

PRIX DE CLOTURE

Haies. 15.000 francs, 3.100 mètres 1. Les Bossons (R. Lock).G 22 à M. G. Beauvois P 11 » 2. Pack (J. Bédeloup) P 9 > 3. Gerbert (G. Cervo) 4. Strelitz (P. Riolfo). Non placés Poseur (A. Cérez); Strelitz (F. Romain) Highbred (A. Reinette), tombé, 6 long., 5 long.. 10 long.

Aujourd'hui Enghien, à 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix du Var (steeple, à vendre. 7.500 fr.. 3.000 m.) Papa Didl. Le Polisson. Prix de l'Esterel (haies, handicap, 10.000 francs, 2.800 m.) Doubled Slam. Joyeux Convive.

Prix du Mont Baron (halez. à vendre, 7.500 fr., 2.600 m.) Sirnli. Mon Trésor. Prix de la Côte d'Azur (steeple, handicap, 15.000 fr., 3.500 m.) Abrek, Aménophis.

Prix des Benjamins (haies, 20.000 fr., 2.500 mètres) Brasik. Voilà.

Prix de Cannes (haies. 10.000 tr.. mètres) Doubled Slam, Kouyrou. Prix de Borne (trot attelé, handicap, 10.000 francs. 2.000 m.) Ecurie Céran-Maillard. Eclair V.

Le conseil national des P. T. T. Le conseil national de la fédération poetale s'est réuni, hier, à la Bourse du travail, sous la présidence de M. Zimberger. Après un bref exposé de M. Courrières, secrétaire général, le rapport moral a été approuvé. Le C. N. s'est ensuite entretenu des revendications déjà formulées concernant les licenciements et les traitements et il s'en tint à confirmer les décisions déjà prises. Le déficit des P. T. T., l'utilisation de la main-d'œuvre, le programme des travaux retint également l'attention des délégués.

Une fois de plus, le secrétaire général a fait appel à l'esprit de conciliation des diverses catégories de postiers groupées à la fédération et qui sont, sur certaines questions, fréquemment divisées.

En ce qui concerne l'unité syndicale, l'ordre du jour de la commission exécutive, rigoureusement inspiré de la motion votée au dernier congrès confédéral de Japy, a été approuvé. Il sera envoyé à la fédération unitaire ».

Au Salon d'automne gastronomique Le déjeuner de la Journée de cuisine allemande, préparée à la mode de Dortmund, a eu lieu hier, à la section gastronomique du Salon d'automne, sous la présidence de M. Dumont, chargé d'affaires à l'ambassade d'Allemagne à Paris, qu'entouraient M. Delestrée, chef du cabinet de M. Gaston-Gérard, sous-secrétaire d'Etat au Tourisme, et divers parlementaires et notabilités des lettres et des arts.

amer Aucune intrigue ne ies préservera du châtimeat. Leurs subordonnés nous ont déjà fait l'aveu du plan qu'on leur a tracé. Je devais être tué dans une bagarre ou dans un accident. Ab les misérables qui n'ont pas le courage de leur infamie

En suis-je responsable ? qemtt Nelly.

Vous êtes te mauval. i:bre lui produit les fruits vénéneux. 3oi>rez lue ces bandits ont chargé mon fils 'le m'atteindre dans mon œuvre vive. Quelle misère Sans Gérard. '.s ne .ou valent rien. Or, pour l'amour de vous, mon fils devenu -i •n<u:\ à me frapper. Et, pire encore, il ne redoutait pas d'anéantir la Dienne qui coule un sang si riche dans les vaines de la France, la Dienne et ;on teuple de travailleurs.

Nelly Joignit les mains Un vertige l'entrainait vers sa perte. Elle cher chait vainement un espoir auquel s'accrocher Elle se mit à grelotter. La fatlgue de cette nuit de veille coulait en elle un froid que la peur rendit plus glacé.

Elle dit

Est-ce ma faute ? Voyons, ayez pitié.

Il ne s'émut pas.

Avez-vous eu pitié de Jeannie, de Gérard, de moi-même ? Cest chez vous, avec votre assentiment, que cet horribl<complot s'est tramé Seule, votre sin cérité vous sauvera. Ob vous n'aime* pas votre amant. Ayant détruit son ne, que vous importe sa ihair Elle tenta cette faible défense Je ne dais rien.

On va donc vous conduire en prison. Vous serez ruinée et Lydie portera un fardeau de honte et ne misère. Je voulais acheter vos délations d'une grosse somme qui vous aurait oermts

FAITS DIVERS Bénédiction da cloches à Orancy j La bénédiction des cloches de l'église Saint-Louis à Drancy a eu lieu hier après- midi sous la présidence du nonce du pape Mgr Maglione, en présence de l'archlprctre de Saint-Denis et du curé de la paroisse Après la cérémonie, des dragées furent dis- tribuées aux fidèles. Le curé de Drancy 1 prononça ensuite une courte allocution rap- pelant le rôle des cloches.

Un cambrioleur blessé réussit à s'enfuir M. Meslard. employé à la S.T.C.R.P. demeurant cour du Dragon, se préparait sortir hier matin vers six heures, lorsqu'il entendit le bruit d'une clé que quelqu'un essayait d'introduire de l'extérieur dans la serrure de sa porte.

Pensant avoir affaire à un cambrioleur Il saisit une hache éteignit la lumière et ouvrant la porte brusquement frappa au hasard dans l'obscurité. Un cri de douleur retentit suivi d'un bruit de fuite. Le malfaiteur avait disparu. M. Meslard a porté plainte au commissariat de l'Odéon, Tuées par des autos

Renversé rue de la Briche, à Saint-Denis, par une auto dont le conducteur n'a pu être retrouvé M. Alexandre Julitte. quatre-vingt-trois ans, 3, quai de Seine en cette localité, est mort à l'hôpital des suites de ses blessures.

Chauffeur à la Compagnie du gaz de Paris, M. Jean Lavenant, quarante-six ans. 153, avenue de Paris, à Gennevilliers, biessé par une auto quai de Saint-Ouen à SaintDenis, est mort également des suites de see blessures à l'hôpital.

Deux visiteurs peu amènes

Deux hommes de haute taille se présentaient l'autre soir, à 20 h. 45, 30, rue Dauphine, au domicile de M. Gillouin, chef de cabinet du président du conseil municipal et candidat aux élections du quartier de la Monnaie, et demandaient à lui parler. Sans méfiance, M. Gillouin qui achevait de dîner les reçut. Mais les visiteurs d'un ton menacant lui demandèrent de s'expliquer sur les affiches qu'il avait fait apposer concernant un de ses concurrents. M. Gillouln répondit qu'il n'avait pas d'explications à donner et faisant appel à des amis qui se trouvaient chez lui Intima aux intrus l'ordre de sortir.

Mais avant de s'éclipser l'un de ces derniers, frappant violemment au visage M. Gillouin lui cria « Vous aurez de nos nouvelles avant deux heures vous et vos amie ». puis il s'enfuit avec son complice. Un escroc à la location

De nombreuses plaintes ont été déposées dans les commissariats du XVII- arrondissement contre un nommé Boucher, âgé de quarante ans, qui tenait deux bureaux de location, 16 bis, rue Hélène, et 18, rue de Bondy. Cet escroc promettait des appartements modestes à ses clients et se faisait verser des provisions, Le malfaiteur, qui a déjà fait de nombreuses dupes sous les noms de Maury, Bouchon, Belauzet, Richenlie, etc., a disparu depuis quelques jours. Il est recherché par l'inspecteur Brion, de la police judiciaire.

