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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1932-05-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 22 mai 1932

Description : 1932/05/22 (Numéro 12981).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6248191

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/09/2008

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Les embarras

de la victoi re

Nous sommes au 22 mai.

Voilà déjà quinze jours que les élections sont faites et que le Cartel des gauches est le maître de la situation. Cependant, nous r.'avons toujours pas de gouvernement. La crise ministérielle est ouverte depuis que M. André Tardieu a remis à M. Albert Lebrun la démission du cabinet. Les ministres démissionnaires expédient, suivant l'expression consacrée, les affaires courantes. Mais celles qui ne sont pas courantes », et dont l'importance et l'urgence imposent un examen à la fois attentif et rapide, restent en plan. On nous explique doctement que la nouvelle Chambre n'entrant en fonctions que le 1er juin, le nouveau gouvernement, à qui il appartiendra d'en interpréter les aspirations et d'en exécuter les promesses, ne pourra prendre corps que dans la huitaine qui suivra. C'est assez dire que, malgré les apparences, la victoire des « gauches n'a pas déblayé le terrain ni définitivement éclairci, comme on nous l'avait annoncé, notre atmosphère politique.

Victoire éclatante et même brutale, qui réduit, pour l'instant, à l'impuissance l'ancienne majorité, mais qui ne parait pas investir, ainsi qu'il serait logique, ceux qui l'ont remportée d'un pouvoir égal à son étendue.

C'est qu'en effet, elle n'est pas la victoire d'un parti homogène ayant même doctrine, même programme positif et précis, mais celle d'une coalition de partis dont ,les idées essentielles sont, sur certains points fondamentaux de politique intérieure et extérieure, inconciliables et qui, ne pouvant eombattre ensemble pour la réa.Usation d'un idéal commun, ne se ,sont accordés que contre une maijcrité et un gouvernement qui leur déplaisaient. Lutter contre un état de choses et l'abolir, c'est beaogne 1 d'opposition, mais qui n'a plus d'objet aussitôt la bataille finie. La difficulté commence quand les vainqueurs sont obligés de préciser pour quelle œuvre constructive ils se proposent d'user de leur pouvoir, c'est-à-dire de gouverner. Nous en sommes là et la question posée n'a pas encore reçu de réponse.

Depuis quinze jours, je lis avec la plus vive curiosité les journaux de M. Blum et de M. Herriot, et je cherche patiemment à discerner

Wilson (à gauche) et Allen

montrent l'endroit où ils découvrirent le corps de Charles-Auguste.

L'AFFAIRE LINDBERGH Cartits prétend

aooir subi la pression

des policiers

Nzw-YoRx, 21 mai. D'après le New-York News, M. Curtiss. le constructeur de vaisseaux de Norfolk (Virginie), entend revenir sur une grande partie de la déclaration par laquelle il avait avoue avoir mystifié le colonel Lindbergh au sujet de ses prétendues négociations avec les ravisseurs de son enfant. Il prétend maintenant que la police lui a arraché cette confession par des méthodes d'intimidation. Il a remis sa cause entre les mains de M' Pender, avocat de Norfolk, qui est parti à Flemington (New-Jersey), où M. Curtiss est détenu, pour s'entendre avec lui.

.Wiae Worio Pnotoi

LI CORPS DU PETIT LINDBERGH EST TRANSPORTÉ EN AUTO DE LA MORGUE PRIVÉE OU IL AVAIT ETE DEPOSE AU FOUB CREMATOIRE

dans les discours et les articles qu'ils publient une indication de la politique qui se prépare. Gou- vernement de cartel, avec participation des socialistes gouverne- ment radical, avec ou sans soutien de l'extrême gauche gouverne- ment de concentration, que les socialistes combattraient, mais qu'appuieraient les républicains du centre autant d'hypothèses dont la presse déborde, mais dont; la discussion ne nous avance guère, pour l'excellente raison que les chefs des partis intéressés se refusent obstinément à nous faire connaître leurs desseins.

