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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1931-12-04

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 04 décembre 1931

Description : 1931/12/04 (Numéro 12811).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k624649f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/10/2008

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LA MODE

« Vous m'appréciez u,

ensemble élégant pour la Côte d'Azur

(Wlde Wor1d Photo.,

La vogue est encore

aux petits chapeaux rclevés

iiHiiiiiiiiiiiiiiimMimiiiiiimiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiimmimiii J'admire Gandhi. Ce diable f lite est un saint dont les silence «tour de la Table Ronde impressionnait fortement les conférenciers et dont la siviplicité de vie constitue un protestation éloquente contre nos préjugés vestimentaires. Certes. une douzaine d'apôIres de son calibre nous débarrasseraient vite et de nos carcans-fauxcols et de nos tubes à huit reflets Mais, vrai, je ne suis plus un disciple de Gandhi quand il refuse de porter un pantalon

En hiver, dans les brouillards londoniena, le pantalon reste, en dépit des meilleures théories indoues, un excel- lent remède contre les rhumes, sources intarissables de bronchites. Ne prenez pas, si les produits pharmaceutiques vous laissent sceptiques, les pastilles f Machin » ou « Chose ». c'est affaire de goût ou de dégoùt; prenez au moins une culotte, non pas au Cercle des Gentlemen, mais chez les marchands de nouveautés. Choisissez entre la vie et la mort. Si vous laissez quotidiennement vos pantalons au vestiaire, vous affirmez votre volonté de rendre l'âme sans originalité gastronomique dans une purée de pois

Or, Gandhi s'obstine s'étant condamné lui-méme au pagnc, il nargue superbement le vent, la froidure et la pluie. Ses amis ne le décident pas à envelopper ses jambes d'un fourreau -le drap anglais. Il est probable que le mahatma ne serait plus le naahatma dans les en·eloppes à patte d'étéphents

Entêtement héroïque et parfaitement inutile Imaginez un prédicant qui, parti des rives du Niger, irait convertir les Esquimaux, mais qui, fidèle à de vieilles traditions africaines, effectuerait ses tournées sur les icebcrgs avec pour tout complet une feuille de vigne 1. Nous ne tarderions pas à apprendre les obsèques du dévoué missionnaire ?

Rappelons que l'habit ne fait pas le moirte l'abscrice de falzar ne fait pas non plu.s le champion d'un bel idéal Je ne sais quel tette sacré invoque Gandhi pour expliquer à son entourage qu'un pantalon compromettrait sa croisade. En tout cas ce terte indou est inapplicable hors de la zone torride. Il y a certalnemei.t erreur de traduction ou d'ii.lerprétation.

J'admire la fierté de Gandhi, mais je déplore que, dans un excès d'Indépendance, il refuse de s'Incliner devant le thermomètre 1

Ce n'est fichtre pas la chaleur des sentiments qui agira sur cet appareil lorwque la Camarde se présentera de-

DANS LES BROUILLARDS GERMANIQUES

PARIS, 3 décembre. La poussée hitlérienne en Allemagne est incontestable Les pangermanistes de Hugenberg se défient, certes, des social-nationaliste.. La Reichsbanner, vaste association républicaine, semble se ressaisir. La ;raction gauche du Centre catholique combat la croix gammée, sous la pression des syndicats chrétiens, et les socialistes font savoir qu'ils ne se laisseront pas intimider par les nazis u.

Mais ce qui demeure impressionnant et inquiétant, c est que, depuis une année, c'est par les voies légales c'est-à-dire par les élections que les hitlériens gagnent du terrain, tandis que les éléments de résistance au fasc isme, qui songent à constituer un front unique, sont portés à agir par la force. L'an peut donc se demander si, tôt ou tard, des émeutes n'éclateront pas chez nos voisins. Que deviendront alors nos créances-réparations et fes créances privées de l'Angleterre et des Etats-Unis ?

Les crédits gelés i> en Allemagne représentent, on le sait, une somme colossale 28 milliards de mark» or. soit 172 milliards de francs. Il faut ajouter que le Reich se trouve lui-même, comme créancier de TU.R.S.S., en très mauvaise posture, car les Soviets sont dans l'impossibilité de rembourser les 575 millions de roubles or (7.200 millions en francs) qui constituent la part allemande des 1 .500 millions de roubles dus par la Russie aux banquiers, industriels et épargnants d'Europe et d'Amérique. Ainsi, comme débi- teur et comme créancier, l'Allemagne est dans une situation tragique, dont elle ne pourrait commencer à sortir que si ses exportateurs et banquiers rapatriaient en masse les devises qu'ils possèdent à I*étranger. Or, s'ils s y refwent. En ce sens, on peut bien dire que la banqueroute du Reich, si elle se produit, sera pour une large part volontaire et délibérée. En présence de ces graves réalités que va faire le gouvernement français ? L on dit à Genève, que la tranche inconditionnelle des paiements allemands serait théoriquement versée, mais que pratiquement nous en créditeront immédiatement notre débiteur qui l'emploierait, non plat à ses chemins de fer (comme aujourd'hui), mais à la mobilisation d'une partie de ces crédits à court terme. Je ne sais si pareille opération est inévitable, mais évidemment elle est frustratoire, surtout si le» éléments violents commandés par Hitler arrivent au pouvoir et l'y installent en vertu d'une sorte de plébiscite.

Mais alors, nous dira-t-on, où est-la solution, et que peut-on exiger de ce peuple déséquilibré ?

Nous avouons que la du*'icu!té est immense. Ni nos Anciens alliéa, ni nousmêmes, ne pouvons pratiquer des saisies. arrêts sur les avoirs des particuliers allemands dans les banques américaines, anglaises, ou françaises, bien que ce procédé soit, en droit pur, parfaitement équitable Tout ce que nous pouvons espérer, c'est la renonciation par Londres et Washington au paiement par l'Allemagne de la tranche conditionnelle, ce qui constituerait politiquement et financièrement un succès pour le gouvernement Brüni ng, conjurerait peutêtre t'accession des fascistes au pouvoir, et donnerait aux mesures de restriction et de sacrifices prises par le chancelier, le temps de produire un certain effet. Un commencement de confiance pourrait renaitre. Et puis, l'on verrait venir. Ce qui est sûr, c'est qu il n'existe présentement aucune solution d'ensemble. aucune possibilité de règlement prompt et définitif. Il faut, dans ce brouillard et dans ces fondrières s'avancer en tâtonnant. L.-A. PAGES.

ELLE S'EMPOISONNE POUR NE PAS AVOIR A TÉMOIGNER

CHARTRES, 3 décembre. Une enquête ouverte sur les causes de la mort mystérieuse de Mlle Marguerite Leroy. 18 ans, domestique, à établi que la jeune fille s'était empolsonnée pour n'avoir pas à témoigner contre une personne de sa famille dans une affaire qui doit être évoquée à la prochaine session des assises.

25 KILOMÈTRES AU GALOP Bucarest. 3 décembre. Un lieutenant a réussi à tenir le galop à cheval durant 25 kilomètres. Les experts considèrent cette performance comme un record d'endurance physique.

M. Paul Reynaud

est rentré en France Mariotaw, 3 décembre. L'hydravion de l'Air-Orient, qui ramène en France M. Paul Reynaud et qui a quitté Naples à 9 heures ce matin, est arrivé à 15 h. 25.

y Paul Reynaud arrivera demain Xi beares. aa Bowsefc.

LA TEMPETE EN MANCHE

LE VAPEUR FRAYAIS « VERSAILLES » FAISANT LE SERVICE DE DIEPPE A NEW-HAVEN PERD SON GOUVERNAILJT_ERRE_A_LA DÉRIVE Il est actuellement hors de danger

(Photographie des Chemins de fer de l'Etat).

LE € VERSAILLES

Lomsres, 3 décembre. L'Evening News mande en dernière heure, que le vapeur Versailles, venant de Dieppe, a envoye des signaux de détresse alors qu'il se trouvait au large de Newhaven. On croit que son gouvernail est endommagé et que le navire s'en va à la dérive. Une violente tempête souffle sur :a Manche. Le bateau de sauvetage de Newhaven est parti au secours uu Versailles.

Le Versailles, qui fait le service de Dieppe à Newhaven, appartient à la Cie des Chemins de Fer de l'Etat. Les vaint efforts d'un remorqueur LoNDRES, 3 décembre. C'est une heure après que le Versailles a eu quitte Newhaven à 11 h. 45, à destination de Dieppe, que le signal de détresse a été reçu. Dans son message sans-61, le Versailles disait que son gouvernail était endommagé et qu'il rentrait au port. Il demandait qu'on envoyât un remorqueur à son secours. Le vent soufflait à ce moment à une vitesse d'environ 109 kilomètres à l'heure

Le vapeur s'en va à la dérive à 10 milles au large de Newhaven. Le remorqueur qui, avec le bateau de sauvetage de Newhaven, était parti porter secours a été obligé de rentrer au port, un membre de son équipage ayant été blessé. Il y a 28 passagers à bord du Versailles.

Horrs de danger

NEWHAVEN, 3 décembre. Contrairement t une première information signalant l'arrivée au port du Versailles, on apprend que ce navire, quoique hors de danger, se trouve malgré tout encore en difficulté au large.

Au bureau du capitaine du port on annonce que les machines du Versailles fonctionnent normalement et qu'il pourra néanmoins regagner

le port par ses propres moyens, guidé par un remorqueur qui reste à ses côtés.

Le récit d'un sauveteur

M. Clark, patron du bateau de sauvetage de Newhaven a déclaré qu'avec ses huit hommes, il avait lutté trois heures contre la tempête

e Des vagues énormes a-t-il dit nous secouaient conune un bouchon Partis à 13 h. 30, nous avons atteint le Versailles à 15 heures. Ce dernier se trouvait à dix milles au large. Après avoir fait le tour du navire, nous avons demandé au eapitaine s'il avait besoin de secours. Il a répondu qu'il attendait un remorqueur et qu'il n'était pas nécessaire que nous restions là. t Bien que la tempête se fut légère- ment cal7née, le vent soufflait à ce moment à une vitesse horaire de plus de 96 kilomètres et des paquets de mer baiayaient le pont du Versailles. « L'accident a mis en valeur les qualités de navigateur du capitaine Morin, commandant du Versailles. En effet, bien que l'avarie survenue au (/ouvernail ait déseneparé le navire, l'habileté avec laquelle le commandant a louvoyé a seul empêché le bateau d'être jeté à la cdte par la tempête. Je ne vis aucun des passagers sur le pont. Ils étaient tous à l'intérieur du navire, passant leur temps à jouer et à chanter b.

La mer est très agitée et fait tanguer et rouler le Versailles qui se trouvait exactement à 19 h. 30 à quatre milles au large de Saford. De nombreux spectateurs ont assisté de Newhaven aux efforts du remorqueur se dirigeant vers le navire désemparé et ils ont applaudi lorsque le remorqueur a atteint ce dernier.

On espère ramener le Versailles au port ce soir. Le capitaine et l'équipage du navire sont français. Le bateau britannique Arundel se tient prêt à Newhaven à partir vers 22 heures et il est possible que le Versailles soit ramené à temps pour transférer ses pas sagers à bord du navire anglais.

VINCENT D'INDY

EST DÉCÉDÉ

(Keystone View.)

P3jus, 3 décembre. Le compositeur Vincent d'Indp est mort subitement hier soir, à son domicile ,à PaVincent d'Indy était né à Paris e 27 mars 1851 d'une famille de vieille noble! de l'Ardèche. Elevé par sa grnad'mère, Mme Théophile d'Indy, il ne tarda pas à manifester des dispositions n»i°l''>l" que Mme d'Indy,

excellente musicienne elle-même, entreprit ùe perfectionner.

Dès 9 ans, l'enfant étudiait le piano avec ferveur. De 1862 à 1865 Vincent d'iady lut l'élève de Diemer. puis de Marmontel. En 1870, Vincent d'Indy écrit Trois romances sans paroles pour piano et donne également la Chansoit des Aventuriers de la Mer. Engagé volontaire, il est envoyé au fort d'Issy.

Après l'armistice. devenu élève de Franck, il entre dans sa claase d'orgue au r'onservatoire et en 1874, il obüent un second accessit suivi d'un premier l'année suivante. Il quitte 'ors le Conservatoire et devient successivement organiste de l'église StLeu et chef des chœurs aux Concerts Colonne.

Il fonde ensuite avec Charles Bordes et Alex. Quilmant la Schola Cantorum qu'il devait diriger seul plus tard.

C'est avec l'ouverture des Piccolomini, en 1874, que Vincent d'Indy c*.éoute au concert. Viennent ensuite le Camp de Wallenstein, la Mort de Wallenstein puis des poèmes symphoniques, des symphonies, des concertes, des quatuors, des sonates, des choeurs, des motets.

Parmi ses œuvres principales, on peut citer Le Poème des Montagnes, La Symphonie Cévenole, et enfin dans la musique dramatique Fervaal et l'Etranger.

La,plus grande partie de l'oeuvre de Vincent d'Indy est inspirée par le plus noble sentiment de la nature. Sa musique est essentiellement française d'abord à cause de son caractère et de son style, ensuite parce qu'elle puise son inspiration dans les chants populatres du Polklore de France,

LE PRIX

« FÉMINA-Y1E HEUREUSE » ÉCHOIT A M. SAINT-EXUPÉRY M. Pierre Bost reçoit le Prix interallié

PARis, 3 décembre. Le prix Femina-Vie heureuse, d'une valeur de 6.000 francs a été attribue cet après-midi, à 13 h. 45, a l'issue d'un déjeuner au Cercle interallie, après deux tours de scrutin, à M. Saint-Exupéry, pour son ouvrage « Vol de Nuit par 12 voix contra 3 à M. Jacques Chardonne. pour son ouvrage « Claire »: 2 voix à M. Pierre Varillon, pour son ouvrage « Jérémie Il et 1 voix à Mme Violette Tréfusls, pour son ouvrage « Echo M. Saint-Exupéry est Un pilote de l'Aéropostale qui a fait le service Casablanca-Dakar. Il a déjà écrit un volume « Courrier Sud Il.

Les informateurs littéraires invités par le jury du prix Férnina ont décerné cette année le prix interallié à NI. Pierre Bost, pour son volume « Scandale », par 11 voix contre 7 à M. Descaves, pour son ouvrage « Hans, le Fossoyeur

iimiimmiiiMiiitiiiiiiiiiiiiiuiiiimiimiimiimimiimi imummiuim» L'ASSASSINAT DU TYPOGRAPHE

LES MACABRES RECHERCHES DE L'ILE D'HERBLAI ONT ABOUTI DANS LA MATINÉE D'HIER

Guidé par « Trompe-la-Mort », le compaice de Monvaalt, 1 le scaphandrier Le Gall a ramené le cadaore de Brunet

PARIS, 3 décembre. Les recherches entreprises en Seine, au niveau de l'ile d'Herblay, pour retrouver le cadavre du malheureux Louis Bnmet. ont repris de bonne heure ce matin et ont été finalement couronnées de succès. Dès 7 heures. M. Guillaume, commissaire divisionnaire à la police judiciaire, s'était rendu a la prise-1 de la Santé. Plisset. le complice de Mouvault, avait été extrait de sa cellule et conduit à Herblay. Par un froid assez vif, des inspecteurs et lui prirent place dans une embarcation à moteur, à l'endroit même où, en compagnie de Mouvault. il chargea le colis funèbre. « C'est là.

Suivant l'itinéraire emprunte par l'assasin. le bateau aborde la pointe de l'fle, où le bac portant les appareils de plongée est déja amarré. Après quelques minutes de réflexion. Plisset désigna du doigt un point de l'eau. a C'est là. dit-il, que nous jetâmes le corps. » L'endroit indiqué est situé à quelques mètres à peine du fameux Trou-auxAnguilles, exploré minutieusement toute la journée d'hier.

Le scaphandrier Le Gall se laisse glisser dans le fleuve. Il revient une première fois à la surface sans avoir découvert le cadavre de Brunet. Sans se décourager, il s'enfonce une fois encore dans les eaux troubles du fleuve.. De longues minutes s'écoulent. Soudain l'étrange tête du scaphandre apparaît. On dévisse en hâte les hublots du casque. La voix de Le Gall a une étrange résonance métallique

Cette fois, les recherches sont couronnées de succès. Le corps vient d'être retrouvé par sept mètres de fond, à une vingtaine de mètres environ de la rive. Le Gall l'a solidement amarre une corde. Il est 11 h. 15. Le scaphan. drier s'assied. épuisé par l'effort qu'il vient de fournir, tandis que deux hommes tirent lentement la corde mouillée. Un étrange paquet apparaît, dans .e quel on reconnaît à peine une forte humaine. Cependant, c'est bien là le cadavre du malheureux Brunet. qui est serré dans s3n horrible vêtement de treillage tout décompose. Il n'a plus forme humaine.

On l'a transporté il la morgue du cimetière d'Herblay. où il sera examiné par le docteur Paul. Le Parquet a été immédiatement prévenu, ainsi que M. Gabriclli. commissaire divisionnaire "im la première brigade rnubik-.

Mouvault avait Jemandé la protection des lois

D'autre part. on apprend qu'à 1.\ date du 10 novembre, soit un mois après son crime. Mouvault avait écrii une lettre au prccureur de la Réou.T-ique, dans laqurlle il !ui exp'iiqii.iir nue 1 sa femme avait quitté le domicile conjugal avec ses deux entan., oepuis le 10 nout. pour aller vivre avec un nommé Alexandre Thomas, demeuI rant 18. rue de Medea. et que. A finstigatlon de celui-ci, elle avait mipor-é du mobilier et du linoe: qu'on dépit de ses supplications, .a femme avait refusé de revenir vivre avec lui et

Service telephotograpnlque spécial de L'Ouesi-Kclatr iSytem- Henni. L'ENVELOPPE DE TREILLAGE CONTENANT, LE CADAVRE DU TYPOGRAPHE

quil avait dû lui reprendre l'aine de tes enfant& lm laissant le plus jeune, âge de quatre mois. 11 terminait en disant que. sachant qu'Alexandre Thomas, chef d'une section communia. toujours arme. ci au menaçant pour tni, il demandait protection au procu- reur de la République, Ce cynique document, qui avait été confié aux enquêteurs, va être verse au dossier du juge d'Instruction.

Jamais, dit le docteur Paul, chargé de l'autopsie, je n'ai eu travail semblab:e à accomplir Puus, 3 décembre. Le Ur Pau, médecin légiste, est arrive a Herb:ay dès le début de l'après-midi. Il & eâ penche sur l'horrible paquet que cons tltuent sous l'armature metahique du touffes d'herbe, des vêtements entames et à la place d'un visagc et de muins des taches blafardes et sanguinolentes horribles et monstrueuses II déclare qu'il lui sera impossible de pratiquer l'autopsie à He:blay.

Jamais, dit le praticien, au cours de ma carrière. je n'ai eu un travail semblable à accomplir Rien que .e déficelage nécessite une opération que ne peut s'accomplir qu'à l'Institut medico-légal

En attendant l'arrivée d'un véhicule. les policiers et le Dr Paui examinent plus complètement l'étrange paquet. Le corps est, comme l'avait dit Phsset, emmaillote dans une couverturede cheval grise a liserés rouges qui eu moule exactement le contour. Le tout est roule dans un long morceau de grillage en fil de fer galvanisé maintenu par des attaches de fil de Iit Le tout a l'aspect d'une momie extrait' de quelque antique sarcophage

Des briques pour servir de lest A l'une des extrémités, lassas&i.i fixé, avec du fil de fer. un paquet de huit lourdes briques servant d.- lest. Par un surcroit de précaution, il a passé autour des poignets, en manière de menottes, un ni de cuivre. -tu bout duquel il a attaché un énorme pave de grès. Au cou, pend une auti'p breloque de huit briques.

Vers trois heures, une camionne; stoppe. Les inspecteurs y hissent iccorps rigide. L'auto repart ensuite vers l'Institut médico-légal.

L'AVIATEUR LEFÈVRE

VA TENTER CANNES-MAJUNGA EN DIX ETAPES

Cames, 3 décembre. L'aviateur René Lefèvre, qui, avec Lotti et Assolant, traversa l'Allant #je, a quitte Canada ce matin a 6 h. 21, à bord de son monoplan de 40 chevaux. Lefèvre compte couvrir le trajet Cannes.Wajunga en dix étapes, dont la pre:nitre sera Csnnes-Gabes, avec une rès courte escale Il Tunis. Tuios, 3 décembre. L'aviateur L^febvre est arrivé à Tunis à 12 h. 50. Il en est reparti à 13 h. 25 à destina:on de Gabès. !ne demande des représentante de l'industrie de l'alcool

Paris, 3 décembre. Les groupes .îterparlementEires viticoles, cldrico- .es et betteraviers ont tenu cet aprèsnidi à la Chambre une réunion plé- lière à laquelle assistaient les prlnci- 'aux représentants des grandes assolations agricoles de l'industrie de alcool et des coopératives de fabriitkm et de vente d'alcool.

Les groupes ont décidé de déléguer: uprès du président du Conseil, des eprésentants des régions betteravié- :es, des viticulteurs et des cldricul- eurs, pour obtenir le retrait des tispositions législatives de la loi de Inances visant les recettes exception- :telles et plus particulièrement le pré- :èvement de 700 millions de francs sur a caisse de réserve des alcools.

LE JAPON DEMANDE

DES MODIFICATIONS

\U PROJET DE RÈGLEMENT lokio, 3 décembre. L'Agence o:- îcleuse Rengo confirme que des instructions ont été câblées cet aprèsmidi à M. Yoshizawa, au sujet du projet de résolution du Conseil de la Société des Nations. Le Japon trouve la déclaration proposée par M. Briand inacceptable dans sa forme actuelle et, sur l'article 5 du projet de résolution. il soulève des objections Cependant, le ministère des Affaires étrangères considère qu'il est maintenant tout indique d'adopter et la résolution et la déclaration, pourvu qu'on y apport' ipf, amendements secondaires.

Photo Meuriuei

KN MANDCHOURIE

L»e» soldats Japonais tardent la voie ferrée de Tao-Nam-Aofaochi

LA REFORME UES CHEM1N5 UE FER

La question de la réforme de l'exploitation des chemins de fer est au tout premier rang de celles qui sont actuellement a l'ordre du jour. Le fait annoncé par M. Pierre Laval que le aéficit hebdomadaire de cette exploitation s'élève il 60 millions, souligne la gravite da problème et' l'urgence dp sa solution. Les causes de cet état de choses catastrophique sont multiples J'en ai déjà indique ici même quelques-unes, Rappelons brièvement or. principales

La journée de 8 heures appliquée sai;s les managements qui eussent éte nécessaires a déterminé à l'origine un accroissement annuel de dépenses de 1 300 mêlions L'exploitation des lignes de la ban- heue parisienne se traduit par une perte voisine de 600 millions. Enfin la concurrence de l'automobile accentue 'ous les jours ses effets. A ces trois grands maux, quels sont If remèdes proposés ? La journee de 8 heures étant un h'it acquis, on ne saurait atténuer ses effets qu'en réduisant le personnel par une rationalisation soigneusement étudiée C'est ce à quoi s'emploient les ré- seaux. Leurs efforts dans ce sens ont ibouti à ce résultat appréciable que depuis 5 ans aucune admission nou- velle n'a été prononcée dans leur personnel. Les nouvelles réformes annoncées continueront à accroître ce mouvement de réduction.

Pour ce qui est de la banlieue parisienne, il ne sera rien changé aux tarifs de ses transports, pour des raisons d'ordre social évidentes. On notera pourtant que ces tarifs ne repre- sentent que le 1'8' du plein tarif actuel. Enfin, le président du Conseil a déclaré que. sans toucher aux tarifs actuels de transport des marchandises, Il se proposait d'élever au coefficient 5 les tarifs voyageurs actuels, qui ne représentent pour l'instant que les tarifs d'avant-guerre multipliés par 4.2 Toutefois, comme cette majoration ne porte que sur la part des réseaux et qu'elle ne porte pas sur l'impôt qui atteint actuellement 32.5 du prix payé par les voyageurs, elle sera inférieure à celle qui apparaît à première vue.

On luttera contre la concurrence chaque jour grandissante de l'automobile en exploitant une bonne partie des réseaux ferrés à l'aide d'automo- t biles sur rails. Seuls, les transports de j, voyageurs à longue distance et à 1 grande vitesse continueront à être 1: assurés par le système actuel. Sans c dénier la valeur des autres réformes, t celle-ci apparalt comme étant de beaucoup la plus importante. Journel- r lement, le rail voit lui échapper le t transport des messageries et celui des 1 voyageurs, c'est-à-dire la partie la i plus avantageuse de son trafic. Chaque e jour assiste à la naissance de services c de messageries rapides entre Paris et g les villes de province. Tous les grands t magasins de la capitale effectuent eux- c mêmes leurs livraisons dans un rayon de 200 kilomètres. Tout abandon du chemin de fer est guetté par la concurrence automobile qui en profite pour se substituer à lui.

Notre région de l'Ouest en présente des exemples. Je n'en citerai qu'un. Dans un but d'économie justifié par la faiblesse du trafic, le réseau de l'Etat a supprimé l'express N° de Saint-Malo à Rennes I1 a de même supprimé, quatre jours sur sept, le 1 rapide Na Pyrénées-Côte d'Emeraude, reliant Saint-Malo à Bordeaux. Si l'on considère que le coût kilométrique d'un grand rapide peut atteindre 35 francs, on voit que l'économie ainsi réalisée est plus que notable. Seulement, il s'est passé ceci un service automobile s'est aussitôt établi entre Saint-Malo et Rennes avec deux départs quotidiens aux heures des trains supprimés., Profitant de ce que la distance par route des deux villes est plus courte de 16 kilomètres que par le rail, l'autocar en question i effectue le trajet en 1 -h. 1/2 seule- ment et ce, à un prix Inférieur à celui de la 3* classe. Le relèvement annoncé des tarifs ne pourra que favoriser la concurrence automobile.

A un tel état de choses, Il n'y a qu'un remède, c'est que le chemin de fer lui-même prenne i'initiative de se concurrencer dans de tels cas. C'est d'ailleurs ce qu'il a déjà commencé à faire. Fort sagement, le gouvernement a écarté l'idée de supprimer la concurrence automobile en élevant les droits sur l'essence et le caoutchouc. Il est fou de barrer la route au progrès par des procédés de ce genre.

Que penserions-nous des gouverne.nents de Louis-Philippe s'ils avaient •̃ssayé de protéger les diligences par des taxes sur les rails ou le charbon ? A ce sujet, il convient de rectifier une erreur très répandue elle consiste a dire que. depuis l'apparition de l'automobile, les dépenses d'entretien de nos routes ont cru beaucoup plus rapidement que les recettes provenant de la circulation automobile.

Un article d'ailleurs fort remarquable paru dans l'Européen du 18 septembre dernier sous la signature de M Dautry, l'éminent directeur du réseau de l'Etat, s'est fait l'écho de cette allégation erronée.

Cet!; uinsi que cet article évalue à J milliards tes dépensée d'entretien des routes alors qu'U fixe à 1.600 millions les taxes provenant de* seuls impôta sur les essences et pétrole»

1 Ces chiffres ont été contestés par la maison Michelin dont le bulletin. c Prmpérité ». n° 10. fixe les recettes fiscales de toute» natures provenant

de l'automobile à 3 milliards 773 millions, Une étude très complète effectuée dernièrement par le Bureau Permanent International des Constructeurs d'Automobiles fournit d'autre part les chiffres suivants

En 1930. l'entretien de la totalité du réseau routier français (routes nationales, départementales et chemins vicinaux) a coûté 2.456.300.000 francs. s lors que l'ensemble des taxes frappant l'automobile et de certaines des matières qu'elle consomme (essence. l'ioutchouci, s'élève à 2 milliards 9S2 millions 300 mille francs. C'est-àd:re que, compte tenu des dépenses routières. l'automobile procure à l'Etat une recette nette de GOO millions En réalité le gain réel est beaucoup plus grand, car antérieurement à l'automobile l'entretien annuel de notre réseau routier exigerait "nviron 1 milliard de nos francs actuels 1 Les routes servent non seulement a l'automobile. mais aussi aux piétons, aux cyclistes et aux 1.300.000 chevaux de notre pays. Sur 443 véhicules cir- culant. 255 seulement sont automo- biles

Par ailleurs, le chiffre ci-dessus des recettes ne fait pas encore état de quantités de recettes secondaires Compte tenu approximatif de cellesci, l'estimation du Bureau International des Constructeurs d'Automobiles arrive à 3 milliards 750 millions, alors que les chemins de fer ne procurent à l'Etat qu'une recette de 2 milliards 800 millions.

On conclura de là que le développement de l'automobile ne doit pas être contrarié. Mais suivant l'avis autorise de M. Dautry. on doit s'efforcer de limiter la concurrence ruineuse entre ces deux modes de transport. Leur entr'aide mutuelle doit être la règle. Ceci dit, Il est clair qu'en raison de la puissance financière des réseaux, c'est à eux qu'il appartient de prendre toute initiative dans ce sens. Ce pou- voir d'initiative. l'Etat doit le leur donner.

Ingénieur général P. BOURGOIN. UN RECENSEMENT i DES INVENTEURS En prévision du nouveau régime des brevets d'invention, tel qu'il doit résulter du prochain vote par le Sénat de la loi en instance devant le Parlement, l'Association des petits fabricants et inventeurs français va procéder au recensement des inventeurs de toutes catégories (artisans, fabricants, ouvriers, employés, fonctionnaire* techniciens). Un fichier central nominatif et chronologique des inventeurs et de leurs travaux sera constitué pour renseigner pratiquement et mettre en rapport les inventeurs, fabricants, cessionnaires et exploitants de brevets d'invention. Les Intéressés sont priés de se faire connaître sans retard au secrétariat général de l'Association des petits fabricants et inventeurs français 151, rue du Temple, à Paris.

Moins de naissances en Allemagne

Brun, 3 décembre. Le nombre des naissances en Allemagne ne cesse de diminuer. Les stastistiques pour les six premiers mois de l'année accusent un recul de 45.000 sur les chiffres du premier semestre de 1930.

UN EX-OFFICIER RUSSE CHAUFFEUR DE TAXI

AVAIT TUÉ SON RIVAL

Les jurés l'acqaittent

PARIS, 3 décembre. Un ancien of- icier russe, Yvan Fialko, comparaissait cet après-midi devant la Cour d'assises de la Seine, sous l'inculpation i'avoir, le 16 juin 1930, tué à coups de revolver un nommé Dorster, qu'il ac- !:Usait. d'être l'anu de sa femme. L'existence de Fialko n'a été qu'une suite de drames. Officier pendant la guerre, il fut pris par les bolcheviks, fusillé et jeté pour mort d'un train en marche. A l'heure actuelle, il lui reste une balle logée entre le crâne et la première vertèbre. Ayant réussi, quoi- que grièvement blessé, à se traîner près d'un village, il fut transporté l'hôpital militaire de Kharkoff. Il re- j joint l'armée à titre de volontaire et, en 1919, officier observateur, tombe d'avion. Une commotion cérébrale !'immobilise de nouveau pour 3 mois. Yvan Fialko ne voulant plus demeu rer en Russie vint s'établir à saint- Cloud en 1923.

Au bout de quelque temps, il fit la connaissance d'un nommé Dorster, avec lequel il travaillait dans une usine. Mais bientôt, il trouva un emploi d2 • .-hauffeur de taxi et, en compagnie de son nouveau camarade, loua deux chambres près d'Issy-les-Moulineaux.

En 1925. la femme de Fialko put revenir de Russie et, présentée à Dorster. devint sa maîtresse vers 1929. Fialko invlta sa femme à cesser ses relations coupables qui n'en continuèrent pas moins. Mieux, Mme Fialko manifesta son désir d'aller vivre avec Dorster. Fialko voulut divorcer, puis se tuer. Mais le 16 juin, ce fut sur Dorster qu'il tira. Ce dernier, atteint dant le dos, s'enfuit et rejoint par le mari exaspéré, reçut une seconde balle mortelle.

Un passant voulut désarmer le Busse, mais celui-ci, retournant l'arme contre lui-même, se tira une balle dans la poitrine, puis une autre dans la téte. Il est aveugle aujourd'hui Le jury répond négativement aux HUCftions posées sur la culpabilité Ln conséquence, Fialko est acquitté.

LOWELL BAYLES

L'aviateur américain qui vient d'effec- tuer sur piste la vitesse moyenne de 458 kil. 202 (record non

homologué)

QUESTIONS SCOLAIRES

VERS LA SUPPRESSION DE LA « COLLE » ? Une campagne est menée depuis quelque temps contre la retenue. Ce ne sont pas les professeurs qui demandent que soit supprimée cette sanction, ce sont des philanthropes, peutêtre aussi des parents d'élèves (des élèves souvent t collés x. Il y a lieu de le penser).

La retenue est dure et même un peu cruelle, il serait difficile de le nier. Avoir douze, quatorze ans, si l'on est externe être de vingt à vingt-cinq heures oar semaine enfermé et tenu à l'immobilité dans des salles de classe. en passer autant à la maison devant des devoirs à faire et des leçons à apprendre, si l'on est interne (sort bien plus rigoureux) ne pouvoir échapper que le jeudi après-midi et le dimanche aux murs généralement gris du lycée ou du collège, aux tâches monotones et perdre le peu de temps qui reste pour le repos, l'air. la détente physique, la lecture distrayante, se voir prendre et par eux a encore, professeurs, surveillants cette pitance de liberté, quelle abomination Que deviennent l'hygiène, la santé, avec ce régime ? Tous les enfants, donc les élèves de nos lycées et collèges, doivent pouvoir s'amuser, rire un peu, régulièrement. Oui, mais gagner son plaisir, est-ce la mer à boire ? Beaucoup de ces écoliers ne sont jamais collés Et n'est-il pas moral que, pour s'amuser, on doive l'avoir mérité ? Les maîtres ne tiennent nullement à punir. Quel paradis pour tout-le-monde que le lycée ou le collège, s'il n'y avait pas d'élèves excessivement paresseux, pas d'élèves excessivement turbulents Professeurs et surveillants ont une mission, c'est de faire travailler les enfants qui leur sont confiés Depuis la suppression des châtiments corporels (dont ils ne souhaitent point le rétablissement), n'est-ce pas une nécessité pour eux de recourir au devoir supplémentaire, à la retenue, pour obtenir ou essayer d'obtenir un minimum des élèves rétifs, dcs cancres. voire des crétins, quand la douceur et la persuasion sont de nul effet ? Ils ont la main plus ou moins lourde et il en est qui punissent trop. Mais est-ce raison suffisante pour supprimer la retenue ? Que mettre à sa place ? Il y a trois catégories d'élèves, au regard de la « colle Il ceux qui. étant attentifs et travaillant bien. ne la connaissent pas les moyens, qui ne sont pas à une peccadille près. mais auxquels la retenue fait peur les mauvais, qui ont pris l'habitude de passer au lycée ou au collège leurs jeudis et dimanches. Eh bien, la juste solution serait de rendre ceux-ci A leurs familles, quand l'expérience a démontré qu'ils ne sont pas faits pour les études. En attendant que cette solution soit adoptée (si elle doit l'étre un jour.T. les professeurs ne peuvent-ils cesser de s'occuper des élèves évidemment réfractaires ou incapables, les ignorer, leur faire cette grâce de ne leur demander aucun travail. à la condition qu'ils ne troublent pas leur enseignement et, s'il leur prend fantaisie de le troubler, les expulser de leur classe ?

P. Bourla.

Echo de la Sainte-Catherine Par décision de la Chambre Syndicale, la fête traditionnelle n'a pas eu lieu. Les midinettes un in tant ont fait la moue, mais avec beaucoup d'à-propos ont jugé que la crise Invoquée ne valait pas une crise de nerfs. Elles ont pris la chose avec le sourire et fêté quand même leur patronne et les espoirs qu'elle détient. On prit un Dubonnet, on fit la dînette, et on chanta. Mieux vaut de ris que de larmes escrire 1

L'homme au pantalon trôné est condamné

Versailles, 3 décembre. Licier Leblond, 30 ans, qui. dans la régior de Oroslay et de Sarcelles, en moin; d'un an, s'était livré à une séril d'agressions à main année sur de: femmes, a été Jugé aujourd'hui par Is Cour d'Assises de Selne-etrOise, qui l's condamné à 20 ans de travaux forcéi et à la rélégation.

Lucien Leblond devait être jugé 1 une précédente audience, mais, soui pétexte qu'on lui avait troué son pan talon. 11 avait refusé de comparaître C'est pourquoi l'affaire avait été ren vogrte 4 Vaudienc« d'aujourd'hui

A LA CHAMBRE

LE PLAN D'OUTILLAGE NATIONAL

Paris, S décembre. On reprend ce; matin la suite de la discussion du pro- jet de l'outillage national. M. Dupin (Loire), fait ajouter des subventions pour les sapeurs-pompiers au chapitre 3 qui concerne les subventions aux communes, malgré l'opposition de M. Flandin Mais le ministre des Finances coupe court à d'autres amendements de MM. Dupin. Guy La Chambre et Uhry. en leur opposant l'article 86.

Les constructions scolaires

Finalement, sur la proposition de M. Ernest Lafont. l'article 3 est renvoyé à la commission.

On arrive à l'instruction publique. M. Meck propose un relèvement de crédits pour les constructions soclaires. M. Lamoureux donne à la Chambre toutes espèces d'apaisement en affirmant que les crédits de paiement sont suffisants et que les crédits d'engage- ment fixés à 225 millions suffiront à subventionner les constructions en instance. M. Herriot, M. Queuille, et enfin MM. Ducos et E. Lafont parlent dans, le même sens. M Piétri formule des réserves bud- gétaires et le ministre de l'Instruction [ publique s'oppose à ce relèvement en faisant valoir que si on voulait subventionner tous les projets nouveaux, ce serait 700 millions qu'il faudrait. Sur une nouvelle instance de M. Her- riot, M. Flandin note combien de tels débats retardent le projet d'outillage national.

M. Flahdih. Si, a propos de chaque problème touché par le projet, on veut le résoudre intégralement, on arrivera à une telle accumulation de milliards pour les écoles, les routes, l'électrifica-'tion, l'assainissement, etc. que le vote en deviendra impossible. (Applaudissements à droite et au centre).

Il ne s'agit pas de liquider tous ces problèmes, il s'agit de voter des crédits pouvant être dépensés en 1932 afin de donner du travail aux chômeurs. J'adresse un dernier appel à la Chambre; le gouvernement a déposé le projet en novembre et a trouvé la collaboration de la Commission des finances qui a porte les crédits de 3 milliards à 3.937 millions; le gouvernement a accepté ce relèvement de crédits; il espérait ainsi aboutir rapidement, s'il n'en est pas ainsi, le gouvernement, paralysé, ne prend pas la responsabilité du retard (Applaudissements à droite et au centre).

M E. Lafont maintient sa proposition de renvoi à la Commission du chapitre premier relatif aux constructions scolaires.

M Lamoureux. La Commission repousse le renvoi & la Commission Le renvoi combattu par le gouvernement et par la Commission est mis aux voix.

Le scrutin donne lieu à pointage.

L'encombrement des classes de 5' et de 6e

Au chapitre 3, M de Chammard se plaint de l'encombrement des classes de 5e et de 6' sans que des mesures aient été prises.

M. Makiu Roustab Par le relèvement des naissances et par la gratuite nous avons couru le risque de l'encombrement des causes des lycées, mais pas en province. Nous négocions, avec la Seine, le desencombrement des Ivcées de garçons et Je jeunes filles, nous allons construire plusieurs lycées a Paris et en banlieue Quant aux lycée de province, je suis heureux de rendre hommage aux proviseurs qui ont fait tous leurs efforts pour que les élevés soient tous admis dans les classes, j'ai- derai tous ceux qu me signaleront des difficultés. M. de Chammard réclame le ren- voi à la Commission qui est rejeté a mains levées; les chapitres 3 et 4 sont adoptés.

Le président fait connaitre le résul- tat du pointage Le renvoi à la Com- j mission du chapitre premier est voté par 325 voix contre 263.

SÉAHCE DE L'APRÈS.MIDI Paris. 3 novembre. Comme chaque jeudi, la séance est ouverte à 15 h 30. M. Henry Pâte préside. La Chambre, après avoir validé l'élection de M. Dormoy (S. F. I. 0.). élu dans l'Allier, revient à l'outillage national.

Après avoir effectué un chassé croise de crédits entre les différents postes du Ministère de l'Instruction PuNique, on en arrive au Ministère de l'Hygiène et de l'Assistance

On vote 180 millions pour les constructions hospitalières. A propos des 170 millions prévus pour la lutte contre les fléaux sociaux et notamment l'institut du radium, un débat s'engage entre les partisans du radium et ceux de l'Institut du cancer de Villejuif.

Après une mise au point de M. Blaisot. la discussion est renvoyée à demain matin.

La caisse d'assurances

contre les calamités agricoles M. J. Thomas, député de Saône-et- Loire, pose alors au Ministre de l'Agriculture une question sur la création immédiate et le fonctionnement de la caisse nationale d'assurances contre les calamités agricoles, prévue par la loi de Finances du 31 décembre 1928.

C'est à M. Tardieu qu'il appartient de répondre II le fait en rappelant qu'il lui est impossible de créer la caisse réclamée par M Thomas et dont il apprécie toute l'utilité. Le retard apporté dans le fonctionnement de cette caisse qui devait partir du 1« janvier 1930 est le fuit des commissions qui ne sont pas l'accord sur le financement et le mode de gestion Les commandes à l'étranger de traverses de chemins de fer M. Boulssoti demande ensuite A interpeller sur l'achat à l'étrnnger par certaines compagnies de traverses de à chemins dA Xac, X£

Insiste 'but le préjudice causé à r&ll dustrie française.

M. Pernot qui a demandé à inte*> peller sur le même sujet, expose tel raisons qui ont motivé son Interpella* tion.

M. Deligne, ministre des Travaux publics, déclare qu'aucun achat noix veau ne sera effectué à l'étranger eq i932.

M. Tardieu, dit que la frontière est totalement fermée aux bois étranger! depuis le mois d'août et qu'a l'aven4 le contingentement sera réduit d"ui» tiers.

En ce qui concerne les traverses Ot, chemins de fer, M. Tardieu suggèrt que l'importation en soit tout à fait interdite, sauf pour la Sarre.

En terminant le ministre propos», que les interpellations soient jointes a celles sur la politique agricole.

La jonction est ordonnée on dit] cutera cette interpellation vendredi prochain.

M. Cachin demande alors que l'on fixe la date de son interpellation su» les moyens que le Gouvernement pro, pose pour mettre un terme au déûcH des chemins de fer. Le renvoi à la suit te est prononcé par 307 voix contre 4, M. Dalimier sétonne que la confé» rence des présidents ait retiré de l'on dre du jour les interpellations sur te chômage. Apres interventions de MM; Dumas et Salengro, le président dq Conseil montre qu'il est urgent en ce moment d'organiser du travail pool les chômeurs. Finalement la Chambrq décide de reprendre les interpellation* sur le chômage aussitôt après la discussion du projet relatif à la taxe d'importation.

La séance est levée a 20 11. 30. Det main, toute la journée et. s'il y a Heu en eéance de nuit, l'outillage national, M. P.

AU SENAT

Les assurances sociales

et les travailleurs à domicile

PARIS, 3 decemore Au ueuut dm sa séance, le Sénat nxe les dates d'un certain nombre d'interpellations. Celle de M. Milliés-Lacroix sur l'achat à l'étranger par les grands réseaux de traverse:, en bois dur est fixée au 17 décembre,

Le Sénat fixe ensuite à demain J» discussion du projet de loi relatif au maintien dans les locaux loués des locataires .commerçants menacés d'expulsion.

L'ordre du juur appelle ia discussion de l'intcrp^ll uion de M Louis Soulié sur les moyens envisages par i M. le Ministre du Travail pour faire attribuer aux travailleurs à domicile le béiéh'ce des sociales. Au cours de la réponse faite à l'interpelinteur. M. Landry, ministre du Travail, déclare qu'il a une sollicitude particulière pour .es travailleurs a do- micile pour ceux qui sont compris dais l'industrie du vêtement. le lêgislateui a édicté des mesures spéciale» 3'appliquant a la détermination da silaire. Parmi les travailleurs a domicilt:. la définition de ceux qui sont des assurés oblk-atoirt.1- tst donner par le taux du gain Si certaine que soit cette interprétation, la jurisprudence reste 1 étante Il y a eu des décisions de justice contradictoires. Un texte législatil qui établira !a doctrine sera dis"ité prochainement.

Après une dernière oCïecvation du ministre du Travail sur 1'Asfurnnce facultative agricole, un ordre du jour est adopte.

Séance demain vendredi.

EN ANGLETERRE La commande d'un paquebot met toute une ville en liesse

LONDRES, 3 décembre. La plus grande Joie règne dans la ville de Barrow (Lancashire) où l'on vient de recevoir la commande d'un navire de 20 500 tonnes, destiné à remphcer le Bermuda, récemment détruit par un incendie. C'est donc du travail pour 2.000 hommes dans les chantiers de Barrow, pour quinze mois environ. On estime, en outre, à 8000 le nombre des personnes qui seront employées pour les divers travaux à effectuer sur le navire. Le nouveau paouebot coûter» environ un million de livres.

LA SANTE DU PRINCE

DE GALLES

LoiTOREs, 3 décembre On annonce officiellement à YorK-House que l'état de santé du prince de Galles n'inspire aucune inquiétude. Une !egere attaque de fièvre paludéenne accompagnée d'un refroidissement oblige le prince à garder la chambre pendant quelques Jours.

Le danger des passages à niveau QUATRE AUTOMOBILISTES SONT TUÉS

Melbouhhe. 3 décembre. Une an- tomobile est entrée en collision avec un train, à un passage niveau, près de Traraigon Victoria; 4 des occupants de l'automobile ont été tués et 8 autres blesaés.

Deux fenters allemands entrent en collision Klel, S décembre. Au cours rices de tir les torpilleurs Il Falke b se 'M « Albatros » sont entrés en colllsionj no Les deux torpilleurs qui ont subi ds,

PARIS, decembre, 3 heures du matin.

Le tamponnement de trains en Belgique

Le mécanicien du tram bloc est arrêté

Bruxelles, décembre. Dan. J'accident du rapide de Lille-Anvers la responsabilité incombe entièrement au mécanicien du train bloc Cet agent n'a d'ailleurs fait aucune difficulté pour reconnaître sa faute. Il a été mis en état d'arrestation ce matin et sera inculpé d'homicide involontaire. Le chauffeur Van Dam. de l'express de Lille, domicilié à Anvers, est mort ce matin.

Il y a un total de trois morts. Il ne sent p us son estomac

Depuis huit ans, il en souffrait tellement qu'il avait perdu tout courage Depuis huit ans, je souffrais de maux d'estomac et tous les régimes ne me faisaient aucun effet. Je perdais courage et me laissais aller sans goût, sans force. De guerre lasse. j'ai essaye les Sels Krutchen et depuis, je chante, je ne suis jamais fatigué, je ne sens plus mon estomac. Les Sels Kruschen m'ont sauvé de la neurasthénie. M. L. M. à Haveluy (Nord).

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'assassinat du typographe Les résultats de l'autopsie

.3aris, 3 décembre. L'examen du ̃rps du typographe Louis Brunet, :atiqué cet après-midi sur la berge ie la Seine par le docteur Paul, médecin légiste et les enquêteurs. laisse apparaître qu'un homme seul n'a pu iigotter le corps de la victime dans :es conditions que nous avons déjà indiquées. Il semble donc que cette constatation va modifier l'instruction c'n ce qui concerne Plisset, complice de l'assassin. L'autopsie sera pratiquée l'Institut médico-légal.

Un banquier arrêté

L.YOK. 3 décembre. M. Montmessin, us-directeur du Comptoir Financier p* Commercial du Sud-Est, a été arfêté pour abus de confiance. On prévoit d'autres arrestations.

LES NEGOCIATIONS

COMMERCIALES

FRANCO-ANGLAISES

PARIS, 3 décembre. Une réunion à laquelle prendront part les représe% tants des ministères intéressés se tiendra demain au Ministère du Commerce, en présence de M. Louis Rollin. en vua d'examiner une dernière fois la situation économique avant le dépars de la délégation française qui doit prendre part aux négociations qui s'ouvriront lundi à Londres. A l'issue de cette réunion sera arrêtée la liste définitive des membres de la délégation française.

Pour le protectionnisme

Lohdres. 3 décembre. Au cours d'une réunion du Conseil de la Chambre Nationale de Commerce, on a annoncé que 157 organisations industrielles étaient opposées au maintien du système' libre-echangiste, tandis que quatre organisations seulement précosent la liberté des importations D'autre part, 128 oreanisations commerciales contre 5 se sont déclarées pour une extension du système de sauvegarde en vigueur

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GAUJARD-ROME et CI., Châteauroox NOUVELLES RELIGIEUSES Les obsèques de Mgr Chesnelong SENS, 3 décembre. Ce matin, à 10 heures, ont eu lieu les funérailles solennelles de Mgr Chesnelong, en présence des cardinaux Verdier de Paris. Binet, de Besançon, des archevêque de Cambrai, de Rouen, Mytilène, Toulouse et Reims et de nombreux évêques. CHERAMY VIENT DE CREER».un EXTRAIT DE LAVANDE d'un parfum tenace et délicat, qui possède des propriétés toniques et hygiéniques extrêmement actives. Son emploi procure une remarquable sensation de détente et de bien-être, n s'utilise en friction ou en lotion pour la toilette, la ville le voyage, pour l'hygiène des enfants, etc.»