Une audacieuse agression

Passant rue Boissière. Mlle Madeleine de Marty, domiciliée 12, rue Crevaux, voyait, l'autre nuit, une automobile, dans laquelle se trouvait deux hommes, stopper à sa hauteur, le long du trottoir; avant qu'elle ait pu esquisser un geste de défense, l'un des Individus, passant son bras par la portière, lui arracha son sac à main. Le geste fut si brutal que Mlle de Marty tomba sur le sol. Lorsqu'elle se fut relevée, l'auto était déjà loin.

C'était un voleur international

Nous avons relaté l'arrestation d'un certain Athanase Constantin pour vols de portefeuilles commis dans le quartier de la Roquette. Le malfaiteur vient d'être identifié c'est un voleur international, Thomas Christow. né en 1897 à Samos (Grèce). Déjà condamné pour vols à Nice, à Paris et à Anvers en 1926, Il était en outre en état d'infraction à un arrêté d'expulsion pris contre lui en 1921.

Une péniche à la dérive

Au cours de l'autre nuit, la péniche Carnet, qui était amarrée près du pont Alexandre, est partie à la dérive. A bord, se trouvaient le patron, M. Martz, sa femme, ses huit enfants et un marinier. Fort heureusement, M. Martz s'était réveillé et, à ses appels, un passant put saisir la corde lancée de la péniche et l'amarrer à nouveau. Il fallut l'intervention des pompiers de la caserne Malar pour dégager un cheval qui avait été blessé par la chute du mât du bateau nous la pont des Invalides. M. Martz, qui croit avoir été victime d'un mauvais plaisant, a porté plainte au commissariat du quartier.

Les accidents de la rue

Le jeune Charles Astruc, seize ans, jouait sur le trottoir devant son domicile, rue des Haies. Il tomba sur la chaussée au moment où arrivait un taxi sous lequel il roula; & Trousseau.

Boulevard Ney, M. Aimé Auduin, âgé de soixante-dix ans, domicilié 84, avenue de Saint-Ouen, est renversé par une auto. Bichat.

Singulière agression

Boulogne-sur-Seine

Deux Individus se présentaient avant-hier soir chez Mme Guégaud, 163. rue de Billancourt, à Boulogne-sur-Seine, disant qu'ils venaient de la part de son file chercher une paire de chaussures.

Sur ces entrefaites, M. Yves Guégaud, vingt-huit ans rentra.

Sans explications l'un des visiteurs lui porta un coup de poing dans la figure, tandis que l'autre tirait sur lui, sans heureusement l'atteindre, deux coups de revolver. Plainte a été déposée entre les mains de M. Siri. commissaire de police. qui procède à une enquête.

Par suite d'un retour de flammes au carburateur, une camionnette chargée de marchandises, appartenant à M. Arthur Gaillard, marchand forain, a pris feu dans le hangar qui l'abritait. 10, rue Kléber, à Saint-Ouen.

La voiture et son contenu ont été détruits, malgré l'intervention des pompiers de la localité, et les dégâts atteignent une trentaine de mille francs.

Commencement d'incendie dans un atelier de couture, 37, rue Ramponneau. Des machines à coudre et des robes ont été endommagées.

Mercredi, à 21 heures, à la salle des fêtes de Pavillons-sous-Bois, la c Tribune libre de Pavillons-Gargan » organise une conférence publique et contradictoire au profit de l'œuvre du timbre antituberculeux.

Un réchaud explose dans la chambre de Mlle Richard. 12, boulevard de Magenta, et provoque un commencement d'incendie. Pas d'accident de personnes.

Un manœuvre, Elie Perruchot, vingtcinq ans, sans travail et sans domicile, tente d'extorquer 45 francs à M. Bardon, marchand de charbons, 4, rue Saint-Sabin. Au dépôt.

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de marier votre fille. Cinq cent mille francs. Hein?. qu'en dites-vous? Une aumône, à vos yeux.. La Dienne vaut des milliards.. Mais v,,us avez perdu la partie. Acceptez l'aumône. Lydie se mariera. Vous chanç*? de -om. On oublie si vite à Par:

Comme elle demeu nit muette, il se leva. Elle crut qu'il allait appeler. Elle tendit le: bras balbutiante

Venez. Je dirai tour

se rassit et dit

Je compte que v •ua n'oublierez rien. Sa voix s'assourdissait un peu, comme dans du coton.

Voilà, murmura Nelly. voilà. Elle hésitait, cherchant ses mots. Un eût cru qu'elle obéissait à une force mystérieuse et que son homiride aveu lui était dicté,

Voilà. Gérard disait « Je dbtruirai l'œuvre de mon père. J? détruirai les forges, les usines. Tous seront pour moi. Je me mettrai à (a été ries mécontents. »

Pour la première fois Pierre ae se retint pas de tressaillir.

Mon Dieu, dit-il, je connais .tes phrases. Sur ce chemin 3Ù lous ne contraignez a passer pour a econd« fois, mon Dieu, ne m épargnerez- jus aucune des pierres où déjà ie me aula b'.essé ?

Mais son émoi l'ayant effleuré "un coup d'aile, il le chassa et reprit son attitude bizarrement lmpassib. en face de Nelly qui sV> fonçait dans s^n angoisse ainsi que dans les ténèbres asphvxiantes. Elle continua sa confession, de la voix toujours hésitante qui paraissait l'écho d'une autre voix Gérard disait « Je hais l'o»u«r« de mou père~ »

Quand elle ces»a de parler, Pierre se dressa, Il alla Jusqu'à la porte qu'il ouvrit et il lança cet appel

Maux de jambes variées, lourdeurs, dunnngeaUoas, eex^mm et ulcères variqueux. aÂjnnri'Ottles. &ute interrompre vos occupations, voj« pouvez facilement vous soigner v('iis-m£n<e par la traitement médical à résultats rapides du Docteur LE N'AOUR (récente découverte). Ni piqûres ni plfttra£t:8. N'envoyez pas d'argent, demandez m brochure gratu!te aux Laboratoires du Docteur LE NAOUR, 5. place Carnot QUIMPERLE (Finistère). Le meurtrier de Levallois est mort à l'hôpital

Hospitalisé à Beaujon depuis qu'il avait tenté de se suicider, après avoir blessé son amle et tué son rival à Levallois, Georges Martin est mort des suites de ses blessures.

LES CONGRÈS Les Ingénieurs des travaux publics

Dès le début de la seconde journée de ses travaux, le congrès des ingénieurs des Travaux publics a approuvé le rapport financier, puis approuvé la revision des statuts telle que l'avait proposée la commission exécutive. Il a fait un gros succès à M. Oudinet, secrétaire général de la Société de secours mutuels aux ingénieurs des travaux publics depuis de nombreuses années, lorsque celui-ci, après avoir souligné les bienfaits déjà accomplis par l'œuvre, invita tous les membres du syndicat national à y participer pour lui donner la force qu'elle doit avoir.

Trois vœux, ensuite, ont été adoptés. L'un a trait à l'avancement, l'autre aux traitements, le troisième aux indemnités. Ils ne font, dans l'ensemble, que confirmer des désirs déjà manifestés et s'imprègnent exactement de la doctrine de la fédération des fonctionnaires à ce sujet.

