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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1931-12-10

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 10 décembre 1931

Description : 1931/12/10 (Numéro 20008).

Description : Note : Dernière éd. de Paris.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627207w

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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Les grandes enquêtes du "Petit Parisien"l' llllll>IIM>MIM>IIIMlltltMlltlllll>MI*llll|llli<IIIIIMIIMtlllllllllll|IHIllIIMIIIIIII|||||||||II|l||||1t|||I|||||t||||||l|||tttlIllllllll|||ll||IMIIIIl>

Pilotes de ligne

Jean Plouharnel a trente ans (1). Ses parents le destinaient à la marine militaire. C'est une situation sûre. Plusieurs générations de Plouharnel ont passé leur vie sur la mer Il devait suivre la tradition, observer la. même discipline, porter le même costume.

Le lendemain de son second bachot, Jean Plouharnel a pris son bantême de l'air. « Si ça l'amuse.» avait dit son père. Mais on ne joue pas avec sa vocation. Au moment de devenir marin, le garçon a posé ses conditions. Il ne montera pas à bord d'un cuirassé mais d'un hydravion. Il a compris que c'était là sa vraie carrière. On ne désarme pas facilement des convictions.. Quand Jean Plouharnel est entré dans l'aéronautique maritime, il avait triomphé des menaces, des larmes, des promesses artificieuses, et surtout, de vingt ans d'espoirs. Enfin, il restait quand même dans la marine. Un beau jour, ses parents ont appris qu'il avait démissionné. Il est au service d'une compagnie aérienne. Deux fois par semaine, il amène son hydro de Marseille à Tunis, de Tunis à Marseille, Il a deux logements, deux petites automobiles. Peut-être a-t-il aussi deux amours, comme Joséphine Baker.

Jean Plouharnel est devenu pilote de ligne.

Robert Dumas est le fils d'un universitaire. Il avait fait toutes ses études pour être professeur. Famjlle oblige. Mais il se passionnait un peu trop à suivre dans les journaux les faits et gestes de l'aviation.

« Ah faire tout cela moi aussi.» Quand on a pris l'habitude de rêver, on finit par rêver tout haut. Robert Dumas a connu des gens qui l'ont su persuader. Aujourd'hui, il vole, quelque part entre Rangoon et Saigon. Il est pilote de ligne.

Si l'aviation marchande n'existait pas, Paul Bresson serait maintenant architecte Henri Mounet dirigerait une usine textile dans le Nord Louis Brunois vivrait des rentes de son père. Je ne crois pas qu'ils seraient plus heureux qu'ils ne le sont. Le métier des ailes est une vocation» la vraie-. Combien en voyez-vous de pilotes de ligne qui abandonnent leur « zinc D, quittent leur mécano, leur radio, se passent de maugréer le soir, à l'arrivée, quand la journée a été rude, que la météo n'a pas bien fonctionné, que le moteur a fait des fantaisies, combien en voyez-vous qui vont tout lâcher parce qu'on leur assure une place tranquille dans un bureau. la régularité des repas et des plaisirs, l'horaire de la bonne vie de famille et la perspective, après la retraite, d'aller planter des choux ? Qu'on nous la donne, cette statistique Elle serait bien éloquente. L'aviation est un vice dont on ne guérit pas.

Quand je vois Saint-Exupéry une fois tous les trois ans je finis, au terme du second déjeuner. par lui arracher quelques belles histoires, celles qu'on ne dit pas assez, pour la raison bien simple, il est vrdi, que leurs auteurs n'aiment pas à s'en vanter. Il s'agit de cette digne sœur de l'aviation qu'est l'aventure. Saint-Exupéry, qui a écrit sur son métier deux livres extraordinaires Courrier Sud et Vol de nuit couronné par le prix Fémina; SaintExupéry, l'un des premiers pilotes de l'Aéropostale, l'ancien chef de l'aéroport de Juby (là-bas, en plein bled mauritanien) et le roi des « dépanneurs préfère bavarder de ce qui lui tient le plus à cœur: du dernier Valéry, de l'Ethique de Spinoza, du romantisme allemand. Dirai-je qu'il a fallu bien de la patience à André Gide pour lui soutirer quelques confidences quand il préfaçait Vol de nuit? Du fond de son Rio del Oro, Saint-Exupéry avait bien d'autres sujets de méditation que lui-même.

Quand j'arrivai en Syrie, il y a quelques mois, je tombai sur une réunion de pilotes, que les hasards de leur vie rassemblent une ou deux fois par an. Naïf que j'étais de prévoir une documentation inespérée J'ai bien passé trois jours à leur faire un tableau du Paris printanier, des premiers bourgeons du bois de Boulogne, à leur parler de la der- nière création du Boulevard, des caprices de la robe longue. Ils n'étaient jamais rassasiées. Lorsque je leur demandai la pareille, ils se regardèrent stupéfaits. Me raconter ? Mais quoi donc ? La journée où le vent de sable grimpa jusqu'à deux mille mètres ? Celle où l'on navigua avec un moteur défaillant sur les forêts indiennes ? Les menaces d'atterrissage forcé ? J'insistai. Alors ils me parièrent de leur garde-robe qui avait engagé ave? le climat d'Asie une lutte trop inégale, des lettres de France qui ne leur étaient pas parvenues, des ami- nui les avaient oubliés, des mille Petits tracas que nous connaissons tous et qui prennent, à distance, tant H'importance. qu'on exagArp nour passer son humeur quand on n'a na° vu Paris denuis des mois et des rrois. Et puis nous rûmeq quelques quarts (1) Il va sans dire que tous tes nom> de pilotes dont il est question sont, ici, trarestis à dessein.

'Je haut en Cas les pilotes Bajac, mermoz et Saint- l^xupérv

Perrier. Il y avait là le chef de l'aéroport. Il évoqua des horaires, fixa des départs, des promesses de'fret, rappela qu'il fallait compléter lés carnets dte bord. Je l'écoutais. Toute une ligne se dessinait devant mes yeux. Ces pilotes, je leur assignais leur place Bagdad, Karachi. Calcutta, Bangkok, Saigon. Je les voyais vivre je sentais déjà tout ce que cachaient ces visages calmes, ces corps solides, je traquais dans ces yeux clairs le secret du courage quotidien.

Maurice, BOURDET.

(La suite à la quatrième page.) M. SALANDRA_ EST MORT Il était président du Conseil quand l'Italie dédara la guerre à l'Autriche et à l'Allemagne

Rome, 9 décembre (dép. P. Parisien.) Le sénateur Antoine. Salandra. ancien président du Conseil des minis-

tres, qui souffrait depuis longtemps d'artériosclérose, est décédé ce matin à 4 heures, à la suite d'une nouvelle crise. Il avait soixante-dix-huit ans. Le mariage « nul » du prince Nicolas

Le prince Nicolas de Roumanie et l>i- mitresco dont le mariage a été déclaré uul faute des consentements exigés par la loi LE CRIME DU FOURREUR L'instruction ouverte par M. Peyre, juge d'instruction, à la suite du meur- j tre, par son mari, de Mme Siavy et de son fils vient d'être clôturée par le magistrat.

L'ordonnance, communiquée à M" de Moro-Giafferi. conclut au non lieu. puisque les médecins experts déclarent que le fourreur, est en état de démence. Aussi va-t-il être interné par les soins de l'autorité administrative.

LA LIVRE MONTE Cotée précédemment à Paris 83.375 la livre a atteint hier, en clôture, le cours de 84,94.

LA POPULATION* DE LA FRANCE (recensement de mars dernier) 41.834.923 habitants dont 2.890.923 étrangers

11 y a eu accroissement en 5 années de 1.091.026 habitants i

MM. Laval et Flandin ont été entendus hier par la comm'ssion des finances au sujet des avances du Trésor

Le chef du gouvernement et le ministre des Finances ont justifié les décisions prises notamment en ce qui concerne l'aide à la Hongrie et le sauvetage de la- Banque d'Alsace-Lorraine et de la B. N. C.

La commission des finances a consacré toute sa séance d'hier qui n'a pas duré moins de cinq heures à la question des « avances » consenties par le gouvernement, en dehors de toute autorisation des Chambres, soit 1. des gouvernements étrangers soit à les institutions de crédit.

Les avances aux gouvernements étrangers ont été faites à la Yougoslavie et à la Hongrie. Il en a été fait également à la Pologne, mais, comme il doit en être fait d'autres encore, le dossier n'a pas été transmis à la commission. Les établissements bénéficiant du concours du Trésor sont la Banque d'Alsace-Lorraine et la Ban- que Nationale de Crédit.

L'ANALYSE DE M. LAMOUREUX La première partie de la séance a été consacrée à la présentation des dossiers communiqués par le gouvernement sur les conditions dans lesquelles ces multiples avances ont été consenties. M. Lamoureux, rapporteur général, a analysé les pièces, en a lu quelques-unes, a souligné les caractères généraux des opérations faites. A noter que M. Marcel Cachin et que M. Vincent Auriol, au nom de ses amis socialistes, ont déclaré ne pouvoir prendre l'engagement de ne pas divulguer, toutes informations que leur apporterait la lecture des dossiers et qu'ils voulaient rester juges de l'opportunité de taire tel ou tel renseignement.

Les avance» à la Hongrie

et la Yougoslavie

En ce qui concerne les avances faites à la Hongrie, c'est au mois de mai que les premières sollicitations sont devenues pressantes de la part du comte Bethlen. M. Aristide Briand en I informe le ministre des Finances; il souligne que le comte Bethlen a été parfaitement correct dans l'Anschluss et qu'il a donné son plein agrément à l'oeuvre de solidarité européenne. Après la visite d'un enquêteur français en Hongrie (M. Charron), qui constata les retraits.massifs de capitaux étrangers, le déficit budgétaire, la mauvaise rentrée des impôts, notre gouvernement estima qu'il fallait limiter l'effort français, auquel, d'ailleurs, s'associaient plusieurs autres puissances. L'opération fut conclue fin juillet et le comte Bethlen en remer- cia chaleureusement notre ministre. C'est la Banque de l'Union Parisienne qui réalisa l'opération.

Quelques semaines plus tard, la Yougoslavie fut en difficultés; elle ne réussit pas trouver aux Etats-Unis preneur pour un gros paquet d'obliga- tions. Elle se tourna naturellement vers la France et celle-ci accueillit favorablement sa demande. Aussi bien les immenses richesses naturelles de la i Yougoslavie constituent une garantie de premier ordre. Le 16 octobre, la convention était signée le Trésor français souscrivait 250 millions de francs le 19 octobre, en échange de garanties sérieuses et de promesses concernant le maintien de l'étalon d'or, l'attribution de concessions, la passation de commandes à l'industrie française,

ILea aaancea à la Bartqve

j d'Alsace-Lorraine et à la B. N. C. A l'égard de la Banque d'AlsaceLorraine et de la Banque Nationale de Crédit, le problème est fort différent dans les deux cas, il s'est agi de « dégeler » des situations devenues brusquement critiques par l'insuffisance des liquidités. Les fonds rentraient mal tandis que les demandes d'argent se multipliaient de la part des déposants ou des escompteurs. Pour la Banque d'Alsace-Lorraine, M. Germain-Martin étant ministre des Finances (c'était sous le cabinet Steeg), le gouverneur de la Banque de France fit ressortir combien grave eût été la suspension de ses paiements alors qu'une direction avait, sous le contrôle de la Banque Bauer-Marchal, donné une grande extension à ses opérations, limitées avant la guerre aux trois départements séparés.

L'opération de sauvetage a été conçue et organisée dans les conditions techniques les meilleures le Crédit Industriel et Commercial a accepté de gérer l'établissement sans y chercher aucun bénéfice, mais en se faisant couvrir contre les pertes. Le Trésor a pour garantie toutes les réalisations de créances, les bénéfices de gestion, le prix du fonds de commerce et 20 millions dont a été pénalisé le conseil d'administration.

C'est le 19 janvier 1931 qu'en présence du ministre des Finances et de M. Moret une convention fut signéej entre MM. Bauer-Marchal et la Banque d'Alsace-Lorraine les premiers ont dû céder leurs 165.000 actions pour 1 franc.

Quant à la Banque Nationale de Crédit, on sait quelle est son importance 752 agences et succursales. 10.537 agents, 246.975 comptes créditeurs. Le gouvernement n'aurait pu rester impassible devant une menace de fermeture des guichets. Or, à la fin de septembre, les délais réclamés par de gros débiteurs compromettaient la trésorerie, alors que, suivant la déclaration faite par sq direction le 25 sep tembre 1931, la situation était parfai tement saine et les actifs supérieurs au passif.

La vie normale de la Banque Nationale de Crédit a été assurée, sous la surveillance d'un contrôleur nommé par la Banque de France.

(La suite à la deuxième page,)

LA BELLE FIN

D'UN BEAU VOYAGE M. PAUL REYNAUD AU LAOS

Df, Paut Reynaud a terminé son utile voyagy en Indochine par une rapide excursion en avèon jusqu'aux terres lointaines du Laos. Il s'était, en quelque aorte, réservé de partir sur un enchantement, puisque le Laos est d la fois la partie de notre empire indochi'lois la plus pittoresque, la plus laine et celle où la nation fran';aise est le plus aimée.

Il n'a pas été publié jusqu'ici de récit de ce rapide voyage. On lira avec intérét celui que nous recelons d'un correspondant occasionnet, qui est en méme temps qu'un ̃e.marquable fonctionnaire un écri vain colonial des plus attachants. iux extrêmes confins de notre em- L-ice colonial, le Laos mystérieux, relétué par delà les monts et les jungles d'Indochine, a marqué pour M. Paul Reynaud le terme d'un voyage de 20.000 kilomètres à travers les mers. les airs et les continents.

Après deux mois d'inlassables ran données, après l'Inde, la Malaisie, la Cochinchine. le Cambodge, l'Annam et le Tonkin après les sultanats javanais, les temples de Bali. les ruines d'Angkor. les tombeaux de Hué, la baie d'Along. la Porte de Chine, le ministre des Colonies a voulu, avant de regagner Paris, porter la parole et montrer le vrai visage de la France à Vien-Tiane, capitale du Laos, reine du Haut-Mékong, sur la frontière du Siam.

A 1.500 kilomètres de l'embouchure du grand fleuve asiatique, Vien-Tiane. la ville du santal, est séparée du reste de l'Indochine par des semaines de vovafre" à travers monts, ranidés et

M. I*à Ht.icret-M. Re.vnaud;' au second olarj. à gauche, le résident-maire de Vien-Tiane et, à,droite, le résident supérieur au Laos forêts. D'un seul coup d'aile, l'escadrille ministérielle, partie de Hanoi le 13 novembre, à 8 heures du matin, franchit tous ces obstacles pour arriver à midi en vue de l'inaccessible capitale du Laos.

Accompagné de M. Pierre Pasquier notre intrépide gouverneur général de j l'Indochine, M. Paul Reynaud voit maintenant glisser à 3.000 mètres au- dessous de lui la carte tourmentée de j la chaîne annamite qui sépare l'An- j nam-Tonkin des plateaux laotiens Aussitôt franchi ce redoutable obsta- cle, c'est l'immensité du bassin du Mékong, baigné d'un clair soleil hi vernal.

Au sud, sur la gauche des avions déchaînés, M. Paul Reynaud voit s'étendre à perte de vue, dans la direction du Cambodge, les plaines du Bas-Laos, évacuées par le Siam et occupées par la France en 1893, et où notre administration tutélaire, relevant les vestiges des anciennes principautés disparues, exerce directement son contrôle sur les Muongs provinciaux reconstitués.

Au nord, sur la droite de l'escadrille, c'est l'amoncellement chaotique des massifs du Haut-Laos, dressant, à 3.000 mètres d'altitude, leur cimes culminantes et dans les replis desquels a seul subsisté te royaume de LuangPrabang, volontairement placé sous notre protectorat en 1893, grâce à la diplomatie de notre consul, Auguste Pavie.

Droit vers l'ouest, la grande route aérienne d'Europe en Extrême-Orient, suivant la vallée du Mékong, est jalonnée, de 50 en 50 kilomètres, par les terrains d'aviation nouvellement construits au Laos Napé, Laksao, Nong- bua, Nanhiang. Paksane. Banthouey. Bandone, Vien-Tiane enfin, où l'esca- drille ministérielle atterrit le 13 novembre à midi.

Roland MEYES,

(La ouge.)

M. Maginot remettra aujourd'hui la médaille militaire

au prince de Monaco

Aujourd'hui jeudi, à 14 h. 30 M. André Maginot, ministre de la Guerre, remettra la médaille militaire au général prince de Monaco au cours d'une prise d'armes dans la cour d'honneur des Invalides.

la mémoire du professeur Guyon

Le oroteeseur Legueu pgononsant son.1 djsconii

Un poseur des T.C.R.P. avait accidentellement étranglé son voisin ivre et fait croire à un suicide Deux médecins, d'ailleurs, avaient conclu à une mort subite et naturelle Maia le docteur Paul, autopsiant le cadavre, inhumé depuis cinq mois, a constaté que le défunt avait été étran- glé et le poseur des T. C. R. P. vient d'être arrêté

M. Gaillard Daniel

Depuis quelques temps déjà, la police judiciaire enquêtait autour d'un décès suspect remontant à cinq mois. Les délicates investigations entreprises viennent d'aboutir à l'arrestation, sous l'inculpation d'homicide par imprudence, d'un ouvrier de la S. T. C. R. P.. qui a reconnu avoir accidentellement étranglé son voisin et ami et fait croire alors- à un suicide.

Ce meurtre involontaire fut commis le 11 juillet dernier.

A cette 'époque, au sixième étage d'un immeuble appartenant à la Ville de Paris, situé 159, rue du Châteaudes-Rentiers, le journalier Alphonse Gaillard, né le 20 juin 1893, à Bourges, habitait en compagnie d'une femme de vingt-six ans, Mme Adèle-Marie Hohweiller, née Bonnet, mère de trois enfants.

A. l'étage inférieur demeurait LouisGeorges Daniel, né le 19 octobre 1900 à Accolay (Yonne), poseur à la S. T. C. R. P., et qui vivait avec Mme Marie Morvan, trente-deux ans, originaire du Finistère, mère de trois enfants. Le 11 juillet, vers 17 heures, Alphonse Gaillard, qui avait passé la journée dans un débit voisin, en compagnie de Louis Daniel, se trouvait en complet état d'ivresse. Mme Hohweiller de- manda à Daniel légèrement pris de boisson, de remonter Gaillard dans son logement. Le poseur accepta et réussit, après de multiples efforts, à ramener l'ivrogne dans son logis, puis il descendit chez lui, où Il fut rejoint aussitôt par Mme Hohweiller, ses trois enfants, et la mère de Gaillard. Mensonges et silence

Cinquante minutes plus tard, Mme Hohweiller priait Daniel de remonter chez elle pour y chercher des langes pour son dernier-né. Daniel se rendit chez Gaillard. Il en revint bientôt et s'exclama, jetant la consternation autour de lui:

Gaillard est mort il s'est peadu Le poseur expliqua qu'il avait installé son voisin sur une chaise, dans la cuisine, lorsqu'il l'avait remonté et qu'en retournant prendre des langes, il l'avait trouvé pendu au lit au moyen de sa ceinture.

Le premier moment de stupeur passé, toutes les personnes présentes se mirent d'accord pour décider de ne pas alerter la police au sujet de ce « suicide ». Il fut conclu qu'on déposerait le cadavre de Gaillard sur le lit et que tout le monde déclarerait qu'il était mort subitement.

Cette version se trouva confirmée dans la suite par un médecin de quartier qui, appelé auprès du corps de Gaillard, diagnostiqua qu'il avait été foudroyé par une embolie. Le lendemain, le médecin de l'état civil qui examina à son tour le cadavre attribua la mort à une congestion cérébrale ou à une embolie et il délivra le permis d'inhumer.

Gaillard fut enterré au cimetière de Thiais. (La suite à la troisième page.) POUR ET CONTRE Qui a pris garde à ce fait divers récent ? Un cultivateur de Naisey (arrondissement de Baume-les-Dames) a découvert dans un buisson, à plusieurs kilomètres du village, le cadavrè d'un enfant de sept ans,' le' jeune Badct, pupille de l'Assistance publique.

L'enfant, disparu depuis la fin du mois d'août, était mort de faim et de froid. Sept ans C'était un de ces tristes gosses,qui ont le règlement pour papa et i administration pour maman. C'était un de ces gosses qui n'ont pas eu de berceau, qui n'ont jamais connu la chaleur du sein maternel. qui n'ont pas le droit d'avoir des parents.

Ayant charge de sa frêle carcasse. l'ad- ministration de l'Assistance publique avait fait, je pense bien. vis-à-vis de lui, tout son devoir c est-à-dire qu'elle avait certainement appliqué les règlements. Elle avait casé le gosse aux champs. le veux même croire qu un inspecteur était venu une fois ou deux < inspecter » l'enfant.

Sept ans 1 Le gosse était peut-être sensible comme si les enfants perdus devaient se permettre d'avoir des rêves L'enfant était peut-être craintif et mquiet. Peut-être portait-il sur ses menues épaules quelque lourde hérédité. Le gamin avait peut-être même qui sait ? l'audace de comparer son sort, son malheureux sort d'enfant sans enfance, au sort des gosses leureux qui ont papa et maman, qui nettent leurs souliers dans ta cheminée le ,oir de Noël. et qui s'endorment, la jour, née finie. entre les bras joints d'une mère qui chante.

Alors. un jour, le petit a perdu la tête. Le < cafard à sept ans Oa imagine cela Mais les gosses sans parents ne sont pas des gosses comme les autres Le seul droit qu'ils ont, c'est d'avoir des cha- ,Trins d'homme? dès qu'ils peuvent penser Un jour, le petit s'est enfui. Il a jouru. il a couru, comme une bête pour suivie. comme une bête apeurée. Il ses! sauvé, il s'est caché. La faim est venue. le froid est venu. On ne sait même pas «• le petit a pieuté. s il n a même pas pu tppeler sa maman Et il est mort dans un buisson, dans un fourré, comme un chien abandonné et. sans maitre.

N'insistons pas». Mauriça. Ptuoi.

Du danger d'être trop bienveillant UN MILLIONNAIRE

RISQUE DES POURSUITES] POUR AVOIR VOULU COUVRIR LES MÉFJiïSJI ÉCERVElÉ Il y a quelque temps déjà, deux personnes occupant de luxueux appartements dans un immeuble qui s'élève i4, square Alboni, la comtesse Ducretet de Bremond et M. Arnoux, direcitur de publicité, constataient qu un stock de plusieurs centaines de bouteilles de vins fins, liqueurs, du linge et même des meubles, le tout rangé dans leur cave, avaient mystérieusement disparu, Tous deux s'en plaignirent à M. Poirson, commissaire du quartier, qui confia la mission de retrouver les amateurs de >nns tins a l'inspecteur Parel, de la police judiciatre.

Ce dernier acquit bien vite la cerf tude que les objets dérobés n'avaient pas quitté l'immeuble. L'affaire en était là lorsqu'un des plaignants fut avisé par un de ses domestiques qu'un meuble disparu, un canapé, avait été aperçu dans une chambre du cin- quième étage.

Avisé du fait, M. Poirson perquisitionna dans cette chambre, occupée par un étudiant espagnol de vingt ans, M Antonio Saforcado, et appartenant à M. Crotet, propriétaire de trois des appartements de l'immeuble et ami de la famille de l'étudiant.

Dans cette pièce, on découvrit une grande partie des objets dérobés Interrogé, l'étudiant reconnut avoir forcé les portes^ des. caves et âérobé tout ce qui se trouvait chez lui. Après avoir consigné le jeune homme à sa disposition, M. Poirson s'apprêtait à se retirer lorsqu'un gardien de la paix de service à proximité vint l'informer qu'il avait trouvé sur la chaussée devant l'immeuble un stock de linge jeté par la fenêtre d'un appartement du cinquième étage.

Se doutant que d'autres objets volés avaient été entreposés dans l'appartement de M. Crotet et que ce derniar avait voulu se débarrasser de ces objets compromettants en les jetant par la fenêtre, le commissaire décida de perquisitionner chez lui. Et il y découvrit d'autres objets. 0

Devant ces faits. M. Saforcado et M. Crotet furent invités à l'accompagner jusqu'à son cabinet.

M. Crotet protesta alors de sa bonne foi, déclarant n'avoir jamais rien dérobé lui-même. Il avait simplement commis l'imprudence de « couvrir l'étudiant, seul coupable, en. ne le dénonçant pas, cela en raison des relations qu'il entretenait avec la famille du jeune homme, déclarations qui furent entièrement confirmées par l'Espagnol. M. Poirson

Crotet Saforcado

prit alors la décision d'envoyer au dépôt le jeune amateur de vins fins et d'inviter M. Crotet, bien qu'il ne doutât point de sa parole, à se tenir à la disposition de la justice.

Il est également à signaler que dans un des appartements de M. Crotet, personnalité fort riche et très répandue, devait avoir lieu, hier, l'inauguration d'une exposition de peinture, inaugu- jration qui ne fut point différée Un mécanicien tue

une jeune fille qui lui résistait 11 se suicide

Louis Moine aimait Raymonde Briot. Louis Moine était nécanicien-ajusteur il demeurait à Neuilly-Plaisance. 19 bis, avenue Victor-Hugo, et travaillait dans une usine de dynamos du XX" arrondissement. C'est là qu'il connut Raymonde Briot, elle aussi mécanicienne, et domiciliée à Paris, 16, rue Sorbier. Louis avait vingt-quatre ans Raymonde, dix-huit.

Lorsque Raymonde Briot quitta l'usine pour aller travailler dans un atelier d'appareillages téléphoniques de la rue Septius-Michel, Louis Moine éprouva un gros chagrin. Il avait déjà bien du mal à défendre _on amour, et il comprit qu'une séparation ne viendrait pas arranger ses affaires. Raymonde ne l'aimait pas; elle avait toujours repoussé ses assiduités, et Moine savait bien qu'elle ne serait jamais sa femme. Alors, il résolut de mourir. Il le lui dit. Elle ne le crut pas. Elle ne le croyait jamais. Pourtant, il avait acheté un revolver. Et il vint, hier matin, un peu après 11 heures, rue Septius-Michel. Il demanda Raymonde. Elle allait sortir. Il attendit. Et. lorsqu'il la vit, dans la cour, venir au-devant de lui, il marcha sur elle, la joignit, tira d'un geste rapide son revolver, l'appliqua sur la tempe de la jeune ftlle, et fit feu. Elle tomba, foudroyée. Le meurtrier retourna son arme contre lui et se logea une balle dans la tête.

Ainsi, il avait tenu parole. Mais il

Baymonde Uriot Lemoine

avait, à son suicide, ajouté l'horreur d'un meurtre inutile et cruel.

