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Titre : Le musée de Rouen : peintures / par Marcel Nicolle,...

Auteur : Nicolle, Marcel (1871-1934). Auteur du texte

Éditeur : H. Laurens (Paris)

Date d'édition : 1920

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31016938b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (64 p.) : fig. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 82

Description : Collection : Memoranda. Collections publiques de France

Description : Collection : Memoranda

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Description : Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k62675719

Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2012-16088

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/08/2012

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COLLECTIONS PUBLIQUES DE FRANCE Memoranda

LE MUSÉE

DE ROUEN

PEINTURES

PAR MARCEL NICOLLE





Le Musée de Rouen

PEINTUR ES


COLLECTION DES MEMORANDA

COLLECTIONS PUBLIQUES DE FRANCE

Le Musée de Nantes, par MARCEL NICOLLE.

Les Fouquet de Chantilly, par HENRY MARTIN.

Le Musée de Lyon, par HENRI FOCILLON.

La Galerie Médicis au Louvre, par Louis HOURTICQ.

Le Musée de Sculpture comparée du Trocadéro, par JULES ROUSSEL.

LES VISITES D'ART

Hôtels de Ville et Beffrois du Nord de la France, par CAMILLE ENLART.

Saint-Quentin, par AMÉDÉE BOINET.

Noyon et ses environs, par MARCEL AUBERT.

Verdun et Saint-Mihiel, par AMÉDÉE BOINET.

Or San Michele, Sanctuaire des Corporations Florentines, par JEAN ALAZARD.

Colmar, par Louis RIAU.

Salonique, par CHARLES DIEHL.

Copyright by HENRI LAURENS, 1920.


COLLECTIONS PUBLIQUES DE FRANCE - - ——————————— Memoranda ———————————

«q-

LE MUSÉE DE

ROUEN Peintures

PAR

MARCEL NICOLLE Attaché honoraire au Musée du Louvre.

PARIS HENRI LAURENS, ÉDITEUR 6, rue de Tournon, 6


ITINÉRAIRE

-

La façade principale du Musée donne sur le square Solférino.

A droite, dans le vestibule d'entrée, une galerie de sculptures conduit aux peintures anciennes; celles-ci occupent trois salons et une suite de petites salles les entourant ; une de ces sa v ons e~ une sut~e de es ~es e/!~ouran~ ; une de ces petites salles est réservée aux dessins anciens. Dans le vestibule d'entrée, à gauche, une galerie de sculptures, faisant pendant à la précédente, mène aux peintures modernes, logées dans une grande galerie centrale, quentourent une série de salles, dont l'une est consacrée aux œuvres - tableaux, dessins et lithographies - de Géricault, et trois autres à la donation Depeaux. Revenant au vestibule d'entrée et montant à l'étage, on trouvera, à la suite des salles du Musée céramique, d'autres galeries contenant des peintures et des dessins anciens et modernes. Toujours à l étage, on rencontrera aussi des peintures dans les deux salles occupées par la Collection Hédou et dans celle, non encore installée, réservée à la donation Barbet.

Quelques tableaux appartenant au Musée se trouvent à l'Hôtel de Ville.

ABRÉVIATIONS Cl. de Ris. = Clément de Ris. Musées de province. 2r éd. Paris, 1872.

Gonse. = L. Gonse. Les Chefscd'œuvre dés musées de France.

La peinture. Paris, 1900.

Lafond. = P. Lafond. Le Musée de Rouen. Paris, s. d. (1905).

M. R. = Musée de Rouen. Catalogue des ouvrages de peinture , dessin, sculpture et architecture. Rouen, 1911.

Ane. Coll. = Tableaux figurant dans le premier catalogue du Musée (1809) et dont la provenance antérieure est inconnue.

S. N. G. = Gravures exécutées pour la Société Normande de gravure.


LA PEINTURE AU MUSÉE DE ROUEN 1

Un décret de l'Assemblée Constituante, en date du 5 novembre 1790, ayant chargé les autorités départementales d'établir l'inventaire des tableaux contenus dans les établissements supprimés, le Directoire de la Seine-Inférieure interpréta cette prescription dans le sens de la création d'un Musée régional. Il fut poussé dans cette voie par deux artistes rouennais, le peintre d'histoire Lemonnier et le professeur de dessin Le Car-

pentier. Ceux-ci, s'étant fait donner, en 1791, la mission de procéder à la réunion des peintures et à leur classement, s'acquittèrent de cette tâche avec un zèle éclairé qu'on ne saurait trop louer. Grâce à leur activité, dès 1793, les tableaux recueillis et remis en état furent installés dans l'église et les bâtiments de l'ancienne abbaye-de Saint-Ouen. Malheureusement, le Musée ainsi constitué n'eut qu'une existence éphémère, un décret de 1794 ayant prescrit de renvoyer les objets

1. Les chiffres en caractères gras renvoient aux pages de planches.

Les numéros précédés des initiales M. R. sont ceux du catalogue du

Musée (édition de 1911) ; ceux précédés de l'initiale H se rapportent à la partie de ce catalogue consacrée à la collection Hédou, donnée en 1907 et conservée en son ensemble, sous un numérotage particulier.


d'art dans leurs lieux d'origine. Les tableaux non réclamés et ceux appartenant au district de Rouen furent attribués en 1799 à l'Ecole Centrale, installée dans l'ancienne maison des Jésuites de cette ville, et placés dans la Chapelle et les autres locaux de cet établissement. Enfin, un arrêté consulaire du 8 pluviôse an XI (28 janvier 1803) mit cette collection à la disposition de la Ville pour former un Musée.

, Dans l'intervalle, l'arrêté consulaire du 14 fructidor an VIII (1er septembre 1800), auquel certains de nos grands musées de province, - celui de Nantes notamment, - doivent leur origine, avait compris Rouen parmi les quinze villes appelées à recevoir des lots importants de tableaux tirés des dépôts du Louvre et de Versailles, et provenant par conséquent des anciennes collections royales, des églises et des couvents de Paris, des confiscations de. biens d'émigrés, enfin des conquêtes de nos armées. La ville de Rouen reçut ainsi du Musée Central, en 1806, trente-huit tableaux, et si elle fut particulièrement bien partagée, ce fut encore à Lemonnier qu'elle le dut. Résidant alors à Paris, l'artiste rouennais, chargé par le préfet Beugnot de s'occuper de cet envoi, apporta au choix des tableaux, à leur mise en état et à leur transport, le même dévouement dont, il n'avait cessé de faire preuve depuis 1791, en vue de doter sa ville natale d'un Musée digne d'elle.

Dès 1804, le Conseil municipal avait décidé d'affecter au Musée projeté une partie du second étage de l'ancienne abbaye de Saint-Ouen, devenue 1 Hôtel de Ville.

L'installation des tableaux fut faite sous la direction de, Lemonnier etle Musée ouvert au public le 4 juillet 1809.


* Lors des reprises des Alliés en 1815, trois des tableaux envoyés par le Louvre s'en retournèrent à l'étranger: deux Van Dycken Flandre, un Salvator Rosa en Italie. Par contre, les acquisitions de la collection Descamps, en 1818, et du cabinet Lemonnier, en 1822, augmentèrent bientôt considérablement le Musée.

D'autres achats, d'un choix souvent très heureux, tant de peintures anciennes que de productions d'artistes contemporains, des envois de l'Etat, certains fort remarquables, enfin des donations importantes, enrichirent progressivement, de la meilleure manière, la galerie rouennaise au cours du xix° siècle. Les salles de l'ancien Musée devenues vite insuffisantes, les tableaux durent être logés un peu partout dans les divers locaux de l'Hôtel de Ville, remisés dans des magasins, envoyés au dehors. Le manque de place et les risques d'incendie décidèrent, en 1876, la Ville à entreprendre la construction d'un nouveau Musée.

Dans la partie du nouvel édifice, - l'aile sur la rue Thiers, - terminée tout d'abord, la collection de peinture futinstallée provisoirement et ouverte au public en 1880; puis, dans l'ensemble du monument enfin achevé, elle fut répartie à nouveau et le Musée définitivement inauguré en 1888.

: Le résultat ne fut pas en rapport avec les sacrifices consentis par la Ville. Dans des locaux mal compris en , vue de leur destination, il a été impossible jusqu'ici de classer et même simplement de présenter de façon convenable la collection de peintures. Celle-ci, par surcroît, depuis l'ouverture du nouveau Musée, s'est fâcheusement encombrée de trop de morceaux de peu d'intérêt. Aussi,


à l'heure actuelle, le Musée de Rouen, où les meilleures pièces ne sont pas toujours aux meilleures places, donne surtout l'impression d'un entassement confus de productions d'ordre secondaire.

En dehors de ces trois œuvres hors de pair, dont chacune mériterait, à elle seule, qu'on fît le voyage de Rouen, exprès pour la voir : l'Homme à la mappemonde, de Velazquez, la Vierge entourée de Saintes, de Gérard David, et la Justice de Trajan, de Delacroix, et d'une douzaine peut-être de pages bien connues, la galerie rouennaise, quant au reste, est loin d être jugée à sa valeur.

L'absence d'un bon catalogue ajoute encore à la difficulté de connaître ce Musée. La seule édition, contenant quelques détails sur les ouvrages exposés, remonte à 1861. Les études publiées par Cl. de Ris, Gonse et P. Lafond sont incomplètes et entachées d'erreurs.

L'énumération, forcément trop laconique, qui suit, donnera au moins une idée de l'importance et de la composition de la collection. Quelques tableaux se trouvant dans d'autres édifices de Rouen ont été cités également. Il convient de rappeler, en effet, que les monuments de cette ville contiennent un certain nombre de peintures dont la plupart firent d'ailleurs partie du premier Musée organisé, comme il a été dit, en 1193, dans l'ancienne abbaye de Saint-Ouen.


