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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1934-11-23

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 23 novembre 1934

Description : 1934/11/23 (Numéro 13896).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG44

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k625734s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/10/2008

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Regards ve rs l'Est

PARIS, 22 novembre. Tout le monde savait que, depuis deux ans, l'Allemagne procédait avec une activité intense à son réarmement. Mais les précisions publiées il y a trois jorrs sur ce grave sujet par M. Archimbaud, député radical et rapporteur du budget de l'Armée, ont éclairé d'un jout plus net l'effort inouï du Reich hitlérien et vivement ému l'opinion française.

Ne revenons pas sur les détails et constatons que, le. traités étant définitivement déchirés et foulés aux pieds, l'Allemagne de 1935 sera aussi forte militairement que celle de 1914. Elle pourra mobiliser en une semaine 5.500.000 hommes. Son matériel n'est pas tout à fait au point; mais, sauf imprévu, il y sera en 1936. Ses cadres techniques pour les tanks, les fusilsmitrailleurs. certaines pièces d'artillerie ne sont pas tout à fait suffisants; mais ils aeront prêts également pour 1936. Telle est la vérité.

Interrogez, à la Chambre, des députés de tous les partis, même à gauche ex- ception faite pour les S.F.f.O. et les communistes et vous recevrez la même réponse « Rien à craindre r o'jr 1935. Danger précis pour 1936, si nous ne développons pas notre puissance défensive, spécialement notre aviation, et si nous n'établissons pas autour de nous un solide système d'alliances ».

Cela dit, est-il bien sûr que ce soit directement contre la France que l'Allemagne prépara la guerre ? Je ne veux en aucune façon faire état des déclarations de Hitler à MM. Jean Coy et Monnier sur la possibilité d'une entente franco-allemande après liquidation de l'affaire sarroix. Je demande aeulement à la logique, à la réflexion, à une carte d'Europe et à certains indices recueillis dans les milieux que l'on troi– j difficilement, les éléments d'une hypothèse que je formulerai comme il suit

L'Alle 'agne connaît notre potentiel matériel, intellectuel et moral en temps de guerre; el' sait que la France trouve en elle-même, aux heures d'angoisse et d'action, des ressources formidables: son étatmajor n'ignore pas que l'Angleterre, à l'Occident, serait à nos côtés. Se livrer à une agression contre nous, ce serait donc courir le plus grand risque du monde, sans

être assuré d'un profit réel même en ees désuets.

Il est plus vraisembl.-ble de considérer que l' explosion allemande, si on ne parvient pas à la conjurer, se produirait soir du côté de i Autriche vers l'Adriatique, soit c i côté des pays du Nord vers la Baltique, soit nettement et directement contre la Russie.

Remarquez la constance du flirt entre l'Allemagne et la Pologne, entre Hitler et Pilsudski; observez qu'il n'est plus jamais question du couloir de Dantzig; n'oubliez pas que l'Ukraine est officiellement promise aux Polonais, en cas de victoire allemande à l'Est; s-ngez enfin que !e national-socialisme a le bolchevisme en horreur. Hitler s'imagine qu'il a mission du ciel pour anéantir, tel Sigurd égorgeant le dragon, l'hydre du commu-is: c. Et puis, quel profit pour les Germains si actifs, si laborieux, si disciplinés 1 Quels espaces immenses à exploiter Quel protectorat fructueux à exercer 1 Quelle reprise du vieux rêve de marche à l'Orient, alors que vers l'Occident se dressent canons, baïonnettes, navires et deux peuples terriblement homogènes Français, Britanniques.

Enfin, il y a le Japon, qui ne refuserait pas de donner là-bas, vers Vladivostok et Khabarosk, un coup de main à l'Allemagne. Tant qu'il n aura pas les terres qu'il convoite autour du fleuve Amour, le peuple nippon ne se décrochera pas du flanc sibérien de l'U.R.S.S. Quand donc retrouverait-il une aussi belle occasion de s'installer au nord de sa Corée ? Cela dit, soyons forts toit de même, et gardons notre sang-froid. Un ancien ministre nous disait naguère qu'il ne peut échapper à aucun des dirigeants de l'Europe que la nation qui déclancherait la guerre serait incapable d'atteindre des résultats heureux, durables et « payants n. Qui pourrait limiter les effets de la catastrophe ? Qui serait assez fort pour imprimer une direction au bouleversement universel ? c Le pays agresseur courrait pour son avenir au moins autant de risques que le pays attaqué n. Cette observation est fort juste. Puissett-elle inspirer à certains peuples-un retour à la sagesse et à l'esprit d entente pour la paix 1 L.A. PAGKS.

LES CRÉDITS MILITAIRES

ET LES RADICAUX-SOCIALISTES Ceux-ci, qui voulaient que l'augmentation

du matériel précédât l'accroissement des effectifs, font auprès de M. Flandin une démarche qui échoue

Paris, 22 novembre Des décisions ont été prises au sujet du budget de la Guerre à la réunion du groupe radical-socialiste de ce matin. Le groupe a délégué cinq de ses membres pour faire une démarche auprès du ministre de la Guerre et, éventuellement, du président du Conseil en vue de demander le rétablissement dans le budget de la totalité des crédits affectés aux constructions neuves et au matériel qui ont été réduits de 380 millions. La délégation a en outre reçu mission de marquer au gouvernement le désir du groupe de n'avoir pas à revenir dans un projet séparé après le vote du budget sur la question des crédits militaires.

Afin de provoquer éventuellement un débat en séance publique à ce sujet, M. René Richard a déposé un amendement demandant, à titre indicatif, la suppression de l'augmentation des crédits prévus pour l'augmentation des effectifs. Le député des Deux-Sèvres a pour mission d'expliquer qu'avant de procéder à des augmentations d'effectifs, le groupe entend donner au gouvernement les moyens d'accroître les moyens défensifs de la France en augmentant son matériel.

La démarche du groupe radical-so-

cialiste n'a pas abouti. La délégation n'a pas été reçue par le général Maurin, mais elle a eu une entrevue, fort brève d'ailleurs, avec M. P.-E. Flandin. Le président du Conseil a déclaré que le budget de la Guerre avait été établi par le maréchal Pétain et qu'il s'en rapportait à sa haute autorité. Il n'avait par conséquent rien à y changer. Au surplus, le Gouvernement a déposé aujourd'hui le projet de crédits supplémentaires pour les besoins de la défense nationale. Il est d'accord avec les Commissions de l'Armée et des Finances pour que ce projet soit adopté avant la fin de la session.

Quant à l'éventualité d'une augmentation de la durée du service militaire, elle a été à peine évoquée par les membres de la délégation et M. P.-E. Flandin a observé à ce propos que, pour faire son devoir, le Parlement n'avait en ce moment qu'à s'en tenir aux projets d'ordre financier déposés par le Gouvernement.

M. René Richard a annoncé, à la suite de cette entrevue, qu'il renoncerait probablement à l'amendement qu'il avait été chargé de développer au r.om du groupe, au sujet des crédits concernant les effectifs.

(Voir en « Dernière Heure

Le groupe de l'Union démocratique du Sénat s'est rendu, hier matin, au Père-Lachaise où il a déposé une couronne sur la tombe de M. Barthoo.

M. Philippe Berthelot, ex-secrétaire général du ministère

des affaires étrangères, est mort

Paris, 22 novembre. On annonce la mort survenue à Paris, à son domicile, 13, boulevard des Invalides, de M Philippe Berthelot, ambassadeur, secrétaire général honoraire du ministère des Affaires étrangères.

M. P. BERTHELOT

Il a succombé des suites d'une angine de poitrine.

Philippe Berthelot, fils de l'illustre chimiste Marcelin Berthelot naquit le 9 octobre 1866, Après d'excellentes études, il entra au début de 1889 au ministère des Affaires Etrangères, en qualité d'élève chancelier. En 1902, il fut envoyé en mission en ExtrêmeOrient.

Il devint, le 23 juin 1905, chef-adjoint du cabinet du ministre, qui-était alors Léon Bourgeois, et depuis lors, il n'a pour ainsi dire plus quitté Ja direction de notre diplomatie.

En 1920, il reçut, avec le grade d'ambassadeur, la charge de secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères, Il fit partie en cette qualité de la délégation française qui se rendit à la conférence de Washington, le 12 novembre 1921.

Sa carrière, jusque là brillante, subit alors une éclipse. A la suite des incidents auxquels donna lieu la chute de la banque industrielle de Chine, il dut quitter temporairement le ministère, mais il revint en 1925 comme secrétaire général et ne devait quitter ce poste qu'au début de 1933 pour raisons de santé.

LES OBSÈQUES

DU CARDINAL f ASPARRI ONT ÉTÉ CÉLÉBRÉES HIER Cité du VATICAN, 22 novembre. Les obsèques solennelles du cardinal Pietro Gasparri ont été célébrées ce matin en l'église Saint-Ignace.

Conforméument à la tradition, cent cierges brûlaient autour du grand catafalque, qui se dressait au milieu de la nef centrale et qu'entouraient douze valets de pied de la cour d'Italie, en culotte courte et en habit écarlate chamarré d'argent. Deux régiments de grenadiers rendaient les honneurs sur la place Saint-Ignace. Au moment de l'élévation, les troupes ont présenté les armes, tandis que la musique jouait en sourdine un air funèbre.

La messe a été célébrée par Mgr Tito Trocchi, auditeur à la Chambre apostolique. L'absoute a été donnée par le cardinal Granito di Belmonte, doyen du Sacré Collège.

PRÈS DE REIMS

Un avion militaire heurte ane ligne électrique

et s'abat dans un champ Quatre blessés

REIMS. 22 novembre Un avion de la douzième demi-brigade aérienne de Reims, piloté par le sergent Joseph Zion et occupé par trois autres militaires participant à des manœuvres aériennes dans la banlieue rémoise, navigant en' plein brouillard, a heurté un fil neutre d'une ligne électrique à haute tension et s'est abattu dans un champ.

L'appareil a été entièrement brisé. Trois occupants sont blessés plus ou moins légèrement, mais le pilote Zion est sérieusement atteint à une jambe.

La marquise Rosycki se signala aussi

dans le Nord

par des initiatives grandioses

Luxe, 22 novembre. L'aventurière qui vient d'être arrêtée dans l'Ain, la marquise Rolla de Rosycki, semble bien avoir opéré à Lille et à Boulogne vers le début de septembre.

Quittant le Calvados, où elle avait fait des dupes à Orbec, elle arrivait à Boulogne-sur-Mer. Elle s'intéressa à diverses affaires, notamment à la réouverture d'un hôtel sis sur le boulevard Sainte-Beuve, en face du square Coquelin, fermé depuis longtemps. C'était une affaire qu'elle voulait « ressusciter en grand » et elle fit part de ses projets à plusieurs commerçants de la ville. C'est ainsi qu'elle réussit à faire verser à l'un d'eux une somme de plusieurs milliers de francs. Mais, pris de soupçons peu après, le prêteur se rendit à la police, où il déposa une plainte. La femme escroc disparut alors pour gagner Calais, Dunkerque et la Belgique. Elle resta quelques jours à Ostende, où elle vécut d'expédients. Le' 16 septembre, elle arriva à Lille, après avoir défrayé la chronique. mondaine de plusieurs plages belges. Dès son arrivée, elle se fit remarquer par son appétit de luxe et ses « grands airs », comme le déclara un employé dans l'établissement du centre qu'elle fréquentait assidument. Elle se mit aussitôt en rapport avec le directeur d'un établissement de la rue de Béthune en proposant de prendre le bar de cette maison pour une somme de 40.000 francs.

Au maire d'une localité du nord de l'arrondissement de Douai, elle voulut acheter une propriété, et à plusieurs commerçants ou industriels elle proposa des affaires étonnantes.

Cette activité extraordinaire attira l'attention de la police. Le commissaire central invita la marquise à modérer quelque peu ses scabreuses initiatives et à chercher loin de Lille une villégiature plus appropriée à ses somp.tueuses habitudes. Jugeant qu'elle était « éventée » à Lille, l'aventurière quitta la ville le surlendemain. Elle devait gagner Dijon, puis essayer à Chamblay l'acquisition sans argent du domaine de Clervaux.

CONTRE LA BARRARIE INTERNATIONALE J LA PLAINTE DE LA YOUGOSLAVIE sur les responsabilités politiques dans l'attentat de Marseille

a été remise au secrétaire de la S. D. H. LE DOCUMENT ÉTABLIT LA COMPLICITÉ DES AUTORITÉS HONGROISES

LA CONFERENCE DE GENÈVE

A l'Hôtel des Bergnes, le dîner des délégués. On remarque, notamment, MM. Laval, Titulesco, Jevtitch, Benès, etc..

GENEVE, 22 novembre. A 17 h. 30, la note du gouvernement yougoslave, < touchant les responsabilités, politiques dans l'attentat de Marseille, a été re- mise à M. Joseph Avenol, secrétaire gé- nérai de la S. D. N., par M. Fotitch, ministre accrédité de Yougoslavie au- près de la S. D. N.

Voici le texte de la note:

Le crime odieux de Marseille qui a ému la conscience de tous les peuples civilisés oblige le gouvernement yougo-

S © V R i R E S

Grande bataille rangée, l'attire nuil dans les rues de Montmartre des troupe du « milieu » s'affrontaient, revolvers au, poings, sanr déclaration de guerre préa fable. Les balles sifflaient ironiquement les couteaux se plantaient dans les poi trines. Au total, déclarent les communi que:, pius d'une demi-douzaine de uictime gisaient sur les flancs de la montagne pari sienne.

Etaient cités à l'ordre du jour ave* promesse d'avancement ou de décoration les chevaliers suivants Loulou de l< Jaaa, Jojo le Corse, Louis l'Epaté e d'autres ualeureux soldals appartenant ai corps d'armée de la pègre.

Encore du travail pour les tribunaux affirmez-vous. Comme si les af f aires ci cours n'étaient pas en nombre suffisant pou surcharger les prétoires 1.

Pas du tout. Les combats du « milieu n'intéressent pas, ou du moins ne devraien pas intéresser notre magistrature. Les gar; à la redresse s'exécutent entre eux Par fait. D'un commun accord ils réduisen leurs effectifs Tant mieux. Autant dg besogne abattue sans perte de temps pou notre nalional bourreau, nos geôliers et no: procureurs surmenés

Ils se torgnole.nl en famille, les affranchi et les aminchea, i4 te jugent d'après lem

code secret de l'honneur. Eh bien, que s désirez-Vous de plus ?. Quand les sen» tences ont été prononcées, quand les condamnés ont payé leur dette à la société, il reste à balayer le pavé rougi ? La V illeLumière peut fort bien accepter cette minime dépense, n'est-ce pas ?. s Je sais ces règlements de compte collectifs à la loyale ne se font par scns risque pour les badauds. Les balles perdues ne le sont pas, hélas, pour tout le monde.

J Pourquoi le Conseil municipal parisien t n'ouvrirait-il pas, dans la banlreue immér diate, sur les anciens fortifs ou prè3 du bois de Vincennes, un terrain de manaut eres réservé à ces messieurs-dames tes piâ tolets el les gonzesses ?

r Là, au clair de lune, à l'heure H, aprèi un coup de sifflet mobilisateur, les rois au > surin s'expliqueraient poétiquement, en t douce. Et l'ordre renaîtrait à l'aube sur les Pistes neltoyées.

Sans blague, comme dit Nénesse, le « Stade des Poisses n, non loin du stade de Colombes, quelle attraction, hein ? [ Le Petit Grégoire. Voir plus loin

LA PAGE D'ANNIE

slave de saisir le Conseil de la S. D.VU de certains aspects particulièrement, graves de cette affaire révélés par l'en.quête des polices de plusieurs pays que sont de nature à troubler la bonne en.tente et la paix entre la Yougoslavie et sa voisine la Hongrie.

Les responsabilités jj. de la Hongrie

Par sa communication faite aa Conseil de la S. D. N. le 4 juin dernier le gouvernement yougoslave a eu ltion.' neur d'attirer l'attention du Confed sur les agissements criminels de cet* tains éléments terroristes établis etL Hongrie et sur le concours et les cent* plicités que ces éléments ont trouvé auprès de certaines autorités hongroises.

Le gouvernement yougoslave, après avoir exposé, à la séance du Conseil du 4 juin dernier, les complicités des organes hongrois dans cette affaire, s'était déclaré prêt à régler par des négocias tions directes l'ensemble de la situation à la frontière hungaro-yougoslave, fer-' mement convaincu que le gouverne» ment hongrois, mis ainsi en face de ses responsabilités, prendrait des mesure»; nécessaires pour mettre fin à l'appui dont jouissaient les éléments terrori» tes en Hongrie. C'est seulement dan* cet esprit que des négociations furent engagées avec le gouvernement hon-grois et elles aboutirent à un accord. signé à Belgrade, le 21 juillet dernier. Les précisions apportées

par l'enqùéte

Cependant, les résultats de l'enquête poursuivie à la suite de l'assassinat de sa S. M. le roi Alexandre de Yougoslavie et du ministre français des Affai. res Etrangères, M. Barthou, à Mar- seille, ont démontré que cet acte crt- minel a été organisé et exécuté avec' la participation de ces éléments terro-' ristes réfugiés en Hongrie qui ont con." tinué à bénéficier, dans ce pays, dea mêmes complicités qu'auparavant. Et ce n!est que grâce à ces complicité» que l'acte odieux de Marseille a pu être perpétré.

En effet, parmi les complices de l'as. sassin, on retrouve des terroristes qui ont déjà fait l'objet de plaintes de la part du gouvernement yougoslave auprès du gouvernement hongrois, et, parleurs déclarations, il est établi quU» ont bénéficié non seulement d'un asile en Hongrie, mais qu'ils ont même séjourné en groupe jusqu'à la veille de l'attentat sur son territoire.

Les résultats de l'enquête éclairent d'une façon particulièrement grave et saisissante les responsabilités des auta. rités hongroises pour l'aide et l'appui accordés à l'action terroriste de cer- tains sujets yougoslaves émigrés. Par un mémoire détaillé, le Gouvernement yougoslave fournira au Conseil tous les renseignements et document» dont il dispose à ce sujet.

La foi dans la S.D.N.. 1 Le peuple yougoslave, blessé dans là plus profond de ses sentiments, crott que la lumière complète doit être faite sur les circonstances dans lesquelles l'attentat odieux a été préparé et exécuté. La grande douleur de la nation yougoslave tout entière s'est muée, par suite des faits mentionnés plus haut. en une profonde indignation et en uk


reasenttment populaire contre ceux qui ont inspiré et favorisé l'exécution de l'attentat et qui se trouvent tous hors de son territoire nationaL

8i le peuple yougoslave a pu conserver toute sa dignité et tout son sangfroid dans la cruelle épreuve qu'il iraverae, c'est parce qu'il garde encore ta foi dans l'efficacité des institutions de la Société des Nations, gardienne de la paix eut de la moralité internationale dont cette paix dépend.

Le Oouvernement yougoslave, consdent de sa responsabilité internationale, mais aussi des devoirs envers son peuple, se voit -buge de s'adrcsser au Conaefl de la Société des Nations, pour qu'il rétablisse la confinée dans la Justice et la moralité internationales, que les tragiques événements de Marseille ont sérieusement ébranlée. Il est absolument nécessaire que les responsabilités encourues soient dénoncées devant le plus haut organe de la Communafuté internationale, car il n'y aurait pas de plus grand danger pour la paix et les bonnes relations internationales que le ressentiment refoulé d'un peuple d'avoir été victime dans la personne de son chef le plus glorieux. d'actes criminels dont les responsables pourraient échapper à un juste chàtiment

Une, question internationale En second lieu, les événements de Marseille posent avec une acuité toujours croissante le problème de certaines méthodes de politique internatioaale inadmissibles, non seulement à l'égard de la Yougoslavie, mais aussi à l'égard de toute nation civilisée. Il ne s'agit pas du meurtre politique, oeuvre d'un individu isolé Il ne s'agit pas plus de l'asile accordé aux émigrés politiques. La question qui se pose c'est bien celle de l'exercice et de l'entrainement sur le territoire d'un Etat étranger de malfaiteurs professionnels chargés d'exécuter une série d'attentats et d'assassinats dans un but politique déterminé.

Les facilités et la protection dont ont Joui les criminels sur le territoire hongrois pendant leur préparation minut1euae et longue sont à peine croyables. Si les meilleurs serviteurs d'une nation et les soutiens les plus fermes de la paix internationale peuvent être tués, dans l'accomplissement de leurs devoirs par des criminels organisés et exerces en maae et jouissant des complaisances et de l'appui des autorités d'un pays étranger, il n'y aurait plus de gouvernement autorisé possible. Cest une ère d'anarchie et de barbade fciternationales qui s'ouvrirait pour le Monde civilisé, ère dans laquelle les assises les plus élémentaires de la paix internationale sombreraient inévitablement.

« "Devant la gravité de ces faits, le goureroement yougoslave, soucieux du matntten de la paix et confiant dans l'autorité de la S.D.N., se voit obligé, invtiquant l'alinéa 2 de l'article II du pacflf, de saisir le conseil de cette situation qui compromet d'une façon grave les relations entre la Yougoslavie |t la Hongrie, et qui menace de trembler la paix et la bonne entente entre les nations.

;e vous serai obligé. Monsieur le secrétaire général, de bien vouloir inscrire cette question à l'ordre du Jour de 1t prochaine session ordinaire du M. Laval

de retour de Genève Paris, 22 novembre. M. Pierre Laval est arrivé à Paris à 7 h. 15. venant de Genève. Aux journalistes qui l'attendaient et l'interrogeaient, M. Pierre Laval s'est borné à répondre e Je suis très satisfait de mon voyage. Je retournerai à Genève dimanche prochain probablement ».

LE PROMUE DU BLÉ ce n'est pas par une ingérence de

mais par une entente des corporations intéressées que la crise pourra être risolue, dit un sénateur

Lyob, 22 novembre. Interrogé par un journaliste sur le problème du blé, M. Cocha rd, sénateur de Saône-oLoire, membre de la Commission des douanes et du commerce, a fait d'intéressantes déclarations au cours desquelles il a dit notamment

a J'estime que ceux qui veulent créer un office pour réglementer la production et la transformation du blé sont beaucoup plus loin de la vérité que les gens raisonnables qui cherchent a assurer la défense des prix dans un rrf'me de llbei- a.

a D'ailleurs la situation financière du pays et celle des contribuables ne permettent pas la création d'offices coûteux avec de nombreux fonctionnaires qui nous embrigaderaient encore, même après la fin des difficultés actuelles.

Depuis le vote des lois sur la défense du marché du blé. M. Charles Borgeot. son rapporteur au Sénat, a affirmé que cette loi du prix minimum ma'gré ses imperfections, a évité l'effondrement des cours du blé, dans un moment où il fallait pgir vite. Nous avons maintenant l'espoir Que les difficultés pctuelle- seront de courte durée et que les producteurs français et tous ceux qui vivent du blé retrouveront bientôt la libeitt.. Mais dès maintenant, ne devons-nous pas nous urganiser pour revenir par paliers à une situation désirée et plus en rapport avec les habitudes ancestrales du peuple français.

c En premier lieu, nous devons abandonner la course à la production et la proportionner aux besoins de la consommation.

e Enfin, et c'est la leçon qui se dégage de la crise actuelle, il est indispensable qu'une entente se fasse entre l'agriculture, la meunerie et la boulangerie. en accord avec les Pouvoirs publics, au sein d'une organisation appelée si l'on veut c corporation du blé

Le problème du blé est un problème agricole d'ensemble et non pas seulement le problème du blé seul, car s'efforcer de maintenir le prix d'une seule production, le blé, c'est méconnaltre le fait de la solidarité qui lie tous les produits du sol. Le fait important de la crise actuelle, est que le pouvoir d'achat de l'agriculture française a considérablement diminué et il ne faut pas oublier qu'entre cette diminution du revenu des agriculteurs et la réduction de l'activité industrielle et commerciale, 11 y a une relation certaine. La France est essentiellement une nation paysanne et toute sa vie économique dépend une partie de la prospérité de son agriculture. t Si je suis contre l'économie dirigée, mal dirigée, pourrait-on dire, où s'exerce nuisiblement l'influenee des grands trusts sur un Etat trop faible, je suio partisan de l'économie organisée. disciplinée, non par l'Etat, dont ce n'est pas les fonctions, mais par la profession, c'est-à-dire les producteurs eux-mêmes, groupés et unis par le même intérêt, sous le contrôle de l'Etat, leur réservant le marché national métropolitain et colonial. M. Flandin reçoit

une délégation de parlementaires Puus, 22 novembre. A l'issue de la séance du Sénat, le président du Conseil a longuement conféré, dans le cabinet réservé aux membres du Gouvernement avec une délégation des sénateurs des Côtes-du-Nord.

Ceux-ci ont Indiqué à M. PierreEtienne Flandin qu'ils avaient l'intention de déposer une proposition de loi tendant à résorber les excédents de récolte de blé et à revenir au régime de la liberté du marché des grains dès 1935 et dans des conditions déterminées.

M. Pierre-Etienne Flandin a fait connaître à la délégation que le Gouvernement se proposait de déposer

dans le courant de la semaine !irochaine un projet de loi qui sera diseuté aussitôt après le vote du budget. et dont il demandera le vote définitif avant la fin de l'année.

Le projet dont le Gouvernement assurerait le financement comporte comme dispositions essentielles l'assainiEsement du marché par l'absorption de l'excédent de la récolte 1933 et le retour immédiat à la liberté des échanges.

Les sénateurs ont remercié le président du Ccnscil de ses déclarations, eui rendent évidemment inutile le dépôt de la proposition de loi qu'ils avaient préparée.

Au Comité international du blé' à Budapest

La France s'inscrit au nombre des nations exportatrice.

BUDAPEST, 22 novembre. Le Comité du blé a poursuivi ce matin ses travaux. Aucun communiqué n'a été publié à l'issue de la séance. On peut indiquer cependant que le délégué français, M. Chavard, a causé une certaine sensation en indiquant que la France était, elle aussi, en mesure d'exporter et en laissant entendre qu'elle aurait droit à un contingent d'exportation.

M. Chavard a exposé la position de la France dans la question du blé. La dernière récolte s'est chiffrée en France par 84 millions de quintaux en y ajoutant le montant des stocks évalués à 21 millions de quintaux et celui des quantités de ble que la France reçoit de l'Afrique du Nord. Le délégué français a pu démontrer que la France disposerait, cette année, de 108 millions de quintaux pour une consommation de 85 millions de quintaux seulement. Cette situation est évidemment dangereuse. Les remèdes envisagés par le gouvernement français sont la réduction du taux de blutage ramené de 70 à 65 Cette mesure permettra une réduction des stocks de trois millions de quintaux. En dénaturant une certaine quantité de grains, on obtiendra encore une diminution du stock de cinq millions de quintaux Enfln, la création de stocks de sûreté permettra dr retirer du marché 6 à 7 millions de quintaux.

Entre le chiffre de 108 millions de quintaux et le montant de la consommation française (85 millions), la différence est de 23 millions. La réduction du taux de blutage, la dénaturation des grains et la constitution de stocks de sûreté, absorbant respectivement trois millions, quatre à cinq millions et six à sept millions, il reste encore de huit à dix millions de quintaux que la France devrait pouvoir exporter.

Selon des informations de bonne source M. Chavard n'aurait exprimé aucune demande précise de contingentement Néanmoins, au cours de la discussion qui suivit et qui fut assez vive, le chiffre de cinq millions aurait, croit-on, été prononcé.

LE FROID

7* eu-dessous de zéro

dana lea Vosges

Remiremoxt, 22 novembre. Ce matin, à T heures, le thermomètre a enregistré, sur plusieurs points de Remiremont, six et sept degrés au-dessous de zéro.

Avant le mariage princier Les cadeau

Londres, 22 novembre. Le duc de Kent s'est rendu cet après-midi avec la princesse Marina au palais Sair.CJames pour examiner les cadeaux de

L'ARRIVEE A LONDRES

DE LA PRINCESSE MARINA Le duc de Kent

embrasse sa fiancée

mariage qui se trouvent exposés dans les salons spécialement aménagés à cet effet.

Le roi George, la reine Marie et les soeurs de la princesse Marina accompagnaient les jeunes fiancés.

Le monopole de la fabrication des armements en Angleterre Lokdres. 22 novembre. Sir John Simon a déclaré, cet après-midi, à la Chambre des Communes que le gouvernement britannique était disposé à ouvrir une enquête sur la question de l'établissement d'un monopole d'Etat sur la manufacture des armements. Les incidents de la mairie de Saint-Quentin

Quatre condamnatiom

Saiht-Quentih, 22 novembre.- Quatre condamnations ont été prononcées ce matin par le Tribunal correctionnel de Saint-Quentin au su.iet des incidents qui se sont déroulés à l'hôtel de ville. Ces condamnations varient d'un à deux mois de prison, dont une avec sursis.

M. Gardey, rapporteur général du budget au Sénat

Paris, 22 novembre.- Les membres de la commission les Finances du Sénat ont réélu président M. Calllaux. La commission a désigné ensuite pour succéder à M. Réplier, devenu membre du Gouvernement, M. Abel Gardey comme rapporteur général.

La Chambre a voté hier le budget de l'Agricultur

Paris. 22 novembre. Après qu'au début de la séance, le président a fait connattre qu'il a reçu, de M. Nogaro, une lettre par laquelle celui-ci donne, pour des raisons de santé, sa démission de député, on reprend l'ordre du jour qui appelle ce matin la suite de la discussion du budget de l'Agrieulteure. La main-d'œuvre étrangère dans l'agriculture

M. Chaussy, député de Seine-etMarne, parlant sur le chapitre 15 (service de la main-d'oeuvre) appelle l'attention du Gouvernement sur l'application incomplète et défectueuse des lois sociales aux ouvriers agricoles, notamment pour les assurances, les allocations familiales et la protection de la main-d'œuvre nationale. 580 000 hectares sont cultivés par des fermiers et exploitants étrangers. Certaines exploitations agricoles emploient 80 et 90 de main-d'œuvre étrangère.

M. Cassez promet d'Intervenir au Sénat pour hâter le vote d'un projet sur l'extension des lois sociales aux ouvriers agricoles. Le ministre donne également l'assurance à M. Alexandre Duval d'accorder des crédits supplémentaires pour les allocations familiales. Les chapitres 15 à 18 sont adoptés. Parlant sur le chapitre 19 (encouragements à l'Agriculture. 4.600.000 fr.), M. Tinguy du Pouët, député de la Vendée, expose la détresse des petits cultivateurs. Il aborde le problème du blé, M. Fernand Bouisson lui rappelle qu'il a été décidé, d'accord avec les 40 orateurs inscrits et qui ont renoncé à la parole, que la question du blé ne serait abordee qu'eu cours d'un débat ultérieur

La taxe mut la circulation

des pommes à cidre

Plusieurs interventions se produisent et notamment celle de M. Guérin (Manche), qui rappelle que les députés de l'Ouest ont demandé au ministre de l'Agriculture de ne pas appliquer la taxe sur la circulation des pommes à cidre. Les producteurs de pommes devraient être mieux protégés. La pomme à cidre ne se vend pas plus cher en francs-papier aujourd'hui qu'en 1913 en francs-or.

Après ces observations, le chapitre 19 est adopté. M. Thibault, député de la Sarthe, demande que l'on diminue de trois millions les crédits affectés au chapitre 20 (subventions aux offices agricoles régionaux et départements, fermes de démonstration). Il nie l'utilité des fermes de démonstration à une heure où la surproduction est si fâcheuse. L'amendement de M. Thibault est repousse à mains levées. Les chapitres de 20 à 25 sont adoptés. Les chapitres 26 ,il.: 27 sont réservés et seront discutés avec la loi de Finances. On reprend le vote des chapitres. Ceux de 28 à 31 sont adoptés. M. Duval, député de l'Eure, sur le chapitre 32 (défense sanitaire des végétaux), préconise un programme de défense des productions nationales, notamment des cultures complémentaires lins, chanvres, etc.

M. Aies, à l'article 28 du budget de l'Agriculture, proteste contre le prix exagéré du vin à la consommation. Après une intervention de M. Léon Roche député de la Haute-Vienne, qui s'élève contre la diminution des crédits qui risque de rendre inefficace la lutte contre le doryphora. ce danger national pour la pomme de terre, les chapitres 32 et 33 sont adoptés. M. Perrot. député du Finistère, parlant sur le chapitre 34 (statistique et contrôle des céréales et farines panifiables) demande le renforcement du contrôle. « Il feut, dit-il, supprimer la fraude ou supprimer la vente. » M. Castagnez, député du Cher demande au Gouvernement de définir sa politique sur le blé. D'autres observations sont présentées, et les chapitres 34 et 35 sont adoptés.

M. Amidieu du Clos, député de Meur. the-et-Moselle, soutient un amendement tendant à diminuer de 80.000 francs les

L'hostilité radicale-socialiste à la révision

de la constitution

Parti, 22 novembre. Au cours de ̃a réunion d'aujourd'hui, le groupe radical-socialiste de la Chambre a tenu a marquer son hostilité de principe à une convocation prochaine de l'Assemblée Nationale à Versailles pour réviser la Constitution et s'est déclaré nettement opposé à toute réforme qui aurait pour résultat de permettre 18 la dissolution de la Chambre sans l'avis préalable du Sénat 2- la reconduction automatique du budget d'un exercice sur l'autre.

Le groupe s'est affirmé par ailleurs favorable à une réorganisation du Conseil National Economique dans le cadre constitutionnel actuel.

f 6A RECEVEUSE

l DE PORQUEROLLES

A-T-ELLE EU UN COMPUCE ? JRwifl». 22 novembre. C'est une aqmme de 17.000 francs qu'aurait détournée Angèle Rafn, la jeune receveuse du bureau de Poste de l'Ile de FArquerolles.

bée le début de l'Information, on s'est attaché à découvrir si la coupable n'a eu de complice. Or, on la vit. un jour de tempête, au petit port de la Tour-Fo^ue, au sud d'Hyères, accompagnée d'un jeune homme. Elle implorait les pécheurs qui refusaient de se raquer au large, car elle devait rejoindre eon poste, coûte que coûte Un seul pécheur eut le courage de prendre la mer démontée et il put arrtver à l'Ue avec sa passagère. Quant au jeune homme, il s'était éclipse au départ C'est pour lui, sans doute, qu'Angale Raffl a yole.

AUX ASSISES DE LA LOIRE

Charges Bonnet et son amie Denuzière vont répondre du meurtre 'de Marie Moulin Aarement on vlt Inculpé plus retors que l'ancien avocat

SAnrr-EimiMt, 22 novembre. Aujourd'hui, l'ancien avocat Charles Bonnet et son amie Catherine Denuzière comparaissent devant les Assises de la Loire, après une instruction interminable et semée des plus invralsemblables clowneries de la part d'un inculpé extraordinaire. Clowneries ? N'est-ce pas ainsi qu'il convient de désigner la scène, le véritable sketch qui se déroula un jour dans le cabinet du juge d'instruction Martin, alors que celui-ci allalt procéder à l'interrogatoire de l'ancien avocat.

Je m'appelle Charles Bonnet, répliqua ce curieux homme, mais Il faut me prouver que vous êtes bien juge d'inatruction. C'est une question de forme, n'est-ce pas, mon cher collègue ? »

Quelques minutes plus tard, ayant reçu tous apaisements quant à l'identité du magistrat. Bonnet continuait c Fort bien 1 Mais. Monsieur le juge d'instruction, vous ne portez pas la tenue réglementaire. Je m'excuse de ne pas pouvoir vous répondre dans ces condition* »

Une imagination diabolique On se rappelle qu'une autre fois. Charles Bonnet refusa tout net d'aller au Palais de Justice quatre gendarmes durent l'emporter sur leurs épaules. Ce singulier inculpé a passé l'année qui s'est écoulée depuis le crime qu'on lui reproche à épuiser toutes les ressources d'une imagination absolument diabolique pour mettre en échec le juge Martin. Celui-ci a ucé, en face d'un personnage tutti compliqué que'

retors, d'une patience admirable, et il a réussi à grouper un certain nombre de faits troublants, de charges sévères, qu'on va examiner aujourd'hui a Montbrison.

L'affaire en quelques mots Nous allons très brièvement résumer l'affaire. Le 9 novembre de l'autre année, on découvrait, au bas du talus de la route de Saint-Etienne, près de la commune de Malsons-Rouger, le cadavre d'une femme. Tous les papiers qui eussent permis de l'identifier avaient disparu, mais quelqu'un avait eu le soin de disposer au bord 'de la route un certain nombre de pièces des vêtements de la malheureuse. La mort avait été causée par un écrasement du thorax, mais ie permis d'inhumer fut refute, car les médecins avaient constaté des traces suspectes autour du cou et des poignets. L'identification de la femme se fit assez rapidement. Il s'agissait de Marie Moulin, marchande foraine de Saint-Etienne, et l'arrestation des coupables présumés s'opéra dans la même semaine.

Charles Bonnet et Catherine Denuzière. qui se disaient domiciliés à Paris. étalent, en effet, appréhendés a Grenoble le 14 novembre. C'est une perQuiaition effectuée dans la villa de Bonnet, à Vinay. qui fit découvrir une corde portant des taches dont la nature était Identique à celles qu'on avait pu observer sur les vêtements de Marie Moulin.

Le jardinier de Bonnet, d'autre part, découvrait dans une cage à lapins un paquet contenaat toute une série de

documents bordereaux, titres, testamenta, ainsi qu'un projet de lettres (réclamation de Marie Moulin rédigée par Bonnet) et qui devait se trouver dans le sac de la victime.

On sait de plus que Marie Moulin avait prêté beaucoup d'argent au couple et que la situation de celui-ci était telle qu'il lui était impossible d'opérer les remboursementa que depuis quelques semaines la marchande foraine réclamait avec insistance.

Enfin, des témoins affirment que Marie Moulin a été vue dans le jardin de la villa de Vinay et dans la voiture de Bonnet très peu de temps avant le drame. Bonnet nie ce fait, comme d'ailleurs il nie tout, en bloc, ce qui est pour lui plus commode. Il doit répondre aujourd'hui en premier d'une affaire de faux.

I^es deux inculpés sont défendus par M" J.-Ch. Legrand Gaston Géraud, Lambert et Le Grief.

Pierre Lambli*.

Notre ambassadeur à Rome se marie

nove, 22 novembre. Le mariage civil du comte de Ohambrun, ambassadeur de France, avec la princesse Luclen Murât, née Marie de RohanChabot, été célébré cet après-midi. dans le grand salon d'Hercule du Palais FarnèM.

M. Bertrand Nogaro,

député des Hautes-Pyrénées, donne sa démission

Paris, 22 novembre i– On lira, dans le compte rendu de la Chambre l'annonce de la démission de M. Bertrand Nogaro, député des Hautes-Pyrénées. La décision de M. Nogaro lui a été dictée par des considérations de santé et par le désir de se consacrer exclusivement à aes travaux d'économiste.

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M. KOGAJtO

Vu par Sx.

(Riproduetion lnt*r<tittj

M. Nogaro était Inscrit au troupe radlcal-Mclaliste. Il s'était spécialisé dans les questions budgétaires e, avait tenu un rôle Important à la Commission des finance*.

crédits de 180.000 francs anectues au chapitre 36 (statistique et contrôle des céréales, dépenses autres que celles du personnel). M. Amidieu du Clos se propose ainbi de condamner les abus auxquels donne lieu l'admission temporaire des blés pour les farines et les semoules L'amendement de M. Ami-ï dieu du Clos est mis aux voix et adopté. Le chapitre 36 est adopté. M: Pierre micnel, députe des Côtes-du» Nord, signale les transactions frauduleuses sur le blé au-dessous des cours. Comme il Insiste. M. Fernand Boisson renouvelle son observation du début de la séance

La Chambre, dit-il, avait cependant décidé de réserver le débat sur le blé. • M. Rouileaux-Dugage, député de l'Orne, pose, devant ses collègues le problème de la consommation familiale du hlé. Il réclame certaines précisions sur l'application de la loi. Les chapitres de 36 à 42 sont adoptés et !a séance est renvoyée à l'après-midi.

LA SEANCE DE L'APRÈS-MIDI En séance d'après-midi, la discussion du budget de l'Agriculture se poursuit sous la présidence de M. de ChamAprès que M. Jubert a développé des considérations sur les « MutueilesGrêle », M. Chouffay demande qu'il soit procédé au plus tôt à la répartition des fonds prévus pour les calamités agricoles. Les distributions de fonds seront affectées dans les premiers mois de 1935, fait savoir le rapporteur. M. Chevrier.

M. Mahagne propose que la garantie des accidents du travail agricole et autres soit transférée aux assurances sociales. Il renonce bientôt à son projet sur les instances du ministre de l'Agriculture.

M. Roy proteste contre la non-application de la loi sur la prophylaxie de la tuberculose des bovidés. Le ministre des Finances reconnaît l'importance de la question et déclare qu'il prendra toutes mesures pour que la loi soit appliquée au plus tôt.

M. de Kérouartz, très applaudi, après s'être associé aux observations de M. Roy, demande que les ressources fournies par la taxe d'abatage en 1934 et 35 soient annulées et que le crédit du chapitre soit augmenté en conséquence.

M. Barbot réclame des subventions pour construire des plates-formes & fumier et des fosses à purin. M. Thi-/ bault voudrait savoir si les subventions pour recherches intéressant l'agriculture serviront à activer la vente du blé.

« On ne peut toucher, rétorque M. Chevrier, à ces subventions destinées aux laboratoires départementaux. 8 « N'oubliez pas, insiste M. Guy Menant, pour résoudre le problème du blé et du bon pain, de consulter les hygiénistes.

M. Guérin est préoccupé par un autre sujet il est absolument nécessaire, souligne-t-il, d'empêcher les fraudes sur le beurre.

A propos du chapitre visant le traitement du personnel des haras, M. Trémlntin exprime la crainte que la protection de notre élevage chevalin soit compromis par les accords en préparation avec la Belgique et le LuxemM. Thibault exprime l'avis qu'il est grand temps de confier la tâche dont s'occupe l'administration des Haras à l'élevage privé. Le député de la Sartha appelle aussi l'attention sur les instructions du maréchal Pétain relatives à la couleur des chevaux nécessaires au département de la Guerre.

M. Michel demande que le crédit affecté à l'achat de chevaux et muleta pour l'armée soit réservé aux éleveurs français.

M. Guérin souligne la nécessité de ne pas réduire les subventions pour travaux d'adduction d'eau.

M. Trémintin exprime le regret qu'on ne fasse pas un effort plus sérieux pour l'électrification.

M. Lasale se plaint de l'insuffisance de la protection accordée à l'industrie forestière, M. Rossé du mode de recrutement des forestiers.

Une suspension de séance intervient à l'issue de laquelle le ministre de l'Agriculture monte à la tribune pour répondre aux divers orateurs.

Le discours du ministre

En ce qui concerne le blé et le vin, M. Cassez ne peut préciser les intentions du Gouvernement, car ces questions font l'objet de discussions journalières au sein de la Commission interministérielle économique. Le ministre assure qu'on reprendra prochainement la dénaturation. mais qu'il ne peut augmenter actuellement les primes. Il déclare qu'une répression très énergique des fraudes a été entreprise.

D'autre part, il a pris note des suggestions de M. Michel. A M. Roulleau-, Dugage, le ministre dit qu'il a fourni des précisions sur l'exonération accordée dans certains cas. En ce qui concerne la disparité entre le prix du blé et celui du pain. le projet qui sera «imposé prochainement donnera satisfaption à M. Castagnez. ainsi qu'à )CI. Oounln et Renaud Jean.

S'adressant à ceux qu'Intéresse le problème viticole, l'orateur indique que la diminution de la taxe sur la circulation des vins est impossible à réaliser. La meilleure façon d'augmenter l'écoulement des vins est de faire de la propagande auprès des consommateurs.

M. Cassez s'applique ensuite à rassurer M. Trémintin. Le contingent dee chevaux introduit en France a dingnué, dit-il, dans d'importantes proportions. Et d'énumérer les mesures destinées à améliorer la situation des éleveurs et des producteurs de bétail* en soulignant l'effort opéré dute ce sens par l'armée.

A. M. Roy, le ministre reproche d'a- voir pu craindre un antagonisme possible entre les producteurs de bétail et de céréales; cette opinion ne peut, en effet, 8e fonder sur rien. Olutr* part les crédits destinés lutter contre les ennemis de l'agriculture sont suffisants.

A M. Duval, 11 dit que les conta*


m fILM NDUVEAU Â LA G101K DE LA BRETAGNE!


gentements très sévères des céréales ont été un excellent adjuvant pour notré production.

Pour les Impôts, le ministre est intervenu auprès de son collègue pour qu'ils soient perçus avec une modération qui tienne compte de la crise.

M. Cassez répond à M. Thibault que le crédit affecté aux offices départementaux ne peut être diminué davantage.

9 Je suis d'avis, déclare l'orateur, de donner à la mutualité la plus grande part possible et je m'efforcerai de venir en aide aux populations rurales en tenant compte de la situation actuelle. Quant aux indemnités pour calamités agricoles, j'ai donné aux services des instructions pour que les allocations soient désormais distribuées à la fin de chaque année. »

Le personnel forestier, convient M. Cassez, a été depuis 1913 diminué dans de notables proportions, mais jamais il n'a été dans l'intention de 1 adminis- tration d'aller plus loin.

M. Cassez conclut

< Je tiendrai le plus grand compte des observations qui ont été formulées. Js suis avant tout un homme d'action et de réalisation et j'estime qu'une dé- cision trop tardive perd une partie de son efficacité. Toutefois, un court dé- lai m'est encore nécessaire pour ache- ver de mettre au point les différents projets que je compte soumettre à la Chambre. » M. Briquet fait observer au Gouver- nement que s'il est naturel qu'il prenne le temps d'étudier un projet sur le blé il n'est pas moins néces- saire Qu'il soit voté le plus rapidement possible. D'autre part, le bruit court que le nouveau texte édicterait le re- tour à la liberté du commerce, ce bruit risque d'amener un effondrement des cours. C'est pour cette raison qu'il faut agir vite.

Le président du Conseil, riposte M. Cassez, a déjà protesté contre les fausses nouvelles dont a parlé M. Briquet. D'autre part. le projet sur le blé sera déposé aussitôt le budget terminé. »

Le budget

de l'Enseignement technique On est arrivé au dernier chapitre du budget de l'agriculture et on aborde celui de l'enseignement technique. Ce budget est rapidement adopté. Ayant adopté en quelques minutes le budget de l'Ecole centrale, la Chambre s'ajourne à 21 h. 30 pour commencer la discussion du budget de la Guerre.

COURTE SÉANCE AU SÉNAT Paris, 22 novembre. La séance est ouverte à 15 h. 5 sous la présidence de M. J. Jeanneney. Peu de sénateurs sont présents et les spectateurs sont très rares dans les tribunes. Au banc du gouvernement, on remarque MM. Flandin et Roy.

Le président fait connaître que M. Lesaché demande à interpeller le gouvernement sur le concours qu'il entend apporter pour le vote rapide des réformes tendant à protéger l'épargne. La date de la discussion de l'Interpellation sera fixée ultérieurement. La Haute-Assemblée ratifie ensuite la nomination des candidats aux commissions des finances et commission générales dont les noms ont été publiés au Journal Officiel.

Après avoir adopté deux projets de loi d'intérêt local, le Sénat renvoie à une séance ultérieure la première délibération sur le projet de loi adopté par la Chambre autorisant les communes à exécuter le curage et l'amélioration des cours d'eau non navigables ni flottables situés sur le territoire, la commission de l'agriculture n'ayant pu encore formuler son avis, et s'ajourne à mardi prochain 27 novembre. LE VAGUEMESTRE INDÉLICAT Un quartier-maître

du « Cassard » prend la fuite emportant 22.000 francs Touloh, 22 novembre. Un quartier-maitre faisant fonction de vaguemestre du contre-torpilleur Cassard a disparu hier mercredi de son bord. Il est parti en emportant une somme de 22.000 francs.

Ce vaguemestre avait été chargé d'établir des mandats-postes par les otficiers et les hommes d'équipage. Il avait même encaissé plusieurs paiements mensuels pour le compte de ses camarades.

Sur le point d'être pris, il a laissé sa sacoche dans un café situé dans le voisinage du bureau central des P.T.T. L'autorité maritime a été informée et des recherches ont été entreprises pour découvrir le fugitif que l'on suppose s'être dirigé vers la frontière. Pour défendre

la main-d'œuvre nationale L'application des mesures

de protection

Paris, le 22 novembre. M. Jacquier, ministre du Travail, a pris immédiatement les mesures nécessaires pour appliquer, en ce qui le concerne, les décisions prises par le conseil des 1 Ministres dans sa séance du 20 novembre, en vue de protéger s travailleur nationaux par une limitation plus mjint ce l'emploi de la main-d'œuvre étrangère.