Les deux corps, 'par les soins de M. Bonnet, commissaire du quartier de Grenelle, furent transportés à l'hôpital Boucicaut,

L'ASSASSINAT DU TYPOGRAPHE Une troisième arrestation a été opérée

IIl s'agit d'un indiuidu qui aida emballer le cadavre et à le transporter à Herblay

C'est René Plisset qui, au cours d'un nouvel interrogatoire, a dénoncé le second complice de Mouvault

Plisset et son avocat, M* Thaon

René Plisset, dit « René l'Acrobate », dit aussi « Trompe la Mort », avait demandé à être interrogé par M. Gloria, juge d'instruction, avant la confrontation à laquelle il doit être soumis demain.

C'est qu'en effet le complice de Norbert Mouvault, qui a déjà menti un certain nombre de fois et s'est rétracté par la suite, avait, une fois encore, à revenir sur ses mensonges.

Hier donc, un peu après 16 heures, l'inculpé était monté de la souricière et s'engouffrait dans le cabinet n° 31 où l'attendaient ses défenseurs.

Trois heures après, la c confession était terminée elle avait mis au point quelques détails sans grand intérêt, mais elle avait aussi révélé le nom d'un nouveau complice de Mouvault. Fernand Martien, né le 17 août à Carrières-sou3-Poissy, et qui demeurait ces temps derniers, 2, boulevard ùtt Havre, à Colombes.

Les variations de Plisset

Je tiens à confirmer et à développer mes précédentes déclarations, expliqua dès l'abord Plisset. J'ai été hébergé par Mouvault, car j'étais sans j travail, aussi parce qu'il s'ennuyait, M me conta ses malheurs conjugaux et me dit, un jour, qu'il voulait, par ta force, obliger Brunet à lui révéler l'adresse de sa femme. Je n'ai jamais rien remarqué de suspect dans la maison de Puteaux et; le jour de « l'affaire », mon rôle consistait nniquement à me cacher, à voir sans être vu et i écouter. C'est pourquoi je me suis placé dans la petite cuisine, regardant à travers des carreaux. La première scène se déroula dans la salle à manger, et, si je n'en ai perdu aucun détail, je n'y ai en rien participé.

Et Plisset de confirmer entièrement le récit donné par Mouvault le 4 décembre

La seconde scène, reprit le misérable, se déroula dans la grande cuisine. C'est de moi-même que je suis sorti de ma cachette pour dire à Brunet « Toi, tu es un malin, je t'ai suivi pendant quatre jours et tu m'as échappé » Mouvault intervint pour dire qu'on 'allait mettre le typographie à la torture, au besoin par des pointes de feu.

Y avait-il du feu allumé dans la i maison interrompit M. Gloria.

Non, mais il y avait le gaz. Brunet ne prit pas la chose au sérieux. Moi non plus. Mouvault me dit d'aller à l'entrée de la cave chercher une corde rouge. J'y allai, je pris cette ficelle, qui était la plus solide de celles se trouvant là. Et de retour à la cuisine. j'attachai les mains de Brunet, derrière riait bien que toujours sous la menace du revolver de Norbert.

Ce fait seul, fit remarquer le juge d'instruction, constitue la. complicité vous participiez à une mise à la torture vous êtes donc responsable de ce qui s'est passé par la suite.

Je ne pouvais le prévoir, dit. Plisset, en baissant ta tête. et je regrette ce que j'ai fait si j'avais pu m'imaginer ce qui devait se produire, je aérais •– Mais lorsque Mouvault est monté chercher des serviettes c'est-à-diré les instruments de torture vous auriez dû intervenir ?

Je ne pensais pas qu'un crime -allait se commettre

Le cri le s'accomplit pourtant. D'après les nouvelles déclarations de l'inculpé, la scène totale dura environ trois quarts d'heure et l'étranglement proprement dit cinq min'.ité-î.

J'étais effondré, affirma I'acro- bate je tremblais comme une feuille depuis le moment où commença l'étranglement.

Après la mort, Mouvault fouilla le cadavre, espérant trouver l'adresse de sa femme. Il prit .out et notamment 30 francs que Brunet avait sur lui. Je n'ai pas vu de somme plus importante et je crois que Robert a gardé cet argent. J'eus grand'peine à allumer du feu et il brûla tout, jusqu'au béret basque du typographe.

Le crime perpétré, ce fut la promeI nade à travers Paris, marquée par trois ou quatre arrêts pour boire autant de cafés et par la mise à la poste de la lettre écrite par la victime.

Mouvault me dit, poursuivit Plisset, qu'il fallait se débarrasser du cadavre. Il pensait à Herblay, d'où il est originaire, mais il fallait. pour cela, une voiture. Il m'emmena enfin à Nanterre pour acheter du treillage. Je puis vous donner, à ce propos, ce détail chez le quincaillier, Mouvault voulait couper le I grillage, mais ce fut le marchand qui se servit des cisailles.

Cependant vous m'avez déclaré, lors d'un précédent interrogatoire, que vous êtes allé chercher ce treillage à la cave, aussitôt après l'assassinat ? C'était un mensonge, je pensais alors que je mî compromettais moins en ne révélant pas que j'étais allé avec mon camarade chez le marchand. Après cet achat, les deux complices allèrent dîner au restaurant Collinot, à l'angle de la rue Arago et de la rue de "Magenta, à Pute-ax.

Nous n'avions pas déjeuné et pourtant,. je vous prie de le croire, nous n'avons gpnère touché au dîner. Rentrès à la maison, Mouvault me dit qu'il allait chercher une voiture. Un quart d'heure après, il revint avec le


vieux taxi d'Auby, qu'à fit rentrer dans son garage.

Môuvault a emballa te cadavre. Je nie contentai de couper les fils de fer ayeo lesquels il cousait la couverture et maintenait le treillage. Nous plaçâmes alors le paquet dans la voiture, en diagonale. Norbert était monté dans l'auto et l'avait pris dans ses bras. Nous allions sortir de la maison. lorsque il était environ 23 heures et demie nous aperçûmes, place de la Défense, les gens qui sortaient du cinéma. Nous attendîmes qaelques minutes et nous partîmes, assis tous deux sur le siège avant,

Trois quarts d'heure après, nous étions à Herblay.

Jusqu'ici, Plisset n'avait apporté que des précisions. Il allait, ainsi que nous le disons plus haut, révéler des détails nouveaux, grâce à la perspicacité du juge d'instruction. Un second complice

,NI. Gloria demanda, en effet, au jeune bandit

Et aucune tierce personne n'est intervenue dans cette affaire ?

Plisset sembla réfléchir un instant, comme si un court débat s'engageait entre lui et sa conscience et, d'une voix sourde, il raconta Si. je ne vous ai pas encore dit tonte la vérité. Au restaurant Collinot, au moment du café, un ami de Mou- vault vint s'asseoir notre table. C'est l*n individu qui habite la Garenne-Colombea et qui est connu sous le nom de Kiki », ou « Titi ou « Fia je ne Bie rappelle plus exactement. Norbert le mit au courant de son crime et nous retournâmes ensemble à la maison. II lui montra le cadavre et il nous laissa tous deux le temps d'aller chercher le taxi.

A en croire « Trompe-la-Mort s, c Kiki aurait aidé au chargement du « paquet », il serait allé également chercher des briques dans la courette, Ce sont trois hommes et non deux qui se seraient assis sur le siège avant de là voiture d'Auby, éclairée dans sa route vers Herblay par des lampes électriques de poche et par un lampion à l'arrière.

A Herblay, c Kiki » aidait encore à arrimer les briques sur le treillage, mais il ne toucha pas au cadavre et il resta sur la berge à garder le taxi, tan- dis que les deux assassins allaient im- merger leur victime dans le c trou aux anguilles ».

Nous revînmes tous les trois et, en passant sur le pont de Charlebourg. nous avons laissé « Kiki ». Pourquoi Mouvault avait-il pris cet homme Pour moi, c'était « en cas de malheur x. D'ailleurs, « Kiki » est égale- ment d'Herblay et il connaît bien la région lui aussi.

A la recherche de « Kiki »

Lea policiers, grâce au* renseignements qu'ils recueillirent dans la soirée auprès de Mme Mouvault. apprirent bientôt la véritable Identité du nommé « Kiki D, qui fut jadis invité par Mouvault à partager avec lui la couche de sa femme. Et l'inspecteur principal Moreux, le brigadier Bierselmuller et l'inspecteur Petit arrêtèrent, h 20 heures. Martin chez un ami, M. Fournier. 116, rue de Reims, à Sartrouville, chez qui celui-ci se cachaitAmené aussitôt devant M. Guillaume, Martin, sans hésiter, confirma en tous points les déclarations faites à son sujet par Plisset.

Je n'ai fait, assure-t-il, qu'aider à « empaqueter » le corps du typographe. Mouvault, d'ailleurs, trouva mon « travail » mal fait et le recom- mença. Pour ce qui est du transport du cadavre, je n'ai fait que m'asseoir auprès de Mouvault et de Plisset. dans la voiture, et d'éclairer le chemin avec une lanterne que je tenais à la main. Mais je suis resté sur la berge au moment de l'immersion.

Martin n'a contredit que sur un seul point Plisset

Ce n'est pas au café que Mouvault m'a rencontré, a-t-il dit, mais il est venu me chercher chez moi à Colombes et m'a mis au courant du crime qu'il venait de commettre en me demandant mon aide.

Puis Martin déclara qu'il ne connais.sait Mouvault que depuis peu de temps. Il a passé la nuit à la police judiciaire et sera mis ce matin à la disposition de M. Gloria, juge d'instruction. Plisset avait achevé son récit inédit. Avant de le faire reconduire à la Santé M. Gloria lui posa encore une ques tion sur un détail donné la veille par 28 octobre chez M. Thomas lorsqu'il vint chercher son fils Mlchel, vous étiez donc son complice dans le crime et après le crime ?

Je l'ai accompagné jusqu'à la porte, je suis resté dans une courette. Vous avez fait aussi la grande promenade de Gallardon-Chartres la veille de l'arrestation ?

C'est exact.

Avec quel argent ?

J'avais gagné aux courses. Simon avait sa paye et Norbert avait vendu sa salle à manger. Du reste je ne m* suis guère amusé, j'étais trop nerveux Plisaet disait cela, mais son sang froid semblait lui donner un démenti formel ce jeune homme a fait mon tre, au cours de l'enquête, d'un « cran étonnant pour son âge.

L'interrogatoire terminé, M. Gloria fit appeler M. Guillaume, commissaire à la police judiciaire, pour lui donner mandat de rechercher « Kiki a, « Titi » ou Fia et aussi d'interroger à nouveau M. Auby.

Hommage à M. Paul Reynaud La commission administrative per- jmanente de l'Alliance démocratique. réunie sous la présidence de M. Antony Ratier, ancien garde des Sceaux, après avoir décidé d'accorder l'inveqtiture de l'Alliance à la candidature de M. Adrien Oudin, conseiller munictpal de Paris, en vue de l'élection qui aura lieu, dans le IX' arrondissement, en remplacement de ',NI. Paul Escudier, a voté, à l'unanimité, cette motion «c La commission administrative perma- nento de l'Alliance démocratique félicite chaleureusement M. Paul Reynaud, minlstre des Colonies, vice-président du parti, de la mission qu'if vient d'accomplir en Indochine et dont tes résultats servent si utilement les intérêts de lit France.

56. feuilleton du Petit Parisien, IU-12-31 LA NUIT w- DE SANG grand roman tnéttit

par

GASTON -CH. RICHARD TROISIEME PARTIE

LE CRIME DU CHATEAU

DE PLOHARS

V (suite)

Le sacrifice de Sylvaine

« Ma Sylvaine adorée.

« J'ai trouvé une issue. Exige d'Ar< nault qu'il te remette, au jour même « de ton mariage, les pièces en questien. et détruis-les, sans hésiter. Je « me charge du reste. Aie confiance comme j'ai foi en toi, comme j'aurai patience dans l'avenir

a le t'adore, ma Sylvaine. Je baise c tes chères mains.

H con9a la lettre à la poste et atten dit.

Cinq jours plus tard. il reçut ce moi Bien aimé,

e Arnault refuse. Il dit qu'il il dèpo « sera ces papiers dans le berceau de l'enfant, fils ou flHe que te lui don C nerai..

Copyright by Gaston-ch. Richard 1831. j Traduction et reproduction Interdite» en i tous paya*

MM. Laval et Flandin devant la commission des finances

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UNE DECLARATION

DE M. PIERRE LAVAL

Le président du Conseil est introduit, accomnagné de M. Flandip, milot, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.

Ma. présence à la commission, dé- clare d'abord M. Pierre Laval, est pour affirmer l'entière solidart'-é du gouver- nement M. Briand, retenu par une stance du conseil de la Société des narions, est représenté par M. Berthelot.

Je vais céder la parole au ministre des Finances mais je tiens à dire que nul gouvernement n'aurait pu se comporter autrement puisqu'il a obéi exclusivement à des intérêts d'ordre public ou au souci de prévenir des catastrophes internationales dont on ne saurait imaginer les contre-coups. L'aide à la Hongrie

Pourquoi la France a-t-elle aidé la Hongrie ? Une note, rédigée par M. Berthelot, dit en substance

« En présence de la collusion germano-autrichienne, affirmée par l'Anschluss, la France devait restreindre son champ d'attraction. Or le comte Bethlen, premier ministre de Hongrie, a été très correct et très ferme, désireux de conclure des accords économiques non seulement avec Rome, mais avec Prague. De plus, dans l'état de crise où se trouvaient les nations de l'Europe centrale, on aurait pu redouter un effondrement général. Il importait d'aider la Hongrie, qui est une des pièces maîtresses de l'équilibre.

D'ailleurs, la Hongrie et ses voisines après elle ont, malgré la gravité des circonstances, opéré un vigoureux effort de redressement et de compression des dépenses qui présente un très vif intérêt. »

Après avoir lu cette note, M. Laval souligne que tous les autres Etats de l'Europe s'appliquent depuis plusieurs années à mettre la main sur la Hongrie la France aurait été imprudente en s'enfermant dans l'abstention. M. Lamonreux, rapporteur général, s'étonne que, dans le dossier communiqué touchant l'avance faite à la Hongrie, l'accord intervenu entre cette puissance et la France (représentée par la Banque de l'Union Parisienne) ne figure point.

Il signale que la commission n'a pas été Informée non plus du texte des conventions intéressant la Banque Nationale de Crédit.

n regrette également que le dossier, fort complet en ce qui concerne les lettres du ministre des Affaires étrangères, ne renferme pas les lettres du ministre des Finances touchant les avances faites à la Hongrie et à la Yougoslavie.

M. Mandel s'unit à M. Lamoureux pour demander quels ont été les résultats financiers de l'opération de sau- vetage tentée en faveur de la Banque d'Alsace-Lorraine et de la Banque Nationale de Crédit

Le sauuetage de la B. N. C.

M. Pierre Laval expose que, pour la Banque Nationale de Crédit, il fut saisi, à la veille de son départ pour Berlin, de la nécessité de prévenir la catastrophe qu'aurait été la fermeture de ses 700 guichets. Pendant toute la soirée, pendant une partie de la nuit, M. P.-E. Flandin négocia avec les représentants des grands établissements. Le gouverneur de la Banque de France et le directeur du mouvement dea fonds émirent l'avis que sauver la B.N.C. était une nécessité nationale et que l'Etat devait s'imposer tous les sacrifices pour éviter l'affolement de 40.000 à 50.000 déposants d'abord, etj de tout le public ensuite. Les établissements de crédits fournirent chacun 50 millions. Ce ne fut pas suffisant. Le Trésor fournit le reste par l'intermédiaire de la Banque de France. Nos avances sont-elles en péril ? A cette question, qu'il pose lui-même, le président du Conseil ré- jpond fermement Non Le contrô- j leur placé à la B.N.C. par la Ban- que de France déclare que le fonds de garantie constitué par les établissements de crédit est plus que suffisant pour couvrir les pertes. Donc la B.N.C. est sauve, et le Trésor est indemne nulle inquiétude ne saurait subsister.; Les manœuvre» du dehors

Ici le président du Conseil ajoute que les Français doivent se garder de prêter une oreille trop favorable aux rumeurs tendancieuses et pessimistes: J'ai l'impression que nous sommes manoeuvrés du dehors. Vous ne serez pas étonnés, si, quelque jour, comme ministre de l'Intérieur, je prends les mesures qu'il pourra convenir.

M. FLANDIN

RENSEIGNE LA COMMISSION Le ministre des Finances donne connaissance des conventions intervenues entre la Banque de l'Union Pari- sienne et le gouvernement hongrois. Il y a lieu de remarquer que celui-ci s'engage à employer le produit des bons escomptés selon les directives de la Banque des Règlements Intematio-

« Hervé. »

« Adieu, bien-aimé.

« Ta Sylvaine. »

il y avait, sur ces lignes, un rond' brouillé. une larme qui s'était écrasée là.

Hervé enferma la lettre dans son coffre.

Puis, longtemps, il demeura en contemplation. les mâchoires serrées devant une grande panoplie d'armes; de marine, formée par son père et qui ornait le mur de sa chambre. VI

Un soir de noces

Dis donc Simon, c'est demain que ton auteur se marie ?

Il paraît.

Tu vas aller voir ça, je pense ? Non Ben. mon coco, t'es vraiment pas curieux. Caramba à ta place, je me paierais ce luxe-là! Et la brune Carmen del Paso, la reine du dancing, ainsi qu'on l'appelait a Dinard en cette saison, secoua eea, boucles noires comme jais en riant à belles dents claires.

C'était une belle fille, fraîche et gala. I u ayant vu le pour dans un quelcon que vallon du Bearn. se faisait passer pour Espagnole, mais jacassait plus, volontiers en vrai gascon qu'en pur cas tillan, malgré les mots ibériens dont ) elle émaillait pittoresquement ses dis cours.

Il faisait chaud, ce soir-!à, dans la ;rande salle du Ca8anova, à Dinard. Le soleil avnit tapé dur toute la journée. Et toute une jeunesse avide d'autres plaisirs qua de ceux du bain ou des jeux de plage se pressait sur le « lino. » et dansait aux sous d'un jaass frenàtique.

naux. I1 s'agit donc d'une opération purement monétaire.

Il fait savoir, d'autre part, que la vie de la Banque d'Alsace-Lorraine est redevenue normale.

Après que promesse eût été faite & M. Autonelli de donner communication des documents intéressant les tractations de l'Union Parisienne, M. Vincent Auriol posa une série de questions. Les premières portaient sur la régularité des opérations effectuées. M. P.-E. Flandin en justifia la légalité; M. Pierre Laval affirma avec vigueur qu'il était d'ailleurs fâcheux que nos lois ne permettent pas une plus grande souplesse encore dans l'utilisation des crédits de trésorerie pour notre politique étrangère.

M. P.-E. Flandin maintient sa position. Sollicité de consentir un emprunt à la Tchécoslovaquie (500 millions environ), il est prêt à le faire selon les mêmes procédés dont il a usé pour la Yougoslave et pour la Hongrie. Sur une nouvelle série de questions de M. Vincent Auriol, le ministre explique comment la Banque de l'Union Parisienne préparait, depuis un bon nombre de mois divers emprunts étrangers, entre lesquels l'emprunt hongrois. Comme on voulait garder un caractère commercial à l'opération, placée sous le patronnage de la B. R. L, il fallait conserver une façade bancaire. Le président du Conseil ajoute, sur une note du ministre des Affaires étrangères, que toutes les affirmations produites récemment par M. Paul Faure et reprises par M. Vincent Auriol sont fausses de tous points.

MM. Chassaigne-Goyon, Cachin, Lamoureux posent encore quelques questions. L'audition des ministres e3t terminée.

Le prêt à la Tchécoslovaquie

Cependant, une dernière question est soulevée par le gouvernement La commission des finances a été informée, au cours de la journée, que nous envisagions l'octroi d'un prêt de 500 millions à la Tchécoslovaquie nous voudrions savoir si la commission estime que ie gouvernement doit procéder par la voie d'un projet de loi ou si elle admet que le gouvernement applique, pendant les sessions, la même procédure qu'il a appliquée pendant l'intersession.

Après quelques observations de M. Lamoureux, Il est décidé que la commission en délibérera ultérieurement.

Déclarations de M. Flandin sur la convention passée avec la Banque de France Le miniatre des Finances a demandé le vote rapide du projet gouvernemental, la nouvelle convention devant fortifier davantage encore la solidité de notre monnaie

A la fin de la séance de la commission des finances, M. Flandin a fait une courte observation sur le projet de loi portant convention entre l'Etat, la Banque de France et la Caisse autonome.

Il explique que la Banque de France, ayant hérité des devises accumulées par le Trésor entre 1926 et 1928, a allégé dans une large mesure ce poste de son bilan, maïs, elle en a gardé. Comme on n'envisage pas la stabi- lisation de la livre à brève échéance, la Banque de Franche ne pouvait continuer à porter les livres qu'elle possède pour un cours supérieur au coure,

pratique.

n fallait chiffrer la perte. Celle-ci varie tous les jours. Elle est environ de 2 milliards et demi.

La Banque de France devait-elle prendre la perte à sa charge ? Pour le ministre, rien n'oblige l'Etat à assumer cette perte la Banque de France a, en 1928, accepté les risques et elle n'a jamais reçu d'injonctions gouvernementales. Mains. en fait, devant l'émotivité britannique sur toute aliénation de devises, la Banque de France a sa- icrifié son intérêt égoïste à celui de notre politique générale fondée sur i l'amitié anglaise.

Serait-il possible que la Banque de France couvrit cette perte sur ses propres ressources ? Evidemment oui mais cela n'irait pas sans quelques troubles pour notre économie générale. La Banque de France a donc demandé au gouvernement d'intervenir et de la couvrir par la remise d'un j ban revisable semestriellement. Elle a proposé de participer à cette perte en prélevant sur son avoir propre mittiona, qui seront portés au compte amortissement du bon revisable. Pour le surplus, le mécanisme d'amortisse- ment sera celui qui est appliqué aux bons remis en contre-partie des avances russes.

Les engagements valent jusqu'en' 1945, date à laquelle expirera le privilège de la Banque de France. L'amortissement ne sera sans doute achevé qu'entre 1945 et 1955. Le ministre, en terminant, a insisté vivement auprès de la commission pour qu'elle rapporte favorablement, dans le plus bref délai, une convention qui, enlevant jusqu'à l'ombre d'un prétexte à des attaques injustes, fortifiera davantage encore la solidité de notre monnaie.

LÉGION D'HONNEUR Chevalier NI. Adolphe Potntier, agriculteur Crolx-Molliîneaux (Somme), pré| ildent de la Société des agriculteurs de la Somme.

'fu paies un giass ? interrogeait Carmen.

SI tu veux fit Simon Arnault, qui mâchonnait un cigare et rêvassait, I'oeil trouble et mi-clos, devant une bouteille de Champagne, érigeant, dans un seau argenté rempli de glace, son col vert cravaté d'une serviette blanche. La jeune femme s'assit à sa table, prit une coupe vide, la remplit et dit Oui, à ta place. j'irais voir ce qui se passe. Dis donc, elle a de la chanee la poule qui a levé ton paternel! Elle but une longue gorgée et dit encore

Passe-moi une cigarette

Simon Arnault lui tendit un long étui d'or et de platine que fermait un beau i rubis. Carmen y cueillit une cigarotte et dit en riant

Quand t'en voudras plus de ç'te vieille boîte-là tu me la passeras, dis » J'en ai justement besoin d'une. Puis, sa cigarette allumée, elle 1 ajouta., narquoise Tu la connais, la poule qu'il épouse, ton paternel ? ? i Oui, je la connais. C'est une très gentille jeune fille, d'excellente famille, qui a beaucoup d'affection pour lui et qui le rendra très heureux. Quel âge qu'il a ton père ?

Cinquante-cinq, cinquante-six ans. Mais il ne les parait guère et Il est j oâtl pour vivre cent ans. Vaya dans ce cas, pobecito t'as le temps d'attendre ton héritage, d'au tant plus que, dis donc, avec tout le € fric qu'il a, il peut se payer le luxe i avoir des héritiers. Saua dnute.. flt Simon Arnault Et c'est tout l'effet que ça te pro duit ? Ben t'as de la philosophie de reate Mais plus elle aura de mlgnarda.

LES ALIMENTS! ET LA SANTÉ; Le vin 1

(Suite et fin)

Parmi ces vins évoeateurs de plai- sirs, on peut citer toute la pléiade de nos bons vins de France. Musset a serti cette idée sur le bel axe d'or d'un de ses vers immortels. Avec les grands bordeaux, les grands bourgo- jgnes et les crus fameux du Rhône, il faut donner ici une mention spéciale aux vins du Jura, d'Anjou et de Tou- raine, qui sont une chanson d'amour. Et que dire de ceux de l'He de Beau-'té, de cette Corse qui, sur la carte géographique, a la forme d'une grappe de raisin posée sur la Méditerranée. Après avoir bu de ses vins, on ne s'étonne pas que le vrai Don Juan, né à Séville, soit, dit-on, de père et mère corses.

Nous ne voulons pas oublier, dans cette rapide étude sur les effets thérapeutiques des vins d'Alsace, ces vins aux reflets dorés comme les cheveux des blondes de là-bas. Tous sont des diurétiques par excellence. Ils peuvent dissoudre les cailloux du rein et c'est grâce à leur pouvoir qu'il y a très peu p d'opérations de taille à l'hôpital de Strasbourg (la taille est l'ouverture de la vessie pour l'enlèvement d'un calcul). Napoléon ¡or faisait sinon un grand usage, du moins un grand cas de l'Altenberg et du Volsheim. A la fin de cet article comme à la fin d'un bon repas, arrivons au cham- pagne. Champagne roi, vin lustral, vin de baptême du bonheur. Essentiellement thérapeutique, il est de toutes les maladies comme il est de toutes les fêtes.

Les rois, les papes, Charles Vin, Léon X, Charles-Quint François I" avaient des domaines en Champagne pour être sûrs d'en être bien approvisionnés. L'Ay, au goût de pêche, avait leur préférence.

Sans nous lancer dans l'étude de ses nombreux crus, disons seulement qu'il y a deux sortes de champagne le doux et le sec, avec toute la gamme des degrés entre ces deux rivaux, Le doux est très fortifiant, le sec est remontant et donne un tonus rapide. Dans certains cas assez rares, il y a intérêts pour le malade & « dégazer s un peu le champagne juste avant son absorption, mais la plupart du temps on le donne chargé de tout son gaz. Quand il s'agit d'arrêter les vomissements, de calmer des irritations péritonéales, on fait appel au champagne frappé, car en vertu de la loi physique plus un liquide est froid, plus il retient de gaz en dissolution. Et le champagne frappé agit sur l'or- ganisme par le froid et le gaz asso- ciés. Ses myriades de petites bulles titillantes calment la muqueuse, et l'estomac devient conservateur de son contenu par arrêt des mouvements antipéristaïtiques, c'est-à-dire des contractions de bas en haut. comme j dans les révolutions.

