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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1935-05-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 25 mai 1935

Description : 1935/05/25 (Numéro 14079).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k625917v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/10/2008

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LA POLITIQUE FINANCIÈRE

Ce seraient des 61 pouvoirs spéciaux qne M. Flandin demanderait au Parlement L'ADHÉSION DE M. HERRIOT EST FORMELLE ET L'OPPOSITION TEND A SE DÉSAGRÉGER

PARIS, 24 mai. Nous n'aimons pas beaucoup la politique de l'autruche. Pour juger sainement, le citoyen d une démocratie doit connaitre au moins les éléments principaux'du problème qui se pose, surtout lorsqu'il s'aeit de ce qu on appelle tes finances publiques, qui ne sont, au fond, que la gestion des prélèvements opérés sur les finances privées. Voici donc la situation

Prévoyant, il y a plus d'un mois. des difficultés pour le 31 mai. M. GermainMartin voulait obtenir les pleins pouvoirs avant le 13. M. Flandin pensait qu'il n'y avait pas urgence avant la mi-juin. Puis survint l'accident qui immobilisa plusieurs jours le président du Conseil.

Cependant, le franc subissait, de I extérieur, de vives attaques, et un commencement d'hémorragie se manifesta. Peu à peu, la coulée d'or grossit, et ce furent 500 millions par jour que l'on dut exporter de France. En même temps, et sur un autre plan, les canaux qui alimentent la trésorerie de l'Etat ne donnaient plus qu'un débit décroissant. Les retraits de la Caisse d'Epargne ne permettaient plus à la Caisse des dépôts et consignations d'alimenter nos guichets payeurs. Bref, aujourd'hui, la menace est précise et le dilemme est brutal ou les pleins pouvoirs à un gouvernement pour opérer des compressions, ou la dévaluation du franc qui, dans les circonstances actuelles, serait fort préjudiciable aux employés, fonctionnaires peneionnés, retraités et petits rentiers. Que notre ami lecteur veuille bien consiaérer ceci, qui est capital aucun goucernement, d'ici quinze jours, ne peut se passer des pleins pooooirs. Que ce soit le Cabinet Fiandin, que ce soit un Cabinet Bouisson (allant de Marin à Frossart et Tauo en passant par Tardieu et Herriot). que ce soit un Cabinet de cartel (lequel ruinerait le trésor public, la monnaie, le crédit et notre économie générale en huit

jours), il n'est plus possible à aucune formation ministérielle de soumettre au Parlement le détail des mesures à prendre. Nous savons de bonne source que la défense monétaire et la sauvegarde du crédit exigent des mesures extrêmement promptes et énergiques. Ce n'est plus la Chambre qui est à même de protéger le franc intoxiqués par la démagogie, plusieun groupes en sont arrivés à ce degré d'inhibition qu'ils ne peuvent plus agir que pour tout aggraver.

C'est donc l'exécutif qui, quelle que soit l'équipe obtenant ou prenant les pleins pouvoirs, devra immédiatement décréter les mesures de sauvetage.

Dans quel sens ? M. Germain-Martin l'a indiqué hier soir au Congrès international de l'épargne u Adapter le train de vie de la nation aux possibilités des recettes. ne point manipuler la monnaie surtout au profit des débiteurs. n Et le ministre a insisté en outre sur cette vérité fondamentale que les crises politiques ont toujours des effets plus graves sur l'épargne, sur les affaires, sur la confiance, que les crises économiques. Donc, i! faudra consolider la trêve des partis, faire une réforme électorale qui atténuera pour l'avenir la bassesse et l'âpreté des batailles électorales, et diminuer les pouvoin des Chambres en matière financière.

Du moment que les pleins pouvoirs sont aujourd'hui rigoureusement nécessaires à tout gouvernement, pourquoi ouvrir une crise ministérielle ? Pourquoi risquer le chaos ? Les socialistes semblent redouter maintenant le désordre qu'hier ils voulaient déchainer. Au centre, les défenseurs du ministère s'organisent. Les radicaux de gouvernement, encouragés par la dtclaration de M. Herriot, se dressent contre la coalition occasionnelle Daladier-Malvy, qui favorise, disent-ils, un complot financier contre la République, » L'extrême droite est dénoncée comme la complice des agitateurs de la Bourse pour compte étrangers. Bref, par des incidences imprévues, il se trouve que ce soir, le gouvernement a de plus fortes chances qu'hier, de l'emporter le 28 mai.

L.-A. PAGES.

Paris, 24 mai. M. P.-E. Flandin s'est longuement entretenu ce matin à l'hôtel Matignon avec M. Herriot, de la situation politique. A l'issue de cette conversation, qui a révélé le complet accord entre les deux hommes d'Etat M. U. Herriot a déclaré

c Je viens d'avoir avec le président du Conseil un entretien parfaitement cordial et confiant. Je suis pleinement d'acord avec lui. Je ne vois aucune raison pour que le pays perde son sang-f.roid Il y a beaucoup d'artificiel dans la situation actuelle. Nous avons un devoir à remplir nous n'y laillirors pas

D'autre part. le chef du gouvernement examinera avec M. Bouisson. président de la Chambre, la procédure suivre pour le débat de mardi pro.

chain à la Chambre. Il est probable que le président du Conseil verra d'autre part M. Malvy, président de la Commission des Finances de la Chambre.

Vers la conciliation

PARis, 24 mai (De notre rédaction parlementaire).

Vers la fin de l'après-midi, l'on apprend l'accord complet qui s'est fait entre MM. Flandin, Herriot et Germain Martin,en ce qui concerne non pas les « pleins pouvoirs ce qui est une formule inexacte, mais les c pouvoirs spéciaux demandés par le Gouvernement en matière financière, économique et administrative. Cette nouvelle détermine une atmosphère plus nettement favorable au cabinet. L'on répète le mot de M. Herriot « Je soutiendrai ce Gouvernement mieux qu'on ne l'a soutenu en 1925 L'on sait, d'autre part, que M. Yvon Delbos ne maintient pas son attitude d'hostilité à l'égard du ministère. Enfin. du côté de la fédération républicaine, l'on parle d'une intervention de M. Louis Marin en vue de rallier tous ses avis au vote de confiance. Pour obtenir une vue plus nette de la situation, il faut cependant attendre les réunions de groupes qui se tiendront lundi et mardi matin. D'autre part, l'on apprend de la présidence du conseil que le grand débat sur les < pouvoirs spéciaux » n'aurait lieu que vendredi. L.-A. P.

Le mariage

de la princesse Ingrid et du prince héritier de Danemark

LA PRINCESSE INGRID

ET LE PRINCE FRÉDÉRIC

à la cérémonie donnée jeudi

au château royal

STOCKHOLM. 24 mai. Le mariage de la princesse Inerid de Suède et du prince héritier Frédérik de Danemark a été célébré, ce matin, à l'église Stor- kyrkan, Dar l'archevêque de Suède, Dr Erling Eidem d'Upsal.

Voir plus loin

LA TERRE DE FRANCE

Drame de la neurasthénie UNE MÈRE TUE

SES DEUX FILLETTES ET SE SUICIDE

Paris, 24 mai Ie nuit dernière, dans un logement, 13, rue des Carmes, Mme Gravier, 35 ans, a tué ses deux enfants, deux fillettes de douze et onze ans et ensuite s'est suicidée.

Ce drame effrayant a été découvert. ce matin, vers onze heures, par le, gropre mari de la désespérée.

Les deux pauvres fillettes avaient fait hier leur première communion. Ce matin, une voisine, Mme Santeau, inquiète de voir l'appartement fermé, téléphona à M. Gravier qui travaille aux Etablissements Auer. M. Gravier fut extrêmement surpris d'apprendre de la bouche de Mme Santeau que ni sa femme ni ses deux enfants n'avaient été encore vues de la ma-

tinée.

Mme Santeau, en même temps qu'elle avertissait M. Gravier, avait téléphoné au commissariat de police. Vers 11 heures, lorsque M. Gravier arriva devant le seuil fermé de son domicile, on décida sans plus attendre d'enfoncer la porte. M. Gravier monta rapidement l'escalier il s'arrêta sur le seuil de la pièce.

Allongées sur leur lit, le visage calme, reposé, ses deux enfants étaient mortes. Dans sa chambre, étendue au pied de son lit, Mme Gravier, la tempe percée d'une balle ne donnait plus signe de vie. A côté d'elle, un revolver témoignait du drame qui s'était déroulé. L'enquête immédiatement entreprise permit de reconstituer le drame. La malheureuse, travaillée par la neurasthénie, dont ses conversations témoignaient depuis longtemps, avait durant leur sommeil tué ses deux fillettes, Andrée et Mauricette, d'une balle de revolver dans la tempe avant d'attenter elle-même à ses jours.

Les fêtërtle la «ffor mandie» M. LEBRUN A FAIT HIER MATIN LA VISITE TECHNIQUE DU PAQUEBOT PUIS IL A REGAGNÉ PARIS (Voir le compte rendu en 2m< page)'

LA « NORMANDIE «ILLUMINEE LE SOIR DE L'INAUGURATION

PENDANT LE BANQUET A BORD DU PAQUEBOT GEANT

̃On reconnaît, de lace, le président de la République et Mmfr Irfibmn a droit»

«L'OUEST-ECLAIR» A MOSCOU

Ce qu'a vu

en Russie soviétique notre envoyé spécial

LA PLACE ROUGE ET LE MAUSOLÉE DE LENINE A MOSCOU

Notre excellent collaborateur et ami M, Henry Roulleau représentait L'Ouest-Eclair au cours du voyage que M. Laval vient de faire à Moscou. Dans une série d'articles, il va rendre compte à nos lecteurs des impressions qu'il a recueillies et des observations qu'il a notées pendant cette visite en Russie Soviétique.

Malgré l'opposition de leurs régimes politiques, la France et l'U. R. S. S. ont jugé nécessaire de se rapprocher pour parer à un danger commun. M. Roulleau ne manque pas de faire les réserves qu'impose une situation assez paradoxale, mais cela ne l'empichera pas de rapporter fidèlement, avee la plus entière indépendance, et une scrupuleuse impartialité ce qu'il a vu et ce qu'il a entendu.

Moscou, mai 1935. (De notre envoyé spécial.) Nous venons de passer

cinq journées sur le territoire de l'Union des Républiques socialistes soviétiques. Nous n'avons donc pas la prétention de présenter à nos lecteurs une étude complète sur l'actuelle Russie. Mais le tour d'horizon que nous venons de faire de la frontière polonaise à Moscou et ses environs nous a permis de noter certaines observations générales ou particulières projetant une lumière nouvelle sur le sphynx russe au lendemain de la signature du pacte d'assistance mutuelle qui le lie dorénavant à la France. Nous ne philosopherons pas sur le paradoxe évident d'un tel accord. Le directeur de nos services parisiens, M. L.-A, Pagès, en a d'ailleurs fait ressortir les contradictions flagrantes. Nous dirons seulement que la communauté dans le péril est la seule explication logique d'une entente diplomatique avec la III' Internationale, avec cette IIIa Internationale rouge qui, depuis 1917, n'avait cependant travaillé qu'à la sourde destruction de nos forces morales, économiques ou militaires sur lesquelles elle espère s'appuyer demain. La sagesse des nations dit que l'on doit avant tout savoir choisir ses amis. La frénésie hitlérienne menaçant la paix du Monde, malgré toutes les belles promesses du Führer, a bouleversé toute casuistique et la France, libre et démocratique, a dû apposer le paraphe de son gouvernement à côté de celui du représentant d'une dictature prolétarienne, foncièrement athée et destructrice opiniâtre des doctrines et des idéals que nous révérons.

La politique de M. Barthou Ce n'est certainement pas d'un cœur léger que Louis Barthou. après avoir introduit les Soviets à Genève, entama les négociations officieuses d'abord, officielles ensuite, qui devaient amener ce rapprochement entre deux régimes si dissemblables. Seul, le déveAVIS DE CONVOCATION MM. les Actionnaires de la société en commandite par actions « La Presse Régionale de l'Ouest (Pierre Artur et Cie), au capital de 1.120.000 francs, sont convoqués en assemblée générale ordinaire, le lundi 17 juin 1935, à 16 heures, au siège social, à Rennes, rue du Pré-Botté, n° 38.

ORDRE DU JOUR •

Rapport du gérant;

Rapport du Conseil de surveillance; Approbation du bilan et des comptes de l'exercice 1934;

Affectation des bénéfices;

Fixation des jetons de présence; Autorisation au gérant.

i Le gérant *#mn.

loppement de graves événements eun> péens l'avait forcé à entreprendre ce revirement politique.

Ce préambule, me «rtz-vous, n'a rien à voir avec les observations qu'un reporter a pu faire en U. R. S. S. Bien au contraire nous entrons dans le vif du sujet.

Donc, Barthou. décidé à détourner coûte que coûte les menaces de guerre qui pesaient sur la France, oriente la politique extérieure vers l'extrême Est européen. Bien naturellement, il indique la voie nouvelle à sa diplomatie officielle, mais, aussi, il fait interroger le Sphynx soviétique par des émissaires français.

Très habilement, fi ouvre le que»-

M. MOLOTOFF

président du Conseil v'es Commlssairet du Peuple

tionnaire, non pas à l'année 1934, mab à l'an 1917. D'un trait, que l'on peut qualifier de génial, il supprime, dans la négociation, toute la période post-révolutionnaire soviétique avec ses haines exaspérées nées de l'intervention interalliée, il méconnaît totalement le communisme français qui s'est cependant développé grâce à l'appu'i moral et financier de la III' Interna» tionale, il fait fi des Cachin et autrça Vaillant-Couturier, il prend la discussion au point même où elle s'était rompue entre Clemenceau, d'une part, et Lénine de l'autre.

Pour tâter les battements du poub soviétique, deux concours bénévoles d'ailleurs aussi singuliers qu'utiles s'ofirent à lui. Et ce sont ces deux personnages, deux Franc»», que noua allons retrouver dans la coulisse officieuse de la mission Laval.

Le premier, qui avait dû quitter Paris pour installer son cabinet d'avocat à Toulon, revient dans la capitale en qualité de correspondant du grand journal officiel soviétique les Izvestia. Il est ainsi plus près du gouvernement. Les derniers télégrammes entre CImenceau et Lénine sont contresignes, au nom de ce dernier, de sa main méme.

Passé dans le camp révolutionnaire russe alors qu'il était adjoint du géneral Niessel, commandant la mission militaire française, il fut accusé, en France, du crime de haute trahison. Il commanda l'armée bolchevik qui opérait contre nous sous Odessa. Apres huit années d'exil, il vint faire sa soumission et jugé par le Conseil de guerre de Paris, il fut acquitté Cec avocat au passé fabuleux, vous l'avez reconnu l'ex-capitaine Jacques Sadoul, l'un des quatre étrangeu Uti»

lmiro de la plus haute décoration dt l'Armée Rouge 1

Le second cst un Alsacien que le traité de Versailles a rendu citoyen français. Socialiste mulhousien de la première heure. il a connu, pendant la Grande Guerre, les exilés russes de Genève ou de Baie avant le départ du train plombé qui, à travers l'Allemagne. devait conduire Oulianof-Lenine. Trotzky et leurs amis vers la grande aventure du 7 novembre 1917 Grumbach, ex-député S. P. 1. 0. de Mulhouse, membre de la délégation française à la S. D. N.

Certea, ses amis Radek ou Boukharine. qui président aux actuelles des- tinées des Izvestia, lui ont fait sou- j vent grief de n'avoir pea suivi le mou- vement de la IIP Internationale lors de la scission de Tours il n'en reste pas moins acquis que M. Grumbach est demeuré persona grata auprès des leaders moscovites et l'a prouvé Une réconciliation loyale et oéflni- tive fut scellée d'ailleurs. et même ci- jnêmatographiée. l'autre jour, sous les ailes mêmes du Maxime-fiorki qui de- vait s'écraser au sol trois jours plus tard. Et maintenant que nous venons de présenter les témoins officieux des pa- radoxales mais officielles fiançailles franco-soviétiques, pénétrons en Russie. à la suite de M. Laval.

Des télégrammes quotidiens ont relaté la cordialité de l'accueil réserve k notre ministre des Affaires étrangères et à sa mission. Nous venons de les relire. Rien n'a été forcé, ni exagéré. Dans son unanimité, le peuple russe a semblé se féliciter sincèrement des accords intervenus et les ovation* qui ont salué la mission française dans ses déplacements du second jour. à travers la capitale rouge, fusaient, puis s'enflaient dans une émouvante spontanéité.

Premier contact avec la Russie soviétique

Mais embrassons d'un coup d'oeil cette place de la gare moscovite décorée d'emblèmes rouges et tricolores, où La Marseillaise et L'Internationale viennent de saluer, tour à tour, le représentant de la France au moment de son arrivée.

De Niégorolojé, gare frontière ultra-moderne fleurant le sapin résineux, aux murs tapissés de fresques suggestives bien faites pour initier, d'un clin d'oeil, le voyageur à l'effort industriel et agricole russe, un large wagon cahotant d'un Transibérien vétuste nous avait nuitamment transporté jusqu'au coeur de la Russie nouvelle.

Cette foule immense, maintenue par des cordons rigides de policiers aux lourds manteaux de laine grise, tombant jusqu'aux bottes, regarde, flegmatique et calme, presque tristement, le défilé des rapides autos américaines du cortège officiel Cette masse populaire, à la passivité toute slave, ne réagira vraiment que le lendemain, après la lecture des journaux censurés, lorsqu'elle sera bien certaine qu'elle plaira à son gouvernement en acclamant M. Lavai. Jusque là, elle demeurera dans une prudente expectative, créée par un régime dictatorial s'appuyant sur une police sévère, agissante et nombreuse.

C'est la composition même de cette multitude curieuse qui a fait l'objet de notre premier étonnement. Etroitement mêlés tout le long des trottoirs, confondus en masses sombres piquées, ça et là, par l'écarlate de bonnets, de foulards ou de cravates, ces femmes et ces hommes qui forment la population de Moscou ne sont que des travailleurs, uniquement des travailleurs et rien que des travailleurs foule d'aspect très pauvre, médiocrement vêtue, mais physiquement belle et robuste.

Moscou, nuit et jour, semble hanté par une gigantesque sortie d'usine où l'élément jeune prédomine. Des casquettes ou des bérets pas de chapeaux mous. ni de melons Les classes moyennes et la bourgeoisie ont visiblement disparu. mais, à leur place, les dirigeants de ce monde de travailleurs constituent deux castes solides et nouvelles celle des soldats de l'Armée Rouge et celle des Ingénieurs, toutes deux également puissantes, se surveillant réciproquement, et également respectées du peuple.

(A «titre.) Henry ROULLEMJ. L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE LA SOCIÉTÉ CENTRALE DE SAUVETAGE

DES NAUFRAGÉS

La Société Centrale de Sauvetage des Naufragés tiendra son assemblée générale annuelle le jeudi 30 mai pro- chain (jour de l'Ascension) à 14 h. 30 dans le grand amphithéâtre de la Bor- bonne, sous la présidence de M. Ie vice-anvral Licaze, ancien ministre, de la Marine, président de la Société, Le matin, à 10 h. 45, sera célébré. en l'église Saint-Louis des Invalides. un service en mémoire des canotiers de sauvetage qui ont été victimes de leur dévouement et. en particulier, des marins du canot de sauvetage Mare. chal-Lyautey de la station de Casablanca. enlevés par la mer, le 38 fe- vrier dernier, au cours d'un périlleux sauvetage.

LA LÉGION D'HONNEUR DES RÉSERVES 1

Put». 24 mai. Le Journal officiel publiera demain matin le tableau de concours de la Légion d'honneur des réserve. Cette publication, qui comprend environ 4.900 noms, intéresse ton» tes corpe et services de la réserve.

L'inauguration du paquebot « Normande ))

Le Havre, 24 mari. Jeudi soir. à 20 heures, les personnalités invitées au diner donné à bord de la Normandie se réunirent dans les salles A manger. Quelles que soient les dimensions ,de celles-ci, elles contiennent avec peine les invités de la Compagnie'Générale Transatlantique réunissant l'élite de la société française et des colonies étran. gères

La grande salle à manger est particulièrement brillante uniformes des officiers, habits noirs rehaussés de decorations et robes de soirée d'une eiegf»nce raffinée se mêlent dans ce decor féerique où l'éclairage fat étinceler 1es glaces, les cristaux et les bijoux Le diner est servi par p?tit°s tables. Les regards se portent vers celle que préside le chef de l'Etat et Mme Lebrun. marraine de la Normanaie. ou ont pris place les membres du corps diplomatique et notamment les ambassadeurs d'Angleterre. d'Espagne et des Etats-Unis, les membres du gouvernement et les hautes personnalités de la Compagnie Générale Transatlantique. A l'issue de ce brillant dtner. plusieurs discours furent prononcés, notamment par M le g-ouverneur gênerai Ol'ivier: M William Ber'rand. mints- tre de la Marine Marchande. et M. Le- hrun

En voici quelques extraits Discours du gouverneur général Ollivier

Après avoir adressé des remerclements au président de la République et a Mme Lebrun, marraine du navire aux ambassadeurs ministres du corps diplomatique en France, au ministre de la Marine Marchande, aux membres du Gouvernement et du Parlement, aux ingénieurs de la Marine Marchande et des Trava- Jt Publics, M. Ollivier poursuit

4 La Normandie. est bien mieux même qu'un musée pour l'apologie. pour la publicité de notre école moderne en toutes les rubriques de l'aménagement et de la beauté. Des milliers de passagers vivront familièrement dans ces chambres toutes variées et toutes élégantes. Aux escales. d'autres milliers de curieux viendront parcourir cea salons.

c C'est à nos chers alliés de 1917, à nos constants frères d'armes et de cœur depuis Washington et Rochambeau qu'est surtout dédié notre geste actuel. C'est à l'Amérique des musées, des sociétés savantes, des universités, c'est à cette deuxième forme de la grandeur des Etats-Unis que s'adresse essentiellement la Normandie, Ile française de beauté.

c Voici l'heure de souhaiter une course radieuse au plus grand et au plus beau paquebot du monde ainsi qu'à notre dévouée phalange tirée parmi les meilleurs hommes de notre flotte et hautement aguerrie à la lutte contre l'océan qui déploiera pour le conduire autant que pour le faire aimer, toutes les vieilles vertus de la marine française.

« Normandie, nous te confions a la mer et à sa fortune. »

Discours de M. William Bertrand Après avoir souligné la présence de M. Lebrun à cette inoubliable fête, le ministre de la Marine Marchande poursuit

c Par son nom qui glorifie une des plus belles provinces de France, par ses qualités techniques qui sont un admirable témoignage de la valeur de notre science et de notre industrie, par sa beauté qui honore l'art français, par sa mission qui est de nous rapprocher plus étroitement encore de nos grands amis américains, la Normandie est digne de faire flotter en première place aux vents du monde le pavillon nationaL Le nom du plus grand paquebot de France a été bien choisi. La Normandie peut-être fière de la Normandie. Ce navire ne peut que rendre à ses deux marraines l'honneur qu'elles lui ont procuré, l'une en lui apportant l'éclat exceptionnel de sa qualité, l'autre en lui donnant son nom.

c Nous n'avons pas oublié non plus en baptisant notre plus beau bateau qu'il porterait le nom d'une province d» France toute voisine de l'Angleterre vers laquelle la Normandie s'élancera dans quelques jours pour sa première escale. A l'heure où la grande nation anglaise prépare la mise en service du magnifique paquebot Queen-Mary, il serait vain de tirer de comparaisons minutieuses entre les dimensions des deux unités. des éléments d'orgueil et d- supériorité pour l'un ou l'autre pays. Entre eux, il ne saurait y avoir place pour de jalouses rivalités, mais seulement pour une féconde émulation. « La création d'un paquebot comme celui-ci marque une date dans l'évolution du navire. »

Le ministre donne alors les détails techniques que L'Ouest-Eclair a déjà longuement exposés. puis il poursuit e La Normandie est un chef d'oeuvre. Il prend place dans la lignée des admirables sénés de l'art français cathédrales, châteaux, palais, auxquelles doit s'ajouter désormais celle des paquebots.

c J'adresse les chaleureuses félicitations du Gouvernement et son salut cordial à tous les ouvriers de ce paquebot. à son personnel qui reçoit l'insigne honneur dont Il sert digne de le conduire vers ses heureuses destinées et à ceux qui jes représentent tous les Chantiers Navals de Penhoët et la Compagnie Générale Transatlantique je lève mon verre à M. le Président de la République et à Mme Albert Lebrun, A toute cette brillante assistance, à la gloire de la Normandie et je salue avec émotion et avec fierté, flottant magnifinuement sur ce navire le pavillon de France. »

Discours de M. Lebrun

Après avoir évoqué le lancement de la Normandie à St-Nazaire et avoir dit toute son émotion du moment, le Président poursuit

« Grâce au concours d'architectes au talent consommé, secondés par une pléiade d'artistes et d'artisans bien dignes de porter au loin le renom de la France et que je voudrais pouvoir citer, la Norn'Mndie a été aménagée avec un soin, un raffinement et un luxe qui en fait un chef-d'œuvre. La grande tâche hardiment conçue et cou. rageusement poursuivie est maintenant terminée.

a Aussi convient-il qu'en ce jour d'inauguration notre pensée alile ven

les bons ouvriers d'une telle oeuvre, qu'elle leur apporte avec le tribut de notre admiration les remerciements reconnaissants du pays Grâces soient aussi rendues au Conseil d'Administration de 1t Compagnie Transatlantique, son distingué président. M. le gouverneur général Ollivier et à son actif et énergique directeur général, M. Cangardel ».

« Que nos louange. aillent aussi aux ingénieurs et aux dessinateurs am conçurent dans leur rêve audacieux et exécutèrent les plans du nouveau paquebot a ceux qui participèrent a sa construction, a cette cohorte innombrable et anonyme des gars de la Brière qui, chaoue matin. avent aue le coq n'ait chante, quittaient teurs petites maison^ de chaume eparses le long des marais et des canaux pour venir sur les grands chantiers de Penhoët manier, cisailler, découper. ajuster et assembler tes toles Qu'elles aillent encore aux artistes qui parerent le paquebot, à tous ceux qui. aux quatre coins du pays, prirent une part, si modeste fut-elle, au parachevement du chef-d'œuvre.

« Je .-alue et je remercie les dames qui ont bien voulu mêler la note gaie de leurs claires toilettes a l'austerite de nos habits ncirs. Au nom de ia marraine de la Normandie et au mien, je vous prie, Mesdames et Messieurs, de lever votre verre en l'honneur du plus grand et du plus beau paquebot du monde. de la Normandie, pavillon de la qualité française, de la Norviandie, symbole vivant de nctre pays qui va promene- à travers le= mers son image fidèle, réduire les distances, abaisser les frontières, rapprocher les esprits et les coeurs. »

UNE BRILLANTE FÊTE

DE NUIT

Après le diner, eut lieu la fête de nuit. Cette fête avait été préparée avec un soin minutieux par M. Robert Trebor, directeur du théâtre de la Normandie.

Les quatre cents privilégiés qui avaient pu trouver place autour du chef de l'Etat dans l'adorable théâtre. eurent la joie d'entendre le fantaisiste Saint-Granier leur dire un à-propos qu'il avait écrit à leur intention La fête est ouverte. On entendit ensuite l'orchestre de M. Casadessus dans

tlons vraiment féeriques, Le Havre a retrouvé ce matin son visage habituel. La ville est encore presque deserte quand nous nous rendons à la gare maritime, d'où partira, tout a l'heure. le tram spécial qui doit ramener à -ris le Président de la République t. "=a suite.

A 8 heures, quand nous montons à bord du paquebot. M Lebrun en fait la visite technique prévue au programme

Sous la conduite de M Cangardel, directeur de la Compagnie Générale Transatlantique et en compagnie de MM. Piétri Pt Williai.. Bertrana. le chef de l'Etat qui est descendu en ascenseur dans les halls de la machinene est reçu par le mécanicien principal Hasard et ses adjoints, le chef mécanicien KPrdoncuR et le second officier mécanicien Momot Ceux-ci lui servent de guides dans cette visite qui allait mtéresser tout particuliérement l'ingénieur qu'est le Président de la RéDUblique.

Au ,:onrs de cette promenade. M Lebrun s'attarde principalement dans la visite de la génératrice électnaue centrale qui est d'une telle puissance. qu'elle suffirait a faire marcher toutes les lignes du métro Puis il s'arrête longuement dans le compartiment des ouatre moteurs électriques d'une force de 40.000 chevaux.

Après avoir visité en détail le compartiment Jes turbo-alternateurs et auxiliaires et être passé le long des parois des chaudières calfeutrées de soie et de verre pour empêcher tout dégagement de chaleur, le président de la République remonte sur la passerelle de commande de marche, où il prend congé de l'état-major

Sa visite terminée. M. Lebrun se retire dans ses appartements où il recoit différentes personnalités. Cependant, les préparatifs se poursuivent à la gare. Un détachempnt d'honneur et la musique du 129* d'infanterie prennent place sur le quai contre lequel s'est rangé le Pulmann présidentiel. Sur d'autre° voies, trois trains sont également en partance. réservés aux invités qui, après avoir passé la nuit à bord de la Normandie, vont rejoindre la capitale.

A 9 h. 10, le chef de l'Etat quitte définitivement le paquebot et, après avoir traversé l'immense hall de la gare transatlantique, gagne le quai n° 1.

La sonnerie «t Aux Champs retentit, suivie de la Marseillaise.

(Photo transmise par belinogramme, service spécial de VOuest-Eclair.) Ut président LEBRUN, qui a fait hier matin une visite technique de la «Normandie», pasae en revue les équipages

des airs anciens, puis le fameux ténor Georges Thill qui chanta avec tout son art une mélodie de Dorin. sur la Normandie. Mlle Germaine Rouer, de l'Odéon, vint dire alors un à-propos en vers, écrit par le poète André Dumas, à la gloire du plus beau paquebot du monde. Et les spectateurs eurent ensuite la surprise d'applaudir M. André Brûlé, le fameux créateur d'Arsène Lupin, dans un rôle nouveau, celui d'un prestidigitateur illusionniste. Le clou de cette soirée devait être la création d'un acte charmant de M. Francis de Croisset Le billet de Loterie, avec pour vedettes M. Victor Boucher et Mlle Gaby Morlay, dont la venue au Havre avait obligé deux grands théâtres parisiens à faire relâche,

Pendant le même temps et pour les 1.800 invités qui n'avaient pu trouver place dar.s la salle du théâtre, un spectacle due variété et de music-hall se déroulait dans le grand salon, avec pour vedettes principales Mireille, Gilles et Julien. Junes Roberts, le coms de ballet de l'Opéra, etc. Enfin, à minuit, après cette journée si bien remplie et qui. dans l'histoire de la marine marchande J'lurtrera à jamais l'inauguration du plus puissant et du plus luxueux paquebot du monde, le président de la Répubhque assista à l'ouverture du bal de nuit qui allait se prolonger jusqu'aux premiers feux du jour.

La femme du commandant de la « Normandie »

tombe malade

Il est à signaler que. par une douloureuse coïncidence, le commandant Pugnet n'aura pu assister à cette soirée sur le merveilleux bâtiment qu'il a l'honneur de commander et qui esc l'orgueil de notre flotte de commerce. En effet, le commandant Pugnet a éte appelé à Saint-Nazaire au chevet de sa femme, tombée brusquement malade.

LA VISITE TECHNIQUE

DU PAQUEBOT

Lz Havre, 24 mai (de notre envoyé spécial). Après la journée d'hier, qui fut si mouvementée, et la nuit qui vit se continuer la fête par une soirée de gala à bord de la Normandie, dans lac rues et le port, par des Illumina-

Parmi les nombreuses personnalités qui acompagnent le président, ou qui sont venues le saluer, nous remarquons MM. Piétri, ministre de la Marine militaire William Bertrand, ministre de la Marine Marchande Henry Roy, ministre des Travaux publics Louis Rollin, ministre des Colonies le gouverneur général Olivier, président Cangardel, directeur général de la Transat Le Beau, préfet de la SeineInférieure Léon Meyer, député-maire du Havre, etc.

A 9 h. 15 exactement, le signal du départ est donné. M. Lebrun serre encore des mains, salue et monte dans son wagon.

La sonnerie c Aux Champs éclate a nouveau, et, lentement, majestueusement, le convoi présidentiel quitte la gare maritime dont c'est, en fait l'inauguration puisque, aussi bien, c'est le premier train qui en part et que, par surcroit, c'est un train transportant le chef de l'Etat.

Sous le signe du » géant c

inutile de vous dire que les conversations n'ont pas, ici, un autre sujet, ni les joies, ni les pensées, ni les rêves un autre objet la Yormandie est partout, sur le port, dans !a rue, à la 'able familiale et dans les coeurs Enlever cela maintenant au Havre; Il ne resterait plus rien qu'un grand vide et un souvenir douloureux, comme celui que laisse une chose, grande et belle qu'on a eu juste le temps d'aimer, et que le sort n'a pas voulu que l'on possédât. Car tous '»s Paris, Champlain, uafayette et même cette magnifique Ile-de-France, qui. hier encore, tenaient l'affiche, apparaissent maintenant comme des figurants et des rétrogrndés. On aura pour eux des pensées de reconnaissance, un peu de pitié rei t-*tre, et puis ce sera l'indifférence lui est une forme de l'oubli. La grande vedette emplira la scène, l'emplît d-jà et la déborde.

En déjeunant à bord

de la Normandie »

Après le départ de M. le Président de la République. la journée a eté marquée par la réception à bord de la Normandie des membres de la presse. Cette réception a été suivie d'un banquet au cours duquel nous avons pu constater que la renommée de la cuisine, à bord des paquebots de la rransat, n'était nullement surfait*.

On ne fait pas ici, les choses à moitié, et tout le régiment des maltres ès-cuisine ils sont près de 200 qui s'affairent autour de ce fameux fourneau électrique de 17 mètres de long sur 2 mètres de large, pour présenter aux hôtes du Palace les plus lines fleurs de l'art culinaire, a droit à des félicitations.

Je ne vous parlerai pas des maitres d'hôtel qui sont parfaitement styles et avec qui l'on est vraiment aux petits soins.

Je ne vous parlerai pas non plus des maitres de céans le commandant Pugnet, le super-commandant de la ligne transatlantique; le commandantaojomt Thoreux. qui prendra d'ici peu la succession du commandant Pugnet; le distingué commissaire principal Villar le premier commissaire Henry, qui a bien voulu réserver au représentant de l'Ouest-Eclair le meilleur accueil et lui dire l'estime qu'il a pour notre journal dont il est un fervent lecteur. L'éloge de tous ces hommes n'est plus à faire et. pour eux. la meilleure référence n'est-elle pas d'être un peu l'âme de ce magnifique paqueboit J. TROGOFF.

M. LEBRUN EST RENTRÉ A PARIS

PARIS, 24 mai. Par un temps gris et pluvieux et qui contrastait singulièrement avec le clair soleil qui l'accueillit hier au Havre, le train tricolore est arrivé, ce matin, à la gare Saint-Lazare. Une compagnie de gardes républicains en armes et grande tenue, de nombreuses personnahtés attendaient sur le quai. A 11 h 50. avec cinq minutes d'avance sur l'horaire prévu, le train présidentiel fit son entrée en gare. Les gardes présentèrent les armes, cependant que la clique sonnait « Aux champs ».

M. Lebrun, le premier, sauta à terre suivi par MM. Piétri, Rollin. William Bertrand et Henri Roy, qui firent avec lui le déplacement au Havre. Après avoir salué les personnalités présentes, le président de la République, qui ne paraissait nullement fatigué par son voyage, alla serrer la main du mécanicien, M. Bienvenu, puis il gagna le hall de départ où l'attendait son automobile qui le conduisit à l'Elysée. Une foule très nombreuse, contenue par le service d'ordre, et qui était massée rue d'Amsterdam, a respectueusement salue le chef de l'Etat à son départ de la gare Saint-Lazare.

SOURIRES

Encore un centenaire qu'on négligera de célébrer celui du sifflet de locomotive. Car il est né en 1835, ne vous déplaise, ce grand chahuteur dont la voix ferrée je ne trouve pas d'autre qualificatif a fait pester des foules de gens domiciliés le long des rails.

Certes, il il évité des catastrophes. Et nous inscrirons à son actif ses actes chalitables. Beaucoup de bruit pour rien n'est pas toujours une jormule exacte quand on parle de lui. Mais que de tympans endommagés, de pavillons abimés, d oreilles blessées par ses soins Bien que ce braillard ne soit pas très populaire, j'auraia aimé assister à une ce- rémonie orgoniaée en son honneur par nos réseaux français. Une petite fête de la reconnaiaaance mais si, le sifflet de locomotive a tout de même eu ses admirateurs autrefois 1 suivie d'un enterrement de première classe. En tant qu'employé de nos Compagnies nous n'oserions pas lui offrir un départ en troisième. Afin d'égayer cetfe journée du iouvenir, aurais vu, également, un concours de \raits sinistres et intenses. Le sifflet de locomotiue en concurrence avec nos clacksons, sirènes, trompes et autres appareils diaboliques quelle compétition passionnante Ou encore ce sifflet se mesurant aux serpenta, aux merles, aux balles de revolver et aux asthmatiques spectacle inoubliable

Et pourquot, à l'occasion d'une rétrospective ferroviaire, n'aurait-on pas ressuacité les trompettes des mécanicient d'antan Car ils soufflaient de fous leurs poumons d'acier, avant d'entrer dans les tunnels, ces braves ancêtres de nos conducteurs d'aujourd'hui.

Mais nous ne savons plus rire en France. Le sifflet centenaire, qui a peulêtre brillé dans les salles de théâtre à ses heures de loisir, ou dans les réunions électorales à ses moments perdus, le sifflet l'en ira, modeste et fatigué, sans un pleur, sans un discours

Vous me direz qu'à son âge, souvent, on ne réclame que le silence.

Ce qui, pour un sifflet, est vraiment méritoire.

Le Petit Grégoire.

LE PRIX

DU ROMAN POPULISTE A HENRI TROYAT

PARis, 24 mai. Le prix du roman populiste a été attribue à M Henry Troyat pour son livre Faua Jour par 7 voix contre 5 à M. Jules Reboul et 2 à M Henri Strentz.

Henry Troyat, pseudonyme de Jean Tarassof. est né à Moscou en 1911. Chassée par la révolution, sa famille vint se fixer en France en 1920. Nationalise français. M. Troyat accomplit en ce moment son service militaire à Metz dans l'artillerie Il est brigadier. Faux Jour est son premier livre. D'autres prix littéraires

Paris. 24 mal. L'Académie des Inscriptions et Belles Lettres a voté les prix suivants cet après-midi Prix Jean Reynaud 1 10 000 francs) à l'ceuvre de feu Edmond Pottier Corpus Vasorum grand prix Gobert (9.000 francs) à M Ch. Kleinclausz. doyen de la Faculté des Lettres de Lyon pour son Charlemagne: prix de 2.000 francs à M. Léon Robin. pour son édition du Phèdre de Platon.

1 UN AVIATEUR ALLEMAND ATTERRIT EN FRANCE Des paysans Pavaient' empêché de reprendre son vol

Lille, 24 mai. Un avion portant les couleurs allemandes et la croix gammée a atterri hier soir à 18 heures dans un champ à Beugnies, près d'Avesnes. Le pilote a voulu remettre son appareil en marche, mais il en a été empêche par des paysans qui l'ont arraché de la carlingue et ont arrêté le contact de la machine. Les gendarmes et la douane ont été alertés. La douane si saisi l'appareil.

Le pilote a été interrogé. Il a déclaré se nommer Adolphe Bauer. 22 ans et être élève pilote à l'Ecole touristique de Dusseldorf. Il devait effectuer un circuit de 800 kilomètres, mais il s'est égaré dans le brouillard.

L'aviateur n'a pas été inquiété Lille, 24 mai. A propos de l'atterrissage près d'Avesnes d'un avion allemand, le chef du sous-secteur aérien du commissariat spécial de la Préfecture chargé de l'affaire a déclaré

« Il n'y avait pas lieu pour la police d'inquiéter l'aviateur car tous ses papiers étaient en règle. Il a été établi qu'il était de bonne foi et qu'il s'était tout simplement trompé de route. C'est une jeune pilote qui préparait son brevet. »

L'AFF AIRE DORGÈRES

Une nouvelle inculpation

Rouen, 24 mai. Une nouvelle incuU pation a été prononcée dans l'affaire Dorgères, c'est celle de M Jean Chalony. cultivateur, maire, et président du Syndicat agricole de Pleuven (Finistère). M. Chalony aura à répondre de tentative d'organisation du refus collectif de payer l'impôt et de tentative d'organisation du retrait des fonde des caisses de l'Etat.

L'OUVERTURE DES POSTES LE DIMANCHE

On nous communique

La Ligue Soeiale d'Acheteurs a récemment dénoncé comme anti-sociale. inopportune et rétrograde, une mesure prise par le Ministère des Poster l'ouverture des bureaux dans les villes de plus de 50.000 habitants le dimanche toute la journée de 8 à 19 heures. Elle engageait le public, pour qui ladite mesure était prise, à ne pas en profiteur. à conserver des habitudes prises depuis longtemps, en réservant pour les jours de la semaine ses opérations postales.

On peut déjà se faire une idée des résultats de l'expérience. La grande poste de Dijon a été ouverte le 14 avril, le 21 et le 22, dimanche et lundi de Pâques, et le 28. Les guichets étaient ouverts pour toutes opérations, même pour le service des pensions, qui est suspendu à la Trésorerie même, l'après-midi du samedi. L'abstention du public a été presque totale.

Dans certaines villes, les municipelités ont protesté contre la décision ministérielle. On a répondu que c'était une expérience, qu'elle serait rapportée si le public ne répondait pas.

Aussi la Ligue Sociale d'Acheteurt demande-t-elle au public, très instamment, de conserver ses habitudes et de ne pas se servir d'une mesure qui est une atteinte à la loi si bienfaisante du repos hebdomadaire, atteinte qui pourrait se généraliser.

On a pu se passer de la poste le dimanche; on peut s'en passer. Que l'on continue et que les postiers puissent tous jouir de leur dimanche comme par le passé.

A Paris, malheureusement, dans certains quartiers le public a afflué dans les bureaux ouverts le dimanche. Un eflort pour l'en détourner s'impose plus persuasif que jamais.

La Ligue Sociale d'Acheteurs aimerait savoir si dans d'autres villes, la public s'est abstenu comme à Dijon. Elle serait heureuse, s'il y a lieu, de proposer en exemple l'attitude des habitants de ces villes.

La liberté de la presse

PARis, 24 mai. Le Comité général des Associations de la Presse Française s'est réuni exceptionnellement aux fins d'examen du vote du Sénat modifiant l'article 27 de la loi sur la presse.

Considérant que cette modification entraînerait la correctionnalisation de la plupart des délits de presse, le Comité a protesté à l'unanimité contre cette modiflcation. Il a réclamé le maintien du texte actuel qui renvoie devant le jury tous les délits stipulée

a i arucie 21 et a insiste pour que, selon une tradition constante, dans tous les cas où il serait question d'ap.porter une modification quelconque à la loi sur la presse, des représentants du Comité général des Associations de la Presse soient entendus par le» commissions parlementaires.

UN MINEUR PÉRIT

DANS LES FLAMMES Varsovie, 24 mai. Un incendie a éclaté dans une mine de Kattowitz où travatllalent une soixantaine d'ou·vriers. L'un d'eux a péri dans lee flammes.

NOS EXPORTATIONS DE BLÉ EN ANGLETERRE

LoitoiiBs, 24 mai. La Conférence du Blé a accepte la légère augmentation d'exportations damandée nar la Fnactv-

Au Congrès de l'Ep8rgue le minisire des Finances condamne une f ois de plus la dévaluation

ET IL SOUHAITE LE RETOUR A LA STABILISATION

MONÉTAIRE

Paris, 24 mai. M. Germain-Martin, ministre des Finances, a prononcé à l'issue du banquet de clôture du congrès international des Caisses d'Epargne un discours financier.

Le ministre des Finances souligne ensuite que, seul, un déséquilibre bud- gétaire prolongé met en danger la puissance que constitue l'épargne. « Ne sont-ce pas là. dit-il, les prati- ques des gouvernements aux prises avec des difficultés financières, conséquence d'un désiquilibre budgétaire prolongé, qui ont crée la plus grave menace pour les Caisses d'Epargne ? Vos rapporteurs nous démontrent, statistiques en mains, que les masses tiennent moins à un intérêt élevé servi à leurs capitaux qu'à la sécurité, à la liquidité de .eur épargne. Or, les pratiques de dévaluation monétaire ont répandu une crainte d'appauvrissement qui crée un danger pour la défense de la valeur des sommes confiées à votre sage gestion.

« Certes, il est peu agréable d'inviter la nation à une politique de sévérité qui limite la participation de certains citoyens aux ressources budgetaires. Mais le bon sens est d'accord avec la technicité financière pour imposter la conclusion, tirée des exemples étrangers, que toute expérience monétaire faite alors que l'équilibre financier n'est pas réalisé ne peut avoir qu'un effet d'atténuation momentanée de difficultés qui, par la suite, revien-

nent avec des caractères plus graves. c Enfin, Messieurs, vous souhaitez et nous souhaitons avec vous un prompt retour à la stabilisation des monnaies. Vous y voyez le gage de l'exécution honnête des engagements du débiteur à l'égard de l'emprunteur. Vous vous élevez contre les pratiques qui. par la diminution du poids d'or contenu dans les monnaies, permettent aux emprunteurs de toujours se libérer en une monnaie dépréciée par rapport à celle qui a été remise par l'épargnant. Les congressistes

de l'Epargne

reçus à l'Hôtel de Ville de Paris

Paris, 24 mai. La Municipalité parisienne a reçu cet après-midi, à l'Hôtel de Ville, les membres du Congrès international de l'Epargne. Ils ont été salués par M. Georges Contenot, président du Conseil municipal.

M. Lebert, sénateur, président de la Conférence générale des Caisses d'Epargne de France, et M. Join-Lambert. député, président du comité d'organisation du Congrès, assistaient à. la réception.

Une sage précaution Ayez toujours dans votre sac de voyage un flacon d'Eau de mélisse des Carmes c Boyer », exquis réconfortant.

Quelques gouttes dans de 1 eau fraîche ou sur du sucre dès que vous en sentirez le besoin.

Bon voyage!

Goering est parti

en avion. pour un voyage de noces, dit-on

Berlin, 24 mai. Le président du Conseil de Prusse, général Gœring et sa femme sont partis, ce matin, en avion, pour effectuer leur voyage de noces dans les pays balkaniques. Le but office! de ce déplacement est la ville de Raguse en Dalmatie, mais on sait que le général fera en réalité un voyage circulaire qui le conduira d'abord à Budapest, puis à Belgrade et peut-être à Athènes. Le fait que le général Gœring est accompagné d'un certain nombre de personnalités et d'experts pour les questions d'aviation, parait indiquer qu'il s'agit non seule- ment d'un voyage d'agrément mais AIDEZ VOTRE FOIE

A EPURER VOTRE SANG

Par son rôle anti-toxique, votre foie détruit les poisons du sang. Mais il se fatigue, et il peut en résulter des troubles graves, tels que diabète, urémie, hydropisie, ictère, etc., etc.»

Pour éviter ces dangereuses complications un bon dépuratif s'impose. La Pursanguine à base de sucs de plantes et d'extrait total d'artichaut au chlorure de magnésium est le régulateur idéal des fonctions hépatiques. On prépare soi-même ce toni-dépuratif en en versant un flacon dans un litre de vin (un verre à Bordeaux à chaque repas). Tartes Phcies, le flacon 6,95, ou Bouchot. Phieii à Cavignac (Gironde). L'AFFAIRE

DES FAUX MANDATS Trois nouvelles arrestations

MARSEnx^, 24 mai. Ce matin on a arrêté à Marseille trois nouveaux membres de la bande d'escrocs aux faux mandats. Ce sont Girard, Corradi et Santini. La moitié de la bande se trouve ainsi entre les mains de la Justice Six arrestations avaient déjà du opérées par 1» gendarmerie

PARIS, 25 mai, 3 heures du matin.

POURRA-TON RÉSOUDRE LE CONFLIT

ITALO-ABYSSIN ?

M. Laval rentre à Paris

GENÈVE, 24 mai. La négociation autour de l'affaire italo-abyssine, dont l'évolution justifiait ce matin l'espoir des négociateurs, s'est heurtée cet après-midi aux difficultés de la rédaction. M. Pierre Laval, qw au milieu de la journée, dans l'espoir d'un rapide règlement, avait décidé d'ajourner son départ à samedi, a pris, cet aprèsmidi, la résolution de partir dès ce soir pour Paris, à moins d'une nouvelle et favorable évolution de la négociation.

Les avions italiens ont-ils

déjà effectué des bombardements? LONDRES, 24 mai. On mande d'Addis-Abeba au Datly Telegraph que la mission militaire belge en cette ville a soumis au gouvernement un rapport et une série de photographies concernant certaines opérations de bombardement effectuées par les avions militaires italiens. Des témoignages documentaires appuient l'assertion selon laquelle huit bombes ont été lancées sept à Gerlogubi et une à Ado. Ces deux centres sont incontestablement en territoire éthiopien. En outre, on a retrouvé trois bombes qui n'ont pas explosé. Tous ces projectiles sont tombés dans la campagne et n'ont pas fait de victimes.

Des contre-propositions italiennes LONDRES, 24 mai On mande de Genève à Reuier

Les trois points auxquels M. Mussolini ferait objection dans la solution proposée au conflit italo-abyssin seraient les suivants 1° la référence à l'ensemble de l'article 5 du traité italo-abyssin de 1928 qui prévoit l'arbitrage et en particulier le non recours à la force 2- la fixation d'une limite de temps pour la procédure de conciliation 3° la fixation d'une autre réunion du Conseil si cette procédure n'aboutit pas dans le temps donne. Le Gouvernement italien a soumis des contre-propositions à ces trois propositions qu'il considère comme inadéquates. Mais on déclare de source autorisée que le Gouvernement britannique ne pourra adhérer à rien ue moins que l'acceptation de ces trois points regardés comme un minimum. MORT DU GÉNÉRAL BELGE COLLYNS

Ce fut lui qui livra le premier combat contre les Allemands LIÈGE, 24 mai. On annonce la mart à Lièg2. du major généra Charles Collyns, qui était une des grandes figures de l'armée belge. Il était âgé de 70 ans.

En août IP14. le lieutenant-général Collyns commondait comme major un bataillon du 12- Régiment de ligne qui soutint, d£"s la nuit du 4 au 5 août et avec saccès, le premier engagement c :c le 09* Régiment de Grenadiers Mecklembourgcois.

UNE HEUREUSE INITIATIVE Les f emmes de Dax vont voter et élire des conseillères municipales

Dax, 24 mai. M. Milliès Lacroix, maire de Dax, sénateur des Landes, a pris un arrêté aux termes duquel le corps électoral féminin dacquois sera appelé à désigner le 23 juin prochain, au scrutin de liste, six conseillières municipales adjointes qui seront chargées de ccccr-iBr la municipalité dans l'application des lois d'assistance et d'hygiène sociale, la protection de l'enfance et l'éducation de la jeunesse. Toutes les femmes âgées d'au moins 21 ans. domiciliées dans la ville depuls six mois, seront inscrites sur les listes électorales. Pour être éligibles, les candidates devront être âgées de 25 ans et remplir les conditions exigées pour les conseillers municipaux. Une carte électorale sera délivrée à chaque électrice.

AU CONGRÈS DES SYNDICATS PROFESSIONNELS DES P. T. T. Lille 24 mai. Le Congrès national des syndicats professionnels des P.T.T. a entendu hier une étude particulièrement intéressante de M. Louis Blanckaprt professeur à la Faculté libre de Droit de Lille, sur la constitution et l'objet de la corporation.. Quant aux nouvelles congressistes, elles ont étudié la responsabilité et la nécessité d'entrer dans les groupements corporatifs.

L'après-midi a été consacrée à l'étude du statut des fonctionnaires et à celle du thème suivant droits de citoyen des fonctionnaires. Le rapporteur conclut que. mis à part les fonctionnaires de la puissance publique, préfets, ambassadeurs, etc. les autres fonctionnaires ont le droit d'exprimer librement leur opinion soit philosophique, soit politique.

Imparfaitement péri, M. Flaiidin n'assistera pas à la rentrée des Chambres Et c'est M. Germain-Martin qui déposera le projet

de pouvoirs spéciaux

PARIS, 24 mai. Bien que jugé satisfaisant par !es médecin, l'état de santé de M. Flandin ne lui permettra pas d'assister à la séance de mardi prochain à la Chambre.

Il a donc été décidé entre le président du conseil, MM. Herriot et Germain-lvlartin, que ce serait ce dernier qui déposerait sur le bureau de la Chambre le projet de demande de pouvoirs spéciaux. Le ministre des Finances fera ensuite un exposé complet de la situation financière. Après quoi, le projet sera renvoyé devant la commission des Finances qui l'examinera après avoir entendu des précisions du ministre des Finances.

On pense que cet examen durera plusieurs jours et que, par conséquent, le débat sur le fond ne pourra s'engager vendredi.

Un curieux procès devant le tribunal de Bordeaux L'encaisseur mécontent

brûla-t-il dans son jardin

450 billets de mille francs ? Bordeaux, 24 mai. Une affaire des plus curieuses et sans doute unique dans ies annales judiciaires est évoquée aujourd'hui devant le Tribunal de Bordeaux. Jérôme Herreyre, âgé de 38 ans, agent d'affaires à Langon (Gironde), était chargé depuis quelques années d'opérer des encaissements pour le compte d'un certain nombre de banques de la région du bassin d'Arcachon. Il encaissait ainsi des sommes considérables.

