Pour sortir de l'ornière
Le scrutin d'arrondissement est l'une des causes, peut-être la principale, de la crise politique que nous traversons.
On connait ses défauts. C'est un scrutin de servitude. Il fait subir aux élus la pression des intérêts particuliers et tend à les asservir, ce qui est particulièrement grave a une heure où il faut du courage civique et de l'indépendance de caractère pour défendre, contre tous les égoïsmes ou contre toutes les incompréhensions, les intérêts supérieures de la Nation.
Il conduit les candidats par le jeu des désistements du second tour, à accepter la tyrannie d'alliances électorales la plupart du temps absurdes et illogiques. Il enlève ainsi aux partis leur indépendance et leur liberté d'action. Il empêche de se constituer, dans les assemblées représentatives, une majorité homogène ayant un programme commun de gouvernement et la volonté de gouverner. Il aboutit à des combinaisons éphémères et impuissantes qui se succèdent au pouvoir mais ne l'exercent pas.
Ce sont là des vérités évidentes, et il faut être aveugle pour ne pas les admettre, surtout après l'expérience des événements récents.
Ainsi apparaît, dans toute sa force, la nécessité particulièrement actuelle de la réforme électorale. Tous ceux qui raisonnent en c politiques le reconnaissent pour sortir de l'ornière, il est indispensable de changer le mode de scrutin.
Mais il y a encore, hélas ceux qui raisonnent en c politiciens Une seule question les préoccupe quel est, pour eux, le meilleur moyen d'assurer leur réélection ? Quel est, pour leur parti, le meilleur moyen de s'assurer le plus grand nombre possible de mandats ? Il ne s'agit plus alors de faire les affaires du pays., mais, plus égoïstement, leurs affaires personnelles ou celles de leur parti.
C'est là noua le constatons avec regret la position que le groupe radical-socialiste a prise en s'opposant à toute réforme électorale. Cette attitude lui vaut, d'ailleurs, la réprobation sévère mais justifiée d'un homme qui n'est point suspect d'hostilité à son égard, puisqu'il s'agit de M. Albert Milhaud, membre influent du parti radical, dont il a été longtemps le secrétaire général. M. Albert Milhaud écrit dans L'Ère Nouvelle
c Le groupe radical-socialiste de c la Chambre des députés vient de < se déclarer contre toute réforme < électorale. Victoire Les parlementaires qui ont mené cette < opération n'ont eu en vue qu'un objectif consolider leur situa< tion. Ainsi leur apparait le salut. c Au second tour on assurera le < succès avec l'appui des sociac listes et des communistes. En< suite ? Advienne que pourra Advienne que pourra ? Nous savons déjà ce que, par deux fois, il en est advenu l'impuissance parlementaire, l'instabilité gouvernementale, le désordre dans les finances et dans la rue. Voilà le triste bilan d'un mode de scrutin dont les radicaux socialistes et quelques autres prétendent encore s'accommoder. Ne voit-on pas à quelle impasse tragique nous conduirait une troisième expérience ? A la séance de mardi. l'un de mes collègues, M. Bardon. qui avait été jusque là partisan du scrutin d'arrondissement, a usé d'une formule saisissante c Je préfère encore, a-t-il dit, changer de scrutin que changer de régime. Tel est bien, en réalité, le dilemme qui nous est imposé. Par les maux qu'il engendre, le scrutin d'arrondissement menace les institutions républicaines plus gravement que ne sauraient le faire les ennemis de la République. Et c'est ce péril qui a ouvert les yeux à des hommes longtemps et sincèrement attachés au régime électoral actuel. L'importante majorité de 80 voix par laquelle la Chambre a inscrit le problème à son ordre du jour s'explique par cette pression des circonstances. Il n'est plus possiBle de perséTérer dans les anciens errements. On ferait la partie trop belle aux factieux.
La Chambre a exprimé sa volonté. Il lui reste maintenant à faire passer cette volonté dans un texte. Puisse-t-elle éviter tous les écueils qu'elle rencontrera sur sa route
Les arrondissementiers ne vont PU manquer cela va de soi
de recourir à tous les procédés dilatoires que leur offre le règlement. Peut-être même trouverontils, parmi les partisans de la réforme, le concours d'hommes dont les tendances secrètes sont à l'opposé de leurs déclarations publiques. Les socialistes, dans le passé, nous ont habitués à ces manœuvres décevantes. Mais qu'on y prenne garde Si la Chambre s'avère incapable de faire aboutir un projet en faveur duquel s'est officiellement prononcée la majorité de ses membres. elle ajoutera grandement, par ce nouvel aveu d'impuissance, au discrédit qui la frappe.
Certains adversaires de la Représentation Proportionnelle mettent leurs espoirs dans le Sénat, qui s'est déjà, à plusieurs reprises, montré hostile à cette réforme. Nous voulons croire que ces espoirs seront déçus. Le Sénat comprend des gens d'expérience qui ne sont pas insensibles à la leçon des événements. Et les événements ont démontré, de façon éclatante. qu'avec une Chambre issue du scrutin d'arrondissement, vouloir gouverner devenait une gageure. Au surplus, tout le monde convient qu'il importe de réduire le 1 nombre des députés. Comment y parvenir avec l'actuel mode de scrutin ? Va-t-on se livrer de nouveau à ce découpage de circonscriptions qui est toujours l'oeuvre arbitraire de partisans ? Seul. le scrutin de liste avec R. P. permettra de réaliser, dans l'équité, une réforme que le pays est unanime à désirer.
**•
Le vote que la Chambre a émis est comme une lueur au milieu des ténèbres où nous nous débattons. Enfin, on fait, ou l'on tente de faire, quelque chose On commence par le commencement Nous nous en félicitons. Nous avons toujours dit que, si la réforme électorale ne pouvait être considérée comme une panacée. elle était du moins la préface indispensable à toute réforme de l'Etat, à tout redressement durable. Touchant au terme de son mandat. cette Chambre, qui a connu tant de défaillances et commis tant d'erreurs, ne saurait mieux faire, pour se réhabiliter devant le pays, que de. mener à bien une réforme qui emprunte aux circonstances un véritable caractère de salut public.
Paul SIMON.
Deux navires de guerre italiens
entrent en collision
Six morts, sept blessés
Tarehte. 29 juin. Cette nuit, au cours de manœuvres à feux éteints, les éclaireurs Zéno et Malocello sont entrés en collision. On déplore six morts et sept blessés parmi les membres de l'equipage des deux navires. Les deux bateaux, bien qu'ayant la proue endommagée, ont pu rejoindre le port par leu-s propres moyens.
APRÈS L'ACCORD NAVAL ANGLO-ALLEMAND
LONDRES, PARIS ET ROME SONT ASSURÉS
DE DEMEURER UNIS
Tel est le sens précis
d'une déclaration faite
par M. Baldwin
Londres, 29 juin. Le premier ministre, M. Baldwin, dans un discours prononcé à Bramham-Park, près de Leeds, devant plusieurs milliers d'auditeurs, a précisé cet après-midi, la situation après la conclusion de l'accord naval avec l'Allemagne.
c L'objectivité définie dans la déclaration franco-britannique de Londres du 3 février, a dit l'orateur, demeure notre programme et notre espoir le plus ardent est que l'ensemble de ce programme puisse être réalisé Le pacte naval anglo-allemand n'implique aucune déviation de cette Collaboration pleine et entière entre l'Angleterre, la France et l'Italie, qui fut si récemment affirmée à Stresa. L'accord nous apparaît comme une étape pratique et directe vers la limitation internationale des armements.
c Je regrette profondément les observations d'un ou deux membres de la Chambre des Communes, selon lesquels on ne peut croire à la parole des Allemands..Lorsqu'on essaie d'aboutir au désarmement, que peut-on faire, si l'on ne croit pas ? )n revient à la loi de la jungle et aucun progrès n'est possible.
c Nous devons, a enfin déclaré M. Baldwin, continuer dans l'avenir, comme nous avons fait dans le passé, à suivre sans nous en écarter les sentiers de la paix et de la réconciliation en Europe et partout ailleurs. Le covenant de la S. D N. est le dernier refuge de la politique britannique. Il fuge de la politique britannique. »
AU CONGRÈS CATHOLIQUE DE PRAGUE
L'arrivée da cardinal V erdier à la cathédrale.
UNE GRANDE JOURNÉE NAZIE A BERLIN
LE OUCTEUR GOEBBELS DÉFEND LE PROGRAMME DJ PARTI HITLÉRIEN
L'enthousiasme de la population ne semble pas répondre
au espoirs des leaden
BnuH, 29 juin. Depuis des semai- nes, le ministre Gœbbels, chef du mouvement national-socialiste de Berlin, a mis en œuvre toutes les ressources de la propagande pour que la journée du parti national-socialiste de Berlin, célébrée aujourd'hui, prenne les proportions d'une grandiose manifestation en faveur du national-socialisme et de son Führer.
Le clou de la journée a été un meeting tenu au Palais des Sports de Berlin. 15.000 nazis y assistaient. On y a entendu plusieurs orateurs insister sur la nécessité de maintenir l'organisation du parti. Ce motif a été repris par M. Gœbbels dans son allocution.
€ De toute part, dit-il, on réclame la supprision lu parti national-socialiste. On vient nous raconter: tout le monde est devenu national-socialiste. Nous l'espérons, mais nous n'y croyons pas. D'ailleurs, est-ce que l'église catholique se dissout lorsqu'elle a converti tout le monde ? Le parti, comme l'Eglise, entretient la foi dans le pays. Ce sont les bureaucrates qui réclament la suppression du parti. Ils disent qu'ils sont capables eux-mêmes de protéger l'Etat que nous avons créé. Où étaient-ils ces c ronds de cuir pendant la période de lutte ?
c D'autres nous disent c Vous n'avez pas encore exécuté votre programme x. Je réponds c Nous avons réalisé trois points considérables nous avons fait l'unité intérieure, nous avons ramené le nombre des chômeurs de huit millions à deux millions nous avons rétabli à l'extérieur la souveraineté nationale Il
Tiédeur significative
Malgré l'ordre donné aux Berlinois de pavoiser, le pavoisement était loin d'être général. Souvenir des heures tragiques du 30 juin 1934, le massacre des S A. planait sur la manifestation d'aujourd'hui. L'insistance avec laquelle les chefs nationaux-socialistes ont tenu précisément. en cette journée anniversaire, à célébrer avec éclat l'umté du parti et les liens indestructibles qui l'attachent l'Etat donne l'impression qu'une relation directe existe entre le 30 juin 1934 et ce 29 juin 1935.
UNE RECRUDESCENCE
DE LA LUTTE ANTISEMITE Berlih. 29 juin. Dans un grand nombre d'entreprises de Berlin, a été apposée une affiche de propagandt antisémite qui déclare notamment Nous demandons que les Allemands qui ont des relations avec de. Juifs soient punis de réclusion. quc leurs bien soient confisqués et qu'ils soient expulsés du pays. En cas de récidive. qu'ils soient punis de mort. Les descendants de ces unions doivent être stérilisés. Le Juif vit du mensonge et meurt de la vérité. »
Voir en 2, paire
La débats parlementaires
LE PROCÈS HENRIOT A VANNES les parents de l'accusé sont
Dans une déposition particulièrement émouvante la mère du meurtrier s'écrie
MON PAUVRE PETIT, JE TE DEMANDE PARDON DE T'AVOIR MIS AU MONDE
MICHEL HENRIOT
(Croquis d'audience.)
Vum, le 29 juin (de notre envoyé spécial). La troisième journée du procès Henriot, le monstrueux assassin du Loch, va commencer.
Peut-on, ajourd'hui, essayer de faire le point ? Dans 1 ensemble, il n'est pas douteux que les débats ont, jusqu'à maintenant, été assez favorables à l'accusé. Son attitude, son air hébété, ses réflexes stupides, ses tics nerveux, et aussi la plupart des dépositions qui ont été entendues, ont paru consolider la version de la demi-folie de Michel Hen.riot. Mais, je le signalais hier, comme il s'est transformé, le fils de l'ex-procureur de la République de Lorient S'est-il donc composé un masque ? A-t-il entrepris d'étayer la thèse de sa folie que vont soutenir tour à tour, avec un talent qui s'est déjà manifesté au cours de leurs interventions, ses deux défenseurs. M' Beneix et Me Etienne Legrand ? Je le croirais volontiers, moi qui ai gardé le souvenir du Michel Henriot que j'ai rencontré au Loch, dans la villa tragique, au chevet même de sa victime, puis derrière le char funèbre qui la conduisit de la maison où elle fut si sauvagement assassinée jusqu'à la petite église de Guidel où fut célébré le premier service funèbre. Avec quel sang-froid, avec quel remar- quable esprit d'initiative, quelle vigoureuse force de persuasion il répondait alors aux questions des enquêteurs pour les amener à accepter sa version de l'assasinat par un rôdeur et les engager à se lancer à la poursuite d'un vagabond inexistant Michel Henriot, à cette époque, se montra réellement un merveilleux comédien.
N'est-ce pas une comédie de ce genre qu'il renouvelle aujourd'hui, pour essayer d'atténuer sa responsabilité dans le crime monstrueux qui lui est reproché et gagner la pitié des jurés ? La deposition du commissaire divisionnaire chef de la 13' brigade mobile. M. Peyrousère, qui obtint de lui, en compagnie des inspecteurs Fayggiani et Le Poulennec, les premiers aveux de son crime, a provoqué, sur ce point, une très profonde impression. D'autre part, tandis que les témoignages des docteurs Logres et Thibeaudet, qui soigr.èrent Michel Henriot, au cours de ses maladies de jeunesse, nous ont dépeint le fils de l'ancien procureur comme un déséquilibré quasi-total, le docteur Cellier, dans une très ferme et très précise déposition, a declaré que Michel Henriot n'était pas un dément et que, si les nombreuses tares physiques relevées sur sa personne pouvaient avoir quelque peu diminué sa responsabilité en matière pénale, il n'en demeurait pas moins que l'on pouvait considérer qu'il avait accompli son crime en toute conscience, sachant parfaitement ce qu'il faisait.
Et, quand on se rappelle les témoignages des trois notaires, qui furent cités à la barre, et qui, tous, notamment M' Prod'homme, déclarèrent que Michel Henriot, en toutes circonstances, s'était montré à eux comme un être parfaitement lucide et particulièrement apte à discuter ses affaires et à défendre ses intérêts; quand on a le souvenir de l'empressement avec lequel. au soir même de son crime, l'assassin demanda à son père de télégraphier à la Compagnie d'assurances, pour l'informer du décès de Georgette Deglave 1 et s'assurer ainsi la certitude de tou- cher la prime de 800.000 francs; quand I
on se rappelle tout cela, on ne peut s'empêcher de penser que, non seulement Michel Henriot savait ce qu'il faisait lorsqu'il assommait sa femme à coups de tisonnier, mais aussi qu'il savait pourquoi il commettait ce crime. Telles sont, très rapidement brossées, les impressions que l'on éprouve au seuil de cette troisième audience, au cours de laquelle vont être appelés à témoigner les parents de l'assassin et les parents de la victime.
Le calvaire d'un père
Vakiies, 29 juin. (De notre envoyé spécial.) Au moment où, comme chaque jour depuis qu'a commencé, devant la Cour d'assises du Morbihan.
L'ANCIEN PROCUREUR,
M. HENRIOT
l'évocation de l'affaire du Loch, la foule assiège la porte d'entrée du Parlais de Justice, une automobile s'arrête au bas de l'escalier monumental oui accède jusqu'à la salle des Pas-perdua, et de cette voiture descend un couple de vieillards. L'homme tend le bras à. sa compagne qui marche difficilement et qui monte péniblement les marches de l'escalier M. et Mme Henriot. Cependant que Mme Henriot se retire dans une salle discrète, l'ancien Procureur s'arrête dans les couloirs du Palais pour repondre aux saluts respectueux de ses anciens collègues Son visage amaigri, ravage par les rides, est à peine eclairé par le regard embue de larmes.
L'ancien procureur tient à la main une enveloppe, et lorsque je m'approche pour le saluer à mon tour. U me dit d'une voix mêlée de sanglots « Voyez. Monsieur, jusqu'où peut aller la méchanceté des hommes. On veut me faire payer aujourd'hui, a moi qui en suis déjà la victime, le crime épouvantable de mon malheureux fils. Pendant 15 ans. j'ai occuppé au parquet de Lorient les fonctions de procureur de la Republique, et je ne me suis Jamais soucié aes questions de personnes. J'ai occupé le siège de ministère public selon ma conscience, et de ce fait J'ai heurté fréquemment, au profit de la Justice. des intérêts
wrticuners. On ne m'a pas pardonné tant certains mili^y* -on iaafpwtlance et mon intégrité. Il est des ;ens qui me poursuivent de leur haine. aises la let-re, un billet anonyme evitemment, que je viens de recevoir à Instant de Lorient. 9
Et M. le procureur Henriot me monre une enveloppe sur laquelle je lis a suscription suivante c A Monsieur e Président du Tribunal civil de Vantes, pour remettre à M. l'ex-procureur ienriot. » Ce billet anonyme n'est lu'un tissu d'injures à l'adresse de ancien magistrat.
c Vous voyez, répète celui-ci. quelles laines j'ai laissées derrière moi. » Et e malheureux père s'éloigne en pieu«nt.
L'audience d'hier
Maintenant l'audience est ouverte. tième affluence, même atmosphère. 51 Michel Henriot fait aujourd'hui ians la salle d'audience une entrée liscrète et qui ne provoque aucune nanifestation, il n'en fut pas de même w moment de sa sortie de la maison l'arrêt. Une foule de deux cents peronne-s qui attendait sa sortie, entoura a voiture où il se trouvait, en poussant des cris hostile. Il tallut que les tendarmes de l'escorte, assez nomtreux heureusement, interviennent tour dégager l'automobile et permettre t Micnel Henriot de continuer sa route 'ers le Palais de Justice.
Michel Henriot ne s'est point rasé lepuis l'ouverture. du procès. D n'a toint soigné la petite moustache rousse fui couvre sa lèvre supérieure et qui ombe irrégullièrement sur sa bouche. S continue à affecter l'indifférence. Il emble ne pas s'intéresser aux débats, tomme si ce n'était point son sort qui ie jouait
1 Les enfants qui ne sont pas j à leur place
H sourit cependant lorsque le présitent Papin-Beaufond admoneste un poupe de gamins qui, dans le fond de r salle, sont grimpés le long du mur. 'Le pRÉsmEm. Je demande aux enfente de faire ici un peu moins de gymïastique. Nous ne sommes pas dans un îymnase. du reste, ce n'est pas la place ies enfants dans une salle d'Assises. Ils feraient beaucoup mieux d'aller à 'école.
Enfin, l'audience est ouverte. M' Pyau nom de la partie civile denande au président de vouloir bien, en lertu de son pouvoir discrétionnaire, iécider que M. et Mme Deglave, père et nère de la victime, qui n'ont pas été rites, seront entendus comme témoins. Je président Papin-Beaufond acquiesce, !t run des deux huissiers audienciers, Vt'- Houzet. fait entrer le premier ténain, M. Le Bourhis, agent d'assurances à Lorient.
Les assureurs
La déposition de M. Le Bourhis sera, iu reste, brève. Il reçut un jour, quelques semaines avant le drame, la visite ie M. le procureur Henriot, qui venait ui demander d'assurer la maison de son fils contre l'incendie. L'affaire fut xinclue et Michel Henriot vint luimême, dans le cabinet de M. Le Bourlis, pour signer la police. En excellent 3,gent d'assurances, M. Le Bourhis proposa a Michel Henriot de lui faire une assurance sur la vie. A cette époque, le ils du procureur de la République refusa cette proposition: M. Le Bourhis se le revit plus. Il souligne cependant, sur une question de M' Python, que, jorsqu'il s'agissait de défendre ses intérêts, Michel Henriot se révélait homme i'aff aires retors et habile. Mais il ijoute qu'il considéra toujours Michel Henriot comme un être anormal physi- luement et moralement.
Le témoin qui succède à la barre à IL Le Bourhis. sera M. Marcel Callou. M directeur d'une agence de contentieux à Paris, qui traita avec la ComDagnie c La Paix », les contrats d'assurances au nom de Michel Henriot. M. Dallou, bien qu'il ait des défauts de Bémoire, rappellera que, dans la corespondance que lui adressa Michel 3enriot, ce dernier tint à faire menvonner, dans le texte des contrats, une .lause spéciale qui lui garantissait le paiement de la prime d'assurance, nême dans le cas d'un décès par suite l'assassinat. M. Callou précise du -este que Michel Henriot expliquait MB désir d'obtenir cette clause par le 'ait qu'il habitait une maison complètement isolée et que des rôdeurs passaient fréquemment sur la grève du Loch.
Me Python fait Préciser aux témoin lue c'est dès le début des pourparlers lu'il engagea avec eux que Michel Henriot, qui devait assassiner sa femme un
Le Parlement liquide et s'en va Après le vote de nombreux projets M. Lavai
fait une déclaration, affirmant qu'il saura défendre la démocratie contre les agitateurs, puis il lit le décret de clôture
Paris, 29 juin. La séance de nuit! avait débuté hier par un geste de M. Laval retirant, pour en finir plus vite, les projets sur les crédits militaires.
En troisième lecture, la Chambre reprend le projet relatif aux baux à ferme. La faculté de résiliation suscite une fois de plus une levée de boucliers de la part de MM. Dormann et L'Héveder
Le garde des Sceaux prêche la conciliation et demande à l'assemblée de ratifier le texte Ou Sénat. Mais M Pezet s'y montre peu disposé. En effet, le raisonnement de M. Bérard alleguant la liberté des contractants lui parait pécher par la base. Il ne faut pas oublier que l'un d'eux au moins subit la contrainte des faits Et le député de Vannes, très applaudi, de citer le cas d'une famille du Morbihan, comptant douze enfants, expulsée et ne trouvant pas de ferme, pis encore, pas de toit. On vote et M. Pezet triomphe par 450 voix contre 140, l'amendement Dormann est adopté. Le projet modifié retourne au Sénat.
La garantie de l'Etat
à la Compagnie Transatlantique La Chambre est appelée à ratifier un avenant à la convention passée le 23 novembre 1933 entre l'Etat et la Compagnie Générale Transatlantique. Le projet en discussion comporte l'autorisation pour l'Etat de donner sa garantie à des emprunts à contracter par la Compagnie jusqu'à concurrence d'un certain montant représentant le total des déficits d'exploitation des années 1933-34, compte tenu de la subvention de 150 millions prévue par la convention du 23 juillet 1933. Ces emprunts sont destinés à permettre à la compagnie de reconstituer sa trésorerie et de se procurer les fonds de roulement indispensables au moment où son nouveau paquebot Normandie entre en exploitation.
Cependant M. Mazé, mécontent de la déclaration de M. Laval au sujet des retraités réclame et obtient le renvoi à la commission par 36* voix contre 212 c C'est un vote de surprise s'écrie. outré, M. William Bertrand, ministre de la Marine Marchande. Une manœuvre honteuse •, renchérit M. de Lasteyrie.
c Suspendons la séance, propose le rapporteur nous rapporterons le projet dans dix minutes. »
La Chambre admet cette proposition par 313 voix contre 212.
Une suspension de séance apparaît alors superflue. M. Guy La Chambre monte donc à la Tribune pour multiplier les critiques contre le système contractuel auquel il oppose celui des subventions.
Ni Vincent donne lecture de son rapport et annonce que la commission de la Marine Marchande accepte le contre-projet. M. Candace célèbre l'effort realisé par la Transatlantique, tout en déplorant la situation de la Marine Marchande en général M. Lalmois plus tard, demanda, exigea même cette clause de garantie contre l'assassinat.
Lea parents
L'audition la plus pathétique aura été celle des malheureux parents de Michel Henriot, celle du père, l'ancien procureur, donnant de longs détails sur l'assurance contractée par son fils celle de la mère, surtout, qui, après avoir dit tous les tourments que lui donna son enfant malingre et délicat. présenta ses excuses douloureuses aux parents de la femme assassinée. L'émotion fut à son comble quand Mme Henriot, se tournant vers l'assassin qu'elle ne pouvait s'empêcher de chérir, s'écria dans un sanglot Et toi, mon pauvre petit, je te demande pardon de t'avoir mis au monde >.
(Voir en Informations Régionales ».)
lemand s'érige en défenseur des actionnaires de la societe. M Auguste Reynaut s'élève contre une convention qu'il estime trop onéreuse.
M. Raynaut s'étonne, au surplus, que M La Chambre n'ait pas profité de son passage a la Marine Marchande pour réaliser quelques reformes. M Pezet se fait l'interprète de la commission des Affaires Etrangères, émue en présence de la magnificence de la a Normandie ». création de prestige et de propagande limitée a un seul secteur du monde, alors que If service des oeuvres françaises à l'étranger est si pauvrement doté et que nos services d'information à travers le monde sont insuffisants M. W. Bertrand intervient. M. William Bertrand s'étonne que l'on se plaigne d'être insuffisamment informé alors que le projet a été longuement débattu en commission « J'ai entendu dit-il, avec peine le dénigrement d'une glande oeuvre. alors que de l'autre côte de l'Océan je n'avais entendu que des cris d'admiration. Je regrette qu'une chambre française ne comprenne ce qu'ont compris des étrangers. des concurrents Je lui demande de consacrer par son vote l'admiration du monde entier. s {Applaudissements.)
.et M. Lavat
A ce moment M. Laval se lève. Il a quelque chose à dire au sujet des crédits militaires que le Sénat n'aurait pas eu le temps de voter même si la Chambre en avait terminé.
M. LAVAL. Je peux donner l'assurance à la Chambre que notre sécurité n'en sera pas moins assurée. Usant de la loi de 1922. le Gouvernement prendra ses décisions et ses responsabilités.
Passant à la Transatlantique. M. Laval déclare
9 Je peux donner à la Chambre cette assurance que vraisemblab:ement il ne sera pas besoin de recourir aux décrets-lois Dès que le projet sera voté par la Chambre il sera déposé au Sénat. Je crois que le débat est épuisé. L'assemblée est renseignée, elle sait ce qui lui reste à faire. m
Stimulée par cette objurgation. la Chambre vote sans plus hésiter le contre-projet Guv La Chambre et l'ensemble du projet oe loi.
L'assemblée se range a l'avis du Sénat pour ce qui est du lait et des baux à ferme. M L'Héveder provoque un incident a propos d'un scrutin sur la clause de résiliation pour laquelle il voulait faire reprendre le texte de la Chambre. Il s'en suit un tohu bohu in- fernal qu'il est difficile d'apaiser. Encore une suspension
On finit tout de même oar aborder le projet relatif aux fonds de commerce. M. Domange adjure la Chambre de maintenir ses positions sur le taux de lésion justifiant une demande en réduction. La commission propose 33%. L'amendement Dommange est écarté par 338 voix contre 250. Les 33 sont admis.
L'ensemble adopté, le projet retourne au Luxembourg.
A 2 h. 25, la séance est suspendue UN DISCOURS FINAL
DU PRÉSIDENT DU CONSEIL A 3 h. 30 la séance est reprise, c La parole, annonce M. Bouisson, est au président du Conseil
M Lavai monte a la tribune et lit une courte déclaration.
e Le Gouve:rnement, dit-il a une lourde charge à accomplir, vous le savez, vous en avez mesuré la gravité en me conférant des pouvoirs exceptionnels pour la défense du franc. Nous ferons tout pour remplir un devoir que
les circonstances rendent particulière- ment difficile. Mais pour cela nous avons besoin du concours de tous. Le Parlement a facilite notre action par le vote de lois indispensables, vous avez accompli une œuvre utile et vous méritez la gratitude du pays.
« Récemment, des manifestations se sont produites et ont pu faire croire que nos institufions étaient en pénl. Le gouvernemenf est armé par la Loi. Il saura sans faibiesse en imposer le respect ci tous. La démocratie ne peut se défendre que par l'autorité. Le Gou- vernement, responsable de l'ordre, ne la laissera pas prescrire. Ntel individu, nulle réunion de citoyens ne peut s'en assurer la souveraineté Notre armée a le devoir de défendre le pays. Nous la mettrons en dehors de toutes les tentations et de toutes les propa- gandes L'agitation dont on s'émeut n'a pu naître et se développer que dans le malaise créé par la crise.
« Nous nous attaquerons au mal luimême pour obtenir la reprise,
« Mais cette reprise ne peut se concevoir que dans une Europe apaisée. Nous poursuivrons ci l'ertérieur une politique d'entente et de conciliation Nous allons travailler pour le bien du pays. Nous vous demandons de dire à la nation que les sacrifices qu'elle va s'imposer sont les conditions nécessaires et la garantie de son salut. »
Des applaudissements crépitent Le président du Conseil lit le décret de clôture. La Chambre part en vacances pour quatre bons mois.
M. P.
LA SÉANCE DE NUIT
AU SÉNAT
Paris, 29 juin. La séance est re- prise à 21 h. 45. sous la présidence de M Jeanneney. Le Sénat vote le projet de loi relatif à la création d'un service de ia fabrication des armements.
La séance est alors suspendue. Le marché du lait
La séance est reprise à 23 h. 30. M. Donon dépose le rapport sur l'assainissement des marchés du lait et des resineux. Il expose qu'à l'article 13 concernant les fromages de provenance étrangère, il acceptait le texte de la Chambre. A l'article 5, la commission de l'Agriculture refuse la suppression de cet article et elle propose au Senat une nouvelle rédaction « Les vendeurs dispensés de la pasteurisation. c'est-à-dire vendant moins de 600 litres de lait. devront fournir du lait cru. sain, ayant satisfait à toutes les condi- tions d'hygiène.»
Le Sénat suit sa commission et adop- te le projet par 276 voix contre 1. L'article 5 est donc maintenant le seul différent qui sépare les deux as- semblées.
Le Sénat adopte encore le projet de loi réglant la situation des anciens cotisants des retraites ouvrières et paysannes qui n'ont pu bénéficier des dispositions de la loi sur les Assurances Sociales. Puis il reprend la discussion du projet de loi relatif à la réduction du prix des baux à ferme. Le Sénat adopte le texte de la Chambre, sauf à l'article 2 où il maintient le droit réciproque de résiliation pour le propriétaire et le fermier.
La. séance est alors suspendue. La dernière reprise
La séance est reprise à 3 h 15 et le Sénat reprend la discussion sur le projet de loi relatif aux fonds de commerce. Sur la proposition de son rapporteur, M. Maulion. il adopte le texte de la Chambre.
Le décret de clôture
Puis M. Léon Bérard, garde des Sceau, monte à la tribune pour lire le décret de clôture.
GROUPES MOTO-POMPES
complets en ordre de marche (sont tvyouteri.) I92O
"BERNAKDfflOTEURS"
SURESNES-SEINE
UNE BRETONNE VOULAIT
MOURIR
AVEC SES
ENFANTS
On a pu les sauver
LE Havre (de notre correspondant particulier)
Un darme de la neurasthénie, comme on en voit trop souvent. Une mère malade qui préfère la mort et l'odieux contenement d'entrainer avec elle ses petits dont les yeux ne savaient encore que sourire à la vie
Au premier étage du 71 bis, du quai de Southampton. habitent M. et Mme Scuderer et leurs enfants, Henriette. 7 ans, et Jean, 18 mois.
Le mari est navigateur à bord de Y Ile-de-France, et, par conséquent, en mer actuellement.
Depuis quelques jours, on n'avait pas éte sans remarquer un certain état de nervosité chez Mme Scuderer qui, âgee de 34 ans, est originaire de Premelin (ministère). On l'avait même entendue manifester, à plusieurs reprises, l'intention de se suicider, mais on n'y avait pas pris garde.
Or. ce matin, un voisin, M. Marzin. ne fut pas peu surpris d'entendre des cris qui provenaient du logement de Mme Scuderer. Il prêta l'oreille; c'était la petite Henriette qui criait, qui geignait plutôt c Le gaz Le gaz » Nul donte, la pauvre mère avait mis à exécution ses funestes projets. M. Marzin n'hésita pas. Accompagné d'amis, il pénétra dans le logement où régnait déjà une forte odeur de gaz. Le tuyau de la cuisnière avait été débranché, et Mme Scuderer attendait, étendue, entre ses deux enfants, sur un coussin qu'elle avait placé au pied du lit c pour que la mort vienne plus vite. »
On s'empressa. On ouvrit les fenêtres et on prodigua les premiers soins aux malheureux dont l'état n'était, fort heureusement, pas grave.
Vu leur âge. Henriette et Jean Scuderer ont été aussitôt transportés à l'hospice général A sa demande, leur mère est restée chez elle où des voisins la soignent.
LE DUEL ENTRE MM. CHIAPPE ET GODIN A EU LIEU HIER Paris. 29 janvier. Une rencontre entre MM. Chiappe et Godin, ancien président du Conseil municipal, a eu lieu, ce matin, à Paris, à 8 heures 30, dans une propriété privée.
Deux balles furent d'abord échangées, au commandement, sans résultat. Les pistolets ayant été rechargés, M. Godin tira immédiatement après le commandement de Feu », et essuya ensuite le coup de feu de M Chiappe. qui l'atteignit à la partie supérieure droite de la hanche droite. face externe. Le combat prit fin, les adversaires ne se sont pas réconciliés: la blessure de M. Godin est sans aucune gravité.
LA PLUIE
CAUSE
AU JAPON
UN VRAI
CATACLYSME
Nombreuses victimes Toxio, 29 juin. Des pluies torrentielles se sont abattues sur le sud-est du Japon et ont causé des dégàts considérables principalement dans la région de Kyoto. Huit cours d'eau ont débordé, trente-deux ponts ont éte emport6s, huit personnes ont peri noyées, 1.700 enfants d'une école qui menaçait de s'effondrer sous la poussée des eaux ont du être transportés d'urgence en camions automobiles dans un lieu sûr pour échapper au danger La troupe a éte mobilisee pour porter secours aux sinistres.
A Osaka. 60.000 maisons ont été inondees. On compte dix tués et quatre manquants, 165 maisons se sont effondrées, vingt ponts on: été emportés. Au nord de Kiou-Siou, les services ferroviaires et téléphoniques ont éte interrompus, mais pourront être rétablis dès aujourd'hui après-midi.
Des pluies torrentielles sont tombées aussi dans la région de Kansaï. dans le sud-est du Japon, ainsi que dans l'ile Kiou-Yzou. A Kyoto, les recoltes sont détruites sur de larges superficies le chemin de fer, le téléphone et le télégraphe ne fonctionnent plus dans la région de Kansaï. A Kyoto, trente maisons ont été détruites. LOURDES
LA MONTAGNE
ET LA MER
NOTRE VOYAGE POPULAIRE A L'OCCASION DU PÈLERINAGE NATIONAL
N'hésitez pas à demander à l'Offle» des Voyages de l'Ouest-Eclair, 3», rue du Pré-Botté, Rennes (tél. 36-75>, sa notice détaillée sur la magnifique excursion des 17, 18. 19, 20 et 21 août t Lourdes, aux Pyrénées (avec Gavarnie) et à la Côte Basque (avec Biarritz).
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JTTRIDIQUKS
Contentieux, procès. affaires litigieuse*. baux, loyers, successions, Impôts, etc. Envol des renseignement* contre maãla- d° S f> 50 adressé à l'ouest-Eclair..
Feuilleton de L'Ouest-Eclair
du 30 juin 1835 11
SAINT- CYGNE
rr"n DJEmiLflH l'encuameresse ROMAN
Ouarda me conduit au cours, mais lle ne m'a jamais accompagnée dans une visite chez des Françaises.
Elle n'ajouta pas que la simplicité ^•uiareale des mœurs, plaçait, dans les milieux arabes, les servantes auprès de leurs maîtresses, aussi bien au salon u'à la cuisine et que, pour la pauvre nourrice, il s'agissait, aujourd'hui. 'une vraie révolution du palais. Heureusement, le thé à la menthe, bien sirupeux, préparé par la Maltaise. dattes fourrées et glacée8. les crèmes pistachées dans leurs cassoettes de nougat, calmèrent les scruet l'amour-propre de la négresse. Adèle et Pausta lui parurent élégantes, 'office aussi bien tenu qu'une salle à maager, bref, une compagnie distinguée.
Aussi, lorsque Adèle apporta le pla- teau
Ça va. dit-elle à Mlle Juleville qui l'interrogeait d'un signe.
Mlle Ben Lamine comprit; émue encore de ce tout petit drame et. s'adressant a la femme de chambre Il ne faut pas en vouloir à ma nourrice.
Elle est très gentille, elle mange, elle rit Mademoiselle n'a pas à se préoccuper d'elle.
Au lieu de faire de la musique, les jeunes filles bavardaient
En France, demandait Monique, quand, pour la première foia, vous avez enlevé votre voile, cela ne vous géna-t-U pas ?
Je m'y suis vite accoutumée, chacun est si libre à Paris
On devait pourtant vous regarder. Djemilah rougit légèrement
Je ne sais pas.
Dans le salon voisin, la pendule marquait six heures un quart. Mlle Juleville devenait un peu nerveuse. Son scrupule augmentait. une sorte de petit remords.-
Son oreille attentive perçut un pas dans le jardin, mais le crépuscule et les branchages ennuageaient le vitrail, tandis que des lampes douces éclairaient la véranda.
Monique échangeant un regard avec Annie, parlait avec une volubilité factice. Un faux amour-propre, a ce moment, arrêta seul les deux amies. Mlle Juleville entendit s'ouvrir la porte qui fait communiquer le jardin avec l'extrémité opposée du rez-de-chaussée. Assise de proftl, sa tasse de thé entre les mains, Mlle Ben Lamine recevait directement la caresse d'une lumière roeée; le petit bruit de la porte se refermant ne l'incita pas a tourner la
tête seule, les femmes de service pouvaient circuler de ce côte.
Le jeune homme, guidé par l'éclairage de la véranda, fit quelques pas dans les salons obscurs, reconnut Mlle Ben Lamine, s'arrêta.
Personne pour lui venir en aide Annie et Monique paraissaient absor- bées par la conversation.
Sa joie de revoir le visage délicieux était étranglée par la crainte de déplaire, pourtant, il était attendu. Il s'avança dans l'ombre, la laine des tapis étouffait le bruit.
Mlle Juleville te len, affectant l'étonnement
Landry
Monique observait Djemilah.
La jeune Arabe poussa un cri, laissa échapper la tasse qui roula sous ses pieds, rabattit vivement sa voilette, recula jusqu'à la muraille. Elle tremblait de surprise et de colère.
Landry s'arrêta net
Je vous dérange, pardonnee-moi. Je m'en vais.
C'est Monique qui Intervint
Pas sans explication, tout de même I Attendez cinq minutes. Mlle Ben Lamine, les dents serrées, sur le point de s'enfuir. d'appeler Ouarda, plaquait farouchement son col de fourrure autour du crêpe qui la mas- quait.
Mlle Juleville, qui ne s'attendait paa I à une aussi violente réaction, etait cruellement embarrassée.
Il fallait en sortir
Djemilah. fit-elle, M. des VanneHères n'est paa un inconnu pour voua. Il a eu l'honneur de vous faire danser à Aix-le-Balns; il désirait si vivement vous présenter ses hommages que. sans l'avertir toutefois, J'ai cru, J'ai supposé..
Et Monique, avec autorité
Si vous étiez à Paris, le recevriezvous comme cela ?
La logique de l'argument calma un peu Mlle Ben Lamine.
Landry, confondu, protestait de son ignorance
Je ne savais pas vous rencontrer, j'en éprouve un plaisir immense; mais, si ma présence doit vous offenser..Le visage du jeune Français exprimait une déference, une sincérité indiscutables.
Annie ramassait la tasse et la cuillère, puis, s'emparait des mains de Djemilah
Petite amie, gentille petite amie, ne soyez pas bouleversée à ce point 1 M des Vanneliéres vous a vue. il a causé, dansé avec vous. vous vous êtes promenés ensemble, vous avez déjeuné face à face sur le bateau alors, vraiment, pourquoi ? pourquoi ?
C'est plus fort que moi, murmura-t-elle.
Mlle Régilis lui rappela
Ces dames expliquaient, l'autre jour, chez Mme Berne, que le voile ne vous était pas imposé par une prescription coranique, qu'il était le fruit d'une coutume destinée primitivement à dif- férencier les femmes de la haute so- ciété d'avec les servantes. à les prié- ger contre les grossièretés populairea Annie appuyait S'il se fut agi d'un principe reli- gieux, croyez bien que jamais je ne me serais permis.-
Bien mieux, reprit Monique, vous le supprimez lorsque vous voyages en Europe, sachant que, parmi nous. Il ne comporte plus de signification. En ce moment, vous êtes au milieu de Fran- çais, vous êtes en France, vous avez devant vous un garçon bien élevé, un
gentilhomme auquel son éducation a donné l'habitude de regarder avec respect le visage des femmes.
Pour nous. approuvait Landry, le voile serait plutôt une cause de trouble. une gène causée par l'énigme.-
Sa voix trembla pour ajouter Si je ne vous avais pas vu£. je pourrais croire qu'à soulever cette écharpe on court vers la déception. mais vous étiez si simple, la-bas 1 Mlle Ben Lamine, ses mains dans celles de ses amies, s'était rassises sur le divan.
Voyons, Djemilah. disait Mlle Régilis, enlevez ce volle Si vous vous obstinez & dérober votre visage, M. des Vannelières supposera en vous la plus astucieuse des femmes, une coquette ultra-raffinée 1
Une coquette 1
Brusquement. Mlle Ben Lamine rejeta son masque ses yeux d'étoiles renétaient l'indignation.
Elle répétait
Coquette 1 Nous ne le sommes que pour nos maris 1
Heureux hommes répliqua Landry en s'inclinant.
La gêne avait disparu ils se mirent à causer tous les quatre avec l'entrain de leur Age.
Annie et Monique lançaient la balle. le jeune homme lg relevait brillamment Mlle Ben Lamine riait. jouissait de ces fusées d'esprit, pièce d'artifice éclatant en son honneur.
Ce jeune homme mettait toutes choses à ses pieds
Chez nous, disait-il, une Jeune fille ne subit jamais l'autorité absolue de sa famille. L'homme qui l'aime s'efforce d'être distingué par elle, de conquérir son cœur.
Elle avait bien lu cela dans quelques
romans, mais les livres et la vie n'ont pas le même accent.
Landry continuait
En France, le jeune homme e fait sa cour ». ce qui revient à dire qu'il traite la femme comme sa souverains Hum hum I fit Annie.
n en est. dit Monique, qui juge- raient cela c coco s.
c Coco » ? Djemilah ouvrait plus grands ses grands yeux; coco » J Qu'est-ce que cela veut dire ?