LA REPUBLIQUE

DE SAN-SALVADOR

EN REVOLUTION

Mexico. 3 décembre Suivant les informations reçues à Mexico, la révolution a éclaté dans la République de San Salvador et on se bat dans les rues de la capitale.

LES INTRIGUES D'HITLER i EN ANGLETERRE

LONDRES, 3 décembre. M Rosemberg, représentant de M. Hitler, se trouve actuellement a Londres où il est arrivé au début de la semaine. Si l'on en croit certains bruits, le représentant du chef nationaliste allemand serait porteur d'une lettre de ce dernier pour une importante personnalité britannique. Ce message dit-on, exposerait le' programme qui serait celui d'un gouvernement hitlérien et l'on ajoute qu'il proposerait d'accorder un trai;emen: spécial aux créanciers britanniques detenteurs d'effets allemands à court terme.

Si cette information est exacte, on peut la rapprocher de la rumeur sui- vant laquelle M Rosemberg aurait rencontre ici Mon ^gu Norman et le Major Elliott. sous-secrétaire d'Etat aux Finances Le succès des conversations engagées serait particulièrement souhaité par une des maisons de Mnque qui a le plus d'engagements en Allemagne

On ne doit pas crier « hoch 1) en faveur des républicains BERLIN, 3 décembre Un conseiller de ministère a été arrête hier après une manifestation républicaine de la bannière d'Empire pour avoir poussé des « Hoch en l'honneur du ministre de l'Intérieur prtrssien, M Otto Braun. Le commandant de la police berlinoise, M. Lewit. qui est responsable de cet incident, a été relevé de ses fonctions, en attendant l'issue de l'instruction.

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Le retour de M. Paul Reynaud Une réception manquée

Marseille, 3 décembre. Un incident amusant a marqué l'arrivée à Marignane de l'hydravion qui a ramené en France, M. Reynaud, ministre des Colonies, et qui a amérl cet après-midi. Lorsque l'appareil fut signalé à une soixantaine de kilomètres de Marseille. une escadre d'hydravions de la marine prit son vol pour aller à sa rencontre et lui faire escorte et bientôt l'escadrille revenait encadrant un grand avion Jaune vers lequel à l'arrivée tout le monde se porta, mais, ô surprise quand l'appareil fut remorqué jusqu'au quai, on s'aperçut qu'il y avait maldonne. C'était le courrier de Tunis et Ajaccio auquel l'escadrille de la marine venait de faire une si belle escorte. Quant à l'avion ministériel, identique au premier, il arriva une dizaine de minutes après, mais sans être accompagné.

L'AUDACIEUX VOLEUR Il dérobe des traites

et va les encaisser lui-même LIMOGES. 3 décembre. Après s'être emparé, on ne sait comment, de traites de la société Eco-Essence, dont le dépôt est situé rue du Général-Cérez. à Limoges, un inconnu s'est présenté chez différents commerçants de Lima- ges et des environs et a encaissé le montant des traites. Pour aller plus vite. il avait pris un taxi à Limoges et dans la journée, il a fait plus de 300 kilomètre» ce qui lui permit d'encaisser plus de cent mille francs.

Le programme de la prochaine assemblée générale

des Chambres de Commerce Paris, 3 décembre. Le Bureau de la Conférence générale des présl.dents et membres des Tribunaux de commerce de France s'est réuni, au Tribunal de Commerce de la Seine pour examiner les questions qu'elle aura à étudier à sa prochaine Assemblée générale.

Parmi ces questions, une des plus importantes concerne l'adaptation aux difficultés de l'heure actuelle des règles de la faillite et de la liquidation judiciaire. Deux projets ont retenu l'attention des juges. Ils visent notamment à réduire la publicité, à stmplifier les formalités de vérification des créances et à éviter certaines fraudes de débiteurs de mauvaise foi. L'IMPORTATION

DE LA CHICORÉE Paris, 3 décembre. Le « Journal Officiel a publié ce matin, sous la rubrique du ministère de l'Agriculture, un décret aux, termes duquel l'Importation des racines de chicorée vertes, des racines de chicorée séchas et de la chicoré" torréfiée d'origine et de provenance étrangère sera subordonnée à la préspntition' d'autorisations délivrées par le ministre de 1'A·etriculturc compte tenu des dispositions de la loi du 4 juillet 1931, i:ur le commerce de la chicorée.

M. F. GAUPAUX VA

UN PEU MIEUX

Paris. 3 décembr.e L'étnt de santé de M. Ga1ioaux s'est très légèrement nmelicré. I.-p malr.e a n?sré une assez bonne nuit Cependant les docteurs qui le soignent réservent toujours leur pronostic.

On ne doit plus tons er ou bien nrendre le Suc Bè-nioue Parrayon ECHOS PARLEMENTAIRES Pour la régularité

des opérations électorales

Paris. 3 décembre. On a distribué aujourd'hui a la Chambre deux propositions de loi déposées par M. Appourcheaus. députe du Pas-de-Calais. 1° Une proposition de loi tendant à assurer la sincérité des listes et des opérations électorales 2" Une. proposition de loi tendant à assurer la !i berté des suffrages par une équttabl" constitution des bureaux des collègues électoraux.

L'éligibilité des femmes

aux Chambres d'Agriculture Paris, 3 décembre. MM. Louis Martin et Joseph Faure, sénateurs, ont déposé une proposition de loi tendant à établir l'éligibilité des femmes aux Chambres d'Agriculture.

La réforme des finances

départementales et communales PARIS, 3 décembre. La Commission de l'administration générale examine en seconde lecture les textes établis par la Sous-Commission des impositions locales. Elle a décidé de proposer à la Chambre de mettre à la charge de l'Etst le contingent communal des dépenses d'assistance et a autorisé son rapporteur. M. André de Fels, à déposer son rapport sur le projet portant Réforme des finances départementales et communales. UN CONCERT DE CLOCHES RADIODIFFUSÉ

CITÉ DU Vatican, 3 décembre, Un conceit de cloches de la Basili va cicane sera radiodiffusé. le 8 courant, fête de l'Immaculée-Conception.

aujourd'hui à vont banz tue

vieille curc LA MURE DU MARDIS LIQUEURS FRAHIAIIES T,^ demain PARIS

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PRIX REDUITS

DÉJEUNERS D'AFFAIRES Banquets de Sociétés tomint-nlales CONSOMMONS DES PRODUITS FRANÇAIS

Dans la période actuelle, si critique pour l'économie générale des nations, Inous voyons chaque jour les pays étrangers accentuer les mesures propres à assurer la restriction de leurs importations.

Certains de nos voisins, en particulier, viennent de frapper de droits très élevés les produits manufacturés d'origine étrangère et mènent, d'autre part, une campagne énergique en faveur de la consommation des produits nationaux.

Une telle campagne aurait d'autant plus de chances de réussir en France que nul pays plus que le nôtre n'est à même de fournir à ses habitants des produits véritablement nationaux. Prenons, par exemple, un de nos plus anciens produits coloniaux le rhum. Le rhum est Importé uniquement des colonies françaises. En achetant du rhum, on est certain d'acheter un produit français, dont par surcroît les qualités tonifiantes jointes è un arôme délicat n'ont pas besoin d'être soulignées. Consommer du rhum, c'est donc user en toute certitude d'un produit véritablement français.

LE « VERSAILLES )) REMORQUÉ A NEWHAVEN

Londres, 3 décembre. On a com- mencé ce soir, à 21 h 15. il remorquer le Versailles et à 21 h 30. le navire était rentré dans le port di Newhaven On craint que la tempête ne sévisse encore aujourd'hui en Manche Lokdrm, 3 décem;:r.\ Le "=ervic météorologique du Ministère ap l'A:r fait prévoir que la temp.\e qui spviî 1 sur les Iles britanniques com:nut;r.i probablement demain. A Livt-rooal e;' a Valencia la vitesse dn vent était de 103 kilomètres à l'heure, tandis qu'a Croydon elle atteignait 95 kilome;res On signale qu'au cours de la tem- pête d'aujourd'hui, trois charnu -rs du port de Fleetwood se sont échoues sur; différents points de la côte et ont et abandonnés par leurs équipages. Aujourd'hui, i décembre Ste Barb? Le soleil se leve a 7 n. 27 et se La lune se lève a 0 h 55 et se couche là 13 h. 07.

Dermer quartier le J décembre, a 16 h. 61.

Nouvelle lune le 9, a 10 n. 18. Premier quartier, le 16. & 22 n. 43. Pleine, lune le 24. a 23 h. 24.

Paris, le 3 décembre, Température maxima du 2 décembre. St-Raphaël | + 15 Brest. Bayonne Perpignan Marsetlle. Mangnane +11; Rennes *̃ 8 Cnlais. St-Inglevert. Koyan. La Couvre -»-7: Le Havre. Nantes. Toulouse +6: Bordeaux +5: Valenciennes. fours- Lyon. Clermont-Fcramd +5: Paris. DIton ̃*̃ 2.

Evolution probable de la sttuatfon jusqu'au 4 décembre. Le 4 décembre 7 7 heures la baisse d'Ecosse sera cen-

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Le système nuageux ne a la ba'sse et qui alxvde déjà la Bretagne, va travrrser la France de l'ouest a l'eat lercrption du sud-ouest du «ud et dU sud-est.

Probabilités

pour la journrr du t décembre

Vents, Dans le sua et le sud-est 2 varlahles. faibles moitié nord. sudouest assez forts ou torts tempêtas sur les côtes ailleurs, sud-oupst modère.

Etat du Mel. Dnn« le «ud-ouest. le sud et le sud <>st demi couvert avec ecWlrcles finn*- Ir nord-ouest et l'est "»raç"pux avpr pltiT* suivies et dp qi'p!fni«s ailleurs Ciel «e couvrant chutes de neine suivies de pluies

Température. Pans le sud et le sud-est stattonnalre ailleurr- en

Mattn tir Soir h'

n. dm h d"

Cherbourg 31 51 15 09 53 Granvilie 0 28 1 13 11 » baint-Milo 0 25 97 1'i 06 103 Saint-Brleuc. 0 29 i9 12 58 89 Paimpol 0ai • 12 46 t Brest 11 15 64 23 47 63 Lortent 11 01 42 23 33 42 Vannes 13 24 b 42 > Samt-Nazatre. Il 48 45 La Rochelle. lt 40 49 10

par Jean d'AGRAIVES

Ces rAbles. à peine gros comme un doigt le petite ces ferrures légeres, ces entretoises amenuisées, ces contreplaqués. en feuilles minces ces tolk-F tendues, tout juste v-rnles, ou enduites au Il pistolet r. comment donc pouvait-on voler sur un assemblage aussl frêle, affronter a ec lui le vent et les rudesses de la mer

Et cependant. à regarder le groupe s'envoler tout à l'heure. Jean avait eu une impression de robustesse et de puissance. C'est que les moteurs animatent cet ensemble qui, sans leur con cours, n'eût étk que fetu au gre de* éléments souvent tantasques

.Tiré par son câble, lentement. le &hrect descendait vers la cale, continuant se dandiner avec des grâces d'équilibriste,

Assis sur son aile supérieure, un jeune mat eu t souriait, enchante, ma nifestement. de cette sorte de chevauchee, et se préparait a crocner t a la c caliorne de :i grue la patte de tiiasag» du biplan.

Un coup de sifflet bref, suivit de deux autres, plus longs, roulés Crochez Hissez Tu-tu-tu-uuutt Dévirez maintenant au treuil.

Saisi, enlevé, promene au bout du long bras de la grue. l'apareil était descendu tout doucement au ras de l'eau où il se trouvait déposé comme par une main délicate.

Décrochez

La seconde d'après, une vedette [ançait une remorque à l'équipage de l'hydi avion et le tirait vers une bouée. où il s'amarrait, afin de préparer son appareillage

Deji un second appareil se trouvait lire souk, la grue.

Mais Jean ne se trouvait plus la. Un bruit formidable de vaisselle entrechoquée, un Jazz Inouï de casseroles gigantesques, en une sorte de rythme svncope, l'avait attire au-delà du premier hangar. au chevet d'un puissant moteur Jupiter, licence Gnome et Rhône, qui tournait, au banc d'essai, dans l'ombre projetée par le soleil,

déjà haut. entouré de la ronde Inouïe des feux-follets bleus qui naissaient cesse aux pipes d'échappement. Autour de lul, assez semblables à de.; chirurgiens consultants, deux mécanos, des spécialistes en cotte bleue seyante suivaient le fonctionnement de ses organes, tétant avec circonspection les pièces mobiles, l'une après l'autre. cherchant l'échauflement, indice d'une hèvre mecamque susceptible de les obliger à remettre leur « pa.tient » en observation. inclinant la tête de côté. comme pour ausculter. it distance. le gros corps de mhtal vibrant.

Satisfaits de leur examen, ils accélérèrent la vitesse. La danse folle des feux-follets rouges maintenant s'accentua.

Le rugissement du moteur s'enfla a crever les oreilles, a endolorir les tym- pans et. pris soudam d'épilepsie, marchant Il pleins tubes, il parut vouloir arracher ses entraves, trépigna. hurla son désir de s'envoler. put» sassagit, calme les ga? étant réduits pour s'endormir tout renl rogné, enlin. lourde bête terrestre.

Les mécanos s'étaient remis, aussitôt, à palper les pièces, les chemises, les hauts des cylindres, cherchant, de leur toucher sensible. l'Indice thermique leur p'rm^ttant d'apprécier l'état de c santé des organes conties A leurs soins.

En sa qualité de a confrère o. Jean se permit quelques questions à ces techniciens avertis. pour qui i' âme Il de ce corps complexe ne possédait plus de secrets.

Beau métier, certes, que le leur, et qui l'eût peut-être passionné, s'il n'avait rêvé de les voir.ces moteurs,

l'oeuvre en plein ciel. de forcer derrière eux l'espace, dont Us étaient les vrais vainqueurs. de les plier A see désirs, pour qu'ils animassent, à son gré, les grands oiseaux dont il rêvait de diriger bientôt le vol.

.Plus lom, Jean s'était arrêté afin de donner un coup d'oeil à l'atelier de charpentage où des matelots en tricot, rabot ou bien ciseau en main, reconstituaient méthodiquement un flotteur, un peu avarié, dont le squelette apparaissait sous le revêtement arraché. Déjà couples, lisses et cloisons avaient éte remises en place et soigneusement éprouvées. De grandes feuilles de contre-plaqué, fraîchement sorties des magasins, attendaient qu'on les découpât pour recouvrir cette carcasse dont il importait d'assurer l'étanchéité absolue.

De fait, qu'une mesure fût mal prise, une « couverture w mal mise en place. et ce pouvait être la perte de l'avion. lors d'une panne au large. la perte aussi de l'equipage.

Aussi, avec quel soin conscients de leur responsabitte les charpen tiers amenaient-ils leur bois aux dimensions voulues, a très légers coups de rabot, les essayant dix fois avant que de les tixer à leur place.

.Plus loin encore, un chnitdronniet CI aiguillait ». sur tout leur pourtour. les pales, quelque peu écorner rebroussées, d'une petite hellce, celle d'un canot à moteur, dont les calfata radoubaient la coque, forçant, entre les planches disjointes, de l'étoupe recouverte de brai.

Et. partout, dans ce centre de Brest. que ce fut chez les arrtmeurs. les mécanos. les charpentiers ou les pltte humbles des calfata, régnait cet esprit

solidaire, ce merveilleux esprit d'équipe, dont Jean constatait, à chaque pas. les manifestations nouvelles.

Car chacun savait que le risque, couru par ceux-là qui volaient. etait constant. qu'U était gros et que la moindre défaillance, le moindre derangement d'un moteur, la plus minuscule avarie aux tuyautages ou a la coque, à l'un des cent rouages complexes de l'avion, auquel Ils se fiaient, pouvaient déterminer soudain l'accident bête. du a un rien. mais qui mutile ou bien quai -ue. C'est pourquoi chacun se donnait à sa tâche minutieuse, ardue, fastidieuse. parfois épuisante, avec la même ardeur égale, la même bonne humeur, résultant du devoir qj'on sait a;-ompli.

A présent, le a dîner » fini, c'etait, dans la très vaste cour, entre les baraquements-casernes, la récréation des « grands gosses que demeurent toujours les marins, la c detente de la Journée, l'heure ou l'on joue, où l'on s'amuse, a la manière de collégiens. ou l'on se promène en fum.int par petits groupa, entre « pays n. où les camarades discutent ou bien se rr. routent des histoires. dans lesquelles généralement la a terre 11 Joue le principal rôle.

Jean. d'abord en peu isole avait ren contre, par hasard, un gar? du Con- quet, un « Inscrit n, qui faisait son temps de service. présentement, comme arrlmeur, et avait poussé arec lui 1usqu'au colombier du « centre n, coif- té par la chevelure mouvante, du tourbillonnement des pigeons.

Tu vu souvent & la malson ? avait questionné le jeune homme. ry vais un dimanche mir deux,

généralement, avait dit l'autre; mais, dame, la semaine dernière, le capitaine m'a danque un tour de consigne et, du coup, te n'ai pas pu « descendre a terre» (1>.

Quel capitaine ? s s enquu Le %leur, le capitaine Le Moine, au moins? Ça doit pleuvoir dru avec lui ?

Son « copain » haussa les épaules. Mais non. le mien. Leoustallec, qu'il s'appelle. un pas mauvais bougre, les fois qu'il se trouve bien bordé: mais a service ». tu sais. comme pas un. Le Moine, c'est le tien, un chic type. le commandant de escadrille. Celui-la, c'est la crème des nommes. le plus aime de tout le CI Centre D.

Tiens, J'aurais pas cru, il le voir. s'étonna Jean. Il ma paru plutôt dur et severe tantôt.

L'autre rigola. » carrément.

QUI. le sais bien. il fait toujours un peu cet effet aux nouveaux. C'est a cause de sa mâchoire et de ses yeu:; mais, tu verras. T'as de la veine d'être avec lui 1

fA ntivre).

Il Dans les centres d'aviations maritime, les hommes se considèrent toujours comme embarquée.

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L'arrestation du boulanger de Pellouailles

La disparition

de la veuve Godefroy

va-t-elle être enfin édaircie 1 A«oers. 3 décembre. (De notre rédaction.)

Nous avons indiqué hier que la police mobile avait arrêté mercredi soir le sieur Nouchet Albert, 44 ans, boulanger Pellouailles. C'est sur mandat d'amener de M. le juge d'instruction que cette opération a été faite. Gros emoi dans le petit bourg de Pellouailles lorsqu'on vit le boulanger prendre place dans la voiture des policiers n revenait à la mémoire a tous la disparition mystérieuse de la Vve Godefroy, couturière et propriétaire de l'immeuble occupe par le boulanger.

C'était le 27 octobre 1929. On se souvient en effet que la rumeur publique accusait formellement Nouchet d'avoir non seulement tué la pauvre femme, mais encore de l'avoir fait brûler dans son four. La première enquête n'ayant mné a l'époque octobre 1929 -.ucun résultat, l'affaire dût être abandonnée. Elle devait rebondir au début de l'année 1930, à la suite de faits nouveaux dirigés contre le boulanger. On fit des fouilles dans la boulangerie, on creusa l'écurie. on vida la mare de la cour et même 1i cave Rien. toujours rien. Le boulanger était donc innocent, et bénéficiait d'un non lieu.

Malgré cette innocence proclamée et reconnue, Mme Nouchet dépérissait et mourait de chagrin peu de temps après. Puis l'oubli vint et il ne fut bientôt plus question ni du boulanger. ni de sa prétendue victime.

Pourquoi Nouchet a été arrêté C'est à la suite d'une dénonciation anonyme pour attentat aux mœurs sur sa fille mineure, âgée de 17 ans. que le juge d'instruction d'Angers avait ordonné une information. La culpabilité du boulanger ayant été nettement établie, le commissaire de police Comps et les inspecteurs Vrillat et Bretescher, munis d'un mandat d'amener. arrêtaient mercredi soir Nouchet Et, hier matin, sur Commission .ua^vuire. la jeune Nouchet entendue par les policiers a reconnu l'exactitude des faits retenus à la charge de son père. Depuis quatre mois environ, et sous menace de mort, le père abusait de sa fille celle-ci subissait un véritable martyr moral et physique. Quant à Nouchet, il a nié formellement les laits. Cependant, les charges sont écrasantes, et maintenant qu'il est à l'ombre, les langues se délient et se font accusatrices.

Hier matin. M. Pichot de ChampIleury. juge d'instruction, a procédé à I interrogatoire d'identité de l'accusé. Celui-ci a maintenu ses dénégations, mais le magistrat, convaincu de sa culpabilité a transformé le mandat d'amener en mandat de dépôt.

La jeune Nouchet, entendue au début de l'après-midi d'hier, a, elle aussi, maintenu ses déclarations. Elle a été confiée au docteur chargé de l'examiner. Cet examen prouvera d'une façon formelle, soit l'innocence, soit la culpabilité du boulanger.

Notre enquête à Pellouailles

De notre enquête personnelle faite sur les lieux, il résulte que Nouchet est un sadique.

Mais si l'on déplore l'ignoble attitude du père a l'égard de sa fille, on aime à r-oarler de la disparition de la veuve Godefroy.

Un témoin digne de foi nous précise qu'ayant de mourir, Mme Nouchet lui aurait déclaré t J'emporte mon secret dans la tombe. Je ne veux rien dire à cause de mes enfants ». Par ailleur, une dame qui habite actuellement Paris mais qui. à l'époque, vivait chez Mme Godefroy, aurait déclaré à cette dernière t Je ne peux pas rester. Nouchet me poursuit de ses assiduités, il me fait peur ». Et Mme Godefroy lui aurait aiors confié « Moi aussi, il m'agace, car il me fait une cour inquiétante » c'était quelques jours avant sa disparition mystérieuse.

Comme on le voit de nouvelles précisions viennent faire le jour sur cette affaire. Le sadisme de Nouchet ne l'aurait-il pah unirainé à commettre !e crime resté impuni jusqu'à ce jour ? L suite de l'information nous l'apprendra.

Que tous ceux qui ont besoin de main-d'oeuvre que tous cent qui peuvent employer ne fut-ce qu'on sans-travail écrivent à « L'Ouest-Eclair Adresser les ot'res d emplots

A la Direction de L'OUESTECLAIR 38. rue du Pré-BoUt. Rennes (Elle-et-Vilaine).

ON DEMANDB:

Plusieurs jeunes chauffeurs céllbatalras et ayant fait leur service militaire Ecrire, pour connaltre tes conditione t M. Lecom'.e Raout. négociant, Ohâtclaillon-Plage idiarente-Int). On leune homme très sérieux, de 18 17 anf au plus menuisier pour faire le métier et aider t ta livraison du meuble <>n campagne, Références. Ecrire Lucien Horei t Roncev iMancne). Bon po:isse«r Fur crrnH. machine et main »»t <Vnr.ai:dé }rarica:6 de preternnee. inutile écrire ne présenter t M. H£Ude. marbrier. Avranches Manche De bons menuisiers, entreprise J. Ovmrsiau. Béeard, (Côtes-du-Nord).

Deux jeunes Nazairiens ont disparu depuis 8 jours Sont-il. tombés à reau

au cours

l'ne sortie nocturne ?

Smht-Nazadu, 3 décembre. (De notre rédaction).

Vendredi soir, à 19 h. 30, M Lemantec, débitant, rue de Trignac, à Méan, recevait la visite de quatre jeunes gens, les nommés- Haumont Loula, 20 ans; Guiberteau Henri, 24 ans, garçon boucher chez M. Dct>orge, 272, rue de Trignac; Chugneau André. 25 ans, chauffeur d'auto: Masclo, 27 ans, commis chez Mme Pinel, boulangère à Méan; Lemarié Emile, 29 ans, monJ*ur aux chantiers de Penhoët. Ceuxci commandèrent du vin blanc; puis des parties de cartes furent organisées Vers minuit, les cinq joueurs se mirent à table. Ils mangèrent avec appétit le casse-croûte qu'on leur servit. A deux heures du matin on commença à se dire bonsoir et dans la nuit on entendit les pas des jeunes gens qui regagnaient leur domicile respectif.

Au lendemain de cette petite fête, un brave patron pêcheur de Méan, MFaucheux Auguste, s'apercevait que sa plate, une toute petite embarcation de [3 m. 50 de longueur avait disparu. Il porta plainte à la gendarmerie de Penhoët contre inconnu, pour vol de son canot. Après des recherches asi sez longues, il le retrouva à quelques 500 mètres de l'endroit où il l'avait amarré. U était entièrement recouvertu d'eau. Le patron Faucheux vida cette eau et put découvrir au fond de 1 sa plate une lampe à pétrole en faïence blanche. Il crut tout d'abord à une farce de noctambules qui avaient mis son embarcation à la dérive.

Mais bientôt circula dans Méan, le bruit de la disparition de deux jeunes gens qui, dans la nuit de vendredi à samedi, faisaient partie du groupe des joueurs du café Lemantec.

Les disparus sont les sieurs Chugneau Andre, chaüdeur d'auto, âgé de 25 ans, et Masclo. 27 ans, commis chez Mme Pinel, boulangère à Méan. Une grande angoisse règne. Est-ce que l'histoire de la plate en dérive se rattache à la disparition des deux jeunes gens ? Légèrement pris de boisson ceux-ci ont-ils voulu faire une partie de bateau et sont-ils tombés dans l'eau de l'estuaire 7

La personne chez qui la lampe retrouvée d.jis la plate a été prise, serait bien aimable d'avertir le commissariat du deuxième arrondissement, afin de faciliter les recherches. M. Tillier. dans l'après-midi, a interrogé de nombreuses personnes. n est allé de l'embouchure du Brivet au hameau de Gron, commune de Montoir.

Aujourd'hui, l'enquête va continuer.

M. Paul Domner

invité à venir en Bretagne Tannée prochaine

Le Présidmt de la République accepte, en principe

PARIS, 3 décembre. Le Président de la République a reçu cet aprèsmidi les représentants au Parlement du département des Côtes-du-Nord, les délégués de la Ligue maritime et coloniale française et le maire de SaintBrieuc.

La délégation est venue inviter le chef de l'Etat à assister en juillet prochain aux fêtes nautiques qui seront données sur les côtes Nord de 1a Bretagne.

M. Paul Doumer a accepté en principe cette invitation.

L'ALMANACH

HJE « L'OUEST EOl AIR » Une chose que I on ne doit pae ou ouer ce, de se procurer l'Almanach -»c L Ouest-Eciatr pour 1932 C'est le plus comptez et te plus important dee ilmanacûs de la reg:on u ne continent pas sr'jiement les foires et marenes de la Bretagne de .a Normandie du Ma'ne de l'Aniou et de te Vendée mais une toute de renseignements utiles et agréa- oies aet contes de* msîoire*. le leu de Oracle des mots pour rire. des ̃"enseignements agricoles et d économie dome^tioue. l'heure le-, marée* etc.. L Almanach dt LUuest-Eclatt est le meneur marche des almanacha, su- percement uiuotre :l forme un volume de ixi page» grana format et ne coûte cep«>:>aant que 3 Ir 50 .exemplaire on peut se te procurer crier tous les aepositairet du tournai ne pas mànQuel de leur demandes on peut également se le procurer s la .îoraine de L Ouetl-Eclair ,il! rue ou Pré-Botte tienne* qui enverra franco par poste contre mandat de 4 ir 25 Il n'est pae fait a'expedit.ion contre remboursement

UN MUTILÉ DE GUERRE,

PÈRE DE CINQ ENFANTS, EST TUÉ PAR UNE AUTO

Montaigu. le 3 dècei e (de notre correspondant). M Louis Mazeau. commerçant, rue du 24-Fevrier. à Niort, a tamponne nie. sotr. 1 le h sur la route nationale ne 137, au lieu dit Chassereau. un Piéton. M Avrilleau Emmanuel 33 ans mutilé de guerre, et facteur-receveur à St-Georges-de-Montaigu. qui a été tue sur le coup

Le défunt laisse 5 enfante en bas tw*.

f fl 11 DICTIONNAIHh Uh PllCHC •i^r'irHii' 1 4 • u nipr'fîif -m >tr'M in lien i« o*g*t- elle orau «mpie En vente • la u brame ce l'Ouest- tclatr franco 31 franoa ooatx* mandat ou caéque ce. 11*.

Près de Fougères I Une sexagénaire brûlée vive' FotJGiRis, S décembre. (De notre correspondant). Au hameau de Bellefontaine, à Romagné, vivaient M Rossignol et sa femme, âgée de 66 ans. La santé de la sexagénaire, qui est mère de dix enfants, dont sept aujourd'hui vivants, inquiétait son entourage et, depuis quelques jours, une des filles était revenue assister sa mère la malheureuse manifestait, ces temps derniers, des troubles mentaux et venait d'être blessée d'un coup de pied de vache. Elle s'était alitée. Lundi soir, seule à la maison, elle descendit de la chambre à peine couverte et se mit à remplir de pétrole une lampe d'écurie. Elle s'éclairait pour ce faire d'une bougie. Des gouttes de pétrole tombèrent sur la jupe, et la malade se penchant, malhabile, approcha de la bougie. Mme Rossignol devint aussitôt une t torche », comme purent dire les voisins qui l'aperçurent aussitôt, sortant dans le parc. Une voisine, Mme Garnier se porta au secours de la malheureuse et eut les deux mains grièvement atteintes par les flammes. M. Rossignol rentrait et emporta la blessée dont le corps n'était plus qu'une plaie. Le docteur Le Bail prodigua ses soins les brûlures étaient trop profondes et après seize heures de souffrances atroces, Mme Rossignol mourait mardi à midi.

Nous prions M. Rossignol et ses enfants d'agréer en ces si douloureuses circonstances nos sincères condoléances.

DE HENON

SAnrr-BRirt'C, 2 décembre, (De notre rédaction).

Voici quelques détails sur la scène de sauvagerie qui eut lieu avant-hier soir, chez le cultivateur Duros. au Moulin-au-Comte, en Hénon, et dont nous avons parlé hier matin. n ressort de l'enquête faite par la gendarmerie que François Duros père était dans un état d'ivresse aussi avancé que son fils Joseph, au moment où la scène éclata. Toute la famille se trouvait à table et Joseph Duros que la boisson rend querelleur, s'en prit sa soeur Félicité, lui adressant des reproches sur des questions d'intérêt.

La dispute durait depuis déjà un certain temps quand le père François Duros prit parti pour sa fille et intima a son fils l'ordre de se taire. Celui-ci n'en fit rien et bientôt les deux hommes se levèrent, prêts à se jeter l'un sur l'autre. C'est alors que Joseph Duros saisissant le couteau dont il se servait pendant le repas, en porta deux coups à son père qui fut atteint à la tête et au cou. Sans être inquiétant, l'état de François Duros est cependant assez grave et le docteur Chauvière a tenu d'abord à réserver son diagnostic. L'enquête se continue par la gendarmerie de Plœuc et une information va être ouverte par M. le juge d'instruction de l'Isle.

« L'Artiglio

ipteTOflwt ses travaux sur « L'Esynt »

Les opérations seront reprises en février

BREST, 2 decembre. (De :iotre ré daction) I.Artiqho, qui s'était de nouveau rend') sur l'épave de VEoypt a dû rentrer hier au nort de Brest. Le commandeur Qiiafçlta. cevanc les circonstances atmosphériques peu favorables, a décid d'irterrompr les travaux de sauvetage Ceux-ci ne seront repris qu'en février 19

Un ouvrier élecfricien fait une chute

de 10 mètres

V/unres, 2 décembre. (De notre correspondant)

Mercredi, vers 16 heures, M. X. ouvrier électricien a Vannes, était occupé à effectuer une reparation sur la toiture du garage de M Escats. mécanicien à Muzillac. Pour une cause encore inconnue, le malheureux ouvrier passa en travers de la toiture et vint s'abattre sur le sol cimenté du garage 11 fut aussitôt secouru par les témoins de l'accident qui. le voyant sans connaissance, coururent prévenir le docteur B rre. qui vti.t aussitôt lui prodiguer ses soins.

ÇA ET LA Dans le Calvados

St-Martin-des-Entrécs, 3 décembre.M. Georges Guéra, uilleur. demeurant Caen, 7, boulevard des Alliés, revenait de Cherbourg en auto accompaigné de trois de ses amis, en suivant la route nationale, lorsqu'arrivé à StMartin-desEntrées. il fut aveuglé par les phares d'une auto venant o sa rencontre En se croisant. les deux véhicules se sont accrochés et le choc tut des plus violents. La voiture de M. Guéra. les pneus avant éclatés, s'est complètement retournée sur le côté, l'avant enfoui en terre. L'autre voiture. appirtrnnnt A M. Brault. funibte à Baveux et O'-civipp par dix de ses emp!nyés a été également fort endommagée, ses occupants sont fttdemaos,

la crise an théâtre

en provlice

Les doléances des directeur! nous sont exprimées par M. Génin, secrétaire général

de leur Chambre syndicale Paris, 3 décembre. (De notre rédaction parisienne)

La crise du spectacle, qui fit couler tant d'encre avant les vacances, paraissait singulièrement atténuée depuis que septembre avait présidé à la réouverture des théâtres.

« Prospérité toute factice pourtant», nous dit M. Hubert Génin, secrétaire général de la Chambre Syndicale des directeurs de théâtres de France. Et si les établissements parisiens donnent l'impression d'avoir recouvré une certaine activité depuis la rentrée, la situation des théâtres de province demeure lamentable.

N'avez-vous pas eu hier une réunion des directeurs ?

Précisément. Les directeurs des scènes de toutes les régions de France se sont rencontrés hier, au siège de notre Association et ont discuté toute la journée de la situation qui leur est faite Je dois vous avouer que, dans l'ensemble, le sort de leurs exploitations apparaît terriblement déficitaire. Les rai.sons ? Elles sont multiples. Vous savez, déjà, la redoutable concurrence t je nous fait le cinéma; les taxes d'Etat, nées de la guerre, et qui continuent a peser durement sur la seule industrie du spectacle. Viennent s'y ajouter les taxes municipales, souvent très lourdes, et que nous sommes seuls à payer le droit des pauvres le timbre d'affichage, qul, pour nos directeurs constitue encore une charge, et qui se renouvelle, dans nos provinces trois ou quatre fois par semaine avec chaque changement de spectacle. Reconnaissez que, dans ces conditions, il apparait très difficile de sortir le théâtre de province du marasme dans lequel fi se débat.

Mais les subventions communales ?

Parlons-en I Elles ont, dans les meilleurs cas, doublé depuis 1914. Nous sommes loin. vous voyez, de l'indice 7. Quant aux cahiers des charges, je vous citerai seulement le cas loin d'être unique de ce direcur d'une grande ville du Midi, auquel la municipalité impose un orchestre de 60 musiciens, alors qu'il ne peut jamais en employer plus de 281 Ne pensez-vous pas que les communes adouciraient, si vous le leur demandiez, les conditions des cahiers des charges ? 7

Nous allons nous adresser aux municipalités, mais, hélas 1 sans grand espoir. Dans la plupart des cas. Nous tombons mal en effet la crise, le chômage, et, pourtant cette industrie de luxe qu'est le théâtre fait vivre un nombre bien plus important de travailleurs qu'on ne l'imagine communément. D'autre part, l'eflort que nous demandons aux communes n'est pas de ceux qui grèvent sensiblement les budgets. Ainsi, à Bordeaux nous avons marqué un premier point, puisque la ville ne percevra plus désormais que 5 de droit des pauvres au lieu de 10: Puisse cet exemple se répandre et encourager d'autres allégements

Et le relèvement des tarifs de chemins de fer ?

Cette question préoccupe vivement nos directeurs, qui voient là une nouvelle charge et non négligeable. Songez qu'un théâtre du Sud-Ouest, par exemple, qui donne un cachet de 600 francs à un artiste en représentation, se voit actuellement dans l'obligation de lui rembourser 500 francs de frais de voyage. Où irons-nous quand seront votées les augmentations prévues ? Vous savez pourtant, combien le public de nos salles devient exigeant et à juste droit et qu'il est nécessaire de faire venir toute l'année, dans les départements les plus reculés des artistes renommés des scènes parisiennes. C'est donc une nouvelle perspective de déficit qui s'ouvre devant nos directeurs. Mais dans ce noir tableau, pas une lueur d'espoir ?

La situation est entre les mains des municipalités. C'est d'elles, dans toute la France, que dépend le sort du théâtre. Mais voudront-elles entendre notre appel ?

AUJOURD'HUI

Cinéma Palace. A 14 h. 80 et 10 h. 30 :Marius.

Cinéma Katorza. A 14 h. la et !0 h. 45 Faubourg Montmartre. American Cosmo. A 20 h. 30 Le x>leur dt jeunesse.

Royal-Clné. A 14 h. 30 et 20 h. 30 Maison dt danse.

Cinéma Decré. A 14 h. 30 et 16 h. 30 L'Escadre volante.

Cinéma Olympia. A 14 h. 30 et Î0 h. 45 Rien que la vérité.

Majestic-Clnèma. A 14 h. 45 et wo^Œ?-A-Mh.ao:em Salle du Chapeau-Rouge, Vente de :harlté de la Société de Secours aux Blessés Militaires.

Bourse du Travail. A 18 h. 30 Réunion du Syndicat des ouvriers menuisier» en bâtiments et maritime». Les quatre voleurs

au « rendez-moi

sont partis pour Morlaix Hier. matin, dès 5 heures, les quatre voleurs au «Rendez-moi» dont nous avons relaté l'arrestation ont quitté la maison d'arrêt de notre ville. Des gendarmes de la caserne de la place La Fayette les ont conduits gare de l'Etat où ils ont pris place dans un compartiment réservé pour 1a circonstance au train de 5 h. 35 à destination de Morlaix.

On le sait. le quator a été arrêté sur un mandat d'arrêt émanant du ParA Nantes, l'enquête continue leur sujet pour les raisons que nous avons déjà données et il est fort probable que lorsqu'ils reviendront dans notre ville pour répondre des vols au c Rend-z-moi qu'ils ont commis il. Saint-Etienne-dr-Montluc et à la Bernerie, de nouvelles inculpations auront également été retenues à leur charge. Un vin d'honneur

pour féfer une rosette Nous rappelons qu'à l'occasion de la nomination au grade d'officier de l'Instruction Publique de M. David, les groupements dont il est Président et Vice-Président, savoir Ip Comité des Fêtes et de la Défense des Intérêts Généraux du Quartier de Paris. VAm cale de l'Eco!e du Boulevard des Poilus, l'Association des Amicales bouUstes Nantaises et la Boule des Deuxmembres de ces sociétés. ainsi que sas assister au vin d'honnew 10 heures précises. sous la président de M. l'Inspecteur d'Académie, Nous avons le plaisir dé faire savoil que les dames sont admises à cett< manifestation de sympathie

Les cartes au prix de 8 francs son' en vente jusqu'au ^™ 6 décembre 18 heures, aux Café Lechat, 1, rut du Général Buat Ecole de Garçons boulevard des Poilus Café Caillé aux Deux-Fours, route de Saint-Jo srph Café Chopin, rue Scribe Cat de la Chaumière, 140. rue du Généra Buat Café du Cycle, place Saint Pfcm.

LES PASSAGES A NIVEAU DANGEREUX

Un intéressant jugement

au sujet de la responsabilité des réseaux de chemins de fer C'est un jugement fort intéressant que celui qui a été rendu hier par le Tribunal de Nantes. présidé par M j Le Dantec. Ce jugement presente un caractère d'autant plus particulier qu'il est le premier du genre.

Voici les faits qui avaient nécessite l'intervention du Tribunal

Le 9 mars dernier, une ouvrière venait de quitter l'usine où elle était employée. Pour regagner son domici- le, elle voulut emnrunter le passage à niveau du modèle dit « oscillant » situe au bas de la rue de la Tannerie, mais le passage niveau était fermé et l'ouvrière s'engagea sur les voies par un portillon. Un train omnibus se dirigeant vers Nantes arrivait au même instant et happa la femme qui fut trainée sur une certaine distance et grièvement blessée

U est de jurisprudence constante que lorsqu'une personne veut traverser un passage à niveau par les portillons, alors que les barrières sont fermées, elle le fait à ses risques et périls, car c'est à elle de prendre ses précautions pour savoir si un convoi ne va pas surgir d'un côté ou d'un autre Mais, car il y a un mats. au passage à niveau de la rue de la Tannerie le réseau du P.O. a fait installer une sonnerie actionnée automatiquement, tout au moins en principe, par les trains qui s'approchent de l'endroit. Près des portillons se trouvent des pancartes ou on Ut « Attention. 11 y a danger à traverser les voies quand sonnerie tinte ». Or. précisément, lorsque l'ouvrière s'est engagée le 9 mars sur le passage à niveau, la sonnerie n'avait nullement fonctionné.

Et le Tribunal avait à se prononcer pour savoir si cette sonnerie etant défectueuse, le réseau était, ou n'était pas, responsable d'un accident pouvant survenir pour ce motif.

Les magistrats de notre Première Chambre Civile ont répondu affirmativement à ce problème. I1s ont estimé que la sonnerie placée sous la garde et sous la surveillance des agents du réseau. n'avait pas d'autre but que la protection des piétons, En conséquence. ceux-ci peuvent se fier à la sonnerie qui doit les avertir de l'arrivée proche d'un train.

Dans le cas présent, l'ouvrière n'ayant rien entendu s'est engagée sur la voie, croyant qu'il n'y avait aucun danger pour elle, la sonnerie n'ayant pas fonctionné. Le réseau a donc été déclaré responsable de l'accident survenu.

Toutefois, le Tribunal a estimé que r cette responsabilité ne pouvait être retenue oue dans la proportion de 2/3. l'autre tiers incombent nu piéton qui s'était engagé sur la voie sans chercher à se rendre compte ei un train e ne survenait pas d'un côté ou d'Un autre.

Voici donc un jugement qui Intéressera tous les usagers des passages é à niveau en les prévenant qu'ils ne l doivent pas avoir une'foi absolue dnns les sonnerles placées pour leur protection auprès du porWlloa

LA QUESTION

DU PRIX DU LAIT La kttre d'un détaillant

M. Dehaye, président du Syndicat de l'Epicerie, a donné aux ménagères nantaises une grande joie en annonçant, il y a quelques jours, que le lait serait désormais vendu aux cor. somma teuia un franc le litre. Malh ureusement, M Dehaye a vu sa bonne volonté àpr»- ment combattue et annihilée.

C'était d'ailleurs fatal un prix ne se décrète pas, et J! Dehaye eut le tort de vouloir aller 'op rapidement 3t de procéder par formule imperativj. Le prix imposé par un syndicat à ses memLres n'es: déjà rm très symp&thirque, que dire du prix que tenc a Impcser un synd:cat a des nun ;ynoiqaé«T Et r'nst pourquoi nous accueillons très volontiers la letUe que nous a ad-essée un détaillent d<Vif les irioes, infl) jnent respectables, ec de l'm.eiêt du consommateur, q-ii ne l'est pas moins. Malheureusement, notj-e horv-rable correspondant verse un peu dans la n.êm* erreur que le distingMé président du Syndicat de I Epicerie en s'imaginant que les Pouvoirs publics ont tant. de pouvoir.

M Dehaye a cru qu'il pouvait s'appuyer solidement sur l'autorité préfeo torale bien inUm'ionnée, nais probablement rert5ei.:rnée insulfisr n ment. Notre détaillant. :ui. s'imagine, 4 tort à notre avis, que le coin. îerçar* » iaissera facile men* endwtrinTr ei Imposer plus ou :r.oLns un prix. Il vaut mieux l'instruire, c'est d'aiiln:rs, nns»- lement. à quoi en arrive notre ;:orree> pono'ont. Sa lettre co; tient af armttion rl'un fait qui. s'il ét?lt sévèrement contrée et vér.é, monterait a l'év» dence que le prix du lait devrait logiquemf-n* être cp'11! qu'a fixé un peu vite M. Dehaye. :i l'abord, or- allait aux sources. C'est c; o"» nous nous proposors de faira. F.t utierdant. volet la lettre de r.->?re -iôtaUlant

Nantes. 3 Mcea&re 193L

Monsiei1. je Directeur.

c Depuis fo's jor-s, grâce à la question du pri7 du lait. on affole littéralement le. clients. Il f lîidr-.U ine bonne fufs en ::air avpc cette ru- f.ir«r ridicule. Ou: ou non, pe.i^cn venJr" le lait un franc ? Si oui ç;:e oous its r'unerçants syndiqués ou ne'- le ::dent ce prix. Si non, qu'or. veuiLa Dien nous expliquer comment le détaillant qui paie le .litre ,;e lait 1.05 peut le revendre 1 fr. La que-tm, vaut la peine d'être élucidée.

« Si j'en crois ce. -tains renseignements très précis .jl: m'ont été donnés, les rar'.T.ss-T.1; de :ait le paie 0,55 aux prnducieurr.

« 1 -ce vrai ? Dans ce cas, il est inadmissible oue la clientèle paie son 'ait 1.20. c'est-à-dire 0.65 de )lus qu'à l'achat. Comrrc le détaillant n'a que 0.15 r!e bénéfice, c'rst-à-dire 13 r'r pour se couvrir des frais et des pertes. ce n'est pas lui nui nrend le gros morceau. Il resterait au rarnassour 0.50 par litre, soit 47 de bénéfice, ce oui peut sembler exagéré.

a Je ne veux pas nrendre parti pour nu contre celui-ci ou celui-là. Mais je dtVire nu'on sac u à quoi s'en Unir. « Le lait ne 'a raie être, pas plus que le pain. matièi e spéculation. En continuant sur ce xed-là. on arrivera vendre du lait fraudé, ou tout au moins, de qualité inférieure.

« Je le répète, la question vaut la peine d'être examiné. par qui de droit. Ce n'est pas sur le dos des consomma- teurs qu'il faut laisser les mercantis 1e livrer bataille. Le bit aliment de première nécessité, doit être livré intact. Son prix ne peut varier suivant le bon plaisir de tel ou tel detaillan* ou de tel ou tel fournisseur.

« Jkimerais voir les Pouvoirs publics s'occuper sans tarde- de cette question importante.

fi Veuillez agréer, etc.. a

Une autre lettre

Nous avons reçu d'autre part le lettre suivante sur le même sujet Monsieur le Directeur.

A la dernière réunior du Comité économique à la P^fe '• re. sous 1% présidrree de M. le Pr.t. toute la presse était représentée. J'ai été sur. pris d'apprendre par deux délégués, que le lait était payé aux producteurs dans un rayon d'environ 20 kilomètres de Nantes, à raison de 55 centimes le litre.

Comme le lait était payé par les consommateurs 1 fr. 20 le litre, notre bureau a jugé la différence un peu grande. C'est la seule raison qui nous a poussés à essa-. er de provoquer une baisse de cette denrée de première nécessite, tout en laissant une marge intéressante aux ramasîcurs, puisque nous demandions payer le k4t 90 centimes le litre .< 1 le vendre 1 fr. Je n'ai jr.mais ej l'idée de provoquer ni de mettre en cause qui que ce soit, mais de laisser seul juge le public, que pourra voir que le petit commerce fait tout son po5-b!e pour atténuer la crise actuelle.

Veuillez agréer, etc.

M. DEHAYE,

président rlv Syndicat des Epicier» détaillants de la Loire-lnférievra, UNE NOUVELLE PLACE MARTYRISÉE

Des travaux ont commencé place Saint-Pierre, qui vont en changer le ceractère et, du point de vue esthétique, nous le déplorons. C'est décidément la guerre déclarée aux aspect* séculaires de la ville. Rien n'est beau comme une grande place pavée, futelle mal pavée, et c'était le cas de la place Saint-Pierre. On va en rompre l'harmonie, l'unité en ménar^r.nt un espace asphalté. L'esprit de Vamén»» gement c'est de ne laisser de pavage que là où il y u circulation 'jitense. Le bon côté, nous dit-on, de ces tr»- vaux, c'est qu'ils rendent possible le. stationnement des autos sur la par- tie asphaltée.

La place des Mcutlens, toute proche ne serait-elle pas plus indiquée t

La catastrophe

du « Saint-Philibert » et ses causes

Le Bureau du Groupement de Véfelnse dea Familles des Victimes du Saint^Philibert aous communique la note suivante, avec prière d'insérer La Partie Civile. régulièrement constituée au cours de l'information, ouverte par M. le Juge d'Instruction de Nantes, contre inconnu, pour déterminer les causes de la catastrophe du Saint-Philibert et d'établir les responsabilités de celle-ci, fait procéder actuellement, en complet accord avec le Groupement de Défense des Familles des Victimes du Saint-Philibert, à une étude complète du rapport des experts, et des rapports administratifs et documents annexés.