Dans le cours de l'année 1934, Herreyre était entré en conflit avec quelques-unes des banques pour lesquelles il travaillait, ces dernières ayant voulu lui retirer une partie du secteur qui lui avait été primitivement attribué. Il se refusa alors à diverses reprises, malgré des demandes pressantes, à restituer aux dites banques le montant des encaissements par lm effectués

Je suis prêt, déclarait-il, à m'acquitter envers vous, mais à condition qu'un contrat en bonne et due forme soit passé entre nous qui me redonne toute la région qui originairement m'était accordée. »

Mis en demeure de représenter les fonds, Herreyre prétendit avoir brûlé dans son jardin 450 billets de mille francs qu'il détenait pour le compte des banques Effectivement, lors de son

arrestation, en novembre 1934, on découvrit dans une cour derrière sa maison un tas de cendres sur lesquelles des prélèvements furent opérés à la demande même de l'encaisseur. L'expert chimiste n'a malheureusement pas retrouvé trace des billets de banque dans les cendres qu'il analysa.

Herreyre n'en persiste pas moins à affirmer qu'il a brûlé intégralement le montant de la somme détournée et ce pour se venger. Un expert mental est éealement intervenu il a révélé l'entière responsabilité de l'inculpé. Par ailleurs, ce dernier, qui est conseiller municipal, jouissait de l'estime générale dans sa commune.

Le verdict

Sur verdict affirmatif, Herreyre a éte condamné à deux ans de prison, 1.000 francs d'amende, la restitution d'une somme de 65.000 francs à l'un des établissements de crédit lésés, et 38.000 francs à un autre avec non imputation de la prévention dans la durée de la peine.

Le pavillon incendié

du Faubourg-Saint-Honoré était bien

une officine de stupéfiants On retrouve l'un des individus qui avaient pris la fuite

PAh. 24 mal. L'enquête au sujet du mystérieux incendie qui s'est déclaré. comme on le sait, mardi dernier, 220, rue du Faubourg St-Honoré, a donné un résultat. Deux hommes qui se trouvaient dans le pavillon au moment du sinistre et qui avaient disparu étaient l'objet d'actives recherches on a réussi à établir leur identité et à mettre la main sur l'un d'eux Isaac Annavy, 35 ans, sujet bulgare, de profession indéflnie Blessé au cours de l'incendie, il s'était fait conduire en taxi dans une clinique de Neuilly au les inspecteurs l'ont découvert c-> matin, Il a été transporté aussitôt au nouvel hôpital Beaujon où il est gardé à vue par deux policiers sont état est très gra"e.

Le deuxième ini vldu qui a été blessé peu grièvement n'est autre que le frère d'Isaac Annavy Benjamin, âgé de 28 ans. né également en Bulgarie. Son signalement a été transmis à tous les postes frontière et ports d'enbarquement.

Il est certain maintenant que le pavillon avait été converti en une fabrique de stupéfiants notamment de cocaïne et d'héroïne

EN FLANANT A BORD DE LA « NORMANDIE » Le HAvRE, 24 mal. (De notre envoyé spécial). Disons tout de suite l'agréablr surprise que nous a causé la rencontre, dans une des rues de la ville » Normandoe, de M. l'inspecteur principal Le Gall, de MM. les inspecteurs Le Marrec, Saloux et Cunat, tous quatre de la brigade de Rennes. Depuis quelques mcis, et en compagnie de M Jamet, détective privé de la Compagnie Générale Transatlantique, ces policiers assurent le service de surveillance du super-paquebot et c'est la une nouvelle marque d'une confiance bien placée.

Et, maintenant, place au géant Les vers célèbres de l'Invitation au Vopnge, de Baudelaire, me reviennent à l'esprit dès le moment où je com- mence à découvrir cette merveille que renferment les flancs de ce paquebot Ici tout n'est qu'ordre et beauté. Luxe, calme et volupte.

Et j'ajouterai, en déformant un peu la fameuse phrase dans laquelle Chateaubriand louait les fastes de 'Versailles

« Celui qui n'a pas vu la Normandie n'a rien vu et ne connaît pas la douceur de vivre. »

Un décor de palais

des Mille et une Nuits

Voici d'abord cette salle à manger des premières classes, dans laquelle a été servi le déjeuner de la Presse dont je vous parlais plus haut. Elle n'a pas moins de 85 mètres de long 1 Ses parois sont constitués par des panneaux de verre moulé du plus heureux effet. S'ouvrant dans ses parois, des portes en bronze donnent accès à huit salles à manger particulières. Les parties extrêmes de la salle principale sont ornées de quatre bas-reliefs en staff doré dont les motifs disent éloquement les ressources inépuisables de notre belle province la Normandie. Le plafond est également en staff doré. 38 appliques lumineuses répandent sur l'ensemble une lumière douce. En quittant la salle à manger nous franchissons une porte monumentale ornée de médaillons aux armes des principales villes normandes, et nous voici dans le grand hall dont les parois sont revêtus d'onyx rehaussé de ferronneries en cuivre.

Le fond en est constitué par un Immense panneau en émail représen,tant un chevalier normand.

Et puis, c'est le grand salon des premières, qui reçoit directement la lumière du jour par d'énormes baies vitrées. Ses membles sont garnis de tapisseries du goût le plus sur. A droite, se trouve une bibliothèque et un salon d'écriture à gauche, un salon de dames.

Le fumoir, où l'on accède ensuite, est entièrement revêtu de plaques en laque de Chine. Il est éclairé par de grandes fenêtres qui donnent sur le pont-promenade.

Descendons. Et voici la piscine qui constitue une des curiosités de la Normandie. Elle est longue de 25 mètres et large de 6 mètres. Ses parois et son sol sont en grés émaillé blanc. Une frise, sortant des Manufactures de Sèvres, court tout au long des parois. Il serait trop long de vous décrire la formidable machinerie qui emplit les locaux inférieurs de la Normandie. Elle développera une puissance de 160.000 C. V. qui se traduira par une vitesse pouvant atteindre 32 noeuds près de 60 kilomètres à l'heure.

Montons maintenant tout en haut, à l'avant du navire, pour admirer ce chef-d'œuvre qu'est le jardin d'hiver. Orné de plantes et de fleurs natu1 l'elles, il renferme des parterres et des serres qui rappellent la riante frai-:cheur de la région normande au printemps.

Au centre sont deux volières surmontant des vasques de bronr.e. Audessus de tout cela s'étend un vaste pont entièrement dégagé et qui se prête surtout aux jeux en plein air. Vers l'arrière, nous trouvons les salles à manger, les fumoirs, les salons

des touristes de 3e classe. Tous ces locaux spacieux et richement décorés ont fort belle allure et dénotent un réel souci de confort et d'agrément. Tant de merveilles réunies J'aurais voulu vous parler encore des 433 cabines de lr classe, toutes différentes et c'est là une nouveuté des appartements de luxe et de demi-luxe; du théàtre; du cinéma; des installations de l'état-major et de l'équipage; des locaux tc^rvés à la T. S. F. et de l'équipement Ju navire. Mais devant tant de luxe et de confort amassés, on est impuissant et désarmé. Les mots manquent et l'on court le risque de rester toujours audessous de la vérité.

Tout ce que l'on peut concevoir, la Normandie le domine; la Normandie luxueuse, la Normandie rapide, l'unique Normandie, jamais égalée, symbole vivant, symbole en voyage si l'on peut dire, de la France, de son génie et de sa grandeur.

Jean TROGOFF

UNE EXPLOSION A L'ARSENAL DE TARBES

TARBES, 24 mai. Une explosion due croit-on au fulminate de mercure s'est produite ce matin t 9 h. 30 à l'arsenal de Tarbes. Un contremaitre, M. Meunier a été grièvement blessé. Plusieurs ouvriers auraient été également bles-

Et votre foie?

Si votre foie vous empêche de bien digérer et trouble vos fonctions intestinales, réveillez-le doucement avec une tasse de Thé des Familles. C'ea un mélange de plantes remarquable et qui a déjà soulagé des milliers de gens. Sa formule est contrôlée et votre pharmacien le vend 6 francs la grande boite. D'un goût agréable, c'est la tisane de tous les soirs pour les gens nerveux, fatigués et dont les fonctions digestives et intestinales laissent a désirer. Le Thé des Familles épurera votre sang et vous fera bien dormir la nuit.

UNE MOTO MONTÉE PAR DEUX PRÊTRES HEURTE UN AUTOBUS L'un des ecclésiastiques est tué, l'autre est dans un état désespéré

GRENOBLE, 24 mai. Une motocyclette montée par deux prêtres, arrivant aux portes de Grenoble, ne put ni s'arrêter en raison du sol humide, ni éviter un autobus à l'arrêt. Une collision extrêmement violente s'en est suivie.

Le pilote, l'abbé Cayrel, 48 ans, professeur à l'école libre de RondeauMontfleur, fut tué sur le coup. Ancien lieutenan. du 142' d'infanterie, l'abbé Cayrel otait chevalier de la Légion d'1-onneur et titulaire de la croix de Son compagnon, l'abbé Thivollier. professeur dans le même établissement est dans un état désespéré.

La grève des mineurs belges BRUXELLES, 24 mai. Devant l'agitation qui sévit dans les bassins miniers, la centrale des mineurs du « pays noir », réunie à Oharleroi, a décidé d'attendre le résultat des pourparlers entre délégués et représentants patronaux. On espère que, samedi après-midi, des concessions seront accordées aux mineurs, sans quoi le mouvement risquerait de prendre un caractère sérieux.

Des incidents de ce genre risqueront de se reproduire d'ailleurs chaque fois que, par suite de la dévaluation, il y aura une hausse du prix de l'index reflétant lui-même le prix de la vie.

LES PRÉSIDENTS DE CHAMBRES DES MÉTIERS TIENNENT LEUR ASSEMBLÉE GÉNÉRALE A MONTPELLIER

Mohtpellier, 24 mal. Les présidents des Chambres des Métiers de France tiennent, à Montpellier, leur deuxième assemblée générale. La journée d'aujourd'hui fut occupée par deux séances, l'assemblée discuta et adopta des vœux relatifs au rég'me fiscal de l'artisanat, aux tribunaux de métiers, aux accords professionrels, aux allocations familiales, à la réglementation du régime forestier, à la réforme de l'Etat, aux congés payés aux salariés, au décrets-lois et à la réforme du régime de l'expertise.

MORT D'UN MÉDECIN VICTPME DU DEVOIR TOULOUSE, 24 mai. Le docteur Jean-©ernard Beig a succombé, hier soir, dans za clinique. allées CharlesDefitte, à une infection généralisée contractée au cours d'une opération chirurgicale.

II y a quelques semaines, le professeur Martin avait été emporte a la suite d'un accident opératoire semblable.

Le docteur Jean-Bernard Beig qui était chirurgien-chef des hôpitaux, était le fils de l'ancien procureur général près la Cour de Pau. Il était àge de 41 aria.

Un Spéciarste des Maladies d'Estomac recommande. _.la Formule Macléan découverte Il y a trois ans et employée dans les hôpitaux comme étant le meilleur remède pour tous les troubles gastriques et même les ulcères de l'estomac et du duodénum.

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CONDAMNÉ POUR INSULTES A M. CHÉRON

Paris, 24 mai. M. Joseph Lama.zou, frère de l'ancien député des Basses-Pyrénées, était traduit devant la 14' chambre pour outrages au garde des Sceaux et menaces de mort. Le l»r septembre 1934, il avait adressé de Lisieux à M. Chéron, alors garde des Sceaux, une lettre très brève à la vérité, mais qui émut M. Chéron. Il avait joint à sa lettre un carton de cible percé en son centre de trois balles de pistolet de stand. Avec ce carton, se trouvait un petit papier contenant ces mots « A bon entendeur, salut D

Joseph Lamazou a expliqué qu'il n'avait eu aucune méchante intention contre M. Chéron, mais qu'il avait éprouvé un desappointement profond en voyant que l'enquête sur la vie du conseiller Prince avait été confiée a la police il visait ainsi le rapport de M. Guillaume.

Les explications du prévenu ont montré sans peine au tribunal que certainement l'expression avait dépassé la pensée et que, en réalité, il fallait envisager l'affaire sous un jour plutôt ironique. C'est ainsi que le tribunal écartant la prévention de menace a mort a condamné I^rrazou seulement pour outrages à magistrat. n lui a infligé une peine de quinze jours d'cmprisonnement, mais avec sursis.

Le Congrès des postiers PARIS, 24 mal. Réuni ce matin à l'annexe de la Bourse du Travail. le Conseil national de la Fédération Postale Confédérée a entendu le compte rendu de la délégation quelle avait envoyée la veille auprès du ministre des P. T. T. Après exposé de l'entrevue mmistérielle, le secrétaire fédéral a présenté une motion rappelant la reconnaissance de droits. de principes et de règles administrative» destinées à mettre un terme à l'arbitraire et au favoritisme. Cette motion donne mandat à la commission executive fédérale d'étudier tous les moyens susceptibles de les combattre. Elle a éte votée à l'unanimité, moins 4 voix des délégués qui ce sont monfés partisans es la rupture tmmé- diate. Puis un grand débat s'est engagé sur l'unité /cale.

Les agent* dos P.T.T.

PARIS, 24 mal. Le Conseil national des agents des P. T. T. a poursuivi ses travaux aujourd'hui. La discussion sur les méthodes de recrutement des surnuméraires et sur d'autres questions intéressant particulièrement leur categorie est terminée.

Le Conseil national a pris fin après un large débat sur ies méthodes 4* propagande.

L'aviso « Ailette » a rapatrié des pêcheurs bretons malades ou blessés

Après avoir exercé pendant plusieurs semaines la surveillance de la pèche du côté de l'Islande, l'aviso Ailette. commandé par le capitaine de frégate Du Tour, est rentré a Cherbourg jeudi soir, vers 21 heures.

Une fois de plus l'aviso a été d'un précieux secours pour les pêcheurs puisque dix d'entr'eux, malades ou blessés, ont trouvé a bord du navire des soins dévoués et ont pu se faire rapatrier en France.

tes dix pécheurs, qui étaient tous en état de marcher, ont été débarques hier matin et conduits à l'Inscription Maritime où ils ont été reçus par M l'administrateur Letourmy, qui leur a fait distribuer des frais de rapatriement. Tous ont quitté Cherbourg nier matin à destination de leurs quartiers respectifs.

Voici les noms de ces pécheurs Le novice Marcel Rogard, embarqué sur le Duguay-Trouin, du quartier de Tréguier Auguste Nicol. appartenant au même navire, du quartier de Paimpol Augustin Botrel. embarque sur le Terreneuve, du quartier de SaintMalo Ernest Rault, embarqué sur le Cap-Faguet, du quartier de St-Malo Alexandre Bozec, embarqué sur le Glycine, du quartier de Paimpol Louis Millois, embarqué sur le Rigoletto, du quartier de Graveline Charles Po- pieul. embarqué sur la Manon, du quar- tier de Graveline Raymond Pitres. embarqué sur le Pascal, du même quartier Elie Panel, embarque sur L'Heureux, du quartier de Fécamp Armand Garnier, embarqué sur le Président-Houduce, du quartier de Fécamp.

Le dernier surtout est sérieusement atteint. En manœuvrant un treuil, le malheureux eut le bras brisé en trois endroits. Il faudra probablement lui couper le membre atteint.

Les autres sont atteints de blessures légères ou d'affections que de bons soins et du repos guériront rapidement. Tous rendent hommage et reconnaissance aux officiers et à l'équipage de l'Ailette, en particulier au médecin de première classe Cras, qui. bien secondé par les infirmiers du bord, les soigna avec beaucoup de dévouement et eut pour eux mille attentions délicates.

L'aviso Ailette ne va pas séjourner longtemps dans notre port, car sa tâche n'est pas encore terminée. Après l'inspection générale que passera le vice-amiral préfet maritime, c'est-àdire le 7 juin, le navire appareillera pour une mission qui le conduira cette fois dans la mer du Nord, vers les pays scandinaves et vers l'Allemagne. HOTELIERS CAFETIERS, tout à gagner rien à perdre en adres. vos commandes à AT J. CALATAYUD v£pV/££ en gros La Roche-sur-yon. Tél. 218 Les Sables-d'Olonne. Tél. 213

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Nous apprenons avec plaisir les fiançailles de M. Jean Sauvée, lieutenant au long-cours, enseigne de vaisseau de réserve, rédacteur à l'Ouest-Eclair, attaché à la rédaction de Lorient, avec Mlle Armelle Le Gal, cadette des enfants de notre excellent correspondant de Lorient, notre bon ami M Le GaL A cette occasion, I. Le Gai avait réuni ses confrères de la presse lorientaise en un vin d'honneur où des vœux furent échangés.

L'OuesL-Eclair présente aux jeunes fiancés ainsi qu'à leur, parents, à Mme et à M. Le Gai en particulier, ses bien vives féli-itations.

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Mort de R*. Moreau, doyen de la Faculté des Sciences de Rennes Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. Moreau, doyen de la Faculté des Sciences de Rennes. L'Ouest-Eclair présente à la famille du défunt ses plus profondes condoléances

LE IVe CONGRÈS NATIONAL DES SOUS-OFFICIERS

DE RÉSERVE SE TIENDRA AU MANS LES 7, 8, 9 et 10 JUIN Suivant la décision prise l'an passé au Congrès de Toulon, c'est au Mans que se tiendra cette annee le IV' Congrès des sous-ofriciers de réserve, les 7 8, 9 et 10 juin 1935.

Voici le programme de cette importante manifestation qui se déroulera sous le patronage de M. le Président de la République. de M le Ministre de la Guerre et des Maréchaux de France sous la présidence de M le Général Niessel.

Vendredi 7 juin. Réception des premiers congressistes a partir de 16 heures au Petit Vatel ». place de la République 20 h. 30. concert militaire en plein air (Quinconce des Jacobins).

Samedi 8 juin. Le matin, séance militaire en plein air (Reconstitution de phases de la Bataille du Mans). Conférence en salle avec projection avant le départ 12 h. 30. retour au Mans et déjeuner libre. (Les dames ne suivant pas la séance militaire, une visite du Vieux Mans est organisée a leur intention, sous la conduite de M. Paul Cordonnier-Détrie, archéologue distingué) 16 heures, Congrès. Présentation des voeux, etc. 18 heures, réception par la Municipalité du Mans, 19 h.30. diner libre pour l<*s congressistes. (Diner offert par le Comité d'organisation du Congrès aux membres du Conseil Fédéral) 21 h. 30. soirée artistique et bal.

Dimanche 9 juin. 8 heures, services religieux des différents cultes 10 heures, rassemblement et défilé aux monuments de 1914 et 1870 11 h. 45, réception des autorités par la Chambre de Commerce 12 h. 30, grand banquet officiel après-midi et diner libres. Lundi 10 juin. Excursion par cars Le Mans. Les Alpes Mancelles, Bagnoles-de-l'Orne, Alençon, Le Mans Idé·part vers 8 heures du Mans, déjeuner à Alençon).

(Caroussel vers 15 heures, avec le concours des officiers et sous-officiers du X" Chasseurs) et retour au Mans vers 18 ou 19 heures.

Nous insistons tout particulièrement auprès de nos camarades pour qu'ils assistent nombreux à la journée du dimanche qui affirmera une fois de plus la vitalité de notre Fédération. Les adhésions et les participations au banquet devront parvenir avant le 30 mai, dernier délai, au siège de l'Amicale du Mans. 27, place de la République. Le Mans.

Aujourd'hui, 25 mai Saint Urbain Le soleil se lève à 5 h. et se couche a 20 h. 35.

La lune se lève il. 1 h. 26 et se couene 12 h. 28.

Nouvelle lune le 1- juin il. 8 h. 62. Pleine lune le 16 juin & 21 h. 30. Température maxima du 23 mat. Perpignan 22° Tours, Dijon 21-; Paris (Mont8ourisl, Marseille (Marignane) 20°; Avord. Nantes. Strasbourg, Antibes 19°; Rennes, Toulouse, Belfort, Lyon, Reims 18°; Royan (La Coubrel, Bordeaux. Nancy 17°; Clermont-Ferrand, Pau (ville) 16°' Valenciennes, Le Havre, Biarritz 15°; Brest 14°; Calais (St-lnglevert) 13°; Bnànçon 12*.

Température mtntma du 24 mat. Perpignan. Antibes 14°; Nancy. Marseille (Marignane). Paris (Montsouris) 13°; Tours, Avord, Royan (La Coubrel. Lyon. Dijon. Reims 12"; Valenciennes. Bordeaux. Biarritz. Clermont-Ferrand, Belfort 11°; Le Havre, Rennes. Toulouse, Strasbourg 10»; Calais (St-Inglevert). Brest, Nantes 9° Briançon 6v

Evolution de ta situation. Un courant de perturbations circule sur l'Océan glacial, le long ae la face Nord de la zone de hautes pressions ci-dessus et n'intéresse pas la France. Un deuxième courant contourne par l'Est le minimum de la Sardaigne et circule de la Tunisie au Midi de la France.

Une hausse qui couvrait ce matin il. 7 heurea l'Europe centrale s'étendra demain de la Pologne au Nord de la France avec maximum de +6 à +7 millibars sur le Nord de l'Allemagne. Une baisse qui Intéresse la Sicile couvrira demain le Nord de l'Italie, la Suisse et le Sud-Est de ta France (–5 a –6 millibars).

Le système nuageux qui affecte actuellement presque toute la France va se désagréger lentement sous l'action de la hausse ci-dessus. Un autre système nuageux lié à la baisse de l'Italie se déplacera vers le Nord et le Nord-Ouest et envahira graduellement la moitié Sud de la France au cours de la nuit prochaine et de la journée de demain. Probabilités pour la journée du 45 mai Etat du ciel. Dans la moitié Nord très nuageux et brumeux avec éclairoes; dans le quart Sud-Est couvert avec pluies intermittentes; dans le quart Sud-Ouest très nuageux et brumeux se couvrant avec quelques pluies.

Vent». Dans la moitié Nord secteur Nord-Est faibles; dans le quart SudEst variables, faible» passant il. SudOuest modérés- dans le quart SudOuest variables faibles.

Température. dans grand changement.

M. H» are

iB.i o» ni n.

Cherbourg 131 54 14.3 61 Granvllle 12 4 107 Jb 0.39 112 Salnt-Malo 1166 97.5 0.31102 Saint-Brleuc .1146 90.b 0.21 95 Palmpoi 11.60 83 0.31 88 Brest 10 11 61 22 47 63 Lorient 9 59 40 22.37 42 Vanne» 12.8 40 0.46 42 Sables-d'Olonne. 964 41 22.60 43 La Rochelle 8 44 48 21.32 49 »M 43 a>40 M

CALVADOS

DANS UN ACCÈS DE JALOUSIE,

UN MARI BAFOUÉ BLESSE SA FEMME DE PLUSIEURS COUPS DE COUTEAU

Caeh, 24 mai (de notre rédaction). Le 7 février dernier. Francis Gouyé. 30 ans chauffeur, et sa femme née Marcelle Hennequin, 27 ans, décidèrent à la suite d'un certain différend de se séparer

La femme prétend aujourd'hui qu'elle était malheureuse avec son mari qui la frappait brutalement et ne voulait rien faire, se laissant nourrir.

De son côté, Gouyé se plaint de l'infidélité de sa femme.

A la suite de cette séparation, la femme vint habiter 243. rue St-Jean et continua son métier de serveuse, cependant que le mari occupait un logement route d'Ifs.

Depuis un certain temps Marcelle Hennequin avait fait la connaissance d'un industriel de Brest qui vient a Caen à intervalles assez rapprochés et se trouvait liée à lui par de vifs sentiments.

C'est d'ailleurs cette liaison qui l'empêcha de reprendre la vie commune avec son mari qu'elle continuait a voir de temps en temps et pour lequel, d'après ses propres aveux, elle gardait une certaine affection

Quoi qu'il en soit Gouye ne partageait pas les mêmes sentiments que sa femme à l'égard de son rival et aurait désiré depuis longtemps que celle qui portait son nom reprit une conduite normale.

Lors d'un refus qui lui fut apporté ces temps derniers, il aurait proféré des menaces à l'égard de sa femme et de son amant St tu ne veux pas revenir, àe te tuerai », lui dit-il Confiante en son pouvoir sur son mari, Marcelle Hennequin, malgré les conseils qui lui furent prodigués tendant à lui faire observer une élémentaire prudence, n'ajouta pas foi aux menaces et continua sa double vie, allant jusqu'à se promener avec son ami sur les lieux mêmes où était employé son mari

Ce qui devait se produire est arrivé et. dans la nuit, faisant irruption dans la chambre de sa femme alors que l'ami se sauvait par la fenêtre, Gouyé se jeta sur elle et la laboura de coups de couteau, la blessant sérieusement. Marcelle Hennequin, qui avait quitté son travail vers 20 heures, était allée en compagnie de son ami de Brest passer la soirée dans un cinéma du quartier Saint-Louis. Son mari s'y trouvait également et, lorsqu'après la représentation, elle quitta la salle de spectacle et se dirigea vers son logement de la rue St-Jean où elle entra avec son amant, Gouyé les avait suivi. En proie à une vive jalousie il se contint pendant un certain temps, mais

alors qu'il s'était éloigné déjà. tl revint brusquement et, montant au deuxième étage, il frappa brusquement à la porte, demandant à entrer. Il était à ce moment-là deux heures du matin environ. Dans la chambre il y eut un moment d'émoi. Marcelle Hennequin venait de reconnaître son mari.

Imposant silence à son amant, elle répondit qu'elle ne pouvait pas ouvrir et invita l'importun à revenir le lendemain matin. Cette réponse ne donna aucunement satisfaction au man qui riposta aussitôt en secouant la porte et en affirmant que si elle n'ouvalt pas immédiatement Il allait tout défoncer. Cela devenait sérieux. Marcelle Hennequin parlementa avec son mari pendant que l'occupant de la chambre s'habillait rapidement, puis enjambant la barre d'appui de la fenêtre, sautait prestement par la fenêtre sur le balcon de l'étage inférieur, puis il reprit l'escalier et la fuite.

Pendant ce temps-là, Marcelle Hennequin ouvrait enfin à son mari qui. un couteau grand ouvert à la main, se précipitait dans la pièce et, sans un mot, se Jetait sur elle, brandissant son arme.

Par un geste instinctif de défense, la femme avait levé les bras en l'air, pas assez vite cependant pour empêcher que le premier coup ne l'atteigne à la poitrine.

La parade servit pour les coups suivants qui portèrent à l'avant-bras et à la main gauche.

Voyant le sang qui s'échappait des blessures de sa femme, Gouyé ramassant son arme qui était tombée s'enfuit en courant, cependant que la blessée se réfugiait chez une amie habitant rue de Vaucelles, où le docteur Mabille, appelé, vint lui donner les premiers soins. La blessure la plus grave est celle de la poitrine.

Le pratricien craint qu la pointe de la lame ait atteint une côte, ce qui nécessiterait une opération.

Les autres blessures sont superficielles.

Alerté, M. Moser, commissaire de police du quartier Saint-Pierre, ouvrit aussitôt une enquête et confia à l'inspecteur Gauthier le soin de rechercher et d'appréhender. Gouyé. Celui-ci fut cueilli à son domicile. Il ne fit aucune difficulté pour reconnaître les faits, mettant son geste meurtrier sur le compte de la jalousie provoquée par l'attitude de sa femme. Celle-ci a refusé de porter plainte.

Après avoir été entendu par M. Moser. Gouyé a été déféré au parquet. Les magistrats l'ont remis en liberté provisoire.

VENDÉE.

UN LAITIER ÉCRASÉ PAR SON ATTELAGE Luçoh, 24 mai. (De notre correspondant.) M. Fournier père, âge de 57 ans. laitier, domicilié à L'Aiguillonsur-Mer. venait de quitter cette locarlité pour se rendre avec son chargement à la laiterie de Saint-Michel-enl'Herm.

Près de la ferme de la Grande-Côte, 11 tomba de son véhicule et l'une des roues lui écrasa la tête. La mort fut instantanée.

Le cheval, ayant continué sa route, ce n'est que quelques instants plus tard que le corps inanimé fut découvert sur la route. M. Fournier avait été victime d'un accident semblable il y a quelques mois. mais s'en était tiré avec des côtes fracturées.

Nous prions la famille d'agréer nos condoléances.

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MANCHE

UN CULTIVATEUR DE GOUVETS FAIT UNE GRAVE CHUTE DE CHEVAL

S/ubt-Lô, 24 mai (De notre correspondant).

M. Leeraete, au service de M. Potey. cultivateur à Gouvets, s'est fracturé plusieurs côtes en tombant de cheval. Le blessé a reçu les soins du docteur Lebrun, de Tess;\

A L'ECOLE DE PONTFARCY UN MAÇON TOMBE

D'UN ECHAFAUDAGE

ET SE BLESSE GRIÈVEMENT Saiht-IA 24 mai (De notre correspondont).

Alors qu'il travaillait à l'Ecole de Pontfarcy, M. Mézière, maçon à SaintVigor. est tombé d'un échafaudage et s'est blessé à la colonne vertébrale, assez sérieusement.

Il a reçu les soins du docteur Lebrun, de Tessy, qui a réservé son diagnostic. Le Sweepstake français Les billets du Sweepstake Français, organisé à l'occasion du Grand Prix de la Ville ne Paris, à courir à Longchamp Je Dimanche 30 Juin prochain, sont en vente à,

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Théâtre Apollo, 14 h. 30 et 20 h. 30 Poltche.

Cinéma Palace 14 h. 30 et 20 h. 30 Le Père Lampion Proiopue,

Cinéma Katorza, 14 h. 46 et 20 h. 45 Le voyage imprévu

Cinéma Decré, 14 h. 16 et 16 h. 30 Le Vair.queur.

Majestic Cinéma, 14 h. 45 et 20 h, 45 Madame Bovary Mon ami Tim. Royal Ciné, 14 h. 30 et 20 h. 30 Crioisière de plaisir.

Cinéma Jeanne-d'Arc, 20 h. 30 Nnock.

Cinéma Moderne, 20 h. 45 Champi- gnol malgré lui.

Eden Cinj'C-. 20 h. 45 La prison en folte.

Olymplc Cinéma, 20 h. 30 Silence., on tourne

Cinéma Olympla, 14 h. 45 et 20 h 45 N'aimer que toi Ce que femme rêve. Institut Polytechnique, 17 heures Conférence sur le travail du verre, par M. Vigreux.

Salle du Tourbillon, 20 heures Concert de la Doulonnaise.

Café de la Muse. 20 h. 30 Soirée artistique des t Troubadours J.

Rond-Point de Longchamp Fête de quartier. 21 heures Grand bal populaire.

Les COTES DE LA Loire

Tours. Le 23 74 le 24 89 le 25 66 le 26 64.

Saumur. Le 23 148; le 24 144; Ponts de Ce. Le 23 128; le 24 126:! le 25 120: le 26: 117. Montlean. Le 23 156 le 24 154 15 25 148: le 26: 146.

Ancenis. Le 23 163 le 24 159 le 25 156 le 26 152.

HEURES des MARÉES

Le 25 10 h. 14, 18 h. 46.

Tirants d'eau. Le 25 montée. 7 m. 30, 7 m. 50. Descente, 6 m. 40, 6 m. 60.

Pour déf endre le bon miel de France

SOCIÉTÉ D'APICULTURE

DE LA LOIRE -INFÉRIEURE Les membres de la Société d'Apiculture de la Loire-Inférieure, réunis en assemblée générale à la Mairie Je Nantes le 1. mars 1935

Considérant l'importance prise pa: les importations de miels, tant de nos colonies que de l'étranger

Considérant la qualité très défectueuse de certains de ces miels, produits dans des régions où la rénumération de la main-d'œuvre est infime, ce qui permet la venté de ces miels à des prix extrêmement bas qui ne peuvent satisfaire l'apiculteur français dont les charges sont beaucoup 'op élevées Considérant que par application de la loi du 30 avril 1932 complétée par le décret du 4 avril 1933, ces miels dotvent être vendus avec indication de la provenance, donnant ainsi une garantie à l'acheteur

Considérant que des contraventioni récentes dressées par le service des fraudes ont permis de poursuivre certains négociants peu scrupuleux, qui n'hésitent pas à vendre sous le nom de Miels de Bretagne des mélanges n'en contenant qu'une quantité parfois inférieure à 50

Emettent le voeu

Qu'une loi soit votée au plus tôt obligeant les importateurs et les négociants en miel à tenir un registre d'entrée et de sortie pour les miels importés.

Que ces registres soient contrôlés par les agents des Contributions Indi- rectes et ceux du Service des fraudes Ques des sanctions très sévères soient, prévues et appliquées contre les contrevenants à cette loi.

Décident que ce vœu sera transmis, au Comité du Miel, à la Fédération Nationale des Société d'Apiculture et aux Chambres d'Agriculture de la Région Bretonne et à la Presse.

Le Président Etienne Giraud, au Landreau (Loire-Inf.).

IL FRAPPE SA FEMME

A COUPS DE COUTEAU

Donatien Perrodeou, 26 ans. domicilié au village de la Rinière, en Bouguenais. a une triste réputation de violent et de paresseux: il vit, en effet, aux dépens de sa femme et de son père puisqu'il ne travaille jamais et non content de cette situation, les roue de coups.

C'est ainsi que dans la nuit de mardi à mercredi une scène particulièrement violente se produisit, à 2 heures du matin. Perrodeau pour une question insignifiante se mit dans une colère violente et s'en prit à sa femme âgée de 24 ans. Saisissant un couteau. il en frappa brutalement la malheureuse la blessant à la cuisse droite et au pied droit.

Les gendarmes de Pont-Rousseau furent avisés et se rendirent à la Rinière où Perrodeau fut « cueilli mercredi soir en rentrant à son domicile. Ce triste Individu a d'ailleurs déjà été condamré plusieurs fois en correctionnelle, pour coups envers les siens.

Il été conduit Jeudi matin au Parquet et écroué.

Un escroc au mariage eat arrêté à Carquefon Llre en Chronique d'Angers, sous le titre « Un véritable romtn d'aventure* ».

Concert spirituel au Temple 1 MM. Cellier et Tinayre Un prograntme vaste et varié em*t brassant plusieurs siècles Des œuvre»* de Pérotin, maître de chapelle à N.-D. de Paris, au XIh siècle de Gombert. (1495-1560) musicien flamand, élève de? Josquin de Heinrich Schu'tz, auteur} de madrigaux dramatiques (1625) –h» de Pachelbel (1653-1706) organiste 4* Nuremberg et précurseur de Bach -h» enfin de Bach lui-même et de ses tres successeurs Couperin et Mozart. Le tout confié au talent réputé de M., Alexandre Cellier, organiste du Temple de l'Etoile et à celui de M. Yvev Tinayre, ténor-solo des grands concerts. Ajoutez le concrours de MM. Jaudin et Gaubert dont l'éloge n'est plus à faire (refrain cronnu) et celui d'une excellente chorale formée par Mlles Jessing et Brelet. Voilà une superbe audition méritant la faveur de tous les vrais dilettantes.

Hélas les vrais dilettantes sont paresseux s'il en faut juger par leur mat.gre affluence, une demi-salle tout ait plus, évaluait un de nos confrères. Rectifions un demi-temple.

Que fallait-il donc pour attirer ces amateurs revenus de tout sans avoir beaucoup voyagé ? Il y avait les jolie» vanations sur l'Ofilu, de J. Dandrieu, avec leur registration colorée Z'Orga- num duplum, du vieux magtster Leoni.nus, un déchanteur contemporain des Croisades (déchanteur ne veut pas dire mauvais chanteur, bonnes gens, mats contre-pointiste.). li y avait ausst TAgniau Doux, pour vou seule, dit te prograrnme, du grand-père Pérotin. musicien du temps de Philippe-Auguste et la Virgo singularis, du franco-flamand Gombert. triomphe pour la voix pure et simple de M. Tinayre et le Recitativo in stylo oratorü. de Schûtz, et le choral-prelude. de Pachel.bel. et bien d'autres choses qui au- raient drè faire eounr tout Nantes, no.tamment l'improvisation sur un chant religieu.x où M. Alexandre Cellier paraphrasa le Psaume 33 avec une richesse d'imagination et une maestria techni* que incomparables un Motet de Palestnna, un Laudate de Mozart où se distinguèrent les chanteurs habilement groupés et entraînés par Miles Brelet et Jessing. Quoi eneore Le Chant d'action de grâces, d'André Hammerschmitt, qu'on pourrait appeler le For* geron harmonieux, à cause de son nom, et un délicieux Nau, en vieux français, d'un auteur inconnu. Tout cela méritait mieux qu'une demi-salle. Termirtons en félicitant à nouveau les excellents interprètes de ce beau concert spirituel.

Paul Ladmirauli.

Pèlerinage international

des Anciens combattants

à Rome

3-11 Septembre 1935

Sous la direction de M. l'abbé Bergey, Président de la Ligne nationale P. A. C. ?

3-11 SEPTEMBRE 1935

Départ de Nantes-Orléans Mardi 3 septembre à 12 h. 30.

Arrêt à Gênes le 4 septembre.

Arrivée à Rome le 4 septembre à 23 h. 30.

Séjour à Rome Congrès de la PalX: Cérémonies, visites et excursions 5, 0, 7, 8 septembre.

Départ de Rame Dimanche 8 sep* tembre à 20 h. 30. Arrêt à Rapallo. sur la Riviera itaV lienne 9 septembre.

Arrêt à Turin le 10 septembre.

Retour à Nantes le mercredi 11 sep« tembre à 12 heures.

Prix du voyage (tous frais compris) i 2» classe 815 fr.: 3t classe 6'/0 fr. Pour les Combattants mutilés V 75 2« classe 690 fr., 3e classe 585 fr.

Aux mêmes conditions, sont admises les dames mères, femmes, filles dafAnciens Combattants.

Un programme spécial leur ser. donné à Rome, durant le temps des séances, cérémonies ou manitestattora exclusivement réservées aux Combattants.

Pour les inscriptions et tous renseignements, s'adresser au Secrétariat de la P.A.C. Nantaise, 4. rue Lorette-dela-Refoulais, à Nantes.

Les inscriptions, pour être valables, devront être accompagnées du prtt correspondant à la classe choisie. Pour ces versements, utiliser l'adresse de chèque postal P.A.C. Nantaise, C. C. Nantes 230 68.

Dernier délai pour les inscriptions f^i 31 Juillet.

Bateaux de la Sèvre

Pont-Rousseau à Vertou. Départi de Pont-Rousseau 8 h., 10 h. 30,' 13 h. 30, 15 h. 30, 17 h. 30, 19 h. 30 départs de Vertou: 7 h, 9 h. 30, 12 h. 30, 14 h. 45, 17 h., 19 h

Vertou à Chdteau-Thtbaud. Départs de Vertou 8 h. 30, 11 h., 14 h. Départs de Château-Thibaud 9 h. t0, 12 ïl, 17 h. 30.

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SAINT-SIMILIEN. R. POUZET, 2, rue Jean-Jaurès.

L TAMPIER. 19, rue Crébillon. VILAZEL. 250, route de Rennes.

LISTE COMPLETE DES MAIRES DE

Aigrefeuille. Maire M. J. Cormier premier adjoint M. ChevalierLabarthe deuxième adjoint M Ch. Dugast.

Barbechat. Maire M. de Boussineau André premier adjoint M. Sourisse Th.

Basse Goulaine. Maire M. Edelin Louis; premier adjoint M. Cassard Francis; deuxième adjoint M. Brelet Eugène.

Le Bignon. Maire M. d'Aviau de Ternay: premier adjoint M. Monceau Joseph.

La Boissére-âu-Doré. Maire M. François Saint-Maur Charles; premier adjoint M. Pasquereau Charles.

Bouaye. Maire M. Guilbaudeau: premier adjoint M. L. Buaud; deuxième adjoint M. Olivier Pierre (adjoint supplémentaire).

Bougucnais. Maire M. J. Jouin; premier adjoint M. Bureau; deuxième adjoint M. Leaute.

Boussay. Maire M. Chéveau A.; premier adjoint M. Duret Jean deuxième adjoint M. Priou Jean (adjoint supplémentaire).

Brains. Maire M. F. Bouquet; premier edjoint M. Jahanneau F.; deuxième adjoint M. J. Clavier.

Carquc/ou. Maire M. Ecomard A.; premier adjoint M. Aulert F. deuxième adjoint M. de Goué J. La Chapelle Basse-Mer. Maire M. Tétedoie A.: premier adjoint M. Leclère F.: deuxième adjoint M. Vezin Théophile.

La Chapelle-Heulin. Maire M. E. Mahot; adjoint M. J. Caillé.

La Chapelle-sur -ETdre. Maire M. de Sesmaisons 0.; premier adjoint: M. Joulain A.; deuxième adjoint M. Robert Victor.

Chtitcau-Thébaud. Maire M. Barré Paul premier adjoint M. Dugast Joseph.

La Chevrolière. Maire M. Josuin-Douaud premier adjoint M. Amiaud; deuxième adjoint M. Chabaron.

Clisson. Maire M. Albert F.; premier adjoint M. Aillet Henri: deuxième adjoint M. Méchinaud Pierre.

Gétigné. Maire M. Loiret Joseph premier adjoint M. Baubry Frédéric; deuxième adjoint M. Méchinaud Pierre.

Gorges. Maire M. Maujouan du Gosset; premier adjoint M. Allaire Francis.

Grandchamps -des- Fontaines. Maire M. Péneau Alfred; premier adjoint M. Brisson Th.

La Haie-Fouassière. Maire M Baud Ferdinand; premier adjoint M. Arraud Pierre; adjoint supplémentaire M. Jean Coulon.

Haute-Goulaine. Maire M. Gautier adjoints MM. Marion et Lepage. lndre. Maire M. Ridel Pierre; premier adjoint M. Mocquard Em.; deuxième adjoint M. Bélot Maurice. Le Landreau. Maire M. de Boisguéhéneuc premier adjoint M. Joués Pierre; deuxième adjoint M. Brelet Alexandre.

Legé. Maire M. Dupuy; premier adjoint M. Audynet Charles; deuxième adjoint M. Roy Edmond.

La Limouziniére. Maire M. Sellier René; premier adjoint M. Padiou Gustave; deuxième adjoint M. Pipaud Jules.

Le Lorouz-Bottereau. Maire M. L. Linyer: adjoints MM. Retailleau, Henri Joubert et Emile Joubert.

Machecoul. Maire M. Dutertre de la Coudre Augustin; premier adjobi M. Chiffoleau P.: deuxième adjoint M. Nicoulaud MarceL

Maisdon. Maire M. Dugast Félix; premier adjoint M. Chiron François.

La Marne. Malre M. Guibeteau Joseph; premier adjoint M. Garriou Léon.

Maumusson. Maire M. Bory René; premier adjoint M. Livenais Joseph.

Mauves. Maire M. Ripoche Louis; premier adjolnt M Bouyer Henri.

Monnières. Maire M. Lusseaud P.; premier adjoint M. Nineau Léon; deuxième adjoint M. Hardy Raphaël. Montbert, Maire M. Lépine crémier adjoint M. Béloin J. M. adjoint spécial pour la section de Geneston M. Bouchaud.

Mouztllon. Maire M. Guilbaud Clément; premier adjolnt M. Nineau Léon; deuxième adjoint M. Hardy Raphaël.

Onault Maire M. Gilbert de la Btojm; premier adjoint M. legal

Jean: deuxième adjoint M. Teudron Henri.

Le Pallet. Maire M. Sautejean Et.: premier adjoint M. Bossau J. Paulx. Maire M. J. Bouchaud; premier adjoint M. Michel de Sausun deuxième adjoint M. H. Corneveau.

La Planche. Maire M. Hervouét Félix: premier adjoint M. Jugiau Auguste; adjoint supplémentaire M Durand J.-M.

Pont Saint- Martin^ Maire M. de Ternay H.: premier adjoint M. de la Robrie H.

La Regrippière. Maire M. Grasset Jean; premier adjoint M. Brevet Léon.

La Remaudière. Maire M. G. Huteau; adjoint M. Lemée.

Remouillé. Maire M. Dufour Lucien; premier adjoint M. Chiron Félix.

Rezé. Maire M. Taugeron Léon; premier adjoint M. Marchais Julien; deuxième adjoint M. Gar-Marillet G. troisième et quatrième adjoints MM. Boutin A., Gouttière E.

Saint-Aignan-Grand-Lieu. Maire M. Bertin M.; premier adjoint M. Gallais Paul; deuxième adjoint M. Robineau Ferdinand.

Saint-Colombin. M. Fleury Norbert premier adjoint M. Péneau AL Sainte-Luce-sur-Loire. Maire M. Richard François; premier adjoint: M. Gaudin Louis.

Saint -Etienne-de-Corcoué. Maire: M. Mignieau P.; premier adjoint M. Rivière J.-M.

St-Etienne-de-Mer-Morte. Maire M. Monnier; premier adjoint M. Ringeard deuxième adjoint M. Prou. Saint-Fiacre-sur-Naine. Maire M. Frénée Emile; premier adjoint M. David H.

Saint-Herblain. Maire M. de la Gournerie; premier edjoint M. Brûlé deuxième adjoint M. Gicquiau. Saint-Hilaire-de-Clisson. Maire M. Thibeau-Perraud; adjoint M. Francis Ménard.

Saint-Jean-de-Corcoué. Maire M. Brossard; premier adjoint M. Dupont Ernest.

Saint- Julien-de-Concelles. Maire: M. Binet; premier adjoint M. Bouyer V.; deuxième adjoint M. Henri Biry.

Sain t-Léger-les- Vignes. Maire M. Prin; premier adjoint M. Roquet Michel.

Saivt-Lumine-de-Coutais. Maire M. Lebreton F.; premier adjoint M. Beillevaire H.

Saint-Lumine-de-Clisson. Maire M. Mosnay de Boishéraud; premier adjoint M. Perraud François. Saint-Mars-de-Coutais. Maire M. J.-M. Guilbaud; adjoint M. Jaunâtre.

Sainf-Méme-le-Tenu. Maire M. de Chevigné Louis; premier adjoint M. Thomas Alexis.

St-Philbert-de-Grand-Lieu. Maire M. de la Rolvie; premier adjoint M. Guélé G.; deuxième adjoint M. Genté Joseph.

Saint-Sébastien. Maire M. A. Duez; premier adjoint M. Lemercier Félix; deuxième adjoint M. Charron Franci-

Sautron. Maire M. Naux René; premier adjoint M. Martin Jos. Les Sorin-ères. Maire M. Pérochaud L.; premier adjalnt M. Manufet Jos.: deuxième adjoint M. Bouchard Jean (adjoint supplémentaire). Sucé. Maire M. A. Gravaud premier adjoint M. G. Houis: deuxième adjoint M. P. Bourgouin. Thouaré-sur-Loire. Maire M Jannet Aug.; premier adjoint M. Retiève Louis.

Touvois. Maire M. de lorgeril Guy; premier adjoint T.

TreiWères. Maire M. Sébert S.; premier adjoint M, Deniaud Louis. Valle!. Maire M. Huet Pierre premier adjotnt M. E. Guilbaud deuxième adjoint M. Drouet. Vertou. Maire M. Bouchaud premier adjoint M. Ordronneau; deuxième adjoint M. Bruneau Louis. Vieillevigne. Malre M Lechappé Jos.; premier adjolnt M. Valton Pierre; deuxième adjoint M. Joyeau Paul.

RENVERSE PAR UNE AUTO. M. Julien Granger. 66 ans. manœuvre, demeurant au Petit-Jean, en Orvault. a été renversé route de Vannes, à la hauteur de la borne no 10, par une automobile ..les Ponts et Chaussées Le blessé a été atteint aux pieda et au dot. Il a été hospitalité.

JUGEMENT RENDU

Le .Tribunal rend son jugement dans une aSaire d'accident d'auto dont les débats se déroulèrent lors d'une précédente audience.

L'automobiliste Cébron. qui a renversé le chauffeur de taxi Augibaud, est condamné à 30 frs d'amende M. Augibaud. qui par l'intermédiaire de M' Gumaudeau s'était porte partie civile. obtient 3 561 frs 30 de dommages et intérêts à titre de provision. Une expertise médicale sera faite par M. le docteur Bureau.

UN « VAGABOND »

SÉVÈREMENT CONDAMNÉ

Marcel Deruelle. 25 ans. originaire de Noirmoutiers est inculpé de vagabondage spécial.

C'est, en s en doute, un individu bien peu intéressant ayant été condamné à Angers en 1933 à 4 mois de prison avec sursis et à 50 francs d'amende pour violence sur une fille soumise qui était sa maîtresse

Depuis, il a été condamné à Nantes à a0 francs d'amende pour port d'arme prohibée.

Voici les faits qui amenaient hier Deruelle devant la 3' Chambre Correctionnelle Le 12 avril, l'inspecteur de la Sûreté Fortin remarquait une prostituée errant sur le quai Jean-Bart sous ta surveillance d'un protecteur probable. L'agent photographia » si l'on peut dire l'individu et pendant plusieurs jours il le vit suivant attentivement les faits et gestes de la fille et se chargeant notamment de la prévenir de la venue d'un agent de police. Le 29 avril, l'inspecteur Fortin estima que le protecteur pouvait être mis à l'ombre, sa présence continuelle sur les quais de l'Erdre était absolument indésirable. Et il le trouva à l'angle de la rue du Pré-Nian et du (lai d'Orléans, surveillant toujours sa maîtresse. L'homme, c'est-à-dire Deruelle. fut arrêté sur-le-champ et mené devant le commissaire de la Sûreté.

Derouelle avait pour toute fortune 10 centimes et il dut avouer que sa maîtresse et lui faisaient bourse commune et qu'il vivait ainsi du produit de la prostitution de son amie. A l'audience, on entend la fille comme témoin Françoise Le Scorniec, 27 ans. 34. rue de l..chebourg, qui était pensionnaire d'une maison de tolérance de Nantes, en novembre 1931. lorsqu'elle fit la connaissance de Deruelle. Celui-ci menait la bonne vie il gaspillait une somme de 20.000 francs que sa mère lui avait donnée. Ils quittèrent Nantes lorsque les 20.000 francs furent dépensés, pour Brest où ils furent hébergés par les parents de la fille pendant un certain temps, puis ils revinrent à Nantes.

La fille Le Scorniec ajoute

« Ses parents lui envoyaient quelques sous: mais. comme il ne travaillait pas, je fournissais tout. Mais c'est moi qui le voulais bien et qui lui disais de ne s'occuper de rien. »

Le président donne lecture de la déclaration faite par la mère du prévenu

t Je savais que mon fils vivait aux crochets d'une femme de mauvaise vie. Il sait fort bien ce qu'il fait et la seule maladie dont il est atteint, c'est la paresse. »

Deruelle est Interrogé. Malgré bien des réticences, il doit avouer d'où il tirait ses ressources.

M le substitut Guérin-Villaubreuil demande une condamnation exemplaire

M' Parpet demande un acquittement. estimant que tous les éléments constatant le vagabondage spécial ne sont pas réunis.

Mais le Tribunal condamne Deruelle à 10 mois de prison. Ce qui lui fait 14 mois à faire puisque le sursis accordé en 1933 est révoqué.

En outre, à l'expiration de sa peine, Deruelle sera interdit de séjour pendant 5 années.

UN REPAS A BON COMPTE

Le 20 mai, Henri Terrassier, 30 ans, sans profession ni domicile s'est fait servir un copieux repas dans un restauiant du quai de Richebourg mais, au moment de solder l'addition, il a dû avouer qu'il n'avait pas un sou va.liant en poche.

A l'audience il déclare qu'il avait l'intention de payer quand il aurait trouvé du travail et il ajoute que si on ne l'avait pas arrêté séance tenante il aurait trouva des amis qui lui auraient prêté la somme d'argent dont il avait besoin.

Terrassier a de fâcheux antécédents, notamment 3 ans de prison par la Cour d' ssises de bordeaux pour coups mortels et maintes autres condamnations.

Pour cette fois il est gratifié je 3 jours d'emprisonnement.

Il S'EN EST PRIS A TORT

A SON NEVEU

Ga.riel Robin, 33 ans, comparait pour la première fois devant un tribunal. Il est inculpé de coups sur -la personne de son propre neveu. M. Potiron, 16 ans, de Saint-Joseph-dePortricq.

Ce dernier conduirait un tombereau, s'en allant tranquillement ux champs lorsqu'il rencontra Robin qui. sans f.1otif, se jeta sur lui. le prit à la gorge et le fit rouler à terr au risque de le faire passer sous une roue du tombereau.

Robin i.e vit pas en très bons termes avec les Potiron. « Ils rrVen veulent à la mort », déclare-t-il à l'audience.

C'es lâche, lui 'éplique le président Lastit, de s'attaquer à un jeune homme de 1G ans. sous prétexte que voiif êtes mal avec son père.

Les renseignements fournis sur lui par les gendarmes ne sont pas famaux.

M' Guinaudeau s'attache à démontrer que son client es' un honnête et brave père de 3 enfants. L'affaire qui l'amène en correctionnelle n'est que la suite d'une aernelle querelle jii sujet d'un droit de passage, affaire par conséquent des plus simples et comme on dit, l'enjeu n'en vaut pas la chandelle.

Et le Tribunal octroie à Robin Gabriel Î3 francs d'amende.

UNE COLLISION PRES DU PONT DE LA BELLE-CROIX

NI. Hubert suivait la chaussée de la Madeleine le 24 février, vers 20 h. CD, conduisant son automobile, lorsqu'il entra en collision avec l'auto que pilotait M. Victor Tastaneda, 36 ans. Dans le choc, Mme Hubert fut assez sérieusement blessée par des éclats de vitre et de pare-brise. Elle se porte partie civile à l'audience et M* Poisson, avoué, demande pour elle 300 :r. de dommages et intérêts et une expertise médicale.

L'accident s'est produit de la façon suivante M. Tastaneda allait du quai dt. l'Hôpital vers le quai de la MaisonRouge. M. Hubert se rendait de la chaussée de la Madeleine vers le pont de la Belle-Croix. Et c'est 3n franchissant ce carrefour dangereux que les véhicules entrèrent en collision. Or, M. Tastane^r devait observer le principe de la priorité de passage, ce qu'il n'a pas fait, et ce qui lui vaut d'être poursuivi pour ::lessures involontaires.

-1' Tabard développe les arguments de la partie civile qui sont aussi ceux de l'accusation.

M. le bâtonnier Bricard plaide l'acquittement, estimant que M Hubert n'était pas maitre d: sa'vitesse puisque c'est lui qui est venu tamponner le véhicule de l'inculpé.

Le Tribunal a mis l'affaire en délibéré. Il rendra son jugement à une date ultérieure.