M. Neumeyer, secrétaire adjoint de cette dernière organisation, est venu apporter le salut de la fédération, développer le sens de sa politique et inviter les Ingénieurs des Travaux publics à participera la campagne de défense des droits acquis et notamment des retraites, l'âge fixé. Le congrès s'est également occupé de la question du recrutement, de la limite d'âge. de l'entr'aide syndicale et du fonctionnement de la fédération des Travaux publics. Les groupes D. B. A. C. de la rive gauche Différentes cérémonies ont été célébrées, hier, à l'occasion du congrès dea groupes D. R. A. C. de la rive gauche. A 9 h. 14. rue de la Tombe-Isaoire. a eu lieu une séance de travail sous la présidence du R. P. Ferrand, du comité central de la D. R. A. C. A 11 h. 30. une messe solennelle pour les morts de la guerre, a été célébrée à l'église Saint-Dominique. A midi et demie, dans les salons de la rive gauche, un banquet de clôture du congrès a eu lieu sous la présidence de M. Champetier de Ribes, ministre des Pensions, assisté de M. François Latour, président du conseil municipal. Les représentants des grandes associations d'anciens combattants de la région parisienne et un grand nombre de personnalités politiques étaient présents. Plusieurs discours ont été prononcés. La Chanson dana les hôpitaux Rachel de Ruy chantera avec P.. Diéner, Aumonier, H. Touchet, Manescau, Isa Manes. Thiams, Sylvain, le mardi 15 à l'hôpital Saint-Louis et le mercredi 16 à Lariboisière, à 15 heures.

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VOTRE ESTOMAC Très peu de personnes accordent l'attention qu'il convient aux premiers signes d'un estomac délabré. Les grave» troubles stomacaux ne surviennent pas du jour au lendemain ils commencent par de toutes petites gênes digestives telles que les lourdeurs, la flatulence et une sensation légère de malaise après les repas, et ce n est qu'à la longue que ces troubles se manifestent par les signes chroniques. Soignez alors votre trouble stomacal des le commencement aux premières douleurs, prenez une demicuillerée à café de Magnésie Blsmurée dans un peu d'eau chaude. La Magnésie Bismurée non seulement neutralise l'excès d'acide qui est la cause de la plupart des troubles de l'appareil digestif mais adoucit et protège les parois délicates de l'estomac. La Magnésie Bismurée te vend dans toutes les pharmacies.

DANS LES T CRP A dater d'aujourd'hui lundi 14 décembre 1931, la ligne de tramways n- 35 sera supprimée et remplacée par une ligne d'omnibus qui prendra l'indice BX/35 et la dénomination Courbevoie (Mairie)Palale-Royal

La ligne 36 sers exclusivement expioitée par tramways entre Levallais (quai Michelet) et la place Pereire.

La ligne S redeviendra 4 forte Champerret-Place de la Contrescarpe ».

En conséquence, la liaison entre ta gare de Bécon et la Madeleine sera assurée par une nouvelle ligne d'omnibus BY Courbevoie (gare de Bécon}- Madeleine s rem·placant sur son parcours extra-muro<! la ligne S et sur son parcours intra-muros la ligne 3G.

Vtena, Gérard.

Le jeune homme obéit. il t lt l'air d'un automate. Mis brusquement en face de sa faute, il en était p*n4tré comme d'un poison. Elle le ti-i.it, de minute en minute, détruisant sa volonté et jusqu'à son instinct de conservation. Sa faute le tuait, mais une flamee continuait & brûler en lui, )uttant contre 'es ombres envahissantes. Il aimait 8R maîtreEs*- et son criminel amour .se purifiait a l'ardeur même dont il s'animait linm: bile, entre les policiers qui le g; daient Gérarri n'avait pensé qu'à Nelly. « Ma bien aimée moi, je ne compte pas. Je puis disparaître. Je prévoies la un de mon existence pitoyable, cela ne me démoli- en aucune façon, .le ne compte p*s Ton bonheur seul importe. Ton bon heur. Je n'aurais sans doute pa4 d- remords, si j'étais parvenu à te procu er la richese. Peut-être Fourrai-je nv chir 'Non père à ton sujet Je lui van dirai ma vie c'est tout ce qui me muta Et je t'en donnerai le prix. »

En penttrart dans le. petit s.lon, t eut vers Nelly un reeard avU'e et tpn dre L'homme qui se nci- ee vue de sa demeura doit avoir un rcfa.' ̃) sem blible, vers la douceur mourante de souvenirs Gcj.d ne se» b;jjt prêter son père aucun attention.

Cependanr Pi»-re pariait

A. Ions. Madame disait-il, répétez devant •n-.fi nls les acu^atlon» que vous ve-iez de formuler contre iui Os p4roles ptonon-ées d'une vote p-esque bu 93». fljttcrent autour de Gérard impr±"lses et l^intaln^s. El>s V semblaient ven4r d'un mont» éloigné peupié de sp-ctrea

Moi? Ney se di~«OTait d»t»ut rm. toute raide en sa rote d argent, avec 'in peut visage cruel

(A m*ure.)


« Elles viennent pour ça n au théâtre Comœdia

Un directeur de théâtre fort avisé, un comédien réputé et un auteur dramatique en vogue ont mis en commun leur ingénioslté theAtrale pour composer ce vaudeville intitulé Elles viennent pour ça 1 Voila, à coup sur. une œuvre qui ne doit pas manquer de e métier Et. comme elle est représentée au théâtre Comœdia. on peut augurer également qu elle ne manquera pas de bonne humeur.

Il est question, dans ce vaudeville, de tnitle événements complexes provoqués par une jeune servante qui, à l'instar de Fanny a se trouve dans une position. < qui n eat guère intéressante pour une jeune fille b et par un jeune poète, auteur. tout particulièrement de « L'enfant de la bonne b.

L'interprétation comprend Mmes Denise Radifé, rigtuale comédienne turque, qui te révéla au cours de la saison dernière. dans ta femme de 48 heures, Delly Spring. Lucette Mérllle et Simone Lambert MM. Jean Arbuleau, Henri Cellier, Rauzéna et Raimbourg.

Opéra, 8 h., Roméo et Juliette.

Francai». 8 h. 30, les Affaires sont les affaires.

Opéra-Comiqae, 9 h., le Barbier de Sévllle. Odéon, 8 h. 30. Britannlcus, les Papillotes Gaité-Lyrique. 8 h. 30. la Veuve joyeuse. Trianon-Lyrlque. 8 h. Rêve de valse. Châtelet relâche.

Variétés, 9 h.. Bluff.

Fte-St- Martin, 8 h. 30. Général Boulanger. Théâtre de Paris, 8 h. 46, Fanny.

Gymnase, 9 h., la Route des Indes.

Sarah-B., 8 45. Ces dames aux eh. verte. Hogador, 8 h. 30. la Vie parisienne.

Ambigu, 8 h. 30. les Cent Jours (dernier) Benaiûanee, 8 h. 45, Prisons de femmes. Plgalle, relâche.

Palais- Royal. 8 Q. 30, Mes temmes

Ta. Antotne, relâche.

Bouffes-Parisien», 8 h. 30, Sous son bonnet Mfchodlere, 8 h. 46. la Banque Nemo. Apollo, S h. 46. Papavert (Constant Remy). Madeleine. 9 h., S. Guitry, Y. Printemps. Athénée, Il h. 45. Romance.

Folies-Wagram, relâche.

Ambassadeur», 9 h. 16. le Cyclone.

8eala, 8 h. 45. fr. par mois (Btscot) St-Geor., 9 h. l'Homme, la Bête et la Vertu Nouveautés, 9 b.. Bncore 50 centimes. Avenue (Th. Tehekboff). 9 h., nouv. spect. Oomédie-Ch.-Elysées, 9 h.. Un taciturne. Grand-Guignol, 9 h., Une nuit au bouge. JOaunoB, 9 h.. Enlevez-moi (opérette). Michel, 9 h. 15, la Ligne de coeur.