Et de le lw expliquer avec des' rires coco, naïf, vieux jeu. mode sentiment tale et surannée, sujet de pendule. Elle retint « sujet de pendule ».
Ma tante, Lia Chedlya, dit-elle, et pouffant à son tour, est « sujet de pendule ». sur certains points; lorsque. vous viendrez à Dar Ben Lamine, voott ferez sa connaissance.
Elle paraissait tout juste asaet Euro- péenne pour ne rien perdre de sa ffTftM orientale.
Adèle avait apporté le muscat et lm biscuits
Quand elle revint à l'office, Ousnta l'interrogea de la tète
Prenez patience, dit la femme de chambre, ils ne sont pas pressés, Us s'amusent bien tous les quatre.
La négresse ne comprenait pas, mais U était tard, une intuition lui fit prêter l'oreille Elle attrapa la bande de crêpe qui pendait sur le dossier de la chaise, s'y enroula la tête par deux fois, drape fébrilement son haOt bousculant Adèle, ouvrit d'un coup Ift-vporte du salon
Djemilah c'était un cri de détresse, de désespoir Djemilah 1 u »or..)
Copyrlgn. Dr Saint-Cygne. 1W*.
LA CHAMBRE DE COMMERCE INTERNATIONALE
A CLOS SES TRAVAUX
Elle se prononce
pour la stabilisation du taux des changes sur la base de For Paris, 29 juin. Le Congrès de la Chambre de Commerce internationale, s'est terminé ce matin. La séance a été présidée par M. Clémentel, ancien ministre. président d'honneur, fondaheur de la C. C. I. qui a prononce un discours dans lequel il a affirmé la nécessité de maintenir le plus haut possible le sentiment de communauté internationale que créent les échanges entre les pays.
Les résolutions rédigées après les travaux des différents groupes furent ensuite mises aux voix. Toutes furent, sans difficultés, adoptées à l'unanimité des assistants. La plus importante est cellE qui a trait à la politique monétaire elle est ainsi conçue
T a Chambre de Commerce internationale déclare que la stabilisation des eux de; changes sur la base de l'or est indispensable ci la restauration économique effective du monde. Par conséquent, la Chambre insiste vivement auprès des principaux gouvernements ir.téressés pour qu'ils entrepren- tient immédiatement les consultations nécessaires en vue de la conclusion et de la mise en vigueter d'un accord de stabilisation provisoire et cela afin de permettre aux gouvernements de prenne dans le délai le plus court possible toutes les mesures propres à assurer l'adaptation de leurs politiques économiques et financières nationales aux besoins du fonctionnement stir et durable d'un étalon or international. Le Congrès a, en outre, adopté deux résolutions sur la protection des infor- mations de presse et sur la réglementation internationale de la publicité Le prochain Congrès se tiendra, dans deux ans. à Berlin.
Le Grand Prix de Rome de Musique
Paris, 29 juin. L'Académie des Beaux-Arts a procédé, cet après-midi. au jugement de concours de composition musicale. Le grand prix de Rome de musique a été voté à M. René Challan, né le 12 décembre 1910. à Asnières, qui l'an dernier avait obtenu le deuxième second gra.ic? prix.
Le premier second grand prix a été voté ensuite à M. Pierre Maillard-Verger, né à Paris le 5 décembre 1910, et le deuxième second grand prix à M. Marcel Stern, né le 4 novembre -1909 à Paris. L'Homéopathie, médecine de demaln La sicence progresse à pas de géant. Hier encore les vieilles méthodes de traitement s'offraient seules aux malades. Les plus avisés ont aujourd'hui découvert l'Homéopathie, qui a déjà guéri des milliers d'entre eux. dont certains réputés incurables. Demain, tout le monde se soignera par l'Homéophathie Supérieure du R. P. Collet, dominicain. docteur en Médecine, et chacun regrettera d'avoir tant attendu pour profiter des bienfaits d'une cure simple, facile à suivre, peu coûteuse et efficace. Documentation détaillée adressée gratuitement sur demande aux Laboratoires Homéoplea (Serv. A. 5). 28. boulevard Jules-Guesde. à Saint-Denis (Seines. UN NOUVEL ENTRETIEN DE M. TITULESCO
AV EC M. LAV AL
Paris, 29 juin. M. Titulesco, ministres des Affaires Etrangères de Roumanie, a eu, cet après-midi, vers 16 heures, un entretien d'une demi-heure avec M. Pierre Laval. Le président du Conseil et l'homme d'état roumain ont procédé à un très bref échange de vues sur les différents problèmes de politique européenne actuellement en suspens.
M. Titulesoo partira demain midi, à la gare du Nord pour Londres où il séjournera pendant une dizaine de jours. Il reviendra ensuite à Paris où il rencontrera probablement à nouveau M. Pierre Laval.
M. Titulesco avait présidé à la légation roumaine un grand déjeuner en l'honneur de MM. Fabry, ministre de la Guerre. Piétri ministre de la Marine et des généraux récemment décorés par le roi Carol de Roumanie. DÉPLACEMENTS MINISTÉRIELS MM. Maupoil et Rivollet à Bruxelles
Bruxelles, 29 juin. MM. Maupoil et Rivollet, ministre et ancien ministre des Pensions, invités par l'Association franco-belge des anciens prisonniers de guerre sont arrivés au début de l'aprés-midi et ont été reçus par les autorités belges.
M. Maupoil. ministre des Pensions, accompagné de M. Rivollet, ancien ministre et de plusieurs membres de la Fédération Française, s'est rendu à la crypte royale de Laeken où un pieux hommage a été rendu à la mémoire du roi Albert.
Un peu plus tard. M. Maupoil a déposé des fleurs sur la tombe du Soldat Inconnu. Une cordiale réception à l'Hôtel de Ville a suivi.
M. Lion cirera
Metz, 29 juin. M. Léon Bérard, garde des Sceaux, se rendant à Vian-'den, dans le grand duché de Luxembourg, pour y représenter le Gouvernement à l'inauguration d'un monument à Victor Hugo, est arrivé ce soir er gare de Metz.
Le ministre cet reparti pour le Luxembourg par la route.
PARIS, 30 juln, 3 heures du matin.
LE TRANSPORT DES VINS
Le Conseil supérieur
des chemins de fer s'oppose, malgré le ministre,
à une prorogation
de la réduction dea tarifs
PARIS, 29 juin. Le Conseil supérieur des chemins de fer convoqué d'urgence à la demande du ministre des Travaux publics s'est réuni ce matin au ministère des Travaux publics. Au mois de décembre 1934 et malgré 1 deux avis défavorables du Conseil suI périeor des chemins de fer. le Conseil des ministres avait imposé aux reseaux | une réduction temporaire des tanis de transport des vins à grande distance. réduction de 33 jusqu' au 31 mars^ 1935 et de 25 jusqu'au 30 juin Pour l'avenir. une proposition des reseaux comportant divers aménagements et des améliorations sensibles sur la tarification antérieure de transport des vins avait fait l'objet d'un avis favorable de la Commission permanente du Conseil supérieur des chemins de fer et doit entrer en vigueur le 1" juillet.
En raison de la gravité de la crise viticole. le gouvernement a néanmoins demandé aux réseaux de proroger pour trois mois la réduction temporaire dont l'application doit cesser le 30 juin. Les grands réseaux ayant refusé de déférer à cette invitation, le Conseil supérieur était à nouveau saisi de la question, mais il a estimé que la prorogation de réduction demandée ayant pour effet d'aggraver de 20 millions le déficit du fonds commun, il n'y avait pas lieu de donner suite à la demande du ministre des Travaux publics. Il a. par 43 voix contre 2 et 15 abstentions, émis un avis défavorable à la mesure proposée.
Invité par le ministre à une deuxième délibération. le Conseil supérieur a purement et simplement maintenu son avis défavorable. Il appartiendra maintenant au gouvernement d'apprécier s'il doit, malgré le déficit du fonds commun passer outre aux deux avis formellement exprimes par le Conseil supérieur des chemins de fer Ce dernfer à
Ce dernier se réunira à nouveau le 10 juillet pour examiner les proposi- tions de nouvelles tarifications des petits colis et des voyageurs.
LES VITICULTEURS
RZÇUS PAR M. LAVAL PARIS, 29 juin. Les délégués de toutes les associations viticoles de France et de l'Algérie, qui étaient accompagnés de nombreux parlementaires. ont été reçus par M. Laval, président, assisté de M. Cathala. M. Barthe a appelé l'attention du chef du Gouvernement sur la gravité de la crise viticole, et lui a exposé les résolutinons adoptées à l'unanimité par tous les viticulteurs, tant pour les vins de consommation courante que pour les vins d'appellation d'origine. Il a demande à M. Laval de prendre la décision d'ensemble avant les vendanges. L'Ecole
des Hautes Etudes Commerciales reçoit la Légion d'honneur
PARIS, 29 juin. L'Ecole des Hautes Etudes Commerciales a reçu officiellement, cet après-midi, des mains de M. Lebrun, président de la République, la croix de la Légion d'honneur. M. Mario Roustan. ministre de l'Education Nationale a proclamé le douloureux palmarès des élèves de l'Ecole morts pour la patrie. Le chef de l'Etat a répondu par une allocution, puis il a épinglé la croix sur le coussin de l'Ecole.
Les obsèques des victimes
de l'accident d'hères
Hyères. 29 juin. Lec obsèques des quartiers-maîtres Ernest Desprès, âgé de 23 ans, et Jean Labat, même âge, victimes de l'accident d'avion de La Motte, près d'Hyères, auront lieu à Toulon, les corps ayant été transportés à l'hôpital Sainte-Anne. La municipalité d'Hyères a adressé ses condoléances au ministère de la Marine. Après les obsèques, la dépouille mortelle d'Ernest Desprès, qui était originaire de Saint-Père (Ille-et-Vilaine), sera dirigée sur Saint-Malo.
UN ANCIEN MINISTRE CHINOIS ENTRE DANS LES ORDRES Il avait été le délégaé de son pays la Conférence de la Paix
BRUXELLES, 29 juin. Aujourd'hui a eu lieu dans l'antique abbaye de Saint-André-les-Bruges, à Lophem, en présence de hautes autorités belges et étrang. res et du docteur Lin Chin Han chargé d'affaires de la légation de Chine, l'ordination du R. P. Dom Pierre C^lestin Lou Tseng Tsiang, ancien premier ministre de Chine, qui joua un rôle important da:.s la diplo- matie internationale. Il fut notamment le délégué de la Chine à la conférence de la paix.
l1entré dans son pays, i' fut le protecteur de la religion catholique, puis ayant perdu sa femme, se décida à entrer dans les ordres. Ayant fait part de sa détermination au roi Albert pour qui il avait une vive admiration, Il prit l'habit religieux le 4 octobre 1927 au cours d'une cérémonie solennelle, en présence du corps diplomatique accrédité à Bruxelles.
UN MARIAGE
« BIEN PARISIEN » LE P£RE « LA CERISE » A EPOUSE HIER
UNE NORMANDE
EPICIERE
Paris. 29 juin. M. Biligot, plus connu des Parisiens sous son deuxième nom du « Père la Cerise », a épousé, ce matin, dans la petite église Sainte- Marguerite, Mlle Hérault, une Normande, épicière au marché Saint-Germain, mariage bien parisien, si l'on fait état de la personnalité du nouvel époux, type parisien original qui eut tenté Steinlen ou Willette. Le Père la Cerise, après avoir vaillamment combattu aux colonies et gagné la médaille militaire, se couvrit de gloire sur les champs de Courses, non parce qu'il y accomplit des chevauchées magnifiques. mais simplement parce qu'il y gagna une véritable fortune, plusieurs cen- taines de mille francs, dit-on. Le différend Borotra-Poulain est réglé
PARIS. 29 juin. On nous commu- nique le procès-verbal suivant « A la suite d'une lettre rectificative parue dans l'Auto, sous la signature de M. Borotra, M. Didier Poulain, se jugeant offensé par deux phrases de cette lettre, a adressé a M. Borotra, deux témoins MM. J. Joseph Renaud et Jacques Goddet; M. Borotra a prie MM. le général Alvin et René Lacoste de le représenter.
Les quatre témoins se constituant en jury d'honneur ont étudié minutieusement l'affaire et en sont venus aux conclusions suivantes
« 1" M. Borotra a ecrit les deux phrases incriminées parce qu'il avait pensé que M. Didier Poulain mettait en doute sa sincérité sportive 2o M. Didier Poulain n'a jamais entendu mettre en doute la sincérité sportive de M Borotra Il Dans ces conditions, les quatre témoins déclarent que les deux phrases incriminées doivent être considerées comme nulles et non avenues.
« L'affaire est définitivement close. « Signe, pour M. Borotra général P. Alvin. R. Lacoste; pour M. Didier Poulain J.-Joseph Renaud, J. Goddet. »
La renaissance du gaélique M. DE VALEP.A
VEUT INTERDIRE L'ANGLAIS COMME LANGAGE COURANT Dublin, 29 juin. Un plan destiné [ à favoriser la renaissance du gaélique, a été esquissé aujourd'hui par M. de Il Valera au Congrès des Etudiants irlan- dais. Le président de l'Etat libre a notam- ment déclaré que l'anglais devait ètre prohibé comme langage courant dans les districts où la population parle en majorité le gaëlique.
ECONDUIT, UN JEUNE HOMME TIRE SUR SA FIANCÉE
Pais il tente de se suicider BORDEAUX, 29 juin. On mande de Libourne qu'au château de Coupry, à quelques kilomètres de Saint-Christophe-des-Bordes, un drame s'est déroulé hier soir. Furieux de se voir éconduit par Mlle Duesco, qu'il demandait en mariage, Jean Chapouille, à la suite d'une longue discussions t:-é sur elle une balle de revolver puis 3 tourné l'arme contre lui-même. La jeune fille est blessée à la tête. Le meurtrier est dans un état déses- péré.
Si la chaleur vous accable
RICQLES vous soulagera LA CHALEUR
38 à Avignon
Avigkow, 29 juin. La température a atteint, à Avignon, 38° à midi. On prévoit que le maximum de la journee sera plus élevé. Une pareille température n'a jamais été enregistrée au mois de juin dans la région.
Des bois en feu
Dracugihh, 29 juin. Un incendie s'est déclaré jdans les bols de Fonlade et s'est développé, dans des proportions inquétantes, risquant ce couper la route nationale dans les environs de Flassans. Des secours, rapidement organisés. ont arrêté, de ce côte. la marche du sinistre, mais le feu s'est étendu vers les bois. Cinquante hommes de troupe ont été envoyés de Draguignan pour le combattre.
VICTOR HUGO FÉTÉ PAR SA VILLE NATALE Besahçoh, 29 Juin. A l'occasion du cinquantenaire de la mort de Victor Hugo, de grandes fêtes se sont déroulées à Besançon, où le poète naquit le 23 février 1202.
les Rentiers de l'Avenir Société Mutuelle de Retraites, fondée en 1899, 30, rue des Dames. PARIS: capital et réserves 48 millions de francs. CONSTITUTION D'UNE PENSION EN QUINZE ANS par versements de 40 fr. par an et par Livret On peut souscrire de 1 à 80 Livrets à tout âtre. Reversibilité en cas de décès. PENSION ACTUELLE 18 DU CAPITAL VERSE PAR LE SOCIETAIRE. La pension a été payée pendant toute la guerre.
Représentants sérieux demandés. LA REVISION DES PENSIONS Les Anciens Combattants exposent leurs doléances à M. Laval
PARIS, 29 juin. La Confédération nationale des anciens Combattants et Victimes de la Guerre communique la note suivante
A 1H suite des nombreuses entrevues qu'il a eues avec M. Maupoil,- ministre des Pensions, le Bureau de la Conféderation nationale des anciens Combattants et Victimes de la Guerre a été reçu par M. Lavai, président du Conseil.
Le Bureau confédéral a fait observer au président combien les mesures préparees par le Ministre des Pensions seraient douloureusement ressenties par les anciens Combattants, non parce qu'elles tendent à supprimer les i abus en matière de pensions. ce que les anciens Combattants ont eux-mê- mes réclamé depuis longtemps. mais parce qu'elles semblent répondre à certaines campagnes de presse qui ont pu laisser croire qu'un grand nombre :le pensions avaient été abusivement accordées. Une extension de la loi du il mai 1933 en matière de révision de pensions devra en tou'. cas, et c'est ce ïu'a indiqué le Bureau confédéral. avoir pour corollaire, d'une part la recherche et la suDDression des abus
dans tous les autres domaines, et d'autre part la possibilité pour les véritables anciens Combattants frappés de forclusion d'obtenir la reconnaissance de leur droit à pension.
UN BUSTE DE COURTELINE
INAUGURÉ A PARIS
Paris, 29 Juin. L'inauguration du buste de Courteline, élevé à l'intersection du boulevard de Picpus et de l'avenue de Saint-Mandé, à quelques pas de la maison où habitait l'auteur de Boubouroche », a eu lieu cet aprèsmidi.
DANS TOUS LES CAFÉS Un Quart
EVIAN
Le travail des postiers
le dimanche
Les déclarations de M. Mandel aux délégués de l'Union Féminine Civique et Sociale
Paris, 29 juin. Le ministre des P. T. T. communique M. Mandel, ministre des P. T. T., a reçu une délégation de l'Union Fémi- nine Civique et Sociale, qui lui a été présentée par M. Lerolle, député. Elle est venue l'entretenir de la question de l'ouverture des bureaux de poste le dimanche, le ministre a exposé à la délébation les raisons pour lesquelles il avait pris cette mesure dans l'intérèt des usagers.
D'ailleurs, dans toutes les villes où, après un mois d'essai, le Conseil municipal a exprimé le vœu qu'on ne poursuivit pas l'expérience, il est revenu sur la mesure et il contineura de le faire chaque fois que la municipalité intéressée le demandera. Il n'y a du reste que 250 agents occupés le dimanche et grâce à l'institution d'un système de roulement, ceux-ci ne font pas au total une heure de service de plus que leurs camarades. Au demeu- rant, le ministre vient de donner des instructions pour qu'aucun agent ne soit employé le dimanche plus d'une fois par trimestre.
Les membres de la délégation en ont pris acte et ont vivement remercié M. Mandel de ces déclaration».
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ENFANT MARTYR
Dévoré par les vers, il est sauvé par les Bonbons Vermifuges Lucas. Contre les vers, Constipation, Insomnie, Toux, Manque d'appétit des enfants, etc. Exigez ce merveilleux remède Bonbons Vermifuges Lucas 6 fr. Toutes Pharmacies.
LA PUNAISE IMMONDE ne se montre pas le jour. Elle se cache en de profonds repaires. Un badigeonnage au Rozol, poison chimique foudroyant, est le seul moyen sûr et certain de les détruire à tout jamais, ainsi que leurs œufs. 6 fr. 95 le flacon. Toutes Pharmacies, Drogueries et Marchands de couleurs, etc.
Aurons-nous la Paix ?
Pouvor.s-nous espérer que les mites nous laisseront tranquilles ? Oui si nous tuons infailliblement avec la THOMALJNE (20 ans de succès). Ph. Drog. Lat GROSSERON, Nantes. LES JAPONAIS AURAIENT VIOLÉ LA FRONTIÈRE SOVIÉTIQUE Moscou, 29 juin. L'Agence officieuse soviétique Tass annonce que le 23 juin, quarante soldats japonais conduits par deux officiers ont violé la frontière soviétique et ont pénétré à l'intérieur du territoire soviétique. Le 26 juin. à 7 heures du matin. quarante soldats japonais en ordre de combat ont de nouveau passe la fron- tière au même endroit.
Ces d*ix violations de frontière ont été constatées par quatre gardes soviétiques qui conformément aux instructions qu'ils ont reçues, n'ont pas ouvert le feu.
D'autre nart. une dépêche de Blagovestchenk annonce que le 27 juin, près du hameau de Poyarkov, deux canonnières nippo-mandchoues ont penétré par le fleuve Amour dans un canal soviétique fermé à la navigation des navires étrangers.
Une grande fête aérienne près de Londres
L'avion sans pilote évolue pour la seconde foia
LONDRES. 29 juin. Plus de 500.000 personnes ont assisté cet après-midi, à l'aérodrome de Hendon, à une fête organLsee par l'aviation militaire britannique. Pendant plusieurs heures. les pilotes ont rivalisé d'audace et de précision dans des exercices groupés et individuels.
Le public a pu en outre suivre une seconde fois les évolutions de la mystérieuse Queen Bee (Reine des Abeilles). entièrement dirigée par les ondes d'un poste au sol.
NOUVELLES RELIGIEUSES Les fêtes de Paray-le-Monial CHAROLLEs, 29 juin. Les fêtes solennelles du Sacré-Cœur sont célébrées avec éclat à Paray-le-Monial Ce matin, une procession comprenant plusieurs milliers de pèlerins a traversé les rues et a pénétré dans le jardin des apparitions, ouvert spécialement à cette occasion.
L'Ouest-Eclair publie chma- Jour des ANNONCES CLASSEES paratMASt dan* au 13 édition».
TRAITEMENT, .TUBERCULOSE 1 SOUS TOUTES SES FORMES 3 PEN DE DÉVELOPPEMENT. UYSIN Un autocar se jette
contra un poteau télégraphique
Quatre blessés
Siéger, 29 juin. A la suite d'un» collision, un autocar dans lequel se trouvaient 25 touristes a dérapé et heurté en pleine vitesse un poteau télégraphique L'autocar a été complètement détruit. Quinze personnes ont été blessées dont cinq grièvement. Les élections au Conseil de l'Ordre du barreau parisien
Paris, 29 juin. Six sièges devant recevoir encore des titulaires, les avocats ont voté de nouveau, cet aprèsmidi.
M' Henri Lalou a été le seul élu avee 547 voix, la majorité absolue étant de 505.. Un quatrième tour de scrutin aura lieu lundi prochain pour les cinq derniers sièges.
Un Conseil des ministres se tiendra mardi
Paris, 29 juin. Un Consell des ministres aura lieu mardi prochain a l'Elysée Sans doute sera-t-il entièrement consacré à l'approbation des mesures prises pour reprimer les abus en matières de pensions.
D'ici là. le gouvernement, libéré des discussions politiques par le départ des Chambres, va mettre au point les premiers décrets-lois q--ù porteront sur les compressions de dépenses des grands reseaux et les modifications à la lot des assurances sociales.
Puis, dans le courant de juillet, viendraient les autres décrets-lois que M. Régnier étudie actuellement avec les ministres intéressés.
Le transfert de l'adjudant Beaumes Paris, 29 juin. L'adjudant Beaumes qui après avoir tué à Lille sa femme, sa fille et son ills, a été arrête au fort Saint-Jean, à Marseille, est arrivé à Paris cet après-midi 17 h. 50. venant de Lyon ou il a passe quelques jours à la maison d'arrêt. Il y eut au moment où il monta en taxi. quelques coaps de sifflet. car la nouvelle de son identité se répandit rapidement, Mais déjà le taxi démarrait et gagnait la prison de la Santé.
Le meurtrier partira pour Lille A une date qui n'est pas encore flifa
MORLblHAN
LE DRAME BU LOCH
AUX ASSISES DU MORBIHAH L'AUDITION DES TEMOINS
(Suite de la première page)
L'assurance
eontre l'assassinat!
Voici M. Proszinski, sous-directeur e la compagnie d'assurances L Paix, i compagnie qui traita avec Michel fcnnot et quL de ce fait, faillit être scroquee de 800.000 francs. Depos.ion d'autant plus intéressante que M' leinex, l'un des défenseurs qui sent out le danger que présente pour son lient le témoignage de M Poszinslci. a essayer d'embarrasser le témoin en ai posant une série de questions auxjoelles il répondra. d'ailleurs, sans t laisser démonter le moins du monle Nous allons même connaître le plus « des incidents qui ses soient protuits au cours de ce procès déjà trop Dng nous allons avoir aux prises les avocats de la défense, et notamment il' Beinex. avec le témoin et avec les «présentants de la partie civile. La foule elle-même prend part le oute en murmurant contre le défenleur de l'assassin.
M. Prosenski commence par la suririsé désagréable que lui causa la «ouvelle apportée à Paris, au matin wéme du 9 mai par les journaux, de 'assassinat de Mme Michel Henriot sur la tête de laquelle son mari avais. m mois auparavant, contracté une issurance de 800.000 francs contre l'assassinat. M. Proszinski venait de se aire présenter le dossier de l'assuance quand on lui remit un télégramne du procureur Henriot confirment a nouvelle annoncée par la presse. Au même instant, le courtier qui ivalt servi d'intermédiaire entre la xmpagnie et Michel Henriot. M. Cal.ou, se présenta devant M. Proszinski ît le mit au courant de la curieuse XHTespondanee que lui avait adressée Nfiche Henriot et dans laquelle Il exartmait la volonté très arrêtée et très marquée d'obtenir de la compagnie qu'elle garantit le paiement de la prime même dans le cas d'un assassinat :est alors que le sous-directeur de la compagnie, craignant. et cela se conçoit en raison de l'importance de la )rtme à payer, que l'assassinat de Georgette Deglave ait une autre cause que celle mentionnée dans le télégramme du procureur, alerta la police judiciaire à Paris et se décida à venir Lorient pour donner aux policiers et au juge d'instruction. M. Caudan. les renseignements qu'il croyait devoir être utiles a la bonne marche de l'enquête. If. ProszinEfci ajoute qu'il fut assez surpris à la lecture du télégramme en constatant que le procureur couvrait la version de son fils de son nom et de aa qualité.
Et voici que la discussion s'engage. Michel Henriot,
émule de Bonnet ?
M. Proszinski, en effet, raconte dans quelles circonstances un de nos confrères lui fit voir. le surlendemain du crime, une publication parisienne qu'il avait trouvée au cours d'une visite au Loch et dans laquelle se trouvait relaté le récit du crime de Bonnet, cet BRUXELLES et
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ancien avocat qui assassina sa malf-esst pour toucher une prime d'assurance assez importante De là à conclure que la lecture de ce récit avait pu donner à Michel Henriot l'idée de répéter ce crime à son profit. il n'y avait qu'un pas. M. Proszinski ne veut pas se permettre de le franchir. mais on comprend que la seule atfirmation de ce fait puisse influencer le jury Aussi M' Beineix ne va-t-il pas laisser se retirer le témoin sans chercher à diminuer l'effet de cette déposition. L- défenseur s'étonne tout d'abord du rôle actif de policier qu'a joué, dès le début de l'affaire. le sous-directeur de la compagnie Et. comme il ironise. M. Proszmski proteste
« Vous ne m'intimiderez paa, mon cher maitre dit-il à l'avocat. Et celui-ci de répliquer
Je ne cherche pas à vous Intimider Je vous pose des questions et je vous demande d'y répondre I M. Proszinski précise qu'il ne connut l'insistance de Michel Henriot pour assurer sa femme contre l'assassinat par tierce personne qu'après la découverte du crime. lorsque M Callou. le courtier vint le prévenir qu't1 possédait la correspondance pour le moins curieuse de Michel Henriot.
M' Beineix discute maintenant la valeur de la trouvaille faite par notre confrère dans la cuisine du Loch et Il s'étonne encore que M. Proszinski n'ait pas eu l'idée de saisir le Juge d'instruction de cette information.
M. Proszwski. Mais. je savais pas à le faire puisque, dès le lendemain. le journaliste publiait la photographie de la page découverte par lui au fort du Loch et rendait ainsi publique la trouvaille qu'il avait faite » Cette réponse ne suffit pas à M' Beineix qui essaie encore d'ironiser sur les qualités de détective de M. Proszinski. Alors. ce dernier se fàche et répond assez sèchement à l'avocat. pour la grande satisfaction de la foule qui manifeste nettement son hostilité contre tout ce qui touche de près ou de loin à l'assassin du Loch.
La foule gronde.
M» Leineix tente rlors d'expliquer srm attitude et ses questions et il s'engage dans un exposé que le président interrompt en 1"' demandant de se contenter de poser des questions. M* Beineix, piqué cette fois par les grondement- du public. veut louer son jeu. Nous sommes icL dit-il, depuis deu:: Jours dans la grisaille. Nous sommes enfin arrivés p un tournant du p-ocès ot1 nous allons pouvoir faire un peu de lur-'ère et l'on veut m'empêcher parler 1.
r"îFsn>«irr. Personne Ici ne cherche à vous empêcher de parler. Mais. i<" vous crie dp no«pr des questior- e. non nos rie discuter
'Et comme M' Beineix. pmDOrté par son éloruence. nar sor ardeur combative Pt par le dévoueront ou'il annorte 4 oiSfrndrp la cause difficile de Michel Henriot continue de nnrier le président Tinter, ornât en eouriant
M. Bein?i~ s'excuse Néanmoins. comme un certain oublie manifeste encore son contentement de voir l'un des avocats de la défense tenu en échec par un témoins, l'excellent avocat proteste à son tour
Si la $• lle commence déjà. dit-il. à .nanifester son hostilité contre les DES FAITS, DES PREUVES Interroge? vos camarades, travailleurs de la ville ou des champs 95 «a- 100 vous diront
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avocate 'e la défense. peut-*» avoir la certitude que les ju-és délibéreront dans le calnv ?
Rassurez-vous. maître, réplique le président, um jures sont calmes et sans Heureux sans doute Que io. sintéresae _n peu à eux, les Jures sourient avec c.isemble–
Encore un vif inrident
Mais l'incident continue. Au moment où M trusanslu va se retirer, M' Beneu lui deu:anUt en eftet quel est le nom du directeur ae la Compagnie La Paix.
M Proszinski répond
M Albert Malle\ chevalier de la Légion dhonneui.
M- Benhx N'avez- vous pas également comme directeur un certain Guepin M. Mon cher
votre insinuation est déplacée La robe que vous portez ne vous donne pas le droit d'insulter un témoin. Vous devriez savoir que Guépin était à la Confiance. Je ne vous permettrai pas de continuer sur ce ton. sinon je ferai prendre acte de vos déclarations. Me Beneix -Mais ce n'est pas. que je sache, insulter un témoin de prétendre qu'il collabore avec telle ou telle personne.
Me BAUDET. Si quand cette personne est un escroc et vous savez que Guépin en est un.
Et M' Python explique l'indignation du sous-directeur de la Compagnie d'Assurances
N'oubliez pas MM. les jurés, que si Michel Henriot n'avait pas été reconnu comme étant l'assassin de sa femme, la Compagnie d'assurances aurait été escroquée de 803.000 francs. Dans le fond de la salle, un homme applaudit à cette remarque pleine de bon sens. mais M. le président PapinBeaufond. tenant à maintenir l'ordre. fait expulser le perturbateur.
Nous ne sommes ici. souligne-t-l1. ni au théâtre. ni au cirque
La question de la brochure, qui relata le crime de Bonnet, revenant ensuite sur le tapis. Michel Henriot déclare qu'il ne se procura, ni ne lut Jamais cette publication.
M. Franceschini, inspecteur de c La Paix r à Quimper, confirme en tous points la declaration de son sous-directeur puis on entend deux universitaires M. Le Pailh. ancien professeur au lycée Dupuy-de-Lôme. de Lorient, et M. Fleur, également professeur au même lycée, qui furent, tous deux. éducateurs passagers de Michel Henriot. L'un et l'autre s'accordent pour dire que le jeune Michel fut un excellent élève. N'obtint-il pas toujours son inscription au tableau d'honneur M. Fleur ajoute
t Il était très obéissant, très studieux, très sage. Si j'avais eu 25 élèves comme lui, c'eut été comme si j'avais eu 25 poireaux ou 25 choux 1 P. (.Rires).
Par lettre. M. Pocaud, l'ancien proviseur de Lorient, aujourd'hui à Orléans, a confirmé les assertions des deux professeurs.
'̃ Cette fois, les Femmes vont voter Voir mticlt et bulletin
de vote référendum
en dernière page
nujuuru nul. av juin si vuruu Le soleil se lève 4 4 h. 62 et se oouche à 20 h. 66.
La lune se li^e à h. 9 et M couche à 20 h. 68.
Nouvelle lune le 30. à 20 h. «S.
Températures minima du 29 Ant!bes. 22· Blarrtia, 21. Royan (La Coubre) 20* Lyon Perpignan, 29' Dijin, Clermoot-Ferrand, Marseille (Marignane), Toulouse. Bordeaux. 18* Nantes. 174 Avord, Tours. Rennes. Brest, Paris (Mont-Souris), 16* Bel- fort, lb* Strasbourg, Nancy, 13' j Reims, 13* Valenciennes. Saint-Calais (Saint-Inglevertl. 11*.
Evolution probable de la situation. Les perturbations contournent par l'Ouest et le Nord de la Jione de hautes pressions ci-dessus. Une Importante baisse qui s'étend ce matin du NordOuest au Sud de l'Europe avec des maxima de 18 mbs sur le golfe de Gascogne de 6 mba sur la mer Tyrrhéntenue sera demain sur le Nord et ie Sud ae 1 Europe avec 15 mbs au large Nord-Ouest de la Scandinavie 6 mbs sur 1a mer du Nord et l'Europe centrale Les variations seront en hausse sur la Méditerranée occidentale. 6 mbs ci le Sud de l'Espagne. Un système nuageux a caractère orageux Qui intéresse ce matin 1 Ouest de la péninsule Ibérique envahira demain le Sud-Ouest de la France. Le temps restera beau ailleurs sa l'absence de toute autre perturbation.
Probabilité» pour L J*arnée du Juin Etat Au ciel. Région Sud-Ouest brumeux le matin, devenant ensuite très nuageux avec orages épars l'aprèsmidt ailleurs, très beau et chaud, avec ciel clair ou peu nuageux
Venu. Moitié ?lord. secteur Est. faibles moitié Sud Sud-Est faibles. Température en toutes région en, haussa.
U. On 6. ar
du ̃-̃ m.» ait
Cherbourg 8.24 SS 20 47 68 Qranvllle 6.44 117.b 18. 8 133.6 Salnt-Malo 8.36 107.6 10. b 112.5 Saint-Brieuc 6.26 100.5 18.50 105 J Paimpol 6.19 90.5 18.43 95 Brest 89 Lorient 4.11 43.6 16.33 46 Vannas 6.20 43.5 18.42 46 Les Sables 4.13 46.6 18.34 48 La Rochelle 4. 7 60.5 16.26 la Salnt-Najsalre 4.18 t8.6 18.34 49
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AUJOURD'HUI
Thddtre Apollo. 13 h 30, 16 h. 30 et 20 h. 30 Pesentl et son orchestre sur l'écran Chercheuse d'Or.
Cinéma-Palace. 13 n. 30. 16 h. 30 et 20 h. 30 CrainquebUie, Colomba. Cinéma Katorta 13 b. 30, 13 h 30 et 20 h. 30 Le secret de Misa V/yndham. Majéstic-Clnc'ma. 13 h. 30. 16 h 30 et 20 Sx. 45 étais une esptonne. RoyaUCiné. 13 h. 30. 16 h. 30 et 20 Il. 45 Sans lami!le.
Parc du Crand-Blottereau. 14 heurea Kermesse des garderies scolaires du 2- canton 15 h. 30 Concert par la Musique municipale.
Quai Malako/f. 9 heures a 11 heures Concours fédéral de la Gaule Nantaise.
Plage Beau-Rivage (Trentemoult). 14 heures: -*te enfantine: lâcher de ballons.
Parc de Procé. 14 heures Fête annuelle de la Chantenaystenne.
Prairie de Mauves. 14 heures Régates du Cercle de l'Aviron.
Stade de Bonneville. 14 heure Epreuve d'athlétisme (Challenge 2' catégorie et 2' Journée Nationale).
Pont de la Motte-RouOe. 10 heures Championnat de l'Atlantique de Polo dans 1 eau rencontre entre les Goélands Nazatrlens et l'U. S. Armoricaine. Bond-Potnt des Dervallière3.- 8 h. 30: départ de l'éliminatoire nantaise du Marathon.
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Tours. Le 28 10 le 29 10 le 30 5 le 1" juillet 1.
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Ponts de Ce. Le 28 81 le 29 75 le 30 69 le 1" 95.
Ancenis. Le 28 106 le 29 99 le 30 90 le 1" 86.
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MUSICALE
Audition des élèves
du Cours Notre-Dame
Ce Couts Notre-Dame dont le nom charmant évoque les romans de Francts Jammes possède un professeur de .ptano des plus remarquables et réputés Mlle Marie-Thérèse Ruault, une des meilleures disciples d'Arcouet.
Tous les élèves de cette pianiste excellente, etits et grands, se distinguent par un feu net et un style sur. Nous ne pouvons. faute de place, citer que les principaux dans ce rapide compte rendu de leur audition de /in d'année. Mlle Madeleine Lucotte, toute jeune artiste, joue fort bien la Machine à coudre de Mel Bonts. Mlle Louise Jagueneau fait chanter avec décision le Gai Laboureur de Schumann. Mile Odile Pasquier détaille avec grâce la Sonatine de Cimarosa.
Mlle Jacqueline Prand a du rythme et de la décision dans son exécution des Bastions de sable de P. Le Flem. Mêmes quailtés montrées par Mlle J Caillé dans la Sonatine de Gretchaninov. Jolies interprétations de la Marquise de Séverac et de la Joyeuse de Rambair par Mlles du Martray ei Ouibal. Mlle Jacqueline Pérot joue avec grâce des pages de Couperin et J. Ibert. Mlle Marcelle Chauvet traduit toute la poésie d'une Arabesque de C. Debussy; Mlle Chr. Péneau fnterprète à merveille le Thème varié de Haydn et met beaucoup de vie dans la Présentation de Cadichon, de votre serviteur. Très poétique, le Nocturne de Chopin, traduit par Mlle O. de Lavenne. Charmantes les Barricades de Couperln, le Menuet de Ravel, coinPris par Mite P. Deloumeau. Excellente, l'interprétation de la 270 Sonate de Beethoven ptet Mme Chautreau. Pour compléter la séance, le maitre Arcouet joue une valse et une mazura ed Chopin, on devine avec quel brio; Mme Guibal chanta avec un charme prenant des mélodies de Schubert, Schumann, Fauré et deua Chansonnettes de Baïf, du signataire de ces ttggnemesi jouent avec leur maître Muller, des Sonates dt Motart, Gade«, Beethoven et Mendetisohn. Pour finir, Mile Ruault accompagne un Aoagio de Beethoven.
Toutes noa félicitations aux remarquables élèves du Cours Notre-Dame et à leur parfaite initiatrice.
Paul LADMIRAUL?.
MANUEL l'HBUBIUUfc Kt t*K<UI«<Ufc DE BADIESTHBSIE, préface de l'abbt MEBMBT. Instructions précis* pour découvrir AU aourow, les gisements métalliques, faire de diagnostic des maladieu et rechercher toute chose cachet l'aide de ta baguette «t du pandui*. Prix franco recommandé 33 frasa* eoatre mandat adressé 4 la Librairie a* L'Ouert-Uctair, t, rvw du Piê-latt*,
CONCOURS
DU CONSERVATOIRE
Instruments à vent
Dès deux heures, je retrouve M. Croche a son poste, assis dans le fauteuil Backman.
« Quel courage !ui dis-je. Restez-vous jusqu'au bout ?
« Certes, répond-il. je suis venu spécialement pour ouïr le saxhorn-baryton. Je me suis pris de passion pour cet instrument depuis le jour où je l'ai entendu chanter l'air de la Sauge du Jongteter, dans je ne sais plus quelle transcription « 0 sauge, ma petite saugette. Pouâ. pouà. pouà C'était irrésistible.
c Eh bien, puisque çà vous amuse, je vais faire un tour. et quand je reviendrais, vous me communiquerez vos notes. Au revoir, fanfaron fanta.reux 1 »
Quatre heures plus tard, je rejoins M. Croche, toujours gaillard.
e Voici, me dit-il, le résultat de mes observations
e Flûte Deux candidats MUe Huguette Chabrol, aussi agréable à voir qu'à entendre, joue de la flûte avec un charme souverain. Jolis sons, bon style, iéchiSrages habiles. Il ma semble reconnaitre dans la lecture a vue l'ai gallois « Mwynder Corwen Il. entendu au temps lointain où je taisais la cour à une bergère du Snowdon..
t Voyez-vous çà, séducteur de pâ- toures 1
e M. Arsène Maugendre ne flûte pas mal lui non plus; mais pas si bien q son inoubliable rivale. Passons au hautbois. M. Lucien Corbe se tire comm: il peut du difficile morceau de concours. M. Roger Barbottin n'a pas de char.ce car il n'obtient qu'un rappel de 2e accessit. M. Georges Lacarneu est supérieur aux precéaents. Belle sonorité, technique sure. Déchiffrage excellent. Premier prix unanime.
e Abordons les clarinettes et pressons. car il se fait tard.
Clarmettes. Prix d'excellence bien gagné par M. Leclercq. Ravissante sonorité. M. Doyen obtient des pianissimi étonnants, déchiffre bien. Premier prix. M. Mouhat, première annee, se classe en bon rang avec une exécution assez bonne, un déchiffrage satisfaisant. M. Morisson a tout bon exécution et lecture; premier prix. M. Boursier (troisième année), n'est guère en forme. Il triomphera la quatrième année. M. Apollon Hibry (quel prénom !) obtient un second prix du à son jeu agréable et nuancé.
c Expédions rapidement les autres instrumente, car mon souper me réclame, comme dirait Scarpia.
e Basson M. Eriau, sans reproche. Cor M. Gabriel Gaspard, joli son. Saxhorn M. Louis Porcher, prix d'excellence avec félicitations, c'est dire sa valeur. MM. Pignon et Dulaurier manifestent de solides qualités. Bugle M. Culiez, fort honora. bU 2t accessit. Saxophone M. Kerneur et M. Gemlo s'y distinguent; seconds prix. M. Gourion est le vainqueur du piston. M. Del Agua sonne de )a trompette comme l'Ange du jugement dernier. MM. Laurens et Denouai vocifèrent avec autorité dans le trombone à coulisse.
c Merci, mon cher Croche, pour avoir si bien simplifié ma tache. Et maintenant, hâtons-nous vers le potau-feu conjugal, car il doit être près de 21 heur- On aurait bien dû com- plèter ce concours par un buffet. PAUL Ladmiraot.1.
Résultats des concours publics Concours de violoncelle. Le jury était composé de M. Louis Brisset, M. Muller, M. F.. Bentz. M. Machaux, M. Barrault, Mme Hiton, Mlle Joxe, Mlle M. Langlois.
X" prix à l'unanimité Gasnier Ginette.
2t prix Lerno Pierre, Cessieux Renée.
l" accessit Péron Aimée, Schaub Jacqueline, Jamin M., Claude. 2e accessit Aubert Martine, Potiron Françoise. Tous élèves de M. Jandin. Concours d'alto. Même jury. 2* prix Josso René.