Dès aujourd'hui, le Journal Officiel ouvre, conformément à la loi. la procédure de révision des 61 décrets pris en vertu de l'article 2 de la loi du 10 aoQt 1932 pour limiter l'emploi de la main d'oeuvre étrangère dans un grand nombre de professions et de régions. Ces décrets comportent, en effet, pour certaines professions des pourcentages supérieurs à 10 La révision en visagée portera notamment sur ces pourcentages.

Le Journal Officiel ouvrira prochainement la procédure pour J'élaboration de nouveaux décrets visant les profesliions dans lesquelles la proportion de la main d'œuvre étrangère est supbheure à 10

PARIS, 23 3 heures du matin.

LES CREDITS MILITAIRES Les 800 millions nécessaire! à la défense nationale

seront portés sur fonds d'emprunt Paris, 22 novembre. La question des crédits militaires pour le matériel et les effectifs qui avait été agitée, ce matin, au groupe radical-socialiste, a été évoquée, cet après-midi, à la Commission de l'Armée qui, après avoir entendu M. Archlmbaud, rapporteur du budget de la Guerre et M. taalvy, président de la Commission des Finances s'est trouvée d'accord avec eux sur les crédits des matériel et le programme d'armement.

A l'issue de cette réunion, M. Malvy la conununiqué la note suivante « M. Malvy, président de la Commission des Finances, a été entendu, aujourd'hui, sur sa demande, par la Commission de l'Armée à laquelle 11 a tenu à donner les explications les plus précises sur les crédits de matériel demandés par le Gouvernement.

« La Commission des Finances, a-t-il I dit, est résolue comme la Commission 1 de l'Armée à voter tous les crédits que le Gouvernement juge utiles à la défense du pays. La seule question qui se pose est de savoir si ces crédits que le Gouvernement chiffre à 800 millions seront inscrits à la troisième section du budget de la Guerre ou portés dans un projet spécial, c'est-à-dire sur fonds d'emprunt.

« Le Gouvernement a une préférence marquée pour ce deuxième système et il a marqué cette préférence en déposant, séance tenante, le projet spécial de 800 millions.

« La Commission des Finances ne voit aucun inconvénient, bien qu'elle regrette la disparition momentanée des crédits de matériel neuf à la troisième section, à l'adoption de cette procédure, mais elle y met une condition c C'est que le vote de ces crédits ne souffre aucun retard et que ce projet soit voté dans les deux Chambres dans les mêmes délais que le budget de 1935, c'est-à-dire avant la fin de l'année. »

LA PLAINTE DE BELGRADE APPUYÉE

PAR LA PETITE ENTENTE GEHtvE, 22 novembre. Les gouvernements de Bucarest et de Prague ont fait remettre, dans la soirée, au secrétaire général de la Société des Nations deux notes séoarées, mais Identiques, quant au fond, dans lesquelles Ils affirment que les responsabilités engagées dans l'attentat de Marseille sont de nature à troubler les bonnes relations entre leur pays et la Hongrie. Ils soulignent la gravité particulière des faits invoqués par le Gouvernement yougoslave, c'est pourquoi, à l'exemple du Gouvernement de Belgrade, ils demandent l'inscription de l'affaire à' l'ordre du jour de la session ordinaire du Conseil, c'est-à-dire en janvter prochain.

LES PRIX COGNACQ ET LES PRIX DE VERTU La proclamation des lauréats aara liea le 20 décembre

Paris, 22 novembre. L'Académie Française, après avoir déclaré, cet après-midi, la vacance du fauteuil de M. Louis Barthou. a fixé au 20 décembre prochain sa séance publique annuelle. C'est au cours de cette séance, on le sait, que sont proclamés les noms des lauréats des prix de Vertu et de familles nombreuses. Le rapport sur ces prix sera présenté, cette année, par M. Paul Valéry.

M. Henry Bordeaux pour la représenter à l'inauguration d'un buste de Chateaubriand, qui doit se faire le 11 décembre prochain à Rome. M. DUVAL.ARNOULD EXPOSE A M. FLANDIN LES DOLÉANCES DES FAMILLES NOMBREUSES Paris, 22 novembre. Au cours de l'audience que M. P.-E. Flandin a accordée à M. Duval-Arnould, vice-president du Groupe de la Famille de la Chambre, accompagné de plusieurs parlementaires, membres de ce groupe et des présidents des associations de Familles Nombreuses et de l'Alliance Nationale. M. Duval-Arnould a exposé au président du Conseil les fort:s augmentations d'impôts que le décret-loi du 20 juillet 1934 Impose a beaucoup de familles nombreuses contrairement à l'article 3 de la loi du 6 juillet 1934. M. riandin a réserve à la délégation un très bienveillant accueil et a promis de faire procéder, d'accord avec le ministre des Finances, à une si nouvellr étude du décret-loi.

s

i UNE FÊTE DU SOUVENIR A L'ECOLE

DES ARTS ET MANUFACTURES 0 traie des Arts-et-Manutacturea fête Il aujourd'hui le cinquantenaire du trans1 fert de l'école rue Montgolfler, le 90* s. anniversaire de la mort 'de Jeanr 1 Baptiste Dumas et le 25* anniversaire de la traversée de la Manche par son ancien éleva Louis Blériot.

Ce matin, à 11 heures, une délégaoltn s'est rendue sur la tombe de J.-B Dumas au cimetière Montparnasse, n i A 15 heures. une cérémonie solennelle i- s'est déroulée à l'école en présence de e M. Albert Lebrun et sous la présidence ¡.. de M, Mallarmé, ministre de 17,ducation Nation*!»

UN SOLDAT INDIGÈNE ASSASSINÉ A On retoaoe le cadavre

dans la püce d'eaa des Suisses Versailles, 22 novembre. Vers 16 heures,.cet après-midi, le sergent Raoulet et le soldat Roucaud, passant près de la pièce d'eau des Suisses, furent interpellés par une femme qui. d'ailleurs, ne se fit pas connaitre et qui les invita à courir aux abords de la pièce d'eau, où elle venait d'apercevoir le corns d'un soldat.

Le sous-ofncier et le soldat sortirent de l'eau le cadavre d'un soldat indigéne Il s'agissait de Mohamed Ben Iihellfe âgé de 28 ans. faisant partie du 5" groupe de cavaliers d'école, caserne de l'avenue de Sceaux, à Versailles.

La victime avait la tête presque totalement sectionnée, à l'aide, vraisemblablement d'un rasoir. Le crime dût être commis a une vingtaine de mètres de l'endroit où le corps fut découvert, car l'herbe est toute maculée de sang et les traces se poursuivent jusqu'à la pièce d'eau, ce qui indiquerait que le meurtrier aussitôt son crime accompli, dût tralner sa victime et la Jeter à l'eau.

L'enquête faite à la caserne de l'avenue de Sceaux a établi que la victime était sortie hier soir, vers 19 heures, mais avait été portée manquant à l'appel de 21 heures, ce qui permettrait de supposer que le crime fut commis vers ces heures-là.

ECHOS PARLEMENTAIRES La défense

de notre production chevaline Paris. 22 novembre. La commission sénatoriale de l'Agriculture a autorisé M. Donon à déposer l'avis qu'il avait été chargé de rédiger sur le projet de loi autorisant les communes à exécuter le curage et l'amélioration des cours d'eau non navigables, ni flotta- bles, situés sur leur territoire. M. Mando appelle ensuite l'attention de ses collègues sur un récent accord commercial conclu avec la Belgique et accordant à celle-ci un contingent supplémentaire d'entrées de chevaux au tarif réduit.

La commission a chargé M. Beaumont d'étudier cette question et d'en exposer prochainement à la commission les répercussions sur la production chevaline française.

La commission profitant de l'intervention de M. Mando a renouvelé le vœu qu'elle avait précédemment émis à ce sujet. En conséquence, elle a décidé d'insister particulièrement auprès du gouvernement pour que les accords commerciaux intéressant les questions agricoles soient soumis à l'avis des commissions compétentes du Sénat et de la Chambre. avant leur mise en application.

Ilne interpetlu?i\v de M. Pezet PARis, 22 novembre M. Pezet, député du Morbihan, a demandé à interpeller le Gouv-îi-nement sur les raisons ou les interventions qui, contre toute sagesse poétique, l'ont décidé à expulser arbitraijtwient des Yougoslaves patrioteo, dont plusieurs anciens combattants volontaires propagandistes de l'amitié franco-yougoslave, reconnus par la justice française pleinement innocents de toute complicité proche ou lointaine avec les criminels auteurs du drame de Marseille. L'exonération de l'impôt foncier sur les bâtiments neufs

et les centimes additionnels PARis, 22 novembre. La sous-commission des impositions départementales et communales a examiné les répercussions sur le budget des départements et des communes du vote de la proposition de loi de M. Joseph Denais tendant à proroger jusqu'au 1" Janvier 1946 l'exonération de l'impôt foncier dont bénéficient les bâtiments d'habitation nouvellement construits.

Elle a décidé de présenter un texte qui sauvegarde les intérêts, les collectivités locales, tout en laissant aux constructions nouvelles achevées postérieurement au 31 décembre 1934 le bénéfice de l'exonération de l'impôt foncier d'Etat. Un principal fictif serait ainsi institué qui permettrait de percevoir les centimes additionnels au bénéfice des départements et des communes sur ces constructions.

LA PUBLICATION

DU RAPPORT GUILLAUME Paris. 22 novembre Sur réquisl tolre de M Gomlen. procu:eur de li République, M Lanolre. Juge d'ins tructjon. vient d'ouvrir une informa tlon ludlclalre. contre X. à la suit de la publication dans la presse di rapport Guillaume sur l'pffnlr? Prince Ce réquisitoire vise le délit de viola tkm du secret professionnel.

LA CHAMBRE ABORDE EN SÉANCE DE NUIT

L'EXAMEN DU BUDGET DE LA DEFENSE NATIONALE Les armements

de l'Allemagne

Paris, 22 novembre. A 21 h. 30, la Chambre, réunie sous la présidence de M. Bouisson, est appelée à discuter le budget de la Défense Nationale doté de 5 milliards 889 millicns de francs, dis- cussion dont l'intérêt croit en raison des circonstances présentes, puisque le Gouvernement, pour assurer la sécurité du pays, se propose de réclamer de celui-ci un effort supplémentaire en des modalités sur lesquelles le monde parlementaire n'est point tout à fait d'aecord.

Le péril que nous font courir les préparatifs de guerre de l'Allemagne sert de thème à l'intervention de M. d'Andigné. Tout d'abord, le député de Maine-et-Loire dénonce l'accroissement progressif des importations de fer, de minerais, de nickel, de bois, de cellulose en Allemagne. Il rappelle que travaille à plein de l'autre côté du Rhin une usine qui peut produire 5 fois plus d'azote qu'il n'y en a dans toute l'Angleterre, 8 fois plus qu'il n'y en a en France, 3 fois plus qu'aux Etats-Unis. L'orateur cite des chiffres édifiants du rapport de M. Archimbaud, lequel, on M l'ignore pas, apporte la preuve que Allemagne aura en 1935 dans ses casernes 650.000 hommes au lieu des 100.000 permis par le traité de Versailles; qu'il lui sera possible au même moment de mettre sur pied plus de 5 millions de soldats et 4.000 pilotes entrainés. Le danger a été reconnu par M Wilson Churchill. Après l'homme d'Etat anglais, M. d'Andlgné répète « qu'il faut nous soumettre ou nous préparer ».

M. Planche, député S. F. L O. de l'Allier, se plaint ensuite de' ce qu'on s'efforce de créer « après une atmosphère de guerre civile, une atmosphère de guerre étrangère ». Il peint M. Archimbaud comme un belliciste dangereux.

« Ce n'est pas au moment où vous avez légitimé les armements des autres que vous allez. »

La gauche approuve ces paroles, tan. dis qu'à droite fusent des protestations indignées.

Poursuivant son exposé, M. Planche s'élève contre la suppression de la gratuité de transports pour les soldats, exception faite des soutiens de famille et des miséreux, et propose une autre économie: la fabrication par l'Etat des armes guerre.

tes récriminations socialistes La France dépense trop pour sa sécurité, répète un autre S. F. I. 0.. M. Chouffet, qui ne méconnaît pas toutefois que l'exemple lui est donné de la course au| axmemniSs. Par si\Hvrs, le députe du Rhôn» nanifesta la crainte -lit* l'on fc^sew* K<i rapport Archin»bi»j»d pouf réclamer le servie}; de deux «ns.

Ce qu'il y a de sûr, interrompt M. Archimbaud, c'est que J'ai reçu de Russie des lettres me disant que j'avais tendu de grands services au pays.

Les communistes veulent voir les lettres en question; ils en seront pour leurs frais. M. Chouffet convient que l'Allemagne surarme, mais il répète que celle-ci ne saurait être tenue pour seule responsable. Le maréchal Foch, le 27 janvier 1927, reconnaissait devant la commission de l'armée que l'Allemagne s'était conformée au traité de Versailles. Depuis cette époque, les alliés ont pu commettre des fautes, obéissant aux marchands de canons, qui ont incité notre voisina de l'Est à modifier sa conduite. Conclusion inévitable institution du monopole de la fabrication des armes. Un grand débat va-t-il s'engager Immédiatement ? Non car on apprend bientôt que le président de la Commission de l'armée le colonel Fabry et le ministre de la Guerre n'interviendront que le lendemain.

La fin de la soirée est employée à traiter des points de détail, à l'occasion du défilé des chapitres.

Marie Lemoine

est-elle folle ?

Paris, 22 novembre. Marie Les moine qui assassina Mme Vve Cormon, boulevard des Batignolles, donne de plus enplus à la Petite Roquette des signes de démence. On ne peut plus la laisser sortir de sa cellule oÙ elle est gardée par quatre codétenues Elle pleure et crie constamment. A la demande de MM" Garçon el Maud, M. Lanoire a commis quatre médecins pour examiner l'inculpée at point de vue mental.

A PROPOS D'UNE INSCRIPTIOri SUR LA TOMBE

D'UNE VICTIME DU 6 FÉVRIER Paris, 22 novemore. Le Il févriei dernier. M. Lammert était tué plact de la Concorde d'une balle nu coeur. Sa veuve, qui s'e: portée partie ct vile dans l'instruction poursuivie pai le Parquet de la Seine, avait manifeste l'intention de faire opposer sur la pla que tombale de son mari. au clmetlèn des Batignolles. la mention suivante Tombé place de la Concorde le Il fè vrier.

Elle se vit Interdire par le conserva teur du cimetière l'autorisation d'ap poser cette inscription aur la pierre. Snn avocat. M' J-C. Legrnnd. vten » d'adresser au préfet de la Seine uni lettre de protestation dans laquelle t réclame pour Mme Lnmmert le droi e d'inscrire sur la tombe de son mar J une mention qui. dit-Il ne présenti aucun caractère subversif ni séditleu: et qui n'est qu'une simple constatatioj d'un fait d'ailleurs déplorable.

L'agresseur de la bijoutière

dévalisée de 500.000 fr. de bijoux est arrêté

PARIS, 22 noveinbre. On se souvient de l'agression dont fut victime, le 15 novembre, dans la soirée, une bijoutière, Mme Sarah Tillese, 30, rue du Caire. Celle-ci avait été attaquée rue Dussoubs, alors qu'elle regagnait son domicile et le malfaiteur lui avait dérobé son sac à main contenant pour environ 500.000 francs de bijoux. Au cours de l'enquête. le brigadierchef Gripois et les inspecteurs Bonnet et Pilavoine apprirent qu'un bijoutier Edmond Nahon, 36 ans, originaire de Lille, avait proposé des bijoux dans des cercles et des boites de nuit. Les policiers se mirent à sa recherche et se présentèrent bientôt à sa boutique, 38, rue Poulet.

Après de véhémentes protestations, Nahon dut reconnaître la véracité des faits et présenta aux inspecteurs tout un lot de bijoux estimés à 420.000 frs environ. Mme Tillèse convoquée d'urgence, reconnut ses joyaux dont II ne manquait que quelques pièces. Le bijoutier déclara alors tenir le lot d'un de ses amis représentant de 1 commerce, Louis Guillet. 27 ans, originaire de Lhuis (Alpes-Maritimes) qui i les lui avait portés pour les mettre en vente.

Appréhendé à son tour, Guillet reconnut avoir porté les bijoux à Nahon mais prétendit agir pour le compte d'un t de ses camarades dont il avpit fait la connaissance à la prison de Loos, un corse, Emile Bascaglia, 27 ans, navigateur. Guillet ajouta qu'il n'était pour rien dans l'agression.

Bascaglia ne tarda pas à rejoindre ses amis à la police judiciaire, mais Il nia ayoir remis les bijoux à Guillet et prétendit ne rien connaître de l'attentat dont avait été victime Mme Tillèse. Mats confrontée avec lut. Mme TtUVsse le reconnut formellement Aussi s-t-il été rots à la disposition du Parfluet sous l'accusation d'agression et ¡ de vol Ses deux amis l'ont suivi pour recel de bijoux.

LE SCANDALE

DE LA S. S, F.

1 Parts. 23 novembre M. Joseph t ïiévy, interrogé par le juge d'instruc1 tton sur les trois faits retenus contre e lui par l'accusation, a confirmé les t explications de son usln Charles et la' déclaré en uisumer toute la responMbllitA.

Jeunes candidats coloniaux, attention

Paris, 22 novembre. Le ministre des Colonies a appelé l'attention du garde des Sceaux sur certains organismes qui, par voie d'annonces et moyennant des versements forfaitaires, offrent des situations ou dea emplois aux colonies.

Or, l'administration et la plupart des entreprises coloniales ont non seulement suspendu tout recrutement, mais se sont vues dans l'obligation de réduire leur personnel.

Les procédés signalés font de nombreuses victimes parmi les jeunes gens à la recherche d'emplois et risquent de porter préjudice aux intérêts de nos colonies.

MORr DE CHARLES BARET, FONDATEUR DES TOURNÉES PARis, 22 novembre. On annonce la mort, à l'âge de 74 ans, de M. Charles Baret, le fondateur des célèbres tournées théâtrales qui portent son nom. Le défunt, originaire de Nantes, était chevalier de la Légion d'honneur. Le frère de l'intendant Frogé Inculpé de menaces de mort

Paru, 22 novembre. A la suite de la publication d'un opuscule sur l'affaire Frogé, le frère de l'intendant, M. Christian Frogé a été inculpe, cet après-midi, de menaces de mort par écrit, par M. Roussel, juge d'instruction.

On sait que M. Christian Frogé a déjà été inculpé de menaces de mort Il y a quelques semaines à la suite des paroles prononcées dans une réunion publique.

Malheur aux cheveux blancs En ces temps de chômage. on congédie d'abord les employés à cheveux blancs. Conservez l'aspect jeune. Teignez-vous l'Imddia.

LE « SANTOS-DUMONT tf EST PARTI FoUR DAKAR

Port-Lyautïy. 22 novembre. Le Santos-Dumont a qultté Port-Lyautey à 16 h. te (O.M,T,) à destination de Dakar.'


Un film à la gloire de la Bretagne "CHANSON D'AR-MOR Le premier film parlant breton

joué par des Bretons

Réalisé par Jean Epstein

d'après l'œuvre de Jean des Cognets

Sous le patronage de L'Ouest-Eclair »

An cours des essais, Mlles MONCHA TRE et FOURNIS prennent un instant de repos sur la lande.

II

AVEC EPSTEIN A TRAVERS LE FINISTÈRE

Deut jours après celui où se tenait le dialogue dont le parlais hier, je rejoignais à Quimper la compagnie cinématographique que « L'OuestEclair » m'avait chargé de piloter à travers le Finistère. En plus des simplel indications concernant les routes à suivre, je devais désigner les sites, les établissements, les monuments, les cadres rustiques ou maritimes les plus adéquats aux diverses scènes de Chanson d'Ar-Mor recruter la /iguration locale et même certains acteurs, au fur et à mesure des besoins résoudre par la persuasion le logement des membres de cette compagnie en des hôtels déjà encombrés, en pleine saison estivale.»

Une quinzaine auparavant, quelques jours passés en tournée de prospection avec Jean Epstein m'avaient permis de faire assez ample connaissance avec le réalisateur de a Finis Terrae », de « Morvran », de « L'Or des Mers de t La Chételaine du Liban x..L'homme positif pour lequel les minutes de travail sont choses aussi précieuses pue diamants en leur gangue ou pépites d'or pour certains mineurs, l'allais le retrouver immédiatement dans l'observation qui accompagna sa poignée de main réservée et le sourire malicieux avec lequel il me reçut dans le hall de l'Hôtel de l'Epée Courut! vous êtes encore «t retard I

Dv Un. un peu nonchalant qui lui est ordinaire, J. Epstein procéda aux présentations entre le nouveau venu et le personnel technique de sa compagnie Lucas père, opérateur, large et solide comme un boxeur, mais le visage racé comme celui d'un hidalgo castillan son fils Georges, second opérateur, le plus consciencieux des lieuVnaxti et le moins suffisant des représentants de sa génération Pierre Duval, assistant, grand, élancé, soucieux du maintien de la « ligne » dans les tenues les plus différentes, et dans les circonstances où le laisseraller vestimentaire paraîtrait excusable nux yeux de tout autre Raymond Raynal, second assistant, l'air d'un lycéen en vacances, mais qui aligne néanmoins de nombreux mois de séfour professionnel à Londres et à Beritn.

La « troupe proprement dite ne trmiprenait, au premier jour, que le jeune premier Yvon Le MarChadour, sa partenaire Mlle Solange Monch6tre, et Mlle M. Fournis.

Ingénieur « dans le civil n, Y. Le Marehadour. qui porte avec fierté le beau nom d'une vieille famille léonaise bien connu dans la haute magistrature et dans la médecine, apporte, entre deus épures, à l'art du chant les ressources d'une voix divinement fraîche et d'un sentiment exquis, ou bien se produit avec un rare bonheur dans les créations de la Petite Scène à Montparnasse.

C'est ia première fois qu'il « tournera », pour prêter ses traits expressifs au personnage du collégien c glazik' Jean-Marie Maudez. Mais il le Jera avec une compréhension de son rôle et un sens du métier qui pourront faire illusion en ce qui concerne une pratique déjà longue. Mlle Monchâtre, qu'Epstein et moi découvrîmes à la méme seconde, aux grandes létes quimpéroises de Cornouaille, pendant notre tournée de prospection, est une ravissante « métisse a de Parisien et de Bretonne. Ses 17 ans, sa grâce tranquille et son pur visage s'adapteront idéalement au rôle de la petite châtelaine Rozen. Pas plus que son amie M. Fournis, jeune Trégorroise depuis longtemps acclimatée aux bords idylliques de la Laïta, elle ne s'attendait guère, deux semaines seulement auparavant, à faire du cinéma ne serait-ce qu'une fois en son existence. Et au moment des essais, une heure après la réunion des divers éléments de la compagnie, essais préludant inévitablement à tout engagement définitif, et pour lesquels nous avions planté notre came-a dans un coin tranquille de la campagne d'Ergués-Armel dominant la ville de Quimper, notre future « star n, réalisant à peine les termes du contrat qui lui procurerait des vacances d'un genre inattendu, se tournant vers moi, dit dans Un rire clair cherchant à dominer une charmante confusion e Dites, Monsieur Gourvil. c'est tout de même drôle, la vie.- Qui m'aurait dit, il y a quelques jours Il

Car la première originalité de « Chanson d'Ar-Mor sera d'avoir été tournée à peu près uniquement par des amateurs pris dans les milieux les plus différents quf. tous, sans exception, furent les premiers surpris des propositions d'engagement destinéet à s'assurer leur collaboration d une œuvre cinématographique, pour quelques minutes, pour quelques jours ou pour quelques semaines.

F. GOURVIL.

TA suivre.)

HAINE sLOIRE Un maçon est blessé par un madrier tombé de 14 mètrea de hauteur Ba0c4, 22 novembre. (De notre correspondant)

Le 20 novembre, plusieurs ouvriers maçons étaient occupés à l'installation d'un château-d'eau à la laiterie de Godon. Pour une cause inconnue, un madrier tomba du haut du chateau-d'eau sur un ouvrier. M. Beillieau fils. le blessent gravement au bras Le blessé fut conduit chez M le docteur Roy qui dut faire passer une radio de la blessure, croyant à une fracture Nous avons appris ce matin qu'il n'y avait PM fracture, mais M. Beillieau devra être un mois sans travailler

Nous souhaitons l'excellent goal de l'Avenir Baugeois un complet nta-

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CALVADOS Contre la fermeture

des chantiers navals f rançaia Une démarche près du Président du Conseil

Caek. 22 novembre (De notre rédaction) M. Rio, président de la Commission de la Marine militaire du Sénat M. André Chéron, sénateur, président du Cpnseil général du Calvados M. le comte d'Harcourt. sénateur, et M. Ca- mille Blaisot, député, ont été reçus hier matin par M. Flandin, président du Conseil. Ils lui ont exposé le dommage considérable qui sera causé à la région de Caen et à la défense nationale par la fermeture des chantiers navals fran- 1 çais. Cette mesure va mettre cinq cents ouvriers en chômage et faire disparai- tre, au profit des concurrents de l'entreprise des chantiers navals français. une installation moderne de premier ordre. 1 Le président du Conseil a promis d'étudier immédiatement cette situa- tion et, cette démarche venant après les protestations de la Chambre de Commerce de Caen, de la municipalité de Caen et des groupements industriels de toute la région, aura, nous osons l'espérer, une répercussion heureuse. La mévente des fruits

à cidre

ViRE, 22 novembre. (De notre rédaction)

M. Cautru et un certain nombre de ses collègues ont déposé sur le buresu de la Chambre une proposition de loi tendant à la suspension, jusqu'au 15 Janvier 1935. du droit de circulation sur les fruits à cidre.

Dans l'exposé des motifs. les auteurs de la proposition font ressortir que l'exagération des droits prélevés par 1? fisc sont une des causes de la mévente des fruits à cidre si préjudiciable aux producteurs

Aujourd'hui, 23 novembre St Clément Le soleil se lève à 7 h. 12 et se couche à 16 h. 2.

La lune se lève à 17 h. 31 et se couche 9 h. 44.

Dernier quartier, le 29, 6 h. 39. Températures maxima du 21 novembre Antlbes. 16°; Perpignan. la.; Le Havre. Brest, BiarrItz. •; Marseille (Marignane). 10°; Calais (St-Inglevert). .'au. 9,; Rennes, 8-: Nantes Royan (La Coubre). 7°; Valenciennes. Paris. Tours. 6»; Toulouse. 5°; Bordeaux, Dijon, Nancy, 4-: Lyon. Besançon. 3°; ClermontFerrand. Strasbourg. 2-.

Température minima du 22 novembre. Brest. 8°; Antibes. 6-; Biarritz. Perpignan. 4°; Le Havre. 3°: Toulouse, 2°: Calais (St-Inglevert), 1»; Rennes. Marseille (Marignane). Clcrmont-Ferrand. 0°: Prrls, Nantes. l»; Valenclennes. Tours, Rochefort, Bordeaux. Lyon. DIJr 1. -2°; Nancy. Langres. -3': Strasbourg. 4".

Evolution probable de la situation jusqu'au 23 novft re, a 17 heures. Le23 novembre. a 7 heures. la baisse de Scandinavie sera centrée sur la Baltique et s'étendra sur l'Autriche -3 4 5 millibars. Les variations seront positives ailleurs avec maximum de +7 mba sur le sud de l'Italie. Aucun systéme nuageux ne touchera lr. France. Probabilités

pour la journée du 23 novembre Vents. Dans le nord. le nord-ousst et en Bretagne faibles, variable 1; dans la moitié sud, secteur est faibles ou modérés allleure, faibles, variable, est dominant.

Etat du ciel. Dans le sud et le sud.est. légèrement brumeu- et peu nuageux; dans le nord. le nord-ou.rt et en Bretagne très brumeux le matin, ensuite moins brumeux et nuageux avec éclaircies: ailleurs, brumeux le matin. devenant ensuite légèrement brumeux et nuageux avec belles éclaircies par Température. En toutes réglons, en faible baisse sur la veille.

M. H" 8. H"

(b 1 d» in.l do

Cherbourg 8.53 A0.6 21.1 i7.5 Qranvl'.le 7.14 >07 19.3b 122 Salnt-Malo 7.6 li 19.26 112 Salnt-Brieuc 6.56 110 19. K 106 6.50 Brest 4.54 6 Lor;em 4.3A 48 165b iaa ,mues. 6.45 Les gables 4.32 oO 16.4» 47 La Rochelle 4.20 5b 16.37 52 o Salnt-Nazalre 4.32 51 16.48 4b 5

THEATRE DE RENNES Retenez vos places à l'avance par lettre ou par téléphone 20-97. Samedi Z4 Novembre LES DRA- GONS DE VILLABS. Dimanche 29 (matinée) LA FILLE DE MADAME ANGOT. Dimanche 25 (soirée) LE GRAND MOGOL. Mardi 27, Gala cUarfqne LE CID avec Albert LAMBERT et sa troupe.

LA CRISE SARDINIÈRE A propos du point de vue

d'uo conserveur nantais

Ainsi que nous l'avions prévu, de nouvelles protestations nous sont parvenues contre l'op.nion exposée ici même d'un conserveur nantais sur fa crise sardinière. Nous avons publié hier le point de vue d'un conserveur lui ne fabrique ni au Maroc ni à [étranger et qui, loin de se ranger de 'avis de son collègue nantais, estime lue les importations étrangères sont b'en à la base du problème et qu'il ne faut pas chercher tout le mal dans une organisation soit-disant défectueuse du marehé de la sardine. Voici pour aujourd'hui une lettre lui vient étayer encore la thèse de ce correspondant occasionnel. Il n'échappera à personne que cette thèse, nous 'avons depuis longtemps adoptée et soutenue.

M. le Rédacteur en chef,

Après avoir en toute impartialité pu)lié le point de vue d'un conserveur nantais sur cette fameuse crise sarlinière dont on se demande si on verra un Jour la fin, il est heureux que vous ayez bien voulu exposer à vos lecteurs les protestations qu'il n'a pas manqué de soulever en différents points de la côte.

Permettez-nous de vous donner à notre tour une modeste opinion sur cette question épineuse.

Et d'abord loin de nous l'idée que les méthodes actuelles de fabrication de la conserve n'appellent aucune amélioration et qu'il faille de ce côté ne rien -changer. Nous n'ignorons pas d'autre part qu'une réadaptation des moyens employés pour vendre de la conserve de sardine en faciliterait d'une manière sensible l'écoulement. Mais le moment ne nous semble pas très choisi pour tenter une telle opération. Ce n'est pas quand la maison brûle qu'il faut appeler le maçon pour en réparer le toit.

La misère guette nos pêcheurs; les bateaux désarment et les usines ne travaillent qu'à très faible rendement. Est-il logique d'envisager en de pareilles circonstances des réformes nécessairement lentes dont le résultat est d'ailleurs incertain ? Ainsi que vous l'avez publié hier, notre industrie sardinière aurait le temps de mourir, tandis que la concurrence étrangère s'accaparerait de tout le marché. Et alors, à quoi servirait cette adaptation des prix aux débouchés possibles, préconisée par le conservateur nantais ? Je laisse à vos lecteurs le soin de répondre.

.Souhaitons donc une meilleure protection douanière qui seule, dans la crise actuelle, constitue le meilleur re-

mèje immédiatement applicable. Faisons confiance aux Pouvoirs Pubien et espérons qu'ils ne laisseront pas mourir une industrie qui fait vivre la majeure partie des populations côtlères de Bretagne-Sud et du Sud-Ouest. Veuillez agréer, etc.

Voici d'autre part, une lettre qur. nous adresse un conserveur de PortLouis (Morbihan), établissement Breuzin-Delassus. Toujours par souci d'impartialité, nous nous faisons un devoir de :a publier

Monsieur le directeur,

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'opinion qu'a manifestée un de vos collaborateurs occasionels « Un fonserveur nantais, » sur la crise sardinière. Je l'approuve entièrement et suis Partieulierement convaincu que la thèse défendue par notre collègue nantais est entièrement juste et vraie Avec lui je prétends que ce n'est ra* seulement la politique des contingentements ou douanière oui sauvera 'industrie de la sardine et améliorera ia situation des pêcheurs.

Notre collègue, encore une fois, a vu très juste en faisant intervenir dans le débat celui dont on ne tient pas assez compte le consommateur, car c'est bien lui qui décidera la situation à venir

Qu'importe pour lui notre nirx de ruevient, seul notre prix de vente compte. Il s'adapte ou il ne s'adapte pas son pouvoir d'achat et là est toute la question.

Il est bien regrettable que ce collègue se croit obligé de garder l'anonymat, car peut-être sommes-nous plus nombreux qu'on ne le pense à avoir les mêmes vues sur cette grave :luestion.

Dans tous les cas, quoi qu'il en soit il aura eu le grand mérite d'avoir nost la question sous son véritable jour et J'Ouest-Eclair aura rendu un immense service à tous ceux que la crise sardinière intéresse en publiant lêartici» D'un conserveur nantais.

Pas un pêcheur ne devrait manquer d'en prendre connaissance et pas un usinier ne devrait l'tgnorer. Et c'est peut-être avec ces nouvelles directive que doit être étudiée la situation. Que quelqu'un de qualifié en prenne l'initiative et je pense que nous serons nombreux à la suivre.

Veuilez agréer, etc.

Comme il fallait s'y attendre, l'auteur de cette tettre partage entièrement les vues de son collègue nantais La défense de l'industrie française n'at-elle qu'une importance secondaire et doit-on avant tout viser à adapter le prix de vente au pouvoir d'achat du

consommateur ? Nous ne le pcrimnM pas. Pour le moment il importe d'obtenir pour le marché français un protection bien équilibrée qui lui permettra, sinon de tenir tête à la concurrence étrangère, du moins de ne pas se faisser anéantir par celle-ci.

En assemb£ée générale, les pécheurs sardiniers concarnois ont décidé de cesser la pêche

CoNcARNEAu, 22 novembre-«ûe notre corespondant). Dans le courant de la journée de mercredi, quelques coups de téléphone donnés à la Coopérative des Pécheurs de Concarneau par les syndicats des pêcheurs de Guilvinec et de Douarnenez annonçaient que ce» derniers syndicats avaient décide ce ne plus continuer pour cette année *a pèche de la sardine, par suite de l'avilissement des cours dans certains ports des côtes bretonnes et vendéennes et de l'encombrement des usines de conserves.

Ils priaient le syndicat de Concarneau de bien vouloir agir de la même façon par solidarité.

La plupart des bateaux étant en mer ce jour, il fut absolument impossible d'organiser une réunion.

Dans la matinée d'hier, jeudi, quel-. ques coups de téléphone des mêmes ports avisaient les pêcheurs concarnois que. par suite du refus des pêcheurs de Saint-Guénolé- Penmarch de se joindre au mouvement préconisé par les syndicats de Douarnenez et de Guilvinec. liberté de manœuvre était laissée à chaque port. Réunis hier, à 17 h. 30. au siège de la Coopérative de la rue Vauban, les sardiniers concarnois ont, à l'unanimité, pris la décision de ne pas continuer la pêche de la sardine. L'ordre du jour comporte une invitation à tous les pêcheurs du littoral de vouloir bien imiter l'exemple des marins concarnois.

A l'issue de la réunion, qui s'est t©» nue dans le plus grand calme, les dirigeants du syndicat concarnois ont lancé des telévrammes dans toutes les directions pour annoncer la décision qui est de grossie importance. .Et les sardiniers de Gailoinee suivent le mouvement

Guilvinec, 22 novembre (De notre' correspondant). Les pécheurs sardiniers ont tenu aujourd'hui une réu-' nion dans la salle de la Coopérative., des patrons pêcheurs. Par solidarité avec les marins de Douarnenez, et après un vote, les Guilvinistes ont décidé de ne plus reprendra la mer.

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Cinéma Katorza. 14 h. 30 et 20 h. 30 Si j'étais le patron.

Cinéma Decré. 14 h. 15 et 16 h. 30 Pas besoin d'argent. Amerlcan-Cosmo. 20 h. 30 L'enfant du miracle; Le chevalier de la mort.

Majestlc-Clnéma. 14 h. 45 et 20 h. 45 Si tu vois mon oncle. Royal Ciné. 14 h. 30 et 20 h. 30 La Dame de chez Maxim's.

Cinéma Moderne. 20 h. 30 Paris- Médtterranée,

Cinéma Olympia. 14 h. 30 et 20 h. 30 Vers l'abime.

Salle Colbert. 20 h. 30 soirée d'amitié franco-polonaise.

La journée de l'épargne à la Caisse d'Epargne

Comme tous les ans, la Caisse d'épargne et de prévoyance de Nantes avait réuni, dimanche dernier, dans une. fête Intime les Amis de l'épargne. M. le président Charpentier prononça l'allocution d'usage et remercia les personnes présentes parmi lesquelles M. le Trésorier-Payeur général de la Loire-Inférieure, MM. les Inspecteurs primaires, de nombreux instituteurs et institutrices

M. Charpentier donna ensuite un aperçu de )a situation de la Caisse et fit un tour d'horizon tort intéressant dans les Caisses d'épargne des pays d'Europe.

Puis il fit connaître les distinctions qui ont été accordées à des directeurs de la Caisse par le ministre et remit la médaille d'argent de la Prévoyance sociale à M. Rousseau, directeur-adjoint à Nort-sur-Erdrt La médaille de bronze à M Huteau. directeur à Clisson et à M. Rousteau pere, directeur a Machecoul.

Chaque année au cours de cette fête, le Conseil de direction se fait un plaisir de remettre MM. les Instituteurs et Institutrices quelques médailles pour les remercier, par un souvenir, du zèle qu'ils déploient dans leur propagande pour l'épargne scolaire. Le diplôme de médaille de vermeil et la prime de 100 francs furent attribués à M. Bretonnière, directeur d'école a St-Julien-de-Concelles. La médaille d'argent fut remise a Mme et M. Labbé. directeurs des écoles des Batlgnolles à M. Bébin, ancien directeur de l'école du boulevard' de la Fraternité M Mér.oret, ancien directeur de l'école de 1" Chabbesière. actuellement directeur de l'école du Château d'Aux.

La médaille de bronze fut remise à Mlle Hervouet, directrice de l'école de la Chabosslère, et a M. Bourbln, lns-

A L'INSTAR.

(Photo-cliché L'Ouest-Eclair i.)

Tout comme là Loire, l'étang du parc municipal du Plessis-Tison subit son petit comblement,

tltuteur, collaborateur des directeurs des écoles des Batignolles

M. Charpentier cita les noms de tous les instituteurs et institutrices qui continuent leur concours dévoue et les remercia chaleureusement.

Concours des familles nombreuses M. Charpentier rappela que, depuis huit années, la Caisse ^'épargne de Nantes organise un 'concours pour récompenser les chefs de famille nombreuse les plus méritants parmi ses épargnants. Dans ces huit années 146 primes ont été attribuées 139 familles. Ces 39 familles réunissent !e chiffre respectable et éloquant de 722 enfants.

Le président félicita ces oraves gens de leur courage et du bon exemple qu'ils donnent à leurs concitoyens Dans ces félicitations, dit-il, j'en adresse une part au chef de famille. mais j'en réserve aussi une partie à la maman qui a la charge de l'économie et de la direction du ménage. » 26 chefs de famille reçurent des mains du président la prime de 500 fr et un'diplôme qui perpétuera pour eux le souvenir de cette journée Ce sont Corbet Pierre cultivateur, 8 enfants: Martin Pierre, cantonnier, 7 enfants Fradet Charles. cultivateur, 7 enfants Ordureau Athanase, cultivateur, 7 enfants Rio Joseph, employé au chemin de fer P.-O., 8 enfants Potiron Henri, employé manufacture des ts-

bacs, 5 enfants Le Moigne Jean, homme d'équipe à la Cie P.-O.. 5 enfants Mme Bernard Marie, cultiva. trice, 5 enfants Carry Ernest, employé au P.-O., 5 enfants Le Guennan Jean-Marie, maçon 5 enfants Le.floch Charles, employé de commerce, 5 enfants Colas Francis, Instituteur. 5 enfants Aubry Paul, garçon de bureau à la Banque de France, 4 enfants Salaün Léonce, cireur, 4 enfants Le Govic Paul, magasinier, 4 enfants Bahuaud Adolphe, cultiva teur, 4 enfants Marchahd François, forgeron. 4 enfants Rialland Auguste, jardinier. 4 entants Leroy Paul, cultivateur, 4 enfants Rialland Félix, garçon de recet' es à la Banque de France, 4 enfants Rospart Louis-Marie ma- nœuvre. 4 enfants Rouinsard François, magasinier, 4 enfants Lannes Jean-Marie, riveur. 4 enfants.

Ont obtenu des rappels de prix C Luneau Emmanuel. clerc de notaire, 6 enfants Aillerie Louis, menuisier, 6 enfants Boisriveau Louis, cultive teur. 6 enfants.

Puis M Charpentier invita les assistants à le suivre dans le hall d'entrée de la Caisse où le vin d'hnnneur qui les p'-tendalt leur permit de choquer leurs verres à la santé des promus et à la prospérité de l'épargne. VCiueit Eclair publie chaque Jour d«a « ANNONCES CLASSEES l, r"1in* flfrm ma 12 éditions*


UN CURIEUX PROCÈS

AUTOUR D'UN LOT

DE 100.000 FRANCS

DE LA LOTERIE NATIONALE Deux amis avaient acheté

en commun

m Met de la 10e tranche.

Et l'un d'eux réclame

la part. de sa belle-mère Najrxs, 22 novembre tDe notre r6daction)

C'est un bien curieux proces que celui qui vient'de se dérouler devant la 1" Chambre civile présidée par M. Grimaud.

M. le eubstltut Deneysses occupait le siège du Ministère Public et deux avocats étaient aux prises M* Norbert Lerat, demandeur et M' Pichonneau, défenseur.

'Voici en quoi consistait le procès Deux ouvriers habitant le quartier de Paris avaient l'habltu&e d'acheter en commun des billets de la Loterie Nationale. La première fois. ils avalent signé deux papiers et en avaient garde chacun un. Ils avaient mis en proche une preuve formelle celle d'être propriétaire chacun de la moitié d'un billet puisqu'ayant versé 50 francs chacun.

Ce fut 1a seule fois qu'ils opérèrent ainsi. Aux autres tranches, ils prirent en commun des billets et se contentèrent d'un engagement verbal.

Tout alla pour le mieux tant que lu billets ne sortirent pas au tirage. Mais, â la la tranche, le billet pris par les deux amis gagnait 100.000 fr. Ceci est un fait acquis et ce qui est encore acquis, c'est que l'un des gagnants envoya à son camarade un chèque de 33.333 fr. 33.

Le titulaire du chèque réclama à cors et a cris 16.666 fr. 67 estimant qu'il avait gagné 50.000 fr. puisqu'il avait payé 50 francs la moitié du billet

L'autre ne voulut rien savoir.

Et celui qui s'estime lésé de 16.668 fr. 67 a saisi la Justice pour obtenir ce qu'il estime être son dû. M> Norbert Lerat estime que Ib demandeur réclame à juste titre. Non, répond M* Pichonneau. Il y une histoire de belle-mère là-dessous. Votre client a bien donné 60 fr. au mien, mais au lendemain du tirage il a aussi reçu 16 francs de mon client. Ces 16 francs démontrent bien qu'il existait entre les deux intéressés une convention. Le billet de la la tranche appartenait à trois personnee mon client, à sa belle-mère et à votre quant. »

Pas du tout, riposte Me Norbert Lerat. Ayant appris qu'ils avaient la.gné 100 000 francs nos clients ont fait une belle peitte bombe ensemble et comme mon client avait payé les conPETITES ANNONCES DU VENDREDI

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C'est que moi aussi je puis faire entendre des témoins qui affirmeront que la belle-mère de mon client a Il' gné 33.333 fr. 33 dans l'allaite, 1 Hélas 11 est Impossible de faire entendre des témoins depuis le tirage de la 10' tranche, dira le juriste éminent qu'est M. le substitut Deneysses Avant le tirage, c'était facile, le billet de la loterie valait 100 fr. Depuis, il vaut 100.000 franca.

Or, la loi est la loi la preuve par témoins n'est admise en matière civile qu'à titre exceptionnel et que si le montant d'un contrat ne dépasse pas 500 francs au lieu de 150 francs comme autrefois

Ainsi la question soumise au Tribunal qui va en délibérer n'est plus pour l'Instant que la suivante

e Les demandeur et défenseur peuvent-ils prouver par témoins que l'un 1 ou l'autre a raison 7

81 le tribunal répond oui, il lui sera peut-étre facile par la suite de juger sinon, il lui sera extrêmement difficile de le faire avec les autres modes de preuve admissibles, qui sont l'aveu ou le serment décisoire. P. B. FONDS MUNICIPAL DE CHOMAGE

Avis important aux chômeurs Le palement des allocations des chômeurs, pour la période du 11 au 20 novembre 1934, s'eflectuera aux jours et heures ci-dessous

Vendredi 23 novembre. Guichet 2 lettre B, de 8 h. 30 à 11 h. 30; lettre C, de 14 à 16 heures.

Lundi 26 novembre. Guichet 3 lettres D, E, F, de 8 h. 30 à 11 h. 30; I lettre G, de 14 à 16 heures.

Mardi 27 novembre. Guichet 4: lettres K. N, 0. P, de 8 h. 30 à 11 h. 30; lettres A. H, I, J, de 14 à 16 heures. Jeudi 29 novembre. Guichet 5 lettre M, de 8 h. 30 à 11 h. 30; lettre L, de 14 à 16 heures.

Vendredi 30 novembre. Guichet 6 lettres Q, R, 8 et les chômeurs des communes de Saint-Sébastten-6Ur-Lolre, Saint-Herblain et Orvault, de 8 h. 30 a 11 h. 30; lettres T il. Z et les EtranNota. Il est rappelé aux chômeurs que c'est strictement aux jours et heu.res ci-deasus indiqués qu'ils doivent se présenter ou déldguer une personne munie d'une autorisation signée d'eux pour toucher leurs allocations de chômage.

Le chômage à Nantes

92 chômeurs ont approuvé le terte suivant que nous insérons d titre documentafre

Le Comité de chômage des ouvriers boulangers de Nantes, syndiqués et non syndiqué», se permet de porter à la connaissance de tous les travailleurs du commerce et de l'industrie les faits scandaleux qui se passent dans le commerce de l'alimentation où les patrons se montrent particulièrement réfractaires à l'application des lois sociales. En France, à part quelques rares dérogations, la durée du travail est de 48 heures par semaine; en Amérique, cette durée n'est plus que de 36 à 40 heures.

Certains patrons boulangers nantais, notamment, font encore faire à leurs ouvriers et employés de 55 à 80 ne-très de travail par semaine, alors que le chômage sévit avec une si cruelle intensité dans la corporation. Si les ouvriers ne veulent pas se soumettre, c'est la menace de renvoi ou même le renvoi immédiat.

En tous les employeurs français agissaient comme ces patrons Inhumains.. et de droit divin, le nombre déjà si élevé des chômeurs doublerait presque. Mais que leur importe la misère dans les foyers ouvriers, pourvu qu'ils fassent des affaires en exploitant les producteurs, les consommateurs et leur personnel.

Avis cependant à MM. les patrons qui à l'avenir ne voudront pas respecter leur signature, tant au point de vue salaire qu'au point de vue de la durée du travail, qu'ils sachent que la patience et les souffrances humaines ont des limitea.

S'ils continuent, les chômeurs sont décidés à aller manifester devant leurs boutiques.

Les clients apprécieront de quel côté est le droit et la justice.

A bon entendeur salut.

Le Comité de chômage

des ouvriers boulangers.

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LA .PÊCHE AU SAUMON Elle est mauvaise, Il nous ttïsent les pêcheurs de Trentemoult

(Photo-cliché le L'Ouest-Eclair Il.)

Encore une senne qui n'a ramené aucune prise.

Profitant d'un après-midi ensoleillé nous avons traversé la Loire pour voir travailler les pêcheurs de saumon à Trentemoult.

Sur la plage de sable fin nous n'avons pas trouvé cette animation qui est le signe des jours de bonne pêche. Une dizaine de barques dormaient sur le bord, les filets lavés à l'arrière. Une seule était occupée au milieu du fleuve, traçant sa grande boucle, indiquée par les flotteurs de la sène. Nous avons attendu son retour. Brasse après brasse, le filet long de 200 mètres fut ramené. vide.

Eh bien, ça donne un peu la pêche ?

Peuh. rien. Depuis deux jours on a pris juste un saumon.

En ville on dit pourtant qu'il a été fait de bonnes pêches ?

Ah ça non. Au début ça s'annonçait assez bien, en tout cas meilleur que l'an dernier, mais depuis deux jours, fini.

Pourtant il faut bien vivre et, obstinés contre le mauvais sort, les pêcheurs vont pousser à nouveau la

barque, larguant à mesure le filet qui ne ramènera rien.

