Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 14

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1932-12-12

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 12 décembre 1932

Description : 1932/12/12 (Numéro 13185).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k625023w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/10/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


La France paiera, le 15 décembre mais « avec réserves », les 500 millions que !ui réclament les Etats-Unis AINSI EN A DÉCIDÉ, HIER, LE CONSEIL DE CABINET Il ne reste plus à la Chambre qu'à prendre ses responsabilités en ratiFiant ou non, par son vote, la décision du Cabinet

PARIS, 11 décembre. Le gouvernement a donc decide, comme on le lita plus loin d'effectuer « sous reserves » le 15 décembre. le paiement des 480 millions d'intérêts réclamés par les Etats-Unis, en dépit du moratoire Hoover, de la liaison des reparations et des dettes, de la crise économique

Il est difficile de préciser ce que seront ces reserves ov conditions, et de 6xer leur valeur juridique, unilatérale ou bilatérale, avant d'avoir entendu les explications de M. Herriot devant les Chambres. Tout ce que nous pouvons dire, c'est qu'il y a maintenant identité d'action entre l'Angleterre et nous, et '.e les nouvelles Qf Washington touchant l'exp.men ultérieur de la situation des debiteurs de l'Amérique sont assez bonnes. Les démocrates qui seront pratiquement au pouvoir le 1- mars. omprennent. dieux que M. Hoover, la nécessite d une revision.

A notre avis. si -><*•"̃ payons jeuc'i, nous devons dénoncer immédiatement après les accords Mellon-Berenger et ne paf ratifier 'record de Lausanne Pourquoi ? Parce que Lausanne établit un lien entre les réparations et les dettes. (nous ne devons payer que si nous sommes payes); parce que c'est M Hoover qui a noue en tait ce lien logique et équitable; paroe qu aujourd'hui. Q le rompt en exigeant de nous un paiement, tandis que nous ne recevons nen <\e Berlin.

Dans notre esprit, par conséquent, iN versement du 15 décembre 'n'est pas au reconnaissance de dette a proprement parler, ni surtout un enaagemeni pour l'avenir. C'est, pour nous le seul moyen de maintenir l'entente étroite avec l'Angleterre, de ne pab oriser, en iait. avec le EtatsUnis, de montrer au monde notr*1 lorau. suraoondante, rf'aborder la conlerence économique internationale dans un. situation morale et luridique très forte. Nous achetons en quelque sorte ¡Jarre que l'injuste rigueur des créanciers et Hes circonstances nous y contraint nous achetons notre possibilité de tout taire sauter par la suite, si nous n'obtenons pas notre droit.

Telle est la mamére dont il faut, le crois, envisager le paiement indu de jeudi procnatn Cet acte, s'il est vote, ne sera pas l'accomplissement d'une obligation morale et rationnelle il doi' être le prélude peremptoire et éclatant dun remaniem nt decisil des dettes et créances auquel nous procéderons notre gre, et avec les armes que nous donne tout de meme le plan Young. si 1 Amerique lait, en fevriei ou mars, quelque dif&culte pour la revision.

L.-A. PAGES.

Le Conseil de cabinet a arrêté a l'unanimité tes principes de la décision sur la questton des dettes, décision qui sera soumise pour approbation définitive au Conseil des ministres de demain matin.

A la suite du bref communiqué cidessua, nous avcns pu avoir les précistons suivantes

Le Cotiser de cabinet a pris ce ma- tin tint dccision importante Il a été unanime pour estimer que la France devait taire lace a l'échéance du 15 décembre envers les Etats-Unis. En conséquence, M. Hemot proposera demain a La Chambre d'effectuer le « paiement sous reserve r des 19800.000 dollars venant a echeance le la décembre Cette décision sera ratine? demain matin par le Conseil des ministres, en même temps que seront arrêtes tet détails de ces reserves et tes moyens de tresorene nécessaires au paiement

Les techniciens, d'ici a demain, prépareront d'accord avec M Hemot. les textes appropries. Le Président du Conseil, net ¡'ouverture de la séance prevue pom demain a 15 neures, exposen) tes raison» qui ont amene le Gouver nement a proposer cette mesure au Parlement.