Concours de contrebasse. Même lr prix Herniou Pierre, Louis Brisset, Laurenceau, Olivier, Boizard. Antoine. Duigou, Louis Martin, 2sseul Jandin, Léonard, Mortsaon. Flûte. 1" accessit à l'unanimitd Mlle Chabrol Huguette: 2* accessit Maugendre Arsène, élèves de M. Bonnin.
Hautbois. 1- prix à l'unanimité Lacarrieu Georges
3* accessit Carbel Lucien.
Rappel de 2* accessit Barbotin Roger.
Clarinette. Prix d'excellenec Leclercq Emile.
la prix à l'unanimité et félicitaLions Doyen Arthur.
1- prix Morisseau Jean.
9' prix Hibry Apollon.
accessit Boursier Raymond, Mouhat Gaston, élèves de M. Gras. Basson. le, accessit Eriau André, élève de M. Pascal
Cor. 1» accessit Gaspard Gabriel, élève de M. Léonard.
Saxhorn. "rix d'excellence l'unanimité et avec félicitations Porcher Louis.
2o prix Pignon Roger.
1er accessit du Laurier Maurice. élèves de M Léonard.
Bugle. a» accet.: Culiez André, ékve de M. Léonard.
Saxophone. » prix l'unanimité Kerneur Jean et Gozalo Antonio. t'OwK-Ceteir publia chaqu* jour de*
A PONT-ROUSSEAU UN ENFANT EST TUÉ PAR UNE AUTO Avant hier soir, vers 20 h. 45, un accident mortel s'est produit sur la route de Pont-Rousseau à Reze. Un enfant de 7 ans, le jeune Saudrais René. demeurant à tt Ker René ». jouait en compagnie de petits camarades près du passage à niveau de la ligne de Nantes-Legé Soudain, il voulut traverser la route au moment précis où arrivait une automobile conduite par M. Dechaume Emile, domicilié à Norfc»hiouse, en Rezé.
Le conducteur de la voiture ne put l'éviter et une roue passa sur la téte de l'enfant qui fut tué sur le coup. M. le docteur Briton aussitôt appelé, ne put que constater le décès.
Les gendarmes de Pont-Rousseau ont ouvert une enquête.
CIMETIÈRES. Le maire a l'honneur de prévenir les familles intéressées qu'à partir du 26 septembre prochain, il sera procédé à l'exhumation des personnes inhumées dans la section C du cimetière de Toutes-Aides du 31 mars 1930 au 25 juin 1930.
Les familles qui désireraient se rendre titulaires d'une concession ou retirer les entourages des tombes comprises dans cette section, devront en faire la demande avant la date indiquée cidessus.
tOBSEQUES St-MÉEN-LE-GRAND- M. et Mme Francis Briand. horticulteur, et toute la famille ont la douleur de vous taire part du décès de leur petite
YVONNE
âgée de 2 jours. L'inhumation aura lieu le lundi 1" Juillet & 11 heures (heure légale). On se réunira à la maison mortuaire à 10 heures 1/2.
RENNES-BEAULIEU (Mayenne. Vous êtes prie d'assister aux obeé» ques de
Madame la Vicomtesse
de la SAYETTE
Nee Françoise
DU BREIL DE PONTBR1AND-MAXZAH décédée à Paris le 28 Juin, munie des sacrements de l'Ealise, qui auront Heu en l'église de Beaulieu-sur-Oudon (Mayenne). le mardi 2 Juillet. a 11 heures (heure legaiei.
Réunion au château de Beaulleu à 10 h. 30.
De .a part du vicomte de la Sayette. son époux de MM. Bernard et Louis de la Sayette. ses (ils du vicomte R. de Tonquédec, du vicomte G. Doynel de la Sausserte. du comte Ch. de Bonvouloir, ses gendrea de MM. Guy et Jean de Tonquédec. se- petits-enfants.
NI fleurs, ni couronnes.
Le présent avis tient lieu de taire-part. MORLAIX PLOUEZOCH- Vous êtes prié d assister au convoi funèbre de
Madame la Comtesse DE KERSAG8ON pieusement decédée le vendredi 28 juin 1935. en son hôtel, quai de Léon. N' a. à Morlaix. à l'âge de 7E ans. munie dee sacrements de l'Eglise. La cérémonie religieuse aura lieu le lundi l" Juillet. à 10 heures, en l'église parotss:ale de Plouézoc'h. L'inhumation se fera au cimetière de Plouézoc'h, dans la caveau de famille.
De la part du comte Costa de Beauregard. son gendre du comte Louis Coata de Baauregard, er du lieutenant Coua de Beauregard. ses petlts-flls.
La levée du corps aura lieu au ehhceau de Trodibon à 9 heures 30.
Le présent avis tient lieu de fatrt-part. MENErt& Vous êtes prie d'au~ aux obsèques de
Monsieur Victor LORAND
Foucher,
Lieutenant de la Compagnie
des Sapeurs-Pompiers
pieusement décécé en sa demeure. dan* sa 54* année. La cérémonie religieuse aura lieu le dimanche 30 juin, a 16 a. (heure ancienne), en l'église de Meneau De la part de Mme Lorand. son epouse M. et Mme Georges Gastard, Mme Anne Lorana. en religion sœur Marie des Anges au couvent des Clarlaes. Il Tours. M. Jean Lorana. ses «Hanta Jacqueline Gascard, sa petite- fllle Mm. veuve Uuilloux sa belle-mère*. des tamilice lrrand. Guilloux. Duno et Rouxel. Le présent avis tient lieu de taire-part^. NOZAY Vous êtes prié d'assfcttr aux obsèques de
Mademoiselle Gilberte BAHUAUD pieusement décédée dans sa 14' anaéa, qui auront lieu à Nozay le mardi 2 Juillet, à 16 heures (heure légale).
De la part de Mme veuve Bahuaud. née Blanchard. sa mère M. et Mme Blanchard ses grands-parents, et de toute la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-pan. PONTCHATEAU MARSEILLE. Vous êtes prié d'assister aux obsequ** de
Madame Noémie BURBAN
pieusement décédée dans sa 49e année, à Marseille.
La cérémonie religieuse sera célébré* en l'église de Pontchàteau où le deufl se réunira le mardi 2 Juillet, à 15 heur»*. De la part de M. et Mme VelDard. le. et Mme Traoutllo. sas enfants M. et Mme Burban. ses père et mère MM, «v Mmes Auguste. Georges. Raymond, Vwrnand et Pault Burban. ses frères et belles-snsurs. et leurs enfants Mlle Oabrielle Burban. aa soeur M. et Mme Marques, son beau-frère et sa soeur, et leurs enfants, et de toute la famille. Cet avis tient lieu de faire-part.
Ni fleurs, ni couronnes,
REMERCIEMENTS
SAINT-NAZAIRE M. et Mm* Quennec. les familles L4 Orum«l*c Quannec. Richard, remercient bien sincérement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occacioa des obsèques de
Monsieur Jean-Marie GUENNEC
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GAZETTE DU CAPITAINE GULLIVER « SAVENAY »
L'émouvante Exposition des Souvenirs des Insurrections dans notre pays devrait éclairer la petite ville de Savtnay d'une lumière dont il faut bien l'avouer elle ne bénéficie guère. Les touristes étrangers tout autant que les Nantais qui vont en quête d'émotions touristiques traversèrent Savenay sans faire une halte à la croix élevée en 1825 pour commémorer une bataille comme la Bretagne en vit bien peu.
Au moyen-âge, Savenay ne semble pas avoir brillé d'un éclat bien particulier. Là comme ailleurs, et particulièrement sur Les points aussi élevés. on trouva dans le .301 des vestiges de civilisations primitives et les soldats de César marquèrent le coteau escarpé du signe de Rome. Les vicomtes de Donges y résidaient; l'un, Guy de Rieux y mourut en 1637 et reposait dans l'ancienne église que détruisit la révolution. Jean V y avait fondé en 1419 des couvents des Cordeliers et de Corde2ièrcs.
Tous ces anciens bâtiments cédèrent la place, sous la Restauration, à la sous-préfecture, au palais de justice^!) et à la gendarmerie. En 1821, alors qu'on bâtissait ces casernements c on trouva dans un mur, derrière une 1resque, un emplacement rténagé dans l'épaisseur du mur et pouvant contenir un homme Il. Quel était cet in-pace ? La Vicomté de Donnes était une Haute-Justice ainsi que la Roche et Lavau, c'est-à-dire, que les droits de pendaison y étaient plus étendus
qu'ailleurs. Coesbi, par exemple, était une moyenne justice, on n'y prononçait pas de peinzs capitales.
Mais c'est du Savenay de la fin de décembre 1793 que nous dirons un mot. Les troupes royalistes étaient alors bien fatiguées, sinon démoralisées. Le 16 décembre l'avant-garde avait passé péniblement de la rive droite à la rive gauche de la Loire. Westermann les poursuivait. Ils se retournèrent à StMars-la-Jaille contre leurs poursuivants, mais beaucoup d'entre eux, confiants dans les promesses d'amnistie, restèrent à Ancenis se refusant à passer le /louve. Ils furent égorpés ou envoyés jusqu'à Nantes, à Carrier qui écrivait en parlant de ces 1.200 hommes « La guillotine ne peut suffire on prend le parti de les fusiller. Vive, vive la République! F.I Comme cela va bien x.
Ceua des Vendéens qui n'avaient pas passé la Loire et ne furent pas massacrés se reformèrent, se portèrent sur Blain commandés par Fleuriot de la Fleurière. Ils l'aient 6.000 environ. S'étant fortifiés dans le vieus château ils y prirent un peu de repos jusqu'à l'arrivée des troupes républicaines. Ces troupes pénétrèrent dans Blain le 22 àécembre.
Les Vendéens avaient fui vers Savenay s'engageant dans un cercle de fer invincible,
(A SUIVRE.)
Samuel Gulliver,
ancien capitaine de navire.
LA FÊTE ANNUELLE DES MÉDAILLÉS
A LA COMPAGNIE DES TRAMWAYS
Hier matin, au siège de la Compagnie des Tramways a eu iieu la cérémonie réconfortante au cours de laquelle, chaque année, de fidèles serviteurs sont récompensés.
Le préfet y assiste toujours aux côtés du maire, et c'est pourquoi M. Pageot qui préside maintenant aux destinées de la commune, n'a pas voulu manquer d'être là. Tout se passe avec une certaine solennité qui n'exclut pas la cordialité. La seule présence de Mme Weiler et de Mlle suifit d'ailleurs à lui donner un cachet d'élégante familiarité.
Une fois rassemblés les plus anciens employés de la Compagnie, médaillés antérieurement et qui servaient, selon la tradition, de garde d'honneur aux nouveaux promus, M. Weiler a prononcé une allocution. Il remercia d'a-
M. WEILER
directeur de la Compagnie
des Tramways Nantais
(Vu par Seth.)
bord M. le Préfet d'avoir bien voulu présider la cérémonie en lui donnant ainsi toute sa signification.
M. Weiler salua ensuite M. le Maire de Nantes et M. Durepaire, ingénieur du contrôle, qui, pour la première fois assistaient à la remise da médailles d'honneur du travail aux vétérans de la Compagnie des Tramways.
Puis, pieusement, M. Weiler rappela )a mémoire de vieux serviteurs décédées depuis l'an dernier: MM. Redois Emmanuel, ancien chef des services administratifs, commissaire aux comptes de la Compagnie, titulalre de la médaille de vermeil; Sigogne Aristide, ancien chef d'exploitation du réseau de La Rochelle, doyen d'age des 1. -17lits7 Jubreau Joseph, ancien receveur, enlevé prématurément à l'affection de «a famille, de ses chefs et de ses collè- gues.
Et M. Weiler ajouta*
c Permettez-moi d'ajouter à la liste du deuils qui ont frappé la Compagnie, les vifs regrets causés par la mort récente de M. Bujoli, ancien sous-directeur de l'exploitation, com-
missaire aux comptes de la Compagnie, qui avait ici l'estime, la considération et l'amitié de tous.
Bien qu'il n'ait pas fait partie de la phalange des médaillés du travail, M. Bujoli totalisait plus de 50 années de labeur soutenu, dont 2t> au service de la France, dans la Marine militaire et un peu plus dans les diverses fonctions qu'il a exercées à la Compagnie. c Nous souhaitons que les belles carrières accomplies par ces excellents collaborateurs servent d'exemple a leurs cadets. >
Enfin. M. Weiler se tournant vers les nouveaux récompensés, déclara: Tout d'abord, nous avons à fêter la promotion de M. Fralhem Ferdinant, sous-chef de dépôt, déjà titulaire de la médaille d'argent et à qui le Gouvernement de la République a décerné la médaille de vermeil, après 45 années de servic
M Fralhem est le troisième agent de la Compagnie qui reco've cette distinction rare, après une carrière bien remplie.
c M. Guihal Charles s'est vu attribuer, sur notre proposition, IL. médaille d'honneur du travail, en argent. c Entré à la Compagnie le 12 octobre 1904, pour y exercer les fonctions de receveur, nommé contrôleur le 1" mars 1910, il a terminé sa carrière à la Compagnie, au moment de sa retraite récente, avec le titre de contrôleur hors-classe.
M. Paquereau, wattman hors-classe en retraite, a reçu également la médaille dont le diplôme seul lui sera remis.
En revanche, sur la demande de M. Weiler, le préfet épinglera des médailles pour la promotion de 1934 sur la poitrine de MM. Eon Ernest, souschef d'éqripe menuisier; Biraud Pierre, visiteur hors-classe en retraite Biron Jules, contrôleur hors-classe en retraite Brient Joachim, chef d'équipe ajusteur Desamy Séraphin, contrôleur de première classe en retraite Gandon François, visiteur hors-classe en retraite Proust Aimé, charron-forgeron en retraite.
Après avoir reçu les félicitations de leur directeur, le préfet voulut y ajouter les siennes.
c C'est pour moi, dit-il, un grand honneur et un grand plaisir de venir tous les ans assister à cette fête familiale et de trouver là une occasion de réconfort. Quoi qu'on dise, la moralité n'a pas fui notre beau pays. On y voit encore, on y verra toujours de braves gens qui, comme vous, mettent à accomplir leurs taches quotidiennes de la conscience en donnant aussi un bon exemple.
LE BANQUET
Le banquet qui suit la distribution des médailles, c'est encore une tradition. C'en est une autre qu'il soit servi et toujours magnifiquement au pavillon du Petit-Port.
M. le Préfet présidait ayant à sa droite Mme Weiler, à sa gauche M. Weiler, directeur général des Tramways. M. Pageot, maire de Nantes, prit place également à la table d'honneur où figuraient les nouveaux médaillés. LES DISCOURS
M. Weiler remercia d'abord tous ceux qui, à titres divers, avaient tenu à s'associer à cette glorification du travail et particulièrement M. le Préfet de la Loire-Inférieure et le maire de Nantef.
Il termina en souhaitant longue vie à tous ceux qui avaient été à l'honneur. A l'instant qu'allait prendre la parole, M. le Maire de Nantes, au nom du personnel, M. le Président de l'Aasociation des Employés remit à Mme Weiler une magnifique gerbe de fleurs, en accompagnant le joli geste de paroles gracieuses.
Le maire put alors lire une allocution qui fut surtout un appel à la bonne volonté de la compagnie. « Tout le monde, dit-il, a intérêt à la voir s'en- tendre avec son personnel. C'est même une nécessité publique
Le préfet sut très bien dire l'impor- tance des tramways dans la vie d'une grande cité. Sans doute les tramways de Nantes n'échappent pas à la critique, mais s'ils n'existaient pas, ils nous manqueraient terriblement et les humoristes au besoin, les inventeraient. Le préfet rendit aussi hommage aux efforts de la direction en vue d'améliorer ses services et d'assurer pour les vuyageurs une sécurité de plus en plus grande. Reprenant son thème de la matinée, le préfet invita chacun à faire tout son dévoir dans le sentiment d'une responsabilité collective.
COMMUNE LIBRE
DU PETIT GASCHET
C'est le dimanche 16 juin qu'a eu lieu dans les salons Corgnet la matinée dansante, organisée par les dirigeants de la commune libre.
Les danseurs et danseuses étalent venus en grand nombre de tous les alentours, et, tandis que les uns étaient tout aux danses qui se succédaient sans arrêt, les autres goûtaient un peu de repos a l'ombre des arbres. Le Jazz Yann, parfait, comme toujours, eu un beau succès, et nous vous donnons à tous, rendez-vous, pour la mi-août.
C. F. T. C.
SYNDICAT DES EMPLOY8S
DU COMMERCE
ET DE L'INDUSTRIE
Dimanche 30 juin, à 9 h. 30 précises, salle Léon XIII, 10, rue de Bel-Air. A l'ordre du jour rapports moral et financier compte rendu du Congrès confédéral des 9 et 10 juin, par Clément. membre du Conseil syndical étude des questions professionnelles présentées par Nassivet, membre du Conseil syndical, d'après les rapports donnés au Congrès fédéral sur « Les employés et l'organisation corporative Il, c Conséquences actuelles ou prochaines pour les employés de la crise mondiale »; collaboration avec la C. F. P.
LOIS RIBOT ET LOUCHEUR L'Association Départementale des Assujettis aux lois Ribot et Loucheur tiendra son assemblée générale semestrielle, dimanche 30 juin, à 9 heures, dans la grande salle du Café de l'Europe.
L'Association fait un pressant appel à tous les assujettis qui, par pudeur, ou pa indifférence, ne font pas encore partie de son groupement et les invite à se joindre aux nombreux adhérents que compte déjà l'Association Dépar- tementale de la Loire-Inférieure. SYNDICAT
DES OUVRIERS DU BATIMENT Les membres du syndicat professionnel des ouvriers du bâtiment (C.F.T.C.). sont priés d'assister à l'assemblée générale, qui aura lieu aujourd'hui di manche 30 juin( à 9 h. 30, 10, rue de Bel-Air, Salle Saint-Michel.
A 1 ordre du jour Les assurances sociales et la grève; notre action depuis la grève; formation de sections pour l'étude du contrat, désignation des délégués; compte rendu du Congrès national de la C.F.T.C. compte rendu du Congrès de la Fédération du bâtiment; notre excursion à la MiCotière.
UN PIQUE-NIQUE
AU MANTEAU D'ARLEQUIN Le bureau du Cercle Artistique « Le Manteau d'Arlequin informe ses sociét.aires et amis qu'il organise le dinvncht juillet, un pique-nique aux environs de Nantes. ï 'endroit et le rer.dez-vous exact seront donnés au début de la semaine prochaine. Ce sera une belle journée en perspective et où on trouvera entrain et gaieté. AMICALE
DU BOULEVARD DES POILUS L'Amicale organise pour le dimanche 7 juillet, une excursion en autocar à La Baule. En voici le programme Départ 7 heures 45.
Arrivée à Saint-Nazaire 9 h. 30. Arrêt, descente facultative, 1 heure. Visite d'un bateau si possible. Départ de Saint-Nazaire 10 h. 30, monument des Américains, boulevard de l'Océan.
Itinéraire: par la côte, Saint-Marc, Sainte-Marguerite, Pornichet, La Baule-les-Pins, La Baule (casino), avenue des Lilas, Stade de l'Union sportive. La Baule-les-Pins (place des Palmiers). parc des Dryades.
Arrêt. Déjeuner dcns le bois d'Amour, ou Hôtel Bachelier
Après-midi. Jeux divers sur la plage (concours de pêche, de constructions de sable, courses, etc.), le tout doté de nombreux prix.
Les personnes qui voudront déjeuner à l'Hôtel Bachelier paieront 12 francs, vin compris. L'Hôtel Bachelier ne servira que les déjeuners retenus d'avance par l'intermédiaire de M. Piou, instituteur à l'école. Les couverts pourront être retenus en même temps que les places en autocar.
Le prix des places est fixé à 15 frs pour les adultes et à 10 franc: pour les enfants de moins de 13 ans. Les placea en voitures sont exclusivement réservées aux familles des sociétaires qui ont retiré leur carte verte de 1935. Les excursionnistes sont invités à se munir de l'insigne de l'amicale en vente à l'école.
Ils seront en outre priés, pour éviter toute confusion, de se conformer aux indications qui leur seront données par les commissaires.
Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à M. Piou, insti.tuteur, qui tient dès aujourd'hui les cartes à la disposition des adhérents. AGRICULTEURS, ELEVEURS « L'OUEST-ECLAIR » EST VOTRE JOURNAL
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II y a un siècle, la première usine à gaz de Nantes s'installait quai des Tanneurs
Hier, on a inauguré la nouvelle usine de Roche-Maurice
Moins de trente ans après la découverte du gaz d'éclairage, Nantes se préoccupa de doter ses voies publiques du nouveau mode d'éclairage qui devait peu à peu supplanter les vieux réverberes à huile les fameuses lanternes dont nos grands-parents se souviennent.
En 1831, en effet, la Compagnie Santerre, Hétru et Cie commençait à construire la première uiine, place du Cirque, entre la rue de l'Arche-Sèche et le quai d'Orléans. On installa un gazomètre et quelques centaines de mètres de tuyaux lorsque la Compagnie fit faillite.
C'est alors que la Compagnie Européenne eu Gaz qui fête aujourd'hui son centenaire à Nantes reprit l'affaire. Les travaux de la place du
La tour de l'horloge
Cirque furent abandonnés et les installations transportées un peu plus loin sur le bord de l'Erdre, quai des Tanneurs. Sur ce quai, s'élevaient depuis le XIVe siècle plusieurs tanneries que l'on démolit pour établir sur leur emplacement la nouvelle usine. Et le 19 septembre 1837, pour la première fois, des réverbères à gaz de houille s'allumaient .dans les principales rues de la ville. Mais ce ne fut qu'en 1869, au 15 juillet, que furent totalement supprimées les vieilles lanternes à huile.
Très vite, le gaz devait aussi servir à l'éclairage des établissements publics. C'est ainsi que dès 1838, le théâtre Graslin fut pourvu de ce luminaire extra-moderne pour l'époque. Et peu à peu les particuliers en usèrent pour l'éclairage et le chauffage.
Vieille de près d'un siècle, l'usine du quai des Tanneurs ne correspondait plus, à un moment donné, à l'importance de l'exploitation. Poussières de charbon, fumées et émanations plus ou moins malsaines, aspect sordide des bâtiments, maintes raisons postulaient en faveur de la construction d'une nouvelle usine. Par parenthese, nos pères avaient bien été quelque peu mal avisés de permettre l'établissement de la première usine dans un lieu si rapproché du centre de la ville quand on pense que le premier acte législatif sur la matière avait été une ordonnance royale du 20 août rangeant toutes les usines à gaz parmi les établissements dangereux ou incommodes. Mais, la prévoyance n'était pas alors le fort de rios édilités, témoin le chemin de fer en pleine ville.
Il fallut tout de même un jour penser à débarrasser ce quartier de Nantes de ces bâtiments noirs et lépreux et de cet ensemble qui constituait un défi à l'hygiène le vieil abattoir et l'usine à gaz.
Aujourd'hui c'est fait l'abattoir est à Pont-Rousseau, un marché moderne va remplacer l'ancien que peuplaient des légions de rats et l'usine à gaz est transférée à Roche-Maurice, usine moderne, installations munies des derniers perfectionnements, alimentées directement en charbon par les cargos qui remontent la Loire.
C'est à l'inauguration de sa nouvelle usine que la Compagnie Européenne du Gaz avait convié hier après-midi :~s principales personnalités de la ville et du département.
LA VISITE INAUGURALE
A 15 heures, les groupes d'invités, sous la direction d'ingénieurs de la Compagnie ont commencé la visite de l'usine. D'abord le quai de déchargement des navires de charbon, où la manutention se fait d'une manière exclusivement mécanique; le parc à
charbon, le rall de distillation, où des fours, où l'on apprend que la capacité journalière de production atteint 110.000 mètres cubes avec 36 chambres verticales à distillation continue; les appareils de concassage, criblage et classage du coke. Les installations de traitement du gaz, dont la puissance des appareils permet de traiter 150.000 mètres cubes par jour depuis sa sortie des chambres de distillation jusqu'à son arrivée au gazomètre, le gaz traverse
10 Un conaenseur primaire à tubes d'eau horizontaux en deux sections, où il est refroidi jusqu'à 30";
̃ Les extracteurs centrifuges qui jouent le rôle de dégoudronneurs; 3° Un condenseur secondaire à tubes d'eau horizontaux, qui termine le refroidissement du gaz;
4° Un laveur dégoudromneur;
5° Un laveur statique à brosses pour l'enlèvement de l'ammoniq--e, avec circulation par pompes centrifuges; 6° Un monobloc de 4 cuves d'épurateurs en élévation ayant chacune 9 m. sur 7 mètres de côté et 3 m. 85 de profondeur, garnies de 6 couches de matières épur "tes à l'oxyde de fer;
7° Un laveur à naphtaline rotatif à huile;
go Un compteur rotatif de 150.000 mètres cubes.
C'est assez dire qu'un profane a beaucoup à apprendre en visitant une usine 2. gaz moderne comme celle de Roche-Mauri"e.
La visita s'est poursuivie par les .rvices annexes, les deux chaudières à vapeur de 150 mètres carrés de surface de chauffe au poussier de coke ou autres combustibles qui fournissent de la vapeur à 18 kilos et 350» de surchauffe tour la production de la force motrice et les différents besoins de l'usine, la centrale électrique avec ses deux groupes turbo-alternateurs de 325 kw. chacun et ses tableaux ultramodernes pour le contrôle général de la fabrication; enfin le laboratoire qui complète et contrôle et qui est muni d'un appareillage pour les essais et les analyses.
Parmi les personnalités présentes nous avons noté au hasard du crayon MM. Vieillescazes, secrétaire général de la Préfecture, représentant M. le Préfet; Prieur. i« adjoint au maire. représentant M. Pageot; général LeI fort, commandant le XI» Corps d'Armée Merlant, député, président de la Chambre de Commerce; Leroux, député Paris, Legall, Antoine, Polo, con-
Un aspect de l'usine
seillers municipaux: Ndté, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées; Delpuech, de la Chambre de Commerce; Legros, secrétaire général de la Chambre de Commerce: Bonneau, ingénieur en chef de la Chambre de Commerce; Cléro, commissaire central; Etienne, commandant Ce port; Weiler, directeur de la Compagnie des Tramways; Hurson, représentant la Société Nantaise d'Electricité; Bourcy, ingénieur en chef de la ville; etc.
La Compagnie Européenne du Gaz était représentée par un administrateur-délégué, M. Elliot Williams; MM. Huon, ancien directeur de la Compagnie à Nantes; Bolzinger, directeur de la Compagnie, à Nantes; Faucon, directeur de l'usine de Roche-Maurice; Moneron, ingénieur chimiste; Pierre Bolzinger, ingénieur; les directeurs des usines du Havre, M. Guernut; de Rouen, M. Cros; d'Amiens. M. Largeron de Caen, M. Morin; M. Bernard, Ingénieur de liaison, etc.
A la suite de la visite un vin d'honneur a été servi dans un hall de l'usine. M. Williams, administrateurdélégué de :a Compagnie Européenne du Gaz a remercié ses hôtes d'être
Tenue et nombreua inaugurer ruera» de Roche-Maurice, dont les installatlons i épondent parfaitement à la nou- velle technique et aux progrès chimiques réalisés depuis quelques années. Il a rendu hommage à ceux qui conçurent et exécutèrent les travaux et il a levé son verre à la proâpérité der l'usine de Roche-Maurice.
A 20 heures, un banquet a été lent dans les salons Mauduit. Nous en remparlerons demain.
GRANDE FÊTE
ARTISTIQUE ET GYMNIQUB
AU PARC DE PROC6
Le dimanche 30 juin, à 14 h. 30, au Parc de Procé, nous donnOns rendezvous à tous ceux qui désirent passer une après-midi agréable.
Six sociétés prennent part à la fête- organisée par la Chantenaisienne. Au théâtre de la nature Argent de suite », comédie de Gabriel d'Hervilez, interprétée par les artistes du e Manteau d'Arlequin ». Nombreuses chansons comiques.
Concert par l'Harmonie des Enfants du Pellerin.
Grande démonstration gymnlque avec le concours de l'Avant-Garde de Saint-Nazaire, la Doulonnalse, la Chan. tenaisienne et la société féminine l'Espérance. Cette dernière société exécutera en musique les mouvements d'ensemble imposés à la fête fédérale de 1935. Travail simultané aux barres parallèles, sauts en hauteur et saut du cheval.
Après un superbe travail de main à main exécute par les champions de l'Avant-Garde mouvements simultanés à la barre fixe et aux parallèles. saut du cheval et pyramides.
Course relai navette handicap.
Travail individuel et avec ensemble par les 4 sociétés
Nombreux buffets, pâtisserie, Jeux d'adresse. pêche à la ligne, etc.
Tous au Parc de Procé dimanche prochain à 14 h. 30 pour cette belle fête.
Prix d'entrée 1 franc. Entrée gratuite pour les enfants d'âge scolaire. TEL EST LE PRIX. Avant-hier, vers 12 h. 30, M. Voisin, trésorier payeur général, domicilié 51, avenue Félix-Faure, avait laissé son automobile en stationnement en face le numéro 64 de la route de Vannes, lorsqu'une camionnette heurta, en passant, l'aile gauche arrière de la voiture. Le conducteur ne s'étant pas arrété, M. Voisin se mit à sa poursuite et le rejoignit. C'est un nommé Hourdel, demeurant à St-Omer-de-Blain, qui d'ailleurs paraissait pris de boisson.
Il sera loursuivi.
LISTES ELECTORALES AU CONSEIL DES PRUD'HOMMES. Les listes des électeurs prud'hommes pour 1935 sont déposées à la mairie (bureau des élections) et au secrétariat du Conseil des Prud'hommes, impasse Copernic. Elles resteront tenues à la disposition des intéressés pendant quinze jours, du jeudi 27 juin au Jeudi 11 juillet.
Pendant ce délai, les électeurs peuvent réclamer contre la confection des listes.
Toute réclamation devra être portée devant le juge de paix du domicile de l'électeur dont la qualité est mise en question, par une simple déclaration au greffe de ladite Justice de Paix. Cette déclaration est faite sans frais et il en est donné récépissé.
Le maire invite avec insistance ceux de ses concitoyens qui remplissent les conditions énoncées dans la loi du 21 juin l£24 à s'assurer pendant la periode indiquée ci-dessus, de leur inscription sur les listes prud'homales. Le Bureau des Elections et le Secrétariat du Conseil des Prud'hommes seront ouverts à cet effet tous les jours de la semaine, de 9 heures à 11 heures et de 13 h. 1/2 a 17 heures.
Passé le jeudi 11 juillet, aucune réclamation ne pourra etre admise, les listes seront définitivement closes et il n'y pourra plus être fait d'autres modifications que celles résultant de récisions judiciaires.
UN PEU INTÉRESSANT MARL Le 22 juin dernier, vers 10 heures du soir, une discussion s'élevait entre les époux Houssin. demeurant 25, boulevard de la Liberté, à Chanteay.
Le mari, sujet marocain, a roué de coups sa femme, née Delorme, âgée de 26 ans.
Celle-ci refusait de donner à son mari sa paye, qu'elle savait devoir être aussitôt dépensée. D'ailleurs le marocain brutalisait souvent sa malheureuse épouse, la menaçant de lui K faire son affaire s et de lui couper le cou »
Lasse des mauvais traitements qui durent depuis son mariage, 7 ans, Mme Houssin s'est décidée à porter plainte. Les gendarmes de Chantenay ont ouvert une enquête.
CONSERVATOIRE' DE MUSIQUE. La distribution des prix du Conservatoire aura lieu le vendredi 5 juillet à 20 h. 30. au théâtre Graslin, sous la présidence de M. Duchemin, adjoint au maire, professeur agrégé de l'Université. Prix des places balcons, orchestre, parterre et secondes. 4 fr. troisièmes, 3 fr. quatrièmes, 2 francs. On peut retenir ses places à l'avance sans supplément, jeudi 4 juillet et vendredi 5. le matin, de la heures A midi, et le soir de 15 à 17 heures, au théâtre Graslin.
ETAT CIVIL
Du 29 juin 1935
Naissances. Ange-Marie Leray. rue Pierre-Dupont 51; Julien Chunlaud. place Alexis-Ricordeau; Marie Gravés, rue Racine, 5: Marcel-Marie Fleury. boulevard Delorme, 34 bis; Zdeneck-VIadialas Tupy. St-Joseph. 42. rue n* 3; René Chedote. rue Brassereau. 3: Henriette Buhanlc. rue Marseillaise, 9; Marie Manuel, à BelAlr.
Publications de mariage». RobertEmile Bernadat. voyageur de commerce, rue du Marais. 3. et Catherlne-Yvonne Marc, s. p.. rue du Marais. 3; Jean-Marie Besnler. employé de magasin. Isst, et Marie-Françoise Le Saux, s. p., rue du Bols-,ioty; Pierre-Joseph Cesbron, mécanicien à Vertou et Yvonne-Marcelle Lambert. s p., boulevard Van-Iseghem, 14: Jacques-André Cholet, représentant de Commerce, rue des Cadenlers. 11, et Marthe-Ettennette Jacob, a. p., a Loemarlaquer; Emmanuel Dellmeelle, employé de commerce, rue Jean-Jaurès, & et Madeletne-Odette Rivière, employée de bureau, rue des Hauts-Pavés, 1. Francis-Marie Dénia, serrurier. rue
MJohrt-Oolumb. 5. et Rolande-Josèphe Garnier. employée de commerce, rue LaTour-a'Auvxergne, 7 bis: Marcel-Ange Forlot agent ae police rue ae la République, Si et Solaage-Augusune Fonteseau, s p.. q.ai ne la Ma.son Rouge, A; Henri Gtcquiaua. mécanicien Grand.Blottereau. F. i. et Anne-Marie HuDert. débitante de boissons, route au VieuxBoulon £ugène-Louii Janneau, boulanger, village ae Sevrés, ee résidât a Remouille, et Francu.e-Henriett» Le Bris, margeuse. impasse Vignole, 4: Louis Kergustant. serrur:er a Paris, et Victoria-Georgette Cognard. s. p.. rue de Vertais. 39
Fernana-Arraana Lasnet musicien è ordeaux, et avant a Nantes, rue d'Arentre. et Marcelle-Charlotte Leroux çoiSeuse a Bordeaux. Yveb-Louis Le Bec. étudiant en médecine a Brest et résidant a Nantes. rue Santeuil. 3. et Simonne-Reine Plaire-Desmareb. s. p.. rue Alfred-de-Musset. 7: Jean-Louis Le Dernen. manœuvre, rue Pente-Biesse. 10, et Marie-Anger Duoot. ménagère. rue Petite-Blesse, 10 Rene-Gustave Le. floch. mécanicien rue du ChapeauBouge 4 et Jeanne-Yvonne Bolsard. couturière, rue du Marchix. 32; HenriAdolphe Le Galleu. déménageur, rue StLéonard 5 et Jeanne Drean. couturière, rue St-Lêonard 5.
Louis-Marie Leprou chaudronnier- a la Croix Banneau et Marguerite-Marie Verdier. s p.. a St-Sebastien: JeanBaptiste Marchand. horloger. quai Malakoff. 40 et Jeanne-Marie Guitton. s. p., au Pless:s-Cell:er Eugène Massonnet, ajusteur, avenue du Marécnal-Foch. et Emilienne-Mar:e Baudry. tailleuse pour aames, place Dinton; André-Jacques Horin attache au contentieux d'assurances, à Oxelaëre et Anne-Hermine Cornu p., rued u Marécnal-Joffre, 6: Emile-Marcel Mullot, garçon épicier. Impasse Dugast-Maiifeux, 1, et Andrée Eugénie Vilaine employée de commerce. impass? Dugast-Matiîsux, 1.
Gustave-Marie Olivier, instituteur puMic à Clisson. et Jeanne-Yvonne Le Fomroelet in»"itutrice publique, a StNataire et résidant à Nantes, rue de Bennes. 119: Abel-Eugene Perdrlau. menuisier rue de la Jonneliére. et HélèneMarie Ma:sonneuve. employée de commerce, rue do la Bastille. 24: ThéophileLouis Planchot, électricien, rue Bougain- Tille 33 et Louis-Margueriet Potiron, e. p.. rue de Pilleux. 9. jean-Louis Poir. Tier ,sapeur-pompier, rue St-Clément caserne du Commandant-Gouze et Simone-Marie Charpentier. sténo-dactylographe. route d' Ca-.quefou. 226: Gilbert-Victor Poitut. tailleur d'hatuts. rue de Belleviile. 16, et Louise-Anna Le Sant. s. p., ooulevara St-Pern. 28. Robert-Albert Retaiilt, comptable, rue Mercœ ir 14. et Rene-Eugénie Chiron. employée de bureau, chemin des Perrines: René-Jean Robin, chaudronnier. rue Lanoue-Bras-de-Fer 38. et Simoneyvonni. Marand, s. p.. rue Lanoue-Brasde-Fer, 30; Alphonse-Arsène. Ruellan. gare républicaine, domiciliés a Mérillac et résidant rue d'Allonville, et Odette-
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Joseph-Donatien Thomaré. menuisier. rue de la Haute-Forét. et Marie-Louise Glémin. employer de commerce, a Orvault Henri-Louis Truin. entrepreneur de transports, rue St-Denls. 1, et Marguerite-Suzanne Le Gloannec, s. p., rue Contrescarpe. 22.
Toilettes de Cérémonies f^NOVÉLIA Deces. Julien Mér:que 90 ans. chanoie. rue Prémion 2: Jeanne Jorge. 91 ans s p. rue des Orphelins. 19; EmiLenne Herbert, 21 ans. comptable.
avenue Francte-Leray 23: Joseph Bonneau, 63 ans. cultivateur domicilie a 5t-Març-du-Désert décédé place- AlexlsRlcordeau Marie Malherbe épouse Bellavoir 58 ans. minrgere, rue de la Convention, 61.
Convois mortuaires
du lundi 1" juillet 1936
8 heures Mme Le Guilloux. chemin Timothee, Saint-Clair, Saint-Clair. 9 h. 3/4 M. Decaen, 2, quai Turenne, Sainte-Croix Boutelllerte.
9 h. 3/4 M. Cageron, avenue M.-Tnébault. Saint-Donatien, Boute1llerle. 9 h. 3/4 M. l'abbé Mèrlque, 2. rue Premion. Saint-Pierre, Bouteillerie 1 h. 30 Mme Bellavoir. 41. rue Con••ention. Saint-Clair. Saint-Clair
1 h. 1/2 M. Bessac. 15. rue des Orphehns, chapelle. Bouteillerie.
1 h. 1/2 Mlle Herbert, 23 avenue F.Leray. Saint-Donatien, Boutelilerle. 3 h. 1/2 Mlle Jeorge, 19 rue des Orphelins. Saint-Donatien. Boutelllerle
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L'ENLEVEMENT DES ORDURES. Le public est informé que lundi prochain 1er juillet. Journée des Millions, le"Service d'enlèvement des ordures ménagères, commencera à 6 heures le matin au lieu de 7 heures.
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MÉCONTENTS DES REGLEMENTS, LES PÊCHEURS SE SONT MIS EN GRÈVE m ET ONT DÉPOSÉ LEURS ROLES
Depuis vendredi, une certaine effervescence se manifestait parmi les marins pécheurs, qui sont mécontents des arrêtés concernant la réglementation de la pêche au boucaut et de la pêche de sardine de dérive.
Déjà, vendredi dernier, en guise de protestation, une partie des pêcheurs n'étaient pas soi-is. Hier, samedi, tous les pêcheurs ont suivi le mouvement et se sont mis complètement en grève. Ils se plaignent de ce que l'Administration maritime ait fixé depuis 2 ans des limites pour la pêche au boucaut. alors qu'auparavant cette pêche était autorisée partout.
Cette pêche, d'après les règlements actuellement en vieueur, ne peut s'exercer aujourd'hui qu'au delà dex limites allant du Pointeau jusqu'à StrGildas, de la pointe de Chemoulin jusqu'à la pointe de Penchâteau. de Mindin à la jetée Est. des Morées à la pointe de l'Aiguillon. Or. les pêcheurs arguent que le boucaut est beaucoup plus facile à prendre tout près des côtes et en Loire qu'au delà des limites fixees par l'Administration.
Les pêcheurs de sardines au chalut de dérive se sont joints également au mouvement. Ils prctestent contre l'interdiction qui leur est faite, depuis le l»r iuin, de pêcher en deça d'un espace de 3 milles au large de la ligne passant par la pointe da St-Gildas. le phare de la Banche et la pointe de Pontchâteau. Une delégation s'est présentée hier matin à l'Inscription maritime où l'on a fait savoir que le règlement était là et qu'il fallait l'appliquer.
C'est alors que tous les pécheurs sont venus déposer leur rôle.
Une délégation s'est ensuite rendue à ia sous-préfecture où M. Barthère, sous-préfet, a promis d'examiner la situation puis les pécheurs ont été reçus par M. Drouin, adjoint, qui a mis dans la soirée M Blancho au courant de leurs démarches.
La question en est 1: les pêcheurs semblent bien décidc 1 maintenir leurs revendications et à réclamer le régime ae uoerte qui existait autrèlois. C'est pour eux, nous ont-ils dit, une question de vie ou de mort.
Dans l'après-midi d'hier, une nouvelle réunion a eu lieu à la Coopérative des pécheurs. Ils se sont mis d'accord pour continuer le mouvement de protestation.
A LA CRIEE,
AUCUNE TRANSACTION
N'A EU LIE'U
Le marché a été nul hier à la criée, aucune vente n'a eu lieu; cependant, tous les pêcheurs s'y étaient donné rendez-vous afin d'empêcher l'un quelconque d'entre eux, qui n'aurait pas voulu suivre le mouvement, de vendre sa marchandise.
Pourtant, un pêcheur du Croisic et un autre de La Turballe, qui ignoraient complètement le mouvement de grève des pêcheurs de St-Nazaire, étaient ve-
nus comme de coutume à la criée pour vendre le produit de leur pêche Mais ils en turent empêches par les pêcheurs nazairiens. D'assez vives discussions éclatèrent a ce sujet, mais il n'y eut aucun incident sérieux à signaler Finalement, les deux pêcheurs du Croisic et de La Turballe durent se résigner à quitter St-Nazaire sans avoir pu vendre leur pêche.