Arts, 8 h. 30. Phaéton.

Potlnlère, 9 h. 30. Un chien qui rapporte. Comédie-Caumartin, 9 h. 15, Une affaire. Mathurins, 8 h. 45. Vendredi 13 (opérette). Montparnasse, 9 h.. Maya.

Atelier, 8 h. 45, Tsar Lénine.

Tristan- Bern., 9 h., Jumeaux de Brlghton. Studio Ch.-Elysées, 9 h.. Barbe-Blonde. Tx-Colombier, 9 h., la Mauv. Conduite. Mont Chans., 9 30, prol. Guitry. op. ?vain. Comœdia, 9 h. 15, Elles viennent pour ca Bataclan. 8 h. 45. Train 8 h. 47 (F. René). Kldo, 9 h.. Train des cocus (Rivera cadet). Clany, 8 h. 45, le Sexe faible.

Déjazet, 8 h. 90, Elle a giflé l'adjudant. Ternes, 8 30, Pardon. madame (Lugné-Poë). Nouveau-Théâtre. 8 h. 30. Arthur.

Montrougo, 8 45, Si J'étais roi (G. Revel). B.-du-Nord, l'Ecole des cocottes (Parisys). Moncey, Paria en fête (grande revue). Gobelins, 8 90. Comte Obllgado (Farruiz).

AUJOURD'HUI. Th. Comœdia. 9 h. 15. générale A'Elles tiennent pour ca 1 pièce gale en trois actes de MM. Marcel Nancey. Palau et René PujoL

o- OPERA. C'est M. Georges Tnlll, qui chantera mercredi soir le rôle d'Enée dans les Troyent, tandis que Mllee Marisa Ferrer interprétera celui de Didon.

-O- COMEDIE-FRANÇAISE. Au cours de la matinée qui sera donnée samedi prochain à 1 h. 45. au bénéfice de la caisse des retraites, figureront au programme le premier acte du Singe qui parle, de M. René S'auchois le premier acte de la Jalousie, de M. Sacha Guitry. et, enfin, lea Précieuses ridicules.

-o- OPERA-COMIQUE. C'est dimanche soir que les artistes de Bayreuth chanteront, pour la seconde fois. Tristan et Iaolde, de Wagner.

-o- MOGADOR. Demain mardi, dernière représentantion de la Vie parisienne. Pour donner un éclat exceptionnel à Orphée aux enfers, d'Offenbach, dont la première représentation de gala aura lieu jeudi 24 décembre (soirée du Réveillon). les frères Isola ont angagé de nombreuses vedettes, en tête desquelles figurent MM. Max Deariy, Lucien Muratore, de l'Opéra, et Mlle Marise Beaujon, de -o- TRIANON-LYRIQUE. La reprise du Chemineau est fixée au vendredi 18 courant, en soirée, avec Mmes Jane Kirsch, Rose Nivel MM. Peraldi. Chardy. Fréjaville et Louis Zucca.

-o- TH. DES ARTS. Le service pour Phaéton sera reçu ce soir.

o- LA BOITE A JOUJOUX. C'est dans le cadre élégant du Théâtre de Paris que la Botte fi Joujoux s'installe cette saison. Elle donnera, les jeudi 24, samedi 26. jeudi 31. samedi 2 janvier, en matinée. eon premier spectacle qui. dit-on, nous ménage plus d'une surprise.

-o- BA-TA-CLAN. Quatre dern. Fernand René dans le Train de 8 h. 47. -o- NOUVEAU-THEATRE. Jeudi prochain. en matinée. un arbre de Ne.1 sera gracieusement offert aux enfants des écoles du XV' arrondissement par la direction et les Amis du Nouveau-Théâtre.

Aprèa une représentation spécialement organisée pour res jeunes spectateurs, une distribution de jouets aura lieu, suivie d'une tombola.

Le soir, les enfants du personnel du théâtre recevront également de nombreux cadeaux.

-o- L'assemblée générale annuelle des « Mille Regrets » a eu lieu avant-hier dans les salons de l'Hôtel de Paris. Le bureau de l'Association des secrétaires des théA-

LA VIE FINANCIERE

LA SEMAINE

SUR LES MARCHES FINANCIERS Bien que la situation mondiale comporte encore bien des éléments d'inquiétude, on peut affirmer, eana exagération, que notre place n'a paa lait mauvaiae ligure cette semaine

Pourtant, les incertitudes etoteni nombreuses. Nous entrons dans une ère ak nuu velle» conférences, et l'on sa,1 que la Bourse. apprécie assez médiocrement les conversa tiens internationales Il cause des diilicui tés qtn ne manquent pmnt de s'y faire tom chaque lots. Il est msè de se renare compte qu'd 8 die la lâche dea délègues Irançau est particulièrement ardue. En effet, le point de vue français est tort éloigné dt celui de ses anciens alliés. D'autre part tea déc/a rations de M Metchiin qui révèlent l'im ?o~*Q,nct dea erédits gelés en Allemagne dépassent tnutes les prévisions De plus les mesures prises pat te chancelier Br&ntng font ttpvarnitrt la iituulum critiqut dt l'Ai lemagne. sans compter ta lutte que le gou- wrnement auemnna va <tev<ni prohiabl» ment engager contre te parti ti'hitler D'un autre côté aux Etats- Unis le message Hnovet au Congrès nt partir pas avrnr apporte te programme que t'on en atlendmt généralement si ce n'est une' augmentation des impôts, asset mai accueil·̃ lie par Wall Street. D'ntlleurs ies dernières nouvelles vennnt d'Amérique ne semaient pas indiquer qu'un mouvrment «l'améliora Mon 4f ta ntuntum éconumiqut voit sut u? j point tt itessinei bout te moment au les nourpartera rttrnmerri/iuj frnnrtf nng lui* font amurnén et la question les Inrtt* doua niers parait se rompliquer Enfin « l'on ajoute d tous ces éléments ton (téhnts ripitê* qui se sont déroulés d In Chambre cette semai. et d'une manière qénéraie ln foi blesse des places étrangères on bien qu'il «\v ds quoi «nconragei le marché

Néanmoins la avre sterling manifestant plus de ̃•aime la Bourse a rait abstraction. dans une certaine mesure, de ces facteurs défavorable» pottf s'occuper davantage dea

tres et concerts pour cette année a été constitué de la sorte présidents d'honneur. MM. Jules Brasseur. Georges Ricou et Alphonse Franck président M. Henri Klotz vice-présidents MM. Edouard Beaudu. Charles Catusse secrétaire général. M. Maurice Bex trésorier. M. P.-A. François secrétaire du comité. M. MeryPicard membres MM. Paul Largy. Géo London. Fabrice. Lemon. Maurice Méry. Georpes Scey.

