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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1931-05-27

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 27 mai 1931

Description : 1931/05/27 (Numéro 19811).

Description : Note : Dernière éd. de Paris.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627012q

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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LE VISAGE ni 0 0 • DELAFRANCE Plaisirs et eux

lyonnais par Henri BÉRAUD

Le voyageur qui, entre nord et sud, est contraint de s'arrêter à Lyon, en garde un souvenir mélancolique et singulier.

Si cela vous est arrivé, rappelezvous à travers les troubles vitres du taxi qui vous emportait, à peine avez vous eu le temps d'apercevoir un ciel de métal, des blocs de bâtisses toutes lisses, toutes grises, toutes droites, des tramways couleur de rouille, des statues vêtues de vert-de-gris, des églises j noircies par la suie du charbon de terre, les dix hectares roses et déserts de Bellecour, et sur tout cela, tombant à plomb, une lumière de ciel vitré.

Telles sont à peu près les images du jour. Celles de la nuit sont plus inoubliables encore. Un peu. après 10 heures, une muette extinction des feux retentit au cœur des habitants. Fenêtres et boutiques, tout s'éteint, comme obéissant à un commutateur unique. Les portes d'allées se ferment. Alors, dans la ville où cinq cent mille dormeurs rêvent sous l'édredon, au fond de leurs alcôves, plus rien ne veille, sinon les lampes des réverbères et des cafés lumières de reposoir, qui, dans une ténèbre veloutée, brûlent en silence, pour personne, pour les trottoirs et les pavés, pour le taxi qui rentre, pour le vélo au falot rouge, pour le passant solitaire, au pas caoutchouté, dont la canne seule semble toucher le bitume.

Il en sera ainsi jusqu'à la sortie des théâtres, qui, vers minuit, versera dans le désert des quais, des places et des rues, des cortèges muets et frileux, qui, de loin en loin, perdront un couple, une famille, devant quelque haute et noire maison, dont la porte retombera bien vite avec un coup de heurtoir.

Après cela, plus rien. Par les glaces embuées des cafés, entre les rideaux, on apercevra les derniers buveurs des manilleurs de musée Grévin. Au cœur de la ville, rue de la République, la statue de feu Aynard observe, en sa guérite, l'agent qui garde les barrières de la banque. A côté, il y a un cercle et devant l'entrée du cercle, un fiacre, dont le cocher et le cheval dorment là, toutes.les nuits, depuis tant d'années, qu'ils sont peut-être morts depuis bien longtemps.

De loin en loin, s'allume et s'éteint une enseigne lumineuse dont les lettres sont disposées verticalement. Une musique au rythme dur bat le trottoir, sur lequel un chasseur à veste rouge ie réchauffe d'un charleston taciturne. Et ce jazz, au sein de cette nuit trouble et triste, ressemble à un cocotier dans le brouillard.

Est-ce à croire que les Lyonnais ne prennent ni plaisir, ni distractions ? Ils en prennent. Mais ce ne sont point les délassements à la mode. Ils s'amusent comme leurs pères, dans une ville où tout, même la frivolité, a force de tradition. Ainsi Lyon, fidèle au passé, garde ses jeux, qui sont les boules, les joutes et le chant.

Les boules, par exemple, qu'est-ce que cela dit à un Parisien ? Eh bien! c'est un jeu que tout bon Lyonnais, du magistrat au porte-balle, pratique aujourd'hui comme il y a deux siècles, la même chose, en s'amusant d'aussi bon cœur.

Quand j'étais petit, il y avait des jeux, des lices, comme on dit là-bas, un peu partout, même au -coeur de la ville. Sur le "moindre chantier, le cafetier du coin faisait jeter du sable et clouer des planches. Comme les maçons, chez nous, ne sont jamais pressés, ils prenaient avant de bâtir le temps de la réflexion, si bien que le cafetier avait le temps de se retirer après fortune faite. TI faut dire que l'on boit en jouant aux boules. C'est un sport complet. A la fin de la partie, l'usage veut que les perdants embrassent la Fanny. Mais d'abord, qu'est-ce que la Fanny ? La Fanny, c'est la Fanny. Il est hien difficile d'en dire plus sans manquer aux convenances. Vous avez bien quelque Lyonnais dans vos amis. Vous lui demanderez des nouvelles de la Fanny. Sachez seulement qu'à la fin du jeu, les perdants embrasa sent la Fanny. On balance à tour de bras une grosse cloche. C'est pour rassembler les oisifs, qui ne se font pas prier. Ils accourent et, passant le nez au-dessus de l'enclos, ils assistent à l'humiliation des vaincus. Tous les jeux de boules ne sont pas dans les chantiers de démolition. Les plus beaux se trouvent sur les bas-ports du Rhône. Du haut des quais, les connaisseurs suivent la partie, en se penchant sur les parapets. Ils sont nombreux et pas très occupés. L'après-midi entière, ils restent là, côte à côte, bustes cou-:chés, jambes pendantes comme les jeux se suivent bout à bout, l'on ne voit bien souvent, de Perrache ou pont de la Guillotièrs, qu'un seul et grandiose alignement de fonds de culottes.

II faut dire que les fleuves jouent un grand rôle dans la vie lyonnaise. Tout ramène les gens de cette ville aux berges de leurs cours d'eau. Surtout leurs plaisirs. Ainsi les jou- jtes les joutes sur la Saône. Sans doute, on joute moins aujourd'hui qu'autrefois. Mais on joute encore. Cela se passe les dimanches, en juil-

let et en août, quand le soleil rôtit Saint-Jean, Saint-Georges, Saint Paul, Saint-Just et Sainte -Foy. Alors, il faut bien descendre sur les quais, si l'on ne veut pas mourir étouffé.

Dès le matin, on a réservé, sur la rivière, un carré de morte-eau. Pendant ce temps, les jouteurs défilent musique en tête. Il y a ceux de Vaise, et ceux de la Quarantaine, tous vêtus de toile blanche, carmagnole, pantalon et bonnet de police, à la vieille mode des mariniers de canal. Il faut distinguer les bleus et les rouges. reconnaissables à la couleur des broderies, des ceintures, des rames et des lances.

Après vêpres, la joute commence. Chaque barque a douze rameurs, deux pilotes, un lieutenant de proue et le jouteur, bien campé à l'arrière sur sa plate-forme. A la voix du maître de jeu, les rameurs lèvent tous ensemble leurs pagaies, puis poussent l'eau, debout en cadence, jusqu'au moment où les bateaux vont se frôler. Alors toutes les rames sont relevées, les rouges et les bleues, dressées vers le ciel. Les jouteurs s'arc-boutent, les lances se croisent, atteignent les plastrons les lances se courbent, se courbent. Les barcots ralentis vont sur leur élan, les lances se courbent encore. Parfois, les champions sont de tels lurons que les lances se brisent. Et il ne s'agit pas de canne à pêche Ce sont des baliveaux longs de quatre toises, dont le fin bout a la grosseur d'un poignet. On recommence. Les lances se brisent encore Alors, des quais, des deux rives noires de peuple, s'élève une acclamation qu'on entend du fcûte de nos coilipes. On recommence, jusqu'à ce qu'un des jouteurs se trouve poussé dans la rivière, dans un grand éclabousse- ment.de gouttes et de rires. Certains se flattèrent de n'y choir jamais, que de leur plein gré. Tel était, au temps de ma jeunesse, Joanny Ce'lard l'aîné, un cher garçon qui allait sur les cent vingt kilos et qui jou- j tait en habit et gibus de noce. Cela ne l'empêchait pas, une fois la vic- toire remportée, de piquer une tête dans la Saône, pour aller embrasser son adversaire malheureux, comme le veut un usage antique et délicat II y a aussi les roogues et principalement celle de la Croix-Rousse, en

novembre, où tout le menu peuple de la soie ourdisseuses, dessinandiers, dévideurs, liseurs et canuts va manger des marrons grillés en buvant du vin blanc bourru.

Cela est bien de Lyon, tout comme Guignol et comme ces académies spirituelles, railleuses, parodiques et très lettrées, telle la feue académie du Gourguillon et sa fille respectueuse quoique non reconnue », l'académie des pierres plantées. Il y a encore les sociétés chansonnières, qui réunissent des centaines et quelquefois des miliers de gens, autour de longues tables et d'innombrables bouteilles de beaujolais, pour la joie d'entendre de belles voix et de vieilles romances. IL y a tout cela. Et il y a encore cet amour de la musique, qui, longtemps, fit de Lyon le Bayreuth français.

Vieux plaisirs, dira-t-on, goûts démodés Peut-être. Goûts et plaisirs, en tout cas, d'un pays d'antiques usages, fier de ses traditions, qui ne demande rien qu'à lui-même d'un pays qui sa!.t tout le prix du songe et de la foi, mais qui, sous les voiles de son propre mystère, sait retrouver toujours le juste sens du réel et sait jouir en délicat de sa propre et singulière beauté.

LE NOUVEAU MINISTRE D'AFGHANISTAN A PARIS (Voir à la deuxième page.)

UNE "GÉNÉRALE AU STADE PERSHING

ATHLÉTISME, MISES ET CORTÈGES- EXOTIQUES

Un haut un cortège iulo< hiiuus. Au ce! la TelM de Madagascar. En bas le roi IfcjJusilB

M. ARISTIDE BRIANDi RESTERA-T-IL OU NON AU QUAI D'ORSAY? Les indications recueillies dans la soirée d'hier permettent de supposer que le ministre des Affaires étrangères conservera soin portefenille

M. Aristide Briand renouvellerat-il sa démission ou restera-t-il au Quai d'Orsay pour continuer la politique de paix qui a été approuvée par l'énorme majorité du Parlement et qui a obtenu l'éclatant succès qu'on sait, ces jours derniers, à Genève ? Nous serons fixés ce matin même. C'est au cours du conseil des ministres qui se tiendra à 10 heures au palais de l'Elysée, sous la présidence de M. Gaston Doumergue, que la question sera posée et tranchée définitivement. D'après les indications recueillies hier dans la soirée, il est à peu près certain que M. Aristide Briand demeurera au Quai d'Orsay. Il est bien évident que ni le Parlement ni le pays, qui sont l'un et l'autre fortement attachés à la politique de paix, ne comprendraient pas que M. Aristide Briand s'en allât. Que s'est-il donc passé pour que le ministre des Affaires étrangères ait pu songer à se retirer ? L'élection présidentielle ? Mais, à Versailles, la politique de M. Briand n'était pas en jeu. L'élection du chef de l'Etat se fait en dehors et au-dessus des partis et que M. Briand candidat ait été battu par M. Paul Douter ne signifie nullement que les Chambres entendent que la politique étrangère soit menée par une autre personnalité.

A la veille de l'élection, un grand débat a eu lieu à la Chambre. Le gouvernement, représenté par MM. Pierre Laval et Aristide Briand, l'a emporté de haute lutte. Et tous ceux qui votèrent pour le cabinet se sont déclarés partisans de la politique pratiquée en ces dernières années. En ce qui concerne l'Anschluss, question qui domina le débat, M. Briand a obtenu depuis, à Genève, un succès très large qui ne peut, parlementairement, que renforcer la situation du ministre des Affaires étrangères.

Au lendemain de Versailles, M. Aris- tide Briand a offert sa démission, mais M. Gaston Doumergue a fait très judicieusement remarquer que M. Briand n'avait nullement été atteint par le vote de l'Assemblée nationale, lequel ne pouvait avoir Constitutionnellement aucune signification politique. EL M. Pierre Laval et les membres du gouvernement, après le chef, de l'Etat, insistèrent auprès de M. Briand pour qu'il consentit à reprendre sa démission et à se rendre à Genève où, une fois de plus, et plus encore que les fois ,i? avtpt ne rôle de tout premier plan tenir.

Le ministre des Affaires étrangères, devant les insistances pressantes dont il était l'objet, déclara, qu'il était prêt à partir pour Genève. Et comme les ministres remerciaient leur éminent collègue de son beau geste, M. Briand ajouta

Quant la démission, on verra à mon retour.

Pour beaucoup, la démission de M. Briand n'était qu'ajournée. Cependant pour le Président de la République, pour le chef du gouvernement et ses collaborateurs, il paraissait hors de doute que le ministre des Affaires étrangères ne pourrait maintenir sa décision.

M. Pierre Laval rendait visite à M. /Aristide Briand dès son retour de Genève et avait avec lui une longue et cordiale conversation. D'un commun accord, les deux hommes décidaient de renvoyer à mercredi le conseil des ministres qui devait avoir lieu dans la matinée de mardi. M. Briand partait pour Cocherel où il désirait passer les fêtes de la Pentecôte. De son côté, M. Pierre Laval décidait d'aller se reposer quarante-huit heures dans sa propriété de Normandie.

Hier matin, MM. Pierre Laval et Aristide Briand rentraient à Paris. A la fin de la matinée et dans l'aprèsmidi, M. Aristide Briand recevait de nombreuses visites. Au cours des conversations engagées, tous les visiteurs insistaient auprès du ministre des Affaires étrangères pour qu'il restât à son poste. Des télégrammes affluaient des quatre coins de la France, des démarches étaient faites par des délégations d'associations d'anciens combattants. Il n'y avait, somme toute, qu'un cri unanime M. Briand doit rester pour assurer la continuité de la politique de paix approuvée et voulue par le pays tout entier. C'était là la confirmation des déclarations faites à Genève par M. Briand la France veut la paix. A la fin de l'après-midi, M. Pierre Laval arrivait au Quai d'Orsay où il venait pour conférer avec M. Aris- tide Briand. L'entretien durait trois quarts d'heure environ.

Nul ne pourrait donner la moindre indication précise sur la conversation qu'ont eue les deux éminentes personnalités, pas plus d'ailleurs que de la conversation que M. Briand a eue avec M. Paul Doumer, samedi dernier, au début de l'après-midi, au domicile d'un ami commun.

Mais tout porte à croire qu'après le compte rendu des travaux de Genève par M. Briand, le conseil des ministres insistera aussi vivement que possible auprès de M. Briand pour qu'il consente à conserver son portefeuille.

Tout porte à croire que le cabinet Laval sera au complet jeudi, jour de la reprise des travaux parlementaires, et que, d'un commun accord, MM. Pierre Laval et Aristide Briand demanderont à la Chambre d'ajourner au mardi 16 juin les interpellations visant la politique extérieure du gouvernement. CH. M. Démiaaion du cabinet polonais Varsovie, 26 mai (dép. Information.) Ce soir à 7 heures, le président du Conseil. M. Slavek, s'est rendu auprès du président de la République, auquel Il a remis la démission du gouvernement. Cette décision a été prise au cours d'un conseil des ministres qui s'est tenu à 6 heures.

M. PAUL REYNAUD INAUGURE LE PAVILLON DES ÉTATS-UNIS

En haut ;Mount-V,erju)n. Au-dessous la musique des Indiens pawnieR la séance d'inauguration de gauche dtoite. SOI. Edke, Tardifu, le général Pershtng, M. Panl Beynaud. En bas de gauche à droite, de Castellaire, Tardieu, Edge, Paul Reynaud, le maréchal liante;, M. Sramp, le général l'ershing et le gouverneur Olivier (Voir à la deuxième page.)

UN ORAGE SUR PARIS Durant tout l'après-midi d'hier, la température, avait été étouffante, laissant pressentir un orage. Celui-ci a éclaté vers 22 h.'30. Une heure auparavant, le ciel avait commencé à s'obscurcir. Tout coup, des éclairs nombreux illuminaient l'horizon et le tonnerre gronda à maintes reprises. Une pluie abondante se mit à tomber; faisant le vide sur les boulevards et dans les rues où les promeneurs s'attardaient. L'orage ne prit fin qu'après minuit.

LE CONCRES SOCIALISTE ET LA « DEFENSE NATIONALE )) (Voir à la deuxième page.)

En haut, de gauche A droite ami», MM. Auray, PoRsioli, Routard et Evrard. Au centre M, Vluy. En bas M. Escofiier

1 POUR ET CONTRE Les fêtes de la Pentecôte ont été décidément très réussies. Le baromètre a été au-dessus de tout éloge. Des centaines d'avions ont vagabondé dans les cieux et il n'y a pas eu un seul accident d'aviation. Des centaines de milliers d'autos ont fait l'école buissonnière sur nos routes nationales, départementales et vicinales, et il n'y a eu que trois douzaines de morts à peine.

L'automobile, bientôt, sera un mode de transport presque aussi sûr que l'avion. Cela sera le jour où les pilotes de l'auto seront aussi prudents, aussi habiles, aussi exercés que les pilotes de l'avion. Vingt mille personnes ont pris d'assaut la tour Eiffel. Aux dernières nouvelles, la tour Eiffel est toujours debout.

Deux cent miiie personnes ont déclenché une offensive massive sur les positions de la Foire de Paris. Un communiqué assure que la Foire de Paris a résisté victorieusement aux envahisseurs.

800.000 visiteurs parisiens, provinciaux, coloniaux, nordiques, balkaniques, orientaux, américains, sud-américains, asiatiI ques, hawaïens se sont trouvés réunis sous les ombrages de l'exposition de Vincennes, tandis que deux ou trois cent mille spectateurs ébaubis contractaient un tor.ticolis collectif, voire, si l'on peut dire, unanime en admirant les prouesses de nos aviateurs.

Au stade Roland-Garros, des milliers de sportsmen se sont entassés pour assister aux championnats de France internationaux de tennis en forêt de Saint-Germain, une multitude pressée et houleuse suivit les péripéties du Bol d'Or auto-1 mobile.

A Longchamp et à Saint-Cioud, les fervents du turf multitude innombrable se sont précipités pour voir courir le Prix Rainbow et ie Grand Prix du Printemps. Cependant, au Havre et à Rouen, où se déroulaient les fêtes de Jeanne d'Arc, les touristes, éperdus, cherchaient en vain gîte et nourriture. Cependant. la plage de Deauville faisait sable comble t comme aux plus beaux jours d'août cependant, nos trains de grandes lignes et de banlieue service doublé, triplé, quintuplé étaient transformés en appareils à chair comprimée cependant, de Chartres à Paris, de Chantilly à Paris, de Fontainebleau à Paris, les autos ne semblaient plus que des chapelets de moteurs et de carrosseries s'égrenant avec la plus pieuse lenteur.

Cependant, dans la capitale, aux théâ- tres et cafés, les consommateurs altérés n'arrivaient plus à trouver place. Cepen· dant. dans les restaurants, une clientèle affamée au soir du second jour de la Pen- j tecôte rédamait en vain un restant de plat du jour, un semblant de trognon de pain. Il ne restait plus rien. que des additions mélancoliques Tout avait été dévoré, absorbé. englouti.

Il semble bien, en vérité, que. pour lutter contre la crise économique, la France dispose encore, à cette heure, de certaines ressources qui ne doivent pas être du tout négligeables. Maurice PRAX.

A la quatrième pare LZ CONTE »*»«o LE NUMÉRO 59 par Charlml PIITIt

LES ASSASSINS

DE LA RENTIÈRE

DE LA RUE CUSTINE SONT ENTRE LES MAINS DE LA JUSTICE

Ce sont deux frères qui se trouvaient sans ressources au moment où, en janvier dernier, ils tuèrent sauvagement Mme Diémer

L'un, Eugène Boyer, qui semble avoir été le principal auteur du meurtre, est actuellement détenu à Freines poar vol

L'autre, Alexandre, fut arrêté dimanche, au moment où il cambriolait un appartement, rue de Panama. Interrogé Ii la police judiciaire, il avoua le crime et d'autres méfaits encore

Encore un bon point à l'actif de la police judiciaire. Après une enquête qui fut particulièrement difficile, les assassins de la rentière de la rue Custine, deux frères, ont été découverts. L'un d'eux était déjà incarcéré à la prison de Fresnes depuis plusieurs semaines, afin d'y purger une condamnation pour vol.

On se rappelle les circonstances de ce crime qui souleva une vive émotion: Le dimanche soir, 18 janvier un commis épicier, entrant, 47, rue Custine, dans le logement de Mme Marguerite Diémer, une octogénaire, dont il est le sous-locataire, trouve celle-ci étendue dans la cuisine, baignant dans son sang, la tête défoncée. La pauvre femme a le visage recouvert d'une serviette. Ses agresseurs lui ont enfoncé dans la gorge un tampon fait de' chiffons.

Le docteur Paul, un peu plus tard, devait constater que l'octogénaire, avait la boite crânienne éclatée, que ses assassins lui avaient porté un coup terrible avec un instrument contondant.

Deux visiteurs suspects

L'enquête, dirigée par M. Xavier Guichard, directeur de la police judiciaire et M. Guillaume, commissaire divisionnaire, acquit tout de suite d'importantes précisions.

On sut, grâce à des témoignages sérieux, que Mme Diémer était* rentrée chez elle, ce soir-là, aux environs de 17 heures. M. Arrondeau, le commis épicier, ayant découvert le crime à 21 heures, on pouvait déjà situer à. peu près le moment où celui-ci avait été commis.

D'autre part, la concierge de l'immeuble déclara qu'elle avait vu, vers 19 heures, sortir de la maison deux individus inconnus avait pas vus entrer.

Interrogés sur-le-champ, les locataires purent affirmer que les deux hommes leur étaient également inconnus et que, de toute façon, ils ne s'étaient présentés chez aucun d'eux. Il était donc plus que probable que seule, et pour son malheur, Mme Diémer avait eu leur visite. Enfin, d'autres témoignages ceux de voisins corroborèrent les déclarations de la concierge eux aussi avaient vu les deux hommes stationnant devant la porte de l'imineuble. On ne pouvait donc douter de leur existence.

Quant au mobile du meurtre, il fut

Eugène Boyer

aisément établi c'était le vol. Vv tiroirs avaient été fouillés chez la mai heureuse rentière. Des petites sonnr?? avaient disparu.

Retenant l'hypothèse de l'assassii .-et commis par deux malfaiteurs, les pu 1 liciers poursuivirent leur entête avec l'espoir de retrouver vite leur trace. Mais les jours passèrent sans amener

Alexandre Boyer

les renseignements qui leur eussent permis d'aiguiller leurs recherches dans un sens déterminé.

s Les enquêteurs restèrent avec la seule ressource d'interroger sur leur emploi du temps les malfaiteurs arrêtés postérieurement pour d'autres méfaits et'dont le signalement répondait à celui des inconnus de la rue Custine. Vaine tactique. Et il semblait [ que, leur coup fait, les assassins de


Mme Diémer avaient pris la prudente décision de disparaître ou du moins de ne tenter aucun autre méfait durant un certain laps de temps.

Il n'en était pourtant rien. La vérité était que les deux assassins, bien qu'ayant commis depuis le 18 janvier différents vols, avaient encore réussi à échapper à la police.

Cette série de réussites » ne devait pas, comme on le voit, se prolonger bien longtemps.

Une bonne prise

Nous avons dit que l'un des assassins était, depuis plusieurs semaines, pensionnaire de la prison de Fresnes. Peut-être, pourtant, n'aurait-il jamais été inquiété pour le meurtre de Mme Diémer, si son frère, arrêté à son tour, n'avait, « pour soulager sa conscience fait des aveux aux policiers.

Celui-ci, Alexandre Boyer, quarantedeux ans, né à Dieppe, faisait partie d'une bande de cambrioleurs qui sévissaient dans le quartier de la Goutted'Or. Lancés sur leurs pistes, les inspecteurs Galand et Ferry, de la voie publique, réussirent à en surprendre un alors ,qu'il sortait d'une maison, 8, rue de Panama, où il avait cambriolé l'appartement de Mme Marquer. Amené devant M. Guillaume, Boyer dut bientôt se reconnaître l'auteur d'autres méfaits, et notamment d'une agression à. main armée dont la victime fut Mlle Jeanne Parel, domestique au service de M. Lanoird, juge d'instruction, à Vervins, demeurant à Paris, 77, rue de la Chapelle. Celle-ci n'avait, sans doute dû la vie qu'à l'arrivée de la fille du magistrat.

D'aveu en aveu, Boyer fut bientôt amené à en dire plus long qu'il n'aurait voulu. I1 y avait aussi dans son emploi du temps des « creux sur lesquels il était évident qu'il ne désirait pas s'expliquer.

Le voyant désemparé, M. Guillaume déclara à brûle-pourpoint au malfaiteur qu'il le soupçonnait d'être l'un des assassins de Mme Diémer. Boyer se troubla davantage, niant pourtant avec véhémence.

Mais bientôt, M. Guillaume put resserrer son interrogatoire. La concierge de l'immeuble de la rue Custine, avait reconnu dans une photo de Boyer, un des deux hommes qu'elle avait vu sortir de la maison, le soir du crime. Pressé de questions, le malfaiteur, bientôt, éclata en sanglots, puis il avoua

Un coup à faire

Eh bien oui, c'est mon frère et moi qui avons assassiné la rentière. Et d'un seul trait, il dit dans quelles circonstances

Le samedi soir, mon frère, que j'hébergeais depuis un mois parce qu'il se trouvait sans ressources, et moi, nous passions rue Custine, lorsque nous vîmes une dame âgée sortir de l'immeuble portant le numéro 47. Nous étions à ce moment tous les deux « sur le sable » et à la recherche d'un coup à faire. L'idée nous vint de cambrioler l'appartement de la vieille dame pendant son absence. Evidemment, le « coup ne s'annonçait pas facile puisque nous igno- rions son nom et l'étage auquel elle habitait.

A ce moment, pourtant, nous avons eu la chance de voir sortir une autre locataire de l'immeuble.

Alors, lui désignant la rentière qui s'éloignait, je demandai

Qui est donc cette vieille dame ? 1511e, me répondit sans méfiance Mais r'est Mme Diémer.

Muni de ce renseignement, je pénétrai tout de suite dans la loge de la concierge. Elle n'était occupée que par un enfant d'une dizaine d'années. Je lui demandai

Savez-vous si Mme Diémer est chez elle ?

Il me confirma qu'elle était sortie, mais ne m'indiqua pas l'étage où elle habitait.

Nous étions bien indécis, mon frère et moi, sur ce que noua allions faire. Nous résolûmes d'attendre. Une demiheure plus tard, je pris la décision de retourner chez la concierge, espérant cette fois recueillir le renseignement qui nous était nécessaire.

Sans ouvrir la porte de la loge, je demandai

Mme Diémer est-elle rentrée ? Vous pouvez juger de ma stupéfaction, précisa Boyer, en voyant la rentière elle-même sortir de la loge. Elle me demanda

Que me voulez-vous ?

Je compris la nécessité de ne pas perdre mon sang-froid. Et au hasard, je répliquai

Avez-vous besoin du médecin, ce soir, pour vos ventouses ?

Je m'attendais à ce que la rentière me répondit que je faisais erreur. De la part de la Maison Verte Mais ma stupéfaction s'accrût lorsqu'elle répliqua

Mais oui, certainement. Monsieur vient probablement de la part de la Maison Verte ?

Il faut noter ici que la Maison Verte est une œuvre protestante d'assistance aux vieillards, installée 129, rue Marcadet.

Saisissant la balle au bond, pouruivit Boyer, je répondis affirmativement et la vieille dame me demanda le lui envoyer le médecin à 20 heures. Mon frère et moi, nous eûmes vite fait d'arrêter notre plan. A l'heure indiquée, je me présentai avec lui chez

la rentière qui m'avait elle-même indiqué la porte de son logement.

Je viens, lui dis-je, vous prévenir que le docteur ne peut se déranger ce soir.

En parlant, nous étions entrés et avions refermé la porte. Nous pénétrâmes alors dans la salle à manger. Là, notre ton a changé.

Nous sommes sans argent et nous avons faim, avons-nous dit Mme Diémer donnez-nous vos économies et nous ne vous ferons pas de mal. Comme elle refusait, mon frère l'a pris à la gorge. La rentière lâcha la lampe qu'elle tenait à la main. Lui, me cria

Fouille les meubles.

Je passai tout de suite dans la chambre à coucher, et tandis que je cherchais dans l'armoire, je compris que mon frère était en train d'assommer l'octogénaire en lui cognant la tête contre le plancher.

Quand je suis rentré dans la cuisine, elle était étendue dans son sang et râlait.

Nous avons déplacé pour sortir le corps de notre victime. Nous sommes partis sans avoir rencontré personne dans l'escalier et nous nous sommes installés dans un café du boulevard Magenta. Là, nous avons compté notre butin. Il n'était pas gros; en tout 450 francs. J'ai partagé la somme avec mon frère qui m'a quitté aussitôt. Je ne l'avais pas revu lorsque j'ai su qu'il avait été arrêté pour vol et emprisonné.

On voit par les déclarations d'Alexandre Boyer que celui-ci rejette toute la responsabilité de l'assassinat de Mme Diémer sur son frère. Celui-ci, Eugène, son cadet de plusieurs années, va être interrogé et confronté avec lui.

Alexandre Boyer n'a pas encore encouru de condamnation. Quelque temps avant le meurtre de Mme Diémer il était employé dans une maison de soieries, 51, rue Réaumur.

Avant d'être envoyé au dépôt, il a dû se reconnaître coupable encore d'autres méfaits, notamment d'une agression commise le 15 janvier sur Mme Delaporte, 10, rue Labat. Les deux frères habitaient à cette époque à Vincennes, 78, rue du Chemin-Vert. Alexandre Boyer n'était que depuis peu à l'hôtel, 1, rue Marcadet.

Les musiques militaires auront leur Livre d'or au musée de l'Armée Point n'est besoin d'être très vieux pour retrouver on ses souvenirs d'enfance la vision de musiques militaires défilant aux accents d'une marche alerte, entre deux haies de spectateurs massés sur les trottoirs. Elles eurent leur époque héroïque, aux temps où le tambour-major les précédait en jonglant avec sa canne à pomme dorée. Puis ce furent les défiles prestigieux « en r'venant de la revue x, ainsi que le chantait Paulus et, plus près de nous, les retraites militaires à la lueur des torches, dont les reflets éclairaient les visages d'innombrables curieux assemblés.

Tout ccla semble pourtant bien lointain, car, depuis, il y eut la guerre. Les musiciens, transformés en brancardiers, allèrent chercher les blessés dans les barbelés et les trous d'obus. Ils eurent encore l'occasion de se faire entendre lors du grand défilé des troupes alliées sous l'Arc de Triomphe. Puis l'après-guerre marqua le déclin des musiques militaires. La loi du 13 février 1930 n'en donne plus que soixante-huit à l'infanterie, au lieu des cent soixante-treize qui existaient avant 1914.