UNE NOUVELLE RÉUNION
Nous apprenons, d'autre part. qu'une nouvelle réunion des marins pêcheurs se tiendra lundi prochain, vers 9 h., soit a la criée, soit sur la place du Petit-Bassin, près de la Cooopérative des pêcheurs. Ceux-ci décideront à ce moment l'attitude qu'ils doivent prendre
L'impression générale que laissent ces incidents c'est que les pêcheurs sont bien décidés à défendre leur point de vue et a exiger des règlements moins stricts que ceux actuellement en vigueur ou tout au moins à en obtenir qui soient mieux adaptés à la situation présente.
UN ORDRE DU JOUR
Au cours de la journée d'hier les pêcheurs réunis c:.t adopté l'ordre du jour suivant
Les pêcheurs de St-Nazaire réunis ce jour 29 juin pour examiner la situation qui leur est latte tant pour la pèche à la crevette que pour la pêche à la sardine de derive, constatant qu'ils ont lait en temps opportun des contre-propositions de délimitation des zones autorisées et interdites pour la crevette dont il n'a pas été entièrement tenu compte malgré une sa: on. exceptionnellement dure due en partie aux travaux de dragage entrepris dans l'estuaire, se trouvent conduits à se mettre en contravention aaec les réglements en vigueur.
Enregistrent que, malgré qu'une promesse d'enquête eut été laite entre temps, une peine sévère n'en a pas moins été infligee à six d'entre eux et que d'autres peines sont logiquenzent appelles à être prononcées dectarent en ce qui concerne la pèche la sardine de dérive, qu'après avoir fait des concessions de délimiti'ton pour éviter des discussions avec leurs camarades sardiniers de rogue, qu'ils m sauraient consentir à de nouvelles limites restrictives qui tendent à l'interdiction totale du droit de pêche. Ils rappellent à cet effet que de précédents ordres du jour ont été déposes notamment le 24 juin 1933. Aznsi ce conflit prend un véritable caractère de périodicité. Il s'agit essentielLement d'une question commerciale adroitement suscitée et il apparait que l'écoulement des appâts peut s'effectuer avantageusement.
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L'Union Colombophile
au Concours de Brugelles Préparé de longue date, le concours dc- Bruxelles féderal sera couru aujourd'hui. L'Union Colombophile a engagé 180 pigeons, la fine fleur de ses colombiers. Nous avons vu des amateurs pleins de confiance engager leurs sujets. Le rêve de tout colombophile, c'est d'être le champion fédéral. Tous ont travaillé pour l'être, mais il n'y aura, hélas, qu'un seul élu. De beaux prix récompenseront les gagnants. En voici un aperçu 4.000 francs offert par la Fédération de plus une médaille d'or est offerte au champion de la Fédération aux deux premiers pigeons dans les cinq premiers inscrits une médaille d'argent au pigeon ayant réalisé la meilleure vitesse une médaille de bronze à chaque champion de chaque sous-groupement.
De plus, l'Union Colombophile dote ce concours de 500 francs de prix réservés à ses membres une garniture de cheminée offerte par M Joachim, président de l'Union Colombophile quatorze prix sont offerts par M. Ardouin.
N'oublions pas non plus que ce concours doit départager trois amateurs deux débutants et un ancien tiennent la tête du classement général des, concours de vieux pigeons. Formo^ donc des vœux pour que « Poil de Carotte » renouvelle ses précédents exploits.
La grande fête locale de la Ramée et du Clos en Montoir
Grand Priz Cycliste All Rtght, orga- nisé sous les règlements de l'U. V. P. par le Vélo-Club Nazairien, le dimanche 18 août, à 8 h. 30. 110 kilomètres (2.000 francs de prix). 1" prix, un vélo course Ail Right; 2" prix, un cadre avec frein Ali Right; 3. prix, une paire roues avec boyaux; 4° prix, une paire roues nues; 5e prix, une paire boyaux, spéciaux; 6" prix, une selle speciale course; 7» prix. un boyau spécial; 8e prix, un guidon special course: 9e prix, une chaine All Right et 5 fr. 10e prix, une chaine Ail Right; 11* p.. une roue libre: 12e p., une pompe. Tous les prix sont offerts par la Maison Tremblay, cycles, à La Ramée, en Montoir-de-Bretagne (L-I.). A 14 h. 30 Course cantonale (licenrciés ou non). l«r prix, 100 fr.; 2« pnx, 75 fr.: 3« prix. 50 fr.; 4' prix, 35 fr.; 5" prix, 20 fr.; 6" prix, 10 fr.
A 16 heures Course communale. 1er prix, une pendulette et 15 francs;j 2" prix, un boyau et 10 fr.: 3" prix. un maillot et 5 fr.; 4e prix, une chaine et 10 fr.: Se prix. une roue libre et 1 fr.j 6e prix. une pompe.
Course ocmmunale de jeunes flues, l"r prix, 35 fr.: 2« prix, 25 fr.; 3e prix. 15 fr.; 4» prix, 10 fr.
Courses à pied; course en sac, etc.* A l'issue des courses, grande fête fo» raine et grand baL
LA JOURNÉE DES MILLIONS Des billets à prix réduits j dans teas les trains
La Compagnie des chemins de fa d'intérêt local du Morbihan a l'hon» r.eur d'informer le public qu'à l'occa* sion de la journée dite Fête des Millions, qui doit avoir lieu demain lundi à Saint-Nazaire, elle délivrera des billets à prix très réduits, à destination de Saint-Nazaire.
TAPAGE NOCTURNE. ProcèS. verbal pour tapage nocturne a été dressé contre Le Gai Ernest, 23 ans, charpentier à la Tranchée et Duval Yves, 24 ans, manœuvre à la BelleHautière. En outre ce dernier s'est vu dresser un second procès-verbal pour ivresse.
1 JUILLET JOURNEE DES MILLIONS Faites tous vos achats
AUX GRANDS MAGASINS DE LA CHATELAINE Place Carnot SAINT-NAZAIRE
Collège de jeunes filles Examen d'entrée en Vf et en V. Conformément aux instructions ministérielles créait la gratuite des études secondaires et organisant un examen «i'aptltuues pour 1 entrée en vr et en v< dans le» lycées et colllges, un exament aura lieu au Collège de jeunes ̃filles, le Jeudi 11 juillet, a a heures du matin.
bossief des candidate un certifiCat médical, un bulletin (Il' naissance, lé livret ses not8 obtenues à l'ecoie que tr^uente 1 enfant. Ce dossier doit être remis au Collège d! jeunes fille$ avant le 8 juillet.
L'examen d'aptitudes pour la yP comprend le résumé par ecrit d'un petit récit lu aux candidat* par l'exvBUnateur une dictée simple avec questions un problème et quelques opérations d'arithmétique (programme •lu cours moyen des écoles t ntnâirea et de la 7' des clasiît élémentaires de lycee3 et collèges).
Pour la V-. Les épreuvée portent sur le programme du cours supérieur des écoles primaires et de la vl* des lycées et Collèges de jeunes filles. Pour tous renseignements s'adresser a Mme la Directrice qui reçois '•* mardi et vendredi de 15 heures a 8 heurtes, le jeudi de 10 heures a 11 heures et les autres jours, sur rendez-vous. Résultats des examens 'seoondairet –̃ Diplôme complémentaire, option philosoprie Mlles Renés Surget, Jaorne Iwaville. Simone Sureet.
Diplôme de fin d'études secondaires Mlle Simone Chldotal.
LA VENTE DES DENRÉES
ALIMENTAIRES
Dan* l'intérêt de la santé publique, Il député-maire de la ville dé St-Namire a l'honneur de rappeler aux coin*mtrçanU) en denrées alimentaires. let prescriptions hygiéniques concernant jour vente.
Les denrées alimentaires ne doivent pas être exposée» toutes les souillures de l'étalage Lé pain, la charcuterie, la fàtitêtrie, le beurre, la confiserie, les jrultê, de même que toutes les denrées «uaoepUbles d'être consommée sans cuisson ultérieure ou apres une cuisson Insuffisante ne peuvent être mie en vente sur la voie publique ou exposes dans les magasins qu'à la condition d'être efficacement protkgés contre les poussières, les souillures et les mouches.
Les commerçants en denrées alimentaire notamment les marchandé amDtilatttt de charcuterie, de gâteaux, de bonbons et c:e fruKs sont invités à ne pas attendre les observations des inspecteurs, observation qui peuvent être suivies de contraventions.
Il appartient, d'autre part. au public, d'exiger que le pain remis direotwnent lu porté à domicile soi. toujours complétaient enveloppé, de fuir les étalages non recouverts, que la poussière peut atteindre t de ne pas accorder sa pratique aux commerçants Ae denrées alimentaires qui laissent leur marchandises exposées sans protection, aux mouches et aux poussières de la rue.
Ôt-Nasaire, le 27 juin 1835.
Le dépulé-matre F. Blancho.
L'ORGANISATION DE LA JOURNÉE DES MILLIONS
Réglementation de la circulation Arrêté municipal
Ari. 1* Le comité de la « Journée des Millions » est autorise Il ses risques et périls, et sous son er. e rêsponiâbllité, à organiser le luiiui le' juillet, une manifestation commerciale, sur les point* suivants
Rue Villèt-Martin (de 1a place du Bassin à la rue du Palais) .rue Amifal Courbet Jusqu'à la rue Thiers rue Henri Gautier (de la rue Cé la oare la place Carnot) place Carnot rue de l'Océan rue du Prieuré rue dès Caboteurs (de la rue du Palais à la fue Thiers > rue du Bois Bavary (de la rue du Prieuré à la rue de Paris) nM des Halles, (de la rue du Palais à la rue K. Gautier) rue de Pari» (de la place Marteau à la rue du Bois Savarv rue Charles Brunellière rue Thiers (entre les rues Ch. Brunelliére et Villès-Martin) rue de Baillé. Le comité de la manifestation est seul Chargé de l'organisation générale ét de la répartition des emplacements. Les droits des tiers sont réservée. Art. 2. Auront seule le droit de participer à la manifestation, les commerçants patentés à St-Nazaire et les marchands forains inscrits au registre du commerce, i St-Nazaire depuis au moins 6 Mois, le comité pourra, cependant examiner les cas spéciaux qui lui seront présentés.
Art. 3. Les objets et marchandises vendre pourront être installés dès 7 heurea, leur vente commencera à 8 heures et ae terminera 19 heures. Les rues et places devront être com- ploiement débarrassées une heure après la clôture de la vente.
Art. 4. Let commerçants riverains participant la manifestation, auront la priorité pour l'occupation de la yole publique au droit de leurs magasins. Toutes les autorisations permanentés délivrées par le service des droits de place restent valables.
Art. 5. Pendant la durée de la manifestation, la ctrculation des véhicules sera interdite dans les voies publiques ou les parties de voies publiques mentionnées à l'art. 1èr.
Art. 6. Tous les véhicules devront évacuer les rues et places plus haut désignées au moins une heure avant l'ouverture de la manifestation. La circulation normale pourra reprendre une demi* heure après la clôture. Exception est faite pour le matériel d'incendie, les voitures d'ambulance et des services publics, les convois funèbres, qui devront toujours avoir libre passage.
Le transport des personnes et des marchandises pourra s'effectuer dans le ca* de nécessité absolue. Les véhiculas ne devront pas. toutefois, dépasser la vitesse d'un homme au pas et ne stationner que le temps stri0tement nécotnlre à leur chargement ou à leur déchargement.
Art. A titre tout a fait exceptionnel, les véhicule* de toutes aortes pourront stationner le lundi l"r juillet. aux risqups et périls des propriétaires a. Les automobiles la sur la Sromenade du boulevard Président Wdaon (entre lee rue* xow de ville
et de l'Océan (Monument aux Morte) 2° place de l'Abattoir, 36. place ne la République
b. Les autres véhicules: places de l'Abattoir et de la République. Art. 8. Durant la journée du l* juillet 1935, les véhicules affectés a des transports en commun ayant leur terminus place de la Gare, emprunteront, obligatoirement, l'itinéraire suivanc: Au départ': place de la Gare. rue H Gautier, rue Jean-Jaurès, les boule- vards rue de Pornichet.
Au retour: rue de Pornichet. les bou- levafds. rue Jean-Jaurès, rue H. Oau> tiet, place de la Gare.
Art. 9. Dans toutes les voies Ot> se tiendra la manifestation. les con ducteurs devront se conformer aux mesures de police que l'affluènce du pu- blic pout rait justifier.
Art 10 Aucun déballage de marchandises, objets mobiliers ou autres ne sera toléré sur la chaussée des rues. Toutefois. les éventaires ne devront pas déborder sur la chaussée, de plus d'un mètre compté de la bordure du Les bouches d'incendie devront être complètement dégagées
Aucun objet ne devra être accroehê aux lampadaires ou autres ouvrages d'utilité publique.
Un vin d'honneur
à l'Amicale de la Police Hier maMn, M. Vidal, secrétaire gé- neral dé la fédération nationale de la police de France et des Colonies, de retour du Congres régional de Lorieht, s m arrêté a Sainfr-Naeaire ou il a été reçu, au café de France, par l'A- jmicâle de la police nazairtenne, qui lui a offert un vin d'honneur.
Nous avons remarqué a ce ne rêcep- tion. la présence de MM. Champion. commissaire central: Pacaud et Grégoire. Commissaires de quartier et la plupart des mémbres de l'Ainicale que ne retenait pas leur service. M. Magne, président de l'Amicale, prit la parole pour remercier MM. les commissaires de leur présence et excuser certains membres de l'Amicale, empêchés.
M. Champion a remercié en quelques mots. l'Amicale de son aimable invitation. M. Vidal, après avoir remercié l'Amicale naxainenne de son geste délicat et de la symp whle témoignée a son égard, a exposé brièvement les pnnclpales questions et revendications qui ont été iormulëes au Congrès de Lorient.
LES TRANSFORMATIONS DE LA BRIÈRE
Nous avons tenu nos lecteurs au courant des travaux qui se poursuivait en Brière et qui ont pour but l'assèchement d'Une partie importante des marais (1.500 hectares environ). L'idée a été lancée notamment d'utiliser les terres ainsi récupérées à des plantations de fèves.
Dans ce but on procède, nous le rappelons, au creusement de canaux qui draineront l'eau Jusqu'à la mer, par l'intermédiaire d'une part, du canal de Trignac et d'autre part. du Brivet. On connaît le résultat actuel des travaux entrepris par l'entreprise Charrière pour le compte des communies de Brière.
De son côté, l'administration des Ponts et Chaussées, service hydraulique agricole. avait établi pour le compte de l'association syndicale des marais du Haut-Brivet, dont lés directeur et Sous-directeur sont MM. Goulet et Lecour-Grandmaison, un projet de curage du Brivet, dans les parties OÙ l'écoulement des eaux était défectueux. Les travaux dont le montant s'élevait à 300.000 francs, ont été exécutés par l'entrépriae Douoèt, Bonas et Cnognot, de Surgères. Le Brivet a été nettoyé dans toute la partie en amont de Ponchàteau. Les canaux du syndicat (canal Joseph, canal Lafleur, canal Maroquin, canal de la pieds, canal de Quilly. canal de Crolx-de-Per), ont été approfondis. Un puissant drag-line a enlevé 51.500 mètres cubes de déblaie vaseux et rocheux.
Le même service de l'hydraulique agricole étudie en ce moment le curage du Brivet, de Pontchâteau à Rosé. Enfin, le service maritime donne tous ses soins à l'étude du travail complémentaire, concernant le curage de la rivière de Rosé à la mer. Il a été bien souvent question de réaliser ce projet au cours des cinquante dernières années. Mais, pour le rendre véritablement opérant, il fallait au préalable ériger a Mean, un barrage écluse afin d émpécher les alluvions de la Loire de remonter à la marée ou au moment des crues le cours du Brivet. Comme ce barrage va bientôt être terminé. le curage de la rivière en. amont de Ponchâteau est désormais indiqué. Les devis qui ont été établis laissent prévoir une dépense approximative de 600.000 francs qui sera mise à la charge du département pour la partie en aval de Rozé et couverte par une subvention du ministère de l'Agriculture et par le syndicat des marais dé Donges pour la partie qui S'étend de Ponchâteau à Rozé.
A quelle, date commenceront ces travaux ? il est encore difficile de la fixer avec précision On peut prévoir à coup sur qu'elle se situera après la deuxième session du conseil général, à la fin Be cette année ou au début dé 1936. Nous savons néanmoins que les études de ces divers projets sont activement poussées.
Une seule question reste encore obscure. mal définie. Elle concerne la re.mise ou même la mise en état de l'écluse de Rozé. Qui assurera cette dépenee Nous n'en savons encore rien. et pourtant s'il faut en Croire les gens avisés, tant que ce travail ne sera pas exécuté, le problème de l'écoulement des eaux de la Bricre ne sera pas vrai.ment résolu. Dans ces conditions, étant donnés les efforts que le public se représente peut-être mal qui ont été fait pour assurer une belle rétion de la France un meilleur avenir, il y a tout lieu d'espérer que cette dernière difficulté lira levée très prochainement.
RENSEIGNEMENTS JURIDXQtTBe Contentieux, procès, affaire* lltltieutes baux, loyers, successions, impôts, «te. Envol des renseignement» oemr* maniai <ie S fr. 50 adressé à 110*trt-jola&
IMAGES NAZAIRIENNES
Une vue du paquebot « Macoris dont la démolition est commencée.
Le paquebot u Delasalle » est entré hier, à midi, en cale sèche.
Un marin se noie
en se baignant quai Wattier Hier après-midi, un marin du navire de guerre Dubourdieu, Albert HOUWé, originaire de Dunkerque se baignait dans le bassin, près du quai Wattier, le long duquel était amarré le ùubourdieu.
Comme il ne savait pas très bi%i nager, il s'était aidé d'une corde attachée au remorqueur Le Mourtllon. A un certain moment. vers 11 héures. celle-ci s'étant détachée, le jeune matelot coula au fond du bassin, profond à cet endroit de sept huit mètres.
Aussitôt, des pêcheurs et des marins du Dubourdleu firent des recherches pour le repêcher, mais ce ne fut qu'au bout de près d'une demi-heure qu'ils purent le ramener à la surface à l'aidé d'une gaffe. Le corps du matelot fut déposé sur le quai. Malgré les soins qui lui furent prodigués, l'infortuné marin ne put être rappelé à la vie. OBJETS T rouvêS. Une paire de gants de femme a été trouvée par Mlle Bremond. 10, place Marceau. Une clé d'appartement a été trouvée par M. Guinde Marcel, 15, rue Jean.Jaures.
Un bracelet métal « Or) a avec pla1 que d'identité au nom d'Augustine, a été trouvé par Mlle Seguineau, 74, rue de Pornichet.
Un sachet contenant un collier et Une pièce de monnaie a été trouvé par la jeune Mahé Rose-Marie, 19, rue Henri-Gautier.
Un couteau de table a été trouvé par Mlle Villeneuve, 20, rue des Sables. Une montre d'homme a été trouvée par M. Coué Jean, 24, rue de Normandie.
Ont été déposés au bureau des épaves
Un chapeau d'homme, feutre gris, trouvé par M. Civel Louis, propriétaire, derrière le Château-d'Eau.
Un stylographe, trouvé par M. Rousseau, demeurant à la Caserne des Douanes.
Un soulier d'enfant, trouvé par Mme Ganachaud, 45, avenue de Lesseps. KERMESSE MÊANNAI8E. Des lota de la kermesse méannaise n'ont pas encore été réclamés. Voici la liste des numéros gagnants de la tombola Volante des différents cnmntnir!:
11 14 43 78 123 115 168 186 268 213 257 354 372 459 489 561 606 615 760 701 704 782 891 81d 882 808 893 908 990 992 1989 1862 1885 1888 1644 1248 2052 2242 2990 2040 2119 2218 2792 2531 3184 3255 3051 3793 3282 3589 4306 4008 4984 4994 4606 4668 465047494364407646254211.
Clowns musicaux
64 193 218 357 401 486 557 508 688 690 863 873 911 979.
Les lots non réclamés au 16 août seront acquis à l'oeuvre.
UN CONCOURS DE PALETS. Le grand concours de palets disputé dans le quartier Jean-Jaurès a remporté un très beau succès. Les joueurs furent nombreux en dépit du soleil ardent. Voici les résultats l*f Maurice-Hervoche-IÎ 2. Baron-Hervoche-I 3. Sévenau-Martano 4. Morvan-Mahé t). S. Robidas-Tabary.
Le prochain concours a lieu aujourd'hui 30 juin, chez Henri, au PetitOavry, à partir de 14 heures. Un cadeau est offert par Henri au meilleur joueur.
A LA MAIRIE. Le député-maire informe le pUblic qu'à l'occasion de la « Journée des Millions g, les bureaux de la mairie seront fermés l'après-midi du lundi 1er juillet.
ETAT CIVII.
Natssances. Robin Jacqueline, boulevAfd Ctembetta Robin Annlck, boulevard ÛâmBettA Rolland Andrée. coule*vArd Gambetta GoUfet Pierre, boulevard Gambetta.
MONTOIR
ETAT CIVIL. Naissances Claude Pageot. 155, rue Anatole France à GrOn en MontOir; Ôésnsrd Réné-Plefre-André, 25, rue Jêan-Jà-Jféa, montoir.
Mariages Miyon Julien-Marie, dessinateur, 63 bia rue Vlllés-Martln, et Julié-Françôise Derilaud. commerçante A Montoir; Mahé Eugêne-Joseph-Stanislae, à Donges, et Molay Julia, cultivatrice à Oris en Moht6ir; Qulller Roger-Emile, électricien. 23, rue pasteur, et M&fsac Juliette, couturière. 7. rue de ChâteauBrlâfld; DaVtd Ge«-fês-Loui3-Etlenne, cnarpentiel, 17, rue Henri Oautier & MOntotr. et Déschryver Denise-Louise, employée de bureau à Belle-Vue; Moyon Roger-Alfred, charpentier à Erran, et Moinard Germaine, au Tillou en Montoir; Tuai Jules-Joseph, ajusteur. 88, rue Jesii-Jaurés Montoir, et Voland Germaine. a Loneé en Montolr.
Décès Guhéne<5 Joseph-Marie, 67 ans, rue A. Franche à Gron en Montolr: Legofr Jean-Mathurin, 69 ans 16. rue G. Sand; IA Thlels Marie-Vlncente. veuve Dagorne, 69 ans, 26, rue H. Gautier.
SAINT-JOACHIM
LA GRANDE FÊTE FÉDRUNAIBE. Le 7 juillet prochain se déroulera dans l'île Pédrun, en pleir:? Brière, un ensemble de fêtes variées dont voici le programme
Course régionale Parcours 40 kilomètres, Gépart 9 heures café Moyon, lit prix '10 fr., 2» 100 fr., 3* 80 fr., 4e 50 fr., 6· 80 fr., S* 10 fr. Engagement 3 fr. chez M. Charron.
Courte oommunal* Parcours 12 kilomètres, départ 13 h. 30 café Moyen. prix 45 fr.. 2- 30 fr., 3' 20 fr., 4e 10 fr. Course d îo nape 100 mètres, dé-
part 14 à 30 pont des Martine, 1" pm. 20 fr., 21 10 fr., Se 5 fr, Course AUX canards Pont des Mat- tins de 15 heures à 15 h. 30.
Course à Vceui Départ 16 h. 45, Moyon, mareyeur, arrivée café Madeleine, 1« prix 10 fr., 2· 7 fr., 3e 5 tr.. 4« 3 fr. Course demi-fond 400 mèttes De- part 18 heures café Madeleine, arrivée caf-j Auaïse, 1"1 prix '0 Ir.. 2' 7 fr., 3' 5 fr., 4' 3 fr. Course à pied, tond, 2.600 mètres Départ 19 h. 45 café David, arrivôe sa té David i" prix 30 fr., 2' 20 fr.. a· 10 fr., 6 fr.
Concours gourmandise Café Ma- de.eine à 17 h. ?0, l»f prix 10 fr., 7 fr., 31 6 fr., 4' 3 fr.
Jeux divers, mât de Cocagne Jeux de pote, manège, balançoires, manège d'enf<»nt- tir et toutes attractions. Lo Comité décline toutes responsabi- lité en cas d'accidents. No"c souhaitons aux organisateurs de cette belle manifestation tout le succès désirable.
ETAT CIVIL. Naissance.* AnneMarie-Angéline Moyon. à Mène.. ne 125; Monlque-Marie-Qabnelle Richomme. au Lony, n- 25, Joseph-Célestln-Damlen Hervé, au bourg, n- 63.
Décès Pierre Aoustln, charpentier. aux Vinces. n- 161; Marie-Bonne Loiseau, sans profession, célibataire, aux Levées-Ouies, n 396.
PKINQUIAU
A COUPS DE POING. Alors qu'il était à travailler chez un notnmé Halgand, cultivateur, le sieur Billy Michel. 33 ans, cultivateur à Caudry, en Prinquiau. a été pris a partie par un individu qui passait à bicyclette, accompagné d'un camarade et frappé à coups de poing au visage. L'agresseur serait un sieur Barbin Maroel, âge d'une trentaine d'années et habitant Bestié.
On suppose qu'il a frappé du poing en tenant un couteau fermé, et ce, d'après la nature des plaies de Billy. Celui-ci a porté plainte.
LE CROISIC
UNE MOTO CULBUTE
UNE VOITURE D'ENFANT Un bébé est blessé
Un accident s'est produit vendredi eoir, à 9 heures, quai du Port-Giguet; une moto pilotée par M. René Perréon, 18 ans, demeurant rue de 1"Eglise, roulait à allure modérée vers la jetée, lorsque là chaine de la machine ayant sauté, la roue arrière se bloqua et le conducteur ne put éviter une voiture d'enfant qui était sur le trottoir. L'enfant qui était dans la voiture, la jeune Bernard, âgée de 14 mois, dont les parents habitent Grande-Rue, fut violemment projetée sur le sol.
Transportée chez M. Drllly, elle reçut les soins du docteur Tendron. blessée à la tête et au ventre, la pauvre petite ne semble pas, sauf complications, être en danger.
BLAIN
APRÈS LA KERMESSE Numéros gagnanta
de la tombola gratuite
37 93 98 101 218 252 261 280 290 395 297 362 371 374 379 391 449 457 461 464 532 533 550 553 715 777 783 819 344 849 8C1 882 885 993 1036 1040 1056 1071 1684 1101 1112 1144 1225 1277 1330 1338 1348 1356 1384 1405 1423 1462 1484 1485 1516 1528 1540 1552 1582 1598 1622 1625 1651 167d 1678 1679 1700 1709 1721 1732 1741 1747 1777 17Ô2 1885 1933 1940 1967 1998 2039 2087 2088 2097 2112 2144 2150 2218 2222 2284 2311 2322 2323 2335 2353 2357 2424 2441 2445 2460 2471 2482 2526 2335 2539 2609 2612 2709 2724 2737 2782 27: 2191 2807 2888 2903 2910 2950 3005 3029 3060 3078 3185 32i4 3232 3259 3284 3299 3340 3357 3367 3377 3380 3409 3439 3473 3478 3484 3487 3606 3549 3545 3611 3815 3853 3687 3691 3755 3773 3833 3878 3899 3934 3935 3968 3998 4020 4043 4136 4140 4148 4163 4204 4214 4239 4250 4322 4338 4362 4364 4373 4384 4395 4408 4419 4432 4447 4454 4457 4468
Les lots non réclamés le 1" août 1935 resteront acquis il. la Société. Le numéro 19 gagne la poupée normande. Le numéro 74 gagne la potiche. Le numéro 66 gagne la lampe. le numéro 14 gagne le lit. Le numéro 6 gagne l'armoire à glace.
VACCINATION GRATUITE. M. le docteur Bichon vaccinera gratuitement tous les enfant« qui nc ront pas encore été. mardi prochain, à son cabi- net, rue de Nantes, de 2 4 heures de l'après-midi, et tous les mardis qui suivront, à la même heure, jusqu'au mardi 13 août inclue.
POENICHET
Pour les fêtes estivales Le Conseil d'Adminlatratlon de la Société des PêtM de Pornichet s'est réuni mercredi soir. au Café de Bretagne, tous la présidence de M. Labour.
• L'EXCURSION DES PATRONAGES I.AIQI'FS A SUXT-BREVIN
Veiei les enfante .part Ae <Mtt« matiiiflque excursion ittu hjus atout relatée Met,
Le secrétaire. M. GullbaUd, dooas lecture du procès-verbal de la pré» dente réunion.
On annonce que les différents groupements qui avaient délégué des Re> nés à Portuchet, au moment des fête* ae ia Normandie, ont envoyé des iettres de remerciements pour la façon dont elles ont été reçues par la Société des Fêtes.
On se félicite du succès des manifestations pnntaniêres. A ce propos, il est signalé que le n6 8.913 de la tombola du Boeuf Gias, qui avait gagné un blilét de la Loterie Nationale 7' tran- ché <n° 23.681). n'a pas été rembouro*. le gagnant ne s'étant pas présente. Entre temps le billet de la Nationale est sorti à 100 frs. On peut encore W reclamer chet M. Oarlot, à l'Hôtel dea Princes
Le trésorier donne connaissant de la situation financière QU) est très bonne On décide de pavoiser le. avenues, il. l'occasion de la visite des congressiste* de l'Epicerie, le 3 juillet. Pour ce Qui est du projet de braderie, la Société des Fêtes est toujours la' disposition des commerçants pour ls réaliser. Il serait préférable, toutefois. que cette manifestation ait lieu en fin de saison.
On s'est occupé de l'organisation de la retraité aux flambeaux du 13 juillet et du banquet du 14 juillet au casino. La station sera animée par le nombreux concours et fêtes de plage, dont le programme sera établi chaque quin« zaine. Il reste quelques dernières positions à prendre; mais on peut être assuré que les manifestations serons nombreuses et dotées de .Jolis prix AUJOURD'HUI. A 11 heures, d«Uxième procession de la Féte-Diéu. Pharmacie de service M. Foussard, place de la Mairie.
Studio l'Aquitaine, en matinée et sol- rée King-Kong, le célébré film améri- cain. Seleot-Cinéma, matinée et soirée Pat besoin d'argent.
Cinéma du Casino N'aimer ct(« toi, et Sang viennots.
L'ARRIVEE DES GENDARMES. Notre poste saisonnier de gendarmerie vient d'arriver, et il a pris possession des locaux situés au rez-de-chaussè» des Thermes des Océanides. Il se compose de MM. Méraud, chef de poste. détaché de Machecoul; Le Bert, venu de Plessé et Marchais, de la brigade dé Rouge.
Nous leur souhaitons la bienvenue. CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS. La journée de l'U. N. C. du groupe de la Loire-Inférieure aura lieu cette année à Nantes le 21 juillet. Ceux qui veulent voyager en chemin de fer avec 40 de réduction dOivetit le faire savoir à la section, le 28 juin au plus tard.
Pour le banquet, se faire inscrire avant le 3 juillet. Tous ceux qui voudront aller à Nantes devront également se faire inscrire avant le juillet. Les renseignements demandés devront être remis à MM. Robert. üa- mard ou Léopold Hervo.
CONCERT. La Société des fête* de Pornichet nous informe que la société musicale l'Aurore, de Saint-An- dté-Ies-Vergers (Aube), en visite a Pornichet, donnera son deuxième concert aujourd'hui, à 18 h. 30, sur la place de la Gare.
Elle invite les vlllégiateurs et nos concitoyens à assister en grand nombre il. cette fête musicale.
ETAT-CIVIL. Publications. Charles Gambes, préparateur en pharmacie, avenue du Commândant-Boitafd. et Lucienne Gautier employée des Il. t. T, avenue des Tourelles.
AUJOURD'HUI
A 20 h. 15, Salle du Patronage, tête' de gymnastique donnée par la SaintLouis. Au programme Actualitéà sportive» et gymniquee 1934 de la f. Ci. S. P. P. Le programme filmé de 1935.
Après la projection de ces différents j films, les adultes et pupilles de la Saint-Louis exécuteront sur le théâtre tous les exercices du programme 1935. ETAT CIVIL
Naissance. Jacques Mahé, 5, ru* du Haiit-Palmbteuf.
Publication de mariage. Joseph C»- Bftnétos, couvreur domicilié à Palm- bœuf, résidant à bouges et Marie Per- rocheau, tricoteuse à Saint-Gilles-su^ Vie.
Décès. PhiloMène Patron, veuv» Gautier 68 ans. 72, Grande-Rue Fran- çois Sécher, 75 ans, percepteur hono- raire, 11, ru« du faisan.
AUJOURD'HUI
Le service pharmaceutique eera sa- sure par M. Lancelot, rue Aristide- Brland.
A l'Olympia. & 16 heures et 21 heure, Marlène Diétrich dans Blonde Venu» invite Monsieur diner, comédie De*- sins animés. ACtualités.
Procession» de la Fète-Dieu Le ma- tin. parolMe de fléT« le soir, parois» Saint-Nicolas.
L'Assemblée générale
de l'Union Commerciale
Au cours de l'assemblée générale da 25 juin 1935, le bureau et les cominlsnions ont été formés comme suit Président. M. Peul Huard vice-pr6sidents, MM. Le Pecq a.. Durand Paul; secrétaire, M. Cavè Léon secrétaire adjoint, M Quinquette trésorier, M. Poulet Pierre trésorier adjoint, IL Guimard archiviste, M. Theuré. Commissions d'études et de délente professionnelles MM. Prodhomme, Bardinet, Goualin. Barat, Jabiol. Ménard A.. Fontaine. Cavé A., Chaplais. Commission des fêtes. MM.- Br»dane, Martin V., Letertre, Charron, Lefeuvre. Daviau. Barbaxanges M, Combet U.. Bignon. Hamon.
Commission de publicité. MM. Lemarre. Quinquette, Brémont, Le Msrquler, Judalet.
Nota. Les membres du bureau font, de droit, partie de toutes les eom. missions.
Réunion du conseil d'administration et de toutes les commissions mercredi 3 juillet, 90 h. 30, mue des titu ai
l'Hôtel de Ville, pour l'étude du projet d'une braderte journée des millions pour le 8 septemore prochain.
UNION COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE. Les membres du bureau de l'U. C. I. de Châteaubriant se sont réunis mercredi soir à 20 h. S0, à l'Hôtel de Ville, sous la présidence de M. Paul Huard.
M. Huard était assisté de MM. Paul Durand et 5oulet, vice -présidente et de M. Léon Cavé, secrétaire.
M. Daniau s'était fait excuser.
Par suite de la démission du trésorier, M. Bouleau, directeur de la «oclété Générale et de celle de M. 6oulet, vice-président, il est procédé à la lor*mation d'urt nouveau bureau.
A l'unanimité sont élus Président, M. Paul Huard; vice-présidents, MM. A· Le Pecq et Paul Durand; trésorier. M. Boulet; trésorier adjoint. M. Oulmard, directeur du Crédit LyohnAis, secrétaire, M. Léon Cavé.
Le présldentt donne le compte rendu de la situation financière, qui est très satisfaisante et se traduit par un actif de 6.000 francs, matériel et fonds. Différentes questions sont examinées, notamment l'organisation d'une braderie des millions qui aurait lieu au début de septembre du V au 8. Une réunion générale aura lieu mercredi prochain, à 20 h. 30, à l'Hôtel de Ville. Les commerçants et Intéressés sont instatnment priés d'y assister. OFFICIE DE PLACEMENT MUNICIPAL ouvriers demandant du Irovatl un boulanger, 18 ans; un mécan:clen, 21 uns; trois menuisiers, 30, 69 et 70 ans; un cultivateur, 22 ans; un garde particulier (mutilé du travail), 28 ans Un charron-forgeron, 62 ans; un chauffeur, 28 ans; un manoeuvre, 64 ans; un apprrnti peintre ou dessinateur. 16 ans; un aide cuisinier, 20 ans; deux enfants 8 et 10 ans et demi pour garder les vaches pendant ltj vacances.
Femmes demandant du travail Une servante de ferme, 33 ans (deux enfants) trois hmmes de ménage, 29, 35 et 45 ans; une bonne pour personne seule. 36 ans: une bonne à tout faire, 15 ans; une de 20 ans pour Chateaubnant de préférence.
Offres d'emploi Pour hommes Offres d'emploi (pour hommes) Feroé ut. domestique de ferme, 14 ans: Pougé deux domestiques de ferme. 16 30 ans; deux pour Voisdon. (Pour femmes) Rouge une servante de ferme; Saint-Lunaire Ulle-etVilaine), une plongeuse et une fille d'office pour hôtel; Martigné-Ferchaud deux bonnes à tout faire pour hôtel; Porn:c une bonne pour faire les chambres et la plonge hôtel; Chftteaubriant une jeune bonne a tout faire; St-Brévin-les-Pine une bonne aérieuse, service café; Nantes une bonne à tout faire de 16 à 25 ans. DISPENSAIRE D'HYGIÈNE. Les séances pour le mois de juillet sont fixées aux Jeudis 4 et 18 juillet a 14 heures, et au mercredi 24 juillet, à 9 h. 30 et à 14 heures.
Contrairement à ce qui avait été gnnoncé, la séance du mercredi 10 juillet n'aura pat lieu.
Là consultation d'oto·rhino-laryngologie aura lieu le vendredi 19 juillet à 17 heures.
NOTA. Le dispensaire sera fermé pendant tout le mois d'août.
AU GARDON D'HERBE CA8TELBRIANTAIS. Les membre8 du G. H. C. sont cordialement invités à assister au concours de Saint-Nicolasde-R*don qui aura lieu le 7 juillet. De même nos amis de l'Ablette Nortaise nous invitent également à participer a leur concours fixé aussi au 7 juillet.
A propos du concours de Nort-surErdre, le bureau du O.H.C. rappelle aux sociétaires qu'une somme de 125 francs a été allouée aux pêcheurs désirant participer à ce concours, à In condition qu'il y ait au moins douze engagement
Pour tous renseignements supplémentaires, s'adresser à M. Noury, trésorier de la Société, rue du OhAteau, à Chiteaubriant.
COMICE AGRICOLE. Les agriculteurs des cantons de Rougé et StJulien-de-Vouvantes qui désirent concourir pour le prix de t bonne tenue dé ferme sont priés d'en faire la déclaration avant le 10 juillet, a M. V. Gautier, expert à Chàteaubriant, secrétaire au comice. Un prix de 600 fr. est attribué à chaque canton.
LE PRIX DU PAIN. Le Syndi«at de la boulangerie fait connaître que le prix du pain. en baisse, est ain•i fixé partir du 1« juillet
Pain de 3 kilos, 4.65; le kilo Coupé dans le pain de 3 kilos, 1.65; pain de 1 k. 600, 2.00; pain de 1 kilo, 1.lA; de 0 K. 900, 0.95; farine, le kilo, 1,30. MUSIQUE MUNICIPALE. La Musique municipale informe le public qu'elle donnera un concert à l'Hôpital, tnardi soir, 2 juillet, de 20 à 21 heures. PLE9SÏ
ESCROQUERIE. Dans le courant du mois de mars dernier, un jeune homme de 19 à 20 ans, disant s'appeler Fraslin François, né à Issé (LoireInférieure) se présenta chez M. Etrillard Pierre. 36 ans, cultivateur à Oas- bon, en Plessé, en demandant à s'embsuoher.
M. Etrillard ayant besoin d'un domestique le gagea pour une année, IL partir de la Saint--Jean.
Après avoir mangé et couché chez eon nouveau patron, Fraslin partit le lendemain.
Il revint le 30 mai dernier, et pour conclure définitivement le gage, M. Etrillard lui remit, suivant l'usage, 25 francs d'arrhes il devait le pren- dre. le 33 Juin, chez son oncle, M. Guitté, à Perche, en Blain. Ce jour-là. M. Etrillard s'y rendit, mais dans le village on ne connaissait ni Guitté ni Fraelirt
Se rendant alors compte qu'il avait été victime d'un escroc. M. Etrillard a déposé une plainte.
La gendarmerie recherche ce nommé ïraalin, qui est né Issé en 1»1S.
AUJOURD'HUI
Pharmacie de service: M. Viriceftt, Grand* Pharmacie des Salles.
^.£?m"t9n de la FttftHtu départ de réfltoe Saint-Pierre, à le Heur»».
CONTRIBUTIONS INDIRECTES L'impôt sur le chiffre d'affaires (men-
l-auel et forfait du a trimestre), lsa li- oences, les taxes sur les autos et sur lea blés serant perçues dans les malries cl-desseut désignées
Otidon. mardi 2 Juillet, de 15 h. 30 a le il. 30; Le Fresne, mercredi, de 9 h. a 10 heures; Montrelais. mercredi 3. de 11 heures à il h 30; Yarades. mercredis, de 14 A li heures; Anetz, Jeu- | di 4, de 15 heures à 15 h. 30; Saint* Herblon. le vendredi 6, de 11 h. à 11 h. 30; Couffe. vendredi 5 de 15 h. 30 à le h 80; Mesanger, samedi Il. de 9 heures à 10 heures; Ancenis lundi 8, de 9 à 12 heures et de 14 à 1 heures. NOUVEAU TRAIN DESSERVANT ANCENÎS Le train express W.L.. partam de Paris-Orsay il 21 h. 45 (nuit du 29 au 30 juin) desservira Ancenie 4 h. 01, pour arriver au Croisic à 7 h 40. L'express A.L..quittant Le Croisle Il 6 h. 21 (à partir du ler juillet), deasenira Ancenis à 9 h. 07. pour arriver à Paris-Orsay à 15 h. 27. A L'INSTITUTION 8t-JOSEPH. La procession de la Fête-Dieu s'est déroulée hier sous un soleil resplendissant a travers les cours décorées d'une façon splendide de l'Institution SaintJoseph. Les reposoirs rivalisaient de 1 goût et de beauté. Le Saint-Sacrement était porté par M. le chanoine Eriau. supérieur de l'Institution. Les élèves de première portaient le dais. qui était suivi par une foule nombreuse de fiI déles.
/CD/
Processions, dites du Petit Sacre, dans toutes les paroisses, matin et soir. Sortie champêtre. à Montjean, des Poilus d'Orient.
Café Bouyer. rue Saint-Michel, à 11 h. 30, rassemblement des membres de la classe 1896.
Journée de bienfaisance des t Pêcheurs du Loir <. au profit des Orphelins de l'CEuvre de BethJéem.
Salle Ohemellier, a 14 h. 80. matinéeconcert du Foyer de lajeune Fille. Grande tête de nuit du patronage du Roticeray. boulevard Henfi-Arnault. Grande kermesse des Gars d'Armer à la Pyramide.
Jardin du Mail. à 21 heures; conCert par la Musique municipale.
Saumur, canton Mord-Ouest élection d'un conseiller générai.
Beaucouzé. salle des fêtes, Il 14 h. 30 grande assemblée artisanale.