AU CONSEIL INTERDÉPARTEMENTAL DE PRÉFECTURE

L'AFFAIRE

DE L'ABATTOIR INTERCOMMUNAL DE PORNICHET-LA BAULELE POULIGUEN

Le Conseil a ordonné une expertise dans l'importante affaire plaidée le 17 courant, qui met aux prises la Société d'Alimentation des Villes et Plages de La Baule et le Syndicat intercommunal de l'abattoir de PornichetLa Baule-Le Pouliguen.

Les experts qui seront choisis par les parties et le Conseil auront à déterminer 1° si les modifications apportées aux taxes et redevances par l'arrêté du 8 mars 1934 laissaient une marge suffisante pour assurer à la Société une rémunération et un fonctionnement normaux et lui permettre de tenir les engagements prévus par l'article 4 de l'avenant du 5 décembre 1932 2° si les dépenses de la Société étaient normales compte tenu de tcutes les charges de l'exploitation et en rapport avec celles necessaires à une bonne administration et exploitation de l'entreprise. LES MÉFAITS

D'UNE GRANDE MARÉE

Une grande marée a causé, l'année dernière sur la plage Valentin. à Batzsur-Mer, d'importants dégâts le mur de soutènement du boulevard bordant la plage a été enlevé et la mer s'est avancée dans les dunes jusqu'à 50 métres de sa limite normale, menaçant immédiatement des chalets et des propriétes appartenant à MM. Filloche, de St-Germain-en-Laye Robineau. Bouvren. You, de Nantes Sourty. notaire à Guillé, etc. Ceux-ci ont demandé à l'Administration municipale des dommages-intérêts dont le chiffre varie, de l'un à l'autre des requérants, de 45.000 à 100 francs.

Ils ont basé leur demande en particulier sur le fait que l'Administration avait autorisé, avant la grande marée, des particuliers à enlever du sable de la plage. d'où des creux qui devaient favoriser l'invasion de la mer. Ils demandaient en outre que le Conseil ordonne immédiatement la réfection du mur écroulé.

Le Conseil n'a retenu que la demande de M. Filloche; il a estimé que lui, Conseil de Préfecture, n'avait pas qualité pour ordonner la réfection des travaux et il a rejeté la requête de M. FIL louche, ainsi d'ailleurs que la demandi

reconventionnelle de la commune de Batz qui réclamait 2.000 frs à M. Filloche et consorts, pour le préjudice causé par leur mise en cause abusive. ENCORE UN CHEMIN

IMPRATICABLE

M. Filloche le même que dans l'affaire précédente a une villa à Batz-sur-Mer, rue Appert. Or, cette voie est devenue impraticable, faute d'entretien M. Filloche attendait du Conseil qu'il ordonnât à la commune de Batz de la remettre en état. Mais son attente aura éte déçue. Le Conseil l'a débouté de son action et condamné aux frais, en considérant que si la loi lui donne 'e pouvoir de statuer sur l'action en réparation du dommage consécutif à un travail entrepris pour le compte d'une commune, il ne peut. en l'absence d'un texte formel, ordonner l'exécution d'un travail quelconque: et que, d'autre part, M. Filloche n'a pas apporté la justifleption du préjudice qu'il déclare avoir subi.

VOS PAPIERS S. V. P. P

Le 28 décembre dernier, un contrôleur des Contributions Indirectes se presentait chez M. Papin, quincaillier à Ste-Cécile (Vendée), pour vérifier son chiffre d'affaires. Or, il releva une insuffisance de déclaration portant sur 57019 francs. C'était gros. Il était donc nécessaire d'examiner les chiffres de près. Le contrôleur s'en alla en disant qu'il repasserait le mois suivant et en demandant qu'alors on lui remette toutes les pièces comptables qui pour- raient lui servir à établir les erreurs ou les manquements. Il se présenta donc de nouveau le 15 janvier, mais on refusa de lui remettre les pièces comptables. D'où plainte de l'Administration des Indirectes.

L'affaire a été mise en délibéré. Les élections contestées

A ROUYE

MM. Guilbaudeau et Sorin ont protesté contre l'abus qui a été fait de leur nom sur la liste de M. Sourdille ». Protestation rejetée, le Conseil ayant considéré qu'il ne résulte pas de l'instruction la simple allégation des protestataires sur le préjudice causé à la liste de M. Bachelier n'étant appuyée d'aucun commencement e de preuve que cette manœuvre ait

eu pour but et pour effet de vicier le résultat du scrutin.

A MONTOIR

M Cadiet François, élu en même temps que son beau-frère. M. Bouin, voit son élection annulee la commune ayant plus de 501 habitants, ceux proches parents ne peuvent être élus sur la même liste.

A SOUDAN

Une protestation a été portée devant le Conseil de Préfecture concernant les opérations électorales du 5 mai. Rejetée elle a été déposée à la Préfecture, passé le délai de cinq jours accordé aux protestataires.

A ST-ETIENNE-DE-CORCOUE Le bureau électoral ayant annule deux bulletins portant des mentions considérées comme injurieuses. quatre citoyens se sont plaint à la Prefecture. Mais ils sont déboutés. le Conseil estimant en effet. réellement injurieuses les mentions relevées sur les deux bul- letins litigieux.

A ROUGUENAIS

Opérations électorales contestées, notamment parce que l'un des élus serait salarié de la commune, mais les protestataires n'ont pu préciser la fonction. rétribuée sur le budget com- munal, qu'exercerait l'élu en question. D'autres griefs n'obtiennent pas un meilleur sort, et la protestation est rejetée.

DANS LE MAINE-ET-LOIRE

Au Vieil-Baugé, trois électeurs ont demandé l'annulation des opérations électorales. en disant li que deux conseillers seraient restés seuls dans la salle pendant une demi-heure et au- raient alors reçu des votes; 2" que le dépouillement n'aurait pas été fait dans les formes légales.

Mais aucunes preuves des faits avancés, d'où rejet pur et simple de la demande.

A Trélazé, on a contesté l'attribu* tion d'un bulletin aux candidats de la liste Vest. Ce bulletin est souillé il est vrai d'une tache d'encre, mais les noms n'en sont pas moins lisibles, c'est donc à bon droit que les sufirar ges ont éte comptés.

RENVERSÉE PAR UN CYCLISTE. Vers 19 h. 40, Mme Philippe Jeanne, 66 ans, sans profession, demeurant 55, rue des Hauts-Pavés, a été renversé* boulevard Amiral-Courbet, par un cy- cliste, M. Francis Tessier, demeurant 6 avenue Fructidor. Dans sa chute Mme Philippe a été sérieusement atteinte aux mains, à la figure et ella a eu en outre le bras droit fracturé.* Elle a été conduite à l'hôpital i'dswufj

RENNES Vous êtes prié d'assister aux convoi service et inhumation qui auront lieu le lundi 27 mai. à 10 heures, en l'église Saint-Hcucr. pour le repos et le salut éternel de l'âme de

Monsieur Georges MOREAU

Doyen de la Faculté des Sciencea de Rennes

Otlicier de ta Lepwn d'Honneur

pieusement décédé en sa demeure, 79. rue Saint-Hélier. a Rennes, muni des sacrements de l'Eglise.

On se réunira a la maison mortuaire à 9 t1 50 L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord

De la part de Mme Georges Moreau, son épouse M et Mme Georges Moreau. du docteur et Mme Patay. ses entants; MIles Jeanine Morcat; et Claudie Patay. M Philippe Patay ses petitsenfants Mme Bohrer sa =œur ae» famines Bohrer. Lhuissier Gastlnieau. Plnauh Bollell. Bougault. Gaultier de Kermoal, de Ruyter. Aubrée le Saee de la Haye. Duez. Merlaud et Patav et de la Faculte des Sciences de Renne:.

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Le tirage de la loterie aura lieu le 19 Jmllet 1935. Les tirages des obligations a lots ont lieu des maintenant .|ii*<iu pn 1944.

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L'HYDRAVION DE LA MARINE

QUI S'ÉTAIT POSÉ SUR L'ERDRE JEUDI SOIR, S'EST ENVOLE HIER MATIN

L'appareil dans le port de la Tortière.

Ce n'est pas un fait très commun qu'un hydravion se pose à Nantes. En tout cas, on n'en avait encore jamais vu amerrir si tant est que le mot convienne sur l'Erdre. Nous avons rapporté hier dans quelles conQitions. après avoir touché l'eau une première fois à Sucé. un hydravion de la base maritime de Cherbourg, en exercice dans la région, s'est pose jeudi soir sur l'Erdre. en amont du pont de la Tortière. L'événement avait attiré au abords du petit port tranquille de nombreux curieux certains demeurèrent là jusqu'à onze heures du soir, alors que l'on ne pouvait même plus distinguer la silhouette de l'appareil.

Hier matin, dès le petit jour, les spectateurs prenaient déjà leurs places aux endroits les plus favorables pour voir décoller l'hydravion dont le départ était prévu pour 7 heures. D'autres montèrent dans des barques et vinrent considérer de près le bel oiseau de mer. Il y en eut même un qui n'hésita pas a se mettre à la nage pour aller dire bonjour au quartiermaltre mécanicien occupe à parer l'appareil pour le départ.

Huit heures sonnèrent, et la coque ailée était toujours à la même place, retenue par son ancre. Enfin, a 8 h. 20, on vit paraître, en canot, les deux officiers, capitaine de vaisseau et enseigne. qui montèrent lestement à bord, revêtirent leurs cuirs et coüfèrent leur serre-tête. On hâla l'ancre et soudain l'hélice se mit à tourner dans le vacarme du moteur de 450 chevaux. Un « au revoir » de la main aux spectateurs et en route

Glissant sur la surface tranquille de la rivière, l'hydravion fonça dans la direction de la Jonnelière. A la hauteur du Port-Boyer, il fit demi-tour et revint presque à son point de départ. Nouveau virage sur place puis pleins gaz Soulevant de son étrave deux hautes aigrettes d'eau, l'appareil fila comme une flèche. Après avoir parcouru moins de 200 mètres, il s'éleva. On le vit bientôt revenir comme s'il avait voulu amerrir de nouveau. Il y eut quelque émotion parmi les passagers des petits canots qui s'étaient aventurés au milieu de la rivière. Mais après un dernier tour, le C. A. M. S. C. B. 1 prit de la hauteur et fila droit devant lui vers le sud-est. au-dessus de la ville, et il disparut dans les nuages.

Des curieux se sont approchés, en bar que, de la coque du C. A. M. S. C. B. 1.

T OURS DE PASSE.PASSE.

AU ROYAUME DE L'ILLUSION AVEC BARTHML

Barthool exécutant un tour de cartes.

Le pauvre Barthool, il ne peut même plus boire tranquillement son demi dans un café Dès qu'il s'assied, un cercle de curieux l'enferme, des jeux de cartes sortent des poches, on le pri-j de montrer son savoir, sa dextérité, sa rapidité. Mystère. Vous penser la dnme de pique. Il ne regarde pas, il ne touche rien, il fait claquer ses doigts c'est la dame de pique qui pend à son chapeau. Vous prenez l'as de coeur. vous le mettez où vous voulez dans !<̃̃ paquet Bartool le tient délicatement entre le pouce et l'index. il lève le petv>. doigt, parce que c'est plus joli (comme sur la photo ci-dessus), il vous prie de taper du plat de la main sur les cartes. assez fort pour qu'eues tombent. Pan une ierbe colorée choit sur le tapia. Ce

Méphisto de l'illusion garde précisément dans ses doigts votre as de coeur 1 Comprenez si vous pouvez moi, j'y renonce. Ses yeux et son sourire ne cachent pas qu'il s'amuse.

Et s'il ne faisait que ça ?

Mais il vous force à penser à Napoléon quand votre esprit veut évoquer Turenne, si bien que vous êtes tout prêt de citer Cambronne en vous voyant ainsi joué. Ah, vous pouvez écrire une phrase en toutes petites lettres, sur un tout petit papier, l'enfer·mer sous trois enveloppes. les plus opa. ques, cacheter, vous asseoir sur le pU e, attendre. Attendre ? par une se. conde, il vous récitera, sans perdre la ride moqueuse de ses lèvres, la phrase toute entllre, sans omettre une virgule.

Comment t

Ah voilà C'est son secret. Si vous saviez. eh bien, si vous saviez, vous ne seriez peut-être pas plus avancé, parce qu'il faut un don, le Don. D'où lui vient-il, ce don? Est-il le Hls d'un Robert Houdin, le cousin d'un Bénévol, le descendant d'un Nostradamus ? Pas même.

Il est né très bourgeoisement à Baignes, un petit patelin des Cl;arentts où son papa était receveur des Contributions Indirectes. Il a naturellement suivi sa famille dans tous les déplacements qui sont les étapes d'une vie lu fonctionnaire. Après Baignes, Dinan. Le merveilleux, c'est qu'il commença tout seul, en étudiant des livres. pour s'amuser. Il acquit vite une belle dextérité à 13 ans il exécutait des tours qu'il refait encore aujourd'hui et qui étonnent le public.

Et puis il eut des professeurs qui lui apprirent la suggestion. Ce mauvais, ou ce trop bon élève. un jour, endormit son maitre Alors, il pouvait se lancer dans la vie. Un de ses souvenirs amusants il suggéra à un camarade tu es un chien y. Persuadé, le malheureux se mit à courir dans la rue à quatre pattes en aboyant I Il rencontra sa mère La pauvre dame en voulut longtemps à Barthool.

Ce oui gâte le métier, nous dit (Barthool, c'est le chômage qui pousse les amateurs à donner des exhibitions dans les cafés pour ramasser quelques sous. Le public se lasse de ces tours péniblement exécutés, et les bons paient pour les mauvais.

Et notre prestidigitateur, qui n'aime pas l'inaction, fait pétarader dans ses mains un feu d'arti6ce de cartes.

Le Congrès de l'Association française pour l'avancement des Sciences

Section de Mathématiques

Des communications extrêmement intéressantes sont déjà annoncées, voici les principales

M. Le Roux, professeur honoraire à la Facultés des sciences de Rennes. ex-examinateur d'admission à l'Ecole Polytechnique, donnera « Rôle des groupes de transformations dans les fondements de la géométrie » et « Le problème de la relativité suivant les idées de Poincaré ».

M. Le Roux donnera en outre à la section d'astronomie une conférence sur a La mécanique invariante ». M. Bouligand, professeur à la Sorbonne et à la Faculté des sciences de Poitiers donnera « Géométrie finie et géométrie infinitésimale directe a et traitera en outre à la section de mécanique « Sur un point de la théorie des systèmes oscillants ».

M. Dieudonné, professeur à la Faculté des sciences de Rennes donnera « Des zéros des polynomes sections de la fonction exponentielle ».

M l'ingénieur de 1" classe du Génie maritime Pommelet. annonce un exposé sur Une nouvelle théorie du roulis ».

M. l'ingénieur des Postes et Télégraphes Robin, présentera une communication sur Les équations de navier en milieu de révolution ».

Sont très cordialement invités à honorer le congrès de leurs communications et si possibles d: leur présence, tous les mathématiciens et en particulier les mathématiciens régionaux qui, par erreur ou oubli involontaire n'auraient été touchés par les circulaires de la section.

Les titres des communications ainsi qu'un résumé d'une vingtaine de lignes doivent être adressés pour le 15 juin 1° au secrétariat de l'Association française pour l'avancement des sciences. 28. rue Serpente, Parls 2° au président de la section de mathématique du Comité local de préparation du congrès.

Indépendemment des communications individuelles, 11 est en principe prévu une séance d'échanges de vues sur les théories modernes qui. comme celles de la relativité, peuvent offrir matière à controverse.

Le président de la section locale de matlaématiques

P. Francuxoh,

8, rue Mon/oulon, Nantes.

EXCURSIONS DU DIMANCHE PAR AUTOBUS

Des services d'excursions par autobus auront lieu dimanche 26 mai Premier et derniers départs de la place du Commerce vers ThouaréPont, 9 h. et 19 h. 35 St-Sébastien et Basse-Goulaine. 9 h. et 20 h. 30 Bou(ruenats. La Montagne, Le Pellerin, 8 h. 30 et 19 h. 45 St-Herblain. La Chabosslère, Basse-Indre, 7 h. 45 et 20 h. 5 Couëron, 7 h. 45 et 19 h. 15 La Jonnelière, 14 heures et 19 h. 30. Premier et dernier départs vers la place du Commerce de ThouaréPont 9 h. 35 et 20 h. 10 Basse-Goulaine. 8 h. 30 et 21 h. St-Sébastien, 9 h. 40 et 21 h. 10 Le Pellerin, 7 h. 30 et 20 h. La Montagne, 7 h. 44 et 20 h. 14 Bouguenais. 7 h. 57 et 20 h. 27 Couëron. 8 h. 50 et 20 h. 5; La Chabosslère, 8 h. 58 et 20 h. 62 Basse-Indre. 9 h. 5 et 20 h. 45 StHerblain, 9 h. 13 et 20 h. 53 La Jonnelière, 14 h. 30 et 20 h.

COURSES DE NANTES

Un service d'autobus fonctionnera le dimanche 26 mai 1935, de la place du Commerce à l'hippodrome du PetitPort.

Les départs auront lieu de la place du Commerce à partir de 13 heures. MATCH DE FOOTBALL

AU YELODROME PETIT-BRETON A l'occasion du match de foot-ball au vélodrome Petit-Breton, le dimanche 26 mai 1935. le service d'autobus c Commerce Repos de Chasse sera intensifié à partir de 13 heures. UNE GIFLE. Dans la soirée de jeudi, l'agent Girardeau a été giflé sans motif par Pierre Glimois, demeurant 71, quai de la Fosse.

Glimois, qui était Ivre, a été déposé au violon.

Il aéra poursuivi.

La catastrophe

du « Saint-Philibert » a été de nouveau évoquer hier devant le Tribunal civil La famille d'une victime

du naufrage du 14 juin 1931 demande des dommages et intérêts' à l'Union des Coopératives Le procès a été renvoyé

au 28 juin

Le 14 juin, il y aura 4 ans qu'une catastrophe des plus terribles, celle du Saint-Philibert, se produisait su large de la pointe de Saint-Gildas. Dans notre contrée personne n'a oublié ce naufrage où plus de 400 Nantais ont trouve la mort.

Hier, cette catastrophe a été de nouveau évoquée a la première Chambre civile présidée par M. Grimaud, tandis que M. le substitut Girault occupait le siège du Ministère public.

POURQUOI CE NOUVEAU PROCÈS Dans la catastrophe, M. Pierre Machin, 28 ans, a trouvé la mort, laissant une veuve et deux entants en bas-âge: Michelle, née le 5 mars 1929, et Pierre. né le 4 octobre 1930.

Mme veuve Machin a confié à M« Robiou du Pont le soin de lui faire obtenir des dommages et intérêts. puisqu'elle a été, ainsi que ses enfants, privée de l'unique soutien de la famille.

Que pouvait faire M' Robiou du Pont ? Il ne pouvait s'adresser aux armateurs du Saint-Philibert puisque. comme nos lecteurs s'en souviennent, il a été jugé par le Tribunal et par la Cour qu'aucun grief ne pouvait être retenu contre les Messageries de l'Ouest, celles-ci s'étant libère par l'abandon du navire. Ce jugement avait été rendu lorsque M' Alexandre Fourny avait fait ouvrir une information pénale et intenté un procès de principe en responsabilité contre les armateurs.

Mais ce que M' Robiou du Pont a retenu des jugements rendus, c'est qu'il y est dit que le Saint-Philibert avait été loué par ses armateurs, pour la journée, avec l'équipage, les agrès et les approvisionnements pour la somme forfaitaire de 3.200 francs et que les organisateurs de l'excursion Nantes-Noirmoutiers et retour, mettant en vente les tickets s'étaient euxmêmes adressés aux passagers que dans ces conditions, aucun lien contractuel n'existait entre les passagers et les armateurs.

Donc, seuls les organisateurs peuvent être tenus d'une responsabilité contractuelle. Et M' Robiou du Pont, agissant au nom de Mme Machin a assigné devant le Tribunal, 1' Union des Coopératives » qu'il considère comme étant organisateur de l'excursion si tragique.

QUELS SONT

LES ORGANISATEURS P

Bien entendu nous relatons ici le résumé des conclusions déposées hier devant la première Chambre par Me Robiou du Pont

L'Union des Coopérateurs se défend d'avoir organisé l'excursion du 14 juin 1931. Elle déclare que c'est le « Comité Nantais des Loisirs ».

A cela le demandeur répond la demande de location du Saint-Philibert a été faite par lettre et sur du papier à en-téte de l'Union des Coopérateurs. Dans cette lettre, il n'y avait qu'une vague mention manuscrite, en marge « Comité des Loisirs ».

Les armateurs ont répondu à cette lettre. Ils ont bien répondu au Comité des Loisirs mais à l'adresse 25. boulevard Victor-Hugo, siège social de l'Union des Coopérateurs.

D'ailleurs c'est l'Union des Coopérateurs qui avait pris à sa charge le buffet installé à bord et cela était écrit sur les billets de place.

De son côté Mme Machin se déclare prête à prouver que le Comité des Loisirs, qui n'avait aucune personnalité juridique et l'Union des Coopérateurs sont la même chose. Ainsi l'avocat en conclut que les organisateurs ne sont autres que l'Union des Coopérateurs

UNE EXPERTISE S'IMPOSE

Hier. Me Robiou du Pont n'a pas fixé de somme de dommages et intérêts. Il s'est borné à demander au Tribunal de nommer un expert dont la mission sera d'établir le rôle exact de l'Union des Coopérateurs dans la préparation et l'organisation de l'excursion du 14 juin 1931 et les rapports de cette administration avec le Comité des Loisirs.

L'expert devra rechercher si sous ce nom de Comité des Loisirs », ce n'est pas, ainsi que l'affirme Mme Machin, l'Union des Coopérateurs qui louait dans l'intérêt de ses adhérents. le St-Philibert.

L'expert devra également rechercher si l'Union des Coopérateurs n'est pos seule a être contractuellement res·ponsable de la mort de M. Machin. Telles furent les principales conclusions de Me Robiou du Pont qui était assisté de Me Papillon, avoué. SUR LA DEMANDE JUSTIFIÉE DE Me TABART, LE PROCES EST RENVOYÉ AU 28 JUIN L'Union des Coopérateurs était représentée à l'audience par son avoua M» Berthoye et par son avocat M» Tabart.

Tout de suite M' Tabart a demandé le renvoi du procès.

Pourquoi ? Tout simplement parce que Me Robiou du Pont a natlflé ses conclusions hier à l'audience seulement. Or, l'article 70 de la loi du 30 mars 1808 est formel, et en exécution de cet article de loi, le débat ne peut voir le jour à l'audience que trois jours après le dépôt des conclusions pour permettre à l'avocat de preparer la défense

L'argument étant irréfutable, le Tribunal a dû ordonner le renvoi da l'affairés. Et d'accord avec les partiw il a fixé au 28 juin prochain la date I où 1* procès se dérouler»,

A la Cour d'Appel de Rennes POUR LA RELEGUE

Comparait un sieur Charles Pinlong, 29 ans, sans domicile fixe, dix- neui fois condamné pour vols, atten- tats aux mœurs, violences, grivèleries, etc. Le 15 juin 1929 lui fut signitie un arrête d'interdiction de séjour, consecutif une condamnation de 6 mois pour vol, par la Cour de Riom. Cet arreté comprenait notamment la LoireInlérieure. Rien que depuis cette date on compte a Charles Pinlong. quinze condamnations, ayant toutes une moyenne de quatre a six mois. Elles ont éte prononcées a Lonent, Aix, la Seine, etc., etc. La dernière est du 3 mai, Nantes, pour infraction à l'arrêté, et portait 4 mois et un jour. La relegation était aussi prononcée. Pinlong a fait appel dans l'espoir ae voir cette peine accessoire eflacée par un abaissement de la peine de prison. Il dit regretter beaucoup sa vie trop mouvementée et en demande pardon à la société. Mais l'heure de l'indulgence a passé. La Cour confirme le jugement de Nantes.

Pour les prochaines Assises La liste des jarés

Voici la liste des jurés appelés à siéger lors de la prochaine session de la Cour d'Assises ae la Loire-Inférieure qui s'ouvrira au Palais de Justice, le 17 juin prochain Reny Louis-Julien, viticulteur, a Montrelais Begaud Fredéric, retraité, rue du Château, Chateaubriant Bosseau Armand, comptable, 121, rue du Général-Buat, Nantes Bidet Jean-Marie, commerçant, Herie Praud Joseph, jardinier. Les Perrines, Nantes Sudre Joseph, tail-

leur. Saffre Lafragette Henri, ouvrier au P. 0., 48, boulevard National, Nantes Bertho Elle, ajusteur, Petit-Gavy. Saint-Nazaire; Bénateau Jean-Marie, commerçant a Nort-sur-Erdre Lumeau Eugène, ancien commerçant. Nozay Rouscilles Eugène, 35, rue Grande-Biesse, Nantes Amice LouisMarie, comptable, avenue CamilleFlammarion, Nantes Anger Pierre, contremaître. Clos Suzon, Plaisance, Saint-Nazaire Plessy Adrien, expertgéomètre, Treffieux Droyaux Jean, propriétaire, avenue des Ondines, La (Baule Vissault Louis, sabotier a Soulvache Vinet René, cordonnier, a Bouaye Viaud Louis, commerçant à Cordemais, St- Etienne-de- Montiuc Cormerais Henri, instituteur retraite, à Aigrefeuille Guillet Emile, negociant, La Meilleraye Bégane Eugene, 12, rue de Strasbourg, Nantes Meignen Léon, Montoir (bourg) SaintNazaire Pourias Jean, agriculteur, a St-Julien-de-Vouvantes Aubin François, tonnelier à Vertou Boide Philippe, épicier 62, boulevard de la Liberté, Nantes Richard Auguste, propriétaire, La Carterie, Les Sorinières Vince Pierre, charpentier, St-Joachim (bourg) Bolay Joseph, rentier. Le Croistc Le Néve Emile. bijoutier Ponchateau Dubigson Raoul, 9, rue Cambronne. Nantes Eve Armand, 10, avenue de France. Nantes Legoff Maurice. 50, rue de la Dernevrie, SaintNazaire Pinel Julien-Charles, bourrelier, 33, rue Alsace-Lorraine, Reze Hodé Joseph ,propriétaire à Ligne Poirier Etienne, 23, passage Saint- Yves Nantes Tulleau Henri, propriétaire a Tonvois.

Jrtrés suppiémentaires Gulllouard Louis, 16. rue Copernic, Nantes Rousseau Pierre, fourreur, 14. rue d'Alger. Nantes Auzanet Lucien, gantier. 2. rue Contrescarpe, Nantes Boulanger Pierre, charcutier, 8, rue Dupleix. Nantes.

UNION DÉPARTEMENTALE DES RETRAITÉS CIVILS

ET MILITAIRES

DE LA RÉGION DE L'OUEST Assemblée générale du 19 mai Ou nous prie d'insérer l'ordre du jour suivant

Les membres de l'Union départemen. tale des Retraités civils et militaires de la Région de l'Ouest, réunis en assemblée générale, le 19 mai 1935, a l'Ecole Supérieure du Commerce, i Nantes,

Considérant que les décrets-lois concernant leurs retraites, sont illégaux et ne peuvent modifier une loi

Qu'à salaires et services égaux doivent correspondre des retraites égale3 Réclament énergiquement

10 L'application pure et simple de ja loi du 14 avril 1924, complétée par celles des 17 avril 1930, 31 mars 1932 et 21 mai 1933

20 La péréquation effective et complète,, sans condition d'âge, et sur n bas des traitements et soldes en vigueur au 1er octobre 1930

30 Et, s'il est indispensable d'effectuer un prélèvement sur les pensions, que le dit prélèvement ne soit, en aucun cas, supérieur à celui opéré sur les traitements -es fonctionnaires en activité

4° Font confiance à leurs dirigeante et à leurs dévoués défenseurs au Parlement, et auxquels ils adressert leurs plus vifs remerciements

50 Décident que copie de ce. ordre du jour sera adrasée à MM. les Parlementaires du Département, les priant de bien vouloir soutenir leurs justes revendications, lors de la discussion relative aux décrets-lois, et de les amender de façon à les rendre équitables. ASSEMBLEE GENERALE DES TAILLEURS DE PIERRE BLANCHE Les taileurs et scieurs de pierre blanche se sont réunis mercredi soir. 10, rue de Bel-Air, au siège du Syndicat professionnel des Ouvriers du Bàtiment (C. F. T. C), auquel Ils ont donné leur adhésion.

Après la constitution d'un bureau particulier à leur section, ils prirent connaissance des avantages que leur apportait le syndicat (service de placement, conseil juridique, caisse de chômage, caisse de grève, caisse de prêta mutuels caisse du soldat, service d'escomptes, cercles d'études, bibliothèque, maison de repos, habitations d bon marché, société de secours mutuels, assurances sociales, caisse mu- tuelle chirurgicale, etc.).

Ils étudièrent également le contrat collectif de travail les concernant Ii

se séparèrent après avoir adopM comme salaires horaires minima M s'inspirant tant de leurs besoins et de la nature de leur travail que des possi»bilités des entreprises et des salaires effectivement pratiqués dans leur profession, les salaires suivants tailleur de pierre, 4 fr. 60; manoeuvre-scieur, 4 4 fr. 10.

REPUBLIQUE LIBRE

DU PETIT-GASCHET

Le dimanche 19 mai ont eu lieu à la mairie (en l'espèce, le siège social. café Corgnet. au Petit-Gaf-het), lea élections municipales. Ont été élus, sans ballottage Maire. M. Vai?-Jernotte président, M. Foulfoin vicepresident, M. Ridard des fêtes, M. Allory trésorier. M. Corgnet secrétaire, M. Gèo Jami. nais

Toute la correspondance devra être adressee au siège social, au président. Tous les citoyens de la commune libre sont pries de retirer leur carte de membre au plus tôt, s'adresser au trésorier. Une reunion du Conseil muni. cipal aura lieu le dimanche 2 juin, à 11 heures, en vue de la préparation de la première fête traditionnelle, le bal de l'ouverture qui aura lieu le 18 juin.

GROUPEMENT AMICAL

DES ANCIENS

DES 28, 228, 35, 235' R.A.C.

Réunion au siège social, café de Paris, 4, quai Brancas, le samedi 25 mai, à 18 h. 15. Tous les anciens des régiments du groupement sont cordia. lement invites à y assister. Compta rendu de la matinée récréative du 17 mars dernier caisse de secours au décès cotisations communications diverses.

SOCIETÉ NANTAISE DU DAHLIA L'assemblée générale mensuelle de la Société Nantaise du Dahlia aura lieu le dimanche 26 mai. a 10 heures, spécialement salle du Harnachement, au Château des Ducs de Bretagne. Ordre du jour Procès verbal de la dernière séance admission de nouveaux membres communications et correspondance causerie sur le colcris des fleurs et des dahlias propos et extraits des revues dahliaphiles la végétation du dahla obtention de la fleur sous ses différents régimes. La réunion se terminera par une distribution-tombola de boutures et par la remise du billet de présence. Ne pas omettre de se munir de la carte d'adhérent

A.E. DE L'ECOLE DU QUAI HOCHS L'Association Amicale des anciens élèves de l'école puolique de garçons du quai Hoche informe ses memorea que l'assemblée genérale qui devait avoir lieu dimanche prochain 26 mai est reportée au dimanche 2 juin, à 9 heures du matin, au siège social, a l école du quai Hoche. Un avis qui paraîtra ulterieurement fixera l'ordre du jour de cette réunion.

SOCIETÉ DES HORTICULTEURS DE NANTES

MM. les amateurs et élèves jardiniers sont informés qu'un cours aura lieu dimanche prochain 26 courant, a 10 heures, dans l'établissement de M. Sorin, horticulteur, 12 bit, boulevard Lelasseur, Nantes. Professeurs, MM. Sorin. Sujet du cours choix des branches charpentiéres des arbres fruitiers pyramides, espalier ébourgeonnement de la vigne traitement des arbres. Les cours sont publics AUX TECHNICIENS, COMMIS D'ARCHITECTES, DESSINATEURS, METREURS, CONTREMAITRES ET CHEFS DE CHANTIERS

DU BATIMENT

On nous prie (t'inserer

« Comme les ouvriers de nos divei*ses professions du bàtiment, vous été» des salariés. A ce titre, vous avez comme eux le devoir et le droit de vous grouper 'en syndicat Vous avez des intérêts professionnels à mettre en valeur, à défendre, pour que l'exercice de votre profession vous assure d'une part, la considération qui vous est due et, d'autre part, des conditions de travail vous permettant de faire face aux exigences de la vte.

Vous avez 'également, à l'heure présente, dans la position médiocre que vous occupez, entre le patron et les ouvriers, une part très grande de responsabilité 'morale et matérielle, pas toujours très bien comprise des uns et des autres, surtout de la main d'oeuvre, çui en maintes circonstances, vous considère comme les défenseurs strictes des intérêts patronaux, sans tenir autrement compte de l'intérèt des ouvriers, salariés comme vous. Aucune opposition cependant ne devrait pouvoir exister, mais au contraire une collaboration plus fraternelle, par une meilleure compréhension du rôle, de la fonction sociale que chacun des salaries a à remplir dans la tache journalière qui lui est confiée par les règles de l'art, de la technique.

9 Autant de conditions à définit, à préciser entre vous, dans une indépendance d'esprit totale. Où pouvez-vous mieux les préciser, les définir qu'au sein d'un groupement syndical d'une industrie dont vous devez tirer chaque jour votre subsistance et celle de votre famille.

c Vous ètes les cadres de l'industrie du Bâtiment. Cela ne doit pas être considéré comme un titre d'orgueil, mais comme une charge sociale que l'on doit bien remplir. Les temps presents, avec la crise économique grave que les peuples traversent, vous incitent certainement à réfléchir. Nous savons que nombreux d'entre vous s'apesantissent dans l'étude et la recherche des solutions qui s'implosent Nous croyons, Fédération ouvière que vos réflexions, vos efforts dans ces recherches gagneraient à écre poursuivies dans le cadre de l'organisation syndicale.

« C'est pourquoi, avec quelques-uns de vos camarades, ici. i Nanics, oien d accord avec nous sur cet ensemble de points, nous rvons estimé d'urgence la nécessité de vous faire appei, pour la constitution d'un syndicat de techniciens du Bâtiment, dans le cadre du département de la Loire-Inférieure, ayant son siège à la Bourse du Travail de Nantes et adhérent a la Confédération Générale du Travail.

« 81. comme nous l'espérons fermement, ayant lu ce qui précède, vous re.pondez à notre appel, vous serez présents à la réunion qui se tiendra samedi 25 nai. à 15 heures précises. salle Henri-Mariot. Bourse du TravaU, rue Arsène-Leloup. »

Les Secrétaire!

IL CORDISR, A. PtlUV.

.ASSOCIATION AMICALE DES AN«* CIENS ELEVES DE L'ECOLE DES ""̃♦ GARÇONS DE LA RUE EVARISTELU M IN AI S.

C'eSt dimanche prochain 26 mai que l'Association organise sa grande kermesse annuelle dans les cours de l'Ecole spécialement aménagées et de-- corées à cet effet.

Tout a été prévu pour satisfaire les plus difficiles: comptoirs, buffets, loteries des mieux achalandés; attractions, tirs, jeux amuseront petits et grands. Ouverture des portes à 14 heures. "? Entrée unique: 0 fr. 50.

AUX DOUANIERS RETRAITES -*̃ Les agents retraités du service actif des douanes de Nantes, adhérents ou non au Syndicat national des Douanes actives, sont priés de se réunir dimanche prochain, 26 mai. à 9 h. 30, salons Richard, rue Gutenberg, afin d'examiner la situation des pensions. Présence indispensable de tous. c LES TRENTE ET MOINS »

Cette Amicale de voyageurs de com-,merce s'est réunie le 18 mai pour l'acj ceptation des statuts.

iule s'occupe d'une question partil culièrement intéressante actuellement pour les voyageurs de commerce: les prix appliqués par les hôtels à leur corpori»jon.

Elle a pour but d'obtenir des hôte- liers des pris plus en rapport avec la situation actuelle. Les voyageurs seraient heureux de voir leurs amis hôteliers faire un effort pour leur permettre de continuer leur métier. Ils sont, en effet, grevés de frais trop lourds à supporter pour beaucoup, actuellement. Les affaires sont dures pour tous et il faut se soutenir mutuellement pendant les mauvais moments.

L'Amicale a communiqué aux adhé- rents une liste d'hôteliers ayant ré- pondu favorablement à 'son appel. La prochaine réunion aura lieu au siège social, café Lyonnais, 15, rue Rubens, le samedi 1er juin, à 17 heures. AMICALE DES ANCIENS ELEVES DE L'ECOLE SAlNT-SIMILIEN Une messe sera célébrée en l'église paroissiale, dimanche 26 mai, à 8 h. 30. r. autel du Sacré-Coeur. aux intentions "des professeurs et élèves décédés. La réunion générale statutaire se tiendra au siège social à 9 h. 30.

CHEZ LES CONFEDERES

Tous les camareds désirant adhérer aux divers syndicats confédérés du bâtiment, sont informés qu'une permanence aura lieu salle 18, a la Bourse -ci:! Travail, samedi 25 de 14 h. 30 à -17 heures et le dimanche 26 de 9 h. 30 à 11 heures.

LA SOLIDARITE MILITAIRE

Tous les membres de la Solidarité Militaire sont instamment priés d'assister à la réunion générale de la section, qui se tiendra le lundi 27 mai à 18 h. 30, à l'Hôtel de Ville de Nantes.

Les membres n'ayant pas payé leurs cotisations pourront s'acquitter près du secrétaire-trésorier.

Ordre du jour Organisation du congrès du 16 juin 1935 allocution du 'président; approbation de certains voeux vente des billets de tombola • paiement des cotisations compte rendu du trésorier sur la situation de la caisse.

ACCIDENTS DU TRAVAIL. Hier après-midi, vers 15 heures, M. JeanMarie Priullou, 34 ans, manœuvre, demeurant rue Monastir, cité des Bour• deries, e été grièvement blessé au cours de son travail à l'usine Kulhmann, puisu'il eut le bras droit broyé. Il a été transporté d'urgence à l'Hôtel-Dieu.

Vers 17 heures, M. Pierre Quémeuder, 66 ans. demeurqant 55, chaussée de la Madeleine, a eu les quatre doigts de la main droite coupés et a été blessé grièvement au ventre au cours de son travail pour le compte de M. Fiérée, ancien commandant des sapeurs-pompiers, au pont de Cens. Il a été ensuite transporté rapidement il. I"Hôtel-Dieu par l'ambulance municipale.

ETAT CIVIL

Naissances, Jacques Attimont, rue Guibal, 9 Pierre Orain. place AlexisRicordeau; Andrée Jamin. rue des PnvilIons, 89 Maurice Houssais, passage Bonnaœen, 5 Guy Le Moullec, rue du Capitaine-Corbumel, 20 Hélène Porcheret, place Alexis-Ricordeau Glampietro Di Bernardo, rue Gambetta. 40 Juliette Bodard. rue Porte-Neuve, 13: Georges Aubert, rue Baugalnville, 26 Chantal Robert, avenue de la Solidarité. 116. Décès. Phllomène Nevo. épouse Valrude. 79 ans, s. p.. quai André-Rhuys, j 10 Marie-Thérèse Duperrln, 1 mois 1/2, rue Sainte-Croix, 7 Jeanne-Marie Rio, veuve Ménard. 79 ans, s. p.. place Danton; Claude Fourage. 8 mois, domicl1 lié à Rezé. décédé !place Alexls-Rlcor| deau Germaine Saumureau- épouse Bouyer. 58 ans. ménagère, rue du Château. 14: Maurice Vinson, 35 ans. ajusteur, rue Saint-Jacques. 85: Edouard Rome, 58 ans, métallurgiste. quai Malakoff, 32 Marie-Louise Le Hérissé, 50 ans. marchande de journaux, rue du I Marchix, 25: Alfred Riehl. 60 ans. manœuvre. route de Salut-Herblain 19.

1 CONVOIS MORTUAIRES du samedi 25 mai

8 heures Mme Bouger, Hôtel-Dieu. chapelle. Boutelllerle.

S h. 30 Enfant Fourage, Hôtel-Dieu, chapelle, Saint-Jacques.

9 h. 45 Mme Cosson, avenue CharlesBoissière. N-D.- de Lourdes, Miséricorde. 10 heures Mme Hamon. hospice général, chapelle. Saint-Jacques.

1 h. 30 enfant DuperrJn. 7. rue SteCroix. Sainte-Croix. Bouteillerle.

1 h. 30 Mme Ménard. hospice gétoéral. chapelle. Saint-Jacques.

1 h. 30 M. Chauvin, 21, rue Arago, Saint-Martin. Sainte-Anne.

3 h. 30 Mme Legrand. 18. place Saint-clair Saint-Clair. Saint-Clair. 3 h. 30 Mme Valrude. 10. quai André-Rhuys, Sainte-Madeleine, Boutelllerie.

3 h. 30 Mlle Le Hérisse. 25. rue du Marchlx. Saint-Simillen Miséricorde. 5 h. 16 M Riel. à la Crolx-Bonneau, Saint-Martin. Saint-Martin.

6 h. 16 M. Ronne 32. quai Malakoff. Belnt -Clément, Boutelllerle

PORT-SAINT-PBRE

SUCCES MÉRITÉ. Le concours spécial de la race bovine parthenaise s'est tenu à Poitiers du 17 au 19 mai. Un excellent éleveur de la loire-Inférieure, M. Thomas, à la Jetme Bretonnièr? de Port-St-Père. a présenté à ce concours un lot assez important d'animaux pour lesquels il a obtenu les prix suivants

Mâles 1- section, 6» prix BeCttaa.î'prix.

Femelles 5 section, 6e prix 8' sec tion, 6*, 11» et 13* prix.

Prix spécial d'ensemble.

Nous sommes heureux d'adresser nos vives félicitations à M. Thomas pour SAINT-SEBASTIEN

KERMESSE DES ECOLES LIBRES. Voici un aperçu du programme de la fête organisée dimanche prochain par les écoles libres au profit de leur caisse. A 13 h. 30, grand défilé des colonies françaises comprenant plus de 250 figurants départ place de l'Eglise, avec la Cambronnaise. A 14 h. 30, dans le magnifique parc de la Tour, ermesse coloniale avec café maure, thé indochinois, comptoir martiniquais, bar tonkinois, jeux exotiques et attractions diverses.

A 17 h. 30, danses orientales et ballets nègres.

Entrée gratuite pour les enfants grandes personnes, 1 franc.

GRANDE FETE SPORTIVE. L'Union Ouvrière Sportive du Douet organise le dimanche 26 mai, à 14 h. sur le terrain de la Grève, une grande fête d'athlétisme, avec le concours des clubs ci-après U. S. O. Nazairienne, J. S. 0. Nazai- rienne, E. S. Rezéenne, A. S. 0. Nan- i taise, U. S. Q. Imprimerie, U. S. 0. 7' canton, S. 0. Chantenay, G. S. 0. Les I Couëts. C. P. Doulonnais.

Programme des épreuves juniors, 60, 30, 800 mètres poids, disque, saut. Seniors 80, 200, 1.000, 3.000 mètres, relais 4x3x2x1, poid-, disque saut tournoi de foot-ball de sixte.

SAINT-PÈRE-EN-RETZ

FÊTE PATRIOTIQUE D'U.N.C. Dimanche prochain aura lieu la remise solennelle d'un fanion aux jeu- nes de l'U.N.C. Le général Carpar, commandant l'artillerie du XI, corps d'armée viendra remettre le fanion a la jeune section d'U.N.C. et des médailles militaires à quelques anciens combattants.

A 8 h 50. rassemblement des sociétés. place du Marché arrivée du général et des personnalités officielles allocution de bienvenue remise du fanion et des médailles militaires salut aux drapeaux défile.

A 10 heures, messe solennelle en mémoire des Morts de la guerre bénédiction du fanion

A 11 heures, visite au Monument aux Morts de la guerre.

A 11 h. 30. vin d'honneur.

A 12 h. 30, banquet à l'hôtel Allais.

DÉPLACEMENT DU MARCHÉ. En raison de la fête de l'Ascension, la foire du cinquième jeudi aura lieu la veille, mercredi 29 mai.

REPURGATION. Le maire fait connaître qu'en raison du marché qui aura lieu mercredi 29 mai, veille de l'Ascension, le service de la répurgation ne pourra avoir lieu dans 1 aprèsEn conséquence, il demande qu'il ne soit fait aucun dépôt d'ordures sur la voie publique après la tournée du matin.

CHEZ LES PÊCHEURS A LA LIGNE. Concours de Saint-Mars-laJaille et Saint-Nazaire 2 juin. Pour tous renseignements et s'incrire. s'adresser à M. Breteaudeau pour la Gaule Ancenienne et au siège social. café de la Paix, pour la Perche Ancenienne.

LE BANQUET DU RACING. Le banquet annuel du R.C.A. aura lieu demain, midi, à l'hôtel de Bretagne. Le nombre des amis du Club qui s'est fait inscrire assure un nouveau succès. Ceux qui pour une cause quelconque n'ont pu donner leur adhésion pourront cependant se joindre aux convives et sont priés de se faire connaitre au plus vite.

Enfin, nous rappelons à nouveau qu'une sauterie suivra. Celle-ci commencera vers 5 heures. Tous les amis du Racing, même ceux n'ayant pas participé au banquet, sont invités a y prendre part.

Le jeune Chamu, du R.C.A., délégué du District Anjou-Basse-Loire au concours du jeune footballeur qui a eu lieu dimanche dernier à Paris, s'est classé 25* sur 64 concurrents.

Seuls. les 20 premiers disputeront la finale, il se trouve éliminé de peu et n'a donc pu disputer ses chances jusqu'au bout quoique son classement soit très honorable.

ETAT CIVIL

Naissance. Cussonneau René, la. Maurière.

Publication de mariape. Labbê Auguste, mécanicien à Ancenis, et Pinson Virginie, 6. p., a, Ancenls.

L'élection des municipalités de l'arrondissement

Sainl-Vincent-des-Landes. M. Baptiste Roiné est réélu maire par 12 voix sur 16 votants. M. Eon Jean-Marie est élu adjoint par 11 vo x.

saint-Aubin-des-Châteaux M. Hougron Jean est réélu maire par 14 voix sur 15 votants. M. Durand Jean est élu adjoint en remplacement de M. Camus qui ne se représentait pas par 13 voix sur 15.

Erbray M. Leneil Jean est réélu maire par 20 voix sur 21 votants. M. Rabouesnel Français est élu premier adjoint par 11 voix sur 21 au deuxième tour. M. Vignal Jean est élu deuxième adjoint par 16 voix sur 21.

Saint-Nicolas-de-Redon. M. Mottais Jean est élu maire par 9 voix sur 16 votants. MM Houis Eugène et Gicquel Mathurin sont élus premier et deuxième adjoints par 14 voix sur 16 et 13 voix sur 16.

Soudan. M. Bodin est réélu maire par 20 voix sur 21 votants; M. Gautron Pierre est élu premier adjoint par 20 voix sur 21; M. Mestrard Jean est élu deuxième adjoint par 17 voix sur 21.

Jans. M. Bourdeau Jean est réélu maire par 13 voix sur 15 votants. M. Morel Théophile est élu adjoint par 10 voix sur 15.

Lusunger. M. Hupel Emile est réélu maire par 10 voix sur 15 votants. M. Houssais François est élu adjoint par 13 voix sur 15.

Morvais. M. Michel François est réélu maire par 11 voix sur 12 votants. M. Gérard Constant est élu adjoint par 11 voix sur 12.

Grand- Auverné. M. Rochereau est réélu maire par 9 voix sur 12 votants. M. Tessier Pierre est élu adjoint par 9 voix sur 12.

Issc M. Bouchet François est réélu maire par 13 voix sur 14 votants. M. Rousseau Joseph est élu adjoint par 12 voix sur 14.

Louistert. M. Pasgrimaud est réélu maire par 11 voix sur 12 votatns. M. Nizon Lou est élu adjoint par 11 voix sur 12.

Petit-M(.rs. M Letertre Louis est réélu maire par 11 voix sur 12 votants. M Ouairy Ferdinand est élu adjoint par 11 voix sur 12.

Abbaretz, M. Guillotin de Corson Pierre est réélu maire par 20 voix sur 21 votants. M. Lebreton Jean est élu premier adjoint par 13 voix sur 21. M. Brehier Jean est élu deux.ème adjoint par 15 voix sur 21.

Saffré M. Ricordeau Maurice est réélu maire par 18 voix sur 23 votants. M. Leparoux Prosper est élu premier adjoint par 13 voix sur 23 au deuxième tour. M. Sudre Jules est élu deuxième adjoint par 19 voix sur 23.

Fercé. M. du Boisjean Pierre est réélu maire par 11 voix sur 12 votants. M. Rétif Jean est elu adjoint par 11 voix sur 12

Noyal-sur-Batz M. Levêque François est élu maire par 11 voix sur 12 votants, en remplacement de M. Briant qui ne se représentait pas aux élections. M. Hergault André est élu adjoinc par 8 voix sur 12.

La Chnpelle-Glain. M. de Charette Ferdinand est réélu maire par 11 voix sur 12 votants M. Loyer Louis est élu adjoint par 11 voix sur 12. JuiQné-des-MouV.ers. M. Herbert

Eugène est réélu maire par 11 voix sur 12 votants. M. Frémond Eugène est élu adjoint par 5 voix sur 12 au bénéfice de l'âge.

Petit-Auverné. M. Lepeintre est réélu maire par 9 voix sur 12 votants. M. Richard Jean est élu adjoint par 11 voix sur 12.

Plessé. M. Marion de Pocé est réélu maire par 20 voix sur 21 votants. M. Orain Léonce est élu premier adjoint par 19 voix sur 21. M. Levesque du Rester Maunce est élu deuxième adjoint par 19 voix sur 21. M. Rolland Jean est élu adjoint spécial de la section du Dresny par 18 voix sur 21. M. Maillard Georges est élu adjoint spécial du Coudray par 18 voix sur 21.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Blessures involontaires. Le 20 novembre dernier, vers 18 h. 15, une collision d'autos se produisit près de Rougé, sur la route nationale de Rennes à Châteaubriant et se dirigeant vers Rennes, conduite par M. Helbert Eugène, 48 ans, représentant de commerce à Ve:n (Ille-et-Vilaine) dans laquelle se trouvait Mme Helbert et une auto, venant de la direction de Rennes et se dirigeant vers Chàteaubriant, pilotée par M. Grégoire Emile, 48 ans, industriel à Sion-les-Mines.

Dans le choc, Mme Helbert fut blessée assez grièvement aux jambes et au menton.

La gendarmerie de Rougé et l'huissier, M" Forestier, procédèrent aux constatations et trouvèrent la voiture de M. Helbert dans le fossé.

M. Helbert déclare qu'il tenait sa droite lorsque M. Grégoire est venu le heurter. Ce dernier, au contraire, déclare que cê'est au moment où il prenait son virage à sa droite que l'autre voiture l'a accroché. Les deux parties se rejettent donc la responsabilité. M. Ridel, expert à Nantes, commis à cet effet, a rédigé un rapport qui est en faveur de M. Grégoire. Au contraire la gendarmerie et l'huissier donnent raison à M. Helbert.

M* Bourdon, du barreau de Rennes, défend M. Helbert et demande l'acquittment de son client.

M' Troussel, avoué à Châteaubrant, défend M. Grégoire et s'efforce de démontrer que son client était bien dans dans la zone de la oute qu'il suivait. Le tribunal met l'affaire en délibéré et rendra son jugement le 6 juin. Blessures involontaiées. M. Oudin Louis, 29 ans, né Fégreac, employé à la maisc-i de transports Lambert, de Rennes, est prévenu d'avxoir à Nozay, le 28 novembre dernier, causé involontairement des blessures à M. Rabay

Louis, 73 ans, cantonnier en retraite, demeurant à la Grigonnais.

Ce jour-là, M. Rabay, conduisait une voiture attelée d'un cheval et chargée de bois. En traversant Nozay, un gros camion-auto conduit par M. Oudin, doubla le chargement. L'avant du camion passa aisément mais l'arrière heurta le cheval, celui-ci fit un écart, renversa M. Rabay qui lc tenait à la bride et les deux roues gauches de son véhicule lui passèrent sur les deux jambes qui furent brisées. Il fut transporté à l'hôpital de Nozay.

Aujourd'hui^ n'est pas encore remis et c'est en s'appuyant sur des béquilles qu'il se présente à l'audiece, il est infirme à 80

M. Oudin déclare qu'il croyait avoir l'espace nécessaire pour doubler l'attelage bien qu'une auto stationnait sur sa gauche à l'endroit où il s'est engagé et qu'il ne s'est pas rendu compte qu'il venait de causer un accident.

Le ministère public rend hommage à la conduite de M. Oudin, qui est revenu sur les lieux dès qu'il a été prévenu de cet accident qui lui a cauué beaucoup de peine et il requiert une peine modérée.

M* Fourny, du barreau de Nant-s p' M* Noël, avoué, se portent partie civile pour la victime ils demandent qu'un expert soit désigné pour examiner les suites de l'accident et à titre de provision, une somme de ;.D00 fr. i M" Troussel défend le prévenu et représente la maison qui l'emploie. Le tribunal met l'affaire en délibéré et rendra son jugement le 6 juin. Blessures involontaires. Mme Ménager, née Gascoin, 36 ans, cultivatrice au Col Besné. en Menais, est prévenue d'avoir à Monais, le 6 janvier 1935. causé des ble&n-res à Mme Begouin, née Gcrvaise Françoise, 63 ana. cultivatrice à l'Ech sseraie, même ccmmune.

