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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1930-01-05

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 05 janvier 1930

Description : 1930/01/05 (Numéro 10296).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k623951d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/09/2008

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L'Europe et les agitations asiatiques

Un même problème se pose devant toutes les puissances qui ont assumé la charge de gouverner des peuples de formation et de civilisation différentes Anglais, Français, Hollandais y sont particulièrement intéressés et ont besoin de s'entendre entre eux et de s'appuyer les uns sur les autres.

Le congrès de Lahore, à propos duquel l'Ouest-Eclair publiait, le 30 décembre dernier, un article si intéressant, nous révèle à quel degré de maturité politique en est arrivée l'élite hindoue. L'Egypte, d'autre part, vient de procéder à des élections qui ont assuré une énorme majorité au Wald, c'est-à-dire au parti nationaliste, partisan de l'indépendance. La Chine prétend abolir le privilège d'extraterritorialité dont jouissaient les étrangers. Ce sont là des symptômes graves qui doivent nous servir d'avertissement. On ne peut plus gouverner des pays comme l'Inde ou l'Egypte avec des méthodes archaïques de domination directe. Seulement, dans la pratique, on se heurte à des difficultés inextricables et à des dangers.

Le mouvement qui porte les peuples non-européens, gouvernés par des nations européennes, à revendiquer leur indépendance n'est pas né d'hier. Il est, essentiellement, une conséquence de la guerre. D'abord, tous ces peuples sont venus, sans enthousiasme, mais avec courage, se battre en Europe pour une cause qui n'était pas la leur. Ils se sont battus avec bravoure, mais ils ont réfléchi et ils ont senti plus ou moins clairement que ce sacrifice de leur sang leur donnait certainsdroits et certains moyens de faire valoir ces droits. En outre, pendant la guerre déjà, la propagande allemande s'est répandue tout spécialement dans les colonies britanniques et elle a cherché à agiter les edprits. Elle y a réussi dans une certaine mesure au moyen d'agents musulmans et par l'intermédiaire de la Turquie. La « guerre sainte » proclamée par le sultan-calife de Oonstantinople n'est pas restée sans produire quelque aliet si elle -n'a pas soulevé les masses, elle a laissé des traces dans l'esprit des élites.

Ensuite est venue la propagande bolcheviste qui s'est servie à peu près des mêmes moyens et des mêmes agents. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agissait surtout d'atteindre l'empire britannique dans sa position centrale, c'est-à-dire en Asie, aux Indes, en Extrême-Orient. La phraséologie des « traités inégaux», de l'impérialisme conquérant, est de marque bolcheviste. La révolution ayant échoué en Europe, il s'agissait de la répandre dans les colonies et de détruire l'Europe par une immense rébellion des peuples' non-européens.

Ce vaste dessein a échoué le contraste est trop net entre les doctrines bolchevistes et les passions nationalistes qui s'éveillent parmi les nations non-européennes. Mais la propagande n'a pas été perdue rien ne se perd. Elle se retrouve, aujourd'hui, dans les agitations politiques aux- quelles nous assistons aux Indes, eu Chine, en Egypte, dans les colonies hollandaises, voire en Indo-Chine, à Madagascar où il existe un petit parti jeune-malgache, à Tunis, etc.

S'agit-il vraiment des revendications de toute une nation ? Non. Il s'agit surtout d'élites peu nombreuses, mais actives et éclairées nulle part, on n'est en présence d'un mouvement vraiment populaire. Souvent, il ne s'agit même pas de véritables élites, mais de petits groupes d'agitateurs professionnels qui ont l'ambition de jouer un rôle souvent même de quelques individus peu recommandables.

C'est un peu le cas en Syrie, où la partie sérieuse et laborieuse de la population ne demande qu'à travailler dans la paix, à s'enrichir, à se développer à tous les points de vue. Tous ne sont pas cependant aussi sages que les Alaouites qui constituent un petit Etat dans notre mandat syrien on leur a demande s'ils souhaitaient des institutions constitutionnelles. Ils ont répondu qu'ils ne souhaitaient rien tant que de continuer à vivre comme ils sont aujourd'hui, gouverna, directement par un représentant de la France. « Nous avons, ont-ils dit en substance, un chef qui commande pour notre bien, une justice rapide on nous donne des route3, des chemins de fer. des écoles nous gagnons de l'argent et vivons en paix. Qu'avons-

nous besoin d'être électeurs ? Nous n'avons jamais connu pareille félicité. » Sages Alaouites

N'imaginons pas, en effet, que le plus grand des biens qu'un peuple de civilisation occidentale puisse apporter à un peuple qui s'est endormi, depuis des siècles, loin du mouvement européen soit le suffrage universel Souvent; les revendications de ces minorités sont tout à fait prématurées et ne répondent nullement au vœu des populations, même de l'élite. En général aussi, ces peuples mettent la charrue devant les bœufs. C'est le cas des Chinois. Ils sont en pleine guerre civile ils n'ont qu'un embryon d'administration leur justice n'a rien de commun avec ce que les pays civilisés entendent par ce vocable. Mais leur vanité de vieux enfants veut obtenir un succès et, comme on dit là-bas, sauver la face. Ils savent bien que si les Européens étaient soumis à la justice chinoise, ils ne resteraient pas en Chine à l'exception, sans doute, des missionnaires et que le commerce deviendrait impossible.

Aux Indes, les hommes tels que Gandhi, Rabindranath Tagore savent bien qu'ils ne sont qu'une infime minorité, quelques gouttes d'eau dans un océan d'ignorance, de préjugés, de fanatismes divers et que si les Anglais quittaient l'Inde, le pays se briserait en mille morceaux qui reprendraient chacun sa petite vie locale, endormie et arriérée. C'est la maladresse du gouvernement travailliste qui peut donner une importance immédiate et grave aux résolutions du congrès de Lahore.

N'empêche qu'il y a là une série de problèmes très importants qui exigeraient une entente des peuples européens colonisateurs. Mais le particularisme britannique est irréductible. René PINON.

LE CROSS

DES CINQ PROVINCES DE L'OUEST

(Dixième Année)

Organisé

par V « Ouest-Eclair

auec le concours de la L.B.A. se dispute aujourd'hui.

AU PARC DES SPORTS

DU S. R. U. C.

(.Voir détails en Vie Sportive) LA CURIEUSE HISTOIRE DE DIX PIEDS DE VEAU Lyoh. 4 janvier. Un marchand tripier de la rue Ney avait été volé le 27 décembre, aux abattoirs de la Mouche, de dix pieds de veau cuisant dans un bac. Le tripier soupçonna un collrgue qui. le lendemain, était revenu aux abattoirs avec un sac d'os contenant dix tibias de veau. Plainte ayant été déposée, la contestation fut portée devant le chef de la sûreté. les deux tripiers revendiquant avec la même énergie la propriété des pieds en question.

On invoqua le témoignage d'un expert, M. Rolin, président de l'Union de la triperie, pour déterminer la date de la cuisson, l'un des tripiers prétendant avoir fait cuire les pieds le 24 décembre. Mais comme malgré un examen attentif, aucun jugement définitif ne put être prononcé par i'expert, dans l'attente de la suite de l'enquête, les dix tibias de veau. dûment scellés de cire rouge, ont été déposés au greffe comme pièces à conviction.

UNE BOMBE TROUBLE UNE FÊTE RELIGIEUSE

BRMLAU, 4 janvier. Au cours d'une fête religieuse de l'Union des Femmes allemandes catholiques dans une locaJité de Kattowitz, une bombe incendiaire a été jetée à travers la fenêtre de la salle où se tenait la réunion. Le feu se communiqua au mobilier et les congressistes durent s'enfuir par les fenêtres.

c TIRAGE DU NUMÉRO DE e L'OUEST-ÉCLAIR ¡DU DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 1929 il 24 .150 exemplaires S TIRAOi.

iWtae World Photo

BAR A PATINS ET GARÇONS PATINEURS

Une nouveauté très appréciée et vraiment originale lancée sur la grande piste de patinage de Saint-Moritz une table de bar à, patins à l'aide de laquelle les garçons 'patineurs se rendent d'un groupe de patineurs à l'autre, leur offrant des boissons c rafrafchissantes ». en plein hiver.

SOURIRES =••=» Quand les déménageurs eurent terminé leur travail, la riche Sud-Américaine inspecta un à un tous ses meubles afin de s'assurer que rien ne manquait à l'appel.

La vaisselle est intacte, Madame, fit remarquer l'homme qui commandait la corvée les objets d'art sont tous à leur place vos fauteuils n'ont pas une égratignure.

Je vois, c'est parfait. Mais où est ma corde ?

Quelle corde ?

La corde de pendu, celle qui m'a porté bonheur pendant trente ans. Mon Dieu, ma corde cst perdue Quel maiheur va fondre sur moi ?

La riche dame de l'Amérique du Sud n'arrêta pas ses lamentations le aoir. de l'emménagement. Son avoeat réclame, aujourd'hui, devant le trfbunal civil, 100.000 francs pour la perte de vingt centimètres, de corde. Si jè rappelle Torigine d'un procès tout récent, c'est pour montrer que la vogue des porte-bonheur bat son plein et que la vente des c gris-gris pour dames blanches est à croup siir très florissante. Se tous les trucs et machines capables d'assurer une sacrée chance à leurs .propriétaires, les liens qui soutiennent un homme qui se suicidait font incontestablement le nuiximum. Calculons qu'au tarif ci-dessus la corde vaut 5.000 francs le centimètre, quel est le ruban décoratif qui approche de ce prix fabuleux? soit 500.000 francs le mètre courant. Ce qui revient à dire que le passant de la forêt de Saint-Germain qui a le mérite d'apercevoir le premier le jeune homme de la chanson, réalise sans effort une fortune. Il y a là un filon commercial à exploiter sans perdre une minute.

D'autant mieux que les superstitieux sont plus nombreus que jamais. Il y a une vaste clientèle à satisfaire, des boutiques à ouvrir et des kilomètres de corde à débiter.

Des kilomètres Euh On se suicide beaucoup plus au browning qu'à la corde lisse ou à la corde à noeuds les partants du grand voyage ne prennent plus la peine d'aller dans les

bois voisins, vers les gros arbres qui leur tenrlent des bras désespérés, ni de monter au grenier parce que l'ascenseur ne grimpe pas si haut. Mais s'il y a pénurie de corde, de vraie corde de pendu, nous pouvons compter sur l'ingéniosité des mercantis pour multiplier, sefon les besoins des amateurs qui ne s'installent jamais dans un wagon un vendredi 13 ou qui touchent du fer eh toutes circonstances, les articles garantis que l'on vendra à la € Corderie du Bonheur Et avec ça, Madame, désirez-vous du c rkble porte-reine » ? Il est excellent pendant la traversée de l'Atlantique..

•:•♦♦•:•♦•♦•:•♦•:••:»:••:••:••:••:•<••>♦:•♦•• NOUS PUBLIERONS

MARDI PROCHAIN

LES DÉLAISSÉES Roman inédit

j par CLÊRY

iWlde World Photo,

L'écrivain russe

NEMIROVITCH-DANTCHENKO en exil Prague

et qui céfébrera le 6 janaier son 85* anniversaire

D'IMPORTANTES MESURES DE SURVEILLANCE

SONT PRISES A GENÈVE EN VUE DE LA SESSION DU CONSEIL DE LA S.D.N. GENÈVE, 4 janvier. D'importantes mesures de surveillance sont envisagées à l'occasion de la session du Conseil de la Société des Nations qui s'ouvrira. le 13 janvier, à Genève et à laquelle participe, pour la première fois, comme chef de la délégation italienne, M. Grandi. ministre des Affaires étrangères.

M. Huston, chef des services intérieurs de la S D N., s'est entretenu avec les chefs de la police de sûreté et de la brigade politique de toutes les dispositions à prendre pour empêcher une tentative criminelle éventuelle.

La police genevoise suivrait depuis longtemps déjà la piste des auteurs du complot contre la délégation italienne A la Société des Nations on savait que des relations personmelles existaient entre Bernieri et un Italien domicilié à Genève. mais les autorités ne possèdent jusqu'ici aucun point de repère établissant que l'échange de correspondance entre ces deux personnes ait revêtu un caractère criminel

Des opérations de police

chez des anarchistes

Genève, 4 janvier. Bet perauisitions ont été faites, dans la soirée de vendredi et dans la nuit, par la police genevoise dans les milieux anarchistes. La première a eu lieu au domicile de l'anarchiste tessinois Luigi Bertoni. Il a été saisi une volumineuse correspondance et un revolver. Bertoni a été conduit à J'hôtel de la police et longuement interrogé. puis il a été relâché.

La seconde a eu lieu chez Dominique Ludovici, anarchiste italien. La police a trouvé, là aussi, une abondante correspondance établissant que Ludovici était en relations suivies avec des anarchistes étrangers, notamment avec un nommé Spada. émigré italien en Amérique.

Ludovici a été longuement interrogé jusqu'à deux heures du matin, puis relâché.

Une troisième opération a eu lieu chez le nommé Bodolfo Vela, anarchiste italien. En l'absence de celui-ci, qui est actuellement en voyage en France, les agents ont été reçus par sa femme. Une importante correspondance en italien a été saisie.

Ce matin, un courrier spécial a quitté Genève, emportant, avec toutes les correspondances saisies, un rapport du chef de la police genevoise destiné au procureur général de la Confédération.

L'ELECTION DE MISS FRANCE Paris, 4 janvier. Le jury de l'élection de Miss France pour 1930 a design» Mlle Yvette Labrousse. née en 1903, à Cannes (Alpes-Maritimes) et qui habite Paris. Mlle Yvette Labrousse a été plusieurs fois reine de Lyon. Elle avait obtenu l'année dernière le deuxième prix de beauté- de France.

A 116 ANS, 17 FOIS MARIÉ DE Stalinibad {spécial). Un mendiant russe de Shikaï, nommé Mashmun, et qui passe pour avoir 116 ans. vient d'avoir un fils d'une femme de 50 ans. qu'il a épousée l'an dernier et qui est sa I7e femme.

(Photo Meurisse). (Photo Meurlsse).

Une photo récente de l'ex-Kaiser Le Bintterthop où se tient la deuxième conférence 4t de n» épouse, la princesse Hermine de La Haye

(Wlde World Photo.)

LE DON DU SÉNAT

AU PRINCE HUMBERT

Notre photo représente une reproduction faite en argent de la fameus* fontaine qui se trouve à l'extérieur du palais Quirinal.

IIIIIIIIIHIIIIIHIIIIIIIII)!!llllllll!lllllilllllllllllllli!l!IIIIIIIU LE COUCOU,

OISEAU MYSTÈRE Quiconque entend le coucou pour la première fois dans l'année est assuré de la fortune pourvu qu'il ait au moins cinq sous en poche. C'est ce qu'assure un dicton. Un autre dicton prétend que la terre qui se trouve sous le pied droit de celui qui entend le premier chant du coucou est un préservatif certain contre les puces et la vermine. On a dit et on dit encore un certain nombre d'absurdités au sujet da coucou. Selon la légende populaire cet oise^ revient de ses quartiers d'hiversur les ailes du milan singulière amabilité de la part d'un tel oiseau de proie on dit aussi que la salive du coucou tue les plantes par le.s chenilles qu'elle, engendre. Le peuple des carapagnes croit encore que le coucou jouit du privilège de la métamorphose. qu'il est d'abord crapaud, épervier ensuite. Les œufs du coucou sont, parait-il, de la même couleur que ceux des oiseaux dans le nid desquels ils sont déposés. Enfin, certains disent que la nourrice du jeune coucou tue ses propres petits pour les lui faire manger et d'autres soutiennent que le petit coucou dévore luimême sa nourrice.

Quels sont les faits qui ont pu accréditer de telles fables ? La prétendue salive du coucou n'est en réalité que la bave sécrétée par la larve de certains insectes. Quelqu'un aura vu le coucou chercher cette larve dans sa sécrétion écumeuse et se sera cru autorisé à dire que cette bave était la salive du coucou.

Pour ce qui est de ses métamorphoses, bornons-nous à faire remarquer que le coucou nouveau-né a la peau lisse et luisante et ressemble un peu à un crapaud. De plus. le coucou en vol peut passer pour un épervier, à des yeux peu exercés. Le vol de ces deux oiseaux a quelque analogie, tous deux ont la queue longue, le ventre blanchâtre rayé de bandes noires et 1>; plumage du coucou de deux ans est roux comm* celui des rapaces. On verra plus loin comment certains ont cru voir le nourrisson dévorer sa nourrice.

Si chacun, au cours de ses promenades à travers bois, a entendu quelquefois chanter le coucou, tout le monde ne l'a pas vu, car cet ciseau est de nature sauvage. A ceux donc qui ne l'ont pas vu nous dirons que le coucou est un oiseau aux formes élégantes, de la grosseur d'une tourterelle. Il a le dessus de la tète, le dos et les ailes gris bleuâtre; les pennes de la queue (au nombre da dix» presse noires et terminées par des taches blanches la gorge gris clair, le ventre blanc sale barré de stries noires. Les tarses sont emplumés. L'œil du coucou est jaune ou noisette, son bec noir à l'extérieur est jaune au dedans. Le coucou se pose rarement à terre car il marche mal. Continuellement en mouvement il parcourt un long chemin dans sa journée, mais par de courtes envolées et refait chaque jour la même promenade.

Le coucou (Cuculus) appartient à la grande famille des cuculidés qui ne comprend pas moins de 75 espèce toutes de l'ancien monde. C'est un grimpeur qui ne grimpe pas beaucoup il est vrai mais qu'on voit cependant quelquefois suspendu au tronc d'un arbre comme un pic. Cet oiseau est migrateur Il vient chez nous en avril-mai et repart en aoùt-septembre vers l'Afrique ou certaines îles indiennes. On ile sait pas exactement de quelle façon s'opère le voyage des coucous, mais il est probable qu'il s'effectue par petites troupes qui réunissent jeunes et vieux du même canton. Quand le coucou a adopté un canetonnement il ne s'en écarte guère et y revient chaque année. A son retour dans nos bois ce migrateur est maigrie (comme un coudou, cela va sans dire !) C'est sans doute parce que la mue dans cette espèce est plus tardive et plus complète que dans les autres. On a trouvé des coucous jeunes ou blessés, contraints de passer l'hiver dans aot


contrees. blottis dans des t:ous et nus comme des crapauds. Au printemps donc le renouvellement de son plumage absorbe les èlfets de la nutrition. A l'automne il est assez gras et constitue un gibier qui n'est pas a dedaigner, mais que d'aucuns se garderaient bien de manger, considérant le coucou comme un oiseau immonde et de mauvais augure.

Le fait le plus caractéristique de la vie du coucou, c'est qu'il ne construit pas de nid. qu'il choisit le nid des passereaux pour déposer ses oeufs, un dans chaque nid (il en pond jusqu'à cinq) et qu'il confie à d'autres oiseaux le soin d'élever sa progéniture. Mais pourquoi le coucou ne fait-il pas de nid ? Pourquoi ne couve -t- il pas ? Parce que, disent les uns (c'était l'avis de Fabrel, la structure de sa poitrine ne lui permet pas de couver parce que, disent les autres, son court séjour dans nos régions ne lui donne pas le temps de nicher. Or, le martinet, qui y demeure encore moins de temps, trouve bien le moyen d'élever sa couvée. Le coucou choisit toujours le nid de la même espèce d'oiseaux pour déposer son œuf. Mais, insectivore lui- mêmes, il choisirait exclusivement, pré- tendent certains naturalistes, le nid des insectivores. Cependant, on l'a vu souvent confier ses œufs à des granivores bruant, linotte, verdier. bouvreuil, pinson, etc. Il est vrai que les granivores nourrissent d'insectes leurs oisillons.

Faut-il admettre avec quelques naturalistes que les petits oiseaux deviennent les dupes du coucou par crainte ou sous l'empire d'une suggestion ? Cette hypothèse n'est pas à retenir, car le coucou confie parfois ses œufs à des passereaux, qui seraient capables de se défendre tels que les merles, les grives, les pies-grièches. On sait aussi que les passereaux admettent et souvent sans difficulté les oeufs des oiseaux de toute autre espèce que la leur. Du moins généralement. Car certains refusent avec énergie l'adjonction d'un œuf étranger à leur ponte, même d'un œuf de coucou. Le coucou doit savoir tout cela. Donc, sous peine de voir disparaitre son espèce, il doit prendre certaines précautions avant d'opérer le dépôt de son œuf. Mais qu'est-ce qui peut guider son choix ? Rapportonsnous ici à l'opinion de M. L. Coopman, observateur sagace et sincère. Comme les humains, les oiseaux ceux qui en élèvent ont pu le constater. ont chacun leur petit caractère. Il en est d'apathiques comme d'autres sont vifs et énergiques. Le coucou, toujours par voies et par chemins, a tout le loisir d'observer les nourriciers éventuels de sa progéniture. Leurs geste. leur chant, leur allure, la construction plus ou moins soignée de leur nid sont certainement pour lui des indications utiles. Du reste, il se trompe rarement, son choix est heurrux dans la majorité des cas.

Le coucou pond-il directement dans le nid choisi ? C'est peu probable. Comment s'y prendrait-il pouy le faire, par exemple, dans le nid du troglodyte ou du rossignol des murailles souvent caché au fond d'un trou à l'ouverture étroite ? Il est plus logique de penser que le coucou pond sur le sol et qu'il transporte ensuite son qhif dans le nid repéré d'avance, Mais de quelle façon opère-t-il le transfert ? Est-ce par le bec, est-ce par les pattes. Sans doute de l'une et l'autre manière selon les cas. On l'a vu se servir de ces deux moyens de transport.

Abordons enfin le point le plus passionnant et le plus discuté de la biologie du coucou. Le petit coucou vient d'écjore en même temps ou peu après qu'un ou plusieurs des petits de sa nourrice. Le nid est trop étroit pour tcut ce monde. Pour faire place au jeui-.e coucou, les œufs non éclos et les petits sont jetés hors du nid. Qui se charge du meurtre ? M. A. Burdet. savant naturaliste suisse, posté sous une tente à un mètre da sujet, a, pa- rait-il. filmé une scène où l'on voit le jeune coucou expulser cinq fois de suite un petit rossignol de muraille, sous les yeux de sa mère ahurie, à mesure que l'observateur le replaçait dans le nid (Bulletin L. 0. P. n°» 7 et 8. 1922). Or, remarquons que l'expulsion a lieu le jour même de la naissance du petit coucou. Dans ces conditions. il est difficile d'admettre que le coucou nouveau-né, informe et aveugle, ait la force de maintenir sur son dos un œuf ou un petit oiseau et 1e hisse- des profondeurs du nid, 7 ou 8 centimètres, parfois 20 à 30 centimètres (comme certains nids de rougequeue, hochequeue troglodyte situés au fond d'un trou de mur) pour le lancer à quelque distance du nid. Vraisemblablement l'opération est l'œuvre du coucou adulte mâle ou femelle. On a relevé, d'ailleurs, sur des œufs ainsi expulsés, la trace très nette du bec du coucou adulte.

Le jeune coucou a fort bon appétit et sa mère adoptive a beaucoup de peine a satisfaire sa voracité. Il ne cesse de pousser des appels plaintifs qui semblent affoler sa nourrice. Quand, trop gros, il a quitté le nid, sa pourvoyeuse le suit et se voit parfois dans l'obligation de lui monter sur le dos pour lui donner la becquée. Sa tête alors disparait dans le gosier du nourrisson qui parait la dévorer. C'est peut-être ce geste qui a donné naissance à la légende.

Le concou, pour bizarre que soit sa conduite, n'est pas un parent dénaturé. Il surveille la croissance de son rejeton. On le voit faire de fréquentes haltes aux abords du nid qui a reçu le précieux dépôt.

Bien que la naissance d'un coucou cause la mort de plusieurs autres oiseaux, il y a lieu de le considérer comme un oiseau utile. Rappelonsnous que c'est un insectivore et qu'il est particulièrement friand des chenilles velues dédaignées par les autres oiseaux, principalement les Processionnaires du chèns. Mme A Feuillée\Billot, membre éminent de la Ligue française pour la protection des oiseaux, a demandé au Congrès pour la protection de la nature (1er juin 1925) que le coucou soit ajouté à la liste n, 1 (oiseaux utiles) de la convention internationale pour la protection des oiseaux.

Tout le monde connaît le chant du coucou, ne serait-ce que par la petite horloge qui porte son nom et imite son cri pour annoncer les heures. Ce chant est court, mais il est original et juste. Seul de tous les oiseaux, le cou- cou chante juste, du moins pour nous, dont l'oreille est éduquée. Ses deux notes sont séparées par un intervalle juste de tierce majeure. C'est peut-être à cause de la justesse de son chant que le coucou s'est acquis la sympathie des musiciens. Ce chant a servi de thème à de nombreuses compositions musicales populaires ou savantes. Beethoven lui a consacré un passage de sa Symphonie pastorale. Rappelons parmi les autres morceaux les plus célèbres, le Coucou de Daquin et la Toccata sur le chant du coucou de Pasquini.

De tout ce qui précède, on peut seulement conclure que le mystère du coucou n'est pas encore entièrement élucidé. Bien des points de la vie de cet oiseau demeurent obscurs. Ceci résulte du manque de coordination des observations pourtant nombreuses, dont il a été l'objet, et peut-être aussi du caractère de ces observations plus personnelles qu'objectives. Souhaitons donc qu'un naturaliste rassemble quelque jour le plus grand nombre possible de ces observations. Peut-être qu'ainsi nous connaîtrons enfin la vérité au sujet de ce grimpeur aux moeurs quelque peu étranges.

A. Marti*.

(Extrait de la « Revue du Ciel x. Employeurs, méfiez-vous du pseudo « inspecteur des services de placement » Une précision sur le pourcentage des employés mutilés fixé

par la loi

Paris, 4 janvier. Le ministère du Travail communique la note suivante Certains chefs d'entreprise ont reçu ces temps-ci la visite d'un individu qui pour être reçu, se déclare « inspecteur des Services du placement », après quoi il demande une place de comptable et ajoute « Je ne connais rien à la comptabilité, mais donnez-moi deux mois d'appointements d'avance et je ne signalerai pas que vous n'employez pas les 10 de mutilés prévus par la loi ».

Le ministre du Travail tient à mettre en garde les chefs d'entreprise contre l'auteur de tels chantages. Il n'existe pas d'inspecteur des services du placement et l'intéressé est passible de poursuites judiciaires.

Un employeur qui n'emploie pas le pourcentage de pensionnés de guerre fixé en vertu de l'article 3 de la loi n'est en faute que s'il ne peut faire la Dreuve qu'il a fait, en temps utile, à l'Office départemental de placement, les déclarations de vacances d'emploi prescrites.

Pour tous renseignements à ce sujet, les employeurs peuvent s'adresser à leur Chambre syndicale ou si celle-ci n'est pas en mesure de les renseigner, à l'Office départemental de placement à Paris..

LA SECONDE

CONFÉRENCE

DE LA HAYE

PARIS, 4 janvier. La Commission des réparations non allemandes de la Conférence de La Haye s'est réunie, ce matin, sous la présidence de M. Loucheur. La Commission a fixé la procédure à suivre en ce qui concerne ses travaux. Les représentants des puissances créancières ont ensuite procédé à un échange de vues sur la question des réparations autrichiennes. Ajoutons que M. Curtius, ministre des Affaires étrangères du Reich, a rendu visite, ce matin, à M. Briand et que M. Tardieu a invité à déjeuner la délégation allemande. MM. Briand, Louche Chéron et Philippe Berthelot as:' nt à ce déjeuner.

Par a:».eurs, les experts de trésorerie des puissances créancières ont tenu une première réunion, ce matin, avec leurs collègues allemands.

La Commission des réparations non allemandess'est réunie cet après-midi sous la présidence de M. Loucheur et a entendu la délégation autrichienne. Un sous-Comité a été créé pour l'examen de certaines questions techniques. Prochaine séance lundi matin. La guestion des sancfions

Bruxelles, 4 janvier. L'renvoyé spécial de l'Agence Belga à La Haye télégraphie

La question qui est le plus discutée en ce moment dans les milieux de la conférence est celle des sanctions. Les Allemands demandent que les alliés leur confirment que, quoi qu'il advienne et quel que soit le sort du plan Yoang, aucune sanction ne pourraplus être prise contre le Reich et que le droit de réoccupation que l'article 430 du traité de paix confère aux alliés ne s'applique pas à une carence éventuelle de l'Allemagne en face de ses engagements financiers.

Les Allemands seraient opposés à l'institution d'une commission ad hoc, commission qui remplacerait la Commission des réparations et pour la création de laquelle. disent certains, les Anglais et les Français seraient d'accord. Les Allemands seraient plutôt partisans de l'établissement d'un tribunal d'arbitrage qui interpréterait les divergences de points de vue pouvant survenir entre l'Allemagne et ses créanciers et entre les créanciers eux- mêmes.

En ce qui concerne l'échéance des paiements, le point de vue allemand est que cette échéance doit être le dernier jour du mois et non pas le 1er ou le 15 comme le voudraient les Etats créanciers. I1 est bien évident que la différence, quant aux Intérêts est sensible. Dans le second cas l'Allemagne demanderait que le paiement des annuités inconditionnelles qui sera effectué par la banque d'Empire fût fait le premier jour qui suivra le mois indiqué comme échéance. L'échéance de janvier signifierait par conséquent le paiement au l" février. Pour ce qui est des réparations orientales, il aurait été décidé entre les Etats créanciers et l'Allemagne de ne pas se laisser arrêter par des difficultés pouvant surgir de ce côté Le plan Young sera considéré comme étant. en vigueur dès qu'il aura été ratifié par les puissances principales.

LA HAYE, 4 janvier. Dans l'entourage de la délégation allemande. on déclare qu'au cours du déjeuner Tardieu-Curtius aussi bien que dans les conversations qui pourront suivre, les ministres allemands ne sauraient se départir de leur thèse qui affirme l'impossibilité pour l'Allemagne d'accepter éventuellement la moindre modiflcation qu'elle jugerait à son détriment du plan Young et des accords paraphés à La Haye au mois d'août dernier.

ON ARRETE A PARIS

UN DANGEREUX MALFAITEUR Paris, 4 janvier. L'inspecteur principal Genty du contrôle général des recherches à la Sûreté générale a arrêté faubourg Saint-Honoré un dangereux malfaiteur, nommé Tullio Anseimi. né le 15 avril 1890 à Rome, demeurant en garni, 28, rue du Chemin-de-Fer à Vincennes où Il se faisait appeler Giraud.

Cet individu, sous des noms divers, a fait l'objet des recherches des polices de Rome, Naples, Turin. Lausanne et Bruxelles. Il appartient à une bande de voleurs internationaux et a subi dp nombreuses condamnations en France, en Suisse, en Italie et en Belgique.

Il n'est plus guère personne qui. à notre époque, n'ait entendu parler de sérums. Très nombreux sont ceux qui ont vu employer tel ou tel produit de ce genre chez un de leurs proches. Sans doute quelques-uns sont-ils demeurés un peu surpris de voir l'injection de quelques. centimètres cubes d'un liquide incolore juguler une infection grave et ont-ils pensé qu'il y avait là quelque chose de particulièrement mystérieux. Au risque de dépouiller les sérums de cette sorte d'auréole en dévoilant comment ils sont fabriqués, je pense qu'il n'est pas inutile de donner quelques précisions sur leur mode d'action et sur la façon dont ils sont obtenus.

Les sérums sont, d'urne façon générale et sauf de très rares exceptions. employés pour combattre des maladies infectieuses, c'est-à-dire des maladies causées par des microbes. J'ai parlé autrefois, ici même, de ces végétaux microscopiques dont mille, mis bout à bout, ne combleraient pas un espace de quelques millimètres et que le génie de Pasteur nous a fait connaitre. Comment agiswnt-lls et comment leur présence détermlne-t-elle, dans certaines conditions, des affections aussi graves ? Le microbe lui-même, malgré son pullulement dont rien ne peut donner une idée, serait à peu près inoffensif, s'il ne sécrétait des produits appelés toxines, autrement dit des poisons. Toute maladie infectieuse est donc, en réalité, un empoisonnement.

Quand ces poisons se déversent dans notre organisme, celui-ci ne reste pas inactif. Il essaie de se débarrasser de ces produits dangereuxpar lui-même. Pour ce faire, il fabrique d'autres substances qui ne sont que des contre-poisons et auxquelles on a donné le nom d' « anticorps ». A dire le vrai. nous n'avons jamais vu un anticorps, nous ne savons pas comment ces contre-poisons sont composés et cependant c'est cette donnée, tout hypothétique au début, qui nous a permis de combattre les infections par les sérums'et de les prévenir, dans quelques cas, par les vaccins.

Nous nous trouvons donc en pré,en(% d'une lutte, dont notre 'organisme est le théâtre. D'un côté, il y a les microbes, qui continuent, autant qu'ils le peuvent, à fabriquer des poisons qui nous sont infiniment nuisibles de l'a ut»?, il y a l'organisme envahi qui fabrique, aussi rapidement et aussi amplement qu'il lut est possible, des anticorps protecteurs. Cela, soit dit en passant, ne s'exécute pas sans que nous le percevions en quelque mesure. La fièvre, notamment, n'est. la plupart du temps, qu'un symptôme de ce combat qui se livre en nous-mêmes.

Où se fabriquent-ils, ces anticorps ? Un peu partout probablement et nous serions bien en peine de préciser dans quels organes ou dans quelles cellules de nos organes. Ce que nous savons seulement, c'est que l'enjeu de la lutte, c'est tout simplement notre vie. Si les anticorps sont fabriqués en quantité suffisante, c'est la guérison qui, tôt ou tard, intervient. Si, au contraire, cette fabrication n'est pas assez intense, les microbes et leurs poisons l'emportent et c'est la mort.

Mais l'on comprend bien que toute cette défense s'établit de façon spontanée, automatique et que nul raisonnement n'y prend part. De sorte que la fabrication des anticorps n'est pas exactement adaptée à l'importance de l'invasion microbienne. Par bonheur, c'est ordinairement de façon exagérée que fonctionnent les mystérieuses petites usines chargées de notre sauvegarde. C'est même la raison pour laquelle les maladies infectieuses sont suivies, la plupart du temps, d'une période plus ou moins longue d'i: jnundté c'est-à-dire d'un temps variable pendant lequel le sujet ne pourra pas contracter une seconde fois la même maladie. Il reste, en effet, en excès, des anticorps qui annihileraient une invasion nouvelle des mêmes microbes et rendraient vaine toute nouvelle tentative d'empoisonnement de la part de ceux-ci.

Une autre conséquence de ce fonctionnement mécanique et non raisonné de nos défenses, c'est qu'il nous 1 est possible de provoquer leur mise en

jeu A moins de frais que ne le fait la maladie proprement dite. Si l'on injecte à un animal des toxines microbiennes il. très petite dose. ces toxines sont incapables de le tuer et même de le rendre sérieusement malade. Cependant, les minuscules usines ù contrepoison dont nous avons parle n'en fonctionnent pas moins. Il en résulte que nous pouvons, à la condition de savoir doser nos poisons, faire fabriquer des anticorps en ..quantité considérable par cet animal Continuons à injecter des toxines microbiennes au même animal, toujours avec la même précaution et, pour une menace minime, nous obtiendrons chez lui des quantités d'anticorps considérable. Ces anticorps. ils se trouvent chez lui un peu partout, mais surtout dans son sang et dans la par- tie liquide de ce sang que l'on appelle le sérum. Voilà d'où vient le nom donné à ces si précieux remèdes. Quand donc on veut obtenir un sérum contenant beaucoup d'anticorps contre un microbe donné, le microbe de la diphtérie par exemple, on injecte à un cheval des doses soigneusement calculées et graduées de toxines de ce microbe. Puis, au bout d'un certain temps, calculé avec précision, on saigne ce cheval, on sépare le sérum du reste du sang et on met ce sérum en ampoules scellées à la lamp? pour qu'elles ne s'altèrent pas. Ces ampoules attendent l'occasion de déverser leur contenu dans l'organisme humain. injecté par ce môme microbe. Ceci appelle encore quelques explications. La première dérive de cette vérité que les animaux souffrent des mêmes maladies que nous-mêmes et sont la proie des mêmes microbes. Elle légitime ce fait que l'on s'adresse à un animal pour obtenir un sérum contenant les contrepoisons dont nous avons parlé et qui peuvent être appelés à sauver non plus un animal de même mais un homme. Si l'on choisit ie cheval d'une façon générale, ce n'est pas qu'il ait à cet égard des propriétés ou des vertus particulières, c'est que c'est un gros animal et que, par conséquent, on pourra lui demander beaucoup de sérun; Revenons maintenant à la lutte que nous avons évoquée tout à l'heure, cette lutte entre les microbes déversant en nous leurs toxines et l'organisme qui cherche A les neutraliser. suivant le mot consacré, en fabriquant des anticorps. S'il n'en fabrique pas assez, avons-nous dit, c'est la mort. Eh bien non. ce ne sera pas la mort si nous possédons le sérum nécessaire, parce que, dans ce sérum, l'organisme trouvera tout fabriqués les anticorps qu'il est incapable de produire en quantité suffisante. Le microbe étant le même. les deux sangs (du cheval et de l'homme) se ressemblant beaucoup, du moins au point de vue du sérum, le résultat, c'est que le remède injecté viendra renforcer considérablement la défense de l'organisme attaqué et que nous nourrons' ainsi obtenir la victoire, parce que nous disposerons désormais d'assez d'anticorps pour détruire les poisons fabriqués par les envahisseurs. Cette conception et, ce qui est mieux, cette réalisation dérivent en droite ligne des découvertes et des travaux de Pasteur. Au demeurant, lorsque nous parcourons les innovations et les conquêtes de la médecine moderne, c'est toujours ce grand nom que nous rencontrons. Saluons-Je. Aussi bien, ne sufflt-11 pas de pronon- cer le mot de sérum antidiphtérique pour que toutes les mères élèvent leur reconnaissance vers l'homme de géni? qui a permis que nous possédions un sérum qui délivre les petits enfanta de cette redoutable maladie qu'est la diphtérie, laquelle les tuait jadis de façon sé fréau°n*e alors qu'aujourd'hui ses méfaits ont été singulièrement diminués ? Et je n'ai cité que ce seul sérum, mais il y en a d'autres qui nous rendent des services inappréciables. Nous sortons d'une guerre atroce où l'on a vu. au début, le téta- nos tuer nos blessés par centaines. Le sérum antitétanique a arrêté cette hécatombe. Et le nombre des sérums efficaces s'accroit encore de nos jours pour le salut de l'humanité. Docteur Hemri BOUQUET.