Ecounant concours de ptoh<. SPECTACLES
Cinéma des Variétés. & 18 h. 80, à 16 h. 30 et à 20 h. 30 La chorKott de Cinéma-Palace. à 13 h. 30, à 16 h. 80 et a 20 h. 30 Le secret de 3f<M Wlidham.
Etoiie-Oinéma. à 13 h. 30. à 16 h. 30 et à 20 h. 49 Service secret.
Cinéma Vauban, à 13 h. 30, à 16 h. 80 et à 20 h. 45 Je ne suis pas un ûttoe. SPORTS
Courses hippiques de Bauge.
Stade nautique du 3.C.O. grandes épreuves de natation.
Coursée tyoUsts C'Ettiché et de Feneu.
Sportin-Clut' de l'Ouest athlétisme; préparation au Marathon.
Stade du Crédit de l'Ouest champblonnats de Maine-et-Loire (2' catégorie).
Club Sportif Jeen-BouiBL entraînement au stade Bessonnetu.
Amtcal-Club Tous Sports sortie Baéasuélie.
Pharmacies de tarde MM. Eroeriaud. Si. rue de Ffémur. et thingler. place Kéy.
Pour le aerttce médica,! et pharintcéutiaue de nuit s'adresser aux commissariats de quartier.
OOf Dt LA LONN
&a<iTMr 100, 094. 088.
081. 076. 099. 069. AfoeeTt 110. 106. 100. OM.
Décroissance à Tours.
Cote de la Maine 1 m.
Le tirage de la tombola de la Société des Fêtes Hier soir a eu lieu, dans la salle des Prud'hommes, le tirage de la tomobla ed la Société des fétea.
Voici les numéros gagnants de.1 prin. cipaux Iota
érie R. ne 1.703 l'automobile. série B, 1201 chambre à couctter. Série F. 4883 machine à coudre. Série F, 6535 bicyclette homme. Série E. 7433 bicyclette dame. Série C, M25 service & café.
Série B, :014 châle.
Série D, 4ei6 service & thé.
Série F. 4340 service damasse. Série C, 7207 descente de lit. (A suivre).
Des rectifications dans les dates des Agrioole départemental nous adresse les rectiacattone suivantes qui viennent d'être apportées au communiqué. concernant ips comtees. que les journaux ont pubhé récemment. Pouancé: 31 août.
Durtal 5 septembre.
Ldon d'Angers 11 septembre.
OnemlUe 11 eeptenibre
Gennes (pouf le concours de TftveaCunault): 15 septembre.
Montfaucon 23 septenibre.
8etr6 6 octobre.
Neurasthénique, il se pMd M. R. Henri, 36 ans. mcnutster rue BMé. neuratthénique. a mie fin t ses jours au cours d'une crite et n'est pendu 1ans !!On grenier.
M. DtKonnet. contmian'e de police, Il fait les constatations d'r<at*. Aàt LE MAMt DE LA PLACE
DU PELICAN
LA J? V/At/ My t7 EN L/BEAr PROVISOIRE
NotM avons dit que MI Le Galles, défenseur de la femme Viau, qui tua son mari d'un coup de couteau, place du Pélloan et dans les circonstances <)tK l'on connatt. avait adreeeé à M. Rétis. juge d'instruction, une demande
dé mlae en libert provisoire en ftfeur de la bouchère.
Nom apprenona que eette demande tt CM priae en considération par le maliberté de la femme Viau. Celle-ci a ) quitté la prison vers 17 h et s'est rea- frëre.
Va-t-il battre les records du vol à voile
Le pilote Nessier. du centré régional de vol à voile. installé sur les coteaux du Layon, aux pentes d'Ardenày, tient l'air depuis 4 h. 20. A i'Aéro-Club de l'Ouett. on suit attentivement ce vot. L'aimable et si sympathique difecteut' M. Gasnier du Freshe, a bien vouiu attirer i'attention de la presse ange- vine sur cet exploit qui se continUé & l'heure où nous téléphonons.
t.E FAKIR GANTIA
Il ne faudrait tout de même pas prendre trop au sérieux les exploits du fakir Gantia. relates dans tes journaux de jeudi. L'homme, à figure de prophète, longs cheveux d'un noir d'ébène et barbe de même teinte très soignée. habite au 31 étage d'un immeuble de la rue du Mail. n" 72, une humble mansarde. Il nous a accueilli avec un sourire désabusé. Certes, le logis n'est pas grand. Une table, deux tabourets et un lit le meublent. Aux murs. des photos de tïaspoutine et d'autres vedettes de premier plan une tété de mort grossièrement sculptée au couteau dans du bois, et une guitare cons- truite à l'aide de trois cordes d'une tige de noyer et d'un petit Mdon d'huile vire. Ça vibre très bien. Avec cet instrument primitif, le fakir Alexis Tiriau a uarcouru une partie de la France, soit près de 1.200 kilomètres. à pied. Il s'en allait de foire en marché depuis Le Havre jusqu'à Orléans. Entre la gare des Aubrais et la cité de Jeanne d'Arc, il s'endormit, untOif. sur un pont de chemin de fer. Des inspecteurs de la police mobile le réveillèrent. et, constatant que ses papiers étaient en règle. le laissèrent achever paisiblement son sommeil Ce sont ces mêmes limiers qui la semaine passée, sont venus dans la région angevine pour enquêter autour des faits que nous avons signalés.
Tiriau prêchait le retour à la nature. et à la terre, mais sans culture ni engrais. e Ne mangez que des fruits. ne buvez que de l'eau, disait-il La viande eet immonde. L'alcool dégrade et rend méchant M. Tout en exhalant ses mélopées, le nouvel apôtre des temps nouveaux avait pu gagner qel- ques sous, qui lui permirent d'acheter i une sorte de longue boite montée sur deux roues. Le soir, il rangeait sur un bas-côte de la route ce singulier véhicule et s'allongeait pour dormir ëans sa boite-cercueil
Une nuit, la voiture-cercueil et son occupant furent culbutes par une auqui avait fait une terrible embardée. C'était quelque part aux environs de Limogea. Tiriau s'en tira avec une fracture de la cheville. Il parait qu'une sorcière-rebouteuse l'a guéri promptement et radicalement. Lé personnage ne ferait pas de mal aun insecte. Il appartient à une excéllente famille havraise. Son père ett sous-directeur d'une corderie Tiriau na pas encore été condamné, à ce qu'il assure. Tiriau, pour son malheur Etait engage depuis 3 mois et demi comme chauffeur au service de Mme Jeanine et de son époux.
Mme Jeanine est une voyante extralucide. c'est mieux encore une Bne qui sait faire marcher Non monde. ai les femmes votaient, aile serait depuis longtemps député et ministre, car elle More gouverner et régenter. Joignes i ses talents, qui sont réels, une énergie peu Communie, un sens inné. des affaires, une perspicacité rarement en défaut. et un ooup d'oeil de génie. Trente secondés lui suffisent pour c jauger ses cliente et cl1entes Comme toutes les virtuoses du tarot, elle excelle, selon les oceafaire jouer le grand OU le petit jeu, Mme Jeanne <t réédité à un quart de siècle de distance, tes exploits de Mme Amiot et dés sorciers du VendOmois. que notre éminent confrère et ami, Edouard Helaey, en compagnie duquel. à cette époque, BotM avions pareoufu Hameaux et fermes, afin de tirer au clair cette rocambolesque histoire, nous rappelait récemment dans une lettre charmante Tiriau, entre les mains de la cLttbmancienne, c'était Basset, l'épicier blésois, que la dame Amiot avait métamorphosé en sous-inspecteur des sotte. L'aventure miit. comme toutes celles du même genre, devant les tribunaux. Mme Amiot récolta cinq ans de prKMt. Mais, auparavant, elle avait accompli un splendide voyagé à Vaine avec toute sa troupe. et envoyé audace incroyable, qui devait la perdre par télégramme, de là-bas, la bénédiction du pape au fermier de Montbazon. et principale victime.
Le sous-inspecteur des sorte Basset suivait en dilettante les expéditions de dame Amiot. Il tirait lés fusées votantee de couleur verte, à minuit, derrière l'étable du malheureux fermier de Montbazon, qui. en chemise, et à genoux, assistait au départ des démons entrée dans le Corps de ses bét«, dont tes os craquaient lamentablement. La Police Mobile d'Orléana a acquis de fortes connaissances en la matière Mme Jeanine que les Angevins vantent pour son amabilité ne dit point avoir des oonnaiasancea auasi étendues que celles de damé Amiot. lA Sénéralissitne des sorciers du VenOôtnois n'ignorait rien des cartiers de Rouen. Nancy, Lyon. Limoges, Paris. Chartres, Avranches et Grenoble. Elle avait chez elle les antiquee tarote, ceux :le Mantegna, de Venise et de la ffoce M Munich, et les cartes allemaMM. avec leurs gros valets tuant des to[aH!es. et de lourdes dames d'auberges brandissant des brocs de bière, et le jeu des Passions, et les parodies de la mythologie. Aefe<Mt à la MtO de cerf, tt autres fantoches hilarantes.
Tiriau. sans défense, et bon jusqu'à la nalveté, fut un instrument docile. obéissant aux directives dé la < patronne <. A peine l'automobile de la maison Jeanine et Cie avait-elle stoppé h l'entrée des champs de lots OU des marchés, que le trio. formé dea époux Ohevalon et de Tiriau. t'avançait tMJestueusement a travers !M range prMsés de la foule dfo veadéurt) et acMteurs. Tiriau, en fakir, falsait grande
impression. il déployait unt toiK blanche sur laquelle éiaient oritea. en lettres noires, ces phraser tmillées M fautes d'orthographe c Messieurs, Med<M&es, je suis te fakir Gantia, fattant le tour du monde, de passage Ici, et afaim de me faire connaître, je vtUt voua donner consultation sur affaire de mariage, vente, décé, héritage, secret personnel. Mettes simplement voe initiales sur le papier blano qu'on vous distribuera. La réponse sera immédiate. Jeanine et son féai époux donnaiènt les papiers aux villageois, les recueillaient ensuite et les remettaient au fakir, Ce dernier employait le truc classique du tube d'acier aux parois imbibées d'un produit chimique, permettant aux lignes tracées à l'encre invisible sur le billet, préparé spécialement, et glissé dans le tube, de réapparaître en relief. Les réponses, Mlles jadis celles des sybilles. volontiers im- précises ou énigmatiques, ne oompro* mettaient pas le fakir.
Vous gagniM votre croûte & ce métier-là ?
Je vivotais, car il taillait partager à trois les bénéaces de l'exploitation. Naturellement, les propriétaires ce l'auto servant à nos transports, avaient la plus grosse part.
Et on vous laissait opérer à l'aise t J'avais mon récépissé de colportage. Les chevron travaillaient comme posticheurs. Les gendarmes eux-méines s'amusaient de notre manège. Ne trouvez-vous pas que la voyante extra-lucide Jeanine est allée un peu fort avec la veuve Claude, de la CorneTie de Chamballay ?
C'est cette personnes elle-même qui est venue supplier Mme Jeanine d'mtervenir pour ses bestiaux d'abord, et ensuite pour un trésor caché.. Avant de s'adresser à la voyante d'Angers, la fermière avait été roulée par deux personnages singuliers. Etonnons-nous que ces demieM né soient point poursuivis
Vous avez touché u& pourcentage dans l'affaire ?
Moi ) jamais de la vie J'ai accepté seulement un verre de vin à la Cornerie. S'il y a eu un versement de 6 COU franca. il n'a pas été fait devant moi. Personne ne m'en a <oufné mot. Je sais seulement que la veuve Claude a insisté à plusieurs reprises, auprès de Mme Janina peur lui faire Moëpter quelque chose en récompense de ses services.
Mais alors, la promenade de la baguette magique au-dessus de l'échine des bestiaux malades dans les étables de la Comerie ?
C'est de la fumisterie et une immense rigolade x.
Quand hou9 avons quitte la man!arde du fakir, une femme d'un certain âge. digne et éplorée, se présentait à la porte du logis. C'était la sœur ainée de Tiriau. <( Je viens, nous sria-telle, arracher mon pauvre frère, crédule et encore enfant malgré ses 35 ans, des mains de gens qui l'exploitent. Demain je lui trouverai un avocat.
< Il ne faut pas que notre famille, si honorablembent connue au Havre, soit éclaboussée par cette honteuse histoire dans laquelle lé grotesque le disputé & la turpitude. <
LES DOUZE HEURES O'AMBERS
disputer l'épreuve d'aviation dite des < 12 Heures d'Angers ». C'est sur l'initiative de lAéro-Club de l'Ouest et de son président, M. Gasnier du Fresne. qu'elle fut organisée pour la première fois à 'Angers le 2 juillet 1933. Me obtint un magnifique succès et constitua une nouvelle etapé de l'aviation. fie nationale qu'elle était en 1933. elle devint internationale en 1934. Le règlement de 1935 a été élaboré par la on d'aviation de l'Aéro-Club de France, tous la présidence du capitaine de vaisseau de l'Esoaille et de l'ingénieur en chef Hirachauer. En 1933, le vainqueur de l'épreuve fut l'équipage Langlois-BUrtm. sur avion Farman. moteur Hispano-Suiza. couvrant la distance de a.463 km. 650 à la vitesse de 205 km. 995 à l'heure. En 1934, le vainqueur a été l'équipage Lacombe-THvier. sur Caudron-Raîâle, moteur Renault. couvrant la distance de 2.M9 km. à la vitesse de 240 km. 400 à l'heure.
En 1933 et 1934, les concurrents qui avaient pris le départ étaient tous préaents à l'expiration de la douzième heure. C'est un rendement A 100 jamais encore atteint par aucun mode de locomotion.
On sait que l'équipage doit être composté de deux personnes obligatoirement A botd, le pilote et un passager. Lea avions seront tous présenta àur le terrain de l'aérodrome d'AneeraAvrillé avant vendredi 5 juillet, à 21 Heures. Passé ce délai, ils ne pourraient prendre part A l'épreuve. Les engejés de 193S sont :<tme de la Combe (Société française de Constructions âéronautiques), Maurice Arnoux (appareil Caudron'Rafale): Roger Gérard (appareil Caudron-Simoun) Jacques Puget (appareil Oaudron-Rafale); Jean-Marie Moreau (appareil Moreau); Edouard Qaran. un jeune NiVernais qui réserve des surprises Jean Huitric (appareil autogire de la Oterva): Viviane EMer (appareil Caudron-Aigion); Boris (appareil Caudron-RafaIe) Madeleine Chamaux (appareil Ûaudron-Aighm) Saunier (appareil Gabriel-Saunier) Strube (appareil CMafIet-atrube); Geneviève du Manoir (appareil Caudion-Aiglon): l'aneien adjudant-chef Y. Lacombe. vainqueur avec Tt-tvier des 12 Meures d'Angers 1934 (on peut s'attendre de 8a part, le 7 juillet, à une performance <ensationnel)< sur le grand parcours tAngers-Bourges) (appareil CaudronBimoun). et l'outsider de la course. Megef Nouvel, de Grave (.Tarn) (appaféH Caudron-Simoun).
Contrôle et vériaoatMm M feront samedi 0 juillet entre 7 heures et 19 heufea. Le premier départ sera donné à 6 heur précises du matin (Heure le- gale de Paria), dimanche 7 juillet. Ces dépttftt pourront être donnes Mit par Orcupês d'appareils soit aeMrémetit a Chaque appareil, interva.Be de trois mtnttt. Le ttatooura comprend Un circuit de 0 kilomètres délimité par les pylônes d'AneM. Corzé-tiaees et re&uf à Angers. Ce circuit sera ptrcoufu par 1 tous les concurrents dé Il heures a 13 h. 45. A ce moment, quand les pilotes verront au toi sur l'aérodrome d'Angers la bande rouge, tignal cotivenu, ils s'engageront dans la direc- <
t!«n de Bourget pour tceoOtpMr ua seul tour d'un circuit trianguljtire. La longueur du périmètre de ce triangle est exactement de 600 "itomêtree. Cet, te distance franchie, les coneurrents tourneront de nouveau, comme au debut de l'épreuve sur le circuit des 40 kilomètres, jusqu'à l'expiration de la 12, heure.
Le petit circuit affecte la forme d'un quadrilatère dont la petite base est tout entière sur l'aérodrome d'AvriUe. L'arrêt de la course aura lieu à partir de 18 heure'.
En somme, l'epreuve d'Angers consiste à franchir en douze heures plus longue distancé, la durée des eecales n'étant pas déduite du temps dé course, sauf la durée neutralisée de l'escale obligatoire.
A 9 h. 15. le pilote NCsIer tenait toujours l'air. Il se propose de battre le record détenu par les Allemands. Toutes dispositions ont été prises pour permettre un atterrisage de nuit. LES PROCESSIONS DU PETIT SACRE
La procession de la paroisse SaintSerge quittera l'église vers 9 h. 90. Itinéraire avenue Be8nardiére, boulevard Carnot, Butte du Pélican, rue Joubert. rue Savary, reposoir & l'offttoire Saint-Michel, rue du faubourg Saint-Michel, rue Lardin-de-MuMet. rue du Pré-Pigeon, rue Morettieux. tvenue Besnardiére. La procession de la paroisse SotKt-LoMd, partira à 9 h. 45. Itinéraire rue Hoche, rue d'Anjou; Mail de la Gare. Reposoir, rue du Haras, boulevard du Roi-René. place de l'Académie. 1/Union Musicale sera. présente.
Eglise Notre-Dame. Départ à 10 heures. Itinéraire place des Halles, rue Jules-Guitton, boulevard Bessonneau, rue David, rue Chevreul. Repsoir à l'angle du jardin de l'Hôtel de Sotand. rue du Mail, rue joisnet, rue du Com*merce, place des Halles.
Eglise S(hn<e-T/ë<e. Départ verts 10 heures. Itinéraire plaoe SainteThérèse, rue Bichat, place du DocteurBichon, boulevard de Laval (repoeoir place Bichon), boulevard Daviers (reposoir). retour par les mêmes rues. ËgliM st-Jacques. ()épart à 9 h. 30. Itinéraire rue Saint-Jacques et commencement de la route de Nantes. tteposoir sur le bas-côté de la route de Nantes, devant le n° 15. Retour par le méme :hemin.
Eglise Saint-Léonard. Départ à 9 h. îti&éraire rue Jaurès, rue Saumutoise, chemin du Colombier. Reposoir à Mongaxon. Rue Saint-Léonard. Eglise aa<7!<-T:<o<Ke. Départ à 10 h. Itinéraire rue Béranger. rue Pasteur. rue Constant-Lemoine. Reposoir devant l'entrée du pensionnat de DeUefontalne, rue Larévellière, rue Béranger.
Eglise Cathédrale Saint-Maurice. Départ à 17 heures. Itinéraire Parvis Sa.\it-Maurice, place Fr<pel, place Sainte-Croix, rue Saint-Aubin, boulevard du Matéchal-Foch. boulevard du Roi-René, place Marguerite-d'Anjou. Reposoir rue Saint-Evroutt, pU.ce Freppel, par'.is Saint-Maurice. Eglise de la Trinité. Départ à 16 h. Itineraire rue Lionnaise. Reposoir & la communauté du Calvaire, rue Monfroux, rue de l'Hommeau, rue Malaou. tue de la Censerie.
Eglise Sdint-Joseph. Départ vers K h. 15. Itinéraire rues esjardins. Hanneloup. Tarin, du Quinconce. Reposoir. F-ace de Lorraine, boulevard Foch. rue des Arènes. La musique du 4' arrondissement prêtera son concours Basilique Sainte-Madeleine. Départ a. d h. Itinérairc rue Saumuroise. ReooSotr à l'entrée du chemin du BoUrg-Ia-Croix. rue Saumuroise pour le retour.
TRIBUNAL CORRECTIONNEL INSTALLATION
D'UN NOUVEAU ./C/<M
Le tribunal a tenu hier une séance solennelle sous la présidence de M. Oser. Au cours de cette audience, il a été procédé & l'installation de M. Faucheux, nommé Juge suppléant. PRESTATION DE SERMENT Le tribunal reçoit le serment de M. Salsou André, nommé agent manipulant des postes et télégraphes. IL A VOLE UN VSTOv
Jouard Robert, 38 ans, manœuvre, sans domicile fixe est titulaire de neuf condamnations. Le 24 juin courant, des sa sortie de prison, il fit de nombreuses stations dans les cafés, tant et si bien qu'à 17 heures, il était compiétement ivre. Il pénétra alors dane un magasin de la rue Plantagenet et s'empara d'un veston. Le tribunal lui inflige un mois de prison et 5 francs d'amende.
IL MENDIAIT
Bouget Françots, 56 ans. journalier sans domicile fixe, possède un oMiet judiciaire émaillé de 30 codamnationa. ÏI est aujourd'hui poursuivi pour avoir été trouvé mendiant à Voyant le Ora'voyère. Il est en outre Inculpé de défaut de carnet. Le tribunal le condamne à 2 mois de prison.
UN VAGABOND
Remet Louis, 45 ans, chaudronnier. sans domicile fixe, a été arrêté pour vagabondage, il fera 15 Jours de pnson.
UNE AGRESSION
PONT DE LA BASSE Jean Jeannot, 22 ans. chiffonnier am- bulant, domicilié M. rue d Alger, est poursuivi pour coups et blessures. Le 13 avril dernier, vers 19 heures. Jeannot sortait d'un urinoir en compagnie d'un nommé Gaucher, forain, aussitôt Il se précipita sur un soldat qui se rendait à la gare de St-Laud et le frappa.
Deux passants, les frères Eugène et Gustave Papenteau voyant lé mauvais parti que Jeannot s'apprêtait à faire au militaire intervinrent. le chiffonnier les attaqua à leur tour et leur porta & chacun un coup de couteau à la figure. L'agression s'est déroutée près du pont de 1a Sasse Chaine. Jeannot prétend avoir fait usage non d'un cou- teau mais d'un morceau de zinc. L'lnculpé est titulaire dé 4 condamnations et les renseignements fournis sur lui j sont dépiorables M' Peequeraux présenta 'Mt défeneé. Jeannot est condamné & 0 mota de prison.
LA COLLtSl0N O'C/T-0
DE MNMy-SP/MD
Le tfibuntt a rendu ton jutfttMnt 1 dana lea poursuites intentées contre 1
MM. JUMaume. chauffeur de car t i) Société Ëoonooltque de la May « Deietre, négociant à Angers. lia é inculpés d'homicide par imprudence 0 infraction au code de la route. Il s'agi d'une collision qui s'est produite le 1 décembre 1934, route d'Epinard en le oar de M. Jujteaume et l'auto de M Belétre.
Le tribunal déclare que Jussaum n'a commis aucune faute et l'acquitte M. Delétre Mt condamné à 50 fran d'amende et une contravention à francs.
LES GRANDES RÉGATES Les trandes régates annuelles d' gers Nantique auront lieu, diman prochain, 7 juillet, a partir de 14 h. 30 sur la Maine, bassin de Reculée. Ont promiS leur concours à ce fétea, toujours bien accueillies des Ait gevins le groupe Lxnre-Ouest, le & régiment de Génie. la Natation An. gevine et l'Union Musicale. L'équipe à quatre rameurs du Cercle de l'AvitOO de Nantes, champion de France et 2' du championnat d'Europe, sera là II y aura de nombreuses attractions. et un match à huit rameurs, toute* catégories.
Le quartier de Reculée connaîtra 11 foule des grands jours.
On reti!re un noyé
de la Mayenne
Hier Noir, a 8 h. 30. des pécheurs ont aperçu, filant dans le courant, le cedavre d'un noyé qu'ils réussirent à rarmeher sur la berge.
Cette découverte fut faite à 500 mètres en aval du pont de Segré, sur la Le noyé a été identifié après avoir été transporté à l'amphithéâtre de l'Ecole de médecine. Il s'agit de M. Già Angers. H avait quitté son donUcUe depuis jeudi dernier.
C'est sa mère qui, alertée, s'est rendue & l'amphithéâtre et a reconnu son fils.
fMC A SOCIÉTÉS A L'tW7CW
POUR LA DEFENSE DES 7JVTER<T< DE LA DOUTRE
Les détenteurs de programmée nomérotés, donnant droit aux lots exposés che; M. Renouard. commissaire général, 22 bis, rue Beaurepaire. sont priées de bien vouloir assister & !t distribution de ces objets, jeudi 4 JUUlet, à 20 h. 30, bar Marcel, 32, rue 6tNicolas, Angers. Que les intéreaeéa soient exacte au rendez-vous. Tous les lots non réclamés samedi 13 juillet au soir resteront acquis au comité. A MÛ-CL!/B DE L'Ot/MÏ* Dans u nbut de propagande, l'Aéro.Club de l'Ouest a décidé de porter Je prix des places pour les Douse HeurCt d'Angers, dimanche 3 franc* (promenoir eana ticket de sortie). 5 fr. (eaceintes réservées avec tickets de s0rtie), 10 fr. (loges avec tickets de <oftie).
Les membres actifa auront deux places gratuites dans les enceintes réservééf! a 5 fr. deux places de demi-tarii. un ticket auto gratuit.
Les membres pupilles, une place gratuite dans les enceintes à francs, deux places demi-tarif.
Les membres scolaires, deux placée demi-tarif dans les enceintes A a fr. Cs cartes devront être retirées à l'Aéro-Club de l'Ouest. 19, rue de la Préfecture, jusqu'au 6 juillet, de 0 t M h. et de 14 à 19 h.
AU FOYER AM/L/A
DE LA JEUNE FILLE
Cet aprea-midl, dimanche, à 14 h. 30, salle ChemeIIier, matinée concert du foyer de la Jeune nlle. sous 1& presidenee de IL linapcteur d'Académie. AU COMITE LOCAL
DE L'UNION NATIdNALE
DE DEFENSE AERIENNE
Certains angevins et non des moindres font justement préoccupé de savoir ce qui ee fait pour la protection des populations civiles coctM le péril aéro-chimique. Nous avons annôncé la constitution, en notre ville, d'un Comité local de l'Union Nationale de défense Aérienne. Le groupement devait fournir aux services publics nn. lot important de volontaires de la défense pâMive. Le décret d'sdministration publique réglant le sort de cee volontaires se faisait attendre. Il vient d'être rendu par le Conseil d'Etat, le 21 juin dernier. Le Comité de I'U. N. D. A. va donc pouvoir enfln organiser son recrutement et l'instruction tecïtnique de ses volontaires.
Le matériel est en vole d'achat. il en sera présenté, prochainement, un spécimen intéressant à la Population d'Angers.
Ms le début de juillet, la permanence de I'U. N. n. A. sera outerbe au Syndicat d'Initiative.
M BANQUET FAMILIAL
DES Cf.AES 1884 ET 1894
Le Comité d'organisation rappene que le banquet familial des ciMMe 1<X4 et 1894 aura lieu dimanche 7 jutllet, dans les salons de M. Barré, avenue des Fours-à-ChHUX. Prix 14 frs. inscriptions chez M. Cherbûnnier. <. rue Bainb-Aubih. jmqu'& jeudi, dernier delai,
Le 4 juillet, & M h. 30. Salle <aMf. bonnier. 6, rue Saint-Aubin, réunion de tous les camarades des classes 84 et 94. LES fETBa DU RONOBRAY.– L fête de nuit du Ronceray commeneem ce soir, dimanche, à 20 h. 30. cour <tPierre, 4t. boulevard Henri-AfneuId. Il y aura fe<t<vâl et concert. Le@ mealéum gymnattee de le < Lcetiti* de Nantes seront la. Pilx d'entrée, a fr. Léo enfanta ne paieront que M eeati-. mes.
LA &ISTMBUT10N DM FtttX DU OONCOURÔ lyMYGMNB Le Colasell d'adminKtraaon de la tàçw_ &fievine eontre lea taudis noue phe d'annoncer que la distribution des prix du concours d'hygiène, vendredi a juillet. !i 18 hé 30, au CtnémtPahtce. sera M'étidêe par M. DontenwUle. inspecteur l'académie.
OLUN DU cmEN DB DEFEND. roua les dimanches matin de 8 Rett'ea A 11 heures, séance U entratnement au terrain de dreMage du club, rue Deeportee, Prés la place Ifaytttet At
RMERES NOUVELLES REGMNALES LE DRAME DU LOCH
'X ASSISES DU MORBIHAN
.'AUDITION DES TEMÔINS
Le général Joalland
Puis on entend M. le général JoaljtLnd. un ami de la famille, un intime < qui fut pour les Henriot, dans le bonheur comme dans le malheur toujours à leurs côtés.
Le général vient dire à la barre la grande pitié que lui Inspire Michel Henriot; enfant malade, trop gâté par sa mère, qui eut le grand tort de le trop dorlotter.
Elle n'a pas su en faire un homme, dit le général, et c'est ce qui a fait le malheur de sa vie.
Le général Joalland dit encore qu'il M fut pas surpris par le mariage de Michel et il termine sa déposition en adressant aux jurés un vibrant appel à la pitié.
L'adjudant Vernon et le maréchal des logis chef Levêque viennent dire quel triste soldat fut Michel Henriot, en raison même de son état de santé déficient, et ce fut sans surprise aucune que ses compagnons d'armes apprirent sa réforme.
On entend ensuite M. Fouesnant, le facteur de Guidel, qui, pressé d'aller .reprendre son service, déclare qu'il n'a pas grand chose à déclarer si ce n'est qu'il se contentait de livrer chaque Jour le courrier du ménage et qu'il croyait que les époux du Loch étaient très unis.
Le petite bonne
de la villa tragique
La petite Thérèse Folio, la jeune bonne du ménage, a fort heureusement été plus loquace à l'instruction qu'elle ne 1 est à l'audience. Elle ne sait, en effet, que répondre par signes de tête aux questions que lui pose le président sur les circonstances dans lesquelles elle quitta, le matin du 8 mai, c'est-à-dire le jour du crime, la maison de ses maitres, après avoir obtenu de Mme Michel Henriot une permission de se rendre à la Mission de Guidel.
C'est le soir qu'elle apprit le drame. Epouvantée, elle s'enfuit et regagna le domicile de sa mère à Guidel. Il est bon de souligner, et c'est M* Python qui en fait la remarque, que lorsqu'elle partit le matin, la jeune Folio avait demandé une permission de 48 heures. Interrogée spécialement sur ce point, Thérèse Folio affirme qu'elle n'a jamais assisté pendant la quinzaine qu'elle passa au service du ménage Henriot, à la moindre dispute et que les deux époux lui parurent très unis.
Et la nourrice de l'assassin Encore un témoin cité à la. requête de la défense, Mlle Keurdeulluc qui fut nourrice de Michel Henriot la pauvre femme manque de se trouver mal en arrivant à la barre et elle jette sur celui qu'elle a élevé un regard véritablement maternel
Je souffre, dit-elle, autant que ses propres parents Pensez donc, Messieurs, je l'ai c eu à 15 mois et c'est moi qui l'ai élevé Le pauvre petit était souffreteux, toujours malade.Sûr qu'il était bien doux, très obéissant. Quelquefois il avait des crises nerveuses, alors il s'encolérait, mais ça ne durait pas
La pauvre servante quitte la barre, saluée par les avocats et par le président qui rendent hommage à son dévouement-
La soeur de la victime
Et voici, au milieu du prétoire, la petite Marie Deglave, qui fut la conndente de la malheureuse victime de Michel Henriot.
Pas très bavarde, la petite MarieThérèse, et cela se comprend 1 Elle vient d'avoir 15 ans, et on lui pose des questions auxquelles des personnes âgées répondraient en rougissant. Par elle, nous apprendrons que sa scer était normale et que le docteur avait autorisé le mariage pourvu que l'époux fût un homme d'un caractère doux et paisible.
Que pensiez-vous de Michel Henriot, interroge le Président ?
Il nous avait fait à tous une excellente impression.
Pensez-vous que votre soeur a écrit toute la vérité dans les lettres qu'elle vous a adressées ?
Oui, je le crois maintenant et, sur le coup, je pensais qu'elle exagérait quelque peu. Elle se plaignait toujours d'être battue et de manquer d'argent. Il lui refusait des sous même pour acheter des timbres. Et, cependant, quand elle vint à Noyon pour l'enterrement de notre grand-père, elle s'ennuyait de Michel et ne retarda pas d'une heure son départ.
Georgette Deglave a-t-elle laissé à Noyon un amoureux ? Cela n'est pas impossible et l'on parle à nouveau du fameux Oscar qui refusa d'épouser Georgette parce qu'elle était trop bien dotée.
M. et M"" Deglave
Douloureuse en ses vêtements de deuil, Mme Deglave mère succède à sa fille.
Mtchel nous avait paru sympathique, dit-elle. Il était d'une très bonne famille. Il semblait s'y connaltre beaucoup en culture. -1 avait de l'instruction, se présentait bien, paraissait doux et calme. Nous avons été heureux de lui donner notre fille. Mais quand vous avez reçu les lettres, quelle fut votre impression ? Au début, nous n'y avons pas attaché d'importance. Puis. comprenant que ma fille devait être malheureuse, j'ai voulu venir à Guidel pour la chercher, ou tout au moins pour lui demander des explications Mon. mari s'y est opposé. n y avait, à ce moment, beaucoup de travail à la ferme.
c Quand Georgette est venue a Noyon, elle m'a dit c Je suis cognée. Je rends tes coup*, et je comoatt le
proverbe qui dit Qui aime bien, châtie bien. Michel doit m'aimer. Et elle nous interdisait de parler en mal de son mari. Elle s'ennuyait même de lui et elle paraissait heureuse de revenir au Loch.
Ensuite l'on entend M. Deglave père qui ne peut, du reste, que confirmer la déposition de sa femme.
M. le Procureur Henriot Après une courte suspension d'audience, l'huissier introduit M. le procureur Henriot. Sensation dans la salle. Mais un bref appel au calme du président Papin-Beaufond réprime d'avance toute manifestation.
Le malheureux père arrive lourdement à la barre. Son regard fixe tour à tour le public qui le dévisage méchamment, le box des accusés où se trouve son fils, la Cour où il doit retrouver des visages d'anciens collègues et d'amis, ce siège du ministère public qu'il aurait pu occuper lui-même si sa carrière l'avait amené à Vannes, les jurés enfin qui vont décider du sort de son enfant.
< Monsieur le Président, commence M. le Procureur Henriot, je suis dans m. état de santé qui m'aurait permis de ne pas répondre à la convocation qui m'a été adressée mais j'ai moimême trop souvent critiqué les témoins qui ne se présentaient pas pour me dérober aujourd'hui à l'appel du ministère public e
Et. comme M. l'Avocat Général Génicon demande au procureur Henriot de ne voir aucune intention mauvaise dans cette convocation qui lui a été adressée, M. René Henriot déclare Je n'en vois aucune, Monsieur l'Avocat Général. Si je m'étais trouvé à votre place, je puis vous dire que j'aurais agi de la même façon. Je sais ce que c'est que le devoir, et puisque vous avez estimé que ma présence était nécessaire à la manifestation de la vérité, je réponds à votre appel. t Et l'ancien magistrat, avec une voix entrecoupée de sanglots, mais qui s'affermit au fur et à mesure de sa déposition, déclare qu'il a tout ignoré des difficultés du ménage de son fils. De même il s'est tenu à l'écart, le plus souvent, de ses ennuis d'enfant et de jeune homme.
« On m'a tout caché
et le drame s'est accompli. » On m'a caché, dit-il, tous ses malaises, toutes ses crises. Sa mère, seule, s'occupait de lui et je n'ai connu que ses maladies graves, celles qu'on ne pouvait pas me dissimuler puisqu'il fallait faire venir les médecins. c Souvent j'ai essayé de provoquer les confidences de ma bru. Elle ne s'y est jamais prêtée. Quand je suis allé l'accompagner à Noyon à l'enterrement de son grand-père, je lui ai demandé si elle était heureuse. Elle m'a répondu affirmativement. A Noyon même, où j'ai été reçu dans la famille Deglave, nul ne m'a fait allusion à ces lettres que l'on a seulement présentées après le crime et qui, si j'en avais eu connaissance, m'auraient ouvert les yeux et dicté mon devoir; ce devoir auquel je n'ai jamais failli.
c Quand, après le drame, Mme Deglave est venue à Guidel, je l'ai reçue à la maison. C'est mot qui l'ai conduite près du cadavre de sa fille. Là encore elle n'a rien dit, et pourtant elle connaissait l'existence de ces lettres. Elle savait que sa fille se plaignait des mauvais traitements que lui faisaient Michel.
c Je ne sais si. à ce moment, elle avait des soupçons sur mon fils. Je ne sais si elle imaginait qu'il pouvait être l'assassin de sa fille. Elle eut, en tout cas, la charité de ne point m'en parler. Et. quand je l'ai conduite à la gare. ému à la pensée que cette mère prenait le train pour accompagner jusqu'au pays natal le cadavre de son enfant, je l'embrassai sur le quai. Elle me dit c Monsieur Henriot, je n'oublierai jamais ce que votre femme et vous avez fait pour moi.
c Et maintenant on vient me reprocher d'avoir marié mon fils. Comment l'en aurai-je empêché, alors que la loi donne, aujourd'hui, aux jeunes gens de 21 ans. la possibilité de se marier sans adresser aux parents les respectueuses sommations d'autrefois. « Si, après le mariage, on m'avait indiqué la véritable situation. Si j'avais pu seulement deviner que Michel avait, une seule fois, battu sa femme, je serais intervenu. J'étais bien placé pour le faire et la malheureuse ne serait, sans doute, pas morte aujourd'hui.
« Mais on m'a tout caché. Le drame s'est accompli. »
L'explication du télégramme Interrogé par M* Python, sur les circonstances dans lesquelles il adressa le télégramme. M René Henriot répond
C'est Michel, qui, le soir même du drame, alors que je lui faisais remarquer qu'il allait être dans l'obligation de rembourser la dot de sa femme et qu'il allait de ce fait se trouver dans une situation financière difficile, me déclara qu'il avait une assurance. c Quelques jours auparavant, un avoué de Lorient m'avait informé qu'une Compagnie faisait des difficultés pour verser la prime, du fait qu'elle n'avait pas été informée du décès de l'assuré dans les délais fixés par le contrat.
« Voilà pourquoi j'ai envoyé le télégramme en même temps du reste que j'avisais ceux qui devaient prévenir la famille Deglave. du malheur qui la frappait en même temps qu'il nous frappait nous-même.
« Et je l'ai signé, ce télégramme « Henriot, procureur », parce que je ne voulais pas qu'on pût se figurer que moo fils avait quitté la dépouille
de aa femme pour s'intéresaer à des questions d'argent t.
Et l'ancien magistrat termine, à bout de forces, semble-t-il
< Je suis bien mal placé, Messieurs les jurés, pour vous demander pitié pouf un malade que vous avez à juger. Je craindrais en effet que vous me répondiez que moi, en raison de mes fonctions d'accusateur, je n'en ai jamais manifesté pour les autres. Je défendais la Société, la Société que j'ai servie avec amour, de toutes mes forces, de tout mon cœur. Le père peut-il oublier aujourd'hui qu'il fut procureur de la République ? Dans le cas qui vous est soumis, je vous laisse le soin d'apprécier t.
E. M- le procureur Henriot se retire. La mère de l'assassin
Soutenue par la secrétaire de M' Beineix, MI Odette Lazare, Mme Henriot, toute menue dans ses vêtements noirs et simples, s'avance en s'appuyant sur une canne.
Et ne retenons de cette déposition, qui fut spontanée, exigée même par la mère de l'assassin, que ce cri d'instinct maternel qu'elle adressa aux jurés a la fin de son témoignage, durant lequsl elle relata toutes les maladies dont fut atteint son fils
J'ai trop gâté mon enfant, Messieurs les jurés C'est par ma faute qu'il est là. Je l'ai trop mal élevé, mais il était malade et je l'aimais trop.
Et, dans un véritable sanglot, Mme Henriot termine
Je demande pardon à la famille Deglave du mal que Michel lui a fait et à toi, mon pauvre fils, je demande pardon de t'avoir mis au monde w Est-il besoin de dire que cette déposition de Mme Henriot a provoqué dans le public une émotion considérable.
C'est sur ces témoignages que l'audience d'aujourd'hui est levée, pour être renvoyée à lundi matin, à 10 heures.
DANS L'ARMEE DESIGNATION POUR LES T. O. E. INFANTERIE. Les officiers dont les noms suivent sont mis à la disposition du exonérai commandant supérieur des troupes du Maroc. les lieutenants Vallerie, du 41- d inf.; Caudron de Coquereaumont, du 39* d'inf.
LEGION D'HONNEUR
Sont promus au oode d'officiers INFANTERIE. De la Celle de Chateaubourg. chef de bataillon au centre de mob. d'inf. n° 101.
INFANTERIE COLONIALE Dupuis, cet de bat. au 14- reg. de tir. sénég.- Sue, chef de bat. au 2,- rég. d'inf. coloniale. TOUR DE SERVIE COLONIAL A LA DATE DU 1" JUILLET OFFICIERS
DES TROUPES COLONIALES INFANTERIE
Colonel Baudin, 3' rég.
Lteut.-cotoneZ Guillermet, 8' rég Chefs de bataillon: de Pinsun 14rég. Moreau, E.-M. particulier d'inf. col.; W&lzer, 8* rég.
Capitaines TaLboutier. 3- rég.; Parizet Pehaut. E.-M. particulier d'inf. col.; Girod. 52* bat.; Le Houe. 23- rég.;Mahé. 2* rég.; Meunier, 21- rég I,ebreuU. 21« rég.; Dardet. 3' rég.; de Peretti, 10' rég.; Brelivet, 3- rég.; Manfrino, dépôt des Isolés des troupes col.' Delaplace, 23- rég.; Raze. 16- rég. Lieutenants et ouj-HeutetMintt. Sortis de Saint-Cyr Quélennec, 2- rég.;Bernard, 2- rég.; Pechberty, 21' rég.; Texier, rég. d'inf. col. du Maroc; Mau- rice 23« rég.; Martin. 15' rég.; Millet. 4« rég.. Dumas, 24* rég.; Thomassin 23rég. Boutier. 24- rég.; Moulinas, rég, d'inf. coL du Maroc; Marre, 24- rég. Sortis de Saint-Maixent Lagrange, 24' rég.; Coat, 2- rég.; Barthe. 21' rég.; Foubert. 23' rég.: Guillou. 2* rég.: Boucart, rég. d'tnf. col. du Maroc: Conte, 16* rég.: Quémener, 2 rég. Boivin, rég. d inf. coL du Maroc; Malecot, 18' rég Gauthier. 23 rég.; Thiers, 42* bat. N'ayant Jamais servi comme officier Ra.tte. 21- rég.