Ce jour-*à. un dimanche matin, vers 6 h. 15, Mme Bégouin E2 rendait à pied au bourg pour 1a messe, tenant u

droite. AArivée au bf: d'une côte, elle fut heurtée et renversée par Ménager, qui marchait dans le même sens à bicyclette. Par suite du choc, les deux femmes tombèrent ainsi que M. Aubry, cultivateur qui accompagnai Mme Bégouir. Seule cette dernière fut blessée sérieusement puisqu'elle eut une jambe fracturée et elle dut être transporté: à l'Hôtel-Dieu de Nantes. Aujourd'hui, ell" L'est pas encore guérie et c'est en c'appuyant sur un bâton "VUe comparait à l'audience. Mme Ménager ne peut expliquer comment elle est allée heurter la victme avec la roue avant de son vélo qu' était éclairé. MI Chauvin défend la prévenue. M* Troussel se porte partie civile pour Mme Bédouin oui a une incapacité de travail de 20 il demande que trois experts soient désignés pour statuer sur les conséquences de cet accident et à titre de provision, demande une somme de 10.000 francs. Le tribunal met l'affaire en délibéré et rendra son jugement à l'audience du 6 juin.

Vol de poissons. La pêche de l'étang de Deil. situé près de Chatean- briant, est louée à un groupe de pê- cheurs de cette vüle. qui dépensent des sommes assez importantes pour qu'il y ait eu poisson.

Comme une bonne friture n'est pas à dédaigner. le poisson disparaît, pris par quelaues voisins de l'étang. Or. le 23 avril dernier. le garde particulier M Gaillard surprit le jeune domestique de M. Clouet Jules, cultivateur à la Jarretière, nommé Molière, âgé de 9 ans. au moment où il levait une louve et la traînait hors de l'eau. Int?roellé par le garde, il déclara que c'était son patron qui l'avait envoyé. M. Clouer Jules comnarait donc à l'audience pour vol de poissons Il nie les faits mais quelques témoins viennent dire au'ils ont entendu des propos compromettant au sujet de ce vol. Me Noël. qui représente la partie civile, demande au tribunal de renvovr cette affaire au 6 juin pour entendre un nouveau témoin à plaidoiries. Le tribunal fait droit à cette de-

mande.

Pour se donner des lorces. Le 19 janvier dernier. Mme veuve Bourgine, 46 ans. ménaçère à la PetiteGrér. en Fercé. accompagnée de son fils Hcnn. 16 ans, se rendait dans un taillis mur ramasser du bois mort. En suivant l'allée du chemin de la Vertonnais ils aperçurent une auto dont la portière était ouverte. Par curiosité, tous les deux regardèrent à l'intérieur de la voiture et y découvrirent deux bouteilles de vin ils s'en emparèrent, et Dour se donner des forces les vidèrent avant de commencer leur travail. Cette voiture avait été laissée là par un des chasseurs invités par M. du Boisnéan, maire de Fercé. et les bouteilles contenaient du vieux vin de Vouvray que les chasseurs se disposaient à boire la partie de chasse terminée.

A l'audience, les deux prévenus reconnaissent les faits.

Jugement remis au 6 juin.

OFFICE MUNICIPAL DE PLACEMENT. Ouvriers demandant du travail six aides cultivateurs (14, 16, 24, 27, 38 et 49 ans) trois manoeuvres (59, 66 et 68 ans) un carrier (68 ans); un chauffeur tourisme (23 ans). Femmes demandant du travail (Châteaubriant) une bonne pour maison de commerce ou bonne d'enfants (18 ans) trois bonnes à tout faire (15, 18 et 28 ans) une bonne débutante (14 ans) pour maison de commerce ou bonne d'enfants.

Autres demandes une bonne à tout faire (20 ans) une femme de chambre couturière (20 ans) une bonne à tout faire (49 ans) pour personne seule une femme de ménage (57 ans). Ménage demandant du travail: mari (25 ans), jardinier, femme (25 ans), pour quelques heures de travail par jour (cuisinière, par exemple), un enfant.

Offre d'emploi. Pour homme un aide cultivateur, 20 ans, Erbray. Pour femmes une servante de ferme, 20 ans, pour Soudan une servante de ferme, 18 à 20 ans, Erbray une servante de ferme pour la St-Jean, Rougé une servante de ferme, 18 à 20 ans, Moisdon-la-Rivière une bonn2 à tout faire, débutante, pour Nantes (deux maîtres) une bonne à tout faire débutante bonne d'enfants, pour Châteaubriant une bonne à tout faire 18 à 30 ans, connaissant cuisine, ménage, raccomodage, pour Rennes une bonne de 18 à 30 ans (cuisine, repassage, racommodage), pour Nozay. AU CINEMA OLYMPIA. Ce soir, à 20 h. 30 Mélo.

ELECTION AU CONSEIL DE GERANCE DE RENNES-BRETAGNE. Nous apprenons que M. J. Daniel, poète-chansonnier, à Châteaubriant. vient de poser sa candidature en qualité d'auteur lyrique et d'éditeur de musique aux élections du Conseil de gérance de Rennes-Bretagne oui doi- vent avoir lieu dimanche prochain. ETAT CIVIL

Naissances. Gulllaudeux Rolland. 2, rue de la Victoire; Blanchet Pierre, 49, rue Saint-Victorien. Publications de mariages. Migliorretti Louis, cimentier à Chftteaubrlant, et Le Roy Anna, s. p.. 86. rue du Maréchal-Joflre, & Nantes: Patry Louis employé de chemin de fer A Ch&teaubriant, et Larose Louise, s. p., & Châteaubriant. Mariages. Le Cann Nicolas, employé de chemin de fer à Poissy (Seineet-Olseï et Gagnard Suzanne bonne à Châteaubriant: Dalla forte Antonio, chaisier à La Chapelle-Glain. et Audoin Louise, couturière, à Châteaubriant; Lellèvre Georges, menuisier, à Chateaubr.ant. et Charrier Renée, couturière, 1 Châteaubriant; Houssains Pierre, cultivateur a Issé iLolre-Inférieure). et Clément Marguerite, employée de commerce A Châteaubriant,

Décès. Bépaud Anne, épouse de Neveu François 66 ans, s. p.. rue de la Gare. 25: Doucet Joseph. époux de 01llve Marie. 58 an*, voyageur de commerce. 5. Grande-Rue: Hupel Emile. 29 eni célibataire, cultivateur & la VilleMarie.

PUCEUL

ELECTION DE LA MUNICIPALITÉ. Au premier tour M. Beaudouin est élu maire la majorité.

Après plusieurs votes, M. Tessier est élu adjoint, mais refuse. M. Josse a donc. 4 sa place, été élu adjoint de Puceul.

M Lodé, de la Chevallerais. est élu adjoint spécial pour la section de la i I Chevallerais. NORT-SUR-ERDRE CONSEIL MUNICIPAL, Membres I de* diverses Commiasijn* t

Commission de l'hospice MM. Tardiveau et H Cerclé.

Commission du bureau de bienfaisance MM. Baudouin J.-M. et Guerlais Emile.

Commission de l'hygiène MM Saffré Alexandre, Rousseau Michel et Pauvert Baptiste.

Commission des affaires diverses MM. Rabin Jean. Durand Jean, Pro- vost Ernest, Nouais Jean.

Commission des chemins MM. Baudouin J.-M., Boudet Félix, Adam J.-B Saffré AL, Provost Ernest, Bouvier Toussaint, Herbert Al., Gergaud Tn., Savary Fr., Sezestre Emilien, Nouais Jean, Herbert Jh. Gefiray Georges. Commission scolaire MM. Tardiveau, David Pierre, Guerlais Emile. Durand Jean, Provost Ernest, Bouvier Toussaint. Briot Louis, Savary François, Sezestre Emilien.

Commission du budget MM. Tardiveau, David Pierre. Adam J.-B., Briot Louis, Savary François.

Délégués au Syndicat intercommunal d'électrification MM. Bouchaud Narcisse, Clénet Eugène, Méraud Louis fils, Gouesnard Jean.

Conseil de discipline des employés i communaux Membre titulaire M. Boudet F.; membre suppléant M. Bouvier Toussaint.

LE GAVRE

ELECTION DU MAIRE. Nombre de votants, 16; majorité absolue, 9. Au premier tour de scrutin, M. Chatelain Marcel a été élu maire par 15

voix. De même, au premier tour, Mi Lecoq Jean, fervent républicain l- a été élu adjoint par 11 voix.

Le Conseil a procédé ensuite à 1» nomination des membres des diverse* commissions; il a voté une somme de 50 francs comme participation a la souscription en vue de l'érection Paris d'un monument aux héros de la gendarmerie.

LA CHAPELLE-GLAIN

IVRESSE ET REBELLION. Dana la soirée du 21 courant, vers 18 heures, un nommé Retif Alexandre. 34 ans, cultivateur à la Joie. en la ChapelleGlain, fut rencontré par la gendarmerie, sur la route nationale près du hameau, au-delà 1 eau, en état d'ivresse publique et manifeste, tombant et se relevant sur la route.

Pour sa sécurité personnelle et par mesure de police, les gendarmes voulurent l'emmener au violon, mais l'ivrogne s'y opposa et il fallut demander du renfort. En le conduisant, il résista de toutes ses forces et porta un couo de pied au gendarme Piler.

Après avoir cuvé son vin. M. Rétif fut interrogé, il déclara s'être enivré chez deux débitants de boisscr.s de Saint-Julien de Vouvantes, MM. Colon et Joubert

Il h été gi •itifié d'i -a Drocéi. -vprfcal pour îvresse et rébellion.

Quant aux débitants de boissons, ils se sont vus dresser procès-verbal pour avoir recu dans leur établissement un homme en état d'ivresse et lui avoir servi à boire.

KEUACT1ON 52, rue de Paris.

OEHOT CENTRAL 17. rue Amiral-CourKt,

WlB^iriTH ? e 4rf.-nee Hava*. 14. rue I Océao.

LES AÉRONAUTES BELGES RENDENT VISITE A LA MUNICIPALITÉ

Après la visite des aéronautes belges à l'hotel de ville, MM. Blancho, Eseurat et Drouhin posent devant l'ob jectif aux côtés de MM. le capitaine Demuytcr, Houis vice-consul de Belgique à Saint-Nazaire. Lefèvre, ingénieur de la ville de Bruxelles, et Cnops, élève pilote.

Hier matin, les aéronautes belges, venus dans notre région dans les circonstances que l'on sait, se sont rendus en compagnie de M. Houis, vice-consul de Belgique à Saint-Nazaire. à l'Hôtel de Ville. MM. Blancho, Escurat et Drouhin firent au capitaine Demuyter et à ses compagnons l'accueil amical que l'on pouvait prévoir.

nI, le capitaire Demuyter exposa le but de son voyage aux magistrats municipaux et leur lut le texte du message suivant

« Je vous apporte le cordial hommage de Bruxelles et de sa World's fair. La capitale belge est fier? de pouvoir sonner le réveil de l'optimiste en montrant dans son exposition les pro- grès réalisés par le génie humain au cours du premier tiers du XX' siècle. Jamais, depuis l'exposition de Paris de 1900, manifestation de ce genre n'a revêtu pareille importance.

Trente peuples sont venus y confronter leur activité, y exposer les réalisations de la science, les produits de leur industrie et de leur commerce, les joyaux de leurs arts.

La Belgique toute entière s'est associée â cet effort. C'est donc un panora-

ma magnifique de toute l'activité h» maine que le visiteur peut admirer. L'Exposition universelle et interne· tionale de (Bruxelles marquera une date dans l'histoire des relations internationales. a

Après la lecture de ce document officiel, le capitaine Demuyter narra les détails de son atterrissage mouvementé et rendit une fois de plus hommage à la population qui lui est venue en aide, en cette circonstance.

M. Blancho félicita chaleureusement les courageux aéronautes.

Des souvenirs personnel- furent échangés à la fin de cette entrevue pleine de cordialité.

M. Demuyter remit enfin un magnifique album relatif à l'exposition d'art qui est faite à Bruxelles en ce moment, ainsi qu'un exemplaire de son beau licre « Les randonnées victorieuses du Belgica ».

Puis les aéror.autes se rendirent à la Chambre de Commerce, où ils eurent une entrevue avec M. Jarniou, ingonieur, auquel ils remirent de semblables documente.

A mitil, MM. Demuyter, L-efèvre et Cnoos s'en allaient par la mute Parts.

AUJOURD'HUI

A 17 h. 30. salle du Café du Marché à Penhoët réunion des Anciens de la Ruhr et de la Rhénanie.

A 20 h. 30, au café Au Vrai Vin de Vallet réunion générale des membres de l'Amicale des Vendéens.

A 20 h. 45, au Trlanon Le Voleur et Une fois dans la vie.

A 20 h. 45 au Caméo La nutt est à nous et Prenez garde à la peinture. A 20 h. 45, à l'Athénée Je suis un évadé, avec Paul Muni.

JÊn soirée, au Rex musie-hall. HEURES des Marées

Samedt 25 mal. Pleine mer matin. 8 h. 54: soir. 21 h. 50. Basse mer matin. 3 h. 10: soir. 15 h. 43.

Dimanche 26 mal. Pleine mer matin. 10 h. 48; soir, 23 h. 31. Basse mer matin, 4 h. 17; soir, 16 h. 50.

GRAND CHOIX DE MISSELS, CHAPELETS I.MACiES, MKXfS pr première communion à la Librairie de l'O.-Ki-lair.

SAINT-NAZAIRB- vous êtes prié d'assister au convoi funèbre de Madame Veuve MANCEL

décédée le 23 mal 1935, à V&ge de 75 ans.

Le deuil se réunira au domicile mortuaire. place Marceau. 3, le samedi 25 mat, à 15 heures 45 Cérémonie religieuse église Salnt-Gohjrd. Inhumation cimetière de la Briandals.

De la part des familles Mancel, Evain. IBreblon. Perrot, Cosset. Raboteau, ses enfants et pe-tits-er faits.

Le présent avis tient lieu de faire-part. 1

Weiss, le voleur du casino

de La Baule,

a subi un premier interrogatoire Jean .Weiss, qui déroba dans les circonstances que l'on connaît, une somme de 30.000 francs au Casino de La Baule et qui fut arrête à Lourdes, a été amené a Saint-Nazaire et aussitôt écroué à la maison d'arrêt. Hier après-midi, à 14 heures, il a été extrait de la prison et conduit au Parquet. Il a été interrogé par M. Bisière. faisant fonction momentanément de juge d'instruction. L'interrogatoire a été très long puisque ce n'est qu'à 18 heures que Weiss a regagné son logis. Cet interrogatoire a surtout porté sur ce qu'a fait Jean Weiss à partir du moment où il a quitté La Baule, emportant avec :ui tes 30.000 francs qui lui avaient été confiés pour être déposés à la banque Weiss a déclaré qu'il avait dilapidé 26.000 francs sur la somme volee et qu'il ne lui restait plus que 4.000 francs lorsqu'il fut arrêté Lourdes. Il a indiqué approximativement le détail des sommes qu'il a dépensées dans quelques endroits. Il subira ultérieurement d'autres Interrogatoires.

POUR COMMÉMORER LE CINQUANTENAIRE DE LA MORT DE VICTO HUGO. Le jour de congé accordé aux élèves des écoles à l'occasiion du cinquantenaire de la mort de Victor Hugo est reporté au mardi de 1. Pentecôte 11 juin.

Qui veut être pilote 1 Un concours pour deux places de pilote à la station de Saint-Nazaire sera ouvert a Saint-Nazaire le mardi 9 juule il. 9 heures. Le programme de l'examen est celui détermine par la loi du 28 mars 1928 et l'arrête ministé- riel du 16 novembre 1933.

Les candidats devront être âgés de 24 ans au moins et de 35 ans au plus, et réunir six ans de navigation dans le personnel du pont dans la marine militaire ou la marine marchande, dont trois ans au moins sur d:s navires de commerce armés au long cours, au caootage, à la grande pêche, à la pèche au large ou au pilotage. Ils devront se faire inscrire au bureau de l'Inscription Maritime à SaintNazaire le lu juillet :935 au plus tard et produire une demande sur papier timbré, leur acte de naissance ou leur lettre de naturalisation, un estrait détaillé de leur article matriculaire. un extrait de leur casier judiciaire n'ayant pas plus de trois mois de date, une attestation de bonne conduite délivrée par le maire de leur dernier domicile et visée par l'Administration de l'Inscription maritime de leur quartier, un certificat délivré par un médecin militaire ou par un médecin agréé par l'Administration constatant qu'ils ne sont pas atteints ni de daltanisme, ni de diplopie, et les certificats obtenus à bord des navires de l'Etat et du commerce. Les certificats délivrés par les capitaines du commerce devront être visés par les administrateurs de l'Inscription maritime et indiquer exactement la nature des fonctions remplies à bord.

Pour tous renseignements complémentaires, les candidats sont priés de s'adresser aux bureau de l'Inscription maritime.

Saint-Nazaire. le 25 mai 1935.

L'ADMIRISTRATEUA

<• l'ttkMcrittion maritimc.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS

AMICALE DE.S LIVREURS

DE SAINT-NAZAIRE

L'Amicale rappelle à tous ses membres et amis que sa sortie pour Champtoceaux (Maine-eHoire) aura lieu le dimanche 26 mai. Départ place de la Gare, il. 7 heures précises.

AUX COMMERÇANTS

Les commerçants nazairiens sont invités à assister à la réunion générale qui aura lieu le mardi 28 courant, à 20 h. 30, salle de l'Hôtel Terminus, place de la Gare.

Ordre du jour. Organisation éventuelle d'une manifestation commerciale pour 1935.

La présence de tous les commerçants naz&iriens est indispensable.

EXCURSION DE L'AMICALE

DE L'E. P. S.

L'Amicale des Anciennes Elèves de l'Ecole Primaire Supérieure de Jeunes Filles organise une excursion à la forêt du Gavre, le dimanche 2 juin. Un HOTEL GRANDE 0 DES

tjls. PRINCES Deux menus 12 et 18 fr.

Changement de Propriétaire.

LE PDflICIP (Plage du Port-Lin) PENSION RESTAURANT

LES NIDS

BEPAà 10 francs et 15 francs (Vin compris).

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ex-Tout-n-Bien de Salnt-Nazalre HOTEL NEPTUNE

AU POULIGUEN

(Téléphone 61

liepta à 16 franca et sur commande.

certain nombre de places étant encore disponibles, les Amicalistes et les Anus de l'Ecole désireux de participer à ta promenade sont pries d'adresser, le plus tôt possible, à l'Ecole, leur adhésion au voyage.

Le départ aura lieu de l'Ecole le matin à 7 h. 30. Aller par ia Brière arrêts à Saint-Joachim, Pontrhâteau. Visite du calvaire. Déjeuner à la forât du Gavre. Retour par Blain. Visite du Chàteau.

Le prix des places est de 10 francs pour les sociétaires et de 12 francs pour les autres personnes. On peut, si on le désire, s'inscrire pour le déjeuner qui.est fixé à 14 heures.

EXCURSION

A ROCHEFORT-EN-TERRK

ORGANISEE

PAR L'AMICALE JULES-FERRY Comme nous l'avons annoncé, l'excursion à Rochefort-en-Terre organisée par cette Amicale aura lieu le dimenche 2 juin.

Les cartes, au prix de 17 francs, sont en vente à l'Ecole Jules-Ferry, 27, rue du Maine.

Le départ de Saint-Nazaire aura lieu à 7 heures précises, place Marceau. près de l'Athénée. Un arrêt sera fait à Penhoët, près de l'Ecole, à l'aller et au retour.

AMICALE DES VENDÉENS

DE SAINT-NAZAIRE

Les sociétaires sont informés que la prochaine réunion générale de la société aura lieu, ce soir, à 20 h. 30 au siège social de l'Amicale, Café Au Vrai Vin de Vallet rue du BoisSavary.

Ordre du jour Comité rendu de la réunion générale compte rendu financier excursion à Noirmoutier du 30 juin élection d'un secrétaire géneral.

AMICALE SAINT-PIERRE

Le jeudi de l'Ascension, 30 mai, dans les emplacements splendides des cours, des classes de l'Externat, de la Salie des Fêtes, au 105 de la rue du Croisic, la grande kermesse présertera les attractions les plus variées.

Outre les comptoirs habituels, décorés, fleuris, abondamment approvisionnés, aimablement tenus, il y aura l' « inéfait x sensationnel.

Tous les amis des Ecoles chrétiennes se donneront rendez-v o u s, le 30 mai, au 105, rue du Croisic.

Il y va du reste de leur intérêt. Rien qu'au tirage de la tombola monstre chacun emportera plus qu'il n'aura dépensé.

LE DÉPLACEMENT

DIMANCHE A NANTES

DE LA SOCIÉTÉ

DES BATEAUX-MODELES

Dimanche prochain, la Société des Bateaux Modèles de Saint-Nazaire ira défendre ses couleurs a Nantes, contre la Société des Bateaux Modèles de Nantes. Le départ de Saint-Nazaire se fera place Marceau, devant chez M. Cambrai, trésorier de la Société, qui tient le Café Marceau: Départ en autocar à 7 h. 30 précises. Tous les sociétaires désirant aller à Nantes sont priés de se trouver à l'heure indiquee chez M Cambrai. Les bateaux auront leur place dans ou sur l'autocar, au gré du sociétaire. Le retour se fera le soir vers 21 heures. Il ne faut pas oublier que les Nantais possèdent de très bons et repides petits navires. Nazairiens, vérifiez bien les vôtres avant l'inter-club.

Comme il restera trois ou quatre places de libres dans l'outocar, les personnes désirant aller à Nantes sont priées de se trouver, dimanche matin, chez M. Cambrai.

VOL DE BRIQUETTES. Hier après-midi, vers 15 heures, étant en tournée sur la place Marceau, le brigadier Bodin et l'agent de la Sûreté Orain, interpellèrent un individu, Samson François. 36 ans, docker en chômage, domicilié passage Montmartin, lequel portait sur ses épaules un sac paraissant très lourd. Ils s'approchérent de lui et l'interpellèrent. Le docker avoua alors que ce sac contenait trois briquettes de charbon qu'il avait dérobées dans la matinée dans un wagon en stationnement dans un entrepôt de la Chambre de Commerce, sur le quai des Grands-Puits, et qu'il transportait ce charbon chez lui pour se chauffer. Procès verbal a été dressé pour vol.

LA FERMETURE DE LA PECHE A LA SARDINE DE DERIVE EST FIXÉE AU l" JUIN. Par décision du directeur de l'Inscription maritime à Bordeaux en date du 23 mai 1935, la date de fermeture de la pêche à la dérive dans le quartier de St-Nazaire est fixée au le, juin 1935.

Des autorisations p articulières de pêche à la sardine de dérive réservées aux bateaux du Syndicat de St-Nazaire pourront être accordées dans l'estuaire de la Loire en dedans des alignements Pointe de ChemoulinPointe de St-Gildas et Pointe de StGildas-Pointe de Mindin.

OBJETS TROUVÉS. Une photographie du paquebot Normandie a été trouvée par Mme Lyon, 6, rue Albertde-Mun.

Un portemonnaie contenant des papiers au nom de Guitton Félix. 10, rvs Maumenée, a été trou: par Mlle Deapert, impas^î 70. rue de la Paix. Une paire de gants de dame, coupleur

FOIRE EXPOSITION DJfc

SAINT-NAZAIRE

1935 8 1935 Du JEUDI 6 au DIMANCHE 16 JUIN

(Photo Le Nevé, Pontchâteau.)

Nous avons signalé dans notre numéro.de mercredi la collision survenue au pont de Brigxion, près de Pontchâteau, entre un camion de Landivisiau (Finistère) et la voiture automobile de M. Maniche, charcutier à Guenrouët.

Voici une vue des deux véhicules après l'accident.

crème, a été trouvé par Mme Jauney. 22. ru» Waldeck-Rousseau.

Deux petites clefs, trouvées par M. Menoiet, 1. avenue de Penhoët. ont été déposées au poste de police d- Penhoët. Une montre-bracelet a été trouvée t^r Mme Loysel, 3, quai Gautherot, à P imbœuf.

Une manivelle de mise en m-rche d'automobile a été trouvée par M. Dubourg Abel, 2d. rue Ferna.->d-Gasnier. Ont éte déposes au bureau des Epaves un bouchon de radiateur d'automobile, trouve par l'agent de police Gentct une carte de chômage de la commune le Trignac, au nom de Pivault Jules, à la Menée-Lambourg. LA VIE MARITIME. Le paquebot Mexique de la Compagnie Générale Transatlantique a quitté, comme nous l'avons dit, Saint-Nazaire jeudi soir, à 20 heures, à destination de Cuba via l'Espagne.

121 passagers se sont embarqués, dont 26 premières, 19 secondes, 17 intermédiaires, 59 troisièmes.

Le paquebot transporte en outre, 98 mètres cybes de marchandises.

QUI VEUT ALLER A NANTES DIMANCHE AVEC LE R.C.T. L'équipe d'athlétisme du R.C.T. se rendant à Nantes dimanche, les personnes désireuses d'aller voir le match de rugby à treize sont informées que quinze places sont libres dans le car moyennant 12 francs, aller et retour, de SaintNazaire.

Départ à 11 h. 30, rue Henri-Gautier, prés de la gare. Se faire inscrire chez M Costes, tabacs à Trignac. Les quinze premiers inscrits seront seuls 'retenus. ETAT CIVIL

Décès. Royer Henri, 33 ans. employé de commerce, boulevard Gambetta Tétrel Aimée, veuve Marcel, 75 ans. Il. p., 3. place Marceau.

Convois mortuaires

Immaculée, 9 heures M. RabUlard; Immaculée.

Saint-Gohard. 4 heures Mme veuve Mancel, 3, place Marceau: la Briandais. Civil, 1 h. 45 M. Poisbeau, 9, rue des Caboteurs; Toutes-Aides.

Saint-Gohard, 2 h, 30 M. Pineau, 25, rue de Paris; Toutes-Aides.

LA BAULE

CINÉMA. Dimanche, La BaulePalace, matinée à 15 heures, soirée à 20 h. 45 Jeanne, d'Henri Duveçnois, avec Gaby Morlay et André Luguet, et Pour v:vre heureux, avec Noël-Noël. PHARMACIES DE GARDE. Pharmacies Lacoste et Jaouen, avenue de la Gare.

ETAT CIVIL. Publications de mariages. Paul-Henri Vaillant, mvteuvre a Guérande, et Alphonsine Olivier, s. p.. La Baule Albert Le Meaux, conducteur d'autos Canlhuel, et Olive Le Faouder. ménagère a Ie Baule-les-Pins Emmanuel Rivaud, négociant en meubles à La Baule, et Elisabeth Saupln. t. p., a Nantes.

Décès. Sylvaine Rondeau, veuve Auvrelle, 83 ans, avenue Drevet.

LE CROISIC

A LA SALLE JEANNE D'ARC. Dimanche à 20 heures 30 et jeudi 30 mai à 16 heures, les hommes et jeunes gens du patronage interpréteront L'Oncle Celestin, la célèbre opérette en 3 actes de Maurice Ordonneau et Henry Héroul; musique d'Audran. Soli et chœurs avec orchestre.

On peut dès à présent retenir ses places chez M. Horveno, 9, Grande Rue. Prix des places premières, 5 fr.; secondes, 4 fr.; troisièmes, 3 fr. PONTCHATEAU

DANS LA GENDARMERIE. Nous apprenons que M. Plissoneau. gendarme à la brigade de Pontchâteau. est nommé en la même qualité à la brigade de La Rocheservière (Vendée) à compter du mois prochain. M. Plissoneau était le plus ancien gendarme de la br'gade de Pontchâteau. Il jouissait de l'estime générale de la population et son départ occasionnera de vifs regrets auprès de ses nombreux amls,

COUERON

LA GRANDE KERMESSE DES ANCIENS COMBATTANTS. Comme les années précédentes, c'est le dimanche de la Pentecôte que les anciens combattants, mutilés et réformés et anciens prisonniers de guerre organisent leur grande kermesse annuelle. Elle aura lieu cette année dans le cadre charmant du parc du château des Epinettes que la municipalité a gracieusement mis à la disposition des sociétés sus-nommées. Nul doute qu'elle attirera encore une nombreuse assistance qui. tout en passant une après-midi des plus agréables, contribuera à l'amélioration des caisses de secours des anciens combattants. LA SIRÈNE D'ALERTE D'INCENDIE. Cette sirène, dont l'utilité est si appréciée, n'ayant pu fonctionner lors des deux derniers incendies, par suite de détériorations causées par les abondantes pluies hivernales, vient d'être remise en état et un chapiteau protecteur, qui ne diminue en rien la sonorité de l'appareil, la met à l'abri

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des accidents de ce genre.

Comme Il avait été prévu, des essais furent effectués jeudi à midi et don- nèrent entière satisfaction. Nous rappelons d'ailleurs que des essais identiques auront lieu tous les jeudis à midi, et le premier dimanche de chaque mois à 7 heures, afin d'éviter toute surprise dangereuse au moment de déclarations d'incendies.

SAINT-JOACHIM

ETAT-CIVIL. Naissances. Serge Aoustin, à la Clairvaux, 186 Marcelle Moyon, au Chef de rite 230 ̃ Thérèse Mahé. à Chiloup, 160.

PORNICHET

PHARMACIE DE SERVICE. La pharmacie de M. Biaise, avenue de la Gare, sera ouverte toute la journée, demain.

MONTOIR

AUX MUTILES DU TRAVAIL. Le bureau de la section des Mutilés du Travail de Trignac-Montoir et des environs invite tous les mutilés, veuves, orphelins et sympathisants, a assister nombreux à la réunion trimestrielle qui aura lieu le dimanche 26 mai, à 9 heures, salle de la mairie de Montoir. Ordre du jour Cotisations; lecture des procès-verbaux; compte rendu du dernier comité départemental; lectures des circulaires fédérales; congrès national démission du secrétaire; questions diverses.

Vu l'importance de l'ordre du jour, la présence de tous est indispensable. Pour le Bureau Le Secrétaire. BLAIN

COMICE AGRICOLE. Les membres du Comice Agricole du canton sont invites à assister a la réunion générale qui aura lieu dimanche prochain, à 9 h. 30 (heure légale), à la mairie.

A l'ordre du jour Compte rendu financier; renouvellement du bureau; organisation des concours de 1935; affaires diverses.

Les nouveaux adhérents qui désireraient faire partie du Comice sont priés de se faire inscrire, soit à M. Jean Meignen, trésorier, ou à M. Jean Jubier, secrétaire.

LE POULIGUEN

ÉLECTION DE LA REINE Le Comité des fêtes du Pouliguen. dans une précédente séance, a décidé de réunir un comité spécial pour l'élection d'une reine et de deux demoiselles d'honneur pour les fêtes qu'il a l'intention d'orf.niser le lundi de la Pentecôte, le 10 juin prochain. Le Comité électif composé mi-partie dames, mi-partie hommes, s'est réuni à la Mairie du Pouliguen, le 22 à 20 h. 30 et si un proverbe dit « l'exactitude est la politesse des rois », elle le fut presque des Pouliguennaises invitées à ce tournoi, à 20 h. 40 la séance ayant été ouverte. M. Dandec, adjoint et Madame se font excuser.

Le Bureau du Comité des Fêtes est au complet, les membres féminins du jury et les concurrertes sont présents, mais sur huit concurrentes inscrites, cinq seulement maintiennent leur candidature.

Mmes Rubeaux, Brisson, Dexmier, I-Iotelin, Cousseau, Ansquer, sont ru banc du jury.

Mme Rubeaux *ut Invitée à prendre place à la table du bureau du Comité des fêtes et à présider aux opérations du dépouillement du scrutin.

M. Marchesseau, président de la Société proclama les résultats. Mlle Anne-Marie Legars, 20 ans, grande jeune fille blonde, de belle allure, comme eussent dit nos grand'mères, de bonne tournure, souriante et gracieuse fu; élue d'emblée souveraine, aux applaudissements des quelques personnes conviées à ce charmant et combien calme scrutin.

Il fut procédé ensuite et séparément aux élections des deux demoiselles d'honneur et nous vîmes par deux fois les candidates passer rougissantes. Mlle Georgette Mandin, 17 ans, brunettc aux yeux rêveurs, fut élue première demoiselle d'honneur; enfin Mlle Yvonne Mahé, 21 ans, toute mignone brunette aux yeux vifs et intelligents, bien tournée, gracieuse comme une jolie poupée, fut élue deuxième demoiselle d'honneur. Orpheline, ainée d'une nombreuse famille, son élection a été chaleureusement accueillie. M. Marchesseau adressa aux élues les félicitations du jury et du Comité des fêtes et invita concurrentes. amis, parents et aussi les spectateurs de ce tournoi de grâce et de jeunesse à sabler le champagne en l'honneur de la reine du Pouliguen.

Nous avons pu savoir, en questionnant un membre du bureau, que les élues recevraient une robe, peut-être de la lingerie, un bijou et la reine aurait en outre une bourse.

Le Comité va s'employer activement à l'organisation de la fête des fleurs du 10 juin. qui, nous en sommes convaincus. obtiendra le plus grand succès car ni les uns ni les autres ne ménageront leur peine et feront l'impossibl' pour doter ce concours de récompenses intéressantes.

CONSEIL MUNICIPAL. Le Conoeil municipal du Pouliguen s'est réuni le mercredi 15 mal, à 20 h. 30, nous la

présidence de M. Pierre Dandec, adjoint au maire et sur sa convocation. Etaient présents MM. Dandec, démet, Bijard, Bellorge, Sauzereau, Le Rouzic, Benoit, Reynaud, Briand, Colli:i, Fleury, Boulo, Maillochaud, Cavalin, Hurtaud. Absent excusé M. René Touchard.

Après la nomination du maire et de l'adjoint, le Conseil municipal a procédé à la désignation des membres des diverses commissions.

M. Fleury a été nommé comme délégué à la signature.

I1 a été ensuite pris une délibération relative au traitement de la femme de ménage.

CONCOURS DE PECHE DU M MAI Rassemblement place de la gare, A 9 heures, avec équipement; distribution des cartes; défilé. Distribution des numéros des emplacements. Ouverture du concours à 10 heures; clôture d 11 h. 30. Pesage du poisson dans l'immeuble qui fait l'angle du quai Jules* Sandeau et de la rue des Caboteurs. Distribution des prix à 16 heures, mè» me endroit que le pesage. Le tirage au :ort des places aura lieu le samedi 2j mai.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES

Recrutement, sursis d'incorporation, réforme, Pensions, etc. S'adresser à Ramus. Ouest-Eclair. Rennes. Joindre 1 fr. en timbres-poste pour la .non-

REDACTION D'ANGERS ET DE MAINE-ET-LOIRE

3, Place du Ralliement, ANGERS Tèleph. 2S-19.

DEPOT CENTRAL 11 bis, Boulev. Daviers. PUBLICITÉ Agence Haru, 3. rue d'Alsace.

UN VÉRITABLE ROMAN D'AVENTURES i Ou les exploits d'un escroc au mariage

Simone T. avait dû quitter la presqu'ile guérandaise et les établissements de son père, grand mareyeur, très sympathiquement connu à La Turballe et au Croisic, où il occupe une situation en vue, pour suivre des cours d'anglais à Paris.

Elle séjournait dans une pension de famille fort réputée de la banlieue. Là, un certain soir, elle fit la connaissance d'un gros négociant en vins d'Algérie, M. Georges G. Celui-ci s'éprit de la jeune Turballaise et jura d'en faire sa femme. Malheureusement pour lui, il était marié.

A la vérité, une instance en divorce avait été introduite par lui contre sa légitime épouse, mais on sait que les formalités de divorce sont longues, afin de donner aux conjoints momentanément séparés le temps de se réconcilier. M. Georges G. trouva une ingénieuse combinaison; il enrôla comme dactylo dans son établissement Mlle T. La jeune fille qui a perdu sa mère dès son plus jeune âge, ne voulut partir en Algérie qu'en compagnie de sa nourrice, Mme A. qui a longtemps habité à Saint-Nazaire.

Il y a déjà quatre ans que cette aventure a commencé. Mlle Simone T. qui compte aujourd'hui 24 printemps. fut promenée d'Alger à Oran à la suite du négociant en vins qui semblait lui témoigner une sympathie de plus en plus vive. A la fin, sur les conseils de sa nourrice. la jeune fille voulut échapper à cette situation étranglement fausse dans laquelle elle s'engageait. Elle résolut de quitter Alger pour rentrer dans la Métropole. Elle allait tomber de Charybbe en Scylla.

UN NOUVEAU SOUPIRANT

Les deux femmes arrivèrent un beau matin à Nantes, après avoir accompli un impressionnant périple. Près de la gare P.O., Simone T. vit surgir un homme jeune encore, puissamment charpenté, vêtu avec élegance et la bouche d'or, en réalité et au figuré, car si sa dentition dut être remplacé, il parlait d'abondance et savait admirablement conter fleurette. Vingt-quatre heures ne s'étaient pas écoulées après cette première rencontre que déjà le bel inconnu promettait le mariage à la Turballaise. Il dé- clara se nommer Warren Harry. sujet américain, directeur musical d'un des nombreux studios d'Hollywood. Mlle T. savait l'anglais. On parla d'amour dans la langue de Shakespeare et l'idylle s'ébaucha radieuse. Un point noir cependant dans le firmament bleu du réve le marchand de vins d'Alger oui n'avait pas vu partir sans chagrin la ieune fille avait eu un moment de désespoir. On a même parlé d'une tentative d'empoisonnement de sa part. Après la crise, G. se ressaisit et résolut de retrouver coûte que coûte sa dactylo. C'est ainsi qu'il apprit, par l'intermédiaire d'une famille algérienne où la jeune Elle avait été reçue et avec laquelle elle restait en correspondance, que Mlle T. et Mme A. avaient abandonné Nantes pour Angers.

L'événement date de 15 jours seulement. La dactylo et sa nourrice louèrent chez nous, dans le quartier de la Doutre, rue Godard-Faultrier. au n° 2. près de l'Ecole des Arts et Métiers, un appartement de quatre pièces au premier étage. Les deux femmes se proposaient de faire des travaux de lainage pour vivre.

Le beau Warren Harry. grave Imprudence, avait été admis au nouveau foyer de Mme A. il prenait ses repas et couchait à la maison; une chambre lui avait été réservée. Pour prouver la pureté de ses intentions, il décida de faire bénir la bague de fiançailles qu'il se proposait de passer au doigt de Mlle T.

Mme A. qui avait un cousin ecclésiastique dans une commune voisine d'Angers, emmena les fiancés chez cet honorable prêtre. Ce dernier commença par offrir un petit verre de vin d'Anjou aux futurs conjoints. EN AEROPLANE

Cependant le négociant en vins avait frété spécialement pour lui un avion à Alger, afin de traverser la Mediterranée et d'atterrir en France. Ce voyage lui coûta la bagatelle de 15.000 francs. Il arrivait brusquement à Angers, volait à la Doutre et, nanti des renseignements nécessaires, apparaissait, tel la statue du commandeur, au milieu du festin préparé par le bon curé parent de Mme A.. Fou de rage, 11 tomba sur Warren qui était en train d'endoctriner le bon prêtre et le corrigea durement.

Ce fut un scandale, d'autant plus que Warren ripostait en vrai boxeur les deux femmes et le directeur musical des studios d'Hollywood rentraient très inquiets à Angers. Mme A. et sa pupille, dès le lendemain, allèrent conculter un commissaire de police de Nantes. M. G. apparenté à la famille de la jeune fille.

Quant à Warren, il avait dit à Mlle Simone T. Je vais profiter de ce fâcheux incident pour faire un saut jusqu'à Bordeaux où J'ai commandé 150 barriques de vin pour plusieurs restaurateurs de l'Anjou. Vous ne pourriez pas m'avancer quelques centaines de franca pour le voyage. Je voua 1ea

rembourserai à mon retour, quand j'aurai retiré de ma banque bordelaise une provision ».

La jeune fille remit à son futur fiancé toutes ses économies, soit 2.000 francs. Elle ne garda que le prix de son voyage à Nantes.

ESCROC AU MARIAGE

M. G. ne restait pas inactif. Il s'était métamorphosé en détective et avait appris 411e son rival était un d'envergure. La police et les gendarmes alertés par lui consultèrent leurs fiches et leurs bulletins criminels. Effectivement Warren faisait l'objet d'un mandat d'arrêt du juge d'instruction de Grasse, en date du 12 novembre 1934, pour avoir escroqué à une dame Parcollet Alice, demeurant à Cannes, 80, boulevard des Italiens, à laquelle il avait promis le manage, une bague en or avec pièces de cinq dollars en or; une alliance en or; une alliance platinée avec brillants; une bague platinee avec deux brillants portant les chiffrea 38283.

L'individu dont on a relevé le passage à Nice. Toulon. Lyon et Dijon, avait des relations fréquentes avec certains individus très louches de Nantes.

Quand les policiers se présentèrent. pour arrêter Warren. il avait décam- pé. Toutes les brigades de gendarmerie furent mises sur le pied de guerre et le chef d'escadron Mahé lui-même participa aux recherches.

Les gendarmes de la Doutre failli-. rent pincer l'escroc à Champigné. à 23 kilomètres de Nantes, où il se faisait passer, papiers en mains, pour un sieur Picard

Mis en éveil, Warren. avant l'arrivée de la maréchaussée, sauta dans l'auto d'un voyageur de commerce et fila dare-dare.

Nous avons appris qu'il avait été ap. préhendé à Carquefou, près de Nan» tes, par les gendarmes auxquels 11 présenta un livret militaire au nom d'un sujet roumain.

L'escroc a été conduit sous bonne escorte au chef-lieu du département de la Loire-Inférieure, en attendant son transfert à Angers.

M. T. mis au courant des faits, prit le chemin de la Turballe à Angers pour retrouver sa fille. On devine sans peine son émotion.

Mlle T. qui n'est pas encore désabusée, croit à l'innocence de Warren et voulait porter plainte contre M. G. pour menaces de mort.

AUJOURD'HUI Journée de l'Ardoise. Visite d'une ct*t rière de Trélazé par le cortége offlciel. Mairie de Trélazé, à 11 heures vtfl d'honneur.

A 14 h. 30 Visite de i Ecole Snuérleure de couverture. quai Monge. à Angers. et du musée Saint-Jean.

Siège Social de la Société Indus'rteU* et Agricole, 7, rue St-BlaUe, à 14 neuna: c Causerie sur la crise viticole et i application de la loi aur la viticulture » pu M. Roze.

Salons du Welcome. d 14 heures Aw semblée générale annuelle de la Fédéra- tion Départementale de Chasse et am Pèche de Maine-et-Loire.

Ecole Saint-Laud. a 20 h. 30 Réunion de l'U. N. C.

A 21 heures retraite aux flambaaus des quartiers Pasteur et Lutin.

Spectacles Théâtre Municipal. 4. 20 h. 45 Tournée Bénévol. Cméma des 'Variétés à 14 h. 30 et il 20 h. 30 La Marche nuptiale.

Cinéma Palace, a 14 h. 30 et à 20 h. 30: Symphonie inachevée.

Cinéma Vauban, a 20 h. 45 Lebillon de la danse et La faute de Mode. Ieinc Claudet.

Etoile-Cinéma. 20 h. 45 Le roir des rois et La joule hurle.

Poui le service médical et pharmaceu. tique de nuit, s'adresser aux commua*» riats de quartier.

Cotes de LA Loire

Saumur 148, 144, 140.

Ponts de Cé 128. 124. 120. 117.

Montjean 156. 154. 148, 146.

Décroissance à Tours.

Cote de la Maine 1 m. 35.

JOURNÉE ^L'ARDOISE Programme général

La journée de l'Ardoise est précédée le samedi 25 mai, à 8 h. 15, d'une visite complète d'une carrière de Trélazé, réservee aux personnalités parisiennes et aux meilleurs exposants des établissements scolaires du 2, degré d'Angers, Cholet, Saumur, Segré 11 h. 30, réception à l'Hôtel de ville de Trélaat à 14 h. 30. visite de l'Ecole supérieure de couverture de 15 h. 30 & 17 heu- res. visite du Musée Saint-Jean (mo- numents anciens et chefs-d'œuvre exe» cutés en ardoise).

Le dimanche 26 mai à sa heures, inauguration à l'Ecole Nationale des Arts et Métiers d'une Exposition de l'Ardoise par M. le directeur général de l'enseignement technique 10 h. 30, visite du musée de paléontologie géo- logie et minéralogie de la ville d'An» gers de 14 à 17 heures, au Cirque, ThéAtre, léte des ardoUlen, donJui*

par 1m écoles laïques d'Angers et de Trélazé, l'école professionnelle Chevrollier et le collège J. du Bellay, avec conférence de M. Léon Bertrand, professeur à la Sorbonne.

Un programme artistique sera mis en vente au prix de 1 franc, dimanche matin à l'école des Arts et Métiers, et l'après-midi au Cirque-Théâtre. Il donnera un programme plus complet et plus détailié.

générale

de la Fédération Départementale des Sociétés de Secours Mutuels L'assemblée générale de Printemps de la Fédération Départementale des Sociétés de Secours Mutuels et des oeuvres de prévoyance sociale de Maine-et-Loire aura lieu demain dimanche 26 mai, à 10 heures, maison de la Mutualité, salle Emmanuel-Triquier. A l'ordre du jour figurent le projet de budget pour 1935 des caisses d'assurances sociales et de répartition des modifications aux statuts imposés par l'administration une demande de fusion de la section agricole de la société de Savennières des modifications aux statuts de la section agricole de la Fédération le bilan de 1934 la caisse autonome l'organisation de la fusion la pharmacie mutualiste et des questions diverses.

UNE LETTRE EMOUVANTE

Les mutualistes de Maine-et-Loire célébraient de magnifique façon le dimanche 28 avril dernier, la mémoire du regretté président Jean Girard.

La veuve du grand mort a adressé à M. Léon Mallet, président de la Fédération, une lettre émouvante pour le remercier. Dans l'expression de ses sentiments de gratitude, Mme Girard n'oublie aucune des sociétés présentes à Angers le 28 avril.

POUR LE BON RENOM DE NOTRE VILLE

Il faut que les rues soient propres La mairie nous communique

A l'époque où de nombreux touristes viennent visiter notre ville, au moment où plusieurs manifestations importantes vont attirer des visiteurs en grand nombre, il convient que les rues de la ville soient propres.

L'administration municipale pense donc qu'il est de son devoir de rappeler à ses administrés quels sont leurs devoirs à ce sujet

10 Les propriétaires sont tenus d'entretenir en bon état les gargouilles qui conduisent les eaux au caniveau à travers les trottoirs. (Arrêté municipal du 30 avril 1862, art. 14). Les gargouilles brisées devront être remplacées dans le plus bref délai. Il est signalé à ce sujet que les gargouilles en acier sont beaucoup plus résistantes que celles de fonte

2o Les riverains des voies publiques pavées doivent assurer chaque jour le nettoyage et le balayage du trottoir, du caniveau et de la moitié de la chaussée. Pour les rues empierrées, cette obligation ne s'étend qu'au trottoir et au caniveau. (Arrêté municipal du 1er janvier 1904

3o Les ordures ménagères doivent être déposées sur la voie publique dans les poubelles métalliques munies d'un couvercle, tout autre récipient étant rigoureusement prohibé. (Arrêté municipal du 20 octobre 1931.)

Le maire d'Angers espère que cet appel sera entendu. Il compte beaucoup plus sur la bonne volonté de tous que sur la contrainte pour atteindre le but qu'il s'est fixé pour le plus grand renom de notre cité.

Après la constitution

du grand comité de la Boutre c Vous auriez dû rester avec nous lusqu'après minuit », nous disait, hier, un ami de la Doutre. Certes, le grand Comité de Défense fut constitué dès 23 heures à la fameuse réunion de la place de la Laiterie, mardi 21 mai. Mais, après les choses sérieuses, on passa aux notes humoristiques. Et quelles notes Un honorable commerçant avait apporté une coupure d'un journal datant de douze mois à peine. C'était le compte rendu d'une promenade nocturne dans la Doutre L'auteur de l'article, qui a la prétention d'écrire pour les générations futures, relatait qu'à peine le pont du Centre traversé, il s'était trouvé dans une zone sinistre de banlieue. La rue Beaurepaire était métaporphosée en coupegorge. A la Jueur clignotante de quelques lampes antiques, l'explorateur audacieux avait aperçu des silhouettes de malandrins se profilant sur des murailles lépreuses. De temps à autre, des hiboux. sortis des massifs d'arbres ou des trous de muraille de l'Hôpital 6aint-Jean. passaient avec de grands cris lugubres. Tout dans la Doutre était en chasse les oiseaux, les chiens, les chats et les humains. Le journaliste fut pris d'un frisson de peur. Et il se hâta de battre en retraite vers l'intérieur de la calme, rassurante et douce ville d'Angers.

La lecture de ce papier suscita un Immense éclat de rire. On décida, séance tenante, de remettre le document historique à M. le chanoine Uzureau pour la trente et unième série de ses c Andegaviana et l'édification des chercheurs d'archives de l'an 2.000 Un sculpteur angevin lauréat de la Société des Artistes Français Paris, 24 mai. Le jury de sculpture de la Société des Artistes Français vient de décerner une médaille de bronze au sculpteur angevin M. Rene Guilleux, d'Angers, pour son « Rugby puissant bas-relief en plâtre d'une execution hardie, mettant les joueurs aux prises dans une mêlée impressionnante. Ce monument, qui est destiné à la décoration de l'entrée d'un atade, esi

Flotte

Trois hydravions de l'escadrille 4 El de la base de Bizerte, ont ameri le 43 mai a 19 n. 30 a Port-Lyautey.

Le contre-torpilleur Verdun. venant d'Aiezanane, est arrivé a Tripoli le 23 mai.

Les sous-marins Eurydice et Diane ont quute Anvers le 2'i mai, a destination dc Oneroourg.

L'aviso Ailette, de la station navale de la Mancne et ae la Mer du Nor-i venant de Liverpool, est arrivé le 23 'nal a Cherbourg.

L'aviso Vauquois a Quitté Le Havre le 23 mai, a destination ae Port-Jérôme et Rouen.

Le pétrolier Rhône a Quitté Batoum le 22 mal, pour Oran.

Lorient, 24 mai. Le contre-torpilleur l'Audacieux a appareille de Lorient pour essais.

On attende demain au port le coutretorpilleur Le Terrible, qui a pait'.cipè au Havre aux fêtes de la Normanaie et lundi l'aviso colonial D'Entrecastrcau.x, stationnaire des Antilles, qui doit subir un grand carénage à l'arsenal.

SAiNT-MALo, 24 mai. L'aviso Gaston-Ritier et ses annexes sont entrés au bassin aujourd'hui.

AFFECTATION

Intendance et santé

M. l'officier d'administration de première classe des services d'intendance et de santé Salou. est maintenu sur sa demande en service en Tunisie, pour une nouvelle période de deux années, comptant du 14 septembre 1935.

DESIGNATIONS

Génie maritime

M. Miller, ingénieur de 2' classe du génie maritime du port de Brest, a été désigné pour continuer ses services à la direction des constructions navales de Sidi-Abdallah. Sera mis en route pour prendre le premier paquebot quittant Marseille après le 15 juin 1935.

Agents techniques

des constructions navales

M. Larrieu, agent technique de première classe des constructions navales du port de Toulon, a été désigné pour continuer ses services à l'arsenal de Saigon, et sera mis en route par le paquebot Athos-II quittant Marseille le 9 août 1935.

Agents des directions de travaux M. Hollande, officier d'administration principal des Directions de Travaux, chef de la section comptabilité à la Direction des Constructions Navales à Cherbourg, a été désigné pour continuer ses services en qualité de chef de section de la comptabilité à la direction des Travaux Maritimes, à Toulon. Mise en route 15 août 1935.

M. Guichard Tolnet, officier d'administration de première classe à la direction des travaux, en service à la direction des Constructions Navales à Cherbourg, a été nommé chef de section de la comptabilité de cette même direction pour compter du 15 août 1935. accompagné de la maquette du motif architectural d'ensemble qui doit le soutenir.

M. Guilleux, dont les envois ont toujours été très remarqués aux Salons des Artistes Français, méritait pour cette oeuvre nouvelle la récompense qui vent de lui être attribuée et «ont les nombreux amis de ce bel artiste ne pourront que se réjouir.

POUR LA SEMAINE SOCIALE. La souscription ouverte pour la Semaine Sociale d'Angers totalise à l'heure présente la somme de 9.190 frs. VOL DE 9.000 FRANCS, On nous signale qu'un vol de 9.000 francs aurait été commis à Angers au préjudice de la famille D.

La police enquête sur cette affaire. Pour ne pas gêner ses recherches, nous n'en dirons pas plus long aujourd'hui.

ETAT CIVIL

Naissances. Paule Hatton, Impasse St-Eloi 1, Enzo 6oclni, rue de la Tannerie, 2; Jacqueline Portier, chemin des Noyer*. 28; Gabriel Cimier, Trelazé (Maine-et-Loire Josette Plron, chemin de Roc-Epine, 27.

Décès. Marie Herpe, veuve Eluard, 78 ans, rue Pasteur 51; Claude Simonneau, 1 an, rue de Chftteau-Gontler, 17: Marie Trlllot, veuve Meslet 77 ans, avenue de l'Hotel-Dieu. 1: Félicité Bourgeais. épouse Chauveau. 66 ans, rue de Vllloutreys. 27: Victor Blrot. époux Simon. 64 ans, rue des Lices, 12.

Convois mortuaires

du 24 Mai

Angers M. Birot, 8 heures.

Saint-Laud Mme Ricou. 10 heures. Noire-Dame M. Châtelain. 10 heures Bécon Mme Broutais. 10 h. 30. Saint-Serge Mme Eluard, 2 h. 30. Saint-Joseph Enfant Simonneau, 2 h. 30.

Hôpital M. Chevalard, 14 heures. DANS L'ARMÉE ETAT-MAJOR GENERAL

DES TROUPES COLONIALES Le général de brigade des troupes coloniales Mailles est placé à compter du 25 mai 1935 dans la 2' section réserve. LA SORTIE DE SAINTMAIXENT Les sous-lieutenants dont les noms suivent ayant tçrminé leurs ttudea à l'école militaire crin/anierte et des chars de combat reçoivent les affectations ciaprès

Infanterie au Se régiment d'infanterie à Salnt-Lo Michel: au 32' rég. d'inf. i Tours Lussus; au 39* rég. d'inf. à Rouen Coûtant; au 41' rég. d'Int. à Renne* Arrault; au 129* rég. d'inf. au Havte Taburet,

Chars de combat au SOI' réa. chars Tours Forest, Lachaux; au 505» rég. de chara à Vannes de Lantivy de Tré-

AFFECTATION AU CHOIX

Deux postes de premiers-maîtres surveillants ifusiliers ou canonniers) seront vacants à l'Ecole de Santé Navale à Bordeaux. à partir du 1" octobre 1935. Adresser demande par voie hiérarchique au directeur de l'Ecole. Joindre livret matricule.