CHATELET C'EST IRREVOCABLEMENT

VENDREDI 18 DECEMBRE

qu'aura lieu la

PREMIERE EEPBESENTAT1ON

de

NINA R OSA uperette a grand spectacle en 2 actes et 12 tableaux d'après Livret de Monety-Kon Lyrics d'Albert Willemetz Musique de Bomberg Pour la rentrée da célèbre baryton

ANDRE BAUGE

avec

BACH

et SIM VIVA

MONIQUE BERT

JEAN LEGRAND

et la danseuse MITTY

800 costumes de Mai Weldy

décors neufs de Bertin, Deshays et Cloccari

LA LOCATION EST OUVERTE POUR LE REVEILLON THEATRE DE PARIS de MARCEL PAGNOL

SPECTACLES ET CONCERTS Folies-Bergère, 8 h l'Unine à folies. Concert Mayol. 8 h. la Folle d'amour. empire. 2 m. 8 30. célèbre chant. Mayol. Cas. de Paris, 8 h. 30, Paris q. brille (Mist.) Alhambra, Parf. dame en noir, music-hall. I)x-Anrs. 9 h., rev nv Allbertl Marc. 10-26). Humour, 10 h, Dorin. Colline, Bastla, rev. Chat-Blaac r. V.-Masaé), 8 h., chansonn. purop., 3, h. Vorelli, Rolün et Charblay. Fourmi, 9 h., Ouvrard. Llly May. Crochet Bobino-M.-Hall, revue « Pour vous plaire ». Cirque 8 h. mat. jeudi, sam., dlm. Coliséam. danse, mat. et soir.. attractions. Moulin-Rouge, bal, 4 h., 8 30 et tte la nuit. Fantasio, "Oncert, attractions, danse. Masic-City-Bai, t. 1. j., 9 h. d. et t. mat. Luna-Park, 9 h., dancing.

Jardin d'Acclim., entr., 3 fr. enfants, 1 fr. Pal. Pompéien, pr. réouv.. 16, r. Monceau. -o- Pour la dernière fois à Paris, pendant quatorze jours, Mayol chante ses anciens et Inoubliables succès à l'EMPIRE. Vingtneuf attractions. Aujourd'hui matinée à prix réduita.

CINEMAS

Madeleine, Trader Horn.

Parsmount, Mam'zelle Nitouche (Raimul Gaumont-Paiace, le Capitaine Craddock. Aubert-Palaco les Lumières de la ville. Olympia, le Chanteur Inconnu (Muratore) Max- Linder- Pathé, Cœurs brûlés.

Marivaux-Pathé, Après l'amour

Clné-Ch.-Elysées. Vrai Visage de l'Afrique. Gaumunt-Théitre, Paris-Béguin.

Elysée-Ganmont, Olive Brookin Silence. Marlgny, permanent, Mistigri.

Colisée, la Chienne (Michel Simon). Moulin-Rouge, le Roi du cirage.

Vlctor-Hngo-Pathé, Partir.

Ermitage, Symphonie de la forêt vterge. Impbrtal-Pathé, le Roi des resquilleurs. Palace, perman.. l'Ennemi dans le sang, CaPuelnes, Pas sur la bouche.

Maillot-Palace, Circulez.

Omnla-Pnthé, Un homme en habit. Caméo, le Costaud des P T. T.

Folie*- Dramatiques, la Pente.

Studio 28. la Lutte pour la terre.

AKricnlt., Son épouse du bureau, Choma. Cigate, l'Afrique vous parle.

Artlstie, Rien que la vérité.

latta locaux. u'eat qu'un effet, et les %ouvelles de l'étranger mataient plutôt a la tenue du marché, pai contre deuz événe mente devaient retenir son attextion et tut permettre de muntrer uomparativemenl des dispositions assez favorables. Ce fut d'abord l'accord intervenu entre la Banque de France, ta Caisse d'amurtisssment et l'Etat au sujet des pertes subies par nutre inatt tut d'émission lut ses avoirs en livres ster ling. Dès lors, les perspectives concernant les futurs dividendes 'ipfjtiraisssaient nette ment plua réconfortantes. L'autre fait fui l'annonce par le conseil d'administration du Suez d'acomptes de dividendes bien supérieurs a ceur qui étaient générale menf prévues te marché put se rendre compte ztnsi des exagératitms auxquelles conduit un pessimisme systématique tel qu'il régnas$ d la Bourse ces derniers temps. Malheureusement t'nmétioration de la tendance lut, en partie atténuée par l'accès de faiblesse passager Il est oral des rentes, d'une part et de celui des iroleura d'électricité d'autre part Ce recul parfois sensible, suffit pour déterminer un sentiment de mataue momentané U l'explique pourtant facilement par les Desoins impérieux de disponibilités créés par l'approche de l'échéance de fin d'nnnee Il est tout d tait normat dans nés condirions, que les réalisations aient porte sut les titres qui avaient été lusqu'tci le plua favorisés D'aillerurs vers la fin de la ne- moine un redressement partiel n'a pas tardé a se produire tur ces deux compartiments ramenant avec lui des disposition* meilleur«

suit LB8 PLAOB8 aTBAMCrBBBS New Yo«k. isun/ti ia séance fut -aime et les mouvements assez irréguliers dans l'ensemble. Finalement les derniers cours s'établirent des niveaux assez voisins de ceur de la précértentt clAture Vardi après une ouverture satisfaisante, le marché s'alourdit à nouveau Mercredi ta lourde. dea matières premtdrea et la diminution de l'actiHté dans tea aciéries déterminèrent une réaction générale de la cote, qui te poursuivit jusqu'en clôture. Jeudi, le redou-

Panthéon, Monkey Business.

Rialto, la Terre.

Carillon, le Million.

Plau, Edelweiss, Démon du jazz. Saint-Sahin, Circulez (Dorville).

Roxy, Blg House. attractions.

Secrétan-Pal. (55, r. Meaux). Soir de rafle. Cas. (lren. (86,av.Em.-Zola), Tr. des suicidés. l.una (pl. Nation), Hardi les gars (Blscot). -o- La Dernière Compagnie, qui passe en ce moment aux AGRICULTEURS. 8. rue d'Athènes. est un très beau film. sobre. direct et profondément émouvant. L'interprétation en est magnifique, elle groupe des artistes qui vivent intensément le drame plutôt qu'ils ne le jouent et dont l'un d'eux est absolument hors de pair Conrad VeidL Le spectacle est compiété par Choma, documentaire sur la capture des fauves.

NITOUCHE JANE MERA 24 et 9%30»MATIN^

AUBERT PALACE LES LUMIERES ̃̃ M DE LA VILLE CHARLIE CHAPLIN

blement des ventes lit tomber certains titres leurs plus bas coura. et, bien que la séance tut asser active, la tendance demeura lourde. La semaine s'acheva par une séance agitée, mais lourde, pat suite de la faiblesse des banques et des chemins de ter, ainsi que du refus des cheminots d'une rétuction des salaires

LONDRES. La semaine, commença par une séance tnactive et irrégulière. Les de veloppements dea questions de politique vaternatwnat6 occupèrent tous les esprits et les déplacements de cours turent uniquement régis par les mouvements de ta livré sterling. Mardi, l'absence dE demandes ainsi que des liquidations alourdirent la plupart des compartiments Mercredi le volume des affaires sf contracta encare davantage et la situation financière internatwnale continua à exercer un* mliuenct déprimante sut le marché qui tut lourd 'tans l'ensemble Jeudi, la séance tut valnu et irrégulière et les affaires réduites à des proportions infimes. En fin de semaine ta tendance générale lui soutenue, avec une vive avance des fonda anglais et des •aoutchoutière*.

Bruxelles. Lundi, la nouvelle oaissi 4e la livre sterling provoqua une ouverture lourde. Mats l'affichage en Bourse de l'avis officiel interdisant les uentes découvert produisit un revirement complet et le mar rhé se redressa vivement. Mardi, les avts meilleurs de Parts permirent au marché de consolider sa reprise mais on nota quel- quea effritements en clôture Mercredi, tes ventes nombreuses tombèrent dans un marsché tout à fait creux et prtivoqnèrent un rprul général et important. Jeudi l'atmosphère lut moins nerveuse et tas cours plus soutenus dans l'ensemble saut au nomptant, qui fut unitormément lourd A ta dernière séance an assista d un vif redreasement de toute te cote et l'on termina au* plus haute cours.

