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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1935-02-23

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 23 février 1935

Description : 1935/02/23 (Numéro 13988).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k625826h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/10/2008

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L'ENNEMI N'EST PLUS CELUI DE LA GUERRE

MIS NOUS SOMMES EN CONTACT (VECUES ÉLÉMENTS DISSOLVANTS ET C'EST CONTRE EUX

QU'IL S'AGIT DE SE DÉFENDRE Paroles du général Maurin, ministre de la Guerre,

au déjeuner de la Presse militaire

PARIS. 22 février. Le général Maurin, ministre de la Guerre, a préside aujourd'hui au Cercle militaire, le de- jeuner de la Presse militaire. Le mi- nistre était accompagné du général Laure directeur de son cabinet militaire, et de M. Valette, directeur de son cabinet civil.

A l'heure des toasts, le général Maurin a prononcé une allocution où il a dit notamment

« Mon esprit est entièrement tourné vers l'armée; les appréciations sur ma persor.ae et sur mes actes me laissent indifférent aussi longtemps qu'elles n'cnt point de répercussion sur le moraI de cette armée.

« Il est un devoir, sur lequel je ne cesserai d'insister. Au lendemain de la guerre, les anciens combattants, sentant le besoin de continuer, pendant la paia, les traditions de discipline qui ncus avaient donné la victoire, ont pris la belle devise Unis comme au front ». Le front n'est plus aujourd'hui celui de la guerre; nous n'avons plus de fils de fer barbelés pour nous séparer de I'ennemi; nous sommes, au contraire perpétuellement en contact avec des éléments dissolvaufs, aptes à saisir

LE GÉNÉRAL MAURIN

toutes les occasions d'ébranler la confiance qui fait la base de la discipline, et c'est contre eux qu'il s'agit de se défendre, Cette nécessité est d'autant plus impérieuse qu'au delà de nos frontières s'est aggloméré un bloc discipliné. b

UN BEAU-PÈRE MEURTRIER EST ACQUITTÉ

Laok. 22 février. La Cour d'assises a acquitté Desperz Antonio. 65 ans, propriétaire, qui. le 7 août 1934, à Aby, tua d'un coup de fusil son gendre, Frédéric Lefort, qui voulait pénétrer chez lui de force pour voir sa femme et ses enfants avec lesquels il ne vivait plus.

SIR AUSTEN CHAMBERLAIN A MARIÉ SA FILLE

L nouvelle mariée (qui a épousé ]IL A.-T. Maxwell) au bras du ̃aiulstre angl»U.

Le chancelier d'Autriche à Paris

M. Schuschnigg et M. Berger Waldenegg ont longuement conféré hier matin avec MM. Flandin et Laval, puis ils ont été reçus à l'Elysée où, après avoir été décorés de la grand'croix de la Légion d'honneur, ils ont assisté à un déjeuner offert par M. Lebrun

LE CHANCELIER D'AUTRICHE A L'HOTEL MAÏIUNUN De gauche à droite: M. Berger-Waldenegg, ministre des Affaires étrangères d'Autriche; M. Laval; H. Flandin; M Schuschnigg, chancelier d'Autriche.

PARIS, 22 février. Le Pacte danubien. qui est l'un des objets principaux de la visite du chancelier Schuschnigg à Paris et à Londres, a pour but de mettre d'accord, sur l'indépendance et la situa- tion intérieure de l'Autriche, les quatre Etats la plus intéressés à l'ordie en Europe centrale, c'est-à-dire la Tchécoslovaquie, la Yougaslavie, la Roumanie et l'Italie. La France et !'Angleterre n'ont à intervenir en cette affaire que pour apporter leurs bons offices et leur garantie. Les intérêts économiques des cinq puissances danubiennes celles que nous venons d'énumérer. sauf l'ltalie, l'Autriche et la Hongrie sont manifestement soli- daires. Elles doivent s'entendre dans le domaine de la production et des échanges elles doivent agencer leurs ressources elles doivent enfin, politiquement, se défier ensemble des audacieuses entreprises de l'Allemagne hitlérienne.

Sur ce dernier point, nombreux sont les Autrichiens qui pensent qu'une restauration de la monarchie serait décisive. Un Habsbourg à Vienne, disent-ils, c'est la fin du nazisme en Autriche c'est 1 Anschluss désormais impossible c'est la sécurité politique permettant de travailler activement au redressement économique et à l'organisation de la paix.

Nous croyons que les avantages de cette solution sont très contestables. Il est possible que les meilleurs des antinazistes en Autriche soient les monarchistes. Mais il est certain que ni Îes Îchécoslovaques ni les Yougoslaves n'accepteront, sans se livrer à un véritable st jlèvement, la restauration des Habsbourg à Vienne. Donc, ni la paix économique, ni la paix tout court ne pourraient, par ce moyen, s établir en Europe centrale. Ce que nous souhaitons, nous Français, pour le bien de tous, c'est-à-dire l'agencement même des intérêts complémentaires des peuples balkaniques, serait plus que compromis.

En tous cas, nous considérons l'Autriche comme une nation noble, loyale, pacifique et particulièrement abondante en valeurs spirituelles. Son indépendance est un droit essentiel et elle est nécessaire à l'Europe. Seipel, Dollfuss et Schuschnigg ont été les bons ouvriers de cette liberté que nous voulons garantir.

Nous qualifierons donc d'ignominieuse l'attitude des socialistes et des communistes, véritables agents de l'étranger chez nous. Ils se conduisent comme s'ils étaient les séides et les stipendiés de Hitler. Ils font sa besogne. Et leur conduite est d'autant plus infâme que si jamais le Gouvernement Schuschnigg était renversé, si l'Allemagne s'installait à Vienne, ce sont précisément les socialistes autrichiens qui seraient les premières victimes des nazis venus du Nord. Les chefs du Marxisme, en France, sont loin d'ignorer ce danger. Ils trahissent donc à la fois la paix, la démocratie et leurs propres camarades autrichiens.

L.-A. PAGES.

Un premier entretien

à l'hôtel Matignon

Paris, 22 février. MM. Schuschnigg et von Berger Waldenegg, accompagnés de M. Egger Moellwald, ministre d'Autriche à Paris, se sont rendus ce matin à 10 heures à l'hôtel Matignon où ils ont rencontré M. P.-E. Flandln auquel peu de temps auparayant, M. Pierre Uw&l était veau se

joindre. La conversation s'est terminée à 11 heures 10.

Après s'être soumis de bonne grâce avac leurs collègues français aux exigences des photographes. MM. Schuschnigg et Barger Waldenegg. ainsi que M. Egger Moellwald. ministre d'Autriche à Paris, ont pris congé de M. P.-E. Flandin.

L'entretien de ce matin avait le caractère d'une première visite courtoise et protocolaire plutôt que celui d'un véritable échange de vues politique. Il a permis aux ministres français et autrichiens d'évoquer et de délimiter les différentes questions qu'ils vont avoir à traiter et de préparer ainsi les conversations plus approfondies qui vont suivre.

Un déjeuner à l'Elyeée

PARIS, 22 février. Le président de la République et Mme Albert Lebrun ont offert aujourd'hui un déjeuner en l'honneur de M. von Schuschnigg, chancelier d'Autriche et du baron Berger Waldenegg. ministre des Affaires Etrangères d'Autriche, qui étaient acompagnés du ministre d'Autriche et de Mme Egger Moellwaldd, de M. von Hornbostel, directeur politique au ministère autrichien des Affaires Etrangères du baron Froehlichsthal, conseiller de la légation d'Autriche à Paris et de Mme von Bischoff: du baron :"aerdtl, secrétaire ministériel. Assistaient également à ce déjeuner le président du Sénat et Mme Jeanneney, M. F. Bouisson, président de la Chambre des Députés: le président du Conseil et Mme P.-E. Flandin: le garde des sceaux et Mme Pernot: MM Edouard Herriot et Louis Marin ministres d'Etat: le ministre des Affaires Etrangères et Mme Pierre Laval; M Léger, ambassadeur de France. Avant le déjeuner, le président dE la République a reçu dans son cabinet M. von Schuschnigg et le baron Berger Y.ldenegg et leur a remis en présence de MM. Flandin et Laval la grand croix de la Légion d'honneur.

POURQUOI

le professeur NIMBUS se regarde-t-il ainsi

dans son miroir ?

C'est bien simple

Il vérifie sa toilette

avant de se présenter bientôt aux lecteurs

de c L'OUEST-ECLAIR

LA TEMPÊTE

Un coup de vent renverse

l'échafaudage

d'un clocher

Un ouvrier est tué

et deux autres blessés MoNTAUBAji. 22 février. Ce matin, à la suite d'un fort coup de vent, la partie supérieure d'un échafaudage, installé pour la construction du nouveau clocher de l'église Villebourdon, à Montauban, a été arraché, entraînant dans sa chute plusieurs ouvriers. L'un de ceux-ci. M. Pierre Olivier. 34 ans, a éte tué sur le coup. M Ernest Avy, 49 ans, très grièvement blessé, a été transporté dans une clinique. M. Antoine Bernasconi, 26 ans. d'origine italienne. a été également blessé.

Dans le Bourbonnais

MOULINS, 22 février. Une violente tempête de l'Ouest souffle, depuis la nuit dernière, sur la région bourbonnaise. Des arbres et des poteaux télégraphiques ont été arrachés ou brises, les toitures emportées. Une statue, placée au-dessus de la porte de l'église Saint-Pierre, à Moulins, a été arrachée de la niche.

Une manifestation

d'amitié franco-italienne à l'Arc-de-Triomphe

PARIS, 22 février. Une émouvante manifestation du souvenir s'est déroulée, à midi, à l'Arc de Triomphe, où MM. Carlo Delcroix, député. président des mutilés et invalides de guerre ita- liens, et Gienni Baccarini. vice-president de la F. I. D. A. C. et président de la section italienne de cette association, arrivés hièr à Paris, sont venus déposer une magnifique gerbe de fleurs cravatée au couleurs italiennes, sur la tombe du Soldat Inconnu.

LES MUTILÊS ITALIENS

sur la tombe du Soldat Inconnu français.

A leur arrivée à l'Etoile, les deux combattants -italiens furent reçus, devant la dalle sacrée, par M. le commandant Maurice Brunet, vice-président de la Flamme, et le prince Ruffo, président de l'Association des Anciens Combattants Italiens en France. Le commandant Camerani, consul d'Italie, et trois representants de la section anglaise de la F. I. D. A. C., accompagnaient la délégation italienne. Après le dépôt de la gerbe, les anciens combattants, les uns faisant le salut fasciste, les autres saluant militairement, observèrent une minute de recueillement; puis, avant de quitter l'Arc de Triomphe pour se rendre à l'ambassade d'Italie, où un déjeuner a été offert en leur honneur, ils allèrent signer le Livre d'Or de l'Inconnu. A la mémoire

du colonel Driant

VERDux, 22 février. Aujourd'hui 22 février, jour de l'anniversaire de la mort héroïque du colonel Driant. a eu lieu au bois des Caures une simple et imposante manifestation commémorative organisée par l'Amicale des Anciens Chasseurs de Verdun et de la région.

A L'AMÉRICAN-CLUB DE PARIS

A L'OCCASION DE L'ANNIVERSAIRE DE WASHINGTON MI FLANDIN PRONONCE UN DISCOURS

SUR lA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE

FAISANT ALLUSION AUX DETTES INTERNATIONALES LE PRESIDENT DU CONSEIL DECLARE

« Il n'est pas possible qu'une solution ne soit pas finalement trouvée pour libérer l'économie de ces hypothèques nées de la guerre. »

PARIS, 22 février. M. Flandin a prononcé ce soir, à l'Amérir.an-Club de Paris, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Washington, un discours qui a eté radiodiffusé.

Le président du conseil, après avoir évoqué son récent voyage en Amérique da Nord, a proclame l'idéal commun des deux démocraties dont les épreuves partagées ont tissé des liens sohdes que le temps ne peut atteindre. Cette entente n'a pas besoin d'être inscrite dans les textes. Puis, parlani de la crise mondiale, l'orateur en arrive Il la guerre des tarifs douaniers et des contingentements.

Je ne songe pas le moins du monde. dit-il, à discuter la légitimité de ce reflexe de défense, mais i'ai bien le droit d'observer Que les procèdes ainsi adoptés, du seul fait qu'ils se prolongent, tendent à isoler les économies nationales les unes des autres et à les constituer en autant de systèmes fermés, »

Aujourd'hui, il s'agit de libérer l'homme des conséquences d'un progrès matériel qui n'a pas trouvé son équilibre dans un progrès intellectuel ou moral. Cette oeuvre ne pourra s'accomplir que par une libre collaboration de tous les peuples dans l'ordre économique.

Il est évident qu'aucune économie ne peut se constituer en un système à part. Notre devoir est de ranimer les échanges internationaux, faute de quoi, chaque économie nationale, réduite à son marehé intérieur et à ses possibilités limitées, ira s'anémtant de plus en plus.

Tout se ramène en définitive, à des ècltanges de marchandises et de services, ainsi que la circulation des capitaux, qui en est le corollaire. Chaque fois que les mesures prt;es sont favorables à cette libre circulation, l'économie en éprouve les bienfaits.

La situation des Etats-Unis créanciers de l'univers

Nulle part, cette situation ne se vérifie mieux qu'aux Etats-Unis, créanciers de l'univers et qui ne peuvent pas s'isoler du monde dont ils aidèrent à panser les blessures.

Parlant des dettes nées de la guerre.

M. Flandin déclare que l'exécution de ces obligations est suspendue sans que se présente encore aux regards la perspective d'un règlement général.

L'expérience a rendu tangible ce qut le raisonnement pouaait déjà démon.trer, à savoir la stricte interdépendance des questions financières internationales et des échanges commerciaux, les limites étroites que ceux-ci imposent à ce^ix-là et le fait qu'au delà de ces limites, les engagements financiers en.re nations ne peuvent se solder que sous forme d'investissements à long terme. Il importe que les opinions publiques prennent de plus en lus conscience de ces réalités.

L'espoir d'une solution

li n'est pas possible qu'une solufion ne soit pas finalement trouvée pour libérer l'économie mondiale de ses hypothèques nées de la guerre.

Le voeu que je forme ne paraitra pas chimérique à cettz qui connaissent la largeur de vues du président 'Rooseielt. Faisant allusion aux efforts du président américain pour relever l'économie de son pays si touché par la crise. M. Flandin ajoute

L'exemple reste grand pour toutes les démocraties qui ont besoin de reprendre foi en leur avenir. Songeons à la façon si riche d'encouragement que comporte pour nous la vie du ptut illustre de vos concitoyens. dont nous célébrons ce soir l'anniversaire.

Je me bornerai à vous relire le dernier paragraphe du rapport que Talleyrand adressatt à Bonaparte pour justifier l'érection sur une place de Paris de Ia statue de George Washington « L'homme qui le premier, dans h! dccndence des âges modernes, )sa croire qu'il inspirait à des Nations dégénérées le courage de s'élever à la hnuteur des vertus républicaines a vécu pour toutes les Nations et pour tous les siècles. Le peuple qui, le premier se lit de la vie et des sucrés de cet homme illustre un pré,sage de sa propre destinée et sut y lire les espérances auxquelles il devait prétendre et les devoirs qu'il avait à remplir peut, à bon droit, le compter au nombre de ses concitoyens. »

En juillet 1934, à Saint-Cast on enlevait en auto

la plus jeune vedette

du monde

C'était Micheline Leroux, « dite Masson 9 ans,

reine de cinéma. Mais son « père légal », pour la

compte duquel l'opération fat effectuée, est totalemem

inconnu de la mère de l'enfant

TOUTEFOIS, IL SEMBLE QUE L'INTÉRÊT NE SOU PAS ÉTRANGER A CE COUP DE FORCE

Saint-Cast. (De notre envoyé spécial.) Vous souvenez-vous de Micheline basson, cette petite artiste-prodige, grande vedette du Théâtre du petit nonde c et de c La Boite à joujoux » lui, dans les premiers jours d'avril 1931, passa pour morte ? Une courte dépêche d'agence avait, en effet, annonce sa fin tragique à Pougy-sur-Aube. La Hllette, mordue par un chien, était décédée des suites de ses blessures. i Cette nouvelle provoqua une véritable éclosion d'articles nécrologiques où l'on célébrait les éclatants mérites de cette adorable poupée de cinq ans, toute menue, qui disait le plus simplement du monde de si charmants poèmes en artiste consommée. Mais Micheline n'était pas morte. M. Henri Chateau, notre bon collaborateur dinannais, envoyé par nous à Saint-Cast peu après, apprit, au moment même où il interviewait la mère de l'enfant, qu'il s'agissait, en réalité, d'une jeune homonyme décédée à Pougy et n'ayant aucun lien de parenté avec la petite étoile vers laquelle étaient allés si spontanément tant de témoignages de sympathie.

La véritable identité

Micheline naquit le 8 novembre 1925, lai Maternité, boulevard de Fort-

Royal, à Paris. Elle fut déclarée à la mairie du H' arrondissement Jacque line-Micheline Leroux, nom de jeun4 •̃-»*̃

iPho oii.u' e ui Part*.),

Micheline Leroux, dite AUssoa


LA VILLE NORME OU FUT ENLEVEE MICHELINE

fille de sa mère Ernestine Leroux, veuve de M. Jean Lebret, mort au champ d'honneur en 1916, et domiciliée à La Ville-Norme, à L'Isle-SamtCast. Mme Leroux, peu au courant des formalités à remplir en pareil cas, crut que la simple déclaration de sa fille à la mairie tenait lieu de reconnaissance. On verra plus loin combien grande fut son erreur.

Après être restée quelque temps avenue du Maine, en convalescence chez des Sœurs, la mère emmena son bébé à Saint-Cast.

Cependant, une cousine de Choisyle-Roi, assez répandue dans le monde des théâtres, venait chaque année passer ses vacances à La Ville-Norme. Frappée de la remarquable intelligence de l'enfant. elle demanda un beau jour à Mme Leroux l'autorisation d'adopter la fillette, alors âgée de trois ans.

Micheline a de merveilleuses dispositions, dit-elle. Confiez-la moi. Je la ferai travailler et je crois pouvoir lui prédire un brillant avenir. Nous lui rendrons service en même temps qu'à vous; car cela peut vous aider singulièrement à vivre.

Mme Leroux adorait sa fille. Elle refusa nettement de consentir à l'adoption mais autorisa sa parente à emmener Micheline pourvu qu'on la lui conduise un mois par an.

Petite étoile

L'enfant resta cinq ans presque totalement absente du domicile maternel. Elle n'y faisait que de brèves apparitions, toujours accompagnée de son éducatrice qui exerçait une surveillance de tous les instants sur sa petite protégée.

Vainement, Mme Leroux interrogeait sa fille sur l'emploi de son temps à Paris; elle n'obtenait que des réponses vagues. La petite semblait obéir à un mot d'ordre.

Cependant, les succès de Micheline au théâtre, au cinéma ne se comptaient plus. Elle était rapidement devenue la coqueluche des Parisiens et des estivants sur les plages à la mode. A la Boite à joujoux » ou bien au Théâtre du Petit monde », on s'écrasait pour la voir parodier, par exemple avec quelle malice, la petite fille que l'on oblige, en plein salon, à dire une fable de La Fontaine. On la vit jouer sur les planches, en compagnie de Maurice Chevalier, au Palm-Beach, à Cannes, où le hasard d'un gala les avait réunis.

Voici' une anecdote extraite d'un quotidien qui rendait compte de la soirée

Gros chagrin

Micheline Masson avait récité au Palm-Beach et, de la salle, une admiratrice lui avait lancé un braceletmontre en or dont le verre lut brisé dans la chute. La joie fut grande mais. le soir, impossible de faire quitter à Micheline le bijou.

c Et la nuit, si j'ai besoin de voir l'heure J avait-elle donné comme prétexte.

c Le lendemain soir, étant retournée au Palm-Beach pour réciter à nouveau, le bracelet-montre fut réclamé, l'admiratrice ayant lancé un bijou de famille par erreur. En échauge, Micheline reçut une montre-médaillon avec un brillant.

c L'impression fut forte pour Micheline qui se contint quand méme et récita. Elle lit encore bonne figure lors- qu'on l'appela pour déguster une pêche d la table de Maurice Chevallier. Mais le soir, de retour à l'hôtel avec une parente, elle éclata en sanglots. « Tu ne sais pas ce que c'est quand l'on voas prend quelque chose que l'on aime I

Ne pouvant consoler cette peine immense, la parente promit à l'enfant d'çyertir le père l'oël de lui apporter un superbe bracelet-montre.

c Alors, la /irant de ses grands yeux remplis de larmes

c Ah oui pour qu'il le jette aussi dans la cheminée pour casser le verre de la montre et que. le lendemain, il revienne le chercher, sous prétexte que je n'aurai pas été sage c Et, au milieu de ses sanglots, la petite vedette de la c Boite. Joujoux » s'endormit. »

Enfln, Micheline fut applaudie à tout rompre, au cinéma, dans c La Tendresse », avec Jean Toulout, où ses merveilleux dons scéniques firent l'admiration de critiques et d'artistes fameux dans c Jeanne », « La Vierge du Rocher ». « La Pouponnière », le vaudeville d'Albert Willemetz à Cabourg, partout. Il y a deux ans, elle ouvrit le bal des « Petits lits blancs » organisé par L'Intransigeant, et fut félicitée par le Président de la République.

L'enlèvement

En 1933, la parente de Choisy-le-Roi revint à la charge en formulant une nouvelle demande d'adoption suivie d'un nouveau refus catégorique. Dans l'intervalle. Micheline eut un engagement pour l'Allemagne. Seulement, pour pouvoir s'y rendre, l'auto-

risation de la mère était indispensable. Il ne fallait pas compter fléchir la volonté de cette dernière mais, d'autre part, l'occasion était trop belle pour la laisser échapper.

L'artiste prodige devait partir le 13 juillet 1934. Or, deux jours avant, un certain M. Jean Ardouin. domicilié à Choisy-le-Roi, alla reconnaître Micheline à la mairie du 14' arrondis- sèment, ce qu'il put faire sans difli- culte. Il en devenait donc le « père j légal ».

Et voici la scène de l'enlèvement sur laquelle on a longtemps gardé le silence

Dans la matinée du 13 juillet dernier, une puissante automobile venant de Paris avec trois voyageurs, deux dames et un homme, stoppait devant l'hôtel de la Marine, à SaintrCast. Les femmes, guidées par une personne obligeante, se rendirent à La VilleNorme, où se trouvait Micheline. Elles saisirent l'enfant et l'entraînèrent en courant vers l'auto stationnant a cinquante mètres de là. Une estivante, Mme Foucault, de Boulogne-sur-Seine. voyant cette scène d'enlèvement, sortit en protestant avec véhémence. Mais elle rentra chez elle lorsqu'une des femmes lui eût affirmé « que c'était entendu avec la mère ». On fit donc monter Micheline en voiture. A l'hôtel de la Marine, où tout le monde s'arrêta, se trouvaient Mme Leroux, ses parents et le chef de la brigade de gendarmerie de Mati- yon, prévenu par téléphone.

Une discussion assez vive s'engagea. La mère de Micheline, serrant son enfant, refusait de la laisser partir. Le chef de brigade demanda des explications. L'automobiliste, alors, exhiba l'acte de reconnaissance signé de M. Audouin. Fort embarrassé, le représentant de l'autorité téléphona aussitôt au juge d'instruction de Dinan qui répondit en substance e J'ai -vu" la pièce officielle ^constatant l'exj$s-' tence du « père légal ». Tout est en règle. Laifuaz -faire. » .<Ss. Mais pendant cette conversation; Mme Leroux, femme simple et sans grande énergie, pensant que la pré-, sence d'un gendarme était suffi4ànte pour empêcher le départ de sa fille, avait embrassé Micheline, puis, craignant de faire trop attendre une voisine qui l'attendait pour un travail urgent, elle quitta l'hôtel.

Les « Parisiens » n'attendaient que cet instant. Brusquant le mouvement, on fit monter l'enfant en auto qui fila vers Paris. Le tour était joué. Ce que dit M™ Leroux

Voilà ce que me raconta Mme Leroux, récit confirmé par de nombreux témoins. Car cet enlèvement en plein jour provoqua un émoi très légitime dans cette coquette station balnéaire. Depuis cette époque, continua la mère de la petite vedette de cinéma, je n'ai pius de nouvelles de ma fille. Est-il besoin d'ajouter que j'ai déposé entre les ntains du chef de brigade de Matignon une plainte motivée et demandé à être confronté avec M. Ardouin qui se prétend le « père Iégal » de ma fille, mais que je n'ai jamais vu. On m'a dit qu'il devait avoir actuellement 26 ans et j'en ai 54. J'ai eu tort mais je l'ignorais de n'avoir pas reconnu Micheline aussitôt après sa naissance. J'ai voulu réparer le mal en reconnaissant ma fille, le 31 octobre 1934, devant M' Dahaut, natnire à Matignon mais il était bien tard.

« Quoi qu'il en soit, je sais que ma plainte est instruite. Le 6 novembre dernier, j'ai reçu de M. Boulv, greffier en chef du Tribunal civil de Dinan, président du bureau d'assistance judiciaire je n'ai pas de gros moyens une convocation pour être confrontée contradictoirement avec M. Ardouin, que je serais vraiment curieuse de connaitre. Je m'y rendis, mais ce dernier fit défaut, la convocation lui étant parvenue trop tardivement, expliquat-il dans un télégramme reçu à la dernière minute.

En somme, que demandez-vous? Voir ma petite Micheline Leroux, et non Masson, ainsi qu'on l'appelle. Croyez-vous qu'on lui affirme que je ne suis pas sa mère I Cependant, la dernière fois, elle m'a dit à l'oreille, en me câlinant comme lorsqu'elle était toute petite « Je sais bien que tu es ma petite maman, malgre. 1) Puis elle s'arrêta net, se souvenant peut-être d'une défense mite.

« On est allé jusqu'à colporter que ma conduite était indigne. Je /ua obligée de me faire délivrer par le maire de Saint-Cast un certificat de moralité pour me laver de cette accusation. Ma fille n'a pas à rouqir de moi je suis une travailleuse et une femme honnête. »

Un texte

J'ai interrogé un magistrat. Pour toute réponse, il a posé l'index sur le paragraphe 26 de l'article 339 du Code civil annoté. En voici la teneur « L'acte de reconnaissance peut être nul pour erreur sur le fait de la paternité lorsqu'il est établi, en l'absence même de toute impossibilité physique de cohabitation, par des présomptions

Un projet de loi gouvernemental sur la limitation

des heures de travail

Paris, 22 février. Le Gouvernement a déposé sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant à autoriser le ministre du Travail à limiter, sous certaines conditions, la durée du travail dans le cadre de la région et de la profession.

Ce projet a pour objet de permettre de fixer la limite des heures de travail dans le commerce et 1 industrie audessous des limites fixées par la loi de huit heures. Il a semblé, en effet, au Gouvernement qu'à l'heure où sévit un chômage prolongé, il convenait, pour faire bénéficier des possibilités de travail, actuellement disponibles un plus grand nombre de travailleurs, de limiter le nombre des heures de travail que chacun d'eux pourrait effectuer. L'article essentiel du projet est ainsi conçu

« Lorsque dans une protession et une région déterminée la majorité des employeurs occupant la majorité des travailleurs intéressés auront fixé, à .titre permanent ou temporaire, une limite de durée du travail inférieure à 8 h. par jour ou à 48 heures par semaine, le ministre du Travail pourra, par arrêté pris après consultation des organisations patronales et ouvrières intéressées, substituer cette limite à celle, qui est fixée pour la profession et la région dont il s'agit par les décrets pris pour l'application de la loi de i huit heures. »

UNE NOUVELLE

AUGMENTATION DU NOMBRE DES CHOMEURS

Paris, 22 février. A la date du 16 février, le nombre des chômeurs inscrits est de 500.419 dans les fonds de chômage et de 698 dans cinq bureaux de bienfaisance, soit au total 501.117, dont 403.259 hommes et 97.858 femmes. La semaine dernière ce total était de 496.900. Il y a donc cette semaine une augmentation de 4.217 chômeurs inscrits dans les deux catégories d'insti-

Une délégation de commerçants t au Luxembourg

e

Ceux-ci demandent l'urgence fi pour le vote de la loi sur les billets- de fonds ̃̃̃. PARIS. 22 février. Une délégation de commerçants s'est rendue, cet après- midi, au Sénat où elle a été reçue v, d'abord par M. Lugol, président de la g Commission de législation civile, puis par M. Jeanneney, président de la Haute Assemblée. La délégation a demandé l'urgence pour,le vote de la loi sur les billets de fonds.

M. René Renoult comparaîtra devant les Assises

pour trafic d'influence

PAMS, 22 février. La Chambre des mises en accusation, sous la présidence • de M. Barnaud et conformément aux conclusions de M. l'avocat général Cas- sagnau, a renvoye M. René Renoult devant la Cour d'Assises sous l'accusation de trafic d'influence. L'arrêt précise que si Hayotte fut détache auprès de Me René Renoult et lui re- i mit 50.000 francs d'honoraires, ce fut dans l^spoir d'obtenir, par l'intervention de l'ancien ministre, la levée du mandat d'arrêt qui avait été refusee aux avocats ordinaires de Stavisky, M" Gaulier et Guiboud-Ribaud S © H H Ê K E S

Url alchimiste, mais nous l'imaginions sous lei traits d'un personnage moyenâgeux, d vêtu d'une longue robe, coiffé d'un cha- d peau pointu, évoluant parmi des cornues a dans une cave obscure.

Et le chercheur d'or nous le Voyions, o jusqu'b ce jour, sur les rives d'un fleuve, là-tas, là-bos, au Chili, au Bréail, au s Rectifions sans délai ces scènes périmées li de noire imagerie d'Epinal. Car DunikoW'k', exilé à San-Remo, renouuelle pour c notre plaisir le tableau légendaire. r Sans creuser le problème de la transmu- r talion des métaux qu'il prend pour une blague, sans contracter de rhumatisme en ê remontant des cours d'eau, l'ingénieur polonais transforme sa cuisine en ̃ labora- F toire. Quelle simplification du décor I. Et là, entre une poêle à frire et un four- r neau à gaz, il fait de l'or avec du table tout comme un cordon bleu sort d'une v pâle battue une pièce montée. Il Rien de moins myslérieux que cette cuisine financière. L'essayer, c'est l'adopter. Dès que Dunikowaki nous vendra ses rayons Z en boîtes, chacun de nous piéparera un kilo de métal précieux Il en même temps qu'un ragoût de mouton Il s Maintenant il esl permis d se deman- t der pourquoi on se donne tant de mal r San-Remo pour trouver de l'or dans un pauvre gravier sans prétention.

De l'or, maia il en existe partout dans la nature dans la bouche des riches Amé g ricoins, sous les pieds des champions de course, à l'intérieur du crâne de nos 1 s hommes d'Etat. Sans grands efforts, sana alambic, un ténor tel que Caruso sortait des millions de son gosier. Et quand nous contemplons à l'écran la f igure prospère ci photogénique de telle star, nous nous écrions sa bonne mine est une mine i d'or 1. c Dunikowski ignore-t-il que les banques t nationales de tous les pays du monde /onl encore mieux d'un tas de papier elles font un, las d'or Et je mets le Polo- nais au défi de réussir celle opération L. ( A propos de ce 'apilre des inventions étonnantes, comment ne pas évoquer la s mémoire de ce chercheur d'or qui ramas- 1: sait les lingots à la pelle sur les boulevards de Paris ? Oh il ne s'embarrassait guère de formules chimiques, celui-là. i Et il portait un nom en ski, lui aussi. 1 Stavislçi faisait de l'or n.

Par tonnes et non par milligrammes. Le Petit Grégoire. t

i

POUR LE VOTE DES FEMMES

M. HENRY PATHÉ

DÉPOSE UNE NOUVELLE PROPOSITION

DONT IL DEMANDERA LA DISCUSSION IMMEDIATE PARis, 22 février. Les partisans du suffrage féminin ont, en plein accord avec les représentantes des Associations féministes, repris la proposition de l'un d'entre eux, M. Henry Pâté, qu'on également signée MM. Fayssat, lirandon. Scapini et Louis 1 Sellier, pour en demander la discussion immédiate dans les conditions prévues par l'article 96 du règlement. Même au cas où la commission n'aurait pas déposé de rapport, le débat pourrait s'engager la semaine prochaine en séance publique sur la discussion immédiate, sur demande revêtue de cinquante signatures, à condition que les cinquante signataires soient présents.

Cette proposition est ler suivante ART. 1er. ̃ L'art. 14 de la loi sur l'organisation municipale du 5 avril 1884 est modifié comme suit Sont électeurs tous les Français de l'un et f'autre sexe âgés de vingt et un ans. Le reste sans changement.

ART. 2. Il sera pris un règlement d'administration publique pour arrêter les dispositions relatives à l'établissement des listes éiectorales il est à noter que la qualaé d'électeur, si elle était accordée aux femmes leur contérerait en vertu des dispositions de ta loi municipale le droit d'éligilité. graves, précises et concordantes, qu'il n'y a eu aucun rapport entre la mère de l'enfant et l'individu qui a déclare en être le père. »

A Saint-Cast, l'enquête s'avère facile Mme Leroux déclare qu'elle n'a jamais vu M. Ardouin et de nombreux témoins diront qui est le véritable père de Micheline.

V. BOISSEAU.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement, sursis d'incorporation. réforme, pensions, etc. S'adresser à Remue, Qvest-Eclair. Rennes. Joindre 1 Ir. en timbres-poste pour la réponse.

FAUTE DU QUORUM i LA COMMISSION DU SUFFRAGE UNIVERSEL N'A PAS ENCORE PU SE PRONONCER PARTS, 22 février. L'absence de 1 quorum a empêché de nouveau. ce ma- tin, comme jeudi dernier, la Commis- sion du suffrage universel, de se pro- j noncer sur les propositions de loi dont elle est saisie et tendant à accorder le droit de vote aux femmes, plusieurs membres de la Commission se trouvant retenus à la Commission des affaires étrangères, convoquée à la même heure, pour examiner le projet de ratification des accords de Naples.

Les divers textes soumis à la Commission ont pu cependant être exposés, au cours de cette réunion, par deux de leurs auteurs, MM. Fayssat et Scapini. M. Emile Borel a déposé un contreprojet inspiré des dispositions préconisées par M. Guernut, au groupe radical-socialiste, lors de sa dernière réunion, et qui tendent à constituer un corps électoral féminin, avec participation.

M. Georges Bonnefous a vivement insisté pour que la Commission se prononce, dès ce matin, en faveur de l'électorat et de l'éligibilité des femmes aux élections municipales, en rappelant que M. P.-E Flandin s'était, des 1918, comme rapporteur de la Commission, montré favorable à un texte de même nature.

M. Léon Meyer a soutenu que, de toute façon, en raison du délai nécessaire à l'établissement des listes électorales féminines et des vérifications consécutives, les femmes ne pourraient pas participer aux élections municipales du 5 mai prochain. Il a proposé, en conséquence, l'ajournement de la discussion Plusieurs commissaires s'étant, néanmoins, associés à la demande de M. Bonnefous. pour obtenir une décision de principe, immédiate, le président, M. Baréty, a observé que, respectueux du règlement, qui prévoit que la moitié au moins de 1 effectif doit être présente au moment du scrutin Il ne pouvait mettre aux voix la proposition. les présents n'étant pas en nombre suffisant.

Une discussion s'est alors engagée, comme la semaine dernière, sur la nécessité de modifier le tèglement sur ce point, et la Commission a ajourné la suite du débat à une autre séance.

La Chambre a approuvé les accords i sur le nouveau régime de Ea Sarre Aa cours d'une brève interoention, M. Laval souligne l'esprâ le loyale collaboration qui a présidé aux négociations et souhaite que soient résolus dans le même esprit les problèmes touchant à la sécurité et à la paix du monde

)N AVAIT PRÉCÉDEMMENT DISCUTÉ DES INTERPELLATIONS SUR LES LICENCIEMENTS D'OUVRIERS DES ARSENAUX POUR RAISONS POLITIQUES

Le débat sur la crise de la pêche a été amorcé

nard ouvre la séance il. 15 heures, j'ordre du jour appelle la discussion ie diverses interpellations relatives a ;es licenciements d'ouvriers dans les rsenaux.

M. Sérol se plaint de ce que onze iuvriers de l'atelier de Roanne, aniens combattants. aient été révoques. larce qu'ils professaient des idees poliiques jugées subversives ou parce qu ils montraient 'rop ardents syndicaistes.

Le députe socialiste de la Loire rélame la réintégration de ces commu- listes auxquels, dit-il, on ne peut ni eprocher un acte de sabotage, ni une preuve de mauvaise volonté.

Quant à la liberté syndicale, elle doit tre respectée dans une démocratie. M. Capron, communiste de la Seine. iroteste contre le licenciement pour dei d'opinion, de 17 ouvriers appartetant à son parti, à Bourges. Tarbes et ;aint-Chamas. On ne peut tout Ge nème pas, soutient-il, obliger les ou'riers à penser comme le Gouvernenent.

M. Albert Paulin, députe socialiste lu Puy-de-Dôme, s'élève, lui, contre le icenciement d'un ouvrier du parc l'artillerie des Gravanthes, à Clernorçt-Ferrand. Cet ouvrier, conseiller nunicipal, bon père de famille, aurait eulement tenu des propos irrespecueux sur le compte du colonel comnandant le parc qui, le 2 mai, avait ait distribuer des cigares aux travaileurs n'ayant pas chômé la veille. Monsieur le Ministre, réintégreze, plaide M. Paulin, tourné vers le ;énéral Maurin.

M. Cochet, socialiste du Cher, revient ur les sanctions prises contre des ou'riers du parc d'artillerie de Bourges. les formalités de retour de la Sarre à l'Allemagne

Pttis le débat est momentanément nterrompu, pour permettre le votre l'un projet de loi tendant à l'approbaion des accords signés à Naples. le .8 février 1935. concernant le changenenk de régime dans le territoire de la 3ane. MM P. Làval et Germain-Marin sont, yejius s'asseoir au bafic .du, lue:

1° La cession à l'Allemagne des droits le propriété de l'Etat français sur les nines, chemins de fer et autres avoirs mmobiliers situés dans le territoire de a Sarre;

2" Le. régime des Assurances So:iales;

3" Le statut des contrats et obliga.;ions étrangers en Sarre, ainsi que :es Jiens et avoirs des personnes quittant e territoire.

En donnant à la Commission des tfiaires étrangères un avis favorable. VI. Môutet insiste auprès du Gouverlement pour qu'il pose, au plus tôt, levant la S. D. N., la question du sta,ut des réfugiés sarrois.

A une question précise de M. Ramalier, au sujet des prestations de char,on, de la Sarre M. Laval répon*e a main-d'oeuvre française et l'industrie charbonnière se trouvent protégées. Avant de se rasseoir.. M. Laval se fé.icite d'avoir laissé régler le problème 3e la Sarre dans le cadre de la S D. N.; lu Comité des Trois. et plus spécialement au baron Aloïsi. président, il tdresse l'hommage reconnaissant de la France

« Je veux marquer que nos négociateurs se sont efforcés de défendre les intérêts de notre pays et de satwegarjer les intérêts de la paix; experts français et experts allemands ont travaillé dans un esprit de loyale collajoration; souhaitons que ce soit dans le même esprit que soient traitées et résolues toutes les questions se rattachant à la sécurité et à la paix du monde. »

M. Faure, député pupiste de la Loire, prononce un discours électoral. M. Frossard voudrait savoir si M. Karcher, industriel allemand, qui a fait de la propagande anti-française, obtiendra l'autorisation de s'installer ses usines dans la région lorraine. Les accords ayant été critiqués. M. Germain-Martin rappelle comment le problème s'est posé devant le Comité des Trois, puis devant le gouvernement français. Il est entendu que pendant quatre mois les Importations seront limitées à 20 de ce qu'elles étaient, afin que les agriculteurs ne voient pas brusquement se réduire leurs marchés.

Comme M. de Lasteyrie s'inquiète des modalités de règlements, le ministre explique que ceux-ci s'effectueront en marks-or, soumis aux fluctuations du change.

EnHn le projet est adopté à mains levées et la séance suspendue. Et l'on reparle des ouvriers révoqués

A la reprise, la Chambre poursuivant la discussion des interpellations entend M. J.-L. Breton déplorer à nouveau la révocation de onze ouvriers de l'atelier de Roanne.

M. Marcel Héraud s'élève à droite pour réclamer la bienveillance du gouvernement à l'égard de tous les révoqués. puis le ministre de la Guerre monte à la tribune

La réponse du ministre

de la Guerre

Le général Maurin reconnaît que l'arsenal de Roanne a commis une erreur en embauchant des ouvriers sur lesquels des renseignements ont été

circonspects La liberté syndicale ? Jamais il n'a été dans les intentions du ministre d'y porter atteinte: par contre, il est résolu à ne tolérer aucune menée anarchiste ou communiste La loi d'amnistie du 13 juillet 1933 ne visait pas le personnel civil des établissements militaires. Celui-ci doit donc avoir un régime spécial; le législateur l'a bien compris.

Le ministre se declare sensible a 1 appel fait à sa bienveillance, mais pourquoi faut-il que ce soit toujours au profit d'une même catégorie d'individus « Vous voyez, dit-il, ceux qui ont été exclus de l'arsenal; mais moi je vois ceux qui sont inscrits sur les listes d'embauche »

Le ministre répète que les ouvriers des arsenaux ont des devoirs spéciaux ft assure qu'il ne peut permettre il. des hommes qui ont failli à la discipline de revenir triomphants. Quelle propagande ne serait-ce pas pour leurs idées

Qu'on ne me demande pas i a acte impossible, conclut le général Maurin. en regagnant son banc. A l'ordre du jour réclamant la réintégration des révoqués et exigeant le respect des libertés d'opinion et syndicale. M. Deligne oppose l'ordre du jour pur et simple qu'accepte le gouvernement. La Chambre l'adopte ellemême par 336 voix contre 220

La crise de la pêche En exécution de la décision prise jeudi par l'assemblée, s'amorce alors le débat sur la crise de la pèche maritime, débat qui ne connaîtra toute son ampleur que vendredi prochain. Devant 45 députés, M. Perrot interroge le gouvernement sur les mesures qu'il compte prendre pour protéger l.s pécheurs et l'industrie française de .a conserve.

M. PERROT. Déjà, une centaine d'usines ont dû fermer leurs portes. Si cela continue, ce sont 25.000 tamilles de pécheurs bretons qui vont connaître la misère.

Le marché extérieur s'est restreint, mais l'orateur est certain que le marché intérieur pourrait être largement éténdu si l'on prenait des mesures énergiques comme on l'a fait pour le blé et le vin. Il faudrait donc réduire les importations et surtout revenir sur le dernier accord franco-portugais encore aggravé par la dévaluation de la monnaie portugaise. La boite pleine de sar.dines en Portugal coûte moins cher que la boite vide en France. ¡Murmures.) L'orateur fait un appel aux producteurs de fer blanc pour qu'ils abaissent leurs prix. Il dénonce aussi le danger des importations en provenance du Maroc qui ont pu envoyer, en 1934. 100.000 caisses de conserves de poisson de plus qu'en 1933. Certes, la bonne volonté du ministre de la Marine Marchande ne fait pas de doute, mais le ministre du Commerce consentira-t-il à l'aider? Il serait temps d'agir. Les 800.000 caisses de sardines chiffre moyen de la production sont passées cette année à un million. Les usines de conserves ont travaillé à plein cet été. mais elles ont dû s'arrêter en octobre, car les commandes sont à peu prè» nulles.

Une réduction des importations Pour parer à cette situation. M. Perrot demande que l'on réduise les importations de poisson, que l'on élève les droits protecteurs 250 fr. aux 100 kilos seraient suffisants. « Nous n'aurions qu'à suivre l'exemple de l'étranger. Les conserves de France paient 472 francs aux 100 kilos pour entrer au Portugal. Les conserves portugaises ne paient que 150 francs-- aux 100 kilos pour entrer en France. » Le députe répète qu'il faut assurer sans tarder la priorité à la conserve nationale sur notre marché et faire l'éducation du public. Un Anglais consomme actuellement 18 kilos de poisson un Français. 5 kilos seulement. Des trains de marée, des camions I.S.O.-Thermiques. des réservoirs frigorifiques, voilà ce que souhaite l'orateur qui assure le ministre de mettre fin à ce scandale des pêcheurs rejetant du poisson à la mer, alors que tant d'êtres humains ne mangent pas à leur faim. Ce poisson, pourquoi ne pas le distribuer aux chômeurs, encore que le ministre du Travail s'y montre peu disposé en raison de considérations administratives.

Il faut vider les stocka-

D'une façon ou d'une autre, il importe que les stocks soient vidés avant la campagne d'été. Il faut aussi que l'on accorde des facilités de crédits aux pécheurs et que l'on secoure ceux qui sont sans travail.

Nos conserveurs, termine l'orateur, ne sont pas des Français de seconde classe nos marins ne sont pas des travailleurs de deuxième zone, il faut leur venir en aide.

On entendra sur ce même sujet vendredi 1" mars. MM. Desgranges, Firmin Tristan et Trémintin.

Séance levée à 18 h. 45

La séance du matin

LA MISÈRE DE LA JEUNESSE INTELLECTUELLE

PARIS. 23 février Sous la présidence de M. Blaisot la Chambre s procédé ce matin. à la fixation d'Interpellations. Elle renvoie d'abord au


mars cinq interpellations ayant pour objet les sanctions dont ont été frappes quelques membres de l'enseignement primaire.

M. Pomaret, de son côté, demande interpeller sur la misère de notre jeunesse intellectuelle. Il voudrait que le ministre prit des mesures pour assurer le placement des diplômés sans travail, éviter pour l'avenir la formation d'un trop nombreux prolétariat intellectuel et spécialement réglementer l'accès des étrangers dans nos écoles et ensuite dans nos carrières libérales.

Il y a là une autre crise à laquelle il lui semble qu'il importe de remédier par l'abaissement de la limite d'âge pour la retraite dans les diverses carrières administratives, par l'interdiction des cumuls, la réglementation des heures supplémentaires et, enfin, par une grande refonte de notre enseignement secondaire.

Le ministre de l'Education nationale se déclare d'accord avec M. Pomaret sur bien des points. A son avis, le chômage des intellectuels n'est qu'une forme de la crise générale qui sévit. Comme dans l'industrie et le commerce, ici encore nous avons fait de la surproduction. Nous avons fait de l'inflation et poussé à l'obtention des diplômes. Il convient, tout au contraire maintenant, d'en limiter la délivrance en augmentant notamment les difficultés des examens d'entrée ou de sortie de nos écoles et de nos facultés. « Pour ce qui est du placement, ajoute le ministre, mon rôle s'arrête à la délivrance du parchemin. Je ne .suis pas chargé de placer tous ceux qui en sont nantis. C'est là un problème social. Il s'agit de savoir si l'Etat quand il délivre un diplôme, prend l'engagement d'assurer une place coresrpondante. Je ne le crois pas. Il

J' e s t i m e pourtant, interrompt M. Déat, qu'il faudrait distinguer. Jusqu'ici, le diplôme a toujours été considéré comme un titre de créance sur l'Etat. Il permettait de s'élever dans la hiérarchie sociale et on s'aperçoit à présent qu'il ne permet que de s'élever dans la hiérarchie de l'esprit. Il importerait donc de distinguer, d'établir une sélection parmi les meilleurs. de faire, par exemple, de la licence un concours. Pour le reste, ce sèrait le profit de la haute culture dont c'est le rôle de l'université de répandre les bienfaits.

Les revendications dea étudiants en médecine

C'est tout à fait mon sentiment, dit le ministre, qui touche ensuite un mot des revendications des étudiants en médecine

c J'ai reçu ces jeunes gens. dit-il; autant je suis décidé à prendre toutes mesures propres à renforcer les garanties nécessaires à l'exercice de la médecine par les étrangers installés chez nous, autant je vous demande de ne pas entrer dans la voie des restrictions à l'égard des étudiants étrangers qui ne viennent chez nous que pour études et s'en retournent ensuite chez eux. Déjà nous avons reçu les doléances de divers gouvernements. Gardons-nous de nous priver d'une clientèle qui sert l'influence de la France en dehors et que d'autres pays, l'Allemagne et l'Italie notamment, seraient heureux d'accueillir. »

Sur cette déclaration, l'interpellation est renvoyée à la suite et la séance est levée à 10 h. 25. LE POURVOI DE M™ HANAU EST REJETÉ

Paris, 22 février. La Chambre criminelle de la cour de cassation a rejeté ce soir le pourvoi formé par Mme Marthe Hanau, qui, dans l'affaire de la Gazette du franc, avait été condamnée le 13 juillet 1934, par la neuvième chambre de la Cour, à trois ans de prison sans sursis et à 3.000 fr. d'amende.

Elle a également rejeté les pourvois de Lazare Bloch, aujourd hui décédé, condamné à 18 mois de prison et 1.000 francs d'amende par la même chambre et de Hersant, avocat-conseil de Mme Hanau, qui avait été condamné à 3.000 francs d'amende.

La Cour a repris dans ses attendus les conclusions du conseiller rapporteur Le Marc'hadour et de l'avocat général Kaous.

LA SITUATION CRITIQUE DE L'ALGÉRIE

Un exposé de M. Carde

PARis, 22 février. Devant la Conférence Economique de la France métropolitaine et d'outremer, M. Jules Carde a fait un exposé sur la situation de nos départements nord africains. Le gouverneur général de l'Algérie a exprimé l'opinion que le développement anormal et excessif de la production agricole dans le monde devait nécessairement avoir les plus graves répercussions sur un pays dont les ressources essentielles résident dans l'Agriculture. Il n'a pas hésité à cet égard à souligner les dangers d'une motoculture trop poussée, de crédits imprudemment consentis et des chimères de certaines théories d'économie politique.

A ces causes générales de la crise dont les premiers symptômes datent en Algérie de 1931 s'ajoutèrent des facteurs tels que le retour des indigènes ne trouvant plus d'emploi dans la métropole, le ralentissement du rythme d'exécution des grands travaux et les lourdes charges de la dette algérienne. M. Carde veut se garder de donner une note par trop pessimiste. Il estime néanmoins que l'œuvre colonisatrice française doit être méthodiquement poursuivie, notamment par l'amélioration des con'.itions de vie des indigènes sur lesquels doit se porter toute notre sollicitude.

LE 19 ANNIVERSAIRE

DE LA RUÉE SUR VERDUN Un télégramme au maréchal Pétain VERDUN, 22 février. C'est aujourd'hui le dix-neuvième anniversaire de la ruée allemande sur Verdun. Conformément à la tradition, M. René Panau, maire de Verdun, a adressé ce matin le télégramme suivant au maréchal Pétain, citoyen de Verdun

En cette date anniversaire du début de l'offensive allemande de 1916. je ne veux pas manquer d'exprimer la respectueuse gratitude et le fidèle souvenir de Verdun au grand chef qui a sauvé la cité et à tous les vaillants soldats de Verdun

LE PENIBLE DRAME

D'UPMINSTER

L'endroit où tombèrent les corps des deux sœurs américaines qui se jetèrent d'un avion par chagrin d'amour, ainsi que nous l'avons relaté hier.

LE

TRADITIONNEL PARDON

DES

TERRENEUVAS C'est demain qu'a lieu, dans le cadre pittoresque de la vieille cité malouine, le Pardon des Terreneuvas. dont le charme et l'ambiance attirent chaque année de nombreux visiteurs.

Voici un troismâts goélette de grande pêche, sous l'allure du « plus près tribord amures ».

Un brigadier de police coupable « d'homicide par imprudence » condamné en correctionnelle PARIS, 22 février. La quatorzième Chambre correctionnelle vient de rendre, cet après-midi, son jugement dans le cas de l'agent Gioanni, qui était poursuivi pour homicide par imprudence à la suite des faits suivants Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier dernier, une bagarre se produisit dans un café de la rue d'Avron. Des agents intervinrent et comme un magasinier nommé Mérelle prenant la fuite, un brigadier des gardiens de la paix. Augustin Gioanni. se mit à sa poursuite. On prévint Gioanni que le fuyard était armé. Gioanni prit son revolver qui était chargé de trois balles et tout en courant tint le canon en l'air, le doigt, sur la détente. Au moment ou Gioanni rattrapa Mérelle. Celui-ci lui donna un coup sur le bras, ce qui fit changer l'arme de position et partir le coup. Mérelle fut blessé mortellement et cet aprèsmidi, le Tribunal après avoir entendu M' Maurice Boite!. pour Mme veuve Mérelle, partie civile, et M' Boisnard pour l'agent, a condamné le brigadier Gioanni à 6 mois de prison avec sursis.

Le jugement retient à la charge du brigadier le délit d'homicide par imprudence et la faute qu'il a commise en perdant son sang-froid et en sortant son arme avec trop de précipitation.

Gioanni a été en outre condamné aux réparations civiles réclamées par Mme veuve Mérelle, soit 20.000 fr. de dommages-intérêts pour la veuve 20.000 fr. pour chacun de ses deux enfants âgés l'un de 2 ans et l'autre de 13 mois. La ville de Paris qui avait été assignée comme civilement responsable a été mise hors de cause.

L'aviateur Wiley-Post

échoue dans une tentative de record

Los ANGELÈS, 22 février. L'aviateur Wiley-Post qui tentait de battre le record de vitesse, en effectuant la traversée des Etats-Unis par la stratosphère, a été obligé d'atterrir à MurocDry-Lake, localité située à une centaine de kilomètres au Nord-Est de Los Angeles.

Les anciens combattants français remettent à la reine Elisabeth une statuette d'Albert ler

Bruxelles, 22 février. Les Anciens Combattants français ont eu la pieuse pensée d'offrir à la reine Elisabeth une statuette en argent représentant le roi Albert à cheval.

Cette œuvre, due au talent du sculpteur français Loyaux, mesure environ 0 m. 60 de hauteur. Elle a été remise ce matin au palais de Laeken par une délégation. La reine-mère, que son deuil éloigne encore de toute réception officielle, a fait recevoir les membres de la délégation par le comte de Grunne, grand maître de sa maison.

DES EXPÉRIENCES DE TÉLÉVISION ONT LIEU A LYON LyoN, 22 février. Ce matin, au studio de Radio-Lyon, M. Chauvière, de Paris, a présenté un appareil de télévision d'une grande simplicité et d'un fonctionnement remarquable. Les essais furent suivis par un poste recepteur ordinaire dont le haut-parleur est remplacé par un ensemble comprenant une lampe de télévision, un disque et un moteur d'entraînement. Dans le studio mis à la disposition de l'expérimentateur par M. Anglade, directeur de Radio-Lyon, on assista aux émissions faites au moyen de la camera Chauvière. Cette camera est caractérisée par la très faible quantité de lumière suffisante pour éclairer le sujet. La personne télévisée ne subit aucun éblouissement.

Après avoir transmis la photo de M. Herriot, M. Chauvière fit des expériences concluantes. M. Anglade a décidé de donner régulièrement, quand le système sera définitivement mis au point, des auditions télévisées où l'auditeur pourra voir le conférencier. L'ANTENNE DE T. S. F. DU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR S'ECROULE

PARIS, 22 février. L'antenne du poste de T. S F. du ministère de l'Intérieur, récemment remise en place s'est écroulée, ce matin, à 11 h. 30 Quelques dégâts matériels peu impor. tants; aucun accident de personne, la chute s'étant produite sur des bâti. 1 ments actuellement inoccupés.

MACABRE DECOUVERTE ON TROUVE A AUBERVILLIERS, DANS UNE MALLE CIMENTÉE, LE CADAVRE D'UNE FEMME COUPÉE EN MORCEAUX DEPUIS SIX m0lS Le mari de la victime, un Martiniquais,

a avoué son crime Paris, 22 février. Un logement de deux pièces se trouvait inoccupé dans une maison à bon marché d'Aubervilliers, 140, rue des Cités. Une personne se présenta pour le louer; mais, constatant, comme l'avaient déjà fait les voisins, qu'il y régnait une odeur de décomposition, demanda au concierge de nettoyer les pièces et de les désinfecter.