COMMISSION DE REFORME

Sont nommés membres de la commission de réforme concernant les personnels civils des services extérieurs, en service dans le département de la Se ne. les fonctionnaires civils désignés ci-après

Pour la catéporie; Agents techniques des directions de travaux et experts de l'Intendance maritime. Délégués titulaires MM. Salle. ag. t. principal; Le Roux, ag. t. de 3" classe. Délégués sup1 pléants: MM. Seiter. ag. t. principal de 3' classe; Mathien. ag. t.

Pour la catégorie Agents administratifs et commis du personnel administratif de gestion et d'exécution. Délégués titulaires MM. Avoine, commis principal de 2' classe; Depaux, ag. adm.' de 2* classe. Délégués suppléants MM. Ingouf, commis principal: Pélissier, ag. adm.

Pour la catégorie Personnel civil du service historiques et Professeurs civiles de l'Ecole navale détachés à ce service. Délégués titulaires MM. Delage. professeur a l'Ecole navale: Bralbant, chef de service des archives et bibliothèques de la Marine. Délégué suppléant M. Pradel de Lamaze. bibliothecaire-adJoint.

Pour la catéporie: 1° Agents techniques du service hydrographique. Délégués titulaires MM. Dav*r, ag. t.; Scie, ag. t. Délégués suppléants MM. Millot, ag. t.: Lolze, ag. t.

2° Auxiliaires permanents du service hydrographique. Délégués titulaires M. Cleach: Mme Dubois. Délégués suppléants M. Baboulene; Mlle Bergerot. Les nominations qui précèdent auront effet pendant une période de deux ans à partir du 1" mai.

Sont nommés membres de la Commission de réforme pour les affaires concernant les personnels civils de la Marine les fonctionnaires civils désignés ci-après

Dans le département de la Manche (Port de Cherbourg). Déléguée titulaires MM. Burvingt, A. T. principal de 1" classe; Salpln, commis principal de 2' classe.

Délégués suppléants MM. Dadon, A. T. de 1" classe- Hartel, commis de 1" classe.

Dans le département du Finistère (Port de Brest). Délégués titulaires: MM. Jouan. comml principal de 2« cl.; Batailler, ag. adm. de 1" classe. Délégués suppléants MM. Herroua, ag. adm. de 2' classe- Trellu, commis de 1" classe.

Dans le département du Morbihan (Port de Lorient). Délégués titulaires MM. Fourel. commis de 2* classe; Bouger ,commls principal de 3' classe. Délégués suppléants MM. Rumal, gardien de buéeau; Réveil. A. T. Dans le département de la LoireInférieure (Etablissements d'Indret). Délégués titulaires MM. Ferrais A. T. de 1" classe Plessis, commis de 1" classe.

Délégués suppléants MM. Laulard, A. T. de 26 classe; Sorin. commis de 2' classe.

Dans le département de ia Charente (Fonderie de Ruelle). Délégués titula.ires MM. Touzet, A. T.- Dussauze, commis principal.

Délégués suppléants MM. Pérlgnac, A. T.; Dtridollou, commis.

Dans le département de la CharenteInférieure (Port de Rochefort). Délégués titulaires MM. Clément, commis; Gendrot. gardien de bureau.

Délégués suppléants MM. Schaffauser, commla; Sirot, gardien de bureau.

Dans le département du Var (Port de Toulon). Délégués titulaires MM. Castellln, commis de 1" clasee Cachet, A. T. de l1» classe.

Délégués suppléants MM. Navire, gardien de bureau Fratacci, gardien dz bureau.

Dans le département de la Nièvre (Etablissement de Guérigny). Délégués titulaires MM. Guay, commis de 2* classe; Forgues. commis principal de 2' classe.

Délégués suppléants MM. Lucas, commis principal de 20 classe. Laval, gardien de bureau.

Les nominations qui précédent auront effet pendant une période de deux années, à partir du 1" mal.

Les officiers

de la première escadre à Belgrade

PARIS, 24 mal. C'est aujourd'hui que Je vice-amiral Mouget. le contreamiral Laborde et un important détachement d'ofliciers de la première escadre ont quitté SDlit pour aller à Belgrade saluer le prince régent de Yougoslavie.

Le vice-amiral Mouget et les officiers français ont été reçus a la gare par le commandant de la place et les représentants des autorités civiles et militaires. L'après-midi la délégation française a signé le livre d'or de la Cour, et a procédé à des visites officielles. Le samedi 25, la délégation visitera les monts Avala et Oplenats, où elle s'inclinera sur la tombe du soldat Inconnu et sur le tombeau du roi Alexandre I-. Le dimanche 26, une cérémonie aura lieu sur le Kalemedgan où sera planté un hêtre il. la mémoire de M. Louis Barthou. Pendant le séjour de la délégation française plusieurs banquets officiels sont prévus, ainsi qu'un déjeuner a la Cour et une réception à la légation de France.

Avant de quitter Belgrade, la délégation de la marine française se rendra au cimetière français de Belgrade et au cimetière des défenseurs de Belgrade où elle déposera des couronnes.

Après un dlner offert dimanche par le ministre de France a Belgrade, la délégation française repartira pour Zagreb et Split, & 23 heures.

COURRIERS DES MARINS EN CAMPAGNE

Courriers ci poster

Les dates de postage Indiquées claprès sont celles auxquelles les lettres doivent être mises A la poste, au plus tard, pour pouvoir bénéficier des courriers en partance; mais il y a toujours lieu, sauf pour les postes a terre, de porter sur l'enveloppe la mention a via Pans-Etranger D.

Pour le croiseur Primauguet. les Forces Navales d'Extrême-Orient, ta Martne en Indo-Chine la Cochinchine, le Tonlcin, poster le 29 pour départ du paquebot André Lebon de Marseille le 31 (arrivée a Saigon le 24 Juin, HongKong 29 et à Shanghai le 2 juillet). Pour le croiseur-tcole Jeanne d'Arc. poster le 29 pour départ du paquebot

Martette Pacha de Marseille le 31 (arrivée Beyrouth le 7 Juin où la Jeanne d'Arc Colt séjourner du 8 au 14 juin. Pour latnso Ville d'Ys en campapne Terre-Neuve poster le 27 pour d6part du paquebot Normandie du Havre le 29 (arrivée New-York le 3 luin d'où le courrier sera dirigé a destination via Halifax).

Pour Diévo-Suarez, la Station Navale de l'Ocean Indien Madagascar et la Réunion poster le 27 pour départ du paquebot Ville de Reims de Marseille le 29. Pour Dakar, la Marine au Sénégal et en Alnque Occidentale poster le 26 pour départ du paquebot AmMique de Bordeaux le 28 [arrivée a Dakar le 6 Juin et à Duala le 15 juin).

Pour Casablanca et la Marine au Maroc poste, le 26 pour départ du paquebot Affines de Marseille le 28 (arrivée a Casablanca le 31).

Pour Beyrouth et la Division Navale du Levant poster le 29 pour départ du paquebot Mariette Pacha de Marseille le 31 (arrivée à Beyrouth le 7 Juin).

Courtiers aériens

Lignes de l'Afrtque Occidentale départe de Marseille le dimanche matin. poster le samedi matm a Paris et dans les départements limitrophes des Bouches-du-Rhône. le vendredi matin dans les autres départements. Ce courrier arrive à Dakar le lundi. Les courriers aériens provenant de Dakar arrivent a Marseille le samedi.

Ligne de Beyrouth et de Saigon départe de Marseille le 1eudi matin, poster le mercredi matin à Paris et dans les départements limitrophes des Bouches-du-Rhône. le mardi dans les autres départements. Ce courrier touche à Beyrouth le vendredi et arrive à Saigon le mercredi suivant. Les courriers aériens provenant de Saïgon et Beyrouth arrivent à Marseille le lundi. Nouvelles diverses LES ESSAIS

DE LA <( GALISSONN1ÈRE »

Brest, le 24 mal. Le croiseur porteavions La Gallissonnière, a appareillé pour la première fois hier matin à 9 h. 30, pour commencer ses essais préliminaires en route libre. Après avoir évolué au large des Pierres-Noires, et en baie de Douarnenez, il est rentré au port à 17 heures.

LE « CONQUÉRANT A St-NAZAIRE BREST, le 24 mai. Le sous-marin Le Conquérant, quittera Brest ce matin pour se rendre à Saint-Nazaire où 11 a été construit. Ses essais préliminaires sont terminés et ses appareils moteurs seront démontés pour être vérifiés. Ce bâtiment ralliera Brest aussitôt après.

AVIS AUX NAVIGATEURS

TIRS A LA MER

Des tirs de jour seront exécutés dans les parages de la baie de La Palllce, pendant la deuxième quinzaine de juin. Pendant la durée du tir, les navigateurs devront s'abstenir de séjourner dans la zone interdite définie par Au nord le parallèle du phare de Chauveau.

A l'ouest le méridien de Chasslron. Au sud le parallèle de Chasslron. A l'est le méridien de l'Ile d'AU. Les signaux d'avertissement seront les suivants

1° Les jours des tirs, à partir de 8 heures, un pavillon rouge sera hissé à la batterie qui doit tirer et aux sémaphores des Baleines, de Chasslron et de l'Ile d'Alx:

2» La batterie qui doit tirer tirera un coup de canon une heure avant le début du tir. Dix minutes avant le début du tir, elle tirera deux coups de canon, à trente secondes d'Intervalle. La navigation redeviendra libre lorsque les pavillons rouges auront été halés bas.

TIRS A LA MER

Un tir de jour sera exécuté dana les parages de 'l'embouchure de la Gironde, par la batterie de Royan, pendant la deuxième quinzaine de juin.

Pendant la durée du tir, les navigateurs devront s'abstenir de séjourner dans la zone interdite définie par Limite Nord la côte entre la Pointe de la Palmyre et la tour du Chay. Limite Sud la ligne Cordouan-Sémaphore de Saint-Nicolas.

Limite Ouest le méridien de Cordouan.

Limite Est la ligne tour du ChaySémaphore de Saint-Nicolas.

Les signaux d'avertissement seront les suivants

1" Le Jour du tir, a partir de 8 heures un pavillon rouge sera hissé à la batterie de Royan ainsi qu'aux Sémaphores de La Coubre et de Saint-Nicolas. 2° La batterie de Royan tirera un coup de canon une heure avant le début du tir.

Dix minutes avant le début du tir, elle tirera deux coups de canon à 30 secondes d'intervalle.

La navigation redeviendra libre lorsque tous les pavillons rouges auront été halés bas.

Paquebots et vapeurs longs-courriers

ALSINA arrivé à Rlo-de-Janelro, le 23, de Marseille.

ARDECNE arrivé à Casablanca, le 24, de Bordeaux.

ALASKA parti de Liverpool, le 23, pour Le Havre.

ALASKA attendu au Havre, venant de Talcahuano.

ARICA parti de Crlstobal. le 23 pour Le Havre.

ARICA parti de Crlstobal, le 23. pour Les Antilles.

AMBOISE parti de Madras, le 23. pour Marseille.

AVEYRON parti de Dunkerque, le 24. pour Polntc-à-Pitre.

BRAZZA touché Dakar, le 32, de BUENAVISTA parti de Bordeaux, le 24. pour Nantes.

CHELLAH arrivé Dakar. le 22, de Marseil:e.

CAMPANA passé Gibraltar, le 23, allant de Ginee à Buenos-Atres.

CAP CANTIN parti de Casablanca, le 23, pour Sali.

CHANTILLY parti de Diego-Suarez, le 23. pour Marseille.

CASAMANCE arrivé Brème, le 23. COMPIEGNE arrivé à SaïRon. le 23, allant à Hnïphong

CAP SAINTJACOUES parti de Bordeaux, pour 1 Indochine.

D'ENTRSCASTBAVX arrivé Saigon, le 24.

EGYPTS parti de Dunkerque, le 34, pour Anvere.

FEUX-HENRI parti de Nantes, le 24. de CrUtobai.

FORT DE DOUAUMONT arrivé à Anvers, le 23.

IMERETHli: Il arrivé Marseille, le 21. de Casablanca.

ILE DE FRANCE parti de Plymouth, le 24.

ILE-DE-FRANCE arrivé au Havre, le 24 de New-York.

MED1E Il arrivé à Las Palmas, le 23, de Casablanca.

MAIN arrivé h Gibraltar, le 24, de Buenos- Aires.

MARRAKECH arrivé 6 Casablanca, le 24 de Bordeaux.

MÉKNES arrivé à Bordeaux, le 24. de Casablanca.

MICHIGAN attendu au Havre, venant de New-Orléans.

MIN parti de Dunkerque. le 24, pour Anvers.

PENTHIEVRE parti de Casablanca, le 23. pour Port-Lyautey.

PROCYON parti de Dunkerque, le 24 SAN-JOSE parti de Dieppe, le 24, pour les Canaries via Calais.

SAN FRANCISCO arrivé à Seattle, le 21.

SARCOXIE arrivé à Bordeaux, le 24, de Saint-Nazaire.

STRABON parti de Dunkerque, le 24. pou, Anvers.

THEOPHILE GAUTHIER parti de Beyrouth le 23, pour Marseille

TOURS parti de Dunkerque, le 24. pour Libreville.

TUDOR parti de Dunkerque. le 24, pour Anvers.

WASHINGTON parti de Rotterdam, le 23.

Caboteurs

♦ BIZERTE. ARRivt le 23, Canada, d'Alger.

Parti le 23, Canada, pour Marseille. Attendu Kabyle, de Tunis.

Schiaffino et Ipanerma, de Philippeville; le 24, Augustin-Le borgne, de Philippeville.

Partis le 24, El-Kantara, pour Philippeville Auoustin-Leborgne, pour Marseille.

ATTENDUS Alberte-Leborgne, Charles- Leborgne.

BORDEAUX. Arrivés le 24, Capitaine-Luigui, de Rotterdam; St-Tropez de Vlgo; Président-Lavit, de Marans; M.F.-4, de Roche-Bernard; Barsac, de PasaJes; Bidassoa, de Nantes.

Partis le 24. St-Tropez, pour Nantes Président Lavit, pour Marans M.F.-4, pour Brest; St-Joseph, pour Llbourne.

Attendu Chdteau-Latour.

♦ BOULOGNE. ARRIVÉS le 23, Lieutenant-Robert-Mory, de Dantzig Pylodes et Log. de Blyth; Pomelin, de Poole.

Partis le 23, Süvertliorn, pour Londres Pomelin, pour Saint-Quay. BREST, ARruvts le 24, Cambraisien, d'Oran; jeanne-d'Arc. de Pontl'Abbé: Pierrot, de Pont-1'Abbé.

PARQis le 24. Cambraisien, pour Dunkerque; Marie-Annik, pour Nantes; Marguerite, pour Audierne.

CAEN. Arrivés le 23. Daphné, de Swanséa: le 24. Thisbé, de Rotterdam Adolphe-Leprince, du Havre. Partis le 23. Schiaffino Frères, pour Rouen; Emile-Deschamps, pour Le Havre.

♦ CARDIPP. PARTIS le 24, Sylvabelfe, pour Quiberon; Edimbourg, pour Bordeaux.

♦ DIEPPE. Parti le 24 Isigny, pour Dunkerque.

DUNKERQUE. Arrivés le 24, Cap-Blanc, dé Casablanca; Ville de Mostaganem, d'Anvers; Amienois, du Havre.

PARTI le 24, Médoc. pour Boulogne. GRANVILLE. Arrivés le 24. Cherbourg, de Cherbourg; Stkearan, de Swanséa.

Parti le 24, Cherbourg, pour Morlaix.

LA ROCHELLE-PALLICE. ARRIvts le 23, Mirabeau, de Cognac; le 24, Penhir, de Nantes; André-Thome, de Rotterdam.

Partis le 23, Saint-Palais, pour Swanséa: le 24, Penhir, pour Londres. Attendu Batavier, de Bordeaux. Lt LEGUE. Parti le 23, Quartzite, pour Port-Barrier.

LE HAVRE, ARRIVES, le 24 Vllle-de-Bastia, de Bastia; Juniata, de Nantes; P.-£,Af.-14, de Rouen.

PARTIS, le 24 Raffinage, allant à Nantes Granvilte et Morlaix, allant en Bretagne; Artabaze, pour destination Inconnue; Penchâteau, allant à Boulogne; Cantenac et Mérignac, allant à Dunkerque.

LORIENT. Arrivé le 24, La Mailleraye, de Caen.

Partis le 24, Sturm&ee, pour Bruxelles.

MARSEILLE. ARRIVÉS le 24, Tünaro, de Gênes: Gouverneur-Tirman, d'Alger; Saint-Enogat, de Sfax; Sargasse, de Dunkerque; Canigou, de Sète; SidiMabrouk, Sidi-Bel-Abbès, d'Oran; CapCorse, de Bastia: Gouverneur-Chamy, d'Alger; Charles-Roux, de Bône.

Partis le 24, Deucalion, pour Londres Tellard, pour Gènes; Ginouse, pour Berre; Biche, pour Salnt-Louls-duRhône; Ei-Btar, pour Alger; La Corse, pour AJaccio; Providence, pour Alexandrie.

Attendu El-Djezair, d'Alger.

NANTES. ARRIvÉs le 24, Ariège, du Maroc, via La Pallice; Nancy, de StNazalre; Sainte-Maxime, de Tunisie: Algérie, via Bordeaux; Dorothy-Rose de Port-Talbot; Lucifer, de Salnt-Loubés; Guermor. de Belle-Ile; Mangoya, de StNazaire Noroit ae Gonfrevllle; SaintPalais, de La Rochelle; Ostrevent, de Cardiff: Janine, de Rotterdam.

Partis le 24, Nancy, pour Satnt-Nazaire; Lucijer, pour Saint-Loubês; Mangava, pour Vannes; Noroit, pour Uonirevllle; Niobé. pour Basse-Indre. Attendus Shelpra, La Mailleraye, Capltainc-Le-Bastard, Jacob.ien, Saint-Octave, Caudebec. Sauternes, Cap-Falcon, Saint-Tropez, Tyttsund Raffinage. ORAN. Arrivés le 23, AlberteLcbbrgne, MaxpJialte et Djurjura, de Rouan: Asni, d'Alger; Cap-Falcon, de Bône: le 24. Marcel-Schiaffino, d'Alger; Govverneur-Général-Laferrière, de Marseille; El-Nannuur, de Port-Vendres. PARTIS: le 23, Mitidja, pour Brest; Chàicau-Yquem, pour Le Havre: le 24, Mcxphalte, pour Kenitra; Alberte-Leborgne. pour Alger; Asni. pour Tanger; Djurjura, pour Mostaganem; Cap-Falcon, pour Nantes; M arcel-Schtaff i?w, pour Rouen.; El-Mansour, pour PortVendres.

♦ PAIMPOL. Parti le 23, SaintPicrre. pour Salnt-Malo.

♦ PHIUPPEVILU:. Arrivé» le 23. Ipanéma, de Marseille: Actif, de Bône. Partis le 23. Ipanema et AupusttnLc-Borgne, pour Bône.

Attendus Aisne, d'Alger.

♦ PORT-VENDRES. Arutvé» le 24 Djebel-Alitar et Jacqurs-Schialino, d'Alger: Saint-Elme. de Marseille. Partis le 24. Dlebcl-Antar, pour Marseille: Jacqucs-Schiafino. pour Sète. SETE. Arrivés le 24. DjebelAntar, d'Oran; Cala-Bona (voilier), de Castellon.

Partis le 24. Cip. pour Marseille; Ciotat-<le-Tarraoone, pour Tarragone Djcbel-Antar, pour Alger: Cala-Bona (voilier), pour Castellon.

♦ SAINT-MALO. Arkivés le 23, Albama, de Abdola; le 24, Prince» Sua, de Jersey.

Partis le 24 Clapham, pour Méthyl; Rêgina, pour Southampton.

· SFAX. Arrivés le 23, Toxeur, de Tunis: Tenace, de Tripoli; Paramt, pour Sousse.

♦ TONNA Y-CHARENTO. AJUUT* 1 le 24, Ostric. de Casablanca

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 24 mal

A CASABLANCA RADIO

Vaccarès, Général-Gassoin, Portrieu^ A TANGER RADIO

Pailas, Lipari, Mendoza, Capitaine-Au- pustin Campana, Georges-Henri, Saint'Firmin, Charles-Schiaffino. Marrakech^ Vaccare3, Ange-Schiaffir.o, Saint-Marc. A OUE9SANT RADIO

Mousse-Le-Moyee, Président-Théodore Tlssier, Chdteau-Latour. Brumaire, Os trevent, Ile-de-France, Flandre, Lafayette, Pan. Menhir-Braz. Aalaska, S.N.A.-1, Flruz, Odet, Port-Melin, Rémois, Coucf, Ardeshir, Arçonne, Cabourg.

L'équipage

du trois-mâts « La-Pomone ? est arrivé au Havre

LE HAVRE. ?4 mal. Le pacuebot /!•« de-France. nul est arrivé aujourd'hui, a rapatrié 22 hommes de l'équipage du trois-mats Pomone, naufragé sur les bancs de Terre-Neuve.

Voici les renseignements que nous avons recueillis

Le trois-mâts Pomone était parti de Bordeaux le 10 mars pour se rendre sur les bancs de Terre-Neuve.

Jusqu'au 7 avril la traversée s'effechta dans d'excellentes conditions. Dans la nuit du 7 au 8 la tempête se mit à souffler et d'énormes paquets de mer assaillirent le navire. Pendant plusieurs heures les marins luttèrent vaillamment, lorsqu'une très fertp vagui; déferla eu; le navire. brisant le irouvernall. Un gouvernail de fortune fut Installé -apidement. L'état de a mer s'étant améli<y#, la Pomone continua sa route jusqu'au 28 avril. A cette date. le mauvais temps vint à nouveau contrarier la marche du, voilier dont le pont était balayé par les paquets de mer. Le trois-màts ayant beaucoup fatigué au cours de la précédente tempête, fit beaucoup eau. fendant près de vingt heures, les marine durent pomper pour éviter une cat/wtrophe, mals le navire s'enfonçant progressivement. Ils durent le 29 avr!l. à 14 heures, mettre les dix doris à la mer et y prendre place, sans avoir pu sauver leurs vêtements.

Fort heureusement, la goélette anglaise Lucy-Edwina, cul se trouvait dans les parages, aperçut les naufragés et te porta leur secours et les recueillît t son bord. après aue le capitaine de la Po. mone eut mis le feu à l'épave. La goélette ramena les matelots a Saint-Pierre et Mlquelon où Ils débarquèrent le 1« mal. Le 8, l'équipage pris Place à bord du steamer anglais Rosalinde qui les débarqua à New-York le 16. Les naufrager embarquèrent le 18 sur VIllr^de-France. Les 21 marins. sous la conduite du ca* pltaine Ménard. se sont rendus à la Maison du Marin. Demain matin Ils se ren- dront au bureau de l'Inscription maritime où le capitaine déposera son rapport.

Sur les 28 hommes composant l'équïpage de la Pomone, 6 sont restés à Terre- Neuve, cherchant un embarquement sur d'autres navires.

NOUVELLES DES BANCS

Saint-Piebre-et-Miouelon, 24 mal. Le Merceditta, chalutier de Bordeaux est parti après avoir livré 6.000 qulD> taux de morues.

UN ACCIDENT A BORD DU « SAINT-SULIAC »

Saint-Malo, 24 mai. M. P'romal, a> mateur du trois-mâts Satnt-Suliae, a reçu ce matin un radio de Salnt-Pi«rr« l'informant que son navire venait d'y faire relâche pour mettre trois homme» à terre. M. Grumellon et deux matelot*, MM. Bazin et Leclerc.

Le capitaine Grumellon avait étA blessé à la tête dans des conditions ou* n'indique pas le telégramme les deux matelots étalent malades.

Le Saint-Suliac ayant à son bord un capitaine de pèche. M. Nouazé. va pou- voir regagner les bancs pour v contlnl1« ses opérations de pêche, l'armateur faisant le nécessaire pour remplacer en vue du retour le capitaine Grumellon au ou où celut-ci ne pourrait rejoindre le 5*Suitac.

SAINT-JEAN-DE-LUZ

PtCHE ou 22 Mai

22 vapeurs et 9 moteurs ont pris la mer: pêche nulle de sardine, sauf utt moteur qui a apporte 10.000 aardln8&, du moule 42 au kilo, vendues aux enchères au prix de 118 fr. le mille aux mareyeurs.

Pèche au thon. 11 vapeurs et 4 moteurs ont apporté S? thons petits a* moyens, reprèscutant 504 kilos, vendus aux enchères au prix de tf 50 à 10.65 la kilo aux mareyeurs et petite revendeurs. Quelques vapeurs et moteurs ont apporté 1096 klloa de maquereaux vendua' aux enchères au prlx de 4.90 à 6.85 le kilo aux mareyeurs et petite revendeurs; 475 kilos de chlnchArd*. vendus :la) S Ir. le kilo.

AUOIE&NK

PtCHS DO 23 MAI

Orna maquereaux La chaloupe f N.-n.-rto-Hoii-Secours » de Poulgoa»»e est rentré avec IrVOOO gros maquereaux. vendus aux uslnna. 120 fr. les 100 klloa. Pnttts maqnfrr.aux. U bateaux sont rentré», l'un avec 500 pettts muquereaux vendus 70 fr. le cent, et 100 grosses sardines, vendues à 20 francs l'autre avait 400 petits maquereaux, vendus a 60 fr. le cent. et 300 harengs, vendue 15 fr. le cent.

Homards. 6 bateaux sont rentrés, ayant chacun de 4 7 kilos de homard» vendus à le fr. le kUo. et 20 à 30 kilos de crabes et araignées, vendus 1.16 4 1.20 le kilo.

Filets trHnail. 4 canots sont rentres avec des lleus, vieilles, tacauds et petites Juliennes, vendus, par lots, de 70 a 85 francs.

RSN8XIONSMSNTS MILITAIRS» Recrutement, sursis d'Incorporation, réforme. pensions, etc. S'adrsaser 4 Ramua, Ou*êt-EeXair. Renne*. Joindra 1 fr. ea timbres-poste pour 1a répons*

KOSCOFF

PtCRX vu 24 mai. Filets et casiers Divers bateaux tont rentrés ayant peché araignées 75 pièces, vendus 1.25-3 piéce; petits congres 40 kilos, 4-5 le kilo: petites raies 45 kilos. 4-5 «. kilo; mulets petits 12 kilos. 7 Ir. le kilo; bars et turbots 15 kilos. 9 fr. le kilo: crabes donneurs 24 pièces. 3-6 pièce; lottes 10 kilos, 5 fr. le kilo: limandes 8 kilos, 8 fr. le kilo: aiguillettes 6 kilus, 2.50 le ki;o; langoustes 2 paniers, 20 fr. le kilo; homards 12 kilos. 18 fr. le kilo; rougets 6 kilos. 6 fr. le kilo; plies 8 kilos, 7 fr. le kilo; tacauds 4 kilos, 5 fr. le kilo; lançons 15 kilos, 3,50 le kilo; petits prêtres 15 kilos. 2,bo le kilo; langoustines 8 Kilos. 6 fr. le kilo.

Ligueurs et trémails divers bateaux ont péché vieilles 15 kilos, vendus 4 fr. le kilo; lieus 22 kilos. 6 fr. le kilo; siaquereaux 8 pièces, 2 fr. pièce: so- tes 8 kilos, 8 fr. le kilo; daurades et piTonneaux: 6 kilos, 6 fr. le kilo; coquilles Saint-Jacques 25 pièces, 0,70-0,90 pièce; praires 6 kilos. 3.50 le kilo: moules 2 sacs, 1.50 le kilo: bigorneaux, 6 kilos, 3 le kilo; étrilles 20 douzaines, 5-1 i± éousaine; palourdes 6 douzaines, 3.50 la douzaine; coques 8 kilos, 2 le kilo; crevettes 4 kilos. 20 le kilo. Marée, prvenant de Roscofl*. Batz. 6antec et de Sieck. vendue à ^a poputotlon. Mareyeurs, revendeuses il' Rosv«oS et au marché de Saint-Pol-de-Léon. PENMARCH PfccHE DU 23 mai. Dérive 45 bateaux sortis, 48 de rentrés ayant en moyenne par bateau de 80 a £00 maquereaux vendus aux mareyeurs de 70 a 90 fr. le cent. Plusieurs bateaux n'avaient rien de 15 à 75, d'autres les plus favorisés, de 250 à 400. De 7 à 9 poissons au kilo. Plusieurs Lateaux avaient de 50 à 150 sardines vendues de 35 à 50 fr. le cent. Plusieurs centaines d'harengs comme apport total vendus de 20 à 25 fr. le cent. Quelques douzaines d'orphies par plusieurs bateaux vendus de 6 à 9 fr. la douzaine. 1 suivant grosseur.

Drague 12 bateaux sortis: 13 rentrés ayant plusieurs raies et lottes par bateau, vendues par lots de 27 a 110 1t. suivant importances. Deux bateaux ont vendus pour 290 et 338 fr. de raies. Qa raie vendue à raison de 3 fr. le kilo et la lotte de 5 à 6 fr. le kilo. QuelQues turbots et plusieurs solettes par bateau vendus de 11.50 à 14 fr. le kilo. Crustacés 8 bateaux sortis et rentrés ayant par bateau de 1 k. 500 à 4 kilos de langoustes vendues 18 fr. le hilo et de 1 kil. 500 à 3 kilos d'homards vendus 17 fr. le kilo. Quelques langoustes comme apport total des dragueurs vendues à raison de 16 fr. le kilo. De 30 à 80 kilos de crabes tourteaux vendus à raison de 2 fr. 50 le kilo et plusieurs couples d'araignées vendues suivant grosseur de 2 à 4 fr. la couple. Quelques congres vendus 3 fr. le kilo.

LE GUILVINEC

PDCHE DU 27 mtr. Langoustines 45 dragueurs environ ont pris la mer ce matin et sont revenus à la vente dans le courant de cet après-midi avec des pêches de 20 à 70 kilos de grosses langoustines vendues de 3.75 à 4.25 le kilo, et de 100 à 400 kilos de petites vendues pour la plus Rrande partie aux usines pour la conserve à raison de 1 fr. à 1,10 le kilo.

Poissons de drague On note par dragueur des lots de 20 à 80 fr. de lottes; de 15 à 40 fr. de raies; de 10 à 40 fr. de merluchons; de 10 à 30 fr. de merlans de 8 à 18 fr. de soles; de 10 à 35 fr. de turbota; de 6 à 12 fr. de rougets; de 4 à 6 fr. de langoustes; de 8 à d6 fr. de limandes; de 5 à 10 fr. de carrelets; de 3 à 5 fr. de crabes-aralgnées; de 4 à 5 fr. d'éperlans.

Crustacés 10 bateaux pratiquant la pêche aux crustacés côtiers sont rentrès au port dans le courant de la matinée avec chacun de 0 k. 500 à 5 kilos «•* de homards vendus 16 fr. le kilo; de *• '10 à 25 kilos d'étrilles vendues de 0.75 à 1 fr. le kilo; de 10 à 40 kilos de crabes araignées et de 5 à 20 kilos de tourteaux vendus de 0,50 à 0.75 le kilo. DOUAENENEZ

Psche DU 24 MAI. Aujourd'hui les apports ont été très variables. En. général, Ils ont été importants, surtout en gros maquereaux de dérive. Le vent est calme et les sardiniers ont pu pratiquer la pêche. Les cours fermes au début de la matinée ont subi une baisse aux ventes de l'après-midi.

Douarnenez.

Palangre. Deux palangriers ont appirté des raies, des pocheteaux, des congres, des roussettes et des turbots qu'ils ont livrés l'un pour une somme de 800 fr., l'autre pour 900 fr. Le total des apports a été de 450 kilos de raies douces et vertes, cotées à raison de 3.75 à 4 fr. le kilo- 100 kilos de pocheteaux gris. de 4.75 à 5 fr. le kilo; 100 kilos de Docheteaux blancs, de 5.50 à 5.75 le kilo- 100 kilos de congres, de 1.50 à 2.25 le kilo; 20 kilos de turbots. à 9.50 le kilo; 50 roussettes, à 2.50 et 3.50 la pièce ,suivant taille.

Drague. Cinq bateaux ont apporté des petites raies bouclées, des plies. des carrelets, des soles et solettes, des petits turbots qu'ils ont livrés pour des sommes variant de 200 à 550 fr.; les soles et solettes cotées à raison de 13.50 le kilo; les plies, carrelets et turbots, de 4.50 à 5.50 le kilo- les raies bouclées de 625 à 6.75.

Maquereaux de dértve. Quinze dundées, chaloupes et vedettes ont apporté de 7.000 à 26.000. au total 280.000 gros maquereaux de dérive, de 3 à 3 et demi au kilo qui ont été vendus pour l'expédition aux mareyeurs et revendeurs à raison de 38 à 42 fr. le cent et pour la conserve, de 107 à 111 fr. le quintal.

Sardines profondes. Dix bateaux ont apporté de 300 à 3.500 sardines de dérive, au total. 13.200 sardines de 30 à 32 au kilo, qui ont été vendues pour J'expédition aux mareyeurs à raison de 150 à 200 fr. le mille.

Grosses sardines dites coureuses. Cinq vedettes ont apporté de 4.800 à 11.000 grosses sardines, au total, 45.000 de 9 à 12 au kilo qui ont été vendues pour l'expédition aux mareyeurs à raidu matin et de 235 à 238 aux ventes du matin et de 235 & 238aux ventes de l'après-midi.

QUIBERON

PECHZ DU 23 Mai (après départ du courrier). Le vent violent qui souffle depuis la veille. de la partie NordNord-Est a obligé la plupart des bateaux à rester au port.

Apports du iles. Cinq bateaux houatais a moteura Rose-àu-Carmel, Ami-du-Poisson. Gilberte. Quatre-Frères Fleur-de-Marie, ont apporté respectivement de Houat 9 paniers de 35 kg. de crabes-tourteaux. 17 paniers de crat>M^tourteaux« 12 paniers de crabestourteaux, 16 paniers de crabes-tourteaux. 12 paniers de crabes-tourteaux. 'Le tout livré aux mareyeurs à 1.50 le Pbcbx du 24 Mai (avant départ du eourneri. Pecne aux filets dt derioe. Un seul des bateaux sortis hier au soir pour pratiquer de nuit la pèche aux itleta dérivants a rapporté 400 harengs payés 20 fr. le cent par les mareyeurs, 50 maquereaux moyens vendus 70 fr. le cent, 30 sardines (16 au kilo) achetées 34 fr. le cent et 200 merlans payés 3.50 le kilo.

Pritreaux. 4 bateaux péchant en baie de Quiberon ont pris de 80 à 200 kilos de prétreaux qui ont été livrés aux mareyeurs à raison de 1 fr. le g. Apports des fies. Les cotres à moteur hoëdicais Ewtka-ll, Va Toujours, Rose-de-Lisieux et ,lotzic ont apporté respectivement de Holdlc, 17 paniers de 35 kilos de crabes-tourteaux et 60 kilos de homards, 19 paniers de crabestourteaux et 25 kilos de homards. 11 paniers de crabes-tourteaux et 3 kg. de homards; 20 paniers de crabes-tourteaux «t 10 kilos de boqaftrta, 1* tout

livré aux mareyeurs raison de 1J0 le kilo de embea-tourteaux et le Ir. celui de homarde.

Marche de Paris

PARIS, 24 mal. (De notre carres.potiaunt spécial.)

L'offre comportait des quantités trop modestes de barbues, congres, daurades anglaises, petits maquereaux, merlans ordinaires, raies et turbots, dont les cours ont Du être relevés. Par contre, on n'a pas pu défendre les prix des homards, lottes, gros maquereaux et merlans brillants.

MAK&&-CRUSTACKS

On cote au kilo (cours extrêmes) barbues. 10 a 20; bars, 15 a 38; carrelets. 3 a chiens de mer décapites. 3 a 4; couns décapites. 6 a 9; colins entiers, 3 a 8; congres, 3.50 a 6.50, crevettes grises. 8 a 20; daurades de France 2 a 8; homars vivants, 14 a 22; morts, 8 a 15- langoustes vivantes, 20 a 30; langoustes Mauritanie vivantes, 16 a 20: langoustines. 4 a 9; limandes, 4 a 8: lottes, 3 a 8: limandes-soies. 5 a 9; maquereaux français gros. 1.50 a 3 petites. 4.50 a 8; merlans brillants. 4 a 7; merlans ordinaires. 1.50 a 5; mulets, 6 a 18; raies entières, 2.50 a 5; rougetsbarbets, 7 a 16; rougets-grondins. 2 a b; soles françaises grosses, 17 a 24; petites. 7 a 13; turbots, 10 a 20.

On cote au cent sardines fraîches 30 a 70.

MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos moules de Boulogne, 90 a 110; moules Isigny-Hontieut, 40 à 50.

On cote au Kilo coques ou hémon, 0.40 a 0.70.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo ablettes. 4 6 anguilles vivantes. 12 a 16; mortes. 10 13; brochets morts. 10 a 12; carpes vivantes. 4 a 6.50; carpes mortes. 1 50 a 2.70; goujons. 8 a 12; saumon français, 15 a 22: saumon étranger, 17 a 22: saumon frigorifie. 6 a 12; tanches vivantes, 6 a 7; truites saumonées argentées. 18 a 25; truites de pisciculture, 10 19; truites de rivière, au-dessus de 125 gr, 22 fr.

Arrivages marée 308.400 kilos; eau douce, 13.400 kilos; coquillages. 3.200 kilos déposé au frigorifique. 30.000 kilos; resserre de la veille, 60.000 kilos; quantités mises en vente, 387 000 kilos. quantités saisies le 23 mal. 450 kilos. Arrivages par gares Nord, 159.100 kilots- Vaugirard, 89.000 kilos; Saint-Lazare, 51.200 kilos; Orléans. 6.100 kilos. Marche de La Rochelle

LA ROCHELLE, 24 mai. En pêcheries, un seul chalutier hauturier avec des apports médiocres en merlus et merluchons cours sans grands changements. A l'encan municipal, activité réduite de fin de semaine.

On cote suivant grosseur, provenance et qualité

En péctieries, le kilo merlu 6.70 à 8.30; triage 6.50 à 7.90: tout venant merluchons 4,70 à 6.50; merluchons blessé 2.80 à 5; dorade 6.70; pironneaux 3.70; Saint-Pierre 5; limandes 4.50- lotte entiére 2,60 à 3,20; décapitée 6.20 à 7,70; raie 1.50 à 3: raiteaux fleuris 0.80; rouget grondin 5; grondin gris 1,20; congre gros 4 à 5; petit 2 a 2,80: anon 2.70 à 3.60; flétan entier 6.20; aiglefin entier 1,70 & 3.20; campagnol 2.20 a 2.70; touille gros 2.20 à 3.20; pocheteau 2.80 à 6,20; muzeraille 3,20 a 4,70, rascasse 5; julienne 2.20 & 2.70; maquereaux 3; morue 3.90; dorade rose 2; pagelme 1.50; griset 1.50; casseburgots 1,25 à 2; sole Mauritanie 7; queues de langoustes 10 a 12; filets de roya4 bar 4.

A l'encan, le kilo sole 20 à 25; sole perdrix 12 à 15; limande de voilier 5,50; raie bouclée 5 a 7.50; rouget barbet 12; carrelet 6; merlan chalut 3; merlan brillant 3,50; vive 6; tacaux 2; mulet 8; barbue 15 à 18; cétaux 15; maquereaux 5; seiches 3; merluchons friture 4. Le cent sardine 40 50.

Le kllo homards 16 à 17: langoustes 34: langoustines tout venant 3 à 5 triées 4 à 6: crevette rose bouquet 80; grise B; crabe 4.

Moules 1; palourdes 8; sourdons 1,75; lavagnons 2.

On vend la pêche de quelques couroleurs et petits voiliers, de 2 homardiers et du chalutier côtier Rochella, le tout constituant un tour d'encan environ. Chalutier arrivé en pêcheries Ile-deFrance 400 merlus. 40 paniers de merluchons.

Grands chalutiers attendus en pêcheries le 25 Mane-Anne, Penmen, Henry Garrigues.

Marché de Saint-Nazaire

Saikt-Nazaire. 24 mal. A la crite Un bateau de l'Isle d'Yeu. patron Papln, a étalé 300 tables de poissons divers pour la somme de 3 000 fr.

Les pêcheurs nazairiens ont recueilli 150 Ir. avec 14 tables. 95 fr. avec 9 tables, 475 fr. avec 20 table., 385 fr arec 150 tables, 280 fur. avec 25 tables, 214 :r. avec 18 tables, 550 fr. avec 150 lebles, 225 fr. avec 15 tables. 350 fr. avec 40 tables.

Trois pêcheurs de Bono ont réalité le me 116 fr. avec 110 tables et le troisième 195 fr. avec 75 tables.

Deux pêcheurs de Belle-Isle-en-Mer ont cédé une vingtaine de lots d'araignées de mer & raison de 70 à 90 fr. le tot Les mareyeurs ont récolté 1.960 Ir. avec 130 tables. 1.130 fr. ovec 75 tab'?s. 1.080 fr. avec 76 tables, 900 fr. arec 60 tables.

Les crevettes grlaes de la Loire ont été cédées au prix de 25 à 40 fr. les 3 tables.

Deux vedettes sardinières ont Jeté sur le marché 25.000 sardines à raison de 125 à 150 fr. le mille.

Marché de Lorient

LoRiENT 24 mal. Aucun chalutier n'est rentré aujourd'hui.

On cote les cours suivants carrelets, 2.75 chlnchards, 1.10; merlus grcs. 6.60, 7.70 merluchons moyens, 5.50 petita 3.30 merlans de drague, 1.6a pelons. 1.37 pocheteaux, 1.92 raie» petites, 1.37 grosses, 3.30: rougets 9.90; solettes, 6.05 tacots, 1.10 turbots. 11 touilles. 1.37.

Sont annoncés pour demain les chalutlers Pan, Petite-Annie.

Marché de Concarneau

CoifCARMEAu 24 mal. Depuis quelques jours, les marchés de l'encan municipal sont, par suite d'un vent violent régulier de Nord-Est, peu approvisionnés.

Aux diverses pêcheries, la situation est i peu près la mènvt,

La langoustine se vend-sur la base de "B0-7 Ir. le kilogramme survxant triage aux mareyeurs

On .cote

Au kilo soles 14-18 fr.: turbots et barbues, 7-8 fr.; raies, 2-2.50; pocheteaux décapites. 2.2.50; lottes décapitées, 4-5 fr.; limandes. 4-4.50: mulets, 89 fr.: barbets, très rares, 8-10 fr. Au couple solettes céteaux, 0.25-0.35; limandes, soles. 1-3 fr.

Au cent petits merlans et petits merluchons, 5-8 fr.

A la flléce, auivant taille petits lieue, 1-2.50; piles tarses et plies coucou, 12.50 raiteaux doux et bouclés. 0.80-2 fr.: tacaux et trinquennes. 1-0.40; fouets de congres. 3-7 fr.; chats roux. 1-1.50: moyens merluchons, 1-2.60: seiches. 0.400.30 gros merlans. 0.80-1 fr.- terres, 3- 5 fr.: petits travents noirs, 2-2.50. Crustacés. Homard, 13-15 fr.; langouste, 17-19 fr. le kilogramme vif, tout venant, taille réglementaire exigée: crabe-tourteau dormeur 1-1.25 le kilo; chèvre-cerise, 1.50*1 fr. la douzaine.

La Vie Sportive

DEMI SE COURRA LE 9e PARIS-RENNES organisé par le Véloce-Club Rennais sous le patronage de « l'Ouest-Eclair» 70 engagés. 335 kilomètres.

Arrivée probable aur le Vélodrome de Rennes à 16 h. 20

DEMAIN.

Demain, au matin, tes hommes du 9e Paris-Rennes, partiront du PontNoir pour rallier par les 335 kilomètres du parcours la capitale bretonne. Les marques de cycles nous ont délégué ce qu'elles ont de meilleurs comme représentants Alcyon, Dilecta, Genial-Luciler, Oscar Egg, Des individuels. des régionaux, triés. sélectionnés, grossissent le lot. Tout ceci nous laisse prévoir une rude bagarre au long des routes de Paris à Rennes. La date de Paris-Rennes d'ailleurs est favorable aux exploits. Prenant date au calendrier au plein de la saison, avant la grande épreuve du Tour de France, elle trouve les hommes au meilleur de leur forme. De plus, les précédentes épreuves leué o nfdonné l'occasion de se mesurer, de connaître leurs possibilités. Par ailleurs, ils tiennent à se faire remarquer en vue de contrats ou tout au moins de sélections possibles pour les épreuves à venir.

Toutes ces raisons nous laissent espérer que nous aurons demain un beau 9' Paris-Rennes 1

LES ENGAGÉS

Volet la liste des engagés avec leurs numéros de dossards

Les groupés

EQUIPE DILECTA

1. schefers.

2. Bonduel.

3. Hardiqxjest.

4. VAN Rysselbergh»,

5. POLONIA.

6. CODINAT.

EQUIPE ALCYON ET FILIALES Alcyon

7. Speicher.

8. MlTHOUARD.

9. Sezny Leroux

Thomann

10 DEFORGE.

11. WlERIKCK.

Labor

12. Romain MAts.

13. Félicien VervaEckb.

EQUIPE GENIAL-LUCIFER

14. Degreet.

15. DEcROix

16. DUERLOO.

17 LEEMANS.

18. LowiE.

19. L. WEiss.

20. Bernardoki.

EQUIPE OSCAR EGO

21 Paul ëgli.

22. Max BULLA.

23. Kurt Stettler.

24. Léon Louyet.

25. A. Ghisquilre».

26. Michel Buick.

27. Charles Thalldigol

28. Albert /aissier.

EQUIPE HENRI NOGUES

29. Mahieux.

30. CHAUVIN.

31. LE Guevel.

32. LEMARCHANB.

Les individuels

50 Bidot Marcel. Paria.

51 Bidot Jean, Parlu.

à2 GRANIER Hobert, Parla,

53 Keravlc Paul. PlougastaL

54. Chorob, Mordelles.

55. Provoct, Rennes

56. Belllsle. Saint-Jacques.

57. Richebourg Maurice, Parla,

58. ScIARDIa Josepn. Angers.

59 Santoprete Natale. Perll.

60..iedelec Jean, Sucy-en-BrU. 61. GAILLt, Paris.

62. Trebuchet. Cnalllana.

63 -ave F. Lesneven.

64. LE Drogo Paul. âfcint-Brleuc. 65. Heneaux. Saint-Brieuc

66. Bouuuennec Josepn, Land6an. 67. Bigoim Lucien. Pontlvy.

68 Morisse, Lalgle.

89. Gaultier Ernext. l^ayenoa.

70 Sigorihi. Paria.

71. Haas François. Bénodet.

72. Sudres Marcel Puteaux.

73 Goupil Auguste. Rennes

74 Bignon Albert, Dlnan.

75. FoiN Lucien Angers.

78. Le CALVEZ Léon, Puteaux.

77. LADRON. Paris.

78. Krauss. Paria.

79. Petit. Paris. 4 80. Taudet, Paria.

81. Fachin. Paris.

82. POUCHARD. Parla.

83. BASSUR, Paris

R4 LEFAurHEUR, Parts.

85. Icmat Emile. Paria.

86. BELHOMME. Pars.

87. Wrcziomo, Paris.

L'ITINÉRAIRE

ET L'HORAIRE PROBABLE

Paria (Porte Maillot. dossards) 6 h. à Paria iPorteMaillot. dep. offic.) 6 h 30 Pont-Noir (départ réel) 6 h. 9 9 km. 16 Salnt-Cyr 14 km. 0 h. 26 Trappes 19 km 8 h. 83 Pontchartraln 28 km. 6 h. 60 La Queue-les-Yvelln 37 km. 7 h. 05 Houdan 60 km. 7 h. 35 Dreux 70 km. 8 h. 3 Nonancourt 83 km. 8 h. 25 Vern.s.-Avre (c.-rav.) 104 km. 9 h. »

Armenttérea 119 km. 9 h. 30 Mortagne 143 Km. 10 h. 10 Le Mesle-sur-Sarthe 159 km 10 h. 40 Le Mesnil 170 km. 11 h. 10 Alençon 10 V.) 181 km 11 n. 45 La Lacelle 205 Km. 12 n. 30 Pré-en-Pall 210 km. 12 h. 40 Favron 218 km. 12 h. 55 Mayenne (C.-ravlt.) 242 km. 13 h. 35 Ernée 265 km. 14 h. 15 Fougères 288 km. 14 n 35 St-Aubin-du-Cormler 309 km 15 h. 32 Liffré 316 km. 15 h. 45 Rennes ivélodrome). 335 km. 16 h. 20

ueî noralre a ete caicuie sur une vi- tesse moyenne de 33 kilomètres-heure Les officiels

Directeurs !le o course M. Joseph Morin. chef des services sportifs le L'Ouest-Eclair. et M. Chartes olv. -i-ei de la rubrique cycliste de l'Auto. Commissaires A bord de la voiture de Dilecta. M. Milan

A Dard de le voiture de Oémal-Lucifer M. Malapert;

A bord oe la voiture d'Alcyon, M. Pont.

Juge d l'arrivée M Milan. 0 L'ORGANISATION

Les contrôles

HoTJDAi» Contrôle. Itinéraire -.ont la traversée de la vtlle sortie de laulette. avenue de la République, jlace du Cygne, rue de Paris et route de Dreux. Verneuil-sur-Avre. Contrôle e ravitaillement sous la direction de M. J Bnonne. au café de la Bascule.. ace Aristide-Brland. unctenne lace du Marche-aux-Veaux.

Alençoh. Itinéraire dans la vUte route de Paris, place de la Pyramide. rue Saint-Biaise, cours Clemenceau rue Julien, rue de Bretagne.

Mayenne. Contrôle de ravitaillement au Grand-Hôtel, tél. na 0-36 -tlneratre rue Paul-Untler. rue Koullols. le Pont-Neuf (ravitaillement au CirendHôteli. rue Ambrolse-de-Lore, rue Chateaubrlant et route d'Ernee. )ontr3ie sous la direction de M Pesller et des membres du V. C Meyenncis.

Fougères. Contrôle au café Haclei sous la direction ces membres du Mport Ouvrier Fougeraia.

Les primes

Une prime de 100 fr.. offerte par des sportifs Ernéens sera disputée un kilo-

mètre avant Ernêe. sur le plateau de Charné Cette prime est offerte au rremier coureur passant à Charné. Pour les coureurs bretons

désirant bénéficier du billet collectif pour le voyage de Rennes a Paris Les organisateurs ont prevu pour les coureurs partant de Rennes pour Paris un billet collectil pour le train de 9 h. 21. samedi matin rous les coureurs bretons qu: désirent en bénéficier, sont pries de se trouver a 9 heures. samedi matin & la salle des Pas Perdus, gare de Rennes. où M. Sauvat, vice-président du V.C. Rennais se tiendra a leur disposition.

Pour le rapatriement des coureurs Les Chemins de ter de l'Etat ont consenti a delivrer des billets a tarif réduit pour le retour des coureurs ae Rennes a Pans. Les coureurs désirant bénéficier de cette mesure de laveur. devront s'adresser a M. Sauvât, viceprésident du V.C. Rennais dés leur arrivée au vélodrome ou a 18 h. 30. salle des Pas Perdus, a la gare de Rennes. Ils devront emprunter pour ce voyage a tarif raauit le train partant de Reunes dimanche soir a 18 h. 58.

Les voitures officielles

1. Voiture Renault mise gracieusement a notre disposition par M. Mabille directeur de la succursale des Etablissements Renault n Rennes, et ayant a bord M Joseph Morin, chef des services sportifs de l'Ouest-Eclair et M. Charles Joly. chef de la rubrique cycliste de l'Auto.

2, Voiture de MI Cadoret. huissier a Rennee avant a bord notre rédacteur sportif J. Le Traon

3. Voiture de M. Martin. un fidèle de la course Paris-Rennes, ayant bord nos confrères de la presse.

4. Voiture Alcyon M. Pont, commissaire.

5. Voiture Dilecta M. Milan. commissaire.

6. Voiture Génial-Lucifer M. Malapert, commissaire.

7. Voiture de ravitaillement du VéloceClub Rennais M. Le Goff.

8. Camionnette Renault, mise gracieusement à notre disposition par M. Mabille. directeur de la succursale des Etablissements Renault a Rennes, pour Il transport des valises des coureurs. Signalons, en outre les voitures de nos confrères celle de l'intransigeant et Match; celle de Paris-Soir: celle du Miroir des Sports, etc.

Ajoutons que la voiture haut parleur de l'Ouest-Eclair précédera les coureurs

LE TOUR D'ITALIE BARTOLl REMPORTE

LA lre ÉTAPE DE MONTAGNE MILAN, 24 mal. La première étape de montagne du Tour d'Italie. Porto Civitanova-Aquila, a donné lieu une belle empoignade terminée par .6 v'.vtoire au classement Individuel Je Bartali et au classement général ce Bergamaschl qui ravit le maillot rose i Olmo. L'étape de 171 kilomètres comportait d'abord 70 kilomètres de plat, pu-s l'«scension d'un col juché à 1.300 mètres d'altitude. Les derniers kilomètre!, étaient fort pénibles.

Le départ fut donné à 11 h. 30. Fon'enay blessé avant-hier, assiste à .'envolée des camarades qu'il abandonnait bien malgré lui.

Au début de l'étape. Buttafocchl nerui un train d'enfer, puis, relayé par Bernard, Il s'enfuit. Mais malgré les effort» des Français. le peloton se reforma au moment où Leducq cassait une roue. Plus loin Vietto était victime d'une serieuse défaillance. Sur la fin Archambaud attaqua et démarra avec Bergamascht. Bartall et Morelll.