Ayant déjà servi comme officier:Jouanjean. 21- rég.: Loudet. 4e rég.; Lucas. 4' rég.: Lonardt. 8' rég. Pottler 24' rég.; Baillivy. dépôt des isolés des troupes coloniales.
ARTILLERIE
Chefs d'escadron Charpentier 11' rég.; Weyermuller, 3' rég.; Maréchal, 2'rég.
Capitaine! Besson, TiUou, école d'application d'artillerie; Jung. centre de mob. d'art. col. n* 28; Chabert, 2* rég.; d'Auzac de Lamartinie. 10- rég.; Gendre, 11' rég.; Deverdun, chefferie du génie, Bordeaux. Coudrais. chefferie du génie. Bordeaux (résidence à Rochefort). Lieutenants et sous-lieutenants. Provenant de l'école polytechnique Guaydier. 3' rég.; Blandlnières, 10- rég. Provenant de l'école militaire d'artillerie Combes, 3' rég.; Desplats. 1rég. Vieljeut, 2* rég.; Lalle. 12* rég.; Morel. 3' rég.
Provenant directement des sousofficiers Véronique. 3' rég., détaché au 41' rég. de mitrailleurs d'inf. coL Ayant déjà servi Outre-Mer BelleTille, groupement d'art. coL de transport automobile.
INTENDANCE
Capitaine! <t'dntiTttstrat<o Colonna, 1- lnt. col. de Paris; Decugls, 2* int. col de Marseille.
Lieutenants et sous-lieutenant d'adm<Tuatratton Vanhoute. Int col. de Rochetort.
Lieutenants et som-HeutertattU <f'<MtmtttbtratiOTt Perrot. mt. mixte de Brest; Domége, lnt. mixte de Bordeaux. SERVICE DE SANTE
Médecin Solier. dépôt des Isolés des troupes col. à Marseille.
Médecins commandant!: Caro. dépôt des isolés des troupes col. à Marseille; Bocca. 14* rég. de tir. sénég.; Delprat, 12* rég. de tir. séné¡.
Médecins capitaine!: Moustardier. dépôt des isolés des troupes col.' Bonnetblanc, 4* rég. tir. sénég.: Galy, 4l* de mitratlleursd d'inf col.; Durand, 3* rég. d'inf. col. Pan, 16- rég de tir. sénég.; Renaud, 4* reg. de tir. sénég.' Aulezy. hôpital militaire de Fréjus: Membrat, 14' rég. de tir. sénén.; Bouchot. 41' rég. de mitrailleurs d'tnf. col. Mercier, 8' rég. de tir. sénég.; Maury, hôpitel militaire de Fréjus.
Meftec<?u HeMteTMTttt Brusq. 420 bat. mitr. malgaches; Lumaret, 8' rég. tir. sénég.; Guevellou, 2* rég. d'inf. col.; Bonnefond, 4* rég. tir. sénég.: Domalron, 24' rég. tir sénég Sergent. 2* d'inf. col.: Robert. 24* tir. sénég.; Goudin, 8* rég. tir. eénég. Koerber, rég. d'inf. col. du Maroc: Pelon. a* reg tir. sénég. Pharmaciens cotonet*: Ijesp.naase, dépôt des isolés de1 troupes coloniales (annexe de Bordeaux).
Pharmaciens lieutenants: Laviec. 23' rég. d'iut col.
Lieutenant d'adminlatration: Oaray. hôpital militaire de Fréju*.
Flotte
L'aviso colonial Amiral Charner, venant de FUe Râpa. est arrivé à MangaReva le 28 juin (les Pomotou).
L'aviso Ancre (bâtiment école de pilotage) venant de Brest est arrivé a Bordeaux le 28 juin.
L'aviso Quenun-Roosevelt de la station navale de la Manche et de ia mer du Nora a quitté Petzamo le 28 juin. a destination de Tromsoe.
La sixième escadrille de sous-marins a quitté Bône le 28 Juin à destination de Bizerte.
Le pétrolier Le NtDer a quitté Brest te 28 juin, il. destination de Batoum.
Le sous-marin rc&tmede est arrivé à Bordeaux le 29.
LoniENT, 29 juin. Ainsi que nous l'avons dit la 1" flottille de torpilleurs, forte actuellement de onze unités, est arrivée à notre port. Elle appareillera lundi dans l'après-midi pour revenir le 4 juillet.
A son retour elle sera ramenée à sa nouvelle formation.
Le torpilleur La Paime -battant pavillon du capitaine de vaisseau commandant la 1" flottille et six torpilleurs répartis en deux divisions, la 1" La Railleuse, Le For6<n, Le Brestois, et la 2- Tramontane, Trombe. Tornade, le contre-torpilleur Jaguar et la 6* division Ct/cMne, Mistral, Sirocco étant rattachés à la date du 1- juillet à la 2* escadre pour former la 2* flottille de tirpilleurs.
PRISE DE FONCTIONS
M. le contre-amiral !aborde, nommé au commandement de l'Ecole de Guerre Navale et du Centre des Hautes Etudes Navales, sera placé en stage le 20 septembre et prendra ses fonctions le 1" octobre 1935.
RETRAITE
Est admis à la retraite à titre d'ancienneté de services et sur sa demande, pour compter du 15 septembre 1935 M. Auger, agent technique principal de 3* classe des constructions navales du port de Cherbourg.
DEMANDE DE PERSONNEL
Le ministre demande qu'on lut fasse connaître d'urgence les noms des agents techniques des constructions navales E. T. S. (spécialité machines) désireux de continuer leurs services à l'arsenal de Sidi Abdallah.
LISTE DE DESIGNATION
A LA DATE DU 1 JUILLET
Corps du commissariat
Commtssaire en chel de 1" classe (catégorie B) M. Deltsie. 20 février 1935 M. Derou, 3 avril 1930 (catégorie CI: M. Bouhier, 3 mars 1934 M. Fichefeux, 17 mal 1934.
Commissaires en chef de 2* classe (catégorie B) M. Le Moigne. 11 février 1934 M. Rome. 1"' Janvier 1933 (catégorie C) M. Antont. 31 octobre 1934. Commissaires pttncfpam: (catégorie C) M. Vastel, 22 novembre 1929 M. Descudé, 4 janvier 1935.
Commissaires de 1" classe (cadre mobile, 2* partie, unités administratives, catégorie C) M. Pierre, 19 février 1935 M. Martin, 19 février 1935 M. Berthelier. 17 mars 1935.
GENIE MARITIME
MM. Huet et Laurent, Ingénieurs de 2classe du génie maritime du port de Cherbourg, ont été désignés pour suivre les cours de l'Ecole Supérieure d'Electricité (section électricité). Ces ingénieurs devront être présents à l'ouverture des cours de l'Ecole et seront placés en congés d'études de 10 mois pour compter du lT novembre 1935.
LISTE DE DESIGNATION
POUR CAMPAGNE
A LA DATE DU 1" JUILLET Corps de santé
Médecins en chef de 2* classe Verdollin, 24 mois. 14-8-22 Loyer, 24 mois, 20-2-23, tour différé .jusqu'au 18-10-36; Santarelli. 24 mois. 15-8-26: Malleln, 25 mois. 8-5-22; Niviére. 29 mois, 31-5-30. Médecins principaux: Gallacy, 8 mois. 11-10-26; Deney, 8 mois. 10-10-31; Quérangal des Essarts. 11 mots, 16-9-26: Delom, 11 mois. 21-12-26 Canton. 13 mois, 14-8-33 (tour -différé, année scolaire 33-34) Austry, 13 mots. 13-7-26 Maubourguet. 13 mois. 16-9-26; Masure, 14 mois. 27-10-24.
Médecins de l" Classe Laurent, 7 mois. 1-11-30: Comby, 7 mois, 10-7-31 (tour différé, année scolaire 34-35) Géniaux. 7 mois, 7-11-31 Coûtantes. 8 mois. 10-11-33; Fougerat. 9 mois. 2212-27 Cam, 9 mois, 7-9-33.
MëdecftM de L* classe Dantec, 31-12-32; Bigorneau. 31-12-32 Laudet, 31-12-32 Rautureau. 31-12-32 Ubertino, 31-12-32: GaufTriaud. 31-12-32 Le GaU. 31-12-32 Quinquts, 31-12-32 Dumas, 31-12-32. Laporte. 31-12-32 (tour différé. Tunisie) Homberg, 31-12-32 (tour différé, Tunisie) Clénet. 31-12-32; Miossec, 31-12-32 Guérin. 31-12-32 Le Bthan. 31-12-32 Messner. 31-12-32 Goguet, 31-12-32 Léonettt. 31-12-32 Mathias, 31-12-32 Brisou, 31-12-32 Le Nistour. 31-12-32; Ben Mérabet, 31-12-32; Bouissou. 31-12-32 Cabibel. 31-12-32; Godeau, 31-12-32 Cuq. 31-12-32 Imbert. 31-12-32.
Pharmaciens chimistes de 1" classe Gérard. 30-4-29; Le Gousse. 31-3-30; SImon, 31-12-30.
Pharmaciens chimistes de 2* classe r Chainon. 31-12-29; Jean. 31-12-29; Mahoudo. 31-12-29.
LISTE D'EMBARQUEMENT
AU 1" JUILLET
Corps de santé
Médecins principaux. 2- catégorie: Canton, Le Bourgo. Perves, Paponnet et Kéraudren, tour différé, année scolaire 1934-1935: Deney. tour différé; Delom. tour différé.
Médecins de 1" classe néant.
Médecins de a* classe Léonetti, Ben Merabet, Bouissau, Carlbel, Godeau, Cuq. Imbert.
pharmaciens chimistes principaux Perrtmond, Trouehet. Bounard, Thévenot.
Pharmactens chimistes de 1" classe Gérard. Le Gousse. Simon.
Pharmactens chimistes de 2* classe Chaignon, Jean, Mahoudo.
AVIS AUX NAVIGATEURS
Des tira d'artillerie seront effectués & la plateforme du Momet pendant la période du l* au 6 juillet 1935. de 9 t 10 heures et de 14 & 19 heures. Un pavillon rouge sera htsat au totstnaze i de la plateforme pendant lea tira.
lo.mTU incLtca utma la direction de la passe de l'Ouest. de de l'Ouest. En cas de mauvaise visibilité les tira seront continués la semaine suivante dans les mêmes conditions et sans autre préavls.
Paquebots et vapeurs longs-courriers
ANFA passe & Gibraltar, le 29, allant de Marseille a Dakar.
DRA! parti du Havre, le 29. pour Rotterdam.
ALICE-ROBERT parti de Bordeaux, le 29, pour Conakry.
C/ELt parti de Tanger. le 29. pour Marseille.
C.R/TCW parti de Buenos-Aires, le 27, pour Antwerp.
C. 1. P. passe à Gibraltar le 29, venant de Sète.
CAP TARIFA arrive & Sydney, le 29. CAMPANA arrivé à Dakar, le 28, de Buenos-Aires.
CLEMENCEAU arrivé à Bordeaux, le 29, de Batoum.
CAP rOURATE arrivé à Marseille. le 29, de Haiphong.
FORMOSE parti du Havre, le 29, pour Anvers.
FLORIDE touché Dakar, le 27, allant à Buenos-Aires.
FORBIN parti du Havre. le 29 pour l'Indochine.
FORT-ARCHAMBAULT arrivé à Dunkerque. le 29, de Rotterdam.
HENRY-DESPREZ passé a Gibraltar, le 29, allant & Tripoli.
HOGGAR touché Dakar, le 28, allant de Marseille & Douala.
K7L/.SS/ parti de Las Palmas, le 28, pour Le Havre.
LE RHIN parti de Tancer, le 29, pour Port-Lyautey.
LPf parti de Rio-de-Janetro. le 28, pour Hambourg.
MENDOZA arrivé a. Montevidéeo, le 27, de Marseille.
MASSILIA arrivé à Santos. le 28, de Bordeaux.
MONT-EVEREST parti d'Oran. le 29, 29, pour Cayenne.
MEDJERDA touché Dakar, le 28, allant à Libreville.
MARECHAL-LYAUTEY passé & Gibraltar, le 29, venant de Marseille. PORTUGAL parti de Tanger, le 29, pour Barcelone.
P. L. M. 22 passé à Gibraltar. le 29. allant de Porc-de-Boue à Rotterdam. PROVIDENCE arrivé à Beyrouth, le 28. de Marseille.
PLATON attendu au Havre de Buenos-Aires.
PRESIDENT-SERGENT parti de Dunkerque. le 29, pour Gand.
SAN PEDRO arrivé à Vaiparaiso. le 28 du Havre.
SrJïBON arrivé à Montevideo, le 28, d'Anvers.
SAN PEDRO arrivé & Vaiparaiso. le 28.
SAINT-OCTAVE: parti du Havre, le 29. pour la C. 0. A.
TOMBOUCTOU arrivé à Marseille, le 28, de Pointe-Noire.
TOUAREG touché Las Palmas, le 28, allant de Douala à Marseille
TOURNY touché Dakar le 27. YANG TSE parti de Singapour, le 29, pour Dunkerque.
Navires divers
A CSBLPVC-XD/O r
Jfei<oue, M'M'ëcTtat-I.t/ttute, C/te!!<!7t, Henry-Desprez.
A OUESSANT-RADIO
L u e < e DetnMM. Laurent-Sc/t<<<no. Che/-3fëc<!7H<tert-rma7td-B!<t7tc, Monselet, Pa!hM Cambronne, Edimbourg. Pac07t. Norait, Le Vtcer, Platon, SaintPaul, Pivoine, Port-AfeHn, Cévennes, StftTMM/ott, trffesuir. JctTttTte, P.-L.-M.-12. BourcM, Aüce-Anne, oup-de-Mcr, P.L.-M.-13, Baoule, P.-L.-JK.-16. Nicolec/t<a//t7t0. Vulcain, Amiénois, Forbin. A TANGER-RADIO
P.-I.M.-26. Medee, Capitaine-Bomelli, J)farëc/Kt!-Li/autey, Saint-Didier, XtfMM, Henry-Desprez, Oued-Tillet, !ceWe. Capitaine-Damiani, P.-I.22. Henry-DeUmas, Saint-Marc, D.teoet-ntttr, Afe.n<!ue. Caboteurs
ALGER. ARRIVES le 29. SainteMaxime, de Tunis; Sc/tta//tno, de Brest; Et-oTttara, de Port-Vendres; Grévy, de Marseille.
PARTIS le 29, Mitidja, pour Rouen; Sidi-Aissa, Djebel-Amour et Lamoriciere pour Marseille; Elima, pour Rotterdam; Cat/tert7te-SchM//tno, pour Sète; Bét/te?tcourt, pour Philippeville; SaintClair, pour Nantes.
BOULOGNE. ARRIVES le 28, N<c"d. de Ksurd; 7tj?Tt: de Caen. PARTIS Booer-JuHette. pour SaintQuay Quë!Ktt)0, pour Tréguier; Aiglon, pour Vannes; Seine, pour Cherbourg: .Mfmtf. pour Carentan.
BREST. ARRIVES le 29, Taille/er, du Havre: Potestas, de Rotterdam; Sauternes, de Lortent; Roubaisien, de Dunkerque; Rose-Scta//t7M), de Dunkeroue; Vulcain, d'Oran; Thorn, de PIymouth Strayville, de Plymouth; Rampuno, de la mer; voiliers Céline, de Molène Yves et Thérèse, de Douarnenez. PARTIS: rttofo. pour la mer; Taillefer, pour Nantes; Vulcain, pour Rouen; J:oe-cMa//tno, pour Oran; Sauterne, pour Rouen; Thorn, pour Piymouth; StrayviUe, pour Plymouth voiliers Pierrot, pour Pont-l'Abbé; Elorn, pour Landerneau; Fleurs de t'Odet, pour Quimper; Espérance, pour Port-Launay. BORDEAUX, ARRIVES le 29, André-Thomé, de Cardiff: CtMMrd, de Rotterdam; Luci,ler, de La Pallice: voilier Saint-Joseph.
PARTI CMte<!U-L<RoM, pour Anvers Château.-La-Tour, pour Le Havre; Château-Palmer, pour La Palliée. ATTENDUS Maréchal-Foch, DouarBrei. Vera, Jeune-Denise.
BONE. ARRIVES le 28, Mayenne, de PhilippeviUe; le 29. Pw/te et Sousaien, de Phiit.ppeville.
PARTIS le 29, Mayenne et Soussien, pour Marseille; Hda. pour ATger. BIZBRTE. PARTI le 28. SainteMarguerite If, pour Sfax.
ATTEtfDus Potrfa. De-Grasse.
CARDIFF. PARTIS le 28. t<!e, pour Cherbourg; OceanMe, pour Concarneau Ostrevent, pour Lorient. CALAIS. ARRivts le 29. V<!Hert, de Rouen Hermta. de Nantes La-Seine. de Boulogne.
CAEN. ARRIVES le 28, f!oe. de CardiS le 29 .Sacrë-Co'ur-de-Jëtm. du Havre Adotphe-Leprince, du Havre. PARTIS le 2B, Oderstron, pour Rouen V<erfttte, pour Deauvtlle Bramor. p. Le Havre le 29..ScM<<no-frfrM. pour l'Algérie, uM Rouen Hon/teuftttte, pour Emden .Emtte-DMC/Kimpt, pour Le Havre.
CASABLANCA. ARRIVES le 28. Groix, de Dakar le 29, n/a, de M&rseille.
PARTIS le 29, Grotr p. Vigo Chella, pour Marseille Denne, pour Marsellle tt/a, pour Dakar; P<!M!-Em<te-ac<!n/, pour Port-Lyautey.
DUNKERQUE. ARRivts le 29. V<tte-<fe-se<e, d'Anvers Jacobsen, de Qutmper.
PARTIS le 29, P.-I.Jtf.-23, p. Caronte; P!ac<d<M-Faroutt, pour Boulogne. DIEFFE. ARRrvt le 29, Pessac, de Griinsby.
DOUARNENEZ. ARRIVES le 28. .Reîne-f.ëonttne, de Brest f!eur-<te-Prt7t-
temps, de Brest le 29. .Romcuf, de CM dia. e
PARTIS le 28, Gmtaoe, pour Bayonne Le-René, pour Pornic.
LE HAVRE. ARRIVES: le 28, Liatrac, de Lorient; PeTM-Aateau de Nantes: le 29, Brazmor, de Caen; 7tpny, de Fecamp: A'oroit de La Pallice.
PARTIS le 29, Cherbourp, pour Cherbourg Divona, pour Cardiff; foffat-r, pour Morlaix.; le 29, Penchât eau, pour Calais Notre-Réve (voil.).
LE LEGUE. ARRIVE le 28, Xerrymore, de Barry-Docks: le 29, Dinard, du Havre.
LA ROCHELLE-PALLICE. ARRIVES le 29 Euterpe, de Bordeaux; Tomy.ris, pour Le Havre.
ATTENDUS Jfette/tacen, de Rotterdam. Maréchal-Foch, de Bordeaux: L4 JMatuerat/e du Havre.
LORIENT. ARRIVE: le 29 Mérionac. de Boulogne.
PARTIS Barac, pour Brest; Wirmaa,' pour Bruxelles; Vtrpo-FMeiis, pour Nantes.
MARSEILLE. ARRIVES le 28, Kabyle, de Tunis le 29. Djebel-Aurès, d'Alger; Ouea-Afetta, de Safft: Oranate. d'Oran; ï'imoaa, de Tunis.
PARTIS le 29, Cyrnos et /He-ae-BeaMt< pour Calvi: Duc d'Aumale, Et Biar et Kabyle, pour Tunis: Gouverneur Chanzy pour Alger; Gouverneur Jonnart. pour Bône; fOMtouota, pour Casablanca; Oranaise et Président Dal Pta< pour Oran. Sidi Mabrouk, pour Bougie.
NANTES. ARRIVES le 29. Guermor, de BeIIe-He: Sainte-SotaTtce, SteMarthe (voiL). de Noirmoutier; GastortBouineau, du Pouliguen: Dorothy Rose, de Port-Talbot: AfaTtOOt/a, de St-Nazaire. PARTIS le 29, JMmata pour Donges; Cantal, pour Le Havre: Sainte-Solanpe, pour Noirmoutier Moma, pour Glasgow 'Btep, pour Honfleur: GastonBoumeau, pour Chateau-d Oléron; Louis-_ Rose, pour Barry-Rood; Avenir voil.) pour l'Ile-d'Yeu; Médoc, pour Le Havre, via Brest Cens, pour Barry-Rood: Mangoya, pour Saint-Nazaire: GranaHett. pour l'Algérie, via Bordeaux.
ATTENDUS Chef rtttaTtd Blanc. Cabourg, Eland, La Mailleraye, Sauternes, ratUe/er, Cambronne.
ORAN. ARRIVES, le 28 DjebelDira, de Nemours: Sebaa, Mont-Berest, de Séte: le 29, Monique-Schiafino, d'Al< ger: Lussac, du Havre.
PARTIS: le 28. St-CarniHe, pour Rouen: le 29, Sebaa, pour Nemours: René-Moreux, pour St-Malo: Lussac, pour Alger; SMt-Be!-bbë.?. Djebel-Dira, tdt-Okba. pour Marseille.
ATTEtDus EtTt<!e-De!ma. St-Ma-rtmc.' PORT-VENDRES. ARRIVE le 29, El- Mansour, d'Oran.
PHILIPPEVILLE. ARRIVES If 28. SoMisn. Ma'<e7tr:e. de Bougie: Krou.mir. /p<tnema. El-Djezatr, de Bônp. pARTIa Actif, pour Djidjelli: .Koumir, pour Tunis: Psyehé, Mayenne, Soussien, pour Bône.
ROUEN. ARRIVES le 29, cMa/Jino-Frères et 7tpe-c7na//tTtO. venant d'Alger.
PARTIS le 29. St-Thomas, pour Oram Ariège, pour Casablanca: Batna, pour Dunkerque: Gonneville, pour Le Havre: Pomero!, pour Le Havre; Lefatt. pour Bordeaux: S. )V. .-7, pour Cardiff; rica. pour Le Havre.
SETE. ARRIVES le 29. JacquetSchia//t7to. d'Alger; Oucd-MeHah. de Saffi- Canigou, de Marseille: Js, de. Valence: Marte-I.OMise-I.e-BorOTte. de Str) Louis du Rhône: Sc/na//tït0-23, de Bôn,' PARTIS .7acque'Scta//tno. pour StLouis du Rhône- arte-LouMe-Lc-Borona pour Bône: 0)ttt!-MeHa/t. pour Marseille c/t<a/tnt3, pour Alger.
SAINT-MALO. ARRIVES. le 29 Ne!c-Fa!cn. de Guernesey: Brtttant/, de Jersey; C/terbourp. du Havre.
PARTIS, le 29 Brtttan, de Jersey- Parknasilla, pour Leoth.
NOUVELLES DIVERSES
ORAN, 29 juin. Le chalutier Rend- Moreu,z est parti aujourd'hui pour St* Malo.
RETOUR DE PECHE
FECAMp. le 29 juin. Revenant dU: Spitzberg. de la côte Mourane, le cha-* lutier lécampois Bois-Rose a rapporté 25.000 marues pour 230.000 kilogs et 115 fûts d'huile.
NOUVELLES DES BANCS
SAItfT-PlERR-E-BT-MiQUELOM. le 30 Juin.* Le chalutier Sénateur-Duhamel, est entré avec 10.000 quintaux de morue Ila été expédié pour la France après avoir pris à son bord le corps du matelot Le-clerc François, inscrit à Saint-Mato. de- cédé à bord du aint-SMKK:. NOUVELLES DE NOS CHALUTIERS SAnfT-MALO. 29 mai. M. L. Girartt est informé par radio Que son chalutier" Le-Téméraire, a quitté les lieux de pèche et fait route pour Saint-Malo. Tout biea; & bord. D'autre part. les chalutiers .Rfttë-Godet, Edou<!rd-Watteau et Jocp-Vau<t<valle vont débanquer d'ici quelques jour* pour faire route sur Satnt-Malo.
Tout va bien à bord de ces navires.
LE CBOtStC <
PECHE Du 27 Jum. 14 bateaux ont pris ta mer pour la pêche à la sardine de rogue. La moyenne par bateau a été de 500 a 5.000 poissons du moule 72/76. Les prix ont été de 260 à 295 frs le., mule.
25 bateaux ont fait la pêche au maquereau de ligne. Ils ont rapporté uns moyenne de 50 à 270 poissons par bateau. Les cours ont varié entre 60 et 70 frs le cent.
Un seul bateau a fait la péch ee<t; merlan de ligne. Il a rapporté 800 poissons qui ont été vendus de 38 à 43 fera le cent.
AUDIERNE
PrcHE Dû 28 Juif. Filet d rafes Une vingtaine de bateaux sont rentrées ave cdes raies, baudroies, pocheteauï. chiens et anges de mer. vendus aux mareyeurs par lots de 50 à 160 frs: de 3b & 90 kilogs de langoustes vendues de 18.50 a 19.20 le kilog; de 35 à 60 couples d'araignées vendues de 1.40 & 1.50 la couple.
LancottM. 3 bateaux sont rentréa avec chacun de 40 à 60 ktios de langoustes vendues de 19 à 19.50 le kilog; de 7 à 12 kilogs de homards vendus t 13 frs le ktiog: de 40 à 50 kilogs de crabes vendus de 1.10 & 1.15 le kilog. Homards. 10 bateaux sont rentrée avec chacun de 5 à 12 kilogs de ho* mards vendus a 14 frs le k:log et de 15 & 15 kilogs de crabes vendus à 1.2< le kilog.
LES SAPLES-D'OLONNB
PECHE DU 28 juin. 43 bateaux chau mois ont pri sla mer. A 16 h. 30. 3it. bateaux étaient rentrés avec des pêcher variant de 2 500 à 4.000 sardines par bateau. Maille du poisson 48/50 m/m. Pris
tMt* pt.ralea mareyeurs 70 t 90 tra le mule: &u dét.. o 10 Il o.i4 pttoé. t ftJttBALLE
Ptcm trp 28 jcm. Les 25 bateau @amie aont rentres avec une pec&t nulle, Le mauvatb temps a contrarié la pèche et aeui un bateau a rapporte 400 sardinaa van'tuea a raison de 120 fft le mille
SAtNtEAM Ut! LUX
PBCME DU 27 juiN. 6 vapeurs et 4 moteurs ont apporté au total 685.000 aejdines du moule 45 54 au kilog. Il a été vendu aux enchères 6.000 sardines au prix de 30 a 35 fre le mille aux mareyeurs et petits revendeurs. 925 OOt) Ttnduet à raison de 100 a 126 rra les 100 )!i!og* aux usines
P<c< au thon 14 vapeurs et 28 moteurs C<TK[te-</ 1.112 ktiogs: GurfRsma, 870 titogs; Jcantte-Hfnrt. 615 tilogt: C4mtlle, 7M tutofiB. SatTtt-Jtdre, 775 kilogs; Pocaemrra. 1054 kHoe*. Httonttc. 780 kilots: Afarettarita. 797 M. loge, toit au total général 14.986 kHof. Il a été vendu au xenchirés 562 kiloga Ce petits thons au prix de 6.50 Il 7.50 le kilos: 13.398 titoez de moyens vendus Ce 3 t 4 frs le kilos: 347 titoae de gertaons vendus a 5 trs et 6.35 le ktto:: le tout pris par les mareyeurs et petite revendeurs 679 kllogs de gros thons audessus de So kiloee pièce. vendue t 2 fra le kilog aux usinea.
DOCARtfEMCZ
PtCHt vu 29 Jun*. AUJourd'huI U T a eu une légère reprise de péché. n]alert que les sardiniers ne sont pas sortit !t* apports ont été plus importante que les loure passés mais est-ce la cha- leur. toujours est-U que les cours Ont catégories. Quelques sonneurs n'ont pu trouver pmeeurs.
Voici les ventes enregistrées ce jour Palangre Sept pinasses et chaloupes ont apporté des raies. des pocheteaux, des congres, des juliennes, des turbota, des chiens de mer qu'ils ont vendus pur des sommea variant de «M t 1.500 francs.
Filets de raies Cinq bateaux reveliant des parages de l'Ile de Sein. ont apporté des raies, des congres, des turbOts. des chiens de mer. qu'ils ont vendue pour des sommes variant de 800 a l.MO francs.
Filets de raies: Cinq bateaux revenant des parages de l'Ile de Sein ont apporté des raies, des lottes, des pocheteaux. des Anges de mer. qu'ils ont vendue pour des sommes de 300 à 400 fr. Pour ces deux pèches, la totalité des apports a été d'environ 1000 kilos de saies douces et vertes. qui ont été cotées à raison de O.BO a 1 franc le kilo: 800 kilos de pocheteaux gris de 1.25 a 1.50 le kllo 800 kilos de pocheteaux blancs de 1.50 a 2 fr. le kilo; 70 chiens de mer de 3 t 4 fr. la pièce 800 kilos de gros turbots, de 2.75 a 450 le kilo. 100 kilos de Juliennes. de 0.50 a 0.75 le kilo 300 kilos de congres, de 2 à 2.25 le kito tout ce poiason livré pour l'expédition à la marée.
Langoustes rouge) Huit canota de Douarnenez et de Saint-Nicolas ont apporté de 4 t 40 kilos de langoustes rouges qui ont été vendues pour l'expédition aux mareyeurs, à raison de 20 tr. le kilo.
Homards de cote Six canots ont apporté des pèches aux casiers de 12 a 18 kilos de homards qui ont été livres aux mareyeurs à raison de 14 fr le kilo. Sonneur. Dix pinasses et chaloupes ont apporté 25 gros sonneurs pesant de 40 à 75 kilos, qui ont été vendus pour l'expédition aux mareyeurs, à raison de 20 à 25 fr. la pièce.
Afa<yuereauj de <ïer<t;e Dix piaasees et chaloupes ont apporté de 350 Il 7.000 gros maquereaux de dérive (3 à 3 1/2 au kilo) qui ont été vendus pour la ooneerre à l'usine. t raison de 116 à 122 fr. le quintal.
Grosses sardines OMftuMt Trois pinaesee ont apporté de 8.000 à 8.000 grosses sardines de dérive (10 à 12 au kilo qui ont été vendues pour l'expé- dition t la marée, à raison de HO à 135 tr. le mille.
Marche de Paris
PtiUB. le 29 Juin (de notre corretpondant tpeetai). On ne s'est InterttBt qu'aux crustacés et poissons tins mais comme tes arrlvages étalent lalble. les cour* ont peu varié. il c'y a eu que de la hausse sur les turbots et de la bataee sur les dorades.
MAREE CRUSTACES. On cott att kilo (cours extrêmes)
B&rbuea, 6 t 10 bars. 18 à 2B carrelets, 1 à 3.50 chiens de mer décapités. 0.25 à 0,75 colins décapites, f & 7.60 colina entiers. 1 a 6.60 concret. 06 t 3 crevettes irises. 3 à 10 dorades de France. 1 il. 4; homards vivant*. 12 t 22 nomards morts. 5 à 10 laneouttes vivantes. 16 a 26 langoustes Mauritanie Mortes. 4 & 7 tangoustinea. 3 à 9 limande, 1 il. 3.50 ttalandeeaolea. 1.50 a 5: maquereaux français gros, O.M à 1: maquereaux trançat petits, 0.50 à L25: maquereaux à la Uae. 2 a 3 merlante brtHantt. 1 t 3 merlants ordinaires. 0.50 à 1.76 muleta. < A 10 raies entières. 0.60 à 2 routetarondins. 0.50 & 2: sole. francttset KfOMea. 12 à !6: soles francaiset petljMt. a t e turbota, 4 à Il.
On cote aa cent sardines iralche0. IB t 45.
MOULES ET COQUILLAGES. On cote auj 100 kilos
Moules lEicy-Honneur. tO à 60 moules diverses, 80 à 100.
On cote au kilo coques ou hemon. 0.4C & 0.60.
POISSON D'EAU DOUCE. On eo« au kilo
Ablettes. 3 !2 anguilles vtvantes. 5 t 10. anguilles mortet. 4 à 8 barbiMona. 4 à 7 brêmet. 1 à 3.50 brochets morts. 6 à 10 carpes mortes, 1 < vouions. 5 a 16 percc'' 3 t 5 saumon étranger. 10 a i<o saumon frioriBt. 6 à 11 tanches mortes. 1 3 truite* saumonées argentées, 14 t 25 truite$ de pisciculture. tO à 18. Arrtvaee marte. 108.200 aOoe: eau douce, M.BOO coqutUaees. 1.700. Déposé au frigorifique 60000 kilos Resserre de la veille: 136.000 tttos. Quantités mises en vente 256000 k. Quantités saisies le 28 juin 2.004 K. Arrivaecs par gares gare du Nord. 48.200 kilos Vaugirard. 57 500 SaintLMare. 8.800: Orléans, 1.700.
Marché de Mtrta
Mmun. 29 juin. Grâce a une température fraiche et piuvteuae notre marché durant la semaine écoutée a conservé une tendance ferme et des or'urs en hausse sensible pour la plupart des catégories. Le poisson fin. en généni a le plus bénéficié de ces bonnea <îlspoei:lons du marché Les transaotions ont été très actives, conséquence de la bonne demande qui a rég:1é. Les araignées de mer ont été très abondantes Le saumon et le turbot de bonne qualité étant racherchts eont cher La sardine de dérive est vite enlevée. Plusieurs caisate de ttaquereaux glacés venant de Douarnenez snnt vite vendue au prix de 1 franc if .)Iéce Les expéditions sont bonnet, Il a ét! c pedtt. cette aematne. 90 otts pour un tonnage de 17.500 tcHos
Voici les prix au marché
Au kllo Congre. 6 t 7 fr pUM. 9 1 !0: fieux 8 a 850: bars. 18 à 20 mulets. le à 18: turbots. 18 à 20; !angoustes. 24 t 25: homards. )8 à ?0 dorades. 9 à. 10 raies ou papillon 5 a 6 1!mandes, lattes et merlans. 10.
A la douzaine Coquilles Satnt-t'acque.. 6 sardines. 4 & 5.
A la pièce Maquereaux frais. 1.25 a 1-« maquereau glacé, 0. M à 1.
tIaVie Sportive
Aujourd'hui à Nantes
DEUXtËME GRAND PRIX
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Le a* Grand Prix de la Croix-Bonneau qu'organise la Pédale Nantaise. cet auprès mldl. avec te concours Clés commerçants doit obtenir un grand succès.
En t!Tet. parmi les engages. noua re.levons les nome de Buiteau te champion de Vendée: Orieux l'actuel champion de fond de la Loire-Inférieure Doucet, second du même championnat Lecam. Cloarec, Pronetn. Maltet. Ordronneau, Couteau Robert Fernand. Arehomt. etc. OMAMSATIO*
Starter M. Dubourg
Chronométreur M. Buy.
Commissaires O.VF MM. Bataille tO.aN.t: LegoN (ind.): Defontatne (P. N.).
Juge à l'arrivée M Legon.
Délégué C.V F M. Brohlm contrôleur route M Maux: commissaire générai M. Huchet Vestiaires Café des Charmilles. a 13 h. 30: dossards Café des DervaDiéres. a 14 heures depart café des Dervalliéree a 14 h 30: Arrivée et contrôle rue de la Convention.
LISTE DU EXGAGES
1. Ortlou Kttenne fU.C.D.) 9. Hodmon Victor (P.M.) 9. Thomas Serge (PN.) 4. Passebon André (U.C.N.) 6. Roncin César tU C.N.) 6 Ordronneau Oeorge: fO.CN.) 7. Bernier Auguste (P.Nj 8. Clerc Edouard (P.N.) 9. Guértn Albert (P.N.) 10. Prieur André (U.C.N.) 11. Mainguy Ollbert (PL.) 12. Mainguy Jean fP.L.) !3 Couteau Oustave PN ) 14. OravoiDe Gilles (P.N.) 15. Augereau Alfred fP.N.) le Jehanne Robert (U.C.N.) I?. Lecam Pierre (tnd.) 18. Bulteau Ludovic (VCY.)- 19. Leg)o!re Marcel fA.SP.T.T.) 20 B'ouelaud Ren< fA.6.P.T:T.) 21. Doucet Paul (A.S.P.TT ) 22. Orteux Joseph (UC.R.) 23. Audren Out!taume (UC.N.) 24. Cloarec Raymond V.S.N.) 25. Fucaud Jacques tUCN.) 26. Babonneau Robert fU.C.N.) 27. Balluriaud Marctl fO.C.N.) 28. Doucet Marcel (P.N.) 29. Moisan Marcel (U.C.N.) 30 Le BIgre Francis (V.CO.) 31. Arehoua Jésus V.C.N.) 32. Laurelut Pierre (A.S.P.T.T.) 33. Aubtneau Gustave (U.C.N.) 34. Robert Fernand Marché de La RoeheM*
LA RocHtM.t. 29 Juin. En pêcheries les arrivaee restent assez satisfaisant avec cours sans modifications sensibles. A l'encan municipal apports restreints. peu de demandes.
On cote suivant grosseur, provenance et quaHt.
En peeeWM. Le kilo Merlu, 5.50 à 6.80; triage, 5 à 6.20: tout venant meriuchons. 4 à 4.80: merluchons blessés. 2.20 à 3.50: dorade. 5: pironneaux. 3 30: Saint-Pierre. 4: limandes 3.70: lotte entitre. 2.40 à 2.60: décapitée. 6.70 a 6.70: raie. 1.50 a rouget-grondin. 4 a. 5 grond:n grit. 1.20 congre gros. 3 20 a 3.90: anon. 2.70; aiglefin, 2.20 à 2.70: campagnols. 1.70 a 2.40: touiDe Moe. 2.20 a 3.20: poehetesux. 2.80 à 6.20: muzeraille, 3.20 à 4: raecMM-. 4: Julienne 1.70 à 2.40; maquereaux. 3 à 4: morue décapitée. 4: dorade rose, 2: paeUne. 1.90: grtset. l.M: casse-burgoM. 1.25 à 2: maigre. 2 à 2.50: sole de Mauritanie. 8 à 10: queues de langoustes, 10 à 12: filet de royal bar. 4.
A l'encan, Le kilo Sole. 23 a 28 sole perdrix. 12: limande de voilier. 6.76: raie bouclée. 3 à 5: rouget-barbet. 12 carrelet. 5: merlan de chalut. 3: brillant. 4: vive. 4: tacaux. 1.50: mulet. 8: turbot. 12: barbue, 12: cétaux. 12: maquereaux ligne. 6: Miches. 2.
Le cent Sardines. 20 a 40.
Le kllo Homards. 20: langoustes de viviers. 34; langoustines tout venant. 3 à 4: triées. 4 à 6: crevette rose bouquet, 80: grise. 6: crabe. 3.M: meutes. 1: palourdes. 8: MurdoM. 1.75: lavagnons. 2. On vend la pèche de quelques petits voiliers dont les prises étalées constituent ervlron trois tours d'encan. Chalutiers arrivés en pêcheries f<<mes 2.I2C merlus. 100 paniers de dorades. 170 paniers de merluchons. 23 grondins rouges et divers: Penmen 730 mer.lus, 15 paniers de dorades. 16 paniers de mtriuchons: Menhir 460 merlus. 26 paniera de dorades petites. 72 paniers de merluchons.
Grands chalutiers attendus en pècherie le 1- juillet Verdunois. PrttdtittBrian<t. I.auardttt, Palombe.
Marché de Lorient
LoMEifr. 29 Juin Sont rentrés les chalutiers P<tn. 10 t. 900 Ne'teJMt. 6 t. 500 selon, 3 t. 300 yeTtttOt, 11 t. 200.
On cote les cours suivants cabt!laude. 0.55 chiens. 660 les 10 caisses chinchards. 22 à 33 les 5 caisses congres. 0,82 a 1.10: dorades grosses 3.89; grondins gris 66 & 110 les 9 caisses: rouges, 22 a 66 les 6 caisses Juliennes, 0.65 langoustines. 0,82 a 2.20 limandes. 0.55 a 1.10: lottes entières, 2.20; merlus gros. 6.05 a 6.60 petits 4.40: mertuchons gros. 3.30 moyens. 2.20: petits. 22 a 25 les 5 raisses merlan de drague. 0.55 pocheteaux. 0.55 poules d'eau.. 1M: raies peUtes. KJV) A 22 tM 5 caisses grosses. 1.10 rascaseea. 1,65 t 2.20 soles. 13.20 solettes. 3.30 squales. 0.27 turbots. 6.60 à 7.70.
Sont annoncés pour demain les chalutiers JMoft-Pettt. Port-AfeMn. DOTttba1 ne. jtMTte-nne Madeletne, Marie-Rose, .Rcbraz, Freoate, Joseph-£lise.
Le concourt de majoration de La Roche-tur-Yon
De La Roche-sur-Yon. où je viens d'assister au Concours de majoration de Remonte, je saute Noent-teRotrm. pour le Concoure central du Percha et puis dimanche je serai & Vire pour 1 Concours ntppique et c'est pourquoi mon article sur la majoration de La Roche-sur-Yon ne pourra pas etredonne avant mardi 2 juillet dans notre journal.
J'n préviens les éleveure de la Vendée et de la Loire-Inférieure, mais je veux dire tout de suite que il oien dea pointa de vue. ta < majoration de La Roche-eur-Yon a été très satisfaisante. Une cinquantaine de chevaux ont été préser,tés. et 31 ont été achetés & des prix qu) t'échelonnent pntre 4200 et 9000 francs.
t Colonel CHARpr.
fU.C.D) 35 Pinson Alexandre (V.C.N.): 36. Lourdais Auguste (P.N.) 37. Fleury Jean (VCD.) 38 Gauguay René .V. CD.) 39. GutiUtre Roger dod.) 40. Mattet tV.S.N.) 41. Aeuestt <V.3.C.). 6
AUJOURD'HUI SE D!8PUTZ
LE GRAND PRIX
DE LA VILLE DE SAUMUR
Pour la septième fois, le Vélo-Sport Saumurota organise pour aujourd'hui dimanche, le Grand Prix de la Ville de 6*umur.