C'est en procedant à ce travail que le concierge, M. Bourgeois, aécouvrit dans l'angle d'une chambre t:ne malle dont le dessus était recouvert d'une couche de ciment d'environ deux centimètres d'épaisseur. Brisant le c ment et la malle. M. Bourgeois se trouva en présence de débris humains enveloppés dans des vêtements de femme. Il prévint en hâte le commissaire de police, qui alerta à son tour la police judiciaire.

Bientôt arrivaient sur les heux M. Gu Ilaume, commissaire divisionnaire l inspecteur principal Moreux; l'inspecteur Holzer. et les photographes du service anthropométrique. Cet appartement avait été occupé par un Martiniquais nommé Ange Soleil, qui y était depuis près de deux ans avec sa femme. nee Séverine Jorain. connue sous le prénom d'Anita, et qui exerçait la profession de danseuse dans les music-halls.

La concierge. Mme Bourgeois, nous a déclaré

« Mme Soleil disait toujours quelle était danseuse. Depuis un an. elle avait disparu de son domicile. Son mari, mulâtre également, paraissait sérieux, mais il travaillai^ peu: et chaque fois qu'on lui posait une ques-

ANGE SOLEIL

Le Martiniquais qui, à Aubervilliers. coupa sa femme en morceaux et enfouit les restes de la malheureuse dans une malle recouverte de ciment. tion pour lui demander des nouvelles de sa femme, il répondait Elfe est pnrtie à Nice. »

Une voisine de Soleil. Mme Kae. ajoute « Un jour. deux femmes se présentèrent à la loge pour demander des nouvelles de Mme Soleil. L'une de ces dames déclara être la patronne de Mme Soleil. Elle glissa une lettre sous la porte. Mme Bourgeois a demandé a son locataire s'il avait trouvé 1 cette lettre Il répondit Je vais la faire suiure à ma femme. » Le mulâtre avait été condamné Les restes du corps ont été envoyés ce soir à l'institut médico-légal aux fins d'autopsie. Il semble que l'assas-

Les inspecteurs chargés de l'enquête sur Ange Soleil retrouvaient bient** son passage au service des garnis, car le mulâtre, né le 23 janvier 1899 a Port-de-France (Martinique) avait été condamné en 1931 à deux ans de prison par les Assises de la Seine pour bigamie, et il était inscrit au chomage depuis le 10 mai 1934. Il habitait 5. rue Geoffroy-Langevin, à Aubervilliers.

Munis de ces renseignements, tes inspecteurs se présentèrent à cet hôtel. Soleil étant couché, ils demandèrent un passe-partout à l'hôtelier et ils pénétrèrent dans sa chambre. Ange Soleil eut un sursaut en voyant :fs inspecteurs, mais n'opposa pas de résistance. C'est un homme d'un metre 75 environ, au type martiniquaa très accentué. On lui dit d'abord qu'on l'arrêtait pour une fausse déclaration de chômage, mais sitôt qu'il fut au commissariat d'Aubervilliers. le commissaire jeta brusquement au mulâtre « Tu as tué ta femme et tu l'as coupée en morceaux. Inutile de nter, nous savons tout »

Les aveux

Alors Soleil, écrasé par cette accusation, avoua. Il raconta qu'il y a plu·sieurs mois (il ne se rappelait pas bien à quelle époque) il avait eu une scène violente avec sa femme qui tui reprochait de fainéanter. Il avait vu rouge, avait saisi une bouteille et frappé à la tête la malheureuse qui. presque aussitôt, était morte dans une syncope

Le meurtrier avait d'abord fui la lieu du crime, puis, ne sachant comment se débarrasser du cadavre. il l'avait dépecé, placé dans sa malle et comme il avait, quelques jours auparavant, acheté du ciment i>oaf u^-irer une cloison, il avait eu 1*7*» PrW.Lourer la caisse d'une sorte de murette pour empêcher l'odeur de la putréfaction. Mais, comme c'était fatal, les gaz avaient, à la longue, fait éclater l'enduit. Il y a six mois, comme l'on sait, Soleil quittait son anpartement, y laissant l'étrange cercueil.

Après ses aveux, l'assassin a été arrite

Une perquisition au domicile

de l'assassin

PARIS, 22 février. M. Guillaume. commissaire divisionnaire à la police judiciaire, accompagné de M. Moreux, inspecteur principal et du commissaire d'Aubervilliers. a opéré, ce matin, une perouisition. 140. rue des Cités. au domicile d'Ange Soleil, le mulâtre qui. après avoir assass'né sa femme l'a découpée en morceaux.

Le magistrat a saisi différents outils qui ont dû servir à l'assassin pour decouper le corps de sa victime. des vètements et de nombreux papiers vont être examinés

LE PROCHAIN TIRAGE

DE LA LOTERIE NATIONALE AURA LIEU LE 12 MARS

PARIS, 22 février La recrudescence des souscriptions que provoque chaque tirage de la Loterie Nationale, n'a pas manqué de se manifester apres lz tirage de mardi dernier absorbant rapidement les quelques billets disponibles sur la 2' tranche de 1935. Le secrétariat général annonce, en conséquence, la clôture imminente de l'émission de cette tranene dont le tirage aura Bea le 12 mars procham. au Trocadéro. La réintégration

des cheminots révoqués PARIS, 22 février. Une délégation du groupe parlementaire de défense des cheminots a présenté, ce matin. a M. Roy, ministre des Travaux publics, les représentants de l'Union Nationale des Révoqués Au nom du groupe. M. Bonnet a fait l'exposé des conditions dans lesquelles la réintégration avait été opérée. Il a protesté notamment contre la non réintégration des agents stagiaires et contre la neutralisation de l.i période de 1927 à 1933. qui apparaissent contraire aux engagements pris par les réseaux en 1933.

Le ministre a écouté, avec une particulière bienveillance l'exposé qui lui a été fait.

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 23 février 1935 40

Le mystère de Dinard roman inédit

par John MASKE

(Traduit de l'anglais par

Vincent Milnac.)

Je le suis on ne peut plus, souffla Hermione, d'une voix brisée, heureuse de cet intermède reposant parmi ;es :.natures de cauchemar. Mais il Ji'a lM.\ venir. J'ai des nouvelles pour «ous des nouvelles formidables Où est Mme Hiram K. Jenkins ?

Couchée depuis une demi-heure. Dormant de son bon sommeil. La chère âme

Très bien. Avez-vous de l'eau chaude ?

Le robinet est là-bas.

Amie précieuse, qui ne posait pas de questions Les yeux d'Hermione la remercièrent d'avoir compris aussi vite; Hermione elle-méme s'élança vers la cuvette, la remplit d'eau chaude puis elle chercha dans les profondeurs de sa poche, pour en extraire ce paquet gluant, à l'odeur fade, et l'y plongea.

confiture se désagrégea, livrant le se-, f cret, si bien caché, de ces masses jau- C nes, scintillantes, réunies par des fils v d'or. s Sadie s'était discrètement tenue à c l'écart. Elle s'assit sur un long divan c et attendit. Mais elle se leva vivement é lorsque Hermionne, lui ayant fait signe d'un doigt, murmura

Venez ici une minute. Regardez c Elle regarda et mit une main devant ses yeux. Elle se pencha, regarda de i nouveau, puis appuya le dos de cette main contre ses lèvres, pour etoutfer ( le cri qui s'en échappait. Dans le fond de la cuvette reposait ce collier de 1 pierres jaunes éblouissantes et scintil- 1 lantes. qui lui avaient toujours produit 1 une impression si sinistre, si lamentable les Pierres Solaires de Phi. 1

V <

Sur mon âme s'écrta-t-elle, en reculant d'un pas, et en regardant Her- mione avec effarement, comme si elle ne pouvait en croire ses yeux. Où les evez-vous retrouvées ? Au nom du ciel, où les avez-vous retrouvées ?

On procéderait, dans la suite à ce « tripatouillage » du récit qu'elle de- vrait faire. Pour le moment, il était nécessaire de le presenter à Sadie, sous les couleurs de la vérité.

A Saint-Malo. Je cherchais mon frère Il a disparu Il est en danger. Elle proférait, d'une voix entrecou- pée, des bouts de phrases mal liées. Dicky Feveril et moi. nous sommes allés a sa recherche. Nous n'au- rions jamais pensé trouver ceci. C'est un long récit, Sadie. et je suis fatiguée. 1 Je n'ai pas le temps de tout vous dire, mais, ceci cependant il ne faut pas que la police soit avertie si nous te-

aut arranger les choses entre nous. s ;achez les pierres quelque part, et c'est 1 ous qui ferez la trouvaille, ici, au be- I 1 oin, dans cette chambre. Regardez 1 lans la cheminée. Je les ai trouvées 1 [ans une cheminée, et si elles ont :chappé à ses regards. i Aux regards de qui, ma chère ? Chut Je n'ose le dire. Quelqu'un « lue nous connaissons l'une et l'autre. Ses lèvres muettes dessinèrent le iom, et Sadie fit signe qu'elle com- prenait. Autant là qu'ailleurs Dans :ette cheminée. Séchez-les à cette serviette. Quelles terreurs Elles ont l'air de porter mal- leur. Je ne voudrais les posséder pour ̃ien au monde.

Hermione frémissait en les maniant. Elles sont maudites, menaçantes, Malfaisantes C'est elles qui sont cause ie la disparition de Jerry, je le sais, |e le,sais. On dirait qu'elles trainent le nalheur après elles, comme de funestes )iseaux de passage. Elles ont porté malheur à Jerry à Irma à mol. Je les hais

Tout à ieur besogne, elles firent soigneusement sécher les pierres, une à une, essuyant les maillons avec la ser- viette de toile, jusqu'à ce que le bijou eût repris son éclat incomparable. Hermione le laissa entre les mains de Sadie, et désigna la cheminée.

Cachez-les Chuchota-t-elle, à voix: très basse. Cachez-les. Sadie. Et décou- vrez-les après mon départ. ce soir. Alors, allez reveiller Mme Hiram K. JenKins. et montrez-les lui. Cela compromettra tragiquement les affaires de quelqu'un, et profitera il. une autre personne. Faites-le pour moi.

Bien entendu. C'est convenu 1 Le rep^'i de br "->"

;era folle de joie. Ma chère, elle n'est jlus reconnaissable, depuis qu'elle a jerdu ce collier. C'était son orgueil, a prunelle de ses yeux, le trésor sans pareil. Et quand elle le retrouvera. Soudain Hermione lui tendit la nain, les yeux fermés

Je m'en vais, dit-elle d'une voix éteinte. Je suis à bout de forces, épuisée. J'ai besoin de sommeil et de repos J'esprit. Oh Sadie Sadie la paix intérieure Nous n'en sentons pas le prix quand nous la possédons, mais, quand elle nous quitte. C'est comme les vrais amis. Les êtres humains sont oien peu de chose Seigneur Que je suis fatiguée Envoyez la nouvelle aux journaux, sans tarder, n est-ce pas ? Vous saurez arranger une histoire, vous vous y connaissez. Mais, faites insérer la nouvelle au plus tôt, ma chère. Et merci pour votre sympathie si clairvoyante.

Ses yeux s'emplirent de larmes, ses lèvres eurent un tremblement, son visage énergique s'altéra. Elle eut la sensation qu'elle allait pleurer; et elle détestait les femmes qui geignent. Elle se raidit furieusement. Sad!e se précipita vers une petite pharmacie placee près de son lit, et en tira un flacon d eau-de-vie.

Buvez dit-elle brièvement. en le plaçant sous le nez d'Hermione. Elle but. Le liquide ardent lui fouetta le gosier et les nerfs. Elle resta assise un moment, les yeux fermés, le corps abandonné, tandis que son énerg'e se réveillait peu à peu Enfin, elle se leva, d'un mouvement résolu.

Vous m'avez sauvé la vie. Vous êtes ce qu'on appelle une amie Sadie Bonne nuit et la paix solt

CHAPITRE XIX

DORNSDORF

PRESENTE SES EXCUSEE

1

Il se trouva donc que Dornsdori, installé dans une petite salle basse, écartée et peu confortable de cette maison toute biscornue, dont Jean avait parlé à Dick. dans l'avenue des Moulins, à Montmartre, allongea la main et saisit un journal, qui se trouvait plié sur la table devant lui. pour y jeter un coup d'oeil

Ils étaient arrivés à destination à minuit, fatigués. éreintés. couverts de poussière, et :ls étaient entrés dans cette maison aux volets clos, dont la porte s'était ouverte comme par miracle, laissant apercevoir les tueurs incertaines de cette rue mal famée. Un modeste repas était dispose sur la table nue du pain grossier, un morceau de fromage et des fruits. Jerry, affamé y jeta un coup d'œil d'envie (on l'avait strictement rationné au cours du voyage), et Duncan, surprenant ce coup d'oeil, dit un mot à l'oreille du chef

Tous s'étaient mis à cette table commune et avaient mange. Puis. Dornsdorf avait repousse sa chaise et leur avait fait signe d'ailer se coucher

Duncan et Jéremie. dans une petite mansarde, et remerciant l'heureux hasard qui leur permettait d'être ensemble. Irma, seule. Dorr.sdorf lui-même restait dans la petite salle, afin d'y arrêter sa ligne de conduite pour le lendemain Infatigable, comme une machine. tel était Dornsdorf.

Quand il se rassit. dans la salle déserte le crépt-ement d'une motnov-

note discordante dans la nuit. Quelque courrier sans doute, porteur d'un message Il ne s'en inquiéta pas. ne remarqua pas non plus que le motocycliste leva sa tête, couverte de poussière a en être méconnaissable, vers les fenêtres crasseuses de la maison avant de continuer vers l'auberge voisine. Dornsdort avait des soucis plus pressants. Et uujours les Pierres Solaires !lattaient devant ses yeux l'attiraient irrésistiblement, d'un attrait qui augmentait il. mesure que les cnances de les retrouver diminuaient

Maudites pierres Où étaient-elles ? Et Irma les avait-elles véritablement volées ? Ou était-elle innocente. comme il était parfois enclin à le croire ?

.Il s'endormit, assis sur cette méchante chaise, sa tête reposant sur la table entre ses bras. Il ronfla bruyamment jusqu'au lever du jour Alors. il monta à sa chambre, et s'étendit avec volupté entre deux draps frais

Assis sur cette même chaise, le lendemain matin, après un bon déjeuner et rase de frais. Dornsdorf déplia le journal en homme qui. pour le moment, trouve que tout va bien Il le déploya devant lui avec indifférence, le parcourant des yeux. puis s'arrêtant aux nouvelles de la dernière heure, il fit une pause, et lut avec le plus vit Intérêt, une nouvelle de fraîche date. Des mots dansaient devant son regard « .Fameux coll er découverte. Les Pierres de Pha trouvées dans une rheminée. dans l'appartement de leur propnetalre. Histoire extraordinaire.. 3 ut suivre.)

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES

Contentieux. procès, affaires litigieuse* 'aux. loyers. successions, impôts. etc

Fnvo1 de-- 'fn»Pl»n"m* fr re mao»


CRIME OU SUICIDE ?

Le cadavre d'un Belge

découvert sur une plage

de Cannes

CA*ns, 92 février. Une tragique découverte a été faite hier sur la plage de Cannes. Des pécheurs ont trouvé le corps décomposé d'un homme dont les jambes étaient liées par un cordon Le médecin légiste constata que le crâne portait deux trous au sommet et à la nuque le nové était vêtu d'une façon fort simple dans ses poches on trouva un carnet de chèques sur l'agence Zi du Crédit Lyonnais à Paris, eu nom de M. Guillaume une carte de visite au nom de M. Tessburo Kuga. délégué japonais auorès de la Chambre de commerce Internat'omle de Paris et une autre au nom du premier secrétaire de l'ambassade de l'U. R S S à Paris.

On découvre également d'autres papiers. not«mment un faire part de mariage. trois photos et une carte d'invitation portant à l'encre le nom de la pr'ncessp Jullana de Hollande.

Ce matin la police est parvenue A établir l'identité du mort il s'agit d'un nommé Arthur Guillaume, sujet be'ge. né à Bruxelles en 1880 On ne sait encore s'il s'agit d'un suicide ou d'un assassinat

A propos de la disparition de l'adjudant-chef Gaté

et du sergent Brée

Nous avons publié, les 7. 8 et 9 Janvier, un reportage sur la disparition de l'adjudant-chef Gaté, survenue au cours d'un vol d'essai, le 30 juin 1933. il Dakar.

Mme Gaté femme de l'adjudantchef. nous écrit pour défendre les personnes qui l'ont aidée dans ses recherches et nous affirme « n'avoir jamais remis ni à Moussa N'Doge, ni à quinconque. une somme de 15.000 fr. Il Ceux qui lui ont prêté leur concours, l'ont fait, dit-elle. a avec un dévouement admirable, parfois au risque de leur vie et leur désintéressement a toujours été total

Dont acte.

UN JEUNE GANGSTER

ASSASSIN DE SON COMPAGNON CONDAMNÉ A MORT

Londres, 22 février. Selon un message de Pownee. dans l'Etat d'Ok- lahoma, Philippe Kanmaner, 19 ans, fils d'un des principaux juges des Etats-Unis, a été reconnu coupable du meurtre de John Gonell, fils d'un riche médecin de Tulsa. Tous deux étaient membres du « Club du chapeau haut de forme b de cette ville.

En fait, cette A;sociation groupait un certain nombre de gangsters appartenant à la haute société et qui terrorisaient les riches propriétaires de puits de pétrole de la région. On croit que la sentence de mort sera prononcée demain matin, à 10 heures.

Dans la Légion d'Honneur Dans la dernltre promotion du Ministère des Affaires étrangères, nous avons relevé le nom de M. H.-T. PIGOZZI, administrateur-délégué de la Société des Automobiles Fiat.

Ses amis se réjouissent vivement de cette nomination qui confirme les mérites d'un industriel qui par son attachante personnalité et sa parfaite courtoisie a su grouper autour de lui tant d'amitiés et de sympathies. DON A L'ETAT DE L'EFFIGIE DU MARÉCHAL JOFFRE

Paris, 22 février. Par décret qui parait ce matin au Journal Officiel, le ministre de la Guerre est autorisé à accepter, au nom de l'Etat, le don fait par M. Jean Bozzy, statuaire, de l'effigie du maréchal Joffre, sculpté en bas-relief bronze comportant l'inscription suivante Le maréchal Joffre a bien mérité de la Patrie ».

DE NOUYEAUX INCIDENTS PROVOQUÉS PAR LA GRÈVE PRÈSDEMAUBEUGE

Maube-jce, 22 février. De nouveaux incidents ont eu lieu à Louvroil et à Sous-le-Bois où des gardes mobiles ont cerné une maison où s'étaient réfugiés des grévistes accusés d'avoir construit une barricade pour empêcher le passage des chevaux et des camionnettes des gardes.

A Avesnes-sur-Helpe, à l'audience des flagrants délits, plusieurs manifestants ont été condamnés à des peines variant de six mois à un mois de prison sans sursis; deux grévistes, arrêtés pour outrages à agents de la force publique ont été condamnés l'un a quinze jours de prison avec sursis, l'autre a un mois sans sursis. Trots nouveaux pelotons de gardes mobiles sont venus renforcer les huit pelotons te trouvant déjà à Louvroil et à Bousle-Bois.

UN BATEAU-CITERNE ABORDE UNE BARQUE DE PÊCHE

Un noyé. un disparu

MARSEILLE, 22 février. Le bateauciterne & moteur Bruni a abordé la barque de pêche Marie qui s'est renversée et a coulé aussitôt. Cinq hommes étaient à bord. L'un d'entre eux, Vernaesa est mort noyé, un autre, Nicolas a disparu en mer. Les trois survivants qui ont été recueillis à bord du Bruni ont été ramenéa au port.

HDEIRNniÈIfôE MEURE PARIS. la février, 3 heures da matin.

« L'Autriche a cessé d'être I un champ d'eapériences i hitlériennes ou marxistes », déclare le chancelier

Schuschnigg

Parws, 22 février. Au cours d'une Interview accordée aux journalistes ac- crédités au ministère des Affaires étrangères, le chancelier Schuschning a fait d'intéressantes déclarations con- cernant la politique intérieure et exté- rieure de l'Autriche.

Il a notamment déclaré

« Nous sommes certains maintenant d'être à l'abri d'une nouvelle tentative de putsch. Tout ce qu'on peut lire dans certains journaux de tendancieux et de faux sur la situation Intérieure de notre pays nous confirme que ni les socialistes, ni les nationaux-socialistes n'ont aucune chance pour une nouvelle tentative de cette nature Les émigrés socialistes affirment qu'au moins 60 ci. de la population sont réunis dans une opposition marxiste bien organisée et les nationaux-socialistes revendiquent le même pourcentage pour leurs adhé- rents. Nous aurions donc 120 d'adversaires contre le gouvernement. Mala où étaient-ils donc ces 60 aux jours décisifs du 12 février et du 25 juillet ? Pourquoi n'ont-lls pas fait le moindre effort pour renverser le gouverneEt voici l'importante conclusion du chancelier

« La vérité est simplement celle-ci que l'Autriche a définitivement cessé j d'être un champ d'expériences natiõ nales-socialistes ou marxistes. Cette constatation peut auai avoir son im. < portance pour le rétablissement d'une i situation normale en Europe danu- f j bienne. 1

M. Laval se déclare

entièrement d'accord

avec les ministres autrichiens PARIS, 22 février. Les conversations franco-autrichiennes se sont poursuivies ce soir au ministère des :Affaires étrangères. M. Lavai assisse de M. Léger, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de M. Bargeton, directeur des Affaires politiques et commerciales, a conféré de 17 h. 15 à 20 heures, avec MM. Schuschnigg et Berger-Waldenegg, qui était accompagné de MM. Egger Mollwald. ministre d'Autriche à Paris et Von Horn Bostel, directeur politique du ministère des Affaires étrangères autrichien.

A l'issue de l'entretien, M. Laval a fait à la presse la déclaration suivante

t Cest avec une grande satisfaction que le Gouvernement français accueille aujourd'hui MM. Schuschnigg et Berger-Waldenegg. Nous avons été heureut, M. Flandin et mot, de constater la pa-faite identité je nos vues avec les ministres autrichtens sur tous les problèmes de l'Europe Centrale, intéressant plus particulièrement l'Autriche.

C'est pour la consolidation de la patx que nous aous sommes réunis et c'est à elle que nous avons travatlll. » De son côté, M. Berger-Waldenegg a notamment déclaré

« La politique étrangère de l'Autriche sera toujours orientée vers la consolidation de la paix en Europe et notre intention est de travailler au resserrement des liens Qui unissent la France et l'Autriche. »

Un nouvel échange de vues aura lieu demain dans l'après-midi entre les ministres français et autrichiens, à l'issue duquel un communiqué officiel sera publié.

NI. von Papen est appelé à Berlin pour s'expliquer sur l'attitude de l'un de ses collaborateurs Berlin, 22 février. M. von Papen, ministre d'Allemagne à Vienne, séjourne actuellement à Berlin. Dans les milieux politiques on attribue à cette visite de l'ex vice-chancelier une grande importance.

Il y a une quinzaine de jours, M. von Tchirsky, attaché à la légation de Vienne avait été convoqué de Vienne à Berlin par la police politique M. von Tchirsky qui descend d'une vieille famille catholique de Silésie est un ancien officier de cavalerie. Il avait été attaché au cabinet du vicechancelier von Papen en qualitk d'adjoint personnel. Il était le collègue immédiat de M. von Bose, collaborateur intime de M. von Papen oui fut abattu à coups de revolver. le 30 juin 1934, dans les bureaux de la vicechancellerie. M. von Tchirsky avait lui-même été arrêté et détenu, pendant plusieurs jours, dans les locaux de la police politique. Relâché, il avait suivi a Vienne; M. von Papen en qualité d'attaché de légation.

On apprend aujourd'hui que von Tchirskv refuse de se rendre à la convocation qui lui a été adressée et donne sa démission d'attaché de légation. Il se serait même résolu à ne plus rentrer en Allemagne.

M. von Papen aurait été appelé à Berlin pour donner des explications sur ce geste de l'un de ses collaborateur» les plus Intimes.

FAITS DU JOUR Un attentat Tokio. Toklo, 22 février. Un membre d'une association réactionnaire a poignardé ce matin M. Maxsutaro Shoriki. directeur du journal « Yomouri M. Shoriki a été grièvement blessé. Son agresseur s'est oonstitué prisonnier.

fOufi-lclmir publle chaque Jour des

les négociations commerciales franco-allemandes sont ajournées Les exigences du Reich

ont empêché d'aboutic

à une conclusion

Paris, 22 février. Les nétociattons franco-allemandes, après avoir abouti A la conclu- ion des accords adaptant les échanges commercaiux des deux pays à la situation créée par la modification de leurs territoires douaniers, se sont poursuivies afin de régler la question des paiements commerciaux. Les divergences de vues apparues au cours .des discussions n'ont pas permis d'aboutir à la conclusion pendant le séjour de la délégation allemande 4 Paris.

L'ajournement des négociations franoo-allemandes est dû. selon les termes du communiqué publié par le Ministère du Commerce, a des diversgences de vue sur lesquelles une personnalité autorisée a fourni les précisions suivantes

« Les délégués allemands deman- daient que leur soit accotdb un solde net de 200 millions avant même que eoient liquidés les arriérés français. La délégation française soutenait, au contraire, que la liquidation des arriérés et le règlement des insuffisances je l'an dernier devaient précéder l'octroi d'un solde de 200 millions.

Une nouvelle formule d'accord sera recherchée à Paris et à Berlin d'ici le l" avril.

Une mise au point

de la presse française

PARis, 22 février. La presse française a publié ce soir une note du « D M. B. » relative aux négociations économiques franco-allemandes. En réponse à cette Information, on déclarait ce soir dans les milieux autorisés la note allemande donne une version inexacte des sacrifices consentis par la dations de la B. D. N. L'industrie franFrance pour répondre aux recommançaise, qui pendant quinze années avait fait la part la plus large à la concurrence sarroise. laquelle avait déjà l'avantaBe de bénéficier des conditions exceptionnelles du traité franco-allemand de 1928, doit supporter encore, pendant une période de transition de quatre mois, des sacrifices qui ne sont pas comparables a ceux acceptés par l'Allemagne.

Celle-ci, en effet, autorise l'entrée en franchise d'une fraction de produits agricoles qui se vendaient normalement en Sarre et ne font que répondre aux nécessités du ravitaillement des populations de ce territoire.

L'insuffisance de la production pour certains de ces produits aurait eu, en effet, pour conséquence de contraindre le Reich à les procurer aux Sarrois par des achats beaucoup plus lointain*. HUILES DE VIDANGE. Ne les jetez plus. Gratuitement, le Comptoir de Vente, 26, rue de la Pépl» nière, PARIS, vous fera puvenir avec références et attestations la documentation sur un appareil vous permettant de les utiliser.

LES VOLONTAIRES ITALIENS PARTENT POUR L'AFRIQUE AVEC ENTHOUSIASME

RoME, 22 février. A Messine, toutes les caeernes, tous les hôtels et jus.qu'aux habitations particulières sont remplis de soldats et officiers prêts à s'embarquer pour l'Afrique l'animation dans la ville est intense. A NaplQs où se trouve encore le Vulcania, de nouvelles troupes ae sont embarquées ce matin un certain nombre de marins qui doivent reprendre le croiseur Bari, actuellement stationné dans les eaux de Massaoua sont déjà à bord. Les engagements volontaires continuent. Un camp de concentration pour les troupes en partance est installé à lLples, D'autre part, on annonce le Gênes le départ d'ei.on un milllT d'ouvriers spécialises un autr groupe d'ouvriers terrassiers est parti ce ma- tin de Bologne. De Rome est parti éga- lenent aujourd'hui un nouveau bataillon de miliciens. Dans un article qu' publie son Journal, le Popolo a'italia, le duce exalte le spectacle qu'offre en ce moment son pays

« On n'y verra plus d'instruments i usicaux. ecrit-il. mais des fusils, des mitrailleuses, des canons avec des sentiments héroïques. Le nouveau style pourra surprendre le vieux journalisme. Mais il est temps de reconnaître le visage martial et guerrier de la « Nouvelle Italie ».

Le chef du corps expéditionnaire quitte Rom*

ROMt. 22 février. Le général Graziani, qui prend le commandement du corps expéditionnaire italien, est parti cet après-midi sur le « Vulcanlo Le général Graziani est le plus jlune et le plus décoré des généraux. C'est lui qui pacifia la Cyrénalque. qui condui- sit les opérations du Fezzan et qui occupa l'oasis de Koufra.

Des aviateurs américains

de race noire veulent servir dans l'armée d'Ethiopie

NEW-YORK, 22 février. Le colonel aviateur Hubert Jullan, de race noire, surnommé « l'Aigle noir de Harlem », ancien Instructeur de l'aviation abyssine, s'embarquera cette nuit à bord de VEuropa pour aller se mettre au service de l'Ethlople en cas de guerre avec l'Italie. Cino autres aviateurs noirs seraient prêts à suivre son exemple. Le conftlt italo-éthlopien a provoque une vive émotion dans l'importante population noire du quartier de Harlem qui considère les Abyssins cothme leurs frères de race. Des pétitions et des manifestes en faveur de l'Ethiopie sont

Les accords de Londres

IL EST PROBABLE QUE SIR JOHN SIMON

SE RENDRA A BERLIN

DANS UNE DIZAINE DE JOURS Loitoms, 22 février. Le gouvernement allemand a informé celui de Londres qu'il serait diapoaé à discuter tous lu pointa de la proposition franco-anglaise du 3 février avec le ministre britannique qui serait désigné pour se rendre à Berlin à cet effet. Telle est la teneur, Indique-1-on ce soir dans les milieux Informés, d'une communication reçue de Sir Eric Philipps ambasaadeur à Berlin.

On considère à Londres que l'obstacle principal à la visite d'un membre du cabinet à Berlin est levé et que, dans ces conditions, Sir John Simon se rendra très probablement il. Berlin dans une dizaine de jours. c'est-à-dire après avoir conféré à Paris avec les ministres français.

Par ailleurs, on indique que des négociations par la voie diplomatique sont en cours avec Moscou et que leur orientation rend probable la visite de Sir John Simon dans la capitale soviétique.

L'ETAT SANITAIRE

DANS LES GARNISONS

En Champagne

Vithy-le-Frauçois, 22 février. Le soldat Jean Vincent, 22 ans, du 372* R. D. A. L. V. F., originaire de Pincins (Lotre) a succombé, à l'hôpital militaire, des suites de la grippe.

A La Chaussee-sur-Marne, M. Gilbert Guensquin, 27 ans, cultivateur, est également décédé de la grippe de même M. Georges Lésine, 27 ans, de Mesnil-sur-Oger. Une partie des enfants des écoles sont également atteints par la maladie

Un second décès ci Bar -le -Duc Bar-le-Duc, 22 février. Le soldat Camille Perdon, du 94« régiment d'infanlerie, originaire de Noyer (Cher), atteint de la grippe, a succombé. C'est le second décès provoqué par l'épidémie dans la garnison de Bar- r le-Duc. Il

S AVIS AUX PORTEURS r DES EMPRUNTS J DAWES ET YOUNG Paris, 22 février. Une note communiquée par le ministère des Finances vient de faire connaltre aux porteurs de toutes tranches d'obligations • de l'emprunt Dawes et de tranches étrangères de l'emprunt .un¡ la clôture, le 15 mars prochain, des opérai tions de délivrance des certificats de s propriété française.

Le ministère des Finances précise que cette information ne concerne 'n aucune manière les porteurs de la tranche française de l'emprunt Young qui continueront, comme par le passé, et sans avoir aucune formalité à remplir. à bénéficier des dispositions de l'accord franco-allemand du 38 juillet 1934.

J L'AFFAIRE ESPITALIER Deux pourvois rejetez e PUIS, 22 février. La Chambre criminelle de la Cour de Cassation s'est occupée des pourvois formés par M. Espitalier, banquier à Nlmes, qui avait été condamné par le Tribunal correcl tionnel de Nîmes, puis par la Cour de cette ville, à deux ans de prison; de [ M. Leroy, condamné dans la même 6 affaire, pour complicité, six mois de prison, et de Gomez, condamné à qua[ tre mois de prison pour recel. On se souvient que Espitalier, Leroy et Oomez avaient été cités comme témoins dans l'affaire du député Falcoz qui a été acquitté récemment par la Cour d'Assises de la Seine.

La Cour a rejeté les pourvois de Espitalier et Leroy. En ce qui concerne Gomez, la Cour a cassé l'arrêt qui l'avait condamné et décidé que Gomez serait renvoyé devant une autre Cour [ pour y être jugé de nouveau. LA DISSOLUTION DU PARLEMENT DE DANTZIG Dantzig, 22 février. Le Volkstag a vote par 41 voix contre 22 et 3 abstentions la proposition de dissolution émanant de la fraction nationale-sociallste. Le député communiste Plenikowski ayant protesté contre le fait que le président ne voulait pas lui donner la parole, les députés nationauxsocialistes l'ont jeté à terre et sévèrement malmené.

Dernières nouvelles sportives MATCHES AMICAUX A Salat-Brieuc

A. S. SAINT-CHARLES

bat I. N.-D. DE GUINGAMP

par 3 buts à 1

La première mi-temps fut aseez quelconque. Lu Carlistes attaquent d'entrée. mais le Jeu est confus. L/advtraalre M replle et rien ne paose. Quinfamp réagit sans résultat, puis les Brlochlns activent eu ouvrent la marque nar Duquenne. Ce sera le seut fait ulllant de «m quarante-cinq minutes. Peu de bel- les phases, les Joueurs n'ayant pas en- t core trouvé la bonne carburation te lutte promet d'être ardente. En

faux d'Estomac & Constipation Soulagé en quelques jours à 76 ans Monsieur V. H. d'Amiens (Somme), ui a fait un essai de la Poudre Maléan a été agréablement surpris des isultats obtenus et voici ses propres aroles

« Je souffre de l'estomac depuis ) ans et de constipation depuis tou)urs. J'ai fait usage de bien des retèdes et vu mon âge (76 ans) je ne royais à aucune guérison posslble. ependant, J'ai voulu essayer la Poure Macléan et je dois vous dire que ai été surpris du soulagement qui est manifesté quelques jours après. 'étala obligé de me lever toutes les uits pour prendre de la Poudre et maintenant je ne me lève plus et je ais à la selle tous les jours ». Il est donc dans l'intérêt de tous eux qui souffrent de troubles gas•iques d'essayer la Poudre Macléan ont la formule a été découverte par n spécialiste bien connu. Ce remède rocure un soulagement marqué et nmédiat dans les cas d'acidité, aérohagie, digestions difficiles et même Icères. Demandez immédiatement à )tre pharmacien un flacon de Poudre [acléan portant la signature ALEX-MACLEAN.

fait, après que les e bleu et blanc eurent égalisé, au bout de deux minutes par Le Breton, Saint-Charles repartit de plus belle et accusa dans l'ensemble une nette supériorité. anneau, excellent, selon son habitude, ne tardera pas à donner l'avantage à son équipe et dés lors le Jeu s'anime. Quennet passe les arrières, Duquenne surgit et prend la balle au pied de son co-équipter pour l'expédier dans les filets gulugampais. Le score en restera tà.

A. 8. Saint-Charles (2) bat L M.-D Guinsamp (2). par 4 buts à 1.

A Ploërmel demain

AVENIR DU COUR (1 et 1)

contre PLOERMEL-SPORTS (1 et 2) Les visiteurs qui ont quelques beaux succès à leur actif noua arrivent animés des meilleurs Intentions et espèrent bien faire bonne Impression à Ploërmel. De leur côté les locaux comptent s'e:nployer a fond pour forcer une victoire qui semble les bouder depuis quelque temps. C'est donc à un match animé et intéressant que nous pourrons assister dimanche.

Le coup d'envoi du premier match sera donné à 13 h. 30. 7

Aujuuru oui, so rerner saint uerara Le soleil se lève à 6 h. 48 et se couche 17 h. 22. La lune se lève & 23 h. 14 et se couche & 8 heures.

Dernier quartier le 36. a, 10 h. 14. Températures maztma du 21 février. Royan (La Coubre). Biarritz Toulou- se. Clermont-Ferrand, 14'; Bordeaux 13'; Marseille (Marignane). Pau, Antibes. Belfort. Strasbourg. 12"- Valenclennes Paris, Tours. Lyon, Il-- Brest, Rennes. Nancy. 10»; Calais iSnlnt-Inglevert). Dijon, 8°- Le Havre. 7-.

Températures minuna du 22 février Marseille iMarlgnane). 10°- Antlbes. Biarritz, 9*; Brest. Perpignan. 8'; Le Havre, Lyon. 7': Paris. Rennes. Tours. Royan (La CoUbre), Bordeaux, Toulouse i «•; Valenciennes 5«; Calais iSalnt-In- i glevert). 4': Dijon. Nancy Strasbourg ° Clermont-Ferrand. Belfort. 2«. Evolution probable de la situation 1 jusqu'au 23 février. 4 18 heures, Le 1 23. i 7 heures, une baisse centrée sur l'Autriche i– mbs, s'étendra aux pays I 1 baltes i–l mb) et à l'Italie i– 2 mbs> 1 Les .variations seront positive» aUie.ui»

Remarquables effets

de J'artichaut sur le foie Voici un cas signalé récemment qui montre une fois de plus 1 étonnant* action de l'extrait total liquida J'artichaut contre les troubles provenant d'un dérangement du foie

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pour la journée du 23 février

Vents Dans le sud et la sud-eut secteur sud-est passant à sud modéra e; Irréguliers; dans la moitié ouest. secteur ouest use- forts et irréguliers passant à sud-ouest, dans le quart nord-ouest au cours de la matinée: ailleurs, secteur audoueat passant dans la matinée a modérés et Irrfgullers Etat du ciel Dans le sud et le sudest couvert avec pluies devenant dans la matinée très nuageux avec éclaircies et averses. pouvant être accompagné» d'orages: dans la moitié ouest très nuagrux avec éclalrelea. averses et grains, se couvrant avec nouveùea plulf dans le quart nord-ouest au cour* de la matlnée du 23. Ailleurs. ciel couvert avec pluies, devenant dans la matinée tre» nuageux avec éclaircies et averse». Température. Sn baisse dans la moitié ouest. Stationnaire dans la mob

(h.) de (h.) *m

Cherbourg- 10.35 57.5 22.49 M 3ranvlll« i.&l 122 214 liai Salnt-Malo 8.43 lia MM MM.A Salnt-Brleuc 8.33 105 39.40 1014 Palmpol 8.32 M.S 30.46 »t 3rest e.38 9» 18.53 6fJ Prient 8.18 45 5 18.33 44 /annes 8.81 46.5 20.4» 44> >s Sables 68 47 S ÏÏ.21 48 La Rochelle 5.56 52.5 18.10 51 Jt-Maaaire CI.8 48.fi 18 Jl 41


FINI5TÊRE

UN DRAME DU REVOLVER DANS UN AUTOCAR

1 HOMME TUE SA FEMME ET TINTE DE SE SUICIDER Le chauffeur évite de justesse un ravin profond

Morlaix, 21 février. (De notre rédaction.)

La montagne d'Arrée a été jeudi soir vers 19 h. 30 le théâtre d'un drame rapide qui a jeté un émoi bien compre;hensible parmi ceux qui en furent les témoins obligés

Le car de la Compagnie des Transports Départementaux du Finistère. qui assure le service Quimper-Morlaix, conduit par le chauffeur Gabriel Bordeile, franchissait le col du RochTrévezel, descendant vers Plounéour, chargé d'une trentaine de voyageurs, lorsque soudain, immédiatement derrière le conducteur, retentirent dans l'espace de deux secondes quatre coups de revolver Une femme avait reçu trois des balles et s'était affaissée sans pousser un cri l'auteur des coups de feu appuya le canon de l'arme sur sa tempe droite, tira de nouveau et jeta le revolver par la vitre ouverte du car

Surpris par la brutalité de l'événement. le chauffeur faillit aller jeter son véhicule dans le ravin de droite, mais fut assez courageux pour reprendre tout son sang-froid. maintenir la direction et stopper dans un très bref délai.

Le premier moment de confusion passé, il décidait de continuer sa route jusqu'à Pleyber-Christ. où se trouvait la brigade de gendarmerie la plus proche, afin de faire les déclarations d'usage.

Arrivé dans cette localité, il alerta les représentants de la loi qui procédèrent aux premières constatations et appelèrent le docteur Trac. Ce dernier ne put que constater la mort de la femme et donna des soins au mari meurtrier, lequel n'avait qu'une légère blessure en séton dans la région frontale. On apprit alors qu'il s'agissait du nommé Henri Légal, 44 ans, ancien chef de bureau à la préfecture de Quimper. et que la .victime n'était autre que sa femme, née Marie-Joséphine Jaffrennou, 35 ans. dame employée des P.T.T.. mère de deux enfants âges respectivement de 6 ans et 2 ans et demi.

Le chef de brigade Le Hir et le gendarme Kerdoncuff décidèrent d'escorter la victime et le meurtrier jusqu'à l'hospice de Morlaix où le car arriva vers 21 h. 15. après avoir conduit au train les voyageurs qui devaient se diriger sur Paris.

Le corps de la femme fut alors dé-

1 posé à la morgue quant au mari. | c'est avec le plus grand calme qu'il 1 mit les gendarmes chargés de l'enquête au courant des événements. La mauvaise intelligence régnait de- 1 puis quelque temps dans le ménage Le Gall. 9 Le mari avait dû accepter sa récente mise à la retraite d'office à la préfecture de Quimper, et la femme avait décidé de rompre la vie commune. ] Mme Le Gai était montée dans le car de Quimper pour venir dans sa ] famille qui habite Morlaix où elle est honorablement connue. M. Jaffrennou ayant fait partie, pendant de longues années, de notre police municipale. Lorsque le chef de bureau fut pré- venu, par un ami. du départ de sa femme par le car, il iobilisa un taxi qui se lança à la poursuite du car S A.T.O.S. et le rejoignit au moment où ce véhicule s'apprêtait à quitter le bourg de La Feuillée. Il se posa devant le car en étendant les bras pour faire signe au chauffeur de s'arrêter e; monta il se dirigea d'abord vers 1» fond de la voiture. puis sachant que sa femme se trouvait en tête, il vint s'asseoir près d'elle sur un siège li- bre. Une rapide conversation s'engagea entre les deux époux, le mari sup- pliant la femme de consentir à reve- nir au foyer, celle-ci refusant puis, soudain, ce fut le drame que personne ne pouvait prévoir ni empêcher tant il fut brutal.

Arrivé à l'hosnice de Morlaix. avant que l'on enlevât de la voiture le cadavre de sa femme, Le Gall s'adressant à celle-ci c Tu vois donc. L. ce que tu as fait de son mari, un assassin mais eux. nos deux pauvres petits que vont-ils devenir mainte- nant ? r

Puis, sans l'aide de personne, malgré les pansements qui lui fermaient presque les yeux, il sortit en demandant Où sommes-nous ici ? Ce douloureux évènement a produit une grosse émotion à Quimper et à Morlaix où les époux Le Gall étaient bien connus.

L'autocar où s'est déroulé le drame a été mis sous scellés en attendant les constatations de la justice l'arme du meurtre fut retrouvée sur le marchepied du car c'est un revolver automatique. marque « Unie dont le chargeur comptait encore 3 balles.

LA CRISE DE LA PÊCHE MARITIME L'entente interfédérale des pêcheurs de France

Paris, 21 février. Préludant à l'interpellation sur la crise de la pêche maritime, qui doit être incessamment discutée à la Clfembre, la réunion qui s'est tenue ce matin, 5, rue Cadet, au siège de la Confédération des travailleurs chrétiens, a revêtu une importance particulière. Aussi bien son but en dehors même de la question d'opportunité suffisait à justifier l'attention sympathique que lui accordaient d'avance nos populations côtières il ne s'agissait de rien de moins. en effet. que de réaliser l'union des organisations professionnelles groupant pour la défense de leurs intérêts communs, petits armateurs, patrons et marins-pécheurs français. On sait qu'un premier et important résultat avait été obtenu dans ce sens, le 15 décembre dernier. Réunis à cette date à Saint-Malo, les délégués de la Fédération française des syndicats professionnels de marins (affiliée à la Confédération française des travailleurs chrétiens) et les représentants de la Fédération des pêcheurs de l'Océan avaient décidé de coordonner leurs efforts en fondant l'entente interfédérale des pécheurs de France qui, désormais, parlerait et agirait près des pouvoirs publics, au nom des deux groupements. La réunion de ce matin devait enregistrer l'adhésion à l'entente d'un troisième organisme la Fédération des armateurs, patrons et marinspécheurs du Nord.

La séance s'ouvre à 9 heures, sow la présidence de M. Ernest Lamort, secrétaire général de la Fédération française des syndicats professionnels dt marins, qu'assistent M. Firmin Tris tan. secrétaire général de la Fédéra tion de l'Océan et M. Gerrebout. secrétaire énéralg de la Fédération dt Nord. Chacun des groupements a en voyé une demi-douzaine de délégués qui ont pleins pouvoirs pour réaliser 1< renforcement de l'entente par l'unior si désirée des trois Fédérations. Ces' M. Perès. secrétaire général adjoint di la C. F. T. C., qui dirige les débats. I s'acquitte de sa tâche avec une auto rité et un esprit de méthode qui faci litent grandement la mise au point di projet et son vote rapide.

M. Pérès donne lecture des statut qui ont été adoptés à Saint-Malo e que liï délégués de la Fédération d' Nord doivent connaître en détail pour pouvoir adhérer à l'entente ei connaissance de cause. Il répond ave la plus grande clarté aux nombreuse demandes d'explications, si bien que 1 discussion se développe sans à-coupi permettant de passer bientôt aux vote décisifs.

M. Gerrebout. au nom de ses coll< pies du Nord annonce d'abord à 1 satisfaction unanime l'adhésion d principe de sa Fédération. Il s'ag Ensuite de préciser dans quelles cond

rience budgétaire de la Fédération française, estime que l'on peut fixer à 75.000 francs les dépenses annuelles du nouvel organisme interfédéral, mais naturellement une grande partie des frais que supportaient autrefois les fédérations seront, ipso Jacta, supprimés.

M. Tristan observe que si tous les pêcheurs étaient syndiqués, leur contribution à l'entente ne dépasserait guère 1 franc, et de quels avantages, par contre, ne bénéficieront-ils pas Le secrétaire général de la Fédération de l'Océan propose que la participation de chacun des trois groupes au budget interfédéral soit proportionnelle au nombre de ses syndiqués. L'assemblée approuve cette idée et fixe en principe le taux de 5 francs par adherent.

Poursuivant la lecture et le commentaire des statuts, M. Pérès rappelle que l'entente accepte les dons des collectivités (conseils municipaux, généraux, etc.) mais naturellement. elle n'en conserve pas moins toute son indépendance.

Après quelques éclaircissements sur les congrès annuels on s'occupe de la constitution du bureau de l'entente qui doit être nommé le jour même. Chaque fédération y sera représentée par trois délègues. Sont désignés pour la Fédération Franaise des Syndicats Professionnels, MM. Lamort. Lainé et Lebègue pour la Fédération de l'Océan, MM. Tristan. Pichot et Daverat pour la Fédération du Nord, MM. Gerrebout, Maignez et Perdraut. Les statuts sont ensuite définitivement adoptés à l'unanimité.

Reste à constituer le bureau. On décide, à main levée, qu'il sera comi posé comme suit président, M. Firmin TYistan secrétaire général-trésorier, M. Ernest Lamort vice-présidents. MM. Pichot. Magniez et Davei rat trésoriers adjoints chargés du t contrôle des comptes, MM. Coupelet (Dieppe) Perdraut (Dunkerque) et 1 Préau (Saint-Jean-de-Luz).

L'essentiel du programme de la réunion se trouve ainsi réalisé. II reste i cependant à l'Assemblée une tâche.')portante à remplir.

s L'après-midi les délégués des trois t fédérations vont prendre contact à la n Chambre, avec les parlementaires rit-s s circonscriptions côtières. pour leur n exposer les doléances des pêcheurs c maritimes si terriblement atteints T-.ir s la crise. Il importe de résumer en fora mules précises les revendications des s, 6yndioués.

a Après un bref débat conduit par M Pérès. on décide de réclamer les mesures suivantes comme indispensables a et urgentes pour améliorer une situale tion désnstreuse 1° Augmentation it des droits de douane sur le ooisson i- suivant If barème ri-après 4 fr pour e. le poisson fin: 2 fr pour la morue; s- 1 fr. pour le poisson commun.

CHARENTE-INFÉRIEURE UN RECORD PEU BANAL UNE TRICENTENAIRE » EN CORRECTIONNELLE Saintes, 22 février (de notre rédaction)

Marie-Sainte-Françoise Le Monier, =st une personne infiniment respecta)le, une tricentenaire. une sorte de pa;riarche féminin. Elle ne totalise pas moins, en effet, de 345 ans d'interdic;ion de séjour Ajoutez à cela, une multitude de condamnations diverses lui se montent au total à 14 ans, 5 mois et 8 jours de prison, et vous ne serez certainement pas surpris si nous vous disons que cette fidèle cliente de la correctionnelle n'est guère émue lorsqu'elle répond à l'interrogatoire du président.

C'est une femme de 48 ans, au masque dur, légèrement voûtée, correctement cêtue d'un manteau sport beige st. chaussée de hautes pantoufles. On a l'impression qu'elle a été subitement arrachée des bras de Morphée, et, si elle ne bâille pas. c'est tout juste On lui reproche, aujourd'hui, un vol à l'étalage. Elle a dérobé, nous dira son avocat. M' Bures, une boîte de conserves et une paire de chaussures. Elle a également enfreint un arrêté d'interdiction de séjour. Soulement. il faut bien dire que 33 départements, ainsi que l'Algérie et le Maroc, lui sont interlits

M' Bures demande au Tribunal une juste application de la loi, et, finalement, Sainte-Françoise Le Monier est condamnée à 6 mois de prison et 20 nouvelles années d'interdiction de séjour.

Du train dont elle va, elle pourra bientôt fêter son quatrième siècle L'AFFREUSE MORT D'UNE OCTOGÉNAIRE On a découvert à Beauregard. près de Breuil-Magne. tombée dans sa cheminée, la tête entièrement carbonisée. Mme Moinet Labussière, âgée de 84 ans.

Le médecin a conclu que la malheureuse était tombée accidentellement sur le brasier,

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Retenez vos places à. l'avance, par lettres, mandats ou par téléph. 20-37 2° Diminution du contingentement et amélioration de son contrôle. 3° Contrôle rigoureux des francisations des entreprises de pêches trop souvent fictives et qui permettent aux armateurs étrangers de venir concurrencer nos pêcheurs dans nos eaox territoriales sous le couvert du pavillon national.

On voit par ce simple exposé. avec quelle compréhension, quel souci des réalisations pratiques fut réalisée l'entente interfédérale des pêcneurs df France. Nul doute que née sous de si favorables auspices et confiée à des hommes aussi avertis et aussi dévoué que MM. Tristan. Lamort. aerrebo-il et ses collègues du Nord. elle n'accroisse et accentue rapidement à'action sociale déjà si heureusement e* treprise à titre individuel par les tr Jt- fédérations désormais unies sous si

1 LLE- &-VI LAI N E LE XV CONGRÉS NATIONAI DE LA FÉDÉRATION DES MARCHANDS AMBULANTS ET FORAINS DE FRANCE A TERMINÉ SES TRAVAUX Le principe de la fusion

avec l'Union Commerciale des Marchés a été décidé

(De notre rédaction rennaise) Au cours de la séance d'avant-hier' après-midi. la question avait été posée de l'opportunité d'une fusion de la Fédération des Marchands Ambulants et Forains de France et de l'Union Commerciale des Marcnés Français. cette dernière étant représentée au Congrès par MM. Caron et Leroy.

A l'exposé de M. Caron et à son appel à l'union. M. Aubouin rappela qu'autrefois il avait douté de la sincérité de M. Caron, mais que, depuis, il lui avait tendu la main et qu'en maintes occasions, ils avaient collaboré. « Certes, dit-il, je suis partisan de l'union, mais il faut cependant tenir compte des principes. »

Il précisa certaines divergences de vues sur la question de la « coopérative des marchés », par exemple, lui demande la régie directe. Désaccord également quant à la cession des places.

« Enfin, conclut-il, il y a encore beaucoup de questions à mettre au point. J'espère cependant que nous grouperons nos efforts pour avoir plus de poids près des Pouvoirs Publics. »

La séance du matin

A cette séance et à celles de l'aprèsmidi. sont présents MM. Aubouin. secrétaire fédéral Baumann, syndicat de Villeurbanne Paul André. syndicat de Lyan Dubost, syndicats d'Elbœuf, Rouen et Dieppe Gibily. syndicat de Lons-le-Saunier et Louhans Janssens. syndicat de Lille, ambulants Anes, syndicat de Strasbourg Fossard, syndicats de Bruay, Béthune, Lillers. Auchel. Arras Cansi. syndicats de Châteauroux et Chàtellerault Delbourgo, syndicat de Rennes: Lafond, syndicats de Béziers, Sète. Nimes et Avignon Nizard, syndicats de Châlons-sur-Marne, Verdun, Bar-le-Duc Carrère, syndicat d'Epinal S. A. des marchands forains étrangers de Lille Happe, des démonstrateurs et posticheurs du Nord; Bonnaire, -syndicat de Lille et environs; Quéruel. syndicat de Guingamp Calvet, syndicat de Saint^Brieuc Baudouin, syndicat de Guingamp Brionne'et Lebouteiller. syndicats de Vire et Coutances Rimlinger, syndicat du Mans Granjon, syndicats de SaintEtienne, Roanne, Firminy Adolphe, syndicat de Rennes.

A titre auditif, non fédérés MM. Jolivet, syndicat d'Angers Ascencio Fouillet Rejdelman, de l'Union des marchands insraëlites indépendants de Paris.

M. Calvet, délégué de Sairit-Brieuc, préside. La discussion sur l'unité est reprise. De nouveau. M. Aubouin apporte des nrécisions à son exposé de la veille. i/L Delbourgos, secrétaire du syndicat de Rennes, demande que le Congrès soit mis en présence d'un projet précis de fusion.

M. Carrère, d'Epinal, exprime les regrets de son organisation que l'on n'ait pas fait appel plus tôt aux autres organisations.

Une discussion très animée s'ensuit, au cours de laquelle prennent la parole MM. Caron, Leroy, pour l'Union Commerciale des Marchés MM. Rimlinger, Fossard, Cansi, Baumann, Dubost. Granjon. de la Fédération.

M. Baumann, de Villeurbanne, présente alors la motion suivante

t Le Congrès, après avoir entendu les secrétaires des deux fédérations, en vue de la fusion des deux organisations. décide le principe de la fusion après étude des dispositifs de fonctionnement d'un organisme unique.

« Les délégations désignées par les deux fédérations se mettront en rapport en vue de mettre sur pied les grandes lignes de l'organisation générale du nouvel organisme, et le résultat de leurs travaux sera soumis à l'examen d'un prochain Congrès. à

M. Carrère, d'Epinal demande que l'on tienne compte de l'additif ci-dessous

Additif. c Dans l'espoir que tout sera mis en œuvre pour grouper toute le. corporation foraine dans une fédération unique. »

Finalement, la motion Baumann est adoptée avec l'additif formulé par M. Carrère. Après ce vote, la discussion s'engage sur la meilleure façon d'organiser la presse de défense foraine. Doiton conserver les deux journaux « Le Syndicafiste Forain », et « Le Monde Forain ». ou ne faire paraître qu'un seul organe de presse ? Aucune décision ferme n'est prise à ce sujet. L'on attendra la réunion du Congrès de fusion.