LKS VAI.EURS

Rente» trant»l»r». Nos rentes qui avalent été les seulp titres que la crise n'ait point touches, ont perdu plusieurs fractions at< 1"but 1e m semaine D'ittleurs. en dernière heure, un grand nombre d'rm prunts ont regagnp atsément une partie du K>rrsln perdu.

Le 3 clôture contre 82. te b t913-16 à contre 100,27, te 4 1917 à

LA MUSIQUE Une nouveauté intéressante, quatre Dan- ses polonaises de M. Alexandre Tansman, figurait samee au programme Pasdeloup. Danses populaires. ou inspirées de la musique populaire, elles sont très librement traitées la polka est enjouée, le kujawiack est langoureux, la dumka poétique, l'oberek nettement gai tout cela clair sonnant bien à l'orchestre. sans ces mo- dernismes outranciers auxquels nos compo- siteurs croient utile de sacrifier aujour- d'hui. Le baryton André Baugé a chanté avec le goût le plus pur l'air classique des Pèlerins de la Mecque de Gluck < Un ruisselet », la sérénade de Don Juan. des pages de Gabriel Fauré. Messager, et trois remarquables mélodies de M. Mazellier. auxquelles il a donné un charme et une émotion d'artiste très sincères. Et M. Rhené-Baton a rendu hommage à Vincent d'Indy en conduisant avec ferveur la Symphonie sur un thènte montagnard dont M. Armand Ferté a tenu très puissamment. très lyriquement aussi, la partie de piano. Dimanche, à la Société des concerts. après une très pure traduction de la Sqm.phonie en sol mineur de Mozart, sous la baguette souple de M. Ph. Gaubert. Mme Zurfluh-Tenroc est venue exécuter au piano le Poème de M. Pierre Coppola: trois mouvements composent cette oeuvre un allegro joyeux, un andante et un 6nale vivace qui semble vouloir peindre une fête populaire en une construction orchestrale solide. Le piano se détache bien dans ces trois parties et ses broderies ont été élégamment mises en valeur par la soliste qui possède une excellente technique et une sonorité charmante.

A la même heure, comme si la concor· dance synchronique en eût été calculée, Mlle Lucette Descaves, elle aussi pianiste connue. exécutait le Concerto en la mineur de Grieg. le n'ai pu entendre que les applaudissements nourris. Et M. Albert Wolff a magistralement dirigé la Quatrième Symphonie de Schumann. plus fantaisie que symphonie il en a fait ressortir à souhait l'inspiration jeune et sans cesse rebondissante.

la direction de l'Orchestre symphonique de Paris, salle Pleyel. U avait inséré à son programme deux premières auditions. Les Cinq Mouvements brefs de M. Jean Rivier, répondant bien à leur titre, car les thèmes ne donnent pas lieu à des développements leur mise en œuvre est assez habile ils sont écrits pour petit orchestre, et l'auteur tire des effets de sonorités bizarres à la manière de Strawinsky ta ronde et le finale méritent surtout de retenir l'attention. L'autre nouveauté, le Jour de M. Maurice Jaubert, est un poème chorégraphique en six parties avec un quatuor vocal féminin et un baryton solo la passacaille est la description pittoresque d'une nuit étoilée l'aria avec quatuor vocal est assez colorée. ainsi que le choral instrumental du lever du soleil tout en étant moderne, M Maurice Jaubert n'a pas craint d'utiliser des procédés wagnériens. Et M. Borowsky a joué avec brio le Concerto en mi bémol de Liszt.

or*

Le pianiste Edouard Bernard, qui vient de donner un récital salle Gaveau, est un artiste de qualité: doué d'une technique impeccable, il a souci de faire revivre sur le davier la pensée des maîtres c'est donc un interprète en même temps qu'un virtuose, deux qualités qui ne vont pas toujours de pair. De son programme, fort heureusement composé, il faut retenir l'exécution hors ligne d'oeuvres de Bach, où tout était très au point, le thème ressortant avec clarté, sans se perdre sous les broderies. La Sonate en ut majeur de Mozart a été exquise de légèreté et d'élégante fluidité et tandis que l'exécution de pages de Liszt a révélé le mécanisme le plus solide de M. Edouard Bernard, !a façon dont il a compris Chopin a avéré en lui une sensibilité très affinée

Louis Schneider.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 25 au kilo sur le lapin mort. 12 à 12 50 vivant. 7 à 7 75 l'oie en peau 7 50 à 9 75 la poule morte, 15 25 à 17 25 de 0 50 sur le poulet nantais. 15 50 à 17 60 du Gâtfnais. 16 à de Bresse, 17 60 à 19 50.

Baisse sur la barbue* 10 a 16 le kilo la daurade française. 5 à 8 anglaise. 3 la lotte, 4 le gros maquereau, 4 à petit. 4 à 8 !e merlan brillant, 3 à 6 Baisse sur le chou-fteur de Salnt-Pol. 12b Il 200 le cent Saint-Malo, 100 à 180.

9fL (tu cadran lumineux. v*m «t F Bracelet houmecid.lumw. Mfr. Env. cont. remb. Ecïwnge admis Horl. F. KAPELUS, r. Rivoli, Paris

S1.4U contre le 4 1918 A 91,50 contre 96,30, le 5 1920 à 119,80 contre le 6 1920 à 100,65 contre te 4 1B25, a garantie de change, 99,93 contre 101,38, le 6 1927 à 1U4,42 contre 104.60 et le 5 1928 à contre 100.25.

Transports. Le gouvernement n'a pas encore pria de mesures pour assurer l'équilibre budgétaire de nos grands réseaux, aussi ce groupe est-il plutôt faible dans l'ensemble.

Le Nord termtne à 1.506 contre L.590, t'Eat à 776 contre 187, l'Orléans à 1.010 contre 1 le Midi à 905 contre 925. le P.-L.-M Il contre 1.130 et le Métro à 1,230 contre 1.245.

Navigation. Le Suez finit Il 11.990 contre Il 670 Le conseil d'administration a arrêté1 le montant de l'acompte de dlvldende qui sera mis en paiement te 1" Janvier prochain, k respectivement l'action de capital au porteur. 175.65 contre 168.&5: l'action de fouissanoe au porteur. 130;16 contre la part de fondateur au partenr 149 R7 rontrp 191,13

Banques. Sous la conduite de la Banque de France ce compartiment se redresaa vigoureusement au commenrement de la semaine et Ot même preuve d'une fermeté de bon aloi La Banque de France clôture Il contre 10.010 Le Crpdit Foncier de France A 4 610 contre 4 755. la Banque de Paris 1 124 contre 1.055. l'Union Parisienne A 314 contre 348. la Banque Transatlantique ft fontrp 160. le Crédit Lyonnais k contre 1.456 la Société Générale 1045 contre et le Crédit Commercial de France k 597 contre 571

Elertrirlté. L'étranger, particulièrement !» Suisse (dit-on) procède à de «rosses ventes sur notre marché surtout les turc? '•otés k terme Le résultat fut une baisse violente et c'est cette exagération mêmes qui fut l'nrieini» de in reprise ultérieur» de rt compartiment.