Il s'est trouvé un ancien exécutant qui a pris l'initiative touchante d'un suprême hommage à ces musiques militaires si populaires au temps de leur splendeur. M. Jean Farger, qun combattit en Champagne et dans l'Oise en 1918, à dix-huit ans et qui, depuis, est devenu ingénieur-facteur de pianos et orgues, a constitué un comité placé sous le haut patronage de MM. Gaston Doumergue et Raymond Poincaré, en vue de l'établissement d'un « Livre d'or des musiques militaires s. Il a recueilli patiemment, sur les pages de ce volume, les déclarations et les pensées des personnalités les plus marquantes de notre pays. M. Paul Doumer, président du Sénat, y a écrit « Je m'incline silencieusement, respectueusement devant les musiques qui ont sonné le salut au drapeau, conduit les charges héroïques, salué les morts pour la patrie et jeté vers le ciel les fanfares de gloire. » A sa suite, cent autres pensées ont été inscrites par leurs auteurs. Le Livre d'or, actuellement en Belgique, a reçu un autographe du roi Albert il ira ensuite en Angleterre recevoir celui du roi George V. Puis il reviendra à Paris au début de juin et son retour sera l'occasion d'une véritable apothéose des musiques militaires, au cours de trois mémorables journées auxquelles prendront part la musique belge du régiment des guides et celle des « horset guards britanniques.

Le samedi 13 juin, à 20 h. 30, une retraite, à laquelle participeront les musiques du gouvernement militaire de Paris, partira de la place de la Concorde, défilera devant l'Arc de Triomphe et reviendra à son point de départ par l'avenue Hoche et le faubourg Saint-Honoré.

Le lendemain dimanche, à 10 heures, en présence des musiques militaires parisiennes et étrangères, le Livre d'or sera remis au général Mariaux, gouverneur des Invalides, pour être déposé au musée de l'Armée. L'aprèsmidi, de 15 à 18 heures. les musiques donneront un concert à l'Exposition coloniale. Enfin, le lundi 15 juin, de 15 h. 30 à 18 heures, les musiques étrangères et la musique de la garde républicaine seront reçues à l'Hôtel de Ville, où elles donneront un concert.

LE NOUVEAU MINISTRE D'AFMAMSTAN

ARRIYEA PARIS

M. Ahmed Ali, ministre d'Afghanistan à Paris, où, pendant son trop bref séjour, sa bonne grâce avertie et celle de sa charmante femme lui valurent de nombreux amis, vient d'être nommé à Londres.

Et c'est également de la légation de Londres que nous arrive le maréchal Schah Wali khan, le plus populaire des frères du roi Nadir khan. Bien qu'ayant à peine dépassé la quarantaine, il a derrière lui une carrière brillamment remplie. D'abord commandant de la garde royale, il combattit notamment auprès du roi actuel, alors généralissime des armées afghanes, pendant cette campagne de 1919 contre l'Angleterre d'où résulta l'indépendance de son pays. Puis il reçut le titre de gouverneur militaire de la capitale.

La première fois que je vis le nouveau ministre d'Afghanistan, il venait d'entrer en triomphateur, à la tête de ses troupes, dans Kaboul qu'il avait reconquis sur l'usurpateur Batscha Sakao, qui s'était emparé du trône après la fuite du roi Amanoullah. Il avait dû commander le bombardement contre la citadelle où se trouvait enfermée avec le truculent bandit qui les gardait en otage, toute sa famille et celles de ses frères. Et après l'explosion de la poudrière, il avait enlevé cette citadelle de vive force, tandis que l'ennemi s'enfuyait. Heures glorieuses et douloureuses, dont il sortait à peine quand il voulut bien me recevoir au ministère des Affaires étrangère, à demi détruit par les obus.

Sur la terrasse, de beaux guerriers aux yeux fardés devisaient, accroupis en cercles, leurs fusils serrés entre leurs bras, des roses ou des soucis piqués dans les sombres grappes de leur chevelure. Quand le chef survint d'un pas rapide, ils sautèrent sur leurs pieds avec des acclamations de joie. Celui-ci, mince et cambré, portait avec une souveraine élégance le turban vert à double pan ftottant sur l'épaule, la tunique cintrée de soie bleue brodée de rose et les sandales ajourées des tribus mangals.

J'ai revu-Saty Schah Wali khan ces jours-ci à Londres, dans un décor et un costume infiniment moins pittoresques. Les traits busqués, le regard vif et pénétrant, le teint doré, on le prendrait volontiers pour un Provençal ou un Languedocien. Le type même de Cyrano, mais vêtu par un tailleur de Bond street, et avec toute la courtoisie mesurée d'un parfait diplomate. A Londres comme à Kaboul, le maréchal me répète que les trois années qu'il passa sur la Côte d'Azur, auprès de son frère Nadir khan, comptent parmi les meilleures de sa vie. Il me redit quelles raisons l'Afghanistan a d'aimer et d'admirer la France,

J'espère, continue-t-il, que la coopération économique et intellectuelle instaurée entre nos deux pays pendant les règnes précédents ne fera que se poursuivre et s'accentuer. Notre pays est plein d'avenir, mais il faut y frayer des routes, y construire des chemins de fer, développer ses richesses économiques, stimuler les industries qui existent, en fonder de nouvelles. Il y a aussi l'instruction publique à organiser. La France ne pourrait-elle nous envoyer des ingénieurs, des professeurs, des docteurs, les techniciens de tous genres dont nous manquons ? C'est à elle que nous préférons nous adresser, mais ce sont ICI! autres nations qui jusqu'ici répondent surtout à notre appel. Pourquoi donc ?

Pourquoi, en effet ? N'y a-t-il plus chez nous, comme aux siècles passés, de jeunes énergies prêtes à l'aventure et aux initiatives ?

En nous envoyant son frère préféré, une des intelligences les plus remarquables de l'Afghanistan, le roi Nadir khan compte évidemment régler les problèmes en suspens, stimuler et entraîner les bonnes volontés encore hésitantes. Andrée Viollis. On a inauguré à Hanoï

le monument de Jean Dupuis Hanoï, 26 mai (agence Indopacifique.) En présence du gouverneur général par intérim Robin, entouré des autorités civiles et militaires, de l'évêque d'Hanoï et d'une nombreuse affluence d'Européens et d'indigènes, la cérémonie de l'inauguration du monument élevé sur l'initiative du gouverneur général Pasquier à la mémoire de Jean Dupuis, « explorateur du Fleuve Rouge », s'est déroulée avec succès à Hanoï.

Un bas-relief, représentant l'explorateur, est érigé face au fleuve, sur le quai Clemenceau, près de la rue portant son nom. Des discours ont été prononcés par le président de la section locale du Souvenir français, par l'administrateur, maire de Hanoi, et le résident supérieur par intérim du Tonkin, M. Tholarce.

M. LANDRY A AMIENS Amiens, 26 mai (dép. Petit Parisien.') M. Landry est venu aujourd'hui à Amiens visiter le service des assurances sociales. Le ministre du Travail a reçu également le directeur de l'Offlee départemental de placement, afin de connaître la- situation exacte du marché du travail dans la Somme et les conséquences locales de la crise économique.

A l'Exposition coloniale MOUNT-VERNON ET HAWAI A VINCENNES

La maison de Washington est au bois de Vincennes, et le public est aujourd'hui admis à la visiter. Certaines pièces sont meublées exactement comme l'original, posé en haut d'un coteau de Mount-Vernon, d'où l'on domine une large boucle du Potomac. Les autres forment un musée vivant de toutes les productions agricoles, industrielles et artistiques des EtatsUnis, de tous leurs souvenirs historiques la canne de Franklin le sabre de Washington et son écritoire de cuivre une lettre de Louis XVI à ses amis d'Amérique, etc., etc.

Dans la salle à manger aux épais rideaux verts doublés de blanc, quarante-six invités seulement, sur près de deux mille, avaient été admis. Sur la table, un surtout garni de fleurs blanches et roses égayait le décor un peu sévère. Miss Anna Washington, petite-nièce du libérateur des EtatsUnis, était assise près de MM. André Tardieu, ministre de l'Agriculture, dont on sait le rôle en Amérique pendant la guerre Paul Reynaud, le maréchal Lyautey, le général Pershing, ancien commandant en chef de l'armée américaine en guerre, et M. Walter Edge, ambassadeur à Paris. Dans le groupe des invités de marque il y avait encore Mrs JahncHe, femme du sous-secrétaire d'Etat à la marine américaine Mrs Edge, Mrs Claude Swanson et Mrs Guy Gloff, dont les maris siègent au Sénat de Washington Mme Lyautey et Mme Paul Reynaud et, côté des messieurs. l'attaché militaire et l'attaché naval d'Amérique M. Norman Armour, conseiller d'ambassade M. Keena, consul général MM. Jean de Castellane Renard et Chiappe Guernler, ministre des P. T. T. le général Messimy, etc.

Au dehors, dans le jardin, une foule nombreuse, où se remarquaient les charmantes jeunes Hawaïennes, enveloppées de tulle brodé, qui représentaient le plus beau coin de terre du monde.

Au début de la cérémonie, la musique d'Indiens pawnies, formée d'authentiques Peaux-Rouges au chef orné de plumes coloriées, exécuta la Marseillaise qu'un chanteur répéta tout aussitôt. Puis M. Bascon Slemp, commissaire de la section, prononça en anglais une allocution, assez courte, pour remettre le pavillon au maréchal Lyautey, commissaire général. Celuici lui répondit en français en évoquant les souvenirs communs de l'Amérique et de la France, dont l'amitié, nouée sur les champs de bataille de l'Indépendance et confirmée depuis lors sur ceux de la Grande Guerre, s'épanouit aujourd'hui sur les terrains économiques.

Le général Pershing dit dans sa langue natale sa joie de retrouver dans l'oeuvre de paix de l'après-guerre tous ceux qui ont si bien collaboré au triomphe de la justice et du droit. M. Paul Reynaud, ministre des Colonies, parlant aussi en anglais, évoquait à larges traits, après avoir remercié les Etats-Unis d'être venus à l'Exposition de Vincennes, la part de la France dans la conquête du Nouveau Monde il citait Marquette, Cadilhac, Joliette, Caveher de la Salle, La Veréndrye.

Il conclut ainsi

Le gain n'est pas le but essentiel de la colonisation c'est seulement par la pénétration des &mes des peuples que l'on peut arriver à harmoniser, sans les blesser, des civilisations différentes. Sur ce terrain, nous avions un idéal commun.

Avant de déclarer ouverte la section américaine, M. Walter Edge dit avec éloquence son admiration, pour la France

Nous sommes heureux, dit-il, d'honorer en elle une république amie et une force constructive et civilisatrice parmi les nations du monde.

Faisant plus particulièrement allusion à la grandiose manifestation de Vincennes, il concluait ainsi

J'ai toute confiance que la Frattoe, en faisant cet effort énorme, viendra en aide à toutes les nations et, par la dissémination d'idées et d'inspirations nouvelles qui tendent à une plus large entente mutuelle, posera les bases d'une paix permanente.

L'hymne américain, joué par la musique indienne, fut repris ensuite par Mrs Robertson dont on applaudit la belle voix de mezzo-soprano. Un concert fut donné pour finir, tandis que le cortège des officiels entreprenait la visite de la maison.

Aujourd'hui, inauguration

de la section du Portugal

Aujourd'hui à 14 h. 45, on inaugurera la classe d'alimentation à la section métropolitaine.

A 16 heures, en présence de M. Branco, ministre des Affaires étrangères du Portugal, inauguration de la section de ce pays. L'aménagement des quatre pavillons a été poussé très activement toute la nuit et le commissariat a eu beaucoup à faire pour triompher du retard apporté au transport des cent quarante-cinq colis d'échantillons divers qui devaient garnir les vitrines. M. Silveira de Castro, commissaire général, rappellera sans doute dans son discours d'aujourd'hui quelques souvenirs aussi originaux.

LE CONGRÈS SOCIALISTE ET LA tFEfpiNIILE" Tours, 26 mai (de notre envoyé spéc.) Le congrès socialiste a perdu beaucoup de temps et a, nous semble-t-il, paru non pas peu désireux, mais las d'utiliser à plein celui qui lui restait. Il a passé quasiment cette nuit, de 21 heures hier soir à 5 heures ce matin, a discuter dans le huis clos le plus rigoureux ce « conflit de l'Oise » qui, durant plus d'une année, a mis aux prises, dans cette fédération, M. Uhry, député et maire de Creil, et M. Ruillier, secrétaire fédéral. Deux vieux amis devenus soudain ennemis acharnés.

Le conflit de l'Oise

Remarquez qu'on sait tout ce qui s'est dit cette nuit à Trianon-Park, mais rien ne vaut d'en être répété. Tout de même, penser que les deux antagonistes avaient tout d'un coup tiré le couteau l'un contre l'autre le jour de ce conseil national d'octobre 1929 qui refusa à M. Daladier la collaboration des parlementaires socialistes Et, parce que c'est M. Ruillier qui l'a écrit. M. Uhry passa ce jour-là de la gauche à la droite du parti. Car il aurait sollicité un portefeuille auprès du président du Conseil éventuel.

Tout cela, et tout le reste, M. MIchaud, rapporteur, a mis, cette nuit, plus de trois heures à le raconter. M. Ruillier a longuement répliqué. Quelques orateurs ont longuement parlé. Enfin, l'aube venue, fut votée à l'unanimité une résolution qui déclarait M. Uhry lavé de toutes les accusations portées contre lui et, comme première mesure d'apaisement parmi les socialistes de l'Oise, réintégrait M. Ruillier.

Mais les congressistes avaient perdu leur nuit. Ils perdirent deux heures de congrès à dormir un peu plus à l'hôtel ce matin et ne reprirent leur séance que vers 11 heures. A midi 30, ils se rendaient à l'hôtel de ville, au banquet organisé en l'honneur des délégations étrangères. Ils y perdirent près de quatre heures et ne revinrent à Trianon-Park qu'à 16 heures.

Une proposition de M. Renaudel Plus las que jamais, M. Renaudel leur proposa une méthode de recherche ou de récupération du temps perdu faire J'économie du débat, puisqu'il y avait ce soir meeting à Tours, puisque ledit débat devait être clos auparavant et puisque la journée de demain est tout entière celle de la commission des résolutions et de ses rapports devant le congrès, mais donner alors latitude aux rapporteurs de faire sans restriction de temps toutes déclarations utiles à faire connaître l'opinion socialiste à l'opinion publique. Eh bien à la majorité (une petite majorité), le congrès, après avoir perdu près d'une heure à la discuter dans la confusion, repoussa la propo-

sition Renaudel; vous verrez comment, au terme de sa lassitude, il a utilisé le temps qui lui restait.

Le débat sur la paix

et le désarmement

Il a été cependant parlé devant lui « défense nationale, paix et désarmement », le matin par MM. Locquin, Besnard-Ferron, Naegelen et Lebail. Ce dernier est un jeune, et son discours fut une révélation.

Il s'était adressé à l'extréme gauche du congrès.

Quand, pour vous, y aura-t-il défense nationale? Sera-ce quand nous aurons un gouvernement socialiste? Les bolcheviks eux mêmes avouent qu'ils n'en sont pas un, puisqu'ils déclarèrent qu'ils en sont à la néces- sité de la défense de l'Union soviétique. Allons! ne soyez donc pas plus bolcheviks que les bolcheviks et, comme eux, songez défendre une

espérance la reante ae aemain. Mais M. Lebail n'entend pas la dé- à fense nationale par les moyens de I force. Les armements et la guerre rui- nent, puis détruisent les nations. Voilà pourquoi, selon lui, les socialistes doi- ̃ vent exclure la guerra de la défense | nationale. Lutter contre la guerre, c'est défendre la nation. Alors qu'on orjra- nise la paix, qu'on fonde la sécurité i nationale sur l'organisation de la paix! Le socialisme international doit y tra- vailler sans relâche en utilisant tout pour cette fin.

L'après-midi, entre 17 et 20 heures, ont parlé MM. Philipp, Déat, Dumou- lin, Farinet, Grignon, Léon Blum. 1 La séance de l'après-midi

M. Philipp développa ce théme nous affirmons la réalité de la nation, mais le prolétariat ne peut participer à la défense de la nation par la guerre pour trois raisons parce que même une guerre de pure défense nationale tend. en régime capitaliste, à devenir impérialiste parce que, en vérité, il n'est plus possible de déterminer si une guerre est offensive ou défensive parce que le parti socialiste ne peut plus participer à l'union sacrée comme il fit dans la précédente guerre, ni participer maintenant au vote des crédits militaires. Son devoir est de travailler à l'organisation de la paix par la concorda,nce d'activité de l'Internationale, par la propagande pour le désarmement en commençant par l'abolition de la conscription.

Si nous ne nous posions pas à nous-mêmes le problème de la défense natidNnale, nos adversaires se chargeraient de nous le poser, et il nous faudrait bien répondre, dit en commençant M. Déat, qui ajoute

Nou.3 ne nions pas la nation. Si nous nous accrochons à la réalité nationale, ce n'est pas pour en devenir prisonniers. Non, pas un de nous n'y pense. Il n'y a pas d'absolu national. Mais la guerre venue, nous avons à nous accrocher à la réalité nationale, non pas pour nationaliser le socialisme, mais pour socialiser la nation. M. Léon Blum

M. Blum va se limiter à des observations rapides sur les points principaux du débat eut sur quelques-unes des motions en discussion. Il ne croit pas pra-

tique de donner trop de précisions sur l'attitude des socialistes en cas de guerre, à cause de l'impossibilité de tout prévoir et d'assurer que l'action répondrait aux prévisions. Ainsi les statuts de l'Internationale socialiste prévoient la surbordination des partis eociallstes. Elle serait donc tenue de leur dire le droit. A-t-on réfléchi que cela pourrait avair pour conséquence de prescrire iL deux prolétariats deux devoirs opposés à l'un de se révolter, à l'autre de participer à la défense nationale ? En vérité, le congrès n'a qu'une chose à dire, mais nettement le véritable moyen de protéger une nation, c'est la paix.

Mais les risques de guerre subsistent avec le capitalisme. Les socialistes doivent-ils y concourir ? M. Blum se refuse à dire jamais.

Il ajoute

Je continue à penser que pour un prolétariat socialiste, il y a coexistence entre le devoir international et la participation à la défense nationale dans certaines circonstances. Dans quelles circonstances ? Contre le pays dont le gouvernement a refusé l'arbitrage. Et, dans ce pays, le devoir prolétarien est la révolte armée.

M. Blum n'admet pas le vote des crédits militaires par les socialistes en temps de paix, ni aucune collaboration du parti socialiste à la préparation de la guerre.

Notre parti, conclut l'orateur, a-t-il été désorienté, désaxé par la discussion qui s'achèvera aujourd'hui ? Je ne le crois pas. En effet, il y a entre nous tous un fond commun de pensée socialiste. Aucun de nous n'admet que l'internationalisme comporte élimination ou limitation de l'idée nationale. Aucun n'accepte la guerre comme fait imposé, mais entend. lutter contre elle par tous les moyens. Seul le choix des moyens nous sépare et c'est le moins grave. Pourquoi ne pas exprimer ensamble d'abord _nos pensées commune dans un premier texte, quittes ensuite à exprimer nos divergences sur le reste par des votes de majorité et de minorité ?

Ainsi, M. Léon Blum indiquait quel serait son effort à la commission des résolutions.

L'assemblée était lasse d'entendre les uns et les autres. Elle avait bien écouté M. Blum. Après lui, elle écouta mal MM. Georges Dumoulin, Farinet, Bernheim, et M. Lagorgette, dernier orateur, parla devant les banquettes vides ou presque. Il se produisit même un événement très rare dans les congrès socialistes une grève d'orateurs. MM. Maxence Roldes, Rivière et le bolchevlsant Alleaume renoncèrent iL la parole, et M. Renaudel ne l'a même pas demandée.

Le congrès est virtuellement terminé, puisque l'intérêt est à la commission des résolutions. Il a passé sa dernière heure dans une sorte d'indifférence et d'atonie, comme si, dans l'esprit même des délégués les jeux étaient faits. Quels jeux ? On le saura demain quand la commission rapportera.

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NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Amicale de* A. C. d'AtlJl8-Mons.

Exposition coloniale, 9 h. à 23 h., bois de Vincennes.

Foire Saint-Germain Stands, comptoirs, attractions diverses, 9 h. à 23 h., place Sa)nt-Sulpice.

Congrès Sociétés professionnelles des gens de lettres. 9 h. 30. 38, rue du Faubourg-Saint- Jacques; 17 h., réception. Syndicat national des eaux et forets, 8 h. à 19 h.. mairie du VI*.

Distribution de récompense» Patronage des apprentis et Office d'orientation professionnelle. 20 h. 30, mairie du X».

Les maires américain)* il Paria Réception à l'Hôtel de Ville, déjeuner offert par la municipalité à 14 h. 30, remise du buste de Myron T. Herrick l'après-midi, visite il l'Exposition coloniale et dîner offert par le commissaire général.

d'Or, hbtel des Invalides.

Institut do Jonrnalisme de Parts Réunion du centre d'études générales de la société des élèves, 18 h., 33, rue Tournefort. Attribution du prix Claire-Vircnqno, 18 h., 9, rue de l'Odéon.

Expositions Artistes décorateurs, Grand Palais. Salon de 1931. Grand Palais. Salon des humoristes, palais de Glace. Quatre siècles de colonlsation. Bibliothèque nationale.

Réunion» Association syndicale critique dramatique et musicale. 15 h., 100. rue de Richelieu. Société Internationale pour l'étude des questions d'assistance. 16 h. 30, 49. rue de Miromesnil. Société de médecine publique et de génie sanitaire. 17 h.. Institut Pasteur. Ligue française pour le droit des femmes, 20 h. 30. 2S. rue Serpente.

Fétee, concerts, bals Cercle musical universitaire. 20 h. 30, Sorbonne. Au proflt de l'Association des infirmière» visiteuses et du comité d'aide aux Russes en France, 21 h. théâtre des ChampsElysées.

Dîner Foyer des arts, 19 h. 30, 45, rue Sainte-Anne.

Concerts publie% 31 h., squares Tenon. d'Anvere, Trousseau, du Temple.

Courses au Tremblay il 14 heures.

Le Président de la République a reçu hier après-midi en audience de congé M. Allemparte, ministre du Chlli à Paris.

M. Pierre Laval, président du Conseil, a reçu hier après-midi M. Branco, ministre des Affaires étrangères du Portugal, accompagné du ministre du Portugal à Paris.

<>–

M. Pierre Laval, président du Conseil, a reçu hier matin une déléga- tion de l'université populaire de Strasbourg, présentée par ff. Jouanny. inspecteur primaire.

Intestin paresseux, source de misères. Epargnez-vous en l'angoisse et les conséquences, préjudiciables à la santé, en prenant soir et matin une cuillerée à café dans un verre d'eau d'Eno's Fruit Sait x. Seul vrai e Sel de Fruit », Eno a plus de soixante ans de réputation mondiale. Incomparable animateur des fonctions digestives, il libère l'intestin, lui donne des habitudes de ponctualité quotidienne, indispensables à la parfaite santé. Dans toutes les pharmacies, 15 francs.

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NECROLOGIE

Les obsèques du sergent Léon-Cltarles-Antoine Volterra, du 510' chars d'assaut, dont nous avons annoncé la mort accidentelle, auront lieu demain jeudi 28 mai, à 10 h. 30, à l'église de la Trinité. On se réunira à l'église. L'inhumation aura lieu au cimetiere de Pasay De la part de M. Léon Volterra, son père de Mme Pauline Rival, sa mère: de Mme veuve Léon Volterra et Mme veuve Sabathé, ses grand'mères de Mme Léon Volterra. sa belle-mère, et de ses oncles, tantes et cousins Mme veuve Georges Volterra et ses enfants; M. et Mme Léon Jaimont et leurs enfants M. et Mme Albert Volterra M. et Mme Joseph Volterra M. et Mme Jules Volterra et leurs enfants; M. et Mme Elie Volterra et leurs en- fants M. et Mme Elie Guetta et leurs enfants M. et Mme Roubine-Sitbon et leurs enfants.

OBSEQUES

Hier matin, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes, ont eu lieu les obsèques de M. Charles Mildé, maire honoraire du XVII' arrondissement. Dans l'assistance trèa nombreuse, on remarquait MM. Edouard Renard, préfet de la Seine Vitrant, maire, et la municipalité du XVII' arrondissement MM. Scapini Joseph Denaia, Frédéric Brunet, députés. etc.

29. Feuilleton du Petit Parisien, Marie l'Ouvrière grand roman inédit

par

RENÉ VINCY

V (suite)

Sacré Léonce

Grobmulier est un charmant nomme, qui ne me refuse jamais rien, me prend mon papier comme s'il portait la griffe de la Banque de France, et je l'aime. Lorsque je devais demander des subsides extraordinaires à Mme Crépin-Lacosse. cet auteur de mes jours en participation me recevait avec un froid tellement polaire que j'en demeurais gelé pendant une bonne semaine. Avec Grobmuller, par contre, cette opération ne constitue plus qu'un plaisir. Sans doute le cher pirate n'est pas sans augmenter légèrement.Légèrement

Le chiffre précédemment porté sur mon petit compte.

$on petit compte

Mais l'essentiel n'est-il pas que nous demeurions bons amis ?

Et quand je pensa que c'est à moi que tu dois d'être entré en relations avec ce Gobseck, je ne me le pardonne pas.

Copyright by René Vlncy 1SÏ1. Traduction ̃st reproduction interdites en tous oays.

Ne vous frappez pas, Mallcorne, moi je vous le pardonne très bien, et mieux, je vous en suis profondément reconnaissant.

Le jour où ta mère saura ça. Pourquoi le saurait-elle jamais ? Est-ce que je ne vous ai pas engagé ma parole dans le moment que, quoi qu'il dût arriver, je ne lui en ouvrirai jamais la bouche, volontairement ou non ?

Assurément. mais.

Il n'y a pas de mais, trancha le jeune fou. Ce que j'ai dit une fois est dit une fois pour toutes.

Tu ne me laisses pas achever. Est-ce que je doute de toi ? Mais il n'en est pas moins vrai, voulais-je ajouter, qu'en cette circonstance, pour te plaire, je t'ai rendu un fichu service et que si c'était à refaire je ne le referais certainement pas, sois-en bien assuré.

Mais puisque ce n'est pas A refaire, à quoi sert d'en causer ? Et du reste, foin des questions d'argent Lors I même qu'une heure viendrait où fe me verrais rincé comme un verre bière, est-ce que je n'aurais pas la ressource de me faire encadreur ?

Prosper Malicorne considéra Léonce avec ahurissement.

Encadreur?.. répéta-t-il.

J'ai tellement regardé travailler le père Huguenet en attendant l'apparition de ma divinité, que je me vois aujourd'hui capable de reprendre son fonds avec sa clientèle Et puis, tout ça. c'est des paroles pour ne rien dire. Je ne suis pas encore ruiné, ni l'époux bienheureux de mr. cruelle, ni, par conséquent déshérité. Epouser San- drine ? J'aimerais bien mieux ne la devoir qu'à l'amour que je me flatte de lui Inspirer tôt ou tard, qu'à un arettment aussi. massif que le mariage,

quitte à faire d'elle ma femme par la suite, lorsque nous serions l'un et l'autre convaincus que nous réalisons à nous deux l'accord parfait Je n'ai pas raison, mon vieux ?

L'homme des combinaisons louches haussa les épaules.

Sottise fit-il brièvement.

Et pourquoi ?

Parce que quelqu'un c'est Montaigne, je crois a dit qu'épouser sa femme avant la lettre autant valait cracher dans son verre avant que d'y boire.

Montaigne ? En voilà encore un fourneau que ce type-là C'est un de vos amis, Malicorne ?

Non, c'est un philosophe qui vivait il y a environ trois cents ans. Et c'est d'un vieux machin comme ça que vous venez me parler lorsqu'il est question de ma Sandrine aux cheveux de soleil ? Ben vous en avez du crime, vous encore Et d'abord. un philosophe, est-ce que ça s'entend à l'amour ? Est-ce que ça y comprend quelque chose ? Mais vous n'êtes pas philosophe, vous, mon vieux ? Tout juste assez pour ma consommation personnelle.

Oui, et vous connaissez les femmes, hein ?

Personne ne les connaît, mon petit.

¡-Enfin. il y a tout de même des principes généraux sur lesquels on peut s'appuyer pour. pour.. enfin pour voir dans leur jeu malgré elles.

Tu n'est pas clair. Explique-toi. Eh bien je voudrais que vous me donniez un conseil.

A quel sujet ?

Je veux ne rien vous cacher, Malicorne.

Léonce avait pris une pose avantageuse et un air fat, bien comique à voir. Entre nous, je crois. je ne le crois pas, j'en suis sûr. que, malgré ses façons d'amazone et sa manière de me traiter du haut en bas, je suis sûr dis-je, que Sandrine commence à être touchée par ma constance.

Qu'est-ce qui te donne cette certitude ?

Tout et rien. Ça ne s'explique pas. L'excès même, peut-être, de ses mau- vais procédés à mon endroit. Bref, je suis convaincu que, au fond, elle serait navrée que je la prenne au mot et que je disparaisse de»»en horizon.

Horizon est bien.

Comment ?

Continue. Donc, ton inhumaine, à ton estime, commencerait de s'humaniser ?

Au fond, pas au dehors. C'est déjà quelque chose, mais ça ne me suffit pas, car si elle doit s'obstiner dans cette attitude, c'est exactement comme rien du tout, vous saisissez ?

Parfaitement, et, bref, tu voudrais qu'elle sorte d'elle-même ?

Pour me montrer son vrai visage, tout juste Alors, voici l'idée qui m'est venue, mais que j'hésite à mettre à exécution, vu qu'elle est un peu dangereuse à employer.

Qu'est-ce que c'est ?

La rendre jalouse.

Malicorne opina gravement de la tête.

Pas bête, dit-il.

Hein ? s'exclama Léonce ravi. La jalousie, c'est une pierre de touche. Si elle fait montre de jalousie en me voyant faire la cour à une autre sous ses yeux, je la tiens Si elle n'en est pas plus émue qu'une bûche, c'est qu'il y a maldonne, et alors, mon parti est

pris, j'organise une expédition de gars à poigne et ,je pars pour l'Himalaya. Qu'est-#îe que tu y feras ?

Je le grimperai jusqu'en haut. Et de quoi auras-tu l'air, en haut e l'Himalaya ?

De rien, je serai mort en route, je suis déjà, éreinté quand je grimpe Ménilmontant, alors vous pensez, neuf mille mètresf

Neuf mille ? Tu cro'3 ?

J'ai regardé sur le petit Larousse. Malicorne demeura sérieux comme un pape un jour d'audience.

Seulement, reprit-il, pour faire la cour à une autre sous les yeux de ta Sandrine, il faut qu'elle ait. quoi ? Par exemple, une sœur. Elle a une soeur ?

Non. Ole n'a que sa grand'mère et je ne peux pas faire du boniment à la grand'mère, mon idole ne marcherait pas.