Il ne faut pas oublier de dire aussi que le vin est un grand tueur de microbes, comme l'établit magistrale- ment le docteur Marcandier dans sa thèse inaugurale. Dans certains vins, les vibrions cholériques sont détruits en cinq minutes et les bacilles typhi- ques ne résistent pas plus d'un quart d'heure. Donc, en temps d'épidémie, peu d'eau dans votre vin. mais en temps d'épidémie seulement. Sans cela vous m'accuseriez d'imiter mon grand et vénérable confrère Avicenne. prince des médecins, après Hippocrate. qui conseillait de temps en temps une légère ébriété, dite thérapeutique. Et si quelqu'un vient vous dire que le vin est contraire la longévité, envoyez-le à une séance de l'Académie de médecine y admirer la mine florissante d'un de nos maîtres, partisan de l'usage modéré du vin, et' dont on vient de fêter le centenaire. Il y a aussi à citer un certain Jacob Erdang, grand buveur de vin. qui nei s'est présenté devant l'Eternel qu'à l'âge de cent dix ans bien sonnés. Nous ne pouvons pas nous étendre ici sur les nombreuses et efficaces préparations pharmaceutiques auxquelles le vin sert de base. Peut-être en parlerons-nous quelque jour. Après avoir énuméré certains des effets thérapeutiques du vin, qu'on nous permette de présenter respectueuse ment à la Faculté de médecine la requête suivante.

Ne pourrait-on pas. suivant le con- j | seil du savant professeur Mauriac, iajouter un chapitre de plus à la théraj peuttque le traitement par le vin, la vlKothérapie, qu'on mettrait en face de l'hydrothérapie traitement par r i'eau ?

Cela sans médire de .l'utilité incon- testable des eaux minérales, qui d'aU- leurs font bon ménage sur nos tables avec la plupart des vins. Je n'irai pas jusqu'à demander la création d'une chaire de vinothérapie, mais je demande à mes grands confrè'res, a tous mes confrères, et principalement aux membres de la commission scientifique qui vont chaque année étudier sur place les eaux miné- j | raies, d'étudier au point de vue thé- j rapeutique les vins des régions où ils passent. Je les invite .onc à met- tre un peu de vin dans leurs eaux minérales.

Dans ce but, je recevrai et transmettrai avec plaisir les suggestions

la poule, et moins tu toucheras pour ta part d'héritage

Sois tranquille je ne serai encore pas à plaindre répondit Simon Ar- nault avec un sourire.

Carajo je t'admire. Et je pense i que le bel Hervé de Karnoël doit pren> dre la chose moins bien que toi répli- qua la belle flile.

Simon Arnault regarda sa compaëne avec surprise. Et son étonnement était si visible que la railleuse jeune temme éclata de rire Non, mais remets-toi fit-elle. Ça t'époustouffle tant que ça que je sache ce qui se passe dans le monde ? Mais j on a des relations, caro mto

Raconte-rmol ça ? St Simon en s'accoudant sur la table.

Oh si ça t'intéresse, c'est pas 1 3nrcier_ Ma cousine germaine Ma- ,dette, qui a une pièce de dix ans de 1 plus que moi, est première femme de chambre chez Mme de Plohars. Alors, tu penses Je connais toute la famille M. Hughes bi. Hervé M. Hector, et le vieil oncle Alain de Kervroch. Elle i nous en rebattait les oreilles. Mariette- Quand je suis venue en service à Paris. là la fin de la guerre, j'ai vu iout ce i monde-là. Cétalt Hervé de tous le plus 1 gentil. Tu penses bien.- Je n'ai pas osé lui parler à ce moment-là, et lui. il ne regardait que bille Sylvaine. Seu- j lement voilà. Je n'ai pas tardé à en voyer mon petit bonnet par»dessus le Moulin de la Galette. Et un soir. ce que le monde est petit tout de môme je l'ai rencontré à la Boîte] à-Clous. Tu connais ?

Oui. dit Simon très attentif. C'est rigolo

Marrant Ce soir-là, Il faisait la bombe avec des copains. J'ai dansé avec lui. Je ne lui ai pas caché que j'avals un petit béguin pour luL C* De lui a

que ne peuvent manquer de faire à ce sujet les présidents des centres vinicoles et propriétaires de nos grands crus.

Nous souhaitons de voir, dans la pro- chaine édition de nos formulaires médicaux, les meilleurs vins à administrer dans tel ou tel cas comme on le fait pour les eaux minérales.

Notez que, contrairement à ces dernières, qui perdent leurs vertus en vieillissant, le vin s'améliore avec l'âge.

Donc, à bientôt les voyages d'études de nos grands médecins dans nos grands vignobles.

Et la Faculté le voulant biea, ouvrons, sous le caducée d'Hippocrate et du divin Rabelais, le chapitre du traitement par le vin ou la vinothé- rapts ?

Docteur Stéphane Gian.vetti.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'A. des 0. R. de cavalerie du G. M. P. et l'Association amicale de l'Ecole des sous-utticiers de cavalerie.

Conseil des ministre», à 10 h., A l'Elysée. Sénat Séance à 15 h. (projeta divers). Chambre des dépotés Séances 9 h. 30 et à 15 h. 30 (délai de grâce aux commerçants et suite des interpellations sur le chômage).

Obsèques de Félix Galipaux, 11 h.. Madeleine.

Congrès National des contribuables, 9 h., 19, rue Blanche. Action française, 10 h., 8. rue Danton.

Ventes de charité Les Guides de France, 14 h.. 19. rue Blanche. Union des femmes de France, 14 h. à 18 h., hôtel des Invalides.

Attribution dn prix Brleux par l'Acadé- mie française.

Réunions d'anciens combattant» 279* R. L, 20 h. 80, 4, rue Saint-Denis. cuirassiers à pied et groupe léger de la D. I., 20 h. 30, 3, place de la Bastille. R. I.. 20 h. 30, 27, rue du 4-Beptembre. j Amicale des formations de l'avant, 20 h. 45, malrie du IV*. F. N. des com- battants républicains, 21 h., 32, GrandeRue, à Montrouge. L'Edelweiss (chasseurs alpins de Savoie-Dauphiné). 21 h., café de la garde nationale, place de l'Hôtel-de-Ville. et 327. R. L, 21 h., 6 bés rue du 4-Septembre.

Bànnion» Comité des loisirs de la R. P., 20 30, 5. avenue de la République. Les sourciers, 2û h. 30, Natre-Dame de la Gare, 15, rue Charcot. Les Amis du bouddhisme, 21 h., Sorbonne. L. N. contre le péril vénérien, 20 h. 45, Fa.culté de médecine. Club du Faubourg, 20 h. 30. rue Danton.

Concerts La Chanson dans les hôpitaux. 15 h., hospice Debrousae. Comité des loisirs de la R. P., 20 h. 30. 104. rue Richelieu. Section intersyndicale SaintMédard, 20 h. 30, 14. rue Censier. Association des musiciens chômeurs, 20 h. 24, rue Saint-Victor.

Zoo de l'Exposition coloniale Ouvert de 9 h. 30 à 17 h. (entrée par la porte 10, avenue de Gravelle).

Sports*. Courses, à Auteuil, à 13 h. Boxe, a Wagram, à 20 h. 30 Eugène Huat contre Sili.

L'Association de la presse angloaméricaine de Paris a renouvelé son bureau pour l'année 1932.

M. Ralph Heinzen, directeur en France de l'United Press, qui a accompagné M. Pierre Laval à Washington, a été élu président à l'unanimité. M. David Scott, correspondant à Pa- i ris du Times, de Londres, a été élu viceprésident britannique M. Leland Stowe, du New-York Herald Tribune, a été nommé vice-président américain. M. Joseph Carrier, directeur général des eaux et forêts, a été élu hier mem- bre titulaire de l'Académie d'agriculture. Ce soir jeudi 10 décembre, à 20 h. grande salle du Musée social, 5, rue Las-Cases, conférence du docteur Doi- I zy, ancien président de la commission d'hygiène de la Chambre, sur l'hy- jgiène et la Société des nations », sous la présidence do Mme Avril de Sainte- Croix, présidente du Conseil national des femmes.

Les innombrables consommateurs du Rhum Salnt-Jf.mes savent que, si son prix est plus élevé que celui des autres rhums, ce prix est étroitement lié à .=on haut prix ae r -vient, lequel est dût à sa qualité toute spéciale unique dans la production des rhums.

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Quarante jours après son mariage un mari avait abandonné

sa femme. pour sa dactylo Une jeune fille, issue d'un excellent milieu et qui avait été, par son éducaj tlon, aussi bien préparée aux arts d'agrément qu'à son rôle de maîtresôf de maison, avait épousé un ingénieur sur le compte duquel d'excellents ren i seignements avaient été fournis. Qua i rante jours après ce mariage, le mari désertait le foyer pour suivre sa dac- tylographe.

Au cours de l'instance en divorce introduite par l'épouse abandonnée dfvant la quatrième chambre civile présidée par M. Mercier, le défenseur de Ila jeune femme, M' Jean-Jacques Dumoret, ne réclama ni pension alimen-

pas déplu. Bref. pendant quinze jours. on ne s'est pas quitté. C'était pas la grande amour, pour sur, mals on s'entendait bien. Tellement bien, même, qu'il m'a proposé de m'emmener passer quelques jours en Bretagne, à Karnoël. C'était au printemps. J'ai accepté. Et tu as vécu chez lui ? Dans sa maison ?

Ça non, pas dans sa maison. J'habitais à côté, enfin à cent mètres de IL dans une pension, la pension Le Guen. Vaya on se baladait ensemble, on se baignait ensemble. Dans la journée, on se donnait du « monsieur, mademoiaelle gros comme le bras. Et la nuit. quand tout le monde était couché, je le rejoignais chez lui, en passant par les jardins. Tout ça à cause du qu'en dira-t-on, tu penses. Je passais par une lucarne qui donne sur un grand cou j loir. Une fois là, je tournais à droite». La porte au fond. Mon petit Hervé était là, dans sa chambre, toute tapis- sée de cartes, de panoplies d'armes ma rines des sabres d'abordage, des poignards d'abordage, des haches d'abor- j dage.- Même qu'un jour, avec un pyjama bleu à qui, une chemise à col Danton, une ceinture rouge et un vieux chapeau de toile cirée un suroit 1 qu'on appelle ça, je m'étais déguisée en femme pirate, comme au cinéma. Il m'a photographiée comme ça.- J'ai un poignard a la main. un gros vilain poignard d'abordage à manche de bois noir. Il en avait dans tous les coins de ces trucs-là.

Et jamais personne ne vous a surpris ensemble ?

Jamais.

Il n'avait donc pas de domestiques ?

Si, Il en avait. Un vieux couple de bonnes gens qui avaient servi son père- Lui. on l'appelait le père Trégoff.

taire ni pension viagère, mais la répa- ration immédiate du grave préjudice moral causé à sa cliente

En s'introduisant dans un milieu plus mondain que le sien, plalfla-t-i!, en n'accordant à celle qui se croyais definitiveinent établie que quelques jours de vie commune, en la délaissant enfin sous le prétexte effarant d'un caprice, le mari a causé à sa femme un tort qu'il doit réparer en versant, dans la plus noble acception du terme, le prix de l'hymen

Le tribunal, adoptant cette thèso originale et neuve, vient de prononcer le divorce au profit de la femme et do condamner le mari à lui verser 10.000 francs à titre do dommages-intérêts.

Pour être sûr de l'avoir n'oubliez pas de reter "< chez votre marchand de journaux, le merveilleux numéro de Noël du Miroir du Monde (64 pages de luxe en couleurs) qui parattra le 12 prochain au prix invraisemblable de 5 francs

ITIIiailnICBl CIMÉHA- j.Bamard-Deresne. S 13 Of

Il était sourd comme un pot et sa femme, l'Annaîc, comme on disait, je crois qu'elle l'était encore plus que lui Alors, tu penses.

Oui dit Simon.

C'pauvre gosse d'Hervé Ii n'a pas eu de chance, tout de même, Après son histoire à Deauville, l'an dernier, je comprends que le père de Plohars lui ai dit « Non, merci, très peu pour moi. Dis donc, qu'est-ce que tu en penses, toi, de cette histoire-là ? Moi ? Je n'en pense rien et je m'en coutrefiche répondit Simon en jetant son cigare éteint. Mais alors, si tu connaissais Mlle de Plohars, pourquoi es-tu venue me^poser un tas de questions ?

Tontillo c'était histoire de pren- dre un verre avec toi et de causer un peu. Fallait bien engager la conver- sation. Va falloir que je te plaque, d'ailleurs.- Le gérant me fait signe et le jazz commence un tango.

Dansons-le ensemble.

Si tu veux.

Us se levèrent, s'enlacèrent.

Le jazz jouait 8tempre: accompai gnant trois guitaristes et le chant seni auel et passionné enfiévrait les couples. Simon Arnault, après quelques minutes, enlaça plus étroitement sa danseuse. Dis donc, Carmen, fit-il, d'une voix un peu rauque. on reste ensemble, ce soir,?

Si tu veux répondit la jeune femme surprise.

Alors, invite des copains et des copines». On va rigoler.

Ça va dit Joyeusement Carmen Caramba Ollé Otlé

Quand ils regagnèrent 'eur table, la jeune femme appela d'un signe le gérant

Arrange-nous deux tables ensem-

chez

cette semaine

unvelcucô

HÂTEZ-VOUS

LA QUANTITÉ

EST LIMITÉE

*•̃ Voir l'avant- dernière page Le Salon d'automne fermera irrévocablement ses portes le dimanche soir. 13 décembre. Les oeuvres seront rendues aux artistes le lundi 14.

JOIE ET_SANTÉ Le plus bel ornement du jardin est indiscutablement la rose. N'est-elle pas de toutes les saisons, plus vivace et plus tenace que toutes les autre f;eurs ? Elle constitue une joie pour les yeux et pour l'odorat.

Joie par le jardin mais santé aussi. Santé par les fruits aux chairs fondantes et riches en vitamines. Rien de plus agréable que de récoltti à point et abondamment, des fruits qui ne connaîtront ni la cueillette hâtive ni )a souillure des manipulations multiples. et souvent malencontreuses,

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ble, dans un bon coin, Ernest dit-ell». On va souper tout à l'heure et s'amuser un peu. Compris ?

Oui dit le gérant. On va vous arranger ça.

On danse encore ? demanda Carmen. Tu es souple, tu sais, et tu ne me marches pas sur les p:eds. J'altue bien danser avec toi, chéri.

Viens répondit Arnault.

Ils repartirent pour un paso doble argentin, merveilleusement scandé. La salle, sous un jeu savant de lumières, s'illuminait en rouge ou orangé, en violet, en jaune, cri bleu. Les couples, pressés, agglutinés, se frôlaient, se dégageaient parmi les parfums, les odeurs fauves de la sueur, du tabac, les bouquets ardents des alcools, des cocktails, des vins, parmi les stridences des cymbales, le nasillement du saxophone, le martèlemeat sec du xylophone, la plainte miaulée des guitares.

On s'amusait ferme tous les démons hantaient cet élégant capharnaüm, où, parmi les matités noires des smokings, brillaient les dos nus des femmes.

A trois heures du matin. Simon Arnault était ivre à tomber.

Effondré sur la banquette, les yeux vagues et pleurards, la bouche molle, une cigarette éteinte collée à la lévre inférieure, le plastron blanc de sa chemise taché d'alcool et poudre de cendre de tabac, il offrait aux yeux de tous la plus parfaite personnification de l'ivrogne terrassé par son vice.

Carmen, quoique ayant Du ferme, s'était mieux surveillée et gardait quelque tenue.

Dis donc, mon coco fit-elle, y s'rait peut-être temps de t'aller coucher ?-. ld suivre.)


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LE CONFLIT SINO-JAPONAIS Le conseil de la S. D. N. clôture ses travaux

Au cours de la séance publique tenue hier, M. Briand a donné lecture de la résolution et de la déclaration présidentielle auxquelles Chine et Japon doivent souscrire aujourd'hui Le conseil de la Société des nations a tenu, hier après-midi, sous la présidence de M. Briand, dans le salon de l'Horloge du Quai-d'Orsay, la troisième séance publique de sa session actuelle, en vue de terminer ses longs travaux sur le conflit sino-japonais. On espérait que cette séance serait la dernière, mais la clôture n'a pu être prononcée, le délégué du Japon n'ayant pas reçu en temps voulu les instructions définitives de son gouvernement.

La réunion a débuté par un éloge de M. Salandra, le grand homme d'Etat italien, décédé hier, qui fut un excel- lent art!san de la société. Au nom de tous ses collègues, M. Briand pria M. Scialoja, représentant de l'Italie de se faire l'interprète de la sympathie émue du conseil

La frontière entre Syrie et Irak

Le conseil salra également la mémoire de M. Louis Loucheur comme on le lira d'autre part. Puis M. Fotitch, rapporteur de la question de la délimitation de la frontière entre la Syrie et l'Irak, proposa au conseil de procéder à la désignation de la commission d'enquête qui se rendra sur place à cet effet. Cette commission sera composée de trois membres neutres auxquels seront adjoints quatre assesseurs, deux nommés par le gouvernement britannique et les deux autres par le gouvernement français. Les conclusions du rapport de M. Fotitch furent approuvées par le conseil à l'unanimité, et lord Cecil exprima sa satisfaction

La résolution da Conseil

Passant au principal objet de la réunion, M. Briand donna alors lecture du projet de résolution relatif au différend ainô-japonais et qui, on le sait, est le fruit de laborieuses et délicates négociations. Les lecteurs du Petit Parisien ont suivi jour par jour la genèse de cette résolution qui réaffirme les décisions prises le 30 septembre dernier, demande aux gouvernements chinois et japonais de « prendre toutes les mesures nécessaires pour en assurer l'exécution, de manière que le retrait des troupes japonaises dans la zone du chemin de fer puisse s'effectuer le plus rapidement possible » et prend acte de l'engagement des deux parties de s'abstenir de toute initiative devant entraîner de nouvelles rencontres et de nouvelles pertes de vies humaines x.

Désirant, vu les circonstances spéciales de l'affaire, aider les deux gouvernements à résoudre définitivement, au fond, les questions pendant entre eux, le conseil décide de nommer une commission de cinq membres chargée de procéder à une étude sur place et de lui faire rapport sur toutes circonstances qui, de nature à affecter les relations internationales, menacent de troubler la paix entre la Chine et le Japon, ou la bonne entente entre les La résolution spécifie encore que « si des négociations, la commission n'aurait.#as qualUèt ppur y intervenir; il ne lut appartîefltent pas non plus d'intervenir dans les dispositions d'ordre militaire de l'une ou de l'autre partie. D'ici à sa prochaine session, qui s'ouvrira le 25 janvier, le conseil charge en outre son président de suivre l'affaire et de le convoquer à nouveau dans le cas où il l'estimerait nécessaire. Une déclaration de M. Briand

M. Briand lut ensuite une déclaration qui éclaire le sens des décisions prises. Il insista notamment sur le fait que le conseil attache la plus grande importance à l'exécution des engagements du 30 septembre et précisa les pouvoirs de la commission d'enquête qui doit se rendre en Mandchourie. Dans les limites de son caractère consultatif, cette commission aura le mandat le plus large et disposera d'une pleine liberté de mouvements pour se procurer les renseignements dont elle pourra avoir besoin en vue de ses rapports au conseil.

Les dernières difficultés

Ces deux lectures étant terminées, M. Yoshizawa déclara qu'il n'avait pas encore reçu les dernières instructions du gouvernement nippon et demanda le renvoi du débat à cet après-midi, ce qui lui fut aussitôt aimablement accordé.

Nous croyons savoir que lesdites instructions sont parvenues peu après la séance au siège de la délégation japonaise. Elles concernent exclusivement le point relatif à la répression des bandits. Le baron Shidehara insiste pour l'adoption de la formule qu'il a élaborée à ce sujet et qui diffère de cell? envisagée par le conseil. Dans la soirée, d'actifs échanges de vue franco-japonais se sont poursuivis à ce propos tant à Tokio qu'à Paris. On s'est efforcé de mettre les deux formules d'accord et c'est à cela que s'emploieront encore les délégations au cours des heures qui s'écouleront avant la séance finale. Au cas où un accord complet sur ce point de détail se révélerait impossible, on pense que le Japon pourrait exprimer ses vues sur la répression du banditisme en une déclaration spéciale et que la clôture des travaux du conseil n'en serait pas pour cela retardée.

Lucien BOURGUES

L'ÉLOGE DE M LOUCHEUR A LA S D. N.

Au cours de la séance du conseil de la S. D. N. qui se tint hier, M. Fotitch a rendu un hommage ému à la mémoire de M. Loucheur.

M. Aristide Briand a pris ensuite la parole et s'est éloquemment associé à cet éloge.

Vous ne vous étonnerez pas, a dit M. Briand, que votre président s'associe du fond du cœur à l'hommage si juste et si mérité qui vient d'être rendu à la mémoire de Louis Loucheur. Je remercie très sincèrement notre collègue, le représentant de la Yougoslavie, d'avoir bien voulu rendre justice à l'un des hommes qui furent parmi les collaborateurs les plus actifs, les plus ardents, les plus dévoués de la Société des nations.

Au nom de la Société des nations, je l'en remercie. Je l'en remercie aussi au nom de mon pays, qui n'a pas encore mesuré l'étendue de la perte qu'il a faite

Enfin, je le remercie du fond du coeur en mon nom personnel. Loucheur n'a pas été pour moi seulement un compagnon de lutte étroitement associé à la plupart de mes efforts, Il a été un ami, un ami intime, un ami dévoué, fidèle, toujours loyal.

En l'enlevant à mon affection, la mort m'a fait subir une perte cruelle, une de ces pertes que l'on ressent d'autant plus lorsqu'on est arrivé au point de l'existence où je auia arrivé

Une démarche

de M. Paul Claudel auprès du président des Etats-Unis

L'ambassadeur de France a exposé à M. Hoover l'attitude de la France dans l'aménagement des réparations

Washington, 9 décembre.

OS NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER M. Paul Claudel, ambassadeur de France à Washington, s'est rendu aujourd'hui au département d'Etat pour tenir M. Stimson au courant du point de vue,de la France au sujet de l'aménagement dont s'occupe le comité de Bâle. Cette communication, dans les grandes lignes, est la même que celles que nos ambassadeurs à Londres, Bruxelles et Rome ont faites aux gouvernements cocréanciers de l'Allemagne au titre des réparations.

Cet exposé a produit dans les milieux officiels une impression favorable. Des dépêches de presse récentes avaient laissé croire que l'attitude de la France était moins conciliante qu'elle ne l'est en réalité.

Bien que les Etats-Unis considèrent comme un problème purement européen le nouvel aménagement des réparations, ils ne peuvent pas s'en désintéresser en raison des effets que le règlement de cette question ne manquera pas d'avoir sur la revision des dettes de guerre.

A cet égard, je crois savoir que, si les milieux américains ont pris connaissance avec satisfaction de la position présente du gouvernement français, ils ne partagent pas dans tous leurs détails ses vues sur l'annuité inconditionnelle.

L'annuité inconditionnelle

On croit généralement ici qu'il n'est qu'un seul espoir d'obtenir du Congrès une reviaion globale et équivalente des dettes de guerre c'est que les puissances créancières de l'Allemagne consentent, dans une certaine mesure, un sacrifice sur l'annuité conditionnelle et pas seulement un réaménagement des modalités de paiement de cette annuité. Cette enquête est essentielle, dit-il, en vue de certaines mesures que nous aurons prochainement à discuter. Il est vraisemblable que le président Hoover transmettra demain au Congrès le texte du moratoire. Sa ratification par la Chambre et le Sénat ne fait pas de doute. Cependant, il n'est pas certain que le Sénat passe au vote avant le 15 décembre. M. Smooth, président de la commission des finances du Sénat, fera tout le nécessaire pour hâter la discussion, mais il suffirait de l'obstruction de quelques sénateurs pour retarder le vote.

Si cette éventualité se produit, tout le monde, y compris le Trésor, s'attend bien à ce que les puissances créancières s'abstiennent, néanmoins, d'effectuer les paiements qui, à défaut de moratoire, devraient être faits mardi prochain. Pierre Dénoyer.

LE BUT DE M, BRUNING

EN LANÇANT LES DÉCRETS-LOIS Berlin, 9 décembr (dép. P. Parisien.) Il est impossible le commenter en quelques lignes le dëtaildes dispositions de l'important décret-loi paru ce matin au Moniteur officiel de l'Empire. Les agences en ont d'ailleurs donné de larges extraits. Cependant, on doit en dégager l'esprit essentiel et en retenir les indications d'ensemble.

Le cabinet Brüning veut d'abord sauver les moyens de production de l'Allemagne (propriétés agricoles, usines, installations, entreprises commerciales et bancaires), menacés de sombrer dans la tempête. Pour y réussir, il n'hésite pas à briser arbitrairement les contrats et à promulguer une conversion des taux d'intérêt, lesquels sont tous ramenés à 6 ou aux environs de ce chiffre.

L'Allemagne fait un effort gigantesque pour maintenir intactes ses facultés d'exportation et, dans ce sens, elle ne recule pas devant des mesures de conversion financière insolites, estimant que ces mesures sont plus indiquées pour elle qu'une dévaluation du mark. Devant la généralisation du protectionnisme, l'exportation allemande va tenter de'maintenir sa force de concurrence au moyen d'un abaissement général des prix. L'opération se fait par l'intervention de l'Etat, en ménageant dans toute la mesure du possible les producteurs, et au détriment des salariés. Tout est donc pour le mieux dans la meilleure des Allemagne possible.

Les travaux du comité de Bâle Bâle, 9 déc. (dép. Petit Parisien.) Depuis l'arrivée, ce matin mercredi, de M. Diouritch, (Yougoslavie) et de M. Rydbeck (Suède), désignés par cooptation, le comité consultatif spécial de la B. R. I. est maintenant au complet.

La question qui, pour le moment, préoccupe le plus les membres du comité et les experts qui les ont accompagnés est le défaut de concordance entre les chiffres figurant dans les annexes du rapport du comité Wiggins de l'été dernier et les chiffres des statistiques actuellement présentées par la délégation allemande. M. Melchior ne nie plus, en principe, ces différences.

Sur sa proposition, le comité consultatif spécial a décidé la création d'une sous-commission technique d'experts composée des personnalités suivantes MM. Lacour-Gayet (France), Nordhoff (Allemagne), Pewell (Angleterre), Frère (Belgique), Formentini (Italie). Cette sous-commission s'est mise immédiatement au travail.