LA RÉUNION DE CLOTURE

A 14 heures, le Congrès se réunit de nouveau. M. Lafond, de Béziers. preside. Il fait part de la lettre d'excuses de M. Valensi, député. empêché d'assister au Congrès. Puis M. Delbourgos présente les excuses de M' Lecoq, avocatconseil du syndicat de Rennes, auquel la grippe interdit de venir au banquet. Le Congrès décide d'envoyer ùe» vœux de prompt rétablissement à M' Lecoq. M. Appourchaux, député du Pas-deCalais, vice-président du groupe parlementaire de défense foraine, arrivant, M Aubouin le présente et le remercie. Il fait son éloge, ajoutant qu'il faut un certain courage pour défendre une corporation aussi méconnue.

« Mais. dit-il, c'est que M. Appourchaux a compris le rôle de notre corporation du point de vue social, economlque et national. »

M Appourchaux remercie le Congrès de son accueil et présente le» excuses.

de M. Marc Rucart, président du groupe parlementaire de défense fo- raine, dont il apporte le salut. Il dit sa sympathie pour la belle corporation des forains.

LA QUESTION DE LA COTISATION M. Cansi, rapporteur de la commission des voeux. donne lecture de vœux formulés par le Syndicat de Firminy. Ce syndicat se prononce contre towe augmentation de la cotisation. Sur cette question la commission des vœux opte pour le maintien à 25 francs. De longs débats s'engagent alors. M. Granjon. de Saint-Etienne. précise que sa section est aussi pour le statu quo. Plusieurs délégués des sections de l'Ouest sont, au contraire, partisans de l'augmentation.

Après un exposé de la situation financière par M. Paul André, trésorier fédéral, M. Aubouin dit qu'en tenant compte des difficultés de certaines organisations, et étant donné la crise actuelle, il se prononce pour le statu quo Néanmoins, il fait ressortir la nécessité de dépenses supplémentaires, l'engagement d'une sténodactylo pour aider le secrétaire général devenant urgent. Il ajoute que plusieurs syndicats comprenant le désintéressement des camarades du bureau ont accepté et même payé une augmentation de cotisation. De plus, le journal sera transféré bientôt de Bordeaux à Paris.

Diverses interventions se produisent, de MM. Baumann et Granjon notamment, le premier montrant les défections qui se sont produites à Lille. Finalement, le président met aux voix. La cotisation est maintenue à 25 francs.

LA PUBLICITÉ

DANS LE JOURNAL FEDERAL Un deuxième vœu du syndicat de Firminy a demandé l'adjonction au journal d'une ou de plusieurs pages publicitaires. La commission est contre. M. Fossard pose l'objection d'une fusion possible avec Le Monae Fornin. Interventions diverses de MM. Delbourgo, Granjon, etc.

Un vote a lieu. La question sera de nouveau examinée après le Congrès de fusion. L'on vote ensuite sur l'abaissement de la cotisation des membres bienfaiteurs à 100 francs.

LE PROCHAIN CONGRÈS

C'est ensore Firminy qui a demandé que les congrès de la Fédération se tiennent tous les deux ans à Paris. De même Epinal est partisan d'un congrès bi-annuel au centre de la France.

Divers délégués, dont M. Rimbinger, du Mans, optent pour Paris.

Après discussion, la proposition d'un congrès tous les deux ans est repoussé. L'on adopte une proposition de M. Nizard d'organiser le congrès de 1936 à Châlons-sur-Marne.

L'on décide ensuite de porter à 40 francs la cotisation des abonnés indépendants au journal. Puis, d'accord avec un vœu du syndicat de Lyon, le compte rendu in-extenso du Congrès sera supprimé. Un compte rendu analytique paraitra dans le journal fédéral.

M. Nizard propose qu'une subvention soit votée au trésorier fédéral. M. Granjon s'associe à ce vœu en y englobant les trésoriers adjoints. Le trésorier fédéral répond que l'état de la caisse ne le permet pas. Des félicitation lui sont adressées pour son dévouement désintéressé.

M. Delbourgo. en tant qu'organisateur du Congrès, propose d'adresser des remerciements à la grande presse régionale. Le secretaire général et le Congrès tout entier s'associent à ces remerciements.

LE RENOUVELLEMENT

DU COMITÉ EXÉCUTIF

Toutes les questions étant épuisées, l'on procède alors au renouvellement du Comité exécutif.

Sont nommés

Secrétaire fédéral M. Aubouin. Secrétaires adjoints MM. Janssens, Gibily, Derbrée.

Tresorier Jédéral M. Paul André. Trésorier adjoint et gérant du journal M. Baumann.

Délégués régionaux MM. Cansi, Dubost, Fossard, Baudouin, Granjon (suppléant).

Délégués fédéraux MM. Anes, Forestier, Ferré, Calvet, Goodrige, Raoul Chiffre, Vantouroux, Van den Nest. Les congressistes se séparent en se donnant rendez-vous pour le banquet du soir.

Un banquet, groupant 120 convives, termina ce corlgrès.

Une enfant de 11 mois meurt é6ouillantée La pettte Maria Relieur. Agée de il mols, dont les parents habitent à la Touche-Ronde, en Baillé, est décédée à l'Hôtel-Dieu de Fougères, des suites des brûlures occasionnées par de l'eau bouillante qu'elle avait reçue sur tout le corps.

Nous prions ses pnrents éplorés d'agréer nos condoléances.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRE Recrutement, lunli d'incorporatlon. réforme, pensions. etc.. 8'adressar Runus, Oueit-Sctair, Renoes. Joladr* 1 1 {t, w tlmbrM-pocto pour la ripooM.

Une interpellation

de M. Guernier

sur l'importation française* des morues en Grèce PARIS. 22 février. Le 21 janvier^ un accord à été signe entre le Gouvernement Français et le Gouvernement Hellénique réglementant à nouveau la compensation des créances et des dettes commerciales entre les deux pays et instituant un visa de clearing destiné à jouer le rôle de permis d'importation. Les conditions de délivrance de ce visa de clearing par la Grèce étant de nature à faire obstacle à la vente par cargasons comptées des vente des cargaisons complètes des çais, M. Guernier avait déposé sur le bureau de la Chambre une demande d'interpellation au ministre du commerce. La Chambre devait fixer à a séance du 22 février la date à laquelle serait discutée cette interpellation. Mais le ministre s'étant rendu aux objections présentées par M. Guernier et ayant, en conséquence, ordonné notre attaché à Athènes de reprendre les négociations pour que les visas de clearing soient accordés de manière à permettre l'entrée en Grèce de car» gaisons complètes de morues, a prie, par lettre, M. Guernier de surseoir a son interpellation.

M. Guernier ayant par avance obtenu satisfaction a acquiescé à la demande du ministre du Commerce qui a fait donner des instructions télegra» phiques à l'attaché commercial français à Athènes pour que des négocietions soient entammées. sans délai, avec les autorités grecques en vue de parer aux difficultés qui se posent dans ce cas particulier.

Une solution pourrait intervenir danf la forme de délivrance aux intéressét de visas de clearing globaux permettant l'entrée en Grèce de cargaisons complètes de morues.

LA CONVOCATION

DES RÉSERVISTES

DE LA 3e RÉGION EN 1935 En raison des élections municipale* dont la date est fixée au 5 mai 1936 (ballotage éventuel le 12 mai 1935). les modifications ci-après ont été api portées au plan de convocation des réservistes de la 3' région en 1936 a) C. M. d'infanterie 31 (129- R. I.) Période prévue du 9 au 29 mai aura lieu du 13 mai au 2 juin.

b) C. M. d'infanterie 32 (39« R. I.) Période prévue du 23 avril au 13 mal, aura lieu du 1" au 21 avril.

c) C. M. de Chars 513 (Parc annexe de Rouen). Période prévue du 6 aU 26 mai aura lieu du 13 mai au 2 juin. d) C. M. du Train 3 (3' Compagnie régionale du Train, secrétaires). Période prévue du 6 au 26 mai aura lieu du 13 mai au 2 juin.

s) C. M. de cavalerie 3 (7' chasseurs.} La période prévue du 23 avril ans 12 mai est supprimée. ?

HAINE s LOI RE Double noyade à Se gré, SEGRE (de notre correspondant). L'annonce d'une double noyade se propageait vendredi soir et causait un vif émoi en ville.

Deux jeunes gens ont été, en effet, victimes d une noyade dont nous ne pouvops, pour ce soir, préciser les causes d'une façon très exacte. Des renseignements que nous avons pu obtenir sur place, il ressort cependant que les intéressés sont imprudemment montés en bateau pour aller chercher une balle de gosse livrée flottant sur l'Oudon grossie par un commencement de crue. Leur fragile esquif ne tardait pas à chavirer et nos deux jeunes gens disparaissaient. Des secours s'organisaient aussitôt.

Cet accident s'est produit vers 16 heures 30, au ras du barrage de Mingué. Voici l'identité des victimes Joguet Désiré. 23 ans, anciennement ouvrier aux mines de fer de Segré, et dernièrement comptable à la scierie Belay, demeurant chez ses parents, cité les Mines et Baffet Romain. 21 ans, manœuvre, rue de Mingué, à Segré. A l'heure où nous téléphonons, la nuit interrompt les recherches. Les familles sont plongées dans la plus profonde douleur.

Les recherches reprendront dematu à la première heure.

LOTERIE NATIONALE 3' Tranche J

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UNE SOURCE MYSTÉRIEUSE.

SIIRTAINVILLE VA-T-IL CONCURRENCER VITTEL, VICHY ET LES AUTRES VILLES D'EAU ?

Cherbourg, 22 février (De notre envoyé spécial). La commune de Surtainville, l'une des plus importantes du canton des Pieux. tira longtemps son principal renom de la culture intensive du persil à laquelle la plupart de ses habitants s'adonnaient en vue d'expéditions longtemps fructueuses et lucratives.

Les temps sont aujourd'hui bien changés: certes. le persil pousse encore abondant et superbe dans les champs surtainvillais, à deux pas de la longue plage que certains croient encore assurée d'un bel avenir touristique et mondain, mais. comme tant d'autres produits maraîchers, le persil se vend fort mal et rétribue à grand peine ceux qui s'intéressent encore à sa culture. Et pourtant, jamais Surtainville ne reçut plus de visiteurs accourus souvent ce 10 et 20 lieues à la ronde, à piei, en voiture, en auto. et tous ces visiteurs, le plus souvent chargés de bonbonnes, de bouteilles ou de récipients aux formes les p;us variées, se dirigent avec un remarquable empressement vers le presbytère de la paroisse, situé dans un petit chemin passablement boueux, et à distance respsctable de la vieille église.

Ce n'est certainement pas le presbytère lui-même qui attire tous ces visiteurs celui-ci, en effet, constitue un assez pauvre bâtiment, surtout quand on le compare aux écoles et à la marie somptueuses qui l'avoisinent d'assez près et dont le luxe tout moderne écrase la demeure plutôt triste du curé. M. LE CURÉ

SAIT MANIER LE PENDULE

Que vont donc faire au presbytère de Surtainville tant de personnes accourues de fort loin et dont les véhicules de tous genres et de toutes classes circulent à la file, sous les yeux le plus souvent sympathiques mais parfois aussi narquois et sceptiques des Surtainvillais ?

Tout simplement, ils accourent pour rencontrer d'abord le pasteur de la paroisse, M. l'abbé Genouvrier, qui jouit d'une réputation de sourcier bien établie, qui use du pendule avec art, et auquel rendent hommage les personnes les plus versées dans la science nouvelle de la radiesthésie; puis, leur visite faite au curé. pour y recevoir des mains de sa bonne 30 à 50 litres d'une eau présumée radio-active et qui est puisée à une source découverte depuis un an à peine dans la cour même du presbytère et déclarée capable de guérir cinq ou six maladies de foie, intestins, estomac, voire même des affections de la circulation du sang. En quelques mois, la réputation du curé Genouvrier, un sympathique Bre^ton. originaire de La Boussac. égaré parmi les Bas-Normands de Surtainville, et le renom de son eau sont devenus tels qu'on en parle un peu partout et qu'il eut été. n'est-il pas vrai, bien extraordinaire que L'Ouest-Eclair n'en entretienne pas ses lecteurs. Nous primes donc hier. à notre tour, au début de l'après-midi, la route de Surtaûiville, mais, malheureusement, nous n'eùmes pas la chance d'être reçu par M. le Curé qui ne reçoit plus maintenant que pendant quelques heures chaque matin et sur un rendez-vous pris plusieurs jours d'avance.

A sa porte, tel un vieil et pacifique cerbère, la bonne du presbytère qui joue du reste un rôle de premier plan puisque c'est elle qui a été promue au grade de grande distributrice de la fameuse eau de Surtainville.

UNE EAU DE JOUVENCE

Au moment où nous pénétrâmes dans la cour, l'excellente Cati surtainvillaise jouait avec zèle son rôle important; actionnant une pompe abritée depuis peu sous une sorte d'auvent recouvert de tôle ondulée, elle remplissait plusieurs bonbonnes et de multiples bouteilles apportées par des enfants du pays auxquels s'étaient jointes plusieurs femmes venues qui en voiture, qui en auto, des Pieux, de Couville, de Quettetot.

A ces litres d'eau, la brave domestique aux joues violacées ajoutait de précieux conseils « Prenez bien garde, disait-elle à ses clients. qui n'oubliaient pas de lui remettre discrètement une petite gratification, prenez bien. garde de ne pas exposer l'eau au jour. au soleil et même à la lumière électrique; tenez-la bien cachée, car elle craint la lumière qui rapidement la tue et lui enlève toutes ses propriétés curatives. Il CONSULTATIONS GRATUITES Quand les porteurs d'eau furent partis elle continua, sans se faire prier e II y a un an à peu près que M. le Curé a découvert la source inépuisable qui se trouve sous cette dalle, mais, parait-il, vient de fort loin.

M. le Curé reçoit gratuitement chaque jour des dizaines de visiteurs dont il découvre les maladies à l'aide de son pendule et sans même les approcher; il conseille aussi diverses personnes qu'il n'a jamais vues et qui se trouvent à des milliers de kilomètres de distance. « Il a aussitôt reconnu les proprlétés curatives. radio-actives comme on dit. de cette eau, et il conseille à ceux qui ont confiance d'en boire des quantités variables qu'il fixe lui-même mais qui sont généralement de 30 à 50 litres. e Il n'est pas de jour où ne viennent Ici. en véritable procession, les amateurs de notre eau et j'ai calculé que j'en donne environ un millier de litres pendant la matinée et au début de l'après-midi; les livraisons augmentent sans arrêt et je me souviens d'en avoir pompé près de 600 litres en quelques instants.

« Ah dame, j'al fort à faire; car il faut que, de plus, j'explique à mes clients la manière de conserver leur eau, de la poser sur la pierre et de la boire, s'ils tiennent à ce qu'elle conserve sa valeur et ne prenne pas, sous l'action de la chaleur et de la lumière, un goût désagréable. »

UNE CONSIGNE SÉVÈRE

Si instructives que fussent les déclarations de la domestique, une entrevue. même courte, s'imposait avec M. le Curé et présenterait certainement quelque iatéiéfc

Et nous insistâmes pour obtenir une audience et même pour faire passer une simple carte. Mais la bonne Surtainvillaise devint alors violette de co- 1ère. « Alors, vous croyez, s'écria-t-elle, qu'on est reçu comme cela; pas du tout; il n'y a rien à faire sans rendezvous, et au cours de l'après-midi. « M. le Curé. qui a la charge d'une grande commune, s'est réservé toutes ses après-midi pour ses paroissiens, et il ne voit ses visiteurs que dans la matinée. »

Comme nous tentions d'insister, au nom de l'information sérieuse et exacte que L'Ouest-Eclair doit à ses lecteurs, la disoensatrice des eaux ajouta « D'abord, M. le Curé ne veut à aucun prix que les journaux s'occupent de sa personne, de son pendule et de son eau. Tout ce qu'il fait est gratuit. Pour soulager les malades, il n'est pas besoin de réclame. »

Nous n'avions plus qu'à nous retirer et nous quittâmes Surtainville avec quelques regrets. mais aussi avec quel-,ques renseignements puisés, c'est le cas de le dire, à très bonne source. A ces renseignements, que nous te- nons à rapporter de manière objective, et sans prendre parti entre ceux qui croient dur comme fer au pendule de M le Curé et aux vertus de son eau, et ceux qui sont p:utôt portés à sourire si ce n'est à médire il nous faut pourtant bien ajouter quelques informaI tions supplémentaires.

LE POINT DE VUE DES

MEDECINS ET DES PHARMACIENS Ce qui se passe à Surtainville n'est pas. on s'en doué, sans intéresser mé- decins, pharmaciens, etc.. tous personnages portés à se préoccuper du sort des malades et aussi de la concurrence qu'on peut leur faire.

Jusqu'ici, le syndicat des médecins se tient très au courant de la question et attend peut-être une occasion d'intervenir.

Certains n'ont pas manqué de faire étudier et analyser la fameuse eau de Surtainville, par des chimistes compé- tents et pourvus du matériel nécessaire.

Nous avons eu sous les yeux les résultats de certaines de ces analyses. Daons-le très franchement, ses résultats ne cataloguent pas cette eau parmi les eaux limpides et pures recommandées à la consommation publique. On y trouve des quantités de matières organiques en suspension et ce sont peut-être ces matières qui redoutent la lumière et la chaleur si vivement condamnées par la domestique de M. le Curé.

Il n'empêche que beaucoup de malades de la contrée boivent de cette eau en quantité considérable et assurent s'en trouver parfois fort bien, et parfois beaucoup mieux.

De braves gens du pays Bas-Normand, grâce à Surtainville, ont repris goût à l'eau, pour laquelle ils n'avaient pas jusqu'alors une préférence très marquée. Beaucoup en consomment avec foi qui n'en avaient peut-être jamais autant bû, et ce petit résultat, dans ce pays-ci n'est pas aussi négligeable que certains sceptiques pourpourraient le supposer.

Une barque prise dans la tempête s'échoue à Saint-Germain

Cherbourg, 22 février. (De notre rédaction)

Les habitants de la côte de SaintGermain, au Cap-Lévi, ont vécu hier une heure bien angoissante. Une barqu2 de pêche, le Jules-Albert, du port du Becquet, monté par deux hommes, MM. François Pichet et Louis Eauvey, pris dans la tempête, ne manoeuvrait plus et était en détresse.

Il était 11 heures lorsqu'il fut aperçu par le garde maritime Lefrançois, qui jugea sa situation périlleuse et alerta immédiatement avec une louable Qiligence le patron Lemagnen. du canot de sauvetage de Fermanville. Celui-ci réunit immédiatement son équipage, mais il fut impossible de mettre a l'eau le canot qui subit même quelques avaries.

Le Jules-Albert se trouvant dans une situation de plus en plus périlhuse, le garde maritime alerta le patron Gallin. du canot du Cap-Lévi. mais à ce moment, alors que le canot lancé à la mer. allait partir, en vint la barque dériver vers la côte et bientôt s'échouer sur les galets de la plage de Saint-Germain où elle subit des avaries graves.

Une partie de la quille fut enlevée et les bordées déformées Pendant la lutte qu'il avait soutenue contre la tempête, le petit bateau avait eu également ses vergues arrachées.

Les deux pêcheurs étaient sains et saufs mais ils déploraient en outre la perte de 30 brasses de câbles.

L'Inscription Maritime avait été alertée et le sémnphore de Lf i avait prévenu la Préfecture maritime. Nous félicitons les deux pécheurs de s'être tirés honorablement de leur fâcheuse situation, de même que nous adressons nos compliments à ceux qui n'hésitaient pas à partir leur porter secours malgré le temps épouvantable

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Grand Théâtre à 20 h. 30 Mignon. Apollo. 14 h. 30 et 20 h. 30 Chanson d'Ar-Aior et J'ai une idée isur l'écran Américan Casino, 14 h. 30 et 20 h. 30: Les surprises du divorce et Général a vos ordres.

Artiste-Cinéma. 20 h. 30 La ruée vers l'Ouest; Allô Mademoiselle Ciucma Decré, 14 h. 15 et 16 h. 30: Sherlock Holmes.

Cinéma Jeanne-d'Arc, à 20 h. 30 I. F. 1. ne répond plus.

Ciii-lTia Katorza. à 14 h. 30 et 20 h. 30: Caravane.

Cinéma Moderne. 20 h. 30 La foule hurle; Contre-Enquête.

Cinéma Olympia, 14 h. 45 et 20 h. 45: Le compartiment des dames seules. Ciné.ni»-Palace. 14 h. 30 et 20 h. 30 Scanda.es romains; Les lumières de la ville.

Ciné Rond-Point de Vannes. 20 h. 30 Son Altesse l'Amour.

Eden-Cinéma. 20 h. 30: Mlle Nitouche.

Majestic-Cinéma, 14 h. 45 et 20 h. 45 La Jemme nue.

Royal-Ciné. 14 h. 30 et 20 h. 30: Je te confie ma femme: King-Kong. Salle Colbert. 14 h. 30 Le voyage de M. P-rrichon, par la compagnie Fran- cin» Vasse.

20 h. 30 Fanny et ses gens, au bénéfice de la Croix-Rouge.

Salons Mandait. 21 heures: Bal de l'Union des Femmes de France.

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Tours le 21. 192 le 22, 188 le 23 152 le 24 146

Saumur le 21. 302; le 22 266 le 23 140.

Ponts-de-Cé le 21, 310 le 22 274: le 23. 248: le 24, 232.

Mont jean le 21. 363 le 22, 348: le 23. 300 le 24 265.

Ancenis le 21. 376 le 22, 372; le 23. 340 le 24. 302.

Heure des marées le 23, 8 h. 08 et 16 h. 37.

Tirant d'eau le 23. montée. 7 m. 807 m. 70; descente. 6 m. 90-6 m. 80. APOLLO

ALJOIKU'IIII

CHANSON D'AR.MOR Le premier grand film parlant en breton.

Sous-titres en français

ET

J'AI UNE IDÉE

avec RAIMU

L'ITINÉRAIRE DU CORTÈGE DE CARNAVAL

ET DE LA MLCARÊME La promenade des travestis est autorisée les dimanche et mardi-gras 3 et 5 mars 1935 et le jour de la Mi-Carême 28 mars 1935.

Le défilé commencera à 13 h. 30 au plus tôt et se terminera à 18 heures au plus tard, il suivra les itinéraires ciaprès sans qu'il puisse y être apporté aucun changement.

ITINERAIRE

DU DIMANCHE GRAS 3 MARS Rassemblement à 13 h. 30, boulevard Lelasseur

Itinéraire Rue de Rennes, PontMorand, place du Port-Communeau, rue Maurice-Duval, place de la Préfecture, rue Albert-1er, place Saint-Pierre, rue de Verdun, place du Pilori, rue de la Marne, place du Change, rue de la Barillerie, rue d'Orléans, place Royale (à droite), rue de Gorges, place du Commerce (à droite), quai de la Bourse, place de la Bourse, rue J.-J. Rousseau. place Graslin (à gauche), tour de la place, rue Racine (tourner à droite en face la rue Kléber), rue Copernic, place Delorme, rue du Calvaire, rue Guépin, place Bretagne, rue du Marchix, place Sainte-Elisabeth, rue Porte-Neuve, place Viarme (dislocation).

ITINERAIRE

DU MARDI-GRAS 5 MARS 1935 Rassemblement à 13 h. 30, boulevard Delorme.

Itinéraire rue du Calvaire, place du Bon-Pasteur, rue de Feltre, pont de l'Ecluse, quai Duquesne, rue Thiers, place de l'Hôtel de Ville, rue de Châteaudun, rue de Strasbourg (à gauche), place du Port-Communeau, rue Maurice-Duval, place de la Préfecture, rue Albert-ler, place Saint-Pierre, rue de Verdun, place du Pilori, rue de la Marne, place du Change, rue de la Barillerie. pont d'Orléans, rue d'Orléans, place Royale (à droite), rue de Gorges, place du Commerce (à droite), quai de la Bourse, place de la Bourse, rue de la Fosse, place Royale, rue Crébillon, place Graslin (devant les marches du Théâtre), rue Racine, rue Franklin, place Delorme, rue Camille-Berruyer, rue Marceau, place Aristide-Briand, rue Général-Meusnier, rue Mercœur, place Bretagne (dislocation).

ITINERAIRE DU JEUDI

DE LA MI-CAREME "28 MARS 1935 Rassemblement à 13 h. 30, cours Saint-Pierre.

Itinéraire place du Maréchal Foch, rue du Maréchal Joffre, rue Lorette de la Refoulais, rue Stanislas Baudry, quai ce Richebourg, quai du Port-Maillard, rue de Strasbourg, rue de Verdun (à gauche), place du Pilori, rue de la Marne, place du Change, rue de la Barillerie pont d'Orléans, rue d'Orléans, place Royale là droite), me de Gorges, place du Commerce (à droite), quai de la Bourse, place de la Bourse, rue de la Fosse, place Royale. rue Crébillon. place Graslin (à gauche), rue Voltaire, place Jean V, rue Urvoy de Saint-Bedan. place de l'Edit de Nantes. rue Copernic. place Delorme, rue du Calvaire, rue de Feltre. pont de l'Ecluse. quai Duquesne. rue Thiers. rue de Chftteaudun, rue de Strasbourg (à gniichp). place du Port-Commnnpau. rue Mnurifo-Dvival. place de la Préfec, titre. rue Albert-l", place Saint-Pierre (dislocation).

1 LA TEMPETE A NANTES

Un laurier centenaire a été abattu dans la cour du commissariat du nremier canton.

NANTES, 22 février. (De notre rédaction). Une violente tempête a balayé la région nantaise dans la nuit du 21 au 22 et dans la journée d'hier. Le baromètre, qui marquait jeudi soir 751.2, tombait hier matin à 732, pour remonter, il est vrai, dans l'après-midi à 741,2. La vitesse moyenne du vent était de 35 à 40 km. à l'heure. Mais, dans les rafales, cette vitesse était facilement doublée. Le souffle de cyclone a. bien entendu, causé de nombreux dégâts. De toutes parts, on signalait des arbres et des poteaux télégraphi-

ques abattus, des ardoises £t des tuiles tombant dans les rues. Cependant, I aucun accident de personnes n'a été jusqu'ici enregistré.

Au cours de la nuit, des fils à haute tension ont été brisés rue de la Marseillaise. près de l'usine J.J. Carnaud. La centrale électrique a fait aussitôt le nécessaire.

Hier après-midi, un laurier centenaire, qui s'élevait dans la cour du commissariat du 1er canton, place StSimilien. a été brisé net au ras du sol et est tombé sur place.

.AU CONSEIL DE PRÉFECTURE

AUTOUR D'UNE TAXE SYNDICALE Les riverains de l'a\enue de la Gourmette, qui déuouche u une part boulevard Lelasseur et de l'autre boulevard aes Américains, sont réunis en association syndicale et la taxe à laquelle chacun est assujetti est employée a 1 entretien de la chaussée.

L'un des propriétaires syndiqués, M. Cossé, a été invité ainsi à payer pour 1934 une somme de 520 francs, somme relativement élevée, mais que l'association justifie en raison des travaux importants rendus nécessaires par le mauvais état de l'avenue.

Mais pardon, répond M. Cossé par l'organe de M' Ricordeau, j'ai calculé exactement ce que je dois cela n'excède pas 146 francs. J'estime n'avoir pas payer un sol de plus si la chaussée a été défoncée ce n'est pas de mon fait mais des propriétaires qui ont fait nouvellement bâtir ces constructions ont nécessité un important roulage de matériaux d'où la détérioration de l'avenue. De ces dégâts je ne suis pas responsable et je ne dois verser que ma taxe normalement calculée.

A quoi l'Association réplique que les dégâts causés à la chaussée ont été produits non pas tant par ces roulages de matériaux que par le trafic normal, que le calcul de répartition de la taxe a été fait très exactement et que M. Cossé n'a pas été plus chargé que ses voisins.

Le Conseil se prononcera dans quelques jours.

LE MAIRE A-T-IL ABUSE

DE SON POUVOIR ?

Le 19 juillet 1934, M. Hubert, secrétaire de la Mairie de Bagneux, près de Saumur, ù.ait sommé d'avoir à quitter immédiatement ses fonctions par le maire de la commune. Les raisons invoquées par le maire pour légitimer cette mesure brusquée, étaient multiples et diverses d'abord M. Hubert cumulait ses fonctions avec une retraite militaire, ce qui n'était plus permis par les décrets-lois; il négligeait son travail et il introduisait dans les locaux de la mairie des adversaires politiques du maire. Précisons que M. Hubert s'est élevé contre ces deux dernières assertions.

Ainsi mis en demeure, M. Hubert quitta donc la mairie. Le 12 septembre un Conseil de discipline réuni à Saumur décidait son maintien dans ses fonctions. Or, le lendemain même. le maire de Bagneux prenait un arrêté révoquant définitivement son ancien secrétaire.

M. Hubert s'est retourné vers le Conseil interdépartemental de Préfecture lui demandant d'annuler l'arrêté du maire nour abus de pouvoir. Le mi> • e de Bagneux a rétorqué qu'il étp dans son droit et qu'il n'était nullement obligé de tenir compte de la « décision » du Conseil de discipline, celui-ci, au demeurant, ne devant s'en tenir qu'à un simple avis.

L'arrêté du Conseil sera rendu la semaine prochaine.

UNE BARRIERE

DOIT ETRE OUVERTE OU FERMEE M. Eluère, commerçant en tissus à Chàteaubriant, peut dire que le 12 juin dernier, il l'a échappé belle. Ce jour-là il rentrait à Châteaubriant au volant de sa camionnette, lorsqu'au passage à niveau dc la ligne de Redon il se trouva « nez à nez » avec la barrière que le cantonnier remplaçant le garde barrière absent abaissait brusquement, un train étant en vue. Un choc eut lieu et la barrière fut détériorée. Sans perdre son sang-froid. M. Eluèr, fit aussitôt marche arrière pour dégager la voie il était temps, le train passa en trombe à 50 centimètres du capot. A la suite de cet accident. M. Eluère engagea une instance en référé au Tribunal civil de Châteaubriant. Celui-ci désigna un expert qui. le 10 juin. constata que ce n'était pas fa voiture qui éta' entrée dans la barrière mais nue selle-ci avait été brusquement abais-

sée sur le -apot; il y avait une faute elle ne pouvait donc incomber à M. Eluère.

Pourtant. à la suite d'un rapport d'un chef de district du réseau. M. Elnère fut poursuivi par les chemins de fer de l'Etat et. le 22 octobre suivant, condamné par le Conseil de préfecture à payer 667 francs 35 pour les dégâts causés à la barrière.

Sur opposition de M. Elnère l'affaire est revenue hier devant la juridiction administrative. M' Douroux, au nom du commercant castelbriantais, s'est attaché à relever les contradictions de la thèse des Chemins de fer. A un certain moment ceux-ci ont dit que la barrière était ouverte à d'autres qu'elle était fermée. Bref, la position de M. Elnère parait singulièrement ameliorée. Le représentant du réseau n'apporte d'ailleurs aux débats rien qui puisse le mettre en mauvaise posture au contraire. C'est ainsi qu'il affirme qu'au moment où le mouvement d'abaissement de la barrière commençait, M. lUnère se trouvait à 100 mètres du passage à niveau, qu'ainsi il pouvait voir la barrière s'abaisser et qu'il devait s'arrêter.

Et combien de temps a pu mettra la barrière pour s'abaisser au point ou le choc s'est produit ? demande M. :e président Colombie.

Trois secondes, répond le représentant du réseau.

Ainsi la camionnette de M. Elnère, une voiture usagée, aurait fait du 130 à l'heure pour arriver, du point où elle se trouvait, sous la barrière Cela suffit.

L'arrêté sera rendu prochainement. llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll SILHOUETTE NANTAISE

M. BROUILLAC,

premier chef d'orchestre de Graslin iiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiijiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimiiiiiiiiiiiii. GRAVE ACCIDENT

DE LA CIRCULATION Un cycliste se fracture le crâne NANTES, 22 février. (De notre rédaction)

Hier soir, vers 20 heures, un grave accident s'est produit dans la côte du Pont-du-Cens. Un cycliste, l'adjudant Villeron, descendait la côte à vive allure, lorsqu'il est entré en collision avec un piéton tenant à la main un vélo non éclairé. Relevé avec une fracture du crfine, l'adjudant a dû être transporté d'urgence à l'HôtelDieu, où son état a été Jugé des plus graves.

PÂR-MOR 96

A L'ÂPOLLO

C'est hier soir que l'Apollo, en une soirée de gala, donnait pour la première lois à Nantes « Chanson a'ArMor De nombreux extraits de la plus grande presse, de celle, en tous cas, qui compte, ont permis à nos lecteurs de mesurer le succès de ce film qui a laissé partout où il a passé mieux que des impressions. Le spectacle n'était pas inédit pour tout le monde. Bien des Bretons. de /Vantes l'avaient déjà ru et en étaient sortis charrnés émus indiciblement. C'est qu'il est prenant ce film si spéciliquement breton. Il baigne d'ailleurs dans une atmosphère musicale et ce n'est pas son moindre attrait.

Nous en ferons demain une libre critique comme il est d'usage à L'OuestEclair et notre éminent collaborateur Paul Ladmirault en examinera l'un des aspects à travers l'inqénieuse et discrètentent savante partition du compositeur Jacques Larmanjat.

Tribunal Militaire de Rennes IL N'AVAIT PAS REPONDU

A SON ORDRE D'APPEL

Le soldat de 21' classe Henri Demoré, né à Nantes le 31 décembre 1912 et affecté au 51e régiment d'infanterie, en garnison à Carcaisonne, est poursuivi pour insoumission.

Demoré, qui est inscrit sur les registres du recrutement de Marseille, avait. en effet. peu de temps après avoir passé le conseil de révision, quitté cette ville sans effectuer auparavant son changement de résidence.

Appelé en activité, Demoré ne se présenta pas à son corps à la date indiquée sur son ordre d'appel. Il fut déclaré insoumis et recherché alors par les gendarmes qui l'arrêtèrent le 13 décembre derr.ier à Nant2s.

Demoré a déjà été condamné par le Tribunal correctionnel de Chinon à 8 jours de prison avec sursis pour vagabondage.

M. le Commissaire du Gouvernement déclare Demoré pleinement fautif de son délit d'insoumission.

Après plaidoirie de Me Onfroy, le Tribunal infüge au prévenu 1 mois d'emprisonnement.

toBSÈQUES HAYANGE -NANTES- Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Jean-Baptiste DESBOIS CheJ de chantier des coques

aux Ateliers et Chantiers de Bretagne décédé accidentellement à Hayanae i Moselle a l'age de 55 ans, au cours d'une mission prolessionnelle.

Le deuil se réunira à l'église Saint-Sh milieu, le lundi 25 février, il. 7 h. 45. Inhumation cimetière Miséricorde. De la part de Mme J.-B. Desbois, son épouse M. et Mme Roger Desbo:s M. et Mme Charles Triquet. ses enfants; des familles Desbois et Lefeuvre dU Conseil d'administration. de la Direction et du Personnel des Ateliers et Chantiers de Bretagne.

Condoléances à l'ézlise seulement. Cet avis tient lieu de faire-part.

SAINT-NAZAIRE. Vous êtes prit d'assister aux obsèques de

Mademoiselle Irène-Emma LE CERF décédée le 21 février. à l'àge de 15 ans, munie des Sacrements de l'Eglise. Le deuil se réunira au domicile mortuaire, 42. rue du Commandant-Gâté, Samedi 23 février, il 13 h. 45.

Cérémonie religieuse Eglise SaintGohard. Inhumation cimetière de Toutes-Aides.

De la part de M. et Mme Emile Le Cerf, ses père et mère M. et Mme Claude Le Cerf M. et Mme Roussel, et de toute la famille.

RETIERS NOYAL-SUR-BRUTZ. Vous êtes prié d'assister au convoi est à la messe d'enterrement de

Monsieur Louis CHATAIGNIER

Vfarchand de bestiaux

décédé à Retiers dans sa 52, année. qui auront lieu le samedi 23 février. à 10 heures du matin, en l'église ue Retiers. On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures 45.

L'inhumation aura lieu le même Jour, vers 11 heures 30. à Noyal-sur-Bruta (Loire-Inférieure).

De la part de Mme Châtaignier, son épouse NI Louis Châtaignier, son fils Mme Vve Chataignier, sa mère, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. La Chambre Syndicale des Industries Electriques de l'Ouest prl; tous ses membres d'assister aux obsèques de

Monsieur Paul SEXER

son Président

décédé à Rennes, le 22 février.

Réunion de la délégation du Syndicat et de tous les électriciens qui voudront bien s'y Joindre. lundi matin 25 février. à 12 h. 30, Galeries Méret.

AVIS DE DÉCÈS

PARIS SAINT-PÉRE- On au. rioncj la mort de

Madame Veuve Eugène VOISIN

décédée en son domicile, A Paris. 4. rue Léon-Cogniet, le 20 février 1935. La cérémonie religieuse a été célébrée à Paris. L'inhumation aura lieu & Saint-Père illle-et-Vlloine), lundi 25 courant, à 10 h 1/2. après une bénédiction donnée en l'église paroissiale.

REMERCIEMENTS

SAINT-NAZAIRE M. Jacques Yviquel les familles Yvlauel et Noury, remercient sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Madame J. YVIQUEL


L'EX-CAPORAL CHEF

D6 LA LÉGION ETRANGERE

EST RELÉGUÉ

• René Amouroux, 28 ans, sans prolessr.n ni aomicile, a été déjà condamné dix-huit fois et ses quatre dernier antécédents judiciaires le rendent relégable s'il est condamné à nouveau à 3 mois et un jour de prison.

Il est poursuivi pour escroqueries, abus de confiance et infraction à arrêté d'interdiction de séjour.

Curieuse figure que celle de Amouroux qui, à chacune de ses comparutions en justice met en cause son irresponsabilité au point de vue mental.

Deux fois bachelier à l'âge de 17 ans et demi, Amouroux à 18 ans eut une méningite et fut, pendant plusieurs mois, entre la vie et la mon Gueri, il avait perdu toute notion du bien et du mal et ne savait plus ni lire ni écrire. Son état alla en s'améliorant et il n'en commit pas moins les nombreux méfaits qui lui valurent ses nombreuses condamnations.

Exempté du service militaire, Amouroux s'engagea, en novembre 1931, sous le nom de Stops, à la Légion Etrangère. Pendant les premiers mois il s'y fit remarquer par une conduite exemplaire. Hélas, un « Schleu Il lui tira un jour un coup de fusil en plein visage. Sorti de l'Hôpital, il reprit du service mais un nouvel accident le renvoyait à l'hospice il avait fait une chute de cheval et était tombé sur la tête. Guéri à nouveau de cette blessure, Amouroux était cependant malade et il commit de nouveaux méfaits d'où une condamnation, à Mostaganem et un acquittement devant le« Conseil de Guerre d'Oran.

Au lendemain de cet acquittement, les médecins-major de la Légion Etrangère estimèrent que Stops qui avait conquis le grade de caporal-chef devait être éliminé de l'armée comme étant un dégénéré, un insuffisant, ayant toutefois conscience de ses actes Et Stops-Amouroux fut mis à la porte de la caserne.

Revenu dans la métropole. il s'y fit remarquer par de petits méfaits qui lui valurent cinq années d'interdiction de séjour.

Arrivé à Nantes. Amouroux qui était sans ressources lia connaissance de la façon suivante avec le chauffeur de taxi Giot « Je suis le fils d'un gros négociant du Havre et ma voiture est restée en panne dans un garage. Je n'ai pas suffisamment d'argent sur moi mais je vais en trouver facilement car ce soir ou demain matin un convoi de plusieurs camions de cafe appartenant à mon père et allant du Havre à Saint-Nazaire doit passer à Sautron. M

Et le taxi partit pour Sautron où il attendit en vain quelque temps le passage du convoi en question qui ne vint pas comme par hasard. On décida de revenir le lendemain matin et Amouroux se fit reconduite à Nantes. En cours de route il réussit à gagner la confiance du chauffeur de taxi qr.l l'emmena chez lui et lui fit servir à diner. Le lendemain matin Amouroux retourna en taxi à Sautron où le convoi annoncé De passa jamais. Deuxième retour NanteS^t stationnement dans un café de la Poissonnerie où Amouroux tenta de s'emparer d'un panier d'huîtres.

Cette tentative donna l'éveil au chauffeur de taxi qui constata qu'il avait affaire à un escroc et il le conduisit au commissariat le plus proche où Amouroux fut inculpe de grivèlerie.

Une autre surprise était réservée au chauffeur de taxi à son retour chez lui une certaine quantité de linge avait été prise dans son armoire et une paire de chaussures avait disparu. Seul Amouroux pouvait être le voleur. Il devait d'ailleurs l'avouer par la suite.

A l'instruction, M' de Suyrot sollicita l'examen mental.

Amouroux est pleinement responsable de ses actes ont conclu les médecins civils chargés de l'examiner.

En conséquence, M- le substitut Guérin-Villaubreuil demande au Tribunal de débarasser la société d'un individu qui vit aux dépens des autres.

La tâche de M' de Suyrot est des plus ingrates. Il donne lecture de lettres d'anciens avocats parisiens de l'inculpé dont la conviction est formelle Amouroux est un irresponsable.

Mais le Tribunal juge d'après les rapporte médicaux et le prévenu. pleinement responsable est condamné a 6 mois de prison et à la relégation. L'AUTOMOBILISTE IVRE

AVAIT BLESSE TROIS PERSONNES M. Roger David. 35 ans, est inculpé de blessures involontaires et ivresse. Le 7 décembre, vers 18 h. 55, se dirigeant des Trois-Moulins vers Nantes, et pilotant une voiture, David passait en trombe place Saint-Paul, à Pont-Rousseau, doublait un tramway à l'arrêt et happait au passage trois personnes qui s'apprêtaient à monter dans le car électrique.

M. Victor André, propriétaire de l'Hôtel des Trois Marchands, fut grièvement blessé ainsi que sa bonne et ea fillette Cette dernière fut tramée sur 36 mètres par l'automobile.

Quatre témoins sont entendus le receveur de tramways Renaud, qui a vu l'automobiliste, non pas ivre à rouler à terre, mais bien pris de boisson. L'adjudant de gendarmerie Rioual est formel J'ai servi pendant 27 ans et j'ai acquis de l'expérience. Je sais distinguer un homme ivre d'un homme à jeun. David était tellement ivre que je l'ai gardé toute la nuit au violon. Le lendemain matin, j'ai constaté qu'il était dégrisé.

LE président. Après l'accident, n'a-t-U pas réclamé le monopole de la route ?

Si, La route est pour les autos les piétons n'ont qu'à aller ailleurs Cest presque tout ce qu'il a pu mt dire. »

M. David père, de Rezé, n'a peu constaté l'état d'ivresse de son fila, Le témoin à décharge, M. Lombard encaisseur dans une agence de publi cité, est entendu.

Le témoin est trop à décharge c M. David n'avait pas bu de la jour née, sans quoi ni ma famille ni mo ne serions montés dans 1s voiture C'est le maréchal des logis qui i monté cette affaire. Il a dit en appre nant l'accident David est saou oomme tous les automobilistes le dl

IMAGES NANTAISES j

L'un des riches hôtels de la place Mellinet a été transformé en maison à logements multiples.

L'adjudant Rioual. Je n'ai jamais prononcé une telle phrase » LE PRESIDENT. Vous n'avez pas besoin de nous le dire. Nous savons à quoi nous en tenir sur la déposition du témoin qui peut aller s'asseoir. » M' Tabard s'emploie à expliquer que son client ne devait pas être si Ivre que le receveur de tramways et l'adjudant de gendarmerie veulent bien le dire.

Et. après en avoir délibéré, le tribunal condamne l'automobiliste à un mois de prison sans sursis et à deux amendes de 50 et 5 francs.

IL N'AIME PAS LES GENDARMES Jean Kersaudy 24 ans, repris de justice réputé dangereux, a une singulière manie celle de ne pouvoir passer auprès d'un maréchal des logis de gendarmerie sans l'insulter ou sans essayer de le frapper.

L'autre jour. croisant un gendarme, il s'est précipité sur lui tête baissée. Le gendarme fit un écart, et Kersaudy, en raison de son élan, s'affala sur le sol. Une fois à terre, il s'empressa de traiter le représentant de la maréchaussée des noms les plus orduriers.

Bien entendu, Kersaudy était sous l'empire de la boisson et c'est ce qui explique pourquoi il s'entend infliger quarante jours de prison et 5 francs d'amende.

UNE HISTOIRE DE CHASSE Le garde-chasse Pécot, au service de Ni. Emeriaud. d'Orvault, a dressé procès veroal contre deux personnes, MM. Benoist, du Pont-du-Cens. et Landriau, demeurant 17, rue des Carmes, à Nantes, et déclara les avoir surpris en flagrant délit de braconnage le 5 janvier, vers 14 heures de l'après-midi, sur les terres confiées à sa garde.

M. Benoist se défend « J'étais à la chasse, mais pas sur les terres de M Emeriaud »

Malheureusement pour lui, il a déjà été condamné pour délit de chasse, ce qui n'est pas une recommandation. Pour M. Landriau. le cas n'est pas le même, car deux témoins de bonne foi affirment que le 5 janvier le prévenu a exercé toute la journée son métier de marchand de primeurs au marché Talensac.

M' Tabart se porte partie civile et ̃ M' Onfroy assure la défense de Lañ diiau.

Ce dernier est acquitté.

Benoist est condamné à 100 francs d'amende et à payer 200 francs de dommages et intérêts.

LE VOL, l'INCENDIE, quelle calamite 1 Un Coffre-fort LANAUD,

quelle sécurité

Un prix ridicule pour votre

tranquillité

10, quai Duquesne, NANTES.

A la Chambre de Commerce (Tirage dit 13 Février 1935)

Emprunt de 1.200.000 Ir. à 3,50 émis en 1893. Obligations remboursables à 500 francs au ler juin 1935 n«« 361 à 380. 490 à 500. 550 à 560, 1.377 à 1.380. 1.477 à 1.480. 1.855 à 1.870, 1.877 à 1.880, 1.891 à 1.900, 2.137 à 2.140. Emprunt de 600.000 Ir., à 3,75, émis en 1900. Obligations remboursables à 500 fr. au 1" septembre 1935 n°" 25, 93, 105, 116. 134. 147, 149, 193. Emprunt de 600.00 Ir. à 3,75 émis en 1904. Obligations remboursables à 500 Il-. au 1" mai 1935 n 60, 66 à 80, 126 à 140, 718 à 720, 794 il. 800, 846 à 860 1.119, 1120.

Ernpruut de 3.000.000 à 6 net. émis en 1922. Obligations remboursables à 500 fr. au 1er juillet 1935 il" 1 a 80. 193 à 200. 261 à 270, 343 à 350, 681 à 690. 871 à 880. 943 à 950. 991 à 1.000 2.571 à 2.580. 2.811 à 2.820, 3.531 à 3.540, 3.851 à 3.860, 3.991 à 4.000, 4 161 à 4.170, 4.381 à 4.390. 5.361 à 5.370, 5.391 à 5400 5.661 à 5.660. 5.991 à 6.000. Emprunt de 5.800.000 Ir. à 4.50 émis le Irr mars 1931 (en remplacement de l'emprunt de 6,50 émis en 1928 et remboursé en totalité le 1" mars 1931). Obligations remboursables à 1.000 fr. au 1er septembre 1935 n1" 551 à 560, 901 à 910. 1.001 à 1.010. 1.971 à 1.990. 2.061 à 2.070, 2.381 à 2.390, 3.071 à 3.080, 3.651 à 3.660, 4.401 à 4.410, 4.441 à 4 450, 5 241 à 5.250, 5,831 à 5.840, 5.875 à 5.880, 6.221 à 6.230.

Obligations restant à rembourser sur les précédcnts tirages

Emprunt de 1.200.000 Ir., à 3.50 (1893) obligation sortie et remboursable au 1.' juin 1933 n° 1.560 et obligation sortie en 1934 et remboursable au 1"- juin 1934 n" 2.252.

Emprunt de 3.000.000 à 6 (1922) obligations sorties en 1934 et remboursables au l'r juillet 1934 n"« 141 à 143, 2.521, 2.523, 2.524. 5.441 à 5.450.

Emprunt de 5.800.000 Ir., à 4.50 (1931) obligations sorties en 1934 et remboursables au 1" septembre 1934 n"' 3.771, 5.836, 5.637, 5.639.

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Con',»ntleux, procès, aBalre* litigieuse* baux, loyer», successions, impôt*, etc. Envol dee rtnsolgnements centre mande 6 ix. bo mUm* 4 lOuett-XckHr.

Le bilan de la Tétralogie Audaces fortuna juvat.

M. Borelli vient de courir une formidable aventure. Il recherchait surtout l'honneur d'avoir été l'homme capable de monter à Nantes la Tétralogie. C'est incontestablement un titre à la reconnaissance des Nantais. Mais voici que nous apprenons, d'une source autorisée, une chose pas attendue du tout, et même imprévisible. Loin de se traduire par un déficit, l'entreprise a rapporté un bénéfice assez coquet. Le bilan, en effet, se traduit par les chiffres suivants 80.000 francs de frais, 120.000 francs de recettes. M Borelli empoche donc 40.000 francs. Nous en faisons tous nos compliments à M. Borelli. Personne ne lui a jamais demandé de se ruiner pour l'Art. Il est légitime que son effort soit récompensé.

Seulement, nous aurons beau jeu maintenant à réclamer de lui de vrais galas. L'évènement démontre que les recettes, au théâtre plus qu'ailleurs. sont fonction des dépenses. M. Borelli, l'autre soir, n'a pas dû payer bien cher le remplaçant de M. de Tregi. Et on sait ce qui est arrivé. La leçon aurait pu être plus dure. Le bordereau des salaires La réponse patrondle est arrivée La réponse patronale aux demandes des ouvriers formulées le 13 octobre, est arrivée hier après-midi Il la Bourse du Travail.

Elle va être d'abord communiquée au Conseil syndical de la Métallurgie et ensuite aux ouvriers syndiqués qui seront convoqués à une grande réunion et devront émettre leur avis sur la suite à donner il leur missive. LES CHAMBRES SE PRENNENT ,D'ASSAUT. Quelques navigateurs du Havre sont arrivés vendredi à StNazaire. C'est l'avant-garde d'un équipage de 500 hommes, destiné à la Normandie et qui sera doublé quelques jours avant le départ du superpaquebot.

Le secrétaire du syndicat des inscrits maritimes. M. Heitz, demande aux propriétaires nazairiens, qui auraient des pièces à louer, de se faire connaître au plus tôt, 45, rue VlllèsMartin.

PRUDENCE EST MÈRE DE LA SURETÉ t Nous avons reçu la lettre sulvante i Monsieur le rédacteur en chef,

« Visitant dimanche dernier une ile de la côte, j'en ai profité pour exami- ner le coffre à ceintudes du bateau, en qualité de Nantais, tout ému encore de la catastrophe du a Saint-Philibert ». « Quatre dérisoires débris de bou- chons « rarinantes ingurgite vaste » y témoignèrent seuls de la destination de cette réserve salvatrice.

« Figurants restreints d'une crise de fabrication sans précédent?

« Ma curiosité sacri-liège?? suscita d'ailleurs peu d'émotion parmi les témoins, soit fatalistes, soit portés même à l'ironie vis-à-vis d'un vulgaire terrien.

« Mais en cas de tragique imprévu, n'incriminerait-on pas encore à l'occasion le manque de réflexes nautiques des infortunés passagers ?

« 95 des moutons de Panurge embarqués en toute confiance cependant, sont toujours candidats à la noyade instantanée, faute de savoir nager. « Si ma remarque de simple « mouton de payant » fait quelque effet. transmise dans les colonnes de votre grand organe maritime, J'estimerais que je n'aurai pas perdu mon encre. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Rédacteur, mes salutation très distinguées. x

EXPOSITION INTERNATIONALE D'AVICULTURE DE NANTES C'est le 4 avril que s'ouvrira la IX' Exposition Internationale d'Aviculture de Nantes, dans l'enceinte de la Foire Commerciale de l'Ouest, qui reçoit cha- que année une moyenne de 50 à 60.000 visiteurs par jour.

Le Comité a fait cette année un effort plus considérable encore que les années précédentes, et nul doute que la neuvième du nom ne le cède en rien à ses devancières.

Nous en reparlerons.

dlU «M la «UUOM.

Nantes matinal h tous la bise glaciale V

Voici un curieux et amusant papier, d jeté dans la boite aux lettre de l Ouest- p Eclair, par un inconnu, sans doute ami r_ de notre journal, Il /aisait alors un a fioid terrible. Nous insérons cette r bonne copie occasionnelle, avec un cer- à fain retard, ayant dû attendre un t retour offensif de 1'hiver pour que le t titre s'accorde mieux avec le thermomètre scrupafe excessi/, puisque, en somme, ce tableau de Natrtes matinal emprunte à peu près tous ses éléments à la vie de tous les jours, du 1er lan- e vier à la Saint-Sylvestre. il tude de se lever matin, car leur métier j ne ressemble point à celui du com- r mun des mortels. C'est au soir, quand p les autres finissent leur journée, que leur besogne ardente commence et ils r ne la terminent qu'au milieu de la r nuit, quand ce n'est à l'aurore. c Est-il étonnant si, le matin. Us c aiment leur lit et ne se lèvent qu'après le soleil. Aussi, il ne leur arrive pas souvent de voir la ville aux premières ] heures du jour et jamais ils ne saluent c l'obscure clarté que contemplent les 1 noctambules. c Quand, par hasard, leur devoir les c appelle à parcourir la ville dès 5 heures r du matin, ils font des découvertes qui leur semblent extraordinaires. s L'autre matin, j'ai dû traverser la ville, du Sud au Nord, alors que les ampoules électriques éclairaient encore les rues, alors que les passants étaient; rares.

Sur la place du pont de Pirmil. je n'ai point trouvé le troupeau de vaches ] du maire des Ponts, apportant le lait! { de mai, chaud et frais, tout parfumé,! d'herbes printanières. Sur le pont, la bise glaciale soufflait presque en tem- pète.

De quelle région lointaine accourait le vent qui s'engouffrait entre les cô- teaux de Mauves et ceux du Loroux ? Il glissait sur la Loire sans rencontrer d'obstacles; il ne ridait pas simple- ment la surface des eaux, mais des vagues assez fortes clapotaient le long j des piles. J'osai, un instant, défier le souffle violent et regarder vers l'Est, où l'horizon bleuissait, mais je dus ser- I rer frileusement mon pardessus et marcher vite pour me mettre à l'abri derrière les premières maisons de la chaussée de la Madeleine. i Je n'ai point rencontré ceux qui réveillonnent, au matin de Noël, aux alentours de la Poissonnerie ou qui, le mercredi des Cendres, terminent par des chants plus ou moins justes un mardi-gras échevelé.

A peine, et là. un chien hargneux jaillissait d'une poubelle qu'il fafsait tomber sur le trottoir et qu'il vidait consciencieusement. Dans tout mon voyage, je n'ai vu qu'un pauvre chat noir, et pourtant l'on prétend que février est le mois où les chats courent amoureusement et le matin réveillent les gens avec leurs miaulements répétés. Je n'en ai pas entendu un seul il faut croire que les chats sont comme les Nantais, ils se ramassent dans les caves au temps froid et ne sortent en- suite que pour mouiller leur poil quand la pluie fait rage.

J'ai tout de même rencontré des hu- I mains. Il y a des gens qui, comme les journalistes, sont obligés de travailler la nuit, pour faire la toilette de la n ville. Nantes, on ne saurait trop le o dire, et les étrangers nous le repro- i chent souvent, Nantes n'est pas une L ville propre. Sur les trottoirs, je frô- n lais des poubelles, disons des soupçons c de poubelles. On les sortait sur mon passage, on les remplissait, ou plutôt tl on répandait tout à l'entour des ordures. La voiture balayeuse avait nettoyé n nocturnement la chaussée, mais, dans fi bien des endroits, le ruisseau était a rempli de papier, de guenilles, de vieille fetraille. Les balayeuses s'escrimaient' à ramasser tous ces détritus en petits à tas pour les charger sur les lourdes voitures que l'on rencontre plus tard sur la route des Sorinières.