Deux tacteurs ont influence particulièrement attitude du Uouvernement Ces: a une pan de conserver te Paralleusme entre les solutions française et ansiaist. el d'auirt uart le caractère plut conciliant de 1:\ seconde notk PU la

dernières informations reçues de Washington.

Les explications que le Président du Conseil donnera a la Chambre feront apparaître qu'un sérieux rapprochement s'est établi entre le point de vue exprime par la motion des Commissions des finances et des affaires etrangères et la thèse gouvernementale. Il convient de souligner qu'avant le Conseil de cabinet M. Herriot avait reçu lord Tyrrell, avec lequel il avait eu un long échange de vues, d'où il résulte que l'identité d'action est complete entre les gouvernements de Paris et de Londres à l'égard du problème des dettes

« Pas un son »

disent les Anciens Combattants Paris il décembre. La Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre a tenu ce matin un meeting auquel assistaient plusieurs milliers d'anciens combattants. Tous les orateurs qui se sont succédé ont défendu le point de vue de nonpaiement de l'écheance qui doit être discute demain par le Parlement. Les assistants ont ensuite à l'unanimité vote un vœu déjà présenté au Conseil national qui s'est réuni précédemment Ce voeu été aussitôt porté par les parlementaires et chefs d'Associations a la présidence du Conseil Cependant, dans la rue, quelques centaines d'anciens combattants qui avaient assisté au meeting se groupaient en un cortège qui. parvenait jusque devant là Chambre où M Jean Chiappe. préfet de police, autorisait les manifestant a défiler devant le quai d'Orsay Ce cortège s'est déroulé aux cris de « pas un sou », a conspuez les dettes ».

Voir en « Dernière Heure La note anglaise à l'Amérique.

APRÈS LA GLOIRE Charles Lévine,

le héros de l'Atlantique, est ruiné

New-York. 11 décembre. Chartes Lévine qui, en compagnie de l'aviateur Chamberlain, traversa l'Atlantique, s'est declaré insolvable devant le Tribunal Civil, au cours du procès .n divorce que lui intente sa femme, laquelle lui demande une pension alimentaire de 52.000 dollars par an. Lévine a déclaré aux juges qu'il était complètement ruiné, que toutes ses entreprises avaient fait faillite et qu'il nt vivait plus que d'emprunts.

L'ACTUALITÉ PAR L'IMAGE

Cest bien la dixième protestation que je lis contre les gens qui multiphent les prénoms datzs leur signature. Ça devient assomnzant. ecrit 'i critique.. L'auteur du Voyage du Pays des M'as-tu vu est Jean-Paul Machin le brillant compositeur de musique en vogue se lait appeler Célestin- EdmondEdgar Chose, i curquoi pas trois douzaines de prénoms ? Ne regardez pas d la dépense. Messieurs.. Mais ce sera bien le diable si nous parvenons retenir cette litanie

Sommes-nous menaces d'un nouveau snobisme ? demande-t-on.lais pas du tout. La plupart du temps, urie raison très sérieuse explique cet assemblage de syllabes extraites du calendrier. Le nonz comprise n'est que la précaution d'un homme qui ne veut pas être pris pour un autre.