Sur les prés, des sènes séchant au soleil faisaient comme de longues avenues tendues de dentelles. Quelpêcheurs en vérifiaient ou raccommodaient les mailles.

Alors, la pêche. mauvaise ? Oui, pas fameuse, autant dire qu'on ne fait rien depuis deux jours. On a pris un seul saumon par ici. Et plus bas ?

Ce n'est pas meilleur, à ce qu'il paraît. Il y a tellement de saletés dans l'eau.. Et puis depuis quelques années ça ne va plus. Sans doute « leurs » travaux qui font ça. Ce n'est plus la Loire d'autrefois et les saumons ne remontent plus comme avant. Tout ça, voyez-vous, c'est pas drôle.

Quand nous sommes revenus par la vedettes de Chantenay, le soleil incendiait la surface du fleuve où, au rythme lent des avirons, une barque achevait de boucler son grand cercle, trainant dans son sillage les flotteurs de son filet, vide encore sans doute.

(Photo-cliché L'Ouest-Eclair ».)

Le raccommodage du filets après la pêche.

LA CRISE

DU THEATRE LYRIQUE A NANTES

Une nouvelle qui oa sûrement faire bondir certainea personnes Elle n'est encore qu'officieusement annoncée, cette nouvelle, mais elle ne tardera sans doute pas à devenir oU}cielle. Elle ne sera, en tous cas, que la récompense d'un long effort, l'aboutissement de nombreuses tractations, où la camaraderie a joué un rôle important. Disons d'abord la nouvelle M. Borelli voit son contrat avec la Ville, comme directeur de Graslln, prorogé de deux années.

Il faut bien avouer qu'il est inexplicable que M. Borelli ait si ardemment désiré ce renouvellement de confiance après avoir tant dit et même prouvé, au moyen d'une comptabilité de poche d'une Incontestable éloquence et qu'Il montrait volontiers, qu il perdait de l'argent dans l'exploitation de la scène municipale. Après tout, M. Borelll a peut-être poussé à l'extrême le goût qu'aucune perte n'arrête et qui mouillés ». comme ils disent, vivent dans l'espérance de soirs triomphants. Il reste également l'hypothèse d'un de ces arrangements plus ou moins clandestins impliquant une participation élargie de la ville Que, pour notre part, nous ne trouverions pas scandavement. C'est l'évidence que l'exécution de la Tétralogie postule l'une de ces participations de la Ville non Inscrites au cahier des charges. On peut supposer que d'autres participations en dehors du cahier des charges restent possibles et ainsi s'expliquerait le mieux du monde que M. Borelli se cramponne. Il ne risquerait en comme que de gagner moins qu'il n'escompte.

dk^ndneoV^a^8AI POSTES "PHILIPS LES POSTES SBl.fcLTIlS ET EXTRA MlSICALX. CHEZ

1 Le plus ancien Spécialiste de la région. (la années d'expérience.)

Pour ce qui est de la gestion artis- tique de M. Borelli, nous aurons le courage d'en dire ceci M. Borelli n'est pas sans mérite. Il a une carrière d'artiste. C'est un metteur en scène avisé sans lequel celui qui tient officiellement l'emploi serait singulièrement embarrassé. M. Borelli a une culture musicale certaine. Il peut diriger un orchestre. En fait, il lui arrive de diriger celui de Graslin. Il peut se mettre au piano pour remplacer au pied levé un répétiteur absent, proit-on que ces talents divers se trouvent réunis souvent dans la personne d'un directeur de province et même de la Capitale ? Nous continuons à voir dans M. Borelli un directeur artistique avisé, mais Il serait infiniment préférable qu'il ne fut que cela.

LA LETTRE

D'UN PÈRE DE FAMILLE Nous avons reçu la lettre suiuante Monsieur LE RÉDACTEUR EU cxsr, Au sujet de votre enquête sur la crise du Théâtre Lyrique et l'utilité des subventions, en tant que père de famille et contribuable, je tiens il. vous dire que le Théâtre lyrique ne correspond à aucun important besoin éduLes programmes scolaires consistent à commenter les idées et le style des auteurs tragiques et comiques du xvw siècle principalement, la belle époque de notre civilisation littéraire et l'éducation musicale se ferait beaucoup mieux par le commencement, c'est-à-dire par des démonstrations spectaculaires de solfège vocal. En ce qui concerne le cinéma, même reproche d'ailleurs sans sortir du sujet pu!squ'il est à l'occasion lyrique. Il s'adresse en général A une clientèle de célibataires ou de ménages sans enfants.

Quant on y mène les enfants, cela met plutôt de le déroute dans leurs esprits, ou, s'ils sont pris par l'agrément du spectacle, ils considèrent l'étude des classiques comme un C pensum ».

Comme programme du jeudi et du dimanche en matinée, je proposerais donc des spectacles en rapport avec l'enseignement, afin de parer celui-ci du talent des artistes, c'est-à-dire de décentraliser, comme le permét notamment le cinéma parlant. le tfpertoire clanique de la Comédie Française en respectant Intégralement le texte. Quant a la littérature musicale, il

sonviendralt de choisir des chanson* nationales et régionales célèbres, permettant aux jeunes auditeurs de se instituer un répertoire.

Il n'est rien de plus navrant, en îflet, de voir que nous n'avons pas de répertoire musical vraiment national t que notre folklore tombe en quenouille.

Anglais et Allemands, notamment, en dehors des cantiques, connaissent en général quelques « lieder qu'ils ant grand plaisir à chanter en choeur, appropriés aux diverses circonstances de l'existence.

Je vous prie d'agréer.

NECROLOGIE

Charles Baret, homme de théâtre Une dépêche Havas annonçait hier la mort de Chartes Baret, acteur réputé, fondateur des Tournées Ch. Baret gui. la veille, à l'Apollo (à Nantes où Ch. Baret était né) donnaient une représentation, coincidence émouvante dont la vie de ious les jours offre de nombreux exemples.

On permettra à un uieux Nantais qui fut le condisciple du regretté disparu d'évoquer les temps lointains où Ch. Baret faisait ses humanités à l'Externat des Enfants nantais. D'une vieille et honorable famille dont le chef à l'époque dont nous parlons était pharmacien place De.lorme, Ch. Baret donna bien avattt la

Charles BARET c

1

« seconde » des signes certains d'une t double vocation irrésistible, celle d'ac- 1 teur et d'impresario.

Avec la collaboration d'Etienne Des- ( transe, de Joseph Gabier. autres élè- c ves de l'Externat des Enfants nantais, t Ch. Baret organisait dans le privé des 1 matinées ou des soirées théâtrales. 1 Tout le théâtre d'Hugo y passa. On était alors furieusement romantique. 1 Les représentations avaient lieu, le c plus souvent, dans l'appartement d'Etienne Destrange, rue des Arts. de- t venue rue Jean-Jaurès. La salle à man- t ger était la salle de spectacle. Il failait 1 que le mobilier s'adaptât aux exigen- ] ces de la mise en scène et le coffre à ( bois devenait la pierre sur laquelle 1 devait s'asseoir Donc Sol.

Une place était réservée au public et à la critique. Tous les habitués devaient d'ailleurs se tenir prêts à remplir de menus rôles, a faire la foule. Ainsi s'établissait la communication < entre la salle et la scène. Extraordi- j naire anticipation dont Ch. Baret et ] sa troupe ne se doutaient pas. De temps à autre, les acteurs de la rue des Arts quittaient le grand répertoire et consentaient à jouer la comédie. C'est ainsi qu'un jour l'on représenta Les Locataires de M. Blondeau. Ch. Baret y brilla. On sait que plus tard Ch. Baret se fit remarquer dans les rôles comiques. Il y apportait une verve parfois bien outrancière, mais n'en témoignant pas moins d'un tempérament. Ch. Baret, en changeant d emploi s'assagit d'ailleurs, se disci- ] pltna et nul ne joua mieux que lui le < rôle du Cardinal de Mérance dans < Primerose. Il le joua durant de Ion- gues années, toujours avec la même » dignité souriante, les derniers temps appuyé sur une canne à bout de caout- Son véritable titre à la reconnaissance du pubüc, on le trouve dans ces tournées qui continuent de porter son nom en s'efforçant avec un succès iné- gal de suivre le fondateur dans ses idées 1 directrices. Ch. Baret avait le génie de l'organisation et du flair. Il lit oeuvre de vulgarisation en faisant connattre a la province bien des œuvres intéressantes. 3 Les lignes ci-dessus qui auraient gagné à être écrites par une plume plus autorisée ne sont après tout que l'hommage d'un vieux Nantais qui, souvent, assista en invité aux représentations de la rue des Arts et en garde encore ie charmant souvenir. Un Vieux Nantais. MESSAGERIES

DE L'OUEST

Service de Nantes au Pellerin, à Paimbœuf et à Saint-Naiaire Les Messageries de l'Ouest ont l'honneur d'informer le publie qu'à partir du lundi 26 novembre, le départ de 8 heures. service voyageurs, entre Nantes, Le Pellerin, Paimbœuf et Saint-Nazaire, sera suspendu pour la saison d'hiver.

Un avis ultérieur fera connaître la reprisse, Le trafic marchandises continuera comme par le passé

LES COTES DE LA LOIRS

Tours le 21, 107; le 32. 1; le 31, 95: le 24, 92.

Saumur le 31 ISA le 33, 158; le 33, 145.

Ponts de Ce le 21. 102; le 22, 148; le 23. 148: le 24, 143.

Montiean le 31. 176; le 22. 172; le 23. 186; le 24. 199.

Ancents le 21, 178; le 33. 183; le 23, 175; le 24. 165.

FIANÇAILLES. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Anne-Marle Naud, tllle de M Maurice Naud et de Madame, née Chevallier, avec M. Robert Arondel, fils de M le docteur

SOCIÉTÉ AMICALE

DES MÉRIDIONAUX

Avis rectificatif.

Contrairement aux Indications ont*tenues dans la lettre du 31 octobre dernier, la réception des artistes de Graslln aura lieu le mercredi 38 novembre, à 21 heures, au café du Commerce, (au lieu du mercredi 21 courant). La date de l'assemblée général» reste fixée au dimanche 25 novembre, à 10 heures.

S.S.M. LES CORDONNIERS MARIÉS Les sociétaires qui veulent participer au vin d'honneur qui aura lieu dimanche 25 novembre, à 10 heures, au cale de Paris, quai Brancas, sont priés de se faire inscrire d'urgence chez le trésorier de la société ou chez M. CahékJ, cordonnier, 18, rue d'Erdre.

APPEL

AUX MEDAILLÊS D'HONNEUR

DU TRAVAIL

On nous communique

La prochaine perception des cotisations aura lieu le dimanche 25 novembre, de 9 heures à 11 heures, au Café Paul, place Neptune (en face la Poissonnerie).

Les sociétaires en retard du paiement de leur cotisation sont instamment priés de vouloir bien venir M mettre à Jour, ce dimanche 25 novembre, car en cas de non paiement cette date, le Conseil d'administration se verrait dans l'obligation de les rayer des contrôle6.

Dans toute la France, il est fait appel à tous les Médaillés du Travail de se grouper plus que jamais en cet moments difficiles, afin que notre modeste, mais Justifiée, demande d'allocation de 100 francs par an, pour notre médaille soit prise en considération mais pour que cette demande ait la chance d'être entendue, il faut qu'elle soit faite par un groupe très puissant. Pour cela, Il faut que les retardataires entendent l'appel qui leur est fait et que tous les Médaillés du Travail de Nantes viennent augmenter l'effectif de notre Union: L'Union fait la Force. »

SYNDICAT DES CHEFS DE SERVICE ET CONTREMAITRES DES

INDUSTRIES METALLURGIQUES Le Conseil d'administration rappelle aux sociétaires, ainsi qu'aux personnes sympathisantes, que cette année, le banquet des agents de maitrise de la Métallurgie aura lieu le dimanche Il décembre, c'est-à-dire le lendemain de la Saint-Eloi (patron des métallurglstes), dans les salons Eardoull., rue du Boccage, à 12 heures précises.

Le banquet sera précédé d'un vin aussi ceux qui, dans l'année, ont qultté leur emploi pour jouir d'un repos bien mérité. Ce vin d'honneur sura lieu dans les mêmes salons, à 11 h. 30. Le prix du banquet est fixé à 26 fr.; le vin d'honneur à 2 francs, le banquet sera suivi d'une sauterie.

Nous Informons les sympathisants ̃ et les sociétaires non encore inscrit* • qu'ils peuvent le faire en adressant leur adhésion et cela jusqu'au 28 cou- • rant, dernier délai, soit à un membre 1 du conseil, soit au président, M. Guil.s lot, 57, rue des Hauts-Pavés, Nantea Les dames sont admises.

CROIX-ROUGE FRANÇAISE

(Union des Femmes de Franet)

̃ Le Comité de l'Union des FernnMS de France fait savoir que les cours t élémentaires et pratiques de Croix» Rouge commenceront le dimanche ma.tin, 2 décembre, à 11 h. 15.

TOBSÈQUES NANTES Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame Mon JUBAUD

née Léonie LEStVRE

pieusement décédée dans sa 78* armé* en son domicile rue de la Bastille, n* M, où le deuil so réunira le samedi 24 novembre, à 13 h. 15. Offices basilique Salnt-Nicolaa.

Inhumation cimetière Miséricorde. De la part de M. Léon Jubaud, son époux Mme Louis Lucas, sa fille Melle Léonie Lucas, sa petlte-Klle, «4 de toute la famille.

Cet avis tient lieu le faire-part.

LE PE"JbERlN- vous êtes prit d'assister aux obsèques de

Mademoiselle Marguerite BERTHOM* pieusement décédée dans sa 29« année. Le deuil se réunira le samedi 24 novembre, à 10 heures 30, au Pellerin. De la part des familles Berthomé et Bichon.

Cet avis tient lieu de faire-part.

PLOUMILLIAU– PLOUBEZRE- Vous êtes prié d'assister aux obsèques de Monsieur Yves-Marie LE LOARXK décédé à rase de 81 ans. qui auront Ile» le samedi 24 novembre, 11 heure», en l'église de Ploumllllau.

L'inhumation se fera au cimetière de Ploubezre & 14 h. 30.

.De la part de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de taire-part. NANTES- ANTRAIN -8« -NAZ AIRt! Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Mademoiselle Emilienne GANT= décédée à l'Age de 80 ans, munie des sacrements de l'Egllse, en son domicile. 37 rue de la Ville-en-Bois à Nantes. Une absoute lui sera donnée K l'églls» Saint-Louis, le samedi 24 novembre, t 13 heures. La cérémonie religieuse aura lieu en l'église St-Gohard. & Saint-Nazalre, le samedi 24 novembre, à 16 h. 30. De la part des familles Baudoin, Paul Froc Baudry et Lucas.

Cet avis tient lieu de faire-part.

CHATEAUBRIANT. Vous et« prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Henri COUCHOT

Banquier

décédé le 21 novembre 1934, muni det sacrement de l'Eglise, en son domicile, 41, rue Artstide-Brland, qui auront lieu le samedi 24 courant, 14 h. 80, en l'église Saint-Nicolas. La levée du ootrl aura lieu à 14 h. 16.

De la part de Mme Henri Couenot, •a veuve, M et Mme Julea Dautty. M* enfants' MM Roger et Yvee Dauffy. au petits-enfants Mme Alexis RleordMU, sa sœur et des familles Ricordeau, Thomail. Pètiton. Couchot, Gaillard. Peteo, Mlnck, Brémond. Levesque et Denla. Le service d'octave aura lieu le Ttaflredl 30 novembre, 8 heure*.


Les personnes désirant suivre ces cours sont priées de se faire inscrire au siège social, 20, rue du Calvaire, où tous les renseignements leur seront donnés.

ASSOCIATION AMICALE

DES ANCIENNES ÉLÈVES

2S L'SCOLE NORMALE

D'INSTITUTRICES DE NANTES L'aseemblée générale des Anciennes Elèves aura lieu le jeudi 20 décembre, à 10 heures précises.

Programme de la journée. 10 heures Assemblée générale des sociétaires 11 h. 30 Déjeuner (souscription, 15 francs adressée à Mme l'Econome pour le 10, dernier délai) 14 heures Fête de l'Arbre de Noël.

Nota. Nous engageons nos anciennes compagnes à donner rendes vous àl'Ecole pour le 20 décembre a celles de leur promotion, sociétaires ou non. Toutes seront très cordialement accueillies.

La secrétaire La présidente M. Lehotdé. M. Bonvoisih.

LE BAL LE L'A.E.N.

Ainsi <_ te nors l'avons déjà fait annoncer, la soirée du samedi 1er décembre verra l'inauguration de la saison nondaine par le bal des étudiants, dans Ki iaJoiia Mauduit.

A ce sujet, le Comité d'organisation iu bal a l'honneur de faire connaître tu public nantais la liste des dames patronnesses chez lesquelles les cartes de bal sont déposées

Mmes d'Allens, 1, avenue Allard; Auttert, 14, quai de Barbin; Amieux, 8, place Mellinet; Baron, 11, rue Contrescarpe: Barré, C4, rue de la Bastille; Bianchi, 2, rue des Cadeniers; Bertoye, 11, rue Lfayette; Bodin. 46, rue de Strasbourg; Bonin, 3. rue Jean-Ja'lues Rousseau; Brétesché, 15 bis, pastage Russeil; Bricard, 16. r 2 Marceau; le Broca. impasse Rosière.

Mmes Caillaud, Mairie de Nantis; Shambon, 5. pl^c? Mel'.lnct; Chas.i, 16, rue Félibien; Chochon. place du Maréchal Foch; Colombié. 2. rue Sinéon Foucault; Delpierre, rue Desgrées du Loù: Decré Emile. 28, rue de )a Rosière; Decré Jean. 6, quai des ranneurs; Deltcmbe, 13, rue de Briord: Divannac'h, 20, rue Jean-Jaurès; Duez I, rue Copernic: Dupuis. 5. rue Jeanfacques Rousseau; Duval, "3, quai Turenne de la Ferronnr/s. 118, rue de Grenelle, à Paris; G: .îaudeau, 1, rue le la Paix; Gaudin, 23, rue du Calvaire Giraud-Mangin, 4, rue Sévign'; Srimaud, 52, rue iDupleix; Guilbaud. L, rue Bon Secours; Grimaud, 17, rue Dolbert; Guérin. 134, rue de Paris; uasnier, 17, rue des Dervallières; GasDier, avenue Joncourt; Hervo, rue StVincent.

Mmes de Joigne, 137, faubourg SfcSonore, Paris; Lefort, Hôtel du Corps l'Armée; Lasne. 3, place Royale; Lerat Georges, 19, rue Racine; Lerat Senri, 2. rue Franklin: Leussier. 14, ve de Gigant; Linyer, 3, rue Gresset; Lory, 71, rue de la Bastille; Manjot, 1, rue Copernic; Martineau 15, rue Srébillon; Mathivet, Hôtel de la Préleeture; Miraillié, 12, rue Lafayette; Hignot, 10, quai d'Orléans; MoreauSuillouard, 28, rue de la Rosière; Moreau. 22, rue Lamoricière; J cormier. 7, rue Gresset; Nolen, 1, place Delorme; Dnfroy, 54, rue de la 'Bastille; Orge»in, 9,.rue Gresset; Patron, 6, rue Alfred de Musset; Picart, 2. rue Camaronne; Pichat. 2, rue Guibal; Ricorieau, 14, rue d'Erlon; Riou, 3, rue Menou; Rivet Guy, avenue Desgrées du Loft.

Mmes Sébilleau, 10, rue de l'Héron- bière; Sourdille Gilbert, 16, boulevard Delorme; Sourdille Gabriel. 16, boulerard Déforme Soullard, 14 rue Crébillon, Soulard, 1, rue de' Verdun; 5ou*dille, 3, rue des Cadeniers; Vasse, i, rue de l'Héronnière: Veillon, 48. rue de la Fosse; VieiUescazes Hôtel de la Préfecture; Viel. 17. place Bretagne; Vincent, 1, rue Camille Berruyer; Vincent, 13, rue Menou.

LA CHARITÉ

L'Association Valentin Haüy pour le bien des aveugles, et particulièrement pour ceux qui ne bénéficient pas des lois sociales, donnera sa fête annuelle le dimanche 25 novembre, en matinées dans les salons de la Duchesse-Anne. Cette fête, toujours si brillante ne peut laisser indifférentes les âmes cha- ritables et, elles sont légion à Nan- tes qui s'intéressent au sort des malheureux.

Quoi de plus douloureux que de ne pas voir la beauté du ciel.

SOIRÉE FRANCO-POLONAISE Nous rappelons que c'est ce soir, à 20 h. 30, qu'aura lieu à la salle Col- bert. la soirée d'amitié franco-polo- naise. organisée pal l'Union Nationale des Combattants et le Comité nantais des Amis de la Pologne.

Nous avons donné dans nos précédents communiqués le programme de cette manifestation, dont le bénéfice est destiné à venir en aide aux 50.000 familles sinistrées des inondations de' cet été en Pologne, Les organisateurs nous font connai- tre que Mme Lochaska, cantatrice lonaise, a bien voulu nous assurer son gracieux concours et interprétera des œuvres de Paderewski, Chopin et Niewiadomski.

Nous faisons un dernier appel à nos concitoyens pour qu'ils assistent nombreux à cette soirée de bienfaisance. LES BALS DE L'A.E.N.

L'Association générale des étudiants de Nantes a l'honneur de vous présenter le programme des bals qu'elle don- nera durant la saison 1934-1925 1« décembre bal de l'Association générale des étudiants, en soirée, salons Mauduit.

15 décembre bal de l'Institut polytechnique de l'Ouest, en soirée, salons Mauduit.

"̃* janvier matinée dansante de TA.EN., salons de la Duchesse-Anne. 19 janvier bal des sections de médecùïc et de pharmacie, en soirée, salons Mauduit.

2 février matinée dansante de la section de Droit, salons de la Duchesse-Anne.

16 février matinée dansante de la section dentaire, salons de la Duchesse-Anne.

LA BONNE CLIE. TE. I Ile Nicolas, herboriste, 3, rue lîopernic, a porté plainte contre une femme qui s'est fait remettre à son magasin, une cçintui* de 150 franes. EUe a. présenté une carte de commerce au nom d'une 1

dame habitant 10 bis, rue Kléber, en disant qu'elle repasserait payer. Mais Mlle Nicolas ne l'a pas revue et à l'adresse indiquée, on ne connaît pas de dame à ce nom.

Une enquête est en cours.

COURS PROFESSIONNELS DE PATRONS AU BORNAGE. Les candidats à l'examen de patron au bornage, désireux de suivre le cours, sont priés de se faire inscrire dans le plus bref délai, l'ouverture du cours étant subordonnée au nombre d'inscriptions. Rappelons qu'il s'agit d'un cours gratuit, dont la durée normale est de six mois à raison de trois leçons hebdomadaires de deux heures chacune, i de 19 à 21 heures.

La liste des inscriptions sera close le 15 décembre. L'ouverture du cours aura lieu (si le nombre d'élèves inscrits le permet) le 1er février.

Adresser la correspondance &< M. M -J. Marsouin, 3, rue Mazagran, Nantes.

LES RÉUNIONS DE LA FEDERATION DES CONTRIBUABLES. Dimanche prochain, des réunions auront lieu salle' Dab:n, à La Haie-FouassiCre, à 7 h. 30 du matin, et à ChatesuThébaud, salle Povageau, à 11 heures. M Marius Jullian, secrétaire géné1 rai de la Fédératu i départementale des Contribuables de la Lo?re-Inférieure et de la Fédération Régionale de l'Ouest groupant douze départements, 1 membre du Comité directeur de la 7*éj dération nationale, développera le programme du a mouvement » contribuaj ble en France.

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE SCIENCES NATURELLES (Cours public de biologie générale).- M. le professeur Alphonse Labbé commencera ce cours le vendredi 30 novembre, à i 16 h. 30 au lieu de 17 h. 30, comme indiqué à l'affiche au Muséum d'histoire naturelle. Entrée, rue Lesage.

Sujet Production et transforma- tion d'énergie chez les êtres vivants. ETAT CIVIL

Naissances. Michel Maillet, avenue Kriiger. a la Trémissimère. Raymonde Robert, rue Peute-Biesse 5 Jean Goron. rue des Usines 27

Naissqnces. Yolande Joly. chemin des Commins, boulevard de Longchamp; Marcel Laurent, impasse Madame; Jean Chauveau. rue du Jardin-des-Plantes, 3- Philippe Gicquel, rue de l'Héronnière, 14: Michel Janeau, avenue Kruger. la Trémtssiniére: Guy Louérat. rue LéonJamin, 2: Jacqueline Mablt, place Alexis-Ricordeau; Roger Bernard, avenue Pretoria 9; Eliane Le Nuz, rue Amiral-Duchaffault. 42.

Décès, Elie Thullevre, 68 ans. négo- ciant en métaux, rue des olivettes. 21: Louis P:ouffle. 27 ans. charpentier en fer, rue 'Lanoue-Bras-de-Fer 9: Marte GouëiTic. veuve Le Bigot. 68 ans. ména- gère, rue Grande-Blesse. 40- Marie Gauf- friaud. veuve Onlllon. 86 ans. s. p., quai de la Fosse. 69: Juliette Collin. 69 ans, s. p., rue des Orphelins. 15: Caroline Le Diberder, 76 ans. s. p., rue des Orphelins. 19; Armand Remaud, 27 ans. ouvrier des P. T. T.. rue Petite-Blesse, 33; François Leroux. 39 ans. couvreur, Grand-Blottereau, G. 57- Jean-Baptiste Jamet, 47 ans, cultivateur, domicilié Bouguenais décédé place Alexls-Ricor- deau: Marguerite Chiffoleau. veuve Mi- chu. 79 ans, s. p.. rue Jules-Perry. Blan- ch eVlnet, veuve Tourneux, 68 ans, s. p., avenue Jean-Viel. 8.

Décès. Edouard Guérin, 69 ans, chaudronnier, rue Bellier, 10; Henri Hamon, 76 ans, s. p., rue Cassinl, 8; Edouard Hamon, 39 ans, boulanger, boulevard Babin-Chevaye, 70; Léonie Lesèvre épouse Jubaud. 77 ans s. p rue de la Bastille, 35; Marie Gantier 80 ans, s. p., rue Ville-en-Bois. 37: Marie Biret, veuve Sorin, 88 ans, cultivatrice, rue d'Allonville, 28.

Convois mortuaires

Du 23 novembre

8 heures M. Renuaud, Hôtel-Dieu, chapelle. Clisson. 8 heures Mme Tourneux avenue Jean-Viel. 3, St-Similien, Miséricorde. 9 h. 45 Mlle Le Diberder, rue des Orphelins, 19. St-Donatlen, Bouteillerie. 9 h. 45 M. Thuliêvre, rue des Olivettes, 21, Ste-Crolx, Bout eillerie.

1 h. 30 M. Hamon. Hôtel-Dieu, chapelle. St-JacQues.

3 h. 30 M. Miche, rue Jules-Ferry Toutes-Aides. Toutes-Aides.

3 h. 30 M. Piouffle. 9, rue LanoueBras-de-fer, Ste-Madeleine, Boutelllerie. 3 h. 30 M. Caillé, rue Bonne-Garde, St-Jacques, St-Jacques.

SAINT SEBASTIEN-SUR-LOIRE A L'ECHO, Dimanche 18 novembre, la société musicale l'Echo de StSebastien, r.vait réuni tous ses sociétaires en assemblée générale, pour pourvoir au remplacement de son président et chef, Emile Pages, décédé. La commission administrative a tté composée comme suit Président, M. Patron, 23 bis, rue Fetite Biese, Nantes; vice-présidents MM. Gouesmat et Rouleau Henri; chef M. Duguy; sous-chef, M Leclerq Ai- me; secrétaire, M. Naud; trésorier, M. Caffin. Nota. Prière d'adresser les correspondances au domicile du président ou au secrétaire au siège, café Caffin.

ACCIDENT DU TRAVAIL. Georges Lesage, 36 ans, riveur aux ateliers de construction de Paimboeuf et demeurant à La Conétrie, a reçu un éclat d'acier dans l'œil gauche. alors qu'il burinait une tôle.

Incapacité de travail de 6 jours. LE PELLERIN

SOCIÉTÉ DE MUSIQUE LES ENFANTS DU PELLERIN » En l'honneur de la Sainte-Cécile. la fanfare « Les Enfants du Pel'.erln a donnera son bal annuel le dimanche 25 novembre 1934 dans la salle des fêtes municipales.

Des cartes de famille seront adressées aux membres honoraires et des cartes payantes seront distribuées aux amateurs de danse, à partir de 20 heure.. au prix de 3 fr. peur les cavaliers, 2 fr nour !ps cav? lieras.

A minuit, un vin d'honneur sera servi au prix dz 2 fr par convive. Les personnes désirant y prendre part voudront bien se faire inscrire chez le président. M. Dore, rue de la Gendarmerie chez M. Phllodeau. chef de la musique, ou à la « Tour Eiffel jusqu'au 25 avant 17 heures. BOURGNEUF-EN-RETZ

FANFARE MUNICIPALE, La fanfare municipale fêtera la SainteCécile le 25 novembre prochain. A 11 heures, les musiciens se :en- dront, place de la Mairie. et défileront dans les différentes rues de la ville. A 13 heures, un banquet réunira sociétaires et membres honoraires. Le soir, un bal gratuit sera offert aux membres honoraires porteurs de la carte 193L I]

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UNE EMOUVANTE PRISE D'ARMES

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».)

Les nouveaux décorés derrière les drapeaux des sociétés.

Un soleil froid, pâle, plonge sa lumière dans la cour de la caserne de la Briandais. La ligne austère des bâtiments militaires dessine une perspective nette et dorée. L'acier des baïonnettes, des sabres, jette des éclairs fauves

Disposées sur deux rangs, Ici gardes républicaines, élégants, impeccables, attendent l'arrivée du colonel Dor, du 65' R.I. Le lieutenant Parriaux se tient près de ses hommes. Les deux clairons sont placés à l'extrême gauche. Leurs uniformes sont agrémentés de liserés, de galons d'argent, et d'or.

Il est onze heures. En face du peloton de la garde républicaine, sont rassemblés les officiers, les sous-officiers, les civils, femmes et enfants. Le commandant Denoyelle domine les groupes de sa haute et rigide stature. Les photographes sont là, bien décidés à croquer la moindre scène. Des gens déploient des drapeaux. Un mouvement court parmi l'assistances. Le commandant Denoyelle, d'une voix forte, prie officiers, sous-officiers, décorés de se réunir dans l'alignement des gardes républicains. L'ordre est exécuté ponctuellement.

Le colonel Dor parait bientôt, revêtu de kaki. Sa démarche est assurée, son œil vif, sa voix ferme. Il s'avance. Lentement, il passe en revue offieiers, sousofficiers et gendarmes. des derniers lui présentent les armes. Le colonel, ensuite, se retire de quelques pas. « Garde à vous ». « Aux Champs ». Les clairons sonnent.

Les drapeaux des médaillés militaires, des sous-officiers de réserve de La Baule, des sous-officiers de réserve de St-Nazaire. portés par MM. Hervé, Renoux, Laplanche, mêlent leurs soies. Le vent d'automne les agite mollement. Le commandant Saffré, la poitrine constellée de médailles, est là, devant les étendards, le sabre à la main. Le colonel Dor se détache. Il remet au commandant la rosette de la Légion d'honneur.

Le colonel Dor donne l'accolade au commandant Saffre. Le nouvel officier de la Légion d'Honneur rentre dans le rang. Il est remplacé par MM. Lelan et Sordon. Le commandent Denovelle épingle sur leurs vêtements civils la Médaille Militaire. C'est ensuite au tour des promus du service militaire volontaire de deuxième et de troisième classes, de recevoir des mains du commandant, les distinctions qui les honorent. Nous citerons dans la deuxième classe, le capitaine Cosquer, le capitaine Debray, dans la troisième ciasse, le capitaine de Berdouaré, le capitaine Deligné, le capitaine Luce, le lieutenant Bertrais, le lieutenant Benoistel. le lieutenant Le Blanc, le -ieutenant Douillard, le lieutenant F'étignet, le maréchal des logis chef M. Lef.vre, le maréchal des logis Maurice. le maréchal des logis Legouic. le sergent chef Petit, le sergent chef Anézo, le sergent chef Auger, le sergent Eon. Le peloton de la Républicaine défile ensuite devant les héros de la manifestation.

LE VIN D'HONNEUR

Après quoi, l'on se retrouve au premier étage du bâtiment nord rie la caserne où un vin d'honneur est offert par les associations des officiers et sous-officiers de réserve de l'arrondissement de Saint-Nazaire et par la société des Médaillés Militaires. On comptait sur cinquante personnes. sommes presque cent. M. Michel, le sympathique propriétaire de l'Univers, est un homme de ressources. Vins fins et apéritifs ne manqueront pas aux tables, autour desquelles se pressent les invités.

M. le colonel Dor préside. Autour de lui nous remarouons M. Mahéas, lieutenant de vaisseau, président de l'association des officiers de réserve de Saint-Nazaire, M. le colonel Bonamy. directeur de la P. M. I. 0. R. le commandant Denoyelle, directeur de l'Ecole d'Infanterie, le commandant Saffre, le capitaine Michelon, le capitaine Cosquer, le capitaine Debray, M. Lhuillier Jean, président de l'Union Régionale des sous-officiers de la ne Région, M. l'abbé Dupé, capitaine d'infanterie, M. l'abbé Guinéheux et M. l'abbé Berlivet, sous-officiers de réserve, Mme Saffre et Mlle, MM. Le Blanc de La Baule, Briand, Bertrais, Deligné, M. Geffroy, M. Bemelli, lieutenant de réserve de l'Armée de l'Air, M. Papaud, secrétaire général du chantier de Penhoët.

Les animateurs de la fête sont le lieutenant de Villartay, le sous-lieutenant Dupon Jean.

Les Médaillés Militaires sont représentés par leur président M. Eon, leur vice-président M. Desmârs, MM Debernard, Riou, Sordan, Lelan, etc. Il nous semble inutile de rappeler ici les noms des décorés, héros sonriants de cette aimable réunion. M. le colonel Dor félicite le commandant Saffré dé ses nombreuses déçorations et se réjouit d'avoir été choisi par celui-ci pour lui remettre la rosette d'officier de la Légion d'honneur. Il complimente également les deux médaillés militaires MM. Lelan et Sordan ainsi que tous les autres décorés. L'officier supérieur a fait enfin l'éloge des associations d'officiers et sous-officiers de réserve de l'arrondissement de StNazaire. Il a cité l'exemple du commandant Denoyelle dont l'unique et noble désir fut de servir sa Patrie. Le commandant, atteint par la limite d'âge, prend sa retraite.

Nos vœux et aussi nos sympathies l'accompagnent.

Le colonel lève son verre en l'honneur du commandant Saffré, des nouveaux médaillés, des présidents des associations d'officiers et de sous-officiers et des dames présentes.

M. le lieutenant Mahéas se plait à souligner l'union qui relie étroitement les officiers aux sous-officiers de l'arrondissement.

Un diner d'adieu a été offert au commandant Denoyelle hier soir, au Grand HôteL

(Photo-cliché «L'Ouest-Eclair».)

Le colonel Dor remet la rosette de la Légion d'honneur au commandant SaBré

AUJOURD'HUI

Théâtre Trianon, à 20 h. 45 Bach Millionnaire.

Caméo Cinéma. à 20 h. 45.

Salle de 1TJ. M. P., & 20 h 4S La belle marinière et Ma tante d'Honfteur. Rex. à 21 heures Intermèdes variés. Salle annexe de la Marie de SaintNazalre, à 20 h. 30 Réunion générale de La Gaule de Salnt-NaEalre-Trlgnac-

des Hardes

23 novembre

Pleine mer matit 4h. Basse matin 11 h. 24 novembre

Pleine mer matin soir

mer

TRIBUNAL CORRECTIONNEL L'ACCIDENT

DE LA RUE VILLES-MARTIN Cet accident dont les premiers débats remontent au 11 janvier 1934, trouve son épilogue. M. Conard, qui. en manœuvrant son auto pour la faire rentrer au garage, reçut dans sa carrosserie le choc du motocycliste Riva Roméo, doit verser 95.980 francs, déduction faite des. 12.000 francs déjà donnés.

L'ACCIDENT DU CARREFOUR DES QUATRE-NATIONS

Encore une affaire qui date de juin 1934. Le théâtre de l'accident est situé sui la route de Saint-Nazaire à Nantes, près du carrefour situé sur la route de Saint-Nazaire à Nantes près du carrefour des Quatre-Nations, à l'avancée du temple. Le prévenu Garnier est acquitté.

L'UNION COLOMBOPHILE

TRIOMPHE

Le sieur Bertho qui a tué des pigeons voyageurs appartenant à Mme Vve Perrais et à M. Bardeau du MoulinDupé est condamné à 25 fr. d'amende. Statuant sur les conclusions de la partie civile, le Tribunal accorde 300" fr. de dommages-intérêts à Mme Vve Perrais, 300 fr. à M. Bardeau et 50 fr. à M. Joachim, agissant au nom de l'Union Colombophile de Saint-Nazaire. L'ACCIDENT DU BILLON

Sur la route de La Roche-Bernard à Herbignac, au lieu dit Billon, un sieur Chatal Emmanuel, qui descendait d'une voiture fut renversé et tué par l'auto de M. Boulard. Ce dernier est condamné à 50 francs d'amende. Mme Vve Chatal obtient 25.370 fr. 60, ses deux enfants mineurs chacun 10.000 francs et ses trois enfants majeurs chacdn 2.500 francs.

BLESSURES INVOLONTAIRES C'est un événement qui date du ,16 avril 1933. M. Camille Brohan immobilisé par ses blessures du 16 avril au 8 mai, recevra 2.000 francs, déduction faite de la provision de 500 fr. déjà donnée. Lebeil et Ledieu paieront les trois cinquièmes de cette somme et des frais du procès et Lebreton, les deux cinquièmes. Mme Vve Tartouée immobilisée du 16 avril au 16 juin, recevra un total de 34.640 fr. 50, déduction faite de la provision de 2.000 fr. déjà versée. Lebeil et Ledieu paieront les trois cinquièmes; Breton et Rial les deux autres cinquièmes.

LE VAGABOND

Rohier Joseph-Emmanuel, né le 23 octobre 1886 à Donges, mendiait à Pontchàteau alors qu'il avait en poche 300 francs. Huit jours de prison. LE BON ACCUEIL,

M. Macé. au Petitval à Ejévérac, a reçu Loreau Marie, veuve Guenel, née à Saint-Pierre-Quiberon en 1888, et sa fille. Les deux femmes qui habitaient Nantes, sont venues sur l'invitation de Macé. La veuve Guénel a dérobé à ce dernier 200 francs pour ses frais de déplacement. Elle est condamnée à 6 jours de prison.

UN VOLEUR DE BICYCLETTES Le spécialiste des vols de bicyclette Viaud Pierre-Marie, de Savenay, qui. s'est acharné sur les machines du ma- réchal-ferrant Béziers, à Saint-Etienne-

de-Montluc, est condamné à un moto de prison et à 5 francs d'amende poŒr ivresse.

UN MAUVAIS PERE DE FAMILLS Gesffroy Francis, 39 ans. navigateur à Saint-Nazaire, a un lourd passé. A plusieurs reprises, il a frappé avec sauvagerie sa femme. Celle-ci l'ex^r» Gesffroy est condamné à un an ey Ullt jour de prison.

LE VOLEUR-DE BATZ

Lehuédé Eugène est un bien triste sire. Il a volé 300 francs à Batz au préjudice de Lehuédé Jean-Baptiste. son homonyme et escroqué 200 irancs a M. Pichery. Huit mois de prison et 5 ans d'interdiction de séjour.

DEFAUT DE LUMIERE

ET REFUS D'CJÊTEMPEXF-X.

Marsac Pierre, de Guenrouët, après déposition du maréchal des logis chef Caniaux. est condamné à 25 francs d'amende pour refus de s'arrêter aux injonctions des gendarmes et à 5 fr. de contravention pour défaut de lumière.

LES COMMERÇANTS IRASCIBLES Engorisse Théophile, 50 ans, commerçant à La Baule a eu des mots malsonnants vis-à-vis de M. Henry Léon secrétaire général de la Mairie du Pouliguen. Engorisse est condamné à 50 francs d'amende.

IL FRAPPE SA MÈRE

Leray Jean, 40 ans, cultivateur à Donges, a exercé des violences sur sa mère. Une des scènes remonte au 24 octobre dernier. Le père Leray, lui, n'a pas voulu charger son fils. A l'auaience, la plaignante adopte la même attitude. Quant au prévenu, il est plus ou moins d'aplomb.

Leray est condamné à 4 mois de prison.

M. JOUVANCE, SECRÉTAIRE

DE LA BOURSE DU TRAVAIL, EN CORRECTIONNELLE

M. Jouvance Emmanuel, 44 ans, se- crétaire des Syndicats confédérés. est poursuivi pour avoir commis une infraction à l'article 40 de la loi du 29 juillet 1881. M. Jouvance a lance une souscription populaire afin de payer les frais de justice occasionnés par le fameux procès du 17 juillet dernier.

On se souvient que la prévention re- prochait aux nommes Gorron, Guénézan, Leroux, Lethiec, Dinguet, un attentat à la liberté du travaiL Ceux-d avaient été condamnés à 50 francs d'amende.

A la barre, M. Jouvance évoque les événements du 1er mai.

« J'avais reçu l'ordre de la Confédération de manifester à Saint-Nazaire. Tout devait se dérouler dans le calme et la dignité.Les esprits étaient encore surexcites par les faits du 6 février dernier. Il nous fallait agir avec prudence. Il était entendu que les coopératives fermeraient volontairement. L'Union n'a pas respecté la consigne. Le cas devait être soumis à l'assemblée générale. Nous sommes solidaires des coopératives. La question eut pu provoquer un conflit ou tout au moins faire naitre v.a certain malaise. On a mal interprété la phrase du piquet de 1 grève, qui assurait que dans quelques minutes les manifestants seraient plus de 2.000 pour déloger le personnel de la Coopé. Mes camarades auraient dtl être félicités, car ils ont évité des désordres graves. Par ailleurs, je me suis étonné et m'étonne encore qu'on ne m'ait pas poursuivi personnellement ».

Le prévenu ne conteste point la matérialité des faits. On entend M..Pinchon, agent politique.

Après une habile plaidoirie de Me Russacq» le Tribunal condamne M JtS&vahce Emmanuel à 50 fr. d'amende avec sursis. -̃ (A suivre}.-

A PROPOS DE LA NOUVELLE ENQUÊTE.. SUR LA PERTE DE L' « ATLANTIQUE »

Nous recevons une lettre de M. Jaouen, à propos de la nouvelle en- quête sur la perte de L'Atlantique. M. Jaouen a été on le sait cité com- me témoin, récemment, à Bordeaux. II n'avait pas besoin de mettre en avant Ia loi de 1881 et le droit de réponse pour faire publier sa copie. Chez nous, à L'Ouest-Eclair, les personnalités mises en cause même s'il s'agit de communistes notoires peuvent exposer en toute liberté leur plaidoyer pro domo. Nous laissons, bien entendu, à M. Jaouen, la responsabilité de ses déclarations, en ce qui concerne l'incendie du paquebot Atlantique. Quant aux menaces auxquelles il est en butte, nous les réprouvons. La violence n'a jamais constitué un argument irrésistible, quoi qu'en disent certains. Saint-Nazaire, le 18 novembre 1934. Monsieur le Rédacteur,

Etant personnellement mis en cause dans un article du journal l'OuestEclair no 13.886 portant la date du mardi 13 novembre, article paru en rubrique de Saint-Nazaire, page 8 du numéro précité et portant comme titre L'affaire de l'Atlantique n'est pas terminée, puis en sous-titre Une déposition sensationnelle laisserait croire à la malveillance, je vous saurais gré de bien vauloir en vertu du droit de réponse qui. m'est conféré par la loi de 1881 sur la presse, publier dans votre prochain numéro de l'Ouest-Eclair, en même place, la rectification suivante 10 En ce qui concerne le titre il saute aux yeux des lecteurs que celuici ne peut s'accorder nullement avec le fond de l'article, car 11 n'est nullement question de « malveillance Il, mais bien de malfaçon.

21 Prenant le premier alinéa dudit article c M. Jaouen, ancien chef de secteur d'une entreprise électrique de la Gironde, habitant actuellement notre ville, a travaillé jadis comme ouvrier électricien à bord du paquebot Atlantique chez nous à-,Penhoët », je trouve des affirmations susceptibles d'éveiller des troubles dans la conscience da certains ouvriers et ceci pour deux ,poisons:

aV D'abord ma qualité d' « ancien chef que vous faites valoir ne peut, aux yeux de certains, notamment de mes adversaires, se concilier avec mes I opinions politiques ni surtout avec l'action syndicale que j'ai menée avec mea camarades de Saint-Nazaire. | Je tiens, en conaéquence, à préciser,

pour édifier mes détracteurs, que si j'ai dû résilier ces fonctions, c'est non pas pour faute professionnelle (je n'avais pas encore encouru la moindre sanction après plusieurs années de sé- jour au moment de ma révocation), mais uniquement pour raison sociale, pour être resté à la tête de mes camarades comme précédemment, pour être resté fidèle à la cause que nous aviona toujours défendue ensemble. Si j'ai pu en souffrir avec ma famille j'ai en tout cas, laissé derrière moi des souvenirs différents de l'appréciation intéressée que voudraient donner 4 ce titre des gens dont il serait vraiment curieux de connaitre l'esprit de solidarité, de libéralisme.

Parmi mes ex-subordonnés administratifs, ouvriers et employés, il n'en est pas un seul, même des adversaires politiques, qui ne m'ait rendu hommage et ceci, voyez-vous, sera llion-' neur de ma vie.

b) D'autre part étant signalé dans votre article comme ayant été occupé dans la Gironde et habitant actuellement Saint-Nazaire » je suis évidemment présenté comme étranger • à St-Nazaire, ce qui a pu laisser penser aux mêmes esprits chagrins que je pouvais être intéressé à saper le prestige des grands chantiers navals de notre localité. 0 terreur Ces gens vraiment trop simplistes et aveuglés, par leur propre égoïsme. n'oublient qu'une chose la nature de mes sentiments internationalistes.

3° Au 2" alinéa de votre article noua trouvons ce qualificatif à mon endroit à la suite d'une citation arbitraire « Le lieutenant de Birembaut Je né prétends ni au grade de colonel, ni à celui de lieutenant. Quand on connaît la tendance politique de Birembaut «t je me demande vraiment ce que vient faire son nota- dans cette galère ou plutôt autouf de cette épave, le qualificatif que vous m'octrovez ne tend. ni plus, ni moins, dans la plupart des esprits, qu'à donner une base politique à la triste affaire de l'Atlantique. Je comprends que dans les conjonctures présentes cette diversion serait de nature à satisfaire des gens oppressés par le « malaise a dont vous parles au 5e alinéa de votre article.

Pour couper court à toute internréfation tendancieuse j'affirme sur mon honneur, que je n'ai jamais entretenu de l'affaire de l'Atlantique ni mon camarade Birembaut. ni le bureau de notre commune organisation. Appelé à Bordeaux pour déposer près le juge


«Instruction d'Uhalt j'y suis parti, al déposé et en suis revenu uns qu'en- ocre. à l'heure actuelle, ni Blrembaut ai notre organisation ne soient au t de ma déposition. J'ai donc tur mon Initiative et en pleine indépendance. J'entends donc qu'on laisse Birembaut de côté et que l'on ne tente pae de verser dans la politique. 4° Appelé i Bordeaux, Je n'y ai fait que des déclarations conctrnant des falta rigoureusement exacts et que je suppose pouvoir encore être contrblés. J'ignore quels sont vos Informateurs mais, pour l'édification de vos lecteurs et surtout dans l'Intérêt de la vérité qui ee trouve singulièrement malmenée au 8' alinéa de votre article, .le tjrns a préciser que le propos du chef Jajuipe Blnet que vous m'attribuez dans ma déposition n'a jamais figure dans eelle-ol. SI un Jour, comme le l'espère, cette déposition était rendue publique, vous pourrez apprécier la nature de votre information.

Je vous rappelle que J'ai déposé sous la foi du serment et que dans une affaire aussi considérable je ne pouvais me laisser aller à des affirmations gratuites.