M' Fourny, avocat et Conseil juridique du Groupement et Partie Civile, s'est adjoint, pour cette besogne particulièrement délicate, des techniciens comprenant des ingénieurs de Constructions Navales, capitaines au longcours et officiers mécaniciens de la Marine Marchande, qui préparent un mémoire en réponse au rapport des experts.

En attendant l'achèvement de ce travail, M' Fourny a demandé au Juge d'Instruction de vouloir bien recueillir 1a déposition d'ingénieurs, capitaines de la Marine Marchande et spécialistes qui ont été appelés à faire certaines constatations et dont les avis n'ont pas encore été recueillis.

C'est dire que l'instruction se poursuit et que la Partie Civile y apporte son plus entier concours qu'elle veut également espérer fructueux.

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DE L'ABBÉ BERGEY Devant le succès qui s'annonce pour cette conférence ses organisateurs préviennent qu'ils ne répondront que des cartes numérotées.

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En écoutant l'abbé Boiîly Le célèbre autant que modeste curé d'Hardelot, l'abbe Bouly, l'un des promoteurs de cette science nouvelle, la radiesthésie, donnait mercredi soir, à la salle St-Stanisias. devant un très nombreux public, une conférence sur ces mystérieuses radiations qui nous entourent et la façon dont on est arrivé à les déceler et a en identifier la source.

La séance était présidée par M. le chanoine Lemoine. vicaire général et ce fut le chanoine Ménard, qui se chargea de présenter le savant con-. férencier. « Il a découvert, dit-il, une multitude de sources et, pour son compte personnel, il en a trouvé une excellente celle de l'éloquence ». Eloquent, le curé d'Hardelot l'est certes puisqu'il permet à des auditeurs pour la plupart ignorants des notions élémentaires de la radiesthésie, de suivre avec aisance ses démonstrations convaincantes.

Il y a un mois et demi, le 21 octobre, l'abbé Bouly parlait a Saint-Na- zaire, devant un public choisi. De sa causerie notre confrère nazairien a donné un compte rendu si fidèle qu'il nous parait inutile de prétendre refaire un travail déjà parfaitement exécuté..

En gros, voici qu'a dit l'abbé Bouly. D'une famille de paysans, il fut tenté dès son enfance par l'étrange pouvoir de la baguette de coudrier. Il voulut, lui aussi, trouver des sources et, de fait, après bien des tâtonnements, des expériences mille fois reprises, il put acquerir cette science qu'il devait par la suite faire progresser à pas de geant. Ce n'est plus en effet seulement les sources qu'il découvre, mais les gisements de minerai, de métaux, toujours muni de son seul instrument, la baguette, plus précieuse pourtant que le bâton magique Le savant a pu établir deux lois que toutes ses expériences viennent confirmer

10 Tout ce qui est au monde émet des rayonnements du matin au soir; 20 Quand une lumière tombe sur un objet, elle opère la dissociation de la matière. Les produits de dissociation se dirigent par faisceaux de formes et de forces diverses vers le soleil, la première loi permet de reconnaitre les différents corps, car chacun émet des rayonnements différents impressionnant de façon différente et l'opérateur et la baguette qu'il tient. La deuxième donne les moyens de limiter les recherches, de les circonscrire et de situer ce qu'on cherche. Ainsi l'abbé Bouly a pu étudier les radiations humaines, différentes selon le sexe. Ces radiations continuent même après la mort, même lorsque le corps humain est réduit à un peut tas de poussière et toujours selon le sexe. Le sourcier a pu, le premier déceler les radiations émises par les microbes et ainsi déterminer les espèces de ces infiniment petits. De là, a découvrir le microbe dont le corps humain et par conséquent la maladie qu'il provoque, il n'y avait qu'un pas que le curé d'Hardeiot a franchi Mieux sa méthode permet d'indiquer le médicament adéquat à la maladie la baguette placée entre le malade et le médicament réagit quand celui-ci est approprié; elle ne bouge pas dans le cas contraire. On voit que le domaine exploré par le grand sourcier est immense.

De telles découvertes n'ont pu passer inaperçues l'abbé Bouly a acquis une juste gloire dont il faut lui rendre cet hommage, il n'a jamais songé à se prévaloir. Il reste l'humble curé de campagne travaillant, ditil, à faire éclater la sagesse et la toute-puissance du Créateur jusque dans les plus petites choses.

La conférence de l'abbé Bouly s'est terminée sur de vigoureux applaudissements.

LE LANCEMENT

D'UN CONTRE-TORPILLEUR AUX CHANTIERS DE LA LOIRE Lundi prochain 7 décembre aura lieu à 15 h. 30, au Chantiers de la Loire, le lancement d'un contre-torpilleur du même modèle que le Cassard qui fut lancé dernièrement aux Chantiers de Bretagne.

Le nouveau contre-torpilleur a été baptisé Tartit.

L'Ouest-Bctatr puone cnaque Jour de. c ANNONCES CLASSSES paralssau' dans ses 12 edltlons

OBSEQUESI

PIRIAC SUR MER. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de Madame Armand GOIRET

Née Henriette HERVEL

décédée à l'âge de 21 ans à son domicile, à Plriac-sur-Mer. qui auront lieu le vendredi 4 décembre 1931, à 14 h. 30. & Plrlac.

De la part de M. Armand Gouret, son époux; de sa fllle; de M. et Mme Gouret. ses beaux-parents et de toute la famille.

Cet avis tient lieu de faire-part. ̃7RANS-SUR-ERDRE. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de Monsieur Ferdinand MORICE Commerçant

décédé à l'ége de 66 ans en son domicile, Trans-sur-Erdre. où le deuil se réunira le vendredi 4 déc., à 14 heures De la part de Mme Morice. son épouse M. et Mme Félix Foucaud et leur fils M. et Mme Ferdinand Morice et leurs enfants, ses enfants et petitsenfants et de toute la famille.

TEÉATRAIE

« Le Grand Voyage » à Graslin Rue Scribe, tous ces soirs, le canon ne cesse de tonner. C'est c Verdun » et ses visions d'épouvante dans le tintamarre des batailles, au Cinéma-Palace.

Son voisin, le Théâtre Graslin, a voulu faire écho et, mercredi soir, nous avons eu encore dans cette dernière salle un spectacle de guerre. La guerre, toujours la guerre Voudraiton nous aguerrir et en aurions-nous tant besoin ?

Là, bien franchement, cette Insistance que mettent les entrepreneurs de réjouissances publiques à nous replonger dans l'atmosphère des combats finira par lasser, qui sait même, irriter.

Le très petit auditoire qui se trouvait réuni à Graslin pour assister à la pièce de R. C. Sherriff c Le Grand Voyage est, à cet égard, significatif et vaut en avertissement.

c Le Grand Voyage c'est en quelque sorte l'envers de la guerre, ses coulisses si l'on préfère. Le c plateau au reste, est tout prêt et on a vue sur i tranchée. Toute l'action, si tant est qu'il y ait action, se déroule dans un abri d'officiers.

Mais le lieu n'en est pas plus sûr et la mort est à deux pas. Bref, cette fois, nous ne sommes pas en présence de la guerre dans sa brutale réalité, dans son horrifique grandeur à laquelle la nature prête son magnifique cadre, mais plutôt d'un drame dans les consciences. Pas un rôle de femme. La femme dans ce qu'elle a de plus pur est seulement discrètement évoquée.

Tout se passe essentiellement en conversations où le sublime est mélangé de trivialités. Aucune déclamation et cette simplicité a son prix. Les trois protagonistes se rencontrent dans le même désir de faire la guerre proprement et ne se campent pas en héros. L'un ne va-t-ll pas jusqu'à dire qu'il n'a de courage que ce que lui en donne le whisky 1 Les deux autres ne se ravalent pas ainsi, mais n'en paraissent pas moins subir la fatalité et ce qui fait l'originalité de la pièce, c'est qu'elle n'est nullement tendancieuse, c'est qu'elle n'exalte ni la paix, ni la guerre. Nous sommes ainsi moins gênés pour admirer tous ces hommes disposés à mourir sans phrase.

La distribution est excellente. MM. Fernand Sablot, Gercourt et Montlahuc sont parmi les acteurs qu'on ne saurait passer sous silence sans criante injustice. De simples rôles épisodiques sont aussi très bien tenus et particulièrement celui d'un colonel qu'un ancien artiste de Graslin, M. Dieudonné, à réaliser à la perfection. C. 0. X.

1-ir.dLE-MÊLE

ON ARRÊTE UN DANGEREUX REPRIS DE JUSTICE

Mercredi après-midi, place du Commerce, le brigadier Roui et l'agent Vaillaret, de la sûreté, ont arrêté le nommé Mady Gaston, sans profession avouable, ni domicile. Quoique jeune, il a 22 ans: c'est un repris de justice de la pire espèce et le séjour de Nantes lui est interdit.

VOL D'OUTILS

M. Auguste Guillaume, menuisier, demeurant avenue Fructidor, avait laissé sa boite d'outils dans un immeuble en construction, boulevard Meusnier-de-Querlon. Dans la nuit du 30 au ler, un malfaiteur inconnu l'a fait disparaître. M. Guillaume, qui estime le montant du vol à 200 francs a porté plainte

UN PARDESSUS DISPARAIT Un inconnu a volé dans une cabane quai Wilson, un pardessus appartenant à M. Emile Renaud, 29 ans, électricien, demeurant avenue du Jardindes-Plantes, route de Vannes.

AINSI QUE DES RECONNAISSANCES DU MONT DE PIÉTÉ

Mme Martin, demeurant 4 bis rue Beauséjour, avait déposé dans son armoire des reconnaissances du Mont de Piété. En son absence, un voleur est entré chez elle et a fait main basse sur les papiers. Que diable pourra-t-il bien en faire?

L'HOTE INDÉLICAT

Dimanche dernier, dans la soirée, Mme Simon, demeurant rue Perelle, recevait à diner la famille Puren, habitant dans la même rue, au no 23. Profitant d'un instant d'inattention de l' c amphytrion Joachim Puren, 39 ans, couvreur, subtilisa un portefeuille contenant 878 francs.

Puren a reconnu son méfait. n a été laissé en liberté provisoire, mais n'en sera pas moins poursulvL

LE CHOMAGE A NANTES LES RESTAURANTS MUNICIPAUX En raison de la crise du chômage, les restaurants municipaux de la rue de la Pelleterie, de la rue Villars et de la rue des Olivettes seront ouverts l'après-midi du samedi 5 décembre et le dimanche 6 jusqu'à midi.

LES INDELICATESSES D'UN CHEMINOT NANTAIS. Lire en chronique d'Angers.

Aux travailleurs qui désirent s'employer au Maroc

M. le ministre des Affaires Etrangères fait savoir qu'en vertu des dispositions d'un dahir en date du 28 octobre dernier, a tout travailleur immigrant en zone française du Maroc pour y exercer une profession doit être muni, outre les pièces prescrites par les règlements sanitaires et de police, d'un contrat de travail préalablement visé par le service du travail à Rabat, qui doit être obligatoirement présenté aux services de police du lieu de débarquement ou d'entrée par voie de terre ».

Les dispositions de ce dahir sont entrées en vigueur le 1" décembre 1931.

MATINÉES & SOIRÉES

CERCLE ARTISTIQUE

ET LITTERAIRE

LE LUTH »

La veillée du samedi 28 novembre comptera parmi les manifestations les plus réussies de ce cercle. Une nombreuse assistance se pressait salle Bel Air pour entendre les excellents artistes que sont Mme Marthe Jessy, Mlle A Gruet MM. Fleury et Sylvestré dans l'acte gai de Feydeau Feue la mère de Madame, Mme Rouge, Humeau, Mlle Ridoux, MM. Paon et Rouge dans la sélection sur Lakmé ;̃ Mlle Dagot et M. Poulain dans l'opérette Ne m'épousez pas.

Mlle Zorriga, la gracieuse danseuse étoile de Graslin, remporta un beau succès dans une variation de ballet de Faust et dans Le Cygne, chanté par le violoncelle de M. P. Villa. En outre, l'orchestre du « Luth » fut digne de cette belle soirée.

< LE PROCUREUR HALLER » AU PATRONAGE LAIQUE

DU 4" CANTON

La soirée du 28 novembre a obtenu son plein succès. C'est devant salle comble que la troupe Behanger a joué avec entrain On purge bébé. D'ailleurs tous les artistes remportèrent des bravos bien mérités. Dimanche 6 décembre, en matinée Le Procureur Haller pièce en 4 actes au deuxième acte, c La Java » dansée par Marthe Jes- sy et Roger Bobin, réglée par le professeur Orgebin et jouée par l'accordéoniste L. Guillot. Cette pièce sera jouée également par la troupe Bellanger, dont on connaît la valeur artistique. Location tous les jours salle Prairie d'Amont.

LA MATINÉE

DES AVEUGLES DE GUERRE Les Nantais tiendront à manifester une fois de plus leur sympathie aux Aveuges de Guerre en assistant à la matinée organisée ;:ar leur Société de Secours Mutuels, salle Colbert, dimanche prochain 6 décembre, à 14 h. 30. La troupe de Mme Vasse jouera Les Bouffons, comédie en quatre actes de Miguel Zamacoïs. On connaît cette pièce, créée, voilà une vingtaine d'années, par Sarah Bernhart une intrigue passionnante qui tient le public en haleine jusqu'à la fin du -ctacle, une analyse profonde et subtile de l'âme humaine et, pour exprimer tout cela, la langue d'un poète.

Nous sommes reconnaissants a Mme Vasse d'en faire la révélation au public nantais.

Prix des places, de 2 fr. 50 6 francs: location. 0 fr. 50. Location, Salle Colbèrt samedi 5 décembre, de 9 h. 1/2 à 11 h. 1/2 et de 14 17 heures; dimanche, de 9 h. 1/2 à 11 h. 1/2.

BAL DE L'ORPHELINAT

DES EMPLOYÉS ET OUVRIERS DES TRAMWAYS

Le,.Comité des Fêtes rappelle au public nantais que c'est demain 5 décembre qu'aura lieù, dans les salons dj Tourbillon. Etablissement Normand-Lesage, 41, boulevard National, Doulon. le grand bal annuel des Employés et Ouvriers des Tramways et Autobus de Nantes, organir. au profit c..̃ l'Orphelinat.

L'orchestre sera conduit par la baguette du tout dévoué M. Lochon. Prix d'entrée. 4 frs; demi-tarif pour les militaires. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 13 ans. Ouverture des portes à 20 heures.

Tombola volante.

«LA FEMME AUX YEUX OUVERTS » A ST-MARTIN DE CHANTENAY L'Amicale de la Société a l'Espoir de Saint-Martin de Chantenay » donnera, les dimanches 6. 13 et 20 décembre prochains, à 15 h. 30, en sa salle de l'avenue Adrien-Langlois, La Femme aux yeux ouverts, drame en ¡; tableaux, tiré du populaire romain de Pierre l'Ermite.

Tout a été mis en œuvre pour le succès de la pièce interprétation saignée, décors neufs brosses par le dévoué président, M. Jean Bernard. On trouve des billets chez Mlle Loirat Bibliothèque, rue des Réformés, et chez Mme Violin, 2, rue le l'Abbaye. Location, la veille et le matin des représentations au Patronage.

THEATRE GRASLIN

Samedi à 20 h. 30. dimanche en matinée à 14 heures et en soirée à 20 h.30 Beaumarchais, création à Nantes, opéra-bouffe en 5 actes de M. André Beaugé musique de Rossini, arrangement de M. Cools.

M. Beaugé, dans le rôle de Beaumarchais et Mlle Andrée Vavon, de l'Opéra-Comique dans la Comtesse du Vernet au deuxième acte, divertissement réglé par Mlle Déviiez, dansé par Mlle Zorrigga et les dames du ballet. La location est ouverte pour les trois représentations.

Mardi Phi-Phi.

Très prochainement, création de l'Ingénu.

A retuae Lies recueurs ae reries, Sapho et la Comtesse ManUa. Abonnements C'est aujourd'hui vendredi 4 décembre dernier délai pour le renouvellement des abonnements. S'adresser comme de coutume dans le vestibule du théâtre de 10 h. 30 à 17 heures.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS SYNDICAT CONFÉDÉRÉ

DES PLATRIERS

Tous les ouvriers plâtriers plâtriers, syndiqués et non syndiqués, sont priés d assister à la réunion corporative qui aura lieu dimanche 6 décembre, a 9 heures 30 du matin, au café de l'Espérance, 154, rue du Marchix. Ordre du jour Compte rendu de l'entrevue avec les patrons.

Camarades plâtriers, cette réunion par son ordre du jour, est d'une grande importance, la présence de tous est indispensable, aussi le bureau insiste auprès de vous tous pour que vous soyez présents à la réunion dimanche, 6 décembre, café de l'Espérance, à 9 heures 30.

Le bureau du syndicat.

SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS DES TRAVAILLEURS CHRETIENS DE LA LOIRE-INFERIEURE L'assemblée générale aura lieu dimanche 6 décembre, à 9 heures précises salle Saint-Michel, 6, rue de BelAir, Nantes.

Ordre du jour Allocution du président Compte rendu moral et financier modifications aux statuts. Nota. La séance commencera à 9 heures précises, une autre réunion devant avoir lieu à 10 heures dans la même salle Saint-Michel.

UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ DE TIR On nous prie de faire connaître qu'une société de tir, tout à fait spéciale, est en voie de constitution. Le but proposé est de former dans les réserves de l'armée, des tireurs d'élite aux armes de guerre (fusil, fusil-mitrailleur, mitrailleuse) et de perfectionner les spécialistes (chefs de pièce, observateurs, téléphonistes, pointeurs).

La société organisera divers concours avec prix et dans le cadre d'un groupement tout amical.

Une première assemblée, pour la lecture des statuts et la formation d'un bureau, aura lieu dimanche 6 courant, à 9 heures 30, au café de l'Europe, premier étage.

Les officiers, sous-officiers et réservistes, que cette société intéresse, sont cordialement invités à cette réunion. « LA CIGALE SOCIÉTÉ AMICALE ET PHILANTHROPIQUE

DES MÉRIDIONAUX

DE LA LOIRE-INFÉRIEURE

Les Méridionaux viennent de se réunir les 22 et 28 novembre au Café du Commerce, si ige social de leur Amicale. Quelques décisions importantes ont été prises et tout semble indiquer que le Midi va vraiment bouger.

M. Paul Latche ayant manifesté le désir de quitter la présidence r sur raison de santé, ses compatriotes se sont inclinés, non sans avoir décidé que M. Latche prendrait le ti-re de président honoraire.

D'autre part, le Bureau a été constitué ainsi qu'il suit pour l'année 1932 Président actif, M. Paul Arènes; viceprésidents, MM le colonel Fourat et Doucet; secrétaire général, M. SaintJean secrétaire adjoint, M2rius Jullian trésorier, M. Baudet; trésorier adjoint, M. Bausson.

La Commission des fêtes comprend M Bonnet, président, et MM. Duzan, Lascombes, Maumet, Valmary, Vidai, Jullian, Penard. Corrèges, Simonnet et Souleilloy, membres.

Un grand concert-bal est prévu piur le dimanche 3 janvier prochain, en matinée, chez Mauduit. Nul n'ignore à Nantes que les Méridionaux savent bien faire les choses. Aussi y aura-t-J foule le 3 janvier dans les salons Ce la rue Arsène-Leloup.

Nous reviendrons d'ailleurs sur ce sujet.

En attendant, les Méridionaux qui, pour des raisons diverses, ne sont pas encore inscrits sur les contrôles de l'Amicale, sont invités à se faire connaître, car l'adhésion de chacun d'eux sera bien accueillie. En se pressant, leur première cotisation sera enregistrée pour 1932, et ils profiteront des avantages réservés aux membres de l'Amicale pour la matinée du 3 janvier. AMICALE

DU BOULEVARD DES POILUS Représentation cinématographique, samedi prochain 5 décembre, à 20 h. 15. à l'Ecole de Garçons du boulevard des Poilus. Au programme L'air; Ferronerie d'art; Autour d'un diamant, comédie Ça c'est de la pêche, comique.

HAÏ I^IVJJ-

Naissances. Jean Perrin, rue Du- gommier, 2 bis; Roger Lolra2, rue La. motte-Piquet, 21; Jean Hévln, qua. de la Fosse, 88; Claude Grenon. rue de lt Convention. 41; Daniel Hameline. plau de la Petite-Hollande, 3: Jean Hameline place de la Peate-Hollande, 3.

Décès. Henri Goësslc. 10 jours, rut de la République. 107; Yvette Le Moril- lon, mois. rue Léon JamirL, 12; Auguste Eyder, 45 ans, maçon, boulevard Vlotor-Hugo, 18; Joseph Jury, 36 ans plombier, rue Saint-Jacques, 85; Joséphine Derecines veuve Simon, 69 ans. a p., rue Léon-Jamin, 28; Gustave Simon. 63 ans. représentant de commerce rue des Hauts-Pavés. 125; Jeanne Desnoyers, 28 ans lingère, rue de Flandres, 9; Marthe 'Gauvrit, veuve Bienassis. 69 ans, s. p., aux Sables-d'CXonne, decédée rue Rlcheux, 4; Louise Le Goff, 40 ans. mé·nagère, Grand-Blottereau, 50; Marie Guillocheau, veuve Audureau. 85 ans, s, p., rue des Orphelins. 15; Hélène Génoî, ép. Labailly. 40 ans, teinturière, rue Crucy. 17; Yvonne Deiaveaud, veuve Er. ceau, 53 ans, s. p., rue Praire-d'Avai. 25; Aristide Body. 44 ans, ébéniste, chemin du Petlt-Landreau; Louise Neveu, ép. Michel. 51 ans. fleuriste, rue Moniteli, 5. Convois mortuaires

du vendredi 4 décembre 1931

8 heures Mme Gérard, Hôtel -Dieu;' Chapelle; Saint-Clair.

8 h. 1/4 M. Biton. 157, A. Joncourt; Saint-Clair; Bougenais.

8 heures Enfant LoLgel, 8, rue FélixThomas- direct; Miséricorde.

9 h. 1/2 M. Eyber. Hôtel-Dieu; Char>elle- Saint-Jacques.

1 h. 45 Enfant Morillon, Hôtel -Dieu; Chapelle: Miséricorde

1 h. 30 Mme Defontalne. 60, rue Hermitage- Sainte-Anne; Sainte-Anne 1 h. 30 Enfant Gœff le. 107. rue de la République- Toutes-Aldes; ToutesAldes Doulon

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vard de la Liberté. RENNES.

NOTICE GRATUITE SUR DEMANDE Rezè

CHEZ LES CAMARADES DE COMBAT. Le bureau de la section de Rezi de l'Association Nationale des Camarades de Combat informe tous ses adhérents et Anciens Ccmbattants qu'une permanence se tiendra les dimanches 6 et 13 décembre au siège de la section Hôtel du Chapeau-Rouge, à Pont-Rousseau, de 9 h. 1,2 à 11 h. Le Bureau invite tous les Sociétaires et Anciens Combattants nyant besoin de renseignements cart du Combattant, allocation, pension. Croix du Combattant, etc.. à se présenter à ces permanences où le meilleur accueil leur est réservé.

ECOLE DE SOUS-OFFICIERS DE RESERVE. Séance mercredi 9 décembre, à 20 h. 30, à la mairie.

Sujet Tenue de campagne. Armement.

Le lieutenant Clech, directeur de l'école, insiste auprès des S. O. R. pour qu'ils assistent nombreux à cette séance au cours de laquelle il sera quelstion de l'Amicale en voie de création. Les S. 0. R. mn encore inscrits à l'école, sont très cordialement invités. BOLYitlPIAg Le Palais an Film Parlant

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CAISSE D'EPARGNE. Opérations i mois de novembre 1931 93 verse.enta, dont 19 nouveaux 239.132 fr.; I remboursement*, dont 4 soldés «.143 fr. 50; excédent des dépôts, delis le 1" janvier 2.350.629 fr. 60. voir des déposant au 30 novembre i31 6.353.858 fr. 41. Maxima des dette 20.000 francs par livret de par-';ulier. ra.OC francs pour les sociétés itorl%ées. Intérêts 3 fr. 75 Le bureau de la Caisse d'Epargne, ;ué au Château, est ouvert les dimanles et mercredis, de 14 heures à heures.

n sera fermé du jeudi 17 décembre 31 au dimanche 3 janvier 1932, pen.nt l'arrêté des comptes.

CINEMA- Ce soir, à 20 h. 30 aterloo.

BAL DU 6 DÉCEMBRE. Pour are la saison cycliste, la Pédale Caslbriantaise vous invite tous à son »tv1 bal de dimanche.

Souhaitons que MM. les membres «îoraires et actifs auront i. coeur de hausser par leur présence l'éclat do tte soirée où tout sera mis en œuvre >ur égayer danseuses et danseurs. L'orchestre nous dispensera les airs danses modernes et du temps passé. de ce fait. i?unes et vieux pourront us donner leur mesure.

Rappelons que Marcel Ledorze, coifur-parfumeur, 44, rue de liîôtel-delle, offre une jolie prime à toute trée (Prix. 3 frs). •

Pendant le bal. il sera distribué de ombreux accessoires de cotillon. Au cours de la soirée, il sera tiré Le tombola gratuite. De nombreux x y seront distribués (voir l'étalage M. Ledorze) et en particulier une rprise qui en sera vriment une. Le buffet sera tenu par Jean Ge::est, ;rétaire-ad joint de la P. C.

La salle sera chauffée. Rendez-vous .ne à tous dimanche soir, 20 h. 30. Derval

ECOLE DE SOUS-OPFIOIERS DE •SERVE. Séance d'instruction dimche prochain 6 décembre à 9 h. 30, la mairie de Derval

Notay

PETE DE LA SAINTE BARBE. itre subdivision de sapeurs-pompiers ;era la Sainte Barbe dimanche proain. Cette fête sera particulièrement lennelle cette année en raison de remise qui sera faite par M. Boisîu, commandant honoraire des mpiers de Nantes à M. Alexandre uvret, lieutenant de la subdivision Nozay, de la médaille d'honneur ec rosette, qui lui a été décernée ré- mment par M. le ministre de la .terre pour services exceptionnels. Voici le programme de cette belle ,e à 11 heures, devant la mairie. présence de la Municipalité, remise r M. le commandant Boisseau à M. lientenant Jeuvret de la médaille honneur qui 1ui a été décernée

inspection par M. le commandant Boisseau de la tenue et du matériel de la subdivision de Nozay défilé en ville à midi, banquet au café Louis Renard.

Dût sa modestie bien connue en souffrir, nous nous permettons de rappeler ici les beaux états de service de notre ami A. Jeuvret. Incorporé au régiment des pompiers de Paris le 21 février 1895, 3 ans de service, deux citations pour belle conduite au feu, incorporé comme sapeur dans la subdivision dé Nozay aussitôt sa rentrée du service militaire, .officier. souslieutenant d'abord, puis lieutenant depuis l'année 1912, en tout 36 ans de services ininterrompue.

Nous ne doutons pas que dimanche prochain les Nozéens viendront nombreux applaudir à la remise de la décoration si méritée décernée à notre sympathique lieutenant de pompiers. Fercé

SÉANCE DE CINÉMA. Dimanche prochain 6 décembre dans la salle SteThérèse. auront lieu deux séances de cinéma la première à 15 heures, la deuxième à 19 heures Au programme Le manoir de la pcvr, vision fantastique Madame Dudule, comique. VAY

UN CULTIVATEUR

GRAVEMENT BLESSÉ Près du village de la Carduchère, commune de Vay, mardi l'après-midi, vers 15 heures 30. deux voitures circulaient en sens contraire sur la route. l'une attelée d'un cheval, marchant à assez bonne allure, et conduite par François Leparoux. 59 ans, cultivateur à Mandoucet, en Satire l'autre attelée de deux vaches, conduite par Jean Mérel, 61 ans, cultivateur à Bain, en Vay.

Voyant que Leparoux tenait presque le milieu de la route et ne semblait pas vouloir se ranger, M. Mérel obliqua complètement sur sa droite, mais malgré sa prudence les moyeux des deux charrettes se heurtèrent et Leparoux. qui était assis sur l'avant de son véhicule chargé de pommes, fut projeté en avant et tomba aux pieds de son cheval qui lui envoya des ruades à la tête.

M. le docteur Henri Monnier. appelé à donner ses soins au blessé, a diagnostiqué une fracture du crâne et de la mâchoire.

Leparoux est dans le coma et son état semble désespéré.

La gendarmerie de Norcy enquête. Les premiers résultats de cette enquêt: semblent devoir mettre M. Mériel criplètement hors de cause et rejeter la responsabilité entière de l'accident sur la victime.

AUJOURD'HUI

Théâtre Trlanon, à 20 h. 48 Foutirg Montmartre (100 ° parlant). Camko Cinéma. 20 h. 46 La tin 1 monde 1100 parlant).

Une grande réunion

la Chambre de Commerce La saîle des conférences de notre aambre de Commerce a donné asile udi soir à tout ce que la cité de iint-Nazaire compte de personnalis dans le monde de l'industrie, du immerce, de la marine et des entrerises diverses. Pilotes, officiers du >rt, courtiers, Ingénieurs, chefs de lantiers, ont écouté deux heures dutnt ie magistral exposé de M. Louis nabert.

Notre sympathique prrsident, en retant ce qu'il avait fait au cours de s six dernières années, a retrace

Photo Cosmao. St-Nar-alre.

M. haaU JOUBERT,

résldetot de la ChTrbre de Commerce de Saint-Nazaire

»ute la vie du port de Saint-Nazaire. Nous dirons demain a qu'a été cette Sance et le vif intérêt quelle a prooqué.

Quand M. Brichaux.président d'honeur de la Chambre de Commerce 6t cclamer la candidature de M. Louis oubert aux prochaines élections conjlaires, une émouvante manifestation e produisit en faveur de celui qui a ant fait pour notre cité.

A M. Rotté, qui se représentait co:nîe candidat, l'assistance, par 32 voix ontre 12, a préféré M. Raymond Gasiler. président du Tribunal de Com1eroe.

M. Prioux, membre sortant, ne vousnt pu être candidat, a été rempla6 par M. François David, qui a obtcu 46 voix sur 43 votants. M. FaRuet. téoédé, aura pour successeur M. Tou«et, cl- .1:1 par le canton de Guéandt-

Commencée à 15 heures, la réunion l't prit fin qu'aprè» 17 heures 30.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Audiencc du 3 décembre

L'alcoolique avait tiré

une balle de revolver

dans la tête de son beau-frère C'est une affaire d'une gravité ex- j ceptionnelle qui relève davantage de la Cour d'Assises que du tribunal cor- rectionnel.

Le 27 septembre dernier, vers 22 heures, le nommé Blandin Alexandre, dit la « Chouette », 49 ans. manoeuvre, pénétrait dzns le café de son beau-frère, M. Seflriou Amar, d'oitgine algérienne, qu'il dirigé à Coueron. L'homme prit place à une table et commanda une chopine. M. Scffriou vint la lui servir lui-même. On parla de choses et d'autres. Mais sans au- cune aménité. A un moment donné, le patron de l'établissement se dirigea au fond dc la pièce pour prendre une bouteille de rhum. Alors qu'il plongeait la main dans un petit meuble contenant les bouteilles, Blandin séapprocha à pas feutrés et, froidement, il lui tira à bout portant un coup de revolver en plein visage.

L'Algérien s'écroula comme une masse. Le projectile s'était logé A la base du crâne, du côte gauche. La victime fut transporée à 1 Hôtel-Dieu de Nantes. Malgré l'habUeté et la science des plus grands chirurgiens du chef-lieu de la Loire-Inférieure, la balle ne put être extraite l'opération. parait-il, aurait pu coûter au blessé la vue et peut-être même la vie. Le malheureux débitant porte aujourd'hui encore au fond de son orbite le morceau de plomb. La présence d'un corps étranger à cet endroit peut causer des troubles sérieux. On craint les pires catastrophes.

Les magistrats qui ont suivi pas à pas cette affaire se perdent en conjectures sur le mobile qui a poussé Blan1 din à commettre un acte aussi criminel.

L'inculpé est en vérité un individu peu recommandable. ivrogne, querelleur, fainéant, affirment certains témoins. Les habitants de Couéron sont unanimes à reconnaître que le manœuvre est indésirable et qu'on devrait l'expulser séance tenante.

On s'explique d'autant moins le geste du triste personnage que Blandin est l'obligé de Seffriou. Pendant 15 années, en eflet, celui-ci a subvenu dans une certrlne mesure aux besoins du ménage de son beau-frère. Il lui a donné de nombreuses fois de l'argent et des vivres. L'Algérien a même fait cadeau au manœuvre d'un lopin de terre pour qu'il puisse le cultiver et le faire fructifier.

A l'ouverture des débats, Blandin garde dans le box des accusés une froide Indifférence. L'huissier audiencier clame le nom de Seffriou. L'Algérien s'avance à la barre d'un pas ferme. D'une voix calme U fait le récit de la journée du 27 septembre.

Le matin, dit-il, Blandin est venu mi remercier d'un service que je lui avais rendu la veille. Je lui ai offert une chopine qu'i In'a pas payée, selon ?on habitude. L'après-midi. Je l'ai revu de nouveau #t lui ai servi à boire. Pendant que Je me baissais pour sortir de mon armoire un litre de rhum, Blandin s'est approché à pas de loup près du meuble et m'a envoyé il. longueur de brae une balle dana la tête.

Elle y est encore. La poudre m'a noirci le visage. >

A quel mobile avez-vous obéi. demande M. de Trémaudan à Blandin ? Ce dernier élude la question.

Moi je vous dis qu'il était toujours après moi et qu'il m'a menace de mort.

Est-ce vrai ? questionne le président en s'adressant au cafetier. Jamais, répond celui-ci. Je ne lui ai fait que du bien.

Blandin. avant d'attenter aux jours de aon parent, avait tout fait pour lui perdre son honneur. Il avait lancé contre lui les accusations les plus fausses et les plus ignobles. La Justice, après une minutieuse enquête, avait fait fl de tous ces racontars et le monument d'invraisemblance longuement ébauché par le manœuvre s'était écroulé d'un seul coup.

Sur une allusion du Président à 1 incompétence du Tribunal correctionnel, M- Li"=:"ique qui assiste Blandin, proteste i-c force. La réplique donne lieu à un violent incident.

'On entend ensuite Mme Seffriou. Partagée entre son devoir d'épouse et son affection pour son frère, la malheureuse, secouée par de lou:ds sanglots, essaie d'atténuer la responsabilité de Blandin.

Avec un pareil homme, remarque en passant M. de Trémaudan, votre belle-sœur ne doit pas être heureuse. Elle doit souffrir en patience, réplique la débitante. Elle ne dit jamal Horvéno se porte partie civile au nom de M. Seffriou et réclame u franc de domir.atcs intér.ts. Sor client veut une réparation civile pour le principe. L'honorable avocat demande en outre que l'on écarte Blan din de Couëron.

Le ministère public réclame une application très sévère des articles 309 e. I 315 du Code pénaL

M. Guérin de Villaubreufl nous apprend qu'il y a deux ans que ce manœuvre avait acheté pour 75 francs, a un armurier du quai de la Fosse u Nantes, un revolver pour se débarnu1 scr de M. Seflriou.

Me LiKlmaque Dlaide la non responsabilité de Blandin et prie le Tribuna. de le faire examiner par un médeci: aliéniste.

Le Tribunal condamne Blandin 18 mois de prison et 5 ans d'interdir tion de séjour.

La partie civile obtient un franc d dommages-lntéréts.

JUGEMENTS REMIS

Par suite du deuil d'un juge. le Tri 1bunal ne rendra que jeudi prochain son jugement dans l'affaire de la Société des Auteurs contre Holé, dit Léo. et dans celle de la femme Rcssignol, de Peigné et de Cavanhac.

LES SENEGALAIS j T. SUR LA SELLETTE f Ces bons noirs de Dakar ont horreur c des choses simples. Ils recherchent a 1 plaisir les complications. 1 Moussa Kané et Kanora Daniba vou- t [aient quitter Dakar et s'embarquer 1 comme chauffeurs a bord d'un cargo. Pour ce faire, ils s'adressèrent à une 1 officine louche Il parait qu'il y en a 1 beaucoup dans nos colonies), qui leur 1 procura de faux livrets. Le premier i paya ce livret 500 francs et le second 300 francs. A leur arrivée à Marseil- le, les noirs furent coffrés et condam- nés comme possesseurs de fausses piè- ces d'identité. Quand on les remit en liberté, on leur rendit leur livret. Ils s'imaginèrent que la peine subie par eux à Marseille avait eu pour effet de légitimer leur livret. Hélas 1 à leur arrivée à Saint-Nazaire, la police les détrompa. M' Russacq prononce une très spirituelle plaidoirie. Les deux noirs sont condamnés chacun à 12 jours de prison.

UN JEUNE APPRENTI QUI PROMET Le Jeune B. 18 ans, de Saint-Malode-Guersac, a entrepris de combrioler son patron. Il a fouillé les meubles et la garde robe et raflé tout ce qui lui tombait sous la main jusqu'à des coupures de la Banque de France déchirées, que le patron avait placées dans une boite pour les recoller au premier moment libre.

On a pu établir d'une façon exacte le montant des larcins. L'affaire est en délibéré.

LE DANOIS EN BOMBE

Le Danois Nielsen Jens, 32 ans, est depuis dix ans en France. C'est un excellent ouvrier, qui travaille actuellement à la forme-écluse de Saint-Nazaire.

Le 22 novembre, étant ivre. 11 a commis toutes sortes d'excentricités. Chez Mme Beaudoin, au Café du Jour et dans le couloir du Chili, où il a essayé d'ouvrir une botte aux lettres, se croyant sans doute dans sa demeure. Nielsen a, de plus, résisté aux agents Bouvron et Béziers. qui le conduisirent a uposte de police Il se cramponna à un reverbère et insulta les pc^x^rs. Au commissariat. il a donné un violent coup de tête à l'agent Bouvron qui le fouillalt.

M' Russacq défend Nielsen. qui est condamné à un mois de prison et à 5 francs d'amende pour ivresse. LA JEUNE FILLE

AIME LES BICYCLETTES

Clodic Pauline. 23 ans, originaire de SainUJust, a déjà été condamnée trois 1 fois.

Le 20 octobre, à La Baule. au moyen i de manœuvres frauduleuses, elle a cha- pardé une somme de 100 francs à Mme Jouan. Le 24 octobre, elle s'est appropriée deux bicyclettes qu'elle I aveit louées à M. Maréchal et l'autre à M. Freslln. On lui reproche enfin de s'être fait servir des consommations à l'œil chez Mme Bouesnard.

La soubrette récolte trois mois de prison.

L'ACCIDENT DE LA CHABOSSIERE Renault Fulbert, 18 ans, manœuvre à Couéron. a, le 9 novembre, renversé avec sa moto, à la Chabossière, M. Bariller. Il est condamné à 5C francs d'amende.

Défendeur M' Lisimaque.

Nous reviendrons demain sur cette affaire.

L'HISTOIRE

DE LA BOUCHERIE COOPERATNE Mlle Robin Clémence, 40 ans, voit sa peine de prison diminuée de 5 jours Elle fera donc 10 jours au lieu de 15- Défenseur M' Bruon.

Nous nous expliquerons demain sur les débat».

Les restes de Mooeier,

le héros du « Kléber »,

ont qaitté la f osse commune Huit heures sonnent à l'horloge de l'Ecole pratique, toute proche, quand nous entrons dans la grande nécropole de Toutes Aides. Le jour, en ce jeudi 3 décembre, a peine 4' venir. Le vent souffle en tempête, tordant les fûts des ifs, faisant s'entrechoquer les couronnes de perles pendues enix bras des croix.

Des gens glissent à pas feutrés sur le sable des allées. Nous les suivons. Là-bas, dans le carré, que domine la masse écrasante du château d'eau, plusieurs fosses ont été ouvertes. On aperçoit des cercueils, dont le bois a pris une couleur indéfinissable. Ils reposent sur des madriers au-dessus de trous béants. Les familles des défunta qu'on a exhumés pour leur donner une sépulture plus convenable, composent des groupes pitoyables. Voici M. le commissaire Tillier, du 2» arrondissement. Il précède une femme en deuil. C'est la veuve de Monnier, le maître d'équipage du trois-mflts Kléber. Un enfant suit, le

le héros du « Kléber »

>etit Pierre, âgé de 11 -ans. fils du hé- os qu'on va retirer de la hideuse osse commune et déposer ensuite, ians une concession généreusement 'fierté par la ville. Le bureau de l'A. 5AM. est là, avec son président, M. e commandant Hamonet, son si acif trésorier, M. Le Gat, ses membres, AM. Bocéno et Hervé.

La cortège qui était dirigé par M. Bertho, chef fossoyeur, arrive à m monticule de terre sur lequel git lui cercueil. La lourde chèvre qui a servi à retirer la bière de la fosse est encore dressée près de l'excavation. Le couvercle du cercueil laisse voir des tissures Il a du se briser sous la pression de la glaise saturée d'eau. Dans cette boite a demi défoncée sont enfermés les restes d'un homme qui a éerit une beil* page de notre histoiie de la guerre. Le petit Pierre regarde avec de grands yeux étonnés le triste spectacle. Des ordres sont jetés. Le cercueil soulevé par les robustes équipiers de M. Bertho est placé sur uu chariot. Et l'on s'en va, à la suite de cet étrange chargement au carré militaire 'r, dans lequel sont enterres les soldats ramenés du front. La bière, ceinturée de cordes, glisse dans la nouvelle fosse qui a été préparée. Un dernier salut. Des echanges de poignées de mains. Et c'est fini. On reviendra le jour où sera inauguré l'humble monument dû à l'initiative, à la splendide camaraderie, au dévouement des anciens marins de l'A. C. A. M. Le Gouvernement, par l'intermédiaire de notre zélé administrateur principal de la Marine. M. Bronkhorst, a fait savoir qu'il serait représenté à la cérémonie d'inauguration.

LA SOUSCRIPTION

POUR LE MONUMENT

MM. Pain, capitaine de la Marine marchande, 5 francs, Baiziau, lieutenant du Mexique, 5 fr. Chupm, liutenant du Mexique, 5 fr.; Perron, lieutenant du Mexique, 5 fr. La Galliot, 5 fr. l'A. C. A. M. de Bordeaux, 100 fr. L' A. M. A. C., par l'intermédiaire du président, M. Brousard, de Baint-Nazaire, 65 fr. Martin Alcide, 5 fr. Lahaye Fançois, 5 fr. Listes précédentes 1.005 francs. Total à ce Jour 1.205 francs.

Les souscriptions sont reçues par M. Hamonet, 112, rue Villès-Martin, à Salnt-Nazaire au Café Desmars, 30, rue de la Gare, où. chaque mardi, le trésorier de l'A. C. A M. est en permanence de 17 à 18 h. 30.

L'examen

des radiotélégraphistes de bord

Sont reçus

1" classe MM. Marquette Lucien, 19, rue de la Goutte d'Or à Parls 1 Slcournat, à Ker-Groise, PlogoS (Finistère.)

2' classe MM. Fanon Léandre, 12, rue des Fauvelles, à la GarennesColombe (Seine).

Le lancement du porteur cc Les Vignettes »

Lu Chantiers de la Loire ont lancé jeudi matin le porteur de vue Les Vignette». L'opération a parfaitement réussi. Les remorqueurs de la Compagnie des Vapeurs Nazalriens, le Pierric et le Pomtc ont pris le navire sus1 sitôt après sa mise à l'eau et l'ont 1 conduit dans le bassin de Penhoët, ou lie fera son achèvement <_i_<

HEURES DES MARÉES J Pleine mer matin. 11 h. 48.

Basse mer matin, 6 h. 04; soir, 17 h. 34.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS

CHEZ LES ANGEVINS

Répondant à des désirs manifestés de tous côtés, l'Amicale des Angevins a décidé d'organiser une deuxième matinée dansante, salle de la jeunesse, le 20 décembre. Le succès est assuré, Révélons que le buffet sera merveilleusement approvisionné. On y trouvera, en particulier ce fameux vin du Layon dont les Nazairiens apprécient la saveur. C'est Biz-Jazz qui fera danser.

A L'UNION FEDERALE

DES ANCIENS COMBATTANTS On nous prie de rappeler que, dtmanche prochain, salle de l'Eden. à 10 heures du matin, le camarade Botherel, de la Fédération des A. C. du Morbihan, fera une conférence sur les buts et l'action de l'Union Fédérale des Anciens Combattants, et en particulier sur son action pour la paix.

A L'AMICALE

WALDECK-ROUSSEAU

Conformément à la décision prise ,ors de la dernière assemblée générale .0 banquet annuel de l'Amicale Waldeck-Rousseau aura lieu dimanche 13 courant, à midi à l'Hôtel de Breta- gne. Les inscriptions seront reçues le 9 décembre prochain. Prix du couvert 25 francs.

On compte sur la présence des dames pour rehausser par leur grâce et leur charme l'éclat de ces agapes familiales.

La SOCIETE mozart

Le deuxième concert de la Société Mozart aura lieu lundi prochain. 7 décembre, a 20 h. 30 précises, dans les salrns du Grand-Hôtel.

Au programme M. Bramlnoff. baryton M. Lévy, violoncelliste Mlle Couteau, pianiste.

AU PATRONAGE SAINT-JOSEPH Le patronage Saint-Joseph donnera, demain. 5 décembre, à 20 h. 15, et dimanche 6 courant, 16 heures, deux grandes séances de cinéma avec Monty Banks, dans Vraiment un as. Location des places rue Marceau. SPADA DANS LE MAQUIS D'HERBINS. Il y eut une minute de fol émoi, avant-hier, dans le quartier d'Herbins. Quelqu'un avait crié le nom du redoutable bandit corse 1 Spada ».

des rues d'Herbins et Henri Gautier devant les débits David et Geffroy. Les commentaires allèrent leur train. On sût enfin que le « Spada » en question n'était autre qu'un superbe chien appartenant au citoyen Lepetit. L'animxl avait accompagné son maitre au grand concours de tir à la carabine qui se dispute tous les dimanches de 9 à 12 heures et de 13 h. 30 à 17 heures.

Rappelons à ce sujet que les prix sont de 100 francs pour les hommes et 80 francs pour les dames. De nombreux cartons sont à la disposition des amateurs. Le camarade David a toujours plusieurs barriques de bon Muscadet pour les candidats.

LA REPRESENTATION DE MA- NON. Les places s'enlèvent rapidement. La pièce et les artistes ont toutes les sympathies de nos compatriotes. Et puis, n'oublions pas que la représentation est donnée au profit du Bureau de Bienfaisance. L'orchestre du théât.re Graslin, sous la direction de M. Brouillac. sera lA. Aucune quête ne sera faite pendant cette séance de gala.

EPAVES. Mme Bourdic, 120. rue d'Anjou, a trouve près de son domicile une bicyclette d'homme.

L'agent Frapie. demeurant rue Albcrt-de-Mun prolongée, a trouvé un seau A charbon.

M. Baud. cordonnier, 25. rue Henri-Gautier, a trouvé dans son magasin un livret de famille au nom de Fléqhault Eugène.

D'autre part, il a été déclaré au bureau des épaves de l'Hôtel de Ville un marteau, un bracelet, un sac à orovisions. un gant de laine, une écharpe en fourrure, un gant. une canne d'enfant, une paire de souliers.

PETITE ALERTE. Hier soir. vers 20 h. 45. les pompiers ont été pour un feu de cheminée qui s'était déclare au domicile de M. Hervoche Henri. 46. rue Albert'de-Mun. Dégâts insignifiants.

NAVIRE ATTENDU. On attend le vapeur allemand oliva, chargé de matériaux de construction, venant de Brème et de Hambourg.

DEUX NAZAIRIENS DISPARUS Voir dans la Réglon

A LA CAISSE D'EPARGNE. Les déposants sont informés que les opérations de versements et remboursements seront suspendues du 19 décembre 1931, au 2 janvier 1932, pour l'arrêté des comptes et la capitalisation des intérêts.

Pour l'année 1932, l'intérêt alloué aux déposants a été fixé à 3.75 soit en augmentation de 0.25 Maximum du livret 20.000 francs. Les versements et les remboursements ont lieu le dimanche de 9 heures à 11 heures et les mardi, mercredi et vendredi, de 13 h. 30 à 15 h 30. En Janvier, février et mars, séance supplémentaire le mardi matin, de 9 h. il Il h.

AVIS AUX FUTURS SOLDATS. Les Jeunes gens des classes 1931 (2' partie), ce'st-à-dlre nés entre le 1" Juin et le 31 décembre 1911, et 1932 U* partie), c'est-à-dtre nés entre le le janvier 1912 et le 31 mai 1912. domici- liés dans la commune de St-Nazaire, à se présenter, au plus vite J, a la Mairie (bureau militaire). de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 h. 30 (samedis tantôt et dimanches exceptés) en vue de leur inscription sur les tableaux de recensement.