Mais elle a peut-être une amte ? Voilà!, Une amie. une amie qu'elle adore. Bien mieux, qu'une soeur pour elle.

Très 'bon, ça

Oui, c'est Mimi qu'elle s'appelle, cette amie. Et elle est joHe. mon vieux, mais loîle à expliquer toutes. les passions et a faire excuser toutes tes folles. Seulement, ce n'est pas mon genre. ̃ Et elles, se voient Jouraellecieœt.? Enfin, leurs "apports sont constante. Oui, c't»t-i-dire non. Bief,, vpjla ce que c'tsti, Mimi était sa voisine à Ménilmon'anf;.e3fe* *ont, allées Pn pension ensemble pendant des années, puis Mimi a per sa mère, a été très malheureuse et Sandrine l'a .protégée. Elle est très protectrice, Baadriné, elle est très b<?nr:e.

Sauf pour toi.

Ce n'est pas la même chose, moi je l'aime. d'amour, alors je suis fait pour être tourmenté. Pour en revenir à Mimi, elle a été séparée d'elle dernièrement parce que cette jeune fille est entrée comme demoiselle de compagnie chez la vieille marquise de Monferran, vous connaissez, Malicorne ?

Je ne connais, et de vue seulement, que le jeune marquis Denis. Ce doit être le fils.

Probablement, un garçon assez bizarre, qu'on ne voit que par éclaircies. Je vois ce que c'est, un garçon qui joue à cache-cache.

Poursuis. Donc, Mlle Mtmi est chez la marquise de Monferran. Non, elle n'y est plus. Elle fa quittée.

Pourquoi ?

Je n'en sais rien. Je l'ai demandé Sandrine, qui m'a répondu que ça ne me regardait pas.

Alors, elle est revenue à Ménilmontant ?

Non, elle est entrée chez Hautefort, le constructeur du quai de Grenelle, et comme elle est très tenue là par son travail, elle a élu domicile dans une pension de famille, de l'autre côté de l'eau, rue du Ranelagh.

Tu es très renseigné.

Parce que, le soir, maintenant qu'il fait beau. Sanarlne va souvent la voir dans ce family et que, naturellement, je l'accompagne pour la garantir des mauvaises rencontres.

Et comment es-tu avec Mlle Mimi? Bon camarade

On n'est pas camarade avec Mimi, répondit sentencieusement Léonce. Je ne respecte pas grand'chose et je ris volontiers de tout, mais, devant Mimi, je me sens tout bête, je me rends compte qu'il y a tout de même sur

cette terre des êtres d'exception et que, devant ceux-là, il faut tirer son chapeau très bas.

Ce n'est pas en tirant ton chapeau très bas à cette jeune fille modèle que tu rendras ta Sandrine jalouse.

Oui, c'est là que sera la difficulté. A moins que cette personne pure ne consente à devenir ta complice bénévole ?

Elle ? Ah bien, mon vieux, je serais bien reçu If jour où je lui ferais une proposition comme celle-là Non, il faudra que. que.

Oui, en somme, tu ne vois pae encore comment tu t'y prendras.

Pas du tout. D'ailleurs, je ne l'ai pas creusée encore, mon idée, mais je vais la creuser. La question n'est pas là elte est dans cette question que je vous pose vous la trouvez bonne cette Idée ?

Epatante, mon petit! assura Prosper Malicorne avec son enthousiasme de pince-sans-rire. Epatante. Creusela et suis-la, je t'y encourage de toutes mes forces. Et, maintenant, veux-tu une autre tdée ?

Allez-y. De vous, ce ne peut être que mirobolant

Eh bien le jour, où. à la lueur de la jalousie, ta Sandrine t'aura livré le secret de son âme.

Bienheureux jour dites.

Ce jour-là. Tu dis que son ambition est de faire du théâtre?

Ce n'est pas une ambition qu'elle a, c'est un de ces rêves que les femmes caressent tout en sachant qu'elles ne le réaliseront jamais.

Raison de plus. Réalise-le, son rêve, et tu deviendras un dieu pour elle-.

Mais comment ? (A suivre.)


LA CRISE BELGE M. Poullet

décline l'offre de constituer le cabinet

Bruxelles, 26 mai (dép. Petite Parisien) Cet après-midi, le roi a reçu M. Poullat et a vivement insisté auprès de lui pour qu'il se charge de constituer le gouvernement.

Le député de Louvain avait toutes les chances de réussir s'il avait accepté l'offre du souverain. Il était certain ce réunir les concours nécessaires dans les différents groupes de la droite catholique et de la gauche libérale. Le parti socialiste lui eût accordé une neutralité bienveillante. Les journaux de toutes les nuances politiques lui ont, ces jours derniers, manifesté une sympathie qui le désignait comme le successeur de M. Jaspar.

Ce matin les représentants des syndicats démocrates-chrétiens avaient témoigné, au cours de deux réunions, du c ésir qu'ils avaient de voir M. Poullet accepter la mission que ne devait pas manquer de lui confier normalement le roi.

Les chefs de la droite, avec qui M. Poullet s'est entretenu à la Chambre, avant de se rendre au Palais, avaient manifesté le même sentiment. Après un entretien d'une heure et demie avec le roi, le député de Louvain a déclaré aux journalistes qui l'interrogaient

J'ai été forcé de maintenir mon refus malgré la flatteuse insistance du roi. Mon état de santé ne me permet pas de participer au gouvernement. Les raisons que donne M. Poullet de l'attitude qu'il a ainsi adoptée sont confirmées par les prescriptions de son médecin, le docteur Lepage, de Louvain, qui lui a formellement interdit un effort qui ne pourrait qu'aggraver sa fatigue.

Le conseil du B.I. T. a ouvert sa 53e session Genève, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Le conseil d'administration du Bureau international du travail a ouvert, ce matin, sa cinquante-troisième session. Le président, M. Arthur ,Fontaine, délégué gouvernemental français, étant actuellement malade, la direction des délibérations est a/surée par M. Poulton, vice-président et délégué ouvrier de Grande-Bretagne. Le but de cette session est avant tout la préparation finale de la conférence internationale du travail qui s'ouvrira jeudi prochain 28 mai. Aussi, dès ce matin, le conseil d'administration a pu ajourner au mois d'octobre l'examen des rapports des diverses commissions qui se sont occupées ces temps derniers de la prévention des accidents du travail, de l'organisation du travail intellectuel, des conditions du travail dans les verreries et des statistiques du travail. La procédure de l'organisation internationale prévoit, on le sait, la revision facultative, tous les dix ans, des conventions internationales conclues sous ses auspices. Le conseil s'est ainsi occupé, ce matin déjà, des deux conventions conclues en 1921 et qui arrivent de la sorte à échéance. Ce sont -la. convention fixant l'âge d'admission minimum des soutiers et des chauffeurs sur les navires, puis la convention instituant l'examen médical obligatoire des enfants et jeunes gens employés à bord des bateaux.

Aucune de ces deux conventions n'ayant fait l'objet d'une demande de revision, la question de leur prolongation pour une nouvelle période de dix ans sera simplement soumise, pour la forme, à la conférence internationale de 1932, qui s'occupera spécialement des problèmes maritimes.

Les discussions s'aggravent entre fascistes et catholiques en Italie

Rome, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Les dissensions entre fascistes et catholiques semblent s'accentuer et lea polémiques de presse prennent un ton très vif.

Aujourd'hui, une armée de camelots parcourait les rues en criant le Lavoro Fascista.

L'organe des syndicats fascistes publie un article bourré de documents iendant à prouver que malgré les déclarations offlcielles de l'autorité eoclét'astique et les manifestations extérieures, l'action catholique italienne, loin de rester fidèle à son programme à'ordre essentiellement religieux, se propose de déclencher un mouvement Battement antifasciste.

Il s'agirait, notamment, de discours qui auraient été prononcés par Mgr Pizzardo et le comte Della Torre. Dans son commentaire, le Lavoro Fasdsta, après avoir relevé la gravité des documents dont il garantit l'exactitude, observe que ces manifestations constituent un démenti aux déclarations réitérées du pape lui-même et termine en disant que le moment est arrivée de recourir aux moyens extrêmes. Théodore Vaucher.

Le pape décore M, de Fontenay Il entend ainsi souligner la cordialité des rapports entre la France et le Saint-Siège

Cité du Vatican, 26 mai (d. Bavas.) Pour souligner la cordialité des rapports entre le Saint-Siège et la République française, et en reconnaissance ces éminents services rendus par M. de Fontenay à ses nombreux concitoyens venus en pélerinage à Rome, le SaintPère a daigné décerner l'exceptionnelle décoration de grand'croix de l'ordre de Pie IX à l'ambassadeur de France près le Vatican.

L'Autriche fait appel

à un financier hollandais

pour renflouer le Kreditanstalt Vienne, 26 mai (dêp. Havaa.)

M. Van Hengel, directeur de la Banque d'Amsterdam, est arrivé à Vienne, à la demande du gouvernement et de la Banque Nationale Autrichienne, en qualité de technicien non y?réé, pour discuter les questions relatives au renflouement de la Kreditanstalt.

M. Hengel a repris ses pourparlers avec le gouvernement et la Banque Nationale. En ce qui concerne le résultat des pourparlers, M. Hengel a déclaré que, bien qu'il ne connaisse pas à fond l'ensemble des conditions économiques locales il est convaincu au'une collaboration englobant tous la milieux intéressés constitue une base entièrement satisfaisante pour l'affermissement de la Kreditanstalt Borne. L'abbé Haegy, dont on sait lea mêlés avec Mgr Ruch, a séjourné à Rome ces temps derniers et est reparti sans avoir été reçu ni par le pape ni par le cardinal secrétaire d'Etat.

Bratislava. Au cours d'une rixe entre communistes et gendarmes, trois manifestants ont été tués et plusieurs blessés, ainsi gue cinq policiers.

L'Allemagne

et les réparations On dément à Berlin la nouvelle d'un gros emprunt international en faveur du Reich

Londres, 26 mai (dép. Petit Parisien). Le correspondant diplomatique du DaiLy Herald annonçait ce matin que, selon toutes probabilités, le chancelier Bruning et M. Curtius profiteraient de leur visite prochaine à Londres pour soulever la question de la revision du plan Young, à moins que les grandes puissances ne se montrent disposées a accorder sous peu un emprunt de 100 millions de livres qui serait garanti par la Grande-Bretagne, la France et l'Italie.

Le correspondant ajoutait que MM. Bruning et Curtius souligneraient la gravité de la situation économique en Allemagne et feraient valoir qu'étant donné l'opposition manifestée à l'égard de l'union douanière austro-allemande, le Reich se trouverait en présence d'un énorme déficit et contraint par conséquent de déclarer un moratoire de ses paiements au terme du plan Young si on ne lui accordait pas un emprunt au plus tard en septembre prochain. Un message Exchange Telegraph de Berlin annonce que ce soir, la nouvelle relative à un vaste emprunt international en faveur de l'Allemagne est catégoriquement démenti dans les mllieux officiels allemands où l'on déclare toutefois que la seule chance de salut consiste dans de nouvelles économies intérieures combinées avec une revision des obligations extérieures.

Une importante ordonnance réduisant les salaires

est publiée au Japon

Tokio, 26 mai (dép. Times.)

Après avoir siégé pendant huit heures consécutives, le cabinet japonais a décidé ce soir d'appliquer les réductions de salaires envisagées.

Le baron Wakatsuki, premier ministre, s'est immédiatement rendu au palais pour obtenir la sanction impériale à l'ordonnance qui sera publiée demain. A partir du il, juin, tous les salaires des fonctionnaires dépassant 100 yens par mois seront réduits suivant une échelle de 3 à 20 mais la garantie donnée hier soir aux employés des chemins de fer que leurs pensions seraient stabilisées au taux actuel sera étendue à tous les services. Les salaires des juges et des professeurs qui sont spécialement protégés par la Constitution sont exemptés de la mesure gouvernementale. Les petits salaires ne seront pas modifiés sans une sanction parlementaire.

Les services des trains continuent à fonctionner, mais en raison de la crainte de leur interruption, le nombre des voyageurs a soudainement décru. Les fonctionnaires des chemins de fer s'agitent toujours et ils ont de nouveau affirmé leur détermination de démissionner plutôt que de subir la réduction proposée. Mais ils sont désunis et on ne prévoit pas qu'ils causeront des troubles sérieux. Des menaces de démission émanent toujours des autres services publics, notamment des postes et télégraphes. Les autorités prennent de sérieuses précautions pour parer à toute éventualité.

Les négociations vont reprendre entre Bucarest et Berlin Bucarest, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Les pourparlers pour la conclusion d'un traité commercial entre la Roumanie et l'Allemagne reprendront avant le 15 juin. Rappelons qu'ils se sont poursuivis déjà pendant plus de deux semaine à Vienne et que leur interruption a été due à la chute du gouvernement roumain n national paysan.

Une reprise des négociations devait avoir lieu à Bucarest après la conférence de la Petite Entente, mais un malentendu, avant la date de la convocation des délégations, les empêcha de se réunir alors.

Arrestation de conspirateurs dans l'Est africain portugais Le Cap, 26 mai (dép. Radio.)

Une dépêche de Lorenço Marques (Est africain portugais), annonce que la police a arrêté un certain nombre de notabilités portugaises, parmi lesquelles se trouvent de nombreux déportés qui auraient participé à un mouvement révolutionnaire. Selon certains rapports, les insurgés avaient projeté de former un régiment de volontaires afin de marche" contre Lorenço Marques et s'emparer du pouvoir. Un groupe de « nazis »

près de Brunswick

se rue avec fureur contre un café Brunswick, 26 mai (dép. Radio.) Un groupe de « nazis n appartenant aux troupes d'assaut a fait irruption, la nuit dernière, dans un café aux environs de Brunswick, où des gens fêtaient la Pentecôte. Ils se ruèrent sur les consommateurs à coups de barres de fer et de chaises, déchirant les vêtements des femmes. Un grand nombre de personnes ont été plus ou moins grièvement blessées. Un jeune homme a eu le crâne fendu. un autre a été grièvement blessé à coups de couteau.

L'effroyable incendie de mine dans l'Etat de Mysore

Madras, 26 mai (dép. Petit Parisien.) L'incendie qui s'est produit dans la mine d'or de Kolar, dans l'Etat de Mysore, a vraiment le caractère d'un désastre. On sait que 109 ouvriers furent emprisonnés par les flammes. A l'heure où nous télégraphions. 39 d'entre eux sont morts, 12 sont manquants et 58 sont à l'hôpital. Des efforts désespérés sont tentés pour sauver les douze hommes manquants.

Un jeune monstre cerveau chien

est découvert en Roumanie

Bucarest, 26 mai (dép. Petit Parisien.) A Chirdoveni, dans le district de Prahova, on remarquait, depuis un certain temps, que disparaissaient, presque chaque jour, plusieurs poussins ou d'autres petits animaux vivants. Après maintes recherches, l'on surprit un enfant âgé de sept ans en train de manger un petit chat, né un jour avant. Le jeune monstre fut examiné par les médecins qui constatèrent que son cerveau présentait la même conformation que celui d'un chien.

Ses parents prétendent que ce n'est qu'à quatre ans qu'il a pu se tenir debout et qu'à la maison il n'absorbait que du lait.

Un mouvement insurrectionnel éclate au Pérou

Londres, 26 mai (dép. Havas.) On mande de Colon au Daily Express

Des dépêches provenant du Callao mentionnent qu'un mouvement de rébellion a éclaté à Calara (Pérou). Le gouvernement a envoyé sur les lieux les troupes cantonnées à Piera.

Nankin et Canton s'accusent tous deux de pactiser en Chine avec l'IU. S. S. Hong-Kong, 26 mai.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER EN CHINE

La scission cantonaise vient de prendre une nouvelle ampleur par suite de l'adhésion de Sunfo, ministre des Chemins de fer, fils de Sun Yat Sen, et de celle de Eugène Chen, ancien ministre des Affaires étrangères, qui a obtenu en 1927, la rétrocession de la concession anglaise de Hankéou. MM. Eugène Chen et Sunfo, en arrivant à Hong-Kong ont déclaré que loin d'être des médiateurs, ils venaient adhérer au mouvement cantonais afin de renverser la dictature de Chang Kai Chek. Ils vont essayer de gagner a leur cause Tang Chao You, vieil homme d'Etat, jouissant d'une grande autorité. D'autre part Ouang Ching Ouei, chef de l'aile gauche du Kuomintang à qui la présidence du gouvernement cantonais a été offerte, lance, dans le journal qu'il publie à Hong-Kong, un appel aux membres du Kuomintang pour faire cesser les dissensions et constituer un front unique contre Nankin.

On annonce qu'aussitôt Ouang Ching Ouei, Sunfo et Eugène Chen installés à Canton, le gouvernement cantonais, maître des deux provinces du KouangToung et du Kouang-Si, proclamera son indépendance.

Selon le journal de Ouang Ching Ouei le but des Cantonais est de lutter contre la dictature et leur plan est le suivant

Réunir Immédiatement un congrès national du Kuomintang à Canton réunir une nouvelle Convention nationale élue qui élaborera une nouvelle Constitution provisoire.

Comme Nankin accuse Ouang Ching Ouei et les Cantonais de pactiser avec les communistes, Ouang Ching Ouei fait le même reproche à Nankin et prétend dans son journal que Nankin, qui négocie toujours avec Moscou, se prépare à faire aux Soviets des coincessions préjudiciables aux intérêts chinois.

Les autorités cantonaises ont fait allattre aujourd'hui une pyramide commémorant les horreurs du coup de force communiste qui eut lieu en décembre 1927, parce que cette pyramide portait une inscription qui traitait Ouang Ching Ouei de communiste. Les Cantonais tiennent donc à se désolidariser d'avec les rouges.

Déclarations de Tchang Kaï Chek Le général président Tchang Kai Chek a riposté aujourd'hui aux accusations des Cantonais par un énergique discours dans lequel il a déclaré qu'il était prêt à respecter les services qu'ils ont rendus autrefois, mais que ceux qui voudraient mettre leur autorité au service de.la rébellion contre l'unité du pays seraient traités comme rebelles.

Tchang Kaï Chek a rappelé qu'il a fondé l'école militaire de Ouhampoa, près de Canton, et que ce sont des officiers formés par lui à cette école et les troupes entrainées par lui qui, en 1926 et 1927, ont mis toute la Chine sous le régime du Kuomintang. Tchang Kai Chek a annoncé qu'il publiera des documents prouvant qu'à cette époque où Ang Ching Ouei insistait pour une coopération avec les communistes, alors que lui, Tchang Kai Chek, préconisait une rupture et une épuration du Kuomintang. Tchang Kai Chek a annoncé que des mesures militaires très énergiques seraient prises contre les Cantonnais. L'action contre Canton

Déjà six divisions gouvernementales ont reçu l'ordre de se rendre dans la province du Kiang-Si et dans le Hounan, vers les frontières du Kouangtong et d'autres divisions se préparent à les suivre. Toutefois, il ne faut pas oublier que deux cent milles hommes sont employés déjà dans ces provinces contre les petites armées communistes qui se dispersent sans cesse pour se reformer aussitôt.

Les Cantonais disposent d'environ quarante mille hommes et leurs alliés du Kouangs disposent de forces égales. Les Cantonais essayent de lancer un emprunt provincial de dix millions de dollars et retiennent déjà dix pour cent sur les salaires des fonctionnaires. Les Cantonais sont assez bien armés et fourniront des armes et des munitions au Kouangs et à la division de fer « de Tchang Fak Ouei, qui s'est jointe à eux.

M. Eugène Chen prétend, en outre, que les anciennes troupes nordistes de Feng Yu Shiang et de Yen Si Chan feront bientôt parler d'elles, mais le gouvernement annonce qu'il met un million de dollars à la disposition des troupes du Chansi mais les Cantonnais restent sur la défensive, ils ont pour eux l'avantage que leur procure leurs frontières montagneuses et difficiles et combatront chez eux, tandis que les armées gouvernementales seront loin de leurs bases avec le risque que leurs communications soient entravées par les petites armées communistes.

Premiers combats

Les premiers combats ont eu lieu cette semaine dans l'ile de Haunan, occupée par une brigade fidèle au gouvernement. Les Cantonnais ont débarqué une division, mais après un premier combat, la brigade gouvernementale a pu s'enfuir dans les montagnes de l'ile. On annonce de Changhai que cette ville est pratiquement isolée par la censure chinoise installée dans les bureaux des compagnies de cables et qu'on interdit l'envoi où la divulgation de tout télégramme faisant allusion à la scission oantonaise ou aux chefs dissidents du Kuomintang.

Le gouvernement de Nankin, grâce à la censure, fait publier par les journaux chinois de Changhai et de Nanloin qu'aucune rebellion ne s'est produite à Canton mais qu'il existe seulement un malentendu qui sera vite dissipé, Georges MORESTHE.

L'ANGLETERRE ENVOIE 5.600 HOMMES DE RENFORT EN BIRMANIE

Londres, 26 mai (dép. Petit Parisien.) La rébellion a repris avec une nouvelle intensité en Birmanie et la situation a pris une telle tournure que quatre bataillons de troupes ont quitté Calcutta aujourd'hui pour la Birmanie et que trois autres ont reçu l'ordre de se tenir prêts à partir au premier signal. On rapporte nfficiellement que dans le district d'Hauzhba les rebelles ont attaqué un poste de police en construction. Les soldats qui gardaient les ouvriers ont ouvert le feu sur les assaillants qui se sont retirés laissant trois morts et plusieurs blessés sur le terrain.

Dans le district de Lashire un nombre considérable de villageois s'enrôlent sous la bannière des rebelles. La répression dans les régions accidentées ne sera pas facile et les renforts environ 5.600 hommes sous le commandement du général Braine auront une tâche extrêmement ardue.

La grève du textile toucherait-elle à sa fin? Les communistes organisent aujourd'hui à Roubaix.Tourcoing une manifestation

Lille, 26 mai (dép. Petit Parisien.) La seconde semaine de grève, qui s'est ouverte aujourd'hui, sera-t-elle la dernière ? Beaucoup le croient et espèrent que les pourparlers entamés vendredi dernier à Paris entre les représentants patronaux et ouvriers et qui doivent se poursuivre demain mercredi aboutiront à l'heureuse solution du conflit.

Il apparaît nettement que le consortium de l'industrie textile ne se montrera pas intraitable. Cette organisation doit tenir compte de l'état d'esprit de ses membres. Or, un grand nombre d'entre eux auraient manifesté leur mécontentement des décisions prises et menacé de démissionner. On prête aux représentants patronaux l'intention d'accepter la proposition faite par M. Jouhaux, secrétaire de la C. G. T., c'est-à-dire maintien des salaires actuels jusqu'à la conclusion d'une enquête sur la situation de l'industrie textile.

Réjouissons-nous, disent certains patrons, que cette enquête ait été demandée par le représentant le plus qualifié des ouvriers. Comme elle ne peut que nous être favorable, la baisse des salaires se fera alors sans discussion.

Toutefois, M. Henri Lefebvre, secrétaire du syndicat cégétiste du textile de Roubaix, que nous avons interrogé à ce sujet, nous a déclaré que ce qui avait été pris pour une proposition de M. Jouhaux n'était dans sa bouche qu'une simple réflexion et que les ouvriers ne sauraient accepter une diminution de salaires qui ne fût pas en corrélation avec le prix de la vie. En attendant les communistes mènent grand tapage sur la possibilité d'un compromis et il dénonce déjà la trahison des cégétistes et des chrétiens. A ce sujet ils organisent pour demain à Roubaix et Tourcoing une manifestation qu'ils désirent impressionnante et pour laquelle ils réunissent toutes leurs forces. C'est ainsi que leurs adeptes d'Halluin ont été mobilisés en quelque sorte pour y participer. Ils vont réclamer le front unique, la constitution d'un comité de grève par usine et naturellement le mot d'ordre sera « pas d'arbitrage ». Mais, malgré leurs efforts, ils n'arriveront pas à accaparer le mouvement, et les résultats qu'ils obtiennent lorsqu'ils sont réduits à leurs seules forces, sont plutôt décevants. A Tourcoing, par exemple, où le syndicat unitaire de la -métallurgie avait lancé l'ordre de grève, on ne comptait aujourd'hui dans cette corporation que 96 défections sur 1.200 ouvriers normalement occupés dans les fonderies, ateliers et constructions.

La décision du syndicat des techni-

ciens du textile qui, contrairement à ce qui a été dit, n'est pas affilié à la C. G. T. mais est un organisme indépendant, n'a été que partiellement suivie. C'est ainsi qu'à Tourcoing une centaine de contremaîtres seulement se sont joints au mouvement. Mais dans la plupart des usines, devançant les défections de leur personnel de maîtrise, la direction a pris la décision de mettre en congé annuel de dix jours les contremaîtres et surveillants. Le chiffre total des grévistes pour l'agglomération de Roubaix-Tourcoing, qui était samedi de 117.000, est aujourd'hui en augementation de quelques centaines.

Un seul incident à signaler à Roubaix, un charretier en grève nommé Malfait a, rue Bois-le-Duc, lancé des pierres contre des autos et blessé ainsi une personne. Il a été arrêté. La police a lacéré des affiches à l'aide desquelles on cherchait à détourner de leur devoir les gardes mobiles. L'Union des syndicats

des poisonniers de Nantes gagne un procès à Londres Londres, 26 mai (dép. Petit Parisien.) En conséquence d'une plainte formulée par l'Union des syndicats français des fabricants de conserves de sardines et autres poissons de Nantes, la cour de police de Tower Bridge, à Londres, a condamné aujourd'hui à 5 livres sterling d'amende et aux dépens, Littlewood Brothers Ltd, de Londres, pour avoir vendu des marchandises sous une fausse dénomination commerciale.

i Le consulat d'Espagne à la Havane manque d'être pris d'assaut

par des candidats au rapatriement Londres, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Un message British United de la Havane rapporte que les réserves de police de cette ville ont dû être mises en action pour rétablir l'ordre lorsqu'un millier de résidants espagnols de la capitale ont pris d'assaut le consulat espagnol pour demander leur rapatriement. Plusieurs de ces derniers ont été blessés; les meneurs ont été arrêtés.

Selon ses volontés, les cendres d'une Anglaise sont dispersées sur un champ de courses

Londres, 26 mai (dép. Radio). Les cendres de Mrs Jane Hullah ont été dispersées hier, selon les dernières volontés de la défunte, sur le champ de courses de Wetherby. quelques heures avant la première épreuve. Mrs Hullah adorait les chevaux eUe était née près du champ de courses et, depuis son enfance, n'avait iamais manqué une réunion hippique. Audacieux vol de diamants en plein jour à Bucarest Bucarest, 26 mai (dép. Petit Paris.) Rue de la Victoire, au centre de la ville, à 11 heures du matin, chez le bijoutier Resch, se présentaient deux personnes qui demandèrent à voir plusieurs beaux brillants non montés. Puis un troisième client fit son apparition pour occuper le second vendeur. On fit voir aux deux premiers olients une sacoche contenant de nombreux brillants. Ils choisirent plusieurs pièces et demandèrent leur prix. Dans le court intervalle de deux minutes à peine pendant lequel le vendeur passa dans une pièce voisine pour mesurer les brillants et les évaluer, les deux complices prirent la sacoche avec les brillants qui y restaient et sortirent du magasin en se perdant dans la foule très nombreuse à cette heure. Jusqu'à présent, les voleurs qui, parait-il, appartiennent à une bande internationale, n'ont pas encore été identifiés.

UNE FILLETTE ECRASEE PAR UN CAR

A L'EXPOSITION COLONIALE La jeune Saïda Tijanis, Agée de six ans, d'origine tunisienne, dont les parents tiennent un commerce de tapis à l'Exposition coloniale et habitent 8J, rue de Charenton, jouait route du Bac lorsqu'elle fut surprise par un car électrique qui la renversa et lui passa sur le corps. Relevée par des agents, la fillette fut transportée à l'hôpital Trousseau mais succomba -eu après son admission.

DANS LA région! parisienne

AISNE

Un cycliste blessé par un chauffard Sur la route de Cerny-lès-Bucy, à Besny, un ouvrier agricole, M. René Holliart. vingt-quatre ans, domicilié à Parfondru. qui circulait à bicyclette, a été renversé par une automobile dont le conducteur a pris la fuite. Le cycliste a été transporté à l'hôpital de Laon dans un état grave. SAINT-QUENTIN. L'Aéro-Club de l'Aisne organise au palais de Fervaques, du 31 mai au 11 juin, une exposition de l'aéronautique. Le dimanche 14 juin aura lieu la fête aérienne annuelle sur un terrain de la banlieue immédiate, route de la Fère. Le concours de pêche des Amis de la ligne tlottante aura lieu le 14 juillet. VAtiXAIlXON. Au cours d'une querelle provoquée par un motif futile, le Polonais Jean Pachana, trente-sept ans, assène un coup de bouteille sur le crâne de son antagoniste Georges Moreau. seize ans, aide maçon, puis poursuit son travail sans plus s'inquiéter du blessé, grièvement atteint à l'œil droit. Pachana a été arrêté et déféré au parquet de Laon.

eUrE-ET-LOIR

Une femme blesse

accidentellement son mari

Dans un tir forain, installé à Dreux, place Merizard, Mme Baron, demeurant en cette ville, rue Ernest-Renan, s'apprêtait à tirer a la carabine lorsque, pour une cause encore inexpliquée, le coup partit et atteignit en pleine poitrine M. Baron, qui se trouvait auprès de sa femme. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpitaL

Deux motocyclistes blessés

Au carrefonr Saint-Eve, à Dreux, la motocyclette de M. André Monté, quarantesix ans, demeurant rue de Rieuville, a dérapé. Dans sa chute, M. Monté s'est contusionné aux bras et aux jambes. Sa femme, sérieusement blessée, a été transportée à l'hôpital.

Tuée par une auto

Alors qu'elle traversait la route. à Cloyes, au lieudit le Chêne-Vert, Mme Gaillard, soixante-six ans, demeurant en cette localité, fut renversée par une auto et tuée sur le coup.

BONNEVAL. Favorisé par le beau temps, le comice agricole a attiré une foule nombreuse. Les différents concurrents et les exposants ont reçu les félicitations du 'préfet.

CHAETKES. Le malfaiteur qui. dans la voiture d'un forain installée place Châtelet, avait dérobé 12.000 francs a, sur les indications de la gendarmerie de Chartres, été arrêté aux Sables-d'Olonne. C'est un cuisinier, Antoine Rouillé, sans domicile fixe. CHATEAUDCN. M. Moreau Veyret, ancien sous-préfet, vient d'être promu commandeur -du Nicham-Iftikar.