Si l'on fait le bilan de ces trois premières journées, tout paraît s'être passé, en dépit des divergences de vues qui subsistent, dans une atmosphère de calme et de technicité contrastant un peu avec les commentaires auxquels avaient parfois donné lieu dimanche et lundi les premières difficultés causées par la désignation de M. Diouritch et par l'élection du professeur Beneducce.

LES ENTRETIENS A LONDRES DE M ZALESKI

Londres, 9 déc. (dép. Petit Parisien.) Dès demain matin. à 11 heures, le ministre des Affaires étrangères polonais sera reçu par M. Macdonald à Downing Street; à 13 heures, il sera l'hôtel de M. de Fleuriau à l'ambassade de France et, dans le courant de l'après-midi, il aura une entrevue avec sir John Simon au Foreign Office. Demain soir, sir John Simon offrira au Claridge Hotel, en l'honneur de M. Zaleski, un dîner auquel assisteront plusieurs membres du gouvernement.

Berlin. Pour l'inauguration de la « trêve politique décrétée par le gouvernement du Reteh, des Hitlériens ont assailli des communistes. Un communiste a été tué et deux grièvement blessés.

A la commission des finances du Sénat M. Abel Gardey, rapporteur général trace le tableau

de notre situation financière Devant la commission sénatoriale des finances, M. Abel Gardey a fait un tableau de la situation des finances publiques au moment oi va commencer devant la Chambre la discussion du projet de budget pour 1932. Le rapporteur général a d'abord rappelé que le déficit avait fait sa réapparition avec le budget de 1930-1931, dont le « trou après le vote du dernier x collectif », peut être évalué à 2.600 millions. Le rapporteur général a ensuite examiné dans quelles conditions se présente après sept mois d'exécution le budget du présent exercice. Quel que soit le soin avec lequel les évaluations de recettes et de dépenses aient été faites, malgré aussi les plus-values massives constatées au titre des droits de douane, le retentissement de la crise économique sur les rendements fiscaux et le moratoire Hoover se traduiront finalement par un déficit de 3 milliards de francs, à condition que les crédits additionnels puissent être réduits à un chiffre faible. Puis M. Abel Gardey a exposé les grandes lignes du projet de budget pour 1932.

Après avoir noté le retard du dépôt du projet et rappelé les critiques élevées contre la loi de report de l'exercice dont le ministre du Budget propose l'abandon, le rapporteur général a examiné les évaluations de recettes et de dépenses du projet gouvernemental ainsi que, les conditions de son équilibre.

Sans se prononcer sur les différentes mesures proposées, il a simplement mesuré le déficit qu'il y aurait lieu de combler si le projet élaboré pour douze mois ne comportait que des ressources de caractère permanent et sûr le chiffre ainsi atteint serait supérieur à 4 milliards de francs.

Le rapporteur général a ensuite exposé la situation de la trésorerie à la date du 31 octobrn dernier.

Après discussion, la commission a décidé de se saisir de l'ensemble de la question de la trésorerie et de la politique financière au sujet desquelles elle désire entendre à bref délai le ministr' des Finances.

Un incident à la commission de l'enseignement de la Chambre Un incident s'est produit hier aprèsmidi, à la Chambre, devant la commission parlementaire de l'enseignement. M. Roussel, délégué du syndicat national des instituteurs, était venu suivi d'une délégation présenter les revendications des instituteurs et réclamer notamment l'avancement des membres de l'enseignement tous les trois ans au choix, et tous les quatre ans à l'ancienneté.

La commission ne paraissant pas se ranger à cette proposition, M. Rousse! déclara que les instituteurs étaient fatigués de voir opposer une résistance continue à leurs revendications et que, dans ces conditions, ils considéreraient dorénavant « les députés comme des adversaires ».

Le président, M. Cazals, releva vigoureusement ces paroles. M. Roussel s'excusa, mais ses excuses ont été jugées insuffisantes par la plupart des membres de la commission.

Aujourd'hui

élection du président d'Espagne Madrid, 9 décembre (dép. P. Parisien.) C'est, rappelons-le, demain que sera élu par les Cortès le premier président de la République espagnole.

Bien que l'élection de M. Alcala Zamora soit assurée. elle ne se fera pas à l'unanimité.

La Constitution espagnole est adoptée par les Cortès Madrid, 9 dée. (dép. Petit Parisien.) Les Cortès ont voté ce soir la constitution républicaine espagnole. D'EUROPE EN AMERIQUE EN 10 HEURES

Un projet du professeur Piccard Berlin, 9 décembre (dép. Havas.) Le professeur Piccard devenu célèbre à la suite de son ascension en ballon dans la stratosphère, parle, dans les Actualités cinématographiques d'une d'une société allemande du développement futur de l'aviation.

Le professeur Piccard a annoncé que dans un avenir pas trop éloigné ü se rendrait d'Europe en Amérique en dix heures au moyen d'un avion construit spécialement pour le vol dans la stratosphère.

Le savant belge pense que les premiers essais de vol avec cet appareil pourront avoir lieu au printemps prochain.

Les créances anglaises en U. R. S. S. Londres, 9 décembre (dép. P. Parisien.) Sir John Simon, secrétaire d'Etat au Foreign Office, a eu aujourd'hui, à la Chambre des communes, un long entretien avec l'ambassadeur, soviétique. M. Sokolnikoff. On croit savoir que la conversation a porté principalement sur la question des dettes anglo-soviétlques et sur le peu d'empressement que met le gouvernement de Moscou à régler cette question. Un émissaire d'Hitler arrêté à Stockholm

Londres, 9 décembre (dép. P. Parisien.) Suivant un message Reuter de Stockholm, la police suédoise a arrêté aujourd'hui dans cette ville un officier allemand, le capitaine Meyer, qu'on dit être un des émissaires d'Hitler.

Deux cinéastes français

victimes d'un accident d'auto Londres, 9 décembre (dép. P. Parisien.) Deux cinéastes français, M. et Mme vjsman Barradalle, ont été aujourd'hui victimes d'un accident d'auto lorsqu'ils se rendaient à Elstree pour prendre part à une production cinématographique. A un croisement de routes leur voiture est entrée en violente collision avec celle d'un Américain, M. Lawrence. Les deux autos ont été Lriséen et les trois occupants sérieusement atteints. M. Barradaile a reçu de profondes blessures à la tête, sa femme de nombreuses contusions sur tout le corps at M. Lawrence a une fracture du crâne. L'état de l'Américain est considéré comme désespéré.

A la Société d'encouragement au progrès

L'assemblée générale de ta Société d'encouragement au progrès a eu lieu hier soir. A l'issue de cette séance, le bureau du conseil d'administration a été formé de la façon suivante président, M. Paul Painlevé vice-présidents, MM. Louis Lumière. Léon Riotor, Edouard Belin, Henri Manson secrétaire général, M. Léon Bosset secrétaires adjoints, MM. Montrocher et Sineiic trésorier, M. Henri Gergaud trésorier adjoint, M. Fernand Bellenger; archiviste, M. Ch. Carton délégué général, M. Henri-Faté-

Clara tieiman

qui blessa son ex-amant M. James Winkfield

devant les juges de Versailles Elle est condamnée à six mois de prison avec sursis

Le procès pour tentative de meurtre qui se plaidait, hier, devant le tribunal correctionnel de Versailles était, comme le remarqua spirituellement au début de ses explications MI Henry Torrès, organe de la partie civile, une cause bien parisienne, puisqu'il mettait aux prises une Hongroise et un noir d'Amérique et que le drame se déroula en Seine-et-Oise.

Et cependant, il ne s'agissait pas d'une simple boutade. Ce procès était en effet tres parisien, la victime n'étant autre que M. James Winkfield, jockey bien connu, aujourd'hui propriétaire d'une écurie de courses, et la meurtrière, une jeune correspondante de journaux hongrois, appartenant à une honorable famille de ce pays.

L'histoire en elle-même est banale, tristement banale. Venue en France pour fuir la révolution, Clara Heiman vivait de sa plume, mais elle avait la passion des courses et figurait parmi les vibrantes admiratrices du jockey Winkfield. Cela se passait en mars 1930. Le malheur voulut qu'un jour cet homme de cheval la remarquât et qu'il poussât la condescendance jusqu'à la charger de jouer pour lui deux billets do 100 francs.

Clara Heiman comprit alors qu'elle était l'élue. Un soir même, elle devenait l'intime amie du jockey et, comme conséquence, le 25 mai 1931, elle mettait au monde un enfant de couleur que le père ne pouvait renier.

Tout se serait peut-être arrangé pour le mieux si M. Winkfield n'eût été légitimement marié. Il ne songea plus, dès lors, qu'à éloigner la femme séduite devenue gênante.

Abandonnée, d'autre part, de sa famille, qui lui supprima les Importantes mensualités servies jusque-là, Clara Heiman se trouva bientôt dans un dénuement presque absolu. Elle et son petit ne vécurent que de la charité de compatriotes apitoyés.

Dans le but de contraindre son exami à subvenir à ses besoins, comme elle estimait y avoir droit, elle s'attacha à ses pas, le suivit comme son ombre sur les champs de courses, alla même frapper à sa porte.

Winkfield la brutalisa-t-il ? Elle l'affirme et s'appuie sur ces brutalités pour justifier l'achat d'une arme' défensive.

Le 28 septembre, à Maisons-Laffitte, elle se présenta, une fois de plus, au domicile des époux Winkfield. Dans le vestibule, la visiteuse se trouva face à face avec le jockey. Elle assure qu'il leva la main sur elle. Lui soutient le contraire. Toujours est-il qu'elle tira sur Winkfield, à bout portant, un coup de revolver qui l'atteignit au bras gauche.

A l'audience, la victime, depuis longtemps rétablie, se portait partie civile. A l'issue de l'interrogatoire de cette jeune femme, petite, brune, au visage crispé, très modestement mise, ce fut un duel courtois entre la partie civile qui demandait un franc de dommagesintérêts, sans toutefois s'opposer à la pitié, le substitut Camboulive qui, lui aussi, compatit aux souffrances de l'accusée, et la défense représentée par M" Narivoire et Antoine, lesquels, l'un et l'autre, eurent des paroles qui émeuvent et désarment.

Après une courte délibération, le tribunal, que présidait M. Dumontier, prononça une condamnation de six mois de prison avec sursis, et, pour port d'arme prohibée, 50 fr. d'amende. Ce jugement fut accueilli avec une évidente satisfaction par Clara Hetman qui, en quittant la salle d'audience, s'écria

Dieu soit loué je vais revoir mon enfant.

La partie civile a obtenu le franc de dommages-intérêts qu'elle réclamait. Le crime

du poseur des T.C.R.P. SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Mais, peu de temps après les obsèques, des « potins circulèrent dans le voisinage de l'immeuble où Gaillard était décédé.

Le secret du « suicide :0 avait été mal gardé et des rumeurs colportèrent même que l'ivrogne avait été assassiné. Ces bruits parvinrent à la connaissance de M. Guillaume, commissaire divisionnaire à la police judiciaire, qui chargea le brigadier Huet d'enquêter sur le décès du manoeuvre. Des témoignages contradictoires furent recueillis et un rapport fut remis au parquet. M. Brosson. juge d'Instruction, fut alors chargé d'ouvrir une information dans le but de rechercher les causes exactes de la mort d'Alphonse Gaillard. Le magistrat ordonna l'exhumation du manœuvre et le 6 octobre dernier le docteur Paul pratiquait l'autopsie. L'éminent praticien conclut que la mort était due à une fracture de la grande corne de l'os hyoïde droit, lésion importante habituellement constatée à la suite d'une strangulation à main, ou au lien, ou après la pendaison.

Aveux et explicatiom

En possession des conclusions du médecin légiste, M. Guillaume convoqua dans son cabinet, Louis Daniel et l'interrogea avec l'assistance de son secrétaire, M. Massu.

Après de longues réticences, le poseur de la S.T.C.R.P. finit par avouer qu'il était l'auteur de la mort de son voisin Gaillard et il fit le récit suivant La maîtresse du journalier. Mme Hohweiller, m'avait supplié de remonter son ami à leur logement. Malgré la t&che Ingrate, j'al accepté. Mais Gaillard, qui était complètement ivre, refusait de rentrer chez !ui il voulait retourner au café et J'ai eu des peines Infinies à l'engager tout d'abord dans l'escalier, puis à le hisser d'étage en étage. Enfin, arrivés au sixième étage, alors que Gaillard voulait redescendre, j'ai dû employer le restant de mon énergie pour l'obliger à rentrer chez lui. Je réussis à l'asseoir sur une chaise, dans la cuisine. Mais, à ce moment, Il s'est dressé menaçant, m'a saisi par la gorge avec l'intention de m'éloigner pour regagner l'escalier. Je l'ai saisi à mon tour par les épaules pour le retenir.

Dans la résistance qu'il m'opposait, mes mains ont glissé jusqu'à son cou c'est alors que, sans lui vouloir le moindre mal, j'ai dû serrer trop fort. Involontairement. Quand je suis remonté à son logement, j'ai été stupéfait de constater qu'il avait changé de place. Je l'avais laissé à la cuisine et je le retrouvai dans la chambre à coucher, étendu sur la descente de lit. C'est ce déplacement de Gâfliard qui m'a Incité d'abord à raconter qu'il s'était pendu et qui m'a donné ensuite l'idée de déclarer qu'il avait succombé subitement.

Hier dans la soirée, M. Brosson, juge d'instruction, informé des aveux de Louis Daniel, l'a inculpé d'homicide involontaire, et fait écrouer au dépôt. La maîtresse du mort

estime qu'il a été tué par accident M. Guillaume a pu entendre tous les témoins qui se trouvaient réunis le 11 juillet chez Daniel, sauf la maîtresse de celui-ci, Mme Marie Morvan, qui a disparu depuis quinze jours, abandonnant ses trois enfants, que des voisins ont recueillis.

Nous avons pu joindre Mme Hohweiller qui, séparée de son mari. était la maîtresse de Gaillard. Déjà mère d'un enfant. elle avait eu avec Gaillard deux enfants, dont le plus jeune est mort un mois après la fin tragique du manoeuvre.

Gaillard, nous a-t-elle dit. buvait fréquemment. Il était très ami avec Louis Daniel. Je ne peux trouver aucune raison qui aurait motivé une vengeance quelconque de la part de notre voisin. J'estime que mon amant a été tué par accident au cours d'une scène d'ivresse.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

BOHAIX. Le Vélo-Club a formé ainsi sa commission cour 1932 président d'honneur, M. Monribot; vice-président d'honneur, M. Couvreur président, M. Huet vice-président, MM. Bourgeois et Duverger; secrétaire, M. Brulant; trésorier, M. Harvich.

MABFONTAINE. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier de batterie Jean Longatte, qui avait frappé sauvagement M. Varlet, de Chevennes.

MONTBBEHAIN. Aujourd'hui il 14 h. 30, à la mairie, conférence agricole par M. Bertrand, professeur d'agriculture de l'arrondissement.

MONT-SAINT-,JEAN. Un jeune ouvrier agricole, Jules Bazen, dix-huit ans, s'est pendu dans la grange de son patron, M. Feuillet.

SAINT-QUENTIN. Ce soir, au cirque, première réunion de boxe de la saison. Trois combats amateurs, quatre combats professionnels dont Cochet, de Saint-Ouentin, contre Kid Bernard, de Liévin Yvet (Compiègne) contre Pronier (Liévin) Tasaart (Compiègne) contre Vanoff (Liévin). EURE-EI'-LOIR

Une auto capote

Par suite de l'éclatement d'un pneu, une automobile conduite par M. Henri Chanu, gérant des Docks de la Beauce, à Gallardon, a capoté près du hameau de Bonville. commune de Bleury. Un témoin de l'accident dut briser le pare-brise pour dégager M. Chenu. Celui-ci, très grièvement blessé, a été transporté à l'hôpital de Chartres. BEACVTIXIEBS. Un vieillard de Quatre-vingt-quatre ans, M. Ferdinand Couet, s'est donné la mort en se pendant dans sa grange.

BONNEVAL. Un malfaiteur, qui, vraisemblablement, s'était laissé enfermer l'autre soir, dans l'église, a fracturé deux troncs. Après avoir essayé, sans y parvenir, d'ouvrir deux tabernacles, Il prit la fuite en brisant un vitrail.

CHABTBES. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier Victor Cauchat, quarante et un ans, qui vait participé à un vol commis au préjudice des pensionnaires d'un hôtel. OISE

Des cambrioleurs enlèvent

le coffre-fort d'une usine

Des malfaiteurs se sont introduits dans l'usine de la Société de chimie Industrielle, à Venette. Ils ont emporté, à l'aide d'un diable, le coffre-fort pesant 500 kilos et l'ont transporté dans un terrain vague à proximité où ils l'ont défoncé. Le meuble ne contenait aucune somme d'argent mais seulement des papiers d'affaires et une machine à écrire qui furent retrouvés dans le coffre.

Les malfaiteurs ont fouillé tous les tiroirs et meubles mais leur butin parait avoir été assez maigre.

Bien que blessé, un charretier maîtrise ses chevaux emballés Une camionnette conduite par le chauffeur Desprès, au service d'un négociant de Rantigny. suivait la route nationale numéro 16 lorsque, en croisant dans la côte de Bontavent un chariot attelé de quatre chevaux, elle accrocha les jambes du charretier qui était assis sur un cheval, et le chariot lui-même. Les chevaux effrayés, s'emballèrent. Cependant, le charretier. M. Joseph Rayé, au service de M. Boesflug, cultivateur à Saint-Just. qui était tombé sur la flèche, réussit, malgré ses souffrances, à maîtriser ses chevaux, puis il tomba sur le sol. Il avait la jambe droite fracturée et une entorse au pied gauche.

BEAUVAIS. L'ouvrier couvreur, M. André Réty, vingt-six ans, habitant Tillé, qui fit une terrible chute, rue de Gesvres, est mort, l'autre nuit, des suites de ses blessures.

Le marin André Masson, dix-neuf ans, en permission chez ses parents Il Allonne, a été renversé, rue des Halles, par un camion automobile. Le bras droit brisé et le corps couvert de contusions, U a été transporté Il l'hôpital.

CLKBMONT. L'Union des patentés organise pour samedi soir, à l'hôtel de ville, une réunion en vue de la constitution d'un syndicat des contribuables. COMPIEGNE. Les gendarmes ont arrêté un repris de justice, Marcel Gouy, dix-neuf ans, qui avait été surpris cambriolant la villa de M. et Mme Viaux, avenue de la Forêt.

GLATIGNY. La veuve Louise Bourdet, cinquante ans, a été arrêtée en flagrant délit de vol d'argent et de linge au préjudice de Mme Ancelin.

MABISSEL. L'autre nuit, au lieudit la Croix-Poulette, une meule de foin appartenant à M. Auguste Legros, a été la proie des flammes. On croit à la malveillance.

MEBÇ. L'ouvrier agricole Emile Fouquet. vingt-neuf ans, qui travaillait à une batterie, a eu l'œil droit crevé par une gerbA échappée de la machine.

BESSONS-SUB-MATZ. Un cheval attelé à une voiture appartenant à M. Robert Mansard, maçon à Conchy-les-Pots, s'est emballé et a renversé M. Corentin Le Loch, dix-neuf ans, clerc de notaire à Canny-sur-Matz, et Mme Anne Traullé, quarante-quatre ans, ménagère, 11, rue Saint-Antoine, à Compiègne, qui ont été très sérieusement blessé8.

SILLY. Le manœuvre Pierre Leclercq, dix-huit ans. a été surpris en flagrant délit de cambriolage chez M. Eugène Bertrand, cultivateur.

TALMOtJTIEBS. En l'absence de M. Emile Dekimpe, on a cambriolé sa maison. Tous les meubles ont été fracturés et fouillés. Des bijoux ont été dérobés.

SEINE-ET-MARNE

Au golf de Fontainebleau

La coupe des Crocodiles, offerte par Mo Alfred Lindon, a été jouée au golf de Fontainebleau par très mauvais temps cinquante et un partants venant de quinze clubs différents.

Résultats nets 1, ex wquo, MM. Carlhian, 73 et Konigswerther (15), 73 2. M. Lindon (7,5), 73,5 3. M. H. Archiball, 74. Viennent ensuite MM. G. Aranyi 74,5 Margulès (13,5), 74,5 Boucheron (9), 75 Angel (18), 75.

CHALIPEET. Une collision s'est produite sur le lotissement des Coteaux entre deux cyclistes, M. Naraz Durand, trente ans. manœuvre, et M. Royant. Le premier a été grièvement blessé au genou droit. CHELLES. En l'absence de M. Raymond Budelot, sa villa de la rue GustaveNast a été cambriolée par un malandrin qui a fait main basse sur une somme de 1.600 francs et divers bijoux.

D'autre part, un employé de chemin de fer, Maurice Noël, demeurant rue Gambetta, s'est présenté au commissariat de police et a signalé que son logement avait été cambriolé. Les constatations ont fait apparaître une mise en scène dont le magistrat ne pouvait être dupe, et Noël a déclaré qu'en simulant un cambriolage il n'avait d'autre but que d'arriver à se faire prêter de l'argent. Il sera poursuivi pour outrages.

JOUV-LE-CHATEL. Dans une collision entre son automobile et un camion, M. Lucien Charpentier, maréchal-ferrand à Courchamp a eu plusieurs côtes fracturées. II était accompagné d'un de ses ouvriers, M. Germain Liebreht qui a été blessé au visage par les éclats du pare-brise. LA FEBTE-SOUS-.IOUABBE. Une femme de ménage, Simone Gatellfer, avait dérobé 2.000 francs à M. Dot, rue SaintNicolas. Arrêtée, elle a fait des aveux et a restitué l'argent en mettant son Indélicatesse sur le compte de la gêne.

LA HAUTE-MAISON, Le jardinier du comte de Massouges, M. Louis Duru. soixante-cinq ans, a été assommé, hier matin, par la chute d'un arbre qu'il était occupé à abattre. Transporté à l'hospice de Meaux. le blessé a succombé quelques heures plus tard.

LECHELLE. Au hameau de Richebourg, un nommé Charles Masson, cinquante-cinq ans, sans profession, a été trouvé mort à son domicile. Il avait succombé il la misère et à la faim.

Deux Polonais, Martin Figaa, quarante ans, et Léon Roslnskl. vingt-six ans, qui avaient cambriolé la maison d'un ouvrier agricole au Plessls-Pigy, ont été arrêtés,

SEINE-ET-OISE

COBBEIL. Une domestique de vingt ans, Gisèle Van Waeyenbege. au service, depuis un mois, de Mme Laverdet, 59 bis, avenue Carnot, a disparu, emportant plusieurs bijoux de valeur.

LIMAY. Dans la plaine, près d'une meule, on a trouvé le cadavre d'un ouvrier agricole, Paul Tassel, trente-six ans. La mort est due à une congestion.

MANTES-SUR-SEINE. Chez MM. Tatforeau, pâtissier, rue Nationale, et Simond, limonadier, place de l'Etape, des cambrioleurs ont pénétré, de nuit, et emporté l'argent déposé dans les tiroirs-caisses. BCEII--MAT.MAISON. Cet après-midi, à 14 h. 45, 296, avenue de Paris, hommage du c Génie français à M. Edouard Belin, Inventeur de la téléphotographie. M. Belin fera des démonstrations.

LE DRAME DE PRINGY

La fillette du meurtrier succombe à sa blessure

Melun, 9 décembre (dép. Petit Paris.) Le drame de Pringy, au cours duquel, dimanche dernier, le Polonais Janiack tira une balle sur le fermier Gillis qu'il tua net, vient de faire une seconde victime. On se rappelle que M. GIll13 avait pris dans ses bras la petite Jeannine Janiack, âgée de quatre ans, que son père voulait emmener et que celuici, tirant sur le fermier, atteignit d'une balle au ventre. Or la fillette vient de mourir à l'hôpital de Melun où elle avait été transportée, après trois jours de souffrances atroces.

En ce qui concerne la mort de M. Glllis, l'autopsie pratiquée par le docteur Malvy, médecin légiste à Melun, a établi que le fermier, atteint à la partie supérieure du sternum, a eu plusieurs artères sectionnées, le poumon gauche traversé et a succombé à une abondante hémorragie pleurale.

Quant à l'assassin, bien que les brigades de gendarmerie de la région explorent bois, plaines et villages pour le retrouver, on n'a pas encore réussi à découvrir sa retraite.

Une automobile tombe dans l'Oise Son conducteur, un industriel habitant Neuilly-sur-Seine, est noyé

Pontoise, 9 décembre (dép. P. Parts.) La route qui va de Pontoise à l'IsleAdam, par la rive gauche de l'Oise, longe cette rivière de très près pendant plusieurs kilomètres, puis, brusquement, à la sortie de Mériel, au hameau de Stors, elle s'incurve brusquement à droite, abandonnant la berge de l'Oise.

Dans la soirée d'hier, à la tombée de la nuit, une automobile suivait cette route quand son conducteur, ne s'apercevant pas du virage brusque, continua directement en ligne droite. Un travailleur qui se trouvait dans les champs vit la voiture tomber dans la rivière. L'alarme fut aussitôt donnée et le maréchal des logis chef de gendarmerie Noël, de l'Isle-Adam, organisa les secours avec le concours de dévoués sauveteurs qui tentèrent de dégager l'automobile. Ce n'est qu'après 21 heures qu'on parvint à la ramener sur la berge. Elle n'était occupée que par son conducteur, dont le cadavre fut retrouvé sur le siège. Grâce à des papiers trouvés sur le défunt, on put établir qu'il s'agissait de M. PaulAlbert Huet, âgé de trente-huit ans, directeur d'usine et habitant à Neuillysur-Seine, 28, rue d'Orléans.

Bllbao. Les monarchistes catalans ont donné un grand banquet où plusieurs orateurs se sont prononcés contre la République.

Londres. M. Henderaon, accompagné de Mrs Henderson et d'un de ses fils, a quitté Londres, hier, pour la Riviera. LA BIENFAISANCE EN ACTION Aimez-vous les uns les autres. Soyez bons pour votre prochain qui souffre de cors aux pieds en lui enseignant le moyen de s'en délivrer. c Le Diable » enlève les cors en six Jours, pour toujours. 3 fr. 95, Pharmacie Weinmann, à Epernay, et toutes pharmacies. Mais attention Exigez Le Diable BEGUES 148. l'Institut de Grenelle. mieux. Demandez audition. The Aeolisn, 32, av. de l'Opéra, Paris, (Facil. de paiemt). Un flacon de MARIE-ROSE dissout les lentes et tue

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN I week-end! par Edmond CLËRAY

Nous nous étions embarqués à Boulogne, tous les deux, elle et moi une petite excursion de Toussaint, trois jours de fugue. Pourquoi ne pas voir Londres au temps du brouillard ? On ne goûte un pays qu'en sa saison, Rome l'été, Moscou l'hiver. Je veux voir Piccadilly par une purée de pois » vraiment nationale aux flambeaux.

