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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1931-12-12

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 12 décembre 1931

Description : 1931/12/12 (Numéro 20010).

Description : Note : Dernière éd. de Paris.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627209n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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Les événements d'Allemagne LE NAZISME TENTERA-T-IL SA CHANGE EN PORTANT HITLER A LA PRESIDENCE ?

Cette tactique, si elle réussissait. lui éviterait l'épreuve du pouvoir constitutionnellement exercé

Mais pour la conduire à bonne fin, il lui faudra surmonter bien des obstacles et il se peut. notamment. que, pour la déjouer, ses adversaires usent de la prorogation pour deux ans des pouvoirs du maréchal Hindenburg

Les lecteurs du Petit Parisien savent avec quelle conscience, quefle clairvoyance et quel souci de vérité notre cotrespondant à Berlin, Carnée Loutre, suit les événements d'Allemagne. L'ana- lyse à laquelle il procède, dans T'article ci-dessous, de la situation politique dans fe Reich emprunte au discours que vient de prononcer le chancefier Briining un intérét des plus vifs. Il serait aussi inîitste qu'impolitique de nier l'importance de ce disconrs et le courage dont il témoigrre. On doit regretter que la pditique dont s'inspire n'ait pas de même inspiré les actes et tes manifestations gouvernementaux altemartds au lendemain de l'évacuation de la Rhénanie et après la mort de Stresemann. Le Reich n'en serait où il en est ni politiquement ni financièrement. M. BrOmng sera-t-il entendu de ses compatriotes? L'Allemagne comprendra-t-elle que son avenir n'est pas à la suite de la démagogie naziste ?

On voudrait s'en donner l'assurance. On ne peut que le souhaiter.

Berlin, 10 décembre.

Les décrets-lois aggravant encore certains impôts, réduisant prix et surtout salaires, restreignant aussi la liberté de la presse, ont été publiés hier, accompagnés de la radiodiffusion d'un discours qui constitue an avertissement sévère aux nazis. Ces nouveaux décrets-lois mécontenteront toutes les classes du peuple allemand et, malgré la Trêve de Dieu ». que le gouvernement va imposer pour deux semaines, donneront un nouvel aliment à l'agitation des esprits.

Le parti socialiste acceptera-t-il finalement ces décrets ou romprat-il avec la politique de soutien qu'il pratique depuis si longtemps à l'égard du cabinet Brüning ? Comme les chefs de la social-démocratie répugnent visiblement à la lutte et temporisent, les probabilités sont affirmatives en faveur de la première solution. Après quelques protestations des socialistes et contre les promesses d'amendements aux décrets que leur fera le chancelier, les difficultés seront ajournées et le cabinet aura le temps de préparer sa manœuvre pour la rentrée du Reichstag, fin février. Alors, sans recevoir us vote de confiance, il se contentera de nouveau du rejet, à une faible majorité, d'une motion de méfiance communiste ou naziste. En admettant cette évolution normale

et conforme aux précédents de la situation intérieure, le premier problème e important à résoudre serait, fin mars ou commencement d'avril, celui de l'élection présiden- tielle, le septennat du maréchal von Hindenburg venant à expiration. Puis arriveront les élections prussiennes de mai et, à cette époque seulement, la fixation du rôle à re:onnaître au mouvement hitlérien allemand dans le plus grand Etat allemand.

Si le cabinet Brüning disparaissait. Cependant, en raison de la nervosité générale suscitée par l'aggravation de la dépression économique et accrue par les répercussions à prévoir des grands règlements de comptes entre l'Allemagne et l'étranger (réparations et crédits), il faut envi- sager le cas où, les événements ne suivant pas ce cours normal, le cabinet Brüning, abandonné par les socialistes, serait pour quelque raison contraint à se retirer avant la rentrée du Parlement février). Alors se poserait, au premier plan, la question capitair de l'arrivée des nazis au pouvoir dans l'Empire, avant te^ élections* prussiennes, c'està-dire avant qu'on connût exactement les effectifs d'électeurs actuels du parti national-socialiste. Dans ce cas, nationalistes, conservateurs, catholiques n'acceptrraient pas une suprématie naziste non demontrée par des chiffres et l'on devrait s'orienter vers une coalition des droites. de prépondérance naziste, mais avec les catholiques, ou pouvant tout au moins compter sur la neutralité de ceux-ci.

()r une telle combinaison ne dit rien qui vaille à Hitler. Participant au içouvernement de l'Empire dans le cadre de la ConxtitiiUim de Weimai c est-a-dire avec in pouvoir exécutif présidence et armée non fasciste et un Parlement élu au suffrage universel. le national-socialisme rencontrerait quantité d'obsta clés et trait dans un bret délai vers le plus cuisant des échecs.

D ne possède pas d'homme de pre- mier nlan Hitler n entend rien aux questions économiques et l'avoue. Son programme est entièrement négatif «antisémite antimarxiste, antidémocratique, antiparlementaire, antictérical. anticapitaliste).

En haut te maréchal Hindenburg. En bas les généranx von Hammerstein gauche) et Grœner

Par quelle miraculeuse recette pourrait-il rendre la prospérité au peuple allemand ? Comment, avec sa pénurie de personnalités et d'idées, viendrait-il à bout de problèmes économiques et financiers d'une gravite sans précédent ? II s'agirait, en effet, de passer des formules démagogiques aux réalisations, du sermon à l'acte. Voit-on le maréchal Hindenburg signant des décrets-lois qui livreraient en cette période chaotique l'Allemagne aux expériences les plus saugrenues ? Croit-on que, devant une résistance ferme de la uivrière ̃̃("«i'i«ep et cnm-

munistes), le Président et l'étatmajor feraient intervenir la Reichswehr au service du nazisme pour une répression sanglante de troubles inévitables ?

Camille LOUTRE.

(La suite ci la quatrième nage.) Une élection législative

et deux élections municipales ont lieu demain à Paris

Trois élections auront lieu demain dimanche à Paris, une élection légista| tive dans le IX° arrondissement, où est vacant le siège de M. Escudier. dé cédé, et deux ballottages pour les élections municipales des quartiers de la Monnaie et de l'Europe.

Dans le IX' arrondissement. M. Adrien Oudin, U. R. D.. est le candidat unique ayant reçu l'investiture de tous les partis d'union nationale.

Dans le quartier de la Monnaie restent seuls en présence M. René Gil- louin, arrivé dimanche en tête, et qui a! reçu l'investiture de l'Alliance démocra- tique et tous les groupements nationaux, et M. Henri Vergniolle, S. F. I. 0., en faveur de qui s'est désisté M. Joisson, républicain socialiste, et qui est le candidat du cartel des gauches. M. Dausset s'est désisté purement et simplement. Dans le quartier de l'Europe la lutte est circonscrite entre M. Alfred Bour, républicain démocrate, arrivé en têtes dimanche, en faveur de qui se sont désistés MM. Gastambide (879 voix), Marcel Habert (480). républicains nationaux, et M. Chabrier, S. F. I. O.

M. Gignoux ouvre les travaux du conseil national économique

M. Girnoui prononçant son discour» à sa droite MM. Jules Gaotier et douhaax à sa gauche MM. Cahcn Salvador et de Peyerimhoff

L'idée d'une révision des dettes de guerre rencontre aux Etats-Unis une vive opposition

Les masses populaires ne comprennent pas qu'au moment même où de nouveaux impôts vont les frapper l'on songe à diminuer les dettes de l'étranger Washington, 11 décembre.

DE NOTEE CORRESPONDANT PARTICULIER Une opposition beaucoup plus générale et beaucoup plus vive que le gouvernement ne l'avait imaginé accueille le projet de reconstitution de la commission des dettes.

De nombreux parlementaires se sont, au cours des dernières vingt-quatre heures, ouvertement prononcés contre toute réduction éventuelle des dettes, au moins jusqu'à nouvel ordre, Beaucoup d'entre eux sont des démocrates que l'on pourrait accuser de vouloir faire échec à l'administration républicaine mais même M. Watson leader des républicains au Sénat, a fait aujourd'hui des déclarations qui ne prêtent à aucune équivoque.

Si l'on essaie de résumer les objections avancées par les divers adver-

de trois ordres tout d'abord, les parlementaires, qui reviennent tous de leurs circonscriptions, traduisent le sentiment unanime des masses populaires qui ne comprennent pas encore comment le gouvernement, qui doit infliger au contribuable américain des Impôts nouveaux est obligé dans le même temps de consentir à titre gracieux des réductions de dettes à l'étranger. Pour tes' esprits simplistes de la rue, les impôts nouveaux sont destinés à permettre ce cadeau à l'Europe.

Ce mouvement de défense du portemonnaie des électeurs américains est le plus général.

Une autre raison, invoquée aussi bien par M. Watson que par M. Borah. est que les gouvernements européens ne méritent pas une nouvelle manifestation de générosité américaine tant qu'ils continuent à faire pour leurs armements des dépenses que l'on représente continuellement ici comme injustifiées et excessives. Pierre DENOTER.

(La suite d la troisième page.) UN DISCOURS DE M. LANDRY SUR LE CHOMAGE

(Voir d la deuxième page.)

M. Landry

,A LA DEUXIEME PAGE

M. André Tardieu a fait voter par la Chambre des avances de crédits aux sociétés agricoles.

UNE ENQUÊTE JUDICIAIRE! Le Petit Parisien rappelait, mardi dernier, que des bruits de toute nature avaient été répandus, afin de troubler l'épargne française et ie nrécipiter les ventes sans contrepartie.

Cette campagne a ému les services financiers du parquet général et du parquet de la Seine. Aussi une confé- rence a-t-elle été tenue dans le cabinet de M Donat-Guigue, procureur géné- ral, à laquelle assistaient M. Pressard, j procureur de la République MM Mongibeaux. Ducom, avocats généraux, et Bruzin, substitut de la section ftnan cière.

A l'Issue de cette conférence, il a été décidé de se livrer à une enquête approfondie, afin de rechercher les auteurs, de ces manœuvres et les pro- pagateurs de ces bruits. En consé- quence. le procureur de la République a adressé aux services de la direction de la police judiciaire, à M. Daru, commissaire spécial de la Bourse des valeurs, et à la sûreté générale une circulaire dans laquelle il demande à ces différents organismes de lui communiquer d'urgence tous renseignements dont Ils auraient connaissance relativement aux manœuvres à réprimer, Les relations économiques franco-anglaises

M. Pierre Lavai a sont srj hier,avec lord Tyrrell. Cet entretien auquel assistait M. Louis Rollin paraît avoir eu pour point de départ la surtaxe de 15 sur les importations anglaises On sait que la surtaxe française de 15 sur les produits en provenance des pays à change déprécié avait provoqué, dès sa mise en vigueur, il y a de cela quelques semaines, un vif mécontentement dans les milieux économiques et politiques de Grande-Bretagne.

Coïncidant avec la promulgation des lois protectionnistee anglaises, elle avait été envisagée à Londres comme une mesure de rétorsion et le gouvernement britannique ne tardait pas à engager des pourparlers à ce sujet avec le gouvernement français. Plusieurs démarches furent faites tant auprès de M. Briand que des autres ministres intéressés. Il se confirme également que les revendications anglaises ont été finalement formulées en une note remise à Paris jeudi matin.

Cette question de surtaxe de 15 qui. pour ce qui concerne l'Angleterre. frappe surtout les charbons ayant pris une certaine ampleur et étant de nature à nuire aux relations i d'étroite et traditionnelle amitié qui tient les deux pays, a été examinée avec toute l'attention requise au der1 nier conseil des ministres.

Le gouvernement français, tenant compte de la crise monétaire que traverse la Grande-Bretagne et désireux, comme toujours, de l'aider à la surmonter, n'a pas manqué d'étudier le problème avec la plus bienveillante sympathie, et il se pourrait que. d'ici peu, des mesures interviennent, susceptibles d'atténuer l'effet de la surtaxe sur les importations anglaises en France.

M Pierre Laval qui, en sa qualité de président du Conseil. centralise l'action des divers ministères intéressés, a reçu hier après-midi lord Tyrrell et te principal objet de cette conversatior fut très vraisemblablement la surtaxe ainsi que les autres points d'ordre économique concernant les relations des deux pays.

M. Louis Rollin assistait à l'entretien.

« Ils se sont entretenus précise le communiqué de la place Beauvau. ifficieusement et amicalement de questions économiques dan.s l'espoir d'arriver à une solution satisfaisante vour les deux pays.

LA LIVRE 4CCENTUE SA REPRISE Et le Stock Exchange a ouvert hier en hausae sensible

Londres 11 décembre (.dép. Havas) Le ton du Stock Exchange est cel matin nettement meilleur que les lours précédents. La livre s affermit. Le change sur Paris cote 84 3/8 et celui -iur New-York est à 3,32.

Le Zoo restera ouvert

jusqu'au 5 janvier prochain Le jardin zoologique de l'Exposition coloniale restera ouvert au public jusqu'au 5 janvier 1932. de 9 heures à 16 heures.

L'ASSASSINAT DU TYPOGRAPHE! Norbert Morault confronté par le Juge avec ses deux coipte confirme leurs déclaration « J'ai tout fait, a déclaré le meurtrier, les autres ne m'ont aidé que dans les préparatifs d'immersion. » Et l'acrobate Plisset, qui a reconnu avoir dessiné une tête de mort sur le taxi utilisé pour le transport du cadavre, n'a pas eu peur de Mouvault quand il fut mis en sa présence

Monvsnlt se cache du photographe, dana les couloirs de l'instruction

Désireux de mettre au point tout ce qui reste d'un peu obscur sur les circonstances qui précédèrent, accompagnèrent et suivirent l'assassinat du typographe Louis Brunet, M. Gloria, juge d'instruction, a procédé, hier, à une confrontation entre le meurtrier, Norbert Mouvault, et ses deux complices, René Plisset, dit « Trompe-laMort », et Fernand Martin.

Dès 14 heures, les trois inculpés furent amenés de la prison de la Santé et prirent place dans la galerie des détenus, devant le cabinet du magistrat. On sait que Plisset avait écrit au juge pour demander à être amené de la prison au Palais dans une voiture différente de celle de Mouvault. Celui-ci avait appris la chose hier matin. Aussi interpella-t-il son ami dans le couloir Alors, est-il vrai que tu as peur de moi ? lui demanda-t-il d'une voix forte.

Et Plisset répondit, baissant la tête: Mais non, mon vieux; tu sais bien que. je ne t'en veux pas!

Où, à propos du treiliage,

on parle de M. Boeuf

Mouvault allait répondre, mais M. Gloria donna l'ordre de faire entrer Martin dans son cabinet. Le juge lui donna connaissance des déclarations de Plisset et lui demanda s'il avait quelque chose à ajouter à la suite de sa déposition de la veille.

J'ai à dire, monsieur le juge. que t'avais oublié un détail. C'est que, le soir du dimanche 11 octobre, vers 9 heures nous sommes allés tous trois chez un ami de Mouvault. M. Boeuf,

M. Anby

électricien, demeurant avenue de la République, à Nanterre. Là nous or! mes le treillage >c vou? avais dit que lorsqu. Mouvault me montra le cadavre de Brunet dans la cave je n'avais nas remarqué le treillage. En effet, nous l'avons pris chez M. Boeuf, où Mouvault et Plisset l'avaient déposé, je crois. quatre heures auparavant Pour faire disparaître Brunet. dé- clara Martin en terminant, il n'y avait que Mouvault, Plisset et moi (La suite d la troisième page.) JULIEN GRIFFON' EST CONDAMNÉ A MORT

A l'issue de l'audience, les douze juréa ont demandé à signer un recours en grâce en faveur du mari assassin Après la plaidoirie sévère de MI Va| lensi. au, nom de la partie civile, après j le réquisitoire impitoyable de l'avocat général Siramy et l'ardente défense de M' Robert Dolmann, les jurés de la Seine hier ont répondu oui aux deux questions qui leur étaient posées et entraîné la condamnation à mort de Julien Griffon, qui tua. passage Mealay. Victorine Prudhomme, son ancienne femme.

Le père de la victime, M. Prudhomme, venu de Montreuil-aux-Lions, assister 1 aux débats, obtint le franc de dommages 'et intérêts qu'il sollicitait.

Alors que l'audience allait être levée, 1e chef du jury déclara

Mes collègues et moi désirons signer. un recours en grâce

Beaucoup s'étunnèrent de cette résoi lution apparemment contradictoire avec le verdict rendu, Mais on apprit que si les jurés avaient décidé pour le principe, de prononcer la peine capitale, la plupart d'entre eux désiraient néanmoins que cet arrêt ne fût pas exécuté.

PRES DE COMPIEGNE UN JEUNE DEVOYE

ATTAQUE UN CHAUFFEUR Réfugié dans la forêt, il fait feu sur un gendarme et ne consent à se rendre qu'après avoir essuyé un coup de feu

Compiègne, 11 déc. (d. Petit Parisien) Place de la Gare, un chauffeur de taxi, M. Paul Dufresne, demeurant i 5, rue du Grand-Ferré, chargeait, dans l'après-midi, un jeune homme d'allure modeste qui le pria de le conduire au carrefour de l'Armistice. Après avoir visité les monuments et le wagon historique, le voyageur demanda à M. Dufresne, de vouloir bien lui faire visiter les sous-bois de la forêt.

Méfiant, le chauffeur prétexta une course urgente à faire quelques heures plus tard et proposa à son client de le conduire au Franc-Port et sur les bords de l'Aisne. Celui-ci acquiesça, mais en cours de route, comme la voi-

cure se trouvait il releva la glace et invita le chauffeur à stopper un ins- tant. ayant, dit-il, un besoin urgent à satisfaire. Après s'être éloigné de quelques mètres, il revint vers la voiture. Alors, menaçant son conducteur d'un revolver, il lui enjoignit de lui remettre ce qu'il possédait.

Tout en faisant mine d'obtempérer à cette injonction. M. Dufresne se baissa et saisit une matraque de caoutchouc qu'il avait toujours près de lui. Mais l'individu ne lui laissa pas le temps d'en faire usage. Tout de suite, il tira sur lui. Par bonheur. la balle, après avoir traversé le ^pardessus, fut arrêtée par un épais calepin que 'le chauffeur avait dans une de ses poches. Sans rien perdre de son sang-froid, M. Dufresne se rua sur son agresseur et lui assena un formidable coup de sa matraque sur la tête. Quoique étourdi, l'individu fit encore feu à deux reprises sur son antagoniste, puis disparut à toutes jambes dans la forêt. Atteint à la cuisse droite par un des projectiles, le chauffeur remonta sur son siège et mit son véhicule en marche. Bien vite, il gagna la gendarmerie de Choisy-auBac. Mis au courant, le chef de brigade Voiliez envoya les gendarmes Dufour et Maribrasse explorer les tailils environnant le lieu du drame, tandis qu'accompagné de M. Dufresne. qu'entre temps, s'était procuré un

M. Paul Dqfresne

fusil de chasse, il retournait sur les bords de l'Aisne.

Au bout d'une demi-heure environ, le gendarme Maribrasse essuya un coup de feu sans, fort heureusement être atteint. M. Dufresne. sur l'invitation di chef de brigade, déchargea son fusil dans la direction du taillis où » était caché le malandrin, ce qui eut pour effet de faire sortir ce dernier du fourré. Levant les bras en l'air il alla vers les gendarmes disant qu'il se rendait.

Interrogé quelques instants plus tard il déclara avoi' dix-sept ans, se nommer Jean Rigaut et habiter 27, boulevard Richelieu, à Saint-Quentin. Il ajouta avec un cynisme stupéfiant qu'il travaillait avec son père, dessinateur pour broderies, mais qu'il avait la hantise d'acquérir la célébrité des tristes héros des publications dont il faisait sa lecture favorite. Il avait quitté le domicile paternel. emportant un revolver chargé de six balles et s'était dirigé en chemin de fer sur Compiègne avec l'intention d y tenter un coup pour se procurer de 1 argent. Arrivé la veille, il était descendu à l'hôtel du Nord, place de la Gare. Là. voyant tous les taxis alignés en cet endroit, l'idée lui était venue de tuer un chauffeur pour le dévaliser. Pour mettre ce projet à exécution, il s'était fait conduire au carrefour de l'Armistice. Si son coup n'avait pas réussi, a-t-il ajouté, le chauffeur Dufresne le devait à la présence de deux canton niers qui travaillaient sur une route, à proximité de l'endroit historique. Par la suite, il avait voulu utiliser les car touches qui lui restaient en tirant sur les gendarmes pour défendre sa liberté Il ajouta, ayant l'air de s en glorifier que, dès l'âge de quinze ans. il eut déjà, à l'occasion de divers méfaits maille à partir avec la justice. La disparition du général Koutiepoff

Colin, suivi des policiers, examine les villa de Fontaineblean

(Voir page

Notre COURRIERS DE L'AIR

Un départ au Bourget

De gauche à droite, le prince et la princesse Sixte de Boorbon et M. Weitler

J'ai sous les yeux une carte éditée lors du dernier Salon de l'Aéronautique et qui représente le réseau de nos lignes à travers le monde. D'un seul regard je puis embrasser des milliers de kilomètres. Sur ces longs traits rouges qui courent à travers les continents, enjambent.les mers 1 et les montagnes, je n'ai qu'à suivre le vol de l'avion. A cette heure, les trois quarts de la Terre sont caressés par l'ombre de nos ailes. Laissez que je les évoque, ces pilotes, au fond de leur carlingue, les pieds sur le palonnier, la nuque enfouie dans le manteau de cuir.

L'aéroport du Bourget, au petit jour. Un vent frais cherche à laver le ciel de ses derniers nuages, de ses dernières ombres. Au ras du sol, des lumières dures encerclent le terrain, sentinelles de la nuit qui n'attendent que la relève du soleil. Et soudain le déchirement du silence les moteurs du courrier de Bucarest commencent à tourner- Sous les ailes immobiles, l'herbe semble fuir. Jean Sorel, pilote, passe son chandail, sa combinaison de cuir. A la météo, il a lu les grandes cartes, suivi les pointes des fléchettes, consulté les rectangles de carton posés sur les villes comme une annonce de spécialité. Maintenant, à côté du Fokker tri-moteurs, il attend l'heure. On part à plein, mon vieux. Voici le radio Rolland qui met son foulard, acheté, l'autre semaine à Prague. Pour se réchauffer, il s'envoie des coups de poing dans les côtes et pédale sur place comme dans un examen médical. Derrière lui, l'avion avale les colis. On entend

Prague, Varsovie, Budapest, Belgrade, Constantinople.

Toute l'Europe centrale défile lans ce demi-jour. Cette voix monocorde livre des promesses de forêts, de cités accrochées au flanc des montagnes, de fleuves au nom clair, aux tendres désinences. Les passagers se sont engouffrés dans la 'abine en plaquant leur chapeau sur !e crâne. Rolland est à son poste. Au tour de Jean Sorel de s'asseoir Jans aon fauteuil. Il retrouve son lécor familier les commandes lu'il fait jouer et, sur la planchette le bord, le compte-tours. l'aérothéi ^omptre, le chronomètre, l'indicaeur de vitesse. Il règle le régime du moteur, ouvre la manette des gaz, essaie les magnétos. On enlève les cales. Comme un oiseau maladroit, ''avion gagne, en tanguant, sa ligne 'e départ. Alors Jean Sorel déchaîne e bruit. Emporté par ses 230 CV, le Fokker roule. décolle, s'appuie sur l'air. Là-bas, une bande rose se tend sur ta nuit. Les hangars ^mergent. prennent corps, précisent ,e détail de leurs lignes. Les lampes .du balisage achèvent leur lutte avec le jour.

Maurice ROURDET.

(La suite d la quatrième page,}

LA MUTUALITÉ AU SERVICE DES AVANCES SOCIALES

M. Maurice Dormann, député. de Seine-et-Oise, nous expose comment la loi sur les assurances sociales pourrait être simplifiée et améliorée par le vote de la proposition de loi qu'il vient de déposer avec M. Jean Montigny. député de la Sarthe

Au mois de juin dernier, la mutualité française, réunie à Paris en ses Ié états généraux, consacrait t r o i s longues journées de travail à l'étude des premiers résultats d'une année d'aDDlication

M. Dormann

des assurances sociales. Elle en discuj tait les enseignements et élaborait le i programme des réformes susceptibles de simplifier et d'assouplir des règles trop uniformes et trop complexes. Elle posait ainsi les conditions d'une collaboration confiante et sans réserve de ses groupements à l'œuvre grandiose mais imparfaite du législateur de 1928 et de 1930.

Au premier rang des revendications de la mutualité s'inscrit, avec une priorité indiscutable, le voeu unanime de ses délégués d'obtenir enfin l'indépendance et la liberté contrôlées qui, seules, peuvent permettre de démontrer la valeur des institutions mutua-


listes, d'éliminer les complications pa perassièreâ actuelles,, d'apporter aux assurés sociaux comme aux mutualistes livrés te, maximum de ressources et d'avantages.• ̃

Cest bien- là, en effet, le problème capiUU, cèjiif auquel je me Sois attaché oêpuls de. longs mois avee mon collègue et ami Jean Montigny. Le% lefe'tettrs du Petit Parisien n'ont 'pas perdu le souvenir des explications que je leur donnais ici même avant la réunion- de^-états généraux. ;Ils ont pa constater. ;;à la lecture de ta décla ration "qui-' cIBturatt cette assemblée, Çjué ï'ttejectkf ^poursuivi par lapropotasurajt la principale préoccupation dés reSr*sent*nts de la mutualité frati çaise £t qu'à cette Réalisation se trouvait, .subordonnée ta collaboration de leurs1 organisations aux assurances soPesVenecvafagemenfcï aussi fermement exprimés ne pouvaient que nous inciter a dévefopper -et à amplifier notre action aire, en même tjraps cfue. tek indications précisas tommes parûtes ^mutualistes devaient ijoug ûrtefatôr yera" line rectifi catîôp du texte primitif des ta proposition de toi • La 'proposition rectifiée qui vient d'être: distribuée à la Chambre s'inspire directement du voeu des état' généràu* d^ vlav minùâaité. Elle maintient "tntègraVérçjèut,. le principe du précompte, mais demande que les groupements mutualistes soient "habl'. lités pratiquer, directement les assurances sociales' sans être tenus de créer de nouveaux organismes ni dè sfe soumettre 4 tfës règles et à dés for inalitës .doat la; rigidité paralyse les initiatives les plus heureuses et dont la coaipléxîtê^- déce/ur,âge à la fol? administrateurs et administrés. Les sociétés-* de secours mutuels pourroni, avec !le texte proposé, gérer les cotisations de leurs membres assurés sociaux ou mutualistes libres, suivant lès" 'seûléd préscriptions de ta grande charte du 1«, -avril 1898. sans plus d'entravés que par le passé. Elles auront la liberté d'orgapiser leurs services médicaux,' pharmaceutiques et ritables de leurs adhérents, des praticiens et de tetiR1 budget. Elles disposefont enfin d&ISuri-Gàpitaux sans- In» tervention directe de la caisse des dépôts et consignations, et, dangi les .limites de. la; loi de 1898, pourront en aux besoins des sociétaires'et aux nécessités locales.

Sous les seuîés réserves du contrôle' de l'Etat et d'une participation à la réassurance nationale par le versement des cotisations à la caisse générale de garantie, la proposition de loi rendrait à la mutualité, pour l'application des assurances sociales. la liberté de ses méthodes, la souplesse de son organisation et la simplicité de •a gestion.

Vers cet idéal doivent tendre tous les efforts. Pour sa réalisation imtnédiate, les volontés doivent s'unir. Nous tenons déjà pour acquis l'appui^précieux de parlementaires influents. M Painlevé, ancien président du Conseil s'est affirmé, à l'assemblée générale récente de la 4 Solidarité eommer»ciale partisan sincère dé là réforme proposée. Le docteur Grinda, dont un sait la part active et utile qu'il à prise dans la discussion et le vote de la-loi sur les assurances sociales, vient d'approuver sans réserve cette initiative. Au Sénat, l'éminent rapporteur de la loi sur les assurances, sociajea le docteur Chauveau. a trop souvent démontré la sincérité de ses sentiments mutualistes pour ne pas accueillir très favorablement une proposition de cette natures 'T ̃; •.

La mutualité compte d'ailleurs, au Parlement, dans tous les partis, un grand nombre de défenseurs dévoués qui voudront lui donner, avant la fln de la législature, cette satisfaction légitime autant que nécessaire au progrès social.

Maurice DORMANN.

Député de Serae-et-Olse.

ancien ministre.

M EDGE SONÏ DE RETOUR A PARIS L'anibas^adeùx xjas^" "Etats-Un^ et Mrs Waiter E. Edge. qui pétaient «liés passer -,leurs leur p.ays:: sont rwenus hier à» -Paris, après av-oir. fait la traverser de New-Yortt è Gherbourg auâ te Bremen. Rs ont été reçus A leur arrivée à la-gare Saint- Lazare. par MJ£. Ëigcg .da .Fpuquières, directeur du-pxotoaeiie Boudier, secrétaire généra) du réseau de l'Etat Keena. consul général des Etats-Unis Paris; Howell, 'chargé d'affaires, et par tout te ttatit personnel de l'ambassade américaine.