Les Intéressés devront être porteurs du livret de fimiUe de leurs parents. Les jeunes gens visés ci-des'us ayant leur domicile légal à Saint-Nazaire et absents de la localité, les inscrits ma- ritimes et les engagés vo'ontatres de- vront être représenté* par leurs pa- I t tenta o1i tuteurs

RECENSEMENT DES CHEVAUX ErT MULETS POUR 1932. Les propriétaires de chevaux. Juments, mulets »t mules sont Invités à se présenter, s au plus vite », à :a Mairie (bureau militaire), de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 h. 30 (samedis tantôt et dimanches exceptés) pour faire la. déclaration de tous » les chevaux. Juments, mulets et mules qui sont en leur possession, sans aucune distinc- tion ni exclusion et quelque soit l'âg» des animaux.

AU CIMETIËRE DE L'IMMACULÉE- Les fosses comprises dans le carré longeant le mur de clôture _,ci du cimetière de l'Immaculée et u»n» lesquelles ont été inhumés les co.pa des adultes Anne Loirat, René Gc. jjr Jeanne Rouaud, Vve Bertho, etc.. licédés de 1920 à 1922, seront re^. -*3 par la ville pour être affectées à de nouvelles sépultures.

Un délai d'un mois à partir du 1«- décembre 1931 est accordé aux 'amilles pour retirer les objet-s pluies sur les tombes des adultes inhumes. ETAT CIVIL

Naissance». Michel Lefolals. bouteyard Qambetta; Suzanne Le Mercier, boulevard Gambetta; Jacqueline Noblat, boulevard Gambe&ta.

Mariages. Roger Strady. levogeur à Harnes (Pas-de-Calais). et Céleetin» Jaunln, domestique à Méan. 90, rue du Moulin; Paul Plêguault, ajusteur. 166, rue Albert-de-Mun. et Clémentine Houls. s. p.. 105, rue Jean-Jaurès; François Fillodeau, ajusteur, 7 rue Fernand-Peiloutier, et Paulatte Gautier. s. P.. 4. rue Henri-Gautier; Roger Bourquard, employé des Pompes Funèbres Générales. 7 bis, rue du Tralot, et Simonne Le Minez. e. p., 97. rue Vllle-ès-Marîin. Henry Robert, officier mécanicien de la Marine Marchande. 3. rue du Prieuré. et Hermtala Gullletat, a. p.. 2. rue de la Palx. à Nantes

Décès. Lucie Tua.1. veuve Adè, 79 ans, s. p., 27, rue de la Croix-Fraîche; Philomène Dousse*, 69 ans. a. p., 122. avenue du P:essa.

Convois mortuaires

Sa.'nt-Gohard. & 13 n. 30, Mlle Don», set 122. avenue du Picots.

Cimetière de la Brlandais. A 16 h. 15, Mme Deivignc.

Pont-Château

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal se r*. unira en séance ordinaire. le dimanche 6 décembre, à 8 h. 45.

A l'ordre du jour 1° Ecole des gnrons de Saint-Roch: 2° Destruction drs vipères; 3" Taxe sur les chiens: 4» Chasse communalisée. approbation des comptes: 5" Questions diverses Blain SAINTE-BARBE. Comme lPS anné>s précédentes la compagnie des sapeurs-pompiers fêtera la Sninte-Barbe par le traditionnel banquet offert à ses membres actifs et honoraires le dimanche 6 décembre à 17 h. 30. hôtel de la Glacière, sous la présidence de M. le maire, conseiller général. Le banquet sera suivi d'une séance cinématographique offert à ses membres au cinéma Familia. salle Leroux. CAISSE D'EPARGNE. La Caisse d'Epargne. comme les années précédentes, sera fermée du 16 décembre au 2 janvier.

Savenar

SAINTE-CECILE ET SAINTE-CARBE. Les musiciens de la Société Philharmonique et les sapeurs-pompiers fêteront en plc.n accord. diman:hc prochain 6 décembre. la SninteCécile et la Sainte-Barbe, en offrant a leurs membres honoraires un concert inst.rumental et un hal de nuit. A 15 heures aura lieu sur notre belle scène de la salle des fêtes, le concert Instrumental gratuit offert par la 5ociété Philhar-nonioue en l'honneur de ses membres honoraires.

Le soir aura lieu à la Salle des Fêtes. brillamment illuminée pour la circonstance., le grand bal des musiciTis et des pompiers à leurs membres honoraires.

L'orchestre « The Rig Jazz » de StNazairo. prêtera son concours.

Le Pouliguen

CONSEIL MUNICIPAL Le Coaseil municipal se réunira sameld 3 courant. à 20 heures

A l'ordre du jour Nomination de délégués à la liste électorale; Nomination d'un comit: local de vente du timbre 8n't:'itubercu'eux: p'.an d'a':gn-me^it du ch. V. C n" 6; cantonniers des chemins vicinaux, avancement de clisse; chemins V. C.. devis d'entretien; vœu du Syndicat d'Initiative de la Côte d'Amour, tendant au comblement des mana salants abandonnés; pont du Pouiiguen. projet de reconstruction et d'élargissement: affaires diverses: demandes d'ass!stance.

ETAT-CIVIL. Naissance. Genr viève Llonnard. rue de la Gare.

Batz-sur-Mer

LE PLUS BEAUX ENFANTS DE FRANCE Sur le palmarès du concours plus beaux enfants de France organisé par la Renaissance Français* nous avons le plaisir de relever une mention attribuée à Made- leine Bertrand de Batz-sur-Mer.

CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal de Batz-sur-Mer se réunira dan la salle de la Mairie le dimanche 6 décembre à 8 h. 30. Objet de la réunion.

1» Budget primitif de 1932.

21 Délibérations à prendre pour calamités publiques. a) syndicat des digues, b) Gpuillaume. d) Comtesse de Purtz, c> hatel Valentine, Martin Chesnau.

3° Répartition des 1.800 francs, subvention de 1930

4° Champ d'épandage. décision prendre

5° Délibération à prendre pour cylindrage.

6° Chemins vicinaux travaux à exécuter. 70 Voeux à émettre près de la Cte P. 0. a) pour l'élargissement des barrières numéros 423 et 424. bi pour l'ouverture permanente de la barriere Bonne-Eau, abattoir, c) pour la gar!e de Batz.

80 Proposition de l'énergie électrique au passage de la ligne à haute tension par la rue du Four. Réponse à la délibération antérieure.

9° Questions diverses

10" Comité secret Demande d'assistanee et d'hospitalisation.

dl t6o– hasBOes ETAT CIVIL. Naissance. Jeannlne Caro. route dM Rivière».

Mariage». Victor Fleury. minnavre, rue Pasteur, et Charlotte Tmnso, ménagère. Grand'Rue; Gaston Legoua», riveur h. La Rochelle, précédemment t Salnt-Nazaire, chemin de la Plerre-Denlon, et Eugénie Joaliand. s. V.. rue de pfc'is Amdlio Labour e0 ans. employé de tabac à ia Menee-Lambouti.

LE CROISIC

Une rixe

à la porte d'un café

Le sieur Guihard Rogatien, 27 ans, j bourrelier, rue Pasteur, au Croisie, a été frappé sauvagement par le nommé Nicolas Raymond, 24 ans, forgeron, quai de la Petite Chambre.

Les deux hommes, dans l'après-midi, avaient lançé le palet. La rixe résulte d'une querelle déjà ancienne.

BTAT-CiVIli. Publications. Joa- chim Bulno. marin, domicilié au Croi- slc, 3. rue du Portail et Céleste Le Franc, domiciliée au Crolslc. quai Petl- te Chambre.

Décès Marie Anne Sellier. épouse de Constant La.unais 79 ans, a.p., Place Donatien Lèpre, 3ux toucheurs de bestiaux Avalisent un garçon laitier

M- Maurice Rousse, garçon laitier a Vilhouin, fut accosté, mercredi, vers 22 heures, sur la place de l'Eglise de Bouvron, par deux individus, qui cherchèrent à lui faire payer à boire. Rousse ceda à leur désir et tous les trois essayèrent de pénétrer dans un débit, mais ne purent réussir à s'y faire servir. Ils prirent alors la route de Blain. Sortis du bourg, ses deux compa- j gnons entourèrent Rousse et lui enjoignirent sous menaces de coups, de leur remettre son argent. Le malheureux garçon laitier dut s'exécuter à deux fois et leur remettre une liasse de billets de 5 francs, puis une autre de billets de 10 francs. Satisfaits, les in- j connus disparurent dans la nuit. Rousse n'eut plus qu'à porter plainte. Ce qu'il fit au plus vite.

Les gendarmes de Blain se mirent en chasse et apprirent que deux toucheurs de bestiaux, emmenant un troupeau vers Saint-Nazaire. payaient leurs consommations en billets de 5 et 10 francs. Ils réussirent à les joindre au village de Tremblais, en Prinquiau. Les deux individus furent formelle- ment reconnus par le garçon laitier. Leur troupeau fut parqué dans une écurie et les toucheurs condil à il la gendarmerie de Savenay. Après un interrogatoire serré de plus d'une heure. un toucheur entra dans la voie des aveux Il déclara se nommer Letil- ly Pierre, 25 ans, toucheur de bestiaux à Saint-Nazaire. L'autre continua à nier, puis finit par avouer à son tour C'est un nommé Brossais Edouard. 41 ans. toucheur à Saint-Nazaire. Ils nnt été conduits à la gendarmerie de Blain et ensuite au Parquet de SainteVazalre. Nos félicitations à nos gendarmes ont fait cette bonne prise.

POHNICHET

.E CONCERT-BAL

DE LA « LYRE»

dimanche 29 novembre, à 14 heu- à l'Hôte de Pomichet, a eu lieu le concert-bal offert par notre Société musicale « La Lyre à ses membres honoraires et amis Cette matinée, avait pour cadre la vaste et belle terrasse, vitrée et chauf- fée, de l'hôtel de Pornichet, de la- quelle on peut admirer le magnüique panorama de la côte d'amour. Notre vaillante harmonie, très en progrès sous la baguette autorisée de M. Delvigne, s'est fait applaudir à plusieurs reprises, notamment dans la Marche nuptiale d'une poupée, de Lecoq et le Ballet de Coppelia, de Léo Délibes. Et tour à tour, nous eûmes le plai- sir d'entendre une pléiade de bons ar- ti.stes. M. Montril, du Conservatoire de Nantes, qui possède de baryton souple et bien timbré, interpréta avec talent Le cRi de Lahore et Hérodiade. de Massenet puis Sérénade de Gou- nod et Mireille, de Massenet. Mlle Marguerite Dagot, du Conser- vatoire de Nantes qui est une fidèle amie de la Lyre, est une cantatrice accomplie. Elle triompha dans l'Air du Paae des Huguenots (de Meyer- béer) Mireflle (Trahir Vincent) j l'Air du Prophète d'Hérodiade et une délicieuse chanson d'amour A Ces deux artistes chantèrent ensuite le fameux Duo d'Hamlet, où ils rem- portèrent un succès mérité.

Une surprise nous attendait, non prévue au programme, c'est-à-dire l'au- dition de M- Ricordel qui successive- ment nous narra La Légende du zé- phyr, tendre évocation d'antan, puis l'Epave, la tragique poésie de François Coppée, et qui nous fit pleurer avec l'Assassinat.

Une mention toute particulière aux jeunes Jacques et Léone Delvigne, petits enfants du directr de la « Lyre qui détaillèrent, avec beaucoup de goût. au violon et au piano, une fantaisie sur Marthan et La Magicienne.

Enfin le joyeux Sarret, le fameux comique nazairien dérida l'assemblée par ses chansons et surtout sa mimi- qui si expressive. Il vendit d'ailleurs, j quelques morceaux de son répertoiie au profit de l'oeuvre du p-os sou or- phéonique. Ajoutons que le piano d'accompa- gnejient étau tenu, avec maîtrise, par Mlle Mignerat. la talentueuse pro- fesseur de musique de Saint-Nazaire. Après la partie concert, un bal très animé, conduit par une dizaine de musiciens de i La Lyre à prolongea cette matinée jusqu'à l'heure trop tôt venue du dlner.

L'ARBRE DE NOËL. Comme pour les années précédentes, nos petits enfants fréquentant les écoles publiques vont avoir leur arbre de Noël. Le Comité d'organisation s'occupe en ce moment, de mettre au point le programme de cette fête, et nous le ferons connaltre à nos lecteurs, dès qu'il aura été établi.

L'EXCENTRIC-CLUB. Nous ap- j prenons que notre société de danse l'Exentric-CJwb donnera son premier bpl de la saison d'hiver 1931-32 le samedt 12 courant, à 21 heures, dans les .'lions de l'Hôtel de Pornichet. Nous now m–euui d'ailleurs, de donner

prochainement le programme de cette soirée, qui sera aussi gaie et aussi élégante que celles déjà organisées par ce groupement. En attendant, nous ne pouvons qu'inviter nos concitoyens, qui ne sont pas encore membres honoraires de ce club, à y adhérer. LE DEUXIÈME CONCERT DE LA SOCIETE DES FÊTES. Nous pouvons officiellement annoncer que c'est le dimanche 13 décembre, en matinée et en soirée, que sera donné le Concert qui attirera tous les amateurs de Music-Hall de la région.

Le programme n'est pas encore complètement arrêté, mais nous savons que nous y verrons le fameux Cardinch excentrique comique; Sicardy, de l'Eden de Paris Mlle Yvonne Couléard, de l'Empire, qui fait vedette dans cet établissement et nous aurons également la présence certaine de la vedette comique Constantin le Rieur. Nous reviendrons sur ce programme. Les concerts donnés pour la deuxième fois par la Société des Fêtes auront lieu dans la salle de la BaulePlage, mise aimablement à la disposition de la Société par M. Bassino. LE SERVICE D'INCENDIE A PORNICHET. Notre Hôtel de Ville est surmonté d'une sirène, à la voix puissante, destinée à donner l'alarme en cas d'incendie sur le territoire de la commune. Ceci est très bien mais, hélas, insuffisant.

Nos braves pompiers, si courageux, n'ont pas à leur disposition le matériel moderne destiné à combattre les sinistres. Il semblerait qu'eu égard à l'importance et surtout à l'étendue de Pornichet. nous devrions être dotés d'une pompe automobile (qui, l'été, pourrait servir à l'arrosage des avenues, comme dans une plage voisine).

Puisque nous sommes entrés dans la voie des améliorations, nous nous permettrons d'attirer l'attention de nos édiles sur cette question du service d'incendie.

AU « SELECT-CINEMA e. Les samedi 5 et dimanche 6 décembre, au « Sélect Cinéma » Une scène comique. Grave erreur. avec Bach, l'interprète de En Bordé: une grande scène dramatique Les Amours de Minuit, avec Jacques Varenne, Pierre Gutcheff et Daniie Uarola.

Ce spectacle sera complété par a Eclair-Journal » des actualités sonores et parlantes, et des dessins animés.

DINER DES A. C. L'Association des officiers de réserve de St-Nazaire et de la Presqu'île Guérandaise donnera un diner amical au Grand Hôtel de Saint-Nazaire, le 5 décembre courant.

A ce dlner, Il sera remis officiellement, la croix de chevalier de la Légion d'honneur au docteur Verdier récemment promu.

Les officiers de réserve habitant Pornichet, qui désireraient assister à ce diner, sont priés de s'adresser, au préalable, pour tous renseignements. à M. Cosquer, secrétaire de l'Association, 11, rue Thiers, à Saint-Nazaire. L'ARBRE DE NOËL DES ECOLES. Le Comité de l'Arbre de Noël des écoles publiques, composé de MM. Jarniou et Haurogné, adjoints au maire: Coicaud, Soyez. Guilbaud MM. Piquaud et Rannou. instituteurs Mlles Martin et Cormerais, institutrices, s'est réuni dans une salle de l'école des garçons.

n a été décidé que tous les élèves des écoles publiques seront réunis, pour la fête de l'Arbre de Noël, le mercredi 23 décembre à 13 h. 30, dans la salle du Sélect-Cinéma. Ils assisteront à la représentation d'un programme tout specialement compose, qui sera suivi d'une distribution de jouets et de friandises.

PJUMBŒVF

La Montagne

COURS D'HORTICULTURE. Les sociétaires amateurs et amis des jardins sont informés que le cours d'horticulture aura lieu dimanche prochain 6 décembre, de 9 à 11 heures, salle de la bibiliothèque syndicale, rue du Fonteny.

CINEMA DES ECOLES. Après un mois d'interruption, la Société de Bienfaisance des Eccles laïques va reprendre le samedi 5 décembre. à 20 heures, et le dimanche 6, à 15 heures, dans la salle de l'Union des Sociétés. la série de ses films de France présentés par la Société des Cinéromans.

C'est ainsi que pour les deux séances précitées. elle offrira à son fidèle public le programme suivant Le Roman d'un jeune homme pauLre, comédie dramatique d'après l'œuvre d'Octave Feuillet.

Les nombreuses personnes qui ont suivi ce roman voudront revoir sur l'écran les personnages qui les ont passionnés e t en particulier l'instant poignant où le vieux Larroque dévoile son secret.

Deux autres films. dont un documentaire Au Japon, compléteront le programme.

Prix ordinaire des places.

AUJOURD'HUI

Service pharmaceutique de nuit M. Martin, 30, rue Paul-Bert.

20 h. 30, cinéma au Palace et aux Variétés.

COTES DE LA LOIRE Saumur 200. 205. 195.

Ponts de Cé 187, 195. 195. 185 Montjean 245. 245. 235.

Croissance à Tours.

Un concours de bourses pour l'Ecole des Beaux-Arts Un concours probatoire en vue de l'attribution de subventions de préparation et, éventuellement, de bourses d'études, aura lieu dans les salles de l'Ecole Régionale des Beaux-Arts, bou- levart du Roi René à Angers, du 14 au 19 décembre 1931, entre les artistes angevins (jeunes gens et jeunes filles nés dans le département de Maine-etLoire ou domiciliés en Anjou depuis cinq ans au minimum, à la condition qu'ils suivent régulièrement les cours de la dite Ecole) qui desirent perfectionner leurs études en suivant les cours de l'Ecole Nationale des BeauxArts de Paris.

Le lauréat de chaque catégorie (peinture et sculpture, architecture), s'il est sans fortune, pourra bénéficier d'une subvention de préparation à l'Ecole Nationale Supérieure des BeauxArts, et éventuellement. d'une bourse départementale de 5.000 francs. S'il habite à Angers, il. pourra recevoir un complément de bourse de la ville d'Angers, s'élevant à 3.000 francs. Les limites d'Age sont fixées ainsi qu'il suit

Pour les peintres et les sculpteurs, n'avoir pas atteint la vingt-deux ou vingt-quatrième année .selon qu'il n'a pas été ou qu'il a été satisfait à la loi de recrutement).

Pour les architectes ces limites sont, dans les mêmes conditions que pour les peintres et les sculpteurs, de vingtquatre à vingt-six ans.

Les candidats pourront prendre connaissance du règlement du concours au Secrétariat de l'Ecole Régionale des Beaux-Arts d'Angers. Ils devront se faire inscrire avant le 12 décembre 1931.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL La chienne de t'avoué. Taillé Henrt, 18 ans, forain, né à Nantes, a été arrêté pour avoir, le 28 novembre. dérobé la chienne de M' Milon. avoué Le Tribunal confirme le mandat de dépôt décerné contre lui.

Lea bananes de la ntarchande. Puchot Roger, 40 ans, domicilié à Angers, est déjà titulaire de plusieurs condamnations. Il est aujourd'hui prévenu d'avoir dérobé des bananes à l'étalage de Mme Huteau. marchande de fruits et primeurs, place du Château. Puchot reconnait les faits. Le Tribunal le condamne à 6 jours de prison.

Eljazy Kraytmann, 27 ans, négociant, 129. avenue de la Reine, à Boulogne-sur-Seine, est poursuivi pour blessures par imprudence. Le 3 octobre au soir. il circulait en automobile bou:evard Dumesnil à Angors, lorsqu'il heurta un cycliste. M. Bodet, qui allait dans le même sens.

Le Tribunal condamne Kraytmann à 100 franc* d'amande.

Un jeune homme

et une jeune fille

sont renversés par une auto Un grave accident d'auto s'est produit mardi soir, vers 17 h. 30, sur la route de Paris, à La Lieue, commune de Saint-Sylvain, qui tenait sa bicyclette à la main, causait sur le bord de la route avec son fiancé, M. Gautier Emile, fileur à Angers. Vint à passer, allant en direction de Pellouailles, une aut o conduite par M. Roger, chauffeur à Pellouailles. Le conducteur, qui avait mis ses phares en veilleuse, fut aveuglé par les phares d'une autre voiture venant en sens inverse et n'aperçut pas les deux jeunes gens. L'aile droite de son auto happa la bicyclette et Mlle Raveneau, ainsi que son fiancé, furent renversés.

La jeune fille a eu la jambe droite brisée et M. Gautier une dent cassée et une fracture du nez

Les deux blessés, après avoir reçu les soins de M, le docteur Hardouin, ont été reconduits à leur domicile. Les gendarmes d'Angers-St-Maurice ont fait les constatations d'usage. Le cambrioleur des halles est arrêté

Après une enquête habilement menée, le voleur qu' visitait les tiroirscaisses des bouchers de la place des Halles est en lieu sûr. C'est une bonne prise, car c'est un dangereux repris de justice déjà dix fois condamné. Brulaud s'est fait prendre grâce, si l'on peut dire, aux objets dérobés chez les bouchers. Voici comment. N'ayant plus d'argent, il avait remis en paiement dans un café où il consommait une montre. Le cafetier montra cette :nontre au commissaire du quartier et celui-ci à son tour la montra au boucher volé. Elle ressemblait en tous pointe à la montre disparue. Plus de doute, le voleur était bien Brulaud. Le brigadier Portron fut assez heureux de rencontrer Brulaud près du quai Gambetta, dans un chantier de bois d'œuvre.

Brulaud amené au commissariat, essaya de nier tout d'abord, mais pressé de questions, il finit par avouer. La voiture des Postes se trouvant une nuit en stationnement qua' Gambetta Brulaud en fractura le coffre et y prit un burin et un tournevis. Il pénétra sous les halles par escalade et, avec le tournevis, fractura les tiroirscaisse des bouches. Avec le burin, il avait fracturé la fenêtre du chantier de bois et s'apprêtait à le cambrioler quand l'agent Patron mit fin à ses exploits.

Brulaud sera conduit au Parquet aujourd'hui même.

LA MENAGERE EST VOLEE DE 92 FRANCS. Samedi, après-midi, Mme Meslet Céline, 54 ans, ménagère, 19, rutoCondorcet rentrait chez elle, son marché terminé. Sur le trottoir du boulevard Bessonneau, Mme Meslet s'arrêta devant un posticheur particulièremert éloquent et pour mieux écouter posa son panier près d'elle. Quand elle voulut repartir, elle eut la pénible surprise de constater que son portefeuille qui contenait 92 francs avait disparu.

la police recherche le volent.

I A la Cour d'Appel d'Angers SUR LA ROUTE DE LA

FERTÊ-BERNARD

Larondeau Adolphe, 45 ans, cultivateur, ancien maire de Boëssé-le-Sec (Sarthe), a été condamné par le tribunal correctionnel de Mamers pour homicide par imprudence et délit de fuite à 3 mois de prison et 100.000 fr. de dommages-intérêts.

Un soir, Larondeau passait en automobile sur la route de la Ferté-Bernard. Il roulait à vive allure lorsqu'il traversa le bourg de St-Martin-desMonts. Il heurta la carriole d'un cultivateur M. P. Boulay. Le choc fut d'une violence extrême. M. Boulay, projeté par dessus sa carriole, fut si grièvement blessé qu'il ne tarda pas à mourir. Au lieu de se porter au secours de sa victime, l'automobiliste prit la fuite. L'enquête a démontré, contrairement aux dires de Larondeau, que celui-ci s'est parfaitement rendu compte de l'accident et qu'il était, en outre, légèrement pris de boisson.

Devant la Cour, Larondeau est défendu par M* Brière, du barreau du Mans. Mme veuve Boulay, partie civile, réclame par l'intermédiaire de M- Assicot, la confirmation du jugement. La Cour met l'affaire en délibéré. LA CHASSE SUR AUTRUI Jegu Alexis, 30 ans, cultivateur a Fontaine-Couverte, a été condamné le 10 juin dernier par le Tribunal de Château-Gontier à 50 francs d'amende et 50 francs de dommages-intérêts pour chasse sur autrui. Tl fait appel de cette décision et la Cour ordonne un complément d'information.

Un soir dans un café

Un soir du mois d'octobre, le sujet algérien Arezli Alcoma. 26 ans, se trouvait dans un café d" Trélazé. en compagnie du carrier Tanguy, 29 ans. Soudain, Tanguy demanda une cigarette à son camarade. Celui-ci refusa. Une discussion éclata. Tanguy porta un coup de poing et l'A'gérien répondit par un coup de bouteille.

Le Tribunal, dans son audience du 24 octobre, acquittait l'Algérien mais condamnait Tanguy à 25 francs d'amende. La Cour confirme en ce qui concerne Tanguy, mais condamne également l'Algérien à 25 francs d'amende.

LE CHEMINOT AVAIT VOLÉ DU MOUSSEUX

La semaine dernière, un colis de bouteilles de vin mousseux expédié de Nantes arrivait en gare d'Angers soulagé d'une partie de son contenu. La Cie d'Orléans porta plainte et les inspecteurs de la police mobile Boydron et Legeret furent chargés d'une enquête.

Celle-ci vient de se terminer par l'arrestation du fourgonnier Roussot Pierre. 45 ans. domicilié à Nantes. L'employé, interroge, a passé des aveux complets et a précisé avoir dérobé deux bouteilles de mousseux en cours de route. Il a été écroué à la prison d'Angers

QUI A GAGNÉ LE GROS LOT DE LA TOMBOLA

DE LA CROIX-ROUGE ?

La tombola de la Croix-Rouge a été tirée hier dans l'après-midi. Voici les principaux lots. Quels sont les heuI reux gagnants ?

Le n° 5.671 série G gagne l'auto superbe qu'on a pu admirer sur le BouI Ievard le n° 18 série F une bicyclette d'homme le n- 7.856. série j D. un appareil de T. S. F. le n- Singer; le n" 455 série B, une bicyclette femme.

MATINÉES & SOIRÉES

GRAND THEATRE

Samedi 5 décembre. en soirée, à 20 h 30; dimanche 6 décembre, en ma- tinée et en soirée Crétation en France de La Comtesse du Dancing, opérette .1 viennoise à grand spectacle. en 3 actes. avec le concours de toute la troupe d'opérette et du corps de ballet dans de nombreuses productions, et de M. Géo Lolé. fantaisiste-excentrique- instrumentiste, de la Scala de Paris (en représentation).

CIRQUE-THEATRE

Samedi 5 décembre, en soirée, à 20 heures 30 dimanche 6 décembre, en matinée, à 16 heures 30 (après le concert populaire), et en soirée, à 20 heures 30, trois représentations extraordinaires par la Tournée Guy Simon La Grâce de Dieu, drame à grand spectacle mêlé de chants. LE CONCERT

DES MEDAILLES MILITAIRES Pour répondre aux nombreuses demandes de renseignements qui nous sont adressées au sujet de notre concert de bienfaisance de lundi 7 décembre prochain, nous rappelons Que le prix des places est ainsi fixé Premières 6 fr.; premières réservées 7 fr.; fauteuils de balcon 8 fr. Il est possible de se procurer des billets d'entrée aux adresses suivantes, à partir de 2 heures

MM Tardat, président, 7, place StMartin Delplace, vice-prési.vnt, 38, rue Bressigny; Fournier, permanence, rue de l'Espine; Viel, 47, rue Plantagenet Jouin, buraliste, rue St-Etienne; Gauthier, buraliste, rue Pasteur; Duguay, buraliste, rue d'Alsace. La location des places est ouverte jusqu au dimanche 1 décembre à midi, chez M. Viel, 47. rue Piantagenet, et se fera le lundi 7 décembre, au Cinéma-Palace, aux heures habituelles. OFFICE DE PLACEMENT GRATUIT (Cour de la Mairie à Angers). Offres d'emplois faites par ies patrons. L'Office recherche, pour Angers représentants à la commission; bonnes à tout faire; femme de chambre; cuisinière; femmes de Journée pour café; manutentionnaire, sachant couture, 14 à 15 ans; mécanicienne pour maison bonneterie.

Pour le département monteurs électriciens et manoeuvres-, pwmbler Agé de 20 ans; cavalier palefrenier: charron 16 à 17 ans; bûcheron»; tail- leurs de granit; ménage jMdtnler qua-

tre branches et basse-courière; famille cinq personnes pour la culture d'une propriété de 75 hectares environ; bonI nés à tout faire; cuisinières; ouvrières agricoles; fille de salle; cuisinière et femme 'de chambre pour hôtel; etc. menuisiers; maçons; tailleurs de pierres et cimentiers; plâtriers; électricien auto; électriciens; teinturiers; forgeron et maréchal; tailleur, mécanicien auto; menuisier ébéniste; dessinateur; cordonniers.

(Filles) couturières; modistes; repasseuses vendeuses.

Demandes d'emplois faites par les ouvrier, L'Office dispose de, pour Angers charpentiers; chauffeurs; veilleurs de nuit; surveillants; employés de bureau; manœuvres; femmes de ménage; manutentionnaires; plongeuses; employées de bureau; sténodactylo dactylo comptable aide comptable; vendeuses; couturière; raccommodeuses coiffeuses; etc. Pour Angers et le département manœuvres ajusteur; apprenti cordonnier, 18 ans; ouvriers agricoles; valet de chambre et débutant; ménage jardinier 4 branches, femme non ocupée: ménages jardiniers basse-courière: ménage chauffeur, jardinier et femme de chambre; ménage valet, chauffeur et cuisinière, et autre ménage débutant; ménage chauffeur et femme de chambre basses-courières: etc. MOUVEMENT DU PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE. Mlle Lenoel, institutrice en conge de longue durée, est nommée institutrice chargée d'école à l'école publique de filles de Saint-Laurent-de-laPlaine, à dater du 7 décembre 1931. TOMBOLA DE LA CROIX-ROUGE. Hier a été tirée la tombola de la Croix-Rouge. C'est le numéro 5.671 de la série 6 qui a gagné le gros lot. une automobile.

DES ARBRES FRUITIERS MUTILES. M. Blais Pierre, employé de chemin de fer, demeurant 18, rue Fulton, a porté plainte au 2* arrondissement pour mutilation d'arbres 1 fruitiers commise dans son jardin ces jours derniers. Il estime à 30 francs le montant du préjudice causé. UNION DES VITICULTEURS DE MAINE-ET-LOIRE. La séance du 5 décembre aura lieu à 14 heures, 7. rue Saint-Blaise. Ordre du jour 1- Lecture du procès-verbal de la dernière séances; 2» Analyse de la corresponI dance; 3o Communications diverses; 4» L'« Année Vtticole 1931 par MM. Moi reau et Vinet.

AMICALE DE MERIDIONAUX Le bureau rappelle à tous les membres que la fête annuelle a lieu le samedi 12 décembre dans les salons Welcome et qu'ils doivent se faire inscrire, sans retard. pour le banquet soit chez le précident, M. Brunet, 10, rue d'Alsace, ou ou trésorier, M. Thieulin, directeur de la Banque populaire.

ETAT CIVIh

Naissances Norbert Fourrier, rue Savary, 33: Jack Fromy, boulevard du Château. 28; René Royer d'Aubemont, rue Jules-Ferry. 22; Paulette Dasse. rue Saint-Michel, 110.

Décès. Auguste Cerisier, époux Qullleau. 44 ans, rue Port-de-1'Ancre. 11; Nathalie Lehoreau, épouse Jarry, 48 ans. Montjean; Samuele Sternterg, célibatalre. 33 ans. Salnt-Gemmes-surLoire; Louise Lebreton, 13. rue Vauvett. 3: Félicité Peiner, célibataire. 85 ans. avenue de l'Hôtel-Dieu. 1; Marie Aubry. célibataire. 69 ans; Marie Rebstock. zéUbatalre. 83 ans. rue Bolsnet. 28. Convois mortuaires

Le Lton Mme Lacroix. 9 heures. Saint-Joseph Mme Gabory, 10 h. Saint-Sylvain Mlle Minier. 10 h. Bécon

UNE COLLISION D'AUTOS. Dimanche à 16 h 40, une collision d'autos s'est produite au centre même du 1 bourg de Bécon. Les deux autos qui se sont rencontrées appartiennent, l'une à Usureau Jean. 54 ans, entrepreneur de transports à Angers et l'autre à M. Auguste Doisneau. de Craon (Mayenne. Les gendarmes de Bécon ont constaté des dégâts matériels aux deux voitures.

A vrille

CYCLISTE RENVERSE PAR UNE AUTO. Dimanche dernier, vers 20 heures 30, en raison du brouillard épais qui couvrait la ville à ce moment, un cycliste a été renversé en face du garage d'Avrillé par l'automobile d3 M. Laurenceau, du Lion d'Angers.

Le cycliste, M. Huellon Louis, domicilié à Avrillé, s'en tire avec de légères blessures, mais sa bicyclette a été détériorée.

Soucelles

LE DOMESTIQUE SE FAIT VOLER 1.000 FRANCS. Rekaniesk1 Stanislaw, 26 ans, ouvrier agricole, demeu-ant au Chêne commune de Soucelles, vient d'être victime d'un vol de 1.000 francs.

ll avait eu l'imprudence de placer cet argent dans un livre. N'ayant pas de soupçons, Rekanieski a porté plainte aux gendarmes de Tiercé.

LA JOURNÉE SOCIALE DE DIMANCHE

La journée sociale, organisée par un Comité composé de patrons et d'employés choletais, avec l'approbation de Mgr l'évêque d'Angers et l'apput de M. le chanoine Broc, directeur des œuvres sociales du diocèse. a obtenu dimanche un vif et légitime succès.

Le matin à 9 h 30, elle s'ouvrait, devant un auditoire nombreux et choisi, par une séance d'études, présidée par le R.P. Guitton, de l'Action Populaire, dans la salle des fêtes de l'Institution Ste-Marie. Deux rapports y furent présentés, l'un vigoureux, documenté, saisissant. sur « La crise économique et ses causes morales par M Bouet, membre choletais de C.F.P.; l'autre, sobre, clair, précis,*illustré d'exemples concrets et de remarques pratiques sur l'Education de la conscience professionnelle », par M. Merlet, président du syndicat choletais des employés.

Un échange de vues, fort lntéresitant •'•Mulytt, auquel prirent paru,

.avec le P Guitton, MM. Fourmoni délégué de la C.F.T et M. fessier, se* icretaire général de la C.F.T.C.. divers patrons et ouvriers et plusieurs ecclé·siastiques des idées émises, deâ exemples présentés. une conclusion très nette se dégage la nécessité d'une éducation sociale méthodiquement poursuivie.

A la messe de 11 h 30 l'église Notre-Dame fut trop étroite pour contenir l'immense foule des fidèles Par une heureuse coïncidence 1 Harmonie Choletaise célébrait à la même heuj re la fête de sainte Cécile. et procui ra aux assistants la saiisiurnon d'un véritable régal artistique Apres 1TS1 gangile le R P. Guitton nroposa a notre admiration et à notre gratitude « l'immense bienfait des enseignements sociaux des souverains pontifes ».

Au repas, abondat et hn, qui fut servi ensuite au Grand Hôtel de la Poste, M. Ch. Bodet remercia les rapporteurs et orateurs de la journée et les nombreux congressistes M. le chanoine Brac exprima la gratitude de tous au si actif comité d'organisation. L'après-midi. à 2 h. 30. eut lieu la séance solennelle de clôture dans la salle des séances du cercle SaintPierre.

Son Excellence Mgr Rumeau. présidait, entouré de M. l'archiprétre de Notre-Dame et de M. le curé de StPierre.

Etaient également présents sur l'es»trade, avec les orateurs de la réunion: le R. P. Guitton. M. Fourmnnd. délégué de la C. F. P. M. Tessier. secrétaire général de la C. F. T. C. M. le chanoine Brac M. Rolland, députe; M Bocfet, conseiller d'arrondissement, représentant M. le maire de Cholet M. Richard. président du syndicat patronal de l'industrie textile le commandant Willemet. représentant !\IL Manceau, président de la Chambre de Commerce M. Merlet. président du syndicat des employés, puis quelques personnalités du monde industriel commerçant, employé et ouvrier. S'étaient excusés M. le sous-préfet de Cholet M. Polignac. député; M. le chanoine Vincent, directeur de l'Enseignement Chrétien du diocèse; M. le marquis de Saint-Pern. conseiller général

Une foule compacte. dans laquelle i on remarquait nombre d'ecclésiastiques de la région, remplissait la salle. pourtant très vaste. et suivit avec un intérêt passionné les divers orateurs. Un membre des syndicats fémiruns choletais salua Mgr, au nom du comité d'organisation et des congressistes et traça un bref exposé de l'histoire et l'activité des syndicats féminins de Cholet. M. le chanoine Brac résuma, très brièvement, les travaux de la séance d'études.

M. Fourmond rappelle ensuite la nécessité d'organiser, de hiérarchisen d'harmoniser les divers éléments ae la .profession et expose à la lumière des encycliques, le rôle propre et les devoirs du patronat dans cette réorganisatlon.

M. Tessier affirme a son tour. la primauté de la morale sur l'économie, « la noblesse extrême de l'activité de l'ouvrier », les devoirs des syndicats chrétiens dans l'organisation de con- tacts normaux avec le patronat. Le R. P. Guitton fit admirablement ressortir que l'action sociale chrétiennement comprise peut et doit être, pour l'action catholique un instrument de défense et d'apologétique, un instrument de conquête et pour la société un instrument de sanctification. Son Excellence Mgr Rumeau cons- tatant à son tour les mau:: dont souffre la société moderne, déclare qu'il faut nécessairement opposer les syn. dicats chrétiens aux oppositions socialistes, les leurs opposer d'une manière efficace, progressive, triomphante, viser à la constitution des commis sions mixtes et l'orateur termine par un souhait de concorde selon le commandement divin de la charité. BAUGE

ACCIDENT D'AUTOMOBILE. Le 30 novembre, M. Dortreau Joseph. cultivateur a la Boitelliére. commune de Corné, tenait sa bicyclette à la main et conversait avec son oncle Beslot. de Moulihcnne, et son fils Robert, qui tenait également sa bicyclette à la main sur la chaussee de la rue Georges-Clemenceau, à l'angle formé par cette dernière et la rue Voltaire. à environ 1 m. 20 du trottoir droit. A un moment donné, il se sentit heurté par une automobile venant de la rue Georges-Clemenceau. de Arte qu'il ressentit une violente douleur à la cheville du pied gauche.

L'automobiliste continua sa route. Mais, s'étant arrêté devant le café Rabouon, il fut rejoint par M. Lesbat, contrôleur des Contributions indireotes, qui s'é.i-.t mis à sa poursuite. Le propriétaire de la voiture automobile, M. Pied Henri, cultivateur à la Her»nlère, commune de Chique. a fait l'obs jet d'un procès-verbal pour stationnement Interdit dans les rues de la ville.

LA TOMBOLA DU DISPENSAI! ANTITUBERCULEUX

Voici la tin de la liste de la tombola du Dispensaire antituberculeux On sa. qu'il restait exactement 469 lots a tirer Ce tirage a eu lieu dimanche matin. 451U 2 949 6837 2076 6820 7807 4J77 10673 H466 10252 3JU6 1824» 701 8426 12a39 J417 UBo J1QO4 1762 13979 816 4787 6961.: ôflo 16294 11166 4482 500 '«ci 92 22046 24623 J35U 13229 17218 8836 4675 9118 15066 5933 1T407 7601 7633 21020 21776 13U59 14223 20381 11239 3323 12298 9462 20321 11411 7927 12792 3441 2123 14494 7994 7003 16108 1299 7851 16035 6300 23422 17248 9538 7026 6060 23689 18081 10980 24349» 12228 4856 14336 21744 9263 7663 23099 2:J7O4 1988 12924 12739 6709 1493 13711 16099 20081 17622 13777 13212 ly459 »0« 14632 10913 14327 20821 b67G 186JO 3258 616*1 5515 219 8767 8641 17486 10289 2370 3407 19204 22483 5900 15718 22985 9278 6063 5491 19834 14998 14957 25212 13131 11618 798 1046 12742 15318 5918 5110 400 2004 1035 7040 14049 3772 7356 14486 4429 4136 20198 9002 21271 8963 13508 3786 7965 9956 10158 3182 6828 600 1561 17356 3847 22982 4350 8199 4219 7003 7686 15893 !9766 11590 23714 15381 634 8096 11254 3031 16338 1BOI

LA SAINTE-CECILE. L'Union Musicale a fêté sainte Cécile dimanche dernier, à la faveur d'une journée A la grand'messe, célébrée en l'église de la Madeleine, elle fit entendre le programme que nous avions annoncé. Après l'Evangile, M. l'abbé Douillard 1 complimenta aimablement les musi- ciens.

Puis, à l'issue de cette cérémonie religieuse, un concert fut donné place de la République. en présence d'un auditoire assez nombreux. Un banquet excellemment préparé et servi a l'hôtel de la Réunion, tenu par M. et Mme Bonsergcnt, réunissait le soir musiciens et membres honorai- res. A la table d'honneur M. le comte d'Andigné. député M. Seguêla, sous- préfet M. Milan. maire M. Mer- mod, président de l'U. M.: M. Nourry, vice-président M CaFcarret, chef. Au dessert, et en sa qualité de président. M- Mermod fit un discours très apprécié par l'assistance. MM. d'Andi- gné. Seguela et Milon lui succédèrent Pt furent également fort applaudis. LE PONT DE MAINGUE. D'im- portants travaux vont être incessam- ment entrepris au pont de chemin de fer dit de Maingué sur la rivière l'Ondon et la route de Louvaines.

Us ont trait, croyons-nous savoir, à la restauration de la partie supérieure de l'ouvrage, les piles de granit restant ra état de solidité éprouvée et vérifiée de temps à autre par les services compétents de l'administration intéressée. ETAT CIVIL

Naissances. Mois? Claude, cité des Minée 10 A: Bouvry Hubert, rue de la Verzèa, 29; Schauwerth Henri, place du Champ de Foire.

Publication de mariage, Buron Louis, domestique domicilié à Gêné et résidant à eSgré. place de la Gare, 14. et Malnguet Simone, brodeuse à Segré. place de la Gare. 14. Mariage. Tobant Gustave. mar- chant de primeurs à Serré. rue David- d'Angers. 6. et Bouteault Marie, rece- veuse des postes, à St-Martln-du-Bols. CHATEAU RECENSEMENT DES CHEVAUX ET MULETS. Le maire de Chà- teau-Gon:ier rappelle aux propriétaires de chevi.ux, juments, mulets et mules, qu'aux termes de la loi sur les réquisitions militaires, ils doivent se présenter à la mairie avant le ler janvier, dernier délai. pour faire la déclaration de tous les animaux qui sont en leur possession, sans aucune distinction ni exclusion, en indiquant l'âge et le signalement.

AVIS AUX PATENTABLES. Le maire de Chàteau-Crontier informe les patentables que la matrice des impositions de 1932 est déposée à la mairie conformément a l'article 25 de la loi du 15 juillet 1380.

Les intéressés pourront en prendre connaissance au secrétariat de la mairie du 3 au 12 décembre.

Craon

ETAT-CIVIL Naissances. Elisabeth Pasquier. rue Neuve; Michel David Grande Rue; Odette Sabin au Pressoir. Décès Augustin Breton. 67 ans. domestique (hospice i: Eugénie Rondeau femme Omont. 72 ans. s.p., hospice. Baint-Alartin-dn-Umet

LE FIL DISPARAIT M. Jean Serrault. cultivateur a la Houdelière, avait commencé à clore sa prairie située en bordure du ruisseau « La Hordeliére à avec des pieux garnis de fil de fer barbelé et avait interrompu son travail pour ensemencer son blé. Le 19 novembre voulant terminer sa clôture. il fut très surpris de constater que les deux rouleaux de fil de Ier de 300 mitres déposas le long du rutsseau avaient disparu.

Plainte a été jsorrec pour le préjudice évalué à 100 francs.

CHEMAZÈ

UN OUVRIER TOMBE DANS UN PUITS

Un accident, qui a failli coûter la vie d'un brave ouvrier, s'est produit dans la matinéc du 3 décembre. M. Henri Gautier, 54 ans. patron puisatier. dt-meurant a Chôt'eau-Gontler. travaillait avec ses ouvrifrs à la réfection d'nn puits chez M Poutier. charron. Monté sur la buse en ciment. il voulut descendre dans le puits Tout coup le cable cassa Pt M Gautier fut précipité dans le puits d'une hauteur de 7 mètres.

Par un heureux heeerd il parvint à s'accrocher avent d'atteindre le fond où se trouvaient 2 mètre» d'eau. Ses ouvrière s 'ernr repèrent de dr<cendre le ba.vicot et M. Gauti?r. mqlgré ses blessures, parvint à s'y retenir et fut remonté à la surface.

M. le docteur Bénard Tertmis, qui se trouvait non loin du lieu de l'accident vint soigner M. Gautier et le fit transporteur à l'hôpital, où le docteur Olllviéri lui prodigua ses soins. M Gautier a plusieurs côtes enfoncées et porte en outre de nombreuses blessures à la main droite et à la jambe. Il devra observer un long repos. Le blessé a été reconduit à son domicile.

DEFAUT DE CARTE. Strharsky André, vingt,trois ans, né à Phasovre. Tchécoslovaquie. exerçant la profession de bûcheron, et se trouvant en France depuis 1S30, n'a pas encore fait de demande de carte d'identité d'étranger Il s'est vu dresser contra.,en' Ion.

Janté

ETAT CIVIL. Naissance. Jean Po-tin. rue Sa:at-Pierre.

Mariage. Ju.len Hoguet. cantonnier à Janse. et Marie Désl'.ie». sans profession a Aman.1.

Décè3. Constant Godln. veut, 88 ans. retraite des Contributions Indirectes. rue du Square

LE PRIX DU LAIT VA BAISSER Le bureau du Syndicat des Epiciers détaillants s est reuni le samedi 28 novembre. Il lnlorme tous les épicier?. syndiquées ou non. que le lait devra Hre paye aux lournlsseurs a partir du 1« décembre 0 fr. 90 ie litre et rendu aux consommateurs un franc à :ette même date.

Telle est la bonne nouvelle que ['Ouest-Eclair d'hier a apporté à ses lecteurs.. de Nantes

Car malheureusement à Redon il n'y a encore que les laitiers de syndiques, mais patience; nous ne desespérons pas de voir sous peu se créer un syndicat de consommateurs, qui saura employer. tous moyens utile pour arriver a cette Un falre baisser le coût de le vie.

En tous cas nous avons enregistre avec plaisir hier que certains laitiers faisaient payer leur lait 0 fr. 90 a Redon Nous ignorons s'ils sont syndiqués, mais nous signalons en ajoutant que ces laitiers portent meme leur marchandise à domicile. Et ils ont abaissé leur prix d'eux-mêmes sans que leurs clients leur aient demande de le faire.

Nous espérons que le Syndicat des Laitiers ne voudra pas se rendre impopulaire en maintenant son prix fort. AUTO ET CYCLISTE. Hier, vers 12 h. 30, M Moyon, représentant de commerce demeurant à Nantes, 23 bis, rue Jean-Jaurès, revenait d'Allaire en automobile: 11 roulait, rue de Vannes. lorsqu'il aborda le tournant du quai Surcouf.

Des cyclistes, quittant Redon, allaient eux-mêmes aborder, en sens inverse, le même tournant. L'un d'eux, le jeune Moncoueffé, à Saint-Jeanla- Poterie, employé au service électri!que à la gare de Redon, qui roulait à assez vve allure, surpris par l'arrivee de l'auto qui pourtant avait corné et gêné par un autre cycliste, fut contraint de se porter à gauche. cette manœuvre ne lui réussit qu'en partie, car il alla littéralement se jeter sur le phare gauche de l'auto qui s'arréta aussitôt.

Le jeune Moncoueffé avait pourtant pu esquisser un saut de côte qui lui permit d'éviter le sort de son vélo qui se trouvait complètement engagé sous la voiture.

Seules, quelques coupures aux mains résultant du choc avec le phare de l'auto qui s'était brisé, et quelques éraflures aux genoux, marquaient les traces de sa chute qui aurait pu être fatale Quant au vélo, il est complètement hors d'usage.

Gulctaen

ARRESTATION. La gendarmerie à arrêté pour vagabondage et défaut de carnet. le nommé Marcel Potier. âgé de 39 ans. sans profession ni domicile fixe.

Potier était sorti de la maison d'arrêt de Blois, le 17 novembre dernier. et a déjà subi plusieurs condamnations.

DERNIÈRES NOUVELLES COMMERCIALES

Foires de la Région · PORNIC. 1" décembre. Favorisée par utt temps superbe, la foire a été très forte, de nombreuses paires de boeufs y ont étA amenées ainsi que de nombreux taureaux et vaches. Nombreuses transactions sur le niôle de nombreuses cages de cochons de lalt et beaucoup de porcs aras.