Elles avaient fort à faire de la main et du balai quand elles se rencontraient, elles baragouinaient, en breton et en français, gémissant sur le froid qui leur gerçait les doigts

J'ai rencontre aussi des cantonniers de la ville et du tramway, qui, avec une raclette, enlèvent les débris qui encombrent les bouches d'égout ou les bran- chements des rails de tramwaq. Leur nombre a diminué depuis quelque temps, car trois voitures électriques, au premier matin, balaient mécaniquement les rails, mais ce qu'elles arra- chent des rails, elles le répandent sur la chaussée. Evidemment, la Compagnie fait des économies, mais elle a dû remercier de nombreux ouvriers devenus chômeurs. La Compagnie fait des gains, mais la ville, mais nous, contribuables, nous perdons, puisqu'il faut payer les chômeurs. Je me disais tout cela en déambulant mélancoliquement. Quand je passai dur le pont de la Belle-Croix je goûtai, une fois de plus, la fraîcheur de la bise, qui se gela littéralement l'oreille droite. Ce pont doit être un endroit propice aux rhumes et aux congestions je n'envie pas les personnes qui le fréquentent à cette heure matinale.

Je commençais à rencontrer des gens affairés. Quelques braves femmes, en frôlant les murs, se rendaient à une messe matinale; des sergents de ville, couverts de leurs lourdes pèlerines où le vent s'engouffrait, couraient, à bicyclette, rejoindre leur poste, ou s'en allaient gagner leur lit après une nuit au poste ou à la belle étoile.

Les marchands de journaux, avec de lourds paquets sous leurs bras ou roulant de petites voitures, allaient servir 1 leurs clients. Ils déposaient une partie 1 de leur fardeau devant les débits de tabac, dans les allées, sous les portes. Un coup de corne strident avertissait les lecteurs de venir chercher les nouvelles. La marchande du coin allumait sa chaufferette et buvait son café chaud.

Les gardiens de nuit des grands magasins ou des établissements publics risquaient un oeil au dehors. Ils s'étiraient, réveillés d'un sommeil peu coñ îortable.

Vers le centre de la ville, les épiciers enlevaient leurs panneaux, quelques cafés s'ouvraient pour réchauffer, d'un bon verre, les travailleurs nocturnes; les bouchers, les charcutiers, commen- j çaient leur étalée, «prêt avoir balayé

a sciure rdpandue la veille.

On revenait du marché, on allait à a poissonnerie. Les épicières, les mar- d :handes de légumes roulaient de petites il 'oitures d'enfants, de petites bala- t leuses chargées de choux-pomme, de t Ktireaux, de carottes et d'oignons. a )'autres avaient au bras des paniers d tlourdis de toute sorte de provisions. a )es autos chargées de légumes filaient q l grand train vers Saint-Naaire. m'a- t ,on dit, ou vers de petites villes moins Dien approvisionnées que Nantes.

La ville s'éveillait, mais j'ai attendu m vain le chant des oiseaux qui comnençaient, il y a quelques jours, à celé>rer le beau temps et les joies de l'hynénée. La bise glaciale a 0.rrété net le sifflement du merle qui fréquente mon jardin. Dans les arbres de la mairie, je t'ai point entendu les piaillements des pierrots et des moineaux.

J'ai cherché en vain un couple original, que l'on m'avait signalé. Sans feu ti lieu, ils se blotissent sur les marches ie certaines maisons particulières, Jans des rues bien abritées. Ils se couvrent la tête et le corps de toute leur jnrde-robe, vieux oripeaux défraîchis.Ils l'on fient, elle et lui. à la belle étoile, du grognent, réveillés par le bruit des passants. Chassés d'une rue, ils vont 1 coucher dans une autre. Aujourd'hui, ant-ils trouve quelque coin préservé, je me le demande ?

Enfin, j'ai fouillé deux ou trois squares pour retrouver certaine vieille, empâtée de graisse, les lèvres lippues ez gourmandes, les yeux chassieux. On la voyait, ces années ci. affalée sur un banc, mangeant goulûment,, avec ses mains, la viande, le beurre, le fromage mêlés dans son sac à main. Si, par hasard, attiré par le spectacle. vous arrêtiez sur elle votre regard, tel un chien hargneux ou une vieille chatte, elle vous dévorait des yeux et grognait une injure.

Je l'ai cherchée, l'autre matin, et je me suis demandé quelle avait été la vie de ce paquet humain et ce qu'elle était devenue. Qui me dira dans quel taudis eut dans quelle maison hospitalière elle a fini, où elle termine ses jours de bête gourmande. Il aurait fallu la plume de Zola, pour peindre cette face trucu- lente, cette graisse qui coulait à plein sac, à pleines lèvres.

C'est sur ce souvenir que s'est terminé mon voyage matinal sous la bise glaciale qui soufflait sur Nantes. Je rentrai au logis, alors que les autres en sortaient une lueur pâle se diffusait derrière les toits et rendait plus noires les hautes maisons et les cheminées, quand je regardais le levant: si j'inspectais l'Ouest, tout me paraissait teinté d'un bleu verdâtre. Dans quelques instants, le jour allait faire son apparition; il était temps d'allfr me réchauffer au contact d'une tasse de bon lait crémeux.

La messe solennelle de lâ maîtrise

de la cathédrale

La messe solennelle de la Maitrise e la catihédrale sera célébrée dimanhe prochain, 24 février, il 11 h. 30 (et on le 3 mars, comme il avait été préédemment annoncé)

A cette messe, les Chanteurs de la laitrise » exécuteront un programme îusical particulièrement soiené, dont n pourra se procurer le livret avant office, aux portes de la cathédrale. allocution de circonstance sera prooncée par M. l'abbé E. Bliueau, viaire à Saint-Similien.

En outre, les Chanteurs de la Mairise de la cathédrale donneront, le lardi-gras, 5 mars, en matinée, à la ille du Chapeau-Rouge. leur troisièle concert de musique profane, loëls anciens et chansons populaires 4 voix mixtes.

Tous les amis et bienfaiteurs de la laitrise sont très cordialement invités ces deux auditions.

TENTATIVE DE SUICIDE. A 19 h. 15, M. Louis Pouillé. 28 ana, demeurant au Café de Plaisance, boulevard Léon-Bureau, s'est jeté volontairement en Loire, à hauteur du pont transbordeur. Retiré quelques secondes après du fleuve par des témoins, il a du être transporté à l'Hôtel-Dieu. Il a refusé de faire connaître les motils qui l'avaient poussé à commettre cette tentative de suicide.

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Vous n'avez donc qu'un laps de tempi court pour vous procurer un billet qui peut vous faire gagner un des lots importants ci-dessous.

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ALLOCATIONS

DU FONDS MUNICIPAL DE CHOMAGE

Le paiment des allocations des chômeurs. pour la période du 11 au 20 fé- vrier 1935, s'effectuera aux jours et heures ci-nessous

Samedi 23 février, guichet 2. lettre C, de 8 h. 30 à 11 h. lettre B, de 14 h. à 16 h.

Lundi 25 février, guichet 3, lettres D, E. F, de 8 h. 30 à il h. lettre G. de 14 h. à 1< h. Mardi 26 février, guichet 4, lettres K, N. O. P. de 8 h. 30 à 11 h. lettres A. H. I. J, de 14 h. à 16 h.

Mercredi 27 février, guichet 5, lettre L, de 8 h. 30 à 11 h. lettre M. de 14 h. à 16 h.

Jeudi 28 février, guichet 6. lettres T à Z. et les chômeurs des communes de Saint-Sébastien sur Loire, Saint-Her- blain. Orvault et Carquefou. de 8 h. 30 à 11 h. lettres Q. R, S, et les étrangers, de 14 h. à 16 h. rh

EXCURSIONS PAR AUTOBUS Des excursions par autobus auront lieu dimanche 24 février.

1er et dernier départs de la place du Commerce vers Thouaré-Pont, 11 h. et 18 h. 20: Saint-Sébastien et Basse-Goulaine, 10 h. et 19 h. 30; Bouguenais. La Montagne. Le Pellerin, 8 h. 30 et 19 h. 45; Saint-Herblain, La Chabossière. Basse-Indre. 7 h. 45 et 19 h. 15; Couëron. 7 h. 45 et 19 h. 15. 1er et dernier déparfs vers la place du Commerce de Thouaré-Pont, 11 h. 35 et 19 h.; Basse-Goulaine. 10 h. 30 et 20 h.; Saint-Sébastien, 10 h. 40 et 20 h. 10: Le Pellerin, 7 h. 30 et 20 h.; La Montagne, 7 h. 44 et 20 h. 14: Bouguenais. 7 h. 57 et 20 h. 27; Couëron, 8 h. 50 et 20 h. 05: La Chabossière. 8 h. 58 et 20 h. 12; Basse-Indre. 9 h. 05 et 20 h. 20; Saint-Herblain, 9 h. 13 et 20 h. 28.

MATCH l/E FOOTBALL

A l'occasion du match de football qui aura lieu le dimanche 24 février 1935, au Parc des Sports, un service d'autobus fonctionnera de la place du Commerce.

Premier départ 13 h. 15.

CROSS DEPARTEMENTAL

DES DERVALLIËRES

A l'occasion du Cross départemental des Dervallières. le service d'autobus « Commerce-Dervallières » sera renforcé le dimanche 24 février 1935, à partir de 13 h.

LES CONFÉRENCES LA RÉVOLUTION SPIRITUELLE Il me semble que peu de Nantais encore soient au courant du mouvement d'Espnt, la revue dirigée par Emmanuel Mounier. A tous ceux qui aiment le courage et ne craignent pas les solutions hardies. Esprit apporte une collaboration vaillante, éclairée, entrainante.

Le 27 février. E. Mounier vient a Nantes et il parlera, à 20 h. 30, à l'Institut des Lettres (amphithéâtre, rue Voltaire), de a la révolution spirituelle et du mouvement Esprit ». Ce sera un régal d'entendre le jeune directeur de cette revue nous dire sa position, et nous reviendrons de cette conférence avec la ceritude non seulement de devoir changer quelque chose à l'abattement actuel, mais encore de le pouvoir. (Ccmviuniqué.)

A L'UNION SAINT-CLAIR

La représentation théâtrale de dimanche dernier. 32. rue Danton, fut un vrai régal pour les amateurs de beaux spectacles.

A 16 heures. le rideau se levait sur un décor mystérieux un coin de rue très sombre. Au milieu, un tas de pavés, une brouette renversée, une lanterne, un poteau avec cette inscription « Rue barrée ». Dans cette rue barrée, on voit apparaitre tour à tour un terrassier, un bourgeois qui s'en va au bal, un cambrioleur, un agent. véritable imbroglio où les entrées et sorties des acteurs sont des plus compliquées et où les quiproquos se multiplient sans cesse. Cette comédie pourtant fut enlevée en quatrième vitesse et chacun des rôles fut tenu avec un réalisme à tenter le crayon d'un caricaturiste.

Le mélodrame de Grégoire Leclos fut interprété ensuite avec une parfaite compréhension du texte et des situations qui en faisait ressortir toutes les nuances. La salle vibrait à l'unisson des acteurs. Haletante au moment les plus pathétiques. elle se déridait aux réparties du suisse et du sacristain. En un mot. l'impression des spectateurs fut en tous points excellente.

Deuxième représentation le dimanche 24 février, à 16 heures, suivie du tirage de la tombola.

AMICALE SAINT-NICOLAS

C'est demain dimanche que l'Amicale Saint-Nicolas donne sa deuxième matinée artistique de la saison à la salle du Chapeau-Rouge.

MM. Grellier. Breger, Racineux, Colas, Ouillard. Heligon. etc. interpréteront « Les millions d'Isidore », comédie vaudeville en deux actes, de MM. Dubois et J. Coloni. Le modernisme du thème de cette alerte comédie séduira autant que l'interprétation exceptionnelle de laquelle il bénéficie. Mme Montel. Mlle Roux. MM. Duchêne, Montel. Couprie sauront donner à la réputée opérette d'Adam « Le Farfadet le relief qu'elle mérite d'autant plus qu'ils seront accompagnés par un orchestre de vingt musiciens, sous la direction de Mm» R'doux-Viard. Ce simple énoncé ne manquera pas de séduire: aussi, louez dès aujourd'hui vos places à l'Ecole. 7, rue Lafayette. A "partir de samedi midi, location au Chaneau-Rouge. Prix des places 5 fr. et 3 fr.

Vu l'importance du programme, le spectacle commencera à 3 heures précises.

THEATRE GRASLIN

Aujourd'hui samedi à 20 h. 30 le ténor Fouchy. de l'Opéra-Comique dans Mignon, opéra-comique en 3 actts et 4 tableaux de M. Carré, mu-

sique de A. Thomas, M'M. Coussart, Bailliez, Philippe, Brunet, Noël; Mmes Yvonne Dubrana, Cyessac, Line Caro. Au ler acte « Les Bohémiens n par les dames du ballet.

Dimanche en matinée, à 14 h. le ténor Fouchy, de l'Opéra-Comique, dans: Lakmè. La location est ouverte. En soirée à 20 h. 30 Le cœur et ta main.

LE GRAND CONCERT ANNUEL DE L'ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS ELEVES

DE L'ECOLE DE GARÇONS DE LA RUE EVARISTE LUMINAIS Nous rappelons que c'est dimanche prochain 24 février que l'Association donne son grand concert annuel salle Bel-Air, rue de BehAir.

Les meilleurs artistes des Concerts Nantais seront au programme ainsi que les enfants de l'école dans leurs chœurs et saynettes toujours si goùtés du public. Le clou sera le numéro du professeur-prestidigitateur Tobellini, qui étonne les plus sceptiques par ses exercices variés et étonnants. MATINEE FRANCINE VASSE Dimanche prochain 24 février, Mme Francine Vasse donnera à la salle Colbert. la première représentation de La Rencontre, pièce en 4 actes de Pierre Berton, du répertoire de la Comédie Française et dans laquelle elle tiendra elle-même un rôle, tout de sincérité et d'émotion de Camille de Lançay: à côté d'elle nous retrouverons M. Louis Belleil, dans le personnage de l'avocat Serval, Mrs d'Ayzac, Lechat, Gornouvel, Mlle Gilberte Milh, etc.. etc.

La location se fera salle Colbert, à partir du samedi 23 février, à 9 h. 30 du matin et se continuera le diman- che 24 jusqu'à 11 h. 30.

Il sera prudent de retenir ses places à l'avance.

CONCERT PETITE SCENE-MUSIQUE INTIME

Le succès obtenu par La Musique Intime (groupement musical professionnel de La Petite Scène) à l'Ecole Normale de Musique de Paris, avec les Vingt mélodies de Schumann qu'on ne chante jamais, interprétées par Yvon Le Marc'hadour (baryton) Claude Crussard (piano) et Marie-Ange Rivain (présentation française des poèmes) a obligé les artistes à redonner ce concert à Paris même ainsi qu'en province.

Les Nantais pourront entendre cet intéressant programme le 25 février à 21 heures, salle Gigant. Location maison Hasanbau. rue de Verdun, et lundi 25 février de 10 à 12 h., salle Gigant. Places, de 8 à 15 fr.

A LA FRATERNITÉ

FOYER DU PEUPLE

Deux grandes conférences publiques et gratuites auront lieu samedi 23 février, à 20 h. 15 Encore un scandale

Dimanche 24 février, à 14 h. 30 Lumière sur le scandale par M. Luc Kretzschmar, de Paris.

Ces conférences seront illustrées par un grand film cinématographique en deux parties L'Héritage qui détruit la race.

La jeunesse de la Fraternité jouera deux actes Qui a tué ? et Le bracelet-montre.

LA RELEVE m

AU CINEMA ST-MAURICE

Deux dernières séances seront données par le Cinéma Saint-Maurice samedi 23, à 20 h. 30 et dimanche 24, à 15 h. 45.

PIF-LUISANT AU PATRONAGE N.-D. DE TOUTES-AIDES

57, rue de la République

Dimanche dernier, le Patronage de Notre-Dame de Toutes-Aides donnait avec plein succès le célèbre drame de F. Gérard « Pif Luisant ».

En raison de ce succès, deux dernières représentations seront encore données à la salle du Patronage. 57, rue de la République aujourd'hui 23 février à 20 h. 30 précises et dimanche 24 février, à 16 heures.

PATRONAGE LAIQUE

DU 4'CANTON

Les membres du patronage laïque des écoles du 41 canton sont priés d'assister à l'assemblée générale annuelle qui aura lieu le mercredi 27 février, à 20 heures 30 précises, salle Prairie d'Amont.

AMICALE DU QUAI HOCHE L'association amicale des anciens élèves de l'école publique du quai Hoche se réunira en assemblée mensuelle ordinaire, dimanche prochain, 24 février, à 10 heures du matin, au siège social (.école du quai Hoche).

DE L'AUDACE. M. Georges Lecamp, commerçant, 5, rue de l'Emery, a porte plainte contre des malfaiteurs inconnus qui. jeudi soir, entre 18 heures et 18 heures 30, lui ont volé un grand matelas qui se trouvait dans le tambour de la porte de son magasin. Il y a t n mois deux oreillers qui se trouvaient au même endroit avaient pareillement disparu.

La police enquête.

ACCIDENT DU TRAVAIL. Au cours de son travail, à l'entreprise Dodin, avenue Pasteur, M. Albert Boidin, 41 ans, maçon, demeurant 48. rue Bougainville, a eu la jambe gauche fracturée. Il a été admis à l'HôtelDieu.

CHRONIQUE DES BÊTES. La Société Protectrice des Animaux de la Loire-Inférieure recherche le maitre d'un jeune chien épagneul, français, noir si pas réclamé sous huit jours, ce chien sera donné au sociétaire l'ayant recueilli.

S'adresser au secrétariat, 21, rue du Chapeau-Rouge, de 11 heures à midi, dimanche et lundi exceptés.

Sociétaires, faites verser vos cotisatiom, pour éviter les frais d'encaissement à la S. P. A., à cette même adresse et aux mêmes heures.

Retardataires à cette œuvre de bonté, faites-vous inscrire sans tarder, 11 faut que la S. P. A. devienne de plus en plus puissante.

COLLISION ENTRE AUTO ET ATTELAGE. Hier, dans la soirée, M. Francis Perron, 41 ans, demeurant 6, rue de la Moutonnerie, conduisait un attelage hippomobile pour le compte de la maison Lucas et Underberg,

L'OUEST-ECLAI

lorsqu'à l'angle de la rue de Coulmiers et du boulevard Sébastopol, l'attelage a été heurté par l'auto que pilotait M Georges Rovarch, tailleur, demeurant 13, rue de la Ville-enPierre. M. Perron a été légèrement blesii.

ETAT CIVIL

du 22 février

Naissances. Claude Lefrais, nie Littre, 7 Yannick Fenlun, rue du Ma·réchal-Joffre. 20 faute Hubert, route de St-Joseph, 51 Max Roui. rue de 1 Hermitage, 18 Henri MarUneau. rue Grande-Biesse, 50; Athanase Freuchet, place Alexis-Ricordeau Chnstiane Chauvin, rue de Strasbourg, 16 Gérard Pétard, rue ae Lusancay. 29 Jeannine Chevalier, place Alexis-Ricordeau • Marguerite Lemé. rue Marmontel, 9 Marcel Hémon, boulevard de la Liberté. 56. Décès. Jeanne Bonnefond, épouse Favreau. 56 ans, s. p.. rue Arche-Sèche, 6 Jules Saillant. 71 ans. ancien huissier, boulevard National, 92 Germain Santerre, 4 ans, rue Richebourx, 23 Anna Vauthier. veuve Laclef. 60 ans, s. p., route de Carquefou, Maison Moreau A£atne Marmontell veuve Chaumeil, 84 ans, s. p.. rue Grande-Biesse. 10. Théodore Hallereau, 80 ans, s. p.. rue des Orphelins, 15 Ernest Guéry, 55 ans. manœuvre, domicilié à Rezé, décédé place Alexis-Ricordeau Jean-Marie Delanoue, 70 uts, cultivateur, domicilié à Bonne-Œuvre, décédé place Alexis-Ricordeau Armand Le Gouëze, 34 ans, manœuvre, boulevard de la Liberté. 9 Marie Biry, épouse Guérin 76 ans. s. p.. rue St-Jacques, 85 Marie Deniau. veuve Baros. 67 ans, concierge, rue St-Jacques. 85 Isabelle Ladmlrault, 95 ans rentière, rue St-Jacques. 85 ̃ Eléonoié Perraud. 83 ans, rentière, rue St-Jacques. 85 Léa Martin, épouse Leclesve, 46 ans, ménagère, rue St-Jacques, 85 Anne Chevalier, veuve Barateau, 81 ans, s. p.. rue Raspail, 26 Marie Rousseau, 96 ans, s. p., rue Chevreul. 12.

Convois mortuaires

du 23 février

8 heures M. Legouezec. Hôtel-Dieu, Chapelle, St-Martin.

8 heures M. Tessier, 16. avenue du Transvaal, St-Félix, Miséricorde. 8 heures Mlle Héaron, Hospice Général, chapelle, St-Jacques.

9 h. 30 M. Delanoue, Hôtel-Dieu, chapelle, St-Jacques.

9 h. 45 M. Guillard. 17, route de SteLuce, St-Donatien, St-Donatien.

9 h. 45 M. Brichard, 18, rue Renan. St-Clair, St-Clair

10 heures M. Flambard, 6, quai d'Orléans. Civil, Miséricorde.

13 h. 30 M. Epiard, avenue Cimetière St-Clair. St-Clair, St-Clair

13 h. 30 Mme rousseau, 12, rue Chevreul. St-Martin, St-Martin.

13 h. 30 Mme Barateau, 38, rue du Marchix, St-Similien, Miséricorde. 15 h. 30 M. Saillant. 82. boulevard National, Toutes-Aides. Toutes-Aides. 15 h. 30 Mme Favreau. 6. rue ArcheSéche, St-Nicojas, Miséricorde.

15 h. 30 Mlle Ladmirault, Hospice Général, chapelle. St-Jacques.

15 h. 30 Mlle Avenaud. 2'j. rue Jean- Jaurès, St-Similien, Miséricorde. 16 h. 45 Mme Vve Laclef. route de Carquefou, St-Georges. St-Joseph. 17 heures Mme Chaumeil. rue GrandeBresse, 10, Ste-Madeleine Miséricorde. 17 h. 15 M. Hallereau. 15. rue des Orphelins, chapelle. Bouteillerie. 17 h. 15 Enfant Santerre, 23. rue Richebourg, St-Clément, Bouteillerie. SAINT-SEBAST1EN-SUR-LOIBE CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal de Saint-Sébastiensur-Loire se réunira à la Mairie le dimanche 24 février 1935, à 9 h. 30. LE DOUET

CONCERT-BAL DE L'UNION SPORTIVE OUVRIÈRE DU DOUET. Demain dimanche, à 14 heures, salle Caffin, au Douet, notre jeune club sportif l'U. S. O. Douet organise un concert-bal pour célébrer le premier anniversaire de la société.

INDRE

CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil municipal, réuni le 17 février 1935

Approuve le compte rendu de la réunion précédente

Autorise le maire à signer les marchés pour la fourniture de 93 m3 de gravillons et de 12 tonnes de goudron Décide de mettre a l'étude dés maintenant le projet d'installation du chauffage central dans les écoles Rétablit la circulation dans les deux sens dans la rue Albert-Thomas pour tous les véhicules, sauf pour les poids lourds, et maintient le sens unique dans la rue Charles-Laisant

Emet le vœu que la surélévation de la chaussée reliant Basse-Indre à la gare soit comprise dans le plan d'outillage national

Vote des subventions à diverses sociétés locales aux Mutilés du Travail. au Service d'Orientation Professionnelle, aux Hospitaliers Sauveteurs Bretons, au Secours Immédiat

Alloue au personnel municipal le bénéfice des allocations familiales Elève de 150 francs par an la base de l'indemnité de logement allouée aux institutrices et instituteurs.

Réuni en Comité secret, le Conseil approuve le compte rendu de la dernière réunion du Bureau de Bienfaisance et émet un avis favorable aux demandes d'allocations militaires.

LE BAL DE L'ÉCOLE JOUBERT. Nous rappelons que le bal organisé par l'amicale des anciens élèves de l'école Joubert aura lieu aujourd'hui dimanche, 24 février, dans la salle des fêtes de l'école.

MÉDAILLE MILITAIRE. Nous apprenons avec plaisir que la médaille militaire a été accordée à notre compatriote, M. Jules Massé. Pendant 'a guerre il avait obtenu plusieurs citations et avait été blessé trois fois. Cette décoration vient donc récompenser ses mérites.

Nos bien vives félicitations au nouveau médaillé.

BAL DE CARNAVAL. La commission municipale des fêtes a confié, cette année encore, l'organisation de •. bal annuel, à la société de tir et de P. M. Il aura lieu le dimanche 3 mars, et la société désireuse de donner satisfaction aux amateurs de danse les plus difficiles a fait appel au concours Je l'orchestre nantais réputé de l'accordçonniste c Lulu Boy's ».

Le bal aura lieu cette fois encore sous les Halles, en attendant la décision à prendre pour la salle des fêtes, suivant la demande faite par les sociétés anceniennes.

Entrés 4 francs par personne. Ou- verture à 20 heures 30.

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LA FOIRE AU MIEL

Les exposants entourent le ur président, M. Giraud.

Les ménagères nazairiennes font leurs achats.

La ioire au Miel s est ouverte hier matin, place Marceau, à Saint-Nazaire. Le temps, hélas, était peu propice. Le vent soufflait en tempéte et des grains serrés passaient d'heure en heure, éclaboussant les expositions des apiculteurs et trompant les acheteurs. Malgré ce handicap, les transactions furent bonnes. Les très actifs président et secrétaire de la Société d'apiculture de la Loire-Inférieure, MM. Gi-

raud et Chevrier n'ont pas épargné leur peine pour assurer le succès de cette foire.

Une réclame intelligente a été faite. Vendredi soir. la grande voix de la T.S.F., au poste Radio-Rennes-Bretagne. attirait l'attention des auditeur sur la Vie des Abeilles. La causerie de M. Baillargé, directeur de l'Ecole Nationale d'agriculture de Rennes fut très goûtée.

TRIBUNAL CORRBCTIONNEL (SUITE)

LE VOL A DISTANCE

Robin Alexis, 23 ans, journalier à Fégréac, a subtilisé une couverture et un lapin au préjudice de M. Guiho, cultivateur.

C'est un voleur, crie la victime. Songez donc, le jour du méfait Robin était déjà en prison.

Il faudra admettre le principe du vol à distance.

Le journalier est condamné par défaut à un mois de prison.

DES COUPS DE COUTEAU

Ce soir-là, le 14 janvier, M. Bévan, propriétaire du Café de l'Union, rue de Méan. se préparait à fermer son établissement. Plusieurs individus pénétrèrent alors dans la salle du débit et réclamèrent à boire.

Le tenancier refusa de les servir. L'un des noctambules, Cogniard Paul, 27 ans, électricien, très agressif, pria le patron de sortir pour une explication.

M. Bevan fit la sourde oreille. Cogniard, furieux, défonça à coups de pied la glace de la porte d'entrée. La partie se gâtait. Un des clients du Café de l'Union, M. Cadro Albert, se chargea du soin d'aller prévenir la police. A peine avait-il parcouru quelques mètres qu'il était gratifié de deux coups de couteau. Un autre passant, M. Le Goff Yves, fut également touché.

A l'audience Cogniard reconnait les faits. Six mois de prison avec sursis. ILS ESCAMOTENT DES POULES Les frères Tremelot Pierre, 24 ans. domestique, et Alexis, 32 ans, iournalier à Guémené-Penfao, ont raflé deux poules appartenant à M. Roué, cultivateur.

Le vol a été commis par Pierre. Alexis, lui, s'est contenté de participer au festin.

25 fr. d'amende avec sursis à chacun des prévenus.

LES GLANEUSES NOIRES

Bertho Jeanne, veuve Dupas, 38 ans. ménagère à St-Nazaire, a dérobé du charbon dans les parcs à combustibles du bassin de Penhoët, Six jours de prison par défaut.

AUX FRAIS DE LA PRINCESSE Pour infraction à la police des chemins de fer, Roulie Eugène, 55 ans, sans domicile fixe, est condamné à 50 francs d'amende.

ELLE FAIT OPPOSITION

Denormand Marthe, 34 ans, demeurant à Pontchâteau. fait opposition à un jugement du Tribunal correctionnel de St-Nazaire, qui l'a condamnée il un mois de prison.

La prévenue est absence. Confirmation de la sentence.

IVRESSE EN RÉCIDIVE

Quistrebert Léon, 41 ans, docker à St-Nazaire, est poursuivi pour ivresse en récidive. Les :aits remontent au 3 janvier dernier.

Deux mois de prison. Confusion de Ce jugement avec les pelnes précéden-

tes qui sont aussi nombreuses que vai riées.

AUTOUR D'UN ACCIDENT

Le 23 août 1934, un auto-car de l'entreprise Citroën, conduit par M. Chotard Alphonse, 29 ans, chauffeur à Nanties, a heurté, rue Marcel-Sembat, Mlle Delimèle. La jeune fille, employée comme bonne chez un de nos compatriotes, ,fut sérieusement blessée. M. Chotard. dont les responsabilités ont été évaluées aux deux tiers, a été condamné 50 fr. d'amende.

L'affaire revient devant le Tribunal, après expertise.

M' Mathorel, du barreau de Nantes, chargé des intérêts de Mlle Delimèle, réclame 110.125 fr. de dommages et intérêts. L'avocat indique que sa cliente est frappée d'une incapacité permanente de 50

Deux compagnies d'assurances qui assuré la blessée actionnent en justice. pour le remboursement des frais occasionnés par cet accident.

M' Galibourg justifie l'intervention aux débats des dites compagnies. M- Gouzéry assiste M. Chotard. L'affaire est mise en délibéré. Jugement sine die.

LA COMMERÇANTE

MOUILLAIT SON VIN

Et voici une histoire de mouillage de vin. Mme Le Nevé, femme Ferrant Germaine, 31 ans, ex-gérante d'une succursale des Caves de la Gironde, à St-Nazaire, rue de la Paix, a versé deux litres d'eau dans un fût de 60 litres de vin rouge titré à 12". Les constatations de la Régie ont eu lieu le 24 octobre et le 9 novembre dernier. Les Caves de la Gironde appartiennent à M. Dubois.

A la barre, Mme Le Nevé dit qu'un inventaire n'avait pas été effectué depuis plusieurs années dans son magasin. Elle craignait un déficit. Elle a perdu la tête. Ces manoeuvres indélicates ne pouvaient laisser qu'un bénéfice médiocre.

L'inspecteur des Contributions prend les réquisitions d'usage amende de 500 à 5.000 francs et l'innombrable armée des décimes et double-décimes. Il demande au surplus la confiscation de la marchandise litigieuse.

M' Russacq défend Mme Le Nevé. M' Bruon assiste le propriétaire des Caves de la Gironde. M. Dubois, civilement responsable de sa proposée. L'affaire est mise en délibéré. Le jugerr.eti" sera.rendu jeudi prochain ou samedi.

UN DON JUAN DE VILLAGE

Le 22 janvier dernier, Tattevin Paul, 20 ans. ouvrier agricole à Mesquer, a voulu faire un doigt de cour à Mme Duval, née Bihan Georgette, qui était au lavoir. Econduit par la lavandière, le Don Juan de village voulut forcer sa résistance. Mme Duval reçut diverses blessures. Elle jeta un seau d'eau à la figure de Tattevin, prétend celuici à l'audience.

Témoin M. Leray Alfred. M' Galibourg se porte partie civile et réclame 250 fr. de dommages et intérêts. Défenseur M' Bruon.

Paul Tattevin est condamné à un mois de prison avec sursis. La partie civile obtient 100 fr. de dommages et Intérêts

AUJOURD'HUI

Place Marceau foire au miel.

Salle du Groupe Artistique Exposition de peinture.

Théâtre Trianon, à 20 h. 45 Char lemagne.

Cameo-Cinéma. à 20 h. 45 Les R&quzns du Pétrole.

Théâtre Athénée, à 20 h. 45 Plein aur As.

Salle de l'U.M.P., à 20 h. 45 Le Chai et le Violon.

Rex, à 21 heures intermèdes variés Salle Saint-Eloi de Méan, à 20 h. L'Ouragan, grand drame, Interprété par les jeunes gens de l'Alerte.

Café Bony, à 20 heures réunion de l'Avenir des Drôles.

Salle de la Mutualité à 20 h. 30 soirée dansante de l'Amicale VictorHugo. Salle Bouët. A Bellevue, à 20 h. 30 grand concert-bal du Club des Joyeu» Lurons.

Salons du Grand-Hôtel. à 21 heures Bal de l'Association Amicale des Anciennes et Anciens Elèves de l'Ecoh Pratique.

Café Michelot. à 20 h. 30, à la Tram chée réunion du Comité des Fêtes dt la route de Guérande.

Salle de la jeunesse. à 20 h. 30 concert-bal de l'Harmonie Saint-Joseph. HEURES des MAREES

du 23 février

Pleine mer, matin 6 h. 06: soir t 18 h. 21.

Basse mer, matln 0 h. 48; soir I 13 h. 02.

du 24 février

Pleine mer, matin 6 h. 37 soir 18 h. $4.

Basse mer, matin 1 h. 18; soir 13 h. 35.

LE CRIME DE TRIGNAG Hervy Adolphe, qui noya la petite Paulette Rollo. après lui avoir fait subir d'abominables violences, a été examiné par M. le docteur Terrien. Le médecin psychiatre ne fera guère connaître les conclusions de son rapport avant un mois Hervy a été interrogé encore hier matin. à 10 heures, par M. le Juge d'instruction Lelièvre. Ce magistrat avait besoin de quelques pré- cisions.

LA PECHE A LA CIVELLE

L'Administrateur Principal, chef dli quartier de Saint-Nazaire, informe les pêcheurs d? civelles qu'il leur est formellement interdit de construire der murettes en cailloux dans la zone «l'évolution des hydravions, zone d'environ 400 mètres de large, comprise entre le banc du Grand-Tourteau et les ateliers des chantiers de la Loire-Saint. Dpnis.

ï'autes contraventions à ces disposl» .is seront sévèrement réprimées.

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE L'AMICALE GAMBETTA

Cette assemblée s'est tenue mercredi soir dans une des salles de l'école Gambetta. en présence de M. Pinel. le dévoué directeur, qui travaille en pleine collaboration avec le jeune et actif président. M. Langlais.

Apres le paiement des cotisations et l'admission des nouveaux sociétaires, au nombre d'une quinzaine, on donna lecture des procè– verbaux. La situation financière reste excellente, malgré la crise.

Voici la constitution du bureau

Président M. Langlais. Commis- saire général M. Le Cunff. Secretaire M. Lj Goffic. Secrétaire adjoint M. Guérizec. Trésorier: M. Lirzin. Tresorter adjoint: M. Ollivier. Commission de contrôle M?vl. F. David. Noblet. A. Lheutier, Ronat. Commission administrative MM. Leroux. Poitevin, Haïr- _i Grimaud. Huguet.

M. Pinel a remercié ]'Amicale de l'aide qu'elle apportait uux entants nécessiteux de l'école. Il y aura. cette année encore, des fêtes qui auront le succès de celles du passe.

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Une lettre du ministre

de la Marine Marchande à propos du départ

de la « Normandie »

Nous avons annoncé que le député,naire de St-Nazaire et les présidents des divers groupements de notre cité avaient demandé au rainistre de la Marine Marchande de retarder jusqu'au 18 mai le départ de la Normandie. M. William Bertrand a répondu. en donnant l'avis du Chantier de Penhoët et de la Compagnie Générale Transatlantique. Voici cet avis

« En dehors du fait que le départ de St-Nazaire du 18 mai mettrait le navire dans l'impossibilité d'effectuer le départ du Havre du 29 mai. actuellement prévu par l'ordre de marche de la ligne de New-York, et publié, de nombreuses raisons techniques s'opposent à modifier la date du 20 avril qui a été fixée. En particulier, le ministère des Travaux Publics a fait connaître que les dragages actuellement en cours pour l'approfondissement des passes en vue de la sortie du navire, qui doivent être terminés le 20 avril, ne pourront être continués au delà, et que le service des Ponts et Chaussées ne peut s'engager à ce que les profondeurs prévues soient maintenues au delà de la date du 20 avril. »

CE QUE NOUS DISENT

LES COMMERÇANTS

On ne peut le cacher. Les commerçants ne sont pas trop contents, et M. Blancho n'a pas éprouvé de grandes difficultés à leur faire signer des pétitions pour le ministre de la Marine Marchande.

Sait-on, en effet, qu'un moment les belles fêtes projetées par les commerçants nazairiens ont bien failli n'exister que dans leurs cerveaux ou leurs dossiers.

Le départ de la Normandie avait été tout simplement prévu, nous ont dit des personnes dignes de foi, pour la marée de 5 heures du matin. Et, au Havre, il y aurait des réceptions à bord, des visites du paquebot et onze jours de fêtes. Chez nous, aucune réception à bord.

Il y a là une anomalie qui choque étrangement la population nazairienne. Ce projet de départ matinal, heureusement, n'a pas eu de suites.

En principe donc, si les démarches que tentent à Paris le député-maire et les membres du Comité ne réussissent pas, la Normandie partira à la marée de 17 heures, le 20 avril, veille de Pàques.

Comme nous l'avons dit hier, 2.000 ouvriers nazairiens iront continuer au Havre les travaux à son bord. Ils toucheront des indemnités de déplacement dont le total sera d'environ 50.000 frs par jour.

Il y a là. pour eux, un gros avantage pécunier, mais il faut voir dans la vie plus loin que le bout de son nez. Ne parlons pas du commerce nazairien qui pâtira une fois de plus. Il commence à en avoir l'habitude. Mais re- gardons le grignotage continu au profit du Havre.

Si l'on nous enlève les lignes et les constructions, que nous restera-t-il ? Nos yeux pour pleurer, et nos regrets de n'avoir pas été plus énergiques à l'heure qu'il fallait.

Cela s'appelle, en bonne politique, du grignotage. On s'habitue tout doucement à faire de légères concessions; puis un beau jour, quand tout est à point, le fruit tombe de lui-même, sans que personne s'en aperçoive, car le coup final est insignifiant.

On va terminer les travaux de la Normandie dans un autre port que StNazaire. Un beau jour, on fera directement tout l'ouvrage ailleurs si nous n'y prenons garde.

Cela n'est pas notre opinion personnelle, mais bien celle des nombreuses personnalités que nous avons interviewées et qui ne cachent pas, comme on le voit, leur mécontentement. Les commerçants, en outre, ajoutent: « A Pâques, le commerce déjà marche par lui-même. Il sera à peine amplifié par les fêtes de départ. Le 2 mai nous conviendrait mieux; ce serait une manifestation nouvelle, à part, et qui pourrait être rémunératrice pour nous. Si il n'y a aucune raison technique sérieuse pour empêcher le départ le 2 mai. nous préférons cette date. » A cela on pourrait objecter qu'à Pâques les gens viendront plus nombreux. Est-ce sùr ? Viendront, croyons-nous, les habitants de la vallée de la Loire et des départements voisins. Donc déplacements courts et faciles.

Ceux de la région parisienne iront directement au Havre où les avantages seront plus nombreux.

Or les gens qui viendront sont susceptibles de dépenser, donc aisés. La date leur importe peu Que ce soit Pàques ou la Trinité, ils trouveront bien une journée pour s'absenter. Nous avons fait connaître hier que la marée serait en mai plus élevée de 20 centimètres. Il nous semble qu'il y a là matière à réfléchir, et espérons que les hautes personnalités, oui peuvent en retardant le départ satisfaire les Nazairiens, comprendront que notre population qui a été tant éprouvée par la crise a besoin de vivre et de fêter le paquebot géant dont le départ creusera un grand trou et dans l'horizon nazairien et dans nos espoirs.

Un mot encore avant de terminer ce plaidoyer pro donro. Au cours de notre enquête, nous avons entendu les doléances d'employés de commerce. « Nos palrons, disent-ils, vont travailler ces lours de fête. Nous aussi par conséquent. Ne pourrons-nous pas assister au départ? e

Il semble juste et normal en effet que si les commerçants travaillent la veille et la matinée du départ .ils envisagent la demi-journée de congé pour l'après-midi afin que leur personnel, dans cette fête éminemment na-/?5rienne, puisse participer et à la joie et à la tristessse de ce départ.

UNE CONFERENCE, Lundi 25 février. au théàtre Athénée, à 20 h. 30, M l'abbé Robin, professeur de philosophie, parlera de la Yougoslavie et d'Alexandre I*r l'Unificateur. Il y aura des projections. La causerie est organisée par notre Société de Géographie. COLLISION. Hier matin, à 7 h. 30, une auto pilotée par M. Guérin, boucher à la Croix de Saint-Malo-deGuersac. a heurté l'arrière d'un camion Latil du service de la répurgattion municipale.

La vortur» de M. Guérin a subi des

F IMAGES NAZAIRIENNES

L'estacade en bois de la Vieitle-Entrée agonise lentement.

L' Antinéa n, cargo français devenu propriété britannique. Le voici amarré quai de la Prise-d'Eau.

A LA TRIBUNE LIBRE Le travail de la femme i La « Tribune Libre » de l'Université t Populaire de Saint-Nazaire annonce pour le mercredi 27 février, à 20 h. 30, t au Théâtre de l'Athénée, un « Pour et contre » sur Le tracail des femme. c M' Mathorel, avocat au barreau de Nantes, exposera le point de vue ca- tholique M. Pageot, conseiller muui- cipal de Nantes, le point de vue sociaI liste M. Jouvance, secrétaire de la Bourse du Travail, le point de vue syn- dicaliste Mme Casevitz, de Paris, le f point de vue des groupements fémi- nistes.

Les orateurs examineront, entre autres, les questions suivantes

L'interdiction du travail des femmes peut-elle être une contribution intéressante à la solution du problème du chômage ?

A quelles femmes et sous quelles i conditions pourrait-il être, sans injus- i j tice, interdit de travailler 7

Le problème des femmes dont le mari a un gain insuffisant. i Le problème des femmes qui ga- gnent plus que leur mari. 1 Le sort de la retraite pour les jeunes filles fonctionnaires et des assu- 4 rances sociales pour les ouvrières et employées après leur mariage et en- suite, en cas de divorce.

Le problème des compétences féminines exceptionnelles (arts, lettres, commerce et industrie, etc.).

Dans l'état actuel du nombre res- pectif des hommes et des femmes, la majorité des femmes peut-elle trouver un foyer où exercer ce qui est appelé généralement « leur rôle naturel » ? Etc., etc.

L'Université Populaire ne prend pas parti dans le problème. Elle offre seu- lement sa « Tribune libre » à l'expression de toutes les opinions, indistinctement, sur une question donnée. Aucun ordre du jour ne vient sanctionner le débat public. C'est à chaque auditeur à se faire sa conviction sur les arguments pour et contre entendus. Les représentants des organisations féminines et des employeurs sont instamment invités à faire entendre leurs voir dans la discussion qui suivra l'ex- jposé des orateurs annoncés.

Entrée libre. Participation aux frais: 0 fr. 95.

Pluie et vent ont fait rage dans la nuit de jeudi

à vendredi

Saint-Nazaire, 22 février (De notre rédaction). Une tempête de sud- ouest, d'une violence extrême, s'est abattue sur le golfe de Gascogne, dans la nuit du 21 au 22 février. A Saint-Nazaire, dès jeudi soir, vers 19 heures, le vent s'élevait et sa vitesse allait croissant de minute en minute. Avec la marée, la mer, poussée par les vents, vint secouer les portes de l'en- 1 trée du port avec une vigueur inusitée. Des lames monstrueuses balayaient le parapet et retombaient en cascade 1 sur le boulevard de l'Océan. La pluie se mettait de la partie et ruisselait continuellement à faire croire que le ciel et la mer avaient signé un pacte étroit et définitif.

Dans le port, les navires durent doubler leurs amarres par mesure de précaution.

Le Cap Figalo, qui devait appareiller vendredi matin, jugea plus prudent de rester au bassin.

Un ponton-grue d'une de nos sociétés j Frégutes, fatigué d'être drossé contre 1 le quai, a coulé sur place au cours de la nuit.

Au matin du vendredi, le soleil brillait de nouveau entre les grains et le baromètre remontait lentement, après avoir accusé une baisse impressionnante de plus de 15 divisions en moins de | 12 heures.

La petite rade qui s'étend de la vieille entrée aux cales de lancement

!e nos chantiers est garnie de navires 'enus s'y abriter. On y distingue les [eux dragues des Ponts et Chaussées, j ngénieur-de-Joly et Ingénieur-deierviller trois petits pétroliers genre romrys, et le magnifique dundee en lois Sydney, aux formes marines élé;antes devenues trop rares de notre emps.

En grande rade les deux puissantes Iragues bordelaises, la Coubre et le 3ierre-Lefort sont en mouillage. Elles mt dû interrompre leurs travaux aux charpentiers enr aisoh de l'état de la ner complètement démontée.

En ville, un peu partout les ardoises urent arrachées. Place Carnot, une banderole du groupe artistique penlait lamentablement le long de ses ;upports.

ET VOICI L'INONDATION

Herbins (chacun sait cela) est un quartier déshérité. Au cours de cette mit fameuse de jeudi à vendredi, on turait, parait-il, oublié de fermer les cannes du côté de Saint-Denis. Toujours est-il que dans certaines maiions et cafés d'Herbins, les gens, en se -éveillant, constatèrent qu'ils avaient, jans leur rez-de-chaussée, dix centimètres d'eau.

Un pompier, qui revenait d'un servi:e commandé dans un cinéma, dut prendre des bottes d'égoutier pour ga;ner son lit.

DEUX NAVIRES ITALIENS EN PERDITION

Cette tempête, vraiment extraordinaire, a causé du mal dans les plantations de la Côte d'Amour. Des arbres furent arrachés. Le flot atteignait des hauteurs insoupçonnées.

Partout, dans tous les ports côtiers on a dû doubler et tripler les amarres, retenant les bateaux à la rive. Au large l'océan est énorme.

Nos radio-télégraphistes nazairiens snt capté deux S. 0. S.

A 9 h. 46, le 22 février S. 0. S. du vapeur italien Taïde, latitude 46" 20 nord, longitude 7" ouest, qui demandait une assistance immédiate. Le second S. 0. S. provenait du vapeur italien Caterina Madre, qui avait perdu une hélice position 44° 5 nord 3" 20 ouest. Lui aussi demandait l'assistance de remorqueurs.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS LA FETE ANNUELLE DE L'ETOILE Voici le programme de la fête annuelle de l'Etoile, qui se déroulera dimanche prochain 24 février, salle du ooulevard Gambetta

A 15 h. 45 présentation de la société. Scène comique, de Fernand Denais et Louis Lemarié, avec adaptation musicale de Hubert André. Démonstrations de gymnastique par une sélec;ion de l'Etoile. Quatuor, par MM. GusLave Jehan, Auguste Plantard, Louis Lemarié et Hubert André. Pyramides. En deuxième partie travail aux barres parallèles; les Fernalou dans leur répertoire; pose plastiques; film de a Fédé. sur les fêtes sportives de 1934; les clowns musicaux « Fabémol »; archestre; location des places à la lisraine Saint-Joseph.

A L'AVENIR DES DROLES

Réunion de la société, ce soir s ^di, à 20 heures, au café Bony, Gi !sChamps de Trignac.

A LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE Lundi 25 février, à 20 h. 30, au théâtre de l'Athénée, M. l'abbé Robin fera une conférence sur les beautés de la Yougoslavie.

AU COMITÉ DES FÊTES

DE LA ROUTE DE GUÊRANDE Réunion générale ce soir samedi 23 février, à 20 h. 30, café Michelot, à la Tranchée.

A L'UNION FEDERALE

DES ANCIENS COMBATTANTS On passera à domicile pour percevoir les cotisations de 1935, à partir d'aujourd'hui samedi.

Les membres de l'association, éloi-

gnés de Saint-Nazaire, peuvent verser la dite cotisation (dix francs) au compte chèque postal de M. Le Berre, n trésorier, 238-53. a' A LA FRATERNITÉ

M. Le Berre, directeur de la Fra- r( ternité, 146, rue Jean-Jaurès, fait sa- jc voir que la conférence de dimanche 24 février aura lieu à 18 heures et non à 17 h. 30. g LA TOMBOLA-SOUSCRIPTION C DE L'UNION MUTUALISTE g La répartition entre les sougerip- il teurs par voie de tirage au sort des fi objets composant la tombola-souscrip- tion de l'Union Mutualiste, qui avait été prévue pour demain dimanche 24 février, aura lieu irrévocablement à p la Maison de la Mutualité, salle d'hon- neur, jeudi 14 mars, à 6 heures du soir. d UNE BRILLANTE FETE SPORTIVE f ET MONDAINE. Voici le programme r de la fête organisée par notre société r d'escrime f Samedi 2 mars, à 16 heures, en la d nouvelle salle d'armes de la rue Fer- r nand-Gasnier, n" 13 match triangulaire entre les salles d'armes de Nan- tes, Angers et Saint-Nazaire. Objet r d'art pour l'équipe victorieuse. r Le soir, dans les salons du Grand- Hôtel. bal de l'épée. A minuit, seront s disputés trois assauts d'épée, finale du match de l'après-midi. r UNE CONFÉRENCE SUR LE TRA- f VAIL DU PLOMB OUVRE. M. le r directeur de l'Ecole pratique avise les architectes et entrepreneurs de Saint- 1 g Nazaire qu'une conférence, accompa- t gnée de projections et d'un film, sera faite lundi 25 février, à 15 h. 30. salle de l'Athénée, par M. Mahul, ingénieur ( du centre d'information du plomb ou- vré. ( M. Mahul traitera des usages et des applications diverses du plomb ouvré dans l'industrie moderne.

A QUI LE CHIEN ? Un jeune e chien ratier, sous poil blanc et noir, i recueilli par M. Perrin, demeurant aux < Virées de Bel-Air, a été conduit à la fourrière municipale. ( UN TRISTE RECORD. A deux kilomètres de Sainte-Reine, dans la direction de Pontchâteau, existe un virage extrêmement dangereux. Les accidents y sont fréquents. Jugez plu- < tôt. Il y a quelques jours, une six- '<̃ cylindres, surprise par l'acuité de ce tournant, capotait. Son conducteur, fort heureusement, sortit indemne. Hier matin, vers 10 heures, un de nos plus sympathiques agents d'auto- mobiles nazairiens abordait cet angle redoutable, lorsque survint en sens inverse, à grande allure, une puissante limousine. La collision était immi- nente. Le pilote de la limousine freina. Son véhicule exécuta deux tête-à-queue 1 puis alla s'échouer dans le fossé, à 60 mètres de là. Personne, par miracle, ne fut blessé. On a à déplorer seulement des dégâts matériels très importants. Il est urgent que le virage en question, bordé de haies trop hautes, < soit élargi. Des catastrophes sont à craindre.

UN VOLEUR. Le jeune M. âgé de 15 ans, dont le tuteur habite Herbins, a éte arrêté pour de menus vols au marché.

M. a été conduit dans le cabinet de M. le juge d'instruction Lelièvre, hier soir,, à 18 heures.

CARNET DE NAISSANCE. Nous apprenons que Mme de Monteagudo, épouse du chancelier du consulat de Cuba, vient de donner le jour à un garçon. Nos compliments. ETAT CIVIL

Naissance. Guichard Annie, 49. avenue de Béarn. Décès. Lecerf Irène. 14 ans, s. p., 42, rue du Commandant Gâté. Convois mortuaires

du Samedi 23 Février

Saint-Gohard. il 13 h. 45 Mlle Lecerf. 42. rue du Commandant Gâté. Toutes-Aides.

BLAIN

SUCCES OBLIGE. Comme il la, lait s'y attendre, la salle d'oeuvres était comble dimanche soir, pour la deuxiè- me représentationdu « Comment j'ai tué mon enfant ».

Une grosse affluence s'annonce pour la troisième séance le 24 février, à 7 h. 30. Qu'on retienne sa place Devant un tel succès, il a été décidé qu'une quatrième représentation serait donnée le dimanche gras, 3 mars, à 7 h. 30.

UNE PLATE lA ÉTÉ PERDUE. Il a été perdu le 3 février courant une plate de 3 m. de long, contenant un aviron.

Cette plate peinte en noir, était amarrée au quai, dans l'avant-port de Saint-Nazaire.

En cas de découverte, prévenir l'Inscription Maritime ou M. Simonneau, domicilié à Saint-Nazaire, 35, Grand' Rue.

LA CHABOSSIÊRE CINÉMA FAMILY

Dimanche, Matinée et Soirée L'ÉTRANGÈRE avec Elvire ET POPESCO ET

La vie d'un grand journal Une visite à « L'Oaest-Eclair Film documentaire

ESCOUBLAC

ETAT CIVIL. Mariage. Durand André, coiffeur à Noyé, en Escoublac, et Charruau Jeanne, domestique il. Mazy, en Escaublac.

Décès. Leray Jean. 37 ans, manœuvre, célibataire, au Noyé, en Escoublac; Denlaud Marie. 72 ans. veuve de Bouillant Jean, i Kerlaray, en Escoublac. DEMOGRAPHIE DE 1934. Naissances, 49; mariages, 17; divorce, 1; décès, 48.

SAINT-JOACHIM

ETAT CIVIL. Naissances. Jane Aoustin, il :a Rlnals. 59; Rémi Moyen, à la Rinais. 78; René Fouré, à la Clairvaux, 188.

Publication de mariage. Marcel Labbé, peintre ti Saint-Nazaire, rue de lu Petite Usine, el Georgette Langel, sans profession, à Suint-Joachim, et précédemment à Saint-Nazaire, 146, rue d'Anjou.

Décès. Vince Pierre, 85 ans. calfat, & Pendille. 269; Slmlllen Moyon, 36 IOns, charpentier, au Lony. S2. •

LA BAULE

PHARMACIE DE GARDE. Dimanche 24 février, Pharmacie Lacoste, avenue de la Gare.

CINEMA. La Baule-Palace, dimanche 24 février, matinée à 15 heures soirée à 20 h. 45 Le chat et le vio- !on.

BOUVRON

UN HOMME BRUYANT. Les gendarmes ont arrêté hier le nommé Gascoin Pierre-Marie, 41 ans, ex-hongreur. Gascoin, qui a abandonné sa lemme et ses deux enfants pour vivre sa vie, a causé du scandale à la porte du magasin que dirige sa belle-soeur., Mlle Guillard.

Conduit a Saint-Nazaire, il a comparu à l'audience des flagrants délits. Le tribunal a confirmé le mandat de dépôt. COUERON « COMMENT J'AI TUÉ MON EN- FANT ». Dimanche dernier les jeunes gens du patronage donnaient leur première représentation du drame de l'abbé Rineau, tire du célèbre roman de Pierre L'Ermite, Comment j'ai tué mon enfant. Malgré une température printanière qui incitait à quelque bonne prome- nade en campagne. un auditoire très nombreux était venu applaudir nos sympathiques artistes qui, une fois de plus, comme c'est la tradition à Couëron. se montrèrent à la hauteur de leur réputation. Les rôles les plus difficiles furent tenus avec une maëstria vraiment digne d'éloges.

Ajoutons à cela que des décors magniuques, des costumes très bien adaptés incarnaient parfaitement lieux et personnages du drame.