La montagne était proche En haut du col Bartali arrlva Don premier levant Pecchi. Bergamaschl. Morelll et .irchambaud. A la descente, Pecchi rejoint Bh>tali, mais celui-ci repart pour arriv?) seul l'étape avec une avance ce préc d'une minute sur Pecchi.

Rome, 24 mal. La première étape de montagne du tour cycliste d'Italie s'est disputée aujourd'hui sur le parcours Porto-Civltanova-Aquila (171 kilomètres. et a donné le classement suivant 1. Bartoll, en 4 h 37' 48": 2. Ceccht. en 4 h. 37' 4": 3. Morelli. en 4 h. 39' 35": t Bergamaschl, même temps: 5. Archambaud, en 4 h. 41' 3": 6. Olmo. en 4 '1. 48' 40". Puis dans l'ordre Guerra. Binda et Altenburger.

Classement général. 1. Bergamasca:. 26 h. 50' 22" 2. Olmo, 26 h. 51' 63" 3 Guerra, 26 h 53' 1? 4. Bartall, 26 h 53 27' 5. Cecchi. 26 h. 53' 49" 6. 8mC&. 26 h. 54' 7". d Demain à Nantes

GRAND PRIX DU PfcBE LOUIS Dema'n va avoir lieu sur le circuit de la route de Paris, le 5,' Grand Prix du Père Louis. Cette épreuve sera assu- rée du succès, vu le concours de nombreux coureurs Nazairiens et Nantais et tous les sportifs Nantais se feront un réel plaisir de venir applaudir leurs favoris. Le circuit de 30 kilomètres de tour, ce qui porte la distance à 90 kilomètres. est à la portée de beaucoup de coureurs Certains Juges de paix, comme la cote de Mauves et la Setlleraye élimineront les coureurs les moins entraînés. Ceci fait d'excellent sport et les arrivées en peloton sont plutôt rares.

Parmis les principaux engagée à l'heure actuelle, nous relevons les noms de Magré, de Saint-Nazaire: Tasaln Elol, quatrième de Nantes-La Rochelle- Guillou Pacel. également de BtNazalre; Raballand, du V. C. D. Dana

les coureurs de la Pédale Nantaise, sont engagés aussi Mocquillon, champion de tond et vitesse du Club. vainqueur de Nantes-Les Sables l'année dernière, premier du Prix du Muguet, cette année, à Doulon, deuxième à Nozay. dimanche dernler Houssais. vainqueur du c Père Louis l'année dernière: Méry. vainqueur du challenge Gard cette année et vainqueur du Prix de Doulon.

Liste des prix. 1. Un cadre spécial et 150 fr.; 2 Une paire de roues à boyaux et 100 fr. 3. Une paire de boyaux et 80 fr. 4. Une paire de boyaux et 60 fr.; 5. Un changement de vitesse et 40 fr.: 6. Un boyau et 30 fr.; 7., 30 fr.- 8.. 25 fr. 9. Un boyau et 20 fr.: 10. Une selle et 15 f r. 11. Un guidon; 12. Une chaîne: 13. Une roue La Pédale Nantaise n'a pas oublié les débutants 1. Un boyau; 2. Une chaîne 3. Une chaîne.

Pour les coureurs de la Pédale Nanatise 1. Une paire de soulier cycliste; 2. Un éclairage électrique: 3. Un boyau: 4. Un boyau' 5. Une bonbonne: 6. Une boite de biscuit; 7. Une paire de pédales.

Cette épreuve est internationale et ouverte aux coureurs licenciés, toutes classes, toutes catégories, sauf amateurs.

Les automobilistes qui désireraient suivre l'épreuve sont priés de se faire inscrire au Café du Helder, rue de Strasbourg. 6

AVANT LA COURSE CYCLISTE PARIS-RENNES

Un rallye cycliste

sons le patronage

de « L'Oaest-Eclair »

Nous rappelons ci-dessous ie programme de cette intéressante Journée qui se deroulera demain a l'occasion de la course Paria-Rennes.

Le matin arrivée des cyclistes. A 10 heures rassemblement de tous les cycliste, place du Palais, et départ pour une promenade travers la ville A 11 h 45 visite du Journal l'OuestEclair.

A 11 heures apéritif d'honneur offert par l'Ouest-Eclair a tous les participants du Rallye.

A 12 h. 30 déjeuner dans divers restaurants de la ville ,prix minimum 10 francs).

L'après-midi, au vélodrome municipal réunion cycliste organisée par le VéloceClub Rennais en attendant l'arrivée de la course Paris-Rennes. Grâce l'obligeance des membres du comité du V. C. R., une réduction sera accordée tout les participants du Rallye.

Les membres du V. C. R. et C. C. R. Inscrits pour cettr Journée devront sa trouver demain a h. 30 précises, au siège du C. C. R., 10, rue Nationale. A Rennes. &7d

Championnat de la L.0 J .A. L'A. S. BRESTOISE

EST CHAMPION JUNIORS

DE L'OUEST

La C. C. R. a cassé en sa dernière réunion la décision de la C. S. R. de l'Ouest, rejetant une réclamation de l'.A. S. Brestoise contre le Stade Rennais et attribue le championnat au club reclamant. 4-6-7-8 RUGBY A 13

Grand match international à Nantes Swinton, champion d'Anqleterre, demain après-midi,

contre Sélection eu Sud-Ouest Un des plus important match de rugby que l'on ait pu voir à Nantes se disputera demain après-midi au StadeVélodrome Petit-Breton.

Ce grand match International qui opposera Swinton, champion d'Angle»terre à une sélection de nos meilleurs Joueurs du Sud-Ouest sera placé sous la présidence effective de M. le Préfet de la Loire-Inférieure, du maire de Nantes, du Consul d'Angleterre et du général commandant le Corps d'Armée.

Entre 14 h. 30 et 14 h. 45, les équipes seront présentées au public. Elles auront la composition suivante

Sirinton (maillot bleu marine) R. Scott: Buckingham. Hicktmn, Evans, Shaw: Green o) Bryn Evans (m); James Sullivan: Butters. Hodgson; •– Gommer. Huehes. Armitt. Wright.

Sélection Sud-Ouest imaillor blanc) Guiral ilnter.t: Carbo (Int.). Cougnenc (Int.). Max Rousie iint.) et Dazenière: Bransolle.» (sél.) <m). Lhespi- taon 'lnter) (o): Bonamy tint.): Jean Galla ilnt.i (cap.). Nourrit (sél.); Daffls. Porra ilnt.l. Rousse Int.). Arbitre M J. Ballas.

Tous ces joueurs seront numérotés. Lrs Indications et les principales règles du jeu figureront sur un programme souvenir qui est actuellement mis en vente dans la ville et que l'on trouvera au vélodrome.

Vers 14 h. 45. présentation des joueurs à MM. le Préfet et Maire.

M le Maire remettra au capitaine an. glais une écharpe souvenir, aux couleurs de la ville de Nantes et une plaquette.

Vers 15 h. 15, coup d'envol donné par M Percy Bush, international de rugby d'avant-guerre.

Les guichets ouvriront à 13 heures précises. Les spectateurs auront Intérêt à se nrésenter de bonne heure au vélodrome. 8

A LA P. M. DE SEGRÉ

L'athlétisme a commencé la P. M. de Segré et les jeunes gens viennent nombreux s'entraîner au stade.

Cette saison revêtira un caractère par- ticulièrement Important.

Deux compétitions officielles se dérouleront. en effet. à Segré, le 9 Juin et 28 juillet.

Le 9 Juin se disputeront les éliminatoires de Maine-et-Loire, en vue de désigner les athlétes qui seront appelés a représenter le département a la réunion. suivante qui opposera les différents elements d'Anjou et d'Atlantique.

Les Jeunes gens de Segré et des environs qui voudraient s'entraîner en vue de ces compétitions. sont lnlormés qu'ils trouveront prés des dirigeants de la P. M. aide, assistance et conseils Ils n'auront qu'à se présenter les mardi et vendredi. au stade à 20 heure8 et le dimanche matin à 9 heures.

Les séances commencent à l'heure CHALLENGE DU FANION

DE LA 9< REGION

Demain à Angers

Eliminatoire du Maine-et-Loire

Rappelons que c'est demain dimanche 26 mai. que de 8 à 11 heures. le Service d'I. P. fera disputer au Stade Bessonneau. l'éliminatoire départementale du Challenge du Fanion de La 90 Région.

Onze clubs ont répondu à l'appel du Service d'I. P. Ce sont

1. Union Athlétique Intergadz'Arts, d'. ngers 2. Sport;n« Club de 1 Ouest. d'Angers- 3. La Jeune France, de Cholet- 4. Pro-Patria, de Gennes- 5. Société' de Gymnastique et P. M. d'Angers: 6. Ecole Normale Club d'Angers. 7. Club Sportif Chevrollier; 8. Jeanne d'Arc de Saumur 9. Club Sportif Jean-Bouin. d'Angers- 10. Etoile Sportive St-Pierre. c'e Cholet- 11. Notre-Dame-des-Champs, d'Angers.

Les épreuves commenceront a 8 heur par l'éxécution du 100 métres pour lequel 1 ne sera plus oonné de départ après 9 heures. 6 Ce matin, au stade Bessonneau, à Ange--

CHALLENGE PAUL-CARDI

Nous rappelons que ce matin à partir le U heures seront disputees au Stade Bessonneau le. epreuves de classement oour le challenge d Fanion.

L'eliminatoire du département de Maine-et-Loire est dotée, comme l'on sait, da challenge Pr.ul-Cardl.

Onze sociétés sont engagées et la lutte sera particulièrement vi-3 pour la première place entre l'U. A. I. d'Angera le S. C. Ouest et la Jeanne-d'Aro de Saumur qui semble devoir présenter 'e<- meilleures équipes.

Chaque concurrent aura à dlsputer cinq épreuves 100 mètres, saut en nauteur saut en longueur, lancer du poids et grunper à la corde.

Chaque épreuve est cotée suivant 18 carême du B.P.E.S.M.

Le public sera admis au Stade Bes. sonneau contre un droit d'entrée de 1 franc. Ouverture des portes, 112, rue Saint-Léonard, 1 8 heures. ê

> Demain à Nantes

Se INTERCLUBS DES PATROS Cette réunion aura lleu demain, 26 «mai. sur le terrain de la Simllienne, au tChéne-Vert, routp ae Vannes.

Epreuves au programme

Minimes 1 et II 50 metres, poids de 3. hauteur, longueur. 4x50.

Juniors 80 mètres. 600 mètres, 1.200 ,j mètres 3.000 mètres, perche, disque. lonut gueur, 4x80.

Les Juniors qui en sont capables • feront bien d'aller participer au Champlonnat de 2' catégorie de l'Atlantique. à BonneviUe.

4 Nous rappelons aux minimes que leur championnat est fixé au 2 juin. 6 A L*U. S. OUVRIÈRE NAZAIRIENNE Dimanche 26 mai, au Parc aes Sports du Plessis, à Saint-Nazaire, à 14 h. 30. Grand Pri:: de la Jeunesse Sportive Ouvrière Nazalrienne, avec participation des apprentis du Chantier de Penhoët et de l'U. 5. O. N.

Epreuves à disputer 80 mètres, 200. 400, 600 1.500 mètres; saut en longueur, saut en hauteur, poids, relais de 4x3x x 2 x 1: triple saut.

Nous invitons tous les sportifs nazalriens à venir nombreux encourager ces jeunes athlètes. Prix d'entrée 2 francs. Les jeunes gens sont invités à être pré• sens à 1 h. 30 au Parc des Sports. 6 L LES CHAMPIONNATS -DE 2' CATÉGORIE D'ATHLETISME AURONT LIEU DEMAIN

SUR LE TERRAIN DE BONNEVILLE A NANTES

Voici que nous rentrons dans la période officielle. En effet, demain, la L. A. A. organise les championnats rét*r»es à ses athlètes de seconde catégone pour le département de la Loire•J Inférieure.

Ces championnats, qui servent de pré- lude aux championnats régionaux, sont toujours très disputés. Cette année, les concurrents qui seront en présence semblent être supérieurs à leurs prédécesseurs, aussi sommes-nous certains d'assister à une belle réunion.

Les Trignaçais. qui font un grand effort pour l'athlétisme. déplaceront leur grande équipe. De leur côté les Nantais feront tout leur possible pour s'attribuer le plus grand nombre de titres. • Les épreuves s'annoncent palpitantes. surtout le 800 mètres où Fossard tâchera de rééditer ses récents succès, mais il devra compter sur les Lépine. Genty et 1 autres qui n'ont pas dit leur dernier mot.

Le 3.000 mètres doit lui aussi être indécis les Bennateau et Desbois livreront un beau duel aux Lagrée. Charrler et Tranle.

Les 100. 400 et 1.500 mètres verront aussi de la bagarre.

•>- Les concours doivent confirmer la classe des Fossard, Josnin. Leguellec. En résumé, cette réunion vaudra le déplacement, surtout que le prix d'en• trée ne sera que de 2 francs seulement. Pour satisfaire et encourager nos scola Ires et militaires, ceux-ci ne paieront seulement qu'un franc.

L'horaire. 14 h., séries 100 mètres; 14 h. 5. lancement du^poids 14 h. 25. demi-finales 100 mètres 14 h. 30. 300 mètres 14 h. 35, lancement du disque: 14 h. 50, finale du 100 mètres 14 h. 55. saut en hauteur 15 h. 10. séries du 400 mètres 15 h. 20, séries du 110 mètres haies. Entr'acte.

/̃ 16 h. 35. finale du 110 m. haies » 15 h. 40. finale du 400 mètres 15 h. 55, perche 16 h.. 1.500 mètres 16 h. 5. saut en longueur 16 h. 20, javelot 16 h. 35. relais 4 x 100 16 h. 40, 3.000 mètres 16 h. 55, relais 4 x 400. 6

LES CHAMPIONNATS

INTERNATIONAUX DE FRANCE Paris. 23 mai. La journée d aujourd'oui, commencée a 13 heures et terk minée 20 h. 30 vraiment on exagère • a donne lieu aux résultats suivants Doubles quarts de finale. CrawlordQuint battent Menzel-Hecht. 6/2. 6/3, 3/6. 7/5 • Martin-Legeay-Lesueur battent Farqùharson-Kirby 4/6. 11/9 6/1, 5/7. 6/3 Mac Gratb-Turnbull battent Boussus-Bernard, 7/5. 6/2 9/11. 1/6. 6/3: Perry-Tuckey battent Borotra-Brugnon, 14/12, 1/6, 6/8, 6/1, 6/4.

Les demi-finales opposent donc d'une part. Crawford-Qulst a Martin-LegeavLesueur et, d'autre part, Mac GrathTumbull a Perry-Tuckey.

Doubles dames quorta de finale. Miss Scrlven-Miss Stammers battent Mise Hepmann-Mlle Adamson. 4/6. 6/3, 6/3 Mme Henrotin Miss Andrus battent Mlles Rosambert-Neufeld 6/8, 8/3, 6/2 Mme Sperling Mlle Adamoff battent Mlles Hom-Couquerque. 7/5 6/3 Miss Hardwlck-Mlss Yorke battent Mme Mathieu-Miss Jacobs 7/5, 6/3.

Les demi-finales opposeront, d'une part. Miss Scrtven-Miss Stammers a Mme Henrotin-Miss Andruss, d'autre part, Mme Sperling-Mlle Adamoff a Miss Hardwick-Miss Yorke.

Mixte Huitième de finale du mtxte.Hlnes- Miss Andrus battent Muir-Mlle Pannet:er (forfait) Lesueur-Mme Mathieu battent Farquharson-Mi&s Hardt wtck, 6/2. 6/4 Bernard-Mlle Payot batAuutln-Miss Yorke. 7/5. 6/3 BorotraMlle Rosambert battent Rode -Mile Irlbarne.

Le simple. Résultats des premiers matches de simple du premier tour • Del Bono bat J. Sanglier 5/7. 7/5. 7/5. 8/fi: Oaska bat Petit. 6/2. 6/4, 6/4 Pelizza bat Longtin. 6/1, 3/6. 6/2. 6/0 Jamaln bat Culley 6/3. 6/3. 4/6, 8/6 Destreméau bat Muir, 6/2. 8/6. 4/6. 4/6. 6/2 Merlin bat Canapelle. 3/6. 6/4. C/4 7/6 Puncec bat Glasser. 6/1. 3/6 6/1. 8/6. Dans tous les matches de doubles. la qualité du tennis a été inférieure à celle de l'année dernière et surtout d'il y a deux ans. Côté masculin, Il n'y a pas de grandes équipes. Borotra et Brugnon ont chanté le chant du cygne l'année dernière, car, aujourd'hui. Ils ont très rarement brillé devant une paire anglaise très moyenne où Tuckey n'a jamais fait oublier Hughs. Borotra n'a pas fait d'étincelles et son jeu de filet a »té bien quelconque, bien timide, bien mou. tandis que Brugnon, plus Irrégulier que Jamais, trouva le filet plus souvent qu'A son tour dans son jeu en diagonale. Il fallut que Tuckey. dans la dernière manche, jouât plus résolument pour que la paire anglaise enlevât la partie devant deux hommes qui menés par 4 a 0. puis par 6 & 1. rêarglrent sur la fin pour marquer 5 à 4 et perdirent le Jeu suivant après 40 à 40.

L'Auatrnite a deux équipes en demlftnal* ^k.2 Grath et Turnbull. qui n'auraient jamais du battre Bernard et Boussus si Marcel Bernard n'avait pas témoigné pour le tennis la plus parfaite indifférence.

Quand est-ce donc qua ce joueur combattra la raquette en mains, les cheveux au vent. au lieu de rester Jusqu'au bout gravure de mode Bousbus tenta l'Impossible devant une équipe dont on fait un essai. L'autre équipe australienne est composée de Crawford •» de son Kid. le petit Qulst. Crawford n'est vraiment pas un joueur de doubles. Quint est un honnête garcon. n n'empêche cependant que le géant Menzel et son partenaire Hecht se firent manœuvrer comme des écoliers pendant les deux premières manches. Par la suite. Menzel St le mur mais cependant pas Jusqu'au bout de la partie. Crawford toujours aussi pommadé y mlt dn '• sien. e« Menzel. fatigue de courir et de smasher dans le filet, s'effondra. Il ne reate !n demi-finale qu'une paire française, celle qu'on n'attendait pas. Mate quel son im réservent à ce»

paire de trois noms Martin. Legeay et Lesueur, les Australiens Crawford et QuLst ? Et si. par miracle, eUe est capable d'aller en finale, ne serait-elle pas tout désignée pour jouer la coupe Davis ?

En jouble dames, la surprise a été de voir les ueux actives Anglaises Yorke et Hardwick battre la coalition francoaméricaine composée de Mm 3 Mathieu et Miss Jacobs. toutefois a l'arraché 1 DANS UN MATCH TRÈS SERRE BINES BAT DIFFICILEMENT GOLDSHMIDT

Paris, 24 mai. Par suite de la pluie la réunion d'aujourd'hui n'a pu avoir lieu.

Le programme de demain sera plus chargé que de coutume: un seul match a été joué. Il fut héroïque avec ses 63 jeux Hines universitaire américain parisien battant Goldschmidt par 6-4, 6-3, 2-6. 12-14, 6-14 (32 jeux contre 31). Aujourd'hui, au stade Bessonneau, à Angers

Simple hommes COUPE

ROGER-DEWARU

Simple dames COUPE DU COMITÉ Double mixte

C'est aujourd hui, à 14 heures, que àe dispuuteront sur les courts du staue Bessonneau, les premières parties des épreuves du double mixte, de simple hommes et simple dames dotées des coupes Roger de Waru et du Comité. Les meilleures raquettes angevines sont engagées et cela nous promet que.ques matches émotionnants dès les premiers tours.

Les matches se continueront dimanche matin et les demi-finales et finales seront Jouées dans l'après-midi. Toutes les parties seront disputées sur les courts 1 et 2 les autres courts restant à la disposition des nombreux sociétaires de la section de tennis du C. S. J. B

A 14 heures Courvalin contre Huet; Cécille contre Guinel.

A 13 heures Mlle Girard contre Mlle Frémy Mme Bordier contre Mme Callleau.

A 16 heures Mme de la Pauméllère contre Mlle Rothé Le Bomin contre gagnant Courvalin ou Huet.

A 17 heures Leclerc contre docteur Bonhomme Raviart contre Lestang. A 18 heures Valentin contre gagnant Cécille-Guinel Gay contre gagnant Leclerc-Bonhomme. 5

LA HOLLANDE SORT VAINQUEUR DE LA SEMAINE MILITAIRE D'ESCRIME

Paris 24 mai. Au cours de la dernière journée de la grande semaine d'escrime organisée à Paris, se disputaient les matches internationaux au sabre par équipes de sous-officiers et d'officiers. RÉSULTATS

Sous-officiers Belgique bat France, 5 victoires à 4.

Officiers Italie bat France. 6 à Hollande bat Belgique, par 6 victoires à 3 Hollande bat France. 5 victoires à 4 Italie bat Belgique, 6 victoires a 3 Hollande bat Italie, 5 victoires à 2 France bat Belgipue, 5 victoires & 4. Classement Hollande, 3 victoires: Italie, 2 victoires France. 1 victoire Belgique, 0. 0

DEMAIN.

A NANTES

Deuxième journée de grandes régates, épreuves organisées par le Cercle de ia Voile de Nantes.

Premier départ 14 h. 45. 6

A l'Association Sportive de la Coif- jure. Lundi matin, à 8 heures, route de Paris, à la Ville en Chien, rassemblement de tous les coureurs de l'A. S. Coiffure participants au Prix de la Lotion Garnier, ainsi que les commissaires Grisorad, Bricaud, Lemouée, Loiret Morel, Pineau, Le Baudour, Remaud, ou ré, Gachinat, Bizet pour l'organisation ainsi que M. Suplot, de Thouaré. 6 A l'Association Nantaise de Marche. L'Association Nantaise de Marche convoque pour le dimanche 26 mal, à 8 heures, au café Langevin, route de Rennes, les marcheurs Polluen Le Grand, Ropert Souget, Chevillard. Rousseau, Jaunet. Le Duc. Le Ménelay, Guichard, Vincent. Epreuve de Longchamp. 25 kilomètres. 6 Goélands Nazairiens. Tous les membres actifs des Goélands Nazairiens sont priés de bien vouloir se trouver dimanche 26 mal, à 10 heures, au vestiaire. pour l'entraînement. Présence Indispensable. 8 Rugby-Club Trignaçais (athlétisme). Pour prendre le car Denlaud pour aller à Nantes aux championnats de 2« catégorie

A il h. 25. place de la Gare, SaintNazaire Garrec, Moyon E., Bazac. Bayon, Le Guellec.

A 11 h. 30 à Méan, chez M. Lesvlères Toupin. Calle.

A 11 h. 30, à Bellevue, chez Gulchard: Lairet. Plcaud, Coste, Vachon.

A 11 h. 40 à Montoir Halgand, Landais frères, Bézler, Lebée. 6 Sr-ort Ouvrier Chantenaysien. Tous les athlètes son. convoqués demain, à 1 heure précise, au café Jean-Macé. place Jean-Macé, pour la fête d'athlétisme du Douet (Juniors et seniors).

COURSES DE LESSAY

Jeudi 30 mai

Restent engagés

PRIX DU GOUVERNEMENT DE LA RtpuBLIQUE (monté). 2.600 franc*. 2 400 mètres. Indiana Il, Kalmia, Klonklon, Jachère, Jongleuse 111, Jour de Guipne Julie.

PRIX eu SYNDICAT DES Eleveurs i monté 3.000 francs. 2.800 mètres. Jupiter Ul, tsapham. Ironie, Javeline-11, Jour-de-Guigr.e. Hirondelle-25, Jolie, PRIX DE LA SOCIETE D'ENCOURAGEMENT (monté). 3.350 francs. 2.300 mètres. Kelveine, Ketupa, Kairouan, Kara, Kermesse-191, K.O.T., Kaline.

COURSES DE NANTES

Jeudi 30 mai

Restent engagés

PRIX DE LA LOIRE (attelé. 50.000 fr., 2.8ou mécresi. Houlette Ul, Herbigny. iiiovanna, Jeanneue B, Heroine B, Hallebardier, Fnscoun, Jojo, Harceleur Il. Félicien, Gabv Blonde, Flamant Houat, Horus Il, Habit d'Or. Indien. Héia, Fresnay, Florence III, Harlay, Famélio, Israël Franoeotu. Grelot, Honoré Il, Hirondelle des Airs. Irose, Fra Diav. Ul, Imbattable, Hippocrate.

PRIX DE LA DUCHESSE ANNE i2« Prix du Gouvernement) (Chevaux de selle, 5.000 francs. 1.600 mètres). Joconde IV, Isard Juge de Pâti Il, Joue des Atouts, Irish Girl 11, Kiou Siou Ile de France Il, Joram, Lutin IV.

PRIX du CENS (gentlemen-rlders, 12.000 francs, 2.300 mètres). Nini Tango, Flamine, Le Grand-Saut. Tapeur 11, Le Harpon.. Knoloma, Justiniana, In Nigris. Yaudreuil, Hérakiès, Serpilliére, Travesti. PRIX de LA SOCIETE DES COURSES DE NANTES (30.000 francs, distance 2.300 mètres). Zarifi, Soda, Bracelet. Espére Stars and Stripes, Ambush, Irnonorà, Tractas, Grand Gala, Musaraigne, Starlet, Iroquois. Tactjul, Le Résultat, La Forestier:.

PRIX BARBE-BLEUE (3' Prix de la Société des Steeple) (steeple, 50.500 francs, 4.200 mètres). Oi'Man River, Le Miramolin, Wipartdie Il. Carte Grise 11, Royaume, Coryanthe Axelle, Halo, Trader Horn, Partinicô, Kaliant, Pescarinetta. M'as Tu Vu. Ecto d'Algérie. Qucd- limbourg, Zoizo Scaramus, Floridor 11. PRIX Du Gavre iStceple-chase crosscountry du Centenaire de la Société Sportive et de la Société des Courses (hors série 20.000 francs, 4.000 mètres) larbas, Flèche 11I, Horus 1l, Corydon, Diogène III, Chapeau Rond, Elastic, Magistrat II, Frisquette Il Fils du Gave, Hérisson 11, Islette, Héroïde, D. H. Brum. Il. Janana. 6-8

COURSES DE LAVAL

Jeudi 30 mai

Restent engages

Prix DE LA Société D'ENCOURAGEMENT D'ENCOURAGEMENT lau trot monté). Kirphiz, Ktéma, Kara D., Kilomètre, KerAnna, Kénitra-IV, Kéva, Kolomna, Kajoleuse. Kalipette, Kiki, Kyrielle. PRIX DU GOUVERNEMENT DE LA RépubliQUE (au trot attelé) jean-de-la-Lune IV, Herm, Jilt-ll, Hasting-Il, Sportif, Jeddah, ltalia-11, Janus-Ul, HirondelleV, J'y-File-Vite, Italia. Hanifa. Hulotte, Jackie-ll, Iota-11, Jicky, Javanaise-K, Huche-Loup, 1 Iliade, Jonglcur-B, Jo-Jo, drangea, Inca, Hamlet-Vl, 1-Dédé, HériJeinne-Tradition, Joelle-411. Haidja, Hytot, Indienne-11. Hercule-Manceau, Jacinthe-VI.

PRIX Comte PIERRE DE CHALAIS (au trot monté). Hydrangea, Iroise, Jourde-Fête, J'arrive-11, Hoemus, Holocauste, Honnil, Jaonice, Ibis Milker, Hamlet-VI, Jalouvre, Joas, Izam, Héritot, GlorietteS. P., Georgius, Grabuche.

PRIX des SENATEURS ET DES DEPUTES DU DEPARTEMENT DE LA MAYENNE. A réclamer. 4.5,0 francs. 1.550 mètres. Br. d: Mer, Bellina, Helen Fox, Mlle de Fon. Pif Pat, La Monarch., Karr., Orré, Margoulet, Atlantide, Mimouchell, Titayna, Martini.

PRIX DE LA Société D'ENCOURAGEMENT. Hors série handicap. 7.500 francs. 2 200 mètres. Grivolet, La Vivandière 11, Ormy, Aethelbert. Roselet, Titayna, Jongleuse, Picardie, Imonora, Altesse 71, Astéroclyde, Altesse Il, Bavière, Alguebclle.

COURSES DE BONNEMAIN

Jeudi 30 mai

Restent engages

PRIX DE LA SOCIÉTÉ d'Encouragement DU CHEVAL Français DE 1/2 sang. Junon-V, Iris-Bleu. Jonquille-V Gilgame, Golden, Holocauste, Irenke, Forteresse, Fauvette-Vl.

PRIX DE LA Société SPORTIVE D'ENCOUragement ET DU DEPART. Iris-Bleu, Jonquille-V, Gilgame, Golden, Holocauste Irenke, Fauvette-Vl.

Prix' DU Gouvernement ET DE LA Socikte D'ENCOURAGEMENT (Hors série. n- 1 Hupuette-du-Fiot. Lucéole, Cortpnatt, Antidorine, Quo-Vaâis-ll Nanteuil, Fastidieux, Luxurine, Pax.

PRIX DE LA Société DES Steeples-Choses DE FRANCE. Monteverdi, HuQuettedu-Flot, Targa-Flono, Mon-Copin, Galirlée-U. Antidorine, Walked-Over Coq.d'Or-U, Tout-va-bien-11, Chiboula, Nlcaragua, Zatiritsa, Paris, Damoclès. Steeple-Chase MniTAiRE i3* série). Fréta, La-Dame-d'Aix. Prince-Ypnl, Botritis Iseran, Lent-Mtlle, Favorite. Gérant.' Fraisée, Hermine, Ftpurants, Camélla.

COURSES A SAINT-CLOUt»

PARis, le 24 mal. Encore une réputation de perdue celle du joli mois de mal 1 La pluie a gàté complètement cette réunion dont le programme était pourtant attrayant et qui comportait comme épreuve la plus intéressante le Prix de Beauvais (mixte) disputée par neuf concurrents dont Le Magnat qui, déa l'entrée de la ligne droite prenait le commandement et l'emportait facilement par une longueur sur Crème renversée. 0

Résultats

Par: EcouEn 110.000 francs, 1.b00 mètres, 7 partants). 1. Tracias (R. Ferré) à Mme L'HulUler)' 2. Katusha IW. aibbrlU); 3. Donine (A. Lavialle). Distances 1 long. 1/2, tète, 2 L 1/2. Mutuel G. 28.50; P. 12, 16,50.

Non placés Quebec (W Johnstone); Alcinous iG. Duiorez); Royal Il (Krlegelstein); La Croisière lA. Dupuit). PRIX DES CAMPANULES «a vendre, 6.000 francs 9.000 métres 8 partants). 1. Carpiâ (N. Pelatl i M. Haun: 2. Sabran iR. Kaiser); 3. Rerne des Neiges Ul (H. Brierre).

Distances 1 1. 1/2, 1/2 long..2 2 long. Mutuel G. 9; P. 6. 9. 10.

Non placés Lajrançaise (R. Leurson): Douche IR. Sanchol; Classique iN. Ogle); Enflammée qR. Jouganu; 9rooançonne Il (A. Lavialle).

PRIX de TRIEL. lA vendre. 6.000 francs. 2.100 mètres, 6 partants). 1" PrincessYovo iL. Robson). a M. Macomber 2. Lagoon iC. Bouillon) 3. Typhao IF. Hervé).

Distances 3 long.. 4 long.. 1 courte encolure.

Mutuel G. 33.50. p. 14.50 9.50. Non placés Le-Bavard (P. Villecourt) Fashionable (R. Vaugelade) Quatre-Sous 4A. Dupuit).

PRIX DE CLAIRFEUILLE (12.000 francs. 80 mètres 10 partants 1- Nilrose ;W. Johnstone). A M. Ozzika: 2' Pontau-Change lA. Rabbe): 3' La Saga lA. Dupuit).

Distances 3 long., 3/4 Ion* 1 long. Mutuel G. 17. P. 8.50, 10, 15.

Non placés Trapopan iC. Bouillon Nayette G. Duforezl; Kitzy (G. Delaune): Xanthos (R. Kaiser): Peanut (Brethés); Gâtir.aise .P. Vlllecourt): GringoiT" Il iR. Sancho).

PRIX DE BEAUVAIS (à réoi., 20.000 fr. 3600 m.). 9 partants. 1. Le Magnat (G Delaurie). a M Decrion 2. Crème Renversée lA. Rabbe); 3. L'Estaque (F. Rochetti).

Distances 1 long.; 4 long.: encol. Mutuel gagn. 26.50: pi. 9.50, 16, 14. Non placés Syphax (W. Johnstone). Knight of Malta IL. Robson): Savon.nette lA. Dupuit); Tracteur (J. Nybergl; Mélusine (M. Allemand): Rivalité Il IJ Rosso).

Prixde PORT MARLY (hand.. 10.000 fr.. 1.600 mètres, 9 partants). Ec. T. P. Cozzlka gagnante. 1. Arbaoua (A. Dupuit) 2. Chaucrona lG. Vatard); 3 L'Aigle Royal (L. Lyne).

Distances 2 long. 1/2, 2 long., 1 long. Mutuel G. 14.50; P. 9. 17, 10.60. Non placés Pibrock (W. SlbbrltU; Phéniciane (R. Ferré): Chnrmaine Il iJ. Lepinte): Fast Lile (A. Pavée): La Monarchie (A. Galloul; Mome la Ville iE. Tournié).

PRIX Lovelace. (10.000 francs. 2.200 mètres, 5 partants). 1" Tell-Taies (Brethes). à M. Lazard 2. Trader-Horn (Ferré) 3. Mischna (Soutterl.

Distances 2 long. 2 1. 1/2. 2 1. 1/2. Mutuel G. 7.50 p. 5.50, 9.50. Non placés Noche-de-Reyes (Duforez) Dolce (Leprince).

COURSES A EMOHIEN

Partante probables

PRIX DE ROYAT (haies. a vendre. 6.000 Irancs, 2.500 métrés Vantna BrUlet); Lucilla (Rochet); Savon Cuticura iFngoul); Amandtne (Kalleyl; AthenaPoliade (Bail); Tarse (Remette); Scare Dorée (Maupas); Lena (Bâtés); Grisolles (Cames); Persistante thowes).

PRIX de l'Auvergne (steeple hand.. 12.000 fr., 3.600 métres).- Skt (Howes); Espoir V (Frlgoul); Manteline ou Very Fast (Gleizes); Ariel Il (Cames); Egry (Lucas); Scienter (Roche*); Le Titien Il iHaés)- La Louvière (Brierre): Captain Shaw (Galaurchil: Le Grand SaintHubert (X.); Gérard (Juge)' Samadet (X.); Ferdinand cNéel); Lochinvar (Le Fur): Findhorn (Kalleyl.

PRIX DES Jouvenceaux (haies, 8.000 fr., 2.700 m.). Lutin-IIl (Trémeau), Le (Cames), Vieux-Beauvais (FrigouK, Rhus (Rochet), Kardinall (Hamel), Bill (Brierre), Shut-Up (George), Saramartel (Le Fur). San-Franctsco (Bâtes). Greluchon (Gleizes). Take-Care (Kerblriou). GRANDE COURSE DE HAIES D'ENGHIEII (100.000 fr., 3.800 m.). Isolateur-111 (Cames). Robin-des-Bois (Gleizes), MonAmour-111 (Théry), Fringant (Kalley). Badeh (Le Fur), Traghetto (Bonaventure), Prédicateur (Bâtes). Cap-Polonio (Lock). Empressée (Hamel), Grenadier111 (Howes). Asterabad <Dunn), Jacquet (Trémeau), Foulaubm (Niaudot), Som-

gar (ttocneti.

PRIX DU Puy-de-Dôme (steeple. 12.000 fr.. 3.500 m.). Movietone (Bâtes), Snow-Storm (Bonneau). Mon Boy (Batei), Parttnico (Georges). Norah (Dume), Chardon-Rose (Gardiner). Jean-de-laLune ou Moriak (Gleizes), Côte-d'Argent-Il (Sartini), Shérif (Le Pur), lnsoumise (Bunker).

Prix d'Aigueperse (haies hand., à vendre. 8.000 fr., 3.000 m.). Archimède-U (Hamel), Fantéria (Trémeau). Muttersholtz (Haes), Suisse-Normande (Juge), Amasai (Gleizes), Fils-de-Mara (Reinette), Saducéenne (Lucas). Bridoie (Cames), Poue-Cuite ou Miritique-ll 'Gaiaurchll, Dionysies (Bunker), Marollea (Denton), Sofia (George), Millemont (Freeth), Royal-Condé (DanesU, Faenza (Leroux), Towton (Bail), Voltigeur-111 lLeméel, Vancouver (Maubert) Fleurd'Automne (Kalley).

Prix DE BRUXELLES (attelé, 20.000 fr., 2.250 m.). Klssy-Bell (Geersen), Isidore-lll (Capovllla). Imperio (Vanhonsebrock). Indiana-Vl (Céan-Maillard), Heurteloup iPiccione). Karkatoa (Desoete), lLtrotte (Vercruysse), 1-Fiy (Monsleur). Fredaine IVrommantl Héricy-ll (Simonard), Imbattable (Gypteau). Fany-Port (Chyraclos), Huron-II iSourroubllle), Express-Il (Buttl), Héroine-B (Vanlandeghem), Kaber (de Wulf), Pétulance ou Ironsides (Guilllaems;. HollyrRoman (TJolle). Buck (Desoete), BronnBerry (Bertho). 0 Pronostics

1" course Grisolles, Persistante 2- c. Scienter. Ferdinand 3' c LeBolide, Take-Care V c. tcurle Marchand. Robin-dès-Bois 51 c. Mon-Boy, Mortak; 6' c. Saducéenne, Mtllemont; T c. Héroïne-B, Kraber.

Pronostics de la presse spéciale Paris SPORT. 1" course Tarte 2" o. Manteline 3' c Le-Bolide 40 o. Prédicateur 6» c. Motiak 6> c. Archimède-U 7' c. Indiana-Vl. Lu JOCKEY. 1™ course Tarse 20 c. • Manteline 31 c. Rhua 4« c. Prédicateur 6* c. Mariak 6« c Archimède-II 7' c. Héroine-B.

DANS L'ARMÉE MUTATIONS BIMENSUELLES TROUPES METROPOLITAINES SERVICES D'ETAT-MAJOR

Le capitaine Artigaud. du 11» artillerie colonial, est affecté au Levant. Le lieutenant Petlbon, de l'EtatMajor du groupe de subdivision de Chaumont. est affecté au groupe de subdivision de Tours.

SERVICES SPECIAUK DU LEVANT Est affecté au service des troupes spéciales du Levant le lieutenant Geuvrit, du 2' artillerie coloniale. INFANTERIE

Le lieutenant colonial Maillet, du 153' est affecté au 117' à Lavai le lieutenant colonial Moniot. de l'école de guerre, est affecté au commandement du 48' R. I.: le chef de bataillon Marescot du Tl-leul, r!U 21'. est affecté au 129*; le capitaine Borrel. du 8* R. 1. est affecté au service de rj3 P. de la Gironde a Bordeaux: le lieutenant Dubois, du 41' R. L, est affecté au 1" étrangers: le lieutenant Gérard, du 129' est aftecté au 32» R. I.

CAVALERIE

Le chef d'escadron Despierre. de la P. M. S. de Rouen, est affecte au 19'dragons ie capitaine Guichet, du 1" hussards, est affecté au C. M. 20 à Lunéville.

Vétérinaires le vétérinaire lieutenant Garrigues, du 4' art. col., est affecté au 39* art. à Thionville.

ARTILLERIE

Le lieutenant colontai Marchai, du 11* Vernon, est affecté au 11' a Cherbourg le lieutenant colonial Mestlln du il- à Cherbourg, est affecte au 61' à Metz; le chef d'escadron Lav:- gnon. du 64', est affecté à l'école de Poitiers- le capitaine Barret-Ponsi gnon. du 11' à Vernon, est affecte au 155' J le capitaine Lecomte, du Maroc, est affecté l'école de Poitiers: le capitaine Marty, du 91 bataillon ouvriers est affecté au parc de Bergerac. GENI

Le capitaine Simon, de Paris, est affecté a Poitiers: le capitaine Gulcho.l de Rennes, est affecté à Poitiers; le lieutenant Prouteau, de Briançon. est affecté à Poitiers: le lieutenant Broca, du 5' régiment, est affecté à l'exploitation de la ligne Chartres-Orléans. INTENDANCE

Le lieutenant d'admmistratlon Fabre, de Rennes, est affecte à Saint-Bneuc: le lieutenant d'administration Guichard du Maroc, est affecté à Rouen le lieutenant d'administration de Rouen est affecté à Constantine.

Poudres l'ingénieur Paul, de Pontde-Buis, est affecté à Angouléme. TROUPES COLONIALES

INFANTERIE

Sont désignes pour servir.

En Indochine le colonel Pacaud, du 23' rég. les cap. Alric, de l'E.M.P. Bart, du 14 reg. les lleut. Lenormand du Centre de Transition des troupes indigènes coloniales Rallier. du 42" bat Bernard, du 8* rég.

En A.O.F. Les chefs de bataillon Marrast, du 8« rég. Mlneau, du 21" rég. Les capitaines Doyard de Lamotte. du 23' rég. Suau, du 8' rég.: Grobert, du rég. d'inf. col. au Maroc les lieut. Le Blhan du 2* rég.; Cavelier, du 4' rég.; Dervaux, du rég. d'inf. colonial du Maroc Borde*, du 3' rég. Carron, du 23« régiment le sous-lieut, Rabiller. du 13' rég. le lleut. Lebas, du 12« rég. En A. E. F. Les lieut. Decoup, du rég. d'inf. coL Rodier, du 231 rég. Au Cameroun. Le sous-lleut. Bouletreau, du 21* rég.

A la côte française des Somalies. Le sous-lleut. Jacquelet, du 12* rég. Auz Antilles. Le lieut. Chaunac, de Lanzac, du 21 rég. (Guyane)

Au Maroc. Les lieut. Merling et Poisson, du 2« tég. Gas, du 14» tég, Dodane, du 16" règ. Gatle. du 41- rég. le lieut. Trojet, du 8' rég.

Au Levant. Les capitaines Gutllaumin et Fleuret, du régiment d'infanterie col. du Maroc.

En Algérie. Le lleut, Mercier, du 15» rég.

En Tuniste. Le capitaine Flgnon. du 2* rég. le capitaine Ligoure, du 16* le lieut. Laugeals, du 42* bat.

A l'Etat-MajoT particulier. Le chef de bataillon Letang, du 21- rég. (instructeur d'inf. à l'Ecole des Fusillers-Marins de Lorient).

Au 4' tirailleurs sénégalais. Le colonel Legentllhomme. du 4* rég. (commandant le régiment).

Au 12* rég. de tirailleurs sénégalais. Le lleut.-colonel Delaissey. attendu du Maroc.

Au 14' tirailleurs sénégalais. Le capitaine Menet, d'A.E.F.

Au 15« tirailleurs sénégalais. Le col. Fize. du 15' rég. (commandant le rég.). Au 21' inl. col. Le capitaine Maurice, du 23 rég. le lleut. Pontavlce de Vaugarny, du 2* rég.

Au 23 inf. col. Le capitaine Cochlnard, du 24' rég.

Sont affecté pour ordre.

Au 3' R. C. C. Le cap. Reul, du 23' rég.

Au 23' inf. col. Le chef de bataillon Falleur, de l'E.M.P.

ARTILLERIE

En Indochine, Le capitaine Maurin de l'Ecole d'Application d'Artillerie; les lieutenants Chameau, du 31; Taxil, du 2'; le sous-lieutenant Emmanuel, du 2'; Le capitaine Peyrucq. de la Préparation Militaire Supérieure de la région de Paris.

En A. 0. F. Le lieutenant-colonel Claerebout, du 10e; les lieutenants Huitrlc, du 12'; Perrin, du 2\

A Madagascar. Le sous-lieutenant Poisson, du 1-.

A la Martinique. Le sous-lieutenant Robaglia, du 21.

Au Levant. Le chef d'escadron Fouche, du centre secondaire de mobilisation d'art, col. 131.

Au 1" Rép. Le capitaine Maudhult, de l'Indochine.

Au 2* Rég. Le chef d'escadron Marfe, du C. M. 75; les capitaines Tinland, du Maroc: Lherpiniére. de Madagascar: le lieutenant Jouan. du Maroc. Au 3' Rég. Le capitaine Levaudel. de Madagascar; les lieutenants Sourdeau de Beauregard. du Levant; Lambert, de Madagascar.

Au 10e Rég. Le lieutenant-colon»! Hillalreau, de l'A. E. F.; les capitaine Casanova, rentré d'A 0. F.; Maurin, de l'Ecole d'Application d'Artillerie; Pey- rucq, de la Préparation Militaire supé» rteur'e de la région de Parts les lieu- tenants Delalande, de l'A. 0. F.; Pieque»nard, de l'Indochine; Perrier, du 3\ Au 11' Reg. Le colonel Laborde. de Madagascar; le chef d'escadron Fouchet du centre secondaire de mob. n° 31; les capitaines De Lignieres, du Maroo;) Reybaud, Perron et Kurtz, de 1 Indochi-4 ne: Cuquemelle, dit le Chevalier du Maa roc- le lieutenant Gougaud, de la Manufacture Nationale d'Armes de Saint- Etienne.

Av 12* Rég. Les chefe d'escadrons t Roland, d'A. 0. F.; Rode, de l'jindochlne- les capitaines Charles et Cavalln, de l'Indochine: te lieutenant Fournier, de la Manufacture Nationale d'Armes de Saint-Etienne..

Au Groupement d'Artillerie Colonial» de Transport Automobile. Le capital» ne Enfru. de l'A. 0. F

ETAT-MAJOR PARTICULIER

:u C. AT Art. Col. n* 28. Le capt« taine Lemaason, du 3'.

Au Centre Secondaire de Mobilisa* tion d'Art. Col. n' 55 ci Istret, Le lieutenant Fou cault, du 1".

Au C. M. Art. Col. n' 75. Le chet d'escadron Janvier, du 11'.

A la chellzrir du Génie de Marseille (en résidnce à Toulon). Le capitaine Peretti de l'Indochine; le lieutenant Quiclet, de Toulon

A l'Ateher de chargement de Salbns. Le lieutenant Bonnet, de l'Indochli ne. Annuiation de mutation. L'affecta.tion au C. M. d'Art. Col n- 28 du capitaine Aklmoff, du 2a mal 1935. est annulée. Cet officier est maintenu au 3* Cg" INTENDANCE

Désignations coloniales

En Indochine. L'intendant militaire de 2« classe Lalot à l'Intendance Coloniale de Toulon; le commandant û'administration Lardier. à la première intendance coloniale de Parts.

En A. E. F. L'intendant militaire de 1" classe Marret-Cleyet. à la première intendance coloniale de Paris: l'intendant militaire adjoint Mansard. a la 2* intendance col. de Paris.

A la direction de l'intendance du contmandement supérieur des Troupes Coloniales dans la Métropole. Le capitaine d'administration Fédéricl, de Madagascar.

A la deuxième intendance colonial» de Paris, L'intendant militaire de 3' classe Morin. détaché au Ministère de la Guerre, 8' direction.

A la 2' Intendance Coloniale de Marseille, L'intendant militaire de 1» classe de Balman. de la première intendance coloniale de Marseille: le capitaine d'administration Le Mignon. d'Indochine.

A l'Intendance Coloniale de LorienU Le lieutenant d'administration De* fendini. de Tunisie.

A l'Intendance Mixte de Nimes. IA lieutenant d'administration Durmelat, de la 2* intendance coloniale de Mare seille.

A l'Intendance Mixte de Toul. La lieutenant! d'administration Dilly. d'Indochine.

A l'Intendance Mixte de Bordeaux. Le lieutenant d'administration Lefebvr», d'Indochine.

En Indochine le médecin colonel François, du dépôt des isolés de Bordeaux le médecin commandant Laqutè. ze, du 12e artlll. col.; le médecin capi-, Legrosdidler, du 42e bat. de mltraill. malgache.

En Chine le médecin capit. Buquet* du 12' art. col.

En A. O F. le médecin lieut. coL Blandin, du dépôt des isolés des troupe» coloniales; le médecin capitaine Feyt», du 1er artll. col.

A Madagascar le médecin comman-, dant Le Gall, du 4' tir. sénég.; les m»« decins capitaines Dot, du dépôt des Isolés des troupes coloniales; Hosmorduo» du 3' d'inf. col.: Bastien, du 41, mltr« d'inf. col.; le pharmacien lieut.-Col. Ke* ruzore, du 23» d'inf. col.

En A. E. F. Les médecins capitaines Guly, du 8' tirait. sénég.; Roy. du 21* d'inf. col.

A la Guyane les médecins caplt. Planchard, du 24e tir. séné: Fitousi, 28 d'art col.; le lieut. d'administration Cordenod, de l'hôpital militaire d'instruction du Val-de-Gràce.

A la nouvelle-Caledome le meaecim capitaine Kervlngant, du 3» d*inf. col. Au Maroc le médecin caplt. Mongrand du 52' bat. mltratll. indochinoi». Au régiment d'inf. col. du Maroc 1. médecin capitaine Guitton, rentré d'A. O. F.

Au 3e rég. d'inf. cet. le médecin pitaine Loustalot. rentré d'A. 0. P. Au 21' d'inf col. le médecin colonel Jamot, rentré d'A. O. F.; le médecin lieut. Lafieur, rentré d'A. 0. F.

Au 236 rég, d'inf. col. le médecla colonel Gravellat et le médecin capitalne Foubert, rentrés d'A. 0. F,

Au 410 mifailleur d'inf. col. le médecin lieut. Mazet. rentré d'A. E. F. Au 4* tirailleurs sénégalais le médecin commandant Gilly. du 8' tir. sénés. Au 12' tirailleurs sénégalais le mé- decin commandant Bernier et le médecin capitaine Orly, rentrés d'A. 0. F. Au 16» tirailleurs sénégalais le mtdecin lieut. Borles, rentré de la Guyana. Au 24' tirailleur sénégalais le médecin lieut. Soueix. rentré d'A. O. x. Au 2« d'artill colon. le med. lleut, Guilhaumon, rentré de la Guyane. Au 10' d'art, col. le méd. lleut. Ro*ge, rentré du Cameroun.

Au 12' d'art, col. le méd. lieut. Lavialle, rentré d'A. 0. F.

Au centre de transition des troupe» indigènes coloniales le médecin commandant Le Boucher, rentré d'Indochine Au dépôt des isolés des troupes coloniaies .'le médecin lieu. col. Soller ca congé.

Au dépôt des isolés de Bordeaux le médecin lieut. Arnauld rentré d'A. 0. Pè A l'hôpital militaire de Fréjus *• médecin commandant Tassy. du 12» tir. sinég. le pharmacien capitaine Monnier, rentré d'Indochine.

ETAT-MAJOR GÉNÉRAL

M. le général de brlgade Mignon, disponible, a été placé, à compter du 24 mal 1935, dans la 2« section (réserve) du cadre de l'état-major général de l'Armée.

La valeur de la terre La crise agricole que nous traversons, due à la mémnte et à l'insuffisaiu:e des prix, esf certainement la plus grave de toutes celles qui ont frappé le monde rural parce. qu'elle atteint indistinctetnenf. tous les produits qui découlent de l'exploitation du sol. Et, naturellement, la conséquence immédiate de la diminution des ressources de la culture C Slê rabaissement de la valeur de la terre dans toutes les régions de noire pays.

Faute de isponibilités et malgré son a//ection proverbiale pour le sol qu'il fertilise de son travail, le paysan regarde d'un oeil d'envie le terrain qui borde son héritage mafs il n'achète plus ou, s'il le fait, c'est avec hésitation et souvent en s'endettant.

M. Pierre Caziot a montré dernièrement à l'Académie d'Agriculture, par des exemples et des chiffres précis, qu'elle avait été depuis 1931, où a commencé le mouvement de baisse, la chute de la raleur de la propriété terrienne. Dans l'ensemble, a dit M. Caziot, par rapport à l'avant-guerre, la déflation dépasse toujours 50 c/o et même, dans certains cas, la valeur actuelle ne dépasse guère en /rançs-papier ce qu'elle était autrefois en francs-or.

Et cela est vrai, non seulement dans les mauvais pays mais aussi dans les régions qui furent toujours considérées parmi les meilleures et les plus stables.

La crise foncière actuelle est d'autant plus grave qu'elle s'accompagne d'une crise générale qui écarte l'acquisition terrienne des amateurs industriels ou commerrants qui, autrefois, achetaient volontiers un domaine rural. Aussi, en raison de cette carence qui s'ajoute à une situation agricote de plus en plus délicate, la chute de la valeur des fonds esteUe encore plus forte pour la prande propriété que pour la moyenne ou la petite. Celles-ci ont conservé davantage d'amateurs, principalement dans les territoires morcelés où les voisins ont toujours tendance à agrandir la consistance de leurs maigres s lopins.

La crise viticole a réagi égale- ment dans les régions où on produit le vin en abondance, comme dans le Languedoc et le Roussillon, et eela d'une façon peut-être plus violente encore que dans les contrées de céréales ou d'élevage. En somme, c'est partout la même dépression inquiétante qui, si elle se prolongeait pourrait obliger maints propriétaires, ne pouvant plus faire face aux charges qui leur incombent, à délaisser leurs exploitations à revenu insuffisant.

Dès que l'aurore de la paix pourra luire sans nuage, la crise agricole s'atténuera par une reprise de la confiance et par une sage adaptation du progrès, qui fut trop rapide, aux circonstances du moment.

Espérons.»

J. Perette,

Ingénieur agronome.

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La qualité des aliments au lieu de la quantité Depuis plusieurs années, les journaux ont fait connaitre dans le monde entier qu'au Canada :e blé étant très bon marché on en a brillé pour se ch'.Uiler. Au Brésil, on détruit des quanntés énormes de café dans le but de faire monter ies cours. En Hollande, les oeufs étant étant troc bon marche on a interdit j'usage des couveuses artificielles. Les prix du lait, du beurre, du fromage y étant également trop bas. le Gouvernement a décidé de sacrifier le cinquième des vaches lait.ères. Aux États-Unis les porcs étant tombés à un prix de mi-ère, :e Gouvernement en fit détruire six millions.