L'ambassadetfï, dont te premiers geste avait été d-'embrasser ses trois jeunes ;enfants, venus l'attendre a sa descente .du trajn, s'est déclaré enchanté'dè son voyage et particulièreméat heureux1 de, retrouver dans la. où il allait se remettre au travail. ̃•' Après son débarquement à Cher- bourg, l'ambassadeur avait été presque aussi discret.* 'Cependant 11 a déclaré

Je pujà Jfèus dire que mon voyage fut boa, mes vacances excellentes et que la. visite de M. le président Pierre Laval aux Etfts-Unis causé la meil leure impression et ouvert la voie à bien des arrangements. Surtout, recommanda Mi EMge, né me faites rien dire à nrnpns de la crise économique.

68. feunieton 'du petit Tariglen, 12-12-31 LA wuit ̃̃•̃̃ m DE. SANG franif ••̃Ra> dada«

̃̃•.) par '•

GASTON ÇH. RICHARD fROlSIEME' PARTIE

LE CRIME DU CHATEAU

DE PL6HÀRS

VII (suite)

La mariage d'Arnault

Pour ne point prolonger son pupplice aux yeux de 'tous, il avait été diSside religieuse" auraient ci le même jour Il fallut itrtënâjue l'otrse rendît a' la' mairie et, quelque discrétion que l'on eût mis publier. iea banî, on n avait pu empêfchêr la noivel'.e u ma-ia^ de la demoiselle |u, *fa$t<-ao P'i- hars r' de se répandre avec la rapidité de la. "I On «'étonnait, s bon droit, de oe ma nage quasi clandestin: -car en ce pay^ de Bretagne on profonde volontiers les noces dansée, visites, veil léea. repas pantagruéliques beuveries énormes ây .succèdent sans interruption une' semaine durant parfois »t j pour te moin» pendant trois ou quatre j jours. tous pays.

LA QUESTION DES MES Li DE FRANCE La Chambre devait examiner hier après-midi la convention passée avec la Banque de France, sauf il la commission des finances ne se jugeait pas prête à rapporter le projet. M. Baréty aurait pu présenter un rapport oral, mais M. Pierre Laval fut -d'accord avec M. Malvy pour préférer un débat sur rapport écrit. Il proposa de le fixer .ce matin. L'opposition explosa Lundi, suggéra M. Frossard. Et les baux à ferme ? rappela le président du Conseil.

Lundt soir, intervint M; Vincent Auriôl; si la majorité veut étrangler le débat. elle' le regrettera. Demain matlBr-maintlnt M. Pierre Notts nous -inclinons; mais, nous protestons, fit M. Herriot, qui invoqua la dignité" du, régime parlementaire II est arrivé à M. Herriot, luimême président du Conéeü, rétorqua M. Laval, d'obtenir en quelques heures le vote de projets intéressant la Banque de France.

L'avis de la commission, exigea M. Vincent Auriof

Elle est prête, annonça M. Matvy, mais il est plna logique que la Chambre attende de connaître le rapport Lundi soir tempêta l'extrême gauche.

Mais M Pierre Laval ne céda point et, par 304 voix contre 276, après pointage, il fut décidé que le projet serait discuté ce matin. Mais la Chambre ayant siégé une partie. de,- la nuit, la discussion du projet à été retardée A LA COMMISSION DES FINANCES C'est dans une longue séance ténue hier matin que la commission des finances a terminé l'examen et voté le projet concernant la convention passée entre l'Etat, la Caisse autonome et la Banque de France. ̃ Elle s'est arrêtée longuement sur la question de l'amortisseinent de la perte subie. En admettant que cette--perte sera définitivement de- 2 milliards et demi et en la' joignant aux 5 milliards des bons russes, on Constate .gue, si la circulation fiduciaire supposée productive se -maintient- à 83 milliards, il ne restera à amortir en 1945 que 4.100 millions (si l'escompte est à 2 1/2 %). que 2.752 millions (si l'escompte est à %)_ que -250 millions (si l'escompte est à 4 %).

A cet amortissement la Banque contribue pour 144 millions jusqu'à ce jour elle y contribuera désormais pour 194 millions annuellement.

La commission n'a pas caché qu'elle souhaiterait que ce sacrifice soit majoré d'une trentaine de millions. Après une discussion à laquelle prlrent part MM. Germain-Martin, Nogaro, Patenôtre-Desnoyers et de Lasteyrie. le principe des conventions a été approuvé. L'article unique du projet a été adopté par 12 voix contre 6 et une abstention.

MM. Vincent Auriol. Léon Blum et Ernest "Laf ont jpnt présenté et soutenu le texte suivant

A partir de'la troisième année qui suivra la promulgation de la présente loi, la Banque de France procédera au remplacement des billets actuellement en circulation. Cette opération devra être achevée à l'expiration de la sixième année qui suivra cette même oromnlgatlon et. à compter de cette dernière année les billets actuellement en circulation cesseront d'avoir cours. Le bpnéflce réalisé par suite de l'annulation des billets actuellement portés au bilan de la Banque de France _*t non présentées au remnlacefinpnt. sera affecté à l'amortissement des bon? russes et du bon prévu dans la présente loi ei le ieu des conventions en vigueur n'aboutit pas à cet amortissement avant 1944.

Le solde, s'il en existe. sera versé au Trésor.

Ce texte. combattu par MM. Joseph Denals. de Lastevrie et Bonnevay et sur lequel M. Bsrétv faisait certaines réserves a été repoussé par 10 voix montre 8.

La commission a ensuite reoonssé oar 8 voix contre 7. l'article addition ne] s"ivant présenté par M. Vincent Auriol

En échange et en garantie de ces ->f>T>orts l'Etat aura un droit de nréempMon au .prix fleurant au bilan sur l'actif itr^obilipr de la Banane de France. En ce qui concerne les !mme"ble» existant au Ri d^ceTihrp ce prix sj*ra cefti du bilan établi à -ptte mSrne 9$te"t t>

M. Léon Barp.ty « été autorisé à dépocer son rapport.

Félicitations à M. Paul Reynaud On nous communique l'ordre du jour suivant

La Société de géographie commerciale de Paris réunie à l'occasion de qon déjeuner mensuel, sous la présilence de M Albert Lebrun. président du Sénat assisté du général Messimy tous deux anciens mlnistres des Coin nies et anciens présidents de la com mission des colonies du Sénat Dréfpnt* M. Paul Reynaud ministre des Colonies. ses respectueuses ? féliéltstion» cour la rapide mais très fructueuse tôurnée d'études et d'inspeetkm" qu'il vient d'effectuer par voie dé mèr, de terre et de l'air. dans l'Union tndorhi noise et dans les pavs étrangers voisins les Indes néerlandaises et le Siam Elle lui renouvelle l'expression de son entier vouement. > Au conseil supérieur de l'air Le conseil supérieur de l'air S'est réuni hier au ministère, sous la présidence de M. J.-L. Dumesnil.

Gueux, commë Job. et ladre ainsy que pou rasé pour ne point obéir à la coutume aussi fut-ce avec une stupeur- incrédule que l'on accueillit la nouvelle que la demoiselle du châ teau de Plohars se marierait entre ses quatre témoins devant ses seuls père et mère. que le prêtre bénirait l'union dans la ohapelle du château et que l'on ne festinerait pas sous les ombrages du parc, aux frais des châ tetains.

Les anciens du pays, en hochant la tête, rappelaient a leurs femmes, à ce sujet, ce qu'avaient été les noces d'Hector de Plohars et de la belle Armance de Tréveneur de Kervroch On y avait mangé six cents volailles deux boeufs, six veaux, huit porcs gras et bu. au total. dix ou douze muids de liquides, vin. bière. cidre, eaux-de-vie liqueurs tous les gueux des environs penaillons traine-misère claque-patine mendiants, s'en étalent allés comblés de Joie.2 dodelinant de ta tête et ne pouvant plus traîner leur ventre, pleins jusqu'aux oreilles de victuailles et de boissons.

il fallut bien, pourtant, admettre que les jus,tes noces de la fille d'Hector de Plohars ne ressemblaient que de loin à celles de son père. On sut que les fiancés avaient fait don de cent mille francs au bureau de bienfaisance de la commune et d'une pareille somme au budget. plutôt maigre. de la fa brique paroissiale que le maire. son adjoint le curé et quelques raret amie très intimes des deux familles assisteraient seuls au déjeuner de céré rinàafie et que les deux époux ne parti reeient DU en voyage de noces le sotr ifl advint que les mesures prises par

Un discours de M. Landry sur le chômage

Le ministre du Travail a précisé, devant la Chambre, l'état de la crise et indiqué- les mesures destinées -à venir en aide aux chômeurs

Il est un point sur lequel la Chambre a respecté, hier, l'ordre du jour qu'elle avait arrêté la veille., Elle a repris, dans la matinée, la discussion des Interpellations sur le chômage, entamée, on s'en souvient, le 14 novéiribre. Devant une Assemblée calme, attentive, et qui ne lui ménagea pas son chaleureux accueil, M. Landry a mesuré, en un langage clair et méthodique et avec toute l'exactitude possible, le degré de gravité de la crise actuelle. Laissant de côté toute controverse théorique pour n'enyjsager que des. solutions pratiques.: il a montré ce que te gouvernement a fait et continuera à faire -pour les ,chômeurs; Lé ministre du Travail devait' poursuivre, à la séance dè l'après-midi, te cours de ses développements..Mais, après les incidents dont on aura Il' par ailleurs le récit, comment deviner quand le débat reprendra de nouveau ? D'abord des chiffres d'après; les Calculs de M. Landry, IL y aurait, à Theure' actuelle, 300.000 chômeurs complets dont 68 dans la Seine, et -en Seine'-et-'Oise. Le chômage -partiel est bien plus étendu, beaucoup d'indus- triels -7 et'le-,ministre les en félicite ayant imposé le shorUtime plutôt que de 'renvoyer des ouvriers. M. Landry considère qu'il atteint deux millions environ de travailleurs. Telle est. dit-il, la situation dans notre' pays. Elle est moins catastro- phique qu'en Allemagne en Angle- terre, aux. Etats-Unis. Elle est cepen- dant grave et la tendance actuelle est certainement mauvaise le. nombre dea chômeurs- compléta et partiels augmente chaque semaine.

Quels remèdes ? Nous n'avons pas en France d'assurançf-chômage. M. Landry ne le regrette pas. Voici pourquoi

Si les risques prévus par les assurances sociales maladie, vieillesse, mort, peuvent donner lieu à des prévisions exactes, Il n'en va pas de même pour le chômage,. Pendant plusieurs années, le chômage est inconnu; puis éclate une crise dont la durée et la d'avance..

Gela posé. le ministre rappelle que l'administration aide les caisses syndicales de secours et s'etforce de multiplier les fonds publics de chômage. Il y en a aujourd'hui 263 en activité, secourant 11.282.122 habitants, soit plus de la moitié de la population urbain* du pays. Les conditions d'admission ont été améliorées ta durée de résidence dans la commune a été rédutte de six trois «lois;

= Celsrinferrompt SI: Herrtptv va aggraver Ja situation budgétaire des communes.. Il eût mieux valu recourir le chômeur sur place, A son Hen d'origine.

M. Landry reprend son èxposé. Après avoir souligné', au passage, que des mesures de bienveillance avaient été édictées en faveur des chômeurs pour le paiement de leurs loyers et de leurs Impôts. il s'attache à lustifier le décret du 11 novembre, à créer un rézlme d'aide et d'assistance pour les ohô-meurs ayant déjà reçu l'allocation pendant 180 jours.;

Il s'agit, dit-il, non pas de charité comme l'a prétendu M. Dalimier, mais de solidarité sociale. Le. chômeur reee vra les secours dans les mêmes conditions et au même endroit que les allocations de chômage

Quant aux taux de l'allocation, on les a jugés insuffisants. Or l'allocation principale est de 7 franc? il s'y ajoute souvent divers avantages fournis par la:département ou la commune :elle "est àinsf supérieure à c» qu'elle est en Angleterre. il en est de même de l'allocation iamillaleu Puis d'autres allocations sont servies aux chômeurs': l'allocation du conjoint, celle des ascendants, et elles vont être, relevées.

Restent les plaintes qui se sont élevées à propos des communes où n'y a pas de fonds de chômage. Créer un fonds national ? L'idée est simple mais elle, rte paraît pas pratique à M..Latidry. La nécessité du- contrôle exige que les collectivités soient inti Tèçâéés.'à la distribution des secours D'ailleurs. la participation de l'Etat Va être relevée suivant un barème qui ira de '50 à 99 d'après lue rapport entre le nombre des chômeurs secou rus et la population, Ce barème sera appüqué rétroactivement à partir du 1" octobre. Enfin les communes n'au ront plus à avancer les fonds de chô mage que pendant une durée. de quinze jours environ.

Les déclarations de M. Landry avaient- été' précédées des intervention? de deux socialistes M. Goujon, député du FUiône, et M, Albert -PauUn. député de Clermont-Ferrand. Le premier avait Insiste sur le's effets de la crise dans la région lyonnaise et énuméré les remèdes qui lui semblaient indispensa blés; le second s'en était pris avec véhémence au patronat de la région nlermo-ntoise et avait regretté que nous n'eussions point de politique réelle l'immigration AU JOURNAL OFFICIEL » Arrêté fixant le contingentement de l'imoortatfon du poisson de mer.

ASfis aux Importateurs concernant les contingentements trimestriels d'importation de poissons d'origine étrangère. UN MEETING DES POSTIERS Les agents du service général des P.ï.'l ont tenu. hier soir, à la Bourse du travail un,meeting sous la présidence de M. Barthe.

Après avoir entendu divers orateurs, l'assemblée a voté un ordre du jour s'élevant contre toute atteinte au statut du personne! en matière de retraites et demandant l'abrogation de la circulaire Germain-Martin, et protestant contre tout projet de diminution des traitements des postiers non encore ajustés au coût de la vie.

Hector pour restreindre la publicité autour du mariage de ss flllé allèrent à rencontre de ce qu'il espérait. Une intense curiosité poignit tout un chacun à dix lieues à la ronde, et ce fut une véritable foule qui. du châ teau la place de la Mairie, se pressa pour attendre le, passage des deux mariés.

I1a étalent si nombreux, ces curieux bayant aux corneilles sur la route, que les automobiles durent n'avancer qu'avec une extrême lenteur.

Et quand Sylvaine passa, dans sa btanohe robe toute simple d'épousée si p&le, si songeuse, et presque indit férente. une sourde hostilité commença 1 de sourdre du sein de la foule- Ce fut pis encore quand, dûment unis devant la loi, tes deux nouveaux ma riés apparurent ensemble au seuil de la maison commune. On regardait Ar nault avec stupeur,

Ma Doué disaient les femmes, c't'y grand maigriot-là. tout grison. c'est s'n'homme de marié Ça n'est point juste! Y n'est guère avenant '̃ L'a eune tête ed'vieux gabejou 'disaient en ricanant, tes hommes. f*t'v grand faucheux-là prendre un'ieunesse comme la celle que v'là A n'en a point l'air contente, non da

Quelques sifflets gazouillèrent.. Une voix rude cria.

Vieux chat avec jeune «ourts Mais Sylvaine était ai pâle blanche elle-même comme une hostie dans sa robe blanche que l'insultante invite De trouva pas d'échos dans la foule». Et cet fut en ettence que te cortège nuptto+ remonta vers le château. ea une ̃̃̃̃̃̃< Et quelques Instants plus tard, te'

André Tardieu

a fait voter par la Chambre des avances de crédits aux sociétés agricôtes La ditcutiion, qui ne prit 6n qu'après minuit, avait été marquée au' début par. dat -incidents soulevés par l'ex trima gauche

Le Chambre a voté ie projet de loi que M. André Tardieu avait soumis a son examen, et qui a' polir' but de consentir certaines sociétés privées, de crédit agricole des avances exceptionnelles dont le montant total s'élèvera à la sommé de 100 millions de francs. Avant d'obtenir, hier après-midi, la discussion immédiate du'projet, le ministre de l'Agriculture dut certes subir un orage que déchaîna contre lui Vopposition dôciaftste. Mais on connaît "le « cran a de M. TarSieu. L'orage fut violent. Mais il fut bref. Et la" ^wic- lettée mênwf ave# laquelle if *rev* ftârut avoir te Non de purger poû* le" reste de la journée l'atmos^haré parlemen- {aire. --̃̃ -i ̃̃:̃ Le ministre 'puE alors, avec üne vigueur-et une concision qui lui valurent des applaudissements répétés; sur dé nombreux bancs, montrer pourquoi, bien qu'il s'agît d'organisations non contrôlées par l'Etat, le gouvernement ne pouvait pas se désintéresser de cette situation qui, si 'on la laissait sans remède, risquerait dé troubler lè monde agricole tout entier et d'ébranler, sa confiance dans l'effort de mutualité et de crédit- Plusieurs députés, M. Qûfeuille notamen matière agricole, ïôrmul&fent des résiervés.MalS' M.;Anaré Tardieu s'attacha à dlàiiper leùrë' inquiétudes' 'én soulignant les sérieuses garanties que te projet exigé "des sociétés appelées à en bëh#flcier: Et comme n se faisait tard. l'Assemblée décida de consacrer environs de iniHuit. DU BRUIT, BEAUCOUP DE BRUIT. Serait-il vrai que la Chambré dés députés soit peu peu gagnée pat la nervosité, qui caractérise les flua de législature ? Toujours est-il que le débat a- commencé par un vit incident. M. Ernest Lafont se plaint que le rapport n'ait pas été distribué. M. 'Tardieu riposte que les rapports verbaux é6l4ireront la Chambre.

̃–> M, SEree^i Lafont, ajoute-t-il, a de la mémoires Moi aussi

Nous aussi tance M. René Bvic.-̃– Laquelle ? lui demande vertement M. Tardieu. Celle des échecs -que je vous ai. infligés ea réunion publique. Ces répliques avaient .été échangées au mi.ljeu. d'up feruijt. d'enfer. Le axittistre de l'Agriculture et le. député soçia pher. mais-ieura- paroles se .perdeflt dans le tumulte, la majorité couvrant la veix du second, tandis que i: extrême gauche couvre celle du prêter, qui, raide et impassible., attend le' retour du silence. Ceiui-c4 se fait .attendre. les interrupteurs redoublent «J'acharnement. L'une de leurs interruptions est qualifiée par M, Tardieu d'indécente La surexcitation est à son oomble. Au vacarme des socialistes, avec leurs cris -« rappel à l'ordre.» a et leurs» olaque- ments de pupitre fait pèndant. j.tetrême droite. le tapage de quelques députés qui Heurtent du pied le grillage d'une bouche d'aérAtibii. Pendant ce temps M. Hertiot. très- calme; tranche lentement lès feuillets -d'un livre, et M. de Castetlane. qui présida ne voyant pas d'autre moyen d'apaiser tes nerfs aue de suspendre la séance. M. Tardieu gagne les couloirs, couvert par les bravos des députés de la majorité. LE CALME RENAIT

A la reprisé, tout rentre dans l'ordre. A M. Vincest Auriol. qui snggerë de suspefldre "èè" iioaVeaSir séance, •durant une idemtrheure; pour: quaetes deux commissions compétentes finan- cord. M. Tardieu répond- «juil n'y a qu'à voter pour ou coatre la discussion immédiate

,-̃ .Ce sera voter peur ou contre les paysans t La majorité bat chaleureusement des mains. L'opposition proteste. M. Vincent Auriol parle de « provocation ». Les mains .se lèvent.. se .baiseèjjt vote par-assis et debout. Les -partisans de la discussion immédiate-l'emportent. Lecture,- par M: Tardleu. de l'exposé les motif s et du dispositif du projet: par M. Baudouin-Bugnet. du rapport de la commission des finances.- par M. de Moustiers de l'avis de la commission de l'agriculture. Sur. quoi. M. Queuillp a la parole. Le député de la Corrèze a Jété.ému de certains ,communiqués. M. Tardieu. II a,'y -a pas :eu. de communiqués y a eu des informations, e'est-à-dire des tadlscrétioHS. et des, déformations •̃ Jf. QueuiUe. En tout ce,s, certaines caisses privées n'ont pas tauJours appliqué toutes leurs ressources a des ans agricoles. Or l'aide de l'Etat doit être réservée aux seuls agriculteurs. •

Le succès de M. Queuille est très vif à gauche.

DISCOURS DE M. ANDRE TARDIEU Le ministre de l'Agriculture lui succède. Il est unanimement applaudi lorsqu'il déclare que lès grandes banques et les grandes sociétés d'as suranees auraient pu organiser le cré- dit agricole ai elles' avaient compri? assez tôt ce qu'est l'agriculture: O'àu très sociétés s'en sont chargée, tes unes subventionnées et contrôlées par l'Etat les autres libres. Parmi celles-ci, Il en est en dfficultés du fait des intempé ries. de li crise économique ou de fautes de gestion. Que faire 7

̃̃ Trois solutions expose avec vervp le ministre. La première ? La cuvette. le savon, la serviette. Poncé-Pilate La deuxième ?. Agir administrative ment auprès de la Caisse nationale pour qu'elle aide les organisations en difficulté. On ne t'aurait su que dans quelques mois ou années/1 La troisième ? Associer le. Parlement; à .une

c\irè de Plohars dirait au, màiré. ^à -wpièû me .pardonne, moh "bon Le Hûvel, mais il me semble que nous venons de participer à. une mauvaise action

La même impression dominait dans ta Coule qui, dans le village. oceu pait maintenant tous les débits. Qu'avait-il bien pu se passer pour que la douce et bonne Sylvaine épousât cet homme .qui paraissait plus vieux que son propre père? A coup sûr. U ne s'agissait. point d'une réparation, et l'hypothèae que tous deux eussent « fauté » devant le mariage ne se pré sentait pas à ces- esprits simples et rodes.

Cest cor* un' affaire d'argent o'marlage-Ià, disaient lee gens. Ça n'doit pas et' du consentement de la dmoiselle.

Le soir était venu.-

Depuis longtemps, tes Invités avaient regagné leur démettre et le dîne* -fa tnilial, autour de la table des Plohars. n'avait réuni qu'Arnault et Ambighiog près- d'Armance et d'Hector.

(,héritier la déjeuner à peine termines'était empressé de reprendre la route pou* regagner Parts- Sylvaine. après des efforts surhumains accomplis pour vaincre l'affreuse tristesse qui faisait d'elle tin être à ta fois apathique et douloureux avait 'sollicité-' la permlé1 ^fdn de se retirer auprès de son frèl* Htighes assis auprès d'une fenêtre avaft vu partir et revenir le cortège sans manifester la moindre émotion .ni isf vphis en blanche et dit simplement -eTj-RMchiht du doigt le magniflque crêpe de Chine

décision désagréable à prendre. Nous y sommes, causons

L'orateur suppose que l'organisation centrale de la rue d'Athènes ferme ses guichets. Dangereux, selon lui, à la fois matériellement et psychologiquement. Au surplus, il y a des précédents les banques populaires. M. Tardieu ne nie pas qu'il faille tendre vers l'unification du crédit agricole, mais une telle unification sera un succès plutôt des antagonismes politiques et moraux que celui des antagonismes économiques et financiers. Cette remarque est fortement approuvée puis la droite, le centre et la gauche applaudissent à tour de rôle les paroles que voici L'Etat a été malmené parfois de certains côtés, injustement: La caisse d'Etat a donné 'satisfaction; Il faut qu'an le sache; mais si on laissait com promettre les organisations d'en face ta défiance pourrait rejaillir sur toutes les caisses.

Voilà pourquoi il- demande des crédits.

s::j* Vous faites bien de nous- les de .a*aacler à nous, gouaille M. Lafbnt. car le. ministre; des Finances n'a plus rien. Mais les rires font place aux. bravos qustnd M. Tardieu. qui a l'assentiment de M. Flandln. conclut en faisant appel à:tous les partis pour la « défense du sol français ».

LA DISCUSSION SE PROLONGE M. Monnet, que les socialistes *ou tiennent de leurs applaudissements, a des questions à poser Où iront les léO millions Sous quelle forme l'Etal lnterviendra-t-il ? Sauvera-t-on réelle ment les petits cultivateur où ceux qUe Je député dé l'Aisne appelle les fait ̃ Ilsde'la rue d'Athènes Les Interventions de MM. Raude. Charrier. André '•H«BSe lequel estime que des garan "tïes s'imposent. les avances devant @ïre faites non pas à des agriculteurs risais à des banques » Jaubert Cadic. Bahier. Desobltn. DouSsain et •'Levèzouèt prolongent la discussion gé-rfèrale, tant et si bien que celle-ci étant close la Chambre décide de siéger à A la Iroitième pàf'e t ta séance de huit NOS ÉCHOS Aujourd'hui

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..Nous apprenons ta mort de notre confrère .M. Romain Romani. ancien ,gour,préfet ancien _fonctionnaire des finances, rédacteur parlementaire au journal l'Ordre, décédé à l'âge de soixante et un ans. Ses obsèques auront lieu lundi 14 décembre, à 9 heures du matin» à- l'église SainULouis d'Antin.

brodé' de roses et de Ils dont elle était faite.

Beau

Sylvaine demeura là, mortellement triste, te cœur lourd l'esprit empli des plus sombres pensées.

Elle n'avait pas aperçu Hervé durant ces funèbres heures. Sans doute, comme elle-même. méditait-il sombrement sur sa jeunesse perdue, son amour exilé au pays du malheur, ses plus beaux rêves morts. Alors, elle ne put s'empêcher de murmurer, en regardant Hughes qui avec application, découpait des gra vures' dans un journal Illustré. Moi la femme d'Arnault Oh Hervé < Hervé

Elle essayait de refouler ses larmes mais n'y put réussir et pleura longuement. Quand, enfin elle eut domine son amer émoi. elle releva la tête et tressaillit de tout son être.

Hughes ne découpait plus ses per sonnages.

Redressé dans son fauteuil, ses ct aexux à la main. il regardait Sylvaine avec une attention extraordinaire. Son regard était* plus clair plus lucide, et l'expression de son visage avait changé tl-ne souriait phis de ce sourire machi nal, apathique abeent, q il figeait ordi nairement ses traits.. Les sourcils légé rement froncés, le regard interroga teur. il fixait Sylvain!' avec une tflle insistance qu elle eut un choc au cnpur Alors il dit d'une voix basse lente nomma s'il se parlait lui même La femme d'Arnault.. la femmr1 Arnault..

Puis, comme s'il cherchait dans ea mémoire abolie à renouer le cassé au Drésent il dit encore :•

Arnault.Hervé.Hèrv^ '*̃– Que veux tu dpu cernent Sylvaine. Le son de la vols de ea soeur rompit

La disparition

du général Koutiepoff Arrêtées par la nuit, jeudi, les recherches décidées par le parquet pour contrôler les déclarations du condamné André Colin touchant ta c tombe du général Koutiepoff, qu'il situait dans une villa de Fontainebleau, se sont poursuivies hier et ont duré une grande partie de la journée.

Au lieu de rentrer coucher à Fresnes, André Colin avait été conduit à la prison de Fontainebleau, ou Il avait passé la nuit. Hier matin, d'assez bonne heure, sous la conduite de M. Cadot commissaire de Fontainebleau et des subordonnés de M. Perrier, Colin a cherché, la villa du fameux Muller. dans laquelle. si l'on en croit sa déclaration, il serait venu passer quelques heures au retour d'unç, promenade en auto volci 8eijx ans.

Suivi de policiers, marchant lentement, le détenu a (ait une longue exploration des environs de Fontainebleau, essayant d'identifier la mystérieuse villa. Pendant quatre longues heures. enquêteurs et détenu tournèrent autour de la forêt et visitèrent successivement Avon, Samois et Barbizon sans parvenir à un résultat.

Aucune des villas rencontrées au cours de cette randonnée et qui paraissalent correspondre ,à la description faite par Colin n'a été reconnue par lui. Faut-il s'en étonner? Non puisque tes taits auxquels il fait allusion remontent à deux ans déjà.

On eut une lueur d'espoir quand on eut découvert une propriété située aux abords de la ville et qu'habitait juste'' ment un sieur Muller. Mais il fallut bientôt déchanter. Amené devant la villa Colin l'examina attentivement mais ne la reconnut pas.

Muller dit-il, a pu faire rentrer sa voiture dans la propriété ce qui serait impossible ici.

Quoi qu'il en soit de l'Insuccès de ces recherches il est certain qu'un revirement très net s'est produit dans l'esprit des enquêteurs, sceptiques au début. Taxées hier de fantaisistes les déclarations de Colin sont maintenant considérées comme sincères.

Ce que n'avoue pas Colin, c'est qu'il agit également par dépit et aussi pro bablement par appât du gain. Dans le monde de la pègre, il est, en effet, admis que les amis apportent une aide secourable aux malchanceux que la justice lette en prison. Or, depuis quatorze mois qu'il a été incarcéré. Colin a été abandonné par Sotiia Kodzer. sa maîtresse. La règle du jeu n'étant plus observée. Colin se juge délié et Il se met à table ».