La mystérieuse disparition du chauffeur de taxi Marlier Paris, 4 janvier. Tandis que la cinquième brigade mobile poursuit, à Amboise, son enquête sur la disparition étrange d'un chauffeur d'automobile de Blois, voici qu'un autre chauffeur de taxi celui-ci Parisien disparalt également, dans des circonstances que son entourage juge inexplicables.

Il s'agit du chauffeur de taxi AIbert-Achtlle Marller, qui n'a pas reparu à son domicile, 17, rue Augereau, depuis le lundi 30 décembre. Pourtant on a pu obtenir quelques renseignements qui aideront peutêtre à dissiper le mystère.

En efiet, ce matin, vers 9 heures, un chauffeur de taxi, M. Benoit Pommier, 46 ans, 4, passage AUvry, 199, s'est présenté chez Mme Juliette Marlier, la femme du disparu et lui a déclaré qu'il avait vu le taxi de son mari, le 1" janvier dernier, dans le» circonstances suivantes

r Mercredi dernier, ler janvier, je suivais la route nationale n° 14. lorsque, entre Pontoise et Magny, à envison 8 kilomètres de Magny, j'aperçus une automobile, un taxi. stationnée sur le côuê droit de la route.

« Elle était engagée entre deux arbres, mais ne paraissait pas avoir subi d'accident grave. Seul le pneumatique de la roue gauche avant était dejanté. Le moteur était encore chaud, j'ai .donc supposé qu'ayant eu un accident le chauffeur et son client étaient partis chercher du secours. a D'un côté ou de l'autre, il y a an moins 6 kilomètres à faire pour trouver une ville. Il y avait certainement un voyageur dans le taxi puisque le compteur marquait la somme de | 243 francs. Il n'y avait à l'intérieur, ni taches de sang ni marques de lutte. Le numéro d'immatriculation du taxi était le numéro 8.781 R-B 9 signalé ce matin par les journaux.

De son côté le chef de brigade de la gendarmerie de Magny-en-Vexin, interrogé, a déclaré

t J'ai été prévenu, le 30 décembre au soir, d'uu accident qui se serait produit vers 18 h. 10 à 8 kilomètres de Magny. J'ai trouvé à cet endroit deux voitures qui éta'-ent entrées en collision, celle de M. Daguerre de Souza, avocat à la Cour d'appel de Paris, se dirigeant vers Paris et le taxi de M. Marlier qui allait vers Magny. L'accident s'était produit par la faute du conducteur du taxi qui avait éteint ses deux phares au mcment du croi1 sement. Accident sans gravité; M. Daguerre de Souza put repartir aussitôt et M. Marlier, qui n'était pas blessé, nous déclara qu'il reviendrait chercher sa voiture le lendemain et. qu'en attendant, il allait coucher chez des parents à Omeryille, village voisin. M. Marlier a ajouté qu'il allait charger des Américains au Havre. Dans le taxi Il n'y avait pas de client. Depuis ce jour, je n'ai pas de nouvelles de Marlier. Sa voiture est restée sur le bord de la route et j'ai dù la faire enlever hier pour la mettre en fourrière dans un garage de Magny. J'ajoute que M. Marlier, au moment de sa déposition m'a semblé très bi| zarre et que son attitude ne m'a pas paru normale. D'autre part, Mme Marlier ignore l'existence à Omerville des parents dont son mari à parlé. »

UN EXPRESS TAMPONNE UN AUTO-CAR

LONDRES. 4 janvier. Près de Wooster. un autocar, dans lequel se trouvaient des enfants, a été tamponné par un express à un passage à niveau. Sept enfants ont été tués et huit blessés. L'accident a été causé par une tempête de neige qui. aveuglant le mécanicien du train. l'a empêché de voir l'autocar.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement, sursis d'inroronrarina. reforme, pensions, etc.. S'ad-»sser a R»«mus. Ouest-Eclair. Rennes Joindre 1 rr.

Feuilleton d? l'Ouest-Eclair

du 5 jarvier 1930 47

ON MENSONGE Par GEORGES DE LYS

Vous la ferez revivre, vous, dans son imagination d'enfant d'abord, et, plus tard, dans l'homme qu'il sera. dit Servan; c'est la mission suprême que vous lègue votre mari perpétuer sa mé:noire, ressusciter son exemple, infuser nïs vertus dans les fils nés de votre amour.

Albane lui tendit la main.

Oui, mon ami, j? ne vis plus que pour être mèrn 1

Ce dernier mot confirma le docteur dans sa résolution de se taire, et Al• fc" partit pour Paris sans qu'il se fût, envers elle, libéré de son mensonge.

Mais la catastrophe causée par le tremblement de terre de Provence avait sou'«?vé une vague d'émotion trop profonde pour que son écho ne déferlât pas a travers le monde et ne retentit pas jusqu'au fond de l'h6- pital marocain où. peu à peu, se guéri."1",? le r"2-du Jean Marchai. Le Jour vint donc où Mrne Magdeleine entra dans la chambre du convalescent, qur -ïrie, la vue de son TiMge bouleven6

Quel nouveau malheur vou3 frappe donc. ma pauvre amie ? Ah ̃ se lamenta-t-elle, je suis atteinte sans répit dans toutes mes affections terrestres. Un désastre inouï, la rupture d'une digue à la suite d'un tremblement de terre, vient d'engloutir le créateur de cette oeuvre, l'ami du docteur et le mien, notn? si cher Bruno Valorge.

Vingénleur Valorge est mort ? s'écria le convalescent, plus bouleversé encore que son Initiatrice.

Hélas et les plus à plaindre sont sa femme, -rs fils, dont ie dernier vient de naître.

Jérôme ferma les yeux. Toute sa. misère se fondait pour lui dans un éblo-.iicsement. Albane était libre Ti s'absorba dès lors dans Itîs méditations profondes, qui l'emportaient de la plus folle espérance au plus amer découragement. Il édifiait mille plans, et soudain reculait devant leur exécution. Ah sil pouvait reconquérir sa femme, quelle revanche à ses épreuves Mais, en mémr temps; Il avait peur.

Impuissant par lui-même à prendre une décision, il en vint peu à peu à comprendn> qujune seule force était su'^r ̃ otible de le conduire, une spu'e lumière de l'éclairer la grâce' Que ¡ Dieu lui Indiquât sa volonté, 11 s'y | ?:mmef trait. Et il se décida enfin à nn réclamer la révélation auprès du représentant terrestre de la divinité Un soir. il retint l'aumônier suprè- de ton fauteuil de convalctoeot.

Ecoutez-moi, mon père, dit-il, et. quand vous m'aurez entendu et absous, dictez-moi mon devoir. J'ai peur de n'écouter que mon désir. Je ne vois plus. Que la vérité m'éclaire 1 Quand le prêtre le quitta, la sérénité était descendue dans son Ame Tous deux eurent encore de longues conférences, dont le secret restait entre le confesseur et le pénitent. Mme Magdelelne, au milieu de ses peines, éprouvait une consolation à voir son convalescent rentré enfin dans la communion des fidèles. Mais elle ignorait toujours l'étrange aventure de cet homme, et que Jean Marchai fût, en réalité, Jérôme Bersanne, le mari d'Albane. Servan, après le départ de la pauvre femme, avait vécu dans un trouble persistant. Toujours le même dilemme le poursuivait avait-il le droit de cacher la vérité à Bersanne, de lui infliger le prolongement de son sacrifice? Mais quel autre holocauste imposerait- il la compagne de son ami, toute saignante de son irréparable deull ?

Il n'osait prendre l'initiative d'un acte dont les conséquences lui apparaissait grosses de nouvelles douleurs. Et les jours s'usaient dans cette indécision.

Et voici qu'il apprenait le rétablissement complet de Jean Marchai, son imminent départ pour la France. Que faire?. Le poids du silence lui était trop lourd Il n'avait pas la ressource de trouver allégement et réconfort

dans l'aveu au confesseur. Et il lui faudrait se confesser quand même. Dans une longue lettre, il livra tout son secret à Magdeleinc de Murbare, lui remettant le soin de taire ou de divulguer la vérité.

Mais sa lettre voguait encore vers le Maroc, qu'une autre lui parvenait, signée de Bersanne. Jérôme lui annonçait loyalement la démarche qu'il allait faire auprès de celle que le sacrement avait faite et maintenait sa femme. Il se jugeait libéré de sa promesse par la mort de Valorge. La lettre avait été mise à la poste à Bordeaux. A cette heure, Jérôme était à Paris, près d'Albane. Servan n'avait plus intervenir.

Après une stupeur première, instinctivement l'incrcdul? prononça le mot par lequel le; mari" s'en remettent au maitre suprême

-*• A Dieu vat

XII

LE REVENANT

A chaque tour de roue qui le rapprochait de Paris, Jérôme Bersanne sentait s'infiltrer en lui une Inquiétude croissante, qui le laissait hesltant devant ses résolutions premières. L'acte qui lui avait paru simple et normal lorsqu'il en avait arrêté l'idée ne présentait d'une exécution si périlleuae et si délicate, qu'au moment de l'accomplir un frisson lui gelait Ifs moelles, que le pied lui manquait comme sur un terrain mouvant, et qu'en lui 40 paralysaient le geâte. la

parole et jusqu'à la pensée. Sa reapparition devant celle qui se croyait veuve pour la seconde fois risquait de susciter en elle à la fois un émoi brutal, puis de la blesser dans son deuil, en lui révélant la nullité du lien dont elle s'était cru attachée au disparu. Une révolte ne la soulèverait-elle pas contre le revenant qui. par sa présence, outrageait la légitimité de ses larmes ?

L'obstacle supprimé entre eux, loin d? laisser place à un rapprochement, élèverait plus haut encore sa barrière entre ei> et celui qui. par sa seule existence, condamnait le culte voué à l'aimé, au mort victime de son devouement. Et pourtant, lui, Jérôme, ne sa devait-il pas tout entier à la femme que maintenaient sienne les promesses échangées devant Dieu et leur consécration par l'Eglise qui ne connaît sur terre que les indissoluble nœuds

Peut-être eùt-il été plus sage de remettre sa cause à 1'intervention d'un des ministres de Dieu. Mais il n'avait pu se résoudre à ne pas la plaider luimêmes devant celle en qui il mettait sa suprême espérance.

Entre eux seuls devait avoir lieu l'entrevue déclive. Il parlerait, puis attendrait son verdict. Il n'était pas homme à s'Imposer il. une femme, fût-elle la sienne il l'avait prouvé déjà Albane l'ignorait, mais l'apprendrait de lui. Ne serait-ce pas là un premier et puis- ̃ant gage du respect qu'il lui gardait,

de l'abnégation qui l'avait amené à s'immoler à son bonheur ?

Seulement, le mensonge ne devait plus subsister Il se présenterait en messager de la vérité et non en revendicateur des droits qu'il avait paru laisser prescrire. Si Alban* le rejetait loin d'elle, il s'enseve. i:\ui a nou1 veau dans sa vie solitaire mais au moins il aurait accompli le devoir que !ui dictait le lien sacramentel. Elle saurait que son véritable mari était vivant, prêt à remplir les obligations contractées devant l'autel. Elle saurait aussi que, même rebuté, il resterait fidèle à la foi jurée, es que d'elle uniquement dépendrait qu'il vécùt en paria ou qu'il retrouvât au foyer sa place légitime Les enfants du mort seraient les siens, trouveraient en lui l'ami. le protecteur, le guide si nécessaires, et dont l'absence est si préjudiciable à un foyer où ne réside aucune autorité visible. Ah eUe pouvait les lui confier, il saurait les aimer, puisqu'ils étalent nés d'elle.»tA s.dvre).

S Ce qui vous manque, ï S C'EST LA FORCE» à LA TONITRINE j i vous la rendra


PARIS. 5 janvier. 3 heures du matin.

Le mariage

du prince héritier d'Italie et de la princesse

Marie-José

La famille royale de Belgique se rend à Rome

Srasbourg. 4 janvier. Le train royal emportant à Rome la princesse Marie-José de Belgique et la famille royale est entré en gare à 7 h. 7. A 7 h. 14. le train se remettait en marche. Mulhouse, 4 janvier Le train spécial du roi des Belges est passé en gare de Mulhouse à 9 H. 2

SALE, 4 janvier, Le train royal belge est arrivé à 10 h. 40. à Bàle. Les souverains et la princesse Marie-José ont déjeuné, puis le train est reparti à 11 h. 10 pour Lucerne

L'arrivée erç Italie

Chiasso. 4 janvier. Le train royal a fait son entrée dans la gare de Chiasso à 17 heures 29. Un service d'ordre avait été organisé. Le préfet de la province de Corne était la seule personnalité présente à la gare in- ternationale de Chiasso. Le train est entré en Italie à 17 heures 50. Rome en fête

ROME. 4 janvier. Toute la presse italienne consacre ses colonnes à l'arrivée demain de la princesse Marie-José, à laquelle elle souhaite la bienvenue en des termes extrêmement chaleureux. La plupart des maisons sont déjà pavoisees aux couleurs belges et italiennes et une foule énorme arrive des divers points du pays, emplissant les hôtels de Rome et des alentours.

Néanmoins, tous les journaux. loin de perdre de vue l'arrestation des antifascistes à Paris, donnent de nombreux détails de leurs correspondants particuliers et citent de larges extraits de la presse française, dont ils louent l'attitude.

Le cadeau de M. Doumcrguc Paris. 4 janvier. Le cadeau que Jt président de la République offre au prince Humbert de Piémont et à la princesse Marie-José de Belgique à l'occasion de leur mariage consiste en un magnifique service de table en porcelaine de Sèvres du type « Pimprenelle », comprenant 415 pièces .'rappées aux armes du prince.

.Et celui de la ville de Paris Paris. 4 janvier. La Ville de Paris a décidé ti'ofirir à S.A.R. la princesse Marie-José, à l'occasion de son mariage avec le prince héritier d'Italie une chaîne d'huissier avec pendentif et fermoir.

La chaine est faite de brillants et de baguettes. Le pendentif se compose d'un saphir cabochon d'un beau bleu* rappelant celui des armes de la Ville de Paris, placé sur une plaque de platine Le fermoi- est constitué également par une plaque de platine avec un saphir cabochon de la même couleur que celui du pendentif.

L'écrin porte les armoiries de S.A.R. la princesse Marie-José, celles, accouplées, de la Belgique et de l'Italie. et. au las, les armoiries de Paris avec une dédicace a la princesse.

Saèrtstli ENGELURES • GERÇURES SREVASSES f»l POMU&DE <UW»GH. r- PliAVANT LA CONFÉRENCE NAVALE

Un pacte de non-agression

Toxio, 4 janvier Selon une information de source japonaise, provenant de Londres, M. Wakatsuk- a l'intention de proposer un pacte de non-agression s'étendant aux régions occidentales du Pacifique, y compris les eaux australiennes. L'acceptation de cette proposition apporterait une solution politique à la question des proportions relatives aux croiseurs entre le Japon. l'Angleterre et l'Amérique, ces deux pays refusant toujours de reconnaître au Japon celle de 10, 10, 7.

L'EXTERRITORIALITÉ EN CHINE

ROME, 4 janvier. L'Agence Stefani publie la note suivante

e A la suite d'instructions reçues du ministre des Affaires étrangères, le ministre d'Italie en Chine a remis au Gouvernement de Nankin une note affirmant de nouveau les droits reconnus à l'Italie par le traité de 1929 concernant l'exterritorialité. »

ON FUSILLE EN RUSSIE

Berlin,, 4 janvier. Le Rul, journal russe qui parait ici, annonce qu'on a découvert à Rostov-sur-Don une organisation anti-soviétique composée d'anciens officiers et soldats. En tête de l'organisation se trouvait l'ex-général Nikolsky qui a été fusillé en même temps que 16 autres affiliés.

EN QUELQUES LIGNES Nimicue Un restaurateur de tablea-ux. en nettoyant un vieux tableau, t'tst aperçu qu'il s'agissait d'un Ecce Homo n un des rares tableaux du fameux Giorgiono. précepteur du Tittan.

BIDO-BADAYAN,

NOUVEL ETAT JUIF

SUR LES RIVES DE L'AMOUR Berlin, 4 Janvier (De notre correspondant particulier) Un nouvel Etat est actuellement en formation dans les vastes territoires de BidoBadayan. sur les rives de l'Amour, près de la frontière qui sépare la Sibér.ie de la Mandchourie. ce sera une républionp juive qui disposera d'une superfeii- supérieure à celle de la France. Depuis deux ans, des colons juifs arrivés de toutes les parties du monde .particulièrement de la Hongrie, de la Pologne et de la Roumanie. ont fixé leur résidence dans cette région restée déserte jusqu'ici malgré la féconèité de son sol.

Jadis le Gouvernement tzariste avait projeté d'offrir ce territoire aux Juifs russes pour les soustraire aux pogroms, mais la réalisation de ce prnjet avait été rendue difficile par certaines exigences jugées inacceptables par les Juifs. Le gouvernement des Soviets reprit le projet et les Juifs ont pu, gràce à des facilités nouvelles et grâce aussi aux subventions reçues par des coreligionnaires d'Europe et d'Amerique, se rassembler là-bas en nombre assez important.

Après avoir organisé leurs groupements en municipalités, ils ont songé à les réunir dans une organisation j'Etat. La proclamation officielle de la république de Bido-Badayan va être faite prochainement, elle fera partie naturellement de l'Union des républilues socialistes des Soviets.

Il faudra cependant résoudre une jifficulte initiale Le Gouvernement :hinois de Nankin, qui a offert aux Juifs résidant en Chine, toutes les fa:ilités désirées pour passer dans le erritoire de Bido-Badayan. considérant Qu'une partie de la région lui

appartient, ne consent pas à reconnaitre sur cette partie, la souveraineté du nouvel Etat. Les diplomates soviétiques oui négocient actuellement avec la Chine le règlement du conflit survenu au sujet du chemin de fer de l'Est chinois ont été chargés par Moscou de régler cette autre question. AU BON MARCHÉ

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A LA CONFERENCE DE LA HAYE

L'opinion anglaise

Londres, 4 janvier. Examinant sous quels auspices se présente la Conférence de La Haye, le Daily Telegraph dit que la proposition prévoyant des sanctions au cas où l'Allemagne n'exécuterait pas ses engagements rencontrera, en Grande-Bretagne, une opposition irréductible, car une telle proposition serait absolument contraire à l'esprit général du plan Young, mais sans doute la Conférence prévoira pour cela une procédure d'arbitrage.

« Enfin. conclut le Daily Telegraph, malgré le problème épineux des réparations orientales, aucun cbstacle sérieux ne s'oppose à l'aboutissement de l'œuvre de relèvement financier entreprise par la Conférence n.

Le croiseur Edgar-Quinet » s'est échoué

PARIS. 4 janvier. Le croiseur Edgar-Quinet, faisant route d'Alger sur Casablanca, s'est échoué aujour- d'hui entre le cap Blanc et les iles Habibas. Le bâtiment signale qu'il n'y a aucun accident de personnel. Des secours ont été immédiatement envoyés de Toulon, Bizerte, Alger et Oran pour dé3échouer le bâtiment. LES FAITS DU JOUR La soie artificielle Buenos-Ayres, 4 janvier. On confirme qu'à la suite des représentations du gouvernement français, le décret du 16 novembre réduisant de 50 les droits de douane sur la soie artificielle britannique a été suspendu.

La mission Peugeot-Proust. Niamey, 4 janvier. La mission Peugeot-Proust est arrivée à Niamey hier 3 janvier venant de Gao, après de grandes fêtes en l'honneur des membres de la mission. Celle-ci a traversé le Niger, poursuivant son chemin en direction de Ouaga-Dougou.

Prix littéraire. ^ans sa dernière réjnion le jury de la Société des Gens de Lettres, réuni sous la présidence de M. Pierre Benoit, a décerné le prix Raoul Bonnery à .totre collaboratrice Mlle Renée Jardin, avocat au barreau de Versailles, qui par ailleurs a remporté un beau succès oratoire lors du récent procès criminel de Geneviève Croix dont elle était le défenseur et dont elle a obtenu l'acquittement. Aux anciens du 279'. Paris, 4 janvier Amirale du 279' territorial La prochaine réunion mensuelle aura lieu le jeudi 9 janvier 1930. à 20 h. 30, :afé Zeyer. 4, rue Saint-Denis à Paris.

UN FINANCIER ANGLAIS AYANT DÉTOURNÉ

200 MILLIONS

EST ARRÊTÉ A PARIS C'est sa déconfiture

qui aurait entraîné

le fameux krach

du banquier Hatry Paris, 4 janvier. II y a quelques mois, la Sûreté Générale était infortnée qu'un nommé François Lorang, directeur, gérant et administrateur du consortium des « Blue Bird Petrol Company » à Londres, avait quitté cette capitale le 19 mai 1929 et était recherche par les autorités britanniques pour des détournements s'élevant a plusieurs dizaines de millions de francs.

Trace de son passage avait été relevée à Belgrade et, peu de temps après, M. Barthelet, commissaire de police à la Sûreté Générale apercevait dans un palace en compagnie d'une jeune femme fort jolie et parée de bi- joux, Lorang qu'il avait connu antérieurement. Le contrôle général des recherches de la Sûreté Générale se mit aiors en relations avec l'ambassade britannique à Paris, mais les pièces nécessaires à l'extradition n'étant pas encore parvenues, Lorang ne put être inquiété. Quelques jours Rlus tard quand l'avis télégraphique d'arrestation arriva, le gros brasseur d'affaires avait disparu. Sa trace fut retrouvée dans plu- sieurs pays d'Europe d'où il écrivait des lettres de menaces aux iournaux qui parlaient de son affaire. Mais Lorang se gardait bien de dévoiler sa résidence, changeant fréquemment de pays et voyageant exclusivement en avion.

Hier soir. M. Barthelet était informé que Lorang était arrivé à Paris en auto, vers 18 heures et qu'il avait projeté de passer la soirée en charmante compagnie dans les établissements de nuit de Montmartre. Vers 22 heures, il le retrouvait dans un luxueux restaurant où il dinait en compagnie de deux élégantes. C'est à sa sortie qu'il fut arrêté.

Lorang après avoir dit qu'il n'avait pas de déclaration à faire reconnut qu'il était l'homme d'affaires recherché. Il a dit en outre être né, le 31 janvier 1881. à pomeldange (Luxembourg) et -avoir demeuré, avant sa fuite d'Angleterre, à Englefield Oxshott, dans le comité de Surrey. n a prétendu être tenu à Paris uniquement pour rencontrer un grand avocat international et avoir eu l'intention de repartir le lendemain pour l'étranger.

Lorang n'a été trouvé en possession d'aucune pièce d'identité. Il parle correctement le français, l'anglais et l'allemand.

D'après les renseignements recueillis à une source très autorisée, le montant des détournements commis par Lorang serait formidable et dépasserait en tout cas 200 millions de francs. Dans les milieux bien renseignés, on affirme couramment que c'est la déconfiture du consortium Lorang qui a entrainé le krach Hatry de Londres encore présent à la mémoire de tous les boursiers et auquel on attribue les suicides enregistrés récemment en Angleterre.

Lorang a été écroué au dépôt à la disposition du Procureur de la Répu- blique, en attendant san transfert en Angleterre.

DÂNSJ/ÂRMÉE TABLEAU DEVANCEMENT POUR 1930

ARMÉE MÉTROPOLITAINE

Infanterie

Sont inscrits au tableau d'avancement pour 1930

Pour le grade de colonel, les lieutenants-colonels Laporte, chef E.-M. 1P- division: Mercier. 41' rég. d'lnf.; Bazoche. 501* rég. chars de combat; Pélissier. 117' rég. d'inf.; Dutreix. chef E.-M. 4' région: Ravier. 5* rég. d'inf.; Beaumont. 137' rég. d'inf.; Paris 41' rég. d'inf.; Pellci. centre de mobilisation n' 31: Cloître, centre mob. 101; Boutignon, E.-M. 4' région.

Pour le grade de lieu tenant -colonel, les chefs de bataillon Georgeute du Buisson de la Boulaye 71' rég. d'inf.; Bouimer, centre de mob. n» 41; Millard, E.-M. 3' région; Tricand de la Goutte. 71* rég. d'inf.

Pour le Drade de chej de bataillon, les capitaines Sinaïs. 48' rég. d'inf.: La!aur!e, stagiaire. E.-M.. 11- région; Corbell. E.-M. 1" région; Le Barlllec, 137' rég. d'inf.; Baumann. 32' rég. d'inf.; Perdijon, 129' rég. d*inf.; Nicolas, service préparation militaire sup. et Instruction officiers de réserve 10' réglon; Bockler. service prép. mil. sup et instr. officiers de réderve 4' région; Bonne. E.-M. 3' région.

Pour le grade de capitaine, les lieutenants Dupuis, 48, rég. d'inf.; Tirat, stagiaire. E.-M. 10» réglon; Jourdan. 137e rég. d'ln! Person. 71 reg. d'inf.; Vautra. 71' rég. d'inf.: Parade, 5» rég. d'inf.: Bacquerle, école militaire préparatoire des Andelys: Qallou. 137' rég. d'inf.; Faramin, 41' rég. d'inf.; Thoër, 4' compagnie d'ouvriers de chars de combat: Robert, stagiaire. E.-M. 4* région Billot, Prytanée Mlittalre: d'Elissagaray. 501' rég. chars de combat: Le Port, service préparation militaire supérieure et Instruction officiers de réserve. 3- région: de Goy. 32' rée. d'inf.: Mlgnot, 5* rég. d'inf.; Panzani E.-M. 2' groupe subdivisions, 3' région; de Linguu de Salnt-Blahqua. 65' rég. d'inf. Ourt. 71' rég. d'inf.

Pour le Drade de Sous-lieutenant, les lieutenants à titre temporaire Lediouris. 117' rég. d'inf.: les adjudantschefs Tortoza. préparation militaire sup. 3' région: Robert. 505' rég. chars de combat; Lanneau 5» rég. d'inf.: Vnlentln. 71' rég d'inf.: Van Mlerlo, 129- rég. d'inf.; Marchand. 5' rég. d^nf.; Plnault. 137' rég. d'Inf.; Martin. Prytanée militaire.

Recrutement

Pour le grade de colonel, niant.

Pour le grade de lieutenant-colonel, le chef de bataillon Canavy, bureau de recrutement de Tours.

Pour le grade de chef de bataillon, le capitaine Pamplnaud, bureau de recrutement de Uuineamp.

Cavalerie

Pour le grade de colonel, Danloux, école de cavalerie Decarpentry, école de cavalerie.

Pour le grade de lieutenant-colonel. Maillard, Saumur Du Bessey de Contenson. école de cavalerie Saison, premier chasseurs Du Bois de Beauctiésne, 7e chasseurs Courcelle. soie chars de combat.

Pour le grade de chel d'eseadron, Trambly de Lalssardière, école de cavalerie Wallon, école de cavalerie De Langle de Cary, école de cavalerie Lamothe. école de cavalerie Lucereau. E. M. 4e région Lestoquoi, école de cavalerie.

Pour le grade de capitaine, Lamy, capitaine A. T. T.. en disponibilité, premier chasseurs Albessma, ci oie de cavalerie Cayet, école de cavalerie Agnus, école de cavalerie De la ForestDlvonne, école de cavalerie Thaler, école de cavalerie De Tarragon. école de cavalerie.

Pour le grade de capitaine-trésorier, Larchevêque, 7. chasseurs.

Vétérinaires militalres Pour le grade de vétérinaire lieute- nant-colonel, les vénérinalres comman- dants, Schuler, directeur du service vè- térinaire du 1O corps d'armée Grl- mault. du Il. régiment, d'artillerie coloniale Savary, du 10, régiment d'artillerie Le Maître, du 35" régiment d'artillerie.

Pour le grade de vétérinaire-commandant, les vétérinaires capitaines Bavard, du premier régiment de chasseurs. Gendarmerie

Pour le grade de colonel le lieutenant-colonel Fnfet de la 4- légion. Pour le grade de lieutenant-colouel, les chefs d'escadron Forest, de la 3- légion: Nicolet, de la 4' légion. Pour le grade de chef d'escadron les capitaines Mandon, de la 9' légion; Laferrière, de la 3' légion: Terncnu, de la 2' légion de la garde rep. mobile; Bridié. de la 10' légion.

Pour le grade de capitaine les lieutenants Lasalmonle, de la 10' légion; Godaillez, de la 11 légion; Millot, cap. à titre temp. de la 4- légion; Heurtel. de la 2' légion de garde rép. mobile: Genet, de la 9' lécion; Gtirel, adjoint au trésorier de la 4' légion.

Pour le grade de sous-lieutenant les adjudants-chefs et adjudants Fouilloux, de la 2" légion de garde républicaine mobile; Guillemaln. de la 9- légion.

Train

Pour le grade de capitaines. Echard lieutenant 4' Cie du train; les lieutenante Poirot, 10- Cle du train; Caillier 3' Cie du Train.

Artillerie

Pour le grade de colonel, les. lieutenants-colonels Fromageot, 43' reg.; Babron, parc d'artillerie régional de Vannes.

Pour le grade de lieutenant-colonel le chet d'escadron MeUelin, 43, reg. Pour le graan de citer d'escadron, les capitaines Strelssel, E.-M. de la 3' région; De!aval E.-M. dé la 4' région; Vierne, 35' rég.; Allard, E.-M. de la 10' rég.; Droneau, parc d'artillerie régional de Rennes; Lemarié. 35' reg.; Cazot, 109" rég.; Bach, 103' rég.

Pour le grade de capitaine, tes Ileutenants Kerenfort. 355» rég.: Bourson, 103' rég.; Godefroy. 10' rég. Pour le grade de sous-lieutenant, les adjur:ents,-chefs Bouju. parc d'artille- rie régional du Mans; Thomas. 355* rég. d'artillerie; Thomas, 35' rég d'artillerie: Eouron. parc d'artillerie régioaal de Vannes; Griffon. 43' reg. d'artillerle; Quémarec. 10* rég. d'artillerie; Béchu. 35' rég. d'artil.; Mttrnaud. 43* rég. d'art.; Proust, atelier de construc- tion de Rennes; Blouin. 10- rég. d'art. Génàe

Pour le grade de colonel, le lieutenant-colonel Rousseau. directeur à Rennes.

Pour le grade de lieutenant-colonel, le- chef de bataillon Guillet, chef du génie de Nantes.

Intendance militaire

Pour le grade d'intendant militaire de lr- classe, les intendants militaires de 2' classe Hermine. 19' corps d'ar- mée: Brizals, 10- région. Pour le prade d'intendant militaire de 2' classe, les intendants militaires de 3' classe Chiny. 4« région; Bes- nard, Il- région: Llscoë' 11' région. OFFICIERS D'ADMINISTRATION. Pour le grade de lieutenant-colonrl d' administrât, les commandants d'administraticn, subsistances militaires Poiron, 40 région: Jarrlge. 3'.région. Pour le prade de cornmandcnt d'administration les capltalnfs d'adminis- tration bureaux de l'Intendance

v anat. io' région.

Hflhillement et campement Bar- reault. 3' région.

Pour le grade de capitaine a'adminii- tration, les lieutenants d'administration, bureauz de l'Intendance Jassey. 4* région: Soulignac. il» région: Authosserre, Il' région; Lauze. 3' région Subsistances müitaires Guermeur, 10' région.

Habillement et campement Barbier, 11 région.

Service de santé

Pour le grade de médecin-colonel les médecins lieut. -colonels Morisson. chirurgien des hôpitaux militaires, médecin-chef des salles militaires de l'hospice mixte de Tours; Sirot. salles militaires de l'hospice mixte de Tours et président de la Commission de Réforme Dugrals, salles militaires de l'hospice mixte du Mans: More), salles militaires de l'hospice mixte de Rouen. Pour le grade de médecin lieute- nant-colonel. Les médecins commandants Guiot, médecin-chef des salles militaires dé l'hospice mixte de Châteauroux; Lambert des Ollleuls, école d'application de cavalerie de Saumur.

Pour le grade de médecin commandant les médecins cupit. Volt, 505' rég. chars de combat à Vannes; Ryckebusch, hôpital militaire sanitaire de Vannes; Hombourger, médecin des hôpitaux milit.. salles militaires de l'hospice mixte du Mans (laboratoire de bactériologie).

Pour le grade de médecin capitaine. Les médecins lieutenants Tunguv. 41" rég. d'inf. à Rennes; Camorpyt. fi» rég. du génie, Angers; Audiain. 129' rég. dinf.. Le Havre: Syrmen, 39' rég d',nf.. Rouen Normand, 22' rf*. d'aviation, Chartres: Gosse.-Gardet 3' rég. d'aviation, Châteauroux.

Pour le grade commandant d'admini'- tration le capitaine d'admini ration Rouot. gestionnaire de l'hôpjta! mili- taire Broussais. Nantes.

Pour le grade de cacuaine d'administration: Porret. coraman lant la 22 sec- tion d'infirmiers militaires.

Pour le gra.le d sous-lieutenant d'administration FoV>i.-s. adjU'Jirtchef à la 10' section d'Infirmiers millt. Service des poudres

Pour ingénieur priricipal l'i-génieur de 1" el. Moreau. de la poudrf.rh.1 de Pont -de-Buis.

Pour ingénieur de 1" cl. i'1 géniPiir de 2' el. Moreau de la poudr'ri-1 d t Moulin-Blanc.

Pour agent technique principal de 3' ci. les agent% teohnici'ios de 1" c:. Rolland, de la poudrer' du Mou inB'anc: Jollcc de la poudrerie de Pont.de-Buis. Pour agent technlque de Il* el.: l'agent techniqu; de 2' cl. Brun?.' de la poudr»rlr de Pont -de- Buis, Pour agent technique de a* oi. le

sous-agent technique principal de 1" ol. I Qourmelon, à la poudrerie de Pont-deBuis.

Pour aous-agsnt technique principal I de 2' cl. le sous-agent technlque principal de 3' cl. Gué:lés, de la mudrerle de Pont-de-Buts.

Pour sous-agent technique principl de 3' cl. les sous-agents techniques de 1" cl. Rolland. Le Gulllou. Morvan. de :a poudrerie de Pjnt-de-Bui- Cloarec. 1 de la poudrerie du Moulin -B.anc. Pour sous-agent tecftnique d! 1" ci. i .c «om-agen: technique de 2' c1. Henry, ne la poi chérie du Moulin-Blanc. Pour sous-agent technique de 2' ci. le sous-agent, technique de 3* c' Da- niélou, de Ia poudrerie de Pont-de-Buts. Jusfice mitftaire

Pour le grade d'officier greffier de !'• classe Labourey. officier greffier 2' et.. trib. milit. de Rennes.

TROUPES COLONIALES

Infanterie

Pour le grade de cornet Gondy 6' reg. tir. senég.; Tastet, 23' rég. int. Masse, 8- res. tir. ôênég.; Durlot, dépôt isoles Marseille; Arnould, E. M part inf Maroc; Perraud, E. M. part, inf. col.; Remy, 1" rég. tir. sénég.; Pericault, 8- rég. tir. sénég.; Chevreau. 3' rég. inl. col.; Fauche, comm. sup. troupes du groupe des Antilles; Goudouneix, E. M. part. lnf. col.; Bouverot 15- rég. tir. sén. Bouhaben, E. M. part. inl. col.; Menigoz, 21' ré?, inf.; Séchet. 12 rég. tir. sén.; Marcalre 2- rég. inf Gauckler, 5' rég. tir. sén. Bermond Gonnet, E. M. part. Inf. col.; Vignon. E. M. part. Inf. col.; Wenlit. 3' rég tir. Tonkin; Petitjean, 17' rég. tir. aetlég.; Duclos, 7' rég. tir. sén.; Caries, E. M. part. inf. col.; Vallée, chef cabinet militaire du Gouverneur de l'A. 0. F. Charbo:ici.iii. E. M. de l'armée, serv. historique Roucaud. en serv. hors cadres au Maroc.