Elle est ravissante dans son tailleur feuille d'automne, bordé de tigre ou de chat, ce tigre du pauvre C'est sa première traversée, Elle est sûre de n'être pas malade. Tout de même, J'ai, dans ma valise, des produits foudroyants contre le mal de mer. Bien m'en a pris. A un mille de la côte, nous sentons augmenter cette instabilité légère de gauche à droite, et puis de droite à gauche qu'ici l'on nomme bâbord et tribord et qui l'a tant amusée, le printemps dernier, dans ce parc d'attractions où je l'avais conduite. A mesure, aujourd'hui, que l'amplitude augmente, son plaisir semble diminuer. Je propose mes drogues. Et puis le les impose. Leur effet, dix minutes plus tard, est décisif son cour. que je savais sensible, l'est plus encore que je n'osais prévoir. Je redoute le spectacle où va sombrer le charme de son visage déjà vert, l'arc délicieux de sa bouche qui te crispe. Comme je n'ai pas trop de tout mon sang-froid pour continuer de me tenir, je la confie à une nurse. Souffrir du mal de mer, c'est pénible, Mais n'en pas souffrir et redouter l'instabilité inhérente à la navigation sur grosses vagues, c'est bien agaçant. Je monte sur la dunette.

Beau temps, commandant ?

Beau temps. Un peu de brise.

J'adore la brise. ce souffle léger qui, dans les campagnes, fait voltiger le parfum des fleurs. La brise, puisque c'est le mot marin, fait onduler la mer d'une ondulation permanente. Je regagne le pont promenade et je m'assieds, afin de stabiliser mon centre de gravité. Discrètement. de la main, j'aide à ma stabilisation en tenant un anneau fixé dans la lisse.

Forte gifle. Une vague, dans le ressac, a déposé sur ma joue gauche un petit paquet d'eau. c Un peu d'embrun me dit avec un bon sourire le commandant qui, justement, passe. Ah alors. Tout de même, je transporte mon centre de gravité dans le fumoir. Transport délitat Ce sacré centre est aussi incertain qu'au Parlement Mes deux mains n'y suffisent pas. Le divan, par bonheur, n'est pas loin. Je m'y laisse choir dans la position du fumeur couché.

Einstein a raison la relativité existe. Sous l'amplitude croissante du roulis. le fumoir ce !ieu de repos prend des allures de balancelle. Le plafond semble choir sur le tapis et puis, gentiment, se relève. Et déjà je glisse dans l'abîme, les pieds devant, quand, soudain, j'aperçois ales extrémités au ciel. Je ferme les yeux. Je ne sais si les choses voient, mais, sûrement, elles bougent. Un glissement léger m'avertit. Je regarde le petit cen- drier de cuivre et les disques d'un phono filent, sur la table d'acajou, avec ce sitSe- ment traître qui précède l'éclatement de fobus avant que le contre-roulis arrive, ils sont à terre les veinards tandis que le lumineux cristal où meurt cette verveine glisse à son tour, mais vers tribord. J'ignore si le cristal était déjà, d'un coup d'éventail, fêlé, mais j'aurais toieux fait d'y toucher, malgré la défense. Le voici en morceaux. Ce cristal éclatant avait la fragilité du verre.

Dormir. rêver peut-être ?. J'essaye d'oublier. quand une puissante pression contraint mon genou droit à se déplacer. Pourtant, je ne suis pas à table, dans quelque banquet léger où cette entreprise, attribuée à la séduction, pourrait flatter mon amour-propre ? Non, c'est un gros fauteuil qui veut absolument passer de tribord à bâbord. Comme il insiste et que. moi-méme, le me sens invinciblement attiré dans ce sens, je le laisse passer Il aborde à bonne allure le phonographe, qui gémit Une chaise, lasse d'être à quatre pattes. se met sur le dos. Un petit banc, tel un jeune chien, fait le fou. court de l'un à l'autre et retrouve son maître dans tous les coins. Le voici dans mes tibias. Je le chasse. pour le voir revenir. Il me semble qu'il a les yeux tristes. Je referme les miens.

Le quadrille des choses continue. J'entends les avant-deux des meubles, leurs chasses-croisés, le glissement des légers, la charge des lourds. Puisque je ne suis pas malade, tâchons de m'abstraire. D'ailleurs, un matelot est entré, qui s'occupe de l'arrimage. Il est temps I Voici les chaises fixées à fescalier des cabines. et relevé le grand pot de cuivre dont l'eau répandue concourt à un effet de naufrage, et ficelé le phonographe. Rrran le dernier fauteuil libre part au galop. comme un cheval échappé.. Le marin, bon cavalier, solidement arqué sur ses jarrets, le rattrape comme au lasso. Je murmure Pas de danger? Et l'homme me répond avec un bon sourire, lui aussi c Beau temps, monsieur, un peu de brise I

Puissance de l'illusion humaine. Je croyais avoir vécu dans la tempête. Mais voici Folkestone, et la terre et le calme du port une jetée, un phare, témoignages merveilleux de l'industrie humaine. choses stables, bien assises, solidement fondées, plancher des hommes tour d'ivoire suis-je bien prés de dire, comme la litanie liturgique, dans un

Feuilleton du Petit Pari »l«n, W-12-jil VOVAMTE ̃ GRAND ROMAN INÉDIT

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Marcelle ADAM

DEUXIEME PARTIE

VI (suite)

Alors ?

Alors, j'ai le remords de t'ennuyer. L'ingénieur enlaça la jeune femme et. avec sa brusquerie coutumière, il l'embrassa. Ses tendresses, elles-mêmes, étaient rudes. Pas plus que Pierre De) tel, il n'avait eu le temps de se policer. Sois heureuse, dit-il, et sans souci. Obsti-ée, elle secoua la tête.

Ecoute. je voudrais, par un acrupule superstitieux, que Gérard pût échapper à la vindicte de son père. Il n'aimait point d'être contredit. Certain de se montrer bon pilote, il exi- gealt de rester seul maitre à son bord. Sous ses sourcils froncés, ses yeux pri rent l'éclat aigu de l'acier.

Tu me déplais en Insistant, dit-il Sèchement.

Il se levait et tendait le bras, afin d'atteindre son chapeau.

Quoi balbutia Pernelle, tu reJe repars. Il souffle encore un mauvais vent. Il m'appartient de veil]ar sur l'équipage mutiné. C'est assez Copyright by Marcelle Adam 1931. Traducuon et reproduction Interdites en tous p»ys.

accès de reconnaissance. Nous sommes au port 1

Nous. Tiens, c'est vrai. et ma douce compagne ? La voilà qui fait surface, lentement issue de l'infirmerie, pâle, très pâle, soutenue par la nurse, suivie de passagers également défaits trainant tous les coeurs après soi. Déjà, je m'avance, mais elle m'a devancé. En deux bonds (c'est certainement du vrai tigre qui borde son tailleur), elle est sur moi, en larmes, et, à travers les sanglots, je l'entends bégayer

Jean. Jean

Qu'est-ce que tu as, ma chérie ? Jean, tu ne m'aimes plus ?. Tu m'as laissée seule, seule, avec des étrangers, pendant que j'étais si malade J'ai tant souffert

Je la console. J'essaye de la consoler, pendant que nous gagnons terre, et jusque dans le wagon, où je l'aide à monter. Résultat nul. je n'ose pas lui dire que la simple idée de son malaise m'est odieuse, me rend malade, et que, si je l'avais vue dans l'état qu'elle évoque, précisément, elle réapparaîtrait toujours sous cet aspect répugnant. Rien n'y fait. Je suis un misérable.

18 novembre. Nous prolongeons notre séjour au c British ». Deux, trois weekend se sont succédé. La « purée de pois est au-dessus de nos espérances, d'une épaisseur et d'une consistance que les Londoniens eux-mêmes n'ont jamais vues. La mer n'est pas bonne. Nous sommes tacitement d'accord, ma petite amie et moi, pour ne pas risquer, elle l'abom, nable mal, et moi l'abominable spectacle j qui, je le sens, me la rendrait moins chère. Une cartomancienne, consultée mystérieusement, lui a déconseillé le retour en avion. On me signale, dans la banlieue de Londres, un jolie cottav]2 où, plutôt que de prolonger notre séjour à l'hôtel, j'aurais avantage à faire venir mes meubles. J'écris à mon notaire. Edmond CLERAY.

LE PROJET D AMNISTIE La commission sénatoriale de législation, réunie sous la présidence de M. Penancier, a adopté hier les divers articles du projet sur l'amnistie, moins l'article 3, qui amnistie tous les bénéficiaires de la loi Bérenger condamnés antérieurement au 13 juin 1931 à l'emprisonnement d'un mois au plus ou à une amende.

M Louis Martin, qui avait demandé que ce maximum fût porté à trois mois, a vu sa proposition rejetée.

Rejeté également, malgré l'avis du rapporteur, l'article 8, qui portait amnistie pleine et entière pour tous faits commis antérieurement au 13 juin 1931. ayant donné lieu ou pouvant donner lieu, contre les fonctionnaires, agents, employés ou ouvriers des services publics ou concédés, à des peines disciplinaires sans qu'il en résulte aucun droit à la réintégration, qui restait facultative.

L'article 10 relatif à la réouverture de certains débits de boisson acquis par des tiers de bonne foi a été considéré comme n'ayant rien à faire dans une loi d'amnistie et a donc été écarté. MM. Louis Martin, Louis Soulié, Bruguier et Darteyre se proposent de reprendre, sous forme d'amendement, les articles 3 et 8.

LES PROBLEMES EXTERIEURS ET LA COMMISSION

DES AFFAIRES ETRANGERES La commission des affaires étrangères de la Chambre désigné hier deux vice-présidents MM. Manaut, député des Pyrénées-Orientales et ancien sous-secrétaire d'Etat, et Grumbach.

Elle a, d'autre part, chargé plusieurs sous-commissions d'examiner, à titre consultatif, les problèmes extérieurs d'actualité. Ont été désignés pour étudier

La question des préta consentis par la France à certains pays étrangers, MM. Soulier, Grumbach et Marcel Héraud

La question du désarmement, MM. Scapini, Pierre Cot et Emile Bore! Le conflit sino-japonais, M. Moutet. La commission' a chargé son président, M. de Castellane, de demander au ministre des Affaires étrangères de venir lui faire un exposé sur la situation sino-japonaise.

LA TAXE A L'IMPORTATION La commission de l'agriculture de la Chambre a entendu le ministre du Budget sur le projet tendant à modifier le taux de la taxe à l'importation. M. Piétri a fourni des explications complémentaires sur le projet. M. Duval a été chargé d'émettre un avis dont les termes définitifs seront arrêtés ultérieurement.

LES « REVELATIONS »

SUR LA MORT DU GENERAL RUSSE Le service des renseignements généraux ayant vainement recherché la jeune femme russe qui aurait « révélé » au bandit Colin le lieu où fut enterré le général Koutiepov, la cave d'une villa de Fontainebleau, M. Delalé, doyen des juges d'instruction, chargé de l'enquête sur la mystérieuse disparition du général russe, a envoyé à tout hasard une commission roga- toire au parquet de Fontainebleau à j l'effet de rechercher la non moins mys- térieuse cave. Et il est peu probable que Colin dont les « révélations » apparaissent comme des plus suspectes soit, dans ces conditions, conduit aujourd'hui à Fontainebleau, comme il avait été décidé avant-hier.

difficile. Les affiliés d'Andelot sont artrétés. Ceux-là, comme toujours, paie- ront pour leurs maîtres. II y faut uno prudence extrême. Les, événements de la Dienne vont susciter une interpellation de Louis Penquer à la Chambre. Mais la repartie de 'l'inssot peut amener une révolution. Le ministère est en péril.

Comment prévenir dé tels dangers ?

Ah Comprends donc. Pernelle. que le salut dépend de Gérard. Si, dès demain, nous ne tenons par ce maîheureux garçon sous les portes solides de la Vernerie, qu'adviendra-t-il ? Nos ennemis révéleront au monde cette effroyable vérité le fils de Pierre Deltil est un escrnc et un faussaire. C'est pourtant au nom de ce malfaiteur qu'ils ont suscité la grève. Parbleu Maneruvre hardie qui pourrait réussir encore. Deltil contre Deltil' Fils contre père Lutte émouvante. C'uis. au jour de sa victoire. le faible Gérard jeté en pâture au public. Il nous reste un espoir.

Celui de condamner Gérard à la folle ?

Préférerais-tu le bagne à la maison de santé ? Non. n'est-ce pas ? Gérard. d'ailleurs, a dicté sa sentence. Oublie,3-tu. ma petite que Pierre Deltil a voulu déjà sauve! son fils, presque malgré lui ? Il usé valnement de toutes les ressources senti mentales Il comptait sans Nelly Lor.gan et sans les autres.

Ceux-là démentiront le diagnostic des médecins. La fraude du Grand Patron leur sera le plus terrible des arguments pour défendre leur mau- vaiae cause,.

Jean tourna vers sa femme un visage farouche. Sous les sourcils épais, le regard avait cet éclat magnétique qui

Aujourd'hui, au Collège de France le professeur Magnan

présentera le premier film

sur le vol des insectes

Cette bande cinématographique prise à la cadence de 3.000 imagea à la seconde, sera projetée au ralenti Pour la première fois, cet après-midi. à 16 h. 30, un film sur le vol des insectes sera projeté en présence du public par le professeur Magnan dans l'amphithéâtre n° 6 au Collège de France. L'éminent professeur a, en effet, réalisé au début de cette année, en collaboration avec M. Huguenard, un appareil cinématographique qui permet d'enregistrer 3.000 images à la seconde.

Au moyen de cet appareil, il a procédé à des expériences sur le vol de libellules, de mouches bleues, de tipules, de papillons, etc. Cet après-midi, les auditeurs de son cours, qui traite cette année du « vol par battement d'ailes auront la primeur de ces projections. Le professeur Magnan, on le sait, occupe au Collège de France la chaire d'aviation, « mécanique animale appliquée à l'aviation ». Aujoutons qu'à tous les cours professés au Collège de France, le public est librement admis.

Le conseil général s'est occupé hier de la crise de chômage

et des difficultés qui en résultent pour les communes du département La crise de chômage atteint durement nombre de communes du département de la Seine, dont les charges augmentent alors que leurs ressources diminuent. Leur cause a été plaidée hier au conseil général tour à tour par MM. Fiancette, Gratien, Roger et Justin Oudin.

M. Henri Sellier se félicite que les communes aient apporté aux chômeurs te secours le plus efficace qui puisse être envisagé à savoir les secours donnés aux enfants, qui sont accordés dans les conditions les plus larges. Si la crise s'aggravait encore, l'orateur estime qu'il faudrait prendre en faveur des enfants, l'été prochain, les même? mesures qui furent prises pendant la guerre, allant même jusqu'à l'envoi des enfants en grandes colonies scolaires à la campagne. Devant le malheur des temps, souligne-t-il, la solidarité doit s'exercer sans réserve.

Au sujet de la main-d'œuvre étrangère occupée principalement sur les chantiers des habitations à bon marché de Plessis-Robinson et ChâtenayMalabry, M. Longuet fait observer qu'à l'origine, alors que la main-d'œuvre française faisait défaut, on a eu recours aux ouvriers étrangers. Il estime qu'il serait inhumain de rejeter brutalement ces hommes qui sont en France depuis des années, mais demande que chaque fois que de nouveaux travaux seront entrepris on donne la préférence aux chômeurs français, surtout lorsque ce sont des hommes mariés.

Tous les orateurs ont insisté pour qu'on hâte la mise en œuvre de travaux. Comme il l'avait fait précédemment au conseil municipal, M. Edouard Renard, préfet de la Seine, a donné sur ce point les plus grands apaisements aux élus du département. Les programmes établis vont être poursuivis avec la plus grande activité de façon à donner du travail au plus grand nombre d'ouvriers possible. Les déclarations du préfet de la Seine, qui témoignent de la sollicitude qu'il n'a depuis le début de la crise cessé de manifester en faveur des chômeurs, ont été très applaudies.

Finalement, l'assemblée a adopté un voeu de M. Maurice Quentin demandant que la Banque de France, en compensation de l'aide qu'elle a obtenue de l'Etat, accorde des facilités de renouvellement aux petits commerçants et aux petits industriels.

Elle a également, comme suite aux observations présentées par M. Fiancette, voté un ordre du jour tendant à ce que le conseil et l'administration fassent une demande auprès du prési1 dent du Conseil pour lui exposer la si- tuation de la crise dans le département et obtenir un relèvement de la contribution de l'Etat

UN GROUPE PARLEMENTAIRE DE DEFENSE DES CHOMEURS Deux cents députés, appartenant à tous les partis politiques de la Chambre, viennent de constituer le groupe de défense des chômeurs.

Le bureau a été ainsi canstitué président, M. de Fels vice-présidents, MM. Dalimier, Henry-Paté, Rouquier, des Rotours, Ossola. Barillet secrétaires, MM. Dumat, Blondel, Lesesne, Maurice Vincent, Mottu, Peissel, Taurines. Péter.

Le groupe a décidé de demander à la conférence des présidents d'inscrire à l'ordre du jour de la séance de vendredi matin le projet de loi portant protection de la main-d'œuvre nationale. Il a prié son bureau de demander une audience au président du Conseil afin de lui exposer la nécessité de prendre un certain nombre de mesures susceptibles

1° D'aider les départements et les communes lourdement obérés par leurs dépenses de chômage

2" De procurer du travail aux chômeurs dans les délais les plus rapidea 3° De réglementer d'une manière plus juste la délivrance de l'allocation de chômage.

M. André Tardieu

et la Caisse de crédit agricole M. André Tardieu, ministre de l'Agriculture, sera, sur sa demande, entendu aujourd'hui par la commis- sion des finances il demandera les crédits nécessaires pour que la Caisse de crédit agricole puisse alimenter la trésorerie des institutions affiliées.

le rendait insoutenable. La bouche volontaire dessinait un rictus que Pernelle se souvint d'avoir, certain soir de lutte, surpris sur le masque de Pierre Deltil. Ah qu'il ressemblait au maître de la Dienne. ce Jean qu'elle eût. par amour, souhaité d'arracher à sa haute destinée! Elle s'étonna qu'il i n'eût jamais reconnu l'image qui reflé- tait sa propre image.

D'un ton glacé, qui détachait chaque syllabe. il répondit

Il faudra donc que la démence de Gérard soit indéniable.

Et, comme Pernelle frissonnait, il ajouta, s'inclinant vers elle, afin de la mieux pénétrer de ses paroles Gérard est fou. Tu n'en dois pas douter, ni toi, ni personne. ni luimême. Il nous en donnera toutes les preuves. Il ne pourrait faire autrement que de mettre la vérité de notre côté.

Ah balbutia Pernelle, j'ai peur de comprendre.

Je saurai le convaincre de cette vérité.

Et Nelly Lorgan ?

Oh Nelly Lqrgan sera du parti le plus offrant.

As-tu donc accepté la cruelle mission de contraindre Gérard au châtiment ?

Je n'al point attendu quelle me tflf proposée. Je l'ai réclamée. Elle me revient de droit.

Pierre Deltil 7

Cette ultime douleur lui doit être épargnée J'aurai, moi, un cœur d'airain. Il serra les poings.

Gérard ne m'est rien qu'un etranger, ennemi de ce que j'aime.

Un etranger

Pernelle mit, dans ce mot balbutié, tant de stupeur et tant d'effroi que i l'ingénieur lui en demanda la raison.

NOTRE AVIATION SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

A quarante ans, Buzin se sent plus jeune que jamais. Regardez-le. Pas une ride, et la souple démarche d'un sportif pratiquant. Il y a des années qu'U vole. Il connaît la moitié du monde. On l'a vu passer un peu partout avec son imperméable, son béret basque et ses cannes à pêche, qu'il a trempées dans des rivières inconnues des atlas. Buzin ne pense pourtant qu'à une chose la dot de sa fille. Il l'a fait élever dans un des meilleurs pensionnats de Paris. Aujourd'hui, elle a dixneuf ans. C'est une jeune fille accomplie. Il peut en parler avec fierté. Elle connait plusieurs langues elle va passer une licence. Se doute-t-elle que, chaque mois, son père dépose à son nom une liasse de billets de banque ? De combien de vols de nuit, de voyages sans visibilité, de duels avec le vent, le moteur, l'incendie sera-t-elle née cette dot qu'il a patiemment constituée sous toutes les latitudes ? Il est de ces souvenirs dont il vaut mieux ne pas faire le total.

La vieille mère de Marson serait bien étonnée si on lui apprenait que son fils est pilote de ligne. Elle ne sait pas bien quel est son travail, là-bas, sur la côte africaine. Il lui a tout juste dit que sa situation l'obligeait à se déplacer fréquemment. Elle est heureuse dans son petit village de l'Est. Grâce à son fils, elle ne manque de rien. Des fois, elle lui envoie des spécialités du pays, parce qu'il est gourmand. Et elle lui écrit « Pourvu que tu ne te fatigues pas trop Ménagetoi. Avec ces climats »

Le risque, les mauvais moments, les dépressions, le mal de la terre natale redoutables facteurs, certes mais il faut se hâter de gagner sa vie, parce que ce métier-là ne pardonne plus après un certain âge, qu'on s'y use malgré soi. Tout, ici, est à l'image du courrier dont se chargent les avions le mener à bon port, le plus vite et le plus sûrement possible. Il faut autre chose avoir confiance en sa machine et veiller. sur soi éviter en l'air la prouesse facile, en bas, les vains excès. On a tendance à croire que les pilotes de ligne sont des piliers de cafés, des fervents du dancing, des fidèles de la noce. On l'a même écrit un peu trop souvent. Ne cherchons pas à voir que les exceptions. La plupart de ceux que j'ai connus sont mariés. Beaucoup ont des enfants, et l'on comprend que des directeurs de compagnies aériennes puissent s'en vanter, à la fois pour la perfection de leur matériel et la sécurité du voyageur.

Ces hommes, on ne les a d'ailleurs pas choisis au hasard. Le passager qui s'embarque à bord d'un courrier sait-il qu'en dehors de ses qualités professionnelles le pilote doit réunir un bel ensemble de conditions physiques? Son brevet passé, il va lui falloir subir l'épreuve médicale. Soyez sûr qu'on ne l'examinera pas en un tournemain. La visite qu'on lui impose, un livret spécial en gardera tous les détails. On commencera par s'enquérir de ses antécédents sportifs et de son entraînement militaire. On fera une enquête aussi complète que possible sur son hérédité et l'ordinaire de sa vie, auprès de sa famille, ou, s'il est garçon, chez sa concierge. Jeunes prétendants à la gloire des ailes, méfiez-vous Rien de son hygiène générale ou de son appareil circulatoire ne restera ignoré on lui prendra son pouls et sa pression artérielle au repos, comme après l'exercice (trois minutes de pas gymnastique cadencé) on soumettra ses fonctions rénales à l'analyse chimique, cependant qu'un examen radiologique révélera son état pulmonaire et cardiaque. Le neurologue apparaîtra ensuite. Il tracera une c psychologie générale du candidat, notera son émotivité, ses réflexes, ses réactions visuelles, auditives, tactiles, et selon les variations d'équilibre dans les trois sens sagittal, transversal, horizontal. Au tour de l'oto-rhino-laryngologiste, qui ne se contentera pas de visiter les voles respiratoires et auditives. Pour établir « l'équilibration » de l'élève, il lut ordonnera une série d'épreuves, comme une marche à pieds joints, puis sur place, trois tours de rotation sur luimême et cinq dans le fauteuil kynémétrique. Enfin l'ophtalmologiste observera son acuité visuelle, son sens chromatique, l'état de sa vision en pleine nuit et à contre-soleil. Si le candidat a satisfait à toutes ces exigences, contenues dans la convention internationale aéronautique, il aura le droit d'être pilote de transport public. Il n'en aura pourtant pas terminé avec les médecins. Si Molière avait vécu de notre ternes, il eût fait de son Argan un aviateur professionnel, pour le seul plaisir de le faire rencontrer périodiquement avec la Faculté. Tous les six mois, le pilote de ligne se présentera dans l'un des cinq centres médicaux le Bourget, Marseille, Bordeaux. Alger ou Casablanca, afin d'y subir un examen. Les résultats en seront Inscrits sur sa fiche qui, si l'on y joint les visites obligatoires après tout accident ou incident de vol. toute maladie, ne tarde pas à devenir un épais dossier. Ne nous moquons pas. Le docteur Garsaux, médecin chef de l'aéroport du Bourget, dont j'aurai à vous reparler, me disait non sans joie qu'on comptait de moins en moins d'ac-

Un étranger. Vas-tu me reprocher de ne point garder à ce misérable l'amitié de jadfs ?

La jeune femme tenta de se réfugier en Louise Malgnan. Celle-ci semblait occupée à des rangements, dédaigneuse des propos échangés.

Ah maman, implora Pernelle, dis-lui donc de défendre Gérard. La vieille Morvandelle leva un visage soudain durci où s'allumait une étrange rancune.

Pourquoi, dit-elle, Jean défendrait-il ce mauvais garçon Tu parles a l'étourdle, ma fille. Le fils légitime de M. Deltil a trouvé, lui. son pain tout cuit. S'il l'a traîné dans la boue, est-ce à nous de le ramasser'

Elle s'approcha de l'ingénieur et lui saisit le bras. Comme il était de haute taille, e'.I? paraissait, à ses côtés. fort petite, usée par les soucis et par le travail. Avec ea pear tannée, elle évoquait l'idée d'une de ces statues de buis sculpte qu'on voit dans les églises anciennes. Les ans, pour de telles créatures, pèsent doublement. La jeunesse, l'ayant à peine effleurée, s'était envolée, lui laissant, en obole, le souveoir j ébloui d'une nuit d'amour. Elle s'en contentait et. dès qu'on la louangeait pour ses mérites, elle disait « Je ne changerais point mon sort contre celui des plus fiers. » Mais elle demeurait enclose dans son secret, ainsi qu'en une tour d'Ivoire sans portes ni fenêtres. Sans doute :ût-elle hai Pernelie d'en avoir, par hasard, franchi le seuil, si la jeune femme n'avait continue de feindre l'ignorance. On pouvait donc s'étonner de cette colère virulante contre le fils indigne du maître de la Dienne. Mon Jean, cria la vieille Morvandelle, ne va point surtout te laisser embabijoler, sans plus de réflexion. Pernelle, péronnelle. Celle-ci ne sait rien.

cidents dus à une déficience physique du pilote. On peut même écrire qu'il n'y en a virtuellement plus. N'est-ce donc pas que la formule est bonne et que ceux qui l'appliquent en sont les précieux ouvriers ?