ÉCOLES ANCIENNES

ECOLE ITALIENNE. - Maîtres primitifs. Tableaux provenant àe la Collection Campana : deux panneaux sur fond d'or, à figures de saints et de donateurs, de l'école de Giotto (19) ; tuie Sainte Conversation, dans la manière de Neri di Bicci (MR. 895) ; une Madone, de l'atelier de Botticelli (M. R. 484) ; une composition tirée de l'histoire des Vestales, par Matteo Balducci (28) ; les deux sujets bibliques, mis sous le nom de Rizzo da Santa Croce, mais qui sont plutôt de l'école lombarde, autour de Beltraffio (M. R. 740-741). Dans la donation Barbet, khe Nativité, probablement sicilienne, du xve siècle.

Ecole ombrienne et romaine, XVIe siècle. Les trois panneaux du Pérugin, qui proviennent du retable de l'Ascension (20, 21 et 22). Copies d'après Raphaël : celle, avec variantes notables, de la Vierge de saint Sixte, exécutée en 1654 pour l'abbaye de Saint-Amand de Rouen ; celle de la Mise au tortibeau, de la galerie Borghèse, et celle, attribuée à Mignard, .: de la Sainte Famille de François [er.

T. Ecole florentine, XVIe siècle. Un portrait de jeune femme, dans la mànière du Bronzino, peut-être par Salviati. Le Sujet dit les Deux Maries, autrefois attribué à D. de Volterre -. (M. R. 912).

Ecole vénitienne, xviG siècle. Le Saint Barnabé guérissant fos malades, par P. Véronèse (24), exécuté, non pas pour les - Servîtes de Mantoue, comme on l'a dit. mais pour l'église Saint« Georges de Vérone, en même temps que le Martyre de saint Georges ; ce dernier tableau, transporté également à Paris en 1797, fut seul restitué. Une autre peinture par P. Véronèse, destinée aussi à un autel et dont, à l'origine, un tabernacle masquait la partie centrale, est intitulée à "tort une Vision.


Le Couronnement d'épines, de Palma le jeune. Un Intérieur de ferme, de l'atelier des Bassan. Un Portrait de Guerrier, à mi-corps, de l'école du Tintoret (M. R. 908). L'Adoration des Mages, de P. Farinato. Les copies du Christ à la monnaie de Titien et du Repas du Riche de P. Véronèse.

Ecoles du XVIIe siècle. Ecole bolonaise. Le Saint François en extase, d'Annibal Carrache et, d'après ce maître, des copies, attribuées à Mignard, de fresques du Palais Farnèse. L'Apparition de Jésus à sainte Madeleine, d'Augustin Carrache (gravée par Baquoy). La Visitation du Guerchin (25). La copie, par Lemonnier, de la Fortune, du Guide. Le Martyre de saint Sébastien, de Blangus. Mars et Vénus et Saint Nicolas (M. R.

820), par Lanfranc.

Ecoles florentine et romaine. Une esquisse de P. de Cortone Minerve enlevant l'Adolescence, présumée pour un plafond du Palais Pitti. Une esquisse de Pietro de'Pietri, la Purification.

Un Philosophe, du Caravage, et le Saint Sébastien soigné par Irène, dans la manière de ce maître. Une copie de la Mise au tombeau, du même. La Mélancolie de Feti. Des natures-mortes de Cerquozzi.

Ecole napolitaine. L'esquisse intitulée, sans doute à tort, Christophe Colomb recevant les bulles du pape, et le Saint Jan", hier, gravé par J. Aubert (M. R. 761), de Solimène. L'esquisse d'une Adoration des bergers, par Luca Giordano.

Ecole génoise. La Sainte Famille, de V. Castelli, gravée par Coëlemans, La Caravane, de Castiglione. L'esquisse d'une Assomption par Gauli. Le portrait d'un Moine (M. R. 897) et celui jadis dit de « Corneille par Van Dyck » (26) : la ressemblance entre le personnage représenté et le grand poète tragique, né à Rouen, est assez banale et paraît fortuite ; on peut attribuer cette toile à B. Strozzi, qui rappelle d'ailleurs Van Dyck dans sa période génoise.

XVIIIe siècle. Ecole vénitienne. La Vue de la Villa Médicis, par F. Guardi, dont il existe une réplique au Musée du Cas- tello à Milan (27). La Partie de cartes (27), successivement donnée à G. B. Tiepolo et à P. Longhi, n'est ni de l'un ni de l'autre de ces maîtres, mais d'un peintre contemporain, probablement vénitien, dont on connaît d'autres sujets du même


genre, traités de même, et dont la personnalité n'est pas encore déterminée. La Reine de Saba (H. 78), peut-être de Pittoni.

Une copie, d'après Piazzetta (H. 66).

Autres écoles. Des paysages de Locatelli et de Zuccarelli.

Des ruines romaines de Panini. Des scènes militaires de Casanova.

ECOLE ESPAGNOLE. '-- Le Zacharie, de Ribera. Le Bon Samaritain (28), attribué à ce maître, mais paraît plutôt de son imitateur Esteban March. Un Saint Pierre pleurant, réplique d'un motif maintes fois traité dans l'école de Ribera.

L'Homme à la mappemonde (29), page indiscutée de Velazquez, du « plus peintre des peintres », et c'est tout dire.

L'origine de ce tableau, d'un intérêt exceptionnel, demeure incertaine. Il fut très probablement trouvé en Italie par Lemonnier, qui le reproduisit, dès 1791, dans son Allégorie du Commerce (observation due à M. G. Dubosc). On a voulu reconnaître, dans le personnage représenté, le bouffon de cour Pablillos de Valladolid, par comparaison avec le tableau dit l'Acteur, au Musée du Prado (nO 1198) ; mais la ressemblance ne s'impose pas et, de plus, dans la peinture de Madrid, qui, par sa facture déjà très libre, ne peut être antérieure à 1631, le modèle paraît plus jeune qu'ici. Or, dans l'Homme à la mappemonde, ouvrage de la jeunesse de Velazquez, la tête a été entièrement reprise vers 1629, à l'époque et dans la manière des Buveurs, dont le musée possède une copie moderne par Diaz y Carreno.

La Vision de saint Jérôme, par Herrera le Vieux. La Naissance de la Vierge, donnée à Villavicenzio. La Mort d'Abel, par Montero de Roxas. La composition intitulée Des Juifs demandent à saint Jean s'il est le Christ (M. R. 918).

ECOLE FLAMANDE. - La Vierge entourée de Saintes (30) par Gérard David, le chef-d'œuvre de son auteur et l'une des pages capitales des primitifs des écoles du Nord.

Deux scènes de la vie du Christ, par Jan Coninxloo, dont l'une curieusement signée, en broderie simulée, dans le vêtement de l'un des personnages. Une suite de six sujets de l'Histoire de Rébecca, par Martin de Vos. Une Adoration des Mages, dans le genre de Van Hemessen (H. 85). La Madeleine, attri-


buée à Goltzius. Un Portrait de vieille femme, mis sous le nom de Pourbus (M. R. 824).

L'amusant panneau, intitulé Arrivée d'une Sorcière au sabbat et donné à J. Bosch, est la copie ancienne d'une composition de P. Brueghel l'Ancien, la Colère, de la suite des Sept péchés capitaux, - celle-ci, gravée par P. van der Eyden et publiée par J. Cock en 1558, et dont le dessin original, daté de 1557, se trouve au Musée des Offices à Florence.

Une répétition ancienne d'une Xèrmesse du même P. Brueghel dit l'Ancien ou le Vieux. Une Fête, dans le goût des estampes de Vredeman de Vries, attribuée à Pourbus le Jeune (M. R. 726).

La Montée au Calvaire, de Franck le Vieux.

Ecole d'Anvers, XVIIe siècle. Envoyée à Rouen sous le nom de Van Thulden, attribuée successivement à Jordaens et à l'école de Rubens, Y Adoration des bergers (31) doit être rangée dans l'œuvre de ce maître. La composition est de Rubens ; le tableau, exécuté par ses élèves, a été retouché par lui. La collection Albertine de Vienne possède des études dessinées par Rubens pour cette peinture; le Louvre, un dessin de L. Vostermann, pour sa gravure de cette composition.

La Tête de vieillard (M. R. 585), donnée à Jordaens, est la copie d'un détail qui se rencontre dans plusieurs tableaux de Rubens et a été gravé. Le tableau Jésus chez Marthe et Marie est de Jordaens, et la Jeune fille au perroquet (M. R. 834), la copie d'un Jordaens bien connu.

Les portraits des archiducs Albert et Isabelle, images officielles souvent répétées, sont ici données à Van Thulden.

L'Adoration des Mages, mise sous le nom de ce peintre et qui paraît plutôt de Cossiers, serait la copie d'un tableau.du Musée d'Anvers, attribué à Van Mol. De ce dernier : une Tête de vieillard et la Générosité de Scipion l'Africain. La Circoncision, par E. Quellyn. La Nativité, attribuée aux frères Lenain, a été restituée par M. L. Demonts à Th. van Loon (M. R. 654).

Une copie d'après Van Dyck (la Charité). Le portrait d'Henriette de France entourée de ses enfants et un Portrait de femme, par P. Lely. Un Portrait de femme, par S. de Vos.

Une Chasse au sanglier, de Snyders. Le Banquet villageois,


(Se Tilborg, provenant de la galerie du cardinal Fesch. Un îhtérieù.r d'église, de P. Neefs. Le Ravin dans une forêt, par Jïuysmans de Malines. Des Maraudeurs italiens, de Jean Miel.

1)©8 paysages par Bouts et Boudewyns. La Vue d'un port du jjLevptit, par Minderhout.