J'ignore ce qu'ont pu dire au juge les autres témoins dans leurs dépositions. Celles-ci, comme la mienne, n'appartiennent présentement qu'à l'instruction. Vous me permettrez, néanmoins, Monsieur le Rédacteur, de marquer mon étonnement du 6e alinéa de votre article où vous parles, sur un ton délibéré, des c échos des témoignages plua ou moins c vraisemblables ». Je reste encore plus perplexe en lieant le 46 alinéa où vous affirmez, en partant de deux contremaîtres électriciens du chantier de Penhoët, qu'ils ne pourront que confirmer les décla- rations des ouvriers entendus avant eux et qui, tous, s'accordent à proclamer qu'il n'y a pas eu de malfaçon, Que signifie donc cette affirmation t Ils ne pourront que confirmer Ou vous étes, Monsieur le Rédacteur un technicien avisé qui avez suivi le mon- tage de toutes les Installations élec- triques à bord de l'Atlantique et ceci; pourrait, à la rigueur, vous permettre une telle affirmation, ou bien vous êtes un reporter et seulement un reporter et je ne comprends pas alors très bien votre assurance étrange pour parler de la perfection des installations prédtées, allant jusqu'à jeter la suspicion sur la c vraisemblance dea déclarations d'un témoin qui est vraisemblablement » d'après votre article, le seul à avoir donné des précisions dans sa déposition

50 En ce qui concerne l'incendie du grand paquebot, les causes n'ont pas été décelées en temps opportun. Bl elles l'avaient été, la catastrophe et. surtout la mort de dix navigateurs eussent été évitées. L'on n'a pu. Jusqu'à ce jour, tabler que sur des hypothèses en ce qui concerne ces causes. Sur in- terpellatlon j'ai da donner au juge d'tlhalt mon opinion personnelle sur cette question, opinion d'ailleurs formulée bien avant le sinistre.

En tout cas, elle s'est malheureusement trouvée vérifiée dans les faits.

Cette opinion n'est qu'une opinion. Pour l'avoir formulée l'on a tenté de créer autour de moi une atmosphère d'hostilité comme si J'étais responsable des faits qui ont fixé mon opinion. L'on s'est efforcé de dénatu- rer ma déposition relativement au, sort des ouvriers des chantiers de Bt- Macaire.

Je puis affirmer que quelle que soit l'issue du procès. le sort de ceux-ci net saurait être modifié comme se plaisent à le dire des gens Intéressés à diminuer la portée de ma déposition aane du reste en connaître un mot, ce qui est plutôt paradoxal.

Ceci ne saurait m'émouvoir outre mesure, pas plus que les manoeuvres d'agents provocateurs dont l'un, ré- cemment embauché par le chef d'ate- lier du service électrique du chantier de Penhoët vint, ces jours derniers, envoyé par je ne sais qui, me réclamer jusqu'au local d'une maison étrangère où je suis occupé. A ce sujet. je décline du reste toute responsabilité dans les incidents qui pourraient survenir et sur leurs suites

Je ne m'arrêterai pas davantage aux jérémiades d'une poignée de pudi. bonds ouvriers ne parlant de solidarité ouvrière que lorsque certains de leurs chefs techniques sont écorchés. Jai pour moi l'approbation de plus nombreux ouvriers sans doute plus obscurs près de leurs patrona mais précll6ment plus intéressants parce que plus «Sintéressés et me connaissant mieux, «test mon réconfort dans ce c fatras d* discussions et d'articles de journaux

Dans l'attente de voir publier cette réponse dans le prochain numéro de Il=-Eclair en rubrique de Saint.Navire. Je vous prie de vouloir bien agréer, Monsieur le Rédacteur, mes salutations distinguées.

108. rue de Trignac. St-Nazalre.

Jaoueji Jeen,

SYNDICATS A SOCIÉTÉS

A L'AMICALE CARNOT

Le deuxième bal de la saison de l'Amiale Carnot aura lieu en matinée, salle de la Mutualité, dimanche 3 deLes sociétaires pourront retirer leurs cartes sur présentation de la lettre d'invitation, aux lieux et heures indiqués sur cette lettre.

Quelques tickets seront mis en vente à l'entrée du bal. Le buffet va être tenu par l'Amicale. Orchestre rig-Jaa. ÉPAVES. M. Qanachaud Paul, 9, rue Vietor-Marre, a trouvé une mon.treJbracelet en métal jaune Mlle Cavalln Andrée, 11, avenue de Penhoet, a trouvé deux clés M. Rousselot, aux dtés de Bellevue en Montoir, a trouvé un porte-monnaie renfermant une certaine somme d'argent deux petites de» ont été déoosées au commissariat de police du l* arrondissement rue du Dolmen M. Jean, camionneur, 77. rue Marceau, a trouvé une bicyclette IL Houriac. la Tranchée, a trouvé un au de charbon M. Eon Jean. 63, rue de Toutes-Aides, a trouvé un filet de pêcheur Mme Allalre, 25. rue Oi«ard-de-le-Cantrle. a trouvé une coupure de la Banque de France M. Lequrer, lOt bis, rue du CommandantGâté. a trouvé un vê'.emert de garçonne; bleu marine. Ont été déposés au bureau des épaves un trousseau de clés. un gan. de peau, une boucle d'oreille, un gant de laine.

UNE COLLUSION PLACE MARCEAU. Vers Il h. 80, hier, deux cy·«Ittsj m m* rencontrés au coin d*

LES CAMBRIOLAGES DE LA COTE D'AMOUR

(Photo-chrhe a L Ouest-Eclair

Deux des cinq villas cambriolées.

Ainsi que nous l'avons annoncé, M le capitaine Lasalmonie. commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement de Saint-Nazaire, s'est transporté hier à Sainte-Marguerite, à 10 heures. Il a rencontré dans la souriante station balnéaire, l'adjudant Jullien, de La Baule. et ses hommes. Deux nouveaux cambriolages auraient été constatés dans les abords immédiats de Sainte-Marguerite. Les faits sont singuliers. Les chalets et villas éparpillés sur la Côte d'Amour ne contiennent en effet que des objets de valeur insignifiants. Lorsque l'occasion se présente, nos malfaiteurs négligent de faire main-basse sur ce qui pourrait avoir pour eux quelque intérêt. Au contraire, ils se comportent en enfants mal élevés, brisant les vitres, fracturant les portes, cassant les meubles, bouleversant tout et n'emportant presque rien. Pour tout dire, ils font œuvre de vandales. On ne sait que penser de toute, cette série de cambriolages, de Sainte-Marguerite, de Bonne-Source, de Pornichet '-t d'ailleurs. L'enquête nous réservera peut-être des surprises.

En attendant, la gendarmerie de La Baule poursuit ses investigations sous la direction du capitaine Lasalmonie, de Saint-Nazaire et de l'adjudant Jullien. comme nous l'avons dit.

La propriétaire de la Maït-Na est arrivée hier. Elle a constaté la disparition de trois draps, d'une couverture, de plusieurs boites de conserves et de chocolat. On a bu de la liqueur. Lee malandrins ont pénétré par un carreau de la porte d'entrée. Le trou du carreau est très petit. D'autre part, dans le jardin, chacun peut distinguer les traces de petits pieds. On suppose qu'il y a une femme dans la bande. Au chalet Mariette, on a pénétré de la même façon dans l'intérieur du logis. Tout était en ordre, mais on a bu largement.

Le propriétaire, M. Finaud, receveur des postes Ligné (Loire-Inférieure) et sa femme, sont arrivés hier. A Maït-Na et à Mariette, les cambrioleurs se sont servis, pour s'éclairer, de bougies. A Sainte-Marguerite, le propriétaire de Ker-Arvor n'est pas encore venu. L'enquête se poursuit. Chose singulière dans aucun chA-Ilet on n'a touché à l'argenterie, qui était cependant facile à découvrir. L'impression générale est qu'il s'agit d'individus de la région, peut-être de ceux qui ont opéré à Saint-Marc. Rappelons qu'à à la Croix-Amisse, près de Saint-Nazaire, on a aperçu une femme et un homme près de 1a maison cambriolée dans les circonstances que nous avons relatées ü y a trots 1"irs.

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclalr

La villa Ker-Arvor.

la place Marceau et de la rue du Dolmen. C'étaient M. Moreau André, 66 ans, dessinateur au chantiers de Penhoët, demeurant 30, rue Blanqui, et Poirier Marcel, 14 ans, typographe dans une imprimerie de la ville, domicilié 120 bls rue Albert-de-Mun. M. Moreau a été lourdement touché à la jambe gauche. On l'a transporté à son domicile.

LA VIE MARITIME. A pris la mer le vapeur Mare Baltico. On attend le Macaria, venant du Havre. Le sous-marin Conquérant est sorti de cale sèche.

CARNET DE NAISSANCE. Nous apprenons avec plaisir que Mme Doucet, épouse du sympathique directeur de la Compagnie de Remorquage et Sauvetage de Saint-Nazaire, vient de mettre au monde un gros garçon. Nos compliments.

REMERCIEMENTS. Les candidats patrons, élus, dimanche, au Conseil des Prud'hommes, MM. Teflo, Benoist et Monnier remercient leurs électeurs

ETAT CIVIL

Naissance. Claude Ouülot, boulevard Oambetta.

Naissance. Locquet Gérard, boulevard Oambetta.

Mariages. Raymond Loyer, manœuvre, Tréballe, et Phllomdne Nicole, t p., à Sautron Jean Lautram. culainier à bord de Vlslc-de-France, à Nantes, et Lucienne David, a. p., Sa, rue Marceau- Raymond Le Louer, chaudronnier, 6. rue Joseph Blanchard. et Maria Oulchard, comptable fi, place de l'Eglise à Méan: Oabrlel Gros, calculateur. 20, rue Vlncent-Lacour, et Marcelle Hervy, inetitutrice, 2, rue Osée, à Nantes

Décès. Ordonneau Franco)*. 67 ans, charpentier, 167 bl». rue de ToutesAides.

:)sois. Emtlte veuve Bachelot Villeneuve. 81 ans. i p., 17. rue des Halle»; Louis damier. 89 ana, pein- tre. rue du Commandant-Oité.

SlCTIO* D» MtAK-PENHOET

Naissance. Joseph Ollvaud. boulevard Emile-Zola.

Décès. Clémence Postec, veuve Pôlrrnler, 01 an». 25, rue Alfred-de-VII gny Marle-Loul»e Delaroche, 15 ans, 49. rue de Trlgnac; Marie Talhouarn. épouse Donne, t8 an». Tt, rue de Trignac. Convois mortuaire»

St-Oohard à 9 heures M. Ordonneau. Iddan, à 1S h. 45 M. François, nu de Trlgnao, 208.

LE CROISIC GRANDE ROIREE DE MUSIOHALL, Nous apprenons avec plaisir 1 que l'excellente Société Natalrlenne i c Gh4riy«*cnub a donnera diman-

che prochain, à 20 h. 30, Salle des Fê- tes, une séance avec le concours de ses artistes les plus réputés. Nous entendrons Zig, comique troupier; M. Dolivet, chanteur à voix; Le Bouif, comique grimé; Mme Lodé, dans ses sélections. L'accordéoniste virtuose Ziska, les Duettistes militaires < Les Traboul's »; les clowns musicaux Bob and Bouboule », le fantaisiste Totor, etc.

Et pour terminer, la troupe interprètera une comédie en 1 acte intitulée c Le Fluide de John ».

En raison de l'importance du programme, le sapectacle commencera à 20 h. 30 précises. Prix des places Premières 6 fr.; deuxièmes 5 fr.; troisièmes 4 fr.

SAVENAY

BAL DES CATHERINETTES, C'est dimanche soir à la salle des fêtes que la section des « Camarades de Combat x donnera son bal annuel des Catherinettes.

L'excellent Jazz Albert au grand complet fera entendre les meilleurs morceaux de son répertoire, fort connus et appréciés.

Un concours récompensera les Jeunes files porteuses du légendaore bon- net de Sainte-Catherine.

Belle soirée en perspective où toute la Jeunesse de Savenay et des environs se donnera rendez-vous.

Ouverture de portes & 9 heures prétcses. Entrée 4 fr. gratuite pour let Catherinettes.

DANS LA GENDARMERIE. Notre brigade de gendarmerie compte depuis hier un nouveau membre. Il s'agit de M. Laurent, originaire d'Her-¡ blgnac et qui noua arrive de Bourg- neuf -en-Rets. Nous lui offrons nos meilleurs souhaite de bienvenue. BUIS

COURS D'ADULTES Les cours du soir auront lieu deux fois par semaine. le mercredi et le samedi, de 7 h. 30 9 heures. Ces cours auront lieu à l'école communale des garçons, rue des Noyers.

KAINT-NICOLAS-DE-DKDON

c SUR LA TERRE SACRÉE AU PATRONAGE La section de l'U. N. C. donnera dimanche 25 novembre dans la grande salle du patronage, en mutinée et en soirée. le Plus grand film hlstorloue et authcnttnue de la Sur la Terre Sncrée est une grande page d'histoire Qui ne comporte aucune reconstitution Ce sont uniquement des «cènes prises par l'Armée sur le front, dans l'Intérieur des tranchée» j ou eur les champs de bataille qui font

revivre aux yeux de tous le sacrifice a de nos1 morts. d C'est le plus puissant appel à l'union c sacrée et au respect dû aux Anciens 1 Combattants. 1 Rideau matinée 15 heures; soirée 20 heures. Premières 6 fr.; secondes < 3 fr.; enfants 2 fr. MALVILLE l s FOIRE SAINT-CATHERINE. La 4 foire annuelle dite la Sainte-Cathe- rine aura lieu lundi prochain. Camme 4 les années précédentes, et le beau temps aidant, elle sera pourvue d'un 4 nombre imposant d'animaux de toutes espèces, surtout de bœufs qui, d'année en année, sont amenés de plus en plus t nombreux. Aussi vendeurs et acheteurs sont invités à y venir.

LE POULIGUEN

LE P'EU DANS UN CAMION DE LIVRAISON. Sur la route du Croisic, à 400 mètres de l'usine Chevalier, un camion automobile d'une épicerie de Quérande, en tournée de livraison sur la côte, a subi, par suite d'une retour de flammes du carburateur, un commencement d'incendie. j L'alerte a été donnée aussitôt au Poullguen et la sirène a appelé les i pompiers qui, heureusement n'ont pas eu a intervenir, des automobilistes 1 ayant pu secourir le camion en dan- ger et éteindre le commencement d'incendie l'aide d'extincteurs. Les dégâts sont relativement minimes. Le carburateur est de tous les organes celui qui a le plus souffert.

LTAT-CIVIL. Naissance. Henri Bœls. avenue Provost.

Décès. Edouard Roeilgnol. avenue Jeanne-d'Arc Joseph-Marie Plcaud, route de la Minoterie.

LA TURBALLE

VENTE DU TIMBRE ANTITUBER- CULEUX. Le comité local de diffu- sion du timbre antituberculeux vient d'être nommé il est composé de la façon sulvante président d'honneur, M. le Maire de la Turballe; président, M. l'abbé Loiret, curé de Trescalan vice-présidents, MM. Averty, directeur de l'école publique des garçons et Rio, directeur de l'école libre des garçons de Trescalan: secrétaire, M. Bidet, ancien directeur de l'école de la Turballe membres du comité, Mmes Bidet, directrice de l'école publique des nlles de la Turballe; Digue, receveuse des Postes; Retharé, directrice de l'école libre des fllles de Trescalan; Mlle Nicol. café de la Mairie; M. Larnac hôtelier

PORNICHET

Le 3' Rallye International de Pornichet

Nous avons d.t que, d'ores et déjà, la date du 3* Rallye International de Pornichet. était fixée au 11 août 1935. En 1933 et 1934, cette magnifique épreuve organisée par l'Automobile- Club de l'Ouest, avec le concours de notre confrère « Le Matin Il et de no- tre municipalité a réuni plus de 200 concurrents et a remporte un très vif La manifestation de l'année prochaine va être préparée de façon très active; l'A. C. 0. compte d'ailleurs apporter ses meilleurs soins à la propagande préliminaire. De nombreux articles paraîtront entre temps, dans diverses revues, ce qui constituera une publicité de premier ordre pour notre belle station.

Nous nous félicitons vivement de voir cette attrayante épreuve maintenue au calendrier des événements sportifs de la saison 1935 sur la Côte d'Amour.

POUR LA BEAUTE DE NOS SITES. Ces jours derniers, on a fait disparaître les hideuses pancartes qui masquaient le sanctuaire de NotreDame des Dunes; la perspective s'en trouve dégagée d'autant et on ne peut que s'en féliciter.

Mafs il reste encore bien des laideurs dans notre station. A l'entrée du Boulevard des Océanldes, par exemple, du côté de la place de la Mairie, c est une véritable forêt de panonceaux, de formes variées, et profondément inesthétiques. Un coup de balai parait s'imposer à cet endroit, qui constitue le vestibule d'entrée de la magnifique promenade qui longe la plage.

LES ELECTIONS MUNICIPALES.Le conseil municipal se compose actuellement de 13 membres, 3 conseillers étant décédés depuis les dernières élections. Par suite de l'augmentation de notre population, le nombre de conseillers doit être port4 à 21 (au lieu de 16). Ce nouveau régime sera mis en application lors des élections qui vont avoir lieu l'année prochaine. ETAT-CIVIL. Nais3anoe. Albert Allaire. à la VUle-ez-Davaud.

Publications. Roeer Proust, commerçant 68, rue Volney. à Atmere, et Marthe Vaillant, a. p.. avenue de Mazy,

SAILLE

La Soirée-Conférence des Anciens Militaires La soirée-conférence organisée par la 689" section des Anciens Militaires de Ouérande, au profit de leur caisse de section, a obtenu un énorme succès. Nous nous en réjouissions pour les organisateurs, qui ont trouvé dans ce succès la Juste récompense de leurs peines.

il n'est donc que juste de rendre hommage au concours qu'ont prêté à cette soirée Mme et M. Besson (piano et violon), chanteurs amateurs Danet, Neau, Deiamarre, Vlemont, etc. Ce concours constitua en effet un des principaux éléments de ce succès. Toute la population de Baillé avait tenu montrer l'intérêt qu'elle portait à ce groupement, dont le mouvement va en s'accentuant.

Après l'allocation du président, M. Mercier, vice-président de la section, adresse une vibrante allocution aux anciens militaires rentrés dans leurs foyers et aux Jeunes recrues pour les Inviter à venir grossir les rangs de cette atsociatlon philanthropique. La distribution gratuite des Jouets aux enfants eut un succès fou et les spectateurs parents et jmis ne se sont pas ennuyés voir le rire et la joie peinte sur leurs petite visages rayonDans cet agréable pays de Baillé, où il y a de nombreuses détresses sou1 latex, l'effort que délire ardemment

accomplir la section des vétérans doit 'tre l'œuvre de tous sans distinction ;t nous prions leurs camarades et eurs amis encore sous le charme de eur fête de le dire autour d'eux. Voici la liste des numéros gagnants le la tombola gratuite, qui fut tirée iu cours de cette soirée

109 230 90 495 304 248 117 673 312 NI 344 218 576 537 370 118 440 528 «8 569 270 166 167 511 494 462 371 121 600 246 433 310 467 110 2S7 523 .57 380 294 85 67 60 305 464 143 192 S86 580 137 284 228 191 400 Les Iota non réclamée à la date du 15 décembre resteront acquis à la secion. Jusqu'à cette date, ils sont il. la imposition des gagnants chez M. /iaud, président de la section.

LA BAULE

L'activité

de V Aéro-Club

Le docteur Dubois, le distingué chl- rurgien baulols, nous l'avons dit en son temps, a été le premier élève làché sur le terrain d'Escoublac par son maître, le célèbre aviateur Marchesseau. Aujourd'hui, c'est au tour de Minot, l'agent de Citroën, d'être lâché par sa mère poule, l'aviateur René Bazin.

Minot n'est plus un tout jeune, Il a atteint la maturité, mais il est un vieil obstiné. Il voulait piloter et il y est arrivé. Son décollage seul fut remarquable et son atterrissage de même. Bientôt 11 sera un aviateur de grande classe. Ces débuts sont des plus encourageants tant pour les monlteurs, les maîtres que pour la nouvelle école.

Souhaitons que les succès aillent grandissant. Comment pourrait-il en être autrement avec deux as tels Bazin et Marchesseau ?

AU SYNDICAT INTERCOMMUNAL POUR L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE. Les délégués des communes intéressées par cette question primordiale se sont réunis pour la première fois au siège social, à la mairie annexe de La Baule.

Les délégués ont pris toutes les décisions utiles afin que le décret d'utilité publique soit promulgué sans retard et 1 emprunt contracté dans le plus bref délai.

Nous savons que les récalcitrants de la région de Kergourdun sont venus et viennent à résipiscence devant les prix astronomiques qui leur sont offerts de 18.000 et même 20.000 francs l'hectare.

Les délégués ont en outre décidé de combattre vigoureusement et de lutter contre la campagne de dénigrement dont la côte d'Amour a été victime en 1934. Il ne sera plus permis dorénavant de se servir de la déficience de la Compagnie des Eaux pour jeter le discrédit sur une région des plus riantes de la Bretagne.

L'HOTEL DES POSTES. NOUA avons annoncé dernièrement que l'adjudication des travaux de maçonnerie pour la construction du nouvel Hôtel des Postes avait eu lieu et que M. Grandmaison, entrepreneur à La Baule, avait été déclaré adjudicataire. Un délai assez long a déjà couru depuis que nous avons appris cette nouvelle et, malgré toute notre attention, nous n'avons pas vu encore se faire les préparatifs d'usage pour une telle entreprise.

Craignant d'avoir été induit en erreur nous sommes allé interviewer l'architecte Datessen, dont les plans ont été choisis. Il nous a rassuré. Non, ce n'est pas un mythe, tout ce que nous avons écrit est très exact il n'y a qu'un « mais » c'est la lenteur des bureaux Les devis des travaux adjugés doivent être signés et contre-signés par l'administration.

L'Hôtel des Postes devait, d'après les préavisions, être inauguré pour la saison 1935. Au train où vont les choses, verrons-nous, à cette date, cette inauguration ?

M. Datessen ajoutait « Il y a environ 10 ans que Je confectionne des pans pour cet hôtel des Postes; J'en ai fait au moins plus de sept vous voyez qu'il ne faut pas désespérer. Tout est prêt, et dès le retour des marchés, ça va tc barder

ETAT-CIVIL. Naissance. Ellane Dellgné, avenue de Parle.

Publications. Alfred Duméril, professeur agrégé a l'Université, Nantes, et Marthe Lecomte, Institutrice, La Baule. Décès. François Taillandier, époux Roui, 47 ans cultivateur, maison Serenne- EuRènè James, époux Ltzeul, 53 aria, douanier, 8alnt-Molf Anatole Daigneau. époux Gaillard. 79 ans. a. p., Allée de» Sports.

jugements rendus. Les frères DuhlL Jean et Joseph, domiciliés à Saint Vincent • des Landes, prevenus d'avoir. le 26 août dernier, porté des coups à M. Malgonne, cultivateur au Jarrier, même commune, wnt condamnés chacun 2 mois de prison avec sursis et à 25 francs d'amende sans sursis: ils sont condamnés à verser une somme de 500 francs à titre de dommages-intérêts envers M. Malgonne. M. Duhl1 père est déclaré civllement responsable

Chasse en temps proh&e. M. Pi.neau, cultivateur à Saint-Mars-du-Desert, est con;».amne à 100 francs d'amende avec sursis, au prix du permis général. à la confiscation du fusil sous contrainte de 200 francs. Coupa. M. Orippay Eugène, cultivateur a Abbaretz, provenu d'avoir porté des coups il. son oncle M. Orlppay Julien, cultivateur au même lieu. est condamné à une journée de trai vall et a verser une somme de 50 frs pour le préjudice causé.

Elessures involontaires. M. Ohabot Henri. 40 ans. marchand de bes- tiaux, demeurant à Soudan, est prévenu d'avoir. à Soudan, le 14 septembre dernier, causé involonta1/ ment des blessures à M. Béasse Charles, 23 ans, domestique agricole Saint-Ai gnan-sur-Roe (Mayenne). Ce Jeune homme revenait de Châteaubriant en motobécane; arrivé au carrefour de Soudan, U fut heurté par l'auto de M. Chabot; blessé assez sérieusement. il dut subir l'amputation du petit doigt de la main droite. Me Noël défend l'inculpé. Me Troussai se porte partie civile pour M. Béum et demande pou

son client 10.000 francs de dommages» Intérêts. La victime, M. Béasse, ayant subi une incapacité de travail de 4J jours, a eu en outre une partie de l'oreille droite sectionnée.

Des débats, Il résulte que M. Chs» bot a obliqué sur sa gauche par rap. port à sa direction, et c'est à ce moment qu'il a heurté M. Béasse.

Le ministère public requiert une application scvèn de la loi.

Le Tribunal met l'affaire en déUber? et rendra son jugement il. qulaZàine.

A la Cour d'Appel de Rennes CAMION ET CAMIONNETTE

Entre une camionnette et un camlan, carrefour de Beausoleil, en PeLit-Mars, le 23 janvier, s'est produite une collision, dune très grande violence. Les deux conducteurs furent blessés. C'est d'abord M. Maurice Clergeau, 28 ans, pour le camion. Il est au service de la Bociété parisienne, pour L'industrie des Chemins de fer et travaux électriques de Nantes. Le second conducteur, celui de la camionnette, est M. Michel Lebeau. 28 ans. négociant en vins, à Carquefou.

Ils furent condamnés, les 27 Juillet, par le Tribunal correctionnel de Châteaubriant Clergeau à 50 fr. d'amende, et à une provision de 6.000 francs envers Lebeau, dont il n'avait pas respecté le droit de priorité. La Société Parisienne, dont s'agit, était déclarée responsable, et une expertise médicale de trois docteurs était ordonnée

Clergeau, c'est un fait acquis a l'audience d'appel, n'est pâmais respectueux du droit de priorité. Il prétend n'avoir pas vu la camionnette, car il venait de doubler un troupeau de vaches.

Au nom de Clergeau. M. le bâtonnier Bodet demande le partage des responsabilités et M' Gautier, pour la partie civile, la confirmation.

L'arrêt est remis à mardi prochain. LES ACCIDENTS DE LA ROUTE. Dans l'après-midi de mercredi, vert 16 heures, M Salbert, propriétaire au Pont-Esnon. A mune de Fercé, revenait du mar ue de Châteaubriant. n suivait en :0 o la route nationale de Martigné. lorsu'arrlvé près de la cité Carfort. à la sortie de la ville, en voulant passer un paquet à sa femme, qui se trouvait à l'arrière de la voiture, il donna un coup de volant à droite et l'auto alla heurter un poteau télégra. phloue. qui fut brisé.

L'administration des P. T. T., Informée, a fait réoarer lea dégâts, aux frais de M. Salbert.

MÉDAILLÉS MILITAIRES, La société c Les Médaillés Militaires t Informe ses adhérents cu'un emploi de gestionnaire à l'hôpital Foch. à Paris, est vacant.

Les appointements mensuels sont fixés à 1.550 francs.

Les demandes devront être adressées avant le 30 novembre 1934 à M Judalet, président de la s*-t'ia 26 rue Si. Georges, à Châteaubriant.

NOZAY

BANQUET DE LA FAUVETTE. Dimanche dernier, à 6 h. 30. les ar·tistes de la Fauvette se trouvaient réunis avec leurs familles au nombre d'une soixantaine de convives, chez Mme veuve Gergaud, route de Nantes. où la société leur offrait un banquet excellemment servi. Chère abondante et exquise, vins délicieux, franche camaraderie, service impeccable, rien n'a manqué à ce beau dîner pour constituer une des plus agréables soirées qu'on puisse rêver.

Au dessert. M. Letonrneau, malre de Nozay, président d'honneur de la Fauvette, a félicité les sociétaires de leur bonne entente et du travail accompli depuis les trente-trois ans environ que la société existe et les a engagés à continuer pour arriver à faire toujours mieux, puis 11 a offert un superbe objet d'art à M. Hippolyte Seiller père, l'un des fondateurs et des plus vieux sociétaires de la Fauvette.

MM. J.-M. Legal et Baiseau ont remercié M. Letourneau au nom de la société. Enfin, comme il convient en pareil cas. les convives ont beaucoup et bien chanté et la soirée s'est terminée par une sauterie très animée. A COUPS DE COUTEAU. Dimanche soir, vers 19 heures, M. Pigrée Louis. 53 ans, manœuvre à Nozay. regagnait son domicile, rue de la Ferrière, lorsqu'il rencontra dans la rue MM. Tessier. facteur des postes et Fiaffé Henri. 3' ans, chauffeur d'auto à Nozay.

En voyant Pigrée, Fiaffé le prit par le bras en lui disant c Je vais te conduire chez toi p, ce à quoi Pigrée répondit « Allons-y Arrivé chez lui. Pigrée s'assit dans une chaise et Fiaffé, ouvrant son couteau de poche. lui dit c Je t'en veux en même temps, Il lui en porta de. coups, un sur l'avant-bras gauche, qui ne fit que couper les vêtements, l'autre sur le des.sus de la main gauche qui fit une plaie et trois centimètres de long à la base I de l'index. Le docteur qui l'a soigné lui a prescrit un repos de huit jours. Interrogé, Fiaffé declare qu'il ne » rappelle de rien, étant pris de boisson. Le facteur c,ul a assisté à la scène confirme la déclaration de Pigrée qui a porté plainte è. la gendarmerie.

COURS D'ADULTES. Un couh d'adultes est ouvert depuis hier k l'école libre de garçons de la rue de la Gare, dirigée par M Lebrun. Ce cours aura lieu le mercredi et le vendredi de chaque semaine, de 7 heures 30 à 9 heures du soir.

KOUOÉ

COLLISION D'AUTOS, Mardi soir, vers 18 h. 15, M. Helbert Eug6ne, 46 ans, représentant de commerce 4 Vern-sur-Seiche. revenait de Châteaubriant et suivait e nauto la route nationale. Au milieu de la côte de la Montaane 250 mètres environ, avant le bourg de Rongé. il vit ven!r vers lui une autre automobile conduite par M. Grégoire Emile, 48 ans. négociant à S'on-les Mines, qui rentrait à CNteaubrlant.

Au moment du croisement. les voi-< tures entrèrent en collision. Par suite du choc, celle de M. Helbert eut Mi direction arrachée et traversent la route, alla échouer 5«ns le fossé asse* profond A cet endroit.

Mme Helbert qui était coté de son m»rt. fut basset a le flsrure par les lclats de vitre» brisées Apre!' avoir reçu les soins du docteur dp Rouge. elle fut transportée à son domicile. Les deux autos ont été endommagées^ La gendarmerie de Rougd a ouvert


CHEZ NOS MUSICIENS. La société la Sainte-Cécile se ïera entendre à la messe paroissiale du dimanche 25 novembre, a l'occasion de la fête de ea patronne. Elle donnera un concert l'après-midi à 3 heures 30. place des Tilleuls. Comme lPs années précédentes. nous espérons que les auditeurs seront nombreux pour applaudir nos musiciens.

Le soir, à 7 heures, un banquet réunira, nous l'espérons, de nombreux convives à l'Hôtel Hodé. Les dames des cambres honoraires et des sociétaires sont également invitées. Prière de se falre inscrire au plus tard, le samedi soir. à l'Hôtel de France. Prix du banquet 16 francs.

ETAT CIVIL. Naissances. Madslema aaubert, au bourg; Marie Martin. la Talônnière: Michel Pentecouteeu. au bourg: Lucienne Cerisier. & Grandchamps.

Mariapee. Georges Roussel, plâtrier, Accents, et Marie Richard, couturière, Salnt-Mare-la-Jal'le; Louis Moreau. domestique agricole, a Pannecé, et Marie Mahé, domestique agricole, à la Harrle. en 8alnt-Mars-)a-Jaille.

Décès. Joséphine Simon, veuve Coulllaud, 60 ans, Journalière, au bourg; Léonlde Brault. épouse Demongaudin, 48 ana, s. p., au bourg; Marie Colon, e mois, à 1a Grenouillette.

AUJOURD'HUI

service médical et pharmaceutique de nuit S'adresser au Commissariat Ceatral.

A 14 heures. réunion du Comité de Vente du Timbre Antituberculeux, Salle du Conseil général, à la Préfecture. 20 h. 30, Cinéma au Palace et aux Variétés.

COTES DE LA Loms

Baumur 165, 155, 145.

Ponts-de-Cé 162, 158, 148, 142.

Montjean 176, 172, 166. 155.

Décroissance à Tours.

A L'INSTRUCTION Le crime de Mtdaqam»

M. Regis, juge d'instruction, a procédé, hier, dans son cabinet, à .une confrontation générale des six membres de la famille Vanderstein, arrêtés pour meurtre et complicité

II résulte de cette confrontation que Vanderstein père avait organisé l'expédition nocturne de Malaquais uniquement pour rendre au nomade Chauvert certain coup de couteau qu'il reçut à Sablé, voici 7 ans, et de fait, fi lui coupa le nez. C'est le fils Vanderstein qui, de son côté, a tiré les coups de revolver et abattu le nomade. Les autres frères Arthur, Georges et les deux Antoine Vanderstein sont retenus comme complices pour avoir participé à 1 expédition sanglante de Malaquais..

Ainsi l'information touche à sa fin et le drame aura sans doute son dénouement aux assises du mois de février prochain.

Les accusés ont choisi comme défenseurs MM" Semen, Millot et Le Galles.

Le policier prioé cambrioleur Le nommé Verron, ce policier privé de la Pyramide, qui, la semaine dernière, cambriola la ferme des époux Viault, au Lion-d'Angers, et fut arrété a son domicile après s'être évadé de la chambre de Sûreté du Lion, de son côté, a comparu hier devant M. Causse, juge d'instruction.

SI Verron, comme nous l'avons dit, reconnaît le cambriolage de la ferme des époux Viault et celui de Bauné, il n'en est pas moins vrai qu'il doit avoir d'autres méfaits sur la conscience. Le Juge qui est en possession de nombreux procès-verbaux de gendarmeries, le soupçonne d'être également l'auteur d'une tentative de viol à Seiches et de nombreux autres cambriolages commis a Denée, Mozé, ChamPigné, etc. C'est sur l'ensemble de ces faits qu'a porté 1 interrogatoire d'hier, mais Verron n'a psa encore voulu < se mettre à table

CONSEQUENCES MORTELLES D'UNE CHUTE

Nous avons relaté, il y a quelques jours. l'accident survenu à Mme Lozach, 53 ans, demeurant 94, rue StMichel. qui s'était fracturé le crâne en faisant une chute dans son escalier Nous apprenons qu'elle vient de décéder à l'hôpital, salle Sainte-Monique, où elle était en traitement.

« LES AVENTURES DE MICKEY » AU GRAND-THEATRE

Le Théâtre du Petit Monde a connu hler, une fois de plus, le succès. Nous sera-t-il permis de dire cependant que le spectacle de l'an dernier nous semblait plus gentil ? Combien nous avons regretté les gracieuses ballerines et la troupe réelle d'enfants du Petit Monde Ils étaient si aimables à entendre, si jolis à regarder. Janine Mânes et Odette Mathieu ont tenu les rôles respectifs de Mickey et de Minnle avec beaucoup de cœur et wsel beaucoup d'allant. Mais estee ce costume noir ? toujours le "même cela nous a semblé monotone. Deux adorables petits clercs complétaient la distribution enfantine et se muèrent l'un Line Cf.Xn en une exquise et légère amuseuse et l'autre 0 *?'«riguez en une Auvergnate experte et adroite diseuse. Les grands rôles, les plus comiques, furent tenus admirablement par MM Bourbon, Léonin, Gares, Manescau, Mme Muxiane. Ils ravirent le jeune auditoire et les rires fusaient de toutes parts.

Ce jeune public compatissait pour de bon aux malheurs de Mickey et de Ifinni» -sa fiancée et quelques pleurs copulèrent.

L rue du mystérieux fantôme fit tutt pâlir bien des visages, trembler bien dea petites mains. Mais comme dtat 1m contes, tout s'arrange le*

méchante furent punis, Mickey épousa Minnif et Ils auront (sans doute) beaucoup d'enfants.

LES « MERCREDIS »

DE L'UNIVERSITÉ

LE THEATRE DU MOYEN AGE par Mme Berthe Dussane

La réouverture de la saison des grandes conférences à l'Unlversitf a été marquée, mercredi dernier, par une très vivante étude de Mme Berthe j Dussane, sur le Théâtre au MoyenAge dans ses manifestations les plus originales jeux, miracles, mystères. Pour la onzième fois, devant un auditoire fidèle et choisi, la distinguée sociétaire de la Comédie Française, apportait pour le plaisir o;, le profit ae tous, le charme de sa parole.

C'est toute une tranche d'époque, tout un morceau du Moyen-Age, que Mme Dussane a su accommoder, puis présenter, de la plus savoureuse et substantielle façon.

Jeux, miracles, mystères représentations populaires dont l'apogée se situe au xv siècle, prenaient leur source I d'inspiration dans la religion. La rathédrale se trouvait être alors, par son symbolisme génératrice et maltresse de vie. C'est en elle et autour d'elle que se manifestaient toutes les formes de l'activité sociale de la cité. | C'est là où le peuple trouvait la plupart des notions qui pouvaient alimenter son esprit religion, morale, philosophie, art. On savait lire alors la « lettre sculptée n. La cathédrale est un livre toujours ouvert, où se trouvent relatées, l'histoire lointaine et locale, aussi bien que l'histoire religieuse et laïque, accompagnées les unes et les autres de ce souci constant d'aller aux humbles ,pour se faire comprendre et aimer d'eux.

Il est aisé dès lors, de saisir pourquoi et comment, c'est dans la catnédrale même, à l'occasion de Noël ou de Pâques, que le drame liturgique prit naissance, pour ensuite se développer sur la place publique, au cours des xv et xvf siècles, en des mises en scènes et des mouvements populaires énormes. La Vie des Saints, les épisodes de l'Ancien Testament, les Miracles de Notre-Dame, le Nouveau Testament, les épisodes de la Vie et de la Mort du Christ tels étaient les thèmes inépuisables, qui inspiraient des œuvres, longués, de 30 à 50.000 vers.

Avec cette finesse qui lui sied si bien, Mme mussane passa au crible de l'analyse psychologique, la mentalité naïve mais pourtant si humaine, de ceux qui préparaient durant des mois et des mois, jouaient ou regardaient jouer, durant des jours et des semaines ces représentations extraordinaires dont vivait tout un peuple. Le douvenir en demeure figé dans la pierre sculptée des cathédrales soit Pa-

Aime DUSSANE

ris, soit à Chartres, soit à 8olesmee, dans l'exquise mise au tombeau ou encore en Bretagne, dans le calvaire de Plougastel, un peu partout, enfin, dans notre pays où à cette époque, l'art s'imprégnait naturellement d'une pensée religieuse.

Mme Dussane démonta pour son au- ditoire, le machinisme ingénieux et naïf, qui sur la scène des « Mystères y aidait à la représentation du « Paru- dis a ou de la Gueule d'Enfer Il remplie de démons rentrant et sortant, et a laquelle on apportait tant de soins. Le peuple était rude et il aimait, som-,me toute, se faire peur à lui-même, Or- dinairement, l'intervention de Notr»- Dame venait arranger les plus périlleuses situations.

En déclamant quelques passages extraits d'un « Mystère de la Passion », puis d'une poésie de Villon, Mme Dussane a fait comprendre toute la grâce et le pathétique que contenait ce primitif théâtre.

Et le public captivé, prouva par aes applaudissements nourris. à quel point il s'y était montré sensible.

P- J-

UNE VICTIME DU GAZ Mlle Forestier Emérance, 66 ans. journalière. place de la République, a été trouvée morte chez elle, asphyxiée par le gaz d'éclairage.

Des constatations du commissaire de police, Il résulte que la mort est due une fatale imprudence de la pauvre femme qui avait oublié de fermer le robinet du fourneau à gaz.

COUR D'APPEL

LE PROCES DURAIT

DEPUIS HUIT ANS

Au cours de son audience du 8 novembre, la Cour eut à connaître une vieille affaire d'abus de confiance -tenu laquelle étaient impliqués un agent d'affaires de Paris, M. Bernard, un detnarcheur, M. Laier, un employé de présumées complices. Bernard avait été condamné par le Tribunal d'An gera Il trois ans de prison et cinquante francs d'amende, Laier à deux ana de prison et dwx-ceai tnau d'amende,!

Moureau à itz mois et cent francs d'amende.

Rendant hier son arrêt dans ce procès, dont le début remonte à 1928, la Cour a infirmé le Jugement du Tnbunal et a acquitté Bernard, Laier et Moareau. Elle a maintenu l'acquitte-, ment prononcé en faveur des autres personnes poursuivies pour complicité. EnSn la Cour a débouté de son intervention M. Devilder, remisier à Paris, qui s'était porté partie civile. LES ESCROQUERIES

DES ADMINISTRATEURS

DE LA FABRIQUE

DE CHAUSSURES

Chupin Jean-Baptiste, négociant en chaussures à Begrolles, Schmitt Charles, représentant de commerce, et André Bourgeois, Industriel à Tourcoing, ont comparu à l'audience ne la Cour, le 15 novembre courant, sous l'inculpation d'escroqueries et de complicité. Un troisième inculpé, Mary Joseph, qui avait été poursuivi. devant le Tribunal de Cholet comme étant l'associé de Chupin, est décédé depuis le procès de première instance. On se souvient des faits. M. Jerze, ancien .directeur technique de la fabrique de chaussures et intéressé aux affaires, s'aperçut, après avoir été congédié, que des ristournes importantes avaient été touchées en cachette par Chupin et Mary, ces ristournes ayant été versées entre les mains de Schmitt pour les leur distribuer. Elles provenaient de majoration de factures établies par Bourgeois.

La Cour a rendu hier soir son «Têt et a reconnu coupables Chupin et Schmitt. Le premier est condamné à six mois de prison avec sursis et cent francs d'amende le second qui est actuellement au Congo, et qui avait fait défaut à l'audience du 15 novembre, se voit infliger quatre mois de prison et cent francs d'amende. Bourgeois est acquitté. M. Jerzé, partie civile, obtient 5,949 francs de dommages et intérêts.

Précisons que les inculpés avaient été acquittés devant le Tribunal Correctionnel de Cholet.

UNE HISTOIRE DE TITRES

La Cour, rendant son arrêt dans l'affaire Adeline Feroux, femme Clerc, 46 ans, domiciliée 12, rue Pocquet-deLivonnières, inculpée de détournement de titres, a confirmé purement et timplement un jugement du Tribunal d'Angers la condamnant à un an de prison et de 2.000 francs de dommages et intérêts.

UNE COLLISION

Le 18 avril dernier, le Tribunal Correctionnel de Cholet a condamné pour blessures par imprudence, Joseph Bimier, 38 ans, épicier à Saint-Laurentde-la-Plaine, à cent francs d'amende, et Louis Godineau, 45 ans, messager à Jallais, à seize francs d'amende. Il s'agit d'une collision qui s'est produite entre la voiture hippomobile de M. Bimler et un car piloté par M. Godineau. Les deux inculpés ont fait appel et la Cour rendra son arrêt le 29 novembre. UN ACQUITTEMENT

Stanislas Stervinski,. représentant de commerce, a été condamné le 2 septembre dernier par le Tribunal Correctionnel d'Angers, à deux mois de prison pour escroqueries. Il a fait appel. On lui reproche d'avoir majoré plusieurs commandes auprès de clients des Ponts-de-Cé et d'Avrillé.

La Cour infirme le jugement et précise que si les procédés de Stervinskl sont déloyaux, ils ne constituent pas en droit le délit d'escroqueries. En conséquence Stervinskl est acquitté LES COQS DE LA VOISIN8 Leloup Philomène, cultivatrice VUlepoil, fait appel d'un Jugement du Tribunal Correctionnel de Mayenne qui- l'a condamnée, le 14 mars, a 25 fr. d'amende pour vol. Elle aurait dérobé quatre coqs à sa voisine. Elle nie. Après plaidoirie de Me Bozée, l'affaire est mise en délibéré. Arrêt à huitaine.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Il a heurté un cycliste. Jean Gacon, 23 ans, voyageur de commerce, 8, rue de Château-Gontier, est poursuivi pour imprudence et infraction au code de la route.

Le 5 octobre, il pilotait une voiture automobile et roulait sur la route d'Angers à Saumur. Devant lui marchait un camion-auto. Arrivé à Trélazé, 11 voulut doubler le camion, près duquel circulait un cycliste, M. Gillet, serrurier, rue Dupetit-Thouars, à Angers. Au cours de la manoeuvre, Gacon n'appuya pas assez sur sa gauche et heurta le cycliste, qui fut assez gravement blessé. Gacon avait également omis de corner pour annoncer son approche.

Après plaidoirie de M' Semen, le Tribunal condamne l'inculpé à 75 frs d'amende et à deux contraventions à 5 francs.

QUI EST RESPONSABLE

DE L'ACCIDENT ?

André Lamltte, 40 ans, est poursuivi pour blessures par imprudence et in- fraction au code de la route.

Il s'agit d'un accident qui s'est produit le 11 avril dernier, à l'angle de la rue Pascal et de la place de la Madeleine. Il pleuvait, et le chauffeur renversa une dame Fouasse qui, brus.quement, avait voulu traverser la chaussée. Le choc se produisit au moment où Mme Fouasse allait aborder le trottoir opposé.

M' Laguette se porte partie civile et réclame, au nom de Mme Fouasse, une provision de 10.000 francs et une expertise médicale.

Me Pecqueraux plaide l'acquittement du chauffeur et prétend que Mme Fouasse a marqué un moment d'arrêt. Le Tribunal condamne l'inculpé 25 francs d'amende et précise que la responsabilité est partagée.

Mme Fouesse obtient une somme globale de 9.500 frs de dommages et EN PASSANT.

Le feadt après-midi ramène la foire Saint-Martin une nouvelle animation. C'est surtout le jour des enfants, des tout petits et des plus grands. Unt vague lente et continuelle déferle travers les ruelles de la ville de fantaisie, dont les toits de toile. rouges, verts et blancs, forment tous le soleil un gai bariolage. I Certains de ceux qui se promènent ont l'air, de famtuer pour dé pcai,

d'autres semblent faire des efforts pour 11 parvenir. Les pius heureux sont certainement les bébés de deux mois qui dorment au fond de leurs voitures dédaigneux de tout le clinquant et de tout le tintamarre estérieur, ils attendent passivement le prochain biberon J Chaque âge a ses plaisirs, et celui-ci est sérieux.

MATINÉES & SOIRÉES

LE BAL DE L AMICALE

DE LA PROBITE

C'est samedi qu'aura lieu le grand bal de l'Amicale de la Probité dans les vastes salons Lutetia.

Les organisateurs n'ont rien négligé pour cette grande soirée. Le jazz Ro- bert Benier au grand complet saura entraîner tous les couples dans ses valses et javas à deux accordéons, aus- si bien que dans ses farandoles. M. Be- nier a obtenu un formidable succès à Saumur.

A l'entrée il sera distribué gratuite- ment des fleurs pour les cavalières, ensuite il y aura bataille de ballonnets, cotillons, serpentins et il sera vendu des pochettes-surprises. Les heureux gagnants sauront apprécier la valeur des lots. Vous trouverez le meilleur ac- cueil à l'entrée. Une tenue correcte sera exigée. Notre barman propriétaire, M. Four- ] nier, avec son personnel, servira des boissons les plus rafraîchissantes. Donc 1 au 24 novembre, salons Lutetia. 1 THEATRE MUNICIPAL

Demain, samedi, à 2 h. 30, création du triomphal succès du Théâtre de la Porte Saint-Martin Valses de Vienne. C'est un nouveau succès en perspec- tive. Louez vos places, c'est prudent. Dimanche, matinée. 14 heures Ma- 1 non. Trois vedettes à l'affiche le ce- lèbre ténor Villabella, de l'Opéra-Comique: Mlle Ermine Luart, de l'Opéra- Comique la basse Froumenty, de l'Opéra.

En soirée, 20 h. 30, sixième de l'iné- t puisable succès Princesse de Cirque. 1 Location, de 10 h. à 12 h. 30 et de 1 13 h. 30 à 17 h. Tél. 21.32. t Mardi, à 20 h. 30 le grand succès 1 le rire du Palais-Royal, La Maison 1 l'en face.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS A L'AMICALE

DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est le mercredi 12 décembre prochain 1 qu'aura lieu au cirque-théâtre le 1 deuxième grand concert de gala organisé par la florissante association amicale des Sous-Officiers de Réserve d'Angers et des environs, au bénéfice de sa caisse de secours mutuels. Cette belle manifestation artistique i dont le magnifique programme fera l'objet détaillé d'un très prochain ar- ticle, sera assuré par le Foyer Artisti que Angevin, dont on sait la récente et complète rénovation en une admira- 1

ble formule d'art musical, théâtral et littéraire et la participation d'une plé ade d'artistes choisis parmi nos régionaux les plus en renom.

C'est dire si, d'ores et déjà, l'Amicale des Sous-Officiers de réserve est heureuse de convier ses nombreux adhérents et amis ou sympathisants à retenir sur l'ardoise cette soirée du mercredi 12 décembre 1934.