Pour le grade de lieut.-col. Chauvin. 21' rég inf. col.; Diverres. 1" rég. mixte de Madagascar; Ma-vuid Cameroun Guilton, 3' rés. inf. col.; Depui, 21, rég. d'inf. col.: Viraud. 1- rég. tir. sén.; Bouriand, 16- rég..tir. sénég. Alexandre. E. M. part. Inf. col.; Bœuf, 6' rég. tir. sén. Mennerat, 3' ri?, tir. tonkin.; Brisbarre. 24, rég. tir. sén. Catherinet, E. M. part. de l'inf col.; Rouss&t. 4' r>'f. tir. sén.; Vlalle, 15" rég. tir. ::én.; urunielder. E. M. part. de l'inf. col.: Charbonnier. 2' rég. inf. co: Frehly. 23- ré?, d'inf. col.: Gosse, 41' réa;. tir. mal?-; Aubort. 22' réc. !nf. col.; Delaissey, 21" rég. d'inf. col.; Petitjean. Maroc; Ouvrard. 8' réf. tir, sén.; Lucien, 2;v rég. inf. col.: Belle. 2l rég. d'inf. Girardot, 13* rég. tir. sén. Charpentier, 3' rég. !l.f. col.; Dor Camille, •*• réer. tir. ;én.: Klepper. A. 0. F.;

Videau, 10' rég, tir. sert.: Chaveyron. 1" réc.: tir. tonkin.; Delayen, centre transition gouttes indigènes col.: Charlrs Lacoste. 6' rég. tir. sénég. Conrcux, 512- ràg. tir. indochinois: Jacomy, 24' réj. tir. sénég.; Ouilchini, rég. tir. annam.: Darroux. 14* rég. air. séuég.; Daguan, E. M. du général comm. super. de l'A. E. F. Flchepain, E. M. part, de i'inf. col.: Bonavita, 52" reg. tir. Indochinois; Ayms. 1" réc. tir. tonkinois 1 Cornet, E. M. part, de l'inf. col.: Rottl^r, A. 0. F. Fremantrer, 1" rég. mixtue de Madagascar.

Pour le grande de chef de bata-illon AJossaniri, E.-M. part. de l'inf. col.; CUassard. E.-M. part. inf. col.. IndoChine; tJyo. E.-M. part. inf. col.: Blsnohard, E.-M. part. de l'inf. col., Indochine; Chabredlnr. 6- rég. «lr. sén.: Mazeau, 14' reg. tir. sénég.; Larcelet, 2* réj. inf. col.: Puiflouloux. A. F. F.: Bona'.dl, dépôt des Isolés des tr. col. de Murseills; Marchand, 2' règ. Inf, col. Astier de Visite. Maroc: de jteviers de Maimy, Mauritanie; Digne, E.-M. part. de l'tnf. col.: Kleffer. 41« rég. de tir»M. malg.; Genét, rég. tir. sén. du Tchad; Costc. E.-M. nart.. de l'inf. co! 3" brlg. col. sèucg.; Carton. E.-M. part. de l'inf. col.: Dupuy-Frc-ny, E.-M. part. de l'inf. col.; Costes. A. 0. F.: Mornas. 2' rég. tir. séng.; Debarge, 4' rég. tir. tonlclnois Georges Picotjeyi, rég. d'inf. tco! Gem.at. 8* rég. tir. sàn.: Natte.. 21' rég. d'inf. co Dents, E.-M. parx. lnî. ool.; Boyer. 23" rég. d'inf. col.; Barhe, E.-M. part. inf. co! Bruyaa. 23' ré;. d'inf. col.; Serpaud, E.-M. part. inf. c?o' BouI quo.t. E.-M. part. inf. col.: Duminy, In- dochine. E.-M. sen. du commandant super.: Aoust de Rouvèze. E.-M. part. inf. cl.; Rousseaur. 23' rés. d'inf. cci'on.: Gros-C'l ̃̃ ̃'•, E.-M. part. int. col.; Bouchar. ̃ i- sén. du Tchad; JacqUot, 18' 'a.; Laplerrj X>-k.I- pari, lin:, c. r>i.-i.oit-Guycd. 42' rdg. tirail. malg.; Bo!"gni3-D?s.bovde5, 2* ré', d1nf. col.: Yvon, Levant, E.-M. gén. du commandant sup.; Henry, 1C- reg. tir. séa.: Marguet, Levant Cau. 21' régim, d'inl. col.; Lupy. 13' rég. tir. sén.; Onno, 6' r. tir. sén.; Gullbaud. E.-df. part. inf. cefl.: Birb?t, E.-M. part. Inf. col.: Piisquler. 10- ré?, tir. sén.; Craron. 7' rég. tir selle. E.-M. part. inf. col.; Tordo, E.-M. part. Inf. col.: de Bataille, E.-M. paît. de l'inf. col.

Pour le prade de capi'ziie MM. Saiitipérl. Ngcm, Warrant. Vignoles. Salan. Chalmeî. de Brucha-d, Le Cocq, Ptlet. Cordier. Delory, Lavlelle, Gommery. Vailerlan. Pradler. Maurel, Laffaille, Gentn. Domergue. Capber. Siguin, Dobes, Fiscnon, Leboiteux. Labadie. Le.irapcois, Gonnet. Thomas, Mear, Magret, Erocheton. Chauveau, Jauny. Benoit. Dumalne. Cassier. Lacroix. Vachier. Jcurnottd. Bourquln, Le BalUy, Mathias, Pojgi. Fossa-rd, Duleyrie. Jzcquinot. de SeiUzmann, nulllotgogiiet. Pon. Landouzy, Martin. Fartrain, Langeïlier-BûUevue, Mr.ire, Bender. Cance, Picherot. B.-os.set. Arne. Cb.'>lx. Layec. Leroy, Naudo. Biehelonne. £™v Borne, Staeh'e, Pocmd du C squer ue KervlUer, Cluset. Chavatte, de Kermel, Age!, Bou- ttn. Bennejean. Pour le grade de sous -lieutenant, les adjudants chofu Gn.=, Coulondu, Omnés, Merly, Lebai, Guérin, Ristorto. Putler, fioescr, Bat;testlni, Rallier, Berges, Uuichard, Suire, Taxil, Magnie, Magnlen. Révélât, Penslvy, Pages, Renoux. Vigneau. Macé, Granjier. Le Pape les adjudants Huel. Peuzlr.t, Cornevaux, Gaitte, Labelle.

Artillerie

Pour le grade de colonel Caasou Barbe. 10- ré' Cazin. Il* ri" Perier. 10' rég.; Troadec. A. 0. F.: Civette. 3' rég.; DonUcn. E. M. part. a:t. col.; C"icianl, E. M. part. art. co! Chadebec de LavaKidc, E. M. tllvliion Cochinchine Pofnat, direction art. Cochinchine; ViuiH. Intv.oniuc.

Pour le gratc de lieu! .-colonel Gensollcn. 2' rég.. Cnssat,naud, E. Si. part. de l'art, ce' Chatlllon, Indochine Vincent. 1" ié^ Laborcie,( 1" rég.; Sé.v.rd, 10' règ.; Hajiuk, 1" ras-; Oar1 nier, 3' rér-: Bonusbcl, Levnnt; Rodonnenchc. Mission Mlllt. en TcUéco- f.cv.iii'Ule; Bête. Etal}' central radio :ni!ltulre: Pataud. F;. M. :>art. <lo l'art. col.: AlirHl. 12- risr.: Rcuilaau. E. M. comm. super, des trouves col. dans la vcs. InriocMna- Cornl'r.iet. E. M. gén.. comm. suriér. de i'A. 0. F. Uuillemet. 3' ré?.: Carour. étab:. central dc radio militaire.

Paur le grade de chef d'esi-?(\dron Fu;fT:\ A. 0. F. Noël. 2' rig. Nouyen Van Xum. Indo-Chine; Renaud, Maroc; Suchcn, Indo-Ohlne; Oarborxnler. Levant: Sarrn;a, Levant: Mour*aibleo. levant: Dupent. E. M. particulier de l'artlUei'l? coloniale; Maire. 10' ré?. Studor, Indo-Chlne: Decotton. service «toirapihlqun de Madagascar: Lanoi.gelée, Madagascar; Berthaut. E. M. particulier de l'art col. Chaubet. école rl'artlllerle de Fontainebleau; Martin, Maroc; Oharverlflt. 2' reg Serre». A. 0. F.; Robin A. 0. F.; Duchaussoy, Indo-Chine, Labbe. établi«a«ment cen-

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLÉANS POUR L'EXPORTATION DE NOS DINDONS Il y a quelques semaines, la Compagnie d'Orléans organisait. Il Châteauroux. une c Journée de l'Elevage et du Commerce du Dindon ». dont les tra.vaux montraient la nécessité d'una amélioration des conditions d'élevage et de vente de cette volaille.

Les adhérents anglais 1 cette manifestatlon ayant présenté d'intéressantes remarques sur les modes de présentation et d'emballage des pays etrangera concurrents. un voyage d'études a Londres vient d'être décidé, auquel sont conviés les producteurs et ex-Mlteurs de volallles des réglons desservies par le réseau d'Orléans.

Sous la conduite de non représentant commercial en Angleterre. les voyageurs visiteront les marches et installations frlcoriaques de la grande cité Ils pour. ront ainsi se rendre compte de visu de l'importance de ces marchés, de leurs usages et des efforts a faire en vue d'y maintenir la bonne réputation de leurs produits.

Pour ;ous renseignements concernant ce voyage, s'adresser a M. l'Ingénieur principal des Services commerciaux de !a Compagnie P.-O.. 1 place Vaihuberc. Parla.

tral de radio militaire; Batacard, A. 0. F.; Lamblln. E. M. particulier de l'art. coloniale.

Pour le grade de capitnine Pichon. Hanneton. Mouly. Pennachtonl. Jouannic. Marteau. Thiébaux, Cuqiiemelle, Germain. Grasset. Missonier. Cavailn, Ravinaie, Loisance. Thomas. Riou. Delahaye. Rabaud. Gain. Jean- Grange, Quénllac. Lefebvre. Polx. Mngnavai Espinet.

Pour le prade de sous-lieutcnant Les adjudants-chefs Ohabert. Buresù Bonnouvrier, Pianelli. Grailles. Le Pen. Capalle, Verdier. Thomas, Delluc. Bonnet, Cohuet, Quiriet. Pérou. Savéant.

Intendance

Pour le grade à'intr.r.dant mihtairt 1~ cI. Duchel, Indo-Chine Téreau. ministère Colonies Hugo. ministère des Colonies William, 1" sous-intendance col. de Parla de Balmann. A. E. F. T!s,rt, Maroc Lamy, Algérie.

Pour le grade d'intendant militaire 2' cl. Pascal, A.O.F.: Srptans. sous- lnt. col. Toulon Poirier. A.E.F.; Canerl, Indo-Chine Vauthier. 2- soutint col. Paris; Glémarec, ministère de lnGuene, 8- dlr.

OFFICIERS D'ADMINISTRATION. Pour le grade de heutetiant-colonet d'adntinlstration Bolrard, comman·dant d'administration.

Pour le grade do commandant d'admis nisiratian Marie Nelly. Caccluguerr», Boujart. Bonny.

Pour le grade de capitaine d'cdmintotration: Pattaccint, Paré. Guérin. Brissaud.

SERVICE DES MAGASINS pour Le grade de lieutenant -ootoiit'l rf.'a'i-ministratton LlUêe. dir. fie l'Intend. du commando supér. des troupes coin:) Pour le grad.r de comm-zndant. d'administration Jestin, Minet.

Pour le errads de capitaiiit d'administration Bothorel, Le Cann.

Pour le grade de sous -lieutenant d'administration Lascroux. ed'udaatchef.

Service de santé

MEDECINS. Pour le grade de médecin celonel Botreau-Roussel. é.-ol« d'application, Marseille; Gravel'.at, -ninlstére de la Guerre; Cartron, dépôt des isolés. Bordeaux; Kerandol. Perse: Guérard, Tahiti: Grosnllez, ministère des colonies Trautmann, A. 0. F. Pasiu. Guadeloupe; Levet, Pacifique; Lanioureux, Etablissemcnts Français de l'Inde: Jarland. A. 0. F.; Leynia de la Jarrlge. A. 0. F.

Pour le grade de médeein lieutenantcolonel. Poux, 10' rég. tir. Sénégal.: Lailheugue. dépôt isolés Borclpaux: Villeroux. 23' inf. col.; François, Indochine; Stevenel, 12- rég. art. col.; Chntenay. hôpital mlllt. de Fréjus: Arlo. 22* rég. inf. col.; Bourgarel. 8 reg tir. sénég.; Salomon. Indochlne: Gilbert des Vallons, A.O.F.: Gouin. 23' réglm. lnf. col.: Jamo*/ Cameroun; Teste. A. O.P.; Gouln, 23" rég. int. col.: Jamot, Catneroun; Teste, A.O.P.; Gi'.mbler, Indochine de Rellhan de Carnas. Maroc.

Pour le grade de médecin commandant. Jeansotte, Caccavelli. RoUîc. Dormoy, Bernard, Delinot.te, Saiicetii. Petit. Dodoz. Bossert, Hilleret, Bouron. Vernon, Tlsseull, Chalsneau. Vendran. Guédon, Le Gall. GiUy, Advier. Roques, Bassst, Duga. Gilis.

Pour le grade de médecin capitaine. Gratl, Vaisseau. Pante. Pinçon. Woelffel. Garcln, Carrière. Rave!. Lousta!N, Jan, Kerguistel, Marty. Gerbuns. Bonnaud. Uiou, Blaise, Nodenot.. Thomas Duris, Bînedetti. Fitoussl. Gaiy. PHARMACIENS. Pour le iL.de de pharmacien-cclonel, Ci'sarl, pharmacien, I lieutenant-colonel, Indochine.

Pour le grade de pharmacien lieutenant-colonel. Audllle. Indochine Périer dépôt isol4 de Marseille.

Pour le grade de pharmacini commandart. Gastaud, pharmacien capitaine A. O. F.

Pour le grade de pharmacien capitaine, Clech. Monnler. Barthecoy, Bouillat. OFFICIERS D'ADMINISTRATION. Pour le grade de commandant d'administration Angot, Indochine Eantcrl, section mixte d'infirmiers de Marseille. Pour le grade de capitaine d arimint*tration Carichiopuîo. Courtant. Pour le grade de sous-lieutcr.ant ri'adrtat-major général

Ls cêaSral de division Rsgu:n:au, com'.nan^an; la il, rè?lcn. est nommé dlrs.-tfur du Centre des hautes études militaire

CORPS DE SANTÉ MILITAIRE Rïutat'.ons

Le médecin fen-5r.il Douter, d'rect2ur du Service de r';nté d' la région de Taru, membre du Comité consult.itlf de santé. est nommé direc!eur dn Service do Sant-4 au ministère de :a Ouerre en remplacF-ntnt du niiecln géné-al 7 ivy. Le médecin s'entra) Lévy directeur du Service de Siinté au ministère d* is Guerre, est nommé directeur de !'Fcol9 du Service de SMité mil taite à Lyon et membre du Comité consu;tatit de santé.

Le médecln çénéral L3nne, directeur de l'F:croie du Service de Sertté militaire, membre du Comité consultatif de santé, eH nommé dlreccî.ir du Services de Santé de la Région de rarts. AERONAUTIQUE

Lcçion d'honneur

Est promu commandeur, Le Révérend. lien.t.-col. du 37* rés d'aviation. Mntullon

Antoinat. lleut.-col. breveté du 34' t réf. d'avt3«.iûn, e4t affecté wu 31' ré». d'aviation, commandant par intérim le réglmeol


L'ENTRETIEN DU RÉSEAU ROUTIER FRANÇAIS

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La machine ipandeuçe de M. t'ingénieur en chef Bressot, des Ponts-et-Chaussées de la Sarthe

Le c fondoir ».

Le Mans, 4 janvier. (De notre rédaction mancelle.) La Sarthe est sans doute le seul département français qui ait le privilège de réunir, non pas sur l'ensemble de son réseau routier, mais dans une zone limitée et qui constitue cependant un champ d expériences probablement unique tous les types de revêtements de chaussée adoptés jusqu'à présent. Il n'en est point, en effet, croyons-nous, qui n'ait été soumis, sur le circuit permanent du Mans transformé chaque année durant un mois en autodrome, aux dures épreuves d'un roulage caractérisé par la vitesse des véhicules, pu: leur nombre et par la fréquence des passages. 11 n'en est donc point non plus que les techniciens des Ponts et Chaussées et du Service vicinal n'aient assidûment observé, dont ils n'aient surveillé la résistance et étudié les particularités, afin de compléter leur information sur les meilleurs revêtements et leur mode d'emploi. Aussi bien s'explique-t-on aisément qu'une recherche si constante de méthodes originales ou de perfectionnements vienne d'aboutir à l'expérimentation d'une machine absolument nouvelle et qui, sans doute, déterminera une révolution dans l'art d'appliquer un revêtement aux chaussées. M. Bressot, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de la Sarthe, est le promoteur de cette expérimentation et le créateur du système mécanique qui permet l'application à chaud, par tous les temps et sans aucune éclaboussure, du bitume émulsionné. Il se forme donc un revêtement instantané et immédiatement praticable à la circulation.

Nous avons eu la bonne fortune de voir la machine fonctionner sur la routc de Paris énorme masse de vingt tonnes animée sur ses six roues à bandages de caoutchouc d'une vitesse maximum de huit kilomètres à l'heure et vomissant la vapeur en jets puissants, à la ressemblance de ces bêtes monstrueuses qui, dans la mythologie, dardaient des flammes Comment s'aecomplit le travail d'une régularité remarquable ?

La chaussée, avant de recevoir le produit de revêtement, est d'abord soumise au c décapage indispensable pour déterminer l' adhérence. Il est obtenu par l'effet désagrégeant de la vapeur. Cette opération précède immédiatement l'épandange de l'émulsion bitumineuse qui, à la température de 200° et d'une épaisseur de mucilage. est cependant projetée par affusion en pluie fine. Le gravillonnage se fait ensuit" au moyen d'un petit rouleau qui comnrime les menus ca^loux noyés dans le biu'rne qui sèchr- et durci' rapidement. La bande de roulement,

Matin Soir

il 3 23 n. 21 9n.t9 9 n 8 8 21 Il. 20 a 10 8 n 7 Il :Un.11 18 h. 54 6 18 IL 41

très compacte, est ainsi formée. Sans plus attendre, les véhicules peuvent s'y engager. Il n'y a pas eu pendant ces opérations successives et accomplies avec précision la moindre perte du produit désormais parfaitement incrusté dans la chaussée qu'il recouvre d'un tapis uniformément lisse, solide et résistant.

La machine épandeuse, formidablement massive avec ses organes robustes et son enchevêtrement de tuyauteries de toutes les grosseurs, de volants et de manettes de lo: •̃ :i le, fonctionne au mazout. Il est à remarquer, pendant la 'marche, que le ,:t de vapeur latéral déterminant par sa seule puissance le « décapage constitue simultanément un barrage improvisé, qui impose le ralentissement aux automobilistes quand ils passent dans le chantier.

La machine épandeuse de M. Bressot est donc une extraordinaire construction mécanique. Tous les techniciens attachés à résoudre l'ardu problème de l'entretien des chaussées de notre pays sauront gré à l'ingénieur distingué qui dirige l'administration des Ponts et Chaussées dans le département de la Sarthe d'avoir découvert un procédé qui est certainement appelé à révolutionner l'art d'établir les revêtements de routes.

LOUiS CASTEL.

COFFRES-fÔRTS BAOCHE

A entt i 22, avenue TJiier*. LE MANS W. CATALOGUE FBaNSù nmmimnii^ Pour résoudre la crise

de l'armement morutier DIMINUER LES AVANCES

MAI" DONNER AUX EQUIPAGES UNE PARTICIPATION

AUX BÉNÉFICES

Saint-Malo, 4 janvier (De notre correspondant). L'article que nous avons consacré récemment à la crise de l'armement morutier nous a valu la lettre suivante de M. René Aubault, armateur à Saint-Malo. La crise de l'armement existe bien, nous dit M. Aubault, mais à côté des causes que vous indiquez, il en est d'autres, qui tiennent au système d'exploitation pratiqué depuis trop longtemps dans l'industrie de la grande pêche t qu'il faudrait sans doute songer à rénover.

Et dénonçant le mal, M. Aubault nous indique le remède diminuer les avances tout en assurant la vie des familles des marins pendant la campagnc et doner aux équipages une participation aux bénéfices.

Venant d'un de nos amis qui milite à Daint-Malo il la tête de la section .il Parti dénorrp/» populaire, cette idée de progrès social ne peut manquer de s imposer à l'attention du monde de l'armement Sans doute sera-t-1? discutée, mais nul ne pourra contrster son caractère d'opportunité, car enfin, 11 ne suffit pas de

venir clamer sa détresse à l'Etat en lui disant Sauvez-nous

Il faut d'abord essayer de se sauver soi-même. C'est l'évidence même. Voici la lettre de M. Aubault « Monsieur le Directeur,

La crisp de l'armement, ainsi Que l'écrivait il y n quelques jours eau:! L'P'iest-Eclair M. Beunet, n'a pas uniquement pour causes celles énoncées dans l'article précité.

« II faut également mettre en lumière celles non moins troublantes, qui, elles aussi, contribuent à l'affaiblissement d'une industrie prospère et ce faisant en chercher le remède. « L'une des causes principales de la crise de l'armement réside dans le système d'exploitation instauré depuis quelques années dans la gestion de la pêche par voilier.

Je dis voilier, car les conditions de gestion des chalutiers diffèrent com- plètement le système d'exploitation dont les résultats tendent de plus en plus à consacrer la faillite, consiste à faire porter, sur le chiffre net des ven- tes de morue, les gages du capitaine, et la Commission de l'armateur gé- rant, au lieu de faire porter sur le bénéfice net ce qui paraîtrait logique, les émoluements des uns et des autres.

« Je reconnais que pour cette année, les engagements des capitaines étant arrêtés, la question ne se pose pas. Mais il n'en est pas de même en ce qui concerne la Commision des Armateurs gérants sur les deniers à Dieu. Ces derniers constituent avec les causes précitées, une des charges les Nus dangereuses de l'armement. « Ne craignez point, amis pêcheurs, que je veuille réduire vos capacités de paiement ou diminuer vos avantages, loin de là ma pensée.

Je voudrais, comme cela se passe pour les chalutiers, vous voir opter pour les corditions suivantes « Des avances moindres, mais suffisantes pour constituer un coffre, soit 2.500 fr. Ne me dites pas cette somme est insuffisante, ce serait faire injure à vos femmes et à vos mères, dont l'esprit d'ordre et d'économie ne peut • mis en doute.

En plus de cette somme de 2.500 fr., je voudrais donner à vos familles 500 fr. par mois, toujours à titre d'avances. Ne seriez-vous pas les premiers à vous féliciter d'avoir assuré le bien-être à ceux qui vous attendent pendant votre longue absence ? Ce n'est pas tout.

Je voudrais vous intéresser directement à l'exploitation sous forme d'une participation de 10 dans les bénéfices. Cette participation étant distribuée, au prorata des gains acquis conformément aux conditions de la charte partie. laquelle demeure entière avec ses 26 ses 4/9 et 5/9. CI: Tout le monde au pourcentage dans les bénéfices, telle est, à mon avis, la solution de la crise de l'armement. Cette participation de l'équipage aux bénéfices serait la compensation loyale des deniers à Dieu supprimés. Si tel est votre avis et celui des actionnaires, si vous voulez essayer de sauver l'armement, la parole est à vous.

c R. AUBAULT. »

Où l'on voit que la misère des uns peut parfois devenir pour d'autres une source de profits

A Angers, une équipe

peu scrupuleuse avait trouvé le moyen d'exploiter

fructueusement les pauvres gens ANGERS, janviér 1930. (De notre envoyé spécial.) Par quel hasard suis-je aujourd'hui dans la cité du roi René ? Le fait d'une correspondance manquée m'immobilise pour quelques heures dans la coquette cité angevine qu'un beau soleil d'autant plus apprécié qu'hier encore la tempête soufflait avec rage illumine joyeusement. Les quais déserts de la gare .Saint-Laud en paraissent plus sombres et plus froids l'occasion est belle de rendre visite au château légendaire qui dresse, là-bas, sur les bords d'une Maine étalée et rapide, la structure formidable de sa vieille enceinte fortifiée.

En route donc la promenade me réserve une surprise la rencontre d'un ami. Et le dialogue s'engage qui changera le but de mon voyage. Vous ici ? Quelle affaire vous amène ? Etes-vous sur la piste de la couturière de Pellouailles que sa famille et la police recherchent depuis des semaines ? Dites vite. L'affaire fait quelque tapage. Ceux qui la connaissent et la suivent la comparent déjà à une nouvelle affaire Quémeneur. La curiosité de tous est en éveil et mon succès serait assez vif si. ce soir, à l'apéritif, je pouvais, grâce à vous, donner sur cette affaire quelques détails intéressants.

Non, la disparition de Mme Godefroy, la couturière de Pellouailles. n'est pour rien dans le fait de ma présence à Angers. Un train manqué, l'attente d'un autre convoi. c'est tout.

• Ah je vois. Vous ne voulez rien dire. Mais que feriez-vous ici, si quelque reportage ne vous y attirait. Suis-je assez naïf Le scandale soulevé en Angers par la découverte d'une organisation d'usuriers et de .préteurs à la petite semaine, la voilà, cette raison de votre présence ici. Ah le suis bien tranquille, allez. Vous ferez comme tout le monde, vous ne direz rien. Les intéressés euxmêmes se targuent assez d'avoir fait les démarches nécessaires pour que personne ne soulève le voile sous lequei ils ont « enterré leur affaire L'instruction est ouverte, les inculpés sont en liberté un jour viendra cependant qui les amènera devant le Tribunal correctionnel Ils seront condamnés.. ou acquittés sait-on jamais avec l'ambiguïté des textes Qui limitent et dirigent l'action des magistrats et ils retourneront à leur officine, sans bruit, aane tapage, tout

prêts à recommencer leurs fructueuses combines bien décidés, en tout cas, à prendre les précautions qui leur éviteront de tomber; comme cette fois, entre les mains de la justice.

Un scandale ? une affaire de prêteurs à la petite semaine Que me contez-vous là ?

La vérité. mais vous la connaissiez et votre silence réservé me confirme cette pensée que j'avais personne n'osera rien dire.

C'est ce que nous verrons. Merci du « tuyau » et. au revoir. Dites à vos amis d'Angers que d'ici quelques jours. l'Ouest-Eclair aura soulevé le voile..

Les exploiteurs de la misère

Nous commençons

A vrai dire, l'affaire des prêteurs à la petite semaine d'Angers n'est pas un mystère. La justice, qui a été saisie. en a fait une affaire très simple que l'on pourrait résumer en quelques lignes comme le plus banal des faits divers quotidiens A Angers, comme dans toutes les villes de France, hélas il y a de braves gens qui. pour une raison quelconque, une maladie, un deuil par exemple, se trouvent soudain, à un moment donné, dans la gène.

A ces gens-là, on comprend qu'il faille venir en aide, mais est-ce les aider que de leur prêter à un taux usuraire? Certainement non. Or. c'est précisément ce qui s'est fait à Angers. Si du point de vue judiciaire, l'affaire n'apparaît pas d'une extrême gravité la peine encourue par les prévenus n'excède pas trois mois de prison et, il est vrai, une assez forte amende il semble que, si l'on se place sur un autre terrain, celui de la morale. l'affaire prend un intérêt nouveau. Le fait même que les intéressés se sont attachés à organiser autour de cette affaire une sorte de conspiration du silence, indique assez que l'une de leur plus grande punition sera d'avoir été démasqués devant l'opinion publique.

L'équipe

A Angers, l'équipe que vient de dépister la quatrième brigade de police mobile réalisait de gros bénéfices. I1s étaient cinq, dont trois apparaissent tout de suite comme des comparses. Les deux chefs de la bande, les deux véritables usuriers de cette équipe étaient ies nommés Béduneau, Louis Elie et Lechertier Georges.

Le premier était comme le directeur du Mont de Piété privé qu'il avait installé à Angers et dont le second parait bien n'avoir été que le commanditaire ou le banquier. Au demeurant, tous deux jouissaient à Angers d'une excellente réputation et nombreuses sont encore les mains qui se tendent vers eux et les têtes qui se découvrent sur leur passage.

Tous deux passaient pour d'honnêtes commerçants retirés des affaires après fortune faite; bons et joyeux vivants, aimant la bonne table et les plaisirs faciles.

Louis-Elie Béduneau et Georges Lechertier on leur donne encore à Angers, où l'affaire ne s'est pas ébruitée, du « Monsieur » gros comme le bras menaient en réalité une double vie. Louis Béduneau et Georges Lechertier s'occupaient donc d'affaires de Bourse. Cela, tout le monde le savait et chacun enviait la situation de ces deux personnages qui, sans trop de fatigue, réussissaient encore à augmenter leurs rentes. Seulement, pour un nombre plus restreint d'Angevins, Louis-Elie Béduneau avait d'autres occupations. Cet homme passait, aux yeux de certains, pour un philanthrope, tout prêt à secourir les gens dans le besoin. On verra, tout à l'heure, que la philanthropie de Béduneau était loin d'être désintéressée

Louis Béduneau, en effet, prêtait aux petites gens dans le besoin. Trois comparses qui, avec lui, sont inculpés dans ce procès se chargeaient de défendre cette réputation et d'amener au philanthrope businessman les clients intéressants. Ces trois compasses, trois habitants d'Angers, ont nom Maurice Gustin, Joseph Marcerbn et Louis Hardy. Enfin, derrière Béduneau apparaît la silhouette de celui qui fut le commanditaire de ce Mont-de-Piété irrégulier et singulier Georges Lechertier.

Gustin, Marceron et Hardy dépistaient les clients Lechertier et Béduneau leur faisaient rendre gorge. Toute la bande réalisait ainsi de jolis bénéfices. Nous verrons demain sa façon d'opérer et comment la justice ayant été saisie, l'immorale et néfaste a combinazione » de ce peu intéressant quintette fut démasquée.

(A suivre.) Jehan THOLOMÊ.

THÉATRE MUNICIPAL DE RENNES

Spectacles de la semaine

Dimanche 5 janvier (matinée) Mireille et Cavalleria Rusticana. Dimanche 5 (soirée) Un bon Garçon I

Mardi 7 (tournée Baret) Volpone. Jeudi 9 (grand gala) Hérodiade, avec M. Cézar Vezzani. Mme Marie Wallet. M. Maurice Berthon.

De vendredi 10 à dimanche 12 Coups de Roulis, opérette de Messager, avec la troupe complète du Théâtre Marigny.

On peut retenir à l'avance les places de première série en envoyant un mandat au directeur du Théâtre. (Télophone 20-37) bien spécifier la représentation choisie.

PRÈS Dg LA HAYE-DU-PUITS (Manche)

UN MEURTRE DANS LA NUIT La Haye-du-Puits. 4 décembre (de notre correspondant), Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 11 heures. Fréret Charles, 51 ans, exploitant une ferme à Montgardon. près de La Hayedu-Pvlts, a eu une discussion très vive avec une «̃•e s-s filles. Comme celle-ci le menaçait, M. Fréret appela au secourt.

UNE BELLE FAMILLE DE PLUZUNET (Côtes-du-Nord)

La famille Picdo. de Pluzunct (Côtes-du-Nord), qui a obtenu romme nous l'avons annoncé, un prix Cognacq-Jay de 25.000 fr.

Le domestique, âgé de 19 ans, prit un fusil et tira dans l'obscurité sur son patron, qui fut atteint à la joue c:roite. Cependant M. Fréret put se mettre à la poursuite du domestique, qui rechargea son fusil et tira un second coup. M. Fréret, atteint à la poitrine, fit encore une trentaine de mètres et tomba mort dans la cour près de sa maison.

Ce drame a produit une vive émotion dans la région.

COMMENT

VOUS APPELEZ-VOUS 1 ALBARET, origine germanique, Radical Alt, vieux, comme dans Albert, doublet d'Albret, équivalent au nom allemand actuel Albrecht.

BOUBENNEC (LE), origine bretonne. Ra- dical Boub, verbe Bouba, bour- donner; le Bourdonnant.

BOURRÉE, origine vieux français. Nom d'une danse populaire donné a une personne accoutumée à danser « la bourrée ».

BRUCYET, origine vieux français. L'ancien mot Bréchet, poitrine, est resté en Bretagne sous la forme de Bruchet.

Billois, origine vieux français. Le joueur de billes, ou encore le fendeur de bûches, ou billes. BRISHOUAL, origine vieux breton. De Briz, bigarré, ou violent; Wall. brave. Wall iGwall), se place aujourd'hui devant le nom et signifie Terrible.

BLOT, origine bretonne. Mou, tendre. Boucard, origine vieux français; prononciation picarde de Bouchard dérivé de Bouc qui élève des boucs.

BRARD, origine franque. Contraction de Bérard. Ce nom vient du germanique Bar, anglo-saxon Bear, ours; suffixe ardt; c'est le nom allemand actuel Berhardt.

BALLOUARD, origine vieux français; synonyme de balourd.

BROHAN, origine vieux breton. Gallois Brochanioc, où se trouve le radical Bro, pays. bans la Vie de sainte Ninnoc, un roi est nommé Brochanus dx° siècle). Dans la Vie de saint Pol de Léon, de la même époque, figure aussi le nom Brohan.

BAYON (LE), origine vieux français. Ce mot désignait un sabre court et a la même origine que bayonnette.

Bacholle, voir à Bachelle, chronlque no 6

BRODU, origine vieux français, pour Çrodeux, celui qui fait de la broderie

Barbancon, origine française, pour Brabançon, originaire du pays de Brabant.

BousTouLER, origine bretonne; synonyme de Bistouler, sobriquet fouille-trou.

Brouazi», origine vieux breton. De Brouëz, colère, le coléreux. Autres doublets en Léon, Braouézec en Vannetais, Broise.

BODOLEC, origine vieux breton. Prononciation capiste de Bodalec, où il faut voir Bot-Haleg, buisson de saules.

BELLER, origine bretonne. Doublets Beler, Le Beller, Le Veller. Ce nom signifie celui qui joue à la balle; en berton, bell, ar vell. BOURDELAIS, origine vieux français. Qui est natif de Bourdel ou Bordeaux En Basse-Bretagne, ce nom est devenu Le Bourdellès.

BRICHORY, origine vieux français. Une Briche était un piège à loups. BRIE! origine bretonne. Talus, berge, dans le Vannetais. (Ernault). BALLAY, BALEY, origine normande. Sens de Bailli, équivalent au nom anglais actuel Bailey.

Bameulle, origine vieux français, pour Bas-Meule ou Bas-Moulin. Latin Mola, meule de moulin et par extension le moulin luimême.

BAUTHAMY, origine vieux breton. Le Bot ou bocage de Hami. Doublet Bouthémy.

Boûguen, origine bretonne. A le sens ordinaire de Joue. Mais ici il serait vraisemblable de rechercher le sens ancien de BotGwenn, Bocage blanc.

BAIL (LE), origine bretonne. Se dit d'un animal qui a une tache blanche sur le front. Sobriquet appliqué par extension à un individu.

BERTHOMÉ, origine vieux français Contraction de Bartholomé. luimême synonyme 'de Barthélemy, nom d'apôtre devenu nom de famille et porte aussi sous la variante Berthelemé.

Bailuul, origine vieux français. Ce

mot signifiait autrefois Rebou-

teux.

BROC (Le), origine bretonne. Broc'h, Blaireau Le c'h aspiré a été

éliminé par un scribe. Cf. le

nom gaulois Brocomagos et le

nom de Pembro. adversaire de

Beaumanoir au combat des

Trente.

BARDOU, origine vieux français; cuirasse de bardes de fer.

Biet, origine vieux français. Ancienne forme du mot Bief.

Bescond. (Le), origine bretonne. Le Vicomte

BRENEOL. origine vieux breton. Brt, Bren, colline et Heol, soleil.

BRANGOULO, origine vieux breton. De Bren gallois Bryn, colline Gou-

Io, lumière.

BANNIER, origee vieux français. Primitivement voiturier. de banne,

bas latin 6ennn, venu, croit-on.

du gaulois Benn.

Botrel, origine vieux français La forme ancienne est Botterel, dérive

de Botte, coup d'épée Bretteur.

En Vendée, Bottereau. En Basse-

Bretagne, Bothorel. En Angle-

terre, Bottrell, nom y fixé à la

suite de Guillaume de Norman-

die. en 1066

COMPADRE, origine italienne. En français Compère.

CADOR. origine vieux breton Kadour, Combattant.

COURAUD, origine bretonne maritime. On appelle courauds ou couraux

les brisants entourant une lie.

Coleou. origine bretonne. Des boeufs- Doublet Couliou.

COUEDRO, origine vieux breton, dans la partie gallaise du Morbihan.

De Coet, bois Rou. roi. bois de

roi.

CARRIOU, origine vieux breton. Le Kar, ami, suivi du diminutif iou.

CHANCEREL. origine vieux français. Ancien verbe Chancir, blanchir,

moisir. Dérivés Chancerel

Chancereau. homme grisonnant.

Chauchix, origine vieux français. Latin Via calcèata, route. chaussée.

c'est-à-dire macadamisée à la

chaux. D'où masculin Chaussix,

Chauchix.

CORRE (Le), origine vieux breton. Le Nain. Se retrouve dans Korr'igan.

CHOTARD, origine vieux français. Jotte pour joue Jotard. Chotard, qui

a de grosses joues.

Couapel et CouEPEL. origine vieux français. De Cop. coup; Cou-

peau. Coupant.

COCHERIL. origine vieux français. Du bas latin Coquerillus, qui a don-

né Cjqueril et Cocheril, petit

cuisinier. Le lieu dit Cocherel dérive d'un féminin Coquerella.

au sens de petite cuisine.

