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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1931-10-09

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 09 octobre 1931

Description : 1931/10/09 (Numéro 19946).

Description : Note : Dernière éd. de Paris.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627146k

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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Les entretiens franco-britanniques ont pris fin dans une atmosphère de franchise et de cordialité

Après une dernière conversation à la présidence du Conseil avec MM. Laval, Briand, Flandin et Roilin, lord Reading a regagné Londres

Lord fteading est parti hier pour Londres, après une nouvelle conférence, à la présidence du Conseil, avec Mbi. Laval, Briand, Flandin et Roilin. On lira plus loin le communiqué officiel rédigé à l'isaue de cette dernière entrevue, ainsi que les déclarations que le chef du Foreign Office a tenu, avant son départ, à faire à la presse française et étrangère, communiqué et déclarations confirmant pleinement tout ce que nous avons écrit concernant les questions envisagées au cours des entretiens de ces deux journées, la portée des échangea de vues aux- quels tes; ministres des deux; pays ont procédé, la franchise et la cordialité qui y ont présidé et. enftn, la conclumon à laquelle ils ont abouti, à sa- voie la nécessité d'une collaboration de plus en plus étroite, de plus en Plua confiante, de plus en plus amicale entre Londres, et Paris. Cest pour- avoir méconnu cette vérité, pour avoir essayé de contrecarrer la politique française en accordant au fteich des crédits excessifs que la Grande-Breta- gne se trouve actuellement aux prises avec les plus graves difficultés écono- iniques, financières et politiques. Cè sont ces difficultés que lord Reading qui, mercredi, avait surtout joué, vis-à-vis des ministres français, le rdJe d'interrogateur a exposées à son tour aujourd'hui à ses interlocuteurs en leur indiquant suivant les termes mêmes dont il s'est servi, dans quel sens le cabinet de coopération nationale espère pouvoir faire évoluer la situation.

Ce fut l'occasion pour lui 'de reconnaître; le bien-fondé de certaines observations faites la veille par nos représentants, la solidité de la position'prise par eux sur certains points et de souscrire., sur certains • autres aux remèdes qu'ils préconisent. n est bien ,évident qu'il n'y a pas eu et qu'il ne pouvait. pas y avoir identité coni-

M. Laval dictant le communiqué

derrière lui, debout, M. Flandin

plète de vues sur toutes les questions évoquées. La situation des deux pays, leurs .intérêts sont trop différents dans l'affaire des dettes et des réparations, par exemple, qui a été sou- levée hier matin à propos des dernières déclarations prêtées au président Hoover mais qu'on n'a pas discutée à fond en raison du manqùe de précision de ces déclarations marnes, pour qu'il n'y ait pas divergence d'opinions sur les modalités d' _n règlement éventuel. Le gouvernement entre les mains de qui il reste, une fois les dettes de guerre payées, un passif comme compensation des dommages subie et des dépenses de reconstruction effectuées ne saurait fatalement envisager les choses de la même manière que celui pour qui dettes et réparations s'équilibrent exactement. Il n'en reste pas moins lué la loyauté, la franchise lord Reading; dans eor exposé à la presse, a particulièrement insisté sur ces deux mots avec lesquelles représentantes anglais et français se sont expliqués sans aucune réticence, sans aucune arrière-pensée, sont du plus heureux sugure pour l'avenir.

Désormais on sait de part et d'autre où l'on en est et qu'il n'y a d'espoir de salut dans la crise actuelle, non seulement pour les deux pays; mais pour l'Europe et pour le monde, que dans le maintien et le resserrement constant de l'entente et de la collaboration franco-britanniques. Le communiqué 'officiel l'a nette- ment proclamé hier et lord Reading, j deux reprises, en anglais d'abord, en français ensuite, s'est fait l'écho de cette afarmation- Nous n'en avons personnellement jamais douté.

Albert JULLIEN

LA JOURNÉE

Lord Reading est arrivé à 11 heures au ministère de l'Intérieur, accompà- gaé' de; MM. Leith-Rose, expert de la Trésorerie. britannique: Howard Smith, secrétaire du Foreign Office, et Selb'y, secrétaire particulier.

L'entrevue a commencé aussitôt. pour se terminer il 12 h. 20. Voici le communiqué' fait à la presse par te président du Conseil

Le communiqué officiel

Lea conversation» commencéta hier aprèi~mtdi' entre MU. Laval Briand, et continuées ce mativ d In préside-vice' du La réunion t6 rie ao-nsacréo tM éohwnge complet et franc la situation mo-ndiiiffi et sur les (Mesurer le* mtciti' apprtypriee.r à amc-) <3f3t. tacai et Briand Ont mis tardii

départ da chef du Foreign Office Reading au courant «tes résultats de leur visite Il Berlin.

La visite de M. Lavai Washington a été évoquée,et aon importance, dans les circonstances actuelles, a été pleinement appréciée.

Les mini&^rca oftt été d'accord pour estimer que lettre gouvernements devatent rester en contact aussi étroit que possible et ont reconnu que la collaboration amicale heureusement exiRtante devait être continuée dans l'intérêt de la paix et de la restauration économique mondiale.

Déjeuner au ministère des Financea Les entretiens franco-britanniques se trouvant ainsi terminés, lord Reading regagna l'ambassade de Grande-Bretagne d'où, accompagné par lady Reading. il repartait peu après pour 1e ministère des Finanças, où M. et Mme Flandin offraient un déjeuner en leur honneur.. A- ce déjeuner assistaient également, en dehors de hauts fonctionnaires britanniques qui ont accompagné te chef du Foreign Office à Paris, lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne M. Aristide Briand, ministre des Affaires étrangères le ministre du Commerce et Mme Louis Rollin. Mme Piétri, ainsi que les principaux collaborateurs des ministres des Affaires étrangères et des Finances. A 15 heures, lord Reading était de retour à l'ambassade, où il avait convoqué la presse française et étrangère. (La suite la troisième page.)

Le voyage de M. Pierre aux Etats-Unis

Le programme du voyage aux EtatsUnis de M. Pierre Laval, est actuellement arrêté dans ses grandes lignes. Le départ de, Paris aura lieu le vendredi 16 octobre, au début de la matinée.

Après une réception par la municipalité du Havre, M. Pierre Laval s'embarquera sur l'Ile-de-France, qui lèvera l'ancre à 13 heures.

L'arrivée à New-York est prévue pour le jeudi 22 octobre, à 7 heures du matin.

Le président du Conseil passera seulement quelques heures à NewYork, au cours desquelles est prévue une réception à l'hôtel de ville. Il prendre, à 11 heures, le train pour Washington, où il doit séjourner jusqu'au lundi 26 octobre.

Pendant ces trois journées sont prévues diverses réceptions, notamment

Le jeudi 22 octobre: dîner à ta Mailaon Blanche, où assisteront, avec te maréchal Pêtaln, les membres de la mission française de Yorktown le vendredi 23 octobre, dîner dans l'intimité à la Maison Blanche: le samedi 24 octobre, dîner dans la propriété de campagne de M. Stlmson, à Woodley. Le président du Conseil quittera Washington le 26 octobre à 8 h. 30 du matin. Un bref arrêt a Philadelphie lui permettra d'être reçu par la municipalité de cette ville. U arrivera vers 16 heures à New-York pour réembarquer le soir même sur Vile-de- Fiance. Le président du Conseil sera de retour en France le 1" novembre.

,•» Lire en sixième page [MON PÉRIPLE; é • par EHe Faure

Elive Jean-Michel, t:it*ï-mot qatlçuet-am due ptap grand» voyageur» connu* Marc*-Polo, ChrUtoph* Colomb, La Pitou* Laval et un Anglais, M. Readingtt*, nfwtoa

LE PRÉSIDENT HOOVER SEMBLE ÊTRE EN DÉSACCORD AVEC LE PARLEMENT SDB LA QUESTION DES DETTES

L'opposition grandit contre une re-' conduction pure et simple du moratoire, plutôt d'ailleurs pour des raisons d'amour-propre que de fond

New-York, 8 oct. (de n. corr. part.) M. Harrison, gouverneur de la Fedenll Reserve Bank à New-York, a fait savoir sujourd'hui au président Hoover que l'institution projetée par lui d'un fonds de 500 millions dc dollars pour venir en aide aux banques américaines ayant des comptes a gelés » serait complétée dans les quarantehuit heures. Une nouvelle réunion du comité des grands banquiers d3 NewYork a eu lieu cet après-midi pour compléter la préparation technique de cette énorme organisation de sauvetage.

Comment fut modifié

un article essentiel

du programme présidentiel Mais il est un point du programme Hoover annoncé dans la nuit de mardi qui peut retenir particulièrement l'attention en France. Au paragraphe 8 du communiqué, M. Hoover parle de la visite de M. Laval aux Etats-Unis et des discussions qu'il aura avec lui c sur toutes les mesures qui pourraient être Impérieuses pendant la période de dépression au sujet des dettes intergouvernementales Selon les correspondants à Washing- ton des journaux new-yorkais, quel-

M. Farnler (à gauche) et M. Laconr-Gayet ques-uns des parlementaires consultés ont cru voir dans le texte primitif qui leur avait été soumis par le président un vague projet de prolonger pour une ou plusieurs années la suspension des dettes et réparations. Us y firent des objections et, après une longue discussion sur ce point, U aurait été décidé de modinjer les ter& mes de la déclaration préparée par M. Hoover.

Elle se termine maintenant par cette formule Cette question, devant faire d'abord l'objet de négociations avec les gouvernements intéressés, n'a pas été soumise à l'approbation des membres participant à cette conférence. ro

L'opposition parlementaire D apparaît, d'après le témoignage concordant des correspondants américains, que, dans les milieux parlementaires de Washington, une opposition grandissante se fait jour à une reconduction pure et simple du plan Hoover. Nous ne pouvons que nous en féliciter puisqu'une solution de ce genre tendrait à rendre définitif le non-paiement des réparations.

La raison de l'opposition parlementraire américaine semble être surtout une question de prérogatives. [] répugne à l'amour-propre des parlementaires de voir te président engager des conversations sur. ta prolongation d'un projet qu'ils n'ont pas encore été appelés à ratifier.

La revision simultanée des dettes et réparations pourrait dans certaines conditions, rencontrer moins d'objections de leur part.

P. .DENOYER.

Des délégués de a Banque de France vont conférer à New- York

avec leurs collègues américains .M. Charles Farnier, sous-gouverneur de la Banque de France, accompagné de M. Robert LacourGayet, directeur du service des études de ta Banque, a quitté Paris hier matin pour se rendre à New-York.

MM. Farnier et Lacour-Ga.yet vont conférer avec leurs collègues de la Federal Reserve Bank sur la situation financière internationale.

Pour former son cabinet! le chancelier Briiningj se heurte à des obstacles imprévus et multiples Dana la soirée d'hier, il a an- noncé au président que ses efforts n'avaient pas été couronnéa de succès

Berlin, 8 octobre (dép. P. Parisien.) Le Il' Bruning ne s'attendait certes pas à tant. d'obstacles sur le chemin qui doit le conduire à la formation de son aecond cabinet. Le jour où la démission de son premier cabinet fut annoncé, le même communiqué déclarait que la démission ne serait portée à la connaissance du président von Hindenburg qu'au moment même où M. BrUning aurait déjà trouvé les candidats appropriés pour les diffé- rents portefeuilles devenus vacants. M. Brüning espérait atteindre sons but dans le courant de la journée de mercredi mais trente-«ix heures après) la démission du cabinet Bruning, le nouveau cabinet n'a pas encore été; constitué. La situation devient de plus en plus; embrouillée. Les social démocrates j semblent enclins à passer dans l'oppo- sition et on entend déjà parler de la! possibilité de la formation d'un ca.binet Hugenberg.

̃ Dans lés dernières quarante-huit heures, on a annoncé au moins six fois que M. Sçhraitz, directeur du trust chimique allemand, acceptait le portefeuille des Voies et Communiea- 1 tions mais la nouvelle a été au moins démentie autant de fois.

Le professeur Warmbold était dis-, posé à entrer dans lé cabinet après qu'on lui eut offert le portefeuille des Affaires économique.s; après qu'il eut accepté on se demanda si le profès- i seur était bien l'homme qu'il fallait pour cette fonction.-

Le Dr Gessler, ancien ministre de la Reichswehr, n'est déjà plus le seul candidat pour le ministère de l'Intérieur M. Bracht, le maire d'Esse'1, également, s'étant mis en ligne pour ce portefeuille.

On prétend nouvelle qui toutefois n'a pas été confirmée que le président von Hindenburg tient'à à la nomination de M. von Neurath, l'ambassadeur du Reich à Londres, comme ministre des Affaires étrangères; une dépêche aurait prié ce diplomate de se rendre à Berlin.

L'agitation dea partis

Les partis politiques se démènent. Le parti populiste est divisé. Quelques leaders connus de son aile droite, parmi lesquels le général von Seekt. les députés Himzmann et Schmidt, l'ancien député von Gilsa. et d'autre part M. von â|ausR;r«a>ecteur de ta. Deutsche Bartk, et quelques indtsf triais appartenant au parti assisteront dimanche prochain Harzburg à une grande manifestation de l'opposition nationale. C'est à Harzburg que l'attaque définitive contre le cabinet BrUning sera préparéç, à moins que ce cabinet n'appartienne déjà dimanche prochain à l'Histoire.

(La suite 4 la troisième page.)

Le général Lacapelle

grand-croix de la Légion d'honneur Au cours du conseil des ministres d'hier matin, te mènera! Lacapelle zou-

Le général Lacapelle

verneur militaire de Metz, a été. sur la proposition de M. Maginot. élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur.

Mesdames, la Ip.itue est bien: belle Voyez, voyez les petits tablés! Mais on sait bien que vous êtes charmante, mademoiselle;

alors ça sera un pot-au-feu ? avec du gros sel il est extra. Y a d'la baisse y a d'ia baisse

Sous le ciel marocain,

Je penee à toi

Oh ma jolie.

Non mais des fois, poussez pas comme ça, vous serez servi à votre tour Mes mignonnes, mangez de l'artichaut bien tendre Vous en faites pas, madame Alfred, dans la vie c'est comme partout, y en a des intelligents et puis des autres. Il en faut de tout dans un monde, pas vrai ? La viole.e.e .e.tte. Caisse, quat' cinquante Boum ma crème, mes amis, rend le cuir imperméable, nettoie le sac à main et la chaussure Une rouge ? Une jaune ? De quoi cirer, de quoi faire reluire plus de cinq cents paires de souliers Vingt sous seulement, pour les clients, dites-donc Ils sont pas gros, mes gros choux-fleurs ? Allons, mesdames, un petit coup d'oeil

Le marché de la rue Lepic fourmille dans un rayon de soleil. Le raidillon qui attaque la vraie butte 1 Montmartre, celle qui s'élève audessus du boulevard de Clichy, foisonne de ménagères descendues des hauteurs.

Les étalages humides des poissonneries où les soles miroitent sur des épines de sapin, la floraison écarlate des boucheries aussi toux nie qu'un gros bouquet de pivoines, les pots de fer-blanc qui bavent leur crème entre les piles de camemberts mollets, les incrustations de biscuits, orgueil des vitrines épicières; les tas de choux-fleurs et de navets qui chancellent sur les ressorts fatigués des voiturettes, les lavettes à vaisselle, tes boîtes de produits magiques à récurer, les morceaux de! simili-peau de chamois qui pendent comme des trophées chez les mar-> chands de couleurs, les coupons c fin de série que la mercerie Chez j mon cousin » semble jeter en pâI ture aux chalands composent, dans la matinée, le plus vivant paysage de Paris.

On ne saurait trouver de bitume plus jeune et plus gai. Dès qu'on y a mis les pieds, la vie parait meilleure, l'appétit survient alors qu'on ne l'attendait pas.

Au milieu du tent va-et-vient, dans lequel renaissent, de toutes j parts, le bruit continuel des balan- ces, le bombardement des poids dansles plateaux de cuivre, les chants des mendiants, les hop des gar- çons bouchers qui font voltiger les escalopes, les cris modulés sur tous les tons, on voit, les camelotes envahir le pavé.

POUR ET CONTRE La nouvelle pièce de Maurice Rostand et Pierre Mortier, représentée avec succès à la Porte-Saint-Martin, veut que l'on reparle aujourd'hui 4a brave général Boulanger

Tout enfant, je me souviens de l'avoir vu s'asseoir à notre modeste table familiale. Il était, en effet, le camarade de promotion et l'intime ami de mon pauvre et. cher père. Si j'avais le temps de fouiller au fond de vieux tiroirs, je trouverais sûrement de se lettres. Mais ce ne seraient pas des lettres passionnantes. Le général Boulanger .n'avait pas grand talent épistolaire. t

U était sentimental, comme nous le montrent Maurice Rostand et,Pierre -Mortier. comme le prouve sa trisfe fia romantique. <M£ sentimental Toute* ~*es pensées, eoss ses rêves allaient: à fa femme. Une foule frémissante et enfiévrée voyait en lui un fougueux et audaçlettx militaire. Et c'était un amant romanesque et sensible, aimant la belle. vie, les fêtes, les bals. la musique et les plaisirs.

Quand le destin le plis déconcertant l'accabla d'une popularité aussi menaçante qu'enivrante, il fut littéralement affolé. Je peux le dire. Mes souvenirs sont précis. Il fit part à mon' père, qui alla le voir à Paris, de toutes ses hésitations, de toutes ses incertitudes. Des partisans passionnés. exaltés furieux, le poussaient aux actes extrêmes. Et il n'osait pas. Et il ne savait pas; Sans doute, il était grisé et étourdi. Mafs il avait peur. en même temps, non point peur du risque mais peur du pouvoir, peur de l'action. peur de l'entreprise.

Eafin, le général Boulanger était sincèrement républicain.

le ne sais pas si Maurice Rostand et Pierre Mortier ont songé à noter ce point, à mon avis essentiel. Beaucoup d'officiers, vers 1890. s'étaient que très faiblemenf attachés à la République et ses institutions mais le général Boulanger avait toujours eu des opinions franchement républicaines. Son républicanisme un peu idéaliste, un peu évaporé mais fée lui avait même valu certaines' v incuries, certaines vives inimitiés.

B:ave général Boulanger n'avait assurément ni l'étoffe d'un jdictateur, ai celle d'un conquérant Il étal. plus 6er de sa barbe que de son sabre.' Il attachait plus de prix au sourire d'une; jolie femme qu'aux acclamation» délirante» d'un peuple masculin! Maurice PrtfiX, A LA MÉMOIRE

DU CARDINAL AMETTE

En haut le mono ment au-desvous te cardinal Verdier et le clercé 11

M. DUMESNIL

EST PARTI EN AVION POUR LAJROUMANIE Après une escale à Marignane, il s'envotera ce matin pour Bucarest Après' auotr assisté, à l'Elysée, au conseil des ministres, M. J.-L. Dumeenil, ministre de l'Air, s'est rendu à l'aérodrome militaire du Bourget, où il fut reçu par le colonel Brute, du 34' (J'avlation.

A 14 h. 25, Il est parti pour Marignane à bord de l'avion sur lequel il

Coste» et M. J.-L. Dume.nU

photographiés «vaut le départ

fit, au printemps dernier, une tournée d'inspection en Afrique. L'appareil était piloté par Costes.

Le ministre a' atterri il. 17 h. 37 sur l'aérodrome de Marignane, près de Marseille c'est la première étape d'un voyage en Roumanie après avoir inspecté à Berre la section des hydravions de vitesse, le ministre partira ce matin pour Bucarest. Ce trajet de deux mille kilomètres doit être accompli sans escale.

A Buca.est, le ministre de l'Air sera l'hôte du prince Bïbesco, président de la Fédération aéronautique internationale, chez qui doit se tenir une conférence internationale à laquelle assisteront lord Amulree, ministre de l'Air anglais, et le général Balbo, ministre de l'Air italien.

Le ministre de l'Air allemand. M. von Gheerardt, qui devait être également présent, a dû renoncer au voyage en raison de la démission iu cabinet Brilning.

Ce voyage a été organisé sur l'initiative du prince Bibesco. dans le but de permettre aux ministres de l'Air des principaux pays de prendre directement contact entre eux et de discuter les différents problèmes d'ordre international concernant la circulation aérienne, la réduction des sones Interdites, taxes d'atterrissage, etc.

Le ministre de l'Air, précédé dès mercredi dans son voyage par l'un de sea officiers d'ordonnance, le lieutenant de vaisseau Alberta, compte être de retour à Paris le 15 octobre.

M. DEL1GNE

CHARGE DE L'INTERIM

DU MINISTERE DE L'AIR

Par décret, rendu sur ta propositlon du président 'du Conseil, M. Deltgmu ministre des Travaux publics est chargé de l'intérim du ministère ae l'Air en l'absence de M. Jacques Louis Dumesnil.

Une voyageuse démente

montant sur le toit d'un wagon du rapide de Strasbourg

est mortellement blessée au passage 4' un pont

près de la Ferté sous Jouarre Quelques instants avant l'entrée en gare de l'Est du rapide de Strasbourg. qui arrive à 6 heures à Paris, un employé du, poste d'aiguillage du pont Louis-Blanc aperçut, hier matin. le corps d'une femme étendu sur le toit d'une voiture de 31 classe. L'employé avisa aussitôt téléphoniquement le commissariat spécial. M. Làlo. commisaaire, et des inspecteurs se hâtèrent sur le quai te long duquel le train venait de


stopper. Sur ia toiture de la cinquième voiture, ils virent effectivement, allongée en travers du wagon, la face contre le toit, une femme qui avait cessé de vivre et qul portait au sommet du crâne une profonde blessure. Ce qui autorisa à conclure qu'elle avait été heurtée et mortellement blessée au paseage d'un pont ou d'un tunnel.

Mais si ces constatations permettaient aux inspecteurs d'écarter toute idée d'attentat criminel, du moins elles les laissaient fort perplexes. Comment cette femme se trouvait-elle sur le toit d'un wagon ? Comment y était-elle montée en pleine nuit, à l'insu des personnes qui voyageaient avec elle ? On ne devait pas tarder à éclaircir ce mystère.

Dans le sac de la malheureuse femme, qu'on retrouva dans le compartiment où, vers 4 heures du matin, au départ d'Epernay, on l'avait vue pour la dernière fois, paraissant dormir, on trouva des papiers qui permirent de l'identifier, C'était une institutrice de trente-sept ans, Mlle Marguerite-Isabelle Heshng, née le 14 mai 1894, à Garches (Seine-et-Oise). profes- tant au lycée de Sarreguemines.

Par leurs collègues de cette ville qu'ils alertèrent par téléphone, les enquêteurs surent bientôt que Mlle Hesling en était partie avant-hier aprèsmidi à destination de Strasbourg où elle s'était embarquée pour Paris. D'autre part, ils se rendirent chez une couturière, Mme Romanet, 7, rue du Rhin, à Paris, dont ils avaient trouvé l'adresse' dans le sac de la victime. Celle-ci leur apprit que Marguerite Hesling était sa cliente depuis peu et ne leur cacha pas que, à son avis, l'institutrice était atteinte de la folie de la persécution.

Cette déclaration concordait avec le témoignage d'un employé du rapide, qui avant l'arrêt de Châlons avait remarqué les allures bizarres et l'air craintif de la voyageuse.

Après le départ de cette ville, le voyant passer dans le couloir, elle lui avait demandé avec instance de la protéger « contre des personnes qui lui voulaient du mal ». II était dès lors tacile de reconstituer le drame. En proie à une crise au cours de laquelle elle se croyait menacée et poursuivie, la malheureuse institutrice, folle de terreur, s'était sauvée dana le couloir du wagon sans être remarquée des voyageurs, pour la plupart endormis. Elle avait ouvert une porte donnant sur la voie, était descendue sur le marche-pied et avait réussi à sc hisser sur le toit par i'échelle servant aux employés chargés du service de nettoyage. Au moment où eile se relevait, le convoi s'engageait sons un pont dont l'arche l'avait heurtée au front. Dans l'après-midi, M. Lalo, commissaire de police, qui avait réussi à trouver l'adresse des parents de la malheureuse 15, villa de la Reine-Henriette, à Colombes, entendit son père, M. Henri Hesling, instituteur honoraire.

Celui-ci lui confirma que sa fille, malade depuis quatre ans, était en effet sujette à des troubles mentaux. Enfin, dans la soirée, on pouvait situer l'endroit où la malheureuse institutrice avait trouvé une mort tragique. Des employés travaillant à la réfection de la voie, à proximité de la Ferté-sous-Jouarre, exactement au kilomètre 62,700 découvrirent près d'un pont le chapeau et l'un des souliers de Mlle Hesling, tandis qu'ils rele- vaient des traces de sang sur le ballast durant deux kilomètres.

Par téléphone, M. Pierre Laval

s'entretient avec M. Paul Reynaud M. Pierre Laval a communiqué hier, par téléphone, avec M. Paul Reynaud, à Batavia. Cette communication a été d'une parfaite clarté.

M. CITROEN EST PARTI POUR LES ETATS-UNIS M. André Citroën, qui se rend -,aux Etats-Unis pour y assister au congrès des Industriels, a quitté Paris hier matin par la gare Saint-Lazare, en compagnie de plusieurs ingénieurs français. Il a été salué à son départ par les hauts fonctionnaires du réseau de l'Etat.

Le bifteck a-t-il asaez baissé ? La préfecture de police communique la note suivante

Les cours de la plupart des denrées alimentaires sur les marchés de gros accusent actuellement un mouvement de baisse qui se manifeste dans le commerce de détail.

Cependant, en ce qui concerne la viande, les services d'inspection de la préfecture de police ont constaté que si certaines maisons observent la baisse, un grand nombre d'autres la marquent d'une façon insuffisante. C'est ainsi qu'à la fin de septembre, le prix de gros du bœuf aux abattoirs avait diminué de 13 à 15 sur le prix de juin. alors que dans le plus grand nombre des établissements de détail, la baisse constatée était seulement de 8 à 9

Dans ces mêmes maisons, la baisse des prix de détail du veau et du mouton reste inférieure de 4 à 6 à celle des prix de gros.

Des vérifications et des interventions, lorsqu'il y a lieu, sont faites chaque jour auprès des détaillants par les services d'inspection et les moyennes des prix pratiqués pendant la première quinzaine d'octobre permettront sans doute d'entraîner, dans le commerce de détail de la viande, une meilleure adaptation aux prix de gros. Ces mouvements sont intensivement suivis et un rapport d'ensemble sur la situation actuelle, aussi bien en ce qui concerne les denrées alimentaires que les articles d'habillement, sera présenté à la commission de surveillance des prix que le préfet de police a décidé de réunir le mercredi 14 octobre courant.

83. Feuilleton du Petit Parisien, 9-10-31 MA TENDRE m MUSE7TE 1 CRAND ROMAN

HISTORIQUE INÉDIT

oar

Jean DE LA PÉRIGNE

DEUXIEME PARTIE

LES TROIS GLORIEUSES

1 (suite)

Un agent provocateur

Eh bien mol. proférait l'étudiant emporté par sa passion, si je le rencontrais je le tuerais comme un chlen Non. non Je ne veux pas lan- çait Musette en un cri révélateur. Je ne vaux pas que vous touchiez à un homme qui m'a sauvé la vie

Et, transfigurée, la voix vibrante. le regard enflammé elle continua

Quand donc toutes ces haines finiront-elles ?. Quand donc la paix régnera-t-elle parmi les hommes., et surtout, parmi les fils d'une même patrie. les habitants d'une même cité ?.

Etreinte d'une ndicible angoisse a la pensée de ces émeutes qui ne pouvaient manquer de bientôt éclater Musette qui était avant tout une créature d'amour et de bonté se cacha la tête entre les mains. Et se laissant tomber sur une chaise. elle éclata en sanglots.-

Frémissant, Diétrich s'écriait

Vous oubliez donc que votre père est en prison?

Copyright by Jean de la Périgne 1931. Traduction et reproduction Interdite» en tous pays.

Les tribulations

d'un jeune Américain volé à l'américaine.

Il ne pourra peut-être récupérer son argent, partiellement retrouvé, qu'après un double procès pénal et civil Au mois de mai dernier, un étudiant de Chicago, M. Farnsworth, arrivait à Paris. Voyage d'études. Le jeune Amé- ricain, qui parlait assez mal le français, commença par faire la connaissance d'un Anglais, M. Cariew. avec lequel il se lia. Un beau jour, tous deux déjeunèrent dans un restaurant voisin de la Bourse, puis s'en furent s'instal- ler à la terrasse d'un grand café, place de l'Opéra.

Ils y furent bientôt abordés par un vieillard d'allure respectable, et qui se disait, lui, Irlandais, M. Suliman. Ce dernier ne tarda pas à parler d'affaires.

Ainsi va la vie commença-t-il. Vous êtes jeunes et ne savez qu'entreprendre pour faire fortune. Dieu, par contre, m'a permis d'atteindre ma soixante dix huitième année, mais, faute d'argent immédiatement disponible. je dois laisser perdre aujourd'hui l'occasion si longtemps recherchée de m'enrichir

C'était là un discours si émouvant que l'étudiant de Chicago, spontanément, offrit d'aider l'Irlandais. Il courut à la banque où il avait déposé son argent et remit 25.000 francs au vieil- lard. Sur quoi Suliman disparut, pressé de réaliser sa .magniflque affaire. Ca- riew sut s'éclipser à son tour. Le soir venu, comprenant enfin qu'il avait été roulé, M. Farnsworth contait son aven- ture à la police Américain, il avait été victime d'un vol à l'américaine Les inspecteurs, partis à la recherche des deux escrocs, furent, quelques jours plus tard, assez heureux pour les rejoindre. Cariew et Suliman, surpris alors qu'ils festoyaient à Montmartre, bientôt reconnus et confondus, n'avouèrent toutefois pas. Le premier, qui se nomme en réalité Davey, était venu à Paris à l'aide d'un faux passeport, et le second, dont le vrai nom est Spencer, avait été expulsé de France en 1907 déjà. Vol, usage de faux passeport, infraction à un arrêté de séjour tels étaient donc les chefs de prévention retenua hier, à la treizième chambre correctionnelle, par le président Aveillé, I contre ces deux indésirables qui furent, 1 l'un et l'autre, condamnés à six mois de prison.

Mais alors s'éleva la plus grosse difficulté. Chez Spencer, la police a saisi 20.000 francs en billets français et belges, et l'avocat de la partie civile, M* René Dumas, réclama la restitution de cette somme. Le défenseur, par contre, MI Jean VainfeldDesvignes, s'éleva contre cette prétention

Et qui prouve que ces 20.000 francs appartiennent à M. Farnsworth ? s'écria-t-il. Qui prouve même, en droit, que l'étudiant américain a remis une somme quelconque' à mes clients ? Lui seul le prétend, et cela ne suffit pas Il faut des témoins

Le tribunal ne put que s'incliner et ordonna donc que la somme saisie serait remise « à qui justifierait en être le légitime propriétaire ». Or cette justification ne peut être apportée que dans un prétoire civil, et pour connaître le dénouement de cette aventure force est d'attendre qu'elle soit plaidée de nouveau dans une autre aile du Palais. Mais on sait que rien n'est plus difficile à administrer qu'une preuve de cette sorte. Et, faute de preuve, le petit pécule deviendra propriété de l'Etat. Eug. QuixcHo.