En France aussi, on a appliqué à l'Agriculture, au Commerce, a l'Industrie des mesures de malthusianisme économique. On a laissé des betteraves dans les champs pour empêcheur la baisse du sucre La production du charbon est contingentée, etc.

Et il faut admettra que les Gouver- nements ont été sages en prenant les mesures ci-dessus Ls ont éVité le pire. En effet. les cours de tous les produits agricoles sans exception, sur le marché mondial, ont baissé dans des: proportions catastrophiques, inconnues jusqu'à ce jour dans l'histoire. Le blé étranger, qui valait avant la crise 110 francs les 100 kilos rendu dans les ports européens de consommation, ne vaut plus que 30 francs et tous les produits agricoles orge, avoine, sucre, coton, seigle. maïs. riz. etc. ont baissé dans les mêmes proport'ons sur le marché mondial. En effet, le blé se cultive sur 140 millions d'hectares, sous tous les climats, dans tous les terrains, dans tous les Continents il était fatal que cette baisse du blé devait entraîner la baisse de tous les autres produits agricoles cultivés dans les mêmes ter- ralns ou consommés en remplacement comme le riz. En outre, la baisse des céréales secondaires orge, avoine. etc. devait amener la baisse du bétail et de la volaille qui s'en nourrit, et des produits laitiers et fermiers lait. beurre, fromage. oeufs, etc. c'est ce qui est arrivé.

Mais, d'autre parut tout ceci a amené chez les hommes d'affaires et chez les consommateurs la conviction de la baisse inévitable et considérable de tous les produits manufacturés, et qu'on ne pourrait l'empêcher par les mesures du genre de celles rappelées plus haut, contingentements, douanes, etc. Or. comme Jusqu'ici la baisse de la main-d'œuvre et des produits manufacturés a été relativement minima. le public n'achète plus que le strict nécessaire l'épargnant ne fait plus construirp. d'où chômage dans l'industrie du bâtiment l'industriel et le cultivateur n'achètent plus de machines d'où chômage dans l'industrie métallurgique. Les 1.500 millions d'habitants du monde qui exercent la profession agricole dont la valeur des productions a baissé de 80 ont perdu tout pouvoir d'achat et n'achètent plus de produits manufacturés, d'où chômage dans l'industrie textile et dans les industries diverses. et comme, d'autre- part, les va'eurs ont baissé de plusieurs centaines de milliards dans les différentes bourses, les porteurs ont dû diminuer leur train de vie et achètent moins, d'où encore aggravation du chômage.

Le seul moyen de résoudre cette crise économique est de changer cette mentalité générale à la baisse en un espoir de hausse par un plan raisonné et raisonnable. et 11 ne parait pas que cela doive être tellement difficile.

En effet, si la surproduction mondiale du blé est évidente et on n'en avait Jamais vu de semblables auparavant. la production du blé n'a augmenté que d'environ 6 chaque année depuis six ans et pour les autres produits agricoles orge, seigle. avoine, maïs, riz. bétail, la production est toujours sensiblement la même. Pour d'autres pro- duits agricoles coton, sucre par exemple, la production a nettement diminué. Pour les matières premières Industrielles cuivre, zinc, charbon, pétrole, etc. et qui ont aussi perdu généralement la moitié de leur valeur, la production est partout inférieure à celle des années qui précédèrent la crise. On voit donc que la baisse du blé a été à l'origine de la baisse de tous les produits agricoles. Cette baisse des produits agricoles, en privant l'agriculture d'une bonne partie de son pouvoir d'achat, a amené la crise de confiance du public en général qui, achetant moins, a pro- voqué la crise économique dans tous les compartiments. Tout le problème consiste donc revaloriser le cours du blé qui. alors, entraînera à la hausse tous les produits agricoles comme il les a entraides à la baisse 11 y a quelques années.

On a d'ailleurs déjà essayé dans ce sens depuis plusieurs années les États-Unis notamment ont ordonné aux fermiers de diminuer leurs ensemencements. Mais. tout le monde comprend facilement que ce n'est pas avec des mesures de ce genre qu'on ramènera la confiance perdue. Il est une autre solution heureusement qui serait facile à appliquer et qui. en diminuant un tant soit peu la récolte du blé à l'hectare. diminuerait la récolte totale mondiale et. par suite, ferait augmenter les cours actuels de 30 francs les 100 kilos à 110 francs, prix où Il était Il y a quelques années. Cette solution, c'est d'acheter le blé d'après sa qualité, c'es-à-dire d'après sa valeur alimentaire. On devine facilement, en effet, qu'il y a blé et blé. comme Il y a vin et vin. et que les bon- blés ont un rendement plus faible à :'hectare que les mauvais. Du fait de la quallté, la récolte du blé dans tous les navs devenant moindre. les stocks seraient vite absorbés le prix dn i blé r""nonteralt entraînant avec lui à la hausse l'orge. l'avoine. le maïs, le riz etc.. comme Il y a six ans il avait entraîné 'es nrMufts agricoles à lu hal<-f». La cnn'lance perdur reviendroIt vite. Ip "ubllc te r»"icftralt a arn»trr. t-âtlr. a se procurer ries machinos 1-s populations gTrlro'os auraient r»trmiv* leur nouvolr d'achat et le chômage dlrninu<"rait.

Mais, et c'est Ici que les difficultés considérables apparaissent, ies techniciens ne sont pas encore d'accord sur les qualités du bon blé et du bon pain, et sur les méthodes d'appréciation de ces qualiiés. D'un autre cô:é, si l'on pouvait prouver que la fréquence des maladies, notamment du cancer et de la tubercules»., s-rait diminuée en donnant au paln, ainsi d'ailleurs qu'aux autres aliments co^iTj'émentaires, une meilleure qualité, le public seralt rapl- dément convaincu de l'urgence d'appll- quer ce remède Pour faire avancer la question plu5 rapidement, ne pr>Urraiton organiser un prix pour ceux qui arriveraient à guérir le cancer et la tuberru'os" par l'alimentation. On eau-; rait alors d'"ne mip'ère certane à quoi l'on reconnilt le bon "n!n du mauvais, et. pir conseillent. I' hnn et le mauvais Né. le sachant. 11 suffira" d'a->louer dans rtaiup d«v« d*n condl'ions d'achat favn>-in*nt li c"l*u'e du bon blé. re qui rendrait bl* plus rare et auçmcn- t»ralt son prix. L'augmentation du prix des autres produits airicol»s suivrait. ramènerait le confiance et diminuerait en très grande partie la crise écono-

LE COMMERCE SARRDIS AVEC LA FRANCE De la discussion qui a mis aux prises industriels et cultivateurs au sujet du commerce avec la Sarre redevenue allemande, il résulte que ceux-ci étaient fondés à nourrir l'espoir de conserver là un déboucbé bien étab!i et intéressant pour leurs produits, mais que les industriels, par leur refus de compensation, s'y sont opposés.

l^i. nous professons que les difficiles problèmes de l'heure présente ont beaucoup plus de chance de recevoir une solution heureuse s'ils sont envisages dans un esprit d'entente et de élaboration plutôt que dans un esprit de désaccord et de lutte. Nous croyons notamment que les intérêts divergents n'ont aucun avantage à se fortifier chacun dans leurs retranchements piur de là se défier et s'attaquer les uns les autres. Tous sont solidaires et quand l'eau tombe sur les uns, cela finit bien par dégoutter sur tous les autres Combien de fois ne nous sommes-nous pas élevés contre l'antagonisme et même l'ostracisme dont a été si souvent et dont continue encore d'être l'objet l'Agriculture dans tant de milieux industriels et commerciaux ? S'est-on assez indigné de la voir un instant prospère ? Que n'at-on pas fait pour rejeter sur elle toutes les charges possibles, pour lui enlever tous ses avantages soi-disant scandaleux A quoi a-t-on abouti ? A la ruiner sans doute. Maintenant c'est fait. En est-on plus heureux ? Tout au contraire, voici que toutes les corporations sont entraînées les unes après les autres dans la même détresse. A-t-on compris ? Ici et là, oui pas encore partout. Je n'en veux pour preuve que la discussion quelque peu aigre qui a mis aux prises les représentants de l'Agriculture et de l'Industrie au sujet de l'introduction des produits agricoles dans la Sarre redevenue allemande.

Les espérances fondées

sur l'état de choses existant Sans entrer aucunement dans l'esprit d animosité qui a échauffé l'atinjspnère de la dispute, examinant les cnjses d'au pjint de vue tout oojectif, nous sommes bien obligé de reconnaître que, au temps de l'union douanière, un courant de transactions extrêmement important s'était établi entre la Sarre et la France. D'après M. Elbel député des Vosges, en 1933 nous avons acheté pour 1.592 millions de produits sarrois et nous avons vendu en Sarre pour 1.885 millions de produits français, ce qui établit pour notre balance commerciale un solde bénéficiaire de près de 300 millions. Ce sont surtout les trois départements alsaciens et lorrains qui ont bénéficié de ce courant, puisque à eux seuls ils ont octroyé 504 millions d'importations sur le total des 1.592, c'est-àdire le tiers environ, mais surtout ils se faisaient la part du lion dans les exportations avec 1.099 millions sur 1.885, soit 60

Mais, il se trouve que, vu les circonstances, pour une fois, les produits agricoles aient eu une place non pas prépondérante (600 millions environ), mais importante dans le chiffre global de nos exportations, alors que celui de nos importations était presque entièrement constitué par des objets industriels ou manufacturés.

Lors du retour récent de la Sarre dans les limites des frontières douanières allemandes, la question s'est posée de savoir ce que pourraient bien faire de leurs produits les cultivateurs de l'Est et surtout ceux des provinces recouvrées qui avaient coutume, du temps de l'union douanière et même précédemment du temps de l'annexion, de les diriger vers la Sarre industrielle et surpeuplée. Les intéressés intervinrent auprès du Gouvernement français et insistèrent pour que des pourparlers fussent entrepris avec le Gouvernement allemand en vue de maintenir des relations commerciales aussi avantageuses pour le producteur français que pour le consommateur sarrois, lequel, étant obligé de s'approvisionner hors de chez lui, bénéficierait de la proximité de la production.

Sur les invites du Gouvernement français, un groupe de représentants des grandes Associations agricoles françaises prit l'initiative d'aller à Berlin faire des offres aux autorités allemandes. Leurs propositions n'y furent pas mal accueillies, mais à une condition C'est que, suivant la doctrine du troc fort en honneur dans les milieux berlinois les importations agricoles françaises en Sarre seraient compensées par une exportation équivalente de produits industriels sarrois. La réclamation allemande ne parut pas déraisonnable aux négociateurs français. D'autant qu'elle n'apportait aucune innovation à l'état de chose existant du temps de l'union douanière puisque la presaue totalité des exportations était alors de nature indus- trielle La suppression de l'union douanière avant en fait bénéficié à l'Industrie par la disparition d'une concurrence importante alors qu'elle désavantageait l'Agriculture par le soufflage d'un débouché irremplaçable, on pouvait étre f^ndé à penser que l'Industrie accepterait de bonne grâce un léger sacrifice en faveur de sa partenaire. L'Agriculture n'a-t-eUe pas eu rnMntes fois à supporter des charges PHtrnni'*nt lourdes pour pprrnHtre à l'Incluntrie d'ib^nir de= satisfactions dési'ées ? Dernièrement encore n'at-elle oas dû subir l'invasion des produits àerico>s italiens et sufsses pour permettre à l'Industrie de placer une partie de ses stocks ? Dans la douce conviction que l'industrie ne refuserait pas à l'Agriculture une partie des bénéfices qu'eue retire du retour de la Sure à l'Ml»tnajtne en compensation de' r>Rrt»s oui. t^ut au contraire lui en reviennent, celle-ci se laissa n'.ler à former des projets de zone f7-ir>cne mur la vc-ite de ses produits, pri» nBn«a que ces projets seraient d'autant rym favoi»Mpm°nt accueillis en Sarre, qu'ils auraient pnur résultat de réiuir» le. cnùt de 1a vie et pourraient éloigner l'obligation dan»

laquelle on se trouverait autrement d'augmenter ies salaires.

Mais ies représentants de l'Agri- culture furent bientôt tirés de ieur agréable illusion par le ton ironique avec lequel leurs desseins furent accueillis dans ;es milieux industriels. Il parut tout de suùe bien clair que si l'Industne s'est de tout temps servi et a bien la prétention de continuer de se servir des denrées agricoles comme monnaie d'échsnge pour le placement de ses produits manufacturés. elle entend bien n'être tenue à aucune réciprocité, même quand celle- ci parait indiquée par tout un état de chose existant.

La polémique s'envenime

Dans de nombreux articles parus dans le journal 1' Usine ». un certain M. Didier se chargea de s'opposer à la réalisation de toutes leurs réclamations et de tous leurs espoirs même bien fondés. Il commença par contester les chiffres qu'ils avaient mis en avant pour dénombrer chacun des chapitres de leurs envois, ceux-ci étant

d'après lui beaucoup moins importants qu'on ne voulait le dire. D'autant qu'aucune douane n'existait aux frontières, ajoutait-il, et les chemins de fer n'accusant que des quantités sans correspondance avec celles indiquées il est bien difficile d'accorder aux chiffres mis en avant quelque valeur.

A quoi M. Achard répondit qu'il n'y avait pas que le chemin de fer comme moyen de transport, que dans la région les transports par camions et camionnettes, voire même par voie d'eau, étaient fort utilisés et très spécialement pour les denrées agricoles, que s'il n'y avait pas de douane pour signaler au passage la circulation des marchandises, d'autres moyens de contrôle pouvaient en tenir lieu et que. d'après des évaluations très modérées et bien fondées (avec 25.000 tètes de gros bétail, 30.000 porcs, 25.000 quintaux de viande abattue par an et 160.000 litres de lait par jour, sans compter les céréales, fruits et légumes, etc.), on arrivait à un chiffre global dépassant 600 millions par an. D'autre part, M. Didier tenait pour illusoires les espérances que les cultivateurs nourrissaient de trouver en Sarre un débouché pour leurs produits, disant que déjà le Reich s'était organisé pour approvisionner ses nouveaux ressortissants de produits allemands et refouler les produits français. A quoi M. Augé-Laribe répondait « Les conversations que nous venons d'avoir à Berlin nous ont montré que l'Allemagne est disposée.à recevoir des produits divers de notre Agriculture si la France ne s'oppose pas à une réciprocité d'échange ».

A l'accusation de mettre des intérêts particuliers au-dessus de l'intérêt général, on répondit en se demandant si l'intérêt général était mieux représenté par le profit de quelques maitres de forges que par l'avantage de milliers de cultivateurs. Au risque mis en avant de contribuer, par l'introduction des produrts manufacturés sarrois, à l'amoindrissement du pouvoir d'achat des populations ouvrières et au maintien du chômage, lesquels se traduiraient pour les cultivateurs par un rétrécissement du marché intérieur de leurs denrées, on répondit que le pouvoir d'achat des cultivateurs n'était pas moins intéressant que celui des ouvriers et intéressant surtout pour les industriels

C'est au moment où la dispute battait son plein et menaçait de s envenimer de plus en plus que survint la nouvelle qu'un accord était intervenu sur le sujet en litige. D'après les termes de cet accord, la France obtenait le droit, en contre-partie d'un contingent de produits industriels sarrois. d'exporter en franchise, pour une durée de quatre mois. avec renouvellement possible. 40.000 litres de lait par jour de la Moselle, 1.500 quintaux de beurre. 1.375 quintaux de fromages des départements frontaliers.

Les cultivateurs n'avaient guère lieu d'être satisfaits, puisqu'on ne leur conservait que 50 à 60 sur les 600 millions de débouchés qu'ils perdait alors que l'industrie bénéficiait de la suppression d'une concurrence de plus d'un milliard. I1s s'estimaient sacrifiés aux intérêts de la grande industrie, puisque l'Allemagne se déclarait disposée à de plus amples absorptions si des compensations p'us larges lui avaient été accordée. Mais. l'Industrie de son côté jouait le rôle de mécont"nte. parlait d, i si'.uation Into'.érable n, de piditique chimérique qui la nune » d' K abandon au profit des industries sarroises n. etc.

Ce n'est là qu'un épisode de la lutte endémique qui oppose deux grands groupements. Il est néanmoins des plus caractéristiques. L'état de chose existant d'avance semb'ait bien indiquer le sens des concessions. Mais on voit la vigueur des oppositions même en pareil cas. Est-ce dnnc nue l'intérêt empêchera toujours l'intelMgence de prendre une notion claire des réalités ? L. GRINDORGE.

LA FORCE MOTRICE àOfr. 12 le cheval heure par Me lourde RUSTIC RUSTIC, Rue Victor-Hnfo, n° 127 MONTEREAU (S.-et-M)

Les chenilles du chou Ai-Je besoin de vous présenter certaine chenille a l'habit vert rayé de jaune ? Non. vous la connaissez suffisamment, et vous ses souven» pesté contre el'i qui, avec ses pareilles, réduisait vos choux en dentelle.

C'est en Juin que la femelle du papillon blanc du choux pond ses œufs à l'envers des feuilles Quelques jours après, il en sort ces diables de petites chenilles dont nous parlions tout à l'heure et qui se mettent & dévorer vos plants avec frénésie. Certaines années. si vous re vouà en mêliez pas. il n'en resterait que «es côtes.

Dés que vous verrez des feuilles attaquées arrosez-les avec de l'eau chaude à 45» environ et vous ferez des hécatombes de chenilles sans abimer vos plantes Voua pouvez «insi. apits un at rosage à la pomme fine, les saupoudrer de chaux vive. Faites ces traitements le soir. cai dans la journée les chenilles sont plus ou moins cachées.

Enfin je veux vous raconter comment un curé de ma connaissance est arrivé à débarrasser, non seulement san jardin. mais tout le village de ces vilaines bétes. Il avai-. remarqué que, souvent, il sort du corpe des chenilles du chou aes centaines de petits vers qui tilent des cocons jaunes sur la pauvre bête qu'ils ent, auparavant, complètement vidée. De ces petits accons s'envolent peu de temps après des espèces de moucherons à quatre ailes. Ayant cherché dans des bouquins. Il aval ttrouvé que ces bestioles étaient des hyménoptères s'appelant des apantèles. et pondant dans le corps des chenilles vivantes des œufs qui donnent les larves en question

« Pourquoi ne ferals-je pas l'élevage de ces apantèles. me dit-il. Si J'enferme quelques chenilles dans une cage métallique à mailles de 3 mm., les papillons qui pourront éclore seront incapables de s'échapper au contraire, les petites

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La tailie a pour but de faire développer et de ne laisser subsister qu'une. deux 'JU trois I ranches .ar la tlg- principale Arrêtez la plante a une hauteur de 0 m. 40 à 0 m. 50 par un pincement; laissez sur chacune des branches et sur la tige 2 ou 3 à 6 bouquets de fleurs. Supprimez les rameaux qui se développent au fur et à mesure. Coupez !& fleur du milieu du bouquet pour favoriser le développement des autrta. Quand les fruits sont suffisamment oeveloppés. ou bien si .a maturation est pénible. procédez à un effeuillage Drudent, s'il y a lieu.

moucTes nées dans les chenilles nasserent à travers les mailles et. en volant dans la campagne. iront pondre dans les autres chenilles qui vivent en liberté sur les choux Au bout de quelque temps, toutes celles du pays auront des asticots dans le ventre et aucune ne donnera de papillons

Aussitôt dit, aussitôt fait mon curé traita à I eau chaude tous les choux de son potager. sauf un carré qu'il laissa dévorer par les chenilles. Il mettait en cage ces dernières lorsqu'elles avaient 6 peu près 4 ou 5 mm. de long. Deux ans de suite. il répéta ce petit manège sans se soucier des quolibets de ses paroissiens. Eh 1 bien vous me croirez si vous le voulez, mais au bout de ce temps, on ne vit plus de papillon de chou dans le pays: ce n'est que 4 ou 5 ans après qu'ils reparurent.

Je ne vous demande pas d'Imiter mon curé, mais respectez tout au moins les petits tas de cocons Jaunes que veut rencontrez souvent sur des chenilles languissantes ou mortes. Nos pères n'avaient-ils pas raison en disant que l'on a souvent besoin d'un plus petit que soi ?

PARis, 24 mal. (De notre correspondant spécial.)

Bt.Uii.rtuS. On a réussi à caser les foiii «u.uajjes et uue yctue partie de la reôSciYe mmo n a» an encore lanu laire aes uaiu iL., Qualités ini.enncuiaui.s. ua piovmce lait preuve de mculeuiiis dispositions; yat2aut les cours se rauermisseut.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours meyens entre parenthèses^ Beurres en mottes

Centrifuges aes Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitou, 911,30 (10); Normanaie, 9-10.80 i9,50>; Touraine. 9-11,30 H0)1 autres provenances, 8-10 (9).

Malaxes Normandie, 8,50-9,80 19 Bretagne. 7-9,50 t8,80); autres provenances, b-8.50 (7,50).

Beurres en vrac Provenances diverses, 8-8 50 i8,20).

Beurres en hvres Provenances diverses, 7-10 (8); beurres salés, 8.

Arrivages du jour Beurres français, 30.230 kilos pour 3.878 moues.

Ventes du jour 4.055 mottes.

Resserre du jour 1.659 mottes. ♦ ŒUFS. Les arrivages chargés n'ont pu être entièrement débarrasses, mais on a défendu les cours, sauf pour les œuis bretons ordinaires. aur les marchés provinciaux, il y a toujours des velléités de hausse.

Cours par colis de mille œujs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Picardie, Normandie, 230360 (340); Brie, Beauce, 240-350 |31U); Bretagne, 200-260 (240); Poitou, Touraine, Centre, 230-370 (340) Champagne, Bourgogne, Bourbonnais, 250-280 (270); Auvergne. Midi, 240-250 (245); canes, 240 à 270 (260).

Arrivages du jour 1.094 colis.

Ventes du jour 881 colis.

Resserre du jour 1.280 colis.

FROMAGES. PATES molles. Cours bien tenus, grâce aux arrivages modérés, mais la demande a été calme. Prix au cent Camemberts Normandie, 130-260; camemberts divers, 100-175; Pont-l'Evèque, 150-280; chèvre, 40-200. Prix à la dizaine Brie moyen moule, 120-150; brie laitier, 110-135.

PATES SÈCHES. Vente peu active, mais les cours ont résisté.

Aux 100 kilos Port-salut, 500-700, gruyère, 800-900: Comté, 750-900. Arrivages Pâtes molles, 66.650 kilos; pâtes sèches, 4.090 kilos.

VIANDES. Le veau a eu une vente pénible et ses cours ont faibli. Pour le reste, les affaires ont été lentes, mais on s'est entendu.

On cote au kilo (cours extrêmes) Bonn- Quart derrière non traité 1" qualité. 6,30-7 80; 2» qualité. 5.30-6.20; 3" qualité, 4-5,20; quart devant, 0.502.50- aloyau et milieu de train de côte. 8-15: train entier, 4 50-7,50; paleron, 0,50-3: bavette, 0.50-3.50.

VEAU. Baisse de 0,20 sur la première qualité.

Entier ou demi 1- qualité. 7S0-9.80; 2' qualité. 6-7.70; 3' qualité. 5-5,90: pans, culsseau, carré 5-12: basse complète, 3.50-6.50.

MOUTON. qualité, 10-12: 2' qualité. 8,50-9.90; 3' qualité. 6.50-8.40: ghot. 14-20: carré. 10-30 épaule, 5-11; agneau, 11-14.50: chèvre. 1.50-4.

Ponc. Demi 1" qualité. 8.20-7; 2' qualité. 5-6 10- longe ou filet. 8-10,50; reins 4.50.7: poitrine, 3-5; Jambon, 79.50: lard, 1.50-3.

Arrivages du jour 420.000 kilos. VOLAILLES. Ce temps pluvieux n'est guère encourageant et une baisse n'a pas mannué de se produire sur les agneaux ordinaires, lapins morts, coquelets. poules, bien que l'offre ait eu une ampleur normale. Les canard» de choix ne doivent qu'à leur petit nombre d'avoir pu relever leurs cours.

On cote au kilo (cours extrêmes) agneaux de lait. 6 & 8.50: agneaux gros. 8.50 à 12: canards rouennais et nantais, 13 A 1475: canards de ferme. 6.50 à 8 50: lanins du Gâtlnais et Touraine. 8.75 & 9.25- lapins de provenances diverses. 8 à 8.75; oies nouvelles. 7 à 9: pou'.et.s nantais, 18 à 19.50; poulets du GAtinals et de Touralne. 15 à 20.50: poulets de Bresse. 20 à 24: poulets des Charente», Id à 18; poulets congelée étrangers. i2 & 14: poules de Bretagne, 9 à 11; chevreaux de Touralne. 6.50 7.50: rhevreaux autres provenances, 5 6.50 comielets. 13 15.75.

On cote à la pièce (cours extrêmes) pigeon.» gros et petits 3.50 à 8; pintades 10 à 16.

On cote au ktlo (cour* extrémeel volail'.es vivantes canards. 6 50 à 8.50; lapins, 6 à 6.50; oies. 6 a 6 50: poulets jeunes Gatlnals. Charentes. 10.50 a 14 50 poulets vieux Gatinais, Bretagne, 8 à 8.75.

Cours d la prece (prix extrêmes) poussins gros. 3 à 5: petits, 0.75 à 2.50: canetons (gros et petits). 2.50 à 10; oisons guoi et petite, a

Arrivages 63.000 kilos; resserre de la veille i *:00 kilos.

♦ LÉGUMES. Les affaires ont été languissantes et malgré une offre encore mouérée dans l'ensemble, une baisse a été inévitable pour les asperges, aubergines, carottes de Paris et de Nanties, navets nouveaux, haricots verts du Midi, pois verts. Les pommes de terre nouvelles étaient plus abondantes et accusent également un certain recul, sauf pour celles du Midi et les rouges d'Afrique du Nord. Seuls les choux du Midi, pois mange-tout et la rhubarbe sont en hausse.

Cours extrêmes aux 100 kilos m Ail nouveau, 300-360: asperges en vrac, 150400 carottes de Nantes, Orléans, 120·230 carottes de Créances. 90-110: carottes d'Algérie, 80-100: céleri en branches. 100-160; cerfeuil. 100-150; champignons couche extra, 750-850; moyens, 650-750; de conserve, 550-650: chicorées Nantes, Orléans, 300-350: échalotes-oignons, 80140- épinards région parisienne, 140-180; fèves du Maroc, 70-120; fèves du Midi, 70-120; haricots verts du Maroc. 250-600; haricots beurre d'Alpine. 350-450; harid'Algérie, 350-700: du Midi, 1.000-1.200; cots secs. 180-480; la' tues de Nantes. 250 à 350; laitues du M» 11, 250-300; lentilles, 250-400: navets de Nantes. Orléans, 180220 navets de Perpignan. 140-180; oignons en grains, 85-125; oignons d'Egypte 135-145; oseille. 70-100: persil. 80-100; poivrons. 300-400: pois verts région de l'Ouest. 200-240: pois verts du Midi. 160210 pois mange-tout du Midi. 300-350. Cours extrêmes des pommcs de terre aui 100 Hilos Rosa, 70-80; saucisse rouge. 65-80: jaune ronde. 40-45: ecrstelingen, 68-70; nouvelles d'Algérie, 160190: nouvelles rouges du Maroc, 180-200: nouvelles du Midi. 160-220: nouvelles de Noirmoutier, 90-140; nouvelles de Paimpol. 90-130: nouvelles de Cherbourg, 100 à 140.

Cours au cent Artichauts du Midi, 60-150: artichauts d'Algérie. 70-120; aubergines, 200-300: chicorées Nantes. Orléans, 120-160; choux nouveaux du Midi, 65-75: choux d'Angers. 50-65: choux de la Manche, 50-65: choux provenance. diverses, 50-65: choux-fleurs d'Angers, 125-270: courgettes du Midi. 60-80; laitues de Paris, 40-90: laitues du Midi. 60 à 100. laitues blondes Batavia, 40-70; romaines. 100-175.

Cours aux 100 bottes Ciboules, 4060 oignons nouveaux. 100-150: panais, 50-100: poireaux de Montesson. 30-70: poireaux ordinaires. 15-50; radis de Nantes et Orléans. 30-60.

Cours aux 216 bottes Cresson. 40-110. Cours à la botte Carottes nouvelles de Paris. 2-2.50: navets nouveaux de Pa- ris, 1,25-1.75; oienons nouveaux de Nan» ï tes. 1-1.50: rhubarbe. 0.80-0.90: thym, 1,20-2.

FRUITS. Le marché a été peu animé et les apports un peu plus fournis ont pesé sur les cours des cerises, bigarreaux, melons, tomates et fraises du Vaucluse.

On cote aux 100 kilos (cours extrêmes) Abricots secs. 700-900: amande» vertes. 400-750: bigarreaux du Midi, 500800 cerises du Midi en corbeilles, 6001.000 cerises du Midi ordinaires. 450500 châtaignes décortiquées, 180-220; figues sèches. 250-500: fraises de Saumur 700-900: fraises de Carpentrus. 450-800; fraises de Montauban. 600-800: fraises du Lot. 1.000-1.200: oranges d'Espagne, 260-400; pommes de choix. 600-1.000: pommes de Californie, 350-400; tomates du Maroc. 200-350.

On cote à la caisse Poires de Californie. 130-140.

On cote à la püce Melons de Nantes, 15-35. On cote à la corbeille Fraises d'Hye»res. 15-25.

On cote le plateau Fraises de Paris, 4-20.

On cote au kilo Pruneaux francal», 3-7; pruneaux de Californie. 3.50-650. Aux 100 kilos Bananes des Canaries, 400-450- bananes de Guinée et dea ADtilles, 400-450.

PARIS LA Villette, 24 mal. (De notre correspondant spécial.)

Les ressources du petit marché aux veaux de ce jour ont comporté en tout 76 animaux, H.ont 49 du renvoi d'hier-et 27 arrivants ainsi répartis Malnr •» et-Loire 18. Pas-de-Calais 9.

Les transactions ont été lentes. Tour a été vendu.

Cours officiels au kito de uiande nette 1" qualité 8 80. 2' 720. 3' 5.90, extra 1010; cours au kilo poids vit 1™ qualité 5,28, 2' 4,10, 3« 3,24, extra 6.26.

MARCHANDS DE BESTIAUX-

« L'Ouest-Eclair Il publie tous !et Dimanches, dans sa page agricole, un Calendrier des Foires que voiu aTta Intérêt i consulter.

Paris-Vaucirard, 24 maL (De notre correspondant tpeciai)

On avait présenté 512 chevaux français. Avec ce tempe pluvieux, les affaires ont été très pénibles et 332 animaux seulement ont pu être débarrassés des cours variant entre 350 et 1.900 francs l'unité.

Cours officiels de la viande de boucherie au kilo net première 4,30; deuxième 3,50; troisième 2.90: extra 6.20. Au kilo vit on traite de 1.45 à 3.15. Le seul âne exposé a été vendu 300 lr. Aux enchères publiques, ont été adjugés 8 chevaux de la Garde républicaine, entre 1.310 et 1300 lr. la pièce, les Irais non compris.

BOURSE DE PARIS

Clôture

Paris, le 24 maL

la Tous tncotés. Disp. Cote of6cielle 82.

FARINES Tous Incotes.

AVOINES Tendance faible. D1ap. Cote oflicielle 51. Courant, 50-50,25- prochain, 51,25-51 payéb; juillet. 53,50 p.; août, 53,75 payé; 3 d'août, 54,50 payé; 3 de septembre, 55-55,25; 3 d'octobre, 55,50-55.75.

SEIGLES, Tous incotés.

ORGES. Tendance sans affaires. Courant, 63 vend.- prochain, 64 vend.; juillet, 65 vend.; août, incoté; 3 d'août, incoté; 3 db eeptembre, incoté; 3 d'octobre. incoté.

MAIS. Tous Incotés.

SUCRES.- Tendance plus calme. Courant. 187-187.50 payés; prochain, 188.50 payé: juillet. 188.50-189 payés; août, 189.50-190 payés septembre, 188.50 payé; 3 d'octobre. i87 paye; 3 de novembre, 187-187.50 payés.

Cote officielle, 187 à 188.

ALCOOLS (libres). Tendance calme. Courant. 440 payé: prochain, Incoté; juillet. Incoté; 3 de juin. Incote; Juilletaoût. 455 payé; septembre, 450 payé. ALCOOLS (libres). Cours officieux. Tendance calme, Courant, 440 payé prochain. 440 à 450 juillet, 450 à 465 3 de juin, 447.50 à 452.50 Juillet-août, 455 payé septembre. 450 payé. CAOUTCHOUCS. Crêpes flrst latex et feuilles fumées gaufrées. Courant, 4.85: prochain 4.90; 3 de juillet, 5.05; août. 5.05: 3 d'octobre. 5,35; novembre, 5.35; 3 de janvier. 5,55; février, b.55. Tous nominaux.

FARINE DE CONSOMMATION, Cote officieuse. 155.

BLÉS. Cote officielle, 82.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE Havre, 24 mal.

COTONS. Tendance à peine soutenue. Vente, 10.650 balles. Mai 254, juin 252,50, juillet 253,50, août 254, septem- bre 254.50, octobre 255. novembre 255. décembre 255, janvier 255,50, février 255,50. mars 256.50. avril 257.

CAFÉS. Tendance ferme. Vente, 4.500 sacs. Mai 123, juin 121, juillet 121,25, août 122, septembre 122. octobre 123,25, novembre 123.75 décembre 124,50. janvier 124.50, février 124,50. mars 126.25, avril Incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, 24 mal.

HUILES Arachides à fabrique disporible, 285-306,25; de coprahs, disponible, 182.50; de palmistes, disponible, 180; de palme blanche, 180; Dahomey (Caf) Marseille. 140.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées. 340-350; Rufisquet supérieures. 360-365; sésames alimentaires désodorisées, 350-355: ordinaires. 345-350.

¡¡'Olive: de pays, nues, prlses au moulin. suivant région. 340-450: Tunlsle Il pression. 365-380: 2' pression. 350-305: Algérie surfine 330-350: Borjas eura, 2OS-215- Andalousie extra. 180-190; surfine. 170-180.

De !•« disponible. 225-255.

RTZ. Saigon mai. 61 vend juin. fi0.50 nominal: juillet. 59.75-60: eoOt, M).3!i vend.: septembre 59-59.2S octobre. 56.25 pavé et vend.; novembre, 59.25 payé et arh.- décembre. 50.50-75. Circulation néant stock» 30.500 quintaux.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOINO

Torrooomo, 23 mal.

LAINES PFIGNEES type unique juta 10.60. Juillet 19.90. août 20. septembre 20.30. octobre 20.50. novembre. 20,t0. décembre 20.90, janvier 21, révrier 21.20. mars 21.30. avril 21,30. mal incoté- Affaires enregistrées. 117.500 kiloa.

Ror/BAix. 24 mal.

LAINES PETGNEES type unique juin 19.50. Juillet 10.60. Août 20. septembre 20.30. octobre 20.60. novembre 20*0. décembre 20,90. janvier 21, février 21,10. mars 21.20. avril 21,30. mal incoté; Affaires enregistrées, 165.000 kilo*.

SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE NANTES

COURS DU 24 MAI

NI veaux le deml-kllo, 3.50 5 fr. 17 boeufs devant, première qualité, le demi-kilo, 1.50 à 2 fr.; deuxième qualité, le demi-kilo, 0.50 à 1.25; troisième qualité, le demi-kilo. 0.25 à 0.50. Derrière, premier qualité, le demi-kilo. 3.50 2.76- troisième qualité, le demi-kilo. 1 à 1.50.

251 moutona premére qualité, le demi-kilo. 7 à 8 fr.: deuxième qualité, le demi-kilo, 6 6 fr. Agneaux, sana tarif. SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE CAMPAGNE

ET MARCHANDS DE VEAU 588 veaux le demi-kllo, 2.50 à 4.50. Il eat à observer que ces prix s'entendent rentrée en ville, frais de marché. perte de kilo à déduire 0.80. Moyenne MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

♦ LONDRES, le 24 mal. Antimoine. Qualité spéciale, 47 à 48.

Cuivre. Comptant. 34 9/4 1/2 trois mois, 34 16/10 1/2 Bes Belected. 36 15/0 à 38 électrolytique, 87 15/0 à 38 5/0.

ttaPn. Comptant, 381 12/6 trois mois, 234.

Plomb. Anglais comptant. 16 10/0 étranger comptant, 14 11/3 étranger II v. «loig.. 14 2/6.

Zinc. Comptant. 16 2/6 livraison éloignée. 15 2/6.

Argent. Comptant. 34 1/8 deux mois, 34 3/8.

Or 141/0.

Mercure. 111 12/0 à 11 le/0.

CEREALtS

· LIVERPOOL 24 mal (clôture). «Ut frartmo» lxiéguUé»; mai Il,1-1/3;

juillet S/3-1/4; octobre 5/5-1/4; décembre 6/6-3/8. Maïs tendance cadme; La Plat* iCA.F.) mai 16/4-1/2* juin 16/4-1/2; juillet 16/6; août 16/.7-1/2. CHICAGO. 24 mai. (Clôture). Blés n° 2 dlsp. incoté; n- 3 disp. incoté mal, 88; juil.. 86 1/2 à 88 5/B; sept.. 89 1/2 à 89 3/8; déc. 91 1/2 à 91 3/8; maïs, disp. Incoté: mai, 84 3/4; Juillet. 79 3/4; sept., 72 5/8; déc., 64 1/8: avoines mal, 40 1/4; jull., 35 1/4; sept., 33 6/8; déc.. 35 1/2; seigles mal. 50 5/8; juil., 50 7/8:' sept., 62 3/8; déc., 55 1/2; orges mai, incoté; juillet, lncoté; sept., incoté.

♦ NEW-YORK. 24 mal. (Clôturer Blés n- 2 disp. 107 1/8; roux, 98 5/8: bigarré incoté; maïs pour l'exportation. 97

BUENOS-AIRES, 24 mai (Clôture). Blés juin, 6.81; juillet, 6.5: août. 6,90. Maïs juin, 4.60; Juillet. 4.66: août. août. 4,72. Avoines juin, 5.75.

♦ ROSARIO, 24 mai (Clôture) Blés juin, 6.90; juillet. 0.90. Maïs Juin, 4,50; Juillet, 4.55.

COTONS

♦ LIVERPOOL, 24 mat (clôture). Américains Mai 6.64, juin 6,56. juillet 6.50, août 6,37 septembre, 6,28, octobre, 6,21, novembre, 6.17, décembre 6,17, Janvier 6.16. février 0,16, mars 6,16, avril 6,15, mai 6.15.

Sanellaridis Mal 8.11. juin 8.08, juillet 8.06. août 8.08, septembre 8.05. octobre 8,07. novembre 8.07, décembre 8,06, janvier 8,08, février 8,05, mars 8,05, avril 8.02.

Haute Egypte Mai 774, juin 7.40, Juillet 7.40. août 7.40. septembre 7,17, octobre 7.13, novembre 7,13, décembre 7,11. janvier 7,11, février 7,11, mars 7,11, avril 7.11.

· NEW- YORK, 24 mai (Clôture) Disp., 12.35: juin, 11.95; juillet. 11.96; août, 11.87; septembre, 11,78: octobre, Il,-9. novembre, 11.72: décembre, 11.7576 janv.. 11,78; fév., 11,79; mars. 11.81: avril, Incoté.

%̃ NEW-ORLEANS. 24 mai (Clôture). Disp., 12.40; mal, 11.82: juillet, 11,91; oct.. 11,65; déc., 11,69; janv.. 11,72; mars 11,77.

SUCRES

♦ LONDRES 24 mal. (Clôture) base 96* tendance calme, mal. 5/3 vend., 4/10 ach.; août. 4/11-1/4 payé: déc., 4/11-1/4 payé: mars, 5/1, 5/0 vend.; 3/4 ach.; mal, 5/2 payé.

♦ NEW- YORK, 24 mai (Clôture). Centrifuge Cuba livraison 335: ancien contrat janv.. 2.46 nom.: Juillet, 2.4950 sept.. 2,55-56; déc., 2,62-64: nouveau contrat janv.. 2.39-40: mars. 2.4041 mai (36), 2.44-46; juillet, 2.47-48 sept.. 2,53-54: déc., 2.58-59: ventes approximatives 2.000 tonnes.

CAFES

· NEW-YORK. 24 mal. (Clôture). Disp. 8 3/8: juillet, 7.88; sept.. 7,76; déc., 7.83; mars. 7,91; mal (36). 7.98; ventes approximatives. 29.000 sacs.

LOIRE-INFERIEURE

♦ CLISSON. 24 mai. -Vaches pleines ou en lait. amenées 98. vendues 52, première qualité. 1.700 fr.: deuxième qualité, 1.200 fr.; troisième qualité. dé 400 à 800 fr. Jeunes bœufs, taures et taureaux maigres amenés 29. vendus 16. première qualité. 3 fr.: deuxième qualité. 2.50: troisième qualité, de 2 à 2.20. Vente mauvaise. Expéditions pour les vaches de service sur Cholet. ChAteaubriant. Torfou et Chemlllé.

%̃ LOROUX-BOTTEREAU. 24 mal. Foire très bien approvisionnée en animaux maigres. Environ 1.525 têtes. Bœufs, de 800 à 1.400 fr. pièce: vaches laitières, bonnes et Jeunes, de 1.400 à 1.800 fr. pièce; vaches entre-deux, de 1.000 à 1.500 fr. pièce: vaches herbagères et génisses, de 600 à 1.200 fr. plèce. Chevaux de trait 54, vendus de 1.500 à 2 500 fr. pièce; poulains d'un an, de 800 à 1.200 fr.: de deux ans. de 1.500 à 1.800 fr.: de trois ans. de 1.500 à 2.500 fr. pièce. selon qualité.

Porcs maigres 200. vendus de 150 à 200 tr. pièce; porcelets 350. vendus de 100 à 130 fr. pièce.

La vente fut facile, surtout en bonnes hernagAres Il y avait beaucoup d'acheteurs. Le» vaches amoutllantes prêtes et. lnnguer à faire, furent beaucoup demandées. Ia vente fut bonne en chevaux d'attelage et très calme en poulains. Bonne en Dorn et en porcelets.

MAIVR-ET-LOTRE

♦ BEAUPRKAU. 24 mal. Animaux graa amenés ORS. vendus 960. Bœufs. 380: premier* qualité. 3.10: deuxième qualité. 2.S0: troisième quallté 2 fr.: taureaux 4R: première qualité. 2.60; deuxième qualité. 2.30: troisième qualité 2 fr. vache» 375; première qualité, 2.85: deuxième qualité. 2.35; troisième qualité. 2 fr.: génisses 182: première qualité. 3.50; deuxième qualité. 3 fr.: troisième qualité. 2.75 le kilo sur pied. Expédition» sur Part». Caen. Rouen. LI- sleux. Cherbourg. Lyon, Avignon, Mar-'seille. Perpignan. Cette. Bar-le-Duc. Bardeaux. Narbonne, Metz, Angers,

Tours.

Boeufs maigres 18. vendus de 800 à 1.500 fr. pièce; vachen maigre.s 37; vendues de 1.000 à 2.000 fr. pièce; génisses 19. vendues de 800 à 1.200 fr. pièce: porcs maigres 31, vendus de 150 à 225 fr. pièce: porcelets 15. vendus de 100 à 130 fr. pièce.

Blé, 70 à 72 fr. le quintal; avoine, 52 à 54 fr. le quintal.

Marché très bien approvisionné en animaux gras et très bonne marchandise.

̃%̃ INGRANDES-STTR-tOIRE. 34 mal. Très réputée et ordinairement bien approvisionnée, cette foire était. cette année, plutôt défectueuse et la marchandise était principalement de 2* et 3" qualité.

Jeunes bœufs 65. vendus de 800 à 1.400 fr. la pièce: taureaux 35, vendus de 900 à 1.300 fr. la pièce: vaches laitières jeunes et bien mamelée» 15, vendues de 1.500 a 1.B00 fr. la pièce vaches entredeux 86. vendus de 800 à 1.300 fr. la pièce: génisses 70. vendues de 600 i 1.100 fr la pièce; porcs maigres 65, vendus de 150 à 225 fr. la pièce porce'ets 360, vendus de 100 à 160 fr. Beurre. 4.30 à 4.70 la livre; œufs. 2.25 il 2.50 la douzaine: poules. 3.25 à 3.50; poulets. 6.25 à 6.75: canards. 3.75 a 4 fr.; lapins. 2.25 i 2.50 la livre. Blé, 88 a 70 fr. le quintal; avoine, 60 à 52 fr. le quintal.

Vente facile en bons animaux de toutes sortes. Vente calme en entredeux.

VENDEE

♦ LA CAILLÈRE, 23 mal. Bœufs de travail. 3.000 à 3.500 fr. la paire; bœufs gras, 2 à 2,50 le kilo; vaches laitières ou amouillantes. 1.500 à 2.500 fr. la pièce; vaches grasses, 150 à 2 fr. le kilo; génisses. 800 fr. la pièce: veaux de lait. 3,60 à 4 fr. le kilo; veaux gras. 4 à 4.50 le kilo: moutons, 5 à 6 fr. le kilo; porcs de lait, amenés 70. vendus 90 à 120 fr. pièce; porcs gras. 3.50 il 4.50 le kilo. On cote à la pièce Poulets, 15 à 20: poules, 12-18 canards. 10-14; lapins. 8 à 14 francs.

Beurre. 8 a 10 fr. le kilo: oeufs, 2 à 2b0 la douzaine.

Petite foire. Vente médiocre, sauf en laitons qui se sont bien vendus. DEUX SEVRES

PARTHENAY. 24 mai. Animaux gras Boaufa, se vauaua, «0 i 1" il».

lité, 3 3«, 2.60 3', 2. Yachea grasses, 85 vendues, 70 1", 3.15 21, 2.50 3', 2. Tautreaux. 45 vendus. 40 1". 2.50 2', 2 3', 1.50. Veaux gras, 210 vendus, 200 1", 4.50 2°, 4 3', 3.50. Pores gras 130 vendus. 125. 1", 4 2' ,3.75 3', 3.50, le tout au kilo sur pied. Expéditions sur Paris, Bordeaux, Lyon, Nancy Strasoourg, Metz, Colmar, Chalons, Besançon, Poitiers, Tours. Pouzauges.

Boeufs 3 maigres 40, vendus 32 de 1.900 à 2.500 pièce vachet maigres 70, vendues 60 de 900 1.400 pièce porcs maigres 350, vendus 330 de 150 à 225 pièce porcelets 420. vend'iâ 400 de 90 II 130 pièce moutons 40. vendus 36 de 2CO à 350 pièce agneaux 25. vendus 25 de 250 a 350 pièce.

Blé, 65 70 le quintal avoine, 50 52.

Beurre, 4.50 la livre œufs. 2.50 la douzaine poulets. 5.25 5.50 poules, 3.50 à 4 lapina. 2 à 2.15 chevreaux. 9 à 225 la livre pigeons 9 à 10 la couple.

Marché rjien approvisionné. Vente calme en anlmaux gras et maigres, plus facile en porcs maigres et porcelets. Vente ferme en beurre, œuf» et vo- lailles.

MAINE-ET-LOIRE

♦• SAINT-FLORENT-LE-VTEIL. 24 mal. Beurre, 4 à 4.50 la livre: oeufs, 2 à 2.25 la douzaine; poules, 3.25 à 3.50 la livre; poulets de grains. 6.50 à 6.75 la livre: lapins, 2 à 2.25 la livre. ̃% St-MACAIRE, 24 mai. Beurre, 4.25 à 4.50 la livre; œufs. 2 à 2.50 la douzaine; poules, 3.50 à 3.75 la livre; poulets de grains, 7 à 7.25 la livre; lapins, 2 à 2.25 la livre.

Légère augmentation.

VENDÉE

♦ BEAUVOIR-SUR-MER, 23 mal. Les 100 kilos Blé, 78-80.

On cote à la pièce Poulets, 19-25; poules, 14-16; canards, 16-19; lapins, 12-16.

Beurre ordinaire ou salé, 3 a 3.25 la livre- beurre fin, 3,25 & 3,b0 la livre; œufs, 2.25 à 2,50 la douzaine.

♦ CHANTONNAY, 23 mai. Les 100 kilos blé, 52 55; avoine, 21 à 23; seigle, 40 à 42; orge, 30 A 32; sarrasin ou blé noir, 40 à 43; farine, à la taxe; son, 50 à 60; haricots lingots, 200 A 205; haricots brézins 140 à 15U; mil, 110 il. 115.

On cote la barrique vin Noah, 70 à 80; vin première qualité, 120 à 160; vin qualité supérieure, 160 à 300. Porcs gras, 3 à 3,15 le kilo.

On cote poulets gros 38 à 40 la couple; poulets moyens, 26 à 34; petits, 16 À 20 la couple; poules. 22 à 28 la couple; canards, 12 il. 16 la pièce; pigeons. 7 à 8.50 la couple; lapins petits, 6 A 10: gros. 12 a 20 la pièce; oisons, 8 à 12 la pièce.

On cote beurre ordinaire, le kilo 8,50 à 9; œufs, la douzaine, 3 à 3,50. Cours maintenus plutôt en hausse. Petit marché bien achalandé en beurre et oeufs. peu de volailles vu la foire de mardi prochain. Peu de marchands, la volaille vendue directement aux consommateurs.

Marché aux légumes et aux poissons bien garni; Il y en avait pour tous les goûts.

Cours maintenus sur toutes ces marchandises. Hausse sur la sardine. ♦ LES HERBIERS, 23 mal. On cote poulets, à la couple, 20 a 34 fr.: au kilo. 11,50 a 12 fr.; canarda, la couple. 25 à 28 fr.; pigeons, à la couple, 6.50 à 7.50: lapins, au kilo. 3,50 il. 3,75; a la pièce, 7 A 12.

Peu de volailles en raison de la foire prochaine des Herbiers.

On cote au kilo beurre ordinaire ou salé, 8.25 à 8,50; beurre fin ou doux, 7 à 7,50: oeufs, la douzaine, 2,25 à 2.50. Marché bien approvisionné en beurres et œufs. Cours en hausse.

♦ MAREUIL-SUR-LAY, 23 mal. Ou cote aes beurres en provenance de la beurrerie coopérative et vendus au détail aux consommateurs a raison de 10 fr. 50 le kilo; ceux provenant de fermes, de 10 a 11 fr. le kilo et ceux vendus par des revendeurs 9 fr. le kilo. Apports assez importants en oeufs. vendus tant aux consommateurs qu'aux revendeurs à raison de 2 fr. 25 il. 2 Ir. 50 la douzaine.

On cote les poulets de gralns de 28 a 30 fr. la couple; les poulets de l'année de 35 A 42 fr. la couple; les canards de 22 à 25 fr. ta couple; les lapins de 10 à 16 fr. la pièce.

Actuellement le commerce de» vins dans la région est plus important qu'à l'ordinaire journellement des marchands en gros parcourent la contrée et. achètent avec une légère hausse occaaiennée sans doute par suite des gelées de ces jours derniers dont certains vignobles paraissent presque anéantis. Les vins sont actuellement enlevés chez le récoltant a des prix variant de 150 à 300 fr. la barrique de

220 litres.

Aucun changement dans les cours habituels des céréales dont la vente est de peu d'importance.

· VOUILLÉ-LKS-MARAIS. 22 mal. Ce marché a été assez important, d'ailleurs des marchands de volailles du centre du département et de la Charente-Inférieure y sont descendus. Sur tout l'ensemble de la marchandise, nous enregistrons une bonne vente, saut cependant sur les lapins, dont le couse reste stationnaire.

On a coté les poulets de première qualité, 45 à 55 fr.; les moyens, 30 à 40 fr. la paire, soit de 13 à 14 fr. le kilo vif: les canards nantais, 32 a 35 fr.; ceux de pays, 25 à 30 fr. la paire; les lapins, 8 & 14 fr. pièce. Les coule roux, 3.50 à 4 fr. la douzaine.

DEUX-SEVRES

♦ NIORT, 23 mal. Blé de culture, 76 fr.; orge de mouture, 57 fr.; orge de brasserie, 62 fr.; avoine noire, 44 fr.; avoine grise, 48 fr.: farine de froment, 135 fr.; son, 38 fr.; haricots secs, 300 Ir.. pois secs, 200 fr..

Pommes ac terre ordinaires, 60 fr.. pommes de terre nouvelles. 160 francs. Foin. 44 fr.; paille. 14 francs.

Poulets vivants, 13 fr. lapins vivants, 5,50; beurre de table 15 fr.: beurre de cuisine, 12 lr.: lait, 1.20; œufs, 3,26. MORBIHAN

♦ LA ROCHE-BERNARD, 23 mal. (De notre rédacteur agricole). Marché suite de foire, arnvages partiellement réduits de ce fait.

Les veaux. Place du Pilori, on en comptait environ 350. vendus en totalité, mais avec lenteur, un peu leooncu- sement en qualité ordinaire, tours maintenus cependant au niveau t. 'a semaine passée bretons puel. ordinaire, poids moyen, de 3.75-4 Ir.: gros vtaux Il' choix, 4.15-4.25; quelques extra* nitlcullérement bien conformés pour ta boucherie, obtinrent même JusquA 4.60 maximum.

Les agneaux. Au nombre approximatif de 100. dont 25 extra environ, cédés assez activement entre 6 et 7 fr. le silo, leb meilleures unités pointant encore, mais plus laborieusement en raison de l'approvisionnement plus abondent, à 7.25-7.50: 1" qualité e miv-e, 5.50-6 fr.; bonne qualité ordinaire, 36.Ï5 • 2« choix. l,50-4.75 petits rgneaux de lande à partir de 4 fr. une v'.ngt«in-! d'invendus dans les basses qualités D'une façon générale la vente des agneaux fut moins brillantes aujourI bail* léger».

Les moutons. Une Quarantaine seulement, vente des 3/4, cours stationnalres, tendance stable, la demande en cette catégorie conservant une puissance d'achat suffisante par suite de l'offre reduite. Les moutons d'un an et Jeunes brebis se négociaient encore de façon régulière a une moyenne de 4.50-5 fr. le kilo en Dremlère qualité les extras à b.5.50; qualité courante, 4-4.25 1 outons de 2 ans. bon choix, 4-4.50: brebis grasses à partir de 3 fr.