COTREL. origine vieux français, pour Cotterel; doublet vendéen Cot-

tereau celui qui porte cotte de

mailles.

Coz (Le), origine bretonne. Le Vieux. Diminutifs Cozic et Coïe, petit

vieux.

COCHEVELLOU, origine patoise. En pays gallo, coche velous, sobriquet

pour cochon velu.

DRET (Le), origine patoise Dret. droit. Ou bretonne Dret, étoumeau.

DANTEC (Le), origine bretonne. Qui a de grandes dents. Dentu.

DouciN (Le), origine bretonne Sobriquet, An Dansen, la Douzaine.

Domain, origine latin Domanier, qui exploite un domaine. Dominium.

Dorval. origine vieux breton. Dor, préfixe intensif. Wall. Brave. Dou-

blets ou équivalents Derval.

Donval, Dénouai.

DOMALAIN. origine vieux breton, anciennement Dovin-Wallen, pro-

fondément brave.

Darsel, origine vieux français, Probablement pour D'Arcel; D'Ar-

ceau.

DEVEHAT (Le), origine bretonne. Arriéré. retardataire. Ailleurs, Di-

vezat.

DOREMUS. origine latine, avec intention de sobriquet. Quelqu'un qui

récitait des oraisons ou oremus.

Droalfn. origine vieux breton anciennement Dor-Nallen, très

brave. Doublets Droalin, et en

pays de Quintin, Drollon.

Derouët. origine vieux breton. De Dero, chêne. Coët, bois, Doublet,

Le Dérout.

DAUGUET. origine normande, synonyme de Doguin. petit dogue.

(A suivre).

Nota. Notre répertoire alphabétique étant clos, nous aurons terminé à la fin de ce mois les explications des noms qui nous ont été communioués individuellement par nos leçteurs. Nous ne pourrons, à notre vU regret, donner satisfaction à ceux qui nous ont envoyé des listes entières comprenant jusqu'à 50 noms. le temps nous faisant défaut. Cependant, près de 2.000 noms de l'Ouest auront été commentés. y compris leurs doublets; Ce sera suffisant pour qu'une conclusion ethnograohique Importante puisse être tirée de cette étude. Erratum. Çhrontoue VI, lire DMnet au lieu de Dromet


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AUJOURD'HUI

Théâtre Graslin. A 14 heures Le longr-nur d.e Notre-Damc à 20 h. 30 Naus le joueur de flûte.

Théâtre Apollo. A 14 h. 30 et 20 heures 30 Elle est à vous.

Majestic-Cinéma. A 13 h. 30. 16 apures 30 et 20 h. 30: Le paviLlon chinois.

Royal-Cinéma. A 13 h. 30. 16 heu«< 30 et 20 h. 30: Dawn.

Cinéma-Palace, A 13 h. 30. 16 heures et 20 h. 30 Le Cirque.

Cinéma Katorza. A 13 h. 30, 16 heures 30 et 20 h. 30 Peau de Péche. American-Cosmograph. A 13 h. 30, 16 h. 30 et 20 h. 30 Mis à l'épreuve. Cinéma Jeanne-d'Arc. A 13 h. 30. IS h. 30 et 20 h. 30: L'A. S. des P. T. T.

Cinéma National. A 13 h. 30. 16 heures 30 et 20 h. 30 La belle de Baltimore.

Salle Colbert. A 14 h. 30 Amour, quand tu nous tient, par le Cercle Corn edi a.

Salle du Chapeau-rouge. A 14 heures 30 représentation au bénéfice de la Croix-rouge de la jeunesse.

Salons Mauduit. A 14 heures fête annuelle au bénéfice du préventorium et sanatorium des Cheminots.

Salons Sourisse. A 14 h. 30 Grand bal de l'Amicale Chantenaysienne. Parc des Sports. A 14 heures partie de ballon ovale ichampionnat de France) entre le Stade Nantais et :'Union Athlétique Intergz'Ars de Paris. Terrain du Pont-du-Cens. A 14 heures partie de ballon ovale (championnat de l'Atlantique entre le Club Sportif des Ouvriers Nazairiens et le GaLlia-Sports.

Hippodrome du Petit-Port. A 10 heures course-relai organisée par la ligue d'athlétisme.

Parc de Procé. A 14 heures partie de ballon rond (thampionnat de l'Aniou-Basse-Loire). entre la MéUinet et l'Etoile Sportive de Saint-Pierre deCholet.

Elle est à vous t> à V Apollo Nous avons été témoin, à la porte de l' Apollo, de la scène suivante Deux camarades, avant d'entrer (ou plutôt avant de se décider à entrer) regardent l'affiche du jour, l'examinent, la lisent. Tout à coup, l'un de ces hésitants tonrbe en arrêt devant cette phrase que nous traduisons de mémoire, en en respectant nu moins l'esprit C'est dans Elle est il vous que l'on chante « Pouët. Pouët ».

Oh alors. disent en même. lemps les deua camarades qui ont lu ensemble. On y va. Portët, Pouët. Naturellement c'est Génin, la gaieté au corps, la verve incarnée, qui chante c Pouët, Pouët », de sa voù claironnante et comiquement nasale. A son commandement, après lui et aussi avec lui, toute la salle chante Pouët, Pouët. L'instant n'est pas triste. La distribution de Elle est à vous nous permet de retrouver avec plaisir des acteurs entendus dans Flossie, MM. Génin, 6éjà nornmé, Dangelys, Lrorian, et de faire connaissance agréable avec d'autres acteurs dont l'un, M. Max Dejean a, au moins, le physique du rôle, ce qui est -bien quelque chose.

La délicieuse ingénue, l'ex-Flossie, qui, cette fois, est l'Odette Muscadot de la nouvelle pièce, y apporte sa voix si drôlette, avec ses timbres divers^ ses trous fort habilement dissimulés. Son jeu n'est pas moins amusant, tout en audace décente. Mlle Lise Ftorilly, miçux que beaucoup d'autres, jouerait les Agnès.

Dans Flossie, Mme Lina Gelly n'aoait pas autant que dans Elle est à vous l'occasion de briller et de montrer de l'adresse scénique et beaucoup de charme dans la partie chorégraphique du rôle. Mmç Lina Gelly en a largement profité et son succès est vif.

L'orchestre ne nous a pas paru suf fisamment au point à la première. Il est vrai que la partition n'est pas si facile. Mais l'orchestre Bastin a eu raison d'autres difficultés. On peut lui faire crédit pour les représenta- tions à venir.

Quant à la pièce elle-même, il mut mieux l'aller voir. Nous ne la recommandons pas spécialement aux jeunes fuies. C'est, en groa, l'histoire d'un autre. mnri magnifique, d'une magnificence passant Ies bornes. Qu'on nous permette de ne pas insister. J. C.

COURS PROFESSIONNELS

Association des sténos-dactylographes professionnels nantais

Voici le programme des cours pour la semaine

Lundi 6 janvier: 19 h. 30, français, étude des termes de la proposition, dictée; 0 h. 30, comptabilité, la monnaie, le commerce.

Mardi 7 janvier 20 heures, sténographie, cours élémentaire les voyelles cercles; cours moyen métagraphie, dictées à la vitesse de 40-50 mots par minute cours supérieur dictées à 80-100 mots par minute; dactylographie, 20 h. 45, étude du clavier.

Mercredi janvier 19 h. 30, français, rédaction commerciale; 20 h. 30, comptabilité, des commerçants. Jeudi 9 janvier 20 heures, arithmétique et géographie.

Vendredi 10 janvier 20 heures, sténographie, cours élémentaire les consonnes courbes; cours moyen suppression des accents, dictées cours supérieur lettres commerciales, dictées à 80-100 mots par minute; 20 heures 45, dactylographie, étude du clavier.

A PROPOS

DE NOTRE ACTUEL! REFERENDUM

UNE CURIEUSE LETTRE. Nous avons reçu la lettre s :ivante « Nantes, le 3 janvier 1930.

« Monsieur le Rédacteur,

Je suis avec beaucoup d'intérêt vos referendums, sans pourtant y participer. Cela me permet aujourd'hui de m'exprimer très librement, en me « consultant uniquement moimême. Le danger de vos referendums, voyez-vous, laissez-moi vous le dire, c'est que les votants aient, je le crains, une tendance à consulter les autres autant qu'eux-mêmes, à se préoccuper de ce que l'on pense communément pour se rapprocher aussi de l'opinion courante. Notez que je ne trouve pas sans signification ces coups de sonde, mais j'y vois une tentation de s'échapper de soi-même pour faire chorus avec la foule. Ce n'est pas de mon goût.

« Et puis, j'ai autre chose «r vous dire, d'assez délicat à exprimer. Jusqu'ici vous avez à peu près réussi à ne pas influencer vos lecteurs dans un sens ou dans un autre. Vous avez tenu la balance autant que possible égale sans laisser voir vos préféren- ces. Néanmoins, elles ont pu percer parfois, malgré vous. Comment au- riez-vous pu. humainement parlant, éviter complètement cet écueil, vous; surtout qui. acsez volontiers, prenez j parti, en apportant à soutenir vos j idées une ardeur combative dont je n'hésite pas à vous féliciter.

« J'en arrive à votre référendum en cours. Moi qui vous suis et vous connais j'aperçois très bien votre sentiment de derrière la tête. En d'autres termes, je vois, à n'en pas douter, que vous consentiriez personnellement, les plus grands sacrifices. que vous vous « saigneriez aux qua- tre membres » pour éviter à la cité que vous aimez un enlaidissement dé- Il arrive pourtant cette chose curieuse que certains croient que vous tournez casaque. Vous devez des explications à vos lecteurs et rassurei ceux que vous avez. involontairement, j'en suis persuadé, contristés.

« Agréez, Monsieur le Rédacteur, etc. »

La lettre qu'on vient de lire tious a plongés totts à la rédaction nantaise de l'Ouest-Eclair, dans un abinte de réflexions assez amères. Eh guoi tout ce que notre journal a publié contre les comblements en géncral.'et contre le comblement du bras de l'Hôpital en particulier, ne suffirait pas à préciser son attitude. « ne varietur » ? Qu'avotts-nous toujours prétetulu si ce n'est qu'une t;ille comme Nantes se devait de conserver à tout prix ce qu'elle a de spécifiquement beau, qu'une ville comme Nantes u besoin plus qu'une autre ville de s'aérer et qu'elle se prive d'une partie de ses poumons en supprimant la puissante ventilation qui lui venait de la Loire. Dès lors, comment I'Ouest-Eclair pourrait-il être partisan d'un viaduc passant sur le bras de l'Hôpital ? Ce serait, en eftet, comme l'écrit notrc correspondant, l'enlaidissement définitif et l'aggravation d'un état sanitaire qui n'est, pas déjà si fameux. Voilà notre sentiment une fois de plus exprimé, et secrètement nous en convenons nous avions le vif désir que nos lecteurs, épousant nos idées, manifestassent leurs dispositions favorables aux plus grands sacrifices d'argent. Aujourd'hui, les circonstan-

ces nous obligent, en quelque sorte, nous extérioriser nous en profitons, sans avoir l'orgueil de croire. qu'ainsi nous faussons le jeu.

Déjà, lorsqu'il s'est agi du comblement du bras de 1,Hôpital. l'un de nos référendums a très clairement indiqué la prélérence de la majorité, hostile au comblement. Cette fois, il s'agit de savoir si oui ou non Les Nantais ai- ment leur ville assez pour la sauver d'un véritable vandalisme, en y mettant le prir. Ne vaut-il pas mieux avertir que ce sera le prix fort ? Qu'on réfléchisse aux conséquences non pas seulement (dans l'hypothèse de l'horrible viaduc passant sur le bras de l'Hôpital) la Beauté gravement offensée, mais la santé publique, l'Hygiène générale encore plus gravement coinpromises.

C. O. X.

VISITE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Le Syndicat d'Initiative est heureux de faire connaitre les noms des premières personnalités qui ont voulu, à titre particulier, contribuer, de leurs deniers, à la réception de M. le Président de la République.

En outre, le Syndicat d'Initiative a reçu d'autres souscriptions des syndicats du Commerce et de l'Industrie, et de groupements nantais, dont la liste n'est pas close

M le Président Aristide Briand, 1.000 francs M. Guist'hau, ancien maire de Nantes, 500 francs M Gabriel Brunner, 1.000 francs M. Emile Decré, 1.000 francs M. Paul Haudebourg, 1.000 francs M. Peaubert, père, 500 francs.

UN NEURASTHENIQUE SE PEND. Hier après midi, à 15 heures, M. François Chiron, 42 ans, a été trouvé pendu dans le grenier de sa maison avenue Pierre-Loti. Le cadavre était froid et M. le docteur Luneau ne put que constater le décès. M. Chiron était sujet à des crises de neurasthénie.

« LE BAISER AU SOLEIL » Chacun se souvient du timbre qui nous arriva et partit sur nos lettres au mois de décembre 1927.

Le Comité National a emprunté à cette gracieuse vignette le sujet de la médaille en bronze ou en argent qu'il a destinée comme récompense à ceux qui, l'an dernier, ont fait le plus d'efforts, ont eu l'idée la plus ingénieuse, ont prêté l'appui de leur autorité à la campagne du timbre antituberculeux.

Ceux qui viennent de recevoir cette médaille seront heureux de posséder, dans le métal, ce joli dessin d'Abel Faivre.

Ce n'est que la semaine dernière que l'Office Central des Œuvres d'Hygiène Sociale a reçu les médailes pour ceux qu'il avait désignés au Comité National de Défense contre la Tuberculose, et il vient de les remettre, ou faire remettre, aux personnes dont les noms suivent

A Nantes M. le chanoine Bouyer, directeur de l'Enseignement libre M. Simon, directeur de l'Ecole communale de garçons, rue du Chêned'Aron M. Touveron, 15, rue JeanJaurès M. Magot, 54, rue du Marchix M. Jacques Vincent, scout de France.

A Saint-Nazaire M. Bouynot, di- recteur de l'école Jules-Ferry, rue du Maine. A Saint-Mars-la-Jaille M. Lesca- 1ère, secrétaire de mairie.

A Ti-n-Tsin Capitaine lA/ubry, Nantais qui s'est approvisionné au Comité Central de Vente des très nom- breux timbres qu'il a vendus en Chine.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS

LE CONCERT-BAL DE LA Gvj-enberg Un public nombreux se pressait mardi soir, 31 décembre, au concertbal de la Gutenberg. salle Sourisse. Chacun n'eut d'ailleurs que des éloges à faire, tant pour la. qualité des artistes que pour le choix du programme A minuit, la plus franche gaité acj compagna les souhaits traditionnels de nouvel an et le bal animé retint jusqu'au petit matin les couples joyeux aux airs entraînants du jazz. Une quête faite au profit de; enfants pauvres de l'école s'éleva à '#i chiffre record.

La société organisatrice, dont chacun connaît l'attachement pour ses « gosses », remercient les donateurs. En résumé. excellente fête de famille et gros succès pour la « Gutenberg ».

LIGUE DES Contibuables DE NANTES ET DE LA REGION

La réunion de la Ligue des Contribuables aura lieu, 40, rue de la Fosse, fond de la cour cour. le 7 janvier, à 17 heures précises.

CHEZ LES MARCHANDS DE JOURNAUX L'Amicale des Marchands de Journaux convoque ses adhérents à la réu- nion générale qui aura lieu le 6 janvier, à 16 heures, au siège social, cafc C-arnier, 1, rue Jean-Jacques-Rous- seau.

U. N. C. (SECTION MANGIN)

Les camarades de la section Mangin sont informés qu'ils peuvent et même doivent payer leur cotisation 1930 dans les permanences de la section qui sont

Café de la Justice, 35, rue JeanJaurès M. H. Foulonneau. 63, rue des Hauts-Pavés; Café de la Saulzinière, M. Daviaud, 135, rue de Rennes; café Pont-du-Cens, M. L. Laheu, Pont-duCens café-épicerie Aug. Moreau, La Jonnelière; café Michelet, M. A. Quignon, 43, boulevard Eugène-Orieux. Ils trouveront dans ces permanences tous les renseignements qui leur seront nécessaires et la Voix du Combattant.

Les camarades sont également avisés que la « veillée qui devait avoir lieu le 1 décembre dernier, aura lieu le samedi 11 janvier, à 8 heures 30, au café de la Justice.

AMICALE GUTENBERG

L'Amicale Gutenberg invite ses adhérents à assister à l'assemblée générale de janvier, ce matin, à 9 heures 30, au siège, école rue Gutenberg.

MATINÉES & SOIRÉES

THEATRE Graslin

Mardi, à 20 h. 30 Les Ifuguenots. Mercredi, à 20 h. 30 L'Amant de Coeur. Jeudi, à 20 h. 30 La Peau de Chagrin. Vendredi, à 20 h. 30 soirée populaire La Traviata. Samedi, à 20 h. 30 Hans, le joueur de flûte. Dimanche, matinée à 14 heures Manon soirée à 20 h. 30 Coups de Roulis.

PALACE

I.K GRAND SlCCfcS UK KIKE LE CIRQUE

LE CHEF D'ŒUVRE D'HUMOUR DE CHARLIE CHAPLIN 2 HEURES DE FOU-RIRE Billets de Kéduclinn valables

LE SECOND CONCERT DE LA Schola Ce concert qui aura lieu le vendredi 17 janvier, mérite de retenir, dès maintenant l'attention des amateurs nantais, car pour le diriger, il a été fait appel au chef Jascha Horens- tein, qui est l'un des plus grands cappelmeister de l'Europe Centrale. Appelé l'an dernier à Paris, par les Concerts Lamoureux, Horenstein a dirigé plusieurs concerts, avec un rare succès, dont les plus grands éloges ont été faits dans la presse.

Visitez le V SALON RENAULT °5, Boulevard Delorme, NANTKS < ECOLE SUPÉRIEURE DE COM- MERCE ET D'INDUSTRIE DE NANTES. Programme, des cours postscolaires de haut enseignement commerdu 6 au 11 janvier). Lundi 6 janvier., à 18 h. 40 Légis-

lation commerciale (1" série), M. Manjot.

Mardi 7 janvier, à 18 h. 40: Comptabilité des sociétés (2e série), M. Ringeard.

Mercredi 8 janvier, à 18 h. 40 Mathématiques appliquées il" série), ̃ M. Gouard.

Jeudi 9 janvier, à 18 h. 40 Anglais commercial et technique M. Bayle Allemand commercial et technique, M. Vieux.

Vendredi 10 janvier, d 18 h. 40. économie politique, M Legros. j Samedi 11 janvier, à 16 h. 30: Comptabilité industrielele, M. Racois. à 17 h. 30 Banque et bourse, M. Cai radec à 18 h. 30 Anglais commerrial et technique, M. Bayle; à 18 h. 30: i Allemand commercial et technique. M. Vieux.

Nous attirons tout spécialement l'attention des auditeurs sur les cours de comptabilité industrielle qui com- menceront. le 11 courant on peut se faire inscrire pour tout ou partie des i cours au secrétariat de l'école, 12, i rue Voltaire.

CHAUSSURES LEGENDRE 20. rue Contrescarpe NANTES Grand choix pour Cérémonies EPAVES DE LA SEMAINE. Une croix nacre avec initiaJes, des trous- seaux de clefs, des porte-monnaie, un 1 paquet contenant une tirelire et un jouet d'enfant, une montre de femme, une montre d'homme avec chaine, une lettre contenant des chèques pas- taux, un briquet, une écharpe, un pa- rapluie « Tom-pouce » oublié dans un magasin, une manivelle d'auto, un bracelet métal jaune, un bracelet avec plaque d'identité, une lanterne d'auto, une broche métal blanc, portant un prénom, un parapluie « Tom- pouce » oublié dans un magasin, il y a 15 jours, un parapluie oublié dans une église, un sac à main contenant une certaine somme, un livre « traité moteur à gaz », un porte-monnaie métal blanc, un portefeuille contenant des papiers au nom de Pouvreau, un sac à main d'enfant, une broche « Oria », une montre métal blanc d'homme, une médaille en or et une croix en nacre, une bourse, un médaillon en or, un vêtement imperméa- ble d'homme, un sac à main conte- nant une petite somme, un bois de charge, un sac à main d'enfant avec initiale, un carton contenant des ré- férences, une dragonne de parapluie, une somme d'argent, une montre métal blanc avec bracelet, un sac à main trouvé à Chantenay, une bicyclette trouvée en Loire, un canot, un paquet contenant une paire de bas, un porte- feuille contenant des papiers au nom j de Lucas Louis, des billets de banque. une canne d'enfant, un carnet ronte- nant une certaine somme, des papiers au nom de Rulière Pierre, des gants, un bouchon de radiateur d'auto, un parapluie d'homme, un billet de banque trouvé église Sainte-Croix vers fin novembre, un collier, un bracelet de montre en métal jaune, un chien, une bicyclette portant une plaque au nom de Alexandre Mauvoisin, à Vertou.

AVIS DE CONCOURS POUR L'EMPLOI DE VERIFICATEURADJOINT DES POIDS ET MESURES. Par arrêté du ministre du Commerce et de l'Industrie, un concours sera ouvert le lundi 28 avril 1930 pour 10 emplois de vérificateuradjoint des poids et mesures.

Les candidats doivent avoir 22 ans au moins et 29 ans au plus, au plus au 1er janvier 1930. S'ils ont été mobilisés au cours de la guerre, la limite d'âge de 29 ans. est élevée d'une durée égale à celle de leur temps de mobilisation.

Les demandes d'admission à ce concours seront reçues au ministère du Commerce, jusqu'au 28 février 1930 inclusivement; il ne sera donné au- cune suite aux demandes qui parviendraient après cette 'date.

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SERVICE PHARMACEUTIQUE DU DIMANCHE 5 JANVIER. Pharma- cie Principale, rue du Calvaire; Grande Pharmacie de Verdun; MM. Chol- let, rue Jean-Jaurès, 16; Jagu, boule- vard National, 7; Guilbaud, rue Bon- Secours, 2; Mlle Barel, place JeanMacé MM. Oger, Saint-Paul-PontRousseau Lemoine, r. Lamoricière, 1. Il est rappelé au public que la liste des médecins et pharmaciens collaborant au service médical de nuit est déposée dans tous les commissariats de police des cantons. L'INFANTICIDE DE CARQUEFOU A ETE ARRÊTÉE. Le 23 décembre, une jeune fille de Carquefou. Philo- mène Retière, mettait clandestinement au monde un enfant, né à terme, qu'elle étranglait aussitôt et noyait dans un ruisseau.

L'état de la mère 'coupable avait obligé de surseoir à son arrestation. Rétablie, elle vient d'être conduite à Nantes et écrouée à la prison.

ON VOLE UN PORTE-MONNAIE. Vendredi matin, vers 10 heures, en faisant son marché, Mme Samson, bouchère, demeurant, 1, rue du PetitBacchus, avait posé son porte-monnaie sur l'étal d'une poissonnerie, place du Bouffay.

Un individu sans scrupule profita d'un instant d'inattention de la cliente pour escamoter le précieux objet il contenait en effet 280 francs. Mme Samson a porté plainte.

DES COUPS DE COUTEAU. Au cours d'une discussion, quai de la Fosse, vendredi soir, vers 19 h. 30, une dame Berthe Fouchet, 31 arm, journalière, demeurant au n" 71 du quai, a porté deux coups de couteau à son ami, Maurice Léonel, 32 ans, docker, originaire de la Guadeloupe.

Blessé au menton, celui-ci a été conduit à l'Hôtel-Dieu où on lui donna les premiers • s^ins que nécessitait' son état d'ailleurs sans gravité. UN EXPLOIT D'IMBECILES. long la nouvelle épée du général Mellinet gardait une rectitude parfaite. Mais dans la nuit du 2 au 3 janvier, des vandales noctambulant dans les parages de la place Mellinet eurent l'idée de courber l'épée de bronze qui menaçait de sa pointe l'avenue de 1 Launay. Au petit jour, les passants

virent dans la main du général. un tire-bouchon.

Les ineptes malandrins auteurs de cet exploit inqualifiable sont recherchés.

QUE N'A-T-IL GARDE SA LANGUE. Joseph Windrestein, 22 ans. j s'est adressé à l'agent de service rue de Strasbourg en des termes tels i qu'ils ont nécessité son arrestation pour délit d'outrage à agent ARRESTATION, Sorti de prison il y a six jours, Hamandi ben Hamed, s. d. f. connu, y est rentré pour in- I traction à un arrêté de séjour. COLLISION. Hier soir, à 18 heu- jres, une collision s'est produite au rond-point de la route de Vannes en- tre un camion conduit par M. Pierre Fourrage et une auto pilotée par M. Martineau, de Loroux-Bettereau. Dans le choc, M. Fourrage est tombé de son siège et s'est blessé à la tête. Il a été transporté à son domicile, 13, I rue Porte-Neuve.

ETAT-CIVIL

Naissances. Solange Padioleau, rue Beauregard, 11; Guy Simon, boulevard des Poiltts, 75: Jeanne Bodard, rue Porte-Neuve, 5; Marcelle Lestrat, rue de Rennes, 3; Lucien Poirier, quai Ma- lakoff, 26; Renée Gaucher, rue Prairie- d Amont, 5; Jean Pourage. rue Alger, n" 14: Rogei Guéret, quai de la Fosse, 38; Yvette Prentlgnac, rue des Perrières. 5; Jacqueline Claqulri quai Turenne. 8; Jean Aran, Bel-Air. Cité Saint-Gobain.

Publications de mariages. Chartes Alexandre, employé aux chemins de fer de l'Etat, iL Asnières, et Blanche Le Gaill. employée des P. T. T.. avenue de I'Eperonnlère, 22: René Blanohai-a, machiniste au Théâtre, rue Scribe, et Marie Berthelot, choriste au Théâtre rue Fourcroy. 6; Joseph Boulo. chauffeur d'automobiles, avenue Féllx-Faure, 14, et Marie Feunteun. s. p.. rue de la Bastille. 11; Jean Bourdon, sergent au 137' régiment d'infanterie, à Lonent, et Anna Coader. s. p.. aux Courtils: Char- les Bourglne. employé de bureau, iL Châteaubriant, et Marie Lenell s. p rue de Rennes. 70; Claude Choisy, employé de bureau, rue Haute-Casserle. 2, et Marie Brohan, commerçante, rue Riaux. 9, manœuvre, et Angèle Pogu. Porte-Neuve. 12; Louis Couffin. rue dp mécanicienne, rue d'Ercire, 6: Alphonse Debray. soldat au 60' régiment d'infanterie, place du Port-Communeau. 4. et Léontine Breteau. couturlère, rue de Reuues, 6; Geoiges Denleau, ferblantier, avenue de la C'lose, 10, et Mar- Kiierite Leroy, s. p., à Vertou; Lucien Georget. employé de commerce, rue StOiément, 74, et Gabriel Buffard. coutu- rière, à Cholet; Louis Jousse.uime. ajusteur, rue Rabelais. 2, et 1-rancinc Le Grossec. a. p., rue d'Allouvllle, 103; Jean Le Berre, forgeron, Chemin des Pavillons. 132, et Marie Le Moal. ou- vrière d'usine. Chemin des Pavillons. 132: Yves Le Dour. quincaillier, rue M:ircelle-de-Grillaud, 69. et Odette Gourby, s. p.. rue Marce.Ue-de-Gril- laud. 69: Charles Le«a!le. couvreur, rue Pérelle. 6. et Joséphine Bernard, ménagére, rue Pérelle. 6; Jules Lévêque, forgeron, à Herbignac. et Marie Roussel, cuisinière, rue de Bouille, 6; Lucien Le Rouie, chaudronnier, quai de l'Ile-Gloriette, 19. et Jeanne Poupard, coiffeuse, quai de l'Ile-Gloriette. 10 François Libeau, manœuvre, à Sucé, et Anne Colas, cuisinière, rue Fanny-Pécot, 9; Jean-Baptiste Maugendre, chauffeur. à Bel-Air, et Augustine Tanguy, ouvrière d'usine, rue du Bols-Hardy. 82; Bernard Mercier. ingénieur, place Sslnt-Plerre, 4. et Cécile Oillic. s. p.. rue des Orphelins. 16; Paul Naël. serrurier, place du Ralliement, 17. et Céclle Brelet, couturière, rue Noire. 54 Raymond Perret, voyageur de commerce boulevard Victor-Hugo, 19, et Laure Garret, s. p.. à Vénissieux; Paul Thiodet, typographe, rue de Vertais. 52. et Renée Gellereau, manutentionnaire, à Paris; Léon Thoméré. employé du P. 0.. rue du Général Le Flô. 42, et Marie Bodin. s. p.. rue du Général Le Flô. 44: Jean Viaud, cultivateur, à Camoël, et Adèle Guégan, cuisinière, boulevard Gabrlel-Lauriol, 6.

Décès, Georges Legras, 23 ans. chauffeur d'auto, rue La Tour-d'Auvergne, 14; Joseph Rolandeau, 53 ans, employé de tramways, rue de Rennes, n" 234; Marie Delaroux, 64 ans. ménagère, boulevard Pasteur. 41; Wladiolaw Buraczynski. 35 ans, manœuvre, domicilié à Basse-Indre, décédé place de l'Hôtel Dieu Marie Louise Eveno, veuve Beurel, 68 ans, ménagère, ruelle du Roi-Baco, 1; Alexandrine Deshayes. 65 ans, religieuse, Salnt-Joseph-duPortricq; Angélique Boutruche, veuve Coulon, 87 ans, rue de la Bleterie, 21; Jtnnne Dolisie, veuve Coleno, 80 ans. rue des Halles, 12; Rosalie Garnié. épouse Arsel, 62 ans, ménagère, rue de la Convention, 47; Léon Thibault, 54 ans, sous-chef de dépôt retraité. P.-O.. rue Belller. 4b; Alfred Bardot. 67 ans, médecin principal de 2* classe retraité, rue de la République, 52.

Rezé

ETAT-CIVIL, Naissances. René Guillou. à l'Auffrère; Denise Jambnu, à la Brosse; Jean Lhérlau, au Mahau- dlères; Raymond Sana, rue Roiné. à Trentemoult."

Décès. Pierre Madelaine, 45 arw, mécanicien aux chemins de fer de l'Etat, rue Sard-Camot. 84; Camille Belléme, épouse Renoult, 44 ans, 6. p.. il. la Haute-Ile; Henriette Biais, épouse Garcon, 22 ans, couturière. a la Fraisinière; Adèle Mérand, veuve Sorin. 61 ans, s. p.. rue National, 120.

DEMOGRAPHIE. En 1929. il a été enregistré 64 mariages, 2 divorces. 186 naissances, 186 décès.

BASSE-INDRE

Grièvement blessé,

un ouvrier polonais succombe Vendredi soir, vers 20 heures, l'ouvrier polonais Burakzinski Wladislas. était occupé à la manoeuvre de wagons à l'aciérie Martin et se servait d'un levier en acier. Tout à coup ce levier vint brusquement lui frapper le bas ventre, faisant une grave blessure par laquelle le sang s'échappait à flots. Transporté immédiatement à l'Hôtel-Dieu par la voiture des PromptsSecours, Hurakzinski est mort quelques instants après son arrivée.

Burakzinski, âgé de 35 ans, était cé- libataire. L'inhumation aura lieu a Basse-Indre lundi après-midi.

ETAT-CIVIL. Naissar.ce. Floux Jeannlne. rue des Tonneliers.

Publication de mariage.- Dupont René, cultivateur à Poulllé-les-Coteaux, et Gaudin Madeleine, femme de ménage. & Ancenis.

Décès. Brossas Ernestine veuve Bruneau. 59 ans. rue d'Anjou; Gaultier Joséphine, veuve Bricard. 69 ans, ne- Verte: Puissant André. 33 ans, bourre- lier, rue de la Gare.

AUJOURD'HUI

Service pharmaceutique assuré par M. Jallu. rue de l'Hôtel-de-Vllle.

Au Cinéma, à 15 heures: La Valst de l'Adieu.

A l'Hôtel du Centre, soirée dansant* ortrrnisée par le « Modern'Jazz CastelMiantais

AU CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil Municipal s'est réuni jeudi, à 18 heures, sous la présidence de M. Breant, maire. assisté de ses deux adjoints. M. Goupil est désigné comme secrétaire de séance. Le procès-verbal de la réunion précédente est approuvé. Mais M. Martron demande que pour la presse il faut préciser le vote relatif à l'affaire Bouvet. Donc nous précisons ont vote pour la motion Goupil MM. Goupil, Bernou et Marton. Se cont abstenus MM. Glédel et Trousïel. Tous les autres conseillers ont voté contre. Amélioration du service des Chemins de fer. M. Bréant annonce que d'après les promesses qui lui ont été faites par le ministre des tr2vaux publics et le directeur des Chemins de Fer de l'Etat, un express Saint-Nazaire-Paris. cid Chateaubriant, ferait le trajet à partir du 15 mai prochain. Emprunt de l'Hospice. La commission administrative de l'HôpitalHospice ayant décidé de faire construire un pavillon et de contracter un emprunt de 300.000 francs pour pouvoir commencer ces travaux, la ville, à titre de caution lui garantira cet emprunt au Crédit Foncier puis le Conseil vote un crédit de 50.000 lranca pour participation aux dépenses Utilisation d'un terrnin. Rue Michel-Grimault. la ville possède un terrain qui avait été acquis dans l'intention d'y construire une salle des fêtes. Mais ce projet qui coûterait cher à la ville est pour le moment abandonné, et après discussion/le Conseil autorise le maire à poursuivre les ,pourparlers qu'il a déjà engagés à'lefSet de trouver un impressario qui ferait construire à ses frais cette salle de fêtes, théâtre, la ville y prendrait une participation en échange de certains avantages.

Retraite du combattant. Le Conseil émet un vœu de principe favorable à la retraite du combattant. Bains-douche. Un crédit de 850 .francs est voté pour l'inscription et la sculpture des armes de la ville au drontispice du nouvel établissement des bains-douches.

A la demande de M. Goupil, ce travail sera cnnfié à un ouvrier de Cha.teaubriant. si celui-ci v?ut l'accepter. Concours. M. le Maire donne connaissance d'une lettre de M. de Rouge, sénateur, président du Comice agricole de la race Maine-Anjou, qui lui rappelle le bon souvenir qu'il garde du concours de 1926, et qu'il fait son possible pour que ce concours, qui devait avoir lieu à Nantes en 1930. ait lieu à Châteaubriant. A l'unanimité, le Conseil émet un voeu dans ce sens et G-TTERITO]»

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OBSÈQUES

prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Jacques BESNIER

décédé au domicile de ses parents. le 3 janvier 1930, dans sa 21' année, muni des sacrements de l'Eglise

La cérémonie funèbre aura lieu le lundi 6 janvier 1930, à 10 heures, en l'église de Combrée. Le deul se réunira à la maison mortuaire

De la part de M. et Mme Alphonse Besnier. ses parents.. et de la famille. Le présent avis, tiendra lieu de fairepart.

AVIS DE DECES ET DE service H*AS'RAG-– La familte Bauthamy a la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur l'Abbé BAUTIIAMY

Ancien Curé de Maisdon

survenu le dimanche 29 décembre, à Massêrar où un service d'octave aura lieu le lundi 13 Janvier, à 9 heures. REMERCIEMENTS

M. et Mme Albert Or.i:n et toute la ramlllc remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoiornê leur sympathie :"• l'occasion du décAs de

Madame Veuve ORAIN

Nee Jeanne BOVGEARD


vote un subvention de 5.000 francs pour ce concours.

de la Poste. M. le dl- recteur régional des Postes demande à la commune de faire installer à l'Hô- tei des Postes de notre ville le chauffage central, moyennant une aug- tnentetion proportionnelle du foyer. Après avis de la Commission des finances, le Conseil, à l'unanimité, repousse cette proposition et laisse à l'administration des P. T. T. le soin d'installer elle-même son chauffage. Matériel des pompiers. La demande de la Compagnie des sapeurspompiers tendant à l'achat de divers objets pour améliorer le matériel a été prise en considération par le Conseil, qui votera le crédit nécessaire au prochain budget.

Station de graissage. Lie Conseil autorise M. Ménard. garagiste, à faire canstruire, devant son garage, boule- vard Victor-Hugo, une station de graissage avec véranda, moyennant une somme annuelle de 500 francs. Sertrice d'eau. Sur la demande de M. Billant, le Conseil décide de prolonger les canalisations du service d'eau jusqu'à l'intérieur de la cité de Carfort, où plusieurs habitations sont ou vont se construire.

levée à 1a Q

DÉMOGRAPHIE. Mouvement de la population pendant l'année 1929. Naissances, sexe masculin, 68 sexe ieminin. 81 morts-nés, 4. Total 153. Mariages, 57 divorces 2.

Décès (y compris les morts-nés), 199. Récapitulation Naissances. 153 décés, 199. Excédent des décès sur les naissances, 46.

La population de Châteaubriant des derniers recensements était de 7.989 habitants.

Nozay

DÉMOGRAPHIE. Naissances, 57 décès, 72: mariages. 19.

Pendant l'année 1929, le nombre des naissances a été beaucoup plus faible que la moyenne habituelle et le nomj bre des décès plus élevé aussi le résultat nous donne-un excédent de 15 unités pour les décès. Dans les quatre années précédentes, la moyenne des naissances était de 74 et la moyenne des décès de 60 seulement. ETAT-CIVIL. Naissances. Léqulppe Annick, à la Ville- Vilïe Baguet Jeinnine. au Bois-Hubert Ohartier i Henri, à la Ta.rdivlère Mellier Marie- Louise, -rue Saint-Jean Meneurrier Andrée, au Bols-Vert.