Vous n'ignorez pas que le papa Durand, lorsqu'il tait de la litterature, signe Albert Durand. Ces deua mots font sensatIon a dia lieues à la ronde. Son fils, voulant bénéficier de la notoriéte du père eh mon Dieu, taute de monceaux d'or, il hérite d'un nom I son lils stgnera Louis-Albert Durand.. Rien de plua légitime et de plus commercial.. Et le tils du /ila, qui est à la page, ne négligera pas de faire savoir au public qu'entre ses parents et lui la rhatne est solide il signera donc Oeorget-Louis-Albert DvnuuL- St

ainsi de suite. Dans cent ans, des hommes de lettres se transmettant une firme sans interruption étaleront une raison sociale d'une longueur apprécia- ble. En 2032. le dernier rejeton de l'illustre lignée signera ThéodoreGustave-Cesar-Hippolyte-Georges-Louis- Albert Durand

Cette mise r point est nécessaire, croyez-moi.. Il n'est que d'adopter un grand format pour les cartes de visite et de réserver plusieurs lignes en tête d'un volunae. Et qui donc cette mode pourrait gêner ? Ni les fabricants de papier, dont les affaires triplent, nt les officiers de l'état civil, dont tes erreurs se font plus rares. Et chacun, après tout, a le droit de se coller sur le dos les étiquettes de son choix

Il y aurait, certes, une autre manière d'éviter les confusions de personnes numérnter les descendants de certaines familles jalouses de leur patronyme. Durand VI, Durand IX, Durand Xll.~ Mais j'entends les protestations des monarchistes

Ah pardon, le numérotage est réservé aux rois.. Nous réclamons l'exclusivité de cette invention ingénieuse t Volontiers, nous laisserons les numéros aux historiens.. Et nous offrirons le surnom à ceux qui ne veulent pas gaspiller leur encre Durand le Chauve ou Dupont le Bouffi, ne serait-ce pas distingue ?

U rosa GMcoln.

L'ÉGALITÉ DES DROITS

L'ACCORD DES CINQ EST ENFIN RÉALISÉ LES PROPOSITIONS FRANÇAISES

SONT ACCEPTÉES

Paris, 11 décembre. Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis en conseil de cabinet, ce matin, à dix heures, au ministère des Affaires Etrangères, sous la présidence de M. Edouard Herriot, président du Conseil.

Le président du Conseil, ministre des Affaires Etrangères, a informe le Conseil de l'accord intervenu à Genève entre les cinq puissances, pour la reprise des travaux de la conférence du désarmement.

Le Conseil a enregistré avec satisfaction le résultat obtenu sur les bases proposées par le gouvernement français Sur la proposition du président du Conseil, il a adressé ses félicitations unanimes à M. Paul Boncour.

La déclaration des cinq paissances Genève, 11 'décembre. Après une nouvelle et courte conférence qui a i lieu à midi, entre les représentants des cinq puissances au t ge de la délégation britannique, la déclaration suivante a été signée c Les conversations qui se sont déroulées entre les chefs des délégations à Genève ont abouti à un accord et M Mac Donald, en sa qualité de président, a été autorisé à faire, au nom de -es collègues, la communication suivante au président de la conférence.

« 1° Les gouvernements du Rayaume Uni de la France et de l'Italie ont déclaré que l'un des principes qui devraient servir de guide à la conférence du désarmement devrait être l'octroi à l'Allemagne, ainsi qu'aux autres puissances désarmées par traité. de l'égalité de droit dans un régigime qui comporterait pour toutes les nations ia sécurité.- et que ce principe devrait trouver son expression dans la convention qui sortira des délibérations de la conférence du désarmement Cette déclaration implique que les limitations respectives d'armements dans tous les Etats devraient êtres inscrites dans la convention de désarmement envisagée;

2* Sur la base de cette déclaration- l'Allemagne a fait savoir qu'elle était prête à reprendre sa place à la conférence du désarmement; « 30 Les gouvernements du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie, sont rêts à s'associer en une réafflrmation solennelle par tous les Etats européens qu'en aucune circonstance ils ne tenteront de résoudre par la force, certains différends présents ou futurs;

« 4° Les cinq gouvernements des Etats-Unis de la Grande-Bretagne. de la France, de l'Allemagne et de l'Italie se déclarent résolus à collaborer à la conférence, avec les autres Etats oui y sont représentés, pour s'efforcer d'élaborer sans délai la convention qui réalisera une réduction substantielle et une limitation des armements, avec des dispositions pour sa révision ultérieure en vue de réductions nouvelles