NOGENT-LE-BOTROU. Rue Giroust, Mme Veuve Coudray, soixante-quatre ans, a été renversée par une automobile et blessée au pied gauche. Elle est soignée à l'hôpital.

OISE

Accidents de la route

Par suite d'une collision, l'auto pilotée par M. Théry. cinquante-cinq ans, rentier à Méru, a capoté dans un fossé à Amblainville. M. Théry, qui portait des contusions sur diverses parties du corps, a été transporté dans une clinique.

ja. r resnes-i £.gumofl, une auto pnotee par M. Jouan, habitant Clichy, a heurté un cycliste, M. Scasky, ouvrier agricole à Saint-Crépin-Ibouvilliers. En tentant d'éviter le cycliste, M. Jouan jeta son auto dans un fossé, où elle se renversa. M. Lemonceau, demeurant à Clichy, qui se trouvait à côté du conducteur, a été blessé aux jambes. Quant au cycliste, il a été transporté à l'hôpital de Chaumont-enVexin.

A Troissereux, un sidecar piloté par M. Charles Walkirsche, domicilié à Domont, qui était accompagné de sa femme, de M. et Mme Walkiche, leur oncle et tante, a culbuté dans un fossé à la suite d'une rupture d'une pièce essentielle. Les quatre voyageurs ont été blessés et pansés à l'hôpital de Beauvais. Un vieillard blessé

en gare de Liancourt

Un vieillard de soixante-quinze ans, M. Auguste Choquet, demeurant à Angicourt, était, inconsciemment, descendu 11 contre-voie du train arrivant à 11 h. 30 en gare de Liancourt-Rantigny.

Voyant soudain déboucher le rapide Calais-Paris, il voulut remonter dans son compartiment, mais la locomotive du rapide heurta la portière au moment où M. Choquet n'était pas encore rentré et celui-ci fut grièvement blessé à la tête et au côté droit.

Ecraaé par une auto

L'antre soir, rue du Faubourg-SaintAndré, Beauvais, un charretier nommé Denoroy, soixante-cinq ans, qui s'obstinait à circuler au milieu de !a chaussée, est tombé sous une auto dont le conducteur tenta vainement de l'éviter. La poitrine et la tête écrasées, Il succomba sur le coup. SEINE-ET-MARNE

MELUN. Un motocycliste, M. Jean Louis, quarante-quatre ans, demeurant en cette ville, s'est jeté contre une automobile. Dans le choc il s'est fracturé le bras droit. SEINE-ET-O1SE

Deux cheminots blessés

au cours de manoeuvres

En gare de Saint-Cyr-Grande-Ceinture, un homme d'équipe, M. Pierre Le Gallic, a été renversé par un wagon en manœuvre et a eu la jambe gauche broyée. On l'a transporté dans un état très grave à l'hôpital de Versailles.

Au cours d'une manœuvre en gare de Juvisy, un cheminot, M. Brigando, cinquante-deux ans. rue Védrine, à Gentitlp, a été happé par une rame et a eu le bras droit et la jambe gauche arrachés. Il a été transporté, dans un état grave à la clinique municipale.

Quinze personnes

incommodées par des glaces

Quinze personnes habitant Chatou, le Vésinet, Rueil ont été intoxiquées par des glaces consommées à l'éventaire d'un marchand de glaces ambulant de Chatou. Ce sont à Rueil, Mme Daetens et ses quatre enfants. 45, rue Haute Mme Reine Cire, 3, rue de Suresnes au Vé3inet, Mlle Lecomte, 17, avenue Maurice-Bertaux à Chatou. les trois enfants de la famille Chidias, 39. rue de la Gare le jeune Legrand. dont les parents habitent 28. rue de la Liberté Mlle Moreau, 32, avenue de Briment Mlle Lo!llot, 14, rue de la Procession le jeune Laridon, 26, place Maurice-Bertaux. et le marchand lui-même, M. Pourdaut, 67. route des Carrières. Toutes ces personnes sont soignées à leurs domiclles. M. Gosselin, commissaire de police de Chatou. enquête.

Blessés mortellement par des auto* A Ris-Orangis, un cycliste, M. Joseph Canta. quarante ans, 69, rue du Pont, en cette localité, a été renversé par une camionnette. Transporté, le crâne fracturé, à l'hôpital de Corbetl. il a succombé quelques instants après son admission.

Au Val-Pompadour. près de VtlleneuveSaint-Georges, M. Jules Celler, quarantecinq ans, demeurant à Ablon, quai de l'Ecluse, a été renversé par une automobile. Il a succombé peu après son admission à l'hôpital de la Pitié.

ATHIS-MONS. Le démission de M. Paquereau, comme maire de la commune. ayant été acceptée par le préfet. M. Besson, adjoint, est désigné pour faire l'intérim en attendant l'élection d'un nouveau maire.

ENGHIEN- LES-BAINS. Pour un vol importante commis au préjudice de son patron, M. Cagnard, chef de gare, une domestique d'origine allemande. Anna Spcichermann, vingt-trois ans, a été arrêtée par M. Jamard. commissaire de police, et mise à la disposition du parquet de Pontoise. SAINT-GERMAIS-EN-LAYE. Dans la côte de Versailles, M. Emile Douet. trente ans, terrassier, rue des Capucines, à Poissy. a été renversé et grièvement blessé par une motocyclette. Il a été transporté A l'hôpital. UN REQUIN CAPTURE A TOULON Toulon, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Un jeune requin, venu sans doute dans les eaux toulonnaises à la suite de quelque navire, a été capturé dans la darse du creux Saint-Georges, où il s'ébattait à la recherche d'une proie. Le jeune squale, du poids de 30 kilos environ, a été hissé à terre et dépecé.

Un déraillement près de Saint-Mihiel DEUX TUES, QUATRE BLESSES Verdun, 26 mai (dép. Petit Parisien). Un grave accident, de chemin de fer s'est produit vers 13 h. 30 près de SaintMihiel où, par suite de la dilatation des rails résultant de la chaleur, un train composé de six voitures, dont deux fourgons, a déraillé.

L'accident s'est produit à hauteur du hameau de Menouville. Le convoi marchait à environ 75 kilomètres à l'heure lorsque les deux dernières voitures se couchèrent sur les rails en même temps que le fourgon de queue qui fut écrasé. Fort heureusement. le mécanicien s'était rendu compte de l'accident et avait arrêté le train.

Les secours s'organisèrent aussitôt. Il y avait malheureusement deux morts M. Antoine Kieffer, vingt-six ans, garçon coiffeur à Saint-Mihiel, et M. André Dufour, menuisier à Danvilliers.

On comptait également quatre blessés M. François Mouché, soixantedix ans, voyageur de commerce à Touiouse, qui a reçu une grave blessure à la tete et a un bras arraché son état est désespéré; Mme Dufour, qui a un bras cassé les soldats Louis, du 14" d'infanterie, à Bar-le-Duc, qui se rendait en permission, et Omer Delanoy, du 30Î, d'artillerie, à Commercy tous deux sont grièvement atteints.

Dès la nouvelle de l'accident, M. Dubied, commissaire de police à SaintMihiel, s'était rendu sur les lieux où le rejoignaient les magistrats du parquet de Sairrt-Mihiel M. Fouraud, ingénieur principal du réseau de l'Est à Reims M. Colado, chef de grou;pe à Verdnn, qui ont ouvert une enquête.

Le paquebot « El Golea » s'échoue aux îles Baléares Alger, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Le paquebot El Golea, de la compagnie de navigation mixte, faisant le service d'Alger à Port-Vendres et retour, s'est échoué aux îles Baléares. Les paquebots Gouverneur-aênéral'Laperrière et Timqad ont offert leur assistance qui a été refusée. Alerté, le paquebot Djemüa, de la même compagnie, s'est porté au secours du paquebot échoué.

LES RAIDS AÉRIENS Un avion tchécoslovaque retenu par les autorités allemande4t

Munich, 26 mai (dép. Havas.)

Un avion militaire tchécoslovaque a atterri samedi à Tirschenreuth (Bavière).

Le pilote a déclaré appartenir à la garnison d'Eger et s'être égaré. II restera à la disposition des autorités militaires jusqu'à ce que l'enquête soit close.

Une aviatrice va tenter la raid

le Cap-Londres

Londres. 26 mai (dép. Petit Parisien.) On mande de Maritzbour à l'agence Reuter qu'une jeune fille de Durban, miss Siddle, va entreprendre seule un vol du Cap à Londres dans le but de battre en sens inverse le record de six jours et demi établi récemment par feu le capitaine Kingston.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » LE NUMÉRO 59 f par Charles PETTIT

Il y avait exactement cinq ans que Arthur Whiteley occupait la chambre n° 59 au premier étage d'un somptueux palace de la Côte d'Azur.

Ce gentleman était arrivé un beau soir d'été, en annonçant au gérant qu'il comptait rester peut-étre toute une semaine en son hbtel car il devait y attendre une réponse à une lettre qu'il venait d'envoyer en Angleterre.

Plusieurs jours s'écoulèrent puis ce furent plusieurs mois. La réponse attendue n'arrivait toujours pas et pourtant, avec ténacité, Arthur Whiteley envoyait une nouvelle lettre à chaque courrier quotidien. Avant de se diriger vers la poste. il demandait chaque matin au portier Avez-vous une lettre pour moa ?

Puis, sur une réponse négative, il s'assurait lui-même d'un coup d'oeil que le casier réservé au n° 59 était vraiment demeuré vide.

A midi. il faisait la même question qu'il répétait de nouveau le soir.

C'étaient d'ailleurs les seuls mots qu'il prononçât de toute la journée. Le reste du temps, il demeurait parfaitement muet. Il menait une existence correcte et d'une régularité mathématique. On le voyait apparaître aux bains, à la promenade ou à table, chaque jour à la même heure, sans une minute de variation.

Il ressemblait à un de ces personnages des vieilles horloges qui sortent de leur boite au moment où tinte le carillon.

Le portier en était même arrivé à régler sa montre d'après ce singulier client. Quand il entendait la fameuse phrase « Avez-vous une lettre pour moa ? il savait qu'il était 9 heures du matin, midi tapant ou 8 heures du soir. C'était fort commode.

A vrai dire, dès la deuxième année, Arthur Whiteley fut considéré par le personnel de l'hôtel comme un maniaque, parfaitement inoffensif d'ailleurs. Il payait sa note chaque semaine avec une exactitude poactuelle c'était le point le plus important.

Volontiers, le gérant ne lui aurait présenté cette note qu'au bout du mois mais Arthur Whiteley avait refusé cette offre en prétendant qu'il devrait partir le jour même où il recevrait la lettre qu'il attendait.»

Ce matin-là, le portier venait de répondre évasivement comme de coutume à la question de son maniaque. Il ne se donnait même plus la peine d'ailleurs de vérifier au fond du casier n" 59.

Pour le moment, il réglait sa montre à 9 heures juste, lorsqu'il fut Interrompu dans cette petite occupation par les cris de fureur et de protestation indignée que !ui lançait le gentleman ordinairement si calme et si correct.

Aussitôt, le portier songea que ce pauvre homme était pris d'un accès de folie.

Quand on est si maniaque, cela doit survenir fatalement un jour ou l'autre. Puis il songea que le dément, qui était grand et vigoureux, pouvait devenir fort dangereux et, prudemment, il se réfugia dans le bureau d'entrée où se trouvaient déjà le gérant et deux garçons.

Mais Arthur Whiteley, toujours vociférant, arrivait sur ses traces. D'un geste furibond, il brandissait une toute petite lettre qu'il avait découverte lui-même, cachée au fond du casier n° 59.

Et il expliquait véhémentement, montrant le cachet de la poste, que cette lettre était certainement arrivée la veille. A vrai dire, la lettre avait été placée dans son casier par un nouveau garçon qui n'était point au courant et personne ne s'était avisé de vérifier le contenu d'un casier demeuré vide depuis cinq ans.

Naturellement, le gérant se confondait en excuses. Quant au portier, il était abasourdi ainsi le n° 59 avait fini par recevoir une réponse!

Cependant, Arthur Whiteley décachetait fébrilement la petite enveloppe. A l'intérieur se trouvaient tracés sur une feuille de papier mauve ces quelques mots

c Cher ami,

Touchée par tant de persévérance, le vous donne rendez-vous à Marstille mardi 25 juin à bord de l'André-Lebon qui part mercredi à midi pour Singapoore. Je vous permets de m'accompagner. Nous pour- rons, pendant cette longue traversée, décider enfin de notre destinée mutuelle. » Bien sincèrement à vous,

» Alix. »

A cette lecture, Arthur Whiteley devint bléme. C'était mercredi déjà et 9 heures avaient sonné.

Trois cents kilomètres le séparaient de Marseille. Même l'automobile la plus rapide aurait grand'peine à les parcourir en temps voulu. Mais Arthur Whiteley n'hésita pas il bondit hors du bureau, sans donner aucune explication deux minutes après, ayant bouclé hâtivement ses valises, pris son argent et réglé sa note, il franchissait en coup de vent le seuil de ]*hôtel où il venait de passer cinq années sans esquisser auparavant un geste d'impatience. Quelques heures après, on apprenait que le bizarre gentleman avait réussi à décider un pilote d'avion à le conduire à PortSaid où il arriverait aisément avant l'An dré-Lebon.

Avant de s'envolei, il avait envoyé c. mot au gérant de l'hôtel

« La négligence de votre portier me coûte 500 livres sterling et, ce qui est plu» grave, quatre jours de bonheur. Vous devriez vous priver dorénavant de ses services. »

Mais le gérant fut indulgent il ne mit point son portier à la porte, car i! trouvait qu'il avait quelque excuse. Charles Petot-

LE SEJOUR A DINARD

DES MAIRES AMERICAINS Dinard, 26 mai (de notre env. spée.) Poursuivant leur voyage à travers

la France, les maires américains ont visité le mont Saint-Michel, puis, par Dinan, Saint-Briac et Saint-Lunaire, sont arrivés hier à Dinard où la municipaMté avait organisé tint charmante réception.

Depuis le matin la ville était en

fête et le soleil avait favorisé la première grande course de régates de la Voile Dinardaise. M. Kieffer, maire de Dinard, alla lui-même au-devant de ses hôtes sur la route.

Le soir, les maires américains furent

reçus au nouveau casino de Dinard par M. Kieffer qui, en termes cordiaux et émue, évoqua les liens qui unissent les deux nations. L'honorable Henri Prince, représentant le maire de New-York, prononça, au nom de ses collègues, une allocution au cours de laquelle il exprima toute sa satisfaction et sa joie de l'aimable et généreux accueil qui était fait à leur délégation. Puis l'honorable C. R. Marvin, maire de Syracuse et le plus jeune des maires présents, porta un toast à la gloire des deux grandes Républiques.

Après quoi, plusieurs jeunes Améri-

caines n'hésitèrent pas à plonger dans la piscine d'eau de mer chaude où l'on accédait de la salle par quelques marches et qui constitue la plus belle réalisation de ce genre en même temps que l'attraction la plus recherchée du nouveau casino.

Les maires américains devaient

prendre hier matin le train pour Paris, mais ils ne purent se décider à quitter aussi rapidement cette délicieuse station. Il fallut céder à leur désir et retarder le départ jusqu'au soir. Ce délai leur permit, en outre, de faire une promenade sur les vieux remparts de Saint-Malo tout proches.

La délégation est arrivée à Paris la

nuit dernière à 23 heures et visitera l'Exposition coloniale.

L'ACCIDENT DE LA GARE DE LA BASTILLE

L'enquête ouverte, à la suite de la col-

lision qui s'est produite dimanche soir à la gai1 de la Bastille, a confirmé que l'accident était bien dû à une erreur d'atguillage.

Une commission rogatoire a été déli-

vrée pas M Peyre, juge d'instruction. Une lettre de Me Henry Torrès au garde des Sceaux

M* Henry Torrès. avocat de M. Lagrosiliir», vient d'adresser au garde des Sceaux une lettre dans laquelle il s'étonne que l'on refuse à son client, qui est emprisonné depuis quatre mois, la liberté provisoire.

Le grand concours de M. Boille

Emile Boille avait organisé, dans divers journaux de province, un concours dont la solution sautait aux yeux. Des prix, se montant jusqu'à 10.000 francs, étaient promis aux gagnants. Est-il nécessaire de raconter la suite ? Il y eut certains jours où Boille reçut, dans les bureaux peuplés de dactylographes qu'il avait installés. jusqu'à 15.000 réponses.

Et chaque personne « qui avait été assez perapicace pour trouver la réponse exacte recevait bientôt une nouvelle circulaire

« Vous avez gagné, écrivait Boille, et vous aurez droit, par conséquent, à un prix important. Il vous aéra envoyé dès que nous aurons reçu de votre part la somme de 20 francs, représentant votre participation à la création d'un grand quotidien prêt à paraître.

Cette fois, les réponses arrivaient sous forme de mandats. Il en pleuvait. Les 27 et 28 octobre, notamment, la poste enregistra l'arrivée de deux mille mandats de 20 francs.

Qu'allait répondre l'esoroc au président de la treizième chambre correctionnelle devant laquelle il comparaissait hier. Ceci, tout simplement Que me reprochez-vous ? J'ai annoncé la parution d'un journal. Ce journal, si je n'avais pas été arrêté, aurait paru. Donc il n'y a aucun délit, sinon une promesse non tenue pour cas de force majeure.

A quoi le tribunal, après une très courte délibération, répondit en quatre mots

Deux ans de prison. Eug. Q. A L'AERO CLUB DE FRANCE Paillard, Mermoz, Hawkes et les caïds africains ont été fêtés

Suivant une très heureuse tradition, l'Aéro-Club de France a reçu hier, dans son hôtel de la rue Galilée, les recordmen du monde de distance Mermoz et Paillard, l'as américain Hawkes et les caïds africains venue à Paris par la voie des airs.

MM. Tissandier, au nom de l'Aé.-C. F., Caquot, au nom de M. Dumesnil, adressèrent de chaleureuses félicitations aux pilotes du Bernard qui, récemment à Oran, portèrent à 8.960 kilomètres le record mondial, à l'audacieux aviateur américain, volontaire de l'escadrille La Fayette, et à nos hôtes africains.

De nombreuses personnalités assistèrent à cette réception MM. Béchereau, Florentin, de la maison Bernard, Bellonte, Doret, Renard, Hirschauer, Blanchet, Besançon, Gabriel Amand, etc., etc.

Au stade Pershing répétition générale des danses et cortèges coloniaux

Hier après-midi, au stade Pershing, M. Diagne, sous secrétaire d'Etat, qu'assistaient le général Peyrègne, commandant du corps d'armée colonial le général Verdier, directeur des troupes coloniales au ministère de la Guerre, et le général Andlauer, ancien commandant supérieur en Indochine, a présidé une répétition générale en costumes, avec musique, des danses et des cortèges préparés par le colonel Marchand, chef du centre de transition des troupes indigènes à Fréjus, pour être présentés au public au cours des prochains galas de l'Exposition. Disons tout de suite que le spectacle fait le plus grand honneur à tous ses acteurs et, en particulier, au commandant Decugis, du centre de Fréjus, qui a agi comme metteur en scène, et aux officiers du groupe, le lieutenant Dang pour les Indochinois, le lieutenant Randria pour les Malgaches, les sous-lieutenants Néouné Bisedi et Namaga Kamara pour l'Afrique noire.

C'est Mme Marchand qui s'est chargée de dessiner les costumes des 420 participants aux cortèges et aux danses, et ce sont les tirailleurs euxmêmes qui, sous la direction de la colonelle, ont cousu et brodé les soieries et indiennes qui ont été offertes à titre gracieux par les fabricants. Le commandant Decugis annonça, dès que M. Diagne fut arrivé, le « cortège du mandarin ». Et l'on vit apparaître à une porte du stade, tandis que retentissait une fanfare de fifres, de tambourins et de cassolettes de cuivre, le plus chatoyant spectacle que l'Asie moderne puisse donner. Derrière les musiciens, pantalons blancs, redingotes noires et larges ceintures rouges, venaient une dizaine de porte-étendard, de hallebardiers, de porte-sabres, vêtus de vert et de rouge. Sous son parasol d'or venait ensuite le mandarin, en lévite d'or, brodé de dragons bleus, qu'assistaient deux dignitaires en lévite- bleu ciel. Le palanquin, vide rouge et or précédait une nouvelle série de hallebardiers et de porte-drapeau puis c'étaient des éléphants et des chevaux de carton à jupe, que des acteurs se donnaient l'illusion de chevaucher. Derrière, enfin, venaient les personnages bariolés d'un jeu d'échecs vivant avec lequel on jouera, un prochain jour, à l'Exposition, de passionnantes parties.

A peine cet étincellement de dorures et de couleurs était-il groupé sur le vert profond de la pelouse qu'on annonçait le cortège de la reine Ranavalo: orné de plumes blanches, le conduisait. De gigantesques gardes, coiffés de shakos rouges et de haute taille, sanglés dans de beaux habits écarlates à larges brandebourgs d'or. Derrière une une fanfare blanche qui rytmait allégrement sur trois notes un air très dansant, venaient en sautillant les marakelys, danseuses à sagaie et à bouclier, vêtues d'une jupe rose et d'un chandail bleu ciel, coiffées de

blanc. Dans la filanzane portée par quatre géants de bronze, se balançait, gracieuse et souriante, couronnée d'or et drapée dans un manteau de velours rouge à col d'hermine, S. M. Ranavalo, personnifiée par la très gracieuse Mlle Danika, artiste lyrique à Paris. Des Malgaches du peuple l'escortaient en dansant.

Ensuite ce furent, pareillement colorés et pittoresques, les cortèges de Behanzin, qu'avaient précédés des danses par les quinze Amazones du roi, et du naba des Mossi, qu'escortaient gravement ministres et gens de la maison. Les voiles des danseuses dahoméennes avaient toutes les nuances du pastel. Quand on eut applaudi la grâce et le pittoresque spectacle que les coloniaux venaient d'offrir, on acclama la force en la personne de deux. cents athlètes asiatiques ou africains, dont la peau allait de la nuance du vieil ivoire à celle de l'ébène et dont le plus petit dépassait 1 m. 80 de taille.

Trois nageuses Anglaises

vont tenter la traversée de la Manche Boulogne-sur-Mer, 26 mal (dôp. P. P.) Ce soir trois nageuses sont arrivées à Boulogne-sur-Mer par le paquebot de Folkestone. Ce sont Mrs June French, Micky West, Anglaises, qui se proposent de traverser le détroit en partant du cap Gris-Nez pour gagner Douvres la troisième, miss Peggy Duncan, a déjà réalisé l'année dernière la traversée France-Angleterre.

LA VIE SPORTIVE LE' CIRCUIT DE L'EST épreuve éliminatoire de Paris-Strasbourg, organisée par l'U. F. M. avec le concours du « Petit Parisien » L'Union Française de Marche avec le concours du Petit Parisien fera disputer les 6 et 7 juin à Belfort. la cinquième éliminatoire en vue de ParisStrasbowg à la marche.

C'est sur un circuit de 100 kilomètres à accomplir deux fois que l'épreuve aura lieu, sur un Itinéraire partant de Belfort avec ume boucle au départ sur Valdole, puis Petit-Croix, Montreux, Dannemarie, Delle, Beaucourt, Séloncourt, Valentigaey, Audincourt, Montbéliard, Châtenois et Belfort. Le départ sera donné le samedi 6 juin à 13 heures, de la place Corbis, à Belfort.

Les dix premiers seront qualifiés pour Paris-Strasboarg et recevront un prix. Les trente premiers marcheurs arrivants dans le délai de 35 heures se verront attribuer une indemnité de route de 200 francs.

Les engagements (5 francs licenciés et 10 francs indépendants), sont reçus au siège de l'U. F. M., 9, faubourg Montmartre, Paris.

Cheveux gris argenté et ondulation permanente Cette honorable vieille dame avait, au naturel, une merveilleuse chevelure de couleur gris argenté. Elle était mondaine, elle était coquette. Il lui advint, pour se rajeunir, de céder à la mode elle fit couper ses admirables cheveux et, à l'âge d'être grand'maman, prit un air de presque jeune femme. Même, comme elle ne frisait guère, elle voulut soumettre ses cheveux à la torture de l'ondulation permanente six heures sous le casque et le courant électrique et 300 francs à payer.

Mais lorsque l'opération eut pris fin, les cheveux admirablement ondulés, a horreur! la vieille honorable dame s'aperçut, dans le miroir, que la teinte gris argenté, qui aurait fait envie à des renards, avait pris des tons roussis, fauves et pisseux. Une crise de nerfs s'ensuivit. Comment retourner dans le monde avec de pareils cheveux et supporter la risée des mondaines, bonnes amies?

La vieille honorable dame s'adressa au juge de paix de l'aristocratique quartier parisien qu'elle habite et demanda, devant lui, à son coiffeur, une somme de 3.000 francs à titre de dommages-intérêts en réparation du préjudice esthétique qu'elle subissait.

Songez, monsieur le juge, expliquat-elle, qu'il faudra un an pour que mes cheveux repoussent dans leur nuance naturelle et que je puisse faire couper la partie roussie Un an pendant lequel je vais me trouver affreuse, où je devrai affronter les regards moqueurs et me consumer de regrets sur mes beaux cheveux gris argent. Un an C'est long, pour un cœur qui attend. Ça vaut bien 3.000 francs

Et monsieur le juge, compatissant à cette grande misère mondaine, plus douloureuse que la faim et la soif peut-être, a accordé à la vieille honorable dame une somme de 500 francs, en compensation des dommages, et le remboursement du prix payé pour le travail mal fait de l'ondulation permanente indéfrisable. L'honorable vieille dame a-t-elle été satisfaite ? L'histoire ne le dit pas. Ce qui est sûr, c'est que si le juge de paix a été trop modéré dans l'appréciation du dommage, il reste à la vieille honorable dame la ressource consolatrice de porter sa cause en appel devant trois juges du tribunal civil, qui se montreront peut-être plus généreux. Chance à courir Gille Gillot.

CONGRÈS DES AVOCATS Le congrès des avocats inscrits de France, des colonies, des pays de protectorat et de mandat a poursuivi ses travaux, hier 26 mai, en l'hôtel de ville de Versailles.

Dans la matinée, les commissions se partagèrent l'examen des questions suivantes le- commission, le stage et le préstage M, Roger Réau, secrétaire général de l'Association nationale, président M, le bâtonnier Gabriel Arnaud, rapporteur. commission les questions fiscales, M, Sarran, président le président Albert Rodanet, rapporteur. 31 commission l'organisation des petits barreaux, le bâtonnier Bouscatier, président le bâtonnier Chasseriau, rapporteur.

La séance de travail d'après-midi se tint à 14 heures, sous la présidence de M" Sarran, vice-président de l'association. Les prob:èmes examinés en commission furent discutés publiquement. On sait quelle importance a prise la question du stage depuis les réformes introduites à Paris par le bâtonnier Payen qui, dans son système, assimile, en quelque sorte, les stagiaires aux internes des hôpitaux.

Les congressistes eurent la récompense de leur assiduité à d'austères études par une température. d'exposition coloniale on leur donnait, en fin de journée, avec le concours de la Comédie Française, au chàteau, le spectacle, ainsi qu'on le donnait jadis, en ces mêmes lieux, au Roi-Soleil. Les délégués de province et de l'étranger n'ont eu qu'à se louer de l'organisation du secrétaire général du congrès, M' Planty, de Versailles, et du fonctionnement du bureau permanent installé à l'hôtel de ville par M' Robert Martin, du même barreau de Versaillles.

Aujourd'hui, 27 7 m a quatrième séance de travail et clôture.

Sous la présidence effective de M. Frédéric Eccard, sénateur, président de l'association, après que M* Henri Simon, ancien bâtonnier de Versailles, aura tra:ité de l'Assistance judiciaire, il sera procédé aux élections ainsi qu'à la fixation du prochain congrès.

Les congressistes ne se sépareront cependant qu'à l'issue d'un grand banquet servi dans les salons de la mairie, sous la présidence de M. Léon Bérard, garde des Sceaux.

La défense des frontières maritimes M. Rio, président de la Commission de la marine du Sénat, est venu s'entretenir avee M. Charles Dumont des questions à l'étude au ministère de la Marine.

Il a été décidé qu'après accord avec la commission des affaires étrangères du Sénat, le ministre de la Marine sera convoqué devant les commissions réunies pour être entendu sur la défense des frontières maritimes de la Corse et de la Tunisie.

INFORMATIONS POLITIQUES M. Gignoux, député de la Loire, a déposé une demande d'interpellation sur les mesures que le gouvernement compte prendre pour concilier une juste et nécessaire contribution des capitaux français à la restauration financière européenne avec la sauvegarde des Intéréts et des besoins présents et futurs de l'économie nationale ».

Le congrès

des anciens combattants à Toulouse

Toulouse, 26 mai (dép. Petit Parisien Le congrès de l'Union fédérale des anciens combattants a terminé ses travaux aujourd'hui. Dans la réunion de ce matin, présidée par M. Grasset. M. Pichot a dégagé l'action heureuse entreprise par la Fédération interalliée des anciens combattants.

Puis, Mme Cassou a parlé de la col- laboration féminine dans la FJ.D.A.C.. et insista pour la représentation directe des femmes au sein de la F. I. D. A. C. dans un but d'unité. M. Viala, vice-président, a traité ensuite de « l'opinion française et la paix ». Puis, M. Robert Lange est monté à la tribune au nom du comité d'action de la Société des nations. Enfin, M. René Cassin, délégué de l'U. F. à la S. D. N., a abordé l'importante question de la France au regard du problème d'organisation de la paix en 1931.

Signalons, parmi les travaux des commissions, les rapports de MM. Babeau, sur les tuberculeux Courteil, sur la défense des droits des inscrits maritimes Ruchaud, sur les gazés, les paludéens et les blessés de la poitrine. M. Pichot a fait connaître la nouvelle composition du bureau de l'Union fédérale. M. Paul Brousmich est élu président ;Mme Callarec, MM. Viala et le docteur Grasset. vice-présidents M. Randoux et Mme Cassou, secrétaires généraux.

