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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1935-05-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 16 mai 1935

Description : 1935/05/16 (Numéro 14070).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k625908w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/10/2008

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Liberté et nationalité de l'enseignement

Aux singuliers e éducateurs » de l'adcOescence et de la jeunesse qui, trop nombreux, hélas occupent leurs loisirs à l'action révolutionnaire, l'on peut heureusement opposer aujourd'hui la Fédération nationale aes Groupements prolessionnels d'Instituteurs et d'Institutrices qui vient de tpnir son Conerès à Paris.

Le programme ue cette association est net et loyal il déclare intolérables un enseignement et des exemples contraires à l'idée française. Il répudie le syndicalisme communiste, socialiste, internationaliste. Il rejoint, en somme, le manifeste signé de six cents professeurs, instituteurs et institutrices qui, il y a un mois. désavouait publiquement « comme trahissant les plus hauts intérêts de la civilisation humaine, comme préparant les plus sanglantes catastrophes, les maitres qui, par esprit chimérique ou par faiblesse démagogique, tentent de se servir de l'intelligence française pour ruiner la force française ».

Et le texte ajoute ceci, qui est capital t Au moment où un peuple voisin, fort de plus de soixante millions d'habitants. proclame sa foi mystique en une supériorité de race qui le placerait au-dessus et en dehors de la communauté humaine, lorsqu'il met aux mains d'une jeunesse fanatisée par ses educateurs, un armement gigantesque, les maitres français trahiraient leur fonction si, gardant le silence, ils n'employaient pas l'autorité dont ils jouissent pour éclairer notre peuple abusé si longtemps. »

Ce n'est pas seulement aux instituteurs marxistes que s'adresse la vigoureuse leçon ainsi donnée par le Groupement national. L'administration et les services de l'Instruction publique en peuvent prendre c'est le cas de le dire pour leur grade. C'est la carence de l'autorité, c'est la complicité de certains dirigeants et bureaux qui ont accru l'audace des maîtres révolutionnaires, devenus, selon le mot de Léon Bérard, c un pouvoir qui monte en face du pouvoir qui décline Jt. Les nouveaux despotes avaient, au chant de l'Internationale, pris d'assaut presque tous les leviers de commande. Il semble, enfin, que les véritables éducateurs se réveillent, résistent, organisent la contre-offensive, et n'admettront plus la primauté, à l'école. des fascistes rouges de la S. F. L 0. ou de la C. G. T. U.

Mais 1'oeuvre de redressement ne sera pas complète tant que la loi n'aura pas rétabli et organisé, dans le domaine scolaire, la véritable liberté, la liberté telle que la veulent les familles, et non point telle que la conçoit un Etat qui a déjà choisi ici directement, là indirectement sa philosophie Par sa neutralité théorique et en tous cas négative, l'Etat s'est prononcé contre un système d'enseignement, qui est spiritualiste, pour un autre système qui est matérialiste ou rationaliste. La position n'est pas loyale. Le point de départ n'est pas libéral. L'élimination réglementaire et légale de toute une catégorie de réalités n'est pas digne d'une République. Puisqu'un ministre français vient d'accomplir un voyage en Pologne, voulez-vous que nous jetions un rapide regard sur la réforme de l'enseignement que ce jeune Etat vient d'accomplir ?

Il a fait l' t école unique mais point à notre manière. Ce sont les programmes qu'il a unifiés, en ce sens qu'ils sont obligatoires à l'école publique et à l'école privée. Seulement ces programmes sont larges et complets. Dès l'école primaire, comme au lycée, ils comportent lecture, écriture, histoire, géographie, mathématiques, etc. langue vivante et religion; c'est l'instituteur diplômé en religion, ou le prêtre, ou le pasteur, ou le rabbin qui l'enseignent, et l'enfant n'en est dispensé que si les parents le spécifient par écrit. Voilà qui est logique, sage et respectueux tout ensemble de la foi et de la liberté.

L'enseignement primaire, que tous les enfants doivent suivre, dure six ans. Après quoi, les uns feront une septième année en vue d'acquérir un diplôme professionnel, puis iront obitgatatrement aux cours d'adultes jusqu», dix-huit ans. Les autres, après sélection, iront au lycée unique, étudieront quatre ans pour obtenir le petit ^baccalauréat » (avec travail manuel aussi bien qu'intellectueli, puis seront dirigés vers le lycée spécialise (Sciences, Lettres. Pédagogie, etc.). Tout le personnel de l'enseignement primaire passe au lycée unique et fait quatre ans de latin. C'est ce que voulait réaliser, chez nous. M. Anatole de Monzie, et il avait dix fois raison. Le lycée n'est pas gratuit; mais il existe un système de bourses très généreux, qui permet largement aux tùît/ott lut lortufiCt s'ils sont bien

doués et laborieux, de continuer leurs études.

Pourquoi ne se point inspirer de ce régime ? Pourquoi considérer l'école comme une machine à fabriquer des mandarins ou des déclassés, et comme un organisme de combat en faveur de certaines doctrines contre d'autres ? La politique et une certaine idéologie ont, chez nous, trop longtemps infesté l'enseignement. On l'a conçu non pour l'enfant lui-même, non pour la famille, mais pour l'Etat. L'on a voulu faire de l'école une sorte de petite caserne civile pour la jeune garde prétorienne d'une République étroite et soupçonneuse. Certains maitres en voudraient faire aujourd'hui le prytanée de l'armée rouge; ils ne s'en cachent pas.. Assez de ces déviations agressives et de ce détournement de pouvoirs L'école est le bien de tous. et non la propriété d'un parti ou d'un Inter- groupe. Les programmes doivent être établis pour tous, et non pour les esprits désireux d'éliminer telle ou telle catégorie d'idées. A des temps nou- veaux, il faut des nourritures nou- velles, un renforcement des énergies spirituelles, et une conception plus loyale, plus positive, plus large de la liberté. u-A. :*AGES LES SALLES DE SPECTACLE VONT-ELLES FERMER ?

PARis, 15 mai. M. Marc Chevalier, directeur du cabinet de M. Flandin, a reçu ce matin une délégation du bureau de la Fédération parisienne du spectacle. Il la recevra à nouveau vendredi prochain. On croit savoir que M. Chevalier a fait remarquer aux délégues que la Chambre étant saisie d'un projet qui sera mis à l'ordre du jour des la rentrée, il lui paraissait inopportun de fermer les salles de spectacles parisiennes.

VWVI/V

LA MORT DE PIISUDSKI Varsovie, 15 mai. La dépouille mortelle du maréchal Pilsudsk. a été transportée ce soir du Belvédère à la Cathédrale St-Jean où aura lieu vendredi une service solenneL Ce matin une messe a été célébrée au Belvédère

L'UNIVERSITÉ DE CRACOVIE près de laquelle Pilsudski sera inhumé en présence de la famille du défunt et des intimes.

A Cracovie, les préparatifs sont activement poussés. On attend l'arrivée de 300.000 personnes dont plusieurs milliers de Polonais de l'étranger. Le cercueil du Maréchal sera deposé après les obsèques dans la crypte St-Léonard de la cathédrale de Wawel, le St-Denis des rois de Pologne. La délégation française

Varsovie, 15 mai. La mission spéciale française envoyée par le président de la République et par le Gouvernement français aux obsèques du maréchal Pilsudski et qui est conduite par M. Pierre Laval et par le maréchal Pétain comprend en outre M. Alexis Léger. ambassadeur de France, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, le général Colson, chef d'état-major de l'armée le général Faurev commandant la troisième division d'infanterie M. Rochat. directeur du Cabinet du ministre des Affaires étrangères M. de Béguin, secrétaire d'ambassade et quatre officiers représentant les ministères de la Guerre, de la Muine et de l'Air.

Mystérieuses expériences du saiant

Marconi

CELUI-Ci A-T-IL TROUVÉ UN RAYON CAPABLE D'ARRÊTER LES AUTOS? LONDRES 15 mai. Le correspondant romain du Daily Mail adresse à son journal l'information suivante c Les Italiens ont été très intrigués par la lecture d'un communiqué offi- ciel annonçant que le sénateur Marconi avait procédé à certaines experiences au fort de Boccea. ores de

L'INVENTEUR MARCONI

Rome, en présence de M. Mussolini, du général Baistrocchi, sous-secrétaire d'Etat à la Guerre, et d'un certain nombre d'ingénieurs militaires. « Aucune indication n'a été donnée sur la nature de ces expériences, quoiqu'il soit certain qu'elles étaient de nature militaire. L'intérêt a encore éte accru lorsque l'on a confronté ce communiqué avec certaines rumeurs qui ont couru à Rome depuis quelques jours et selon lesquelles de nombreuses voitures automobiles s'étaient soudainement arrêtées sur la route entre Rome et Ostia sans qu'on ait pu découvrir la raison de cet arrêt. Selon ces bruits, sur une étendue de route d'environ un mille de longueur, toutes les autos ont été subitement arrêtées et des efforts faits pour les remettre en marche ont été infructueux. L'arrêt a duré environ une demi-heure. Puis les autos ont pu repartir. On se demande si le sénateur Marconi n'aurait pas réussi à trouver un rayon capable d'immobiliser à volonté les organes électriques des moteurs à explosion. »

FRIMAS DE MAI 4" dans l'Avesnois

MAUBEUGE, 15 mai. Avec les saints dr, glace, une forte vague de .froid s'est abattue sur l'Avesnois le thermomètre a marqué 4° au-dessous de 0 la nuit dernière, et 2° au-dessous la nuit précédente Ce matin, on a enregistre + la, mais une tempête de neige a sévi pendant une grande partie de la matinée. causant des dégâts aux ar- bres fruitiers. Une pareille chute de neige et un froid aussi vif ne s'étaient pas produits depuis 25 ans à cette époque de l'année.

VAGUE DE CHALEUR. AUX INDES

CALCUTTA, 15 mai. La vague de chaleur qui s'est abattue sur la région a fait de nombreux morts. La température est telle que la ville consomme journellement 500 tonnes de glace. Réélu maire de Cahors M. de Monzie

va démissionner

CAHORS, 15 mai. Réélu hier maire de Cahors. par 23 voix sur 26 votants, M. de Monzie, député du Lot, a fait connaître qu'il se démettrait dimanche, après l'élection des adjoints, de ses fonctions de premier magistrat municipal et qu'il donnerait au cours d'une réunion publique le motif de sa décision.

UN SOULÈVEMENT DANS L'IRAK

Londres, 15 mai La guerre civile a éclaté dans la vallée de l'Euphrate, où plusieurs chefs arabes se sont révoltés contre le roi Ghazi de Bagdad. Celui-ci a proclamé l'état de guerre dans la région des tribus insurgées et les a fait bombarder par l'aviation irakienne. Quelques-uns des chefs mécontents ont fait leur soumission.

LES ENTRETIENS DE MOSCOU

La politique de défense nationale de la France pleinement approuvée par le Gouvernement des Soviets Le communiqué officiel le déclare formellement M. LAVAL A ASSISTÉ A UNE GRANDE DÉMONSTRATION DE L'AVIATION SOVIÉTIQUE

Moscou, 15 mal. On ne se couche pas de bonne heure à Moscou. La magnifique soirée donnée à l'ambassade ae France, la nuit dernière, par Mme et M. Alphand, s'est terminée seulement à 3 heures du matin. La journée de M. Pierre Laval n'était cependant pas terminée A 3 h. 30. le ministre français et les journalistes qui l'accompagnent sont allés visiter l'installation du journal la Pravda qui, grâce aux lois soviétiques, exerce avec les Isvestia 1? monopole de la presse quotidienne a Moscou et par des éditions locales, dans le reste de l'U. R. S. S.

Le clou du séjour de M. Laval en Russie soviétique a été assurément la visite qu'il a faite ce matin à l'aérodrome militaire de Milino, à près de cent kilomètres de Moscou, où jamais jusqu'ici aucun étranger n'est venu et dont personne ne peut approcher à moins de trois kilomètres. Malgré tout, les envoyés spéciaux des journaux français ont pu accompagner M. Laval à Molino. De multiples exercices ont été effectués par des escadrilles de chasse, d'observation et de bombardement. On a surtout admiré les descentes de parachutistes en groupes, entre autres celle de vingt-quatre parachutistes militaires, hommes et femmes, s'élançant en même temps d'un seul avion. L'un d'eux offre à Mlle José Laval une gerbe de fleurs qu'il avait emportée à son intention dans les airs. A noter également deux défilés de vingt-huit avions formant dans l'air les lettres R F. puis l'étoile soviétique. enfin des charges d'avions de chasse au raz de terre à 550 kilomètres à l'heure.

Le ministre des Affaires étrangères a ensuite assisté à des chants et danses populaires exécutés par des soldats i présence du personnel du camp de Molino Des hourrahr frénétiques extrêmements impressionnants n'ont cessé d'accompagner M. Laval pendant toute sa visite.

Le ministre des Affaires étrangères a exprimé aux grands chefs de l'armée et de l'aviation soviétiques qui l'accompaenaient. ainsi qu'aux parachutistes militaires, hommes «>t femmes, ses félicitations pour la discipline. l'enthousiasme et le couragr dont témoignaient tous ces exercices exécutés avec une précision et une audace impressionnantes. Congratulations

Avant le départ de M. Laval, le général Tantlevski, qui commande le camp, est venu lui rendre compte des divers exercices aériens. M Laval l'a remercié en ces termes

Je vous felicite et je vous dis, avec joie, toute mon admiration pour vos soldats, pour vos appareils, pour le commandement. J'emporte de ma visite a votre camp une impression inoubliable de force, de discipline et d'enthousiasme. »

Au chef de l'armée soviétique Vorochilov, le ministre français déclare Vous avez de beaux appareils, vous avez de valeureux pilotes et vous êtes un grand chef. »

De son côté, le général Kork, commandant les torces militaires de la région de Moscou, interrogé sur ce qu'il pensait de l'aviation française, a tait cette déclaration

« Je connais bien vos pilotes, ils sont très braves, ce sont aussi d'excellents techniciens. L'excellence de J'aviation d'un pays est fonction de l'état de préparation et du développement de l'industrie nationale. En France, vous avez une industrie puissante, supé-

(Fùoto transmise par oeunogram me service spécial ae l'Ouest-Lciair.) LES DERNIERS ENTRET IENS DIPLOMATIQUES

De gauche à droite MM. Molo tof, Potemkine, Staline et Lavai

rieurement équipée. La grande guerre a démontré que le système qui consiste à accumuler préventivement des réserves de tous genres ne répondait plus aux nécessités de la guerre moderne, les types étant rapidement démodes, donc inutilisables. Il convient oien mieux de posséder une industrie capable de fournir en un minimum de temps les quantité prévues, les séries judicieusement étudiées et sélectionnées d'avance. Je sais que la France, à ce point de vue, n'a rien à envier à aucun pays.

« Avec ses 3.000 appareils, parmi lesquels déja les avions de bombardement sont entièrement construits en Russie, moteurs compris, avec ses pilotes judicieusement sélectionnés par les epreuves préliminaires du vol préparatoire, du vol a voile et du parachutisme, la Russie nouvelle possède dès à présent un instrument de première force. Il A 14 h. 30, ie ministre français a été reçu par le président du Soviet de Moscou et les membres de la municipalité, à l'Hôtel de Ville, où un grand déjeuner était offert en son honneur. Des toasts ont été prononcés par MM. Boulganine et Laval.

Les remerciements de M. Laval Moscou, 15 mai. Au déjeuner offert en son honneur par le président des Soviets de Moscou, M. Pierre Laval a prononcé l'allocution suivante « Le cordial accueil que m'a réservé depuis mon arrivée en territoire soviétique ce peuple de l'union m'a très profondément touché. Je suis heureux de pouvoir exprimer ici toute ma gratitude j'ai été particulièrement sensible aux manifestations spontanées de sympathie dont j'ai été l'objet de la part de la population de Moscou. Sous les voûtes de votre métro, dans les halls gigantesques de votre usine Staline, dans le cadre féerique de votre Opéra, au milieu des machines de la Pravda, ce matin encore, dans l'un de vos camps d'aviation, j'ai senti l'ardeur du cœur soviétique qui. en saluant le représentant de la France, s'associait avec enthousiasme à cette oeuvre de paix à la réalisation de laquelle M. Làtvinol et moi consacrons

A l'instar des Compagnies anglaises, l'Administration des Chemins de fer de l'Etat va mettre en service des wagons-camping. Ce sont d'anciens wagons de marchandises qui ont été ingénieusement transformés»

avec foi et ténacité toute notre actb vité.

« Parce qu'elle est l'espérance de tous les peuples, la paix est notre but commun. Nos efforts ne cesseront paa de s'unir, Quelles que soient les difficultés de la route, pour permettre aus paysans dans leurs champs, aux ouvriers cans leurs villes, à tous les hommes de bonne volonté de jouir des bienfaits de la sécurité et de participer dans une atmosphère de confiance au développement du bien-être.

« J'ai entrepris le voyage de Moscou avec la conviction que la collaboratioa franco-soviétique est une des bases essentielle de cette paix.

« Aujourd'hui. plus que jamais, après les entretiens si francs et si cordiaux que j'ai eu ici, je sens tout le prix de cette collaboration. »

En terminant, M. Laval a levé son verre au Soviet de Moscou, à son prési, dent, à toute la population de la capitale et à tous les peuples de l'union. M. Laval reçoit des diplomates Moscou, 15 mai. M. Laval s'est rendu à l'ambassade de France où il a reçu un certain nombre de diplomates qui en avaient exprime le désir. notam lent MM. Attolico. ambassadeur d'Italie: Bullitt, ambassadeur des Etats-Ums; Lukasiewicz. ambassadeur de Pologne. Le ministre de GrandeBretagne est actuellement absent de Moscou.

LE COMMUNIQUÉ OFFICIEL Moscou, 15 mai. Voici le texte du communiqué commun qui vient d'être publié

MM. Stagne, Molotof, Litvinot et M. Pierre Laval ont exprimé leur sa.tisfaction de l'accord signé à Paris le 2 mai 1935 qui a établi les obligations d'assistance mutuelle entre l'U.R.S.Si et la Franee et qui en a fixé l'interprétation,

Au cours de leurs entretiens à Mos* cou les 13, 14 et 15 mai, les représentants de l'U.R.S S. et de la France ont pu constater l'esprit d'amicale confiance créé entre eux par cet accord et dont l'heureuse influence s'est lait sentir dans l'examen de toutes questions d'ordre franco-sovietique ou européen tntéressant la collaboration des deux Gouvernements

Ils ont procédé à cet examen avec la plus entière /ranehise et ont pu ainsi s'assurer de leurs efforts constants, dans toutes les entreprises diplovtatiques envisagées. d'aider clairement au méme but essentiel, le maintien de la paix dans l'organisation de lit sécurité collective.

Ils ont été pleinement d'accord pour reconnaître dans l'état actuel de itt situation internationale, les obligations qui s'imposent aar Etats sincèrement attachés à la sauvegarde de la paix et qui ont clairement manifesté cette volonté de paix par leur participation à toute recherche de garanties mutuellea dans l'intérêt même, du main.tien de la ;vrr.

Le devoir tout d'abord leur incombe de ne laisser affaiblir en rien les moyens de leur défense nationale. cet égard, M. Staline comprend et approuve pleinement la politique de dé. fense nationale faite par la Francs pour maintenir sa force armée au nit veau de sa sécurité.

Les représentants soviétiques et traiu çais ont d'autre part confirmé leur résolution de ne rien négliger dans la poursuite de leur collaboration non accroître, avec l'aide de tous les Gou. vernements solidaires, une politique de paix, d'amélioration des condition»

politiques Qui peut seule rétablir entn peupla la confiance indispensable au développement des intérêt* matériels et moraux de la collectivité euroIl a été reconnu notamment que la conclusion du pacte d'assistance mubielle entre l'UJt.SS. et la France ne diminue en rien l'intérêt de poursuivre sans ddlat la réalisation d'un pacte régional en Euraye Orientale Qut réunfrait lu parties contractantes primitivement envisagées sur la base d'engagements de non agression de consultation et non assistance l'agresseur. Les deux Gouvernements conttnueront d'associer leurs efforts pour l'am6xaçemcrtt ci cet effet de la procédure diplomatique la plus appropriée. En Jaisant état publiquement de ces dispositions communes, les représentants de la France et de l'U.R.S.S. ont conscience d'affirmer leur fidèle attachement à une oeuvre constructive qui, loin d'exclure aucune contribution, ne peut trouroer sa pleine réalisation que dans la libre et sincère collaboration de tous les Etats intéressés.

L'ALLEMAGNE

ET LA CONFÉRENCE DANUBIENNE

Roxe, 15 mai. Un cammunlaué de quelques lignes annonce que le duce a reçu l'ambassadeur d'Allemagne, M. von Hasselt avec lequel il a conféré au sujet de la préparation de la Conférence danuoienne. On est d'avis dans les milieux politiques que si ce communiqué a éte publie, c'est que la conversation italo-allemande n'a pas été sans importance. Ce qui est certain, c'est que les premiers pourparlers de l'Italie avec l'Allemagne au sujet de la Conference du Danube n'ont pas abouti à une rupture. Il y a eu un échange d'idées et selon les premières rumeurs, toute chance d'une participation allemande à 4%dite Conférence n'est pas exclue. LES DIFFICULTÉS

DU MARCHE DU LAIT On examine les mesures propres remédier à la ai:e

Paris, 15 mai. M. P.-E- Flandln et M. Cassez, ministre de l'Agriculture, ont eu. ce matin, un long entretien au sujet de la situation particulièrement difficile dans laquell: se trouvent actuellement les producteurs et les transformateurs de lait.

Diverses mesu-es ont été envisagées en vue de remédier à cette situation. il a été notamment décidé qu'un gros effort serait tenté, afin de développer ses exportations. Dans ce but, une mission a été confiée d'urgence à M. Billet, directeur adjoint de l'Agriculture (service économique), et à M. Lucas, président de la Chambre d'Agriculture de Seine-et-Oise, directeur de l'Office National du Lait.

D'autre part, la Commission du lait et des produits laitiers, récemment constituée au ministère de l'Agriculture, se réunira lundi prochain, sous la présidence de M. Cassez, pour étudier l'ensemble du problème.

Des cambrioleurs éventrent le coffre-fort du percepteur*. Mais ils durent être déçus

Bordeaux, 15 mai. Dans la nuit Le mardi à mercredi, des cambrioleurs ont réussi à pénétrer par effraction dans la perception de Langon (Gironde) Ils ont éventré le coffre qui, fort heureusement, ne contenait que quelques milliers de francs et de timbres. La somme importante que détient journellement le percepteur, était placée dans un autre coffre que les cambrioleurs n'ont pas visité.

DES CAMBRIOLEURS

EMPORTENT

POUR CENT MILLE FRANCS DE BIJOUX

Paris, 15 mai. Des professionnels de la cambriole se sont introduits, la nuit dernière, dans une bijouterie. 35, boulevard de Strasbourg, et se sont enfuia en emportant pour 100000 fr. de bijoux. Les malfaiteurs, pour péné- trer dans le magasin, sont d'abord entrés dans un appartement du premier étage de l'immeuble. Ils ont fait, dans le plancher, à l'aide de mèches, un trou assez grand pour livrer passage à un homme de mince corpulence.

La. police n'a recueilli aucun rensefgnement susceptible de la mettre sur la bonne piste.

LE RÉARMER AÉRIEN DE L'ANGLETERRE

Les projets seront exposés

mercredi

Loicdres, 15 mal. Le major Turner, rédacteur pour l'aviation, au Daily Teleçraph, croit eavoir que les plans qui seront étudiés cette semaine, par le cabinet britannique, pour l'expansion de la Royal Air Force, prévoient que l'aviation britannique sera triplée daM l'espace de deux ans.

Ces projets, qui seront passibles d'amendements, seront annoncés à la Chambre dea Communes mercredi prochain.

Le cabinet propose de porter la défense aérienne des Des Britanniques. qui est actuellement de 43 escadrilles, arec 498 apparetli de première ligne, A 138 escadrUles comprenant 1.460 avions de première ligne.

LE PROGRAMME DES FÊTES PRÉSIDENTIELLES POUR LE PREMIER VOYAGE DE LA « N0RM1NDIE »

LA NOUVELLE GARE MARITIME DU HAVRE

dont le quai d'accostage sera en tout temps et à toute heure de la marée directement accessible aux plus grands paquebots du monde et en particulier à la Normandie »

PARIS, 15 mai. De grandes fêtes auront lieu au Havre pour célébrer le premier voyage de la Normandie. Le président de la République et Mme Al- bert Lebrun, marraine du paquebot Normandie viendront au Havre les 23 et 24 mai pour l'inaugurer. Le président de la République partira de Paris le matin du jeudi 23 mai et sera l'hôte du Conseil municipal, de la Chambre de Commerce et du Conseil d'administration du port autonome du Havre qm offrent à M. Lebrun un déjeuner à l'Hôtel de Ville.

L'après-midi le président visitera les installations du port du Havre et a 1 16 h. 50 le président arrivera à la gare maritime et montera à bord. M. Lebrun et les invités de la Compagnie Généra:e Transatlantique visiteront le paquebot. Le soir, à 19 h. 45, un grand dner de gala de 600 couverts sera servi à bord et la soirée se terminera par un bal et des attractions.

Le lendemain vendredi 24 mal, le président fera une visite technique du paquebot. Le petit déjeuner sera pris à bord et le président de la République avec ses invités repartira par train spécial pour Paris à a h. 30, pour arriver à la gare Samt-Lazare il. 12 h. i0. Mme Lebrun prendra le train de la Compagnie Transatlantique qui quittera le Havre le vendredi 24 mai à 14 heures.

Ainsi sera inauguré le paquebot Nor,

mandie qui, nous l'avons déjà dit, prendra la mer, pour son premier voyaje vers New-York, le mercredi 29 mai, dans l'après-midi, probablement vers 17 heures.

Les cadeaux aux villes sœurs PARIS, 15 mai. Le maire de La Rochelle a décidé de répondre à l'appel du Comité France-Amérique et d'envoyer à l'occasion du premier voyage du paquebot Normandie, à NewRochelle, de l'Etat de New-York, une pierre sculptée du premier siècle (clé de fenêtre provenant de la façade de l'Hôtel de ville) et un très bel album aux armes de la ville montrant les divers aspects de la vieille cité et de son grand port.

Mâcon a une ville-sœur en Géorgie à qui elle envoie une urne en poterie céramique remplie de terre de Bourgogne, un foudre miniature, réduction des vases vinaires de la région, un petit broc artistique et des flacons de vins du Mâconnais.

La ville de Cadillac (Gironde) a également préparé pour Cadillac, dans le Michigan, deux coffrets artistiques l'un de bois sculpté plein de terre bordelaise l'autre de cuir un album de très belles photographies de la région et des livres richement reliés consacrés à l'histoire de la ville et de sa région.

L'EXERCICE DE NUIT D'ALERTE AUX GAZ Dans Paris, au clair de lune, s'agitaient des ombres tandis que mugissaient les sirènes

Et le haut état-major de la défense passive s'est déclaré satisfait des premières manoeuvres

PARIS, 15 mai. Pour observer les manœuvres de défense passive de la nuit et pour en faire la critique, une trentaine d'experts et de personnalités de la société de défense, au premier rang desquels on remarquait le général Niessel, M. Castel de Courval, sousdirecteur de la police municipale; le colonel Islert, commandant des pompiers de Paris; M. Giraud, directeur général des travaux de Paris, etc., s'étaient rendus dès 2 h. 30 à la Tour Eiffel, où du haut de la plateforme du deuxième étage, ils ont pu voir les résultats de l'alerte.

Du haut des 115 mètres que représentent les deux premiers étages de la Tour, le spectacle était impressionnant.

Voici d'ailleurs exactement chronométrées les diverses phases de l'opération.

A 2 h. 30, la porte centrale de la Cour de la Cité vient de s'ouvrir et laisse passer un car de la préfecture de police suivi de quelques voitures particulières aux phares enveloppés d'un voile bleu.

Au même instant, le mugissement des sirènes emplit le silence nocturne. Tout s'éteint, la physionomie de la capitale devient fantastique. Les rues apparaissent noires, sinistres. Voici le boulevard Saint-Michel plein d'étudiants qui viennent de quitter les brasseries où nulle lumière ne brille. A L'Observatoire, avenue des Gobellns. le décor est le même: les taxis sont arrêtés, phares éteints. Les sirènes mugissent toujours. Montparnasse, si Knimé à cette heure de la nuit, était lui aussi plongé dans l'obscurité: mais, la plupart des grands cafés, cabarets et dancings. qui restent ouverts constamment, avaient pris leurs dispositions pour ménager la clientèle, tout en observant les injonctions de la préfecture de police Les chandelles

Aussi. dès que retentit le signal, les enseignes lumienuses s'éteignirent, tandis qu'à l'intérieur, l'éclairage électrique était coupé; mais des bougies permettaient aux soupeurs de terminer leur repas en toute tranquillité. Cet éclairage imprévu autant qu'incomplet, n'était d'ailleurs pas tait pour déplaire aux noctambules qui la chose parut un intermède original et non dépourvu de charme.

A 2 h 45, les sirènes s'arrêtent. On entend soudain, haut dans le del, étoilé par placea. le chant monocorde des moteurs d'avions. Ces derniers observent, passent, feux alluméa, filent et disparaissent. Une partie du quartier de IRtoile. celle frisant oartie du XVI1

arrondissement, est plongée dans l'obscurité la plus complète. Telles apparaissent les avenues Foch, VictorHugo, Kléber et Marceau. Le Bois de boulogne est noir aussi, tandis que, lui faisant une manière d'auréole, brille sur des vertes frondaisons, en un vivant contraste, une lune pleine et jaune.

Enfin à 3 heures, les sirènes de nouveau entrent en action pour marquer cette fois la fin de l'alerte. Les lampadaires et luminaires s'allument. La physionomie de la capitale redevient normale. La vie nocturne reprend au ralenti les cafés et brasseries rouvrent leurs portes et c'est le retour vers la cour de la Cité où policiers et journalistes échangent leurs impressions.

Une démonstration probante

Dans l'ensemble les exercices de dé- fense passive ont semblé assez probants aux diverses personnalités qui du haut de la Tour Eiffel assistaient aux manœuvres d'alerte.

c Pour un début, a déclaré M. Castel de Courval, les résultats obtenus sont excellents.

c La population parisienne a, a peu près parfaitement obéi aux instructions qui lui avaient été données et si son éducation à ce point de vue n'est pas encore complète nous espérons aux prochaines démonstrations accomplir de nouveaux progrès. Les quelques lumières qui sont restées allumées étaient trop faibles pour pouvoir guider un bombardement éventuel.

c Evidemment, il m'apparut que la Seine offrait des reflets assez fâcheux mais il convient de remarquer que la nuit était ce soir très claire et que sous un ciel plus obscur le Oeuvre offrirait moins de visibilité.

c En ce qui concerne les sirènes le fonctionnement a été excellent et sera encore meilleur lorsqu'elles seront commandées par un mécanisme central Aujourd'hui en effet elles étaient manoeuvrées à la main. En résumé cette première démonstration nous permet d'envisager l'avenir avec sérénité et d'espérer en outre de nouvelles et très prochaines améliorations. > La prochaine session de la S. D. N.

Gom, 15 mai. La 86» session du Conseil de la S. D. N. s'ouvrira a Genève le lundi 20 mal prochain. A l'ordre du Jour figure le différend entre l'EthioDle et lltAlie.

Le gouvernement de Varsovie

veut hâter le vote de la loi électorale qui annihilera

Fopposition

Varsovie, 15 mai. Les mesures prises par le gouvernement montrent que celui-ci est résolu à conserver énergiquement la direction du pouvoir. Le nouvel inspecteur général de l'armée, le général Ryde Smigly. est entré en fonctions hier en présence de tous les inspecteurs d'armée et des officiers supérieurs de l'Etat-Major. Il est, comme on le sait, considéré dans les milieux politiques comme le véritable successeur de Pilsudski.

On a beaucoup remarqué qu'une séance de toutes les commissions des affaires constitutionnelles du bloc gouvernemental s'est tenue hier à l'improviste. Dans cette séance, M. Car, député vice-maréchal de la Diète, a déclaré au nom du gouvernement que celui-ci désirait voir les commissions des affaires constitutionnelles du bloc gouvernemental terminer aussi rapidement que possible l'élaboration de la nouvelle loi électorale qui enlève aux partis politiques, autre que le parti gouvernemental, toute raison d'exister. Bien que la séance d'hier ait été suspendue :n signe de deuil, les travaux aboutiront prochainement, car les commissions se réuniront aussitôt après les obsèques du maréchal Pilsudski. c'est-à-dire au début de la semaine prochaine.

La session extraordinaire du Parlement pour le vote de la nouvelle loi électorale et de la loi relative à l'élection du président de la République, aura vraisemblablement lieu le 21 mai. On s'attend à des incidents.

Les cérémonies funèbres commenceront vendredi l'inhumation dans la crypte royale de Cracovie est fixée à samedi un millier de représentants des Etats étrangers figureront dans le cortège funèbre

UN MONUMENT

AUX GENDARMES

VICTIMES DU DEVOIR VERSAILLES, 15 mai. Ce matin a eu lieu dans la cour de la caserne de gendarmerie de Versailles l'inauguration du monument élevé à la mémoire des gendarmes tombés au champ d'honneur et victimes du devoir. La cérémonie était présidée par M. Bonnefoy-Sibour, préfet, assisté des généraux Billotte, inspecteur général de la gendarmerie; Moinler, inspecteur

Pendant l'inaa;uration du monument du premier arrondissement de gendarmerie Lanoix, adjoint au général Nieger, commandant la région de Paris.

M. Bonnefoy-Sibour a prononcé un discours où il a terminé ainsi < En piété fidèle et reconnaissante, ce monument confié à votre garde recueillera le nom des braves qui, par leur passé et par leurs actes, élèvent plus haut l'idéal de l'arme d'élite servie jusqu'à l'ultime sacrifice aux générations à venir. Il rappellera la pérennité triomphante des fortes traditions de l'histoire, la législation du devoir, l'indéfectible attachement aux institutions de ce pays et l'ardent amour de la France, »

Le commandant Bourgouin fit l'appel des morts, puis eut lieu la remise d'un certain nombre de médailles pour actes de dévouement à une quinzaine de gendarmes.

L'AMÉLIORATION

DES SERVICES DES TRAINS Parts, 15 mal. Le service d'été des grands réseaux de chemin de fer qui entre en vigueur aujourd'hui 15 mai, montre l'effort accompli par les Compagnies pour donner satisfaction au Voici quelques exemples concernant la région de l'Ouest

Sur 1 Etat. grâce à l'amélioration des correspondances, on pourra aller de Rouen à Nantes en 4 heures au lieu de huit. Une automotrice assurant à Nantes la correspondance de Bordeaux permettra aux voyageurs pour l'Angleterre de prendre à Dieppe le bateau de nuit, ce qui leur était, jusqu'ici. impossible. Des automotrices réduiront Bernay-Caen d'une heure, RouenCaen de 1 h. 30, Caen-Le Havre de 4 heures et Rouen-Lisleux de 40 minutes.

Les trains balnéaires Parls-PomicLee Sables arriveront aux Sables en passant par Angers une heure plus tôt, etc., etc.

UNE MERVEILLEUSE EXPOSITION D'ART ITALIEN VA S'OUVRIR AUJOURD'HUI A PARIS, AU PETIT-PALAIS'

LA DÉCORATION EXTÉRIEURE DU PETIT PALAIS

PARIS, 15 mai (de notre rédaction parisienne). Il y a près de deux ans que l'Etat français et la ville de Paris collaborent à la préparation de l'Exposition d'Art italien qui s'ouvrira demain au Petit Palais. Cette manifestation artistique sera unique dans l'histoire de l'Art français; il faut, en effet, remonter à la Révolution Française et à Napoléon l"r pour trouver a Paria un pareil rassemblement des œuvres de Raphaël, Michel Ange, Léonard de Vinci, Titien, Tintoret et Veronèse.

Sur l'invitation du Duce, toutes les villes italiennes, tous les musées ont tenu à participer par l'envoi de quelques œuvres maîtresses à cette merveilleuse exposition d'art italien. C'est ainsi que parmi les trois cents chefs d'oeuvre reçus au Petit Palais, les visiteurs pourront admirer pour la première fois des tableaux qu'ignorent même la plupart des Italiens, c'est-àdire les peintures les plus archaïques, les œuvres les plus anciennes appartenant souvent à d'humbles églises de village, à des presbytères de campagne. L'art le plus primitif de Florence, de Sienne, de Pise est représenté par une cinquantaine dioeuvres.

Pour les maîtres florentins, l'Italie n'a pas hésité à envoyer les œuvres les plus splendides, par exemple Le Saint Etienne et le Crucifix de Padoue, de Giotto; le sublime Polyptyque du musée de Pérouse, de Fra Angelico La Madone, de Ponsavieve; L'Annonciation, de Cortone et le reliquaire de l'Annonciation du musée St-Marc de Florence; de Masaccio, La Crucifixion, de Naples et le Saint Paul, de Pise; de Paolo Ucello, La Bataille de San-Romano et L'Hostie Profanée, de Boticelli, ses grandes peintures illustres La Naissance de Vénus, La Vierge à la Grenade et L'Homme à la Médaille; de Fra Filippo Lippi, le Grand Tondo, du palais Pitti; de Filippino Lippi, L'Annonciation, de San-Gimignano; de Benozzo Gozzoli, Le Mariage de Ste Catherine,

de Turin. Presque tous les chefs d'oeuvre des maîtres célèbres figureront au Petit Palais Le Baptême du Christ, de Michel Ange; La Donna Velata et la Vierge à la Chaise, de Raphaël; La Fuite en Egypte, de Cor. rége; Le Christ Mort, de Mantegna; la Flora et la Venus d'Urbin, de Titien La Tempête, de Giorgione; La Déposition de Croix et le Saint Jerôme, de Tintoret; Le Mariage de Ste Catherine et la Prédication du Baptiste, de Paul Véronèse; Le grand caravage de St-Louis des Français, La Vocation de St Mathieu; La Sainte Famille, de Michel Ange.

Toute la grande galerie du Petit Palais est réservée à la sculpture italienne de Donatello à Michel-Ange, au Bernin et à ses élèves. Les murs sont tendus des plus belles tapisseries de Florence et de Fcrrare. Les verres dé Venise, majoaques, petits bronzes, médailles, soieries, dentelles, ivoire, bijoux présentent avec un rare bonheur toutes les formes de l'art italien. De merveilleuses vitrines de médailles enthousiasmeront les numismates.

Félicitons les organisateurs qui. malgré l'abondance de chefs d'oeuvre, ont réussi à n'en laisser aucun dans l'ombre, chacun exposé avec le maximum d'éclat.

En6n, la section moderne occupe, elle, le musée du Jeu de Paume. On y peut voir un marbre de Canova représentant Pauline Borghèse, soeur de Napoléon. et une peinture montrant le Duce conduisant les chemises noires pendant la marche sur Rome.

Paris, 15 mai. Le comte Ciano, gendre de M. Mussolini, sous-secrétaire d'Etat italien à la presse et à la propagande venant de Londres, délégué par le gouvernement italien pour inaugurer demain au Petit Palais l'exposition d'art italien, est arrivé cet après-midi à la gare du Nord par le rapide de 15 h. 50.

LES PROCÈS STAVISKY De nombreuses condamnations sont prononcées dans l'affaire de la Société foncière d'entreprise de travaux publics

PARis, 15 mai. La première Chambre de la Cour a rendu son arrêt dans la poursuite pour publication de faits faux, non versement de souscriptions et souscriptions fictives, dans laquelle étaient impliqués les administrateurs la Société foncière d'entreprises générales et de travaux publics, ainsi que deux employés de la Société et un banquier qui avait été mêlé à la constitution de l'affaire.

La Cour a prononcé les condamnations suivantes

MM. Hudelo, ancien préfet de police, qui recevait des appointements annuels de 36.000 fr., comme administrateur, est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 500 fr. d'amende; Wurtz, inspecteur général des finances en retraite, 200 fr. d'amende; Paillart, 500 fr. d'amende; Cazenave, directeur, et qui fut l'âme de l'affaire, deux ans c'e prison et 100 fr. d'amende: Cachard, banquier véreux, déjà plusieurs fois condanmné, deux ans de prison et 100 fr. d'amende, avec confusion des peines Bardi de Fourtou, 6 mois de prison et 501 fr. d'amende, avec confusion des peines; Monod, 6 mois de prison avec sursis et 500 fr. d'amende; Linarès. ancien préfet, 500 fr. d'amende; Verrier, maire du 10 arrondissement, 2.000 fr. d'amende Lherbier, banquier déjà condamné, deux ans de prison et 1 000 f-ancs d'amende; Dargent. suppléant d juge de paix, 6 mois de prison avec sursis et 500 fr. d'amende.

Seul sort indemne de la poursuite, M. Dorn Di Alsua, sous les couleurs duquel, on s'en souvient, couraient les chevaux de Stavisky. M Dorn Di Alsus est acquitté.

Après la lecture de l'arrêt la Cour a délivré un mandat de dépôt contre M Cazenave, M. Cachard et M. Lherbier. Une condamnation de plus à l'actif de Dubois

Paris, 15 mai. Georges Dubois, inculpé sur la plainte de Mlle Cotillon et qui, par ailleurs, fait l'objet d'une information pour escroquerie et mfraction aux lois sur les sociétés, condamné de plus dans l'affaire du bracelet de Mlle Cotillon, était traduit devant la onzième chambre correctionnelle sous la prévention d'escroquerie% La onzième chambre correctionnelle a condamné Georges Dubois à deux ans de prison et 1.000 francs d'amende. L'un de ses complices, Flévet. qui est en fuite, subit la même condamnation.

SOI/RIRES

Admirez-vous les romanciers amérh cains ? Pas autant que moi, j'en suit persuadé.

Peut-être aimez-vous dans leurs procette fertile qui leur dicte des aventures effarantes, invraisemblables pour un Européen, mais si normales pour un Nero-Yorkaia de la 77e avenue. Vous aimez aussi, le m'en doute, leur style mécanique et leurs phrases /abriquées en séria industrielle d'après les meilleeres recettes de standardisation.

Tandis que moi, le m'incline surtout devant leur conscience professionnelle 1.

Ah ce ne sont pas les écrivains du Nouveau-Monde qui vous déeriraient, de chic, un paysage qu'ils n'ont jamais vu.. Un de leurs chapitres est-il situé au Pôle Nord, ces messieurs commandent un avion e: s'embarquent daredare pour le pays des glaces. S'agit-il de brosser _n décor trop!cal ils se rendent sur ies lieus, la plume à la main. Et quand ils se mêlent de reconstituer, noir sur blanc, en cent pages, un incendie, eh bien, n'écov.tant que leur courage et leur souci du détail vrai, ils allument un incendie I.Ils en allument méme plusieurs pour mieux observer comment les flammes lèchent ies murs. Ils ne s'arrêtent qu'à la minute où leur travail parlattement mis au point les laisse sauf'fler. Souffler, pour les éteindre, tuf les brasiers dévastateurs..