Dimanche prochain, en matinée deuxième représentation. Les acteurs se surpasseront, s'il est possible, pour contenter même les plus difficiles. Retenez vos places à la conciergerie. LA TOMBOLA DU PATRONAGE. Les premiers billets, dont le tirage est fixé au 12 mai, à l'issue de la grande kermesse annuelle, viennent d'être mis en circulation et s'enlèvent avec une grande célérité. Il est vrai que les beaux et nombreux lots dont elle est dotée valent la peine de tenter la chance.

CHEZ LES A. C. Le comité des fêtes des trois sections vient de mettre en circulation les billets de sa tombola annuelle, dont le tirage est fixé au 9 juin 1935.

En voici les principaux lots un bon de 500 francs de marchandise. à prendre chez les commerçants de Couëron: un carillon; un service de table; un baromètre; une sellette, etc.

AU CINEMA DES VARIETES. Samedi en soirée, dimanche en matinée et soirée Je suis un évadé et Le Bluf.leur.

AU PATRO. Dimanche en soirée, Comment j'ai tué mon enfant, pièce théâtrale.

AU FAMILY-CINEMA. Dimanche en matinée et soirée L'Etrangère, Chassé-Croisé et Royaume des Oiseaux. SAVENAY

IL VOULAIT SE JETER

SOUS LES ROUES D'UN CAR Le suicide sous la roue du car est devenu à la mode. Voici un nouvel exemple. Le car d'une entreprise nantaise, piloté par M. Tijoux Alexandre, 30 ans, domicilié 32. rue Fourré, à Nantes, se dirigeait hier matin vers 1 Saint-Nazaire. Il était environ 7 h. 45 lorsque, parvenu au village de Sem, le conducteur aperçut un homme qui se jetait sous les roues de son véhicule. Il n'y avait pas dix mètres entre cet homme et le car. M. Tijoux, avec une présence d'esprit remarquable, jeta sa machine dans le fossé. Le désespéré à son grand mécontentement ne fut pas atteint.

Il s'agit de Pézeron François, âgé de 60 ans, demeurant au hameau de lu Hunière, commune de Prinquiau. Le car a été légèrement endommagé par le choc. Aucun des occupants n'est blessé.

Des farces comme celles là devraient être punies par la loi. La gendarmerie de Savenay, sous la direction de son chef, M. Klotz, a ouvert une enquête. LE BAL DE L'ECOLE NORMALE. Ce bal aura lieu, ce soir, samedi, à 21 heures, Salle d;s Fêtes de la Mairie.

ST-JEAN-DE-BOISEAU

KERMESSES DE 1935. Le calendrier des hermesses de la région a été dressé comme suit par le Comité d'entente des groupements laïques de la région, réuni le 20 janvier 1935 à StJean-de-Boiseau

Société d'Education ouvrière (La Montagne), 2 juin.

Société Amis Ecoles laïques (SaintHerblain), 9 juin.

Société bienfaisance Ecoles laïques (La Montagne) et Société Amis Ecoles laïques (Couëron) 23 juin.

Caisse des Ecoles (Le Pèlerin) et Sociétés Amis Ecoles laïques (La Chabossière) 30 juin.

Société Amis Ecoles laïques (BasseIndre) 7 juillet.

Société Amis Ecoles laïques (Brains) et Foyer de la Jeune Fille (La Montagne) 14 juillet.

Société Amis Ecoles laïques (SaintJean-de-Boiseau) 21 juillet.

Il a été décidé que la réunion du Comité d'entente de 1936 aurait lieu à Brains.

ST-PÈRE-EN-RETZ

ETAT CIVIL. Naissance. Maurice Mlchaud, rue de Pornic.

Décès. Pierre Héraudeau. 73 ans, cultivateur à la Basse-Blottlère.

PORNIC

FANFARE PORNICAISE. Nous apprenons que M. Sraud, chef de notre fanfare laisse la direction de cette société. Il s'est assuré comme remplaçant, un artiste musicien protessionneh M. Eugène Durand, premier prix de Solfège-Harmonie du Conservatoire de Versailles, lauréat, du Conservatoire de Paris, chef d'orchestre à Paris, officier d'Académie qui vient habiter Pornic. Nul doute que sous cette nouvelle direction notre société musicale ne fasse de rapides progrès donnant toujours satisfaction aux Pornicals. La commission se compose de jeunes et actifs musiciens MM. Gautier

Pierre, Escure Léonard, Pastemps H»» bert et Séjourné Antoine, sous-chat) M. Braud reste secrétaire-trésorier et M. Fortineau président.

BAL DU DIMANCHE GRAS. Comme les années précédentes, s Fanfare Pornicaise organise un bal paré masqué le dimanche gras. 3 mars, au Casino du Môle, à 21 heures, avec double orchestre, sous la direction «le M. E. Durand, le nouveau chef.

Les prix d'entrée sont fixés à 5 fr. par personne. Les membres honoraires ne paieront que 3 francs.

MORDU PAR UN CH"5VAL. En faisant rentrer un cheval à l'écurie, M. Guinel Pierre, âgé de 61 ans, employé chez M. Bradanes, camionneur, rue de Hantes, a été mordu à la main i Liuche. Le docteur Gain qui l'a soigne I lui a prescrit un repos de quinze jours. FEDERATION DES CONTRIBUABLES. MM. les Adhérents de la Fédération départementale des Contrij buables de la Loire-Inférieure sont informés que M. Marius Jullian, secrétaire général, se tiendra à leur disposition le dimanche 24 février, de 15 h. 30 à 17 h. 30. au café Suisse (Mme Turquety, propriétaire), Châteaubriant.

ETAT CIVIL

Naissances. Alllot Claude. à 16 Mercerie Seroux Madeleine. 8. rue Aristide-Brianu.

Publication de mariage. Guinel Julien, à la Feuvraie. en Erbray, et Berthelot Mélanie. épicière, à Châteaubriant

Mariages. Rouaud Armand, plombier. à Châteaubriant. et Lemer Georgette, couturière à Chàteaubriant. Saunier Louis. propriétaire à Renazé, | I Mayenne! et Paillard Jeanne, s. p., I Chàteaubriant.

Décès. Biche Marie, veuve de Piriou François. 71 ans. s. p.. 9. rue de Rennes Ramage Emile, veuf de Coudrin Louise, retraité des chemins de fer, 59 ans. 9. rue de Rennes Mérant Marie-Thérèse s. p. célibataire. 21. route de Juigné-les-Moutier= Ferron Marcel, 37 jours. 27. rue de Couéré Bicot Vietorien. époux de Gagneux Marguerite 57 ans. boulanger 17. rue Tournebride» VILLEPOT

iL AVAIT TROP BU DE MUSCA- DET. Mercredi dernier, M. Gauche! 1 Jean, 52 ans. demeurant à l'Epine1 Blanche. en Viller>ot se trouvait au marché de Châteaubriant.

Dans la matinée, il avait bu pas mal de chopines. et vers 13 heures, il se trouvait rue du Onze-Novembre, en état complet d'ivresse.

Procès-verbal lui a été dresse.

SION-LES-MINES

ABUS DE CONFIANCE. M. Delaunay Auguste. 36 ans, carrier, demeurant à Limèle. en Sion-les-Mines, exploite pour le compte de M. Breteché, entrepreneur à Derval, une carrière située à la Beneraie, commune de la Noë-Blanche dlle-et-Vilainei. Le 2 février courant, M. Delaunay embaucha pour travailler à cette carrière, un individu disant se nommer Fromentin Julien, à raison de 6 fr. le mètre cube de pierres cassées. Indisposé pendant une semaine, M. I Delaunay ne put se rendre à sa carrière. Aussi le 13 courant. Fromentin 1 vint le trouver chez lui en lui demandant un acompte. ajoutant qu'il avait cassé de 8 à 9 mètres de pierres. M. î Delaunay lui donna alors 50 francs, ? plus 25 francs pour remettre à un autre ouvrier nommé Mercier Joseph, demeurant à Bain-de-Bretagne (sur la demande de Fromentin).

Le 18 de ce mois. M. Delaunay s'étant rendu à sa carrière constata que Fromentin n'avait cassé que 4 mètres de pierres, qu'il n'avait pas versé les 25 fr. I i à l'ouvrier Mercier, et qu'il était parti jiurtivement le 14 courant. M. Delaui nay a donc été escroqué d'une cinl quantaine de francs. Sur sa plainte pour abus de confiance. la gendarme§ i rie recherche Fromentin qui serait 5 originaire de Candé (M.-et L.) et aurait son domicile à Bouillé-Ménard. t NORT-SUR-ERDRE SEANCES THEATRALES. C'est 1 dimanche prochain, à 15 h. 30. que commencera la première représentaI tion à la salle St-Michel. du grand I drame, en vers, en cinq actes Pour la coaronne, de M. F. Coppée. de l'Acaàémie française.

La deuxième séance est fixée au dimanche 3 mars. à 19 h. 30. La troisième, au mardi 5 mars, à 19 h. 30.

HERIC

ACCIDENT D'AUTO. Jeudi ma- tin, vers 8 h. 30. une voiture de livraison de la maison André (meubles à Angers), s'est jetée dans le fossé de la route nationale 137. au croisement dit des Thivauds, en Héric. L'accident serait dû au fonctionnement défectueux des freins.

1 Par un hasard providentiel.le chauffeur. M. Richard Marcel, s'est tiré de l'accident sans la moindre égratignure. t Et la voiture, bien que complètement renversée, les quatre roues en l'air, 1 n'est pas trop détériorée.

DERNIÈRES DÉPÊCHES SPORTIVES

De la Vigie Nantaise '̃̃ •%♦ Je voudrais tout d'abord, comme l'an dernier, prier mes camarades correspondants de L'Ouest-Eclair. dans 9 toute localité où il y a une équipe de football, relevant du district AnjouBasse-Loire, de porter spécialement à 1» connaissance des dirigeants toutes lea formalltés requises par le Concours du jeune footballer. D'avance, Je les remercie.

RUGBY

i Grosse déception à Nantes dU manche soir. après la défaite du S.N.U.C. r devant Lezlgnan. Et tout le monde de reconnaître que l'équipe qui avait manlfestement dominé sa rivale avait suocombe faute d'avoir en lignes arrière« 1 l'appui efficace qui conviendrait ault avants,

3 Les dirigeants responsables de la r formatlon de l'équipe doivent être blet


perplexes. On a beau passer Sever d'arrlère à l'avant, et vice et versa, le résultat ne change pas. si bien que l'on n'est pas sans inquiétude sur la suite des événements. Le S.N.U.C. battra-t-11. en effet, le S. A. Bordelais, à Bordeaux le 10 mars ?

En attendant, les Tricolores reColvent dimanche prochain d'autres Bordelais, en c Tournoi du Sud-Ouest », c'est le B. E. C. mais pas de jeu de mot la-dessus, s. v. p.

Le championnat de France va occuper également le Gallia et le Velo, ce dernier bénéficiant déjà du fortait de son prochain adversaire.

Foot-baix

Un forfait également (du F. C. Saumuri, permet à la Similienne de terminer deuxième derrière Pornlchet, dans le championnat de troisième série d'Anjou-Basse-Loire. Qualifiée d'autre part pour rencontrer le dernier de deuxième série, deuxième section, elle peut monter d'un échelon.

Par ailleurs, en foot-bail.. c'est calme. La Melllnet en est toujours aux matches amicaux où, se permettant de faire (par obligation en raison des indisponibilités de gros changements dans son équipe première, elle a la surprise de constater que ses réserves sont meilleures qu'on ne le disait, mais à condition que le Jeu ne soit pas trop rapide.

♦♦ Les minimes de la Mellinet étaient enchantés de jouer dimanche à Cholet, contre les minimes du C. 0. C., en lever de rideau du match Ouest-CentreOuest. Mais Ils auraient préféré faire match nul [3 à 3), au lieu de se voir marquer sur un penalty, vraiment sévère. un quatrième but.

♦% Dimanche, à la Contrie. à 13 heures 30, match retour entre les futures étoiles de !a Meillnet et du C. 0. C. pour le challenge Lépine. Prière aux Choletais de prendre note du terrain. ♦% L'A. C. L. se rend à Challans, et 11 Melllnet reçoit le Stade Nantais. CROSS-COUNTRY

%♦ L'apothéose de la course à travers champs pour l'Ouest, se prépare activement. Si seulement le temps y est favorable, l'inter-rcgional du Petit-Port sera magnifique. Les prfonostics sont ouverts Rochard, Angeard. Dessoches, Fonné, Cormier. Gasnler peut-être. Que la public s'y rende en masse, il ne perdra pas son argent et fera un bon geste eu faveur de la Ligue qui a mérité de se voir confier l'organisation. Tu es Pierre. et sur cette pierre. semble avoir redit la F. F. A.

BASKET-BALL

Les matches Lœtitia-Salnt-Roga- tien semblent tous se dérouler d'une facon typique Saint-Ro prend de l'avan- ce. semble à la mi-temps sure de son fait, pu's on assiste au rush des bleus à qui 11 ne manque qu'un souffle pour triompher. Qu'ils se mettent donc dans Xi tempête et ce < souffle à viendra I IOÉ. CONVOCATIONS Au S. C. Pontenois. Association les membres de l'équipe 1" du S. C. Pontenois (Alaln Julien. Moiin Certoux, Judos. René Julien. Hautbois. F. Guin- j gamp. Chevalier. Bahuaud R. Perraud lasquelette. Peyrole. Rubi. Jean Julien, Boyer, Martin) sont priés de se rendre demain, à 14 heures, sur leur terrain, rue Praine-d'Amont.

Les membres de l'équipe 2e devront se rendre à Il heures trèâ précises à la gare d'Orléans. 6 Association Nantaise de Marcht. Demain aura Heu sur la route de Vannes les brevets de 40 kilomètres. Le départ sera donné à 7 h. 30 précises route de Vannes.

Rassemblement à 7 heures au café Beauséjour.

Sont convoqués Le Grand. Polluen, Jaunais, Ropert, Rousscau. Guichard. Bourget, Chevillard. Leduc, Le Menelay. Vitesse minimum 6 kilom. 666. Les sportifs désirant obtenir leur Lreqet sont priés de se faire inscrire au siège social café Flesellec, quai Flesselles. 6 Véloce Sport Nantais. Cyclisme 13 h. 30 prairie d'Amont Gombeau, Gléonec. Brachet. Guitton. Poitevin, Bouchet. Guilbaud. Briand, Lelous, Gréau, M. Vandernotte. Georgelin. Prodhomme, BourhLs, Leturc Yalentin, Hory. Rialland André. Serenne, Simendon. Délégué Btsson.

A 11 heures, Café de la Poste, quai Bran cas Labarre, Chassenau, Bizé. Cuillet. Grandjean, Prodhomme, Leturc, Olllvier, Petit. Masse, Brard. Vidy. Le Jossec, Pinson, Miallon, Huet I. Léry, Pérès. Beurier. Délégué M. Castaing. A 9 h. 30. au Petit-Breton Tattet, Bernard. Louet, Lemaire, Vinson. Grandjean, Vincent. Huet. Barsuin. Leguen, Chenu, Eveillard. Trémouroux. Baron, Ledu. Lebourguennec, Bachelier. A 8 h. 30 les minimes avec M. Le bourguennec. 6 Etoile Sportive de Saint-Pierre. Equipe 1 P. Landreau, Pasquier, Rousselot, Brûlez. Brochard. Gaudon. Himbert. Reid. Brizard, M. et R. Lefrére. Rendez-vous aux vestiaires à 13 h. 30. Equipe juniors Cailleau, Glaud. Morler, Pepineau, Pasquier, Lardeux, Plisson. Piednoir, Godineau, Dupont, Lellèvre.

Rendez-vous aux vestiaires à 12 h. Equipe 1 B. B. Landreau. May, Cholet. J. Hirnbert. Guicheteau, Humeau. Matignon. Billard, Cailleau. Gautier. Chaineau frères.

Rendez-vous place Saint-Pierre, à 14 heures.

Jeune France (hockey). Lamy. Laumonnier. Lefebvre, Richard, Passereau, Simon, Manceau, Lemaire, Chauviére, David. Cesbron.

Rendez-vous au vélodrome à 9 h. 15. 5

La Vaillante Blinoise. Equipe 1 rassemblement à 12 h. 45 place de la Mairie, pour se rendre a GuémenéPenfao.

Equipe 2 à 13 h. 45, sur son terrain du stade Jules-Boulin pour rencontrer l'équipe de l'U. S. de Nozay. 6 Club Olympique Choletai.s. Equipe 1 Bouvet. Bâcle, Dezaly. Boussion, Lezay. Lattore. Poulain, Leguyader, Allaln. Chouteau, Cormier. Rendez-vous aux vestiaires à 13 h. 30. Délégué M. Dalre.

Equipe minimes Deveau Guy, Gourdon, Brosset, Pillaud. Deveau R.. Gerez, Pasquier. Taneau, Martineau, Peufeu, Chabiron. Remplaçant Colas.

Rendez-vous au siège à II heures 45, délégués MM. Girard et Paligaud. Jtune France ibasket-ball). Equipes minimes 2 et 3. rendez-vous rue de l'Abattoir à 13 heures.

Equipes 1 et 2 Meuvielle. Bodet. Vigneron. Lenevé frères. Guitton A. Pillaudeau. Portineau. Baranper Couraud. Remplaçants Godet et Triolé.

Rendez-vous rue de l'Abattoir, à 14 h. 6

Sporting-Club de l'Ouest (assoc). 6.C.0. Il Bl rendez-vous à 8 h. 30, Café Renou. 71. rue Plantagenet, pour se rendre à Nantes.

8.C.0. Juniors A contre U. S. Montreuil Il au stade du Crédit de l'Ouest à 10 heures.

SCO. (juniors B) centre U. S. Montreil 12 au stade du Crédit de l'Ouest 13 heures.

SCO. (vétérans) contre C U Angevin (1 B) au stade municipal. à 9 h. 30. pnfon Sportive de Batte-Indre. Equipe J, rendez-vous 9 h. 15. place du Marché MM. Normand Napoléoni R.. Barbier A.. Mabon. Leetrat Rault, Piouhlnec, ColUau. Napoiéonl P., Boulltot, Bu*i. Le Flocb,

Flotte

Arrivé, le 17 février, iL Dakar, le croiseur Emile-Bertin a quitté hier la côte d'Afrique et fait route sur la Martinique.

La première escadre visitera, du 27 février au 12 mars, les ports de Villefranche, Nice, Cannes et les côtes de Corse.

C'est ainsi qu'à Villefranche séjourneront, du 27 février au lw mars, te Dupleix et les contre-torpilleurs GerJaut, Vautour, Aigle, Vauquelin, auxquels succéderont, du 2 au 6 mars, les croiseurs Algérie, portant la marque du vice-amiral Mouget commandant en chef la première escadre Foch, Tourville et les contre-torpilleurs Tartu, Albatros et Chevaher-Paul. A Nice et Cannes, mouilleront, du 27 février au 1" mars, le torpilleur Trombe et la 6" escadrille de sous-marins qui seront re'evés du 2 au 6 mars, par les torpil- leurs Tramontane et Tornade, et la 3' escadrille de sous-marins.

Les croiseurs Algérie, Dupleix, FocH et Tourville visiteront les côtes de Cor- se, du 9 au 12 mars.

En dehors des périodes prévues pour chaque escale, les bâtiments de la première escadre poursuivront leur entraînement au golfe Juan. La rentrée de l'escadre à Toulon est prévue pour le L'aviso Vimy et le yacht Diana, ve- nant de Itea, sont arrivés à Bizerte le 21 février.

L'aviso colonial Bougainville a quitté Bushir (golfe Persique) à destination de Kovelt (golfe Persique), le 21 février. Le sous-marin Orphée, venant de Calais, est arrivé à Dunkerque, le 21 février.

Lorient. le 22 février. Le croiseur Lamottc-Picquet qui a passé la nuit au mouillage de Port-Tudy. s'est rendu dans l'après-midi au mouillage de PortHallguen en faisant le tour des Iles Houat et Hoédic, par suite du mauvais temps.

Le croiseur Suffren appareillera lundi matin; il ne ralliera Lorient que le samedi suivant dans l'après-midi. Le contre torpilleur Le Terrible qui a battu tous les records à ses essals procède actuellement à ses visites et démontages d'appareils moteurs.

EMPLOIS RESERVES

Ont été nommés dans le personnel administratif de gestion et d'exécution A l'emploi de commis de 4e classe 3' tour. M. Guillon. ex-caporal du 65' R. L, affecté à Toulon: 5= tour, M. Chabert. ex-soldat du 163' R. I.. affecté iL Orly, entrepôt général de l'aérodrome; 6" tour, M Jacq. premier maître mécanicien au 2'- Dépôt de.3 équipages de la flotte, affecté à Brest: 7» tour. M. Pcsse. premier maitre fusilier au Dépôt des équipages de la flotte, affecté à Bizerte: !>•̃ tour, M. Notari. adjudant au 10" R. de Tir. sénégalais, affecté à Bizerte; 10' tour, M. Cheny. ex-premier maitre de l'Ecole des marins radiotélégraphistes à Toulon, affecté à Toulon. Les nominations qui précèdent compteront à la date du 16 février. L'entrée en solde des commis nouvellement nommés comptera du jour où ils prendront possession de leur emploi. Un délai de 20 jours, comptant de la date de leur lettre de nomination est accordé à ces nouveaux commis pour rejoindre leur port d'affectation.

PROMOTIONS

Ont été promus dans le personnel administratifs des services de l'Intendance et de Santé, pour compter du 5 février 1935

A l'emploi de commis principal de 3' classe MM. les commis de 1" classe Marchaland et Le Goff.

Ont obtenu un avancement en classe pour compter du 5 février 1935 Dans l'emploi de commis principal M. Madec. commis principal de 3' classe M. Glauffret. commis principal de 2- classe: M. Tarral, commis principal de 3' classe.

Dans I'emploi de commis ordinaire M. Audic, commis de 2' classe, avec un reliquat de bonifications de 8 mois 1 jour; M. Antoni, commis de 3' classe, avec un reliquat de bonifications de 1 an 3 mois 29 jours: M. Huiby. commis de 3· classe, avec un reliquat de bonlfications de 1 an 3 mois 29 jours. ETAT-MAJOR GENERAL

Le contre-amiral Malavoy, nommé au commandement de la Marine en Indochine. rejoindra par le paquebot quittant Marseille le 17 mai 1935.

PRISE DE COMMANDEMENT Le lieutenant de vaisseau de Saint Georges a pris, le 20 février, le commandement du ravitailleur d'aviation Bel/ort.

NOMINATIONS

A été nommé dans le personnel administratif de gestion et d'exécution, 20* tour (ouvriers aux écritures) M. Nourri, ouvrier comptable de la Dir. des C. N. à Sidi Abdallah, affecté iL Bizerte. La nomination qui précède comptera du 16 février. Un délai de 20 Jours comptant de la date de la lettre de nomination est accordé iL ce commis pour prendre ses nouvelles fonctions. Est réintégré à Brest M. Floch. commis principal de 3- classe, en service à Cherbourg.

Courriers à poster

Les dates de postaae mdisquées ciaprès sont celles auxquelles les lettres doivent être mises à la poste au plus tard afin de pouvoir bénéficier des courriers en partance mais il y a toujours lieu, sauf pour les postes à terre, de porter sur l'enveloppe, la mention Via Paris-Etranger.

Pour le croissaur « Primauguet ». les Forces Navales d'Extrême-Orient, la Marine en Indo-Chine, la Cochinchine le Tonkin: poster le 25 pour départ du paquebot Leconte de l'Isle. ae Marseille le 27 (escale à Pondlcl.éry le 20 mars, arrivée à Saigon le 28 marsl poe- ter le 26 pour départ du paquebot Yasukuni-Maru de Marseille le 28 (arrivée à Hong-Kong le 26 mars et 4 Shanghai le 30).

Pour le croiseur-école t Jeanned'Arc » poster samedi 23 pour le départ du paquebot Colombie du Havre le 25.

Pour l'aviso t d'Entrecatteaux » et la Marine auz Antilles, poster également I le 23 pour décart du paquebot Colombie du Havre le 25.

Pour Diego-Suarez, la station navale ¡ de l'océan lndienu, Madagascar et la Réunion, poster le 26 pour départ du paquebot Général Metzin0er, de Marseille le 28 (arrivée iL Dlégo-Suarez le 22 mars, à Tamatave le 25 et à la Réunion le 28 mars).

Pour Dakar, la Marine au Sénégal et en Afrique Occidentale poster le 24

pour départ du paquebot Hoggar de Marseille le 26 (arrivée à Dakar le 8 mars).

Pour Casablanca et la Marine au Maroc, poster le 24 pour départ du paquebot Marrakech de Bordeaux le 26 larrivée*à Casablanca le l»' mars).

Pour Beyrouth et la Division Navale du Levant, poster le 27 pour départ du paquebot Champollion de Marseille le 1er mars (arrivée A Beyrouth le 8 mars). Courriers attendus

Courriers provenant du croiseur « Primauguet ». des Forces Navales d'Extréme-Onent. de la Manne en lnao-Ctiine, la Cochinchine, le Tonkin et l'Inde ¡Française: à Marseille le samedi 23 par le paquebot Porthos, venant de Saigon et Pondichéry à Marseille le 27 par le paquebot Jean Laborde, venant de Shanghaï. Hong-Kong et Saigon. Courriers provenant de la Marine aux Antilles la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane au Havre samedi 23 février par le paquebot De la Salle.

Courriers provenant de la Station Navale de l'océan Indien, de la Réunion et le parquebot Maréchal-Joffre.

Courriers provenant de Casablanca et la Marine au Maroc, à Marseille le 26 par le paqueoot Djenne,

Courriers provenaat de Beyrouth et de la Division Navale du Levant à Marseille le samedi 23 par le paquebot Mariette Pacha.

Courriers aériens

Pour l'Afrique Occidentale départ de Marseille le dimanche matin. poster le samedi matin a Paris et dans les départements limitrophes des Bouches-duRhône poster le vendredi dans les autres départements ce courrier arrive à Dakar le lundi. Les courriers aériens provenant de Dakar arrivent à Marseille le lundi.

pour Beyrouth et Saïpon départ de Marseille le Jeudi matin, poster le mercredi matin à Paris et dans els départemenuts limitrophes des Bouches-duRhône. le mardi dans les autres départements ce courrier touche à Beyrouth le vendredi et arrive à Saigon le mercredi suivant. Les courriers aériens provenant de Saigon et Beyrouth arrivent IL Marseille le lundi.

Nouvelles diverses L'AVISO « REMIREMONT »

A BORDEAUX

Bordeaux. 22 janvier. L'aviso Remtremont, qui effectue des exercices dans l'Atlantique, est arrivé à Bordeaux. à 14 heures et s'est amarré en face de la place des Quinconces.

Il apparelllera le 25 février, A 10 heures, pour reprendre ses exercices en mer. LE CONTRE-TORPILLEUR u AIGLE A GÊNES

GÊNES. 22 février. Les officiers et marins du contre-torpilleur français Aigle, actuellement dans le port de Gènes. ont été reçus par les anciens combattants français et italiens et les autorités de la ville. Ils ont déposé une couronne au Monument aux Morts.

NOMINATIONS

DE GARDIENS DE l'HARES

Par arrêté du 16 février 1935. M. Portugal, candidat civil, a été nommé, à défaut de candidat militaire classé, gardien de phare de quatrième classe à titre provisoire et affecté, dans le département de la Loire-Inférieure, au service du phare de la Banche, en remplacement de M. Ollieric, appelé à une autre destination.

Cette disposition aura son effet à dater du 16 février 1935.

M. Le Berre, candidat civil, a été nommé, à défaut de candidat militaire classé. gardien de phare de quatrième classe à titre provisoire, et affecté, dans lï département des Côtes-du-Nord, au service du phare du Grand-Léjon, emploi vacant.

Cette disposition aura son effet à dater du 1" mars 1935.

M. Rome Charles. candidat civil. a été nommé. à défaut de candidat militaire classé, gardien de phare de quatriéme classe, à titre provisoire et effecté. dans le département de l'Ille-et-Vilaine. au service du phare du Grand-Jardin, en remplacement de M. Coutin, appelé à une autre destination.

Cette disposition aura son effet à dater du 1" mars 1935.

« La Voix du Marin est parue

Marins', lisez ce numéro spécial, comportant les enquêtes sur la misère des petites pêcheries de toutes les côtes de France, que nous ont envoyées les principaux ports de pèche.

Quelques-uns des principaux rapports adressés par les syndicats à M. l'Inspecteur Baudouin Saint-Servan, Cancale, Port-Louis, Dtntkerque, Grand Fort Philippe, Plérin Sous la Tour.

Il faut contrairtdre les parlementaires à élever un débat sur la misère des petits pêcheurs et de toutes les péches, et a s'intéresser à leur situation lamentable.

Nouvelles diverses

LA TEMPÊTE EN MANCHE

LE HAVRE, le 22 février. La nuit dernière et aujourd'hui, le vent a soufflé violemment de l'Ouest. A certains moments, sa vitesse atteignait 110 kilomètres à l'heure. La mer était démontée, ce qui a entravé la petite navigation. On ne signale pas de sinistre. Le steamer Chdteau-Latour ayant eu une aile d'hélice cassée en manœuvrant dans le port de Caen. est revenu au Havre aujourd'hui à midi 30, afin d'entrer en cale sèche pour la remplacer. Paquebots et vapeurs longs-courriers

ARCTURS touché Dakar le 20, venant de Ziguinchor.

ANDRÊ-LEBON parti de Marseille le 22, pour Kobé.

AZAY-LE-RIDEAU arrivé & Pondichéry le 21, allant à Hilphond.

ANGO: parti de Dunkerque le 22 pour Anvers.

ALICE-ROBERT parti de Bordeaux le 22. pour Konakry,

BANFORA touché Dakar :e 20 allant de Douais à Marseille.

BERNARDIN-DE-SI-P1ERRE parti de Maurice le 22, pour MarMUlt.

CffAMPLAIN arrivé à New-York le 21, du Havre.

CAMPANA parti de Rlo-de-Janelro le 20. pour Marseille.

CANADA touché Dakar le 20, allant de Marseille à Douala.

CARIMARÉ parti de Cardlff le 91, pour Fort-de-France

CHESHIRE arrivé à Marseille le 22, de Rangoon.

COMPIÈGNE arrivé à Dlégo-Suarez le 22, allant à Maurice.

CITY-OF-EXETER arrivé Dunkerque le 22, de Londres.

CONDÉ arrivé au Havre le 22. de Madagascar. EXCALIBUR parti de Marseille le 22. pour New-York.

FORMOSE parti de La Plata le 21. pour Anvers.

FLORIDA parti de Vera Cruz le 20. FORT-DE-VAUX parti de Dunkerque le 22, pour Le Havre. GIULIO-CESARE arrivé à Marseille le 22, de Vancouver.

HELIX arrivé à Bordeaux le 22, de Port-Arthur.

INDEPENDANCE-HALL arrivé à Bordeaux ie 22, de New-York.

LIPARI: parti de Bordeaux le 22. pour La Plata.

LIEUTENANT-SAINT-LOUBERT-BIÊ parti de Haïphong le 22. pour Shanghai. .MENDOZA arrivé à Santos IJ 21, de Marseille.

MASSILA arrivé à Rlo-deJanelro le 21. de Bordeaux.

MARÉCHAL-LYAUTEY parti de Da- kar le 20 pour Las Palmas

:iÉDIE-II parti de Tanger le 22. pour Dakar.

MUIRTON parti de Marseille le 22. pour Lagos.

MARIETTE-PACHA attendu à Marseille. de Beyrouth.

MARRAKECH arrivé à Bordeaux le 22. de Casablanca.

P. L. M. 23 signalé à Gibraltar, le 20. venant de Melllla

P. L. M. 12 passé à Gibraltar, le 12, allant de Cardiff Gênes.

PORTHOS attendu à Marseille, de Haïphong.

PROVIDENCE arrivé au Pirée le 21, allant a Beyrouth.

RNEA parti du Havre, le 22, pour Haïfa.

SAN JOSE arrivé Balboa. le 21, de Vancouver

SPHINX' Parti de Marseille le 22, pour Beyrouth.

SHANTUNG parti de Marseille le 22, pour Kobé.

SAINT-ANDRE arrivé à New-Orléans, SAINT-OCTAVE parti du Hevre, le 22. pour la Côte d Afrique,

part! du Pirée. le 21, Pour Marseille YOMA arrivé à Marseille, le 22, de Rangoon.

ZEMBRA arrivé à Meddlesbrougii le 21, de La Goulette

Caboteurs

♦ ALGER. arrives le 22, Djebel Dira et Gueydon, de Marseille; St-Clair, de Bône: Psyché, de Nantes: Jacques Schiaffino, ,:e Sète, Djudjura, de Philippeville.

PARTIS le 22. Charles Schiaffino, pour Rouen: St-Cyritle. pour Philippeville; El Biar, pour Marseille; St-Clair, pour Nantes.

BOULOGNE. arrives le 21, ViJliers. de Calais: Redhall, de Lelth. BORDEAUX. ARRIVE le 22, Cé- vennes, de Rotterdam.

PARTI Barsac, pour Bayonne.

attendus Gonneville, Frontenac, Marianne, Penére, St-Féréol.

BONE. ARRIVES le 22. Les Issers, de Djidjelll; Sinaia, d'Alger; Miocène, de Batoum.

PARTI le 22. Gouverneur Tirman, pour Phileppeville. attedu Kabyle.

BIZERTE. arrive le 21, Tiper, de la Goulette.

♦ CARDIFF. arrive le 22. Circé. CALAIS. ARRIVE le 21, Tailleler, de Londres.

partis Louis Mercier, pour Marseille: Andalusia, pour Rouen.

CAEN. ARRIVES le 21, Thisbé. de Swansea; le 22, Adolplte-Leprince, du Havre.

Partis Château-Latour, pour Le Havre; le 22, Divona, pour Rotterdam; Deauuille, pour le Havre

CASABLANCA. ARRIVES le 21, André-Moyrand. de Mazagan; le 22, Mek- nés, de Bordeaux.

DUNKERQUE. ARRrVE» le 22, Ville -de-Dunkerq ue, de Brest. < PARTIS le 22. Monconsu, pour Le Havre Caudebec. pour Rouen Jacobin pour Le Légué Ville-dc-Mostaganem, pour Nantes: Lucic-Delmas, pour Saint- Malo. Pontet-Canct, pour Le Havre LE HAVRE. Arrive le 22, Cas- sard, de Newport.

PARTIS le 22. Mcrianac, pour Boulogne: Socombel. pour Cherbourg.

♦ LE LEGUE. ARRIVES le 21, Gros-Picrre, de Salnt-Malo; Blachwater de Cardiff Claudebaye. de Barry Edouard-Francis, de Pleubian.

PARns le 21, Welsh-Rose, pour Foury; Antulerpen. pour Perros.

LA ROCHELLE-PALLJ.CE. ARRIves le 21, Dinamine, de La Rochellevil-le: le 22, Magnus, de Bordeaux. < Attendus Emile-Delmas, de Bor- < deaux: Gonneville. < LORIENT. PARTI le 22, Kervé- gan, pour Newport.

MARSEILLE. ARRIVES le 22. < Oued-Tiflet, de Casablanca Oued-Zem, dj Mazagan Cap-COrse, d'Alger Tim- i gad, d'Alger: Gouverneur-Laferrière, de 1 Oran Sidi-Okba, de Bâne Canigou. de <̃ Sète Charles-Roux, d'Oran Joséphine- le-Barone, d'Oran; Gouaerneur-Lépine, i d'Oran. < Partis Iméréthie-Deux, pour Casa- blanca El-Djezaïr, pour Alger M.-L.- Leborgne, pour Oran Ginette-Leborgne <̃ pour Alger Sampiéro, pour Sète. c Attendus El-Biar, d'Alger -Djebel- ( Antar. d'Oran. i NEWPORT. ARRIVE le 22, Corn- 1 mandant-C .-Méric. t NANTES. ARRIVES le 22. No- t Toit de Port-Jérome; Ardganstack, de c Seaham, via Salnt-Nazaire Margoya, t de Saint-Nazaire Pivoine. de Lorient; i Ptnchâteau, de Dunkerque via Brest c Le Trait, de Rouen via Brest. Partis Noroit, pour Paulllac Ard- f ganatock. pour Membles Manpoya, r pour Saint-Nazaire Penchâteau, pour r Dunkerque, Brest via Couëron Elima, t pour Dunkerque. v Attendus Dagfrid, Ville-de-Mostaga- t nem, Guermor, ( ORAN. ARRIVES le 21, Amie- c nais, de Dunkerque le 22, Allier, de e Sète: Sidi-Bel-Abbès, de Marseille. r PARTI le 22. Allier, pour Mostaganem. r PORT-VENDRES. Arrives le ç 22. Djebel-Antar. Catherine-Schiaffino, 1 d'Alger Saint-Elme, de Barcelone. t Parti Kabyle, pour Bône; Djebel- t Antar, Saint-El me, pour Marseille; Ca- c therine-Schia/ fino pour Sète Saint- r Marc, pour Valence. e PHILIPPEVILLE. ARRIVE le 21, t Roubaisien, de Tunis. c Partis ampère, pour Oran; Sidi- r Okba, pour Marseille. t Attendus Saint Cyrille, d'Alger Nerma. de Cardlff. ( ROCHEFORT. Arrivi le 22. e Ostrevent. de Rotterdam, via Tonnay- e Charente, t SETE. Arrives le 22, SaintPaul, de Rouen: Sampiéro, Ardiche, de 0 Marseille; OranuUe, de Saiût-Louii-du- i

PARTIS Saint-Paul, pour Barcelone: Oranaise, pour Oran; Sampiero, pour Bastia; Catherine-Schiaffino, DjebelAntar pour Alger: Ardèche, pour Bône. TONNAY-CHARENTE. Parti e 22, Alouette, pour Londres.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 22 février A CASABLANCA-RADIO

Strabon. Marcel-Schiaflino, Ouergha, lean-de-Béthencourt, Saint-Tropez, Ariéne.

A TANGER-RADIO

Saint-Tropez, Clémenceau, Médfe 2. A OUESSANT-RADIO

Marguerite-Finaly. Grande-Terre, Michipan. Delasalle, Lieutenant-RobertMory, Océanie, Marie-Hélène, MenhirBraz, Schiaffino. P. L. M. 20 Abeille 22.

itlUlS .^AVIKIS ITALIEN» EN DIFFICULTES

DE Ouessant-Radio. Le 22. à 9 h. 46, captons un S. 0. S. du vapeur Italien raide. Qui demande assistance lmmédiate. Position 46" 20' lat. N. et 7°00' long. W.

DE Ouessant-Radio. Le 22, L 8 h. 15, le vapeur italien Jttventus, latitude 56° 21' N.. longitude. 7» 28" W. par grosse mer. vent de Nord-Ouest, signale un homme à la mer.

DE OUFSSANT-RADIO. Le 22. à 7 h, 25, captons un S. 0. S. du vapeur italien Caterina-Afadre, qui a perdu son hélice par 44. 50' lat. N., et 8" 20' long. W. et demande l'assistance d'un remorqueur. APRÈS L'ECHOUAGE

DU « WISCONSIN

Contrairement à certaines informations, le cargo mixte Wisconsin n'est pas arrivé à La Libertad le 19 février, bien que d'après les indicateurs maritimes, zeite date fut prévue pour son escale dans ce port.

Ce navire, ainsi Que l'a relaté l'OuestEclair du 19 février, s'est, en effet, ïchoué le 18 dans le canal de F'anama, prés de Darien et il n'a été renfloué que le 21 comme nous le disions hier Le Wisconsin n'a d'ailleurs subi aucune avarie et poursuit son voyage vers San Francisco.

UN CARGO ANGLAIS EN DÉTRESSE D6 Ouessant-Radio. Le 22. à 20 h. 45, nous captons un S. 0. S. du steamer anglais Ottinge. dont l'appareil à gouverner a une grave avarie. Le navlr«» «o trnnup nnr 47" in' N »t .^o 4/V \V

DEPARTS POUR ISLANDE

Le chalutier Terre-Neuve a quitté Newport hier 22 février, faisant route sur Islande.

Le chalutier Avant-Garde vient de quitter Tromsoë, se rendant sur les lieux de pèche.

DEPART POUR TERRE-NEUVE Bordeaux, le 22 février. Le chalutier Victoria est parti aujourd'hui pour Ferré-Neuve, avec 475 tonnes de sel. NOUVELLES D'ISLANDE

Le chalutier Atlantique est sur les lieux de pèche d'Islande depuis le 16 courant. Tout bien à bord.

LES REVUES D'ARMEMENT Saint-Malo, 22 février. La revue j'armement du Père-Pierre aura lieu à Salnt-Malo le 25 février et le 28 février i S*.iint-Brleuc, pour les hommes de ce juartier.

La revue d'armement du Saint-Coulomb est fixée au 27 février, à SaintMalo; ce:le du Jean-Dunois, au 1" mars i Saint-Servan.

LA rLtnc vu DE DÉRIVE

février. l'heure 3Ù paraîtront ces lignes les premiers lundées auront pris la mer. Que sera :ette campagne qui s'annonce incertalne, ainsi que nous l'avons dit à plu;leurs reprises Néanmoins nos pé:heurs sont partis avec l'espoir qui ne eur fait Jamais défaut. Ne faut-il pas tussi Qu'ils cherchent le pain de leurs amilles ? L'hiver a été rude pour beau;oup. particulièrement cette année, car et gains de la saison passée ont été ninimes. Revenons en arrière et voyons ;e qu'a pu gagner un pécheur dans son innée

En 1934, la flottille pratiquant la pé:he aux maquereaux comprenait 45 lundées. La pèche moyenne d'un dunlée a été de 45.826 kilos de maquereaux jour une valeur totale de 49.033 fr.; les rais de la campagne essence, huile, ;lace, vivres pour 10 campagnes se monent à 20.000 fr. environ; Il leur est lonc resté à se partager, y compris le tateau une somme de 29.033 fr.. ce qui 'evient à la part 967 fr. 65. pour une campagne allant de février à fin Juin. dais de cette part, le pêcheur qui a ourni ses filets, doit enlever une somne de 700 francs pour deur entretien, emplacement des perdus, achat de botes, cirés, etc. Déduisons donc, et nous 'oyons que pour 4 mois de travail son ;ain moyen n'aura été que de 267 fr. 65. )n conviendra que c'est peu et que leur lètresse. si souvent citée dans la presse t dans L'Ouest-Eclair. en particulier, l'est pas exagérée.

Devant ces faibles résultats de la derilère campagne et l'incertitude de celle lui commence, plusieurs patrons n'ont )as armé cette année, les dundees resent au repos. Mais les hommes doivent rouver un armement. Sur les 45 dunlées qui pratiquaient l'an passé, neuf eetent donc à terre, et par solidarité >l pour diminuer le chômage, ceux par- ants ont dû prendre un excédent l'équipage, c'est dire que ta part d'hom-; ne sera encore plus faible, si toutefois •ncore les usines sont à même de tra'ailler plus de poisson que l'an passe. ;hez eux, aussi la crise se fait sentir, ̃t les stocks fabriqués en 1934 restent encore dans beaucoup d'usines en marasin. Souhaitons que. les Pouvoirs publics iklant. cette campagne sera meilleure ¡u'on ne le pense, pour le plus grand gea de toute la population cotlêre. t

SAINT-JEAN-DE-LUZ

PÈCHE Du 2" FÉVRIER. Toute la not- tille a pris la mer et est entrée avec une bonne pèche (le sardines, au total 2.160.000 sardines de 50-55 au kilo. Il a été vendu aux enchères 560.000 sardines, au prix moyen de 25 francs le mille à la marée et aux petits revendeurs; le reste, 1.600.000. vendu aux prix de 25 à 22,70 le mille aux usines.

QL'IBEKON

PECHE DU 21 FÉVRIER. En raison de la tempête du Sud-Sud-Ouest-Ouest que nous subissons. aucun bateau pécheur n'a pris la mer.

Apports des iles. La vedette pastale Etoile-Quiberonnaise a toutefois effectué con voyage à Houat et Hoédic: elle a rapporté de ces Iles 27 panlers (de 35 kilos enviroW de crabes-tourteaux et deux lots de chacun 20 kilos de crevettes bouquets. l'un de crustacés cuits: l'autre de sujets vivants destinés au repeuplement en viviers. Le tout a été livré aux mareyeurs à prix convenu. LE 22 FÉVRIER (avant départ du courrier). La tempête avec grains par Intermittences a redoublé la wuit passée. Tous les bateaux pêcheurs sont restés au port,

OOUAKNENEZ

Pêche DU 22 rÉVRiER. Aujourd'hui, violente tempête du Nord-Ouest. Un seul bateau palanqrier s'est présenté la vente, ayant péché des rales, pocheteaux. congres, juliennes et roussettes. Les raies vertes ont été vendues 4.25 I le kilo: les pocheteaux gris. 5 le kilo; 300 kilos de gras congres à 3.50 le kilo; les Juliennes. 18 francs la pièce: les roussettes, 7 frs la pièce.

Marche de Paris

PARIS, le 22 février. {De notre corI respondant spécial)

Marché bien animé. Hausse sur nombre de poissons fins et sur les dorades anglaises, peu abondantes 1 cause des récentes tempêtes. Baisse sur les harengs.

MAREE-CRUSTACES, On cote au kilo 1 cours extrêmes)

Barbues. 8-14 bars. 10-20 carrelets. 2.50-5 colins décapités, 6-9.50 colinl entiers, 250-.8 congres. 2-4 crevettes grises, 8-18 crevettes rouges grosses. 35-40 dorades de France. 2-6 dorade. anglaises. 3-8 harengs français 0.502.50 homards vivants. 20-24; homards morts, 12-16 langoustes vivantes 2026 langoustines 2.50-8 limandes 3-8 lottes, 3-6.50 limandes-soles. 5-8 maquereaux français gros, 3 50-5 50 maquereaux français petits, 6-9 mer1 lar-s bnll.nts. 5-8 merlans ordinaires. 3-5.50; mulets. 6-15; morues salées. 2-1 raies entières. 2.50-4 rougets.berbets, 4-14 rougets-grondins. 2 50-6 soles françaises grosses, 13-18 1 sales françaises petites. 9-12 turbots. 8-14. On cote au cent

Sardines salées moyennes, 10-1 5 sar» dines salées petites, 5-10 sardines fral.ches. 5-15

MOULES ET COQUILLAGES. cote aux 100 kllos

Moiues diverses 60-80.

On cote au cent

Coquilies Saint-Jacques. 35-75 nul» très de Marennes. 45-150 huitres d'Arcachon, 28-75 huitres portugaises 17»28 huîtres de Claires. 23-38.

Coques ou hémon, 0.40-0.75.

O71 cote au kilo

Ablettes, 1.50-2.50 anguilles vivantes. 9-10 aiguilles mortes, 5-9 barbillons, 4-5 brèmes. 2-4 crocheta vivants, 10 brochets morts. 5-10 carpes vivantes. 3.75-4.25 carpes mortes, 2.50-3.50 éperlans. 3-4.50 goujons. 58 Derches, 2.50-4 saumon français, 16-18 saumon frigorifié, 7-13 tanches vivantes. 5-7 tanches mortes, 34.50 truites saumonées argentées. 16» 25, truites de pisciculture, 9-18.

Arrivages. Marée 342.600;

Eau douce 15.200:

Coquillages 32.200

Déposé au frigorifique 56.000;

Resserre de la veille 108.000

Kuantités mises en vente 498 100, Quantités saisies le 21 février 1934 à 1.561 kilos

Arrivages par gares

Gare du Nord 206.100

Vaugirard 69.900:

Saint-Lazare 64.700;

Orléans 19.900.

Marche de La Rochelle

LA Rochelle, 22 février. En pêcheries. arrivages sensiblement réduits; cour* fermes.

A l'encan municipal activité et apporta restreints. La tempête actuelle fait prévoir une hau.-se des cours.

On cote suivant grosseur, provenance et qualité

En péchries. Le kilo Merlu, 8.20 it 10.20; trlase. 8 à 10: tout venant merlu. chons, 3.70 6.80: merluchons blessée, 1.70 à 5; dorade. 6.50; pironneaux, 3.70; Saint-Pierre, 4; limandes, 5.20; lotte en. tière, 2.20 à 2.80; décapitée. 6.20 à 7.70; raie, 1.50 à 3.50; raiteaux fleuris. 0.80 rouget-grondin i: grondin gris, 0.80; congre gros, 3.50 à 5.60; petit. 2.20 à 3; anon, 1.20: aiglefin entier, 1.50 à 4.50: campagnols, 2.80 à 3.60: touille gros, 2.40 3.60; pocheteau, 2.80 à 5.80; muzeraille, 3.20; rascasse. 3.50; maquereaux, 6; morue, 4 à 5: julienne, 2.80 à 3 60; dorade rose, 2.50: casse-burgots, 1.50 à 2; queue* de langoustes. 10; sole de Mauritanie. Il à 10; maigre, 2.25 à 3: griset, 1.50; page. line, 1.50: filets de royal bar. 4.50.

A l'encan. Le kilo Sole, 23 30? sole perdnx, 15: I!mande de voilier. 6; raie bouclée. 4 à 7: rouget-barbet. 15; carrelet. 6: merlan de chalut, 4: brillant, 5: vive, 6 à 7; tacaux, 1.75; mulet, 9 turbot, 15; barbue, 15: cétaux. 15: haréngs frais, 4: maquereaux. 6: seiches, 2.50 à 5: merluchons friture, 4.

Le cent Sardines, 40 fr.

Le kilo Homards, 32: langoustes. 36;| langoustines tout venant. 5 à 7; triées. 8 à 10: crevette ro;e bouquet, 100: grise. 9; crabe, 5; moules, 1: pétoncles. 2: palourdes, 8; sourdons. 1.75; lavagnons, J. La pièce Coquilles Saint-Jacques. 1. Huîtres le mille, selon numéros Portugaises de parc, 90 à 210; vertes, 120 220; de Claires. 140 à 320 Marennes de viviers. 400 à 1.300; Marennes )lates de Claires, 800 à 1.500.

On vend la pèche de quelques voilier* et du chalutier côtier Gismonda ayant pris 700 places dans l'ensemble, soit deux tours d'encan.

Chalutier arrivé en pécherles Riche. lieu 200 merlus, 10 paniers de merluchons.

Grands chalutiers attendus en pêcherie le 23 Goulfar. Joselle.

Marché de Lorient

LoRitNT. 22 février. Aucun chalutier n'est rentré aujourd'hui. On cote les cours suivants grondins gris, 44.55 i5 caisses langoustines. 3.30-6.80; limandes. 2.75-3.85; lottes entières. 2.75; merluchons petits. 440-550 (5 caisses); merlans drague. 2.20; pocheteaux. 1,652.20 solettes. 6.60; tacots. 2.20.

Sont annoncés pour demain les chalutiers Ter, Loup-de-Mer. Brivet.

Marché de Saint-Nazaire

Saint-Nazaire, le 22 février. Les pécheurs nazalrlens ont réalisé le 1" 106 francs avec 8 tables; le 2*. 52 avec 4: le 3-. 53 avec 6; le 4». 48 avec 3- le S*. 72 avec 6.

Les mareyeurs ont recueilli 200 fr. avec 15 tables; 220 avec 20: 1000 avec 70: 300 avec 20; 170 avec 32 280 avec 45: 412 avec 67: 295 avec 20: 1.280 aveo 90; 1.960 avec 130; 1.000 avec 7o tables. Six tables de moules ont été vendues à raison de 10 à 13 fr. les 3 tablea,

4 saumons ontété adjugés 100. 114. 175 et 145 francs.

La crevette frise de Loire valait de p 50 tranca lea 3 table».


LE DIMANCHE QUI VIENT 1

Les interrégionales

de cross-country

PARIS, 22 février. Après-demain ont lieu à Dijon, à Nantes. ci: Lyon, à Toulouse et à Paris, les épreuves interrégionales de cross-country prépara loir en au championnat de France fixé à l'hippodrome de Maisons-Lai jitte au 10 mars prochain.

Voici la liste des équipes et coureurs qualiliés

1" Groupe Dijon

Parcours, 11 km. 925. Sont qualifiés Ardennes U.S. Saint-Menpes; F.C. Mohonnais

Alsace A.S. Strasbourg: F.C. Mulhouse.

Bourgogne S.C. Montcellien- C.O. Creusot.

Champagne F.C. Reims; Stade de Reims.

Franche-Comté F.C. Sochaux; F.C. Franc-Comtois.

I:e-de-France St. Compiégnois; U.S. C. Saint-Quentin.

Lorraine Bar A.C.; A.S. Lorraine; C. S. Metz.

Nord Ercelsior A.C.; 1.0. Lillois. Seine et Yonne A.V.S. Auxerre; U.S. Sens.

Individuels Lefèvre 'C.A. Chaumont); Majeur iChâteau-Thierry) Sonnais (A.S.M.)- Vuillemin ,Vieux-Charmont); Letisserand iS.S. Loppéen): Dubreuil (V.C. Beauvais); Huart iCrêpy); Wattiaux lU.S.C. Lens): Chandelier (U. S. Sous-Leboisi; Courtecuisse (SaintAmand); Jardin iC.A. Sens): Lambert (Seine et Yonne); Porcin (Ardennes). Seront qualifiés pour le National, les quatre premières équipes classées et les individuels classés dans les douze premiers et n'appartenant pas à ces équipes.

Pronostics F.C. Sochaux ou F.T. Rémois. Individuellement Messner. devant Guiomard et Lallemand.

2e GROUPE Hantes

Parcours de 12 km. 050. Sont qualifiés

Atlantique S.C. Angers; Stade Vantais U.C.

Bretagne C.A. Mayenne; Stade Rennais.

Beauce-et-Maine C.S. Alençon; V.S. Chartrain.

Charentes U.S. Aigre; U.S. Rochelaise.

Basse-Normandie Evreux A.C.; C.A. Lisieux.

Haute-Normandie F.C. Rouen; G.C. Boisouillaume.

Or:éanais C.A. Orléanais.

Touraine U.S. Chàteaurenault: A.S. P.O. Tours.

Individuels Gasnier (Condé): Lesimple (Mellinet): Morin (Sp. Nantes); Maillard yLaval); Abraham (Avranches); Angeard IU.S. Mans); Marais (U.S. Mans); A. Sicard iES. Rochelaise ) Borde (A. Angouléme)- M. Sicard (E.S.R.); Perche (E Gien); Bussy (PI.. Havrais); Duchemin (S.M. Caen): Jolly lU.S. Normandie); Louchard (A.A. J. Blois). Seront qualifiés pour le National les trois premières équipes classées et les individuels classés dans les dix premiers et n'appartenant pas à ces équipes. Pronostics F. C. Rouen devant Mayennc, Chàteaurenault et BoisguilIaume. Individuellement Rochard devant Desroches. Augeard. Gouard, Cormier, Leheurteur et Thierry.

TROISIÈME Groupe Ltom

Parcours. 10 k. 860. Sont qualifiés Alpes Union Montilienne S. P., F. C. Gnnoble.

Berry U. S. Lachatrc, R. A. C. Châteauroux.

Centre A. S. Mont/errandaise, S. S. Montluçon.

Côte d'Azur A. S. Cannes.

Lyonnais R. C. Terreaux. F. C. Lyon. Littoral Massilia, A. S. Toulon. Individuels Moreau (Voiron 0. C). Merlin iU. S. Berryi. Bernardet (U. S. S. D. J.). Guyard IS C. Vierzon). Laborde tU. S. Neversl. Guickard (M. S.), Gilly (L. 0. U.). Mercier (U. S. T. M.). Seront qualifiés pour le national. les quatre premières équipes classées et les individuels classés dans les douze premiers et n'appartenant pas à ces équipes.

Pronostics Tirailleurs de Montclimar Individuellement, Rérolle devant Salalt Ali et Tostain.

QUATRIÈME GROUPE Touixjuse

Sont qualifiés

Auvergne U. S. Ruthénoise, C. A. Capdenacois.

Côte d'Argent C. A. Béglais. St. Bordelais.