Le rapporteur général, M. Maurice Randoux, appelle particulièrement l'attention de l'assemblée sur les vœux concernant les veuves de guerre et les pupilles de la nation, l'amélioration du sort des amputés. Deux vœux importants ont trait à l'opposition à l'extension de la carte du combattant et à la constitution d'un office définlif du combattant. Le congrès demande que soient mandatés dans les offices d'habitations à Don marché des représentants de l'U. F. que des camps de vacances soient réservés aux enfants des anciens combattants, qu'une caisse de la paix soit créée. Une journée internationale de la paix aura lieu, en 1931, à Reims avec le concours des associations d'anciens combattants,

Le congrès de l'Union fédérale décide de travailler à la de la guerre des gaz, qui menace les populations civiles. Et le congrès est clos. Un télégramme de M. Briand M. Aristide Briand a adressé à M. Pichot, président du congrès, le télégramme suivant « J'exprime aux membres de l'Union fédérale des anciens combattants et victimes de la guerre mes vœux les plus chaleureux pour la poursuite de l'œuvre à laquelle ils se sont attachés et qui leur crée de nouveaux titres à la reconnaissance de tous leurs compatriotes. J'adresse mon salut très cordial à leur courageux président Pichot ainsi qu'à leur président honoraire Cassin, si utilement associé aux travaux des dernières assemblées de la S. D. N. Je les prie d'être mon interprète auprès des groupements affiliés à l'Union fédérale qui, de France et de l'étranger, m'ont toujours soutenu dans ma tâche par la constance et la sincérité de leurs encouragements. >

La réponse du eongrée

A ce télégramme, le congrès a répondu par le suivant

« L'Union fédérale des associations .franç-a'ises d'anciens combattants et victimes de la guerre (861.000) remercie M. A. Briand de son message; lui adresse ses félicitations pour ses efforts incessants en faveur de la paix qui ont grandement contribué à maintenir et à développer l'autorité des institutions de Genève et à engager les Etats membres de la S. D. N. dans la voie qui conduit au règlement pacifique des conflits. Elle ne le félicite pas moins chaleureusement d'avoir été l'inspirateur de l'union européenne qui doit être désormais pour les peuples d'Europe un puissant facteur de prospérité et de paix. »

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto dans un fossé

Beauvais, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Alors qu'un automobiliste, M. Roger Pourrez, ciseleur à Paris, s'efforçait de gagner de vitesse près de Lactainville, une autre voiture qui le précédait, son auto dérapa et capota dans le fossé bordant la route. M. Pourrez a eu le bras gauche fracturé.

Collision entre deux motocyclistes Melun, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Près de Vert-Saint-Denis, deux motocyclistes sont entrés en collision. L'un, M. Georges de Bont, vingt-neuf ans, couvreur, demeurant à Paris, 9, rue Dugommier, a été légèrement contusionné; l'autre, M. Raymond Pola, dix-huit ans, ouvrier d'usine à Choisy-le-Roi, 4, rue de Chevreul, assez grièvement blessé à la tête et à une jambe, a été transporté à l'hôpital de Melun.

Auto dans un fossé quatre blessés Evreux, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Une auto pilotée par M. Emilien Roussel, trente-cinq ans, employé d'assurances, rue Perronet, à Paris, s'est jetée dans un fossé M. Roussel, sa femme, ainsi que leurs père et mère, 39, rue Grange-aux-Belles, ont été blessés.

Une moto heurte une auto

Route de Fontainebleau, à Ris-Orangis, deux motocyclistes, MM. André Hugeton, vingt-huit ans, 4, rue de la Croix-Nivert, à Paris, et Raymond Gormouvel, vingt-cinq ans, même adresse, sont entrés en collision avec une auto et se sont blessés grièvement dans leur chute.

Une moto contre un autobus

Chartres, 26 mai (dép. Petit Parisien.) A BreuzoHes, un motocycliste, M. Blanchard, trente ans, forgeron à Paris, s'est jeté contre un autobus départemental. II fut tué sur le coup.

CAUSERIE MÉDICALE

La plupart des maladies proviennent du tube digestif On ne réfléchit pas assez souvent à cette question si importante de l'origine des maladies. Et pourtant combien il serait facile de les éviter si l'on découvrait leur origine réelle. leur véritable point de départ

Or, il est nettement établi qu'un nombre considérable de maladies ont pour cause initiale un mauvais fonctionnement du tube digestif. Combien de migraines quotidiennes proviennent d'un mauvais estomac, d'un foie congestionné ou d'un intestin paresseux Le manque d'entrain, la fatigue perpétuelle sont presque toujours d'origine digestive. L'âcreté du sang, les éruptions de boutons, l'urticaire résultent, dans la plupart des cas, d'une assimilation défectueuse des aliments, donc encore du tube digestif.

De plus, les tempéraments nerveux, les lymphatiques, les arthritiques, les rhumatisants ont toujours leur état aggravé quand le tube digestif ne fonctionne pas de façon parfaite. Enfln, et cela tout le monde le sait, les maladies qui concernent le tube digestif lui-même sont en nombre considérable gastrite, gastralgies diverses, acidité, aigreurs, renvois, lourdeur après les repas, douleurs et crampes d'estomac, vomissements de sang et ulcères, constipation, entérites chroniques, hémorroïdes, congestion ou insuffisance du foie, etc., etc.

On peut affirmer que la plupart des gens souffrent ou ont souffert de l'une de ces maladies, qui se révèlent à ceux qui nous entourent parfois de façon bien désagréable mauvaise humeur, haleine fâcheuse, teint bilieux, traits tirés, visage congestionné ou décoloré. Cette influence considérable du bon état de notre tube digestif sur notre santé s'explique du fait que de tous nos organes c'est lui le plus vulnérable et le plus accessible à nos erreurs et fantaisies alimentaires. S'il n'est pas absolument parfait, il réagit mal et la maladie le prend comme point de départ. Il faut donc toujours veiller à ce que le tube digestif soit en parfait état. Les grands médecins le savent bien et c'est très rare qu'ils ne le traitent pas lorsqu'ils soignent un malade dont l'état général est mauvais.

Voilà pourquoi le traitement des maladies du tube digestif a une si grande importance pour la santé. L'homme qui digère bien est actif, gai, équilibré. Tout le monde doit donc veiller, sinon à bien digérer, mais à ne plus digérer de façon défectueuse. Ceci est facile à dire, mais jusqu'à présent, et malgré leur multiplicité, les traitements offerts aux malades ne sont pas parvenus à enrayer le mal et à diminuer le nombre des malades. Les meilleurs traitements existants ne font guère plus que de calmer les douleurs d'estomac ou du foie, ou encore d'assurer un fonctionnement quotidien de l'intestin. Mais, dès que le traitement cesse, le mal reprend. Cependant il existe une méthode de traitement par les plantes, indiscutablement efficace et rapide qui a à son actif des milliers de preuves.

C'est la première fois qu'on en parle aujourd'hui, dans la presse. Quelle est donc cette méthode ? Elle diffère de tout ce qui existe d'abord par le choix et la quantité des plantes qui sont la base de la méthode, par le mode de préparation qui permet de retirer des plantes tous les principes actifs, par la possibilité d'un traitement individuel correspondant à chaque cas, et cela par le malade lui-même enfin, par la régularité des préparations qui est d'une importance capitale.

Tous ces points sont nouveaux et ils ont fait cependant leurs preuves indiscutables par les cures merveilleuses réalisées par le père Benoît d'Amiens, qui les a sans cesse perfectionnées depuis quarante ans, pour toutes les maladies, sans exception, du tube digestif estomac, foie, intestin, constipation.

Nous décrirons dans un prochain article, et en détail, le traitement par les plantes d'Elysée Benoît et les raisons de son efficacité.

Dr G.

P. S. On peut demander la notice gratuite aux Laboratoires Elysée Benoît, 6, rue Barreau, à Asnières (Seine), qui donne tous renseignements sur le traitement que l'on peut d'ailleurs se procurer dans toutes les pharmacies au prix de 16 fr. 90 plus l'impôt. (Dépôt général: l'Office commercial pharmaceutique, Paris.)

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Les crises

rhumatismales

Elles te succèdent et deviennent chaque fois plus douloureuses Le rhumatisme débute presque toujours par une localisation de la douleur dans une articulation, dans un muscle ou dans un organe. La première crise passée, d'autres survien..ent, ne laissant au malade qu'un répit plus ou moins court. Le mal et les douleurs augmentent d'intensité jusqu'au moment où le rhumatisme gagne tout le corps, se portant sur les bronches et les poumons (asthme, pneumonie, angine de poitrine, etc.), attaquant le cœur (péricardite, endorcardite, artériosclérose cardiaque) ou le cerveau (congestion cérébrale), La vie du malheureux rhumatisant est un martyre de tous les jours. C'est donc un devoir d'indiquer ici comment on peut combattre ce mal. Laissons la parole à Mme Bédès

« Il y a cinq ans, étant atteinte de rhumatismes compliqués d'entéro-colite muco-membraneuse et de maux d'estomac, je fis venir le Traitement du Chartreux Dom Marie; j'étais alors condamnée ce n'était plus qu'une question de semaines. Or, dès les premiers jours, l'amélioration se fit sentir; c'était une résurrection. Puis le rétablissement vint. Aujourd'hui ma santé est excellente je viens d'avoir un bébé qui va avoir six mois et que je nourris Pour une maman qui a été à la mort, c'est un résultat Je le proclame partout c'est la Potion du Chartreux Dom Marie qui m'a sauvée, c'est à elle que je dois la vie. »

Mme Louis Bédés, boulangère

à Roubta (Aude).

C'est une erreur de croire que le rhumatisant est condamné. II se rétablira s'il le veut. Le Traitement du Chartreux Dom Marie peut le sauver. Tandis que la Potion détruira le mal par sa racine en tamisant le sang et en le délivrant des poisons uriques, le Baume fera disparaître immédiatement la douleur.

Le Traitement du Chartreux Dom Marie est en vente dans toutes les pharmacies. Précisez bien en le demandant du Chartreux Dom Marie x, c'est très important. Prix de la Potion 21 fr.; prix du Baume 11 fr. 20. Si vous désirez, avant d'acheter le traitement, recevoir une Importante brochure expliquant, avec preuves a l'appui comment il agit si miraculeusement sur les rhumatismes, écrivez a M. Malavant, 6, rue des Deux-Ponts, à Paris (IVO), qui vous l'enverra gratuitement.

L'organisation des Maisons d'alimentation à succursales de France

L'organisation des maisons d'alimentation à succursales de France est caractérisée par l'existence d'un entrepôt général. établi dans un centre d'où il est facile de rayonner sur toute une région et autour duquel se développent graduellement les succursales.

Les achats sont effectués, au centre, par les dirigeants de l'entrepôt général et directement aux producteurs. fabricants, agriculteurs et coopératives de production. L'importance des achats de ces organisa.tions leur permet d'obtenir des prix extrêmement bas; leur débit considérable, mais régulier, de choisir pour traiter leurs marchés les moments les plus favorables. Le renouvellement permanent et très rapide des approvisionnements évite l'immobilisation de fonds de roulement importants donc pas de loyer d'argent, pas d'intérêt!) coûteux.

Enfin, les frais mêmes de vente s« trouvent réduits à l'extrême limite. Toutes les ménagères connaissent bien le fonctionnement si modeste de ces succursale» que dirige un gérant, bien souvent entouré seulement des siens c'est la magasin familial. économiquement mené.

Appel aux sources mêmes da la produo» tion. concentration des achats, renouvelle-* ment constant des stocks, organisation sim< plifiée des ventes, compression maxima dea frais généraux et des prix tous les échelons, ce sont lA les principes qui permettent aux maisons d'alimentation d suc·cursales de France telles que Casinos. Comptoirs, Docks, Ecos, Economats, Economiques, Epargnes, Etoiles, Familistères, Ruches, Unions, etc.. de vendre d'excellents produits à des prix d'extrême tron marché et de donner pleine et entière satisfaction à tous les consommateurs. UN PROBLÈME

RÉSOLU

Innombrables sont les vic-

times de la constipation pour

lesquelles, chaque jour, se

pose un difficile et doulou-

reux problème. Et c'est de

son heureuse solution que

dépendent leur bien-être quo-

tidien et l'état générale de

leur santé. Ce problème

physiologique est résolu par

les heureux adeptes de la

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porte à leur intestin rebelle,

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10. Feuilleton du Petit Parisien, 27-5-31 sauve -01 I Jean PETITHUGUENIN

PREMIERE PARTIE

IV (suite)

Sam avait une façon d'abuser dès legatos qui, d'ordinaire, agaçait le violoniste. Mais aujourd'hui la plainte énervante du banjo correspondait à l'état d'âme de Jacques, qui se laissait aller peu à peu à moduler son chant sur la gamme chromatique en liant les notes par des plissements insensibles. II ne songeait plus a suivre la musique qu'il avait extraite de ses cahiers il improvisait, traduisant dans son langage secret son amour pour Sylvia et la douleur déchirante que lui causait la pensée d'être séparé d'elle.

N'avait-elle donc pas senti la sollicitude fervente avec laquelle il avait façonne son esprit, inventant, pour ni expliquer le monde et l'âme humaine. aet enseignement sans aridité qui devenait une récréation? Si ehe devait aux Flan d'être une honnête fille et une bonne écuyère. elle lui devait à lui d'être capable de penser, de comprendre et d'aimer la beauté, tes raffineCopyright by Jean Petithuguerrin Traduction et reproductiin interdites en tous pays.

ments de l'art, de s'être assez avancée jusqu'au seuil de la science pour admirer la grandeur de l'univers.

« Sylvia, vous avez rendu le goût de la vie au désespéré que j'étais. Heureux de vous guider, j'avais retrouvé un rôle à jouer ici-bas. Pourtant je ne savais pas que je vous aimais; je m'en rends compte seulement depuis que j'ai peur de vous perdre. Je ne suis qu'un pauvre diable, je n'aurais pas osé offrir mon amour à une créature telle que vous i qui semble descendre du ciel. Je n'aurais pas encore l'audace de le faire, maintenant que mes yeux se sont dessillés. Je ne l'aurai jamais, car j'ai beau vous aimer avec toute la ferveur d'un âme qui s'est vouée à vous, je ne suis pas .capable de vous donner le bonheur. Condamné à la solitude, je pleurerai sur mon rêve d'amour comme je pleure sur tous mes rêves. Il y a une immensité en moi, mais je suis seul à l'apercevoir les perspectives sans borne de mon imagination sont fermées au regard d'autrui comme ces cahiers où j'ai essayé de les traduire par la musique et que personne n'essayera jamais de déchiffrer. Je ne serai rien de ce que j'aurais pu être si la fortune avait daigné me sourire, Sylvia, comme vous êtes loin de moi. si près pourtant Mon amour n'est qu'une grande douleur, une douleur et une volupté il coule dans mon sang comme un doux poison dont j'aimerais à mourir. Sois heureuse, Sylvia, tandis que je pleure; réjouis ton cœur tandis que le mien se déchire: grise-toi de la vie, Sylvia, tandis que je meurs! » Ainsi se lamentait l'archet, ainsi le banjo sanglotait, et de vraies larmes roulaient sur les joues pâtes de Jacques. Etendue sur son pliant Sylvia demeurait immobile et on aurait pu croire qu'elle s'était endormie si ses membres n'avaient été parcourus de

frémissements, si ses paupières aux longs cils fauves n'avaient palpité sur la lueur humide de ses prunelles bleues. Quand il eut 6ni, Lemeille, qui s'était levé pour jouer, se laissa retomber sur sa chaise, les épaules affaissées, la tête penchée, et fit mine de se tamponner le front et les joues avec son mouchoir pour cacher ses larmes et refouler ses sanglots.

Murcy se redressa à demi.

C'est de la grande musique, proclama-t-elle, et vous avez joué épatamment. Mais, sapristi vous n'êtes pas gai J'en ai le cœur serré. Jouez-nous quelque chose d'enlevé pour nous remettre.

Découvrant ses dents en un large sourire, Sam attaqua un black bottom sur son banjo. Jacques l'interrompit en lui posant nerveusement la main sur le poignet.

Sylvia, qui n'avait pas encore bougé, dit à mi-voix, comme si elle avait peur de mettre en fuite un cher fantôme Laisse donc, Murcy On doit se recueillir après ça. De la douleur Des larmes Oui. des regrets. J'ai pensé à mon enfance. J'ai revu ma mère, que j'ai trop tôt perdue. Elle était là. elle se penchait sur moi comme une ombre, elle me tendait les bras et gémissait « Mon enfant, pourquoi avons-nous été arrachées l'une à l'autre? Et je pensais que je ne suis pas ce que j'aurais 1 dû être. Je souffrais pour moi, pour les autres aussi, pour tous ceux qui ne sont pas ce qu'ils auraient dû être.

Personne, dit sourdement Jacques Lemeille, n'est ce qu'il aurait dü ou ce ,qu'il aurait voulu être.

Ah! brr! vous êtes réjouissants, vous autres exclama Murcy. Eh bfen je vous laisse à vos considérations philosophiques et je vais prendre l'air.

Vous n'avez pas envie d'en faire autant, Sam?

Oh moi, fit le nègre, musique-. musique. toujours plaisir.

Et sa main, caressant le banjo, en tira quelques accents plaintifs. Il avait compris qu'il ne devait pas troubler la mélancolie du violoniste. Décidément vous êtes tous piqués! grogna Murcy en s'élançant hors de la roulotte.

Jacques, dit Sylvia indifférente à cet incident, ce que vous venez de me jouer est magnifique. triste, oui, mais j'ai eu le sentiment de m'élever. Je me disais « Les débuts de l'existence ont été durs pour moi, mais j'ai rencontré de braves gens qui m'ont arrachée à la misère, et maintenant j'ai d'autant plus d'espoir que j'ai eu plus de souffrance. » Lemeille songeait avec amertume, en écoutant ces réflexions, que Sylvia avait donné à sa musique une interprétation toute différente de sa propre conception. n avait réussi à l'émouvoir, mais non à son profit. Tandis qu'il pleurait son amour méconnu, elle croyait entendre monter une prière d'espérance qu'elle dédiait à Christian Debrowitz. Saisissant son archet par les deux bouts, il le brisa d'un coup sec sur son genou.

Qu'est-ce qui te prend? dit Sam stupéfait

Sylvia regardait Jacques et ne voyait dans son geste que la révolte d'un talent qui ne trouvait pas à se manifester. Mais, quand le violoniste releva la tête, elle fut étonnée do la rigidité marmoréenne de son visage. Elle le fut aussi de la gravité de sa voix.

Ce que je viens de jouer n'était pas écrit l'inspiration me l'a dicté. Je ne l'écrirai jamais, je ne le jouerai plus jamais.

Sylvia comprit alors que Jacques avait été inspiré par son désespoir d'amour et elle se rendit compte qu'il y avait de la grandeur dans cet homme il aurait pu dominer si quelques circonstances de sa vie avaient été changées. La jeune fille s'était levée. Elle posa sa main sur celle de Jacques.

Vous méritez une destinée plus belle que celle que vous avez, dit-elle doucement, mais vous êtes encore jeune et vous ne devez pas penser qu'aucune de vos aspirations ne sera jamais satis- faite.

Il flt un geste de découragement. Tout m'est égal à présent, murmura-t-il. Tenez, j'ai eu tort de jouer ce matin. Je savais que ça me ferait du mal, et c'est pourquoi je me suis fait prier si longtemps. Mais je ne devrais pas me plaindre, ajouta-t-il en se redressant, vous m'avez écouté avec patience.

Avec émotion, avec enthousiasme, protesta Sylvia

Et vous garderez peut-être le souvenir de cette matinée.

Fixée à jamais dans ma mémoire, oui. Jacques.

Alors, je suis comblé dit le violoniste un sourire navré sur ses lèvres. Ai-je le droit d'en demander davantage? Sam, qui ne voyait pas à quoi rimait tout ce dialogue et qui commençait à s'ennuyer, s'était remis à tirer en sour- dine de son banjo des miaulements mélancoliques.

Lemeille, soudain, étreignit dans les siennes les mains de Sylvia, hésita, tenté de les baiser, puis se détourna brusquement, emportant son violon et son archet brisé.

Sam avait Interrompu son jeu. Il regarda son camarade, qui s'éloignait. puis Sylvia, qui avait peine à retenir

des larmes, hocha la tête et descendit à son tour le petit escalier de la rouiotte. Deux vers obsédaient la mémoire de la jeune fllle

Le violon frémit comme un cœur qu'on taffliee.

Un cœur tendre qui hait le néant vaste et [noir!

Deux vers de Baudelaire que Jacques Lemeille lui avait appris.

V

Le beau cavalier qui attendait à l'entrée du Bois fit une excellente impression sur les Fiori, et Sylvia se sentait flère d'être recherchée par un tel homme. Il avait vraiment l'air d'un grand seigneur, et quand il prit les devants avec l'écuyère pour lui parler en confidence, l'impresario ne put s'empêcher de murmurer que cela faisait un couple superbe.

Sylvia était chaste, mais elle en avait trop vu pour être restée naive. Plus elle se persuadait que Christian Debrowitz était un vrai gentilhomme, encore riche malgré ses revers, moins elle jugeait vraisemblable qu'il lui offrit de l'épouser, surtout quand il connaîtrait son origine, ce qui ne pouvait guère être évité.

Cette pensée l'incitait à résister è l'inclination qui l'emportait vers le brillant conquerant, car, si grands que fussent les avantagea qu'elle en eût j apparemment retires, elle n'était pas résignée à devenir une femme entretenue.

Quand elle eut fait quelques cen- jtaines de mètres en répondant avec bonne humeur aux compliments de son compagnon, elle engagea résolument la partie

Je suis flattée, monsieur, d'avoir mérité votre attention, dit-elle, le coeur battant, mais sûre d'elle-même. Pour- tant, après les paroles que nous avons

échangées, je ne continuera) pas à me rencontrer avec vous sans être fixée sur vos Intentions.

Je croyais vous avoir fait comprendre, protesta Christian, que je ne les connais pas encore moi-même. Je vais donc vous dire ce qu'elles doivent être pour que je consente à de nouvelles entrevues.

Je me suis déjà rendu compte que vous êtes aussi sage que belle. En ce cas, vous savez ce que j'exigerai de l'homme qui me demandera mon amour.

Il faut s'entendre, hasarda Christian. Un homme comme moi peut avoir des raisons graves de ne pas épouser une jeune fille qui n'est pas dp sa condition cela. ne l'empêche pas de la tenir en haute estime.

Alors, qu'il lui laisse la paix! répliqua sèchement Sylvia. Elle trouvera un mari dans son monde à e!!s. Ne vous fâchez pas! Le manage est une convention; il n'aurait d'intérét pour vous que s'il vous procurait un avantage. Mais le suis prêt à vous faire une situation brillante, à vous donner des garanties talles que. si je venais un jour à vous manquer. vous seriez à' l'abri du besoin, possédant d'ailleurs les moyens de vous refaire une vie.

La perspective d'avoir à refaire ma vle ne me plaît en aucune façon. Comprenez bien, monsieur Debrowitz, que je ne suis pas embarrassée de trouver un parti avantageux. Les Fiori connaissent assez de forains qui seraient heureux de m'associer à leur fortune; Il y a, dans le nombre. de braves garçons qui ont du bien et dont une femme peut être fière. Je n'ai donc nul besoin d'accepter le pis aller d'une liaison irrégulière que vous semblez disposé à m'offrir. (A suivre.)


Menus propos

1 Que pensez-vous, ma chère Moifcotte, de la « Journée du livre et de a a Crise du roman », dont on a tant parlé ces derniers mois ?

J'en pensa que les femmes lisent tnoins, non pas parce que. et parce comme on l'a dit et écrit, mais parce qu'elles fument et vont au !Cinéma.

Je n'aperçois guère la corrélation. Simple, mon ami. Le cinéma nous apprend à voir vite et à dédaigner les transitions on prend le train à la gare de Lyon et, avant d'avoir passé Juvisy, on débarque à Constantinople. On déguste un cocktail aux ChampsElysées et, le temps de trois images, on se retrouve en tenue d'explorateur quelque part dans l'Afrique centrale. Certes, notre siècle est placé sous le signe de la vitesse mais, avec le pinéma, c'est la grande vitesse.

Assez exact.

La cigarette, elle, nous a appris, ou réappris, à rêver sans ennui, à /aire la chasse à courre avec notre • imagination. Si vous superposez ces deux nouvelles habitudes, pour les examiner en « fondu N, comme on dit au studio, vous comprendrez la crise du roman.

Oui. les femmes, aujourd'hui, trouvent plus expéditif et plus amusant de « rôver » un roman en trois cigarettes, que d'en lire un en trois parties. Sans compter que dans ces romansciné elles sont, elles-mêmes, presque toujours, l'héroïne sympathique.

Que pensent les Parisiennes de Que pensent les de f'Exposition coloniale ? (Nous aurons toujours le temps de savoir ce que les étrangères en racontent.)

Me voici donc dans le vieux quartier ilu Marais (soit dit en passant, ce morceau de Paris change plus vite que nous-mêmes, mais c'est pour rajeu-Inir, tandis que nous vieillissons) pour connaître l'avis de Mme Marcel. Bien sûr, l'Exposition coloniale ic'est beau et ça vous apprend des choses. Ça vous apprend d'abord qu'il ne faut pas se fier à tout ce qu'on

raconte. Oui, quand vous lisez que Costes a traversé l'Atlantique, qu'il est revenu du Japon en quatre jours, qu'un autre est allé à Madagascar en vitesse, ou qu'un Américain a rencontré son concurrent au Café de la Paix, on en profite, presque toujours, pour vous dire que le monde est petit. Dame, plus on va vite, plus le monde est petit.

Vous croyez ? Eh bien allez à Vincennes. Quand vous aurez vu, là, réunis, des gens de toutes couleurs et de toutes physionomies, des architectures si différentes les unes des autres, et des bêtes, comment dire ?. enfin, vous vous rendrez compte tout de même que le monde est grand, puisque ça dépasse l'imagination.

Justement, ma bonne Mme Marcel, pouvoir embrasser tout cela d'un coup d'œil.

Oh vous embrassez vite, vous. Non, je vous dis que si le monde vous parait petit, c'est parce que vous ne savez plus le regarder avec de grands yeux. Vous n'avez plus que de grandes lunettes et de tout petits yeux. Mme Marcel m'a vexé. Mais j'ai dû reconnaître que ces Parisiennes savent encore cultiver le bon sens.

Brusquement, j'ai modifié ma « tournée » et je suis allé interroger une Américaine. Non pas une de ces pseudomilliardaires qui apprennent Paris en huit leçons, mais une charmante newyorkaise qui nous accorde chaque année plusieurs mois de son existence. Afin d'etre très « à la page r, je lui ai posé une question très américaine. Que trouvez-vous, madame, de plus étonnant à Paris ? Qu'est-ce qui vous a fait la plus forte impression ? Yes, je saisis. Voilà. Vous savez que j'ai beaucoup de relations ici et que, pour changer la vie d'hôtel, je préfère partager la vie familiale. Alors j'ai pu voir quelque chose vraiment extraordinaire à Paris, quelque chose que les Américains ne trouvent pas sur le Bsedeker. Oui, j'ai vu des Parisiennes, vous entendez, des vraies Parisiennes qui reprisaient leurs bas. Ça, c'est very marvcllous.

CONFIDENCES.

POUR BIEN HABILLER LES ENFANTS. la culotte c Petit Bateau est de rdgueur. Inusable, d'un blanc parfait, elle ne ae,

dé f 07 me pas après lavage. Les coutures du bas des jambes sont invisibles, sans s épaisseur et ne blessent pas l'enfant. Mais exigez bien sur chaque article la marque « Petit Bateau ». Celle-là et pas une imitation.

UN NOUVEAU LIT POUR BEBE Vous connaisses déjà le chariot alsabien, ce commode berceau perché sur quatre roues et que l'on peut vatiurez.par tonte la maison et le jardin.

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IES FOURRURES QU'ON AIMERA Sachez, mndame, que vous porterez encore, dès l'automne, les fourrures moirée» poulain, breitcUwanz, caracul. Saches que le lynx, délicieusement léger, l'emportera souvent sur le renard et que l'hermine connaîtra toujours les féminines laveurs.

Et puis on verra chaque tailleur attiédi 'par une cravate de martre, de vison ou de zibeline.

LE NETTOYAGE

D'UN SOL EN PIERRE

Un sol dallé se rencontre fréquemment à la eampagrne, au moins dans une ou deux pièces.

Si votre maison des champs est dallée en pierre, voici eomment vous la rendrez nette

Faites fondre du savon noir dans de l'eau tiède. Lavez le dallage avec cette eau, puis rdncez à l'eau de javel.

Essuyez enfin avec une serpillière sèche et propre.

POUR VOS APRES-MIDI.

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toilettes taillées dans des cretonnes fleuries. Celles qui portent la signature réputée des « Lisières Fleuries » (fabrication PAUL Dumas) ont, non seulement l'avantage d'être extrêmement décoratives, mais de rester aussi absolument inaltérables au soleil et même à l'air de la mer. C'est pourquoi toutes les élégantes les réclament dans tous les magasins de nouveautés.

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Qu'ils nous saoriblent vieux et lointains les funèbres fichus de naguère, à quoi se bornait Fart du tricot Ces pauvres houppelandes ajourées, où se drapait le dos des petites vieilles, c'était tout ce que l'on savait faire avec crochet ou aiguilles cela et de solides bas rouges et verts, que le temps ne récessissait point d entamer.

Aujourd'hui, le vêtement tricoté n'est plus vêtement de pauvre, mais chiffon luxueux, léger comme une aile, tiède comme un nid, teinté des plus exquises couleurs, et aussi soyeux, parfois, qu'une robe de bal. Toute coquette, aujourd'hui, sait tricoter et manie les aiguilles avec autant de prestesse que la bergère d'hier, pressée qu'elle est de se parer vite vite, du chef-d'œuvre en cours Le chef-d'œuvre, c'est tantôt un sweater de pdle laine rose entremêlée de fils de soie, et tantôt un pull-over bleu tendre, en Agnolaine ou Grésilaine c'est tantôt un gilet pratique, qui attiédira le tailleur encore trop léger, et tantôt l'écharpe vive qui égaiera le manteau de voyage volontairement discret.

Le sweater en vogue cache peine le haut de la jupe et est retenu le plus souvent par unie ceinture de cuir qui ceint la tai2le. Ce sweater n'a pas de manches, ou montre

les petits mancherons brefs la mode. Son fond uni s'orne souvent de jours, ou bien de pois d'un ton plus sombre, ou, vers le col et les manches courtes, d'un travail écossais très nouveau.

Le pull-over trieoté, avee ses manches longues et ses détails coquets, nous rendra d'immenses services d la montagne et sur la mer, car vous n'ignorez pas, madame, qu'il est désormaia chic de naviguer et de se costumer en mousse.

Et puis, quels ravissants bérets on peut faire avec un peu de laine et un crochet 1 Des bérets seyants que l'on drape, selon la jorme de visage des bérets couleur de fleurs, en Bilveriaine, en Frivolaine, car c'est toujours aux spécialités des Filatures de la Redoute que l'on est forcée de songer dès qu'il s'agit de tricot. A l'heure du sport, ces bérets souples et jolis seront la coiffure universellement adoptée. Une écharpe s'y assortira tonjours. L'écharpe est un charmant colifichet, aussi flatteur que pratique. Sur les robes légères, en toile, en piqué, elle est providentielle à certaines heurea. Et vous pouvez, madamo, en mélant à aa laine beaucoup de soie, la rendre d'une légèreté aérienne. Francine.