Carl Peterson, romancier célèbre à Chicago, a ainsi brûlé, l'un après l'autre, cinquante immeubles. Après quot les 3.000 lignes d'impressions qu'il a retirées des décombres lui assurèrent une fortune. Cette assurance n'étant pas, malgré tout, de celles que signent les Compagnies-

Honneur aux littérateurs d'Améruque Ils montrent la vote a leur* confrères du monde entier. Plus d'oeuvres écrites d'après de simples aouv** nirs ce qu'il faut. ce sont des deterijrtions sincères, vécues, vues et revues. sinon corrigées, enfin de compte. par les tribunaux.

jeune homme qui ave2 la prêtera tion de nous parler des volcans, alla* met donc te Vésuve 1.

Et vous, madame, qui évoqun si complaisamment des catastrophes, or. ganises un beau déraillement on vous présentera ensuite la facture 1.. Le FeUt Gregolrak

Paris. M. Paul Labbé. 64 ana, pft- sident du Conseil d'administratlon àm Aciéries de Longwy, s'est tue au Bel* de Boulogne en tombant de chev»i

BDEB^JCTÈME HEURE

f PARIS, 16 mai, 3 heures du matin.

LE RAPT DE CHAUMONT Soclay est confronté

avec des enfants

Chaumont, 15 mai. Gabriel Soclay, l'auteur présumé de l'enlèvement de la petite Nicole Marescot, a été de nouveau cet après-midi confronté en présence de l'un de ses défenseurs avec neuf témoins différents, parmi lesquels plusieurs enfants. Le magistrait cherchait à savoir si vraiment l'inculpé a tenté, avant le 19 avril, d'entraîner d'autres fillettes de Chaumont.

-Comme il niait avoir enlevé la petite Nicole Marescot, l'accusé naturellement a démenti avoir jamais voulu attirer les six petites filles entendues cet après-midi par le magistrat; malheureusement les dépositions des enfants paraissent formelles. Dans divers quartiers de la ville, Gabriel Soclay, qui se promenait, arrêta dans le courant de mars des fillettes, leur offrit des bonbons et quelques sous; il leur promit aussi des images et les invita à le suivre au cinéma.

Pictollne peinture pure 9 fr. le kilo Le gouverneur de Rome devant la tombe

du Soldat inconnu

Paris, 15 mai. M. Bottai, gouverneur de Rome, venu à Paris pour assister à l'Exposition des chefs-d'oeuvre italiens, au Petit Palais, s'est rendu ce matin à 10 heures, à l'Arc de Triomphe, où l'accompagnaient le colonel Kellner, attaché militaire italien à Paris, l'attaché naval et le personnel de l'ambassade d'Italie. Après avoir été reçu par le général Gouraud. gouverneur militaire de Paris, et M. Georges Contenot, président du Conseil municipal, M. Bottai, tandis qu'un détachement de la Garde Républicaine rendait les honneurs en présence d'une foule nombreuse et émue. déposa sur la tombe du soldat inconnu une couronne de lauriers cravatée aux couleurs de Rome et avec cette simple inscription Il governatore di Roma.

Le général Denain

est rentré en France ISTRES, 15 mai. Tandis qu'on attendait le général Denain à Marignane, Rossi, qui pilotait l'avion ministériel, se dirigeait sur Istres en raison des très mauvaises conditions atmospheriques Il pleut sans interruption, le plafond est très bas et la visibilite presque nulle.

L'avion du général Denain, de retour de Rome, s'est posé sur le terrain mililitaire d'Istres à 18 h. 30.

HITLER PRONONCERA SON GRAND DISCOURS LE 21 MAI

Berlih, 15 mai. Aux dernières nouvelles. c'est seulement le mardi 21 mai que Hitler prononcera son discours tant attendu sur la politique étrangère du Reich.

Les entretiens de Moscou ont été « francs,

directs et complets \), déclaré M, Laval

Moscou. 15 mai. Avant de quitter Moscou., M. Pierre Laval a assisté au Grand Théâtre à un ballet. A l'issue de ce spectacle, le ministre des Affaires Etrangères a prononcé l'allocution radiodiffusée suivante « Je me trouve. en ce moment, au Grand Théâtre de Moscou ou a lieu une dernière manifestation organisée par les autorités soviétiques en l'honneur du représentant de la France. C'est ici que je veux vous dire toute ma satisfaction du résultat de ma visite à Moscou. L'accueil des autorités soviétiques et de toute la population a été particulièremem chaleureux. Le pacte a scellé l'accord des deux gouvernements. Ma visite a consacré l'amitié de nos deux pays Les entretiens avec les dirigeants de Moscou et en particulier avec M. Staline ont été francs, directs, complets

DÉFENSE NATIONALE

ET SÉCURITÉ ORGANISÉES Les communistes français

sont-ils décidés à suivre

le mot d'ordre formel

qui leur vient de Moscou ? Moscou, 15 mai. La visite de M. Laval à Moscou marquera une date dans l'histoire des relations entre la France et la Russie, non seulement à cause des manifestations populaires dont elle a été accompagnée, et qui prouvent que l'U. R. S. S. comprend toute l'importance que lui apporte pour sa défense l'appui de la France, mais surtout en raison des échanges de vues qu'elle a permis entre les hommes d'Etat des deux pays, et qui ont grandement contribué à une meilleure compréhension de leurs politiques respectives, malgré la différence de leurs régimes.

D'autres efforts, évidemment, doivent être encore poursuivis pour rétablir la confiance en Europe, dont l'assainissement politique peut être obtenu surtout par le moyen de garanties collectives C'est pourquoi les Gouvernements français et russe sont maintenant d'accord pour reprendre, par la voie diplomatique, les négociations en vue de la conclusion d'un pacte régional l'Est de l'Europe, qui lierait en particulier l'Allemagne, la Pologne et la Russie par une pacte de non-agres- sion, de consultation et de non-assistance à l'agresseur.

Ainsi le Reich aura la praure que nulle idée d'encerclement n'a présidé à la signature du pacte franco-soviétique auquel il avait du reste été invité à adhérer, et il sera en mesure. s'il veut cette fois s'associer au pacte de non-agression orientale, de béneficier de cette organisation renforcée de la sécurité collective en Europe. Un autre résultat des entrevues de Moscou ne mérite pas moins d'être souligné l'U.R.S.S-, par la voix de son chef autorisé, M. Staline, proclame qu'elle comprend et approuve pleinement la politique de défense nationale faite par la France, pour maintenir sa force armée au niveau de sa sécurité.

On comprendrait mal dans ces conditions que les représentants du parti communiste en France continuent a s'opposer aux mesures légitimes prises par le gouvernement français par suite du réarmement de l'Allemagne. S'il en est ainsi, cette première conséquence du pacte de Paris sera accueillie avec faveur par l'opinion française, justement soucieuse de voir cesse toute immixtion de la propagande communiste dans le domaine de la défense nationale et M. Pierre Laval aura droit à sa reconnaissance. M. LAVAL A QUITTÉ MOSCOU Moscou, 15 mai. M. Pierre Laval a quitté Moscou ce soir, à 22 h. 45, pour Varsovie. Il a été saulé au moment de son départ par les membres du gouvernement russe.

LE PERSONNEL

DE LA TRANSATLANTIQUE DÉCLENCHE UNE GRÈVE AU HAVRE

Et le <( Champlain » n'a pu, hier, quitter le part

LE HAVRE, 15 mai. Peu après l'arrivée du premier train transatlantique, vers 10 h. 45, alors que les passagers allaient prendre place sur le paquebot Ckamplain, les agents du service général à bord ont mis sac à terre. Ils réclament la signature du statut qui devait être signé le 15 mai entre les navigateurs de la Compagnie Générale Transatlantique.

Le Ministre de la Marine Marchande l'avait promis ici. Le mouvement de grève s'étendit au personnel des paquebots La-Fayette et Normandie et à l'instigation de leurs dirigeants du syndicat, environ 1.800 navigateurs se rendirent au Cercle Franklin.

A l'issue de cette réunion et après avoir entendu divers orateurs, ils se formèrent en cortège. Par le cours de la République et le boulevard de Strasbourg, ils se rendirent à l'inscription maritime pour y remettre leur cahier de revendications. Tout cela s'est passé dans le calme, il n'y a eu aucun incident ni sur le quai ni en ville.

La Compagnie Générale Transatlantique fit conduire les 290 passagers du Champlain dans différents hôtels de la ville, tandis que leurs bagages étaient déposés dans un parc sous la tente, en attendant qu'une décision fût prise.

Les grévistes tinrent une nouvelle réunion à 15 heures. Une délégation a été nommée, qui s'est rendue à Paris pour y voir le Ministre et lui demander d'arbitrer le conflit.

Le principal différend séparant les navigateurs et la Compagnie porte sur la titularisation: les uns réclament les quatre cinquièmes, l'autre ne voulant accorder qu'un tiers.

Les grévistes n'ayant pas regagné le bord du Champlain à 15 h. 30 le paquebot devait partir à 14 heures pour New-York le commandant Picart avait l'intention de déposer ses rôles à l'inscription maritime. A 16 heures, les choses en étaient restées là. Le Champlain s'il doit partir ne partira pas avant demain. L'intervention

de M. William Bertrand

PARIS, 15 mai. M. William Bertrand, ministre de la Marine Marchande, dès qu'il eut connaissance du mouvement gréviste déclenché par les membres du personnel de la Compagnie Générale Transatlantique au Havre, a convoqué par téléphone à son cabinet, les représentants du personnel défaillant. Ceux-ci sont arrivés en automobile à la fin de l'après-midi place Fontenoy où le ministre de la Marine Marchande les a reçus aussitôt. M. William Bertrand, après avoir écouté leurs doléances, les a mis en présence de leurs responsabilités et de la gravité des faits qui pouvaient découler de leur attitude.

Le ministre a également reçu à son cabinet M. Cangardel, directeur général de la Compagnie Générale Transatlantique oui l'a mis au courant de l'opposition faite par une partie des équipages au nouveau statut du personnel.

UNE MARATRE CONDAMNÉE A QUATRE ANS DE PRISON Versailles, 15 mal. La femme Marie-Louise Zemouche, ménagère, demeurant 18, rue Joyeuse, à Rueil-Malmaison, comparaissait, cet après-midi, devant le tribunal correctionnel pour coups et blessures, privation de soins et d'aliments envers son enfant, Jean, 3 ans. Le bambin était décdé le 31 décembre 1934, à l'hôpital de Rueil. La maràtre a été condamnée quatre ans de prison et dix ans d'interdiction de séjour.

PEKIN, 15 mal. A la suite d'un éboulement qui s'est produit dans les mines de Linchwam dans le Chantoung, 700 mineurs seraient ensevelis. Le travail de sauvetage continue.

LA CONDAMNATION

DE L'INTENDANT FROGÉ EST CONFIRMÉE

Besançon, :5 mat. La Cour de Besançon, réunie aujourd'hw pour rendre son arrêt dans l'affaire Frogé, condamné par le Tribunal de Belfort à 5 ans de prison, 5.000 fr. d'amende et 10 ans d'interdiction de séjour, a confirmé le jugement de Belfort en substituant toutefois à la peine de 5.000 francs d'amende, une peine de six mois de prison. Elle a condamne en outre l'intendant Frogé et Krauss solidairement aux dépens.

Le comte voleur de tableaux condamné un an de prison CHATEAUROUX, 15 mai. Le Tribunal correctionnel du Blanc a prononcé son jugement dans le procès de Xavier de Scitiveaux de Greisches. 24 ans, qui avait soustrait au château de Grosjonc, trois !ableaux de valeur, dont il était co-propriétaire avec ses frères. Xavier ue Scitiveaux de Greisches est condamné à un an de prison avec sursis et cinquante francs d'amende. Rangiewiez, 25 ans. est acquitté comme complice de vol, mais condamné à cinq mois de prison pour infraction à un arrêté d'expulsion. Blanchet, 25 ans, qui avait conduit Xavier de Scitiveaux de Greisches et l'avait ramené dans son automobile à Paris est condamné à 100 francs d'amende. Ce n'est pas le moment de désarmer. Armez-vous au contraire de THOMALINE (20 ans de succès) pour détruire sûrement les mites oui mènent en ce moment leur néfaste vague U'assaut contre vos vêtements et fourrures. Phi™, Drog'f». Lab. Grosseron, Nantes. EN AUSTRALIE

Un vol de jubilé »

mouvementé et angoissant de Kingsford Smith

Sydney, 15 mai. Sir Charles Kingsford Smith était parti de Sydney hier pour effectuer un c vol de jubilé jusqu'en Nouvelle-Zélande.

Alors que l'appareil survolait la mer de Tasmanie. les postes de T.S.F. de Sydney et de Wellington captèrent soudain des signaux de détresse émis par le célèbre aviateur.

c Mon appareil a perdu une hélice. J'ai jeté une partie de ma cargaison par-dessus bord, mais je n'arrive pas à maintenir ma hauteur », disait Kingsford Smith.

Peu après, l'aviateur annonçait qu'il avait fait demi-tour. Son avion, le Southern-Cross, se trouvait alors à 220 milles de Sydney. Kingsford Smith exhortait les familles des membres de son équipage à ne pas s'inquiéter. Malgré l'annonce de l'aviateur, un nouveau radio devait, quelque temps après, faire renaitre l'inquiétude c Je crois que je serai bientôt à l'eau. Moteur central m'a lâché. »

Avec une émotion croissante, les radiotélégraphistes suivirent la lutte des aviateurs. On apprit ainsi qu'un des bâti-moteurs ayant donné des signes de défaillance, le navigateur Taylor avait dû sortir en plein vol de la carlingue, grimper sur une aile et consolider le moteur.

Enfin, à 14 h. 20 (heure locale), le

I KERV0UNE*(7/rô7<y Mais

KERVOLINE

a travaillé., m

Un cri dans la nuit

Un enf&nt qui dormait cria subite- ment à sa mère Maman, je te dis que la tête me gratte ». La mère, qui est une femme propre lui répondit Bien, je vais te frictionner à la Marie-Rose, c'est la mort parfumée des Poux ». La vraie Marie-Rose coûte 3 fr. 80 chez votre pharmacien. Southern-Cross ne se trouvait plus qu'à 60 milles de Sydney et faisait toujours route vers Mascot, sur le littoral australien. Une heure plus tard, Kingsford Smith et ses compagnons y atterrissaient sains et saufs. Mrs Kingsford Smith était là pour l'accueillir après la terrible aventure qui aurait pu lui coûter la vie, ainsi qu'à ses deux compagnons.

A sa descente d'appareil, sir Charles Kingsford Smith paraissait très fatigué et ses traits tirés indiquaient les efforts qu'il avait dû faire pour parvenir à retourner à bon port avec un seul moteur fonctionnant de façon défectueuse. l'hélice gauche de l'avion étant complètement détruite. Au cours des dernières minutes de vol, l'aviateur avait été obligé de se débarrasser des sacs de courrier qu'il transportait afin d'alléger son appareil.

L'assainissement financier M. Flandin en a discuté hier PARIS, 15 mai. M. P.-E. Flandin a reçu cet après-midi à la présidence, MM. Germain Martin, ministre des Finances, qui était accompagné de MM. Tannery, gouverneur de la Banque de France Deroy, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, et de MM. les Directeurs du budget et du mouvement général des fonds. L'entretien, qui a duré plus d'une heure et demie, a porté sur les mesures d'assainissement financier qui seront proposées par le Gouvernement dès la rentrée des Chambres. Un Conseil des ministres qui se tiendrait la semaine prochaine à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun, serait saisi de ces propositions.

D'autre part, M. Flandin a conféré avec M. Pernot, garde des sceaux. Un évadé du bagne arrêté à Marseille

MARSEILLE, 15 mai. La Sûreté marseillaise vient d'arrêter un évadé du bagne. Alfred Bonello, 51 ans, né à Marseille, que la Cour d'Aix avait condamné en 1907 pour meurtre et vol. a la peine de mort. Sa peine ayant éte commuée en celle de travaux forcés à perpétuité, Bonello passa vingt ans a Saint-Laurent-du-Maroni, d'où 11 s'evada.

Aluni d'un faux état civil. Bonello était depuis cinq ans à Marsei"e où il v:vait de son travail et menait une vie exemplaire.

LE PRIX ALBERT LONDRES PARis, 15 mai. Le prix Albert Londres, d'une valeur de 5.000 francs. a été attribue au troisième tour de scrutin a M. Claude Blanchard pour l'ensemble de ses œuvres. M. Claude Blanchard a obtenu 7 voix contre 5 a M. Jean Botrot et une a M. Jacques Zimmermann.

Huit heures assis Digestions pénibles embonpoint menaçant constipation Bien sûr Trop peu d'air, trop peu d'exercice anémie les muscles de l'estomac et de 1 intestin, et le foie s'engorge de produits toxiques.

Il vous est pourtant facile de vous prémunir contre les inconvénients de la viesédentaire! Unverred'ENO, le soir, avant de vous coucher, fera, pendant votre sommeil, la police de vos fonctions digestives, soulagera votre foie, rythmera votre intestin Plus de martyre du sédentaire 9

"SEIDE FRUIT' 'E 1^1 \«F" F BOIT MIT» Une cailler à rnfé Ir soir dam un verre dtae SI SIMPLE A PRENDRE. ET SI AGRÉAiltTontes pbanucief

Maintenant Il Fri 73 la flacon.

Feuilleton de L'Ouest- Eclair

du 16 mai 1935 54

LE COUP

DE

FOUDRE

Roman

par Louis

d'ARVERS

(d'après Williamsonl

Alors FuPntks rpvint dans l'arène, conaescenaant a louer enfin lui-même le jeu où il était passé maitre. 11 eut un tonnerre d'applaudissements Puantes jamais ne ratait son coup. Il avait l'habitude de jeter son mouchoir à terrp et de s'y camper ne se déplaçant pas d'une ligne pour lancer tes deux

Le voir opérer était pour tout Espagnol, un régal artistique même avec un taureau ordinaire. Avec Vivilio, le spectacle devenait de haute saveur.

Les yeux dans les yeux de la bête, Fuantès reculait jusqu'à la barrière dans la direction du tentido andalous. Machinalement Casa quitta l'arène des yeux pour regarder Inès, elle n'était plus à sa place.

Il pensa qu'elle n'avait pu résister au spectacle deux fois horrible pour elle, et qu'elle avait fui, n'ayant pas le courage d'attendre la mort du pauvre Vivilio. Mais, au moment où celui-ci tentait un nouvel effort désespéré pour atteindre son adversaire, une porte s'ouvrit dans la barrière et se referma vivement. Une femme entrait dans l'arène.

Inés s'écria Casa.

C'était bien Inès dans sa robe couleur de pétale de rose voilée par la douce mantille blanche, autrefois port*e par sa grand'mère. Elle était descendue, depuis quelques minutes déjà près de la barrière, attendant une occasion de se glisser dans l'arène, et cette occasion venue, elle avait paru aux yeux de la foule, toute menue, toute frêle dans l'immense amphithéâtre.

Un même cri de prudence Jaillit de toutes les lèvres et deux ou trou banderilleros de la quadrilla de Puantes

coururent à elle. Elle les repoussa d'un geste et élevant ses deux bras vers la loge royale, elle cria de toute son âme Grâce pour Vivilio

Elle rééditait la vieille coutume rappelée par Casa et dont quelques jolies femmes avaient usé, dans les temps anciens, en faveur d'un taureau particulièrement brave et ayant conquis les faveurs de la foule.

Tout de suite des milliers de voix s'étaient jointes à la sienne, faisant un formidable écho à son appel.

Grâce pour Vivillo'! Grâce pour Vivilio

Au bruit de son nom prononcé par la douce voix qu'il avait appris a connaît te depuis sa naissance, Vivilio avait éievé sa lourde tête sanglante et. pour la première fois, tournant le dos a l'ennemi, courut elle.

La foule terrifiée, se tut, une seconde, dans un silence angoissé. Des mains se tendaient inconsciemment. comme pour mettre une barrière entre la dangereuse bête et la belle jeune fille, qui avait voulu la sauver et qu'il allait tuer. Dans un tumulte indescriptible. picadors et banderilleros coururent, et de tous les points de la salle les chapeaux volèrent jetés dans l'arène pour détourner Vivilio courant à son but. Mais, comme là-bas dans son pâturage, Vivilio s'arrêta net à quelques pas de sa bienfaitrice et sembla attendre,

toujours comme là-bas la caresse de sa mam et la douceur des friandises qu'elle avait coutume de lui porter. Un peu rose maintenant et intimidée sous les regards de la foule. Inès ne pensait pourtant pas à décevoir son protégé. Elle lui tendait les sucreries apportées pour lui, et quand la bête s'avança, la tête lardée de banderolles et commença à manger dans sa mam, ce fut un tonnerre d'applaudissements. Et, une fois encore, la foule, se tourna.nt vers la loge royale, répéta l'ardente prière de la jeune aile Grâce pour Vivilio I

Dick était, depuis la première minute, à côté d'Inès et le colonel l'avait suivi de près; Fuantès s'était incliné devant la loge royale attendant le verdict du roi.

Il ne pouvait qu'être favorable et il le fut.

Mais Fuantès ne devait pas être frusté de la récompense qui eût sûrement été sienne s'il avait pu continuer le combat et elle lui fut remise. L'assistance radieuse ovationna à la fois son favori et le peste du &ou\ erain. oubliant une seconde Vivilio et Inès Celle-ci en profita pour disparaître, ne tenant pas à se donner en spectacle un instant de plus qu'il n'était nécessaire. Son acte si téméraire, était accompli. elle avait remis Vivilio aux mains de son gardien, accouru dès la première

mmute, elle savait qu'il serait bien soigné et elle était sûre maintenant que Carmona ne pouvait » plus refuser de le lui vendre

Le roi et la reine s'étaient levés, et, ayant salué la foule, échangaient quelquels mots avec les personnes de leur entourage immédiat. La reine, timidement, avait mis sa main sur le bras de son royal époux et lui disait quelques mots. Celui-ci se retrournait aussitôt pour donner un ordre. Casa était sûr que la prière avait été une demande de recevoir Monica et son fiancé, Carmona.

Son intuition ne l'avait pas trompé; une seconde plus tard la duchesse et Monica entraient dans la loge royale accompagnées de Carmona.

Le roi. vraisemblablement, congratulait Carmona sur son Vivillo qui avait été le roi de la fête.

Après quoi, il était revenu sur le devant de la loge, avec sa Jeune femme et, tous deux, avaient salué leurs fldèles sujets qui ne cessaient de les acclamer. Casa savait bien que Carmona sortirait immédiatement sur les pas des souverains, par la porte réservée à leur entourage. Il n'avait donc p de tempe à perdre s'il voulait rencontrer Monica. car une fois qu'elle aurait franeni l'enceinte, elle serait perdue à jamais pour lui

Payant d'audace il s'était avancé Jus,

qu'au petit s;.lon qui faisait antichambre à la loge royale. Il savait que, dans l'état où il était, les joues creuset et les yeux encore brillants de fièvre, il serait facilement suspect, mais Monica allait être mariée le lendemain, Il devait jouer sa dernière carte, coûte que coûte.

Je m'approcherai toujours assez près d'elle pour qu'e!le m'entende. même si je dois lui parler de très haut et de loin. se dit-il, excedé de fatigue, la tête bourdonnante, ses jambes fléchissant k chaque pas.

Il avait à se frayer un chemin dans la foule des gens assis qui restaient pour voir la sixième course déjà annoncée, et dans celle, plus difficile encore à traverser, de ceux qui se promer.aient. encombrant les voies d'accès des tribunes, en attendant le commencement du dernier acte de la fête. Quand 11 arriva enfin, devant la loge royale, un officier sortait en hâte et ordonnait qu'on fit avancer l'équipage de Leurs Majestés. Un laquala portait, muni du même ordre pour l'équipage de Carmona qui n'entendait pas perdre cette occasion de faire figure de favori (A suivre.)

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UN DRAME AU HAVRE UN JOURNALIER BLESSE

GRAVEMENT UNE VIEIILE FEMME QUI LUI REFUSAIT l'AUMONE Le memtrier est originaire de la Manche

Le Havre, 15 mai (de notre corresyondanf)

Le nommé Léon Sébastian!, né à StPierre-Eglise (Manche), le 9 décembre 1906, sans emploi ni domicile fixe. a commis, l'autre soir, une sauvage agresmon contre une vieille femme de Sanvic près du Havre.

Sébastiani venait de sortir de prison où il avait purgé une peine de cinq semaines pour vol avec effraction. La victime, Mme Auber, née Victorine Le Febvre, âgée de 80 ans, fut frappée par l'individu à coups de couteau et de clef à boite à sardines. Dans un état très grave on la conduisit à l'hôpital. Elle porte au côté gauche de la tête et du cou de nom- breuses et profondes blessures qui peuvent mettre ses jours en danger. Mme Auber qui a été opérée était toujours dans le coma quand vint la nuit.

Le bandit, qui fut surpris avant d'avoir pu cambrioler sa victime. prit la fuite, mais il fut rejoint et maitrise après 400 mètres de poursuite par le gendre de Mme Auber.

Remis entre les mains des gendarmes, le malfaiteur a été incarcéré. Il a à son actif quantité de condamnations pour vols, agressions et coups

L'enquête a établi que l'individu avait l'habitude de se présenter chez Mme Auber. pour demander la charité. c C'est, dit Sébastianl. parce que celle-ci n'avait pas voulu continuer à lui donner la pièce de monnaie attendue qu'il avait frappé la vieille femme pour la dépouiller de ses économies. Un ouvrier agricole tombe d'une fenêtre et se tue

VnxmiEu, 15 mai (De notre correspondant)

M. Leronseur, cultivateur à SainteCécile, se trouvait réveillé l'autre nuit par des gémissements qui semblaient provenir d; la cour de sa maison. S'étant levé, il descendit en toute hâte et aperçut dans une mare de sang, son domestique Il. Leterrier.

Ce dernier était cruellement blessé à la tête. M. Leronseur manda le docteur qui arriva en toute hâte sur les lieux en compagnie du maire de EteCécile, mais le malheureux agonisait déjà et mourut quelques instants plus tard.

D'après l'enquête faite par les gendarmes. le domestique qui était sujet à des crises de delirium se serait, au cours de la nuiG précipité par la fenêtre.

Leterrier était âgé de 49 ans.

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CALVADOS Un incendie détruit l'église de Saint-Aubin-d'Ârqnenay Caeji, 15 mai. tDe notre rédaction).

La température gladale que nous subissons en ce mois de mai n'est pas faite pour donner à penser aux orages ni aux méfaits de la foudre et cependant, dans la nuit de mardi à mercredi, les habitants de Caen et des communes environnantes, tout particulièrement celles de la Côte de Ne.*cre, furent fortement intriguées vers 23 h. 30 par des lueurs tout à fait anormales, bientôt suivies d'un violent coup de tonnerre. Caen et ses plages avait à subir un orage que rien dans la température de la veille ne faisait prévoir.

Cet orage aurait pu passer inaperçu pour beaucoup si, moins d'une heure après, les habitants de St-Aubmd'Arquenay n'avaient été alertes par des appels « au feu » Quelques-uns d'entre eux, revenant d'une représentation théâtrale à Ouistreham, venaient de s'apercevoir que l'église brûlait Cette église datait du XIV siècle, mais avait subi diverses transformations malheureuses. Des arcades avaient été bouchées, une sacristie ajoutée et l'aspect ainsi en avait été modifié.

Immédiatement des secours s'organisèrent sous la direction de M Legentil, maire de la commune qui envoya aussitôt quelqu'un prévenir les pompiers de Caen.

Toutes les communications téléphoniques avaient, en effet, été coupées par la foudre qui, tombant sur un clocheton en bois recouvert en ardoises, construit afin de contenir une horloge en retrait du mur soutenant les cloches de l'église, avait communiqué le feu à la toiture et à la voute en bois de la nef.

Dès leur arrivée, les pompiers de Caen mirent leurs pompes en batterie, mais durent disposer pour ce faire un métrage important de tuyaux afin de puiser l'eau dans des carrières assez éloignées, la pression d'eau de la commune étant notoirement insuffisante.

Bien vite l'eau vint à manquer et les pompes n'amenant que de la vase, les moteurs s'enrayèrent. Il fut alors nécessaire de faire appel aux pompiers de Ouistreham et à leur matériel.

Cependant que la nef de l'église était entièrement détruite, les pompiers essayèrent de protéger le chœur, ils y réussirent en partie, grâce à une brèche, mais purent néanmoins garantir la sacristie qui reste intacte. Toute la toiture de l'église est détruite, il ne reste debout que les quatre murs et l'arc du XIV' siècle qui surmonte la porte du fond et supporte deux cloches.

Détruit également est tout le mobilier, les statues, les tentures, etc. Parmi les statues détruites se trouve une statuette en bois de la Vierge représentant une grande valeur artistique. C'est la seule œuvre de valeur dont on ait à déplorer la perte. Prévenu vers 3 heures. M. l'abbé Queudeville, curé de Colleville-surOrne et desservant de la paroisse de St-Aubin, put encore retirer les vases sacrés du tabernacle et les transporter à Colleville. Il assura également le sauvetage ues ornements se trouvant dans la sacristie.

Les gendarmes de Ouistreham étaient, dès le début du sinistre, sur les lieux où ils furent rejoints par M. le capitaine Freyssinel, commandant les brigades de l'arrondissement de Caen, qui fit prendre toutes les dispositions utiles.

Les dégâts sont couverts Imparfaitement par une assurance portant sur chiffre de 200.000 francs pour les bâtiments et de 50.000 francs pour le mobilier.

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AUX AUDITEURS DE T.SJF. Vous devez voter 1

Vous ne voulez pas que la puissance considérable que représente la T. S. P. soit au service des passions politiques ou autres, ni un instrument de désordre social.

Vous ne voulez pas que la T.S.F. qui pénètre dans vos foyers devienne un grave danger pour vos enfants. Vous ne voulez pas que l'on vous serve de ces émissions qui, par leur platitude, leur sottise ou leur imperfection technique, rendent parfois insupportables les meilleurs appareils! Donc, vous devez prendre part aux élections au Conseil de gérance de Rennes-Bretagne.

C'est un devoir grave, particulièrement dans les circonstances actuelles, où tout doit étré mis en oeuvre pour sortir le pays de la crise dont il souffre.

Vous poterez tous, sans abstention Et vous voterez pour la liste cidessous, recommandée par toutes les grandes associations de T.S.F. de l'Ouest Amis de Radio-Rennes. Radio-Clubs de l'Ouest, Radio-Famille de l'Ouest.

M. Nitsch Georges, architecte, président d'honneur des Amis de RadioRennes M. Picoux Célestin. membre du Comité de Radio-Famille et secrétaire des Amis de Radio-Rennes M. Collin Charles, compositeur de musique et membre du comité des Amis de Radio-Rennes et de Radio-Famille; M. Legrand Charles, membre du Comité des Amis de Radio-Rennes; lieutenant-colonel Bourgault du Coudray, vice-président de Radio-Famille et des Amis de Radio-Rennes; M. Huchet René, président du Radio-Club de Nantes; M. Martin Henri, vice-président du Radio-Club de Nantes et membre de Radio-Famille; commandant Chalandre, vice-président du Radio-Club de Nantes et membre de Radio-Famille; M. Jeudy René, président du Radio-Club d'Angers et membre de Radio-Famille; M. Moinard Pierre, vice-président du Radio-Club d'Angers.

Expédiez vos enveloppes jeudi ou vendredi, au plus tard, si vous votez par correspondance. Envoi recommandé et gratuit.

Loterie Annuelle

des Journalistes de l'Ouest LE BILLET 2 FRANCS

En venta la Librairie de l'OUestEdair à Rennes et chez les principaux dépositaires et buralistes.

Envoi contre mandat, joindre enveloppe simbrée à 0 ir. 60.

Les dépositaires de l'Ouest-Eclalr désirant recevoir des carnets en dépOt sont priés d'adresser leurs demandes ¡\ la Librairie de l'OaatEclalr.

Aujourd'hui, la mai Saint Honoré Le soleil se lève 5 h. 10 et se couche 20 h. 24.

La lune se lève à 18 h. 48 et se couche à 3 h. 37.

Pleine lune le 18 à 10 h. 57.

Températures maxima du 14 mai. Perpignan, Pau (ville) 22*; Marseille (Marignane) 21'; Bordeaux. Toulouse, Antibes, Dijon 20"; Royan (La Coubre) 19*: Clermont-Ferrand, Lyon 18"; Blar- rltz, Belfort. Strasbourg 17»; Paris (Montsourlsl. Tours Avord Brlançon, Nantes, Nancy 15°: Rennes 14«- Brest, Calais (Saint-Inglevert). Reims 12°; Le Havre 111: Valenciennes 10*. Températures minima du 16 mat. Perpignan 13»; Antibes 12»; Marseille (Marignane). Biarritz, Toulouse 10*; Bordeaux, Lyon 7*; Strasbourg 6·; Briançon, Royan (Is Couhre), Nancy, Balfort 6w Brest, Avord, Dijon 4»; Reims 3»; Pans (Montsouns), Le Havre. Nantes. Clermont-Fe. rand 26: Calais (Salnt-Inglevert). Rennes le; Tours 0». Evolution de la situation jusqu'au 16 mai a 18 heures. Le courant des perturbations dirigé du Nord-Ouest au Sud-Est par la zone des hautes pressions centrée sur l'Océan, touche le Nord-Ouest et le centre de l'Europe: il existe sur la Méditerranée occidentale un second courant faible et peu net, orienté de l'Ouest l'Est. La baisse située ce matin sur les Iles Britanniques et te Nord de la France s'étendra demain & 7 heures sur toute la France, l'Allemagne. l'Europe centrale. l'Italie et la Méditerranée occidentale avec maximum de 18 millibars en Allemagne. Les variations seront positives ailleurs avec maximum de +14 millibars sur le Nord de l'Ecosse, +4 millibars sur le Portugal. Deux systèmes nuageux accompagnent la baisse des Iles Britanniques et du Nord de la France le premier actuellement sur le Nord-Est du pays traversera aujourd'hui la moitié Est, le second situé sur le Nord des Iles Britanniques se déplacera vers le Sud-Est et abordera demain la France qu'U Intéressera complètement ensuite.

Probabilités pour la Journée du 16 mat Etat du ciel. Dans la moitié Nord très nuageux avec éclaircies et averses. se couvrant par le Nord avec quelques pluies intermittentes: dans la moitié Sud très nuageux avec éclaircies, le couvrant par Intervalles et averses. Venu. Dans le Sud et le Sud-Est secteur Nord modérés, devenant assez forts et Irréguliers dans la vallbe du Rhône et sur les côtes du Rouselllon et Rhône Ailleurs secteur Nord-Est modérés et Irréguliers.

Température. Dans la moitié Sud en baisse; moitié Nord sans changement.

du

Cherbourg 19.43 18.1 6.32 98.6 Ptlmpol 89 44 Vannes. 5:22 43 4t Les Sables 3.22 44.5 15.38 46 La 8.17 50 16.32 81

NANTES

BSDACTION | S, place dn Commerce (léL 1 12.53). DEPOT CENTRAL 13, rue Bon- Secours PUBLICITt t Axence Havas. 6. ol*ee fUrai*

AUJOURD'HUI

Théâtre Apollo. 14 h. 30 et 20 h. 30: Remous.

Cinéma-Palace. 14 h. 30 et 20 h. 30 Un à la patte; Nuits de New-York. Cinéma Katorza. 14 h. 45 et 20 h. 45 Adémaï aviateur.

Cinéma Decré. 14 h. 15 et 16 h. 30: Trois pour cent.

Majestlc-Cinéma. 14 h. 45 et 20 h. 45 Charlemaane.

Royal-Ciné. 14 h. 30 et 20 h. 30 L'Epervter

Cinéma Jeanne d'Arc. 14 h. 30 Une prave erreur; Mam'zelle Nitouche. Cinéma Moderne. 14 h. 30 Allô, mademoiselle; Lui ou moi.

Olympie-Cinéma. 20 h. 30 Mon Chdteau; Conduits par Satan.

Cinéma Olympia. 14 h. 45 et 20 h 45 Nuit de mai- Arann. Vile des tempêtes.

Cours de la Républlque. 20 h. 30 concert par l'Union Philharmonique. LES COTES DE LA LOIRE

Tours. Le 14 83; le 15 93; le 16 92; le 17 87.

Saumur. Le 14 166; le 16 161; le 16 166.

Ponts-de-Cé. Le 14 149; le 15 144: le 16 146; le 17 147.

Montjean. Le 14 185; le 16 180; le 16 174; le 17 176.

Ancenis. Le 14 192; le 15 186; le 16 181; le 17 183.

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Le 16 17 h. 38 et 1 h. 21.

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Le chaudronnier qui, en tirant sur son fils, avait blessé

sa belle-fille et pris la fuite, s'est constitué prisonnier hier

Nos lecteurs se souviennent de ce drame qui s'est déroulé dans la soirée du 27 avril dernier, place du Locquidy, dans les circonstances suivantes Abel Martinet, 50 ans, chaudronnier. rue Amédée-Ménard, se présentait au domicile de son fils, 25 ans, tôlier, place du Locquidy, avec qui il ne vivait plus en très bonne intelligence. Il était en automobile. Pour attirer l'attention de son fils et le faire sortir de chez lui. il brisa une des glaces de la voiture. Au bruit, M. Max Martinet sortit, en effet, de sa maison et s'avança jusqu'au portail extérieur. Il reconnut alors l'auto de son père et vit celui-ci qui sortait un revolver de sa poche. Par un reflexe immédiat, il s'abrita derrière le portail mais, malheureusement, au même instant, sa jeune femme, née Yvonne Cruaud, 24 ans, qui l'avait suivi, essaya de fermer le portillon resté ouvert. Le chaudronnier visant dans cette direction, pressa la détente. La balle atteignit Mme Martinet à l'avant-bras droit, lui occasionnant une fracture de ce membre.

Abel Martinet avait tiré sans descendre de voiture. Son coup fait, il remit en marche et disparut rapidement.

Depuis, malgré les recherches actives faites par M. Chevalier, commissaire du lw arrondissement et ses policiers. Martinet était resté introuvable. Hier matin, le chaudronnier, qui n'ignorait pae qu'un mandat d'arrêt avait été lancé contre lui, décida de changer de tactique.

Il téléphona à son avocat, Me Parpet, pour lui faire part de son intention de se constituer prisonnier et 11 donna rendez-vous à son défenseur, au Palais de Justice, à 14 heures.

Il vint, en effet, au rendez-vous et MI Parpet n'eut qu'à présenter son client à M. le juge d'instruction Berthiau, qui le fit immédiatement écrouer à la Maison d'Arrêt.

L'avocat a demandé l'examen mental de son client qui ne semble plus jouir, depuis un an, de toutes ses facultés. Il y a un an, Martinet eut, en effet, le crâne accidentellement fracturé et fut trépané.

CERCLE DU COMMERCE

Le Cercle du Commerce avise ses Membres que son Académie de Billard est transférée 1, Place Royale, 1" étage.

Une cycliste renversée par une auto

est très gravement blessée Hier matin, vers 8 h. 30, un grave accident s'est produit sur la carte nationale 137. au lieu dit La Carrée. M. Louis Barré, demeurant 2, rue JeanJacques Rousseau, suivait en automobile cette route, lorsqu'il s'apprêta à doubler une cycliste qui le précédait. Mais au même moment celle-ci, Mme Gatlne, 49 ans, demeurant au ChêneCreux voulut tourner sur sa gauche pour aller à Reze. L'automobiliste ne put éviter la collision et Mme Gatlne fut violemment heurtée.

La malheureuse cycliste fut grièvement blessée, Puisqu'atteinte d'une fracture du crâne. Elle fut transportee à la clinique Saint-Paul et hospitalisée. Hier soir, Mme Gàtine était dan* le coma.

IMAGES NANTAISES

Le navire bananier « Kolenté » avait délaissé depuis plusieurs mois Nantes pour Le Havre. Il est revenu dans notre port où le voici manœuvrant pour l'accostage

TRIBUNAL CORRECTIONNEL EPILOGUE DE L'ACCIDENT DU PONT DES MARAIS

Le dimanche 11 novembre dernier, vers 22 heures 30. un très grave accident de la circulation s'est produit à une quinzaine de kilomètres de Nantes, entre la Ménardais et Trelllières, exactement au tournant de la côte du pont des Marais.

Dans cet accident, deux personnes ont trouvé la mort M. Auguste Brégeon, 35 ans, cultivateur au village de la Carterie en Couéron et sa femme, qui étaient à motocyclette.

La collision s'est produite de la façon suivante le motocycliste revenait de Héric où il avait de la famille et montait la côte tenant sa droite lorsqu'il fit un brusque mouvement à gauche à l'instant précis où survenait, en sens inverse, puisque se dirigeant vers Rennes, une automobile pilotée par M. Raymond Chevalier, 37 ane, ingénieur, 18. rue Poullain-Duparc, à Rennes. Le choc fut extrêmement violent et les deux motocyclistes mortellement blessés.

L'instruction a retenu 11. culpabilité de l'automobiliste estimant que celuici n'avait pas pris assez de précaution en abordant un tournant de la route réputé très dangereux et signalé comme tel aux usagers.

L'accident n'a eu que trois témoins les occupants de lauto qui étaient Mme Chevalier, Mme et M. André, ce dernier économe de l'asile d'aliénés de Rennes.

Ces trois témoins ont été entendus à l'audience Ils sont formels les phares de l'auto étaient en code et n'ont pu aveugler le motocycliste qui est venu se jeter dans la voiture. Mais, tous trois, répondant aux questions du président Bastit reconnaissent que M. Chevalier n'a pas en abordant le virage fait des appels de lumière ni corné. Ils évaluent la vitesse de l'auto à 50 kilomètres à l'heure.

M. Chevalier estime que le mouvement inopportun effectué par le motocycliste a été provoqué soit par un réflexe malheureux de la passagère, soit par un dérapage de la moto sur la route très bombée à cet endroit. M. le substitut Guérln-Vlllaubreull n'en conclut pas moins à une part de responsabilité à la charge de l'automobiliste

MI Guinaudeau demande l'acquittement pur et simple de son client estimant que la faute essentielle et unique n'est Imputable qu'aux malheureuses victimes.