Limousin R. C. Limoges, F. Briviste. Pays Basque Av. Bayonnais, Section Paloise.

Périgord-Agenais S. U. Agen, Copo. Pyrénées Stade Toulousain, S. 0. Servian.

Individuels Rafflégeau lU. A. B.), Berlau iU. A. B.). Paz (Lourdes 0. L.). Constancio (A. S. C), Baron (SaintGaudensS

Seront qualifiés pour le National, les deux premières équipes classées et les individuels classés dans les huit premiers et n'appartenant pas à ces équipes.

Pronostics St. Bordelais et Bèoles. Individuellement Solan, Lahitte et Laborde.

Cinquième Groupe PARIS

Parcours 11 km. 500. Sont qualifiés Racing. Métro. C. A. J, B.. C. 0. B., C. 0. Ouest.

Pronostics Radng-Club Individuellement Lécuron, Goix, Vigneron, Melet, Arnold.

Le championnat de football Le principal attrait de la journée, Valenciennes-Rouen et Tourcoing-Metz tombe de lui-même puisque ces deux matches sont remis par suite de la rencontre des armées franco-britanniques, à Londres, demain. Valenciennes. Rouen et Metz prêtant puelqucs joueurs à l'équipe militaire.

Le seul match pouvant apporter à la deuxieme division un point d'interrogation oppose le H. A. C. à Lens et il est peu probable que les mineurs soient défaillants.

Cette malheureuse deuxième division est sous le coup de matches remis. On en compte du pour l'instant. On est même si peu d'accord sur les remises Qu'on porte le méme jour, 17 mars, Valenciennes contre Calais et Valenciennes contre Rouen; i lest peu probable que Valenciennes recevant chez lui les Calaimens et les Rouennais jouera un rnatch le matin et l'autre l'après-midi. La première division est mieux parLapée car tout le monde se trouve en ce moment à égalité avec 22 matches, Sochaux et Strasbourg, rappelons-le, menant avec 10 points d'avance sur l'Ol. de Marseille. 11 points sur le Racing. Excelsior et Séte, 12 points sur Mulhouse et 14 points sur l'Ol. Lillois.

Le handicap est mafntenant trop lourd et de Sochaux et de Strasbourg, l'un d'eux sera fatalement champion de France.

Sochaux reçoit Montpellier, c'est à di7e qu'il peut s'estimer bénéficiaire Je deux potnta. Par contre Strasbourg se déplace Antibes. C'est un petit risque qu'il ogurt quoique ton équipes ait re-

trouvé sa forme du début de décembre. Mais on ne sait jamais.

Les autres matches sont les suivants Mulhouse contre Red Star; 0. Lillois contre Alès; Rennes contre Fives; 0. Marseille contre Excelsior; Sète contre Nirnes; Racing contre Cannes.

Les résultats à l'aller ont donné: Sochaux bat Montpellier 4 à 0; Strasbourg bat Antibes 6 à 1; Red Star bat Mulhouse 3 à 1; Aies bat 0. L. 3 à 1. Fivs bat Stade Rennais 4 à 1; 0. Marseille bat Excelsior 3 à 0; Sète bat Nimes 3 à 1: Racing bat Cannes 2 à 0.

Il semble qu'avrès demain doivent être victorieux Sochaux. Strasbourg, Mulhouse, 0. Lillois, Stade Rennais, 0. Marseille, Sète et le Racing.

Le classement ne serait donc que peu modifié.

En deuxième division Villeurbanne contre St-Etienne, Caen contre Calais, H. A. C. contre Lens, l:ouboix contre A miens.

Le match C. A. P. Bastidienne 2e joue demain samedi à Paris

,Les résultats de l'aller ccmpris les matches remis Rouen bat Valenciennes 4 à 0: Bastidienne et C. A. P. 3 à 3; Lens bat H. A. C. 2 à 0; Calais et Caen 1 à 1; Roubaix bat Amiens 3 à 2; St-

Etienne bat Villeurbanne 4 à 0; Metz bat Tourcoing 4 à 1; et comme nous ie disons plus haut le résultat H. A. C. Lens est le seul indécis car il ne faut pas penser que Roubaix bien placé se fasse battre chez lui par Amiens. Rappelons que le classement des six premières équipes de deuxième division se disputant les deux premières places donne Lens 18 m. 24 pts; .V '2 16 m. 23 pts; Valenciennes 16 r? 22 pts; Rouen 17 m. 22 pts; Roubaii :B m. 21 pts; Calais 17 m. 20 pts.

Le championnat de France de basket

Le proprarnme des quarts de finale d'anrés-deviain est le suivant

Excellence 1. à Troyes. St-Nippolyte contre C. A. Mulhouse; 2. à Fontainebleau. 0. L. contre Montferrand; 3. à Nancy, fi. C. Mulhouse co .re P. U. C.; 4. à Reirns, F. Reims contre J. A. Charleville.

Victoires probables du C. A. Mulhou-e, de Montferrand et du Foyer de Reims, mais résultat très indécis entre le Foyer de Mulhou.se et le P. U. C.

Honnev.r 1. à Paris, Chemins contre Issy. 2. à Lyon, Pézenas contre A..S. Strasbourg; 3. à Tourcoinp, U. S. Suisse contre Tourcoing; 4. à Poitiers, St. Bordelni.i contre U. S. Métro.

Victoires probables d'Issv. de Strasbourg de Tourcoing et de VU. S. Métro. Robert GUERIN.

LE GRAND MATCH INTERLIGUES

OUEST contre ALGERIE

SE JOUERA A BREST

au Stade de Menez-Paul, le 3 mars

L'annonce du match Ouest contn Algérie du 3 mars prochain, à Brest, a fait sensation. A Brest et dans la grande banlieue brestoise qui encercle toute l'armée de sportifs dont les activités s'exercent de Landerneau à SaintPol-de-Léon. en passant par Landivisiau et Lannilis. on sait gré à la Ligue de l'Ouest d'avlr favorablement accueilli la proposition d'organisation de ce match sensationnel qu'il y a déjà prés de six mois lui faisait l'A. S. Brestoise. Dans tous les milieux, on se plaît à reconnaître que l'imposant stade de Ménez-Paul. l'un des plus beaux de France, était tout spécialement destiné à l'organisation d'un match de cette envergure.

D'ores et déjà, on peut être assuré d'un succès d'affluence de première grandeur. Et ·tte réjouissante pers- pective nous engage à recommander a tous nos amis dirigeants des clubs finistérlens, ainsi qu'aux services concédés et aux entreprises privées de transports en commun, de ne pas différer plus longtems l'organisation des voyages à destination de Brest pour ce dimanche 3 mars, qui doit être une occasion pour tous les sportifs de « Finis Terrse » de faire une démonstration massive de leurs forces. Trop longtemps, les rédacteurs parisiens de la grande presse spécialisée et d'information nous

!ont montrés sous l'ironique aspect de s Ditifs primitifs pour que nous ne les forcions pas à se convaincre que nous sommes tous les jours aussi civilisés et aussi sportifs qu'eux et que ceux qu'ils se plaisent à monter en épingle de cravate à ParLs. dans le Sud-Est, dans le Nord ou en Normandie. Si besoin était, nous leur p -serions la question de savoir d'où sont venus les Morin, Poulain,' Pécheux, Le Drogo, Argouach. Kergorl. Vinrent. Jézéquel. Joseph Le Brix. Charles Lelo et autres Jézo. ceci pour le cas où ils ne se souviendraient plus qu'Alexis Thépot est Brestols. et que Jean Nicolas est Roscovite.

Que chacun de tous les sporttte finistériens se fasse le propagandiste agissant en faveur du match, et rous enregistrerons cette Journée-record que nous escomptons ct dans le succès de laquelle nous avons une absolue confiance. Brest-la-Sportlve connaîtra le 3 mars une animation extraordinaire, et cela ne peut être que profitable au commerce brestois. et par conséquent à tout un monde de travailleurs des deux sexes.

Une fois de plus, le sport aura ainsi contribué à l'activité économique de no.re région.

Nous sommes heureux de pouvoir collaborer à un tel mouvement de décentralisation sportive.

4-5-6-7-8 Jos. Gothert.

LE TOURNOI TRIANGULAIRE DES ARMÉES

PARIS. 22 février. Rappelons que le natch entre les équipes des armées an- ;laise et française a lieu demain après- nid:, 15 h. 15, à Selhurst- Parle (Crys- ial-Palace).

L'équipe française qui a toutes chan,es de gagner cette partie, est ainsi com- Beaucourt et Antoinette; Hlbs, Marchal et Hug Guimbard. Rio, SMcolas, Ignace et Nulc.

C'est une équipe qui pourrait fort oien tenir sa place en 1" division du ;hampionnat de France. 0 DEMANDE DE MATCH

Par suite d'un forfait, l'équipe pre- miére du C. S. Jean-Bouin de division de promotion, est libre le 10 mars et demande match sur terrain adverse. Adresser propositions au C. S. J. B.. 29, rue Montaigne, Angers, téléphone 2-51. 0 Championnat de la LO.F.A. DIVISION D'HONNEUR

Demain, à Angers, stade du Crédit de l'Ouest, à 14 heures 30:

STADE MOKLAISIEN

contre S. C. OUEST (1)

A 13 heures 30, S. C. 0. (juniors) contre U. S. de Montreuil (1)

A huit Jours du grand match revanche de Coupe de France, qui opposera son équipe toute première de foot-ball à celle de l'Amiens Atlflétic-Club, le Sporting-Club de l'Ouest entend faire la preuve devant le grand public local, d'un beau redressement et demain, lace au Stade Morlaisien ses joueurs sont disposés à fournir le meilleur d'euxmêmes.

Contre le Stade Morlaisien, on s'attend à une production de tout premier ordre et le S.C.O., au grand complet, va nous donner ainsi l'exacte mesure de ses possibilités.

Le Stade Morlaisien. lui-même, se déplace avec la ferme intention de prouver à ses amis qu'il possède une très belle formation. Déjà contre le F. C. de Lorient et contre l'Union Sportive de La Baule. le Stade Morlaisien a accompli d'extraordinaires perforrrinces. Il reste disposé à renouveler un allant exploit. Organisation Les portes du stade seront ouvertes à 12 h. 45.

Le prix des places est ainsi fixé tribunes, 8 fr. dames, scolaires et militaires. 6 fr. pelouse, 5 fr. dames. 4 fr. scolaires en groupe et militaires, 3 francs. Entrée gratuite pour les membres du SCO. sur présentation de la carte de l'année. S DIVISION DE PROMOTION Demain, à Cholet,

au stade Pierre-Blouen, à 14 heures 30 CLUB OLYMPIQUE CIIOLETAIS (1) contre U. S. DE BASSE-INDRE (1) Le repos d'un dimanche qu'auront pris les Joueurs locaux eauf Leguyader et poulain aura été salutaire, n'en doutons pas. car depuis quelque temps, il*

narquaient quelques signes de fatigue. Demain, c'est une équipe reposée que ious verrons à l'œuvre contre les < Lions » de Basse-Indre,

En regardant la composition de requise Cociste. on n'est pas sans remarquer es changements profonds qui y ont été opérés. Ainsi Bâcle passe arrière. Lezay mra la lourde tâche d'assumer le poste je demi-centre. Contre les fougueux Basse-Indrals, son activité Inlassable sera d'une grande utilité.

Poulain est enfin à sa place à l'aile Jrolte. Il a prouvé dimanche qu'à l'oc:asion. un allier pouvait marquer des buts et ses centres précis arriveront bien une fois ou l'autre a être exploités tomme il convient par ses partenaires Ju centre. Leguyader. dont la bonne production à la place d'inter fut preslue une révélation, y jouera à nouveau. Quant au jeune Allain. on lui conserve la place où il fit des débuts sensationnels

Cette nouvelle formation se présentera ainsi

Bouvet Bâcle et Dézaly Boussion, Lezay et Lattare Poulain. Leguyader, Allain, Chouteau et Counier.

A 13 heures Gardes Républicains (1) contre U. S. Pouzauges (1). 5-6 Demain à Vannes

CLUB UNIVERSIT. ANGEVIN (1) contre VELOCE VANNETAIS U. S. (1) Aux dernières nouvelles, l'équipe du C. U. Angevin, dont nous avons doni»î hier la composition, subira une légère modification. L'intérieur Kergeau devra en effet céjer sa place à Ménard. dont on dit grand bien. Quant aux Vannetais du Véloce, ils aligneront la formation suivante, actuellement bien homogène

Taquet

Ravallec Guillemette

Lefloch Chàtel Bourcy Le Bris Guégan Ricaud Bignon Leport Coup d'envoi à 14 h. 30.

En ouverture, à 12 h. 45, la Bogue d'Or de Oucstembert sera opposée au V.V.U.S. (3). 5-6-7 DISTRICT ANJOU-BASSE-LOIRE Demain à Ancenis

R. C. ANCENIEN

contre S. C. NAZAIRIEN

LA COUPE DU S. N, U. C.

L'annonce de la rencontre R. C. A.S. C. Nazalrien comptant pour la finale du championnat première série, a produit dans les milieux sportifs de la coquette cité des bords de la Loire une grosse impression.

Nous avons donné hier, des renseignements sur les principaux joueurs de l'équipe visiteuse. Nous Indiquons cidessous la composition de ce club Daniel. Pleva et Drouet. Carré, Jan et Foucaud, Sevec. Granier, Baran, Thomas et Saveyroux.

C'est donc à une équipe très homogène et qui a fait ses preuves, que nous opposerons la formation suivante Rouissilles. Vaillant et Bourget A. Guémas. Abllne et Costa. Schortz, Gautier Blaggi. Desforges. Gullbaud. Remplaçants Goursaud et Charnus. Si le beau temps veut bien se mettre de la partie nul doute que les touche» du charmant terrain de la Davrays seront copieusement garnie*. •

MATCHES AMICAUX Demain, route d'Angers, à Cholet, à 14 heures

ETOILE SP. SAINT-PIERRE (1) contre F. C. YONNAIS (1)

Nous n'avons que très rarement l'occasion de voir évoluer sur nos stades choletais, nos voisins du centre-ouest qui. pourtant possèdent de bonnes équipes.

Une des meilleures de promotion se produira route d'Angers demain. La section d'association du F. C. Y., formée depuis quelques années seulement, a mis les bouchées doubles et a normalement monté d'une catégorie chaque saison.

Les Yonnais se sont encore mieux imposés cette saison en prenant le meilleur sur des clubs de la division supérieure. C'est ainsi que le Stade Luçonnais et les Tiares Vendéens ourent s incliner devant les prochains adversaires des Pierrots.

Le match sera intéressant et mérite toute notre attention.

En lever de rideau, il 12 h. 30. E.S.S.P. (juniors) contre Saint-Aubin-de-Baubigné ili. 6 Demain à Nantes

STADE NANTAIS

contre LA SAINT PIERRE

La Saint-Pierre rencontrera à Malvllle le Stade Nantais.

Les deux équipes doivent être très priés l'une de l'autre d'après les résultats qu'elles ont obtnues.

Tout laisse prévoir un match extrêmement équilibré, disputé avec acharnement par deux équipes composées de Joueurs brillants, pratiquant un très joli football.

En lever de rideau, une excellente formation du Stade Nantais rencontrera l'équipe de Livet.

Coup d'envoi il 13 h. 15.

Prix des places 3 francs. 6 DEMAIN.

A PENHOET

A 13 heures U. S. Bauloise (3) contre U. M. P. 13).

A 14 h. 30 U. S. Savenay (1) contre U. M. P. <2).

Espérons qu'un nombreux public viendra de par leur présence, encourager les joueurs. 6 A NANTES, A PROCE:

Mellinet 1 contre S, C, 0 1 b.

Melhnet 2 contre Pontchâteau 1. Entrée 3 francs. 6

LA COUPE DU S. N. U. C. { Continuant son effort pour dévelop-' > per le basket-ball parmi les jeunes et pour les attirer vers un sport qui devrait être à la base de toute préparation sportive digne de ce nom, la commission de basket-bail du S.N.U.C., organise pour achever la saison, une Coupe réservée aux jeunes gens nés depuis le 1" janvier 1919. La seule condition exigée pour prendre part à cette épreuve, sera de faire partie d'un club affilié à la F.F.B.B. et d'être licencié à cette Fédération. i Chaque club pourra engager autant d'équipes qu'il voudra, sous réserve des conditions fixées plus haut. Les modalités de cette compétition seront établies d'après le nombre des engagés. Les engagements gratuits sont reçus jus- qu'au 28 février au soir, au siège du S. N.U.C., 34, rue de la Fosse, ou bien chez M. Colin, 10, quai Turenne.

Certains bruits avaient couru au suJet de cette Coupe: le S.N.U.C. tient à préciser qu'elle aura effectivement lieu dans le courant de mars et sera terminée pour le 14 avril. D'ailleurs, certains c;ubs ayant entendu parler de ce challenge, ont donné leur accord de principe, ayant compris tout l'intérêt qu'offrait cette compétition. Parmi ceux-ci, nous prouvons citer la Laetitia, club qui était à l'origine du basket à Nantes: l'Amicale de la Rue Noire, nouvellement formé, mais qui sous la direction de MM. Vieuxguet et Lebreton. a compris la nécessité de s'occuper des Jeunes. Bien entendu, le club organisateur engagera de nombreuses équipes parmi toutes celles qui jouent tous les dimanches. 5-6 MATCHES AMICAUX Demain, rue de l'Abattoir, à Cholet, à 14 heures 30

JEUNE FRANCE (1 et 2) contre VOLTIG. CASTELBRIANTAIS (1-2) Débarrassée de tous soucis nés épreuves officielles, la Jeune France tend maintenant toute son activité vers les matches amicaux, dont toute une série est déjà conclue.

Les premiers de ceux-ci mettront face face les équipes I et II de chaque club.

Les Voltigeurs nous viennent précédés d'une excellente réputation qui, d'ailleurs n'est pas usurpée si on considère les résultats qu'ils ont obtenus contre les meilleurs cinq de la Loire- Inférieure, de la Sarthe et de la Mayenne. Du côté des Choletais, leurs récentes sorties nous les indiquent en excellentes conditions.

Deux beaux matches en perspective. qui seront précédés des minimes II contre minimes III. Entré gratuite. 5 Aujourd'hui à 20 h. 30, à Angers, salle d'éducation physique

du C. S. J.-B.

SELECTIONS DES PATRONAGES DE L'ANJOU

contre C. S. JEAN-BOUIN (1 et 2) Nos patronages toujours à l'avant de ce qui peut être profitable a leurs nom- breux sociétaires se sont parfaitement organisés et il n'est plus guère de groupement sportif de la F.G.S.P.F. n'ayant constitué une section de basket. L'Union d'Anjou qui envisage d'importantes rencontres en fin de saison, a déjà constitué ses deux équipes sélectionnées et pour les mettre au point les opposera ce soir aux équipes 1 et II du C.S.J.B.. les deux plus forts cinq x du département.

Les deux équipes formées par l'Union d'Anjou peuvent certainement prétendre mettre en difficultés celles du C.S. J.B.. aussi la soirée dans la superbe salle de la rue Montaigne doit obtenir un légitime succès. 5 Demain à Nantes,

terrain de l'Etoile, boulev. Gambetta 1 SIMILIENNE (1, 3 et 4) contre ETOILE (1, 3 et 4)

Nous rappelons que c'est demain matin, 24 février, qu'auront lieu les principales rencontres Simillenne-Etolle. Voici 1 horaire des matches

A 9 heures Slmillenne IV contre Etolle IV.

A 9 h 45 Simllienne III contre Etoi'e III.

A 10 h. 30 Slmillenne I contre Etoile I.

Entrée sur le terrain 2 francs. A 13 h. 15 Simillenne (minimes 2) contre £toile (minimes 2). t

Demain, à 14 h. 30, à Trignac,

au Stade Morère

Paris Université Club contre Rugby-Club Triguaçais

L'ÉQUIPE PREMIÈRE DU RUGBY CLU TR1GNACAIS

qui rencontrera, dimanche, le Paris Université Club au stade Morèrfe. Debout, de gauche à droite Gaut ier. Castrée, Dubois, Franconnet, Kerneur. Leborgne, Duchesne Raoul, Guihéneuf.

A genoux, de gauche à droite Lemestre. Ménard (capit), Boueard Jean, i Gadon, Plaisance, Berland, Guihot et Duchesne junior.

Le grand club parisien dont la venue dans notre région cause sensation et qui dimanche dernier n'était battu à Souston en championnat de France (division d'excellence), que par un couf de pied (4 à 0), vient d'adresser au R, C. T. la composition de l'équipe qu: évoluera après-demain sur le ground trignacais.

Avants Chavignter (International 1 militaire). Ritlaut (international scolaire). Rigal. Legat, Sommade, Charles Verges. Legnay.

Demis: iM.i Joulia. (0) Lansier. Trois-quarts Eonnieu, Fretet iinternational). Baudry (international scolai rel, Cahalion, Coeuil.

Arrière Costes.

Ce remarquable team, de par sa com position, laisse augurer d'une magnifi que exhibition de rugby; redoutable er avants par son souffle, le P. U. C.. d< par la classe de ses lignes arrières. fer: vibrer d'applaudissements les gradins di stade et permettra enfin d'assister à ce: belles envolées de trois-quarts don' nous sommes trop souvent sevrés. Li prestigieux Fretet au centre de la llgn<

d'attaque saura sortir pour nous tout* la gamme de ses feintes, bien soutenu l en cela par l'international scolaire Baudry.

A cette superbe formation, le R. C. T. opposera sa meilleure équipe et Ménard réincorporé comme troisième ligne saura élever le moral de ses hommes par ses remarquables qualités de brio et d'allant qui font de lui un des meilleurs avants régionaux.

Comme prologue, décidément le public sera gâté, la troisième du S. C. N. rencontrera pour la Coupe Fériés, celle correspondante du R. C. T. Dans ces troisièmes jouent des anciens qui encadrent les futurs remplaçants de première et leur font acquérir peu à peu lea qualités qui faisaient d'eux les vedettes des matches du passé, nous avons nommé Lamoine, Gougeon, Mahé et autrès dévoués.

i Au cours de la reunion une tombola 5 volante comportant des lots intéressant t sera organisée au profit du club. Nous espérons que les sportifs lui réserveront le meilleur accueil. 9

MATCHES AMICAUX LE DIMANCHE

DU SPORTING-CLUB NAZAIRIEN Bien décidé à ne pas s'endormir sur ses lauriers de dimanche dernier, le Sporting présentera demain son équil i toute première, en vue de l'entrainer pour les matches de championnat à venir, et sourtout pour le barrage non- neur-promotion. dont nous croyons sa- voir que la date est assez rapprochée. Seul, le brillant troisième ligne Caldecott, retenu par des examens importants, sera absent.

L'équipe sera composée de la façon suivante

il* ligne Duhard. Faugaret, Bauchat. 2* ligne Dupuis, Hervé.

3" ligne Jicquiaud. Vaillant (cap.), Jacq.

Mêlée AvrilIon: ouverture Colin. Trois-quarts Morio, Marquer, Golias, 1 Grimaud.

Arrière Malenfant.

De son côté, l'équipe II prépare très activement sa rencontre avec sa correspondante du R.C. Trignac en demi-finale du Challenge Lacassagne.

L'équipe sera ainsi formée

1" ligne Pitiot. Avrillon II, Carrière. 21 ligne Dupuis, Creton.

3' ligne Bidet (cap.). Dauliac, Coffournie.

Mélée Faugaret; ouverture Gautier.

Trois-quarts Gaudin, Thomas. Le Courtois, Moyon.

Arrière Le Pallec II.

Remplaçant Lemoine.

Enfin, l'équipe III se mesurera à Trignac. avec l'équipe III du R.C.T. en Challenge Périès.

Sont convoqués Fauchet. Weill, Mercier. Thomas. Baudry (cap.). Jancourt, Le Pallec I. Raguideau, Le Goff, Mahé. Dubois, Perrais. Henri David, Morice. Marcel André, Bichon. 6 LE STADE NIORTAIS AU PLESSIS A S'AINT-NAZAIRE

Nous sommes heureux de pouvoir communiquer à nos lecteurs la composltlon de l'équipe du Stade Nlortals qui Jouera demain, au Plessls, contre l'fqu»pre première du Sporting-Club NazaiArrière Besson trois quarts Jeannln Sugars, Gaudron. Herivault. Martin demls o. Daudignon (cap.), m. Castets avants Rathier. Milet. Ragueneau • 2' ligne Bonin, Roux 1" ligne Pauzain. Mulé (tal.) Cabassy. Remplaçants Billerés. Aubry.

A cette redoutable formation, bien décidée à emporter la victoire, le S. C. Nazairien opposera sa meilleure équipe. désireuse de donner toute satisfaction à ses dirigeants et supporters.

Le duel des élèves de Moureu et de Daudignon, sera d'autant plus palpitant qu'il sera dirigé par un arbitre de grande classe, particulièrement appré-

LA COUPE DES HUIT Paris, 22 février L'équipe française désignée pour rencontrer l'équipe italienne Jeudi prochain 28 courant, à Paria. est composée de René Haussy. champion de France professionnel de fleuret Edouard Gardère, champion de France amateur de fleuret; Géo Buchard et Bernard Schmetz.

La composition de l'équipe Italienne n'est pas encore connue, mais Il semble qu'elle comprendra Gustavo Marzl champion olympique de fleuret 1932 Giulio Gandint. champion d'Europe de fleuret Carlo Agostlnl, ex-champlon d'épée et Saverio Ragno, champion d'épée d*Italie. 0 RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux, procès, affaires litigieuses baux, loyers, successions, impôts, etc.. Envol des renseignement* centre man dut de 6 U. 60 adressé k lOuett-Sclair.

UN DEFI A MARCEL THIL

P*ris. 22 février. Le comité d'urgence de l'I. B, U. a accepté le défl du boxeur italien Merlo Preciso à Marcel Thil pour le titre de champion d'Eu» rope poids mi-lourds. 0

Demain, au vélodrome, à Cholet, à 10 heures:

JEUNE FRANCE (1)

contre STADE POITEVIN (1)

Ceux. pour qui le Hockey n'est encore connu que de nom. ont une ex»cellente occasion de faire connaissance avt'j ce jeu très attrayant

Demain matin. au Vélodrome, les deux meilleures équipes de l'Ouest de Promotion seront aux prises en un match comptant pour la finale, le vainqueur sera champion et aura accès l'aa prochain à la catégorie supérieure. C'est assez dire que l'enjeu est d'importance et que la partie sera chaudement disputée.

Il est très délicat d'hasarder un pronostic car les deux équipes sont d'égale valeur

L'équipe de la J. F. sera composée comme suit

But Lamy. Arrières Laumonnier (cap.) et Lefebvre. Demis Richard. Passereau et Simon. Avants Manceau, Lemaire, Chauvière. David et Simon, Dimanche au parc des sports

MATCH DE SELECTION

En vue des matches qui doivent opposer l'équipe représentative de la Bretagne à la France B. le 3 mars, à Rennes, et à l'Ouest, au Mans le 10, le Comité régional a confié au Stade Rennais l'organisation de son match de sélection.

Celui-ci aura lieu dimanche à 10 heures précises au terrain du Parc des Sports

On y verra évoluer Le Jamtel Krotoit, Camberleln. Detrie. Letourneur, etc. flui sont des joueurs déjà confirmés et des jeunes pleins de qualité Lepingle, Raymond. Fournis, etc. Cette partie se disputera en deux mitemps de 20 minutes, plus une autre de 35 minutes.

Suivant la valeur des joueurs en présence. le Comité de sélection, composé de quatre capitaines des équipes bretonnes. formera l'équipe de Bretagne. sous la direction de M. Beaudet, président du Comité. 6-7-8

LE GRAND PRIX DE PAU Paris. 22 février. Dimanche a lieu à Pau. le Grand Prix de Pau, course de vitesse en circuit fermé dans la Cité. organisée par l'A. C. Basco-Béarnals. sur une distance de 221 km 520 t80 fois le petit circuit de 2 km. 769).

Doivent prendre le départ Brunet, Ruesch. Etancelln. Sofiettt. Falchetto (Maseratl) Lehoux. Delor. Veyron. Cazauz. Lecz (Bugattl) Mite Hellé-Nice. Nuvolarl. Dreyfus (Alfa-Roméo) et Zanel.l (Nacional). 0 RENSEIGNEMENTS MILITAIRES

Recrutement, sursis d'incorporation. éforme. pensions, etc. S'adresser Ramus, Ouest-Eclair. Rennes. Joindre 1 il. en Umbree-potte pour la réponse


AVANT L'OUVERTURE DE LA SAISON

LE GUEVEL Lucien

BIGOIN Lucien

Nous avons encore un grand mois devant nous avant eue nous ayoru à nous occuper des épreuves sur route fini four- millent au calendrier de l'U. V. F. pour la saison 1935. Il n'empêche Que les coureurs sont déji à l'entrainement aussi bien dans noj régions, où cependant le climat ne s'y prête guère Que sur les bords ensoleillés de la Côte d'Azur, où se groupent les parvenus du cycliste. Les ambitions des routiers sont grandes et il n'en est aucun Qui ne se croit capable de briller tout particulièrement au cours de l'année, jaloux Qu'Ils sont de la carrière rapide de Vietto, pour ne citer en exemple Que le dernier en date des champions.

Combien pourtant, à l'automne raccrocheront leur vélo au grenier sans avoir pu mieux faire que de contempler le plus souvent les roues arrières des queues de pelotons ?

Heureux seront ceux qui. sans avoir atteint les sommets. auront réussi à se maintenir dans un juste milieu, se contentant, à défaut des premiers plans. de places honorables Qui les classeront sinon parmi les vedettes, du moins parmi les animateurs, ceux avec lesquels 11 faut compter.

Et ceci nous amène à une équipe de Jeunes qui prit part au Circuit de l'Ouest 1934. Composée de six hommes seulement. elle termina sans avoir perdu une unité. Elle fut la seule à réaliser cet exploit, ce qui est remarquable. Un de ses hommes porta le maillot jaune et aidé de ses dévoués co-équipieri. il prit la 8" place au classement général. Le directeur sportif de cette équipe, c'était notre excellent ami Henri :10gues, un vieux qui connaît le métier pour l'avoir pratiqué: les poulains s'appelaient Fontenay Jean, Le Guével. Le Marchande. Police Marcel. Bigoin et Leroux Sezny. Ils montaient des vélos H. Nogues munis d'excellents boyaux Dunlop et c'est ainsi qu'ils ignorèrent les accidents de machine et les crevaisons. C'étaient de bons petits gas au palmarès régional éloq uent. II nous Dlait de rappeler les exploits de certains d'entre eux, les moins connus avant le Circuit Leroux Sezny avait parmi de nombreux succès sur piste et sur route, des places excellentes dans des épreuves cotées I" au championnat de cross cyclo-pédestre du Finistère: l'r du cyclocross à Plouieneau; 1-r de le première étape du Circuit de Goudelin; K du championnat de fond du Finistère: l'r de la prem!ère étape à Plougastel; lor a Kerhuon (épreuve contre la montre i; 1 • à Plougasnou: vainqueur de la revanche du championnat de vitesse sur piste a Bie-t. etc etc..

Le Guével Lucien compte pour ses 19 ans les places suivantes 1t du Circuit de Cérences: 2» du Circuit de Cherrueix; 2' du Circuit de Cuplé: 3<- du championnat du V. C. S.: 3-' du Grand Prix de Douville; 3' du Circuit de Hédé; 1" des jeunes et Se du Grand Prix de Combourg et de nombreuses autres places d'honneur

Police Marcel, un tout jeune lui aussi, n'avait couru, avant le Circuit de l'Ouest que des courses régionales, dans lesquelles il réussit toujours à se classer parfaitement. Dans Paris-Rennes, il se comporta très bien. Il fit 7' du Grand Prix de Combourg; 2« à Savigny-le- Vieux: 3' à Céaucé: 2« à Prieuré: l'r à Saint-Jer.i-sur-Couesnon; 1« à Baillé; 2' à Saint-Mars-la-Futaie. etc.

Bigoin Lucicn. plu.? aguerri, avait fait 1" de la première étape et 2' au classement général du Circuit du Bon Accueil' 3" du Grand Prix de la ville de Nantes; 2" du Circuit de Colpo: lw du Grand Prix Prestige et Chimère; 1" du Circuit de Lanester; 1" du championnat

LtKOlX SEZNY

du Morbihan; l1' du Grand Prix de la Ville de Saint-Nazaire, vainqueur de nombreuses courses régionales, etc. Fontenay Jean au palmarès si éloquent qu'il a trouve une place dans l'équipe que commandera Vietto dans les grandes épreuves de la future saison. Volli quels étaient les ras d'H. Nogues. Des jeunes qui ne demandaient qu'à bien faire et qui avaient du courage à revendre.

Que feront-ils cette année ? Il est trop tôt pour le savoir, mais nous sommes persuadé que ceux d'entre eux qui resteront fidèles à H, Nojues et à Duulop. ainsi que les nouveaux, s'inspirant des excellents conseils du c vieux et pour peu qu'ils ne se laissent pas griser, feront parler d'eux en maintes occasions. Notre sympathie leur est toute acquise.

POLICE Marcel

Pas de doping,

déclare Antonin Magne

Paris. 22 février. L'état d'Armand Blanchonnet. soigné à Boucicaut. devient de Jour en Jour plu^ satisfaisant. On sait Que le bruit avait couru t.u'll avait été trop fortement ou mal dopé et on avait ajouté Que son coéquipier de ce Jour-là dans une américaine. Antonin Magne, avait également souffert d'une drogue trop violente. Antonin Hagne a lait Justice de te» racontari-. dont quelaues-uns étalent trop visiblement intéressé» il; telle enseigne que la commission sportive de l'U. V. F., tou;ours sur le qui-vive. a refusé de poursuivre une enquête qu'elle avait timidement amorcée, car elle est obligée de toujours se mener de la 9 combine ». Donc. Anton-n Magne a dit f vec le plus grano ton aens et avec la plue exacte des vérités II y a douze ans que Je participe à toutes les plus dures épreuves de la route, si J'avais pris la moindre drogus. il y a longtemps que ma carrière avait terminée. »

BLANCHONNET VA MIEUX

Paris. 22 février L'état de tante du coureur cycliste Armand BUnchonnet va s améliorant de Jour en tour Le médecin qui le soigne l'bApItftl

Eoucica v.t a aeciare que rex-cnampiou olympiq'e était maintenant hors de danger. 0 AU VELO-CLUB SAVENAISIEN Deux mois à peine nous séparent de l'ouverture officielle de la saison cycliste. Aussi faut-il penser déjà à préparer les jeunes coureurs qui. après avoir effectué des sorties touristiques hebdomadaires tout l'hiver doivent maintenant subir un entraînement plus inten- sif.

A cet effet, et pour mieux les aguerrir à la compétition, le V. C. S. va organiser d'ici avril quelques courses sur route pour les coureurs du club et dont la distance augmentera à chaque course. La première de ces courses aura lieu Tous les Jeunes gens qui désirent adhérer au club et prendre part aux compétitions sous les couleurs du V.C.S. sont invités à se faire inscrire au siège, au café du Champ de Foire.

A titre lndcatlf pour les comités des fêtes des environs, voici quelles sont les dates retenues par le V. C. S.

Le 21 avril course? sur plate. le 7 Juillet courses sur plate; le 13 octo- bre course sur route Nantes-Savenav et fête des Châtaignes. 6 L'Ouett-Eclair publie chaque Jour de» 9 ANNONCES CLASSEES paraissant dans ses 12 édition*.

Demain à Saint-Nazaire

BREVET DE MARCHE

DE 20 KILOMÈTRES

Demain. l'U.S.O.N. fera disputer son brevet de 20 km. Le départ est fixé à 8 h. 30. au stade du Plessis. L'itinéraire sera le suivant Bert, Triguac, Montoir. Be:levue, Méan-Penhoët, arrivée au Plessis.

Dimanche dernier, a eu lieu le brevet des 10 km. C'est par un beau soleil que la petite troupe a quitté le stade en direction de la grande route, qui nous mène à travers champs, loin des soucis de la semaine. De nouveaux adhérents ont obtenu leur brevet de 10 kilomètres, couverts en 1 h. 20, ce sont Talhourn. Poisbeau, Fleury, Gezequel, Astre Marcel. 6

A Nantes Mlle PILON DE LOYNES ET GUEREL GAGNANTS DE SALLE DU TOURNOI DE « L'INTRAN » Les éliminatoires du Tournoi de « L'Intransigeant ». salle du S. N, U. C., ont vu les favoris triompher.

Le simple dames vit en finale Mlle Pilon de Loyense, notre excellente jeune joueuse de tennis et Mme Peigné, toutes deux du Stade Nantais. la première nommée l'emportât par 21/13, 21/13, 20/22 et 21/6. C'est une joueuse d'avenir qui. avec de l'entraînement, devrait inquiéter les meilleures.

Simple Messieurs, Premier tour. De Prémorel tS. N. U C.) bat Gohau (A. R. N.) 21/19, 21/17. '21/14 Kornblum (S. N. U. C.) bat Guyon (S. N. U. C.) 21/8. 21/12. 21/17 Colin (S. N. U. C.) bat Chesneau par w. o. Guérel (Paris) ba tBignau (S N, U. C.) 21/11. 21/16. 21/17.

Dcuxièrne tour. Mougin (S. N. U. C.1 bat De la Tullaye (S. N U. C.) 21/13, 21/16. 21/13 Léger (ind.) bat Pedron (S. N. U. C.) 18/21, 21/15. 21/17. 21/19 Kornblum bat de Prémorel 24/26, 21/14, 17/21, 21/16, 21/13 Guérel bat Colin 21/10. 21/7. 20/22. 21/6.

Demi-finale. Kornblum bat Mougin 17/21. 21/14, 21/13, 21/19. Le cogneur Kornblum très en verve aujourd'hui, a raison du scientifique Mougin que la majorité des pronostiqueurs avait donné comme finaliste certain

Guérel Bat Léger 21/15, 21/19, 21/11. Léger défend âprement sa chance, mais l'issue du match n'est pas douteuse, une classe sépare le Parisien du Nantais.

Finale. Guérel bat Kornblum 21/8, 21/15, 21/16.

Malgré tout son courage et quelques boulets de canon bien tirés. Kornblum dont les progrès sont constants, dû s'incliner dans les trois sets. Cette place de deuxième est tout de même un encouragement, car ce n'est pas en une saison qu'on devient un joueur de pingpong. 6 LA COMPETITION DE « L'INTRAN » A SAINT-NAZAIRE

Mercredi soir se sont déroulées les éliminatoires en vue de désigner un repré.-entant nazairien à la compétition de' l'intran.

A la surprise générale, un jeune joueur, dont le talent était Ignoré de tous, a éliminé tous ses concurrents dans un style et avec une facilité surprenants.

Nous souhaitons à Achille Beuvelet, âgé seulement de 15 ans, la consécration de la grosse classe qu'il nous a laissé entrevoir cette occasion.

A la Jeune-Garde St-Christophe PIece St-Clément, à 9 heures peur terrain Espoir, équipe 1.

A 9 h. 15. pour terrain Toutes-Aides, équipe 2.

Au Patronage à 9 h. 15 équipe 1 et 2 minimes; à 10 h. 30, équipe 3. 6 Club-Sportif Jean-Bouin C. S. J. B. 1 contre C. A. Chàteau-Uontier 1. Rendez-vous Place Lorraine à 13 heures; départ à 13 h. 15.

C. S. J. B. 1 b contre E. S. de Chemllié 1 au Stade Bessoneau, à 9 h. 30. C. S. J. B. 2 contre Ecole Normale 2, au Stade Hessoneau à 13 h. 15. C. S. J. B. 3 contre Union Sportive du Champ-sur Layon, à 14 h. 45. C. S. J. B. ien pourparlers), au Stade Besspnneau, à 8 h. 30. 5 Au Club Sportif Jean-Bouin Sont convoqués aujourd'hui, C. S. J. B. 1 contre Sélection A des Patronages, à 22 heures.

C. S. J. B. 2 contre Sélection B des Patronages, à 21 h. 15.

C. S. J. B. minimes A contre Le Ronceray juniors, à 20 h. 30.

Sont convoqués demain C. S. J. B. 1 contre Prytanée de la Flèche, au Stade Bessonneau, à 14 h. 45.

C. S. J. B. 2 contre A. S. Chassé Varrains 1. au Stade Bessonneau à 14 h. C. S. J. B. 3 contre A. S. Chassé Varrains 2, au Stade Bessonneau à 14 h. C. S. J. B. 4 contre l'Intrépide A au Stade Bessonneau à 10 heures. C. S. J. B. 5 contre Stella Sports 1, au Stade Bessonneau à 10 heures. C. S. J. B. 6 contre l'Intrépide B, au Stade Bessonneau à 9 h. 15. 5 et 2 Sont convoqués au café Renou, Pédale Nantaise (section touristique). Rassemblement à 7 h. 30. café du Helder. rue de Strasbourg, pour la sortie sur Le Pellerin. Départ à 8 heures. 6

A Angers Veto-Sport. Rendez-vous demain de tous les coureurs place Molière. face au café Cocrle, à 8 h. 15. Pour les débutants, course en ligne pour les 4' catégories. 6 Stade Nantais U. C. (association). Equipe I. A 14 heures, au stade de Malville DelaJoux. Padiou, Miermont, Troude. Leroux R. (cap.). Chasse, March,md, Manceeu. Leroux J., Bavay, Surand. Devin, Dubrocca. Délégué M. Auger arbitre M. Cauzic.

Equipe 1 6. A 13 h. 15. au café Continental Prévost. Aubert. Laurens. Rlgols. Forçett icap.l, Deirotx, Burtje, Ripoche. Vannier. Rlbau. Le?lise, Morlval, Bernier, Osouf. Délégué Morival. Equipe Il. A 13 heures, au stade de Malvllle Gaboriau. Bourmalo. Dumigron, Mertln, Masseron, Charpentier, Piquet. Lagrée, Gull baud. Dupont. X. X. Porcher. Dumont, Manière. Délégué M. Auger: arbitre M. Cohin. 6 Stade Nantais U. C. (basket-ball). Sont convoqués à 9 heures la Prairie d'Amont (rue de la Loire), les Joueurs suivante Lavazay. Eveno. Autret. Brochu, Fossard. Moimin. Pinel. Poulain. Marquer, Colin. Mollnler. Martlneau. Drouard. Chevalier. Hernoud. Drouard II. Cloutour. Dublllot Redor, Cornu. I Ptllct, ainsi que tout lés minimes de la section. pour matcher en rugby contre 1 le lycée.

Stade Nantais U C. (cross country). I Sont Convoquée à 13 h. 30, au Petit Oger. Lecoq, Cannés, Martin. Lebeau, Moreau, Billion. Briller, Quyot. Malllard. Ortmaud, Trécui, 4

Sportino-Club de l'Ouest Equipes 1 demain matin à 8 h. 30, 71, rue Plantagenet Aubert, Baudry, Bergeot, Bourdet. Boutreux, Bouyer, Chalain, Cormouls. Dostert, Etlenvre, Guérin. Guyon, Hugonnet, Jabet, Lacroix, Lateste. Lebattu, Liger, Masaoulard, l'endlboure, Mingas Natta. Pontacq, Prévôts, Suzor, Tallet, Tartarin, Tharreau, Thierry, UlUac, Vernnes. 5 Au S. C. 0. Les coureurs dont les noms suivent Binet, Bousagnla. Chartler, Chotard. Denis Gaston, Denis Marcel. Gillon. Soyer. Tryer, Devergne, ainsi que MM. Guillemard et Lafuye sont priés de se trouver demain à 8 h. 30. 71, rue Plantagenet iL Angers. 5 Jeunesse Sporttve Ouvrière Nazairienne. Sont convoqués à la sure à 7 h. 10 pour aller à Nantes Gonidec, Guittouneau, Heurtrel, Frémy, David, Avril. 6 Union de Méan-Penhoét. Equipe 2: A 14 heures au vestiaire Lequltte. Thébaud. Leguellec. Goubin L.. Lheritier. Ménard. Leroy, Lecalve, Probert. Puissant, Rabier. Arbitre Rivière. Délégué: Bouvron.

Equipe 3 A 12 h. 30 au vestiaire Ollltrauf. Rio, Josso. Samson. Ecn. Hulcoq, Morisseau, Tortorici. Lemoing. Perrin, Guihard. Remplaçants Boussaud Dep:elx, Arbitre Basse.

Sont convoqués à 9 heures au vestiaire pour la mise en état du terrain Perrln, Goubin L., Lecalve. Lequltte, Tortorici. Bouvron.. 6 Etolle Nazairienne. Basket au terrain. à 9 h. 30 Yvieuel, Leforestier, I Ménard. Leeout et Michel.

A 9 heures Trsarreau. Josso H., Guillo. Heichette. Banset. A 10 heures Lugo, Bobln, Cattln, Le Lorec et Jube.

A 13 heures Maurice, Colin, Monnler, Flohlc et Guesne. A 13 h. 30 P. Helchette. Brunel, Ro- bic, Hautmont, A. Josso. Guénégtiès. 6 Athlétiquc Club de la Loire. Asso- j ciation sont convoqués à 11 heures. place du Commerce Delom. Cirardeau, Maisonneuve. Piet. Lasadec. Delom. Flo- quet, Leroy, Coudraln, Grand ère. Cantin, Le Darz, Olivier. Chagnolleau. Renaud. Gourbil, Grassineau. Moreau A., Bourgoln, Sioreau, Faivre. Brangeon C. A 13 h. 45. Pont du Cens Croisier, Puren. Grelier. Granger. Delom, Trichet, Soulard. Couzlneau, Brangeon, Bénétau, Monot. Chouan.

NI. Couzineau est convoqué cet aprèsmidi au 17. quai Moncousu. 6 A la Similienne. Association Sont i convoqués à 11 h. 30. rue de Bel-Air. 49 1 Lasnier. Mlquée frères, Lasserre frères, Ancelin. Lavicne. Toublanc. Perrou, Ouéro. Chesneau. Piquet.

A 12 h. 45, au Chêne-Vert Langlais, j Miquée Maurice. Bellinger. Jacob. Deniaud. Fauché. Leclerc, Buron, Tenaud, Pottier. Jo=an.

A 14 heures, au Chêne-Vert Ventroux, Lebert, Condroyer, Lemarlé, Toublanc, Blanchard, Meathe, Jamin, GuilSporting-Club de l'Ouest (basket). S.C.O. (1) contre Amicale des Cours Professionnels de Trélazé il), au stade du Crédit de l'Ouest, à 9 h. 15.

S.C.O. (2) contre Amicale des Cours Professionnels de Trélazé (2) au stade du Crédit de l'Ouest, à 10 heures. Sont convoqués au stade du Crédit de l'Ouest, à 9 heures, tous les joueurs de la section. fi

COURSES A "1NCENNE8

PARIS, le 22 février. Le vent violent qui soufflait fortement sur le plateau de Gravelle avait causé quelques abstentions parmi les fidèles du trottmg.

A la veille de la fin du meeting du trot l'assistance était pourtant assez nombreuse et même plus dense que l'an aernier pour la Journée correspondante, ce qui est un succès pour la société du demi-sang.

Le prix de Tarbes. doté de 40.000 fr.. était le prix qui retenait l'attention des turfistes. Félicien, Gribouille, Fils de Prince out mené devant Gardénia VU et Héraut II. Devant les tribunes, Fils de Prince précédait Hussard Il, Gorten< sia. Héraut Il. Hosséaor II. Histoire de j Hirc II, Félicien, Gare de Messcl, Après un tour, Fils de Prince avait le commandement- sur Hussard II, Féhcica, | Héraut Il, Goiden Port, Gare de Messci, Hosscgor Il et Fou Rire.

En abordant la ligue d'en face, Hus- sard Il prenait la tète et au petit bols Il était suivi de Héraut II, Golden Port, I Gare de Messei Félicien et La Grandeur, Fou Rtre, Georges Todd, Firminy, Hossegor Il groupés.

Dans le haut de la montée La Grandeur et Héraut Il se rapprochaient de I Hussard 77 qui conservait l'avantage Jusqu'au battt, et La Grandeur battait pour la deuxième place Héraut 11, puis venaient Fou Rire, Félicien etléna. Résultat*

PRIX de VIENNE (monté, 10.000 francs, 2.250 mètres, 16 partants). 1. Jaux D iBastien) Il Mme Gayet; 2. Jarnac (M. Sustronck)- 3. Jack Tum (A Motel. Durées 3' 31" 2/5. 3' 33" 2/5, 3' 33" 3/5, Réduction l' 33" 9/10.

Mutuel G. 28,50; P. 9,50. 16,50, 12.50.

Non placés Jour d'Espoir Hourrah 1 (Buisson): Jongleur Il (Chrétien); Jaseur iEd. Picard); Joli Duc (H. picardi: I Jentil Voisin (E. Doumen); Jim (M. Alavoine); Japhet (A. Marie) Juvigny T (Re. Slmonard); Jupiter XV (A. Forclnali; Juriste (Ph. Hause): Jéricho IGamet); Jan M (L. Pottier); Jour d'Espoir Il iPerlbarg).

PRIX DE Tourcoing (attelé, 10.000 fr.. 2.250 mètres. 18 partants). 1 Josette (Carré) à Mme Leplatre: 2. Jeannette Nany (M. Capelle); 3. Javanaise K IJansen).

Durées 3' 35" 4/5, 3' 36" 1/2, 3' 36" 3/5. Réduction l' 35" 9/10.

Mutuel G. 135,50; P. 26.50. 27, 10,50. Non placés Julia Wilkes (R. Simonard): Jep II (G. Chéronl; Jolie Ténebreuse (Dubreuill; Justice Il (H. Netter); Johanna (E. Marie): Janita (Bulhion); Jouvence Il (Ph. Koch): Jalouvre. arrêtée (H. Duval); Josette lll (P. Méquignon); Jactance (P. Vieil; Jocaste 11 (Gayet); Jesaie B (Al. Vanlandeghem); Jeanne de polangi» iBottonl); Joueuse T iRe. Simonard): Joséphine III (Ch. Frestel)

PRIX D'YVETOT (monte, 12.000 francs. 2.800 métrés. 19 partants). 1 Hyménée (R. Fortin) à M. Foucault: 2. Harmonte VI (E. Marie); 3. Hérita (Ph. Hanse).

Durées 4' 23" 3/10, 4' 25" 3/10. 4' 27".

Réduction 1' 34" 3/10.

Mutuel G. 26; P. 12.50, 61. 21.

Non placés Isigny (H. Marie): Hamlet V (J. Vacher); Haut Marnaia IF, Tardlvon): Héritier Il (Bd. Pleard); Ile de France Il iM. Alavolne); Ismentde (Reine) Incitatus 111 iRlaud) Hermon ville Il (A. Delaroche In ter (Perlbarg)- Iris iGamet); Hiva Hoa iFc. Vieil Halifax III iP. Lalsls): Irisée tE. Carré)- Hannibal Il (A. Forclnal: Iroquois \V (Al. Libeerl; Itou III tJ. Monclin).

Prix DE Carhaix (attelé, 10.000 fr., 2.825 in.), 16 partants. 1. Ibadan lA. Sourroubllle), M. Bruhat, 2. itck d'Or (Verzéle); 3. Ixelles Il (R.-C. Simonardl, Durées 4' 22" 4/5; 4' 24" 315; 4" 25" a/5.

Réduction l' 33" 4/3.

Mutuel g. 31.50: pi. 12, 14, 17.50. Non placés Ita Est lll (P. Méqulgnon); Idunt (Vlios); Iuonnt yA,

d'Haène)- Visott du Canada f2* distancé) (Ph. Koch); lanina (A. Bernardin); Ixora de Marcy (Carré); Ite, arrêté (Lemière); Ile d'Amour (L. Hardy); Iras Tu 111 (Lecomte): Inca (H. Duval); Idalrs (E. Marie): Ikthu3 (Dessauze): Iras Tu (M. Capelle).

PRIX DE Dozul* (monté. 20.000 francs. 2.600 m.). 13 partants. 1. Grinette (A. Biache). à M. de Monnie; 2. Incitatu.s VU (E. Marie): 3. Ibis K (Chrétien). Durées 3' 59" 2/5; 4' 3/5; 4' 2" 1/5. Réductian l' 32" 1/10.

Mutuel gagn. 36: pi. 12.50, 20.50. 9. Non placée Heureux IVandenbulcke): Gabelle iE. Boidard); Gitane Xll lA. Lefèvre); Iratel (Bastienl; Golap (E. Doumen): /7io (J. Monclln); Grosso Modo (Perlbarg); Hirondelle (A. Deziéray); Hourlon (E. Carré); Gourchelles (M. Dumontier).

PRix de TARBES (attelé 40.000 francs, 3.350 m.), 22 partants. 1. Hussard Il (M. Vercruysse), à M. Gevaert; 2. Et La Grandeur (Neveux); 3. Héraut il (Ver- zèle).

Durées 5' 8" 2/6; 5' 8" 7/10 5' 8" 4/5.

Réduction l' 30" 7/10.

Mutuel gagn, 262: pi. 58-50, 36. 16. Non placés Fourire (H. Picard): FeHcien (Vandenberg); léna (Vanlandegheml; Fils de Prince, arrêté (A. Es- sartial père); Gardenia VU (Dubreuill; GrioouiHe (AI. Tambéri): El Paso (R. Simonardli Floréal Il iBougisi; Golden Port (F. Devreese): Glatiany Il. arrêté (A. Gypteau): Georges Todd (0. Desmedtl Gruchet (H. Misson): Firminy (A. Sourroubille Garr de Messei (R.C. Simonard). Hossegor Il (Berthoi; Gortensia (AI. Vanlandeghem); Histoire de Rire Il (Capovllla); Fred Kerns (M. Capovllla); Fleur d'Ann (Ch. Martens). PRIX D'ARRAS (attelé. 12.000 fr.. 2.275 m., 20 partants). 1. Héros-de-la-Sur<mniére (Gayet). à M. Lebourgeols 2. Geouftle (Simonard): 3. Girgenti 0 itardlvon).

Durées 3' 27'. 3' 27" 1/5. 3' 27" 2/5. 3' 28".

Réduction 1' 32".

Mutuel g. 30.50 rjl. 10,50. 10. 21. Non placés Gavroche M (Masson). Grouette (Buttl ) Hirondelle-des-Aires (Réatid). Grand-Norbert (Windels), Hirondelle V iD'Haéne). Inette iMesséani. Heurtebi.se U (Netter). Indiana 111 (Neveux). Gil Gird iPerlbargl. Giytania (Bertogliati). Gaby Blonde (Dubreull). Hypothèse (Viel). Harris (Kochl. Galant Il (Devreese). Gitane Ill (Deheegher). Indore (Vanlandeghem), Gergny (Souchon).

COURSES A ENGHIEN

Partants probables

PRIx D'ABBEVILLE (haies, à vendre. 6.000 francs, 2.800 métrés). Lady Eliza iG. Cervo). Maryland iH. Haèsl, Gras Double (Trémeau), Pont d'Alma (R. Bâtes L'Auselle tJ. Tourillom, Zagraa iE. Durai), Shampooing tM. Plaine). Condor iH. Camesl, Choyé (W. Howes). Fils de "ars (A. Reinette). Evian (L. Niaudot). PRIX du Ponthieu (steeple hand.. 12.000 francs, 3.600 mètresl. Mon Boy (0. Cervo). Phare (R. Bâtes). Trika r.ina (C. Dominici), Bon Jus IL. Niaudot Snow Storm (R. Haés). Olida IX.), Jhérit/ (A. Diez), Chasseur .M. Denton). PRIX D'AMIENS (steeple, à vendre. 6.000 Irancs, 3.400 mètres). La Décevante (R. Le Fur), Eary (M. Plaine). Lord Diamond (A. Reinette), Dame de Vica (R. Bâtes), Royal Prince iA. Joseph). COURSES DE HAIES DE 4 ANS i 30.000 fr., 2.900 mètres Empressée (M. Platnel, Intrépide (H. Cames Essendieras (L. Niaudot). Fantoche (R. Trémeaai, Moster 01 The Rolls (G. Cervo). Jacquet U. Brierre), Javron (A. Reinette). Champigneulles iR. Bâtes), E; Sbaa (T. Duun), Foulaubln (H. Howes).