ASSOCIATION SYNDICALE

DES PÊCHEURS A LA LIGNE DU LOIR « LE VIEUX-BRIOLLAY » Les membres de l'Association Syndicale des Pêcheurs à la Ligne du Loir, conformément à l'article 28 des statuts et à l'article premier du règlement intérieur, sont convoqués en assemblée générale ordinaire le dimanche 25 novembre 1934, à 9 h. 30, à la permanence générale Café du Soleil, 10, place du Pélican à Angers, salle au premier étage.

Ordre du jour 1. Lecture du procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire du 23 septembre 1934 2. Rapport du trésorier et projet de budget pour 1935; 3. Fédération départementale et établissement de Montayer 4. Location de boires et étangs pour alevinage; répression du braconnage 5. Election des cinq commissaires aux comptes; 6. Election complémentaire au conseil d'administration; 7. Communication relative aux Corbières et au barrage de Pont; 8. Questions diverses.

En raison de l'importance des questions à l'ordre du jour, présence indispensable.

La carte-permis sera exigée.

VOL DES MATERIAUX.- M. Louis Graton, entrepreneur de travaux publics, 15, rue Saint-Léonard, a porté plainte ¡:jour vol d'une certaine quantité de planches et de matériaux, commis à plusieurs reprises dans son chantier. Le préjudice est évalué 500 francs environ. Enquête.

UN ACTE STUPIDE. Des noctambules ont brisé le taxiphone, situé place de la Gare Saint-Laud. Cet appareil était réservé aux chauffeurs de taxis. D'un point à l'autre de la ville, il permettait de demander une voiture. Enquête.

OUTRAGE A L'ARMÉE. Un cultivateur, Louis Jean, 32 ans, a été appréhendé rue Eblé et mis à la disposition du commissaire de police pour outrages à l'armée. Il sera défère au Parquet.

UN VELO DISPARAIT. Après avoir laissé son vélo rue Louis-Gain, un jeune garçon de courses, André Bartier, eut la fàcheuse surprise de ne pas le retrouver.

ETAT CIVIL

Naissances Nicole Dolbeau. rue Boreau, 7; Chrlstlanne Carré; Annie Llze, rue des Carmes.

Décès René Bernler, époux Delabarre. 70 ans, chemin des Ormeaux, 3; Anatole Fardeau ,époux Cesbron, 50 ana, Aublgné-Brland; Jean Houdln, époux Bouchard, 57 ans, rue de la Tannerie,

8? François Malnerals, veuf Esnault, et lot. veuve Morel, 52, rue St-AublW Emerance Forestier. célibataire, 66 ani, place République, 13; Julea Gattneau, veuf Fresneau, 68 ans Impasse des Pe»tits-Pères; Marie Leroyer, épouse Mer» cier. 45 ans, rue Chalouére, 108; Jeann» Trottereau. veuve Boesard, 76 anis, avep nue de l'Hôtel-Dieu; Enfant Blbaulfc» Daumeray.

Convois mortuaires

Obséques du 23 novembre. Hôpital} Mme Mercier, 8 h.

Saint-Joseph. M. Guilbeau. 10 h, Salnt-Antoine, M. Bernler, 10 h. Trélazé, Mme Thépault. 2 h. 30. Saint-Maurice, Mlle Forestier 3 h. Hôpital Mme Mercier. 8 h.; NI. Gaudre Louis, 10 h.; M. Robinet Théodcr». 13 h.; M. Guy En Van SLai. 14 h.: Mme Lozach, 15 h.

SAINT-MATHURIN

CONSEIL MUNICIPAL: Le 18 novembre, le Conseil municipal de la commune de Saint-Mathurin s'est réuni en nombre prescrit par la loi, au lieu habituel de ses séances. sous la présidence de M. Auguste Lemoine, maire.

Etaient présents Auguste Lemoine, Louis Lemoine, René Lemeunier, Antoine Barrault, Cyprien Vallet, Emito Vallet, Emile Vallet-Chartier, Julels Dufossé, Henri Lemoine, François Invbach.

M. Imbach est nommé secrétaire. Le Conseil établit la liste des élève* des écoles publiques bénéficiaires de» soupes gratuites, ainsi que la liste élèves indigents ayant droit aux fournitures gratuites.

M. le Maire donne connaissance au Conseil d'une lettre du syndicat intercomnunal de l'Electricité de Maine-et.Loire, au sujet du transfert à la Compagnie Générale du Gaz pour la France et l'étranger de cinq commune» concédées à la compagnie interrégionale du Gaz et d'Energie dont SaintMathurin. Le Conseil, après en avoir délibéré, donne avis favorable à ire projet de substitution et autorise M. le Maire à signer au nom de la commune d'avenant qui concerne ce transfert Bons de pain, lr r trimestre 1935. Le Conseil procède à la revision des bons de pain pour le premier trimestre 1935.

Assistance médicale gratuite. Le Conseil procède à la revision de» ayants-droit au bénéfice de l'assistance médicale gratuite.

Liste électorale pour 1935. Le Conseil choisit pour procéder à la révision de la liste électorale en 1935: MM. Auguste Licois et Louis Lemoine, et pour le jugement des réclamations qui pourraient se présenter MM. Emile Vallet-Chartier et René Lemeunier. Le Conseil, en séance secrète, procède à l'examen des demandes d'assistance. Il donne un avis favorable à une demande d'assistance aux femmes en couches, ainsi qu'à quatre demandes d'assistances aux vieillards, infirmes et incurables, et émet un avis défavorable à une autre demande. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 h. 30.

LE PAQUEBOT « FRANCE » DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE QUI VIENT D'ÊTRE VENDU A LA DEMOLITION

Commandée en février 1909, aux i Chantiers de Penhoët, la France lut ancée le 20 septembre 1910 et quitta t le Havre pour son premier voyage, le 10 avril 1912, quelques jours après la 1 catastrophe du Titanic. c Elle avait 217 m. 60 de Iong, 23 m. 08 le large, 16 m. 10 de creux et 9 m. 10 le tirant d'eau- Son déplacement atteijnait 27.190 tonnes et sa jauge brute 14.480 tonnes. ( Son appareil moteur se composait t le quatre groupes de turbines Partons 1 t attaque directe de 42.000 chevaux, 1 Mmeniés par 11 chaudières à double i façade et 8 à simple façade, chauffant t

zu charbon. Aut essais, elle atteignit !a belle vitesse de 25 noeuds 9, qui la classa immédiatement après les deux bâtiments records de la Cunard Line, x Lusitania et le Mauretania. Sa dé'.oratlon, toute en style du grand siècle, 5tait particulièrement réussie et lui ionna pendant longtemps la faveur les passagers.

Pendant la guerre, elle fut réquisi',tonnée comme bâtiment hôpital, puis :omme transport de troupes. Rendue msuite à sa Compagnie, elle subit en 1923 une refonte, au cours de laquelle les chaudières furent transformées jour chau//er au mazout: elle retrouva ¡lors sa vitesse d'essais.

En 1928.. déjit trop âgée pour le ligne de New-York, elle connut une nouvelle jeunesse dans des croisière» de tourisme au cours desquelles elle fut particulièrement appréciée des passagers. Depuis septembre 1932, elle était désarmée au Havre et vient d'ètre vendue pour être démolie d Dunkerque.

Les bateaux vieillissent vite, mais tous ceux qui les aiment regretteront la disparitioin de sa longne et élégante silhouette dominée par quatre cheminées aux couleurs rouge et nofr de la Compagnie Générale Transatlantique. C.B.

Les écoles de perfedionnement les officiers mariniers de réserve L'année scolaire des cours de perfeclonnement commence le 15 octobre et st divisée en quatre trimestres d'insruction. Le programme comprend, en irlncipe, chaque trimestre, des sesions de deux Jours au moins. A chaue session sont faites non seulement lea conférences d'instruction militaire ;énérale à tous les officiers mariniers ans distinction de spécialité mais lussi des conférences d'instruction de péclallté des visites à des bâtiments, entres et ateliers, des exercices pratilues destinés à les tenir au courant le l'évolution du matériel naval dans hacune des spécialités.

En dehors de ces conférencee, visites i exercices pratiques, certains spécialité» peuvent recevoir des convaca-

tions facultatives pour assister à des séances d'entraînement organisées à leur intention. De même, des stages d'entraînement facultatifs peuvent être accomplis, sur leur demande au directeur de leur école, par les officiers mariniers de réserve dans les unités auxquelles ils sont affectés. Ces stages d'entraînement facultatifs les placent en situation d'activité au même titre que les périodes obligatoires.

Les séances d'entraînement facultatives et les stages d'entrainement facultatifs donnent lieu à une appréciation utilisée pour distinguer parmi les officiers mariniers de réserve ceux qui font preuve de la meilleure aptitude militaire ou technique. Des propositions par ordre de mérite pour l'avancement, la Légion d'honneur ou la médaille militaire, au titre de la réserve, sont établ!-s en fin de trimestre par !:s directeurs des écoles de perfectionnement qui les transmettent aux préfets maritimes dont ils relèvent. Les avancements en grade sont concédés tous les ans par région maritime d'après les instructions du département qui en a fixé préalablement le nombre et le» proposlUona par ordre de mérite

pour la Légion d'honneur, la médaille militaire ou toute autre récompense transmises au ministre en vue de la formation du tableau de concours des réserves qui a lieu à la fin de chaque année.

Mais l'attribution. dans ces conditions, de la Légion d'honneur ou de la médaille militaire ne comporte aucun traitement. Toutefois les distinctions honorifiques décernées à des réservis- tes qui. au cours d'une période d'exercices, ont été grièvement blessés en accomplissant leur devoir ou se sont signalés par un acte de courage ou de dévouement méri.int une récompense militaire leur confèrent les mêmes avantages qu'aux militaires de l'armée active. Il en est de même quand elles sont décernées aux réservistes présents sous les drapeaux par suite du rappel à l'activité en cas de mobilisation ainsi que celles attribuées pour faits de guerre à des réservistes renvoyés dans leurs foyers.

Notons que les avancements en grade concédés au titre de la réserve sont basés sur les propositions établies soit au moment du congédiement, soit après une période d'exerclcte, soft


-aprte un cours de perfectionnement. liais, les réservistes qui demanderelent à reprendre du service actif ne auvent être autorisés à contracter un nouveau lien avec un grade supérieur celui dont ils étaient titulaires au moment de leur congédiement.

Louis d'ARMOR.

Pour tous renseignements d'ordre Maritime, s'adresser à Louis d'Armar, Ouest-Eclair, à Rennes, pui répondra directement par iettre aux intéressés. Joindre 3 francs pour la réponse.

Flotte

Sont arrivés à

Boulogne, le 21 novembre, l'aviso Ailette.

Port-Soudan (Mer Rouge), le 21 novembre, l'aviso de première classe Vimy, Tanger, le 21 novembre, le sous-marin Dauphin.

Balboa (Panama), le 21 novembre, le croiseur école d'application Jeanned'Arc.

Brest, le 21 novembre. les contre.-torpUleurs Milan, Eperuier, Lion, Léopard. Ltnu et les torpilleurs Ouragan, Orage et Bourrasque.

Se dirigent vert

Tanger, le 21 novembre, le sous-marin it4ïade.

«Jydney (Australie). le 20 novembre, favlao colonial Amiral-Charner.

Lelth, le 22 novembre, les sous-marins Méduze, la Psyché. l'Amazone et la Tajtoeb. le 22 novembre. Le sousmarin Nymphe est parti pour Casablanca. Le sous-marin Dauphin est arrivé -dans notre port.

PROMOTIONS

Comptables des matières

Ont été promus dans le corps des officiers d'administration (comptables 4*t matières), pour compter du 21 noAit «edïe-. d'officier d'administration principal M. Crespin.

Au grade d'officier d'administration de première classe: M Guillemot M. Dautecourt M. Paoll M.' Plclet. A été nommé pour compter du -2.1 novembre au grade d'officier d'administration de seconde classe M. GU11, commis de seconde classe.

Artillerie navale

Ont été promus dans le personnel technique d'exécution des directions de travaux (service de l'artillerie navale). pour compter du 21 novembre Au grade d'inpénieur des directions de travaux de 2- classe M. Fournalre, agent technique principal de 1" classe de la direction de l'artillerie navale de Toulon.

Au grade d'ingénieur des D. T. de 1" classe (en complément de cadre) M. Sur, Ingénieur de 2* classe de la direction de l'artillerie navale de Cherbourg M. Labrunie. Ingénieur de 2̃«tasse de la direction de l'artillerie navale de Bizerte.

DESIGNATIONS

Officier de marine

Le capitaine de vaisseau Marie a été Aértgné comme membre du comité technique de la Marine et de la commisMon permanente des essais des bâtiments de la Flotte. En outre cet officier assurera les fonctions suivantes Président des commissions nautiques idu littoral. membre de la commission permanente de contrôle et de révision du règlement d'armement, membre du comité hydrographique et de la commission supérieure des naufrages. Il prendra ses fonctions le 28 novembre. •iv.. Artillerie navale

M "l'Ingénieur en chef de première classe de l'artillerie navale; Plvetaud, est désigné comme directeur de la fonderie de Ruelle. Date de prise de fonctions 24 novembre.

ADMISSIONS A LA RETRAITE Directions de travaux

Est admis A la retraite (ancienneté de services et sur sa demande) pour compter du 31-12-34 M. Le Draper, lng. des directions de travaux de 1" cl. des C. N. du port de Lorient.

Est admis IL la retraite pour compter du 22-11-34, M. Leportler, lng. des directions de travaux de 1" cI. des C. N. du port de Cherbourg.

Artillerie coloniale

M. le chef d'escadron (artificier) d'artillerie coloniale Grall a été promu au grade de lieutenant-colonel (artificier) et admis sur sa demande & la retraite pour compter du 30 décembre 1934. Cet officier a été nommé avec son nouveau grade et à compter de cette ̃Nui date dans la réserve de l'armée d* mer.

Constructions navales

Ls décision portant admissions la retraite est modifiée en ce qui concerne M. MMlot, agent technique principal de 3* classe des C. N. de rétablissement de Guérlgny. Cet agent technique principal est admis & la retraite pour compter du 1- décembre 1934 au lieu du 31 décembre 1934.

COMMANDEMENT

Le capitaine de frégate Petyst de Morcourt du port de Toulon est nommé au commandement de la base aéronautique maritime de Berre.

NOMINATIONS

Le chef ouvrier Alfred. du port de BI.serre a été nommé agent technique de 3* classe du service de santé pour comp.ter du l«r novembre 1934; Il prendre rang dans cette classe avec une ancien.neté de 1 an, 11 mois 13 Jours au titre de la loi du 1M avril 1923 (service militaire obligatoire); M. Alfred est affect4 au port de Bizerte.

Les agents techniques ci-après désl- gués ont été nommés à la classe supé. rleure de leur emploi pour compter dt 1» novembre 1934; MM. Moure. ageni technique principal de 3' classe du port de Toulon; Renard, agent technique d< première classe du port de Cherbourg; Dubreull. agent technique de 3. class< du port de Toulon.

Courriers à poster

Les dates de postée indiquées cl. après, sont celles auxquelles les lettrei **#C3t -être mises à la poste, au plw tard, pour pouvoir bénéficier des cour rien en partance; mais Il y a toujouri lieu de porter sur l'enveloppe, sauf poui les postes à terre, la mention tU Parif-E franger.

Pour le croiseur t Primauguet I«i Fcmit navales d'Extrême-Orient, poste; )e 16. pour départ du paquebot N aidera de Marseille le 30 (arrivée à Hong Kong le 26 décembre et à Shanghai li 30).

Pour Saigon, la Marine en Indochine le Tonkin poster le 28 pour départ dt paquebot Félix-Roussel, de Marseille li 80 (arrivée Saison le 23 décembre). PoUt le croiseur-école » Jeanne-d'Arc poster via New- York. le 26. pour le dé part du paquebot Champlain -du^ Havre le 3S (unTé 4 N»w.-York 1» à décembre

d'où le courrier sera dirigé vera SanDlégo).

Pour Nouméa, la station navale du Pacifique, la Marine en Oeéanie poster via New-York et San-Francisco. vole par laquelle les courriers parviennent à destination en 25 Jours. En conséquence. poster le 26, pour départ du paquebot Champlain, du Havre, le 28.

Pour Dakar, la Marine au Sénégal et en Afrique Occidentale poster le 26, pour départ du paquebot Medie 11, de Marseille le 28 (arrivée Dakar le 6 décembre).

Pour Casablanca et la Marine au Maroc, poster le 25, pour départ du paquebot Marrakech, de Marseille le 27 (arrivée à Casablanca le 301.

Pour Beyrouth et la Division Navale du Levant, poster le 28. pour départ du paquebot Champollion, de Marseille le 30 (arrivée à Beyrouth le 7 décembre). Courriers attenant

Courriers Wovenant du croiseur c Primauguet », des Forces Navales d'Extrême-Orient, de la Marine en IndoChine, de la Cochinchine et du Tonkint: & Marseille vendredi 23 novembre, par le paquebot Porthos venant de Shanghai, Hong-Kong et Saïgon.

Courriers provenant du croiseur-école Jeanne-d'Arc ». à Marseille le samedi 24 novembre, par le paquebot VUJe-deVerdun. qui a quitté Fort-de-France, le 6 novembre.

Courriers provenant de Diégo-Suarez, la Station Navale de l'Océan lndien, Madagascar et la Réunion, à Marseille vendredi 23 novembre, par le paquebot Amérique et à Marseille le 27 par le paquebot Alsina qui a touché Dakar le 17.

Courriers provenant de Casablanca et la Marine au Maroc, à Bordeaux vendredi 23 novembre, par le paquebot Meknès et Marsellle le 27 par le paquebot if ouf ou Ma.

Courriers provenant de Beyrouth et de la Division Navale du Levant, k Marseille le 24 novembre, par le paquebot Chanupollion.

Courriers aérittu

Lianes d'Alger et du Maroc. Départs Ligne de Tunis. Départs tous les Jours, sauf le dimanche.

Lipne de l'Afrique Occidentale. Départ de Marseille le dimanche matin. les départements limitrophes des Bou poster le samedi matin & Paris et dans ches-du-Rhône- le vendredi matin dans les autres départements ce courrier arrive à Dakar le lundi. Les courriers aériens provenant de Dakar arrivent à Marseille le samedi.

Ligne de Beyrouth et Saïgon. Départ de Marseille le jeudi à 4 h. 45: poster le mercredi matin à Paris et dans les départements limitrophes des Bouches-du-Rhône, le mardi matin dans les autres départements ce courrier touche à Beyrouth le vendredi et arrive à Saïgon le mercredi suivant. Les courriers aériens provenant de Saïgon et Beyrouth arrivent à Marseille le lundi.

Nouvelles diverses

VENTES DE NAVIRES

Le vapeur Capitaine-Maurice-Eugène, de la Compagnie française d'armement et d'Importation de nitrate de soude, construit à Bordeaux en 1921, jaugeant 4.925 tonnes de Jauge brut pour 3.120 net, a été vendu à des armateurs anglais.

Le vapeur Huguette, ex-Vllle-de-Dunkeraue, construit à Anvers en 1889, jaugeant 1.396 tonnes brut pour 850 net, a été vendu par un armement de Séte à des armateurs italiens.

Le vapeur Olbia, de la Compagnie Générale de Navigation de Marseille. construit à Hambourg en 1914. Jaugeant 4.446 tonnes brut pour 2.766 net. Ce vapeur, Qui fu taflecté aux services de Marseille vers la Côte Occidentale d'Atrlque, a été vendu à des Industriels italiens pour la démolition.

RÉCOMPENSES,

POUR FAITS DE SAUVETAGE Les récompenses suivantes ont été accordées aux personnes désignées ciaprès pour falts de sauvetage accomplis dans les eaux maritimes.

DIRECTION DU HAVRE

Médaille de bronze. Lebon, novice, Inscrit à Caea; Oubrll, matelot, Inscrit à Caen.

DIRECTION DE SAINT-SERVAN Médaille de bronze. Oouranton, Inscrit à St-Malo; Kuenzl, photographe, à Salnt-Malo.

Mention honorable. Fournler, commis d'assurances, Salnt-Malo.

Médaille de bronze. L'Aathoën, domlcillé chez ses parents à Plougrescant; Bouthau. manoeuvre, à Tréguier. Mention honorable. Menée, Inscrit à Morlalx: Le Gall. Inscrit à Morlaix.

Médaille de bronze. Gueguenlat, coiffeur, Morgat.

Mention honorable. Kerspern, Inscrlt, Camaret.

Médaille de bronze. Gonldec, inscrit Douarnenez; Gleveau, inscrit, Douarnenez; Le Moal, patron, inaorit Audierne; Le Moal, matelot, Inscrit Audierne Le Moal JaoQues, matelot, iriscrit, Audierne; Castel, matelot Inscrit à Audlerne; Yven. mat. inscrit Audlerne; Cudennec, inscrit, Audierne; Le Meur, inscrit, Audlerne; Morvan, écolier, domicilié chez ses parents k Beuzec-Conq Boulain. écolier, domicilié chez ses parents à Beuzoo-Oonq; Daniel maître principal fuelller en retraite à ̃ Lorlent; Le Gurun, marin pécheur lnscm à Auray; Perreon, mousse, inscrit Saint-Nazaire; Le Boulalr, inscrit 6tNàxatre.

MédaiHe d'argent de 2« classe. Ba-,taille, matelot pécheur Inscrit au Gull- vlnec.

Médaille de bronze. Bertet, tenancier d'établissement de bains, Pornlchet; Plllet, inscrit Nantes: Orsonneau, facteur des postes, Bourgneuf-enBetz; Vlnoendeau, garde champêtre, s Bourgneuf-en- Retz: Verdant, expert t comptable 8, Villa Dancourt. Paris 18*; i Roy. maçon, i la Chaume des Sablesd'Olonne; Mortsseau, marin pêcheur. Inscrit aux Sables-d'Olonne: Ooardet, tailleur de pierres d la Tranche; Qullllvlc, inscrit Audierne.

Mention honorable. Oronotz, attlde baigneur, Bidart.

RETRAITE

M. Le Maillot, garde maritime yrlncipal. en service à Dnard, est admis, sur sa demande à faire valoir ses droite la retraite pour compter du lendemain de la notification de la présente décision. date à laquelle Il sera rayé des contrôles del'acUvvlM..

r Paquebotset vapeur longs-courrier. s AGEN arrivé A Teneriffe le 21. de La Palllce.

b ARCTVRVS parti de Marseille le 22 pour Koalack.

i, AWKRA parti de ltanelll» le ni pour Gêna*.

ANFA arrwé a Marseille le 22, de Casablanca

ALSINA arrivé à Casablanca le 22. venant de Buenos-Aires et parti pour Gibraltar.

ANTIOCHA arrivé a Dunkerque le 22 venant du Havre.

ANDRE LEBON arrivé à Port-Saïd le 21, allant à Yokohama.

ATHOS Il arrivé à Shanghai le 21, allant à Yokohama.

AMERIQUE attendu à Bordeaux. BURGOS parti de Dieppe le 22, pour les Canaries.

BELLE-ISLE attendu Bordeaux. CYPR>IA passé à Gibraltar le 21, venant de Rouen.

CAP TOURANE passé à Gibraltar le 21. allant de Halphong Bordeaux. CAP PADARAN touché Singapour le 21. allant de Bordeaux à Saïgon. CELIO parti de Marseille le 22. pour Istainbul.

CITY OF BRISBANE arrivé à Dunkerque le 22, venant de Sydney. CANTAL attendu au Havre, des Antilles.

CHAMPLAIN attendu au Havre, de New-York.

DACRE-CASTLE arrivé à Dunkerque le 22, venant du Havre.

EXCHANGE arrivé à Marseille le 22, de New-York.

EGERO parti de Dunkerque le 22. pour Spezia.

FLORIDA touché Rlo-de-Janelro le 20. allant de Buenos-Alres à Marselle. FORT-LAMY parti de Tabou le 19, FORT DE TROYON parti de GrandBassam le 20.

FOUCAUD parti de Port-Bouet le 20. GENERAL METZINGER parti de Marseille le 22, pour la Réunion. INGERIA parti de Marseille le 22. pour Philadelphie.

iNDRAPOERA arrivé à Marseille le 22, de Rotterdam.

KERGUELEN touché Dakar le 20, allant de Buenos-Aires à Hambourg. LAFAYETTE parti de Plymouth le 22. pour New-York.

LEOPOLD L.-D. arrivé à Vancouver le 20, de New-Westminster.

LECONTE DE LISLE attendu Marseille, de La Réunion.

LIPARI parti du Havre le 22, pour Anvers.

MONTESQUIEU parti de Dakar le 20, pour Kaolak.

MASSILIA touché Santos le 20. allant de Buenos-Aires Hambourg. MOOLTAN attendu & Marseille. de Sydney.

MACORIS arrivé Saint-Nazaire le 22. du Havre.

MARECHAL JOFFRE arrivé à Beyrouth le 21, de Marseille.

ORAZIO parti de Marseille le 22. pour Valparalso.

OREGON arrivé à Dunkerque le 22, venant du Havre.

PORTHOS attendu à Marseille, de Kobé.

PRtSIDENT-JOHNSON parti de Marseille, le 22, pour New-York.

PAVON parti de Buenos-Alres, le 21, pour Anvers.

S. U. A. 8 parti de Sunderland. le 22, pour Nice.

SAN-MATEO: parti de Nantes, le 22, pour Ténériffe.

TAMPICO: parti de Séte le 22, pour Saint-Louls-du-Rhône.

VILLE-D'ORAN: arrivé au Havre, le 22. d'Anvers.

VILLE-DE-REIMS arrivé d Nantes, le 33, de Nossl-Bé.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 22 novembre A CASABLANCA-RADIO

Le Rhtn, Meknès, Marrakech, Kerguelen, Oued-Fès, Ville-de-Dunkerque, Saint-Paul.

A TANGER.R.ADIO

Cap-Falcon. Capitaine- Augustin, Luasac; P.L.M; 23, Oued-Fès, Ouergha; StPaul.

A OUESSANT-RADIO

Saint-Palais, Roubaisien, Louisiane, Champlain, Marguerite-Finaly, Roxane. SNA 7. Charles-Schiaftino, LaurentSchiaffino, Petrophalt, Macoris. PetiteAnnie, Gabriel-Guisth'au, Député Josselin-de-Rohan, St-Ambroise, Adrar, Normand. Pl.M. 12. P.L.M. 22, Lillois. Caboteurs

V# ALGER. Arrivés le 21 BriséQ; o*.£ône Cap-Figalo, de Bayqnne birman et Lamoridère, de Marseille Malgache, de Rouen le 22 Sidi-Okba, de Marseille; St-Firmin, de Rouen ;StFéréol, de Nantes El-Kantara, de PortVendres

Partis le 21 Sidi-Bràhim et Tir.man. pour Marseille le 22 MarieLouise-Schiagffino et Malpache, pour Phlllppevllle Lamoricière. pour Marseille St-Cyrille pour Rouen P. L. M. DU-Sept. pour Boulogne Cap-Figalo, pour Nantes.

BOULOGNE. Arrivé le 21 Villc-dc-Mostaganem. de Dunkerque. Partis Sparta et BromptonManor, pour Goole.

♦ BREST. Arrivés Le 22 Roubaisien, de Tunis- voiliers René, de Pornio Reine-Léontine, de Douarnenez ̃ Quimpérois, de Qulmper Ondine, de Pont-1'Abbé.

Partis St-Ambroise, pour Rouen voiliers Céline, pour Molène St-Francois, pour Audierne Fleur-de– Printemps, pour Douarnenez.

BORDEAUX. Arrivés le 22 Seine, de Copenhague Président-deLavit, de La Palllce voiliers Samouraï, des Sables Jeune-Aentse, de Marans Etoile-des-Mers, d'Ars-en-Ré.

bourg P Y(t(g- al

Partis*: Chdteau-Pavte, pour Hambourg Barsac pour Nantes; Ala, pour Le Havre' • voiliers Samouraï, pour Donges; EtOiles-des-Mers, pour Hénodet. Attendus Meknès, Irène-Marie. BONE. Arrivés le 21 CharlesRoux, de Philippeville, le 22: Gouverncur-Lépine, de Marseille Finistère, de Phlllppeville •

Parti» le 21 Les-lssers et NicoleSchiaffino, pour DJldJelll le 22: Charles-Roux, pour Marseille.

Attendus Jeanne-Schiaffino, St-Camille, Marie-Louise-Schiaffiiio.

4> BIZERTE Arrivé le 21 Bithnia. de Palma

CAEN. Arrives le 21. Dorée, de Rotterdam; Abeille, du Havre; le 22. Deauville, du Havre; Gallium, de Swan- sea: Emile-Deschamps, du Havre. Partis le 21 Médée, pour Immlngham- Nieuwendam, pour Amsterdam: Otto-Sitting, pour Ostende; le 22, Adoiphe-Lcprince, pour Le Havre; Niobé. p. Newport; Abeille 6 et 14 pour Le Havre.

♦ CASABLANCA. Arrives le 21, Aent, de Mazagan; Cap-Blanc, de Mazagan le 22, André-Moyrand, de Mazagan; Penerf de Rouen.

Partis le 21. Mascot. allant à Bordeaux Oued-Fes, allant à Marseille.; Moncousu, allant à Safl: le 22. PaulEmile-Javary, allant à Port-Lyautey. DUNKERQUE. Arrive le 22. P.L.M. 16, de Melllla.

Partis le 22, Henchàteau, pour Le Havre: Artabaze pour Rouen; GrosPierre, pour Le Légué.

♦ DIEPPE. ARRIVE le 22, Médoc, de Dunkerque.

Parti le 33. Médoc, pour Nantes. DOUARNENEZ. Arrive le 22, Fleur-de-Prtniemp», de Brest.

Parti le 33, Deniseur, pour Concarneau.

ORANVTLLE. Arrives voilier Le Brizeux, de Palmpol; Granville, du Havre.

Partis Le Revenant et Le Brise=, pour Salnt-Malo.

.LE HAVRE, Arrivés le 21. Càntenac; de Rouen; te 20, Morlaix et Po- ..un, de M0rt»U.

Partis le 21, EmUe-Baudot, pour Boulogne; Conneville, pour Marseille; le 22, Raffinage, pour Brest.

LE LÉGUÉ. Arrivés le 20, Quartzite, de St-Malo; Bengt-Sture, de Toreford; le 21, Dinard, de St-Malo; Montalto, de Port-Talbot; Cherbourg? ûe Landerneau.

Parti le 21, Quartzite, pour PortBarrler.

♦ LORIENT. Arrivés. le 22, MousNantes; Virgo-Fidelis, de Nantes. ·LA ROCHELLE-PALLICE. Arrivts le 22, Chûteau-Pavie, de Bordeaux; chalutiers Kerdonis, Lanche, Les-Barges. PARTI le 22, Frey, pour Le Havre. Attendus Biscaya, Normand, SaintPalais. Penhir.

♦ MORLAIX. PAATI le 21, Morlaix, pour Le Havre.

♦ MARSEILLE. Arrivés le 22 novembre, DaUPiaz, d'Oran; Sidi-Brahim, d'Alger; El-Diézaïr, de Tunis: Cyrnos, de Calvi. Henri-Estier, de Malte: Berbère, de Bône; Canigou, de Sète; Franc, de Nice: Tamise, de St-Tropez; Oranaise, d'Oran.

Partis Timpad, pour Alger; CapCorse, pour Bastia; Darro, pour Ténérlffe.

Attekdus Ipanéma, de BOne; CapCorse de Bastia.

ÑANTES. Arrives le 22, Purfina, de Pauillac; La Mailleraye, de La Pallloe; Michel, de Pornic; Tomyris, de Pauillac; Ste-Maxime, d'Algérie via StNazalre; Perchouton (voil.), de BelleIle; Skjoldheim, de Sfax; Athénée, d'Algérie via Bordeaux et La Pallice; Dakka de Palmbaeuf; Ronny. de Karllborg; Dorine, de Calais.

Partis Purfina, pour Pauillac, La Mailleraye, pour Bordeaux; Tomyris, pour Port-Jérôme; Avenir (voll.), pour l'Ile d'Yeu; Perchouton (voil.), pour Belle-ne; York, pour Newport; SeaRambier, pour Barry-Dock; Divatte, p. Cardiff; Portrieux pour Rotterdam; Penhir, pour Londres, vis La Palllce; Bourbonnais, pour Dunkerque. Attendus Cilia, Ville-de-Mostaganem; Kisa, Cobourg. J.-de-Rohan, Guermor, Ardglane, Raffinage.

ORAN. ARRIVES le 21, Blida, de Mostaganem; Jenny, de Las-Palmas; le 22, Marie-Louise Leborgne, Formigny, de Mostaganem Marcel-Schiaffino, de Rouen.

PARTIS le 21, Sebaa, pour Nemours; le 22. Marcel-Schiaffino, pour Mostaganem Sidi-Aïssa, pour Mostaganem. Attendu Sidi-Bel-Abbès.

PAIMPOL. Arrivé le 22, Wesland, de Tréguier.

Parti le 22, Wesland, pour Anvers. PORT-VENDRES. Parti le 22, El-Mansour. pour Oran.

PHILIPPEVILLE. Arrives le 21. Ipanema, de Bone; Charles-Roux, de Marseille: Finistère, de Djldjelli. Parti Charles- Roux, pour Bone. Attendu Les Issers, de Bone.

SAINT-NAZAIRE. Arrive lè 22, Taillefer, de Nantes.

Partis Divona, pour Dunkerque; Sidney, pour Nantes; Mar-Baltico, pour Port-Talbot.

SÈTE. Arrives le 22. Cap Bear, de Marseille; Sous.sien, d'Alger.

Parti Soussien, pour St-Louls-duRhône.

· TONNAY-CHARENTE. Parti le 21. Frisco, pour Brlsto!; le 22, Député-Charles-Mortier, pour Swansea.

RETOUR DE TERRE-NEUVE FECAMP, le 22 novembre. Le chalutier Joseph-Duhamel, rapporte 400.000 morues pour 500.000 klbs; 110 barriques d'hulle pour 8.000 kilos: 3.000 kilos d'issues; 15 flétans pour 50 kilos, et 50.000 Anons pour 30.000 kilos. REVUE DE DESARMEMENT

La revue de désarmement de la Côted'Emeraude aura lieu le 29 novembre.l a la Marine de Saint-Malo.

Bien que l'on n'enregistre

aucune hausse des cours,

les sardiniers douarnenistes ont repris la mer

L'entente n'a pu se faire avec les ports voisins

Douarnenez, le 22 novembre. Nous avons relaté que depuis samedi les sardiniers n'avalent pas repris la mer 6 la suite des bas cours pratiqués dans cette Journée. Les pécheurs des autres ports voisins avalent continué à sortir et apportaient de forte quantités de sardines qu'ils écoulaient à des cours assez bas.

Des délégations de pécheurs se sont rendues dans ces ports pour demander à ce que les pécheurs abandonnent complètement la pèche à la sardine. Les résultats des pourparlers ayant été nuls. il. la suite d'une réunion tenue ce matin, les pêcheurs ont décidé de reprendre la mer. Une rtrande partie des barques ont déjà désarmé.

AUDIERNE

PÊCHE DU 21 NOVEMBRE. Sardines de rogue. Une soixantaine de bateaux sortis ce matin sont rentrés ayant chacun de 300 il. 1.000 kilos de sardines vendues aux usines de 125 à 130 francs les 100 kilos et aux mareyeurs de 40 à 45 francs le mille.

Crustacés. 15 bateaux sont rentrés avec chacun de 12 il. 30 kilos de langoustes vendues à raison de 17 francs le kilo, de 4 à 7 kilos de homards vendus à raison de 16 francs le kilo et de 30 a 45 kilos de crabes vendues à 1.25 le kilo.

Merlans. 18 bateaux sont rentrés ayant apporté de 28 il. 45 kilos de merlans vendus aux revendeuses de 3.50 4 francs le kilo.

Filets trémail. 12 bateaux sont rentrés ayant des lleus. vieilles tacauds, petites Juliennes et raies vendus par lota de 120 il. 175 francs, et de 2 il. 4 kilos de rougets vendus de 9 il. 10 francs le kilo.

DOUARNENEZ

PECHE DU 22 NOVEMBRE. Palangre Trois bateaux ont apporté des raies .des pocheteaux, des conzres, des chiens de mer, des lullennes et des roussettes qu'ils ont vendus pour des sommes de 5.000 à 7.000 fr. par bateau. Les raies sont catdes à 3 fr. le kilo les raies froides à 1 fr .le kilo les pocheteaux blancs 5 fr. le kilo les pocheteaux gris 4.25 les congres (7.000 kilos environ) 1.40 il. I l.Bb le kilo- les petits congres (350 kg) 1 1 fr. le kilo les chiens de mer. de 12 à 13 fr. la pièce; les Juliennes(70) ont été payées de 7 à 9 fr. pièce les roussettes 1.75 la pièce; quatre anges de ater, il. 15 fr. pièce.

Drague Six bateaux ont apporté des soles. des solettes. des plies, des carrelets et des petites raies bouclées qu'ils ont vendus de 260 è 40 Ofr. par bateau les soles et les solettes, 7 il. 19 kilos par bateau, sont cotées de 11 à 13 fr. le kilo quatre à six paniers de plies et carrelets par bateau, de 22 à 26 fr. le panier, soit de 5 il. 6 fr. le kilo: un lot de raies bouclées par bateau, de 55 110 fr. le lot, soit 2.75 le kilo.

pilets de raiea Trois bateaux ont apporté des pocheteaux blancs, des raies douoes et des crabes pour dea sommes d* 180 a 320 fr. par bateau, dont le»

pocheteaux raison de b.26 le kilo :es s raies douces a 3.75 le kilo les crabes t 1 tr. pièce. d Merlans 38 bateaux ont apporté de 1 150 il: 400 petits merlans, vendus à la consommation locale, a- ralso nde 9 à 10 fr. le cent, et de 40 à 200 moyens, de 35 à 45 fr. le cent, suivant grosseur. Maquereaux Cinquante canots ant apporté de 40 à 240 moyens maquercaux ralso nde 44 à 46 fr. le cent et de 100 5 à 300 petits, de 20 k 23 fr. le cent. n PENMAKCII 3

PECHE du 21 NOVEMBRE. Sardines. £ 56 bateaux sortis, 60 de rentrés, t ayant une pêche régulière, moyenne générale, de 400 à 600 kilos de sardi- C nes, moule 50 à 62 (de 36 30 au kilo), vendues aux usines de conserves et aux mareyeurs de 135 à 108 fr. les :00 kilos. Certains bateaux avaient de 25 à 200 kilos, d'autres de 300 à 600..es plus favorisés de 800 à 1200 kilos. Langoustines. 14 bateaux sortis, 18 de rentrés ayant de 20 à 30 kilos de grosses langoustines en moyenne par ̃- bateau, vendues de 3 à 3.35 le kilo. Certains bateau ayant de 40 à 60 kilos, d'autres de 10 k 25. Ces bateaux avaient de 10 & 20 kilos de petites langoustines vendues 0.80 le kilo aux mareyeurs.

Raiea et lottes. Chaque fcatêiu avait un lot plus ou moins important de raies et lottes vendues de 10 a 48 fr. le lot. Plusieurs kilos de limandes vendues de 3 à 4 le kilo suivant qua- llté. Quelques soles comme apport to- tal vendues à raison de 16.50 le kilo. r QUIBERON t

PECHE du 21 novembre (après départ t du courrier). Sardines de rogue. Dans le courant de l'après-midi, de 1 13 h. 30 à 16 h. 30, 10 pinasses se livrant 1 à la pèche k la sardine de rogue ont rapporté chacune de 1.600 à 45.000 pois- sons péchés dans les courreaux au moyen de filets à mailles, 58-60 (32-35 1 au kllog): le total approximatif des ap- t ports a été de 325.000 sardines; les ma- reyeurs et revendeurs régionaux en ont acheté 100.000 à raison de 50 francs le ( mille 225.000 ont été livrées aux usines ( à conserve au prix de 140 francs les 100 kilos. Certains bateaux ont péché en outre de 20 à 200 llos de sardines d'un moule plus fort vendues aux mareyeurs t de 230 320 francs le quintal. 1 Merlans. 35 bateaux pratiquant la pêche à la ligne ont exposé chacun à la i vente, de 400 k 1.200 merlans brillants cédés aux mareyeurs aux prix de 1.50 à j 2 francs le kllog. i Pèche du 22 NOVEMBRE (avant départ du courrier). Prétreauz. 3 bateaux i senneurs ont rapporté chacun de 30 à 90 kilos de prêtreaux vendus aux ma- 1 reyeurs k raison de 3,50 à 3,75 le kllog. Crustacés du large. Le eloop-vivier Trots-Frères, a rapporté du large, 100 ki- logs de langoustes et 10 kilogs de homards, le tout livré aux mareyeurs aux prix respectifs de 18 et 15 francs le kl- log. Merlans. Sur 35 bateaux ayant pris la mer ce matin, une dizaine rentrés au port avant midi ont exposé à la vente de 400 à 600 merlans payés 1 fr. 75 le kilog ou 25 francs le cent par les mareyeurs. Sardines de rogue. 9 pinasses se livrant à la pèche à la sardine de rogue, sont sorties ce matin pour leur pèche coutumière, aucune d'elles n'était en vue avant midi.

LE GUILVINEC

Pèche du 21 novembre. Langousti- nes. 70 dragueurs environs ont pris la mer ca matin et sont revenus à la vente dans le courant de l'après-midi avec des pêch-s de 20 k 90 kilos de grosses langoustines vendues de 2,75 3.25 le kilo, et de 30 120 kilos de petltes vendues pour la plus grande partie aux usines pour la conserve k raison de 1 franc a 1,25 le kilo.

Poissons de drague. On note par dragueur des lots de 20 à 80 francs de lottes. de 20 a 70 francs de raies, de 10 A 40 francs de merluchons, de 5 à 20 francs de merlans, de 8 & 32 francs tie □oies, de 4 à 18 francs de limandes, do 10 a 30 francs de turbots, de 4 à 12 francs d'éperlans, de 6 à 18 francs de rougets, de 4 à 9 francs de langoustes. Crustacés. 10 bateaux pratiquant la pêche aux custacés cotiers sont rentrés au port dans le courant de la matinée avec chacun de 5 il. 20 kilos d'étrilles vendues en partie à la consommation locale A raison de 0,75 k 1 francs la pièce r.uivant erosseur de 10 & 35 kilos de tourteaux, et de 5 à 30 kilos de crabesaralgnées vendus 0,50 le kilo, et de un kilo 3 k. 500 de homards vendus a raison de 15 francs le kilo

KOSCOFF

PÉCHE Du 22 NOVEMBRE. Gros potssons congres, raies, travants, chiens de mer, juliennes 3 bateaux sont rentrés avec 5 paniers expédié3 il. Paris.

Filets et casiers. Divers bateaux sont rentras ayant pêché

Araignées, 2 paniers, vendues 1-3 ia pièce suivant groseur petits congres, H3 paniers, vendus 4-5 le kilo suivant morceaux petites raies, 35 kilos, vendues 3,50-4.50 la kilo suivant morceaux mulets petits, 4 caisses, vendus 8 le kilo bars et turbots. 12 kilos vendus 9 le kilo: crabes dormeurs, 11 pièces, vendus 3-6 lr- èce suivant grosseur limandes, 8 kilos, vendues 6 le kilo. langoustes, 2 paniers, vendues 14-16 le kilo homards, 1 panier, vendus 12-14 le kilo plies. 10 kilos, vendues 7 le kilo lancons, 15 kilos, vendus 4 le kilo petits prêtres, 20 kilos. vendus 3 le kilo langoustines 8 kilos, vendues 6 le kilo coquilles Saint-Jacques. 25 pièces, vendues 0.60-0.80 la pièce suivant grosseur. Ligneurs et trémails. Divers ba- teaux ont. péché vieilles, 13 kilos, ven- dues 4 le kilo • lleus, 18 kilos, vendus 6 le kilo maquereaux. 15 pièces, vendus 1-.25 la pièce suivant grosseur; soles. 6 kilos, vendus 8 le kilo daurades et plronneaux, 7 kilos, vendus 7 le kilo. Marée provenant de Roscoff et des ports voisine. vendue il. Roscoff et au marché de Salnt-Pol-de-Léon. Pêche médiocre. Prix soutenus. Les pêcheurs constatent quo le poisson déserte la côte. Situation pénible depuis plusieurs mois.

PARIS, le 22 novembre. (De notre correspondant spécial]

Pour la marchandise fraîchement arrivée, la vente a été active, mais pour celle provenant de la forte resserre de la veille. Il y a eu de la lenteur, avec cours en baisse sur la sole. merlan brillant. lotte. hareng. colin. MAREE-CRUSTACES. On cote au kilo (court extrêmes)

Barbues. 5-8 bars. 8-18 cacrelets, 2-4 chiens de mer décapités. 0.50-2 colins décapités, 7-9 colins entiers. 1-8 congres, 1-3 crevettes g»lses. 411 crevettes rouges grosses. 50-60 crevettes rouges pente» 10-15 dorades de France. 2. 50-6.Ô0. narengs français ple:ns. 0.50-1 nomards vivants. 14-18 homards morte. -12 langoustes vivantes. 15-21 langoustines, 2-8 limandes, 2-7 lottes, 2-4 limandessoles. 4-9 maquereaux français petits. 3-5 merlans brillants. 1.50-3.50 merlans ordinaires. 1-2.50 mulets, 4-10 morues salées 2.50-4.50 raies entières, 1.50-2.50 rougets-barbets, 2-8 rougets-grondins, 1-6 soles françaises grosses. 12-18 soles françaises petites. 7-11 turbots 6-8.

On cote au cent

Sardines salées grosses, 10-35 sardines salées moyennes. 10-15 sardines salées petites. 4-6 sardines fraîches 6-30

MOULES ET COQUILLAGES, On cote aux 100 kilos

On cote au omit

Coquilles Saint-Jacques, 30-45 nul» tres de Marennes. 45-150 huître* d'Arcachon, 28-75 huîtres portugaise»» 17-28 huîtres de Claires. 23-38.

On cote au kilo

Coques ou hémon 0.40-0.90.

POISSON' D EAU DOUCE. On COtS au kilo

Ablettes. 1-3 anguilles vivantes. 710 anguilles mortes .4-7 barbillon*. 5 brèmes 1.50-3 brochets morta, 5-9 carpes vivantes, 4-4.50 carpe» mortes, 2-3 éperlans, 1-4 goujons, 3-5.50 perches. 2-4 saumon frigort»fié, 4-14 tanches vivantes. 5^6.66 tanches mortes, 2.50-6 truites saurmonées argentées, 18-30 trultea db pisciculture 10-18.

Arrivages

Marée 384.300

Eau douce 17.500

Déposé au frigorifique 30.400;

Resserre de la veille 129.400 9 Quantités mises en vente 572-6001 Quantités saisies le 21 novembre t 590 kilos.

Arrivages par gares

Gare du Nord 207.900

Vaugirard 87 700

Satnt-Lazare 112.200

Orléans. 7.300.

Marche de La Rochelle

LA Rochelle, le 22 novembre. KB pêcheries, même physionomie dans le* apports; nouvelle et légère baisse du merlu.

A l'encan municipal activité diminuée demande plus calme cours en tendance de baisse.

On cote suivant grosseur, provenance et qualité

En pêcheries merlu, 9 à 11.20 la kilo trlage, 9 k 11 tout venant merluchons 3.80 à 7 merluchons bises, 2 à 4.70 dorade. 5.20 pironneaux, 3.20 Saint-Pierre, 4 limandes. 6 otte entière. 3.20 a 4 décapitée. 7.70 k 9.70 raie, 3 4.50 raiteaux fleuris. 1 rouget-grondin, 4: grondin gris .1.50 congre gros, 4 1 5 petits, 2 k 3 anon. 1.20 flétan entier. 6 • aigefln entier, 1.90 à 5 campagnols, 3.30 touille gros, 1.70 4 2.20 ;pocheteau. 2.20 à 5.80 muzeraille, 3.20 turbot. 10 rascasse, 3.70; Julienne. 3.30; maquereaux. 4.50: morue fraîche. 5 dorade rose, 2.50: pagellne. 1.50 casse-burgots. 1.50 2.50 maigre. 1.75 à 2.50 filets de royal bar, 4.