Les vache., Assez bonne vente, cours inchangés amenées. 30 environ, vendues 25 vaches grasses 1" iual!té et génisses, 1.50-1.80 quelques bêtes de choix supérieur obtenant par exception jusqu'à 2 fr. le kilo; dualité ordinaire, 1.25-1,50 2* choix 0.75-1.15.

Les bœufs. Amenés, 4 couples de qualité ordinaire A 1" qualité, vendus entre 2.25 et 2.50 le kilo. Cours soutenus. vente calme, tendance stable. ♦ HENNEBONT le 23 mai. Seigle (les 100 Kilos) de 50 à 52 fr.- avoine de 54 a 58 fr.: ble noir de 50 à 54 fr. Beurre Ue kilo) de 8 à 9 fr.- œufs (les treize) de 2.50 à 3 fr.

Poulets fla couple) de 18 à 35 fr.; canards (la pièce) de 10 à 20 fr.. lapins la pièce de 10 à 30 fr.

Boeuf, taureau, vache, le kilo chez le détaillant, de 6 à 18 fr.: veau de 7 à 10.50; mouton de 10 à 20 fr.; porc de 8 à 10 fr.

SARTHfc

♦ TUFP«, 23 mai. Poulets, la livre, 6.50: pigeons, la couple, 9 fr.; lapins, la livre, 2.25.

Beurre ordinaire, la livre, 3.78 a 4 fr.; œufs, la douzaine, 2 à 2.25.

V LA FLECHE, le 22 mal. Les 100 kilos blé, 70 à 72 fr.; avoine. 55 à 60 fr.; seigle. 50 fr.; orge, 55 à 60 fr.; sarrasin, 85 fr.

Vaches grasses, vendues de 1.25 à 3.40 le kilo; veaux gras, vendus de 2.10 & 5.40 le kilo: porcs de lait. vendus de 75 a 90 fr. pièce; porcs maigres, vendus de 100 à li>0 fr. pièce; porcs gras, vendus de 3.40 & 3.80 le kilo.

On cote à la pièce poulets, 20 40 fr.: poules, 25 a 35 fr.; canards, 20 à 25 fr.; lapins. 2 fr.

On cote beurre, le deml-kilo, 4.50; œufs, la douzaine, 2.25 à 2.50.

♦ LE LUDE. le 23 mal. On cote pouleta, la pièce, de 12.50 à 2u fr.; (la livre 6.50); poules, la pièce, de 12 à 15 fr.; canards nouveaux, la pièce, de 14 à 15 fr.; chevreaux, la pièce, de 30 à 35 fr.; lapins, la pièce. 12 à 15 fr. (la livre, 2 & 2.25).

Beurre ordinaire, le kilo. 9.50; beurre fin, le kilo. 10 fr.; oeufs, la douzaine, de 2 à 2.25; hausse sur les œufs.

♦ BOULOIRE. 23 mai. CEufs, 2 2.25 la douzaine: beurre, le demi-kilo, 3.50 à 3.75; poulets, 6 à 7 fr.; lapins, 2 fr.; chevreaux, 2 fr.

V LE MANS, 24 mal. Marché de l'Eperon. Beurre. 4.75 A 5 fr. la livre: ceufs, 2.50 à 3 25 la douzaine: poules. 24 à 46 fr la paire: poulets, 22 à 44 fr. la paire: canards. 22 à 35 fr. la paire. Marché aux bestiaux. Vaches 21, vendues de 700 à 1.500 fr. pièce; chevreaux 38, vendus de 25 & 35 fr. la pièce. MAYENNE

♦ CHATEAU-GONTIER. 23 mal. Marché assez bien approvisionné. On a enregistré une légère hausse sur les œufs qui étalent en moins grande quantité qu'au marché précédent, sans changement sur les autres denrées. On cotait beurre gros. 3.50 à 4 fr.; détail, 4.25 a 4.50 la livre; oeufs, gros, 2 à 2.50; détail, 2.50 la douzaine; poulee, 3 a 3.25 la livre: 18 à 24 fr. la couple poulets 5 à 6 fr. la livre; canards, 3.50 à 4 fr. la livre; lapina, 2 à 2.25 la livre; 10 à 25 fr. pièce.

LES LÉGUMES

LES CHOUX-FLEURS

♦ SA1NT-MALO. 24 mal. Les arrivages sur le marché de Rocabey sont moins importants cent tonnes environ. Cours tenus toute la Journée à 40 francs les 50 kilos.

POMMES DE TERRE NOUVELLES ♦ PT.OUGOUL I-CROISSANT, 22 mel. Environ une quarantaine de lots ont été amenés au marché d'aujourd'hui. Les pommes de terre ont été cotéea à la culture de 55 à 60 francs les 50 kilos. suivant grosseur et présentatlon.

Le» arrivages se maintiennent assez réguliers, mais sont très Insuffisants novi'' la saison. Les transactions deviennent plus lentes. Il a été acheté environ 2.800 kilos. Cours très fermes, quoique stationnaires.

%̃ SAINT-POL-DE-LEON. 24 mat. Environ 120 charretées ont été amenéea aujourd'hui sur ie marché. Les pommes de terre nouvelles ont été payées à raison de 35 à 40 fr. les 50 kilos, suivant qualité. Transactions lentes, cours en légère baisse en clôture.

PAIMPOL, 23 mal. Les cours du 23 mai qui étalent à 40 fr. à midi, ont sensiblement régressé dans la soirée. La fermeture s'est faite de 35 à 36 fr. Environ 2.500 paniers sont venus sur le marczné.

La matinée du 24 mal verra les cours se raffermir. A la fermeture de midi les prix de 38.60 à 39 fr. étalent pratiqués. Toujours température froide.

♦ PLOUGRESCANT. le 24 mal. Les arrivages continuent être assez Importants les cours sont en baisse, on paye les 50 kilos à raison de 38 Ir.; la transaction reste très active.

LES ARTICHAUTS

%̃ PLOUGOULM-CROISSANT. 22 mal Environ 45 lots ont été amenés au marché d'aujourd'hul. On a payé les artichauts 1.25 1.40 la livre, suivant grosseur et bonne présentation. Les arrivages augmentent tout doucement. Les transactions restent actives. Les cours sont stationnaires avec tendance ferme. Acheté environ 2.000 kilos. ♦ SAINT-POLrDE-LEON, 24 mal. 100 voitures ont été amenées aujourd'hui sur lu place du Marché. Les ertlchauts ont été vendus à raison de 100 il. 125 Ir. lea 50 kllos. suivant la qoellté. Cours en légère baisse transactions lentes.

PAIMPOL, 23 mai. Arrivages legèrement supérieurs Cours stables. Le kilo se pale de 2 a 2.50.

♦ TAULE 24 mal. Environ 20 oitures ont été amenées ce matin xur la place du Marché de la Gare Tauié-Henvlc. On a payé a raison de 240 à 270 fr. les 100 kllosrammes. ExceptionnrUement quelques lots ont atteint les 300 francs. Arrivage» toujours faibles. Cours «1«tlonimircs, mais ferme. Transat-lions actives.

LES CAROTTES ROUGES

SAINT-POL-DE-LEON, 24 .nai. Lis curettes routes sont actuellement payées la culture raison de 8 a 10 fr. les 50 kilos Cours soutenus, peu de demandes.

LES CHOUX POMMÉS

db BAINT-POLDE-LEON, 24 mat. Les choux pommés sont actuellement payés a la culture à ralfon de 4 à 6 fr. le douzaine. Cours à tendance ferme. RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux, procès, affaires litigieuses baux, loyers, successions, impôts, etc. Envoi des renseignements contr* mandat 4» ft ir. 60 «UMrt à

LES CONCOURS BRETONS DE MAJORATION

D'ARTILLERIE

(Suite)

Nous avions eu déjà, en Bretagne, le concours de majoration d'artillerie de Saint-Nicolas-du-Pélem, trop petit concours pour qu'il puisse en ressortir une leçon. Nous venons d'assister cette fois aux manifestations analogues de Rosporden et de Berven, manifestations instructives, intéressantes, passionnantes et qui. dans les deux localités, mais surtout à Berven, ont attire une foule considérable.

L'organisation des concours de majoration d'artillerie reproduit exactement celle des concours du « Trait léger examen du modèle, épreuve attelée sur route et aux chevaux destinés à la Remonte et que le Comité de Guingamp achète immédiatement dès que les opérations sont terminées. Il est bien certain que les eoncours du « trait léger » pourraient eux aussi se terminer par un achat de la Remonte qui tiendrait compte des épreuves et qui majorerait les prix des chevaux qui ont donné satisfaction, mais je comprends que la Remonte ait tenu à avoir son concours à elle et dans lequel elle ne s'occupe que des qualités militaires des animaux.

Elle peut de cette façon donner la leçon que nous attendions avec impatience et à laquelle tous ceux qui s'intéressent vraiment à l'élevage breton

ont tenu à assister.

A Rosporden. il y avait une vingtaine de chevaux seulement, et présentés nature, ce qui n'est pas pour me déplaire. car je me méfie infiniment de la toilette et du maquillage. Dans cette région du Sud-Finistère qui produit d'excellents chevaux et je n'hésite pas à dire que c'est là que l'on trouve les meilleurs artilleurs de toute la Bretagne. les éleveurs n'étaient pas très au courant des désirs de la Remonte pour ses majorations.

A Berven, au contraire, tout le monde savait à quoi s'en tenir dans ce pays d'éleveurs. mais surtout de marchands, on est constamment l'affût des bonnes occasions et celle-là, personne de Landivisiau ne l'a laissée passer. Il y a eu 120 chevaux présentés, chevaux d'élevage pour quelquesuns, mais surtout chevaux achetés pour la circonstance, même parmi des refusés de la Remonte. et qui, préparés. entraînés, toilettés, ont fait aujourd'hui très bonne figure.

C'est que le cheval breton 11 faut bien le dire et c'est tout à son honneur gagne infiniment à être vu au travail. Dans la présentation en main pour le modèle, on pouvait trouver bien des points à critiquer et puis. lorsque ces mêmes chevaux, quelque peu imparfaits comme conformation ou comme membrure, étaient attelés. lorsqu'ils montaient gaillardement le raidillon du chemin creux, on oubliait volontiers tous les défauts pour ne remarquer que l'aisance des mouvements et la puissance tranquille sous un modèle qui en semblait d'autant meilleur. A Berven. le concours était d'ailleurs ravissant, facile à suivre dans la partie la plus délicate et c'était un régal. Après l'épreuve attelée, c'était, pour finir, l'épreuve montée, au pas. au trot et au galop, avec le saut de deux petits obstacles. Malgré que le terrain ait été un peu exigu avec un sol trop dur. les chevaux se sont bien comportés sous des cavaliers dont beaucoup semblaient trop novices. Dans les concours du trait-léger du « Centre montagne breton. les éleveurs nous paraissent beaucoup plus habitués à grimper sur leurs chevaux. Ici, dans le Léon. lorsque l'nn s'occupe du cheval, ce n'est pas pour le monter, maisc'est pour le nourrir et le toiletter. Résultat du concours de Berven 41 chevaux achetés par la Remonte qui. cette fois, a délié largement les cordons de sa bourse. Elle les a déliés si bien que tout Landivisiau se promet de revenir au concours de l'an prochain où l'on prophétise déjà la réunion de plus de 500 chevaux.

Le concours de Berven a donc été un immense succès. Mais il me faut en venir à sa leçon et, malgré que je me sois donné une bonne journée de réflexion, je tourne encore dix fois ma plume dans l'encrier avant de commencer. Il y aurait tant à dire qu'il me faudrait de longs articles pour m'expliquer.

Pour le classement du concours, le jury que présidait le colonel Donnio, adjoint de l'Inspection des Remontes, a fait deux lots, d'un côté les traitmoyens pour le 155 et de l'autre les trait-légers pour le 75.

Avant la guerre. l'artillerie de campagne n'avait qu'un seul canon, celui de 75 elle n'avait besoin que d'un seul cheval, celui de trait-léger. Le cheval, on le trouvait communément et en nombre illimité dans toute la Bretagne. Les soins, la nourriture et aussi les croisements, souvent inconsidérés. mais quelquefois tout de même judicieux (il faut bien en convenir) ont modifié dans une bonne partie de la Bretagne et principalement dans le Nord -Finistère, la charpente des chevaux qui sont plus forts, plus amples et plus lourds qu'autrefois.

Le véritable trait-léger existe encore en Bretagne, mais en moins grand nombre que Jadis il existe dans la montagne bretonne et dans le SudFinistère. Le cheval du Léon s'est transformé en trait-léger si l'on écoutait certains marchands, il deviendrait même grand-lourd.

Avouons que le concours de Berven nous a fait voir un lot de trait-moyens d'une bonne formule et d'une excellente qualité, convenant parfaitement à l'artillerie pour son 155 et, de plus. possédant tout ce qu'il faut pour plaire au commerce. A côté de ce beau lot de trait-moyens, il y avait des trait-légers dont beaucoup ne différaient des trait-moyens que par une taille plus réduite, un poids moindre par conséquent, et aussi par des membres beaucoup moins forts. Si ce lot de trait-légers avait fait preuve de plus de quallté, plus de trempe, d'énergie que les moyens, j'aurais compris l'apostrophe aux éleveurs Faites des chevaux plus légers. Mais puisque ici. dans le Léon, le trait moyen se réussit à merveille, à la place de la Remonte. j'aurais dit aux éleveurs du Léqp.

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J'ajoute même que, au point où ils en sont dans cette région de la Bretagne, il ne peut pas leur prêcher l'allègement, mais bien seulement la maintien de la qualité pour un modèle d'une bonne ampleur.

C'est d'ailleurs en Bretagne qu'il faut travailler pour le trait-léger. Et comment faut-il le faire ? Aujourd'hui, au concours, la Remonte a fort bien fait de donner l'indication, de sa faveur pour le trait-léger qu'elle a payé beaucoup plus cher à proportion que le taux moyen mais ce haut prix d'un jour serait sans importance pour l'élevage si, dans ses achats, la Remonte ne marquait pas toujours, par ses prix. sa préférence pour cette excellente espèce que la Bretagne est encore presque la seule région à pouvoir produire. Pour les trait-moyens, il faut se rapprocher du prix du commerce pour les trait-légers, il faut dépasser et de beaucoup, ce prix. Si la Remonte veut bien le faire dans les régions de vrai trait-léger, elle peut être sûre du suocès pour l'artillerie comme pour l'élevage, des majorations qu'elle pourra organiser, l'an prochain, dans la Montagne bretonne et dans le Sud-Finistère.

Combien de choses seraient encore à dire à propos du concours de majoration et du cheval d'artillerie Je ne veux pas terminer sans répéter que le concours de Berven et de Rosporden ont été un succès dont Il faut féliciter la Remonte et aussi les éleveurs. Quelle émulation parmi tous ceux qui ont présenté et qui concouraient pour la première place Ayant entendu dire que le premier du classement serait payé 6.000 francs. M. Quéquen n'avait pas hésité à acheter pour ce prix de 6.000 francs une superbe jument, que la Remonte m'a semblé très heureuse d'acquérir malgré son poids de 686 kilos, poids considérable qui tient à sa belle ossature. mais aussi à quelque peu d'embonpoint que le Comité d'achat n'a pa8 critiqué.

La jument a été payée 6.500 franco et c'est justice. Si le Nord-Finistère peut en réussir beaucoup de sembla*»bles, il aurait tort d'essayer autre chose pour le commerce et même pour l'armée.

Colonel Charft.

BIBLIOGRAPHIE Le Sud-Ouest Economique

vient de faire paraître un numéro sp*» cial consacré à la ville de Bordeaux. Cette publication retiendra 1'attentloa de tous ceux qui observent, avec inté- rèt, l'effort persévérant et ordonné de» grandes cités françaises.

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Ce numéro sensationnel, auquel les spécialistes du Germanisme et les principaux maîtres de la pensée chrétienne en France ont crollaboré, est l'étude la plus complète et la plus objective qui ait été publiée à ce jour sur l'Allemagne d'Hitler. jugée au point de vue catholique.

Aux Editions du Cerf, Juvlsy (Seine-et* Oise). Le numéro de 24 pages. 1 fracas ESPRIT a MAI 1935. I. ŒuvRO Opinions diverses sur Servitude es prandeur militaire 1938 Emmanuel Mounier Note: Jacques Lefrancq La guerre et le souvenu ou Caitbon quadragénaire; Jacques Bois Procia de Ia conscription Jacques Lefranoq et Léo Moulln Dialogue sur l'armée, de la classe 15 la classe 25: André Ulmann formée, communauté du temps de paix 1 Docteur A. Vincent La médecine dans le monde de l'argent v La médecine sociale VI. Les établissements de soins II. Les Evénements ET lss Hommks Chroniques nombreuses sur la Relwpion et le Monde, en particulier rapports de l'Eglise et du social lame et étude de Emile Dermenghem sur Un clerc qui n'a pas trahi Saint Thomae More; La Pensée engagée; Les LettMêi les Art»; La Citi.

ECOLE DE CHIMIE INDUSTRIELLE i,a première session du Concours d'admission à l'École de chimie Industriel^ de Lyon et à l'école française de Tannerie s'ouvrira le 16 juillet, a t heures.

Les inscririons sont reçues dès main>enant au secrétariat des deux Ecoles Institut de chimie de l'Université, 67, ue Pasteur. Lyonl.

La deuxième session aura lieu vers le 20 octobre.

PERSONNEL DES TRAVAUX PUBLICS

M. Le Borgne (Jean Marie) a été nommé éo:us:er barragiste de 4' classe et affecté. dans le département du Calvados, au service des ouvrages du port de Caen. en remplacement numérisque de M. Vigoureux, retraité. DÉLÉGUÉS A LA SÉCURITÉ

DES AGENTS des CHEMINS DE FEIL Le Journal Officiel 'du 24 mai publie un décret portant règlement d'administration publique et remplaçant le décret

du 18 avril 1981 qui » institué des délégués à la sécurité des agents des chemins de 1er.

INSPECTEURS D'ACADEMIE M. Canet, Inspecteur d'Académie en résidence à La Rochelle, est admis, pour cause d'ancienneté d'âge et de services, à faire valoir ses droits à une pension de retraite, à compter du 1« octobre 1935 il cessera ses fonctions le 30 sepembre 1935.

A compter de la même date. M. Canet est nommé Inspecteur d'Académie honoraire.

BONS ORDINAIRES DU TRÉSOR K compter du 24 mal 1935, le taux annuel des bons ordinaires du Trésor de p:us trois mois à un an est fixé à 3

EXAMEN D'ENTBÊE

DANS LA MAGISTRATURE

Liste par ordre de mérite des candidats déclarés aptes nux fonctions judicaires à la suite de ¡'examen prolessionnel d'entrée dnns la magistrature institué par le décret du 16 février 1908 première session 1935)

MM Dericke Krier Albaut, Reynaud, ex-renuo Benner Mestre (Jacouesl Fonrouae, Rousselet. Bsrrall. Geny Lecourtier. ex-œ-mo Br-llet Lautecaze Mettre (Gaston), Meyer. ex-œqi'O Marland Cbevrou Aubertin. Chardon, Cornet. Mace, Trou lier Arker Urani. AckPr |jos~nh>. Mnuler Ârbousset. Armand. Bioux. B'squ'-rra. Boutin, Castanier, Daigre, Dior, Fou-

cart, Germain. Grimaud, Lamalgnêre, Lampert, Larocque, Longueteau, Malaval, Makdjlan. Peronnet. PerruchotTriboulet. Ribstein, Ride, Saget, Scheben, Talagrand, Thuriet, Tixler, Toubert, Vochelle, ex-tequo.

JUGES SUPPLÉANTS

Est nommé juge suppléant rétribué pour exercer ses fonctions dans le ressort de la Cour d'Appel d'Angers M' Chevallier (Bernard) avocat.

SUPPLEANTS DES JUGES DE PAIX Est nommé auppléent de la Justice de Paix de Mauzc-sur-le-Mlgnon (DeuxSèvres) M. Blay iGaston-Henr.-Marcel), en remplacement de M. Soublraud. atteint par la Imite d'Age et qui est homme juge de Paix honoraire. LES VOLVEI.I." I OU K1SCAI ES CODIHSKS

Les brochures éditées par le t Journal Jtficlei » contenant le vexte des décreta modifiant 'a législation fiscale sont en vente a la Librairie de rt)uif»t-Erlali aux oru suivants

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ayant tout essayé.

.et même tous les remèdes recommandés, j'ai enfin trouvé le Gandol sur la recommandation d'une amie. C'est miraculeux J'ai usé seulement 16 cachets et déjà je marche plus facilement et sans canne; je me tiens plus droite, il me semble que mes reins sont plus souples, moins ankylosés et surtout moins douloureux. Mes genoux et mes pieds sont très désenflés; j'ai 80 ans et suis malade depuis 20 ans • (Mme de Nogueiras, rue du Château à Neuilly-sur-Seine). Le Gandol vaut 12 fr. 75 pour une cure. Ttes Phies.

L'Ouest-Eclair publie chaque Jour des 9 ANNONCES CLAMEES i. paraissant dans ses IV éditions.

Feuilleton ̃̃& L'Ouest- Eclair

du 25 mai 1935 8

Guy

Mervin ROMAN

par Florence

L. BARCLAY

Non. dit Guy, je ne puis avoir une cravate nouée comme celle d'un maitre d'hôtel.

Béryl réfléchit profondément et dit enfin

Gerty vient de recevoir la photographie du nouveau vicaire de Granton il porte une cravate impeccable. Je vais emprunter cette photographie à Gerty et j'essaierai d'imiter ce nœud. Tu ne voudrais pas que je ressemble à un vicaire objecta encore Guy.

Alors, il ne me reste qu'à faire de men mieux. Assieds-toi sur une chaise basse, s'il te plait. Ne bouge pas et je vais commencer. En tout cas. ce sera un nœud original, puisque c'est mon début.

Après un moment d'immobilité complète et de silence anxieux, Guy demanda

Eh bien 1 comment t'en tires-tu 7 i A merveille.

As-tu bientôt fini ?. Je sens que ma tête va se décoller si je conserve longtemps cette position.

Encore une seconde. Ça y est Regarde n'est-ce pas bien ?

Parfait Tu es une fée, Berry. Est-ce que tu ne trouves pas que le noeud est un peu lâche ?

C'est précisément ce qui en constitue l'originalité. N'y touche pas, Guy, tu gâterais tout.. Ne manque pas surtout, si lady Elaine te fait des compliments sur ta cravate, de lui dire que c'est moi qui ai fait le noeud. Puis-je rester pendant que tu finis de fhabiller ?

Certainement, petite.

Béryl sauta sur le pied du Ut et suivit avec intérêt les derniers préparatifs. Au bout d'un moment, elle dit Quand tu as diné l'autre soir chez les Flamingo, comment t'es-tu dé- brouillé pour ta cravate ?

Oh j'ai réussi le nœud du premier coup. D'ailleurs je n'y attachais guère d'importance.

Alors, pourquoi, ce soir, cette question te préoccupe-t-elle à ce point ? Ce soir, c'est tout différent. Pourquoi, Guy ?

Vraiment, Berry, tu es trop 1 curieuse.

Je me demande si lady Elaine le remarquera et puis je voudrais bien neras le bras pour aller d i n e r. Es-tu sûr de savoir comment tu dois te comporter ?

Je suis sûr du contraire répondit Guy.

Eh bien, j'al consulté à ce sulet le livre de Gerty sur l'étiquette, ainsi que l'ouvrage classique de Mrs Beeton je

suis donc en mesure de te renseigner exactement. Reste tranquille quelques minutes et écoute-moi bien, car ie veux que lady Elaine. et tout le monde t'admirent. D'abord, aie soin, au moment où ion annoncera le diner, de tenir les ,yeux fixés sur la maîtresse de la maison, afin d'obéir à son premier signe. puis, quand elle te dira Sir Guy Mervyn, voulez-vous conduire à table Mlle Une Telle ? tu répondras « Très heureux. » Tu t'approcheras de la dame en question, tu t'inclineras devant elle et tu lui offriras ton bras droit, en posant la main gauche sur ton cœur. (Ne te trompe pas de bras, surtout !) Dirige-toi alors vers la salle à manger et conduis ta partenaire à la place qui te sera indiquée.

Quelle musique interrompit Guy, je ne pourrai jamais tout me rappeler. C'est absolument indispensable. Tout en marchant, tu t'efforceras de te rendre agréable en faisant quelque remarque spirituelle et, si possible, de circonstance.

Je crois, Berry, dit Guy n riant, que tu cherches à m'embroulller en accumulant tant de recommandations. Mais, sérieusement, es-tu bien sûre qu'il faut offrir le bras droit Absolument sûre. Les manuels diffèrent sur les autres points, mais ils sont tous d'accord sur celui-là. J'en- tends maman dans le hall; elle t'appelle. Au revoir Au retour, entre dans ma chambre pour me raconter comment la soirée s'est passée. Oh Guy, tu as très bon air, grâce à mon noeud de cravate N'oublie pas le bras droit.

e Mrs et miss Mervyn, sir Guy Mervin », annonça le vieux maitre d'hôtel des c Tours sur un ton confidentiel. Lady Elaine s'avança aussitôt pour ac-

cueillir ses invité* Du premier moment" Guy avait admiré la jeune femme; mais, ce soir-là, en la voyant apparaître, il fut véritablement ébloui. Il ne pouvait croire que cette imposante personne, au port de reine, fût cette même lady Elaine avec qui il avait parlé si librement quelques jours auparavant, en évoquant pour elle les souvenirs de son enfance en Ecosse. Guy remarqua tout de suite qu'il s'était produit un changement dans la manière de la jeune femme au lieu de ce naturel parfait qui l'avait, dès le début, mis à l'aise, elle affectait une raideur conventionnelle. Mais Guy se dit aussitôt Elle n'est pas elle-même ce soir; elle a dû avoir quelque ennui. » Derrière l'air d'indifférence hautaine que lady Elaine affectait, il discerna, en effet, une expression de lassitude et de découragement.

Mrs Mervyn et Gertrude ne tardèrent pas à découvrir des amis parmi les invités des groupes sympathiques se fermèrent. De son côté, Guy fut présenté au maitre de la maison en se trouvant en face du mari de lady Elaine, Guy fut si troublé qu'il parvint à grand'peine à répondre aux paroles de cordial accueil qui lui étaient adressées. Après un moment de silence gêné, le ;eune baronnet formula quelques vagues remarques sur la température et le trajet en voiture qu'il venait de laire. Mais, tandis qu'il parlait. de multiples pensées se succédaient dans son esprit Guy eut l'impression quelles devaient arriver en même temps que ses paroles aux oreilles de James Monk « Son mari. son mari 1 Comment a-t-elle pu être amenée à l'épouser ? Ma Dame .des Bois attachée pour la vie à ce rustre beaucoup plus âgé qu'elle En même temps, il regardait

son interlocueur avec une stupéfaction qu'il s'efforçait de dissimulet c'était un homme de taille moyenne, particulièrement robuc'.e sa barbe noire semée de poils gris atténuait un sourire ironique; des canines aigës, un peu saillantes, rappelaient singulierement le facies du loup. Les yeux injectés de sang et une vague odeur de whisky qui émanait du personnage, ajoutaient encore à la répugnance instinctive du jeune homme. De son côte, M. Monk observait à la dérobée son invité avec le coup d'oeil du connaisseur qui examine un jeune cheval; il ne s'aperçut oas de l'attitude bizarre de Guy et s'étendit complaisamment sur les res- sources locales de la pèche. Leur conversation fut interrompue par l'arrivée de nouveaux invités auxquels le maître de la maison dut se consacrer. Guy demeura un peu à l'écart de l'endroit où il était placé, il voyait lady Elaine occupée à faire les présentations. Le dîner fut annoncé. Mr Monk passa le premier en donnant le bras à lady Anderson, femme du membre du parlement représentant le comté; d'antres couples suivirent. Guy s'attendrait maintenant à entendre lady Elaine l'appeler à son tour. Il n'en fut rien. Devrai-il entrer seul ? Le dernier couple passa devant lui et Guy se trouva soudain près de lady Elaine. Celle-ci se tourna wers lui et dit gracieusement « Eh bien, sir Guy. voulez-vous m'offrir votre bras ? » Toute préoccupation au sujet des propos qu'il devait tenir, disparut instantanément; il se sentait heureux et fier en marchant aux côtés de la jeune femme qui appuyait légèrement sa main sur le bras de son partenaire. D'abord. Guy ne se rendit pas compte qu'il allait occuper la place d'honneur à table; il

pensait seulement que, dans ce décor somptueux, au milieu ae tous ces invites, lady Elaine lui souriait avec 1# même naturel dont elle faisait preuve en cueillant les coquelicots dans let champs.

En traversant le hall et le long corridor lambrissé de chêne qui conduisait' à la salle à manger. Guy dit

Figurez-vous, lady Elaine, que J'en* visageais comme une corvée mondaine' l'obligation de donner le bras à unedame ce soir. Je ne me doutais paa que ce serait vous 1

Lady Elaine sourit et se penchant vers lui, répondit

Voulez-vous me rendre le service.. sir Guy, de parler pour nous deux ce soir à diner ? Je me sens déprimée ei, je ne voudrais pas que mes invités* s'en aperçoivent. Je suis si lasse 1

J'ai trouvé, en arrivant, que voua aviez l'air très fatiguée, reprit-il doucement Je vous promets de faire de mon mieux.

VI

DANS LA SERRE

A table, Guy se trouva assis à la gauche de lady Elaine et. de l'autre côté, il avait pour voisine une vieille dame. Mrs Joram, qui avait longtemps habité l'Ecosse, à une petite distance des Mervyn il se trouvèrent donc tout de suite sur un terrain familier et firent aussit°â°t connaissance; Mrs Joram évoqua les beaux paysages et les ruines historiques de l'Ecosse. Guy lui donna ia réplique avec entrain et raconta diverses anecdotes appropriées U fu.treJ

{traduit var Cb_ de THtRtzoil

Feuilleton de L'Oveft-Eclatr

du 25 mai 1935 22

Frédine

et son

avion

Roman d'amour

inédit par

Jean LA CASSIÈRE

L'aviatrice venait de contrevenir, non seulement aux reglements de la cite, aiais encore, peut-être l'ignorait-elle ? eux prescriptions de l'autorité militaire. On avait ordonne au malheureux luogotenente d'intimider. de chasser à tout prix l'appareil, si dangereux pour la ville.

Je dus ordonner des salves, signo- rina.. Mais personne ne voulait vous atteindre, je vous le jure sur la Madonne. le Banbino et la tombe de ma mère Peut-étre la fatalité a-t-elle Joué ? Vous êtes passée si vite, au-dessus du ponte alla Carraia.~ Une balle a pu-

Il n'osa achever. Frédine avait cessé de le regarder. Tournant la tête et apercevant les carabiniers, elle tendit

une main à l'un d'eux en disant, gracieuse

Aidez-moi, mon ami. Vous avez une bonne figure d'honnête homme. vous Rien d'un assassin d'infirmières Merci Là. je me sens très bien. très bien. encore un peu faible tout de même Je voudrais voir mon pauvre oiseau bleu.. Portez-moi. Et vous aussi mon brave.

Sous l'oeil ragueur du luogotenente Chizzo. les deux carabiniers, déférents et flattés, firent à Frédine un siège, en unissant leurs mains, et la conduisirent, à dix ou vingt mètres de là, devant le Morane en détresse.

L'aviatrice eut vite fait de constater l'étendu? des dégâts et de prétendre voir la cause de ce « pépin », qui t'avait forcée, au-dessus de Fiésole. à descendre en vol plané une balle. disait-elle, dans le système de refroidissement des cylindres.

Elle fit, entre ses dents

Cinq centimètres à droite et la panne brusque m'atteignait. Vous auriez ma mort sur la conscience 1 Puis, elle ordonna

Un homme en faction ici Je ne veux pas qu'on vienne découper la toile des ailes à titre de souvenir on m'a suffisamment lésée comme cela. L'officier désirait de toute son &me rentrer en grâce. Il acquiesça

Et maintenant, commanda Frédine, en route Reconduisez-moi à mon domicile hôtel Turino

Le luogotenente resta col Il n'osait dire la vérité à cette déesse mécontente. Il fit un signe.. Et, dix minutes plus tard, les Florentins purent savourer leur revanche voir, dans le torpedo de la police entre des bicornes à côté d'un roide heutenant, blême et la

bouche pincée, le visage séraphique du diablotin qui les avait terrorisés. Mais la foule fut séduite par tant de jeunesse et d'éclat. La délinquante recueillit des sourires; on la salua le bras droit levé; et si on n'eut pas l'audace de l'acclamer, du moins, on lui jeta des fleurs et des mouchoirs fins extraits des pochettes ou des sacs à main. Cette réception quasi-triomphale lui adoucit un peu l'amertume de voir qu'au lieu de la déposer chez elle, on la menait à la Seigneurie et que, là, très aimablement, avec des courbettes, on l'enfermait dans un bureau, à double tour.-

Quand Jean-Claude, sur les pas de Vavant-guardiste, entra dans la chambre, un rayon de soleil venait d'y pénétrer aussi, juste comme s'il voulait auréoler d'or rouge la tète de la prisonnière, et la faire apparaitre touchante, telle une martyre chrétienne du temps du temps de Dioclétien.

Débarrasée de sa combinaison de toile fauve jetee dans un coin, elle portait un pull-over et une jupe de laine d'un blanc lilial. Elle était assise sur son lit. dans une pose mélancolique, la tète penchée, la lèvre boudeuse, les mains nouees sous les genoux croises. Elle ne bougea pas en voyant pa- raitre son parrain. Ses yeux, timides en apparence, mais qui, en réalité, rapides, avaient bien su l'examiner, semblaient redouter de se mesurer avec le regard du visiteur sévère.

Celui-ci, de son côté, resta d'abord immobile. tandis que la porte se refermait derrière lui. Cette forme blanche le surprenait, car il était, depuis de longs jours, hanté par la naïade de Viaiegglo. Il luttait aussi coutre ma

impulsion courir à cette gosse néfaste et la serrer sur son coeur

Eh bien fit-il, d'une voix contrainte, vois voici en belle posture, ma pauvre enfant Savez-vous ce que vient de me dire un magistrat, en bas, dans le vestibule ?

c Tout simplement, que vous risquez au moins six mois de prison, la saisie de votre appareil, le paiement d'une amende, et, enfin, l'expulsion Vous ne faites rien à derri Mes compliments! » Frédine baissa le front, un peu plus, changea d'attitude, décroisa les jambes, se prit la tête dans les mains. Pleurait-elle ? Emu, Jean-Claude s'approcha, prêt au pardon.

Mais, soudain, la rusée fut debout. tendue, et son parrain faillit chanceler e.i la recevant dans les bras, tandis que la voix de soprano af6rmait Tous les torts, une fois de plus, sont du côte de l'homme aux trois rides D était, prétendait-il, ma raison, mon gouvernail, mon. Ah ouiche 1 c Impossible de l'arracher à son humeur atrabilaire, à ses vieilles paperasses, à ses bouquins moisis l Fi, le vilain

Il essaya de dénouer l'étreinte, mais Frédine s'entêta. Elle était forte. Tous les torts, répéta-t-elle, sont de votre cote; mais je vous autorise tout de même à m'embrasser 1

Il s'exécuta; elle lui rendit ses baisers, en declarant, ironique

Il donne de vrais kisses de nounou 1

C'est que Bougette est une enfant terrible, répondit-il, en affectant un grand sang-froid. tandis que son cœur sautait comme un cabri.

Il la conduisit à une chaise, la fit asseoir et se tint debout devant elle. Toujours grondeur, dit-elle, tuu-

jours trop raisonnable. vous êtes inhumain

Et, tandis qu'il déposait sur le guéridon sa canne, ses gants et son cnapeau. elle l'assaillit

D'abord, puisque vous êtes ici persona grata. ayez l'obligeance de rappeler aux individus qui mont chambrée, les convenances les plus élémentaires Je veux qu'on frappe avant d'entrer chez moi Ensuite, vous pourriez bien montrer un peu d'émotion. Savez-vous qu'on m'a descendue à coups de fusil ? Il pâlit, ce qui fit grand plaisir a sa filleule. Il pouvait donc redouter sa mort ? Elle le rassura vite d'un mot, puis persévéra à l'accuser.

C'est votre faute Si je vous avais toujours près de moi, je n'aurais pas mème l'idée de faire des sottises. Celle de vous plaire m occuperait trop Il feignit de ne pas comprendre et s'exclama, en riant de bon coeur Alors, c'est moi qui suis responsable si, ce matin, pilotant un touriste Morane-Saulnier-Moth.

Elle se leva, stupéfiée

Comment 1 Voua connaissez le nom du faoricant de mon « zinc » ? Oui. Pourquoi cet air surpris Elle ne répondit rien. La bouche ouverte, montrant de jolies petites dents bien plantées elle regardait son parrain de telle sorte qu'il fut pris d'un fou rire, mais qui ne dura guère. C'était donc pour lui cette parade aérienne ? Elle avait cru le surprendre, lui prouver sa supériorité, son adresse, son audace. Pauvre petite C'était aussi pour lui, sans doute, du moins en partie, qu'elle avait revêtu la blouse d'infirmière ? Pour lui, encore. qu'elle avait organisé cette baignade de Vtarreglo ?

Tout autre que Jean-Claude se serait

dit aussitôt e Elle m'aime 1 » Il songea « Elle croit m aimer » Soit 1 en ce cas, il aurait le devoir strict dé détromper cette jeune fille, celle qu'ü avait tenue sur les lonts, en l'église Saint-Jean- du-Mur.

Ces pensées lui restituaient sa gravité.

Je vous croyais confit dans l'histoire ? demanda Frédine. L'aviation aurait-elle l'heur d'intéresser monsieur, l'archiviste, le futur membre de l'Insti-tut ? Il répondit avec simplicité

J'ai fait la guerre, dans l'infante-* rie d'abord, comme lieutenant de ré>" serve.. En 1916. las de stagner dans la boue des tranchees, j'ai réussi à entrer dans l'aviation. Les risques me serablaient là plus grands et plus Deaiix.- Votre parrain. ma chère enfant, n'a jamais été ce qui s'appene un c as Ma;s, quand l'armistice fut coi>. clu, il conduisait un avion de chasse., un Nieuport. bel oiseau de carnage. je vous le certifie Mais ces souvenirs sont atroces. Ils m'evoquent de telles hécatombes N'en parlons plus

Elle le regarda de tous ses veux. IL lui avait plu tout de suite, comme cela; rien qu'a l'apercevoir, lors des obséques du vieux Carabélh, sans arrière-pensée, sans but. Elle le trouvait elégant,; mince, droit, l'air intelligent et bon_Il était flatteur d'avoir un tel parrain, Puis sa vanité s'était piquée au jeu. Ce savant, connu et promis à la gloire serait forcé, coûte que coûte, de s'inté-^ resser à la petite Frédine.. Et la petite' Frédine. comrr.r; 11 arrive s'était pris», à son propre piège- Elle n'avait plus pensé qu'à son parrain. Il ornait sa vie Il la rehaussait à aea propres yeux. (A suivre Jl •

infrtlte^ _j

PROGRAMMES DU JOUR ÛBE tous LES MARDIS. NOTRE PME SPÉCIALE. DE T. S. F.

RENNES-BRETAGNE

L. iSS m. P 40 kw.

de la presse pamienne au mathi. 'Il h. Relais de Grenoble. Concert •Vfec le concours ae l'Orchestre ce la 6Âtion et de Mlle Darcel1e Kosiki. ouverture iCh Lecocui; Clianully. valse (Walçlteulelj; La Brigade Jantome iluyudlecon); L'Amour masque, romance de Jaetoager; LzKiiie, fantaisie (Léo Deiibes); Mlle Darcelle Si petite (G. Uairetj- Mon seul amour (H. Verdun); Air &t: ballet lAug. Durand La petite vianét, fantaisie (Ch. Lecocq); Un soir dans VAdenwald (Foulds); Contes et fantaisies tCha\arrl).

,13 h. 15. Relais de Bordeaux. Conetst organisé par l'A.R.CA. avec le conooun ae son orchestre de matinée. Mar«net Romania, marche cracteristique (Lschaume); Cortège oriental (L. Ganne)- Marche de bravoure (Schubert); Genres Vieille Castillc iCapru; Hunparia (.Montagne) Fantaisies La Vtuaudisre (Godarar. Desliabiuez-vous (Mercier) Suite Avec des gestes de grâce (M. Pense) a) Courante, b) Sicilienne. ci Menuet, tambourin; Danses Dépêche télégraphique, valse (Strobl); En te therchant, air de ballet (Barblroll1); Nutt étoilée, valse (Waldteufel) Wrignt and wright (Gauwlnj.

13 h. 20. Bêlais de Parls-P.T.T. Informations.

13 h. 35. Programme des spectacles. Disques Les Poilus de Paname (Bertholysl; Eternels mirages (Bertholyst; La Mascotte, c Un Jour un brave capitaine r lEdm. Audran); Le Grand Mopol, Allons, petit serpent (Edm. Audran); Dans les ombres (Finck); Adeline chérie (Armstrongj; Java militaire (V. Scotto); Accusé, asseyez-vous (Koger).

14 h. Relais de Paris-P.T.T. Concert offert par 1'oeuvre de la T.S.F. à l'Hô16 h 30. e La matinée enfantine du Grand-Père », organisée et offerte par l'Association des Am.s de Radio-Rennes. 17 h. Relais de Strasbourg. Concert. 18 h. 30. Relais de Paris-P.T.T. Ra- tio-Journal de France.

20 h. Informations. Communiqués. 30 h. 15. Causerie du bâtonnier Osé, à l'occasion de ta fête des Mères. 20 h. 30 Soirée littéraire et mustcale organisée par M. Léon Berthaut pour la partie littéraire, M. Maurice Henderick pour la musique, et offerte par l'A.A.R.R. avec le concours de Mme Marthe Guy, première chanteuse du Théâtre Municipal; Mme Denise HardyThé Mme Notlle-Musset, M. Payart, des Comédiens de Radio-Rennes, et M. Marcel Loidreau, violoncelliste, professeur au Conservatoire La Grotte de Finpal iMendelssohn)- L'Amant jaloux (Grétry), Mme Marthe Guy et l'orchestre: Cuivres de la Maison de Poésie a) La ronde des mois (E. Blémont). poème dit par Mme Noëlle-Musset; b) Musique au bord de la mer (Aug. Dorchaln). poème dit par Mme Denise Hardy-Thé; c) La chanson des pauvres vieux (M. Boukay), poème dit par M. Payart; d) Bretagne (Alcanter de Brahm). poème dit par Mme Denise Hardy-Thé; En Bretagne, deux fragments a) Crépuscule, b) Vieille diligence sur la route de Muzillac (Rhené Bâton): Mélodie Bretonne, par Mme Marthe Guy; Maison de Poésie (suite) a) Les émigrants (H. Allorgel, dit par M Payart; bl L'dme du sol natal, poème dit par Mme Noëlle-Musset: c) Puissance dr mon coeur (V.-E. Michelet). poème dit par Mme Denise HardyThé- d) Intermède gal Bonne chance (G MUlandy), récit Interprété par M. Payart- Elégie, pour violoncelle (Gabriel Taure), M. loldreau; Le Barbier de SI!-

ville, air de Rosine (Rosslnl), Mme Marche Guy; Maison de Poésie (fin) a) Le Donon IL. Rlotor), poème dit par M. Payart; b) Le coeur et les Yeux (J. Valmy-Baisse). poème dit par Mme Denise Hardy-Thé; c) Les veux de l'enfant (D. de Veuancourt), poème dit par Mme Noëlle-Musset: d) Ne]/, le lion rouge (L. Riotor). récit interprété par M. Payart, sylvia. ballet (Léo Dellbes) orchestre. ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. î kw.

8 h. Presse. 11 h. Bordeaux, reportage par M. Géville « Bordeaux, ses quais, son port autonome ». ♦ 12 h. Tourisme.. 12 h. 15. Bordeaux. « 13 h 20. Bourse. 0 14 h. La T. S. F. a l'Hôpital Uu sourire de la chanson », avec Mmes Fréhal, Germaine Champel, Andree Margny, MM. Constantin, Pol Nud, Jacques Pernln, Pierval. 14 h. 45. Bourse. 17 h. e Exposition d'horticulture de printemps », par Alex Surchamp. ♦ 18 h. Actualités aclentifiquea et littéraires.. 18 h. 30. Radio-Journal de France.. 19 h. 45. Chronique juridique par André Soudemont. 4> 19 h. 53. Causerie a L'Exposition au Cours-la-Reine », par M. E. Thiébaud. ♦ 20 h. Disques, opérettes viennoises Rêve de valse- Le soldat de chocolaL (Oscar Straus) La Dubarry (MUloecker-Mackeben); Frédérique (Lehar) Deux sous de fleurs iBenatzky). ♦ 20 h. 30. Concert par l'Orchestre na- tional, dirigé par Roger Désormiéres, av. Ellen Dosia; La fête au vtllape voisin (Boieldieu); La source, ballet (Dellbes); Proserpine, Cavatine de Cérès (Paeslello); Sapho (Gounod), Dosia; Jeux d'enfants iBizet); Scènes poétiques (Benjamin Godard); Mélodies populaires grecques- Suite anglaise (Rabaud); Henry VIII (C. Salnt-Saëns). ♦ 22 h. 30. Musique de danse Let's spill the heana (H Revell; Vous aurez besoin de moi (Montgomery) Jubilee (Mills) Oh 1 nuit de Napoli (Ingram); Si je connaissais (De lettre Would there be love (H. Revel); Good luck Sweethart (Cootsi; Puisque nous ne savons rien (Lewis); Solitude (Duke Ellington); Quand mes rêves seront morts (Romberg); On vient de m'inviter (Levinson); Andalousia lAckermans) Ma Lola (Yvaln) The Claister (Uvergolts); Pour avofr l'ivresse (Deser)- Une lonpue nuit (Erwln); Ycs to you (Whiwting); Le mten, le tien (Yvaln)- With all my heart and soul (Hudson): On ne voit ça qu'à Paris (Lenoir); Tout ça. ça s'arranpera (Lajtzl): Wah-dee-dah (Mills); Moon glow (Hudson) Quand le sors avec vous (Warrent: Ça demande réflexion; La chanson de Broadway (Warren); House in Harlem (Arien): Pour plaire aux femmes (Erwin) Gold apain, slow (Bloo): Le moulin Qui jase (Bols); Spellbound (Greer); Ma Goulon, Goulon (Almaby).

TOUR EIFFEL Î06 m. 15 kw. 19 h 25. Résultats des courses.. 19 h. 30. Le Magazine. 20 h. Lea actualités. 20 h. 30. Cinquantenaire de la mort de Victor Hugo Guernesey .évocation radiophonique de la vie de Victor Hugo en exil, d'après les documents historiques rassembles par George Delamare; mise en ondes de Paul Castan; avec Paul Castan. Jean d'Yd. Pierrat, Arvel. Louis Rouyer, Dauvllllers. Férat. Deninx. Vernier. Mme Berthe d'Yd. Mlles Morane et Bonelli. POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 m. 75 kw.

6 h. 45. Culture physique. ♦ 7 h. Disques. 7 h. 15. Presse. Météo.

♦ 7 h Ü. Culture physique. Météo. 8 h. Les cadets isousa); En revenant de Lyon; L'ondine (Georges); Pas des écharpes (Chamlnade); Le rossignol (Alableffj; La campana de San GiustO (Arona); Kilj Slooeny (Bosthanskl) Marche de la Légion étrangère iWllhem). ♦ 12 h 15. Concert symphonique dirigé par Jean Doyen Mme Turlupin (Gulraud) Rêverie du soir (Saint-Saëns); Caprice; Le timbre d'argent (Bt-Saens); Romance- Scherzo (Lalo); Portraits iCîosseti'; Prélude; Sérénade; Valse iRachmanlnoff); Rote-Marie; Chanson; Danse russe (Frimll. ♦ 12 h. 45. Météo. ♦ 13 h. 20. Informations. A 1S h. LeA ondes enfantines. Sketch de Mme Magdelelne Morland. ♦ 18 h. Cause:le par Mme Laurs Morgenstern c Visions d'Indonésie au musée d'Plthnographie du Trocadéro ». ♦ 18 h. 15 Causerie par Léon Pierre-Quint a La phtlisophie de Klerkegnard ». ♦ 18 h. 30. Communiqué agricole t L'easaimage artificiel P, par M. Caillas, Bourse de commerce. 18 h. 50. Causerie par François de Téramond c L'industrie du liège ». W 18 h. 55. En flAnant & travers la science, par Georges Colomb. ♦ 19 h. 15. Météo. 19 h. 20. Emission Victor .Hugo. ♦ 19 h. 50. Chronique hippique par M. Robert Ham. ♦ A 20 h. Retransmission de l'Opéra-CoI mtque La reine Fiamette (Leroux). Information. Chronique par Dominique Bonnaud. Météo.

BORD EA UX-LAFA YETTE

278 m. 6 25 kw.

19 h. 50. Le quart d'heure Sportlua. Informations et cours. Marchés des bois et résineux. Dernières nouvelles communiquées par l'Agence Havas. Bulletin météorologique. 20 h. Relais de Parls-P.T.T. (Emission littéraire Victor Hugo) ♦ 20 h 30 Concert organisé par l'ÀJt.CA. ♦ 22 h. 30. Radio-Paris. RADIO-NORMANDIE (Fècamp) 269 m. 5. 1 kw.

10 h. Musique de danse. 11 h. Variétés. 12 h. Chansonnettes J'ai les paroles, l'ai la musique (Hennevé); Si les fleurs savaient (Arts),, Coeur contre coeur (Strauss); II faut saisir le moment (Saint-Granler); Rien qu'une fois (Lenoir) Montmartre, pays d'amour (Aris); Une heure près de toi (Whltingl; L'amour qui passe (Cartier). 12 h. 40. Informations. 12 h. 45. Heure des auditeurs. 16 h. 30. Musique de danse. 16 h. 45. Emission enfantine. ♦ 17 h. 15. Guitare hawaïenne. ♦ 18 h 45. Chronique de l'actualité. ♦ 19 h. Heure des auditeurs. « 20 h. Sélections Miss Helyett (Audran); Sélection d'opérettes anciennes; Comtesse Maritza (Kalman); Le T3areviteh (Lehar)- La petite bohème (.Hirchmann ) La Veuve Joyeuse (Lehar); Zampa (Hérold) Le voyage en Chine (G. Marie), 21 h. L'heure espagnole de Ravel. ♦ 22 h. Concert. 24 h. Musique de danse.

POSTE PARISIEN 312 m, 8 M tw 20 h. Entr'acte. ♦ 20 h. 15. Concert par l'orchestre de fantaisie, direction Georges Balay Cortège aux )labeaux du roi des grenouilles iKronberger1; By Waters of Minnetouka (Thurlow); Victoria et son hussard; Flamence (Senti!!)' Trepak (Tchaïkowsky); Un coup de Iambe en l'air (Raiph Irwin). ♦ 20 h. 45. Entr'acte. ♦ 21 h. Musique de danses par le jazz Alain Romans. 21 h. 35. Entr'acte. ♦ 22 h. 30. Musique légère. 23 h. 45. Fin de l'émission.

STRASBOUF G 349 m. 2 40 kw 19 h. Musique vocale (Union Chorale de Schluthfeld de Strasbourg-Neudort, dirigé par Charles Schuler) Neige de fleurs- Hymne ci la nuit (de Rlllé); Sur l'eau (Rœllln); Valse des songes; Les martyrs aux arènes (de Rillé). ♦ 19 h. 30. Informations. Météo. 19 h, 45. Disques. ♦ 20 h. Informations. Météo. 4> 20 h. 15 Presse en allemand. A 20 h. 30. Les Bavards, opérette en deux actes lOflenbach). ♦ 21 h. 30. Presse. Sport. 21 h. 45. Depuis Nancy. Causerie Les orphelins de guerre de France Il, par M. Jean Thiry.

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RADIO-TOULOUSE 328=60 M ttt. 20 h. là. Orchestre de salon La belle Pauline (Milloecker) La retraite du roi Grenouille tfiromberger); Estrellita v Davis); La valse de cette nuit (Lehar). ♦ 20 h. 35. Extraits de filma Georges et Georpette, Un Jour à votre porte (Doelle); 2outes voiles dehors. La chanson du voilier tBoher»; La piste de 98, Mais ton sourire (Penso); Bouboule t", roi nègre, Ça ne fait rien si on rigole (Oberfeldj. ♦ 20 h. 35. Orchestre, opérettes La Fille du Répiment, ouverture (Donizetti); Sélection d'opérettes anciennes (X.). 21 h. Concert sur Les Dragons de Villars (Maillait). ♦ 21 h. 40. Orgue de cinéma RoseMousse (Berger); Parade dcs Pingouins (Matéo); Je ne sais rien de toi (Browni. 21 h, 45. « Province de France fantaisie radlophonique. + 22 h. 20. Orchestre bymphonique Entrée du guet (Blon); Marche bohémienne (Fillppuccl); Enlolement (Bllhaud). ♦ A 22 h. 30. Informations. + 22 h. 45. Extraite de films et mélodies La HaCha-Cha iHeymann)- Le cor (Flégler); 42' Rue (Warren); La valse viennoise (de Buxeuil); Le bal des sorciers (Stolz); Tout cela n'est rien sans vous (Learsi); Quand je sors du ciné (Heymann); Elle 1 est ci. toi (Schumann). + 23 h. 15. Le quart d'heure des auditeurs Vous étes si jolie; Chant indien La veuve joyeuse; Garde-mot ton amour. ♦ 23 h. 30. Tangos. ♦ 23 h. 45. Musique militaire L'écho de la Rochotte iDevaele); Parisette (Prodhomme); Fanfan la Tulipe (X.): Marche des cols bleus (Navan). ♦ 24 h. «Au Caveau de Minuit fantaisie radiophonique. A 0 h .15. Informations. ♦0h. 20. Paso doble.

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