Après en avoir délibéré pendant un quart d'heure, le Tribunal a suivi la thèse du défenseur et a acquitté l'automobiliste.

UN PROFESSIONNEL

DES VOLS NOCTURNES

DE VOLAILLES ET DE LAPINS EST SÉVÈREMENT CONDAMNÉ Jean Rivoal, 55 ans, demeurant à la Morinière, en Rezé, n'a qu'une excuse, il est trépané de guerre. Cette blessure lui a fait attribuer une pension intéressante et l'unique profession de cet Individu c'est celle de dévaliseur de clapiers et poulaillers.

En 1922, pour 21 vols il a été condamné à une année d'emprisonnement et en 1933 à 6 Jours pour destruction de récoltes.

Il y a quelque temps Il faillit bien commettre son dernier vol et s'il est encore en vie il peut se féliciter d'avoir eu affaire à un tireur maladroit. En effet, s'introduisant, vers 2 heures du matin, chez M. René Bodin, 27 ans. maralcher à Sèvres, il eut une désagréable surprise.

Lassé de voir ses poulea, canards et lapins disparaître, le maraîcher avait installé une sonnette électrique à la porte de son poulailler et la sonnette le réveilla. Il alla à sa fenêtre muni de son fusil et à trois reprises cria c Qui va la ? 7

N'obtenant pas de réponse, il déchargea son arme à deux reprises dans la direction d'une ombre, devant son poulailler, puis courut vers l'endroit. Là, il se trouva en présence du voleur sur la tête duquel il brisa la crosse de son fusil. Malgré cela, Rivoal put s'enfuir à la course. Par la suite, il tut arrêté.

M Bodin est appelé comme témoln à l'audience où le président Bastit l'interroge

Vous auriez pu le blesser gravement avec vos deux coups de fusil ? Ça ne fait rien.

C'est un jugement un peu sévère ? -» Ça ne fait rien.

Il ne faut pas pousser les choses à l'extrême 1

J'aime mieux faire le boucher que le veau (sic).

Le président préfère ne pas insister. Il indique seulement au témoin qu'il n'était nullement en état de légitime défense et que, s'il avait tué le voleur, cela aurait pu lui coûter cher.

Il interroge le prévenu

Vous voyez que les vols nocturnes ne sont pas sans danger. Vous avez couru un risque que ne vaut pas un lapin volé ?

J'ai été deux fois chez Bodin.

C'est deux fois de trop. N'êtesvous pas un cambrioleur ? On a trouvé chez vous un trousseau de fausses clefs et des pinces volées par vous? Le substitut Guérin-Villaubreuil demande une peine sévère et cite la déclaration faite par le propre fils, Agé de 14 ans, de Rivoal, qui a dit « Mon père quitte très souvent la maison la nuit pour aller voler lapins, poulets et légumes et cela dure depuis plusieurs années. Je suis écœuré de le voir agir de la sorte et c'est pourquoi je dis la vérité. Ma mère, comme mot. vivons sous un régime de terreur, car il nous frappe sauvagement et souvent. Pourtant, J'ai pu lui faire manquer plusieurs randonnées en arrêtant. le soir, le réveil-matin qui le réveille vers minuit ou une heure pour qu'il aille commettre des vols.

Me de Puyrot plaide très habilement la cause de Rivoal qui serait mieux, à son avis, interné à Saint-Jacques quea prison.

Mais le Tribunal estime qu'une sanction sévère s'impose, et Rivoal est condamné à quatre mois de prison. UN ESCROC

Jean Viard, 35 ans, prend goût L commettre des escroqueries et il profite de sa situation de démarcheur de banque pour commettre des méfaits. Ses condamnations antérieures sont nombreuses et, en avril dernier, il était condamné à Bordeaux à six mois de prison pour complicité d'escroquerie. Cela ne l'a pas empêché de commettre de nouveaux méfaits. Il est venu à Basse-Goulaine proposer à un sieur Minier de faire quelques opérartions financières.

Il a tellement examiné les titres de rentes et actions que possède M. Minier qu'il a pu glisser dans sa poche une action Mozambique et une autre d'Indo-Chine.

Quand M. Minier s'est aperçu de la disparition des titres, Vlard les avait déjà vendus.

Samedi dernier. Mme Viard est allée dédommager la victime, qui a retiré sa plainte.

Le président Bastit demande au prévenu

« Où votre femme a-t-elle trouve l'argent nécessaire pour désintéresser le plaignant ? >

Ça, je ne sais pas.

On peut supposer que vos escroqueries vous ont permis de mettre de côté un petit capital.

Après réquisitoire de M. Guérin-Vlllaubreuil. et adroite plaidoirie de loi' Parpet. le Tribunal gratifie ViociilD* de huit mois d'emprisonnement. Maïa déclare que cette peine se confondra avec celle de six mois allouée par la Tribunal de Bordeaux.

Installation

du nouveau Conseil manicipal Le Conseil municipal se réunira s** medi 18 mal. à 15 heures, dans la salle ordinaire des séances, en vue ds 1» l'installation du Conseil municipal: 2° l'élection du maire: 3° la création d'un poste d'adjoint supplémentaire; 4° l'élection de neuf adjoints au maire et de deux adjoints spéciaux des sections de Chantenay et de Doulon; 5° la formation des quatre commissions ordinaires.

TOMBÉ D'UN L^HAFACTJAGE. Hier, vers 17 heures. M. Louis Droneau, 55 ans, demeurant 6, chemin du Prinquiau, est tombé d'un échafaudage, rue Cassini. et s'est blessé à la jambe gauche. Il a reçu les soins de M. le docteur Joubert.

A QUI LE PIGEON VOYAGEUR? Mardi, à 17 h. 15, Mme Cartreville. demeurant Hôtel de Flandres, rue de Flandres, a recueilli un pigeon voyageur immatriculé n* 997.614-Z-Franc*. Le volatile devait venir de fort loin, ou; il était exténua.

AU CONSEIL GENERAL DE LA LOIRE-INFERIEURE Le Conseil se montre hostile à toutes taxes locales temporaires sur le canai de Nantes à Brest. Questions de clochers. La ligne de Châteaubriant à Erbray continuera. L'automatique à la campagne

Ce n'est pas double que MM. les con- seillers généraux mettent les bouchées à cette session, mais triple. On s essouffle à suivre les rapporteurs qui para ùss^nt s'ignorer entre eux et s'y perdent.

Des dossiers font double emploi ou se contredisent plus ou moins et, à la fin d'un long rapport sur le petit chemin de fer ae Chàteaubriant à Erbray, lu, il est vrai, d'une voix aussi sourde que rapide, par M. de Charette. M. Le Gualès de Mézaubran avouera qu'il ne sait pas de quoi il s'agit ni, par conséquent, comment voter. En somme, avec le système actuel qui simplifie a outrance le travail des sessions, la commission départementale chargée qu'elle est de préparer du « tout cuit » quand elle ne décide pas elle-même, les delibérations publiques du Conseil Général tendent au néant. Sans l'habitude courtoise qu'a le Préfet de communiquer à la Presse (c'est-à-dire au publie), son rapport d'ensemble, le public serait bientôt dans la complète ignorance des travaux de l'assemblée départementale

Ceci dit, essayons de passer en revue les affaires qui ont été expédiées à la seance d'hier matin.

L'EGLISE DE CONQUEREUIL ET SA RESTAURATION

M. Bardoul rapporte la question. Il rappelle que déjà le Conseil Général a accordé une subvention de 17.500 fr. pour contribuer à la dépense évaluée d'abord à 198.500 francs, mais qui s'élève en réalite a 262.000 irancs, en y comprenant les honoraires de l'architecte. Cette subvention départementale a-t-elle un caractère lorfaitaire ? Oui, en principe. Cependant le rapporteur incline a penser que le principe devrait fléchir, s'agissant d'un édifice religieux et il propose de porter à 42.500 francs la part contributive du département dans la restauration de l'église de Conquereuil. Cette décision aura-t-elle la valeur d'un précèdent en inaugurant une nouvelle manière de voir? Oui et non, pourrait-on répondre. L'assemblée admet qu'un édifice religieux soit l'objet d'une sollicitude particulière mais, néanmoins, sur la proposition de M. de la Ferronnays, il est décidé que dans les décisions à venir, il sera tenu compte de l'état des finances des communes intéressées. En attendant, l'église de Conquereuil bénéficie de la subvention supplémentaire

proposee par le rapporteur.

LA GRANDE MISERE DU CANAL DE NANTES A BREST

On ne peut dire que lundi dernier, par sa question au préfet, M. du Dresnay avait défloré le sujet qu'hier il devait traiter en rapporteur parce qu'en réalité, depuis de longs mois, des années même, la question du canal de Nantes à Brest reste la même et que si l'on se décidait à ne rien dire, le déclassement de cette voie navigable serait bientôt chose accomplie. En somme, M. du Dresnay est arrivé à temps pour redonner de la vigueur à des arguments ressassés. Pourtant, l'affaire se présente sous un aspect un peu nouveau en ce sens que le Ministre croit avoir trouvé la solution dans ces taxes temporaires qui ont déjà motivé la grève que l'on sait et qui pourrait très bien reprendre.

e Il faut remédier, dit le ministre. s'adressant au Conseil Général, la création de taxes locales temporaires, destinées à gager les emprunts ou à payer des allocations fournies par les collectivités à titre de fonds de concours pour l'amélioration des voies navigables.

A cela. M. du Dresnay répond c Nous devons protester en refusant nettement de souscrire à la suggestion ministérielle. Les taxes envisagées ne peuvent être appliquées aux travaux a exécuter sur le canal de Nantes à Brest.

e En effet, les travaux réclamés et urgents sont spécialement les suivants

tion à Guerlédan

2° Remise en état de la première section du canal.

e Ni l'un ni l'autre de ces travaux ne peut et ne doit être compris au sens strict et précis comme travaux d'ame1° Rétablir la navigation à Guerlédan n'est que taire cesser un scandale. S'il faut que ce soient les usagers du canal, c>est-a-Qire toute la population de l'Ouest qui paye les frais de l'opération qu'on ne s'attende pas à voir le Conseil Général se prêter à une semblable manoeuvre. Si l'Etat juge à propos de se faire déposséder, qu'il ne fasse pas supporter une deuxième fois la spoliation dont il est victime par ceux qui sont déjà les premiers a en souffrir.

« 2° Remettre en état la première section du canal de Nantes à Brest n'est que réaliser un ensemble de travaux d'entretien qui ont été complètement négligés depuis plus de cinquante ans. Il ne s'agit nullement de doter le canal d'aménagements et d'ouvrages nouveaux, mais de lui rendre la navigabilité qu'il n'aurait jamais dû cesser e Les taxes locales dont on nous parle ne sont donc ni justifiables ni ÏS?;0™165 aux Prévisions du décret de 193l, visé par le Ministre. Toute négociàtion avec les usagers ne peut et ne doit donc qu'échouer. »

Le conseil a approuvé son rapporLES MARAIS D'ASSÊRAC

ET DE PÈNESTIN

Des travaux ont été entrepris pour améliorer le régime de ces marais en parant à l'insuffisance des pentes. Le département a déjà accorde 6,000 fr. Il irait volontiers jusqu 10.000 si' le Morbihan intéressé dans la question souscrivait pareille somme. Tel est le sens du rapport de M. du Dresnay approuvé par le Conseil. LA LIGNE DE PONT-ROUSSEAU AUX TROIS-MOULINS

La préfet rtfmanrtait au Coutil

10 D'inscrire au budget supplémen- taire de 19:5 un crédit de 1? 313 tr 65 scus la rubrique • Ligne de tramways de Pont-Rousseau aux Trois- Moulins Part du département dans le dencit d'exploitation de 1934. » 2° Imiter la commune de Reze de verser ju département me somme de 33.474 fr. 79 représentant sa part dans les déficits d'exploitation de la ligne de Pont-Rousseau aux rrois-Moulins. du 26 janvier 1930 au 31 décembre 1934. Cette somme sera portee en recettes au budget sous la rubrique « Ligne de tramways de Pont-Rousseau aux Trois-Moul.ns. Versement par la commune de Rezé de sa part Contributive dans les déficits d'exploitation. pour la période du 26 janvier 1930 au 31 aecembre 19S4. »

3° Rappeler à M. le Maire de Rezé que, conformément à la décision orise par la commission départementale, le 3 décembre 1927. la commune de Reze doit. à partir du 26 janvier 1935. se charger seule de tous les aleas d'exploitation de ;a ligne des Trois-Moulins Le Conseil sur le rapport de M de Kainlis. accordé ce que le préfet demandait mais le rapporteur n'a pas craint avanv de souscrire aux suggestions préfectorales, de critiquer l'exploitation. « Les usagers, dit-il. profitant d'1m mauvais mode de perception, prennent l'habitude de ne pas payer. à

LE CLOCHER DU BOURG DE BATZ Sur le rapport de M. Lanoë. le Conseil a vote une somme de 1.663 fr. pour participer à la consolidation du plancher du beffroi de 1 église du bourg de Batz qui est un édifice classé. LE CONCCVRS RÉGIONAL

DE GYMNASTIQUE

ET DE MUSIQUE

DE GUÉMÉNÉ-PENFAO

Sur le rapport de M. Ganuchaud, le Conseil a accordé une subvention de 1.000 francs pour ces deux manifestations.

LE MONUMENT NATIONAL

DE LA GENDARMERIE

ET DES GARDES RÉPUBLICAINS Sur le rapport de M. Duez, le Conseil a accordé 500 francs de subvention.

COMMISSION DÉPARTEMENTALE DU TRAVAIL

Sur le rapport c.jelque peu rechigné de M. François Lecour Grandmaison, qui estime que l'Etat devrait prendre à sa charge la dépense motivée par les congrès annuels des commissions départementales du travail, le Conseil vote une somme globale de 1.305 fr lo pour rembourser aux deux délégués du Congrès de Marseille un supplément de dépense 2o augmenter le crédit alloué à chaque délégué et porter à trois le nombre des délégués. LA LIGNE DE CHATEAUBRIANT A ERBRAY

Dans son numéro du 10 mai, l'Ouest-Eclair a longuement exposé la question. Grosso-modo, l'exploitation continue comme par le passé. On réalise 32.000 francs d'économie en congédiant quatre employés. De plus, on réduit légèrement les dépenses d'exploitation de 1935 en décidant de suspendre les versements à effectuer au fonds spécial de renouvellement. C'est M. de Charette qui rapportait la question. Elle nous a valu l'intervention de M. de Goulaine qui reste de plus en plus de son avis. On sait l'ardeur qu'il mit à défendre le petit chemin de fer de Legé. Le voilà maintenant qui suggère la suppression totale de tous les chemins de fer départementaux défiritaires. Tout d'abord, M. de Goulaine voulait présenter un amendement. dans ce sens. Finalement il se déci 'e pour un vœu que voici < Le Conseil général de la LoireInférieure.

€ Considérant que toutes les mesures de réorganisation teintées en vue de rétablir la situation déficitaire du réseau Nantes-Legé se sont avérées inopérantes et qu'il a fallu, en définitive, le supprimer, la période consacrée au nouveau régime d'exploitation ayant vu s'accroître encore très sensiblement le déficit

c Estime que, devant un pareil précédent et dans un souci d'économie absolue, il est de bonne administration d'étendre à tous les chemins de fer départementaux la même mesure c En conséquence, décide le principe même de la suppression de tous ces réseaux, donne mandat à la commission départementale et aux Ingénieurs du contrôle, d'élaborer dès maintenant les projets de conventions ou de rachats amiables nécessaires à cette suppression. »

Nous serions curieux de connaître le Quant au sort des employés de la ligne de Châteaubriant à Erbray remerciés, M Salmon s'en inquiète. La question s'élargit et il est. en effet, assez logique qu'on se préoccupe de savoir le nombre des victimes qu'a fait cette liquidation plus ou moins complète, plus ou moins déguisée des chemins de fer départementaux.M. le Préfet répond que tous les cas sont examinés séparément avec un grand souci de justice, mais le préfet

est bien obligé d'ajouter que le replacement des employés ayant dépasse un certain âge est bien difficile. Bref, les vieux sont encore sacrifiés. LA RE.MISE EN ETAT

DE LA STATION DEPURATION DES EAUX USEES

A L'ECOLE NORM..LE DE SAVENAY Le Conseil est obligé, parait-il, de contribuer à cette dépense. Il n'a fatt, en somme qu'un geste en refusant, à la dernière session, le crédit qui lui était demande pour les mêmes fins Le Conseil vote cette fois 24.650 francs. Cette affaire a été pour M. Valleix l'occasion de protester d une façon genérale contre le flottement qui regne dans l'attribution des dossiers et d'une façon particulière contre la façon dont ia commission de l'instruction est traitée, en parente pauvre, dit-il. Là, bien franchement, répond M. de la Ferronnays. la question des eaux usées, même s'agissant d'un établissement scolaire, peut-elle être considérée comme une affaire d'ordre intellec- tuel? Cest de celles-là surtout que vous devriez prendre souoci.

L'AUTOMATIQUE A LA CAMPAGNE C'est une question bien intéressante mais qui n'est pas mûre. Elle intéressera d'ailleurs fortement les finances départementales. C'est donc à grand peine que le préfet obtient un vote de principe favorable à l'automatique rural.

LE SECTIONNEMENT ELECTORAL DE GUEMENE-PENFAO

Le Conseil général a donné un avis favorable au sectionnement électoral entre la section de Guéméno proprement dite et celle de Guénouvry. MUSEE DOBREE

M. le Conservateur du Musée départemental Dobrée a obtenu du Conseil l'autorisation d'aménager les greniers de l'établissement en salles susceptibles de servir au recensement des donations faites au Musée. Il en coûtera en tout 21.499 francs et au département 11.499 francs.

VOTE DE SUBVENTIONS

Pour l'érection d'un monument aux rois de Serbie et de Yougoslavie, le Conseil a voté 1.000 francs.

Pour le millénaire de la restauration de Nantes, par Alain BarbeTorte, le Conseil a ajourné sa décision. Il désire obtenir des renseignements complémentaires.

Pour le Congrès pour l'avancement des sciences qui doit se tenir à Nantes, le Conseil vote 1.000 francs. LA SÉANCE DE L'APRÈS-MIDI LE SANATORIUM DE MAUBREUIL La Commission départementale a reçu délégation pour prendre toutes décisions utiles concernant la mise en train des travaux.

Cette intéressante question est rapportée par M. Paumier, de la Commission des affaires diverses.

Le Conseil général, dit-il notamment, a à décider s'il y a lieu de passer immédiatement à l'exécution et la construction ou s'il y a lieu d'attendre les devis que l'architecte M. René Ménard est en train de remettre au point pour les faire cadrer avec les crédits alloués par l'Etat c'est-àdire de renvoyer au mois d'octobre. « Il semble que la réponse s'impose. II ne faut pas attendre, lorsque des vies humaines sont en jeu. Il a d'ailleurs été inscrit, au budget de 1935, un crédit de 800.000 francs qui parait suffisant pour les dépenses à envisager d'ici le mois de décembre prochain. c La Commission départementale a déjà mandat du Conseil général, ainsi qu'il a été dit notamment dans sa délibération du 19 octobre 1934. a Il suffit de le compléter en l'autorisant à faire procéder à l'adjudication mais la Commission départementale demande, sur ce point, au Conseil général, quelques directives indispensables-

Il avait été indiqué dans deux délibérations des 7 octobre 1932 et 2 mai 1933, que le département ne serait tenu des paiements qu'aux termes où l'Etat paierait lui-même et sans intérêts et qu'il ne serait tenu que dans la proportion où l'Etat paierait lui-même. « Pour qu'il ne puisse pas y avoir e difficultés, le cahier des charges de l'architecte pourrait contenir les clauses suivantes 1° Le règlement des mémoires des entrepreneurs et fournisseurs pour la moitié incombant à l'Etat ne sera qu'au fur et à mesure et en concordance des versements qu'effectuera l'Etat à la caisse du département. cette condition étant stricte et non susceptible de contestation ou d'intsrprétation.

2° Le département ne pourra être tenu responsable du retard apporté au versement de la subvention de l'Etat, ni de la défaillance de celui-ci, responsable de 50

3° Les entrepreneurs et fournisseurs ne pcurront réclamer au département aucun intérêt sur les sommes restant dues, soit au cours. cr><t j ï'srhèv°m<>nt

des travaux, par suite de ces retards ou de cette défaillance. »

Le rapporteur de la Commission des affaires diverses propose donc au Conseil général

Il De renouveler la délégation qu'il a précédemment donnée à la Commission départementale, pour prendre toutes décisions ou initiatives qu'elle jugera utile dans l'intérêt du département tant en ce q':i concerne la mise er train des travaux que leur exécution ou modifications reconnues opportunes.

2o De iemander à M le Préfet d'obtenir de la Municipalité nantaise et 'e la Commission administrative des Hospices. que .e département hospitaliser a Maubreuil tous les tuberculeux hommes. les malaaes femmes soient provisoirement reçues à l'hospice-sanatorium de Chantenay.

L adjudication pourrait avoir lieu au mois de juillet.

Ces conclusions sont adoptées a ''unan'mi+é

L'NE ADRESSE

A L'OCCASION DU DEPART DE LA a NORMANDIE »

Le Conseil général de la Loire-Inférieure. apprenant t merveilleux résultats obtenus aux essais par le paquedoi « Normandie ».

Adresse aux ingénieurs, ouvriers et artistes qui ont mené à bien la construction du plus granl paquebot du monde, l'hommage de son admiration Adresse au commandant, à son étatmajor. à tout son équipage, ses meilleurs vœux pour traversée du plus grand laboureur des mers. ambassadeur pacifique entre le peuple français et le peuple américain.

F. BLANCHO,

E. LE Roux. E. DALBY.

Dans la dernière partie de la séance de l'après-midi. le Conseil vénérai a voté une subvention de 120.000 francs aux chemins de fer de l'Anjou et un crédit de 500.000 francs pour les chômeurs.

L'assemblée a adopté le nouveau règlement du service de l'assistance médicale gratuite, approuvé la vente du domaine de la Papotière et sa transformation en école pour enfants anormaux et protesté contre le cumul des emplois des fonctionnaires et employés dénartementaux.

Nous reviendrons en détail dans notre prochain numéro sur chacune de ces questions.

LA DATE

DE LA DEUXIEME SESSION ORDINAIRE DE 1935

M. Mahot propose de fixer au lundi 7 octobre la date d'ouverture de la deuxième session ordinaire de 1935. Adopté

Ce matin, à 10 heures, quatrième et dernière séance de la première ses- sion du Conseil général.

CONCOURS DE TIR

DE L'AMICALE GUTENBERG Samedi et dimanche derniers, le Concours public de tir à la carabine, de l'Amicale Gutenberg, s'est poursuivi dans son stand situé près de l'école, 34, rue Gutenberg, devant une grande affluence de tireurs.

A ce jour, le classement pour les 20 premiers est le suivant

1. Lesieur 69-63 2. Hervé 67-62 3. Beaupérin 67-61 4. Corabœuf Géo 65-64 5. Bouriaud 64-63 6. Batard 62-55 7. Brochet 60-52 8. Eriaud 60-50 9. Mortier 56-52 10. Le Nevez 54-48 11. Manet 52-39 12 Corabœuf Gaby 51-43 13. Even 51-42 14. Leduc 51-39 15. Jaud 51-22 16. Grogno 47-33 17. Tessier 46-40 18. Piloquet 45-23 19. Blanchard 45-8 20..Gardais 44-35.

Le stand est ouvert tous les samedis après-midi, de 14 à 18 heures, et les dimanches toute la journée, de 9 à 11 h. 30 et de 14 à 18 heures, jusqu'au 26 :na! inclus, date d. clôture définitive du Concours.

DANS LES AMICALES

DE L'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE Le Comité de l'Union des Amicales de l'Ouest rappelle à ses membres sa participation traditionnelle au cortège de Jeanne d'Arc, dimanche prochain. Le rassemblement est au point habituel, à 9 h. 45, cours Saint-Pierre. Le Comité compte sur la diligence de ses membres.

Il compte également sur leur présence à la messe de communion cèle- brée par M. le chanoine Ménard, doyen du Chapitre, aumônier-conseil de l'Union, vendredi 17 mai, à 7 heures, à la cathédrale, autel du Sacré-Coeur, à l'intention des Vocations d'Enseignement. SOCIÉTÉ MOZART

La Société Mozart prévient ses adhérents que son assemblée générale aura lieu le vendredi 17 mai, à 18 heures, à son siège social. 21, boulevard SaintAignan.

QUI A VOLÉ LA VOITURETTE? Mme Louise Lambert, marchande foraine, demeurant avenue Dervet. à Chantenay, a porté plainte contre inconnu pour vol d'une voiturette à bras. le l«r mai. au marché de Doulon, rue de la République. Depuis quinze jours, le voleur a eu le temps de maquiller la baladeuse.

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES" Contentieux, procès, affaires litigieuse* baux, loyers, successions, impôts, etc. 1nvol des renseignements centre man-

COUR D'APPEL DE RENNES AVORTEMENT ET COMPLICITÉ Comparaissent devant la Cour Eugeme Lupsin. femme Crispen, 46 ans, demeurant a Reuze, rue de l'lndustrie, prevenue principale, et Rene Guillara. 23 ans, ebeniste, né a Reze mais domicilie a Nantes, sous le chef de complicité. Une troisieme delin quante lait defaut, c'est la jeune femme de Guillard. Antoinette Gauthier. 20 ans nabitant actuellement seule. 43, rue de la Chaussee-Madeleme La première a ete condamnee le 31 janviei 1935. pour une serie d'avortements, par le Tribunal correctionnel de Nanties, a 3 ans de prison sans sursis 500 francs d'amendc et a ans d'interdiction de séjour Antoinette Gauthier. 4 mois et son man Guillard, à 3 mois seulement, pour complicite.

M' Pichonneau avocat au barreau de Nantes, assiste Mme Cr~pen Vu la nature des débats. le huis cloï est prononce.

A la reouverture des portes, ia Cour confirme purement et simplement les peines prononcees, tout en donnant défaut contre la dame Guillard. ABUS DE CONFIANCE

Georges-Etienne Dille, 36 ans, représentant de commerce, rue de Strascour, Nantes, était condamne par ie Tribunal correctionnel de Nantes, à la date du 25 janvier 1935, a 15 jours de prison avec sursis et 50 francs d'amende. Fin juillet 1933, il sollicita d'une maison de Paris, la maison Caen. la carte de représentation. Le 21 août et le 29 du même mois, il y eut confirmation et accord. Dillé aurai' une somme donnée pour frais personnel,, remboursement d'un demitarif sur les chemins de fer et 3 sur les affaires fermes. Le 10 septembre la maison Caen lui expédiait deux malles de collections et un paquet d'échantillons, le tout valant de 10 à 15.000 francs Mais la maison mécontente de ses services, malgré les voyages qu'il prétend avoir faits pour elle, voyages lui occasionnant des depenses, le pria de renvoyer les malles. Il assure qu elles n'om jamais quitté la gare avant qu'il ne les retournât. Au reçu de ces malles, la maison Caen constata que les modèles étaient fripés et qu'il avait disparu deux costumes, l'un de fillette, l'autre de garçonnet, d'une valeur chacun de 150 francs. La maison reclamait aussi les 1000 francs d'avances qui avaient été consentie à Dillé. Celui-ci, bien au contraire, prétendi- que cette somme était de beaucoup dépassée par les frais qu'il avait engagés y compris ses voyages se montant à 1.626 francs

Une plainte fut portée par la maison Caen. Devant les dénégations du prévenu. le Parquet de Nantes se refuse à poursuivre par voie de citation directe. La maison se résignait à ne pas donner suite à cette affaire, quand une lettre venant de Nantes. affirma que Dillé avait vendu à une dame C. une robe de fillette d'une valeur de 150 francs pour 80 francs. Devant ce fait nouveau, le Parquet se mit en devoir d'agir.

L'inculpé se défend lui-même avec véhémence et voudrait être confronté avec une dame qu'il accuse d'avoir adressé à M. Caen. une lettre de dénonciation calomnieuse, sous forme d'épitre anonyme. Il puise, dans un volumineux dossier. des pièces qu'il fait passer sous les yeux de M. le Président.

M. l'avocat général Brouard ne retient que deux faits, la disparition d'effets et le détournement d'une somme de 1.000 francs. Il se montre convaincu de l'entière culpabilité de Dillé.

La Cour confirme et dit que le jugement sortira son plein et entier effet PETIT FEU. Hier, vers 20 heures, un commencement d'incendie s'est déclaré chez M. Jacques Thibaud. 47 ans, avenue du Coteau. Quand les pompiers du poste de Chantenay se sont' présentés, le feu venait d'être éteint par les moyens du bord. Les dégâts sont peu importants.

RENVERSE PAR UNE AUTO. M. Marcel Ronné, 63 ans. magasinier à la gare de Doulon, passait hier matin, vers 10 heures, rue du Général-Buat, lorsqu'il a été renversé par une automobile. Relevé avec des contusions multiples et une plaie à la tête, il a été transporté à l'Hôtel Dieu par les Prompts Secours.

ETAT CIVIL

Naissances. François-Xavier Bonnet, place des Enfants-Nantais 6: Pierre Bichon, place Aleais-Ricordeau; Philippe Doulain, quai Ferdinand-Favre: Yves Heurtm, place Alexls-Ricordeau; Thérèse Cormerals, rue Saint-Jacques 92; Claude Lerussé, rue des Chantiers-Crucy; Maurice Thébault. 17. avenue Ernile-Boissler. Décès. Pierre Leborgne, 40 ans, jardinier, village de la Madeleine. Pont du Cens: Julien Porcher. 65 ans, machiniste, rue Jean-Jaurès 20; Eugénie Gris, veuve Dandignac 48 ans, coiffeuse. rue Mercœur 18: Auguste Leguy. 21 ans. tailleur d'habits. rue Dugast-Matifeux 1; Serge Garnier, 26 jours, boulevard de Longchamp Armand Piron, 41 ans. charpentier. rue Beauregard 6; François Bahuaud. 68 ans. carrier, domicilié à Landemont. décédé place Alexts-Ricordeau: Pierre Pavageau. 73 ans. s. p.. rue SaintJacques 85; Marie Chevalier, veuve Petiteau. 84 ans. ménagère. rue Saint-Jacques 85

Convois mortuaires

du 16 mat

8 heures Mme Péraudeau. 55, chaussée de la Madeleine, Ste-Croix, Miséricorde.

8 h. 15 M. Piron. Hôtel-Dieu, chapelle, Boutelllerle.

9 h. 45 M. Gautier, 3, place du GNé> sic, Saint-Félix, Miséricorde.

9 h 45 M. Porcher. 20, rue Jëaa» Jaurès St-Similien. Miséricorde.

11 heures Mme Lamelot, vient :.d« Paris. Bouteillerie. 1 h. 45 Mme veuve Durand; eglis* Saint-Similien. Miséricorde.

2 h. 30 M. Leguy, rue Dugaat-Mati» feux. St-Clement. Bouteillerie.

3 h. 15 Mme Jouaset, Hôtel-Dieu, chaaelle. Ste-Luce.

3 h. 45 M. Leoorgne Pont du Cem, N.-D de -Lourdes. Miséricorde.

4 heures Mme veuve Durand, vient de Rouans cimetière Bouteillerie.

4 h 3 0: En:ant Garnier. boulevard de Longcnamp Ste-Thérèse, Misért corde.

saint-sebastien suk-loibe

ASSOCIATION d2partementalh i>es ASSUJETTIS AU- LOIS ribot; ET LOUCHEUR. Dimanche prochain à 10 h. 30. salle des cantinea scolaires, une conférencp relative à la situât: actuelle des b-'ieficiair/"N d^ H. B. M. sera effectué par le j.résl' cent de cette association.

M. )uez. m^ire. a bù:i voulu \ccepter de présider effectivement cette :éurion à laouele nous pensons que :ous les intéresses voudront assister. 'Communiqué).

SMNT-HERBLAIN

CONSEIL MUNTCIP AL Le Conseil municipal se réunira dimanche 19 mai, à 8 h 30 pour l'élection du maire et des adjoints

ÎOBSÈQUES NANTES PORNIC. Vous été» prié d'assister aux obsèques de

Madame Da;VDIGNAC

Coiffeuse

pieusement décédée en son domicile, 18, rue Mercœur. où le deuil se réunira m vendredi 17 mai. à huit heures.

Office église Saint-Similien.

Inhumation le même jour à Pornic, où une absoute sera donnée en l'égli» paroissiale a 10 h. 45.

De la part de Mlles Andrée et Yvonne Dandignac, ses filles, et de tout» la famille.

Cet avis tient lieu de faire-part.

La Première Communion doit être une belle fête pour tous

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t COMMUNION

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tre COMMUNION

CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal se réunira vendredi prochain, à 20 h. 30, à la mairie.

Ordre du jour installation du nouveau Conseil municipal élections du maire et des adjoints.

SAINTE-PAZANNE

UN PIÉTON RENVERSE PAR UNE !AUTO. Avant-hier, M. Francheteau Emile, 52 ans, menuisier à Chéméré, causait avec un groupe de personnes sur la route nationale 751, au centre du bourg de Chéméré, lorsque survint une lutomobiîe conduite par M. Duflef Charles. 32 ans, boulanger à Chéméré. Surpris par l'arrivée de l'automobile, M Francheteau, qui se trouvait sur la «•Mussée à un mètre du trottoir, fit un écart qui le précipita sur le garde boue avant de la voiture.

Projeté sur le sol. M. Francheteau fut relevé et soigné par le docteur Lep&çe, qui constata que le blessé était atteint à la tête et au pied droit de blessures heureusement légères qui, saut complications, ne nécessiteront qu'une dizaine de jours de repos. LE PELLERIN

VOL. Plainte a été déposée à la gendarmerie par M. Foucher Charles demeurant à la Martinière pour vol d'une chaine et d'un grappin dans la soirée du 9 mai.

Les auteurs du vol ont été reconnus. La gendarmerie enquête.

BOURGNEUF-EN-RETZ

ELECTION DU MAIRE ET DE SES ADJOINTS, Le Conseil Municipal se réunira le dimanche 19 courant, à 10 heures (heure légale) pour procéder à l'élection du maire et des adjoints. LA BERNERIE

CONSEIL MUNICIPAL Le nouveau Conseil s'est réuni. Salle de la Mairie. Les 16 conseillers étaient présents.

Election du Maire M. Gautier est réélu avec 15 Voix et un bulletin blanc. M. Ecorse est nommé 1.r adjoint à l'unanimité moins un bulletin blanc. M. Guitteny est nommé adjoint supplément aire à l'unanimité moins un bulletin blanc.

Après avoir remercié le Conseil de la sympathie qu'il lui témoignait, M. Guitteny s'est récusé, invoquant son état de santé.

M. le Maire, après avoir insisté, a manifesté son regret de voir M. Guitteny maintenir sa décision. M. Clément a été nommé adjoint supplémentaire. Délégués au Bureau de Bienfaisance Par la Préfecture, MM. Ecorse et Thibaud Par la Mairie, MM. Durand, Naud et Mettay.

M. Robin est délégué au Syndicat d'Initiative. M. Alfred Guitteny, délégué à l'Aérodrome de la Côte de Jade. M. Ecorse, délégué du Syndicat d'Electriâcation.

4 commissions sont prévues pour la bonne gestion de la Commune L Finances. Sont désignés MM. Robin, Francheteau, Thibaud, Renaudineau, Blanchard. Ecorse.

2. Plage et embellissement. MM. Guillou. Francheteau, Ecorse, Gouy, Robin Caillaud.

3. Travaux publics. MM. Durand, Guitteny AU., Blanchard, Girard, Gouy. Guillou, Guitteny Félix.

4. Hygiéne, MM. Durand, Renaudineau, Duplessis, Caillaud, Clément, Guitteny A.

SAINT-MARS-LA-JAILLE

Un carrier meurt enseveli sous un éboulement

Mardi dernier, vers 20 heures, M. Babonneau Jean, carrier, 48 ans était occupé à extraire de la pierre dans une carrière appartenant à M. Landron Henri, et sise à Carbouchet, en Saint-Mars-la-Jaille, lorsqu'un éboulement se produisit ensevelissant le malheureux carrier sous un mètre cube de pierre. M. le docteur Poirier, de SaintMars-la-Jaille. mandé en toute hâte ne put que constater le décès.

M. Babonneau avait été tué net d'une fracture du crâne et la colonne vertébrale brisée.

La victime laisse une femme et une fillette en bas àge auxquelles nous adressons nos bien sincères condoléances.

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AUJOURD'HUI

Dispensaire d'hygiène. Séance à 14 heures, A l'hôpital.

Au cinéma Olympia. A 20 h. 30 N'aimer que toi. avec Will; Thunle. Au tribunal. A 14 heur 95: audience correctionnelle.

Le concert des Normaliens de Savenay

Les élèves-maitres de l'Ecole Nor- male de Savenay, donneront samedi soir, à 20 h. 30, salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville, un grand concert. Au programme particulièrement bien composé, figurent à côté de Chansons, monologues et poèmes, deux co- médies captivantes La Poule au Pot. de H. Gourat et le Fardeau de la Liberté, de Tristan Bernard.

De plus, M. Jacquart, grand prix de violon du Conservatoire de Nantes, se produira au cours de la soirée ainsi que l'orchestre de l'Ecole Normale.

C'est donc à une très intéressante représentation que grands et petits sont conviés.

Le prix des places est des plus abordables 6, 4 et 2 francs. Une carte de la « Coopérative Normalienne donne droit à une entrée gratuite. Location tous les jours à l'école des Terrasses, de 11 heures à midi et de 16 à 18 heures.

MENUS FAITS. Un feu de cheminée, vite éteint par le sergent de pompiers Michel et le sapeur Maurice, s'est déclaré chez M. Sinenbeng, fau- bourg SMMicheL

Dégâts peu importants.

ACCIDENT D'AUTO. Mardi soir. vers 17 h. 30, M. Buffet, garagiste à Châteaubriant venant de la rue de l'Abattoir suivait, en auto, la rue Gambetta où se trouve la fonderie Delatour.

A ce moment c'était la sortie des ouvriers et l'un d'eux, M. Hamon Pierre, 21 ans, demeurant à Béré vint se jeter dans le côté gauche arrière de l'auto.

Heurté par l'un des boulons métalliques de la capote, il eut la clavicule gauche brisée.

Enquête du commissaire de police. BERE

ACCIDENT D'AUTO. Dans la soirée du 13 courant, un camion de la maison de transports Chatefain, de Rennes, circulait sur la route des Marais. Arrivé au bas de la côte le conducteur, M. Nizon, ayant trop appuyé sur sa droite, sentit sa voiture déraper. Par un coup de volant brusque, 11 voulut la redresser, mais le camion se mit en travers de la route et se renversa.

M. Nizon s'en tira avec quelques égratlgnures, mais la voiture a subi des dégâts.

SAINT-MARS-DU-DËSERT

ELECTION DU MAIRE ET DES ADJOINTS. Tous les conseillers élus le 5 mai se sont réunis dimanche à la Mairie pour procéder à l'élection du maire et de ses adjoints.

Ce fut le doyen d'âge, M. Gabriel Ertault, de la Bretonnière. qui eut l'honneur de présider cette première réunion.

Election du maire. M. Hippolyte Bureau, ancien maire, président du Groupement des maires de l'arrondissement de Châteaubriant, et membre de la Chambre de Commerce, fut élu au l"r tour par 15 voix sur 16 votants. M. Guy Le Bour'his a été élu lw adjoint au 2* tour par 12 voix.

Le Conseil ayant décidé la création d'un poste d'adjoint supplémentaire, M. Pierre Potiron, notaire, a été élu au 1" tour par 14 voix.

NOZAY

NÉCROLOGIE. On annonce la mort à Nantes, jeudi dernier, de M. Edouard Barbier, ancien commerçant à Nozay.

A Mme Barbier, sa veuve; à M. et Mme Edouard Barbier, son fils et sa bru, nous offrons nos sincères condoléances.

BERE

UNE AUTO SE RENVERSE. Lundi soir, vers 18 h. 45, deux automobiles l'une conduite par M. Sinenberg, commerçant à Châteaubriant, venant de la direction d'Issé, l'autre pilotée par M. Lefeuvre, négociant à Issé, venant de la direction de Nantes, arrivèrent ensemble à la bifurcation de la Ville-en-Bois, se dirigeant toutes deux vers Châteaubriant. M. Sinenberg prenant son virage à sa droite continua sa route. M. Lefeuvre, pour éviter une collision, serra sur sa droite aussi. Mais sa voiture s'engageant dans les ornières de la berme, se renversa sur le côté, A l'aide de voisins cette auto fut remise sur ses roues et elle put continuer sa route par ses propres moyens. Pas d'accident de personnes et dégâts matériels insignifiants.

Prévenue, la gendarmerie a ouvert une enquête.

(Photo-cliché « L'Ouest- Eclair ».)

lA circulation sur le pont d'Ancenis est réglementé*

ainsi que le montre notre cliché

ST-NAZAIPE

REDACTION 52, de Parla. DEPOT CENTRAL 11, rm Amiral-Conrtet

rUBLICITE i Agence Haras, 14, rue de l'OcèWi

AUJOURD'HUI

A 14 h. 45 et 20 h. 43. Au Tmnon Miquette et sa mère, avec Biancne taon, tel.

A 14 a 45 et 20 h 45. Au Cftmeo Jeunsst, avec Ltsette Lanvin et cervais. A 14 Il. 30 et 20 h. 46. A 1 Athénts: Un Jtl à la patte, avec Spinelly. A 18 heures. Salle 6e l'Union Mutuallste, rue du Dolmen. réunion au bureau de la Société de Secours aés iraveilleurs des Chemins de Fer.

HEURES DES MAREES

Jeudi 16 mat. Pleine mer iatln 2 n. 22; soir. 14 n. 38, basse mer matin. 8 h. 42; soir, 21 à 04. Vendredi 17 mal. Pleine mer: ma- tin. 2 h. 53; soir, la h. 09; basse mer matin, 9 h. 24; soir, 21 h. 45. L'élection du maire et des adjoints

Il sera procédé le dimanche 19 mai courant, à 10 heures, à l'Hôtel de Ville, salle de réunion du Conseil Municipai à l'installation dans leurs fonctions des membres de l'assemblée communale proclamés élus à l'issue des opérations électorales des 5 et 12 mai; à l'élection du maire et de trois adjoints; à l'élection des adjoints spéciaux; au vote visant la création d'un quatrième et d'un cinquième postes d'adjoints; à l'élection des 4' et 5' adjoints.