A l'cncan sole, 20 k 30 frs le kilo; sole-perdrix 13 limande de voilier. 5 75 raie bouclée, 4 à 4.50 rougetbarbet. 10 carrelet. 6.50 merlan de chalut. 4 brillant. 4.50 vive. 6.50 tacaux. 2.50 mulet. 10 turbot. 13 barbue. 12 cétaux. 15 harengs frais. 2.50 maquereaux. 4.50 à 6.50 selches, 5 merluchons friture, 3 sarddine salée, 30 à 50 francs le cent. Homards. 2 9francs le kilo langoustes 32 langoustines tout venant 4.50 à 6.50 triées, 7 à 9 crevetts rose bouquet. 60 grise, 6.75 crabe. 5 moules, 1 pétoncles, 1.75 palourdes. 8 sourdons. 1.75 lavagnon», 2 coquilles Saint-Jacques. 1 franc 1. Huîtres, le mille, selon numéro Portugaises de parc. 90 à 210 vertes, 120 à 220 de Claires. 140 A 320 Marennes de Viviers. 400 à 1300 Marennes plates de Claires. 800 à 1.500. On vend la pèche de huit voiliers 699 places, un homardier 16 places: cinq chalutiers côtlers Cendrillon, Othello. Fanion, Joseph-Marie et Anne-Marie ayant pris 2.189 places, soit ensemble 2.904 places avec huit Chalutiers arrivés en pêcheries Marie-Anne 280 merlus, 31 paniers de dorades, 63 paniers de merluchons et tout venant Gascogne 200 merlus, 30 paniers de dorades. 30 paniers de merluchons et tout venant Rochebonne 200 merlus. 22 paniers de dorades. 110 paniers de merluchons et tout venant Palombe 700 meriu», 32 paniers de dorades. 65 paniers de merluchons et tout venant. Grand chalutier attendu en pêche- rie le 23 Verdurnais.

Marché de Lorient

Lorient, 22 novembre. Grlmenao, 14 t. 300 Rauzan, 6 t. Juliette, 6 t. 300: flosbraz 5 t. 200: Edouard-Paul. 4t. 700 • Kergroise, 4 t. 800 Marie-Rose 3 t. 200 René Jean 3 t. 700 PrincesseIsabelle. 2 t. 700; Brittia 15 t. 200. On cote les cours sulvants cabillauds 1.75 chiens 88 les 5 caisses: chlnchard» 55 les 5caisses congrès 2.20 dorades petites 2: grosses 4.95 encornets 88 les 5 calsses grondins gris, 120 les à caisses; grondins rouaes 200 les 5 cale. ses. Julienne 2- langoustines 1.65 Ilmandes 2.20 lottes entières 3 merlu» gros 8: blessés 7.50: merluchons gros 8 moyens 5.50 petits 2.20.- merlan» de drague 1 pelons 0.75 pocheteaux 1 50 poules d'eau 2.50 raies petites 1 grosses 2 20 soles 18.70 solettes 5.50 tacots 0.50 turbots 7 touilles 1. Aucun chalutier n'est annoncé point demain.

Marché de Concarneau

Concarne- 22 novembre. La ph*» sonomie du marché est encore bonne a matin Jeudi A l'encan municipal..J-J» pêcheries sont également bien e«ï»»l«««» déos.

on cote le lot de petites langousr»»» 12-16. c'est-à-dire 1.80 à 2.25 le kilo. et la moyenne et la grosse langoustine triées, 4.75 a 5.80 le kilo aux mareyeurs. Poissons divers. On cote au ktlo soles. 15-16: turbots et barbues, 5.50-7 rogets-barbets. 6-11 lottes décapitéee. 3-4- raies. 2-3.25: pocheteaux décapités. 2.20-2.50: limandes, 1.50-3: mulets. 6-7.50. Au cent merlans brillants, 24-31 3 maquereaux. 25-30.

A la pièce suivant taille Ileus. 1.5O-7J vieilles, 1.50-5.50 congres. 10-15 rajteaux bouclés, 0.50-0.75.

Sardtnes. Beaux apports de sardt. nés sur le marché de mercredi soir. Une vingtaine de bateaux ont livré aux usines 480.000 sardines du moule 56-60 millimètres. 38-32 au kllo, au cours unique de 110 fr. les 100 kilos. Plusieurs de ces embarcations appartenaient au port de Gullvtnec.

Homard. 15-18 langouste. 17-18 la kilo vif tout venant, taille réglementaire exigée crabe-tourteau dormeur, et araignée màle grosse, 0.50-0.80 le kilo; chèvre-cerise. 0.8O-O.4O la douzaine: crevettes au casier, 30-31 le kilo aux vivier» concarnols. principaux acheteurs.-

DANS L'ARMEE

MÉDAILLE DES EVADES

Le Journal Officiel publie ce m««a un arrêté du ministre de la Guerre portant attribution de 59 médailles de» évadés au titre de la guerre 1914-1918.


MATCHES OFFICIELS Les fMd getters

Fajus, le 22 novembre. Le relevé CI.. marqueurs de buts donne la suite de la Journée de dimanche dernier Première division Mercier (R. C. P.), le buts; Courtois (Sochaux), 13: Keller (Strasbourg), il; Slmonyl (O.L.) 11; Abegglen (Sochaux), 10- Wessellk (Mul. house). 9: Quimbard (Cannes). 9: cepember <Excel*lor), 8; Bbner (Montpellier). 8: Kohut (Marseille). 8.

Seconde division Nicolas (Rouen) 17 buts- Walter iLens), 15: Odry (Saint- Ktlenne), 13; Allison (Calais), 11; Rohrcher (Mete), il; Hanke (Club Français) 9; Novlckt (Lens). 8: François (Calais). S. Illet i Amiens) 7.

Il est a remarquer que si Mercier et Slmohyi en première division. sont deg avants centre séparés l'un de l'autre de deux ailiers, bien que Courtois Joue parfois au centre, les avants centre en deuxième division se suivent régulièrement de Nicolas Hanke. Ici la logique ne perds pas ses droits. 0 Ï-TTOSSE bat LE PAYS DE GALLES par 3 buts à 2.

**nwmm, 22 novembre. Par 3 buts S. lfeosse a battu hier à Aberdeen le Pays de Galles, vainqueur du Tournoi de l'International Football Association pour 1933.

Plut de 26.000 personnes assistèrent à le match, où la qualité du Jeu fourni •emeura constamment remarquable, CHAMPIONNAT DE FRANCE PROFESSIONNEL

DEPLACEMENT DU 8. E, U. C A PARIS

La liste des personnes désirant acrom.Vaguer le Stade Rennais, samedi. à Paris, sera close aujourd'hui, à midi. 0 Championnat de la LOJ A DIVISION DE PROMOTION Dimanche, Cholet,

Ml «tede Pierre-Blouen, à 14 heures CLUB OLYMPIQUE CHOLETAIS contre CLUB UNIVERSIT. ANGEVIN Les habitués du Stade de la porte Baron revenus plus nombreux cea deux derniers dimanches du falt dea meilleures parties fournies par les Coca, attentent avec Impatience le match de dimanche pour avoir confirmation du revirement effectif qu'ont fait leurs favoris.

Cette fois-ci ce ne sera plus en match amical, mais en championnat que les roues ne produiront. Est-ce que de Jouer un match d'épreuve officielle influencera sur leur Jeu ? Ne vont-Ils pas retomber dans cette apathie qui fut leur, lors des premiers matches de championnat ? Autant de questions que se fusent leurs nombreux supporters.

Nous ne le croyons pas; et la bonne leçon qu'ils reçurent du Stade Rennais, sera confirmée au détriment des Universitaires Angevins.

Les c forwards » locaux se rappelleront sur le terrainque pour gagner il faut marquer des buts et que Jour en marquer Il faut shooter.

Le ont tous prouvés dimanche qu'ils taraient y faire, qu'ils ne l'oublient pea.

Il est à craindre toutefois que le han. dicap qu'ils subiront en ligne arrière du fait qu'ils auront pourvoir au remplacement de Charbonnix et Deaaly lea titulaires habituels ne soit un handicap plut6t moral ? Qu'ils se rassurent 1 COrmier et Perron ont prouvés dimanche qu'ils n'étaient nullement dépaysés aux places d'arrières et qu'ils peuvent leur faire confiance.

Xn lever de rideau, à 12 h. 30, match revanche Club Olympique Choletals (1 B) contre Amleal Club Tous Sports Dimanche à Nantes

LE C. S. JEAN-BOUIN D'ANGERS contre LA MELLINET

Sur le terrain du parc de Procé. ne disputera le match aller devant opposer en championnat de l'Ouest, le C. S. Jean Bouin 6 la Mellinet.

La saison de football commencée déjà depuis plusieurs mois permet d'espérer que la rencontre sera très intéressante étant donné la valeur des deux équipes et leur bonne condition actuelle. Le onze de Jean Boutn ne possède en effet aucun trou dans sa formation.

81 le C.S.J.B. possède des Joueurs de réelle valeur, la Mellinet n'a actuellement rien lui envier. Il est Inutile de présenter les Feron. Joueur ayant opéré dana une équipe profcsslonnnelle du Nord de la France, les Allein, Buquen, Chapel, Donnart, sans oublier leurs camarade» qui ne leur sont guère inférieurs.

Le prix d'entrée au terrain est maintenu a 3 francs, malgré l'Importance de la rencontre. S DE SÉRIEUX BOULEVERSEMENTS DANS LE CLASSEMENT DU GROUPE C

Tout le monde savait que de nom- breuael réclamations avaient été dépostas lors des metches de championnat disputés dans le groupe C. depuis le début de la saison. Plusieurs de ces ré- damatlons ont été examinées mercredi soir Renne* par la Commission Sportive Régionale de la L. 0. P. A. ,et l'union Sportive du Mans a perdu hur le a tapis vert le bénéfice des trois résultats suivants victoire sur l'U. S. Servannalse et matches nulâ avec le SUd* L«--b1101i> et le Drapeau de Pou- gères. L'Union Sportive du Mans qui comptait 7 points ne va donc plus en avoir que 8 et volt ainsi deux de tn Joueurs privés de leurs licencies, ilen-d ces obtenues irréguliéremet. D'autres réclamations émanant de la J. A. de St-Servan et de J'U. S. de Beau- regard contre l'U. S. Servannalse ne apnt pas encore solutionnées aussi e «MMtmrv.t que nous publions ci-dessous pourra encore subir des modifica-

J O N P Point*

1. U. 8. Servannalse 3 a 0 0 9 i a. On. de Fougères a 2 1 0 • 3, Stade Laval lois 2 2 0 0 6 < 4, Obeml Rennais 2 1 0 1 4 ». U. S. Beauregsrd a 0 1 1 I a; J. A. de St-Serven 8 0 0 8 8 7. V. C du Mans a 0 0 3 3 j LTJ. S. du Mans a encore la ressource i de ta1re appel Pana de la décision

de la Commission Sportive Régionale mais nous pensons qu'alors la F. F. F. A. ne pourrait que confirmer la sentence dis juges rennais.

Le groupe C. se distingue à ea façon car en dehors des réclamations ci-des., sus, il est possible que la Commission d'amateurisme cause quelques ravagd dans les formations qui composant le groupe.

Sport 1 ou est-tu ? t

DISTRICT ANJOU-BASSE-LOIRE Dimanche, au stade Bessonneau, à Angers

IL S. SAINT-PIERRE DE CHOLET contre U. A. D'ANGERS

Les sportifs antevlns ont depuis ce début de saison manifesté une certaine sympathie pour le stade de la rue StLéonard où se déroule quelques belles manifestations du ballon rond.

Bien que l'équipe première du C. 8. J. B. ne soit pas présente dimanche au Stade Bessonneau la réunion qui y sers organisée ne manquera pas d'un réel Intérêt.

Deux de nos meilleures équipes de première division l'E. 8. Sàlnt-Fierre-de- Cholet et de l'U. A. I. d'Angers seront aux prises pour le Championnat du District Anjou-Basse-Loire. Toutes deux figurent en bon rang dans le groupe où se trouve également l'A. S. de Sablé, le R. C. Ancénlen. 1 U. 8. Q. de Brlssac et la P. M. de Segré et peuvent prétendre l'une et l'autre à occuper la première place. L'1. S. Salnt-Pierre-de-Cho'.et compte son actif un match nul sur le C. 0. Choletals et c'est là une belle performance.

Tant qu'à l'U. A. I. elle note une vcltoire sur l'U. S. du Mans.

Ces deux résultats prouvent que l'E. 8. Saint-Pierre et l'U. A. I. ne sont pas loin des clubs de Promotion.

Le match de dimanche sera donc joué très serré et donnera toute satisfaction à ceux qui viendront passer leur après' midi au Stade Bessonneau.

C'est M. Lefebvre, l'excellent arbitre officiel du C. S. J. B. qui dirigera la partie.

Le match prévu en lever de rideau sera également très suivi l'équipe seconde du C. S. J. B. qui comprend quelques vieux Joueurs encadrant des Jeunes plein d'avenir défendra les couleurs bleu et or devant l'excellente formation de Salnt-Qeorgea Nautique et Sportif. Comme toujours les prix d'entrée au Stade Bessonneau seront des plus réduits Hommes 3 fr., Darnes, Scolaires et Militaires 2 fr. Eléves de l'Ecole des Arts 1 fr.

Nous rappelons que te dimanche un service régulier de car organisé par la Compagnie des Tramways dessert le Stade Bessonneau. Départ RalliementTerminus église Saint-Léonard. 6 Dimanche, Châteaubriant,

stade Abbé-Boufuoin

U. E. DE RENAZE (1)

contre C. VOLTIGEURS (1)

La rencontre des équipes premières comptera pour le championnat L. O. F. F. 2* division. Match capital pour les deux équipes pourrait-on dire, car si l'U. S. Renaaé occupe la première place du groupe et les V. C. la dernière, Il n'en reste pas moins vrai qu'à la suite de différentes circonstances les Voltigeurs ont eu un bien mauvais début de championnat, et ont à cœur d'effacer ces mauvaises exhibitions

De leur côt6 les Renazéens qui n'ont pas encore connu la défaite, ne veulent pas laisser passer cette occasion d'augmenter leur avance. C'est pourquoi le match promet d'être très serré et palpltant de bout en bout et qu'un nombreux public fora le déplacement de la Ville-en-Bois. En lever de rldeeu les formations Lerondes se rencontreront en match amioal. e

MATCHES AMICAUX Dimanche à Cholet, route d'Anrers A 13 h., E. S. 8. P. (Juniors) contre Saint- Plerre-Montlimart (1)

A 14 h. E0, E. 8. 8. P. (1 B)

contre Titres de Cerisay (1)

Pendant que la première équipe rencontrera, a Angers, l'U. A. I., en championnat, les équipes inférieures du patronage de la rue de la Casse occuperont le terrain.

Si les Juniors peuvent prendre le meilleur sur leurs adversaires, par contre la 1 B devra Jouer serré pour battre les Tigres de Cerizay qui, l'an dernier chez eux, lui ont Infligés trois buta contre zéro.

Toutefois un espoir peu rester au coeur des supportera des Pierrots, car ceux-ci battirent dimanche dernier, par 2 buts à 0. ta première de l'U. S. de Bressuire; or, d'après nos renseigne- ments, ces deux équipes seraient très prés l'une de l'autre.

Voici la composition des équipes S. S. P. (1 B) Landreau et frères Rousselot, May, Humeau, Hlmbert J., Coutant. Lebry, Qabard, Dréan, Piednoir. Taupin.

E. S. S. P. (Juniors) Callleau, Haccault. Posai. Dupont, Pasquler. Berthault Péplneau, Lellévre, Lecomte, Morler, Plisson, Gland, Marchand. DIMANCHE A CHOLET

Au vélodrome à 1S heures

JEUNE FRANCE (1B) CONTRE RÉVEIL DE BRESSUIRE (18) A 14 h. 80, JEUNE FRANCE (1) contre REVEIL DE BRESSUIRE (1) Dégagée momentanément des matches le Championnat de l'Union d'Anjou, la Jeune France recevra ses amla de lonrue date du Réveil Bressulrals.

Les parties entre ces deux sociétés, auoiques amicales, furent toujours très ardemment disputées, car on y sent, malgré tout une question de supprema[te entre union régionale La Jeune France représentant au mieux l'Union l'Anjou, et les Bressulrals sont champions de l'Union Poitou-Vendée. Une fois encore le débat aera des plus Intéressants et nous engageons vivement caux qui aiment le football y assister. La J. F. présentera les équipes suivantes

J. f. il B) Vergnaud Préau 0, et Hueûu M. Corbet. Bidaud et Ouvrard icap.) Préau P., Jolly, Lagisquet, Vovneau et Chiron.

J. r. (1) Humeau P. Raynard M. et Raynard J (cap.) Oravelot, Chevallier et Mlcheneau Bégé. Roblchon. Baudry, Barbault et Olllemln. S Dimanche à Laval

PRYTAN2E MILITAIRE

DF LA FLfeCHR (II

CONTRE BTADE LAVALLOlS (1 d) Lna Sportifs lavallols, en l'absence dea >qi'lp»s premières de nos trois clubs lavoUol* seront satisfaits d'apprendre pu'eu Stade Jean Yvlnec se déroulera une réunion Intéressante. A 13 heures, les vétérans du Stade Lavallols qui ont suivi un entraînement intensif depuis deux mois se feront donpremière de Normal-Star.

1 A 14 h. 30, l'équipe réserve du Stade ̃ Lavallols recevra en match amical la toute première équipe de l'U. S. Brutlonne (Prytanée Militaire de La Flèche). Quand l'on se souviendra que, l'an dernier, cette même équipe tenait en échec 1e première des tango et noir 1'on peut penser que la production des militaires sera Intéressante.

Au Stade Lavnllole l'équipe réserve a mis, cette saison, à son actif, d'excellents résultats, aussi les hommes de Rousseau comptent se bien défendre dimanche.

Prix des places Tribunes, 3 francs pelouse, 2 francs. 4 Dimanche à Andoulllé

FONTAINE-DANIEL (1) CONTRE lA. S. D'ANDOUILLE (1)

Les Anolléens qui se soit mesurés dimanche dernier à Laval contre l'équipe 1 B du Stade Lavallols, rencontreront en math amical l'excellente équipe de Fontaine-Daniel. Nos sportifs aiment beaucoup cette équipe au Jeu Ai fin. Nos poulains qui semblent actuellement en bonne forme, handicapés toutefois par l'absence de leur portier titulaire, espèrent être les vainqueurs mais n'est-ce pas se vanter trop tôt ? D'excellents éléments à Fontalne-Danlel pourraient faire pencher le résultat en leur faveur. Sauf Imprévu Andou1llé se préeenéra comme suit James A. Hélr.rd M. et Rivière (cap.). Melller, Hélard H. et Lepage. Brochet, Carré, Beucher, Thureau et voilier. 4 DEMANDE DE MATCHES

Les Ex-Nantais demandent matches aller et retour, le matin autant que possible, aux dates suivantes 25 novembre, 30 décembre, 27 Janvier, 24 février, 10. 17, 24 mars.

Ecrire à Van den Heuvel 3, rue Camllle-Berruyer, Nantes. e Football Club Autrichien de Paris devant Jouer à Morlaix le 23 décembre demande des matches pour le 24 ou 25 décembre et 31 décembre Faire oftre à M. Muhr. 3 ,rue du Retralt. Paris (200). Téléphone Ménilmontant 75-94. 4678

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE HONNEUR

PAAis, le 22 novembre. Vingt sept comités ou unions étaient représentés au second tour éliminatoire du championnat de France, honneur qui comptait 57 matches. Voici par région la rétroisième tour qui se disputera le 9 décembre.

Alsace. A. S. Strasbourg, O. L. Kœnlgshoff en perte 1 club.

Atlantique. Stade Nantais, U C. Lœtltia. Nantes, S. Rogatien Nantes perte 2 clubs.

Bretagne. E. Dlnardalse, E S. StHélier perte 3 clubs

Centre. Stade Clermontols perte 1 club.

Champagne. F. C. Reims, B. Troyenne. A. s. Troyes. Salnte-Savlne perte 0 club.

Cote d'argent. Bordeaux E, O., A. S. Midi. S. Burdlgallenne, C. A. Beglals perte 2 clubs.

France-Comté. A, a. M., Vesoul perte 2 clubs.

B. perte 4 Littoral. G. S. C. L. Marseille, C. A S. Q. Marseille, U. s. Aixoise perte 1 club

Lorraine. A. B. Lorraine, L, Franchepré-Jœuf perte 3 clube,

Lyonnais. RhOne Sportif, U. S. Assomption C. A. Coquelicot. 8 Roannais. C. A. Oullins. E. St-Maurlee, A. 8. St-Rambert perte 6 clubs

Nord. A. S. Oravellnes. A. C. Wattrelos. U. 8. Carvin, A. 8. Vendln, U. S. V. Anzln perte 6 clubs,

Haute-Normandie 8. E. P. T. May- vllle. U. S. St-Thomas-d'Aquln P. L. Havrais. U. S. Trait perte 0 club. Parts. c. R. 8 Quatre-Chemins, Racine;. C. P. J. A., Asnlères. Champlonnet Sport, A. S. Préfecture, Seine, J. 8. P.. Issy, U. 8. P L. M. A. S. Citroën C. A. Montrougë, A. S. Bourse, U .5. Mery, C. S. Fontainebleau perte 12 clubs.

Pérlpord. Agenais. M. Bruchols perte 1 club.

Pvréniéa. AS Espérance Toulouse S .C. A. Tourbals, Saint et Toulouse. Toulouse U. C.. qualifié d'office perte 1 club.

Touraine. A. S P. O. Tours. E. S S C. Tours perte 0 club. Les comités Alpes, Ardennes, Beauce et Maine. Bourgogne. Cherente, Coted'Azur. Limous;n. Basse-Normandie et Orléanais ont vu leurs représentants éliminés. Paris, le Lyonnais et le Nord lion dans l'ordre, les comités les mieux représentés pour le troisième tour pour rester. Dans les performances régionales la meilleure fut accomplie par la HauteNormandie qui n'a perdu aucune de ses équipes opposées à celles de Paris et des meilleures puisque l'on trouve parmi le& battues f E. Bellevllle et l'U. A. 1. CHAMPIONNAT

DE PROMOTION D'HONNEUR Dimanche à Cholet

ENFANTS DE CHOLET CONTRE CLUB SPORTIF, JEAN BOUIN Cette rencontre qui mettra aux prises une de nos meilleures formations choletalse contre les cordiers angevins, mériterait d'attirer la grande foule, malheureusement elle se Jouera un peu tôt.

Néanmoins nous engageons vivement les amateurs de beau Jeu en basket, d'assister en grands nombre 9 ce match qui, nous semble-t-il, sera un des plus beaux de la saison.

La partie commencera à 9 h. 18 très précises et se déroulera au terrain de la société, rue des Bons Enfants.

L'lqulpe choletalse aura la formation suivante

Rouseelot Gabriel (cap). Le Nevé, Sourcier. Bouju, Paquereau. 5 Dimanche matin, au stade Bessonneau, à Angers

UN GRAND MATCH

DE CHAMPIONNAT

DE DIVISION D'HONNEUR

A le HEURES

A. S. Saint-Rofatien (1)

contre C. S. Jetn-Bouin (1)

La brillante équipe de l'A. S. SaintRogatlrn se produira pour la première toi* à Angers en épreuve officielle et la venue des champions de l'Atlantique au Stade Bessonnenu promet de réunir tous les amateurs de fcasket autour du beau terrain que possède le C. S. J. B. De nombreux amateurs de basket ont vu évoluer la fameuse équipe Nantaise l'hiver dernier dans la Salis d'Sduca- tlom Physique de la rue Montalgns au 1

par le C. S. J. B. et tous et sont retirés enthousiasmés de la belle production faite par les champions qui avalent triomphé des bleu et or par 30 à 22. En championnat disputé Nantes le 18 février, l'A. S. Salnt-Rogatlen avait encore confirmé sa supériorité par 48 à 23 malgré une très belle partie des Angevins.

Jouant cette fois sur son terrain qui lui est familier, le C. S. J. B. peut espérer inquiéter l'équipe du fameux patronage Nantais.

En tout cas c'est une rude bataille que se livreront les basketteurs de StRogatien et du C. S. J. B.

Le public sera admis au Stade Bensonnçau contre paiement d'un droit d'entrée de 2 frs; dames, militaires et scolaires 1 fr.

MATCHES AMICAUX Dimanche à Cholet, à 10 heures Rue de 1» Casse

A. 6. St-ROGATIEN (1 B) NANTES CONTRE E. S. St-PIERRE (1)

Les Pierrots qui, chaque dimanche, accusent de nets progrès, vont se heurter cette fols une équipe plusieurs fois champion de l'Atlantique et qui, l'an dernier, leur infligea. à Nantes, 40 points à 8.

Nous ne pensons pas qu'un score aussi écrasant résultera du match de dimanche car, cette année, les Pierrota ont les dents longues.

Gagnant très nettement leurs matches de championnat de l'Union d'Anjou, ils ont, 11 y a 15 Jours, SaintNazalre, fourni une excellente performance en résistant, de sérieuse façon l'Etoile, club d'excellence de l'Atlantique, ne succombant que sur la fin. L'équipe aura la composition suivante Veysset, Pelletier Bergeot H., Boissinat. Bourcier. Remplaçant Vinconneau. 5 A Cholet, à 15 heures, rue de l'Abattoir SAINTE-MARIE-SPORTS (1 et Z) c. JEUNE FRANCE (mnlimes 1 et 2) Ces matches serviront de rentrée aux Jeunes basketteurs du collège qui, cette saison, n'avaient fait que du !oot-ball. Malgré leur supériorité physique, Ils auront bien du mai à vaincre les minimes de qa Jeune France beaucoup plus entraînés.

Les équipes de Sainte-Marie-Sports seront les suivantes

Equipe 1 Bossard, Duna, Morinlêrt, Durend, Ergand.

Equipe Il Blateau, Audouln, Germain, Lecoq, Augusecau. 5 AU SPORTING CLUB DE L'OUEST Voici les matches prévus pour dlman:he

S. C. Ouest (1) contre U. S. Brutionle (1). La Flèche, à 15 heures. S. 0. Ouest (2) contre U. S. Brutlonle (2), à La Flèche, à 13 h. 45.

Pour ces deux équipes, déplacement m car avec les coureurs de croas-coun- xy se rendant au Mans.

Rendez-vous à 12 h. 15' très précises, 'ue Louis-de-Romaln, vera le Cinéma- Palace. Départ A 12 h. 30.

Composition des équipes. 8. 0. 0. 1) Petit, Lorandeau, Baconnet, Qurls, S. C. O. (2) Coûteux, Quérlneau, îodwing, Chaurang, Dumônt. < Délégué et arbitre M. Bruel P. En raison de certaines indisponiblll- 1 de, l'équipe 3 du S. O. 0. ne Jouera pas llmanche prochain.

D est rappelé à tous les Joueurs de a section de basket-ball du S. 0. 0.. tu'une séance d'entraînement oblige.olre a lieu chaque vendredi, de 21 à 1 12 heures. à la salle Mathé, rue Volney. Toute absence Injustifiée sera sanc- lonnée d'une amende. Il < e

Championnat de l'Atlantique Dimanche à Nantes

STADE NANTAIS U. C. (2)

contre R. C. TRIGNACAIS (2) La période du championnat régional s'ouvre dimanche prochain pour le Stade Nantais qui rencontre au Pare des Sports, le R. C. Trlgnacals; mais Il ne s'agit que des équipes 2.

Le Stade Nantais tient absolument à remporter ce championnat de l'Atlantique d'équipes 2 et mettant tous les atouts dans son Jeu, Il renforcera sa formation dans toute la mesure possible

Arrière ̃ Lolzeau: trols-quarts Lecnmte, Forster, Le Cadre, Allard; demis Briand (m), Morln (o); troisième ligne Finaud. Ginlaty, Nouallles Bretagne, Barbereau Larour, Le Perru, Vlelllefosse.

Remplaçants Fillaud, Furtesa.

Cela promet donc un beau spectacle et nous ne saurions trop engager les sportifs à se rendre au Parc des Sports assister à cette chaude empoignade. Prix des places 7 francs aux tribunea de première: 5 fr. aux tribunes de secondes; 3 fr. aux troisièmes. 6 Dimanche, à Salnt-Nazalre,

pour la finale du championnat

de l'Atlantique

SPORTING-CLUB NAZAIRIEN contre 6. C, DE L'OUEST

Après-demain, le Sportlng-Club Nazalrlen, recevra sur le terrain du Pieset$. l'équipe du Sportlng-Club de l'Ouest. D'ores et déjà, 11 est donc trtain que le Parc des Sports verra une foule record afflueur à ses guichets, puisque cette partie, si grosse de concéquences, sera la seule dans la région Nasalrlenne, le R. C. T. débarrassé actuellement du champlonnat allant Nantes affronter le S. N. U. C. (I.) Parler du palmarès de l'équipe chère à M. Bertin est supernu puisque JusQu'à ce Jour, elle n'a connu que des succès. Il est il. noter toutefois que le plus bel exploit de ce i quinze », est d'être venu. avec une équipe incoinpléte, battre par 9 à 8, sur son terrain, le valeureux groupement qu'est le n. C. T., et pour qui connaît le courage et la défense des i Canards » la valeur et la puissance du 8. C. 0 ne fait aucun doute.

Cette brillante équipe possède une ligne d'avants Impeccable qui suit Inlasxblement la balle et alimente par son fameux demi de mtléè, Ulllac, des lignes arrières qui n'ont rien a envier tux meilleurs énulpes.

Commandée de main de mattrt. par l'excellent Joueur Barbe athlétique et rapide sachant à chm.ue occasion faire travailler et rendre le maximum d'efforts à ses Joueurs, renforcée par. je trots-quart centre Tartarin, par l'allier Challaln, par l'arrlére VaneVre, d'une i adresse prodtgituse. ne manquant Ja- 1 Mais ni la balle ni la touche, cette 1 i équipe est appelée aux plus totaux ré-

DOUBLE SURPRISE. DOUBLE JOIE 1 Surprise et joie Maman a préparé pour le goûter deux bonnes tasses de NESCAO; toute la pièce embaume, et l'on o si faim Joie et surprise il y a dans le fond de la boîte, 4 jolies images, 4 tim- bres-vignettes de la collection Les Merveilles du Monde". L'album n* 3 pour lequel les collection- neurs auront à se partager 50.000 cadeaux d'une valeur totale de 2.500.000 Frs est dès maintenant en vente chez votre fournisseur au prix de I fr. 25.

Que feront les c rouges et noirs » devant un tel groupement ?

Leur ligne d'avants devrait normalement se comporter au mieux avec ses vis à vis.

L'arbitrage de cette finale a été confié à M. arlngotre. èx-capltalne du 8. N. U. C.

5-6

MATCHES AMICAUX Dimanche à Nantes:

AVENIR NANTAIS (1)

contre F. C. YONNAIS (2)

Dimanche prochain, sur son terrain du Grand Blottereau, l'Avenir Nantais recevra l'équipe réserve du F. C. Yonnais. Les visiteurs sont peu connus du public local, Ils constituent cependant un groupement remarquable parmi toutes les équipes réserves des clubs de première série de l'Atlantique, et comptent, cette année, des succès qui prouvent pleinement leur valeur.

Cette équipe pratiquant un Jeu très Ouvert et très agréable doit donner une bonne réplique à l'Avenir Nantais, dont la Jeune équipe s'affirme de dimanche en dimanche ne vtent-elle pas en effet de succomber de peu devant le team premier du S.C.O. d'Angers, de battre l'excellente équipe réserve de l'U. A.I. par un écart de 27 points et enfin de résister à la seconde du S.N.U.C. de façon plus qu'honorable, ne s'inclinant que sur le score de 9 à B.

Il faut esnérer que les sportifs nantais s'tntéres'nnt aux Jeune% viendront nombreux au Parc du Grand Blottereau, à Dou'on, encours eer ces deux équipes oui s'eff<-rreront de faire du beau. Jeu, du vrai Jeu de rugby

L'entrée du terrain sera gratuite. --K 6

LE S. C. OUEST AU MANS

L'équipe de cross-country du Sportlng Club de l'Ouest ne déplacera dimanche au Mans pour y rencontrer l'équipe de l'Union Sportive du Mans et celle des Cheminots de Caen.

Déplacement en car avec les Joueurs de basket-ball ne rendant à La Flèche. R. V. à 12 h. 16, rue Louis de Romain, vers le Cinéma-Palace. Départ à 12 h. 30 très précises.

Sont convoqués Dénia Marcel, Tryer. Gllton, Binet, Soyer, Bouragula. Denechaut, Chartler, Devergne. Chotard, DeBls Gaston.

Délégué R. Gutllemard.

Le match Le Mans-Caen-S.C.O. sera disputé route de Changé. Rendez-vous au stade des Garderies-Champêtres. Distribution des dossards à partir de 14 heures. Départs à 16 heures. 5

NEW- YORK INVITE

DES COUREURS ETRANGERS Nxw-YorIc, 22 novembre. L'Union Athlétique Amateur de New-York a' invité quatre coureurs étrangers participer cet hiver à des épreuves sur piste couverte. Les coureurs Invités sont le Japonais Tankanorl Yoshlo, le danois Henry Nlelsen idétenteur du record du monde des 3.000 mètres l'Italien Lulgi Beccall (champion des 1.500 mètres) et le suédois trlk Ny.

LE BRIZE

BAT L'ESPAGNOL MORALES PaKis.. novembre. Ce soir, à a salle farls-Rln^. le français Emile Lebnp a oattu l'Espagnol Santiago Mo- rales aux point» en 10 reprises.

Tours dt Fronce et d'Italie palus. 22 novembre. Allons, tout sommsnee s'arranger beaucoup' plus rapidement qu'on ne le pensait" entre ,ee pères du tours d'Italie et de Francs. Archambaud est engagé no 1 dans le bur aitallé et Milan annonce que

Vlette cn est pour le compte d'un* marque peu connue dont Vlette sera le capitaine et Trialoux le directeur sportif.

LUTTE

UNE VICTOIRE DE RIGOULOT SUR ARPINO

P*it(s, 21 novembre. Ce soir, A la aalle Wagram, devant ne assistance très dense, le champion des poids et haltères Charles RlgoulTt a rencontré le champion d'Italie Umberto Arplno. Ainsi qu'on s'y attendait, le France a triomphé facilement de son adversaire le battant dans 1- première manche en 12 minutes et dans la second. en 10 mlnutea après un combat très animé.

1 VICTOIRE DU LIEUTENANT DE CASTRUS lA TORONTO

Toronto. 22 novembre. Le lleuts»̃ nant de Castries a gagné le Prix Me CoU Frontenac, d'une valeur de 500 dollars. au concours militaire de ;auts. Le lieutenant de Castnes. monté sur le cheval Henri-1 V. a ésalement remporté l'épreuve principale, la Royal Wm. ter Hor3e Show. L'épreuve était disputée par trois concurrents qui. dans la pre. mière manche, se sont montrés d'égale valeur. Le lieutenant de Castries s'est, révélé le mellleur dans la seconde man-'che. 0 COURSES A AUTEU1L

Paxiio, le 22 novembre. Malgré la froid vif. tempéré, certes par un beau soleil, un public nombreux s'était rendu à cette réunion d'Auteuil qui ne manqua pas d'Intérêt.

Le programme comportait trois cour ses dotées chacune de 20.000 francs, dont deux étaient réservées aux 3 ans. L'une d'elle, le Prix Le Hon. steeple des 3 ans se terminait par une forte surprise avec la victoire de Dauneck, débu., tant sur le parcours d'Auteuil. après un essai médiocre à Enghlen et qui s'était montré Incapable d'enlever le plus modeste réclamer en haies. Cons- 0 tamment dans le groupe de tête, Il » détachait avec autorité dans le dernier tournant pour l'emporter de loin. Une faute Irrésistible la rivière du huit avait éliminé le grand favori Desperado. Trader-Horn. qui avait traîné longtemps l'arrière-garde, venait très fort dans le dernier tournant, mais ne pouvait que s'adjuger la seconde place.

Résultats

PRIX Monttort.' (Steeple, vendre. ler Le-Boulanger iCostadoat) X. 10.000 francs. 3.800 mètres 8 partants). Vive-la-Joie i Bâtes) 3. Big-Bear iBrlerre).

Distances S long.. 2 long.. 1/2 lonc* loin.

Mutuel 0. 81 p. il 6.50. 19,80. Non placée Hâbleuse (Hugon) Scnlpef, tombé (Dubus) Martinet, tombé <Cervol Newark, tombé (Chaus-I semvi Aielme, tombé iBonneau). Parx de Nice. (Haies. 10.000 francs, 3.100 mètres). 1" Fantome (Tr* meaui à Mme Fockemberuhe 2. Àlte»rnbad iBonaventure) 3. Peptno (Nlai*dot

Distances 3 long.. 4 long.. 1 court* tète

Mutuel G. 24 p. 8. 8, 13.30.

Non places Lord-Sssex (Teasdale) Porte-Veinr-111 tombé iLock) SJ-Syotj Hleronlmusi; Nlne-lI ,Plaine); Jacquet, tombé (Brlerre) Alerion (Dubus) Boucan iGlelsesi Pomodoro (Jolner). Prix La Hon. Steeple. 20.000 francs, 3.500 mètres. 11 partants). 1" Dauntek iGalaurchl). à M. Gosiet 2. TYodcrfiorn iBrlerre) 3. Belmon-fl 1011t. zes).

Distances 4 long., 1 long.. 1/2 long., 8 long.

Muturl Q. 216 p. 46 10. 13.90. Non placée Prince-d'Ecouen ftt4m mesu) Desperado ar iBonavcnture) L'ttincelant iDubus) Pfumtrce (Matheti Music-Hall (Dunn) Coron (Bail) PurgetU. tombé (Juge) IIBalaal, tombé iBates).

Prix Marisi. (Haies. 20.000 francs 3 100 mètres, 9 partants). 1" Butari i Dubus). à M. Bedel 2. Bilbao-lV iBormventure) 3. Outrnanville (LocK). Distances 1/2 Iode.. 3 long.. 4 lOMt Mutuel :O 17: p, JKI

Non plaçai Farnua (Théry, Cil"vnliêr-Bnward iTrémeaut Mi-Glgolett* iBncnlardl ̃ ie/ilfffi rornhè iNInudOt) Voiistas iBrlerre' Fair-Rov (Frlgoull. Prix Firino. ,Steeple, handicap. 18.000 francs. 1.500 mètres. 9 partanto). 1a Bonnt-HiHoire (Dubus). au eolBt* de Brlgnac: 9. Son-of-Arabia (FrlgOUl);


Mutuel 0. 41.50 p. 13.50, 9. 11.60. Non placés Cannon-BaU (Trémeau); Cloeheton-UI, tombé (Dunn) Favorit (Loek) Stephano (Chauffour) Storm (Bail) • Sunspot. tombé (Péron). Ptux DE Chamblt. 1 Hales, handicap. 15.000 francs. 3.500. mètres. 7 partants). 1- Maestro (Dunn), marquis du Croeet 2. Petit-Diable (Nlsudot) 3. De-Beers (Trémeau).

Distances 1/2 long.. 6 long., 3 long. Mutuel G. 27.50 p. 15, P.50.

Non placée Lord-Darnley cDubus) Jericéo (Bâtes ) Savon-de-Marseille (Cames) Betoum (Bonaventure). COURSES A ENGHIRN

Partants probables

PRIX DE CoLMAR (steeple à vendre 6.000 francs, 3.100 mètres). Paradoxe (Larroucau); Poire Cuite (Reinette); Snow Slorm (Haesi: Rio Bamba (Holmes Algue Blanche (Dentoni; Jus Premier (Bâtes); Octavie (Davaze): Carte Blanche iBonneau).

PRIX du VIEIL ARMAND (haies, 8.000 fr., 2.600 'SI. Not Il (Bontemps) Dame de ico tl. Assezati Pastoureau (Slrvain); Nectar des Dieux (Coumengesi- Fifrelin (Saull); Roitelet fil (Driancourti: La Rocaille (Leurson). Eleuthere (Murât Solitaire Il (Dalleryt; Stop iDanguy; Burmt (Le Furi Jongleuse iSignoret); Hcr Majesty iMoran) Formasterus (Moreau Saint-Setitn (Rogos); Champignevlles <BonBeau

PRIx DE Th»nn (hales a vendre. f000 francs. 3.000 mètres). Bonnet de Nuit (Le Furi; Remanso (Tremeau); Fils de Mars (Reinette). Collier d'Or (Kalley): Well Made (Neeli; Condor (Cames) Korchula (Lock) Recoure (Maubert); Van Der Meer iBouchard): Zut 111 (Maglnoti; Acrosttc (Costadoat); Mavpole (Bates); Trieste 11 iGlelzesl; Mahama (Dume); Atlanta (Sawlckl) Weatherplnss (Denton); Ktna Coal (BruFimgtltt* (steeple. 20.000 francb 3.000 mètres). Reynolds .Brunet) Ormy ¡Bail); Phare (Bâtes Stanz (Le Furi; Cloclo ¡Cames Filali tonneau). Chasseur iDenton); Mimoun Tûlezi. PRIX DES Vosges (steeple handicap. 12.000 francs. 3.800 mètres 1. Le Ludion (Bonaventure): Mourad Bev IHIéronlmus); Le Grand Saint-Hubert (Hamel) Tournesol (Tremeau): Curacan (Neel): Lepy (Drlancourt); Le Brouste (Cames): Olorclle (Hochet); Walencia (Slrvain): Atlanta (Sawlckll.

PRIX PALADIN (monté. 8.000 franc» 2.800 métrés). Hindoue (Carré), François 1- Il (E. Marlel. 1. Hwa-Hoa (Vieil. Naliucinée (A. Marie i. Hugvctte D (Gittonl. Idylle Nonantaise (Brehln). Gamaliel (Reine). Heureux IVandenbulckel. Pronostic»

1" cours» Carte-Blanche, Paradoxe 2* c. :Formasttrus. Saint-Sébastien 3' c. Recroure, King-Coal 4* c. Cloclo. Phare 51 c Lc-Ludion. Cubacan 6* c. Bois-deRose. Betoum 7* c. HivaHoa, Haoussa-il.

Pronostics de la presse speciale PARIS Sport. 1" course PoreCuite ̃ 2* c. Formasterus 3' c. Bonnct-de-Nuit 4' c. Cloclo 5' c

Mourad-Bey •• c. Martou* 7* e. Hiva-Hoa.

Aoteuil-Lonochamp. 1" course Poire-Cuite 2« c. RoiteleUIII c. Korchula f c. Cloclo 6» c. Çubacan 6' c. Bois-de-Rose 7' c. Heureux.

riRAGES FINANCIERS COMMUNALES 4 1931-1932

PREMIZRE TRANCHE

Le numéro 1.149.316 est remboursé par 600.000 francs.

Le numéro 149.184 est remboursé par 50.000 francs.

Les 4 numéros suivants sont remboursés chacun par 20.000 fr 357.653, 1.004 164, 1.156.452. 1.420.720.

60 numéros sont remboursés chacun par 5.000 ir.

11.055 55.066 69 522 72127 87.838 98.186 104 298 105.345 165.25U 281.398 314.22t 319.702 428.185 431.972 454.451 301.846 514.460 523.573 548.229 601.878 631.938 636.053 661821 707.863 762.20b 781.983 795241 811.636 818.824 833.808 833.960 835.080 838.984 833.970 935.176 942.662 980.782 934.225 988.563 989.602 1.021.23b 1032 789 1036.067 1067 989 1.088 '.81 1.106.959 1161019 1166.126 1 191.881 1.192.180 1.201.794 1.232.823 1.287.486 1.319.091 1.335 308 1.397.953 1.339.693 1.407.288 1.439.563 1.489.625 COMMUNALES 4 1931-1932

DEUXIEME TRANCHE

Le numéro 2.702.405 est remboursé par 500.000 fr.

Le numéro 2.562.336 est remboursé par 50.000 fr.

Les 4 numéros suivants sont remboursés chacun par 20.000 francs 1.871.022 1.921.164 2.475.02P 2.801.058 60 numéros sont remboursés chacun par 5.000 fr.

1.583.025 1.598.556 1603 696 1.628.367 1.637127 1.687.399 1.683.437 1.685.165 1697.485 1.738 913 1.742 396 1.746.432 1.760.158 1.792.265 1802 351 1.839.668 1.860.789 1.914.430 1929.283 1.936.328 1.940313 1.962.095 1997.077 2.011.241 2.024.825 2.027.317 2.027.680 2.037.097 2.051.919 2.053.362- 2.110.374 2.143.809 2 199 934 2.205.141 2.248 978 2 252.666 2.273.477 2 287.761 2.315960 2 327.788 2.363.540 2.376.10P 2.413 582 2.523.668 2 556 273 2 589 883 2 652 380 2.652.960 2.653.498 2.721.829 2 736.010 2.776.539 2.812.267 2.838.355 2862341 2.867.413 2 947.736 2.947.234 2.971.000 2.972.781

INFORMATIONS MAGISTRATURE

Sont nommés

Substitut du procureur de la République de 3. classe près le Tribunal de première Instance de Blots. sur sa demande M. Lhermitte, Juce d'Instruc-

tion de Se claeee au Tribunal de première Instance de Pont-t'Evêque. en remplacement de M. Mongullan, qui a été nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de premièm instance d'Orléans.

Substitut du procureur de la République de 3' classe près le Tribunal de première Instance du Mans, sur sa demande M. Doyen. Juge d'instruction de 3- classe eu Tribunal de première Instance de Mayenne, en remplacement de M. Thlébault, qui a été nommé Juge au Tribunal de première instance du Mans Juge de 3' classe au Tribunal de première Instance de Mayenne, sur sa demande M. Le Paulmter, Juge de 3, classe au Tribunal de première instance de Valofrnes, en remplacement de M Doyen.

Juge de 3' classe au tribunal de première Instance de Valognes. M. Fllcoteaux. Juge de paix de Pornic et Bourgneuf-eu-Retz, en remplacement dc M. Le Paulmier.

Est chargé pour trois ans, des fonctions de l'instruction aux tribunaux ne première instance de Mayenne M. Le Paulmier, nommé Ju;e au siège par le pr*;ent décret, en remplacement de M. Doyen.

M. Flicoteaux. nommé Juge au tribunal de première instance de Valognes par 'e présent décret, est chargé des fonctions ds Juge de paix des cantons de Valognes, Quettehou et Montebourg Sont rapportées, les diepositions du décret par lesquelles a été nommé Juge de 2' classe, au tribunal de première instance de Vannes. M. Lemome, non acceptant, et qui est maintenu, sur sa demande. dans ses fonctions de juge de 2' c'asse au tribunal de première Instance des Sables-d'Olonne.

Aujourd'hui parait

le deuxième numéro spécial de

l'Aêro

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Feuilleton de Z,'OMMt-Ec!<t<f

du 23 novembre 1934 2 Un royaume ex t

un cour

Roman d'amour inédit N

par Marie

de WAILLY

Etaient-elles belles, ces descendantes de l'Alsacien qui. ne trouvant que la misère en France, s'expatria courageusement pour le Brésil où il épousa une de ses compatriotes, aussi pauvre que lui, et devint le compagnon et l'ami de deux exiles volontaires Renat Suleski et Alexandre Sabadier.

Etaient-elles belles ces fillettes, nées dans une région inexplorée du Brésil. parmi les tribus indiennes les plus sauvages, et qui. jusqu'à l'&ge de douze ans n'avaient pas eu d'autre éducatrice que leur mère, ne connaissant pas d'autres enfants que leur amie, Marya et les petites Indiennes dont le long séjour des blancs avait apprivoisé superflciellement les parents.

Un jour, alors que les jumelles

:l'étaient encore que deux bébés, Gertrude Sabadier avait déclaré en les regardant « Elles deviendront de jolies laides et c'était ce que l'on pouvait encore dire d'elles alors que leur quinzième année était le miroir dans lequel, aujourd'hui, les grandes fillettes rieuses laissaient deviner ce que seraient les femmes de demain.

Sous de lourds cheveux châtains, elles montraient la même physionomie mobile et douce, éclairée par de grands yeux bruns souriants. Si leur bouche était trop largement fendue et leurs lèvres trop épaisses, le sourire qui s'y posait décelait la bonté. La vivacité de leur extrême jeunesse, comme la gaité de leur caractère, étalent un double charme qui s'ajoutait à l'exotisme de leur originalité.

Elles se ressemblaient aa point qu'on les prenait souvent l'une pour l'autre. et elles s'en amusaient, aidant malicieusement l'équivoque.

M. et Mme Sabadier les avaient tenues sur les fonts baptismaux et elles disaient à Marya avec une tendre ingénuité

Les filleules de tes parents sont un peu tes sceurs.

En rentrant en France. Antoine Schmit avait choisi Rougon pour deux raisons: la principale était relative au climat qu'il fallait très ensoleillé pour Alexandre Sabadier. car les deux familles avaient vécu trop intimement liées pendant les années de lutte pour se séparer à l'heure du repos: et la seconde raison était que Gertrude et Alexandrine, plus que Marya. avaient besoin d'air, d'espace, de sites sauvages, des beautés naturelles de la terre et du ciel. pour accepter la ci- vilisation.

Depuis trois ans, les deux familles

n'avaient pas quitté les gorges du Vec.don, se plaisant dans ce pays étrange à l'entassement diabolique de rocher* menaçants et de sommets déchiquetés. de parois dressées verticalement, parfois surplombantes, colorées d'extraordinaires tons roux. striées et corrodées par un gigantesque tailleur de granit. Ici, nous sommes encore libres, disait parfois Antoine en souriant; dans une ville, nous serions condamnés à l'étouffement.