Au surplus, l'appât de la prime d'un million doit également jouer dans son esprlt, et il: ne- faut pas chercher ailleurs le .mohile de ses « révélations ». :Les enquêteurs vont s'efforcer de retrouver Sonla Kodiser qui, c* '!t'est pas douteux, a existé, et qu'on c*<ïit presque :.coup- sûr -retrouver à- -£aris. Bla«co-lbahez

LA MERVEILLEUSE AVENTURE DE CHRISTOPHE COLOMB

Voici un !ivre épique, tout bouillant encore du souffle créateur .l'un des plus grands romanciers de ce temps, le voici avec ses odaurs de poudre, ,d'or et d'amour, héroïque comme la grande aventure.-de Colomb qu'il ressuscite magistralement. (Flammarion le francs.)

le fil des pensées d'Hughes Le sourire machinal reparut' sur son visage-. U dit encore e Beau 1 en regardant Sylvaine. puis. sans plus prêter atten tton à elle. se remit à découper ses images

Sylvaine s'enfuit gagna son appar terrien de jeune fille et le soir, ne parut pas au dîner.

Sombre et lasse. le cœur serré par ine inexplicable angoisse, elle avait procédé à sa toilette de nuit, revêtu un grand kimono de soie -,boire et bleue puis s'était assise devant la fenêtre de sa chambre grande ouverte sur le ciel vpspéral

Le soleil. à l'horizon marin, se cou -hait parmi des sptendeurs d'ors ènfu | mes et de pourpres grises. Par delà les cimes des pins. affleurant aux balustrades de la terrasse elle apercevait le toit trapu de l'église de Karnoël et la flèche effilée de son clocher.

Ses regards erraient douloureux et pensifs sur ce beau paysage aux lignes harmonieuses plein d'une lumière dorée, de parfums errants, baigné d'une I inexprimable poésie..

Que faisait Hervé, à cette heure ? Ne èvalt-il pas. douloureusement comme •»lle. 'aux drames qui avaient boute versé leur existence à tous deux et changé le cours de leur destinée ?. Tout 8 coup elle tressaillit avec vi» tence secouée par un émoi souverainN'était-ce pas Hervé qui passait sur la terrasse ?. Hervé.- Mais qup venait-il fsjlre Quel dessejn le poussait ?. fille courut yars la fenêtre ,Si', pencha au dehors. il In! sembla eptendjre des premières bmbrés d6 ta nttit àe lui permirent pdl de se, rendre compta et

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La proportion des lignes électrifiées des Chemins de fer fédéwiu* s«l?»Sea atteint pour les ligne» à double voie et 37.5 pour GeJleS. 4- voie. Le trafic électrique A t'exception des 'EUfcs-UhlS-ïd' Aaâériqué, qulont plus'de 2.800 kSWmttres de lignes électriflêea. Ut SuJsse.aqotsèn possède 2.082--à voie • normale, «e piace à la tête des nations, •- -̃̃ Les lépt^nseF oour la- sSeonde"; étape d'électrification, actuellemaWt èivooors, sont estlmées à 450 milllodï de francs français. féconôtiiie a'nnuelle iV- charbon est de 600.000" tonnes; Malgré les charges du capital 4épensé pour l'électriflcation,. les. ^Chemins de. fer fédéraux estiment' qn« l'exploitation électrique cst rérnuné-

elle avait au non été le 1ôué"t ''d^tme illuston.

Au même instant on frappa légèrement à sa porte

Cest maman. pensa-t-e-Ue-s Et dans le terne instant elle -dit,: Entrez-!

La porte s'ouvrit, et ce tuf -Arnautt qui apparut sur le "seuiï'de la eliâmijfre. Il entra, referma là porte derrière -lui et dit en s'inclinant: ̃̃̃•• ̃̃- iA-fr.Bonsoir Sylvafne *̃̃$, "̃* Bonsoir monsieur du PagiHt*! Moondit-ellé'. '• '̃' "v Je suis venu m enquérir de votre santé reprit Arnault. car vous n'è saurie2 croire ma chérie à quel pYKdt elle méat précieuse.. "̃'̃'̃ Laissons cela, monsieur dû X-P% gant répondit Sylvaine, debout.' Cette journée a été pour moi ii(tj'r.i^eiifci0 pénible et vous devez le ctfinprëndre. Je me préparais a cherchât dans le sommeil un peu d'oubli. Jè vota d* mande lone de me laisser à moû repo» et de vous retirer ̃• Elle avait parlé avec sécheresse la voix dure, le regard hostile. '̃'̃̃ Ne voulez-vous pas m afecbrdOT quelques ninutes. ma chérie ?= rep'rlt Arnp.Ult isn se rapprochant Jâ'ella* Ulle s'aperçut alors qu'il était en costume d'intérieur et avait les pied* nus dans ses pantoufles de marfliqula Monsieur du Pagant dit-*llc avei colère votre place: dans cett* tenue n'est point ici Veuille; rentrer ciiej vous et me laisse* seule Arr.au sourit •̃ ̃•̃ Là là ma oelle *nnemf* '.AiMI mec enjonement ni soyez p*>lnt si .jrnmp'e è vous Irritm de ms présence chê*. voué' puisque nous sommes mari et f'maaiT (A cuivre.)


f ÏÏDEIRNÏÏÈIRE HEURE

L'OPPOSITION

AUX ÉTATS-UNIS

A UNE REVISION

SUIT! DE LA PEEMîêEK PAO!

Enfin. une opinion maintes fois exl'Amérique doivent d'abord consentir un sacrifice réel sur les réparations qui leur sont dues avant que les EtatsUnis acceptent une nouvelle réduction des dettes de guerre.

Le gouvernement américain. naturellement, se garde bien actuellement de se prononcer sur cette opposition. Tout au plus avance-t-il qu'une réduc tion des dettes n'a pas été envisagée par le président Hoover avant qu unr revision des réparations ait été faite j>ar les gouvernemnts européens. Mats il ne peut ignorer que cette opposition est profonde et qu'elle peut compromettre tout le plan d'allègement discuté par MM. Laval et Hoover. si les événe aaeats de ces prochaines semaines n'amènent pas une orientation nouvelle de l'opinion publique.

il est tout a fait regrettable que les difficultés actuelles de rajustement des dettes intergouvernementales soient t compliquées par l'opposition systéma tique du Congrès à l'égard du prési dent Hoover, opposition qui se mani testera sans doute au sujet de la revi eiOD des dettes comme elle vient de se manifester sur la question de la rati ficatlon du moratoire Hoover

Cette ratification ne semble pas faire de doute et M. Ogden Milis. 3ous-secré- taire d'Etat au Trésor, a formellement déclaré qu'aucun gouvernement debiteur De ferait de versements, mais il a dû engager, dès aujourd'hui, des conversa- tions avec les représentants de certains gouvernements étrangers sur la procédure technique nécessaire dans le cas où la ratification du Congrès des EtatsUnis ne serait pas obtenue avant le décembre. P. D.

Les délibéraüons de Bâte Le comte Schwerin fait un exposé du budget du Reich

Bftle, 11 décembre {dép. Petit Paria.) Les deux séances du comité consultatif d'aujourd'hui ont été consacrées aux questions budgétaires allemandes. Le comte von Schwerin, l'expert du ministère des Finances du Reich, a terminé son exposé.

Le mémoire volumineux remis à ce sujet aux membres du comité par M: von Schwerin a formé la base des délibérations.

Le communiqué fait à la presse en résume les points essentiels c'est un tableau en somme assez noir, peut-être quelque peu exagéré, des perspectives existant pour le budget du Reich et des principaux Etats allemands (Prusse, .Bavière, Saxe, Wurtemberg, Hambourg). La seule conclusion qu*on puisse tirer des chiffres indiqués, c'est que l'Allemagne est hors d'état de remplir actuellement les obligations qu'elle a assumées au titre des réparations. Mais à force de vouloir trop bien prouver la misère de leur pays, les Allemands, pense-t-on aans divers milieux de Bâle, corroborent, sans le vouloir, la thèse française.

Celle-ci consiste à soutenir que la détresse allemande est aujourd'hui si grande qu'elle ne peut refléter qu'un état de choses passager et exceptionnel. Il serait peu équitable, semble-t-il, de prendre cet état de choses comme base d'un nouveau règlement définitif des dettes Intergouvernementales.

Quelques membres du comité et de nombreux experts paraissent avoir fait cette rétlexion en écoutant, puis en lisant l'exposé du comte von Schwerin; mais ce point délicat n'a pas encore été abordé en séance plénière, et U ne le sera vraisemblablement pas avant quelques jours.

m>

la conférence qui décidera

du sort des uédita à court terme s'est réunie hier à Berlin

Berlin, Il décembre (dép. P. Paria.) Aujourd'hui a commencé à la Reichsbank la conférence entre les banquiers étrangers et les banquiers allemands pour trouver une solution à la question des crédits immobilisés en Allemagne. Les travaux de la conférence seront secrets. Un court communiqué sera publié dans quelques jours.

Parmi les personnalités qui sont arri ▼ées ce matin à la Reichsbank on a vu l'Américain Wiggins (de la Chase National Bank), l'Anglais Thiark (de la Banque Schrorder de Londres) le Suédois Wallemberg, puis les délégués français belges Italiens suisses hol landais etc.

Du côté allemand étaient représentées. la Deutschbank la Beriiner Han délsgeselschaft. ainsi que la Reichs bank (cette dernière par ses spécia listes des questions de devises).

Le montant sur lequel on discute est d'environ 6 à 6 milliards un quart de marks. En effet dans le rapport Lay ton du mois d'août il était question de 7 milliards et demi. Depuis. 1 Aile magne a remboursé environ un mil liard et la baisse de la livre sterling a réduit d'un demi-milliard environ la dette allemande à court terme.

Du côté allemand on cherche à obtenir la conversion de l'ensemble des 6 milliards par un remboursement éche lonné sur de longues annuités, alor* que du côté des banques étrangères on cherche des remboursements aussi rapides que possible.

Les entretiens à Londres de M. Zale«ki

Particulièrement importaats dans l'or ire politique, il» ont porté surtout sur la question du désarmement

londres 11 déc. (dép. Perit Parisien.) M. Zaleski. ministre des Affaires étrangères polonais, a été reçu ce ma tin par le roi George V au palais de Buckingbam.

Un peu plus tard, il a été l'hâte à déjeuner de lord Readins et. ce soir Il y s eu en son honneur un grand dinar suivi d'une brillante réception l'ambassade de Pologne.

Durant son séjour à Londres M Za leski a eu de longs entretiens avec le premier ministre et avec le chef du Forelirn Office

On observe, de part et d'autre, la plus grande discrétion sur la teneur de «es conversations que l'on décrit offi eiellement comme des échanges de vues sur les problèmes européens en général et sur la question du désarmement en particulier.

La Pologne est disposée à apporter Tin» contribution positive à 1 œuvre de limitation générale des armements mais à des conditions que M Zalesks t exposée? et expliquées à loisir à sir John Slmon.

Les projet? concret* lue iur ces oa ces le gouvernement pnlnneip a mie a l'étude représentent un effort qui a été apprécié à Londres. et le? Pntretiens d'hier et d'aujourd'hui ont fourni à M. Zaleski de précieux éléments d in formation qui aideront son gouverne aient à arrêter définitivement a poli-

L'ARDEUR BELLIQUEUSE DES ETUDIANTS CHINOIS PARALYSE L'ACTION DU CABINET DE NANKIN Il. ont encore tena hier, à Changhaï, an meeting monatre, exercent ane sévère cenasre sur les journaux et s'apprêtent i se rendre en masse i Nankin Changhai. 11 décembre.

Du NOTRE COERE8F0NDAN1 PiBrICUUEE Les délégués du gouvernement de Canton ont renouvelé aujourd'hui leur déclaration exigeant la démission de Tchang Kai Chek avant d'aller Nankin.

Tchang Kaï Chek a fait répondre par son délégué civil qu'il il était prêt à démissionner si les Cantonais voulaient prendre sa place pendant la pé- riode transitoire. en attendant que le nouveau comité. central exécutif se réunisse et forme un nouveau gou vernemant.

Les Cantonais ne veulent pas que le chef intérimaire du gouvernement soit ua sudiste et on pense que l'accord se fera sur le nom de Lin Sen. l'actuel président du Yuan législatif homme modéré bien vu des deux factions rivales du Kuomintang.

Toutefois. il semble que Tchang Kaï Chek doive tenter une nouvelle manœuvre qui consiste à convoquer une conférence nationale de salut pubüc comprenant environ cent repré sentants appartenant aux diverses classes de la population professions libérales, syndicats ouvriers, chambres de commerce, financiers, armée, paysans, étudiants et enfin Kuomintang et gouvernement.

Cette conférence aurait pour but de se prononcer sur l'attitude à prendre à l'égard du Japon.

Tout gouvernement aera paralysé aussi longtemps que les étudiants réclameront la guerre, les étudiants étant, en Chine, la seule portion de la population capable de manifester une opinion sur la politique nationale. Il est impossible de faire tirer sur les étudiants faisant des manifestations patriotiques, car un acte pareil perdrait son auteur dans l'opinion chinoise, tandis que les généraux qui ont fait exécuter par centaines de jeunes étudiants et étudiantes communistes à Hankéou conservent tout leur prestige.

Mais si la conférence nationale de salut public se prononçait contre la guerre, il serait possible alors de se montrer plus ferme à l'égard des étudiants dont l'ardeur se refroidirait peut-être.

n semble que les Cantonais sont divisés sur la question de la convocation d'une conférence de salut public les uns la jugent inutile et susceptible de retarder la formation du nouveau gouvernement, les autres, comme Wang Ching Ouel, approuvent la réunion d'une telle conférence, car la situation est devenue telle que le nouveau goui vernement lui-même sera très embarrassé.

En attendant, les étudiants continuent leur agitation. Ils ont tenu ce matln à Changhaï un meeting monstre, qui a décidé que 15.000 étudiants* iraient ce soir réquisitionner des trains à la gare et partiraient pour Nankin, afin d'obliger le gouvernement à déclarer la guerre, et que ceux qui resteraient à Changhaï iraient faire de la propagande i dana les mllleux ouvriers et organiseraient la grève générale.

Toutefois, un terrible vent de typhon qui soufflait ce soir sur Changhai a rafraîchi leur ardeur, et les nouvelles venues de Nanktn, selon lesquelles le gouvernement arrêterait les trains dan? la campagne et sévirait contre les per i turbateurs ont déterminé les étudiants à remettre leur départ à demain matin En attendant, ils ont établi la censure sur les journaux chinois et des étudiants. Installés dans les salles de réI daction. e visent les articles et le* éditoriaux. qu'ils n'hésitent pas à supprimer et « caviarder a.

Georges Mobesthb. ILE CABINET JAPONAIS EST DÉMISSIONNAIRE Changhaï. 11 décembre.

M NOTM CORRESPONDANT PARTICULIER Le gouvernement japonais a démia sionné ce soir à 17 h. 30, à la suite d'une manœuvre du ministre de l'Intérieur M. Adachi. qui. ayant conclu un accord avec le parti Seiyukaî, qui constitue l'oppoeition, a réclamé ta i formation d'un ministère d'union natioI nale pour prendre des mesures adéquates à la situation extérieure et à la situation économique Intérieure. M Adachi avait. déjà Il y a trois semaines tenté la même manœuvre sans succès.

M. Adachi est l'un des principaux chefs du parti minseito et il était candidat à la succession de M Hamaguchi. quand il se vit préférer M. VVakatsuki qui avait la faveur du conseil privé

M Adachi depuis lors. s'est rapproché du parti militaire et des milieux conservateurs.

L'une des raisons de la chute «le j M. Wakatsuki est que la politique financière de stricte économie du mi nistre des Finances M. Inouve et son obstination à maintenir l'étalon or rencontraient une opposition sérieusf dans une partie de l'industrie et du commerce.

Il se peut donc que le nouveau mlnis.tère renonce à. l'étalon or.

Il semble qu'il n'y aura pas de chan gement au sujet de la politique japonaise en Mandchourie sauf peut-être un conp de barre piue énergique. On parle d'un nouveau ministère Wakatsuki mais aussi d'un ministère présidé par le général Ugaki gouver neur de Corée et ceux qui considèrent nue la situation économique et nnan cière prime tout parlent d'un cabinet Takahashl.

Toutefois l'empereur va d'abord con sulter le vieux prince Saionji. le demie! des Genrn

LA CAMBRE DES COMMUNEÇ S'AiOURM POUR OEUX MOIS La motion d'ajournement donne lieu deux attaque» contre la politique du cabinet

Londres 11 décembre (dép. P. P.) Le Parlement britannique s'est mis en vacances aujourd'hui jusqu'au mardi 2 février. Le dépôt de la motion d ajournement de la Chambre des com munes a été suivi de deux vigoureuse attaques de la politique gouvernementale par deux membres de la majorité conservatrice.

Après une altercation assez vive en 're les socialistes extrémistes et le speaker d'une part. et M Lansbnry chef dee travaillistes d'autre part la "hambre a rejeté par voix contre '2 <m îmenifiment de M Lan?bury de maniant que la rentréf ief Commune.^ ni* 9*£e au 4 janvier

tR -ahinet n nui nse encore prêt à en trer en vacances. Il s'assemblera au moine trois fois la semaine prochaine pour examiner le problème fiscal, sohf tous tes aspects et U se remettra à la tâeba «prie de brève» vacances de Noël.

TOUT MADRID

A PU SALUER HIER LE PRESIDENT ZAMORA Elu de la veille, le noavean chef de l'Etat s'est rendu aux Cortès pou y prêter serment

Madrid, 11 décembre (dép. P. P.) Aujourd'hui a eu lieu la cérémonie de promesse » de fidélité à la Constitution. Notez bien le mot c prometse car on ne jure plus depuis qu'on est en république.

L'Espagne est en tête trêve aux dis eussions politiques fermée, les chan tiers, les drapeaux des monuments publics claquent au vent dans un soleil dor. des groupes bruyants de jeunes filles sautent sur les trottoirs en narguant les étudiants qui leur font des grimaces.

Le peuple rit et se croit heureux. On nie Vive la République. Vive l'Espagne

C'est à 2 h. 30 que le chef de l'Etat doit se rendre à la Chambre. Le moment est mal choisi; on déjeune tard en Espagne.

Aussi, quand le cortège, encadré d'un escadron de cavalerie s'avance au milieu d'une double baie de soldats, c'est à peine ai l'on entend crier Vive le président »

Mais aux abords du Parlement, la foule est plus dense elle devient peu à peu compacte bruyante tes applau| iissements éclatent. et c'est bientôt comme un tonnerre assourdissant qui emplit la rue et fait trépigner d'ennousiasme.

Il est 2 h. 40, le président arrive aux Cortès. Toutes les dames sont là, les tribunes regorgent de monde: le corps diplomatique occupe une estrade préparée pour la circonstance. M. Alcala Zamora, souriant, se rend à la place qu'on lui a réservée et le président de la Chambre annonce

Son Excellence, M. le président de la République va promettre fidélité à la Constitution.

Une ovation délirante éclate, parcourt les bancs, gronde dans les tribunes.

On crie Vive Alcala Zamora, vive la République >

Aussitôt, le ministre des Affaires étrangères remet au président le grand collier d'Isabelle la Catholique, les acclamations redoublent, fréaétiques, interminables.

La cérémonie est finie, il est 3 heures. Au palais d'Orient

Le président, avec son cortège, se dirige ensuite vers le palais d'Orient. Le public massé sur le parcours est à peine contenu par les soldats. Pareil enthousiasme ne s'est jamais vu à Madrid.

Arrivé au palais, le chef de l'Etat ne présente à la foule et assiste, du haut d'un balcon, au défilé des troupes. LA SÉANCE DE NUIT A LA CHAMBRE

SUITE DE LA DIDXIÈME PAG1

Le vote du projet

La séance reprend sous la présidence de M. Fernand Bouisson, devant une assistance très restreinte.

Après quelques observations de M. Margaine en faveur des vignerons champenois et de M. Gourdeau. qui 'défend les commerçants, M. Tardieu répond au premier que le cas signalé eera examine comme les autres au second qu'il serait surprenant que t'Etat, après avoir secouru certaines associations, refusât d'aider l'agriculture.

Une discussion s'engage sur le texte de l'article 1" qui est finalement adopté. Il est ainsi conçu

Le ministre des Finances est autorisé à ouvrir dans les écritures du Trésor un compte spécial intitulé avances à la Caisse nationale de crédit agricole en vue de l'attribution d'avances exceptionnelles à diverses sociétés de crédit aux agriculteurs ayant notamment consenti des prête à des sociétés coopératives agricoles. Seront portées au débit de ce compte. dans les limites d'une somme totale de i 100 millions de francs, les avances que la Caisse nationale de crédit agricole consentira

Seront portés au crédit du compte spécial les remboursements effectués i par la Caisse nationale de crédit agricole.

Sur l'article 2, on discute à propos des décrets qui fixeront le montant des avances. MM de Mcmstiers. de Mont cault, Jaubert et Ernest Lafont Interviennent. M. Tardieu leur répond élo quemment, dans une atmosphère d'ama bilité parfaite.

Tout le débat porte sur un amende ment de M. de Moustiers tendant à maintenir les garanties de la loi de 1920 aux nouvelles sociétés qui s'affilie- ront à la Caisse nationale.

Cet amendement est pris en considération après un vote à main levée. La séance est suspendue, afin que la "ommission puisse l'examiner.

L'examen de la commission des finances se prolonge jusqu'à 23 h. 30 puis la séance est reprise.

M. Baudonin-Bugnet rapporteur. don ne lecture du texte de l'article 2 transformé et accepté par la commission compte tenu de l'amendement proposé. M. Marchandeau intervient à son tour a propos de la caisse locale du vigho ble champenois et demande qu'elle rembourse les débiteurs privés avant la caisse centrale.

M André Hesse fait des réserves qui semblent bien refléter l'opinion des gauches Il demande qu'on ne rembourse pas d'abord la caisse centrale de la rue d Athènes.

Prenez le texte de la commission de l'agriculture, déclare M Tardieu mais je le trouve dangereux.

Finalement le ministre demande le vote du texte proposé par le gouverne ment mais M Ernest Lafont s'y oppose. On vote ensuite aur l'article 2 Voici le texte- du premier paragraphe Seules les sociétés locales ou régie nales de crédit pourront être bénéfi ciaires d'avance@ et seront désignées par décret pris après avis du consei: d administratior de la caisse nationale de crédits agricoles qui fixe le montant de cep avances ainsi que les conditions dans lesquelles elles sont consenties ou remboursées

Les paragraphes 2 et 3 sont égale ment adoptés. Ils traitent de la dieeolution des sociétés qui ne voudraient pas entrer dans le cadre de la loi de 1920 et prescrivent que cette dissolution sera opérée sous le contrôle d'agents des domaines et de l enregistrement.

On aborde ensuite un amendement de M. Pierre Cot repoussé par le itouvernement.

MM Cot. Bahier et Gourdeau Interviennent. M. Tardieu répond. Puis l'amendement de M. Pierre Cot est adopté Il stipule que des précautions seront prises envers ceux qui deman feront des avances.

On vote alors sur l'ensemble de l'article transformé par ces adionrtlons et -̃»p«>ms£ par le tro"vernement

Le scrutin donne lieu à pointage. A la reprise à minuit 40. on pro 'lame les résultat? du pointage Pai 298 voix contre 275, l'article 2 est repoussé, et M. Guérin reprend le texte du gouvernement.

M. Ernest Lafont présente on nouvel ^*rv*fi<1ittn'ftnti

L'ASSASSINAT DU TYPOGRAPHE sure on la ntwlu r/um

Cet Interrogatoire dura presque trois quarts d'heure. Puis M. Gloria Ht entrer le deuxième inculpé. René Plisset Lui aussi reconnut avoir oublié le détail du treillage.

Nous avons acheté ce treillage je vous l'ai déjà dit chez un quincaillier, près de la maison départemen tale de Nanterre. Mouvault me conduisit ensuite chez M. Bœuf et il lui demanda de lui prêter sa voiture M. Boeuf ayant refusé, car pendant l'hiver. il ne se sert pas de son auto et dépose sa carte grise au bureau des contributions, Mouvault déclara qu'il illait en chercher une autre ailleurs et laissa le treillage pour ne pas être encombré dans ses recherches. n était à ce moment-là environ 5 heures du soir. Nous revînmes chez M. Boeuf à i heures. Cette fois. Martin nous accom oagnaiL..

Après ce que J'ai fait, affirma a Trompe-Ia-Mort j'ai perdu mes idées. j'al mal à la tête constamment et c'est pourquoi j'ai oublié de parler des visites à Boeuf. A celui-ci. Mouvault demanda sa voiture pour aller voir à Epône son père malade. n lui demanda encore où il pourrait acheter du treillage pour raccommoder le poulailler de son père. J'ajoute que je ne pense pas que Mouvault voulait tuer Brunet, car il a déclaré que si sa femme rentrait Il pardonnerait et cela à l'égard de toua. »

< J'ai lui sans la faire exprè* b répèb Mouvault

Enfin, à 16 heures, M. Gloria Interrogea Mouvault et lui donna connaissance des aveux de ses deux amis. Mouvault reconnut que c'était bien la vérité.

si je n'ai pas parlé plus tôt de Martin. expliqua-t-il, c'est parce que J'ai jugé inutile de mettre encore dans cette affaire un ami qui m avait donné «on aide. A quoi bon le dénoncer ? Je conforme tout ce qu'ont déclaré Martin et Pltsset. J'ai tue sans le faire exprès; j'ai serré et je me suis aperçu à un moment donné qu'il était trop tard. Nous étions tombés tous les deux: j'ai placé mon coude sur la poitrine de Brunet pour mieux serrer, car il se débattait avec ses jambes C'est moi qui ai presque tout fait les autres ne m'ont aidé que dans les préparatifs d'immersion et si je n'ai dénoncé personne, c'est parce que je ae voulais pas nuire à des amis

Mouvault expliqua ensuite qu'il avait pensé à la voiture de M. Bœuf, sachant celle de M. Auby démunie d'éclairage. Il ne se rabattit sur cette dernière qu'à la suite du refus de M. Bœuf.

J'ai prie la voiture de M. Auby dans son garage à l'insu du chauffeur. reconnut-il. J'ai averti en disant que j'avais son autorisation

Devant cet aveu, M. Gloria fit entrer M. Auby, qui avait été convoqué comme témoin et, celui-ci se trouvant d'ac.cord avec l'inculpé, son audition fut très brève.

Je répète, dit encore Mouvault, que je voulais seulement avoir l'adresse de ma femme, pour lui prendre mon petit Michel. La meilleure preuve, c'est que f ai dépensé 3.000 francs pour cela. après la mort de Brunet. J'ai eu cette adresse le 27 octobre au soir et le 28 je voyais ma femme et j'avais mon enfant

Le dessin macabre

Restait un dernier détail le dessin, représentants une tête de mort et deux i tiblas, fait sur la boue recouvrant le panneau arrière du taxi de M. Auby et qui servit de corbillard au typographe. Quel en était l'auteur ?

C'est vous qui avez fait ce desain ? avait dit Mouvault à M. Guillaume lorsqu'il fut arrêté, le lendemain [ de la promenade à Gallardon, avec j M. Jean Simon et Plisset.

Hier, Mouvault expliqua

Au retour de la balade, je dis à mes camarades Lequel de vous fera un beau dessin sur cette boue ? » Plisset s'avança et traça maladroitement une tête, qui se trouva ressembler à une tête de mort

Cent exact, poursuivit Plisset. Je n'avais nullement l'idée de faire ça, mais j'avaie bu plus encore que les autres et je ne savais vraiment pas ce que je traçais

A 19 heures. M. Gloria faisait reconduire Iea trois inculpés à la Santé. CE QUE DIT M. BŒUF

M. Boeuf, qui habite avenue de la République, à Nanterre, nous a confirmé que Mouvault et un de ses amis vinrent, un dimanche vers 17 heures, lui deman der de leur prêter sa voiture et qu'il dut la leur refuser, ne s'en servant pas pendant l'hiver.

Je me souviens, ajoute-t-il, que Mouvault demanda alors où il pourrait acheter du treillage pour réparer le poulailler de son père. Il en acquit dans une quincaillerie voisine et revint le déposer chez moi pour se mettre à la 1 recherche d'une voiture. Vers 21 heures, tous deux revinrent avec Martin ils avaient un vieux taxi dans lequel ils mirent le treillage. Et ils partirent après avoir bu un café avec ma femme et moi. Mais ils étaient si placides que nous n'aurions jamais soupçonné qu'ils cherchaient, à ce moment, à dissimuler un crime.

Une mise au point de M. Fournier On sait que Fernand Martin a été arrêté au domicile de M. Fournier. 116, rue de Reims. à Sartrouville. A ce sujet M. Fournier tient à préciser que Martin ne se cachait pas chez lui, mais qu'il y était occupé à réparer une voiture, travail qu'il avait commencé le 21 novembre c'est-à-dire avant l'arrestalion de Mouvault Nul ne met en doute d'ailleurs la bonne foi de M. Fournier.