Décès. Lambert Jean, rue du Pont Guérin Lucie, au Bois-Vert Lamé Jeari-Marie. à Montaubnn Pineau Jo- seph. route de Niort More! Marie, au

AUJOURD'HUI

Théâtre Trianon. en matinée et en soirée Jeanne d'Arc.

Théa-tre Athénée e;i matinée et en soirée L'eau du NiI.

Eden Clnéma. en matinée et en »olrée Don X. fils de Zorro.

Siège social, rue Amlra! -Courbet, il. 8 h. 30 réunion de l'Amicale mutuelle des chauffeurs et mécaniciens d'autos. Salle de la Mu'.u.Jlté. i partir de 9 h. versement des cotisations de la Muu.ie."e-r«tn<iie des anciens combattante.

S-Mie de la Mutualité, à 9 h 30 awsscuv'oiée des Frères d'Armes.

Siège social, 55. rue de Nantes, !0 h. 3» réunion de l'Amicale des anciens élèves de* écc-les nationales professlonnelles.

Salle du Dolmen, à 13 h. 30 réunion Kénérule de la Société de secours mutuels de Saint-Nazalre.

Salle de la Jeunesse, à 14 h. matinée du Danciuc Club Nazairlen.

Salle Salrat-Eloi. à 15 h. Surcoût. Salle Saint-Pierre, à 15 h. 45: Le voyage clc Berlurcm, grande comédie en 4 actes.

Le service médical sera assuré au- ourd"'hul dimanche à Saint-Nazaire. :iar M. docteur Csdo. 16. boulevard

LE Dimanche sportif

Rugby Saint-Nazaire (Parc des corui R.C.Trignacais c2) et S.C.N. <2>. Trignac iStade Morére) F. C. Yon!lais (11 contre R. C. T. il'. L°ver de rideau entre C.S.O.N. i2) et R.C.T. i3l. Football. Saint-Nazaire (terrain association. Parc des Sports) Champlon:isu L. O.F. A.. U.S. Bau'oise i et i -antre S. C. N. il et 21.

0Questembert (terrain U.S.A.i U.M. ili contre U.S. Quest-embfi* (1). Salnt-Malo (La Gamache) C. S. 0. N. l'et S. M. A. C. Il).

Saint-Jor.chlm iBaisl U.S. Guérau·laisse i et 2i contre A. S. B. (1 et 2). Savenay (terrain des Touchelalsl ".S. Prolétarienne (11 contre UJ&S. (H. Baskct-baU. Sainit-Nazaire (boulevard Gambcttai: Championnat de l'At-inttque. divisions inférieures. Jeune Garde de Salnt-Chris:ophe i2> contre Nazairienre ;1).

HEURES DES MARÉES 5 Janvier

Peine mer le matin à 6 h. 35. le soir à 18 h. 54.

Ba^se mer 'e mrtm à 1 h. 15. le soir à 13 r. "S

UNE GRANDE REUNION

A PROPOS DES CHALUTIERS LORIENTAIS

Vendredi soù, commerçants et industriels nazairiens étaient réunis, salle des fét^s du Grand-Hôtel. M. Clément Dupou présidait. A ses côtés àe tenaient MM. Adet, de la Chambre de Commerce; Vince, juge au tribunal de Commerce. président des Hôteliers et Cafetiers de l'arrondissement de Saint-Nazaire; Bernard, président du Syndicat des Négociants en vins. Parmi les personnalités présentés nous avons remarqué MM. Lemoine, président de l'Union des Commerçants et du Syndicat d'Initiative: Picault. La planche, Rame: Lamoureux. Pécot. directeur des Forges de l'Ouest; Deguzan. Bougie, Lévy. Cosquer, président de Bled M" Galibourg et Gre^é. etc., etc..

M. Dupon fait l'historique de ce grand projet qui va provoquer l'émigration. de Lorient à Saint-Nazaire, de trois cents personnes.

Deux mouvements sont à l'origine de cette histoire. Chambre de Commerce, dune part, et négociantes et industriels nazairiens d'autre part cherchent à redonne:' à notre malheureux port un oeu de l'activité qu'il a perdue par suite de la raréfaction des importations de charbon. Ces deux mouvements vont bientôt prendre le sens un:qu? et f'rmalgamer. On donne des coups de sonde dans différents endroits. On fouille les horizons les plus divers. Finalement, les regards s'immobilisent sur Lorient. Il y s là une Société Duflihol qui possède six chalutiers et' une glacière. Ce frigo lui a permis long- temps de fournir la glace aux 70 navires de la .'lentille de pêche hautur:ère d? Lorept Ia Société date de cinq ans.

La première année, el.e a pu verser 30 "ï à ses actionnaires, i.t la second année 10 Hélas on a creusé un nouveau bassin à Lorient. Finis les beaux jours pour la firme Dufilhol 231c ne peut plus placer sa glace, puisqu'ausM bien. un second frigo a été installé l*-bas. avec obligation, pour tous ceux qui fréquentent le nouveau port. de se ravtailler en glace ace frigo. La périede des vaches maigre? va succéder à celie des vaches grasses. Pas pour longtemps. M. Louis Joubert prend contact avec la société iorientaise. On cause. La dite société est au capital de trois millions. Si i'on pouvait s'assurer les deux tiers des actions, et si notre immense frigo parvenait à fournir les 5.000 tonnes de glace, nécessaires aux chalutiers oifilhol, la flottille émigrerait dans

notre port, avec son siège social, ses bateaux, ses équipages et sa mains- trance. Tout doucement l'affaire s'amorce, prend du sérieux et va se conclure en faveur de notre cité. L'Energie Electrique de la Basse-Loire met à elle seule 500.000 francs dans l'entreprise. 0 nva doter notre frigo de machines nouvelles, qui lui permettront de porter sa production de glace de 2.000 à 9.000 tonnes, tout en diminuant les prix de la barre de 25 kilogs. Les acheteurs d'actions ne sont pas trop difficiles à dénicher. Bref. à la veille de la séance qui doit décider de tout. M. Dufilhol téléphone de Lorient à M Clément Dupon pour lui demander si la souscription est couverte. M. Dupon avait des promesses de versements, mais pas l'argent. Il répondit ouand même par le mot célèbre de Pétain « Nous les au- rons. »

A la réalisation. les 660.000 francs promis sur la première liste se sont Il atténués ». Il importe, à présent, de combler le trou. creusé par les défaillances.

Combien faut-il ? interrogent plusieurs assistants.

Je ne le dirai pas, répond M. Clément Dupon.

Il le dira tout de même. car avec une habileté machiavélique. M. Picaud jette du ton le pius désintéressé dans la salle cette phrase c Il court en ville d'étranges rumeurs. On parle de 400.000 francs à trouver.

Oh que non. riposte M. Dupon. Il ne faut pas 200.000 francs. En parlant de 150!000 franc., je suis près de la réalité. M. Dupon nous parle ensuite du capitaine d'armement de la Société des Chalutiers qui est très averti et qui pratique la pêche depuis 40 ans. On donnera aux bateaux de i M. Dufilhol une cale sèche. dans le Port-Arthur nazairien. Nous apprenons que si de larges sourires se sont épanouis sur les lièvres de tous les hôteliers de la côte, à l'annonce de la venue des chalutiers à. Saint-Nazaire, ces messieurs n'ont pas mis beaucoup d'empressement à souscrire et ont reçu un peu froidement le frère crue'teur, en l'occurrence, leur président, Athanase Vince qui est bien le plus sympathique de tous les humains. C'était là un petit accès de mauvaise humeur qui va disparaître. De même. les 50 bouchers du syndicat. Hérigand. or.rticîilièrpment intéressées à la transformation du frigo qui leur permettra d'avoir la glace a meilleur marche. sont loin d'avoir totalisé l'anport de 100 000 francs au'on attendait deux. M Clément Dupon. comme le bon iardinier. a arrosé la plante. Lisez qu'il a accompli avec beaucoup de dévouement selon sa couture la mission à lui confinée.

Il supplie ses compatriotes de leire le gret* nécessaire avant le 15 janvier prochain. Immédiatement. 1er, demandes de renseignements complémentaires se croisent.

Où logerez-vous les équipagees ? II y a la caserne des douanes. dont une partie est louée actuellement à des fonctionnaires en retraite. On pourrait vcir de co côté. Le président de la Société des Chalutiers Lorientais veut s'installer avant le Carême. L'émigration est une grosse affaire. Elle suppose des. indemnités à verser. un changement d'existence pour tous ceux qui ne craindront pas de s'expa- trier. Aux six chalutiers qui existent on va adjoindre des embarcations, marchant à la voile et au moteur, pour la pêche du poi-^n fin- tur"bot. etc. D'ailleurs. les dirigeants de la Société vent faire. incessamment. un séjour à Saint-Nazaire pour l'installation, de leurs bureaux. Ils se rendront ensuite sur la cote, afin d'augmenter la clientèle. Par quoi est garanti le capital ? Par les chalutiers, qui repré- sentent deux millions et demi, et par le matériel de réserve. Nous arrivons aux trois millions, à quelques milliers de francs près.

Un assistant certifie qu'à Lorient les actions de la Société Dufilhoi se vendent à 50 de leur valeur. On peut donc très facilement se procurer à 500 francs, ces actions de 1.000 francs. Le mêmî personnage ajoute que les Lorientais se frottent les mains, de plaisir, et sont heureux de passer leurs actions aux Nazairiens, car la Société ne pouvait plus vivre à Lorient. Si nous attendions un pm, conclut M. Pécot. des Forges de l'Ouest, nous pourrions nous aussi. Nazairiens, avoir ces actions à 500 francs, au lieu de les acheter 1.000 francs actuellement. M. Dupon déclare que c'est là chose impossible. M. Dufilhol va rompre le contact en cas d'atermoiements. Un autre assistant fait -remarquer que les sociétés qui se sont déjà installées à Saint-Nazair? pour la péche hauturière n'ont pas réussi.

Ce n'est pas étonnant, dit M. Clément Daport. On n'avait mr. de Wiit

chalutiers. Il fallait les réparer à chaque instant Avec Dufilhol, ce n'est pas la même chose.

M. Lemoine, président de l'Union des Commerçants, prend la parole. c Que l'intérêt de Saint-Nazaire soit en jeu, dans cette histoire de chaiu- tiers, déclare-t-il, personne n'en doute. Mais les affaires sont les affaires. Il faut nous apporter des précisions II importe de nous parler des derniers bilans de la société Dufilhol. On ne nous a encore rien dit de cela. Cette société est-elle grevée de parts de fondateurs ? Quels sont les comptes en. banque ? Qu'on nous donne au moins les grandes lignes de la situation Il- nancière ?

M Clément Dupon affirme qu'il ignore tout de cette situation financière. Les Nazairiens n'ont qu'à demander des renseignements précis à M. Dufilhol qui les leur fournira vo- lontiers.

Le Frigo, lance un commerçant, aura sans doute désormais des prix uni- formes, n ne fera plus payer sa glace 6 francs aux Nazairiens et seulement 4 francs aux gens de l'extérieur. (On rit).

D'autres interruptions tombent. M. Dupon se borne à répéter que si M. Dufilhol n'a pas son argent le 15 janvier, il ne marchera pas.

Un banquier vient dire que le droit de transfert des actions sera de 0.85 pour cent.

Les Nazairiens pourront-ils être administrateurs ?

La société Dufilhol a-t-elle conservé sa clientèle ?

Evidemment, et elle ne songe qu'à l'augmenter.

Est-ce possible de connaître le nombre des actionnaires nazairiens ? Oui, parfaitement. Ils sont actuellement soixante-dix.

Par ce qui précède, nos lecteurs ont pu juger que cette réunion du 3 janvier fut fort mouvementée. L'impres- sion générale est que l'affaire des chalutiers trouvera une solution satisfaisante avant la date fatidique du 15 janvier

UN GRAND CALA

A LA SCHOLA CANTORUM A la demande de nombreux mem- bres honoraires, le célèbre virtuose j violoniste René Benedetti, un des meil- leurs représentants de l'école française, dont le talent éblouissant est iidmiré dans le monde entier, se fera entendre au cours du concert de gala que la « Schola Cantorum » organise vendredi prochain 10 janvier en soirée, au théâtre Trianon, et que préparent M. Jean Cadayé, de l'Opéra-Comique, son directeur, et M. Delattre, du col- lège Aristide Briand, directeur adjoint. La danse sera dignement représentée par la célèbre danseuse espagnole Mario del Villar, qui. après une tournée triomphale à l'étranger vient de rentrer à Paris.

Ce sera donc i \c véritable manifestation artistique. Nous donnerons prochainement de plus amples détails. Il est rappelé aux membres exécutants de la Schola que leur présence est absolument indispensable aux dernières répétitions générales, dont l'une est j annoncée pour mardi prochain. TROIS BLESSÉS DANS LES 1 CHANTIERS. A 23 h. 10, au cours de la nuit de vendredi à samedi, M. Le Bledic Noël, employé aux chantiers de Penhoët, s'est fracturé la jambe. A 7 h. 40, hier matin, dans ce même chantier, M. Bouyer Gaston était Enfin dans J'après-midi, à 14 heures. I l'ambulance des sapeurs pompiers transportait du chantier de Penhoët à l'Hôpital un troisième blessé. Igue! Joseph

LES RODEURS OPÈRENT. Des rôdeurs ont dévalisé la basse-cour de I M. Bouer, du café Zola, et les clapiers I de MM. Guillotteau et Josso, à la Menée Noblet. Le gendarme André, de la brigade de Méan, enquêtait hier aprèsmidi sur ces actes. Il suivait un sentier au long des jardins, quand soudain un sieur Barré François, 46 ans, de la Menée Noblet, se dressa furieux devant lui « Va-t-en bien vite, lui cria-t-il, autrement je te casse la flgure a.

Barré paiera cher ses menaces. ETAT-CIVIL

rue WaJdeck- Rousseau; GuiHard Yvette 28, rue du Grand-Ormeau; Boury Louis. boulevard Gambetoa.

Décès. Le Lopin Francis. 56 ans, marin. 53. rue Waldeck-Rousseau. Le Croisic

ETAT-CIVIL. Yaissances. CavRlin Maurice, 19, rue de l'Eglise; Trellu Jean, chemin de Kervaudu. Blain

LES POULAILLERS QUE L'ON VI-' SITE. Au cours de la nuit. un individu qui suppose-t-on était accompagné d'un chien, s'est introduit dans le jardin de M. Warion Pierre, 45 ans. greffier de justice de paix à Blain domicilié rue de Redon. Ce jardin est situé à quelque distance derrière la demeure du greffier et un poulailler y est construit. Sur sept poules que celui-ci renfermait, six ont disparu. Le préjudice atteint une somme d'environ 150 francs. Une euquéte est ouverte.

Couëron

DU RESPECT. S. V. P. Les braves gendarmes de Couëron hier 1 soir, vers 18 h. 45. étaient alertés par des cris puissants et fous qui s'élevaient non loin de leur caserne. Ils se dirigèrent vers le lieu du « grabuge et se trouvèrent en présence d'un homme ,ivre qui injuriait les repré- sentants de la loi de Couëron et tous leurs collègues dans un langage inco- hérent. On l'emmena au violon cuver son vin.

Ce personnage par trop bruyant est un manœuvre d'usine, le nommé Le Rol Jean, 33 ans, demeurant cité navale, n" 26 E, à Couëron. et père de 4 enfants. Ayant retrouvé son calme et sa raison. il s'est accusé de ses fantaisies vocales qui lui attirent trois procès-verbaux.

GUÉMENÉ-PENFAO

IL REVIENT AU BON MOMENT M. Fournis Henri, 46 ans. notaire à Guéméné-Penfao, rue Garde Dieu. nvprt rmlttê son logis vers 20 h. 30

pour assister en compagnie de sa famille à une soirée qu'offrait une société d'anciens combattants du cheflieu de canton. La maison de l'officier ministériel resta donc abandonnée pour quelques instants. Il était 22 heures, lorsque le fils du notaire M. Fournis Yves, 19 ans. actuellement étudiant, s'aperçut au début d'une comédie, qu'il avait oublié divers ob- jets. Le jeune homme regagna hâtive- j ment la demeure paternelle. La porte principale' étant fermée à clef. M. Fournis fit le tour du bâtiment et pénétra dans le salon par une baie vitrée. Rapidement l'étudiant gagna le premier étage où est située sa chambre pour y prendre ce dont Il avait besoin. Un bruit de vitres bri- sées le fit tressauter. Inquiet. il redescendit à tâtons l'escalier de l'im- meuble en retenant son souffle. Ar- i rivé devant la porte d'entrée, le jeune homme braqua sur deux ombres qui se dressaient devant lui le faisceau lumineux d'une lampe électrique. Surpris, deux individus à mi- nes patibulaires coiffés de casquettes grises, vêtus de complets d'une couleur sombre s'enfuirent sans demander leur reste. Deux bicyclettes sta-' tionnaient non loin de là, les cam- brioleurs les enfourchaient et avec un ensemble parfait ils détalèrent à toute vitesse se dirigaant vers la rue de Châteaubriant. Bien entendu M. Fournis ne put les suivre dans leur retraite précipitée. Cependant sans perdre une minute il courut prévenir la gendarmerie et ses parents qui nous l'avons dit étaient au théâtre Les mauvais drôles étaient au courant des usages des gens qu'ils prétendaient frustrer. De plus ils connaissaient d'une façon étonnante les lieux. Sans hésitation aucune de l'ex- térieur ils ont fait sauter au-dessus de la serrure de porte principale un morceau de vitre. Ce ne fut qu'un jeu ensuite de faire fonctionner le verrou de sûreté en glissant leurs mains à travers la brèche ainsi faite et d'en- trer. Hélas ils n'avaient pas compté sur la présence du fils du notaire. Les gendarmes se sont mis en campagne.

AUJOURD'HUI

13 h. 30. 16 h. 30 et 20 h. 30. Cinéma-Palace Tempête .sur l'Asie. 13 h. 30, 16 h. 30 et 20 h. 30. Vajiétés-Cinéma: Monte-Christo (2*éplsodei.

14 heures. Stade Bessonneau U. S cle Basse-Indre contre C. S. J. B i d'Angers (1 B).

21 heures. Sélect-Dancing.

Service pharmaceutiqii-c de nuit. j M. Martin. rue Paul-Bert.

COTES DE LA LOIRE Saumur 3.00 2.85 2.60 Ponts-de-Cé 3.15 3.00 2.85 2 65 ,Mont jean 4.25 4.00 3.90 3.80

COTES DE LA MAINE 4 m. au pont de Verdun le 4 janvier j COMPAGNIE DES TRAMWAYS ELECTRIQUES

La compagnie des tramways électri- ques d'Angers a l'honneur de porter à la connaissance des mutilés de guerre des membres inférieurs ayant au moins 50 d'invalidité, que les cartes donnant droit au tarif de demi-place et valables pour les années 1930-1931, seront délivrées à partir du 6 janvier 1930. Les demandes; accompagnées d'une photographie d'identité et d'une copie légalisée du certificat de notification d'invalidité, pourront être adressées dès maintenant au bureau de la Compagnie ou déposées entre les mains du contrôleur du kiosque de Saint-Aubin. Les nouvelles cartes seront délivrées directement aux titulaires au bureau de la Compagnie, après un délai de trois jours et contre remise de l'ancienne carte.

Les anciennes cartes cesseront d'être valables à partir du 1" février 1930.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL outrages à la maréchaussée. Se- grétain Alexandre, 50 ans, cultivateur à Amaillé, étant en état d'ivresse, s'f-L permis d'outrager le gendarme Cop baud, de Pouancé. Le tribunal lui il'- flige 15 jours de prison et 5 francs d'amende.

La chasse déjendue. Ménard Emile, 39 ans, cultivateur à Faye,' est poursuivi pour chasse en temps prohibé. Le tribunal le condamne à 100 fr. d'amende avec sursis et prononce la confiscation du fusil estimé à 200 fr. La disparation d'un tréteau. Coquereau Jean-Baptiste, 27 ans, cultivateur à Sceaux d'Anjou, et Colin Berthe, femme Coquereau, 34 ans, sont poursuivis pour vol d'un tréteau d'une valeur de 10 francs au préjudice de Mme Foulard. Après plaidolrie de M' } Perrein, le tribunal condamne Coquereau à 16 francs d'amende et acquitte la femme.

Auto contre molocyclette. Halier i Adolphe, 30 ans, chiffonnier à Angers, est poursuivi pour blessures par imprudence et infraction à un arrêté municipal. A l'angle du boulevard Hérault et du quai Gambetta, Halier, marchant à vive allure, vint heurter une motocyclette à qui il devait laisser le libre passage. Dans le choc, personne ne fut blessé. Le tribunal le condamne il 100 franc3 d'amende plus deux contraventions de 5 francs. Il avait frappé la débitante. Chupin Henri, 51 ans, terrassier à Cholet, avenue de Nantes, est inculpé de violences et tapage injurieux. Il a injurié et frappé une débitante, à la Choupleterie de Cholet, Mme Routhiau. M' Prestreau se porte partie civile au nom de Mme Routhiau et réclame "300 francs de dommages-intérêts.

Le tribunal condamne Chupin à 8 jours de prison et 11 francs d'amende, plus 200 francs de dommages pour la partie civile.

SOCIÉTÉ DES CONCERTS POPULAIRES. La Société des Concerts populaires rappelle au public Que le

prochain concert n'a pas lieu, aujourd'hui 5 janvier, mais le dimanche suivant, 12 janvier, avec le concours de Mme Mariéthée Litva.

DANS LA MAGISTRATURE. Le tableau d'avancement des magistrats des Cours d'Appel et des Tribunaux de première instance est arrêté, pour l'année 1930, ainsi qu'il suit

Conseiller n la Cour d'appel diAngers M. Pougnet.

Procureur de la République de 1" classe M. Cosson, d'Angers.

Juge de 2' classe M. Dabin. chargé de l'instruction à Saumur.

Substitut de procureur de la République de 2' classe M. Dupin. de Saumur.

Président de 3' classe M Albert, de Saumur.

Procureur de la République de 3' classe M. Ancelin, de Saumur. ETAT-CIVIL

Naissances. Geneviève de Mallevoue, rue des Jardins, 64 Michel Verneau, avenue Besnardlère. 42 Henriette Nuand, rue Tonneliers. 27 Marius Rosseau, rue d'Alger. 10: Marc Grandur, rue Saint -Georges. 11 Jean Mar- Décès. Julienne Sallou. célibataire. 17 ans. rue de la Roé. 41 Léon Le Barbier, époux Bellœll. 41 ans. rue de la Manufacture. 1 François Charon. époux Bourgolnt, 83 ans. rue Parmentier. 51 Léon Poilane. époux Lebeau, 64 ans. rue Montaigne. 36 Auguste Manceau, 68 ans. Segré Adolphe Ferrand, veux Delaunay. 74 ans. avenue de l'Hotel-Dleu.

Saint-Rémy-en-Mauges

CHUTE GRAVE. Mme Vve Léi pine, en voulant monter dans son grenier, tomba, l'échelle ayant glissé. Blessée assez gravement, elle a dù être transportée dans une clinique d'Angers.

Saint- Pierre- Montlimart

CONTRIBUTIONS INDIRECTES.– Les commerçants et industriels de Saint-Pierre-Montlimart sont informés que le receveur des contributions indirectes de Beaupréau sera à leur disposition le samedi 4 décembre, à partir de 9 heures, à la mairie, pour percevoir l'impôt sur le chiffre d'affaires ainsi que la taxe sur les véhicules automobiles.

MONTREVAULT

ON RÉCLAME UNE SALLE DE SPECTACLE

Nous voici au lendemain des séances récréatives données à Montrevault et qui furent suivies avec tant d'intérêt par la population tout entière. Mais ceci nous a mieux fais ressortir une absence vraiment impardonnable pou: une ville de Montrevault, nous vou- Ions nommer une salle de spectacles municipale. Le local où furent don- nées les récentes soirées théâtrales est bien, mais il ne possède qu'un défaut. celui d'être trop étroit. Combien de personnes des communes environnantes se sont abstenues de venir dans la crainte de ne plus trouver de place Et lorsqu'on parle d'une salle des fêtes, la même idée se présente à tous: les halles Pourquoi ne couvrirait-on pas les halle, quelle belle salle cela nous donnerait. La municipalité ré- pond flegmatiquement « Nous n'avons pas d'argent Les caisses sont vides » C'est une raison bien entendue, mais lorsque l'intérêt général s'impose il ne faut pas non plus chicaner pour une simple quest!on pécuniaire.

Et puis soyons logique <ii faisant! couvrir le centre des halles la muni- cipalité effectuerait-elle une mauvaise opération ? Nous ne le pensons pas, il suffit de raisonner un peu. De l'avis des spécialistes, en effectuant le traI vail mentionné plus haut mi-vitre, mi-tuiles ou ardoises, la dépense s'élèverait au maximum à 15.000 francs I environ. Si on calcule d'intérêt de 1 cette somme annuellement à 3 1/2 '70 on trouve 525 francs. On ne nous fera pas croire que la municipalité n'arriverait pas à tirer chaque année de cette installation un revenu de 525 fr. tant en location pour spectacles, que pour l'installation des forains le jour des marchés et combien d'autres avantages qu'il serait trop long de

mentionner ici.

Enfin, un fait est certain, dans toute les communes environnantes, il existe une salle des fêtes. A Montrevault, où il y a tout pour bien faire, la chose principale fait défaut. L'amour-propre local est donc en jeu. Nous sommes prêts à recevoir dans ce journal toutes les objections qui pourraient être faites dans le sens opposé, qu'on ne craigne pas de le faire et espérons enfin que la municipalité se décidera à satisfaire le désir de la population; voilà une occasion toute trouvée de lui offrir des étrennes.

Toujours avec le sourire.

LA SOCIÉTÉ DE MUSIQUE AU JOUR DE L'AN. Cette fois encore, la société musicale de Montrevault, à l'occasion du premier de l'an, est allée offrir ses vœux à toute la population montrebellienne Ce fut la traditioni:elle tournée. Nos braves musiciens s"" rendirent successivement chez M. le Curé. M. ie Maire, chez leur président leur vice-prés'dent, etc. enfin sur toutes les p.aces publiques, et de nombreux morceaux furent exécutés. Il est Inutile d'ajouter que ia société musique reçut partout un accueil cha'.?ureux et bien digne des années pasir-s A tous. elle dit Merci ». SOCItl'K DE SECOURS MUTUELS. La société de secours mutuels de Montrevault informe ses membres actifs et honoraires qu'elle se réunira en assanblée générale trimestrielle, dimanche 5 janvier, à 1 heure de l'après-midi salle de ia mairie. Ordre du jour comptes de fin d'année questions diverses.

AUJOURD'HUI

A 10 h. 30. Assemblée générale des « Anciens Poilus d'Orient » au siège social.

A 13 heuree. Stade MllloohMU.

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Concours-Référendums

DE

« L'OUEST-ECLAIR Feuille de réponse n° 28

Referendum OUI on NON, les Nantais sont-ils disposés i se saigner aux quatre membres pour empêcher que le viaduc passe sur le 6ras de l'hôpital ? Renonse

Question subsidiaire Combien de personnes répondront OUI ? Réponse Combien de personnes répondront NON ?

Réponse

Cette feniDe de réponse a été remplie par M- (Nom et prénoms)

demeurant i rue n°_ Profession Placer cette réponse sous enveloppe en y joignant sept en-tètes de l'OuestEclair de la quinzaine précédente, et aller la déposer avant le samedi 11 janvier, à 18 heures, dans 1'uroa du concours, dépôt central de l'OuestEclair, 12, rue Bon-Secours. NANTES 100.000 francs de prix

Rugby (match amical) Olymuiaue du Mans (1) contre SportinR-Club Saunurois (2) Championnat Atlantique a« série (même terrain), à 14 h. 30 vélo-Sport Nantais ( 1 ) contre Sporting31ub Saumurols il).

COMITE SAUMUROIS DES CONFERENCES DE L'OUEST. Lundi 13 janvier, à 20 h. 30, salle Carnot, M. André Belessort donnera sa conférence Un homme 1330.

LA BOIRE QUENTIN. Les.conseillers municipaux sont invite. r. 68 trouver, mardi prochain, 7 janvier, à 15 heures, à la Boire Quentin, pour examiner le comblement et étudier le projet de surélévation et de mise hors d'eau de la partie comblée.

LES ANCIENS D'ORIENT. II est rappelé à toots les anciens poilus d'Orient que l'assemblée générale a lieu aujourd'hui, à 10 heures du matin, au siège social. 24. place de la Bilauge.

ETAT-CIVIL

Naissance. Geneviève Gâteau. 28. rue Fardeau.

Décès. Hélène Martlneau. 2 loun. route de Rnuen. 49.

AUJOURD'HUI

Prévoyants de l'Avenir recette trimestrielle a la Mairie, de 9 à 11 heures. Stade des Mines, match de championnat P.bi. de Segré i'2i contre AthlétioClub de la Loire |2>. à 14 heures.

Clné-Théatre Le Don Juan du Cirque, comédie en 5 partiels. Matinée et Soirée.

Les obsèques

de M. le chanoine Dersoir curé-archiprêtre de Segré

C'est avec un pro:und recueillement que la population segréenne a conduit à sa dernière demeure, son regretté pasteur, M le chanoine René Dersoir. A 9 heures eut l.eu la levée du corps à la porte du presbytère. Le cortège funèbre, immensément long. descendit alors dans le centre de la ville en passant notamment par les rues Pasteur et Victor-Hugo. Tous le» commerçants, sans exception, avaient fermé la devanture de leurs magasin» en signe de deuiL

Le deuil était conduit par MM. le4 abbés Douillard. Fruchaud, vicaires de la paroisse, M. l'abbé Dersoir. vicaireinstituteur, et la famille du défunt. Le cierge d'honneur était porté par M. Gouret, employé d'église.

Le cortège se trouvait ainsi composé école libre des garçons, école Ilbre des filles, infants de Marie et personnel de l'ouvroir, mères chrétiennes, tertiaires de Saint-François, la Segréenne et les syndicats protessionnels, la Société de trompettea. l'Union musicale, la Société de secours mutuels de Segre

Un grand nombre de prêtres des pa* roisses environnantes precédaient le char funèbre.

Tenaient les cordons du poêle M. le Curé-Doyen de Chalonnes-sur-Lolre, M. le Curé de Saint-Aubin du Pavois, M. le compte d'Andigné. député MM. Subileau. lrr adjoint au maire de Segré, -lagot, Huez père. George* François. Stanislas François.

Dans la nombreuse assistance, on remarquait la présence de MM. Séguéla, sous-préfet de Segré: Milon. maire de Segré; Richard, 2e adjoint. les membres du Conseil municipal, tous les fonctionnaires; M. Hamon. chef de gare; M. le lieutenant Picot. commandant l'arrondissement de ¡endarmerie; M. Descout. adjudant. M. Garnier. chef de brigade, et les gen·darmes MM. tes Officiers ministériels, MM. les Directeurs des prind-


pales industries et un certain nombre de notabilités d'Angers et de toute la région, etc.

On notait des délégations de Chalonnes-sur-Loire et de Loire où M. le chanoine Dersoir fut respectivement curé-doyen et vicaire. Ces délégations étaient présidées par le Maire de chacune de ces deux communes. La messe fut dite par Mgr Rumeau. Evêque d'Angers, qui donna également l'absoute.

En chaire, M. le chanoine Mérit. supérieur de l'Institution libre de Combrée, prononça une délicate et touchante allocution, retraçant la vie toute d'exemple du distingué prêtre. Pendant le parcours du cortège et au cours de l'office, l'Union musicale et la Société de trompettes la Segréenne, exécutèrent différents morceaux de circonstance.

Les belles funérailles de M. le chanoine Dersoir ont prouvé la haute estime qu'il avait su acquérir en dix années parmi les Segréens.

SOCIETE DE SECOURS MUTUELS DE SEGRE. Il est rappelé aux sociétaires que d'après la décision prise en réunion générale le 15 septembre 1929. notre groupement est affilié à la Familiale de Maine-et-Loire.

Avant le 5 novembre dernier, une liste de tous nos assurés obligatoires comprenant pour chaque sociétaire nom, prénoms, date de naissance, domicile et situation (ouvrier, employé, etc..) a été envoyée à la Familiale. Cette liste n'engage pas définitive- ment nos sociétaires, mais, pour le moment, ils sont en règle.

Ils seront libres, individuellement. de modifier le choix de leur caisse, mais il est bien évident qu'il est de l'intérêt et même un peu du devoir d'un sociétaire de ne pas se séparer de ses camarades de groupement. Le président S. FRANÇOIS.

S E A N C E S CINEMATOGRAPHIQUES DE BIENFAISANCE. Nous apprenons que les séances cinématographiques de bienfaisance organisées par le comité local de vente du timbre antituberculeux auront lieu le mardi 21 janvier en soirée, le jeudi 23 en matinée et en soirée.

Au programme: Pêcheurs d'Islande, de Lotti. magnifique film ayant obtenu partout un très grand succès. BAUGE

Corné

Il CES DAMES AUX CHAPEAUX VERTS ». Une fine comédie, « Ces dames aux chapeaux verts ». sera jouée à la salle des fêtes de Corné, le jeudi 9 janvier prochain, dans un but charitable. Ii s'agit de venir en aide aux dévouées religieuses gardes-malades, dont les ressources sont limitées, et qui seront heureuses de trouver dans des soirées théâtrales, où toutes les familles de Corné sont Invitées, une recette appréciable qui leur permet d'accomplir plus efficacement la tâche qu'elles ont bénévolement assumée, en soignant de jour et de nuit les malades.

Depuis quelques années qu'elles sont à Corné, ces dévouées religieuses ont prouvé à toute la population l'excellence de leurs bons soins. B faut donc encourager le zèle inlassable qui les anime.

Aussi, toute la population de Corné comme des environs se donnera rendez-vous à la soirée de jeudi prochain.

AUJOURD'HUI

Pharmacien de service. M. Mallard, boulevard des Alliés.

Au Stade, à 14 h. 30, match de rugby entre S. N. U. C. (2) et F. C. Yonnala (2).

Au Théâtre. A 10 h. 16, conférence publique sur le vaccin B. C. G. par le docteur-vétérinaire Guérln. Hôtel de Ville. Grand bal populaire du timbre antituberculeux. TRIBUNE LIBRE

Le « pataugeur » remet ça Nous recevons du « pataugeur » la lettre suivante

Monsieur,

Tout en vous remerciant du bon accueil que vous avez fait à ma pmmière lettre, je prends la liberté de vous en envoyer une seconde.

Evidemment, le coup de racloir des cantonniers, boulevard des Marchandises, a fait du bien. mais, comme vous le disiez, il aurait fallu qu'il soit suivi d'un sérieux coup de vent et d'une journée de soleil, mais au lieu de ça, nous avons de l'eau et vous pouvez aller vous rendre compte du résultat du coup de râcloir.

Vendredi matin, deux braves employés trainant une petite charrette remplie de pierrailles, comblaient les petits trous de la chaussée. Je ne sais si cette opération vaudra mieux Que le raclage, mais en attendant. on D&teufte.

Le Pataugeur.

UN MÉTIER DANGEREUX Nos lecteurs se souviennent encore de la sauvage agression dont M. Salmon René, garde de la Fédération départementale des chasseurs, avait été victime dernièrement à SatntHilaire-de-Mortagne, agression qui fut évoquée longucrnr/.t il y a quelques semaines devant le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon.

Ces jours-ci, M. Salmon faisait sa tournée de surveillance sur les terres de Mme Duchéne, au village de BellePlace, commune du Bourg-sous-laRoche, terres louées pour la chasse à M. Durand, le sympathique maire de la commune, conseiller général de la Vendée.

M. Salmon ayant aperçu un homme, le fusil à la bretelle, dans des chamos non gardés, se dissimula et attendit. Le chasseur tira deux coups de lusil et étant monté sur le talus de la propriété dont M. Salmon avait la garde, après avoir re; dé de tous côtés, il s'y engagea. M. Salmon le suivit un bon moment et essaya de le rejoindre -lors qu'il sortait des terrée gardées. L'inconnu voyant ve-

( nir le garde mit son fusil à la bretelle et retira les cartouches de son arme. | C'est alors que M. Salmon lui monj trant sa commission, lui demanda son j permis de chasse. Le chasseur refusa catégoriquement.

Et comme le garde insistait, d'un air menaçant, il s'avança vers lui « Après tout, nous ne sommes que tous les deux ici n. M. Salmon recula de quelques pas et lui montra son revolver. Alors l'inconnu s'éloigna en 1 montrant de loin un papier que le garde crut reconnaître pour être un permis de chasse. Les gendarmes sont parvenus à identifier le chasseur. C'est un certain R. Georges, électricien, demeuranl à La Montillière, du Bourg-sousla-Roche. Après avoir nié d'abord, il a fini par avouer, mais s'il reconnait avoir chassé sur les terres gardées, il nie formellement avoir menacé le garde. 1 LA PROCHAINE EXPOSITION DE PIGEONS VOYAGEURS 4fin d'intéresser davantage le public iL la manifestation colombophile, notre société a demandé le concours de l'armée.