Et c'est parce qu'elles étaient libres que Gertrude et Alexandrine emmenaient chaque jour Marya dans des promenades pour lesquelles les jeunes ailes recherchaient les coins les plus déserts, les sentiers les plus abrupts et quand, arrétées sur la route accrochées au-dessus de l'abime où écumait le Verdon dans une gorge sauvage, les jumelles redevenaient semblables aux petits Indiens dont elles avaient les audaces dans leur enfance, un fugitif sourire venait éclairer le visage de Marya

Quel que soit le chagrin d'un cœur de dix-huit ans, il a des dérivatifs, et le meilleur était la descente vers le Verdon, cette descente que les Français qualifient de dangereuse et que les personnes sujettes au vertige s'interdisent mais, que les jeunes filles accomplissaient comme une chose toute naturelle, trouvant plaisir à prendre les sentiers les plus malaisés et à s'avancer jusqu'au bord extrême des précipices: cela sans forfanterie, sans snobisme. simplement parce que leur vie au Brésil leur avait appris à n'avoir peur de rien et qu'elles étaient infiniment souples et hardies pour tous les exercices du corps.

Ce fut au retour de l'une de ces pro-

menades que Marya alla trouver Antoine dans son cabinet et lui dit Mon vieil ami, ne croyez pas que ma douleur soit stérile ou que je me laisse attirer par des heures trop faciles: mais. avant de vous parler, je voulais réflléchir et vous demander seulement un entretien lorsque j'aurais vu clair en moi-même. Ce tour est arrivé. Vous n'ignorez rien du passé de mon père. vous connaissez l'existence de la lettre qu'il m'a remise, vous savez qu'elle renferme une prière adressée à ma grand'mère pour qu'elle m'accueille et quelle m'aime. Je sais tout cela, Marya, et j'attendais ta venue. Que décides-tu ? Si je n'écoutais que mon affection pour vous tous et mes propres désirs. je vous dirais puisque père m'a laissé libre de choisir ma vie. déchirons la lettre et gardez-moi comme l'une ae vos filles.

Mais. dit le brave homme en pa- lissant.

Mais. poursuivit 1 a jeune aile. avant d'agir, je veux être éclairée.. le veux connaître l'histoire de mon pays et savoir si j'ai le devoir de lui être utile.

Que désires-tu de moi ?

La vérité sur la Tybérie. Non pas la vérité simplement officielle, mais la vérité Intérieure. celle qui. parfois, fait souffrir et que, par dignité. on cache 6 l'étranger La chose est-elle possible ? Antoine réfléchissait

Peut-être, dit-il, par Olivier.

Votre beau-frère ?

Sa femme est Polonaise; par Olivier nous saurons.

Tout.

Tout, mon enfant.

Les jours suivants, ce fut pour les trois jeunes ailes l'habituelle visite au

cimetière: te travail sous la Qjrecmm de professeurs qui trouvaient des terrains incultes encore sur bien des points, mais merveilleusement féconds, et ces longues promenades dans les chemins muletiers et les Impressionnantes cassures chaotiques auxquelles il fallait atteindre par des sentiers de chèvre

Un mois plus tard. ce fùt Antoine qui appela Marya dans son cabinet et. la faisant asseoir, Il lui dit d'une voix qui tremblait.un peu

Je sais.

Il y eut un silence que la jeune tille ne rompit pas immédiatement. Son front avait pâli et son courage décelait les palpitations plus fréquentes de son cœur. Enfin, elle dit

Veuillez m'apprendre ce que vous savez, mon ami

L'Alsacien attira à lui une volumineuse serviette et, la main posée à plat sur la couverture, il déclara

Tout ce que tu peux désirer connaître est consigné ici Olivier a pris ses vacances annuelles en cette saison afin de pouvoir se rendre en Pologne, d'où l'un des cousins de sa femme l'a accompagné en Tyberie. La chance l'a servi et s'est mise au service du cœur et du dévouement de mon beau-frère. Tu liras ces notes et tu y réfléchiras, mais il y a des choses générales dont 11 vaut mieux que nous parlions ensemble car tu pourrais avoir besoin d'explications complémentaires. C'es pourquoi je tiens à t'aider dans le début.

Ouvrant la serviette. Antoine prit un premier cahier et lut

III

« La Tyberie. aux frontières encore en partie indéterminées, est bornée au

Carpathes. à l'ouest par la SMesie et au sud par la Tchécoslovaquie. Son teritoire très mal délimité par la nature. couvre une superficie d'environ sept mille cinq cents kilomètres carrée. dernier recensement accuse un chiffre de un million deux cent cinquante-sept mille habitants je te fais grâce des unités. Sa population est slave de la branche polonaise, de religion catholique et elle a pour centre Vizzagone. la capitale. La fondation du royaume est récente; elle date de cinquante-trois ans. Lorsque l'autonomie de cette province fut reconnue par les puissances européennes, son premier acte d'indépendance fut de rendre un éclatant hommage à l'un de ses ofBciers, Mieczislas Radzicki. en l'appelant au trône par un plébiscite Des champ* de bataille, ses prouesses passèrent dans la légende: mais. si c'était un vaillant soldat, c'était également un homme de grand cœur et d'honneur, passionné de justice et de charité, et aussi un tendre.

Le jour, où les rues de Vizzagone se jonchèrent de branches et de fieurs et que les cloches de la cathédrale sonnèrent à toute volée pour le couronnement du roi. pendant que les ruet s'ornaient d'arcs de triomphe et qu'une foule enthousiaste se paressait aux fenêtres, escaladait les tottt. grimpait aux arbres. Mieczislas attendait la décision de la Diète national en tremblant comme un enfant.

< suivre.)

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES

Recrutement, sursis dtncorporatlom, réforme. pensions, etc. S&djesaer t Ramua. Ouest-£clair, Rennes. JoHMlK 1 tr. en timbres-poste pour la repomt.

BOURSE DE PARIS PARIS, 22 novembre.

Marché mauvais. Bien qu'aucun bruit spécial n'ait circuit pendant la séance, les cours n'ont cesse de baisser de l'ouTerture la clôture, de sorte que les moins-values sont assez sensibles sur les ventes et certaines valeurs françaises. La cllentè:e. toujours absente. n'a été d'aucun secours pour servir de contrepartie aux réalisations des profeastonneta.

Aux rentes, le 3 a perdu 0.72 tt ?4.82. le 4 1/2 A 0.30 a 894:6.

Lourdeur des banques Lyonnais 1.M5 (–45). Banque de Part: 871 t–22' Industrielles réalisées Distribution 106 (–40). C. G. E. 1.140 (–50). Internationales relativement résistantea.

En coulisse. très légère réaction de* tud-tfrteatnes Britpan 614 (–11). de Becr< 282. SprtnM 6i&

Caoutchoutieres tourdes en particulier la FtMTM-fere a 76

Cuprtferes assez reslstantea ffatoTtca priT. BU. 7'anpa 37.

D<mqu* Rtft UUÏKR

Coura des changes

teeeo j'om

Une 75 75 MM SettM 15 17 M B<B)irM(!M) 354 n M975 Srt. (tM) M9M 1M40 Petet-M (tM) M?M M? 25 Florins <1M) ÏM6M tM< n Francs <ntt)na< (100' <M 50 491 <e Car. Médoite* (1M) n n 391 50 ZMyt <ie<) M6M ne Plut h*dMh. (1M) IMt h

VALEURS SE NGGOCIANT A TERME VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT prtctd Jour PrtcM Jour Pctd Jout Jout Proto Jour !!E– H < !sS:S < 535 n 536 g s- SESs t =!! SE; OBt.«t333.meft 898 976 1) NICKEL. 60 .59 ..0*ouTOMOUC<w. 75 N<MT*)SEO<Ot.ttf.. 378 "'379 n 549 998. 999 114 72! :728 521 ::t598 !? :1.?0 476 '4 n 55 :54 0-.UTON.MORT A92 884 PHOSPHATE OEO*F<. 387 n 380 CW<NT.ER.N<m.H6 473 ..475 <%).n. '9!6 530 ..527 BANQUE OEPtWCE tOCM i9875 PECHINEY 866 .)853 8350 192 FtLtt.LE 473 752 7% «pt. <9!5 525 .520 BtNOUtOELtL06".E 7575 .500 ..HHOMEPOULEUO. 728 .723 M5 u:49 726 .715 ..f*t-OECtL*tt!t'9Ï6 525 B*MOUEOtPt«)< 420 .87! s*'NTOOB*'n 88 .°"" 5 ?63 M<T*ux i652 ..1695 !%<9!! 520 o.-t.OER'ENNE 1242 ..1719 ..o*ouTCM 'wooCH'Nt 214 ..2 4750' 4725 'Mïm 1080 ..605 o IND ?*.<)* 391 .,390 on' DIT ONO RtN-E 3t;3' ..3610 n FORD 43 43 KUALA LUMPUR 126 125-. 'K' «'NTETHERCaE 582 .-566 tt 1930''et* 892 §10 Ct«o d.r.NOOH 4050 4050 p.THEOiNtMt u. !4 j. 24 o.vET 582 ..1525 <)93t. $Il ..MO CRBD'Tt.vONNtU 16'<0 ..I6M 'M*' 1850 18 ENTREP oncNEn.e 685 680 <tt.t9Jt*'e" 900 "M5 <OCtETtCt'<E"tt.t 1' "1007 UNION H.t.n.ft.' 14 "'M9 "EO/d.n 2450 2475 SUCREH'EBOOLOM. 197 -.194 ..OOMM..3<90<e'. 339 .339 :6SM.. 16740 "38 ..MOMBtOut oH.p 217 .u ,,ooMMUN.Ht<t<930 357 te..M.O't.6. ":3935 MUtSEOONt < ,!§",}§. 1298 1299 Q.LER.ES 41 n 41 860 ,.)815 MIDI ? n 5. S n n 731 ni 732 S. ::t' 3. n IUB NIOEL 878 n 25.' p*nttttHMttMOUtTtt.. M7 .'M4 pMtPPt 1675 -.1684 ,50 pSoo'.ounONNO.R 940 .835 BONtLYOMStt93Kt 935 » TX*M.e<tw*MOMt.. M4 ..624 OEMTXtt MtMtNO 1M5 )1550 203 5 ,mo MIDI 6 <- 1921 n :66 n 935 526 9.! :865 0 il I 6.5 n :5 n ?"


PARIS. 22 novembre. (De notre correspondant spécial.)

♦' BEURRES. Les affaires ne sont pu des plus actives, mais suffisantes devant la modération des offres et pour permettre une nouvelle hausse de 20 à 30 centtmes par kilo. La resserre est toujours moyenne.

On cote au kilo icours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses): Beurres en moftes centrifuaes des laiteries coopératives et industrielles Charentes-Poitou, 12 il 17.20 (16.20): Normandie, 10 à 16 (14.501: Touralne, la à 17.20 (15.201; autres provenances. 10 à 14.50 U3.70'.

Malaxés Normandie. 7.50 à 14.60 n3.20); Bretagne, 11 à 13.80 (13): autres provenances, 7 à 12.60 (11.60), Beurres en vrac provenances dlversm. 11.50 il 12.50 1II.8O).

Beurres en livres provenances diverses, 11.50 à 12.50 (12).

Arrivages du lour 34.900 kilos pour 3.127 mottes ventes du Jour 3.292 mottes, resserre du Jour 1.173 mottes. ŒUFS. La vente des oeufs est toujours très Insuffisante au regard des offres, cependant les cours ont encore officiellement été déî.ndus. La resserre, quoique en diminution, reste Importante, avec 2.390 colis.

Cour.s par colis de mille œufs (cours extrêmes avec cours moyens entre paNormandie, 600 à 950 (7601; Bretagne. 400 à 610 (6001- Poitou, Touraine, Centre. 8D0 i 980 (800) Auvergne, Midi. 430 à 800 c660'; conserve. 300 à 520 1380)

Etranger*: outre mer 360 à 850 (500); belges. 7DO à 900 i8001

Arrivages du îour 521 colis; ventes du Jour 6*5 colU; r-îseerre du Jour 239 colis, dont 10 étrangers.

FROMAGES. PATES molles. Bonne demande. Cours fermes, surtout pour les camemberts.

Prix au cent: camemberts Normandie, 130 à 340: divers. 100 à 190- Lisieux. boites, 200 a 450 Gournay. 100 il 120; NeuchâteL 60 a 86; Pont-1'Eveaue. 150 à 320; chèvre. 60 a 3CO.

Prix Il La dizaine B.ïe. moyen moule. 130 à 210. laitier, 80 k 170.

PATES sèches. Vente assez active cours plus fermes sur le Port-Salut de choix.

Aux 100 kilos Port-Salut. 500 900; gruyére, 700 IL 900; Comté, 700 a 90D; Hollande. 1.276.

Arrivages pâtes molles, 78.080 kilos; patea sèches, 9.160 kilos.

VIANDES. On a encore pu pratiquer officiellement les anciens cours mais la resserre de la veille a pesé sur le marché.

On cote au kilo (cours extrêmes) BOEUF. Quart derrière non tralt6 première qualité. 6 IL 7.50; deuxième 4.60 à 5.90. troisième. 3.50 à 4.40- quart devant. 2.50 à 4.50; aloyau et milieu du train de côte, 3.50 k 11.50; train entier. 4 1 50: paleron, 2.50 à 5.50; bavette, 2.50 à 5.50.

VEAU. Entier ou demi première qualité, 7 à 9.50: deuxième. 6 à 6 90; troisième. 4 à 4.90; pans, cuisseau, carré, 5 11.50; basse complète. 2.60 6.50. Motrroi». Première qualité. 12 13; deuxième, 10 à 11.90: troisième. a à 990 glgot, 10 à 18: carré, 10 à 28; épaule, 5 a 11; agneau, 12 à 16.50.

PORC. Demi première qualité, 6.30 à 7; deuxième, 5 k 6.20: longe ou filet. 6 il 9.50: reins. 5 à 7; poitrine, 6 A 6.50: Jambon, 6 à 8.80- lard, 2 4.

Arrivages du Jour 340.000 kilo». ♦ VOLAILLBg. La volatile ae vend toujours bien et l'importance des offres n« pas paru rêner les transactions puisque les détenteurs ont pu faire une hausse de 25 à 60 centimes au kilo sur presque toutes les marchandises. A noter que le marché est maintenant plus amplement approvlsionné en poulets par l«is envois du Midi et des Charentes On cote au kilo (cours extrêmes) agneaux de lait. 11 il 14; agneaux gros, 10 il 13: canards rouennais et nantais 15 à 18: canards de ferme, 8 à 10.50; dlades Gktlnais et Touralne poulet 10 à 12: coqs, 8 à 9.50; dindes du Mldi poules. 11.50 à 12.60; foie gras d'oie, 35 à 46: lapins du Gatlnals et Touraine. 8.75 à 9.25 lapins de provenances diver-es. 8.50 à 9; oies en peau, 5.50 7: oies dépouillées. 7 a 8; poulets nantais 11 à 12.50; poulets du Qâtlnala. 11.50 A 13.Ï5; poulets de Touraine. 11.50 à 13 25- poulets de Bresse, 15 à 15.50 poulets tagne, 9.50 à 11.50.

On cote d la pièce (cours extrêmes) pigeons gros et petits, 3 1 8; Pelades. Volailles vivantes. On cote au kilo (cours extrêmes): canards. 6 à 8; lapins 6 à Il.60; oies, 5 à 7; poulets jeunes Gitlnals, Charentes. 8.50 à 9.50; poulets vieux Oàtlnals, Bretagne. 8 8 50 Arrivages 86.600 kilos; resserre de la veille 10.500 kilos.

GIBIER.- On cote d la pièce (cours extrêmes) bécasses, 10 à le; bécassines, 3 à 5; canards sauvages, 8 a 10; faisans coqs, 14 22; faisans poules, 10 il 18; prives. 1.26 à 2.25; lapins de garenne. 4 à 6.50; lièvres, 20 il 27. levrauis. 10 à 19; merles, 1 à 1.75: pouillards. 8 à 10.50- perdreaux vieux, 5 k 8.60; pigeons ramiers. 3 à 6; pilets, 6 à 8; sarcelles, On cote à la douzaine (cours extrêmes): e.lnuettes, 8 IL 10; cailles. 24 60. un cote au kilo (cours extrêmes) cerfs ou biches. 6 à 7; chevreuils, 9 à 11.50; lapins de garenne dépouillés, 6 à 6; marcassins, 9 à 10.50; sangliers. 6 à 8.60.

Arrivages 6.000 kilos.

· L6OUMB3. Sous l'influence du froid, les cours des légumes progressent de plus en plus, sans que la demande s'améliore. Il y a eu hausse sur les champignons de culture, haricots verts et bemre d'Algérie, haricots a écoaer, navets, poireaux ordinaires, ealsiA» ce Hollande. Cependant, 11 y a eu un peu de falblerie sur les endives belges. am^Irmeat offertes laitues du Midi et calottes de Montcsson.

Court extrémet aux 100 kilos ail. 350 800; carottes de Meaux, 20 a 4D: cft'îrr'gnons coucde extra, 700 à 800: Mvfnt. 500 il 700: de conserve. 400 à K»i: <xvi* 300 s 700 chicorées Nantes. Cjlems. 80 il 120; choux de Brucelles, 100 250; crosnes, 300 A 400; échalotes oignons. 150 il 200; endives belges. 80 à 140: épinards. 40 à 110; scaroles Nantes et auteur. 60 k 100; haricots verts d'Al. gérle, 220 à 500 d'Espagne. 200 A 550. d'Italie, 300 il 400; haricots secs, 260 à 580, laKues du Midi. 110 k 130- lentille». 260 à 450: miches. 100 a 260; navet* ce Fin» et V larme». 35 à 46- oignon» en grains. 60 a 100 oseille, 100 a 160: P»tatea, I80 200 poivrent. 60 a 160; pissenlit» blancs de Pari». 400 à 500; pot* verts du Midi, 360 400 pois casses. 900 k 290; potirons, 16 a 30: topi.nambovr». 40 ft 80 saUlOs de Hollande, 260 il i60.

Les pommes de terri tours extrême*

aux 100 kilos) hollande commune, 90 à 120; rosa, 70 à 80 saucisse rouge. 55 à 70; Jaune ronde. 40 à 65; Eerstellngen, 46 il 68; nouvelles d'Algérie, 150 à 180. Cours au cent artichauts bretons. 80 à 200: chicorées région parisienne, 15 à 35: Nantes. Orléans. 10 1 35 choux verts de Paris, 20 a 60; choux rouges, 40 k 90: brocolis. 40 k 50; choux-fleurs du Midi, 150 k 300 de Saint-Malo, 150 A 250; de Paris, 50 a 300- scaroles. 15 à 60; laitues de Paris, 5 k 40: du Midi. 40 k 80. Cours aux 100 bottes barbe de capucin, 100 k 110; carottes des Vertus, 30 à 50; de Montesson, 50 l 100; ciboules, 6o à 90; estragon, 100 A 130- fenouil du Midi, 130 à 180; d'Algérie. 130 k 180; navets région parisienne. 40 k 100: panais, 60 à 100; poireaux de Monte!son, 126 k 200: ordinaires. 9 Ok 125- rad;s de Nantes et Orléans. 30 à 50. Cours aux 218 bottes cresson. 55-85. Cours à la botte pointes d'asperges, 3.25 a 3.80; céleri, 1 à 2 salsifis région parisienne. 0.90 p 125- de la Manche, 1.25 k 2.25: thym, 1.25 k 2.25.

Cours ci la pfèce céleri-rave. 0.25 k 2. Cours au kilo truffes, 40 k 60. ♦ FRUITS. Cours bien défendus et en hausse sensible sur les raisins, qui se raréfient de plus en plus. et petite plus-value sur les pommes ordinaires. On cote aux 100 kilos icours extrêmes é abricots secs. 700 & 1.000; amandes sèches, 450 à 530 châtaigne, 80 k 100; colrias, 80 à 150 dattes. 400 k 800: figues sèches, 250 S 600: marrons franCale. 100 k 140; d'Italie. 130 à 250; nèfles 100 à 300 noisettes sèches, 380 à 430; noix sèche-, 220 à 430: oranges d'Algérie. 220 à 300; Jaffa Tompson, 300 k 400; mandarines, 250 il 400; clémentines. 280 à 530: poires choix. 300 à 600; communes, 60 k 180: pommes de choix. 300 k 800 communes, 80 à 200; de Californie, 280 k 350; raisin blanc du Midi. 200 k 300; raisin chasselas Molssac. 350 k 850; tomates d'Algérie. 15 Oà 240 des Canaries. 260 k 300.

On coie au kilo pruneaux français. 3 à 7: de Californie 3.50 k 6.50. Aux 100 kilos bananes de Guinée et des Antilles. 300 il 400

PARIS, 22 novembre (De notre correspondant spécial).

Temps frais, cependant le commerce de la boucherie de détails ne répond pas à cette amélioration de la température. Le commerce de gros, en effet, accuse les détaillants de maintenir des prix exagérés.

G-XtOS BOT A TTi Amenés Bœufs, 1.743 vaches, 1162; taureaux, 200. Total 3.105. Introductions directes aux abattoirs depuis le dernier marché, 495 réserves vivantes ce matin aux abattoirs 1.665.

Renvoi 75 boeufs, 80 vaches, 5 taureaux.

Les affaires ont été très lentes, en raison de l'importance des arrivages et des réserves vivantes. Les bons animaux se sont bien maintenus, mais pour l'ordinaire il y a eu de la difficulté, surtout vers la fin de la réunion. On cote d la livre de viande nette • BŒUFS. Normands extra 2.70 il 3 bons normands, 2.40 à 22.80 ordinaires. 2.10 à 2.30 limousins, charentais. périgourdine, dorachons extra, 2.90 k 3.20 bons animaux. 2.70 k 2.90 ordinaires, 2.50 k 2.70 charollals. nivernais, bourbonnais, berrichons, bourguignons extras, 2.80 à 3.10 bons bœufs blancs, 2.60 à 2.70 ordinaires. 2.20 k 2.40 salers du Centre ou de Charente et rouges divers extra 2.30 k 2.60 bons boeufs rouges, 1.90 à 2 20 ordinaires, 1.60 à 1.80 gris de l'Ouest. vendéens. parthenals, manceaux de Sarthe, Mayenne. choletals. nantais extra, 2.40 à 2.70 bons animaux. 2 k 2.30 ordinaires. 1.70 k 1.90 bretons extra. 2.50 à 2.70 bons bretons. 2.10 à 2.40 ordinaires. 1.70 k 2 boeufs du Midi, 1.60 a 2.50 bœufs communs de toutes races 1.60 à 1.90. • VACHES. Génisses extra limouaines. charentalses, 3.10 k 3 80 charollalses. nivernaises. 3 à 3 50 normandes extra. 2.90 k 3.40 rouges extra, 2.40 k 2.70 mancelles, choletalsps extra. 2.40 k 2.80 bretonnes extra. 2.40 il 2.70 génisses ordinaires de toutes races. 2.40 k 2 60 bonnes vaches. 2.30 k 2.70 vaches ordina'res 1.90 à 2.20 vaches médiocres 1.20 k 1.80 viande k saucisson. 0 80 à 1.

• TAUREAUX. Bretons extra. 2.40 k 2.90 jeunes de ferme 2 k 2.40 gros, 1.40 il 1.90.

Amenés, 1.415. Introductions directes, 459. Réserves vivantes, 459,

Renvoi 110.

La vente a encore été très mauvaise. La cheville n'ayant que des besoins Ilmltéa, les cours ont été très péniblement défendus.

Les veaux de sorte extra des meilleures provenances ont été vendus au détail, la livre nette. 4.20 k 4.80 bons gatlnals. Eure-et-Loir, blésols. Eure. des rayons de Nonancourt et Demvllle, 3.40 k 4.10 ordinaires, 2.80 k 3,30 touraneaux de Richelieu. Sainte-Maure. 3.20 il 4.10 tourangeaux de Chinon. Loudun. Lochies. 2.80 k 4 champenois de ROTilUy. Sézanne. Nogent-sur-Selne 2.30 t 3.20 autres rayons champenois. 2.60 k 2.70 veaux à robe blanche, 2.80 à 3.50 manceaux d'tcommov. Mayet, Le Lude, Châîenu-du-Lolr 320 k 4: autres bons g*rth?ls, 2.90 k 3.80 manceaux rayon de Sable ou de Malne-et-I,o!re en provenance du Bauzeon 3 à 3.40 «nyevlp*. 2.90 1 3.40 Orne des rayona de LalPle ou Gacé. 2.80 a 3.30 Manche 2 80 l 3 30 Ciel Go'ifnay. 2.80 k 3.30 Vendée. 2.80 a 3 '0 D?ux-S«vr«s. 2.80 3 10 breton' d'Ilteet-Vllalne et Cft-ei-dn-N^rd 2 80 » 3 10 veaux de servlre. 2.50 k 3: broutards 1.30 à 1 80: petits veaux ou t crevardi 9 1 à 1.60. aflroTrnfcr ws

Amenés, 8.131 Introilunlnn. directes, I.WI rrverver vivantes. 3.125.

Renvoi 205.

Les agneaux sont encore trop rras et demeurent en conséquence neclitr*. sauf pour les beaux laitons Soutbdown ou analogues. On a, d'autre part, noté un peu de facilité pour le bon entredeux.

Sauf indication contralre, les ooun Ci-après s'entendent la livre nette pour animaux en lame.

e A3NEAUX. Les agneaux extra Southdown ont valu 7.10 k 7.90: croisés, 690 k 7.70 dlshleys-mèrlnos de Beauce. Ile-de-France ou autres renions. 840 à 7.10 Lolret 680 A 7.70 charroois 6.80 k 7.90 nlvernam bourbonnais. 6 60 à 7 berrichons. 940 k 8.90 bretons. maralchlns. 6.30 k Il 70 Anrthe. Mayenne Vendée. 8.30 k 6 90 bourguignons, champenois. 6.40 k 7.10 lorrains, 6.80 1.30 métis. SA) à Mfe.

• MOUTONS. Dishleys-mérlnos de Beauce, Ile-de-Franca, 5.60 4 6.10 Loiret, 6 à 6.60 nivernais bourbonnais, 5.80 k 8.30 berrichons. 5.70 k 6.20 Poitou, 6.20 k 6.50 bourguignons, champenois, 5.60 à 6 lorrains, 5.20 k 5.70 limousins, 5.30 à 5.60 blzets du Plateau Central, 5.10 à 5.40; lozerots, 4.80 k 6.20 gascons aveyronnals 5 à 6.60 albigeois, 5.80 à 6.30 métis, 5.40 k 5.80.

• BREBIS TONDUES. Beauce, liede-France, 4.60 à 5 berrichonnes, nivernaises, 4.50 k 5.10 aveyronnalses, gasconnes, 4.10 à 4.80 mères usées, 3.40 à 3.70.

FOBOS

Amenés; 1.660. Introductions directes, 6.136. Réserves vivantes, 1.310. Renvoi néant.

Les affaires ont été très calmes. Malgré la petite quantité, il n'y avait donc pas de demande. Les cours sont restés inchangés.

On cote au kilo vif Porcs maigres extra, 4.10 à 4.30 bons porcs de pays maigres, 3.90 k 4.10 maigres ordinaires et petite marchandise. 3.80 à 4 fonds de parquet», 3.70 à 3.80 porcs un peu épais de l'Ouest et du Centre, 3.80 à 4 gros gras. 3.70 k 3.80 nourrisseurs. 3.70 a 3.80 porcs du Midi, 3.80 k 4 porcs craonnats. 4 k 4.30; Bayeux, 4.10 k 4.30: Vendee. 3.90 k 4.30 coches de toutes provenances, 2.50 k 2.90 laitonnes. 3 On cote la pièce Porcelets, 60 k 160.

Cours officiel.

Cours de clôture au kilo de v.inde nette. Les chiffres s'entendent de .a manière suivante amenés, invendus. 1" 2' et 3' qualités, extras

Boeufs 1.743, 75, 5.80, 4.80. 3.70. 6.50 Vaches 1.162. 80, 5,60, 4,30. 3,50. 6.80 Taureaux 200. 6. 4.40 3.80. 3.40. 5. Veaux 1.703, 110. 8.30. 8,60. 5.50, 9.60. Moutons 6.131. 205. 14.90. 10.40. 8.60. 16.

Porcs 1.660. néant, 5.58. 5.28, 3,70, 7,14

Brebis ae 7.90 à 9.50.

Cours approximatif au kilo, poids vil. Les chteres s'entendent de la manière suivante ira. 2' et 3* qualités. extras Bœufs 3.48. 2.64 1,85. 4,03.

Vaches 3.36. 2,36, 1.75. 4,41.

Taureaux 2.64. 2.10. 1.70. 3,10. Veaux 4.98, 3.76, 3.02, 5,96.

Moutons 2.95. 4.89. 3,78, 8.

Parce 3,90. 3,70. 2.60. 4.30.

Brebis de 2,92 à 4.28.

Arrivages par départemenf

Calvados 325 boeufs. 190 vaches, 5 taureaux, 10 veaux, 20 porcs.

Côtes-du-Nord 100 veaux, 80 porcs. Charente Néant.

Charente-Inférieure 25 bœufs, 20 vaches, 10 taureaux.

Deux-Sèvres 10 bœufs, 10 vaches, 5 taureaux.

Eure 20 boeufs. 10 vaches. 5 taureaux, 20 veaux, 105 porcs.

llle-et-Vllatne 20 boeufs. 20 vaches, 10 taureaux, 175 veaux. 180 porcs. Finistère Néant.

Loire-Inférieure 43 bœufs, 25 vaches 10 taureaux. 10 veaux, 65 moutons. 100 porcs.

Maine-et-Loire 65 bœufs, 25 vaches. 10 taureaux, 125 vaaux, 120 porcs. Manche 170 boeufs, 95 vaches, 15 taureaux, 90 veaux, 90 porca.

Mayenne 90 bœufs, 46 vaches,' 10 taureaux.

Morbihcn Néant

Orne 170 bœufs. 105 vaches. 10 taureaux. 25 veaux. 30 porcs.

Sarthe 90 bœufs. 40 vaches, 10 tau·reaux. 370 veaux. 132 poroj.

Vendée 29 boeufs, 40 vaches, S t4ureaux. 10 veaux 125 porcs.

Vienne 10 bœufs, 10 vaches.

BOURSE DE PARIS

Clôture

Paris, 22 novembre.

BLES. Tendance sans affaires. Disponible. Cote officielle 111. Courant, 112 vend. prochain 113 vend. Janvier, 114 vend. février. 115 vend. mars, 116 vend.

FARINES. Tendance toutes Incotées.

AVOINES. Diverses. Tendance soutenue. Disponible. Cote officielle Courant. 52 payé prochain, 5150.75 payé Janvier, 61-51.25 3 de décembre 51-51.50 3 de Janvier, 51.50 payéa 3 de février. 52-52.25 3 de mars, 52.75 payés 3 3 d'avril. 53.60 payés.

SEIGLES. Tendance toua Incotés.

ORGES. Tendance sans affaires. Courant. Incoté prochain, 69 vend.; Janvier. 69 vend. 3 de décembre, incotés 3 de panvler .Incotés 3 de février, Incotés 3 de mars Incotés 3 d'avril. incotéa.

MAIS. Tendance tous lneotès. SUCRES, Tendance plus faible. Couant. 177.50. payé prochain. 179179.60 payéa Janvier, 180.50 payé 3 de Janvier 181.50-182 payéa 3 de février. 182-182.50 payés.

Cote officielle 177.50 à 179.50. ALCOOLS. (Libres). Tendance soutenue.

Courant, 307.60 payé prochain, Inooté 3 de décembre, incotes Janvier, Incoté 3 de janvier. 325 payés: 3 de février, Incotés; 3 de mars. 332.50 payée 3 d'avril. 337.50 payés.

ALCOOLS. (Libres). Cours officieux tendance soutenue, Courant, 307.50 payé prochain. 310-312.80 3 de décembre, 312.50-320 Janvier, 316-320 3 de Janvier, 325 payés 3 de février. 327.50-335 3 de mars, 33250 payés 3 d'avril. 337.50 payée.

CAOUTCHOUCS. Crèves first latex et feuilles fumée» saufrées. Courant, 4.60 noru. prochain. 4.60 payé 3 de Janvier, 4.85 vend. février, 4 80 vend. 3 d'avril, 4.93 nom. mai. 4.90 vend. 3 de juillet, 6.15 5.10 p.; août, 5.20 vend.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse 185.

BLES. Cote officielle 111.

BOURSE DU HAVRE

Cloture

LE HAVRE. le 22 novembre.

COTONS. Tendance Irrégulière Vente 2.050 balles.

Novembre, 254 décembre, 263 Janvier. 262 février, 250 mars, 249 avril, 248 mal, 248 Juin. 247 Juillet, 248 août. 248 septembre. 247 octobre. 243.

CAFES. Tendance calme. Vente: 1.250 sacs.

Novembre. 151.50; décembre. 151.50: Janvier, 151.50 février, 151.50 mars, 152 avril, 152 mal. 152.25 Juin, 152.25 Juillet, 152.25 août, 152.25 septembre, 152.50 octobre, Incoté. BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, 22 novembre.

HUILES Arachides à fabrique disponible, 180-185; de coprahs, disponible. 118,76; de palme blanche. 115; Dahomey (Caf) Marseille. 80.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées. 217.50-222.50; Ruflsques supérieures, 225-235; sésames alimentaires désodorisées. 222,50-232.50: ordinaires, 212,50-222,50.

D'Olive Tunisie 1- pression, 350-340: 3» pression 335-325; Algérie surfine, 330 & 310: Boérjas extra. 195-210: Andalousie extra, 185-175; surfine, 170-160. De Jin disponible, 160-190.

RIZ. Saï¡on n° 1 25 de brisures nov. 49.oO nom.; déc. 47.75 payd; Janv. 48.25 nom.; fév. 48.60 nom.; marsavril 48.25 payé et ach.; mai-Juin, 49 nom.; Julll.-aout 50 nom.

Quantité traitée néant; circulation, néant; stock 12.000 quintaux. COURS DES LAINES DE ROLBAIX Rousaix, 22 novembre.

LAINES PEIGNÉES. Novembre 16,50: décembre 16,50- Janvier 16.80: février 18.80; mars 16.60;' avril 16.70; mal 16,80; Juin 16,80; Juillet 16,80; août 16.90; septembre 16,90: octobre 17. Affaires enregistrées 62.500 kilos. MARCHÉS ETRANGERS

MÉTAUX

LONDRES, 22 novembre. Antimoine qualité spéciale, 64-85. Cuivre comptant, 26 14/4 1/2; trois mois, 27 1/10 1/2; Bes Selected, 28 15/0. 30; Electrolytique. 29 17/9. 30 2/6. Etain comptant, 228 3/9; trois mois, 228 11/3.

Piomb anglais comptant. 12 10/0; étranger comptant. 10 10/0; étranger .1vraleon éloignée. 10 10/0.

Zinc comptant. 11 16/3; livraison éloignée. 12.

Argent comptant, 24 9/16; deux mols 24 11/16.

Or 139/2.

Mercure 11 12/6, 11 15/0.

Mercure 11 12/8, 11 15/0.

CÉRÉALES

LIVERPOOL. 22 novembre (clôture). Blés, tendance soutenue, dée. 4/8 1/8:mars 5/0 3/4; mal 5/3; maïs, tendance soutenue. La Plata iCaf) nov. 20/3; dée. 20/9; Janv. 21/4 1/2.

♦ CHICAGO le 22 novembre. (clôture) Blés dur d'hiver a' 2, disponible 107 1/4; dur d'hiver ne 3. disponible Incoté; décembre 98 6 98 1/8- mai 97 1/2 à 97 3/8; Juillet 91 1/2 à 91 3/B; Maïs bigarré n" 2, disponible 91; décembre 85 1/8- mal 85 6/8 Juillet 83 1/2; Avoines décembre 52 7/8; mal 50 1/2: Juillet 46 1/4; Seigles ne 2. disponible tncoté- décembre 71 1/4; mal 74 1/8 b 74 1/4; Juillet 74 1/4: Orges décembre 84: mai 78 3/8- Juillet incoté. · WINNIPEG, le 22 novembre. (Clôture) Blés décembre 77 5/8: mai 82 3/8: Juillet 83- Seigles décembre 56 6/8; mal 60; Juillet 60 3/8; Avoines décembre 41 7/8: mal 44: Juillet 43 1/4; Orges décembre 53 1/8; mal 58 3/4; Juillet 55 1/2.

NEW-YORK, le 22 novembre, (Clôture) Blés dur d'hiver n· 2 disponible 113 1/2: roux 106: bigarré Durum incoté; Maïs bigarré pour l'exportation 96 5/8.

♦ BUENOS-AIRES. 22 novembre (clôture). Tendance facile; blés nov. 5.87-5.83, déc. 5.87-5.83, fév. 6.05-5.99: mais déc. 6.05-5.93, janv. 6.20-6.08, fév. 6.33-6.21; avoines nov. 5.15-5.15; orges Dlsp. 5.85-6.10.

ROSARIO, 22 novembre (clôture). Blés déc. Incoté; fév. 6.10-6.06 mafa déc. 5.95-5.80, janv. 6.05-5.90.

NOS BONS ELEVAGES

ci Kulo », ne 4.628, volume 9, du Herd-Hook de la race bovine bretonne pie- noire; 1" prix des taureaux bretons pie-noire, catégorie 2, 4 dents, au con- tours du Syndicat d'élevage Boche fort en-Terre en 1933 et 1934. Prime de conservation de !00 francs accordée par l'Office agricole départemental du Morbihan. Appartient M. Joseph Royer ferme de Jeanne-d'Aie. en Saint- Gravé (Morbihan).

COTONS

LTVHRPOOL, 22 novembre (Clôture). Sakellaridis novembre 8.74, décembre 8.56. Janvier B.59, février 8.58, mars 8.68, avril 8.53, mal 8.53, Juin 8.48, juillet 8.48. août 8.48, septembre 8.47. octobre 8.40.

Haute-Egvpte: novembre 7.33, décem- bre 7.35, Janvier 7.35. février 7.38, mars 7.38, avril 7.40. mal 7.40, Juin 7.34. Juil- let 7.34 août 7.34, septembre 7.35, octobre 7.35.

Américains novembre 6.63. décembre Il.80, Janvier 6.60, février 6.59, mare 6.bB, avril 6.56. mal 6.55. Juin 6.53. Juillet 6.51 août 6.45. septembre 6.40, octobre 6.35, novembre 8.34.

16 NEW-ORLEANS, le 22 novembre. (Clôture) disponible 12,57; décembre 12.26-27; Janvier 12.31- mars 12,42; mal 12,41: Juillet 12.36-37- octobre 12,03-04. NEW-YORK, 22 novembre (clôture). ̃ Dlsp. 12.55, novembre 12.24. décembre 12.26-27, Janvier 12.32. février 12.36. mars 12.41, avril 12.41. mal 12.41, Juin 12.39, Juillet 12.36-37, août 12.24. septembre 12.12, octobre 12.01-02.

SUCRES

LONDRES, 22 novembre (clôture). Base. 96'. Tendance ferme. Nov 4/4 1/2 vend.. 4/1 4/9 ach.- Janv, 4/4 vend., 4/3 ach.: mare 4/5 3/4 vend.. 4/5 1/4 ach.; mal 4/7 1/4 payé; août 4/9 1/2 vend., 4/9 1/4 ach.

♦ NEW-YORK, 22 novembre (clôture). Centrifuge Cuba 96°, droits payés, prompte livraison, 3.086, à terme, sur décembre 178, Janvier 173. mars 178, mal 182, Juillet 187, septembre 190, octobre Incoté. Ventes approximatives 7.000 CAFES

♦ NEW-YORK, 22 novembre (clôture). Sfcntos n° 4 Contrat D, dlap. 11; décembre 10.26, mars 10,23, mal 10.22, Juillet 10.22, septembre 10.23. Ventes approximatives 32.000 sacs.

LA FOIRE DE JUALANS-AC V MALANSAC, 20 novembre. (De notre rédacttur agricole). Tenue par beau tempe, ce fut une des plus Importantes parmi les foires morbihannaises du mois; malheureusement le marasme commercial qui s'ébauchait k nouveau depuis une quinzaine de jours. après quelques éphémères ve.léttés de reprlae, s'y manifesta, lourdement, paralyeant les transactions normales que l'élevage était en droit d'escompter à pareille époque.

Les bœufs. En très grand nombre: 350 k 400 couples au minimum; vente molle et tendance faible en bœufs gras négociés sur la base de 2 le kilo en bon choix courant; première qualité 2.15-2.25; deuxième choix 1.75-1.B5; ordinaire 1.90-2. Forte re:ève. Mévente aocusée en couples de harnais. On achète comme l'on veut et l'on vend comme l'on peut 2 dents 1.800-1:800 fr.; 2 dents extra-a 1700-1900: 4 dents 18502.000: 4-CI dents 1900·2.300.

Lea vachea. Au nombre approximatif de 200, marché chargé en raison des ralentissement sensible de la demande, avec chute des prix moyenne de 160 k 200 fr. par tète depuis la dernière foire, ainsi, nous avons vu vendre une génisse prête de très bon choix, 600 fr.; en fait, les valeurs selon volume et choix variaient de 500 k 650 fr., les meilleures pouvant pointer presque par exception à 700 fr. Les amouillantes première qua.ité en Jeunes bêtes. k 650-800 fr.. quelques extrae à 850-900; les ordinaires à 500-800; en vaches prenant de l'Age, on pouvait choisir à 400-450 fr.: les vieilles vaches se trouvant dévalorisées de 150 à 300 fr.

Les moutons. Marché bien approvisionné; on en comptait une centaine environ, dont la vente fut calme, avec betlte relève: cours en baisse légère let agneaux de l'année se traitant en première qualité au prix moyen de 5 le kilo; le bon choix ordinaire à 4.504.75; deuxième choix 4-4.25; petits agneaux de lande à partir de 3.50: les moutons et agnelles de 2 ans k 3.50-4 selon qualité, de bonne vente; les brebis grosses délaissée 2.80-3.25.

Les porcs. Arrivages considérables en toutes catégories. Vente molle des porcs gras traités a 3.40-3.60 en qualité charcuterie de 86 Il 110 kilos: de 116 k 125 kilos 3-3.25; les gros porcs et truies mères à 2.50-2.90. Vente mauvaise des nachons malgré les prix très Inférieurs que l'on pratiquait couramment de 80 à 100 fr. en beaux porcelets de trois mole les porcs maigres de 40 à 50 kilos. 130 k 160 fr. à 4-5 mois: nombreux Invendue. Forte baisse sur les laitons amenés en grand nombre, relève partielle. 20-22 fr. l'unité à 4 semaines; 25*30 k 5-6 semaines, les gros laitons de 6-8 semaines premier choix. 40 k 60 francs.

FOIRES DE LA REGION

MAINE-ET-LOIRE

CHEMILL*. 22 novembre. Animaux gras amenés 238, vendus 238 bœufs 85, 1" 3.20, 2' 2.85. 3e 2.50 taureaux 30, I 2.75, 2" 2.50, 3. 2 vaches 123, 1" 3.85. 2» 3, 3» 2.60 veaux gras 48. vendus 48, 1" 4.50, 2' 4.2b, 3. 4 (le tout au kilo sur pied). Expéditions sur Matz, Strasbourg, Forbach, Sarrebruck, Chalons, Lyon, Angers, Blois, Saumur, Touta, Orléans, Cholet, Pouzausaa. Vaches laitières jeunes et bien utmêlées 10, vendues de 1.800 à 1.200 fr. pièce; entre deux 25, vendus de 1.000 s 1.260 fr. pièce génisses 14, vendues de 700 il 1.000 fr. pièce.

Porcs maigres 39, vendua de 120 k 200 fr. pièce; porcelets 55, vendus de 70 k 120 fr. pièce.

Beurre, 8.75 k 9 fr, la livre; oeufs, de 10 k 10.60 la douzaine poules et poulets. 3.25 à 3.76 lapins, 2.60 à 2.75 la Ilvre lièvres, 20 k 25 fr. pièce perdreaux, 7 à 7.50 pièce. lapins de garenne, de Il k Il.50 pièce pigeons, de 8 il 8.60 la couple.

Blé la taxe avoine, 50 58 fr. le quintal.

La foire dite la petite Saint-Léonard était tnal approvisionnée eu animaux gras et maigres. La vente fut plus facile en animaux gras, avec hausse de 20 centimes au kilo. Vente facile en bonne* vachea laitières. très calme en »ntie deux/ calme en vaches pour engraisser. Hausse de 1 fr. par livre sur le beurre, MORBIHAN

LOCMIN*. 22 novembre. Aujourd'hui, foin ordinaire. Effectif partiellement réduit er toutes catégories d'animaux. Malgré la modération de l'offre, la demande ne se faisait pas plus pressante, Les transactions étaient lourdes et difficiles avec cours en tendance vers la baisse.

Arrivages moyens en bâtes k cornes estimées k 300 têtes. Jeunes vaches prêtés ou fraîches vélées, la pièce, 700 i 860 génisses pleines, 500 à 860 vaftata de service ordinaire. 460 t. E60

vaches âgées vendues péniblement 300 à 400 francs,

Bœuis et génisses au kilo sur Pi}*» 1.50 à 1.90 vaches de bonne qualité. 1.50 k 1.60 qualité intérieure. ) 30 a 1.40.

Les veaux amenés au nombre de 120 ne trouvaient preneurs qu'au prix de 3.50 le kilo sur la qualité ordinaire, au début du marché tuooi la vente fut calme et tralnante. Une vingtaine d'invendus furent relevés en fin de marché, ne trouvant plus preneur qu'au prix de 3 francs le kilo.

Le marché au porcs est toujours très calme. Vente lente et difficile sur l'en- semble de ces animaux, malgré l'offre fortement réduite. Quelques beaux suJeta en laitons se traitaient entre 40 et 50 francs la pièce. Les porcelets coureurs de trois mois en bon choix de 100 à 120 la pièce. Les porcs gras. qualité charcuterie, le kilo sur pied. 3.80 k 4 porcs maigres. 2.80 à 3.

Les moutons en petit lot furent tout vendus sur la base de 4 francs le kilo sur pied.

Poulets la livre, Jeunes, 2.25 à 3.50: vieux. 2.25 à 2.50 lapins la livre, 2.M à 2.50 canards la pièce. 10 à 12.

Œufs la douzaine, 5.50 à 6 cours en hausse sur les œufs. Beurre le kilo en gros, 9.25 à 9.50: en détail. 9.50 à 10; extra pour la table en gros. 10 à il en détail, 11 à 11.50.

MAINE-ET-L<ftRE

̃% MAULEVRIER. 22 novembre. Beurre. 8 à 8.50 la livre oeufs. 10 10.50 la douzaine poules, 3 k 3.25 la llvre poulets Jeunes, 3.25 à 4 fr. la Itvre lapins, 2 à 2.75 la livre. Cours bien mamtenus.

♦ TIERCE, 21 novembre. Poulets. la livre 3; poules, 3; canards. 3; plEeons. la couple 10 k 12: lapins la livre 2: oies. la livre 2; dindes, la livre 3.50; pintades. la couple 20 à 25; lapins de garenne, la pièce 6; plgeons ramiers, la pièce 6.

On cote au demi-kilo beurre ordinaire ou salé 6.50 à 6.75; œufs, la douzaine 9 k 9.50.

VENDEE

CHALLANS 20 novembre. Oa cote Poulets gros. 28 33 moyens 23 k 28 petits. 19 à 23 la couple canards, 15 k 18 la pièce pigeons. 8 a 9 la couple lapins, 10 k 16 suivant grosseur.

Cours sans grand changement.

On cote au kilo Beurre ordinaire ou salé, 16 k 17 beurre fin, 17 à 18 œufs, la douzaine, 8 k 9.

♦ MAREUIL-SUR-LAY. 21 novembre. On cote les beurres en provenance de la Beurrerle Coopérative vendus au détail aux consommateurs à raison de 15 francs le kilo ceux provenant de fermes, de 14.50 à 15 le kilo, et ceux vendus par des revendeurs. 14 le kilo. Apports en œufs peu Importants, vendus tarit aux consommateurs qu'aux revendeftÏTs' k raison de 10 k 11 francs la douzaine.

Nombreux apports en volailles, vendues Poulets. 25 à 40 la couple suivant grosseur canards. 20 à 22 1a couple oies 30 à 38 la couple dindes, 45 pièce pintades. 15 pièce pigeons domestiques, 8 k 9 la couple lapina domestiques. 8 il. 16 suivant grosseur. On cote les foins en provenance de» marais de Grues, Lalroux. Saint-Denis» du-Payré et Salnt-Michel-en-LHerm 200 francs lea 500 kilos rendus à domicile et les pailles de 80 à 100 les 500 kilos, suivant provenance.