Bœufs gras, le kilo. 3.50 à 4 fr.: taurraux. 3.50 4; vaches grasses, le kilo, 3.25 3.75. porcs, 3.60 a 4.50 le kilo; counntlns. 100 Il 110 pièce.

Vaches amoulllantee, 2.000 i 2.500 pièce génisses. 1.500 à 2.600 pièce. Beurre, 4.50 5 le demi-kilo, œufs, la douzaines. Il 12: volailles, poulets, la couple. 35 à 48 fr.; pigeons. la couple. 11 12 fr.; ranards. 35 45; lapins domestiques. la pièce. 20 25 fr. ♦ ANCENIS. 3 (5*c«mbre. La Foire de la St-André. la plus grofse foire de l'année a été marquée cette année par un arrivage considérable d'animaux de toutes sortes. SI les cours ne sont pas en hausse f.ur les bovins par rapport aux foires précédentes. Ils se 'tout du moins tenu fermes. On remarquait cependant une hausse légère sur les veaux et porcs «ras très demandes. la relève a été légère, presque tous los amenés se eont vendus et s de bons On comptait sur le marché. environ 8 600 bovins dont les cours étalent les suivants boeuf de travail, la paire, de 6 000 à 6.800 fr vaches amou 'liantes 2600 a 3.100 fr pièce; vaches d'herbage. 1.650 à 1.B60: géntaees de 1 an. 800 à 1.200 fr.

Les pores gras se sont facilement vendus 6 1» 8.25 le tlio; les courante, de 250 a 300 fr. pièce suivent qualité et les porc* de lait. 100 a 170 fr. la pièce les veaux ont été enlevés au poids, à 8 fr. le kilo.

1 On oote aux 100 kilos, blé 140 fr. j

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CAUSERIES DU DOCTEUR GARANTIES

Caran d'Ache racontait que le capitaine Ronchonnot. arrivé au paradis, se plaignait d'une migraine due au maui vais ajustement de son auréole Que de 1 lois le médecin n'est-il pas aussi qéné par son auréole ? En nous attribuant l'aptitude à discerner sans obscurités ce qui se passe dans un corps humain, en nom supposant le don de quérir toutes les maladies moins d'incapacité notoire ou de lourde faute protessionnelte). le public nous fait un crime des incertitudes et des insuccès inévi'tables dans l'art médical. Mais que notre science très incertaine ne nous permette pas d'affirmer les précisions qu'on exige de nous. cela n'empéche pas que nous devions pousser aussi loin que possible nos recherches et nos conseils

Quand nous n'avons trouvé chex un jeune homme au repos aucune tare incompatible avec la pratique du sport, il nous reste encore à voir ce qui se passera lors de l'exercice. Si quelques mois d'entrainement et de champion| nats ramènent vers r.ous un adolescent amaigri, eUondrc. présentant déjà les signes nets d'une affection organique, évidemment nous serons qualifiés pour poser un diagnostic et mcme institua un traitement. Se limttant à cela, le contrôle médical ne rassurerait guère les parents On peut taire mieux. Dieu merci I Deux méthodes s'offrent à nous l'épreuve fonctionnelle et la surveillancc dan: l'exercice pousse Les épreuves fonctionnelles consistent à faire effectuer à l'examiné un | travail musculaire modère, précisé à l'avance et dont les effets sur le cœur ou les poumons d'un sujet normal sont i eonnus. On p- ainsi déceler, dans des organes sans lésions et suffisants au repos des insuffisancei capables de s'aggraver ou de se manifester au cours d'efforts violents Par suite, on interdira ces efforts jusqu'au jour où un I entraînement dosé sagement aura fait disparaître Ies troubles constatés. Il est enfin des athlètes dont lets épreuves fonctionnelles, non plus que l'examen clinique, ne permettent de suspecter la vigueur et qui, cependant, avoine. 100 fr.; seigle, 90; son. 60; orge. 100 fr.: foin, les 500 kilos, 150 Beurre, le kilo. de 11 à 11.50 le kilo; i œufs, 10 à 11 fr. la douzaine. Poulets grM 40 à 45 fr. la couple moyens. 30 & 35 fr.: petlts, 22 à 26 tr. la couple; pigeons. 8.50 à 12 la coupie; oies mortes. 5.50 5.75 la livre; lapins domestiques. 10 à 20 fr. la pièce suivant grosseur: lapins sauvages. 10 à 11 fr. pièce. perdrix. 9 à 10 fr. pièce. ♦ MAUZ6. 2 décembre. Petite foire, très peu de monde. ce qui est dû certainement aux travaux des ensemencements de blés qui sont loin d'être terminés dans la contrée.

On comptait 180 bovlne. 90 veaux de lait. 25 moutons et 80 porcelets. Les cours extrémes des boeufs de travail furent de 5 000 a 8 500 dans les vaches laitières leunes. bien prêtes on faisait de 3000 à 3.400: les taures de mêmes conditions de 2.500 à 3.000 en vaches d'un certain âge de 1.600 à 2200 Les génisses se vendaient de 1.000 à 1.600 suivant grosseur et beauté du sujet

Pour les veaux de lait Ils furent enlevés en un clin d'oeil à raison de 6 et 6.25 le kilo poids vif les moutons de 4.75 à 5.50 le kilo Dolds vif porcelets de 80 à 150 fr.. suivant quantité. ♦ L'HERBEROEMENT. 3 décembre. Anl-na-.ix gras amenéa 55, vendut 65 première 4. deuxième 3.50. troisième 3 expéditions sur Paris. Nantes Cholet Veaux gras 28 vendus 28 première S deuxidme 5 50. troisième 5.

Bœufs maigres. 80. vendus 45 de 5.000 a 6.000 la paire taureaux blancs, de 14 à 22 mois pour faire des producteurs 80. vendus 65. de 1.700.à 2.300 pièce: taureaux manceaux 24. vendus 24. de 1.500 à 2.000 pièce vaches Ip tières 72. vendues 54 de 1800 à 3.500 pléce. Porcs maigres 130. vendus 130 de -!00 a 300 pièce porcelets 320. vendus 200 de 100 a 150 pièce

Blé. 140 à 145 le quintal avoine. 85 à 90.

Beurre 7 a 8 la livre: œufs. 10 à 11 la douzaine poulets et roules 35 & 45 la couple lapins. 12 à 20 pièce. Marché bien approvisionné en animaux maigres, mal en animaux gras Vente un peu plus facile léger' V"» surtout sur les vaches laitières. Ii s'est fait beaucoup de transactions il y avait au marché beaucoup de fermiers, ce qui a fait tenir les cours sur 'es animaux msiures. car. vu grande quantité de nourriture dans ce pays les "ermlers sont assez acheteurs.

Marchés de la Région · MAUZB. 2 décembre. Beurre 16 fr. le kilo œula. 10 f. 11 fr la douzalne.

Lapins 4.50 poulets 9.50 a 10.50 oies 6.50 dindes 7.50 canards 7 fr. le tout au kilo. Pigeons 12 tr. la couple Marché fortement approvisionné en produits de toutes sortes not. mmeni | t-n marée. Cours soutenus.

PARTHEXAY 3 décembre Marché un peu mieux approvisionne que d'habitude en animaux gras amenés• 145. vendu» 146 première 4.20 deuxlè1 me 3.30 rro'sléme 3 expéditions sur Parls Polnerç Chasseneull. La Roche- sur-Von Tours

Veaux gras 254 '.endus 254 premier* Il 15 deuxième 5.70. troisième 5.30 corcs gras 18R v»ncluï 188. premlèrf 5.50 devveme 5 •rnlslprr.e 4.80 porcs maigres 370 vendus de 200 300 pièce SO-eln"» 450 verrtrs de 100 a 170 pièce BcpufR maigres 40 rendus de 2.000 A 3.000 pièce var.ir.» laitières 45. vendii'» de 2 500 à 3.000 pièce.

Poulains 35 vendue de 2 000 A 3 50ù Blé 140 143. le qulntol avoine «0 a 85 foin 2E0 les ')OU ..Uos paille 185 a 225.

Peurre î 25 A 8 la .Ivre œurç 1150 1 Il 13.50 la dou^nme poules e» "ouleu 1 5 4 5 50 la livre lapins 3 ti 3.20 Mnrcnè bien »->orovHionnè dans tout l'enoamble vente facile et cours bien tenus.

♦ CHALLANS 1- décembre. Beurre en gros H 50 à la livre: en det.11. 7 à 150 la ;ivre œufs. 10 12 la douzaine -re hausse sur le beurre

A«es bonne affluence ce volailles. cours tendraient a s'elever un peu ulw« gros 45 a 50 la cou pie moyens 35 à 4%: petits, 28 80 laplru dome:tiques, 12 h 15 lapin de garenne 7 a 8 A peu prés «istionnatre. mais satisfaisant. étant donné la foire de mardi prochain.

supportent mal le gaspillage d'énerpie des compétitions sévères. Lanalyse de leurs malaises lors de ces concours mêmes permettra de tracer la ltmite au delà de laquelle leur plaisir compromettrait leur santé.

C'est donc sur le stade et ttox dans utte chambre d coucher que l'athlète doit être examiné médicalement. 0 Dr L. Barbedor. DE LA VIGIE NANTAISE

Les paragraphes de la dernière e Vigie où J'abordais la question recrutement des arbitres, m'ont valu une lettre du secrétaire de la Commission des arbitres. Il me fait savoir que si l'arbitre M. I.ebol. a attendu plus d'un an avant de passer son examen. ce n'est pas de ls faute de la dite Commission. L'intéressé lui-même donne « quitus au secrétaire, que du reste nous n'avions pas particulièrement vise en écrivant e Messieurs les Arbitres » %A» Il se trouve au demeurant, qu'uno part de responsabilité retombe sur un des ex-collègues du secrétaire. Autrement dit, ce dernier m'obllsre à en charger mon ami Galan.. lequel se déslntéresse d'ailleurs totalement en ce moment de tour.. ce qui est arbitres et arbitrages.

Ceci dit. puisque nous avons -orné les ailes au cagnard » lancé Il y a huit jo.irs. nnus pouvons considérer !e petlt <Mlîére"d comme c!os.

♦♦ O'.il. d'ailleurs, ne commet Jamais de néellgence ?

Ruckv. Le S-.ade Nentals vient de s\ir"?rendre agréablement ses admirateurs en lnflin-ep.nt c!nn essais à Berxerac. SI au lieu de compter pour le tournoi Centre Atlantique le match avait été loué au co-nirt-e du grand tovrlsme. le Stade aurait aueloue peu. en noints seulement, amélioré sa situation. Malhevreufement pour lui le Stade Toulousain vient lui rendre visite dimanche prochain et Il faut craindre que le score ne soit (»*vère.

♦♦ Le public, au contraire. Jubile dans l'attente d'un pareil événement sportif plutôt rare dans la cité. ̃v* Aucun spectacle ne saufalt faire roncurrenc.e à refc vu-" ̃-̃> souhaitons qu'une chose pour notre naît un excellent arbitre oui provoque le jeu clair, loyal. Alors, étant données la valeur des méridionaux et la résistance probable des Nantais, no <:s sommes assurés de voir du Jeu rare. V* Le Vélo-Sr*>rt Nantais recevra les Nazairiens du Sportlng.

♦^ Le Oallla rend visite aux Thoxiarsais avant les Vesénlstes.

On s'aperçoit que la dissidence, en partageant l'Atlantloue en deux tronçons, a resserré jusqu'à des limites bien étroites le cercle des rencontres de chacun des clans.

♦% Le réetrltat le plus clair pour l'instant est le manque gagner de certains club» tous ne peuvent être comme autrefois « aux petits soins » avec leurs équipiers premiers d'où pour l'avenir une persnectlve de baisse de valeur de nos meilleurs repréaentants

H Quand viendra la réconciliation générale. tout le monde sera plus pauvre oue devant.

N Cllsson aura bientôt plus de vétérans que de joueurs de première. Savez-vous que le talonneur des Cilssonnals n'e^t autres que a Nénesse 1» les Nazairtens comnrlrent dimanche pourcruol le ballon leur échappait en mêlée quand Ils surent que Drouet était en face d'eux.

%♦ II parait qu'avec les copains a Nénesse » a le moyen sflr pour sortir le ballon. Dès que le demi le présente. Nénesse » aonllaue ses grandes mains sur les yeux de son vis-à-vis le talonneur de l'équipe adverse, et opère en deux temns et trois mouvements pour servir. oui de droit.

Football. On n'osait croire dimanche soir nue Bas«e-Indre avait battu La Haule. Mais ceux qui virent le match temolffnèrent nue le% Forc»-mo *T7f\!em administré une belle leçon d'énergie oui valait bien cette récompense. Les Baulols ont dû en faire un n.

Aussi le S. C. 0. va-t-11 se méfler des poulains du bon Le Floch. n y a de quoi.

Le Stade Nantais a trouvé le bon moven pour rendre sa ligne rVattaaue efficace en y incorporant Trot oe dont nous avons déjà signalé l'Intelligente activité à la place d'Intérieur. Evidemment c'est un piller de la défense qui s'en va. mais les avants risquaient de perdre le sens du shoot.

Redon s'en alla tout contrlt d'avoir reçu une si magistrale défaite 12 à 1 1

%♦ La Melllnet a donné de bien vives craintes à ses supporters pendant les trois quarts de la partie qui l'opposait à la Saint-Pierre de Cholet. Et si les visiteurs avalent fermé le jeu en 2- mitemps Ils pouvaient remporter une Detite victoire. Ils eurent, au contraire le mérite de vouloir toujours augmenter le score en leur faveur mais Ils jouérent de déveine autant que Id Nantais Basket-bail. L* championnat de l'Atlantique s'Intercalant avec celui des patronages se déroule suivant un rythme régulier.

Il n'est pas nosslble de voir cruels seront les finalistes, mais jusqu'ici le retour en forme de la Ltetitla semble lui redonner le droit de briguer la pre- mière place d'un groupe, tandis que dans l'autre. Stade Nantais et SaintRogatlen accumulent les victoires avant le dernier choc qui les opposera dans quinze 'ours.

Le marqueur de points du Stade m'assurait que l'autorité d'un capitaine sauverait ce dernier des déboires comme sa défaite dans le championnat de Frnnce. Je partage cette opinion, car un homme averti en vaut deux et c'est l'avertissement au moment voulu qui manqua, comme on le sait, aux trlco!ores.

%♦ Mais quant il. se tourner déjà vers les rentrées futures, c'est un peu tôt. Cross-country. Les mêmes gagnent avec une si grande régularité que l'on n'aura plus besoin de se déranger pour voir les coureurs à pied dans leurs *bats plutôt que leur lutte.

6 lo*.

LE STADE RENNAIS D. C.

FAIT PARLER DE LUI

Toalfoit et Vaillant internationaux P.r.MNts, 3 décembre. Noua apprenons que la Fédération vient de sélectionner ToufTalt et Vaillant apur les matche* France-Afrlque du NorV qui ne disputeront les 26 et 27 décembre à On et Alger.

ToufTalt Vnl'lsnt I* OenMl et Nenoré sont également sélectionnée en vue du match ouecu-Noiu lui se deroulera le 27 décembre Brest.

Enfin, pour la Journée de propagande de football fixée au 10 avril 1932 la Fédération a sélectionné le 9tade Rennale (équipe toute première) pour rencontrer aux Sables-d'Olonne l'équipe

représentative de la Ligue du CentreOuest.

Joueurs et équipe complète du Stade Rennais ne sont plus Ignorés dans les milieux officiels. et c'est tant mieux pour le bon renom du football breton Plus d'un sportif s'en réjouira. 0 355" REGIMENT D'ARTILLERIE BAT GARDE MOBILE DE NANTES par 8 buts à 1

Nastes, 3 décembre. Mardi se disputalt au stade de Malvllle. un match opposant le 355 R.A et la Garde Mobile pour le championnat du Corps d'Armée. L'équipe du 355 a remporté une très nette victoire, dominant de bout en bout sa rivale, qui ne réagit que par coups.

Dés le début de la partie, le 355' prit le commandement des opérations et au bout de 10 minutes. Taunac marque le premier but. Quelques minutes plus tard. un Joueur de la Garde est blrs.se et quitte le terrain les artilleurs presque aussitôt marquent un deuxième but Avant la mi-temps, le 355* marque un but sur penalty.

Aussitôt, une belle attaque du 355* aboutlt et la mi-temps est sifflée sur le résultat de 4 1.

Au début de la seconde mi-temps. Taurlac botte encore un joli but. Le 355* attaque constamment et marque encore un nouveau but. Deux autres buts sont encore marqués par les nrtilleurs et la fin est slfflée par M. Mlchelet, qui arbitra avec compétence. 6 CHAMPIONNAT DE LA L.O.F.A. Dimanche à Basse-Indre

S. C. 0. D'ANGERS

CONTRE BASSE-INDRE

Isa spectateurs qui ont assisté au match que l'équipe première de l'U.S. B.I. a disputé contre l'U.S. de La Baula d!manche dernier, n'ont certes pas regretté leur après-midi, et autant les rencontres disputées contre l'U.S. du Mans et de St-Plerre de Cholet ont été décevantes, autant les victoires rempor- téea sur 1'U.A.I et 1TT.S. de La Baule sont encourageante.?.

Aussi, c'est gonflés bloc que les t Lions n se présenteront dimanche procha'n contre la formidable équipe du S.C.O. d'Angers, laquelle pour sa première production à Basse-Indre, tiendra, nous n'en doutona pas laisser le souvenu- d'une grande équipe. Présenter les « As Angevins serait parfaitement Inutils, qui dans l'Ouest ne connaît en effet les Levêque. Jeudy. Brandweiner, Poremba, Chalgne. Le Dez. Ma-tineau, etc.

Nous donnerons dans un prochain numéro la composition exacte des deux équipes en présence et leur palmarès. 6

Dimanche & Penhoët

contre U. DE MEAN-PSNHOET (1) A. C. DE LA LOIRE (1)

Dimanche, au terrain da la rue de l'Isle, l'U. M. P. recevra en match retour l'A. C. L. de Nantes pendant que les équipes réserves Joueront au cheflieu.

Lanterne rouge. l'A. C. L. n'a encore gagné aucun match dans les rencontres du district. Néanmoins son retour en forme est évident depuis quelques dimancheb. Contre le S. C. N. SaintNazaire, les Loirlstea taisaient matchs nul, 1 à 1. huit minutes avant la fin Devant le S.N.U.C.. Ils faillirent gagner ne succombant que par 4 à 3. lis comptent un match nnul, 3 à 3. avec l'E. S. Couéronnalse.

L'U. M. P. ne devra rien laisser au hasard si elle veut venir bout de l'A. C. L. qui pourrait bien ouvrir la série de ses succès, ou sa forme. 6 MATCHES AMICAUX Dtmanche aa Stade Pierre-Blouen': GRAND GALA DE FOOTBALL STADE RENNAIS (1)

CONTRE C. O. CHOLETAIS (1) Nous avons fait connaître, hier. les principaux résultats ODtenus en ce début de saison par l'équipe première du S. R. D. C. Ceux-ci sont flatteurs et prouvent que les Rennais possèdent maintenant qu'il,, n'on.t plus le souci du Championnat un onze absolument remarquable. Nont-lls pas pour la saison 1930-1931 totalisé pour 35 matchs disputés 25 victoires. 7 matchs nuls, 3 défaites et marqués 144 buts contre 45. 3es résultats furent obtenus en outre sur des équipes de tout premier plan. ainsi que l'on peut en Juger

S. R. U. C. bat

P. C. de Sête ¡gagnant de la Coupe de France 1929-30). par 3 à 1.

Munich 1860 finaliste de la Coupe d'Allemagne 1930-1931 par 3 d 2 Football Club de Sochaux par 1 0. Spora de Luxembourg ¡finaliste du Championnat du Luxemnourg) par 4-0. Vtennner Athlétique Club (Autriche) par 5 à 2.

Stade Havrals ifln»l!ste de la Coupe de Normandlel 10-1.

U. B Suisse de Paris B-l.

A. S. Brestoise 12-1.

Stade Quimpérotp 11-1. etc. etc. Fait match nul avec

Victoria Zlzkov (Tchécoslovaquie) 2 2.

Red Star 1 à 1.

Club Français 4 4. etc., etc.

L'équipe qui sera déplacée à Cholet par 10 Stade Rennals sera vraisemblablement la suivante

But Klenovec (Joueur tchèque, goal de grande classe).

Arrières Mrazec (International tchè- que. considéré comme un do* meilleurs arriéres de la Ligue de l'Ouest). et Dominique (International militaire, exloueur du Drapeau).

Demi-droit Le Gentil 'Internatlonnal Universitaire joue au S.RUC. de.puis de nombreuses années, très fin Joueur): demi-centre Sefelln- deml»au«he Heslot 'sélectionné de la L.0 F. A.. Joueur puissant et très scientifique).

Ailler-droit Leprince 'lnternatlonnal B. aux centres très précis) tnter-droltKaiser flnternatlonnal Allemand, le meilleur attaquant de la Ligue de l'Ouettl. avant-centre Fournis (sélectionné universitaire la révélation de la saison. Jeune Joueur formé au S. R. U. C): lnter-gauch» Touffalt (international universitaire joue fou?eB les place»): alller-cnuche Vaillant 'Inter.national B. aliter drptt extrêmement vite et très dangereux).

Devnnt ce onze formidable le C 0. C. opposera sa meilleure formation Bqcle comrlitement rétabli et Zinner en vot» de »v*rieon reprendront clac* auorè' de leurs e»msr»ti»« et cet va encore »"t"«r le moral de t'éoulne Dema'n nous ferons connaître du reste la composition du onze local Aloutons qu'un très Joli match sera Joué en lever de rideau. Il mettra aux nrtses la belle équtoe du O. U O Angevln. champion d'Anjou Basse-LOlre n série) et actuellement en tête de son groupe contre une sélection Junior» et seconds du 0. 0. Choletals. 6

Dimanche 6 décembre 1931

au Stade Bessonneau

PRYTANEE DE LA FLECHE

CONTRE C. S. J. B.

L'annonce de ta venue au Stade Bew sonneau de l'excellente équipe du Prytanée Militaire de La Flèche n'est certes pas pour déplaire aux amateurs du bon football.

Le public peut être assuré à l'avance que s'il n'a pas l'avantage de voir pratiquer des individualités marquantes, U peut être certain que les deux éiuiDes en présence le Prytanée d'une part et le C.S J.B. d'autre part chercherons à confectionner le meilleur football possible no– -t'sfalre les amateurs d'équiper

Le C.S.J.B depuis le début de la saison n'a cherché qu'à parfaire sa technique trouvera devant lui un adversaire ayant le même désir.

Le Prytanée présentera une équipe Jeune et ardente cherchant à ailler science et vitesse et qui cherchera constamment construire un jeu extrémement agréable, le C.S J.B de son côté. a su faire apprécier ses nombreuses qualités dlmancae dernier contre l'U S. Beauregard de ¡..aval et cherchera encore dimanche à faire mieux si cela est possible.

En lever de rideau nos « Etudiante > fourniront également une bonne partie contre l'équipe B des « bleu et or ». Belle réunion en perspective qui ne manquera pas d'attirer un public toujours de plus en plus nombreux au Stsae B?ssonneau. les confortables fnstallattons dont dispose if. C.S J B rt la snectacle aeréable qui est offert sont deux facteurs pour assurer le succés de la réunion de dimanche prochain. 8 DEMANDE DE MATCH

Le S.C.O. dispose pour le dimanche 6 décembre d'une bonne formation 'nférleure RI ou Iv) ·t demande match à Angers sur terrain adverse Adresser propositions d'urgence a M. G B!eunven 141 bis. boulevard de Strasbourg. à Angers. a Union Méan-Penhoêt. Equipe I. Hbre le 20-27 décembre, 14 février. 27 mars.

Eoutpe ITt. 17-24 janvier. 13 mara. Fa-ire offre au secrétaire Perret André. Croix de Mésn, commune de Orlgnac. 4

LIGLTE DE BRETAGNE

D'ATHLETISME

Réunion du 1" décembre 1931

Présents MM. l'Abbé Gehl. Camln, Maison. Daudln

Assistent à :a séance M. Morice. Challenge Leblanc et Coupe d'Encowrag'ment. La Commission homoioRue les résultats suivants ASC R 1) bat Etolle Dlnardaise par 31 à 18 St.Héller il) bat SR.U.C. (2> par 44 à £4. La Commission félicite les Cher'iot» Rennal- pour leur vlctmre dans le Leblanc et Saint-Heller pour sa victoire dans la Coupe d'Enconrnaement

Championnat de Bretagne. La Commission homo!ogue les résultats suivants

29 novembre C P. Bert li bat StEtienne (1) pirW 23 à 13: C. P. Be<% (2> bat Snlnt-Etlenne (2> par 28 a 16: S.R.U.C. i3i bat Cheminots R ;3) par 31 à 10: S.R.U.C. ij.i bat A.S.C R. J) ra- 30 à 8.

Match C. P. Bert Juniors contre Ht. Dlnardalse (J) du 29 novembre 1931. La Commission prend acte de l'accord entre les 2 clubs Pt fixe le match aller au 10 janvier 1932

Match C. P. Bert il) contre AS C R. Il) du 17 Janvier 1932 La Commis-Ion prenà icte de i'nccord entre les 3 Clubs et fixe !e match aller soit au 27 cléeemore 1931 soit au 3 lanvier 1932. Les 2 clubs avertiront la Commission il *i3fe ^hclsfe.

Championnat de Franco,. La Commission félicite !es Cheminots Rpnnal» de !eur succès 'lnn« la division d'exnellence, adresse ses vœux au S R U C Lorlent-Snorts et à l'Etoile Din.Trdais» noi'r le Championnat de France d'honneur.

La Commission des présidents de districts envoyer la Commission au fur et mesure de leur h<rnolo--mon les résultats de champ:onnats de leur district.

La prochaine réunion aura lieu le 8 1931 à 1R h. 15

Le secrétaire de séance Massow.

A L'ETOILE NAZAIRJENNE

Dimanche pronhaîn. l'Eto!'e dépècera Nantes quatre équipes Son équipe première rencontrera la première de» Jeunesses sportives Nantaises, v^insqueurs en ma.trh ai'er. ses joueurs feront bien de se méfier, car i'équtpe des J S. N. est toujours daneer?use sur son terrain.

L'équipe seconde Jouera contre la premlère de la S*itiit-Fl!lx, la artie comptera pour k championnat des patrons«ges de troisième ..é-te.

L'équtpe troisième et la Saint-Félix II seront aux prrse» ixiut le i-ham"!onnat de quatrième série enfin en partie amicale la quatrième rencontrera la troisième de la Saint- Félix

L'équipe V se dépl.-cera elle aussi, mais seulement à S.ilrvt-Brévlers pour Jouer la PrévlnoVse P DEMANDE DE MATCH

Le S. C. 0. dispose pour le 6 décembre de deux bonnes équipes de baslcet-bi:i et demande match»: sur son terrain ou sur terrain adverse.

Adresser proposition a M. F. Samzun. 7. pi.sas.se R/xihetlère. Angers 0

U.F.R.A.

Dimanche à Nantes

STADE TOULOUSAIN

CONTRE STADE NANTAIS

Le Stade Toulousain qui, dimanche prochain, rencontrera In S.N.U.C. est décidé a obtenir une brillante victoire et pour ce, 1l fera donner ses mellieurl Joueurs de façon triompher largement. En effet, actuellement second da Tournoi des XIV. immédiatement aprê8 la Section Paloise qui mène avec 7 pta d'avance. 11 lui suffirait de triompher des Nantais par 8 points d'écart seul. ment pour prendre la première place du Tournoi.

Aussi, les Toulousains se déplaceront Ils au grand complet et espèrent pas une confortable victoire prendre une telle avance au tableau, qu'il sera dlffl. elle à leurs adversaires les olus proche au classement, de la remonter.

C'est pourquoi lea Joueurs suivant* feront le déplacement i

Benazet

Raymond (Int.) Corbarrieu ¡.eU Can? Danglad

Bés n (sél.t Hellles (sél.)

Bloussa dnt.) Pull' (Int.) Branca tint Puech m#l.) Ambert (Int.) capitaine Rouge Vlj-nolles (sél.) Tréry Que fera le S.N.U.C. en face de cett< formidable équipe

II espère faire mieux que bonne flmi' re et prépare soigneusement cette partit au cours de lanue'.le Il veut fermemeni faire une excellente Impression.

La ligne d'avants comme habituelle ment, sera la fore» de l'équipe et s'ef. forcera de tenir en échec le c huit ruinant, rapide et souple du Stadt Toulousain

Les trolsnuarts s'améliorent de dimanche en dimanche et la rentrée probable de quelques joueurs, donnera un allant nouveau à l'ôqulpe tricolore. De toutes tarons, on peut être assuré oue les Claverle. Forster. Faucon. Martineau A.. Leoomte. Goncn. etc. donneront le meilleur d'eux-mêmes et s'opposeront de toutes leurs forces l la défaite de leur club.

Certes. Toulouse doit triompher male tous lee Nantais auront à cœur de venir encourager nos Joueurs locaux qui se défendront farouchement et tenteront même de percer la défense adverse. C'eet donc un grand match ou) se déroulera !<ur le mnçmtaque terrain du Pare des Sports et la foule des anortlfs de la région viendra y apolaudlr les Joueurs extraordinaires de la cité deg violettes. a

MATCHES AMICAUX Aa Stade Un Crédit de l'Oneat Un match International

BRITI6H RUGBY CLUB

CONTRE S. C. DE L'OUEST

La Commission de football-rugby du 6por;lng-C!ub de l'Ouest attend beaucoup de la production de son équipe premlére devant le British Rugby Glub. Elie en attend surtout une réhabilitation à la suite du mauvais match fourni devant le Paris U. C. Et ses espérances sont très grande».

Le S. O. O en effet et fi l'a prouvé tant dans le championnat de l'Atlantlaue que dans se* matchs amicaux de début de saison vaut beaucoup mieux que ce qu'il est apparu le 29 novembre. S?s éléments. beaucoup plus soudes puisqu'ils apprennent chaque Jour à se connnltre, donneront contre le British Rugby Club l'exrcte mesure de leurs moyens, n'en doutons pas. Le président du S. C. 0.. l'actif M. Bertln ne cache pas du reste qu'il attend énormément de ses Joueurs et ceux-et. forts de la sympathie qu'ils ne cessent de lui démontrer, vont s'appliquer à fournir une très belle partie. Celle-ci donc est promise. Et le public peut nous en croire. 11 assistera au Stade du Crédit de l'O-.iest à une très Jolie partie de ballon ova!e. En lever de rideaux, le Ractng-Club d'Ancems louera en association contre :,équipe 1 B du S. C. 0. D nous assuré lui «us1-! de son Intention de se bien comporter à Angers. Il aligne» le onze suivant

But Nlvlère arriérée Bourget et Morlssesu demis Bourslcot, Chesne et Gargan avant* Bourget. Constant. Borderon (cap.), Lataple. Leroux Jean et Fonteneau. Ce onze pratique officiellement dans le district Anjou-Bassc-Lolre et il y j calope sur le lot de tous ses concurrents puisque dans ses suaire premiers matchas de championnat Il a marmié 21 buts cnntre 0 à ses adversaires. Il nous fait part de son Intention de tenir au mieux contre le S. C. de l'Ouest 1 B. Acreptons-en l'augure et nous pouvons ainsi prédire une très belle réunion pour le 8 décembre au terrain de la rue Saint-Lazare. S LT. A. 1. D'ANf.EEfi

CONTRE C. 0. NAZAIBIEN

dimanche à Saint-Nazaire Répondant à la demande de revan- che iormulée par les Oadz-Arte angev.ris. le Club Ouvrier Na?.alr:en vient de ccnclure un match avec leur exceLlente équipe première. a, la place du Stade Français ne pouvant venir di- manche. Ce sera la seule rencontre de rugby dans la réçlcn. Les sportifs devraient donc se déplacer en foule, dlmanche. au Plessts. afin d'encourager le club organisateur absez délaissé depuls le début de la saison.

Les Gadz-Arte viennent à St-Nazalre avec :e ferme espoir de prendre leur revanche du match de l'Armistice, et pour qui connait la vaillance et l'al- Iftnt de l'équipe, c'est tout dire Le 11 novembre, ne déposant pas de tous leurs éléments tes meilleurs, les scolaires uai«l«s ne purent faire la partie que l'on att?ndalt d'eux. Battus de 2 essais, ils nous promettent leur toute première équipe avec les Cattin. Perex Garât, Pape. Delpech, Borsemberger. P!nrd. Abari'e. etc.

Une pei .rmance fera volr la valeur de l'équipe sa réussite sur le Stade Saint: car 11 à 9.

Devant les promesse, de l'U. A. I les Ouvners ne veulent point être Inférieurs et chercheront à confirmer leur sucrés. Ils en sont fort capables En lever de rideau. la formation Cinquième du Stade Nantais matchera la seconde du C.S.O.N.

CHALLENGE HTI.L

ET CROSS DE € L'INTRAN Instructions

Vold tes dispositions arrêtées par la Commission d'Organisation de la h BA dans sa eéance du 2 décembre.

Le départ sera donne à 10 h. 30 entre les deux matrhes de baaketball S.R.U.O. C.P.B. au etade Courtemancàe, boule- vard de Metz. Les deux épreuves sa courront en-' semble et il sera fait un Classement spécial pour lu moins de vingt ans. Les dirigeants doivent Indiquer ces derniers avant vendredi midi car ils porteront un dossard rouge. Le parcours sera étudie samedi après- midi par MM. J. Demain. Beaudouln et Guy Perrirhot et tracé dimanche ma-' tin par MM. Lorent. André et CoupeJiirv. starter. M. AnJré.

Pcrriehot père et J. Gemaln

Juge arbitre. M. Le Roux.

Chronom.ttre-j.rt. MM. André et aux coureurs. M Hervlaux. MM. les membre «le la L.B.A. duponlb.es sont priés de se trouver au Sta- de à 9 h. 30 pour l'organisation. 4-7-8

AU CLUB SPORTIF JEAN-BOUM Le C. 6. J. Il.. qui a été privé Il y a huit !ours de son match contre le T C de Fontainebleau rencontre remise en février ou mars Informe se* nom1).-eux socléulres que sa prochaine Br»n£e réunion sur courts couvert! »urc S.;i V. 3S st 27 àéeambra. |

Le Comue de i Atlantique a en effet 1 confié au C. 8. J. B. l'organisation des championnats de doubles sur court* couverts. Au programme. les trois épreuves suivantes seront disputées double hommes, double mixte et double dames.

Nous croyons savoir pue cette année les Nantais viendront nombreux pour ravir les titres détenus par les équipes angevines c'est ainsi qu'il est à peu 1 près certain oue Phtllope Osean un de nos grande espoirs français, eera présent sur les courts de la rue MonLes engagements pour ces épreuves sont dès maintenant ouverts au secrétariat du C. 8. J B.. 29. rue Montalcne ou à la conciergerie des courte couverts. 25. même rue. Pour être valables lia devront être accompagné» d'un droit d'inscription de 12 francs par équipe. ClOture des engagements Jeudi 17 décembre à 20 heure».

D'autre part, le championnat de l'Atlantlque simple hommes aura lieu a Hante sur le court couvert du Parc dea Soorts. les 19 et 20 décembre Adres- l ser dès maintenant les Inscriptions au I C. B. J. B.. accomnagnées d'un droit de 10 décembre, 20 heures, 6

PEDALE NANTAISE

Sortie touristique

Dimanche prochain. 6 décembre, première sortie de la saison. Rendez-vous Pierre. Départ à 8 heures précises, Lieu d'excursion Mauves.

Les Jeunes gens déelrant faire partie de la société, sont cordialement Invités a venir.

En cours de route, des épreuves de Côte et de vitesse seront disputées.

Le il concourt officiel de l'Association des sociétés nantaises

dit Grand Prix Cointreau Malgré la crise que nous subissons actuellement, ce 4« concours obtient. comme ses devanciers, un Incontestable succès puisque près de 200 Joueurs se aont fait Inscrire pour le disputer. Il ne peut en être autrement, cette Jeune association étant dirigée par des dévoués qui ne ménageant ni leur temps ni leur peine et le eur.ces des concours qu'elle organise est de ce fait toujours assuré.

Les pertlee toutes belles, se suivirent sans arrêt et 36 équipes purent disputer leurs chancels dans ee seul premier dimanche de concour., sur le Jeu de l'Amicale des Trois-Pigeons qui sut très bien faire les choses et eut la satisfaction d'être complimentée par M David, président de l'Association, qui tint à 6s"Hter a plusieurs parties.

Parmi les équipes qualifiées citoni cellea des Deux-Fours, Petit-Port Pasteur, Colllnlérn. Mor.tlgny. Amls-Réunlr. Pontenoise. Montlcny. Trots-Pigeons Canne à Sucre et Procé.

Les élln-natolres se continueront samedi et dimanche prochains ainsi que le début des quarts de finales qui se Joueront entre équipes présentes sur le Jeu. g

ACHATS DE CHEVAUX

Villedieu, le 3 décembre. Mercred: dernier. à 14 h 30, sur l'emplacement habituel, au carrefour de la demi-lune. la commission de remontre de Ealnt-Lo a procédé un achat de chevaux Sur 8 chevaux présentés. chevaux de selle et trait léger. 3 ont été achetéa au prix de 3.800 à 4.200 francs. 23 COMITE DE REMONTE

DE SA1NT-LO

Le président du Comité d'achat de chevaux rappolle MM. les éleveurs qu'l!a doivent faire inscrire au Comité d'achats de Salnt-LÔ. avant le la Janvier 1932, les chevaux de 3 à 6 ans qu'ils ont l'intention de présenter aux concours de majoration en 1932. I ACHAT SUPPLEMENTAIRE D'ETALONS NORMANDS

Le 8 décembre l'école de dressage ce Caen. aura lieu une séance d'achat supplémentaire de l'administration du Haras. Cette administration désire en principe un cob et un carrossier. REPARTITION

DES JEUNES ETALONS NORMANDS ACHETES PAR LES HARAS EN 1931 AitGERn. Galant, 'par Os!er et Tarquln. ca-rromler à M. Hardy.

AjnrecT. Gouplllon. par Avesnes et Kolas, selle, à M. Hardy Girard par Royal-Cheanut et Andéol. aelie, d M Hardy.

ATjarLLAc. Germinal, par Trac et Horioger. cob. à M. Guérouit Figaro rrar Val d'Amblle et GermlnaJ, cob, A M. BeHesnger Furieux, par Syféme ot Kaln Gavant, par Trac et Indlgo-II, eob, à M. Henry Gondolier, par Beaueéjour ou Rigole= et In rai: cob, M Hardy.

Daf. oob., à M. Lerat.

Blois. Gibbs, par A-tfrai et Iroroy. selle, M. Bune) Georgiui, par BraoonnJer et Rocnefort. cob. a M. GuéCltjkt. Gonaolitr. par Beauséjour roua.

et Quatrefagra. cob. a M. Lent • Franeolin. par Souriin et Parbleu, cob, à M Hardy.

J*n>E!. Grlnga'.e-, par Val d'Ain- | bile et Jlo*xdo. aob, à M Henry Gae M. Hftary.

VaLEtircvB. Goliath, par osier et Kwlkal. cirr.. à M G. Marie Fonte- | navl-eComte. par Verneui: et Berneeourt c 23"). trot.. à M. Olry-Roedere Reîekvb. faWr. par Ousk et Ros- oy. e*rr.. à M. Oodefroy Grand- Marehevr, par Vxuxhal: et Echalas, cob. k M. Guéroul» Gar»i«on, par Qul-Vlvra et T.-lwen. cob.. M Hunel.

La Pu». Grand-Maître, pjr Ornnge- Pesl ip»l et Klrchoffer. selle, M A. Marie Gagne-Petit, pox Amiral et Ca- rieux par Qulck-Horsî et Eplnard ou Hyrcaa. selle, à M Ouérouit Grfrontum, par Amiral et Salnt-Mucet. car., a M Hardy Gao. txr Tchid et De'.hl carr.. Aloi. Henry Gelos, par Ar?ent« et QuI-Sitt, cob., a M. Henry Généreux par Va -d'Arablle et Quatrefnges. cob.. k M Bunel BT.eeltior. par Turtnn»- et Bémècount Il' 28"1 trot M Bis- son Gladiateur, ptr Vleux-Oboutn 'ps) et mird»l. oarr, M. Guéroult. S*"T-Lo Qael. par Bo'.s-de-Oesay 1pu& et Baudry. selle. à M- Henry Gentleman, par Orange-Pel. ipsi et Dat. «elle, M Balllère GrenadiPr. par U'on et La«ifray. selie. à M. Bi'Mère Gibus, par Royai-ChMnut et Normil, selle à M. Lerat Guttcnberg, par Venez-Y et FrtaMrt, selle, A M. Ouérouflt Grena- I

dter, psr Osier et DJamy, selle à Ni. t Bunel Gratteur par Soldat et Roger- Bomtemps. aetle. a M. Olouet Gondol- lier. par Amiral et Iambe, carr., à M. Hardy Généreux, par Rochetort et Epremesnll, carr., a M. Hardy Ganert, Gros-Batre. par Dnleux et Lupin, carr., à M. Henry Guernesev, par Reutlly et Nérl. carr., à M. Henry Genève, psr Bordeaux et Nodum, carr., i M. Henry Grandi/s, par Vae-y-Donc et Aveu ipsi. carr., à M. Onéroult Gérardmer, par Artaban et Gaban ou Révll1e, oarr., M. Terrée Gibraltar, par Artaban et Lawlgny carr., i M. Terrée Graind'Or, par Artaban et Lssslgny. c«rr., à M. Ba'.llère Grand-Normnand, par RSgo:etto et Kamchatka. carr. 4 M. Hirdy Gabarf, par Ahambra et Tara.tata, curr 4 M. Hardy Goémon par i Oion et Indigo-11, carr.. t M Morel Gnichv. par Quotre-Canons et Epron. cob, à M. Henry Gent-d'Amblie. par Bavard et Maqran cob, 4 M Henry Gratuit. par Réveillon et Basllan, cob.. k M. H3rdy Grenadier. par Vaa-y-donc et Trooadéro. cob., 4 M Hardy • Gondolitr, par Braconnier et Daf. cob., 4 M. Hardy.

A LA SOCIETE DE DEMI-SANG Paris, 3 décembre. Le Comité de la Société du demi-sang a voté. hier, son budget pour 1932.

Le chapitre des courses et subventions s'élève 4 un chiffre qui n'est pas Inférieur & celui du précèdent exercice 13.857.000 francs. 0 COURSES A AUTEUIL

PARIS, 3 décembre. La réunion s'est déroulée, comme le dit l'un de nos confrères. dans l'intimlté. J'alme le terme. Il n'y avait, en effet, que bien peu de monde en dehors des turfmen obUgés de venir par profession ou autrement, aux courses. et ceci s'entend surtout pour le pesage.

Le steeple chase Prtx Apenda, retenait principalement l'attention des turfistes Le-Balancier a laissé Vive-la-Joie, spécialiste de la course en avant, mener, très détachée. Il ne la rejoignait qu'entre !es deux derniers obstacles. pour se détacher après le saut de l'oxor. Une fois seul en tête. Il n'avançait plus guère et, Vive-la-Joie, après avoir paru lrrémédiablement battue, revenait très fort sur le plat. pour ne succomber que par une longueur. La-Frégate, pour laquelle on payait en dernier ressort. avait suivi dans le lointain et ne se décidait à marcher que dans la llene droite, donnant l'Impression que cette course d'attente exagérée lui croûtait la course. 0

Résultats

PRrx DtWTzsra (haies, hand. 4 vendre, 10.000 fr.. 3.100 m.t, 15 partants.1. Furent (Relnette), nit baron d'Arexy; 2. Scseli iRomslni. à M. Dufour; Elme (Lescallei. 4 M Nauton.

Non placée Jubtlé (A. Gulgonnet): Credo (P. Rlollol: Pays de Brav lA. Kalleyl: Céline (M. Laçage) Pointeur IR. ̃Dubusi: PérHcope 40 Devazei: Le Barrage (R. Trémeaul; Maxout iM. Denton): Nardol (P. Cazoti: Renard iR Perrln); Trente-et-Quarante (H Cames¡ StarZing (P. Hamel)

Prix DE LA Veiwt (steeple. 15 000 tr. 3.COO m.). 10 partants. 1 Le-Landi (Trémeaul. à M. Urbaln; 2 Le-TItien-Il (Ha?s). M. Fockemberge: 3. Chèvre- Iruil (Gardiner). 4 M Lederlln Non placés Cario/nond iC Maubert) Yvetot-il (G Warreni: Ecouteur (A PI. chordi: Bonvr-Histoire iS Bush'' Rocamadour (P Harnelt. Lolle IJ. Léger); Un no ;M. Brunet).

PRtx Agekd* (steeple. 20.000 fr.. S 800 mètres). 4 partants 1. Lr-Balander ;B>d«]n!ipi. à M EtUn: 2 Vive-la-Joie 'Cervoi. à NI Bldoux.

Non placés La-Frégate (J. Frlgotil): Lr-Hlc 'R Montalantl.

PRIX Galapro» ihales 15 000 fr., 2700 mètres 8 partants 1. Coantynard (Bonavecture). 4 M. Blumenthal: 2. Chevalier-Bavard (Trémeaul. 4 M TacQuet 3. Que-Lindo (Dubus). au comte de Cholseul.

Non placés King (P. Hamell: BelleIrts (M. Brunet); Val des Bois fOraulr Desalr (P. Sentier): Le Capitole (P Hle.romlnus).

Prix Mortemart (steeple. hand 20.000 fr.. 3.500 m.. 10 part.) 1. Derby (Bonaventure), au baron J -H. de Rothschild: 2. File-Droit (Dubus) 4 M Saint 3. Boiscommun IMaubertl, A M Chlpault.

Non Placée Le Grand-St-Hut (P Rame!): Abrek (J Bédeloupi- Wavelet'sLad IH. Howes) Boi-de-Thulé ij Frl- itouI) Prince-Altier (R Lock) • Améno- Dhis (J.-G. Costadoat) Gtraldn lA. Kal- ley PRti HARRY (haies. 20.000 fr.. 3.600 j m.. 6 part). 1. Cabacn (Georgs). M. Louts Nounez: 3. Rhodium (Dutius) tu Cte de Fêrol. Non DlacAs Cyrano Perrln ) Estou- 'on (J. Bédeloup) Magnus-R»x (H ^udouardl Don Bartolo (A. Reinette 1

Pari mutuel

108 a 8

10.50 c. te e 12 50 Vive la joie p 850

Chevalier P. Que Ltndo Il 0. P. 15.50 p 16

COURSES A VTNCENNES

Partants probables

Prix de PARAT La MONIAL (attelé 10.000 fr.. 2 250 m.). Fr le Prtnce j (X.) Faucouiv ou Palktrk (Buttl) Fabienne (Carré) Frandne iDubreull) Félicien (Chéroni Fleuriel-du-T (Burgaudi Fmtunfo IV iSourroublllei Far-Wrst (Vlel) Falaise 11! Me Mous•acl Florence III (Fàrayi: Font-Royaie (X..) Farceur VII Raymond 1 Fan/an Il (Prunier)'. Fou/ouille 0 (Brohan) Firmament (Gaudlni: Fillette (Boudet'' Fidun-Achates (R. Oéran-Mmllard) Flor-Fina fil (JC.I Filocheuse (X.. 1 bach (X.) Fraisse-U nleux (Debonoi Fringante (Sorel) Foin-Coupe (Gougeonl Finaxseur Ill (Gltton): Florita lit (Vanlandegheml Falrv-Port (Peeson) Fanv-Port (TcherkaneofT 1 Foi(o»o Prix ne Barcïiokkftte (monté "12.000 fr. 2.800 m.) Gtaneur iLlbesrt) Goutiiarter (Picard): Gas ou Grant (PertI bargi Gare de Mes$et IE. Picard) Gotobcd (Neveux); Gascon (Pentecôte); Guertt (Carré (Ils) Gavroche 111 (Reneaud) Gelon (X.) Galveston (Pottien Gitane W iForclnall Goutroune iSimonard) Germafne D (Delaroche flls) Gabelle (Vereelei Gouville (Untanf) Gloolette IV (Pavée).

Pmx D'AuCH (a'telé 15.000 fr., 3 800 m). Fleur d'Avril IV (X.I. Fannettt ou Flaaada (Begoui. Font-les-Lou (Ra'on Fragilité (Janssen), Farceur XI (Devresse). Fool Flyer (Capovllli) Fel (Forclnal). Flminv (Masson). F end -l Air I rieur (Grosjeaa). Fatlma jCVeraeUe),

PROMOTION

Génie maritime

Ont été promus dans le corps des lngénleurs du génie maritime pour compter du 2 décembre

Au grade d'ingénieur en chef de prernière classe (choix) M Chret!n. ingénieur en chef da deuxième classe, en remplacement de M. Mattel, Ingénieur en cnef de première clause, promu Ingénieur général de 2e classe.