Et tandis que d'un côté se verront civils, avec les appareils servant à la constatation des concours, de l'autre on pourra voir les pigeons de l'armée et de la marine, avec le materiel servant à l'entraînement et au travail de ces oiseaux, paniers 'infanterie, de cavalerie, d'aviation, rselets poI chettes porte-ménage, carnets de croquis et ménage, etc. etc., ce qui donnera à cette exposition une portée instructive et intéressante.

D'autre part, l'Union colombophile profitera de cette circonstance où nombreux seront les visiteurs des so| ciétés avoisinantes, pour faire le dimanche 12 janvier, son banquet annueL Il aura lieu à midi. chez M. Loiseau, café de la Rotonde, sous le patronage de M. Hervé, président de la Fédération colombophile de la XIe région de M. le maire de La Rochesur-Yon et de M. le commandant d'armes. Les membres honoraires de la société sont particulièrement invités à ce banquet, dont le prix est fixé à 20 francs.

Se faire inscrire au siège, café des Vétérans, 7, rue Lafayette.

ILS ETAIENT QUATRE. Ils étaient quatre qui voulaient le battre. Il paraîtrait même qu'ils l'auraient battu. Du moins, c'est ce qu'affirme Rozankowic Paul, 28 ans, sujet yougoslave, qui a porté plainte contre M. M. hôtelier, rue Maréchal-Pétai sa femtne, sa fille et un monsieur C. employé de bureau, qui l'auraient molesté mardi dernier, alors qu'il prenait son repas du soir. La police poursuit son enquête.

DANS LA MAGISTRATURE. 1.3 an Meaume, fils de M. Meaume, président du tribunal de La Rochesur-Yon, vient d'être nommé juge suppléant à la Cour d'Appel de Rennes.

Toutes nos félicitations.

COUR D'ASSISES. La Cour d'Assises ne siégera pas le 27 janvier. comme il avait été annoncé, aucune affaire n'étant inscrite.

FOIRES DE LA SEMAINE

Lundi 6 janvier Aizenay. BreuilBarret, Maillezais, Tiffauges.

Mardi 7 Bournezeau.

Mercredi 8 L'Oie.

Jeudi 9 Avrillé, Palluau, Vouvant. Samedi 11 Luçon.

Herbergement

JUSQU'A PLUS SOIF. C. Marcel, 23 ans, clutivateur au service de M. François, demeurant à la Cour de Montbert, a été trouvé ivre-mort par les gendarmes de l'Herbergement et a récolté la contravention d'usage. Saint- Hilalre-de-Loulay

« JE N'AI PAS BU ». D. Ferdinand, 52 ans, demeurant à SaintHilaire, a été trouvé dans un état d'ivresse avancé, par les gendarmes de Montaigu.

« Je reconnais que je suis pris de boisson, mais puisque vous voulez me dresser procès-verbal leur a-t-il déclaré, je n'ai pas bu. »

II n'en a pas moins été gratifié d'un procès-verbal.

Saint-Florent-des-Bois

DANS LA DEVANTURE. M. Bouin Amédée, chauffeur au service de la société Elesca de Luçon, conduisait un camion de cette maison, derrière lequel était attachée une automobile de la même maison, au volant de laquelle se tenait M. Jeandroz. A un certain moment en passant dans le bourg de Saint-Florent, la direction de l'automobile conduite par M. Jeandroz ne fonctionnant plus, la voiture fit une embardée et entra dans la devanture de Mme veuve Troquier, commerçante.

Mme Troquier ne sait à quelle somme fixer le préjudice qui lui a été causé et demande une expertise. LA LOGE-FOUGEREUSE

VOL DE 16.000 FRANCS

M. Chamard Auguste, 55 ans, cultivateur à la « Tourte n, commune dc la Loge-Fougereuse, canton de la Châtaigneraie, vient d'être victime d'un vol de 16.000 francs.

Jusqu'à présent on n'a pu recueillir aucune indication permettant de faire connaître le voleur.

Chaillé- les- Marais

SOIREE THEATRALE. Nous apprenons que deux grandes soirées récréatives auront lieu dans la salle paroissiale de Chaillé les dimanches 19 janvier, en soirée à 8 heures, et 26 janvier, en matinée à 2 h. 30. Programme Sainte Jehanne d'Arc, drame historique en 5 actes, un prologue et une apothéose.

Pour terminer, une demi-heure de fou-rire.

DEMOGRAPHIE. Il fut enregistre pendant l'année 1929 dans la section de Chaillé- les -Marais 25 naissances et une reconnaissance. 13 matriages, 19 décès et une transcription.

AUJOURD'HUI Pharmacien de service M. Pagerie. place des Acacias.

OBJETS TROUVES DE LA SEMAINE. Un billet de banque par Mite Ginette Paquier, 1, rue des Sables une ceinture métallique par M. Savina, loueur de taxi, place du Minage un sac il main contenant une certaine somme et divers objets par Mlle Raymonde Lavant, 105, rue de La Roche deux billets de banque dans un mouchoir par Mme René Mortlleau, chemin du Frêne un foulard de soie par M. Pagôt, impasse de la Gorre Les leur réclamer.

Un portefeuille par Mme Brosseau. 7, allée des Soupirs un couteau par M. Henri Engerbeaud fils, rue de La Roche; une chaîne de montre par M. Marcel Burgaud. caissier de la Caisse d'Epargne. Réclamer ces objets au commissariat de police.

UN BOULANGER TROP VIOLENT. Dimanche soir, vers 22 h. 30, les habitants de la rue Julien-David étaient brusquement tirés de leur sommeil par le bruit d'une violente querelle et les cris de détresse de la victime qui gisait dans le ruisseau. Deux ouvriers boulangers travaillant chez le même patron, venaient de sortir d'un bal d'un' établissement public de la place du Minage et s'étaient engagés dans la rue JulienDavid lorsque l'un d'eux, Delavaud Marcel. 22 ans, chercha querelle à son camarade Fumoleau Emilien, et le terrassa après lui avoir porté un violent coup de poing. Delavaud s'acharna sur sa victime à laquelle il porta de nombreux coups de poing et de pied, le traînant par les cheveu*. Il ne cessa de le frapper que lorsque les voisins qui avaient ouvert leurs fenêtres le menacèrent d'intervenir. Fumoleau a porté plainte contre son brutal agresseur qui, au cours de la scène de violences, a brisé un gond d'un volet de l'immeuble de M. Guéry.

AUJOURD'HUI

Pleine mer matin, 8 h. 35, coefftcient 62 soir, 18 h. 54, coefficient 60. Au Parc des Sports, à 13 heures rugby, championnat S. A. Castelbriantais (1) contre T. V. (1); 14 h. 30. football, E. S. Longevillaise (1) contre T. V. (r.).

Moderno-Cinéma Un chapeau de paille d'Italie, film tiré de la célèbre pièce de Labiche.

Cinéma du Remblai La toison d'or. Splendid-Cinéma L'espionne.

Permanence médicale docteur Lesueur, rue du Palais, 37, téléphone 3.03. Pharmacie de servlce M. Puiroux, rue Nationale.

Boulangeries ouvertes aux Sables, M. Courronné, rue de la Patrie La Chaume. M. Henrlot, quai Georges-V. COLErailVIÊRE

Il y a quelques jours, l'ouest-Eclair, dans son édition nantaise, relatait en termes enthousiastes, le très beau succès remporté par notre jeune compatriote Colette Rivière, à l'audition musicale donnée salle du Chapeau-Rouge. Cette virtuose de dix ans s'était fait applaudir déjà plusieurs fois à Paris, mais jamais encore elle n'avait assumé la tâche difficile d'exécuter un important programme.

Ce programme, très varié, était apte à mettre en valeur les dons remarquables de la jeune artiste, sa virtuosité, sa prodigieuse mémoire.

Quelques-uns ont plus particulièrement goûté la gaité, le charrr? simple du Moulin, de Périlhon, et de La Maraichine, de Maingueneau il n'en est pas moins vrai que l'exécution de l'Aria Vanita, de Bach, fut remarquable de style et que c'est avec une force étonnante et une grande netteté, que fut joué l'El Vito, de Manuel Infante. Les difficultés de la Ronde des Lutins, de Liszt, et de la Malaguera, d'Albeniz, furent surmontées avec la plus parfaite aisance. Le Rondo hongrois, de Haydn, clôtura brillamment cet intéressant concert.

Colette Rivière a fait l'admiration de l'auditoire, qui a été conquis par sa simplicité charmante et son assurance, que lui envieraient maints artistes fameux, et qui ne sont pas ses moindres qualités.

lie d'Yeu

MOUVEMENT DU PORT. Sorties Dundee « Jeanne-Marc », patron Breton, allant aux Sablesd'Olonne sur lest dundee « Florentine », patron Gendron. allant à Nantes avec 10 tonneaux diverses. En relâche. Je dundee a Virgo Veneranda » allant de Bordeaux à Quimper avec un chargement de farine. Le dundee a Avenir », capitaine Breton, attend un temps favorable pour aller à Nantes. Il en est de mème du dundee « René-Alexandre » qui est en relâche à Paimbœuf. ENREGISTREMENT. Le bureau d'enregistrement de l'Ile-d'Yeu sera fermé en 1930, les lundi et mardi de chaque semaine. Si l'un de ces jours est férjé, le bureau restera fermé le mercredi

Bouin

LE NOUVEL AN DES ECOLES LIBRES. A l'occasion du nouvel an, les enfants des écoles libres se sont réunis dans la salle de l'Enclos pour offrir leurs vœux à M. le curé et donner en même temps une petite séance récréative. La salle, quoique très spacieuse, était comble.

Les acteurs et actrices se sont 1..On.trés à la hauteur de leur tâche Signalons -surtout une ravissante pastorale jouée avec beaucoup de succès par !es petites filles. Le choei final « Quittez votre tente » enlevé avec brio par les garçons et les fillettes, a été trouvé fort bien.

Après une distribution de friandises les enfants se sont retirés enchantés de leur soirée.

Olonne-sur-Mer

ETAT CIVIL. (Du 19 novembre au .'il décembre 1929.) Naissances. André Vincent. IL la Chévrerle Yanlc ̃ Bolsaeau, aux Vigneaux; Marcelle Dau-

bœul. à Chamaillas Paul Burgaud, aux Filées; Gaston Bernard, aux Filées; Liliane Raffin. à la Glrvlére; Maude Ravart. au bourg.

Promesse de mariage. René Pajot, peintre en bâtiments, aux Filées, et Germaine Chopin, sans prof., aux Filées. Mariage. Robert Mace, garçon de café, aux Sables-d'Olonne, 57, rue des Corderies, et Eva Poiraud, a. prof.. à la Glrvlére.

Décès. Eugène Coutant, 75 ans, propriétaire, veuf de Marie Delahaye, à la Garrle; André Burnaud, 22 ans, culti- vateur, célibataire, à la Slffrale Cèles*tin Tessier. 73 ans, cultivateur. veuf de Léontine Jaunet. il. l'Allerle.

Palloau

ETAT CIVIL. Décès. Bouron L., s. u.. 78 ans, à Palluau.

AUJOURD'HUI

Salle Regina Grand gala artistique et gymnique des Jeunes Niortais en matinée et soirée.

Ciné du Manège Matinée et soirée. L'argent.

A l'Hôtel de Ville A 9 heures, réunion des mutllés du travail.

Pharmacien de service M. Chételain, place des Halles.

Interruption de courant De 8 heures à midi, sur le secteur alimenté par le poste de la place Saint-Hilaire. Clôture de la chasse en Deux-Sèvres. Stade Espinassou Stade Rochelais contre Stade Nlortais.

Stade Morin A. S. Melloise contre A. S. Nlortaise.

Stade de Genéve: Fouras OlympiqueClr-b contre Chamois Niortais.

A la gare A Il h. 30. rendez-vous des équipiers seconds de l'A. S. N. A Dixa Concert sous la direction de M. Bogulawskl.

ETAT CIVIL. 2 et 3 janvier 1930. Naissance Bernard Kolb, rue de la Burgonce, 69.

Décès. Louis Raguenaud, chamolseur, 79 ans, quai de la Regraitterie, 60; Marie Launay, couturière. 42, rue de la Mothe Saint-Héraye, avenue SaintJean, 35 Maurice Fazllleau, 7 mois, place du ^"ort, 27 Marie Palissler, sans profession. 65 ans. épicerie Gautier, rue du Fort-Foucault. 3 Catherine Favrioux. sans profession, 80 ans, veuve Garnler. rue de la Corderle. 24 Geneviève Canteau, a. prof., 75 ans. veuve Méraud. rue du Vivier, 69.

AUJOURD'HUI

Spectacles. Cinéma du Théâtre, matlnée et soirée Pathé-GaumontMc'tro, actualités Odette, grand drame émouvant Charlot, pâtissier, comique, fou-rire.

La semaine prochaine Le diable au coeur, et, bientôt, une grande superproduction Quartier latin.

6élect-Cinéma matinée grand bal avec l'orchestre de Poitiers. êoirée, cinéma La ronde infernale, film sportif, avec Jean Angelo.

ECOLE D'INSTRUCTION DES OFFICIERS DE RESERVE. L'école d'instruction des officiers de réserve est définitivement installée à Parthenay.

Aujourd'hui, à 10 h. 30, à la caserne aura lieu une séance d'instruction. Au programme Exercice sur la carte. Prix du contact (suite). PHARMACIEN DE SERVICE. Aujourd'hui, le service est assuré par M. Lambert, rue Jean-Jaurès. GENDARMERIE. M. Debenest, nommé à Parthenay en remplacement de M. Bonnaud, retraité.

CHUTE DE CHEVAL. En revenant de l'exercice, M. Georges Madec, garde républicain mobile, est tombé de cheval. Contusions qui semblaient assez graves, et qui semblent maintenant moins importances.

M. le docteur Bourdeau a prescrit 15 jours de repos.

MEMENTO MARITIME LES OUVRIERS DE LA MARINE ACCIDENTÉS

ET LES REGIMES DES PENSIONS Il a été demandé au ministre de la marine pourquoi les ouvriers de la marine accidentés et admis & la retraite, comme ouvriers accidentés, ne reçoivent pas la rente d'invalidité avec la pension d'ancienneté, et pourquoi, lorsqu'ils sont conservés au travail. l0a ne reçoivent pas intégralement leur rente d'allocation et d'invalidité. Le ministre a répondu En cas d'accidents du travail, les ouvriers de la marine sont traités ainsi qu'il suit 1) Les ouvriers ex-immatrlculés, qui sont régis par les pensions à forme militaire, relèvent, en cas d'accidents du ttavall, de la loi du 31 mars 1919: mais les dispositions des articles 59 et 60 de cette loi, autorisant le cumul pour les otficters de carrière et les militaires et marins rengagés, n'étant pas applicables aux personnels civils, ces derniers ne peuvent cumuler une pension d'Invalidité avec une pension basée sur la durée de leurs services et doivent opter pour l'une ou l'autre de ces pensions.

2) Les ouvriers ex -auxiliaires sont assujettis à la loi du 9 avril 1808 et la rente-accident qui leur est allouée est cumulable avec une pension d'ancienneté, didérée. proportionnelle ou anticipée; acqulse au titre dee lois des 21 octobre 1919 ou 21 mars 1928; mais non avec une pension d'invaltdité de l'une de ces deux dernières !ois allouée en raison des mêmes Infirmités.

3) Tous les ouvriers accidentés du travail qui sont conservés en service reçoivent leur salaire sans réduction, s'ils ne perçoivent de ce fait une renteaccident ou une pension d'Invalidité dans le cas contraire, leur salaire est revisé pour tenir compte de la réduction de leur capacité de travail. BIBLIOGRAPHIE PIE XI ET LA MEDECINE AU SERVICE DES MISSIpNS. pa.: l'Abbé Prof. Dr. Uao Bertini, sous-secrétalre du Con8ell Supérieur de la Propagation de la Fol Rome. Sous l'impulsion de Pie XI. l'organisation des missions catholiques entre dans une vole de plus en plus scientifique. Le grand Pape. qui sait les difficultés :le apostolet. veut, pour les vaincre. taire appel a tous les moyens que la science moderne peut mettre a disposition du missionnaire Dom Bertlnl met en vive lumière fit les liens qui rattachent te problème d'aujourd'hui à la grande tradition évangélique la charité a toujours été dans l'Eglise la meilleure méthode d apostolat

Mais là charité doit s'adapter et profiter des ressources que lui apporte la science médicale.

Que de missionnaire* «ont tombés

pour avoir négligé les précautions nécessaires en pays tropicaux avec l'Instruction médicale, recommandée par Pic XI. on évitera le gaspillage dee fources déjà trop réduites de l'armée missionnaire.

Mais fl y a ;,lus. One grande œuvre humanitaire s'Impose en faveur de toua' les peuples qui '-norent les règles de l'hygiène et les ressources de la médecine européenne.

Les protestants l'ont compris et n'ont pas hésité à multiplier les dispensaires et les hôoltaux. Les catholiques ne peuvent rester en dehors de ce mouvement. Sans doute. Jat&als la charité chrétienne n'a cessé de susciter parmi eux d'adm'rables dévouements qui se sont penchés sur toutes 'es misères. L'hérotsme des religieux et religieuses dans les léproseries fait l'admiration des plus Indifférents.

Ce livre ne manquera pas de susciter d- nouvelles Initiatives. Les faits et les documents. abondamD ent cités éclairent le problème ~r en suggèrent la solutlon.

(Il Prot. dom Bertlnl 8 Pie XI et l* médecine au service des missions 1 volume. 160 yagea (12 y 19). Bioud et Gay. éditeur». R fr.

MINISTÈRE DE L'AIR LEGION D'HONNEUR

Ebt promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur, au titre de la réserve de l'armée de l'Air le lieutenant-colonel Le Révérend.

Pendant la guerre, le colonel Le Révérend organisa les grandes unités d'aviation de chasse. et lors de la bataille de la Somme, l'aviation de chasse était placée sous ses ordres.

DERNIÉRES NOUVELLES SPORTIVES

CHAMPIONNAT DE LA G 0. F. A. Aujourd'hui, à Laval

Club Sportif Jean-Bouin d'Angers et 6tade LavaUois

C'est enfin aujourd'hui. a 14 heures, que sera donné, au stade Jean-Yvinec. le coup d'envol de cette Importante rencontre tant attendue.

Face à ses redoutables adversaires, les Stadistes aligneront vraisemblablement l'équipe suivante

Lhoteller

Hervé Jouneau

Hus Dissier Coulon

Chevret Garot Julo Renier Legras ou Nlvol

La présence d'Hervé, sérieusement touché dimanche dernier contre le Drapeau est assez Incertaine. et Il est certain que s'il n'occupe pas sa place, les Lavallols seront fortement handicapés. Toutefois, tous les autres seront là et r éaisteront honorablement aux ardents footballeurs du C. S. J. B. Les Angevins, dans un geste qu'il convient de citer, se rendront dès leur arrivée à Laval déposer une gerbe sur !a tombe du regretté Jean Yvlnec. Les Stadistes peuvent s'associer à ce pèlerinage en venant au rendez-vous fixé à 11 heures à l'angle du Pont-Neuf et du quai Béatrix.

Rappelons que les prix des places sont les suivants tribunes, 5 fr. pelouse, 3 fr.

Coup d'envol à 14 heures précises. 4-6

MATCHES AMICAUX Aujourd'hui, au Stade Bessonneau U.S. de Basse-Indre (1)

contre C.S.J.B. d'Angers (1 B)

Les sportifs d'Angors amateure de footbaJJl association reprendront plaisir à voir évoluer les équipiers 1B du C. S.J.B. et bon nombre d'entre eux seront tantôt au stade de la rue de StLéonard. à cet effet.

Le match qui y est organisé ne sera pas !Fane intérêt. Les deux équlpes sont au rang des meilleures dans la région, hors les équipes de division d'honneur bien entendu et le football qu'elles sont en mesure de pratiquer n'est pas négligeable quant à sa facture. Nous rappelons l'horaire de la réunion

A 12 h. 45. ouverture des portes du Stade Bessonneau.

A 13 heures, C.S.J.B. (HO contre Indus-Sport Saumurole (1). Arbitre, M. Leroy. du CSJ.B.

A 14 h. 30, C.S.J.B. (1B) contre U. S. de Basse-Indre (1). Arbitre, M. Trumeau, du CS.J.B.

Pendant les matches de football, les joueurs de basket du CSJ.B. disputeront trois matches amicaux de basketball (voir annonce à la rubrique spéciaae). 6 CYCLISME

Au Vélo-Club Doulonnais Comme les années précédentes à pareille époque, le Vélo-Club Doulonnais mettra en compétition une Coupe et des prix aux coureurs qui se seront les mieux classés dans les épreuves disputées au cours des sorties hivernales, du 5 Janvier au dimanche 6 avril inclus. I Il y aura addition par points d'assiduité et des primes seront attribuées dans chaque épreuve.

D'autres prlx viendront récompenser les coureurs qui seront classés après le vainqueur de cette Coupe.

Aujourd'hui, la sortie d'entrain tnent aura lieu sur le parcours Nantes-Le Temple et vioe-versa.

Rendez-vous ce matin. Café Météreau, 2, boulevard Sébastopol; départ 8 h. 30 très précises. Tous les coureurs sont Instamment priés de prendre part aux sorties nui leur sont Indispensables pour leur avenir dans l'art du sport cycliste. 8 CONVOCATIONS

Véloce-Sport Nantais. Equipe seconde. contre Pornic, au Petit-Breton, à 14 heures Gloux, Planchot. Urvoy. Cadet. Nails, Lehuède, Denot, Vlnson, Orandjean. Mano, Oultton, Bertln, Tranchand, Boireau. Ducros, Jean Poupaln, Berthomé, Prentlgnac, Mablllon, Manager Albert. Arbitre Auguste Olou. 6 A Saumur, championnat; départ, place de la Petite-Hollande, à 8 heurea très précises Bâtisse. Chenu. Guillas. Boulmu, Bédier, Vandernotte Henri et Marcel, Dubourg, Bahuaud, Lebourguennec, Pécheur, Huet, Georgelin Vincent, Blsson, Malndron.

P. M de Segré. Sont convoqués, à 10 h. 30. équipe III Plantlnet. Dubourg, Ménard, Baudouin, Rabaud G.. Hardy, Olouet. Savary. Ruelland, Molsari. Maillet. Remplaçant Madiot H.

A 11 h. 15. Equipe 1 Guillaume. Madlot. Chrétien I, Oraindorge. Chrétien II, Aubry A., Robin. Pourrln, Bretenu, Dorlet, Lecomte.

Les équipiers seconds dont les noms suivent sont priés de se trouver au Stade, 13 h. 30 Simon. Qaume. Cadlou, Flohard. Montltcti, Aubry J.. Mercier, GuUlet, Delahaye, Gellneau. Cha-

DERNIÈRES NOUVELLES COMMERCIALES

FOIRES DE LA RÉGION

SAINT-FLORENT-LE-VIEIL. 4, Jaa« vier. Animaux «ras amenés 210, ven- dus. Bœufs 75 Ir- quai., 4.80; 2', 4.40; 3', 4,20; taureaux 5 lr- quai., 4.60; 2', 4,30; 3'. 4 vaches 130 l"- quai.. 5: 2', 4,50; 3'. 4,20. Expéditions sur Parts. Modane. Lyon, Douai, Lille, Rouen. Blé, 125 le quintal; avoine, 95 a, 100. Beurre, 12 b 12.50 la livre: oeufs, 10 à 11 la douzaine; poulets. 6 à 7 la livre; lapins. 4 à 4.20.

Vente un peu plus calme; très bonne marchandise de première qualité cours sans changement.

INGRANDES, 4 janvier. Animaux maigres amenée 1.500. vendus -.050. Bœufs de travail 60. vendus de 5.800 à 6.300 la paire; bœufs jeunes 400. de 2.000 à 2.800 pièce vaches laitières 120, de 2.200 à 3.500 pièce; vaches et génlsses pour l'engrais 410. de 1.600 à 2.800 pièce taureaux 60. de 1.8OD à 2.500 pièce. La plus grande parti- du bétail regagne le Maine-et-Loire, l'Indre pour l'engrais et le lait.

Blé, 124 à 127 le quintal avoine, 105 à 115 le quintal.

Beurre, 11 à 12 la livre; œufs. 10 à 10,50 la douzaine poulets, 15 à 30 la couple; lapins, 12 à 20 pièce porcs maigres 80. tous vendus de 400 à 650 plèce porcelets 60, de 225 à 327 pièce. Marché bien approvisionné. Vente calme, mais bien soutenue en animaux gras. Vente bonne en animaux maigres. Les vaches amouillantes sont recherchées et en légère hausse. Ensemble du marché vente bonne, cours bien maintenus.

BELLEVILLE-SUR-VIE. 4 janvier. Animaux gras amenés 140. vendus 82. Bœufs 60 (lr* qualité 5,15, 2' 4,50, 3" 4) génisses 20, toutes vendues Il'' 5,50, 2* 4,25 4.50. 2' 4, 3« 3 à 3,50) taureaux 10 (l'- 4.50. 2* 4, 3' 3.25). Le* affaires furent plutôt difficiles, en raison des mauvais marchés précédents de Paris.

Les bonnes vaches avec de la viande bien placée se ramassaient assez bien pour les boucheries locales.

Animaux de travail amenés 130 Palres de bœufs et 50 taureaux. Il fut vendu environ la moitié aux cours sulvants bœufs blancs, de 6.000 & 7.000 en beau choix bœufs de toutes provenance, de 5.500 à 6.300 bœufs Inférieurs ou mal ensemble malgrters. de 5.000 & 5.500: bouvillons, de 4.000 à 4.500 la paire taureaux, de 1.600 à 2.500 pièce. Cours très soutenus sur les bœufs de travail.

Vaches amenées 30. vendues 20, faisant en bonnes Jeunes amouillantes crotsées de Charollals de 2.300 2.600 et en ordinaires de 1.700 à 2.000.

En résumé, la foire aux bovins a été légèrement moins importante que la précédente. Il manquait surtout des génisses grasses et des bêtes de première qualité extra.

Le marché a été fort approvisionné. On cote poulets. 45 à 65 la paire oeufs, 8,50 à 9.50 la douzsine beurre, 14 à 15 la livre, suivant morceau. Tendance ferme sur les vo:ailles. Pmcm. MARCHÉS DE LA RÉGION NANTES. 4 Janvier fMarché dc Tabtnsac) Bœuf 1" catégorie. le demikilo 5.50 à 11. 2' 2.50 4, 3» 1.50 à 3; veau, 1" 7 11. 2« 6.50 à 7. 3» 4 à 6: mouton. 1" 10 à 12. 2» 8 à 10. 3· 5 à t; porc. 7.75 a 9.25.

Beurre, le demi-kilo. 11.75 à 13; muta, la douzaine. 9.50 10: lapins, le demikilo. 6.50; poulets, 8.50 à 9.

Syndicat de la Boucherie de Nantu. Cours du 3 janvier 22 bœufs. ]• demi-kilo. derrière. 4.75; devant. 4.50; 357 veaux, le kilo, 8.50 il 9.50; 381 moutons. 11 à 12.

Marché attx veaux du 3 janvier. Rentrés hier, 72; rentrés à ce jour. 285; prix plus haut, 7.50 plus bas, 5.50 moyenne, 6.50.

SAVENAY. 31 décembre. On cote 1 aux 100 kilos Blé, 125; seigle. 95 sarrasin, 100; avoine, 95; son, 85. Boeuf. 4.25 à 4.50 le kilo; vache. 3.50 à 4 veau, 8 à 8.75 le kilo: porc gras. 8.25 à 8.50 mou2on, 7.50 8 le kUo. Beurre, 25 à 26 le kilo; œufs. 9 il. 10 Ia douz.

PAIMBŒUF. 3 janvier. Légère hausse sur le beurre et les volalllx grosses tendance faible sur le froment. On a coté aux 100 kilos farine 1" qualité, 188 fr.: 2' qualité. 185 à 187 fr.: froment. 124 à 126 tr.; avolne. 88 à 90 fr son, 84 à 86 fr. aux 500 klI ios foin, 225 à 230 fr. Paille. 170 à 180 fr.

Bœufs gras, le kilo. 4 fr. à 4,50: taureaux, 3.90 à 4.20: vaches. 4 fr. à 4.30 veaux. 7,20 à 7.50: moutons. 6.80 à 7 fr.: porcs. 8.10 a 8,50.

Poulets, la couple. 32 39 fr. canards, 31 à 36 fr.: pigeonneaux, 9,50 à 13 fr. oies grasses. 45 à 55 fr. dindes. 35 à 45 fr. laplns domestiques. 10 à 23 fr lapins de garenne. 7 fr. à 8.30 lièvres. 24 à 27 fr.: beurre en gros, le kilo. 24.50 à 25 fr.: au détail, la livre. 13 fr. à 13.50: œufs, la douzaine. 9.50 à 10 fr.

ANGERS, le 4 Janvier. On rote aux 100 kg. froment, 123 seigle, 98 otge, 95 son. 98 avoine. 98 foin, 45 a 50 paille, 24.

Au kg. beurre, 23 à 24 lard. 17 oies, 8 lapins de maison. 8 œufs, la douzaine, 9 à 10 pièce poules, 26 à 30 lapins de garenne, 8 à 10 lièvre. 25 à 35 couple poulets à rôtir. 25 IL 40 fr.

ST-FLORENT-DES-BO1S. 3 janvier. Le marché de ce jour. malgré le temps menaçant était bien achalandé, et couvert de marchands étalagistes Qui ont fait de bonnes affaires.

Beurres. Apporta assez Important» faits par les cultivateurs et les revendeurs. qui se sont vendus à raison da 13 fr. le morceau et 12 fr. 50 la livre. Cours sans changement. On cote les œufs apportés en assez grande quantité à raison de 9 fr. la douzaine. Cours en baisse.

On cote les poulets de l'année à raison de 35 h 30 fr. la couple; les grosses poules et coqs, 40 à 45 fr. la couple; lae canards 30 fr. la couple: les oies 40 fr. pièce: les pigeons domestiques 7 fr, la couple et les lapins domestiques 15 à 32 pièce suivant grosseur. Cours maintenns élevés.

Vins de Noah à raison de 150 à 200 fr. la barrique de 220 litres; les Noah et Othello mélangés 250 à 300 fr. la barrique. et les vins supérieurs cours Variant de 400 à 500 fr. la barrique. Vente mauvaise et peu de demandes.

Cidre de pays. On cote actuelle'•n?nt les cidres de pays à raison de 190 & 200 fr. la barrique de 220 litres rendu à domicile. frais de transport compris. Fourrages. On cote les foins en provenance des marais a raison de 380 à 400 fr. les 500 kilos; les pallles de 150 à 180 les 500 kilos. Cours en hausse par suite de la rareté.

Céréales. On cote les sons à rmlson de 100 fr. les ICJ kilos: farines 195 les 100 kilos blé 95 à 100 l'hectolitre: aTdne à 45: orge 55: batlltrge b0; seicle lOO^blé noir ou sarrazln 65; millet 100: colza 150; sainfoin 65: haricots 250 à 300: in gâta 450: Jarcs«e 300. le tout 1 vendu à l'hectolitre.

Grain« de luzerne 5 a 5.50 le kilo. et mais. 130 fr. les 100 kilos.

Cours gens changement sur la plupart des denrées, mais baisse sur les bm, M avoines et les harlcoU


LA PLUS BELLE ÉPREUVE DE LA SAISON LE CROSS DES CINQ PROVINCES DE L'OUEST ORGANISÉ PAR LÛUEST ECLAIR

AVEC LE CONCOURS DE LA L. B. A.

se dispute aujourd'hui 5 Janvier au Parc des Sports de la Route de Lorient LA FANFARE DES « TROMPETTES RENNAISES » SE FERA ENTENDRE

AU COURS DE LA RÉUNION

GRAND MATCH D'ASSOCIATION STADE BORDELAIS U. Ci CONTRE STADE RENNAIS Ut Ci

Aoartf la course

Nous sommes heureux de constater avec quel empressement les clubs de toute la région de l'Ouest ont répondu à notre invitation. Du Mans à Brest, d'Avranchés à Nantes, les sociétés pratiquant le cross-country nous envoient leurs meilleurs athlètes, et le succès de la course doit être aussi grand que par le passé. Treize sociétés sont engagées dans la catégorie des classes appelées, dix-sept dans les classes non appelées, ce qui fait un total de plus de 200 athlètes au cepart.

Nous avouons que dans cette sélection, car les clubs n'ont engagé qu? l'élite, la tâche est difficile pour désigner le vainqueur individuel et le nom du club futur détenteur du challenge. La saison de cross-country n'est pas encore assez avancée, les compétitions officielles ne se sont pas encore déroulées et les points de comparaison nous manquent pour situer p.rca'-tenient la valeur des athlètes ut des équipes.

Commençons par opérer, pour la première catégorie, un tri sévère dans les équipes Sans négliger la valeur incontestable de certains sociétés, les résultats acquis jusqu'ici nous permettent d avancer quelques noms qui ont leur chance de figurer au palmarès Pour cela, nous prendrons l'excellente équipe du Stade Briochin. detentrice du challenge le team des Cheminots Rennais, second l'an dernier le Stade Rennais Université Club, dont l'équipe est très redoutable, et un quaLrière larron qui sera à choisir parmi les équipes des Cadets rie Bretagne, de l'A. S. Brestoise ou de l'U. S. S.

Et maintenant la tâche la plus ardue n'est point faite il nous reste a examiner, la valeur ies chefs de file de chacune des équipais, la valeur des second, troisième et quatrième oquipiers il nous reste à compter avec 1 esprit tactique des capitaines d'équipes, avec le courage des uns et la ténacité cks autres, pour aligner le nom de l'équipe la plus complète. A Saint-Brieuc, nous trouvons les :'i Le Bot. Le Demnat, Le Guen, Demou- iin Chez les Cheminots Rennais, Lemonnier vient en tête, avec. dans sa foulée, Genouël, Cornuel et Robial. Et enfin au Stade Rennais l'équipe apparaît formidable avec Hilliou, Perrichot Thézé et autre Evano.

Cette dernière équipe, dont plusieurs éléments peuvent prétendre à !a première place du classement individuel, devrait l'emporter, et nous donnons donc comme vainqueur prooable

LE STADE RENNAIS U. C.

précédant de quelques points gagnés par les équipiers de second plan les Cheminots Rennais et le Stade Bno,hin.

Pour le titre de vainqueur in^iviriuel, nous devons chercher noir iiomme également dans les équipes ci -dessus nommées. Sélectionnons >monnier, le vainqueur de l'an dernier, Perrichot, Hillion, Le Bot et Le Oemnat, de Saint-Brieuc. Le sympathique Jean-Baptiste fera certaine.nent tout son possible pour inscrire ̃in» fois son nom au palmamais trouvera-t-il une aide suffi-ante pour venir à bout de la coaliion Perrichol-Hilliou. Le premier .lommé, qui est certes le crosmen le nlus régulier de l'Ouest, n'a jamais ;,agné 1 épreuve il voudrait bien se

P. PELLQOTN.

Guy Perrichot, J.-B. Lemonhier, du de

S R. U. C l'A. S. C. R. l'offrir, mais un rhume malencontreux vient l'handicaper, et nous préférons mettre notre chance sur HILLIOU

qui ne demande qu'à confirmer l'excellente impression laissée dans ses dernières sorties. Bien entendu, ceci n'a que la valeur d'un pronostic En cross-country, plus que dans tout autre sport, les impondérables comp- tent pour beaucoup, et nous serons heureux d'applaudir à la victoire du meilleur, même s'il ne figure pas dans la liste de nos favoris.

Chez les jeunes

Dans la seconde catégorie, celle des classes non appelées, la lutte s'annonce ardente, et les arrivées se succéderont a bien peu d'intervalle. « La valeur n'attend pas le nombre des années. » Voici des paroles que nos jeunes crossmen savent mettre en pratique, et il nous souvient que, l'an dernier, les juniors réussirent un meilleur temps que les seniors sur la première boucle du parcours à Montabizé

Le règlement de notre cross interdit, en effet, de faire prendre le départ aux jeunes coureurs dans l'épreuve de première catégorie. Cette originalité nous vaut, chaque année, d'agréables surprises, car nous assistons à la lutte des meilleurs jeunes qui ne trouvent .ns leurs concurrents que des adversaires de leur condition

Mais revenons à nos athlètes d'aujourd'hui. Comme chez leurs aînés. il y a lutte par équipes et par homme. Plus que dans la première catégorie, cependant, il y a de clubs à pouvoir prétendre à la première place. Enumérons quelques noms U. S. du Mans, vainqueur de l'an dernier le Stade Briochin, le C. A. Mayennais, le Stade Rennais, l'A. S. Cheminots Rennais, les Cadets de Bretagne. Nous devrions presque citer toutes les sociétés engagées, car elles ont toutes des prétentions légitimes. En jugeant sévèrement, cependant, nous sélectionnerons l'U. S. du Mans, les Stades Briochin et Rennais et l'A. S. Cheminots, en acordant cependant une préférence à

L'U. S. DU MANS

club qui sait former de nombreux jeunes et dont nous faisons notre favori. Individuellement, nous prévoyons uni lutte sévère entre Philippe et Carrer, du S. R. U. C. Maillard. des F.-A. de Laval Pellouin, du C. A. M., et Lesaux, des Cheminots Rennais. Ei si nous donnons

LESAUX

comme favori, c'est uniquement en nous basant sur les progrès sérieux et la forme actuelle de ce jeune, qui doit faire parler de lui dans l'avenir. Nous ne saurions terminer sans souhaiter bonne chance à tous. Dans toute compétition, il faut un vainqueur et un vaincu, c'est là l'intérêt du sport, et nous serons aussi heureux d'applaudir a la victoire d'un « outsider » qu'à celle d'un favori ou d'un homme déjà confirmé par son passé sportif. G. Travers. LES ENGAGEMENTS

Nous donnons ci-dessous la liste complète des engagés avec les numéros de dossards. Ces numéros diffèrent de ceux donnés hier après pointage. MM. les dirigeants sont priés de veiller a la concordance.