? et bleu foncé pour le bas. II. Blouse-sweater finement trlcotée en laine rose pâle. III. Gilet facile à mettre sous nn 5 léger tailleur de printemps. Il est en tricot laine et soie, beige, avec boutons de nacre beige. IV. Pull-over en tricot vert d'eau ajouré. V. Béret tricoté laine et soie, dans les tons de l'écharpe. Un étroit ruban gros grain est noué de

côté. Echarpe écossaise en tricot très fin, marron, vert et beige. VI. Bonnet tricoté en laine et paille, blanc. Il est légèrement drapé et a, sur un côté, un mouvement plongeant. • Motif de cristal. VII. Echarpe mi-partie vert clair avec pois foncés, et foncé avec les pois clairs. VIII. Echarpe tricotée en laine géranium et brun, portée sur nn costume brun. IX. Echarpe écossaise en tricot laine et soie. X. Echarpe formant gilet, en fin tricot de laine jaune. ̃

Tandis que j'étais à la recherche d'articles intéressants à vous proposer dans ces lignes, j'ai été frappée par

L'ensemble: 175 fr.

l'animation qui régnait, cette semaine, dans les magasins. Début de saison, me direz-vous. Peut-être, mais il est incontestable que l'acheteur, qui faisait grève ces temps derniers, se décide aujourd'hui à délier les cordons de sa bourse parce que les magasins lui offrent de réelles occasions. J'avoue même que, devant certains prix, je reste rêveuse, ne comprenant pas comment ils ont pu être établis. Je crierais volontiers au miracle si je ne savais, depuis longtemps, que, dans le domaine de la nouveaute, tous les prodiges sont réalisables.

Cette semaine, en pensant aux jours frais de la belle saison, je vous présente ce ravissant ensemble qui se compose d'une robe et d'un paletot Cardigan. Sa façon très soignée, genre haute couture, lui donne une

note sport simple mais très élégante. De plus, la superbe qualité de son jersey fait que cet ensemble sera d'une belle tenue et ne se déformera pas à l'usage. La robe peut se faire dans un coloris différent de celui du paletot. Dans ce cas, le passepoil qui la garnit sera de la teinte choisie pour la veste. Ainsi, je verrais fort bien une robe beige garnie marine avec un paletot marine garni beige ou une robe marron garnie beige avec le paletot beige garni marron, etc.

Cet ensemble vaut 175 francs dans les teintes courantes, marine, rouge, beige, marron, blanc, noir. En teintes pastel, comme vert jade, bleu, rosé, etc., Il est demandé un supplément de 10 francs.

Pour les chapeaux, la mode, cette saison, est des plus éclectiques et nous voyons la grande capeline de

doute pas que beaucoup de mes lectrices aient adopté ce genre de coiffures si pratiques et peu coûteuses. Une guirlande de petits camélias blancs ou roses donne à ces bonnichons un cachet très parisien et leur enlève un peu l'aspect 'le bonnet de bain ». Aussi ai-je pensé répondre au désir d'un grand nombre d'entre vous en vous proposant ici cette garniture. Elle se complète par un beau gardénia qui, porté avec chic, donnera à la toilette cette note raffinée et féminine qui est la caractéristique de la mode d'aujourd'hui.

Dans toutes les conversations, maintenant que mai tire à sa fin, il n'est question que de projets de vacances. Pour celles de mes lectrices qui ont opté pour la mer, voici un pratique peignoir de bain en tissu éponge fantaisie Jacquard, belle qualité, or, rose ou bleu. Ainsi qu'il est mentionné ci-contre, son prix varie selon sa forme ou sa taille. Munie de ce confortable peignoir,

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Le Miroir de la Beauté SOINS DU VISAGE

L'expérience nous a démontré que pour bien soigner son visage il faut des soins combinés. Le massage fait deux ou trois fais par semaine donne de bons résultats, mais il ne faut pas croire que le massage seul suffit.

L'épiderme a surtout besoin de nourriture et, comme nous le disons plus haut. le massage est un auxiliaire pour faire pénétrer dans la peau les produits nécessaires à son bon fonctionnement et remédier aux défectuosités que l'on veut faire disparaître.

Pour apprendre aux dames à faire ellesmêmes le massage, nous leur conseillons de faire venir la brochure de l'Institut Keva, l'Art de se masser soi-même, et d'employer, pour faire ce massage, la Crème 220, car il ne faut pas faire les mouvements avec n'importe quel produit, sans cela les résultats seraient nuls, les mouvements de massage étant un moyen pour faire pénétrer dans l'épiderme le produit nutritif dont l'épiderme a besoin pour sa nourriture et pour son entretien.

La brochure illustrée avec explication de chaque mouvement. 12 fr. franco. Crème 220, 14 fr. franco.

En dehors du massage, il est bon, le soir, quand on a des rides légères sous les yeux, de mettre la Crème rides yeux Keva, 20 fr. franco. Si au contraire on a des rides sur presque tout le visage, c'est VAntirides Kara qu'il faut appliquer, spécifique merveilleux contre les rides, régénérateur des muscles et des tissus du visage: efface la patte d'oie, tend et resserre la peau. Produit d'un effet étonnant, 18 fr.

Le matin après l'ablution, la femme qui veut avoir un joli teint doit mettre, si sa peau est grasse, un peu de Crème Aurore, 13 fr. franco si elle est sèche, un peu de Crème Velouderme, 20 fr. franco.

On poudre, après l'une ou l'autre de ces deux préparations, avec la poudre de l'Institut Keva. Cette poudre est d'une finesse extrême, délicieusement parfumée, hygiénique et pure, sans rivale pour la beauté de la peau qu'elle veloute et satine comme un pétale de fleur. Poudrer son visage n'est pas seulement un soin de coquetterie, mais un soin d'hygiène indispensable. La Poudre Keva préserve la peau de l'humidité elle est l'isolateur qui protège l'épiderme, empêchant, tel un voile Imperceptible, toutes les poussières de pénétrer dans les pores

et d'y exercer leur action malfaisante en produisant points noirs, boutons, etc. Seulement il faut être prudente, car beaucoup de poudres de riz sont faites avec deï matières nuisibles telles que céruse, carbonate de plomb, etc.; leurs effets, dans ce cas, sont pernicieux pour la peau et causent de véritables désastres épidermiques. La Poudre Keva est garantie pure, exempte de substances toxiques, elle est absolument inoffensive au contraire, elle rafraîchit l'épiderme et son action est bienfaisante pour la peau. 12 fr. franco. Pour finir les soins de beauté et d'hygiène du visage, nous conseillons à nos lectrices, si elles n'ont pas de cils longs et épais, le Miretta chaque soir.

Ce produit hygiénique fait pousser admirablement les cils et les sourcils. Il peut être employé à tout âge, même par des enfants.

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La femme d'aujourd'hui n'a plus le droit d'être laide ou simplement commune. Il existe maintenant assez de moyens pour pallier aux défauts d'un joli teint. Mais sait-on choisir toujours judicieusement le produit qui convient ?

Pendant longtemps beaucoup de femmes ont cru que, pour s'embellir, Il suffisait de se maquiller a. En vérité le maquillage proprement dit est laid il violente la nature.

Pour demeurer belle et garder ce joli teint dont vous êtes si fière. le préserver des outrages du temps l'embellir encore il faut avant tout, et simplement, le soigner par l'hygiène et tonifier la peau. Jeunesse Trouver le moyen de la prolonger, de la conserver, était une œuvre .attachante. C'est pourquoi Jean de Parys ;s'en est, depuis longtemps, fixé la tâche. Plusieurs années de recherches l'ont amené à cette conclusion qu'il n'y a pas, qu'il ne .peut pas y avoir de c secret de Beauté Ce qu'il faut, c'est faire travailler la peau. Il est une chose, du reste, que vous savez parfaitement c'est que la peau respire, qu'elle doit respirer.

Et soaventes fois vous vous êtes posé cette question de savoir pourquoi la peau du visage se ridait et vieillissait plus vite que celle de votre corps. La raison en est simple les crèmes généralement en usage obstruent les pores de la peau et l'empêchent de respirer.

La Crème Siamoise, <c aérifère » tout en mettant votre teint à l'abri des poussières, du hàle ou des rayons ardents du soleil, permet à votre peau de respirer, car elle est perméable à l'air et n'obstrue pas les pores.

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Le Jardin de la Femme Très sollicitée, je me décide à vous donner ici, chaque semaine, quelques conseils. La beauté, c'est notre force, il faut la garder et éviter de vieillir. Tout l'attrait réside dans un joli teint. Comment faire disparaître les points noirs, visage brillant, les rides, les dartres ? en un mot, comment être jolie? Je veux vous l'apprendre. Ecrivez-moi avec timbre et de toute confiance, je vous conseillerai Jane de Rayol, 2, rue Chauveau-Lagarde, Paris, où vous trouvez les produits « Rose Rouge » et conseils gratuits, tous les jours. J'expédie partout contre remboursement. Je recevrai le 6 juin, l'après-midi. Lia. Vos pores sont trop dilatés, de là points noirs l'Antiac les desséchera. Lait de Rose et d'Amandes pour resserrer vos pores (12 fr. 50). Crème de Rose (12 fr.) xous votre poudre Ambrée (12 fr.) et pointe de rouge en pâte (10 fr.). Je vous écris. Zi. Crème d'Arbouse sur ces rides (10 fr.) merveilleuse pour soigner la peau. Les produits « Rose Rouge » sont tous à base de rose, ils soignent et embellissent la peau. Envoie catalogue. -Jane de RayoL

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COURRIER DES THÉATRES

Gaitï-Lyeiqix. La saison lyrique.

La saison » qui se poursuit actuellement à la Gaïté, sans tapageuse réclame des galas ni augmentation de prix, mérite d'être signalée elle prouverait au surplus, si cela était nécessaire, que i'engouement du public pour notre répertoire français n'a pas diminué. L'essentiel est de le bien présenter. Cette « saison lyrique se compose de cinq ouvrages.

Je ne veux pas insister sur l'opéra-comique bien fatigué d'Ambroise Thomas, le Caïd, dont l'exécution vocale est difficile en ce qu'elle ne rencontre plus guère les voix exercées et rompues aux souplesses du gen.e. Faure ne redoutait pas peu jadis les vocalises périlleuses du tambour-major. dont il détestait le panache avantageux. M. Bordon n'y est pas à son aise Mlle Rose Nivel, MM. Foix et Valès font preuve d'un zèle laborieux. Mieux réalisable est la Sapho de Mass-net, qui porte par sa sensibilité pathétique et son lyrisme pittoresque. Mlle Mary Viard, émou\ ante, et M. Legrand, ténor chaleureux, en sont les protagonistes, entourés de Mlle Laplace, Mme Magne et, dans le joli divertissement. de Mlle Jane Holder.

Manon, dont la popularité ne se dément pas, trouve en Mlle Georgette Simon et M. Villabella des interprètes de choix, bien soutenus par MM. Bordon et Capitaine.

Il en est de même pour Werther, avec Mlles Dubost. Laplace, le généreux téaor Lapelletrie et M. Hirigaray.

La Navarraise complète le cycle Massenet. que dirige avec art M. Gressier et dont la mise en scène fait honneur à M. Bravard et à la régie de M. Thillet-Treval. Ch. Tenroc.

Opérs, 8 h., Padmavati, Bacchus et Ariane. français, 8 h. 30, Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, le Monde où l'on s'ennuie.

Opéra-Comique, 8 h., Madame Butterfly, la Boite à joujoux.

Odéon, 8 h. 30, la Sonnette d'alarme.

Gaité-Lyrique, 8 h., Sapho.

Trianqn-Lyrique, h. 30, la B ''̃ Hélène. Châtelet. 8 h. 30, Sidonie Pana l:e.

Variétés, 8 h. 45, le Roi.

P"-St-Martin, 8 30. Femme nue(Y.de Bray) Th. de Paris, 8 h. 45, Ces mess. de la Santé Gymnase, 9 h., Richard.

S.-Bernh.,8 30,Tribul. d'un Chinois en Chine Mogador, 8 h. 30, la Vie parisienne.

Ambigu, 9 h., le Danseur inconnu(A.Brulé) Renaissance, relâche.

Pigalle, «elâche.

:Palais-Royal, 8 h. 30, la Viscosa (de Rip). Th. Antoine, 8 h. 45, Bourrachon.

Bouffes-Parisien», 8 h. 30. le Roi Pausole. Micnodiêre, 8 h. 45, le Sexe faible.

Apollo, 8 h. 45, Brummel.

Athénée, 8 h. 45, Pierre ou Jack ?

Msdeleine, 9 h., Frans Hals.

Avenue, relâche.

Folies-Wagram, relâche.

Ambessadeurs. 8 Comtesse Maritza. St-Georges, 9 h., Tt va bien(Hug. ex-Duflos) Nouveautés, 9 h., la RevuefEJvire Popesco) Com. Champs-Elysées. 9 h.. l'Eau fralche. Grand-Guignol, 3 h., 9 h.. Hantise.

• Michel, 9 h.. Cette vieille canaille.

Arts, 8 h. 45, la Charrette de pommes. Potinière, 9 h., Qui ? opérette.

Mathurins, 9 h., Secret de William Selby. Montparnasse, 9 h., Beau Danube rouge. Atelier, 8 h. 45, Atlas-Hôtel.

Stuuio Ch.-Elys., 8 15, le Chant du berceau Comœdia, 9 15. Dame de ch. (de F.Gandéra) Bataclan, 8 30, l'Arlésienne (Tr. Odébn). Th. Fontaine, 8 h. 45. Mon ami Philippe. EWorado, 9 h., Contrôleur des wagons-lits. Cluny, 8 h. 45. Dégourdis de la Il-. Déjazet, 8 30. Tire-au-Flanc (P. Darteuil). Ternes. 8 30, Mauricet, Doumel, P. Darty. Nouv.-Th., 8 30, Maseotte(Mazzanti.Huchet) Moncey, 8 h. 30, Louis XIV (Dranem). Gobelins, 8 h. 30. les Deux Orphelines. Foire St-Germain(9-11 h. s.), Th.pl.air, opér. AUJOURD'HUI. Œil-de-Paris (spectacle irrégulier des Artistes associés), 3 h., générale de la Femme et l'Idole, pièce en quatre actes de M. Pierre-Henry Proust.

-o- OPERA. Rappelons que la représentation d'Othello, donnée au bénéfice de la caisse des retraites de l'Opéra, aura lieu demain soir. L'interprétation réunira les noms de Mlle Yvonne Gall, dans le rôle de Desdémone; M. Lauritz Melchior, en celui d'Othello, qu'il chantera pour la première fois sur cette scène M. Singher, en celui d'Iago Mlle Lapeyrette MM. Vergnes, Narçon. Gilles, Dalerant et Ernst dans les autres principaux rôles. PORTE -SAINT- MARTIN. Malgré son grand auccès, la Femme vue ne sera ;louée avec Mme Yvonne de Bray que jusqu'au dimanche 31 en soirée inclusivement. A partir de lundi, et pour trente représentations seulement. le Grillon du foyer, comédie en trois actes d'après le conte de Ch. Dickens, de >L. de Francmesnil. avec la célèbre partition de Masaenet Interprétée par un grand orchestre symphqnique. La location est ouverte pour ces' représentations.

-o- C'est demain, à 2 h. 30. qu'aura lieu tu THEATRE DES VARIETES la matinée organisée par Mlle Yvette Guilbert au profit du <; Denier des veuves », qui avait été' primitivement fixée au 16 mai.

-o- BATACLAN. Deux dern. de l'Arlésienne (troupe de l'Odéon). Vendredi No, no, Manette.

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Mite en scène fastueuse

Location Elysées 43-73

SPECTACLES ET CONCERTS Folies-Bergère, 8 h. 30, t'Usine à folies. Concert Mayol, 8 h. 30, Vive le nu Palace, 8 h. 30, Parade de femmes. Empire, 17 Peaux-Rouges, Marika Rokk. Cas. de Paris, 8 30, Paris q. remue (Baker). Européen, 3 h., 9 h., Damia. Bayle, Mériel. Fourmi, m.. S., Cartel, Priolet, le Crochet. Fitella, 12, Ste-Anne. 11 h., Pizella.Mauricet. Médrano, 830: mat. jeudi, sam., dimanche. Zoo Circus, place Porte-des-Ternes, 8 h. 30. Coliséum, danse, mat. et soir. attractions. Moulin-Rouge, bal, 4 h.. 8 30 et tte la nuit. Musée de cires du Moulin-Bouge, 4 h. à min. Fantasio, concert, attractions, danses. Mastc-City-Bal, t. 1. j., 9 h., dim. mat. 3 h. Bal Wagram, vendredi, sam., dim. et tètes. Luna-Park, 2 h. 30, 8 h. 30, attr., dancing. Jardin d'Arclini., entr., 2 fr.; enfants, 1 fr. Palais Pompéien, réouverture en octobre. -o- PALACE. Triomphale revue Parade de femmes, véritable sélection de beautés nationales et internationales. Carlos Gardel, le célèbre chanteur, et le triomphe du nu. Jamais, jusqu'à ce jour, le nu n'a été présenté, avec autant d'art, d'audace et de tact,

-o- EUROPEEN, Cette semaine, la gloire de la chanson française Damia. Tous les jours, matinée. Fauteuils 3.50. -0- MEDRANO. Triomphe des huit Rainât, au trapèze aérien; du jockey chinois Coatchin Courtault, Le chien policier champion Bill de la Bergenne. Les irrésistibles clowns Antonet et Beby, Iles et Loyal. On ne vient pas à Paris sans aller à Médrano. seul cirque parisien de la Saison de Paris. Demain matinée. -o- M. Georgius vient d'engager pour la saison prochaine Mlle Marcelle Loria, qui fut l'une des premières vedettes de la « Boite à Fursy », et Mlle Yvonne Claudie. du théâtre Antoine.

LES 100 LILLIPUTIENS

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Madeleine, Big House.

Paramount, le Petit Café.

Aubert-Palace, les Anges de l'Enfer. Olympia, le Blanc et le Noir.

Max-Linder- Pathé, le Chanteur de Séville. Marivaux-Pathé, Grock.

Gaumont-Théatre, Quel phénomène Elysée-Gaumont, Scandai Sheet.

Marigny, perm., Ch. Chaplin d. Lum. ville. Colisée, Jean de la Lune.

Moulin-Kouge, le Roi des resquilleurs. Ermitage, Accusée, levez-voua

Ciné Ch.-Elys., Lieut. Sans-Gêne (Novarro). Victor-Hugo, le Masque d'Hollywood. Electric-Palare, le Tampon du capiston. Impérial- Pathé, Soyons gais.

Capucines, Princesse à vos ordres. Miracles, 3 h., 9 h., l'Afrique vous parle. Rialto, la Patrouille de l'aube.

Maillot-Pal., 2 à 7 h., 8 45, Douceur d'aimer Omnia-Pathé, A la hauteur.

Caméo, David Golder.

Folies-Dramatiques, Fra Diavolo. Agrieuit., 9 h., Papa d. j., Village d. péché Artistic,.A la hauteur.

Cinéma Panthéon, The Cocoanuts. Cigale, Désemparé (G. Banecroft). Carillon. Gala Charlie Chaplin.

Boxy, la Ronde des heures.

Luaa, Arthur, parlé (Boucot).

St-Denis (Porte), Forçats de la Nuit. Aima (166. r. Université), Westfront 1918. "LE. LIEUTENANT

eau. Cinéma deô

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PERMANENT L'APRES-MIDI Semaine de 14 fa. 30 à 19 h. 30

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d'une enquête. Tirages financiers Ville de Paris 2 i 1904. Sont remboursés par 100.000 fr.. le no 228.524 par 20.000 fr., le n" 196.487 par 10.000 fr., le n» 324.328 par 1.000 fr., les 10 n°» suivants: 70.743 83.185 105.463 124.242 128.948 150.295 156.377 164.651 222.937 377.656.

UNE FORTUNE RETROUVEE dans un Bon Panama à lots que M. Lasnier, de St-Symphorien, possédait depuis 15 ans et dont il avait toujours négligé de vérifier les tirages. Grâce à la Revue des Tirages et à son service spécial de vérifications, M. Lasnier a recouvre 500.000 francs.

Sachez que obligations â lots du Crédit National, Ville de Paris, Foncières Communales, Panama, etc.. remboursables au pair ou avec lots n'ont pas encore été réclamées. La Revue des Tirages parait 2 fois par mois sur 16 et 32 pages, publiant la liste des lots non réclamés, les tirages en cours. Abonnement annuel 12 frs avec droit gratuit à la vérification de vos titres.

Envoyez 12 francs au Service des Tirages, (3* section), 31 rue Saint-Georges, à Paris (IX«),

LES COURSES Areska, au colonel Littauer, enlève la Grande Course de Haies

La deuxième grande réunion d'Enghien a été aussi réussie que celle du Grand Steaple-Chase. Neuf concurrents se sont présentés au poteau et Gratitude partait favori. Le cheval de M. Duggan ne put que finir second derrière Areska, revenu d'Angleterre pour cueillir ce beau trophée. La lutte fut assez sévère et Duffourc, qui montait le vaincu, réclama contre Areska, prétendant avoir été gêné. Après délibération, les commissaires maintinrent le résultat.

Le gagnant, qui avait une bonne classe de plat, s'est montré excellent sauteur et devrait remporter d'autres succès sur nos hippodromes.

Hier à Enghien. Les résultat* PRIX DE LA MSTAGNE

(St.-ch., à v. aux ench., 7.500 fr., 3.500 m.) 1. Pavot (R. Trémeau).G à Mme J. Vasaêur P 2. Gerde (F. Romain).P 13 » 3. Saint Ignorant (P. Riolfo) 4. Maryland (R. Dubus) tombé. 3 long., loin. PRIX DU GEVAUDAN

(Haies. 10.000 francs. 2.800 mètres) 1. Clarawood (A. Chapman).G 6 50 à M. A.-K. Macomber

2. Mousquetaire (A. Chauffeur) 3. Le Maquis (M. Plaine). 3 long., 6 long. PRIX DU PUÏ-DE-DOJIE

(Steeple·chase. 12.000 fr. 3.400 m.) 1. Fteurlan (M. Dairé).G 37 60 à M. Paul Zivi P 22 » 2. La Comète (M. Bonaventure)..P 17 » 3. Sost (A. Kalley) 4. Roll Call (R. Trémeau). Non placés Wakeful (S. Rochet) Polkirk (J. Luc), tombé Jubile II (H. Haes). 2 1., 3 1., 2 1. GRANDE COURSE DE HAIE'S

D'ENGHIEN

(125.000 francs. 3.800 mètres)

1. Areska (J. Bedeloup) G 20 » à M. W. Littauer.P 7 2. Gratitude (L. Duffourc) P 6 50 3. Baoulé (A. Kalley) P 6 50 4. Bois de Rose (R. Lock). Non placés Lautaret (J. Luc) Prince Charmant (P. Kerloegan) Cavalier Seul (C. Maubert) Menés II (M. Fruhineholtz) Mullingar (Bonaventure). 1 1. è, 3 2 1. PRIX DE L'AÏJVEBGNE

(Haies, hand., à v. ench., 10.000 fr., 3.800 m,) 1. Rodos (R. Lock) G 31 » à M. P. Zivi P 13 50 2. Cassis (G. Cervo).P 25 » 3. Charles Quint (E. Duraé) P 26 » 4. Sunny II (R. Féger). Non placés Kour (A. Kalley) Mignapour (M. Bonaventure) La Certitude (P. Riolfo), tombée Ulrich (J. Léger) De Mi Flor (M. Brunet) Raisin de Mer (A. Huline), Distances 5 long.. 2 long., long. PRIX AOPPEB

(St.-ch., hand. 15.000 fr. 3.600 m.) 1. Vive la Joie (C, Dominici)..G 14150 à M. G. Bidoux P 25 50 2. Solre le Château (E. Dumé)..P 8 50 3. L'Incertain (H. Howes).P 13 » 4. Le Fakir (M. Bianco). Non placés Selkirk (J. Lucj Regalon (D. Leroy) Romancero (M. Fruhinsholtz) Domitius (R. Lock) Chambellan (H. Gleizes) Bellone II (R. Duluc). 4 1., 3 1., 6 1. PRIX DE BRUXELLES

(Attelé, intern. 20.000 fr. 2.300 m.) 1. Caspio (M. Capovilla) G 4150 à la baronne Issaverdens P 13 50 2. Eminence Noire (Capovilla). 9 50 3. Capricieuse (Bouley) P 16 50 4. Eleagnus (Th. Monsieur). Non placés Dora Poinsetta (Jansen) Corbon (A. Butti) Eglantine III (Dubreil) Dakota (Carré) Excellente B (Vandenberg) Batouala III (A. Sourroubille) Coeur de Watts (R. Simonard). Dnrées Réduction au kilomètre 1' 24" 3/5. Aujourd'hui au Tremblay, à 14 h. NOS PRONOSTICS

Prix Frivola (à réclamer, 10.000 francs, 2.800 m.) La Mauviette II, Roi de l'Air. Prix Madame Eglentine (10.000 francs, 2.150 mètres) La Furka, Gratte Ciel. Prix Chaplet (à vendre, francs, 2.000 mètres) Clairvoyant. Hector. Prix Rosicrucian (25.000 fr., 3.500 m.) Zeus II. Isola Madre.

Prix Beadsman (15.000 fr.. 1.400 m.) El Gouala, Dorique.

Prix The Palmer (handicap, 10000 fr,, 2.000 m.) Agadir, Pârthos.

LE MYSTERIEUX NOYE DE LA FRETTE

L'autopsie conclut au suicide Le docteur Détis, médecin légiste du parquet de Versailles. a pratiqué, hier après-midi, au cimetière de la Frette, l'autopsie du cadavre repêché dans cette localité samedi soir. Cette opération a permis au praticien de confirmer l'hypothèse du suicide, qui avait été admise, dès la première heure, par les enquêteurs. Le mystère n'en demeure pas moins en ce qui concerne la personnalité de ce M. John David et les circonstances qui l'ont amené à se suicider brusquement.

Certes, la precaution qu'il avait prise de se munir d'un coupon de retour de Sartrouville à Paris, paraît Indiquer qu'il n'était pas venu dana cette localité avec 'l'intention de se suicider mais, cela n'implique pas non plus qu'il n'en nourrissait pas le projet depuis longtemps. Quel est ce John David ? Ses vèt.ments de bonne coupe et le fait qu'il voyagait en première classe, laissent supposer qu'il avait une situation aisée. Qu'allait-fl faire à Sartrouville ? S'était-il arrêté pour se rendre plus rapidement au champ de courses de Maisons-Laffitte? A-t-il perdu au jeu de fortes sommes? ce qui l'aurait incité à se suicider, au retour, alors qu'il fraîchissait le pont de Sartrouville pour regagner la gare? Ceci paraît être l'hypothèse la plus vraisemblable. En effet, il n'y a pas eu de courses à Maisons Lafïitte ce mois-ci, mais, la dernière qui s'y est courue remonte à cinq semaines. C'est exactement le temps de l'immersion fixée par l'examen du cadavre. Dans ces conditions, M. John David, ayant escaladé le parapet du pont, se serait tiré une balle dans la tempe. Il serait alors tombé sur l'une des piles, où il se serait fracturé le crâne avant de disparaître dans le fleuve.

D'anciens combattants yougoslaves vont venir en France

Trois cent cinquante anciens combattants de l'armée serbe et yougoslave appartenant à l'Association des anciens combattants yougoslaves, à l'Association nationale des anciens officiers de réserve, à l'Union des mutilés et invalides de guerre arriveront le 4 juin prochain à Belfort, où ils seront reçus par les délégués de la Fédération nationale des Poilus d'Orient.

Ils inaugureront le cimetière de Thiais, où reposent des centaines de leurs camarades morts en France pendant la guerre. Ils visiteront Lille, Reims, Verdun et ses champs de bataille, Nancy et Grenoble, où sont d'importantes colonies universitaires yougoslaves, puis Vichy. Lyon, Marseille. A Paris, ils visiteront l'Exposition coloniale, seront reçus en corps par le Président de la République et assisteront à deux banquets. Les délégués quitteront la France le 15 juin par Chambéry et Bellegarde. PETITES NOUVELLES

DE L'EXPOSITION COLONIALE Le maréchal et Mme Lyautey ont offert hier soir un grand dîner à l'occasion de l'inauguration du pavillon italien. Le maréchal a tenu à exprimer ses vœux pour l'entente continue entre la France et l'Italie.

Dans sa réponse, le prince di Scalea a rappelé que son beau-fils avait occupé le chemin des Dames où il avait gagné là Légion d'honneur et la croix de guerre française.

Le chiffre des entrées, pendant la journée du lundi 24 mai, s'est élevé à 343.000.

L'Exposition coloniale a été visitée par M. Fberhard Bonner. vice-nwire de Cologne et M. le docteur Alfons Scheuble, président de la foire de Cologne. L'infant d'Espagne Alfonso, l'infante Béatrice et leur fils alné, ont visité également l'Exposition.

Sir Edward Crowe, secrétaire d'Etat au ministère du Commerce de Grande-Bretagne, qui a visité l'Exposition coloniale hier après-midi, a été l'hôte au cercle interallié, du commissariat général de l'Exposition coloniale.

ECHOS TOURISTIQUES

I1 y a peu d'années encore, et surtout dans les années'qui suivirent la guerre, les hôteliers inclinaient peu à faire connaître leurs prix à l'avance. Lorsque l'OfBce national du tourisme créa sa brochure, les Prix des hôtels de France, il se heurta à une indifférence que le temps s'est chargé de modifier heureusement. Les hôteliers ont maintenant compris que leurs clients désiraient avant tout une entente franche et loyale. Dans la brochure de 1928, ils étaient 3.600; dans celle de 1931, ils sont déjà plus de 7.000. Qu'ils en soient félicités et remerciés.

Beaucoup de touristes profiteraient volontiers de l'avant-saison pour prendre leurs vacances. Si le mouvement jusqu'ici reste assez faible, cela tient peut-être à ce que les hôtels, en cas de mauvais temps, constituent de terribles lieux d'ennuis. La T. S. F. est déjà venue y apporter un peu de gaîté. Mais pour ceux qui redoutent le bruit, les distractions sont rares. Pourquoi tous les hôtels ne posséderaient-ils pas une véritable bibliothèque bien fournie en livres parus au cours de l'année ? Les touristes ne regretteraient pas certains almanachs usagés datant des différentes expositions universelles, qu'ils trouvent encore dans quelques salons de lecture. Ce petit perfectionnement leur causerait un très sensible plaisir. Depuis le 1" mai, la taxe de séjour a été supprimée dans les hôtels de Paris. Nous devons ce bienfait à l'Exposition coloniale, en faveur de laquelle les généreuses initiatives se multiplient. Dans certaines voitures circulant sur la ligne Londres-Edimbourg ont été récemment aménagées des salles de bains avec douche froide et chaude. C'est un progrès auquel nos voisins d'outre-Manche doivent être fort sensibles.