Cette épreuve t réuni cette foit. le chiffre de 27 engagés dont voici les nome 1 Soyer Roger (La Menitre! 2. Le Goft Louis tAners) 3 Scirditi Gtno 4 Ohotet (Stumur) 5. Lemo:ne René tSâumur) 6. Revault tmtie <Saumur) 7. Hunert Yves (Mont-ourGuesne) 8. Barré Jules tSaint-MtrHn) 9. Catt]eau André (Btumur) 10. Courty Joseph (Angera) 11. Chaptata Camtlle (Angers) 12. Goubnutt julet (Angers) 13. Quemener Ernést (An* gersl 14. BrouMeau Ftttx (Angers) 15. Brousseau Roger (Angers) 16 Clément Louis (Angers) 17. Reverdy Marcel (Tours) 18. Bertrand Armand (Tours 19 Besnier (La Flèche) 20. AMentard (Angers) 21. Peron (Thouars): 22. TtMreau Henrt (Poitiers) 23. Gougeon Gustave (Pottiers) 24 Bergeron Robért (Pottters) 25. Routier Michel (6a.umur): 26. Gigou Martial (Saumut) 27. Poucaud Edgard tSaumur). 5
CHALLENGE
DU DOCTEUR BARBEDOR La Tour d'Auvergne de Rennes, organisatrice du Challenge,
fait appel à tous les clubs
de Bretagne
pratiquant l'athlétisme
Deux ans patstt depuis la mort trafique du docteur Barbedor et ae son !tls Edmond. Le docteur n a pu être oublie. A la Tour d'Auvergne en particulier où 11 se dévouait sans compter, ses nombreux et vrais amis se sont fait un devoir de continuer son œuvre.
Cette société est donc fiére de rappeler a tous les clubs affilies L. B. A. ou F. 0. S. P. F. Que le Challenge Barbedor sera couru & Rennes (terrain de ta T. A.), le juillet prochain.
La Journée Barbedor sera vraiment une journée de relais comprtM suivant les formules préconisées par le cher disp&ru et en collaboration parfaite entre les deux fédérations F. F. A. et F. G. S. P. F.
Elle comportera en plus. comme lan*née passée. diverses épreuvee athlétiques hors concours déjà citées dans notre journal du 23 Juin. dotlea de nombreux prix. 4-5-6-7-a CE matin, au stade du Crédit
de l'Ouest
CHAMPIONNATS
DE MAINE-ET-LOIRE (2' catégorie) Nous rappelons Que la commission départementale de Maine-et-Loire d'athlétiame organlse ce matin. eu Stade du Crédit de t'Oues. terrain du S. C. 0.. ses championnats de seconde cateftorle pour l'année 1935.
Les épreuves suivantes seront disputées
100 mètres, 400 métrés. 1.500 mètres. 3.000 métrés. saut en hauteur, saut en longueur, lancement du poids lancement du ditoue. relais 400 x 300 x 200 xlOO.
Les engagements seront reçus sur le terrain, à 9 h. 15. Les premiers départs seront donnés & 9 h. 30.
Les fonctions officielles seront assurées par les membres de la commt&ston départementale, secondés par les membres de la communion d'e.tntétime du S. C. 0.
Ouverture des portes du stade t 9 heures. Le publie sera admis.
Voici l'horaire de la réunion
A partir de 9 h. 30 et dans l'ordre séries de 100 métrés, lancement du poids. 1.600 métrée, tinale du 100 mètres, lancement du dlsque, stries de 400 mitree. saut en hauteur, 6.000 métrés anale du 400 mètres, saut en longueur. relais. 6
Le Hongrois Gerevitch
est champion d'Europe de sabre LAueAxxz. le 29 Juin. La nnate au sabre a commence ce matin, elle comprend 6 Son "rois et 4 Italiens. Le champlonnat Individuel d'Europe de sabre a dû constituer une poule d'Itahent et une poule de Hongrois.
:rota Hongrois eont en trTtue pour les deuxième, troisième et quatrième places. Ensuite viennent les Italiens. Classement. 1. Oerevitcn (Hongrois) 2. Rajct (Hon<roM) Rt&Jtnye (7 vict., déf.t. puis viennent Gaudlnl avec 6 Yict.. 3 dtf.: Marzi (Italie). 6 vict.. 3 déf.; Motano et Bercelll (Hongrottt Maezalay (Hongrois) a.ut n'ont paa termine leur match. 0
ieul rtmcdt cetb)o de rroer. s<u)<fer tout tt tétruiMnt ter et racine. 4.ïf Toutes rbarmâetet. SI VOUS AVEZ SOIF
N'hésitez pos, buvez L'ANTÊS!TE avec de t'eau fraîche vous serez surpris et charmé por sa saveur exquite et par ses qualités détoMronret. le flocon 4 et t tr. dont les H<0fmee-. Epie., Droa Herb.
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GUERISON CCRTA!NE.SUPPBEM)Of tMtlÉtXATC CES CCtSES
TRAITEMENT SANS BROMURf MCttIOM FTAUENNE tXfMwmMfMNC
PIGEON RECUEILLI
n a été recueilli un pmeon voyageur par M. Bauuon. instituteur à BatatGonttery patte gauche, bague alumini Un'! (Henri Morei Thumeries Nord) bague caoutchouc, patte droite 33-117366'7 Belo. 0
COURSES
DE Dimanche 30 juin
Nos préférés:
Prix de la Beaugerit Tfrupp Il, Kyste.
Prix de la Société d'Encouragement Pn.-tttttM, Ga<Hardtére.
Prix du Gouvernement et de la Société Sportive Hëcta Ixia G.
Prix de la Société du Dem)-3ang Idem WacrtBM, Hirondelle dea Atres. Prix des Grézilliéres rtorittette.r f-miefe Il.
Prix de ta Société des Steeple Mont C/tt!Mt)et, f.a Vedette. 6 COURSES A LONGCHAMP
PARIS, 29 Juin. Longchamp n'a pas oNert t merveilleux prologue au grand événement de demain. Le programme consacré aux concurrente de seconde zone n'en présentait pas moins un speotacle des plus attrayant:
Dans le prix de Seymour. Wu/rad et Cadmus ont mené devant Xartturc et .MarceutHe A l'entrée de la ligne droite. Cadmus était terré de prés par Kartturk et Maroeume; ceUe-ci faiblissait et Pomodoro se rapprochait tandit que TfantMr nniteait bon premier.
Resultats
PMX D8 MEUMN. (A réclamer, IO.COO Irancs, 1.000 mètres. 12 partants, 1- Témérité (F. BochettU. à M Bamberg 2* JfanodM (W Siobrttt) 3'CfOtj de Lorraine tA. DuMutuel: z. 31 M pt. 12 14 9. Non placés Dour<M (S. Gould) Navarin (A Hatton) Afertttot lit. Sancho) Ivan le Doux (J. Militât) Hetof (H. Brethès) Gennino lE. Leroux) rdita (P. Hervé) Carpia (N. Petat) Ottma IG. Quorez)
PRIX DE LA Po&TE-MAILLOT. (15.MO 2.000 metrM. S partante). 1- 0//ic<ne R. Brethés) Princesse de FaucignyLueinge 2' Routine fA. Dupuit) Mademoiselle Salle <G. Duforez). DtaTtce! 3 long; 1 long. 1 long. 1/2. 1 long. 1/2
Mutuel g. 22.50 pl. 8 50 '7.50. Non placés Rochy Condé (G. Vatare) Irfsh Tny (Ch. Semblat). PRIX DE SCtAii.T (25000 fr.. 1.000 m., 8 partants). 1. Ushuaia (W Sibbfitt). a M. Unzue. 2. Bao Dot (W. Johnstone): 3. 1/ (G. Duforez).
Distancée 2 long. 3/4 long.. 1/2 long. Mutuel gag 68. pl., 9.60, F.50. 8,50. Non placés Pont au Chance A. Rabbe): Dont.. Marry tC.-V. Lombard); LucutM IR. Brethéa)- La Baoa«He tN. Petat): Lrast Anglia (À. Chéret). PRIX DE SEIME ET MARNE (30.000 fr.. 2.150 m.. 9 partante). 1. Mon Cher (W. JohMtone). vicomte M. de Rivaud: 2. ancto/p/t (W. Sibbritt); 3. Epi d'Or Il (L. Lyne).
Distances 2 long.. tête. 1/2 long. Mutuel gag., 28.M; pl 10, 8,50. 21. Non placés Isrecipijo (P. ViDecoun); Jamac (A. Rabbe): Tel utt' (C E))iott)Le C/tetrp/tt (R. Ferré): Hyenvtllt (A. Hatton;: Fabta<e (G. Bridgiandt. PRIX SEYMontt.ê (40.000 francs. 3.800 métres, 8 partantsi. 1- Kott- t!/ur<: IW. Johnstone). Il Lady Granard 2* Cadmus (premier, rétrogradé (A. Du- putt) 3* Pomodoro (F. Hervé). Distance 1/3 long. 1 long. 1/a Mutuel: g. 15 pi. TM 9.
Non placés Marcelle (Ch. Seinblât) Pttc/tourtMaTt IR. Bretheo Wul1rad G. Bridgiand).
PRIX DE L'En: hand. 20.000 fr.. 1.700 m., 14 partante). 1 Carmttto <W.. b.bbrit.t). a M. Femandez: 2. Chska (A. Pavée): 3. Verdure 111 )F. Hervé). Distances 2 long.. tête. tête
Mutuel gac.. 59,50; pi. 20 18.60. 25.50.
Non placés: Camerata (J. Rosso): Mlle a'reacfOtt {G. Delaurte): Ro.re!one IF. Rochettt): Ttbt (P VtUecourt): Xudan G. Vatard): Island Lassie (L. Robson); Lian (A. Duputt): Passe Fleur Il
LE GRAND RM BE PANS
Le Grand Prix de Paris M dispute atttourd'hui à Lnnfchttnp A gauche Admirai Drthe le tenant de l'au dernier. Au centre n Peartweed n, favorite de l'épreuve. A droite « Péniche «t.
lA. Tucker; Pop tA. Schreiner); P/tCTticia7tne tW. Mac Kenzie); Satt Juart (R. Hubert).
Partants probables
PRIX o'ARMENOxviLH (15.000 fr.. 1.000 métrer). Afyrt (0. Ëthott). Mana«eed (R. Denisty Voltaire (0. Vatard): Rose Reine (A Rabbe) Cta tA. Dupult); Tot et mot (0. Smirke): Xanto W. Johnstone)' Albi (G. Duforez); Anne de Bref acte (P. Villecourt). PRIX o'IspAHA" 150.000 francs, 1850 mètres). Jus de Raisin )A. Hattoa, Astrophel tR. Tendero). opofo R. Brethes), Phlegeton (W. John5tone), Rartty (Ch. Semblat). Rénette lA. Duputt). Le Gazon (F. Hervt). Aromate (C. Bouillon Comtton IW. Sibbritt). PRIX CATTUts (handicap, 30.000 fr.. 2.000 métrés). Lt;tum (R. BretheB). Jacquet (J. Hart). Rahère (Ci. Brtdgland). Pourquoi Pas Il tE. ManQUtiet), etuxtt tO. Detaurte). Da Vt'M't (P. Villecourt). Prince Achille (W. Johnatone). QutCk (A. Beauparlant), 2!ot)fTttCo (G. Vatard), Dupleix (L. Robson)..Mond<* court (F, Rochettt), Prince d'/Mdore (J. Lepinte), Tracer (L. Pratt. Céleri (P. Monnier). (A. Pavée). Eurtft/tInique J. Kyberg). Bont/aeto (M. Morel). Mount fuet tA. Tucker). Haut les Cœurt (E. Toumie). Baron D't/reei (R. Hubert). GRAND Pum DE PARIS (600.000 francs. 3.000 métrés. Prcn Curry (C. Smlrke). AfaïMtfr (C. Elllott). Louor Tt. Brethes). f'eaWmeed (Ch. Sembiat). Osiris Il (0. Cartatt). tctTtdor 777 (F. Hervé). Votre Altesse fA. Dupuit). PeutEtre G. Vatard), Cardon (F. Rochettil, Furlico (A. Hatton). Fuai/tama fR. Ferrt). Bo&tti (C. Bouillon), Bouillon G. Duforez). 7pe (W. Sibbritt). William o/ Val (SJ3ono«hue). Xant (A.Rabbe). Mer- brute (G. Delaurte). Islay Il (L. Robson), Péniche (Vil)ecourt). Cru<t<M (G. Brid- g!and). Samos (B. Carsiake). Mesa (W. Johnstone).
PRIX otf Dtro e'AosTE 130.000 troncs. 2200 mètres). Céréaliste tJ. Thomp- son). C<e (W. Sibbritt). Douchka (G. Brtdgland), Prfon (Ch. Semblât ). CrMmr tA. Woodland).
PRIX MAJOR FRIDOLIN (40.000 francs, 2.100 mttres). Pran Curry (C. Smlr- ke), WH! o/ The W (W Johnstone). Ga;*et<) (G. Vatard). Maonetioue (Ch. BemMat). Ambré fR. BretbM). son of rroy (L.Robson). Aromate (C. Bouillon), Finlandaise (0. E111ottJ.
Pronostic$
1'* course OM'!oa, Rose J!«Tte 2* course Aromate, Jus de Itaiain; 3' course Analopit. Tracer,' 4< course Ecurte Rothschild. Pearttceed: Ss course C<- réaliste, 6* course Ecurie Lord Derby, Jferm Il.
Pronostica de la prm« tpteitte PARtS-SPORT. 1" course 1. JK)/t. Aromate, 3. Eurythmique. 4. Pearl- tce<d, 5. Chrtsmyr, 6. Aromate.
LE JOCKEY. 1. NOM-RetM, 2 ro- mère. 3. t. MonC/ter. Il Aromate.
COURSES DE SEES
Dimanche 30 juin
Noa pronostics
PM]< DES BCtNFAtTEmta Jean de La Lune IV. Gladiateur.
Paix DE L'EfREUtt INTBRRECIOX*LB DE LA SocitTt SPORTIVE Jour de Caen. ft<n-(u.
PRIX DE LA SOCIETE n'E''COtfBAGtMEtrt rr DU CONSEIL GENERAL Il Giralda Il.
PRIX DU SYNDICAT DES ELEVEUR!! DE CHEVAUX DE DENI-SANG JOMt''ea. Joli- Duc.
PRIX DE LA SOC!ETE DES STEEPLE ECU- rie Duc/iCm't. Ktnp Co<d.
Pan D'EcouvEs 'steeple-chMe mttttaire) Ramona, Pat&all, 2-3
ECOLE NATIONALE
DES INDUSTRIES AGRICOLES DE DOUAI
Concours d'admission de 1936
Liste par ordre alphabétique des candidat3 admis d prendre part aux <pr<ut;f< orales: MM. Audoux. Avt,¡noo. B<t)y. Barbe.Baud. Berardo. Berlioz, Blanc. Blanchet. Bourdonneau. Boutfn. Oam- bter. Canal, Ctrthtan. CMtatne. Cau- vtn. Chtmard-Bott. de Ch&te&uvteuï Cheuvreux. de Contenson. Drouot, Dupont. Faiuëre XiCre. Forgues, Foulon.
Gauchy. Geneatine. Gtmei. Ginouve Henry. Hérault, Jeanne, Joly Raymond, Kayser
Lamoureux, Kerler, Laroee Laurent. de Luze, Mayer Henri. Meyer Raout. Mouilhaud. Moulin. Naef. Mouton. Ntgronl P&squet. Patart. Pérou, Petauton. Richard, Robert. Rosel. Rousse. Satva, Sarlin. Schmitt. Testut. Touraton. Uhart. Vassal Jean, Vassal Louls, Vaf! doit.
Les épreuves orales auront lieu: Paru. â l'Instltut National Agronomie que. 16. rue Caude-Bernard <&'). t pM*! ur du 0 juillet 1935: à MontpeUief. t ITôtet de la Préfecture, à partir du 18 Juillet 1936.
Chaque candidat sera informe par Mt lettre de convocation aux épreuves ora-' les de la date exacte a laquelle U devra, se présenter devant les examinateur*. ECOLES NATIONALES
D'AGRICULTURE
Concours d'admiasioa
Liste par ordre a!pa&t<aMj des cala.<!f<MCs admis d prendre part aux épreuve», orales:
MM. d'Anthenaise. Avignon. Bachelier, 1 Barbas. Barrauit. Beck, Benot* Ber. Bé.' i rard, Bérardo, Btraud. Blanle. Botasetet. BeeMau. Boubeaud. Bouquet. Bom geon. Brosaier. Bucloa. Calvas, Canal, Carpentier. Carron, Cazenave. Cham*r< Chapetiter. CtuuTr. Chatenet. Chauvit: Chouanard, Cotte. Couloa. Courau, Cr. mer, Crûs MayrevtetUe. Delome René. Delorme Claude. Detprat. Doin. Donadey. Duclercq. Dupant.' Durand Jacques Dutheil. SezllIe des Kt* sarta. Etile, Fafcuéré XtiTre. Farzaneh. Fatemt. Ferté. Fidto. FIeury. Gabrtet. Galtard. Gannat. Garei.. Garnier. Gènes* tine. Giaet. Godard. Gonde. Guérineau.. Ouerrtnt. Hamy. Hardy. Hérault. lier-' ment, HuOer. Huguet. Johannet. Jou- ) bert. Juillard. Kuntzmann.
LabBt. Landrct. Lansade. Lap!ench<. Larroque, La borde, Lescaze. Laurent. de Lavaulx Lebert. Le Douce, Lemaitre. Leroy. Léry Yves. Le Verrier, Louvot,' MtH-LheIot. May. MeiCren. Mtchaut. MO- nln. Mouton. Naef, Navarre. NererM Marcel, Outmont.
Patthoua. Paillé, Parry. PaMcrat. Pelt. Perret. Pétauton. Peyrard. Pille, Pixelet.. PIagnard. Ptuvtnage. Poatel, Raymond.. Rezvant. Rtbtére. Richard. Robert. Duthetl de la Rochère. Rocquemont. R< se Rousse. Rausael. Rouestaux. Ruzie. De Sataberry. Salaûn. Sannac. SM thou Moutenjou. Sauvignon, SauM. Schmttt. Sepotchre de Condé. StlT&tMr. Sottenae. Soulard. Sourniea. Spiegel-, halder. Tauzourdeau. Tetsater. Théret. Thomas, De TroeotT. Vafa, Van Dnetten. Vivet. Martin de Vivtea. Walit. Les épreuve, ora)' '1'On t')*'] A Paris. a l'Institut Nationale Aronogml- que. 16, rue Claude-Bernard )5*) A partir du 6 juillet 1935: à MontpelDer. à l'H&tet de la Préfecture. à partir du la JuUtet 1933, t huit heures du matin. Chaque candidat sera. Informé par *t lettre de convocation aux épreuves or*les de la date exacte à laquelle Il devra se présenter devant les examinatutra. CONCOURS DE L'AUDITORIAT A LA COUR DES COMPTES
Viennent d'être reçus aux épreuve* dp concoure de l'auditorlat à la Cour de1 Comptes MM. Escoube Pierre. ancien élève de t'Eeonate Normale Bupérteurt. licencié è8-Lettres et en Droit Merveik leux du Vignaux. Charles docteur en droit, diplômé de t'école dea Selenc« Politiques.
BIBLIOGRAPHIE
LA REVUE DE fR.'VCt. Sommaire du l* juillet. Aitun Serdc Il ptettt <Mr La Met nn: Jean du Sautt jontt<M't et aon oeuvre aeiettte; Antontn*. VaUentin Joseph P.'tt<tt ou la Ptt<<sance d'un Ke'e (SoueentM personnem; Honrtch Mann Pippo Sp4no (1" parMe). Marcel Ueibei La Politique, de franc et la Spéculation,. Edmond Sé< Le rtedtre et a <; Marna Richard Les Lettres et la fte. Fin de Saison Utraire; Raymona Recoul7 Le ro"<: dame ta Balance; Henri Robert. de t'Academit Française La Vte Coxraftte Lt Satnte-Chapele.
Les Editions de France, 20, avant Rapp. Parta (VU*).
P&Ris. 29 juin (de norre eorresponaant ne mal- les rei-tour't modérée* ont permis de ceieuare les cours, saut pour les Qualités tout à fait ordinaires qui en somme ne font pas la base de la tendance. La resserre a encore diminué On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses Beurres en mottes
Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitou. 410.50 91, Normandie. 5-9.20 (8 Touraine, 5-9.2f (8); autres provenances. 48.50 (7.50,.
Malaxe- Norman'iie. 4-8 !7): Breta¡¡ne, 4-7.50 (6.50) autres provenances. 4-6.50 (6).
Beurres en vrac Provenances diverses. 4-5.25 t5).
Beurres en livres Provenances divereea. 4-6.50 t5).
rrtpacM du jour Beurres français (kilos 38.880 pour 3471 mottes. Ventes du jour (mottes). 3.767.
Jtetterre du jour moctes). 1.476. OEUFS. Maître une petite amélioration de la demande. il a faUu baisBr les cours de tous les œufs ordinaires. 0*1'- 1a !n-<:m: un peu diminué. Cours par colis de mille cours extrêmes avec cours moyens entre parenPicardie, Normandie. 240-360 (310) Brie. Beeuc? 29:C:0 )300): Bretagne. 160-270 !240) Poitou. Tourame. Centre. 250-370 (320); Champagne. Bourgogne. Bourbonnais. 280-300 )290); Auvergne. Midi 250-270 260: canes. 250-280 i260 Outre mer. 190-240 (220).
XmMpe! du jour, .colis). 794.
Ventes du jour (colis). 817.
.Reerre du jour (Colis). 1.277.
FROMAGES. PATES MOLLES. La demande et des plus calmes et la tendance est faible, surtout pour le Brie. malgré des arrivages modérés.
Prix au cent Camemberts Normandie. ZO-110. Camemberts divers. 10-65 Usieux. bottes. 100-200; Listeux, vrac.150; Pont-l'Evéque, 10-100: chèvre. 20150.
Pru ci la dizaine: Brfe moyen moule, 10-45; Brie laitier. 5-30.
FtT'ss SÈCHES. Vente lente avc baime sur les Comtés.
Aux J kilos: Port-Salut. 300-600: Gruyère. 500-800; Comté. 600-780. Arrivages pâtes molles, 63.880 kilos; pites sèches, 13.330 kilos.
VIANDES. La situation s'améliore pOf" la viande de boucherie, mais seulement grâce aux apports mesures. On cote au kilo tcours extrêmes) B<tur. Hausse de 0.50 sur les morceaux de choix.
Quart derrière non traité lr qualité. 7-8.50; 2' qualité, 6-6.90; 3' Qualité. 4.506.90 quart devant. 0.50-2: aloyau. 915.90 train entier. 5.50-6.50; paleron. O.SO-3; bavette. 00-3.
Vttu. Hausse de 0.50 à 0.80.
Entier ou demi I'* Qualité. 7.80-9.50: 2' Qualité, 6.80-7.70: 3' qualité. 5.80-6.70: pans. cuisseau, carré. 6-12; basse complète. 2.50-5.50.
Moirrox. Hausse de 0.50 sur le mouton entier et l'agneau.
1- qualité. 11-13; 2' qualité, 8.50-10.90: 9' qualité, 6.50-8.40: gigot. 14-20; carré. 10-30; épaule. 5-11: agneau de lait. 11.5015.bD: chèvre, 1.50-3.
poRC. Demi 1'* qualité. 6-6.80 2* qualité, 5-5.90: longe ou filet, 7.5010.60; reins. 5-7.30: poitrine. 2-5; jambon. 7-10: lard. 1.50-3.
Arrivages du jour ¡kilo), 300.000. VOLAILLES. n y avait des besoins et comme l'offre était moyenne, on & pu réaliser un gain sensible sur les agneaux extra, coquelets, dindonneaux, poulets nantais, gàtinais et tourangeaux. et poules mortes. Les chevreaux, poulets de Bresse, poulets vivants. canards de choix, lapine morts et oies ont aussi haussé, mais moins sensiblement.
On cote au kilo (cours extrêmes) agneaux gros, 8 à 14 canards nantais, 7 t 10 canards de ferme, 6 a 7,50 dindonneaux du Midi. 12 a 18, lapins du Gàtinais et Touraine, 8 à Il,50, lapins de provenances diverses, 6 a 8 oies en peau, 5 à 7.75 poulets nantais, 15 à 18: poulets du Satinais, 16 a 19,50 poulets de Touraine, 16 a 19.50 poulets de Bresse. 20 à 23 poulets congelés étrangers. 12 à 14: poules de Bretagne, 8 à 11 chevreaux de Touraine. 6 à 7.50: chevreaux autres provenances. 4 à 6.50 coquelets. 8 à 15. On cote d la piece (cours extrêmes) pigeons (gros et petits). 3 à 8.5C; pintades, 14 à 18.
On cote au kilo (cours extrêmes). volailles vivantes canards, 6 à 8 lapins. 5 a 6: poulets jeunes G&ttnats. Charentes, 13.50 & 16 poulets vieux Gàtinais. Bretagne. 7,50 à 8.50
Court d la ptece (prix extrêmes) poussins gris. 7.50 & 8.50 poussins petite. 3,50 à 5,50 canetons (gros et petits). 9 à 9: oisons (gros et petits). 6 à 18.
Arrivage. (Kilos) 92.000.
Resserre de la veille (kilos) 6.600. LEGUMES. On a assez aisément casé les fortes offres, mais on n'a pu faire de hausse Que sur les champignons, le cresson de -.émis et les navets en bottea, alors Que les haricots beurre, mante-tout et à écosser. cignons au poids. choux-neurs Je Ch&Ion. romaines et carottet en bottes, ont été traites à des cours inférieurs.
Court eftrémet aux JOO kilos Ait nouveau. 200-300; asperges en vrac, 160400 carottes de Chalon-sur-Saône. 130160; champignons couche extra, 600-750: champignons moyens. 500-650: champignons de conserve. 350-5LO: champignons cèpes, 600-990; champignon. girolles. 660-700: épinards région parisienne. 4070: féves de Paris, 80-120: haricots verts du Midi. 100-150: haricots ver's d'Angers et Saumur, 450-750: haricots beurre du Mtdl. 150-200 haricots mange-tout du Mit.t. 160-200; haricots a écosser, 270-340: laitues région parisienne. 60-100: navets de Nantes, Orléans, 100-20U: oignons en trains. 60-80: oseille. 40-60: poivrons. 20&-250: pots verts de Paris. 10-80. Court extrêmes aux 100 kilo$ pommes de terre Nouvelles d'Ateéne rou<M. 90-110: du Midi, 80-100: de SaintMalo. 50-60: de Cherbourg. 45-55: de la retton p .ris'enne, 40-70.
Cours au Colis Artichauts bretons. Court au eett Artichaute du Midi. 15-35: artichauts de amt-Mathurm. 60115: aubergines. 75-150: chicorées région parisienne. 20-40 choux nouveaux de Pans. 5-25: choux-neurs de Cht.on. 7S12 choux-fleurs de Saint-umer. 90-1-K): cnUt-ûeur ae Yans, 75-200: courgettes ou MMH. 2&-65: escaroles. 20-50: la:tue6 de Paris. 10-50: iaiTues blondes Batavia. 10-aO: romaines. 20-60
Coura auX 100 bottes Carottes des Vertus 50-125: carottes de Montesson. 10M50: ciboules. 40-60: échalotes nouvelles. 60-ao: navets région parisienne. 150-800; oignons nouveaux. 60-150: panais. M-100: poireaux nouveaux, 12517S.
Cours Il la botte Carottes nouvelles de Parts. 1 50-2: céleri en branches. 2-3; thym. 16-a.
FRUITS. La vente a été assez active, mais on a dû se contester de cours plus bas pour les bananes des Canaries, censés du Midi. prunes et Tomates. Cependant, tes traises de Metz, melons de Nantes et cerises de choix ont relevé leurs prix.
On cote aux 100 <ctt0 cour extremes abricots du Midi. 200 a 500 amandes vertes, 300 Il 600. bigarreaux du Midi, 250 Il 450: cerises de l'Yonne. 250 a 700: cerises d'Italie, 500 à 600 fraises de Metz. 210 Il 260 de fans. 150 a 400. framboises en pamers. 350 à 500 framboises en seaux. 400 a a00 groseilles Il grappes. 180 à 25C groseilles à maquereau. 150 à 250 oranges d'Espagne, 180 à 400: pèches du Midi. 200 a 600: pèches du Midi en plateau. 300 a 800 prunes d'Algérie et du Maroc, 250 a 450 tomates d'Algérie et du Maroc. 280 à 330 tomates du Midi. 300 a 400.
On cote à la pièce melons de Nantes. 8 à 28: melons de Cavaillon. 1 Il 6. On cote à la corbeille fraises Niort, Poitiers. Orléans. ].50 a 4.
On cote au kilo: fraises des QuatreSaisons 10 a 15
Aux 100 kilos bananes des Canaries. 300 a 400 bananes de Guinée et des Antilles, 75 à 325.
Les vins
PARIS, le 29 juin De notre correspondant spectat.) L'activité lait comp.étement défaut sur le marche aux vins La demande est réduite au minimum et maigre l'extraordinaire résistance de la propriété, les cours marQuent une très grande faiblesse. Des affaires se traiten. d 3,50 le degré pour des 10 degrés.
Toute ronnance est perdue e; sans aucun doute les personnalités oui ont pris part a la discussion au sein de la Commission interministérielle de la vit;culture ne doivent, pas avoir beaucoup d'espoirs quant a l'efficacité des mesures préconisées, car en somme le marché ne sera assaini Que le Jour ou l'on aura arraché au moins 200.000 hectares de vignes. On compte un peu plus sur ia ponction Qui a été décidée sur le marché libre des alcools.
La laine
PARIS. te 29 juin. (De notre correspondant spécial,) Une grande fermeté apparaif toujours sur les graodes places internationales. Partout. les prix sont très fermes et les acheteurs montrent une très grande activité.
Les engraia
PARIS, le 26 juin iDe notre correspondant spécial)
EMGRAS AZOTÉS
Sulfate d'aMtmomoQMe 20-40 83 à 87 franco: majoration de 1.50 pour extra sec et de 2.50 pour extra sec spécial
Nitrate de chaux :3 72 à 75 fran00. Nitrate de Mude 15.50 84 départ Dunkerque. Calais 85 départ Dieppe 85.30 départ Rouen 85.50 départ Atlan. tique 86.75 départ Méditerranée. Cyanamide de chaux pranutee 20 91 à 94 et en poudre. 81 & 84.
ENGRAIS POTASSIQUES
St/!ptn<te 1630 Alsace.
Chlorure: 61.20.
Sulfate: 91.50.
ENGRAIS PHOSPHATES
Phosphate nf furet 20 12.50. Super minéral 14 franco. 23.55 à 30.30.
Scories 14 Thionv1Ue, 16.10.
BOURSE DE PARIS < Clôture
CAOUTCHOUCS. Crépes First La- tex et feuilles /M7ne&s eiMrees. Cou- rant 4.65 prochain 4.70; 3 de juillet 4.75: août 4,75: 3 d'octobre, 4.90; novembre 4.90- 3 de janvier 5,10; février 5,10, tous nominaux.
FARINE DE CONSOMMATION. Cote oincieuse établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne 150.
BLÉS. Cote ofncielle 78.
COTE UFFtCtELLt UES METAUX A PARIS
A t'acquitté, les 100 kilos
CUIVRE. En lingots et plaques de laminage livrables au Havre ou a Rouen, 263. Bn lingots propres au lai- ton livrables au Havre ou à Rouen, 263 En cathodes livrables au Havre ou a Rouen 258.50.
ETAIN. Banka. livrable au Havre ou a Paris. 1.898: Détroits, livrable au Havre, 1.832. Anglais. Cornouailles. livrable a Paris. 1.807.
PLOMB. Marques ordinalres livrable au Havre ou à Rouen 142. Marques ordinaires. livrable au Havre ou a Paris. 150.
ZINC. De bonnes marques, livrables au Havre ou à Paris 147. Extrapur, livrable au Havre ou a Paris 154. ALUMINIUM. 950.
BOURSE UU BAVRE
Clôture
LE HAVRE. 29 Juin.
COTONS. Tendance à peine soutenue,
Juin ineote Juillet. 244 août. 244 septembre 245 octobre. 245 novembre, 44.50 décembre, 244 janvier. 244 février. 243.50 mars. 243 50 avril. 243 mal, 243 juin 1936) 243. CAFES. rendance calme. Vente l.MX) sacs.
Juin 108 juillet. 108.25 août. 109 septembre 1125 octobre. 11225 novembre, 1125 décembre. 114.75 janvier, 1145 février 114.75 mars 116.25 avril. 118.50 juin. ineote. BOURSE Ut MAKSEtLUt
Clôture
MARSEILLE lE 29 Juin.
HUILES rac/ttOft à fabrique. Disponiale 60.270: Cie copraf.s uisp'jnible. 165 de palmistes disponible 160 de palme blanche t60- Dahomey <Cat) Marsente. 110.
De graines comestibles. Arachides neutralisées désodorisées. 325/335 Ruhsques supérieures 335/350; ordinaires. 325,330: sésames alimentaires désodorisees. 330/345 ordinaires. 330/340 D'OttM Tunisie 1" pression. 360.370 21 pression. 350/360. Aigene surfine. 320 340 Bor]as extra. 210/225: fine, 190/205 Andalousie extra. 190/200 surfine 180/185.
RIZ. Saignn n* 1 25 de orlsures. Juin. 63 nominal: juillet 59.25 ach.. 59.50 vend. août, 55,75 payé: septembre. 54 ach.. 54.25 vend.· octobre. 54.25 noti.tf.al novembre, o425 nomlna): décembre. 54.50 nominal jauvier, M.&0 nomtntt.
Circulation 1.500 Quintaux etock 2.000 quintaux.
BOURSE DE NANTES
NANTEs.29.tuin.
Blé qualité bonne moyenne, base 76 kilos, taxes a la charge du vendeur Lotre-Inféneure. Vendée. Maine-et-Loire. incotés.
Farine de consommation, 128 les 100 kilos. rendue boulangerie.
Son suivant fabrication, 32 tes 100 kilos gare départ.
Avoine grise. Bretagne, de 54 à 55 les 100 kilos.
Seigle Bretagne, sans affaires.
Sarrasin: Bretagne, de 49 à 50.
MARCHÉS ETRANGERS
('EREALES
LIVERPOOL 29 Juin Clôture). Bles tendance terme Juillet, 5/2 3/4. octobre 5/b 1/4 décembre 5/4 3'4; mars 5/4 7/8 mats tendance soutenue. La Plata Caf.. juin 15/10 1/2; juillet 15/10 1/2 août 16 septembre 16.1/2.
CHICAGO. 29 Juin (clôture). B!es n° 3 dispoaib e. incoté Juillet.. M 3/3à 84 0/8 septembre, 85 1/2 à 85 0/8 décembre. 87 3/4 à 87 7/8 maïs disp. lncoté juillet. 81 1/2: septembre, 76 1/2 décembre. 67 5/8 avoines juillet, 36 3/8 septembre, 33 3/4 décembre. 35 3/8 seiples disp., incoté, juillet. 48 3/8; septembre. 48 1/8. décembre) 51 1/8; orées ;incotés.
NEW-YORK, 29 juin (clôture). Blés durs disponibles. 105 1/8 roux disponibles 96 5/8 mais bicarrés 98 1/2.
WINNIPEG. 29 juin (clôture). Blés 81 3/4 août. 82 3/4 seigles Juillet. 38 3/4 octobre, 41 7/8 avoine.-juillet. 40 3/8 octobre, 34 3/4: oroes.'juillet, C7; octobre, 38 1/a. COTONS
LIVERPOOL, 29 juin (Clôture). Américains. Juin. incote: Juillet. 6,46; août. 6.34: septembre. 6.24: oct.. 6,15; novembre. 6.08 décembre. 6.06; janvier. 6.05 février, 6.04 mars, 6.03: avril, 6.02: mai. 6.01: juin <36). 5,59; JuiUet (36). 5.98.
&<teHardM. Juin. incoté juillet. 7.8-aour 7.82. septembre. 7.79 octobre. 7.85 novembre. 7.86 décembre. 7.86 janvier, 7.86 mars. 7.86 avril. 7.85 mai, 7.85 juin. 7.85. Haute-ot/ptt Juin. tncoté Juillet, 7.28: août 7.26: septembre. 7.14: octobre. 7.03 novembre. 6.97 décembre. 6 97 janvier. 6.97 février. 6.98 mars 6.98 avril. 6.98 mai. 6.98 juin 698
NEW-YORK. 29 juin (clôture). Disp, 12.15 juin. lncoté juillet. 11.83 août. 12.72 septembre, 11.61; octobre, 11.50: novembre, 11.50- décembre. 11.151 janvier. 11,52 février. 11.53 mars. 11,54 avril. 11.56 mal, 11,59. 4& NEW-ORLEANS. 29 juin (clôture). –Dtsp. 1220: juillet, 11.79; octobre, 11,48-47 décembre. 11.47 janvier. 11,49 mars, 11.51 mai. 11.55.
FOIRES DE LA SEMAINE VENDRE. Lundi 1- Juillet AtzeMj/ Lonpeville MatHezat! rt//attOM. Mardi 2 Bottrnezeatt' Groï&reu«. Mercredi 3 L'Heoeroement.
Jeudi 4 La Mote-tcTtard*' Beauvoir afterj PotauoM.
Samedi 6 Belleville.
DEUX-SEVRES. Lundi 1- juillet: Cerizats.
Mardi 2 Co!oncet-:w-t'utt!e. Mercredi 3 Partenaty,' JMctM. MAINE-ET-LOIRE. Lundi 1- JuiL !et.' Doue -la Fontaine Vernautej Cande
Mardi 2 C/tatonne sur Lotre Thouarcé.
Mercredi 3 Beau/ort-en-VaïMe; Sepre
Jeudi 4 ChptnHM Pouancé.
Vendredi 5 /naramdej'; Safnt-ftorent-le-Vieil.
Samedi 6 Cholet.
MANCHE (calendrier officiel). Lundi 1 Bricquebec (la Saint-Paul) 200 bovins, moutons. laines) JUtpnt/. Mercredi 3 Cert-Foret (louerle). Vendredi 5 Montsurvent (300 bovins. moutons) Brecej;.
ORNE. Lundi t"' Gacé (montre la veille) Bnouse (300 bovins) DomIront (300 bovins, chevaux)
Mardi 2 Latpte.
Mercredi 3 Le Pttt.
Jeudi 4 Satnt-Mtn-tfTt-du-VteM-Betléme.
ILLE-ET-VILAINE. Lundi l* JuUlet. Rennes atnt-Beno<t-<iet-Oftd<t. Mard. 2 rëaOtM-JMont/ort La Guerce Hddë
Mercredi 3 St-Mtr-.4/
Jeudi 4 Grand-Fouccroy Rom<!M. Vendredi 5 Château bourg.
MAYENNE. Lundi 1- MotMu<MtMercredi 3 Juctone, Garron.
Jeudi 4 Evron, CMteau-Gontter. ?/KtttUon-sur-CotTnont.
MORBIHAN. Lundi I- Attr«!t. Ploêrmel, Pontivy, Questembert. Mardi 2 Carentoir, Kert;tCTt<!C.
Me-cred- 3 Cieouerec, GutMter. Marzan. Pumeiec. Beeutnj/
Jeudi 4 Guemene sur Scor. Guiscri., Locmine Afct&strott. La Boce-Bernard.
Vendredi 5 Maurott, Jfuztttae
Samedi 6 Le FaouBt, Samott. Vannes.
COTES-DU-NORD. Lundi I* Lanrivain, Louargat. PMntet, PMtKe-Jttoc'n. SotTtt-Lormei.
Mardi 2 PteMaa, PiouoreeatK. Pfottha. Plounérin. Ptounévez-Moedec. Quzntin. Rostrenen.
Mercredi 3 PtMt<tt-<e<-G'-<M. Ptoscguenast, Uzet. Le Vieux-Marche. Jeudi 4 BeUe-e-en-rert-e. Cortay. PtŒUC.
Vendredi 5 Beoara Glomel.
Samedi 6 Guingamp, ottfee Lou-déac
FINISTBRE Lundi trattwtt. Brtec. Conyort-en-Mctitart PtTtze. P2ozecet. Guertetquttt, Scaër.
Maral 2 Locronan, Pont-Aven XatttThégonnec.
Mercreo. 3 C/tateauteu/ "u a<tu Daoulas, LatnM Plouneour-Mfnez. Jeut.) f t/me.tiMn Muetpoat p<MttCroix. Pont-l'Abbé, La Roc/te-Afaurfce, Moriafj:.
Veuaredt PouMatta
Samed: 6 &atn[-Renatt.
LOIRE-INFERIEURE. Lundi t- Nozay, Froot;. Guerana.
Mercredi 3 Machecoul, Cdte<!utM<t!tt Jeudi 4 nceM.
Vendredi 5 CMon.
SARTHE. Lundi l* Vallon-sur. Cee.
Mardi 2 Bouloire.
Mercredi 3 La Flèche.
Jeudi 4 La CAartre-tm-te-LoM.
FOIRES DE LA RÉGION
DMUX SEVKES
BRESSLIRE. 29 juin. Animaux gras. ameues 32a vendus 300; bœufs la remfre deuxié.ne 2,50 trois.eme 2; taureaux t)a. première 2,50, ceuxieme 2.25 troisième 2: vacces 75, première 2,50. deuxième troisième 1,50; :enis6es aO. première 3.a0. cieuxteme d, troisième 2,50; veaux gras 117; première 4, deuxième 2,50, troisième 3; le tout au kiic sur pied i!:xped)' mis sur Paris Strasbourg, Nancy, Metz, Lyon. Avignon. MarseiUe Perpignan, 'Iarbes. C.ermont, Poitiers, Tours. Bœufs maigres 35 vendus de 800 à 1.500 fr pièce vaches maigres 70 vendues de 1.000 a 1.500 fr. pièce petits taureaux 15. vendus de 1.000 à 1.300 fr. pièce génisses 35. vendues de 600 à 1.200 fr pièce.
Beurre 3.50 à 3.75 la livre; œufs. 2.75 à 3.25 la douzaine: poules. 3.25 3.50 la livre jeunes poulets. 5.25 à 5.75 la livre- lapins. 2.25 à 2.75 la livre. Marché mal approvisionné. Vente facile dans tout son ensemble.
EURE ETLOÏR
CHARTRES. 29 juin. Blé. 68 fr. (moins 4 fr. de taxe) avoine, 38 fr. orge, 49 à 50 fr. les 100 kilos.
CHATILLON-SDR-SEVRE. 28 juin. On cote Poulets, la couple. 25 a 32; pou.es. couple, 20 a 28 pigeons. 1 à 9 lapine. la pièce. 8 A 14.
On cote Heure ordinaire. la livre, 3.M a 4.2S œuts (la douzaine), 2.50 à 3.25' fromages chèvre. 1 a 1.50. MONCOUTANT. 28 juin. On cote Poulets. la pièce. 12 à 15 fr.; poules, la pièce, 8 à 9 fr.; canards, la pièce, 9 a 10 fr.- pigeons. la couple. 8 a 9 fr.: lapins, la livre. 2 à 2.25. On cote a la livre Beurre ordinaire ousale, 3.75 a 4 fr.; beurre fin. 4 à 5 fr.; œufs. la treizaine. 3 à 3.50.