Un déjeuner de presse franco-américain

M. Walter Edge prononce un

«chaleureux discours

A la veille la visite que M. Pierre Laval doit rendre à Washington au président Hoover, M. Laurence Hills, directeur du New York Herald à Pa- ris, avait convié hier à déjeuner les journalistes français qui accompagneront le président du Conseil dans son voyage aux Etats-Unis, ainsi que les principaux rédacteurs diplomatiques de la presse française, pour rencontrer M. Walter N. Edge, ambassadeur des Etats-Unis.

Au dessert, M. Laurence Hills a rappelé en quelques mots particulièrement heureux le rôle joué par le représentant américain à Paris au cours des conversations diplomatiques provoquées par la crise économique.

Il s'est réjoui de l'acceptation donnée par M. Laval à l'invitation du président Hoover et souligné l'importance, chaque jour grandissante, de l'entrevue prochaine des deux hommes d'Etat. Prenant ensuite la parole, l'ambassadeur, M. Walter E. Edge, a évoqué à son tour le prochain voyage de M. P. Laval à Washington.

La bonne volonté, a-t-il dit notamment, la franchise et la prévoyance seront les directives de cette entrevue qui donnera à nos deux républiques, dont bien des intérêts sont communs, des bases communes sur lesquelles s'édifiera l'avenir du monde.

L'ambassadeur des Etats-Unis a poursuivi ainsi

On ne saurait attacher trop de valeur à une discussion amicale des problèmes qui concernent nos deux républiques. Elle aura certainement pour effet de stabiliser nos relations, de faire renaître la confiance et de jeter des bass solides pour une restauration générale.

En terminant, l'ambassadeur des Etats-Unis a fait confiance aux journalistes français pour aider de tout leur pouvoir à la réalisation de la haute conception que se font les deux gouvernements de l'entrevue de Washington.

Mon père murmura la pauvre enfant à travers ses larmes.-

Mon enfant s'écriait le vieux Landry auquel les larmes de sa petite fllle semblaient enlever une grande part de sa persistante énergie. L'étudiant qui regrettait déjà de s'être laissé aller à parler si rudement à celle qu'il adorait, s'approchait en disant

Musette. j'ai eu tort Je n'aurais pas dû.

Mais Piédu, continuant son rôle d'agent provocateur que Pattede-Fer lui avait distribué. intervenait. secoué d'une factice indignation

Eh bien. moi., je déclare que Miche) ne doit pas rester plus longtemps sous les verrous. Je pretends que notre devoir, à nous ses amis. à nous les enfants du peuple, à nous les fils de la Liberté, d'arracher notre ami à ses geôliers. de le soustraire à ses juges. à ses bourreaux

Il a ralaon approuvait Diétrich. Ce soir. au quartier Latin, nous avons une réunion secrète Je vais demander mes frères et amis de s'unir à ceux du faubourg. puis marcher. sur la prison de la Force et délivrer Michel Landry.

Eh mol, surenchérissait l'écrivain public, je vais convoquer les nôtres et leur proposer de marcher d'accord avec vous pour démolir au besoin jusqu'à sa dernière pierre. la prison où est enfermé Michel

Ce sera notre prise de la Bastllle clamait Diétrich enthousiasmé. Alors. interrogeait le traître.» C'est entendu ?.

Promis. Juré

Galvanisée. Musette se redressait.Pardonnez-moi, mes amis, cet Instant de défaillance. Oui. vous avez raison. il ne faut pas laisser mon père en prison» Car. nos ennemis seraient capables de l'y garder toujours, et peutêtre même de l'envoyer à l'échafaud Et, superbe de vaillance, elle ajoutait:

DEUX FIANCÉS SONT TROUVÉS ENSANGLANTÉS CHEZ LES PARENTS, DE LA JEUNE FILLE

Castelnaudary, 8 octobre (dép. P. P.) Un drame sur lequel plane un certain mystère s'est produit dans une maison de la rue des Fossés. Au cours de l'après-midi, deux coups de revolver ayant retenti soudain, des passants alertèrent des gendarmes qui montèrent dans les appartements du premier étage. Un jeune homme et une jeune fille gisaient ensanglantés sur le parquet. A côté d'eux se trouvait un revolver encore chaud.

La jeune fille, Mlle Pierrette Guillot, dix-huit ans, fille d'un juge de Castelnaudary, respirait encore; mais elle ne tarda pas à rendre le dernier soupir, malgré les soins qui lui furent donnés par le docteur Baisset. Le jeune homme, M. Bartre, vingt-trois ans, élève de l'Ecole de santé de marine de Bordeaux, avait été tué sur le coup. Les deux jeunes gens s'étaient-ils suicidés par mutuel consentement, ou bien doit-on envisager le crime ? Les deux versions semblent, dès maintenant, pouvoir être examinées avec une égale attention.

Une idylle.

C'est à Font-Romeu, au cours des vacances, que le jeune aspirant-médecin conquit le cœur de celle qui devait le suivre d'une façon aussi tragique dans l'au-delà. La jeune fille avait accepté, d'unir sa vie au futur médecin, d'un caractère très doux, enjoué. Mlle Guillot avait fait part à ses amies de son bonheur d'avoir, enfin, rencontré l'homme à qui elle pourrait se dévouer. Rien n'indiquait chez elle sa funeste détermination de recourir au suicide auquel se sont arrêtées, tout d'abord, les constatations des autorités. Son fiancé avait été reçu par ses parents en ville, la prestance du jeune homme, rehaussée par l'uniforme, et la parfaite élégance du couple avaient été très remarquées; tous deux paraissaient heureux de vivre M. Guillot ne s'opposait pas à leur union, l'avenir s'annonçait donc plein de charmes pour eux. .Et des disputes

Mais, si l'on tient compte de certains témoignages, il faut également enregistrer ces faits

M. et Mme Guillot invitèrent M. Bartre à venir les voir à Castelnaudary, où il séjournait depuis déjà quelques jours. Toutefois, la bonne harmonie était troublée, de temps en temps, par des discussions. Paul Bartre, d'un caractère excessivement jaloux, reprochait à Pierrette une amourette de laquelle il avait été mis au courant. C'était le prétexte à des brouilles suivies de réconciliations. Plusieurs fois, paraît-il, M. et Mme Guillot avaient 1 dû intervenir pour ramener la concorde entre eux.

Mardi après-midi, M. Paul Bartre, qui devait partir le ^oir même pour Carcassonne, faisait qes malles au premier étage de la maison, quand unc nouvelle querelle éclata entre lui et la jeune fille. Mme Guillot, entendant du bruit, s'empressa de monter pour les ramener au calme.

Vous finirez, dit-elle à M. Bartre, par tuer ma fille.

Sur ces mots, celle-ci ayant déclaré qu'elle ne se marierait pas passa dans la chambre à côté. dont elle fit claquer la porte.

Deux coups de revolver retentirent peu de temps après.

Alors que les coups de feu venaient de retentir dans l'immeuble de la rue des Fossés, un automobiliste de passage, M. Antoine Lautier, demeurant à Lagrasse, accourut. Mais M. Guillot père s'opposa à le laisser entrer dans l'appartement. M. Lautier passa outre, et il se trouva en présence des cadavres des deux jeunes gens. La situation des corps ne paraissait nullement indiquer le désespoir. Paul Bartre. très correctement vêtu, pressait dans ses bras la jeune fille, tandis que M. Guillot père tenait à la main un revolver lui appartenant. Aucune arme ne se trouvait entre les mains des deux jeunes gens. M. Guillot, ancien avoué à Céret. dont est originaire sa femme, était entré dans la magistrature au rétablissement des tribunaux d'arrondissement. Il est père d'un fils de vingt-sept ans. attaché à la résidence du Maroc. M. Guillot est généralement absent de son domicile, vers 14 heures, heure à laquelle il a coutume de se rendre au tribunal. Une circonstance fortuite le ramena chez lui vers l'heure de la tragique fin de sa fille. Que se passa-t-il exactement ?

Une enquête délicate

Mme Guillot, interrogée par les magistrats, n'a pu donner d'explications plausibles sur la mort de M. Paul Bartre, qui se trouvait étendu, inerte, la tête touchant les pieds de sa fiancée. Quand les voisins survinrent, elle se rappelle vaguement avoir aperçu son futur gendre, ensanglanté, sur le parquet.

Quant à M. Guillot, père, ü était d'un calme surprenant malgré l'irréparable malheur qui le frappait.

Ils se sont tués les malheureux, disait-il.

Les docteurs doum et Baisset, appelés à procéder à l'autopsie des deux cadavres. concluent formellement qu'il ne s'agit pas d'une mort par suicide. Et alors, l'énigme grandit. Le parquet parviendra-t-il à éclaircir ce mystère qui défraye toutes les conversations ? Demain, le corps du jeune aspirantmédecin sera transporté au cimetière Palalda, dans les Pyrénées-Orientales, d'où le malheureux fiancé de Mlle Guillot était originaire.

Cest à Paris, où il se trouve chez un de ses huit autres enfants, que M. Bartre a appris la mort aussi tragique de son plus jeune flls.

Le jour où vous marcherez à l'assaut, je serai tà non pas pour soigner les blessés, mais pour me battre, moi aussi, pour le salut de mon père, pour être la première à me jeter dans ses bras

Et se tournant vers son aïeul qui se taisait, le visage grave, les deux mains appuyées sur les bras de son fauteuil, eüe ut

Grand-père, je vous l'avais bien dit. papa sera bientôt chez nous Mais à la surprise de tous, le père Populo faisait d'une voix ferme Je vous défends de commettre une pareille folie

Diétrich et Piédu allaient répliquer. Mais, leur imposant silence d'un geste autoritaire, le centenaire poursuivait Déjà. lorsque nos amis voulaient faire un mauvais parti aux mouchards qui sont venus arrêter Michel. celui-ci leur a dit Pas de lutte.. avant l'heure » Et c'était la sagesse même Certes. je suis bien malheureux que mon petit-flls soit en prison. sous le coup d'une accusation aussi redoutable qu'imméritée, et je donnerais avec joie le peu de temps qui me reste à vivre pour qu'il fût remis en liberté. Mais ce que vous voulez faire est un véritable coup de démence et n'aboutirait qu'à une sanglante échauffourée qui ne sauverait personne et coûterait l'existence aux meilleurs des nôtres Paris regorge en ce moment de troupes et rien ne prouve qu'elles désobéiraient à leurs chefs si ceux-ci ordonnaient de tirer sur les révoltés. Attendons l'heure, et elle ne saurait désormais tarder à sonner, où le peuple de Paris se dressera comme un seul homme pour reconquérir les droits qu'on lui a volée Grand-père.- reprenait Diétrich, vous savez tout le respect, toute l'admiration que tous. dans nntre parti, nous avons pour vous.

n allait continuer. Mais tout à coup, il aperçut à travers la fenêtre entrouverte,. P'tü Cousin qui, d'un air myo-

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

ya flamme du Souvenir sera ravivée par l'Association amicale des autos-mitrailleuses de la 5- D. I.

Vente de charité La Maison de l'ami, 14 h. à 18 h., 64, rue du Rocher.

Expositions Salon de l'automobile, Grand Palais. Salon de la gastronomie et du tourisme. Magic-Clty. Art photographique, 51, rue de Clichy. Bijouterie de fantaisie, 8 bis. place de la République. Rétrospective Degas, orangerie des Tuileries. D'ethnographie. Trocadéro. La Horde de Montparnasse, de 10 à 23 h., boulevard Raspail (Vavin). Exposition coloniale 12 heures, visite de l'Exposition coloniale par les membres du congrès d'organisation bancaire. Un vin d'honneur leur sera offert par le comte Félix de Vogüé, secrétaire général du comité d'accueil; 13 h., déjeuner offert par le commissariat général de l'Exposition en l'honneur de M. Cayla, gouverneur général de Madagascar, ancien secrétaire général de l'Exposition coloniale; 13 heures, au restaurant de Bagdad, déjeuner offert par la municipalité de Paris et le commissariat général au bourgmestre de Gand et à Mme Van den Stegen; 16 heures, à la salle des fêtes de la Cité des Informations, conférence, spectacle, au profit du monument de M. J. Dupuis: <i l'Indochine », par M. Albert Sarraut, sénateur, ancien ministre les danseuses cambodgiennes et laotiennes prêteront leur concours à ce spectacle qu'illustreront les « chansons cambodgiennes i, par Mlle Jeanne Montange 16 h. 30, en la salle des conférences de l'enseignement technique, à la section métropolitaine. conférence de M. Pierre Deloncle. secrétaire général adjoint de l'Exposition, sur Le caoutchouc » 17 heures, au restaurant de Bagdad, thé offert par le commissariat général de l'Exposition en l'honneur de M. Santos, ancien ministre des Affaires étrangères de Colombie et délégué de cet Mat à la Société des natione 21 h. 30, à la salle des fêtes de la Cité des informations « Les nuits coloniales dans la journée congrès de la Société indigène congrès de l'aéronautique coloniale congrès des recherches scientifiques coloniales congrès des carburants nationaux, conférence des recherches scientifiques coloniales congrès de l'organisation bancaire congrès international du rat et de la peste.

Réunions d'anciens combattants 82* etR. I., 20 h. 6, rue Martel. 151* et R. I., 20 h. 45, 2, rue de la Bourse. 297. R. I. et R. I. T., 21 h., 4, rue Saint-Denis. 313' R. I. et 39' R. I. T., 21 h., 28, boulevard de StrasRéunion Fédération des locataires indépendants. 20 h. 30. café du Tambour (place de la Bastille).

Banquent Congrès de la photogravure, 20 h.. Palais d'Orsay.

Fbte Grande quinzaine de la R. G., place d'Italie.

Courses à Maisons-Laffltte, à 13 h. M. Mario Roustan, ministre de l'Instruction publique, a reçu hier matin MM. Brieux, de l'Académie française, et Denys Amiel, avec lesquels il s'est entretenu des questions intéressant les auteurs dramatiques.

M. Maurice Quentin, avocat à la cour, membre et ancien président du conseil municipal de Paris, membre et ancien président du conseil général de la Seine, et Mme Maurice Quentin, née Miquel

M. Henri-Rodrigues Henriques, ingénieur des arts et manufactures, et Mme Rodrigues Henriques, née Crépy, Ont le plaisir de vous faire part des fiançailles de Mlle Lydie-Maurice Quentin avec M. Stéphane-Rodrigues Henriques, ingénieur des arts et manufactures, directeur technique de la Société anonyme des engrenages Citroën. Le Comité chinois de secours en France pour les victimes des inondations en Chine adresse un pressant appel aux populations françaises et à celles des autres pays pour qu'elles apportent leur aide humanitaire aux populations chinoises éprouvées. Le comité, au nom du peuple chinois tout entier, leur sera infiniment reconnaissant de la sympathie et de l'assistance que toutes voudront bien lui témoigner en lui envoyant en espèces les secours, même les plus modiques, à la légation de Chine, 57, rue de Babylone, Paris. Les samedi 10. lundi 12 et mardi 13 octobre, pour l'exposition annuelle de ménage des magasins du Louvre, des prix tout à fait exceptionnels seront consentis sur une foule d'articles d'utilité première, dont ci-dessous quelques exemples service de table et dessert, terre de fer, 139 fr. service de table et dessert porcelaine Limoges, filet argent, 335 fr. série 5 casseroles aluminium fort, 29 fr. 90. Lessiveuse tôle galvanisée extra-forte pour 40 litres environ, 32 fr. lessive parfumée, 9 fr. 80 les 10 paquets de 1 kilo environ; savon blanc de'Marseille garant! 72 d'huile, 22 fr. la barre de 5 kilos environ buffet et table tôle forte support parfait pour réchaud, 95 et 45 fr. réchaud à gaz avec four et rampe pâtisserie, 255 fr.; table pied gainé. 43 fr. et un marchepied vissé, 27 fr. Une visite s'impose au Louvre pendant ces trois journées.

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M. Pranard nommé directeur des habitations à bon marché M. Charles Pranard, directeur adjoint, est nommé directeur du personnel de la comptabilité et des habitations à bon marché au ministère de la Santé publique.

térieux. mettait un doigt sur sa bouche, comme pour l'inviter au silence. L'étudiant se dit que l'apprenti, devait être porteur d'une nouvelle importante et, sachant par expérience qu'il pouvait avoir une confiance entière dans l'intelligent et brave bonhomme, changeant brusquement de tactique, beaucoup plus pour gagner du temps que parce que les arguments du vainqueur de la Bastille l'avaient convaincu, il reprenait Vous avez raison. grand-père! Nous attendrons

Une voix d'enfant s'élevait du dehors: Papa Jean Papa Jean L'écrivain se dirigea vers la fenêtre. Un gamin qui était entré dans le jardinet d'où P'tit Cousin avait disparu, lançait d'une voix piaillarde

Le vieil invalide vient d'arriver à la boutique

J'y vais. mon p'tlt. Je te donnerai un « liard pour ta peine.

Et prenant congé du père Populo. de Musette et de Jacques Dietrich. Il leur dit:

Faut bien gagner sa pauvre vie A bientôt, mes bons amis, et si vous avez besoin de papa Jean, Il est et il sera toujours là pour reprendre toutes les nouvelles Bastilles.

Il est enragé! grommela le père Populo en le voyant s'éloigner. Je ne le croyais pas aussi. pur

P'tit Cousin, qui s'était caché derrière le hangar, le laissa s'éloigner. Puis il pénétra dans la maison,

Quelles nouvelles ? demandait Musette au jeune homme qui. sur sa demande, était allé porter à la prison de la Force du linge de rechange pour Michel Landry.

P'tit Cousin répondait

J'ai remis le paquet que vous m'avez donné au guichetier en chef qui m'a promis de te faire parvenir à votre père.

Vous ne l'avez pas vu ?

Oh là, là mam'zelle Musette, voua n'y pensez pu Paratt qu'il est

M. Paul Doumer a présidé le banquet de la Fédération nationale de l'automobile

Dans le cadre somptueux du musée permanent des Colonies, à l'Exposition coloniale, le Président de la République, fidèle à la tradition de ses prédécesseurs, a présidé le banquet de la Fédération nationale de l'automobile, du cycle, de l'aéronautique et des transports.

M. Paul Doumer avait à ses côtés M. Pierre Laval, président du Conseil, et la plupart des ministres et soussecrétaires d'Etat, un grand nombre de sénateurs et de députés, les représentants des grands corps constitués et les personnalités les plus éminentes de l'industrie et du commerce.

Le baron Petiet, président de la Fédération nationale, après avoir souhaité la bienvenue à M. Paul Doumer, a retracé l'effort d'une année réalisé par les constructeurs d'automobiles et qui se trouve résumé dans l'actuel Salon. On parla du voyage qu'entreprend M. André Citroën aux Etats-Unis. Pour la première fois, la conférence des industries majeures américaines a désigné un constructeur français pour faire le rapport général sur la technique automobile dans le monde. Le baron Petiet a également rappelé les grands raids entrepris par Renault, Citroën, Peugeot, etc., et fait allusion à la mission entreprise en ExtrêmeOrient.

Parlant ensuite de l'effort des fédérations durant l'année écoulée, le baron Petiet déclara

L'année dernière. à la place que vous occupez, monsieur le Président. M. Flandin. alors ministre du Commerce, nous félicitait des efforts faits et des résultats obtenus dans la voie de l'organisation de l'industrie automobile. Nous lui avions promis de falre mieux encore et nous sommes heureux de faire connattre publiquement ce soir que toutes les chambres syndicales de notre industrie se sont rationalisées et concentrées de telle sorte que la Fédération nationale de l'automobile, du cycle et de l'aviation doit comprendre dorénavant une chambre, au lieu de deux de constructeurs d'automobiles une chambre de fabricants de cycles et motos, une chambre de la carrosserie, une chambre d'accessolres, une chambre de l'aviation, une chambre de la motoculture, enfin la chambre nationale du commerce de l'automobile.

CONSEIL DES MINISTRES Le conseil des ministres qui s'est tenu hier matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Paul Doumer, devait être réservé à l'examen des questions budgétaires. Mais. par suite du séjour de M. Piétri en Corse et de la visite de lord Reading à M. Pierre Laval il a été uniquement consacré à l'expédi- tion des affaires courantes et a duré à peine trois quarts d'heure.

Un nouveau conseil des ministres aura lieu au début de la semaine prochaine.

M. CORSE Bastia, 8 octobre (dêp. Havas.) M. Piétri, ministre du Budget, est arrivé ce matin à Bastia, se rendant à Moîta, où il demandera aux électeurs le renouvellement de son mandat de conseiller général.

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au secret le plus absolu. La prison est gardée militairement. Quand j'étais là. j'ai vu amener d'autres détenus parmi lesquels j'ai reconnu plusieurs de nos freres et amis Brandier. le patron du Caveau du Soleil Malingrois, le couvreur, et le bon docteur Pelet, qui m'a aperçu et m'a fait un signe d'amitié auquel je lui ai répondu par un bonjour de la main. Mais aussitôt, un violent coup de pied dans mon. quelque part. m'a envoyé rouler dans le ruisseau. Comme je me relevais, savez-vous qui j'ai aperçu de l'autre côté de la chaussée ?. Le bonhomme que nous avions poursuivi l'autre soir et qui pérorait et gesticulait au milieu d'un groupe de mouchards, tout comme s'il avait été leur chef. Comme j'en restais comme deux ronds de flan, il m'a désigné du doigt à ses vilains bonshommes. Ceux-ci se sont élancés à ma poursuite, mais je ne leur al pas donné le temps de me rejoindre, J'ai pris la poudre d'escampette et me voilà

Voilà une singulière rencontre, reprenait le père Populo.

Est-ce que mon agresseur ferait partie de la police secrète ? interrogeait Musette.

C'est probable et même certains déclarait P'tit Cousin. En attendant, je lui garde un chien de ma chienne. Deux marrons l'un sur l'œil et l'autre sur le nez, plus un coup de soulier dans mon. coussin de gauche. C'est un peu de trop pour un homme seul. Mais c'est inscrit sur mon carnet et je vous fiche mon billet que je ne lui accorderai pas un crédit aussi long que celui que me fait ma blanchisseuse

Mais c'est pas tout ça Avant de revenir ici. j'ai voulu respirer un peu l'air de la capitale. Eh bien grandpère Populo, je vous le dis. et vous savez que si j'ai bien des défauts. je ne suis pas un menteur, ça sent partout la révolution! Les bourgeois et le

M. CHARLES DUMONT A BREST Brest, 8 octobre (dép. Petit Parisien.) Ce matin, M. Charles Dumont, ministre de la Marine, accompagné du viceamiral Durand-Viel, chef d'état-major général du contre-amiral Darlan, chef de son cabinet militaire du vice-amiral Dubois, préfet maritime de Brest, a passé en revue les élèves officiers des formations des deux écoles navales. Dans l'après-midi, le ministre a visité le croiseur Jean--d'Arc, qui part dimanche prochain en croisière, puis la nouvelle école navale, qui est en cours de construction. Sur le plateau des Quatre-Pompes, magnifiquement situé face à la rade, le ministre a visité également l'arsenal et les terre-pleins, sur les deux côtes de la Penfeld, où l'arsenal va s'agrandir et se moderniser. Vers 17 heures, le ministre a tenu à voir de près cette œuvre architecturale de grande envergure qu'est le pont en béton armé de Plougastel. Il a repris le train de 20 h. 35 pour Paris.

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peuple, Ils en ont assez Ça se voit A quoi ?

Oh à tout et à rien Tenez.sur le quai des Tuileries.

Ah tu avais été rôder par là. Faut bien se renseigner Je me suis croisé avec un régiment de chasseurs qui descendait de garde, son ira peau blanc déployé. Eh bien à part deux ou trois vieux singes qui n'ont pas dû changer de perruque depuis le siècle dernier, je n'ai pas vu un seal passant se découvrir devant l'étendard du roi. Tous ont continué leur chemin avec ce petit air particulier qu'ont ceux qui ne disent rien mais qui n en pensent pas moins.

Je me suis remonté alors vers les boulevards. Il y avait des < crieurs » qui vendaient des journaux de l'opposition le Temps, le National. Or se' les arrachait. J'ai voulu en àcheter un. mais, au même moment une band"de cinquante sergents de ville s'est jetée sur les vendeurs et les acheteurs et ils se sont mis à cogner à tour de bras sur tout le monde. Moi j'ai vite grimpé dans un arbre, de là, j'ai tout vu. Quelle mélée Le public s'est fâché et a tenu tête aux agents de police. J'ai même cru qu'un moment ils allaient être obligés de battre en retraite, mais il en est arrivé au moins une centaine. Cette fois, Ils ont été les plus forts et ils ont emmené au « bloc > les marchands de gazettes et pas mal de leurs clients. Moi, je suis descendu de mon perchoir. j'ai ramassé un des journaux qui étaient restés à terre. Je vous l'ai apporté. Le voici. Gardez-le. j'al eu le temps de le lire en route. Est-ce qu'il parle de l'arrestation de papa ? interrogeait Musette. S'il en parle

Que dit-il ? interrogeait Dietrich. Musette, qui avait déployé la feuille. üsait à haute voix

« Allons-nous revivre l'époque sinistre de la Terreur blanche, cette

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Voir en septième page

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terrible réaction de 1818 où Louis XVIU chercha à noyer la liberté dans le sang des nôtres ? On nous signale que plusieurs républicains, notamment l'ebéniste Michel Landry, le fils du vénéré Jean-Paul Landry, dont le faubourg Saint-Antoine fêtait récemment le centenaire, et dont notre cher et grand Béranger célébrait avec acclamation de tous les cinq fois vingt ans On pré tend même que le gouvernement, afln de justifier les mesures rigoureuses qu'il serait décidé à prendre contre un grand nombre de ses adversaires, aurait fait fabriquer de toutes pièces par le police un soi-disant complot contre la famille royale et qu'il se préparerait à des arrestations et sans doute à des exécutions en masse.

Que Charles X prenne garde et se méfle des conseillers qu'il a choisis parmi les pires ennemis de la liberté Son trône est encore moins solide que sa personne.. Et le peuple de Paris, le peuple de toute la France, frémissant d'indignation et de colère, pourrait bien lui démontrer d'ici peu que If règne des tyrans est fini

Mes enfants faisait le père Po pulo. N'est-ce pas là tout ce que je vous disais tout à l'heure ?

Mais oui, grand-père reprenait P'tit Cousin avec entrain. J'étais dan^ le jardin. et je vous ai entendu. Comme toujours. c'est vous qui aviez raison Et c'est pour cela, lançait Diétrich que tu m'as fait signe de me taire Pour ça. et puis pour un autre motif encore.

Baissant la voix, l'apprenti déclarait: Tout à l'heure, papa Jean vous a dit, n'est-ce pas. qu'il y avait un traître parmi nous. Moi aussi, je suis de cet avis.

Et ce traître, tu le connais ? interroge l'étudiant

Pas encore, mais ça ne tardera pas. J'ai seulement un soupçon. Sur qui ? (A suivra.)


LA CRISE ALLEMANDE Les difficultés

imprévues

du chancelier Bruning SUITÏ D6 LA PREMIÈRE PAO»

Le parti d'Etat, qui, de temps en temps, veut faire parler de lui avant de disparaître définitivement de la scène politique, déclare qu'il lui est impossible de soutenir un gouvernement responsable de l'augmentation du prix du pain.

Les social-démocrates ne veulent ni du Dr Gessler ni de M. Bracht comme ministres de l'Intérieur, cependant que l'évolution au sein de leur propre parti les pousse de plus en plus vers 1a gauche.

Ceux qui annoncent déjà ce soir la chute de M. Brüning agissent peutêtre de façon prématurée, mais il faut avouer que les chances de M. Bruning ont faibli considérablement & cause du retard qu'il met à former son cabinet.

Démarchea infructueuses

Le Dr Brüning s'est rendu, dans le courant de la soirée, chez le président von Hindenburg pour lui déclarer que toutes ses tentatives de constituer le nouveau cabinet sont restées, jusqu'à présent, sans résultat. Le Dr Gessler refuse le portefeuille de l'Intérieur parce qu'il est bien possible que ces Is fonctions ne soient que de courte durée. Pour la même raison, M. Bracht, le maire d'Essen, a décliné l'offre du chancelier.

Le Dr Bruning a encore essayé de s'assurer la collaboration de MM. Silverberg et Vogler, deux industriels connus, mais ceux-ci ne se sont pas laissé décider à entrer dans le cabinet. Dans ces conditions, il est bien pos- sible que le commencement de la nouvelle session parlementaire, fixé à mardi prochain, soit ajourné pour quelques jours.

Le président von Hindenburg, nous assure-t-on, ne s'opposerait pas à une dissolution du Reichstag, à condition, toutefois, que les nouvelles élections aient lieu en dedans du délai de quarante-huit jours prévu par la Constitution.

M. von Hindenburg va donc veiller ce que ceux qui sont ou qui viennent au pouvoir respectent, à cet égard, la Constitution du Reich.

M. Paul Reynaud

aux Indes néerlandaises Echange de toasts cordiaux entre le mirtiatre français et le gouverneur général hollandais

Batavia, 8 oet. (Agence Indopacifique.) Continuant leur visite de Batavia, M. Paul Reynaud et sa suite sont allés au musée, l'un des plus beaux de J'Extrême-Orient, et qui possède des collections d'art et d'archéologie d'une valeur inestimable, notamment de splendides pierres précieuses anciennes. M. Paul Reynaud a exprimé l'intérêt toui particulier qtitt prenait à adittrer les collections présentées.

Le ministre s'est rendu ensuite au consulat général de France, situé dans l'aristocratique quartier présidentiel de Weltevreden. Au milieu d'une foule d'invités, comprenant toutes les hautes notabilités de la ville, les représentants étrangers et les membres de la colonie française, le consul général, M. Gérardin, a reçu le ministre.

Répondant à ses souhaits de bienvenue, M. Reynaud a déclaré qu'il avait déjà eu l'occasion d'exprimer à Paris, lors de l'inauguration de la magnifique eection hollandaise à l'Exposition coloniale, les sentiments d'amitié et d'admiration qu'il ressentait pour le peuple ami hollandais. Il était heureux de pouvoir les exprimer de nouveau, cette fois sur le terrain même de l'Insulinde. Le ministre s'est rendu alors en automobile, à Buitenzorg, où le gouverneur général des Indes, a offert, en son honneur, un banquet de gala.

Après des toasts à la reine et au président de la République, le jonkheer, souhaitant la bienvenue à son éminent hôte français, s'est félicité du voyage de M. Paul Reynaud, en raison de la nécessité de la solidarité des puissances colonisatrices. Le ministre français s'est associé à ces dernières paroles du chef de la grande colonie néerlandaise. Il a ajouté qu'en acceptant la gracieuse invitation de S. M. la reine Wilhelmine, c'est à dessein qu'il s'est rendu à Java avant de gagner l'Indochine, afin de recueillir les leçons de ces professeurs de colonisation que sont les Hollandais. L'heureuse politique de collaboration amorcée entre l'Indochine et l'Insulinde doit être développée. Le gouvernement français s'y emploiera, car les circonstances actuelles imposent plus que jamais la solidarité complète des nations civilisatrices ̃».