Vous que les prodiges de l'aviation laissent peut-être sceptiques, voyez donc à quelle machine humaine vous pouvez vous confier si, demain, le cœur vous en dit de voler cinq minutes ou de tenter un voyage. Le pilote est bien à la taille de l'appareil qui l'emporte. S'il eut de chair comme nous, quelle secrète image de sa volonté et de son pouvoir le fait à nos yeux si différent des autres, si digne d'aborder les mystères du ciel ?

(A suivre.) M. B. M. Pierre Laval

présidera demain la réunion du conseil national économique Le Conseil national économique se réunira demain vendredi, sous la présidence de M. Pierre Laval, assisté de M. C.-J. Gignoux.

L'assemblée aura à connaître tout d'abord de l'avis qui a été demandé par le gouvernement sur le projet d'outillage national. Le rapport, préparé au nom de la commission permanente par M. Moreau-Neret, maître des requêtes au conseil d'Etat, étudie le projet d'outillage au point de vue de l'utilisation des travaux à envisager et de l'action qu'on peut en attendre sur le chômage. Le gouvernement a consulté, en outre, le conseil national économique sur la question de savoir sous quelles formes la France pourrait collaborer au programme des grands travaux internationaux dont l'assemblée de la Société des nations et le Bureau international du travail envisagent l'exécution. Le rapport, présenté par M. Mario Roques, détermine les conditions auxquelles ce programme doit être subordonné et répartit les travaux à prévoir en plusieurs catégories ceux qui sont d'intérêt international à exécuter en France ou aux colonies ceux qui sont à réaliser après entente et en liaison avec des pays voisins ceux à exécuter en territoire étranger avec des concours Industriels français ceux à effectuer après entente internationale sur territoire européen ou extra-européen. Le Conseil national économique aura, enfin, à discuter deux études qui se rattachent à la grande enquête qu'il poursuit, depuis deux ans, sur la situation des principales branches de l'économie nationale.

Le premier, préparé par M. Boissard, inspecteur des Finances, sur les données fournies par M. Lepage, président du syndicat général des cuirs et peaux de France, a trait à l'industrie des cuirs et peaux ».

Enfin, M. Lambert-Ribot, délégué général du Comité des forgés de France, présentera un rapport sur « l'industrie de la construction du matériel pour chemins de fer et tramways ».

L'EMPRUNT DE LA COMPAGNIE GENERALE TRANSATLANTIQUE M. Abel Gardey, rapporteur général, a fait hier, devant la commission séna- toriale des finances, un exposé sur le projet relatif à la garantie d'intérêts de l'Etat pour un emprunt de 160 mil- i lions à contracter par la Compagnie Générale Transatlantique. Le rappor- t teur général a rappelé l'origine des dif- ficultés de cette société, les diverses tentatives de renflouement il a indiqué dans quelles conditions le gouvernement a cru pouvoir accorder son concours financier, sans l'autorisation du Parlement. Puis M. Abel Gardey s'est efforcé de mesurer le coût des divers projets actuellement présentés ou envisagés pour la réorganisation de la compagnie.

La commission a approuvé à l'unanimité les conclusions de 'son rapporteur général tendant à l'ajournement provisoire d'un projet qui, d'une part, ne présente plus un caractère d'urgence, et, d'autre part, ne constitue qu'un élément d'un problème dont la commission entend être saisie dans son ensemble.

La fabrication industrielle de l'or L'inventeur russe Dunikowski, qui réussit à se faire remettre un million par deux sociétés auxquelles il avait affirmé avoir trouvé le moyen d'extarire industriellement l'or de la terre arable, et qui fut arrêté à Cap-MartinRoquebrune sur mandat de M. Ordonneau, juge d'instruction, a été ramené à Paris.

Hier, il a subi l'interrogatoire d'identité en présence de M' Pimienta, son défenseur, et a été écroué à la prison de la Santé sous l'inculpation d'escro- querie,

Ajoutons que l'inventeur proteste de son innocence; ses travaux sont sérieux et il le démontrera.

LE PROJET D'UNIFICATION DES POLICES DU PAYS M. Pierre Laval a reçu hier matin les membres du bureau du Syndicat national des polices judiciaires et administratives de France et des colonies. qui ont entretenu le président du Conseil des grandes lignes de leur projet d'unification. Ce projet, qui tend à fusionner tous j les services judiciaires (police judiciaire, municipale et d'Etat) avec la sûreté générale, est actuellement soumis. par les soins du syndicat, à l'étude des maires de toutes les grandes villes. Contre la révision des pensions La commission des pensions de la Chambre a approuvé le rapport de M. Burtin concernant les pensions des grands invalides et des mutilés à infirmités multiples, ainsi que celui de M. Peissel concernant les aliénés de guerre.

Après l'audition de M. Caujole, la commission s'est prononcée contre la revision des pensions.

Quoi Tu as conquis, par ta besogne et par ton entendement, la place que l'autre occupait à tort, bien à tort. D'être né de Marie-Thérèse de la Vernerie et du grand patron, peut-il tirer vanité, ce vaurien ? Ah mon gars, le morceau que tu as gagné, il est à toi deux fois, tu m'entends, deux fois. Ne va pas le lâcher, surtout. Ne tente pas Dieu.

L'ingénieur, courbé vers elle, l'étreignit avec la douceur maladroite des hommes très forts.

Sois tranquille, maman Maignan, j'ai poussé des racines profondes dans cette Dienne où j'ai grandi. Rien, ni personne ne m'abattra. D'ailleurs, Pernelle ne réclame pour Gérard que de l'indulgence.

Il n'en mérite pas! clama Louise, Un silence les écrasa tous trois. Les incendies enflammèrent, au ciel, des coulées de sang, dont le reflet tragique inonda la pièce. Enfin, des rumeurs montèrent, sourdes et puissantes, comme des voix d'orage.

Il faut, dit Jean, que je retourne là-bas avec eux.

Pernelle, terrifiée, recula devant une volonté que le regard Imposait. D'une voix fléchissante, elle demanda Là-bas ? Avec eux ? Où iras-tu ? Et près de qui ?

L'ingénieur ne répondit pas, mais d'un ton d'impuissance exaspérée, il dit

Les révolutions sont d'éternels malentendus. Pierre Deltil aime, autant que moi, ce peuple, dont nous sortons et qui ne veut plus nous reconnaître paece qu'on l'égaré. Tudieu !'édiflce 1 social sera donc toujours une tour de 1 Babel où l'on s'entre-tue. faute de parler la même langue, alors que les mots différents expriment des sentiments pareils'

Cas désespérés Lorsqu'un malade a essayé sans succès, tous les traitements pour recouvrer la santé, il est enclin à croire que son mal est inguérissable et souvent il le juge désespéré. Où verrait-il une lueur d'espoir ? Que; est le remède ou le traitement qui le sauvera ? Des malades dans le même cas, et des plus graves, ont cependant recouvré la santé en suivant les merveilleux traitements naturels par les plantes du père Benoit d'Amiens.

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L'ACCESSION A LA PROPRIETE DANS LES CITES-JARDINS

Une délégation des locataires des cités-jardins du département de la Seine, présentée par MM. Mounié, sénateur, et Gratien, député de la Seine, a été reçue, hier matin, à la présidence du Conseil par M. Cathala, sous-secrétaire d'Etat.

Au cours de cette entrevue les délégués des cités ont exposé au ministre les raisons de bon sens et d'équité ainsi que les arguments juridiques qui mili- tent en faveur de la vente au titre de la loi Loucheur des habitations des cités aux locataires qui les occupent. Ils lui ont en outre remis un mémoire et une pétition des intéressés compor- tant 639 signatures.

M. Cathala a assuré les délégués du grand intérêt qu'il porte depuis longtemps .à cette question et a promis d'examiner très attentivement les solu- tions qu'elle lui paraît d'ores et déjà comporter.

Soulage losiHatanémant.

6. Ru* bombait., Parle.

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Pernelle haussa les épaules.

Tu n'y peux rien.

n s'emporta

Le renoncement est négatif et je crois à la victoire des bons combattants. N'oublie pas que je parle la langue des ouvriers et celle des chefs. C'est là ma force. Je puis réaliser l'entente. Et Gérard?

Oh celui-là doit expier.

Louise venait de quitter la pièce, afin de procéder aux rangements du soir. Jean lui avait donné une servante. Mais cette servante ne contentait point la Morvandelle qui recommençait obstinément le labeur accompli déjà.

Pernelle courut à soti mari.

Ecoute, Jean, chuchota-t-elle, Il faut que je te parle en confidence. Surpris, il tenta de sourire.

Plus tard, ma petite chérie, quand nous serons au calme je t'entendrai. Tu m'entendras tout de suite, répliqua-t-elle d'une voix grave. Et, comme Il restait sur place, confondu

Si vraiment, poursuivit-elle, Gérard est condamné, tu ne dois pas te méler au drame. Ce crime pèserait sur notre avenir. Tu sais combien je suis superstitieuse. Je crois au châtiment de toute faute.

Erreur de mots, une fois encore. Devoir et non pas faute, mon amie. Elle se dressa devant lui. toute pale dans la lueur vacillante de l'incendie. Un frère épargne son frère. Cain est haïssable. Comprends-tu. Jean SaintYves. fils de Pierre Deltil ?

Véhémente, elle le poussa devant un miroir.

Regarde-toi donc

Il demeurait 'Immobile, saisi d'effroi devant son image.

Vois, dit encore Pernelle, vois ce front carré, ce nez d'un modelé brutal,

La toux

opiniâtre Rien n'est plus déprimant que la toux opiniâtre, qui se renouvelle sans cesse, abat l'or- ganisme, enflamme gorge et bronches. Pour éviter les complications bronchiques, débar- rassez-vous en au plus vite.

Il ne sent plus son estomac

Depuis huit ans, il en souffrait tellement qu'il avait perdu tout courage « Depuis huit ans, je souffrais de maux d'estomac et tous les régimes ne me faisaient aucun effet. Je perdais courage et me laissais aller sans goût, sans force. De guerre lasse, j'ai essayé les Sels Kruachen, et depuis je chante, je ne suis jamais fatigué, je ne sen* plus mon estomac. Les Sels Krusehec m'ont sauvé de la neurasthénie.

M. L. M. à Haveluy (Nord). »

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BAYER

vois cette bouche impérieuse. Et .ce regard qui vous traverse la tête, sans jamais fléchir. Hein Jean, lequel est fils de Pierre Deltil ? Gérard ou toi ? Ainsi qu'en une minute d'agonie, l'ingénieur entrevit le film de sa vie. Une lueur subite éclaira les coins d'ombre où jamais encore il n'avait pénétré. Il répétait machinalement, d'un ton monocorde et sans donner de sens à ses paroles

Qu'est-ce que tu racontes ? Mais qu'est-ce que tu racontes là ?

Il passa la main sur son front, comme pour écarter un mauvais rêve. Puis Il balbutia

C'est moi qui suis fou. Ce n'est point Gérard.

Quelques secondes encore. Une lutte brève contre la vérité qui triomphe. Et cette phrase chuchotée pour lui-même Evidemment. Je ne puis plus douter. Ai-je été bête! Cette ressemblance sl apparente m'échappait. Je ne voyais pas ce que d'autres, sans doute, discernaient.

Pernelle secoua négativement la tête. Mais non, personne ne sait rien, Il est des réalités qui crèvent les yeux et qu'on ne soupçonne pas. Puis, dès qu'elles s'affirment, on s'effare, on s'écrie J'étais donc aveugle ? » Elle surprit les yeux inquiets du jeune homme et dit

Mon Dieu tu vas te tourmenter. Sans ce Gérard, j'aurais porté seule mon secret.

Jean, maintenant, lui tenait les poignets. Elle frissonna sous le regard qui sondait son âme.

Ton secret ? D'où te vient-il ? De qui ? Comment l'as-tu capté ? Quand ? Elle tenta la lutte, afin de gagner le temps d'apaiser Jean.

Plus tard, je t'apprendrai.-

(A suivre.)


BULLETIN FINANCIER t Cours de la Bourse du Mercred' 9 Décembre

L'importance des mesures prises par te chancelier Bruning, qui révèlent la situation extrêmement critique de l'Allemagne les déclarations de M. Melchior à Bâle sur la situation économique et financière du Reich. enfin la lutte que va probablement être obligé d'engager le gouvernement allemand contre l'agitation hitlérienne constituent déjà une série de facteurs nettement défavorables, qui ont ici leur répercussion sur l'ouverture.

Il faut encore y ajouter l'absence de programme du message Hoover. qui vient déjà de causer une déception à la place de New-York, et enfin les débats mouvementés de la Chambre dans sa séance de la veille, qui se sont terminés, il est vrai, ù l'avantage du gouvernement.

Tous ces éléments sont peu faits pour créer une ambiance optimiste et permettre

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Cour» I Cours Coût» Cours Cour» I Cour» Cours Cours piwéd1 1 Un Jour préoeij' du jour prét-eil' du jour Cours 3 KKfïSÎ, il) 97 H MÎ5 97 Peuwot 1M 60 îui§'m •" m « i m 03 55 81 sn Raffineries Sa;- ord.. i«*5 1655 U»« 4 «i 1920 100 40 100 45 £?î™ -f ?5 1", vvi ♦ J> XSA \m il un a? un à-, im Serbe 4 am. 180a 63 75 ?-J°^T?™ •̃̃“•»••• no? OSO Bfl«50 0M Oit. 1914. 14 70 13 80 20 3'.a»iue rte France.. H100.. «M»»" '2?I°" i Banque Ottnmane 8J5 309 RSt^saîïïïS .SSS J& 4S8 4?ÎS ï^iSffî&nc.: H8 'ig 1,110, Royal 111 & ïS & Société Cénérale. 10-Wt B 3!ente Font 1ère J»oo. OÉn. Foncière. Bon» Mex. 1913 3 13S 50 1S4 allez Banq. Nat. u'Kgypte 16SS Société civile.. Meifcan Eagle 25 26 25 J6 Y,t 79i 79 i Franco- Wyomius 1_J ];s(,n 1125 11S2 1130 1115 Silva Plan» 19 18 19 18 50 Santa-Fé t010 |: De Beers ordinaire. 28'2 ..293 East Rand 63 i!i> 6:i Electricité Paris. GoldlWds 68 l[ Johannesburg C. 97 D5 97 75 96 >' •Lum. (I« Tliph.) lîhO | Ea«t«m S0 81 'Ihomson-Houston.. 310 Gala Kalsmrxn>{ 47 47 47 Vtiiond'ElectrMté. 810 Kuala Lumpur. 60 81 60 50 l'orge-cieFinmny 80 5V 60 60 Halacca 68 60 67 Nord et, Est. 455 483.. 463 Padans 100 Trénleries du Havre 405 Thareis 209 203 60 Viroiime-Nosuj: 574 Chartered 70 69 69 25 Boléo Maenmbique 20 20 76 50 l'enarroya ÎO4 210 Transvaal 67 67 8B JiUiMIss. Kuhlman; l'rwl. Cblm. jojo Hydro-Electr. Cére. 99 95 Toitures à Paris. 2H1 21S 1', et 1/, 2U Alrlioutde 477 ûO-i.. Tubize privilégié 135 138 CaoutcQ. IuJocbùie 100 50 Vi

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

VALEURS I Court I Cours VALEURS Coura Cours VALEURS Cour» I Cour» PARQUET J'Ooen» M6.. f A « v u x. i Kiii-ste-Thérèse 1245 1165 18S0 S 504 SIS Bons Tléa. 5%1024 739.. 739 Rhône-Poulenc. 430.. 420 ig. 1892 2 60 ÎU2.. ?*àl926 iMarcherllle-Da(ruill 2600 .Jj^llft99260 S70 CtéditXatiou. 1910 «00 60 coloniales. 80 ;a Bons dco. 6 1U22 52J 523 i Pub. per. Destossés 280 |S/l»30 936.. 6%jullLltt22 541 541 .Petit Parisien, art. 1510 4 9S0 6% juin 1923 538 i:In(lustr.de Pétroles 640.. l Ktat 5 1919. Pàhelbronn 4M 487 m, 1883 Iunk3 1892 3«l Poliet ei Chausson 1230 1200 Indochine 3% 1909 m j-a h«03 Maroc 4 1914 3M !j'1913 s '• 4l>» 42050 407 4U7 Astur. des Mine* •Argcmin4'î«oi9n «I .̃ fit A»iat. Danois. ..i' °.. 9P3 980 M Suéd.allumettes 9B5 3 toute unifiée. 2a Ro.ral Dutcli Xonsatlaotiq. 3 »pajmeExterieure ̃ Pan. Ob., Bous à lot .lanou 4 1010.. 54 5011– 6 1S32-54-56 642. .I l'olusne 7 1327. ..r– < 'réd.Koncd'Algér. 619 3 nouvieau.. ..)

1 1Éd. Fonc. Colon. j– 3 • Ardenues 373 i W BANQUE «•hem. fer tunisiens 669 P.-L.-M. n 18iS. 36S Va[rnmil/m im*\ i«7n imu, OmrdhjB S.Ï0 JOSioa 3 370 369.. Omnium Péinà»' fi» *n" .Sot53»pagne 2 M S65 S60 'SrtrfTiWhw"" ik «̃̃nfîraiÇt PïflBP °72 it, lk 2 M Mckd 107.. 110 Xord6 eéril> K 492 HSiVÎ «-3s il11 .leumont 449 4". D. 466 "mcall'i-6 « lolu •• 1U10 •• i:.ible«telC!rraph. 90. S %• Miche-ville 5SS 676 Orléans 6 ïari*«utreau 1025 5°. 4T0.. Chant, de Bretagne 137.. ..i 423.. 422 • de 1'tance. S •» ..I de St-Naiaire. 260 3 Va %18!)5 S63 Méditerran. 610 ..I O.C. 3%1835

Denain-Anidn 1P20.. 1025.. Si! 371.. Etats-Unis (1 doll.) 53 2J B3 Pontglbaud 1305 Angleterre (1 1. st.). Aciéries Marine. ..i Argentine (îoopes.) 6AS 5 ort. Montbarri.Aulnoy» 170.. 170.. [Danemark (100 c). 470'. 3 déc ("ttreén (parti et 79 ..|j (i 292 Hollande (100 fl.). 7. 1029 Franc des Métaux 1350 1317 ..Ils! | Italie (100 lires). 13040 7 dré JJétJlune. 6905 i1* • 352 Roumanie (100 Iei). 7 déc. Aniche S93 390 i YougoalaviedOOd.) 4S 4 liée. Carmaur Q 1910 3% S17 315 Suisse ( 100 francs) tiuersour \r 313 j Pologne (100 1I0U. S88 MoktaelBadid. 26ÔO !̃* 19285 1010 1010 “T. 19304%. 965 96» | j il

MOUVEMENT DES NAVIRES Indes et Extrême-Orient Pour Colombo. Penang, Singapour, la Chine et le Japon, le 1S/12, via Marseille. Pour PortSaïd, Djibouti, Colombo, Singapour, Saï-

La mort étrange de M°" Logeard L'hypothèse du suicide semble devoir prévaloir

Continuant son enquête au sujet du décès suspect de Mme Logeard, la sexagénaire de Boulogne sur Seine, M. Siri, commissaire de police de cetti localité, a entendu hier divers témoins. Tous ont déclaré que la malheureuse femme ne jouissait plus de la plénitude- de ses facultés mentales et qu'elle avait, à maintes reprises, manifesté l'intention d'en finir avec la vie.

Il est assez vraisemblable, dans ces conditions, que l'hypothèse du suicide sera finalement acceptée.

Mais les circonstances de ce suicide n'en restent pas moins des plus étranges.

Nous avions dit hier qu'une bal'.e avait été trouvée dns la crâne da Mme Logeard par le docteur MonierVinard.

Or M. Siri a reçu du praticien cette précision qu'il avait trouvé non pas seulement une balle, mais encore une autre cartouche entière, balle et douille .réunies.

On suppose que la désespérée aura placé une cartouche dans le barillet de aon revolver et une autre à l'entrée du canon, la douille à l'extérieur. Puis, actionnant la détente, elle se sera logé le double projectile dans la tëte.

Après quoi, elle aura jeté la douille percutée et aura remis le revolver dans l'armoire.

Que sa blessure ait paru avoir été provoquée par des ciseaux et que Mme Logeard ait pu survivre dans ces contions pendant plus de six jours sont des choses qui ne manqueront pas de paraitre stupéfiantes.

à la Bourse de manifester la moindre initiative. On demeure donc dans l'attente, et comme, malgré la baisse, les acheteurs font défaut, les cours fléchissent aussi bien tu marché officiel qu'en banque.

D'autre part, la lourdeur des rentes françaises, déjà attaquées sérieusement pendant les deux dernières s;ances, n'est pas sans impressionner le marché. Elle est attribuée, généralement, à des ventes d'origine étrangère. Aussi, la meilleure allure de la livre sterling, qui ouvre ferme à ponr s'élever ensuite à 84,75, n'a-t-el!e que peu d'influence sur la tenue du marché. Dans la plupart des groupes, aussi bien à terme qu'au comptant, la clôture s'eflectue aux environs des plus bas cours, les besoins de disponibilités pour féchéance de fin d'année se faisant de plus en ptua sentir.

gon, Tourana et Haïphong, te cia Marseille.

Afrique. Pour Dakar, ConaLry, Tabou, Grand-Bassam, Lomé. Cotonou. Douala, Libreville. Port-Gentil. Pointe-Noire, Banana. Borna et Matadi, le 12/12. tia Bordeaux.

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LES COURSES Hier à Enghien. Les résulttts PRIX DES CEVENNES

L Recoure (R. Vayer) G 18 a à M. P. Ambiehl P 8 50 2. Prévoyance (M. Bonaventure)..P 8 50 3. Roseloup (D. Lescale) P 29 » 4. Le Polisson (J. Bédeloup). Non placés Gtenara (C. Maubert) Pharos (H. Cames) Mignapour (M. Denton) Le Pompier (J. Delaplace) Périscope (G. Davaze); Vin Fin (R. Trémeau) Fandango (A. Guigonnet) La Thibervillais (F. Romain) Crawl (H. Haës). Distances 2 long. D long., 3 long. Treize partants. PRIX DE L'ARDECHE

L Jacoby (P, Hamel).G 11 à Mlle Yv. Nègre P 6 > Darh and White (R. Dubus)..P 15 » A. Métropolis (R. Trémeau). Non placés Dorémi (M. Lacaze) Clodion (H. Cames) Prétentieux (H."Howes) Gras Double (A. Kalley) Lamerac (T. Turner); Divan II (G. Cervo) Tyran (A. Gulgonnet) Pépite (R, Haës) Proserpine II (J. Frigoul). Distances 4 long., i long., 8 long. Treize partants.

PBIX DU VELAY

1. Roi Ferdinand (F. Romain).G 145 à M. R.-B. Wemaere.P 35 50 Papa Didi (J. Coumenges).P 32 » 3. Dark Paul (H. Gleizes) P 32 4. L'Allumeuse (M. Bianco). Non placéa Kodak (H. Jordan) Fate) (M. Denton) Nihiliste (A. Ogez) Chairman (R. Vayer) Gabelon (J. Léger) La Serre (R. Trémeau) Justificateur (H. Haes) Weeping Willow (A. Bonnin) Palomlta (G. Davaze) Mer Rouge (R. George). Distances 2 long. 4, 1 long. J, encolure. Quatorze partants.

PRIX DU TARY

1. Pirate (H. Howes).G 15 à M. G. Wildenstein P 7 50 2. Elima (M. Bonaventure) P 8 3. Porte Veine (F. Rovella).P 13 oU s, (G. WarieuJ. £<'ou placés

UNE PREMIERE A L'OPERA c Le Rustre imprudent », ballet de Mme Jane Catulle-Mendès et de M. Henry-Jacques musique de NI. Fouret

Le grand ballet d'action a-t-il désormais cédé la place au tableautin décoratif ? Tant pis. Revoici donc la mésaventure bien exploitée du bûcheron aux prises avec nymphes, lutins, gnomeschampignons, toute ia flore et la faune sylvestres représentées en travesti par une biche gracieuse, un sanglier cornu et trois singes acrobatiques. Le jeune rustre s'enflamme pour la plus radieuse de ces créatures. Mais surgissent sa fiancée

et sa famille dont le nu Lorcia dépit se manifeste

par forca bourrades. Si bien que l'imprudent est poussé dans l'étang, tandis que la radieuse créature se console en tourbillonnant avec un zéphire voltigeur. Petit duel du rêve et de la réalité.

Il est rare que musique et chorégraphie cohabitent au même étage. Celle-ci est ici mieux logée que l'autre, encore que son appareil renouvelle peu l'ordinaire de ces menues visions gambadantes. L'auteur de la Belle de Haguenau a eu la plume moins heureuse. Musique rude, sans charme et d'une ligne peu arrêtée, qui, pour ne pas paraître banale et persuader les honnêtes gens qu'elle est à la page, s'assaisonne de fausses notes et d'équivoques bien usagées. Reconnaissons-lui néanmoins le mérite d'une certaine franchise rythmique et d'une vigueur fruste appropriée au personnage principal.

Mlle Lorcia et M. Peretti sont les protagonistes. Mlle Lorcia a conquis la première place parmi les étoiles. En plein épanouissement de ses dons et de ses moyens techniques, son art offre cette rare qualité d'unir la souplesse classique au dynamisme nerveux de la virtuosité modeme. Chez elle tout est mouvement, cette matière modulante de la danse qui en crée le sens, l'expression et la beauté. La facilité de ses pointes, la précision de son rythme dans le brio de l'élan ou l'envol des enchaînements, l'armature -linéaire et harmonieuse du corps et des bras, sont un délice qui lui valut un succès d'autant plus justifié que jamais peut-être ses dons exceptionnels n'avaient été mis à plus rude épreuve que dans cette chorégraphie confuse, incertaine entre le style ancien et la facture moderne. Sa splendide nature de danseuse a permis à l'étoile de projeter de belles lumières dans les obscurités trop nombreuses d'une oeuvre ingrate. De justes applaudissements ont chaleureusement souligné le mérite de Mlle Lorria et de son excellent partenaire Serge Perettl (le Rustre), danseur de style et de grande classe qui vaut beaucoup mieux, lui aussi, que la tâche qui lui était dévolue. Ch. Tenroc.

Le timbre antituberculeux et les pouvoirs publics Placé sous le haut,patronage du Président de la République, le timbre antituberculeux est adopté par tous les ministres et sous-secrétaire d'Etat. Le ministre de la Santé publique prend la tête du mouvement, avec les ministres de l'Instruction publique et des P. T. T" dont le personnel collabore directement à la vente du timbre antituberculeux à côté d'eux les ministres des Affaires étrangères, de l'Air, du Commerce, des Finances, de la Guerre, de l'Intérieur, de la Marine, des Travaux publics apportent à l'œuvre toute leur sympathie, en s'efforçant de faciliter par tous les moyens la diffusion de la vignette de salut. Et derrlère eux. partout, c'est un grand mouvement d'enthousiasme en faveur de l'initiative du Comité national de défense contre la tuberculose l'élan est donné Tout le monde achète le timbre c de l'air pur !»