La majeure partie des touristes français réclame des hôtels, non luxueux. mais pourvus d'une installation moderne et donnant un minimum de confort pour un prix très abordable. L'avenir hôtelier est dans cette caté-

gorie moyenne. Les palaces et hôtels de grand luxe sont, certes, indispensables, mais il semble qu'ils soient actuellement en quantité suffisante. LA SEMAINE EN PROVINCE mai

SEANTS (Oise). Messe en plein air défilé de jeunes filles et tirs à l'atc. 31 mai

CIBOURE (.Basses-Pyrénées'). Béné.diction de la mer.

DOUAI (Nord). Fête des mèree concert bal.

8AINT-BR1EUC (Côtes-du-Nord). Procession aux flambeaux.

SEMVR-EN-AVXOIS (CÔte-d'Or). Foire et course de la Bague, datant de 2 juin

ALLATTCB (Bovches-du-RhOne). « Rou·mavagi » annuel danses et costumes provençaux détilée de chars.

GEX (Ain). Fêtes traditionnelles des Chevaliers de l'Oiseau, vieilles de cinq siècles.

2 au 4 juin

FECAMP (Seine-Inférieure). Grand pèlerinage du < Précieux Sang ».

Juin dates non précisées

ARtES-sur-REOXE (Bouches-dii-RhOne). Représentation au théâtre antique fêtes provençales et courses de taureaux aux Arènes.

COLLOBRIERES (Var). Fête de la Saint-Guillaume danses champêtres jeux divers.

EVIAN (Eaute-Savoie). Fête des roses et bataille de fleurs.

GUEBVILLER (Haut-Rhin). Fête des fleurs.

HYEREB (Var). Fête provençale de la Respelido de Sant-Pau.

ROQVEBRVNE CAP MARTIN (AlpesMaritimes). Fête des genêts.

SAVERNE (Bas Rhin). Fête des roses corso fleuri.

VERSAILLES (Seine-et-Oise). Foire des antiquaires.

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Adresser demandes aux directeurs

M. Blaisot préside

le congrès de thalassothérapie M. Blaisot a présidé, à Berck, l'ouverture solennelle du congrès international de thalassothérapie. Plusieurs centaines de médecins étrangers siègent à ce congrès, que dirigent au point de vue technique le docteur Sorrel, chirurgien des hôpitaux, médecin chef de 5'hôpital maritime de l'Assistance publique, et le professeur Labbé. président de l'Association internationale de thalassothérapie.

Le ministre de la Santé publique a pris la parole à la séance solennelle d'ouverture et au banquet offert le soir par la municipalité. Il a fait l'éloge de la cure marine en général et s'est félicité, au nom de la science et au nom de l'humanité, des résultats merveilleux auxquels conduit le traitement d'héliothalassothérapie pratiqué é à Berck.

Fontenay-aux-Roses recevra les « Rosati » le 7 juin

M. Rosny aîné, de l'Académie Goncourt, présidera, le 7 juin, à Fontenay-aux-Roses, la cérémonie au cours de laquelle seront reçus dans cette localité les « Roaati t. accompagnés des géants d'Arras,- Colas et Jacqueline.

Des délégations costumées représentant toutes les provinces françaises participeront à ces fêtes; qui auront un éclat exceptionnel. LIQUIDATION JUDICIAIRE. Charles Katz. meubles, 20, rue Montoalm, puis à Montreuil-sous-Bois, 59, rue Edouard-Vaillant.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paria-la Villette, 26 mal. Arrivages, veaux renvois rentrés, 392 mis en vente, 486 invendus, 160. On a payé le kilo de viande nette, première qualité, 15 60 deuxième qualité, 14 troisième qualité, 12 extrême. 17 20.

COTONS. Le Havre, 26 mai. Clôture mai, 300; Juin, 299; juillet, 301; août, 303; septembre. 305; octobre, 306; novembre. 307: décembre. 310: janvier 312; février. 313; mars, 316; avril, 315. Ventes 5.100 balles.

CAFES. Le Haore, 28 mai. Clôture mai. 50; juin, 223. juillet, octobre, 211 25: novembre, 209 25- décembre. 209 25; janvier, 209 25; février, 209 mars. 207 50. Ventes 3.250 sacs.

1,AINES. Mai à novembre. 680.

SUCRES. Tendance soutenue. Clôture courant, 217 50 il 218 P juin, 21R 50 à 219 P juillet, 219 50 à 220 P août. 220 50 P septembre, 218 à 218 50 P 3 d'octobre, 215 DO P 3 de novembre, 216 P. Cote officielle 216 à 218.

BLES. Courant, 186 50 P juin. 182 P Juillet, 171 P août, 160 25 et 159 50 P. Cote officielle en ble disponible 181 à 183. SEIGLES. Incotés.

AVOINES. Courant, 85 25 85 50 P juin, 87 25 P juillet, 89 à 89 25 P août, 86 25 à S6 P.

ORGES BRASSERIES. Incotées. FARINES, Courant. 234 75 V juin. 236 V 4 de mai, incotées juillet-août. 237 75 V.

ALCOOLS. Courant, P 3 de mai. 1.225 N juin. 1.225 P 3 de juin. 1.230 N juillet, A août, 1.225 P septembre. 1.115 P.

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«eut pour con?trurtioa et com| § I 3 Prix très bas. Grandes Facilité*. 1 1 1 1 U. FOY, 64, r. Taitboat, Paru. Fâcheuses répercussions Lorsque le sang ne contient plus en quantité suffisante les globules rouges qui constituent sa richesse, il en résulte de fâcheuses répercussions sur l'économie générale on se sent fatigué, sans courage, l'appétit se ralentit. les digestions deviennent difficiles, l'estomac est le siège da lourdeurs et de crampes, les forces déclinent.

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Mercredi 27 mat.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m.f

9 heures, émission de photographies d'actualité.

20 h. 25. disques. causerie et informa- tions.

21 heures. concert avec le concours de Mme Leeouvreur, de l'Opéra-Comique, dans: petit Bonhomme (Samuel-Rousseau); Chan- son arabe (Borodine) Comme la nuit (Charles Bordes) de M. Laffitte, qui interprétera sur scie musicale Plaisir d'amour (Martini) Petite Maison grise (H. Lohr) Chanson de Fortunio (Offenbach).

ünvertare de Kosiki (Charles Lecpcq); Dnlorès valse (Waldteuf el) La Muette de Portici, sélection (Auber): Mélodie caprice (Squtre) La Beigne Flammette, suite (Xavier Leroux); Trio-Sérénade (Beethovea). pour flûte, violon et alto (MM. La- vsUlotte. Saury et Drouet) Minnehaha, suite (C. Taylor) Volet que te printemps. (Claude Debussy): Orient, suite (Delmas); K^•^IIM̃ (Pessard); Danse eréole (Chanr.nade).

KADIO-PAKia (1.724 m. 1). 12 h., conférence par M. La: her, inspecteur géné- rai de l'Enseignement technique « Foyer et éducation professionnelle > musique enregistrée Manon (Massenet) l'Ours et lea Deux Compagnons (La Fontaine) Brummell (Reynaldo Hahn) la Vague (Métra) Oouin, de la revue Cache ton piano (Yvain-Wlllemetz-Charles) les Gen- darmes à pied (Gangloff-E. Carre) Brummell, entr'actes (Reynaldo Hahn).

18 h.. Festival Berlioz: Carnaval romaitd, ouverture Damnation de Faust Marche

hongroise et danse des sylphes Invocation à la nature Air des roses D'amour, l'ardente flamme Roméo et Juliette Roméo seul Tristesse Concert de bal; Grande fête chez Capulet Symphonie fantastique Marche au supplice Songe d'une nuit de Sabbat.

18 h. les Jours gais ont passé; Plus on va, mieux ça va (Marc Selling) Ohél les aminshes (Roger Dufas) Té et pis mé (Christiné) Pour un seul amour (Gabaroche) le Portrait de Mireille (Porta) Valse troublante (A. Bosc) Nénujar (M. Reget) le Rêve passe (Helmer-Krier). 18 h. 30, communiqué agricole causerie « La coulure de la vigne par M. Marsais, ingénieur agronome, directeur adjoint de la Station de viticulture de Paris résultats des courses.

19 h., causerie par M. Paul Gaulot « Molière et sa troupe les droits d'auteur de bloliére, a Causerie médicale par le docteur Chailley-Bert, chargé du cours de physiologie de l'éducation physique à la Faculté de médecine de Paris « Les rayons ultra-violets.

20 h., lectures littéraires présentées par M. Paul Reboux c Richepin, poète de la mer » résultats sportifs chronique de la mode, par Mlle José chronique de Dominique Bonnaud Radio-théâtre. Deux fabliaux du moyen âge (adaptation radiophonique, par M. Vercel) le Vilain Mire; les Trois aveugles de Compiègne.

21 h. 30, Sonate en ut mtneur (Hsendel) Allegro et Adagio (Boccherini) l'Amour de mci (auteur inconnu du xr siècle), harmonisé par Tiersot; Tambourin (auteur inconnu du xviii" siècle), harmonisé par Wekerlin la Douce Annette, chanson populaire bretonne, harmonisée par Bourgault-Ducoudray Adieu, bergère Il était une fille, chansons populaires bourguignonnes. harmonisées par Emmanuei Pastorale (Scarlatti); l'Egyptienne (Rameau); les Yetix Sur le bord (Louis Aubert) les Cloches Il pleut dana mon cœur Green (Claude Debussy) Quatuor à cordes (Honegger).

TOUR EIFFEL m. 8). U & 15 h, 30, chroniques diverses,

18 Il: 45, journal parlé.

21 h.. Farandole, Chanson d'autrefois, la Veillée de l'ange, Chanson de la grand'maman, Sérénade, Marche des petits soldats de plomb (G. Pierné) le Domino noir (Auber-Mouton) Chantilly (Waldteufel). PARIS P. T. T. (447 m.). 8 h., informations.

12 h., chronique de la vie Intellectuelle et sociale. Chronique du tourisme, par M. Paignen, sénateur de la Haute-Garonne. Disques.

15 IL, concert par l'Œuvre de la radio aux aveugles. Causerie pour l'avancement des sciences.

17 h, 30, émission placée sous les auspices de la Fédération nationale de radiodiffusion coloniale.

18 h. 15, Radio-Journat de France. 19 h. 30, causerie par M. Bocqulllon. 20 h., de Leipzig concert exécuté par le Leipziger Gewandhauss-Orchester, sous la direction de M. Karl Schuricht. Ouverture des Hébrides (Félix Mendelssohn-Bartholdy) Concerto pour piano, op. 54 (Schumann) Symphonie (Brahms).

21 h. 30, la Favorite, opéra (Donizetti). RADIO-L. L. (369 m.), 12 h. 30. 18 h., 20 h. 30, concert.

RADIO-VITUS (315 m.). 19 h. 45. c Le quart d'heure de l'aviation française par M. Damblanc.

20 h.. « La vie et l'oeuvre de Georges Courteline présentation et commentaires de M. Paul Blanchart. Interprétée par la troupe Alec Barthus.

20 h. 30, concert Invitation au voyage (Duparc) les Roses d'Ispahan; Dans les ruines d'une abbaye (G. Fauré) Attente (Saint-Saëns) t La chanson française RADTO-TOULOUSE (365 m.). 12 h. 45, Gn million, one step (Moretti) T'as bonne mine, one step (Pujol) Enchanteresse (Clarion) ddieu Paris (Sanders) Rose d'amour Maman (Chnmfleuryi Et barbigo (Bianco) Bhie pacifie moor.light, valse (Payne) A garden in the rot*, fox (Dyvenforth) Singing a vagabond aing, fox (Kichmann) Nous sommes data ja panade, tos, (Bottier),

17 h. 15, chants russes dir et danse caucasiens Croissant de lune (Ternogaroff) Chanson slave (Levinne) Colieaiana (Borinx-Massé) Aco, oh! (Deroze); Ça, c'est marseillais (Maraboti) C'est-y pas mieux comme ça t les Années sont courtes (Dorin).

18 h.. Fanfare de Cranchez; Aurore de classe (Monny) les Eclaos des Flandres (Jacquemain) le Moulin de la vierge (Blondian) Trois lys; Loreley, valse (Werner) Si demain tu me quittais; Nénette (Persiani) O sole mio (Di Capua) Love dreams of lula be (White); Hawaian sweetheart of mine (Costello) Drowsy moon (Ferrera).

19 h., Prisoniero (Garcla-Guivenez) Ma Colombine Pourtant (Dumas) Como todas (Cheriff-Nelles) Myrto (Petit) Serénade (Pierné) les Pêcheurs de perles (Bizet) Habanera (Sarasate) Pot pourri 1931 (Nico-Dostal) Back to the waltz (Freudenthal) Valse du coucou (Jonasson) Rêve de bohémien (Holden). 20 h., le Fauconnier du roi En chemin de fer (Bach-Laverne) le Chant du cor, tyrolienne (Saint-Servan) Tyrolienne, java (Alix) A la foire (Bach-Laverne) la Robe de noce A la pâtisserie du coin (Chepfer) Tu me plais (Dequiem): Impression (Péguri) Souvenir de moisson la Montmartroise (Vacher) Danse slave (Dvorak); Veux-tu être ma cousine t (Hollander) Au son de la coupe (Uschmann).

20 h. 55. les Trois Bretons (Marc-Delmas) le Géant (P. Gailhard) Noël paien (Massenet); la Vie antérieure (H. Duparc); Menuet joli (Paul Rougnon) Un nom (M. Pesse) Bonsoir, madame la lune (Marinier) les Mamans (P. Delmet) France (A. Thomas) les Peupliers (Doria) le Tempa des roses (Fontenailles) le Lac (Niedermeyer) les Chasseurs (Herré) Il pleuvait (Massenet) Bonjour, printemps (Pesse) Hidalgo (Schumann) les Joyeux Vivants (Carteron).

22 h. 45, Margarita (Pinaloza-Gonzalez) Tango te combiaron la pinta (Tabanillo) Estnmpilla (Romero) Adicia (Gardenas) Accélération (Strauss); dy, ay, ny (Freire); Il reviendra (Padilla) la Chanson des heures {Privas), le Hive. de maman,·

blanon Ah fuyez douce image (Massenet) J'ai ma combine C'est pour mon papa (Mitchell) le Roi des resquilleurs (Da!bret); la Brigade fantôme (Myddleton); A quoi bort (Oberfeld) le P'tit Quinquin (Desrousseaux) Léo, Léa, Elie (Gabaroche) Enchantement Elêpie (Massenet) Quand jc danse avee lui (Eblinger). ET ETRANGERES

LANGENBERG (472 m. 4). h, 10 h. h., concert.

20 h.. Die FoVtunger (Kretschmer) Ouverture solennelle (Lortzing) t'Evangéliste, scène populaire (Kienzl) la Flûte encitantée (Mozart).

20 h. 45 festival J. Strauss Hirondeltes d'Autriche Transaction Coeur de femme; Fochrenklaenge Délires Ma vie est amour et désir Polka vite.

DAVENTRY NATIONAL (1.664 m. 4). 12 h. 45, récital d'orgue Prélude et fugue en mi mineur (Bach) Prélude, fugue et variations (Franck) Introduc·tion et variations (Battlson Haynes). 16 h. 45, le Prince étudiant, sélection ('Romberg) Ballade (Silesu) Danse polonaise (Schanenka) Valse d'Eugène Onéguine (Tschaïkowsky).

19 h. 45, les Préludes (Liszt) ̃ Concertivo (Chaminade); la Fiancée vendue (Smetana) Tarantclle, op. 6 (Saint-Saëns) polonaise (Pogojev).

21 h. 35, musique de chambre Sonate en ré (Mozart) Sonate (Franck). 22 h. 30, Lohengrln, acte 3 (Wagner). MOUVEMENT DES NAVIRES Postage

Amérique du Nord. Pour New-York. les 3, 5 et 9/6. via le Havre.

Amérique centrale et Antilles. Pour la Havane et Vera-Cruz, le 14/6. via SaintNazaire.

Amérique du Sud. Pour Valence. AImeria, Dakar, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, et Buenps-Ayres, je 20·6, via Mai>oeille,

A la mémoire des victimes de la Commune

Tout en haut de la colline de Ménilmontant. dans un maigre jardinet entouré des constructions modernes d'un patronage de quartier, un mur couvert de lierre porte sur une plaque une trentaine de noms ces noms sont ceux des prêtres, des gendarmes et des gardes de Paris qui sont tombés là le 26 mai 1871, victimes de la Commune.

En présence du cardinal Verdier. un salut fut chanté par la Manécanterie des Petits Chanteurs de la Croix de Bois. Puis Mgr Feltin, évêque de Troyes. prononça une allocution. Le De Profundis, chanté par le séminaire de Saint-Sulpice, termina cette pieuse cérémonie.

ACADEMIE DE MEDECINE A l'Académie de médecine, M. Calmette a apporté un témoignage nouveau en faveur du B. C. G. Il lui est fourni par deux savants russes qui ont eu l'idée d'observer les effets du B. C. G. sur des jumeaux en vaccinant un seul des deux jumeaux et en réservant le second comme témoin.

Les conditions de vie des deux jumeaux étant identiques, on a pu constater que dans seize cas observés c'est celui des jumeaux qui a été vacciné qui se développe le mieux et qui, aussi, résiste le mieux aux maladies du jeune âge. L'Académie a entendu également une communication du professeur Léon Bernard qui a présenté un mémoire de M. A. Sanez, lequel a établi que le bacile de la tortue, isolé en 1903 à Berlin par Friedmann et préconisé par lui comme préventif et curatif de la tuberculose » est. en réalité, dépourvu de toute propriété immunisante. II ne possède non plus aucune valeur cdratige de la. tuberculose expérimentale,

AUX HALLES HIER Baisse de 0 50 à 1 fr. au kilo sur le boeuf quartier derrière, 6 60 à 15 50 devant. 4 à 8 aloyau, 8 à 13 50: train, 6 à 16 50; bavette. 3 à 8; plat de côte, 2 50 à 7 fr.; collier, 2 50 à 6 50.

Baisse dp 0 20 à 0 60 sur le veau, 9 50 il 16 fr.

Baisse de 1 fr. sur le mouton, 8 à 17. Baisse de 0 20 à 0 50 sur le porc demi, 6 à 10 40 longe. 8 50 à 16 50; reins, 6 à 13 60 jambon, 7 à 12 50; poitrine, 6 à lard, 3 à 7 fr.

Baisse sur la barbue, 8 à 16 le kilo le gros maquereau. 2 5; le turbot. 10 fr.

Les beurres fins valatent de 14 & 20 le kilo; ordinaires, de 8 25 à 16 et les ceufs de 2,50 à 550 le mille.

Baisse sur les bigarreaux. 300 & 700 les 100 kilos les cerises en corbeille, 400 a 800; en billou, 250 à 400; les fraises du Lot, 800 à 1.200 de Carpentras. 300 à 900 l'agpergfo en vrac. 150 à 450: les haricots beurre d'Algérie, 250 à les pommes de terre nouvelles d'Algérie, 210 à 240 du Midi, 200 à 250; de Paimpol et de la Manche, 200 à 220; les choux-fleurs d'Angers, 30 à 175 le cent

LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne Sens. 1 m. 32.

Haute-Seine: Bray-sur-9eine, 1 a pont de Montereau, 1 m. 60 pont de Melun, 3 m. écluse de Varenne. 2 m. 34 écluse de Port-à-1'Anglais, 4 m. 40.

Basse-Seine pont de la Tournelle. 1 m. 81 pont Royal, 3 m. 09 écluse de Suresnes, 5 m 69 barrage de Bezons, 2 m. 40.

Seine fluviale: Andrésy, 2 m. 30: Man- tes, 3 m. Méricourt. 4 m. 67; Damery. 0 m 65.

Grand-Morin Pommeuse, 0 m. SI

Sfarne écluse de Chalifert, 2 m. '66: écluse de Charenton, 3 m. 70.

Oise barrage de Venette, 2 m 90.


Les malades du nez

Les voies respiratoires commencent par les narines et se continuent par les fosses nasales, le pharynx, le larynx, les bronches et les poumons. L'air que nous respirons parcourt cette grande route de la respiration. Toutes ces voies respiratoires sont tapissées par une même muqueuse qui est continue des fosses nasales aux alvéoles pulmonaires. Tout se tient dans les voies respiratoires. C'est ce qui explique la propagation des infections depuis le nez, porte d'entrée des microbes, jusqu'aux poumons. Si donc le nez fonctionne mal, tout l'appareil respiratoire et ses dérivations fonctionnent mal. C'est l'évidence même. Si la respiration se fait mal, la purification du sang par l'oxygène de l'air, dans les poumons, est incomplète, et l'organisme, mal nourri par un sang mal purifié, ne tarde pas à dépérir. C'est le cas des enfants porteurs de végétations. Il en résulte que les affections nasales ne doivent pas être considérées comme des affections locales, mais bien comme des maladies de l'organisme tout entier, et doivent être soignées avec énergie, au moyen de Nazinette. Ce merveilleux baume nasal, établi d'après de nouveaux principes scientifiques, est composé uniquement d'essences volatiles extraites de plantes aromatiques. Il ne contient ni menthol ni aucun autre produit chimique. Ces essences se trouvent

entraînées par l'air jusque dans le larynx et les bronches, où elles calment et décongestionnent les muqueuses irritées par les poussières et le brouillard, apaisent les inflammations, détruisent les germes microbiens et vous permettent de bien respirer, donc d'avoir une bonne santé. Le nez, clé de la respiration, est la porte de la vie.

Nazinette agit dans les affections du nez et du naso-pharynx sécheresse nasale, rhumes de cerveau, catarrhes, rhinites. sinusites. mauvaises odeurs nasales ou ozène dans les affections de la gorge et du pharynx végétations, maux de gorge, angines, amygdalites, pharyngites, laryngites, enrouements, extinctions de voix dans les affections des bronches et des poumons toux, rhumes négligés, coqueluche, toux quinteuse, asthme, emphysème dans les affections de l'oreille otites, bourdonnements, surdité dans les maladies infectieuses grippes, scarlatine, rougeole, oreillons. L'effet est certain.

Une brochure de 32 pages entoure chaque tube de Nazinette elle donne des explications complètes sur le traitement des maladies du nez et de la gorge par l'emploi des essences naturelles volatiles extraites des plantes, et de nombreuses attestations des médecins et des malades reconnaissants.

Prix toutes pharmacies, le grand tube 6 fr. (exigez bien Nazinette). A défaut, par poste 6 fr. 25 c6ntre remboursement, 7 fr. 5U les 3, 19 fr. 50 les 6, 37 francs. Ecrire aux Laboratoires biologiques du docteur Gilbert, 6, rue du Laos, 6, Paris (XVe).

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mardi 26 Mai

Les indications du marché de Ne*- York qui sont parvenues pendant les jours de chômage de Pentecôte ne sont pas encourageantes la séance de lundi sur cette place ayant été particulièrement mauvaise. L'effritement enregistré l'ouverture est dO principalement à une contre-partie difficile du fait de la raréfaction des ordres provoquant un léger déséquilibre entre L'offre et la demande.

Les valeurs internationales débutent en recul sensible sous l'Induence des place» étrangères le Rio ouvre à 1.930, puis gagne en séance quelques fractions Il clôture à (-15).

La Royal, également en recul, à 2.180 Contre 2.235.

Le Suez a fait preuve d'une grande fer-

meté, il termine à 14.400 dans une ambiance comme celle d'aujourd'hui, la tenue de ce titre est à signaler.

Les rentes françaises sont sans grand changement.

Parmi les valeurs bancaires, la Banque de France a été encore offerte à 16.055 (- la Banque de Paris à 2.165 (-20); Banque Union Parisienne è 1.191 (–4); Crédit Lyonnais à 2.420 (-20).

Aux valeurs d'électricité, la Parisienne de Distribution clôture à 2.200 (-26) et la Compagnie Générale d'Electricité à 2.485 (–40).

Le merché en banque a reflété la tendance générale de la Bourse avec quelques points de résistance sur certains compartiments.

^VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT COMPTANT COMPTANT

VALEURS VALEURS -f– ~7~ÏT~~ PARQUET AirTJqnfita 972.. 865.. 870.. Il «L perpétuel. 89 32 89 37 89 a* 89 35 Caoutch. Indochine. 173 50 172 170 170 60 6 € ïïï?i<!$i 102 in 10Z 45 102 li îiVJ il!' 2 A \l\i ̃ in* 2? m an în* wX II Union Européenne. 1051 1035 1055 1050 6 1920 amortis. 136 b0 136 65 136 80 136 70 KS??? 0/°o™ icôi* ii2 nï 1* 360 Creuser (obi. part.) 55o 644 558 546 K«nt* Foncière 776.. 797 Boc. Gén. Fonciére. J95 :i94 399.. 400.. ia » kt n tt r JSOT5.. l»150.. 1S125.. BonsMei. S 1913 26160 250 275.. 260.. SociétB Civil», 4000 SIM 4050 Cateo-HéliOP. (CftP.). 1200 1266 1485 1479 Melican Kaele 40 39 MM! 1170 iVanco-WTomine. 19A 198 C0 192 Sort .s. 2046 2020 2025 Pilva Plana 29 28 75 20 29 Orléan» 1317 13:a 1310 1315 Colombla 6875 70 70 Banta-Fé Conconlia Métropolitain 1322 ISIS Shell 295.. lyonnaise des F.aux 25S5 2540 De Beerp ordinaire 444 470 Dtotrtt». d'Electricité 2225 2200 2220 2200 .fauerefontein 109 104 50 120 105 O" Gén.d'Efectricité i)2S 2485 2606 2495 Brakpaa 855 36fl 50 355 ïlectr. dclaSeir.e.. 798.. 7M.. 800.. EastEand 72.. 70 25 71 60 71.. E1i8r.tl.Littor.MMi. 123fl teo 1242 1233 Crown- Mines H.-Lura. (I«ïrlph.) 2M>5 2645 Rand Mines. 339 50 50 339 Tbomaon-llouaton 551 554 555 JohannesburgC. 144 Union d'Electricité. 1013 1020 1015 1015 Caoutchoucs 85 83 75 84 H Forges de Kirminy 32fl Bastern 66 50 53 2a 66.. 63 Electr.-Métall. Pires 1S20 1799 1810 1800 Gula Kalumpong 76 74 75 75 76 TrtSlerie» du Havre Malacc» S0 82 81 Citroen (action»). fiOS Padang 244 238.. 240.. TotS 190 50 190 50 1M Tantanrika 139 M 192 1S5 Courrières 812 811 806 Vieille Montagne 1237 1225 1250 1235 Lena 661.. 677.. 660.. Chartered 1305012850131.. 129.. Vicolgne-Xœux 804 795 809 800 Uteambique 36 25 36 75 36 60 BoléO 111.. 113 Transraal 122 120.. 12250122.. Penarroy» 343 342.. 346.. Bruar 409.. 405.. Bozel-Matetra 401.. Liévin Etabli. Kublnwn. 538 5S5 530 HotchklM 1410 1390 1410 1395 PhosphnU.» Otfsa.. 540 535 650 T. et F. Sosnowlce 80 80 Prod.Chim. d'AlaU. 1805 1799 1810 1800 Phoeph. tunW.cns.. 209 204 212 Charemre Réunis.. 400 410 403 Constantine. 477 48S 480 Tranaatlantiuuecrd. XA 3M.. 352.. Tabîze privilégie. 21s 203 213.. Voitures à Paris. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

P A R Q U E T Gnenour 1450 2 60 505 604 MolrtaelHadid. 5000 5000 1880 512 O*ll». 8 1927. 517 Ouenja 1220 1200 Bon» Très. 5% 1024 736 50 736 80 Kali Ste-Thereso.. 2320 g 429 Rhône-Poulenc 875 -i Crédit Nation. 1919 640 640 8ncr. brésiliennes.. 315 DV922 618 1920 580 578 coloniales 128 134 gll923 614 511 1921 550 650 Agence Havas 1460 1460 a/1026 748 745 Bonsdéc.9% 1922 528 50 Librairie Hachette. 1970 1955 Of 1927 607 6%Juil.l822 560 Petit Parisien, act 2075 O 1930 698 998 Bons8%j»nv.W23 660 parts I486 1494 j 18314 1012 8%juin 1923 558.. 560 Benoagnan 8%ianv.lO24 669 lndustr.de Pétroles 805 800 524 621 :Etat 5 1919. 460 Péchclbronn «60 i &}l 189B 2 «0 421 424 TunteS 1892. 38a.. 386.. Poliet et Chausson. 1975 1B90 3\l89S2 80% 438.. 434. Indochine 3% 1909 Nouvelles Gâteries. 660.. 665.. £< 2909 3 S42 286 3%lS02 S5S 60 Conira Gds Lacs. 415.. 415.. Jej/iaia 3 Ji 470.. HMM4 1914.. 604 601 Aetur. des Mines.. 190 pf 1013 4 492 493.. ° 1918.. E-25 Est Aslat. Finnois. 4475 4300 S| 1930 4 K Algérien 3 464.. 470.. Kreuser and ïoll.. YoungS H 1930 830 o" Saéd.allumettaJ 1490 1470 1 Omnibus 4 435 435 Argentin 4K%1911 238 ttoral Dntch 22500.. 21850.. Central Pac. 4 2060 Chlne5 1918. lEst6 489.. RtTPte tœllUe 364 573 EspogoeEJterleure 4 1912 50 Italien 8 K 9t 25 3 Japon 4 1910. S68 60 3 nouv 403

PolOfne7 1927. 2570 2565

8crléte MaiwlUnlse 3 %Ardem«M. 398 EN BANQUE Créd. F0oc.d' Alger. 784 797 6 type 1921. 485 485

Bana.d'lndocWne 4990 4MO P.-I.S1. 3 18S5. Calro-Héilop. (div.) 2260 22 20 Créd. Fono. Colon. 489 489 Hyd.-Blect. Franc. 107 60 106 50 Chem. fer tunisiens 781 –5% 484.. 488 Corocoro 17 25 1726 Est Algérien 819.. 4 gpReaky 6 1b Omnibus 1005 2 y. 375 377 Extrême-Orient. 208 198 Nord-Sud 626 6%t71»1921 484 C" Indochine ÏT. de Tramway». 600 Midi6 495 Hukcuinson ]900 1900 No(d-E*D»gn« 940.. -MO.. –5% 480.. 484.. Sumatra cap Sarasraese 655 670 4% l'ointe&Pitrefact.) 16fiO 1690 Heasag. Maritime*. 149 147 8 390 395 Amazone 5 1906 100 60 99 60 Electricité Paris 1200 1t98 8 nouveau. 392 392 Argentin 6 1910 371 nergle Indust 373 2 i! 388 Brésil 5 1914. 289 290 483..Monaco. AgUilu 1S2 1M.. 5% E. 491 490 Nickel 250 255 i 0. 483 Bosnowice 842 «42 3% C&bles télésrraph.. .240 2 Vi sérieC. ïongwy 795 790 Orléans6% 494 Mlcheville 874 S% 484 PAris-Otltreun 1832 1845 441

Chant, de Bretagne 238 244 414 413

de la Loire.. 506 –2 H 379 50 380

de St-Naiaire 472 G.C. 8 1855 394 387 Etnti-Unis (1 doll.) 25 66 25 Médlterran 760 type 1921 477 Anjleterre (1 I. 8t.) 124 81 ChM-Commentry. 2850 2765 Ottest 408 410 Aile. (100 reichsm.) G09 607 Alsao.deConnt.Meo. 1800 1800 3 %nouveau Argentine (100 i»s.) J)enain-.Anzln 1S99 2 V, 3«i S80 Belgique (100 bel.). 75 956 gontgtrmtid 2O0O 1990 1871 8 410 405 Canada (1 dollar) Fives-I.ill* 1276 510 Danemark (100 c.) Aciéries Marina. 622 506 508 Espagne (100 ces.). 24675 Montbard -Anlnore 360 |K\ 1698 2 400 401 Italie (100 lires). BeneHe-Maubeuse 1925 :)S2 Nnrreue llOOcoo.) Bta Fourn. Saulnes 1840 Il 906 2 409 411 YougoslavieUOOd.) Franc, des Métaux. 2005 2010 364 Suède pour.). 6S6 60 Béthuoe 7205 t9t2 Autriche (!00 sca.) Anzln |S Dec. 511 Tchecoslov. ilOOc.) Cannant 1165 1140 >>S 527 528 Finlande (100 mlnl Commentry-Foore. 1005 1025 g 1924 8% 516 515 Pologne (100 zlot.) Grand'Combe 204 710 19285%. 1020 1020 Maries 790 779 1929 4%% 1027 Omnium d'Algérie. 3175 3165 19304%. 19304%. 1002 1002

LES ALLOCATIONS DE CHOMAGE Le préfet de la Seine a pris un arrêté portant à 150 jours, pour 1 année la durée maxima pendant laquelle un même chômeur peut être secouru.