Un déjeuner a réuni ensuite les représentants des cinq puissances chez M Mac Donald

MM Paul Boncour, Mac Donald et von Neurath ont quitté Genève ce soir. La valeur de l'accord

La déclaration de principe qui a été signée aujourd'hui à Genève par les cinq puissances principales, contient l'égalité des droits réclamés par l'Allemagne. la sécurité réclamée par la France la limitation des armements et l'interdiction de résoudre par la force les conflits internationaux. Ce compromis parait assez satisfaisant pour l'instant, mais nous devons observer qu'il implique nettement la révision du traite de Versailles

L.-A. P.

En rentrant chez lui, un cultivateur trouve sa femme assassinée Cohfolens, 11 décembre. Un crime a été commis dans la soirée de samedi à la Folie, commune de SaintLaurent de Ceris.

Mme Eugénie Lavauzelle, 24 ans.' a été assassinée dans des conditions mystérieuses. Sa fillette âgée de 4 ans a été également blessee mais ses jours ne paraissent pas en danger. C'est le son travail a fait la lugubre découverte et a prévenu la gendarmerie. Le meurtrier serait un domestique congedié depuis peu de temps il a pris la fuite.

Les gendarmeries ont été alertees. Le vol paraît être le mobile du crime te parquet d'Angoulème s'est transporté sur le lieu du crime ce matin. IL TOE SA FIANCÉE, PUIS SE SUICIDE Versailles, 11 décembre. Un drame d'amour s'est déroulé la nuit dernière rue de Poissy. à St-Germamen-Laye. Un jeune homme de 18 ans. Robert Dufour, commis épicier en cette ville poursuivait de ses assiduités la cousine de son patron, la jeune Madeleine Baude. 17 ans.. Mais, desespére de ne pouvoir sans doute réaliser son projet de mariage avec la jeune fille, Dufour la tua il coups de revolver et se suicida ensuite. Les deux corps ont été placés à la Morgue de la localité.

CHUTE D'UN AVION POSTAL

LE PILOTE SIMON

EST CARBONISÉ

A 20 MÈTRES GISAIT

LE CADAVRE

DU PASSAGER

Marseille, le 11 décembre. L'avion commercial effectuant le courrier Mar. seille-Barcelone que l'on croyait tombé en panne, ainsi que nous l'avions an, noncé hier dans nos dernières éditkJnv a eu un grave accident.

La gendarmerie des Saintes-Mariés de la Mer a retrouvé ce matin, à 9 h. 15. les débris de l'appareil Le pilote Simon étaft carbonisé, le passager, M. Seguy, a été retrouvé mort à 20 mètres des débris de l'appareil.

Les circonstances de l'accident

Sainte-Marie-de-la-Mer, 11 décembre.

Dès que la découverte de l'avion postal Marseille-Barcelone a été connue à Marignane, le contrôleur de la navigation aérienne, M Faye, s'est rendu aux Saintes-Maries-de-la-Mer, pour procéder à une enquête technique approfondie. MM. Frecheville et Serre, de l'Aéropostale, sont venus également aux Saintes-Mariés, de même que les aviateurs Bossoutrot et Rossi

L'enquête technique a permis de faire les constatations suivantes C'est environ 35 minutes après le départ de Marignane, c'est-à-dire à 5 h. 25 du matin, que s'est produite la chute

Une autre onstatation a été faite

l'appareil s'est retourné à la suite de l'accrochage d'un arbuste La fusée aue l'aviateur avait allumée pour éclairer sa descente et reconnaitre le terrain pour l'atterrisage a mis le feu à l'ap.pareil Simon n'a pu se dégager et a été rapidement carbonisé.

Quant au passager, il a été jeté hors

de l'appareil au moment où Va-vion capotait.