Catégorie des classes appelées Association Sportive des Cheminots nennais inoir. parements blancs). 25. Lemonnier J.-B 26. Genouel Mary; 27. Cornule Henry 28 Créach Jacques; 29 Uadenac Léon 30 Courtln Marcel J1 Catllard Louts: 32. Trlcault Pierre 33 Godet Marcel; 3* Roblel Henri 25 l'rime Armand

Stade iunnan> Uimeistia CLUL ̃>;• parements noirs 1 36. Perrlchoi Guy. 37. Hilliou René 38. Thézé Armand

les: 41. Anfray Charles 42. Harvey André 43. Garnier Joseph 44. fee Cozannet Louis 45. Le Saux Alfred 46. Dou- Uanovltch Simitrie.

Union Sportive Servannaise (noir, parements or). 47. Fanton Franc; 48. Cadiou Emmanuel 49. Lenormand Jean 50. Salllard André 61. Debrofse Michel 52. Chariot Yves 53. Gaudln Edouard 54. Prié Alfred 55. Mole Henri 56. Donet Armand: 57. Blondi Pascal.

Pascal.

Stade Briochin (azullue. paréments or). 58. Demoulln Adrien: 59. Guêganlc François; 60. Henry Yves 61. Houeix Louis; 62. Huet Pierre 63. Le Bot Désiré 64. Le Denmat Emile 65. Le Guen Yves.

Cadets de Bretagne (blanc, parements bleus). 66. Perdriel Maurice 67. Hayel Aristide 68. Morlais René 70. Pommeret Bernard 71. Liarzon Antoine 72. Phelippeau Lucien 73. Duhoux Raymond.

Association Sportive Brestoise (bleu. parements blancs). 74. Thominet Célestin 75. Eliès François 76. Bescond Basile 77. Isnard Alphonse 78. Appéré Jean 7S. Kerézéon Pierre 80. Lepetlt Maurice

Drapeau de Fougères (blanc, parements rouges). 82. Lemauguen Joachlm 83. Pottier Charles 84. Martin René.

Etoile Sportive St-Brieuc (blanc). 85. Bozec Marcel.

Union Sportive Guémennise (vert. pareme "s blancs). 86. Mahé Mathurin 87. Pensivy Georges 88. Palarlc François.

Amical-Club Redonnais (blanc, ceinture jaune et noire).- 89. Bréard Jean. Corsaires Malouins (ciel. pare:'lents blancs). 90. Lefèvre Georges. Union Sportiue St-Michel d'Avranches (blanc écusson). 91. Chablain Marcel, Club Athlétique Mayennais (blanc. parements rouges).- 93. Cormier René; 94. Cochon Henri.

Classes non appelées

Union Sportiue 'du Mans (blanc et bleu). 101. Crinière André; 102. Guais Jean; 103. Olln Lucien; 104. Herson Georges: 105. Pelé Pierre; 106. Georges André; 107. Sallé Paul: 108. Casamajor Charles.

Stade Rennais Université Club (rouge, parements noirs). 109. Philippe Louis; 110. Correr Joseph: 111. Le Clech Charles: 112. Beaudoin R"né; 113. Bruezlère Emile; 114. Kerjean Roger: 115. Monteurun Louis; 116. Loysance Marius: 117. Lafaye Laurent; 118. Le Cal loncc Armel: 119. Jahler Francis; 120. Gemain René.

Union Sportive Servannaise (noir. parements or). 121. Maupay Henri: 122. Le Cœur Georges; 123. Dubois Maurice: 121 Barberon Robert 125. Launay Jean: 126. Folligne Gabriel; 127. 0111vro Francis.

Stade Briochin (azullne parements or) 128. Raboule-t 129. Hamard Jean 130. Heligoln Jean 131. Heneaux Marcel 132, Huet Ludovic 133, Jouan Albert 134. Hernin Joseph 135. Le Cunff Joseph 136. Le Denmat Arthur 137. Le Gall Pierre 138, Le Hours Jean 139. Lucas Jean: 140. Thomas.

Club Athlétique Mayennais (blanc, parements rouges). 141. Pellouin Fernand 142. Chameau Céleste 143, Cornu Edmond; 144. Dubuc Jullen; 145, Paris Maurice 146, Gonnet Charles 147, Pel1ler Francis 148, Leblanc Raymond; 149. Rocher André; 150. Leboucher Henri.

Cadets de Bretagne (blanc, parements bleus). 151. Wilhem André; 152. André Yves 153. Hayel René 154, Loiseleux Francis 156. Chesnay Yves 157, de Kerpolsson Louis 158. Bahurel Paul 159. Vannier Léon 1R0. Pavoine Arsène 161, Lenouvel Jean 162. Decourcelles Maurice 163, Davoine Robert.

Drapeau de Fougères (blanc, parements rouges). 164, Blanchard André 165. Gallals Alexandre 166. Héry Marcel 167, Morice Jean 168. Farard Armand 169. Simon Jules

I A DEMOULIN.

du Stade Briochin.

170, Levavasseur (Gaétan) 171, Police Marcel.

Association Sportive Brestoise (bleu parements blancs). 172. Guéguen Marcel: 173. Jézéquel Auguste; 174. Philip Tanguy 175. Le Binan Louis Union Sportive Saint-Michel d'Avranches (blanc, écusson). 176. Lemasle Paul 177 Morhan Jean 178. Blin Eugène 179. Desserroir Ferdinand 180. Barbé Victor 181. Halle René 182. Le Chartler Louis 183. Deguette René 184. Laisné Joseph 185. Engerrau Albert.

Association Sportive des Cheminots Rennais (noir. parements blancs). 186. Lesaux Roger 187. Guittier Georges.

Etoile St-Brieuc (blanc). 188. Bo2hoa Francis 189, Carpler Jean 190. Le Coq Albert.

Francs Archers de la Bonne Lorraine (noir, croix Lorraine). 191. Rouat Julien 192. Maillard Maurice 193. Jollvet Marcel.

Union Sportive Mayennalse (rouge). Quinton Marcel.

Union Sportive Guémenoisa (vert parements blancs). 195. Le Fur André 196. Rivalaln Joseph 197. Le Fresne Albert.

Amical Club Redonnais (blanc ceinture jaune et noire). 198. Allain Pierre 199, Milon René.

Corsaires Malouins (ciel, parements blancs). 200, Chotard René; 201. Rolland Jean; 202. Fillaut Victor: 203. Grelet Michel.

Ne sont pas qualifiés

Association Sportfve Brestoise. Aupetit, non licencié L'Hours, licencié au Stade Brlochln.

Cadets de Bretagne. Boumonvllle. Gaudln, Even. Fouillen. non licenciés. Le champioanat militaire

Voici la liste des engagés de cette épreuve

1. Guillou, sergent, 41' R. I.; 2. Creach. caporal, 41' R. I. 3. Courtin, 2' classe. 41' R. I. 4. Radenac, 2* classe, 41' R. I. 5. Le Mestre. caporalchef, 41' R. I. 6. Morvan. caporal, 41' R. I. 7. Cordelier. 2- classe, 41' R. I. 8. Etesse, 21 classe. 41' R. 1. 9. Godet, sergent, 48' R. I. 10. Dumontell. 21 classe. 48- R. I. 11. Le Guen, 2' classe. 48' 'R. I. 12. Briand, 2' classe, 48' R. 1.: 13. Eon, a» classe. 48' R. I. 14. Boisselle. 2« classe, 48' R. I. 15. Pirlou, 2' classe, 48' R. I. 16. X. 17. Le Grand, caporal, 2' R. I. C. 18. Couale, caporal, 2« R. 1. C.; 19. Aupetlt, 1" classe. 2' R. I. C.; 20. Duchemln, 2' classe, 2' R. I. C. 21. Gilles, 2- classe, 2' R. I. C; 22. Briére, 2' classe, 2' R. I. C. 23. Moumasson. 2' classe, 2' R. I. C. 24. Demorget. 2' classe. 2' R. I. C.

JURY

Juge-arbitre M. J. Gemaln.

Adjoint M. Glais.

Starters M. le colonel Rinckenbach et M. Lemonnier. champion de Bretagne.

Juges à l'arrivée MM. Fourel, Le Roux, Beaudoin, Perriohot, Pontier. Chronométreurs MM. Le Targat et Barbedor.

Juges de parcours MM. André, Lorant, Goupelier, Bergot, Duhoux et tous membres disponibles.

Délégués nua coureurs MM. Audren et Herviaux.

Pointeur M. Audren.

Commissaires MM. les Membres de la Commission de basket-ball et de la Commission d'organisation.

MM. les Membres de la L. B. A. disponibles sont priés de passer au Hall de L'Ouest-Eclair, entre 10 heures et 11 h. Les officiels désirant des cartes d'entrée pour leur famille sont priés de les prendre aux mêmes endroit et heure.

LES DEPARTS

Voici l'horaire adopté d'accord avec la L. B. A. et le S. R. U. C.

14 h. précises, départ du cross des jeunes, donne par I/emonnier, recordman de Bretagne, qui figure au palmarès de l'épreuve.

14 h. 30. coup d'envoi du match. 15 heures précises (avant la fin de la mi-temps), départ du cross des classes appelées pour faire coïncider l'arrivée avec la mi-temps.

La distribution des prix se fera à la fin du match, à la tribune officielle. LES DOSSARDS

La distribution des dossards se fera dans le Hall de l'Ouest -Eclair, ce matin de 10 à 11 heures, pour tout le monde. Les clubs .du dehors sont priés de charger de cette mission un membre d'un club rennais (ou bien écrire à la L. B. A. en indiquant le restau.rant où déjeune l'équipe.

Il ne sera pas fait d'appel sur la ligne de départ.

Les athlètes se rendront a udépart en entrant sur le terrain par la ligne de but côté Lorient et traverseront le terrain pour aller au point de départ donné devant le coin du terrain coté Rennes.

L'ITINERAIRE

1» Classes non appelées,. Les coureurs effectueront un tour de piste complet sur le terrain, sortiront par la brèche dans la balustrade derrière le but et par le portail, pour remonter vers Rennes et effectuer la grande boucle une seconde fois et passeront devant les spectateurs de la butte pour terminer en face la tribune.

2» Classes appelées,. Le parcours sera le même. sauf que au cours de la première boucle en arrivant sur la route, les coureurs devront efletuer un parcours supplémentaire dans les champs (parcours qu'ils négligeront 'au second tour), de sorte que pour eux la première boucle sera plus longue. D'ailleurs, nous publierons demain et le jour de l'épreuve un plan schématique du tracé.

LES LICENCES

Les licences seront exigées au départ. Les secrétaires de clubs qui ont demandé l'enregistrement de licences cet.te semaine à la Ligue de Bretagne d'Athlétisme les recevront en retlrant leurs dossards. il est donc inutile de les réclamer.

La mur cipaUté de Paris reçoit l'équipe représentative de Berlin PARIS, 4 janvier. La municipalité parisienne a reçu cet après-midi iL l'Hôtel de Ville. les délégués de la Ligue Pubienne de Football Association et de l'équlue représentative de la ville de Berlin. En recevant les membres des deux équipes. M. Lheury, secrétaire du Conseil municipal, a salué il la veille de la journée, qui verra aux prises des fameuses équipes de Berlin et de Paris les loyaux champions dont la réputation mondiale est depuis longtemps établie. C'est, a alouté le secrétaire du Conseil municipal, une épreuves de football qui a ramene les relations sportives entre nos deux pays. X Jevaln, président de la Llgue Parvienne de football a-^oclatlon. a remercté les représentants de la ville de Paris de leur

MATCHES OFFICIELS MATCHES OFFICIELS

SE DISPUTANT

SUR LE TERRITOIRE DE LA L.O.F.A. le dimanche 5 janvier 1930

Division d'Honneur

Equipes premières. Challenge « Le Poilu de Boucher, objet d'art offert par M. le député Guérault. A.S. Brestoise c. Stade Quimpérois, à Breet (arbitre. M. Thos) Stade Lavallois c. C.S. Jean-Bouin. à Laval (arbitre, M. Riaux»; C.O. Choletais c. F.C. Lorlentais. à Cholet (arbitre, M- Augusseau) Dlnard A.S.C. c. U.S.O. Brestoise. à Dinard (arbitre, M. Lacrolx) Drapeau de Fougè- res c. U.S. Servannalse. à Fou_ "rcs (arbitre, M. Clément).

Equipes deuxièmes. Stade Qulmpérois c. U.S.O. Brestoise. à Quimper (arbitre, M. Vinsonneau) F.C. Lorientais c. A.S. Brestoise. à Lorient (arbitre, M. Le CunfT) U.S. Servannaise c. Dinard A.S.C., à Sf-Malo (arbitre. M. Lebreton).

Equipes troisièmes. A.S. Brestolso c. Stade Quimpérois, à Brest (arbitre. M. Bescond) Dinard A.S.C. c. Drapeau de Fougères, à Dinard (arbitre. M. Lenoir). A

Equipes quatrièmes. Stade Quimpérois c. U.S.O. Brestoise. à Quimper (arbitre, X) F. C. Lorientais c. A. S. Brestoise. à Lorient (arbitre, M. Met) U.S. Servannaise c. Dinard A.S.C., à StMalo (arbitre. M. David).

DISTRICT HAUTE-BREfAGNE

Premiére Série

Equipes premières. Espérance Fougères c. Cercle P.-Bert. à Fougères (arbitre. M. Merckx); A.S. Cheminots Rennais c. A.S. Vitréenne, à Rennes (arbitre, M. Le Gall) Tour d'Auvergne c. Cadets de Bretagne, à Rennes (arbitre. M. Ménard).

Equipes deuxièmes. Cadets de Bretagne c. Tour d'Auvergne, à Rennes (arbitre. M. Hamel).

Equipes troisièmes. Tour d'Auvergne c. Cadets de Bretagne, à Rennes. Deuxième Série

Equipes premières. U.S. Llffréenne c. Avenir de St-Méen. à Ltffré (arbitre. M. Béliard).

Equipes deuxièmes. U.S. Llffréenne c. Avenir de St-Méen. à Liffré (arbitre. M. Ribet).

DISTRICT du MAINE

Première Série

Equipes premières. U.S. du Mans c. F -Archers de Lavai, au Mans (arbitre, M. Romagné) U.S. Beauregard c. Ernéeii1" à Laval (arbitre. M. BoufEqulpes deuxièmes. U.S. du Mans c. F -Archers de Laval, au Mans (arbitre, M. Soulas) Ernéenne c. U.S. de Beauregard, à Ernée (arbitre. M. Chauvin). Deuxième Série

Equipes premières. U. S. de Sillé c. C.A. Mayennais. à Sillé-le-Guillaume (arbitre. M. Jouanneau).

DISTRICT Côte-d'Emeraude

Première Série

Equipes premières. J. Cartier de Paramé c. Etoile Dinardaise, à Paramé (arbitre, M. Tréluyer) Union Sp. Doloise c. Stade Dlnannals, à Dol (arbitre. M. Robert).

Equipes deuxièmes. Stade Dinannals c. Union Sp. Doloise. à Dinan (arbitre. M. Chausseblanche).

Deuxième Série

Equipes premières. La St-Maglolre c. Etoile Sp. Castine. à Dinan (arbitre. M. Boucher) Stade Lamballais c. E.U.S. Combourgeoise. à Lamballe (arbitre, M. Dupas).

Equipes deuxièmes. E.S. Castine c. la Saint-Magloire. à St-Cast.

DISTRICT Anjou-Basse-Loire

Première Série

Equipes premières. A.C. de la Loire c. P.M. de Segré, à Nantes (arbitre, M. Galland) La Mellinet c. E.S. St-Pierre de Cholet. à Nantes (arbitre. M. Su- Equlpes deuxièmes. P.M. de Segré c. A.C. de la Loire, à Segré (arbitre, M. Chapiais) E.S. St-Pierre de Cholet c. La Mellinet, à Cholet (arbitre. M. RonEquipes troisièmes. A.C. de la Loire c. P.M. de Segré. à Nantes (arbitre, M. Denlaud).

Troisième Série

Equipes premières. Ass. Sportive Nantaise c. C.U.Angevin. à Nantes (arbitre. M. Allain) La St-Hermeland c. F.C. Rezéen. à Basse-Indre (arbitre. M. Gaudin) U. S. Montagnarde c. Jeunesses Sp. Nantaises, à La Montagne (arbitre. M. Martin).

DISTRICT Redon-SI-Nazaire

Première Série

Equipes premières. S.C. Nazairien c. U.S. Baulolse. à St-Nazaire (arbitre. M. Schott) A.C. Redonnais c. U.S. StConvoïon. à Redon (arbitre, M. Riviére); U.S. Questembert c. U. de MéanPenhoët. à Questembert (arbitre. M. Chéneveauxl.

Equipes deuxièmes. S.C. Nazatrien c. U.S. Baulolse, St-Nazalre U.S. StConvoïon c. A.C. Redonnais. à Redon. DISTRICT BRETAGNE-NORD

Première Série

Equipes premières. Armoricaine c. Stade Briochin. à Brest (arbitre. M. Rio) Stade Ch. de Blols c. Stade Lesnpvlpn A. fillinffnmD.

Equipes deuxièmes. Armoricaine c. Stade Lesnevlen. il. Brest (arbitre, M. Blouch); Stade Relecquois c. La Landernéenné. au Relecq-Kerhuon (arbitre. M. Roudaut) Stade Ch. de Blois c. E.S. St-Mlchel. à Guingamp (arbitre. M. Miche)).

Equipes troisièmes, La Landernéenne c. Stade Relecquols, il Landerneau (arbitre. M. Corre).

Troisième Série

A.S. Landivlslenne c. Etoile St-Laurent, a Landlvlslau (M. Nicolas) E. S. de Ploujean c. U.S. Gulpavaslenne. il. Ploufean Amlcal-C. Plouhatfn c. E. S. du Trleux, à Plouha (M. Béchard) S. S. 0. Ploufraganalse c. A. S. Trécorrolse. A Ploufragan (M. Nivet).

DISTRICT Bretagne-Sud

Première Série

Equipes premières. U.S. Quimperloise c. U.S. Douarnenlste. il. Qulmperlê; Stade Pontlvyen c. Beuzec-Sports. a Pontivy Véloce Vannerais c. LorientSports. il. Vannes.

Equipes deuxièmes. Beuzec-Sports c. Stade Pontlvyen. il. Beuzec-Conq Lorient-Sports c. Véloce Vannetals. à LoEquipes troisièmes. Véloce Vannetais c. Lortent-Sports. à Vannes. Equipes quatrièmes. Lorient-Sports c. Véloce Vannetals. il. Lorient. 0 CHAMPIONNAT DE LA L.O.F.A. Les Korrigans (1) de Vannes

contre Fleur de Genêt (1) de Rannalec Les Korrigans Vannetais et la Flear de Genêt de Bannalec étant à égalité de points dans le champlonnat de 2' série, une belle aura lieu nujourd nul pour désigner le vainqueur du district. C'est au parc des sports d'Hennebont qu'aura Ueu cette rencontre officielle qui promet d'être très intéressante, étant donné la valeur des deux équipes en présence.

Coup d'envoi à 14 h. 15

En ouverture, à midi 30 les benjamins Hennebontals recevront en amlcal les Juniors du sympathique M. Le Hen. Prix unique des entrées 2 U. 7

Aujourd'hui, à Dol, à 14 heures

Stade Dinannais (1)

contre U.S. Doloise (1)

Ce match, comptant pour le championnat de l'Ouest 1>~ série. nous pouvons être assurés que la partie sera chaudement disputée. Battue de justesse à l'aller, les Dolols auront cœur de faire leur possible pour prendre leur revanche.

Coup d'envoi, à 14 heures précises. Stade Lesnevien

contre Stade Charles de Blois

A Guingamp

Les Stadistes locaux ne sont pas décidés à laisser les Lesneviens gagner et voudront prouver que leur victoire de dimanche dernier sur les Stadiste» brloehline est .régulière, et n'est pas seulement le résultat d'une surprise. 7

A Landivisiau

Etoile Saint-Laurent

cor,tre A.S. Landivisienne

Pour cette dernière rencontre de championnat. l'A. S. Landivisienne alignera sa meilleure équipe.

Prix d'entrée 1 fr. 50. ¡ MATCHES AMICAUX 48' R.I., champion du 10* C. A.

cartre E. S. Saint-Brieuc (1)

Aujourd'hui, au Parc de la société S.P.O.R.T.S., à Saint-Brieuc

L'Etoile Sportive St-Brieuc se trouvant libre aujourd'hui, par suite de certains changements apportés au calendrier du district, a fait appel à l'excellente équipe du 48' R. I, champion du 10" Corps d'Armée.

L'équipe du 48*' R.I. sera. à une ou deux unités près, celle qui remporta el brillamment le Championnat du 10" C. A., il y a seulement deux semaines c'est dire que les stellistes briochin» auront à s'employer à fond s'ils veulent éviter une grosse défaite.

La partie commencera à 14 heures précises.

Entrées tribunes, 5 fr. pourtours. 3 fr. demi-tarif pour les militaires et les scolaires groupes. 7 A Tréguier

Stade Perrosien U.C. (1)

contre A.S. Trécorroise (2)

Les Perroslens, vainqueurs au match aller. doivent renouveler leur succès. car depuis la dernière rencontre Un n'ont fait que progresser.

Sont convoqués, à 13 h 30 Béchec, Le Moal. Killan, Chevalier. Piriou. Bunullier, Quémar, Bourlieu. Le Bihan. Morin, Poézevara. Berjolle. 7 Gournerien-Skaër il et 2)

contre E.S. Rospordinaise (1 et 2) Aujourd'hui, tes Gournerlen-SkaSr recevront, en match amical. les deux premières équipes de l'Etoi:e Rospordlnoise. Coup d'envol pour les équipe» deuxièmes à 13 heures et pour les équipes premières à 14 h. 30. 7

A Uzel U.S. Uzelaise

centre U.S. Corlaysieune

Partie qui promet d'être intéressante. Les Corlaysiens. battus chez eux par le « onze » uzelais, feront tout leur possible pour avoir la victoire. Coup d'envol à 14 heures précises.

Sont convoqués à 13 h. 30 sur le terrain du Parc Maël. les joueurs de l'Uze·]aise dont les noms suivent Cadoret, Louédec. Frélaud. Fortin. Jan, Martin. Paly, \filou. Tanguy. Tardive!. Rnult. Laurenc. 7 Léopards de Ploërmcl

contre Mellinet de Nantes

Cette partie ne manquera pas d'attirer un nombreux pubtic sur les touches. Nous donnons ci-dessous la composition probable des deux équipes Nanlcs. Eouzan, Léthiais. Stéphan, Fomard. Gillet, Ecemard. Mnsseron. Dubourg, Lamenach Rouzic. Meynle.r Ploërmel. Chère!. Percepied. Herviaux. Madec. Juhel, Busson. Lamfur. Le Guennec. Cogneau, Bo:-H" Vnnior. Coup d'envoi, 14 h. 30 précises. Entrée, 1 fr. CONVOCATIONS

St(ul-r Loudéacien. Equipe 2.. Sont convoqués pour 13 heures, au terrain des Trois-Croix Binard Monnior Eugène. Cotton J,. Bodilys, Monnier Joseph, Masson J.. Denis, Jouan J.. Gautier A.. Rivalland. Valy Jean, pour matcher la première équipe de la Jeanned'Arc de Plouguenart.

La victoire de Jean Borotra

sur Tilden

Paru. 4 janvier. (De notre correspondant .sporti/ ixirisicni. La défaite de William Tilden. de l'ex-Big Bill qui. iL présent, promène sa raquette sur les courts d'Europe, alors qu'autrefois, dans le temps de sa splendeur sportive et professionnelle, il ne quittait pas lew EtatsUnis. était prévue. Elle eut lieu conformément aux pronostics les plus optimistes en 3 sets contre 1 set: et encote eut-on l'Impression que le 3' set gagné par l'Américain étaLt un laissé pour compte de Borotra qui. A la taprise, apparaît avoir trouvé de nouvelles forces pour bondir sur le court dans ses attaques au filet.

Tl!dcn resta sagement au fond du court, ne se livrant à aucune Imprudence. C'était la seule tactique qui lu! fût permise pour s'essouffler le moins. Pourtant. dans les deux premiers seta. Borotra le fit voyager d'un coin à l'autre du court, pour le passer e.isuite au filet par des balles très sèches et très précises. Au 3' set, Tilden eut une sorts CI ilon. mais Borotra. tout à coup nnnchalant, laissa passer forage américain et n'insista pas. Le champion français reprit sa danse endiablée au set suivant. Il marqua 2 J;'ux. Tl'den sauva l'honneur, puis Borotra aligna. 4 Jeux devant un adversaire épuisé, aux traits tirés, fatlgué Jusqu'à la. moelle. Tilden commence A être un Has Been. R.-G.

Voici les autres résultats de la journée

Simplr dames. Demi-finale» Mlle Adamoff bat Mme Meunier. 6-3. 6-3: Mile Barbier bat hille Holzchuch, 10-8. 6-3

Doubles. Demi-finale Jean Borotrn-Glasser battent Féret-de-Buzelct. 8-6. 6-4.

Doubles dames. Quirts de finale Mmes Vauasnrd Le Besnerals battent. Mmes Danet Wyns-Speranza, 6-3. 6-3: \fme Deslogps Mlle Conquet battent Mlles Amaury-AdamofT. 6-0. 6-4: MUt* Rose-nber? Neufold battent Mme de Mixte. Quart de finale Tl'denMlle Barbier battent L. TorralY»-MI» Amaury. 9-11. 7-5. 6-3. W


LA CRISE DE L'ELEVAGE

DU PUR SANG

Dans le Jockey du 3 janvier., un article très remarquable sur la crise de l'élevage: nous en reprod.uisons ci-dessous sur lequel nous attirons l'attention

Colonel CHARFY.

La crise est due à la mauvaise qua- lité d'un grand nombre de produits issus de reproducteurs trop insuffisants. C'est une crise de médiocrité et avant tout de médiocrité « relative », car les sujets de second choix n'arrivent pas à gagner leur avoine même en courses à obstacles alors que, en province tout au moins, on voit cependant tant de courses creuse:. Mais c'est aussi une crise de médiocrité « absolue u car ces trop nombreux animaux sont intrinsèquement mauvais, donc ne peuvent trouver, en dehors des hippodromes, aucune utilisation quelle qu'elle soit. Ils ne sont l'objet d'aucune demande pour les servoes de la selle, de l'armée et surtout du croisement qui pourraient (et devraient) en absorber un certain nombre. Pour les mêmes raisons, ils ne valent pas la peine d'être exportés. Si l'on veut avoir le a nombre » nécessaire pour exercer un choix fructueux, il faut, en orientant le pur-sang vers un type pratiquement utile, lui créer d'autres débouchés que les courses. Il y a un redressement important à faire dans sa production pour qu'elle puisse répondre à des demandes qui existent tant à l'intérieur qu'à l'extérieur et qui ne sont pas satisfaites.

Chacun devrait faire un retour sur lui-même. En matière de production hippique tout est lié. tout s'enchaîne, toutes les races sont plus ou moins sous la dépendance les unes des autres, par suite ce qui touche l'une influe aussi sur l'autre.

Nous estimons donc que si l'on veut faire cesser la crise actuelle de l'élevage du pur sang, on doit également penser aux races qui en sont dérivées et qui subissent, elles aussi, une crise. L'Administration des Haras. les Sociétés de courses tous les groupements hippiques s'occupant soit afficiellement, soit officieusement de ces questions: les propriétaires d'écuries et ceux qui se consacrent uniquement à l'élevage ayant intérêt à ce que la crise cesse et, chacun'dans leur sphère, ayant les moyens de concourir à l'amélioration désirable de la situation, il y a lieu de la considérer avec des vues très larges, très libérales quoique essentiellement pratiques. Il y a lieu d'étudier quels redressements partiels peuvent être faits par ceux-ci ou par ceux-là pour que l'élevage national tout entier et celui du pur sang en particulier puissent arriver tout à fait en tête des élevages mondiaux et devenir un peu plus, chaque année, la source vivifiante à laquelle, qu'on le veuille ou non. chacun sera obligé de puiser.

Ayant d'ailleurs une conception très haute de la race pure, de ce qu'elle a eu de puissance latente, de l'état élevé auquel elle est déjà arrivée en France depuis près d'un siècle 'depuis 1833), des perfectionnements qu'elle peut et doit réaliser encore, nous nous occuperons avant tout d'elle, comme aussi des mesures prises pour elle et du développement prodigieux de ce levier d'une puissanoe irrésistible sans lequel on ne peut rien tandis qu'avec lui on peut tout. On a compris que nous voulons parler des courses dont dépend Jinalement l'édifice national hippique tout entier et qui, en raison de leur utilité grandissante, doivent être placées à l'abri de toute main ignorante qui aurait la prétention d'y toucher.

P. REALAR.

COURSES A VINCENNES

VINCENNES, 4 Janvier. Malgré un temps brumeux. l'assistance était venue nombreuse à la réunion de cet apré5-m!dl et les courses, dans lesquelles Il y avait de nombreux partants n'ont pas été dénuées d'Intérêt. Le Prix Montdldier a donné lieu à une course assez mouvementée et terminée dans une arrivée chaudement disputée a l'avantage de Chocolat devant Casablanca. La course suivante iPrlx Tlgrls 30.000 francs) fut un beau succès pour Déroulède. Menant en compagnie de Darley Dale, Il prenait l'avantage dans le dernier tournant et gagnait facilement par plusieurs longueurs.

Temps des gagnantes 1- Eiclide C l' 33" 4/5: 2' Enfant Prodigue. l' 33":3' Dragonne II. l' 33" 3/10: 4' Chocolat, v 32" 1/5 5' Déroulède y 31" 1/2; 6« Djinn, l' 34" 3/10.

Résultats

PRIX DL BOURIGNY (monté. 12.000 fr 2.600 mètres), 8 partants. 1. Euclide C (L. Pottler). H. Céran-Malllard; 2. Ero8-ZI (A Forcinal), P. Forcinal- 3. Excelsior iH. Préard), L. Blsson: 4. Orphie (Rlbertj. L. Oury.

N. Pl. Ere-Nouvelle (T. H. Gouln) Epi (L. Dufour). Ebène-Il (Perlbarg) Emeraude-11 (Neveux).

PRix DE Courtomer (attelé, 12.000 francs. 2.250 métrés). 10 partants. 1. Enfant Prodigue (Begou). L. Dassonvll'e: 2. Espoir -du- Logis- II iSimonard), V. Paurand; 3. Emrlia (de Moussac), 6. de ''ontlevoye 4. Eragny (Courtade). G. L»erossy.

N. pl. Eric Lcyburn (H. Hellard). Evette (Locomte). Ever Smart (G. Pentecôte). Eros-II (Neveux), El-Caid (C. Oougeon). Emincnce (Th. Monsieur). PRix DE Joicnt (monte. 12.000 francs. 2.250 mètres). 1. Dragonne-Il (J. Vacher), V. Fourand; 2. Druse (Pes6on). Ed. Beauvoir; 3. Double-Mètre (De Moussac S. de Pontlevoye: 4. DameMary !H. Picard), A. Dupuis.

N. pi. Dervichc-Il (Bulhloni. Dcllys lUuérouR). Diumant-Jll (Verzéle). Damenin-a |R. C. Simonardi. Daida JE. (Chrétien )

PRix de Momtdidier (attelé. 20.000 fr. 2.825 mètres 10 partants. 1. ChocoOriginal souhait de bonne année De tout cœur, ami lecteur, nous souhaitcis j*'<" ,,(¡.la la fin du supplice •f» ';on! aux piev-îr.. Le Diable enlève les cors en six (ours pour toujours. 3 fr. 95. Pharmacie Weimann à Epernay. et toutes pharmacles M> attention Exigez Le Diable A Renn" Pheïo Divet. place de la Ma rie à Vannes. Phcic Resnoifs. rue do Mené; a St-Brieuc. Phcie Danet; a Brest. Phcie Lechat, rue de la Mairie.

lat (L. Dufour). L. Klnt; 2. Caabianca (Postic), A. Vleù: 3. Badine-111 (Capovlllal, baronne J. Issaverdens; 4. Brichambeau (P. Gltton), G. Pérot. N. Pl. Caracas (Boulel), Cornélia (M. Dumontier), Brave (Le Boucher). Chatelaine (F. Devrese), Balverne (P. Vlel). Bagatelle-IIl (L. Forcinal).

PRIX Tigris (monté, 2.600 mètres), 8 partants. 1. Déroulède (R. C. Simanard), L. Barba; 2. Donu-Sol-llI (Guéroult). Mme Villenave; 3. Darley Dale (Chrétien), baronne J. Issaverdens; 4. Désirée-lV (E. Marle) R. Busnel). N. pl. Domino-Noir (Landry), Dératée (L. Dufour). Décence (L. Pctëtler). Dayton (Pesson).

PRIX DE Sarttllt (12.000 francs, 2.800 métrés). 14 partants. 1. Djim (Postic), A. Viai: 2. Doncaster (Dessauze), A Schellinck: 3. Dora Poinsclta (Janssen). Mme J Vasseur: 4. Diamant-IV (Verzéte), Mme B. Verzèle.

N. pl. Djinn Mab (P. Giton). Dragée-II (Ch. Monsieur), Dindon ILefèvre), Daphné-IIl ISimonard), Dubonnet (H. Massonl, D'Artagnan-lI (Méllne), Don-Juan-III (Dubreull), Désespoir (Ed. Macé). Dssui IJ. Pentecôte), Didinc iButtl).

Pari-mutuel

c. 14 3 P. 8

P. 8 P. 16 50 2' c. Enfant Prodigue. c. 7 P. 5

Espoir du Logis Il. P. 5 50 P. 9 à c. 1250 P. 7 b0

P. 16 Double 13 à G. 19 50 P. P. Badine P. 10 G. P. 6

Dona Sol P. 8 Dale P. 7 50 c. 50 » P. 8 Dora P. 31

Partants probables

PRIx db CHA AUDUN. Monté. 10.000 > francs 2.250 métres. Eko (Peutecote), Elincourt (Guéroult). Echo-dui Brul iC. de Wazièree) Ecureuil iD. PotI tier). Endymion-Il (Llsls), Et Caïd C. | i.Oéran-Malilard) Ex-Commodo iForci- I nal), Ecossaise-II (Castel). Esclavelles I lElaudi. Elva iFortln), Ega (Neveux). ] Elvire (Postic) Egine (C. Goujon). Prix Dz Melun. Attelé, 10.000 Ir. 1 2.250 m. Elise (Pentecôte). Etoile- d'Azur (Devreeee) Emieville (Gayet) 'Etoile D. li.-IV (C. de Wazléres) 1 Eglantine- VI iButtl) Evane (Simo¡nard! Ebonite-Il (X.) Epaulette B. (Gulïliaems) Espérance-V (Cnudde) Escampette (Neveux) EUane-111 (Labaylei Ecosse Poésie: Etoile-d'Or (X.) Esp-d'amour (D. Haene) Etoile Filante-VI lAmar) Epte (Marlei Et voilà tout (Massent Eurydice-IV (Mo- rel) Etoile du Nord-Il (Vrommant). PRix Dt LA Loire. Attelé, 20.000 fr.. 2.250 m. Dcnti (Masson) Panthère Noire (Dessauze) Dizy (Simonard) Drosera (Neveux) Druy (Bernardin) Dur-Cœur (de Wazléres) Devancières (Casset) Déesse-Il iRlaud) DiableBoiteux IGougeonl Doria (Cholsselet) Drôle de Gosse Tamberl) Docteur (Masson).

Prix Marcil-Laurçtt Monté, 40.000 francs 2.800 m. Boitron (Forcinal) Cour-Boirel iC. Nudde) Cosy (Llatanf) Briscart-U (Perlbarg) Candidat-III (Guéroult) Circus (Lefèvre) Berk4 (Potier) Cicéron-Alb (Llbeert) Parisette ;A. Llbeert) Cabane-Vauban iSlmonard) Dormans-Il iRlaud ) Dépêche-toi (P. Gitton) Baby Wilkes (Ptcard) Bouillon-Duval (Dufour) Baltimore (Séroln) Bravade-Il (Mariel Barrosq (Chrétien).

Prix Nabucho. Attelé. 60.000 fr.; 2.600 m. Eclipse (Leboucher) Enphien îDejean) Eros-111 et SIX (Masson) Eve du Moulin (Bulhion) Eolienne (ButtH Emouchet (Simonard) Eglonne-Il iLefèvre).

PRix DH Versailles. Attelé. 40.000 francs: 3.350 m. Cornélia (Dumontier) Bégonia isimonard) Badine-111 Capovllla) Curieuse iMasson) Cette iGayot) Argers iSlmonard) Batouala-IIl iSourroubllle) Casque d'or (Cape-villa) As du !rots (Guéroult) Avranchinais (Maumy) Brtn-d'Amour (Buit-tl) A fait jaser Tcherkamoff) Valrnce 'Cnudde) Capucttte-X (Neveux) Aasur-V (Gougeonl Amazone-B (Vanlandegtiem). 0 Pronostics

lr* cotirso Ecurie Olry. Ega.