UN CANOT A MOTEUR COULE DANS LE BASSIN

A LA SUITE D'UNE COLLISION AVEC UN PORTEUR

Hier après-midi, vers 17 heures, une collision s'est produite dans le bassin. près de la nouvelle entrée, le porteur Les Morées, appartenant aux Ponts-etChaussées, manœuvrait à l'entrée du sas pour se mettre à quai afin de faire une provision d'eau au distributeur qui se trouve situé au coin du quai de la Vieille-Ville, mais en effectuant sa manœuvre, le porteur fut plaqué par suite du vent qui soufflait assez fort de Nord-Est, contre le petit canot à moteur appartenant à là Chambre de Commerce et qui était amarré le long du quai.

Dans cette lutte inégale qui rappelle assez celle du pot de fer et du pot de terre. le canot fut irrémédiablement vaincu; aussitôt des marins se mirent en devoir de le renflouer; ils passèrent des amarres, mais le canot ne put être remonté complètement à la surface et resta entre deux eaux.

Il est considéré maintenant comme étant Inutilisable, les planches étant complètement disjointes; seul le moteur pourra être récupéré; l'ensemble du canot a une valeur d'environ 1.500 francs.

Aujourd'hui, vraisemblablement, la grue voisine sortira de l'eau le canot coulé pour le mettre sur le quai et c'est à ce moment que l'on pourra mesurer exactement l'importance des dégâts occasionnés.

Un agent de la Chambre de Commerce est venu, peu de temps après cet accident, faire les constatations. Un fort rassemblement de curieux s'est formé pour assister aux opérations de renflouage effectuées par les marins qui s'étaient portés bénévolement au secours du canot naufragé; ils réussirent effectivement à empêcher ce dernier de couler complètement au fond du bassin.

AU RADIO.CLUB Le Radio-Club de Saint-Nazaire, en plein accord avec l'Association des Radio-Clubs de l'Ouest (A. R. C. O.), qui groupe plus de cinquante RadioClubs de la région, invite les sans-filistes, pour les prochaines élections au conseil de gérance de Rennes-Bretagne, à voter pour la liste que l'on trouvera en tête de la chronique régionale, sous le titre « Aux auditeurs de T. S. F. a.

LA FÊTE DE LA JEUNESSE Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, la tête de la Jeunesse aura lieu jeudi 30 mai au Parc des Sports 2.000 enfants, garçons et fillettes, c'est-à-dire 400 de plus que l'an dernier, participeront aux exercices gymniques exécutés au cours de cette séance.

Les jeunes gymnastes s'exercent activement dans leurs écoles respectives sous la direction de M. Chapelain, professeur d'éducation physique.

Celui-ci a mis sur pied de nouvelles figures qui donneront au spectacle un nouvel agrément.

Les personnes qui ont assisté aux premières fêtes de la jeunesse en 1934 sont unanimes à en reconnaître tout l'Intérêt celle de 19-jj sera plus belle encore.

Il sera fait une distribution de brioches et de sodas à tous les exécutants; les personnes qui sont susceptibles de s'intéresser à la fourniture de ces brioches et de ces sodas pourront s'adresser au secrétariat de la mairie où elles recevront tcutes indications utiles. COLLISION ENTRE CYCLISTES. Hier matin, vers 11 heures, une collision s'est produite à l'intersection des rues du Palais et Villès-Martln, entre dcu> tyclistes, Mme Jegat, ménagère, demeurant a La Bernerie, et M. Le Tallec Emmanuel, ajusteur, 7, rue de l'Hôtel-de-Ville.

Il n'y a eu aucun accident de personne.

OBJETS TROUVES, Une pompe d'automobile a été trouvée par M. Mornet Eugène. 43, rue de l'Abattoir. Un bracelet a été trouvé par l'agent Pinchon.

Un parapluie de femme a été trouvé par Mme Clisson, 81 bit, rue du Maine. Une bague en métal Jaune a été trouvée par Mme Toublanc, tenancière d'un manège enfantin, installé place Marceau. p

AUX ATELIERS DE LA LOIRE Le projet d'une forme

de construction de navires

va être soumis

à une commission nautique Nous avons parlé en son temps du projet conçu par les Ateliers de la Loire, relatif à la construction d'une cale sècl.e cette nouvelle qui demeura longtemps officieuse avait reçu une première confirmation par la publication d'un arrêté municipal portant ouverture d'une enquête de commodo et incommodo.

Hier, nous avons reçu un nouvel arrêté émanant cette fois de la Préfecture et dont voici le texte

ART. 1«. Le projet d'établissement d'une forme de construction par la Société des Ateliers et Chantiers de la Loire est soumis à l'examen d'une commission nautique locale.

Art. 2. Cette commission nautique sera composée comme suit MM. l'administrateur principal de l'Inscription maritime à Saint-Naaire, président Delahaye Aubin, capitaine au long cours Hamonet Jean, capitaine au long cours Tanguy, capitaine de la Marine marchande et capitaine du remorqueur Hoëdic Diore, pilote, président du Syndicat des Pilotes. ART. 3. Sont nommés membres suppléants MM. Pierre Juliot, capitaine au long cours Théophile Cavalin, capitaine de la Marine marchande. ART. 4. La commission nautique se réunira à l'hôtel des Ponts et Chaussées le vendredi 17 mai, à 10 heures. Cette notification sera faite aux présidents et membres de la commission nautique locale par les soins de M. l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, directeur du port maritime de la Basse Loire.

Nous croyons s avoir que cette forme de construction aurait 300 mètres de longueur et serait couverte, à l'instar de celle qui existe déjà à l'arsenal de Brest cela permettrait d'éviter les regards indiscrets et surtout le secret sur les particularités de montage des bateaux qui intéressent la défense nationale de plus, cette forme serait établie comme une cale sèche, ce qui énorme de torsion que subit la coque du navire au moment de son lancement.

Enfin, autre très réel avantage, la forme de construction peut, au besoin, se transformer en forme de radoub. Le premier navire qui sortira de cet ouvrage sera très vraisemblablement le second cuirass de 35.000 tonnes dont le lancement aété décidé récemment par les chambres en vue d'assurer la défense nationale.

Si nous nous plaçons au point de vue des intérêts nazairiens, on ne peut que se réjouir de cette commande il est probable que d'ici quelque temps, les Ateliers de la Loire devront faire appel à une main-d'œuvre plus nombreuse cela contribuera dans une mesure que nous ne pouvons encore connaitre d'une façon précise. à ré- duire le chômage.

SYNDICATS ET SOCIÉTÉS

CHEZ LES OFFICIERS MARINIERS QUARTIERS-MAITRES ET MARINS L'association des officiers mariniers, quartiers-maîtres, marins en retraite et veuves, tiendra une réunion générale le dimanche 19 mai, à 10 heures, au Café Neptune.

A l'ordre du jour compte-rendu de l'activité de l'association pendant le premier trimestre de l'année 1935. A L'ALERTE DE MEAN

Samedi 18 et dimanche 19 mal, la vaillante société l'Alerte clôturera sa saison théâtrale. Chacun connaît l'effort des membres de ce groupement pour donner de bons spectacles au public, Aussi, nul doute que celui-ci assistera nombreux a la dernière séance récréative, salle Saint-Eloi. Au programme, un drame en Il actes CI Tragédie d'un Coeur », de Mathilde Mortier, prix littéraire de la ville de Dijon.

Cette pièce a obtenu le prix du théâtre du journal « Paris-Nice Les acteurs se sont efforcés de bien faire et ils réussiront. Le programme sera complété par quelques intermèdes et un orchestre se fera entendre dans plusieurs jolis morceaux.

L' « Alerte » compte sur une bonne assistance pour la fin de cette saison, afin que celle-ci voit le fruit de son travail couronné de succès.

Samedi, levée du rideau à 20 h. 30. Dimanche, levée du rideau à 15 h. 30. Une tombola volante sera tirée à l'issue de la matinée de dimanche. L'ASSEMBLEE GENERALE

DES MEDAILLÊS DU TRAVAIL Dernièrement les médaillés d'honneur du travail se réunissaient en assemblée générale à Trignac. La municipalité avait mis à leur disposition la salle de la mairie.

Les sociétaires, sauf quelques rares exceptions, avaient répondu à l'invitation qui leur avait été envoyée par les dirigeants de Saint-Nazaire.

Après le paiement des cotisations et l'inscription de nouveaux membres, opération qui fut faite par MM. Mahé et Ribaud, le vice-président de SaintNazaire ouvrit la séance.

Il adressa ses remerciements au Conseil municipal pour la subvention votée en faveur des médaillés et remarqua qu'il serait souhaitable que toutes les municipalités fissent le même geste.

Il donna ensuite lecture de plusieurs lettres, notamment de celles émanant de MM Ballleux, président de la Fédération Nationale, et Trochu, président d'honneur de la Fédération de Bretagne. Ces lettres sont relatives à l'allocation qui doit être servie par le Gouvernement à partir de juillet prochain, aux vieux travailleurs exclus du bénéfice des assurances sociales, dont font partie beaucoup de médaillés. Mais cette décision prise par les chambres n'englobe qu'une partie des

exclus. L'assemblée décida à l'unanlmite d'adresser a tous les élus de notre région le vœu suivant « Les médailles d'honneur du travail de la région de SamtrNazaire, reunis à Trignac, constatant que le projet de loi voté par les Chambres ne donne pas satisfaction a tous les vieux tra- vailleurs demandent que le bénéfice ce cette loi englobe tous les exclus des assurances sociales, ce qui serait beaucoup plus juste. »

CHEZ LES TRAVAILLEURS

DES CNEMINS DE FER

Le bureau de la société de secours immédiat en cas de décès des travail- leurs des chemins de ter se réunira au- jourd'hui jeudi, a 18 heures, dans *a salle ût l'Union Mutualiste, rue du Dolmen. Les questions suivantes sont inscrites à l'ordre du jour versement des cotisations adhésions; assemblee generale de l'union départementale; questions diverses.

CHEZ LES

ANCIENS COMBATTANTS

DE L'ARMEE DE MER

On nous signale qu'une réunion générale des membres de l'association générale des anciens combattants de l'armée de mer (section de Saint-Nazaire) aura lieu dimanche prochain, dans la ;alle annexe de la mairie, a 9 h. 30 Cette assemblée sera présidée par M. Provost, secrétaire général de l'A.G.A.M a Bordeaux, qui expliquera et commentera le nouveau projet Tasso.

A l'ordre du jour, nous trouvons l'examen de cette résolution Les marins qui ont navigué pendant la guerre doivent avoir la carte du combattant. Il sera procède a cette meme séance, au paiement des cotisations.

COUPS. Plainte a été portée à la gendarmerie de Saint-Nazaire par M. Moisan Jules, 39 ans, plâtrier à l'Aufuy, contre Rouaud Gilbert. Il s'agit d'une scène qui s'est déroulée aans son établissement vendredi dernier, vers 20 h. 30.

Ce soir-là, Rouaud était entré dans le café de M. Moisan, accompagné d'un nommé Bocande et avait demandé une consommation qu'il paya.

Mme Moisan lui ayant réclamé le prix d'une Douteille de vin qu'il devait depuis quelque temps, Rouaud se mit en colère et dit « Je ne dois rienn. » M. Moisan étant intervenu, fut insulté par Rouaud qui en outre, le fit tomber et le frappa de plusieurs coups de poing au visage.

Rouaud, interrogé par les gendarmes, nia les faits et dit que M. Moisan se blessa de lui-même en tombant, alors qu'il voulait le faire sortir du café.

Une enquête est ouverte.

L'OIE DE MULHOUSE DISPARAIT. Une plainte a été déposée a la gendarmerie de Couëron, par Mme Korpowski Geneviève, 31 ans, Bossis Naval n3 11, pour vol d'une oie de Mulhouse, qui aurait été commis ci-tris la nuit du 9 au 10 maL

La Polonaise estime son préjudice à 120 fr. La gendarmerie enquête. ETAT CIVIL

du 6 au 12 mai

Section ns Mean-PemhoIW

Décts. Augustine Danot, veuve Pesnier, 58 ans, 42, rue Emtle-Combes; Louis Verdy. 62 ana, 28. rue de Trignac. COUERON

UN DEGOUTANT PERSONNAGE. Les gendarmes de Couëron enquêtent actuellement sur une délicate affaire de mœurs, dont aurait éte victime une fillette, âgée de 13 ans.

Ce peu intéressant personnage nie tous les faits qu'on lui reproche, mais les témoignages recueillis contre lui sont accablants.

Les parents de la fillette ont d'ailleurs porté plainte.

PORNICHET

LA TOMBOLA DU MESSAGER DE PORNICHET. Le tirage de la souscroption-participatlon organisée par notre nouveau groupement colombophile c le Messager de Pornichet > aura lieu le 30 juin prochain.

Les billets sont en vente au prix de 1 franc. Le premier lot est une bicyclette d'homme ou de dame, et il y a également de nombreux autres lots. MONTOIR

CONSEIL MUNICIPAL. Nous avons annoncé hier que le Conseil municipal se réunirait dimanche prochain pour l'élection du maire et des adjoints. Il faut lire que la réunion aura lieu à 8 h. 30 du matin et non à 19 h. 30.

LE CURAGE DES RUISSEAUX. Par arrêté en date du 13 mars 1935, M. le Préfet de la Loire-Inférieure vient de prescrire le curage à vieux fond et à vieux bords des ruisseaux sulvants étang des Noës, Belle-Vue, Charère de Loncé et Gron.

Les travaux devront être exécutés par les propriétaires riverains avant le 31 juillet 1935, faute de quoi l'administration y fera procéder à leurs frais sans préjudice des contraventions qu'ils auraient encourues.

SAINT-ETIENNE-DE-MONTLUC DES COUPS. Plainte a été portée à la gendarmerie de St-Etlennede-Montluc par Mme Le Morillon Marie-Louise, 60 ans, journalière à la Caudelais. contre son ami, Bossis Jean, qui depuis quelque temps, la frappe journellement.

Après la dernière scène qui s'est produite le samedi mai, la plaignante a du garder le Ht, ne pouvant pas marcher à la suite des coups qu'elle reçut et ayant le corps plein de meurtrissures.

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COUËRON

La Kermesse du Patronage Malgré un temps incertain, la gran* de kermesse du Pataonage remporta un magnifique succès.

Une affluence énorme, que le con- v trôle des entrées fait ressortir plus de 3.000 personnes, circula sur le terrain du Patronage où de coquets comp.toirs avaient été installes.

Pour clore cette belle journée, U fut procédé au tirage de la tombola, dont vonici les numéros gagnants:

1029 1033 1050 1051 1053 1056 1070 1120 1148 1278 1289 1407 1551 1845 1662 1699 1737 1793 1813 1898 1014 1951 1970 2013 2041 2066 2098 2189 2299 2362 2360 2363 2412 2500 2623 2537 2559 2627 2708 2710 2763 2868 2884 2934 3009 3061 3118 3138 3158 3285 3324 3460 3515 3563 3579 3617 3704 3802 3860 3906 3965 3964 4024 4032 4114 4115 4168 4276 4341 438S 4448 4478 4547 4660 4628 4724 4736 4765 4839 4904 4962 4964 4936 5159 6185 5201 6226 5228 5269 5349 5065 5630 5647 5653 5725 5765 6783 3794 5861 5927 5934 5937 5961 5967 5973 6124 6152 6237 6298 6306 6325 6339 6346 6420 6455 6478 6482 6557 6690 6621 6629 6674 6681 6720 6702 8769 6894 7027 7044 7072 7100 7264 7275 7284 1«46 7372 7423 7522 7722 7813 7938 7982 8048 8157 8312 8464 8650 8606 8767 8953 9070 9077 9245 9384 9524 9581 9593 9671 9916 9923 9977 9989

10010 10051 10147 10153 10168 10185 10260 10263 10322 10385 10384 10397 10401 10404 10455 10439 10467 10493 10583 10692 10721 10859 10898 11024 11100 11107 11136 11167 11183 11185 11217 11226 11235 11245 11325 11326 11344 iUoo -ibiti -i*iu ..ni 11*4* 11491 11498 11515 11541 11636 11745 11929 11940 11941 12008 12071 12120 12188 12233 12242 12249 12253 12278 12335 12413 12424 12472 1249 j 12534 12535 12565 12701 12766 12798 12818 13026 13040 13173 13187 13201 13244 13325 13399 13400 13402 13416 13900 13546 13563 13568 13609 13612 13648 13748 13761 13798 13838 13846 13903 13923 13951 13979

Les lots ne seront distribuée Que l'après-midi & partir de 13 heures, con»ciergerie de la salle Jeanne d'Arc.

TRIGNAC

La première réunion

du Conseil Municipal

Tous les conseillers élus le 5 mai 1935, à l'exception de M. René André, actuellement en déplacement au Havra, étaient présents à la Mairie, le 12 mai, à 9 heures, pour procéder à l'élection du maire et des adjoints, ainsi qu'à celle des membres des différentes commissions.

Ce fut le doyen d'âge, M. Edouard Guiho qui présida cette première réunion. Il demanda que l'on procédât immédiatement à l'élection du mairt. Dès le premier tour, M. Julien Lambot fut élu maire par 21 voix.

Dès le premier tour également, M. Emile Cadiet conserva sa place de premier adjoint, M. Joseph Joncheret sa place de 2' adjoint, et M. Armand Gidel celle de 3' adjoint.

M. Lambot déclara ensuite qu'il coq»venait de procéder à la nomination des membres des diverses commissions. Furent ainsi nommés

Commission d'assistance MM. Jallais, Noblet, Hainquand.

Commission dei finances MM. Cadiet. Joncheret, Noblet, Jallais, Gidel, Bazile.

Commission de l'instruction publique MM. Avenard, Jallais, Cadièt, Gergaud, Guégar, Rocher.

Commission d'hygiène MM. Cadiet, Dubois, Christmann, Maillard, Volant, Hainquand.

Commission des travaux publics Le Baron, Noblet, ellnddiegl nt Gtb8 Le Baron, Noblet, Gidel, Rlcordel, Huzo, Lefresche, Bigot.

Surveillance de l'école de dessin MM. Cadiet, Jallais, Ricordel, Gidel. Commission de la cantine scolaire MM. Guéguen, Joncheret, Gergaud, Dubois Ferdinand, pharmacien.

Commission de la bibliothèque municipale MM. Joncheret, Jallais, Guégan, Gidel.

Revision de la liste électorale MM. Baron et Guégan, pour la section Trignac Cadiet, pour la section de Bert; Hainquand, pour la section de la Croix de Méan.

Service de la pompe à incendie MM. Maillard, Ricordel, Christmann, Jallais.

La séance fut levée à 10 heures.

AUJOURD'HUI

Conseil général.

Salle Cherbonnler, 6, rue Salnt-AtK bln réunion de la classe 1894.

Salle Chemelller, 14 h. 30 réunloa des retraités des établissements Bessonneau.

SPECTACLES

Cinéma des Variétés, à 14 h. 30 et à 2'. h. 30 Trois de la Marine, avec Armand Bernard.

Cinéma Palace, 14 h. 30 et à 20 h. 30 Le Secret de$ Woronzetl. av*o Jean Murât et Brigitte Hrlœ

Cinéma Vauban, à 14 h. 30 et 1 20 h. 48 Scandales Romains, avec Xddie Cantor.

Etoile-Cinéma à 14 h. 30 et 20 h. 45 Chdteau de Rêves, avec Edith Mira et une pléiade de grands artiste*. Pour le service médical et phartnacwtt. tique de nuit s'adresser aux commis aarlata de quartier.

Une auto heurte un mur

Hier soir, vers 20 heures, M. Cnlésa Bernard, fumiste, 21, rue Toussaint, circulait en auto rue Louis-Gain. Il avait emprunté la voiture de M. Lemondais, demeurant rue Lardin-deMusset. Au moment où il allait s'engager rue de Belgique, il se trouva en présence d'un groupe d'enfants qui traversait la chaussée, Pour les éviter. M. Chiesa donna un brusque coup de volant à droite. La voiture, après avoir franchi le trottoir, heurta violemment un mur de l'usine Bessonneau.

Au choc. le jeune Gatrle Jean. domicilié 9, rue dU Voilier, qui accompagnait l'automobiliste. fut violemment contusionné. Après avoir reçu quelques soins dans une pharmacie voisine, M. Gatrle a été transporté à aoa

AU CONSEIL GENERAL La question du pont de Montjean

Un vœu sur la culture de l'Othello

LE BUDGET DES ALIENES

M. -Cesbron-Lavau, conseiller général de Cholet propose l'inscription au budget supplémentaire des crédits ci-apres. applicables 10 au relèvement oes fixations du budget primitif de 1935, Justifié par les résultats de la liquiaatlon des dépenses de 1934; 20 au paiement des frais de traitement et de transport non mandatés par suite de la production tardive de mémoires ou l'insuffisance de crédits

Dépenses d'entretien des aliénés indigents des deux sexes (en augmentation) 80.000 francs: dettes afférentes aux exercices antérieurs 38.557 fr. 40. Total 118.557 fr. 40.

Recettes. Contingents des communes pour les aliénés (en augmentation) 18.523 fr. 91; subvention de l'Etat pour les aliénés sans domicile et sans secours (en augmentation) 32.424 fr. 32: remboursement d'avances faites pour les aliénés (en augmentation) 30.000 fr: subvention de l'Etat pour les aliénés à la charge du département et des communes (en augmentation) 7.521 fr. 83. Total 88.470 fr. 06.

L'honorable rapporteur, à la prochaine session, présentera un exposé complet du fonctionnement du service départemental des aliénés en 1934. Mais, dès maintenant, il souligne les résultats obtenus par les services d'assistance en ce qui concerne les recouvrements effectués sur les débiteurs alimentaires des aliénés indigents. Ces recouvrements, de 114.585 fr. 57, en 1932, se sont élevés à 122.032 fr. 42 en 1933 et à 131.983 fr. 50 en 1934; d'où un allègement correspondant des charges des collectivités.

L'EXPLOITATION AGRICOLE DE L'ASILE D'ALIENES

DE SAINTE-GEMMES

Au cours de 1934, on a exploité 23 hectares 89 ares, superficie supérieùre à celle des terres cultivées en 1933 (22 hectares 89 ares). Le bénéfice net réalisé par l'asile est de 14.885 fr. 81. En 1933, il ne s'était élevé qu'à 11.649 fr. 11. Des félicitations sont adressées par le Conseil à l'Administration. f

LE STATUT DU PERSONNEL DE SAINTE-GEMMES

M. Cesbron-Lavau informe ses collègues que le projet de coordination des statuts du personnel et de la Caisse des retraites de l'Asile de SteGemmes-sur-Loire. avec la réglementation des assurances sociales, adopté par le Conseil Général le 19 avril 1934, a fait l'objet de certaines observations du ministre des finances.

Délégation est donnée à la Commission départementale pour étude du projet rectificatif.

LA CASERNE DE GENDARMERIE DE CHEMILLE

Sur rapport de M. Frémy, on décide d'inscrire en dépenses une somme de 21.945 fr. 40, prélevée provisoirement Sur le crédit de réserve pour l'aménagement de la caserne de gendarmerie de Chemillé.

A PROPOS DE DESINFECTION M. Amy, de Saumur, se plaint de la lenteur du service de désinfection en certains cas. M le Préfet s'étonne de la remarque: car, habituellement, le service de la désinfection fonctionne promptement. Encore est-il qu'il faut l'avertir. Bien souvent les médecins tardent à signaler les maladies contagieuses. M. le Préfet s'occupera d'élucider le cas signalé par M. Amy. L'EMPLOI DE LA MAIN-D'OEUVRE DES PRISONNIERS DE GUERRE D'après le rapport de M. de la Grandlère, le compte de l'emploi de la maind'œuvre des prisonniers de guerre se clôt par un solde débiteur de 9.441 f. 56, par suite de l'impossibilité de recouver sur certaines communes les redevances dues par des personnes ayant utilisé cette main-d'œuvre de 1914 à 1919.

Le rapporteur propose d'incorporer la somme due dans le budget départemental.

A LA PRISON D'ANGERS

M. Retailleau, conseiller général de Châteauneuf-sur-Sarthe, demande au conseil d'autoriser l'exécution des travaux de consolidation de 56 cellules du quartier ouest (rez-de-chaussée et premier étage) la prison d'Angers. ENCORE LA PRISON DE SAUMUR M. Mcfray signale l'urgence de certains travaux, autres que ceux de la réfection des cloisons de briques, dont nous avons • trié hier, à effectuer à la prison de Saumur. Décidément cet établissement pénitencier menace ruine. Les fosses d'aisance nécessiteront une dépense de 3.465 fr. Les murs extérieurs, pour leur remise en etat, couteront beaucoup plus. On ve soumettre le devis a la session budgétaire. Adopte. LA PROTECTION DU PREMIER AGE On adopte un rapport de M. Méfray, concernant la protection du premier âge. Une somme de 2.120 fr. 08 est a ajouter aux dépenses, et une autre de 163 fr. 50 aux recettes.

LA LIAISON RADIOELECTRIQUE DE LA PREFECTURE AVEC LE MINISTRE DE L'INTERIEUR Une circulaire du ministre de l'Intérieur demande la liaison radioélectrique de son ministère avec les Préfectures. La réalisation de cette liaison nécessiteront l'inscription au budget départemental d'une somme de 10.000 lr. Sur rapport de M. Jubin, le Conseil donne délégation à la commission départementale pour étudier l'affaire. On en reparlera à le session de septembre. LES CONDUITES D'EAU

DE LA PREFECTURE

Sur rapport de M. de Kérautem, on vote l'inscription d'un crédit de 3.202.80 pour réparer les conduites d'eau potable de l'Hôtel de la Préfecture. Des fuites très importantes se sont manifestées.

UN CANTONNIER BLESSÉ

M. Raoul de Saint-Pern fait voter 1.456 fr. pour paiement de journées de demi-salaire au cantonnier Victor r Chauvire, de Faye d'Anjou, victime d'un accident du travail.

LE CHEMIN DE RABLAY

Le même obtient l'inscription en recettes et dépenses d'une somme de 10.000 francs pour le rechargement du chemin d'intérêt commun no 25 dans la traversée du bourg de Rablay. LES ENFANTS ASSISTÉS

Sur rapport de M. Boutin-Desvignec, on inscrit en dépenses une somme de 34.872 fr. 20 et en recettes 20.778 fr. 72 pour les enfants assistés.

Séance da 15 mai

M. Bermer préside, avec comme secrétaire, M. Robert de Grandmaison. Il est près de 16 heures, quand commence la réunion publique qui a été précédée d'une séance privée assez longue.

M. Lucien Fremy, à propos du pont de Montjean lit la déclaration suivante

Il n'a été pris aucune décision financière concernant le pont de Montjean. L'enquête qui est en cours n'étant pas terminée, il convient d'attendre le rapport des experts et pour le moment d'être extrêmement prudent dans des engagements de dépenses afin d'être prêt à parer à toute éventualité.

LA VISITE

DES CONSEILLERS GÉNÉRAUX A L'ÉTABLISSEMENT

DES SOURDS-MUETS

Le président, M. Bernier, rappelle la visite faite le matin à l'établissement des sourds-muets dont nous parlons autre part.

L'assemblée départementale, dit-il, est revenue émerveillée. Aussi je crois

être votre interprète à tous Messieurs, en exprimant à la Supérieure et aux religieuses les remerciements et la sympathie du conseil général. à On applaudit.

M. Semen qui s'est constitué le cicérone de ses collègues, sollicite un relèvement de crédit de l'ordre de 10.000 francs afin de permettre a l'etablissement des sourds-muets d'accepter les demandes faites pour des enfants de familles nécessiteuses. Actuellement. à caus2 du peu,de ressources de l'oeuvre, w long délai s'écoule entre l'acceptation et l'admission des candidats Sur six demandes faites, trois seulement ont put être enregistrées. Et pourtan. l'œuvre se contente d'une bourse de 1.600 francs par enfant. La proposition de M. Semen sera examinée par la commission des finances.

LE SERVICE DES AUTOBUS ET LES MUTILÉS DE GUERRE M. Rofflay remarque que sur le service des autobus de Candé à Angers. on a supprime la réduction accordée aux mutilés de guerre. Ii se plaint de l'étroitésse des nouvel??: voitures. Le conseil va demander à la compagnie d'Anjou de rétablir les billets réduits en faveur des Mut''és et de doubler les services de voitures, les samedis, dimanches, jours de fête et de foire. En cas d'affluence. les premières places seront réservées aux mutilés. UNE ESCARMOUCHE

M. de Grandmaison, secrétaire de séance, s'etant absenté une minute, M. Amy fait remarquer que cette absence

devrait nécessiter une suspension de séance.

Vous êtes bien sévere, lance le président. Enfin, si vous le désirez, la séance sera suspendue.

M. de Grandmaison rentrant sur ces dernières paroles dit. en s'adressant au maire de Saumur « Il appartenait à M. Amy, dont l'assiduité à nos séances du conseil général est très remarquée, de souligner ma si courte absence de la salle. »

M. Amy riposte. Finalement tout s'apaise.

POUR LE MAINTIEN

DU CEPAGE OTHELLO

Voici le texte du vœu que présentent MM. de Saint-Pern, Robert de Grandmaison et André Cointreau

c Le Conseil général de Maine-etLoire,

« Considérant que la suppression de la liberté complète de production et de vente des vins provenant des cépages Othello, prescrite par décret ministériel en date du 18 janvier 1934, a ému les populations de Maine-et-Loire qui en produisent et en consomment; c Que le vin provenant de ces cépages est très apprécié par les travailleurs de la terre et de l'atelier, parce que, n'étant pas très alcoolisé, il en

peut être consommé sans inconvénient pendant la journée de travail; « Que le prix de ce vin est modique, ce qui facilite sa consommation notamment par les familles nombreuses et par la classe ouvrière;

« Que le maintien de l'utilisation du cépage Othello ne peut pas nuire à la vente des vins de cru, qui sont recherchés en raison de leur qualité par la clientèle française et étrangère; c Qu'aux termes de l'article 6 de la loi du 24 décembre 1934, les cépages prohibés doivent être désignés par région,

« Emet le vœu que, dans le département de Maine-et-Loire, qui n'est en aucune façon responsable de la surproduction viticole, la liberté complète de la vente du vin provenant des cépages Othello soit maintenue. » Un repris de justice Angevin attaque un automobiliste à Entrammes

Laval, 15 mal. (De notre rédaction). Un sieur Raymond Froc, né à Laval, le 8 février 1912, demeurant chez ses parents, au 25, de la rue StMichel. à Angers, sorti de la prison Ce Rennes, dimanche dernier, s'en

vint, avec un camarade, en premier lieu à Laval, puis à Entrammes. Le même soir, vers 23 heures. M. Lachambre, hôtelier à l'Huisserie, qui se trouvait en automobile à Entrammes. non loin du cimetière, aperçut devant son auto un individu qui levait les bras coinme s'il réclamait du secours.

M Lachambre arrêta son véhicule et l'homme, qui le croyait très certainement seul dans la voiture, demanda unt allumette pour. chercher son argent tombe a terre. Puis. se jetant sur M Lachambre, il l'assaillit à couds de pied. C'est alors que sortirent oe l'automobile MM. Piau, maréchal a Entrammes. et René Jouvin

L'agresseur prit alors la fuite mais comme il était ivre. il tomba sur la chaussee. où vinrent le cueillir ies gendarmes de la localité.

En le -ouillant on trouva sur lui des papiers au nom de Froc, et un billet de sortie Qe la prison de Rennes. L'indésiraole. maigre son jeune âge. déjà subi une dizaine de condamnations. dont sept pour coups et agressions II a été mis à la disposition deM. le Procureur de la République. L'issemblée générale annuelle qû la Coopérative Agricole

du Maine

La réunion qui eut lieu hier matin, salle Chemellier, groupait près de 400 agriculteurs de la Coopérative agricole. Après l'émargement des feuilles de présence, M. Ducos, président de la Coopérative, entouré des membres du Conseil d'administration, ouvrit la séance. L'ordre du jour comportait 10 la nomination d'un administrateur; 20 la nomination de deux commissaires aux comptes 33 l'approbation de l'exercice 1934 4o exposé du président sur la situation actuelle des blés. 33 reportés et 34 stokés.

On procède au vote à mains levées. M. Nau. propriétaire à Noyant, est élu administrateur M. Laurenceau, propriétaire, maire de Champtocé. et M. Carteron. agriculteur à Seiches, sont élus commissaires aux comptes. M. Chaillou fondé de pouvoirs de la Sofica. fait ensuite un exposé de la situation financière qui se présente dans de bonnes conditions.

M. Ducos, président, expose la situation actuelle de la Coopérative et invite tous les coopérateurs à formuler leurs objections. Il les remercie d'être venus si nombreux et les convie à la visite de leurs blés actuellement i entreposés aux magasins généraux. Les coopérateurs ont pu constater la parfaite tenue des magasins et la bonne conservation de leurs blés.

Les papeteries de Gouis en flammes

Hier soir, vers 22 heures, un grave incendie s'est déclaré aux papeteries de Gouis, près de Durtal. Le sinistre a rapidement pris des proportions in- quiétantes, tant et si bien que l'église située près de l'usine se trouve menacée et que les maisons avoisinantes sont en danger.

Les pompiers d'Angers, mandés d'urgence, viennent de se transporter sur les lieux. On ne sait pour l'instant les proportions que va prendre l'incendie.

LE FEU DANS UNE AUTO. Par suite d'un retour de flammes au carburateur, un commencement d'incendie s'est déclare hier soir, vers 18 heures. dans l'auto de M. Fourni. marchand de primeurs à Villevêque. La voiture était garée chez M. Raimbault, marchand de bois, boulevard Dumesnil. Grâce à des extincteurs, le feu fut rapidement éteint et les pompiers n'eurent pas à intervenir.

LE FACTEUR-RECEVEUR, EN TRAFIQUANT LES LIVRETS DE CAISSE D'EPARGNE,

AVAIT PU DÉTOURNER FRANCS Il est condamné à cinq ans de prison avec sursis et 5.0Q0 francs d'amende

Cette deuxième session de la Cour d'Assises de Maine-et-Loire a pris tin hier sur une affaire de faux, usage de faux et détournements de deniers publics, qui amenait sur le banc des anscusés un jeune facteur-receveur de La Varenne (arrondissement de Cholet), René Thomin, 28 ans.

Cette affaire présente une frappante analogie avec celle qui fut jugée lundi dernier et qui valut 3 ans de orison avec sursis à un receveur des Contributions indirectes de St-Georgnssur-Loire Il est vrai que ce dernier n'avait détourné que 1.750 francs alors que René Thomin a fait dans la caisse un trou de 48 500 francs.

Pourquoi s'est-il laissé entraîner à toute une série d'actes répréhensibles ? C'est très simple, pour boire. Thomin aime boire, la vie facile, le jeu Pour satisfaire sa passion, il trafique les livrets de Caisse d'Epargne de ses clients. Plus le temps passe, plus il s'enfonce. Il ne lui reste alors qu'une chance à courir, celle d'acheter un billet à la Loternie nationale

dans l'espoir de gagner un gros lot Hélqs, il passe à côté de la Fortune Thomin se présente devant ses juges dans une tenue soignée. Le visage est fraichement rasé, les cheveux bien peignés sont rejetés à l'arrière. Le regard est sans expression. On a l'impression de se trouver en présence d'un être pâlot, maladif et sans volonté.

M. Zollinger, avocat général, occupe le siège du ministère public et M" Fourny. du barreau de Nantes, est au banc de la défense.

L'ACTE D'ACCUSATION

René-Marie-Joseph Thomin. né le 27 décembre 1906. à Ancenis (Loire-Inférieure, de René-Henri et de AmélieMarie Breton, époux de Louise Charriaud. facteur-receveur des Postes et Télégraphes à la Varenne, arrondissement de Cholet (Maine-et-Loire) es' accusé de faux, usage de faux et de détournement de deniers publics. L'accusé. âgé de 28 ans, est marié, il a un enfant. Depuis le 18 mars 1930. il exerçait à la Varenne. les fonctions de facteur-receveur des Postes et Télégraphes. Il se montra si négligent dans son service que le 20 janvier 1933, il fut déféré devant un Conseil de discipline, qui le frappa d'une peine de suspension d'un mois.

Ce premier et sévère avertissement demeura sans effet et, le 10 septembre 1934, après avoir été privé de son emploi d'agent manipulant, il fut déplacé d'office et affecté au bureau de Saumur.

Une inspection faite après son départ de la Varenne révéla qu'il avait. au cours des années 1931, 32, 33 et 34, commis des détournements importants au préjudice de son administration. Pour parvenir à ses fins il apposa sur des demandes de remboursement de livrets de la Caisse Nationale d'Epargne, la fausse signature des titulaires de ces livrets, et imita ensuite, ces mêmes signatures sur les demandes d'autorisation où figurait l'acquit des sommes que les déposants étaient censés réclamer. Il s'appropria le montant de ces diverses sommes. Il lui arriva aussi, lorsqu'un dépôt était effectué, de mentionner des sommes inférieures à celles réellement versées, gardant pour lui la différence.

Pour échapper le plus longtemps possible au contrôle de ses chefs, 11 n'hésita pas enfin à falsifier, à l'aide de grattages et de surcharges, les chiffres portés sur certains livrets, à décompter et à acquitter lui-même les intérêts pouvant être dûs, sans soumettre ces comptes au caissier d'Angers, seul qualifié pour effectuer ces opérations.

Le montant des détournements commis s'est élevé à la somme de 48.520 francs

Thomin a passé des aveux complets. Il a employé les deniers soustraits à ses besoins personnels, notamment l'achat d'un appareil de T.S.F' d'un bateau de pêche, d'un aspirateur. de billets de la Loterie nationale et. enrïn, pour la satisfaction de ses habi*tudes d'intempérance.

Son traitement annuel s'élevait à la somme de 12.000 à 14.000 frs. Les renseignements fournis sur son compte ne lui sont pas favorables. Paresseux et dépensier, il fréquentait assidûment les cafés

Aucune mention ne figure à son capsier judiciaire

LE REQUISITOIRE

M. Zollinger, avocat général, en un réquisitoire sévère, réclamera une peine exemplaire et demandera au jury de rapporter un verdict affirmatif sur toutes les questions, tout en accordant à Thomin le bénéfice des

circonstances atténuantes. De cette façon, la peine à prononcer sera, non plus celle des travaux forcés, mais celle de la réclusion allant de 5 à 10 ans.

M' Fourny, avocat de la défense, tend à démontrer que Thomin a agi à la legère, comme un gamin, car ses actes délictueux ne pouvaient pas, un jour ou l'autre, ne pas être découverts et il le savait fort bien. Certes Thomin pas une sanction disproportionnée mérite une punition, mais il ne faut avec la gravité des faits. C'est pourquoi le défenseur demande au jury de répondre négativement aux questions principales de faux et usage de faux. et de retenir si simplement les abus de confiance, ce faisant, la peine encourue par Thomin sera celle de la prison.

LE VERDICT

A 19 h. 30, après une heure de délibération, le jury rapporte un verdict négatif sur toutes les questions de faux et usage de faux mais affirma.tif sur la question de détournement de deniers publics. Il y a les circons.tances atténuantes en faveur de l'accusé.

En conséquence, René Thomin est condamné à 5 ans de prison avec sursis et 5.000 francs d'amende.

SERVICE DES EAUX INTERROMPU. Par suite de suppression de prise de borne-fontaine et de pose d'une vanne, le service des eaux sera interrompu aujourd'hui, jeudi 16 mai, de 6 heures à 15 heures rue Tous.saint, place du Château, Bout-duMonde, rues Saint-Aignan, Filles-Dieu. Donadieu, St-Christophe, parvis s"t» Maurice, place Freppel.

UNE IVROGNESSE INVÉTÉRÉE En vertu d'un extrait de jugement, les gendarmes de la brigade St-Maurice ont conduit à la prison Lecomte AnneMarie. veuve Mauzaire, sans profession et sans domicile fixe. Cette femme n'ayant pu acquitter une amende de 107 francs, passera cinq jours au Pré.Pigeon.

ETAT CIVIL

Naissances. Yvette Perrault, rue des Tonneliers. 21: Jean Paquereau, rue Eugène Roinet, 33- Gaétan Thomas rue Kruger, 8: Maurice Précis, rue Boreau. 31; Guy Blond, avenue Besnardlère, 3; Christian Boullan. rue Tarin, 23 bis; Gabrielle Commère, rue Eble 52

Décès. César Esnaut. veuf Defoix. 76 ans. impasse Jeanne-Jugan; Alexandre Morin, veuf Boux. 79 ans- Eugène Gripon, époux Tabourrlé, 71 ans boulevard de Strasbourg, 83. Henri Laine. célibataire, 58 ans, avenue de l'HôtelDieu, 1.

Ia soupe de lard est engloutie, le lard aussi. C'est le tour des boudins, reptiliens et noirs comme le diable. Il y a place pour eux, dans ces estomacs insondables, où le cidre les aide à descendre et le vin les pousse. Les saucisses suivent, plus discrètes, et le pâté (ar fourmach) encore chaud, va-t-il clore le défilé ? Nenni da Nous sommes au Meurlarjez (les Gras). Il convient de faire encore fête à cette omelette Baveuse, saturée de beurre no» Netra gwell hag eun élumen viott Gant silsig ha gwadigennou!

c Rien de meilleur qu'une omelette ar:s saucisses et boudins La visite du Pilhaouer

Pilhou Tarn Digorit ar gloued Chiffons Morceau Ouvrez la barrière Qui va là ? C'est moi Herveig le chiffonnier (pilhaouer 1) A cet appel, Lanig est sorti. Bientôt 11 rentre, avec un petit homme noiraud et sec, au pantalon de pièces disparates et collant sur des fesses absentes. Par-dessus sa courte chuper noire, cet homme porte un peau de bique sans manches, et sa coiffure est celle d'un c torero C'est le nomade montagnard qui. dès les jours longs, descend les pentes de l'Arrez vers la plaine cornouaillaise ou léonarde. au choix. Il vient cherrher les rhifloM pour les papeteries, lea vieux

os pour les raffineries, et il paye en marchandises de troc, assiettes et bolées, poteries communes dont Jakette a déjà plusieurs spécimens pour le ménage de ses vieux jours. A elle, en effet, selon la coutume. chiffons et os de Roscongar Tout à l'heure, elle chargera, elle-même, de sa marchandise, la charrette attelée du petit bidet aux longs poils, mais en attendant elle pousse les plats devant l'assiette

d'Herveig, emplit son verre d'un coup de vin.

Herveig aime à rire et à conter. Ils a des histoires dans son sac à ne jamais s'arrêter, et surtout de celles qui intéressent le plus ce peuple, dont les préoccupations les plus matérialistes de l'heure ne prévalent jamais contre le fond mystique les histoires de revenants et des histoires de revenants facétieux. Mais Herveig s'est aperçu de la présence de Créac'h-Bin, et il est visible, à sa réserve, qu'il l'avoue pour son supérieur dans une hiérarchie secrète. A toutes les prières qu'on lui fait, il jure de ne parler qu'après lui.