PRIX DE LA PICARDIE Ihalea, handicap, 10.000 francs, 3.100 mètres). Flatteur rI (R. Le Fur), El Sbau (T. Dunn), Granit (R. Dubus), Agent Secret (A. Néel). Yrieix (A. Kalley), Isnik iH. Cames). La Rocaille (R. Leurson), Maharna (X.), Kmasind (R. Trémeau). Grazyum (R. Bagniard).

Prix DE LA Somme (Steeple, 12.000 3.700 mètres). Unic (M. Maginot), Petit Diable (L. Niaudot), Frago lA. Kalley). Espoir V (J. Frlgoull, La Louvière (H. Brierre).

PRix Louis Baume (attelé. 10.000 r., 2.800 métrés). Gaby Blonde ou Gatanthus (Dubreull). Gaétane (X.), Etrttat (P. Koch). Hirondelle III iR. Bouleyl, Enfant Prodigue (X.), Fouchtra IV.Cavey), Horus Il iGuy Cavey). Fattiva 'Al. Tambérl). Gri Gri (A. Choisse'et). Sol Enfant (A.Lecomte), Eucalyptus lAdaml. Grand Kiki lAI. Vanlandefthemi, Fessanvillbcrg iBulhion). Héroïne B .Th.. Vanlandeg), Friscourt iF. Devreese). Fredaine (Vrommanu, Héia (R. Céran-MaUlard).

Pronostics

Première course Fils de Mars, Gras-Double deuxième course Snow Storrn, Shériff; troisième course Egry, La Décevante; quatrième courae Juvron, Essendieras; cinquième course Agent Secret; Bois-de-Rose sixième course Unic Frago: septième course Fessanvilberg, Grand Kiki.

l'ronostics de la presse spéciale Paris-Sport. 1" course Pont- d'Alma; 2' course Phare; 3- course Egry; 4" course Intrépide, 5- course Flatteur 11; 6" rnurse Unie; 7. course: Héia.

Auteuil-Longchamp. 1" course Pont-d' Aima 2* course Phare; 3' course Bgry; 4* course Empressée; 5' course Granit; 6' course Petit Diable; 1' course Héia.

Le poids chez les trotteurs Ncu. avons reçu, sur notre sutet le poids chez les trotteurs une communication de poids que nous sommes heureux de faire connaître à nos lecteurs elle émane d'une personnalité .les plus connue et des plus marquante du turf français. M. Y. Céren-Malllard. qui a répondu à notre enquête avec beaucoup d'amabUité. Voici ce Qu'il nous écrit

Elle n'est pas cette question fort simple dire Que le poids n'a pas d'influence sur la vitesse ou la tenue de nos trotteurs serait paradoxal. Et cependant, nous voyons des chevaux plus vites et c tenant miei t » avec des jockeys de 10 ou 12 kilojs de plus qu'avec d'autres, bons jockeys également, ayar.t ce poids en moins.

C'est que le poids est en partie compensé par la force de l'homme, nécessaire au trot, par sa c légèreté » en selle, qui tient à l'habitude d'équilibre de :es muscles qui font prendre à son corps plus ou moins c d'appui sur l'air x et surtout d'harmonie avec les mouvements et le propre équilibre du cheval. C'est aussi que le Jockey de trot se sert de sa force pour équilibrer et rééquilibrer quand 11 est nécessaire. l'allure de .on cheval et que cette force, que tout Jockey de trot doit employer, plus ou moins suivant les chevaux, il l'emploiera avec moins d'a-coups. avec plus de moelleux, de souplesse, s'il a lui-mime un excè» de force en réserve; Il fera la m( .:e force, en souplesse, sans violence, sans effort, pour laquelle il faudra que l'autre plus léger et moins fort, emploie l'effort, la violence parfois, voire l'àcoup.

c Or. ces efforts se répercutent sur le cheval, celui-ci se trouve alors obligé de lutter contre les pertes d'équilibre qu'impriment à sa masse les efforts du Jockey. Au contraire, le Jockey ayant un exois de force aide de son propre uclds justement déplacé, l'équll-bre de l'animal. Enfin, l'effort que doit s'imposer, dans sa force moindre le Jockey léger t*t »ut*at qu'tl prend fc i* force de

contraction musculaire générale nfcsd saire pour assurer allégement de i masse, ce qu'on appelle sa lCpèreté selle, l'appui sur l'air.

« Autre chose, le trotteur ne peut .-au. Il loin prés. être sensible au poids comme le galopeur. En raison de sa vitesse moindre ? De la relation entre la vt7 tesse et la masse du corps déplacé ? Cers» tes. Mais aussi parce qu'il est depulf longtemps sélectionné sous les gros polo» habituels tandis Que le pur-sana est. la vérité malheureusement sélectionna sur l'inaptitude à porrer le poids. a II y a une telle différence d'un -leval à l'autre chez nos trotteurs dans .la répercussion de quelques 5. 10 ou 15 :ci.logs de plus, sur l'allure de celui-ci ou de celui-là, que ce fait rendrait très difficile, l'éche:le de rendements par les poids. Très difficile et peu désirabJej car on arriverait à cet écueil de favoris ser les chevaux qui sont les plus senst* bles au poids au détriment de ceux qui y sont quasi-insensibles et ce serait la Sélection à rebours, ce Que Je déplore chea le pur-sang actuel.

c Notzz que les pur-sang sont parfois aussi trè- différents da teurs réactions aux différences de poids, souve»nez-voji des t Valois » et des Presto. à qui semblaient se Jouer des surcharges ce fut presque toujours le cas des petits chevaux, et Je m'appuyai. il y a bien longtemps, sur leurs exemples dans ma controverse amicale avec mon excellent et regretté ami Jean Romain, an. cien directeur du Sport Universel.

« Il n'en est pas main., vrai que nous cherchons des jockeys légers. J'ai fait moi-même adopter dans ce but par la Société du Demi-Sang, l'actuelle régi..mentation des apprentis au trot. ala lu difficulté de ce recrutement est grande; ce sont toujours les plus forts, parmi les Jeunes, qui nous donnent le plu, de satisfaction et les plus fort» sont à l'âge d'homme. ceux qui dépassent le poids des Jockeys à surcharges. Si nous faisons monter dès poitt» lourds, c'est qu'un autre Jockey n'obtiendra qu'un rendement moins, malgré son avantage de poids.

« Ah si nous pouvions comparer un jockey léger et un trop lourd, de même force et donc ayant la même souplesse dans la force employée tout étant égal par ailleurs rapidité et précision de)) réflexes, esprit de justes décisions. compréhension du cheval et sympathie d'odeur personnelle 'car l'odeur individuelle joue un très prand rôle dans le* rapports de l'homme et du cheval et ceci n'est peut-être pas assez connu) !l n'est, en ce cas abstrait nullement doué teux que la supériorité du jockey léger serait évidente.

« En ce qui concerne le trotteur attelé, cette relativité s'aggrave du fait que. avec l'équilibre de nos sulkys toà le poids du driver pousse en avant. che* val et voiture) le poid; de l'homme, en terrain plat, pousse le cheval dans une juste mesure, quand il est bien attelé. Evidemment à Vincennes Il le cène. car quoiqu'on fasse, il le pousse trop dans la descente et dans la montée Il faut bla que le cheval le tire. Mais la conclusion en est encore que Vincenae* nous sélectionne mieux que r.ul autre hippodrome des chevaux robustes « forts. »

HlPPARQUE. 0

LEGION D'HONNEUR

Ministère des Pensions

Sont nommés au grade de chevalier ? MM. Jean Claude, président de la Fédération Nationale des Anciena Prisonniers de guerre, Evadés et Otages Fran» cols Maillard, président de la Section de l'U. N. C. du canton de Sourdeval i Manche). président du groupe départemental de la Manche fondé par lui, membre du Conseil d'administration de l'U. N, C.

GREFFIERS

Sont nommés

Greffier du Tribunal de Commerce d1& MansiSarthe). M. Mallet (Robert-Chan.les-Edouard-Marlei. en remplacement de M. Mallet. son père, démissionnaire.. Greffier de la justice de paix de Mirambeau (Charente-Inférieure). M. Ménard Maurice-Pierre en remplacement de M. Ménard, son père, démissionnaire.

Greffiers des tribunaux de simple police de Caen (Calvados), M. Prevert lEmile-Jnles), en remplacement de M. Vaubaillon, démissionnaire Renne* (Ille-et-Vilaine), M. Bretel (Jean-LouisMarie-Joseph), en remplacement de M, Vasseur, décédé.

Sont nommés greffiers honoraires M. Marion. ancien greffier de la Ju*« tice de paix d'Auray (Morbihan).

AVIS DE CONCOURS

POUR L'ADMISSION A L'EMPLOI D'ELEVE METEOROLOGISTE

PRINCIPAL

Par arrêté du 21 février 1935 a ét4 prescrite l'ouverture d'un concourt pour l'admissiion à un empioi d'élève mé. téoro:ogiste principal, à l'Office natio» nal météorologique le 23 mai 1935. Les demandes d'inscriptions au cont cours pourront être adressées au «tire* teur de l'office national métèorologt» que. 196, rue de l'Université, Paris (7'), Jusqu'au 23 avril 1935.

RECEVEURS BURALISTES

DE 1" CLASSE

M. Barillot. receveur burallste Thouars (Deux-Sèvres). Il classe. 4' ce.- tégorie. non Installé, est maintenu, sur sa demande, à Rochecorbon (Indre-et- Loire. 1™ classe. 5' catégorie, et rayé du tableau d'avancement.

M. Gronnier, receveur buraliste à Loudéac (Côtes-du-Nord) 1" classe,- 4* catégorie, non iustalîé. est maintenu, sur sa demande, à Avranches (Manche)} 1™ classe. 51 catégorie, et rayé du ta.bleau d'avancement.

M. Darnajoux. receveur buraliste à 1* Roche-sur-Yon (Vendée i. 1'" clasM. '4* catégorie, non Installé, est maintent sur sa demande, à Blaye (Gironde Il-. classe. 5" catégorle, et rayé du tableau d'avancement.

PERSONNEL

DES TRAVAUX PUBLICS

Ont été nommés ingénieurs adjoints des travaux publics de l'Etat de 4. clause (service des mines), et recevront' le» affectations ci-après M. Vinson iHaoul). Vendée (servie» ordinaire), subdivision minéralogique de la Roche-sur-Yon, en remplacement de M. Dara. retraité. M. Bouyssounouse (Ju'len). Maine-eti Loire (service ordinaire), subdivision [ minéralogloue d'Angers, en remplace» ment de M. Achiary. nommé à un. au« tre poste.. M. Lecerf (Marcel). Selne-Inféiirur». (service ordinaire), subdivision micér»* logique de Rouen, en remplacement nu* mérique de M. Bailliez, nommé à UJk autre poste. a ENTREPOT FICTIF DES BOIS Sont prorogés Jusqu'au 31 décembre 1935, les dispositions des arrêtés lilter* ministériels des 8 Juillet. la septembre et 16 décembre 1932. 16 mars, 1- mal et 8 Julliet 1933. autorisant, sous certnJ* nés conditions, l'entrepôt fictif des bois communs dans ;es localités du Tréport# de Trouville. Courseu les. Isigny. Paim» pol, Pont-1'Abbé. Tréguter. Qutmpeffc Douarnenez. Concarneau. LonderntMfe les Sables-d'Olonne, la Nouvelle. Saint,* Fo'ciuln. Dieppedalle. Salnt-Raphaêi. a#» Va!éry-en-Caux. Cannes. Notrmqùti«% et au parc de stockage de Nooxgrâdd»-.


La faillite de la sagesse' des nations

La sagesse des nations est une entité anonyme qui sa caractérise par des proverbes universellement employés.

L'avantage de ces proverbes est de permettre à ceux qui les utilisent de toujours avoir raison, car on hésite, en général. à discuter des affirmation» séculalres, à moins qu'on ait le tempérament quelque peu frondeur.

Cependant, quand on y réfléchit. qui raison ? Est-ce celui qui affirme que c les voyages forment la jeunesse P. ou celui qui atteste que pierre qui roule n'amasse pas de mousse » 1 Faut-il croire de préférence c la fortune vient en dormant ou bien plutôt qu' c on n'a rien sans peine » ? De quel côté est la vérité ? Est-ce c tel père, tel fils » ou à père avare, fils prodigue » ? Est-il vrai que e petite pluie abat grand vent » ou faut-Il au contraire c aux grands maux les grands remèdes » ? Peut-on penser qu' a l'impossible nul n'est tenu ou que c à cœur vaillant rien d'impossible » ?

Récemment, nous avons entendu affirmer par des sommités agricoles que « ce qui n'est pas dépensé est le premier gagné et ces conseillers. qui ne sont pas les payeurs » en ont conclu que le premier bénéfice réaliser par les agriculteurs serait l'abandon de l'emploi des engrais.

Par contre, d'autres, plus près de la pratique et de ses nécessités, répondent qu' Il faut savoir risquer un œuf pour avoir un bœuf ». Ce sont les mêmes qui répondent « Aide-toi, le ciel t'aidera » aux pessimistes et aux découragés qui gémissent i Ne t'attends qu'à toi En l'espèce, ce sont les engrais qui aideront les agriculteurs, et sans vouloir faire état de ce que l'avenir est aux audacieux ». qui est encore un proverbe anonyme, noue concluerons avec Jacques Bujault. un agronome qui s'y connaissait, celui-là, et qui disait, Il y a un siècle ̃ La terre rend comme on lui donne et a II faut savoir semer pour récolter. P. CORMIER, Ingénieur agronome.

La paralysie

des chevaux en hiver En hiver surtout, une maladie grave, fréquemment mortelle, peut se déclarer sur vos chevaux. Cette affection, dénommée vulgairement c coup de sang ee caractérise par une véritable paralysie d'un ou des deux membres postérieurs, terrassant souvent sur le sol le malade au bout de quelques heures. La maladie porte le nom médical d'hémoglobinurie paroxystique du cheval.

Le plus souvent, le cheval au repos depuis plusieurs jours est sorti d'une écurie chaude, puis attelé au dehors par une température très froide. Au bout d'un quart à une heure, le cheval sue abondamment, marche avec difficuité, respire rapidement en ouvrant largement les naseaux. C'est la crise d'hémoglobinurie qui commence. Le propriétaire, dés ces premiers symptômes, ne devra pas attendre plus longtemps pour appeler son vétérinaire, car le cad est particulièrement grave. Si le cheval ne campe pour uriner, il sera utile de M rendre compte de la couleur de l'urine qui, dans cette affection, est noirâtre ou couleur « marc de café ». Ce qu'il ne faut jxu faire en attendant le vétérinaire

Trop souvent, le propriétaire, ne rensent pas à une maladie grave, fouette son cheval pour se rendre au plus vite chez lui ou pour terminer le voyage projeté. Le cas s'aggrave et. avant d'arriver au but. la pauvre bête, à bout de souffle, tom*>e sur le sol, complètement paralysée.

Ou bien. le propriétaire décide de prendre d'abord conseil du connaisseur le plus proche, fait appel à l'empirique ou au maréchal, se réservant de demander le vétérinaire plus tard, s'il y a lieu. Le maréchal pose d'emblée le diagnostic de 1 fourbure ». de a coup de sang ». etc., et se charge de faire, sur le champ, une saignée copieuse au pauvre cheval. Puis, ce sont les frictions énergiques l'essence de térébenthine et à la farine de moutarde, sur les membres et sur la croupe, qui complètent le traitement empirique dont les résultats désastreux ne tardent pas à se manifester.

En un mot. neuf fois sur dix. on fait tout le contraire de ce qu'il fallait faire.

Ce qu'il faut faire en attendant le vétérinaire

Le propriétaire reconnaissant, aux premlers symptômes que nous avons décrits. la maladie et comprenant sa gravité, devra immédiatement dételer son cheval, même en rase campagne. Il le couvrira chaudement et se dirigera lentement au pas. tenant son cheval par la bride, vers l'écurie ou la grange la plus proche. Dans nos campagnes, les paysans réservent toujours une large et bienveillante hospitalité leurs compatriotes.

Le cheval, bien couvert, serti donc mis à l'abri et maintenu au repos. En attendant l'arrivée du vétérinaire, qui sera prévenu d'urgence, on effectuera des frictions à la paille sèche sur tout le corps de l'animal.

Le traitement actuel de l'hémoglobtnurte doit. en « .Tet, pour se révéler efficace. être insttiué rapidement par le vétérinaire lui-même. Une nouvelle thérapeutique accorde un large pourcentage de guérisons on connalt cette méthode sous le nom d'hétéro-hémothérapie. L'intervention consiste à Injecter aseptiquement au cheval malade des doses massives de sang de vachea en gestation avancée ou fraîches vélées. Ce sang. riche en hormones produite. par le placenta maternel, est considéré comme régulateur de l'organisme. Les Injections pourront être répétée! par le vétérinaire pendant plusieurs Jours consécutifs, selon la gravité du cas.

Cette méthode thérapeutique nouvelle D'exclut pas. bien entendu, la médication habituelle prescrite par le vétérinaire.

Léon Bodin.

Docteur vétérinaire.

Lauréat de l'Académie Vétérinaire

Les distributeurs

d'engrais

Le distributeur d'engrais est, de toutes les machines de la ferme, une de celles qui réclament le plus d'attention et de soins

ENTRETIEV MÉCANIQUE

Les distributeurs modernes de bonne marque. quel que soit leur système, sont tous bien construits. Ils doivent durer de nombreuses campagnes quand ils sont nettoyés et revisés périodiquement. Un point essentiel est de ne Jamais les surcharger, car leur faiblesse réside dans la grande largeur de leur caisse, qui repose seulement sur deux roues, sans essieu. En outre, en cas de surcharge. les roues elles aussi fatiguent énormément et, à la longue, les jantes tendent à sortir du cercle. On doit se fixer comme limite que la charge maximum en kilos correspond à la capacité en litres de la trémie. On peut donc remplir complètement celle-ci de superphosphate et de chlorure de potassium. Mais, quand on épand du nitrate. et surtout des scories, il faut laisser un vide qui. pour ces derniers, doit être environ égal à la moitié de la caisse. Les fusées qui supportent les roues étant montées sur des plateaux euxmêmes boulonnés aux faces latérales de la caisse, il y a lieu de s'assurer de temps à autre qu'il n'existe aucun Jeu, en vérifiant le serrage des écrous. Dans la plupart des distributeurs, les roues peuvent prendre sur deux trains de fusées deux positions, l'une pour le transport, l'autre pour le travail. Lorsqu'on passe d'une position à l'autre, et surtout de celle de transport à celle de travail, il est essentiel de protéger les fusées qui demeurent à découvert pour que la graisse dont elles sont enduites ne se charge pas de poussières rodantes, voire de terre. Le mieux est d'y coller une feuille de journal, qu'on recouvre d'une gaine en toile, en cuir ou en métal. Si l'on a le moindre doute sur la propreté de la fusée, il faut dégraisser au pétrole, essuyer et renouveler le graissage.

Tous les Jours où l'on travaille, 11 faut procéder à un graissage complet, le matin. Si le graissage est à la graisse sous pression, pomper jusqu'à ce que le lubrifiant neuf sorte largement par les joints. Si le graissage est à l'huile, lubrifier abondamment le matin et au début de l'après-midi. Cent mètres avant de dételer, arrêter et irriguer abondamment au pétrole de façon à diluer l'huile et les poussières rodantes qu'elle agglutine. qui se trouvent éliminées par le dernier parcours. S'il y a des bains d'huile, vidanger celle-ci chaque fois que l'appareil a travaillé une quinzaine, laver au pétrole et renouveler l'huile. PROTECTION

Certains engrais, même à l'état de traces, attaquent le bols et le métal. Le nettoyage, fût-il Journalier, serait donc inefficace si une protection préalable n'était pas réalisée. La seule protection vraiment ef5cace, à notre connaissance. est fournie par le goudron sec. ou brai, appliqué cnauc directement sur le métal et «111m* de pétrole sur le bois. On procède nu démontage des organes agitateurs et distributeurs et, s'il y a lieu, à un grattage très soigné. Le brai est fondu à ftu do,a dans une marmite de fonte à couvercle (pour extinction en cas d'incendie). Oa applique rapidement et régulièrement à l'intérieur de la caisse et sur tous les organes qui sont en contact avec t'entrai:, en se servant d'une broeee. Ou obtient ainsi une surf*rc noire, dure et bril.'&nte très tenace et absolument lnauociuablc, qui facilite les nettoyages et assure une protection parfaite. S'il y a des saillies susceptibles do gêner le glissement des organes, on les enlève avec un cou'eau à mastic chaud, qui permet d'obtenir des surfaces parfaitement lisses. Le distributeur ainsi protégé se nettoie à la uro6se chaque fois qu'on le vide et de temps à autre à grande eau Ce n'est qu'en fin de saison qu'il faut employer si cela est nécessaire, le pétrole, qui dilue une partie du goudron et les dépota d'engrais qui ont pu s'y agglutiner.

Si l'on n'a pas pris cette précaution d'appliquer une couche protectrice de goudron, le nettoyage sommaire sera pratiqué à la brosse et au grattoir chaque fois qu'on interrompra le travail pour quelques Jours et qu'on changera d'engrais. En principe, il ne faut Jamais passer d'un engrais à l'autre sans un nettoyage très soigné, car Il peut se produire des réactions tout à fait néfastes.

Au SALON DE LA MACHINE AGRICOLE, nous avons remarqud la Plantense de pommes de terre a AUTOMATIQUE ZENOP », saut correcteur, qui permet la plantatior rigoureusement automatique il. de! distances variables sans changemenl d'engrenages. Cette machine, bier française a prouvé nettement sa supériorité sur la Planteuse américaine. HENRI DUTHOIT, à LEERS (Nord) Lors de vos semis prochains Songez aux Engrais St-Cobain. MASTIC LHOMME I.EFORT

Indispensable pour greffer et cicatrise: leb plaies des arbres et arbustes. Est employé onctueux ou liquide. La GLU I.IIOMMK LKïOKT protègi les arbres contre lee insectes.

Bue des Alouettes, 38, PARIS.

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LE COMMUNISME ET LES PAYSANS

La misère, que l'on dit mauvaise conseillère, étend de plus en plus son ombre sinistre sur la campagne. Les communistes, dont c'est le meilleur outil de propagande, ne peuvent désirer qu'une chose c'est qu'elle s'accentue. Ils l'exploitent à fond, afin de faire accepter aux paysans une conception qui contredit toutes leurs aspirations.

L'orgape agricole officiel du commu- r nisme français publie presque chaque semaine des rapports enthousiastes sur les succès extraordinaires qu'il prétend remporter auprès des populations ru- rales bretonnes. Je sais que ce journal est passé maître en fait de bluff et qu'il faut vigoureusement émonder ces rapports pour les ramener aux proportions de la réalité. Il n'en reste pas moins que le communisme fait en ce t moment un effort considérable pour 1 pénétrer dans nos campagnes. Peut- être a-t-il l'intuition qu'une idée n'est jamais sûre d'avoir réussi qu'à partir du moment où elle a su gagner des 1 adeptes nombreux parmi les paysans, à l'esprit moins chaud sar-, doute mais plus tenaces. Il peut bien se faire aussi que, empétrés dans des difficultés lnex- tricables,'ne sachant plus à quel saint 1 se vouer, quelques paysans se soient offerts au diable, lequel a bien pu prendre à leurs yeux la figure du com- f munisme. Certes mon dessein n'est point de chicaner le communisme sur son droit de faire de la propagande, ( ni sur les moyens qu'il croit bon d'em- ployer pour la faire. Mais si je pense, comme je le pense, que le communisme se trompe et abuse les paysans en leur faisant concevoir des espérances irréalisables, c'est bien aussi mon droit, si ce n'est mon devoir, de le dire sans barguigner. Le tremplin de la propagande la misère

Le fondement de toute propagande communiste, c'est la misère. La misère, elle existe autant sinon plus dans le monde paysan que partout ailleurs. Tous les jours elle augmente et me- nace de s'accroître encore. Certes, personne ne pense à accuser les communistes de l'avoir provoquée, comme ils nous accusent d'avoir provoqué le dé- sordre actuel. Cependant on peut bien remarquer qu'ils n'ont pas l'air i.iécontents du tout de constater qu'elle existe. Sans elle ils resteraient pantois et impuissants. Il ne s'agit donc pas pour eux de la diminuer ni de la réduire, mais d'en exacerber le sentiment. « Apprenons au peuple qu'il est malheureux a, a toujours été le pre- mier article de leur programme. Hélas! penserez-vous, les malheureux connaissent tout de même bien leur misère, et ce qu'on leur en dira n'ajoutera guère au sentiment qu'ils en ont. Pas du tout, vous répliquera-t-on, ils ne la sentent pas assez, il faut qu'ils en éprouvent davantage l'horreur, jusqu'à la révolte, par laquelle ils -nous donneront mission d'organiser leur bonheur, peut-être pas tout à fait comme ils l'auraient souhaité, mais suivant un plan très supérieur que nous avons tout prêt.

Tous les marchands de remèdes, d'orviétans et de panacées, c.ns tous les temps et sous tous les cieux, ont toujours commencé, pour faire accepter leurs drogues, par essayer de persuader les hommes qu'ils étaient malades, et d'une certaine façon, beaucoup plus qu'ils ne le croyaient. Procédé de suggestion bien connu, déjà ancien, mais toujours en faveur.

Faut-il s'étonner que la propagande socialiste et communiste pénètre dans les campagnes. Dernièrement je lisais que dans le département des Ardennes les effectifs du parti socialiste comprenaient 40 ô de fonctionnaires. Je n'ai pas de statistique pour notre région. Mais notre région étant assez semblable comme fond de population, la proportion peut bien n'être pas très différente. Non pas que je me croie autorisé à imputer à crime à un fonctionnaire de donner son nom au parti socialiste. J'ai connu beaucoup de fonctionnaires dans ma vie. Très habituellement j'ai trouvé en eux des gens de fort bonne compagnie, très attachés à leurs fonctions et souvent -^rt diligents dans l'accomplissement des dites fonctions.

Ils sont l'une des armatures et peut-être l'armature la plus puissante de notre organisation sociale actuelle. A la différence de beaucoup d'autres, et même pourrait-on dire, de toutes les autres, elle doit non seulement subsister dans l'établissement de la cité fũ tare, mais c'est elle qui doit prendre la place des autres, c'est-à-dire toute la place. A savoir que des éléments nouveaux finiront bien par s'infiltrer dans son rang. Mais les cadres actuels peuvent espérer un avancement éberluant. Je comprends (car ce sont toujours les intérêts qui mènent les hommes), que des fonctionnaires se montrent favorables au communisme. Et, certes, il n'y a dans cette constatation aucun sentiment péjoratif à leur endroit

Mais les cultivateurs, quel avantage, r grand Dieu, peuvent-ils retirer de l'avènement d'un pareil état social ? Conduits à lui par la misère. 11 est bien à craindre qu'ils n'y restent avec la même misère, si elle ne devient pae pire. Déjà, nous le constations plus hout, les communistes n'ont aucun désir véritable de voir la misère actuelle s'atténuer, parce que la misère est le tremplin indispensable pour leur propagande. Plus la misère sera grande et plus de chance, pensent-ils, ils au- ront de se faire accueillir.

Peut-on croire vraiment, est-il possible de croire un instant que, parce que les socialistes auraient pris la direction des affaires au lieu et place de nos gouvernants actuels, toutes les difficultés s'évanouiraient comme par enchantement ? Il leur est facile de jeter la pierre à tout le monde. Feraient-ils mieux ? Pour en venir à un point très précis, croit-on que si de-

nain M. Blum ou M. Cachin rempla;aient M. Flandin, il serait possible le mieux vendre notre blé ? Est-ce que e marché mondial serait déconges;ionné pour autant ? Est-ce que les :ours internationaux seraient mell- eurs ? Est-ce que le consommateur nangerait plus de pain ? Est-ce que es intermédiaires seraient moins mgétieux pour trouver des moyens de s'at.ribuer des bénéfices ? Tout cela est 'ort douteux. En tout cas, la France farderait toujours sa place géographilue au milieu des peuples agités et envieux. Et cela non plus ne serait joint de tout repos.

La charnière de la cité future Mais ce qui me parait le plus inquiétant dans le communisme pour les paysans, c'est que c'est une doctrine lui a été conçue du point de vue des mvriers d'industrie, dans laquelle tout i été combiné en vue de favoriser leurs ntérèts Sans doute on y a aménagé me place pour les paysans, mais ils n'y jnt été reçus et maintenant n'y sont ippelés qu'à la suite et sont destinés i n'y occuper qu'une situation de se:ond rang.

Je sais bien qu'on a dit et répété, qu'on ne cesse de dire et de répéter, ians les milieux communistes comme ians les autres, que les intérêts des paysans sont solidaires de ceux des ouvriers industriels. On le dira et le répétera encore longtemps, d'abord parce que c'est la pure vérité, mais iussi parce que, à cette vérité, s'oppose un certain antagonisme de fait. Souvent ce qui favorise les uns contrarie :u du moins semble contrarier les autres et Il n'est point rare de constater une certaine hostilité des uns envers les autres.

Il s'agit donc de savoir à partir de quel point de vue sera construite la cité future. Dans les âges anciens, avant la naissance de la grande industrie, les prix agricoles établissaient la norme sur laquelle se modelaient les autres prix. Prix d'ailleurs extrêmement bas, mais avec lesquels tous les autres étaient en rapport, ce qui permettait à l'agriculture de vivre vaille que vaille, et, non sans misère sans doute, de surmonter toutes les crises. Avec la grande industrie le point de vue change. Ce qu'il faut avant tout ce sont des objets fabriqués que l'on puisse vendre à des prix très bas pour soutenir la concurrence, d'abord chez nous, puis sur le marché international. Il faut dire que les prix des denrées agricoles s'adaptent maintenant aux prix des produits industriels et se réduisent de plus en plus pour permettre à ceux-ci de s'abaisser d'autant. Cette pression s'exerçant de i-lus en plus durement refoule les prix des denrées agricoles bien au delà de leurs prix de revient. Et c'est là l'origine de la crise que nous subissons. D'ailleurs le socialisme, en soutenant les intérêts des masses ouvrières, non seulement oublie de penser aux intérêts agricoles, mais fait chorus avec ses ennemis pour rendre le paysan responsable de la vie chère.

Des essais de redressement intéressants ont été tentés ces temps derniers. Aux Etats-Unis, en Italie, en Allemagne (pourquoi faut-il que ce soit le fait de dictateurs ?) on a abandonné l'erreur de la primauté de l'industrie pour revenir à la norme de l'agriculture. Par des procédés différents, il semble bien qu'on veuille en venir à stabiliser les cours des denrées agricoles autour des prix de revient et à contraindre l'industrie à s'adapter à ces prix au lieu de faire pression sur eux. Ces tentatives ont déjà donné des résultats et méritent sans aucun doute l'attention des paysans.

Avec le communisme, en Russie rien de semblable, tout au contraire. Le point de vue industriel prime tout D'abord l'agriculture doit subvenir aux besoins de l'industrie, même au risque de manquer du nécessaire, ainsi qu'il est arrivé en Ukraine, où une famine s'est déclarée il y a deux ans, après des prélèvements intempestifs. Je saie que le fait a été démenti. Mais le bruit en avait pris trop d'ampleur pour qu'il n'ait pas eu un fondement.

De plus, le paysan doit abandonnei sa personnalité pour se soumettre dan! ces immenses entreprises agricoles, que sont les kolkhlosP3, aux méthodes industrielles. Plus de petites exploitation! où chacun est chez soi, plus de vie de famille, plus de liberté, mais le travai à la chaîne, à la besogne qui est coin. mandée, les repas à la salle, le som mell en chambrée, la vie en commun où tout, même les jeux et les plaisir: et jusqu'aux pensées sont commandes Avec comme résultats des plaintes qu s'élèvent partout au sujet de la négligenre générale, particulièrement dan! l'entretien des outils et machines, ai sujet des pertes subies dans l'élevage le rendement du bétail. Le régime di la caserne, quoi

Est-ce bien cela que veut le paysar do chez nous, si jaloux de son Indé pendance et de sa liberté ? Car l communisme c'est cela. Evidemment on ne le leur dit pas. Mais c'est pour tant cela. Il faut des réformes poui nous sortir de notre misère, c'est en tendu. n n'est pas possible qu'on ni trouve pas à nos maux des remède qui. en même temps que plus efficaces nous paraissent moins amers.

J. Grhdorge.

Gros blé, belles prairies, bon vin Avec les Engrais Saint-Gobain.

Comment faut-il faire ? L'agriculteur est, de- nos Jours, fortement embarrassé.

Après plusieurs années durant lesquelles les personnalités les plus diverses et les plus officielles lui ont recommandé de produire au maximum, voici que les greniers sont pleins a craquer et que les bourses sont vides le cultivateur ne trouve pas à qui vendre, et ses conseilleurs ont changé leur antienne ils ne disent plus de produire davantage Ils proclament au contraire que la surproduction accable plus que la disette, et Ils s'ingénient, avec une conviction toujours égale. à trouver des arguments pour brûler ce qu'ils ont naguère adoré. Nous n'avons point la prétention de résoudre Ici un problème qui déroute les économistes les plus avertis mais Il est un côté de la question qui nous parait Insuffisamment mis en évidence. et que nous estimons cependant assez Important pour mériter qu'on en parle. Beaucoup de gens pensent avec raison que la surproduction n'est pas si coupable d'embouteiller le marché que la sous-consommation, et il est certain que la sous-consommation sévit a l'égard de beaucoup de denrées agricoles, à commencer par le pain. On mange moins de pain depuis quelques années, et ce n'est ni par hasard, ni par contrainte on mange moins de pain parce que le pain n'a plus la qualité que nous lui connaissions, par exemple avant la guerre

Peut-être y a-t-11 faute du boulanger, que les lois du travail ont obligé modifier ses méthodes mais Il y a aussi. à coup sûr. faute du cultivateur qui, de bonne fol, d'ailleurs, s'est mis à cultiver des blés à grand rendement, mais à farine médiocre, et dont la qualité s'est encore amoindrie sous t'influence de fumures « poussantes ». mais manquant de fond. et Incapables de produire un grain bien plein et bien nourri.

Trop de cultivateurs ont oublié que, si le blé accumule dans son grain du phosphore qui en fait en aliment de valeur, il faut, pour ce faire, qu'il trouve dans la nourriture qu'on lui dispense l'acide phosphorique dont il a besoin. S'il n'y a pas assez d'acide phosphorique dans le sol, le grain est mal alimenté, sa qualité est défectueuse et le pain ne peut être bon.

Peut-on s'étonner dès lors que ies docteurs eux-mêmes recommandent de ne pas trop manger de pain, et qu'une véritable campagne de dénigrement du pain ait trop bien réussi ?

Remontons donc ce courant néfaste et faisons, en faveur du bon pain fait avec du bon blé français, une propagande qui le remettra à la mode. Mais, pour réussir. Il nous faut d'abord produire du bon grain, avec des blés de qualité et bien alimentés, grâce à une fumvre où l'aclde phosphorique a sa large P, Juste part.

Quand le sain de France sera redevenu bon et sain, le Français y reprendra goût. tt lo sous-consommation cessera d'être le cauchemar des producteurs comme celui aes gouvernements. P. CORMIER.

Ingénieur agronome.

Conseils pratiques

Patate et pomme de terre. On nt doit pas confondre les deux tubercules La patate, originaire d'Amérique, est cultivée dans le Midi. Elle a quelque analogie avec la pomme de terre e4 c'est pour cela qu'on désigne souvent cette dernière en employant le vocable c patate ». Mals la patate est légère.ment sucrée et cuit beaucoup plus rapt. dement que la pomme de terre. Comme elle. on la prépare en robe des champs » ou sautée et surtout en beignets. Mals son emploi demeure loca»lisé et la patate pas plus que le topinambour ne saurait détrôner la pomme de terre. si appréciée partout.

Les courasts d'air sont nuisibles aux pondeuses. La façade avant du poulailler étant ouverte pour assurer l'aération, vérifiez que la façade arrière exposée aux vents dominants ne présente pas de fissures. S'il y en a, bouchez-les avee du mastic ou mieux avec du plâtre ou du ciment, suivants le type de construction.

Dans votre potager. Mettez de temps en temps un couple de canards dans votre potager Ils vous débarrasseront des limaces et insectes nuisibles, Ne grattant pas le sol comme les poules, les canards ne commettent aucun dégât à condition toutefois que vos planches de laitues soient protégées. Un treillis de faible hauteur. provisoirement fixé sur des plauets. leur en Interdit l'accès.

PARIS, le 22 février. (De notre correspondant spécial.)

BEURRES. Les arrivages n'ont pas suffi à satisfaire toutes les demandes, mais il a faldu se contenter des anciens prix. Les niveaux actuels sont inférieurs de près de 3 francs à ceux de fin février 1934.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beunes en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles) Charentes-Poltou. 13-18.20 (15 50)- Normandie, 11 17 (15,20)- Touraine, 13-18.20 (15.50); autres provenances, 7-14.50 (12.50). Malaxés Normandie. 10-14 (11.80) Bretagne, 9-13 (11,20); autres provenances. 7-12 (10,50).

Beurres en vrac Provenances diverses. 9.50-12 (10.30).

Beurres en livres Provenances diverses 10-11,50 (1030): beurres salée, 12. Arrivages Beurres francals, 31.240 kllos, pour 2.843 mottes.

Ventes du jour 3.023 mottes.

Resserre du jour 3.049 mottes. ŒUFS. Les œufs sont également bien moins chers qu'il y a un an et actuellement leurs cours ne paraissent pas stabilisés. A la réunion d'aujourd'hui, on a fait de la baisse sur les œufs ordinaires et sur les œufs de toutes qualités du Centre. Centre-Ouest, Centre-Est et Champagne.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Picardie, Normandle, 200420 (400); Brie, Beauce, 320-420 1380); Bretagne 240-320 1280): Poitou. Touralne Centre, 280-430 (400); Champagne, Bourgogne. Bourbonnais. 300-350 (340); i Auvergne. Midi. 300-340 (320). l Etrangers Outre-mer, 230-300 (360). Arrivages du jour 794 colis.

Ventes du jour 986 colis.

Resserre du jour 1.389 colis.

FROMAGES, Pâtes MOLLES. Vente très lente avec cours plus faible3 pour les camemberts divers, PontI l'Evoque et Brie.

i Prix au cent camemberts Normanl die 150 à 240- divers, 80 à 155; Pontl'Evoque. 150 a 300: chèvre. 50 à 300. Prix la dizafne Brie moyen moule, 90 a 120: laitier, 80 à 110.

PATES sèches. Vente calme; baisse 1 sur le Port-Salut, mais cours fermes i Aux 100 kilos Port-Salut, 500 à 800: gruyère. 850 950- Comté, 825 d 950; Hollande. 1.100 a 1.200.

1 Arrivages pàtes molles, 68.930 kilos; 1 pâtes sèches, 8.120 kilos.

VIANDES, Les offres avalent une ampleur exagérée et, & cause de la pluie la demande manquait d'audace. 1 Les cours ont été difficilement défendus.

On cote au kilo (cours extrêmes) Bœuf. Quart derrière non traité première qualité 5 à 6.80; deuxième 4 4 à 4.90; troisième. 2 à 390: quart der vent, 2 50 à 4.50: aloyau et milieu de ̃ train de cote. 4 à 11.50; train entier, 4 4 à 7- paleron, 2 à 6; bavette, 2.50 a S 6.50.

i, VEAU. Baisse de 0.20 sur le plus bas de la première qualité.

Entier ou demi première qualité 8.30 à 10.50; deuxième. 6.80 a 8.20; troisième, 5.50 à 6.40; pans. cuisseau, carré • 6 à 13.30; basse complète, 4.50 à 7.60 MOUTON. Première qualité, 12.50 Il 13.50 deuxième. 10.50 à 12.40 troisième. 650 à 10.40, gigot, 12 à 18; carré, 10 à 30: épaule, 6 a, 12; agneau 12 à 16; chèvre. 1.50 à 4.

Porc. Demi première quallt6

ou filet. 7 à 10: reins. 5 7; poitrine, 4 à 5.50; jambon. 6 à 8.80; lard. 3 4.50.

Arrivages du jour '410.000 kilos. VOLAILLES. Vente médiocre. Les apports étaient plus fournis, alors que le temps pluvieux rend les acheteurs circonspects. Baisse sur les canards. agneaux, poulets ordinaires et poules. Seuls les lapins vivants et let dindes demeurent fermes.

On cote au kilo (cours extrêmes! agneaux de lait. 6.50 à 8.50: agneaux gros. 9.50 à 12.50; canards rouennais et nantals 12 à 14; canards de ferme. 8.5C à 10.50 dindes Gàtinais et Touraine poules. 11.50 à 14.50; coqs. 8.50 à 11: dindes du Midi poules. 13 & 15: foie gras d'oie. 30 à 50: lapins du Gâtlnals et Touraine. 9 à 9.50: lapins de provenances diverses. 8.75 à 9.25: oies en peau, 6 à 9; poulets nantais, 12.50 Il 14: poulets du Qâtinals. 13 à 15: poulets de Touralne. 13 à 15; poulets de Bresse 16 à 19: poulets des Chmentes. 13.50 15.25: poulets de Bretonne. 11 à 12; poules de Bretagne 10.50 à 11.75. On cote à la pièce (cours extrêmes): pigeons gros et petits, 4 à 9; pintade» 14 à 22.

On cote au kilo (cours extrêmes) volailles vivantes canards. 7 à 9; lapins 6 25 à 6.75: oies. 5.50 à 7.50: poulets jeunes Gâtinals. Charentes 10.50 à 1150: poulets vieux Gàtinais Bretagne. 6 à 9.50.

Arrivages 106 000 kilos; resserre dt la veille 6.400 kilos.

GIBIER. On cote à la piêct (cours extrêmes) bécasses. 10 à 20 bécassines. 3 à 5: canards sauvages. lt à 21- lapins de garenne. 4 à 6; pigeon: ramiers, 4 à 6; pilets 7 à 10: sarcelles 4.50 à 7.50: vanneaux. 2 à 3.

On cote au kilo (cours extrêmes) lapins de garenne dépouillés. 5 à 6 marcassins, 10 à 11.50: sangliers, 7 à 9 Arrivages 1.600 kilos.

LEGUMES, Vente laborieux à cause de la pluie. Baisse sur la sa'ades et autres verdures, sur les choux fleurs ordinaires, choux de Bruxelles pois mange-tout. Les choux brocoli. ManchaLd ont défendu leurs cours, mai les Nantais sont en baisse. leur qualit' étant inférieure. Les radis de Nante sont en hausse à cause d'apports plu faibles et bien que la demande en aoi très calme.

Couri extrêmes aux 100 kilos

Ail 450-600 carottes de Meaux. 20 1 35 carottes des Créances. 50-70 ce rottes Algérie. 100-130 cerfeuil. 200 300 champignons couche extra. 55C 1 700 champignons moyens. 450-550 champignons de conserve, 350-450 Chi corées du Midi. 80-180 Chicorée amé llorée. 250-350: choux de Bruxe'le; 80-230 raves ou rutabaga, 40-50 crosnes. 350-550 échalottes oignons 100-180 endives belges. 80-115 ép: narda, 100-180 escaroles du Midi, 7C 150. haricots verts d'Espagne. 80C 1.100 du Maroc. 1.000-1.800 haricot Mes. 250-550 laitues du Midi. 160-300 laitues. 250-450 mâches, 100-450 na vets de Fins et Viarmes. 10-30 navet d'Algérie nouveaux. 150-200 osellU 350-650 patates. 160-200 persil. 13C 200 pissenlits de Vendée, 140-180 pli senllts verts de Parla. 230-600 plssen lits blancs de Paris. 490-520 pissenlit blancs de Meaux. 400-480 pois vert du Maroc, 220-280 ;»U verts d'A'.gérli 280-320

Pois mange-tout Algérie. 500-700 pois cassés. 200-260 potirons. 20-50 raifort, 400-600 topinambours. 40-60 sa'slns de Hollande, 240-260 saUlfl d'Orléans. 100-200.

Cours extrêmes aur 100 kilo

t Hollande commune. 75-110 Ros: • 70-80 Saucisse rouge. 60-70 Jaun ronde.' 40-50 Eerste;lngen, 60-76 nov vell«s d'Algérie. 140-190.

Cours au ctnt

Artichauts d'Algérie. 100-190 Chiot


rées du Midi. 60-100 choux verts de Parfa, 15-40 choux rouges. 100-350 choux broco is, 20-35 choux-fleurs du Midi, 75-400 choux-fleurs de la ManIl 9()-210 choux-fleurs de Rascoff, 60*90 Escaroles, 50-90 laitues de Paris. 15-50 laitues du Midi, 40-B0. Cour,s aux 100 bottes

Barbe de Capucin, 80-90 ciboules 75-150 fenouil du Midi. 100-200 fenouil dAIgérie. 200-250: panais, 50100 poireaux de Montesson, 80-125 poireaux ordinaires. 35-80 radis de Nantes et Orléans, 75-125 radis noirs. 100-l'75.

Cours aux 216 bottes

Cresson. 85-125.

Cours à la botte

Asperges vertes du Midi. 20-75: asperges diverses. 15-25 pointes d'asperges 3-3.50 carottes nouvelles de Nantes et Orléans. 1-2 céleri en branches. 1.503 navets nouveaux de Nantes et Orléans. 1-1.75 salsifis région parisienne. 1.25-2.25 salsifis ce la Manche, 1-1.75: thym. 1.25-2.

Céleri-rave. 0.15-0.50.

FRUITS. Affaires peu actives, mais cours maintenus.

On cote aux 100 kilos (cours extrêmes)

Abricots secs. 700-100 amandes sèchas. 450-500 châtaignes décortiquées. 180-280 dattes. 300-700 figues sèches. 250-500 marrons d'Italie. 200-280 noisettes sèches. 380-450 noix sèches. 300-450 oranges d'Algérie. 200-330 oranges d'Espagne. 220-280 oranges Jaffa. 230-280 mandarines 240-430 poires choix, 400-900 pommes communes. 80-300 pommes de Californie. 300-600 pommes de choix. 150-350 pommes de Californie. 320-400 tomates des Canaries. 340-380.

On cote à la caissette

Fraises d'Antlbes. 6-10.

On cote au kilo

Pruneaux français. 3-7 pruneaux de Californie. 3 50-6.50.

dus 100 kilos

Bananes des Canaries. 300-375 bananet de Guinée.. 225-300.

Paris. 22 février. (De notre correspondant spécial.)

Les offres au petit marché aux veaux ont comporté en tout 54 animaux, dont 37 du renvoi de la veille et 17 arrivants des provenances suivantes Eure-etLoir. 8: Sarthe, 9.

Les affaires ont été lentes. Tout a été vendu.

Cours officiels au kilo de viande nette première qualité. 9.40: deuxième. 7.70: troisième, 6.50; extra. 10.60. Au kilo poids vif première qualité. 5.64: deuxième, 4.39; troisième, 3.58; extra, 6.59.

Paris-Vacgirard. 22 février. De notre correspondant spécial

On avait exposé 324 chevaux français. 1 La vente a été un peu plus aisée, quol- que sans emballement; 40 animaux seu- lement n'ont pas trouvé à se caser. Les cours par tête se sont établis entre 400 et 1.800 francs

Cours officiels de la viande de bou- chérie au kilo net. première 4.40, deuxième 3.50. troisième 2: extra 5,40: au kilo t'il, on fait de 1 à 3.10.

Sur les 4 ânes présentés, 2 ont été

Clôture

PARI' 22 'évrier.

BLES. Tous incotés. Disp. Cote ofil:ielle 80.

AVOIrE3 (div.). Tendance calme. Disp. Cote officielle 48.

Courant. 51.75 payé; prochain. 47.25 )aYé; avril. 47.50 payé; 3 de mars. 47.25l7.50; 3 d'avril, 47.75 payé; 3 de mai, 18.25 payé. SEIGLES. Tous incotés. ORGES. Sans affaires. Courant. 65 Leh.; prochain, 63 ach.: avril, incoté de mars. 64 ach.; 3 d'avril, incoté; 3 de nai, incoté.

MAIS. Tous incotés < SUCRES. Tendance ferme. Courant, 83.50-184 payés; prochain. 185-185.50 )ayés; avril, 186.50 payé- 3 de mars, 186 )ayé; 3 d'avril. 187-187.50; 3 de mal, 1 68-188.50 payés. I Cote officielle 182 à 183. 1 ALCOOLS (libres). Tendance calme. < courant, incoté: prochain, 340 payé: < ivril. Incoté; 3 de mars, incoté; d'avril, £ ncoté: 3 de mai, 357.50 payé: 3 de juin, 60 payé: juillet-août. 360 payé. ALCOOLS (libres). Cours officieux: endance calme courant. 330-337.50 prochain. 340 payé: avril. 340-345; de mars. 342.50-347.50: 3 d'avril, 350- 152.50; 3 de mal, 357.50 payé; 3 de Juin 60 payé; juillet-août. 360 payé. e CAOUTCHOUCS. Crepes first latex 9 t feuilles fumées gaufrées. Courant .75/4.85: prochain. 4.85/4.90- r d'r ni. .95/5.05; mai, 4.95/5.05: 3 de Juillet. 5.25 end.; août. 5.15 ach.; 3 d'oct.. 5.30/5.4)- lov., 5.35/5.40.

FARINE DE CONSOMMATION.- Cote fflcieuse établie par l'industrie meu- Lière parisienne, 158.

BLÉS. Cote officielle, 80.

BOURSE DU HAVRE

Clôture l

LE HAVRE, 22 février. 1

COTONS. Tendance soutenue. Vene 4.050 balles. Février 250, leurs 251, avril 251.50, mai 1 52. Juin 251.50. Juillet 251.50..oût 1 51.50. septembre 251. octobre 249. noembre 249, décembre 249. janvier 249.50. r CAFÉS. Tendance calme. Uente 1 .750 sacs. r Février 124. mars 125.50. avril 125.50, r aal 124.25. juin 124.25, juillet "4, août 24, septembre 124.25, octobre 124.25, s ,ovembre 124.25. décembre 124.75, Jan-; c ier incoté.

BOURSE UE MARSEILLE e Clôture

Marseille. 22 février.

HUILES. Arachides fabrique dis- onlble, 266.25-270: de coprahs. dlsr>o- ible. 160: de palmistes, disponible, 58.25: de palme blanche, 160: Dahomey Ss.fl Marseille. 135.

De graines comestibles arachides eutralisées désodorisées. 305-310; Ru-sque supérieures. 320-330.

D'Olive de pays, nues prises au îouiin. suivant région. 360-475 Tun.le, 1" pression, 360-370: 2' pression, 40-360: Algérie surfine. 320-350: Bori£ extra. 200-215: Andalousie extra, 85-195; surfine. 170-180.

De lin disponible. 192.50-227.50. RIZ Saison fév. 48.25 payé et vend.: iars 48.25 payé et vend: avril 48.75 iom.; mai-juin 49 50 nom: Jull.-août 9.7S ach.: «ept.octo. 50 ach.; Stock 9.250 Quintaux.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX TOURCOING

Tourcoing. 21 février,

lévrier. 15.80; mars. 16.10: avril. 16 20; LAINES PEIGNIE3. Type unique

e mai. 16.20; JuIj, 16.30; julïlet, 16.30: août 16,40: septembre 16,40; octobre u 16,50; novembre, 16,60; décembre 16 70 e RoUBAix. 22 février. LAINES PEIGNÉES. Type unique février, incoté mars. 15.70 avril. 15,80: mal, 15.80- Juin, 15 flO Juillet. 16 août, 16,10 septembre. 16,20 octobre. 16.20 novembre. 16 30 décem• bre, 1640 janvier, 16.50. Affaires ene registrées 125.000 kilos.

SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE NANTES

NANTES. 22 février.

549 veaux, le demi-kilo. 4 à 5,75. 12 boeufs devant première qualité. lï demi-kilo. 2-2.50 deuxième 1-1.75 ̃ troisième. 0.50-0.75 derrière première Qualité. le demi-kilo 3-3.75: deuxième 1.75-2.25 troisième. 0,75-1.25 233 moutons première qualité. le demi-kilo, 7-8 deuxième 5-6 agneaux. S SYNDICAT DE LA BOUCHERIE DE CAMPAGNE

ET MARCHANDS DE VEAU

NANTES. 22 février.

549 veaux le demi-kilo. 2,50-3,75. Ces prix s'entendent rentrée en ville, frais de marché, perte de kilo, à déduire 0.80.

MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

♦ LONDRES. 22 février. Antimoine qualité spéciale. 56, 60.

Cuivre comptant. 26 18/1 1/2: trois mois, 27 4/4 1/2; Bes Selected, 29, 30 5/0: Electrolytique, 30. 30 5/0.

Etain comptant, 224 15/0; trois mois, 221 15/0.

Plomb anglais comptant. 12 5/0; étranger comptant. 10 5/0; étranger livraison éloignée. 10 8/9.

Zinc comptent, 11 16/3; livraison éloignée. Il 18/9.

Argent comptant. 25 1/8; deux mois, 25 1/4.

Or. 143/6 1/2.

Mercure, 11 15/0, 11 15/0.

CEREALES

♦̃ LIVERPOOL. 22 février (clôture). Blés tendance facile mars 4/7 5/8, mai 4/10. 3i4, juil. 5/1; maïs tendance facile. La Plata (S A. F.) fév, 17, avril 16/7, 12. mai 16'6.

•%̃ BUENOS-AYRES. 22 février (clôture). Tendance calme, Blés: mers 6.12-6.11; avril 1.68-6,16: mai 6.26-6.25: mais mars 4.89-4.85; avril 4.83.4.85: mai 4.69-4.68: avoines mars 5.65-5.65; orpes 5 50 5.65.

̃%• ROSARIO. 22 février (clôture). Blés: mars 6.00-6.05: avril 6.11-6.16; Allais mars 4.85-4.85: mai 4.55-4 85 ♦ WINNIPEG. 22 février (Clôture) Blés mai, 83 1/8; Juillet. 82 1/2, Seigles mai, 54 1 2; Juillet 55 5 8 Avoines mai. 40 7/8: Juillet. 4o 3/4. Orges mai, 50 3,8: Juillet, 50 1/4. COTONS

♦ LIVERPOOL, 22 février (clôture). Sakellaridis fév. 8.51. mars 8.51 avril 8.52. mai 8.52, juin 8.52. juillet 8.51, août. 8.51. sept. 8.46. oct 844 nov. 8.44, déc. 8.43. janv. 8.44

Haute-Egypte fév. 7.48. mars 7.48, avril 7.51, mai 7.51, juin 7.41 juillet 7.41, août 7.41, sept. 7.37, oct. 7 43 nov 7.43. déc. 7.45. janv. 7.45.

Américains fév 6.92, mars 6 89 avril 6.87. mai 6.85, juin 6.82 juillet 6.80. août 6.74. sept. 6.70. oct. é.67, nov. 6.66, déc. 6.65, janv. 6.64, fév. 6.64. SUCRES

♦ LONDRES. 22 février (clôture). Tendance calme fév. 4/4 vend.. 4/ 3/4 ach.. mars 4/3 3/4 vend., 4/3 1/2 ach mai^44 3/4 vend.. 4/4 1/2 ach août 4/6 3/4 vend.. 4/6 1/2 ach., déc. 4/8 1/2 vend., 4/8 1/4 ach.