Les causes probables

L'accident peut alors se reconstituez ainsi Peu après son départ de Marignane. le pilote Simon a dû se trouver gêné par la brume qui iointe l'obscurité, rendait le vol très pénible. Connaissant admirablement cette région de la petite Camargue. Simon a résolu de se poser au sol. non loin du Petit-Rhône, près de l'ilot Saint-Antoine où un terrair pas trop marec* geux et dépourvu d'arbrisseaux oRt» suffisamment d'espace et présente la maximum de sécurité Pour reconn^tre le terrain il allume une des fuséts et s'est rapproché du sol

Malheureusement le contact avec la terre a été prématuré et l'appareil a accroché une touffe de ces arbrisseaux qui couvrent la plus grande partie de la netite Camargue.

Alors ce fut le capotage et l'incendie

de l'appareil.

La consternation est grande à Ma-

rignane.

LE DERNIER SALON D'AUTOMNE j- f f- c

O'est l'une des meilleures expositions que nous ait offertes le Salon d'Automne au cours de son existence déjà trentenaire. Et en dépit de la crise » qui atteint directement les artistes, malgré les commandes rarefiées, malgré les marchands qui se dé- robent, il a un air de santé, de force tranquille et joyeuse, d'alacrité, de confiance c'est comme un défi ieté en souriant au mauvais destin. passager.

Belles vertus de l'artiste, belles vertus de France et salutaire leçon, qui mérite d'être entendue hors du monde des peintres et sculpteurs.

On a même remarqué que les toiles aux vastes dimensions abondent plus que jamais. Ce n'est pas que leurs auteurs aient espoir de les vendre plus aisément. Les peintres, au surplus, moins pressés par le marchand ou l'amateur, ne se hâtant plus d'entasser un nombre fixe de toiles bonnes ou mauvaises, travaillant davantage

pour le plaisir de peindre et l'amour :le la peinture. à tête ou à pinceau repose, travaillent aussi beaucoup mieux. Davantage de labeur honnête ;t de recherches « sincères » un iésir moindre d'étonner ou de frapper le spectateur dès le premier regard ce qui trouvait son excuse dans la :oncurrence et la nécessité d'aguicher e client). Quelque chose de plus droit et de plus franc Non que l'originalité manque, mais elle est plus profonde. il le raffinement, mais il est plus solide. Ce qui ne veut pas dire que ;out soit d'une rare qualité, au Salon. il que tout le monde soit converti. Et d'un autre côté, on ne pretend jas que cette année fasse un brusque :hangement. car tout cela se voyait' iéjà il semble seulement que ce soit )lus marqué.

Pour en rendre raison, certains ont Lllégué l'influence de l'exposition Malet. Mais elle vient de finir le mi·acle aurait été rapide. On admet pourtant qu'elle ait pu agir ici ou là. Les expériences utiles

D'ailleurs, pendant la longue peiode qui vient de s'écouler, nos aristes, animés d'une fièvre de recher:hes incroyable, ont accumule les es.ais et les tentatives, souvent les plus ntelligentts parfois les plus témêmres, poussé leurs explorations en out sens et tait éclore (ce qui est noins nécessaire) mille théories qui e détruisaient l'une l'autre. Presque mcune de ees expériences n'a été absolument inutile. Pour ne citer que 'une des plus vastes le cubisme, 'irtuellement mort en tant que culisme pur. nous a du moins appris rappris.) le culte de la solidité, de a construction et la valeur d'une ausère discipline. On n'en retient guere lue cet enseignement et on l'humalise d'une souplesse qu'il n'avait guere onnue. L'un de ceux qui l'ont praique avec le plus de science, de goût. le finesse et le sentiment le plus rancais. un grand peintre, André âote. ne laisse pas de mêler aux leons du cubisme, celles du vieux, char» nant, riche et fantaisiste art baroque t ses toiles, si habilement conçus^ a prftnrtfn^ une étonnante niv»