Creac'h-Bin n'est pas en effet qu'un hongreur et un égorgeur de porcs. Il est surtout ce qu'on appelle un saint. (eur Zant), comme la tante Berc'hed et Madalen du bourg sont des saintes ». On est « saint ou on ne l'est pas. Il n'y a là aucun reproche de bigoterie, mais la constatation d'une

sorte ae saceraoce inférieur, ou plutôt étranger à celui du prêtre. Saint il ne serait venu à la pensée de personne que Creac'h-Bin ne fût pas ur. saint, lui qui assiste les mourants et. récite les grasou aux veillées funèbres. Cependant, soit fausse modestie soit pour se faire prier, Creac'h-Bin se tait. Primelig-ar-jeu 1)

conducteur des âmes

Alors Herveig de demander Qu'advient-il de Primelig-ar-jeu ? Je ne l'ai rencontré cette année, ni du côté de Saint-Rivoal. ni à Loqueffret ni à Brennilis Il est conducteur d'âmes si je ne me trompe ? »

Oui bien répond Creac'h-Bin Primelig est mort, un peu après la fête de l'Anaon (Doue d'o fardono!) Comment ? est-il parti avec l'AnLes médecins ont parlé de chaud et de froid. M'est avis qu'il était trop vieux, à présent, pour conduire ses barbets sans yeux En a-t-il lâché un qui l'aura assailli ? A-t-il rencontre au retour du « Youdi » les gars du Sabbat (Paotred ar-Sabbat) ? En ont-ils « fait un homme ? à Et d'ailleurs on ne peut être et avoir été. Il était sur l'Age, iSrru e oa war an oad.)

WarIeCh merc'her e teu iaou Biskoaz n'int henvel o daô t

Après- mercredi vient jeudi Jamais ils ne se ressemblent. » Vous le connaissiez bien, Creac'hBin ?

Comment donc ? rue Tenvel depuis quarante ans, nous habitions sur le même palier (pondalez) et c'est moi qui ai fait autour à pour l'ensevelir et pour les grâces.

Oh racontez-nous comment étaient ses manières (e doareou), insista la maîtresse de maison, avec l'approbation générale.

Toutes savaient fort bien cette histoire de conjuration des morts pour l'avoir cent fois écoutée. Mais quel plaisir de l'entendre d'une bouche si experte en ces matières, et quel assaisonnement, au plaisir, l'épouvante des choses du trépas

Malgré ses épines, on aime la rose. (Evithi da gaout drein e karer ar rozen /)

Or, voici en substance les façons de Primelig-ar-Jeu. On nommait ainsi le défunt parce qu'aux fêtes de Lokmana et dans tous les pardons d'alentour, Primelig tenait un tir à la roulette, où se gagnaient, sans jamais faire sauter la banque, de paisibles macarons. Mais il avait un métier plus dangereux. A lui ces messieurs prêtres « (aotrounez-veleien) lorsqu'ils avaient « conjuré a un revenant du genre du vieux Coulm. de Tregonblac'h, et l'avaient mué en barbet noir. et sans yeux, confiaient l'animal pour le conduire au Youdig, un trou sans fond et bouillonnant, comme une chaudronnée de bouillie, au milieu des tourbières du Yeun-Elez, entre le Mont SaintMichel et la Feuillée. L'animal, conjuré par le dernier prêtre visité, à la suite d'un long parcours, quelquefois neuf presbytères, se noyait lui-même dans ce trou, à condition que Primelig ne lâchât qu'à la dernière minute l'ptole du dernier de ces prêtres, étole dont venait d'être lié l'animal maudit. Laissé à lui-même, le mauvais chien eût entrainé Primelig à sa perte. Sa commission achevée, tout danger n'était pas écarté de la route du retour à Quimper. Toutes les épouvantes de nuit Upontailhou-noz) surgissaient cha-

que pas. Nous en connaissons déjà quelques-unes. Mais ici s'y joignaient le sillon des éclairs, dans la nue, et sur les cimes dénudées, le roulement du tonnerre, de gorge en gorge, la pluie tombant à décourager les lavandières maudites et les « lutins o de la lande (duzi,gou noz), amateurs des paisibles clartés lunaires. Ils en cessaient leurs danses, pour rentrer dans leurs souterraines demeures, près de ces trésors qui, malheureusement pour les fils des hommes, s'évanouissent comme leur rêve. Que de fois Primelig avait cru sa dernière heure arrivée, tapi sous quelque buisson, à deux pas de la ronde infernale des Gars du Sabbat, plus à craindre que les facétieux korrigans

Ha dal a naô

Prim a droad paotred l

Ha dal a naô

Dansomp ataô

Graët eo ar stal

Kerzimp raktal

D'an ilern da echu ar bal 1

« Et tiens du (nombre) neuf Vifs du pied les gars Et tiens du neuf Dansons toujours Le nombre y est 1 Courons de suite En enfer achever le bal »

Mourut-il de l'assaut du chien noir, du battoir de la lavandière, de la rencontre du « garrou », d'un mauvais tour des « gens du Sabbat » ? « Pour moi, conclut Creac'h, je l'ai vu devenir tout jaune comme la cire des vœux faisant trois fois le tour d'une chapelle. Les couleurs de l'Ankou étaient peintes sur sa figure, bien avant qu'il ne fût fauché. »

Est-il vrai, fit la curieuse Corentinig, que les Prêtres ont un gros livre appelé le Vit, où sont écrits les noms des diables et le compte de chacuff? On disait cela, jadis, remarque Herveig le Pilhaouer. Quand on en parle à un prêtre d'aujourd'hui, il dit qu'il n'y en a jamais eu._

Pourtant vous pouvez être sûr, affirma Creac'h-Bin, qu'on trouverait des Vifs, de grands livres où toutes ces choses sont imprimées (moulet). Il y en a sûr, à la mairie de Quimper, dans la grande chambre aux livres, et mon cousin, qui lit agent de ville,

m'a assuré qu'on les avait attachés avec des chaînes, comme dans le temps. Mais personne ne va plus autour, car on n'apprend plus dans les écoles à lire à l'envers.

Vous devez dire vrai, Creac'h-Bin. intervint la fermière. Quand Chann Lagadec, d'auprès la gare de Quimper, a eu son mari (cheminot, qu'il était) écrasé sur le ballast, près de l'étang de Co.roac'h, où on travaillait pour la ligne de Pont-l'Abbé, elle alla trouver son recteur, pour « mettre une messe n comme de juste. Trois franco que c'était, même qu'elle avait quêté, sou par sou, dans le quartier, comme il faut. Elle a besoin de ses sous t Alors, elle dit au prêtre que si son homme était damné, ce que lui devait savoir, ce n'était pas la peine de dépenser trois francs « avec celui-là Ie prêtre n'avait, n'est-il vrai ? qu'à consulter son livre. Or, ce prêtre s'est mis à rire, disant qu'il n'y avait jamais eu de livres pareils.

De vrai, que leur apprend-on au Séminaire, au jour d'aujourd'hui ? remarque le pilhaouer. Autrefois, c'était règlf. Un clerc ikloareg) était instruit cnanter, à dire la messe et à conjurer (stolia). Pour maintenant, c'est le bâton changé avec eux, de bout en bout (chenchet penn d'ar vaz^. An-i ne sont-ils plus aussi savants comme dans le temps.

Ils le sont peut-être davantage, hasarde Lanig, en riant. Dans le temps on mettait un peu le diable partout, et il y avait beaucoup de menteries dans ces racontars (Jtonchenncvi. Si l'on peut -dire ? reproche Vefa Marquer, qui craint que son fils ne blesse Creac'h-Bin.

Ties jeunes ne croient plus 4 rien, conclut tristement le petit homme. Mais, comme dans te temps, 11 y à des peines et joies pour tous. Les un4 pleurent, les autres chantent

Darn a ouel ha darn a gan

Ar bed a zo e dudi ha poan I

(A suivre,1)'

Voir L'Ouest-Eclair des 24. 95. 86. ST. 30 avril, 1-, 2, 3. 4, 5, 7, 8, 10, 11 et a

Flotte

Lei croiseur* Algérie, Duplett, Tourmile; les contre-torpilleurs Tartu, Albatros, Cnevalier-Paul, Gerjaut, Aigle, Vau.tour ont quitté Naples le 14 mal, destnation de Kotor i Yougoslavie)

Les contre-torpilleurs Btson, Lion, Vauban ont quitté Casablanca le 14 mai, à destination de la Luz. a Las Palmas (Iles Canaries).

Le croiseur-école Jeanned'Arc a quitté Casablanca le 14 mai, i destination de Biaerte.

Les torpilleurs l'Adroit et Foudroyant, venant de Brest, sont arrivée iL Cherbourg te 14 mai.

L'aviso colonial ramure. venant de Shanghai, est arrivé à Hong-Kong le 18 mai.

L'aviso colonial Savorgnan de Brazza, venant de Cam-Ranh est arrivé le 13 mai à Port-Dayot (Ann&mi.

L'aviso La Suippe a quitté Toulon le 13 mal, à destination d'AJaccio.

Les sous-marins 6urydice et Diane, venant de Cberbouarg, sont arrivé* à Calais le 14 mai.

Le transport Goto a quitté Bizerte le 14 mai, a destination de Bastla.

Casablanca, 15 mal. Les contretorpilleurs Vaiiban, Lion, Bison, appartenant à la deuxième escadre, ont quitté le port dé Casablanca, poursuivant leurs manœuvres avec le reste de l'escadre. LE CAPITAINE DE CORVETTE DE RÉSERVE PUGNET,

COMMANDANT

DE LA a NORMANDIE »,

EST PROMU AU GRADE

DE CAPITAINE DE FREGATE M. Pugnet, capitaine de corvette de rfMrve est promu au grade de capitaine de frégate de réserve.

Le capitaine de frégate Pugnet est le commandant du paquebot Normandie, MUTATIONS

OFFICIERS

Sont destinés

Le lieutenant de vaisseau Mazlère. second du sous-marin Perle à Toulon, en complément, prendra ses fonctions le 15 juin.

Les enseignes de vaisseau de 1" classe: Cauhape, est autorisé à permuter d'affectation avec l'enseigne de vaisseau de 1" classe Pabre de Latudé, embarqué sur la Dédaigneuse a Toulon, Immédiatement; Mettler. en corvée sur le transport Niévre à Brest, Immédiatement.

Les officiers des équipages Appéré, état-major de la 3' région maritime, à Toulon le 21 mal. sera placé en stage à l'arrivée et prendra ses fonctions a la dats fixée par le préfet maritime de la V région; Le Tonnler, gérant du Cercle Naval, à la date fixée par le préfet maritime de la 3* région; Baldassarl. Majorité Générale à Toulon, le 8 juillet. OFFICIERS MARINIERS

PREMIERS-MAITRES

Fourriers reigna, flottille sous-marlaa. 3* région Le Coz, groupe réserve {Énest-Renan)

Torpilleurs Vautler (Conddrcet). MAITRES

Manœuvre Névot, marine, Dakar, mission hydrographique iT. C).

Radios Corre, service transmission, 2* région Le Ven, Suffren.

Mécaniciens Guégan, marine, Strasbourg.

SECONDS-MAITRES

Manœuvre Tatlbouet, Utile.

Torpilleurs Lemoint, 30 escadrille sous-marins (Pégase).

Electriciens Rouyéré, 3' escadrille sous-marins (Jtfonpe).

Chauffeurs Hamon {Basque).

Fourriers Le Goff, ballons captifs, Toulon; Abaléa (Pluton).

Hydrographes Lacroiz, Lapérouse (T. C.),

Permutations

Ont été autorisés à permuter

1* D'affectation les maîtres mécaniclens Qulniou et Mortier,

2* De tour colonial les seconds-maltres canonniers Cabon et Si&annlc. Nouvelles diveraea

Admission des offfciers mariniers dans le cadre de maistrance Lt Journal Officiel du 15 mai publie le décret sutvant

ART. 1-. Les articles 141 et 266 du d6cret du 17 juillet 1908, refondu le 15 juillet 1914, portant réorganisation du corps dea équipages de la flotte, sont modifiés comme suit

Art. 141. 1. Ne peuvent être admis dans le cadre de maistrance que les officiers mariniers de toutes spécialités et de toutes provenances, réunissant huit ans de service, non compris le temps passé dans les écoles préparatoires et promus au grade de eecond-maltre depuis deux ans au moins, ayant terminé le lien en vertu duquel ils servalent lorsqu'ils ont réuni ces huit ans de service et deux années de grade et qui, en outre, sont, en raison de leur âge et de leurs services antérieurs, sussepttbles de réunir à cinquante aas les conditions pour l'obtention d'une pension militaire de retraite.

Les officiers mariniers QUI, l'Issue de leur lien, n'ont pas huit ans de service et deux ans de grade d'officier marinier, peuvent être maintenus au servie* par rengagement.

2. L'admission dans le cadre de maistrance est prononcée par le ministre, :prés, avis du conseil d'avancement, appelé examiner si les Intéressés ont une très bonne conduite, une excellente aptitude professionnelle et l'aptitude physique nécessaire pour faire un bon service.

S. Les officiers mariniers qui, réunissant les conditions de temps de service iet de grade pour être admis dans le cadre de maistrance. ne sont pas admis dans ledit cadre, peuvent être autorisés, par le ministre, contracter un rengagement, sauf dans le cas où Ils réunissent les conditions exigées pour être admth à bénéficier d'une pension proportionnelle et sont alors congédiés a l'expiration de leur lien en cours.

Le rengagement est de trois ans pour ceux ayant encore plus dé trois ans de service à accomplir pour avoir droit la retraite proportionnelle.

Dans le cas contraire, le rengagement prend fin la date laquelle l'intéressé

réunit les conditions pour être admis à 1 la retraite proportionnelle.

Les rengagés pour trois ans peuvent. à l'issue de ce rengagement, demander à nouveau leur admission au cadre de maistrance.

NOS BATIMENTS EN ESSAIS Il L'Audacieux » a réalisé

une vitesse supérieure à 43 nœuds JjoJuewt, le 15 mai. Le contre·torpilleur L'AudacIeux, construit 4 Lorient. Qui a effectué son essai Washington sur la base Penmarc'h-Les, Olénans en présence de l'ingénieur général Fabre, du capitaine de vaisseau Marie, de la Commission permanente des essais des bâtiments de la flotte, a réalisé une vitesse supérieure & 43 noeuds, avec une puissance de 100.000 chevaux.

Le croiseur Emile-Bertin procède a des épreuves d'artillerie au large de aroix; il a mouillé à 13 heures à PortTudy.

PROMOTIONS

Sont promus pour compter du 1" mal 1935.

PERSONNEL DES SYNDICS

DES GENS DE MER

A l'emploi de syndic de 3' classe M. Esnol, syndic de 4' classe à Port-en-Bessin (quartier de Caen), avec un reliquat d'ancienneté de 9 ans 4 mois 11 jours dans la dite classe. Il bénéficie dans la 3' classe d'une ancienneté de 9 ans 4 mois 11 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 20 décembre 1925.

A l'emploi de syndic de 2' ctasse M. Rlou, syndic de 31 classe au Conquet (quartier de Brest), avec un reliquat d'ancienneté de 4 ans 8 mois 6 Jours dans la dite classe. Il bénéficie dans la 2* classe d'une ancienneté de 4 ans 8 mois 6 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 25 août 1930.

A l'emploi de syndic de 3' classe M. Lardic, syndic de 4' classe 4 Audlerne, avec une ancienneté de 10 ans 6 mois 16 jours dans la dite classe. M. Lardic bénéficie dans la 3' classe d'un reliquat d'ancienneté de 1 mois 21 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté a la date du 10 août 1935.

A l'emploi de syndtc principal de première classc V. Bou2ln, syndic principal de 2* classe a Marennes, avec un reliquat d'ancienneté de 9 mois 26 Jours dans ladite classe. Il bénéficie dans la première classe de syndic principal d'une ancienneté de 9 mois 26 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 5 Juillet 1934. A l'emploi de syndic principnl de 2' classe M. Bellein, syndic de première classe a Lannion. avec un reliquat d'ancienneté de 7 mois 15 Jours dans ladite classe. Il bénéficie dans la 2' classe de syndic principal d'une ancienneté de 7 mois 15 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 16 septembre 1934.

A l'emploi de syndic de 3' classe M. Lemaltre syndic de 4' classe à Bordeaux, avec une ancienneté de 10 ans 4 mois 24 Jours dans ladite classe. M. Lemaitre bénéficie dans la 3' classe d'un reliquat d'ancienneté de 11 Jours. Il- prendra ranj sur la liste d'ancienneté la date du 20 avril 1934.

A l'emploi de syndic de 2' classe M. Allainmat. syndic de 3' classe à Cancale. avec un reliquat d'ancienneté de 3 ans 5 mois 2 Jours dans la dite classe. Il bénéficie dans la 2' classe d'une ancienneté de 3 ans 5 mois 2 Jours, et prendra rang sur la liste d'ancienneté A la date du 29 novembre 1931.

Al'emploi de syndic principal de première classe M. Thomé, syndic principal de 2' classe à Nantes, avec un reliquat d'ancienneté de 8 mois 4 jours dans la dite classe. Il bénéficie dans la première classe d'une ancienneté de 8 mois 4 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté a la date du 27 août 1934. A L'emploi de syndic de 3 ,lasse: M. Le Oall. syndic de 4' classe à Douarnenez, avec une ancienneté de 10 ans 4 mois 12 Jours dans ladite classe M. Le Gall bénéficie dans la 3' classe d'un eliquat d'ancienneté de 2 mois 11 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté a la date du 20 février ]935.

A l'emploi de syndic principal de 1" classe: M. Estéve, syndic principal de 2* classe k Sète. avec un reliquat d'ancienneté de 3 mois 23 jours dans ladite clame. Il bénéficie dans la 1" classe de syndic principal d'une enclennete de 3 mois 23 Jours. Il prendra rang sur la liste d'anciennté à la date du 8 janvier 1935.

A l'emploi de syndic principal hors classe: M. Mlgeon syndic principal ce 1" classe au château d'Oléron (quart C'Oleron).

A l'emploi de syndic de 3* classe: M. Tessier .syndic de 41 classe à Mare,. nés, avec une ancienneté de 10 ans 2 mots dans ladite classe. M. Tessier bénéficie dans la 3' classe d'un reliquat d'ancienneté de 5 mois 10 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 21 décembre 1934.

A l'emploi de syndic principal de 1" classe: M. Lartisien. syndic principal de 2' classe a Calais, avec une ancienneté de 9 ans 8 mois 19 Jours dans ladite classe. M. LartLslen bénéficie comme syndic principal de 1" clasee d'un reliquat d'ancienneté de 9 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté i. la date du

22 avril 1935.

M. Allanet, syndic principal de 2' classe a St-Brleuc, avec une ancienneté de 9 ans 8 mois 9 Jours dans ladite classe. M. Allanet bénéficie comme syndic principal de 1" olaase d'un reliquat d'ancienneté de 12 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 19 avril 1935.

A l'emploi de syndic de 3' classe: M. Plbou, syndic de 4' claeae Toulon, avec une ancienneté de 9 ann 7 mois 26 Jours dans ladite classe. M. Plbou bénéficie dans la 3t classe d'un reliquat d'ancienneté de 1 mois 20 joura. Il prendra rana sur la liste d'ancienneté la date du 11 mars 1935.

M. Le Diner, syndic de 4* classe 4 Rochefort, avec une ancienneté de 9 ana 6 mois 5 Jours dans ladite classe. M. Le Diner bénéficie dans la 3* classe d'un reliquat d'ancienneté de 1 mois '< tours. II prendre, rang sur 1a liste d'ancisnneté à la date du 24 avrlll935.

A l'emploi de syndic prtncipal de 1" classe M. Isért, syndic prlncip. de 2* cl. à La Seyne (quartier de Toulon), avec une ancienneté de 9 ans 4 moie 27 jours dans ladite classe. M. Isert ne bénéficie dans la première classe de principal d'aucun report d'ancienneté, Il prendra rani sur la liste d'ancienneté 4 la date du 1 mal 1935

A l'emploi de syndic de 3* classe M. Cerolleur, syndic de 4' cl. 4 Palmpol. avec une ancienneté de 9 ans 4 mois 27 Jours dans ladite classe. M. Corolleur bénéficie dans la 8* clam d'un reliquat d'ancienneté de 8 mois 14 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 17 janvier 1885; M. Le Franc, syndic de 4* classe 4 Concarneau. avec une ancienneté de 9 ana, 1 mois 12 jour

dans ladite classe. M. Le Franc bénéficie dans la 3· classe d'un reliquat d'ancienneté de 2 jours. 11 prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 29 avril 1935; M. Serment, syndic de 4' classe à Boulogne, avec une ancienneté de 9 ans, 1 1 mois 9 jours dans ladite classe. M. Serment bénéficie dans la 3* cl. d un rellquat d'ancienneté de 8 jours. Il prendra rang sur la liste d ancienneté a la date du 23 avril 1935; M. Bergon, syndic de 4' cl. à Bordeaux, avec une ancienneté de 9 ans, 1 mois dans ladite classe. M. Bergon bénéficie dans la 3' cl. d'un reliquat d'ancienneté de 2 jours. Ii prendra rang sur la liste d'ancienneté a la date du 29 avril 1935.

GARDES MARITIMES

A l'emploi de garde maritime de 1" classe M, Rozo, garde de 2' classe, à Bene (quartier de Vannes) avec un reliquat d'ancienneté ae 3 ans dans ladite classe. Il bénéficié dans la 1" cl. d'une ancienneté ae 3 ans, et prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 1- mat 1932 M. Bourdais, garde maritime de 2= ci. à Binic (quartier de Saint-Brieuc), avec une ancienneté ae 12 ans, 2 mois dans ladite classe. M. Bourdais bénéficie dans la 1" classe d'un reliquat d'ancienneté de 10 jours et prendra rang sur la liste d'anciennete a la date du 21 avril 1935. A l'emploi de garde maritirne principat M. Le Roux, gardé maritime de 1" classe. à Paimpol, avec un reliquat d'encienneté de 1 an, 2 mois, 11 jours. Il bénéficie dans la classe de principal d'une ancienneté de 1 an. 2 mois, 11 jours et prendra rang sur la liste d'ancienneté d la date du 20 février 1934; M. Le Roux, garde maritime de 1" cl., à Toulon, avec un reliquat de 4 ans 3 mois, 22 jours, dans ladite classe. Il bénéficie dans la classe de principal d'une ancienneté de 4 ans, 3 mois, 22 jours et prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 9 janvier 1931. A l'emploi de garde maritime de 1" classe M, Even. garde maritime de 2« cl., à Sarzeau (quartier de Vannes), avec une ancienneté de 12 ans, 11 jours dans ladite classe. M. Even ne bénéficie dans la 1" classe d'aucun report d'ancienneté. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté 4 la date du 1- janvier 1935 M. Evanno. garde maritime de 2 classe à Charron (quartier de la Rochelle) avec un reliquat d'ancienneté de 6 ans, 10 mois. 22 jours dans ladite classe. Il bénéficie dans la 1" classe d'une ancienneté de 6 ans, 10 mois, 22 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 9 juin 1928.

M. Colin, garde maritime de 2o cl. à Paimbœuf (quartier de Saint-Nazalre), cv -,c un reliquat d'anc. de 5 ans 21 jours. dans ladite classe. Il bénéficie dans la l' cl. d'une anc. de 6 ans 21 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 10 avril 1930. M. Guinvarch. garde maritime de 2' cl. à Bayardville (quart. d'Oléron), avec une anc. de 12 ans 10 jours dans ladite classe. M. Guin'ch ne bénéficie dans la ln cl. d'aucun rapport d'ancienneté. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 1* mat 1935. M. Dutertre, garde maritime de 2o cl. à Pleurtult (quartier de Saint-Malo) avec un reliquat d'anc. de 5 ans 7 mois 14 jours dans la dite classe. bénéficie dans la 1" cl. d'une anc. de 5 ans 7 mois 14 J. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 17 septembre 1929. M. Toularastel, garde maritime de 20 ci. 4 Brlcqueville (quart. de Cherbourg) avec un reliquat d'anc. de 4 ans 5 mois 6 jours dans ladite classe. Il bénéficie dans la Ire cl. d'une anc. de 4 ans 5 m. 6 j. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 25 novembre 1930. M. Labrousse, garde maritime de 2e classe à Mortagne-sur-Gironde (quart de Marennes avec une anc. de 12 ans 9 mois dans ladite classe. M. Labrousse bénéfice dans la le cl. d'un reliQuat de 2 mois 2 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté 4 la date du 28 février 1935.

Nouvelles diverses

Lt personntl navigant

du « Champlain » se met en grèue et le paquebot ne peut appareiller LE Havre, 15 mai (de notre correspondant particulier) Pour une question de revision de statuts, le personnel navigant du transatlantique Champlain s'est mis en grève ce matin. De ce fait, le paquebot n'a pu appareiller à 14 heures comme il était prévu. Des passagers ont été conduits 4 l'hôtel Frascatl ou 4 La Hève. On ignore si le Champlain pourra partir dans la soirée.

LE Havre, le 15 mal. La Compagnie Générale Transatlantique annonce que le Champlain ne partira pas ce soir.

VOILIER EN RELACBE

Le Havrx, 15 mai. Le petit voilier St-Mlchel qui était parti lundi soir, se rendant en Bretagne, est revenu en rel&che hier pour cause de gros temps, mais a continué son voyage aujourd'hui.

Paquebot. et vapeurs longs-courrier*

AZAT-LE-RIDEAU arrivé 4 PortSaïd le 14. de Marseille.

ANGERS arrivé à Suez, le 14, de Maurice.

ARIZONA arrivé 4 Cristobal, le 14, de Dunkerque.

AZROU passé 4 Gibraltar, le 14. ASIE parti de Bordeaux, le I5, pour la C.O.A.

BRUXELLES arrivé à Dunkerque, le 15, d'Anvera,

CONDE passé 4 Périm, le 14, allant de Cardlff à la Réunion.

CHARLES-L.D. parti de Shanghai, le 14. pour Madras

CH ELLA parti de Marseille, le 15, p. Dakar

CORFU attendu a Marseille, de Yokohama.

CNAMPOLLION parti du Plr6e, le 14, pour Marseille.

COMPIEGNE arrivé à Madraa, le 14, allant 4 Halphong.

CITv-OF-EXETER parti de Dunkerque, le 15, pour Londres.

attendu Marseflle de Port-Natal.

DAHOMEY arrivé 4 Anvers, le 1D. £USÉE parti de Santoà, le 13, pour Hambourg.

ENSEIGNE MA URICS PRECHAC passé 4 Gibraltar le 14, venant de Bône. FELIX-ROUSSEL arrivé 4 Suez, le 15, de Kobé.

FORT-DE-DOVAVMONT parti de Dunkerque le 15. pour Hambourg. ILE-DE-FRANCE arrivé à New-York le 14. du Havre.

KAKOULINA touché Dakar. le 13. LINOIS arrivé à Port-Saïd, le 15, de Dunkerque

LECONTE-DE-LISLS attendu Mar.sellle. de Halphong.

LIPARI arrivé au Havre, le 15, d'Anvers.

MUIRTON touché Dakar, le 18, allant de Pointe-Noire 4 Marseille.

MARIETTE-PACHA arrivé à Alexandrie le 14, allant à Beyrouth.

MDNTAIGNE parti de Dunkerque, le 15, pour Dakar.

MYSON arrive à Dunkerque, le 15, du Havre.

PLATON arrivé 4 Montevideo, le 14, d'Antwerp.

PROVIDENCE parti du Plrée, le 14, pour Marseille.

PENERF parti de Bordeaux, le 15. pour Casablanca.

SI-KIANG touché Aden, le 14, allant de Shanghaï 4 Dunkerque.

TURIA parti de Sete, le I6, pour Marseille.

VICE-ROY-OF-INDIA parti de Marseille. le 15. pour Londres.

VILLE -DE -STRASBOURG arrivé à Colombo, le 13, allant 4 Nouméa. WYOMING parti de Vancouver, le 13, pour Le Havre.

LA VOIX DU MARIN » EST PARUE

Caboteurs

ALGER. ARRIVÉS le 14, CI/pria, de BOne Granditeu, de Nantes MarieLouise-Leborgne, de Sète le 16, Ttrman, Grévy, Djebel-Antar, de Marseille Saint-Prosper, de Rouen.

PARTIS le 14, £nâeiane-Satn{-Ger- main pour Séte Sidi-Mabrouk pour Marseille.

BOULOGNE ARRIVÉS le 14, Rosyth et Yitverthorn, de Londres Taillefer, du Havre .Mondera, de Brest. Parti Taillefer pour Le Havre. BRB6T. ARRIVÉS: le 15, Porthmeor, de Cardiff voiliers Aulne, de Chiteaulln Pierrot, de Pont-1'Abbé. PARTIS Val-de-la-Haye pour Landern'eau voilier Port-Z,aums£e pout Chateaulln,

BORDEAUX. Arrivés le lfi, Chateau-Larose, de Hambourg GastonBouineau, de Nantes.

Partis Hermia pour Lorient; AndréThomé pour Rotterdam.

ATTENDUS Emile-Delmas, ChdteauPalmer, San-Matéo, Jeune-Denise. BONE. ARRIVÉS le 15, CharlesLe borgne, de Phlllppeville Schiaffino, de Tunis.

Partis le 14, Cérès pour Alger CapFigalo pour Collo Mascot pour Marseille Schia//ino-23 et Zeramna pour Philippeville le 15, Batna pour Tonnay-Charente.

BIZERTE. Arrivés le 14, G.-G.Jonnart, de Tunis Saint-Basile, de Bône Paramé, de St-Louis-du-Rhône. PAATIS le 14, G.-G.7onnart pour Marseille Saint-Ba3ile pour Tunis Paramé pour Tunis.

ATTENDU Toseur, de Salnt-Louis-duRhône.

CARDIFF. Partis le 14, Vigitant, pour Concarneau Goéland, pour Portrieux Hermann pour Perros Oceanide, pour RoscofI C.M.A. Blanc, pour Alger.

CAEN. Partis le 14, ViHeruiHe, pour Le Havre le 15, Honfleuraise pour

Anvers.

CASABLANCA. Arrives le 14, Henry-Mory, pour Rotterdam le 16, Azrou, pour Marseille.

♦ DOUARNENEZ. ARRIVE le 15, La-Meilleraye, de Bordeaux.

PARTts le 15, Anjou, pour Quimper; Denise-M., pour Donges vià Brest; Président-de-Lavit^ pour Bordeaux. DUNKERQUE. ARRIVES le 15, Pontet-Canet, du Havre; Penhir, de Londres; Cap Cantin, d'Anvers PaulEmile Javary, de Casablanca.

Parti Artabaxe, pour Port-Jérôme. DIEPPE. Partis le 15, Islgny. pour Dunkerque Pessac. pour Grimsby. 4 LE HAVRE. Arrives le 14, Cherbourg, de Cherbourg; le 15. Fronsac, de Bwansea; René Marguerite, de Cherbourg Taillefer, de Boulogne; Heureux (chal.) de Fécamp.

Partis le 14, Médoc, pour Nantee Pontet-0anet, pour Dunkerque le 15, Sargasse, pour Marseille; Cerons, pour Anvers.

4 LE LEGUE. Arrive le 14, Avauville, de Rouen.

Parti le 14, La Seine, pour Dunkerque.

LA ROCHELLE-PALLICE. ARRIVE, le 15 Château-Palmer. du Havre. PARTIS, le 15 Rostro, pour la mer; Cabourg, pour Barry.

attendu Ramon.

♦ LORIENT. Arrives le 15. Sauternes, de Nantes; Mousse Le Moyec, d'Anvers.

Partis • Arménier, pour Barry; LaMailleraye, pour Douarnenez; St-Flair, pour Nantes; Guermor, -pour Concarneau; France, pour Etel.

MARSEILLE. ARRIVES, le 16 Augustin-Leborgne, Catherine-Schiaffino et Timgad, d'Alger: Dorine, de Calais; Dougga. de Gabes GouverneurJonnart, de Tunis; Villed'Alaccio, de Bonifacio.

Partis Procida et Sidi-bel-Abbès, p. Oran; El-Biar et Soussien, pour Bone; Aupusitn-Leborpne, Catherlne-Schiaffino, Djebel-Amour, Kabyle et Stdi-Brahim. pour Alger- Duc-d'Aumale, pour Tunis; Général-Bonaparte, pour Bastia. MORLAIX. ARRIVÉS le 14, SaintBrteuc. du Havre; Jacobsen, de Dunkerque Éerrock (voll.), de Cardiff. NANTES. Arrives, le 15 Manpoya, de Saint-Nazaire: Sainte-Marthe, Saint-Nicolas, de Nolrmoutier SaintClair, d'Algérie via Lorient.

Partis Carimaré, pour Bordeaux Penchâteau pour Dunkerque via Brest; Manpoya, pour La Rochelle Avenir, voil. pour l'lie d'Yeu Sainte-Marthe, Saint-iVicoia». pour Noirmoutler; Gonneville. pour Marseille via Rouen: Colleville, pour Immlngham: Auvergne, p. Newport; Vtrgo-Fidelis, pour Lorient. Attendus Cévennes. Juniata, Raffinage, Shelpra, Dalila Ostrevent. Bidas* soa Médoc, La Mailleraye.

6 ORAN. Arrive, le 14 Boudimel. de Mostaganem.

Partis, le 14 Les lasers, pour Nemours- Brisela, pour Rouen le 15 Anoe-sc/ita//i7io, Mitidja, pour Moetaganem- Boubaiaien, pour Alger; Menhtr-Braz, pour Rouen abatte, pour Benlsaf.

♦ PORT-VENDRES. Arrives, le 15 Oued-Fès. de Casablanca; El-Mansour, d'Alger.

Parti EUKantara, pour Alger. ♦ PHILIPPEVrLLE. Arrivé le 14, Actif, de DJldjelll.

phalte. pour Oran; Nivernais, pour Landerneau

♦ SAINT-NAZAIRE. Arrives le 15, Penofcdteau, de Couéron: Giralda, de Port-Talbot.

Partis .• Penchâteau, pour Brest; Mangova, pour Nantés.

Attendus Mexique, Thésée, St-Féréol, Sidney.

SETE. Arrivé» le 15. Allier, de Mostaganem: Ginette -Le- Borgne, de Bénl-Saf: Oranajje, d'Oran.

Partis Amer. pour Oran; GinetteLe-Borgne, Oranaise, pour St-Louis-duRhone: D^ebeUDira, pour Mostaganem. ♦ TANOER. Parti le 14, Psyché, pour Oran.

ASSURANCES SOCIALES Texte complet de la lot mis à jour jusqu'à la lot du 1· janvier lBi«. pat le Minuter» du Travail et de la Prévoyance sociale franco, t fr. te, contre mandat adressé A la librairie, de « L'OuestrEclalr.

Navires divers

Signalés par T, S. F. le 15 mal A CASABLANCA-RADIO

Oued-Sebou. Nicole-Schiallino, SaintTropez, Ophelie, Belle-Isle, Ardèche. A TANGER-RADIO

Enseigne-Maurice-Prechac. P.-L.-M.-27, S.-N.-A.-l, Ardèche, Spramex, SainteMatime, Clemenceau. Ardeshir. AndréMoyranà.

A OUESSANT-RADIO

Edimbourg, Château-Latour. Capitaine-Augustin, Château-Palmer, SaintAmbroise, Marguerite-Finaly, PrésidentThéodore-Tissier, Yalou, Saint-Palais, Normanvilte, Washington, Martinique, Emile-Delmas, Ostrevent. Amérique, StCamille, Louis-Mercier, Fort-de-Troyon, P.-L.-M. -21, Fort-Binger, Lussac. Du Couédic, Côte-d'Azur, Kervépan, Ardennes, Thésée, Vauquois, Remtremont, Lude-Delmas. Ville-de-Bastia. Capitaine Lebastard, Lida, Firuz.

NOUVELLES DE TERRE-NEUVE Le chalutier 4 vapeur Jfiqueion qui était parti de Fécamp le 29 avril vient d'arriver à SaintJUeTra d'où 11 va repartir pour les bancs.

Le chalutier Duguay-Trouin, réparations terminées, est parti pour l'Ile aux Ours via Westback.

t'

Saikt-Pierre-et-Miquelon. 15 mal. Entrés Jacques-Cœur (8.000 quintaux); Mercèdltta 1 17.000) venus livrer. Sortis: Jules-Elby, pour Halifax, après avoir livré 8.268 quintaux et embarqué le nommé Latte, de Saint-Malo. matricule 4614, pour le remettre a l'EdouardWatteau.

St-Malo, 15 mat. Le trots-mats Capitaine-Guynemer, armateur M. Fromai signale En pêche sur les Bancs, tout bien à bord.

LES SABLES DOLONNE

Pèche d la sardine. Mardi 14 mal, 86 bateaux sardiniers avalent pris la mer. A 16 heures, ils étaient rentrés, avec des pêches de 4.000 (taxe) par bateau. Maille du poisson, 52-54. Les mareyeurs ont payé de 70 4 106 fr. le mille. Au détail, la sardine a été revendue 0 fr. 10 pièce.

AUDIERNE

PÊCHE ov 14 MAI

Sardfnes profondes. 26 bateaux sont rentrés, avec de la sardine du moule 64-66. vendues aux mareyeurs de 90 à 115 fr.; trois bateaux avaient de 1.200 à 1.700; dix bateaux avalent de 600 à 1.000 et les autres de 300 4 500. Maquereaux. Un bateau est rentré avec 17.000 gros maquereaux vendus aux usines 4 raison de 115 fr. les 100 kilos; deux bataux sont rentrés avec chacun de 150 à 200 petits maquereaux vendus de 50 4 55 fr. le cent.

Crustacés. Une quarantaine de bateaux sont rentrés avec chacun de 25 à 75 kilos de langoustes, vendues à 24 fr. le kilo; de 4 à 12 kilos de homards à 20 fr. le kilo et de 40 4 60 kilos de crabes et araignées, vendus de 1.10 4 1.20 le kilo.

Congres. Trois canots sont rentrés avec chacun de 14 à 20 kilos de congres, vendus de 3.75 à 4 fr. le kilo.

PENMAKCH

Pèche DU 14 Mai. Dérive. 28 bateaux sortis, 30 de rentrés ayant bonne pêche. De 80 à 200 moyens maquereaux par quelques bateaux, vendus de 35 à 43 fr. le cent. Les autres ayant de 300 4 600, les plus favorisés de 700 à 9.500. Quelques harengs comme apport total vendus à raison de 15 fr. le cent. De 10 4 25 grosses sardines par plusieurs bateaux vendues 4 la marée de 25 4 32 fr. le cent. Quelques orphies vendues de 6 4 9 fr. la douzaine,

suivant grosseur.

Langoustines. 28 bateaux sortis, 34 de rentrés ayant par bateau de 15 à 30 kilos de grosses langoustines vendues de 3 à 4 fr. le kilo suivant les lieux de pêche Quelques bateaux ayant de 40 à 60 kilos.

Crustacés. 8 bateaux sortis et rentrés ayant de 3 4 5 kilos de langoustes par bateau, vendues 18 fr. le kilo, et de 0 kg. 750 4 3 kg. 100 d'homards, vendus 17 Ir. le kilo.

OO0AKNENEZ

Pêche DU 15 MAI. Les apports ont été aujourd'hui plus forts que la veille tant en maquereaux de dérive et sardines que poissons de fond. Le nombre des bateaux rentrés est aussi plus élevé. Les cours se sont maintenus en général et ont aussi tendu à la hausse sur certaines catégories. Voici les ventes enregistrées

Palangre 10 bateaux, pinasses et chaloupes ont apporté des raies, des pocheteaux, des congres, des chiens de mer, des turbots, des juliennes. des lottes qu'ils ont vendus pour des sommes variant de 1.300 à 7.000 francs par bateau le total des apports a été d'environ 3.000 kllogs de raies cotées de 2,25 4 3 le kllog suivant races; 1.500 kilogs de pocheteaux gris, de 3,50 4 4 le ktlog; 1.200 kilogs de pocheteaux blancs, de 5,25 4 6,50 le kllog; 3.000 kilogs de gros congres, de 2.50 il. 3,25 le lIog; 800 kilegs de julienne, de 1 il. 1.50 le kllog; 150 kilogs de turbots de Il,113 à 5,75 le kllog: 400 kilogs de lottes, de 3,60 4 3,76 le kllog: 40 chiens de mer, de 21 à 22 la pièce; 30 roussettes à 1,50 la pièce; un saumon a été vendu 4 2o francs le kllog.

Tout ce poisson a été vendu pour l'expédition aux mareyeurs.

Filets de rafea 12 bateaux revenant des parages de l'Ile de Sein sont rentrés ayant apporté des raies, des pocheteaux. des lottes, des anges de mer, qu ils ont livrés pour des sommes variant de 300 4 700 francs et de 15 à 40 kllogs de langoustes rouges vendues à raison de 23 francs le kllog.

Sardinea dites coureuses CI pinasses appartenant 4 notre port et à celui de Gullvlnec sont rentrées ayant apporté de 5.000 4 9.000 sardines, au total 40.000 sardines dites coureuses, de 9 4 12 au kilo, vendues pour l'expédition au mareyeurs ralaon de 272 4 360 franca le mUle.

Sardines de dérive 24 pinasses et chaloupes ont apporté de 200 4 3.800 sardines de dérive, au total 52.000 qu'elles ont vendues à raison de 163 200 fr. 1: mille.

Maquereaux de dérive 14 pinasses et duudees ont apporté de 12.000 4 28.000 gros maquereaux de dlrtve, au total 259.000 maquereaux de 3 4 4 au kllog, qu'ils ont vendus pour la conserve 4 l'usine 4 raison de 104 4 106 francs le

quintal et de 38 à 41 francs le cent pour l'expédition aux mareyeurs. Lançons 3 canots ont apporté de 12 a 3o caissettes de 10 kilogs de lançons qu'ils ont vendus pour l'expédition à la marée à raison de 9 francs la caissette. LA TUKBALLE

Pèche DU 15 MAI. 15 à 16 vedettes sont rentrées hier soir, portant chacune 7 à 8.000 sardines.

Le prix du mille variait entre 108 et 140 francs; les cours maintiennent donc leur fermeté.

«fUIBERON

PÊCHE du 14 MAI (après départ du courrier) Merlans brillants. Dana le courant de la journée 14 bateaux Ilgneurs ont exposé chacun à la vente de 100 à 1.000 merlans de différentes tailles. Les prix appliqués par les mareyeurs ont été de 3 à 3,75. pour retomber 4 la clôture à 3 francs le kilo.