L'agression du chauffeur NOTRE ENQUETE

A SAINT-QUENTIN

Saint-Quentin, 11 déc. (dép. Petit Par.) On n'apprendra pas ici, sans stupéfaction t'acte odieux auquel s'est livré Eugène Rigaut, qui appartient à une famille très estimée de notre ville. Par quelle aberration cet adolescent. qui a bénéficié d'une éducation irréprochable s'est-11 laissé aller à commettre un pa reil attentat ? Nous aurions voulu cher cher auprès des siens quelques explica tions. s'il en est. à cette chute soudaine à laquelle on a peine à croire, mais ces braves gens étaient partis pour Centpiègne et. nous dit-on, ne seront pas le retour aujourd'hui.

Nous savons que Jean Rigaut a quitté ses parents mercredi matin sans aucune explication il était porteur d'une valise. On le crut parti Parla et comme déjà il s'était livré, antérieure ment à une fugue inquiétante, sa mère avait cru devoir avertir la police afin qu'i1 soit Immédiatement recherché Avait elle quelque pressentiment ? Dénouement imprévu d'un duel Bndapat

Budapest, 11 décembre (dép. Radio.) Hier après-midi, un duel devait avoir lieu entre le journaliste Zolton Egyed et l acteur Paul Javor. On avait désigné comme directeur du combat le D' Zolton Klar.

A la surprise générale lorsque adversaires et témoins furent arrivés sur le terrain le D' Klar au lieu de donner le signal du combat Invita les deux adversaires à se réconcilier en décla rant que lee circonstance. actuelles étaient trop sérieuses pour que deux Hongrois se rencontrent les armes à la main.

Les deux ex-ennemis ne réconcilié rent alors et s'embrassèrent aux applandissamente du témotam,

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

Une auto perd une roae

moate sur le trottoir

et blesse deux passante*

Une automobile conduite par M. Yvon Sc&rron, trente-six ans. de Bruxelles, arrivait à Saint-Quentin à vive allure par la rue de Guise. Soudain. la roue arrière gauche se détacha. Sans ralentir. la voiture, faisant une embardée à gauche, monta sur le trottoir. où elle faucha üttéralement une pompe à essence et. avant d'aller s'écraser contre un mur. renversa deux passantes. Une voiture d'enfant que poussait l'une d'elles fut retrouvée complètement écrasée sous l'automobile. Par miracle, l'enfant, un bébé de sept mois. fut retiré indemne. Sa mère. Mme Eugénie renard. dix-huit ana, fileuse. cité Quan»in-Barré. était blessée à la jambe droite. L'autre passante. Mme Ren^e Forêt, dixhuit ans. fileuse également. Impasse Ducastelle, reçut diverses blessures qui ne paraissent pas très grave. Enfin. Mme Fidéllne Lenfttre. soixante-huit ans. demeurant rue Gronnier-MennechPt, qui lie trouvait à quelque distance, fut blessée par un éclat de la pompe à essence. L'automo- blliste n'a reçu qu une commotion. Une auto verse

Un cultivateur de Monceau-les-Loup». M. Auguste Leclère. revenait. en auto. du marché de la Fère lorsque. dans le tour- nant très dangereux du passage A niveau d'Anguicourt, sa voiture versa. M. Le·'elère a eu une clavicule fracturée: les quatre personnes qui l'accompagnaient a0nt sorties Indemnes de t'accident.

Marcel Petit est remis en liberté Sur la demande de son avocat Marcel Petit, qui était soupçonné d'être fautenr de l'assassinat du père Demain. à Saint- Quentin. a été remis en liberté provisoire. BOHAIN. Demain, pour te champion. nat de l'Aisne de première série, le R. C. Bohain recevra l'U S. Beautor. LAON. Au cours de la manœuvre d'un pont électrique. M. Henri Conrault, quarante-trois ans. menuisier à la Compagnie du Nord. a eu la iambe gauche fracturée. Il a été transporté à l'Hfltel-Dteu. SAINT-QUENTIN. La réunion générale de la Société des jardins ouvriers aura lieu demain, à 14 h. au palais de Fer- vaques. Une conférence sera faite par M. Ratlneau. directeur des services agricole. OISE

Matches de championnat de football Demain se disputeront les matches ci- après aur les terrains des premiers clubs nommés

G. S. de Marissel contre Stade Compiégnoia; U. S. Chantilly contre C. S. Llancourt U. S. Sandricourt contre A. S. Creil-Saint-Juat: S. A. C. de Montataire contre A. de Béthlsy A. S. Saint-Sauveur contre V. C. Beauvalslen. Blessé par une locomotive Son travail terminé, un chauffeur de la Compagnie du Nord, M. Lemoine. demeu- rant 15, rue de la Verrerie, à Margny-l&s- Compiègne. quittait le dépôt des machines de Compiègne lorsque. en traversant les voies, il fut happé par la locomotive d'un train de voyageurs et grièvement blessé à la tête.

Après avoir reçu tes premiers soins à l'inürmerle de la gare. il tut transporté à l'hôpital Saint-Joseph.

Election» au conseil d'arrondissement Trois élections au conseil d'arrondissement auront lieu demain.

Dans le canton de Formerie, il s'agit de remplacer M. Buisson, radical socialiste, élu conseiller général. Dans le canton de Marseille-en- Beauvaisis, il faut pourvoir au remplacement de M. F. Bénard, répu- blicain national, élu conseiller général. Dans le canton de Songeona, il y a lieu de remplacer M. des Courtils, républicain national, élu .conseiller général.

BEAUVAIS. La finale du championnat scolaire de football de la Ligue du 1 Nord-Est a été gagnée par l'équipe du lycée de Beauvais, battant l'Ecole normale de Chatons par 5 buts à 4.

Le Ij'cée de Beauvais jouera la demifinale du championnat de l'Académie de Paris jeudi prochain, au stade du V. C. B., contre le collège Stanislas, de Paris. La fête annuelle de l'Association des anciennes élèves du lycée Jeanne-Hachette aura lieu ce soir a 21 heures, au théâtre municipal, avec le concours d'artistes de Paria

i CLKBMOXT. Au lieu d'allouer aux chômeurs une indemnité journalière de 6 francs, la municipalité a décidé de les employer à des travaux de voirie. les sans-travail, au nombre de vingt, ont été constitués en trois équipes. Ils reçoivent un salaire quotidien de 18 francs. La réunion de l'Union des patentés, annoncée pour ce soir, est remise à une date ultérieure.

LA NEEVÏM-E-BOY. A la sucrerie. le jeune Gilbert Crombin, âgé de seize ans, a été happé par une courroie de transmission. On l'a retiré avec le bras droit fracturé, des plaies aux jambes et de multiples contusions.

PONTOISE. Un Incendie s'est déclaré hier soir. 3. Grande-Rue, dans un magasin de cordonnerie tenu par M. Dagnaud. En l'absence du commerçant et de sa femme, l'alarme fut donnée par un passant, M. Bonticourt, qui, brisant une glace de la vitrine, sauva le contenu du tiroir-caisse. Le feu fut maîtrisé rapidement par le» sapeurs-pompiers. Les dégâts sont évalués à une dizaine de mille francs.

SEINE-ET-MARNE

A la chambre d'agricultnre

Après avoir étudié les moyens suscep-' tibles de procurer aux agriculteurs du département les crédits qui leur sont néces:ires pour leur permettre de faire face aux difficultés qui sont nées de la crise et des récoltes défteitaires de ces dernières années, la commission a décidé de !le réunir, de nouveau, lundi prochain. IAGNY. La Société nautique de La- ¡{Il,) animera son oanquet annuel demain h midi au Moulin-Bleu.

HfAITX. Le bal annuel de l'U.N.C. aura lieu ce soir dans les salons de l'hA- de ville

La Société artistique meldoise vient de ̃' it ̃̃ j"n bureau enmme suit pré- sident, M. Plêe: vice-présidents. MM. Pierre Renard. Roger Happert secrétaire, IL trésorier M. Lebecque. MELUN. Une exposition colombophile organisée par le Messager patriote aura lieu demain, salle de la justice de paix à 8 h. 45, réception à 14 h. 30, ouverture de l'exposition dont l'entrée est gratuite- SEUm-ET-OISE j

Arrestation d'un antimilitariste On a arrêté en gare de Juviay un nommé Paul Hermet. vingt ans. demeurant en cette localité. 11, avenue des Coquelicots. sous le coup d'une condamnation à six mois de prison pour propagande antimitariste.

Le parquet de Venaillea

fait appel de la condamnation contre Paul Chatelard

Le parquet de Versailles vient d'interjeter appel a mimma du jugement rendu jeudi par le tribunal correctionnel de cette ville et condamnant à trois mois de prison avec sursis Paul Chatelard qui, à Chavîlle, blessa grièvement d'un coup de feu l'amant de sa sœur, le Portugais Pereira. ABPAJON. Des inconnue se sont introduits dans les bureaux de la gare de la petite vitesse et ont emporté sept calsses de Champagne et deux caisses de eau.̃rmM.

CHATOC. Un marinier a retiré de la Seine le corps d'une femme Inconnue paraissant âgée d'une cinquantaine d'années et qui signe particulier, portait un bas il varices. On croit à un suicide.

SAINT-GEB.MAIN-KN-LAYE. Place du ̃larch.?, Mme Ridou, blanchisseuse. 44. vue des Louviers. a été renversée et griè•»ment hleos^e par une automobile. Rue Léon-Dessoyer. une automobile a tamponné un tombereau, dont te cheval s'est renversé sur un passant. M. René Jinguet, de Chambourcy, qui a été assez sérieusement blessé.

Belgrade. Près du village de Woellan, par suite d'une collision entre un autobus et un train. 5 personnes ont été tuées et 10 grièvement blessas

Bucarest. VAdeverul annonce que M. Jorga, qui vient d'être nommé docteur hunoriê causa de l'Université italienne, se rendra prochainement à Rome.

M. Derussi, ancien ministre de Affaires «trnnsrèrp» dans le cabinet Take Ionesco en 1926. est décédé.

Kovno. M Smetana a été réélu l'unanimité président de la République lithuanienne pour sept ans

Berne. Gandhi, qui séjournait à Villeneuve, est parti pour Rome.

Bruxelle*. M. Tondeur-Scheffer. consul général de France, a offert un brillant déjeuner en t'honneur du général Gulll»um»t, ancien commandant de l'armée dn Rhin. et d8 lime OuUlsumat.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN I LE GRAVEUR! par Edmond JALOUX

Quand je pense a mon ami Anselme Baccard, le le revois toujours compte je l'ai vu si souvent, ta été i en verset assis dans un grana 'auteuii. devant une table Louis XIII à pieds tordus. énorme et couverte des attributs familiers de sa vie laborieuse. Les rayons tombaient sur lui d'une fenêtre haute, ornée de vitraux à losanges de plomh Avec son front chauve, sa fluviale barbe blanche. ses yeux à fleur dé tête, son nez trop court. il avait une physionomie bizarre, accentuée encore par sa distraction, ses croyances fanatiques dans les pouvoirs de l'invisible, son Indifférence à tout confort. à toute considération contemporaine. Il vivait dans l'Inactuel. Il avait ainsi l'air d'un compagnon d'Albert Dürer ou de Mathias Grüngwald plutôt que d'un homme qui prend l'autobus et a une carte d'électeur. Et son oeuvre témoignait des mêmes disposition» d'esprit après avoir essayé de la peinture et reconnu qu'il y était impropre il aviii voulu devenir graveur. Malgré tout, une certaine ignorance de son métier, une gaucherie irrémédiable l'ont empêché d'être parmi les plus grands. Mais quelle puissance de suggestion, quels beaux noirs épais, profonds. veloutés, et surtout quelle imagination à la fois rayon-, nante et torturée Ses Visites de saint Antoine, sa Dame au lion et surtout la séné de lithographies intitulée Autres souve. nirs de la maison des morts sont des choses que le ne me lasserai lamais d'admirer. Mais Anselme Baccard est resté en marge de'la gloire, comme il reste en marqe de la vie. un réfractaire. un Isolé, un de ces visionnaires Au Rêve éternel condamnés I

Dans presque toutes les œuvres d« mon ami revient le même type de Eemme une créature haute, plantureuse, mais de visage très légèrement mongol des yeux bridés. des pommettes saillantes; un menton gras. une bouche magnifique de dessin et un merveilleux regard- d'enfant, pur. clair. Ingénu.

Comme j'interrogeais un jour Anselme Baccard snr cette figure, lui demandant s'il l'avait connue dans sa jeunesse et sfl F avait aimée, il me répondit de cette voix hésitante qui était la sienne

Non. Non, jamais, hélas! Je ne sais pourquoi cette femme me hante Ou plutôt si. te le sais. 11 ne se passe guère d'années où je ne la rêve. tantôt avec fréquence, dix, douze fois de suite et tantôt au contraire, en passant, très vite. rai longtemps supposé qu'il s'agissait de quelqu'un* que j'aurais rencontré dans mon enfance et à demi-oublié Mais j'ai eu beau fouiller au plus profond de mes souvenirs. il m'a été impossible de rien retrouver qui eflt un rapport quelconque avec cette créature-là. Encore, si j'étais. né à Marseille ou au Havre, peut-être pourrais-ie croire que j'ai croisé dans une rue une figure semblable et qu'elle n'a pas cessé depuis de me hanter. Vous remarquez bien. n'est-ce pas. mon cher. que ce n'est pas quelqu'un d'ici. une femme de chez nous. Même à Paris. dans le formidable ruissellement d'êtres de toute origine qui se déversent le long des rues. une telle rencontre n'eût pas été impossible- Mais le suis né à Auxone. dans une petite ville calme. sape, où tout le monde se connaît, où Il n'y a pas d'imprévu, et j'y et vécu jusou'à vingt ans. Or si une femme comme mon inconnue y avait séjourné pendant ma prime enfance, j'en eusse été certainement averti. Non. il ne s'agit pas de cela.

Rouges, verts, blancs, dorés, les rayons tombaient sur la lourde tabte ils éclairaient la planche de cuivre griffée. mordue, lacérée par Anselme Baccard, son énorme fron' nu qui avait, lui aussi, des tons de vieux chaudron. La même silhouette féminine apparaissait vaguement sur l'œuvre nouvelle. la gorge nue. penchée sur un pont vertigineux qui dominait un abîme de ténèbres.

Cette eau-forte-ci s'appellera la Vie. dit Baccard. J'ai souvent vu en songe mon amie inconnue escaladant des escaliers gigantesques perdus en plein ciel. ou traversant des ponts énormes. le crois que j'ai commencé de rêver d'elle quand j'avais sept à huit ana. Elle me causait alors une certaine frayeur plus tard. elle m'inspira mes premiers désirs et je crois bien que c'est la première femme que j'ai aimée. Que de fois me suis-je réveillé, croyant la tenir dans mes bras Tantôt je la rencontre dans un bal. elle me fuit; je la poursuis à travers des milliers de per.sonnets et elle m'échappe toyours i tantôt le suis seul avec elle dans une ville sans nom. et mon coeur déborde de joie, car je me dis que je ne la quitterai jamais plus Ou bien le sais qu'elle est morte et le pleure. au crépuscule, au bord d'un fleuve obscur. Et c'est pour cela que vous la voyez sur toutes mes lithographies. touJours pareille à elle-même, incalculable. étrange. subjugante.

Ces récits m'enchantaient J'y découvrais que l'art de Baccard était de la même nature que ses rêves et qu'ainsi, à travers l'un et les autres. il révélait une nature unique, dont la singularité devenait pour Moi un extraordinaire sujet de méditation. Un jour de novembre où J'allai voir mon ami. le ne le découvris pas comme d'habi. tude, assis dans son fauteuil et courbé sur sa table de travail, mais debout, congestionné, surexcité, allant comme un fou d'un coin de la pièce à l'autre. Aussitôt qu'il me vit, il s'élança sur moi

Vous aavez, le l'ai vue

Qui?

Qui 1 qui 1 Mais dle, elle enfin, la femme de mes songes. la femme que t'ai dessinée, gravée ce,' fois celle dont je

IL Feuilleton du Petit Parisien, 12-12-31 LA VIVANTE ̃ GRAND ROMAN INÉDIT

par

Marcelle ADAM

DEUXIEME PARTIE

VII (suite)

Ges chèques, les voici. Par amitié pour vous. nous les avons rachetés. Oh par amitié reprit Gérard. avec un ricanement.

Se levant, il vint vers Germond qui, affectant la nonchalance, à demi couché sur les fourrures blanches, fumait une cigarette.

Me remettrez-vous aussi, par amitié, le contrat que vous avez, l'un et l'autre, exigé de moi le jour de ma fuite en Espagne? Oui. ce papier par lequel je vous cédais mes droits sur la Dlenne et les titres hérités de mère. Quels titres ? demanda Germond d'un ton distrait.

Voulez-vous me faire croire que vous les avf? oubliés Marie- Thérèse de la Vernerie apporta jadis en dot, & Pierre Deltll, de pauvres terrains stériles dont cependant il lit jaillir un trésor. Ia Dienne surgit, en réalité, de ce sol ferrifère. Vous affirmiez donc que mon père me devait, pour ma part légale d'héritage, la quart au moins de sa fortune et de son domaine- Ces droite. Copyright by tlarcelle Adam 1931. Traduction «t reproduction Interdit*» es tous

vous ai parlé Elle existe, elle est réelle. je lui ai parlé. N'est-ce pas, que c'est incroyable ? Si incroyable, en effet, que le crus mon vieil ami victime d'une hallucination. Son air hagard, son regard trouble avaient d'ailleurs de quoi justifier largement cette opinion péjorative. Je lui demandai quelques précisions.

Hier soir. me dit-il, la nuit tombée. je suis allé me promener, comme le le fais souvent, sur les bords de la Seine. le longeais le Jardin des plantes lorsqu'une femme me, dépassa qui ressemblait tellement à mon inconnue que j'en reçus une sorte de coup au coeur. le revins sur mes pas,, le me remis à courir. je ta dépassai de nouveau et je la considérai en plein visage. Et, cette fols. t ai bien cru que j'allais m'évanouir de surprise et d'émotion J'eus peur d'elle comme à ma septième année et je la désirai comme dans ma vingtième: je la revis en même temps comme je l'ai représentée tant de fois, escortée d'un lion ou d'une licorne. gravissant des escaliers vertigineux ou accoudée 5 un pont fantastique.

J'interrompis. ses dixours

Et vous lui avez parlé?

Que lui avez-vous dit 7

Je ne sais pas. J'étais comme fou. le lui ai balbutié que je la connaissais depuis mon enfance, que le l'avais attendue toute ma vie. Enfin, le ne sais pas. moi. ce que l'on dit dans ces cas-là.

Elle vous a répondu?

Elle- m'a donné rendez-vous, ce soir, à 10 heures, chez elle. Voici sa carte. Cette fois, la chose devenait sérieuse et. par conséquent, d'autant plus incroyable. La femme s'appelait Odile Todestag et habitait 5. impasse de l'Avenir, à Vanves. Je tournai le mince carton entre mes doigts. perplexe et ahuri.

Quatre heures attendre encore, me dit Anselme Baccard. et je serai auprès d'elle.

Le lendemain, Jetais encore couché quand on sonna Impatiemment à ma-porte. On introduisit le vieux valet de chambre d'Anselme Baccard il me dit que la veille. à 10 heures, il avait entendu un grand en venir dé l'atelier de son maître. Il avait couru et l'avait trouvé la tête écroulée sur la planche de cuivre à laquelle il travaillait. Son front avait donné contre la mystérieuse figure d'inconnue Baccard était mort. Comme il n'avait plus de famille et que j'étais son meilleur ami. le vieux serviteur venait ai avertir et- me demander conseil. Quelques' semaines après l'enterrement du graveur, fe voulus tout de même savoir à quoi m'en tenir sur l'identité véritable de Mme Odile Todestag. bien qu'à tout prendre cette histoire me causât un vague malaise. Mais j'eus beau explorer dans tous tes sens Vanves et les quartiers environnants, je ne retrouvai jamais la trace de l'inconnue. Je découvris seulement que l'impasse de l'Avenir n'avait jamais existé i Edmond Jaloux

Le projet de limitation

de la main-d'œuvre étrangère On sait que la Chambre doit aborder prochainement l'examen des propositions relatives à la production nationale et à la limitation de la main-d'œuvre étrangère. Ces propositions, qui émanent notamment de MM. Amidieu du Clos, Ch. Lambert, de Tastes et du groupe socialiste S.F.I.O., ont été rapportées par M. Louis Dumat, chargé par la commission du travail d'élaborer un texte unique.

Voici les principales dispositions auxquelles s'est arrêté M. Dumat limitation, pour les fournisseurs et entrepreneurs de l'Etat et des collectivités départementales ou communales, du nombre de leurs ouvriers ou employés étrangers, la. proportion étant fixée après consultation des services de placement. Dans les services concédés (chemins de fer, tramways, etc.), elle ne pourra être supérieure à 5

Pour les entreprises privées, la proportion maxima des ouvriers étrangers sera fixée par décrets. Pour chaque profession, elle sera établie pour tout le territoire ou par région.

Les décrets seront rendus soit d'office, soit à la demande des organisations patronales ou ouvrières, qui devront être consultées en tout état de cause. L'entrée de tout travailleur étranger sera subordonnée à unè autorisation ministérielle.

L'employeur qui ne respectera pas la proportion décidée d'ouvriers étrangers sera passible d'une amende de 5 15 francs par jour et par étranger irré.gulièrement occupé.

INFORMATIONS POLITIQUES La commission sénatoriale du commerce a approuvé un rapport de son président, M. Serre, sur le projet de loi réglant la situation des cooblîgrés au paiement en cas de faillite ou de liquidation judiciaire du souscripteur d'un billet à ordre ou de l'accepteur d'une lettre de change. Ce rapport conclut à la ratification d'un texte voté par la Chambre qui stipule que, dans le cas de faillite ou de liquidation judiciaire de l'accepteur d'un effet avant l'échéance, le porteur pourra faire protester cet effet, mais seulement après l'échéance; les délais Impartis pour le paiement ne courront qu'a compter du lendemain de cette échéance. La commission du suffrage universel de la Chambre, réunie hier après-midi, sous la présidence de M. Mandel. a pris connaissance du rapport de M. Trémintin sur la proposition de M. Louis Marin, tendant à instituer le vote obligatoire dans les élections législatives, départementales et communales. Elle a décidé de statuer sur l'ensemble mardi prochain.

vous me les avez extorqués. Peu m'importe, je n'aime pas mon père. Abattu par une lassitude subite. il se laissa choir dans un fauteuil.

Oh fit Andelot, nous réserverons ce contrat pour le combat de la dernière heure. Peut-être l'ennemi sera-t-il abattu dtc! IL Que diront les gens de la Dienne, quand Us sauront que leur maître veut enfermer, dans une maison de fous, son dis unique dont le seul crime est d'être libéral ?

Ajoutons, dit Germond, que ce cher Gérard a surpris des secrets mortels. Pierre Deltil n'a point été sans passer avec l'étranger quelques traités occultes. Nous les rechercherons.

Commençons par les déno«cer, dit Andelot Le soupçon fait son chemin dans l'âme des foules. Le soupçon, c'est un feu souterrain qui produit, à son heure, les pires cataclysmes. Avant de l'éteindre, Pierre DpMI s'y brûlera. Assis devant unr table, Andelot traçait lentement, sur un grand papier des phrases dont U dosait, avec art le venin.

I1 faut, reprit-il, que. dès demain, ce manifeste soit apposé sur les murs de la Dienne. Avec la signature de Gérard Deltil, le scandale explosera pour retentir dans le monde entier. Qu'importe! dit encore Gérard, d'une voix blanche, je n'aime pas mon père, et je veux être riche, à cause de Nelly.

Andelot se tourna vers lnL

It faudra mériter votre bonheur. Dans quelques heures, vous partirez pour la Dienne. Vous dénoncerez vousmême aux ouvriers vos projets généreux maître des forges et des usines. vous les leur donnerez. La fortune que vous leur devrez sera leur fortune. Gérard se mit s, rire.

Que me reatera-t-U?

LE NAZISME EN ALLEMAGNE SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Le national-socialisme, grand profiteur de la crise économique, a le vent en poupe mais ce vent est trop fort. Au palazzo de la Brienner Strasse de Munich, l'on doit certainement s'en aviser et veiller tout spécialement aux récifs. Le e mouvement » hitlérien est. par essence et destination, un mouvement révolutionnaire. Son triomphe ou son échec dépendront en fin de compte de l'attitude de l'armée, c'est-à-dire du maréchal-président von Hindenburg, du chef de la Reichswehr, général von Hammerstein et des généraux commandant les régions.

Une preuve nouvelle que c'est bien d'abord sur le terrain de la dictature que le parti nationaliste socialiste compte s'établir est fournie par une récente déclaration. Partant dans une réunion naziste, à Stuttgart, le député au Reichstag Gregor Strasser, l'un des premiers lieutenants de Hitler déclaré textuellement Nous désirons ardemment la chute du gouvernement Brtintng et nous hercherons à la provoquer par tous les moyens, mais nous ne prendrons le pouvoir que si nous avons en mains l'armée et la police.

Le plus grand « coup que puisse tenter et qui puisse tenter Adolt Hitler serait de se faire élire, en avril prochain, président d'Empire Après un scrutin de ballottage inévitable, si le nombre de ses partisans croît encore d'ici là, son élection au second tour deviendrait certaine. L'heimatlos, l'ancien ouvrier peintre en bâtiment, serait « plébiscité chef de l'Etat, détenteur du pouvoir exécutif, maître absolu de toute l'armée allemande. Le Reichstag serait fermé à double tour, ta Constitution de Weimar passerait un mauvais quart d'heure et le fascisme serait installé « légalement » au pouvoir.

I1 se peut que ce projet grandiose «oit nourri dans le secret à Munich Dans tous les cas, « on aemble l'avoir prévu. Selon les informations 'lui circulent dans les milieux informés, le septennat du maréchal von Hindenburg pourrait être. en cas de nécessité, prolongé de deux années mr un vote du Reichstag, modifiant axceptinnnellement l'article 43 para graphe 1". de :a Constitution. Ce vjte devrait avoir lieu. il est vrai. a une majorité des deux tiers. majorité qu'on ne vourrait réuni? Qu'à luelques voix Près et qui serait mêmes douteuse si les 1D7 iéjtutAn

En résumé, le parti national-socialiste, gouvernant dans le cadre de la Constitution, s'userait au pouvoir plus rapidement qu'aucun autre parti et se désagrégerait par la somme des déceptions qu'il apporterait aux masses, lesquelles, conformément aux promesses, attendent de lui des miracles par douzaines. Il n'existe, d'antre part, pas de raison, selon la règle du jeu constitutionnel, de donner éventuellement à ce parti puissant la possibilité de déployer ses talents dans l'exercice du pouvoir civil. n n'y a aucune raison, par contre, de confier à ce parti révolutionnaire la disposition de l'armée. Depuis quelque temps, le ministre de ta Reichswehr et de l'Intérieur, général Groener, prend fréquemment la parole au radio. Il conseille au peuple allemand l'optimisme et la confiance en l'Etat. n a même prononcé le mot de « république ». On a cru tout d'abord à un lapsus mais, après vérification, il ne s'agissait pas d'une erreur. Visiblement, ce général cherche l'audience de la population, et si le chancelier Brüning devait se retirer, c'est probablement le général Grœner qui lui succéderait comme nouvel homme de confiance du maréchal président Comme, d'autre part, on ne saurait douter que l'état-major obéissant au maréchal, ne soit sûr de son côté du loyalisme des généraux commandant les régions, les chefs du nanisme savent que les voies légales sont fermées à leur dictature et qu'ils ne peuvent, jusqu'à nouvel ordre, agir que dans le cadre de la Constitution.

Tant que ce rapport de forces ne sera pas modifié et tant qu'il n'aura pas l'état-major dans son camp, Hitler, s'il ne possède pas l'audace de se faire élire au printemps président d'Empire, a plus à perdre qu'à gagner à exercer normalement le pouvoir. Mais, pour le démagogue, servi de façon inouïe par les événements, l'heure de la décision approche inexorablement. C. L.

Tout. Les abus amènent une réac. tion. L'essentiel est de déchaîner la révolution. Louis XVI guillotiné. Thermidor prépara le règne de Napoléon. Germond, jetant son cigare, se leva et s'étira, comme s'i' sortait d'un songe I1 vint lentement au jeune homme. Comme tout serait facile si Pierre Deltil disparaissait.

Gérard, sous le choc. eut un sursaut. et ses yeux s'agrandirent sur une vision d'épouvante.

Ah çà balbutla-t-a j'ai mai entendu.

Puis, les bras tendus en avant Pas de crime, pas de sang. Chassez mon père. soit. mais sans lui taire de maL

Oh repartit Germond, de sa même voix tranquille, vous suivez la loi de l'Evangile et vous pardonnez à qui vous offense. C'est admirable. En ce cas. renoncez à la Dienne et à ses richesses.