Toledane CE, Dumé) Tralcion (H. Cames); Knock Out (W. Bail) Cadeau Royal (J. Teasdale). Distances à long., 4 long., 4 long. Huit partants,

PRIX BLAGUEUB II

1. Brida (C. Maubert) G 37 50 à M. F. Moineaux P 15 z2. Lilybée II (M. Brunet).P 13 3. Very Well (R. George).P 35 4. Ivry (M. Bonaventure). Non placés Mslek (H. Cames) Gazali (J. Bédeloup) Ajonc (R. Petit) Géralda (R. Trumeau) Le Sylphe (L. Niaudot). Distances 2 long., 4 long., 2 long. à. Neuf partants. PRIX DU GIER

1. Carira (A. Ogez) G 13 50 à M. P. Mavromlchatts P 8 » Monsieur Loyal (E. Lethien)..P 3. Gratte Ciel (G. Cervo) 4. Impérla (H. Gleizes). Non placés: Chicardeau (R. Per- rin) Hermione II (J. Bertini) Florio (M. Lacaze). Dtstances 1 long, i, 2 long.. 8 long. Sept partants.

PBIX BEMECOCBT

1. Egine C (F. Gougeon).G 21 à M. H. Céran-Maillard P 850 2. Carrey C (R.-C. Simonard) P 8 3. Erica (A. Forcinal) :P 9 » 4. Cow Boy (P. Gitton). Non placés Fromentières (Lintanf) Colette III (J. Truasart), part à 2.775 m. Djinn Mab (L. Boudet) Cantipou (Raimond). Durées 4' 20", 4' 4' 21" 4' 21" 1/2. Réduction au kilomètre l' 32". Huit partants.

Aujourd'hui à Auteuil, à 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix des Moulineaux (haies, à réclamer, 10.000 fr., 3.100 m.) Cistercien, Diplomate. Prix do Vésinet (steeple, 15.000 fr., mètres) Elastic Esténégro.

Prix VIrelan (steeple. 20.000 fr., 3.000 m.): Gamin. Buzancy.

Prix de Normandie (hâtes, 30.000 fr.. 3.100 métrés) Ecurie Chipaulr, Sabbat.

Prix Angt-rs (steeple, handicap, 15.000 fr., m.) Le Bosphore, Bandola.

Prix Cap (haies, handicap, 15.000 fr., 3.100 i Hi^UUeO, J.4T&U,

M. ROLLIN A VISITE

LES NOUVEAUX BATIMENTS DE LA FOIRE DE PARIS La Foire de Paris, qui s'étend chaque année davantage, aménage actuellement les nouveaux terrains mis à sa disposition par la Ville, au parc des Expositions de la porte de Versailles. M. Louis Rollin, ministre du Commerce et de l'Industrie, était convié, hier matin, à visiter les travaux d'aménagement, en compagnie de MM. Baudet, président de la chambre de commerce de Paris Rebeillard, président du conseil général de la Seine Failliot vice-président du conseil municipal de Paris, représentant M. François Latour; Cavaillon et Strauss, sénateurs Henri Pichot, président du comité de la Foire de Paris Godet, président de la Société immobilière des foires et expositions de la Ville de Paris Martel, administrateur de nombreux conseillers municipaux, tous les présidents de groupes et de syndicats, etc.

Un nouveau hall, de 215 mètres de long sur 62 mètres de large, est en construction, qui aera consacré à l'ameublement, augmentant considérablement la surface couverte, déjà si importante de l'exposition.

M. Baudet, en une courte allocution. a remercié M. Louis Rollin de l'intérêt qu'il témoigne à la grande manifestastion annuelle de l'activité économique française, et M. Louis Rollin a félicité les organisateurs de la Foire de Paris de faire preuve d'un optimisme qui sera justifié assurément par le succès de la prochaine Foire. Un déjeuner a suivi, qui rassemblait de nombreuses personnalités.

On trouve sur la voie

le corps d'un valet de chambre On a trouvé, sur la voie ferrée, entre les stations d'Amilly et de SaintLuperce, le cadavre mutilé de M. Laurent Leverf, cinquante-cinq ans, valet de chambre à Paris, 16, rue Niepce. Très vraisemblablement, M. Lecerf se trouvait dans le train qui passe à Chartres vers 2 heures du matin. On ignore s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide. Les services des lignes aériennes pendant les fêtes

Les lignes aériennes Farman nous communiquent que leurs services seront complètement arrêtés sur t Paris-Bruxelles Anvers Rotterdam Amsterdam et « Paris-Cologne-Hanovre-Berlin les vendredi, samedi et dimanche 25. 26 et 27 décembre 1931 et les, vendredi, samedi et dimanche l*r, 2 et 3 janvier X332. L'Air Union a pris même mesure pour ses lignes Paris-Londres, Paris-Lyon-Marseille. Lyon-Genève, Marseille-Ajaccio-Tunis.

Jeudi 10 décembre.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m.)

20 heures 6 20 h. 30, concert de musique enregistrée, offert par a Leroy m, opticien. 20 h. informations,

20 h. causerie cinématographique par M. Jules Casadesus. disques et informations.

21 heures. concert offert par l'Association «enérale des auditeurs de la radiodiffusion française, avec te concours de Mlle ïvonne I Karoche, de t'Opéra-Comique, dans La Pru.cession (César Franck) La Vie est un rêve (Haydn) Le Roi Arthur « air (Pur.cell) et de M. Rousseau, de l'Opéra-Comique, dans Auprès de toi (Bach) Le Voya. geur (Schubert) Faust c air du Docteur Uarianus (Schumann).

Prélude de Lohengrin (Richard Wagner); Allegru du Concerto brandebourceois n° & J -S Bachl Seine au bord du ruisseau, de la « Sixième Symphonie » (Beethoven), sous la direction de Si Théodore Mathieu; Ballet de Rnvnmnnde (Sohîihprt) ̃ Inter- mezzo du a Songe d'one nuit d'été » (Mendelssohn) Album pour la jeunesse, première suite (Schumann) Marche turque des Ruinée d'Athènes > (Beethoven). RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique.

7 h. 45, disques.

12 h., conférence protestante.

12 h. 30, musique enregistrée. 8riae argentine (Léon Dequin) la Chanson du pécheur (G. FaurA-Th Gauthfer) Cyrano de Bergerac (Ed. Rostand) Petit petit Marche tunèbre d'une marionnette (Gounod) Cadet Roussette (arr. Zurftuh) Ah mon beau château Camonetta (G. Pierné) 3'un dme U'iaceiit Scotto-Chai-lys).

LE CRIME DU CHINOIS Liu Yao et M. Blond ont été confrontés hier

Liu Yao, le meurtrier du dentiste Ordynetz, et M. Blond, qu'il voulait tuer, ont été confrontés hier dans le cabinet de M. Siri, commissaire de Boulogne-sur-Seine.

M. Abul-Vel-Albris Blond, né en 1891 à Varsovie et demeurant 58, avenue de la Reine, à Boulogne, a déclaré au magistrat qu'il ne s'expliquait pas la haine que lui avait vouée le criminel, à qui il n'avait jamais causé le moindre tort.

M. Blond a précisé qu'il n'était pas dentiste, mais associé d'un dentiste dont le cabinet est situé 4, rue Cambronne.

Ses premières relations avec le Chinois remontent à deux ans.

A cette époque, a déclaré M. Blond, mon associé et moi avions embauché un cireur qui nous avait dérobé pour 300 francs d'or dentaire. Nous avons un instant supposé que cet or avait été vendu à Liu Yao, dont la boutique était proche du cabinet dentaire. Je rendis donc visite à Liu Yao pour enquêter discrètement et lui demander s'il n'avait pas d'or dentaire à me vendre. Il me répondit qu'il n'en avait pas et qu'il s'occupait uniquement de réparations d'horlogerie.

Nos relations en sont restées là. Mais, chaque fois que je passais devant sa boutique, l'horloger chinois ne manquait jamais de me saluer.

Je trouve surprenant que Liu Yao me rende, dans ces conditions, responsable de ses mauvaises affaires, et je m'étonne qu'il ait voulu arracher mon adresse à M. Ordynetz alors qu'il lui était si simple de me rencontrer. Mais Liu Yao maintient sa déposition d'hier et il constate

A cause de vous un mort, moi en prison.

Un pupille de la nation

revient chez sa mère et disparaît Un pupille de la nation, Emile Blutte, treize ans, se présentait l'autre jour chez sa mère, 4. rue des Marguerites, a Drancy, lui annonçant qu'il avait quitté Courtalaiu (Eure-et-Loir), où il était en pension comme pupille, et qu'il avait été placé chez un garagiste de Chartres avec lequel il disait être venu à Paris. Il devait repartir le lendemain. Sa mère l'installa, puis s'en alla à son travail. Quand elle revint. elle ne retrouva plus son fils, qui était parti à bicyclette emportant, en outre, une somme de 2.400 francs. L'enfant, que la police recherche, est assez grand il a le visage pâle et allongé et des cheveux châtains. Il était vêtu, au moment de son départ, d'un veston de travail bleu, d'un pantalon de velours noir, de souliers noirs et coiffé d'un béret basque bleu.

13 h., Sinfonla (J.-C. Bach) le Coucou (Daquin) la Cage de cristal le Petit Ane 6lanc (Jacques Ibert) le Roi des aulnes la Truite (Schubert) Concerto en ré majeur (Mozart) les Deuz Grenadiers (Schumann) Ma Mère l'oye (Ravel) le Barbier de Séville (Beaumarchais) Dama les steppea de l'Asie centrale (Borodlne). 18 h. 30, communiqué agricole causerie. h., radio-concert te Sianage secret (Cimarosa); Concerto ett ré mioteur (Bach); le Bourgeois gentilhomme, suite radiophonique (Erwin-Schulhoff) Peer Gynt, suite d'orchestre (Grieg) la Botte joujoux (Debussy).

TOUR EIFFEL (L445 m 8). 13 h. 20. chroniques diverses.

17 h. 45, journal parle.

19 h. 30. Patrie Carmen (Bizet) Mar- che funèbre d'une marionnette Faust (Gounod); Mascarade (Lacôme); Pot pourri de valses viennoises (Robrecht) Volga, Trotlca (Livschakoff) l'Oiseleur (Zeller) Parade des voupées nègre» (Welzel-José) ïlarulije de marionnettes (Itathke) Rose de Suide la .Chauve-souris, valse ^Strauss) Play ground in the sky (Hanley) Vieux Camarade (Herzer).

PARIS P. T. T. (117 m.). 8 h., infor- mations.

12 h., chronlque de la vie Intellectuelle et sociale. Chronique du tourisme. Musique enregistrée.

13 h. 30, parade enfantine de Noël (re- portage par M. Alex Suchamp).

18 h. 15, Radio-Journal de France. 19 h. 30. cours d'allemand.

19 h. 45, musique enregistrée causerie. 20 h. 30. le Poste perdu, un acte en vers (Maurice Rostand) le Cercle, comédie en trois actes de W. Somerset-Maughan. RADIO-1- L. (370 m. 1). 12 h. 13 h., concert.

RADIO-VITUS (313 m. 5). 20 h.. causerie.

20 h. 30, musique légère et opérette la Petite mariée (Ch. Lecocq) Miss Helyett (Audran) Mam'zelle Nitouche (Hervé) Passionnément (Messager) Lied et Czarda8 (Phil^pe Barthet) Gavotte des ter*

par Ne 9 (modèle ci-dessus). Cheminée roulante, toute émaillée céramique eris- bleu, Vert, bleu ou marron, porte nickelée. Cette cheminée est spécialement étudiée pour brûler du grain d'anthracite. Les portes de chargement et de foyer sont gar- nies d'amiante, ce qui emnéche les émanations d'oxyde de carbone. Pne valve de réglage permet une réglementation parfaite du rendement calorique. Haut. cm. t.arg. cm. Cubage chauffa 90 me. Fr. S9B, », payables fr. 33. » par mois. N" 012. Cheminée similaire. Haut. 68 cm. Larg. 58 cm, mais fixe et porte émaillée. Fr. 546 a, payables fr. •̃ ̃̃'••

Je prie la Maison Girard et Boitte, 112, me Rêïumnr, ft Paris, de m'envoyer une cheminée n° émaillée (indiquer la couleur) au prix de Fr. que je paierai Fr par mois, pendant 12 mois. à votre compte de chèques postaux (Paris

P. P. 51 Fait a le 1931. Nom et prénom Domicile .nMMnMMUM. Profession ai– .h,

Département Signature

L'ELECTION LEGISLATIVE DU IX* M. Jules Blum, négociant dans le quartier de la Chaussée-d'Antin, mandaté par l'Association défensive des commerçants parisiens, a posé sa candidature comme candidat des commerçants et des travailleurs manuels et Intellectuels à l'élection législative qui aura lieu dimanche dans la 1« circonscription du IX* arrondissement pour le remplacement de M. Escudier, décédé.

luisants (Lincke) Poupée valsante (Poldini) Demmade et réponse (Taylor) danses.

RADIO-TOULOUSE (3S5 m.). 12 h, 4b, Joues-moi de la mandoline (Levaut) Je peux aimer (Meyer); Allez, silfle* (x_) Bonsoir, chérie (Cambell) Partagea mon parapluie (Goodridge); Brummel (Reynaldo Hahn).

17 h. 15, concert.

18 h., Dana les bouges, Ia nuit J'at dee touches (Varna); le Vieux Ruban le Muletier de Tarragone (Henrion) Marche Horenline (Furik) Dupleix Union (Prud homme) Ftte mititaire (Petit) Souvenir du Dragons (X.. ).

18 h. 45. orchatre symphonique moderne. 19 h., concert.

19 h. 45. Sous la luise dur Texas (X.) le Roi du jazz (ïollen) Chanson d'Islande (King) drgentina (X.) les Cloches de Corne'Ville (Planquette) Rêve de valse (Strauss) la Geisha (Sidney), pot pourri; T'aimcr et partir (Borel) la Chanson de l'adieu (Tosti) les Vers luisants (Botrel); Troublants baisers (Carara) Albany (Poussigue) la Java en gapette Pour tous (Carara) Couscous (Halet) la Pergola (Roado)-

21 h., la Vie de bohème (Pucclnl) Roméo et Juliette (Gounod) Marche d'Aïda (Verdi) le Choeur des pèlerins (Wagner) Ce que c'est qu'un drapeau (La Mareille) Ddfité de la garde républicaine (Wettge) Bérodiade (Massenet) Faust (Gounod) la Belle Hélène (Offenbach) les Bandits (Suppé) la Basoche (Messager) Encore cinquante centimes (Maurice Yvain). 23 ho, Balade de chansons (Raiter) De Ptcpua au palais d'Angkor Riveglio di Napoli (Marceau) la Pie voleuse (Rosslni) les Noces de Figaro (Mozart) ta Damnation de Faust (Berlioz) Lohengrin (Wasner).

G/rarrftSioiffe

Hommage au radiologiste Gaston Danne t!ne ctrémonie émouvante vient de se dérouler dans l'amphithédtre de physique de l'école Jean-Baptiste-Say, à Auteuil, où fut présentée à la veuve et à la famille de Gaston Danne. mort victime de son dévouement à la science, cité à l'ordre de la Nation, la plaque commémurant le eéjour à l'éciole et le sacrifice de ce savant- Cette présen·tation fut faite par MM. Racine, président de l'Association des anciens élèves de l'établissement Frécaut, professeur honoraire. les membres du comlté. les professeurs et anciens condisciples du disparu Copaux, directeur des études à l'Ecole de physique et chimie, représentant le professeur Langevin, actuellement en mission à l'étranger.

La croix de la Légion d'honneur à titre posthume sera demandée au gouvernement pour Gaston Danne.

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22 h. 45. danses.

ON REPECHE*UN INCONNU Quai Aulagnler, à Asnlères, on a retiré de la Seine le corps d'un Inconnu Agé de quarante-cinq ans environ, vêtu d'un gilet noir, d'un chandail jaune, d'un oantalon de velours marron clair et chaussé de brodequins jaunea

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LE VOYAGE AU LAOS DE M. PAUL REYNAUD m sciti di ü paradas paob .ai

C'est au milieu d'une foule bariolée de plusieurs milliers d'hommes que MM. Paul Reynaud et Pierre Pasquier débarquent de leur Potez, salués par M. Thiébaut, résident supérieur au Laos, entouré du résident maire de Vien-Tiane, des autorités françaises et indigènes, des mandarins laotiens, des bonzes drapés d'or, des femmes enfin, en costumes chatoyants et toutes chargées de fleurs. C'est le sourire du Laos qui accueille le sourire de la France. généreusement prodigué à ce peuple et à cette nature sympathiques par le messager du gouvernement protecteur.

Entre deux haies de portiques fleuris, sous les pavois et les arcs de verdure échelonnés sur cinq kilomètres, les automobiles du convoi officiel gagnent la ville et la résidence supérieure, acclamées par quinze cents élèves des écoles agitant des drapeaux et par une foule enthousiaste.

Devant la résidence, la brigade de garde indigène, drapeau et musique en tête, rend les honneurs; le ministre, le gouverneur général et leur suite vont séjourner à Vien-Ttane quarantequatre heures seulement.

Le temps presse; le travail commence immédiatement. Penché sur les cartes de l'Indochine, M. Paul Reynaud signale les lacunes cartographiques reconnues sur le terrain au cours de sa croisière aérienne de 600 kilomètres de Hanoï à Vien-Tiane. D'importants massifs montagneux couverts de forêts de pins, aperçus par lui à 50 kilomètres au nord-est de Vien-Tiane, ne figuraient pas sur la carte fixée à son capot.

Dès cette année, cette lacune va être comblée par le service géographique de l'Indochine et une station d'altitude, où pourront se reposer les familles françaises du Laos, sera installée sur ces plateaux salubres et bien ventilés, derniers contreforts des grands massifs du Tranninh.

A 15 heures, entouré d'un appareil rituel somptueux et pittoresque, S. M Sisavang Vong, roi de Luang-Prabang, vient saluer M. Paul Rey- naud à la résidence supérieure. Le souverain protégé, malgré le deuil récent où l'a plongé la mort de douze membres de sa famille, noyés au cours du naufrage d'une pirogue royale, a tenu à venir affirmer une fols de plus son attachement à la France et le loyalisme de son peuple, et conférer avec le ministre et le gouverneur général sur les questions administratives intéressant son royaume.

A 16 heures, après avoir rendu sa visite au roi, MM. Paul Reynaud et Pierre Pasquier font leur entrée dans la salle des fêtes de la résidence supé- rieure, où leur sont présentés par M. Thiébaut les chefs de services, fonc- tionnaires, colons et notables européens et indigènes. Aux paroles de bienvenue et d'espérance en l'avenir du Laos qui lui sont adressées par le chef du protectorat, M. Paul Reynaud répond en remerciant Français et indigènes de leur accueil, en les félicitant de leur œuvre et en les encourageant à poursuivre, en une fraternelle collaboration. l'admirable mission civilisatrice assumée par la France à travers le monde.

De 17 à 19 heures, le ministre visite les principaux établissements administratifs de la capitale l'hôpital. les écoles, la pagode de Sasaket et les ruines du That Luong, en cours de restauration par les soins de l'Ecole française d'Extrême-Orient; enfin, le cortège ministériel parcourt, à la nuit tombante, les rues de la ville, pavoisées et illuminées de rampes électriques multicolores, traverse les quartiers français, laotien, annamite, chinois, et regagne la résidence par l'admirable boulevard des bords du Mékong où, sur la nappe violacée du fleuve impérial, le crépuscule d'Asie attarde ses dernières lueurs.

A 20 heures, un banquet suivi d'une soirée ouverte, à laquelle sont conviées toute la colonie européenne et les notabilités indigènes, couronne cette première journée par une fantastique retraite aux flambeaux, une danse du dragon et un ballet des actrices royales de Luang-Prabang, évoluant sous les lampions et les projecteurs dans les jardins de la résidence.

Le 14 novembre, dès l'aube, MM. Paul Reynaud et Pierre Pasquier, qu! n'ont pris que quatre heures de repos, étudient les dossiers administratifs soumis à leur examen.

M. Paul Reynaud s'intéresse particulièrement au développement des œuvres d'intérêt économique et social débloquement du Laos, assistance médicale, enseignement franco-laotien. recrutement d'une milice et de cadres laotiens, reconstitution d'une élite indigène formée à notre école.

t Toute la matinée est remplie par des conférences avec S. M. le roi Sisavang Vong, avec les chefs des divers services, les délégués de la chambre de commerce et d'agriculture, les notabilités françaises et indigènes qui ont demandé audience.

A 15 h. 30. dans la salle des fêtes, les autorités et délégations des Muongs de la province de Vien-Tiane offrent à MM. Paul Reynaud et Pierre Pasquier un « Bas! d'bonneur et de bienvenue, cérémonie traditionnelle des plus émouvantes, présidée par le chaomuon- de Vien-Tiane. Aux vœux de ce mandarin, qui remémore les bienfaits du protectorat, lequel, en un tiers de siècle, a sauvé et rééduqué le peuple laotien menacé d'extermination, le ministre répond en adressant le salut reconnaissant de la mère-patrie à ses plus fidèles enfants et en les conviant é relever la tête. à oublier leur décadence nationale, à regarder avec confiance et audace vers l'avenir que leur offre le cadre glorieux de la plus grande France.

A l'issue de cette cérémonie mémorable, d'importantes affaires adrr .istratives retiennent encore à son bureau le ministre des Colonies, qui peut tout juste, entre 18 et 20 heures, pousser une rapide reconnaissance du beau réseau routier de la province, avant un dernier dîner auquel assiste le roi de Luang-Prabang.

La fête d'adieu

A 22 heures, le roi fait ses adieux à M. Paul Reynaud et se retire avec s2 suite. Sept heures seulement séparent le ministre de son embarquement sur l'hydravion qui l'emportera vers Saigon. Avant de prendre un repos bien gagné par un programme harassant. M. Paul Reynaud s'avance sur la terrasse de la résidence qui domine les jardins et les bosquets des bords du fleuve, vibrants du concert des grillons et des cigales et tout étoilés de lampions et de lucioles.

Le croissant vacillant de la lune à son déclin va s'enfoncer, par-delà le bois sacré de la rive, dans l'ombre de la terre siamoise allongée à l'horizon fluvtal.

Soudain, dans le calme de cette nuit limpide, une rumeur poignante, marée

humaine, voix d'un peuple massé, déferle sous les palmeraies et sous les ramures noueuses des flamboyants. Cest le peuple du Laos, les innombrables tribus accourues de cinquante lieues à la ronde, de la plaine et de la montagne, du Mékong jusqu'au Tranninh Laotiens élégants, Thaïnuas enturbannés, Phouens et Khas, sans compter la population de la ville et les Immigrés annamites, chinois et siamois, ces dix mille, ces vingt mille hommes campés depuis deux jours sur les berges de Vien-Tiane pour saluer le grand chef qui dicte les lois à leur pays

D'un pas mesuré, en tenue de céré- monie, accompagné de M. Pierre Pasquier et de quelques invités, M. Paul Reynaud s'avance sous les hautes futaies vers cette foule sombre qui s'entrouvre devant lui. Autour des campements improvisés et des feux de joie, parmi les baraquements de chaume et les attroupements obscurs, à la lueur des brasiers et des torches de résine, le ministre se fraye un passage dans l'herbe, coudoyant et coudoyé par dix mille ombres aux formes et aux gestes diaboliques qui, à sa vue, stupéfaits, ouvrent leurs vagues serrées et les referment derrière lui.

M. Paul Reynaud s'arrête, sourit, distribue en laotien d'aimables boutades, s'intéresse aux hymnes d'amour des gars et des filles qu'accompagnent en sourdine les orgues des khènes. Alors, comme à un signal d'allégresse, gongs et tam-tams éclatent, les clameurs s'élèvent, les hululements et les trilles saluent la venue du grand chef, qu'entourent des rondes frêne- tiques de danseurs à demi nus. Comme un barrage d'artillerie des nuits de grande guerre, les bonzes, habiles artificlers, déclenchent bombes et fusées qui embrasent la berge herbeuse et la trouée du Mékong, béante sur un océan d'étoiles. Et voici que les ruines s'allument à leur tour Les pagodes dévastées, peuplées de bouddhas fantômes, sous leur flambée de sylve, orgueil et charme de Vien-Tiane la Morte, dressent dans les volutes vertes ou rouges des fumées de Bengale le geste éploré. l'appel tragique de leurs colonnades tronquées, chancelantes, couronnées de chapiteaux égyptiens.

Et c'est une évocation fantasmagorique du Laos écroulé sous les calamités historiques, tel que la France l'a trouvé lors de son intervention rédemptrice dans la vallée du Mékong Le départ

15 novembre. 6 heures du matin. La colonie européenne et le peuple cosmopolite, massés sur les berges de la ville, voient s'embarquer, dans l'hydravion géant, le ministre, le gouverneur général et leur suite, qu'un coup d'aile va transporter à Saigon, en survolant le Mékong jusqu'à ses embouchures. Derniers saluts, derniers adieux; les bonzes psalmodient leurs ultimes prières. Dans les pagodes riveraines, le gong matutinal tinte sa gamme mourante, répercutée sur la pàle étendue des eaux.

Sur Vien-Tiane, la Ville-Neuve, miraculeusement relevée de ses ruines séculaires, alignant au bord du Mékong ses trente kilomètres de rues impeccables, encadrées d'édifices modernes et de coquettes résidences, l'oiseau de France décrit son orbe victorieux et fonce vers l'horizon pour s'évanouir dans l'apothéose solaire emportant, avec les maîtres de l'heure, l'espoir de l'Indochine et les destinées du Laos. R. M.

On celèbre à 'hôpital Necker la mémoire du chirurgien -uyon S'associant à l'hommage rendu la veille par l'Académie de médecine à la mémoire du docteur Guyon, l'hôpital Necker a célébré à son tour, hier matin, le centenaire de celui qui fut le plus grand chirurgien de son temps. C'est, en effet, dans cet hôpital, où il travailla pendant près de quarante ans, qu'il créa le service d'urologie. C'est dans l'amphithéâtre qui porte son nom que quelques-uns des grands noms de la chirurgie actuelle vinrent lui apporter un hommage de reconnaissance émue.