Marché bien approvisionné, œufs légèrement en hausse. Baisse sur le beurre par suite du temps orageux. L<')KbttKKttLLKh
LA BERNERIE-EN-RETZ. 28 Juin. Les 500 kilos; paille de blé, 70 à 75 paille d'avoine, 80 a 85 foin, 150 à 180. en baisse légère sur les foins.
Vins: Gros plant. 80 a 90 fr. rouge de pays, 100 à 120 fr. la barrique de 220 litres.
On cote les 100 kilos pommes de terre nouvelles, 80 à 90 fr. les Hollandes en belle qualité.
NANTES. 29 juin. Boeuf première catégorie, le demi-kilo, 5 à 11 deuxième catégorie, le demi-kilo, 1.50 à 2 troisième catégorie, le demi-kilo, 0.50 à 1.50.
kilo. 5 à 8.50 deuxième catégorie, le demi-kilo, 4 & 4,50 troisième catégorie. 2,60 à 3,50.
Mouton première catégorie, le demikilo. 9 deuxfème catégorie, le demikilo, 6,50 à 8 troisième catégorie, 4. Força. 3.50 à 6.
Beurre, le kilo. 4 à 5 oeufs, la douzaine. 3 à 3,50 lapins, le demi-kilo. 4,50 à 5 poulets, le demi-kilo, 7,50 à 8. SAINT-JULIEN-DE-VOUVANTES, 28 juin. Froment, les 100 kilos, 68 à 70 avoine, 65 à 68 blé noir. 80 à 85. Foin, sans affaires paille, 130 a. 140 poulets, de 25 a. 30 canards, la pièce. 12 & 14 oies. 15 à 18 pigeons. la couple, de 9 à 10 lapins.. la pièce, de 8 a. 10 œufs, la douzaine, gros. 2 à 2,25 détail. 3 a. 3,50.
Beurre, le demi-kilo, gros, 2 à 2,50. Marchandises peu abondantes vu la chaleur. Aussi se trouve-t-il une grande différance sur les prix de détail qui varient entre 3.50 et 4 francs.
Cidre, première Qualité, la barrique, 100 à 120, prix chez le récoltant. Bœpfs gras. le kilo sur pied. 2 & 2.25 boeufs de travail. la paire, 2.500 à 3.b00 vaches grasses, le kilo. 1.50 à 2 vaches laitières, l'unité. 1.000 à 1.200 veaux. 2.75 à 3 génisses. 800 à 1.000 moutons, 4 t 5 porcs maigres, 130 à 170 porcs de lait. 81 à 100.
MAINE-ET-LOIRE
ANGERS, 29 juin Froment, première qualité, les 100 kilos. 72 seigle, 51 orge, 58 son, 35 avoine d'Anjou, 51.
Foin, première qualité, les 100 kilos, 29.50 paille de froment. 20,50 paille de seigle, 29,50.
Beurre, le kilo. 8 oeufs, la douzaine. 3 à 3.25 poules. la pièce. 12 à 15 poulets a. rôtir, le couple. 20 à 25 lapins de maison, te kilo. 4.
Vin. première qualité, l'hectolitre, 150; deuxième qualité. 130; troisième qualité, 100.
Viande de boeuf. les 100 kilos. 500: de vache, 475 de veau, 1.000 de mouton, 1.150.
· BELrAIR-DE-OOMBREE. le 29 Juin. Beurs. la livre 3 fr. 50; oeufs (hausse progressive) 2 fr. 75 a. 3 tr. 25 la douzaine.
Poulets de grain, 5 à 5 fr. 50 la livre (vivants); gros poulets, 25 à 30 fr. la couple; canards nouveaux, 12 à 15 tr. pièce; la pins, en hausse 2 fr. 25 & 2 fr. 75 la livre, vivants; chevreaux. 3 fr. 50 à 4 tr. la livre, vivants. Veaux de boucherie, en baisae de 2 fr. 25 2 fr. 75 le kilo; veaux d'élevage. de 200 & 280 pièce: génisses à nourrir, de 800 à 1.200 fr.: vaches graisses de boucherie, de 1 fr. 75 à 2 fr. 25 le kg.; boeufs gras, de 2 à 2 ir. 25; vaches laitières de 1.200 a. 1.500 fr.: bœufs maigres pou-1 l'herbe, de 1.000 & 1.800 fr.: ttrcs gras, de 3 fr. 25 à 3 fr. 50 le kg.; agneaux, de 4 fr. 50 à 5 fr. 50 le kg.; porcs maigres à engraisser, de 140 a 200 fr. pièce; porcs de lait. de 70 & 90 fr. pièce: chèvres laitières, de 80 à 150 tr. r'ce.
Bté, 70 à 72 fr. le quintal: orge. de 57 à 62 fr.: &vome. de 56 & 60 fr.: blé noir. 65 à 70 fr.: seigle. 55 & 60 fr.; paille, de 240 à 280 fr. les 1.000 kgs. Cidre 80 a 110 fr. la barrique, en premié-f qualt'é. droits et frais e nsus. LONGUE. 27 juln. Veaux gras amenés 80. de 3,90 a 4,20 le kilo: porcs de lait, de 75 à 110 fr. pièce, porcs gras 3.50 le kilo.
On cote A la pièce Poulets. 12 à 14: poules, 11: canards. 8 a. 9 lau'ns. 8 a 12.
On cote Beurre fin. le Ulo. 3,25; oeuït (la douzaine). 2.50
ILLE-ET-VILAINE
FOUG&RES 29 juin Beurre, le kilo. 5 à' 5.75 oeufs, la douzaine, 2.25 à 3.
Blé. 75 avoine, 60 blé noir, 50 à 56 org3. 55 son, 54 à 56 les 100 kilos. FT-HSTERE
PLOUMCAT 29 juin. Beurre, 3 tr. la livre: œuf*. 3 fr. ia douzaine.
PROGRAMMES DU JOUR LIRE TOUS LES VENDREDIS, NOTRE PAGE SPÉCIALE DE T. S. F..
RENNES BRETAGNE
L.Mttm f lOkw
8 heures. Relais de Paris-P.T.T. 9 h 3 Relais de Pans-P.T.T. Emission de l'Oncle Joseph.
10 h. 30 Concert sous la direction de Maurice Henderick. avec le concours de Mme Marthe Guy, première chanteuse du Théâtre Municipal. Le mouUn du Rocher d'Etatieres. ouverture. (Reissiger)'asLeSecret;b)Leot de Thulé (Schubert). par Mme Marche Guy Scènes foraInes (Ed Mignan) a) Ma poupe-* cherté (Déodat ne Séverao b; Petits chats blancs (G. Pierné). par Mme Marthe Guy BeaumarI chais, (sélections 'Rossmi-Cools) Serënade (Brahms).' par Mme Marthe Guy Les noces gasconnes (P. Lacom&e). suite d orchestre Sérénade tCh. Gounou. par Mme Marthe Guy Herodtacte. ballet (Massenet).
12 h. 15. Relais de Paris-P. T. T. Concert. Informations.
14 h. 30. Relais de Paris-P.T.T. 15 h. 30 Radioreportage du Grand Prix de Paris a l'hippodrome de Longchamp.
17 heures. Relais de Paris-P.TT. 20 h. 30. Depuis Nantes. soirée de mus:que écossaise Yan Kemetaon. chœur (Yvette Brclet) Deux mélodies éeossaises:a'7tjHtrt;omiou;b)Robtn Gray (Bourgault-Ducoudray). M. J. Kergrist et Mlle Scheul Deux soh pour violoncelle a) Les lacs d'Ecosse (BaryDaul) &) Du vent qui pleure (Louis Delune), Mlle Georgette Pons a) Mon cour est en Ecosse b) Le vieux ternes (Weckerlin) (M. Roger CIedat) The otue bfts o/ Scotland igeorges a.rnous) Mlle Yvette Brelet). Deuxième partie Chansons écossaises de Faut Laomirault Je suis bien trop ?euTte pour Me martfr, Mlle Le Bihan de Pennanroz et la chorale Les jolies rives du Lac Lofnond. M. Job Kergnst L'Er.clos Les lamentations de Mac Erunon. Mlle Annie Scheul: Mon amour est comme une rose rouge, Mary Morisson. Mlles Le Bihan. Pennanroz. Annie Scùeul. MM. Kergrist, Clédat Le batelier. Mlle Le Bihan Pennanroz et la chorale' Jette petite chose, Mlle Le Binan Pennanroz Mary de Casfatcar: Job Kergrit La jolie Annette au rteu-c Joseph, chœur à quatre voix mixtes Bru goz ma sadou. la chorale sous la direction de Mlle Le B:han de Pennanroz et Mile Yvette Brelet.
Pcndant 1 entracte, causerie par M Broussas, Directeur de la Section Coloniale et de l'Ecole Supérieure de Commerce de Nantes sur < L'enseigne- ment colonial a Nantes*.
ECOLE SUPERIEURE UEF P. T. T 431 m. 7. kw.
8 heures. Presse. 0 9 heures. Concert d'orgue. par Henriette Roget Cher Jesus, nous sommes ICI Mainte- nant, rejouissez-vous (Bach) t'anfat- sse en ut (Franck) Prlere pour un jour de douleur (Roget) Prélude et fugue en sol mineur (Dupré). 9 h. 30. Emission de l'Oncle Joseph. 10 heu res. Sport, par le Docteur Encausse. 10 Il. 15. Orchestre Locatelli Le rot ta dit Arioso La source (De- libesl Les Moyens de M. de C'ontt (Wormser) Menuet (Paderewsktl Sérénade cantalane (Ntemann) Deux esquisses antiques (Inghelbrecht) Les moutons Les gars de Pouzy Mon biau eatant Vaudeville des bateliers de Satnt-Cfoud Le tac (Tcherepnine) Album d la jeunesse (Schumann) Orientale Mauresque; Danse espa- gnole (Granadoe) frëtude Sérénade Valse (Rachmanmoft). 10 h. 30. Retransmission des fêtes de FontvietUe. Discours de MM. Edouard Hernot. ministre d'Etat Jean des Vall1éres, pre- sident de la Société. Reportages par MM. Pourchter et René Dumesnil. 12 h. là. Jazz Derveaux Per nspera ad atra (Urbac-n) Sur la plage (Waldteufel) Avec tôt c'est merveilleux (Tuckpr) L'Italienne a Alger (Rossi- ni) La chanson de Broadway tWarren) MaacMena Albeniz) 7!atn (Hill) Potpourrt sur les Danses hon;rotset de Brahms tLotter) Desttnee (Lehar) Cavallerta Rusttcana (Mascagni) The dream-girl Finck) Andatoma (Ackerman. 13 h. 20. Informations. 14 heure-s. Grande Fanfare Champenoise A la France (Widor) Cyrca (Delmas)) TarassBoulba (Aiex. Georges) Armonque (Baiay) Golliwogg's (Debussy) e rot DaMd (Honegger) Les Maitre Chanteurs (Wagner) Salut c la Champagne (Balay). 16 heures. Reportage des fêtes de Jeanne Hachette à Beauvais. par Georges Géville. 0 17 heures Théâtre parlé. Le baiser, de Théodore de Bamvtile (même dLstnbution) On n'oublie pas, pce en un acte de Jacques Normand. Le baron: M. Georges France Roubaud. gardechasse M. Albert Angeli la baronne Mme Cécile Barré Alice. leur fille Raymonde Vattier Rose, servante Marguerite Guerreau L'éternelle aventure, de Raymond Genty (même distribution). 18 heures. Disques La mer (Debussy) Marine (Lalo) L'angelus de la mer Goublier): La berceuse du marin (Aubert) La t'aoue (Métra) Rêves sur l'Océan (J. Gung'I). 18 h. 30 Radio-Journal de France.. 19 h. 40 Conseils du Vieux Bricoleur.. 19 h. 45. Demi heure Lucienne Boyer. 20 ti 15. La Journée sportive par Georges Peeters. 20 h. 30. Festival Robert Planquette. avec Marguerite Girard. Claude Revel. René Charles. André Norl Sambre-et-Meuse Marceau. Surcoul J!tp Les cloches de Corneritte. 22 h. 30 Informations 22 h. 45 Musique de danse. FOUR EIFFEL 206 m. 15 tw. IS h 45 Récital de piano par M.-Antoinette Pradier Lamentations sur le départ d'un frère bien aune .Bach) Les langueurs tendres (C.-PE E <Bach) Un sosptro (Liszt) Sonnet de Petra<7ue Liszt) Les platntes amouremes ou La jeune fille et le rossignol Granados) Commentaires par André Deiacour. 20 h. 15. Presse. 20 h. 30. Retransmission du Théâtre National de l'Opéra-Comique Lakme POSTE NATtUAL KAUtOPAms 1.650 m 75 )tw.
7 heures. Disques Potpourri de ['testes chansons françaises. 1 IL 15 Prefae. meteo 7 h. 45 Culture physique 6 8 heures. Disques jOtïenbach 8 h 30. Meteo 9 heures. G.urs d'italien. 11 neures Disques Poésies M Jacoo Chanson de Sofucto 'Gr.eg) Pai/sace R Hann) Chanson de L'adieu Tosti). 11 n. 15. Concert aorgu par Marthe Braequemond Passacat< Bach) CantabIle (Franck) t'7' St/tnphnnt* Aliegrù (Widor). 11 h. 43. Causerie '-eiiie'ise par le chanoine Even Saint François de Saies 12 b. Disques La Création (Hydn) Lf rot Dand Honegger'. 12 n. 15 Concert dirigé par GuUtou Franz te Boheme Zerco) Le *na!n! (Cham.nade) Conres et fantaisies (Cavart) Est-ce bien t-rat.' (Antreas): L'oeil crece .Hervé) Vision (Gutllou): En Loutre Brun) Ct/Me ;Piemé) L'orage .S eibett) Le toc d Emeraude Chitlemont) Tarentelle .Auvay). 12 h. 45. Me'eo 13 n 30. Informations. 0 14 neures Bilboquet soigneur. 1 14 n. i6. Chansons de
Yann Nibor Perdus en mer L'fstandals Les quatre 'abots de Noël: Les deux .retraites Ça tt'ctent comme ca (Mireille Chevaux de bois (René Mer-' c'er); Une gare toute petite iBnsvtl't). T'as sourt. J'ai souri. (Heintz) 14 n. 4a Musique de comédie. présentation par Suzanne de SainteCroix. 15 h. 30. Reportage du Grand Prix de Lonzchamp. 17 heures. Ret.ansmission des fêtes de Fontvieille divertissements traditionnel'; en Provence. Reporters MM. René Dumesnil e- de Baron cellt. 18 heures Concert de musique variée par l'orchestre Lucien Goidy. avec le concours de M. Jean Sorbier. 19 heures. Cirque Radio-Pans Bilboquet et sa troupe.. 19 h. 30. Météo 19 h. 36 Variétés radio par Germaine Bâtisse et Louis Lors; 20 heures. Mélodies par Deva-Dassy La belle jalouse; Les voisin. a'à côte d'c/tez nous (Minanert) Chansons boemtette Dvorait, -'Ale J-ivn Si vous le coûtes: 0 Made'notseMe Je suis le passeur du trtmte'tps Sérénade d'amour J'at trouve trots filles.. 20 n. 30 Presse. 20 h. 45. Theâtre Un mariage sous Louis XV. quatre actes en prose. d'Alexandre Dumas. par Dérivât. Jane Faber de la Comédie-Française. Hélène Me'"?l.
BORDEAUX LAFAYETTE
2î8 m. 6 25 kw.
19 h 45 Sports. 20 heure«. < La semaine du Cancer causerie par le professeur Chavannaz. 20 h. 15. Informations 20 h. 30. Concert des lauréats du Conservatoire de Bof* deaux. 22 h. 30. Pans-P.T.T.
RADtO NOttMANUtE tFecatnp)
269 ni 5. 1 tw.
17 h 30 Variétés /tppet?2-mo< L'amour est une chanson Banjo !t'soris La petit école Du sentiment,' La tune et les roses Mariage de JKoTtsieur Wu Danse apache.. 18 heurea Orchestre Introduction et ballet d'Aïda Pizzicato polka. Polonaise en .4 Ballet Egyptien. Danse hongroise n" c La chanson des chansons Seiec tions des sérénades. 18 h. 30. Chansons populaires Vienne au prtn. temps Attention. Mademoiselle Bonsoir chérie Lune t'erte Ca!t/ornt< me voila.. 18 n. 45 Mélodies populaires 19 neures. Heure des Auditeurs de Radio-Normandie. A 20 h. 15 Informations et résultats sportifs 20 h. 30. Grande sélection snr Les cloches de CornertHe. opéraen trois actes. paroles de Clairville et Gabet musique de R Ptanquette. 21 h. '30 Musique légère Parade
Santa F Je vous reverrai: Danse deia douzième rue Quand l'amour coût appelle: J'aime la !une Chanson irlandaise.. :12 heures. Musique enregistrée.. 22 h. 30. Disques: La belle fille de Géorgie Prince étudiant Quand, je serais vieux,; Sur la mer calmec Chanson melicaine Pariez-mot d'amour Une nuit d'amour Chanson Maori.. 22 heures. Musique militaire Iolanthe Sur la route Valse triste Nymphe des bois.. 23 h. 15. Musique enregistree. Chanson du vent Coq du Nord Au bord de la mer Au clair de lune 23 h. 30. Musique enregistrée Margte Ma danse :Mystère de la Me Rythme de Za pluie: Danse espagnole n° 5 Un matin d emai Vous. la nuit et la musique Ça dépend de 24 heures Musique de danse.. 1 heure.. Informations de la nuit.. 1 h. 10. Le Cabaret Normand Bégonia (Mercier) C'est moi la fil!' qu'allum' têt gars (Dallin) Complainte (Dallin). 1 h. 20. Musique de danse.
POSTE PARISIEN: 312 m. 8 80 tw. 20 h 15 Vingt-septième soirée- poétique « Courteline poète présentation de André Alléhaut. avec le concours de Emilie Durand. Jacques Ser-' viere. Maxime Raber. Jean-Pierre Martin. André Alléhaut et Suzanne Bonnet 21 h. 5. Soirée de music-hattavec Louise Morino. Guy Berny. Publio Conty. mandoliniste et Luxor. Orchestre dirigé'par Georges Batay. 22 h. 30. Musique légère.
STRASBOUKG 349 m. 2 40 tw 20 heures Informations. Bulletin météorologique. Communiqués (en langue allemande). Vers 20 h. 15. evue de presse ien langue allemande). A partir de 20 h. 30. Relais de Paris-P.T.T.
KADIO TOULOUSE 328°'60 60 tw. 20 heures. Opérette-minute Trott de la manne 20 h. 15. Orchestre viennois Un baiser n'est pas un pec/te iEysIer) EstudtanHna (Lacombe) Le the chez les hannetons (Noach) L'otseteu" (Zeller) Fleur de lotus (Oishem 20 Il 30. Airs d'opérettes Deu sous de fleurs <nenatzky) Rose de France: Pour vivre auprès de vous Roberg) Un soir de reueitton Pour mettre un peu d'entrain .Morettt) L'auberge du ChevaL Blanc: Mon chant d'amour est une valse tBenatzsky' 21 heures. Lea noces de Jeane!te (Masses, avec le concours de Mme Camps et Deldy. ChŒur* et orchestre du Capitole sous la direction de M Cluytens. 22 h. 30. Informations. 22 il. 45. Extraite de nim: Lequel des deux: Les chefs de gare ne le sont pas (Raiter< Le crue est /itte Renoir) L'tmperatrtce et mot Loin de tôt .Hoilander) Tobogan iParés). 23 neures Musique de danse. 23 h. là Tangos chantes 23 n. 35 Orchestre opérettes Kadubec Faut ce qu'il faut tM. Yvam) Vtctorta et son hussard Pardon Madame (Aoraham) Souvenir classique tX
MAHOAL (Uroitvteht
100 m. 15U
12 h. 30 Concert PenthesiHa ouverture Godmark) Cavatine (RaS); Stock Marris, pour cordes tOrainger) Dance (Baifour jardiner) Les cavohers de la Garde, sélection .Sultivan) Titania .A. Pratt) lannhauser, ouverture .agner. 13 a. 30 tD.). Récitai de violoncelle par Tellma ReiM Sonate en mt (vaientini) Eleg1e Faure). Danse rttuette du leu tde Falla). 14 neures .D.) Concert léger efttngton marche Zehte) Egmont, juverture tBeethuven) Trots danjet A. Wood) Repos du cour intermezzo Macueth Le marchand de fettue. suite Rosset 14 n. 45 (D.) Grsmopnone. 0 15 h. 15 D ) R. Kmz ety son oreaestre 16 neure* Récital Chopin par Stanislas de NiedzieisHi. 16 n. 30 Court service religieux i'< Il. 20. Musique de chambre Quatuor n* Il .Haydn) Quatuor Roy Marris. Chant par Rose Bampton. Mpian Danse italienne )Gion Carlo MenonH 18 a. 45. L'empire au travail 19 n. 5 Criant et violon. Violon Sonate en mineur sur une ')as<e /touree J -S Bacht second nocturne en sol mineu) n° II Medtner) Ballade pour violon et piano (Bax). < 19 h. 5a. Service religieux. *'20]1 <4.Appel pour la bonne cause de la semaine. 20 n. 50 Souvetlee. 21 heures. C Dixon. pianiste. dans Impromptu en on bémol iSchubert).
VENTES MOBILIÈRES Etude de if Louis LE BOULAIRE. licencié en drott, notaire à Auray GRANDE VENTE MOBILIERE •prit le decee de M. le comte d'Ain, ab Koeb-Du. commune de Crach. M* LE BOULAIRE. notaire. vendra 1. Le dimanche 7 Juillet 1995. t 13 h. 30 le-6 Dieublt-!) de -«aile a manger et de salon tables. chaises. fauteuils. buffet breton a fuseaux. bibliothèque bretonne, dessertes, argentier Henri II. vasaa. awiettee décoratives, vaisselle, serres. service* divers
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Études de W BROUSSEY, avoué Tmn- ne* 13. rue Richement de U* CAMKNEN. avoue Vannes, 7, Dlaee Oambetta, et de M' BERTHEUN, notaire a Vannes, rue Le Hellec.VENTE PAR DOTATION Le Dimanche 7 Juillet 1935, d 2 heures (heure légale), en la Mairie de SURZUR, par le ministère de M' BERTHELIN, notaire à Vannes.
DÉSIGNATION
Commune de SURZVR
Premier Lot
UNE FERME
dite ete Borne, commune de SURZUR comprenant bâtiments d'habitation et d'exploitation terres, prés, pâtures et landes, paraissant figurer au plan cadaatrai de la commune sous les numéros 435. 436. 433. 434. 439. 443. 444, 446, 471. 472. 474. 475, 478. 482, 485, 488, 493. 496. 497. 509. 516, 535, 537. 437. 4S8, 440. 441, 442. 445 447, 470. 473, 483, 484, 486, 489. 492. 494. 495, 507. 510, 515 bis. 536, 538, 539. 461, section H pour une contenance de 17 hectares 18 ares 21 centiares. Mise à prix Soixante mille francs ci Deuxième Lot
UNE FERME
dite de Bilaire, située au village de ce nom, commune de SURZUR comprenant bâtiment d'habitation et d'exploitation, terres, prés, pâtures et iandes, paraissant figurer au plan cadastrai de la commune de SVRZVR sous les numéros 498 451. 48, 418. 427, 444. 445. 451. 453, 455, 461, 542, 543. 546, 547 à 556 de la section A. 842 a 645 de la section B. 446, 454. 463. 468. 470. 484, 486. 494 496, 497. 498. 499, 420, 443, 419 p 440 p, 458 p. 495p, 558 p de la section A, 48. 454, 453. 454 section A pour une contenance de 18 hectares 67 ares 92 centiares.
Mise à prix Soixante mille francs Ci M' BERTHELIN, notaire Il Vannes, dépositaire du cahier des chargée, et à M" BROUSSEY et CAMENEN, avoués à Vannes, 13, rue Richemont, et 7. place Gambetts.
L'Avoué poursuivant
Guy BROUSSEY.
BEAU MAGASIN av. appartement à louer centre Vitré, tous comm. Libre suite HAVAS, Bennes, n' 406. A LOUER IMMÉDIATEMENT
MAGASIN propre au commerce de MAGASIN légumes ou charbon. Téléphone sur place. S'adresser à MI GUILLOU, greffier à PLOVZÊVtDÉ. Etude de M' LE BOULAIRE. notaire à Auray.
A VENDRE par ADJUDICATION le lundi 15 Juillet 1935 à 14 heures, Il Auray. en l'étude de M' LE BOULAIRE, les Immeubles cl-après. situés près la ville d'Auray.
l«r jot LA PROPRIETE DE MONCAS, comprenant maison de maître, ayant cave, rez-de-chaussée, 1" étage et mansardes.
Eau, gaz, chauffage central, w.-e. Garage, remise, écurie. Grand psre. Mise à prix 100.000 francs.
2- lot. UNE GRANDE PARCELLE DE TERRE SOUS JARDIN contenance 1 ha. 16 a. 50 ca.
Mise a prix 125.000 francs.
S* lot. PETIT TERRAIN SOUS PB8, d'une contenance de 10 ares environ, avec bâtiment à usage de lavolr. Mise il prix 501» traces.
S'adresser au notaire.
Etudes de M' BROUSSEY, avoué Il Vannes, 13, rue Richement, et de M- TEXIER, notaire il Vannes, rue Blllault.
VENTE PAR LICITATION
Sur baisse de mise à pris
Le JEUDI 11 JUILLET 1935, à 2 heu- res de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de M· TEXIER, notaire a Vannes, rue Blllault.
Désignation
COMMUNE DE VANNES
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L'Avoué poursuivant
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'̃ feuilleton de L'Ouest- Eclair du 30 juin 1935 44
Guy
Mervin
ROMAN
par Florence
L. BARCLAY
Béryl allongea ses jambes sur un tabouret et les contempla d'un air epjoré un de ses pieds était chaussé d'un soulier de satin blanc, l'autre d'un simple bas de soie.
J'ai honte vraiment de montrer mes pieds il faut pourtant que je vous raconte les souffrances dont j'ai ete victime par amour pour vous. J'ai fait tout le chemin avec un seul soulier Heureusement que dans le bois je fout lois l'herbe et la mousse, mais votre allée de gravier m'a fait endurer un véritable martyre je me comparais ces pauvres pèlerins du moyen âge qui allaient à Rome à pied. en bourrant leurs souliers de pois chiches (Il est vrai que Guy, pour diminuer leur mérite. prétend qu'ils les faisaient bouillir préalablement). Mon autre soulier tient compaf nie aux nouveaux mariés dans
la voiture quilles conduit à Grayley. Pour éviter qu'ils ne fussent remarqués en arrivant à l'hôtel. Bransoome avait donné, au dernier moment, l'ordre au cocher et au valet de pied de retirer de leur boutonnière les flots de ruban traditionnels. Mais Guy, du haut du perron, entendit Cyril faire ses recommandations.
Il se précipita vers moi, et me dit à l'oreille c Vite, Vite, Berry Procure-moi un vieux soulier blanc » Je répondis c Mon cher, je ne tiens pas cet article dans ma boutique, mais si un soulier neuf fait aussi bien ton affaire, Je puis t'offrir le mien 1 » «Ce sera parfait 1 », murmura-t-11. J'enlevai donc mon soulier et quand les nouveaux mariés furent confortablement installés dans le coupé, Guy attacha solidement mon soulier derrière la voiture. L'élégant équipage partit à vive allure, emportant ce porte-veine qui se balançait au bout d'une ficelle 1. Si vous aviez vu les yeux de maman quand je suis revenue au salon à moitié déchaussée Gerty est arrivée, peu après, à la rescousse et n'a cessé de me faire des reproches pendant tout le trajet en voiture. des Tours à Mervyn Hall pour comble de malheur, Guy, n'étant pas ren- tré avec nous, n'a pas pu prendre ma défense.
Alors, finalement, le lunch a eu lieu aux c Tours s ?
Oui 1 Lady Elaine a trouvé plus approprié, étant donné la présence de Muriel aux « Tours », d'y recevoir les invités après le mariage. Mais Guy, de son côté, a organisé un repas monstre à Mervyn Hall. au bénéfice des gens du pays et en l'honneur de Cyril, qui va devenir leur pasteur-. Comme c'est
heureux, n'est-ce pas, Mrs Joram, que Mr Dracoler ait pris si opportunément sa retraite 3 Ce sera délicieux d'avoir Muriel et Cyril à la cure, si près de chez nous Ah si vous l'aviez vue ce matin, Mistress Joram Elle était vraiment ravissante quand toute habillée de blanc, elle a traversé l'église, au bras de Guy son visage parfaitement calme reflétait sa confiance dans l'avenir. Il faut maintenant que je vous raconte comment chacun s'est comporté pendant la cérémonie Muriel n'a pas laissé paraître la moindre nervosité elle a répondu aux demandes du pasteur, à voix basse, mais si clairement, que tout le monde a pu entendre. Je lui avais suggéré une variante c Je m'engage à aimer, à honorer mon mari et même à lui obéir. à condition qu'il fasse mes quatre volontés I » Mais elle a persisté à dire simplement c obéir » et je crois que c'est vraiment son intention. Par contre, Cyril ne parvenait pas à paraître calme. Je voyais sa main trembler quand il prenait celle de MurieL Guy était resplendissant, et je me sentais fière de lui. Il sortit le dernier de l'église ayant lady Elaine à son bras. Tout le monde les regardait et j'entendis une vieille femme murmurer < Comme ils auraient fait un beau couple Je n'avais jamais vu lady Elaine aussi en beauté son teint était plus animé que de coutume et ses yeux brillaient avec un éclat extraordinaire c'est unegrande joie pour elle que Muriel vienne s'établir dans le pays 1
Vous avez oublié de me dire, Berry, le nom du privilégié qui escortait la première demoiselle d'honneur ? Béryl devint cramoisie et se pencha soudain pour examiner de près son
pied déchaussé. Sans lever la tête, elle répondit d'un ton détaché
Errol Montague me donnait le bras.
Mrs Joram, observa la jeune fille à la dérobée et dissimula une moue de désapprobation. Au bout d'un moment Béryl se leva d'un bond et déclara qu'elle ne pouvait rester plus long- temps. Elle prit affectueusement congé de sa vieille amie. A la suite de cette visite, Mrs Joram n'était plus bien sûre de n'avoir pas, en dépit de son rhume, assisté au mariage 1
Pendant ce temps, les habitants des c Tours » éprouvaient un pénible sentiment de vide, à la suite du départ des nouveaux mariés.
Guy se tenait debout sous un des grands cèdres du parc et tenait compagnie à la mère de Muriel Il l'avait conduite à cet endroit peu après le départ de la jeune mariée, Mrs Bruoe ne voulait pas se retirer dans sa chambre pour se reposer, tant elle craignait la solitude. Guy l'installa à l'ombre dans un fauteuil d'osier et il lui énumérait toutes les qualités de Cyril. Il lui demandait aussi quelles améliorations on pourrait apporter à la cure avant le retour de Muriel. Il parlait avec animation et semblait ne pas remarquer les larmes que la pauvre femme ne pouvait retenir.
Mrs Bruce était une de ces personnes douces, sensibles, ne possédant aucune force de caractère ni aucune individualité propre ces natures s'épanouissent harmonieusement si elles se trouvent dans un milieu favorable. Dans le cas contraire, elles sont comme étouffées. Le caractère moroee et les manières dogmatiques de Mr Bruce auraient complètement annihilé sa fem-
me si la tendre affection de Muriel n'avait combattu cette influence déprimante. Trois années de paisible veuvage avaient effacé en partie les traces de cette tyrannie conjugale mais Mrs Bruce était demeurée timide et passive.
Mrs Bruce avait beaucoup d'amitié pour Guy Mervyn d'abord parce qu'elle savait combien Muriel l'appréciait et ensuite parce que le jeune homme avait le tact de ne jamais lui poser des questions à brûle-pourpoint. De plus il l'entourait d'attentions la semaine précédente, un redoutable taureau avait été lâché dans un des prés dépendant des c Tours et Guy était venu tout exprès du Hall pour l'aider à traverser cette zone dangereuse. En conséquence la conversation de Guy ne tarda pas à rasséréner la vieille dame. Après avoir accompagné jusqu'à la porte les derniers invités. Elaine revint au salon et s'approcha, avec un soupir de soulagement, de son cousin Errol qui fumait un cigare, assis près de la fenêtre « Heureusement que les gens ne se marient pas tous les jours, Errol 1 dit-elle. Elle sortit sur la terrasse et donna un coup d'oeil sur la partie de la maison habitée par Mr Monk.
Allons, Errol, levez-vous Vous n'avez pas eu d'obligations bien fati- gantes ce matin ? A propos, j'ai re- marqué que vous flirtiez avec la petite Béryl Mervyn C'est simplement absurde En dehors de ces grandes occasions, c'est une petite écolière en robe courte. Vous auriez pu vous dispenser de lui tourner la tête avec vos sornettes. Voici le moment de vous rendre utile allez fumer cet affreux cigare en compagnie de Monk qui'
vient justement de rentrer de voyage il m'a déjà fait quelques remarque8 désagréables au sujet de ma petite réception. Rejoignez-le dans le billard; montrez-vous plein d'esprit et d'entrain vous m'épargnerez ainsi uns scène pénible.
Montague se leva, en riant d'un ait contraint.
Que le diable l'emporte s'écria-t-U. Il ne devait revenir que demain. Je comptais vous avoir toute à moi, pendant le reste de la journée la présence de la vieille dame aurait évité tout commentaire équivoque- A la fin 1 de l'après-midi je lui aurais facilement persuadé de diner dans sa chambre après une suite d'émotions et de fati»gues physiques, rien de plus indiqué Mais ne pouvez-vous m'accorder une demi-heure comme fiche de consolation, chécie ?
Impossible, Errol. Il faut que je me consacre à la vieille dame, comme vous l'appelez Je l'aperçois assis» là-bas. Je ne puis la laisser seule avec son chagrin.
Eh bien Je vous accompagnerai et je contribuerai pour ma part à distraire cette mère éplorée.
Pourquoi ne voulez-vous pas faire ce que je vous demande, Errol ? rtpondit Elaine d'un ton impatient. Je préfère rester seule avec Mrs Bruce et il me serait particulièrement agréable que vous allez, de votre côté, tenir compagnie à Monk. Je m'étonne que vous persistiez à m'offrir votre concours quand je n'en ai aucun besoin et à me le refuser lorsque je vous le réclame 8 \tra*uit par Ch. de TntmtaaH
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W Suivant acte s. s. p. enregistré à Rennes le 8 juin 1935, f' 55, c. 2. H- et Mme REVAUD ont cédé à Mme CARRÉE, dûment autorisée, le CAFËCIDRE RESTAURANT, dénommé Café de l'Industrie, qu'ils exploitaient a Rennes. 4. boulevard Laënnec.
V Suivant acte s. s. p. enregistré à Rennes le 8 Juin 1935. f 55. c. 5. M. et Mme TEXIER ont cédé à M. et Mme GOBÉ. le CAFB-BAR, dénomme Aux Vins Pour Tous. qu'ils exploitaient à Rennes. 16. boulevard Beaumont. Wl Suivant acte s. s. p. enregistré ̃̃• Rennes le 12 juin 1935. f- 58, c. 3, Mme veuve LEMAITRE a cédé à M. ORY et Mlle BAVARD. de Sens-de-Bretagne, l'EPICERlE-LÉGUMES-VINS qu'elle exploitait à Rennes. 70. rue Saint -Héller. Bull. Off. du 22 juin. (2' avis.) Oppositions reçues dans les délais légaux Cabinet J. HARROUARD et M. GARÇON.
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L'adjudication pour la vente des fumiers là provenir des chevaux du 10, R. A. D. stationnés au quartier Maréchal Foch s et Quartier du Colombier et des chevaux du 41' R. I. stationnés à la caserne c Mac-Manon » aura lieu à Rennes, Quartier c Maréchal Foch » le samedi 20 juillet 1935, à 10 heures. Les dépouilles des chevaux morts et des chevau- propres à la consommation humaine de la Place de Rennes seront mises en adjudication dans la même séance, dans les mêmes conditions et pour les mêmes durées. Cette adjudication se divise en deux parties distinctes
a) Animaux dont la viande est propre à la consommation humaine
b) Animaux morts ou abattus, Impropres à la consommation.
En cas de non réussite partielle ou totale de l'adjudication, une nouvelle adjudication aura lieu le samedi 27 juillet 1935. à 10 heures.
Pour tous renseignements, s'adresser au Bureau du matériel du 10' R. A. D., à Rennes Quartier Maréchal Foch. Pour le Colonel HUGUET
Commandant le 10' R. A. D,
Le Major.
vendre PETITE COURANTE six ans. A S'adresser DAVID, La Grange, VITRE. I C PRÉPPT~d<Tia Loire-Inférieure LE PRÉFET prévient le public que le 29 juillet 1935. à 14 h. 30. Il sera procédé, à la Préfecture, a l'adjudication en huit lots, sur soumissions cachetées, des travaux de construction du Sanatorium départemental de Maubreoil, commune de Carquefou. confor- mément aux devis et cahiers des charges dressés par MM. René Ménard et Maurice Ferré, architectes à Nantes. 22, rue Créblllon, où Il pourra les consulter. Le montant des travaux faisant l'objet de l'adjudication s'élève à la somme de 2.057.681 fr. 20.
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CONSEI LS UTILES POUR OBTENIR DE GROS FRUITS
Pour obtenir de gros raisins, cerises, poires ou pommes, etc., il suffit de laisser dissoudre deux kilogrammes de sulfate de fer dans cent litres d'eau, puis, à l'aide d'un pulvérisateur, d'asperger de cette solution les feuilles et les fruits des ceps et arbres. Il faut choisir le moment, bien entendu.
Pour le raisin, par exemple, on attend que les grappes aient atteint le tiers de leur développement habituel on fait un deuxième traitement un mois plus tard enfin on asperge une troisième fois, vingt jours avant la cueillette. Le traitement est d'un prix très abordable. UNE BONNE RECETTE Foie de veau paysanne, Piquer un foie de gros lardons, le faire revenir dans du beurre chaud en le retournant en tout sens. Quand il a pris couleur, le retirer. Faire un roux avec le beurre. Replacer le foie dans la casserole, ajouter vin blanc et eau, sel, poivre, bouquet garni, carottes et oignons. Laisser cuire à feu doux deux à trois heures. Dresser dans un plat creux. entourer de la garniture, dégraisser la sauce et verser dessus.
AVIS IMPORTANT Afin d'éviter toute confusion, la Société Economique de Rennes informe sa fidèle clientèle qu'elle n'a pas de camion-magasin venant à jour fixe sur les marchés et qu'elle vend exclusivement par l'intermédiaire de ses succursales spécialement créées à cet effet.
,o,. Dis lui, pour voir, qu'il est, depuis 10 minutes, papa de 3 jumeaux.
L'ECONOMIQUE) VO US OFFRE
2 BALAIS paille de riz et
1 BALAYETTE
BULLETIN DE VOTE du referendum (A)
POUR OU CONTRE LA PRIME découper après l'avoir rempli
et à remettre à la succursale
de l'ECONOMIQUE
de votre choix
Nom f (1) Adresse (2) Etea-voua partisan de la prime et de son maintien (1) Ecrire très lisiblement nom et adresse.
(2) Répondre par OUI ou NON.
AVIS TRÈS IMPORTANT
Que vous soyez «i non notre client, quelle que soit votre réponse, la remise de ce bulletin referendum a l'une quelconque de nos succursales vous donnera drolt immédiatement à 10 timbres-prime de 1 iranc.
Cette fois, les femmes, elles aussi, VONT VOTER
Vous allez voter Mesdames. Comme vos frères, vos pères et vos maris, vous allez, par un bulletin où vous aurez librement affirmé votre opinion décider du maintien ou de la suppression d'un système commercial La Prime.
êtes-vous pour ou contre la prime ?
Nous n'avons pas ici l'intention de vous faire de la propagande en sa faveur. Votre décision doit être asolument libre. Peut-être est-il bon, cependant, pour vous aider à juger en toute connaissance de cause, de vous donner un aperçu de ce qu'est la VENTE AVEC PRIME.
La méthode des Primes consiste à récompenser les clients de leur; achats en leur faisant un cadeau. Il est évident que tous les acheteurs, à première vue, doivent être satisfaits mais que les commerçants envisagent la prime sous un jour différent suivant que la distribution de primes leur est légère à supporter ou grève lourdement leur budget. (Ces derniers sont les mécontents).
Ce sont eux qui vont jusqu'à prétendre que c'est le client qu! paie la prime et, qu'en définitive, elle ne constitue qu'un avantage plus apparent que réel pour l'acheteur. Or, il est bien facile, lorsque les timbres délivrés ne sor pas achetés dans des organisations spéciales qui en font le commerce, de démontrer que la prime représente réellement une ristourne faite à la clientèle.
Les Sociétés à Succursales multiples, aux paissantes orgamisations d'achat et de vente, obtiennent des fabricants des prix avantageux, ce qui a pour conséquence de faciliter la vente au détail de marchan- dises de qualité irréprochable aux cours les plus bai.
Dans toutes les Succursales de la Société l'économique de Rennes on donne des timbres primes même sur les articles à prix imposés, sur le lait, le beurre, etc. en un mot sur le montant intégral de tous les achats.
Dès l'instant où le consommateur profite de prix int ressants, qas les articles qu'il achète lui donnent toute satisfaction, tant au point de vue de la fraîcheur que de la qualité et que la prime lui est offerte en supplément, peut-on encore logiquement soutenir qu'il paie cette prime ?
Ajoutons que plus de 15.000 ouvriers, faisant vivre plu- de 100.003 familles, travaillent uniquement pour la Prime et que la suppression de cette méthode commerciale entraînerait leur mise en chômage en même tem-- que la fermeture des nombreuses usines qui les occurent.
A la question qui se pose ainsi, et qui Tous latlcesse tout particulièrzment, puisqu'elle contient pour vous la possibilité de profiter désormais de la distribution des primes, vous répondrez ce que votre cœur et votre intérêt vous auront dicté.
Votez Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs c'est votre «oui» ou votre c nom qui décideront. à gauche de cet article vous donnera droit 10 timbres primes de 1 franc
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ce confort sera le vôtre si vous profitez de la réclame exceptionnelle qui vous est offerte par l'ECONOMIQUE
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