Sans Nelly. croyez-le, je disparaîtrais. J'irais cacher, dans un couvent. mon dégoût des hommes et de leurs ambitions.

Lé Prieur de Pampelune accueille rait votre retour avec empressement. Un silence suivit ces paroles ironiques. L'atmosphère semblait lourde de l'orage qui troublait les âmes. D'ailleurs. reprit Germond. vous prononcez de grands mots. Vous parlez de crime Il ne saurait être < uestion que d'un malheur. On doit tout prévoir, dès qu'il d'agit d'émeute.

Andelot l'approuvait par petits signes. Imaginez que les grévistes montent à la Vernerie. On doit tout prévoir, en effet Le peuple est redoutable. lorsqu-il est déchamé. Un coup de feu part vite, souvent sans qu'on puisse savoir qui l'a tiré. Et puis, 11 taut songer aux accidents d'auto..

NOTRE AVIATION SUITE DE LA PEEMIÈRE PAGE

Depuis combien d'années Jean Sorel est-il sur la ligne? Combien de voyages ? Combien d'heures de vol? il peut les compter par centaines. Jusqu'à Prague, pas une route qu'il ne connaisse, pas un village, pas une rivière. Le trajet, il l'a fait par tous les temps, à deux mille mètres et en rasemottes, par de terribles vents debout et par des tempêtes. U a été des périodes héroïques. Il s'est posé dans des champs; p a cassé du bois. il porte quelques cicatrices. Je crois bien qu'une fois ü a failli flamber. D est toujours reparti. L'horaire. Surtout l'horaire. Paris, 4 heures Strasbourg, 6 h. 30 Nuremberg, 8 h. 20 Prague, 10 b. 5., il faut que cet aprèsmidi le courrier soit distribué à Vienne, à Budapest, ce soir à Bucarest où le 'ratniittfe* de France lira ses journaux de Paris. Jean Sorel sent que tout le réseau l'attend. Du Bourget jusqu'à Constantinople, on est aux écoutes de cet avion chargé à bloc de voyageurs pressés, de messages et de fret urgents. Rolland lui passe les renseignements de la météo. Il en vient du Bourget, de Strasbourg. Beau temps, vent arrière. La rengaine durera deux heures encore. Mais l'Allemagne ? Mais la Tchécoslovaquie ? Parfois, Jean Sorel se penche contre la vitre. Cette terre rapiécée, couturée, ce choc des couleurs, ces prairies que ne défend nulle haie, ce ruban des chemins que les arbres semblent épinglfer au sol, ces toits qu'annonce une fumée, ces villages dont rêva Daniel de Foë pour LUliput, c'est un regard vide qu'il leur envoie. La Champagne, la Lorraine, les Vosges. Le Fokker grimpe, s'accroche au ciel, roule sur le vent. Voici Strasbourg qui s'ébroue dans le soleil. Le terrain se renverse, puis se rétablit, monte à l'assaut de l'appareil. 6 h. 28. Jean Sorel se détend. On a bien marché. Le directeur de l'aéroport est là.

Bon voyage?

Excellent

Vous aurez moins beau temps sur la Forêt-Noire.

Il ne répond pas. il descend, serre des mains. A la cantine, Rolland a déjà commandé deux cafés crème, deux sandwiches au jambon.

Un peu plus tard, Sorel reprend l'air. On ne l'a pas trompé. Dès les premiers sapns de la Forêt-Noire, le Fokker bascule, s'enfonce, remonte, pèse sur un nuage, rebondit comme une balle. Pendant de longs moments, Sorel ne verra rien qu'une masse compacte d'ouate, tachée, par endroits, d'azur. Sous lui, il connaît le redoutable tapis de feuillages, le pal des branches et, aux éclaircies, ces frêles villages allemands toujours parés pour les s photographes. 1.500. 1.600. 1.700. Escalader sans cesse, aspirer de l'altitude. jusqu'aux plaines qui découvrent Nuremberg.

Prague, 10 h. 5. Dés milliers d'affiches imposent par le monde ces chiffres fatidiques. A l'aéroport de Kbely, déjà les avions sont sortis des hangars, les moteurs ronflent, on interroge le ciel, la montre en main. Quand Sorel arrivera, on ne s'occupera guère de lui. Les passagers seront descen- dus, happés par un personnel qui sait le prix des minutes: on se sera hâté de transborder les valises, les sacs postaux. Rendu à la terre, le pilote n'est plus qu'un fonctionnaire qui a des papiers à signer, des comptes à rendre. Jean Sorel, sans sa combinaison de cuir. qui le reconnaîtra tout à l'heure, dans le flot des passants, sur le pont Charles?

Parce qu'il devait porter Londres quelques robes de Lanvin, en sus du courrier ordinaire, le pilote Malfanti n'avait pas hésité, ce jour-là, à braver tes éléments II n'attendit rien, pas même cette promesse d'accalmie que te ciel eût pu lui donner un peu plus tard. Il devait partir à l'heure. D partit.

C'était aux temps héroïques de l'aviation marchande, quand le miracle n'avait pas dépouillé tout son prestige. quon n'en avait pas encore fait une habitude. A peine Malfanti avait-il décollé qu'il fonçait tout droit dans la crasse. A vingt mètres, te Bourget. tout enveloppé de brume. ne livrait que des squelettes de hangar. Comment Malfanti accomplit son voyage, on s'en doute Perdu dans le orouillard, il naviguait au compas avec une sûreté extraordinaire, sans dévier d'un mille D'abord tout alla oien Rien ne vaut te rase-mottes pour ta beauté du paysage Mais on vous le recommandera de préférence par le soleil Or le malheur voulut que ta nature eût posé près de Dieppe une colline Malfanti. qui avait passé plus d'une heure à éviter les arbres et qu'aveuglait maintenant une pluie e torrentielle, n'aperçut point l'obstacle Ce fut l'accident que vous supposez Des paysan? avaient vu tomber l'avion Ils se précipitèrent Le pilote gisait dans les débris de l'appareil, une jambe complètement écrasée et des contusions plein le corps. D ne Vêtait pourtant pas évanoui.

Courage lui cria-t-on On va 'ous tirer de là.

Que croyez-vous qu'il répondit ? il lemanda tout simplement si le courrier avait disparu et dans quel état se trouvaient les robes promises pour le lendemain On le rassura bien vite Par bonheur, le chargement était tntact

Malfantt respira Mais ce retard

Suivant sa manie, il mimait ses discours, faisant le geste de tenir un revolver ou celui de simuler le renversement d'une Voiture. Il était ridicule. Pourtant il fit peur à Gérard. La main sur le bras du jeune homme il se mit. d'un ton plus bas, à poser des questions.

La chambre de votre père est au premier étage du château?

Oui.

Votre père, d'habitude, est-il armé ?

Lui. jamais. Les domestiques seuls ont des revolvers, dont ils feraient usage, c'est évident car ils aiment leurs mattres:'

Combien d'hommes couchent dans la maison'

Deux le valet de chambre et le chauffeur.

Donc la garnison serait prompte ment réduite à merci. Restent les accidents de route? Le chauffeur est-il sûr? Je le crois.

On pourrait, en pénétrant la nuit, dans le garage déboulonner une pièce de la voiture

On le pourrait d'autant plus aisé ment que le garage est rarement fermé à clé. Le pays est honnête.

Presque inconsciemment Gérard en venait, par ses réponses, à consommer sa trahison parricide. Les drogues l'hébétaient épuisant jusqu'au bout ses 'orces de résistance. Il dit encore Il faut se méfier des chiens. Ces trois dogues de Bordeaux à têtes de lions, sont de formidables gardiens. Ils vous connaissent?

Je les ai élevés,

Alors ?.

Le jeune homme baissa la tête. et, las de discuter. Il ne répondit plua Germond fit un signe à son complice. Cher ami, il nous faut travailler

i inquiétait treaucoup. Il se prit à réfléchir. Si l'on réunissait à embarquer tout de suite let.res et robes pour i'Angleterre, Il n'y aurait que demimal. Il s'enquit de l'horaire des baceaux. Il donna des instructions. ne fut tranquille qu'après s'être convaincu que tout serait fait selon son iéair.

Alors, n'ayant plus rien d'autre à dtre, Il consentit à s'évanouir Il n'en tut que pour deux tins d'hôpital.. Maifanti est mon ami Pour montrer ce que sont les pilotes de ligne. le prix qu'ils attachent a leur mission. fût-ce contre eux-mêmes. je connais peu d'histoires aussi émouvantes que celle-là.

Je vous ai dit leur héroïsme- Je voudrais vous dire leur fraternité. Dans cette escale où je venais d'aborder après un long voyage, je dînais avec des pilotes. Soudain l'un d'eux me demanda

Et Cousin, l'avez-vous connu ? Ce fut comme un signai. Que de questions fusèrent aussitôt sur la table Tous en avaient à raconter sur de lointains camarades qu'Us n'avaient pas vus depuis des années, mais qu'ils n'avaient pas oubliés. Où donc gttait Mesnll ? Et Martin, qui avait ta spécialité du dépannage en Mauritanie 1 Il était imbattable aux échecs. Cette réputation le suivait depuis Lunel avait-il quitté l'Aéropostale Autrefois, sur la C.l.D N.A., il avait instaure une habitude pour le moins originale Comme il avait horreur de ne pas coucher dans son lit, il se hâtait de prendre le train dès qu'il avait débarqué de t'avion Le lendemain, U revenait par te même moyen. Ainsi at-U Paris Strasbourg pendant des mois. Tans ses appointemente y passaient Mais on savait qu'il n'en avait pas besoin.

Malavoix avait failli brûler vif. Il y avait, parait-il, perdu ses moustaches. On s'inquiétait de savoir s'il s'en trouvait bien.. Chambon devait, aux dernières nouvelles, devenir chef d'escale Cavalier avait émigré de l'Aéropostale à l'Air Union. Etait-il vrai que Lacour fût entré à l'AirOrlent ?

Ces noms, u en était que j'entendais pour la première fois. Maia, par ta ferveur qu'on mettait à les pronon cer. je les revêtais de chair, et c'étaient bientôt des visages q u e l'évoquais Il fallait que je fusse vent, des milliers de kilomètres de mor pays pour comprendre ce tien tmpai pable comme l'air. mais plus dur que l'acier. qui continuait de réunir, par 1elà lep mers. cette grande famille de pilotes. Fraternité mystérieuse pou' qui n'a pas vécu avec ces hommes elle est née de souvenirs et de danger- communs comme elle vit d'une anec dote qu'on se raconte, d'un risque qu'on va courir et que. là-bas, au bout du monde, d'autres sont peut-être en train de partager.

A suivre.) Maurice Bourdgt Bagarres entre étudiants dans la cour de la Sorbonne On compte une quinzaine de blessés légers

Les Facultés présentaient hier une animation inaccoutumée les étudiants procédaient en effet à l'élection de leurs conseils de discipline.

Si tout se passa dans un calme relatif à la Faculté de médecin et à la Faculté de droit, il n'en fut pas de même à la Sorbonne, siège des Facultés des lettres pt des sciences, et où dans la cour des bagarres se produisirent entre étudiants d'opinions politiques différentes, ce qui nécessita l'intervention de la police requise par le doyen.

Vers 11 h. 30, les agents intervinrent une première fois pour disperser une quinzaine d'étudiants qui distribuaient des bulletins de vote, à l'entrée de la Sorbonne trois jeunes gens avaient été emmenés au commissariat de la Sorbonne.

Vers 16 heures, des étudiants d'Action française, dont les rangs s'étaient grossis de camelots du roi n'appartenant pas aux facultés, pénétrèrent en groupe dans la cour et en vinrent aux mains avec d'autres étudiants. Au cours de cette échauffourée un étudiant fut blessé d'un coup de canne et dut recevoir des soins à l'Hôtel-Dieu.

A 17 h. 30, une bagarre plus sérieuse éclata et le doyen de la Faculté des lettres. M. Delacroix, fit à nouveau appel aux agents. Sous la direction de M. Legrand, commissaire divisionnaire du 7. district et des commissaires des 5. et 6e arrondissements. MM. Seignez et Wurslin, les gardiens firent rapidement évacuer la cour de la Sorbonne aux ma.nifestants, cependant qu'on interdisait l'accès de la Faculté à toute personne non munie d'une carte d'étudiant. La police recueillit, abandonnés dans la cour, des matraques, des morceaux de fer, des manches de pelle.

Deux arrestations opérées ne furent pas maintenues.

Une quinzaine de manifestants ont été blessés légèrement deux d'entre eux ont reçu des soins à l'Hôtel-Dieu. Le délai de grâce pour les commerçants menacés d'expulsion

La commission sénatoriale de législation a examiné le projet voté par la Chambre concernant le sursis à accorder aux locataires commerçants mena ces d'expulsion. Elle a décidé à l'una 0.imité de reprendre le texte adopté par le Sénat laissant au Juge des référés le pouvoir de statuer sur la question de la prorogation suivant chaque cas particulier

M. Morand déposera son rapport mardi sur le bureau du Sénat.

toute la nuit au triomphe du fils de Pierre Deltil. Notre état-major est ici. au grand complet, n'est-ce pas ? Sans doute. Et les auto» attendent rue de Monceau. Nous sommes en liaison continue avec la Dienne.

Il s'agit donc de mûrir le plan de la journée de demain. Elle sera décisive. Venez, Gérard, venez. Il est nécessaire que, déjà. vous agissiez en chef. Vos messagers transmettront vos ordres avec vos belles paroles. D'ici vingt-quatre heures, reprit Andetot, vous porterez le diadème d'or de la Dienne et Mme Lorgan sera reine. Il imita l'attitude de Napoléon couronnant Joséphine sur le tableau de David.

Gérard murmura

Je suis exténué.

Mais Germond le prit rudement par le bras et le poussa vers la porte. Allons, dit-il, si vous vous tenez bien, durant trois jours, on doublera votre dose de haschich.

A cet instant, une portière s'écarta, Nelly parut, vêtue d'une souple tunique d'argent Avec sa face plate et ses yeux longs, elle évoquait l'idee d'une divinité asiatique. N'était-elle point pareille à cette statue de Maritchi qui, dans un coin du boudoir dressait ses formes sveltes et métalliques, Maritchi déesse de la lumière déesse au sourire clos, d'une Inquiétante volupté,

Gérard s'arrêta pour mieux la regarder. Son amour. le tenait tout entier. brûlant son sang et captant ses pen sées.

Nelly. Nelly. balbutia le misérable je vals te conquérir un royaume. Quel royaume La Dienne. avec eea cinquante mille ouvriers, ses mines, ses hauts fourneaux, son opulence. Un royaume fertilisé par le Paotol*. Es-tu contente de moi ?

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Son médecin en attribue la cause à tuaschen

Avec la vie sédentaire que nous menons pour la plupart, il est à peu près inévitable, lorsque l'Age vient, que nous nous trouvions mal portants et plus ou moins perclus de douleurs. C'était le cas de Monsieur J R. qui Dieu merci a connu les Sels Kruschen. Voici ce qu'il écrit

"Depuis deux mois que je prends tous les matins une petite dose de Sels Kruschen dans mon café, mon état de santé s'est considérablement amélioré à tous points de vue. L'efficacité de ces Sels m'a absolument stu éfié.

Etant donné mon âge (75 ans) mon état général laissait beaucoup désirer. J'avais des douleurs qui me rendaient sombre et taciturne. Aujourd'hui, j'ai retrouvé ma gaîté et ma bonne humeur et mon médecin estime que c'est grâce aux Sels Kruschen Mon entourage a remarqué tout le bien que ces sels m'ont fait et j'ai bien l'intention de continuer à en prendre."

M J. H.

Kruschen est une combinaison scientifique des six sels naturels qui doivent nécessairement se trouver dans notre corps si nous voulons être bien portants. Sous leur action, toutes les fonctions du corps se trouvent régularisées. Le foie, les reins se mettent à éliminer normalement, les sécrétions gastriques sont plus abondantes et la digestion s'opère bien les contractions intestinales deviennent plus actives et la constipation disparaît Tons nos

Elle tourna vers lui son mystérieux regard.

J'attendrai pour te remercier que t'oeuvre soit accomplie. Lydie est encore au loin et ton père nous menace. Mon père Sa ruine est proche. Durant que j'y travaülerai, tu peux dormir en paix.

Non, répliqua-t-elle, je suis inquiète. Rejoins-moi dès que tu le pourras, dans ce salon où je veillerai. Elle parlait encore quand Gérard encadré de ses deux acolytes. s'en tut dans le salon voisin.

Ce furent alors des ordres précis, n fallait en hâte. faire imprimer le manifeste qui, apposé dès le matin, devait gagner à Gérard la Dienne tout entière Le fils de Pierre Deltil dut préciser ses promesses de partage et de renoncement.

Bah lui soufflait Andelot. quand Pierre Deltll sera tombé, ces grenouilles demanderont un roi.

Les heures passaient, lentes et lourdes de fièvre. Parfois, un messager quittait l'hôtel, afin de regagner la Dienne, dans une des autos postées, à cet effet, rue de Monceau.

Une aube froide s'insinua entre les lames des persiennes. Gérard, frissonnant, gagna le salon russe où Nelly s'était obstinée à demeurer. Etendue sur la fourrure blanche du divan, elle lisait et Il remarqua qu'elle avait un grand air de lassitude Ses longues paupières battirent et elle leva son regard morne.

Ah dit-elle, mes pensées sont ailleurs. Elles m'échappent, c'est en vain que je les poursuis. Il m'est impossible de les fixer comme je le voudrais. Elles s'en vont., si tu savais où elles s'en Dis-le-mol, detnanda-t-H

H vint s'aassoi* près d'elle, sur le

Le lendemain,

elle était souriante!

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bord du divan. Il baissa la tête n avait, lui aussi, l'air harassé. On eût cru que ses fautes l'écrasaient soudain, d'un poids insupportable.

Dis-le-moi, répéta-t-H, sans même songer au sens de ses paroles.

Elle répondit

Je songe à ton père je songe Pierre Deltil.

Il tressaillit et Il la regarda. Il avait une expression de supplication insaisissable, terrifiée, douloureuse.

Mon père. Mon père. balbutiat-il, d'une voix blanche, atténuée comme un écho.

Oui, ton père.

Elle roulait les r et s'exprimait avec lenteur. Cela donnait à ses phrases le charme d'un roucoulament.

Ton père. Crois-tu qu'il dorme 1 cette heure ? Moi, je ne le crois pasTant de gens projettent vers lui leur volonté meutrière

Quelle idée dit Gérard.

Mais son exclamation s'éteignit dans un soupir.

Il doit être perdu dans son attente silencieuse; il doit tourner dans le danger comme dans une cage. Je suis certaine, vois-tu, que toutes nos pensées le hantent et qu'elles l'avertissent, obscurément, de l'heure tragique qui va sonner,

Le plains-tu ? demanda Gérard. Je ne le plains pas. II a toujours été mon ennemi. Mais mon esprit s'ac- croche à lui. Je n'ai pas pu lire. Je le voyais entre les lignes. Et si tu tentais de m'entretenir d'autre chose. le n'entendrais pas.

Il se pencha vers elle et, tout bas, pesant sur chaque mot

Tu régneras sur le monde. ma bien-aimée, tu seras richp, tu seras puissante. Lydie deviendra la {dus désirable des princesses, ka navre.)


OotuN. L'Embuscaae, pièce en quatre actes de M. Henry Kistemaeckers (reprise).

L'embuscade. c'est, à la guerre, la sur.ptiao, t'attaque imprévue, souvent meurtrière, toujours démoralisante dans ta vie, alors qu'on a cru tout prtvein tout régler, c'est le brusque événement contre lequel on nest pas en garde.

Chef d'industrie autoritaire. Jean Guéret, grand constructeur d'automobiles, a mené sa vie selon sa forte volonté. De dures épreuves le frappent soudainement, une grève de ses ouvriers dont un jeune homme, Robert Marcel, qu'il avait associé à la conduite de son usine, se fait, là son étonnement. le défenseur. Mais l'homme. en lui, va souffrir plus que le patron. L'affection que témoigne sa femme, Sergine. à Robert, lui inspire des soupçons. Il peut se croire trahi. A la suite d'une scène violente, la vérité se révèle tout autre Robert n'est pas l'amant de Ser.gine il est son fils, né avant le mariage de celle-ci d'une faute dont la responsabilité retombe sur un misérable séducteur, mort depuis.

Ainsi, c'est la foudre qui éclate sur Guéret. ll faudra bien des péripéties, dans les circonstances où il est jeté. pour que sa duteté fléchisse. pour qu'il comprenne que la pardon est la meilleure des solutiona. L'action, abondante et rapide, ne laisse guère le temps d'en discuter la vraisemblance.

La pièce que l'Odéon vient de reprendre fut créée, voici près de vingt ans, à la Comédie-Française On ne s'avise de sa date qu'à de menus détails, comme les propos de deux Russes, personnages d'ailleurs épisodiques, qui parlent de leur pays d'une façon un peu surprenante aujourd'hui.

M. Arquillière, toujours vaillant, campe solidement la figure de Guéret. énergique meneur d'hommes, un moment ébranlé par tes catastrophes qui fondent sur lui. Mme France Èilvs. avec son sens de la vérité. pif te la mère torturée les accents les plus émouvants. MM. Roger Qairval. Rogei Weber, Baconnet. dans un rôle pittoresque. Mlle Madeleine Bréville assurent particulièrement une interprétation soigneuse.

Th*atrb des Vabiét*8. Bluff 1 comédie en trois actes et quatre tableaux de M. Georges De lance.

C'est, paraît-il, une pièce qui revient de l'étranger, francisée et même parisianisée. Un retour, en effet, car le premier auteur (hongrois, dit-on) avait eu des modèles dans quelques-une. de nos comédies. Mais. d'où qu'il soit, le tvpe Hv Vi'icuie d'une imaginat." -m idniant de la bonne humeur dans tes circonstances difficiles, ayant foi, malgré tout, dans sa chance, aventurier sympathique. plait au public.

Tel est le cas de Lancy, dont toute la fortune se borne à 36 francs. U n'en a pas moins de vastes ambitions. Les idées ne lui manquent pas. non qu'il tienne beaucoup à celles qui germent en son cerveau elles naissent, chez lui, selon l'occasion. Il rêve de proposer une affaire au puissant financier américain Randson. Comment le rencontrer ? En s'introduisant dans la fête de charité que donne, au profit de l'oeuvre des « Vierges de Montparnasse une mûre marquise, fête où Randson doit faire une apparition.

La marquise s'est assuré ie concours d'une célèbre cantatrice, là Paoti. Pour corser la recette. Lancy suggère de mettre aux enchères un baiser de la chanteuse. Lui-même fait monter les enchères jusqu'à à 100.000 francs et tout dépourvu qu'il soit, il signe bravement un chèque de cette somme. Cette générosité n'a pas laissé que d'impressionner la Paoli, avec laquelle il se conduit galamment et Randson. qui désire faire sa connaissance.

Lancv invite à dîner le financier, en .arrangeant pour que celui-ci paye l'addition. et lui propose un trust des confitures Randson. bien que séduit par te bagout de son convive, diffère sa réponse. qu'il lui communiquera par téléphone. Pris de court. Lancv lui donne. au hasard. le numéro de la Paoli qui. ayant la curiosité de causer avec le magnifique acheteur du baiser. accepte de venir souper avec lui. Menu extrêmement modeste, pour de prétendues raisons d'hygiène t Lancv est séduisant^ il amuse. il intéresse la Paoli. si bien qu'on le retrouve, le lendemain matin. dans une tendre intimité avec elle.

Mais. ce lendemain matin, Lancy. malgré sa confiance dans le hasard, est inquiet et attend vainement le coup de téléphone de Randson. Il faut bien qu'il avoue à la Paoli. se disposant à aller toucher le chèque. qu'aucune provision n'y correspond. La chanteuse s'indigne d'abord, puis se laisse attendrir. sourit, pardonne elle aime son vainoueur. tel qu'il est. On n'a pas douté du dénouement le plus optimiste. Il est amené oar Randson oui. s'il n'est pas tenté par l'affaire des confitures, a constaté l'aplomb et fentreoent de Lancv et l'en-

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gage à des appointements fabuleux, dont il lui offre des arrhes imposantes Lancy pourra dire à la Paoli qu'en feignant d'être pauvre il avait seulement voulu l'éprouver. Quelle que soit l'origine de la pièce, on xnt, dans cette version, une main experte. Des mots plaisants ou des détails piquants dissimulent le vide de quelques scènes. Par contre. le dernier acte est animé et tngénieux.

M. Jules Berry était fait pour le rôle de Lancy. si ce rôle ne fut pas fait pour lui. Il en a déjà joué d'analogues, où le personnage qu'il représentait était réduit aux expédients. sans douter d'une revanche du sort. II y apporte cette sorte de détache. ment qui constitue son genre de naturel. Mme Suzy Prim a accoutumé d'être élégamment sa partenaire. M. Tarride est, avec une bonhomie narquoise, le financier américain qui n'est, d'ailleurs, nullement américain Mme Moreno n'a que peu l'occasion de déployer ses ressources d'obser.vation mêlée de fantaisie. et c'est dommage. MM. Armontel et Seller dessinent soigneusement des figures épisodiques. Paut Ginisty.

Gloria Swanson, devenue Mrs Fariner est à Paris avec son mari

Le train transatlantique qui amena hier, de Cherbourg à Paris. l'ambassadeur des Etats-Unis et sa femme, transportait également, entre autres voya.geurs de marque, le prince Krldakara. ministre de Siam à Paris, et M. et Mme Michael Farmer cette dernière est d'ailleurs plus connue sous *le nom de Gloria Swanson.

L'étoUe de cinéma, nouvelle mariée d'Hnllvwood vient à Paris avec son

mari, en voyage de noces. Elle se ren dra ensuite à Londres, puis dans certains pays européens où l'appellent les nécessités de son art. Mais elle compte revenir en France et se dxer sur la Côte d'Azur jusqu'en mars prochain. Opéra, h. Faust

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M. Siblot admis la retraite

Mlle Nlzan reçue comme sociétaire M. Mario Roustan. ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, vient de signer les arrêtés par lesquels M. Siblot est admis à faire valoir ses droits la retraite et Mlle Nizan reçue comme sociétaire de la Comédie-Française.

Le ministre doit conférer avec M. Maurice Petsche en ce qui concerne la répartition des trois douzièmes restés disponibles.

-o- OPERA. Mo Louis Marot, qui fut récemment engagé, après son beau succès au concours du Conservatoire, fera ce soir ses débuts et jouera le rôle de Méphistophélès dans Faust.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi soir, M. Léon Bernard prendra possession du rôle d'Isidore Lechat dans les Affaires sont les affaires, entouré de MM. Dessonnes, qui jouera pour la première fois le marquis de Porcellet; Lafon. Ledoux, André Bacqué, pour la première foia dans le vicomte de La Fontenelle; M. Le Marchand, Pierre Faubert, Jean Mârtlnelli, J.-H. Charnbois Mmes Suzanne Devoyod, qui paraîtra pour la première fois dans le rôle de Mme Isidore bêchât: Marie Bell, Lherbay et Roussel.

-o- OPERA-COMIQUE. Les études pour la reprise de la Basoche, qui doit avoir lieu d'aujourd'hui en huit, avec le concours de M. Lucien Fugère, se poursuivent très activement. Ajoutons que M. Roger Bourdln chantera, pour la première fois, le rôle de Clément Marot

o- LES SECRETAIRES GENERAUX DE THEATRES. Dans un restaurant du boulevard de la Madeleine s'est tenue l'assemblée générale de l'Association des sécrétaires généraux de théâtre, qui a discuté de questions professionnelles et procédé au renouvellement de 'son bureau. M. Alphonse Franck devient président d'honneur avec M. Jules Brasseur. Président actif M. Henri K!otz; vice-présidents MM. Edouard Baudu et Charles Catusse; secrétaire général M. B«x; trésorier M. François membres MM. Largy. Fabrice Lemon. Géo London. G. Scey, Maurice Merry et Mery-Picard.

o- TROCADERO (Théâtre National Populaire). Ce soir, 8 h. 15, Manon (troupe de l'Opéra-Comique) Demain matinée. h.. le Miaanthrope (représentation de la Comédie-Française) en soirée, 8 h.. Bêrodiade (représentation de l'Opéra). Prix très bas, location gratuite.

-o- VARIETES. Le service de seconde pour Bluff, la comédie nouvelle de M. Georges Delance, sera reçu ce soir samedi. Demain dimanche, à 2 h. 45. première matinée.

o- PTE-ST·MARTIN. Aujourd'hui, a 2 h. 30, matinée populaire à prix très réduite du Général Boulanger, pièce à grand spectacle, avec Francen. Mlle Ghyslaine. Berthier, Ch. Clasls et J. Glenat (Prix des places de 2 à 18 fr.)

-o- TH. SARAH-BERNHARDT. Demain dimanche matinée; à 2 h., de Ces dames aux chapeaux verts dont le grand succès se poursuit chaque soir Loration ouverte pour le Réveillon.