Cette prolongation du secours ne sera accordée qu'après examen de la situation Individuelle de chaque chômeur et par déciaion spéciale de la commission paritaire d'arrondissement.

Pour l'orphelinat d'Elancourt Une vente de charité au profit de l'Orphelinat d'Elancourt qui abrite enfants, se tiendra, vendredi et samedi prochain, salle d'Horticulture, 84, rue de Grenelle, à Paris. Les oftrandes ou dons seront reçus avec reconnaissance chez Mme Vigny, à Pontchartrain (Seine-et-Oise) ou chez M. Amoureux, 33, boulevard Raspail, à Paris,

FAITS DIVERS Un enfant tué par un taxi

Avenue du Président Wilson, au PréSaint-Gervaia, un taxi conduit par le chauffeur Emile Latranche, 151, rue de Paris à Boulogne-sur-Seine. a renversé le petit Gaston Fru, dont les patents habitent 1, rue Marcel-Sembat, à s. L'enfant fut tué sur le coup. Le chauffeur est gardé à la disposition du commissaire de police des Lilas, qui a ouvert une enquête. On repêche.

On a repêché dans la Marne, à la Varenne Saint Hilaire, le corps d'une femme inconnue paraissant âgée de quarante-cinq ans environ et vêtue d'une robe bleue.

On trouve rue Saint-Joseph

un nouveau-né étranglé et éventré En procédant à l'ouverture de son établissement, M. Hauser, débitant, 9, rue Saint-Joseph, découvrait, hier matin, devant la porte du numéro 2, un paquet contenant les restes d'un nouveau-né. Informé, M. Camitrot, commissaire du Mail, fit porter la lugubre trouvaille à son bureau où un médecin légiste examina le cadavre.

L'enfant, du sexe féminin, née viable, avait, noué autour du cou. un mouchoir portant l'initiale T. avec lequel elle avait été étranglée.

L'enfant avait été, au surplus, éventrée à l'aide d'un couteau vraisemblablement épointé. La mère criminelle avait enveloppé les restes dans une taie d'oreiller. un caleçon d'homme en cotonnade bleue, un petit tablier de domestique à bavette et un pantalon de femme en grosse cotonnade orné d'une large dentelle. Le cadavre a été transporté il l'institut médico-léeal et l'enquête confiée au brigadier Muet. de la brigade spéciale de la police judiciaire.

Les accidents de la rue

Dans une collision d'automobiles, au coin des rues Desaix et de la Fédération, le conducteur de l'une d'elles, M. Boris Wesel, âgé de trente-deux ans, demeurant 45, quai de Javel, est grièvement blessé,. cocker.

Rue Louis-Blanc, une automobile est entrée en collision avec un taxi. L'occupant du second véhicule, M. Olhaire, vingtsix ans, 44, rue de Malte, a été projeté sur le sol. Lariboisière.

Alors qu'il traversait la rue Médicis sur un passage clouté, le jeune Georges Dictschi, douze ans, demeurant 24, rue Saint-André-des-Arts, a été renversé par une camionnette. Enfants-Malades. Par suite d'une collision survenue, rue Guynemer, entre un autobus et un taxi, M. René Colombani, commissaire à la sûreté générale, qui occupait le second véhicule, a été contusionné sur diverses parties du corps. Il a pu regagner son domicile après avoir reçu des soins.

Mme Suzanne Hameau, de la FertéMacé, est renversée, boulevard Arago, par une auto. Cochin.

A la porte de Choisy, une automobile renverse M. Joseph Matteo, cinquante-six ans, manoeuvre, 100. passage de la Légion. A la Pitié.

Route de Fontainebleau, à Bicêtre, Mme Marie Marot, trente-sept ans, 45, rue de ChAtAaudun. à Paris, a été renversée par une auto. Grièvement blessée, elle est soignée l'hospice de Bicétre,

Boulevard d'Argenson, à Neuilly-aurSeine, une collision s'est produite entre une auto et une motocyclette montée par M. Roger Dattes, 21. rue Deguingand, à Levallois-Perret. et Mlle Mariette Grey, vingt-cinq ans, 29, rue Saint-Honoré. Celle-ci, atteinte de contusions multiples, fut transportée à l'hôpital Beaujon. Avenue Rapp, pendant une courte absence de M. Brassart, rue de Marceau, sa voiture, une conduite intérieure portant le n- 257-R-B-7, lui est dérobée. M. Piere Olivier, vingt et un ans, mécanicien, passage des Fours à Chaux, se pend dans son logement. Neurasthénie.

Des inconnus pénètrent dans un immeuble 33 bis, rue Lamarck, et visitent les appartements de M. Rosenwald et de Mme Vieil. Ils se retirent en emportant un butin évalué à 8.000 francs.

Pendant une absence de M. Merger, 70, rue du Mont-Cenis, des malfaiteurs visitent son appartement et dérobent des bijoux évalués à 20.000 francs.

Des malfaiteurs se sont introduits l'autre nuit dans le magasin do M. Léon Coulon, coiffeur, 17, rue de Longchamp, et ont emporté pour 300 francs d'objets divers.

Rue Lapérouse, au numéro 4, des malfaiteurs ont également visité l'appartement du docteur Maurel ils ont fait main basse sur divers objets dont on ignore la valeur. M. Cerf, domicilié 25. rue Boissyd'Anglas, a signalé hier à la police la disparition, survenue le 24 mai, de sa fille Hélène, âgés de quatorze ans. On croit à une fugue.

Neurasthénique, Mme Sophie Broult, soixante-cinq ans, 10, rue Juies-Guesde, se jette par la fenêtre de son appartement, au 6* étage. Broussais.

Le feu a détruit, l'autre nuit Pantin, 38, rue Guillaume-Tell. un chalet en bois où était installé un débit-épicerie exploité par Mme Hoyau, 9, rue Lavoisier, en cette localité.

Ce soir. à 20 h. 30, au cinéma Pathé. rue Catulienne. it Saint-Denis, sous les auspices de l'Université populaire, Mme Berthe Dussanne, sociétaire de la ComédieFrançaise, fera une conférence sur c les femmes dans Molière ».

POUR LES ETUDIANTS RUSSES M. Alekhine, champion du monde d'échecs, donnera le 30 mai, à 20 h. 30, avenue Montaigne. une séance de dix parties à l'aveugle. La recette ira au comité de secours aux étudiants russes malades et nécessiteux.

LES CONGRÈS La Fédération régionaliste

Sous la présidence de M. Pierre du Maroussen. le congrès de la Fédération régionaliste française a clôturé hier ses travaux. Le R P. Aupials a parlé de la renaissance régionaliste dans les colonies. M. de l'Estourbeillon a entretenu l'auditoire des groupes régionaux métropolitains dans les colonies françaises M. Hodent a montré le rôle des diverses provinces françaises pour la formation et le maintien des traditions dans les anciennes colonies où existe une immigration française régul1ère et M. Candelier a présenté un rapport sur le régionalisme et la formation de l'unité morale et vivante de l'empire colonial français.

Cinq voeux se rapportant il. ces différenta sujets ont été finalement adoptés.

SALONS

L'Union des artistes modernes. Le vitrail au Salon des Artistes français. Livres d'art

Comme la plupart des sociétés d'artistes ou d'artisans, comme les Indépendants et la Nationale, les Décorateurs du Grand Palais ont leurs dissidents. Ce sont les membres de l'Union des artistes modernes installés un peu à l'étroit dans quelques salles de chez Georges Petit. Pourtant l'ensemble de l'Union ne diffère pas beaucoup, dans ses lignes essentielles et quant à ses tendances. de celui des aînés, dont l'annuelle exposition est. du reste, un gros succès. Ceux de la rue de Sèze sont peut-être un tantinet plus cubistes que ceux des Champs-Elysées.. En tout cas. les meubles de Herbst. de Chareau, de Burkhalter. etc. ressortiraient avec autant d'imprévu là-bas qu'ici. Si le métal et l'apparence géométrique dominent chez les jeunes. cela ne signifie pas grand'chose. car on ne peut comparer un meuble de bureau ou de serre à un meuble de boudoir ou de salle à manger. Et malgré tous les essais, les révolutionnaires de l'intérieur bourgeois n'imposeront jamais la métamorphose complète d'un hôtel particulier en clinique modèle.

Si les cristaux de Bastard ne valent pas les plus humbles verreries du génial Marinet. l'argenterie, par contre, de Jean Puiforcat s'avère d'un style plus dépouillé et plus neuf que celle de ses confrères du Grand Palais. Nous signalons encore des maquettes pour les métropoles de l'avenir par l'inventif Rob. Mallet-Stevens. pat Marzold (le Corbusier de Berlin), par le Hollandais Dudock. qui a de l'envergure. puis les décorations métalliques des frères Martel, les statues et statuettes dans le goût du jour par Csaky, par J. LambertRueki; des colliers d'un curieux travail par Eisa Triolet, et enfin d'intéressants vitraux coloriés à l'ancienne de Joep Nicolas, et quasi monochromes de Louis Barillet.

Ce qui nous oblige à retourner un instant afin d'observer les règles d'une stricte impartialité au Salon des artistes français, où le vitrail joue également un rôle intéressant bien qu'effacé. Car, à côté des modèles pour cette industrie si compliquée qu'y présentent Ludovic Alleaume et Alfred Barrusier, le Salon possède sans compter la sempiternelle Vague de M. Auguste Matisse trois Importants envois en verre nuancé ou de couleur tl y a (au fond de la rotonde du rez-dechaussée) l'Arrivée des Mages par Raphaël Lardeur, dont l'excessif bariolage des détails enlève du caractère aux contours principaux puis, au pourtour des escaliers, le Retour du cardinal bfercier dans sa ville épiscopale de Matines, d'un effet éclatant, et qui, une fois au fond de la cathédrale à laquelle il est destiné, brillera de mille feux et, enfin, destiné au ministère du Travail, les Ouvriers, de Jacques Gruber, qui a préféré s'en tenir sobrement aux blancs mats et clairs.

Après avoir appelé l'attention sur une suite d'affiches de Loupot et de Cassandre (à la salle Pleyel), parmi lesquelles on retiendra surtout, du premier, une certaine petite auto filant sous l'immense voûte verte d'une forêt, placard qui, d'ailleurs, a obtenu un succès mérité sur les murs de Paris, nous nous faisons un plaisir d'annoncer une série de charges d'acteurs et d'actrices de la Comédie-Française dues à notre excellent collaborateur Bib (aux Editions Le Calame) et un Deanville de Van Dongen, que soulignera un court texte de Paul Poiret (à la librairie M.-P. Trémois).

Vandebpyl.

LA MUSIQUE Les concerts Pasdeloup avaient fait appel l'autre jour à M. Félix Weingartner pour diriger leur orchestre. M. Weingartner a obtenu un gros succès pendant toute la séance. Il y a pourtant des œuvres dans la conduite desquelles il a excellé, d'autres où il m'a paru être moins à son avantage. C'est ainsi qu'il a remarquablement conduit l'ouverture des Créatures de Prométhée, de Beethoven, où il est arrivé à opposer entre eux, avec une netteté parfaite, les principaux thèmes. Il nous a magnifiquement fait comprendre la nébuleuse Symphonie n° 1. de Brahms, en ut mineur, dont les motifs sont fort intéressants, mais dont les développements sont enchevêtrés et ne semblent prendre congé de l'auditoire qu'à grand regret mais dans le dernier mouvement, le chef a fait chanter à ravir l'introduction lente et surtout le passage du cor accompagné par le trémolo des cordes et des bois graves: cette percée du soleil à travers les brumes de l'atmosphère a été d'un effet on ne peut plus poétique, et le chef a trouvé dans ses exécutants les collaborateurs que cette belle page exigeait. Moins heureuse, non pas par sa précision et sa clarté qui ont été de premier ordre, mais par sa sécheresse et son manque de tendresse, a été la Symphonie en mi bémol majeur, de Mozart, ce courrier d'avant-garde de Don Juan. De cette partition, elle a la majestueuse grandeur et aussi l'alerte tenue. Nous devons une ineffable gratitude à M. Yves Nat pour la façon parfaite, pour l'intelligence et la sensibilité et pour la virtuosité rare avec lesquelles il a traduit le Concerto de Schumann pour piano en la mineur; l'orchestre ne lui a cédé en rien.

Les virtuoses ont été nombreux: Mme Elisabeth Schumann a montré, une fois de plus, salle Gaveau, cet art du chant dont elle détient le secret son choix de pages de Mozart, qui s'est terminé par des Lieder de Richard Strauss, a été un enchantement.

On ne peut dire que du bien du récital du ténor Tito Schipa et de sa charmante partenaire Mlle Margarita Salvi. le crois cependant que les mêmes enthousiasmes eussent été déchaînés par le public de la salle Pleyel si M. Schipa eût intercalé dans son programme des pages sérieuses en remplacement des balivernes de caféconcert, telles que Aye, aye, aye, qu'il faut laisser aux chanteurs de music-hall et non à un artiste de la valeur de l'excellent ténor.

Parlons musique. Mme Marguerite Long, dont le professorat fait honneur au Conservatoire. a réuni, salle Erard, dans une séance consacrée Chopin, ses meilleurs premiers prix du Conservatoire Mlles Ina Marika, Nadine Khouzam. Ginette Guillamat, Gilberte Lyon. Annette Cazalis et surtout Gisèle Kuhn, une artiste faite malgré sa jeunesse. Nous avons ainsi entendu des études, des préludes, des nocturnes. une valse, une polonaise, une mazurka. un impromptu, une ballade, un scherzo du maître polonais joués sans afféterie, sans rubati, avec une main gauche qui était vraiment c le maître de chapelle du clavier, selon l'expression fort heureuse de Mme Marguerite Long. Mais (ce fut le régal), Mme Long a débuté comme conférencière, et c pour la première fois voulut un coup de maître Quel joli choix de pensées elle a apporté au secours de sa compétence! Cette causerie et ces 'XKi-ells ne seront-ils pas publiés? Ils militent d'être médités. Louis Schneider.

CHRONIQUE Du CEPE Deux chapiteaux. Le Zoo Circus à Luna-Park. Le cirque Strassburger à Hambourg

A quinze jours de distance J'ai vu deux bons spectacles de cirque ambulant. Parlons, d'abord, du Zoo Circus qui vient de planter sa tente à la porte des Ternes, dans cette partie du Luna-Park où déjà nous avions pu voir en 1928 un certain cirque Bostock, n'ayant d'ailleurs rien à voir avec la fameuse dynastie anglo-américaine.

Les frères Court nous offrent là un très honnête et copieux programme, ainsi que l'exhibition d'une ménagerie dont l'étoile, si l'on peut ainsi dire, est !e fameux Bengali. le tigre assassin, déjà responsable du trépas de deux belluaires. Ce programme est composé, en grande partie, de véritables artistes de cirque je veux dire de noms illustres depuis plusieurs générations dans la piste, tels que les Houcke et les Briatore. Les frères Court, pour n'être pas eux-mêmes de souche banquiste, savent apprécier les enfants de !a balle et c'est ainsi que J'ai vu récemment, dans leur autre chapiteau, une magnifique famille italienne, celle des Zavatta qui, comme au bon vieux temps, sait tout faire et tout bien faire, entre les multiples spécialités qui constituent le spectacle de cirque.

Il serait presque superflu de faire au public parisien l'éloge du beau numéro équestre présenté par Mme Marcelle Houcke-Rancy. Nos écuyères d'école sont à présent bien rares et Mme HouckeRancy perpétue avec beaucoup de science et de grâce souriante la tradition des Loisset. des Guerra, des Chinon, des Dudlay, qui brillèrent dans les vingt années de l'époque fin-de-siècle.

Houcke-Rancy. Voilà des noms célèbres dans les annales du cirque. Celui des Briatore ne l'est pas moins et c'est le nom de famille des clowns Rico et Alex, clowns originaux au possible et d'un comique fin et, si l'on peut dire, distingué.

Les enfants de ces deux excellents clowns présentent, sous le nom des Dangolys, un superbe numéro de jongleurs de clubs. C'est un travail rapide, précis, bien enlevé et qui soulève l'enthousiasme de l'assistance.

Les Alexim, au trapèze volant, sont certainement le pîus beau numéro féminin du moment et les Marcantoni encore un nom célèbre sont des perchistes aussi forts qu'audacieux.

Le dompteur Talman présente un numéro de huit tigres, dont plusieurs avaient travaillé déjà avec le jeune Fischer qui mourut si prématurément il y a quatre ans et que les Parisiens se souviennent d'avoir applaudi en 1925 au Cirque Cosmopolite. C'est un numéro bien au point et présenté avec beaucoup de brio dans un mouvement endiablé. trop endiablé, peut-être. Que Talman se ménage le dompteur qui « brûle !es planches risque davantage qu'un quelconque artiste de théâtre.

A Hambourg, fin avrü, j'ai vu le cirque

oirassourger.

C'est une grande arène ovale qui peut comporter un travail de deux pistes, mais dont les directeurs, avec beaucoup de raison, se contentent généralement d'une piste centrale bu d'un spectacle d'hippodrome. Deux orchestres, l'un de cuivres, l'autre de cordes, se donnent la réplique selon la méthode allemande, qui est la bonne, pour maintenir cette atmosphère du cirque sans laquelle le meilleur programme paraît morne et perd cent pour cent de son rendement.

La cavalerie de Strassburger comprend cent vingt chevaux dont la plupart paraissent successivement en sept numéros si variés que ce défilé de chevaux ne comporte aucune monotonie. En plus de ces sept numéros en liberté, les fils du directeurs, MM. Kar! et Hans Strassburger. présentent une double haute école très réussie.

Les numéros de fauves ne sont pas moins bons. En outre des lions géants, que nous vîmes souvent à Paris, présentés par Petersen et qui travaillent à présent avec le fameux dompteur Togare. deux groupes d'ours, l'un d'ours polaires. l'autre d'ours bruns de Russie, prennent place alternativement au programme.

Les clowns ne sont pas négligés. Le célèbre quatuor des Bronetts, les clowns attitrés de l'Œympia de Londres que les hôtes de Sarrasani applaudirent à la Scala de Berlin l'an dernier, est engagé pour la saison chez Strassburger où il fait toujours preuve de son abatage renommé et de ses hautes qualités comiques. De plua, j'ai vu là pour la première fois un duo grotesque bien connu en Allemagne le grand Emile et le petit Carlo. Que l'on imagine un immense dépendeur d'andouilles de quelque deux mètres, avec la plus niaise figure de pitre, costumé en écuyère de panneau et doublé. comme clown de reprise, d'un nain grimaçant. Pour être d'une drôlerie un peu lourde, dans le goût allemand, le numéro n'en est pas moins très amusant. Mais i! lui faut, je crois, le cadre du cirque forain. Quoi qu'il en soit, Strassburger présente un copieux et solide spectacle. Et je songeais en quittant ce chapiteau qui, en Allemagne, n'est pas classé comme établissement de toute première catégorie à ces étonnants managers qui prétendaient, voici deux mois, présenter aux Parisiens un spectacle à faire pâlir tous les cirques d'outre-Rhin. Finalement, nos bonnes gens durent faire une retraite sans gloire, car notre public n'est pas si sot qu'on affecte de le croire dans certains milieux. Tout manager doit se rappeler le mot de Baroum t Si vous le jugez nécessaire, mentez sur vos affiches, mais, quand le public sera chez vous, donnez-lui en tant et plus pour son argent > C'est la vraie méthode, au moins quant au second terme de la boutade, et celle qui assure finalement le succès. Elle vaut mieux que l'exploitation d'un « nom pour célèbre et estimé que soit celui-ci. Henry Thêtard.

ACADEMIE DES SCIENCES L'Académie des sciences a élu hier M. A.-F.-H. Holleman, d'Amsterdam, correspondant supplémentaire pour la section de chimie. Parmi les nombreuses communications qui ont été faites, deux méritent une mention particulière, étant d'Intérêt général.

M. Mangin a apporté les résultats d'expériences entreprises depuis cinq ans à l'Ecole d'agriculture de Montpellier, à faible altitude au-dessus de la mer. A cet endroit, les pommes de terre subissent une dégénérescence qui entrave parfois totalement, dès la seconde année, la productivité des semences.

Des circuits à caractère oscillant, du type créé par M. Lakhowsky, ont été Imposés au-dessus des plants de pommes de terre. Les résultats montrent que ce dispositif permettrait de lutter avantageusement contre la dégénérescence. Il a été possible, en effet, de faire usage, chaque année, depuis cinq ans, des récoltes consécutives pour reproduire sans affaiblisse.ment notable les variétés expérimentées En outre, le cuivre employé pour la confection des circuits produit un éloignement des ravageurs souterrains des carrés de pommes de terre.

La seconde communication a été faite par l'abbé Senderens, un correspondant de la compagnie.

Il a exposé un procédé nouveau permettant la fabrication catalestique de l'éther ordinaire et dont il est l'inventeur. Il suffit de faire passer des vapeurs d'alcool sur des nacelles renfermant de la pierre ponce imbibée d'acide sulfurique diluée et chauffée à 130° environ. On obtient ainsi de l'éther pur, sans produit de décomposition. L'opération peut se poursuivre piusieurs jours sans que la pierre ponce sulfu·rique soit sensiblement altérée.

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IL VOULAIT S'ASPHYXIER En lui portant secours, des voisine font exploser le gaz il* dont blessés Vers minuit, des émanations de gaz attirèrent l'attention de M. et Mme Tanguy, locataires d'un immeuble situé 178. rue d'AIésia, et du concierge, M. Jeanneret EUes provenaient de l'appartement de M. Rudolphe Van der Knylen, vingt-trois ans, sujet hollandais, libraire, qui, las de la vie, avait décidé de s'asphyxier en laissant ouvert un robinet à gaz.

Secondés par le gardien de la paix Charpentier, M. et Mme Tanguy et M. Jeanneret pénétrèrent chez le Hollandais. Malheureusement, en tournant le commutateur électrique, l'agent produisit un léger court-circuit. Celui-ci devait être suffisant pour déterminer une explosion. M. Van der Kuylen et les quatre personnes qui venaient le secourir furent tous brûlés. Un commencement d'incendie s'était déclaré, il fut d'ailleurs bien vite maîtrisé par les pompiers.

M. Jeanneret, assez grièvement atteint, a été transporté a l'hôpital Broussais, ainsi que M. Van der Kuylen, dont l'intoxication inspire moins d'inquiétude que les brûlures. Si M. et Mme Tanguy sont sains et saufs, l'agent Charpentier, par contre, a été, lui aussi, brûlé au visage. Il est soigné à la Maison de santé des gardiens de la paix.

Un touriste belge

volé de 13.000 francs dans le métro De passage à Paris, M. Pierre Norber, industriel établi à Verviers (Belgique), sortant de l'Exposition coloniale, avait pris un train du métro se dirigeant vers la Bastille. En cours de route, le voyageur fut victime d'un fort habile aigrefin qui trouva le moyen de découper la poche intérieure de son gilet, dans laquelle Il pouvait penser que son portefeuille était à l'abri de toutes les convoitises. Quand il s'en aperçut, ce portefeuille était tombé aux mains de l'audacieux voleur et, avec lui, les 13.000 francs qu'il contenait

Tentative criminelle

sur la voie ferrée près de Dreux Dreux, 26 mai (dép. Petit Parisien.) Sur la ligne de Paris à Granville, près de Saint-Rémy-sur-Avre, on a trouvé disposés en cinq endroits de la voie des tiges de fer, des supportas isolateurs, des entretoises et des pierres. On recherche les auteurs de cette tentative criminelle.

La nouvelle Ecole de la paix En conclusion à ses travaux de l'année 1930-1931, la Nouvelle Ecole de la Paix organise pour aujourd'hui mercredi, à 17 heures, 73 bis, quai d'Orsay, sous la présidence de M. Paul Painievé. une réunion à laquelle assisteront MM. von Hœsch, ambassadeur d'Allemaçne Charléty, recteur de l'Académie de Paris et Avenol, secrétaire général adjoint de la Société des nations. La c Nouvelle conscience internationale » sera l'objet du débat.

La fondation Blumenthal

pour la pensée et l'art français La Fondation américaine pour la pensée et l'art français, créée à la fin de la guerre par Mme George Blumenthal, et dont M. Georges Blumenthal assure désormais la présidence, distribuera. dans le courant de l'été 1932, comme par le passé, ses quatorze bourses trois pour La littérature, deux pour ta peintre, deux pour La sculpture, une pour la gravure, cinq pour les arts décoratifs. y compris l'architecture, une pour la musique (composition mualcale). Chacune de ces bourses s'élève a 20.000 francs, payables en deux ans. à raison de 10.000 francs par an.

Le comité Invite tes candidats, hommes ou femmes, nés après le l" juiUet-f4897. à adresser, dès maintenant, leur lettre de candidature au siége de la fondation. 15, boulevard de Montmorency, Paris (XVI«). Nulle condldature ne sera valable passa 18 31 ma» 1932.

LE TOURNOI DE FOOTBALL

DE L'EXPOSITION COLONIALE Du 6 au 14 juin, sur la pelouse du vélodrome municipal du bois de Vincennes, le Racing-Club de France organisera, avec le concours du Petit Parisien et du commissariat de l'Exposition coloniale, un tournoi International de football qui est appelé à remporter un gros succès.

Huit équipes choisies parmi les meilleures d'Europe participeront à la grande compétition qui se disputera selon la formule de la Coupe de France, c'est-à-dire par élimination.

Les clubs étrangers engagés représenteront la Tchécoslovaquie, la Hongrie, l'Autriche, la Suisse, la Belgique, l'Espagne. Deux équipes françaises participeront au tournoi le Club Français, vainqueur de la Coupe de France, et le Racing-Club de France, champion de Paris.

La fête de la Mère française à i'Hôtel de Ville

La municipalité célébrera dimanche 31 mai, à 15 heures, à l'Hôtel de ViUe, la 6' fête annuelle de la Mère française.

Au cours de cette cérémonie où seront distribuées des médailles aux Mères ayant élevé le plus grand nombre d'enfants, une représentation sera donnée du Bourgeoia Gentilhomme tel qu'il fut représenté devant l*s Echevins, sous Louis XIV,

A LA TOMBE DU SOLDAT INCONNU Dans la matinée, la tombe du Soldat inconnu à l'Arc de Triompha reçu ia visite de la société Buusieale de Sainte-Marie-aux-Mines et f'ua pèlerinage de quatre-vingt-dix Tnhécosïv vaques conduits par M. N^me'lt, ministre des Chemins de fer de Tchécoslovaquie.

Le drame de la cité Jeanne-d'Arc Le peintre victime de I'ajjieiiîon no combe à ses blesturra

M. Thévenard, le peintre en bâtiment qui, ainsi que nous l'avons dit, a été victime d'une brutale agression, dévalisé, puis jeté par la fenêtre d'un troisième étage, cité Jeanne-d'Arc, est décédé hier, à la Pitié, des suites de ses blessures.

CONCERTS PUBLICS Ce soir, 21 heures

Square d'Anvers. Harmonie municipale du XIX- (M. Mouche) El Paseo (Razigade); la Petite Mariée (Lecocq); Retraite à TUnis (Popy); Procida (Auducle) Parfum d'éventail (Nico Ghika) Danse des plébéiens (Maquet).

Square Tenon. Harmonie « l'Amicale du XX· » (M. Fronval) Amiens (An- drieu) Ouverture de concert (Giraud) Hllda, soliste Popot (Reynaud); Chant des vagues (Richard-Hafemester) Concordia (Andrieu).

Square Trousseau Groupe Verdi <M. BagHni) Poète et Paysan (Suppé); la Favorite, fantaisie (Dpnizetti); ballet d'Isoline (Messager) Concordia (Fontanelle) Figaro (Andrleu).

Square du Temple. Lee Ménestrels de France (M. Lacroix) marche du T«nnhssuser (Wagner) grande sélection sur Tannhceuser (Wagner): Cavslleria rustlc&na (Mascasrni): Estudiantins (Lacôme).

Neailly-snr-Seine (place du ThMtre). Harmonie de Neuilly Concordia (Andrieu) ouverture de Guillaume Tell (Rossini); le Rêve d'Emma (Brue); l' Artésienne (suite d'orchestre) (Blzet): la Esmiralda (Donard).

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