On cote les vins. suivant les besoins. de 50 k 100 francs la barrique en vins de Noah et les vins rouges de 150 k 250 la barrique de 220 litres en vins de la dernière récolte. Quant aux vins vieux. les cours habituels paraissent se maintenir. Demandes peu actives de la saison.

On cote les sons k raison de 50 k 60 francs les 100 kilos, vendus en gros et au détail les farines et les blés. prix de la taxe les avoines. 23 k l'hectolitre les orges. 33 les balllarges. 40 les millets. 60 la Jarosse, 1.30 le kilo les blés noirs ou sarrazln. 42 les colza, 100 les sainfoins, 40 les seigles. 42.50 les haricots de Vendée. 2 le kilo les lingots. 3 le kllo les tr6flel violets dits de Hollande. 7 le kilo les luzernes. 3.50 le kilo, et le lin, 3 le kilo. Marché aux veaux. Amenés, néant. Ceux-ci furent achetés à domicile et sont cotés de 3 k 3.50 le kilo poids vif suivant qualité.

Marché aux porcs de lait. Amenés, 102. vendus de 40 k 80 francs pièce suivant qualité. Aucune relève malgré une grande baisse.

LOIKE-INFKRIEL'HE

♦ SAVENAY. 2 lnovambre. Beurre, le demi-kilo. 7 à 7.25 oeufs. la douzaine 8.7 51 9 poulets. gros, la couple 37 k 45 moyens, 28 k 35 petite 23 à 26 fr.

Cours des viandes, au kilo. sur pied bœuf. 2.50 à2.75 vaches grasses. 1.50 à 2.50 eénlsses, 2.75 à 2.80 moutons 3 k 4 aaneau 4 k 5 veau. 1" qualité 4.50 k 4.60 2» qualité. 4 à 4.25.

Lapins gras. 16 à 18; moyens. la pièce. 12 il. 16 .petits. 8 à 10; lape- reaux d'élevage. 4 k 6.

♦ LA TURBALLE. 21 novembre. Beurre, le deml-kllo, 8.75 k 8 œufs, la Choux-pomme, la pièce 0.60 choux» fleurs» 1-1.50.

ANCENIS, 22 novembre. Beurre de 16 à 16.50 le kilo; oeufs. de 8.50 à fi.75 la douzaine.

Porcs gras, de 3.40 k 3.50 le kilo: porcs cburards. de 120 k 200 francs la pièce; porcs de lait, de 28 à 65 franc@ la pièce: veaux, de 3.50 k 3.80 le kilo. Poulets. de 8 k 9.50 pièce: au pold*. de 3.50 à 3,80 la livre: plgeona 8,50 à 10 fr. pièce; canards, 9 k 10 francs pièce; lapins domestiques, 5 à 9 francs pléo»; lapins sauvages. de 6 k 7 fr. pièce; p«s» drlx. de 7 à 8 fr. pièce; dindons, au poids, de 3,75 k 4 francs la livre.

SAKTHE

♦ OONNERR*. 21 novembre. Les 100 kilos blé (.taxé) avoine, 50 à 53 selgle 55 a 60 orge 60 k 65.

La pièce poulets 1 2k 15 canard 8 i 10 pigeons 4 lapins 10 à 15 Il.. vres 15 i 20 faisans 15 i 18 perdrix. 6 fr. garennes 4 k 4.30.

Beurre ordinaire, le kilo, 10.50 k HJÔr beurre Bn 11 i 12 oeufs. la douaalaa 8 a 8.25.

BALLON. 21 novembre. La plêea 1 poulets 11 k 16 poules 9 i 12; canarda 7 à 9 pigeons 4.50 lapins 6 kl*. Beurre ordinaire ou salé, 11 k 1Tj beurre fin. 13.60 à 14; œufs, la douMine. 8 k 9.50.

BOULOIRE. 22 novembre. BOUM, 6 fr la livre: œufs 9 fr. la douzaine. Poulets 3.50 poules 3 fr. lapins 2 tt. la livre.

Contentieux, procès, aflalrasUtIg1«UMQ taux, loyers, successions, Impôts, e*«_ Xnvot d«s rtnaMgnemsoita contre mail Os* dv 5 tt. M adressa A VOmm-XcSB


QUAND ON SAVAIT VIVRE

HEUREUX

ous vivons à une époque

de tels progrès scientifiques et pratiques que

H I X. les choses les plus im- (il I Al matérielles elles-mêmes la lumière, le son. la

voix humaine désincar- j

née en quelque sorte, viennent comme par magie sous nos doigts. Tout nous sert, nous fait une vie intense et rapide, nous facilite le plaisir de vivre. Et pourtant, ce plaisir profond, mal- gré la ruée vers les plaisirs tangibles ce qui est fort différent n'existe guère, même chez les jeunes. Je sais bien il y a les nécessités du travail pour un grand nombre qui, jadis, eussent vécu tranquilles. Il y a la ma- nière trépidante, tourbillonnante qui, en toutes choses, nous emporte, eussions-nous des résistances. Il y a l'ap- préhension de demain, de l'horizon inquiétant. Il y a la vie chère, le chô- mage, la crise, etc., etc. Et dans tout cela sombre l'art de vivre, ou plutôt de se sentir vivre. Car ce n'est* pas de vivre qui rend heureux. Cela, c'est un film, une suite d'images discontinues. Ce qui fait le bonheur, c'est d'apprécier ce que l'on vit, d'être content de ce qui est, de trouver le temps de goûter ce que l'on a, de se souvenir, de réfléchir, Aussi de cueillir les fleurs qui se pré- sentent, de pouvoir et savoir flâner, d'aller au devoir ou à la tâche du même élan qu'aux distractions et aux détentes, d'être satisfait de son sort et de savourer à l'occasion celui des autres, bref de tirer parti de tout dans une note optimiste et joyeuse. Cela, et l'ordre, et la paix, publics comme privés, avec ce qu'ils entraînent d'équi- libré, de reposant, c'est la douceur de vivre.

Nous 'ne la connaissons plus. En partie pour avoir trop d'exigences. trop d'à-côtés. Pour avoir déplacé l'axe de nos vies, mué le bonheur en plaisir, le durable en immédiat. Pour avoir enfin couru au lieu d'attendre, rompu les freins, nous être impatientés de vivre avant même d'avoir vécu.

Beaucoup d'entre vous, les jeunes, en sont là, avides de jouir, d'être libres, de presser la vie en la heurtant, plutôt aue de prendre son pas. Si bien que déjà vous ne savez pas vivre heureuses, simplement parce que vous ne savez pas vous y prendre.

J'y pensais en lisant un livre charmant de la comtesse Jean de Pange, la soeur des grands savants que sont le duc et le prince de Broglie, bon écrivain elle-même. Un livre qui vous charmera Quand on aaroaif vivre heureux (édit. Pion). Et par la fine préface où Mme de Pange nous ramène au temps de nos exquises grand'mères. Et par tout le reste, les mémoires où sa propre aïeule nous conte, et avec quel esprit I ses années de jeunesse 1830-1860.

Ne souriez pas, ce n'est pas si loin de vous L'aimable conteuse, la comtesse d'Armaillé, née Célestine de Ségur. est morte en 1918, à quatre-vingthuit ans. Et ces mémoires si frais, si jeunes. elle les écrivit à quatre-vingts ans. Elle eût pu connaître certaines d'entre vous. Et c'est savoureux d'être par elle, presque contemporaine. relié au temps des c petites filles modèles » et de la comtesse de Ségur dont elle fut d'ailleurs la cousine germaine, avec trente ans de moins.

Tout le livre est si alerte, si vivant, si plein de jeunesse que je ne peux le résumer. Seulement souligner comment les jeunes filles d'autrefois savalent rester jeunes et se trouver heureuses dans une vie dont sourient les étourdies d'aujourd'hui.

Ecoutez la comtesse rappeler les seize ans de Célestine de Séeur c J'avais seize ans et demi. Mon éducation, quoique peu complète, était regardée comme terminée. On me laissa libre de continuer les études qui me plaisaient. de cultiver la musique ou le dessin, de m'occuper d'ouvrages d'aiguille, ce qui m'avait été interdit Jusque-là. Je dus aussi prendre part la direction de la maison de mes parents, ordonner les menus, visiter les provisions de l'office.

C'était, en somme, très simple, mais cela fit des femmes sérieuses.

.Voici le premier bal. C'est à la cour de Louis-Philippe. € On me serra, on me commanda une robe de tulle blanc sur un dessus de soie qui coûta quatre cents francs. Elle était si fraîche que les roses la vieillissaient et e qu'on lui arrangea une guirlande de balsamines rosées Le coiffeur à la mode ne suffisant pas aux eommandes, elle fut coiffée à trois heures pour neuf heures! Le bal dura jusqu'à une heure du matin et personne ne s'y amusa.-

A propos de bals, ses vingt ans en eurent en 1850, mais elle leur préférait les petits bals, nous dirions les sauteries, de la marquise de Lillers qui recevait la c meilleure compagnie de Paris Et l'on s'y amusait avec une simplicité joyeuse et de bon aloi dont si peu de danseuses aux airs ennuyés se contenteraient de nos jours. Et pourtant « Peu d'éclairage, un piano sur lequel tapait à tour de bras un jeune homme exténué, accompagné aux grands jours d'un violon criard. Pour buffet, une table dans la salle à manger avec de l'eau sucrée, des sirops, des gaufres. On dansait de huit heures à minuit, le cotillon se for- malt à onze heures et demie.

De l'eau sucrée I des sirops 1 des gaufres Un piano 1 un cotillon 1 Et le bal fini à minuit Où sont les coktails. les glaces, le champagne et les danses jusqu'à l'aube, alors que la maltresse de maison, le plus souvent, ignore les danseurs amenés par ses jeunes invitées ?

.Bans doute, vous objecterez Autres temps, autres mœurs. D'accord. Mais la question est de savoir si les mœurs gagnent à trop s'échapper d'une juste norme. Et si, avec leur mode actuel, • a. gagné le bonheur ou la douceur de Voici le mariage l'horizon. U •

son temps, ses règles « Ils s'arrangeaient au début de l'hiver, en allant au bal, en assistant à des soirées en carême, à d'autres rares bals après Pâques. Quand les choses ne se décidaient pas de suite, elles se mûrissaient, s'achevaient durant l'été. Jamais ou tout à fait par exception un mariage ne se célébrait en automne ou en hiver.

Ainsi Célestine de Ségur vit-elle une fois M. d'Armaillé c et on n'y pensa plus jusqu'au milieu de l'été. Il y eut aussi deux ou trois autres prétendants ».

Sur quoi elle ajoute ce mot qui vous fera peut-être bondir, mais qui résume excellemment et la déférence filiale et le joli savoir-étre de la vraie jeune fille c Au milieu de ces propositions que j'abandonnais à mes parents, je passais délicieusement ma dernière année de jeune fille ». Que nous sommes donc loin de ces émancipées qui, en cachette des leurs, flirtent ou concluent un mariage sur un caprice, une camaraderie! sans examiner au-delà, sans consulter c Maman, je me marie. rien à dire. c'est décidé. a Et l'on se marie. et se démarie aussi vite, l'indépendance inexpérimentée ne remplaçant pas les sages précautions des parents. A cette époque, on y mettait le temps. Ce fut Sophie de Ségur, l'auteur même des « malheurs de Sophie qui reçut les lettres pressantes. et les bourriches du prétendant. « Un envoi de chevreuil activa tellement les affaire, que mes parents me parlèrent très sérieusement et me firent envisager cette demande comme très favorable au bonheur de ma vie. J'eus le temps de réfléchir. »

Il faut dire que si le chevreuil « actiya les affaires », c'est que les parents s'étaient enquis de la parité des familles, des fortunes, des caractères. La parité qui, quel que soit le milieu, est une garantie de sécurité. Parce que l'égalité d'éducation, de situation crée des affinités, des rapprochements qui équilibrent plus facilement les manières de voir et d'agir de deux êtres s'ignorant l'un l'autre. Actuellement, il y a là un jeu de bascule qui prépare a lui seul le désaccord ou l'éclatement de trop de foyers.

En ce bon temps, les notaires arrangeaient les choses et la demande officielle se faisait ensuite. Puis venaient le premier bouquet, la soirée de contrat où la fiancée portait a robe de tulle rose à trois volants garnis de petits rubans de satin, coiffée en roses de haies », le mariage, le voyage de noces à Bruxelles.

Vous lirez avec plaisir la description des cadeaux qui ne furent exposés qu'un quart d'heure. Plus sobrement qu'au mariage de Mlle de La Rochefoucauld, où l'on étala toute la corbeille, les cadeaux d'un côté, le trousseau de l'autre Les chemises, les pantoufles, les bonnets de nuit, tout était montré. » 0 simplicité du bon vieux temps 1

Egalement, vous lirez de quel respect l'on entourait alors les vieillards. Ce n'était pourtant pas amusant pour les jeunes filles et les jeunes femmes de défiler devant des galeries de vieilles dames qui ne les épargnaient guère. Ou de passer de « fort longues après-midi » en visites de noces, sous l'escorte d'une belle-mère et chez des personnes très âgées ». Mais on savait s'y plier et, au lieu de ne penser qu'à soi. se souvenir qu'elles aussi furent jeunes « et que leur passé n'était pas sans intérêt ». La sentezvous, à de tels mots, cette distinction et délicatesse du cœur que trop d'entre vous ont balayée ?

.Il y a bien d'autres choses dans ces memoires où l'esprit abonde, où défilent, campés d'un trait, tous les personnages du temps Ne semblet-elle pas fille de Vénus et de Polichinelle ? » rapporte l'aimable conteuse de Mme de Girardin. Où encore la vie politique avait, aux alentours de 1848, des fluctuations, des mouvements, des placages ou des rafistolages dans le gouvernement qui ne datent pas d'aujourd'hui « Pour mieux voler, disaiton, le ministère a pris treize ailes » (le général Trézel). Ainsi l'histoire vécue se mêle-t-elle avec toutes ses répercussions aux pages charmantes d'une jeunesse en fleur.

D'une jeunesse « qui savait vivre heureuse » pour prendre les choses et la vie avec simplicité quand elles venaient, dans le sens du devoir, sans avidité, sans précipitation, sans hâte aux plaisirs. Ce qui procure le plaisir tout court. Par la douceur de se sen- tir vivre.

Celle à laquelle il vous faut revenir si vous désirez le bonheur. Elle se cueille encore. A condition d'y appor- ter ce que je vous répète si souvent. Et qu'avec votre intelligence plus aiguisée que jadis vous saisirez de vousmême en actes, au tournant de pages vives et jeunes à travers le bon vieux temps

Annie.

M. P.. St-tM. Je crois Qu'il est de courts ouvrages de ce genre, mais un dictionnaire ordinaire doit suffire. Exposez votre désir à votre libraire ou à la librairie de l'O. E.. plus compétents.

Grand'mère. Merci de vos aimables paroles pour mot et de votre intérêt la pape. J'ai connu la maison en question il v a une quinzaine d'années. Ce n'était ni mal ni onéreux et a dd plutôt se perfectionner depuis. On y acceptait dames et messieurs. Vous en avez d autres, unlqement pour damts, à Merdrignac, à Saint-Brieuc (Soeurs de la Croix), etc. Vous pouvez écrire d ses maisons ou aller voir ce qui serait mieux pour chotsir ensuite.

Astrld. doit être jeune pour se préoccuper de si minimes détails. Ecrivcz avec l'instrument qui vous est le plus aisé. Ces voeux se formulent avec une simplicité venant de I'dme et te I termlnent en priant d'agréer les sen| timents les plus respectueux. Pour l'adresse, je préfère la première formuk Je ne puis, à ces demandes, juger du style. L'écriture, claire, manque un peu de simplicité.

Tan ou E. J. Quelle kttre émouvante Vous qui vous dites a lecteur assidu de tant de pages émouvantes », vous avez de l'émotion plein l'Ame et voua en suscitez. Votre lettre, si simple,

ri franche, sous la grosse écriture ronde et claire révèle, en effet, un jeune c qui aspire monter ». Gardez cela. Prenez, en effet, la vie comme une ascension continue. Une ascension mornle et personnelle, ce qui n'empêche pas l'autre, Varcensian sociale quand elle est possible par des moyens loyaux. Pour l'instont, celle-ci ne se pose pas puisqu'il y a le service. Là, vous garderez votre trésor intérteur, n'est-ce pas 7 Je n'accepte pas le mot « épave », et l'orphelin que vous avez été n'a pas Il le poser. Vous êtes d l'âge où l'on se prend en mains et se diripe, et forme l'homme en sot. C'est beau, et je .vous aiderai. Vous avez bien notre âme bretonne, elle passe toute dans vos deux poèmes Que je viens de lire attentivement .Mon avis ? 7 Vous avez toute la richesse, l'émoi, la sensibilité d'âme et d'expression qui font le tond et l'élan du don poétique. Instinctivement, vous en avez aussi le rythme et la rime. En vraie poésie, vous ne pouvez, par exemple, finir quatre vers d'enfilade par quatre rimes masculines. ni faire des vers de onze pieds. Alors que faire 7 Ceci prxurez-vous le petit dictionnaire des rimes, de E. Sommer (demandes Il votre libraire ou d la librairie de LO-E.) Etudiez bien le traité de prosodie qui l'ouvre. Lisez aussi, en les désarticulant, des poètes comme Leconte de Lisle, etc.. Quand vous aurez acquis ces connaissances formelles, alors tout ira. Car vous avez le meilleur et le don. avec votre âme émotive. Les idées sont prenantes. Donc le travail superposé au don sans le gêner. Et Très soucieuse. C'est un ennui, mais qui peut s'atténuer. Prenez une crème spéciale il en est dans le commerce en suivant strictement les indications données. Vous recommencez quand cela revient, Après plusieurs fois espacées d'ailleurs, ce sera pour ainsi dire fini.

Fleur d'Artnor. se trouble de trop de choses, mais être sans parents ni famille est un état de peine qui excuse. Ménagez bien vos modestes revenus, première chose. Ne les dfplacez pas pour auoir plus, s'ils sont surs. Aidez1es ensuite, mais c'est le difficile. Tout est encrombré, et le moyen dont vous parlez est battu et rebattu. Le mieux pour cela est d'ailleurs de voir sur place, dans la région, ne eroyez pas au reste. Pour le guide en question, le ne le connais pas. Quant d ces troubles de tre remède que la volonté et le bon sens de vous dire que vous ne valez pas moins que vos interlocuteurs si vous ne valez pas plus. Il y a tant de valeurs diverses Enfin, maigrir ainsi à votre âge indique de l'anémie ou quelque trouble organique, et mieux vaudrait consulter.

Eglantine sauvage.- eut dfi me dire ce qui s'est Fassé depuis. En me laissant à mi-chemin de la consultation, elle m empêche de la donner. En général on n'écrit pas sans l'avis de sa mère. Après la lettre du jeune homme. vous n'aviez rien d faire qu'à le laisser venir Donnez-moi la suite ?. En tout cas gardez votre coeur et agissez d'accord avec votre mère puisqu'elle l déjà reçu. Lisez mes livres et mes brochures La jeune fille et l'amour. et le mariage. et le jeune homme. neurs d'Ajonc. Je ne puis me renseigner pour tous ces chiffres. Faitesles demander par un tiers sûr au service où il se rattache. Les deux dges peuvent aller. La position est belle et il semble promettre, plutôt jeune pour un tel grade. Je crois qu'ils pourraient vivre aisément, d'autres, dans le même cas, n'en ont pas autant Pour la question santé, je m'étonne à un tel âge. Il me semble qu'en les faisant opérer, vu la jeunesse, ils auraient chance de ne pas revenir et de débarrasser d'un coup au lieu d'un long traitement. Dernièrement on le fit a quelqu'un insensibilisé localement. Et ce ne lut ni long ni douloureux. Mieux vaudrait donc, semble-t-il, consulter un bon chirurgien.. Mle M.. L. Vous avez reçu un mot bref Pour le reste, voyez ci-dessus la réponse d c Très soucieuse ». Pas de neurasthénie pour cela. Forcez-vous à penser d autre chose. Merci de vos charmantes paroles pour moi. Vous avez les grandes forces en vous, qu'elles ne soient pas annihilées ou réduites par un si mince détail. Avec plaisir j'ai trouvé sur votre lettre un cachet Mme R. à M. Ce n'est pas possible tant que la chose sera réduite aux dimensions actuelles. Si un jour elle revient à ce qu'elle fut et cela se peut alors, seulement, la question se posera Si l'on vous parle d'éditer, faites-le. Cherchez aussi quelque revue, quelque journal en vous adressant au rédacteur en chef, bien que soient plutôt rares les journaux qui trouvent place pour insérer des poésies. Participez aux concours et polissez de plus en plus aux heures de loisir. Je n'ai pu vous écrire directement. Merci de .votre confiance.

Ecoutez aujourd'hui

RADIO-RENNES 288 m b 1 kw. 500 8 h. Relais de Paris-P. T. T. 11 h. Relais de Lille.

12 à 13 h. Programme des spectacles de Rennes. Disques Marche lorraine (L. Ganne) La Nouvelle Classe {Amer) Panurge (Massenet) Manon (Massenet) Poupées de Vienne (Muhlenau) A la Hongroise (Kahut) Tous les Rêves d'amour (Danlderff) Ton Cœur m'appeile (Woods) Accélération, valse (Strauss) Esprit volape, valse iStrauss) Cocktail, sketch musical (Dorln) Ton doux Sourire (Ray) Mais vous êtes si jolie (Ghislain) Nuits viennoises (Romberg).

13 h. à 14 h. Relais de Parls-P.T.T. 14 h. 40 à 15 h. 45. Relais du poste colonial.

16 à 17 h. Relais de Lille.

18 h. Relais de Parls-P. T. T. 18 h. 30. Radio-Journal de France. 20 h. Informations. Communiqués. Tirage des primes.

20 h. 16. «Le pommier sauvé par l'oiseau », causerie par M. Ponnavoy. 20 h. 30. Soirée lyrique organise par l'Association des Amis de RadioRennes avec le concours de Mme Znnone. Mme Martin, soprani MM. Ouézennec, ténor Cabellier. baryton. et Mnrcel Martin. basse. Orchestre direction Maurice Henderick Première partie. Concert Silvio Pellico, ouverture IZerco), orchestre Myrdhin Viviane je veux te connaître IBourgault-Ducoudray). M. Cabellier La Petite Pagode (L. Slède). orchestre Nel (Gabriel Fauré) Chanson triste (Dup«rc), Mme Zapone Nuits algériennes, suite d'orchestre (Orech) La Trottât j. couplets de Dorbel (Verdi). M. Cabelller Isoline. ballet (A. Messager) La Perle du Bré8il, air de MysoU (FélicIen David), Mme Zapone Paganini, du Mysoli (Félicien David). Mme Zapone Paganini, sélec«on (F. Lehar). Deuxième partie Le musique de G. Staltn Interprétée par Cochon d'Inde, opérette en un acte, M.-es Mme Martin, et M. Quéaenneo.

Les diverses tendances qui régissent la mode hivernale et lui donnent son originalité peuvent se résumar de la façon suivante les robes sont très ouvragées, ornées de volants, de ruches, d'incrustations, ou bien alors, faisant opposition, des robes très simples de ligne et de garniture, mais taillées dans de beaux tissus de très belle qualité. Seuls les détails apportent leur grande variété à ces lignes générales.

Les petites robes courantes, celles que nous portons pour travailler et faire nos courses, se font cet hiver dans des tisus épais, rugueux, ayant un aspect très hivernal nattés, tweed, lainages mélangés, bure, lainae<> aneora. crêDe. velours, chevronné, écossais. Comme toujours, le noir est la nuance favorite u est

escorté de brun, marron, havane, brique, coq de roche, orange, rouge feu, bleuet, vert vif, vert jaune, gris fer, gris fumée. Ces nuances sont parfois employées seules, mais le plus souvent un petit détail (col, incrustation ou boutons) vient mettre une note de couleur différente. Ainsi une robe de lainage marron, dont les manches sont montées avec de petits plis de façon à donner de l'ampleur au-dessus du coude, aura une encolure garnie de moire rose. Les encolures, le plus souvent très montantes, au ras du cou, sont générale- ment égayées d'un nœud ou d'un jabot plissé, disposé un peu comme un bavoir. Et puis toujours des boutonnages, soit dans le dos, soit devant et dessinant un plastron.

Ces robes de lainage sont également admises comme toilettes habillées pour l'après-midi elles sont alors accompagnées d'une fantaisie collier, bracelet, clips en métal ou en écaille, qui rehausse l'élégance de la toilette.

Une nouveauté pratique, tenant le milieu entre la robe

simple et la robe habillée, et transformant un modèle

quelque peu ancien en une robe fraîche et de toute

dernière mode, est la tunique. Ces tuniques en moire, en satin, en lamé, en crêpe, se portent sur un fourreau

en satin en velours ou en lainage. Tantôt nous les voyons toutes droites ou fendues sur le côté, tantôt s'évasant vers le bas, ou bien encore bordées de fourrure. Voici une tunique de satin blanc, sur fourreau de velours noir, dont l'éégance est très recherchée sur un fourreau de satin noir ou bleu nuit, une tunique en moire bleu clair sur une jupe de lainage noir, une tunique en crêpe rouge. Vous voyez ainsi toutes les possibilités de transformation qui vous sont offertes et tout le parti que vous pouvez tirer, en les rajeunissant, d'anciennes robes de velours ou de satin. Pour faire les visites, un ensemble très élégant comportera un fourreau de velours noir, avec tunique de moire bleu ciel ou vert pâle, et complété d'un manteau trois-quart en velours noir, dont le col est un renard argenté.

Les modèles de manteaux que nous porterons cet hiver sont assez variés les uns cintrés, les autres droits, mais beaucoup accompagnées de pèlerines, de petites capes bordées de fourrure, allant jusqu'à la taille ou emboîtant seulement les épaules. La fourrure est employée à profusion. Au col, aux manches qu'elle recouvre parfois complètement, et même en application. C'est ainsi que j'ai vu une grande étole en castor descendant jusqu'en bas d'un man-

teau en drap havane. Mais bien souvent la fourrure se présente à nous sous un aspect inattendu les tons naturels ne nous suffisent plus, et quelques fourrures à poils ras sont teintes en vert, en bleu ou en violet comme un simple tissu.

Pour les courses matinales, rien n'est plus pratique que le manteau de bure, gris ou marine, dont le col à grands revers, les larges poches et la ceinture sont pékinées de piqûres.

Cet aperçu sur la mode hivernale serait incomplet si je ne vous disais un mot des robes du soir. Toujours très longues, quelques-unes offrent cette particularité

d'être très remontées devant et dos et d'avoir des manches la robe ^V du soir peut alors servir en même temps de robe de diner. Mais la ^♦J robe très décolletée dans le dos et sans manches est également très portée. Les unes et les autres se font en satin, en velours, en tulle, en dentelle d'argent ou en lamé les paillettes, de nouveau en faveur, viennent leur ajouter un cachet de recherche sous la forme d'épaulettes, d'encolures ou même de petits boléros.

Pour recouvrir toutes ces robes du soir, le grand manteau long, en velours noir à manches pagodes, est le plus pratique il a en outre l'avantage de ne pas suivre de trop près les caprices de la mode. Les autres manteaux, trois-quarts ou longs, se font en brocard, en lamé, en broché ou en velours de couleur, avec ou sans col de fourrure. RAY DE DO"

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 m 7 1 fcw.

8 heures. Presse.. 11 heures. LlUe. ♦ 12 h. Tourisme. ♦ 12 h. 15. Concert Le Chalet, ouverture (Adam) Clair de lune sur l'Alster (O. Fétras) La farandole, première suite (T. Dubois)- Mélodies par Mme Suzanne Blzos Tes yeu2 (Purcell) Les rires et les pleurs (Schubert) De bon matin me suis levée (V. d'Indy) Après un rêve (FauréJ Conte d'avril, première suite (Ch. Widor) Entracte gavotte (E. Gillet) Sérénade hongroise (V. de Jonclères) Lakmé, sélection (L. Dellbes) Boléro, pour flûte. solo et orchestre (E. Damare) Fête florentine, suite d'orchestre (E. Miftnan). ♦ 13 h. Informations. 13 h. 15. Concert. 6 14 h. Disques Scherzo (Lalo) Czar et charpentier, ouverture (Lortzlng) Prélude des Erinnyes (Mnssenet); Impressions de music-hall (Plerné) Danse macabre (Salnt-Sa«ns). ♦ 17 h. 45. Causerie sur le travail. 18 h. La demi-heure féminine. 18 h. 30. Radio-Journal de France. ♦ 19 h. 45. Causerie des Musées nationaux.. 19 h. 53. Chronique de politique extérieure. -6 20 h. Concert Madonna bruna (Matcheront) AU I do. is drean of Voit (Brown) Habana canto negro (Gody) Doïna (Vladesco) Et Oukhneme (Kehmemanne) Le coeur (Lattes) Exotique valse (Bordln). ♦ 20 h. 30. L'omelette à la Follembuche, opéra-bouffe en un acte de Delibes; Du fond du paradis du rêve (Fysher) Mesdames de la Halle, opéra-bouffe en un acte d'Offenbnch. orchestre sous la direction de M. Désormière Informations. 22 h. 30. Musique de danse. TOUR EIFFEl I44ii m. 15 kw 19 h. 30. Concert avec le concours de M. André Allart, de l'Opéra-Comlque; La loterie du berger (Boyce) Le déserteur Adieu. chère Louise (Monsigny). chanté par M. Allart L'épouse vertueuse (Purcell) Marche, Deux menuets. Air lent. Air vivace. Cornemuse Anacréon (Grétry). par M. Allard Menuet d'Orphée (Gluck) flûte solo M. Manouvrler Air du Sénéchal (Boieldieu), par M. André Allard Symphonie La cloche (Haydn).

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 m 75 kw

6 h. 45. Culture physique. 7 h. Disques. ♦ 7 h. 15. Presse, météo. ♦ 7 h. 45. Cultur ephyslque. ♦ 8 h. Disnues Bitter sweet (Coward) Matin d'octobre i Gautier), par E. Billot; La délaissée IR. Hahn). car Mme Ninon Vallin La contrebandière (M. Nageotte), par Mme Protoponova-Defosaa Danse slave iDvorak) L'Hourtoulane (X.) par Alban Derrnla Valse iGlazounow). 12 h. Causerie Israélite. · 12 h. 30. L'orchfstr» Goidy r>vand vovs avez le sourire. To' (Sammy Ton me fox 'Paul Ma"e) t.a Gd«|ii. s*leci'"n (S'dney Jones) Ji"\n So'blf- Arrc 1rs rtompiers, fox iHimmel) Dans le Sud intermezzo (Mvddleton) Je vous aime beaucprtp, Madame IFred Grindland) A la cour du vieux roi, fox (Raie da Costa) Moment musical (Schubert) Toi que J'adore, valse (Grothe) Castilla la Nueva. naao doble (Manuel dei Munte) Pqradis du rêve, mélodie CFlscher) Foi Cocktail, sélection (Salabert) Chants russes (Lalo) solo de violoncelle- Jimmv a une pièce de monnnie (AI. HofTman) Jean Sorbier Ballet éfnmtien (Lulglnl) Lune rousse, rumba iM. Simone) Le chaland qui passe (Bixlo, arr. L. Galdy) P. C, 1, 2, 3. fox (R, Butler). ♦ 13 h. 20. Bourse des valeurs de Paris. 16 h. Bourse des valeurs de Parts. 4 16 h. 30. Cours d'anglais. 18 h. 18. Météo. i Lu coopérative* de yeoto de Huit*

et primeurs c, par M. Patter. ♦ 18 h. 30. Lectures poétiques, présentées par M. Yves Gérard Le Dantec c Pierre de Ronsard » ♦ 18 h. 45. Causerie par M. Gaston Varenne « L'Exposition Ruhlmann ». ♦ 19 h. Causerie par M. Léon Plerre-Quln c Souvenirs de Yougoslavie ». ♦ 19 h. 15. Revue des revues économiaues. ♦ 19 h. 25. Chronique des Assurances Sociales.. 19 h. 30. La vie pratique.. 20 h. ThéAtre L'Assommoir (E. Zola-Busnach-0. Gastlneau). ♦ 20 h. 30. Presse. météo. 21 h. 15. Informations. Chronique gastronomique, par le docteur Ed. de Pomiane. 22 h. 30. Musique de danse.

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10 h. Monologues. 10 h. 30. Musique classique.. 11 h. 30. Sélections d'opérettes.. 12 h. Disques. 6 12 h. 30. Presse. 12 h. 45. Heure des auditeurs de la section boulonnalse. ♦ 16 h. M"siiue de danse. 16 h. 30. Émission enfantine.. 16 h. 45. Musique de danse. ♦ 17 h. 16. Variétés. 17 h. 45. Récital de piano.. 18 h Demiheure enfantine. 18 h. 30. Chronique de la Radio Agricole Française. ♦ 16 h. 50. Nouvelles régionales. ♦ 19 h. Heure des auditeurs de la section berckoise. ♦ 20 h. Concert Le Carton de Wiart (Noury) A Zurich (Gelsaer) Les Salti'iba noues, fintalsle (Canne) Cloches de minuit iHouberger) Les Échos des Flandres (Jacouemain) Échos de la Suisse primitive (Geisser) La Mascotte, fantaisie (Audran) Le Vieux Refrain iKreislori. ♦ 20 h. 30. Chronique rndlnphonlque Autour de l'actualité. 20 h. 45. Jn suis pochard (Oberfeld) Les lnrmrs de la vie (Lemercier) Savons chic 'O*erfeld) Nuit sur mer (Vn lente) ♦ 21 Retransmission depuis l'église NotreDame de Calais d'un concert sTiirl'uel Requiem (Fauré) Maanificat (Bich). · 23 h. Variétés. 23 h. 35. Musique enregistrée. 24 h. Musique de danse.

POSTE PARISIEN 312 m. » 60 Un 20 h. Causerie de L'A^ro. 6 20 h. 15. Azaïs, depuis le ThéAtre Michel. S l'RASROI l'«. :|4H on i Il fil Vers 20 h. 15. Revue de Presse en allemand. Disques. 20 h. 30. Soirée théâtrale sous la direction de M. Daniel Mlchenot, professeur au Conservatoire Je ne suis pas pour vous (un acte en prose). création de Constantin Brlve L'Impénétrable, camédle rai'.lophonltnie -.on un acte en nrose. de Cita et Suzanne Malard Le Miracle de la Treille. deux actes en vers. de Pierre Valrteltèvre. 4 Vers 21 h. 30. Pendant l'en'r'acte Revue de Presse. ♦ 22 h. Retransmission depuis le Café de l'Odéon, à Strasbourg Concert de l'orchestre sous la direction de M. Théodore Les Voix célestes. valse (Jos. Strauss) Les Maltres Chanteurs de Nuremberg, fantaisie (R. Wagner) La Botte à mvsiaue. morceau de genre (Blaauwl Nabuchodonosor, ouverture (Verdi) Symphonie inachevée, 1" partie 'S-hubert) Lo Stodente passa, marche (Ibanez). KAOIO TOULOUSE 328>»«0 Il 20 h. 30. Causerie médicale. 0 31 h. Concert sur L'Auberge du ChevalBlanc de Bénatzky. ♦ 21 h. 30. Musique militaire Marché de l'emblème

(Schubert) Salutations respectueuse» El abanico (Javaloyes) Les cris de le jungle (Ketelbey). ♦ 22 h. Extrait» de films La prison du coeur. Dana tin cœur (Ursmar); To:ne. A mou cabanon Regagne) Le rêve blond, Nous n'avons plus de propriétaires (Heymann) Le champion du régiment, Le secret du bonheur (Oberfeld) Le fil» improvisé Il suffit d'une petite femme (Cylviano). ♦ 22 h. 15. Soll de xylophone Rendez-vous des vers luisante (Sledci Tarantclle (Byng) EleatrU* girl (Holmez) Colonel Bogey (Alford) Vieux doux chant d'amour iMolloy). ♦ 23 h 30. Mélodies L'amour choisit son jour (Rico) Lettre enfantine (Boussazol) Il suffit d'un sourire iBorel-Clercl Je ne sais comment (Hochla) Airs'd'opérettes Au pays du soleil. Miette (Scotto) Katinka. Vlen* aimer (Lattai) Oh 1 papa. Je auto netit (Yvnim Deux sous de fleurs. Prince charmant (Benatzky). ♦ 24 h. ̃– Informations. 0 h. 5. Caveau am minuit, fantaisie radiophonique.

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10 h. 15. Service religieux du jour. Il h. R. New à l'orgue. 11 h. 3O. MusiQue pour les très Jeunes enfants. Il h. 50. Relais du Cinéma Vietoria ♦ 12 h. 30. Le BBC danse orches'ra. ♦ 13 h. 15. Concert. :rbertre Chaconne IClmarosa) Concerto pour violoncelle et orchestre (Léonnrdo I.poi. Orchestre Air de danse et tnmbourin (Grétry) Chrysanthème» (Puo-lnil Scherzo (Slniiraglla) Chan' du toir Le panier brodé (J. D. Davis). 14 h. Pour les écoles Vie et trrvail. Les bananes dans les Canaries. ♦ 15 h. 40. Musique légère 6 16 h. 30. Relais de l'hôtel Métropole. 17 h. 15. Le BBC danse orchestra. 4 18 h. Nouvrilcs. ♦ la h. 30. Conférence sur Beethoven. ♦ 19 h. 10. Les baeet de la muslaue anglaise. Chants six voix de E. Gibbons. G. Klrbve. R. Jones, Th MTlpy. Ed Johnson 19 h. 30. Corc-rt militaire. Orrhestre r Colonei Bcaev. marche (Alford) Falka, sélection Ciassaltme) Fragments sur Hana Andersen (York Bowen) P Cochrane. vlnVnls'e. dans Air irlandais, arrangé nar Cyril Scott Danse slave Dvorak) Paraphrase sur le menuei (Paderewskl); Snltarrlla (Paplnl). ♦ 20 h. 30. x Quelques enfants fameux de fameux pères Voriétés. ♦ 21 h. 30. Nouvelles. ♦ 22 h. Les causes de la puerre par O. D. H. Cole. ♦ 22 h. 15. Oone-rt. Marcelle Meyer. pianiste, at l'orr^ps're Cinq études, pour piano et orr-hes*r" rctr^lnt 'de Rocs Orchestre Ovvrrtnrc pour orchestre de chambra Erlk Chlsholm). M. Meyer et Torches» tre. dans Partita. pour piano et orches»trf. rrs'rfint iMarVievttch). Orchestre Marimilicn. suite (Mllhnud). ♦ 23 h. la H. Roy et son orchestre.

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13 h. 05. Le qunrt d'heure au S'>-p«n>:»!iVe de In Croir-Piu»» I.uxem~pur ''or-^estre RsrVo -Luxem»Souri' "O'.is la dl-Ttion d'Henri Pensls Pour les amateurs d« -norceaux earaCtérlstt-jues Carai'"ne hindoue 'Podpt) T.'trurmU (Smith) 20 h. 20. Concert varié. Frau Luna, ouverture iLlncke) La rose de Stamboul, va)» (Léo Fain. ♦ 20 h. 35. Phystonomïa des marché financiers 'nternatlonaiHfc Cours. ♦ 20 h. 40 Suite du concert. Rendez-voiis lAletter) Victoria et son hussard. séWtton 'Abraham) CoppGt lin rz"<-rtn» T4o Wl^wl. ♦ 21 h. 10. Récital de chant Pnrlez-moi d'amour {f, Lenolr) Le ryivs du sourire. Delh l8t meln ennaes Herz (Fr. Lehtr) Séré- nade iFr. Schubert): Berceuse. iE. Humnordtnck) Rose-Marie. chant Indien (R Frlml) ♦ 21 h. 30. Concert HUla. 21 h. 46. Concert «ymphoalqua».* 33 J1, 35. Musique de dans»..


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Feuilleton de L'Ouest-Eclair du 23 novembre 1934 38 p Roman AU VOLANT Ijl par Jean LA CASSIÈRE ]

Certes, Et-11, le colonel se montra ton allié et celui d'André. Mais, tu Ignores, Noisette, que ceci le contraignit à faire subir à la Vérité certains outraEes. II dut affubler d'oripeaux le corps lumineux de cette belle personne, afin qu'elle fat méconnaissable en sortant de son puits. Ici même, petite, sur ce bureau où tu t'assis tout à l'heure, le pauvre homme élabora maints brouillons. c Songe à sa honte Il me faisait pitié Pour circonvenir Mme Seneuze. ii dut me décrire comme un grotesque frais Jailli d'un manuel d'école primaire un féodal, un attardé, un fossile, tout bardé de préjugés farouches et tout truflé d'orgueil Il fit de CasWlrlant un lieu sombre, cerné d'infranchissables douves, parcouru par des dogues nourris de mollets humains, et gardé. par un couple de brutes près de qui Cerbère lui-même n'est qu'un toutou de cirque Ou de salon. Voyons, ne le plaindras-tu pas, Noisette ?

L'Interpellée répondit simplement C'est drôle comme vous mentez mal, mon parreln Il me faut vous prendre en pitié Je souffre de vous voir tous battre aiiul lu flanc*, alo»

qu'il serait si simple et si cordial de dire tout bonnement la vérité.

Le marquis rougit, prêt à se fâcher, et Noisette suça son pouce, signe d'une réflexion extrêmement profonde. Enfin, elle dit avec lenteur

Désolée, parrain, absolument désolée Je ne puis avaler une couleuvre aussi longue et aussi grosse. Voyons, réfléchisse» un peu. Puisque tout s'arrangeait, puisque tout, comme dans un roman, finissait par un mariage, pu squ'une embrassade générale, un formidable baiser Lamourettc, liquidait le passé, le colonel eût pu, s'il craignait l'orage. l'abriter sous le parapluie de l'expectative, attendre l'arcen-ciel et n'apparaître qu'au moment précis où crépitaient les baisers. D'ailleurs, vous clignez des yeux comme un oiseau de nuit que surprend l'aurore, preuve évidente que vous savez quelque chose

Et, allant au vieillard, câline, lui passant les bras autour du cou, elle supplia

Parrain chéri, mon amour de petit parrain, n'allez pas me gâter ce beau Jour. Je mm que le colonel, en Imat

prestement le pied, dut obéir à une raison sérieuse, et, comme je le sais mon ami, je vais me figurer que c'est moi qu'il entendit fuir. Oui, cela pourrait fort bien s'expliquer ainsi! Il redoute que le jeune ménage, Installé dans le logis chartrain, ne l'empoisonne de sa gaieté, ne l'empeste de son bonheur et ne bouleverse là toutes ses habitudes de célibataire maniaque et douillet. Alors, brave, il prend les devants, brise avec le passé, brûle ses yaisseaux Répondez ?

Mais le châtelain ne se pressa nullement d'obéir. Il se tapotait le nez et semblait réfléchir. Enfin, après un gros soupir, il ne se décida pas, bien qu'U eût ouvert la bouche pour parler Alors, très digne. Noisette se leva, s'inclina, fit une révérence impeccable et déclara, en gagnant la porte J'aurais scrupule d'insister. Que monsieur le marquis de Castelrlant garde donc par devers lui ses petite secrets

Arrête, bûcheron s'écria le vieillard, bras levés. Je dirai tout 1 Et, Noisette, s'étant réinstallée et ayant pris un air de chatte gourmande, poursuivit

Il s'est, en effet, passé une choses grave. Je ne voulais pas te la confier, parce qu'en somme ce secret n'est pas le mien. Mais, d'autre part, le colonel ne m'a nes demandé le silence, du moins à ton égard. Et. puisque te voici prête à te fâcher. Hier donc, dans l'après-midi, Ponsard travaillait à ebté, penché sur son cher Lucrèce: André, fou de Joie, après avoir reçu ta dépêche, s'en était allé piloter jusqu'à SaintBrieuc les deux domestiques chargés des repas qui vous seront servis; j'étais à cette place, d'où je ne bouge plus tutattfeétaêl

c Or, vert trois heures, le bruit d'un moteur me fit lever la tète, et J'aperçus une c conduite intérieure » qui stoppa net devant ma porte-fenêtre, Une femme élégante en descendit. Elle me parut belle, et je pensais qu'en son âge tendre, elle avait dû l'être encore plus. Avertie par les délicates et subtiles antennes de la rivalité féminine, Noisette Interrompit son parrain pour demander, un peu pale

Une grande, hein ? Et brune ? Brune, en effet, déclara Castelriant, dont s'étonna l'oeil bleu. Brune et belle.

Belle? répartit Noisette. Belle? Heu. Elle a des yeux maléfiques, mais je la juge assez décatie quand Je me regarde. Oh Je vais vous la décrire, moi. Elle ze peinturlure, pour cacher les rides de sa peau détendue et tout imprégnée de lanoline. Elle se colle de la mine de plomb autour des yeux, mais on distingue très bien les coups de griffe de la quarantaine. Elle se décolléte généreusement, parce que sa ligne d'épaules ce qu'elle a de mieux n'eet pas trop mal. Sa voix trahit une ame vulgaire. Enfin, elle ruisselle de bijoux. On dirait l'ane chargé des re.liquee. Le portrait n'est-il pas tapé ? Cet due est sans pitié répondit le parrain. Enfin, la caricature me semble réussie. Mais, te voici bien fière d'être une dryade aux pieds légers, une faunesse dorée et sans stratagème I Je continue.

c La visiteuse fut vite devant moi. Elle semblait furieuse, et je remarquai tout de suite la rage de sa bouche, ses narines pincées, l'émoi de ses mains et surtout ses yeux orageux. Elle tenait un petit sac main démpdé. On let fait actuellement, n'est-ce pra, plats et en tara» dt païUfeuiUe ? Or, le ltea

ressemblait à ce que, de mon temps, on nommait un réticule. Cela, je ne sais pourquoi, me donna l'idée que la dame y cachait quelque bombe, et je la pris pour une anarchiste I

Elle y cachait un simple revolver, parrain

Comment ? Que dis-tu ?

Je m'entends. Continuez. La conduite Intérieure était une Peugeot 12 CV, peinte en grenat?

Il se peut. Mais je m'épouvante que.

Ne vous frappez pas. C'est déjà vieux. Je l'ai vaincue 1 Elle venait icl pour André ?

J'hésitais à te le dire. Hautaine, à peine polie, elle me cria tout de suite c André se cache ici, Je le sais 1 Je tiens absolument à le voir. Envoyez.le chercher t Madame. lui répondisje, le jeune homme dont vous parlez est, en effet, mon hôte, mais Il est parti en auto. depuis une heure déjà. A Alors, elle se mit littéralement a hurler que je mentais, mais que rien ne l'empêche- rait d'arriver Jusqu'à André, qu'on ne la Jouerait pas Plus longtemps, qu'elle en avait assez et ne redoutait pas le scandale Ce vacarme attira vite l'attention du colonel. Il me crut en danger et apparut. Sa vue changea net les fa- çons et même le visage de la visiteuse. Ses Joues cramoisies devinrent cen- dréea, ses poings se desserrèrent. Elle laissa son petit sac tomber lourdement Il sur le plancher, et tout porte croire qu'elle aurait été le rejoindre, si le colonel ne l'avait entourée d'un bras prompt, vigoureux et tutélaire. Aussitôt, il m'adressa un regard dont je ne pus pénétrer les Intentions et, avec douceur, entraîna sa capture vers la Cité des Uvntj dont il verrouilla 1*

porte avec un soin qui me fit sourire. < Un quart d'heure à peine s'émula avant que ne se rouvrit cette porte. Alors, la dame apparut, rieuse, rose.' dansante, fralchement' calfatée et re- peinte, en compagnie d'un Ponsard sou., cieux et qui portait comiquement la fameux petit sac.

c II vint à moi et me dit, avec embarras Mon cher ami. il faut que J« quitte ces lieux de toute urgence. oui.' c'est urgent et nécessaire. indispen-i sable même. Je monte prendre ma va-, lise. Madame m'offre une place dana sa voiture. Excusez-moi, je voua ea' prie et croyez bien. Enfin, je n'oublie-! rai jamais l'hospitalité si cordiale et si. franche. Mais qu'André ne sache par surtout. Vous comprenez qu'il faut en finir.. Jamaia I Vous direz qu'une af-, faire extrêmement grave. Je serai longtemps absent. votre cœur délicat saura bien. Adieu Et, pendant qu'il me tenait ce discours mystérieux et, saccadé, la belle souriait aux angea Elle semblait avoir échappé soudain i: quelque grand péril et trouver maimj tenant la vie clémente et Jolie.

Moi. peMte, J'étais si surpris que Je ne pus exprimer une parole et que Jel me contentai de serrer fortement lai main de mon incompréhensible ami. e Voilà tout ce que je sais. Je ne voü.lais pas te le dire, parce que Je crai-i ¡nais de te troubler. Et pourtant tu lembles paisible.. Ceci ajout.. encore l mon incertitude. J'avoue ne nett1 xmprendre à toute cette intrigue. Alors, Noisette se leva pour mleut, s'esclaffer à son aise <

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