-o- TH. PIGALLE. MM. Maurice Escande. Julien Carette. Max-Guy. Jacques Dumesnil, Georges-L. Jamin. Roger-Karl, Narlay, Rosen. Vermeil. Boudreau Roueseau. Marnay Mmes Janine Guise Maryse Wendling. Barsac, Carletta Conti. Nilda Duplessy. Juliette Siska et Michelyne seront les interprètes principaux du Roi masqué, l'oeuvre nouvelle de M. Jules Romains, dont la répétition générale aura lieu jeudi soir.

-o- AMBIGU. Aujourd'hui matinée populaire. Les Cent Jours, d'après Mussolini. Fauteuils. 10 francs.

-o- FOLIES-WAGRAM. La ftevue 4u Caxard. Demain mat. et soirée. Deux dern. -o- THEATRE DAUNOU (7. rue Daunou. Louvre 36 74). La plus célèbre des ope- rettes, Enlevez-moi représentation» consécutives avec Gabarnche, Eliane de Creus, Christiane Dor et Madeleine Guitty Aujourd'hui samedi matinée à prix réduits j (places de 10 à 40 fr.). Louez vos places. PORTE SAINT MARTIN 1OOe

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INDEMNITES SUPPLEMENTAIRES AUX AVIATEURS DE RESERVE Afin d'indemniser les militaires des réserves appartenant au personnel naviguant des forces aériennes des dépenses qu'eatraîne pour eux l'exécution de périodes qu'ils effectuent volontairement en plus des périodes auxquelles ils sont régulièrement astreints, un décret en date du 26 novembre 1931, rendu sur la proposition de M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'Air, relève le taux des indemnités de aéjour fixée par le décret du 18 janvier 1930. Par ailleurs, aucune indemnité n'était prévue jusqu'ici pour ceux de ces mêmes militaires qui, appartenant des formations spécialisées dans les missions de nuit, effectuent des vols de nuit au cours de leurs périodes volontaires. Pour encourager l'entraînement au vol de nuit, des indemnités supplémentaires spéciales sont prévues par le nouveau décret..

Ces dispositions sont applicables à compter du 1" avril 193L

Mort du colonel John Fewell Au cours d'une crise cardiaque, l'ancien colonel sir John Fewell quarantecinq ans, attaché militaire à l'ambassade britannique de Paris, qui, depuis quelques jours, occupait une chambre dans un hôtel, 24, rue Bayard, est mort subitement.

Une grende manifestation coloniale M. Paul Doumer, Président de la République, présidera le déjeuner offert par l'Institut colonial français, le mardi 15 décembre, à M. Paul Reynaud, ministre des Colonies. à l'occasion de son voyage en Extrême-Orient. Autour du chef de l'Etat, que la gratitude française vénère comme l'un des fondateurs de la France d'Asie, la grande association entend manifester ainsi au ministre des Colonies les sympathies dont l'opinion française a accompagné sa mission et les vœux qu'elle forme pour les aspirations et les intérêts solidaires de la France et de l'Indochine.

M. Albert Sarraut, sénateur, ancien ministre, se fera ,sux côtés du président, l'amiral Lacaze ancien ministre, l'interprète des larges élites conviées à cette fête de la France mondiale. Les inscriptions sont reçues 98 bis. boulevard Haussmann.

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Nous qui ne sommes pas

encore sur la terre nout

adressons cette prière à

nos futurs parents ne

commettez pas de crime

envers nous, ne nous mettez

pu au monde malades

de corps et d'esprit

Voyez le film « L'ENNEMI

DANS LE SANG pour

comprendre toute l'horreur

qui nous menace

DAN»

A la Confédération générale du travail

La commission administrative de la C.G.T. réunie, hier, examinant la situation du chômage, a constaté ses aggravations et l'absence de véritables mesure» pour atténuer Immédiatement la misère et mettre fin à la crise.

La C. A. a approuvé et exprimé sa satisfaction au représentant de la Fédération du spectacle pour l'admirable effort- de défense professionnelle et de rénovation de la musique poursuivi par cette organisation en collaboration avec la Confédération des travailleurs intellectuels.

Après discussion sur le fonctionnement des assurances sociales, ta commission administrative, dans une résolution, 8' est élevée contre le projet de loi gouvernemental qui tend à enlever aux adhérents des caisses départementales le droit d'élire le conseil d'administration de leur caisse et a protesté contre l'absence quasi totale des sanctions à l'égard des employeurs réfractaires A la loi et a décidé de signaler au ministre responsable le caractère illégal da la rédaction des nouvelles cartes d'assurances qui tendent à autoriser les employeurs adresser directement aux caisses et sans passer par les services départementaux, les cartes et feuillets de cotisations. Lu fonctionnaires des préfectures de la Seine et de police

victimes de la guerre

I/Union de défense d'aide et de protection des victimes de la guerre, des préfectures de la Seine, de police et des admiul8traUons annexes vient de demander que le paiement des indemnités pour charges de famille leur soit effectué aux mêmes conditions qu'aux employés des administrations de l'Etat et des chemins de fer.

L'arbre de Noël des veuves de guerre L'Union nationale des veuves de guerre, passage des Panoramas, informe ses orphelins et orphelines que son arbre de Noël aura lieu le dimanche 20 décembre, 9 h. 30, au théâtre du Châtelet A cette occasion, une grande fête artistique sera donnée en l'honneur des victimes de A3 guerre, sous le patronage des élus des I" et IV* arrondissements.

Les veuves sont priées de faire Inscrire leurs enfants au siège, 28, passage des Panoramas, à partir d'aujourd'hui jeudi toute la journée.

Une exposition de chiens de luxe La onzième exposition internationale organisé par la Société française des amateurs de chiens d'agrément s'est ouverte, hier, salle Wagram.

Près de deux cents ̃! sujets t ont été judicieusement sélectionnés par les dirigeants de cette manifestation.

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FAITS DIVERS l^=-

Les accidente de la rue

Renversé par une' auto, rue de Vaugitard, l'agent Aibert Beauhaire, demeurant 11 bis; rue Ernest- Renan, à Issy-les-Mouli»taux est soigné 1t la Maison de santé des gardions de

Une âufo l'en 'Verse, au carrefour Choisy-Tdftrao, Mme Marie Bec&vln, demeurant 23,. Jrw'-Jacqulèr, qui traversait Ya chaussée avec son flls. Marée!, âgé de ̃: Assez grièvement bleïsfte, la mère a été transporte" à la Pitié. L'enfant, qui n'avait .que dés contusions sans gravité a reçu des soins chez une parente à Alalakoff. M. Georges Ailotte, quarante-neuf ans. demeurant 163, avenue Parjneaticr, passait hier matin à bicyclette boulevard de la Villette- lorsqu'il fu,G heurté et projeté sur là chaussée'- par une automobile. Mort à Saint-Louis.

Prejeté .*ui- Jtt^-ehaussée par suite d'une collision survenue, rue GeoffroySaint-Hi'Hire. entre une auto et le tripor̃ teur qu'il enduisait. M. Georges Lamotne. vingt-sept &fih; demeurant 68 rue Moufietard, est admis ft-4a Pitié.

̃ Avenue du Pr^sident-Wilson. SaintDente, M- Jilsepli Baraton..trente-clnq»ana, ouvrier d'usine, rue Amelot. 2 Paris, été renversé par une auto. A Lariboisière. Manifestations de aympathie

Les gradés et gardiens du VIII» arrondissement (brigade C) ont, au cours d'une réunion ldtime, offert un souvenir à leur camarade Marchand, nommé brigadier au V- arrondissement. Une collecte faite au profit des orphelins a produit la somme de 232 francs..

Les graciés et gardiens du X* arrnndissement ont offert un souvenir au brigadier Emit'? Quéron. admis à la retraite. Une collecte au' profit de .l'orphelinat mu-. tualiste et de la.'Maïson de santé a produit '131- francs.

lin vendeur indélicat

• liés inspecteurs de la police judiciaire ont 'an*êtt' jhîei' mntin- un jeune vendeur, I/éoW Rousseau, ,d.lS'rteuf ans, demeurant 66. Pué de l' Arbre-Sec, employé dans un grand magasin proche de la Maddetne. Depuis qneV(]uë 'temps. il dérobait des chemiser, des caleçons et des cravates au rayon pu Èf était attaché,

Un dc Ses amis, Jacques Tiçernler, ^iin'gt! juls: .27, fàubaure Poi3sorinfere, qui a été également appréhendé, se chargerait d'écouler les marchandises volées. L'indéBeat vendeur et son complice ont été en-

DIAGNOSTIC PRÉCOCE Mieux vaut prévenir que traiter La prévention des maladies peut améliorer dans des proportions considérables l'état sanitaire d'un paya. Cette prévention consiste en examens médicaux sérieux, capables de préciser le diagnostic au premier malaise du malade ou, mieux, si possible à. examiner périodiquement les bien ,portants pour déceler très tôt un trouble organique et couper ainsi le mal à sa racine. Les pouvoirs publics semblent vouloir entrer dans cette voie (interview récente de M. Landry, ministre du Travail). Le Centre Médical de France a été créé dans le but de faire tous les examens nécessaires à la connaissance de l'état de l'organisme entier. Tous les appareils scientifiques et les spécialistes qualifiés sont réunis dans son vaste immeuble, de sept étapes. Radiologie électnocardiographie, métabolisme, recherches de laboratoires. etc., y sont pratiqués.

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voyés au dépôt par M. Labat, commissaire de police du quartier Vendôme.

Deux autres receleurs et leurs maltresses seront poursuivis.

S'agit-il d'un double accident, ? Mlle Gaspard, marinière à bord de la péniche Quo Vadis, amarrée au port de la Bastille, tt fait connaître au commissariat des Quinze-Vingts que la patronne de cette péniche avait disparu depuis mercredi avec son fils âgé de quatorze ans. Celle-ci. Mme veuve Carpentier, âgée de trente ans, n'avait jamais manifesté l'intention de se suicider. La police enquête.

Un mauvais plaisant

Après avoir bu plus que de raison, Joanny C. mutilé de guerre, échouait hier, place Dauphine, et brisait l'appareil avertisseur de police Les agents arrivèrent en autocar et demandèrent à C. le motif de son appel.

Peu de chose, répondit-il, je tenais simplement à faire une ballade avec vous en automobile.

On conduisit le mauvais plaisant tu poste de Saint-Gertnafn-l'Auxerrois. Là, 11 brisa un petit miroir et avala quelques lébris de glace. Après avoir reçu des soins à la Charité, il a été remis en liberté. Un bébé succombe à ses brûlures Au domicile de ses parents, 2, rue des Bleuets, à Saint-Denis, la petite Odette Clément, un bébé de seize mois, eet tombée, en jouant, dans une bassine d'eau bouillante.

Transportée à l'hôpital, la pauvre petite n'a pas tardé à succomber.

Il. avaient volé un taxi

A la suite du vol d'un taxi, lui stationnait devant la porte de son propriétaire. M. Fernand Michel, 3, rue Bardin. à Clichy, Auguste Cazell, vingt-quatre ans, sans domicile fixe, et Robert Delec. dix-neuf ans. 98, boulevard Jean-Jaurès, ont été arrêtés et envoyés au dépôt.

Un terrassier. M. Joseph Jamsès, vingt ans, habitant 139, avenue d'Italie, travaillait dpns t!n chantier du métro, rue d'Avroti, lorsqu'il tomba dans le puits profond de douze mètres. Mort à Saint-AnLe manœuvre Fortuné Barthélémy vtBHjjHirt ans. 30. avenue de la Porte-dé^j la-Chapelie, tombe d'une fenêtre du premier étage. Lariboisière.

Mme Louise Moreau, trente-six an*,

IL Y A A PARI Si 20.000^TAXIS; Wh Chiappe se préoccupe de réduire le nombre des chauffeur* étrangers II existe, au service compétent de la préfecture de police, plus de 80.000 dos- 3lers de conducteurs de taxi titulaires' itt diplôme délivré aprèè enquête régie- mentaire et examen devant la commis- sion spéciale.

d'après les relevés portant sur les trois" ou quatre dernières années années pendant lesquelles l'afflux des étranger»] a d'ailleurs atteint son maximum que l'on peut fixer aux 9/lff1' environ 1% proportion des conducteurs de natlo nalité françatee. i Ces 80.000 conducteurs n'exercent évi- demment pas tous la grande majorité d'entre eux et surtout les Fançais ne recherchent le diplôme que pour se prémunir contre un chômage éventuel dans la corporation à laquelle- ils appar- fiennent. Beaucoup même n,'ont jamai«.jt exercé et ont renoncé définitivement utiliser leur permis..

Cependant en prenant pour base I* chiffre des taxis actuellement en cire* latiôn et qui S'élève à 20.000 enylioa, on peut fixer approximativement à une, trentaine de mille le nombre des chauffeurs, compte tenu du roulement tésultant du service de nuit il est imposésible de déterminer avec quelque préct^ sion la proportion d'étrangers existant,1-4 parmi eux. ̃ M On peut indiquer, toutefois, que de* puis le janvier 1926 jusqu'au 31 octobre 1931, parmi les 18.006 conducteurs de taxi admis aux épreuves réglementaires, 3.970 seulement;, sôit 22 étaient étrangers.. Peut-on prendre des mesures pour réduire le nombre de chômeurs frafr* çais dans cette industrie parisienne ?' U En réponse à la question posée à *••̃•:̃ sujet par M. Robert Bos, conseiller: municipal, on déclare à la préfecture de police que des propositions ont été soumisses dans ce but par M. ChiappJ au ministre du Travail. Elles tendent-* rendre plus sévères, jusqu'à nouvfeï ,ordre les conditions d'admission de* candidates étrangers et même, si la crise économique s'aggravait, à suspendre momentanément la réception et l'ta* tructioa de leurs demandes. ON VA REVISER LE CODE DE LA ROUTEE Notamment en ce qui concerne le gabarit des poids lourds et les autocar» En visitant l'Exposition des cycles et sports, deuxième série. M. de Puy-'t. maigre, conseiller municipal, a été atu; j p;flé à la vue des mastodontes automo- sites qui s'y trouvent et terrifié à la pensée qu'ils vont être, avec combien d'autres du même genre lâahés dans nos rues et sur toutes nos routes. i Il y a, semble-t-il, a-t-il signalé, au préfet de police, rivalité entre les industriels pour produire l'autocar le plus vaste, le camion susceptible de porter la plus lourde charge, le réservoir (essence de la plus grande capacité et des tracteurs avec remorques !es plus variées et les plus encombrantes, sans se préoccuper en aucune façon des dimensions et du poids de la vol- ture. i En réponse aux observations presen-;i, -téèà par' le conseiller des Invalider M. Chiappe fait connaître que le gara- rit des voitures automobiles la largeur de leur chargement et la vitesse des véhicules sont flxée par le décret du 31 décembre 1922, dit Code de la route, et par un arrêté ministériel dont l'or- donnance de police de 1925 reproduit les dispositions.

Le Code de la route va être pro enainement revisé et la commission mlSSiêre des Travaux j^WJCs a ex* mille ces différentes questions avant T d'établir le projet de décret qui doit mddifler celui de 1922.. La proportion des étrangera qui y par, ticîpent est de 8,94

En réponse à une question de M. de Pressac, conseiller municipal le préfet de la Seine fait connaître qu'aucune disposition légale ne permet d'exclure des secours de chômage les étrangers quand ceux-ci sont en situation régulière au regard de la réglementation concernant la main-d'œuvre étrangère. A la date du 26 novembre 1931, sur un total de 55.207 chômeurs inscrits au secours de chômage, on comptait 4.939 étrangers, soit

Une conférence

sur le timbre antituberculeux Ce soir samedi, à 20 h. 30, dano la aalle; des têtes de la maire du IX' arrondisse-'ment, M. Louis Forest, président du comité de propagande du comité national de défense contre la tuberculose, fera une conférence qui sera suivie d'une soirée artistique.'La séance sera présidée par M. Guernier, ministre des P. T. T.. ayant à ses comité national de défense contre ia tuberculose, et .\IL T.u"ten Sauphar, màlfe du: IX- arrondissement Les élections à la chambre de commerce

Voici les résultats des élection

Ont été élus pour six ans MM. Ran don, Languereau, Defert. Destombe, Har é. Gibert. Bris-Chouanard, Lebel. Lasalle. Laroche-Joubert pour quatre ans M- Jung pour deux ans MM. Bayer. Brûlé. II y a ballottage pour les électeurs de la deuxième catégorie.

repasseuse. 23, rue d'Altgre, s'asphyxfe au moyen du gaz d'éclairage. Neurasthénie. On arrête René Huet, vingt-trois ans, habitant. 39, rue Vieille-du-Temple., qui avait dérob6 chez son patron, un cdmmer<;atat du quartier Rochechouart, un appareil de T.S.F.

Deux cambrioleurs se sont introduits dans deux chambres d'hôtel, 20, rue des Bernardins, et se sont emparés de divers objets.

Une Jeune fille de quinze ans..Odette Mourgue, domestique, 12 bis, rue de Flandre, a tenté de se suicider, hier, en ne jetant dans la Seine, quai de la Mégdsserie. Elle a été repêchée presque aussitôt et transportée à la Charité.

Les locaux du cours complémentaire de jeunes filles, 74, rue du Monf.Valérien, à Suresnes. ont reçu la nuit derrière la visite de cambrioleurs. Des livres de. classe et des fournitures ont été dérobes. Un octogénaire M. Antoine Eogler. 's'est pendu dans sa cave. 20. rue du Chemin-Vert, à Safat-Maur-des-Foss*. Au cours d'une ronde de police dans te V- arrondissement, personne» firent interpellées, et 14 arrêtés pour dtt*rs: motifs.

Mite Françoise Qun) vingt et un ans. demeurant 299, rue de Vaugirard, était, employée eomme servante dans un café 199. rue î.eoourbe Elle An profita pour faire main baisse sur 3.000 francs d'argent qui se trouvaient dans le tiroir-caisse et 2.000 de lingerie. Au dépôt.

Les quêtes en faveur dee chôtnenrt Nous recevons la communication !!lui.vante

L'Union des comités de chômeurs, organisation unique des sans-travail, informe les commerçants et toutes les personnes qui soutiennent les chômeurs qu'elle a édité une carte-autorisation spéciale de vendre des cartes ou de collecter sur listes, de souscription.

Cette autorisation ne sera valable que pour quinze jours seulement elte portera un numéro d'ordre, le cachet de l'organisation, la signature du secrétaire et toutes Indications pouvant donner une garantie. Exiger, sur l'autorisation. le nonfde l'imprimerie de la Maison des syndicats. Nous mettons en garde contre tout f4l,. sificateur et collecteur non porteur de cetteçarte d'autorisation et de la liste- servant pour la souscription.

Les comités de chômeurs locaux contrôlemnt l'application de cette mesure.

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Politkhîï: étranges*. J. T. Sunderland l'Inde enchainée (Les Presses Uni versitatres de France): ta Situation /i«a«riére de la Roxgrte (Société. des nations. Genève); Henry W. Kinney la Mandchourie moderne (South Mandchurian Ry Dairen. Mandchourie).

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Ouvrages ÉTRANGERS. Pedro Muranon Etchevehere la Voz de mi silenno lLibreria del Colegio, Buenos- Ayres), Naehkriega Kapitalismus (Frankfurter Zeitung, Francfort): von Ernst-Walther Schiedewitz Subv'entionierung von Weltschiffahrt (Hansa. Hambourg).

LES MUTILES DES YEUX

ET LES PENSIONS D'INVALIDITE Le ministre des Pensions vient d'envoyer une circulaire aux termes de laquelle les mutilés des yeux n'ayant plus que la perception lumineuse d'un oeil ou dont la vision de celui-ci est réduite à moins d'un vingtième, obtiendront dorénavant 65 <% d'Invalidité.

Les pensionnés définitifs peuvent, sous certaines conditions, obtenir t» revision de leur. pension sur ce taux il compter du 16 septembre dernier.

L'Association dea mutilé!" dea yeux. reconnue d'utilité publique et dont le siège est 29, rue Guillaume- Tell Paris, informe tous les Intéressés qu'elle tient i leur disposition. le formulaire à remplir par eux pour obtenir satisfaction. Joindre 0 fr. 60 pour les adhérents et 1 franc pour les non-adhérents, pour les frais d'Imprimés et d'envoi.

COMMUNICATIONS DIVERSES L'Union républicaine des victimes de la guerre de Gentilly organise, aujourd'hui, en la Salle des fêtes de cette localité, une soirée de gala avec le concours de M. Jean Weber. de Mile Renée Nizan. de la Coméiie-Frinçaise de Mlle Reynal. de l'Odéon. et de nombreux artistes des concerts partsiens. Un bal suivra.

M. Poujo1. attaché cbmmerdal de France en. Autriche. recevra à l'Office national du commerce extérieur 22, avenue Victor-Emmanuel-III, Paris (VIII»), les personnes désireuses de se renseigner sur le pays de sa résidence les mardi 15 et mercredi 16 décembre, de 15 heures à 17 heures.

La Soclété protectrice de» animaux prie les personnes qui veulent se défaire de leurs chats ou de leurs chiens de ne pas les abandonner sur la voie publique., mais de les amener au sfège da- la Société. S4. rue de Grenelle, tous les jours avant 4 heures, sauf le dimanche.


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Que deviennent nos peintres? Où va la peinture ? Nous sommes légion qui avons été mélés au pubüc de vernissage du der- nier Salon d'Automne comme tous les ans, une foule compacte remplissait salles et galeries.

Reconnaissons donc sans tarder que. s'il y a crise et, pour en arriver immédiatement e notre sujet, crise du tableau, personne ne s'en est aperçu, n'a pu s'en apercevoir au Grand Palais.

La célèbre manifestation qui, depuis 1903. ouvre, au retour des vacances, la saison d'art de Paris, n'a pas vu diminuer sa vogue. et autant d'amateurs et de curieux qu'en 1930 ou 1929 ont stationné devant les envois les plus sensationnels: ceux d'un Laprade, d'un Van Dongen, d'un Marval. d'un Favory. d'un Oromaire, d'un Marboré. Non. l'intérêt que. dans toutes les classes de la société, on montre, depuis ta guerre, pour la peinture a l'huile, ne semblait là aucunement diminue. Et pourtant on entend dire partout que la peinture ne se vend plus. Que même les peintres les plus connus volent soudain, interrompus leur vogue et leurs succès.

Qu'y a-t-11 de vrai dans ces btnib menaçants et qui signifieraient non pas seulement que le tableau moderne passe un mauvais quart d'heure, comme la banque, l'exportation et l'industrie non pas seulement que règne le chômage, là comme ailleurs. et que les valeurs sont en baisse, comme c'est le cas avec la majorité des articles de luxe. mais encore que la peinture se trouverait plus menacée a elle seule que toutes les autres branches de l'activité humaine ensemble. qu'elle se verrait condamnée, qu'elle aurait perdu brusquement et pour de bon cette faveur du public qui. le 1920 il 1930. la traita, si je puis dire, en déesse adulée?

Les collectionneurs se détournent-Us du nu et de la nature morte? Les paysagistes rentrent-De des campagnea pour accrocher à un clou rouillé leur palette où se dessèchent émeraude et cobalt? Les innombrables galeries. entre Montmartre et Montrouge. sontelles d'un coup abandonnées par leur clientèle?

Le théme est palpitant, frôle le tragique. Nous avons voulu en avoir le cœur net et nous renseigner dans L'espoir de pouvoir tranquilliser quantité de braves gens qu'indirectement ou directement la question touche de près, de très près.

Nous sommes allé voir dea artminivtrateurs de Salon, des marchands et des experts, des connaisseurs et des peintres, surtout des peintres. Pour être sincère, U me faut confesser qu'au début mes démarches ne furent point encouragées par les coatidences. Plusieurs fois, ma première question, à peine posée, reçut comme réplique la petite phrase déjà historique de M. Laval. On ignora, on nia ta crise, on l'oublia comme, devant un tribunal, la délinquante son Age véritable.

La crise ? Sais pas ce que vous voulez dire, me répondit-on, aux alentours de Saint-Germain-des-Prés. a une table de café fameux par ses habitués qui, presque sans exception, font, rea* taurent ou achètent des tableaux. Un marchand de ce même quartier, debout entre ses Marquet et ses Utrillo. me jeta négligemment

La crise ? Il n'y a de crise que pour ta mauvaise peinture. Moi, je ne vends que des maîtres.

Un coloriste dont tes œuvres, A l'hôte) Drouot. dépassèrent souvent tes 100.000 francs, se mit a me prouver que < la fable de la Cigaie et la Fourmi conserve in-té-gra-le-ment aoa actualité appelez cela crise si vous voulez >̃

A mesure, pourtant, que j'avançais dans le royaume qui, en ses armea porte la brosse surmontée d'un tube. j'obtenais des réponses plus claires, des renseignements plus précis que, dans leur ensemble à quelques exceptions prés (sur lesquelles nous reviendrons plus tard) on peut diviser en deux catégories, la première ceux qui croient à une crise spéciale du tableau en marge de la crise tout court, la seconde où l'on nie positivement une crise à part dans le seul domaine artistique.

Mais où voulez-vous que l'on s'aperçoive du calme des affaires, si ce n'est pas chez nous? me demande le directeur d'une des plus grandes galeries de peinture du monde, et qui désire garder l'anonymat: nous vendons, par excellence, une marchandise de luxe. une marchandise chère, pres.que purement spirituelle! Et cepen.dant si ta vente des pièces impor. tantes et qui valent des centaines de milliers de francs les Courbet lee Cézanne, les Monet est presque entièrement arrêtée (pas tout a fait cependant) si le tableau moyen qui atteint au minimum une dizaine de milliers de francs, est. lui aussi, pour te moment. devenu trop cher pour l'acheteur moyen, il reste encore le tableautin la petite oeuvre ou raqua

de .9= et

relie qui attirent toujours tea amateurs. ion paa sur le rythme accéléré et rontlnu d'il y a deux ana. mais. en tout :as, d'une façon qui nous interdit de jarlei d'un arrêt total dans las durea. ta présente crise. qui est générate, fera disparaître les prix exagérte et Les valeurs artistiques douteuses elle diminuera certaines exigences, supprimera, dans les transacions, l'artifice, quelle qu'en soit l'origine. D y s des peintres qai ont stocke leur propre production comme de simples grossistes en oeufs ou en citrons. Un néo-impressionntste qu'U était agréable de recommander aux amateurs lorsque ses toiles faisaient 50 ou 100 vieux louis d'or est devenu une charge le Jour ou U nous a imposé ses prix en dollars. Par contre, des maîtres hors ligne tels que Bonnard parmi tes successeurs de M0net. tels que Vlaminck. parmi tes sauves, n'ont jamais fait que suivre une tente et logique ascension Leura prix ont moins baissé que les Royal Dutch et. les mauvais jours passés, om s'apercevra quel point leur cote Mit raisonnable.

Notre conversation avec M. Georges Bernhelm dont tea collections possèdent une réputation quaat universelle ne fait que confirmer tu tigaes précédents

Il n'existe pu deux crises. On ne vend paa plua de Corot dont la valeur égale l'or que d8 Rouault Écoutez si vous déelries demain acheter cinq cents millions de dia- mants. voua les trouveriez à Parts même, et en quarante-huit Mures, Mais essayez d'acquérir seulement dix militons de toiles de maître.. Voaa ne lea trouverez pas. La peinture est chose rare et risque moins que la perle fragile ou que ces brillants ramasaéa à la pelle dans les champ» africains. Que ta semaine prochaine on retrouve l'équilibre., et la peinture se vendra mieux que jamais. L'ouvrier accroche Il son mur une gravure de 20 francs le milliardaire. selon ses préférences, un Renoir ou un Picasso. Avoir dans sa maison quelque image devant les yeux est devenu presque une nécessité, bien que nécessite qui. sans doute. dépend de non bénéfices. Or les bénéfices, et surtout tes bénéaces gros et faciles, dus aux spéculationa, ayant momentanément disparu dans des proportions plus ou moins fortes, on attendra pour se payer des objets qui. indiscutablement ne sont pas indispensables ce n'est que choee naturelle et l'effet d'une situation qui revient de temps en temps, comme probablement nous reviendra l'abondance. Non, la peinture ne risque Tien: on l'a toujours aimée et on l'aimera toujours.

(d suivre.) VanDEHTO. Pour le recrutement

des télégraphistes militaires Lee Jeunes gens nés en janvier, février, mars, avril et mai sursitaires et ajournés des cluses précédentes, lncorporablea en avril 1939, désirant faire leur service militaire dans un corps de troupe de télégraphistes et possédant les aptitudes nécessaires pour être «Secte» dans un de cea corps de troupe (électricité, radiotélégraphie, petites mécanique, colombophilie), doivent adresser, avant le Janvier une demande au général eommandant la brigade de télégraphistes, hôtel des Invalides. Paris.