Philippe de Champaigne. Le Concert d'anges, qui lui est iié, paraît plutôt être de l'école de S. Vouet. Le Portrait de de Saint-Cyran (M. R. 867) est une réplique d'un oriii£. rouvent répété "et dont un autre exemplaire se trouve au « de Grenoble. A la Cathédrale, chapelle de la Vierge, on lie oeuvre capitale de Ph. de Champaigne, la Nativité , dans un retable monumental dû au sculpteur Jean s (1843)

UE HOLLANDAISE. — Le Christ devant Pilate, copie d'après nthorst. La Mandoliniste, de C, van Everdingen (H. 86).

jua Leçon de musique, par Th. de Keijser (32). Le Concert, mr G. Netseher, réplique du tableau de Munich. Le Marchand IfcèttblieS} par J. Steen (32). gravé par L. A. Claessens. L'In"i& d'un estaminet hollandais, par J. Le Ducq.

Concert sur une place publique, dans la manière J~ W. 'Weenix, par Berchem. Un Intérieur d'église, par Witte (M. R. 514). Une Foire, de Lingelbach. Une Vue rvege, d'Everdingen. Un Torrent, de J. Ruysdael. Des ges de S. van der Does, Hakkaert, Moucheron, J. de ;h, de Vries. Des bords de rivière et des marines de J. van i1 et de Parcelles. Des paysages animés de J. van der ~eer de Jonghe et de Querfurt. - Dqs animaux de M. HondeDes natures-mortes de Kalf.

vtfes de Rome de G. van Vitelli.

~J LE FRANCAISE. xve siècle. — Rien au Musée ; mais au Palais itice, dans la Chambre du Conseil, le Christ, donné par XII à l'Echiquier de Normandie, intéressant spécimen nture primitive dans la tradition gothique.

-siècle. La Diane au bain, œuvre célèbre de l'école de i iiiebleau (33). Le style des figures des jeunes femmes le Jean Goujon. Le tableau a été attribué tantôt à des LS, comme le Primatice ou Nicolo dell'Abbate. tantôt à .,'-S 'Français. tels que François Quesnel ou Toussaint


Dubreuil. Dans une communication récente à l'Académie des Inscriptions (1919), M. S. Reinach a proposé le nom de Frant çois Clouet et repris l'ancienne tradition qui voit, dans le& personnages représentés, Henri II et Diane de Poitiers. De la même école, une autre image de Diane de Poitiers, cette foijJ' en Vénus (M. R. 888).

On peut placer ici, en raison du portrait du roi Henri III de France qui s'y rencontre, le tableau, de sujet énigmatique, longtemps intitulé une Messe au temps de la Ligue, autrefois attribué au peintre vénitien P. Amalteo et qui provient du prieuré de Bonne-Nouvelle, près Rouen (M. R. 904).

Ouvrage anonyme de l'école française de la fin du xvie siècle ou du début du xvii0, le portrait bien connu de Jeanne d'Arc en armure, avec de curieuses inscriptions, découvert par l'antiquaire normand Déville, a été conservé successivement à la Bibliothèque publique, au Musée (Catal. 1890, n° 657) et à l'Hôtel de Ville.

XVIIe siècle. Deux toiles par Nicolas Poussin, des Andelys, chef de l'école française et gloire de la Normandie : le Saint Denis couronne par un ange, qui, au xVIIIe siècle, se trouvait dans l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris et provient du Musée des Petits-Augustins, et la composition Vénus et Enée (34), probablement celle-peinte pour Jacques Stella et léguée par testament par Claudine Bouzonnet-Stella à Anne Molandier (Voir: Nouv. Archives de l'Art français, 1877, p. 115). Copies d'après Poussin : deux Bacchanalei. patf J. Stella ; le Moïse sauvé des eaux, par S. Bourdon ; le Testait ment d'Eudamidas, par P. Le Carpentier; un fragment des Israélites dans le Désert. A l'église Saint-Patrice, une copÛH ancienne du Saint Pierre guérissant les moJaJes. *

Le Joseph en prison, de CI. Vignon. La Cérès, de Blanchard.

Le Martyre de saint Barthélemy, par Baugin. Le Songe de.

Polyphile. par Le Sueur, qui proviendrait du Château de Chanteloup (35). La Conversion de saint Mathieu, du Valentin. La Sainte Anne conduisant la Vierge au Temple, da Stella. L'Apothéose de saint Louis, de S. Vouet (gravé par Tortebat). La mort de Saphire et d'Ananias, d'Aubin Vouet La Descente de Croix, de La Hire, dont le Musée possède


l'esquisse terminée, et du même, deux interprétations différentes de l'Adoration des bergers. La Résurrection de Lazare,

par J.-B. Corneille. Un Ecce Homo, de Mignard. Un Intérieur rustique, des frères Le Nain. Des Enfants jouant avec des fleurs, de J.-B. Monnoyér.

Artistes normands. Les pages religieuses, provenant d'églises de la région, de Le Tellier, le neveu et l'élève de Poussin ; de; Sacquespée, Colombel, Saint-Ygny, D. Hallé. De ce dernier, on voit une toile importante, la Multiplication des pains, dans l'église Saint-Ouen, où se trouve également l'Ouverture .de la porte sainte, à Rome, page curieuse d'un peintre rouennais de la même époque, Jean Mauviel.

Fin du XVIIe, commencement du xvmC siècle. Une nombreuse réunion d'oeuvres de Jean Jouvenet, de Rouen, surnommé le Grand, comme son concitoyen Pierre Corneille. Des tableaux religieux: l'Annonciation, Jésus présenté au Temple, la Mort de saint François (36). Suivant la tradition, cette peinture aurait été commencée par Restout, neveu et disciple favori de Jouvenet ; celui-ci, venant d'être frappé de paralysié du côté droit, continua de travailler de la main gauche.

Un plafond, le Départ de Phaéton. Les esquisses des Douze Apôtres, exécutées en grand dans l'église des Invalides à Paris.

L'Apothéose de saint Luc et celle de saint Jean. Enfin le portrait de Jouvenet par lui-même, gravé par Trouvain. Un autre portrait (gravé par Delzers, S. N. G.), qui [semble représenter l'artiste vieilli s'appuyant sur une canne, ne paraît pas, par contre, de la main de Jouvenet (M. R. 590).

De Restout, de Rouen : la Présentation de la Vierge au Temple, la Résurrection de Lazare et le Portrait de Dom Louis Baudoin,, chartreux de Gaillon.

Les paysages décoratifs, le Printemps et l'Été, de Patel le jeune. Des sujets militaires et une Vue de Rouen par Martin des Batailles.

XVIIIO siècle. Peintures d'histoire. Les Vendeurs chassés du Temple et Jésus et la Samaritaine, par L. de Boullongne.

Jésus au milieu des docteurs, par Cazes. Le Couronnement de la Vierge et le Lever du Soleil, par Ch. Delafosse. L'Ascension, l'Assomption et le Nunc dimittis, de F. de Troy le fils ;


et, du même, la Suzanne et les Vieillards (40), gravée parDelangle dans l'Histoire des peintres de Ch. Blanc. L'Ascension, par Pierre. Une Vierge avec l'Enfant et l'esquisse d'une Adoration des Mages, par C. Vanloo.

Les trois scènes du Martyre de saint André, deux gravées par Ch. Pariseau, et la Jeanne de France, par Deshayes, de Rouen, dont une page importante, la Visitation, se trouve à l'église Saint-Ouen. A Deshayes, sinon à Boucher, son maître, on peut attribuer un panneau décoratif peu connu, compris à la manière des tapisseries des Gobelins dites « chancelleries »_, - des figures ailées accostant un écusson, - suspendu dansune galerie du Palais de Justice.

Des pages de Lagrenée, Natoire, Houasse et Tersonnier.

Portraits. Fin du xvii0 siècle et XVIIIe. La Cantatrice, de Santerre (37). Le P. Corneille vieux, en grande perruque et rabat, jadis attribué à Philippe de Champaigne. Le Samuel Bernard, pastel de Vivien. Madame de Maintenon, réplique d'un tableau de Versailles, ici donné à Mignard. Le Louis XV enfant, dé Rigaud (38) et, d'après le même, le Portrait de Fontenelle: Les images de Fontenelle et de Hue de Miromesnil, par Voiriot. Le Chancelier d'Aguesseau, gravé par Malœuvre, et un Portrait de femme (H. 114) par Tournières, à qui l'on.

attribue les fi gures d é corat i ves de l'Elé et de l' A utomne. L§n portraits présumes d'Olivier Patru et d'une Princesse c^H Rohan, par Largillière, dont le Palais de Justice, cabinet d ~ohan, par Largillière, dont le Palais ,de Justice, cabinet d Premier Président, conserve le François de Montholo L'image présumée d'Anne-Marie de Benzelin de Bosme Duchesse de la Force, par Fr. de Troy le père (39). Le por- trait présumé de la Fille du peintre, par A. Pesne, longtemps attribué à Diétrich et intitulé une Jeune Fribourgeoise (37).

Un Portrait de jeune femme, par Belle. Le Portrait de CrgS hillon, par Doyen. ,

Peinture de genre. XVIIIC siècle. Dans la collect ion de dessu^^a du Musée, il faut signaler, tout au moins, les fe

d'études de Watteau (M. R. 1184-1187).