La PsrtmpnnP de Distrlhutinn termine Z.nss »f>nm» 2 la Cie Générale d'Electrtdt* «I J.97O contre 1 RR3 l'Encrste tClectrtnnp du Littoral Méditerranéen à rnntre 930 Lvnnnufsi» dea Wsut t 1 92S -ontre l'Elertrirlté de la Spin@ A contre ''Electricité et G»? <i'i Nord k rnntrn un dividende de 37.50 par «rtlon et de S65.71 par part est payable iepula le 11 décembre, la Thnmsnn A 313 «on're 1'Uninn d'Electricité A WX1 .on. tre S18 le Nnrd-Lumidre 1 contr» l'Electricité de Parle contre 1.010. et l'Energie Industrielle & 215 contre

Lundi 14 décembre.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m.)

20 il. 15. disques et informations. 21 heures, concert avec le concours de Mlle Suzanne Bertm, du Trtanon-Lyrique. dans L'Amour mouillé « couplets » (Var.ney) Comment disaient-Us (Liszt): Uaphénée, Le Chapelier (Ertc Satie) La Timbale d'argent « couplets (Vasseur) et de M. Ferrero, accordéoniste virtuose, qui interprétera: Bien faire, mazurka (Maquet); Perles de salon, valse (Laurent Ergot) Espana Cànl, paso dobie (Marchina). Ouverture du Pnlts d'amour (Balfe) PréIode en ut mineur (Rachmaninolf). pour piano (M. Marcel Jacquinot) La Dame Blanche, sélection (Boieldieu) Ouvre ton cœur, boléro (Bizet) La Rose de SaintFlour, sélection (Offenbach) sonate (Rubinstein). pour alto et piano (MM. VtUain. alto solo de la Société des concerts du Conservatoire, et Marcel Jacquinot) Phi-Phi, sélection (Christine) Yatse Viennoise (Oelmas) Hiawatha, ballet (Cote. ridge Taylor) Berceuse sérénade (Mignan) Danse russe (Moszkowski).

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 IL 4b et 7 IL 30, culture physique. 7 b. 45, disques, informations.

12 h. Saluez, c'est l'amour (joelTiska-Briollet) les Mousquetaires au couvent (Varney-Tavan) le Chemineau (X. Leroux) Sérénade andalouse (Benjamin Godard) Un vieux farceur (Léon-Nadot) Toto au Jardin des plantes (Bach-Laverne) Sonneries réglementaire8 de cavalerie, sonneries de manœuvres par les trompettes de la Garde républicaine.

13 h. 5, de Mozart à Bindemith (Lederer); le Trouvère, Impressions de compoaiteurs fameux (X.); la valse de Faust (Gounod); Carmen (Bizet); Pastiches musicaux CBetove) Chopinata; Wagneria (Doucet); Un Américain à Paris (Gershwm); Souvenirs de Bayreuth (Fauré-Messager).

18 h. 30, communiqué agricole; causerie. 19 IL, chronique cinématographique; chronique des livres; cours d'anglais; cours commerciaux; causerie.

20 h.. Marathon (Fernand Divoire). 21 h. 30, Sonate en soi (J.-S. Bach); Cantique à la pénitence (Beethoven); Goyeacas Pour piano (Granados); Navarra; Sevilla (Albeniï); Suite populaire espagnole (Manuel de Falla); Buleria; Meddia granadina Trio en soi mineur (Schumann). TOUR EIFFEL (L445 m. 8). 13 n.. Informations et chroniques. 17 h. 45, journal parlé.

19 h. 30. airs hawaïens, suisses, russes et hongrois.

20 h., une Heure de cabaret

PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h.. Informations.

12 h., chronique de la vie Intellectuelle et sociale chronique du tourisme; disques. 18 h, causerie.

18 h. 15. Radlo-Journal de France cours d'anglais musique enregistrée.

20 à 15. chronique du combattant; chronique des assurances sociales.

20 h., relais du poste colonial.

RADIO-L. L. (S70 m. 1). 12 h. 30, 18 h. et 20 h. 30, concert.

RADIO-VITUS (313 m. 5). 20 IL 30, Aria en ré (Bach); Concerto (Mozart); Poime hongrois (Hubay) les quatuors de Beethoven n» 8. en »m mineur, op. 69, numéro

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 45. Andante du Quatuor (Debussy) Sérénade (Gounod) Extase (Ganne) Abondlted (Schumann) Tliaïs (Massenet) Rigoletto (Verdi) Werther le Roi de Lahore (Massenet) Ouverture (Tschaïkowsky) Poète et paysan (Suppé).

17 h. concert.

18 h., opéras, chant le Roi d'Ys (Lalo), Bêrodlade (Massenet) Sigurd (Reyer) Don Juan (Mozart) Cuando yo era niba (Canaro) Çaminito (Filiberto) Besame en la boca (Rizzuri) Cacholo (Spatola) Balai (Delflno) Un mamext à Frana lAszt (Morena) Echariana (Lehar) te Soir (Castoncelll) Coucou.

19 h., mélodies.

19 h. 15, Egmont (Beethoven) Mazeppa (Liszt) la Chauve-souris (Strauss), 20 h.. Manon (Massenet) la Jolie Fille de Perth; Sapho (Massenet) Marche anglaise (Ropetzki) Pour le laurier (Christ); Zurich (Heusser) Marche militaire (Becker) Rêve de muaette Belle Mauresque (Bellanger) Moai cour attendait ton cceur (Canaro) C'est demain (Burton) la Fille de Madame Angot (Lecocq) Véronique (Messager).

21 h., Aimer, boire et chanter, la Voix de l'épde, le Chevalier à la rosé, Trésor (Strauss) Faust (Gounod) Allegria del bario (Cosal).: C'est BogaKe (Szule) Futilités (Carrara) Pour longtemps (Gavel).

22 h., la Vie de bohème (Pucclnl) Puis-je danserf (Katman); Quaxd les pieds se lèvent (Fétras) On bordée (Bousquet): la Habanera (Laparra); Orphée aux enfers (Offenbach) Obéron (Weber).

23 h.. Gracieuse (Koch) Messager] d'amour (Wittmann) Une procession de noce en pctit (Translateur) Une proces- sion de noce en rosé (Geissel) Mam'zelte Nitouche (Hervé) Véronique (Messager): Rêve de valse (Strauss) le Postillon de Longjumeau (Adam) Rédemption (César Franck).

ET ETRANGERES

DAVENTRY-NATIONÂL m. 4). 12 h.. Trio, op. 63 (Schumann) Trio en do mineur Marche (E. Coates) Gopak: (Moussorgsky) l'Horloge et les Figures (Holzmann) Valse (Gilbert) Jours d'été. Dresde (Ketelbey) Vienne la nuit, pot pourri (Komzak) Parade des soldats d'étain (Jessel) Yangiana, suite <Thur- ban).

16 h., le Calife de Bagdad, ouverture (Boieldieu); Chanson sans paroles (Tschaïkowsky) Petit Suite (Debussy) Norma (Beillni) Liebeslied et tambourin chinoit (Krefemler) Mariska czardas (Borch) Axtante cantaMle (Tschalkowsky) Danse espagnole (Dvorak) Lettre d Manax (Gillet) Polonaiee (Chopin).