Cette demande doit spéculer le le nom, les prénoms et date de naissance de l'intéressé 20 son adresse Se te bureau de recrutement dont Il dépend <• le canton de recensement et le numéro d'inscription sur la liste cantonale,

A cette demande doit être Joint soit une copie des diplômes que possède lue cafidlflat, soit üa certificat de l'employeur. (En cas de demande de renseignementa. loindre un timbra pour la réponse.) Les unités de télégraphiste* tiennent garnison Versailles. Mont-valérlen, Nanq, Montpellier, Husttetn-Dey et au Haros. On demande des volontaires pour !a cavalerie motorisée Les jeunes gens nés en janvier, février, mars, avril et mal 1911 et les sursitaires des classes précédent* tncorporables en avril 1932, désireux d'accomplir tour service militane dans une formation motorisée de la cavalerie et possédant les aptitudes nécessaires pour être affectés l'une d'elles conduite des autocbenllles. conduite des motocyclettes, mécanique en automobile ou en motocyclette, devront adresser d'extrême urgence, une demande au ministre de la Guerre O direction, bureau de la cavalerie).

Cette demanda doigt ̃Décider ta nom et prénoma, le date de naitaanee, l'adresse. le bureau de recrutement, le canton de recensement et le numéro d'Inscription eut la liste cantonale.

A cette demande doivent être jointes toutes pièces Justificative* utiles, savoir la copie des brevets et permis de conduire, les certificats des employeurs (avec tndicatton des travaux spéciaux effectués), n est essentiel que toutes ces copies notent certifiées conformes par les maires ou com.missaires de police.

AU CONSEIL O'ÉTAT Les subventions Illégales. Le Conseil d'Etat S'est réuni Mer après-midi en sasemblée générale abus la présidence de M. Jean Romieu, président de la section du contentieux.

Sur te rapport du conseiller Helbronner, l'assemblée a adopté deux projets de décrets tendant à prononcer l'annotation de deux délibérations du conseil général du Bas-Rhin des a et 46 novembre 1931, portant inscription au budget départemental de deux subventions l'une de 100 francs et l'autre de 10.000 francs, au profit de l'école libre d'Illkirch-Graffenstaden. On sait que la loi interdit aux conseils généraux d'aceorder des subventions aux établissements d'enseignement libre. Création d'un octroi à Antony. sur le rapport de M. Binet. maître des requêtes, l'assemblée générale a adopté un projet de décret relatif t la création d'un octroi dans la commune.

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LA QUESTION DU "PARC ZOOLOGIQUE PARISIEN'" C'est le conseil municipal qui devra la trancher au cours de sa session actuelle

On a beaucoup parlé, tous ces jours- ci, de la conservation et de l'agrandissement du parc zoologique de l'Expo- aition coloniale. Des informations fantaisistea ont même été publiées. Une mise au point s'impose.

Une société s'est formée pour l'exploitation de cette entreprise, sous le a0m de Société du « Parc Zoologique Parisien Elle a déposé la préfecture de la Seine une demande de conaession d'environ dix-huit hectares lu bois de Vincennes sis autour de l'actuel, emplacement du parc de l'Expoettton coloniale. L'aménagement complet de ces dix-huit hectares est. prévu en quatre étapes consécutives d'une Minée et sera, par conséquent, terminé en 1935 si le conseil municipal accorde à la société la concession demandée. A cette date, si la population pariRenne a secondé les efforts des créateurs du Parc Zoologique. Paris sera doté d'un établissement moderne avec •une faune répartie en cinq zones Après l'habitat géographique.

Les trois hectares aménagés et peuplée pendant l'Exposition coloniale testeront le domaine de la faune africaine. Un on deux hippopotames et un rhinocéros adulte rappelons que Paris n'a pas possédé dans ses murs de rhinocéros depuis 1892 seront ajoutés à la collection actuelle.

La première étape d'aménagement devra être réalisée pour le 15 avril 1S32. Elle comportera, en outre d'un cirquo-éeole de dressage, la créition d'un rocher pour tigres dominant une jungle indienne qui sera le pendant de la steppe africaine surplombée par le rocher des lions. Tigres, léopards, axis. nllgaus paons. gazelles seront groupés dgms cet ensemble comme le sont, dans le paysage africain, les lions, buffies. zèbres, gnous, oreas, oryx et autruches.

Une steppe australienne où ton réuaira la plupart des marsupiaux des antipodes ainsi que des casoars et des émeus présentera un coup d'reil particulièrement curieux.

Un vaste espace de terrain près de la porte de Charenton, sera aménagé •n faune européenne. Des hordes de cervidés y voisineront avec des sangliers des loups, des renards, des blaireaux et des ours bruns.

La deuxième étape sera la réalisation d'un immense panorama polaire stlalogue à celui de Stellingen. Ce paeorama est constitué par une colline peuplée de loups et d'ours blancs au pied de laquelle seront creusés de profonds bassins pourvus de grèves où pourront se prélasser des troupes de morses, de phoques et d'otaries. Le panorama polaire fera vis-à-vis à la faune européenne et sera doublé d'un campement lapon avec rennes et chiens samoyèdes.

La troisième étape consistera en l'aménagement de la faune américaine, avec une prairie nord-américaine peuplée de bisons et de wapitis une pinv pa sud-américaine habitée par des nan doits et des guanacos et in panorama antarctique où l'on pourra admirer toutes les espèces multicolores de pingouins et ces énormes élérjrnnts marias dont, jusqu'ici, Hagenbpck a toujours eu le monopole.

Enfin, pour 1935, sera réalisé un pal̃jMrium aménagé en coin de forêt tro-

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picale avec des légions de singes, dt perroquets, de toucans et autres oiseaux arboricoles s'ébattant au-dessus d'un marigot peuplé de toutes les sor tes de reptiles non venimeux.

Ainsi, dans quatre ans. la ville de Paris sera pourvue du jardin zoologi- que moderne qui lui a toujours fait dé- faut. Il est à noter que la Société du Parc Zoologique Parisien s'interdit formellement l'exploitation d'attractions autres que celles de l'ordre zoologique (dressage d'animaux, films de chasse ou de documentation sur le règne animal).

Les artistes et les savants recevront le meilleur accueil au Parc Zoologique Parisien et.se verront accorder toutes facilités pour leurs travaux et leurs expériences.

Un jardin zoologique étant une attraction de nature éminemment démocratique, le prix d'entrée sera très modéré 3 francs pour les adultes et 1 fr. 50 pour les enfants à qui sera réservé tout un coin du parc aménagé en nurseries de petits animaux et en parcours de promenades à dos de poneys et d'éléphants bébés.

Si le Parc Zoologique Parisien reçoit chaque année un million et demi de visiteurs son existence est assurée. à condition que la Ville de Paris lui consente un bail, peu onéreux. Ce n'est pas beaucoup demander nombre d'amis des animaux estiment qu'une subven-

La rôti est encore brûli Elle «'occupe du congrès fimmitu*

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tion serait même opportune en la circonstance.

En tout cas, il faudra bien, un jour ou l'autre, reviser l'article de la loi de finances qui assimile un jardin zoologique à un cirque ou à une ménagerie au point de vue des taxes. Un établissement d utilité publique ne devrait pas se voir imposé de près de 14 de sa recette A l'étranger aucune entreprise similaire ne paye de tels impôts. Ajoutons que le Parc Zoologique Parisien ne sera une concurrence ni pour

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la ménagerie scientifique du Muséum le protesseur Mangin l'a reconnu en toute impartialité ni pour le Jardin d'acclimatation, que ses dirigeants ont transformé, en en pare d'attractions foraines et où la partie zoologique est passée nettement au second plan.

Il sera, dans un quartier populaire, la véritable promenade populaire, le rendez-vous d'élection dn peuple de Paris.

Henry TrCtard.

CONTRE LA TOUX là'Pastille du*Roi Soleil CONTRE LA TOUX lajPastille du "Roi Soleil DES SURSIS AUX OMMERÇANTS POUR LE PAYEMENT DE LEURS IMPOTS

M. Jean Fabry s'était entretenu à plusieurs reprisee avec MM. Piétri et le commerce le recouvrement de l'impôt direct, en raison du marasme des affaires.

A la suite d'entrevues auxquelles ont participé les représentants des groupemente de commerçants, en particulier la chambre des négociants commissionnairea et du commerce d'exportation et la fédération des commerçants détaillants, le député du 10' arrondissement a reçu de M. Pierre-Etienne Flandin la lettre suivante

Monsieur le ministre et cher collègue, Vous avez bien voulu appeier tout spécialement mon attention sur de nombreux commerçants ou industriels qui. durement éprouvée par le marasme actuel des affaires, seraient dans l'Impossibilité matérielle d'acquitter tours impôts directs aux échéances légales.

Vous signaliez notamment que parmi ces contribuables, ceux dont l'activité s'exerce dans le domaine des affaires d'importation ou d'exportation sont victimes du trouble économique des pays étrangers plus encore que de la situation Intérieure de la J'ai l'honneur de vous faire connaître que les situations dont la gravité vous a très justement préoccupé ne sauraient me laisser indifférent l'intérêt bien compris du Trésor exige en effet, plus que jamais. dans les circonstances actuelles, que le recouvrement des impôts soit poursuivi avec modération et discernement, de taçon k éviter que les exigences légales du fisc ne provoquent la ruine d'entreprises dont la trésorerie est momentanément gênée, mais qui ont coutume de satisfaire normalement à toutes leurs obligations envers l'Etat créancier.

Dans cet ordre d'idées, ü été reaommandé aux percepteurs d'examiner avec le plu» grand soin et dam le plut large eaprit de bienveillance le* demandes individuelle» de délai» dont ils seraient saisis par le» contribuable» qui feraient preuve de bonne volonté en versant régulièrement des acomptes raisonnable».

Ainsi se trouveront sauvegardés les Intérêts légitimes de tous ceux qui seront en mesure d'invoquer des circonstances de force majeure à l'appui de leurs requêtes, Par contre, il ne saurait être question d'étendre le bénéfice d'une telle mesure aux contribuables qui seraient en état de se libérer, mais se prévaudraient néanmoins des difficultés de l'heure présente pour éluder leur devoir fiscal

J'ajoute pour répondre it une suggestion que vous avez formulée, qu'il me parait totalement superflu de prévoir la création d'une commission spéciale qui serait chargée de statuer sur le bien-fondé des demandes de délais formées par les Intéressés. Agréez, etc.

La séance du conseil municipal a été troublée lier

par d'assez vifs incidents C'est dès le début de la séance qu'ils ont surgi, mettant aux prises M. André Marty, le conseiller communiste du quartier de la Gare, avec les élus communistes dissidents. Le feu a été mis aux poudres par M. Louis Sellier, qui t'est élevé contre le fait que M. Marty l'a, dans un article de journal, mis en cause de façon erronée en dénaturant son intervention à la tribune du con- seil municipal lors du récent débat sur le chômage. Il a fait un violent procès de l'attitude de M. Marty, qui a répliqué au milieu du bruit, fréquent- ment interrompu par lee invectives de ses anciens amis.

Les subvention»

On .'est occupé ensuite des subventions. Sur la proposition de M. François Latour. rapporteur général du budget, dont l'assemblée en comité du budget avait approuvé l'initiative, on a décidé de comprimer les dépenses résultant des subventions accordées aux œuvres et sociétés. Un crédit de 3 millions est prévu pour 1932 pour les subventions importantes. Une commis- sion spéciale sera chargée de répartir ce crédit entre les œuvres subvention nées à partir de 20.000 francs et audessus.

M. Le Provost de Launay ayant protesté contre la subvention de 2.000 francs attribuée à l'école de la paix et ayant prétendu que si le ministre de l'Intérieur avait été consulté il eût sans doute émis un avis différent de celui du ministre des Affaires étrangèree, le préfet de la Seine s'est élevé contre l'opinion émise. On ne saurait a protesté M, Edouard Renard, opposer le président du Conseil au ministre des Affaires étrangères qui collaborent en parfait accord.

L'aide aux sans-travail

L'assemblée a enfin adopté diverses mesures intéressant les chômeurs. Sur le rapport de M. Gélis on a voté un crédit de 8 millions pour distribution. par l'Assistance publique, de secours de chômage à Paris et un crédit de' 1.500.000 francs pour la distribution de secours spéciaux aux sans-travail pri- vés de ressources, en application du décret du 11 novembre 1931.

On a également voté les conclusions des rapports de M. Garchery. relatifs à la distribution de secours de charbon et à l'amélioration de la situation des chômeurs, et une proposition tendant à la participation de l'Etat dans les secours de loyers et au sursis de l'expulsion des locataires en chômage. Toute une série d'autres propositions intéressant les sans-travail et rappor tées par M. Gaston Pinot ont été renvoyées à l'administration.

Une nouvelle intervention de M. Marty à la tribune soulève un nouvel incident Les communistes qui assistaient nombreux à la séance ayant applaudi le conseiller du quartier de la Gare le président a fait évacuer les tribunes. La séance a d'ailleurs été levée aussitôt après.

LA VIE SPORTIVE AU PALAIS DES SPORTS

Un match féminin de nockay sur glace Ce soir, au Palais des Sports sera joué le premier match de hockey féminin.

Brighton Ladies Club, champion d Angleterre, sera opposé à l'ezceUente équipe parisienne c Droit au but Les équipes seront ainsi formées Droit au but. Gardienne de but Mlte Ch. Daumoat: arrières Mlles J. Pouquet F. Bcutelleau: avants Mllee J. Mautln N. André. S. Foy; Mme Guérard; MU.Chantal Guerard.

Brighton. Gardienne de but miss Fort! (cap.): arrières miss Oulverhouse. Kelly avants miss P. Marriott, M. Marriott Hoare, Ramsven Horley.

En lever de rideau :le disputera la course de la médaille réservée aux débutants et une course de 1.600 mètres par élimination avec la participation de Despaa Lombard, etc. et un match entre les étudiants canadiens et une •éjection de jeunes joueuse.

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BULLETIN EINANCIER Cours de a Bourse du Vendredi 11 Décembre

L'ouverture s'effectue sur une note plus me aur ta plupart des groupes.

Les rentes françaises et iee valeurs d*41ectricité, qui avaient été particulièrement éprouvées au cours des dernières séances, se sont assez vivement redressées aujourd'hui. Le résultat s'est traduit par une amélioration de cours jour l'enaemble de la cote.

fin coulisse, l'ouverture x été également ferme et tes cours sont résistants dans la plupart des compartiments. A slgnaler une velle 'avance des caoutchoutières sur le Cuit (non confirmé officiellementl qu'une

VALEURS SE NEGOCIANT A TERME ET AU COMKIA1NT TERMB COMF1 ANï TEBMS COMPTANT co^l^, «sa/lP^» pr><Sd' du tour prtc-M' du jour préféd' I du Jour pr «d' do iout d PAR R O U B T I Citrotn («rtloil») «S 4U0 491 II i: Sœ:I :fl | ParWPayi-BM I0j>9 1J04 IU7 Wagons-lits ordlo.. 100 Banque tr»™»U«2U S10 m 88S J95 Central M(n, 4M 44g «o 4OT .ïg KT .• 60 & <$ &&?̃#& âl «&" Z &««.• 4li ̃ 475 «8:: h i&a&s *s& «s ^ne««s; w Société centrale lOiS B A N Q U Il fi,,M Lt&HQ TlHOO (.'aim-Hétinp. (cap.). K8i. 6m) wC,- 7M 7J8 Franco- Vt'yianlng Il: 76 ÏHKm/ 10-S îniï lte» Shril. 16J 50 Salt^k" ^78- ÎOOS 970 D« Been, ordlnato. 270 t78 KatedwÉkùi. 1880 \tm ÎS-0 1AO6 BraUpan «g"" Dtotrib «l'KlertrWt* 1900 1WK) EasVBand ïli^trl.it,. Paris 0S5 Ooldnelds 66 65 2i 85 rlîfw dr la aphie Se 645 Crown MllM 4M C" O*n.d'Eléctridté 1N41 .W2O in.Uurr^'i ,Sl >S8 iS8 SaT1" «S »g &B9SSa»: «̃: -Sî !t0 fâ.'BBK:: g» fil r • ïôirade Firmlur 69 6S 60 64 Halacca 73 150 67 60 74 io«ïsoTdM&t. 462 Padan» 170 ̃IsSfttarim du Havra 40A Tharels W gssau SS SS« S» S» BœSfSalet» Broay Vtabll«à. Kuhtiiàn 2M 2B1 Ilévin 240 244 phoïfetei «3£l ? ISS ̃ 800 §0*1^«go w 902 s. «gj Ctaneur» Réunis. H» 200 TjetF. Sompwloe SA W 56 60 55.. Air Liquide, \™ tum» ptivuégié i»7 6o u» 180 •̃j- ̃•• <?r '.VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

valeurs "«»» toi as 7%1BÏ6 550" MarcheTiUfrDamto 2625 25S5 S ̃»̃̃ ̃ I%1»»7 • 558 Suor brésilenne» le;; < 1998 894 AïenceHavK 825 80 P 1926 7 BOBS d*fc «%»22 S23 '.W 1930 M7 Petit Parfaùn. art. 1510 .1500 ,6% iUJnlW3 511 ̃ 615 Bemougoan 825 OnssMaàtS *i I 423 LilîÏBonilXXilom. *88" •̃ 8«i 5srg»-JSSJ- H?o ̃; "558 !S8IS$:: I^60 S70.. Maroc 4 *i 1914 '88 Nnoreiles Galerie». 670 jb/1913 8 H 420 Congo-GdsLac».. O' 1913 4 f71 478.. Ateérten8% ̃ i..i Astur. des Min». 90 9S h A5Srt8>4H%i9ii 4O7S1 40 ïi ftt 4«tat. Danois. 4 <{% BrSl 5 1909 KreuKer and ToU.. 752 OmnltnM 4 CWne5%l«13 970 C'«Sned.alluinettes 460.. 600 Central Pac, 4 BcrPtemltlee. 64 25 Royal Dutch. 11810.. 11650. Tr*naa«lantl«. S fspagne Extérieure II» Italien » V, 6960!E8t6% 485.. 484 Japon 4 1910 55 -6% ..•••••• .»•••••••••• Pologne? 1927. 1640 4 1912 427 Crtd. VoacA'Altér. 9t3 609 3 nouveau.. 379

&S&SÏT. S? StS |î^: S 50 «g a ^M^^l 12S Ouest AlBêricn. 5S5 626.. 6% corocoro 10 Paris, FlectrlQue.. 862.. 432 60 424 spaseky 4 76 o •• 369 ̃ Ht Omnium PétroU.. 66 61 Fr. SÉTramwa-rï.. 480.. 458.. fus.3%nouv. 365 865 steaua Knman».. lÏÏafSr118. :• ̃̃"̃ «I.: 477 ,«g- ,»•• wor.«% f8050 Susïïr ,S. 41s:: ÇuiTfcetPyriWi. il' »%̃••••"•• JJ* 372 Ajnazone 5 1906 40W ̃asullan: ̃>•:<•• 40. 8 npoTeaa. «S.. Argentin «% 1910 60 Nickel Nord 6 «érle 490 488 Brésil;' 347O ESSSS: 8S 5 f B îfî t|§ *o *«-«•̃- »-i.»%»io 1010 ESwt 600 600 -î>?%««rieO 399 paris-on* lois .loi» 462 ;̃ ^aœr 148.: = i$: if? itt «aitœSS?-: Mî ̃ iiS ̃̃• o£t*- %3%18M -ÎS- Alsao.deCoiut.Mec. 805 nouveau 392 S9î Poittëibaud 1840 Angleterre (1 I. st.). ÏTvoB-Ulle. 1012 1060 Aile. (100 relchsm.) «04 45 lu lulll. 18713% M4 592 Canada 1 1 doHart 22 8 oct Danemark (100c). 470 8 déc SToc~des MétiUI 1325 1340 aSl 1898 2 Italie 1 1100 lires! cEfb. du Tonidrj" 21)10 -<\l899 2% Norvège ( 100 cour.r 453 .iodée. HBJ.V. SsaS 8a 338 Eoumanle ( 100 lel). 7 déc 2n3n 1085 as 19102%% tU 30» Suède (100 cour.). Oommentirrourc. 650 270 270 Autriche (100 sch.) 11 sept tout 1X28 S Pologne (10Ô îlot.). 8 déc 1010 957

l|jir libération anticipée de» sarsitaires iSfc, lot de, recrutement du 31 mars 1B88 a*suturtt à l'heure actuelle à l'armée ses effectifs normaux, le gouvernwneilt estime- qu'il est maintenant possible de prendre à l'égard des sursitatres, encore soumis au régime de ta 1ô1 du 1.' avril 1923 et astreints à dix-

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tiier-a Vincanne*. Les résultats 1 jUttale. tranca. XS25 mètres) ,rota Coupe (Gougeoa) Q X3 » aL.r*Uaise (de Moussac).. P dU Franctne (DuOreull). Non tacee Favleo (R. Céran-Maillard) Palkfrk (A. BuUl) Fortunat iNiaccarlll) Fabienne (Carré) Florence [Il (V Féray) Flers A -l'Orne il (J Brohan) Fils de Roi iM. C&pelle) Fléchi d Eau' IR Petltpas) t'ar«iur VIT' lA, Souri}») Félix Whorthv <BégouX;ormeriè U 4H Masson) Frtn nte tZimin) Francisque (Bertaux), Fan Il (Prunier) Firmament (Gaudin)

flamant lit d'Haene) Durées 4' 38' If 38!M/5. 4' 42" Réd. au kil. l' 38" 2/5. Mtl& Dr. UO.NTBKLIABU

ftlonlfe francs. mètres) ii Giroflée (A Dêzlêray) .G 35 » il 4M. Gavrel P 12 » SU Gamnctères (Limanf) P Il bO Sj Gadypfle Il <R, Pavée).? 86 W Maillàrd) G«nes il (V Féray) Girald-i (R.-C. Slmonard) Glsla (Neveux) Gour cb»lle» (E. Pieard) Goélette (H Picard) G*zèlle tll (G Ppntet'nte) Glorieuse (G Leroux) Martre du Canada iH Marie) Durée», S' SB" 3' Il" S' 4V 2/5. 3' BfédueMon au kitomètre 1'

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entre les planteurs anglais et hollandais. En séance, les cours ont tendance A s'effriter. mais conservent néanmoins une allure relativement soutenue, sauf toutefois, sur le Rio, très offert par J'arbitrage sur le bruit d'une augmentation de capital. Aux changea. la livre sterling est ferme. Elle cote au premier cours 84,50 contre 1/2 et s'élève légèrement par la suite. Par contre, le dollar est plus faible à 26,46 contre 25.49. mal impressionné par les déclaration. du congrès américain sur la situation générale aux Etats-Unis.

La clôture se fait à des cours supérieur»

huit mois de service, une mesure de bienveillance et de les libérer par anticipation.

Cette mesure ne, pouvant être prise que par voie législative, un projet de loi établi à cet effet vient d'être déposé sur le bureau de la Chambre. Dès que ce projet sera voté les sursitaire qui ont plus d'un an de service seront aussitôt libérés.

(A. Duputa) Faucheur (A. d'Baene) b'atlma (Verzéla) i Franc i'trem U (Gayet), Fleur d'Avril (David) FrucUdor (A. Moral) Fend t*Atr tE. Staron) Flavlgny Il (R.-C. glmoBard) Fleurie) (R. Céran- Mai lard) Fil de Jute (C. de Wazièrea) Durées 8' 27", 3' 27" 1/10. 8' 27" i 30" 3/6. tièduction au kilomètre: l' 39' PB1X DE NI ME»

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(Attelé. francs. métrés» 1. Ginaporta (F Devreese) G 38 il Mme F. Devreese ».P lloO Galnkthua IU. Capelle). P 14 50 3 Ganeça (Butti) P 13,50 4. Guinée (À. Chotsselet). Nam placésGrand Crémant (Poujol) Grand Frisson (Jonard) Glorieuse incertitude (C Hou get) Gaud (H. Gouin) Glannes (R.-t Slmonard) Ganiela (D Heullères) Gunnyj (C de Waziéres) Grand iaki (Vanlande ghem) Guprnanville ( Rtaudl _urées 3' 28" a/5, 3' 3' 29' 3' 32" Réduc tion au kilomètre l' 32' 7/10.

PRIX DE GISOKS

t Monte 15 (KK' fran. â 2.tiUU Tiétre») 1 Fourchnmbeau (R. Pavée). G U3 à M. Gerard .F aO •à Floréal il lA moral) P 36 2 Fontaine (»4. Dejean* -,P l«^» 4. Feuillage CL Pot'tier). r- Non placés Feuille. Morte (E. Carré) Figaro (y. S*, ray) ..Kallot (E. Marte) l Frolàsy (A.'DezW.- ray) Froidéstréeg (Rollin): FafaioW VT (G" Demorlssi) Finasseur (Bulhion) Faust

M GIGNOUX A OUVERT HIER LES TRAVAUX OU CONSEIL NATIONAL ÉCONOMIQUE En ouvrant, hier matin, la séance du :onseil national économique, M. Gignoux a tout d'abord excusé M. Pierre Lavai qui devait la présider, mais qui en a été empêché par un ordre du jour parlementaire particulièrement chargé. Poursuivant son discours, au mHieu l'applaudissements. le sous-secrétaire l'Etat à l'Economie nationale a célébré le rôle du conseil national économique. Il a ensuite parlé d.e l'outillage national, les grands travaux internationaux, et rappelé les paroles de M. Franco!» Poncet. signalant l'approche de l'économie- organisée dont il est du devoir et de l'intérêt de tous'de poursuivre le définitif avènement.

M. Gignoux, en terminant son exposé par des considérations sur la crise actuelle -«t -la politique française. s'est exprimé ainsi

Pow. un pay» comme -le nôtre. t|Ui reste, maigri les violentes atteintes du mal commun, un des éléments les. plus solides et les. plus sain». Bn- Europe et dans le .monde, il. est un. premier devoir: qui est de défendre les chances<onsi-:défable» qui lui restent, aussi bjendacs son intérêt: propre que. dans, celui des. autres. Cette placer sous le signe de l'ôrgaïiisatron. de l'ordre, de, la stabilité. Si Ob examine par exemple tes courants commerciaux spasmodjn.ues' qui parcoUrent/'encore ie monde.. cette néfcœsité apparaît clàtre* ment.. s?

A aucun; moment, et notamment dans celui-ci. si troublé qu'il '5ott. ni vous, ni le gouvernement n*Bntetidréz 8éparer l'avenir de la Franee dp relui de l'Europe et du monde. Dftrts la* tmr semblées internationales, nous avons porté avec votre assentiment', 'g>if'yoe suggestion* mêmes.. une faisonrcée et ponstru«rlve, pt tfcâ 'évéaÇi ments qui suivirent rhire&t en., évidence notre sagesse aji^a efficiente: que fe précipitation .de ceux qui -ne voyaient en elle que pisillanimité. Aujourd'hui nos initiatives mêm* si elles sOtlt- de préservation où de défense; feriit 'appel;;à la collaboration, et à l'entente Pour ce qui est d'une dés -plus récentes la eommission économique franco-allemande à laquelle plusieurs d'antre *du9 ott accordé' leur utile concours, nous àV'HlS ténu; en pjein. accord avec ̃̃ no? Jïtffc J locuteurs,: à placer au seuil de nos tra- vaux ce principe ;qu^»ne telle-entrepriseétait respeotupuse de tous, ouverte a tous, et que notre souhait étatt qu'elle servît de base, si le destin la favorisait; des fftaJisattbns pfùs vastes.

L'OUTILLAGE NATIONAL ̃̃ ET LE CHOMAGE '']:i:J.

Après le discours de Tjf. Gienôvx, dans son -rapport- moral, a salué ta mémnire ',dit MM, Pesprea Barder et Arthur' Fontaine, membres du-conseil; déeéd"és dépufs la dèrnièrë 'session;- Iï à résumé tes (ravaux des différentes coin» missions et insisté, sur le déyeloppemejït des conseils nationaux économiques. L'assemblée a ensuite abordé, sous la présidence successive de M. Jules Gautier et de M. Jbuhaûx, la disciïsaionf du rapport sur l'outillage national et le clîômage. M. Mpreaw-Neret, rapportejiE, a résumé les grandes lignejs-de- k'«j,vide présentée par la commission permanentë et Tés conclusions auxquelles elfe a abouti. M. Léon Jouhaux a souligné l'amplitude-,de.la crise et marqué l'intérêt qu'il y aurait à ne pas, s'en tenir au programme des travaux prévus dans le projet délai actuei. fï lui pafait. en outre, indispensable d'adapter M'oisanisa tion lu •'iravai. la situation prés-nte en supprimant dans les industries, les heures supplémentaires et en réduisant à

(Gaudin) Fleur d'Avril IV (H. Marte), Freyja (Neveux) ,Fleur d'Avril v (H7 Ptcard)'; Fetf FbHêt V CVérzèlé). -• Du*ée* 4' 1" 4/5, ♦• 4' 2" f 3- 2/i Réduction au kilomètre f 31" V20; ̃ Aujourd'hui Enghien, à ha^rev ses niUNOSTICS-

Prix du T»rdenoiB (steeple, a' fendre Tolède .̃' ̃••̃•- Prir- de ta.- Cambrer (haies, tO.'OOli trames. ^.BOU mitres) Lllium,- Ftndnôrn.: Prtx de la Breole (haies, Il vendre. francs. 2.800 mètres) Radium, Prix MeisBonler isteèpie, nand.. 20.UÙJ ff7 i.OOO m.) ^cune Saint Al.ary, Saint Albin Course dé Haies d'Hiver 140. iXXt rrancs 4 30U mètre») Pour te Pot. De Mêdtcls. Prix du S«t*»»nnalii (QKlré. naiii>«i> francs. 3.200 mètres). Syram, Highbrtd. ̃ ••̃• '̃̃̃ rrlx K<BaiK>l>erK CCrol atterft, ÏU.IM.' HI. m.) Emir IV, Cri de Paris, Dans sa' séance àThler le comité de.' Hé Société.. d'ensouraeêment; a. apporté -piutsieurs. raadificaUgna au coder ^es courses, dont 1 une- relative aux courses dé chevaux de deux ans qin pourront désormais faire leurs début» dès. les premières réunion». de. courses plates région parisienne Ces: épreuves seront dès orix" s réclamer qut formeront une course supplémentaire Chez les médaillés militaires de Montreuil-sous-Bois M. Champetier de Rlbes, ministre destaire» -à -Vlâsifr dë: têtes, rue MaresiUn^ejrttoeiot. im >çpnç«t; et un bal «eront* donnés au oroflt de l'œuvre de l'orphelinat

uarante heures la semaine de travail. M. de Lavergne estime; lui aussi, le programme actuel insuffisant.