Crustacés 12 bateaux et pinasses se 1 livrant au large à la pêche aux casiers ont rapporté chacun de 130 4 440 kilos de crabes-tourteaux qui ont été livrés aux mareyeurs à 1.50 le kilo, et de 1 à 13 kilos de homards cédés à 16 francs le kilo.

Péche aux trémails Un bateau filant sur le plateau des Birvideaux a pêché une dizaine de kilos de langoustes vendues 20 francs le kilo aux mareyeurs, et 65 araignées de mer valant de 1 4 2 francs l'une suivant taille.

PÈCHE du 15 mai (avant départ du courrier). Péche aux filets de dértve. Deux bateaux sortis hier au soir pour pratiquer de nuit la pêche aux filets dérivants, ont offert ce matin à la vente 100 et 450 maquereaux moyens payés 65 francs le cent, 100 et 420 harengs vendus 20 et 21 francs le cent, et chacun une cinquantaine de sardines valant 36 francs le cent.

Merlans. Trois bateaux llgneurs rentrés dans la matinée ont exposé la vente chacun 500 merlans brillants qui ont été achetés par les mareyeurs à raison de 4 à 4,10 le kilo.

Marché de Paris

PARIS, le 15 mal. [De notre correspondant spécial). La demande n'a pas témoigné une bien grande activité et ce n'est qu'à de modestes apports que l'on doit la hausse faite sur les barbue6, merlans ordinaires, lottes et mulets ces derniers ont fortement avancé; cependant il a fallu faire une baisse sur les colins décapités, raies, soles et niaquereaux.

MAREE CRUSTACES

On cote au kilo (cours extrêmes)

Barbues 8 4 14; bars 25 à 35; carrelets 2 4 5; chiens de mer décapités 1,50 à 2.50 colins décapités 6 a 8,50; colins entiers 2 à 7.50; congres 2.50 à 5; crevettes grises 7 à 16: dorades de France 3 à 9; harengs français vides 2,50-3; homards vivants 14 à 22; homards morts 8 4 13; langoustes vivantes 24 à 30; langoustes Mauritanie vivantes 8 à 12; langoustines 4 4 6,50. limandes 3 à 7; lottes 6 à 8: limandes-soles 4 4 7,50: maquereaux français gros 2,50 4 3,50; maquereaux français petits 4 4 5.50; merlans brillants 5 à 8; merlans ordinaires 3 4 5,50; mulets 10 4 22; raies entières 2 4 3: rougets-barbets 6 4 14; rougets-grondins 2 à 4,50- soles françaises grosses 15 à 19; soles françaises petites 9 4 13; turbots 7 4 12.

On cote au cent

Sardines salées petites 10 à 15; sardlnes fraîches 20 4 45.

MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos

Moules Islgny-Honfleur 40 à 603 moules de Boulogne 90 4 110.

On cote au cent

Oursins 20 à 30.

On cote ou kilo

Coques ou hémon 0,40 4 0,70.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo

Ablettes 3 4 5: anguilles vivantes 10 à 12; anguilles mortes 5 4 9; brochets morts 5 4 8; carpes vivantes 3 5,50; carpes mortes 3 à 5: goujons 6 4 10; perches 3 a 4; saumon français 20 4 24; saumon étranger 20 a 25; saumon frigorifie 6 à 12; tanches vivantes 5 à 6,50; truites saumonées argentées 14 à 30; truites de pisciculture 10 a 20; trultes de rivière, au-dessus de 125 granmes 18 à 23.

Arrivages marée 177.300 kilos; eau douce 10.800 kilos, coquillages 3.600 kgs; déposé au frigorifique 38.000 kilos; resserre de la veille 87.000 kilos: quantités mises en vente 280.800 kilos, quantités saisies le 14 mai 187 kilos.

Arrivages par gares: Gsre du Nord 79.200 kilos; Vaugirard 91.100 kilos; Saint-Lazare 8.200 kilos; Orléans 9.800 kilos.

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Mardaé de La Bochdto

La Rocxxu*. le 16 mal. Lee apporte en pêcherie» ee maintiennent passables en merlus, mais sont franchement déftcltairee en dorades et merluchone; coure termes.

A l'encan municipal arrivages satisfaisants, mais demande peu active, d'où hausse sur certaines catégories.

On cote suivant grosseur, provenance et qualité

£n pêcheries, le kilo merlu 7.20 à 8,90; ttiage 7 k 8,70; tout venant merlucbons 4,70 à 7 merluchons blesses 2,S0 à 5; dorade 6\70; plronneaux 3,70; Btint-Pierre 6; limandes 4.50; lotte en- titre 2.60 à 3; décapitée 6.20 à T,10; rtie 2,70; ralteaux fleuris 0,80; rouget (rondin 6; grondin gris 1,30; congre fros 3.20 à 4.90; petit 1,50 a 2,50- anon 2,70; flétan entier 5,20; aiglefin entier 1,70 à 3,20: campagnols 3 à 3.70; touille gros 3.20 a 4.70; pocheteau 2.80 à 6,20; museraille 3,20; rasceese S; julienne 3 à 3,70; maquereaux 3; morue 3.90; dorade rose 2; pagellne 1,50; griset 1,60; caaseburtots 1.25 à 2.25; maigre 2 3; ̃oie de Mauritanie 8; queues de. langoustes 10 à 12; filets de royal bar 4. A l'encan, le kllo soie 85 à 28; soie perdrix 12 à 15; limande de voilier 4; afe bouclée 4*6; rouget barbet 8; carrelet 4; merlan de chalut 2,50; merlan brillant 3; vive 4,50- tacaux 2; mulet 8 à 19; turbot 12; barbue 11: etttux 12; maquereaux 4.50; seiches 2,50; merluchons friture 3,50.

Le cent sardines 25 a 40.

Le kilo homards 18 à 20; langoustes 34; langoustines tout venant 3 6; triées 5,50 à 8,50: crevette rosé bouquet 100; grise 8; crabe 4 50 moules 1; palourdes 8; sourdone 1,76; lavagnons 2. On vend la pèche de 16 voiliers 807 places 4 homardiers 83 places. 4 chalutisra c6tltrs Sternt, Enseigne Dragon Bteu et Petit André Jean ayant pris 2460 places, soit ensemble 10 tours d'encan.

Chalutiers arrmes en pêcheries Qeaeogne 880 merlus, 6 paniers de merluchons et limandes; Aunis 800 merlus, 6 paniers de merluchons; Antioche 420 merlus. 30 paniers de doradea, 29 paniers de merluchons: Joselle: 560 merlus. 30 paniers de merluchons. Grands chalutiers attendus en pêchéries lé le Galopin, Beaulne Verrleu.il. La Banche. Pieorre.

Marché de Lorient

Lord?, le 15 mai. Sont rentrés les chalutiers Buffle, 8 t. 200 Rosbraz, 7 t. 200; Aigrette, b t. 2 Eider, 8 t. 200; Marie-Louise, 10 t. 300; JosephElue, 6 t. 200; Petite-Annie, 13 t. 200; Ter, 10 t. 500: Georgette, 10 t. 500; Ptvoine. 12 t.; Kermancy, 9 t. 200; Antoine, 6 t. 200; Liluis, 10 t. 300; Bisson, 5 t. 300; Juliette. 2 t. 800.

On cote les cours suivante anons, .330; cabillauds, 1.65 à 2.20; chiens 187 les cinq caisses; chinchards, 22 a 88 tes cinq caisses; Congres, 2.75; dorades petites, 2.20 à 2.75; grosses. 7.70; grondins gris, 176 les cinq caisses; rouges, 220 à 440 les cinq caisses; Juliennes, 1.65; langoustines, 2.2o a Il.60; limandes. 2.20 & 3.30; lottes entières. 2.75 A 3.30; merlu gros, 7.15 à 7.70 petits 7.15; merluchons gros, Il.60; moyens, 4.fl95; petits. 220 à 440 les cinq caisses- merlans de drague, 0.82; pocheteaux, 0.55 a 1.10; poules d'eau, 2.20; raies petites, 309 à 276 les cinq caisses; grosses. 2.20 à 2.75- rougets 4.40 a 7.70; solettes, 5.50; squtilee, 6 30taoota, 0.56: turbots. 5.50 a 6.60; touilles, Sont annoncés pour demain les chalutiers Cap-Noir, Albatros, Port-Melln Edith-Germafne, Monique-Andrée. Marché de Saint-Nazaire

Sr-NAiAjui, 16 mal. Un bateau as Lorient a étalé 204 tables de poissons divers pour 1.200 francs.

Lea p6cheurs nazalriens ont recueilli 146 francs avec 16 tables; 152 francs avec 15 tables; 148 francs avec 13 tables; 106 francs avec 9 tables; 92 francs avec 8 tables; 147 francs avec 14 tables; b8 francs avec 6 tables; 147 francs avec 43 tsMes; 194 francs avec 20 tabits: 107 francs avec 9 tables; 201 fr. avec 22 tables; 96 francs avec 10 tables Deux pécheurs d'araignées de BelleIle-enHMer ont cédé respectivement 22 et 28 lots de ces crustacés au prix de 40 A 55 francs le lot.

Les mareyeurs ont récolté 1.400 fr. avec 125 tables; 600 francs avec 40 tables; 200 francs avec 20 tables; 700 fr. avec 50 tables; 200 francs avec 15 tablet.

La crevette grise de Loire a été cédé au prix de 25 à 40 francs les 3 tables. Marché de Concamean

Comcarkeau. 15 mal Beaux apports de langoustines sur le marché d'hier mercredi à l'encan municipal et aux Pêcheries. Cours «tables. On cote le ki- logramme 1.25-6,50 aux mareyeurs, suivant triage.

Poittons divers. On a coté Au Wlo soles 15-17: tur'bats et barbues b-7: rougets-barbets. 7-S 50; mulets 8-9; raies. 1.25-1.76. lottes décapitées. S4: pocheteau décaDité, 2-2.26; limandes 3-4.50; congres. 4-5.

Au cent harengs. 15-22: petits maquereaux de ligne et de dérive, 45-60; petite merluchons. 10-13.

Au0,30: limandes-soles, 1-2.

A la pièoe suivant taille lieus 2-97 ££]?*' J;* cori»'*«- 0.15-0.10: terres, «2£?; P*101»"- 0.25-0.50: gros merlans! °'TÏ;1: fouets de congre». 2.50: moyens mertus. 2-4: rou*et«-grondins. 1-2. Crustacés. Pea de changement dans les cours aux viviers concamols 14 50: lançoust». 18-19 le kilo vif. tout vensnt taille réglementaire exlsée: embe-tourteau dormeur et araignée. 1.1,26 le kilo; chèvre-cerise, 1-1.50 la doux.

DANS L'ARMÉE L'INCORPORATION

DANB octobre 1936. tes ajournés et les sursitaires précédentes. désireux d'acIeur service militaire clans une formation de la cavalerie et possédant 1.. aptitudes nécessaires pour affectée l'une conduite des autochenilles, conduite des motomécanique en automobile ou en motocyclette, devront adresser d'exau ministre de la Guerre Direction, bureau de la Cavalerie) une demande comportant obligatoirement les Indication. suivant.. et prénoms, date de2«

de recrutement;

40 de recensement et numéro sur..la liste cantoaale. w demande être jointes toutes pléces Justificatives utiles, notamment copie des brevets et permit de conduire: certlficate des em'avec Indication des travaux spéciaux I1 est que soient certifiées conforles maires ou dé police et que la signature des emDloyeurs aoit légalisée par cea même* ETAT-MAJOR GENERAL Le général de brigade Graux, de la direction des forgée eet placé section de rtserve,

La Vie

LA COURSE CYCLISTE PARIS-RENNES (Neuvième année. 335 kilomètres)

organisée par le Véloce-Club Rennais sous le patronage de « L'OUEST-ECLAIR » SERA COURUE LE 26 MAI 1935

LAVANT-DERNIÈRE ÉTAPE DU TOUR D'ESPAGNE CYCLISTE Madrid, 14 mal Le classement général a la suite de la 13' e tavant-dernière étape du Tour d'Espagne Cycliste s'établit comme suit

i» Gustave Deloor en 110 h. 37' 51"; 2' Dlenefl. 110 h. 47' 32"; 3o Mollnar, I 110 h. 50' 69"; 4« Canardo, 110 h. 511 19"- 5> Mea Bulla, 111 h. 06' 42

L'italien Barrai, qui était 5- jusqu'à hier. a abandonné aujourd'hui. Le 1 français Fayolle, qui était 10r passe 8' en 111 h. 20' 20".

LE GRAND PRIX CYCLISTE DE PARIS

30 juin, 8 et 7 juillet

La course omnium

Au cours de la première Journée du Meeting sera disputée sous le titre de Prix du Conseil général » une course omnium en quatre manches réservée cinq coureurs professionnels choisis parmi les engages avant la date du mardi 4 Juin

Les quatre manches seront les suivantes 500 mètres départ lancé. 1.000 mètres départ arrêté, ces deux épreuves disputées Individuellement contre la montre puis. course en ligne sur 500 mètres, classement par addition de points, et enfin 20 kilomètres avec entraîneurs k motocyclette, modèle commercial.

9.000 francs de prix sont réservés à I cette épreuve avec un premier prix de 2.500 francs.

Les bicyclettes de sprinter même derrière motos seront seules employées et les motocyclettes commerciales équipées pour l'entraînement seront fournies par le Comité d'organisation du Grand Prix.

Droit d'engagement Vingt francs, remboursable aux non sélectionnés. LE 10 JUIN,

GRAND PRIX D'ANGERS

VELO SPORT

sous le patronage de

« L'Ouest-Eclair »

Le Grand Prix d'Angers-Vélo-Sports, course nationale ouverte a toutes caté,orles, amateurs exceptés, se disputera le 10 juin 1935.

Itinéraire. Départ Angers. SaintLambert-du-Lattay. Cheminé, Trémentlnes. Maillé, Cholet, La Ségulnlére, La Romaine. Salnt-André-de-la-Marche, StMacaire, La Croix-de-Pierre. Beaupréau, Le Pln-en-Mauges. Bourgneuf, SaintLaurent-de-la-Plalne. Chalonnes-s-Lolre, 6aint-Georges-8ur-Lolre. Angers. Distance 130 kilomètres.

Liste des prix. b00, 400, 300. 200, 100. 80. 70, 60, 60, 40. 30, 25, 20. 15 et 15 fr.

Les engagements sont reçus au café des Tourelles. 18, rue Beaurepaire, contre la somme de 5 fr.. Jusqu'au 6 juin. COURSE CYCLISTE DU QUARTIER DE LA ROUTE DE GU6RANDE A St-NAZAIRE LE 2 JUIN PROCHAIN Le Comité des fêtes du quartier de la route de Guérande, fidèle à sa tradition, a monté un beau programme de réjouissances pour sa fête annuelle. Les courses cyclistes, qui sont en faveur près du public n'ont pas été négligées.

Le matin, courses communale et de vétérans.

L'après-midi course sous les règlement, de l'U. V. F. organisée par la section cycliste du Sportlng Club Nazairien. Voici tous les détails de cette course Parcoure La Tranchée. Moulin du route de Guérande, l'Immacluée, Le Point du Jour, Le Petit-Bois, Le PetitCaporal, rue Léon-Bourgeois La Tranchée (1 8tours, soit 110 kilomètres). Départ à 13 h. 30. La Tranchée. Arrivée côte du Moulin du Pé. Remise des dossards a 12 h. 30, café Mlchelot La Tranchée.

Prix 350, 200, 160 100, 80, 70, 50, 40, 30, 20, 10 francs. Soit 11 prix, et de nombreuses primes offertes par les commerçants.

Engagements les engagements sont reçus contre droit de 5 francs au café Mlchelot. à La Tranchée a Saint-Nacalre, Jusqu'au 2 juin k midi. 6

Championnat de la L.OJ X DIVISION DE PROMOTION Le classement de la poule finale

J. G. N. P. PU

1. Lorlent-Bports 2 a 2 0 0 6 2. Stade Lavallols 2 1 0 1 4 3. C. O. Choletals 2 0 0 2

Lorient-Bports, en disposant par un score net du Stade Lava4lois. s'est attribué le titre de champion de l'Ouest de Promotion, en même tempe qu'une place I en Division d'Honneur pour la prochaine saison.

Félicitations tous ceuv qui ont collaboré a obtenir ces deux résultats. Le Stade Lavallols opérera lui aussi en 1934-36, en Division d'Honneur. 45678

AU SUJET DE LA SUSPENSION DU STADE BUFFALO

hebdomadaire, a décidé l'arrêt momen- tané de la suspension qui avait été mfligée au terrain du Stade Buffaio k l'occasion de la fête qu'un journal parisien donnera Jeudi prochain sur là pelouse de ce stade, fête à laquelle participeront de nombreuses sociétés des diverses fédérations affiliées.

LE 15 JUIN A RENNES

CHAMPIONNATS SCOLAIRES DE L'ACADEMIE DE RENNES Ces championnats auront lieu à Rennes, à la Piscine Municipale, le 15 Juin, en soirée; ils comprendront

25 mètres nage libre, minimes Jusqu'à 15 ans).

50 mètres nage lfbre Cadets, de 13 à 16 ans.

100 mètres nage libre, juniors, de 16 à 18 ans.

250 mètres relais, nage libre (cadets et juniors), par cinq nageurs d'un même établissement.

En outre, de Comité dé Bretagne fera disputer, à la même dtte. l'annuel Critérium Universitaires qui comprend 100 métres nage libre.

100 métrée brasse.

100 mètres dos.

Les engagements seront reçus Jusqu'au 9 Juin, au Secrétariat. 7, rué de Toulouse, Rennes. Aucun droit d'engagement n'est demandé pour ces compétitions. 4J73 Le 23 juin, à Savenay

CHALLENGE

DE « L'OUEST-ECLAIR » Règlement

Article premier. L'Union Sportive Savenaysienne met en compétition un Challenge dit Challenge de l'ouestEclair, offert par l'Ouest-Eclair. ART. 2. Ce challenge qui se disputera le 23 Juin 1g35 pour la première fois sera a cquisà la Société qui l'aura gagné trois fois consécutives ou non. ART. 3. L'épreuve de ce challenge comportera une course de nage libre dans le lac de Savenay, qu'il faudra traverser dans sa grande longueur aller et retour, soit environ 1.500 mètres. ART. 4. Le classement S'effectuera comme sult

Le premier équipier k l'arrivée, comptera 1 point.

Le deuxième équipier a l'arrivée, comptera 2 points.

Le troisième équipier l'arrivée comptera 3 points, etc. etc.

Art. 5. Les sociétés engageront le nombre de nageurs qu'ils leur plaira les cinq premiers comptant seulement au classement.

ART. 6. Toute société n'ayant pae cinq nageurs classés à l'arrivée ne pourra participer au classement final. Art. 7. Les Sociétés comptant le plus petit nombre de points avec cinq nageurs classés se verra attribuer le challenge pour une année.

ART. 8. Les nageurs participant au Challenge de l'Ouest-Eclalr devront être obligatoirement licenciées à la FédéraLion Française de Natation et de Sauvetage, sous les auspices de laquelle se disputera l'épreuve.

Art. 9. Le Challenge se disputera sur invitation. Les engagements devront parvenir 10 Jours avant la date de l'épreuve à M. SamouLUan, secrétaire dé LU S. S. Savenay.

ART. 9 bis. En dehors du Challenge une récompense sera offerte & chaque nageur terminant la traversée.

Article le. Une commission de lury sera Instituée qui comprendra 1 présldent (membre de l'U.S.S.) et 2 asJeaseurs, (1 membre du Comité de l'Atantique et 1 représentant de l'Oueat!:clair), une commission de contrôle comprenant un délégué de chacune des loclétés engagées dans l'épreuve Art. 11. La date et l'heure de départ sera chaque année communiqué lux sociétés invitées en temps utile par la société organisatrice.

Art. 12. La distribution des réimpenses et remise du Chal:enge aura leu une heure après la fin de l'épreuve. t la salle des fêtes de la mairie de Sarenay.

ART. 13. Les organisateurs décllient toutes responsabilités au sujet les accidents qui pourraient survenir tu cours de' l'épreuve. Il

Au Stade de Malvllle à Nantes L'ENTRAINEMENT

DU STADE NANTAIS

Dimanche alors Que sur la piste et les terrains de Jeux de Malvllle se dlaputaient les épreuves du challenge Bellamy remporté par le S.N.u.C., les treize courts du magnifique stade ne chômaient En outre des nombreuses parties amicales ou familiales qui font le charme de Malvllle. trop peu connu des Nantaist. les équipiers du S.N.U.C. ont poursuivi leur entraînement en vue des prochalnea compétitions officielles coupe de la Fédération, omnium et SspéranCes fervente du tennis ont à coeur de dlatlper l'ombre légère qui parut ternir éclat du blason de leur cher S.N.U.C la suite de l'échec accidentel d'ailleurs que leur Infllgea naguère le Club de la Société Générale et Ils prétendent reconquérir de haute lutte la place a laquel.e Ils ont droit de par leur mdrlte, en division d'excellence.

Au cours de cette séance d'entraînement. nous avons psrticuUêrêiB«nt re·rtArfcus deux Maux doumas a'àltttd

Jœssel-Jamln contre Crçmx-Caefeln puis docteur Canthuern-Dupuy contré le toujours jeune Qajari père et Ouillon. La Bretagne doit envoyer à Nantes, dimanche prochain, ses meilleur» représentants dans la coupe de l'Espérance. Nous pensons que c6ux-cl rencontreront sur les courts de Malvlll» des adversaires dignes d'eux. a

Cet après-midi,

au Stade Municipal de Rennes CHAMPIONNATS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES

DE L'ACADÉMIE DE RENNES Nous donnons plus loin la liste complète des engagés dans ces épreuves et on constatera la présence de 86 scolai. res et de 28 étudiants.

Certaines épreuves sont particulièrement chargées, Puisqu'on note 25 Juniors aux 60 mètres: 19 aux 1.000 metres; 17 senoire aux 100 métrée; le 800 mètres verra troie étudiants et six scolaires il y aura 21 concurrents a le iongueur. C'est dire qu'il faudra faire vite pour terminer avant la nuit. et la réunion commencera a 14 heures précise8 au vélodrome municipal de Rennes aujourd'hui Jeudi 16 mai.

Liste générale dés engagé»

Soolairib Juniors

Nant Z'arts Club. 1. Moro; 3. ChâEcoie Livet de Santés. 3. Sav1na;4. Piat; 5, Sylvestre..

Ecole Prfmairt Supérieure dt Hantes. B. Durend; 7. 3ré,olre: 8. Bfléùt; 9. Pichon

Lycée d- Angers. 10. Pineau; 11. Bourgevin.

Lvcée de Vantes. 12. Oalis; 13 Huby 14. Mariât: 16. Joubert; 16. Palut; 17. Intchauspe; 18. Choucq: 19. S»vina. Collège Arlstlde-Briand, de Satnt-Natake. 20. Herbert; 21. Blot. Lycée de Satnt-Brleuc. 22 Le Lourn; 23. Hervé; 24. Repéra; 25. Blouln; 26. Jouan: 27. Guyomard; 28. Ancelln: 29. Mêrriên.

Lycée de Rennes, 30. Laurent; 31. Gabet; 32. Péllot; 33. Gauthier: 34. Huguet. 36. Repéra.

Collège de Saint-Servan. 88. Bara1 37. Des!orges: 38. Hêmsr: 39. Lenor- mand; 40. Lebreton; 41 Mario- 43 Le- tort; 43. Mollet; 44. Palileret.

Ecole Normatt de Renne,. 46 DéeCollège St-Martin de David; 47. Rué.

«olav&r 48, 8ouch0ll: 49.SEIrtORS

Ecole Livet de hantée. 51. Le Mauff 52. Jouenne; 63. Plouhinec. 8*. Triquenaux 55. Jury; 66. Lamy; 87. Agamemnon 08. Gtntsty; 59 Bigûôn

Lycée de 60. Auguet; de !'allais; 62. Vaucelle.

Lycée de Laval. 63. Hay; «4. O*ndron.

Collège Saint-Martin. 88, Delaunay.

Ecole Normale de Bennes 86. Langevtn «7. Barbé; 68. Vaillant; 09. Grassot: 70. Deléplne; 71. Lemonnier; 7a. HaCollège de Saint-Serran. 73. Oâdlou' 74. Viot.

Lycée de Rennes. 75. Brhard; 76 ),ancien; 77. Boishardy; 78. Bigot, 79.' de Saint-Brleuc. 80. Lamothe; 81. Boblllon: 82. Folilard; 83, Merrien. Collège de Vitré. 84. Oulbllh. Lycée de Lorient. 85. mollo; 8fl. Letellier.

Universitaires

Nota. Les engagéa devront Justifier de leur qualité d'universitaires et opter pour une Ecole ou Faculté, notamment pour les relais.

La quallfloatlojj universitaire consiste en la Production lé d'une licence régulière fédérale au titre d'un club; a* de la carte d'étudiant délivrée par l'Ecole ou Faculté. Les papillons sont uniquement réservés aux scolaires.

Les organisateurs souhaiteraient qu'un délégué de l'A s'occupe de cette question Lycée de Rennes. 101. d'HariUudy; 102. Fustec.

Ecole dentaire de Rennes, 103. Ber»nou 104. Le Forestier.

Facutté de Droit. 108. Pépin; 100. Oouaran; 107. Meheust; 106. Oroyn. Institut d'Education Physique. 107. Thébeaut.

Ecole de Notariat. 110. Doudet; 111. Delarue; 112. Oléreaux.

tnter Gad'zarts Angers. 118. Thoble: 114. Pichon; 116. Iratchet; 117. Le Stum. Nantes Etudiants-Club. 118. Barraud; 119. Guyard 120. Allard; 121. Denis; 122. Verbe I; u3. Léger; 124. Mous sier; 125. Ocquet.

dcole Normale d'Agriculture. 120. Telssler.

Individuel. 127. Tlzon.

Faculté du Lettres. 128. Dallet. Jwht

MM. le dirigeants de la Ligue de Bretagne d'Athlétisme disponibles. ainsi que les autres dévoués sportifs seront les bienvenue pour faciliter les coopérations des divers jurys et d d'organisation. Entrée libre au vélodrome, mais prétence interdite il la pelouse pour toute personne n'ayant pas de fonction officielle. 2-3-4-4-7-8 DIMANCHE A NANTES

REUNION DE PROPAGANDE POUR LES MEMBRES

DU STADE NANTAIS

La Commission d'Athlétisme du Stade Nantais U. C. organise dimanche prochain 19 mal, au stade de Malvllle, a 9 h. 30, une grande réunion de propagande réservée au xmembres des sections de rugby, basket, football, tennis, etc.. Après une leçon de culture physique qui sera donnée par l'international de rugby Béguèt, des épreuves seront disputées entre les membres des diverses sections. Les minimes ne seront pas oubliés. Des matches de basket-ball. voleybail et de pelote seront organisés. Nul doute que les Joueurs de rugby, sous la direction de leurs capitaines d'équipe les Ollivier, Barbereau, Tardivel, Plchot, Stéphany. les joueurs de basket avec Oolln, Rio. les Joueurs de football ne répondent à cet appel et viennent nombreux à cette réunion. 6

Pigeon voyareur recueilli

Un pigeon-voyageur portant aux pettes lés indications suivantes bague société 16 Hlrondelie-Nsntés, bague France Z 34 ne 812 003 se trouvé hébergé chez M. ROfàtlén Frovoet, instimaaas instructions au smpntiutt, fti

NOS BOXEURS

Casimir BAZACK, 23 ans,

du Boxinr-Club Nazairien

International

Champion de l'Ouest 34 (mi-lourd) Vainqueur des preolympiques

de l'Ouest 35

Actuellement en Allemagne avec l'équipé du Wonderland Toulousain. championne de France 35. désignée par la F. P. B. pour disputer des combats t Brème, Brunswick et Hanovre. Il vient de disputer son 10O« combat.

Etoile Sportive Nazairienne (section gymnastique, adultes). Les gymnastes dont les noms suivent Augustin. Pilet, Gulllo.. Seguineau. Luco, Bernier, Pilet Jeune, Curet, Lozach Loréal. Blau Priant, Prudhomme, Deléon. Maréchal, Josso, Vaugrenard, Rebière, Jahan, Ruai, Monnier, Dousset. et tous les adultes disponibles sont Instamment priés d'assister à la répétition qui aura lieu le vendredi 17 mal, k 20 h. 30 précises. Le secrétaire.

COURSES DE VANNES

Dimanche 19 mai

Restent engagés

PRIX Dt1 Crédit Nartam et nt LA Société DES Courses (monté ou attelé, 6.000 fr.. 2.500 m.). Etéocle C. Hlrondelle XX. Gerberoy, Hupuet, du T. Ficelle, Général Ang.. Indien V, Halte-Là, Fra Diavolo 111. Héroïne, Gilpame, HautRtllon, Herm Jackie Il. Sportif, llliade PRIX DE VmcraiiEs (attelé, 7.000 fr, 2.800 m.1. Imétueux, Jackté 11, 1 Love You, Sportif. Gceza Ladra, Jalouste Il Général Angl., Jojo, Halte-Là. Fra Diavolo Il, Her Majesty, Impérieuse, Huguet. du T., Isadora Herm, llliade. PRIX d'Emohien (épreuve Inter. de la Société Sportive et de la Société des Courses) 2- série, 2.260 fr., 1.600 m.). Joconde lit, Joconde IV, Jacaranda II, Lutin IV.

Prix du Tremblât (mixte, gentl.-r., 3.600 fr.. 2.200 m.). Selenga, WillyMart., Nyansa, Chouketta, Coq d'Or Il. Odfon, Royal Order, Héraklès. Serpillère Sir/ili. Fleur d'Automne; Midinette 11, Enahien. M. Joie il.

PRIX on la VILLE DE V min ta (steeple, mixte, 6.000 fr.. 3.700 m.). Lampaul, Hug. du Flot, Brocart, Cochinchtnê. SANG (chevaux de selle, poids moyen. lourd) 6.250 fr.. 3.800 m.). joconde III, Corydon. Isard, Indigène Fervach. COURSES DE BLAIN

Dimanche 19 mai

Restent engagés

PRIX DE LA Barrière (monté ou attelé. 6.000 fr. 3.000 m.). Isigny-Il, G. R, irLande-n. joveiLx-Rum iKalla, jeannlne-Ill, lxia-G., Haldja. Jarnlooton-u, impérieuse, kmilia Harkoft. Ivanott, Jitane-XV, Sportif, lspaham, Jacky-11, Hennil.

PRX DU Poht-Pietin vr PRIX Du Département ¡monté, 6 500 fr., 2.200 mètres). Klorette. Ker-Anna, King-John KIM-Max, Kaporal-Méro, Kalouga-II Ker Annexe, Kerbie, Ker-Rosa-C, Ker-Orange, Kemissette.

PRIX DE LA VILLE Dm Blaik et de LA Société DU demi-sang (attelé, 7.000 fr., 3.200 mètres). Havane-M., Georgia-11 lxia-G.. Hugvet-du-T., Impérieuse Herm Ivanott, G. il., Halte-Ld, Jeann'ine-ltl Jus-d'Orange, Jacky-U, Joeasse, Sportif, PRix de Jczet (épreuve tnter. de la Société Sportive et de la Société), pre- mlère série. 3.500 fr., 1.600 mètres Jonqu.-du-M., lle-de-Fr.-ll, Kiou-Siou Joram Ntw-Cook

Piux DE LA Société dTEncourac (hors série n 2 4.000 fr.. 2.200 m.). Da-\ nais, Fire-Fly, L'Infante. Ztttp, ln-Nl-\gris. Mer-d'Azur. Fastidieux, Luxurla Queen-Mary, Pescartnetta, LarVezouae Pristina.

PRIX DE LA Foret DU Oavke (premier Prix de la Société des Steeple), steeple. a réel. Il.000 fr.. 3.400 m, Val-des-Fl Ormv, La-Vedette. Axelle, P.-de-Lune, Castilla, D.-de-Vicq, Choyée, Le-Trlanon.

Prix DU V«ro>tr iq. Prix de la Société des Steeple l. stfè'vje. 9.000 fr.. 3 400 mètree. Palma-Christi. Val-des-Flevrs La-Vedètte. Partlnlco. Altamnnda, Call–le-Rotie, Giampatti. La-Or.-Chart. Il 8

COTTRPKS 4v TRFMRLAY

Paris, lé 15 met. tntré it Grand Prix et l'importante réunion du Prix Matchèm mercredi prochain. Le iTemblay offrait à se§ nombreux fldei** rde lourn6e transitoire plus celme, dout i1». preuve de pure vitesse pour 8 et 4 um el Prix Partlet, dette de 25.000 tranai, constituait ia pièce principale LN rarts ans qui s'y alignaient avec leurs cadets plus nombreux s'y oàmpo.Teltnt bien médiocrement. Aucun d'eux ne Iilà plat* ,0e i*è début* rictgrltux, t Uttr

tait le plus nettement du monae. *n ne faisant son effort qu'a mi-lUn* droit», les onze «printera aui iUi euuent opposés. 0 Résultat:-

Prix AKnita. iA venàre, 5.000 francs, 90o mètres, 9 partants 1" Argenn lia- ii >w Siobruti, cujuesôe de J*ae»tours 2. Cachette iLk Koosoni a. Mcn y-Queeii \j. Koasoj.

Distances 1/2 1.. 1.;¿ l. J/4 de long. Mutuel 0. ja.50 p. 12.50. la. 17. Nou places .\ute-de-R^u-j^mtr Raoce) May-Queen ,W. Jonnstonei BosceUo IR. Peltier) Canatha (IL Ferre) Bobonne tA. Pave.. Caruanaa ri. Sauu-Jost).

Prix Tillv. t12.500 francs. 1.800 me» tres, à partants 1" Quand il- Roosou), a Lady Granard 2. Mar. quante iA. Duputt) 3. Maranne (A. ixaooei.

Garances 1 courte enco.ure. 1 encolure. 3/4 de long.

Mutuel ti. 61.50 p. 23, 10.60. Nuil places Albarelle ¡C. filiiottj Il Kath.erine-01- Aragon iG. Bricglandi PRIX Magdalenb. iA réclamer 10.000 francs. 2.300 meLres, 11 partants). 1- Priocère iN. Trulni. a M. GauqueUn; 2. Rite-de-la-Paix (W. Watellen 8. Mon-Credit iJ. Sabler).

Distances 1 courte tête 1 long., 3/4 ae long.

Mutuet 0. 84 p 22 50. 10.5o, 15. Nju placés Sainte- Jehanne ,R. AI» nan brion-Boroimlxe (M Morillon) Josue tJ. Harper); lànik (M. Uîlllérou): Bellecroix 1p. Monnier) Roi-SoleiUll (J. Thompson Sirula >H. Saint-Joat): Kontza IR Vonwill).

PRIX Partlet. 125.000 francs. 1.100 metre3. 12 partants). 1- Asbestos il* Robson). à Lord Derby) 2. Ensoree- teur-II (H. Brlerrel 3. Chermlna {T. Rochettl)

Dlstances 1 encolure. 1/2 long Mutuel G. 22.50 p 8.50 17. 11 M. Non placés Gdtinaise .P. Ville» court) Wedding-Ring (W. Slbbrlttl Verdure-111 ,A. Dupuit) ParthaM* IC.H. Semblât) Ingre (A. Pavée) Lucullus (R. Brethes): Pont-au-Change (A. Rabbe) Fasa JW. Johnstone) Paid-tn-Full (A. Chéret).

PRIX Madcap. (12.500 francs, 1.800 mètres. 4 partante/. 1- Phûometor (C. ElliOtt), à M. Cartwrlghtl 2. Sonof-Troy i Johnstonel 3. Peanut 18.

Aiutuei u. îz.so p. 8, 8.50,

Non placé Liari (A. Hatton)

Prix Noelie i25.00O franca, 3 600 mètres. 4 partants). 1. Dark Paeha i (W. Johnstonel à M. Schwob; 2 Chassa rA%eup'!it,viuecourt>; 3. Grand Gala Distances 4 long. enc. 5 long.

Mutuel G. 12: P 5.50. 5.50.

Non place Cryptomem (F. Hervé). PRIX Tibère. (Handicap. 10.000 francs. 2 000 mètres. 9 partants). 1- Maorf lE. Mantelet). a M. VareWe 2. âfonLavtallel 3. Distances 1 long.. 3 long.. 1 L i/ Non ptacés Essendieras (G. Duforefli Athamas lA. Pavée) Goéland IJ. Hart) Roitelet-Ill 9A. Dupult) Après-Nous (R. Hubert); Fleur-Enchaiy. tée (E Tourni).

COURSES A LONGCHAMP

Partants probables

PRIX ac Billancourt .a vendre 8000 francs. 900 mètres). Mtrry Queen ij. Geffroy), Boissise R. Ivey). Douche IR. San-ho). Yao iN. Ogle). Sweet Miss IR. Peltler), Hector's Dear IF. Plerglovannll. Lllou (R. Brethes i. Mazil iW. Johnsto. ne), Haliter ic. Bouillon'. Yataga |H. White). Vanette (G. Bridgland)

Prl» de LA Porte DAUPHINE (15.000 fr, 1.000 métresiT Poéta IJ. Sables) Ort- ris (A DUpultl, Saint-Auvent (J. Rosso) Nilrose IW. Johnstone). Villanelle lA. CUauffour), Fidand (C. Sautour).

PRIX DES Lilas 120.000 franc. 2 000 mètres). Xthflaed iG. Bridgland). Prodlke iCh. Semblât). Alternanct IF. -rvéï. Officine (R. Bre thés). Chaudière IC. Bouillon). Analogie IF. Rochetti) Bleuette 10. Duforei!)

PRrx des Cars (25.000 franca 2.10O mètres). Etincelant lA. Dupuit) Po» roli IL, Robson). Stlver Year et Alter. nance IF. Hervé). Maharajah (Ch Sembillot), Fu Mtenp ,W. Johnatone). Albant (0. Duforezi. Anath (C. Bouillon). PRIX u FORCE (40.000 francs, 2.150 mè. tres). Lagopède tA. Dupuit), SaintFiacri ICh. Semblât), Romney iC. Elliott), Vendaaal (W. Slbbritt), Valetta (A. Lavlallei.

Prix de Suresnes (15.000 frana, 3.000 mètres). Take My Lord (A. Dupuit), Le Magnat IL, Robson). Soleil-de-PerM (R. Sanchol, Antitégen-t iA. Rabbt) Ytat fR. Brethes), Ivre-de-Gloire (Q. Duforez). Tra/algar iCh. Semblât). Daoo lA. Ferré). Folle-Baltne iW. Johnstone). PRIX ue Loncchamp (handicap. 40 000 fr.ncs. 2.400 mètres). Céréaliste' (F. Rochettl Jacquet iR. Ferre >. Pomodoro IL. Lesalnl. Toraby (P. Vlllecourt), Prédtcateur iG. Delaurie). Rahére iCh Semblât). Jarnac (R. Kaiser), Grenadier-lll Rabbe), Pimène (G. Vatard). Le Chelrghl (N. Pelât). Le Magnat 1L. Robson), Linot-lll .M. Lollléroui Why Not PI f. RohO), L'Eldorado (A. Galloul. Prince Domtno iA. Pavée). Pesaro (7. Sudlow). Caxambas ,H Salnt-Joso) Pré. vent (E. Tournié), Antilcgend IR. 'von- wlil), Monsieur Fernand tA. Tuclcer). Proaotues

1" course Casemate. Sainte-Catherine: 24 course Peta Nilrose- 3' cours* Chaudière. Analogie; 4' course Albany; 5« course Lagopède, Romnev: eo course Soleii de Perse. Ytaf 1» course Ecurie Guthmann. Torbay.

Pronostics de u presse speetai*

Paris-Sport. i» courte Stcett Miss; 2' course Nilrox: 3' coures Chaudière- 41 course fu Mteng; Se course Lagopède, a. course ytar- T* course Torbay.

Li Jocx«T. 1" course Swe* Mi»*; 2 course Ostns; 3' courte Officine; cours* Fu Mieng; S- coursé LaoocZlalM?"

DÉPÊCHES

COMMERCIALES et AGRICOLES

PARis. 15 mai. iDs notre eorreapondant spécial.)

BEURRES On n'a pas réussi a placer tous les arrivages qui étaient pourtant modères mais la modicité des réserves a permis de détendre les cours. On cote au ktlo cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes centrifuges des laiteries coopératives et industrielles Charentes-Poitou 9 a 11.50 1 10.20 Normandie, 9 a 10.80 (9.50): Touraine 9 a 11.50 (10.20); autres provenances, 7 a 10 (9)..

Malaxés Normandie 8 a 9.50 (8 59): Bretagne, 7.50 à 9.50 (8); autres proveaances, 7 8 80 17.50).

Beurres en vrac provenances diverses, 8.50.

Beurres en livres provenances diverses 6 a 820 i7 5Oi: beurres sales 7.50 Arrivages du jour 34.720 klios pour 3.363 mottes ventes du tour 3.186 mottes; resserre du jour 1.366 mottes OEUFS Le volume d'affaires a été plus restreint, mais ici aussi la modicité de la resserre a permis de défendre les cours, saut pour certains œufs ordinaires.

Cours par colts de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses i Picardie. Normandie. 180 a 330 (280); Brie. Beauce. 210 à 320 (260). Bretagne. 170 à 220 (2001: Poitou louraine. Centre. 170 à 350 (300) Champagne. Bourgogne Bourbonnais. 220 à 240 (230 Auvetgne. Midi. 210 a 220 (215): canes. 220.

Arrivages du jour 1.033 colis: ventes du jour 854 colis; resserre du iour 971 colis.

FROMAGES. PATES MOLLES Ma'gré des arrivages abondants. les cours ont pu être raffermis, saut cependant pour les camemberts.

Prix au cent camemberts Normandie 130 a 240: camemberts divers. 100 160: Lisleux. boites. 200 à 325: vrac. 150 300: Pont-1'Evêque. 150 à 260; chevre. 45 à 280.

Prix a la dizaine Brie moyen moule. 120 140: Brie laitier. 110 à 130. Pâtes sèches. Vente moyenne: cours soutenus en Port-Salut, mata indécis en gruyères

Atu 100 ktlos Port-Salut, 550 a 700: gruyère. 700 à 880: Comté. 700 900; Hollande 1.100 à 1.150.

Arrivages pâtes molles 83960 kilos; pâtes sèches. 5.130 kilos.