Au grade d'ingénieur en chef de &classe (choix) M. Warnod. Ingénieur principal, en remplacement de M. Chretm, promu ingénieur en chef de première classe.

Au grade d'ingénieur principal (tour choix) M Lauga, Ingénieur de première classe, en remplacement de M. Warnod, promu ingénieur en chef de deuxième classe.

Marins Indigènes du Sénégal

Le quartier-maître laptot Raymond Badjl, eat promu au grade de secondmaltre de 2' classe pour compter du 1décembre dans le corps des marins Indlgènes du Sénégal.

TABLEAU D'AVANCEMENT

Officiers d'administration d'intendance et de santé

Sont Inecrits au tableau d'avancement pour le grade (l'officier d'adminlatratlon de première classe l'officier d'administration do deuxième classe Gourmelen.

Pour le grade d'officier d'administraMon de 2' classe, rasant administratif de première classe Thoby.

Officiera d'artillerie coloniale Pour le grade de chef d'escadron (ou- vrler d'Etat). le capitaine Pascal, Ingénlcn» des directions de travaux de l'artillerie navale

Pour le gratle d'ingénieur ett che) MM les ingénieurs principaux (Inscrlptlona antérieures) Réguler- ilnacrlptious nouvelles) Orsini.

Pour le grade d'ingénieur pr'.ncipat MM. les ingénieurs de première casse (inscriptions antérieur;s) Coulomb, Baillât; (inscriptions nouvelles) Quivlger, Derouet, Biz'.en.

Pour le gra.le d'ingénieur de première aasse MM. les ingénieurs do deuxième classe (inscrip. ant.) Imblot. Dorls; ilnscrlp. nouv.) Uhrl, Jouve, Souquet. Bernet.

Pour le grade d'Ingénieur de 2» ci. Ilnsc. ant.) M. 1 agent technique principal de première clssse Mesnsge; les agents techniques principaux de deuxlème classe Bosquet. Neuville, Sellier, François Jan: les agents techniques de première classe Gmsnic, Ne. ter; (lnsc. nouv ) les agents techniques prlnclpaux de deuxième classe Roze. Blrard. Macc:o, Duval; les agents techniques principaux de 3' classe Galllot et Mesnil.

ADMISSIBLES

Ingénieurs mécaniciens

Ont été déclarés admissibles au grade d'ingénieur mécanicien de 3' classe de réserve

Les aplrants de réserve de 8 mois de grade

SERVICE GENERAL

Aspirants du 15 avril 1931 Lourde, Antholne.

Aspirants du 16 avril 1931 Selgnez Thoreau.

Aspirants du 19 avril 1931 Vincent Guégan.

AERONAUTIQUE

Asptrante du 1b avril 1931 Aurel. Maillot, Allard, Dartevelle. Serre, Pellefier. Plzard.

NOMINATION

Officiera de marine

Sont nommés dans la réserve de l'armée de mer (corps des officiers de marine).

Au grade d'enseigne de vaisseau de 2* classe les aspirants de réserve

IVandenbergl. Floride Il iPenrecôtei. Friscourt (Bakkeri. Fructidor iMoreli. Fanchon iLemierei Farceur III (Quézéi. Faust (Oaudlni franc Tireur Il (Gayet). Feuillage iCéranI Malllardi. First 'Neveux), Fantaisie 11 (Vercruysse) Fornanna (Berthoi Peu t du Soir (Gypteaui Flavlgny il (Sima,nard, Fasiladore (Capellei. Fourahambeau (Pentecôte père' Fleur dea Loapr iBuIhloni. Fra Diavolo III (Jooin) François Fab'r iVrommanti. Fararo (Rouget 1. Fils-de- Prince .Es=artlal) Pbix Raout Balliïri (monté. 40.000 fr.. 2.800 m.). lrère Jacques iHanseï Divah Il ou Duchesse il (Picard) Evedu-Moulin (Bulhloni Don-Juan il (Marie) Es-tu-Là 111 (X.) Eucharys (SImonard) Eloise (Perlhargi EHane III (Neveux 1 Etigny (Riaud).

PRIX Da Poitiers (attelé. 20.000 fr. 2.250 m.). Frimousse il (Devreese) Flirteus» tR. Monsieur) Elan (BrandiEver-Readv (Gltton ) Ebonfte (Raymond) Edesia (Bernardin 1 Eotne C (Céran-Malllard) Eko (Pentecôte) £1Commado (MnsBoni E. du Verrtlrr (Bixlhton) Exira-Drv (Tardivoni Eupoir de la Seulles 1 Poirier): fascio iCapovlllai: Filibert (Th. Moniteur) Emouchet (Baudet Etotle d'Arqués (Dumontier); Fredaine (Netter) Eotanrtne 11f (H Picard) Etna Il iPorclnal) Eg-tu Lu 111 (Deseauzoï Evonvmus iDubretilli Prix Dn Sap 1 monte 10.000 fr. 2825 m.). Mar de France H Marlei Ein*rattce XI iSourrnuhlilei. Eole XIU (D'Hnrne fils'. Entôl'ur Il 1X1 Bsnttgle VI (Devreesei. Estimun iBuissooi Kva Il (X ). Esclarmonde Il ou Fm«. Champagne (Deiaroche (i'.si. F.d'lwnss Ut (Pltwrd), Fifi Il iPorturi. Ftnasseur D*morlssl). Forez iVerzèle) F^M-marêchat iLemolne). Ftfraro 'Ferayl. Famvml 'Du.breull). Folcmbray iDeJeani. Fairarrrt (Chrétien). Par?nette (Simon.irrti. Faenza 'Hanse). Fte-Bonhtur iDoumeni. Fabicla VI iB'i'hiom Fantine Il (Tmrdivon). Ferrières 'Dezleravi Fleur lei Prés Il (Dr Mnu«-yu->. Foiiftrée* iRnlUni Fille de Joie iQuéssl. t.n R'aev (Goutreonl. 'leur i'Arril (Peutecôte> Feuille morte (Carré fllet.

Pronufttir*

1" course nnatteur. Foin roupe. «J- course Ecurie Col. Guerty

3' course Fragilité, Prurttaor.

4* course Eloise. Eucharys.

9* course Emourhet, Fillberr.

Ir course Ecurie Olry. Felainarech 11 Pronostic? de la Presse spéciale PARIS Sport

1" e. Fany-Port.

3- c. Gabelle

81 c. Fragilité.

41 e. gitane-111.

Il' c. Filibert.

6* e. Feuille-Morte.

AurEUIL-LCHOCHAUP

1" e. Fourouty.

V c. Set-Col.

V e. Fragilité.

4' e. Euchary».

5' e. EmouohM.

«•a Be-om.

Service général (pour compter du 18 octobre 1031 Pau. Lebourg. Bourre, I* Bltoux. Sauvée, Canuel, Gues, Aguilar. Marcel. Troulllot. Dubourg, Ollive, Rosiers, Duchatel, Rollier. Galants. Mozer. Samannl, Perodl, Chagnon.

Aéronautique (pour compter du 15 octobre 1931) Sourdon. Truchet. Transmissions (pour compter du 15 octobre 1931) Le Polttevln. Pernln. Oarpentior.

Ingénieurs mécaniciens

Sont nommds dans la réserve de l'armée de mer (corps des Ingénieurs-mécaniciens).

Au prade d'ingénieur mécanicien de 3' clame les aspirants mécaniciens de réserve

Service général (pour compter du 15 octobre 1931) Cochln, Thibenu Rivière. Thomas!, Anglas. Prem. Matheus. Carra.t. Lepault, Velgaller. Perlieria. Michelet.

Aéronautique (pour compter du 15 octobre 1931) Foltzer.

Nouvelfes diverses LE CROISEUR « JEANNE-D'ARO » A QUITTE BUENOS-AIRES

Bctenos-Athes, 3 décemb.e. Le r.avire-école Jeanne-d'Arc, est parti. Los représentants du gouvernement, le personnel de l'ambassade et de nombreses sociétés assistaient au départ L'équipage a été l'objet d'une ovation de la foule.

Propositions

pour la Légion d'hannear et la médaille militaire

PERSONNEL DE LA RESERVE DE LA 2* ESCADRE

Brest, le 3 décembre. Le contreamiral, commandant en chef la deuxième eacadre a proposé pour la Légion d'honneur et :a mérrallle militaire, à la date du l«r octobre 1931. :es officiers martniers quartiers maîtres et marins de la réserve dont les noms suivent LEGIOX D'HOHNEUR

Première proposition. Géjou, maltre principal de manœuvre Ta.ro, maltre prlncina.! fusilier Henry, premier m.iltre électricien Morlzur. maître chauffeur Ht;isux, maître 'principal timonier S-.i'.9un. premier maître meca.ntcten Le Baron, maître principal électricien Cosquer. maître principal électricien Pères, maître "principal fourrier Rola, premier maître oaaonnier Pettnn. second traître chau'feur; Debreux. premier mMt.rp de mv.œuvre Guédez. premier maître é>:«-trlcl»n Roger, second maître chauffeur Kermaree, maître chauffeur Lars, premier maître osnonnler Le Ta^ec, malt.re mécanicien Burel, second maître f«"l!>ur Nlco'as. chauffeur Oui'cher premier maître timonier Le Gi'l.- premier maltre électricien Leouyer. maltrc principal timonier U?uen. second maître chauffeur. Donnard, 'maître infirmier •: Rlou. maltre prtncipad timonier Hamon. second maître chauffeur Kermarrec, maître principal timonier Kerdoncuff. maltre principal canonnier Lagadec. premier maître mécanicien Le Saoul., second maître de manœuvre Le Mérour, maître mécanicien Nicolas, pre- mier maître canonnier • Gourvès. se- cond m-altre de manœuvre Muze::ec, maître chauffeur Kerhervi. premiermaître fourrier Richard premier maître timonier Pou'march. premier mal tre timonier Bègue!, maître charpentier Ma.;avoy. mettre mécanicien Québec, premier maître fourrier Bouzeloc. second maître clairon Lopin second maître infirmier ̃ Jourdren maître mécanicien Fl!y. premier maltre électricien Yzac. premier maître t.imnnler Marzln. maître électricien Beauvereer. second maître de manœuvre Perhivin. premier maître timonier La?adee. maître mécanicien Ctoarec, maître -mécanicien Corre premier maître de manœuvre Pennec maître électricien Turquet. maître timonier Quéré. premier maître timonier Ouétanton. maître chauffeur Simon. prem!er maître Sanuzanet. premier M91tre Rault. maître lnrtrmler Le Gai!, serond m-litre chauffeur Le?uéve: maltre fuslMer Ta'a-nin. s<~ond martre -h-ïuffeur André, second maître Cabtoch. premier maître roiiTTler Basset, premier maître tlmoRe.nourelleme.nt. Le Du. sec-mal chauffeur Valant, premier nalrre -snonn'er Regard, premier maître de IMTÏOMIVr*

MEDAfLLE MILITAIRE

Première pronosition. Jaouen. second maître de momeuvre Lesuenet second maître chauffeur Arthur qus.rtlet maître canonnler.

MARINES ÉTRANGÈRES

GRANDE-BRETAGNE

MOUVEMENTS DE BATIMENTS

Les torpilleurs Witeh, Whtt.ihed Wren et Vétéran constituant la deuxième division de la huitième flottille, quitteront 1 Angleterre le 1- Janvier pour 'a Chme. Ces bfttlmenrs sont attendus à Hong-Kong. le 29 février.

M.4RINE DE COMMERCE

Les chantiers Vlckers Armstrong ce Walker on Tyne viennent d'achever .e rwquebot à propulsion turbo-èlectr'qviç Monnrch ot Bermuda, pour les arma- teu-s du Bermuda qui vient dÉtre 1etruit Par un incendie. Destiné A la ligne Nr-ar.-iork-Bormude-i, ce nouveau paquebot Jauge 22500 tonnes brut et do;i

LE CHOMAGE

DES INSCRITS MARITIMES

Paris, 3 décemore. MM. André Hessû. Plmbert et Canu ont déposé une proposition de résolution invitant le Gouvernement. en présence de la situation de l'armement et cia fermage des tr.fiTlts maritimes, A déix>ser un projeté de loi fixant dss primes a l'embarquement pour nssurer le maintien en activité de la ".otte marchande et de pèche.

AVIS AUX NAVIGATEURS

Bre»t ,le 3 décembre. Lee acisos TtatMleuse, Impétueuse, effectueront des dragages du lm au 31 décembre dans 1» zone limitée uar

Att nord alljnement de Mlnou-Portzle.

A l'est ligne Joignant !e phare du M:nou a la pointe du Trémet.

Au sud ligne joignant la pointe de Trêmet à la pointe du Grand- Coin et la pointe du Grand-Soin 1 la tourelle Parquette.

A l'oneat nvaridlca <tt l« tourelle

Les bâtiments devront dégager ce.! zone en temps utile pour ne pas sr^nei la manœuvre des dragueurs. aucun *ngin de pèche ne devra se trouver le parcours des dragueurs et tout en? n relevé ou perdu ne donnera drolt X àu.cune Indemnité.

ILE DE BOIS

Les navigateurs sont Informés qu'un nouveau feu vient d'être mts en service dans l'Ile de Bois eur la rive sud de la Loire.

Le feu situé sensiblement à tnl-dl* tance entre le !eu des Masses et l'ancien feu de l'Ile de Bots est de coloration verte et du même t; pe que les autres feux de rive.

Courriers attendus

Courriers prorenant du croiseur < Waldeck-Rousscau ». des Forces na. vatea d'Exrteme-Oritnt. de la Mcrtne en Indochine, de la Cochmchme. du Toit.kin à Marseille aujourd'hui vendredi 4 décembre par le paquebot anglais Naldera, venant de Shanshai et Hong. Kong, et le 7 décembre par le paquebot Azay-le-Rideau, venant de Halphoug, Saiqon et Pondichery.

Courriers provenant du croiseur-ecola Jeanne-flArc » à Bordeaux samedi 5 décembre par le paquebot L'Atiantiquc, courrier de l'Amérique du Sud. qui a quitte Montev!déo le 22 novembre. Conrriers provenant de Beyrouth ,t de la Dicton navale du Levant ̃ Marseille hier Jeudi 3 décembre, par le paquebot Lotus, et le 9 par le paoue00& Martctte-I'acha.

Courriers provenant de l'Afrique Equatoriale. de l'Océan Indien, de Mndagascar et ta Rcvnion a Marscill» aujourd'hui vendredi 4 decembre. le paquebot ExplarateuT-Granittaier Courriers prorenant de i A'riqvr Equatorial! de Dakar et la Marine au Sénépal, à Bordeaux nlor jeudi 3 decembre, pnr le paquebot Brassa, et la 8 décembre par le paquebot Jamaïque qui a quitté Dakar le 29 novembre Courriers provenant de Ca.sablanca et la Marine au Maroc il Lordeaux, au!ourd'hn! vendredi 4 derenibre par ;• paquebot Meknés. et Marseille le 9. par le paquebot Martchal-L-ji-.iteji. Courriers provenant de lia Marine aux Antii:&t, de la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane au Havre nier jeudi 3 décembre par le piq-iebot Pérou.

Couniers à poster

Les dates de postages indiquées claprès sont ce:les auxquelles ies lettres doivent être mises a !a poste, au plus tard. pour pouvoir bénéficier des cour.riers en partance, mais il y a toujours lieu. sauf pour les postes a terre, de porter sur l'enveloppe Via ParisEtranger.

Pour le croiseur c WaUtcck- Rous- seau tes Forces navales d'ExtrêmeOrient, la Manne en Indochine la Ccchinchinc. le Tonkin poster le 7 décembre pour départ du paquebot Co.i»pligne de Marseille le 9 (arrivée a Sai» gon le 8 janvier et à Haipong le 14 1. Pour Dakar, la Marine au Sénégal. l'Afrique Occidentale et EQuaconale poster le 10 décembre pour départ du paquebot Brazza, de Bordeaux le 12 tarrivéea, Dakar le 21 décemore, a Cona.kry le 'J3, 6 Cotonou le 28 décembre Pour Beyrouth et la Division navale du Levant poster ie 6 decembre pour départ du paquebot Chamoollion, ce Muselle le 8 décembre larrivee Beyrouh. le 15 décembre

Pour le yacht a Diana à. de la Dtvtsion navale du Lecant, le courrier devra désormais être dirigé sur Bizerte et lus. qu'à nouvel avis.

Pour Diègo-Snarez, la Station navale de l'Océan Indien, Madapascar et la Réunion poster le 9 decemore pour départ du paquebot Géncral-V oyron de Marseille le 11 décembre (arrivée à Diego-Suarez le 6 lanvier, Tamatave .e sa et à la Reunlon le 12).

Pour Casablanca et la Manne au Ma.roc poster le 6 decembre pour départ du paqueoot Meknes de Bordeaux te 8 décembre ¡arrivée à Casablanca le 11 décembre'

Paquebots et Vapeurs longs-courriers

a *f"VES' Cardin le 2. 1-.LM. 14 du Méll.a A Marseille, le 3TénéHffa des ports du Noru Adriatique A Yokohama. le 3..Wm a.lant Il Vlàdivostock A Marseille. le 3. Lottu, de Beyrouth A Dunkerque. le 2. Arizona, du Havre a Anvers. le 2'. SanJosé, de Dunkerque • Sain-Nazaire. le 2 Mexique ̃ Guyanne de Nantes Lisbonne, lr A L'Atlàmique, alÀanl ̃* paulllac A Port-5ald. le 3. Dégrade, allant Il Haïpnong A Tabou le 1. Adrar. aflant PointeA Génes. ie 3, Stmpatiu de Martnpol A Bordeaux, te 3. Cap-Luiqui. da Rotterdam A Colomb, le 3 Ormonde, allant à Brisbane à Pon-Saïd. le 3. 3irmania. allant a Calcutta A Tanga, le 3, Ncemkerk allant Rotterdam à Nieuw-Waterweg, .e 3. Monas de Bo. né 3. Glascow. le 3 Gartavon. de Valence.

A Hui:. le 3. Gerano de Messine à Oravesend. le 3. Kashmir. a'iant à Marsellle a Port-Said. le 3. Desirade de Bordeaux le i Bernardin de SaintPierre, de Marseille Bordeaux le 3 Bratza. de C.a.A. Marigot. d'Algérie Vaucluse de Nantis Suint-Joscph d' Algérie

♦ Partis, de Buenos Aires. le 1- Mendoza pour Genoa-ae-La->Uta le 1. Emilield pour Londres de Dakar le 1. Jamaïque pour Leiîtoés l'e Valparaiso. le 2 Arkansas pour le Hàvre de New York. le 2 Prorid.'ice pour Marseille de Shlelds. le 2 P L \f 15 pour Alçer.

Le Pointe a Pitre. te 2. Vt,le de Ver- dun pour Duakerque d Istanbul le 2. Lamartine pour Beyrcjta de Port-Sf.ld. le 1. Azay le Rtdeau, pour Marseille de Plymouth. ae 2. rte-de.'rance pour New York de Colon, le 1. Wucousin, pour l'Europe

De P'unébal. le i Asie pour Matadl de Bahia le 2. Itparl. pour Buenos Avree de Yokohama, le 3. Dakar. Maru. rour Marseille Ce Wlsriccb, e 3. Alla. pour Alcer de Barry le 3. Bizkaya. pour Gêr«es •' Marco-Adèle. pour Oênes

De Olasstow. le 3 Péqu, pour Marseille de Liverpool. le 3. Staffordihire. pour Ranfroon d'Aden le 3. Kar mala. pour Marseille de l'uy" le 3. Zembra. pour Savoir» • d'\den e 3. Comorin. pour Marseille

De Québec, le 3. Valtemare. pour Mar;elle de Colombo. 1- 3. Mulbera ™"f Marseille de Buenos Aires. Ie 1. Cano-San- Antonio, pour G>nes de polonibo le 3. hapn. pour Bremen tu Havre. le 2. Port-Lamy pour COA.' e 3. Jacques-Cartier, pour Dunfcernue: le BordesuT. le 3 CuNz, pour Colon Tournv. pour le Sénégal Maaskerk, vuir COA. Vaucluse peur CasaWan» Navires divers

♦ PASSES. A Périm. le 8. VUte-é*Hajungo. allant de Tamatave à «oreille.

SIGNALES. A Landsend, le 2, £. Ile-de-France, allant du Havre Newr Fort; à Gibraltar. le 2. Satnt-CvHile, allant de Tunis a. Rouen. '•i TOUCHES. Bahia, le 2. Lipari, ^;j»Uanit de Hambourg Buenos-Aires Rio-de-Jane!ro. le 2, Ipanema, ai*-»n.t de Marseille a Buenos- Aires; %-Moaére. le 2. A.f*<. allant de Bordeaux SIGNALES AU POSTE D'OUESSANT »- PAR T.S.F. LE 3 DECEMBRE. Mek«es, Maripot. Capricorne, Antinéa, Pél'OU, Saint-Ambroise, Rica. Winnipej, BUon, Aurillac, Saint-Palais, Tunisie, ̃. Drléans. Château-Pavie. Cap.-Dantijier. Martine, Cap-Saint-Jacques, Fort-MéUne.

SIGNALES PAR T.S.F. COTE OUEST'HlAROCAIXE LE 3 DECEMBRE. VeUy-Lasry, Sébu, Capitaine-llliaquer, lamaïQue. Marrakech, Paul-Emile-Jaoary.

Caboteurs

♦ ALGER. Arrives le S. SaintBarthélémy et Blida, de Rouen; Djebel- Aur es, de Sète Sidi-Brahim, de Marseille.

PARTIS le 3. Lamoricière, pour Marteille; Jeanne Schiaffino, pour Séte Et-Marc. pour Rouen.

BORDEAUX. PARTIS le 3. Pontet-Canet, pour Le Havre; Mérignac pour Caen Armand-Blanc, pour CardiS. ATTENDUS: Nantaises, Oliva, Bourdonanis, Met;nès. Batna. BREST. ARRIVES le 3. Yves- r ('harles (voil. ) de Pont-1'Abbé Fleur ,,Se l'Odet (voit.) de Qutmper Paul- Georges (voil.) de Camaret; Rozonnais, de Le Fret.

Partis le 3. Henri (voil.) pour Le Navre St-André (voil.) pour nie de i. Sein: St-Jcan tvoil.i pour Pont-1'Abbé. ♦ BOULOGNE-SUR-MER. Partis le 3. Lieutenant Robert Mory, allant à Dantzig: Spolanc, d'Oran.

CASABLANCA. Arrives le 3. Peneri, de Rabat.

Partis le 3. Enseipne Maurice PreChac, pour Amsterdam: Collcvillc. pour Rouen

LE HAVRE. Arrives le 2, Dixi troll.) de Honneur; le 3. Chateau-Palr mer, de Dunk^rque; Ville de Bastia, de Païenne- Idéal, (voil.) de St-Malo; René Marpucritc (voil.l de St-Vaast; Ericu de Brest; Marie Alice (voil.) de Brest. PARTIS le 2. Bourgneut, pour Nantes. ♦LORIENT. Arrives le 3. Guerucor, de Nantes; Le-Rent (voll.), de Pornic.

PARTIS le 3. Armenier et Mousse-LeMoycc, pour Barry: Johanua (voll.), p. Nantes.

♦ MARSEILLE. Arrive! le 3. Gouverneur-Gucydoii, de Tunis; Président-Piaz, d'Oran; Lotus, de Beyrouth; Teneriffa. de Trleste: Mongolia, de Loadres. Bhano. de Itangoon; Bamako, Je Kenkra; Turia, de Ténérllfe; Lieut'nant-Fournaud. de Nice.

Partis le 3. Timpad, pour Alger: FUruis, pour Bône: California, p. LJver_pool; Enggano, pour Amsterdam; Dryade, Dour Monaco: Ville-d'Ajaccio, pour ̃' AJaccio.

♦ NANTES Arrives le 3. Anubis de Garston; Stanislas-Rumet voile de 'Belle-Le: Mélusine (voile), de Pauillac; Saint -Jean-Baptiste, du Mesquer: ViUe-de-Paris, de Marajava via MarseilPastis le 3. Melusine (voile), pour Donges; Rhuys, p. La Martlnlère; Arzic pour Londres via Bordeaux; StanislasRumet (voile), de Vannes; Sauterne, p. Brest- Purfina, pour DunkerQue. ♦ ORAN. Arrives le 2. St-Ferréol, d'Alger.

♦ ROCHEFORT. Arrives le 3, Emile- Delmas, de Bordeaux pour être 'désarmé.

<r ♦ROUEN. Arrives le 3 Boceytracey, de Llanelly; Ramona, de Constantza; Clio, de Bay2own; Roslea, de i. Swanséa; Clandeboye, de Swansea; Osoeola, de Manchester: Carentan, du Havre Anglesearose, de Llaneliy; Irma, ce Stugsund; Maruel, de Sklen: Strix, ce COnrstantza: Cyril, de Kragero; FritzSchool, de Dantzig.

Partis le 3, Presto, pour Newcaatle; Winkler, pour Philadelphie; Europa, p. Fiessingen; Cushendall, pour Londres; Djena, pour Alger.

TANGER. PARTIS le 2, SaintAndré, po îr Oran

TONNAY-CHARENTE. ARRIVÉS le 3, Arlcttr. de B6ne: Deva, d, PortTalbot: Grèbe, de Londres.

PARTIS le 3, Jules-Hauzeur, pour TUNIS. Arrives le 3, Gouverneur-Gréiv, allant Marseille.

♦ LOCTUDY. Arrivés le 3, vol11ers Rosédo, du Havre Ondine et Grand-Nicol, en relâche de Pont-l'Abbé pour Brest.

PARTIS le 3, Goéland (voll.) réfugié a Bénodet. par suite de mauvais temps. SAINT-MALO. ARRIVES le 3, Lutin, dP Paimpol Rtnwood, de Southampton.

Partis le 3, Corbière, pour Jersey.

*ARRIVES. A Bordeaux. le 3. eha- 3 '• lutter Capricorne, du Groenland.

Fecamf, 3 décembre. Retour du Groenland, le chalutier Neptunia entre avec 160.000 morues. pour 205.000 Kilos

hareng Les chalutiers suivants sont rentrés de la mer Venus, 1.000 mesures harengs frals; Gocland, 1.Q00 Vimy 800; Saint-Pierre, 80; Keryado II, 1.050; Rosetta, 120 Maurice-Jacqueline, 200 Nungesser-et-Coli, 360 Marguerite-Marie, 540 Erancctte. 150; Automne. 75 Charlotte, 200; AubéFine, 250: DragonVert, 500; Briard, 260 Jacques-Cœur, 110.

Moyenne de vente, 9 à 10 francs la mesure.

Coquilles Saint-Jacques Canots Gaston et Rolande, rentrés avec 1.400 coonilles canot Leone, avec 600. Moyenne de vente. 70 francs le cent, pour groses; 40 francs le cent pour moyennes.

Quiberoh, le 3 décembre. Prétreaux 2 bateaux sont rentrés ayant de 150 à 250 kilos par bateau vendus à la criée et aux mareyeurs 3.50 le kilo. Congres 3 bateaux sont rentrés ayant de 100 à 120 kilos par bateau vendus à la criée et aux mareyeurs 2 francs le kilo.

Crabes et araignées 4 bateaux sont rentrés ayant de 70 à 180 kilos par bateau vendus à la criée et aux mareyeurs. les crabes. 1.25 le kilo: les araignées 1 à 1.50 pièce.

Homards 2 bateaux sont rentrés ayant de 5 à 15 kilos par bateau vendus aux mareyeurs 18 fr. le kilo. Crevettes 2 bateaux dragueurs sont rentrés ayant de 4 à 6 kilos par bateau vendues à la criée 12 à 20 fr. le kilo. Merlans, tacots les bateaux ne sont pas sortis ce matin pour cause de forts vents de Sud-Ouest et grosse mer. Saint-Jean-de-Ltiz, le 2 décembre. La sardine. 40 vapeurs sont sortis hier à la pèche de la sardine, et les derniers sont rentrés assez tard dans le courant de la soirée. l'apport total a été de 2.135.000 sardines du moule ae 28 à 50 au kilo. avec une moyenne de 35 au kilo, la marée a pris environ 400.000 sardines à 350 et 300 francs 'es 100 kilos et le reste aux usines à 300. 250 et 225 francs ies 100 kilos,. le prit correspondant du mille pour la marée était de 125 à 185 francs et pour les usines de 45 à 86 francs, la moyenne des apports était d'environ 53.000 sardines par bateau.

La petite pêche. Les vapeurs sardiniers et divers canots sortis à la petite pêche ont rapporté environ 12.895 kilos de maquereaux vendus aux mareyeurs au prix moyen de 3 francs le kilo; 275 kilos de chinchards vendus 2 francs le kllo: i60 kilos de gros-yeux vendus 2.50 le kilo: 250 kilos de tacmix vendus 5 francs le kllo: 100 kilos de merlans vendus 6 francs le kilo 100 encornets vendus 6 fr. pièce et 230 kilos de poissons divers vendus 3.50 le kilo Les pêcheurs de Bldart et de Guéthary ont rapporté environ 2.000 kilos de maquereaux vendus aux divers mareyeurs de Biarritz et hatea de Guéthary au prix moyen de 8 fr. le kilo ou 10 francs la douzaine: 180 kilos de chinchards vendus 6 fr. le kilo ou 8 fr. la douzaine 100 kilos de gros yeux vendus 5 fr. le kilo ou 7 fr. la douz. 110 kilos de tacaux vendus 5 fr. ie kilo ou 8 francs la douzaine; 80-,kilos de merlans vendus 8 francs le kilo ou 8 francs la douzaine et 130 kilos de poissons divers vendus 5 francs le kilo. Le beau temps continuant. les vapeurs sardiniers et divers canots sont sortis aux différentes pêches, et comme nous l'avone précédemment annoncé. Jes deux ou trois autres vapeurs qui sont actuellement amarrés en raison du manque d'acheteurs pour leurs apports en sardines, réarmeront prochainement et sous peu. la flottille sardinière sera au complet, soit environ 43 vapeurs, et de de cette façon, les marins pêcheurs qui sont actuellement encore sur le quai dans l'attente d'un embarquement pourron2 à leur tour gagner leur vie. sans compter les marins bretons qui arrivent journellemeat et qui pourront également embarquer.

♦ GUTLVINEC, 3 décembre. Rais,t pocheteavx un bateau rentré ayant vendu pour 1.600 fr. de raies.

Pocheteaux langoustes Une quinzaine de langoustiers sont rentrés après quelques Jours de pêche et ont rapporté en moyenne 30 kilos par bateau, vendus aux mareyeurs 18-20 le kilo et quelques kilos de homards, vendus 17 fr. le kilo: les autres bateaux ne sont pas sortis.

LE CoNQuET, le 2 décembre. Congres. 5 bateaux ont péché au moyen de palangres une moyenne de 15 à 20 kilos de congres vendus aux marchandes à raison de 5 à 6 le kilo et au détail à raison de 2 à 3 le morceau, suivant la qualité.

Divers. 12 bateaux ont péché à la ligne de fond • lleus. vieilles, tacots. coquettes, merlans et roussettes, chacun un panier environ vendus en partie aux marchandes à raison de 5 à 6 le kilo et le reste au détail en ville à raison de 7 à 8 le kilo.

3 bateaux ont péché au moyen de trémails quelques lieus, tacots, vieilles et rougets vendus à la consommation locale à raison de 2.50 à 3 la pièce. Homards. 15 bateaux ont péché

quelques homards vendus anx mareyeurs à raison de 17 le kilo et au détail à raison de 18 A 20 le kilo. Langoustes. 8 bateaux ont péché quelques kilos de langoustes vendues à raison de 17 à 18 le kilo (prix de gros et de 18 à 20 le kilo, prix de détail). Crabes. 15 bateaux ont péché une moyenne de 12 A 15 crabes dormeurs vendus à raison de 1 1.25 les petits. 1.50 à 1.75 les moyens et de 2 3 les plus gros.

Araignées. 12 bateaux ont péché une moyenne de 10 12 araignées vendues raison de 0.75 A 2.50 la pièce prix de détail).

Pêche à pied. I1 a été péché dans le port et aux différentes grèves 30 mesures de moules vendues à raison de 1 à 1.25 la mesure: 25 douzaines de palourdes 1.50 la douzaine; 10 douzaines de praires de 2 2.25 la douzaine; 15 douzaines de coques de 0.75 1 la douzaine: 12 mesures de bigorneaux à 1.50 la mesure et 10 douzaines d'étrillés vendues à raison de 2.50 à 5 la douzaine.

Douarnenez. 3 décembre. Raies. Deux bateaux palangriers sont rentrés ayant péché des raies, des posteaux, des congres, qu'ils ont vendus pour des sommes de 900 à 1.400 francs.

Dra.Tiie. Sent petits chalutiers sont rentrés eyant péché des plies. des so:es. des turbots, des petites raies, qu'ils ont vendus cour des sommes de 310 & 520 francs. Ces bateaux ont aussi vendu une soixantaine de kilos de fortes soles A raison de 14 francs le kilo. Merlans. Quinze canots sont ren'rés ayant péché une moyenne de 4070 merlans de toutes tall'es au'ils ont vendus à raison de 65-120 francs 'e cent. suivant gTo^eur.

Crevettes. Cinn canots sont renrentrés ayant péché, au chalut, une moyenne de 3-4 kilos de crevettes qu'ils ont vendu" k raison dp 26-35 francs le '•.IV.

CONCARNEAU, 2 décembre. Ungoustines. 15 bateaux dragueurs sont rentrés, ayant péché une moyenne de 2 6 pochées de langoustines par bateau vendues aux mareyeurs et aux revendeuses pour des sommes variant de 180 h 520 fr. par bateau dragueur, le kilo de grosses langoustines variant de 6 à 8 et Ia eptite de 2 4.

Drague. Ces bateaux dragueurs ont vendu également aux revendeuses et aux mareyeurs des raies. soles, maraches. pour des sommes variant de 45 à 180 par bateau

Trémail. 4 bateaux tréma meurs sont rentrés ayant péché des lleus. tacots, vieilles, vendus aux revendeuses dout des sommes variant de 80 à 220 par bateau.

Pironneaux. Quatre bateaux ilçneurs sont rentrés ayant péché une moyenne de :50 à 250 plronneaux par bateau vendue aux revendeuses à raison de 45 à 65 le cent de pironneaux. suivant grosseur.

Crabes-tourteaux, araipnées. Cinq bateaux sont rentrés ayant péché des crab-to-,irteaux. des araignées et des crabes-cerises, vendus aux revendeuses pour des sommes variant de 40 à 160 par bateau

Raies chinchards. Trois marchands venant de Lorient ont vendu aux revendeuses des raies, chinchards merluchons. pour des sommes variant de 150 à 580 par marchand.

Marche de Pan.1-

PARIS. le 3 décembre (de notre correspondant spécial).

La demande s'est fortement améliorée et malgré l'offre abondante les cours sont en reprise sensible sur la dorade, moins forte sur le colin. merlan, raie par ailleurs, baisse nouvelle sur le congre. petits maquereaux et mulet. MARÉE CRUSTACES, On cote au kilo (cours extrêmes) barbues 4-10; bars 12-32 carrelets 4-7.50 colins décapités 7-9.50. entiers 4-6.50 congres 2-5 crevettes grises 2.50-4. rouges grosses 15-40. rouges petites 8-25 dorades de France 5-9.50 harengs français 0.50-1.25 homards vivants 12-24. morts 5-10 langoustes vivantes 14-24 langoustines 5-9 limandes 5-9 limandessoles 5-12 maquereaux français gros 4-5. petits 4-6.50 merlans brillante 2.50-4. ordinaires 0.50-3.50: mulets 8-18: raies entières 2-4.50 rougets-barbets 6-16 rougets-grondins 2-5: soles françaises grosses 14-19. petites 8-12 turbots 6-10 morues salées 3-5.

On cote au cent sardines salées moyennes 15-25. petites 5-15.

MOULES ET COQUILLAGES. On cote au cent coquilles St-Jacques 4065 huîtres de Marennes 50-180. portugaises 18-34. de Claires 26-42. On cote av sac coques ou hémon 2.50-4.50.

POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kflo ablettes 2-4 anguilles vivantes 10-14. mortes 5-11: barbillons 5-6; brèmes 2-5 brochets morts 6-9 carpes vivantes 5-5.50. mortes 2.50-4 éperlans 3-5 goujons 8-12 perches 3-5 saumon frigorifié 6-16 tanches vivantes 7. mortes 2-b; truites: eaumonées argentées 15-28. de pisciculture 16-19.

Arrivages marée 331.000 eau douce 14.500 coquillages 47.200 déposé au frigorifique 18.100: resserre de la veille 97.500: quantités mises en vente 490.600; quantités saisies le 2 décembre 398 k.

Arrivages par gares gare du Nord 194.300; Vaugirard 74.800; Saint-Lazare 96.700 Orléans 21.300.

Marché de Concarneau

Concarneatj, 3 décembre. Le marché de ce matin jeudi, à la criée municipale, est encore très bien approvisionné en crustacés et en toutes variétés de polesons.

Seize cotres chalutiers sont à la vente avec une moyenne de 100 à 200 kilos de langoustines chacun. Cours stables sur les deux catégories.

On cote le lot de petites 9-12. c'est-Adire 2-2.50 le kilo marchand et le kilo de grosses et moyennes langoustines triées, 6.50-7.50 suivant triage. Les petits marchands et les viviers concarnols se sont intéressés aux lots de petites langoustines et les mareyeurs au triage.

Pour toutes les variétés de poissons, voici les cours pratiqués.

Au kilo soles. 14-16 rougets-barbets. 18-20; petits turbots et barbues 10-12 raies grosses 1.50-2.

A la pièce (suivant taille) Lieus gros. 10-12 Iléus moyens, 3-5 tacots 0.50-1.25 rouzics et gogués 1-2 tainquennes 0.10-0.25 gros chat* d'Espagne 4-6 petits chats roux. 0.50-0.75 pélans ou pironneaux 0.60-0.65: aiguillettes ou orphies. 0.50-0.70 merlans. 0.15-0.75 tout-nus, 0.05-0.10 petits merluchons. 0.05-0.15: rates moyennes et ralteaux, 6-0.75 congres moyens et gros. 10-25 fouets de congres. 2-4.50 vieilles, 2-10 gaulois, 0.10-025 loches rouges, 2-3.50 plies. i-6 grosses tarses 5-8 terres et anges, 2-6 rouirets-grondins. 1.50-4 grondins gris. 0.50-1 mulets moyens. 2-3.

Ces prix s'entendent gros, sur table.

Crevettes Pêche faible en crevettes. au filet et au casier. Baisse sur les deux catégories.

On cote crevettes au filet. 9-11 crevettes au casier 18-19 le kilo. vif. tout venant.

Gros crtutacés Pas de variation sérieuse dans les cours des gros crustacés. On cote homards, 16-18 langoustes, 17-19; crabes-tourteaux 1-1.50 le kilo vif, tout venant.

Pour le homard et la langouste, ia taille réglementaire est toujours exigée. Les apports proviennent de BrigneauBélou. Riec. Trévlgnon. Audierne et des Iles Houat. Hœdlc, Sein, Glénans, etc. En général. marché excellemment approvisionné. Vente assez difficile de plusieurs catégories de consommation locale.

Une tempête assez violente d'OuestSurolt s'étant abattu sur nos côtes dans la nuit de mercredi à jeudi, aucune barque enalutière et trémallleuse n'a pu sortir ce matin. On doit s'attendre pour aujourd'hui vendredi, à un marché nul en caf*Torlp de première fralcher

Marché de Douarnenez

DOUARNENEZ, le 3 décembre. AuJourd'hui. le marché en gros du poisson était faiblement achalandé. Les ventes comprenaient celles du gros poisson de fond raies, postaux, congres (900-1700 fr. par bateau): de la marée fine (soles, turbots, plies 310520 par bateau); du merlan (65-120 fr. le cent, suivant tn-osseur): de la crevette de chalut (26-35 fr. le kilo). Aux Halles, le marché de détail était passablement approvisionné. Quelques arrivages de Lorient et d'Audierne. Les cours ont été assez avantageux pour certains espèces. On a coté

A la pi*.ce. Merlans gros. 2.50-2: moyens, 1.75-1.50: tacots. 2.50-.50: vieilles moyennes, 9-10: petites. 3.50-5: harengs, 0.40-0.50: grondins. 0.60; merluchons. 5-2: plies, 2-5: turbots, 4-8: petites raies. 1.60-4: soles. oouole, 3-0; crabes-araignées. 0.75-2: crabes-tourteaux. 1-2.

Au kilo. Grosse raie, 3.50-3.25; congre, au petit lot. 4.50-5; chat de mer, au petit lot. 2. Cours du jour langouste rouée, 18-19: lanoguste verte, 13-14: hofiard de côte, 17; crevettes. 26-35: langoustines. 6.

Coquillages. Palourdes, la douzalne. 1 60-. berniques. 0.40: huîtres de Belon 5 25-5: huîtres portugaises, 3.50-3: moules du Ris. le cent 1.25: palourdes du Ris. 1.25: praires ,le kilo. 4; bigorneaux, 4: conulll«s de Saint-Jacques la p'.ère. 0.50-0.75.

Marché de Lorient-Kéroman

Loriekt, le 3 décembre. Anémone 7 t. 300; Artha, 6 t. 400; Aigrette, 8 t. 700- Bélon, 3 t. 300: Coquet. 7 t. 700; Georgette, 8 t. 600: Kerpape, 8 t. 300; Kermancv. 7 t. 700; Madeleine, 8 t. 400; Marie-Rose, 1 t. 800; Maurice-René, 4 t. 200; Portmelin, 8 t.; Ter, 8 t. 500. On cote chiens 0.50; chinchards 1; congres 3, crevettes 44, daurades grosses 7.70. encornets 0.50. grondins gris 2.20. rouges 4, juliennes 1.50, limandes 4.40. lottes entières 2, merlus gros 5.50, merlus blessés 5. merluchons gros 6. merluchons petits 4.40, merlans drague 2. pocheteaux 1.65. raies petites 1. raies grosses 2.50. rougets 12. escargots 7.70. tacots 1.50.

Est annoncé pour demain Cécile. Marché de Nantes

Nantes, 3 décembre. Carrelets, de 4 6 le kilo; merlus, de 6 à 7 le kilo; merluchons, de 2 à 6 le kilo; merlans, de 2 à 3.50 le kilo; daurades, de 6 à 8 le kilo; grondins rouges, de 1.50 à 3 le kilo; raies bouclées, de 4 à 5 le kilo: raies sablées, de 3.50 à 4 le kilo: cre-

Vin généreux au quinquina

vettes grises, de 4 à 5 le kilo: soles, de 16 à 25 le kilo; sardines de St-Jean de Luz. de 8 à 22 le cent: crabes vivants, de 2 à 3 le kilo; langoustines. de 5 à 9 le kilo: poisson blan, de 5 à 15 le kilo; limandes, de 2 à 6 le kilo.

Marche de La Kochelle

LA ROCHELLE. le 3 décembre. Nous trouvons en pêcheries 14.500 kilos de merlus. 4.900 kilos de dorade et 5.300 de merluchons. formant la pêche de quatre grands chalutiers hauturiers: Gosse, Chanchardon. Goselle et Beaulneverneuil.

Le merluchon est en hausse d'une légère fraction. Les autres espèces restent peu près toutes Inchangées. A l'encan on fait six tours de criée et on commence à peine le septième avec dix bateaux, dont trois petits chalutiers côtiers à vapeur. Les cours de la sole accusent une légère baisse. Le? autres espèces et notamment la limande et les réteaux sont extrêmement fermes. malgré que la clientèle n'envoie que des ordres réduits à cause de la cherté de la marchandise.

On cote aujourd'hui suivant grosseur, provenance et qualité merlu entier 6.70-7 le kilo tout venant: merluchons gros 6-6.30 dorade grise 6.30-6.60 dorade rose 5.80-6.10: pironneaux 4,30-4.60; oeillets 3-3.30 canaron? rouges 3-3.30 Saint-Pierre 5.50-5.80 limande de vapeur 6.30-6.60 lotte entière suivant grosseur 1.60-2.30: rate lisse suivant grosseur 2.50-3.30 raiteaux fleuris 0.801,10 rougets grondins 4.30-4.60; chinchards 0.80-1.10 grondin gris 2-2.30 chiens de mer 1-1.30 ânon 1.30-1.60 congre entier suivant grosseur 2.30-4.30: flétan entier 5.50-5.80 pocheteau blanc 3.30-3.60: muzéraille 4-4.30: turbot 1314 prêtres argentés 1.30-1.60 rascasse 4.30-4.60 Julienne entière 3,80-4.10 maquereaux 5.25-5.50 morue fraîche suivant grosseur 2-2.80.

A l'encan sole grosse 21,75-21.90 le kilo; sole moyenne 23.60-23.80: sole petite 21.50-21.75: sole-perdrix 9.75-9.80; limande de voilier 8.25-8.50: raie bouclée entière 2.70-2.90 raie bouclée décapitée 3.80-3.90 rouget-barbet 12.5013.75 carrelet 4,50-4.60 merlan chalut 4.10-425 • merlan brillant 4.75-4 85 vive 4.40-4.50 tacaux 0.80-0 90 mulet 13.5013.75 turbot 13.75-14.25 barbue 11.5015.75 céteaux 15.50-15.75: harengs frais 2.10-2.25 maquereaux 5,50-5.75 seiches 1,25-1.75 merluchons friture 3,50-3.80 sardine salée 30-33 le cent. Homards, nominal. 22.50-23.75 le kilo; langoustes, nominal. 25.50-25.75; langoustines tout venant 10,75-11.60 langoustines tripes 4.75-5,25 crabe 2.802.90 araignée de mer 1.10-1.25 moules 0.90-1.20: pétoncles 1.25-1.50. On vend aujourd'hui à l'encan la pêche de sept voiliers sans spécialité prenant 693 places et trois chalutiers côtiers ayant prix 1230 places, savoir Cocarde, 540 places Fanion 260 et Joseph-et-Marie 430 places.

Petits chalutiers attendus pour le vendredi 4 décembre Flamme. DANS L'ARMÉE Promotion dans l'état-major de l'armée

Sont promus

Au grade de général de division le général de grigade Boucherie, commandant la première division de Cavalerie. Au grade de général de brigade les colonels

Infanterie Mossion. de Lagonterie, nommé au commandement du département de Seine-et-Oise.

Cavalerie Vicq, commandant la deuxième brigade de Spanis à Vienne. Artillerie Mathieu, de Vienne. commandant la deuxième brigade il Nancy, Coulon, commandant la septième brigade à Belfort Hartung, commandant en second l'Ecole Supérieure de guerre. Génie. Barthelemy, commandant le groupe de subdivision i Metz.

Mutations

Sont nommés aux commandements ci-après

Les généraux de brigade Veron. commandant l'Artillerif de la cinquième Région au commandement de l'Artillerie de la quatorzième Région à Lyon

DUPUK

sont

Le Laxatif Idéal

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de la Constipation 1

On ne peut pas avou le

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VENTRE LIBRE II Oans toutes be Pharmacies.

Prix 4,50 (impôt comprls)

Dépôt Pharmacie OEROUBAIX.

109. r. L.-Gambetta. LILLE (Nord)

Fontanez, inspecteur général du matériel auto. adjoint au général lnspeo- teur de l'Artillerie Pegay, de l'inspection générale de l'Artillerie, inspecteur général du matériel auto Thomaa, chef de la section technique de l'Art;!» lerie, président de Commission d'expé- rience a Versailles te colonel Touzard. commandant l'Artillerie de la neuvième division au commandement de l'Ar tillerie de la cinquième Région.

Tronpes coloniales

Le général de division Thlry. comamandant la première division Sénégalaise est nommé au commandement de la division d'Annam iTonKln) Le général de division Desclaux. dlsp. c-* nommé au commandement de la première division Sénégalaise à Bordeaux. Cours des Changes

Veille Jour

Livre. 85 25 DoUar. 25 Lire 131 25 Peseta 213 Florin 1030 75 Cour. » Franc suisse 496 75 Zlotys.

BOURSE DE PARIS Paris, le 3 décembre.

La conférence qui s'est tenue hier soir au Ministère des Finances, entre le gouverneur de la Banque de France, le directeur du mouvement général et les chefs des principaux établissements de crédit, pour examiner les répercussions de la situation créée par les crédit* commerciaux gelés en Allemagne et la situation de plus en plus prétcalre de la lieischbank, a produit la plut fâcheuse Impression.

D'autre part. la livre qui avait repris hier en fin de Journée jusqu'à prés de 87 est revenue aujourd'hui à 85.25 en séance officielle. n y a donc eu beaucoup à vendre sur tous les Sroupes. Ces ordres de vente n'ont pu trouver contre-partle qu'au prix de très gros sacrifices. La clôture est nettement faible dans tous les compartiments.