Le ministre, Mme et Mlle Reynaud, le directeur des affaires politiques, M. Gaston Joseph, MM. Pabewski. Signoret. hôtes du gouverneur, ont passé la nuit au palais où ils ont déjeuné hier dans l'intimité, après avoir visité dans la matinée, sous la conduite de l'éminent savant, le D' Bernard, directeur du département de l'Agriculture, le célèbre jardin botanique et différentes stations d'essais dans les laboratoires qui sont des modèles en matière scientifique, notamment celui où se poursuivent les études relatives au caoutchouc.

Scotland Yard

eoopère avec la sûreté française pour retrouver des bijoux Londres, 8 octobre (dép. Petit Parisien) Scotland Yard coopère actuellement avec la sûreté française en vue de retrouver un certain nombre de bijoux qui ont été perdus il y a quelques jours à Paria entre les magasins du Louvre et la rue Lafayette.

Les bijoux en question, qui se composent de trois perles, d'un collier et de quatorze diamants, étaient transportés dans un petit sac de cuir noir. La valeur de ces ioyaux est évaluée à 10.000 livres sterling. Une récompense de 1.000 livres est promise à la personne qui rapportera ces bijoux. L'attribution du prix Nobel de littérature

Londres, 8 octobre (dép. Petit Parisien). On mande de Copenhague à l'Exchange Telegraph que l'Académie suédoise a accordé le prix Nobel pour la littérature à l'auteur suédois M. Awel Karlfeldt, récemment décédé.

Le nouveau président d'Autriche sera élu aujourd'hui

Vienne, 8 octobre (<fé/>. Havas.)

Le président de la République a convoqué l'Assemblée fédérale pour demain matin à 11 heures, en vue d'élire le chef de l'Etat.

La fin du séjour de lord Reading à Paris

SUITE CE LA PREMIÈRE PAO!

Déclarations de lord Reading à la presse A 15 heures, lord Reading était de retour à l'ambassade, où il avait convoqué la presse française et étrangère. Le chef du Foreign Offlce fit alors les déclarations suivantes

« Je veux tout d'abord profiter de l'occasion qui m'est offerte pour vous dire combien je suis heuroux de me trouver à Paris sur l'invitation du gouvernement français. Les relations qu'entretiennent uns deux pays sont si étroites et la nécessité pour nous d'une coopération si constante, qu'il est tout naturel que la première visite officielle d'un nouveau secrétaire du Foreign Office soit pour la capitala de la France.

Il est de bon augure que ma visite se trouve coïncider avec la nomination des membres français de la commission économique franco-allemande récemrment constituée. Nous estimons toute sa valeur la récente visite qu'ont faite réeemment à Berlin le président du Conseil et le ministre des Affaires étrangères français. Cette visite venant ainsi, après la visite des ministres allemands Paris, nous a semble marquer le début d'une ère nouvelle datts les relations de ces grands pays d'Europe. Le gouvernement britannique et, je puis l'affirmer, le peuple anglais aussi, suivront avec une profonde sympathio et un grand intérét la tâche que les gouvernements Jrançais et allemands se sont proposé de poursuivre.

Nous souhaitons son succès complet. Nous nous rendons clairement compte qu'une pais permanente en Europe ne peut être maintenue et que des conditimis financières et économiques stables ne peuvent être établies que par une coopération étroite et une entente réelle des deux côtés du Rhin. A une telle coopération et une telle entente,' la Grande-Bretagne sera toujours /ière de prendre part.

Le gouvernement britannique est extrêmement heureua d'apprendre la prochaine visite de M. Pierre Laval Washington. Il n'est pas nécessaire pour mov ancien ambassadeur dans la capitale du Nouveau-Monde, de sould- qner l'importance de la part que PAmé- rique peut prendre dans la tâche su- prême de restauration mondiale qui nous incombe immédiatement.

Laissez-moi vous assurer que le gou- j vernement britanniquo souhaite tont le succès possible à M. Lavai dans la mis- sion hautement importante qu'il est sur le point d'entreprendre. Mes conversations ici ont revêtu le caractère le plus franc et le plus ami- cal. J'ai fait de mon mieux pour expliquer aux ministres jraraçais la situation en Grande-Bretagne et la direction dans laquelle nous espérons pouvoir la développer.

J'ai aussi expliqué en quoi cette situation est influencée par les événements internationaux et j'ai été heureux d'avoir l'occa.sion de dire aux ministres français combien le gouvernement et le peuple britanniques avaient été touchés par l'assistance 'matérielle prêtée a Londres par le gouvernement français et la finance française, dans des circonatances difficiles et délicates, il y a quel- ques semaine. Les ministres français m'ont fait de tour côté un exposé également Jrano et fmplet de leur point de vue sur la situation général. Les difficultés auxquelles nos pays ont à faire face sont connues de chacun de nous. La crise commerciale a presque amené le monde à un arrêt complet. Nous ne pouvons espérer résoudre ces difficultés que par une étroite coopération et par des con- tacts et des rapports intornationaux constants.

C'est parce que le suis si intimement convaincu de cette nécessité que je suis heureux d'avoir eu cette occasion de venir à Paris r;t d'avoir encore une fois rérsové cette entente et cette sympathie franco-britanniques qui resteront toujours un élérnent aussi essentiel de la i coopération internationale.

Le départ pour Londres

Peu après, lord Reading, accompa- gné de la marquise Reading et de ses collaborateurs, quittait l'ambassade pour regagner Londres, où il est arrivé à 23 heures.

M. Briand, accompagné de M. Léger, son chef de cabinet. avait tenu à venir saluer une dernière fois, à la gare du Nord, son collègue britannique et lady Reading. En attendant le départ du j train, les deux hommes d'Etat s'entretinrent de la façon la plus cordiale sur le quai, où se pressaient également le personnel de l'ambassade et de nomI breuses personnalités britanniques. Le général Balbo

se rend en avion à Bucarest Belgrade, 8 octobre (dép. Petit Paris.) Les milieux italiens de Belgrade sont très vivement préoccupés par l'absence de nouvelles du général Balbo, qui, se rendant à Bucarest, devait faire escale à Belgrade où son arrivée était prévue pour treize heures.

A 18 h. 30, le général Balbo qui est piloté par l'officier avec qui il a effectué la traversée de l'Atlantique-Sud, n'est pas encore signalé.

La réglementation en Autriche du commerce des devises Vienne, 8 octobre (dép.. Petit Paris.) La commission centrale du Parlement, qui s'était réunie cet après-midi, a délibéré durant plusieurs heures au sujet des mesures à prendre sur la base de la loi votée ce matin au sujet de la réglementation du commerce des devises étrangères. Elle a finalement accepté une ordonnance dont voici les principales prescriptions

Tout commerçant ou particulier ayant besoin de moyens de paiement étrangers devra s'adresser par écrit à la Banque Nationale et par des pièces justificatives prouver la légitimité de sa demande.

La Banque Nationale lui accordera les sommes voulues dans un délai de dix jours. Il demandera également l'autorisation spéciale de la Banque Natio- nale pour envoyer de l'argent à l'étranger, qu'il s'agisse de monnaies étrangères ou de sommes en schillings, si celles-ci dépassant le :nontant de 500 schillings.

Toute maison de commerce et tout commerçant est obligé d'offrir l'argent étranger qu'il possède ou qu'il reçoit à la Banque Nationale, qui le lui achètera au taux officiel en cas de nonexécution, une amende de 1.000 schillings est prévue.

II est interdit de prêter de l'argent à l'étranger sans autorisation spéciale. La Banque Nationale peut faire perquisitionner dans les maisons de commerce qui n'ont pas déclaré les sommes d'argent étranger qu'elle possèdent, mais elle-est tenue de ne pas faire part aux autorités du fisc du résultat de ces déclarations.

Tout commerce illicite de valeurs étrangères est frappé d'une amende allant jusqu'à schillings. L'or| donnance est limitée au 31 mars prochain.

L'ouverture de la campagne électorale

en Angleterre Londres, 8 octobre (dép. Petvt Paris.) La bataille électorale anglaise est amorcée. Les leaders politiques ont lancé leur proclamation et, aux quartiers généraux des partis, on s'emploie fébrilement à la mobilisation de toutes les forces disponibles. La mêlée s'annonce confuse. Il n'y a plus seulement, comme en 1929, trois partis distincts. On en compte six nettement constitués celui de M. Macdonald, ou parti des travaillistes nationaux le parti conservateur, dont le chef est M. Baldwin le parti libéral national, que préside sir John Simon et qui s'est rallie au principe des tarifs; la Fédération liberale nationale dont le chef nominal est M. Lloyd George et dont l'organisation électorale a à sa tête sir Herbert Samuel; le Labour party, au nom duquel parle M. Arthur Henderson, et enfin le New Party de sir Oswald Mosley.

La situation la plus curieuse est celle de la Fédération nationale libérale, composée de libéraux qui gardent leur foi dans le libre-échange. En adhérant à la politique du premier ministre, sir Herbert Samuel s'est séparé de M. Lloyd George, demeuré irrévocablement hostile aux élections générales.

La Fédération est donc divisée en deux groupes dont l'un répondra à l'appel de sir Herbert Samuel tandis que l'autre, avec M. Lloyd George, semble appelée à passer à l'opposition. C'est du moins ce que donne à penser l'initiative prise aujourd'hui par le fils de M. Lloyd George de donner sa démission de membre du gouvernement national où il remplissait les fonctions de secrétaire parlementaire au ministère du Commerce.

Ce geste significatif a été d'ailleurs imité par un autre ministre libéral, M. Goronwy Owen, qui occupait le poste de contrôleur de la maison royale et qui, comme M. Lloyd George luimème, représente la circonscription de Carnarvon.

On annonce d'autre part que le colonel Tweed a résigné ses fonctions de chef permanent du bureau officiel de l'organisation libérale et que cette démission aurait eu lieu avec l'agrément de M. Lloyd George, ce qui tend à confirmer que le leader libéral n'entend pas prendre part à la lutte dans le camp de l'union nationale

Les partis n'ont pas encore arrété définitivement les listes de ceux qui les représenteront devant les électeurs, mais on indique que le nombre des candidats sera de 1.100 à 1.200 et qu'il se répartira ainsi conservateurs 500, Labour party 500, Labour party national 50, libéraux nationaux 30, libéraux libre-échangistes 30, New party 20. LES CHEFS

LANCENT LEURS APPELS

L'appel de M. Baldwin à ses troupes Voici déjà cdkui de M. Baldwin à ses troupes et au pays. Du point de vue international, déclare le chef conservateur, il faut envisager les dettes de guerre et les réparations, le désarmement, la distribution inégale de l'or dans le monde et l'interdépendance financière des nations. En ce qui a trait aux questions intérieures, il s'agit de redresser la balance commerciale pour assurer la stabilité financière du pays. Cela ne peut se faire que par la réduction des im- portations, l'accroissement des exportations ou une combinaison des deux méthodes. »

M. Baldwin demande des tarifs qui permettront de réduire les importations excessives et, en même temps, d'amener les autres nations à abaisser leurs bar-'rières douanières. Pour aider les fermiers, M. Baldwin est toujours per- suadé qu'il faudrait procéder à un con- jtingentement des blés pour lesquels un prix fixe serait garanti. De plus, il conviendrait de conclura des traités opérants, qui pourraient être complétés le cas échéant par la prohibition, le contingentement ou des taxes sur les produits alimentaires ve- nant de l'étranger. Ces traités facilite- raient la solution du problème de l'unité économique de l'empire, solu- tion que préconise, en terminant, le i leader du parti conservateur. Le message de M. Henderson M. Henderson, leader du Labour party, n'a pas lancé de manifeste mais ce soir, à Scarborough, où s'est close la conférence annuelle du Labour party, il a parlé de la situation électo- rale. Il a souligné, notamment, que l'un des buts principaux du gouvernement national est d'infliger au parti travail- liste une défaite écrasante et qu'il appartenait à ces derniers de relever le Au reste, a-t-il ajouté, la situation est claire.

C'est précisément à ce moment que le parti tory convie le pays à se jeter en pleine folie nationaliste.

Entre cet appel de démence et le nôtre qui invite les peuples à se rapprocher, à s'unir nt à désarmer pour une libération commune, le pays saura choisir.

Sir Herbert Samuel

et la question des tnrifa

On attendait avec intérêt l'attitude que prendrait publiquement sir Herbert Samuel vis-à-vis de la question des tarifs. Dans le discours qu'il a prononcé cette nuit à Bradford, en ouvrant la campagne électorale, il a déclaré Le plus important des problèmes à résoudre est celui du redressement de la balance commerciale. On peut lui trouver une solution par la restriction des importations et par l'expansion des exportations. Sur ces deux points, il est aisé de commettre des fautes. Sir Herbert Samuel n'écarte d'avance aucune mesure et ajoute Mais la proposition relative à un système permanent de tarifs ne nous parait pas répondre aux besoins de la situation actuelle. C'est d'ailleurs là un point qui provoque de vives controverses et qui ne doit pas être soulevé par un gouvernement national.

Le programme de air Mosley

Sir Oswald Mosley, le chef du New party, a lancé de son côté un manifeste pour annoncer que son groupe engagerait la bataille électorale en tant que parti Indépendant sur le programme suivant réforme du Parlement, protection scientifique du marché intérieur anglais, reconstruction du commerce par le moyen d'un plan national, union avec les dominions, encouragement des exportations, pouvoirs dictatoriaux pour le gouvernement.

Le premier ministre a été reçu ce soir par le roi au palais de Buckingham. Il compte se rendre demain aux Chequers où il passera le week-end et Il quittera Londres lundi pour sa circonscription de Seaham où sa fille, miss Ishbel Macdonald. se rendra demain pour préparer la campagne du premier ministre.

Jean Massip.

Netr-Vork. La Federal Reserve Bank de New-York a porté son taux de rées- compte de 1 1/2 à 2 1/2

Douze avions japonais auraient arrosé

à coups de bombes la ville de Kintchéou Il y aurait eu sept tués et quinze blessés au cours de cette opération que suivra aujourd'hui la remise d'une note de Tokio à Nankin

Changhaï, 8 octobre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER La situation en Mandchourie parait s'aggraver toutefois, on doit tenir compte que chaque partie ne présente jamais une version impartiale et qu'on doit tenir compte des exagérations. Tchang Sue Liang, toujours installé à Pékin, annonce qu'une escadrille de douze avions japonais, aujourd'hui, à 13 heures, a bombardé Chingchow ou Kintchéou, ville située à 200 kilomètres au sud-ouest de Moukden, où se trouve le siège provisoire du gouvernement mandchourien depuis l'occupation de Moukden.

Les avions ont lancé trente-six bombes dont une est tombée sur un wagon, tuant deux employés, et d'autres boni- bes auraient endommagé la gare. D'au- tres seraient tombées près de l'université où s'abritent les bureaux du'gouvernement mandchourien.

Selon une nouvelle non confirmée, un Allemand habitant Tien-Tsin, de passage à Kintchéou, aurait été tué. Il y aurait eu au total sept tués, quinze blessés,

Les explications dans les deux campa Selon la version chinoise, les Japonais auraient voulu effrayer le gouver- nement mandchourien et l'amener à traiter, mais nous ignorons totalement la version japonaise. Le bruit court que Tchang Sue Liang, pour riposter, a ordonné à toutes les troupes disponibles de se concentrer dans un lieu tenu secret afin de s'opposer par les armes à l'extension de l'occupation japonaise, mais il .est prudent d'attendre la con- firmation de cette nouvelle. Les Japo- nais expliquent les dernières actions armées effectuées ces jours derniers comme des opérations de nettoyage afin de disperser les bandes de aoldats pillards.

Un porte-parole du gouvernement chinois a déclaré aujourd'hui que les protestations japonaises contre l'attitude du gouvernement chinois ne sont pas fondées, car Nankin se considère en mesure de protéger les résidants japonais en Chine, mais que Nankin ne croit pas devoir s'opposer aux mouvements patriotiques par lesquels le peuple chinois manifeste son indignation contre l'agression japonaise. Nankin déclare aussi qu'il ne peut empêcher le boycottage, car personne ne peut obliger les Chinois a acheter des produits japonais.

Griefs japonais-

Les Japonais, toutefois, refusent d'admettre ces explications.

Ils déclarent que les Chinois font saisir les produits japonais chez les marchands ou dans les gares ils citent des attaques contre des Japonais isolés et même contre des femmes ils protestent contre l'évacuation forcée des résidants nippons des villes de la vallée du Yang-Tsé qui vont se trouver minés, étant obligés d'abandonner leurs biens qui seront pillés ou saccagés. Nouvelle note de Tokio

Ces doléances servent de base à la nouvelle protestation du gouvernement nippon

Selon les milieux officieux, la note japonaise qui serait remise demain déclare que les mouvements antijaponais constituent des actes d'hostilité con- traires aux assurances données par M. Sze à Genève.

Selon la note nipponne, ces mouvements doivent être considérés comme un instrument de politique national dirigé par le parti politique qui gou- verne la Chine et s'identifie avec le gouvernement chinois. La note ajoute que le gouvernement chinois sera tenu comme responsable de toute perte de vies humaines ou de biens.

G. Morksthe.

DEUX BATEAUX DE GUERRE VONT APPAREILLER DU JAPON POUR LE YANG-TSE-KIANG Londres, 8 octobre (dép. P. Parisien.) On mande de Tokio à l'Exchange Telegraph qu'en plus des quatre des- troyers expédiés en Chine, le gouvernement japonais a ordonné aujourd'hui aux croiseurs Tenryu, d'un jaugeage de 3.500 t. et au poseur de mines Tokiwa de lever l'ancre sans délai pour le Yang-Tse-Kiang, en raison des dangers croissants auxquels se trouvent exposées les communautés japonaises dans cette région.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto s'emballe

et se jette dans la Romanche un mort, deux blessés

Grenoble, 8 octobre (dép. Petit Paris.) Une automobile, qui transportait trois personnes, effectuait la desoente de la côte de Laffrey quand les freins se rompirent. La voiture arriva à une allure fantastique au bas de la côte, qui comporte un brusque virage. Elle heurta une autre voiture, puis une motocyclette, et franchit le mur du pont sur la Romanche, faisant une chute d'une dizaine de mètres. Le conducteur, M. Léon Chalmet, âgé de vingt ans, employé de commerce, fut tué sur le coup; les deux voyageurs qui l'accompagnaient, M. Léopold Nicolle, trente I et un ans, chef d'équipe à la papeterie i Peyron, de Vizille, et M. Henri Ravanat, propriétaire à Chollonges, ont été transportés dans une clinique de Grenoble. Leur état parait désespéré. Une auto capote

une blessée grave

Boulogne-sur-Mer, 8 octobre (dép. P. P.) La nuit dernière, une auto conduite par M. Alfred Ryckbosch, représentant de commerce, demeurant à Paris, 28. rue d'Allerie, passait sur le territoire de Jailly-Besucamps. Le représentant se rendait à Rouen; il était accompagné d'une amie, Mme Lucien Diot, demeurant à Andrésy (Seine-et-Oise). Soudain, sans que l'on sache exactement à la suite de quelles circonstances, la voiture capota. M. Ryckbosch put se dégager. Par contre, sa compagne fut relevée sans connaissance et transportée dans une maison voisine. Ce soir, elle a été conduite dans une clinique de Boulogne où l'oh constata qu'elle avait la colonne vertébrale brisée. Son état est considéré comme désespéré. Sa famille a été avisée. Dernières nouvelles sportives L'ALLEMAND JASPER A BATTU HERZO EN MOINS D'UN ROUND A la salle Wagram, le champion allemand Jasper, bel athlète de 86 kl| los, a battu Herzo. Victoire rapide, acquise dès la première reprise, Après de vives attaques de Jasper, pris de I vitesse et durement touché d'un gauche à la pointe du menton, Herzo fut j groggy debout sur le ring. L'arbitre, par mesure de prudence arrêta le combat un peu prématurément peutêtre mais l'Allemand avait déja un très net avantage.

DANS LA REG!ON -PARISIENNE

AISNE

Blessé morlellement par une auto Alors qu'il regagnait à pied son domicile à Vic-sar-Aisne, M. Louis Dupressoir, trente-sept ans, fut renversé par une auto. au hameau de Pontarcher. Atteint d'une fracture du crâne, il succombait quelques heures plus tard.

Jugements correctionnels

Le tribunal correctionnel de Vervins a infligé six mois de prison au manouvrier Emile Morlet, quarante-huit ans, demeurant à Landifay, qui était inculpé de sévices graves sur sa femme, aujourd'hui décédée.

Le cultivateur Maurice Bouinois. de Longchamps, âgé de vingt-huit ans, a été condamné à six mois de prison et 600 francs d'amende pour avoir cambriolé la maison de campagne de !IL Laye, directeur de banque à Ribémont.

BOCOUKT. Un ouvrier de battages, M. Marcel Froment, vingt-neuf ane, demeurant à Levergies, a eu. au cours de son travail, le bras droit pris dans la presse à paille. Transporté à l'Hôtel-Dieu de SaintQuentin avec une facture du bras, il dut y subir l'amputation.

SAINT-QUENTIN. Un garçon brasseur, M. F!orimond Thessardt, 39 6ia, rue Camille-Desmoulins, est tombé, par une trappe ouverte, dans les sous-sols et s'est brisé la colonne vertébrale. Il a été conduit, dans un état grave, à l'Hôtel-Dieu. EURE-ET-LOIR

Le prix du pain

Un arrêté préfectoral fixe à 2 fr. le kilo le prix du pain à partir du 10 octobre.

Un bambin sauvé de la noyade Alors qu'il jouait près d'une mare à Yèvres. le petit Pierre Ennans, trois ans, tomba à l'eau. Alerté par les cris de la mère, un cultivateur, M. CloviB Ferré, se porta au secours de l'enfant et parvint à le sauver.

Blessé par un chasseur A Saint-Denis-d'Authon, M. Armand Gou- hier, cultivateur, a été atteint accidentel- lement par un coup de fusil tiré par un chasseur. Blessé a une jambe, M a été transporté à l'hôpital de Chartres. Série d'incendies

Des Incendies ont détruit à Fontainela-Guyon, une grange, une étable, un hanI gar et du matériel appartenant à M. Albert Savonneau à Santilly, chez M. Charles Fourmou. une grange et son contenu à Oinville-Saint-Liphard, une meule appar- tenant à M. Marcelin Dramalllet.

DBEUX. Le tribunal correctionnel a condamné à trois mois et un jour de pri- son l'ouvrier agricole Kléber Marchand, vingt et un ans, qui, à Chêne-Chenu, avait commis un vol d'argent au préjudice d'un camarade de travail.

OUTVILLE-SAINT-UPHABD. Mme Clémence Bonnier, soixante-dix-neuf ans, a été trouvée pendue dans sa grange. Il s'agit d'un suicide.

VOISE, M. Pierre Rebré a été élu maire.

Un incendie dans une ferme

fait 300.000 frana de dégâts

Un incendie s'est déclaré l'autre nuit, vers 4 heures du matin, à Neuilly-sous-'Clermont, dans la ferme de M. Joslas; Pronnier. Tous les bâtiments d'exploitation ont été détruits ainsi que le matériel et les récoltes qu'ils abritaient.

Une batteuse appartenant à -NI. Robert Dardare, entrepreneur à Cannettecourt, a été également la proie des flammes. On attribue la cause de ce sinistre à une imprudence. Les dégâts s'élèvent à 300.000 francs environ.

Jugements correctionnels

Devant le tribunal correctionnel de Beauvais a comparu Georgette Fournet, quarante-quatre ans, domiciliée au Déluge, inculpée d'avoir pratiqué des manœuvres criminelles sur sa fille, âgée de dix-neuf ans. et sur sa nièce, âgée de vingt et un ans. Ces deux dernières ont été condamnées à six mois de prison chacune, l'avorteuse à un an de la même peine.

Le chauffeur Labarussla, de Paris, dont l'auto renversa et blessa grièvement la jeune Germaine Gibelli, le 16 juillet dernier, à Sainte-Geneviève, a été, dans la même audience, condamné pour blessures par Imprudence à 25 francs d'amende. LAIGXEVILI/E. Traversant la route nationale, un cycliste. M. Henri Lallemand, vingt-sept ans, de Monchy-Saint-Elol, a été renversé par une auto et blessé au bras droit.

PBECY-SCB-OISE. Une section de la Société des jardins ouvriers de l'Oise vient d'être créée dans cette commune dimanche, à 14 h. 30, salle des fêtes, conférence par M. Chaussebourg, suivie d'une distribution gratuite de graines.

La coopérative du Beauvaisis organise pour dimanche, à 20 h. 45. saile des fêtes de l'hôtel de ville, un bal de bienfaisance au proHt des victimes du Saint-Philibert. SEINE-ET-MARNE

Brûlé par l'incendie d'une meule A Noyen-sur-Seine. un incendie à détruit, l'autre nuit, une meule de récoltes se trouvant dans la ferme de M. Charles Moreau. Ce sinistre est dû à l'imprudence d'un ouvrier de batterie nommé Marmagne. c cinquante-deux ans, qui était venu se coucher au pied de la meule. Atteint de brùlures à la jambe gauche; il a été admis à l'Hôtel-Dieu de Provins.

Deux cambrioleurs condamnés 1 Deux jeunes repris de justice, Lucien de Gomberg, garçon de café, et Maurice Lepage, aide comptable, qui avaient été arrêtés à Claye en août dernier à la suite de nombreux cambriolages dont Ils étaient les auteurs, ont été condamnés, par le tribunal correctionnel de Meaux, Lepage à six mois de prison et à la relégation, de Gomberg à six mois de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.

L'hôpital de Meaux

recherche des donneurs de sang A l'hôpital de Meaux, où la transfuslon du sang plusieurs fois pratiquée a donné des résultats remarquables, 11 avait été fait appel jusqu'ici aux seuls infirmiers et infirmières de l'établissement: mais les nécessités se renouvelant trop souvent, la commission administrative s'adresse maintenant aux personnes de dix-huit à quarante ans qui désireraient se faire Inscrire comme donneurs de sang. Elle se propose, d'ailleurs, de les récompenser. Il n'y a absolument aucun risque. Se présenter, de 9 heures à midi, à l'hôpital où renseignements seront fournis par le directeur et le corps médical.

SEINE-ET-OISE

HOUILLES. La société de musique la Renaissante a accepté de prêter son concours à une fête de bienfaisance organisée pour lundi prochain par le comité des fêtes du X' arrondissement de Paris. MABLY-LE-EOI. Deux cambriolages ont été commis, l'autre nuit, l'un chez M. Noël, 16. rue Singer, à Paris, où le montant du vol n'est pas encore connu, l'autre chez Mme Dubuc, actuellement 25, boulevard Jean-Jaurès, à Clichy. Dans cette dernière propriété, le vol se monte il 5.000 francs environ. D'autre part, on a tué dans la même nuit le chien de garde d'une propriété.

SEVBAN. Devant l'impossibilité de nommer un maire, en l'absence de tout candidat, le conseil municipal a démissionné en bloc.

VALENTON. Après plusieurs tentatives infructueuses, Mme Amélie Sicault, demeurant rue Raspall, au Val-Pompadour, s'est donné la mort en s'empoisonnant. Neurasthénie.

VEBSAILLES. Rue Royale, Mme Dantel, 4. rue de la Sainte-Famille, a été renversée par un motocycliste. Relevée avec la jambe gauche fracturée, elle a été conduite à l'hôpital.

Le préfet de Seine-et-Oise, assisté du maire de Versailles et des élus dn département, inaugurera demain à 11 heures l'exposition organisée à l'hOtel de ville par la société d'horticulture.

A l'occasion de la foire d'octobre le repos hebdomadaire pourra être supprimé à Versailles les dimanches U et 18 octobre.

Londres. Le roi et la reine ont donné hier soir, au palais de Buckingham, un dîner de gala en l'honneur des princes indiens.

New-ïorli. M. Claudel. ambassadeur «le France, est arrivé.

Belgrade. Le prince Ghika, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, est arrivé hier,

OISE

Quatre comitadJls bulgares tuh par leurs propres explosifs Belgrade, 3 oct. (dép. Petit Parisien.) On mande de Tsaribrod, poste voisin de la Bulgarie, que des explosions ont eu lieu à proximité de la frontière yougoslave, en territoire bulgare. Des explosifs qui devaient être transportés clandestinement en Yougoslavie ont éclaté pour une cause encore inconnue, tuant quatre comitadjis. parmi lesquels Naum Ilieff, l'auteur du fameux attentat perpétré l'année dernière à Pirot. On signale également trois blessés graves.

Tout Stockholm fait fête

à la troupe de la Comédie-Française Stockholm, 8 octobre (dép. Bavas). La troupe de la Comédie-Française a été très aimablement accueillie à Stockholm. M. John Forsell, directeur de l'Opéra, où auront lieu les représentations, a donné un thé en l'honneur des comédiens français au foyer de l'Opéra. Le prince héritier et la princesse Ingrid y ont assisté, et ont causé longuement avec les artistes. Ce thé avait été précédé d'un programme musical.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN par Léon LAFAGE

Vous ..onnaiSjez mon premier voyage à travers la grande. île, déclara Querbin voici le dernier avec sa suite romanesque. Je conduisais de Tananarive à DiégoSuarez, le port au fin goulet, un détachement de cent cinquante tirailleurs malgaches. Vous vous rappelerz peut-être que ces tirailleurs ne voyageant qu'avec leurs femmes, j'avais appris à.mes dépens que. pour supprimer les traînards et les malades, il importe d'abord de faire précéder la colonne militaire par le bataillon conjugal des ramatous. Je n'y manquai pas. Là aussi, on avançait le plus souvent à la boussole et au coupe-cqupe. Après la route, la piste, après la piste, la brousse. J'entends encore le bruit de faucille et de hache mené par nos sapeurs, je sens encore ces sauvages odeurs d'herbes et de sève, je garde dans l'oreille les chants monotones qui scandent l'effort. A l'étape. réception. Le chef du village (soixante cases de chaume et de terre rouge) .pieds nus mais ganté, en simple chemise mais couronné d'un casque de toile ou de raphia, venait noblement à ma rencontre. Saluts et compliments, riz et poulets. Pour moi, la plus belle demeure et la plus jolie femme. C'était rarement celle du chef. Et, la nuit durant, pour musique d'amour, on avait lugubres, farouches et sourds, les grands tambours malgaches faits d'un tronc d'arbre et d'une peau de zébu. A chaque district, l'administrateur me remettait, avec la carte de viabilité, une note relative à la prochaine étape nombre de feux. chances de ravitaillement. Il m'indiquait en outre l'animal sacré. fady, le bceuf, par exemple, chez la reine Binaho. souveraine des Sakalaves. Parfois, c'est le caïman. Assez grave ceci. car arrivés au bord d'une rivière, on voyait tout à coup de vastes godillots émerger du courant. Enchantés de notre venue, les monstres approchaient du bord pour renifler leur proie et choisir leur morceau. Impossible de tirer dessus, lady. On recrutait alors quelques chiens, on les amenait à deux cents mètres en aval et l'on organisait un grand concours de jappements. Les reptiles. cyniquement nageaient aussitôt vers la meute. On en profitait. Les chiens aboient et la colonne passe.