Les Baigneuses, de Lancret (41). Une Nature morte, de Chardin, parfois discutée et donnée, saris plus de rajson, à R. de la Porte. Les Blanchisseuses (42) et le Songe de Plu-


tarque, de Fragonard, à qui l'ôn attribue d'ordinaire, à tort, ùhe tête d'Enfant pleurant (M. R. 852). Une réunion d'oeuvres d'Hubert Robert : un paysage d'Italie, de sa première manière (H. 69) ; le Paysage composé (42) ; une suite de quatre panneaux (dont un gravé par P. Lafond, S. N. G.), provenant de l'Archevêché, où sont restées les grandes toiles de cet artiste représentant les vues de Rouen (celle-ci gravée par Manesse, S. N. G.) et d'autres villes de la région. Des paysages de Leprince. Une marine, dans le genre de Joseph Vernet. Des ports de mer de Lacroix. Une Eruption du Vésuve, par Volaire. Des monuments par Demachy.

Deux scènes d'intérieur, le Négociant et la Pupille, gravés par Le Bas et Le Mire, trahissent l'origine flamande de Déscamps, le peintre, dessinateur et écrivain, l'auteur de la Vie des Peintres, qui fonda à Rouen, au milieu du XVIII" siècle, une école de dessin très florissante. Deux portraits de cet artiste par lui-même, dont l'un gravé par Chevillot ; et encore un autre portrait de Descamps, par Landry.

Peintres normands, élèves de Descamps. Lemonnier, dont le nom est si intimement lié à l'histoire du Musée de Rouen, tient une large place dans cette galerie qu'il contribua tant à créer et à enrichir, avec la Mission des Apôtres (1777), la Peste de Milan (1785), ces deux compositions gravées par Norcttand dans les Annales du Musée de Landon, la Préscntation de la Vierge au Temple, et le Portrait de l'abbé Joly.

Au Palais des Consuls, on trouvera de cet artiste : l'Allégorie du Commerce (1791), gravée par Levasseur et dont l'esquisse est .au Musée, et la Réception de Louis XVI à Rouen en 1786 (1789) et, dans la salle des séances de l'Académie de Rouen, la Lecture chez Madame Geoffrin, réplique du tableau du Salon de 1814, gravé par Debucourt.

Autres ouvrages de la même école : la Multiplication des huiles, par Lavallée-Poussin ; les Canadiens au tombeau de four enfant (gravé par Ingouf le Jeune) et la Grotte d'Egérie, par Le Barbier l'aîné; la Vue d'un canal, par Eschard ; une Cave à Dieppedalle, par Houel.

Fin du XVIIIe siècle. La Fête à Cérès ou Y Été, carton pour les Gobelins, par Suvée. Des études de Vien. Le portrait de


Houel, par Vincent, dont deux pages importantes : l'Aveugle guéri et le Paralytique guéri, se voient à l'église de la Madeleine. Le portrait de Laurent Forfait, par le rouennais Le Moyne. Des portraits par Heinsius. Celui de Ducreux en officier de marine, par lui-même. Madame Vigée Le Brun, par David (43). Le portrait du maître de chapelle Broche, premier professeur de Boïeldieu (M. R. 843), rappelant la manière de Duplessis. Le portrait de Boïeldieu (Salon de lgf&l, par Boilly, et, du même, un épisode de l'histoire de Rouen ,à,.

l'époque révolutionnaire (45). La Lorgneuse, de Van Gorp (H. 83).

ÉCOLES MODERNES

Début du xixe siècle. Portraits. Le portrait de Mme Grassini, par Mme Vigée Le Brun (44). Le Portrait de famille, de Vien fils. La Belle Zélie, par Ingres (46).

Début du XIXe siècle. Pages d'histoire et de genre, encore dans la tradition du XVIIIe siècle ou de l'école de David. Le Siège de Paris, de Ronmy, de Rouen, l'élève de Taunay. La Mort de Cléopâtre, du rouennais de Boisfremont, l'ami de Prud hon. L'Allégorie à la Paix, de Belle ; YEnée au Mont Ida, de Lafond. Le Temps et la Vérité, par Hennequin; le Gladiateur assis, de J. G. Drouais. UŒdipe et Antigone, de Rouget. L'Inondation dans la campagne romaine, de Schnetz.

La Confirmation dans l'église Sainte-Agnès, à Rome, de Mme Haudebourg-Lescot. Le Départ des Grecs de Parga, de Gallet.

Géricault et le mouvement romantique. Une Académie d'homme ; une étude de Cheval blanc; des Têtes de chevreuils ; des Tigres; une esquisse pour l'Officier de chasseurs chargeant; le Portrait d'un officier de cuirassiers ; un Episode de la Course de chevaux libres (47) ; des têtes de Suppliciés (lith. en partie par Vernier) ; le Portrait d'Eugène Delacroix jeune, et encore d'autres peintures, une réunion nombreuse dè


dessins et de lithographies originales, composent un ensemble important d'œuvres de Géricault, de Rouen, que complètent rae copie du Radeau de la Méduse et un Portrait de Géricault, jpàr son élève Jamar.

Le Mazeppa. de Louis Boulanger (48), une des pages les {dliaS éélèbres de la peinture romantique (Voir : A. Jal.

Esquisses.. sur le Salon de 1827). L'Episode de la Retraite de Ëfoscou, par Boissard de Boisdenier (50).

U U Mce de Trajan, par Eugène Delacroix (51), la page plus complète, sinon le chef d œuvre de son auteur. Ce f sujét avait déjà été traité par d'autres artistes. Un passage de ,,Da.te, dans la traduction d Antony Deschamps, inspira cette peinture dont il faut lire le commentaire dans Th. Gautier (les Beaux-Arts en Europe. 1855) et Baudelaire (Curiosités :! esthétiques). Il existe de cette composition une esquisse, datée de 1839, et une copie réduite, exécutée en 1858. Le Musée possède un certain nombre de dessins de Delacroix pour ce tableau, provenant de la vente de l'atelier du maître (M. R. 982-987).

Peintures d'histoire, XIX. siècle. Le Boissy d'Anglas présidant la Convention, le leT prairial an III, par Court, de Rouen, la toile la plus populaire [du Musée. Ce sujet avait été mis au * concours, après la Révolution de 1830. Pas plus que Delacroix, dont l'esquisse, célèbre, est maintenant au Musée de i Bordeaux, Court n'obtint la commande. Il exécuta cependant ; à ses frais la grande toile, qui, terminée en 1833, fut acquise F. par l'Etat et envoyée à Rouen. Stendhal en a laissé une descripr tion enthousiaste, dans ses Mémoires d'un touriste. Autres ouvrages de Court : le Martyre de sainte Agnès, essai de reconstitution archéologique du Forum romain; de nombreux portraits, ; les meilleurs sont ceux du Père de l'artiste, de Descamps fils, fi le premier conservateur du Musée, d'un prêtre espagnol; la Rigolette (53), popularisée par la lithographie et bien typique Ittù goût d'une époque. Dans la salle des séances de l'Académie Rouen, se trouve le Grand Corneille accueilli sur le théâtre par lé Grand Condé, commandé à Court par cette Compagnie, La Léda de Riesener (52). Le Massacre des Innocents, par Jollivet, remarqué par Baudelaire au Salon de 1846. La Mort de Prétextat, par Cibot. Joseph expliquant les songes, de


Guignet. Le Macbeth et les Sorcières, de Duval le Camus. Le Supplice de Brunehaut, de Tabar. La Dissolution du Parlement de Paris, par Bazin. Le Saint Sébastien, d'Etex. La Baigneuse antique d'Amaury-Duval, dont le dessin est au Musée Wicar à Lille.

Paysages. La tradition classique. Le Colysée, vu du Palatin, de Brascassat (1827). La Cascade du Bois de Boulogne, par Rémond. Le Lac en Italie, de Cabat. Le Démocrite, de A. de Curzon. La Statue, par P. Flandrin.

Le mouvement romantique et l'école dite de 1830. La Vue de. Rouen par P. Huet (49). L'Ecluse dans la Vallée d'Optevoz (56) et les bords de l'Oise accoutumés (57), de Daubigny: Le Matin à Ville-d'Avray (58), qui fut salué,. à son apparition, comme le chef-d'œuvre de Corot, et du même, la vue de Villc-d'Avray (57), dont on possède la photographie (reproduite dans VŒuvre de Corot, par A. Robaut), avant que le,.

tableau, peint sur nature, n'ait été repris et achevé dans râtelier ; et encore de Corot, une étude, le Cavalier arrêté. De Ziem : Stamboul (59), Trinquet aille, Environs de La Haye, des ébauches de vues de Venise et autres. Autres paysages de Troyon, Courbet, Defaux, Lavieille, Viollet-le-Duc, Calame, Fromentin, Guillaumet, Huguet, Washington, Jules Laurens, Appian.

Peintures diverses, XIXe siècle. Le Ramoneur savoyard, de A. de Châtillon. La Charge de Kellermann à Marengo, par H. Bellangé et, du même, le Portrait de M. de Maupassani, le père de l'écrivain. Le Portrait de Lafayette (gravé par Leroux) et celui d'Armand Carrel, par A. Scheffer. La Maîtresse d'école, par Charlet. La Décollation de saint Jean-Baptiste par Jeanron. Une esquisse, le Fou, etle Portrait de M. Berger, par Couture.

La Pêche à la morue, de Garneray, gravée par Jazet. La vue du Port de Rouen (1855), par Mozin. Les Amis de la ferme, par Le Poittevin. Le Portrait du chansonnier Frédéric Bérat, par Melotte. Là Pourvoyeusemisère, de Glaize. La Razzia de Loubon. Les fleurs de Van Dael et de Saint-Jean.