A cette manifestation, que présidait le professeur Balthazard, doyen de la Falculté de médecine, assisté des professeurs Legueu, Quesnu, Gosset, Chauffard, Achard, de l'Académie de médecine Lenormand, de la Faculté de chirurgie M a r 1 o n et Grégoire M. Achet, inspecteur principal, représentant le docteur Mourier, directeur de l'Assistance publique, vint apporter l'hommage de l'administration au grand chirurgien, professeur, savant, philosophe, disparu.

Après lui, le professeur Legueu, au nom de la clinique Necker, fit l'éloge de la vie toute de droiture et d'abnégation du docteur Guyon. Il termina en remerciant M. Philippe Rov. aujourd'hui ministre du Canada à Paris. d'être venu en qualité d'ancien élève apporter la gratitude du disciple au maître respecté.

Le professeur Hogge, de l'université de Liége, rendit hommage, au nom tes médecins étrangers, au maître qui fonda l'urologie, cette entité pédagogique qui depuis 1890 a conquis droit de cité dans le monde entier.

Prirent ensuite la parole le professeur Pouchon, de Bordeaux, au nom des chirurgiens de province les docteurs Basteau et Fichon, au nom des chefs de clinique et de la Société des chirurgiens le professeur Mlraille, directeur de l'école de médecine de Nantes, et, enfin, le professeur Balthazard. qui, parlant au nom de la Faculté de médecine, exalta l'oeuvre du grand chirurgien.

A l'issue de cette commémoration, le professeur Legueu annonça que le ministre des Affaires étrangères avait élevé le professeur Hogge. de l'univer sité de Liège, au grade d'officier de la Légion d'honneur.

Les responsabilités des propriétaires Rentrant chez elle, 4, rue Biaise-Pascal, a Neuilly, Mme Daniel Gounouilhou fut vietime d'un accident son pied glissa sur la grille Installée devant le seuil de la porte d'entrée, mais qui était placée de travers. si bien que les bords en étaient faussais Mme Gounouilhou fit une chute et, en tombant, se fractura la cuisse.

Elle assigna son propriétaire devant ie tribunal, car elle le considérait comme res- ponsable du préjudice qu'elle avait subi et, banet, obtint en effet. 10.000 francs de dommages-intérêts.

Les attendus du jugement précisent qu'au terme de l'article 1384. le propriétaire, pour se disculper. aurait dO apporter la preuve ou d'une faute de sa locataire, ou d'un cas de force majeure ou, enfin, d'une cause accidentelie fortuite, et qui ne lui fût pas imputable.

LES CONGRÈS L'Action françaine.

La Ligue d'action française a commencé hier les travaux de son dix-huitième congrès: à la salle des Sociétés savantes. Le président, M. Charles Maurras, a exposé la situation générale.

M. Paul Robain a rendu compte de la situation financière. Dans l'après-midi, M. Robert de Boisfieury a présenté son rapport sur l'Action française quotidienne enfin, le président s parlé de la situation de la Ligue et de «on avenir.

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LA VIE SPORTIVE HUAT FAIT SA RENTREE

A LA SALLE WAGRAM

Eugène Huat, dont on se rappelle les brillantes victoires sur Pladner, fera ce soir sa rentrée à la salle Wagram après une tournée au Canada. Il sera opposé à l'Italien Giovanni Sili. Voici l'ordre du programme de cette intéressante soirée

Six reprises. Poids coq Cremer contre Tessonnières poids moyens Preys contre Villette.

Huit reprises, Poids moyens Buisset contre Dick Elmour.

Dix reprises. Poids coq Eugène Huat contre Giovanni Slli poids plume Di Ces contre Regis.

Combat de remplacement Aubry contre Jouan.

Premier combat a 20 h. 30.

LES FOOTBALLERS D'ESPAGNE BATTUS PAR L'EQUIPE

D'ANGLETERRE

Londres, 9 déc. (dép. Petit Parisien.) Une nombreuse affluence de spectateurs a assisté cet après-midi au match de football International AngleterreEspagne, qui se disputait sur-le terrain de l'Arsenal-Football-Club. En première mi-temps, l'équipe d'Angleterre prit un net avantage par 3 buts & 0.

Après le repos, cet avantage augmenta encore et le match se termina par la victoire des Anglais par 7 buts à

Un représentant de commerce volait son patron

Portant beau, l'allure aisée, l'élocution facile, Robert-Emile Jeannet, quarante ans, habitant 21, boulevard de Clichy, à Paris, était entré, voici deux mois en qualité de chef des représentants dans une fabrique de machines à laver, 25, rue Auger, à Pantin. Sa faconde, son aisance, lui avaient valu cette situation appréciable en même temps que l'estime de ses patrons et de tous ceux avec qui il était en relation. N'arborait-il pas, à la boutonnière, une rosette d'ofacier de la Légion d'honneur ? Ne se disait-il pas exofficier aviateur, neveu et cousin de hautes personnalités de l'administration préfectorale et du barreau ? Cependant, l'industriel qui l'employait eut un jour des doutes. D se renseigna à la grande chancellerie. On lui apprit que Jeannet n'était pas légionnaire. D'autre part, ces jours derniers, un client habitant Bécon-lesBruyères écrivait à la maison, demandant qu'on lui réglât sa machine. Or ce client était inconnu du directeur. On apprit alors que Jeannet, recevant les avis de souffrance des gares allait retirer les machines et tes revendait à son compte. C'était le cas nour celle-là, qu'il avait dégagée en gare d'Etampes. Plusieurs machines avaient été ainsi dérobées. On découvrit alors que nombre de pages des livres de comptabilité, compte clients, avaient été déchirées ou falsifiées, et cela par Jeannet. Interrogé hier par M. Luce, commissaire de la circonscription, le coupable a bientôt tout avoué, Il a été envoyé au dépôt. Un autre représentant, nommé D. sera également oour- suivi.

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CAFES. Le Havre, 9 décembre. Clôture décembre, -janvier, 207 février, mars, 209 avril, 208 60 mal, 210 25 juin, 210 juillet, 210 50: aotlt, 210 septembre, 210 50. Ventes 1.750 sacs.

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AVOINES. Courant, 90 P janvier. 90 50 à 91 50 février, 91 25 P; 4 de janvier, 92 P; mars-avril, 92 50 P: 4 de mars. 92 75 à 93 50.

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Pour se bien porter, il faut manger assez pour couvrir les dépenses énergétiques et caloriques; manger bien, c'està-dire composer avec discernement le menu de chaque jour, sous peine de transformer l'appareil digestif en laboratoire où s'élaborent les combinaisons chimiques les plus néfastes pour la santé. Si la variété dans l'alimentation n'est pas aussi indispensable à l'harmonie de nos fonctions qu'on le croit généralement, du moins, les aliments doiventils être de saveur agréable afin d'être absorbés avec plaisir et accueillis avec faveur par l'estomac. De plus, l'organisme utilisant, non ce qu'il ingère mais ce qu'il digère, ilimportede tenir compte, en dehors de leur valeur nutritive, de la valeur digestive des aliments absorbés. Un régime alimentaire bien compris prévient tous risques de maladies d'estomac proprement dites et de maladies par carence anémie, chlorose, tuberculose, rachitisme, etc.

Le Phoscao, par sa composition scrupuleusement étudiée, représente le prototype des aliments de régime puissamment nutritif, le Phoscao est aussi un reconstituant énergique qui régénère l'organisme affaibli sans fatiguer l'appareil digestif. C'est pourquoi son usage est conseillé par les médecins aux convalescents, aux anémiés, aux nourrices, aux vieillards, et à tous ceux qui souffrent de l'estomac où qui digèrent difficilement la nourriture ordinaire.

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MANIFESTATION DE SYMPATHIE Les gradés et gardiens du VIT* arrondisaement (brigade A) ont offert un souvenir au brigadier Quittât, admis la retraite. Une collecte au prodt de l'Orphelinat mu- tuallate de la préfecture de police a produit francs.

Une fabrique de literie visitée par des cambrioleurs

Des cambrioleurs se sont introduits, l'autre nuit, dans la fabrique de literie de M. Noël Ceccaldi, 9, avenue Daumesnil. Pour arriver à leurs fins, les malfaiteur escaladèrent un petit mur, puis fracturèrent la porte d'entrée. Une fois dans le bureau de M. Ceccaldi, Us tentèrent en vain de forcer un coffre-fort

Dérangés sans doute, ils se retirèrent sans rien emporter. M. Gueudet, commissaire du quartier, les fait rechercher,

Fusion de deux groupement*

de fonctionnaires des préfectures Les membrea de l'Union de défense, d'aide et de protection des victimes de la guerre des préfectures de la Seine, de police et des administrations annexes ont adopté à l'unanimité la fusion de leur groupement avec l'Association amicale et professionnelle de la préfecture de police. Cette fusion a pour but de coordonner les efforts et de présenter aux pouvoirs publics un unique cahier de revendications.

AU CADRE DE RESERVE Le colonel d'infanterie Uffler, commandant la 3- demi-brigade de chsaseurs, est nommé au grade de général de brigade et admis ja retraite.

COURRIER DES THEATRES

THfcvTU un 1/Atb.ixi. Village, pièce en trois actes de M. André de Rlohaud. Dans un village de Provence règne, par l'autorité qu'il a acquise, un vieil homme, Esquirol, un guérisseur de campagne, étrange et complexe personnage, aimant et méprisant à la fois ses clients, abusant de leur ignorance, singulièrement favorisé, d'ailleurs, par une inconcevable naïveté. C'est ainsi qu'il fait croire à l'un d'eux, en éteignant puis en rallumant sa lampe électrique, qu il l'a sauvé de la cécité. Mais son crédit, déjà ébranlé par son âpreté au gain, risque d'être tout à fait perdu quand vient s'installer un jeune médecin. Esquirol a l'habileté de se faire un allié de ce concurrent il le convie même à épouser sa fille, encore que celle-ci soit la maitresse d'un garçon du village, le Roussin. Au demeurant, il découvre que le docteur s'est attribué des diplômes qu'il il n'a a jamais possédés.

Les deux faux médecins ne tardent pas à se haïr. Dans leur lutte, Esquirol l'emporterait en compromettant son gendre dans une louche affaire si le soi-disant docteur, ayant partie liée avec le Roussin, n'imaginait une fable qui fait mourir de saisissement le rebouteux, qu'il savait cardiaque.

Cest une pièce d'essai. M. André de Richaud a le sens du pittoresque, et il y a, dans ces trois actes, une certaine verve rugueuse. M. Dullin donne du relief à la figure, assez énigmatique, d'Esquirol. Mme Dullin dessine adroitement le seul personnage féminin de la pièce. MM, François Vibert, Méric, Daniel Gilbert, Agnet s'appliquent à composer des types divers de paysans. P. G. AYAXT-Muncxaaa

Dans les théâtre» d'avant-garde Au théâtre du Discobole c L'Ascension de M. Paul Dautun

Défendre aujourd'hui, avec foi, les formules d'un théâtre d'art pur est une tâche malaisée. Aussi convient-Il d'admirer sans restriction les animateurs de ces scènes irrégulières dites d'avantgarde où, peu soucieux des intérêts matériels, on entend seulement mener avec courage le bon combat.

Le théâtre du

Discobole, que di- M"» Francla Boni rigje avec beaucoup

d'autorité Mlle Franc!* Rohl, est de ceux qui méritent, en raison des efforts qui y sont tentés, de retenir l'attention. Sa première saison était pleine de promesses et voici que la seconde commence sous les meilleurs auspices. Le Discobole va, en effet, présenter l'Ascension, pièce en quatre actes de M. Paul Dautun, auteur déjà joué sur des scènes d'avant-garde et plus particulièrement au théâtre Athena, où il donna Oolgotha.

L'Ascension, qui est tout il. la fois un drame psychologique et une satire des milieux de théâtre contemporains, bénéaciera d'une interprétation remarquable Mlle Yvette Andreyor, qui fera d'un rôle infiniment délicat une très belle création MM. Chamarat et Bonifas, de l'Odéon, aimablement prêtés par M. Paul Abram, et qui ont réalisé des types d'un grand caractère Arvel, Inoubliable directeur de théâtre Organd et Laurier, parfaite dans de petits rôles, et enfin Maurice Dorléac, qui s'affirme comme un de nos meilleurs jeunes premiers.

Mlle Francia Rohi n'a rien négligé pour faire de l'Ascension un brillant spectacle et on ne peut douter de l'excellent accueil qui sera fait à celui-ci.

Opéra, relâche.

Français, 1 h. 45, Blanchette. les Fourberies de Scapin 8 h. 30, les Deux Pierrots, Amuureuse,

Opéra-Comique, 8 h. la Belle de Haguenau, la Danse pendant le festin.

Odéon, 2 h. 15, le Misanthrope, l'Epreuve 9 h., Mme Sans-Géne.

Gsité-Lyriqne, 2 30, 8 le Scarabée bleu. Trianon-Lyrique, 2 h. 80, la Mascotte 8 h. 30. Mireille.

Chatetet, 2 h. 30, 8 h. 30, Sidonie Panache. Variétés. 8 h. 30, générale de Bluff. Pte-St-Martin, 2 8 30, Général Boulanger Théâtre de Paris, 2 h. 30, 8 h. 45. Fanny. Gymnase, 2 h. 45, 9 h., la Route des Indes. Sarah-B., 2 8 45, Ces dam. aux ch. verts. Mogador, 8 h. 30, la Vie parisienne. Ambigu, 2 30, 8 30, Cent Jours (Gémier). Renaissance, 2 45, 8 45, Prisons de femmes. Plgalle, 9 h., Judith.

Palais-Royal, 3 h., 8 h. 30, Mes femmes. Antoine, 2 h. 45, Barbier de Séville, lie aux esclaves 8 h. 45 Bourrachon.

Bouffes-Paris., 2 8 30, Sous son bonnet. Mlchodlère, 8 h. 45, la Banque Nemo. Apollo, 8 h. 45, Papavert (Const. Remy). Athénée, 8 h. 45, Romance.

Madeleine, 9 h. 15, S. Guitry, Y. Printemps. Follet-Waaram, 8 50, la Revue du Canard. Ambassadeur!, 9 h., le Cyclone.

Scala. 8 h. 45, 600.000 fr. par mois (Blscot). St-C.eorge», 9 h., l'Hom., la Bête et la Vertu Nouveautés, 3 h., 9 h., Encore 50 centimes. Avenue (Th. Tchékhoff). 9 h., nouv. spect. Comédie Ch.-Elysées, 9 h., Un taciturne. Grand-Guignol, 9 h., Une nuit au bouge. Daunou, 9 h., Enleve2-moi (opérette). Michel, 9 h. 15, la Ligne de cœur. Arts, relâche.

Potinière. 9 h. 80, Un chien qui rapports. Com.-Canm., 9 16. Une affaire (J. Baumer). Mathurins. relâche,

Montparnasse, 9 h. Maya.

Atelier, 8 h. 45. Tsar Lénine.

Trist. -Bernard, 9 h.. Jnmeaux de Brighton. Studio Ch.-Elys., 9 h., Barbe-Blonde. Vx-Cotombier, 9 h., la Mauvaise Conduite. M. d. 1. Ch., 9 90 prol. Guitry, op. Yvain. Cnm<rrtl», 9 h. 15, la Faune.

Bataclan. 8 h. 45, Train de 8 h. 47 (F. René) Eldo., 9 h.. Train des cocus (Rivers Cadet). Clnny, 8 h. 45, le Sexe faible.

V)éjaT,et, 8 h. 30, Elle a giflé r&diudant. Ternes. 8 h. 30, la Revue (Max Trébor). Nouv.-Th., 8 30. Ecole des cocot. (Parisys). Montr.. 8 Yes (Alice Bonheur. Génin). B.-du-Xord, Paris en fête (gde revue). Honeey, M. Beaucaire (Mazzanti).

Gobelins, 8 30, Si J'étais roi (Germ, Rêve!). L'Union des artistes reçoit

l'acteur allemand Max Pallenberg M. Max Pallenberg, le grand comédien allemand, revenant de Vienne on il a ioué avec succès la Banque Nemo, de M. Louis Verneuil est arrivé hier aprèsmidi à Paris, d'où il repartira demain, à destination de Berlin. M. Pallenberg a été reçu 18 heures à l'Union des artistes, 45. faubourg Montmartre, par M. Lurville. président de l'Union, qu'assistaient M. Louls Verneuil, M. Victor Boucher et de nombreux acteurs français. Au cours de cette réception, M. Pallenberg prononca un discours et souligna l'émouvante communion de pensée qui, au-dessus des luttes de races, réunit en un même Idéal d'art et de fraternité tous les artistes du monde. Le grand acteur rendit ensuite hommage il la France et surtout à ses artistes, qui sont toujours reçus en Allemagne avec une extrême cordialité. M. Lurvlfle, au nom des comédiens français, prit à son tour la parole et remercia en termes chaleureux M. Max Pallenberg.

AUJOURD'HUI. variétés, 9 h., générale de Bluff, comédie en trois actes et quatre tableaux de M. Georges Delance. o- OPERA. Rappelons que la reprfse des Trpyens aura lieu demain soir, avec Mlle Marisa Ferrer et M. Georges Thill dans les rôles de Didon et d'Enée, -o- COMEDIE FRANÇAISE. Aujourd'hui, en matinée. MM. Pierre Dux et Pierre Lecomte joueront, pour la première fois, les rôles de Scapin et d'Octave dans I lea Fourberies de Scapin.

-o- OPERA-COMIQUE. C'aqt lundi prochain 14 courant, en soirée, que Chaliapine chantera, pour la seconde fois. le rôle de Basile dans le Barbier de Séville, de Rossini.

-0- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30. et dimanche, à 2 h.. deux dern. mat de Sidonie Panache, l'opér. trlomph., avec Bach. Yvonne Aguttes, Jean Sorbier et Géo Bury. Dim. en soir., dern. repr. (550e). -o- FTE- BT-MARTIN. Aujourd'hui en matinée, à 2 h. 30. le grand succès actuel. le Général Boulanger, pièce il. grand spectacle avec Francen, Mlle Ghyslaine, Berthler. Ch. Claais et Arnaudy. Mattnéte

jeudis, dimanches et matinées populaires à prix très réduits tous les samedi.. -o- TH. PIGALLE, La pièce de M. Jules Romains, qui sera créée le jeudi 17 décembre, comporte un prologue et trois actes (huit tableaux), mise en acène par M. Louis Jouvet.

-o- Irrévocablement sept dernières de la Vie parisienne au THEATRE MOGADOR. Dimanche dernière matinée. On loue pour la soirée de gala du Réveillon, qui aura lieu jeudi 21 décembre avec la première représentation d'Orphée aux Enfers, d'Offenbach.

-o- AMBIGU. Aujourd'hui matinée populaire. Lea Cent Jours, d'après Benlto Mussolini. Fauteuils 10 francs.

-o- BOUFFES-PARISIENS. Aujourd'hui, à 2 h. 45, matinée de Sons son bonnet, la triomphale revue de Rlp, avec toute sa brillante Interprétation du soir. -o- Ailleurs on a'amuse. A la POTINIERE on rit follement toute la soirée avec Un chien qui rapporte (9 h. le). o- TRIANON-LYRIQUE. C'est le 24 décembre, en matinée, que sera donnée la répétition générale du Roi du pourboire, opérette de.M. Aurèle Partonl, musique de Mme Regina Partoni.

-o- BA-TA-CLAN. Fernand René dana le Train de 8 h. 47. Faut.: S à Prom.: 5,

o- TH. COMŒDIA M. Marcel Nancey, directeur, retient la date du lundi 14 décembre pour la répétition générale de Biles viennent pour ça pièce gaie, en trois actes, de MM. Marcel Nancey, Palau et René PuJoL.

-o- Marguerite Deval, H. Defreyn, M. Linval André Dubosc et Maud Loty à la POTINIERE.

-o- Le huitième gala de la pièce en un acte, organisé par le Syndicat des auteurs au profit de sa caisse de secours, aura lieu en matinée le samedi 19 courant, au th. Comcedia. Au programme Uxt jeune fille qui fait son droit, de M. Emile Remongin Reanember, de MM. A Karquel et A. Tirard la Belle Affaire, de M. Guy de Téramond la Légende d'Isa, sketch de M. Eugène Manescau, et Un acte, de M. Tristan Bernard.

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(Paul HEBOUX, Paria-Soir)

AUJOURD'HUI MATINEE à 3 h.

LA MUSIQUE

o- CONCERTS PASDELOUP (Th. des Ch.-Elysées). Samedi 12 déc. 17 h., André Baugé chantera des mélodies de Mozart, Fauré, Messager, Mazellier, etc. Au progr.: 8- Symph. (Beethoven) 4 Danses polonaises (A. Tau3man), 1" aud.; in memoriam, M. Armand Ferté jouera la symph. Sur un thème montagnard (Vincent d'Indy). Dimanche 13 déc., 16 h. 30, Mischa Elman jouera Concerto, de Brahms, et des soli. Au progr.: le Roi d'Ys ouv. (Lalo) Ouv. pour une opérette imaginaire (Rivier) la Ville ,rose (Roussel) Daphnie et Chloé (Ravea). Chef d'orchestre Rhené-Baton.

SPECTACLES ET CONCERTS Folles-Bergère, 8 h. 30, l'Usine A folles. Concert 2 8 30, la Folie d'amour Empire, 2 h. 30, 8 h. 30, Georges Mllton. Cas. Parts, 8 30, Paris q. brille (Misting.). Alhambre, Monts en flammes, music-hall. Humour, 10 h., Dorln, Colline, Bastia, rev. Chat-Blanc (28, r. V. -Massé), 9 h., chansonn. 2-Anes, 9 h., r. nouv., Alibert (Marc. 10-26' Européen, 3, 9 h., Raiter et sa Cie, Natol. Fourmi, Dora Strœva, Charlev, Croche Bobino Muslc-H., Cyrano, Gardon). 10 attr. Rden, m., s., Gardon!, Cyrano. Médrano. 8 30 mat., jeudi, sara.. dim. Cirque d'Hiver, 8 30, la Chasse à courre. Coilséum (65, r.Roch.), danse, mat., s., att. Monlin-Ronge-Bal, 4 h., 8 30 et tte la nuit. Fantasia concert, attractions, danses. Magle-City-Bal, t. 1. j., 9 h.; d. et f.. mat. 2 2 h. 30, 8 h. 30, attr., dancing Jardin d'Accllm., entr., 3 fr.: enfants, 1 fr. Pal, Pompéien, pr. réouv. 16, r. Monceau. XAYOX. CHANTERA A PARI»

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FAITS DIVERS Les accidents de la rue

Près de son domicile, 90, boulevard de Rochechouart, Mme Adrienne Méry est blessée dans une collision de taxis. Lariboisière. Rue de Courcelles, M. Frédéric Herrenachmidt, âgé de soixante-treize ana. domicilié 6. rue Daubigny, a été renversé sur un passage clouté par une auto que conduisait le chauffeur Julien Bertrand, domicilié 49, rue Fondary. Grièvement blessé, M. Herrenschmidt a été transporté à Beaujon. Le chauffeur a été prié de se tenir à la dlsposition de la justice.

Boulevard Murat, un motocycliste, M. André Tolas, domicilié 7, rue Basse, à Dugny. heurte une auto. Boucicaut.

Chaussée de la Muette, M. Roger Pacis, demeurant 9, rue Agar, est renversé par une auto. Boueicaut

Une auto renverse, rue de la Glacière, M. Louis Besnier, soixante-douze ans, pensionnaire de l'hospice de Nanterre. Cochin. On arrête un escroc international

Alors qu'elle venait de remplir un bordereau avant d'effectuer un versement de 25.000 francs en billets dans une banque de la place de Rennes. Mme Devillier, charcutière, rue du Cherche-Midi, s'aperçut tout à coup que la somme qu'elle avait placée dans une poche de son tablier avatt disparu. Se retournant, elle vit un Individu qui gagnait rapidement la sortie et qui, Interpellé, prit la fuite. Poursuivi par ips agents, le malfaiteur fut appréhendé peu après alors qu'il s'était réfugié vi quatrième étage d'un immeuble. 13, rue Littré. On trouva sur lui, outre l'argent volé, un passeport au nom de Joseph Cavaret, sujet suisse, demeurant à Anvers, passeport oui fut reconnu faux. Le service de l'identité judiciaire établit par ailleurs qu'il s'agissait d'un voleur International, Joseph Antonazzi, né le 14 juin 1865 à Caneiia (Italie), fïi.aant l'objet d'un arrêté d'expulsion et condamné maintes fois pour vol, recel, escroqueries, etc.

Un voleur de aoieries arrêté

De nombreuses plaintes étaient déposées dans les commissariats du IX' arrondissement contre un Individu qui, depuis quelques mois, volait des soieries dans des maisons des rues Godot-de-Mauroy et Vignon. L'Inspecteur Linart fut chargé de retrouver le coupable qui fut, hier mat!n. identlfté et arrêté. Interrogé par M. Chain, l'homme. Léon Havet, vingt-trois ans, dit Robert sans domicile fixe, avait été employé comme courtier dans la maison de soieries F. dont les magasins sont situés rue Saint-Honoré.

Il en profitait pour se rendre chez les commerçants ayant <Jéjà traité avec lui des affaires et réussissait ainsi à se faire livrer des coupons de soieries de valeur.

Après avoir fait des aveux, Havet a été envoyé au dépôt

Des cambrioleurs s'introduisent dans le magasin de Mme Anaïs Romand, 34, rue Damesme, et s'emparent de 450 francs contenus dans le tiroir-caisse.

Dans un magasin du boulevard Haussmann, on arrête les femmes Angèle Comatl, trente-cinq ans. et Marguerite Paul, trentetrois ans, toutes deux sans domicile fixe et spécialistes du vol à l'étalage.

M. Fernand Lnussens, vingt-sept ans, demeurant 8, avenue de la Porte-de-Bicêtre, et Mlle Juliette Biscute, vingt-cinq ans, demeurant 19, rue Blanqui, ont été assaillis, l'autre nuit, sur la zone, par des malfaiteurs qui les ont roués de coups et se sont enfuis. Contusionnés, les deux victimes de cette agression ont reçu des soins & la Pitié.

M. Louis Noiret, vingt-neuf ans, sans profession ni domicile, se jette dans la Seine au Pont-au-Double. Retiré par les agents de la brigade fluviale, il est transporté à l'Hôtel-Dieu,

Mme Marie Chastel, trente-cinq ans, habitant 13. rue Versigny, tente de se suicider en se tailladant la gorge avec un rasoir. La mort ne venant pas assez vite, elle s'asphyxie à l'aide du gaz d'éclairage. Des cambrioleurs se sont introduits, l'autre nuit, 221, avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine, chez M. Balmadier, marchand de couleurs et vernis. Le montant du vol s'élève une dizaine de mille francs. iiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiii Lire en page 6 une autre série de PETITES ANNONCES CLASSEES et de FONDS DE COMMERCE

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