Dans les villages perdus, notre arrivée, signalée par des coureurs bénévoles. faisait plus furieusement encore éclater la joie et battre les tam-tams. C'est ainsi qu'un soir, du haut de mon filanzane. j'aperçus dans les herbes en fleurs plus hautes que nos prés de juin, une sorte de troupeau qui fonçait droit sur nous. le me trouvai soudain avec mes bourjanes, mes porteurs, au milieu d'une centaine de femmes nues. Que dis-je 7 Plus que nues: épilées. Et toutes jeunes des seins au dur contour, pas une mamelle. Elles fêtaient le vahja par des danses et des chants, des mimiques et des cris. Ces belles filles claires de peau. à peine frottées de vanille et de café, coiffées de tresses menues et serrées ou cordées de grosses nattes, bondissaient dans le soir martelé de cuivre et de rumeurs parmi des orchidées jaune d'or, des épis bleus et ces corolles en forme de coquillage secret dont le capitaine assurait qu'il est indécent de prononcer même le nom latin. Dans ce cortège, je remarquai Namorona, corps souple et fin de Diane malgache. le crois que si je l'avais élue, elle m'avait déjà choisi. La halte fut de quatre jours. On distribua des poignées de sous à la volée en signe de grâce et d'adieu, puis la colonne s'engagea de nouveau dans la brousse.

Ce furent d'autres"- villages, d'autres fadys. d'autres compagne^. Une semaine aptes, cependant, comme je pénétrais dans la grande case qui m'était réservée, je trouvai devant moi. heureuse, crain- tive, suppliante, la petite Hova que je croyais à 150 kilomètres derrière nous. Elle avait suivi le détachement des femmes et. par peur d'être chassée pauvre tamatou de trois nuits elle n'osait se déclarer qu'à présent. Si loin de son village, on ne l'abandonnerait pas aux risques du retour. le ne la grondai pas J'étais touché, assez fier et, au fond ravi. J'achetai pour elle une grande étoffe écarlate brochée d'or elle eut l'air tout de suite d'un oiseau fabuleux. Elle chantait d'ailleurs, ramageait d'une petite voix de tête des mélopées douces qui,, après les soleils humides et l'air fermenté des rizières. calmaient la fièvre et se posaient sur les yeux en caresse de songe et de sommeil.

A l'aube, elle partait respectée, au milieu des autres femmes le soir, elle m'accueillait au seuil de la case. Ce fut la ccmpagne de soixante nuits. J'ai assez 1e goût de l'habitude et de la fidélité. L'amour cependant a une fin comme le voyage. Mes tirailleurs rendus à DiègoSuarez trois mois de marche je fis mes adieux à Namorona. Elle avait compris le caractère précaire et passager de notre union. Cette aventure était un charmant accident de route. La pauvre ramatou me dit des choses douces et affligées. toutes baignées de larmes, où elle invoquait « le prince parfumé qui est, je crois bien, le génie de la race. Mais j'allais partir à travers les mers, rentrer en France. Un jour, sans doute, je retournerais dans l'ile. En attendant j'as·surai le rapatriement de Namorona et lui laissai quoi qu'elle fit elle venait de jeter et de piétiner l'argent que je lui offrais une cantine remplie de cadeaux utiles.

Il faut bien vous avouer que, en marge du devoir militaire, j'avais profité d'un

46. Feuilleton du Petit Parisien, 9-10-31 CÉCILE! Il COLOMBE par Jacqaes LA 6UERCHE

QUATRIEME PARTIE

LE DRAME DE PRALON

XLIII (suite)

Au « Café-Restaurant du Loup » Au bruit du moteur. une femme parut sur le seuil

Eh! adieu, madame Bonjean! salua RouqueyroUes. Me voilà avec des amis!

Soyez les bienvenus messieurs! fit l'bôtesse avec l'accent chantant du pays Entre» tous le patron est là. Dans la salle basse qu éclairaient brutalement, à chaque bout deux am poules électriques dépourvues d abatjour un homme d'une quarantaine d'années taisait vts-à vis & un client devant une table garnie de verres et de bouteillea

II se leva pour accueillir ses nouveaux clienta.

L'homme qui était resté assis devant les consommations fumait placidement sa pipe. Sa tenue révélait un chauffeur d- bonne maison

Eh' bonjour. Rouqueyrolles! Vous Copyright by Jacques La Guerche 1931. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

long séjour dans la région de Béforona prononcez Béfourne pour me. fournir de paillettes et de pépites d'or. Ma bécane m'amenait aux cases indigènes. Là, pour dix sous, des Hovas dont je parlais la langue un notable était même mon « frère de sang » me remettaient le produit de leurs criblages ou de leurs fouilles. Un jour, ma ceinture de prospecteur contint une petite fortune. En France, plus tard. avec mon trésor et ma pension, je pourrais continuer d'aller. en filanzane. Une question me préoccupait au seuil de l'embarquement Avais-je le droit de passer en franchise cet or malgache ?. Tant de lois et règlements- nous briment et nous poignent Echapperais-je à l'ceil et à la palpation des douaniers ?. Je posai des questions discrètes autour de moi. c On ne fouille pas des soldats me dit-on. A tout hasard, j'imaginai de jouer au navigateur d'autrefois.

Au bout de vingt-quatre jours de traversée, imaginer, je vous prie, ce souslieutenant d'infanterie coloniale s'engageant sur la passerelle, un pélophile en bandoulière (le pélophile est le boa de Madagascar, animal familier gardien des jardins et des cases) un perroquet noir sur l'épaule, sans parler de trois paires d'inséparables verts à tête grise. Mon ordonnance, de son côté, pliait sous des colis extravagants. Les soldats en avaient vu d'autres. mais le badaud peuple des musards s'égaya. Les douaniers se tenaient les côtes. La ceinture d'or passa. C'était un peu le coup des chiens et des caïmans. Je commençai à sourire aux yeux noirs des Marseillaises quand tout à coup un cri, un appel suivi de cent exclamations me cloua sur place. Voyoas, me dis-je. ma ceinture a-t-elle crevé et dégorgé son or 7 M'aurait-on décelé Mon pélophile s'évade-t-il ?.

Je suis le regard de mes voisins. Sur le bateau, là-bas, crispée au bastingage, Namorona. La poussière et la paille qui éteignent la pourpre et l'or de son voile déclarent la traversée clandestine. Elle m'appelle. Elle ne comprend plus. Un matelot barre la passerelle. La ruse qui a si bien Servi la ramatou durant nos étapes malgaches serait-elle vaine sous ce ciel étranger ? 1

Je restai là cinq terribles minutes. Pauvre Namorona Comme elle paraissait minable et désaccordée I « Voyons I me dit un camarade en me secouant tu es grotesque. Tu n'en as pas assez avec ton perroquet et ton boa ? En route » Le train partait dans un quart d'heure. Je fis mon métier sinon mon devoir. Le lendemain, c'était la caserne parisienne. Or sachez que je suis d'ordinaire un type dans le genre de Balzac et de Dumas père oui. j'achète et fais moi-même mon café. A présent, pour tout dire, il faut mettre cela au passé.. Bref. Un ami me signale un jour une petite boutique coloniale. Des produits merveilleux. J'v cours. La vendeuse s'occupe d'une cliente, la patronne. trône au c-mptoîr Sacs, couffins et bocaux, riz, vanille et cafés. Une odeur de cale et d'escale. Il n'y manque qu'un coup de sirène. b renifle, heureux, je regarde et me voilà soudain t'oeil rond et la bouche t*4- Cette marchande cossue, cette bourgeoise épanouie et teintée, n'est-ce pas douze ans après ma petite idole malgache ? Il me semble qu'un furtif sourire, un rayon de lumière et d'ironie a passé dans ses yeux. Monsieur ?

Je.. je désire du café.

C'est elle, c'est elle mais impassible, fermée, hermétique comme la tortue à charnière des marais de son pays. Au contraire des coquins, voyez-vous, ie suis sans courage lorsque j'ai tort. Je me tais, j'encaisse. Namorona, qui me sert ellemême. tasse, serre et clôt les grains pleins d'arome dans un sac de papier rouge que timbre marque de la maison le vaste chapeau des planteurs malgaches puis. d'un coup sec, elle tranche la le paie et je n'existe plus.

Je me suis trompé, dites-vous ? Non. J'ai pris mes renseignements je puis vous réciter la fiche. c Petite boutique prospère, ménage très actif, bien considéré. Deux enfants. » La voyageuse clandestine a été recueillie, épousée par un mécanicien du bord qui a hissé les machines pour le commerce. Et voilà. Pour moi, j'envoie acheter le café par ma bonne; c'est le meilleur de Pans. Un peu amer, quelquefois. Léon LafagE.

M. Albert Oustric a subi hier son premier interrogatoire depuis sa mise en liberté Le financier Albert Oustric, mis en liberté provisoire le lundi 21 septembre dernier, est revenu hier après-midi au Palais de justice. Le teint bronzé il vient de passer trois semaines à Marseille chez un ami, l'inculpé était en avance sur l'horaire 6xé par M. Bracke, juge d'instruction, et Il s'entretint avec M* Vallier, son défenseur, avant de pénétrer dans le cabinet du magistrat.

Il s'agissait de terminer l'enquête ouverte epr la plainte en escroquerie et abus de confiance déposée par M. Vuillaume à propos de l'affaire des Chaussures françaises.

Albert Oustric a longuement discuté avec M. Bracke, affirmant que la plainte est sans fondement juridique.

A l'issue de cet interrogatoire, M. Bracke a notifié à M. Albert Oustric une nouvelle inculpation celle d'abus de confiance dans l'affaire de la société l'Extension de l'industrie française.

voilà descendu, que je vois! Et avé des amis! C'est bien, ça!

Oui, des amis. Comme on s'ennuie là-haut. on vient vous voir. Ça n'est pas très gai, Pralon, hein ? Il est vrai qu'ici non plus. l'animation n'est pas grande.

Eh! mais c'est Albert, fit Rouqueyrolles en s'approchant du chauffeur attablé.

Et Il présenta:

Monsieur Albert, un voisin.- Vous étiez en train de faire une partie avec Bonjean? poursuivit-il. D ne faut pas qu'on vous dérange.

Nous avions fini, répondit Albert. Dînerez-vous là? s'enquit l'aubergiste.

Non. répliqua vivement Rouqueyrolles. Nous prenons seulement l'apéritif.

Se tournant vers Albert

Une belotte?

L'homme regarda sa montre:

Il faut que je rentre.

Vous avez bien le temps! Votre patronne ne vous attend pas!

Ma foi non pas ce soir! acquiesça le chauffeur.

Le tapis étendu devant eux. Rouqueyrolles distribua les cartes. Un peu à l'écart Brévan semblait ruminer ses pensées.

Je passe dit Terquta.

Les autres l'imitèrent, et on choisit un nouvel atout.

La partie s'engagea.

Brévan. dans son coin. était toujours silencieux.

Décidément, vous êtes tous plus forts que moi! flt Albert qui avait ramassé les soucoupes.

Voulez-vous, proposa Terquis. que nous fassions cela en cinq points d'écarté?

PARIS. MON PARIS

Un jeune homme aux cheveux gommés, sous une casquette à trois cornes, laisse tomber un ballot de cravates à trente sous et s'écrie Tapez dans le tas C'est pas possible, que vous dites, on peut pas les vendre à tj prix-là, c'est volé Mais une vieille femme qui trimballe dans une petite botte à cigares deux poignées de fleurs de lavande interrompt son discours. Elle s'approche de lui, sans avoir l'air de rien, puis, brusquement, elle pousse du pied tout le tas de régates en soie végétale et marmonne dans sa bouche édentée « C'est que c'est que çui-là qui me prend ma petite place? Oh madame, escusez », fait l'autre ironique, en saluant très bas avant de ramasser sa marchandise dispersée. Il s'éloigne et, trois pas plus loin, ü recommence: Trente sous. c'est pas possible, c'est volé ou alors c'est un miracle r, tandis que la bonne femme se met à psalmodier à sa place si facilement conquise « La lavan.an an.de. » Bousculés par les passants, des petits bricoleurs, venus des Halles, proposent des citrons dans le creux de la main. Une jeune fille s'avance Combien ? dit-elle. Trois pour vingt sous. Elle va s'en aller, emportant son emplette, lorsqu'un colosse en pardessus praline, qui sort d'un bar voisin, interpelle le mar-

chand « T'as pas honte de donner trois citrons pour vingt sous à cette petite blonde ? Tenez, ma jolie, n'en v'là un quatrième, c'est lui qui vous le donne. La belle empoche son aubaine en souriant. Elle n'a pas fait vingt pas que le généreux quidam s'est ravisé. Il la rejoint c Dites, mademoiselle, prenez-en encore un de citron, c'est pas tous les jours qu'il a pour cliente un joli bébé comme vous. Les portes cochères abritent des soldeurs et des fleuristes. Une vieille me fait signe

Une boutonnière, monsieur ? Attendez, je vais vous choisir un bel œillet, un « panaché x,

Elle regarde mon complet, cligne de 1'oeil et ajoute

Ça fait toujours ble nsur le gris. Voilà Montmartre.

Dès qu'on atteint l'endroit où la rueLepic fait une boucle pour tricher avec la pente qui s'accélère, la ville peu à peu s'efface. La Butte plonge dans sa tranquillité villageoise. Déjà, aux limites du boulevard de Clichy, le passage de l'Elysée-des-Beaux-Arts serpente sur un pavé raboteux, entre des maisons dont les entrées sont précédées d'un peu d'herbe et de grilles de jardinets. Des centaines d'oiseaux en cage, accrochés aux façades entre les torchons qui sèchent et les restes de ragoût qui prennent le frais sous des assiettes renversées, répondent de leurs pépiements aux appels de leurs petits frères en liberté.

Il est 11 heures et demie. La place Emile-Goudeau incline vers la rue Ravignan son petit carré de poussière. Je m'assieds sur un banc qui, depuis longtemps, a perdu la planche de son dossier et je regarde, venant vers moi, l'ascension des pains et des litres de rouge. Ils se balancent aux bras des femmes dans les sacs en toile cirée qui ont remplacé dans tout Paris l'ancien filet à provisions.

Pas une auto. Le remouleur qui dévale sur petite bagnole à roues de bicyclette, le marchand d'habits qui cahote son tas de nippes informes en jouant de la trompette sur le siège d'un ancien char-à-bancs sont maîtres du pavé. Les voix arrivent de très loin et l'on entend toutes les conversations.

Une femme rappelle son chien qui batifole en liberté: « Viens ici, Flambeau » Une autre se lamente dans le sein d'une voisine Oh il est indigne, ce sale môme-là Elle crie « Roger » Une autre interrompt « Quel âge a-t-il ? Cinq ans La prochaine fois que je descends aux commissions, je le laisse en garde à Alphonsine. Roger > Mais Roger a disparu. Tout Montmartre est son domaine. Peut-être fait-il des glissades sur les rampes de la rue Foyatier. polies par des générations de fonds de culottes, ou bien crayonne-t-il d'irré-

J'ai perdu, laissez-moi payer! flt l'homme.

Non, non, non! protesta Terquis, qui avait échangé un coup d'oeil avec Rouqueyrolles.

Et cette fois, ce fut lui qui perdit. Il me faut pourtant rentrer, flt Albert.

Allons! rien ne vous presse! remarqua Bonjean, qui venait de reparaître.

Une dernière tournée! lança Terquis.

Non, merci! protesta Albert. J'ai mon compte!

Taisez-vous! Vous avez la tête solide.

C'est tout près d'ici, n'est-ce pas, que vous habitez? demanda Rouqueyrolles en trinquant avec lui.

Tout près, oui. A douze cents mètres, sur le chemin.

Ça ne doit pas être bien rigolo. comme situation?

Ben. non. Mais la vue est magnl flque. et la propriété tout ce qu'il v a de bien Ça s'appelle le Belvédère. Vous la connaissez peut-être? Il faut aimer le calme comme Madame, pour s'v plaire..

C'est une Française, votre patronne, ou une Américaine?

Ni l'une ni l'autre c'est une Anglaise.

Ah! Alors, ça ne m'étonné plus. Toutes des originales ces femmes-là! Originale, oui, Madame l'est acquiesça le chauffeur. Mais bonne aussi. Et jusqu'à un point, des fois. Figurez-vous que. le dimanche elle me fait faire le taxi!

Le taxi ? Pour quoi faire ? Pour gagner de l'argent ?

Pour le plaisir de dépenser de l'essence i Ca l'a prise comme ça Elle

vérencieuses moustaches à la statue du chevalier de la Barre ?

Un marchand de volailles remplit toute la Butte de petits ballons rouges qui s'agitent un peu partout au-dessus de la marmaille turbulente.

Une fenêtre s'ouvre à l'hôtel Goudeau, un couche-tard de la rue Pigalle apparaît, hirsute, en pyjama, et pousse en s'étirant un grognement qui retentit dans tout le quartier.

Tout contre cet hôtel se trouve une curieuse maison connue sous le nom du Bateau-lavoir. Quand on y pénètre et que les yeux se sont habitués l'ombre malodorante du corridor, on aperçoit des portes et des murs qu'on dirait peints avec un mélange de chocolat et de marc de café. De ce terrier étonnant que connaissent bien mon confrère André Salmon, mon camarade Jean Marchand, illustrateur de ces articles, se sont envolés vers Paris, le succès venu, les peintres, les poètes aujourd'hui célèbres qui connurent, sous ce toit, les affres de la quittance de loyer, le crédit du restaurateur dont la boutique rajeunie orne toujours le coin de la rue Berthe et qui réunissait autour de son « boeuf bourguignonne André Derain, Vlamink, Max Jacob. Ce dernier, seul, est resté presque fidèle au lieu de ses débuts car il promène encore sa malice, son monocle et son très rare talent du côté de la rue Nollet.

Le Montmartrois est un type parisien très particulier qu'on aurait grand tort de confondre avec le genre d'homme plus ou moins frelaté qui arpente, le soir, les Boul's extér's ». A la fois sédentaire et très jaloux de sa liberté, familial, aimant les enfants, aimant le travail juste pour ce qu'il vaut, intelligent, rêveur, rigolo, purotin, touchant toujours par quelque fibre à la vie des arts, le Montmartrois, le vrai, reste attaché à sa Butte comme un coquillage à son rocher. Rien ne pourra l'en éloigner, ni la richesse ni la famine.

Je vais frapper chez M. Jérémie, au troisième étage d'une maison de la rue des Saules. S'il reste un homme de Montmartre, c'est celui-là. Je le trouve en casquette et chaussons de lisière, fumant une pipe calcinée, assis devant une table de bois blanc, en train de caresser un chat. Par la fenêtre, je vois tout Saint-Denis, Clichy et Saint-Ouen, dont les cheminées d'usines ouatent les lointains bleus. Votre panorama est vraiment magnifique, monsieur Jérémie.

Bah j'ai vu tout ça se peupler depuis quarante ans, dit-il. Maintenant, il faut qu'il fasse bien clair pour que je distingue, en été, les moissons, là-bas dans la plaine de Gonesse. Pendant la guerre, je me souviens, on allait s'asseoir sur les marches, tout près d'ici, contre le Sacré-Cœur, pour regarder les lueurs de la bataille. C'était effrayant, vous savez, tous ces gens, assis comme au théâtre et qui regardaient les éclatements sans parler, en pensant que ces lumières étaient peut-être en train de leur tuer leurs enfants.

Voulez-vous voir mon jardin ? Nous descendons au rez-de-chaussée et nous entrons dans une succession de petits lopins qui cascadent en terrasses jusqu'à la rue Saint-Vincent. Voilà mon parc, voyez, c'est grand comme le pan de ma chemise, mais, tout de même, j'y fais des fleurs. Devant nous dégringole le plus typique paysage de Montmartre, l'ancien maquis a, lequel, hélas ne sera plus bientôt qu'un souvenir, quand les architectes modernes auront jeté bas ses bicoques et rasé ses derniers chiendents. Parmi les maisons dispersées au hasard, les arbres sortent en bouquets et se penchent sur les tuiles, derrière les murs de torchis.

De là, quand on regarde à gauche dans la direction du fameux château des Brouillards, on retrouve le souvenir de la vigne qui donna, tous les ans, jusqu'en 1920, quelques honnêtes barriques de vin clairet.

Voyez-vous, me dit Jérémie, il y a ici une liberté, une insouciance que ne connaissent pas les gens d' en bas Témoin la petite histoire très montmartroise que voici n y a quelques années, un artiste peintre avait loué une boutique de la rue Lamarck pour y établir son atelier. La boutique donnait, par derrière, sur une cour qu'elle partageait avec l'entrée d'une maison inhabitée. Un beau soir, notre homme trouve la porte de la maison grande ouverte. H entre. Personne. Il s'enhardit, monte au premier, prend une paire de draps dans l'armoire et se couche. Les jours suivants, tous les copains de la Butte, prévenus, rappliquent avec leurs petites amies et leurs bagages. On s'installe. Le matin, les femmes traversaient la rue dans le plus simple appareil pour aller chercher de l'eau à la pompe et, toutes les nuits, les délinquants, épouvantés à l'idée que le propriétaire allait revenir subitement, se réveillaient en sursaut, terrorisés dès que le vent faisait trembler la porte. Au bout d'un mois de cette existence, l'un d'eux trouva, à son réveil, une valise posée sur une chaise. Panique générale. Chacun regagne subrepticement son domicile, car vous pensez bien que seul le danger que compor-

s'est mis dans la tête de me faire balader des jeunes filles de Grasse jusqu'à la villa, et de la villa jusqu'à Grasse. On dirait que ni l'essence, ni les pneus ne lui coûtent rien! Enfin. o'est sa manie!

Et pourquoi? demanda Terquis. Est-ce que je sais, moi? répliqua Albert.

Il vida son verre.

Des jeunes filles d'où? Des pensionnaires ? insista Marius.

Non. Des malades, des convales- centes. Des pas riches, bien sûr ajouta le chauffeur, avec un peu de mépris, qui sont dans des villas, aux Aubépines, aux Jasmins.

Brévan et Terquis se regardèrent. Aux Jasmins?

Oui. Vous connaissez? demanda Albert.

Un de mes amis y connaît une jeune fille, dit Brévan. Une demoiselle Pigeon. ou Colombe-. Oui c'est ça Colombe.

Colombe? répéta le chauffeur en cherchant drfns sa mémoire. Non. je ne vois pas. Il est vrai que je ne connais pas les noms de tout le monde! Allons, il est temps que je rentre! Ne t'en fais pas' intervint Rouqueyrolles. qui voyait ses amis Intéressés par les propos d'Albert Nous avons notre voiture: on te remettra à ta porte. Nous partirons ensemble après le der des ders!

Et Mme Bonjean emplit de nouveau les verres.

XLIV

Une bonne partie

II fallait descendre deux marches pour accéder à la salle basse, ancien cellier converti en annexe du débit Julia.

Un phonographe, ur une table, égre-

tait. l'aventure avait attiré toue ces farceurs.

La maison était dans un piteux état, ajoute Jérémie en me reconduisant, mais personne n'a jamais porté plainte. Mystère. On prétend que c'était un prêtre qui habitait là. Dans son clocher, la Savoyarde, qui fit l'ascension de la Butte tirée par trente-six chevaux, fait entendre son énorme basse, pareille à la voix de Dieu, tout ensemble tonnerre et murmure, tandis que, dans la petite église Saint-Pierre, au parfum campagnara, on entend les jeunes filles chanter

« Esprit Saint, descendez en nous. » Sur le square Saint-Pierre flotte un nuage de poussière soulevé par les pieds d'un millier d'enfants. Le funiculaire glisse vers le bas de la côte et remonte sa pente, obstiné comme un scarabée au fond d'un verre. Quand il arrive en haut, il pousse un grand soupir de soulagement, il fait chui-i-i-i et secoue sa carcasse de réclames parmi les c sacré-coeurs a et les chapelets des petits bazars religieux. A deux pas d'ici, Frédé, le papa Frédé du « Lapin à Gille >, est sur sa porte, dans son éternelle chemise rouge, sous une toque de marchand de marrons, une pipe embrouillée dans sa barbe folle. De sa bicoque, il voit la Butte, si lente à monter par le sud, piquer droit vers le ghetto de la rue Marcadet où paraissent tout d'un coup les nippes, les satinettes voyantes et les pâtisseries grasses d'Israël. Quand on est plongé entre les hau- tes maisons noires de ce faubourg, on s'étonne de trouver au loin, dans les échappées, le vieux Montmartre des poètes chevelus, le vieux Montmartre des moulins, des chansons et de la bouteille qui folichonne encore sous ses arbres, entre ses guinguettes, au nez et à la barbe d'un Paris amer et populeux.

Douce atmosphère qu'ont aimée Henri de Toulouse-Lautrec, peintre des sourires maquillés et de la joie défunte du Montmartre nocturne, et Renoir, qui vint fixer son génie sur ces pentes avant d'aller habiter à l'ombre du cirque Médrano. De l'ancien atelier de la rue Caulaincourt, toujours tel qu'il le laissa, on aperçoit, enclavé entre les maisons modernes, un morceau de terrain vague qui servait de dortoir à tous les sans-logis du XVTII' arrondissement. Steinlen, le peintre des gueux, qui habitait l'étage au-dessous de celui occupé par Renoir, n'avait qu'à se pencher à sa fenêtre pour apercevoir ses modèles, endormis le nez dans l'herbe. Dire qu'un des plus grands cinémas du monde est tout près de là

Allons voir Blute Fin le Moulin de la Galette, orgueil des Debray, les meuniers de Montmartre. Plantées sur un mât indéracinable, en cœur de chêne, ses ailes tracent depuis près de deux cents ans une croix à l'horizon de Paris. Longtemps elles tournèrent sur la rose des vents pour bluter la farine et ses meules extra-fines fabriquèrent, dit-on, de la poudre de riz pour les frimousses de nos grand'mères. On n'est pas plus Parisien vraiment

A présent, il est immobile, mais il a encore ses engrenages et ses poulies. Son corps renflé domine les vitra- ges de la salle de bal où, de tout temps, les jeunesses des environs sont venues danser la « tropinette et les pommes sautées » au son du cornet à piston.

Ah qu'il eat gentil mon petit coiffeur, Les cheveux irisés, la bouche en coeur. Monsieur Debray, je vous salue. Voulez-vous que nous montions au Moulin ?

M. Debray est le père adoptif de tous les enfants de Montmartre. Quand on lui désigne une de ses gentilles clientes, ü dit

Celle-là ? mais c'est la petite Dupont. Vous savez bien ? l'épicerie de la rue Coustou ? Tenez, ses parents se sont connus en dansant la polka, dans mon bal. Vous pouvez dire qu'il s'en est fait des mariages sous ces lustres Et la tradition veut qu'après la cérémonie on vienne me faire une visite. On me doit bien ça

Nous sommes juchés sur le faîte du moulin qui, dans la brise, craque comme un navire. A nos pieds, la salle de danse vient de s'allumer, l'orches- tre s'élance dans un fox-trot. On entend les trépignements des danseurs et les bis bis poussés par tant de voix qui n'ont pas dix-huit ans. Alors le chef d'orchestre, débonnaire, obéit, il lève sa baguette et déchaine encore l'éclatement de ses cuivres.

J'ai ma combine,

Dans la vie, jamais rien ne me turlu[pine.

Mais la nuit provinciale, doucement, s'est glissée dans les ruelles avec le silence.

Claude BLANCHARD

Une mine flottante est rencontrée par un cargo

Cherbourg, 8 octobre (dép. Petit Paris.) Le cargo Marcel-Schiaffino a lancé un radio 'annonçant qu'il avait rencontré une mine flottante par 49°34 nord et 2°36 ouest.

L'affaire d'Acy en Multien Mme Barlemont, demeurant à L'IsIe-Adam, 73, rue de Pontoise, dont la fille Etiennette fut entendue comme témoin dans l'aflaire d'Acy-en-Multien, iuçés récemment par la cour d'assises de 1 Oise, nous demande de dire qu'à aucun moment des relations ne se nouèrent entre sa fille et Pierre Grussenmayer.

nait sans se iasser chansonnettes grivoises et airs de jazz, mais sans parvenir à distraire deux des consommateurs attablés à l'écart.

La musique, d'ailleurs, n'empêchait personne de parler à haute voix et de discuter à grand renfort de gestes la politique locale. Les élections du printemps prochain rendaient le sujet brûlant.

A plusieurs reprises, le principal orateur du groupe avait tenté de prendre à témoin les deux consommateurs silencieux. En vain.

L'un d'eux tira sa montre

Six heures Rt-il. Il va être en retard, l'animal. S'il ne venait pae Je te dis qu'il viendra.

Quelques minutes plus tard, un homme de haute stature entra dans le débit et s'approcha d'eux.

Bonsoir. flt-il.

Tu es tout seul ?

Oui. Albert n'est donc pas encore là?

Non, fit Brevan d'une voix sourde. Ne t'en fais pas. il va venir Qu'est-ce que tu en sais ?

Un quart d'heure s'écoula encore, sans que le chauffeur parût

Cette saleté de phono nous casse les oreilles s'écria Brévan d'une voix rageuse.

Allons, ne nous fais donc pas remarquer lui dit Terquis.

Les amateurs de politique à qui le phono semblait un accompagnement nécessaire s'étaient retournés, en effet Un moment après parut enfin Albert En habitué du lieu, il serra quelques mains avant d'arriver à ses nouveaux amis.

Je suis en retard s'excusa-t-H. J'avais des commissions à faire en ville et les fournisseurs n'en finissent pas de

On remet au général Boquet la plaque de grand officier de la Légion d'honneur

Lille, 8 octobre (dép. Petit Parisien.) Une importante prise d'armer s'est déroulée ce matin à l'esplanade miditaire, à Lille, à l'occasion de la remise solennelle de la plaque de grand officier de la Légion d'honneur au général Boquet, commandant la première région, et de ses adieux aux troupes. Parmi les personnalités qui avaient tenu à apporter au général Boquet l'hommage de leur sympathie, on remarquait MM. Roger Langeron, préfet du Nord Albert Chatelet, recteur de l'Académie des Rotours, député Bornay, procureur de la République Alfred Descamps, président de la chambre de commeroe le cardinal Liénart, évêque de Lile Liévin-Danel, président de la Société industrielle, etc. Après la revue des troupes, le général Ragueneau, avec le cérémonial habituel, acrocha sur la vareuse du général Boquet la plaque de grand officier de la Légion d'honneur.

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Six heures vingt

La toquante avance affirma Brévan. Ne t'en fais pas. On va toujours faire une belotte

Il étala les cartes sur le tapis. Turquis tira de sa poche un étui & cigares et le tendit au chauffeur. Puis, à une grosse femme qui circulait nonchalamment entre les tables

Eh la Nina s'il vous plalt, quatre anis-

La partie s'engagea.

Albert gagnait.

Tu en as une veine, mon vieux lui dit Terquis tandis qu'on donnait les cartes. Tu es marié ?. Je ne serais pas tranquille à ta place

Le chauffeur partit d'un bon rire. Il songeait à sa Julie. cuisinière de Mrs Ogden Ryde, qui, en ce moment, lui faisait mijoter un bon petit plat pour le dîner. Avec l'air d'un pacha heureux, Il leva son verre, admirant l'opale du breuvage qui l'emplissait encore à moitié.

SI tu continues comme ça, tu ne tarderas pas à nous mettre à sec poursuivit Terquis, tandis que Brévan faisait signe à la Nina de remplir à nouveau le verre du chauffeur. Ils se remirent à jouer et Albert gagna encore comme par hasard Eh bien ça fait la capote, mes petits amis

Il se leva et vida son verre.