Artistes étrangers. Un Métier de chien, du belge J. Stevens (55). La Traite des veaux en Normandie, de l'italien Palizzi ;


le Pâturage sur la route de Tehéran, par Pasini, autre Ita-i lien. ','

Fin du XIXe, siècle. Ouvrages d'artistes décédés. La Mort de Guillaume le Conquérant, par Ch. Lefebvre. La Jeanne d'Arf menée au supplice, dePatrois. Le Sommeil, par R; Gollin. Le Massacre des Abencérages, de G. CIairin. La Sainte' Agnès, tfraitlJre, de G. Ferrier. Le Dante exilé, de Sautai. Les Enervés de Jumièges et le Retour de Chasse, de Luminais. U Enigme, d'Âgàche. La Mère de l'artiste, par Roll. L'Etude de nu, de ', G. Dubufe. La Griselidis, de J. Lefebvre (gravée par Vingtraut, S. N. Q.) - Le Singe du peintre, par A. Vollon. Les natures-mortes de Ph. Rousseau Les fleurs de E. Petit. Une tête, œuvre de jeunesse de Rôybet. L'Heure du bain,' par Duez. Les paysages de Guillemet et de Luigi Loir. Une fantaisie de G. La Touche.

Peintres normands du xixe siècle. Le Portrait d'un officier de marine, par J.-F. Millet (54). Un portrait analogue, appartenant alors à la collection Boy, figurait à l'Exposition centennale de 1900. Le Loto, par Chaplin (60). Le Supplice des coins, par Ribot (61).

La Croisée, par Destouches, répétition réduite du tableau de Nantes, l'Attente du bal masqué, gravé par Jazet. La Création d' Eve, par P. Le Carpentier, rénovateur du procédé de peinture à la cire. La Scène d'hiver à New- York, de H. Sebron, gravée par Girardet. La Mort de Malfilàtre et le Supplice de Jeanne d'Arc, de F. Legrip. Les Aigrefins et les autres Sujets, dans le goût romantique, de G. Morin Les marines de Morel- Fatio' (Combat du Vengeur, Incendie de 'la Gorgone) et de Berthélemy (Après la tempête). Le Portrait .du Général.

Duvivier et le Saint Romain domptant la Gargouille,, de Cabasson. Le Michel-Ange, et Vittoria Colonfia et le Groupe d'amis autour d'une table, de Léman. Le Passage du défilé de Panory, de Sorieul. Les intérieurs d'église, de Balan et de Milpn. Les paysages de Daliphard, de Dévé et de Rhem. La Folie de Biblis, par Sevestre. Le Voyage in-extremis, par Des- marets, auteur de peintures décoratives au Théâtre des Arts.

La Femme aux pigeons et la Veillée funèbre, de Zacharie.

Les animaux de La Rochenoire et Hermann-Léon. Les natures-


mortes de E.-E. Lefebvre et de Cauchois. Une marine, le Pêcheur, de Boudin. Les vues de Rouen de L.-J. Lemaître.

Ecole impressionniste. Le donation F, Depeaux (1909) a enrichi le Musée d'une collection de peintures modernes appartenant pour la plupart à l'école dite impressionniste. Des fleurs de Renoir. Des paysages de Sisley, dont une Inondation (1876), et du peintre rouennais Joseph Delattre, vues de la Seine et autres coins de la région.

Dans la même collection, il faut citer encore, parmi les ouvrages d'artistes disparus, une nature-morte de FantinLatour, des paysages de Thaulow et de Braquaval.

Enfin, avant de quitter le Musée, on donnera un dernier coup d'œil à la vaste page décorative Inter Arles et Naturam (<32), où dans un site célèbre des environs de Rouen, Puvis de Chavannes a disposé, en groupes harmonieux, des figures personnifiant les arts qui illustrent la capitale de la Normandie.

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

CATALOGUES. - Datés de : 1809, 1811, 1815, 1818, 1820, 1822, 1824, 1830, 1834, 1836, 1837 (deux éditions différentes sous cette date; 1846, 1855 (trois éditions sous cette date), 1861, 1890 (avec notice historique) et 1911 (actuellement en usage).

ETUDES. - Ph. de Chenneviéres. Notes pour servir au prochain catalogue du Musée de Rouen. Rouen, 1848. - Ch. de Beaurepaire. Notes' historiques sur le Musée de peinture de la ville de Rouen. Rouen, 1854. - G. Le Breton. Attributions données à des tableaux du Musée de Rouen. Paris, 1880. - G. Dubosc. Rouen et ses environs. Rouen, 1908. -Voir aussi les études indiquées au verso du titre.


BERNARDO DADDI (TRAVAILLAIT 1)E 1317 A 1349).

DEUX SAINTS ET UN DONATEUR.

DEUX SAINTS ET UNE DONATRICE.

M. R. 886-887. - Deux pendants. Dimensions identiques. Formant à l'origine les deux volets d'un triptyque. -, B.

-- H. 0.84; L. 0,57. - Fond d'or. - Envoi de l'Etat, 1874. Proviennent de la collection Campana, où ils étaient attribués à Angiolo Gaddi (cat. del Museo Campana. Cl. VIII, nO' 102-103) et du Musée Napoléon 111 (cat. 1862, mêmes n"' et attrib. ; cat. 1863, nIs 18 et 31, école ae Giotto). Les saints représentés sont : un Saint de l'ordre de saint François et saint Jean-Baptiste ; un Evangéliste et saint Louis de Toulouse. Photo Bulioz.


Ecole italienne (ombrienne), xv" siècle.

PIETHO YANNUCCI. DIT LE PKRUGIN (1446 ?-1523). - L'ADORATION DES MAGES,

M. IL 719. - B. - 11. 0,31; L. 0,50. - Peint en 1405. - Envoi de l'Elat, 1803. Ce tableau et les deux suivants constituaient à l'origine la partie inférieure ou prédelle d'un grand polyptyque peint pour l'église San Pielro de Pérouse et aujourd'hui dispersé. Le panneau central, représentait l'Ascension, se trouve à présent au Musée de Lyon (Voir : Il. Focillon. Le Musée de Lyon, peintures, p. 11 et pl. p. 23); la partie supérieure ou lunette, représentant le l'ère Etennel entouré d'anges, à l'église Saint-Gervais à Paris; enfin, d'une série de huit images do saints à mi-corps, qui ornaient primitivement les montants du cadre, cinq sont à l'église San l'ietro à Pérouse, trois à la Pinacothèque du Vatican à Home. D'après une tradition ancienne, reprise récemment, deux tableaux du Musée de Nantes, le Prophète David et le Prophète Isaïe, auraient fait partie également, à l'origine, du même ensemble (Voir: M. Nicolle. Le Musée de Nantes, pûtUwei, pl. p. 21). •— Voir les d&ux n'" suis aut». BJmto BullQz.

i. i.. i.! p .,. -


rxoie iikiiemiè ^uinmiêiiiui AV- SIUCH;.

PlETRO VANNUCCI, DIT LE PÉRUGIN (1446?-1523). - LE BAPTÊME DE JÉSUS-Ciiiust.

M. R. 720. - Mêmes dimensions, date et provenance que le précédent. - Dans sa Vie du Pérugin, Vasari, signalant le retable de l'Ascension, comme la meilleure peinture à l'huile de son auteur a Pérouse, insiste en particulier sur la prMelle: ire storie con molta diligenza lavorate (G. Vasari. Le l'ite cd. Milanesi. Firenze, Sansoni, 1878, t. III, p. 588). Dès le XVIII" siècle, cet important ensemble était démembré. Le panneau central l'Ascension, se trouvait dans la Chapelle du Saint Sacrement à San Pietro de Pérouse; les trois tableaux de la prédelle dans la sacristie de la même église (Voir : Abrégé della Guida. di Prrugia. l'erugia, Constantini, 1788, ou l'importance de ces peintures est indiquée par une triple étoile). Malgré une attribution traditionnelle aussi solidement établie, les trois tableaux envoyés à Rouen furent d'abord donnés à Mantegna (!) et longtemps catalogués comme des œuvres de la jeunesse de Raphaël.

— Voir le n° précédent et le n° suivant. Photo Bulloz.


Ecole italienne (ombrienne), xv" siècle. .1

PIETRO VANNUCCI. DIT LE PÉRUGIN (1446 ?-1523). - LA RÉSURRECTION.

M. R. 721. - lblènies dimensions, date et provenance que les deux précédents. - La collaboration de Raphaël, alors dans l'atelier du l'értigiti, avec son maître dans l'exécution de ces trois tableaux a été généralement admise, en particulier par Passavant, Crowe et Calvulcaselle et Müntz. Des dessins de Raphaël au Musée d'Oxford semblent se rapporter à la Résurrection (Voir : Miintz. Raphaël. Paris, 188G, p. 53). Récemment, la paternité de Raphaël a été réclamée par M. Durand-Gréville pour le Baptême dit Christ, mais sans preuve décisive iV. notre résumé de la question dans Chron. des Arts, (1908, p. 184). Une réplique ou copie ancienne du Baptême du Christ se trouve à la National Gallery de Londres, n° 1341. Des variantes de ce même sujet et de la Résurrection sont à la Pinacothèque de Munich, ,,)US le nom de Raphaël (cat. 1904, n°' 1307-8). Un dessin du Musée Wicar à Lille (n, jiO), attribué au Pérugin, repro¡,oH -- ---ti- 1: f j. <{.. (-. H-,. ) -- .- -Of --(.~j--,- -(- (,,,


Ecole italienne sicnuoi^c , xvi" siedr.

MATTEO BALDUCCI (TRAVAILLAIT VERS 1520).

L.\ VESTALE TUCCIA SUBISSANT L'ÉPREUVE DU CRIBLE.

M R. 48.) - Formait à l'origine le devant d'un cassone ou coffre de mariage. — B. — H. 0,48 ; L. 1,66. - Euvoi de l'Etat 1876 Provient de la collection Campana (no 122, attribué a Pier de Cosimo) et. du Musée Napoléon III.(cat.

1862, 222, méme attrib. ; cal. 1863, 11° 168, école de Botticelli). Voir : G. B. Cavalcasellc et J. A. Crowe, Storia della pittura in Italia, etc. Firenze, 1894, t. VI, p. 296; et B. Berenson. Tite Central Italien painters, New York, Plioto Bulloz.