Des esprits avisés ont suggéré qu'il y aurait peut-être un moyen de faire cesser cette incertitude trop prolongée. Les radicaux socialistes, puisqu'ils forment, dans la Chambre nouvelle, le groupe politique de beaucoup le plus nombreux, rédigeraient le programme de la législature et diraient aux autres partis « Voilà ce que nous vous proposons. Que ceux qui nous approuvent nous suivent! Et sans chercher dans d'habiles dosages, soit sur leur droite, soit sur leur gauche, la formule de leur combinaison ministérielle, ils se présenteraient devant la Chambre avec un gouvernement dont l'attitude nette et décidée témoignerait que la formule « Programme, d'abord n'était pas, de leur part, quand ils s'en faisaient honneur avant les scrutins des 1" et 8 mai, une parole en l'air et sans portée. On verrait bien alors ce qu'est la réalité de la politique radicale, quels sont ses objectifs pratiques, sa valeur positive et ses possibilités d'adaptation et de remède aux difficultés de la crise actuelle. Si l'impression produite était satisfaisante, on peut penser qu'une majorité suivrait.

Tout ceci n'est pas mal Imaginé, mais ce n'est qu'une hypothèse de plus 1

Du coup, nous en revenons à notre point de départ, à savoir que nous naviguons en pleine brume et que, contrairement aux prédictions optimistes de ses partisans, le Cartel des gauches, avant même qu'il ait eu le temps de savourer pleinement l'ivresse de la victoire, en connaît déjà les embarras et ne semble pas avoir fini de s'y empêtrer.

Emmanuel DESGREES DU LOU.

ifnoto Meurisae.)

LA SEMAINE DE BONTÉ

Les infirmières distribuent des jouets aux jeunes malades.

SOURIRES On parle beaucoup, ces temps-ci, des recordmen du vol sans escale dans la traversée de l'Atlantique. Ces champions, qui se multiplient avec une rapidité foudroyante, encombrent nos ports de départ. L'amour du danger les stimule. Aucun conseil de prudence ne peut les retenir au rivage. Et l'on se lamente sur la folie de ces équipées ridicules au-dessus de la grande mare. Ils volent, les hardis voyageurs, mais pas de leurs propres ailes ils volent tout simplement les deniers des Compagnies de navigation 1

Ces « as » des vastes randonnées ont, en effet, déeidé de réussir une performnnce redoutablc aller à « l'œil du Havre à New-York et revenir dans les mémes conditions lorsque le ciel est dément et let contrôleurs de bateau aveugles. L'air est pur, l'océan est large, mais les tarifs de transport atteignent des altitudes invraisemblables en ces temps de crises. Quand on -est un bon resquilleur on fait 'six toit- le tour du monde sans bourse délier Sur les immenses paquebots qui joignent les continents, on découvre depuis quelques mois, à chaque voyage, un, deux, trois fraudeurs circulant aux frais de quelque princesse inconnue et insolvable. Les uns s'enferment dans une caisse, estimant que « l'hommecolis o en a toujours pour son argent quand on le passe d'une rive à l'autre. Les autres se cachent dans les soutes à charbon ou les lavabos, selon leurs goûts.

La chasse est ouverte contre ces navigateurs mystérieux. Les commandants de transatlantiques posent, à leur sujet, un terrible point d'interrogation t Faut-il les jeter à l'eau dès qu'on les déniche, ou les conduire gracieusement au terminus ?

Ce qui nous surprend, c'est le nombre inouï de volontaires prêts à s'embarquer sans billet vers des destinations lointaines. Car ils 00 au départ, une certitude qui devrait leur donner à réfléchir la certitude d'arriver coûte que coûte, au commissariat de pofice 1

Le Peüt Grégoire.

M. Lebnm s'est installé hier l'Elysée

PARIS, 21 mai. M. Albert Lebrun, s'est installé ce matin dans le palais de J'Elysée. Il devait quitter a 9 heures le calme hôtel du Président du Sénat mais on ne laisse pas sans quelques regrets une demeure aussi charmante, même lorsqu'on doit en occuper une plus célèbre. Aussi le Président de la République fut-il en retard d'un bon quart d'heure. A 9 h. 15 donc. la limousine présidentielle est venue se ranger devant le perron, tandis que les déménageurs mettaient en marche le moteur de leur voiture. Tandis que la voiture de déménagement s'en allait, on vit sortir de l'hôtel, M. et Mme Lebrun qui montaient en auto pour se diriger vers l'Elysée.

Le Président réunira

MM. Tardiea et Herriot

Paris, 21 mai. En présence de la situation politique et parlementaire, Le Temps croit savoir qu'à l'exemple de ce qui s'est passé en 1924, le président de la RépuDlique réunira dans son cabinet à l'Elysée, au début de la semaine prochaine, M. André Tardieu et M. Edouard Herriot. Dans cet entretien, le président du Conseil démissionnaire, mettra son successeur au courant des négociations extérieu| res en cours, sur les réparations et le désarmement notamment, et le renI aefgnera sur la situation intérieure économlque et financière.