VIANDES Le temps, frais a stimulé la demande: aussi, malgré de bons apports, n'a-t-on eu aucun mal à défendre les cours. en dehors des glgots. On cote au kilo (cours extrêmes): Bdtrr Quart derrière non traité première qualité. 6.80 à 8.30: deuxième. 5.80 à 6.70: troisième. 4 5.70; quart devant, 0.50 k 2.50: aloyau et milieu de train de côte. 8 à 15.50; train entier. 5 à 8; paleron, 0.50 à 3; bavette. 0.50 à 3.50.

VEAU Miter ou dem: première qualité. 8 a 10.20; deuxième. 6.20 & 7.90: troisième. 5.20 à 6.10: pans, cuisseau carré. 5.30 à 12.50; basse complète, 3.50 à 6.50.

Moctoh. Première qualité. 10.50 IL 12.50; deuxième. 9 à 1040: troisième. 6.50 à 8.90: gigot. 14 à 20: carré. 10 k 30: épaule. 5 à 11: agneau de lait. 11.50 à 15.50- chèvre. 1.50 à 4.

PORC. Demi première qualité. 6.50 7.30: deuxième. 5.50 6.40: longe ou filet, 8.50 à 11.20; reins, 5.50 à 8.50: poitrine. 3.50 a 5.50; jambon, 6.50 à 9: lard. 2.50 A 4.

Arrivages du Jour 320.000 kilos.

VOLAILLES. Vente lente. mals grâce au temps frais et aux arrivages moyens on a réussi à défendre les cours, en dehors des poulets vivants et agneaux de lait.

On cote au kito (cours extrêmes) agneaux de lait, 6 à 8.75: agneaux gros, 9 12; canards rouennais et nantais. il à 12.50: canards de ferme, 6.50 à 8.50; lapins du Gâtlnals et Touraine. 9.25 a 9 80; lapins de provenances diverses, 8.75 à 9.25: oies nouvelles. 8 à 10; poulets nantais. 13.50 à 18; poulete du Gatlnais et de Touraine. 13.50 19: poulets de Bresse. 18 A 22.50; poulets des Charentes. 14 à 17: poulets congelés étrangers 13 à 15: poules de Bretagne. 9 à 10.50: chevreaux de Touralne. 6.20 à 7.25: chevreaux autres provenances. 5 à 6.25- coquelets. 14 à 17.

On cote ci; la pièce (cours extrêmes) pigeons gros et petits, 3.50 a 8; pintades. 12 à 18.

On cote au kllo (cours extrêmes) tx>- tailles vivantes canards. 6.25 k 8.25: lapins. 6 à 6.50: oies. 6 6.50: poulets jeunes Gâtinais Charentes, 10 14; poulets vieux Gâtlnals, Bretagne. 7 à 8. Cours ci; La pièce (prix extrêmes) poussins gros. 2.50 à 5: petits, 0.75 à 1.75; canetons gros et petits 2 à 8; oisons gros et petits. 6 a 16.

Arrivages 59.000 kilos; resserre de la veille 13.500 kilos.

LÉGUMES. Les affaires cr.t été lentes surtout pour les asperges, chouxfleurs bretons, pois. auxquels on s'intéresse peu et dont les cours se sont tasséa. n en a été de même pour les fèves, haricots verts d'Italie, haricots beurre, pommes de terre nouvelles d'Algérie et de Noirmoutier. Par contre, les choux nouveaux, épinards et navets de Nantes, mieux demandés, ont progressé.

Coura extrémes aux 100 kilos AU. 700-800: asperges en vrac. 120-330: céleri en branches, 100-160: carottes de Créances 150-270- carottes d'Algérie. 80-100: cerfeuil. 100-200: champignons couche extra, 650-750: moyens 500-600: de conserve. 450-500: cèpes, 800-1.400: chicorées Nantes, Orléans. 200-260: échalotes olgnons. 80-140: épinards. 100-130. fèves du Maroc 70-120- fèves du Midi, 70-120; haricots verts du Maroc, 200-400: d'Algé·rie. 250-500; haricots beurre Algérie. 200300 haricots secs, 180-480: laitues de

Nantes. 200-280; laitues du Midi. 200250 lentilles 250-400. nav.is de Nantes Orléans 120-170- navets de Fins et Vlarmes, 30-45: navets Ce Perpignan. 80-130. oignons en grains, 85 a 12j oignons d'Egypte, 130-140. persil. 80-100: polvrons 450-550: pois verts du Sud-Ouest, 130-170; pois verts du Midi, 140-180. pois mange-tou: du Midi. 360-400: pois casses. 200-260; romaines du Midi. 120-160. Cours extrêmes des pommes de terre aux 100 kilos Rosa, 70-80: sauci6se rouge 60-68. iaune ronde. 40-45; eerstelingen 68-70 nouvelles d'Algérie 140 A 190; nouvelles du Maroc. 170-200. nouvelles du Midi. 160-220; nouvelles Noirmoutier, 160-200.

Cours au cent Artichaut- du Midi 60-160: artichauts d'Algérie, 90-160: chicorées Nantes, Orléans. 120-160: choux nouveaux du Midi. 60-100; d'Angers. 60100 de la Manche. 60-100: provenances diverses. 60-70 choux verts départements 60-100: choux-fleurs de Roscoff. 220-310; courgettes du Midi. 60-80: laitues de Paris. 30-70; laitues du Midi 50-90; romaines. 'i5-150.

Cours aux 100 botte* Ciboules 4090 oignons nouveaux. 100-130: panais, 50-100: poireaux de Montesson, 100 IL 200: poireaux ordinaires. 60-100. Cours aux 216 bottes Cresson. 75-100. Cours à la botte Carottes nouvelles de Paris. 2,25-2:75; navets nouveaux de Paris, 1.75; oignons nouveaux de Nantes. 0.75-1.25: rhubarbe 0.60-0.80; thym 1,25-2.

Cours au kilo Morilles, 20-50.

FRUITS. Vente toujours calme. Baisse sur bigarreaux, cerises ordinaires, fraises du Midi, tomates ordinaires et pommes de Californie.

On cote aux 100 ktios (cours extrêmes) Abricots secs 700-900; amandes sèches. 350-450: bigarreaux du Midi. 600950- cerises du Midi en corbeilles. 600800-' cerises du Midi ordinaires, 400-550; châtaignes décortiquées 180-220; figues sèches. 250-500; fraises de Carpentras, 400-750: oranges d'Esyagne. 260-400: poires choix. 900-1400: pommes de choix, 400-800 pommes communes. 200-450; pommes de Californie 300-350; tomates du Maroc, 200-500.

On cote à la caisse Poires de Californie. 90-110.

On cote au plateau Fraises de Paris et d'Orléai.s, 4-14.

On cote à la corbeille Fraises d'Hyères. 5-12.

On cote au kilo Pruneaux français, 3-7; pruneaux de Californie, 3.50-6,50. Aux 100 kilos Bananes des 400-450- bananes de Guinée et des Antilles 375-425.

Halle au blè

PARIS, 15 mai. (De notre correspondanr spécial)

LA SITUATION

Quelques perturbations atmoephériques se sont produites avec un' vent frais assez violent mais, Il ne semble pas qu'il y ail eu des dommages importants du fait de gelées, celles-ci se trouvant d'ailleurs localisées. Le Midi a eu des pluies et de la grêle avec certains dommages A déplorer dans le vignoble.

La condition générale des cultures s'est sensiblement améliorée pendant la première quinzaine de mai et une grande partie du retard que l'on avait eu à noter dans beaucoup de régions a pu être regagnée.

Par contre, les semis d'avril qui avaient eu supporter du froid et un excès d'humidité ont toujours maintenu leur retard et il faudra en tenir compte dans toutes les évaluations. G est considérer aussi que fin avril ou début mai. Il y a eu quelques gelées qui dans certaines réglons, ont causé des dégâts parfois sérieux, par exemple aux premières cultures de pommes de terre dans le Nord ou bien aux arbres fruitiers à noyaux dans l'Est.

La situation des prairies naturelles ou artificielles donnera partout satisfaction et malgré cela, les herbages sont loin d'être chargés en animaux selon leur capacité.

LES BUS ET FARINES

L'orientation du marché est toute Il la fermeté et, dans les milieux commerciaux on entrevoit très nettement et à bref délai l'unification des prix des blés libres vaec celui des Coopératives. d'autant plus que celles-ci vendent couramment à 90-92

Bien plus on est persuadé que les cours pourront progresser sans difficulté tout aussi bien jusqu'au niveau légal de 97 francs que certaines Coopératives privilégiées parviennent à tenir. En somme, le commerce estime que la résorption des excédents a été poussée assez loin maintenant pour permettre une raréfaction des marchandises. Au surplus, en dehors de ce que l'on savait de la résorption par exportation de blés panifiables ou dénaturés, on apprend que de nouvelles quantités vont prendre bientôt le chemin de l'étranger. Dans ces conditions, la politlaue suivie par le Gouvernement a obtenu tous les résultats attendus et peut-être même les objectifs visés ontils été quelque peu dépassés.

Au marché libre, on a traité aujourd hut

Blés De 76 kilos à l'hecto par qulntal. départ grands réseaux Beauce. Orléanais. Blésols, 75.50 A 76 Touraine. 76 & 76.50 Poitou, 77 à 77 50- Vendée. Charente, 75.50 a 76.50; Indre Cher. Nièvre Alller. 77 & 78 Auvergne. Sud-Ouest. 78 à 80 Aisne, Oise. Somme. 75.50 à 76 Nord. Pas-deCalais. 77 à 78 Eure. Sarthe. Mayenne. 75 à 75 50 Aube. Marne. 76.50 à 76 CôtP-d'Or. Yonne, 76 k 76.50 Bretagne, 76 à 79.

FARINES. En commerce 125 lloo départ usines.

SoNs Plus fa:bles Gros 31 à 33 ordinaires 29 a 30.

CÉRÉALES SECONDAIRES

AVOINES. Un peu p:us termes. On cote aux 10o kilos dépare Grises d'hiver du Centre Poitou. 45.50 Il 46 noires du Centre, Poitou, 44 a 45 Est, Nord. Brie. 45.50 a 46 jaunes de la région Nord. 44.50 a 45 btanches de l'Est. Nord B- 45 a 46 tigowo du Nora rayon parisien 46 a 47 prises de Bretagne. 50 a 52 noires de Bretagne. 51 52 bigarrées 45 à 46. SEIGLES. Plus fermes Aliter Cher 53 a a4 Beauce 51 Il 53 Champagne, 53 a 54 .Sarthe Mayenne, 51 à 52 Bretagne, 50 & 51.

ORGES DE brasserie. Restent bien tenues Auvergne. Bourbonnais. 68 a 59 Gâtlnais. 58 a 59 Beauce. Touraine, 56.50 Il 57 Champagne 57 Il 58 Sarthe. Mayenne 55 à 55.50 Bern. 55 a0 a 56 Bretagne. 49 a 50

Orgeib DE MOUTURE.. Calmes Beauce. Touralne 48 Il 49.

ESCOURGEONS. Soutenus. On cote la nouvelle récolte sur juillet-août Beauce Touraine 47.50 a 48 Champagne. 48

SARRASINS. Calmes Limousin 59: Beance 58 & 59 Bretagne. 55 à 56. MATS Fermes Indochine disponible, 50 (Dunkerque).

Pailles et fourrage?

pARis 15 mai. Marché libre. (De noire correspondant spécial)

Les pailles pressées conservent les anciens niveaux et les fourrages restent calmes. On cote par balles pressées, naute densité. aux 100 kilos départ Centr». Ouest Nord

Paille. De blé 13.50 à 15.50 d'avoine. 13.50 à 14 orge ou eteourpeon. 13 50 à :4 50.

For» 21 à 22.

Luzerne 24 à 36.

Trèfle. 22 à 23.

Pommes de tme

PARIS, le 15 mai. Marché des Inno- cents. iDe notre correspondant spectai.) La campagne des vieilles pommes de terre est maintenant terminée pour les acheteurs et il ne semble plus exister que quelques stocks de rouges ou de Jau.nes dans la Creuse ou le Limousin et de l'eerstelingen dans le Nord. D'autre part les pommes de terre nouvelles commencent à parvenir plus abondamment et l'on a reçu les premiers wagons de Palmpo Le commerce en région parisienne va maintenant se consacrer uniquement aux affaires en primeurs, les pommes de terre vieilles n'intéressant plus guère que la province.

On cote aux 100 kilos, wagons départ marchandise vrac saucisse rouge de La Creuse. 35-38; jaune du Centre, 28-30; eerstelingen du Nord. 54-55.

En pommes nouvelles on fait, wagons grands réseaux, marchandise logée, départ Hyéres. 135: Barbentane, 145-150; Paimpol. 125-130.

Carottes, navets, oignons

PARIS, 15 mai. Marché des Innocents. (De notte correspondant spécial.) OIGNONS. Les affaires sont exclusivement traitées en oignons d'Egypte qui marquent cependant une nuance de lourdeur. On les trouve entre 110 115 en extras et 110 en ordinaires, départ gare Marseille, par wagons, marchandise logée.

Carottes. Très peu d"_ "aires en vieilles et marché calme en nouvelles. On fait les vieilles de 12 à 15 francs les 100 kilos, et les nouvelles de 80 à 90 sur carreau des Halles.

Les tuits

PARIS, le 15 mai (de notre service agricole). La cote officielle des suifs 4C°5 à Paris a été fixée à 145 fr. les 100 kilos.

Alcools, cidres et viaa

PARIS, le 15 mai (de notre service agricole). Le marché des alcools s'est orienté à la fermeté à travers quelques oscillations vite redressés: mais si l'allu e est En apparence sensiblement plus encourageante, il n'y a pas, dans la réali1' des affaires courantes, une réponse vraiment intéressante, car les acheteurs ne montrent pas plus d'activité que précédemment. C'est ainsi que les eaux-devie de cidre obtiennent bien péniblement 420-430 et pour la marchandise supérieure 440.

Le marché du cidre est extrêmement calme. Non seulement, il fait toujours froid, mais encore le grand public ne s'intéresse que fort peu au cidre en raison de son prix comparativement élevé par rapport au vin.

Cependant le marché des vins s'est cssez vivement ressaisi et a repris sur les plus bas niveaux de la semaine précédente au moins 0,75 par degré, ce qui est des plus Intéressants dans les circonstances actuelles.

Légumes secs

PARIS, le 15 mai (de notre service agricole). Les affaires se sont tellement espacées que l'on considère la campagne des légumes secs comme finie. Les prix ne se sont pas modifiés r'– uis la semaine précédente, en dehors d'un peu de fermeté en flageolets du Nord. On cote aux 100 kilos logés départ lingots Vendée, 200; flageolets Nord. 190: cocos Landes, 210. Plats Midi nature, 215; gros, 225; extra, 240: chevriers Arpajon. Dourdan extra, 415 à 440; ordinafres, 300 à 375. Fèverolles Est. 75; pois, ronds ou cassés, sans affaires. RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux, procès, affaires litigieuse» baux, loyers, successions, Impôts, etc. Envoi des renseignements contre mandat, de 5 fr 50 adressé a VOuert-Eclair

PARIS iVaugirard), 15 mal (De notre correspondant spécial.,

Les offres étaient moderees 243 chevaux français et 10 etrangers. Grace au temps frais, les affaires on; ete plus faciles et en fin de reunion 1; n'est reste que 31 invendus français Par unité on a traite entre 450 et 1.950 francs. Cours officiels de la viande de oouchérie au kilo net première qualité 4.50; deuxième. 3.70: troisième. 2 80: extra, 5.40. Au kilo tit, on cote de 1 4â a 3.25.

Le seul âne présente n'a pas été vendu.

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS, le 15 mal.

BLÉS. Tendance tous Incotés. Disponible, cote officielle, 81.

FARINES. lendance tous incotes AVOINES. Tendance ferme. Disponioie. cote officielle. 48 courant. 47 25 payé prochain 49 paye ju;liet. 51.25 payé août. 51 ach. 3 d août 51.75 aca. 3 de septembre. 52.50 a 63 3 d'octobre, 53.25 a 53.50.

SEIGLES. Tendance tou. incotés. ORGES. Tendance sans affaires. Courant, incoté prochain 63 vend. juillet, ncoté août, mcote 3 d'août, incote 3 de septembre lncoté 3 d'octobre lncoté.

MAIS, Tendance tous incotés. SUCRES Tendance calme. Courant, 184.50 a 185 payés prochain, 186 payé juillet. 186.50 paye août. 186.50 paye septembre. 184.50 a 185 payés 3 d'octobre. 182 payé 3 de novembre. 182 à 182.50 payés

Cote officielle 184.50 à 185.50.

ALCOOLS (libres). Tendance soutenue. Courant Incoté prochain, 435 payé. juillet, fncoté; 3 de juin. lncoté: lui'let-août. Incoté septembre. 435 payé.

ALCOOLS (libres). Cours officieux: tendance soutenue: courant, 430-432.50: prochain 435 payé: juillet. 437.50-445: 3 de iuln. 437-445: luillet-août, 440450 septembre. 435 payé.

CAOUTCHOUCS. Créépes Ftrst Latex et feuilles fumées gaufrées. Courant. 4.45 prochain. 4 60 3 de juillet. 4.75 août 4.75 3 d'octobre. 5 novembre. 5 3 de janvier. 5.15 février. 5.15 tous nominaux.

FARINE DE CONSOMMATION.- Cote officieuse établie par la Chambre syndIcale de l'industrie meunière parisienne, 155.

BLÉS. Cote officielle. 81.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE HAVRE. 15 mal.

COTONS. Tendance calme. vente 7.250 balles. Mai 246.50. Juin 245. Juillet 246. août 245.50. septembre 244.50. octobre 244. novembre 244. décembre 244. janvier 244. février 244.50 mars 245.50. avnl 245.50.

CAFÉS. Tendance calme. vente 1.750 sacs. Mai 115, juin 114.75. Juillet 115 août 115.75, septembre 116.75. octobre 118. novembre 118.75. décembre 119.50. janvier 119.50, février 119.50. mars 121.25, avril incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, 15 mal.

HUILES. Arachides fabrique disponible, 285-305; de coprahs, disponible, 178.75; de palmistes, disponible. 177.60: de palme blanche, 177.50; Dahomey (Caf) Marseille, 135.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées. 335-345 RuflSQue supérieures. 345-360.

D'Olive de pays. nues. prises au moulin, suivant région. 340-450: Tunisie. 1" pression, 360-380 2- pression, 345-360; Algérie surfine. 330-350; Borjas extra, 205-215: Andalousie extra. 180-190; surfine. 170-180.

De lin disponible, 215-245.

RIZ. Saï gon, mal 58 payé, .uln 58.25/58,50, juillet 58,75 vend., tout 58,50 vend.. septembre £8.50 vend., octobre 58,25 nominal, novembre 58,50 nominal, décembre 58/58,25.

Circulation 250 quintaux; stock 44250 quintaux.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX -TOURCOING

Tourcoing, 14 mal.

LAINES PEIGNEES. Tape un!que: ma! 19,30; Juin 19.40: Juillet 19.40; août 19.80; septembre 19,60; octobre 19 90; novembre 20; décembre 20.20; janvier 20,60; février 20,50: mars 20,60; avril 20,80; affaires enregistrées. 112.500 kgs. ROUBAIX. 15 ma:

LAINE3 PEIGNEES. Tvpe 1:nique mai 19.30; iuin 19,30. luillet 19.40; août 19,70; septembre 1970: octobre 19.20. novembre 20,10; décembre 20,20: Janvier 20,40; février 20,50; mars 20,70; avril 20.70; affaires enregistrées. 267.500 kga.

MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

♦ LONDRES. 15 mal. Antimoine. qualité spéciale. 49 10/0. 60.

Cuivre comptant 33 9/4 1/2; trou mois 33 18/1 1/2: Bes Se.ected, 36, 37 6/0; Electrolytique, 37. 37 5/0.

£tain comptant. 226 17/6; trois mois. 219 7/6.

Plomb anglais comptant, 16; étranger comptant. 14; étranger livraison éloignée, 14.

Ztnc comptant 14 15/0; livraison éloignée. 14 18/9

Argent comptant, 35 1/4; deux mols. 35 1/16.

Or. 14 2/9.

Mercure 11 12/6, 11 15/0.

CEREALES

· LIVERPOOL. 15 mai. (Clôture). Blés. Tendance irrégulière. Mal, 5/2 1 8 juillet, 5/4 7/8 octobre Ô/7 décembre 5/8 1/4.

Mïis Tendance calme. La Plata ,Caf), mai. :6/4 1 2 Juin, 16,4 1/2 juillet .6/4 1/2.

NEW-YORK, 15 mal. Clôture. Blés dur. disp. 110. roux. dis. 101 1/2: ) bigarré disp. incoté maïs bigarré 102 1/2.

♦ BUENOS-AIRES. 15 mai. Clôture. Blés Juin 7.01. Juillet 7.07, août 7.12 maïs juin 463. juillet 4.68, août 4.75; avoines juin 5.80.

̃% ROSARIO. 15 mai. Clôture: Blés juin 7.05 juillet 7.10 maïs juin 4.55, juillet 4.60.

V CHICAGO. 15 mai (clôture). Blés n' 2, disp.. incoté n- 3 disp.. lncote: • mal 91 à 91 1/8 juillet, 92 1/2 à 92 3/8; septembre, 93 à 93 1/8 maïs disp., incoté mal, 87 1/4: juillet, 81 septembre, 75 3/8 avoines mai, 44 1/2 juillet, 36 1/2 septembre, 34 3/4 seigles disp., incoté mai, 52 1/4 juillet, 52 1/4 septembre, 53 5/8 orges:

•V WINNIPEG. 15 mai (clôture). blés mai 86 3'8: juillet, 87 5/8; seigles mai. 45 5/8 juillet, 47 3/8 octobre 43 1/4, avoines mai, 39 3/8 Juillet, 39 1/2: octobre, 37 5/8 orges mal, 41 1/4; juillet, 42 5/8 octobre, 43 3/4.

COTONS

♦ LIVERPOOL, 15 mal (Clôture). Sakellaridis mal 8.14, juin 8.14, juillet 8.14. août 8.14. septembre 8.14, octobre 8.13. novembre 8.13. decembre 8.13. janvier 8.13, février 8.12, mars 8.12. avril 8.12.

Haute-Epypte mai 7.74, juin 1.40. juillet 7.40, août 7.40, septembre 7.22, octobre 7.20, novembre 7.20, décembre 7.20, janvier 7.20. février 7.20, mars 7.2U avril 7.20.

Américains mai 6.56, juin 6.52. juillet 651. août 6.42, septembre 8.38. octobre 6.33. novembre 6.31. décembre 6.3U, janvier 6.30, février 6.30. mars b.31. avril 6.30, mai 6.30.

̃%• NEW-YORK, 15 mai. Clôture. Disp., 12.35; mai 11.90; juin, 11.91; juillet. 11.93/94; août, 11.89; septembre, 11.86; octobre, 11.83: novembre, 11.86; décembre. 11.89; janvier, 11.91/94; février, 11.94; mars. 11.97; avril, incoté. · NEW-ORLEANS. 15 mai. Clôture. Disp.. 12.38; mai, 11.87; juillet, 11.88/90; octobre, 11.79; décembre, 11.84; janvier. 11.89; mars, 11.92.

SUCRES

•%̃ LONDRES. 15 mai. (Clôture). Base 96-. tendance soutenue. Mal, 5/2 1/2 vend. 4/11 ach. août. a/o 3/4 vend., 5/0 1/2 ach. décembre. S 3/4 vend, 6/0 1/2 ach. mars ô/2 1/4 vend.. 5/1 3/4 ach.; mai (1936). 5/3 1/2 vend.. 5/2 3/4 ach.

· NEW-YORK, 15 mai (clôture). Centrifuge Cuba, prompte livraison 327; ancien contrat mai 2.45/48; juillet 2.45/47; sept. 2.53 54; déc. 2.61/62: janv. 2.46 nom.- nouveau contrat mai 2.44 nom.: Juili. 2.41/45; sept. 2.50/51: déc. 2.56i57; janv. 2.38/39; mars 2.37/38; ventes approximatives 1.000 tonnes. CAFES

♦ NEW-YORK, 15 mai. Clôture. Santos n° 4 disp., 8 3/8; mai, 7.61; juillet, 7.49; septembre, 7.57; décembre, 7.61; mars, 7.71; mai. 7.74. Ventes approximatives 19.000 sacs.

LOIRE-INFERIEURE

BOUSSAY, 16 mal. Bœufs gras amenés 259, vendus 188 première qualité, 3 fr. seconde. 2.50. troisième, de 1.80 à 2 fr.- vaches grasses amenées 380.vendues 310 première qualité, 3.10, seconde. 2 fr., troisième, de 0.90 & 1.40; taureaux amenés 11, vendus 10, de 2 à 2.30.

Très jolie foire d'animaux gras. Malheureusement les cours étalent en bais- se et il a fallu perdre sur la dernière foire de 10 à 25 centimes par kilo. Expéditions sur Paris, Nantes, Lyon et Colmar.

MAINE-ET-LOIRE

VIHIERS, 15 mal. Animaux gras amenés 47, vendus 47 première qualité. 3 fr., seconde, 2.50, troisième, 2 fr. Expéditions sur Chemlllé. Animaux maigres 49, endus 30 bœufs, de 1.000 à 1.500 fr. la piéce vaches laitières, de 1.200 1.500 fr. la pièce- génisses et vaches à nourrir de 800 a 1.200 fr. la pièce Porcs maigres 49 vendus de 100 à 200 fr. la pièce; porcelets 17, de 100 & 130 fr. la pièce. Blé, 65 à 70 fr. le quintal; avoine. 44 à 46 fr le quintal.

Beurre. 4 à 4.25 la livre- œufs. 2 a 2.25 la douzaine; poules, 3.25 à 3.50; poulets. 6.25 à 6.5Q canards, 3 à 3.25; lapins. 2 Il 2.25 la livre.

Marché assez bien approvisionné dans tout son ensemble. Vente plus facile. Cours bien tenus.

MORBIHAN

♦ ROCHF.FORT-EN-TERRE. 14 mat. Les 100 kilos. gare départ froment (libre). 70 fr. seigle. 50 a 52 fr. avolne grise, 54 55 fr blanche, 50 tr.

^ASTHMATIQUES^ LA POUDRE EXIBARD L Soulage de suite J* 6, Rue Dombasle PARIS noire. 52 fr.: blé noir. 52 fr.: oig»,: 50 a 52 fr. farine, 135 à 138 fr.; son* 42 à 45 fr Cidre, la barrique ordinaire, 55 fr.84 première qualité, 60 fr. \droits en sus).^ Foire moyenne, assez bien aporavl. sionnée pour l'écoaue et d'activité com»^ merclale satisfaisante beau temps. Demande assez pressante dans le&f bœufs, surtout en Jeunes couples dè^ 4 à 6 dents lesquels avaient au mal ximum la faveur des acheteurs et fai* saient selon vo:ume. de 2.000 à 2.300 fr. 2.400 à 2 550 fr. dans les meilleurs couples. Cotation maintenue et tendance. ferme en bœufs gras dont l'offre se,- réduit de plus en plus qualité ordi- naire. 2.20 à 2.35 première qualité. 2.40 à 2.60. Transactions régulières dads' les vaches qui maintinrent facilement leur valeur antérieure, notamment dans les bonnes bêtes, Jeunes de préférence. qui se négociaient entre 700 et 900 fr.: choix courant. 500 à 700 fr! second choix et vieilles vaches pleines/^ 400 4 600 fr. Vaches grasses. 250 à 5OT. francs: première qua'ité 450 à 600 fr. Porcs gras, qualité charcuterie. 3.50 à 3.75 le kilo. Cours inchangés ventefacile Demande active en laitons cédés entre 90 et 100 fr. la pièce, obtenant Jusqu'à 110 fr. au début mais au cours de la foire les prix se tassèrent un peu. Au sevrage. 80 à 85 fr.; moyens, 120 à 150 fr pas très chers les coureurs. 140 à 180 fr. porcs maigres. 200 270 fr.

Beurre, la livre. en gros. doux. 2.75 à 3 fr. salé. 3.50 à 3.75: en détafl. demi-fin, 375 à 4 fr. de table fin. 4 à 4.25: extra-fin. qualité laitière, 4.2S-* à 4.50. -*̃ Œufs. 1.50 la treizaine. Cours main- tenus. tendance calme. 'X Poulets de grain, 4.50 à 5 fr. la livrer poules, 2.50 lapins. 2.25 à 2.50, de 11 à 18 fr. la pièce.

VENDEE «ô

̃%• SAINT-MESMIN-LE-VIE" 15 mat" Beurre. 3.25 3.75 la livre; amis 2.M à 2.50 la douzaine: poules, 3.25 à 3.50; canards. 3.10 à 3.20; lapins, 1,75 à 2 ft. la livre

Vente calme sur tout l'ensemble du marche. DEUX-SEVKES

•% MONCOUTANT. 15 mal. Anl-' maux gras amenés 290. vendus 275;. boeufs 66 première, 3: deuxième, 2.50;' troisième. 2; taureaux 130 première, 2.50; deuxième. 2.25; troisième, 2; va» ches 96 premlère, 3.10; deuxième, 2.30; « troisième, 1.75; veaux gras 167 pr»».* miére, 4.50; deuxième. 4; troisième. 3.50; le tout au kilo sur pied. Expéditions stil; Paris. Nancy. Metz, Lyon, Avignon, Mar-f;,] seille. Poitiers. Tours, Pouzauges. ,?., Bœufs maigres 34. vendus de 3.000 4.000 fr. la paire; vaches maigres US. vendues de 800 à 1.500 fr. pièce; porc@,. maigres 130 vendus de 150 a 250 fr.. pièce; porcelets 320, vendus de 100 fâ 150 fr. pièce.

Ble 70 a 72 fr. le quintal; avolnp,, 50 a 52. r>. Beurre. 3.50 3.75 la livre; oeufs, 1.7*. à 2.25 la douzaine; poules. 3.25 à 3.50 la livre; poulets, 6 à 6.75; lapins, 2 4 2.25: canards. 3 a 3.25.

Marché bien approvisionne en anl*, maux gras et maigres: nombre d'achat.. teurs très réduit. Vente calme sur toul. l'ensemble du marché.

MAINE-ET-LOIRE

%̃ DURTAL, 14 mai. On cote t* poulets, la livre. 5.50 à 6 fr. poule% la livre, 3 à 3.50 pigeons, la couple, a à 9 fr. lapins, la livre. 2 à 2.25; che- vreaux, la livre, 2 fr.

On cote à la livre beurre ordinaireou salé, 3.25 à 3.50. oeufs. la douzains 2 à 2.15.

Hausse de 0.25 par livre de beurre."

LOIRE-INFERIEURE

♦ GENESTON. 15 mai. Bœufs gra8 amenés 250, vendus 210, première qualité: 3. deuxième 2,40, troisième 2,75 à 2 vaches grasses amenées 70, vendues 60,' première qualité 3, deuxième 2, troisièmede 0,80 à 1.25.

Vaches pleines ou en lait amenées 145, vendues 87, de 700 à 1.700 bceufs d'à travail amenés 32, vendus 18. de 2.900 4.300 Jeunes bœufs, taures et taureaux maigres amenés 88, vendus 52, de 650 1 1.350.

Vente mauvaise pour les animaux gras, Expéditions sur Rouen, Paris, Le Havre» Colmar et Nantes. ♦ CHATEAUBRIANT, le 15 mal. -*su Aujourd'hui avait lieu un des dernier» marcnés importants du printemps. En effet, la saison est terminée pour les bêtes d'herbage et celles-ci ne sont plus demandées qu'à des prix très bas.

D'une façon générale les cours sont en baisse, sauf dans les jeunes bêtes de viande qui trouvent acquéreurs à des prix variant entre 600 et 1.000 francs, et dans les bonnes vaches amouillante» qui se vendent de 1.000 A 1.500 fr.

Les veaux ont repris 5 sous par kilo. Les porcs gras maintiennent leur prix-; les porcs maigres et de lait nombreo* sur le marché sont bien demandés •>' des prix sensiblement les mêmes qùoceux des derniers marchés.

Les bons chevaux de travail de 3 à ans. sont- assez recherchés à des prix.. variant entre 2.000 et 2.500 fr.. les pouliches de 18 mois à 2 ans, de 1-200 à 1.800 fr.. les poulains d'un an de 800 à 1.100 fr.. les chevaux de boucherie de 600 à 1.200 fr. suivant poids et qualité. Les 100 kilos blé de 69 à 70 fr^ avoine de 60 à 65 fr.- seigle de 70. à 75 fr.- orge de 60 à 65 fr.: sarrasin de 70 à 75 fr.: farine de 130 à 135 fr. son de 55 à 60 fr.

On cote à la barrique ctdre ordinaire 70 à 75 fr.; cidre première qtw* lité 75 à 80 fr.: droits de régie »t dp transport en -v» • ̃ Bœuts de travail, de 2.200 à 2.600 fXi la paire bœufs gras, de 2 à 2.75 le kildj" vaches laitières ou amouillantes de l.OQp à 1.500 fr. pièce- vaches grasses de l.T» à 2 fr. le kilo- génisses de 800 à l.JÔO)" francs pièce- veaux de lait de 3 à S.ao le. kilo veaux gras de 3.50 à 3.75 le kilo; moutons de 5 à ô fr. le kilo; tores de latt de 100 à 120 fr. pièce porcs maigre* de 150 à 220 fr. pièce porcs gras à 3.9O le kilo.

On cote à la pièce poulets 8 à 12 ft. canards 13 à 15 fr.- lapins 10 a 13 fr. On cote au kilo beurre ordinaire ou salé 6 fr.: beurre fin 8 à 8.50: œufs l.Jft.- à 2 fr. la douzaine.

ILLL-ET- VILAINE

JANZE. 15 mal Les 100 kas: bit 72 à 74, commerce libre. taxe comprises avome, 52 à 55; sarrasin. 58 à 10; la: a>er* 130 à 132; son, 46 à 48.

On cote à la barrique cidre orttinâlrV 45 A 50; cidre première Qualité. 55 à 6k.. cidre de distillerie. 2.S0 A 3 le detrl* hecto; poirt. 46 t 60.

Poulets de l'année, 6.50 & 7 la Uttc; «nards, 35 à 40 la couple- pigeon*. 8 à 1*-1» couple; lapin». 3 à 2.60 la Uym; oljk. 2.75 3.50 la livre.

cote au ttlog: beurre ordinaire ou en gros, 6 à 6.35; beurre fin. en CÉas, 8 4 9; oeufs (la douzaine), en gros, 1*0 à 1.75; beurre ordinaire ou aalé, détail, Il.'1'5 a 7; beurre fin. au détail. 8.76 *^10; «eufe, au détail. 130 à 3.

'*► JANZE, 15 mal (De notre correspondit agricole}.

hé moyennement approvisionné ce matin, avec trente-cinq veaux. Quatrevingts por ce me igrt s et une cinquantaine de laitons. La relève fut Peu Importante dans l'ensemble; les aff aires ayant été relativement faciles. Pour les veaux et lea porcs de lait, les cours sont un peu en hausse; pour les porcs maigres, lt situation est inchangée.

Les ,eaux. Demande assez active. Tous les animaux ont été vendus sur le pied de 2 à 2.10 la livre; ceux de quelité courante trouvaient en général 1.85 et les médiocres débutaient à 1.70. Les porcs. Les gras étaient payés 1.70-1.75 la livre, suivant qualité. Lee -lares qui ont eu une assez bonne vente aujourd'hui nous ont paru s'être traités surtout sur la base de 2.15 à 2.25 1a livre, suivant l'Age et la qualité. Les porcs de lait, assez demandés également wOelent de 120 a 130 l'unité, suivant PÔids et avenir.

SABTBE

'4 LS MANS, 15 mal. Marché des Janobina Beurre, de 4,25 à 4,75 is il. rre; oeufs, de 3,25 i 3 la douzaine: poulet, de 24 à 40 la paire; poulets, de 24 à..38 la paire; canards, de 20 35 la pair».

LES LÉGUMES

LES ARTICHAUTS

♦ PLOUOOULM-CROISSANT, 13 mal. les quelques lots d'artichauts amenés au marché d'aujourd'hui, augmentent en poids et aussi en beauté. La marchandise trouve rapidement acquéreur. Il a été acheté environ 400 kilogs qui ont été payés de 1,35 à 1,45 la llvre. 'Les arrivages sont plus Importants et sussl plus réguliers. Les transactions aon,t actives. Les court sont soutenus avec tendance ferme.

PAIMPOL, le 15 mal. Arrivages toujours assez restreints. LEgére baisse, le kilo se payant aux environs de 2.50. t TAULE. le 15 mal. Quelques petit* lots d'artichauts ont été amenés ce matin sur la place du marché de la gare de Taulé-Henvic. Le total se monte à environ 300 kilogrammes. Le tout a été vendu à raison de 3 fr. le kilogramme. Arrivages faibles pour la saison. Cours soutenus.

♦ ST^POL-DE-iEON. le 15 mal. Environ 25 charretées ont été amenées ce matin sur le marché de la place de l'Evêché. Les artichauts ont été payés à raison de 1.26 à 1.40 le demi-kilo suivant la qualité. Légère baisse sur les cours.

POMMES DE TERRE NOUVELLES ♦ PLOTJGOULM-CROISSANT, 13 mai. -Les arrivages deviennent de plus en plus importants et U marchandise plus belle. Il a été acheté environ 1.000 klIoga qui ont été payés 1,25 à 1,40 le kiiog. Les transactions sont actives. Les cours soutenus restent stationnaires avee tendance ferme.

♦ PAIMPOL, le 15 mal. L'ouverture du marché aura vu peu de marchandises venir sur le marché. Le début avait un peu fléchi, sur les cours de la veille, pratiqués de 55 à 60 fr. Les premféree voitures furent payées de 52 à 53 fr. Vu la température glaciale. les arrivées furent à la suite plus rares Les copra ne tardèrent pas i monter de 54 jusqu'à 57 et 58 fr.

Il faut espérer, que le beau temps nous reviendra sous peu, permettant de développer les transactions, source de profits pour notre région.

♦ PLOUGRESCANT. le 14 mat. Les pommes de terre nouvelles sont payées actuellement à raison de 51 & 52 fr. 25 les 50 kilos. Transactions assez actives, belle marchandise.

̃•> ST-POL-DE-LEON, le 15 mai. Les" pommes de terre nouvelles ont été payées aujourd'hui à raison de 60 à 85 francs lu 50 kilos, suivant qualité et variété. Légère baisse sur les cours. ♦ SAINT-MALO. le 15 mal. Le marché de Rocabey s'est ouvert hier matin, mercredi. Très peu de marchandises en raison de l'ouverture un peu précoce de ca. marché. Environ 70 d 80 panniers de 5a kilos qui ont été payés entre 60 et 65 fr. les 50 kilos. Il est encore difficile de prévoir pour l'instant les cours qui sejont pratiqués ultérieurement, mais Il semble bien que le prix des pommes de terre ne sera pas cette année encore très élevé.

LES CHOUX-FLEURS

ST-POL-DE-LEON. le 15 mai. Les quelques rares charretées amenées aujourd'hui sur la place du marché de l 'Brèche ont été vendus. Les beaux de 1.60 à 1.75 la tête. exceptionnellement 2 fr. Les moyens de 0.80 1.05 la tête. Les petits moudets de 0.35 à 0.40. Cours soutenus.

URAGESJWANCIERS CANAL DE PANAMA

Le numéro 1.278.183 est remboursé par 250.000 francs.

Le numéro 7S4.574 est remboursé par 100.000 francs.

Le numéro 1.498.989 est remboursé par !0.000 francs.

Le numéro 916.412 est remboursé ysr 5.000 francs.

Les cinq numéros suivants sont remboursés chacun par 2.000 francs 275.340 385.413 1.121.842 1.831.892 1.933.470.

60 numéros sont remboursés chacun par 1.000 francs

26.140 30.281 87.310 98.123 160.174 263.081 276.653 339.277 442.935 462.435 499.072 674.226 633.871 676.193 750.908 759.562 849.029 955.883 964.495 969.358 1.008.447 1.023.389 1.060.785 1.125.747 1.134.214 1.153.075 1.223.146 1.270.441 1.282.512 1.330.278 1.407.927 1.448.993 1.461.777 1.465.476 1.525.877 1.534.460 1.5B2.112 1.622.348 1.692.623 1.737.473 1.758.870 1.835.734 1.909.180 1.916.432 1.918.065 1.953.028 1956.384 1.964.754 1.970.687 1.989.018.

1.725 numéros sont remboursés chacun par 400 francs.

LE CONCOURS

DU CHEVAL DE GUERRE DE CORLAY

Corlay, le 14 mai (De notre envoyé spécial)

Le 17 avril, à Corlay, c'était le concours de selle de l'administration des Haras. Aujourd'hui, 14 mai, c'était le concours de la société hippique française et d'encouragement à l'élevage du cheval de guerre avec les mêmes chevaux que le 17 avril, mais, cette fois, sous la présidence d'un membre du comité de la société que, dans le public, on continue à appeler c Société du cheval de guerre ».

Remarquons tout de suite que, dans les deux concours, les classements ont été exactement les mêmes. Le délégué du cheval de guerre dont je n'ai pas besoin de dire l'autorité et la compétence militaires et cavalières, puisque ce délégué était le colonel Haentjens, a donc été. en tout, du même avis que les Haras qui ont classé le 17 avril. Je sais bien que, dans l'un comme dans l'autre concours, le commandant Claire, de la Remonte de Guingamp, avait, lui aussi, sa voix, mais, si le délégué du cheval de guerre n'avait pas jugé de la même façon que les autres membres du jury, nous n'aurions pas trouvé tous les chevaux absolument aux mêmes places que dans le classement du 17 avril.

J'insiste, parce que cela prouve que, dans l'appréciation du cheval de selle, il peut y avoir identité de vues, même entre les Haras et les Remontes. Puisque cette Identité de vues est possible et que, aujourd'hui, elle a été un fait, je me permets de penser que les deux concours sont trop rapprochés l'un de l'autre. Dans quelques mois, les chevaux se seront transformés les uns à leur avantage, les autres à leur détriment et c'est alors que les classements pourraient être modifiés.

Je pars demain matin pour Caen où je vais assister au concours du cheval de guerre alors que le concours de selle de Caen a eu lieu 1l y a quinze jours à peine, mais je verrais réunis tous les normands, non seulement ceux de Caen, mais aussi ceux de Saint-Lô et d'Alençon. II sera intéressant de les comparer et de les classer entre eux. A Corlay. au contraire, ce sont toujours les mêmes chevaux, vus de la même façon qu'il y a trois semaines, et c'est presque superflu. Puisque les Corlaysiens ne concourent qu'entre eux, il me semble que le concours du cheval de guerre serait avantageusement reculé jusque vers le début de juillet, avant la majoration de la remonte. Cela permettrait aux jeunes chevaux de 3 ans de se reposer un peu entre les deux concours et ce repos ne leur serait pas inutile car nous en avons vu plus d'un aujourd'hui qui sont déjà fatigués par un travail prématuré et probablement un peu désordonné.