7e éd., 1907, p. 131 Photo }Jullo:;.


PAOLO CAGLIARI, DIT PAUL VÉRONÈSE (1528-1588).

SAINT BARNABE GUÉRISSANT LES MALADES.

M. R. 791. - T. - H. 2,60; L. 1,93. - Peint vers 1566. Envoi de l'Etat, 1803 (comme provenant de Mantoue). Fut exécuté pour l'église San Giorgio in Braida à Vérone, où il était placé au-dessous de l'orgue; une médiocre copie l'y remplace actuellement. Gravé par P. Brébiette. Photo Lombard.


GIOVANNI FRANCESCO BARBIERI, DIT LE GUERCHIN (1591-1666). — LA VISITATION.

1 : < M. R- 587. — T. - H. 3,15; L. 2,10. - Peint en 1632. Envoi de l'Etat, 1803 , (cçmme provenant de Bologne): Provient de la cathédrale de Reggio. La men,'\ip. du paiement de cet ouvrage se trouve portée dans le livre de comptes du Gaerchin, publié par J. A. Calvi : Notizie. del. Barbieri. Bologna, 1808, p. 66. Photo Bulloz.


INCONNU. - PORTRAIT D'Homm.

M. R. 906. - T. - H. 0,43 ; L. -0,34. — Coll. Lemonnier, Lith.

par G. Morel. Gonse (p. 290) propose de voir dans ce tahleau le portrait de P. Corneille « usé par les soucis et le travail » et le considère comme l'œuvre « d'un provincial, d'un artiste du cru". La peinture nous parait d'un italien du XVIIe siècle, tel que le génois H. Strozzi ou le romain A. Saeclii. Photo Lombard.


FHANCESCO GUARDI (1712-1793). - VUE DE LA VILLA MÉDICIS.

M. R. 566. — T. — H. 0,35; L. 0,28. — Coll. Lemonnier, 1822. -

Ecole italienne vénitienne ? ), xvni0 siècle.

INCONNU. - LA PARTIE DE CARTES.

M. R. 070. T. 11. 1,04; L. 1,30. Ac<|. 1SS6. Photo Lombard.


Ecole espagnole, XVII" siècle.

JUSEPE DE HIBEHA. DIT L'ESPAGNOLET (1588-1652). - LE lion SAMARITAIN.

M. IL 735. - T. - II. 1,35; L. 1,05. - Acq. 1839. - Proviendrait de la collection Eugène Devéria (vente 1831»).

N'est pas décrit dans le catal. de cette vente, où il a pu cependant figurer sous le n" U3 « plusieurs bons tableaux des ditVi'rentes écoles anciennes ». l'et t-ètre imitateur de Riùera. l'hotu LOUllJ/ud.

Il ! "Il, i~~r imitatetir de I'xi b era. Ph~,t.


DIEGO RODIUGUEZ DA SILVA Y VELAZQUEZ (1599-1660).

L' HOMME A LA MAPPEMONDE.

M. R. 789. - T. - II. 0,98; L. 0,80. - Peint vers 1G19; la tète et le col repris postérieurement, vers 1629. Coll. Lemonnier, 1822. Gravé par Manesse (Gai. des B.-A., 1893) et par Waltner (S. N. G.). Litli. par G. Morel. Longtemps attribué à Ribera et considéré comme un portrait de Christophe Colomb.

Photo Lombard.


Ecole flamande, xvic siècle.

(ihituu) DAVH) (YEnS 1460-1523). - LA VIERGE AVEC I. ENFANT, ENTOURÉE D'ANGES ET DE SAINTES

M H. ®' - B, -, H. 1,19; L. 2,12. — Peint, en I.'i09. Envoi de l'Etal, 1803. Donné par l'artiste aux Carmélites de Sion à Bruges ce tableau orna le maître-aulel de leur église jusqu'à la suppression du couvent en 1783. Vendu aux enchères a Bruxelles en li8:î, il fut acheté pour 51 florins par M. Berthels qui le céda à M. Miliotti de Paris. Confisqué comme bien d émigré, il fut envoyé à Rouen. Successivement attribué à Jan van Eyck et à Memling, il a été restitué à Gérard David par M. Weale en 1864. Gravé par Gaujean. Le peintre s'est représenté à g. et en haut de la composition; sa lemnie, Cornélie Cnoop. lui fait pendant à dr. Les Saintes sont, de g. à dr. : SI" Dorothée, S" Catherine, S'e Agnès, HDC rifiEt tMM MDblèno S}? Paneta StS too1ti»o Ptf f'oPic r«.il. PIS «t Rt« L Hot>;. ~ni.<- r---, <


PETRUS PAULus RUBENS (1577-1640).

L'ADORATION DES BERGERS.

M. R. 822. - T. - II. 3,40; L. 2,43. - Envoi de l'Etat, 1803. Peint peu avant 1620, probablement pour le maître-autcl des Capucins d'Aix-la-Chapelle.

Gravé, avec des variantes notables, par L. Sorsterman. Voir ; M. Rooses.

L'Œuvre de P. P. Rubens. Anvers, 1886, t. I, p. 105, n° 150, et pl. 52..

Photo Lombard.


Ecole hollandaise, XVIIe siècle.

THOMAS DE KEIJSER- 1596? - 1667).

LA LE(:ON DE MUSIQUE.

M. H. liU.. - B. - Il. (I,Ju: L. ii,l i. Acq. lsiiî, lous le iioiii (le Jeaii Le Duc. (jra\é nar .Manesse (S. N.

n ) I : » C M°"*

JAN STEEN (1026-1679).

LE MARCHAND D'OUBLIES.

M.R. 762. — Sisigné: J. Steen, et daté 1678. — B. —

II. 0,oo; L. 0,.'i0. Acq. 1842. Voir : Smilli. A Cala-


ÉCOLE DE FONTAINEBLEAU (xne SIÈCLE). - DIANE AU BAIN.

M. r:. 856. - B. - II. 1,33; L. 1,92. - Peint vers 1570. Acq. 1810. Provient de la galerie du Cardinal Fescli (venle à Home, 1844; cat. 3mo partie, p. 108, nos 476-783 : Les nobles baigneuses), qui l'avait apporté avec lui de France. Cl. de Kis (p. 378) a contesté à tort cette origine. Gravé par Mayeur (S. N. G.). Exp. des Primitifs français, Paris, 1904; catal. n° 204 « C'est vraisemblablement une allégorie sur les amours de Charles IX et de MarieTouchel et non sur ceux (sic) de Henri Il et de Diane de Poitiers. » Photo Bitlloz.


Ecole française, XVIIe siècle.

XICOI.AS POUSSIN VENTS KT ÉNKI-.

M. T Il 1 'Oi I "'l 1 Ivinl on A cri. 011 1S00, à .la vente de .la coll. Paul van Cuyck (n° 49).

Provient des collerions du Prince de Carignan (1712), Robit (1801), Clarke (18411) et Lord NOl,twick (18,)\1): Gravé par A. Loir et par Normand fils. Voir : J. Smith. A Cataloyuemisonné. etc. et t. IX, suplil. p. 803, n° ti. Une réplique de ce tableau se trouve au Musée du South Kensington à Londres. Une autre l'om po- suppl. p r- 1:, -..o-. tuba différante f<n'&Yëe nar l'ane A uila; bmitl1' n -in ?- a ?


EVST.VC.IIK LESUEm (1617-1655). — LE SONOK I>K I»OI.YI>HII.IÎ.

M. R. 058.— T. -- II. fi.O'i Peint vers 10jJ7. Acq. 1«»}7. Provientdes_;collections Roliil (yente 1801) et llelslenter (vente 1802). Gravé par J. Boudard. sous le titre plus précis : l'o!iphilt' ■présenté à Eleutherilide ; par MUle Soyer dans la Galerie des peintres les plus célèbres. Le Sueur. Paris, 18H, pl. Lilli. par Gsell, dans L. Vitet. Eustache Le Sueur. Paris, 1819, pl. 02. Ce tableau faisait partie d'une suite de huit compositions, à sujets tirés du Songe de Polyphile, que Le Sueur exécuta dans l'atelier de S. Vouet, pour être reproduites en tapisseries.

Voir : Dussicux. Nouvelles recherches sur. Le Sueur. Paris, 1852, pp. 38 et 05. Photo Bulloz,


JEAN JOUVENET (164471717).

LA MORT DE SAINT FRANÇOIS.

M. R. 596. — T. — H. 2,07: L. 1,50. - Peint vers 1713. Provient du couvent des Capucins, à Rouen. Voir : F.-N. Lerov. Histoire de Jouvenet, 2°- éd.

Caen, 1860, pp. 117 et ss., 222 et ss. Photo Lombard,


FRANÇOIS DE TROY (1654-1730).

FRANCOIS DE TROY (16~M~-1730).

PORTRAIT DE LA DUCHESSE DE LA FORCE,

M. R. 783. — Signé : Peint à Paru par François de Troy en 1714. — T. —

H. 1,44; L. 1,11.- - Ane. coll. Gravé par H. Manesse (S. N. G.). Précédemment attribué à Jean-François de Troy (1679-1752), fils de François.

Photo Lombard.


JEAN-FRANÇOIS DE TROY (1679-1752).

SUZANNE ET LES VIEILLARDS.

M. R. 785. - T. - H. 0,81; L. 0.63. - Signé : Detroy f. 1737. - Don de M. J. Maciet. 1891. Provient de la coll. J. Bural (vente 1885). Gravé par Laurent Cars (Chalcographie du Louvre, n° 746). Le pendant de ce tableau : Bethsabée au bain, portant la même date et également gravé par L. Cars (Chalc., n°745), se trouve au Musée d'Angers (cat. 1881, n° 167). Photo BKilos.