Cette fois, c'est ma tournée Mais Brévan étendit la main pour lui imposer silence

Non, mon vieua 1 Allons ailleurs

Tout lui était une souffrance Maintenant son entrain

fait plaisir à voir

« Atteinte depuis plusieurs mois de rhumatismes et de névralgies, ma vie était une perpétuelle souffrance. Aucun médicament n'arrivait à me soulager. Lasse de souffrir et de ne pouvoir rien faire, j'ai essayé les Sels Kruschen. Au bout de huit jours, j'ai constaté une grande amélioration et maintenant, pendant les périodes de pluie qui sont plutôt mauvaises pour les rhumatismes, je ne ressens plus aucune douleur. Je, me sens même beaucoup mieux portante qu'avant de tomber malade et suis toujours gaie. Mme F. R. Troyes. > Si les Sels Kruschen ont raison des rhumatismes, de la goutte, de la sciatique, des maux de reins, des douleurs et névralgies, c'est parce qu'ils obligent doucement mais sûrement les reins, le foie, l'intestin à reprendre toute leur activité et à éliminer ainsi les redoutables poisons uriques qui sont la cause de ces maladies. Du même coup, le sang se trouve purifié et fortifié et vous vous sentez rempli, de la tête aux pieds, d'une merveilleuse sensation de bien-être. Tous les habitués de la c petite dose > quotidienne disent que Kruschen les rend plus gais, plus vifs, plus jeunes en un mot. Ils sont des millions dans le monde entier. Joignez-vous à eux dès demain. Sels Kruschen, toutes pharmacies 9 fr. 75 le flacon; 16 fr. 80 le triple flacon (suffisant pour 4 à 5 mois).

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Lacuredes Pilules Pink, toujours si bienfaisante à toute époque, est particulièrement salutaire Ion des changement» de saison, en automne noS tamment, parce que, il l'entrée de l'hiver, il est nécessaire de renouveler le sang, d'accroître sa richesse en globules rouges, sa S valeur nutritive et vivifiante, afin de mettre l'organisme en état de défense contre les ma- ladies épidémiquea.

C'est donc à tous les affaiblis, j S les surmenés, les débiles, à toutes S les personnes de tempérament délicat que nous disons avec une S particulière insistance c'est vous, principalement, qui avez à redouter l'hiver et ses épidé- mies, notamment la dangereuse grippe. Faites donc maintenant une cure de Pilules Pink; vous n'avez pas idée du bien que vous en tirerez. î Les Pilules Pink sont un puissant régénérateur du sang i et des forces nerveuses, un médicament qui exerce une incomparable action stimulante sur l'économie générale. j Les Pilules Pink donnent du sang, retrempent les nerfs, relèvent l'appétit, activent les sécrétions de l'estomac, aug- ̃ mentent, enfin, très notable- ment la vitalité de l'organisme.

on étouffe ici! Et ce sacré phono empêche de s'entendre

On étouffera tout autant n'importe où, dit philosophiquement Albert En tout cas, il ne faudrait pas aller loin, car je n'ai plus grand temps avant de rentrer au Belvédère.

Entendu on ne te retiendra pas Dans la rue, Terquis, Brévan et Rouqueyrolles montèrent dans l'auto qu'ils avaient laissée devant la porte. Comme Albert se dirigeait vers sa voiture Laisse ta bagnole où elle est! lui conseilla Brévan. EUe est mieux là. dans le renfoncement Monte avec nous! Nous allons à côté.

Albert, déjà presque somnolent se laissa aider par Rouq>-iiyrolles. Ha démarrèrent.

Cinq minutes plus tard. Ils s'arrê. taient au delà des dernières maisons de Grasse, sur la route du Bar. L'endroit était parfaitement désert.

XLV

Au café Glacier

M. Pierre Dutrieux est-il rentré? Oui, monsieur, mais il est res.sorti, et en partant il a laissé ceci pour vous.

Le portier de l'hôtel des Amiraux, Marseille, tendit une lettre à André Darfeuil.

Celui-ci ne put dissimuler sa contra- riété, n ouvrit l'enveloppe

c Cher ami. rien encore, Mats je »passe à la Sûreté et, si vous le voulez, nous nous retrouverons la fin de l'après-midi, vers six heures, au café Glacier, à l'intérieur. Bien à voua. Pierre Duteiiux.

(A suivre.)


ztm ^inani •im tr>i if>i rrn– inir. cnroÊMAS-o otméatmes

.Cette semaine nous apporte deux grands films attendus avec curiosité Paris-Béguin et Marius. Dû à l'imagination de M. Francis Carco et mis en scène par Auguste Genina, le premier nous promène patmi les coulisses de la haute et basse vie parisienne, alors qu'adapté par Alex. Korda, daa populaire Marius de Marcel Pagnoi, le second demeure 3trictemeaat marseillais c'est-à-dire régionad ainsi d'ailleurs que dans la pièce. Du, fait de l'immense diffusion cinématographique, l'un et l'autre sont automatiquement appelés à faire œuvre de propagande. Il ne nous appartient pas de juger à l'avance les réactions des divers publics qui les applaudiront, lesquels, d'ailleurs, n'ont besoin de personne pour faire la discriminalion entre les oeuvres purement littéaires ou satiriques et celles qui prétendent brosser nos mceurs avec sincérité et conviction. Toutefois, afin d'éviter les généralisations excessives et les préjudiciables confusions, nous croyons devoir mettre ett garde un public noaa prévenu contre certaines tendances laabilement exploitées qui voudraient styliser le visage de notre pays d'après quelques films perfidement choisis. Non ni Paris-Bégtain ni Marius ne prétendent représenter tout Paris ou toaat Marseille. Ils n'en figurent que certairas aspects typiques d'ailleurs infiniment humains, c'estd-dire communs à tous les peuples artistement élus par les divers auteurs parce qu'ils épousaient leur manière, leur vision personnelle et leur tempérament.

Ceci dit, qu'il nous 'soit permis de féliciter Mnae Jane Marnac qtci, pour ses débuts à l'écran, s'est proposé, dans Paris-Béguin, de fixer sur la pellicule ce moderne personnage balsacien qu'est la grande vedette de ̃music-hall. Parmi aaos idoles populaires, celle-ci tient un rang conaparable d celui d'un champion du moaade, d'un ministre heureux, d'un grand militaire ou d'un as de l'aviation. Mais nanabre de gens ne voietat en elle que l'étincelante apparence, peu soucieux d'en connaitre les naisères secrètes, jadis énumérées par le génial romancier. Parmi ces dernières, la plus cruelle est l'obdigation de sacrifier ce qui constitue. avant tout, la joie de vivre: la liberté d'aimer Voici le thème de Francis Carco. En dépit du réalisme des milieux où il nous mène, ̃nous ne pouvons que goûter la saveur amère de tant de gloire acquise au prix de tant d'abnégation

Dans Marius, où M. Raimu nous offre, avec la méme vérité et un surcroit de moyens, la réplique de son personnage à la scène, nous retrouvons le vieux port le vrai, cette fois-ci avec son grouillement pittoresque, son transbordeur, ses raffiots presses et sa bordure de boutiques et d'éventaires méditerranéens. Ici se trouve la porte du monde, ainsi que <:hacun sait, et Marius, lits de caletier et constant auditeur de prouesses marines, réve de franchir cette porte et de s'élancer vers l'aventure. Il aime Fvnnu, amie d'enfance. Son bonheur est de l'épouser. Mais la mer l'attire, le rêve, le terrestre au-delà Conflit tragique dont le romanesque, peutétre excessif, est constanament équilibré par la vérité comique d'un entourage magistralement typé et solidement rivé, celui-là, à ses marseillaises amours, son ciel, ses préjugés, son bien-être égoïste.

Voici donc detcx films significatifs de l'âme françaises, de sa sensibilité, de ses vertus et de ses défauts. Si le premier s'ajoute d d'autres, nombreux et d'un genre analogue, qu'il nous soit permis de regretter que le second n'ait pas eaacore rencontré des imitateurs de méme qualité. En effet, si le type et l'dme marseillais ont donné naissance à ce chef-d'œuvre qu'est Marius, pourquoi l'âme et le type gascons, champenois, bretons, normands, mor̃randiaux ou lorrains n'inspireraientils pas à l'écran, art libre et pourvu de moyens originaux autant qu'illimités, d'autres films également signiJicatifs, susceptibles d'exalter les divers et charmants aspects de notre Frarace diaprée, rebelle encore, pour longtemps j'espère, au péril affreux de la standardisation Ce faisant, le cinéma ferait œuvre tctile, conforterait aaotro joie de vivre et don- nerait d réfléchir à ceux qui, rêvant d'un bonheur illusoire, aae parlent rien de mois que de tout réduire au même dénominateur Maurice Huet.

EXCEPTIONNELLEMENT, le spectacle commence à 9 h. du matin

UNIE SCÈNE DE

Devant le comptoir d'un !>»r, Mlle Rachel Bérendt, qui joue le rôle d'une pauvre fille, informe M. Jean Gutun du danger qui le menace

Madeleine, Trader Horn.

I'aramoiint, Matins.

Gaumont-Palace, Paris-Béguin (J. Marnac), Aubert-Palace, Bach dans En bordée. Olympia, Azaïs (Max Dearly).

Max-Linder-Pathé, l'Aiglon.

Marivaux- Pathé, Faubourg Montmartre. Ciné Champs-Elysées, Calais-Douvres. Gaumont-Tnéâtre, l'Afrique vous parle. Elysée-Gaum., The Front Page (Menjou). Marigny, perm., Ch. Chaplin d. Lum. ville. Coîisôe, Gagne ta vie (Victor Boucher). Moulin-Bouge, Atout. cœur.

Victor- Hu go- Pathé, la Folle Aventure. Ermitage, Son Altesse l'Amour.

Impérial-Pathé, le Roi des resquilleurs. Capucines, le Rebelle.

Miracles. 3 et 9 h.. Cœurs brûlés.

Maillot-Palace, la Folle Aventure.

Omnia-Pathé, la Folle Aventure;

Caméo, Pas sur la bouche.

l'olies-IIraiuatiques, Big House.

Agric., 9 h.. Rêve immolé. A la hauteur. Cigale, Autour d'une enquête.

Artistle, la Folle Aventure.

Psnthéon, Little Caesar (D. Fairbauks j'.) Rialto, le Million.

Carillon, Tempête sur le mont Blanc. Pizza. Cité de la terreur. Train d. suicidés Ciué St-Sabin, Autour d'une enquête. le Million (Annabella, R. Lefebvre). Luna, Autour d'une enquête (J. Périer).

UNE GRANDE COMEDIE MUSICALE LILIAN ANDRE ROANNE ARMANDBERNARD

Le Cinéma des Champs-Elysées pré- sente avec l'opérette « Calais-Douvres » un remarquable documentaire les Merveilles de l'Extrême-Orient. Parmi les beaux reportages cinématographiques celui-ci est, à juste titre, considéré comme un modèle du genre et obtient à chaque séance un triomphal succès.

–̃̃̃ C'EST A MARiGNY que passe

I EN EXCLUSIVITE le film célèbre de

CHARLIE

CHAPLIN

LES LUMIERES DE LA VILLE SPECTACLE PERMANENT tous les jours, même le dimanche, de 13 h. h. M1 M et de minuit i. 2 h. du <£Lf 9 matin. On pent louer pour

la soirée à 8 h. 45 SEMAINE

Après la présentation de Marius au cinéma du Panthéon, et la réception de la République des Marius de Marseille, la commune libre du Vieux-Montmartre a fait ies honneurs de la Butte, en un banquet pittoresque et strictement marseillais préparé par Nine, enfant du Vieux Port et de Montmartre. M. Souhami, au nom de la Paramount, a remercié les Marseillais et la presse d'avoir jugé > Marius.

Le cirtéma familial

Jeudi prochain 15 octobre, à 2 h. 30, sera inauguré le cinéma familial (sonore et parlant) organisé dans la salle Pleyel .sous le patronage du comité catholique du cinématographe. Les séances auront lieu chaque semaine, le jeudi en matinée, le samedi en soirée, le dimanche en matinée. Le prix des fauteuils est de 3 à 8 francs. Les personnes qui désirent recevoir régulièrement les programmes sont priées d'envoyer leur adresse au comité catholique du cinématographe, 65 bis, rue du Rocher, Paris <VIII«).

Cette semaine. Edmond-T. Grévitle a donné le premier tour de manivelle de Cancana, série comique. Tré Ki a fait des siennes pour la plus grande joie des badauds.

Gloria, le nouveau film Pathé-Natan, consacré à la gloire de l'aviation, va bientôt être présenté au public parisien. Déjà, la version allemande remporte à Berlin un très vif succès.

LA CIGALE CINÉMA 1 JEAN PÉRIER AUTOUR D'UNE ENQUÊTE i g Sur scène RIEFFLER et CENSTIÎÏS

CRITIQUE

CINÉMATOGRAPHIQUE Son Altesse l'Amour. Il semblerait que ce fût le titre d'une opérette viennoise, mais on ne verra pas là le beau hussard qui s'éprend d'une soi-disant paysanne, n'étant autre que la souveraine d'un vague royaume, partageant sa flamme. C'est une comédie parisienne, dont le sujet n'est pas extraordinairement neuf, mais qui ne manque pas de quelque gaité. Il est vrai qu'on y chante un peu, ce qui est assez inutile. On aurait pu épargner ces couplets n'ayant (c'est le cas de le 'dire) ni rime ni raison. Au demeurant, cette légère action a du mouvement.

L'usine Leroy est administrée par deux frères. L'aîné, Jules, s'est arrogé tous les droits, s'est réservé la meilleure part. Le cadet, Fred, un aimable garçon, se voit accablé de travail. tout en n'étant que le premier employé de la maison. Il finit par trouver qu'il y a quelque injustice dans la situation secondaire qui lui est faite, alors que c'est lui qui assure la prospérité de l'usine. Il se révolte et demande le titre de directeur et des appointements proportionnés à la tâche qu'il assume. Jules lui oppose le contrat qui le lie. A la réflexion, il veut bien cependant soumettre cette réclamation au conseil des actionnaires, qui n'est d'ailleurs formé que de membres de la famille. Mais il pose une condition, ra- i tifiée par ceux-ci. Les avantages auxquels c prétend Fred lui seront accordés s'il épouse une vieille coquette qui, dans ce cas, ap- portera dans l'affaire deux tnillions. Fred s'indigne, refuse, et pour narguer sa famille, imagine de lui jouer un bon tour. Il courtisait la jolie Annette tenant le bar où il se rencontrait avec ses amis. ( Sans succès, du reste, car Annette est une ( fille sage et qui n'entend donner à un sou- pirant que sa main droite. Eh bien il se mariera avec elle. A un banquet donné pour le cinquantenaire de l'usine, il la présente même officiellement comme sa fian- cée à toute sa parenté stupéfaite et at- terrée. C'est que, si Annette est charmante mais peut-on l'accepter dans ce monde guindé ? elle est accompagnée par un père extravagant, ancien clown, ancien jongleur, qui ne peut voir des assiettes sans les faire sauter en l'air. Un peu trop expansif, exigeant déjà, que Fred l'appelle « papa » et qui, d'ailleurs, se grise royalement. Le personnage est amusant. Quel affront pour toute la tribu des Leroy Jules supplie son frère de renoncer à ce projet absurde. Il fait miroiter à ses yeux le titre de directeur, les appointements considérables et. tentateur pressant, Il obtient peu à peu de Fred, qui faiblit, sa rupture avec Annette. Il faut pourtant la prévenir avec quelque douceur. Elle a été si sincère dans sa joie que le coup va être dur pour elle. Fred n'ose que lui parler d'un retard apporté au mariage par la nécessité d'un voyage. En fait, il est très troublé et il comprend qu'il aime vraiment cette Annette, dont il se trouve s'être joué, non sans remords.

Celle-ci n'est pas dupe du prétexte. Elle, elle était loyale, et dans une soirée à laquelle assistent tous les Leroy, elle vient dire crânement ce qu'elle pense d'une parole qui se reprend aussi facilement. Son attitude franche et courageuse est fort admirée par un certain baron Ducharme, vieux beau millionnaire. six fois divorcé. Il s'est senti le coup de foudre pour Annette. Avec elle, son septième maI riage sera peut-être plus heureux que les autres. Il se met sur les rangs.

C'est à Venise, où il a été chercher l'oubli après avoir tenté vainement de revoir Annette, que Fred apprend que ce mariage va être célébré. Annette n'a pu y consentir que par dépit et il pense, lui, qu'il doit l'empêcher à tout prix, puisqu'il serait responsable de cette union ridicule. Il se hâte de revenir, mais quelque diligence qu'il il ait faite, il n'arrive qu'au moment où le maire prononce les mots sacramentels. Tant pis, il est trop sûr d'aimer Annette pour la laisser à cet époux grotesque. Il se substitue au chauffeur du baron Ducharme qui monte dans sa voiture avec Annette, force la vitesse et, en pleine campagne, dépose le baron ahuri au milieu de la route, continuant son chcmin avec la nouvelle mariée. ravie d'être enlevée par lui. Ainsi, il a tenu son engagement de ne pas épouser Annette Weber. C'est la baronne Ducharme qu'il il épousera, après le septième divorce du plus malchanceux des maris.

Le baron, c'est André Lefaur, dont le rôle avait été d'abord assez effacé, mais qui reprend alors, dans des scènes plaisantes, le premier plan. D'autres scènes sont bien venues, comme celle du banquet où Prince, en beau-père attendri, mais exclown, a retrouvé sa fantaisie. La qracieuse Annabella, Dubosc, Alerme, Tréville mettront de l'animation dans ce film qui, sans être de premier ordre, ne laisse pas que d'être assez réussi.

Le cinéma a encore conquis une des salles qui appartenaient au théâtre. Il s'est installé au théâtre Edouard-VII, où se donnèrent longtemps les pièces de Sacha Guitry et où, quand il l'eut quitté, fut jouée cette sobre et émouvante tragédie du temps de la guerre, le Grand Voyage. Pour ses débuts dans cette salle, le cinéma a offert un film fantastique, mais plaisamment fantastique, Un yankee à la ccur du roi Arthur (The yankee at king Arthur's court). Il y avait là une idée qui tourne en parade, mêlant à une évocation du moyen âge l'usage des inventions les pius modernes. L'idée, c'était celle d'un bizarre expérimentateur, ayant construit un appareil de T. S. F. au moyen duquel :I prétendait capter les ondes des siècles passés. Mais de ce thème, on n'a tiré qu'une comédie burlesque, d'une réalisation d'ailleurs brillante.

Un électricien subit les suggestions de cet étrange curieux du passé, mais ce passé, il ne le revoit qu'avec ses habitudes d'homme du temps présent. Ainsi se trouve-t-il transporté à la cour du roi Arthur, au temps de Merlin l'Enchanteur et de la fée Morgane, persécutrice de la belle Alisante. fille du roi.

C'est un roman de chevalerie, où les hérauts ne se contentent pas de leurs palefrois et de leurs armes primitives ils emploient les moyens de locomotion d'aujourd'hui et sont au courant de tous les progrès. des époques qui succéderont à la leur.

Des guerriers en cotte de mailles descendent d'une auto du dernier modèle, la fée Morgane téléphone. un tournoi est annoncé au son de la musique mécanique, un château-fort est attaqué par des avions qui lancent des bombes. Un chevalier qui combat avec sa lance est vaincu, étant descendu de sa monture par le lasso des cow-boys. Il en est de même pour tous les épisodes de cette épopée comique ou voulant l'étre sans cesse.

Un effet assez drôle dans ce film en 'blanc et noir la perverse Morgane veut réduire un hôte étranger de la cour. La Ipudeur de celui-ci s'exprime par le rouge soudain de son visage.

Une mise en scène luxueuse, au demeurant, encore que certains arrière-plans tra-

M. V. BOUCHEE DANS GAGNE TA VIE

Le célèbre acteur et il. Jacques Labrp dans une scène de ce film réalisé par )1. André Berthemieu

tissent un peu le carton-pâte, et une bonne interprétation ayant à sa tête Will Rogers, d'une aimable aisance et trouvant le moyen de garder du naturel au milieu de ces aventures chimériques.

Ne cherchez pas là le moindre semblant de moelle philosophique. Ce film rappelle- rait plutôt les opérettes d'Hervé, jonglant avec les anachronismes. C'est dans une de ces opérettes que, au cours d'une fête donnée par Henri III, un huissier annonçait Monsieur de Molière. » Et Henri III s'écriait seulement « Déjà 3> 000

Nous aurons à parler de Marius, film de qualité, et l'on s'aperçoit que l'auteur de la pièce, traduite à l'écran, a mis la main à son adaptation cinématographique, donnant là un bon exemple. A cette-ingérence active de M. Pagnol, le film doit son atmosphère et sa couleur.

Jacques VlVIEN.

En une conférence sur l'organisation du conseil supérieur du cinéma, M. Delac. président de la chambre syndicale de la cinématographie, après avoir exposé la formation de ce conseil, selon décret du 30 août dernier, a exprimé sa conviction que cet organisme saurait enfin. d'accord avec l'Etat, fixer les bases de la charte réclamée par notre cinéma national.

I AUBERT-PALACE i 24, bd des Italiens BACHJ EN BORDEE!

Dréan, au cours du film Paramount sur les courses que Serge de Poligny réalise aux studios de Saint-Maurice. a l'occasion de montrer ses qualités exceptionnelles de cavalier, puisqu'il monte un célèbre « crack et le mène à la victoire après une lutte acharnée.

Mlle Netta du Château. que la Belgique élut reine de beauté et qui conquit en Amérique le titre de miss Univers, est venue aux studios Paramount de Saint-Maurice. se LE TRAIN DES SUICIDES

Mme Vanda Urévillf, qui, après avoir été la vedette de « la Fin du monde », est la principale interprète féminine du « Train des suicidés

Opéra, 8 h. 15, Rigoletto, Danses espagnoles Français, 8 h. 30, Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, l'Aventurière.

Opéra-Comique, 8 h., Lakmé, le Sicilien. Odéon, 9 h.. Madame Sans-Géne.

(iaité-Lyrique, 8 h. 30, la Veuve joyeuse. Trianon-Lyrlque, 8 h. 30, les Cloches de Corneville.

Châtelet, 8 h. 30, Sidonie Panache. Variétés, 8 h. 30, Pile ou face.

l'orte-St-Martin, 8 30, Général Boulanger. Théâtre de Pari», 8 h. 45. Marius. Gymnase, 9 h., Défense d'afficher. Sarah-Bern., 8 45, Ces dames aux ch. verts. Mogador, 8 h. 30, la Vie parisienne. Ambigu, 8 h. 45, le Train de 8 h. Renaissance, 8 h. 45. Prisons de femmes. Pigallp. fl h., Donogoo.

Palais-Royal, 9 h., Une bonne fortune. Th. Antoine, 8 45, Bourrachon (Signoret). Bouffes-Parisiens, 8 h. 30, le Roi Pausole. Michodière. 8 h. le Sexe faible. Apollo, 8 h. 45. Papavert (Const. Remy). Athénée, 9 h., Pierre ou Jack ?

Madel., 9 15. Sacha Guitry, Yv. Printemps. Folies-Wagram, 8 50, la Revue du Canard. Ambassadeurs. 9 h., le Cyclone.

Saint-Georges, 9 h. 15, les Autres. Nouveautés, 9 h.. Encore 50 centimes. Comédie des Champs-Elysée», 9 h., Knock. Gd-Guignal, 9 h.. le Labor. des hallucinat Daunou, 9 h Enlevez-moi

Michel, 9 h. 15, la i.jsne de cœur. Arts, 8 h. 45. Machiavel.

Potinière, 9 30, la Folle Nuit (Marg. Deval) Comédie-Caumartin, 8 h. 45, le Caniche. Mathurins, 8 h. 45, Fabienne.

Montparnasse, 9 h.. Maya.

Atelier, 8 h. 45, Volpone.

Studio Ch.-EIys., 9 h. 15, Chant du berceau. Comcrdia, 9 h. 15. Uiie poule de luxe. Bataclan, 9 45. Chem. B.-Ayres (F. Gouin). Eldorado, 8 h. 45, Championnat de la danse. Cluny, 9 h.. Fauteuil 47 (Gaby Morlay). Déjazet, 8 30, En bordée (Pierre Darteuil). Ternes, 8 h. 45, Couchette n" 3 (opérette). Fontaine, relâche.

N'v.-Th., 8 30, Cavalleria rust.. Paillasse. Montrouge, 8 h. 45, 3 Jeunes filles. nues. Bonff.-dn-ÎJ., L. Raiter et sa tr. (m,-hall). Th. Moncey, Arsène Lupin (A. Brulé). Gobelins, 8 h. 30, la Fille de Mme Angot. AUJOURD'HUI. Nouveau-Théâtre, 8 h. 30, première (à ce théâtre) de Cavalleria rusticana et de Paillasse. Ternes,

ALHAMBRA 50, rue de Malte, PARIS-XI^ Métro République LE PLUS BEAU THÉÂTRE DE PARIS

PROGRAMME DU 9 au 15 OCTOBRE 1931 SUR L'ÉCRAN SUR LA SCÈNE

Pathé-Natan présente CORTINI Le grand Film parlé Français Le.eftieiire raaBlpHiateur BB dollars LES 3 BONOS r A K 1 1 K W|TT' CARR & REED 3 hommes et3 3 pianos SHORT ET LONG D'après le roman de ROI. DORGELÊS Les joyeux marins LES BALLETS

SIMOME CERDAN DE LOÏE FULLER JEAN MARCHAT dans

et LUGNÉ-POË "Les Caprices de la Lumière

SÉANCE PERMANENTE de 14 h. 30 à 19 h. 30

PRIX DES PLACES 20 francs Promenoir. francs SOIRÉE A 2rHËURES. PRIX DES PLACES 6 a 2O Frs Les Prix des places en matinée, les SAMEDIS. DIMANCHES et JOURS DE PETE sont ceux de la soirée.

LOCATION de 10 heure., ♦̃ Téltpnon» OBEWKAMPF 52-20.

8 h. 45. première (à ce théâtre) de Couclwtte 3. Montreuse. 8 h. 45. première (i ce théâtre) de Trois jeunes filles. nties. Gobelins. 8 Il. 30, première (à ce théâtre) de la Fille de rAadame Angot. Moncey. h. 45, première (à ce théâtre) à.' Arsène Lupin.

o- OPERA. Une représentation d'Othello sera. Sonnée demain soir. A cette occasion, M. Franz jouera le rôle d'Othello. tandis que Vflle Hœrner interprétera celui de Deadémoiie et que Endrèze personnifiera lage.

o- COMEDIE-FRANÇAISE. La répétition générale de la Tragédie d'Alexandre, pièce en dix tableaux, en prose, de M. Paul Demasy, musique de C.-P. Simon, sera domtée le samedi 17 octobre, en matinée. La première aura lieu le lendemain dimanche, en soirée.

-o- OPERA-COMIQUE. Mamom reparaltra sur l'affiche dimanche soir avec Mme Emma Luart MM. Micheletti. Roque et Tubiana. Le balkt du roy sera dansé par Mlle Mariette de Rauwera.

o- ODEON. Voici la distribution d'Ariel et Caliban, pièce en trois actes de M. Gaston Baudoin, dont la générale aura lieu lundi prochain 12 courant, en matinée Mil. Arquillière (Léon Tolstoï), Guy Pazy (Serge), Harry James (Guerrasime), Gautier Sylla (Gavrilo), Louis Seigner (l'ispravnik), Aubeleau (Mikail), José Squinquel (Vassili), Schneider (Pavlik), Clairjois (Karlik) Mmes Suzamie Courtal (Sophie Andreivna). Janine Crispin (Tania), Renée Simonot (lllioueha). 'Blanche Dars (Mateva), Christiane Ribes (Cléopatra), Tania Daleyme (Rina), Eva Reynal' (Mastavna Petrovna) et Germaine Duard (une servante). o- GAITE-LYRIQUE. MM. Duvaleix et Darnois interpréteront deux rôles importants dans le Scarabée bieu, opérette à grand spectacle de M. André Barde, musique de M. Jean Nouguès, qui passera prochainement à ce théâtre.

o- GYMNASE. Par suite d'engagements antérieurs, les représentations de Défense d'afficher se termineront le 15 octobre Proclvain,

o- COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. La direction retient la date du mercredi 28 courant, en soirée, pour 1a répétition générale de la pièce de M. Roger Martin du Gard.

o- TH. DES ARTS. Louis Gauthier dans Machiavel, le chef-d'œuvre d'Alfred Mortier.

o- BA-TA-CLAN. Le Chemin de Bwnos-Ayres, avec Rivory et le célèbre chanteur comique du disque et de la T. S. F. Fred Gouin. Faut. 3 à 15.

o- Hyménée. Nous sommes heureux d'apprendre le prochain mariage de M. Pierre Bégusseau, l'aimable administrateur du Châtelet. avec Mlle Jeannette Bruno. o- On vient de donner avec un complet succès, à Vienne, la pièce anglaise The mnn in possession, avec, dans le rôle principal, le célèbre jeune premier des théâtres Reinhardt, Oscar Karlweis. L'enthousiasme du public à son endroit est confirmé par l'unanimité de la presse. qui loue l'incomparable mélange de comique et de tendresse, la manière spirituelle et charmante et la richesse de nuances qui moment. dans presque toutes les salles d'Autriche et !les pays voisins, deux des films tournés le printemps dernier à Paris. à Paramount et à Billancourt, par Oscar Karlweis. Mam'zellc Nitouche et Bien que la vérité, où Karlweis a le même succès que sur la scène. Il doit créer à Vienne. après la pièce actuelle. une pièce française inédite de Jean de Letraz intitulée Un homme exquis.

UN GRAND SUCCES DE RIRE Aux Folies-Wagram, la Revue du Canard fait salle comble Demain et dimanche, matinées DEJAZET tt EN BORDEE ̃̃i FOU RIRE SPECTACLES ET CONCERTS

Folies-Bergère, 8 h. 30, l'Usine à folies. Concert-Hayol, 8 h. 30, Vive le nu

Palace, 8 h. 30. Parade de femmes. Empire, 8 h. 30. Marie Dubas.