CINQ ANS JOUR POUR JOUR APRÈS LINDBERGH MISS AMELIA EARHART

A FRANCHI L'ATLANTIQUE EN AVION C'EST LA PREMIÈRE FOIS QU'UNE FEMME ACCOMPLIT SEULE CETTE TRAVERSÉE

Londres, 21 mai. L'aviatrice miss Amélia Earhart a été forcée d'atterrir à Londonderry (Irlande). L'aviatrice n'est pas blessée. Son appareil n'a subi aucune avarie.

L'aviatrice américaine miss Amélia Earhart. qui avait fait escale hier matin à 11 h. 30 (heure locale), à Harbour-Gràce, en était repartie à 16 h. 50 pour se lancer au-dessus de l'Atlantique.

On attendait Miss Earhart

an Bourget

LE BOURGET, 21 mai. A la fin de la matinée, des taxis et des voitures particulières ont amené au Bourget

iWWe Wona PUoto.)

MÏSS AMELIA EARHART

un grand nombre d'Américains désireux d'assister à l'exploit d'une de leurs compatriotes qui, cinq ans après Lindbergh, jour pour jour, seule à bord d'un avion, tente de réaliser un raid presque semblable au sien. L'ambassadeur des Etats-Unis est représenté par un attaché de l'air beaucoup de Français sont également présents. On attend patiemment au buffet ou sur l'aire d'atterrissage, ou bien l'arrivée ou au moins des nouvel- les. Toutes dispositions ont été prises pour une arrivée nocturne et un service d'ordre, en cas de trop grande af- fluence, a été établi mais les heures passent sans amener une foule considérable. Une pluie fine commence à tomber et à 16 heures, le haut parleur annonce sans donner aucun détail, l'atterrissage en Irlande de l'aviatrice. Les spectateurs restent sur place dans l'attente de précisions et pour le cas où Mrs Earhart, après une escale, viendrait tout de même jusqu'à Paris.

Des fuites d'essence l'obligèrent à atterrir en Irlande

LONDONDEARY, 21 mai. C'est à 14 h. 30 environ que Miss Amélia Ear- hart a atterri à Londonderry. L'aviatrice, qui avait quitté Harbour-Grace à 22 h. 30 (heure de Greenwich), a accompli son vol en ligne droite, parcourant 3.218 km. en 15 à 16 heures, ce qui constitue un record pour la traversée de l'Atlantique. L'aviatrice Earhart a déclaré par téléphone qu'elle avait été obligée d'atterrir à la suite de fuites dans le réservoir d'essence et parce que la tuyauterie d'échappement commençait à brûler.

Elle a atterri dans un champ à un ou deux milles de Londonderry; le propriétaire du champ est venu aussitôt à la rencontre de l'aviatrice qui descendait de son appareil. L'avion est indemne et n'a d'autres avaries que celles qui l'ont forcé d'atterrir et qui, a déclaré l'aviatrice, sont aisément réparables.

L'aviatrice déclare

Miss Earhart s'est aussitot rendue dans un hôtel d? Lonionderry d'où elle a téléphone la nouvelle de soc arrivée. Quant à son voyage, l'aviatrice à qui l'on demandait si le vol qu'elle vient d'accomplir avait quelque chose de commun avec celui qu'elle avait déjà effectué, a répondu qu'aucune comparaison ne pouvait être établie. Elle a ajouté que cette fois elle a dQ se maintenir à une faible altitude et qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même Elle a été gênée dans la seconde partie de son voyage surtout par la pluie

et par des brouillards épais et persistants. Pendant les dernières heures, elle a dû lutter contre une violente tempête à quoi elle attribue les légères avaries de son appareil.

Qninze heures pour traverser l'Atlantique

PARis, 21 mai. (De notre correspondant iportif parisien)

Quoiqu'elle n'ait pas atteint le but qu'elle s'éait propose de venir atterir au Bourget cet après-midi comme le fit Lindbergh, il y a cinq ans dans cette même journée du 21 mai. Miss Amelia Earhart traversant seule les 3.000 kilomètres de l'Atlantique de Harbour-Grâce de Terre-Neuve à Londonderry au nord de l'Irlande, dans l'Ulster, a néanmoins accompli une performance sportive remarquable et comme aviatrice et comme navigatrice.