Aux établissements de crédit, la Banque de France. après avoir perdu le cours de 10.000 à 9.950. reprend un peu en clôture à 10.075 < 325!. Banque de Paris 1.080 i 45i Crédit Lyonnais 1555 I- 65)

Aux valeurs d'électricité. Distribution et C. G E. sont très fa'b'es. perdant prés de 100 francs à 2 245 ct 1 870 Le marché en banque n'a guère été plus favorisé que le parquet

Le groupe des mines a néanmoins •îtmit preuve de résistance par contre. aux cuprifères, les Katanaa perdetv t'le :S0 à 100 francs. Thar.tis 2J7 i– 131 Banque Rrxt LOYER

La Banque René LOYER reçoit dès maintenant les souscriptions à l'Emprunt de la VILLE DE PARIS en obligations 4 demi-net à lots, de 1.000 francs/émis"* à frs 980. jouissance 10 janvier. Les $<rjs?riptionj peuvent être acquitté?!, soit en numérairp soit par remise d'obligations 5 Tç 1919. appe'éç eu ranboun=pmpnt anticipé. décomptées à in 502,50, sans aucune retenue.

MARCHÉ A TERME MARCHÉ AU COMPT ANT

PARQUET PARQUET BANQUE PARQUET OBLIGATIONS Précéd. Jour Précéd. Jour Précéd. Jour Precéd. Jour erecéd. JOUR 3% PERPÉTUEL 83 75j 83 05 ELECTRO-OVES. 620 »| 600 » BONS MEXICAINS 6 130 »| 125 » BANQUE Indochine 3775 »|3250 BONS TRESOR 5 U24 7.53 _<>> «.58 a» 3 AMORTISSABLE » », » FORCES ACIÏR. Nd-EST 495 » 475 » ALBI 'MINES D') 432 » 394 » SOC. MARSEILLAISE 690 t>80 » ( .nôï ̃ 5 1915-1916 100 80: 100 75, TREFIL. DU havre 418 » 425 n AREAS 152 » 153 » »i » J '?" ?D,°, -!{' ??? =S 4 1917 97 601 9680 00URRIERE8 380 » 355 » BALIA KARAIDIN 17 25 16 75 PARISIENNE ELECTR. 350 »| 350 » OBLIGATIONS S 1927 Oji oO, 041 J» 4 1318 9840 »7 80 LEN8 432 385 » BANQ. NAT* d'ÊOVPTE 1718 »|1750 » AIR COMPRIME 3135 »|31U5 » P.T.T. 5 1928 51b »> OU m 5 .320 AMORTISS. 12790 12675 VICOIGNE et NŒUX 622 595 n BRAKPAN 289 »286 » CABLES TELEGRAPH. 1U9 », 1U0 » PT.T. 4 1/2 fc 1929 5M », Mb » 6 1920 10190,10185 BOLEO 72 A 70 » BROAV 274 », 255 ELECTRICITE do BhtsT 182 », 190 » 6% 19 a lot» blo »fai4 » 6 1927 AMORTISS. 106 45 108 80 1 PLATINE » »|183 » CAMBODGE 44 50| 43 » PARIS 1055 »ilO20 » z Z 6 1921 » •««' ••• fri ïjj 5 °. 192, AMORTI 101 05 101 » CRËD. TÊN. PÉTROLES 85 » 81 » DANADIAN EACLE 2250 »,2175 » ENERGIE INOUSTlIEL JJJO 260 » SO/6 «:»ILl-ET 1922 545 »• 04- >> BANQUE OE FR .ICE.10400 "10075 » » CAOUTCHOUCS 47 50 46 » NANTAISE D'ECLAIR. 435 »| 435 x £ 6 1923 1" !»«••• ?•?> » 2*\ n BANQUE DE L'ALCERIE 9250 n,9200 » BOZEL ..ALETRA 167 » 162 0AOUTOH. Actions V).. » » ACIERIES LONGWV 510 »|500 « 6 1923 21» lots 531 VO» » BANQ NAT. de CREDIT. l 123 120 » i KUHLMANN 298 » 286 » CHARTERED 74 50 70 75 CHANTIERS 8t-NAZAIUE 290 il 1 270 » V 6 1924 9 lotf. 04b »|D« » BANQUE DE PARIS 1125 »,1080 PHOSPHAT. DE GAFSA 339 » 314 n) 0OLOMBIA 38 50 38 25 FIVES LILLE UUO »;1050 » 0. AUTONOME Ht 1929 ll»US »H«08 BANQUE TRANSATL.. 503 » 492 » PÉCHINEV 1025 »962 0ONCORDH 31 30 » SCHNEIDER 111)0 ».1141 » V. PARIS 3 1871 » lot» oW •««• » BANQ. UNION PARIS. 395 »]365 » CHARGEURS RÉUNIS.. 218 »215 » 0ROWNMINES 469 >»l 465 ANICHE 1<»5 » 1680 » 3 1910 a lot. iil »li-9 0' ALGÉRIENNE .1210 "1280 » TRANSATLANTIQUE 98 H 96 » DEBEERSOROIN 299 » 285 ANZIN 1210 » 1200 4 1930 » lot» | 9bo » Joo » » » » VOITURES A PARIS 216 »' 191 .) DEBEERSPRÊF 435 »420 MOKTA EL HAOIO 2900 »|2850 » FONCIERES 3 V «883.. j £*O » j4a » COMPT D'ESCOMPTE 998 969 »t AIR LIQUIDE 498 » 480 » FR ANOO-W VOMINO 123 n 121 » LE NICKEL 120 125 » COMMl" 3 190f i 'ots | Mi J» 4UU CRÉDIT COMMERCIAL I 605 572 n CAOUTOW. INDOCHINE 100 » 100 n GEDULD 394 » 392 KALI SteTHERÊSS 1080 »i 980 » FONC™ 3 1909 a lot», ilO 50 -lj! » CRED FONC. FRANCE. J4900 »!4800 » | CITROEN 540 » 530 GENERAL MINING. 72 75 69 75 RHONE POULE 1. 455 » 430 » 0ÛM MW 3 312 a lots iU) 210 » CRED F"' de LIND.CH. | 105 »,106 » » » » GOLOFIELDS 70» 67 » SAINT CUBAIN l,U0 »|165O » FONC" 3 1 2 1913 a lot» I UZ •'<» » CREDIT MOBILIER i 395 391 PATHÉ-CINÉMA JoulM. 64 I 62 n HUANOHACA 55 25 52 50 SI RAPHAËL QUIWQ 4650 )• 4520 COMM'" 4 < 1931 » <ot* »ÔO ), JS3 » Ste FIN" FR" et COL. 125 » 125 nl Capital 93 » 88 n HUELVA-COPPER 46 50 44 50 CIMENTS français 3650 »3645 » EST 3 1, »n3iennes. 390 •> «5 n SOCIETE GÉNÉRALE 1075 "1061 1,p PEUGEOT 174 nI' 176 HVDRO ELEOTR. CERE 101 50' 90 50 pOLIET et CHAUSSON.. 1270 "1190 » 5 °h 19? » »-a n RENTE FONCIÈRE 540 »>| 511 » I 8AY RAFFINERIE) 1680 »I1651 n LANOLAATE 12450 12550 BON MARCHE 535 n 549 » St« C" FONCIÈRE 185 » 163 » UNION EUROPEENNE.. 390 385 LIÉVIN 271 » l> CHAPAL 2050 »j2010 » ETAT 5 1S21 A 911 » VWt » SUEZ ACTIONS 12075» 11625» RUSSE CONS. 1" et 4 05 4 » LORRAINE 56 » 54 50 CALERIES LAFAYETTE 95 "i 95 » LYON 2 1" V 3bl 361 » PARTS DE FOND. 9850 » 9600 » SERBE 4% 1896 » »l 64 75 MALOPOLBKA 22 » 20 » »| » n 5 19?1 A »U i »l JU1 n Ste CIVILE 151 3150 »|3000 TURC 4 UNIFIE 17 15 17 » MEXIOAN EAOLE ORO. 26 75 26 50 PARIS-FK <NNCE 1370 »|1365 » MIDI 3 ANCIENNES o.l z,S » EST 832 »l 800 » TURC 5 ̃ 1914 1480 14 40 MICHELIN 16 de parts 940 » 890 » AGENCE HAVAS 960 ») 940 » -3% 1921 a 3 » iii LVON 1215 »1175 BANQ. NAT. MEXIQUE 117 » 110 n MINES ET MINERAIS.. » » » » LIBRAIRIE HACHETTE 1840 »| 1810 » 5% 1921 A »1{ » S 14 MIDI 955 »! 950 BANQUE OTTOMANE 315 » 313 n GNOME ET RHONE 220 » 210 » OIRACE8 FRANCAIS 735 720 » NORD 3 ANf!'F.NNES 4U1 9 ̃J01 50 NORD 1758 "I16R9 » CRÉDIT FONC. ECYPT. 1250 » 1210 0 MOZAMBIOJE 2150 21 25 MATÊh. USINE8 GAZ 1215 "1188 » 5 1921 A- .i J08 » 908 » ORLÉANS 1«57 »1057 » CANAOIAN PACIFIC 395 »Î376 » PADANO 158 »>i 150 » FREINS WESTINCH 1600 » 1750 » ORLEANS 3 », «921 3 .3' 4 339 » s»mt« fé >'r*5 »! 980 WAGONS-LITS ORD. 98 9 93 » PHO8PH 0ON8TANTINE 225 » 200 BEC AUER 851 810 » 5 1. -1 ••̃! »-"> » MÉTROPOLITAIN Il-,7 » P41 » CENTRAL MINING 520 »'5O1 » PLAKALNITIA ?J5u| 28 CRËD F'" FR"CAN»D | 4100 »3950 » • •• • • •• 2 ,oï.iî » TRAM DE SHANCNtl fiSf> 630 MONTECATIN" 146 »| 142 RAND MINES 262 » 257 n EST ASIATI0 DANOIS 1825 »l 1855 » OUEST 3 X AN ENNES 392 •> ^33 50 LYONNAISE DES EAUX V"* n 21*0 RIOTINTO 1500 »ll405 SHELL TRANSPORT* 174 »>l 168 50 ALLEM. Si PI Voun*! •> '«23» OISTRIB D ELECTRir 2T>5 »;2215 n AZOTE Norvegt) 545 »l 505 5 TANOANYIKA 75 50! 63 » BANQUE BRESIL «%1910 Je. cte n 3^5 F.LECTR DE LA SEINE «R5 »l 680 » LAUTARO. !t 74 72 » TERRES ROUGES 103 50 100 E:YPTE UNIFIEE 54 ,5 55 7o ÉLEC. et GAZ OU NORD 702 »'R81 «i ORIENTAL OARPET 129 » 132 » THARSIS 220 »207 n BRUAV 86^5 »|2525 .» JAPONAIS 4 1910 54 » 54 25 ri.crrp C«e » »'I87fl » PETROFINA 362 »l S59 » TRANSVAAL 72 »l 72 » HUTOHINSON ORD 1620 "!l610 » MEXI0UE 4 0 1Ç10| i oO 2 70 6N"ËIEC Ou LIT MCD 97R »i 9*<; POVAl OUTOH l?K"i n1I*»t1 » SOIE DE T BIZE 153 50 148 50 MONACJ 3760 » 3825 OTTOMAN 4 OpumM': 52 m 50 EN' ELEfT N1FHINCC Wi •> .'•J* .> POPTU».» OTS TABAOJ 11R .1 114 Il UN MIN «ATANOAO 2420 » 2310 MODOERFONTEIN B >* 54 » OieCENEH ÈLEC M 2 el2 •>: JU2 NORD LUMIÈRE 1««« "1790 SUCR. O'EftYPTE ORD !la n 2*5 n DU ni; )2195 » DIST. OU BLAVET » » >> •> ÊLECTRO OI»ES 1 1 755 » 740 THOMSON HOUSTON T>8 n 309 » KREUGER AND TOLL.. I 151 147 » VIEILLE MOHTAONE 11'fi "1105 n ËTABL CEOPOET F, 205 204 •) KUHLMANN 4 V2 741 741 » UNION O'ÉIEOTPICITÉ 8<" » 8?R VINS el SPIRITUEUX.. 78 50 75 » PERNOD 1470 1405 ̃> ENTR' OPENELLE 5 » »96g » AOIÉRIES O> F1RMINV. 60 MM WEtTRANO M 25 52 50 HOTELS KÉV.NI3 » 1,4- 969 »| 969 » REVIlLON 5 881 »! 883

AVIS AUX IMPORTATEURS Le Comité interprofessionnel, prévu par l'arréte du 19 novembre 1931 pour donner son avis sur les demandes d'importation des marchandises vlsées aux décrets des 30 septembre et 10 novembre 1931. s'est réuni le 1- décembre 19S1 et a propose au ministre de l'Agriculture, qui les a approuvées, les résolutions ci-après

Les demandes d'autorisation d'Importation doivent étre adressées au ministère de l'Agriculture 'direction de l'agriculture)

La délivrance des permis d'importation sera subordonnée à 1 observation de* régies générales suivantes

Les autorisations délivrées seront aomln'.tlves et non cessibles: elles ne poliront être utilisées que pour un seul bureau de douane

b) Les autorisations ne pourront être accordées qu'aux seuls importateurs exerçant leur profession avant le 30 septembre :931 et utilisant eux-mêmes l'autorisation délivrée en vue de livrer ta marchandise à la consommation Ces autorisations ne seront donc accordées Qu'à des Importateurs patentés. il des commissionnaires, à des représentants ou des mandataires. et. exceptlonnellement après proposition du Comité, a des exportateurs étrangers e) Les autorisations ne pourront être accordées que pour l'importation de marchandises nettement déterminées faisant l'objet de contrats commerciaux conclus sous réserve d'une autorisation d'Importation.

Ces autorisations seront données proportionnellement aux affaires faites depuis le 1" janvier 1930 sauf exceptions autorisées après proposition du Comité. Le Comité aura le droit d'exiger toute Justification qu'il Jugera utile pour que les autorisations soient accordées suivant les principes généraux exposes ci-dessus En particulier. le demandeur devra joindre à la première demande d'autorisation un reçu ou un duplicata de reçu délivré par les contributions relativement au payement de la patenta, ainsi qu'un relevé certifié exact et sincère des quantités de produits étrangers de l'espèce importés par lui du 1«- janvier 1930 au 30 septembre 1931. Les demandes d'autorisation devront enfin porter le numéro d'inscription au reglstre de commerce et le lieu d'Inscriptien.

Les contingents afférents aux marchandises ci-après sont épuisés

Vole les numéros du tarif des douanes et la désignation de la marchandise: 8 Veaux: 13 Cochons de lait; 14 ter Volaille.; vivantes: 14 quinq.. Lapins domestiques Mvants Ex. 16 A. Viandes fraîches et réfrigérées de mouton en provenance des Pays-Bas et de Hongrie. Exl6 B. Viandes congelées autres que de mouton en provenance de l'Uruguay: Ex 17. Jambons autres que ceux de Parme et du Frloul 17 bis. Viandes préparées de porc. de bœuf ou autres: Ex. 17 ter. Charcuterie fabriquée non compris les pâtés de foie et à l'exception des salami, mortadelle, zamponl. coléchmi; 18. Volailles mortes truffées et non truflees: 18 ter. Lapins domestiques morts: Ex. 34 exe. Jaunes d'oeufs non Micré;. propres aux usages alimentaires.

En conséquence les produits et marchandises d origine étrangère ci-dessus visés ne peuvent plus être importés en France Jusqu au 31 décembre 1931.

PARIS. 3 décembre. (De notre correspondani spécial)

BEURRES. Marché un peu plu» animé, sans influence sur les cours néanmoins pms soutenus pour les quailteo ordinaires.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes Centrifuges :les Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poltou. 11.50 il 20.50 (17) Normandie. 13 a 17.50 1 15 801 Touralne. 11.50 a 20.50 (17i autres provenances 12 Il 16,50 ,14.50)

il a lai es Normandie. 11 a 16 ( 13.80 1 Bretagne. 11 a 15.50 (13) autres provenances. 10 a 14 (12).

Beurres en vrac Provenances diverses. 12 il 13.50 131.

Beurres en livres Provenances diverses. 14.25 à 14.50 114.30) beurres salés. 13.30.

Beurres étrangers Argentins. 16 il 16.50 116.20' oe.ges. 15 a 15.50 il5.20i Ithuamens 15 a 15,50 115.201

Arrivages eu Jour

Beurres français ikilosl. 32797 beures étranger* imottesi 177; ventes cu iour ¡mottes 3084: resserre du jour îouç- ,730.

ŒUFS. Vente toujours Insuffi,ante, mais considérée comme moyenne par rapport il t'offre en forte diminuai. «.. •̃ r mieux soutenus.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre paentneses)

Plcard:e. Normandie. 6;n a 1.050 930) Brie Beauce 630 a i .10 '860 Bretagne. 55u a 830 i7O0i t-ouou. Tou- raine. Centre. 75U a 1.050 i»3U> Champagne Bourgogne Bourbonnais 880 ̃••ivrrcne Midi. 780 a 950 <850i conscrve. 400 a 550 480 1 frigo 590 a e3p ..201.

Etrangers Europe Ccntra.e 630 a 130 660» ..utre mer. 550 a 640 6.;u> b- <?e» 660 a 940 '840).

Arrivages du tour (co;lsl nI! t:nnçai<55 étrangers, ventes du )o": co:is>, 880: resserre du Jour (colis 913 frai%.Can. 1 250 étrangers

FROMAGES PATES MOLLIS Demanoe lacllitee par je temps sec et frais. Nouvelle nausse des cours variant de 5 a 10 francs.

Prtz an cent Camemberts Normande 12U a MO divers 90 a 160 _J«leux ooites, 250 a 450 Gournay. 90 à j .b Ncucnaiei 45 a 80. Pont-l'Evè que 160 a 300 chèvre 40 Il 300

Prix a la dizaine Bue. moyen moule. 80 A 160. laitier 60 à 120.

Pâtes sèches Vente meilleure Cours mieux soutenus et en hausse de 50 fr sur ie Port-Salut.

Aux 100 kilos Port-Sa.ut 325 à 1.000. gruyire. 800 il 1200: Comtk, 100 1.100 Holar.de 680 a 1.000

Arrivages Pâle* :no:le» 83 415 kilo- pâtes sèches 6-823 Hi;os.

VIANDES- Marche normal aux memes ci*urs

On Cote au kilo (cours extrême*) BOEUF Quart derrière non traité Première qualité 9 a 10; deuxième a Il.90 troisième 6 a 7.90. quart .ifvam 4 Su à 6 80 a'oyau 7 a 13 60 train rutjpr 7 a il 50 paleron 5 a 8.i bavette 5 a 8.50.

Viau Entier ou demi Première Qualité. 12 à 13.50 deuxième 10.30 11.90. troisième. 7 il 10.20: pans. culeseau carré. B 16 basse complète ô à 10.50

Mono prenvere qualité 13 50 i 1 • id'X:ème 10 a 13 40: troisième 1 à 0.00 gicot 12 :la, carre. 10 a s0 épaule 7 a 13 agneau de lait. 18.50 18.50.

J*eae Demi Premltre qualités, 730

a 8.60. deuxième. 6 à 7.70; longe ou filet, 8 14 reins 7 à 10.50 poitrine 6 à 8 jambon. 8 à 10.30; Lard. 3 a r> Arrivages du jour (kilos) 290000 VOLAILLES Placement touiouro assez facile avec offres modérées d'où hausse nouvelle de 1 fr. par kllo sur les poules de Bretagne 50 centimes sur les poules. poulets ordinaires et poulets vivants. 0 fr 25 sur les lapins et o;es en peau.

On cote au kilo (cours extrêmes 1 Canards rouennals. 14 à 17; canara. nantais. 14 à 17 canards de ferme. 9 a 1 12 agneaux de lait, 10 a 16 gras agneaux. 8 à 14.50 coqs. 10 13 poules, 13 à 17; dindes Mldl. poules 13 16; lapins gatlnals 10 à 11.50: lapins divers, 10.75 à 11.25; oies en peau. 8 a 'J mes dénouillé?*. 10 a Il poinet- nantais: 14.50 à 16 poulets gâtlnsis 15 à 16.50 poulets Bresse 16 a 18 poulets du Midi. 14.50 A 16.50 poulets congelés étrangers. 13 à 15 poules de Bretagne 13 15.50.

On cote La pièce 1 cours extrêmes* Pigeons (gros et petits) 4 à 10: plnVolailles vivantes On cote au fclio 'cours extrêmes)

Canards. 9 il 11 lapins 6.75 a 7 25 ()les. 8 à 9 poulets jeunes. 11.50 a ?'IS; poules et coqs vieux. 10.50 a 12.50 dindes. 9 A 11.

Arrivages (kilos) 65.000 resserre <lu tour iki.osi 12.200

GIBIER. Cours en hausse sur ,f> ̃ :ev;-cs. faisans, lapins de garenne. On rrote à la pièce 1 cours extrêmes) Bécasses. 10 à 15: bécassines 3 à fi: cailles. 3 à 7: canards sauvages 8 a 16 aisans coqs. 16 à 24: faisans poules, ni à 21 îapl.s de garenne. 4 à 9 50 ̃ lèvres 20 à 32: levrauts. 14 a 20 mer.les. 125 a 225 pigeons ramiers 3 à R Pllets. 7 a 11: grives. 1.50 à 2.50 sarcei!es. 4 il 6 vanneaux 2.50 a 3.50 'p!inottes 9 à 12.

On cote d la douzatne Alouettes. 12 On cote au kilo cours extrêmes) Cerfs. biches. 6 a 7.50 chevreuils, 1 1 12; lapin de garenne dépouillé. 6 à 7 •narcasslns. Il à 13: sangliers 8 à 10 50 Arrivages (kilos) 5.000.

LEGUMES Les apports son- oeaucoup plus réduits que tous --es 'ours derniers. mais la vente est redev»-.nue très calme. cependant on constate une hausse des cours de 15 à 20 fr .ules carottes en bottes. 25 à 50 sur ,eslaitues et sur les poireaux, tandis qu'i! y a baisse de 50 100 sur les haricot verts d'Espagne

On cote aux 100 kilos

Ail. 250 à 300: carottes de Meaux 25 à 50 Nantes. Sully. 60 à 80 cerfeuil. 250 A 350 champignons couche extra. 700 à 800. moyens 600 a 700 conserve. 550 il 600 chicorée Nantes Orléans 140 a 160 choux de Bruxe!:»"- 20 il 140 raves ou rutabagas. 30 60 .Z.=nfs 200 à 350: échalotes-oignons 100 à 150 endives. 150 à 400; épinards. 80 à 150 escaroles, 100 à 150: haricots verts. Algérie. 300 a 550; Espagne, 350 a 700 haricots secs. 150 360 laitue de Nantes. 150 il 200: du Midi' 200 à 250: tontines. 250 à 450: mârhes. 150 à 250 navets Pllns et Vlarmes 50 à 70; oignons en grains 80 200: oseille 150 à 250: patates. 150 & |00 persil. 200 à 300 poivrons. 100 à '00: Pissenlit de Paris blanc. 450 Il 550 de Meaux blanc. 450 550 potirons. 90 a 110 topinambours 70 il 90 <alslûs d'Orléans, 200 à 250: pommes de terre nouveKes Algérie. 160 à 200. Midi. 180 il 220; Hollande commune. 30 il 1*0: Rosa, 110 à 140 aune ronde. 45 il 55: -auclsse rouge. 85 10° esterOn cote au cent

Artichauts d'Algérie. 150 il 175 bretons. 70 il 100 aubergines. lnd-AAsdr tons. 70 à 100 chicorée Paris. 20 à "in choux verts départements, 15 il 50 choux rouges, 25 à 75 brocolis. 30 il 50 choux-fleurs Midi. 130 à 225 StMalo. 100 à 180: escaroles. 25 à 70 laitues. 30 à 100: romaines. 50 il 200. On cote aux 100 bottes Barbe de Capucin 60 à 80 carottes des Vertus. 100 à !40 de Montesson. 100 à 140; clboules. 50 à 100 estragon. 100 à 150 fenouil. 180 à 250 navets 80 200 panais 50 il 100: poireaux. 200 a 350 radis Nantes. Orléans. 30 à 60 noir». On cote aux 216 bottes Cresson. 16 On cote d la botte Pointes d'asperges. 3.50 à 4.50 céleri en branches, 1 à 3.50 salsifis de la Manche. 1 à 1.30 de Paris. 1.50 à 2: thym. 0.50 à 1 céerl-rave. 0.25 A 1.

On cote au kilo Truffes. 65 à 75. FRUITS. Vente toujours calme On cote aux 100 kilos amandes sèches. 600 à 700 brugnons 50 à 90 dattes 400 à 1 000: figues sèches 220 à 900: marrons. 80 à 150- nèfles. 250 a 350: noisettes sèches. 600 à 700; noix fraîches léchées) 300 à 350: noix sèches, 300 à 500: oranges 150 à 400: paire. choix. 500 il 1.200 communes 100 A 350: pommes choix. 300 il 800: communes. 80 à 250: raisin chasselas 2 o'T" 1.000 à I30° tomates Algérie. On cote au kilo pruneaux, 2 7 Au cent bananes des Antilles 54 Aux 100 kilos: bananes des Canaries

correspondant spécial)

Temps frais qui a améliore senstblement 'e débit aux abattoirs et aux halles.

Amenés Bœu/s 1.440 vaches 719 taurtuux 190 tutai 2.34U lairoauciions directes aux abaitotrs deput8 te aernter marchc, lud. Réserves vivantes ce matin au, abattoirs. 782.

La vente a ete facilitée par la modicoe des arrivages Hausse de deux a quatre sous par ;lvre nette.

On cote la livre de viande nette • BŒUFS. Normanus extra, 4.20 a 4.40 bons normands. 3.90 a 4.10: ordinaires, 3.50 a 3.80 charolials, nlvernais bourbannals, berrichons. bourguignons extras, 4.30 a 4.50 bon.i bœufs blancs. 4 il 4.20; ordinales 3.70 a 3.90 sa.ers du Centre ou de Charente et rouges diver. extra. 3.70 a 4 bons bœufs rouge> 3.30 a 3.60 ordinaires. 2.90 a 3,21J gris de l'Oueat, vendéens. parthenais manceaux de 6arthe. Mayenne choletals. nantais, extra. 3,90 A 4.20 bons an "-m» 340 a 3.80; ordinaires 2,90 a A 3 30 bretons extra, 3.90 à 4.10 bons bretons. 3,40 3.80 ordinaires' 2.90 a -j uru:s du Midi. 2 90 à ;̃. 61) mvnii roTimun» de toute» racee, 2.80 a 3.20. • VACHES Charollais-eg. nivcrnalses, 4,40 i, 4.70 normandes extra. 4.20 a «.60 roug« extra, 3.80 à 4,30 mancelles. choletalses extra, 3.80 Il 4,30; bretonnes extra. 3.80 a 4.20 génisses ordinaires de toutes races. 3.80 à 4,10: bonnes vaches 3.70 à 4.20 vaches ordinaircs 3.10 & 3 60 vaches médiocres. 2.40 a MO vtande à saucisson. 2 12. • TAUREAUX. Bretons extra, 8,70 Il 3*0; jeunes d« terme. 3,20 3.70; tro*. 2,60 S.14.

Amenés. 1.417 Introductions directe*. 1.258. Réserves vivantes. 560.

Arrivages insuffisants, la demande ayant ete très active. On a pu faire une hausse d'environ vingt sous par livre nette.

Les veaux de sorte extra des mellleures provenances ont ete vendus au détall. la livre nette. 6.40 a 6.90 bons satinais, Eure-et-Loir. B:èsois. Eure, des ivons de Nonancourt et Damvilie. b.«n à 6.40 ordinaires. 5.10 à 5.50 tourangeaux de Richelieu Sainte-Maure. 6.80 à 640: tourangeaux de Chinon. Loudun. Loches 5.20 a 6.30 champenois de Romilly Sézanne. Nogent-sur-Seine 5.40 il 6.10 autres rayons champenois. 5 il 5 40 veaux a robe olanche. 5.50 à 6; manceaux d'Ecommoy. Mayet, le Lude. Château-du-Lolr. 5.50 a 6 30 nu tres bons Sarthols 5.40 à 6.20: manceaux cnmmuns de la Sarthe. notamment du ravon de Sablé ou ae Maineet-Loire, en provenance du Baugeols 5.20 à 590: angevins 5.30 à 6; Orne des rayons de Laigle ou Gace, 5.10 à 5.80: Manche. 5.10 a 6. Caen Qournjy 5.10 a 5 80 VeuJè?. 4.90 a 5 50 ..De sèvres 4.90 il. 5.50 bretons d'IUe-etVllntnf- est C6tee-du-Nord, 4.90 a 5,50 veaux de service 5 il 6.10: broutards 3.80 à 4.50: petits veaux ou crevards o 3 4.

Enirraissrment du bétail

Amenés, 7.362. Introductions directes 748. Rtfrves vivantes, 2.800.

Les affaires ont été assez faciles bien que sans grande activité. Hausse moyenne de dix francs par tête.

Sauf indication contraire, les cours d-apréï s'entendent la livre nette pour annnaux en latne

e AGNEAUX. Les agneaux ext/a Southdown ont valu 8.30 à 9 croisés. 8.20 à 8.90 dlshleys-mérinos de Beauce. •dr-Tv'a.ire ou autres régions 6.80 7.50 Loiret, 8 10 a 8.90 charmols. 8.Ï) à 9; nivernais. bourbonnais. 7,80 il 8.50. berrichons. 7.70 il 8.30 bretons. maralchln,, 630 à 680: Sarthe Mayenne. Vendée 660 à 7: bourguignons champenois. 6 80 A 7.50 lorrains. 6 50 A 7 • MOUTONS. Dishleys-mèrinos Ce Beauce. Ile-de-France. 6.30 à 6.80 Loiret. 7.20 à 7.80 nivernais. bourbonnais 7,30 à 7.80 berrichons. 7.20 à 7.70 Poitou. 7.40 & 7.90 bretons .maralchins. 7.80 à 6.30: Sarthe. Mayenne Vendée. 5.80 à 6,30 bourguignons, champenois. 6.30 à 6.80 lorrains 5.40 à 6.40 charentais. périgourdins, 5,10 il 5.50 limousins. 5.50 il 6 auvergnats. 4.80 à 5.10 bizets du Plateau Central. 5.20 5.70 lozerots. 5.10 à 5.60 gascons aveyronnals. 4.50 à 5 albigeois 5.80 à 6,50; métis. 5,20 à 5.60.

• BRE"3 TONDUES. Beauce. Ile.de-France. 4 à 4.30: berrichonnes. ilvernalse. 3.90 à 4.40: bretonnes, maralchines. 3.90 à 4.30 Sarthe. Mayenne Vendée. 3.90 & 4.30: aveyronnaises, gasconnes. 3,70 à 4 mères usées, 3 3.60 poncL,

Amenés, 2 284. Introductions directes. 3.3:2. Réserves vivantes. 768.

La vente a été calme, mais cours cependant très soutenus.

On cote au kilo ml

Porcs maigres extra. 5.90 à 6.10 bons porcs de pays maigres. 5,50 à 5 80 maigres ordinaires et petite marchandise. f. à 5.20 fonds de parquets. 5 à 5.20. porcs un peu épais de l'Ouest et au Centre. 5.20 à 5.40 gros gras 5.20 à 5.40; nourrisseurs. 5.20 il 5«0 porcs -lu Midi. 5.20 à 5.40 porcs craonnais. 5.60 à 6.10 Bayeux, 5.70 à 6.10 Vendée 5.50 à 6.10 coches de toutes provenances. 3 à 3.60 laitonnes. 3.60 à 4.10. On cote d la pièce Porcelets. 120 a 200.

Cours officiel»

Cours de clôture au kilo de viande nette

Les chiffres s'entendent de la manière su;vante amenés, Invendus, première, deuxième et troisième qualité. extras

Bœufs 1.440. néant 8.80. 8. 6 60. 9.50.

Vxhes 719 néant 8.70. 7.40 5.90. 9.70.

Taureaux 190. néant. 7.30. 6.80. 5.90, 8.

Veaux 1.417. néant 11. 9.90. 8.90. 12.90.

.Moutons 7.362. néant: 15.60, 10. 7.70. 17.70.

Porcs 2.284. néant 8.28. 7.42 4.58. 8.72.

Cours approximatif au kilo potdn vif. Les chiffres s'entendent de la manière suivante première, deuxième et trolsième qualité, extras

5. 3 40. 3.30. 5.89.

Vaches. 5.22 4.07. 2.95. 6.21.

Taureaux. 4 38. 3.61. 2.91. 4.96. Veaux 7 14. 5 64. 4.90. 7 99.

Moutons, 780. 4 70. 3.39. 8.85

Porcs. 580 5.20. 3 20. 6 10.

Arrivages oar départements

Calvado» 170 bœufs. 120 vaches. 10 taureaux. 110 porcs.

Côtes-du-Nord 40 veaux. 190 porcs :harente 90 moutons. Deux-Sèvres 20 boeufs 10 vaches. 10 taureaux.

Eure 30 bœufs. 10 vaches. 6 tau- -eaux 75 veaux. 70 moutons.

Ille-et-V Haine 20 bœuts. 10 vaches 10 taureaux. 120 veaux 310 porcs. Loire-Intérxcure 40 bœufs, 15 va:hes. 10 taureaux 30 veaux. 395 porcs. <

Maine-et-Loire 25 boeufs, 15 vaches, 5 taureaux. 75 veaux, 185 porcs. Afanche 50 bœufs. 15 vaches, 6 taureaux. 30 veaux, 210 porcs.

Mayenne 80 boeufs. 30 vaches. 6 taureaux. 80 veaux.

Orne 110 bœufs. 60 vaches, 9 taureaux. 20 veaux. 104 porcs.

Sarthe 140 boeufs, 40 vaches, 15 taureaux, 260 veaux. 100 moutons. 190 porcs.

Vendée 40 bœufs. 15 vaches. 15 taureaux. 20 veaux. 95 porcs.

Vienne 25 bœufs. 10 vaches. 5 taureaux.

BOUKSF lit PARIS

Clôture

Paris. le 3 décembre.

BLES. Tendance ferme. Dlsp. cote officielle 152 base 74 kilos courant 't62 paye prochain 164 164.50 févriei i65.7o payé 4 de janvier 166 ach. ntars-avrll 167.50 167.75 4 de mars 168 25 16850.

FARINE: Tendance sans affaires Courant 214.50 prochain 215.50 id.. lévrier ^16 vend.. 4 de Janvier 21550 vend. mars-jvril 216' end. 4 de mars 217 vend.

AVOINES (dlv.i Tendance calme Courant 89.50 ach.: prochain 90 25 payé février 91 91.25 4 de Janvier 91.50 payé mirs-avril 91.75 92 4 de mars 92.50 ach.

SEIGLES. Tous incotês.

ORGES. Tcus mcotés.

MAIS. Tous inrotes

RIZ ET BRISURES. Tous Incotés. SUCRES. Tendance calme Courant 218.50 219: prochain 219.50 220. 3 de janvier 22050 ''21 3 de février 221 222 3 de mars 222 privé.

Co'.e officielle 217 a 21D.

ALCOOLS ( libres Tendance calme. Courant 780 paye janvier 780 payé 3 de janvier mentes février 785 payé 3 de février incote.

ALCOOLS (libres Cours officieux: courant 780 paye prochain 780 payé 3 de lanv. 750/790. févr 785 payé. 3 de févr. 780/795 3 de mars 780/800. 3 d'avril 785 '800 3 de mai 785/805. CAOUTCHOT CS Crépes first latei et feuilles fumées gaufrées couran' 2,80 ach prochain 3 vend 3 de tanv 3.05 nom.. févr. 3.10 nom. 3 d'avril 3.15/3.20 mai 3.25 vend. 3 de Juillet 3.50 vend. août 3.30 payé affaires rares. tendance calme.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officielle 228.

BLES. Cote officielle 152.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

Le Havre, le 3 décembre.

COTONS. Tendance calme vente. 2.450 balles.

Décembre. 204 Janvier. 205 février 205 mars. 205 avril. 205 mal. 207: Juin. 208 juillet. 209 août 210 septembre, 211 octobre. 212 • novembre. 213.

CAFES. Tendance soutenue. Vente 1250 sacs. Décembre 203.75. janvier 202.50. février 202.50. mars 204.50 avril 204. mai 204.50. juin 205. juillet 204.75 août 204.75. septembre 204.25. octobre Incotê novembre Incoté.

LAINES. Tendance calme. Décembre 500. janvier 500. février 500. mars 500. avril 500.

BOURSE DE LYON

Clôture

Lyon, le 3 décembre.

SOIES. Grèges Italie extra 13/lb 120 Orèges Syrie bon deuxième ordre 9/11 115/118 Grèges Cévennea premier ordre 13/15 120.

Japon filatures 1 1/2 13/15 135/140 Grèges fllature Chine petit extra 9/11 160/165.

Canton Beat n* 1 3/15 107.80/110. BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

MARSEILLE, le 3 décembre.

HUILES Arachides à fabrique, disponible. 230 de coprahs, disponible 165 de palme blanche. 180 Dahomey iCaf) Marseille. 165.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées, 300 316 Rutisques supérieures. 315 360 sésames alimentaires désodorisées, 330 346. D'Olire Tunisie, 1" pression. 510 500 2, presston. 580 450 ̃ Algérie surftne. 450 410: Borjas extra. 240 230: Andalousie. 220 210 surfine 190 180 MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

LONDRES, le 3 décembre. Antemoine qualité spéciale 42 42 10/. Cuivre comptant 36 13/9 trois mois 37 6/3 Bes Selected 38 5/ 89 10/: Electrolytlque 42 45.

Etain comptant 136 11/3 trois Tois 139 8/9.

Plomb anglais comptant 16 10/ Hrunijei comptant 15 1/3 étranger Uv :lolg. 15 3/9

Zing comptant 14 8/9: livraison ilolgnee 14 17/6.

n*vs LES FOIRES D'ANHVTUX GRAS DE VENDÉE

Nous présentons l'une des meilleures paires de boeufs de la foire de Coëx du 28 novembre, ayant pesé 2.250 kilos, vendus 1 0.500 fr. et sortant de la ferme du Pletaia, à l'Aiguillonsur-Vie Leur qualité était extra et de r«w croitte de chatollai».

Argent comptant 19 1/8 deux mois 19 5/16.

Or 122 /3.

Mercure 20 1/2 21.

CÉRÉALES

♦ Ltverpool, 3 décembre louverturel. Blés tendance calme, déc. 6/3 7/8 mars 5/8 1/2. mai 5/10 1/2 mats incotés.

♦ LivERpooL. 3 décembre (clôture). Blés tendance calme, déc. 5/3 3/4 mars 5/8 1/4. mai 5/10 1/2 mais tendance calme la Plata (Caf) nov.-Uec 17/3. déc.-Janv n,6 lanv.-fév. 18/7 1/2 · CHICAGO. 3 décembre (ouverture, Blés décembre 54 1/4. mai 57 3/4 juillet 67.

♦ CHICAGO, 3 décembre clôture) Blé dur Incoté, numéro 3 dtsp lucoté déc. 54 5/8, mars 56 1,2 à 56 3 8 mal 58 1/4 Il 58 3 '8. luttl 57 3 4 a 57 5/8 mais. dLsp lncoté déc. 38 1!2, mare 40 1 4. mal 42 1/8. Juin 44 1/8 avoines déc. 24 5/8. mars Incoté. mai 27, JuUl 26 1 2 seigles disp. lncotc. déc. 42 1/8. mars 45 5/8 mai 47 1 8, Julll. 47.

WINNIPEO, 3 décembre (clôture;. Blés déc. 59 18, mai 63 1/4. Juin 64 1/8 avoines déc. 31. mai 33 7/8 Jutll 34 3 4 seigles, déc. 43 5 8 mai 47, Juill 47 7'8 orges, déc 59 5/8 maj 42 1/8. 1utH. 41 3 '4

· NEW-YORK, 3 décembre (Clôture) Blés roux 69 3/8. dur 68 5<8 bigarré incofcé maïs, 52 1/2

· BUENOS-AYRES. 3 décembre ,clô turne). Blé déc. 5.95. Janv. 6.45 fév 6.40 maïs, déc. 4,55, Janv. 6.55. févr 4.80 aroines nov. Incoté orges 5 60 ROSARIO. 3 décembre clôture) Blés déc 6,15, fév. 6.30 maïs déc. 4,45 Janv. 4.60.

COTONS

LIVERPOOL. le 3 décembre. –(Clôture). Américains dée. 476- Janv 4.76 fév. 4.75 mars 4.75 avril 4 76 mai 4.77 Juin 4.78; jutl. 4.80: août 4.82 sept. 4.84 oct. 4,86 nov. 4 87 déc. (1932) 4.89.

Haute-Egypte déc. 5.41 Janv. 5.46 fév. 5.52 mars 5,59: avril 5.72 mai 5.72: Juin 583 )uil. 5.83: août 5.94 sept. 5.94 oct 6.01 nov. 6.08. Sakellaridi.s dec 6.92 Janv 6 90 fév. 7,08; mars 7.09 avril 7 25 mai 7,25: Juin 7.41 Juil 7.41 août 7.61 sept. 7,51 oct. 7.68 nov. 7,68.

♦ New-Orléans. 3 décembre ouverLure). Déc. 5.94. mars 6.25 mai 6.43/6,44. lulllet 6.59/6.60 deuxième avis dèc 5.84 mars 6.19 mal -i 37 mlllet 6.55 · NEW-ORLEANS, 3 décembre clôture). disp. 6.05. déc 6.06. lanv 6 12 mars 6.29 30. mai 648, Julll 6.64 65. oct. 6,87.

· NEW-YORK. 3 décembre clôture' Dlsp 6,20, déc. 6.05. Janv 6 13 '14 6.21 msrs 6.30 31. avril 6.39 6.48/49. juin 6.59. Julbl 6,64. août 673 sept 6.81, oct 6.90 nov. incoté. KKS

· LONDRES. 3 décembre (ouverture' Tendance ferme. Janv. 6/8 1/2 vend 6/8 1/4 ach. mars 6/11 payé ;na: 7/1 payé août 7/3 payé dèc 7/7 vend. 7/6 ach · LoNDREs. 3 décembre (clôture) lenddnce sourenue. Janv. 6/7 3/4 vend 6/7 1/2 ach mars 6/10 paye ma i/o 1/4 vend. 7/ ach août 7/2 1/4 vend. 7/2 ach dec 7/6 1/4 vend 7.5 3/4 acn

· New-ïork 3 décembre couverture) Centrifuges Cuba 330. a terme sur dec. 109. ianv 110. mars 109 mai 115 luillet 121.

CAFES

%̃ NEW-YORK, 3 décembre. Rio numéro 7 disp. 6 1 2, déc. 5.23, ianv 0,27, mars 5,43, mal 5,57, JuHl. 5.69. sept. 5,80. vente approximative 8.000 sacs

CALLAC. 2 décembre. Farines 1" qualité, de 218 à 220 blé, de 125 à 130; seigle, de 78 à 80; sarrasin, de 72 à 75; avoine. de 70 à 72- orge, de 70 à 74: son. de 56 A 60: paille, de 135 à 140; foin. de 170 à 175. Transactions faibles, les cours se maintiennent sans plus. Les fourrages sont plus demandés.

Boeufs amenés .60 à 70 vendus de 4 à 4.10 le kilo; vaches amenées 120-130. de 3 à 3.50 le kilo; veaux amenés. 4045, vendus de 2.50 à 2.60 la livre- porcs gras amenés 70. de 4.75 à 5 le kilo porcs maigres amenés 100, de 75 à 100 la pièce. Légère reprise sur tous anlmaux, les marchands sont nombreux et contribuent à la bonne vente. Les éleveurs reprennent confiance.

Beurre, e ngros, de 9.50 à 9.75 le kiloen détail, de 10 à 10.50 le kilo; oeufs. de 6.50 à 6.75 la douzaine. Baisse Jisère sur le beurre et même régression sur les oeufs. Tout est raflé par les expéditeurs et cependant l'apport est très important.

Grosse affluence de volailles rapidement enlevée. On cote, poulets. jeunes et bien viandes 3.25-3.50 la livre; vieux. 230-3 fr. Baisse sensible sur ces deux denrées. Lapin domestique. 2.50 la livre lièvre. 22-30 pièce; lapin. 6-7: pigeon, 6-6: bécasse. 10 fr. Peu de gibier le peu qu'il y ait est expédié sur les Halles de Paris.

Cidre, de 210 & 220 la barrique, droits compris: pommes à cidre .de 450 à 500 les 1.000 kilos. Transactions finales avec légère hausse. On cote, vendus aux fabriquante 24 fr. les 50 kilos. tous droits payés.

Très fort marché. bien achalandé. On a constaté une réelle reprise des affaires à la satisfaction générale. Les étalagistes extrêmement nombreux, font des affaires moyennes.

♦ LAROCHE. 3 dècembre. Cette foire a été faiblement approvisionnée. vu le mauvais temps. Elle aurait été certainement bonne, sans cette circonstance.

Vaches amenées 150; toutes les bonnes vaches prêtes et bonnes laitières ont été facilement vendues reprise légère sur la foire précédente, sans hausse malgré tout.

Une bonne vache, de taille moyenne. du 2, au 4* veau, valaalt 1.900 à 2.700 les meilleures dépassaient 3.000 en grosses armoricaines génisses prêtes de 1.600 à 2.000.

Veaux en hausse 3.25 à 3.75 la llvre, sur pied, exceptionnellement au-dessus. Forte hausse sur les porcelets de gros couples de 7 à 8 semaines ont été vendus de 200 à 250. des sujets de 3 mois 250 à 300 pièce le cours des porcs gras reste a peu près le même dans la région 3.78 à 4 francs la livre en viande. ♦ PLOEUC, 1er décembre. Veaux, In quaUté, 8 fr. la livre; 2' qualité. 2.76; moutons. 2.50 à 3.20 la livre. Vaches grasses. 1.26 & 1.60 la livre; vaches amouillantes, 1.200 1.800 fr. pièce: porcs gras, 2.60 la livre: nourraIne. 200 & 250 fr. pièce; porcelets. 130 1 180 la couple.

Beurre. 10 fr. le kilo: oeufs. 8 fr. la douzaine.

LOCMINK. 3 décembre. Bœufs unanéa a. vandiM 4a S.7» t 4 ft. tt

kilo; taureaux amenée 2. vendus envli 2.60 le kilo: vaches et génisses de tg cherte amenées. 73, vendues 66, qualité, 3 à 3.50 le kilo; ? qualité, 1 à 2.25 le kilo; 3e qualité. 1.sa i I.7S kilo.

Vaches amouillante-- amendes 2 vendues 176: vaches Ire qualité, 1: à 1.800 fr. la pièce: 2« qualité, 900 1.100 fr.: vaches âgées 600 à 800; gén ses de 2 3 ans. de l.OO f 1.200; nissons. de 700 à 850; vacnea en 1 amenées 16. vendues 9. de 700 à 1J la pièce; veaux amenés. 126. vendus 5.25 à 6 le kilo suivant la qualité moutons amenés 16. vendus de l.60 5.50 le kilo suivant la qualité- pot de lait amenés 286. vendus de 60 à francs la pièce: porcs moyens amen 118. vendus de 220 à 310 fr. la pièci I porcs gras. 4.50 à 4.60 le kilo. Beurre en gros. 12 fr. le kilo: au tatl. 7 fr. la livre: œufs. 5.75 à 8.60 douzaine: poulets & rôtir, 20 à 32 la couple suivant la qualité et an seur. (3.50 à 4 fr la livre): vieilles i lailles. 16 à 28 fr. la couple suivant grosseur et la qualité (3 fr. environ livre): lapins. 13 à 20 fr la pièce (3 la livre).

Foire hebdomadaire normaleme approvisionnée en toute- sortes d'aï maux. La vente sur les grosses bêtes boucherie a été sensiblement mE re que la semaine dernière, mais ss variation notable des cours. La vet sur les vaches amoulllantes démet toujours difficile faute de débouch Vente sensiblement meilleure sur porcs de Ilit avec hausse de 20 à 30 par tête Les porcs moyens ont eu vente plus lente vu les bas prix porcs gras qui n'encouragent pas éleveurs

•%̃ DINAN, 3 décembre. Blé de et ture, 140 fr.; blé de commerce. 142 t sarrasin. 83.

Vaches amenees 18 et 10. de 3 à 3. le kilo; veaux amenés. 112 et 112. 5.50 à 5.80 le kilo porcs gras am^n 15 et 13. de 5.20 à 5.25 le kilo; mo tons amenés 96 et 66. de 4.80 à 6.80 kilo; porcs de lait amenés. 345 et 2t de 45 à 80 fr la pièce.

Beurre marchand, de 11 à 13 fr kilo: œufs, de 8 à 9 fr la douzaine poulets. 15 à 17 fr. la pièce.