Cas. de Paris, 8 30, gde rev. Paris q. remue Alhambra. 3 h. de mus. hall et de cinéma. Se* 8 h. 45, Damia. Fauteuils, 10 fr. Hamour, 10 h.. Tout tourne, les chansonn. Enrop., 3 h., 9 h., Max Trébor. Jean Marsan Fourmi, 9 h., Leardy et Verly, le Crochet Médrano, 8 h. 30, mat. idi, sam., dimanche. Coliséum, danse, mat. et soir.. attractions. Moului-Bouge, bal, 4 h., 8 30 et tte la nuit. Fantasio, concert, attractions, danse. MaBic-City-B«l, t. 1. j., 9 h.; d. et f., mat. Luns-park. 2 h. 30, 8 h. 30, attr., dancing. Jardin d'Accllm., entr.. 3 fr.; enfants. 1 fr. Palais-Pompéien, réouverture en octobre. o- Toute la presse a été unanime à reconnaüre que la rentrée de Marie Dubas à l'EMPIRE est le plus gros succès de la saison.

o Avis. Après 550 représentations consécutives qui ont battu tous les records de recettes et de succès, par auite d'engagements importants la direction du CASINO DE PARIS se voit dans l'obligation d'annoncer pour dimanche soir la dernière représentation de Paris qui remue, par conséquent quatre dernières représentations de la triomphale revue de l'année qui réunit les clous les plus sensationnels l'Orage sur l'océan, le Nu intégral, Chair et Marbre, les Ballets volants, etc. o- MEDRANO. Le triomphe de Rastelli Samedi et dimanche, matinées avec Rastelli et le nouveau programme. Les quatorze derniers jours de Rastelli. qui ne reparaîtra plus à Paris avant deux ans o- Une soirée de gala sera donnée le lundi 12 courant, à 8 h. 45, à la Fourmi. au bénéfice de a Chez Soi ̃», foyer des artistes de musir.-halls, cafés-concerts, cabarets et cirques. Au programme Mmes Dania, Jeanne Pierly, Lily May, etc. MM. Valiès. Vorelli, Sarthel, Emile Drain, etc. o- La sympathique artiste Amparo Fernandez visitera les malades de Broca le 13 octobre.

3 h. LA FOURMI 9 h. LEARDY et VERLY

LORDY KETTY MARA Le COUP du CROCHET ?


MON PÉRIPLE!

Pacifique.

J'éprouve de nouveau, après avoir franchi la Porte d'Or, la sphéricité de la terre. J'ouvre des yeux émerveillés, et ils me ramènent en moi. Je nais, je meurs, mais j'ai par,couru entre ces deux événements, peu sensationnels pour les autres, l'orbe de la lumière. C'est la route du ciel ou la route de, la, mer, dont nous prenons possessioa de nos jours avec une facilité dérisoire, qui donne à l'homme moderne sa plus belle leçon d'humilité. Il trouve de lui-même une définition nouvelle dans l'obéissance fière à cette destinée fermée comme un cercle, qui l'oblige à se connaître pour le plus grand bien de tous.

Me voici en plein Pacifique. Les reflets que le miroir des dieux renvoie changent la surface du monde, mais sa forme ne varie pas. La grande route s'ouvre large devant nous. Devant nous, les hommes. Décadence ? Niaiserie. Honolulu nombril du monde, où l'Orient et l'Occident clouent le diamant du pendule, où l'Américain, l'Européen, le Chinois, le Japonais, le Philippin, le Polynésien se coudoient, parfois se mêlent. Honolulu, que le soc des grands navires internationaux semble avoir arraché des eaux comme un éclat étincelant de l'avenir, avec cet ordre discret introduit par les villas et les routes américaines entre tes banians monstrueux, Antée, dont les cent bras cherchent obstinément la terre et les arbres-flamme aux fleurs écarlates. Honolulu, avec ton aquarium où les cavernes d'aiguemarine et de corail versent l'écrin de leur forme miraculeuse ces paons et papillons des profondeurs, ce velours, cette vie noyée dans le crépuscule azuré, ces pollens im- pondérables que les brises ont épar- pillés sous les eaux dont tous les joyaux verts des trésors sousmarins irisent le collier de perle qui s'accroche aux brisants de la plage de Waikiki. Honolulu. larmes de déesse mourante tombant, comme un grêle fraîche, dans la coupe d'acier chromé que le monde naissant lui tend de son poing musculeux. Honolulu.

Une aurore formidable se lève, et c'est le Pacifique qu'elle éclaire, cependant que l'Occident s'enfonce peu à peu dans la pénombre de l'Histoire. La Méditerranée avait donné l'empire à Rome. L'Atlantique a donné l'empire à l'Europe. C'est fini. Les vieilles idoles sont mortes, même dans le cœur de ceux qui voudraient leur sauver la vie, car, pour les protéger, ils les affublent d'oripeaux si ridicules qu'ils achèvent de les tuer. Des deux côtés du Pacifique, Amérique et Russie sont en veine d'en tailler d'autres, sinon dans la pierre et le bois, du moins dans le verre, le fer, le ciment, cependant que la Chine, avec son réservoir d'hommes immense et son vieil esprit métaphysique, monte en dessous, peu à peu. Il y a plus de Japonais et de Chinois sur ce bateau que d'Européens et d'Américains même, les uns un peu distants, réservés, enfermés dans la cuirasse défensive de leur discipline aristocratique, peut être inquiets des grandes masses qui se lèvent aux deux extrémités de la corde de l'horizon; les autres, expansifs, cordiaux, très courtois certes, mais familiers, comme s'ils sentaient en euxmêmes le fond, le poids et la puissance de la marée humaine qui les porte vers le haut. Oui, je tourne avec le soleil. J'ai senti sa pulsation déplacer vers l'ouest, d'un bloc, le versant californien de l'Amérique où la plus grande industrie et l'art le plus nouveau s'installent où d'énormes fruits, qu'on dit sans saveur quand ils échouent dans nos halles lointaines, ruissellent d'or sucré sur les tables de San-Francisco où l'activité et la confiance circulent entre ces montagnes blondes couchées dans la lumière comme des corps de femmes nus, avec leurs contours fermes et leurs replis voluptueux où l'hospitalité despotique des amis inconnus la veille s'empare de vous comme d'une proie.

Vertu des peuples primitifs Avec quelle ivresse je t'ai goûtée, dans tes villes quelque peu dégingandées où alternent les gratteciel, les terrains vagues, les magnifiques jardins, les cabanes de bois, les magasins grotesques dont le toit est une enseigne bouteille, automobile, lampe, machine à coudre. Comme tu m'as aidé à ayner ces horizons étranges où se dressent, comme une forêt mutilée, dix mille puits de pétrole, ces cent mille harpes de fer qui font courir, au long d'immenses avenues, la flamme et la force, et ces concerts géants, au flanc d'une colline dont la caverne de ciment, conque sonore, pure comme un temple chinois, verse les orgies de l'orchestre à soixante mille auditeurs et le soir, le soir, cette fête de lumière City Lights cet océan renversé des étoiles où des milliers de feux pourpres palpitent comme une respiration. Villes protées, où d'énormes monstres marins vivent dans la familiarité des hommes. Villes paradoxales où l'on rencontre des riches qui ne sont ni des parvenus, ni des snobs, ni des rétrogrades, ni des sots. des pauvres qui versent des pleurs d'enthousiasme parce que naissent des dieux nouveaux. Campagnes fabuleuses où règne la fécondité des tropiques ramenée à la mesure de l'homme par le souffle puissant du Pacifique. Telle une vieille courtisane venue d'au delà des mers pour éprouver sur ces hommes neufs la vertu de ses charmes défraîchis, j'attendais Douglas Fairbanks sous une véranda, à plus de deux mètrea du soL Quand il

s'est envolé vers moi en frôlant à j peine d'une main la balustrade, j'ai senti la jeunesse du monde rebondir dans mon cœur que je croyais; mort. Et pourquoi serait-elle venue, vivre ici, cette fameuse Miss Grèce:' de l'an dernier, sinon pour apport ter à de nouveaux espoirs l'appro-! bation de la beauté antique ? La merveilleuse créature qui fait va-! rier d'instinct ses profils et ses lignes, sans déplacer l'harmonie, comme la terre californienne ellemême, est un postulat fondamental de la conscience divine. Elle ne peut se tromper.

Comment donc exprimer la fraicheur de ces âmes simples, non encore gâtées par l'argent, ou plutôt par la propriété ? L'esprit de conquête, dans les consciences vierges, a la pureté du matin. Comprendra-t-on ? Pour les Américaines, le plan du cœur et le plan des affaires ne se confondent jamais. Et il est bon qu'il en soit ainsi, car, dès qu'on se refuse à les distinguer, on introduit dans le plan des affaires des équivoques favorables aux affaires de ceux qui n'ont pas de cœur. Je crains que la plupart de nos malheurs, à nous, Français, depuis la guerre, soient venus de la méconnaissance de cette réalité élémentaire, qui nous a fait passer aux yeux des Américains pour des hommes incapables de dire ce que nous voulions, ni même de le savoir, et les a fait passer à nos yeux pour des hommes incapables de mouvements affectifs. Mes amis d'Amérique, vous nous pardonnerez, parce que vous nous aimez malgré nous, et avec l'ingénuité touchante du fils qui méconnaît ses vertus propres et qui croit que son père détient, dans l'ordre de l'esprit, le secret de la perfection. Mais nous, parviendrons-nous à vous comprendre ? Nos organes encore vivants, nos organes naissants ne parlent pas la même langue. Vous sentez déjà ce que nous ne savons plus, parce que nous avons tout vécu et trop souffert peutêtre, que nos artères s'ossifient, alors qu'un sang vermeil emplit les vôtres. Une grande âme embryonnaire palpite en Amérique, je le sais. Machine ? Standard ? Niaiserie. L'Esprit fut toujours une fleur du feu. Le feu est le cœur des usines. Si nous voulons vaincre la machine, commençons par la diviniser.

Pacifique si, dans l'avenir, tu ne mérites pas ton nom, que la volonté des dieux soit quand même faite, car tu berces sur tes abîmes la vie sprirituelle, qui toujours sort de l'action et n'est jamais sortie que de l'action. L'escadre améri- j caine était rangée dans la rade de; San-Francisco quand le Shinyo\ Maru, le pavillon du Soleil Levant à son faîte, en est sorti. J'espère, et par instant je crois, qu'elle ne quittera jamais cette rade pour des œuvres de mort. Mais il est bon que la force dite matérielle accompagne dans sa marche la progression fatale de l'Occident courant, avec le jour, à la rencontre de l'Asie. Il y a, dans cette force même, un rythme secret qui l'apparente aux besoins sentimentaux en mal de renaissance et qui a révélé l'Europe à l'Asie avec une violence où l'Asie, secouée de son sommeil millénaire, doit retrouver, grâce à son intuition des analogies spirituelles, ses propres rythmes sauveurs. Par une des ces immenses nuits de l'Océan où la pleine lune accroît la solitude du cœur en répandant sur les eaux le silence de sa lumière, le jazz a violenté ma rêverie. J'ai quitté le pont, je suis entré dans le salon où trois joueurs de guitare exotique, un Américain, un Philippin, un Hawaïen, introduisaient dans la rumeur anonyme de la mer la volonté organisatrice de l'homme, cependant qu'une jeune Japonaise les accompagnait au piano. A qui la victoire dernière, sinon à l'harmonie même de l'orchestre qui exalte, en les multipliant les unes par les autres, toutes les personnalités ? Miracle L'Hawaïen, un métis d'Anglais et de Polynésienne, menait le concert. Il se levait parfois, faisait le tour du pont, rentrait, s'asseyait, retombait dans le rythme comme un chat sur ses pattes ou, au contraire, de trois pincements de corde, de deux saccades de tête, le ralentissait, le pré- cipitait, le modifiait, le brisait, le recréait à sa guise. Est-ce un symbole ? C'est un fait. Le cœur du Pacifique et du monde m'a semblé, une seconde, battre dans la poitrine de ce monstre musical. Elie FAURE.

L'effort français en Cochinchine M. Krautheimer, gouverneur de la Cochinchine, dans un discours éloquent prononcé cet été, à l'ouverture de la session ordinaire du conseil colonial. avait esquissé les sages mesures adoptées pour enrayer les effets de la crise morale et économique qui, depuis deux ans, éprouve notre colonie.

Préconisant la confiance, il avait fait appel au concours patriotique de la presse pour calmer les esprits.

On ne peut que partager l'optimisme raisonné de l'orateur si l'on prend connaissance des documents annexés qui viennent d'être publiés à Saigon, comme complément au rapport présenté au conseil colonial, et qui sont riches en détails attachants.

On voit en effet que d'importantes améliorations de tout ordre ont été réalisées de juin 1930 à juillet 1931, notamment pour tout ce qui concerne le problème capital de l'alimentation du pays en eau potable, les prêts consentis aux cultivateurs, la création de villages de colonisation en faveur des petits propriétaires, l'organisation de l'apprentissage et la réforme du régime des monts de piété.

D'après ces quelques exemples, il est témoigné par la France a sa belle possession de Cochinchine, objet, comme I toute l'Indochine, de la vigllante solHeiturie du gouverneur générai Pasquier.

Le jury acquitte

Raymond Félisaz

meurtrier involontaire Le dimanche soir 26 avril, M. Raymond Félisaz, mécanicien très honorablement connu, rentrait chez lui, H, rue d'Aubervilliers. Une pièce de son appartement était contiguë avec l'arrière-boutique du débit Moitry. Sans cesse, le bruit fait par des consommateurs attardés troublait le repos des locataires de la maison, si bien que diverses plaintes avaient été déposées, d'ailleurs sans résultat.

Ce jour-la, précisément, M. Moitry avait invité plusieurs personnes, notamment M. Poirot, son beau-fils, et M. Jauni, un ami. On parlait si fort, dans l'arrière-boutique, que Félisaz sortit de chez lui, gagna le couloir d'entrée, frappa à un volet et cria Allez-vous bientôt vous taire? De ,1'intérieur, une voix répoadit: Fiche-nous la paix!

La discussion s'envenima, si bien que Félisaz et M. Moitry se rendirent au commissariat, où un brigadier les exhorta au calme. Par malheur, au retour, la dispute reprit. Et bientôt, dans ce même couloir obscur où la querelle avait commencé, les quatre antagonistes se retrouvèrent aux prises. A j l'audience, l'accusé explique

Je me suis vu entouré de MM. Moitry, Poirot et Jauni. Il faisait ei sombre que j'ai allumé une lampe électrique. J'ai été bousculé, je suis tombé, j'ai saisi mon revolver. A ce moment, j'ai reçu un coup de pied sur la main et le coup est parti.

Le coup est parti et la balle est allée traverser le poumon de M. André Jauni, qui succomba le lendemain à l'hôpital. Comptable, il était père d'un enfant. Avant de mourir il put déclarer, en parlant du meurtrier

C'est un fou, je ne lui ai rien fait!

Félisaz, très ému, de déclarer de son côté

Je ne le connaisais pas! Je ne l'avais peut-être jamais vu!

La faute initiale, précise alors le président Barnaud, c'est vous, Félisaz,! qui l'avez commise en emportant votre revolver au commissariat. Il fallait précisément laisser cette arme chez vous

J'en conviens d'autant plus, répond l'accusé, navré, que je regrette infiniment la mort de ce malheureux Est-il équitable, dans ces circonstances, d'employer le mot « crime » ? Le défenseur, M* Paul Dubout, ne parlera que de « l'accident ». Les témoins, toutefois, seront en contradiction avec l'accusé. MM. Moitry et Poirot exposent

de façon différente la scène du couloir. Le premier a vu Félisaz viser aa victime. Le second assure qu'une rixe s'est engagée, que le meurtrier est tombé, mais qu'il s'est relevé et a tiré debout. Donc, aucune certitude. Par contre, le docteur Paul a constaté que l'accusé a reçu diverses ecchymoses, et notamment un coup violent à la main droite. Aussi l'avocat général Siramy ne requiert-il qu'une peine légère. Après une chaleureuse plaidoirie de M* Dubout, le jury a prononcé l'acquittement de Félisaz.

La municipalité de Paris va rendre visite à celle de Berlin Au cours de la manifestation de sympathie dont il a été récemment l'objet dans son pays natal, que le Petit Parisien a signalée, M. François Latour, président du conseil municipal, avait annoncé la prochaine visite de la municipalité de Paris à celle de Berlin. Ce voyage, décidé à la suite d'une invitation du docteur Sahm. bourgmestre de Berlin, se situe dans les manifestations consécutives à la visite de MM. Laval et Briand à la capitale du Reich. C'est dire qu'il est destiné à Inaugurer des relations d'un caractère nouveau entre les deux capitales. Il aura lieu du 18 au 20 octobre. Le programme n'en est pas encore définitivement arrêté, mais on peut prévoir que M. François Latour, qu'accompagneront ,M. Failliot, vice-président du conseil municipal, et M. René Weiss, le mettra à profit pour étudier le régime des transports et tout ce qui se rattache à l'aménagement et à l'organisation hospitalière de Berlin.

Une femme se jette à l'eau avec son enfant

Boissons, 8 octobre (dép. Petit Paris.) Une journalière agricole de Taillefontaine, Mme Yvonne Lavoisier, trentecinq ans, avait été récemment remerciée par son patron. Très affectée de ce renvoi et craignant de se trouver sans ressources, la malheureuse femme décida de se donner la mort avec son enfant, un bébé de neuf mois, et serrant le petit être dans ses bra3, eHe alla se jeter dans l'étang de Thimet.

La maladie entre par le nez

LE CONGRÈS

D'AÉRONAUTIQUE COLONIALE Le congrès d'aéronautique coloniale étudie en ce moment l'organisation des lignes aériennes aux colonies, sous la présidence de M. Proust, député, président du groupe d'aviation de la Chambre et spécialiste des questions coloniales qu'il a eu souvent l'occasion d'étudier sur place,

Parmi les rapports que l'assemblée a successivement entendus, ceux de MM. Jules et Guenault ont soulevé des diseussions où l'ingénieur en chef Kahn et le commandant Dagneaux ont préconisé divers itinéraires en Afrique du Nord.

L'étude des cartes aériennes a passionné l'assistance. Le colonel de Martel, du service géographique de l'armée, et le colonel Talon, ancien chef de ce service, ont énuméré les cartes en usage dans l'aéronautique, dont ils ont présenté les types les plus récents. L'ingénieur en chef de la marine Kahn, ancien chef du cabinet du mi- nistre de l'Air, a rendu compte du nouveau modèle de carte dont il est l'auteur et qui, entre autres avantages.l, permet d'exécuter immédiatement les opérations du point au cours d'une navigation aérienne.

M. Kahn a, de plus, préconisé la réu- nion d'une abondante documentation géographique permettant de reconnaître les points les plus remarquables des itinéraires et notamment les aérodromes. qui, trop souvent, échappent aux navigateurs aériens. Il a vanté la signalisation abondante et visible, même au-dessus des villes il a fait, en terminant, allusion aux services que l'aviation peut rendre dans l'étude des fonds maritimes et qu'elle rendrait tout spécialement dans le choix d'îles flottantes, si les progrès de l'aéronautique tardent trop à rendre possibles les traversées directes des océans.

Enfin, pour terminer. le navigateur Bellonte. le glorieux compagnon de Costes, a fait le récit alerte et souvent teinté d'humour du fameux voyage qui. on s'en souvient, fut interrompu aux Açores par le mauvais temps la précision de l'établissement impromptu de la route de retour a fait l'admiration de l'assistance qui a acclamé le vaillant avlateur.

Le ministre de l'Air britannique fait escale au Bourget

Le ministre de l'Air britannique, lord Almuree, est arrivé au Bourget hier à 14 h. 30, à bord d'un avion de transport anglais quadrimoteur piloté par Jowel. Lord Almuree a été reçu à sa descente d'avion par M. Riché, sous-secrétaire d'Etat à l'Aéronautique par le général Poli-Marchetti, chef du cabinet militaire du ministre de l'Air, et par MM. Vivent, sous-directeur de l'aérecteur de l'établissement régional de navigation aérienne Girardot, commandant du port aérien, etc. Les honneurs militaires ont été rendus par une compagnie du 34« régiment d'aviation. Le ministre anglais de l'Air a visité le port aérien, s'est arrêté longuement devant le Point-d'interrogation et s'est entretenu quelques Instants avec Codos et Robida.

Lord Almuree, qui se rend à Bucarest à la conférence internationale, quittera Paris ce matin.

AU CADRE DE RESERVE Le médecin général inspecteur Audibert. en congé, est placé dans la section de réserve du cadre du corps de santé militaire des troupes coloniales.

Un monument à la mémoire du cardinal Amette a été inauguré dans son pays natal

Le cardinal Verdier, archevêque de Paris, a présidé la cérémonie Evreux, 8 octobre (dép. Petit Parisien.) Ce matin a eu lieu à Douville-surAndelle l'inauguration d'un monument érigé à la mémoire du cardinal Amette, dans l'église paroissiale.

C'est à Douville, en effet, où son père était instituteur public, que naquit le 6 septembre 1850 le futur archevêque de Paris.

Ce monument n'est autre que la ma- quette de celui qui se trouve dans la basilique du Saoré-Coeur de Montmartre et qui est l'oeuvre de M. Hippolyte Lefebvre, membre dn l'Institut. Il a été offert à l'église de Douville par le cardinal Verdier, qui a présidé en personne la cérémonie, entouré de NN. SS. Gaudron, évêque d'Evreux, et Clément, évêque de Monaco. Le maire de Douville et le conseil municipal de la petite ville y assistaient, ainsi qu'un groupe de parents du cardinel Amette et de nombreuses personnalités ecclésiastiques et civiles de la région. Après un office pontifical, célébré par Mgr Gaudron, eveque d'Evreux, l'éloge du cardinal Amette a été prononcé par Mgr Beaupin, secrétaire du concile des Amitiés françaises à l'étranger, lui-même originaire du diocèse d'Evreux.

En terminant, Mgr Beaupin a tracé du cardinal Amette ce portrait La situation religieuse infiniment meilleure que nous possédons aujourd'hui. il a fortement contribué à la rendre possible. Il prépara ce vaste chef-d'œuvre de son esprit de mesure enchassé dans son esprit surnaturel. La proverbiale sagesse normande qui n'exclut ni le goût de l'entreprise ni d'une intelligence vive, d'une décision la fermeté défensive mise au service prompte, d'un désintéressement total et le tout commandé par un amour vibrant, ardent, total aussi, de la patrie, de l'Eglise et du Christ.

Voilà ce que fut, en traits rapides le cardinal Léon-Adolphe Amette, archevêque de Paris, l'enfant enjoué et rieur du bon maître d'école de Douville-sur-Andelle, brillant élève du petit séminaire de Saint-Aquilin, l'un des plus beaux exemples de l'éducation sacerdotale que l'on donne à Saint-Sulpice, le loyal et laborieux collaborateur de c i n q des évéquea d'Evreux. Après avoir fait la joie du diocèse de Bayeux, il est devenu l'honneur de Paris et de toute la France. A l'issue de la cérémonie, les assistants, après avoir défllé devant le monument, se sont rendus en cortège au calvaire béni en 1899 par le cardinal Amette, au lendemain de son sacre. Puis un vin d'honneur a été offert par la municipalité de Douville aux autorités et aux sociétés. Le nom de rue du Cardinel-Amette a été donné à la principale artère du village. La Banque syndicale de Paris a fermé ses guichets

Un avis apposé, hier matin, à l'entrée des bureaux de la Banque syndicale de Paris, 32, rue de Trevise. dont le siège est 80, boulevard Haussmann, a annoncé à la clientèle que l'établissement « contraint par les circonstances de la crise actuelle » suspendait momentanément ses opérations et fermait ses guichets sans toutefois fermer ses portes. Cet avis ajoute que les titres confiés à la Banque syndicale de Paris sont entièrement disponibles.

Dans une cour, à Asnières un Algérien est tué

d'une balle dans la tête PAR QUI ? LA POUCE CHERCHE. Depuis près de dix ans, une ouvrière d'usine, Mme Julie Brassart, trente ans, vivait avec un manœuvre algérien de son âge nommé Mansouri. Mohamed.' Le couple avait habité successivement Colombes, Argenteuil. Dernièrement Il était venu résider 43, me du Repos, à Asnières.

Après avoir longtemps supporté les sautes d'humeur de Mansouri. la jeuae femme décida brusquement, dimanche dernier, de le quitter, car, depuis peu, il s'adonnait à la boisson et la maltrai- j tait.

Mercredi après-midi, à la suite d'une vive altercation, elle fit ses paquets, bourra une valise et alla déposer le tout chez une amie, Mme Henriette Roy, qui partage avec un Marocain, Mohamed ben Sliman, une chambre meublée dans une sorte de cité, au numéro 47 de la même rue. Dans la soirée, accompagnée de son fils Joseph, âgé de huit ans, Mme Julie j Brassart revint chez ses amis et leur déclara qu'elle venait d'être malmenée à nouveau par Mansouri et qu'elle ce-, nait leur demander l'hospitalité. Un voisin, Lehcen b::n Bihi, trente-sept ans, présent à l'entretien et à qui la soli- tude pesait. s'offrit spontanément remplacer Mansouri. ce qui fut accepté. La jeune femme gagna avec son enfant la chambre de son nouvel ami, où elle s'installa.

Un peu après 22 heures, alors que

tout le monde dormait dans la cité, on perçut des pas et des bruits de voix. Quelqu'un frappait aux portes en criant « Mohamed! Où est Moha- med? » Mme Brassart reconnut aussi- tôt la voix de Mansouri, mais elle se garda bien de répondre. On entendit une porte s'ouvrir. Quelques secondes plus tard une détonation claquait ians la nuit. Puis tout rentra dans le calme. Au bout d'un quart d'heure, prise d'un secret pressentiment, l'ouvrière se leva et trouva son ex-ami Mansouri étendu dans la cour, la tête trouée d'une balle. Il était mort.

Ce n'est que deux heures plus tard que les agents furent prévenus. Le commissaire de la circonscription, M. Godard de Donville, accompagné de son secrétaire, M. Fourdet, et des inspecteurs de la brigade nord-africaine, commença aussitôt son enquête, mais se heurta à de grandes difficultés. Ben Sliman, sur qui semblaient peser les soupçons, dormait d'un sommeil pesant et déclara n'avoir entendu ni appels ni coup de revolver. Aucune arme ne fut trouvée dans sa chambre et il protesta véhémentement de son innocence. Néanmoins, on l'a gardé à la disposition de la justice. En effet, il est établi que Mansouri savait que son ex-amie avait déposé sa valise chez Mohamed ben Sliman et il s'était répandu, dans divers cafés, en menaces de mort contre ce dernier, qu'il accusait d'avoir poussé la jeune femme à le quitter. Il Ignorait, d'ailleurs, qu'elle fût devenue la maîtresse de Lehcen. L'enquête se poursuit.

Le désespéré de la Porte-Saint-Martin s'est marié « in extremis »

Le Grec Alex Bollas, allas Debray, qui, dans les circonstances que nous avons relatées, tenta de se suicider lors de la représentation au théâtre de la Porte-Saint-Martin du Général Boulangcr, s'est marié hier in extremis. On sait que Debray-BoUas, âgé de soixante et un ans. vivait avec une amie Mlle Gisèle Sonnette, âgée de vingt-quatre ans, dans un meublé situé 2, rue Maunoury, à Bois-Colombes. L'état du désespéré reste grave et il a demandé à régulariser d'urgence sa situation avec sa compagne. Le mariage a donc été célébré hier, à 18 heures, à l'hôpital Saint-Louis, dans une salle où sont soignés une quarantaine de malades. C'est M. Chaumet, maire-adjoint du X* arrondissement, qui, ayant ceint son écharpe, a procédé à l'union de Debray-Bollas et de Mile Sonnette, en présence de deux témoins amis des nouveaux époux.

A L'EXPOSITION

QUE VA DEVENIR

LE PAVILLON DE MOUNT-VERNON? Un peu prématurément, on a dit que le pavillon de Mount-Vernon, reconstitution parfaite de la maison de Washington, était acheté et prêt à être démonté. A là vérité, il n'en est rien. Le commissariat de la section des Etats-Unis a bien reçu des offres d'achat de la part de riches propriétaires, Français pour la plupart, mais aucune décision n'a été prise par le commissariat américain, pour la bonne raison que le pavillon ne lui appartient pas et qu'il est la propriété des entrepreneurs américains qui l'ont édifié et l'ont loué seulement pour la durée de l'Exposition. Le commissariat se contente donc d'enregistrer les offres et de les communiquer aux intéressés, mais eux seuls décideront du sort de MountVernon.

Un fait est certain, c'est que le pavillon ne sera pas démonté pour retourner aux Etats-Unis. Un moment il avait été question de le faire figurer à l'Exposition de 1933 à Chicago, mais à la réflexion, il a paru moins onéreux d'en construire un autre sur place que de transporter celui de Vincennes. Quant aux meubles historiques de Washington, ils repasseront naturellement l'Océan.

Au cas où la date de clôture serait reportée au 11 novembre, MountVernon restera jusque-?à ouvert au public, sauf une ou deux annexes, nota,mment le paviliûn de droite abritant la cuisine de Washington et l'exposition d'objets indiens, qui servirait d'entrepôt pour les caisses et l'emballage des collections.

Le pavillon des îles Philippines sera un des premiers à disparaître. Déjà, le gouvernement philippin a fait don de nombreuses boiseries, échantillons, et des fameux orchidées à la Ville de Paris, qui les répartira entre ses divers musées. Ces objets resteront jusqu'à la fin de l'Exposition, mais les collections particulières vont être sous peu mises en caisse» et repartir vers leur lointaine patrie.

René Boulanger.

La délégation permanente du jury supérieur

Dans sa première séance, le jury supérieur a désigné les membres de la délégation permanente prévue à l'article 28 du règlement qui sont M. Georges Schwob d'Héricourt, président général de la section métropolitaine, président le prince Pierre Lanza di Scalea, commissaire général d'Italie M. Henri Carton, commissaire général de la Belgique MM. Pierre Guesde, commissaire de l'Indochine Gérard, commissaire de l'Algérie Dalbouzc, rapporteur général du jury supérieur Frager, secrétaire général du jury supérieur, membres.

Cette délégation examinera les réclamations auxquelles auront donné lieu les attributions et récompenses décernées pour les 31 groupes, 163 classes et 27 sections.

10.975 infractions en huit mois sur les passages cloutés

A titre de renseignement, la préfecture de police fait connaître que les gardiens de la paix ont relevé, du 1" janvier au 31 août de cette année, soit en huit mois, infractions sur les passages cloutés, soit 8.142 à la charge des automobilistes et 2.833 à la charge des piétons.

Un représentant de commerce avait été trouvé tué

sur la voie près de Deuil Dans la soirée de lundi, on trouvait sur la voie du chemin de fer. à 300 mètres de la gare de Deuil (Seine-etOise), le cadavre d'un représentant de commerce, M. Marcel Lehmann, âgé de quarante-huit ans, habitant 78, rue des Chesacaux, à Montmorency. Le représentant de commerce avait passa la journée à Paris et l'on crut que, s'étant trompé de train et s'apercevant de son erreur en gare de Deuil, il était descendu du train en marche pour ngagner Enghien-les-Bains par la ,vif. On supposa encore, comme en témoignait un défoncement du thorax, constaté par le docteur Bousquet, qu'il avait été tamponné par un train ou une machine. Cette hypothèse se trouvait donc renforcée du fait que M. Lehmann était atteint d'une surdité quasi totale, ce qui expliquait qu'il n'ait pas entendu l'arrivée du convoi.

Le cadavre fut transporté au domicile du défunt avec l'autorisation de M. Reymond, commissaire de police de Deuil.

Mais dans la journée d'hier, on s'aperçut qu'une serviette en cuir que portait habituellement le représentant de commerce! et le portefeuille, dont il aurait dû ètre porteur n'avaient pas été retrouvés sur la voie.

Ces circonstances, s'ajoutant à ce fait oue M. Lehmann avait touché la veille un chèque de 98.000 francs dont on ignore actuellement l'emploi qu'il en flt, donnèrent à penser à la famille que M. Lehmann attrait pu être victime d'un attentat. Le parquet de Pontoisr, avisé, a fait surseoir l'inhumation du cadavre, et M. Plhler, jure d'ina·truction. a ouvert une enquête.