NICOLAS LANCIŒT ilG'JO-1743).

LFTS LÎAIGNECSES.

M. R. 625. - T. - Ovale. H. 0,63; L. 0, 52. - Ane. coll. Gravé par H.

Manesse (ts. N. G.). Indiqué à tort par le catal. de 1801 comme l'esquisse d'un tableau du Musée de Paris. Cl. de Ris (p. 390), sans raison, conteste l'attribution a Lancretet propose le nom de B. de Bar. Photo Lombard.


HUBERT ROBERT ( 1733-1808I. — PAYSAGE COMPOSÉ

M. R. 747. -tSign(' H. Robert, 1778. - T. - II. 0,56; L. (I,h - Coli Descamps, 1818.

JEAN-HONOUK FRAGONARD (1732 1806). — LES BLANCHISSEUSES.

M. R 5;">o. - T.- II. 0.54 : L. 0,69. Esquisse. —Acq. 1880. Provient de la collection Walfcrdin 'vente l--n. n< 22 Ihdluz.


1 * 1 f - - JACQUES-LOUIS DAVID (1748-1825).

1 -, r - :",.,. 1. PORTRAIT DE Mme VICÉÊ-LEBRUN.

M.'R; 515. — Signé : J. L. David, an 11. —T: — H. 1,72 : L. 1,28. - Don de M. Visinet, 1SU. Gravé sur bois, sans nom d'auleur, dans les Modes françaises. Paris, s. d. (vers 1851), p. 14. Grav. par Il. Mant-sse (S. N. G.). Nous avons conservé la désignation traditionnelle, mais il nous parait difficile de reconnaître dans ce portrait M 1110 Vigée-Le hrun dont on a, à la date indiquée sur ce tableau, des images certaines, ne ressemblant guère à celle-ci, et qui, à cette même date, avait déjà quitté la France. Photo Lombard.


ELISABETH-LOUISE VIGÉE-LE -BRUN (1750-1842)-.PORTRAIT DE M"" GRASSINI.

M. R. 636. — T. — Il. 1,27; L. 0.95. — Peinl à Londres, vers 1803. — Legs de l'auteur, 1842. Gravé en manière noire par S. W. Reynolds (Madame Grassini, in the charactcr of Zaira. puhliihcd London 22 july 1806). Voir : Souvenirs de Madame Yiijïe-Lc Brun, Paris, éd. Charpentier, t. Il, pp. 373 et 374 l'hoto tiulloz.


LOLIS LÉOPOLD BOILLY (1761-1845). — UNI: SCÈNE DU LA VIE PUBLIQUE DE M. DE FONTENAY.

M. Ho 470. Signé: L. [ouis] Boilly, fSSS. - T. — H 0,44; L. 0,57.— Don des héritiers de M. de Fontenay, 1874.

Provient de la vente B*oilly»j(Î845, n° 6). Voir H. Harrisse: L.-L. Boilly. Paris, 1898, pp. 29 et 108, cat. n° 283; et P. Marmottan. Le peintre Louis Boilly. Paris, 1913, p.243. La Bibliothèque publique de Rouen possède (coll. Lebcr, ~Photo Lombard.


JEAN - AUGUSTE - DOMINIQUE INGRES (1780-1867).

LA BELLE ZÉLIE (PORTRAIT DE M'"C AYMON).

M. R. 230. — Signé : Imjres, tSu6. — T. - H. 0.5» ; L. O,4!1. — Peint avant le départ de l'artiste pour Home. — Acq. 1870. Provient des collerlions Eudoxe Marcille (vente 1857) et J. Heiset. Gravé par Leseigneur - S. N G.). Voir: H.

Delaborde. Ingres, etc., Paris, 187o, p. 24i et cal. n° lu3 ; et H. Lapauze. Ingres, etc. Paris, 1911, p. 54. Photo Lombard.


.IF.AN-LOI'IS-TIII':OI>OI!I: GÉRICAULT (1791-1824). - ÉPISODE DE LA COI USE DE CHEVAUX LIBRES.

M. IL 1353 (Uit clteval (trî,(',Ié I)(()' des csdaves), - T. - 'II. O,'ftl; L. 0,5t)- - Peint vers hi17. - AccJ. nititl.

Provient d'uiie veiite faite à Paris en avril 18lili. Lilh. par Ph. Zacliarie. Esquisse pOUl' une composition inspirée à l'arliste pai- la course dite des JJ(u'/¡el'i à Rome rl qu'il ii'exécula J'lmais déliiiilivenient. Yoit. Ch. Ciénieul. Géricault.

3e éd. l'aris, 187\1, pp. 100 et 197 el cal. ij' 87. Le Louvre a ac,luis_à la veitte J. Dollfus (1912) une esquisse d'eiisenible pour celle même composition (cal. Clcnienl, u ooj.


-- Louis BOULANGER (1806-1867). — SUPPLICE DE MAZEPPA.

M.~R: 69. — Signé : L. Boulanger, 1S27. — T. — H. 5,25 ; L. 3,90. - Salon de 1827» Don de M. H. Gaugain, 1835. L. Boulanger a exécuté une suite de trois lithographies 'originales sur l'histoire de Mazeppa; l'line, intitulée Supplice de Mazeppa, rappelle très sensiblement la composition du présent tableau.

Celui-ci a inspiré à Victor Hugo une de ses plus célèbres Orientales, intitulée Mazeppa et dédiée à L. Boulanger. Photo Lombard.


PAUL HUET (1803-1869). — VUE GÉNÉRALE DE ROUEN, PRISE DU MONT-AUX-MALADES.

M R. 232. Signé: P. Huet, 1831. — T. — 11. 1,95; L. 2,25. — Salon de 1833. Acq. 1887. Provient de la coll. du baron Ernouf. Ce tableau, peint primitivement pour le Diorama, fut repris plus tard et repeint presque entièrement par P. Huet. Litli. en 1831, avec variantes par P. Huet (pl. 8 des Huit sujets de paysage). Une eau-forte originale de P.

Huet, datant de 1834, montre aussi le panorama de Rouen, mais rappelle moins le présent tableau. voir : G. Planclie.

Etudes sur l'Ecole française. Paris, 1855, t. I [Salon de 1833 j, pp. 179, 218 etss.; Pli. Burty. Paul Huet. Paris, 1869, pp. 27 et 86; et R.-Paul Huet. Paul Huet. Paris, 1911, p. 495 et ss. Photo Bulloz.


Ecole française, XIX" siècle

.JOSEI'II-FEI\JIIXAXI) BOISSARD DE BOISDENIER (1813-1866) EPISODE DE I.A RF.TIIAITIC DE MOSCOU.

M. K. Ou. Sinut'1 : /*'•' Jluitsard, T. 11. l.tii) ; (.. Salon de Don de M. J.-M. Darcel, 1853.

Sif;nal<^ parTh. Gautier dans sa célèbre préface des Fleura du Mal de Cli. Baudelaire. Voir : Il. Marcel. La Peintura /rtiHijuisc au XIX àicclc. Taris s. d. p. !>>. J'/ioto Lombard.


FERDINAND-VlCTOR-EUGÉNE DELACROIX (1798-1863).

JUSTICE DE TRAJAN. -.

M. R.153. - Signé E. Delacroix, 1840. - T. - H. 4,90; L. 3,90. - Salon de 1840. Exp. Univ. 1855. Envoi de l'Etat, 1844. Lith. par Loueur et Challamel. Voir: A. Robaut : L'(Huv)'e de Delacroix, P an s,^188 o, Photo Loi?ibaî~d.


Ecole française, XIXO siècle.

LOUIS-ANTOINE-LÉON HIESENER (1808-1878) — LÉDA.

M. R 39.J. -Signé : L. Riesener, tS40. — T. — H. 1.10: L 1,54. — Salon de J8U. Exp. Univ. 1855 Lees de M. le Comte His de Butenval, 1983. Provient de la enitectioii Villot. Voir : Th. Gautier. Les Beaux-Arts en Europe. 1855.

tableau J 856, t. 31 p. 26. A la vente après décès de Kiesener ( 1879), figuraient deux esquisses et une étude pour ce tabeau (nos 30,31 et 56). Photo Lomfmrd.


JOSEPH DÉSIHK COURT (1797-18651. — HIGOLETTE.

M. R. 121. — Signé : Court. 1844. — T. — H. 1,12; L. 0,80. — Legs de l'amiral Cécille, 1875. Au Salon de 1844. Court exposait un tableau intitulé : Rigolette cherchant à s" ilh'raire pendant l'agence de Camai/l (Eugène Sue, les Mystères dr Pur;*}. Photo Bulloz.


JEAN-FRANÇOIS MILLET (1814-1875) i; , : PoRTBfZT Ô-UN.ÔFFÏCIÉP'PE .^ALÙLIFEV

M. R.-344. —Signé : F. Millet.—T.-H. 0,80; :L:jû,63.^=-l Peint en 1845.

Acq. 1893. Provient du Havre, où Millet a peint des portrails de matins S 4a date indiquée. Gravé par P. Lafond. dans la Rev. de l'Art anc. et mod., t. IV (1898), p. 168. Voir : A. Seiisit!r. La vie et l'œuvre de J.-F. Millet. Paris, 1881, p. 84 ; et P. Lafond. A propos d'uil portrail de Millet, dans Rev. de l'Art anc. et mod., op. cit., p. 167 etss Photo Lombard.


Ecole belge, xix" siècle.

JOSEPH STEVENS (1816-1892). — UN MÉTIEH DE cIIIEN: SOUVENIR DES HUES DE BHUXELLES.