♦ HENNEBONT. 3 décembre. SeJl de 86 à 90: sarrasin. 90 à 94 le ta au quintal

Beurre. au détail. 12 & 14 le kil< œuf3 les 13 de 8 à 9 fr. poules, counle. de 35 à 45 poulets, la coup de 2 Oà 30: canards. la pièce, de à 20: lapins la pièce, de 10 à 30. *• LE CONQUET. 1" décembre. F rines. 1" qualité de 223 à 225: 2« q té. de 220 à 223: blé. de 140 à 142- m tell, de 85 à 90: seigle de 80 82 sarrasin, de 90 à 95: avoine, de 90 98: orge. de 85 à 87: son de 70 à paille. de 145 i 150: foin. de 135 à 1 Bœufs vendu, de 4 à 4.50 le kilo vaches de 3.50 à 4 le kilo: veaux, < 6 à 6.25 le kilo: pores gras. de 6 6.50 le kilo: porcs maigres, de 6.60 7 le kilo: porcs de lait. vendus de 1 à 130 la pièce.

Beurre de table. de 8.50 9 la l1v de cuisine, de 8 à 8.50 la livre: de 11 à 11.50 la douzaine Hausse t sur le beurre que "=ur les ceufs. Canards. la pièce. 15 à 20: poulet la couple. 20 à 30: pigeons, la coup 19 à 20: lièvres, la pièce. 20 à 30: 1 pins de garenne. la pièce. 10 à 15; pins domestiques, la pièce. 20 s 30 perdrix, la pièce. 8 à 10: ramiers, pièce. 6 à 8; bécasses, la pièce. 10 25.

•• GUER, 2 décembre. Blé, a culture 140 le quinte: avoine gr 86: orge 80: seigle 80; sarrasin son 4(J .o lar:ne 135.

Paille de b.e 180 la tonne, dé Guer paille d'avome 170 paille d' ge 165 paille de oe:g.e 150 foin vrax 200 foin en bottes 240.

Œufs 8 la douzaine beurre dou

[ 4,50 la avre oeurre sale 5.50. Poulets gros :30 la couple poul moyens 25 lapin domestique la llvi 3 polds brut pigeons domestiques. couple, 10.

•%̃ GRAND-FOUGERAY. 3 decembt Farines, 1" qualité, de 210 à 215 blé. de 135 à 138; seigle, de 80 à 82 sarrasin, de 78 à 80: avoine. de 82 à orge. de 75 a 78; son. de 68 A, 70; pa le, de 110 à 115; foin, de 116 à 120. Bœufs amenés. 128 couples, vend de 3 a 3.5U le kilo; vaches amenéee 1 vendues de 800 à 2.200 pièce v amenés 12. de 6 a 6.50 le kilo; por gras, de 4.90 a 5 le kilo; porcs de amenés 162. vendus de 50 à 60 pièc Burre doux, de 5.50 a 5.75 le kilo en détail, de 6 à 6.25 le kilo; œufs, d G t 9.25 la treizalne.

Lw- 2C a 25 lapin. 6 à 8; per 8 à 9; bèc&£»- 9 a 10: pigeon, 5 à Cidre, de 110 a lai» la barrique; posa

mes à cidre, de 240 à 250 les 1.000 Kilo · Bazocnes. J ciecemore. Be 14 a 14.50 le ktlo. oeufs 12 a 12.40 douzaine.

LIVAROT, 3 decembre. Beurr 14.50 et 15.5U œufs. 9 a 9.25 f ges, 16. 28 et 40 Ir.

LES ARTICHAUTS

•% SAINT-POL-DE-LEON, 3 décembH Environ 15 voitures d'artichauts on été amcuïos au marché de ce matin; a enregistre une légère baisse 4 cours; les 50 kilo d'artichauts ont payés de 130 a 150 francs. suivant Q lité.

LES CHOUX-FLEURS

♦ SAINT-POL-DE-LEON, 3 décembre Le marché de ce matin a été b approvisionné; on a compté environ 24 voitures de choux-fleurs sur la p de l'Evêché; les transactions ont M très lentes; les cours demeurent trt faibles et sont peu rémunérateurs pou ta culture; la tête de chou-fleur été payée de 0 fr. 20 à 0 fr. 40 suivant qualité.

ST-MALO. 3 décembre.

sans changement appréciable. Manhaa dise abondante et demande res'.elnt* On a payé le cent en choux a partir 25 et 30 fr. Jusqu'à 50, selon la qualt LES OIGNONS, ECHALOTES

ET AULX

♦ SAINT-POL-DE-LEON, 3 d6cemDt On cote aux 50 kilos oignons, a 38 fr.: échalotes, 30 fr.; ail, 60 à fr.: peu de demandes; cours station natres.

LES CAROTTES

· SAINT-POL-DE-LEON. 3 dlceM Les carottes rouges sont payées i h culture de 20 & 25 francs les b0 ktloa, LES POMMES DE TERRE

♦ SAINT-POL-DE-LEON 3 décem Peu de On rote de à 40 francs les 50 kilou de pommai

AMES DE MERES

ans près de vous Et je continue à recevoir des lettres de la région et d'un peu partout, si l'on admet que j'écrivt a;lleurs.

Les foyers, les âmes.

coeurs, puJIOUS le» eôpnt*a, a uuucui si comme des fleurs de douleur ou joie à celle qui, pourtant, ne peut .nd'chose, sinon souffrir ou se ieir avec ceux et celles qui viennent :11e dans leur émouvante conflance lui arrive, dans la solitude de sa de de travail, de pleurer parfois en Ldant certaines détresses humaines ssi de sourire de plaisir quand c'est bonheur qui s'épanouit, une âme iche qui éclôt ou un cœur qui a n voulu l'écouter et s'est ainsi prévé ou redressé. L'une de ses granjoies, c'est, à côte des foyers me;és, d'en trouver qui rendent un clair. Ceux que l'on ne cannait qui donnent âme et vie à la ince et dont elle voudrait faire un •e d'or dédié à tous ceux qui les nt Car on les nie au dedans et au lors. On ne voit pas. dans le bruit casse des autres, leur vitalité proide et silencieuse. L'autre jour ene. une personne qui vient de passer u ans aux Etats-Unis, près de icago. m'affirmait que l'on n'y croit à la femme française A celle qui tient, qui a des enfants, qui les ve au plein sens du mot. qui garde act et familial son foyer.

'ourtant cette femme est légion et is tous les milieux J'en connais. is en connaissez, vous en étes }uand celles-là m'écrivent. s'ou'nt pour moi comme ce cyclamen l, sur ma table, déploie une à une fleurs, alors je les admire. si granet simples dans leur devoir e; :norancz d'elles-mêmes Et une à e, fleurs d'âme et de maternité, je rde leurs lettres. Elles ne songeaient les écrivant, à rien d'autre qu'à irs enfants et à leur rôle d'éducaces. Moi, je pense qu'un jour. il se:t bon. il serait beau. en supprimait qui pourrait faire reconnaitre les :res. de publier leurs lettres, si hauen leur profonde simplicite. Telles elles, sans commentaires elles paraient d'elles-mêmes. Ce serait, en te et sur le vif pour tous ces négairs du dehors et du dedans qui )nt jamais vu nos vrais foyers. la délation de leurs beautés, de leurs timités, et des âmes de leurs anii triées les mères ignorées on ménnues.

En attendant, forte de certaii es dt s lettres et d'exemples vécts sous se yeux, je viens de donner pour ces ères qui savent s'y prendre, et plus icore pour celles qui lie le savent j L'art d'être éducalAce. « Livre bien venu dans un foyers qui compte nq enfants de seize ans à huit ois i, m'écrit ce matin. après bien autres déjà, un père de famille. En attendant encore, puisque je trie des vraies mères aujourd'hui, le MX citer deux d'entre elles à notre xire du jour.

Ia première m'écrivit, Il y a six ois. l'une de ces lettres qui m'émeu9t jusqu'au fond de l'âme. Si déliite pour moi. si belle pour la jeune mme qui ne s'en doute, que J'ai julu la donner en tête de mon üvrc. fais la pagination étant alors réglée ne fut pas possible L'intéressée te permettra et au besoin me parDnnera de reproduire ses paroles a 31 mal dernier. Il s'y révèle juste-

ment l'une de ces âmes qui s'ignorent dans leur grandeur simple et le dépouillement d'elles-mêmes.

x Aujourd'hui, fête nationale des Mères, le veux passer un moment de loisir avec vous pour vous dire que, depuis l'existence de votre page féminine, vous avez une lectrice qui n'a encore jamais rien signalé à l'attention d'Annie, mais qui s'est efforcée de la comprendre et de l'écouter. Et le voudrais. aussi brièvement que vossible. vous résumer ma vie depuis ce temps. Etant à cette époque jeune mariée et habitant la campagne, le fus agréablement surprise de voir paraitre votre page et d'y trouver un réconfort moral dont je sentais le besoin.

Le changement de vie, pour une jeune iflle qui devient maîtresse de maison car je suis fermière demande des notions et des capacités que l'on n'acquiert que plus tard au fur et à mesure que l'on avance dans la vie.

Donc, étant sur le point d'avoir un premier bébé, je lisais les conseils de puériculture et d'éducation que vous donniez alors et qui me furent très précieux. Aussi, je vous dirai ma “̃ 4nie auinurd'hui d'avoir à noin • -icr cinq chérubins bien portants ayant tous des yeux bleus qui, comme vous le dites dans vos causeries,-sont les reflets de l'âme.

Mais tous ces chers petits demandent beaucoup d'attention et de soins. Ayant une charge de travail parfois accablante. étant d'une santé délicate. je ne peux arriver à tout. J'ai confie mes deux ainées à un pensionnat, où elles reçoivent une éducation parfaite en même temps qu'une bonne instruction. et le garçon à la petite classe où l'on reçoit les externes.

Vous dirai-je que, sans vos conseils et vos encouragements, j'aurais eu parfois du mal à être à la hauteur de ma tâche ? Car, hélas 1 il y eu bien des jours mauvais, et après une longue maladie, j'ai craint de ne pouvoir plus m'occuper de mes chers petits. Mais, grâce à Dieu, la santé. le bonheur du ménage sont revenus et les difficultés matérielles vaincues Et aujourd'hui, je viens vous remercier et vous encourager dans votre tâche dévouée et chrétienne. à

C'est la lettre d'une jeune maman de France et qu'il faut lire entre les lignes pour deviner sa vigilance et sa fidélité il sa grande tâche d'éducatrici La petite fermière si délicate de sentiment et de style. si pénétrée de son rôle qu'elle choisit le beau jour de la fête maternelle pour me faire un hommage qu'elle seule mérite. est bien une incarnation de chez nous. Une moderne Marie Fruytier si vous avez souvenir d'un excellent roman d.René Bazin Il était quatre petits enfants. qui continue, comme bien d'autres, les qualités d'aimables et solides éducatrices que furent nos aïeules et nos méres qualités spécifiques à la race et au terroir en quelqur sorte et qui ont créé un type bien défini celui de la mère française. Ecoutez à présent cette mère, à lu même âme. sous d'autres traits. Se^deux fils, à celle-là, sont de grand-icunes gens que. veuve très tôt, ell< a. toute seule. élevés.

« Sans doute. vous rappelez-vous eU moi. Vous aviez tant aimé, jusqu'à et. écrire quelque part, les lectures qui je faisais it tabie à mes deux fils C'était il y a deux ans et le continu( toujours. Actuellement, je leur lu ainsi, entre leurs travaux, et comment, avec eux e Soigne ton corps, fonni ta volonté a, de François Hebrard. Il aiment ce contact de nos pensées. et leurs dix-neuf et vingt-six ans. Jusqu'à présent, je suis toujours une maman heureuse et je suis persuadée qu< l'éducation chrétienne et ensuite le: bonnes lectures y sont pour beau coup. b

Voilà, jeunes mamans, entourées de petits enfants, ou mamans plus âgées. près de leurs grands fils, ce que sont nos vraies mères dans leurs soucis des âmes d'abord. Deux exemples entre des milliers et des milliers d'autres qui, connus ou non, n'en existent pas moins.

N'est-ce pas que nos foyers vivent ? Et que j'ai raison, à l'occasion, de les ouvrir au large, en y montrant l'Ame des mères

Anms.

Hllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll

Passionnée mécanicienne. Je ne désapvouve pas votre Idée, si vous avez attraits et aptitudes. Mais cela s'apprend par la pratique, non par des livres qui, d'ailleurs, n'existent peut-être pas. Ou, du mofns, assez strictement sur ce point, car il en est sur cette industrie même. Le mieux serait donc de tous adresser, sans crainte, à une école s'il y en a une, ou à un industriel privé. Mais que vous fassiez cela, pourquoi pas Ce sont quelques mois d'études pratiques et de stage. Voyez donc directement.

M. H. Vous avez envoyé trop tard votre lettre, et le n'ai pu arriver à temps. Je pense que tout s'est arrangé au mieux. En principe, elle ne devait pas y aller, deuil trop près encore. Quand on ne danse qu'avec un seul, c'est s'arérer fiancée. Or, cela n'était pas encore. Elle n'avait pas non plus rien d redouter d'une autre, si l'amour qui s'offrait était sincère. L'écriture est claire un peu irrégulière, trahissant des hésitations que peut surmonter la volonté. Merci de me lire si bien et de me le dire si joliTn«Tm»Ti qui appréhende l'avenir. Oh 1 eomme elle m'émeut votre lettrt Comme elle est bien encore d'une de ces mères dont je parle aujourd'hui, si attentives à l'âme de leurs petits 1 Oui, lisez « L'Art d'être éducatrice vous en connaissez une partie, mais vous trouverez là, groupés et en actes sous vos yeux, les grands principes qui s'impostent dans toute éducation waie. Lisez-le attentivement. Car il y a la des mères qui les vivent, les réalisent, et j'y ai mis les résultats d'une longue expérience et aussi toute mon Ame. Il vous aidera plus que l'autre qui est d'ordre plus physique. En ce qui concerne votre aine gardez bien ces paroles dans votre cœur Le trait est frappant, et ces intuitions d'âme sont choses qui arrivent. Laissez-le où il est, où son père k veut, oomplétez par votre attention et votre tens chrétien que je sens si juste, ce qui manquerait. Veillez-y, solidement et aimablement, comme la maman des c petits carnets t dans c l'art d'être éducatrice Il se peut que votre fils rejoigne k sien. Mais vous n'avez pas à vous inquiéter, si vous faites de votre mieux Le reste est la part de Dieu, qui sait s'y prendre. Laissez donc votre petit, qui semble en effet, très intelhffmt, continuer ses études jusqu'à ses onze ans, et son certificat. Assurez-lui un conseil éclairé qui le suive, sans plus lui parler de la chose, ni vous non plus. On n influence pas, ne prévient pas ces cas. on les laisse venir. Si cela est, tout s'arrangera au moment voulu il n'est Pas le premier du genre. Je vous demande seulement de laisser faire la Providence, et de l'aider, puis de m'écrire de temps à autre et de me tenir au courant. Vous me donnerez bien votre nom ? Quant aux deux autres, si la lumière n'est pas si grande, ce sont ks mêmes efforts d'éducatrice adaptés à chacun d'eux. Il faut que le second travailk peu à peu et que le bébé qu'est la fillette sache, dès à présent, que c'est à elle de céder. C'est très important, même à dix-huit mois, point de départ. Pour le re*te encore. ayez patience. Les c yeux n-i-> s'ouvrent tard », teue que votre Ir: ,•̃: vous montre, doivent s'ouvrir sur les .mes d'abord. Voyez ainsi tous les cotres, et or qui est douloureux ou inf/uiétant, prendra une beauté qui vous donnera peu à peu les résultats voulus. Il y a tant de choses au fond des dmes, sous les apparences brusques ou contraires. Ecrivezmoi à l'aise; peu m'importent les mots: c'est autre chose que je lis. Ce m'est une vraie foie que jeune fille, martée. mère, vous m'ayez suivie depuis dix ans. Merci de me le dire aussi. Et courage.

| esquimau au tricot pour enfant de 2 à 3 ans

5 Le costume le plus chaud, le plus = pratique et en même temps élégant, pour les Jeunes enfants, est l'esquimau qui les enveloppe complètement et leur laisse cependant toute liberté de mouvements.

S Le modèle que nous vous donnons, S convient pour un enfant de 2 à 3 ans. = Il est tricoté en laine Mérinos 6 fils, 3 dont on prend 350 gr. de teinte claire et 50 gt de teinte foncée. Se servir S d'aiguilles de 3 m/m 1/2.

S Exécution. Veste. Commencer par le bas du devant. Monter 56 m. M avec la laine foncée, faire le point de = côtes 1 m. endroit, 1 m. envers, etc.. pendant 4 rangs.

S Prendre la laine claire et continuer le même point pendant 12 rangs. S Exécuter ensuite le point de jersey S" (alternativement 1 rang à l'endroit, 1 rang à l'envers) pendant 42 rangs. TraS val lier ensuite la moitié des m. (soit 28 m.) seulement iA) pendant 5 rangs. Commencer sur le côté les diminutions de la manche 1° rabattre 2 m.; 2" au cours des 6 rangs suivants, tricoter ensemble les 2 premières m. sur le bord = (côté opposé au milieu de la veste) soit = tous les 2 rangs. Il reste 23 m. que l'on travaille pendant 6 rangs.

S Du côté opposé aux diminutions de la manche, exécuter alors les dtmlnu= tiens de l'encolure 1° rabattre 5 m.; S 2* tricoter ensemble les 2 premières et = les 2 dernières m. du rang pendant 5 S rangs, soit 5 m. diminuées ainsi. Il reste 13 m. sur l'aiguille; les travailler pendant 4 rangs, puis remonter 1 m. tous les 2 rartfcs, du côté du milieu du tra3 vall. Lorsqu'on a 16 m. sur l'aiguille. = arrêter le travail. (B)

Revenir aux 28 m. du devant laissées en attente, les travailler comme celles du 1- côté (reprendre la description de A à B). Lorsque les deux côtés sont au = même point, remonter 14 m. entre. pour former l'encolure côté dos. Reprendre

ained 4e m. sur l'aiguille; travailler pendant 6 rangs. remonter ensuite 1 m. au bout de chaque rang, pendant 6 rangs. Puis 2 m. au bout de 2 rangs consécutifs; on a ainsi 66 m. que l'on travaille pendant 47 rangs. Continuer avec 12 rangs de points de côtes et 4 rangs de ce même point en laine foncée; démonter les m.

Manche. Monter 34 m. en laid foncée, 4 rangs de points de côtes; puis avec la laine claire 12 rangs-, faire ensuite le point de jersey pendant 36 rangs. Pour former l'arrondi des angles du haut de la manche, rabattre 3 m. au début de chaque rang pendant 6 rangs. Lorsqu'il reste 16 m. sur l'aiguille, les démonter.

Petite écharpe. Monter 18 m. en laine foncée, et faire 4 rangs de points de côtes. Continuer avec la laine claire pendant 22 cm.; terminer par 4 rangs en laine foncée. Démonter les m. et mettre à chaque extrémité des franges en laine foncée, ayant 0 m. 06 de long une fois posées.

Assemblape. Monter les manches au corps, faire les coutures de côté et de dessous de bras; mettre au bord de la fente du devant des boutons et des brides ou une fermeture Eclair. Coudre la petite écharpe en laissant 0 m. 025 environ depuis la fente du devant, non cousue de chaque côté; l'écharpe croise devant.

Culotte. Dos Monter 66 m. avec la laine claire, et faire 5 rangs de points de côtes, puis 1 rang de Jours, soit 2 m. tricotées comme à l'ordinaire, 1 m. Jetée. 2 m. tricotées ensemble, etc. Faire ensuite 10 rangs de points de côtes. Puis faire du point de Jersey pendant 60 rangs. Rabattre ensuite les 3 m. du milieu- tricoter séparément les 27 m. de chaque côté de la façon suivante 8 rangs non diminués. 2 m. tricotées ensemble, sur le côté extérieur seulement, à 1 rang. Répéter ceci 7 fois alternativement (C). Il reste ensuite 20 m., les travailler pendant 8 rangs. terminer par 4 rangs de points de côtes, en serrant le point. Démonter les m. Revenir aux m. laissées en attente et faire la 2' demi-jambe comme la première.

Devant Ce côte se fait comme le dos, mais on termine différemment le bas des Jambes: reprendre la description jusqu'au point C. A partir de ce moment, travailler tout droit pendant 20 rangs. puis tricoter ensemble les 2 premières et les 2 dernières m. de chaque rang. Ceci pendant 5 rangs; rabattre ensuite les 10 m. qui restent. Assembler le devant et le dos en plaçant le haut au même niveau; réserver sur le côté, autant à droite qu'à gauche, une tente de 0 m. 12 environ. Passer 2 cordelières de laine dans les jours de la taille Faire la couture d'entrejambes.

Au bas du devant, dépasse le côté dos. Fixer un caoutchouc iuste au-dessous de ce dernier côté oour former sous-pied.

Coiffure. Monter 70 m. avec la laine foncée et faire 4 rangs de côtes; reprendre la laine claire, continuer les côtes pendant 14 rangs, puis faire le point de Jersey en ayant soin. au 1" rang. de tricoter 2 m. ensemble toutes les m. environ. Faire encore 45 rangs. Démonter les m.. fermer en rond par une couture (la partie à côtes formant revers étant retournée, faire la couture dans le sens opposé à celle précédente). Froncer le fond et coudre un gros pompon en laine foncée.

Rat DE DORCY.

Kébtra. Une lettre de femme d'un pauvre cœur meurtri La chose est trop prés encore, le temps atténue et arrange. Ne désespérez donc pas du doubU brisement cause et effet. Pour celui qui est cause, espérez en Dieu, dans le sentiment familial et la droiture des coeurs qui s'aiment. Pour celui qui est effet, je regrette sans bien comprendre si c'était très pénible, c'était tout et ne

devait pas vous atteindre. A l'occasiov de la cérémonie dont vous parlez, tout ci été correct il n'v avait oas lieu à une invitation plus étendue, puisqu'il n'v avait pas de fiançailles. Pour le premier de l'an, aux parents les moin'* âaés de commencer. Suivant les rapports qu'il 1i a eu entre les l'âtres et les siens. voui pourrez, au passage, sans prévenir, faire une visite avec vos parents ou déposer

une carte. Je comprends votre amerti me les choses humaines de ce gen\ nous en versent à plein. Mats il faut bannir, en laissant faire Dieu et la v qui arrangent mieui tout que nous i le penions. si nous ne jetons pas not précipitation a la traverse. Que save ••nus de demain ?. Courage donc et coi fiance quand même.

AlfSTE.

H H ^B"^ H H Hlfll BiB EHk H L'exquis 4é/eun9> (tu vtattn cminuoi surun Etui» Birt»nt-t«o«i» unu» Et IL la tn«»ii *rt

Feuilleton de L'Ouest-Ecioo

du 4 décembre 1931 20 [ le Démon Sainte-Croix BOMAN tNÊDIl

Par S.-A. STEEMAN Edmée. dit-il d'une voix contenue, e vous ai déjà priée de ne pas me varier de la sorte. Vous avez vingt ans. ous n'êtes plus une enfam, et moi. âoi. je ne suis p?- -^tre amoureux. n fit encore u.. res et ajouta à voix asse:

Parlez ainsi, si vous le voulez, à Pellerlan.-

n toussa

Est-ce que vous comptez vous ttaner avec lui ?

La jeune fille chercha le regard de m interlocuteur

Pourquoi mf demandez vous cela ? Pour rien. répondit M. Mascaret Ah fit-elle.

Elle ajouta

Je croyais que c'était parce que 'ous vous intéressiez à mol ?

n parut hésiter.

Eh bien c'est cela, dit il avec ef<rrt Je vous l'ai demandé parce que e m'intéresse à vous.

Edmée sourit. Elle posa la main sur c bra4 de l'instituteur

Que vous êtes bizarre. Olivier A ces mots, une rougeur violente. subite, envahit les joues de M. Mas caret.

Ne m'appelez pas comme cela, fitil sourdement.

Pourquoi pas? Vous avez un joli nom.

Mais, sans plus répondre, il s'enfuit à grands pas.

Edmée le regarda s'éloigner, puis. lorsqu'il eut disparu, elle franchit le seuil de la maison.

Elle repoussa la porte, la ferma à clef et y demeura un long instant appuyée.

Olivier. murmura-t-elle.

XIV

AVEC UN CŒUR PLEIN D'AMOUR La demie de neuf heures sonnait quand l'inspecteur Seb Soroge pénétra dans la maison communale. Il se heurta, dans le couloir, à M. Hanon, un M. Hanon affairé, coiffé et boutonné de travers.

Ah. vous voilà s'écria ce dernier. Alors. ils sont arrêtés?

Qui ça 7

Labar et sa sœur.

Je n'en sais rien. J'arrive. Les deux hommes s'étaient élancés dans l'escalier.

On est venu me chercher à mon hôtel. haleta M. Hanon. n parait. Il parait qu'ils ont cété pincés à la gare de Bruges.

Effectivement, c'était en gare de Brages que le marchand-tailleur et sa sceur avaient été appréhendés par deux Inspecteurs. Lorsaue M. de Mil. le greffier, escorte de deux agents, étiit arrivé au domicile de Labar, Il avait trouvé la maison vide; sans doute. le tailleur ou sa sœur était-U monté 8 la

chambre de la belle Julie et, voyant le lit vide, avait-il deviné où la jeune femme s'était enfuie et quelles consequences quasi immédiates allait avoir cette évasion. Le couple, réunissant en hâte quelques hardes, s'était donc enfui à son tour. Pour où ? M. de Mil ne prit guère le temps de se le demander il se précipita au téléphone et commença à alerter les postes de police des villes voisines. On l'avisa bientôt en retour, de Bruges, que Labar et sa soeur venaient d'être arrêtés; aussitôt embarqués dans une voiture de la police, ils avaient été ramenés à Ste-Croix pour être mis à la disposition du procureur du roi; en attoidant l'arrivée de celui-ci, c'était M. Héraly qui, selon une de ses expressions favorites, en avait « pris livraison Surveillés du coin de î'œil par un agent à l'imposante carrure, Labar et sa sœur étaient assis, menottes aux poings, près de la fenêtre. Ils avaient la tête baissée, leurs regards étaient mornes et lourds, ils paraissaient tous deux accablés par la fatalité.

Vous tnfin s'écria M. Héraly en se levant à l'entrée du substitut et de l'inspecteur. Où étiez-vous donc passé ? ajouta-Hl, s'adressant à Soroge. Sans doute, répondit ce dernier avec un sourire, si je vous déclarais que je me suis fait dire ce qu'on a coutume d'appeler « la bonne aventure ne me croiriez-vous p-s ? Telle est cependant l'absolue vérité, j'ai interrogé l'oracle et 11 m'a répondu. Le juge d'instruction haussa les épaules les manières de l'inspecteur lui portaient sur les nerfs.

Eh bien, pendant ce temps-là, fitil non sans acrimonie, mes hommes (11 appuya sans mesure sur l'adjectif possessif) arrêtaient ces misérablee

comme ils s'apprêtaient à prendre, en gare de Bruges, le train pour Bruxelles. Ils ont.

Interrompant d'un geste son interlocuteur, Seb Soroge se pencha vers lui et demanda à voix basse

Les avez-vous interrogés ? 7

Non. j'allais le faire. Il ne faut pas, dans tous les cas, leur laisser le temps de se retourner. Je vais commencer par Labar.

I1 éleva la voix

Bourdot, voulez-vous emmener cette femme et la faire attendre dans la pièce à cbté Vous me l'amènerez lorsque je vous appellerai.

Bien, monsieur le Juge.

L'agent Bourdot saisit Berthe Labar par un bras et l'entrava.

I1 y eut un silence. Quand sa sœur s'était levée de sa chaise et avait quitté la pièce. Antoine Labar n'avait même pas tourné la tête. M. Hanon. lui. s'étant débarrassé de son pardessus et de son chapeau, avait, une fois de sJus. pris sa pose favorite, jambes légèrement écartées et mains aux entournures de sm gilet; Il s'était placé derrière le dos du petit M. de Mil qui sentait avec gêne le regard du magistrat peser sur la feuille blanche qu'il avait devant lui.

M. Réraly toussota avec distinction et, après avoir échangé un b-ef coup d'oeil avec le substitut, il avança le cou, plissa les paupières et posa la question suivante

Antoine Labar, vous reconnaissezvous coupable du meurtre d'Aristide Viroux

Le marchand-tailleur ne releva la tête et ne consentit à répondre que lorsque le juge d'Instruction eut répété cette question pour la tro'sième fois, aur un ton particulièrement lrrltt.

Non, dit-Il d'une voix sourde. Quoi s'écria M. Héraly. Vous i n'allez pas nier, à présent ? Vous avez déclaré à votre femme que vous aviez assassiné Viroux. Son témoignage est < formel sur ce point. ( Labar secoua la tête avec lassitude. Je n'ai pas tué Viroux, dit-il. Mais, encore une fois. vous avez déclaré à votre femme que vous l'aviez fait 1 Est-ce vrai ?

C'est vrai.

Alors?.

Sans répondre, le marchand-tailleur se prit le front dans les mains. Il y eut un nouveau silence, plus long que le premier.

Soudain, la voix de Seb Soroge retentit, métallique

Où étiez-vous en 1915 ? 7

Labar leva vivement les yeux. Il n'hésita qu'un instant avant de répondre

A Steenstraete.

Aux grenadiers ?

Non. Au 1" carabiniers.

Avez-vous encore d'autres questions à poser, inspecteur? intervint M Héraly.

Sa voix était sèche

Ou puis-je continuer?

Seb Soroge ne se démonta pas.

Vous pouvez continuer, fit-il. Merci, siffla le juge d'instruction Il se carra sur son siège

Et du meurtre d'Arthur Gyther Antoine Labar, vous reconnaissez-vous coupable ?

Grand Dleu s'écria le marchandtallleur.

Il s'était levé du- bond

Mais vous êtes fou

Les joues ordinairement pâles de M. Héraly s'empourprèrent.

Surveniez vos expressions ciia-i^ 1, ou il pourrait vous en cuire

Labar, aussitôt levé, s'était rassis. Après tout, dit-il, ça m'est egal Si :ela vous chante, acculez-moi de ce :rime-lA aussi.

Ses épaules oscillèrent et il se tourna vers le substitut du procureur dtt roi qui suivait avec intérêt les phases :le l'interrogatoire

Mals est-ce que. M'accorderiez"ous une faveur Je voudrais bien voir ma femme

Impossible, intervint M Héraly Du moins pour le moment. Quand vous nous aurez dit la vente, toute la vérité, on. Eh bien, on verra.

Labar fit un mouvement brusque Je n'ai tué personne, voilà la vérité I

Alors, pourquoi avoir pris la fuite avec votre soeur ? Pourquoi a' oir séquestré votre femme, être allé à sa place au rendez-vous qu'elle avait pria avec Viroux. vous vous être vanté au.! près d'elle d'avoir étranglé le Commis-, voyageur? Paudra-t-il recourirM Héraly se mordit les lèvres. Il voulait dire

« Faudra-t-il recourir à une confroni tatlon ? Mais confronter Labar et lq belle Julie, c'était en somme, réalise* le vœu du marchand- tailleur: 11 f allai! renoncer à ce projet si l'on voulha conserver un moyen de pression su| l'homme.

(A suivre).

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16 h. 20. Cours d'anglais primaire (répétition de la cinquième leçon). 16 h. 45. Quatrième conférence d'histoire de la musique, par M. Paul Landormy c Les grandes époques de la mustque Lully et Rameau » 1. Danses du Bourgeois gentilhomme (Lulli), texte de Molière, dit par M. Denis d'Inès 2. Airs du ballet de Platée (Rameau), par l'orchestre des Grands Concerts Symphoniques de Lyon, sous la direction de M. Witkowsky 3. Le Tambourin, pièce de clavecin en concert de Rameau, par M. TriUat, Mlle de Samplgny et M. Jean Witkowsky. 18 h. 30. Cours. «Comment les fruits italiens peuvent-ils concurrencer les nôtres ? par M. Jean Fredou. ♦ 19 -heures. Causerie coloniale. par M. Albert Maybon Le protectorat de la France en Annam et au Cambodge ». ♦ 19 h. 45. Cours commerciaux. ♦ 20 heures. Radio-concert le Coq d'or (Rimskyorsakofli. avec le concours de Mmes Suzanne Hédoin et Marlllet, de MM. Huberty. Gilles. Cambon, de l'Opéra, et Lovano. En entr'acte. à 20 h. 30. Résultats sportifs. Prévisions météorologiques, 20 h. 40. Chronique gastronomique par le docteur Edouard de Pomlane. ♦ 21 h. 15. Informations et l'heure exacte. 8 k. 385 17 heures. Emission téléphotogra- phique. ♦ 17 h. 15. Danse Napoli (Halet) Adios muchachoa (Sanders) Torero (Ursmar) Norvégia (Mooni. 4> 17 h. 30. Premier bulletin d'informations.. 17 h. 45. Soli divers Boston suprême (Halet) Little /et/ iHaletl La Tourterelle (Damarei Marche américaine (Sousa) Gosscline iMonbolsse) la Veuve Joyeuse (Lehar). 18 heures. Orchestre. Opéras La Pie voleuse, ouverture (Rossinl) le Barbier de Séville. ouverture (Rossini) Cavalleria rusticana, fantaisie (Mascagnl) l'Africaine, fantaisie (Meyerbeer); Hérodiade, ballet (Maesenet). ♦ 18 h. 30. Informations. ♦ 18 h. 45. Mélodies Te voir (Andolfl) Pardon si le t'importutte (Celant) Si vous l'aviez compris (Denza) Paysage (Reynaldo Hahn). ♦ 19 heures. Orchestre symphonique classique: Hohzcilstag (Grief?) Norwcgishcr (Gricg) Rédemption (César Franck). ♦ 19 h. 15. < Orgue Chant indien (Friml) Gipsy love song (Smith) Indian love lirics (Fiden) Err.irzsse-moi At noujeati iHfcrbert). ♦ 19 n. 30. lnlormatlons. Courses. Etc. 19 h. 45. Quelques extraits d'ope- ras le Roi d'Ys (Lalo) Aubade. Salut vous est promis; la Favorite (Donlzet- il) Léonore, viens Pour tant d'amour. 20 heures. Accordéon Trink, Trinek (Llndeman) les Flots du Danube (Ivanovici) C'est Jojo (Péguri) Espoir perdu (Morelll). ♦ 20 h. 15. Orchestre. Opéras-comiques Riuoletto, j fantaisie (Verdi) le Baron tzigane, pot-pourri (Strauss). 20 h. 30. Tangos chantés. 20 h. 45. Orchestre viennois Un baiser sur tes lèvres (Grochei; Trink, Trink (Benalx): Chambre à part (Heuberger) les Noctam- bules (Zlehrer). ♦ 21 heures. Retransmission de l'orcheatre des Améri- cains. Entr'acte Clair de lune sur l'Alster iFétras) les Ffeurs (Blurnen); 0 loli printemps (Llncke) Sur les vagues (Rosas) Comme je lais (Fran- co) le Mien et le tien (Mapcliérorn). j 22 heures. Concert, 22 h. 30. informations. 22 h. 45. Suite de la retransmission de l'orchestre des Américains. ♦ 23 heures. Chansonnettes C'est toi. Manon (Bonlncontrol: j Derrière les volets (Terrlère) Tu a mon étoile (Millandy) le Tango du chocolat (Bchwartzi A travcra la grille (Bousquet). ♦ 23 h. 15. Infor- j mations.. 23 h. 30. Chant. Opéras- comiques Pelléas et Mélisande (Debus- sy) Une des tours du château. Inter- lude' Thaï.! (Massenet) Etranger, te voilà Je te trouve hardi; Ah pitié. ne me fais pas de mal Mort de Thaïe. 24 heures. Bulletin météorologique.

ALGER (16 k. 365-6)

19 h. se. Quelques ehants d'opérett« te Pri «ux Clerc», la Rendez-voue

(Hérold) la Fauvette du Temple, Duo des chameliers Véronique, Vrai Dieu (Messager). ♦ 19 h. 46. Conseils aux nerveux, suggestions du docteur Pierre Vacher. 19 h. 6b. Dernières Informations. Heure exacte. 20 heures. < A travers les provinces françaises i. chansons populaires régionales françaises la Légende du Paladin, Champsgne (Elmmermann) le Retour du marin, Poitou (R. Hahn) le Pauvre laboureur, Bresse (R. Hahn) le Pommier de vérité, Normandie (Zimmermann) te Vieux Chaland (Zimmermann) Va si Bian, Bretagne (Trécure) Vent d'Aousi, Provence (Kaynaud). ♦ 20 h. 30. Festival Massenet-Lalo le Roi d'Yt, ouverture (Lalo) Werther, Prélude et Clair de lune Scènes alsaciennes (Massenei) Andante de la Symphonie espagnole (Lalo) Phèdre (Massenet) Guilare (Lalo) Scènes pittoresques (Maasenet). ♦ 22 heures. Tangos espagnols chantés. 22 h. 15. Quelques chansonnettes militaires de Bach J'suis content (Heintz) Ça lait plaisir (Pizzo) Si Marie voulait Ballade sur l'Eplanade (Malfait). « 22 h. 30. Chansons tchécoslovaques La Noyée (Krizkoosky) Un chant populaire (Kiicka) Berceuse de Noël INovack). ♦ 22 h. 46. Jazz.

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20 h. 30. Concert Par l'orchestre Cavalerie légère, ouverture (Suppé-Salabert) le Train bleu, suite (Dajius-Milhaud-Mouton) par Mlle Lyula Monti Notre danse d'amour (Vercolier) Us Rondes d'aujourd'hut (P. Marinier) par M. René Chague la Toussaint (Lacome) Ça coùte un baiser IL. Colin) par l'orchestre la Jolie Persanne, fantaisie (Lecocq-Gauwln) Scène champêtre corrézienne IF. Casadesus) Chanta de la terrasse, suite de valses (J. Gungl) par Mlle Lydla Montl Vieille maison (Cazalo) Quand on est maman (R. Dastarao par M. Chague Pour une blonde (Christiné) Derrière les voleta (Valdy et Terrier) par l'orchestre Couchette n° 3, fantaisie (J. Szulc-Salabert) Sérénade (Ed. LaloSalaoert) 99 out a hundred (Lewis Sherman-Wood). A l'issue de la soirée, programme des spectacles de Bordeaux et indication de l'heure. 22 h. 30. Relais de Toulouse. Diffusion des Concerts de la Société des Concerte du Conservatoire de Toulouse.

1LCA.MT (Basse-Normandie) (222~9) 12 heures. Radio-concert. La Mazurka bleue i'«bar) Sérénade (Letra); Suite orientale iF. Popy) Tambourin chinois IF. Kreisler) Vertige Th« désert song (Romberg) Espaulta (Rosey) Caprice viennois (Kreisler) le Vagabond roi (Frlml). ♦ 20 heures. Cours et Informations régionales.. 20 h. 30. Quart d'heure agricole. 4 21 heures. Depuis l'auditorium du Havre Concert oifert par l'Aseor.tatlon des auditeurs de Radio-Normandle (section Havraise). Avant le concert cours debueranto et ensuite demi-heure des auditeurs. 21 h. 40. Concert. LILLE 1 IL 265 mètres

19 heures. Musique reproduite Ballet égyptien (Luigint) Sérénade (Drigo) Pièce en forme de habanera (Maurice Ravel) au saxophone, M. Vlard. ♦ 19 h. 16. Cours, communiqués, informations. ♦ 19 h. 30. Musique reproduite The Peanut Vendor (Sunshlne-GUbert-Slmons) Sous ton balcon (Kleln-Le Solr-Doll) la Canzone Dell' Ainor (Bixlol Guittarrita (Fragi:ai. ♦ 19 h. 45. Informations. Résul- tats du tirage des primes de la veille. 20 heures. Musique reproduite Fantaisie sur les Noces de Jeannette (Victor Massé) Duo de Ciboulette (Reynaldo Hahn), par Mlle Louise Dhamarys et M. VlUler; Dis-moi, duo extrait de Pagnaninl (Franz Lehar). par Mlle Oeorgeitc Simon et M. Vllllerg Amour, tot seul sur la terre C'eat le feu qu'il a mis en mot (Frans Lehar), extraits de i Paganlnl s. par MUe Louise Dhamarrs; Fantaisie sur le Petit Duovan) Fantaisie sur Pastionnément

muni encnaniemcni trama lmuoi). extraits de c Frédérlque », par M. Jean Sorbier fantaisie sur Ta Bouche (Maurice Y vain) Fantaisie sur Hadubek (Maurice Yvaln). · 21 heures. Tirage des primes. Diffusion du concert donné à Arras Symphonie militaire (Haydn), par la Philharmonique d'Arrv; Nooturne (César France). chantée par Mme Beauraln-Maalngue les Trois Angélus (Marc Grenlère), chanté par Mme Beauraln-Mazlngue avec accompagnement par la Philharmonique Kol-Nidrei, violoncelle (Max Brueh), par Mlle Martin, accompagnée au piano par M. Léonce Petltot; Hymne aux morts (Février), chanté par Mme Robillard-Viodé, premier prix de Parte, avec accompagnement par la Philharmonique Air û'Hérodiade Salomé, Il est doux, Il est bon (Massenet), chanté par Mme Robillard-Vlodé Variations symphoniques (César Franck), pour piano et orchestre. Au piano, M. Léonce Petlttot, Orchestre de la Philharmonique Ode de la Victoire, avec chœurs (Bréartl, par les orphéonistes d'Arras, la Chorale de l'Ecole Normale, la Philharmonique. STR'ASBOURG 12 k. 345 m. 2 18 h. 45. Causerie en allemand sur le droit pratique la prescription civile, première partie. 4 19 heures. Disques. 19 h. 45. Disques. 20 h. 80. Audition de Viola-Alta Sonate, Allegro moderato, Andante. Allegretto (Pietro Nardlnl) l'Automne (Albenlz) Intermède de la Sonate (Pierre Wunc) Romance (Fauré) Burlesque pour viola alto solo (Palaschko); Final de la Sonate op 120. no 1 (Brahms); Concert instrumental Trois duos pour deux violons et piano (J.-S. Bach) Prélude et Fugue au clavecin bien tempéré (J.-S. Bach) Deux duos pour deux violons et piano (J.-S. Bach); Suite en si mineur bémol. avec flûte (Leclair. l'aine) Concerto pour quatre violons et Piano (J.-S. Bach) Deux sonates pour deux violons orchestre A cordes (Vivaldi) Symphonie en soi mineur (Mozart).

BARCELONE 7 k. 5. 34' m. 19 heures. Trio lettre à Manon (Gillet) Cavalleria Rusticana, sélection (Mascagni) Entr'acte (Humphies) hlarchc (Heusser). 19 h. 30. Pour la femme. 20 heures. Divers. Disques. 20 h. 30. Cours de français. 21 h. 05. Orchestre Marche (Katgenberger) Valses (Strauss) Mélodie (Slede). ♦ 21 h. 25. Romance'. 22 heures. Récitations. 4 22 h. 15. Orchestre.

BRUXELLES 20 k. 509 m.

18 heures. Disques Mama mla, mélodie napolitaine Maria-Mari 1 mélodie napolitaine Chant Hindou Hopak. ♦ 18 h. 16. Un peintre belge Louis Thévenet. Causerie. 18 h. 30. Dlpques la Chauve-Souris. Opéra abrégé. Chccceurs et orchestre de l'Opéra de Berlin. ♦ 19 h. 16. Causerie. ♦ 19 h. 30. Journal parlé. 20 heures. Séance de musique de chambre Contes de rée (Machter bieder) Sonote pour alto et piano. · 20 h. 30. Radio-diffusion du concert donné au Liège, sous la direction de M. François Raaee. Au premier entr'acte Poèmes de Victor Hugo. Ch. Baudelaire. G. Ro- denbach, M. Magre, dite par M. Roger Gaillard, ex-penslonnaires de la Comédie Française (disques). Au second entr'acte Journal parlé.

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75 IL 360 m.

18 IL 05. Causeries. 10 h. 06. Concert avec soli de chant. 20 h. 16. A travers hois siècles, suite radiophonique de E. Stocklnger et lise Kamnitzer. 21 heures. Choeurs pais de Séries, Haydn, Rathgeber. Mendelssohn. Mozart. Goldmark. ♦ 21 h. 50. Dancing.

MILAN 8 k 7. 500 m. 8

C-urin 8 k 7. 296 w. 1)

17 heures. Radio-Journal. 18 h. 30 Disques. ♦ 19 heures. RadioJournal. Disques. 19 h. 45. Comédie. ♦ 20 h. 15. Musique de chambre: Featt Silana (Glléa) Scherzo, op. 31 (Chopin) Séville (Albentz) la Vie littéraire et artistique, lectures par Lu- cio d'Ambre. ♦ 22 heures. Radio- Journal.

ROME 75 IL. 441 m. 2

(Naples 1 k 7. 331 m. 4)

18 h. 60. Disques. 19 h. 05. Divers. 20 heures. TuBolina, opbrette de Pletrl.

BEROMUNSTER (456 m. 6) 60 k 17 h. 30. Disques. 18 heures. Causeries. 19 heures. Le Ranz des vaches, opéra de Wllh. Kienzl. 20 h. 50. Informations, 21 h. 30. Bulletin sportif.

SOTl'ENb (Suisse romande)

P. 25 IL L. 408 m.

17 heures. Concert par l'orchestre. 18 h. 01. Musique enregistrée. 18 h. 20. Le Dimanche sportif. 18 h. 30. Récital de Piano. par Mine Nagy. 19 heures. La Saint-Nicolas, causerie-audition de M. l'abbé Bovet, avec le concours des garçons de la Maltrise de la Cathédrale, t 20 h. 05. Le Quatuor romand Quatuor (César Franck) Quatuor (Register). ♦ 31 h. 16. Dernières nouvelles.

LONDRES

National-Daventry (1.554.4) 35 kw. 10 h. 16. Service du jour. 10 h. 45. Causerie. 12 heures. soli de chant et violon, 12 h. 45. Récital d'orgue; Sonate en ré mineur (Rhelnberger) Prélude et Fugue en ut mineur (Bach), et oeuvres de Greene. Whitloock. Grâce. ♦ 13 h. 30. Disques. 14 h. 25. Pour les écoles Causeries. 15 heures. Causerie sur les Iles Britanniques.. 15 h. 26. Histoires du vendredi. + 15 h. 45. Concert pour les écoles.. 16 h. 30. Orchestre Marttana, ouverture (Wallace) Tuai Occhi (Tosti) Sérénade espagnole (Glazounov) Martha, sélection (Flotow) Humoresque, solo de violon (Dvorak) les Joyaux de la madone, intermezzo (Ferrari) Hymne à Sainte Cécile (Gounod). ♦ 17 h. 16. L'heure des enfants Histoires. musique. 18 heures. Informations, 18 h. 30. Concert. 0 18 h. 60. Le Cinéma. causerie. 4 19 h. 10. Causerie. ♦ 19 h. 30. «- Causerie. 20 heures. Concert militaire The Merry makers, ouverture (E. Coates) Palliasse, sélection (Léoncavallo) Noël (B. Gardiner) Spoon River (Grainger) Tarentelle de Belphegor (d'Albert); Duos de chant.. 21 heures. Informations 4 21 h. 20. Causerie. 21 h. 36. Version de concert de l'Opéra-Comique Tantivy towers. de Thomas Dunhlll. ♦ 23 h. 05. Dancing.

Regional 45 k. 356 n.

17 h. 15. L'heure des enfai ts. ♦ 18 heures. Informations. 4 18 fi. 0. Concert d'instruments vrnt: Marche (Altham) les Diamants de la couronne, ouverture (Auber) Alexandra (White) Sélection sur les Mélodies de Sanderton (Hume) les Marionnettes (B. Windsori Mélodies sur la musique de Liszt Simple aveu (Thoméi le Prince Etudiant, sélection (Romberg); Quatuor vocal d'hommes Œuvres de Caldlcott, Bhore. Hatton. Button. Macy, Plnsutl, Blshop. ♦ 20 heures. Concert d'orchestre la Grotte de Flnaal. ouverture (Mendelssohn) Marche turque. (Beethoven) Rosamonde, entr'actes en sol (Schubert) Fugue à la gigue (Bach) les Jfuiicfens du village (Mozart) Mélodies de Schubert. par Evelyn Hoarth, contralto.. 21 heura. Londres Régional. 33 h. 18. Information!. ♦ 33 h. M. Londres Régional. au a, 06, national anglais.

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On ne redira jamais assez que la santé dépend d'abord de l'estomac. Pour comprendre toute l'Importance qui s'attache au bon fonctionnement de l'estomac, on doit se rendre compte que soigner une maladie d'estomac, dyspepsie, gastrite. gastralgie, ce n'est pas seulement soigner cette maladie pour la guérir, mais c'est encore prévenir une maladie de foie )U d'Intestins. II est cependant bien facile d'exercer la surveillance nécessaire de l'estomac. Car. dès que celui-ci n'accomplit pas normalment son travail, le trouble dont il soufire se manifeste par des signes Qui ne sauraient passer inaperçus ce sont des aigreurs. des renvois vomissements, Indigestions. brûlures, ballonnements, nausées vertiges, insomnies, maux de tête, perte de l'appétit, etc.

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