Ce qu'il faut faire au jardin en octobre

Au cours de ce mois, c'est encore toute une série de travaux importants qui doit nous retenir au jardin si nous voulons prolonger la récolte de certains produits et en mettre d'autres hors des atteintes de la gelée

Nous voici, amis !ecteurs, à une époque de l'année où les conditions météorologiques changent rapidement. En effet, avec octobre, c'est la chaleur du soleil beaucoup réduite dans la journée, et les nuits très longues. Déjà les gelées blanches font leur apparition la végétation se ralentit considérablement c'est la période hivernale qui commence.

Ce n'est pourtant pas dire qu'il n'y ait plus rien à faire au jardin. Au contraire, même l'approche des froids amène toute une série de travaux qu'il faut satisfaire à temps pour ne pont perdre le bénéfice (les cultures entre- prises, des travaux exécutés, des soins apportés au cours des mois précédents. Aussi bien, l'activité au jardin n'estelle jamais suspendue. Il y a toujours quelque chose à y faire, et octobre est, en réalité, un mois chargé de travaux divers, que nous allons brièvement énumérer. Ils présentent simplement un peu moins d'urgence que ceux de la période estivale et permettent au jardinier de respirer.

Peu de semis de légumes à faire en ce mois, si ce n'est des laitues d'hiver et de printemps Palatine, grosse blottde, Batavia ou autres, que l'on sèmera sous châssis ou cloches, pour les repiquer en pépinière, également sous abri vitré, et les planter en février-mars. Par contre, il est temps de terminer, si ce n'est déjà fait, la mise en place des oignons blanc hâtif semés en août, et de repiquer, en pépinière, les choux de printemps semés le mois dernier.

Les dernières pommes de terre doivent être arrachées par un beau temps et, après avoir été ressuyées et triées, rentrées en cave pour l'hiver. II faudra trier également celles qui sont rentrées et les surveiller au cours de l'hiver, car la pourriture hivernale sera redoutable cette année, en raison des pluies. Enfin, on aura, en octobre, à arracher tes haricots, à mettre en place les plants de fraisiers préparés le mois dernier, à poursuivre le liage des chicorées et des scaroles les plus avancées, à commencer le blanchiment des cardons, à butter ou engranger les céleris-côtes, à surveiller les légumes frileux et à prendre des dispositions en vue de gelées sérieuses.

Dans la partie fruitière, la récolte des fruits est la principale occupation, mais il faut la retarder le plus possible. Si les fruits sont en sacs, ils n'ont rien à craindre d'une gelée blanche. Rentrés trop tôt. les fruits de garde se flétrissent. Méfions-nous, toutsfois de la pourriture, afin de pouvoir utiliser en compotes ceux qui commencent à se tacher. Vers la fln du mois et le suivant, on pourra envisager la plantation des arbres fruitiers, préférable à celle de printemps dans les terrains sains. Dans la partie agrément, il s'agit maintenant de rentrer les plantes frileuses, de repiquer sous châssis, en pleine terre ou en godets, les plants de semis de fleurs faits le mois dernier, de planter les oignons à fleurs à floraison printanière, et, le plus tôt possible, de regarnir avec les pensées, myosotis, silènes et autres, les plates-bandes libérées de leurs plantes estivales. L.-E.-Marie Mouijnot,,

vice-président de la Confédération générale agricole.

LES DEMANDES DE SECOURS POUR LES CAS D'ASPHYXIE

Le préfet de police fait connaître à la population qu'il a organisé dans le régiment de sapeurs-pompiers un centre d'enseignement et de recherches pour les soins à donner, en cas d'asphyxie, à Paris et dans le département de la Seine.

En conséquence, pour les secours d'urgence qui sont nécessaires dans tous les cas d'asphyxie, d'accident produits par submersion, noyade, oxyde de carbone, le public est prié de faire appel aux pompiers par l'un des moyens indiqués ci-après

1° Sur la voie publique, par les avertisseurs d'incendie

2° Dans les immeubles, par les téléphones ordinaires en demandant les pompiers par le téléphone automatique, en faisant le n° 18

Enfin en s'adressant au commissariat ou poste de police le plus proche qui demandera immédiatement le secours.

Un gala pour la vie moins chère présidé par Mlle Paris

Mlle Paris 1931, ambassadrice de Paris, avait organisé hier soir, au Claridge, à l'occasion du gala de superélégance féminine, une manifestation parisienne des plus originales « pour la vie moins chere

Devant une assistance aussi nom- breuse que choisie, dans laquelle on remarquait de nombreuses vedettes de la scène, elle présenta, avec l'aide de la mission de propagande de la mode et de la haute couture françaises à l'étranger qu'elle forma cet été, des robes d'après-midi, du soir et des manteaux dont la pièce la plus chère coûtait 150 francs.

Au cours du gala et du souper qui suivirent cette présentation eut lieu une première sélection parmi les candidates au titre de « Mlle Paris 1932 », dont l'élection se fera le 4 décembre. LA FAUTE DU RETRAITE Depuis quelques années retraité aux Mureaux, M. Loule Villevieille, soixantetreize ans, devenu veuf, fut invité à passer les samedis et dimanches à Paris, chez un épicier, M. Jaubert. habitant 12, rue du Poteau.

M. Villevieille rendait de menus services. La boutique où on l'avait accueilli passa aux mains de M. Raphaël André, qui conserva cet ami si précieux. Mais bientôt on découvrit que M. Villevieille puisait dans la caisse dont il avait la garde. Le vieillard, qui a signé une reconnaissance de dette de 3.500 francs, a été condamné, après plaidoiries de M1' Terrier et Pierre Charpentier, à un an de prison avec sursis et un franc de dommages-intérêts.

Auteurs de vols multipies un ouurier et son fils sont arrêtés à Drancy A leur domicile, on trouve un stock de marchandises les plus variées Depuis plusieurs jours, le brigadierchef Fulminet, de la police judiciaire, assisté des inspecteurs Lagal, Hénin et Combal s'évertuait, sans succès, à retrouver les traces de cambrioleurs qui exerçaient leur coupable industrie dans la région de Pantin, Drancy, Aulnay-

Les époux Muller et leur ttls René sous-Bois. Une nouvelle plainte, émanant celle-ci d'un directeur de cinéma de Drancy, M. Juillet, permit soudain aux policiers d'orienter utilement leurs recherches.

On avait volé à M. Juillet un appareil de cinéma sonore et des disques dont la liste fut donnée aux policiers. Or, en surveillant la maison d'un individu sur qui pesaient de sérieux soupçons, les inspecteurs entendirent un haut-parleur nasiller l'air d'un des disques volés. Quelques jours après, l'homme, un magasinier. Henri Muller, quarante ans, était arrêté au sortir de l'usine où il travaillait, rue du Parc, au Bourget. Peu après c'était le tour de son fils, René, seize ans. A leur domicile, 5, avenue Pascal, à Drancy, un petit pavillon en bois, dont Muller est propriétaire, on retrouva pour environ 150.000 francs de marchandises les plus diverses trois « pick up », une cinquantaine de kilos de bonbons, du linge en quantité, des bonbonnes d'alcool et jusqu'à un sac postal. Les vols avoués par Muller père sont au nombre d'une vingtaine. On lui en impute au moins le double.

Outre la plainte de M. Juillet, on a enregistré également celles de M. Jacob Meyer, propriétaire de cinéma Mme veuve Gayaud, mercière, avenue Sully; René Karle, débitant, avenue Pascal Mlle Granier, avenue Sully, dont l'appartement avait été complètement dévasté, tous à Drancy.

Muller père et fils, après avoir été interrogés par M. Debène, secrétaire du commissariat de Pantin, ont été envoyés au dépôt. La femme Muller, trente-huit ans, a été laissée en liberté pour subvenir aux besoins de ses deux fillettes de neuf et sept ans. Elle sera poursuivie pour complicité et recel. LE DRAME DE LA RUE DESCARTES M. Matifas, juge d'instruction, vient de renvoyer devant la chambre des mises en accusation le Belge Emile Urbain, qui, le 16 mai dernier, 6, ruo Descartes, assomma à coups de fer à repasser sa maîtresse, Louise Ramette, qui lui reprochait de ne rien faire. Urbain, qui sera défendu devant le jury parisien par M" J.-C. Legrand et Charles Le Breton, a déjà comparu devant la cour d'assises en Belgique. Il avait déjà tué en France, sa maîtresse d'alors, Louise Priedje, mais il s'était réfugié dans son pays natal, qu'il quitta, sa peine purgée, pour venir à Paris.

Mme veuve Caillé, mère de Louise Ramette, et le fils de celle-ci se porteront partie civile à l'audience par l'organe de M" Fernand Laurent et René Roussel.

Pour les Parisiens morts victimes de leur dévouement Une plaque de marbre blanc vient d'être apposée sous l'une des voûtes de la préfecture de police. Elle porte l'inscription suivante « Citoyens morts victimes de leur dévouement. » Des ouvriers ont déjà commencé à graver sur le marbre un certains nombre de noms.

COURS DE PERFECTIONNEMENT POUR SOUS-OFFICIERS

ET CAPORAUX DE RESERVE L'Amicale des sous-officiers et caporaux chefs de réserve, 36, rue Vaneau, à Paris, va reprendre incessamment les séances d'instruction de ses cours de perfectionnement. Il existe des écoles pour toutes les armes.

L'amicale de l'école de perfectionnement d'infanterie de la Pépinière groupe plus particulièrement les sous-offleiers des régions Nord et Ouest de la Seine et les banlieues voisines. Elle comprend un cours supérieur pour les sergents brevetés et les adjudants, un cours préparatoire au brevet de chef de section, indispensable pour pouvoir postuler au grade de sous-lieutenant. Les avantages de ces cours comportent notamment des bons de réduction de 76 permettant d'effectuer un voyage circulaire sur trois réseaux, la communication des notes aux centres de mobilisation, le remboursement des trais de déplacement extramuros pour assister aux séances. des manifestations et fêtes amicales.

« LE LIVRE DE LECTURE DE L'ECOLIER FRANÇAIS » Les éducateurs de notre jeunesse ont-ils la possibilité de mettre entre les mains de leurs élèves un ouvrage de lecture courante présentant la double qualité d'être à la fois moderne et pédagogique ? Des efforts sérieux ont été tentés pour permettre de répondre à cette question par l'affirmative. Mais si le choix existe entre un certain nombre d'ouvrages, il est relativement peu étendu. Aussi l'Union des intérêts économiques, désireuse de contribuer à tout ce qui peut améliorer l'école publique, a-t-elle pris l'initiative de susciter un concours parmi le corps enseignant en l'invitant à rédiger lui-même le livre de lecture tel qu'il devrait résulter de ses vœux. C'est cet ouvrage. résultat d'une sélection opérée par les soins d'un jury présidé par M. Georges Lecomte, de l'Académie française, et réunissant des noms réputés des lettres et de l'enseignement, qui est offert aujourd'hui au public. Il est intltulé le Livre de lecture de l'écolier français. Il est en vente aux éditions du Réveil économique, 16, place de la Madeleine, Paris.

Chic 1 il va me faire battre le record de

CHOSES ET GENS DE THEATRE Maquillage

II y a eu, ces jours-ci, un concours assez particulier dont le jury était composé de comédiens renommés pour leur habileté à transformer leur visage Un concours de maquillage appliqué à la ville, c'est-à-dire, chose délicate, par des dames qui entendaient parfaire leur beauté. Soyons galant et n'ajoutons pas que ce pouvait être aussi pour donner l'illusion de la conservation de cette beauté. Que ne fait-on pas avec un brin de rouge, des traits discrets au pinceau ou au crayon On raconte que la danseuse la Guimard, à qui la pensée de la vieillesse inspirait une véritable terreur, avait pris l'habitude, dès qu'elle ne fut plus sûre de ses charmes, de copier, chaque jour, à l'aide de tous les artifices, un portrait d'elle, qui la représentait dans tout son éclat. Et, lentement, avec la mélancolie des regrets, elle corrigeait l'implacable nature, elle forçait sa figure à demeurer ce qu'elle avait été. Elle ne parut point changer, même pour ses familiers, jusqu'au jour où, vaincue par la détresse en des années de tourmente, elle s'abandonna, et ce fut tout à coup une vieille femme. Quelles leçons précieuses de maquillage elle eût données Les comédiens qui formaient l'aréopage du concours ont plutôt accoutumé, eux, de se maquiller pour déformer leur visage et ils excellent dans ce grimage. C'est que la composition physique-du personnage qu'ils représentent est un entraînement pour jouer la pièce. Pendant qu'il se maquille, l'artiste réfléchit, fait sa propre critique, trouve quelque accent nouveau, s'aperçoit de ce qui lui a échappé.

On sait le mot de Talma, un soir qu'il avait achevé de se grimer et de se costumer

Maintenant, j'ai joué la moitié de mon rôle.

L'acteur d'aujourd'hui a, à sa disposition, de nombreux petits moyens pratiques et tous les postiches imaginables. Ses devanciers, surtout quand ils étaient peu fortunés, se devaient ingénier de toute leur fantaisie.

Dans une vieille pièce, le Café des comédiens, les frères Cogniard, abondants vaudevillistes, mettaient en scène l'honnête Collinet qui racontait comment, un jour, à Béziers, il avait joué à lui seul les deux enfants d'Edouard. Il rappelait les divers procédés qu'il avait dû employer dans sa carrière le bouchon noirci pour faire les moustaches, la farine pour poudrer ses cheveux, la mie de pain sculptée pour simuler des protubérances, la cire noire pour imiter, sur les jambes nues, les bas de soie. Le temps de ces fards primitifs est loin. Le maquillage est devenu un art. De vieux comédiens, que l'âgé a contraints à renoncer à la scène, regrettent aussi le moment où, devant une glace, ils se faisaient une tête On m'a dit l'histoire mélancolique et touchante de l'un d'eux qui, pour ne pas quitter tout à fait le théâtre, était chargé des voix dans la coulisse ». Bien qu'il n'eût pas à paraître, il se grimait consciencieusement selon ce que devait être cet invisible personnage. Et, comme on le raillait doucement de cette comédie qu'il se donnait à lui-même Cela m'aide, répondait-il avec con- viction, pour la vérité de l'intonation. P. G.

Un déjeuner au Salon de la gastronomie Le Salon de la gastronomie et du tourisme offrait hier à diverses personnalités coloniales un nouveau déjeuner à l'occasion de la journée russe qui s'ouvrait à l'Exposition du tourisme.

M. Pierre Taittinger, député présidait, ayant à ses côtés MM. Petit, chef de cabinet Gaston Gérard, Simoutre, président du Salon Michel, vice-président le doc* teur Rivelois, directeur de la Société mycologique M. Prud'homme, directeur de l'Institut national agronomique colonial Blanchard de la Brosse, résident supérieur j et directeur de l'Agence économique d'Indochine Seheck, secrétaire général de la Société Dunlop, etc.

BULLETIN ORPHÉONIQUE La Lyre de Montmartre, directeur M. P. Verpiller, société chorale d'hommes, fondée en 1878, a repris ses répétitions pour la saison 1931-1932. Tous les amateurs de chant d'ensemble seront aimablement reçus à ses répétitions les vendredis à 8 h. 45, à la mairie du XVIII' arrondissement.

̃>~»* Le Réveil de Paris, fanfare de clairons bugles à deux pistons (division d'excellence), a remporté les plus grandes récompenses dans les concours nationaux et Internationaux. Elle est susceptible de refaire de beaux déplacements et de se produire dans les belles manifestations musicales et populaires à Paris, en pro- vince ou à l'étranger.

C'est pour soutenir et grandir sa belles réputation que son conseil d'administration fait un appel en invitant les personnes désirant faire partie d'une société sérieuse de s'y faire inscrire en leur assurant que le meilleur accueil leur sera réservé. Quelques places sont réservées aux sociétaires susceptibles de jouer du clairon à deux pistons, clairons basse ordinaire, clairons basse à deux pistons ou contrebasse.

Les personnes jouant habituellement du piston, bugle, basse ou baryton, etc., sont particulièrement invitées à se faire inscrire, soit par lettre à M. Dieutegard. 19, rue de la Folie-Regnault, Paris (XI«), qui leur répondra ou à la salle de répétition, le vendredi soir à 21 heures, 19, rue de la Villette, Paris (XIX'), salle du restaurant de Turin.

Fédération des sociétés musicales de l'Ouest. Le comité des fêtes de Fontenavle-Comte (Vendée) a décidé de faire un grand concours-festival les dimanche et lundi de la Pentecôte 1932 à l'occasion du 20* congrès de la Fédération des sociétés musicales de l'Ouest et du cinquantenaire de la Lyre fontenaisienne.

Une commission en assure l'organisation et le règlement. Elle est composée du bureau de la Fédération et des vice-présidents des quatre départements fédérés, des pré- sidents et directeurs des sociétés fédérées Lyre fontenaislenne, Orphéon, Harmonie de Notre-Dame et Symphonie des cordeliers. Fontenay-le-Comte étant le siège de la Fédération de l'Ouest, cette manifestation musicale est assurée d'un grand succès. Pour tous renseignements, s'adresser à M. Feuillet, secrétaire général.

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M. Ferdinand Gabelin, vingt et un ans. manœuvre, demeurant au lotissement de Sainte-Yvonne, à Villejuif, est renversé et grièvement blessé par un taxi avenue d'Ivry. Pitié.

Une motocyclette montée par M. Marcel Nicolas, L-ente-deux ans, 16 ter, route de Châtillon, à MalakoÇ, et Mme Eugénie Lutas, vingt-deux ans,- 11, rue Dépinoy, dans la même localité. est entrée en collision. rue de la République, à Vanves, avec un tramway de la ligne 89. Projetés sur 1a chaussée, les deux motocyclistes ont été blessés et transportés à l'hospice des PetitsMénages.

Un hôte indélicat

Un Italien, M. Giovanni Mazetti, trente ans, arrivait récemment en France. Il vint demeurer chez un de ses compatriotes. Giuseppe Boschi, vingt-deux ans, peintre en bâtiments. 41, rue de Saint-Mandé, à paris, à qui Il remit ses économies.

Mais sa confiance était moi placée, car non seulement Boschi s'appropria et dépensa cet argent, mais 11 alla au commissariat du quartier de Charonne accuser son ami d'être en infraction à la loi sur les étrangers. Or M. Mazetti était en règle et déposa à son tour une plainte qui vient de valoir à son hôte d'être envoyé au dépôt.

Quatre malandrins pillaient'

une fabrique de conserves

Constatant, depuis plusieurs mois, la disparition régulière d'une quantité importante de marchandises, M. Goupy. fabricant de conserves, 3, rue de l'Abreuvoir, à Charenton, se posta, l'autre soir, dans la cour de son usine. Bientôt, il aperçut un Individu qui tentait de s'introduire dans l'usine par un trou dans le toit. Il put appréhender l'inconnu, qui fut conduit au commissarlat de police, où Il déclara se nommer Edouard Quinoire. vingt-deux ans. cimentier, 42, rue des Ecoles.

Une enquête ouverte par M. Denoix, commissaire, amena l'arrestation de ses comjdices Marcel Mazerguil, vingt-deux ans, manœuvre, 40, rue des Carrières; Roger Allard, même âge; Arsène Hardy, vingtneuf ans, tous deux sans domicile, et Pierre Duru, vingt-huit ans, 1?, avenue JeanJaurès, à Ivry-sur-Seine. Ils avouèrent avoir caché sous un tas de sable au bord du canal les marchandises volées. On en retrouva, en eilet, pour une valeur de 15.000 francs.

Les quatre malandrins ont été envoyés au dépôt.

Un suicide au métro

Les voyageurs qui se pressaient l'autre soir, vers 18 heures, à la station du métro « Saint-Placide remarquèrent un jeune homme qui arpentait le quai et dont l'état de surexcitation les intrigua. Soudain, un peu avant l'arrivée d'une rame, l'inconnu sortit un revolver de sa poche, en appuya Je canon à sa tempe et tira. On s'empressa autour du désespéré, qui fut transporté d'urgence à la Charité, où il ne tarda pas expirer.

On trouva sur lui des papiers au nom de Ladislas Friedmann. né le 5 mai 1904 à Oradea (Roumanie), tourneur-ajusteur, domicilié 7, rue de Meudon, à Issy-les-Moulineaux, et une lettre par laqueile il expliquait qu'à la suite de violentes discussions avec son amie et craignant une rupture il décidait d'en finir avec la vie. Ecrasé par une rame de wagons Au cours de son travail aux Magasins généraux d'Aubervilliers, un manoeuvra, 5t. Louis-Joseph Gasq, vingt-sept ans, 9, rue de la Gare, a été broyé par une rame de wagons. Le commissaire de police reclu'rcho la famille du déiunt. A !;i ,cation du métro « Saint-Lazare M. Eugène Richardson, âgé de soixantedouze ans, demeurant 3. rue Edouard-Vaillant, à Levallois, est pris de malaise et meurt à Eeaujon.

Boulevard des Batignolles, par suite de la rupture d'une charrue de tramway, la circulation a été interrompue pendant une heure sur les lignes 5 et 30.

Alors qu'il travaillait dans un égout à l'angle des rues du Cherche-Midi et de Bagneux. M. Marius Rauchet, soudeur aux P. T. T., heurte de la tête une conduite d'eau et se blease grièvement. Laennec. Blessé à la tête par une ruade de son ehevaf, quai d'Austerlitz, un charretier, lu. Maurice Bonnelysse. trente-quatre ans, domicilié' 14, rue Vandrezanne. est admis à la Pitié.

Un' court-circuit a mis le feu, hier, 20 h. 30, dans la salle d'un 'restaurant, 29, rue d'fenghien. Les pompiers de la caserne du Château-d'Eau l'ont éteint en quelques minute?. Dégâts peu importants.

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LES CONGRÈS Le congrès du rat

Au début de la deuxième journée du congrès du rnt, qui sa tient à l'institut Pasteur, une séance privée, présidée par le professeur Marchoux. de l'Académie de médecine, a admis le principe de la créa- tiou d'un bureau international du rat qui fonctionnerait à Paris et qui serait en liaison avec les deux grands offices agricoles, cejui de Rome et celui de France, qui ont plus particulièrement entamé une campagne ,active en vue de la destruction des rongeurs.

Dans la séance de l'après-midi, M. Loir, chef des services d'hygiène du Havre, a Insisté sur la nécessité d'instituer une non- velle politique pour détruire les rats collectivement, à jour donné, car il est bien évident que des efforts dispersés n'arriveraient en pareille matière qu'à déplacer les adversaires et non à les détruire. D'intéressants rapports du général Marena sur la ferrovaccination des rats con- tre la peste, du colonel-médecin Jude sur la dératisation dans les Etats du Levant, de M. Dujardin-Beaumetz sur la vacci- nation des rats contre la peste et enfin des docteurs Hauduroy et Raymond Neveu sur des expériences d'injection bactériophage faites à des rongeurs à l'institut Pasteur ont terminé cette Intéressante séance.

Le congrès de chirurgie

Le banquet du congrès de chirurgie a eu lieu hier soir, sous la présidence de M. Serge Gas, directeur de l'hygiène, repré· sentant M. Camille Blaisot, ministre de la Santé publique, empêché.

La société indigène

Une séance de travail s'est tenue hier matin à l'Ecole coloniale, sous la présidence de M. Leenhardt. Il y fut question de la protection de la vie locale. A 14 heures. une autre séance de travail permit de traiter de l'action coloniale et des mentalités indigènes.

Durant leur visite dans l'après-midi, au musée d'ethnographie du Trocadéro, les congressistes ont félicité le docteur Rivat. son directeur, pour l'aménagement et la présentation de ses collections.

A 17 heures, eut lieu une réception à l'Institut colonial français, sous la présidence de M. Albert Lebrun, président du Sénat. Le soir, un certain nombre de congressistes assistèrent, au théâtre de la Cité des Informations, au nouveau spectacle de danses et chants indigènes. La séance de clôture du congrès aura lieu aujourd'hui à 17 h. 30 à l'Ecole coloniale, sous la présidence de M. Albert Sarraut, ancien ministre des Colonies. LES VISITES COMMENTEES AU MUSEE DU LOUVRE La direction des musées nationaux organise pour les écoles, lycées ou institutions privées des visites commentées par ses guides spécialisés des divers départements du musée du Louvre au prix de 50 francs par groupe de vingt à quarante élèves. On sait, d'autre part, que les groupes scolaires bénéficient de l'entrée gratuite dans le musée.

Ces visites expliquées complètent de la façon la plus logique les cours d'histoire et font à l'étude de nos trésors d'art et d'archéologie une place que l'encombrement des programmes ne permet guère aux professeurs de leur donner.

Les renseignements sont données au bureau des visites guidées, salle du Manège, palais du Louvre. (Tél.: Central 19-24.) COMMUNICATIONS DIVERSES M. Prétextat-Lecomte. agent commercial de France en Turquie, recevra, à l'Office national du commerce extérieur, 22, avenue Victor-Emmanuel-III, Paris, les personnes désireuses de se renseigner sur le pays de sa résidence, les lundi 26 et mardi 27 octobre, de 14 h. 30 à 17 h. M. Lestocquoy, secrétaire général du poste d'attaché commercial en Australie, se tiendra à la disposition des personnes ayant dans le pays de sa résidence des litiges ou des affaires contentieuses, les 19. 20 et 21 octobre, de 9 h. 30 à 11 h. 30, à l'Office national du commerce extérieur, 22, avenue Victor-Eaunamrel-III. Paris (8'). Une exposition à Levallois-Perret Aujourd'hui s'ouvre, en la salle des fêtes i de la mairie de Levallois, la deuxième exposition artisanale commerciale et la sixième exposition du meilleur artisan de France, dont l'inauguration officielle aura lieu demain à 15 heures.

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sur la ligne France Maroc L'horaire de la ligne France-Maroc, ex.1 ploitée par la Compagnie générale aéroposta le. a été fixé comme suit à dater du octobre,.

Sens France-Maroc Départ de Mar!seille, 4 h. 45 Toulouse, 5 h. 30. Arrivé» à Casablanca 15 h. 30.

Sens Maroc-France Départ de Casablanca,. 4 h. 30. Arrivée Toulouse, 14 h. 30 Marseille, 15 h. 30.

Les passagers au départ de Paris pourront utiliser le train n- 67 qui part de la gare d'Orsay à 17 h. 18 et arrive à Toulouse à 4 h. 30.

Une voiture de la Compagnie générale aéropostale assure le transport des passager; entre la gare et l'aérodrome.

Au retour, les trains suivants pourront être utilisés en correspondance avec l'avion venant de Casablanca

Départ de Touiouse h. 41, 21 h-, 23 h. 15. Arrivée à Paris 8 h. 45, 9 h. 5, 10 h. 15.


BULLETIN FINANCIER Coars de la Bourse du Jeudi 8 Octobre

Dès l'ouverture, la cote s'inscrit en vif recul par rapport à la veille. La plus grande partie de l'avance acquise à la séance précédente a été reperdue. L'incertitude qui règne encore sur la situation mondiale, la mauvaise tenue de la Bourse de New-York la veille et le nouvel accès de faiblesse de la livre sterling, qui ouvre à 97 1/8. ont eu une intluence fâcheuse sur l'allure du marché. En fait, ce sont beaucoup plus ces éléments psychologiques qui ont été cause de la baisse que l'abondance des offres. En effet, en général, les ventes de l'arbitrage ou du découvert n'ont pas été particulièrement nombreuses.

En séance, la cote continue à s'effriter sur la majeure partie des compartiments. Il est certain que la hausse trop brutale de la veille appelait une consolidation du marché. La publication du bilan de la Banque de France comporte quelques chan- gements importants, notamment le poste

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT

TERME COMPTANT

VALEURS 7– ̃?–- Drécéd' *i )nur précM' du jour

PARQUET

t perpétue! 84 S2 90 5 amortissable 89 05 45 t 1915-11U0 101 101 10040 1620 «morttaB. 128 10 126 50 12d M • 19M IH'JS 10326 103 20 10S 85 Cuisse autonome. M» Banque de France.. 12275.. 12250.. 11200.. Banque<t'AJ«bte. 8520 9500 Banque Nat.deCréd. 175 B. Paris et Pays-Bas 1478 1320 1470 1325 Banq. de l'Un.Paris. 524 Comp. Algérienne.. 1360 1320 1340 1320 Compt. Lynn-Alem. Compt. \et, d'E»c. 1080 1010 1079 1010 Creii.Oomm. France CreU.Fonc.de France' 4850 4bl5 Crédit Lyonnais 1900 17B5 CnSd. Mobll. Frane. 400 Société Générale. 1179 1145 1160 Rente Foncière M5 Soc. Gén. Foncière. 240 22 244 223 Sue* 135)6.. 14400.. 18600.. part de fondât. 12600.. lïOOO.. Société CiYile. 3900 3900 3900 Midi Nord 1920 1MO 8«nta-F* 726.. 739.. Métropolitain 1393 Mstrib. d'Electricité 2410 Electr. de la Seine 710 739 M. et Gu du Nord. 71S CMGén.d'KlKtrHM 2375 20M Ener.El.Llttor.Mea. N.-Lum. (Le Triph.) 2225 2220 Thomsoa-Houston 432 435 Union d'KeetricruS. 931 Forgea de Firmiajr.. 82 89 90 Electr.- Metall. DIVM 659 650 Forge» Nord et Est. 550 600.. Trefllerie» du navre 53S.. Courriere» Vicoignc-Nœux Penarroya :14.. Etabli». Kuhlman. 363 PhO8PB»t« Gafsa.. 385 Cfawnun Béante.. Voiture* à Paris 497 475 Air Liquide 717

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

PARQUET

©Dite. 8% 1927. BonsTrfe.5%1924 736 50 735.. 7%1926 60 561 Crédit Nation. 1910 1920.540..

1921 557..548..