Ah ces présentations montées des chevaux de 3 ans; on en abuse vraiment. Le général Wattel, inspecteur des Remontes, qui a constaté leurs méfaits. n'en veut plus pour les majorations C'est une mesure peut-être un peu trop radicale et que l'on peut

discuter mais que J'applaudis si elle peut avoir pour effet de laisser les Jeunes chevaux de demi-sang à l'herbe où ils se développent normalement sans se casser. On peut ensuite les fai- re travailler sans crainte et sans aléas. Suivons en cela l'exemple de l'Ir- lande où les chevaux de 3 ans ne sont jamais montés. A quatre ans, on les voit, au concours de Dublin, qui a lieu au début du mois d'août, galopant in dénniment, sans que leurs membres en souffrent. Les chevaux de Corlay sont excellents, je n'ai pas besoin de le redire. Ils ont une trempe exceptionnelle dont les Corlaysiens sont fiers à juste titre. Chez eux, dès qu'un cheval ne possède pas cette apparence de trempe, et je dirai même de nervosité, à laquelle ils tiennent, ils en font presque fl malgré toutes les qualités qu'il peut avoir comme conformation, membrure et mouvements.

Je suis sûr que M. Le Breton, luimême, préfère son Kéravel, le fils de Diane et aussi le nerveux et itnpres- sionnable Kazt-Zur, le fils de Val Su- lonnar à son Kolori, classé premier, et d'un modèle parfait, mais qui n'a pas la peau, l'œil, la vivacité de ceux qui le suivent imémdiatement dans le classement.

Kolori est le premier des petites tailles. La jument Kergolay, par Centaure. est en tête des grands. Elle a un corps superbe avec beaucoup d'étendue et d'ampleur; elle se sert fort bien de son arrière-train mais, pour une jument de selle, je voudrais ses membres antérieurs à une autre place, car ils sont sous elle du haut jusqu'au bas. Khédine, par Centaure aussi, classée deuxième, est moins ample, moins étendue et surtout moins membrée, mais elle n'a pas le défaut que je signale chez Kergolay, et elle marche, elle aussi, fort bien.

Une jument qui me plaît infiniment, malgré ses paturons ployants, c'est Kstchen-Stive, à M. Moizan. Ample, profonde, se sellant bien, elle marche remarquablement.

Je ne m'attarderai pas plus longtemps au concours des trois ans; assez bon concours dans l'ensemble avec, pourtant, quelques sujets un peu insignifiants et aussi quelques chevaux déjà usagés.

Les quatre ans étaient peu nombreux. Javotte par Centaure et Gazzaniga, à M. Rivoallan est toujours superbe, et elle ne manque pas d'amateurs qui la désirent et la marchandent. Je verrais très bien la Remonte en offrant pour une fois le très gros prix qu'elle mérite et que cette Remonte peut facilement payer. Si le gégénéral-inspecteur des Remontes avait pu assister au concours et aux épreuves il aurait pu faire le geste qui, j'en suis sûr, aurait été applaudi.

J'aime beaucoup Joconde 111, la fille de Ginerio, à M. de la Brosse, elle pourrait être meilleure dans sa côte, mais elle a beaucoup d'os et elle marche puissamment. Je Mail Dilicat est d'une coupe superbe; il se selle merveilleusement il a des quartiers admirables et il marche de la bonne façon. Je n'insiste pas sur quelques petits défauts, mais je lui voudrais plus d'impulsion

Pour les épreuves d'extérieur où Javotte, la belle jument de M. Rivoallan. a brillé tout particulièrement et où plusieurs autres, hélas dont Je Maïl DUicat, ont été très inférieurs; je vou- drais une autre organisation.

C'est charmant, cet hippodrome de Corlay; le cadre est superbe, le terrain parfait pour les épreuves, mais les chevaux s'en vont trop loin pour que le jury puisse bien les suivre et se rendre compte de leur travail Tous ceux qui ont assisté au concours de Dublin et qui ont vu la façon de noter sur la série des obstacles naturels, souhaitent que nous employions en France la même façon de faire et la même méthode pour nos épreuves d'extérieur. Le colonel Haentjens qui connaît bien Dublin pourra peut-être endoctri- ner dans ce sens le comité de la société hippique française dont il fait maintenant partie.

Coloihx CHARPT.

Cours des changes

Preoêa. Joui

Livre 74 09 73 88 Dollar 15 17 15 17 Belgas (100) 256 75 256 75 Lires (100) 125 125 Pesetas (100) 207 25 207 25 Florins (100) 1027 50 1027 75 Francs suisses (100) 490 62 490 62 Cour. suédoises (100) n n 381 n

PROGRAMMES DU JOUR USE TOUS LES MARDIS, NOTRE PAGE SPÉCIALE. DE f. S. F.

RENNES-BRETAGNE

L. 288 m. P. 40 kw.

S h. Relais de Parls-P.T.T. 11 h. Relais de Bordeaux.

12 h. 15. Reiais de Toulouse. 13 h. 20. Relais de Paris-P.T.T. 13 h. 35. Disques Patroutlle anglaise (Asch); La lune de miel (Rosey): Frasquita, sérénade; Le pays du sourire (Lehar); La vie parisienne (Offenbach); J'attendrai; Le mendiant d'amour 1011vier).

14 h. 30. Relais de la Station Coloniale.

17 h. Relais de Marseille.

18 h. 30. Relais de Paris-P.T.T. 20 h. Informations.

20 h. 15. c Achat des engrais chimiques causerie par M. Boutet. 20 h. 30. Quart d'heure de disques. 20 h. 45. Depuis le Théâtre Municipal de Rennes, soirée Henderick, avec solistes et la chorale de Rennes-Bretagne, les professeurs, lauréats et élèves du Conservatoire, des grandes écoles (600 exécutants). dirigés par l'auteur La Passion; Vendetta; Dors, poupee chérie; L'attente; Plus tard: Les Floralies, cantate: Le tombeau de Chateaubriand; La Muae; 0 nuit d'amour; O-tolE, mélopée bretonne; Clair de lune sur le lac; Soir d'automne- Gloire à la Bretagne.

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 m. 7. 7 kw.

8 h. Presse. Informations. + 11 h. Bordeaux Ça route (Moretti); Believe it beloved (Wheling); Wtnter Wonderland (Smith); Quand nous valsons (Péguri); Je n'ose vous dire (Morell): Isabelita (Juvet); Au rythme lent (Himmel); Les deux kangourous (Uvergolts) Black and tan (Ellington); Lisette (Van Parys); Don't let it (Gardon) Ay, triste de mi (Capello); Midnight music (Packay). 4> 11 h. 46. Tourisme. 12 h. 16. Toulouse. ♦ 13 h. 20. Informations. 13 h. 35. Demi-heure coloniale. 14 h. Emission enfantine. 14 h. 45. Bourse. ♦ 15 h. Disques. lE h. 30. Lectures. ♦ 16 h. Disques. + 17 h. Marseille. 17 h. 40. Espéranto. + 18 h. Questions sociales, par Pierre Laroque. ♦ 18 h. 10. « La langue française aux Etats-Unis », par Paul Hazard. + 18 h. 20. Causerie littéraire. + 18 h. 30 Radio-Jour^tl dt France. 19 h. 35. Chronique des tribunaux. par Lasne-Desvarellles. ♦ 19 h. 48. Causerie d'hygiène sociale. par C. Cépéde. + 19 h. 53. Causerie astronomique par M. Hamon. + 20 h.

Demi-heure de musique roumaine; Allocution par Mlle Martin; Deux poèmes d'Hélène Vacaresco Concert de musique roumaine enregistrée. A 20 heures 30. Le secret de Polichinelle, comédie en trois actes de P. Wolff, avec Mme Andrée de Chauveron. sociétaire de la Comédie-Française. et Fernand Cazes. ♦ 22 h. 30. Informations. TOUR EIFFEL 206 m. 15 kw. 18 h. 45. Théâtre, par Paul Blanchart. ♦ 19 h. Informations. + 19 heures 15. Météo. + 19 h. 25. Résultats des courses. 4» 19 h. 30. Le magazine.. 20 h. Les actualités. ♦ 20 h. 30. Bellini, de Mmes Cita et Suzanne Malard, par Georges Colin et sa troupe.

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 m. 75 kw.

6 h. 45. Culture physique. 4 7 h. Disques.. 7 h. 15. Presse. Météo. ♦ 7 h. 45. Culture physique.. 8 h. Météo. Disques, 8 h. 30. La demi-heure de la maison. 4» 11 h. 45. Causerie protestante. + 12 h. 15. Concert dirigé par Jean Doyen, avec Lucienne Radlsse Sonate (Leclair); Sonate en concert, pour violoncelle et quatuor à cordes (Vivaldi); Novelette (Glazounow); Sonate (Boellmann); Trto (Dvorak). 12 h. 45. Météo. + 13 heures 20 et 15 h. 45. Bourse, 18 heures 45. Matinée classique RadioParis, présentation par Félix-Henry Michel Le gendre de Monsieur Poirier, comédie en quatre actes d'Emile Augier. 18 h. 10. Conférence par M. Marcel Aubert, conservateur au Musée du Louvre t L'alliance française et l'expansion artistique ». ♦ 18 h. 30. Causerie « Progrès de la motorisatlon des machines de récolte », par M. Engelhard. Bourse de commerce de Paris. 18 h. 50. Chronique des anciens combattants, par Georges Pineau. ♦ 19 h. Demi-heure économique. « 19 h. 30. Météo. 19 h. 35. Presse germanique. + 19 h. 40. Causerie par R. Kemp c Interprétation 1935 ». ♦ 20 h. Lectures littéraires. par Paul Reboux Crocs blancs, de Jack London. + 20 h. 30. Presse. 4> 20 h. 45. Concert symphonique par l'orchestre national, dirigé par Inghelbrecht, avec Clara Haskil Symphonte (Le Fleml; Une nuit sur le mont Chauve (Moussorgsky): Concerto en la mineur (Chopin): Le camp de Wallenstein (Vincent d'Indy). 21 h. 15. Informations Chronique de la mode par Mlle José. 4> 22 h. 30. Météo. + 22 h. 35. Musique de danse.

BORDEAUX-LAFAYETTE

278 m. 6 25 kw.

20 h. Le quart d'heure du via Qualité et quantité ».. 20 h. 15. Informations. ♦ 20 h. 30. Concert avec orchestre Marche printanière (Fl. lippuccl); Mandoline (May); Jean d'Arc, suite (Godard 1; Parle-mot (Le»noir) Je n'ai connu que ton amour (Daris); Mais moi aussi (Bore! Clerc):) Rions un peu (Draup): La divorcée (Léo Fait): Les airs de Mistinguett; Hardi I les bleus (Popy); Tango de Martlou. (Marlottl). Brûlez vos lettres d'amour; J'as peur d'être tout seul (Yvain): J'aime Bordeaux (Mauvillaln) Ballet de cour (Pierné).

RADIO-NORMANDIE (Fécamp)

269 m. 5. 1 kw.

10 h. Symphonie en ut majeur (Mozart). ♦ 11 h. Chansonnettes. 12 h. Musique militaire.. 13 h. Matinée enfantine. 16 h. Musique de danse. + 17 h. 15. Orgue de cinéma. ♦ 18 h. Concerto en ré pour orchestre (Haendel); Rosamunde (Schubert); La jolie fille de Perth (Bizet); Salut d'amour (Elgar): Larghetto 'Weber) Madrigale (Slmonetti). ♦ 18 h 45. Chronique horticole. Procédés de conservation des pommes. 19 h. Heure des auditeurs. + 20 h. 30. Causerie par M. Fernand Le Grand, sur Les anciennes civilisations et la nôtre ». ♦ 21 h. Concert de gala. Lucienne Vifqualn. soprano. ♦ 24 h. Musique de danse.

POSTE PARISIEN 312 m. 8 80 kw. 20 h. 25. Théâtre Le Barbter a8 Séville, comédie en 4 actes de Beaumarchais, réalisation André Alléhaut, avec le concours du chansonnier Paul Colline dans le rôle de Figaro.

STRASBOURG 349 m. 2 40 kw. 20 h. 15. Presse. 20 h. 30. Œuvres de Sylvio Lazzarl, avec Mme Nathalie Radisse, piano: Théophile Soudant. violon, et Mme Garell, chant. 22 h. Presse. Depuis le café de l'Odéon. concert Joli prtntemps (Lincke) La belle Galatée (Surjpé); Barcarola (Rust): Mozartiava (Urbach); Au·bade (Heykens); Boccacio (Suppé).

RADIO-TOULOUSE 328m6p 60 kw. 20 h. 15. Concert. + 20 h. 30. Orchestre de salon. + 21 h. Concert sur Enlevez-moi, de Gabaroche. + 21 heures 40. Orchestre symphonique Toujours ou jamais (Waldteufel). ♦ 21 h. 45. Concert sur les œuvres de Schumann Manfred, ouverture La fleur de lotus; Les deux grenadiers; Le noyer; Au loin- Elle est à toi; Rêverie. 22 h. 20. Chansonnettes. 4 22 heures 30. Informations. 22 h. 45. Orchestre de jazz. ♦ 23 h. Extraits de films. « 23 h. 15. Musique militaire En avant (Latann); Marche des apprentis marins (Farrlgoul): Défilé ae l'aviation (Parés): Marche des enfanta de troupe (Tournel): Sambre-et-Meuse (Planquette). « 23 h. 25. Airs d'opérettes Les aventures du roi Pausole, Pardon, mon papa (Honeitger); Coup» de roults, duo du roulis (Messager): La Veuve joyeuse. Pardonne-moi, chère patrie (Lehar); Miss Helyett. Que ne puls-Je la rencontrer (Audran). ♦ 23 heures 45. Orchestre tzigane. 24 heures. Au caveau de minuit fantaisie radiophonique. ♦Oh. 15. Informations.

NATIONAL (Droltvtch)

1.500 m. 150 kw.

10 h. 15 (Daventry). Service du Jour.. 11 h. 5. H. Crondson à l'orgue. ♦ 11 h. 50. Relais du Cinéma Victoria Musique légère. 13 h. Gramophone, 14 h. 5. Conférence» pour les écoles 15 h. Chante du soir de l'abbaye de Westminster. + 15 heures 50. Gramophone. 16 h. 45. Récital d'orgue par G. Mills. ♦ 17 heures 15. Joe Loss et son orchestre. 18 h. Nouvelles. « 18 h. 30. Les bases de la musique. + 19 h. 20. Gramophone. + 20 h. Chant et piano. J. Armstrong, ténor, dans Sur Le Danube: Sur le lac; Chant des moissons (Schubert): H. Broukhunt. pianiste, dans Sleepy-Head (Bax): Dansa Festiva, op. 38 (Medtner): Chant Sérénade toscane (Fauré); C'est !'extase (Debussy) Le manoir de Rosemonde (Duparc). 20 h. 30. Music-hall. « 21 h. 30. Nouvelles.. 22 h. Court service religieux. 22 h. 15. Le B. B. C. Orchestra. ♦ 23 h. 15. Le B. B. C. Dana» Orchestra.

RADIO-LUXEMBOURG

1.304 m. 200 kw.

30 h. 40. Concert varié Rond» d'enfants (Honegger Salabert): Donna Diana, ouverture (Reznlcek); SérèneAé (Gounod); A toi (Czlbulka); Czarrta» de Coppélia (Delibes). Chansons de printemps. Solo de violon par Fritz Kreisler. 21 h. 45. Concert allemand. 22 h. 10. Les Préludes, poème symphonique (Franz Liszt): Rutnea d'Athènes, marche turque (Beethi>»en). ♦ 22 h. 30. Musique de danse.

AGRICULTEURS, ELEVEURS « L'OUEST-ECLAIR «

EST VOTRE JOURNAL

Tons les jours il vous réserve une par* Votre Intérêt vous commande de lin a COUEST-ECLAÏR

BOURSE DE PARIS Paris, le 16 mal.

BsoeQente séance. Lee affaires sont redevenues très actives et le léger renchérissement de l'argent au Parquet (1 3/4) n'a pas été une cause de baisse. D semble en etfet que ce renchérissemtat ne soit pas dû à l'augmentation de la position. mais bien plutôt au falt Que beaucoup moins d'argent se trouvait aujourd'hui à 1a disposition du mArche.

Les rentes ne retrouvent sans grande changements sur les Jours de la veille. lame note aux Banques et Industrielles françaises.

Aux Internationales, vive hausse du Rio à 1268 (+201 Métropolitain n'avance à 1255 (+31) sur des demands de Bruxelles on Mit que le dlvldence de cette valeur Ta sans doute ètta augmenté Central àftntitp et Oif^"M. en nouvelle balaae.

•n coulisse, les mines ont encore btd largement réalisées par Londres. De nouvelles baisses ont été enregistrées Cmm, 1037 (–20) East Geduld, 817 (-t38) Main Reel, 284 (–6.50) Springs. 694 (–32) Sud Nigel, 1081 OcAutcnoutlères, très fermes Terre», *TTM (+8).

Ouprifères et pétroUféres bien ortenBanque Bat LOTIR,

̃U BANQUE RENt LOTER exécute rapidement teos ordres de kmnw Mr tovUt le* plMea françaises et etran-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT Prtoéd. jour Préoéo. Joui PrecéO. Joui Prtoeo. Joui Preoéd. Jour PERPÉTUEL 21 ÏaI 2S S5 SSiiîï'.îf.'ff i°î £1S 4i§2 n B0Ni "«*««>*•«• 6 179 nI 182 » BANQUI INO00HINI. 2810 2755 » BONS TRCSOR 7 19M 549 50 552 • AMORTISSABLE |3 40| 82 90 '0""» AOliR. Nd-EtT 356 » 351 60 «LBI (Min** if) 505 » 510 n B»NQ. N»T. OOM.el INO. 517 » 516 » P.T.T. 6 1934, a» 1.000 930 » 928 » «*Jj:j si 15. 81 30 SOMNSIOEB 1780 » 1785 n ARBAS 27150 268 800. MARSEILLAISE 553 » 553 5 1919É loti 558 » 550 » 1 J IIIS i«A«V.i"– ,12 II ,§218 ï2if5LL.-««y.H*VR1 5ÎI.2 5î? » •• N*Tli «'"rPTe 3085 »3080 PARISIENNE EL. p.rt.V 1730 »1766 » kÏ 6 1920 lots 517 » 517 50 2 J Î2« "°"TIM# ^1 12 12f 12 ?2"R"ltRM ••• 246 50 251 n BRAKPAN 708 693 » «AUX foie Oéntr.) O.p. 1990 » 1975 az 8 19Î1 • (ou 514 514 iïnWiSZ'ÏSY'Y– g? f2 99 60 hf,îîf.«"u'i"i"ïV. 1Î2 350 ̃̃•»** 180 » 178 50 AIR COMPRIME 2120 » 2150 1) 2« 6 19J2 524 » 521 » î Y\ i !£H îérli *"•• Ha? ï« 2§ ï'0,0J°Ne •«*•••• 546 » 845 » OAMBODOE 172 » 176 BLEOTRIOIT» D" OAEN 266 257 6 1913 à lots 520 » 521 » 2ïIl.LiM*.T:»*,i*3t" SU "552 ?5î?*o^Vt.-iVÔ«;-i l2è 190 » CAOUTCHOUC$ 89 75 89 50 NANTAISE OBOLAIR 474 470 » OBP AISNE 2- lots 516 » 516 » S2ïîi'%ï52là 1B"tt gSZ ",5S n M"J-»00ll.d»PtTR0tM 62 50 » OON00RDIA 40 50 3975 TELEPHONES 547 » 545 » 5 î 1927.1 592 594 » 522..ï!«2 o«o Ml22o » «uhÏÏ.»nm HSi »> 12S2 » OROWN MINES 1007 »1037 GAZ ET EAUX 944 1. 9« OBP. NORO 6%19ÎH. 501 » 500 52ÏÏ JUÇf.i;; 989 S52 .S uVtflniJ?. -.••«- 576 674 0E •"̃• Ordinaire 439 432 n OU UION oip.) 1203 » 6 1923.. 499 496 50 DONS 4 1/2 1934 968 970 80 »L«T..°uh?f •£ï°J?!'lk 1075 ^f0 » ̃ otDULO 840 817 » aoibribs lonowy 238 »' 226 » i ,»* m6 lis » 519 » Ï7.AUTO ° *M0BT< ,22?e 'T.S76 » E!iJ?Sr^JE DI °**S* 537 S4Z BAST RAND 198 » 194 » 0HANTHR8SI-MAXAIRI 687 »! 684 » 7 «ept. 1926 514 SU BANOUB DE FRANCE 10245 n 110320 » PtOHINEV 1050 » 1044 FRAN0O-WVOMINO 120 118 50 PIVES-LULB 887 » 886 PAS-DB-OALAIS 7 i 19M 518 > 520 lV2!lViAt-WH' *UÎ "Glîk » S?.OMNx"«îi2ïL5UO 99 )>10M n «"•«•̃. «•«"•NO 291 288 FRANO.MATIR.OH. FER 930 925 ««-"MALAIS 7% 1928 » BANQUE Du PARIS 926 »;930 n SAINTOOBAIN 1601 » 1598 fcOLO«MBL08 277 274 50 MBTAUX 101* OrincslM) 2080 » 2100 » INO SIN a iuiÎ «h 825 825 tANQU! UNION PARIS. 473 475 » OHAROEURS REUNIS 158 » 155 » HOTOHKI8S 1502 u 1514 » SFNBLLB MAUBEUOE.. 585 » 589 n J PARIl's 1 twiïtl uSÎ 275 » 270 Ç£ ALGERIENNE 1350 »1340 » AIR LIQUIDE 830 » 828 » HUAN0HAC* 63 75 54 n AMI0HB 1613 11608 n 1 il/i 1V70 iïl~ 891 891 SOCIETE GENERALE 1012 »[1013 » FORO 62 501 62 LANOLAAGTE 129 50| 128 » MINES DE BOR lerdln.l 3290 3270 » ëoMMi-t î î,qi ..il 341 n VMh*£X!LÏ0HMn*" ,«ÏL50 LSL50 D.n.rT °"t"1" ÀkM\ A5 » h°-?2*I1ï-- 25 75 25 75 «OIB ARTIF. lOI»rr, 1995 >. 1975 » 0OMMM3* 19lî • toi. 179 » 177 50 P«ri. d. Fofld.1.. 17850 17800» SAV fR.Iflnwl.) 8520 »'2525 MALAO0A ORDINAIRE.. 108 "j 108 50 St RAPHÀeL Qutnqulns. 6590 6595 » SSmmm 4 « 1931 • tou 810 806 BMItU 01*11. rt/51 4335 »429f » UNION BUROPBBNMB.. 452 «1458 » MEXIOAN EAGLE Ord.n. '17 50 1725 SUORERIES 0OLONU. 197 ,,190 OOMW- 4 1% 1«2 i ° 845 845 » "T- « 222 4 221 HA1Lr\0S^m.mm'i"mm" i?5ï "L5S0 MICHELIN 1/6 M p.m 885 » 890 i> OIMBNT» FRAN0AIS 1410 » 1409 9 BONS EST SI 1931/41 930 930 » •••̃»• 740 » 740 » RUSSE OONSOL.* 20 »' 20 » PAOANO 248 »' 253 » BON MARCHE 210 »' 207 BONS ET AT 6 1934/49 960 » 960 >• SANTA-FB* 439 » 433 » BANQ. NAT. MEXIQUE. 179 » 179 RANOFONTBIN 20550 20* • PARIS-FRANOB 731 » 725 BONS LYON 5Vi9Ji"« 926 » «26 MÉTROPOLITAIN ^i >>V£Ï » BANQUE OTTOMANE 290 » 291 » RANO MINES 619 608 » AOENOB HAVAS 870 » 870 » BONS LYON II 1934/49 962 »!963 ïîBlflHNfJîl5iîL.B> i)à 410 °"liD'T "M0- «•>*«. 2600 »2565 n SHBLL TRANSPORT 225 » 226 LIBRAIRIE HACHETTE. 2360 »'2360 îîoN 5 liai 749 »| 753 » TS*?.1'0" .195 "L..2 » OANAOIAN PAOIFIO 171 169 50 SPRINOS 726 ..1694 » CIRAGES PRANOAIB 440 444 » LYON 6% 1939 857 )1 856 n tî?.ï1.*2îB.-0»t-i-S*J' îfjX "?£K «"••OMB.LITSOrtllwIrt 67 57 SUB NIOBL 1055 «1081 » OUMLOP 504 » 490 BONS MIDI 61931/41 926 » 926 » iïïiï'î' ÏSLf«9llZ!ll îlï n' 423 n MOMXt0âTIMI ,??2 TRANSVAAL 177 501174 ORBO F'» FR--OANAO. 2849 ,,12835 il NOROe%i:î3 854 » 851 iiZI\t.!L!i!l.ImAMt* ,IS5 ",555 n "0T*t OUT0M î'l$ "Ï71S il $Dit ̃•». 1510 ..IlSÎO » SNTP. GRENELLE 1 V 802 »l 8O3 » ORLEANS 8 1M1 856 »| 860 » N2!£AÏMLll!.B. ,18f2 » AMSTERDAM RUBBER.. 1080 «'1094 n UNION MONTAOMS 881 872 » HUTOHINSON 1330 » 11325 BONS I « AftoUmM.. 355 » 351 » 7.2?-?tl!H-(luJLT.i- 115 152 n Z£!TUÛ? °£L T«"*°» M9 «o ?'« »"*• • BPiiiiTufux.. 182 50 m n monaoo 890 » sss » brbsil W 1910 219 »I «7 » UNION O'tLEOTRIOITt. 6«8 »l «7t 8U0B. O'tOTm OrBV. 4M »| 45X WEIT UNO UU.H.» U7 M 1» » HOTBLS RlUNIS I V4. 779 il 77» i» JAPONAIS 4 1S10 » s>

VERNISSAGES

Encore refusé

Oui- J'ai jamais été TernL_

GRANDE PEINTUKK

Si vous pouviez arranger le ha«| de la tête.- la ressemblance serait parfaite.-

Habillé de vêtements fatigués mais on pas loqueteux, cet inconnu dormait à poings fermes, sur un cane du >>ulevard JacQues-Ritrelx, quand un gent le tira brutalement de «on somEh là le père Marmotte, faudrait voir à ne pas prendre la voie publique pour un dortoir, ni à faire du tapage nocturne avec vos ronflements de toupie valseuse.

L'homme se dressa à demi sur sa couche rugueuse et il eut quelque peine à reprendre conscience de la réaFaites excuse, monsieur 1 agent, bredouilla-t-il en étouffant un bâille- ment, je ne dormais pas Je réfléchissais seulement profondément

S'qu' vous vous payez ma Léte ? Faites-z-attentlon, mon bonhomme, ça pourrait vous coûter cher. Et d'abord. montrez-moi vos papiers 1

Mes papiers Heu heu je vais vous dire, monsieur l'agent, je n'en ai pas. Ou plutôt on me les a volés avec mon portefeuille, mon chronomètre et ma bourse.

Vous me prenez pour un blanc bec en me contant cette histoire à dormir debout, à moi, l'agent Gastambide, qu'on a surnommé le second filc de France ? Allons, ouste, au bloc, vagabond

L'infortune vient en dormant, aurait dû dire le fabuliste, car c'est toujours quand nous nous y attendons le moins que la rude poigne du destin nous arra- ;he à nos plus doux rêves.

Dans la matinée, l'homme sans paoiers comparut devant le commissaire le police du quartier.

Jne déséquilibrée, toutes griffes dehors. Aux Indiscrètes questions qu'on lui posa sur son idendité. il répondit, qu'arrivé l'avant-veille de Constantinople par l'Orient-Express, il avait, à sa descente du wagon, fait la connaissance d'un aimable garçon qui s'était offert à le guider dans Paris. Hélas à la nuit. l'ami de rencontre, l'entraînant sur un boulevard désert, l'avait roue de coups et dévalisé. Après avoir erré à l'aventure sans rencontrer âme qui vive. exténué par la fatigue et les courbatures des coups reçus, le malchanceux s'était allongé et endormi sur un banc où l'avait trouvé l'agent Gastamblde. Je ne crois guère à votre histoire.

DUDULE DANS LA STRATOSPHÈRE 14. Ripaton Ier, roi des Insectes

dit le commissaire après avoir cul cette confession, mals, admettons que vous ayez dit vrai. Vous connaissez sans doute quelqu'un à Paris qui pourrait témoigner en votre faveur et, pour ainsi dire. répondre de vous.

Hélas non. monsieur le commissaire. Orphelin de père et de mère, j'ai quitté Paris à treize ans avec des saltimbanques qui m'avaient adopté et, Jusqu'à ces derniers jours, je n'étais pas revenu dans la capitale.

De plus en plus fort. Mais, ditesmoi, à Constantinople, quel métier exerciez-vous ?

J'étais physicien, prestidigitateur, spirite, docteur és-sciences occultes. Fichtre voici des titres impressionnants et si vous les mettez tous sur votre carte de visite, ,'Impression de celle-ci doit vous coûter cher. Malheureusement pour vous, ce sont encore là des affirmations sans preuves. Des preuves ? Vous voulez des preuves Eh bien. voici, monsieur le commissaire.

A l'appel fait à ses talents, le prisonnier de l'agent Gastamblde s'était redressé fièrement. Une petite flamme Ironique dansait dans ses yeux jaunes. Un sourire dilatait les ailes de son nez camard. et. entre sa fine moustache et sa barbiche méphlstnféllque. remontait les coins de sa bouche sardonique.

Voyez, monsieur le commissaire, cette paire de gants posée sur votre bureau avec votre permission, je la recouvre de votre chapeau, je prends votre règle comme baguette magique, je prononce ma formule cabalistique t Abracadabra richissina inflationata Tristan Tzara a Je compte, Un, deux, trois

« Passez muscade 1. Plus rien sous votre melon et Je retrouve vos gants dans la poche du veston de monsieur votre secrétaire. »

Le commissaire, son scribe et l'agent Gastambide contemplaient, surpris et amusés, ce tour classique de prestidigitation.

Voulez-vous mieux ? Tenez, si vous m'y autorisez, je vais endormir devant vous l'agent Gastamblde et monsieur votre secrétaire, puis, les mettant dos à dos, je ferai passer l'âme de chacun d'eux dans le corps de son voisin. Par ma fol, je serais curieux de voir ce prodige, dit le commissaire. Gastambide, mon brave, et vous Massagouin. mon ami. je vous en prie, prétez-vous à l'expérience pour confondre ce hâbleur.

Gastambide et Massagouln protestèrent, mais leur chef, mêlant la prière instante aux menaces voilées, obtint d'eux ce qu'il désirait.

Deux minutes après, les deux sujets

dormaient dos à dos, raides comme des cataleptiques.

Approchez maintenant, monsieur le commissaire, dit à mi-voix l'hypnotiseur. Là, asseyez-vous près de ces messieurs mettez vos mains sur leur tête en me regardant dans les yeux pour leur transmettre le fluide que je vais vous insuffler.

Le commissaire eut envie de refuser son concours au mystérieux inconnu, mais une puissance plus forte que sa volonté l'en empêcha. Il obéit. Ce résultat obtenu, le moderne sorcier, fixant le commissaire de son regard aigu et froid comme une lame de poignard, fit devant lui des passes magnétiques. Bientôt les paupières du magistrat battirent comme celles d'un hibou qu'éblouit le soleil. Puis, le chef rejoignit ses deux subordonnés dans le ténébreux pays de l'hypnose.

L'opérateur délesta alors les poches des trois dormeurs de tout ce qui lui sembla de bonne prise.

A une patére pendait un pardessus à col de fourrure orné de la rosette rouge. Ii le décrocha, l'endossa, se coiffa d'un Impeccable melon et sortit sans bruit du bureau en refermant à ciel la porte derrière lui.

Sur le seuil du commissariat. l'agent de planton, qu'il honora d'un condes-

cendant coup de chapeau, lui fit le salut militaire.

IL n'alla pas bien loin. A peine étaltit dans la rue qu'une déséquilibrée, qui avait voué au commissaire de police une haine mortelle, se jeta, toutes griffes dehors et glapissante. sur son sosie. Accourus au oruit, des passants et des agents du poste se hâtèrent d'intervenir.

Et quelques Instants plus tard, après avoir subi un vigoureux passage a tabac, l'indélicat prestidigitateur commença à comprendre que la Police et la Justice ne dorment jamais que d'un oeil. André ROMANE.

BONS MOTS

Sals-tu combien vaut un morceau de sucre quand 11 est fondu ?

Lili cherche un moment.

Il vaut sans doute le même prix que lorsqu'il est dans la boite. Je vais compter tous les morceaux, tu me diras ce que coûte le kilo.

Inutile de te donner tant de mal, ma pauvre LUI. Je vais te renseigner tout de suite II vaut cinquante centimes, puisqu'il est dissous (dix sous).

Problème m 35

MOT CARRÉ

A défalquer pour obtenir le poids net, Monceau. Enlèvement. Illustre famille princiere d'Italie

Problème no 36

ISOPHONIE AMUSANTE

Haro, diable George sent l'âme Cette phrase vous semble bizarre. ma» si vous savez mettre chaque mot la place convenable, vous obtiendrez isophoniquement le nom d'un écrivain ce lèbre et le titre d'une de ses œuvre». Problème n° 37

ACROSTICHE DOUBLE

x U • x

x • D x

X • 1 X

x N x

x • E x

X • •

Ce bassin fut occupé par les Français en 1923. Calendrier ecclésiastique. De très petite taille. Dans l'Yonne et sur l'Yonne. Graminee d'Algérie dont on fait du papier. 'e dit d'un cheval ou d'un âne. Hampe de bois arme8 d'une pointe de fer.

Les initiales et les finales de ces mov donnent le nom d'un même poète fraa« çais du 16* siècle.

SOLUTION DU PRÉCÉDENT

« CARNET DU SPHINX

Mots croises sur les Sports

V. LE SKI

Feuilleton de L'Ouest-Ectair

du 16 mai 1935 13 Frédine

et son

avion

Roman d'amour

inédit par

jean LA CASSIÈRE

Des hypothèses l'assaillirent un accident d'auto, un drame, une fugue. Il se ressaisit vite. Un drame Cela se saurait déjà. D'autre part. Frédine vivait librement; franche, résolue. elle ne se serait pas abaissée à fuir ainsi avec le prince Maklovi. Quant Il l'accident. Cinq minutes plus tard. JeanClaude'se rendit au garage et y vit l'Hispano bleue. Un moment, ü fut tenté d'interrogé'- le directeur de l'albergo ou de ?jonter à l'appartemnt de Frédine M etait-il pas le parrain de n! enfant ? La crainte du ridicule le retint. Il commençait à croire qu'on lui jouait un tour.

Ce fut cependant d'un pas rapide qu'il se rendit il. la Bibliothèque, où il demanda aussitôt à voir le directeur.

Assis sur une chaise faite pour lui, Hercule somnolait devant son bureau. Il rouvrit les yeux avec peine à l'arrivée de son cousin et lui tendit une main molle.

Je suis quelque peu troublé, bredouilla-t-il. C'est que, depuis six jours, mon cher, en me faisant la barbe, je contemple, avec admiration, le visage d'un homme hbre

Je vais, je viens, je rentre, je sors à ma guise, sans critiques, sans disputes Cette nuit, j'ai assisté à une soirée artistique, chez de bons vieux amis a moi. Ma femme les déteste, et ils le lui rendent bien.

c Oh les belles heures Malheureusement, j'ai eu le tort d'absorber des cocktails, et je les supporte mal. Il expliqua que la marchesa régentait un hôpital auxiliaire. Elle y soignait des enfants grippés. L'épidémie était beaucoup plus grave que ne le disaient les journaux.

La signora Giovanna exerçait cependant son autorité d'épouse une fois par jour, à dix-huit heures exactement, par téléphone. A part cela, Hercule avait la paix.

J'ai l'impression, dit-il, en riant, que, si cette situation se prolongait je parviendrais a engraisser, et peut-étre même à grandir

c Et, maintenant, mon cher cousin, en quoi puis-je vous être agréable ? » Jean-Claude le mit au courant. Mais le petit homme ne savait rien de Frédine. Il proposa de demander, ce soir même, a la marchesa si elle avait eu vent de quelque chose. Sur ce, d'un ton jovial, il se mit à morigéner le Breton. Quel besoin avait-il eu de s'occuper de ce farfadet ?

Craignez d'avoir rencontré l'Ennemie. Celle qui nous prend un tas de

chose précieuses le temps, la sérénité, le silence, le repos du cœur et de l'esprit

Enfin, comme Jean-Claude se retirait devant un visiteur, il lui glissa, en le reconduisant

Elle finira, je le crains, par vous devenir très précieuse, à cause de tout ce qu'elle vous aura coûté.

L'historien ne répondit pas Il pensait comme son ami. Sa journée se traîna, mortelle, accompagnée, en sour- dine, par la chanson mélancolique de la pluie.

Il quitta la cité des livres au crépuscule et se sentit soudain désœuvré, seul., inutile. L'absence inexplicable de Frédine avait-elle suffi à dépeupler Florence ? Il haussa les épaules à cette idée.

Au moment où il traversait la via del Proconsolo, il aperçut le palais habité par lady Eastborn et se souvmt qu'il devait une politesse, à cette femme exquise, et pensa aussi que cette intime amie de sa filleule le renseignerait spontanément.

Je vais aller corner ma carte et m'informer du jour où je pourrai me présenter.

Jean-Claude allait se retirer, après s'être renseigné auprès d'un valet imposant et rebondi comme un domestique papalin quand surgit la jeune femme. Son visage délicat émergeait d'un col de renard gris, et son manteau de velours noir. long et très cintré a la taille. lui donnait une sveltesse de jeune fille

Entrez, insista-t-elle, en retenant la main du visiteur. Je suis ravie de vous cueillir. Vous prendrez bien le thé avec moi.. Non, non, je n'acCepte aucune excuse. Vous êtes mon priManier, cher monsieur l

Cinq minutes après, il se trouvait, dans le studio clair, assis en face de lady Eastborn, en robe de soie vert pâle, ce qui faisait valoir la fraîcheur de sa carnation, très émouvante, et qui, en disséminant autour d'elle les violettes de son énorme bouquet, le regardait avec affection

Jean-Claude n'avait aucune espèce de fatuité. Il ne soupçonna pas une seconde que l'extrême gentillesse de l'accueil et la douceur émue des yeux d'aigue-marine s'adressaient aussi bien à l'homme qu'au savant.

Lady Edith, en effet. depuis qu'elle avait reçu le parrain de son amie, se sentait moins farouchement fidèle au souvenir du major Adrian. Elle se disait même Je ne serais pas choquée si M. Le Gallois avait l'audace de prétendre à ma main. » Et il lui arrivait aussi de penser « Frédine ne parviendra qu'à une chose le faire souffrir. » Ils parlèrent avec abandon, en vieux amis déjà. devant du thé de Chine et des gâteaux au gingembre.

Pour une fois. Jean-Claude avait une partenaire a sa hauteur, et d'autant plus que lady Eastborn ne songait pas à se réfugier sur son échelle. Formée par les voyages, autant que par de serieuses lectures, la veuve savait bien des choses et les exprimait avec sa grâce et sa simplicité d'aristocrate-née. Mais, tout en écoutant l'historien et en lui donnant la réplique, elle glissait parfois vers lui un regard non dénué de malice.

Elle songeait que s'il ne se trouvait pas ici seulement pour s'enquérir des fafts et gestes de Frédine, sa vis te avait été cependant motivée par son 1 inquiétude Et elle songeait « Il n'a [pas encore prononcé le nom de sa Ll-

leule. Pendant combien de temps va-t-il tenir ?..

La rousse au teint d'églantine se garda bien de le tirer d'embarras Ce ne fut qu'après avoir pris congé et baisé la main de lady Eastborn que Jean-Claude se résigna, revint sur ses pas.

A propos, dit-il, d'un ton faussement dégagé, j'oubliais. il s'agit de Mlle Alfrédine. Elle n'a pas reparu a l'hôtel Turino, le mien, après s'y être installée inopinément. Ne savez-vous rien d'elle ?

L'Anglaise rougit, sourit, et répondit très doucement

Soyez sans inquiétude, cher monsieur.

Auriez-vous de ses nouvelles, lady Edith ? fit-il, d'un ton surpris. Les yeux d'aigue-amrine se dérobèrent.

Soyez sans inquiétude.

Jean-Claude s'inclina profondément. Cela suffit. Merci. Je suivrais votre conseil, my lady.

Et il s'en alla, fort mécontent, avec la conviction que sa filleule se moquait de lui.

Si je n'étais retenu ici impérieusement par mon travail, songea-t-il, en s'ajeyant devant sa table, au Turino, je sauterais, dès demain matin, dans le train de Pise, et, là, je prendrais le Rome-Paris

« Je ne permets plus aux femmes, surtout à des gamines, comme celle-là, de me prendre pour un pantin. » Il passa quatre jours lugubres. Hercule Carabelli, grisé par so indépendance provisoire, le négligeait La marchesa ne savait pas où prouvait se trouver Frédine. Jean-Claude travailla d'arrache-pied, mais sans parvenir à se leurrer.

L'affection toute paternelle qu4I portait à cette petite fille était fortement enracinée en son cœur. Frédine y manquait et y vivait à la fois. Elle avait deshabitué son parrain de la solitude.

Mais, par quelle aberration s'étaitil intéressé à elle ? Ne savait-il pas, par une expérience chèrement acquise, q\l8 les femmes sont notre parure et notas souci, et que, même parentes ou 1iPleules, elles sont toujours matière 4 complications et à histoires ?

Décidément, conclut-il, avec ua peu de colère, la pire folie, c'est de 11 croire devenu sage »« IV

« Hôpital auxiliaire, ne 134

c Mon cher Pairain. ^J c Enfin, je peux respirer et vous don- ner signe de vie C'est la première fois, depuis une semaine. Nous venons de vivre, ici, des heures pénibles c L'infection grippale, hélas a fait bien des victimes parmi les chers innocents qu'on m'a contlés. J'ai cependant pu sauver celui qui a détermine mon brusque départ. c Je vous conterai tout cela de vijf voix. Comme je me sens des torts enj» ̃' vers vous, des torts volontaires ou non, venez me voir très vite, tantôt, si voua pouvez, car j'ai une grosse envie de vous les pardonner.. c Notre hôpital est Installé dans lu bâtiments de la Chartreuse d'Emjj£ Prenez le tramway du Chianti jusqu'à Pertosa. Vous verrez de bien belle» choses.

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