MAINE-ET-LOIRE

*̃ BEAUPRÉAU. 22 février. Animaux gras amenés 225, vendus 215. Bœufs de paires 70, Il« 2,50. 2' 2,25, 3' 2. taureaux 12. If 2.50, 21 2. 3- 1,75; vaches 90. 1" 2.50. 2- 2. 3' 1.50; génisses 51. If 3.50. 2' 3. 3' 2.50. Le tout au kilo sur pied. Expéditions sur Paris. Rouen, Caen, Lisieux. Metz. Lyon, Avignon, Tours. Saumur. Angers. Cholet. Bœufs maigres de paires 90. vendus de 2.500 a 3.800 fr. la paire: jeunes boeufs 70. vendus de 1.000 à 1.200 francs pièce: vaches vendues de 1.000 à 1.200 fr, pièce: vaches laitière set bien mamelées, d3 1.800 à 2.000 fr. pièce; vaches entredeux, de 1.000 à 1.300 fr. pièce: génisses 58. vendues de 800 à 1.200 fr. pièce; vaches herbagères 40, vendues de 800 à 1.200 francs pièce.

Porcs maigres 55, vendus de 150 à 200 francs pièce.

Blé. 70 à 72 fr. le quintal; avoine, 52 à 54 francs le quintal.

Marché moyennement approvisionné en animaux gras. tflen en animaux mai- gres. Vente facile sur tout l'ensemble du marché.

LOIRE-INFERIEURE

♦ PAIMBŒUF. 22. février. Beurre. 10 fr. le kilo oeufs, 3.50 à 4 fr. la douzaine poulets, petits. 20 à 22 la couple; poulets, gros, 25 à 28 fr.

♦ PORNIC, 21 février On cote poulets, la couple. 23 à 24 fr.; canards, la couple. 25 a 30: pigeons, la couple, 11 à 12: lnplns, la pièce. 10 à 14. Vin. gros plants. 80 à 100 fr. la barrique de 220 litres; rouge du pays, 90 à 105 fr. la barrique de 220 litres rouge, première qualité, 180 à 200 fr.. frais de régie en sus.

On cote au kilo beurre ordinaire ou salé, 13 à 14 fr.; oeurre fin, 13 à 14; oeufs. la douzaine, 5 à 5.50.

Bon marché bien approvisionné.

MAINE-ET-LOIRE

•%̃ SAINT-MACAIRE, 22 février Beurre, 6.25 à 6.50 la livre; œufs, 3 « a 3.75 la douzaine; poules, 3.25 à 3.50; poulets. 3.75 à 4 fr.- lapins, 2.75 à 3 fr 1a livre: pigeons, 7 8 fr. la muple. Mêmes cours sur le beurre et les œufs Hausse sur la volaille.

VENDEE

•%̃ BEAUVOIR-SUR-MER, 21 févrler. On cote à la pièce Poulets. 15 à 20 poules, 12 à 14; canards, 20 à 25; pi.geons, 4 à 5; lapins, 12 à 15.

Cours plus élevés sur les canards, maintenus sur les autres volailles. On cote au kilo Beurre ordinaire ou salé. 9.bC à 10.00: beurre fin, 10 à 11; œufs, la douzaine, 4 à 4.50.

> Cours stationnaires sur les beurres et oeufs.

CHANTONNAY. 21 février. Blé, 55 à 57 fr. le sac hectolitre avoine, 23 à 25 fr.: sarrasin 41 à 43 fr.- farine la taxe; son. 50 à 60 francs. Très peu de vente. Beaucoup se réservent, comptant sur une hausse du blé.

Paille de blé. 50 à 60 fr. les 500 kilos; foin, 130 a 150 fr les 500 kilos. Légère baisse sur les fourrages; ceux qui ont vendu les premiers ont vendu plus cher. On cote à la barrique Vin ordinaire noah, 90 à 100 fr.: vin 1" qualité 130 à 180 fr.: vin qualité supérieure. 180 a 300 francs De nombreux chargements de fûts de vin. surtout noah, ont été embarqués dans les wagons-réservoir en gare.

Poulets gros, 30 à 38 fr. la couple; moyens, 25 à 30 fr. la couple: petits 18 à 22 fr. la couple: canards, 12 à 16 fr pièce; pigeons, 7 à 8 fr. la couple lapins petits. 8 à 12 fr.; gros, 14 à 20 fr. pièce. Légère hausse sur les lapins. Cours maintenus sur les volailles. Beurre ordinaire ou salé. 1250 à 14 fr le kilo: beurre fin. 14 à 15 fr. le kilo:' oeufs, 3.75 à 4.25 la douzaine Grande baisse sur les oeufs. les marchands n'achetant que les beaux et malgré cela bon marché.

♦ CHAMP-SAINT-PÈRE. 21 février.Marché bien approvisionné, avec cours stationnaires.

La couple poulets gros et moyens 28 à 35: yetits, 25 à 26 poulets, 28 à 30; pigeons, 8 à 10; canards, 20 à 22; lapins. 8 à 15, suivant grosseur. Œufs. 4 à 4.75 les treize. Beurres de beurrerie. 17 fr. le kilo: de ferme, vendus sur le marché. 9 fr. le morceau. Vins en plants greffés. 300 à 350 fr la barrique, en plants directs mélangés, 150 à 200; noah pur, 100 à 110. DEUX-SEVRES

̃ NIORT, 21 février. Blé. 78; orge de mouture. 59: orge de brasserie. 66: avoine noire. 42: avoine grise. 45 fr. le quintal.

Haricots secs, 350; pois secs 250; pommes de terre, 70; foin. 44; paille '4 Poulets. 10: lapins, 6 fr. le kilo; beurre de table, 24 fr. le kilo beurre de cuisine. 16: fromage. 18 fr. le kilo. Œufs. 5.50 la douzaine.

FINISTÈRE

· QUIMPERLE. 22 février. Malgré le temps désastreux de la matinée, le marché de ce jour a été assez suivi Néanmoins, les cours demeurent stationnaires.

On cote vaches laitières 550 à 800, sur 45 amenées dont 30 vendues génisses et vaches pleines, de 800 à 1300, sur 40 amenées, dont 35 vendues. Porcs, le ki:o 3.50; veaux le kilo 2.90. Volailles, la couple 25 à 28,

Froment 74: seigle 50: orge 60; sarrasin 60; pommes de terre 36 les 100 kilos.

Beurre. le kilo 10 à 13; œufs, la douzaine 3 fr.

Foin 260; paille 150 les 500 kilos. Porcelets, la couple 150 fr.

CONCARNEAU. 22 février. Une vio:ente tempête a contrarié le marché d'hier vendredi. Les beurres ont de ce fait subi une hausse légère. Ils étaient cotés 5-6.75 la livre suivant catégories. Les œufs s'écoulaient à 3-4 la douzaine- poulets 12-18; lapins 12-19; canards 1217 la pièce.

̃%̃ SAINT-POL-DE-LEON, 22 février Les 100 kilogs blé. taxé avoine, 58 à 60 fr sarrasin. 70 <t 80 fr. farine. 145 à 150 fr. son. 56 à 58 fr.

Les 500 kilogs paille de b:é, 150 IL paille d'avoine, 140 fr.

On cote à la pièce poulets 10 à 11 fr. poules. 13 à 14 fr lapins Jeunes, 7.50 à 8 fr. lapins (gros). 18 à 20 ir. Moins d'arrivages que la semaine dernière néanmoins les cours restent dans l'ensemble atsez soutenus.

On cote au kilog beurre ordinaire ou salé. 13 à 14 Ir. beurre Hn, 15 fr. œufs, la douzaine, 3.75.

Viande de boucherie, on cote au demi-kilog veaux. 1.75 à 2 fr. vaches. 1 fr à 1.10 génisses. 1.25 bœufs 175- taureaux. 1.20 à 1.25 moutons, 3 ir. COTES-DU-NORD

· BINIC. le 21 février. Beurre de cuisine, 5 à 5.50 le demi-kilo; beurre de tab:e 5.50 à 6 le demi-kilo- beurre première qualité 6 à 6.75 le demi-kilo; œufs 3.50 à 4.50 la douzaine.

Poules 14 à 18 la pièce gros poulets 12 à 16 la pièce; canards 14.50 à 17.50 la pièce; pigeons 6 à 8.50 !a couple: lapins domestiques 12.50 à 16.50 la pièce Baisse légère sur le beurre et les oeufs. •%• LANNION, 21 février. Les 100 kilos blé 68: avoine 40; orge 44- farine 145: son 58.

Les 500 kilos paille de blé 150; paille d'avoine 155: foin 240.

Bœufs gras sur pied 2.50 à 3 le kilo: vaches grasses sur pied 2.50 le kilo; veaux gras sur pied. le kilo 3; moutons sur pied 5 à 5.50 le kilo; porcs de lait, 150 d 200 la couple; porcs gras sur pied 3.50 le kilo.

On cote poulets. la couple 28 à 34; lapins, la pièce 14 à16.

On cote au kilo beurre 11 12; oeufs, la douzaine 2.25.

ILLE-ET-VILAINE

♦ MONTFORT-SUR-MEU, 22 février. On cote au kilo beurre ordinaire. 10 à 10 50 oeufs. la douzaine 2 fr Pour les œufs, tendance marquée à la baisse. Marché faible avec pénibles transactions.

SARTHE

̃% LA FLÈCHE. 20 février. Les .00 kilos blé. 70: avoine. 55-80: seigle 50; orge, 60-65: sarrasin. 85: méteil 60. Vaches grasses. 1.25-3.25 le kilo. Veaux gras, 2.40-2.70 le kilo: porcs de lait 7585 pièce: porcs maigres. 100-150 pièce; porcs gras, 3,20-3,60 le kilo.

On mte beurre, le demi-kilo, 6,75-7; oeufs, la douzaine, 3-3,50.

) ♦ CONLIE, 21 février. On cote aux 100 kilos orge, 50-52; avoine. 48-50: seigle. 50-52. Blé. 70-72.

Poulets. 20-28: canards, 16-20; lapins 2 à 2,25 la livre.

Œufs, 3-3,50 la douzaine; beurre. 6,507 fr. la livre.

LE MANS, 22 février. Beurre, de 7 à 7.25 la livre; oeufs, de 3.50 à 4.25 la douzaine; poulets, de 22 à 42 la coũ pie.

Vaches amenées 30, vendues de 700 à 1.450 fr. pièce.

· LE LUDE. 21 février. On cote a la pièce poulets. 14-20 (la livre. 4 fr.); canards, 12-15 (la livre, 2.50); pigeons. 5: lapins, 13-16 (la livre, 2.50).

On cote au kilo beurre ordinaire ou salé. 14.50; beurre fin. 15; œufs lia douzaine 3.

Baisse importante sur les œufs.

♦ TUFFÉ, 21 février. Beurre. la livre. 5.75; œufs, la douzaine. 3.50: lapins, le livre, 2,50: poulets, la livre, 4.50; pigeons, la couple. 10.

MAYENNE

♦ CHATEAU-GONTIER, 21 février.Marché bien approvisionné: si le prix du beurre était a peu près stationnaire on a dû enregistrer une baisse assez sensible sur le cours des œufs, en ce qui concerne la volaille, les cours sont toujours élevés.

On cotait beurre gros. 5-5.50; détail, 6.50-6.75 la livre; oeufs gros. 2.50-2.75: détail, 3-3,50 la douzaine: poulets. 4.50-5 la livre poules, 3-3.50 la livre; lapins. 2,25-2,50 la livre;

LES LEGUMES

LES POMMES DE TERRE

*• SAINT-POL-DE-LEON, 22 février.Les pommes de terre actuellement peu demandées sont payées & la culture, de 20 à 30 francs les 50 kilogs. Cours à tendance ferme.

LES AULX

•%• SAINT-POL-DE-LEON, 22 février. L'ail est actuellement payé à la culture de 200 à 210 francs les 50 kilogs. suivant qualité. Cours soutenus.

LES CAROTTES ROUGES

•% SAINT-POL-DE-LEON, 22 février. Les carottes rouges sont cotées de 8 à 10 francs les 50 kilogs. suivant qualité. LES OIGNONS ET ÉCHALOTES %̃ SAINT-POL-DE-LEON, 22 février. Les oignons d'été sont actuellement payés à la culture de 15 à 18 francs les 50 kilogs. suivant qualité. Très peu de transactions. Les cours restent soutenus.

LES CHOUX-FLEURS

•%̃ SAINT-POL-DE-LEON. 22 février. Environ 350 charretées ont été amenées ce matin sur le mardi* de la place de l'Evêché.

Les choux-fleurs ont été payés les beaux, dits Extra ». de 1.10 à 1.30 la tête. suivant la qualité. Exceptionnellement, quelques' charretées ont atteint le prix de 1.40 à 1.50 la tête.

Les choux-fleurs moyens sont cotés de 0.60 à 0.90 la tête, suivant la qualité. Les petits choux, dits Moudets », destinés à l'exportation en Angleterre. ont été payés à raison de 0.25 à 0.35 la tête, suivant qualité.

Cours stationnaires. Transactions plutôt lentes.

TIRAGES FINANCIERS COMMUNALES 1912

Le numéro 1224212 est remboursé par 100.000 francs.

Le numéro 1327403 est remboursé par 10.000 francs.

Les douze numéros suivants sont rem- boursés chacun par 1.000 francs 159724 317393 416679 419353 764795 827367 843521 1017363 1524241 1685656 1760872 1911190

Cent numéros sont remboursés cha- cun par 500 francs

11895 22612 24946 26683 36307 1 51173 67203 75178 75464 85886 176846 177361 180690 227805 245241 254849 259222 263861 289219 291962 315483 321971 342079 363914 380667 401192 413342 432030 453992 482737 501793 559770 602796 651818 662014 1 663244 681029 700472 745441 753907 756618 798103 799931 843143 922312 925935 975790 1014966 1039682 1047533 1054642 1084718 1102148 1116895 1135535 1141669 1151605 1168754 1173655 1173836 1187314 1202146 1210112 1214717 1272012 1298049 1302157 1319174 1330000 1359720 1372930 1411210 1456803 1512886 1541613 1545225 1549678 1569192 1579260 1613564 1629391 1641010 1647410 1662021 1674121 1718156 1720275 1720495 1736744 1746600 1747773 1754752 1814792 1821098 1900397 1936250 1937980 1950574 1967574 1998268 6.812 numéros sont remboursables au COMMUNALES 1906

Le numéro 1.166.745 est remboursé par 200.000 francs. e Le numéro 339980 est remboursé par 25.000 francs.

Les huit numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 francs j 22219 138874 294485 538072 593162 F 657203 676260 1004121

100 numéros sont remboursés chacun par 1.000 francs

60 9461 19236 33907 37593 42544 46235 48290 59209 64295 68824 70557 81901 83174 88417 d 100166 119001 119747 120379 135597 fi 138259 156484 192690 19296i 217749 224826 239179 249190 254925 255990 d 305522 324377 326511 330709 335387 335877 359028 37S528 382422 39418: 418980 421749 421844 454505 455371 455927 465777 481906 517413 545300 558055 561371 582531 595879 596164 602547 605042 60'. 132 620487 621637 a 636958 657921 667214 693536 699005 701454 712272 727244 732255 744673 € 763613 801188 834381 875355 876385 ai 879424 880689 884292 897458 898768 947918 949502 952166 956621 978502 1007475 1009494 1011031 1037688 1061296 q, 1066228 1071890 1091772 1099996 1127975 CI 1134643 1150225 1167654 1196248 1196898 COMMUNALES 4 1931-1932 u Première tranche

Le numéro 95039 est remboursé par 1.000.000 de francs, jei

Le numéro 548037 est remboursé par 100.000 francs.

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par 20.000 francs 63385 et 309465.

Trente numéros sont remboursés chacun par 5.000 francs

31444 81525 170396 238010 281115 301267 323835 378988 431553 500060 527914 663592 716377 764748 766371 778520 818388 849236 867315 915828 936319 946112 1034584 1145234 1147963 1167244 1218820 1314067 1348546 1363399 Deuxième tranche

Le numéro 2019113 est remboursé par 1.000.000 de francs.

Le numéro 2487419 est remboursé par 100.000 francs.

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par 20.000 francs 2105288 et 2992774.

Trente numéros sont remboursés chacun par 5.000 francs 1581994 1588195 1775253 1795227 1848005 1876564 1882805 1941911 1003143 2136453 2140218 2154239 2187056 2214388 2275244 2359168 2514041 2518084 2529928 2586672 2609381 2763647 2782709 2818741 2848624 2862463 2889402 293095!) 29fifi4OS 9000007

CONCOURS HIPPIQUE de PARIS Ordre journalier

JEUDI 21 MARS

8 h. 30 Examens d'équitation pour Jeunes gens de 15 à 21 ans (U S. E. M. F.). iMédailles de vermeil).

8 h, 30 Examens par le Jury de réception des chevaux de selle, à catégoriser, de 3 ans et au-dessus.

10 h. 30 Poulains entiers hongres et pouliches de 3 ans à catégoriser. 10 h. 45 Chevaux de selle anglo-,arabes de 4 ans 12- division)

13 h. 30 Prix Internationaux. Chevaux de selle Hacks a.

14 heures Prix de l'Ourcq. Epreuve d'obstacles (officiers).

VENDREDI 22 MARS

9 heures Examens d'équitation pour jeunes gens de 15 à 21 ans. (Médailles de vermeil).

9 heures Chevaux de selle de 4 ans. c poids moyens ». 2' division.

10 h. 30 Chevaux de selle angloarabes de 4 ans, 1" division,

14 heures Prix Internationaux. Chevaux de selle, « Hunters », 2' catégorie. 14 h. 30 Prix de la Prévoyance. Epreuve d'obstacles (omnium).

SAMEDI 23 MARS

8 h. 30 Examens d'équitation pour Jeunes gens de 15 à 21 ans tU. S. E M F.). (Médailles d'argent.)

8 h. 30 Chevaux de selle de 4 ans. 9 poids moyens », 1" division.

10 h. 30 Chevaux de selle de 4 ens, c poids lourds ».

14 heures P::x de la Providence. Epreuve d'obstacles (omnium).

16 h. 15: Prix « Urbaine et La Seine ». Prix couplés iamazones et gentlemen). Epreuves d'obstacles.

17 h. 15 Prix Internationaux. Equipages de maîtres, attelages à un cheval et tandems.

DIMANCHE 24 MARS

14 heures Prix des Veneurs. Parcours de chasse 'officiers).

LUNDI 25 MARS

9 heures Examens d'équitatton pour jeunes gens de 15 à 21 ans. (Médailles d'argent.)

9 heures Chevaux de selle de 4 ans « Poids lourds ». 1" division

10 h. 30 Prix Marienval (épreuve de dressage).

13 h. 45 Prix de l'Assurance Hippique Française (Prix des Ecoles. 1" série, chevaux de 4 ansi. Epreuve d'obstacles pour chevaux français

14 h. 30 Epreuve d'obstacles pour sous-officiers |2- catégorie).

MARDI 26 MARS

Epreuve d'aptitude. Au Grand Palais 9 heures Chevaux de 4 ans, « poids lourds ».

10 h. 30 Chevaux de 4 ans, angloarabes.

14 heures Epreuves d'obstacles pour sous-officiers. 1" catégorie.

15 h. 15 Prix de la Préservatrice. Epreuve d'obstacles (omnium).

MERCREDI 27 MARS

8 heures Examens de dressage (selle e, attelage).

Epreuce d'aptitude. Au Grand Palais 9 heures Chevaux de 4 ans, poids moyens ».

11 heures Longchamp de chevaux vendre.

14 heures Prix de la Place Clichy. Epreuve d'obstacles (gentlemen). 15 h. 20: Attribution des c Prix d'Honneur ». Chevaux de 4 ans 16 heures Prix de la' Place Clichy (suite

17 h. 15 Prix Internationaux Equipages de maitres, attelages à 2 cheveux et au-dessus. JEUDI 28 MARS

8 h. 30 Examens d'équitation pour < Jeunes gens de 15 à 21 ans (U. S. E. M. F,), iMédailles d'argent.) 1 9 heures Chevaux de selle de 5 ans, « Poids moyens ». 2' division. 10 h. 30 Chevaux de selle de 5 ans, f poids moyens 1™ division.

14 heures Prix des Juniors. Epreuve d'obstacles pour Jeunes gens et jeunes filles de 15 à 21 ans.

15 heures Prix Neufllze Epreuve d'obstacles (amazones et gentlemen), c VENDREDI 29 MARS J 8 h. 30 Examens d'équitation pour Jeunes gens de 15 a 21 ans. (Médallles t d argent et bronze.)

9 heures Chevaux de selle de 5 ans, a poids lourds » 2' division

10 heures Chevaux de selle de 5 ans. c poids lourds », 1" division, c 13 h. 45 Prix de l'Assurance Hippique Française (Prix des Ecoles, 2- sérle. chevaux de 5 et 6 ans). Epreuve d'obstacles pour chevaux français.

14 h. 45 Prix Mornay. Epreuve d'obs- le tacles (gentlemen).

SAMEDI 30 MARS E 8 h. 30 Examens d'équitation pour eunes filles de 15 à 18 ans.

P

M. MOUCHE NE PEUT ARRIVER A M ETTRE SA CLEF DANS LA SERRURE

Douleurs et urines, chargées Devant ces symptômes de l'arthritlsme, n'attendez pas l'aggravation de votre état. Vous pouvez vous épargner les douleurs du rhumatisme, de la scia. tique, de la goutte, les maux de reins. Il vous suffit de faire une cure du nouveau médicament Gandol qui arrête dans l'organisme la surproduction de.; poisons uriques. Sous l'effet du Gandol l'udine devient claire, les muscles sont décongestionnés, les douleurs apaisées. Le Gandol est le dépuratif calmant des arthritiques. Pour 10 jours de traitement, le Gandol en cachets (sans ennui pour l'estomac) vaut 12 fr. 75. Ttes Phies.

9 heures Chevaux de selle de 5 sna, c anglo-arabes ». 2* division.

10 heures Cheveux de selle de 5 ans, anglo-arabes ». 1" division.

11 heures Chevaux de Polo a montés ».

14 heures Prix de la Marne. Epreuve d'obstacles iofficiers).

16 heures: Prix des Amazones. Epreuve d'obstacles i amazones).

DIMANCHE 31 MARS

13 h. 45 Prix Internationaux. Chevaux de trait attelés.

15 h. 45 Carrousel des officiers de réserve. Membres de l'Union des Sociétés d'Equitation Militaire de France. 16 h. 45 Prix par quatre. Epreuve d'obstacles lofficiers).

LUNDI 1- AVRIL

A FONTAINEBLEAU

fHippodrome du Grand-Parquet)

Epreuve de qualité (chevaux 5 et 6 ans) 9 heures: Demi-sang « poids moyens 13 h. 30 Anglo-arabes.

15 heures « Poids lourds a. Epreuve championnat.

AU GRAND PALAIS

10 heures Epreuve d'obstacles pour sous-officiers de réserve.

14 heures Epreuve d'obstacles pour sous-officiers de réserve isuite).

15 heures Prix de la Réunion Hippique Militaire (officiers de réserves de toutes armes).

17 heures Indoor-Polo.

MARDI 2 AVRIL

9 h. 30 Examens d'équitation pour Jeunes gens de 15 à 21 ans (U S. E. M. F.). (Médailles de bronze.)

10 h. 45 Reunion des Directeurs d'Ecoles de dressage et des Exposants. 11 heures Assemblée générale des membres de la Société

14 heures Prix de' Verdun. Epreuve d'obstacles (Officiers).

15 h. 30 Attribution des prix d'hoir neur. Chevaux de 5 et 6 ans.

16 heures Prix de Verdun (suite).

17 heures Indoor-Polo.

MERCREDI 3 AVRIL

9 h. 30 Examens d'équkation pour Jeunes gens de 15 à 21 ans iU. S. E. M. F.). (Médailles de bronze).

9 h. 30 Examens de chevaux du Prix du Ministère de l'Agriculture (Modèle et allures.)

14 heures Coupe Challenge. Epreuve d'obstacles igent'.emeni

16 h. 45 Indoor-Polo.

JEUDI 4 AVRIL

9 h. 30 Pr.x du Ministère de l'Agrlculture. Epreuve éliminatoire pour chevaux destinés aux concours internationaux.

14 heures Prix du Rhin. Epreuve de puissance officiers).

16 h. 30 Présentation des anciens étendards des dragons, et évolutions ce* pelotons à cheval et motorisés.

VENDREDI 5 AVRIL

9 heures Examens d'équitation pour Jeunes gens de 15 à 21 ans (U. S. E. M. F.i (Médailles de bronze.)

9 heures Présentation de chevaux en haute école par des cavaliers civils. 11 heures Longchamp de chevaux s, vendre.

14 h. 30 Prix Julgné. Epreuve de puissance (gentlemen) (gros obstacles en hauteur et en largeur).

16 h. 30 Présentation des anciens étendards des dragons, et évolutions des pelotons à cheval et motorisés.

SAMEDI 6 AVRIL

8 heures Epreuve de dressage (officiers Prix de Saint-Georges.

8 h. 30 Examens d'équitation pour Jeunes gens de 15 à 21 ans. (Médaille* de bronze.)

14 h. 30 Prix Général Blacque-Belair. Epreuve de puissance progressive lofaciers).

16 h. 30 Présentation des anciens étendards des Dragons et évolutions ces pelotons il cheval et motorisés.

DIMANCHE 7 AVRIL

14 heures Prix du Conseil Généra de la Seine igrand critérium des chevaux français) (omnium).

16 h. 30 Présentation des anciens étendards des dragons, et évolutlons des pelotons à cheval et motorisés.

LUNDI 8 AVRIL

8 h. 30 Epreuve centrale de dressage (officiers). Epreuve du 2' degré.

8 h. 30 Examens d'équitàtion pour Jeunes gens de 15 à 21 ans, (Médailles de bronze.)

14 heures Prix La Haye-Jousselln. Epreuve d'obstacles (gentlemen).

16 h. 15 Présentation de chevaux de selle par des Jeunes gens et des jeune@ filles.

16 h. 45 Prix Horment (6 barres).

MARDI 9 AVRIL

8 heures Epreuve Régionale de chevaux d'armes (officiers). Epreuve de dressage (Manège de l'Ecole de Guerre) 8 h. 30 Examens d'équitation pour Jeunes gens de 15 à 21 ans iU S. E. M. F.1. I. (Médailles de bronze.)

14 heures Prix du Tell (La Coupe). Epreuve d'obstacles (gentlemen).

16 h. 30 Trésentation de chevaux en haute école par des cavaliers civils. (Rappel des chevaux primés).

17 heures Indoor-Polo. Coupe Henry Cachard.

MERCREDI 10 AVRIL

14 heures Epreuve Régionale de chevaux d'armes. Epreuve d'obstacles (officiers).

16 heures Prix des Vainqueurs Epreuve d'obstacles (gentlemen).

JELDI 11 AVRIL

14 heures Grand Prix de la Ville de Paris. Epreuve d'obstacles (officiers). 16 h. 30 Championnat du saut en hauteur (gentlemen et officiers).

FEDERATION DES SOCIÉTÉS

HIPPIQUES BRETONNES

MM. '.es Eleveurs de chevaux bretons sont informés qu'une réunion se tiendra au bureau du Stud-Boak Breton, à Landerneau. le mardi 26 mars, a 10 heures 30, en vue de la création d'une société en participation pour envol de chevaux bretons a la foire-exposition Internationale de Vérone (Italie).

Ceux que cette nouvelle entreprise pourrait intéresser, sont Invités à la réunion ci-dessus Indiquée où tous renseignements seront donnés quant au nombre, au sexe. au type des animaux à choisir, ainsi qu'en ce qui concerne le- conditions d'envol

D'ores et déjà, nous croyons savoir que le convoi projeté comportera de 10 a 20 têtes Juments postières breton. nes de 4-5 ans et peut-être aussi quelques jeunes étalons).

Le pré3ident CH. os IUbmingut.


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ÉLEVEURS.

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PROGRAMMES DU JOUR une TOUS LES MARDIS. UOTRE PAGE SPÉCIALE DE T. S. F. 2 4

KfcNNfc.ï> BKtlAUNfc

L. 288 m P 40 kw.

8 h. Relais de Paris-P.T.T. Revue le presse.

8 h. 30. Musique légère (disques) Le siffleur et son chien (Pryor): Pirouette, intermezzo (Finck); Quatre alrs de l'opérette Deux sous de fleurs [Nivoix-Benatzky); Pizzi-ballet (Bertholys) Pttehounette (Bertholys); Le afte.min d'amour (Emmerechts 1; Il est un jardin fleuri tEmmerechu) ̃ Niagara les deux (Calabrèze).

11 h. Relais de Grenoble. Concert avec orchestre Ballet des parfums Pôpp); Va?se militaire (Waldteufel): Danse de gazelles; Picolino IGuiraud); Tzergina (tardas. Sous la treille, Lea torains (Berger).

12 h.' Programme des spectacles Je Rennes. Musique légère (disques) L'étendard de l'Union (Defrance); Tu verras Montmartre iBorel-Clerc): Trois ilrs de l'opérette Coups de roulis (Messager); Pierrot et Pierrette (Husch); noccooo (Lelsz); Chantez un refrain l'amour iConrad); Toi (Turck): Ne pleure pas petite mére (.Meisel); Je cherche une amie (May-German); a) Un poète qui va mal; b) Encore des nouvelles (Marsauche Chastement t (Boyer); Tu ne m'oublieras pas (Morettl).

13 h. Relais de Paris-P.T.T. Informations.

13 h. 15. Relais de Radlo-P. T. T.Nord Ballet des Deux pigeons (Messaïer); En relisant vos lettres (Masson); Bacchus (Massenet): 1 afn't lazy, i'm iust dreamin'; Broadway stomp. 14 h. Relais de Parls-P.T.T. La T. S. F. il l'Hôpital.

15 h. 30. c La matinée du GrandPère », organisée et offerte par l'A. A. R. R.

16 h. 45. Concert Lamoureux. 18 h. 30. Radio-Journal de France. 19 h. 45. Informations, communiqués.

20 h. Demi-heure de disques RoseMarie. ouverture Friml) Deux airs d'Ar.sène Lupin iLattès-Mirandel; Souvenir de Moscou, suite de valses rusées ,Fietter): Oh! Mona (Ted Weens); L'Aae^re 0 tray, n'^tw (Canaux). 20 h. 30. Soirée théâtrale organisée par l'A. A. R. R.. avec le concours des comédiens de Radio-Rennes: Christine, pièce en 4 actes de P. Géraldy. ECOLE SUPERIEURE UKS PII 1 431 m 7. 7 kw

8 h. presse. 11 h. Grenoble.

♦ 12 h. Tourisme par M. Boucher, j maire de Contrexeville. + 12 h. 15. Orchestre Clergue Les cent vierges (Lecocq); Pour vous, Ninon (Cassado); Danse créole tChamInade): Agnès, dame galante (H. Février): Menuet du b<eùf (Haydn) Danse d'Orient (Mathé): Rêve de valse (0. Strauss): Arthur IChrls- tiné). ♦ 13 h. Informations. 13 heures 30. BQurse. + 13 h. 32. Les vedettes présentées par René Gerly. + 14 h. La T. S. F. à l'Hôpital Un sourire de la chanson, avec Myrane Esbiy, Nado Lya, Gina Relly, Charco Constantin, Dufleuve, Lejal. Premier ëllminatoire du championnat féminin de T. S. F. 1935. ♦ 16 h. Variétés Interview de la princesse Bibesco sur son nouveau livre Egalité, par R. Lu- tigneaux. Méthode de la science historique, par M. Sagnac. ♦ 16 h. 45. Concert Lamoureux, dirigé par M. Louis Fourestler. Œuvres de Liszt, Bloch, de Falla Dvorak. Violoncelliste M. Navarra. + 18 h. 30. Radio-Journal de France. + 19 h. 45. Chronique Juridique, par André Saudemont. + 19 heures 53. Causerie sur la protection des animaux, par Mme Mesureur. « 20 h. Disques Tés yeux (Bonincontro): Dans tes bras, doucement (Ripes): Valse tendre (Méllcharl; Jalousie (Gade); La Voix de maman (de Buxeuil); Quand l'amour meurt (Crémieux): Les larmes (Granice). ♦ 20 h. 30. Soirée de cabaret Les chants de l'heure, fantaisie de René-Paul Grotte, avec Paul Marinier Clairouc, Toring Mmes Adrienne Gallon, Suzanne Fevrou, Liette Guérita Gobert. Pierre Daragon. Raoul Plckaert, René-Paul Groffa. 22 h. 30. Informations, musique de danse.

TOI I IFFE1 1446 m 1. 15 19 h. 30. Radio-reportage de Henri Farémond 40 degrés 5/10·, fantasmagorie radiophonique en trois tableaux, de Paul Castan, avec décors sonores, avec Paul Castan. Jean d'Yd. Maurice Pierrat. Arvel. Dauvllllers. Gérard Fé- rat, Chanot; Mmes Benhe d'Yd, Morané et Simone Bonelli..

POSTE NATIONAL RADlO-PARls 1.650 m. 75 kw

6 h. 45. Culture physique.. ♦ 7 h. Disques.. 7 h. 15. Presse, météo. ♦ 7 h. 45. Culture physique.. 8 h. Disques Le»:- trois mousquetaires (Friml)- Rêve de vaise (0. Strauss); La chanson d'autrefois; Deux extraits des mélodies arabes (Perez); Valse des fleurs (Tchaïkowsky). ♦ 12 h. Mu-

ique légère Marche tzigane (Reyer); /aise vénïtienne (Saint-Saëns): Tanirède (Rossrnl); Valse triste (Sibelius): iuite variée (G. Plerné); Conte, de Sretchaninofr; Le baron tzigane (Joîan Strauss)' Le tribut de Zamora Gounod): Au Japon (Ganno); Dolorés Waldteufel); Djamileh (Bizet): Pasionnément (Messager) Mipnon (A. rhomaa); Divertissement flamand (VIla!): Oh la la Valencia (PadiUa). t 13 h. 20. Bourse. 15 h. Les mdes enfantines. Sketch de Mme Suianne de Sainte-Croix. Sous l'uniforme icout; Hop. he; Le scout; Vieux ehdeau Le chef de patrouille: Février; Vous sommes perdu.s, un acte de Wllrîett. ♦ 16 h. Bourse. ♦ 17 h. Concert Pasdeloup (voir Poste Co'.onial). t 19 h. Informations agricoles. [9 h. 5. Lectures littéraires, par Martuerite Jamols Une nouvelle de Jules îupervlelle. ♦ 19 h 20. Presse la;lne. ♦ 19 h. 30. Causerie par Fran•ois de Teramond « La fabrication les timbres-poste ». ♦ 19 h. 40. La ,-ie partlque. ♦ 20 h. Variétés. Airs l'OTiérettes d'Oflenbach La boulangère z des écus. Mlles Lebard et Bottrdeauz, M Lenzi- Fantasio. Mlle Mado Mgurin; Le voyage dans la lune, Mlle Juliane Meyrande Barbe-Bleue; Le convive Henri PaVatl, avec René Genln, Cojuiiion et M'.le Guesnier: Gandolfo (Le~Oco)- De la polka au hot-1nzz. piano M. Léon Kartun. « 20 h. 30. Presse. météo. « 21 h. 15. Informations. Chronique par André Arnyveîde. « 22 heures 30. Musique de danse. BOKDtAUX-LAKAYfc'llfc

278 m 25 kw

20 h. Cours d'anglais. 4 20 h. 15. Dernières nouvelles Havas. Météo, 20 h. 30. Parts-P. T. T.

RADIO-NOKIYlANDIk ifecamp) 1M m 1 kw

10 h. Orchestre symphonique. 11 h. Variétés. 12 h. 40. Presse. p 16 h. Muslnue de danse, 17 heures 15. Orchestre. 18 h. 50. Nouvelles régionales. 21 h. Sketches radiophoniques La Vierge aux bougies (Borchard); Le cœur révélateur (Lemonnier) Knoçk out (Simons). Dans t'aséenseur (Duvernois): L'école des contribuables iVerneuil); Nuits de Hampion Club (Stevenson): Christiane (Cossin): Le boutt au volant (de la Fouchardière)- Passage à niveau (Borchard). ♦ 22 h. Café-concert Antoine et Gustave (Manse): La belle affaire (Wagner): La légende, de Vali (Rathaus): Pas verni (Lenoir); C'est tout iDanlderff)- Mon jour de veine (Boyer); Complainte de la petite ville (Verger): Olive va dan.s le monde (Valette); Les deux chasseurs (Manse): Toi et moi (Wagner): J'attends quelqu'un (Rathaus): J'ai peur de l'user (Lenoir); Mon anifsette (Evrard); Les amours de marins (Villard): Zou, cassons tout (Valette). 23 h. 30. Musique de danse. POSTK PARISIEN S 12 m 8 81) aa 19 h. 30. Disques Pedro: J'suis bête; Les houzards de la garde; Les

vieilles de chez nous, L'anneau d'ar-, gent, L'Anoelus de la nier. 21 h. Musique de danse. + 22 h. 30. Mu- sique légère.

-̃.TRASBOCHG 349 m 2 4« | 20 h. 30. Intellectuels s'abstenir 1 un acte en prose de Raoul Follereau. Heureusement, comédie en un acte en) vers de Rochon de Chabnnnes. Le retour imprévu comédie en un acte en prose de Régriard. ♦ 21 h. 30. Presse. 4 22 h. 30. Musique de danse. HADIO-lOIHOrSh 328" «U KU Kw 20 h. 15. Duettistes. ♦ 20 h. 30. Orchestre musette. 21 h. Fra.squtta (Lehar). ♦ 22 h. Orchestre viennois La maisonnette de pain d'épices (Ivory); Les Irères joyeux (Volstedt); Les grenadiers (Waldteufeli; L'amour et la vie à Vienne iKomzaki: Le beau Danube bleu (Strauss); Chant hindou (Rimsky-KorsakofT). ♦ 22 h. 15. Informations. + 22 h. 30. Mon joli moulin, fantaisie radiophonique. 4 23 heures 50. Le quart d'heure des auditeurs Le rouet d'Omphale; La Toulousaine; Moi. je m'en balance; Ah Quelle gare. Faites comme chez vous. 23 h. 15. Guitare hawaïenne. 4 23 h. 30 Chansonnettes. 23 h. 50 Chœurs russes Le prince loor. chœur du Quatrième acte (Borodlnei: Acncias blnncs; Les brigands; prince Oleg. 24 h. Informations. 0 h. 5. Au caveau de minuit, fantaisie radinphonique. ♦ o h. 15. Musique militaire Vieux camarades (Teike): Le petit voltigeur (Gaudon Entre vieux amis (Blankenburg): Marche americaine (Sousa).

Wl IONAL (Oroitvich)

1.500 m 150 kw

10 h. 15 (D.). Service du Jour. 4 10 h. 45. La semaine à Westminster. 11 h. Gramophone.. 11 h. 45. Concert Ouverture de fête (Leutner): Petite danse d'amour iGung'l): Are Maria (Arcadelt): Je t'aime (Grieg); Marche protesque (Allen): Bric à brnc, sélection (Moucktoni: Gaiop (Audibert)- Chant par Tom Culbert, ténor. 13 h. (D.). Concert léger. 4 14 h. (D.). Concert Le roi l'a dit. ouverture (DeUbesl: Danse d'Anitra (Grieg); Ballet de Sylvia (Delibes): Le Mikado. sélection (Sullivan). ♦ 14 h. 45. Reportage du match de football, 16 heures 30 (Londres N. seulement). Télévision. « 16 h. 30 (D.). Gramophone. # 16 h. 45 (D.). Relais de l'Amérlnue. Variétés 17 h. 15. Le B. B. C. Danse Orchestra. 4 18 h. Nouvelles. 4 18 h. 30. Conférence sportive, 18 h. 45 (Nationaux sauf Droitwtch). Récital de chant uar E. Phillips, contralto. 4 18 h. 45 (D.). Interlude gallois. 4 19 h. 30. Concert Polichinelle, suite (Brldgewater): Le sanglier bleu, fragments (Quitter): Titania ballet (Quilter); La comédie des insectes, fragments (F. Austin): La rose et l'nnneau (Ch. Marinier); Marche (A. Reynolds). « 20 h. 30. Music-hall. ♦ 21 h. 30. Nouvelles. 22 h. Terpsichore, ballet (Htendel) ♦ 23 h. Musique de danse.

\ous avez beau vous retemr de tousset, la méchante toux revient à la charge sant Rhumes. Bronchites. Grippe ,ne doivent pas cependant vout arrête¡ 'dans vos occupations ni vous rendre nialudesi.au premier symptôme, vous prenez n'importe oà et n'importe quand. 1!et ComprïméSd.Broncodyl Composés de codéine, aconit titré, terpin» e' triinéthylxaiithine. ils exercent simultanément une triple action lu ils mettent les bronches au repos et ne permettent. qu'une toux rare; 20 ils pruvoquent l'ex* pectoration; 30 ils tonifient l'organisme; augmentant ainsi sa résistance. Ils facili.tent la digestion et soutiennent le cœut

KADIO-HJXL.MBOUKG

1304 m 200 kw

20 h. 25. Récltal de chant par Ed* mée Favart Sur les toits [F. Ochsé). Me cla iF. OchSél: Chanson politique de La Fille de Madame Angot (Ch. Lecocq) Le broilequin et le petü soulief (De'.annoyi; Je n'.sats commeni ça s'fit lOtTcnbachl; Ici l'on pèche Jean Tranchant); Couplets de L'amour masqué i Messager La lettre de Jean-Pierre (Xavier Leroux Le /ou rire [Claude Terrasse). 21 h. 10. Concert varié français Cake Walk (Debussy); Vision de Jeanne d'Arc (Go>mod>; Le.s fileuses iGillet): Gracieux page, menuet (Delaunay) Caravane hindoue (Popy). + 21 h. 30. Conférence de M. André Maurois Le maréchal Lyautey. ♦ 31 heures 40. Concert symphonique. avec le violoniste Roman Totenberg Concerto en la mineur pour violon et orchestre iBach Coin des enfant-, suite iClaude Debussy): Concerto pour violon et orchestre (Jersy Fitelberg).

BOURSE DE PARIS PARIS, 22 février.

L'ouverture s'effectue sur une note d'indécision. sinon de lourdeur. A peu près seules, nos Rentes accusent quelques légers progrès. La décision de li Banque de France d'accepter les avances sur les bons du Trésor il échéance diter minée, a créé aujourd'hui une ambiant mellleure et plus active pour nos fond, d'Etat. Les sains toutefois sont modestes 9,10 environ, ,r

Le compartiment des Banques est ir- régulier Banque de Paris, toujours dia cutée, est en baisse de 2<J points. Sue* ferme, Rio et koyai plus faibles Valeurs d'électricité et produits chimi- ques sans changement marqué.

Un peu plus d'animation eux mine! d'or qui sont en général fermea. Caoutchoucs résistants.

Les cuprifères réalisés terminent plu: lourds.

Banque Bjoit LOYER.

Cours des changes

tTecea Joui

Livre 73 79 73 SI Dollar 15 10 15 il Belras (100) 353 75 353 7: Lires (100) 128 15 128 21 Pesetas (100) 207 25 207 21 Florins (100) 1024 25 1024 Francs Suisses (100) 490 75 490 6, Cour Suédoises (100) » » 380 z: Zlotys (100) » 286 2J

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT Prêcêd Jour PrecM Jour Prêcéa Jour ™cèa Jour frecéa Jour 3 PERPETUEL 82 =ci B2 55 nm • ••̃< MIEO j,. URII "!4080 ,BONI MEXIOAINI S « 176 171 50 BANQUE INDOCHINE. 2250 »!2225 » BONS TRESOR 7 1926 545 50, 545 Si 1917 88 85 87 70 1J98 1.KU ) 2860 >i!2850 PARISIENNE EL. part.). 1377 » 1370 530 »532 j^sp-Hi ji il BOLEO G8 i i èêsï= I!l» sSïk&ïs 110 ni 109 i *mE& 1 i o°u"T.-L4N»\T»\a79e3r.. Sî msb' cch«^rÊd01. 2\lû 79 25 ?*L7*Hs0ENEDs60tAI" •• lit iU n DEP. AISNE ri iîl » C"' AUTON-D'DAMORT 968 PHOSPHATE DE CAF8A 472 n 470 » EA3TRAND 191 >• 192 50 JH«_ N T I E i KSStNAZAIRE ol2 d07 J «J 1925 553 ,O|4 » ̃ œi?ins,E 7350 ::ff sJHSsm*™ M IB sSKSfw1"-» l1! SS&Sœa J 796 88 :ffi SUEZ CÊN» FONCIERE.. 49 ..47 352 » 45 50 MAIN REEF 26 75 26 50 de CRENELLE 800 775 COMMUNALES 4 1930 855 855 Il LYON 990 987 » RUSSE UN. FIBB 7%| 1570 »!l550 » MOZAMB.0UE j 17 75 17 25 P°N'6M'A*CSÏ*.U.S.S0^ lf0 lYo 1039 »J039 Il NORD 1265 ",1270 SERBE 4% 1895 1 210 ..1208 50 PERNOD 1496 » 1507 » °"*P*L_S ":v;VÈVffc 327 %i ETAT 5% 1921 844 944 Il ORLÉANS 950 » 943 » TURC Dette 7 •* 19-11", 336 50 310 » PHOSPH. CONSTANTlMt 278 » 274 £*^f.Bi" N^*VETT6 ep 6|S Ions uyon 5 1932/42 936 »993 » METROPOLITAIN 356 »| 351 » BANO. OTTOMANE.. i 179 » 176 50 RANDFONTEIN 198 50 202 » î*?'8- 1101 Sgï bons LVON 6 1934/49 1032 ..1034 parisienne iND.ÉLEC.i 336 ..335 » crêSit FONC. 6CVPT.I2195 »!2180 » SHELL TRANSPORT 187 186 LIBRAIRIE HACHETTE,! 2130 ".2HO ltON S 1933 938 943 »̃ TRAM. DE SHANGHAI. 710 »|711 » CAN AOI AN PACIFIO | 190 "1189 SPRINCS 682 » 689 » CIRAGE» FRANÇAIS 430 !428 LYON 5% 19 33- ̃^•̃•••j J LYONNAISE DES EAUX 2210 .2200 » w AGONS-LITS Ordln.lr. 63 50 63 SUBNICEL 914 9i§ ?Ï?,n« wWstVnÔh 515 «1^01 bon* midi fi <fc 1934/49 1034 » 1034 » OISTRU. OELECTRIC. 1150 »|1142 CENTRAL MININO 1585 ..J1575 TERRES ROUGE» 223 >> 222 50 "Snîi nû Lïo'»i NOÏr" 280 1090 848 »848 » i ELECTR. DE LA SEINE. 399 » 396 MONTECATINI 180 »'l77 50 TRAN8VAAL 169 50 170 2"°; "o?, iglg i la5° BONS ORL S 1932/42" 996 »1000 » i ELEC. GAZ DU NORD 399 » 401 » RIOTINTO 1038 ..1027 SOIEDETUBIZE 62 "6150 EST AS *J<0- DANOIS 2040 » |qNS ORL 6* 1934/49 996 ..1037 » ËLECTR. (Ci« Générale. I 1240 » 1245 AZOTE Norv»*.) 458 453 » UNION CORPORATION.. 539 » 541 » SrlIanS 5 1921 A 834 ..835 » EN- ELEC. du LIT. MED. 711 1.J717 » PETROFINA 317 317 UN. MIN. KATANCA O 1162 ..1130 ^f.?.™0 °' _4 .> 393 "} ÎU SrLEANS I 1933 834 »i939 Z EN» ELEG. NU FRANK 501 »l 502 » ROYAL LUTCH 1426 »!1416 » 01.. 1140 ..1116 E N TR ̃ C IR ENE L L E S 869 8,.T ORLEA N 5S J'333^ » NORD LUMIERE 1770 »!1785 AMSTERDAM RUBBER.. 1000 "1003 » VIEILLE MONT AONE 665 "661 H,"TJC"'NS0N {iSS UJ2 BRESIL 1910 392 1246 » > THOMSON HOUSTON 147 » 144 264 » 264 » VINS SPIRITUEUX.. 181 50 178 50 M0NAC° ••••• •̃ •^V j j| ""nais 4 l 19i6" 386 »i 5 UNION O'ELEOTRIOITSJ 620 620 » 8U0B. D'EGYPTE Ord. 421 » 418 WE8T RAND 121 )l| 122 50 HOTELS REUNI' 51/4. 758 »! 758 » JAPONAIS a t 1310 oon m W<

Feuilleton de L'Ouest-Eclair chérie. Tu mériterais que je te punisse privait pas de flirter avec d'autres. Ce Se tenant par la taille, elles mon- contact du monde de la lutte pour la avec des femmes dont les discours du 23 février 1935 5 en t'obligeant à rester ici; mais, ce matin même, il avait commencé de tèrent saluer Mme Osio, dont l'amour- vie qui sera dure. valent ceux de leurs domestiques, avee serait mal récompenser ta confiance. faire la cour à la jolie Miss Mabel propre de petite bourgeoise se montrait «Et, pourtant, je ne resterais pas « Va t'habiller, ma petite, je parlerai Jackson, la petite Anglaise qui passait on ne peut plus flatté de cette amitié. ici, même si j'en avais la possibilité. cupation est le crochet ou la broderle moi même à ta tante. Seulement, rap- ses vacances dans leur voisinage. Puis, lorsqu'elles-furent seules, elles De toutes façons, je sens que je par- pelle-toi ceci tu auras toujours un Paolo Alvisi n'était ni méchant, ni se serrèrent encore les mains et, de tirais. Ecoute-moi, Mimi, et ne Le père en moi; le papa que tu as perdu hypocrite; mais, sous son brillant uni- nouveau, se regardèrent. Pierina baissa pas mal. Ma mère a commis une grave mairie aux Joies du dimanche, à la était mon cousin, mais aussi un ami forme il n'était encore qu'un grand les yeux Pour dissimuler son regard; erreur en me donnant une éducation glace d'un très cher, le meilleur. Ne l'oublie pas. Il gamin, aimant rire et s'amuser. mais, Mimi la connaissait trop bien supérieure à notre condition, en me prise dam un horrible petit café. Mimi prit la main que son tuteur lui Le baron, de temps à autre, tirait pour ne pas s'apercevoir de son émo- faisant partager pendant de longues on me fait tendait et nt le geste de la porter à ses sa montre, ne pouvant plus dissimuler tion. années la vie de jeunes fllles nobles et la cour, un pauvre jeune homme, un mais. le baron Alvisi l'attira à son impatience. Pourtant, au bout en me rendant intellectuelle- jeune coeur lui et de nouveau d'une heure, ils étaient arrivés des-sèment. ment leur égale, pour ensuite faire de je pulsse espérer, je le regarde aveo ar Maria sa chambre, s'habilla très vite en pen- beau-fils lui était sympathique, car il douloureusement t dans la petàte aux paroles qu'elle m'a dites le jour de bien vouloir penser qui n'ai sant que trouverait sûre- ne lui avait jamais causé aucun ennui, chambre aux vieux meubles inélégants, de notre départ Maman a cru agir rien, pas même deux bras robustes ment bien changée. Le goût sûr Devant la modeste maison des mais qui formaient cependant un pour lui épargner la dépense d'une avait présidé à ses toilettes Mimi descendit d'un bond. Au bruit gentil ensemble, grâce aux blancs ri- bonne, crédule, innocente comme une vante. et la pensionnaire mal fagotée ne se fait par l'auto dans la petite rue si- aux napperons brodés faits par enfant. Elle ne se rend pas compte des c Et veux-tu savoir à qui je retrouvait plus du tout dans l'élégante lencieuse, encore plongée dans la Pierina, qui avait de.3 doigts de fée, choses. Non, mon oncle, répondit Mimi. demoiselle si mince, moulée dans son douce somnolence d'une lourde jour- et au grand vase de cristal, rempli de « On dit qu'il y frère de Clara, si fier, si hautain; le en levant ses yeux clairs. Je ne nie pas costume tailleur, coiffée d'une origi- née d'été, des visages se penchèrent roses magnifiques. posé sur la corn- vielllissent jamais, que son arrivée ne me trouble un peu petite toque, laissant voir, près aux fenêtres, des regards se coulèrent mode. j'étais condamnée à gagner ma vie, le beau marquis Nippi Et j'éprouve et cela se comprend. Il est très cultivé des oreilles, les tresses blondes en. à travers les persiennes entrebâillées, Mimi se rapprocha de son amie, elle a voulu me donner la possibilité un intense dégoüt pour le jeune et je ne suis qu'une petite sotte. Réel- roulées. des mains curieuses soulevèrent des passa un bras autour de son et de demeurer dans un milieu riche, homme inéléaant, aux mains peulement, je désire voir mon amie qui va Dans l'automobile, elle s'assit à côté rideaux. murmura comme si la richesse qui n'est pas l'en aller- si loin et pour si longtemps, de sa tante. qui avait enveloppé son Pierina poussa un cri de joie et, fait de la peine? vôtre prise moi-mème de priser ainsi les et puis. visage délicat et encore si séduisant dégringolant quatre à quatre les esca- répondit pas tout blesse plus cruellement parences frivoles au détriment des Et puis? Allons, courage, dis ce dans le légers voiles gris. Paolo, placé liers, accourut au devant de son amie. ne répondit: ce bras que la pauvreté. lieu d'obtenir qualités de de l'esprit. que tu penses, ma petite fille. en face d'elle, la regardait lntensé- Elles s'embrassèrent longuement; suite. Elle et.-se gentiment ce la Et je Je pense qu'il y a longtemps que ment, comme si les yeux, dans leur puis se regardèrent, extasiées, chambre avec une Sur moi une hourse dans un couvent dois subir ma destinée, êtrevous n'avez vu votre fils et qu'il est langage muet, eussent voulu continuer Que tu es belle s'exclama Pie- et dans ses yeux trice..tout naturel que vous désiriez l'avoir à lui conter une belle histoire com- rina. Enfin elle s'arrêta suivre les classes communales métier titutrice, Min1i? Une domestique un pour vous tout seuL Je crains d'être mencée le matin même par un baiser Que tu es belle répliqua Mimi. compagne et déclara prendre un métier Et si un métier peu plus élégante et un peu plus de trop parmi vous ce soir. sur la main. Et elles rirent ensemble, d'un beau Non, je pas de peine. C'est répugnait aux traditions de ma fa- malheureuse que les autres, Ma pauvre enfant s'écria le ba- Le jeune homme, selon son habitude, rire jeune, frais, communicatif. me lâcheté qui. mille papa était une institutrice tout. Il ron en lui tendant les bras pour la ne mettait aucune malice à ce qu'il En effet, durant ces quelques se- Que dis-tu cria Mimi stupéfaite. ais ici maman, sous Calme-toi, ma chérle 1 s'écria'@2 première fois et en l'embrassant sur faisait. La petite pensionnaire, qu'il maines, Pierina, comme Miml, s'était Je dis que c'est ma lâcheté qui ses yeux, en ignorant tout du milieu Mimi. les larmes aux yeux, bouleversée les cheveux comme il le faisait pour avait Jugée tout d'abord très insigni- transformée. Ses magnifiques cheveux me trouble, m'agite, m'émeut. Ma Ià- de ce qu'elle entendait. Lucie, non. Il ne faut pas penser de commençait à l'intéresser, mais châtains s'enroulaient mollement au- cheté qui fait sans raison. ne Peut

pareilles choses. Dieu t'a frappée en surtout. lorsqu'il l'avait la. près de lui, tour de sa tête, laissant échapper une connu m'épouvante. Ma lâcheté qui « Je souffre de vouloir partir et, t'enlevant si jeune tes parents; mais, et qu'il inconsciemment, le boucle rebelle, et sa simple robe de me fait trembler à l'idée de quitter ces pourtant, je le répète, je ne resterais publie chaque jour désormais, sache-le bien. pour moi et mousseline rose révélait un corps quatre murs si pauvres pourtant- pas, ici, dans cette médiocrité, qui est pour tour Ici, tu une aile. d'elle, Il l'ou pliait et ne svelte et parfalt" Mais qui me Auvent du t presque pire ue la misère, en contact lu


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