Métallurgie. Le comité du cartel tnternational de l'acier a décidé la prolongation de l'entente jusqu'au 31 mars. Les Français, Beiges Luxembourgeois et Allemands ont adhéré au projet de création d'un comptoir central de ventes pour les demi-produits. La situation de notre industrie sidérurgique s'aggrave chaque semaine et les flé- chissements des cours de chaque produit ne font que s'accentuer. Pour se faire une opinion assez précise du ralentissement général, il suffit de comparer les statistique mensuelles publiées par le Comité des forges. Pour les dix premiers mois de l'année 1931. on constate, comparativement à la production de la même période de l'année 1930, une diminution moyenne de environ sur les principaux produits Or la production de 1930 accusait elle-même un recul important

D'autre part, tes métallurgistes français élèvent des plaintes contre ie contingentement des charbons. qui a pour résultat de leur faire payer le combustible dont Us ont besoin 50 °lt plus cher que les concurrents étrangers Dans ces conditions ils sont handicapés pour lea ventes a l'exportation, e' c'est sur le marché Intérieur, iul-même très déprimé, qu'ils sont réduits a compter On fonde quelques espoirs sur le projet d'outillage national, dès qu'il pas»era du domaine politique au pratique et sur les commandes des compagnies de chemin de fer. dès que le gouvernement aura pris une décleion concernant le moyen d'as furet j'équilibre budgétaire des réseaux Lee Forges et Aciéries du Nord et de t'Est finissent 459 contre 460. Un coupon de 14.72 net au porteur est payable depuis le 10 décembre Les Tréflleries et Laminoirs du Havre à 435 contre 392. l'Electro Métallurgie de Dives A contre 547, Citroën 505 contre 508. ChâtHInn-Commentry-NeuvesMalsnn* a 1 64P contre I 720 Jeumont 415 contre 495. tes Ariérte» de Lon?wy a contrp 500. la (',la française des Métaux A 1 -ontre le Creusot 1 contre 1.075 Pont-»-Mousson l 102 contre lep Aciéries de le Marine et d'Hnmécourt 4M contre 430 et Hotchkiss contre <Î75-

Cfearboanacea. Ce groupe varie dans des limites nnaer étroites et présente relativement peu de changements par rapport <t la semaine antérieure.

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Cuprifères. Les principaux producteurs doivent, très prochainement, se réunir, dit-on. D'après l'orientation des négociations préliminaires qui se poursuivent Actuellement, il semble qu un projet précis pourrait être accepté. Il serait ques.tion de ramener la production tfén^rale A 65 de la normale. Chaque producteur conserverait la faculté de vendre au prix qui lui conviendrait. Le Rio. sur d'importantes réalisations, termine à 1.195 contre 1.355; la Tharsis. 204 contre 203, 50 et l'Union Minière du Haut-Katanga. k 2.365 contre 2315 l'action de capital.

Mine» d'or. Les expéditions d'or pour tes onze première mois de s'élèvent à £ contre £ 42.787.111 pour la totalité de l'année dernière. L'auementation est due surtout à l'accroissement de la production-

La chambre des mines du Transvaal annonce que les dividendes seront déclarés en livres sud-africaines et payée au bureau de Londres en livres calculées au taux du change à la date de la déclara·tion du dividende. Les warrants seront payés à Londres et k Paris à ce tanx fixe quelle que soit la date de leur présenta- tion.

Brakpan finit a contre 289; Crown Mines. à 473 contre 461: Rand Mines A 257 contre 252,50 Central Mining à 515 contre 468, De Beers, il 277 contre 269 t'actlon ordinaire, et Chartered à 72.25 contre 70.-25.

Pétrolifères. D'après l'Amerlcan Petroleum [nstitute. la production moyenne lournallère de pétrole brut aux Etats-Unis pour la semaine au 5 décembre, est estimée Il 2.449.850 barils contre 2.425.100 la semaine précédente et 2.229.250 l'an der.nier.

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La Royal Dutch clôture à 1.183 contre 1.192 la Shell 161 contre 164; la Canadian Magie à 21.50 contre 21.25 et la Mexlcan Baele. 27.25 contre 26

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D'après une lettre du président du conseil d'administration adressée aux actionnaires, la trésorerie de la compagnie reste très targe, les mauvaises créances n'atteignent qu'un chiffre très faible et lea dépôts dans les banques présentent toute sécurité. D'autre part, la marche des liliales continua à être normale et le portefeuille-titres ne serait pas sérieusement affecté. Quant aux opérations commerciales à l'étranger, elles n'ont donné lieu, jusqu'à présent, aucun mécompte. En résumé, le fléchissement des bénéfices est sensiblement moindre qu'on n'aurait pu te craindre, et lu Compagnie ueut envisager t'avenir avec sincérité. Kuhlmann A contre Bozei 16V contre l'Air Liquide à 495 contre 486: Kali Sainte-Thérèse 1.215 contre i.005; Sainl-Uobain Il 1.550 inchangé et Rhon« Poulenc à 429 contre 425.

Caoutchoolièreii. A Londres, les déléguée de l'industrie caoutchoutière et la» représentants des gouvernements anglais et hollandais discutent la question des restrictions de la production et celle de l'intluence de ta baisse de la livre. Les autorites anglaises ne consentiraient à discuter un plan de restriction que s'il CnpoasK une réduction de 50 de la production et cela aussi bien aux plantations européennes qu'indigènes. Le hrult r^urt que les planteurs anglais et honandatt seraient sur le point de conclure un accord les plan.teurs hollandais accepteraient les conditions de contingentement du gnuvernement an- glals. Le eontrftle serait assuré par un comité comprenant les ptanteurs de tous les pays producteurs y compris l'Indochine. La Financière des Caoutchoucs finit Il 49,50 contre 43 la Padang Il 169.50 contre les Terres Rouges Il 113.50 contre 98. Valeur, diverse». Les Raffineries Sa) clôturent à contre Pour l'exercice clos le 30 septembre le bénéflce net ressort à 48.99S.551 francs contre 46.931.352 francs formant un solde disponible de francs contre francs. Le dividende est maintenu A 100 trancs Hachette à contre Au Bon Marché k 499 contre les parts Galeries Lafayette Il 42.200 Nouvelles Galeries Il 560 L'issemblée du 9 décembre a approuvé les comptes de l'exercice au 31 juillet et voté un dlvidente de B0 francs par notion de capital et 37.50 par action de loulssance. dont le solde, soit 90 franco» et 23.75 respectivement, sera mle en pale. ment le 1" terrier.


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le 193

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Être mince Être sveltel N'est-ce pa là notre rêve à tous ? La sveltesse ne donne

rile pas à l'homme comme i la femme, de l'élégance. du chic et de la distinction?

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Pilules Gallon. De composition exclusivement végétale, il agit sur l'obésité en amélionnt la digestion. Ses succès Le se comptent plus, pas plus eles lettres qui en témoignent. Citons quelques extraits au ha sard: toutes, du reste, débutent, par une formule analogue à celle-ci Très satisfait des Pilules Galton > ou • Très neu reuse du résultat produit par les Pilules Galton » ou Vos

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e Veuillez m envoyer par retour < un fiacoR de Pilules Galton, car Veffet -st très satisfaisant; « at déjà maigri de vingt livres e depuis que fen orendi.

Les pilules Galton constituent l'amaigrissant idéal, facile a employer, n'exigeant aucunregime, sans rival pour réduire les bajoues, le double-menton, les hanches, le ventre, et ne s'attaquant qu'à la graisse en excès comme le fait remarquer Mme V. A., de Nice, qui dit x J'ai diminué juste de ce qu'il faut, Je me porte a mervtùlt, ma chair est très dore au lieu d'être moUe et flasque, j'ai un beau teint tandis qu'il était jaunâtre; merci à ces pilules.' Ainsi, que tous ceux qui dé-

sirent rédaire leur embonpoint et redevenir jeunes et sveltes, n'hésiteDtpasàemploverle* Pilules Galton.

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