Il est évident qu'elle a dévié un peu de sa route, car. normalement, elle devait atteindre l'Irlande par le Sud. au lieu de l'aborder par le Nord. Mais il lui a fallu, toutefois, un cran formidable pour tenter une pareille équipée, car on ne peut établir aucun rapprochement entre l'aviatrice qui tente un record de distance au-dessus des terres et celle qui risque sa vie dans une

Un troublant rapport du commandant du sur rincent M Chose étrange, dit le càpftaîne Vîcq, presqàte en même temps le poste de T.S.F., le poste des moteurs de secours et, peu après la passerelle, bien qu'éloignée du foyer principal de l'incendie, prirent feu.

Hieysione View.)

LE PORT D'ADEN

Dans le fond, le grand hôpital qui recueillit de nombreux rescapés du George s-Philippar n.

PARIS, 21 mai. M. Guernier, ministre des Travaux publics, a reçu le télégramme suivant adressé par M. Antonin, gouverneur de Djibouti Sur demande du Consul de France à Aden, je vous adresse la partie essentielle du rapport de mer du commandant du Phtlippar déposé le 19 mai à Djibouti

Parti de Colombo le 10 mai à 22 h. 30, le 16, à zéro heure, par petite brise de S.-O, aperçu feu Guardafui, toute portée N. 85 O., ayant reconnu tout allant biett à bord, le laissais la consigne de me prévenir une demt-lieure avant son travers, c'est-à-dire vers 3 heures. Vers 2 h. 10, l'officier de quart m'appela, me disant qu'une passagère se plaignait d'avoir le feu dans sa cabine. Je m'y rendis aussitôt en empruntant l'fiaoaber qui conduit au pont C. Quand je Temmttats la coursive du pont D, en allant vers l'avant, j'eus l'impression, non d'u rzeident local, mais d'un incendie paraissant se généraliser. Je jugeais qu'il fallait 'avant tout pour l'éviter venir vent arrière et stopper, car, avec la vitesse le leu risquait de se propager d'autant plus rapidement que tout était ouvert partout; tes hublots avaient leurs bonnettes pour procurer le maximum de courant d'air. Il importait ausst, pour parer à toute éventualité, que tous à bord tussent alertés. Je montais donc en courant sur la passerelle pour transmettre tes ordres. J'y trouvais le second capitaine et le premier lieutenant Ce dernier mettait en marche les sonneries d'alarmes pour donner l'alerte. Le second capitaine

avait déjà fait mettre toute barre à droite et stopper les moteurs, en sorte que les ordres que je donnais dès mon arrivée ne furent que la confirmation des siens. a

« Inexplicable phénomène »

Ces messieurs avaient été éveillés avant le déclanchement de l'incendie par la mise en branle illicite vert 1 h 35. des sonneries d'alarmes taisant communiquer les cabines du second avec les soutes (Cet inexplicable phenomène s'était dëja produit huit jours environ auparavant, de nuit.)

Pensant à un vol ils avaient couru à la cale V où se trouve cette soute, l'avaient tait ouvrir et, n'ayant rien trouvé d'anormal, s'en retournaient après la fermeture, par le pont où Us rencontrèrent Mme Valcntine, qu: leur annonça l'incendie eUt** la cabine n» 5 au pont B.

Ils y descenatrent. Les garçon^ r étaient déjd, luttant avec de; manchet et des extincteurs. Convaincus de l'in.suffisance de ces moyens, ils étaient montés très vite sur la passerelle et avaient donné les ordres relatés plus haut, en sorte qu'on pe ̃ dire qu'il n'y eut pas de tentps perdu.

Pendant que s'effectuait la manœuvre indiquée, on voyait fumée et flam- mes sortir par l'avant et par les côtés du pont

Après un très bref colloque, ngus dé- dàrnes de mettre poste d'abandon avant que le* embarcations ne divitn

r a j'.l. Au

APRÈS le CONSEIL des MINISTRES MM. Cathala, Tardieu et Reynaud

sortent de l'Elysée.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiniiiiiimii entreprise aussi périlleuse, où la simple panne signifie presque fatalement la mort.

Comme elle est partie de TerreNeuve à minuit 30 heure d'été au méridien de Greenwich et qu'elle a atterri vers 15 h. 30. elle a mis 15 h. pour franchir l'Atlantique à la moyenne horaire de 200 kilometres.

Rappelons qu'elle a déjà franchi une première fois l'Atlantique en juin 1928 en compagnie de Stutz et de Gordon à bord d'un hydravion. L'équipage parti de N •̃•-Yo dut amérir sur le canal de Bristol.

ROBERT-GUÉRIN.