Bondée. fi 1922 516 50 50 6% Juil. 1922 e%i«HT.l«23 540 6% Juin 1923 541 6% )anv.X924 556 546 Ouest-Etat 4 4M.. 430.. Etat 6 1919 460 Tunis 1892 3M 3 1902 6 °l 1918.. 519 Argentin4y!°!,1911 Brésil 6 1909. 7"6 675.. Chine 5 1913. 1106 1075 Egypte unifiée. 64 !5 64 76 jbpagneExtérieure Italiens X Japon 4% 1910. 69.. 69.. Pologne 7 1927. Société Marseillais; 644 649 Banq. d'Indochine. 3160 3000 Cred. Fonc. Colon Chem. fer tunisiens 661 Est Algérien Oueit Algérien 545 648 FarttKéctriqiue.. 370 Omrdbu» Hord'Espagne SaracDBse BectrTdte Paria. 1130 1110 Energie Indust. 307 299 JBnerrie Sud-Ouest 1600 1460 Cuivres et Pyrites. Minerai» et Métaui Nickel Jeûnent. Cibles télégTaph.. 90 88 Longwr 796 fllchevllle 815 825 Chant, de Bretagne 121 de France de la Loire. de St-Nazaire. 236 ̃ Méditerran. 530 Cnit.-Comma*ry. 2090 Ateac.deConstJÏéc. 1260 Senain-Anzin 1360 1350 Potittibaud 1525 1510 HTea-LUIe 1080 Aciérie» Marine. 445 Sontatalre Benelle-Maiiheuge. 1300 1310 Citroen (parti Hta Foum. Saulne» 1600 Franc. des Métaux 1450 1400 Charb. du Tonlda. 2750 2700 Bétbune Anztn Canaan* 775.. Commentry-Fourc. Grand 'Combe. Marie» Omnium d'Algérie. 2240 2210 Gnenranr. 1285 1260 iioktadHaold. 2896

Onensa 895 Kall-Ste-ThérèM.. 1920 Salnt-Gobain 2100 Rhône- Poulenc 610 695 MarcheriHe-DaguIn Suer, brésilienne» Agence Havaa 1135 lino Llbralrte Hachette. 1730 l'.t) Pub. per. Desfossés 1 Petit Parisien, let. 1917 1850 parte 1226 Industr.de Pétrole» LiUe-Bonn.-Colom. Péchelbronn Pollet et Chausson. 1325 Au Bon Marché. Gai. Lafayette. act. 106 Gai. Lafayette. part 64100.. 63000.. NouTelles Galerie». Congo Gds Lacs. Aïtur. des Mines.. 146 Est Aslat. Danois. 2250 Kreuger and Toll. 1400 1320 C" Suéd.allumettes 749 Royd Dutch. 14800.. 14200.. Pan.Ob..Bons a lot Est 8 5 185Î-64-68 664.. 666.. 4 1912 4M.. 3 3 nouYeM.. 2 S 3%Ardennes. P.-L.-M. 3 1865. 380 5 fc fusion 3 fus.3%nour. I 2 V, S71 36» 6%typelB21 470.. 470.. Mldl6% 4M.. 6 4 3 8 nouveau. 391.. 390.. 2 V, 378.. 377.. Nord 6 série F 479 6 B 463 4f 9 4 D 485 8 S% luérieB. 4M.. 2 V4 %sérieO. 398 39» Orléans 6 6 47R 485 4% Si\2 50 2 1895. G.C. 3% 1856 6 %typel921 Ouest 3 389.. 387.. S%nou»eau 389.. 2 Y, 373.. 602 J 1892 ÎH M2 312 S 1894-96 2 V, SOI Wll8982% a-U904 2 H ;i1 1910 2 4i C 1910 3 274 271 M 3 Déc. 3 19238%. g 19246%. 1928 5%. 1005 1001 t78

MOUVEMENT DES NAVIRES Pottece

Amérique du Nord pour New-York, les et 21/10 via le Havre.

Amérique centrale et Antilles pour la Havane et Vera-Cruz. le 21/10 via SaintNaiaire.

Afrique pour Dakar, Conakry, Tabou, Grand-Bassam, Accra, Lomé, Cotonou. Douala et Lagos, le 13/10 via Marseille. Indes et Extrême-Orient pour PortUaïd. DJibouti, Colombo, Pondichéry. Ma-

LES CAFES OIIBERT SONT LES MEILLEURS CAFES DE PARIS

L'éducation des fils de français séjournant à l'étranger

Hier après-midi, à l'issue du déjeuner offert par le maréchal Lyautey à l'Union des chambres de commerce françaises de l'étranger, a eu lieu, sous la présidence de M. Pomaret, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, une séance du congrès des Français à l'étranger, spécialement consacrée à la question de l'éducation, en France, des fils des Français de l'étranger. Cette question a fait l'objet d'une importante communication de M. Honnorat, sénateur, ancien ministre. Dans son allocution, le sous-secrétaire d'Etat a souligné le rôle que peut être appelé à jouer l'enseignement technique pour l'éducation en France de ces jeunes gens destinés, après leurs études, à résider dans les pays étrangers où se sont fixés leurs parents.

A la Société nationale

d'encouragement au bien La Société nationale d'encouragement au bien procède en ce moment, comme elle le fait chaque année, au recrutement des membres correspondants chargés de la représenter en France (Paris excepté). aux colonies, dans les pays de protectorat et même à l'étranger.

Les sociétaires ou les personnes qui le deviendront et qui désireraient remplir cette mission sont invités à s'adresser à IL René Lapierre, secrétaire général, boite postale 188. bureau 9. à Paris qui leur fournira tous renseignementa

billets en circulation passe au 2 octobre 1931 Aucun élément de réconfort ne survenant aux approches de la clôture, on termine sur l'ensemble des groupes aux plus bas cours et dans une ambiance déprimante. Le compartiment des rentes lui-même se trouve attelat. par la baisse, et en particulier le 3 finit à 82 90.

La coulisse a suivi la même tendance que le parquet et l'on constate un tassement sur tous les groupes.

Aux internationales. le Suez clôture à 13.515 (-785), la Royal à 1.410 (–80) et le Rio à L670 (–145).

Aux banques, la Banque de France termine à 11.225 (–1.050). la Banque de Paris à 1.330 (–156), l'Union Parisienne à 456 (–69) et le Crédit Lyonnais à 1.750 (–150). Aux électriques, la Parisienne de Distribution finit à 2.410 (–125) et la Compagnie Générale d'Electricité à 2.075 (–300).

TERME COMPTANT

VALEURS 7-– –» îCoun Coan Court Cour»

Ptécéd» I dn four prMéd' du jour

Ctooio (a«tfon»> US Ford Pathé (capital) 75 90 80 Peugeot 185.. Radineries Say ord. Union Européenne. 475 450 Eus* consolidé. 4 10 S 90 4 10 Russe 3 35 a 20 3 1S Serbe 4 am. 1895 62 76 60 55 61 56 Turquie Dette Ott.. 21 17 90 20.. 18 30 Ott. 5 1914. 14 70 16 20 Banq-Nat.du Meilq. 120 113.. Banque Ottomane.. 331 Créd.Fonc. Egyptien 1750 Can.Pac.Eallway Cy ses 335 Wagons-lit» ordln.. 136 117 130 Central Mining ««S 530 Montecatini 181 180 165 Rio-Tinto 1715 Azote Sté Norreg.. 710 045 Laut.Mtr.Cr Ltd. 77 76 1 10- Koval Dutch. Raffinerie» Egypte. 294 Kreuger (obl. part) BANQUE

Bons Mei. 6 1913 130 Cairo-Hélioa. (cap.). 1140 1065 1140 1115 .• Mexican Eagle 27 75 30 75 SllraPlina Colomb!» 41 34 50 40 Coucordla 38 25 50 37 37 Shell 205De Beere ordinaire. 298 Jagersionteln 73 66 71 64 .• East Rand 67.. Goldnelds 68 75 70 50 70 CrownMinea 484 Rand Mine» 206 26S JouanneeborEO. 108 50 112 Caoutchouc» 61 54 66 Entent. Guis Kalumpong 50 38 50 41.. Kuala Lumpur 69 58 88 Malact» 68.. 68.. 62.. Padang 186 Tharato 210 Ion Vieille Montagne 1200 1100 1110 Chartered 78 78 78 76 75 Mozambique 20 25 19 50 20 60 Traravaal 75 82 76 69 Bruay LiéTin 373 348 363 340 Hotchldss m S45 Hydro-Electr. Cère. 200 les 180 Pbosph. tunisiens.. 7».. Oonstantine. 260 2S8 TubiM privilégié. 20350 183..

'1R80 624 S.1923 6 S/1928 i87à'8' èis as ail 1888 340 60 S 1805 2 S 1903 3 SB/1913 3 £ o 1913 497 *l 1929 4 H 995 0mnibus4% 416 414 TransaUantiq. S EN BANQUE

Cairo-Héliop. (div.) 1860 CoTOcoro 14 76 Spassky Omnium Pétroles. 77 50 Extrême-Orient. CI. Indochine 173 Hutchinson 1730 Sumatra cap Potate-a-Pitrelact.) 170 155 Amazone 5 1S08 49 Argentin 6 45 42 Brésil 5 34 Monaco 1750 4675 Française P. I. 6 1000 1000 COURS DES CHANGES Etats-Uni» (1 doll.! 26 se 25 S» Angleterre (1 1. st.). 98 50 97 Alle. 1100 reichsm.) 604 25 10 Juin. Argentine (100 pes. 655 5 i cet. Belgique 1100 bel.). 354 60 Canada (1 dollar) 25 55 Danemark c.). 652 6 6 cet. Espagne (100 Des.). 228 75 Hollande fl.). 1024 50 1023 Hongrie f 100 pen.) 27 mal Italie (100 lires). 129 90 180 20 N'orvegeUOOcou.). 8 oct. Roumanie? 100 lei). 6 cet. YougoslavietlOOd.) 45.. 2 oct. Suède 1100 cou.).. 7 7 oct Suisse (100 francs). 497 60 497 25 Autriche (100 sch.) il sept. Portugal (100 es.). 112 25 18 août Tchécoslor. (100 c.) 76 80 7 oct Finlande Il 00 mks) 12 août Pologne (100 ziot.). 7 cet.

dras, Singapour, Saïgon, Tourane et Halphong, le 14/10 via Marseille.

Long-courrier» francai*

/le-de-France. de N.-York au Havre, 8/10. Rochambeau, de N.-York. att. Havre 10/10. Long-courriers étrangarii

Prés.-Barding, de N.-Y. à Cherbourg 8/10. Albert-Ballin, de N.-York Cherbourg 8/10. Majestic, de N.-York & Cherbourg le 8/10. Europa, de Cherbourg le 8/10 p. N.-York. Geo Washington, de Cherbourg 8/10 p. N.-Y. Berlix, d. quit. Boulogne 9/10 p. N.-York. New York, d. q. Cherbourg 9/10 p. N.-Y.

On arrête une cuisinière qui vola 25.000 francs à son patron Sur la plainte d'une fille de salle, Mlle Germaine Boivet, à qui elle avait volé deux lettres renfermant trois billets de 100 francs, la police versaillaise arrêtait hier, dans un hôtel de la place de l'Ouest, une domestique, Nelly Canone, trente-neuf ans, originaire d'Avesnes. Conduite au commissariat central et interrogée par le chef de la sûreté, elle se troubla et finalement se reconnut l'auteur d'un autre vol, commis celui-là à Vincennes, au préjudice d'un Industriel de la rue du Moulin qui l'avait prise à son service comme cuisinière. A ce dernier, elle avait, de complicité avec une bonne à tout faire, soustrait une importante somme d'argent, des bijoux, des vêtements, le tout représentant une valeur de 25.000 francs.

Nelly Canone avait été, pour différents méfaits, condamnée le 2 avril 1926, par la cour d'assises de la Seine, à cinq ans de prison qu'elle avait purgés à la prison de Haguenau. Frappée, en outre, d'une peine de cinq ans d'interdiction de séjour, elle avait, à sa libération, négligé de quitter la France. En conséquence, le juge d'instruction, M. Gay, l'a inculpée de vol et d'infraction a un arrêté d'interdiction de séjour. Sa complice, Louise Campitrel, arrêtée à Vincennes, va être également écrouée a Ta maison d'arrêt de Versailles.

LES COURSES Hier à Compiègne. Les résultats PRIX DU MATZ

(A réclamer. 6.000 franca. 900 mètres) 1. Priraadalia (A. Lavialle) G 33 60 M. André Cointreau.P 10 50 2. Rosebud (A. Gallagher) P 3. San Pedro (C.-H. Semblât).? 10 » 4. Bellecombette (R. Germond). Non placés Corton (F. Kéogh) Sans Perm (F. Hervé) Arnale (F. Williams) Ponder (G. Weston) Sanibel (C. Bouillon) Pico Blanco (E. Durand) Petit Drille (J. Chevalier) Cimlno (C. Carratt) Cri Cri (J. Peckett) Verwoodpark (G. Delaurie) Ecervelée (F. Beudin) Gelée Blanche (G. Duforez) La Ravoire (T. Brooks) Grutelle (C. Herbert) Leucoela (C. Sautour). Distances courte encol.. 1 long., 1 long. PRIX DE LASSIGNY

(8.000 francs. 1.800 mètres)

L Tortue (C. Bouillon) G Il 50 au baron E. de Rothschild..P 6 » 2. Sortilège (J. Peckett) P 10 » 3. Chevalier Bayard (C. Herbert)..P 26 50 4. Euphrosyne (G. Weston). Non placée Métropolis (G. Vatard) Last Love (J. Ménard) El Centinela (G. Duforez) Diloy (F. Hervé) Louvain (J. Chevalier) Tortue (C. Bouillon) Atalanta (A. Lavialle). dérobé. Distances 1 long. 1, t long., 1 long. Dix partants.

PBIR DE LA CROIX SAINT-OUEN (12.000 francs. 1.000 mètres)

1. Qui vive (R. Brethès).G 4850 à M. Robert Kahn P 12 » 2. Moutard (A. Rabbe).P 3. Tir au Pigeons (G. Weston).. P 10 60 4. Diamanka (M. Allemand). Non placés Keffren (J. Lyon) Stella Plage (C. Bouillon) Blackamoor (C.-H. Semblât) Vaudreuil (M. Leroy) Timbre Poste (F. Hervé) Diplomat (R. Loiseaux). Distances courte encol.. tête.. 1 long. Dix partants.

PRIX DE L'OISE

(18.000 francs. 2.400 mètres)

L Olseleur (C.-H. Semblat).G 2160 à M. E. Martine» de Hoz.P 8 > 2. White Rait (C. Bouillon) P 8 » 3. Icare (E. Durand) P 16 » 4. Portland (R. Germond). Non placés: Nellus (F. Hervé) Sud Atlantique (E. Boissay) Voilà (J. Chevalier) La Merveilleuse (G. Vatard). Distances à long.. long., long. Huit partants.

PBIR DE LA SOCIETE DE SPORT DE FRANCE

(10.000 francs. 2.100 mètre*)

L Ecurie S.-J. Unzue.G 10 50 Don Bartolo (E. Durand). P 8 50 2. La Tour d'Auvergne (Carratt) P 3. Cap Frio (M. Leroy) P 1150 4. Arche d'Alliance (R. Cadet). Non placée Loriot V (J. Laumain) Chicaneuse (H. Cervo) Lord Diamond (G. Weston) Titi Bag (A. Rost) Kober (H. Duce) Grignon (R. Beaudin). Distances 3 long., 1 long., 1 long. i. Onze partants.

PRIX JEANNE D'ABC

(Welter-handicap. 10.000 fr. 1.600 m.) 1. Rhésus (E. Goldln) G 109 » à M. Gustave Dardet.P 32 b 2. La Malousie (J. Rigaud) P 132 s 3. Lysure (C.-H. Semblat).P 40 50 4. Houpelande II (A. Rabbe). Non placés Chef Noir (A. Chauffour) Gerbert (F. Hervé) Teddyson (C. Bouilion) Suavita (G. Duforez) Séséli (J. Peckett) Kars (M. Bonaventure) Aménophis (R. Lamarellle) Brise Lame (F. Rochetti) Xanble (A. Sharpe) Tapindia (J. Chevalier) Auréa (A. Wildman) Dark Grey (J. Laumain) La Vague (T. Brooks). Distances 1 long., tête. 1 long. i. Dixsept partants.

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Prix da Pont de Pierre (12.500 francs, 1.000 mètres) Golden Wing, Moloch. Prix de Chartres (à vendre. 10.000 francs, 3.100 mètres): Batna, British Guard. Prix Antivari (handicap. 20.U0O francs. mètres) Fidalgo, Chaucrona. Prix de l'Ermitage (handicap. 12.500 tr.. 2.200 m.) Huchet, Fayoum.

Prix de la Loobère (12.500 fr., 2.400 m.) Douglas. Alcoran.

LES COURS DES BOIS

S'EFFONDRENT DANS LA SARTHE Le Mans, 8 oct. (dép. Petit Parisien.) Un véritable effondrement des cours a été enregistré à la vente annuelle des coupes de bols des forêts domaniales du Perche, de Bellème, de Reno, de ValDieu, de Soligny-la-Trappe, de BonsMoulins, qui a eu lieu mardi à Mortagne. La moins-value sur les cours de 1930 a dépassé 50 Le total du produit des ventes a atteint péniblement, cette année, un million 152.559 francs, contre 3 millions 475.868 francs l'année dernière et, fait sans précédent, 31 lots n'ont pas trouvé preneur.

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COURRIER DES T Se P Vendredi 9 octobre.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (S29 mètres)

19 h. 25, disques et Informations.

20 heures, concert. Musique de jazz par le Crickett Smith'a Royal Box Band, et miss Mabel Mercer avec le concours des Publications Francis Day.

Sweet Jennie Lee (W. Donaldson); Let's get triendly (D. Dougherty); Please don't talk abont me when I'm gone (Caire et Stept); Rommny Rose (M. Wayne); l'm following yon (D. Dreyer); When yon; were my eweetheart (N. Gay); fou didn't bave to tell me (W Denaldson); Wabash Moon (M. Downey). Get the bench, get the park (Lewis): l.oncly (Stothart et Novarro); Bine agaln (J. Me Hugh); Beaching for the moon (1. Berlin); Soldier on the sheit (S. Meyers).

21 h. 15. à 22 h. 30. La Chanson française, avec le concours de Aldoni. Dorival. Hallaert, Le Houppa. Charles Richard. La Bosse, marche (A. Bosc) Sans un regret (Beissier-Silbeman); Un pen d'amour (Fysher-Siléau), Interprétées par Aident C'est toi m'amour (Daniderff-Ronn) Au pays bleu (Charlay-Desmou lins), interprétées par Dorival Je t'appartiens, valse (Bénech-Dumont) Hallaert dans son répertoire Mimmik, Faut pas l' dire (Maddine-Dtodet) La Houppa dans son répertoire Florins, valse-boston (Desmoulins-Diodet) C'est vous que J'aime, Emporta an peu d'amour, Mélodie du réve, interprétées par Charles Richard Amour

Le Marathon de la marche organisé par l'U. F. M.

avec le concours du « Petit Parisien t L'Union Française de Marche, avec le concours du Petit Parisien, fera disputer dimanche pour la 7* année le Marathon de la marche sur une distance de 42 kilomètres, à Sèvres (Seineet-0ise).

Le départ sera donné à midi.

Le parcours, partant de la place du Parc, fera deux '.boucles de 7 km. 500 chacune, dans Sèvres et Meudon, puis se continuera sur Saint-Cyr par Versailles, avec arrivée à Sèvres.

Un délai de cinq heures trente sera accordé aux concurrents pour accomplir le parcours. Trente prix individuels récompenseront les lauréats et un classement par équipes de quatre hommes sera établi par addition de temps. L'Union des Marcheurs de Sèvres apportera son concours à l'organisation.

Dacquay, Toussaint, Soutoul, Belhomme, Blanquier, Cambrai, Le Roy, Moser, Lampugnant. Pariset, Grégoire, Courtois, etc., sont inscrits.

quand tn nona tiens, fox-trot (Albert Chantrier).

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 46 et 7 h. 30. culture physique.

7 h. 45, disques informations.

12 h. 30. l'Oiseleur (Zeiler) Don Juan (Mozart) Carmen (Blzet) l'Ours (Edmond Rostand) la Java des p'tits pas (GregsonReclose) Compensations (Heintz-Villard) le Bill au bord de l'eau (Raiter-Bertal) J found a millian eollar baby (WarrenRose).

13 h. 5. musique enregistrée. Festival Salnt-Saëns, pour l'anniversaire de sa naissance, 9 octobre 1835: Prélude en mi bémol; Introduction et rondo capriccioso le Solitaire; Allegro appassianato le Bonheur est chose légère la Havanaise Trlo en fa. 18 h., causerie c Ensillage des fourrages verts ». par M. Godfernaux. ingénieur agricole musique enregistrée la Damnã tion de Faust (Berlioz); Parsifal (Wagner); Manon (Massenet) Chanson de l'adieu (Paolo Tostl) Véronique (Messager) Orohée aux en/ers (Offenbach).

19 h., conférence coloniale, par M. Prudhomme. directeur de t'Institut national d'agronomie coloniale « Les carrières coloniales les carrières agricoles » musique enregistrée Clair de lune les Berceaux (Fauré) la Puerta del Vino Ballade (Debussy).

20 h., premier voyage de l'Atlantique vers l'Amérique du Sud communication faite du navire en mer radio-théâtre le Profeneur Klenow (Mme Karen Bramson). 20 h. 45. chronique de Dorin.

21 h. 50. musique enregistrée les plus belles voix de femmes la Flûte enchantée (Mozart) Lucie de Lammermoor Scène de la folle (Donizetti); la Norma (Bellini); le Barbier de Séville (Rossini) Carmen (Bizet) Faust (Gounod) Louise (Charpentier) Pellêas et Mélisande (Debussy) la Rosé et le Rossignol (Rimsky-Korsakoff) l'Amour mnsqué (Messager) Parlesmoi d'amour (Jean Lenoir): May be (Gershwin) Trapoa viejos (Alongi).

LE PODESTAT DE PAVIE A L'HOTEL DE VILLE La municipalité de Paris a reçu, hier matin, à l'Hbtel de Ville, M. Pietro Vaccari, podestat de Pavie. Entouré de MM. René Failliot, président Lobligeois, secrétaire, et Victor Bucaille, syndic, M. François Latour, président j du conseil municipal de Paris, a fatt son hôte les honneurs de cette récep- tion, lui souhaitant, au nom de la Ville, une cordiale bienvenue.

En votre personne, a-Hl dit, Paris reçoit et fête Pavie, sa sœur latine, cité d'art, foyer de culture, dont le nom éveille en nous tout un monde de visions et de souvenirs historiques. A L'ARC DE TRIOMPHE Une délégation des anciens combattants de Fréneuse (Eure) est venue déposer hier matin une couronne sur la tombe du Soldat inconnu.

Un peu plus tard, le bourgmestre de Gand. accompagné du général Gouraud et de M. François Latour, président du conseil municipal, est venu à son tour fleurir la dalle sacrée.

TOUR EIFFEL (1.446 m 8). U" h, chroniques. 18 h.. Journal parlé.

19 h. 30, Suite de six pièces (Bach) Audition chronologique des sonates de Mozart Bœnsel et Qretel (Humperdinck) Après l'été (Schmitt) Pavane pour une injante défunte (Ravet) Roses du Sud (Strauss) Chant hindou (Rimsky-Korsakoff) Poète et Paysan (Suppé).

20 h., chronique gastronomique et touristique, par M. Vidal.

20 h. 10, chronique de l'écran. par M. Robert La Peyrade.

20 h. 30, le Freischüts (Weber) Lohengrin (Wagner) Caneonetta (d'Ambrosio) Mélodie (Gluck) les Douze Vagabonds les Cloches -du soir Carmen. marche (Paul Beck) Marche des .Mibelungen (Richard Gagner) la Flûte enchantée (Mozart). 21 h., la Fiancée vendue (Mmetana) ta Fille nua cheveux de lin (Debussy) Valse (Brahms) l'Amour sorcier (de Falla) la Paranda (Aldavin) Sonate pour flûte et instruments d cordes (Scarlatti) Scherzo de la Deuxième Symphonie (Widor) Chora. (Bach) Saudndes do Brazil (Milhaud) Soroca-baleme-gavea.

PARIS P. T. T. (447 m.). 8 h.. tnforme tions..

12 h., chronique de la vie intellectuelle et sociale.

12 h. 10. chronique du tourisme.

12 h. 25, abrégé de Carmen (Bizet). 16 D. 30. festival Gabriel Fauré. 17 h. 45, c L'actualité scientifique par M. Tabard.

18 h.. causerie par M. Paul Rivez, du Bureau International du travail. 18 h. 15. Radio-Journal de France. 19 h. 30, chronique juridique, par M' André Saudemont, avocat à la cour.

19 h. 35, chronique Vieux Parla t. par M. Marc Oilivier.

19 h. 45, musique enregistrée.

20 h. 15. chronique du tourisme. par M. Georges Géville. 20 h. 30, une soirée de solistes.

RADIO-L, L. (370 m 1). 12 h. 30 et 18 h., concert.

UN COMMUNIQUE DU CONSEIL DE LA DETTE OTTOMANE Le conseil de la Dette publique ottomane communique la note suivante <t Après examen, la situation vis-àvis de la Turquie et des autres Etats débiteurs, et notamment des questions posées par l'approche de l'échéance du 25 novembre 1931, les conseils de la Dette publique répartie de l'ancien Empire ottoman, réunis en séance commune le mardi 6 octobre. 1931, ont arrêté le texte de la réponse à la der- jnière lettre du gouvernement turc, dans laquelle ce gouvernement, tout en protestant de son désir sincère de reprendre les pourparlers avec les représentants des porteurs, ne fait aucune proposition concrète.

Dans leur réponse, les conseils, après avoir rappelé à nouveau les obligations incombant à la Turquie, en vertu du contrat du 13 juin 1928, ont partieuliè- rement insisté auprès du gouverne- ment en vue d'obtenir, pour l'approvisionnement de la prochaine échéance, une augmentation des transferts. Ils ont approuvé enfin le bilan et le

RADIO-VITUS (313 m. 6). 20 h. 30, Poète et Paysan (Suppé) le Cygne (SaintSaëns) les Cent Vierges (Lecocq) Jocetyn (Godard) le Cid, orchestre (Massenet) Sérénade (Frezin) Comme au plus beau jour (Popper) Princesse Czardas (Kalman) Sang viennois (Strauss) Cordoba (Albeniz).

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 45. Quel rhume Au thédtre (Pauley) Par dernière heure Une visite bien instructive (Marsauche); Championnat du monde de 6oxe Championnat du monde (Paddy) l'Accddent (Duvernois) les Cloches de Corneville (Planquette) Miss Helyett (Audran).

17 h. 15, danse C'est un chant d'amour (Kleusier) Sweeping the (Collocw) dnyhimea the time lo falle (King) Reoching */or (Donaldson) Histoire de la fordt viennoise (Strauss) sélection sur le Comte de Luxembourg (Lehar) Pomone Chantilly (Waldteufel) Vienne, ville de mes réves (Siecynski) Rosés du Midi (Strauss).

18 h. 15, Sérénade amoureuse (Llncke) Chat cajoleur (Eilenberg); Songe d'amour après le bal (Czibulka) Verschmachte (Lincke).

18 h. 45. Rigoletto (Verdi) la Vie de bohème (Purclni) Résurrection (Alfano); Roméo et Juliette (Gounod); Carmen (Mas*- senet) Mélodie (Rubinstein) Sérénade (Schubert); Simple Aveu (Thomé); le Beau Danubé bleu (Strauss).

19 h. 45. Pétrauchka (Stravlnsky) Riensi (Wagner) Thaïs (Massenet) le Trouvère (Verdl-Tavan) la Cabeza de! italiano (Scatasso) la Piba del Ta-Boris (Canaro) la Nina del lord (Scatasso) Ah va el duce (Canaro) Tintin (Peyronnln) Valse d Ptetro Auteuil-L jngehamp (Vacher) Nénette, rentrons chez nous (Silbermann) Kies (Stravss) Murmure de fleurs (de Blon) Rose-mousse (Bosc) Rêve de valse (Translateur) Narcisse (Newin) Pluie d'or (Waldteutel); l'Or et l'Argent (Lehar); Princesse Dollar (Faîl).

22 h.. Valse pot pourri (Robrecht); valse

rapport du conseil de la dette pour le second exercice (1930-S1). Ce rapport sera distribué très prochainement aux établissements payeurs, auprès desquels les porteurs auront la faculté d'en prendre connaissance. »

La réunion annuelle

du comité Anvers-Strasbourg Le comité franco-belge des relations fluviales Ahvers-Strasbourg a tenu sa réunion annuelle, hier, au ministère du Commerce, sons la présidence de M. Chaumet, directeur du personnel, de l'expansion commerciale et du crédit. Il a approuvé la gestion du comité de surveillance du remorquage gratuit Anvers Dordrecht et réglé diverses questions Intéressant ce service. M. Van Cauwelaert, bourgmestre d'Anvers, a été désigné comme président du comité pour l'année 1932. Le comité a donné, en outre, son agrément à la nomination de M. Beliard. président honoraire de la chambre de commerce française d'Anvers, comme membre du comité de surveillance, en remplacement du commandant Millot qui a quitté Anvers.

de Faust (Gounod) la Valse du printemp (Strauss) le Danube 6leu (Strauss) Com munity blues (Murray) Maria, Marie la Paloma (Yradier) Chiquita (Wayne) 1 must be dreaming (Flaberty) l'm mon than 8atistied (Klages) There, stoel (Rod géra) 1 can't do without you (Berlin) Heppy day ave (Brown) Bandsoton (Ca succi) Lopeziana Mayrilin (Balter). ET ETRANGERES

LANGENBERG (472 m 4). ho, t h 40 11 h., disques.

16 h, concert Paillasse, prologue (Léon cavallo) la Couronne de l'Indien (Elgar) Souvenirs de Tannhœuser (Wagner); Suit( de danses pour piano (Wilhelm-Groaz) Rapsodie russe du Prince Igor (Borodine) 22 h., musique légère.

DAVENTRY NATIONAL (1.554 m. 4). 12 h., récital de sonates Sonate ex mi bémol (Brahms) .Légende pour alto et piano (F. White) Fantaisie chromatiqui et fugue (1- Thlele) Sonate en la (Men detssohn) Choral prélude (Bach) Finat< (Franck).

16 h. 30, musique Werfre.

20 h., chants at danses

21 ho Académie festival Rapaodt pour alto, choeur et orchestre Symphon en ré.

23 h., danses.

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Taureaux. Extra. 360 410; ordinaires. Veaux. Brio, Beauce, Gàtinals, à 5SO manceaux. 4S0 à 570 service. 450 Il 530.

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FECULES. Paris, 8 octobre. Cote du syndicat professionnel des féeuierie» de Fécule supérieure blutée, 2W lps 100 fel- des rttvons de PsjIs, en gare et du Centre. POIVRES. Le Bavre 8 octobre. TellieheJTy octobre à août, Saigon octobre à avril, 380 mai à août, COTONS. Lf Havre 8 octobrei octobre, 1S4 novembre. décembre. jartrier. 156 février. 187 mars. 1S9 avril. 191 mai, 191 juic, 193 juillet, 194: août, septembre. Ventes 'CAFES. Le Havre, S octobre. Ouverturc octobre. novembre., 1S5 décem- bre. 184 50 Janvier. 60 février 184 oO: mars 183 avrn: mai. 183 60 Juin, juillet. 1S3 50 août. 75 septembre. 75. Ventes 1.250 snc*.

LAINES. Octobre A mars, 490.

SUCRES. Tendance lourde. Ouvertare • courant, 211 50 Il 212 P uorémbre. P décembre, 213 à 213 50 3 de novembre. 50 il 214 P 3 de janvier. 21S 216 50 P. Clôture courant. 50 P novembre. 212 P décembre. 213 P 3 de novembre, 213 P 3 de janvier. à 215 P. Cote officielle du disponible 213 50 à 216.

BLES. Courant. 164 P novembre. à 1W 75 novembre décembre. 50 P 4 de novembre. 165 P janvierftvriar, 165 75 P 4 de janvier, 166 P. Cote f officielle du blé disponible, 154. AVOINES. Courant, 8T P novem- j bre, 88 V novembre-décembre. 87 75 P 4 de novembre, 98 A janvier-février. ta- coté 4 de Janvier, tneoté.

ALCOOLS. Courant. P novem- bre. 755 P: 3 de novembre. P décembre. 76û P de décembre. 755 & 775 3 de janvier. 770 à de février, 775 h 780 3 de mars. à

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