Il fait ressortir la difficulté pour l'industrie de réduire systématiquement la journée de travail par suite de la nécessité d'organiser le travail par équipes. Mais il se déclare d'accord pour supprimer la pratique des heures supplémentaires dans tous les cas où elle ne correspond pas à des nécessitée exceptionnelles.

M. Petiet à fait remarqnelr que les services publics et notamment le service des postee, auraient avantage à développer leurs parcs automobileg_et il a souhaité que l'usage des automotrices par les compagnies de chemins dp fer se répande.

Mi Margot a fait ressortir que les compagnies de chemin de fer ont actuellement d'importants programmes de commandes déjà étudiés et dont la réalisation n'est subordonnée qu'à dee autorisations de crédits. Celles-ci devraient être accordées le plus rapidement possible.

M, Tessier a exprimé le vœu qu'aucune diminution ne soit effectuée sur le programme de construction d'habitations à bqn^marché.

I£, Barbier altiste sur la nécessité de réserver à l'industrie nationale les commandes des services publics. Après une discussion à laquelle ont pris part 'MM, Jouhaux,' Poisson et Gaston Lévy le conseil économique a estime qu'en l'état actuel de ses études il convenait de demander que fût étudiée la possibilité par des accordé entre patrons et ouvriers. d'une réduction généralèae la journée de travail comme remède^ la crise actuelle. Le rapport modifié pour tenir compte des observations présentées au couru. de ta séance, a ensuite été

adapté à l'unanimité.

LA COMMISSION SENATORIALE DES FINANCES

REDUIT DE 44 MILLIONS

LES CREDITS

DU PROJET D'OUTILLAGE

VOTE PAR LA CHAMBRE

Sur le rapport de M. Abel Gardey, la. commission, sénatoriale des tlnancea a commencé hier l'examen du projet, adopté par la Chambre, tendant à la réalisation immédiate de certains travaux relatifs au perfectionnement de l'outillage national et, créant une caisse de crédit aux départements et aux communes pour le perfectionnement de l'outillaee national' départemental et communal. –̃̃ Après l'exposé du rapporteur général et la discussion qui s'en est suivie, la commission a examiné les crédits prévus dans l'état annexé au projet Elle a apporté à l'ensemble des crédits adoptes par la Chambre des députés

des réductions s'élevant à un total de 44 millions. Elle a décidé de réserver les crédita rp'atifs a" mini^tpre rie l'Instruction publique et au ministère de l'Air en vue d'une audition des -ieux ministres aniourd'hui.

Puis la commission a procédé à l'examen des premiers articles du projet. Elle a jadopté le»; articles 2 'avec itodirlcaUp»!S)i S, 4. 4 his et 4 ter. Elle poursuivra apn étude dans sa prochaine séance.

Le futur métropolitain

Place^Saïnt-Michel Massy-Palaiseau M. Mouillé, sénateur de la Seine, communiqu* la^ note suivante

On a publié les tarifs qui seront appliqués- sur -la future ligne du Métropolitain « Place Saint-Michel-MassyPalaiseaifr

Il convient de remarquer à ce sujet que l'exploitation de ladite ligne ne pourra: -commencer que lorsque aura été adopté par le Parlement le projet qui luf est actuellement soumis en vue d'approuver la convention conclue entre la Cpmpagnie d'Orléans et le département de là Seine.

LE$CONGRES L'Union nationale

Pour le vote des («mute»

L'Union nationale pour le vote des femmes a organisé un congrès d'étudea municipales, au Musée social, 5, rue LasCases. M. JéSn de Castellane. ancien président du conseil municipal, a ptésldé la séance d'ouverture. ayant à ses côtés la duchesse de La 'Rochefoucauld et la secrétaire générale, Mmes Martel Jeai^-BrunhesDeiamare.

Parmi les questions traitées. citons La vie municipale et les femmes par la duchesse de La Rochefoucauld Six semaines au conseil municipal », par Mmes ',varie Gasquet «"lia lutte contre le tau- dis par Mme Georges Leygues Les 9ois d'assistance obligatoire », par Mme Henriette Chaudet. Enfin M. Leredu. sénateur, anciens- ministre de l'Hygiène, a parlé du c Rôle social de la femme ». L'Action française

Après une séance consacrée aux présidents des fédérations et sections présents à Paris, et où ont été étudiées les questions relatives à la propagande. les. Jeunes filles 'royalistes se sont réunies l'aprèsmidi Des discours ont été prononcés par MM. Léon Daudet et Charles Maurras sur la politique.

Les contribuable»

Le congrès des contribuables a poursuivi nier ses travaux, par la réunion des commissions le rnati», et dans l'après-midi, Jf> avance

j A 21 heures,-une réunion s est tenue, iM. rue Rlanefc*.sa1fe des ingénieurs civils en présent -de plusieurs parlementaires, au «ours de laquelle la situation actuelle a été longuement examinée.

Le poste de- T -8. F. de la tour Eiffel w Il diffusé les débats. Le congrès féminin d'étadee mnnlclpalee La première séance officielle du congrès féminin d'études municipales s'est ouverte hier, sous la présidence de M. d'Andigné,

Entre Gisors et Beauvais deux autos s'emboutissent Un mort, quatre blessés

Beauvais, 11 dée. (dêp. Petit Parisien) Vers 19 h. 30. au lieudit le MonM'agny, territoire de Lattainville. sur la route nationale de Paris à Dieppe, on découvrait, enchevêtrées. deux autos ayant subi un choc extrêmement violent.

Quatre voyageurs, dont un entant, étaient inanimés. Un cinquième était mort.

Pendant que les gendarmes de Trie- Château transportaient les blessés aans une clinique de Gisors l'enfant un jeune garçon de huit ans la figure ensanglantée, reprenait ses sens et contait qu'une collision sétait produite alors qu'il dormait dans la voiture de son père. M. Gabriel Garnier, trente et un ans, boulanger à Etrepagny. Celuici. avait la poitrine défoncée.

Dans l'autre voiture, pilotée par M. André Gré, chauffeur à la GarenneColombes. ce dernier avait une cuisse et les deux bras fracturés. A ses côtés. M. Léon Faucheux, cinquante-six ans boucher à Bezons, avait été tué sur le coup.

Un troisième occupant, le maréchal des logis de gendarmerie Guillain, de la Garenne-Colombes, était blessé à la tête.

A la clinique de Gisors, on déclare que l'état de MM. Garnier, Gré et du maréchal des logis Guillain est très grave.

Celui du jeune Roger Garnier, dont lE corps est couvert de contusions n'a. au contraire, aucun caractère alarmant.

Le cadavre de M. Faucheux a été déposé à l'hôpital de Gisors.

Des constatations faites et des traces relevées sur la route, il résulte que les deux voitures sont entrées en collision en pleine vitesse, capot contre capot, au milieu de la chaussée. Les phares devaient être en veilleuse.

Le brouillard gênait quelque peu la circulation.

A Melun, des cambrioleurs visitent les bureaux du greffe du tribunal

Au cours de l'autre nuit, des cam. [ brioleurs se sont introduits, à Melun i dans les bureaux du greffe du tribunal, ] bureaux situés en arrière du bâtiment t principal. Après y avoir fracturé trois tiroirs, ils ont disparu, emportant une somme d'environ 250 francs.

Pour arriver jusqu'au greffe, les malfaiteurs ont d'abord fait sauter la serrure d'une porte fermant un passage qui communique avec le chemin de la maison d'arrêt et donne sur la rue du Président-Despatys. Celle-ci, de son côté, aboutit dans les champs. Se trouvant alors dans la cour arrière du palais de justice. ils ont brisé un carreau d'une fenêtre du greffe et se sont introduits dans les bureaux, assez éloi- gnés du logement du concierge, qui, de ce fait, n'a rien entendu.

M. Louis Rollin reçoit les fleuristes M. Louis Rollin, ministre du Commerce, a reçu, hier, une délégation de la Fédération nationale des fleuristes de France qui lui a été présentée par son président, M. Gaston Pochon. La délégation a remis au ministre un rapport concernant les importations de fleurs naturelles.

FÊTES ET REUNIONS Sous la présidence de M. Louis Serre, président du groupe de défense artisanale au Sénat, a eu lieu le banquet de l'Exposition artistique et artisanale, qui se tient en ce moment 3, rue Villedo, et a été organisée par le syndicat général des maltres-artisans, créateurs d'art appliqué.

A la Casa de Pnrtugal, M. J.-J. Frappa a fait une très intéressante conférence sur ses impressions de voyage au Portugal.

ancien président du conseil municipal. Un grand nombre de voeux ont été adoptés, relatifs à la participation des femmes à l'activité municipale. à la réforme des finances communales et à l'assainissement des villages français. Auparavant, les rapporteurs. Mmes Moreau, avocat à la cour,; Marie Gasquet, Georges Leygues. présidente de la Lutte contre le taudis Yvonne Arthaud. du comité de direction des grands réseaux, et M. Leredu, sénateur, avaient traité du rôle social de la femme en matière d'urbanisme.

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord Pour New-York, te t5/12. via le Havre.

Amérique centrale et Antilles Pour la Havane et Vera-Cruz. le 21/12. iHo SaintNazaire.

Amérique du Sud Poui Vtgo, Lelxoè*. Lisbonne. Dakar, Rio de Janeiro. Santos. Montevideo et Buenos- Ayrea. le 18/12. via Bordeaux.

Afrique: Pour Dakar. OonaKry. Freetown: Tabou. Grand-Bassam. Accra. Lomé. Cotonou. Douara et Lagon, te 23/12. «Ha Marseille.

Indes et Extrême-Orient Pour fortSaïd Djibouti, Colombo, Singapoul Saigon, Hong-Kong. Changhai. Kobé et Yokohama le 18!12, via Marseille pour PortSaïd Djibouti. Colombo. Singapour, 8aïgon. Tourane et Haïphong. le 25/12. cia Marseille.

Chronique judiciaire lit, CUVHtn.H VKBKL'X CONUAMNK Le courtier d'assurances Paret. Installé a. rue de la Grande Truanderie, nsmrlé arec M. Boissard avait détourné le capital mis en commun. Hier ia dixième chambre correctionnelle, sur plaidoiries dé M" Jevain et Archevêque, a condamné Paret pour abus da ciJBflifnce. a trots mois de prison avec sursis et 200 francs d'amende et à la res- titutlon de 80.600 trancs à sa victime.

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(̃̃̃̃̃̃̃ BEIGES ÊTRK1W2MK»

Notre industrie cotonnière Le groupe sénatorial de défense dea textiles nationaux, réuni sous la présidence de M. Edmond Cavillon, a entendu hier MM. Tentoret, Marcel Boussac et de la Paumelle, délégués du Syndicat général de l'industrie cotonnière, qui lui ont exposé la situation particulièrement difficile dans laquelle se trouve cette Industrie.

Ils ont préconisé certaines mesures efficaces qui paraissent pouvoir être appliquées immédiatement.

A la suite d'une discussion à laquelle ont pris part MM. Paul Jourdain, Potié, Chassaing. Hayaux, Néron Delahaye, le groupe a adopté à l'unanimité la manière de voir des représentants de l'Industrie cotonnière. Il a décidé d'en saisir tout de suite le gouvernement. MOUVEMENT JUDICIAIRE Sont nommés Juges de paix

A Sceaux. M. Berthon. Juge de paix Il earfs, X- Il Remiremont, M. Mougin. juge de paix Il Saulxurea-sur-Moselotte (Vosges); A Catua ILot). M. Guyot. juge de paix a Lalbenque (Lot) à Jugon et Plélan- le- Petit (Côtea-du-Nord). M. Thomas Desassarts. juge de paix de Vlbraye et Montmlrai: (Sarthe) à Mirebeau et Fontaine-Française (Cote-d'Or). M Mollet, licencié en droit à Sauveterre de Guyenne (Gironde). M. Cornette, juge de paix à Tarsîon (Gironde).

nrpOBMATiows rarAxrcxBB» COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS Situation au 31 octobre 1931

ACTIF

Espèces en caisse et en

banque 8AU.988.ovb 41 Portefeuille et bons de la

Défense nationale 98 Reports 6.535.547 04 Correspondants 890.846.506 50 Comptes courants débiteurs 1.251.042.33877 Rentes, obligations et va-

leurs diverses. Participations financières. 6.200.000 Avances garanties. Comptes débiteurs par ac-

ceptetions. 121.311.186 73 Agences hors d'Europe. 45.954.36002 Comptes d'ordre et divers 315.517.668 28 Immeubles 15.onO.000 s Fr. 10.527.570.374 37

PASSIF

Comptes de chèques et

comptes d'escompte. 5.539.664.33695 Comptes courants créditeurs 3.534.319.234 14 Bons à échéance fixe 110.792.610 » Acceptations Comptes d'ordre et divers Compte des actionnaires. 23.213.677 99 Réserves > Capital » Fr. 10.527.570.374 37

BULLETIN COiVlMfcftClAL MARCHE AUX VEAUX. Parla-la VUtette. 11 décembre. Arrivages, 46 renvois rentrés, néant mie en vente. 46 Invendus, néant. On a payé le kilo de viande' nette première qualité. 12 30 deuxième qualité. 10 30 troisième qualité. 9 30 extrême. 13 30.

COTONS. Le Haore 11 décembre. Clôture décembre, 205 janvier. 207 février, 205 mars. 2Uti avril mal, juin. juillet, tout. 209 septembre, 210 octobre 211 novembre. 213. Ventes 400 balles.

CAFES. Le Hmre, Il décembre Clôture décembre, 2 2 janvier, 212 25; février 212 25 mars 25 avril. 214 26; mai. 214 50 juin. 214 juillet, 214 50 août. 214 septembre 214 26. Ventpc i 7V» «tacs

SUCRES. Tendance lourde. Clôture courant. 221 a 221 50 f janvier. a 222 50 P 3 de janvier. 223 P 3 de février 223 50 à 4 S de mars, 224 50 à 225 P. Cote officielle dn disponible. à 322 50.

BLES. Courant. 160 50 a L60 F janvier. 163 P février, 164 25 à 164 4 de Janvier 165 25 d 165 5U mars-avril. P 4 de mars, 166 75 P Cote officielle lu blé disponible. 152.

AVOINES. Courant, 91 P; janvier U 25 50 P février, 92 50 P 4 de Janvier 93 P mars-avril, 93 7b à 93 60 i de mars. V.

D'AKINES. Courant. 214 V Janvier ilS V février V 4 de Janvier 50 V mars-avril 215 V 4 de mars, ineoté* ALCOOLS. Courant. HfU. /«b P; u.nvler. 785 N 3 de janvier. P évrter «d a S05 de février. 785 A de mars, A 3 d'avril, 800 A Il de i nal, 805 A.

FARINES PANIKIABLES. Les tarines panlflabtea valent actuellement tr.

La justice enquête

aur la mort de M. Lecerf dont le corps fut découvert sur la voie ferrée

Chartres, U dée. (d. Petit Pariaient Nous avons relaté que M. Laurent Lecerf, âgé de cinquante-cinq an*, veuf, sans enfant, demeurant à Paria, 16, rue Niepce, avait été trouvé mort. l'autre jour sur la ligne de Chartres au Mans, entre la gare d'Amilly et celle de Saint-Aubin-Saint-Luperce. Ce voyageur, qui se rendait à Balgtton. près de Rennes chez son frère, était tombé par la portière d'un wagon dans des circonstances Indéterminées.

Un fait assez troublant a incité la parquet de Chartres à intervenir et à ouvrir une enquête. Une mallette et différents objets appartenant à 1L Lacerf ont été retrouvés hier matin à Saint-Brieuc, abandonnés près de 1a gare de cette ville. Cette découverte permet de supposer que M. Lecerf aura été victime d'un attentat, qu'un malfaiteur l'a précipité sur la voie et s'est emparé de ses bagages. Cependant, on a retrouvé une certaine somme dam les vêtements du défunt,

On peut d'autre part envisager cette hypothèse que M. Lecerf est tombé accidentellement du train et que M mallette a été ensuite enlevée par une personne étrangère à ea disparition.

Quoi qu'il en soit, MM. Robfllard, procureur de la République; Mariette, juge d'instruction, et Measy, greffier, se sont transportés sur les lieux accompagnés d'inspecteurs de la brigade mobile et de gendarmes. Ils ont procédé à diverses constatations et poursuivi l'enquête en présence du frère de la victime, arrivé de Bretagne. Le docteur Dudefoy, médecin légiste, a fait l'autopsie du corps qui, entre autres blessures. avait une fracture du crâne.

A noter que le rasoir de M. Lecert a été retrouvé dans son étui, à quatrevingts mètres du lieu de l'accident

Mécanicien de son état, M. Lecerf avait perdu, il y a quelque temps. par suite du chômage, l'emploi qu'il occupait dans une usine d'automobiles. Toutefois, on ne lui connaissait aucun motif de mettre fin à ses jours et U semble que sa mort ne puisse être expliquée que par un accident ou un crime.

i ÊGION D'HONNEUR EDUCATION PHYSIQDE

Chevalier. M. Gaston Vrolixs,, prftrtdent de l'Union Sportive du Métropolitain.

LA PROCHAINE SESSION DE L'ARTISANAT FRANÇAIS Le comité national de la Confédération, générale de l'artisanat français comprenant les délégués de toutes les sections départementales, se réunira en session extraordinaire, le dimanche 13 décembre, 10 heur»» du matin au siège social 30. rue 4«l Vinaigriers, à Paris.

Certaines des décisions prises dicteront au président confédéral la position Qu'It aura s prendre à Berlin le 15 décembre lit jours suivants au cours des réunions de J* sous-commission des ententes de la eontmission économique franco-allemande dont il fait partie comme représentant de l'aitt* sanat français.

AUX HALLES HIER Hausse de U 20 0 50 au kilo sur le veau, 6 il 14.

Le bœuf, le mouton et le porc. sans changemenL

Hausse de U au Kilo sur la dlnde-potf* du Midi. 11 à 14 50 coq de Touralne. 9 k 11 la poule. 11 à 11 de 0 25 sur la poulet nantais, 14 50 à de 0 50 sur le marcassin. 11 à 13 le chevreuil étranger., 9 à 12 de 1 fr. sur le français, 10 a de 2 fr. par pièce sur le coq faisan français, 20 28 étranger. 18 il. de 1 tt. sur le faisan français poule. 18 24 étroitger, 16 à 22 Hausse sur ta barbue, i I K te Kilo le bar à 35 ;e colin décapité. 10 à 14 entier. 8 te petit maquereau. 9 le merlan brillant ordinaire. 3 à Si, la soie française 15 à 21

Les beurres fin? valaient de 16 a le kilo ordinaires, de 12 Il '650, et ler osuf», de 550 à 1.000 le mille.

Baisse sur tes carottes i5 A Ua 100 bottes les poireaux communs. 100 de Montesson. 200 à

Hausse sur les choux-fleurs de Saint-Pol, 150 le cent.


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POSTE PARISIEN (329 m.)

fi 15. disques et informations.

20 h. causerie théâtrale par M. André Carme, disques et informations.

21 heures, concert avec le concours de Mme Lecouvreur. de l'Opéra-Comique. dans: Sérénade toscane (Fauré) Ferva&l c grand air > (Vincent d'lndy) Aux champignons (Moussorgsky) et de M. Pierre Fouchy, de l'Opéra-Comique, dans Le Poème de l'Amour et de la Mer (Chausson) Le Chemineau « air de Toinon > (Xavier Leroux).

Prélude de Ubemtaeaa (Xavier Leroux); Sicilienne (Fauré) Concert (Vincent t d'Indy), pour piano, flûte. violoncelle et cordes (MM. Béché, Lavalllotte et Cruque): Poème de l'Amour et de la Mer (Chausson), sous la direction de M. Francis Caaadesua; Uange @lave (Chabrier) Ballade (Claude Debussy) Galop (Bizet). Piano Erard. RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h 45 et 7 h. 30, culture physique.

7 h. 45. disques.

9 h., diffusion du concert donné A la salla des concerts du Conservatoire par la Société des concerts du Conservatotre Symphonie en sol mtneur (Mozart) Poème (Pietro Coppola) Dans le* steppes de l'Asie centrale (Borodine) Chants de la mort Une nuit aur le mont Chauve (Moussorgsky) Cantique e (Gtazounov); Chants plaisants (Stravinski); Chanta popu- Mires (Balaktrev) le Coq d'or (RimakyKorsakoff).

12 h. 30, la Navarraise (Massenet) les Nocea de Figaro la Flûte enchantée (Mozart) Nocturne (César Franck) Lakmé (Léo Delibea) Marche funèbre d'une marionnette (Gounod); Menuet (Bolzoni) Czardas (Montl) Boléro classique (Yradier) Cordoba (Albeniz); la Téréaima (Oscar Strauss) Si voua fouies compris (Denza) 0 Marenariello (Gambardella) les Fantoches (Raiter) Nazaki (Brunet) Marche indienne (Sellenick). 15 h., les Ondes enfantines c Histoire de Mme Solfège et de ses sept enfants »; Mme Gourmandise et sa famille par Mme Magdelelne- Morland c Le morceau de lard », par Maurice Bouchor.

16 h. 45, diffusion du concert donné a la salle Gaveau par l'Association des concerts Lamoureux le Vaisseau fantôme, ouverture (Wagner) Symphonie (Schumann) les Préludes (Liszt) Elégie (Gabriel Fauré); Rondo (Boccherini) Capriccio espagnol (Rimsky-Korsakoff).

18 h. 40, causerie c L'inventaire du matériel à la ferme », par M. Engelhard. 19 h., causerie organisée par l'Union des grandes associations françaises c En flânant à travers la science f. par M. Georges

uoiomD, maure ne conierences nonoraire a la Sorbonne « Le paratonnerre. 19 h. 30. cours de comptabilité cours commerciaux.

20 h., lectures littéraires présentées par M. Dorival. de la Comédie-Française: « Lettre d'une inconnue ». de Stefan Zweig. 20 h. 30. informations résultats sportifs prévisions météorologiques.

20 h. 40, chronique de Dorin.

20 h. radio-concert soirée de chansonniers.

TOUR. EIFFEL m. 8). 13 h. 20. chroniques diverses.

17 h. 45. journal parlé.

19 h. 30, disques.

19 h. 45, la soirée radio-théâtrale Surprise, sketch cinématographique de M. Marc Denis la Patrie en danger, reconstitution des enrftlements volontaires de 1792. d'après les documents historiques ?a Chanson de Florian et sa parodie, sketch musical. PARIS-P. T. T. (44" m.). 8 h.. informations.

12 h., chronique de ta vie Intellectuelle et sociale. Chronique du tourisme, par M. Auguste Reynaud, député; disques. 13 h. 30, musique enregistrée.

15 h., concert par l'œuvre de la T. 8. F. l'hôpital.

17 h., diffusion du concert symphonique Pasdeloup.

19 h.. Radio-Journal de France.

20 h.. musique enregistrée.

20 h. 30. Une kermesse flamande, fantaisie de Fernand Widacheler.

RADIO-L. L. (370 m. 1). 13 h. 30. la h.. 19 h.. concert.

RADIO-VITUS (313 m. 5). 20 h., causerie en anglais.

20 h. 30, Grisante Folie (Jan Teck) On cultiv3 son terrain (Charles Roy) d Monaco (Paddy) les Petita qui n'ont pas de nid (Benech) Près des flots (Guy Sella) Dessins sonores; les Aventures de Mickey (de Paddy et René Robert) ta Voix des' roses (Maurice Nicot) Amour, Tendresse. (Benech) Songe 6leu (Boudray) It Jardin des chimères (Guy Sella) les Chimtles de Pierrot, Ces fleurs te diront mon amour (Raoul Soler).

RADIO-TOULOUSE m.). n. l'Etudiant mendiant (Winkler) Rendezvous chez Lehar (Lehar) Pénélope (Fauré) Guillaume Tell (Rossini) les Contes d'Hoffmann (Offenbach) Gaiety echaes (X.); L4ght of foot (Lataun); SI Abanico (Savaioyes) Raymonde (Thomas). 17 h. 15, Se va la lancha (Donato); Malandrin (Canaro); Que aabe ta Vente (Scatasso); Arco fris (Maffia): Pambre (Sento); le Roi d'Ys (Lalo): Siegfried (Wagner) Papillon d'or (Franceschinl) Nord (Mercier); le Refuge (Sylviano): le Chanteur de Sévi/le (Navarro); la Grotte de Finpat (Mendelssohn) Bgmont (Beethoven) Rose-Marie (Frhnl); le Baron tzigane (Strauss).

19 h., Sphinx (Popy) Esprit volage (Strauss): ttiante Vienne (Komaak): le Plua joli rêve (Arrezzo); Fascination (Marchetti); Duello criollo (Rezano): dtuta en pena (Anselma); Chiquita linda (Cabrera); l'Amour sorcier (de Falla).

20 h.. Pepita (Neuman) Marche de Problus (Landenbach) Salve Lugano; Zurich (Heusser) les Pêcheurs de perles (Bizet): la Basoche (Messager); Roméo et Juliette (Gounod) Lakmé (Delibes); iea Paroles qui reviennent (Welim^er) lt Tsarévitch (Lehar) Rosita la Belle Sérénade de ta Tour Nocturne java (Latorre) El Cabal- lero (Halet).

21 h.. Araca Corazon (Delflno) No hay Cinnura (Pirani) El Entrerriano (Rosendo) Pe !ando en ti (Torrontegln) Ton doux sourire (Ray) Rupture (Léolac) Derni&re Chanson (Fragsnn) Reviens (Christine) Mignon (Thomas) Paillasse (Leoncavallo) tea Vaches et le* Cochona (Ebllager) Délicieuse Votoe (Varier) Valse militaire belge (Frémieux) Vieux Camarade (Teike).

22 h.. le Paya du sourire, valse (Lehar): te Chant du désert. l'Ombre rouge (Romberg) 1 tove you (King) Do the NewYork (Murray) Blue turnip grey over you (Razal) Valse (Chopin) Mattinata (Leoncavallo) Marin (Tagllaferri) Jana (Amadei).

ET ETRANGERES

VIENNE (517 m.). 18 h., Anacréon (L. Chérubin!) Deuxième Symphonie (G. Man tucci) Rondo veneziano (Ild. Pizzetti) Metamorfose (Resptghi) Guillaume Teü, ouverture (G. Rossini).

19 h. 30. depuis Berlin; la Chanson de Fortunio, opéra-comique en un acte (O&enbach).

DAVENTRÏ -NATIONAL (1.554 m. 4). 13 h.. Ouverturc celtique (Foulds) SabDadt Elle (Dauber) Coûtes des bosquets de Vienne, valse (J. Strauss) Ballet d Hamlei (Thomas) Ah: doux mystère de vie (V. Herbert) Rapsodie slavt (Sand man) Nina Rosa, sélection (Romberg). 16 h., Petite Suite (Debussy) Elépie et Valse (Tschalkowski) Kamarinskaja m Glinka). 16 h. orgue.

h. 30. Tain o' shanter (Drysdale) Symphonie n' 5 en ml mineur (Dvorak). 21 h. Invitation à la valse (Weber): l'arantelle (Rossini); Mignon (A. Thamas); Menuet en sot (Paderewski) Danse espa pnole en do (Moszkowski) le Bàiaer (Ar diti) Svlvia, ballet '(Delibes).

22 h 35, danses.

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D'autre part, les personnes qui n auraient pu voir la précédente exposition artistique c Aux confins de ille-de France s la gare Saint-Lazare .^ourr^nt parcourir jusqu'au 3 janvier les stands de la même exposition transférée à la gare Montparnasse (Bureaq des renseignements) Ces deux expositions seront ouvertes tous les jours de 10 heures heures Ne manquez pas de les vlaiter, elles vous guideront dans le choix de vos promenades et excursions.

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