M. R. 430. -Signé: J. Stevens. Brux. 1852. - T. - H. 1,98; L. 3,18. —Salon de 1852. Exp. Univ. 1855. Envoi de l'Elat, 1853. Lith. par Ph. Zacliarie (S. N. U.). Voir: L. Eiia~itt. Le S~iloïi (lic IS:;':1. Paris, 1852, PP; et ss; E. et J. de Concourt. Etudes d'art. Le Salon de 1852. Paris (1893), p.30 , et uaiu Lombard.

Photo Loi~i b a~- d

Paris, 1856, t. Il, p. 220. Photo Lombard.


Ecole française, XIXe siècle

CHARLES-FRANÇOIS DAUBIGNY (1817-1878). — ÉCLUSE DANS LA VALLÉE D'OPTEVOZ (ISÈRE).

M. H. l,i-:!'- Signé DauiJÍ/lml. 1855. - T. — H. 0,88; L. 1,00. — Salon (Exp. Univ.) de 1855. A figuré au Musée du Luxembourg (cat. 1873, n° 5S). Gravé sur bois par Peulot, sur le dessin de Daubigny, dans : F. Hcnriel. C. Daubigny, etc., Paris, 1875. p. 31. Gravé par K. DauLigny et par P. Lafond (S. N. G.). Voir : Th. Gautier. Les BeauxArts en Europe. IS5.r), op. cit., t. II, p. 133 ; et F. Hcnriet, C. Daubigny, etc., op. cit.. p. 31. Photo Lomburcl.


CHARLES-FRANÇOIS DAUBIGNY (1817-1878).

EFFET DU MATIN SUR L'OISE.

M. R. 144. — Signé : Daubigny, 1866. — T. — H. 0,88; L. 1,60. — Salon de 1866. Acq. 1866. Gravé par Brunet-Debaisnes (S. N. G.).

Ecole française. xixe siècle.

JEAN-BAPTISTE-CAMILLE COHOT (1796-1875). — VILLE-D'AVRAY.

M. R. 109. — Signé : Corot. — T. — H. 0,48; L. U,"O..- Peint en 1872.

Acq. 1874 Provient des coll. Dutilleux (vente 1874) et Robaut. Gravé par P.

Lafond et par Brunet-Debaisnes. Voir : A. Robaut. L'Œuvre de Corot. Paris, 1905, t. III, p. 266, n° 2002. Photo Lombard.


Ecolc française, xix1- siècle.

.Iean-HAI'TISTI: Cwm.i.i: COHOT 11796-1875). — Us MATIN A VILLIÎ-D'AVKAY.

M. R. 108 (/.M lilanjts de Villr-d'Amiii). — Signé : Corot. — T. — Il. 1,00; L. 1.:i:L — Salon de 1868. Acq.

1869. Gravé par Morel-Lamy et par Brunel-Liebaisnes. Voir : Salons du W, Bürger, 1861 à 1868. Paris, 1870, t. Il, li. 49t : Marius Chaumelin. l'Art contemporain, Paris, 1873, p. 158; Castagnary. Salons, 1857-1870. Paris, 1892. t. I, pp. 27o et s.; el A. I.obaut. L'Uùioce de Corot, op. cit., t. 111, p. 150, n" lüH i L'n Matin à Ville-d'Avray ; la


Ecole français, XIXe siècle.

F'-::LIX.FHA:-\(:OIS GEOI{(,ES-PJIILIIIEHT ZIEM (1821-1911). - STAMBOUL.

M. l~. Hn. Sig-nÔ: Xiem, Ij4 (et en Iessotis : Xiem). - T. - II. 1,:)3; L. 2,Li. - Salon de 1864. Acq. 18liti.

Lors de son al)i)at~itioii, ee tableau parut. d'une tonalih; trop jaune et d'une lumière trop éclatante. Voir : Salolls cie W. Bùrger, op. cit., t. II, p. 85; et E. About. Salon de 1864. Paris, 1864, p.287. Photo Lombard.


CHARLES CHAPLIN (1825-1891). - LE LoTo. ; >1

M. R. 96 (La Partie de loto). — Signé: Ch. Chaplin. — T. - H. 1,10 ; L. 0,Q £ — Salon de 1865. Envoi de l'Etat, 1865. Gravé sur bois par Vintraut (S. N. G.).

Ce tableau eut. un très grand succès lors de son apparition au Salon. Voir : Salons-de W. Bürger, op. cit. t. Il, pp. 208 et s. et Gonzague Privat. Place aux jeunes !.. Salon de 180a. Paris, 1865, pp. 27 et s. PhoioLombard•


AUGUSTIN-THÉODULE HIBOT (1823-1891). — LE SUPPLICE DES COINS.

M. R 392 (Le Supplice d'Alonzo Cal/Ci). — Signé 1'. Ribot. — T. — H. 1,50; L. 2,09. — Salon de 1807. Acq.

1869. Lith. par Ph. Zacharie (S. N. G.;. Voir : Maxime du Camp. Les Beaux-Arts. aux Salons de. 1867. Paris, 1867, p. 2Ci et s. ; et L. de Fourcaud. Théodule Ribot, Paris, s. d., p. 10. Photo Lombard.


Ecole française, i\' siècle.

Pikrue PU VIS DE CHAVANNES (1824-1898). — INTEII AnTEs ET NATUBAM.

M. H. 379. — Signé : P. Puvis de Chavannes, 1890. - T. — H. 2.95; L.8,30. — Commandé par la Ville de Rouen.

Salon de 1890 (Soc. iat. des B.-A.). Peiulure murale décorant le grand escalier du Musée et que complètent deux panneaux par le même artiste : la Poterie et la Céramii/ue (M. H. 380). Le fond du paysage représente le panorama de Rouen pris de la colline de Bonsocours. Voir : M. Yaehon. [>u"¡s de Charannes. Paris, 18!1';, pp. 157 et ss. Le Musée posséde plusieurs dessins de l'artiste pour rolto composition (M. R. 1147). Photo Lombard.


TABLE DES PLANCHES

1.. - -1, 1.

, ,-,' Pages.

École italienne.- XIVe. siècle.. — Bernardo. Daddi.,—j Deux saints et un donateur. Deux saints et une donatrice. 19 XV" siècle. ■— Le Pérugin.r j— L'Adoration dés mages. 20 Le Pérugin. — Le Baptême de Jésus-Christ ; ,..:;. 21 Le Pérugin. — La Résurrection 22 XVIe sièçle— Matteo Balducci. - La ,Vestale Tuccia subis, sant l'épreuve du crible ■ 23 PauL Véronèse. — Saint. Barnab,é .guérissant les malades 24 XVIIe siècle. — Le Guerchin. - La Visitation .-. 25 ~l .- 77 n, 25 Inconnu. — Portrait d'homme 26 XVIIIe siècle. — FrancescOj Guardi. - Vue delà VillaMédicis. 27 Inconnu. — La Partie de cartes 27 ," -

École espagnole. - XVIIe siècle. — Jusepe Ribera. — Le Bon Samaritain » r\ .■ .) ,-..:, 28.

Velazquez. — L'Homme à la„niappeinoïideY. 29 , "-. École flamande. — XVIe siècle. — Gérard David. —'La.Vierge avec l'Enfant, entourée d'anges et de saintes »} 30 XVII" siècle. — P. P.- Rubens. — L Adoration des bergers 31 École hollandaise. — XVIIe siècle. ':'. Thomas' de La Leçon de musique. V I 'Y. 32 Jan Steen. — Le Marchand d'oiibfies.Y Y" 32 École française. — XVIe siècle. Ecole de Fontainebleau.

Diane au bain. ',' ',,' ., .., 33 XVII" siècle. — Nicolas Poussin. -'Vénus et Enéè 34 Eustache Le Sueur. —' Le Songe de Polyphile .: 35 Jean Jouvenet. — La Mort de saint François 36 Jean-Baptiste Santerre. — Une Gantatrice. 37 XVIII" siècle. — Antoine Pesne. — Portrait présumé de la fille du peintre. 37 Hyacinthe Rigaud. - Portrait de Louis XV en habits royaux. 38


François de Troy. — Portrait de la Duchesse de la Force. 39 Jean-François de Troy. — Suzanne et les vieillards. 40 Nicolas Lancret. - Les Baigneuses 41 Hubert Robert. - Paysage composé 42 Jean-Honoré Fragonard.— Les Blanchisseuses. 42 Jacques-Louis David. — Portrait de Mmo Vigée-Le Brun e XIX. siècle. — Mm. Vigée-Le Brun. — Portrait de Mm. Grassini. 44 Louis Boilly. — Une Scène de la vie publique de M. de ;.: Fontenay. 45 J.-A.-D." Ingres. — La Belle Zélie 46 Th. Géricault. — Episode de la Course de chevaux libres. 47 L. Boulanger. — Supplice de Mazeppa. 48

Paul Huet. — Vue générale de Rouen, prise du Mont-auxMalades 49 J.-F. Boissard de Boisdenier. — Episode de la retraite de Moscou,. 50 Eugène Delacroix. — Justice de Trajan J>1 L. Hiesener.- Léda. 52 -

J.-D Court. - Rigolette 53 J.-F. Millet. — Portrait d'un officier de marine. 54

École belge. — XIXe siècle. - J Stevens. - Un Métier de chien. 55 École française. — XIXe siècle. — Ch .-F. Daubigny. — Ecluse dans la vallée d'Optevoz (Isère). 56 Ch -F. Daubigny. — Effet du matin sur l'Oise. 57 Camille Corot. — Ville-d'Avray 57-/!

Camille Corot. — Un matin à Ville d'Avray • 58_ ; Félix Ziem. Staniboul 59 Ch. Chaplin. - Le Loto 60 Théodule Ribot. — Le Supplice des coins 61 - P. Puvis de Chavannes. — Inter Artes et Naturam.» 62