2' course Ecosse, Eurydlce.

3' rnurse Panthère Noire, Drôle de Gosse.

4° course Ecurie Olry, Bravade. 5* course Eleagnus, Enghien.

6' cours? Amazone, Assur.

I Aujourd'hui 5 Janvier Ste Amélie Le soleil se lève a 7 h. 46 et se couche 6 16 h. 7.

La lune se lève à 10 h. 50 et se couche à 21 h. 41.

PARI'. 4 janvier. Température maxima du 3 janvier Perpignan, 18°; Antibes. 14°: Rennes. Rochefort. Bayon2ie. 13': Le Havre. Brest. 12°; Valencienn_-=\ Parts. Tours. Bordeaux. il*; Calais. Strasbourg, 10": Toulouse. Dijon, Nancy, 9"; Lyon, Ctermont, 5°. Température minima du 4 jattvicr Vn'.enc.ennes. Parts. 9°: Calais. Le Havre. Rennes. Tours. Royan, 8": Antibes. 7°: Bordeaux. 6"; Toulouse. Perpignan. Nancy. 5"; Bayonne. Marseille. 3"; Lyon. Strasbourg. 1»; Belfort. 2°; Clermont, -4'.

Situation probable le 5 janvier une baisse de 5 à 7 couvrira le 5, & 7 heures, le Nord-Est de la Scandinavie. Une autre de 10 s'établira sur la région parisienne. Enfin, une troisième abordera l'Ouest de l'Islande ( 5). Le système nuageux qui s'étend ce matin 4 janvier. à 7 heures. du Nord de :a France au Nord-Ouest de l'Espagne, va traverser notre pays au cours de la journée du 4 et de la nult du 4 au 5. Un nouveau abordera la Bretagne dans la soirée du 4 et Intéressera la France dans la journée du 5: Il sera lié à la bais-» prévue sur la région parisienne Probabilités pour la journée

du 5 janvier

Vent du secteur Sud-Ouest. assez tort: tempétueux sur ;es côtes Ouest et Nord.

Etat du ciel le temps sera dans la moitié Ouest couvert. avec pluie devenant ensuite par l'Ouest nuageux avec belles éclaircies et quelques averses dans la. mn'.tlé Ex nuageux se couvrant ensuite par l'Ouest, avec ulule Température dans toute la France MILITAIRES RefTu'emPM ur»lf n incorporation retorme pension» etc d'adresser Ra mus Ouest -Eclair Rennes Joindre i fr ea timbret-potte pour la réponj*.

DE TRIBORD' A BABORD ERRATUM. L'omission malencontreuse de quelques lignes dans notre a Tribord à Bâbord » du 3 janvier a rendu complètement incompréhensible le dernier paragraphe de cet article intitulé a Le départ de l'ingénieur mécanicien général A. Quénet ». Il faut rétablir ainsi

a On cite le nom de l'ingénieur mécanicien en chef Uérarrl comme celui du futur directeur de l'école des élèves ingénieurs miccnieiena de Brest où il remplacerait l'wucmeur filwL qui, dès sa promotion à l'ainiralat, prendrait les fonctions d'adjoint au major général de Brest.

a Et l'on cite aussi le uom de l'tngénieur mécanicien en chef de prettaière classe Gauch, le très distingué mécanicien de la première escuure, comme celui du cauuidai le plus sérieux aux deux étoiles, lors du départ du gravd chef actuel du corps, l'ingénieur générale Bertrand, qui doit être admis dans le cadre de riserve n la date du 10 octobre 1930 »

Tout vient à point.

Les Chambres sont parties en vacances, jusqu'au 14 janvier. Mais avant leur départ, le Gouvernement avait insisté pour que furent votés le rajustement des traitements et des soldes des personnels civils et militaires de l'Etat ainsi que le relèvement des indemnités pour charges de famille et pour frais de missions et de tournées.

A partir du 1" juillet 1929, les traitements et soldes ont été fixés dans les limites d'un minimum de 8.500 frs et d'un maximum de 110.000 francs. A partir de la même date, le taux des indemnités pour charges de famille servies aux fonctionnaires en activité et aux retraités de l'Etat a été fixé ainsi qu'il suit

660 francs pour le premier enfant; 960 francs pour le second enfant 1560 francs pour le troisième enfant 1920 francs pour chaque enfant à partir du quatrième

La majoration provisoire de 12 des indemnités pour charges de famille, instituée en exécution de l'article 29 de la loi du 3 août 1926-est supprimée. Rappelons que l'article 41 de la loi de finances du 30 mars 1929 a prévu notamment que les Indemnités pour charges de- famille seraient dorénavant payées, après l'admission à la retraite, dans les conditions où elles auraient été servies si le fonctionnaire était encore en activité, c'est-à-dire a) En principe jusqu'à l'âge de 16 ans

b) Jusqu'à l'âge de 18 ans dans les cas d'apprentissage ayant donné lieu à un contrat écrit

c) Jusqu'à l'âge de 21 ans, dans le cas de prolongation d'études dûment justifiées par un certificat émanant du chef de l'établissement scolaire d) Sans limite d'âge dans le cas où l'enfant est atteint d'infirmités l'empêchant de subvenir à ses besoins par l'exercice d'une profession.

Notons que les retraités ptoportionnels sont exclus du bénéfice de ces dispositions qui sont entrées en vigueur à la date du 2 avril 1929 en ce qui concerne les pensionnés pour ancienneté de services admis à la retraite antérieurement.

Louis dWrmor.

Pour tous renseignements d'ordre maritime, s'adresser à Louis D'ARMOR, Oucst-Eclair, à Rennes, qui répondra directement pas lettre aux intéressés. Joindre trois francs pour la réponse.

DEMANDES DE PERMUTATIONS Quartier -mattre mècantcien demande permutant pour bâtiment armé ci Brest. Ecrire Maurice Robin quarticrmaftre mécanicien d bord du c Strasbourg », Brest.

Quartier -maître mécanieien embarqué ci Toulon demandes permutant pour Brest ou Cherbourg.

Ecrire Ratez, quartier-maitre mécanicien d bord du torpilleur c Boulonnais », Toulon.

Matelot fusilier d l'école des mécaniciens et chauffeurs de Toulon demande permutant pour Brest.

Ecrire Tonnerre A., d l'école des mécaniciens et chauffeurs ci Toulon. FLOTTE

Le transport Jeannc-et-Gcnevieve est arrivé Brest le 3.

Font route vers

Casablanca, le croiseur Edgar-Quinct le 3.

La«os. l'aviso Aldebaran le 4.

Calais, le garde-pêche Estafette le 4. AU JOURNAL OFFICIEL

Le Journal officiel portant la date des 2 et 3 Janvier publie

Une circulaire portant fixation de la prime d'habillement à allouer à partir du lor Janvier 1930.

Une circulaire et des Instructions relatives aux allocations sur le fonds de prévoyance de l'aéronautique.

LISTE DE DESIGNATION

POUR CAMPAGNE LOINTAINE DES OFFICIERS DU CORPS

DE SANTÉ

A la date du 1" janvier 1930

La date Indiquée après chaque nom est celle de la dernière rentrée de campagne ou de promotion

Médecins en chef de i.' classe Hesnard. 32 mois 10 nov. 19.!5; Bouthlllier. 43 mois. 2 avril 1914; Donval. 44 mo's, 6 Juillet 1»12.

Médecins principaux Pierre. i mois. 20 nov. 1920: Gausuet, 11 mois. 2 avril 1921: Breull 16 moins 15 déc 1921: Maudet. 47 mois. 13 déc. 1922 Baixe. 19 mois 3 Janv 1921

Médecins de ln classe Laurent, zéro mois. 30 déc 1927: Monnler. zéro mols. 6 se?t. 1928. Ragot. 4 mots 27 oct 1922: Remmenai 5 mois Il, oct. 1926. Médecins de 2- classe néant.

Pharmactens chimistes de lr- claesc Soumet zéro mois 25 nov. 1920. tour différé Marconi zéro mols 29 lanvie: 1921: Ginabat 0 mois 19 oct 1922 Pliarmacifns <:himistrs df 2 classe Le Gousse, zéro mois 3) clér. 1926; SI- I mon, zéro mois. 31 déc. 1927.

LISTE D'EMBARQUEMENT

DES OFFICIERS

DU CORPS DE SANTÉ

A la date du 1" janvier 1930

La date Indiquée après chaque nom est celle du dernier débarquement ou de la promotion.

MEDECINS PRINCIPAUX, If catégorie 'néant.

2" catégorie Guéguen, 14 nôv. 1929; Jennniot, 26 nov. 1929, tour diffère. 3» catégorie Coureaud. 28 janvier 1929; Parcelier, 23 cet. 1929; Doré. 20 déc. 1929.

MEDECINS TSF- 1r CLASSE. Jr< catégorie néant.

2- catégorie Condé, 15 déc. 1929. 3" catéporie néant.

MEDECINS DE 2' CLASSE. lrr catégorie néant

PHARMACIENS CHIMISTES PRINCIPAUX, Salle. 2 août 1924; Petiot. 10 mars 1926; Brémond, 6 août 1926. PHARMACIENS CHIMISTES DE 1" CLASSE. Corbin, 13 février 1924; Audiffren, l'r oct. 1927.

PHARMACIENS CHIMISTES DE 2' CLASSE. Le Gousse, 31 déc. 1926; Simon. 31 déc. 1927.

MUTATION

DIRECTIONS DE TRAVAUX. M. Depaux, commis principal de 2- classe des directions de travaux, en service à la direction centrale des constructions navales, est détaché en mission au Ministère des Pensons,

PERSONNEL ADMINISTRATIF

DES SERVICES D'INTENDANCE ET DE SANTE

Bonifications

Tableau d'avancement supplémentaire du personnel administratif des servicej d'intendance et de santé, établi & la date du 17 juillet 1924. revlsé en tenant compte du nouveau rang occupé par les intéressées, sur la liste d'ancienneté, après application de la loi du 17 avril 1924

Pour commis principal de lr* classe De Mazec, Pehore.

Pour commis principal de 2* classe Mevel. Merlin, Gautier.

Pour commis principal de 3' classe Reimult, Stephan, Deredec.

Pour commis de lr' classe Cadlou, Ranourel, Castaouet,

Pour commis de 2' classe Toulalan, Clément, Audolre.

Pour l'emploi de commis privcipal de lr* classe Les commis principaux de 2' clesse MM. Rlott, Le Pallec. Pour l'emploi de commis principal de 2* classe Les commis principaux de 3' classe MM. Aube de Bracquemonx, Burban, Riballier.

Pour l'emploi de commis principal de 3' classe les commis de lr* classe MM. Pierre, Garrot, Gnutter.

Pour l'emploi de commis de 2' classe: le commis de 3' classe M. PeroUte. Les commis principaux et commis du personnel administratif des services d'intendance et de santé, dont les noms suivent, obtiennent, apres reclassement et sur vacances comblées entre le 1" janvier et le il Juillet 1924. les avancements indiqués ci-après

Commis principaux de If classe 2* tour (ancienneté. à défaut de choix) Raoul.

Commis principaux de 3' classe 2' tour (chois) Gautier.

Commis de lr> classe 2' tour (ancienneté Le Gulllou: 1" tour (ancienneté Saladin 2- tour (ancienneté), Dardenne; 3' tour (ancienneté), Auffret 1" tour (ancienneté), Deleris. Après reclassement et sur vacances comblées eçtre le 17 juilltl et le 31 décembre 1924. les avancements indiqués ci-après

Commis principaux de 2' classe 2' tour (choix) Mevel.

commis principaux de 3' classe: 1" tour (ancienneté) Le Chaton. Commis de 2' classe 1" tour (ancienneté) O'diardo.

Finales des championnats de boxe en 1930

Les finales du championnat de boxe de la Marine, auront Heu a Lorient, en 1930. les samedi et dimanche 13 avril. Les épreuves qualificatives auront lieu les 5 et 6 avril.

Les noms, grades, matricules et bâtiments ou services des concurrents qualifiés pour la finale, devront immédiatement après les épreuves qualificacives, être adressés au capitaine de vaisseau chargé des sports, à la Fédération de boxe et outre, à l'offlcier chargé des sports à la Préfecture Maritime de Lorieat.

Emplois vacants

à l'école de Villeneuve

Brest. 4 Janvier. Six postes de ciuartler-maltre instructeur dont un manœuvre et cinq canonnière ou fusiliers sont vacants l'étab'.i<»8ement des pupilles de la marine à la Villeneuve. Les candidats peuvent dès maintenant adresser leur demande au directeur de l'établissement.

NOUl'LU-tï Ui VERSES

L'ITINERAIRE DE LA DIVISION DE CROISIÈRE EN FORMATION A TOULON

Les croiseurs Lamotte-Picquet et Primauguet; les torpilleurs Panthère et Guépard, qui le 15 Janvier, à midi. sous les ordres de l'amiral Dubois. amsl que nous l'avons déjà annoncé, quitteront Toulon pour aller visiter les ports de nos possessions d'Afrique Occidentale. suivront l'itinéraire suivant

Casablanca, du 18 au 20 Janvier: Dakar, du 23 janvier au 5 février; Konabry. du 7 au 10 février; OridiGrand-Bassan-Abldiean-Bingerviile du 12 au 16 février; Grand Popo. le 20 février- Cotonou. du 21 au 25 février; Douala. du 27 février au 7 mars; LIbreville. du 8 au 11 mars; Port-Gentil, du 14 au 15 mars: Pointe-Noire. du 15 La division fera un séjour à Mogador. Mazagan. Sali et Casablanca du 11 au 18 avril et à Oran. du 20 au 3 Oavrll. son retour à Toulon est prevu pour le 6 mai prochain.

AU •• JOURNAL OFFICIEL »

Le Jountal officiel portant la date des 2 et 3 Janvier publie la loi portant réorganisation des services d'assurance des marins français contre la vieillesse. le décès et les risques et accident* de leur profession.

La tempête sur nos cotes

¡.ORIENT, 4 Janvier. Décidément, l'accalmie quand elle se produit, est de courte durée. Le vent souffle encore par rafales et le ciel est signalé, par les sémaphores du littoral, couvert a Qulberon. Grand Mnnt. Hoedlc et T«llIefort. trèa nuageux Aralc. Il y a du brouillard il. Plrlac et Chemoulln. Le baromètre te tient cependant tri8 bien,

de 758 à Groix à 760 à la Pointe du Butte.

Néanmoins, la mer est agitée et le commandement de la marine signale que le transport Jeanne-et -Geneviève, qui avait quitté Brest, le 3, à 10 heures du matin, pour Lorient, a dû faire demi-tour et rentrer dans la soirée, à Brest, à cause du mauvais temps. NOUVELLES DIVERSES

Décès en mer

LA Rochelle. 4 Janvier. Le vapeur Medjerda. capitaine Tanguy, est arrl"* & W Pallice, venant des côtes d'Afrique. Il y a trois semaines, sur le Rlo-M-nni, en Afrique Equatoriale, M. Jean Dan- gan. 35 ans, graisseur, qui était à bord de la vedette, remorquant un train de bois, est tombé à l'eau et s'est noyé. D'autre part, M. Yves Ollivier. mécani- cien, pris de fièvre, a dû s'aliter après avoir passé les lies Canaries et est mort à l'arrivée du navire en rade de La Pallice.

En relâche

LE Havrjs. 4 janvier. Le paquebot neuf Washington, allant de Brème à Nantes, est venu sur rade cet aprèsmidi, pour débarquer le pilote de Brème qu'il n'avait pu débarquer à la sortie du Weser, A cause du mauvais temps. Le Washington a poursuivi sa route après avoir réglé ses compas.

AVIS AUX NAVIGATEURS Le torpilleur Aventurier effectueras des exercices de dragage les lundi 6. mardi 7, mercredi 8. jeudi 9 et vendredi 10 janvier 1930, de 9 heures à 11 h. 30 et de 13 h. 30 à 16 h. 30 dans la rade Nord.le Goulet et dans, une bande de 1 mille de large au Sud de l'alignement Pontzlc-Mlnou. SIGNALES PAR T. S. F.. à Ouecsant. Saint-Marc, Rochambeau, Tlcmcen, Martinière, Flandre, Survalte, Ango. Cãpitaine-Commelin, Formigny, GabrielGuistJtav, Commandant -Mages, Cip, Ceylan, Emma. Enseigne-Maurice-Prechac. Laurent-Schia/fino. Melpomène. TOUCHES. A Port-Soudan, 3 Calonne. allant à Tamatave à R !o-deJaneiro, 3: Krakus. allant de BuenosAires à Santos Forntose, a2, de Hambourg il Buenos-Aires. PASSES OU SIGNALES. A Don- geness. 4. Nord, de Bône; à Douvres, 3, Emile- Delmas, allant de Casablanca à Amuterdoin: à Lund's End, 3, France.

PAQUEBOTS El VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A Houston. 2, De La Salle, du Havre; à Panama. 3, Vendémiaire, ail. de Los Angetes à Land's End; à Montevideo, 2, Eubée, d'Hambourg; à Cardin". 4, Cary, de Lisbonne; à Rio de Janeiro, 4. Cnmpana, allant de Marseille à Buenos-At- res; il Bordeaux, 4. Saint-Loui.s, de Dunkerque; Cantal, d'Oran; Malgache, du Havre: Marseille. 3, Caboespartel, de New-York; 4. Chenonccaux, p. Yokohamn; Lcuna, p. Macassar; Chcshire, p. Rangoon; Cavaly, p. Port-GentU; Florida, p. Buenos-Aires; au Havre, 4, Rochambeau, de New-York. A Ln Pallice, 2. Venirra, ae Calcutta .Marta-Tolt. de Stettin.

PARTIS. De Buenos-Aires, 2. Ma.silia, p. Bordeaux; Jamaïque, p. Hambourg; de Bordeaux. 4, Saint-Louis. p. le Pacifique: de Marsellle, 4. Caboespartel. p. New-York; Oxfordsire, p. Rangoon; Macèdonta, p. Yokohama; du Havre, 3. Pologne. dt Plymouth. 4, France, p. New-York; de Bône, 2 Ohio, p. Mostaganemt.

CHARGEURS REUNIS ET SUD-ATLANTIQUE

ESPAUNt. POKTLUAL. SKM'AJAU BRESII.. UKUOUAY. AIKiKNTlNE AMERIQUE DU SUD

Départs du Havre « Sivhitowld n, 8 Janvier; c Auricny i, 15 Janvier. Bor.loaux « Ceylan n, 7 janvter « Massilia n, l«r février; La Pallice. « Aiirlgny n, 17 Janvier.

COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE De Bordeaux Paquebots CI Foucaulil. 6 janvier: « Asie Il, 28 janvier. Vapeurs de charge a Amiral Gantruuine n, 16 janv. (Côte d'Ivoire); d'urt Archanibiiult». 22 Jan. (A.E.P.) LNUO-CIUNE

De Cordeaux Cap l'a (la mu 6 Janv.; u Cap St-Jacques n, l'r fév. Départs sans garantie. Renseignements à Nantes, Chargeurs Réunis, quai St-Louis; Bordeaux, Chargeurs liéiinls, 1, Allées de Chartres.

ARRIVES. A Alger, 4, Espagne, de Bougie Tirman, de Port-Vendres Nancéen, de Dunkerque Peiho, de La Pallice à Rouen. 4, Dilston, de Blyth Ycwalley, de Swanséa Dorothyrose, de Swanséa Firtrëe, de Newport Rapnar, de Cardiff Freeland, de Swanséa à Brest. 4, Agra-Marina. de Cou- tanza Taillefcr, de Nantes Klaipeda, de Swanséa au Havre, 4. Maillcrayc, de Pasages Cévenitcs, de Cardiff StJoseph. du Havre A Marseille, 3, Nicole-Lebargne, d'Oran 4, Garlot et Rcbia, de Kenitra Letctl, d'Oran Elbiar, d'Alger Kabyle et La Morsa II, de Tunis Tamise, de Saiut-Tropez au Havre, 4. Bidassoa, de Lorient Morlaix. de Mo;lalx à Lorient, 4, Mcrignac, de Brest au Palais. 3. Vl.tlais, de Lor'ent à Saint-Malo. 3. Princesse et Ringwood. de Southampton le 4, Quintovic, de Port-Barié et SaintBrieuc, de Jersey.

A Caen, 2, Williarn-Griffilh, de Car- dlff à La Rochelle. 2. Irnntrrt, de Newport. PARTIS. D'Alger, 4 Jon-nart, pour Moubouya Martinique, p. Marseille J canne -Schiaffino, p. Bllda et Sète; Cérès p. Dunkerque; Marie-Louise Leborgne, p. Saint-Louls-du-Rhône; Lieutenant Fottrnavd, p. Nlce Alexie p. la Pirée: Afarie-Thérèse Leborgnc. p. Bougie; de Rouen, 4 Chat wood. Lightfoot Mûrir, pour Tyne: Rondo. p. Penarth BolLita, p. Rotterdam Barmoor p. Sunderland Kentwood, p. Tyne Alice, p. Newport: Dcrothyrose, p. Newport Ycwalley. p. Ca.rdltf Edward, p. Sundertand Fodkla, p. Londres de Brest, 4 Marquise de Lubersac, p. Newport: Schiaffino frères p. Dunkerque Sara, p. Cardlff. Fro7isac. p. Le Havre; Sautcrne. p. Nantes de Bordeaux. 4 La Rochefoucauld p. Cardlff Listrac. p. La Payice de Marseille. 4 Liamcme. p. Caivy FUyriiia. p. Génes: Mayerne p. PhtlLppeville Timyad. p. Alger Présirlent-dal-Piaz, p. Oran Ouedgrou, p. Kenitra An/a, p Casablanca de Casablanca. 3 Foria, p. Marseille la Garonne, p. Mazagan Sidi-Begliouth p Mazapan 4 Damiani. p. Alger Maréchal-Lyautey, p. Marseille du Havre, 4 Cherbourg, p. Cherbourg Pontetcanet, p. Bordeaux Normanville, p. Rouen le 3 Morlaix, p. Le Iiavre PrincesaeEna, p. Southampton Corbière, p Jersev Maréchal-Joffre et Salnt-Gitles n. Rennes Louis. p. Salnt-Snrvan Saint- Brieue Jersey: le 4 T V. TtUlng. p C»rdlff.

De Caen 3. Daphne, p. Rotterdam Bidassoa, p, le Havre, Emllie-Dunford, i

p. Newport de La Pallice. 2. Moncoum, p. Nantes; Léonora, p. Rotterclam; Calawig, p. Rotterdam Albi, p. le Havre.

VOILIERS CABOTEURS

PARTIS. A Lorient, 4, Renée, p. Port-Louis; du Palais. 3. MarieStella, p. Qulmper Boude-dèsMalo, p. Concarneau de Saint-Malo, 4. Portalcn, p. Palmpol.

Une barque à la dérive

Maiiïeili.e. Janvier. Le espagnol Gabo-Spartel a signalé par T. S. F. qu'il avait rencontré au la.rge du phare de Planier une barque noire en dérive et sans personne à bord.

ARRIVES. A Lorient, !e 4 Odet, 730 merlus. 1.200 dorade. 7.000 kilos.

Vlarcnc le Pari?

PaRis, 4 Janvier Ide notre correspondant spécial). Très peu d'apports, mais bien .suffisants pour une vente calme, sauf en ce qui concerne la so!e et le mulet. qui sont en haurse esnslble. Hal.;se sur le congre. le merlan brillant et la raie.

MARÊE-CRUSTAC8S. On cote au kllo icours extrêmes) barbues, 10 à 24 bars, 15 a 42 carrelets. 4 à 6: colins décapités. 18 il. 21 entters, 6 à 19; congres. 4 8: crevettes grises. 3 à 7 rouges grosses. 40 à 65 petites, 7 à 25 daurades de France. 5 a 9 harengs françals. 1.50 à 5: homards vivants. 40 à 48 morts. 25 il. 38 langoustes vivantes. 30 40 limandes. 2 à 12; limandes-soles, 13 à 15: merlan» brillants. 8 à 11 ordinaires. 4 à 8: mulets, 7 à 28 raies entières, 3 à 7 rougots-barbets, 10 il. 30: rougets-grondins. 3.50 il. 10: soles françaises grosses, 22 il. 32: petites. 10 à 20: turbots. 18 a 25: morues salées. 4 à 6

On cote au cent sardines salées petites. 40 60 sardines fraîches. 40 à 75.

MOULES ET COQUILLAGES. On cote aux 100 kilos moules diverses. 80 à 100.

On cote au cent coqullles SalntJacques, 40 à 160 huîtres de Marennes, 90 à 200: portugaises. 20 à 32 de Claires. 28 à 42.

On cote au sac coques ou héman, 3.50 à 4.

POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kilo ablettes. 1.50 à 4; anguilles vivantes. 16 à 21 mortes. 7 & 14 brèmes. 3 à 7 brochets morts. 14 à 18 carpes vivantes, 8 a 10; mortes. 4 à 8; éperlans. 4 à 6; goujons. 10 à 15 perches, 5 à 8 saumon frigorifié. 14 à 23 tnittes de pisciculture, 24 a 30.

Arrivages marée. 107.100 kilos eau douce. 9.500 kilos coquillages 35.900 kilos.

Déposé au frigorifique. 12.100 kilo» resserre de la veille, 44.200 kilos; quantités mises en vente, 197.200 kilos quantités saisies le 3 Janvier 274 kilos. Arrivages par gares Gare du Nord. 81.800 kilos: Vaugirard. 21.300 kilos; Saint-Lazare. 42.500 kilos Orléans. 2.900 kilos.

Marché de Nantes

Nantes, 4 janvier. Cours extrêmes, carrelets, 5 à 7 merluchons, 2.50 ft 6.50 merlans. 5 à 7 dorades, 8 à 10 grondins gris, 1.50-2 grondins rouges. 2-3.50 raies bouclées, 5 à 6 raies sablées. 3.50 à 4.50 crevettes grises. 8 à 10 soles. 12 il 30 limanchês, 2.50 6 6 poisson blanc, 6-20.

Marcbe Je La ituchellt

La Rochelle, le 4 décembre. n y eut ce matin 4 tours de vente à l'encan municipal. Les apports sont toujours Insuffisants et les prix restent fermée. On cote aujourd'hui suivant grosseur. provenance c.t qualité

Au kilog Merlu entier :3 à 14; merlu décapité 15 à 17; triage 11 à 12: tout venant merluchons gros 9 à 10; tout venant merluchons deuxième Qualité 7 à 8: dorade 6 il. 8; Saint-Pierre 6 à 7; sole grosse 21 & 25: soie petite 28 a 30; soie-perdrix Il a 12: limande de vapeur 5 a 6; limande de voilier 6 à 7; lotte entière 4 à 5; \orxe décapitée 12 a 15; raie llsse 4 à 5; raie bouclée entière 6 à 7; rate bouclée décapitée 7 à 8; raie grise 4 a 5; rouget-barbet 15 à 16; rouget-grondm 4 & 550; grondin gris 1 4 1.25; carrelet 4 à 5; merlan de chalut 5 à 6; merlan brillant 6 il 7; vives 5 à 6: tacaux 2 à 2.50; chinchard» 1 il. 1.25; chiens de mer 1 à 1.25; congre vidé 6 à 7, mulet 15 à 16: turbot 16 à 18: barbue 11 à 12; cétaux 12 13: rascasse 4 à 6: harengs frais 5 à 6: Julienne entière 3.25 à d.50; Julienne décapitée 4.25 à 4.75: setches hors marché 2.50 b. 3.

Le cent Sardines salées 22 a 25. Au kilog Morue de Terre-Neuve 6.25 6.75; homards 21 4 25; langoustes 28 à 30: langoustines trlées 9 iL 10: langoustines towt venant 7 4 8: crevette rose bouquet 65 à 70: crevette grise o à 8; crabes 3 à 4; araignées de mer 3 à 4 moules 1 à 1 20: pétoncle» 4 à 5

Le litre Palourdes 5 4 6.

La pièce Coquillss Snint-Jacques 1.50 à 'j

Marché de Morlaix

Mohlaix, 4 Janvier. Il Y avait peu de poisson au marché cet,te semaine. Le congre otait peth et p?u abondant. L'apport de raies était plus Important :nals ces poissons n'étaient pas d'assez (jrrinde.-s dimensions. Quelques lleus se vendaient vite; il n'y avait ni mule»», ni bar?; le poisson lin consistait en soles de grande taille et en plies de tou-1-es dimensions. Un lot de petites daurades trèi fraîches se détaillait au prix de 1 fr. la pièce. I.t po:<*son ordinaire ne manque pas; vieilles, tacots et merlans blanc- s» vendent des prix modérés. Ln fourniture de poisson glacé de Lorient était moins considérable cette semajne des merlus plutôt petits. des lottes et des limandes. Les coqulllagea donnent de l'Importance au marchb, de nombreuses coquilles Saint-Jacques se paierai 1 fr. la pièce: le, moules sont abondantes ainsi que les palourdes est les praires; les ormeaux sont de tailla avantageuse. Les huitres plates du pays ne sont pas d'un prix excessif et concurrencent avantageusement les portgaises. La crevette est abondante. Le* expéditions n'ont pas été forte» cette semaine; on n'il enregistré en gare de Morlaix que 97 colis, pour un tonnage total de 12.740 kl'os. La période du premier de l'an en cet la cauw mais les crustacés et les coquillages restent demandés

Volol les prix au marché contre*. }•> kilo. 8 10; raies. 8: soles. M; lelottes. 8: limande. 8: moules. 1 à l.aO: palourdes et prilran. 6. crevette». le etc 32; lieus. la plè.'e. 3 à 6. daurades. 1 fc 2: vieilles. 2 à 5., tacots. 1.80 à 3: m«rIfinn blancs. 1 50 merlu» 3 4 5; coqulles Saint- Jarque*. 1: ormeaux. la douzaine. 5 à 8: huttres plaies. 7; huttWf portugaises, 3 à 3.50.


MARCHE DES CHANGES

12394 New-Tork 25 il 337 62 Italie 133 05 Hollande 1025 25 Norvège Suède 684 » Suisse 493 75

Paris 4 janvier iDc notre correspondant spécial)

BEURRES. Venue toujours peu active la baisse annoncée ces jours derniers s'accentue d'environ 0.30 à 0.50 par kilo sur (toutes les qualités. Les arrivages sont légèrement plus forts Que pendant les jours de fêtes.

On cote au kilo (cours extrêmes) Centrifuges Normandie, 21 à 26.50; Bretagne. 22 a 25.50: Charente-Poitou. 22.50 à 28.20: Touraine. 21.50 à 26.50: divers. 20.50 à 24.50.

Marchar.Js Normandie. 19 à 23.50: Bretagne. 17 à 23; centres divers. 16 à 20: divers. 14 à 21.

Petits beurres Divers. 14 à 19.50. Beurres en livre Loiret 19.50 à 21 frigo. 17.50 il 21.

Arrivages du jour

Beurres français rtcil.l. 33.974: ventes du jour (mottesl. 2.684: resserre du jour •mc'.tesl. 4.243.

ŒUFS. Le marche des œufs est touioi ̃̃̃•̃̃ dans le marasme, provoqué par l'abondance de marchandises étrangères. aussi en raison de la température douce les cours faiblissent à nouveau de 20 à 30 '· nar colis de mille.

Cours pcr colis de millr œufs «cours Picardie extra. 1.050; Normandie extra. 850 à 1.000: Normandie choix, 800 à 840: Normandie ordinaire. 680 à 790: Bretagne choix. 700 à 780; Bretagne ordinaire. 620 à 690: Br!e. Beauce. 800 870: Poitou choix. 850 à 980. Poitou ordinaire. 630 à 840: Touraine choix. 850 s 1.000: Touralne ordinaire. 700 il 840: Midi choix. 750 à 830: outre-mer. 680: conserve. 550 à 720: Europe Centraie 530 à 750: frigo 650.

Arrivages du jour Icolisl, 661 fran- cals; 120 étranges ventes du jour (co- !ici. 596: resserre du jour (colis). 4.371. FROMAGES. Pûtes molles Tenir* doux qui n'encourage pas la demande: Prix au cent

OMCdenber»^ Normandie. 210 a 400. l'.vers .75 <n 138: boites. 300 à "5: vra<\ 250 à 650: Pont-1'Evêque. ?V) i 370: chèvre. 35 à 450.

Prix d la dizaine

Brie moren moule. 110 à 170: laitier 10 à 130.

Pôtes sèches Vente calme et même Pénible pour la marchandise ordinaire. 4ux 100 kilos

Port-Salut. 600 à 1.350: gruyère. 900 a 150: Comté. 900 à 1.350: Hollande. 900 1.000.

Arrivages • Pâtes molles, 72.779 kilos: "s sèches. 7.488 kilos.

VIANDES. Vente meilleure.

W cote au kilo (cours extrêmes! Sœuf. Quart derrière non traité i" qualité, 10 à 11.80: 2' qualité, 8.50 l.90: 3' qualité 5.50 à 8.40: quart deint. 4 à 7.30: aloyau. 5 à 17: train enter. 6 à 13: paleron 5 à 8.50 bavette. j.50 à 9.

Veau. Bonne demande: hausse de i fr. sur la 1" qualité, et 0.50 sur les 2' "it.ier ou demi

1- qualité. 16.80 à 17.50; 2' qualité. 15 A 16.40: 3- qualité. 9 à 14.90: pans. cuisseau, carré. 11 à 21: basse complète. 9 14.

Mouton. 1- qualité, 14.50 à 17.50: 2' qualité, 12.50 à 14.40; 3* qualité. 9 à 12.40: gigot, 16 à 28-. carré. 14 à 26: épaule. 8.50 à 13.50: agneau de lait. 16 à 20.

Porc. Hausse de 0.30 sur les morceaux des reins.

Demi 1" qualité. 12.80 à 13.30: 2' niia'-1' o a 12.70: longe ou filet, 12 à 17.50: reins. 9 14.80: poitrine. 10 à 14: Jambon. 10 à 16.50: lard. 6 à 10. Arrivages du jour (kilos). 360.000. VOLAILLES. Arrivages Importants. en général, mais faibles en lapins et agneaux qui. mieux demandés que les autres marchandises. sont en hausse: vente très calme pour les autres produits et en forte baisse sur les poulets de Bresse, moins sensible sur les autres poulets et poules dindes.

On cote au kilo (cours extrêmes): Canards Rouennais. 20 à 25: canards Nantais. 20 à 25; canards de ferme, 12 à 15; canards congelés étrangers. 7 à 8.50: agneaux de lait. 11 à 16: gros agneaux. 12 à 18: coqs. Il à 13; poules 14 à 17: dindes de Houdan, 16 à 23: dindes Midi, poules. 14 à 16; foie gras d'oie. 40 à 60 lapins Gâtinais. 13 à 13.40; lapins divers. 12.50 à 13.10; oies en peau. 9 à 12.50: oies dépouillées, 12.50 à 13.25; poulets Nantais Gâtinais 15 à 20; poulets Touraine. 15 à 20: poulets Bresse. 20 à 24.50: poulets des Charentes, 19 à 21: poules de Bretagne. 14 à 17.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits). 4 à 11.50; pintades. 18 à 26.

Volailles vivantes

On cote au kilo (cours extrêmes): Canards. 10 à 12: lapins. 8.50 à 9.5C: poulets jeunes. 1250 à 16; poules et coqs vieux. 11 à 13; dindes. 11 à 14. Arrivages (kilos 140.000: resserre du jour (Ml.). 12.400..

G" "R. Vente calme et cours en baisse.

On cote d la pièce (cours extrêmes) Bécasses. 14 à 18: bécassines. 3 à 7: faisans coqs, 21 à 30: faisans poules. 15 à 25; lapins de garenne. 5 à 8.75; lièvres 26 à 40; levrauts. 15 à 23: merles, 1.50 à 2.50: sarcelles. 5 à 8.

On cote à la douzaine

Alouettes. 14 à 22.

pn cote au kilo (cours extrêmes) Cerfs, biches. 11: chevreuils, 13 à 17; lapin de garenne dépouillé. 7 à 8.75; marcassins. 14 à 17; sangliers. 8 à 13. Arrivages (kilos). 7.000.

LEL :ES. Arrivages assez abondante: vente active: la température douce ne permet pas beaucoup de fluctuatlons de hausse, sauf sur les pomme" de terre nouvelles d'Algérie qui gagnent de 20 à 40 fr. à cause de teur petite quantité les choux rouges 50 fr. au cent et 10 fr. environ les carottes de Meaux Baisse de 10 à 30 fr. sur les choux de Bruxelles: bonne tenue pour les chouxfleurs des régions Roscoff et St-Malo. On cote aux 100 kilos

Ail, 450 à 650: carottes de Meaux. 50 à 70; Chevreuse. 150 à 250: Nantes. Sully, 50 à 100: cerfeuil. 200 à 300: champignons rouche extra. 1.000 à 1.400: moyens, 900 à 1.000: conserve 780 à 900; chicorée Nantes. Orléans. 250 6 350. améliorée, 250 a 300: choux de Bruxelles 50 à 260; crosnes. 400 à 800: échalotesoignons. 350 à 450: endives. 150 à 450: épinards. 150 à 250: escaroles. 160 à 250 Tlfficnt* verts Algérie 600 à 1.200: secs 850 à 750: laitue départements 350 450; lentilles. 500 a 700: mâches. 400 à 890: omTeu Meaux. 60 à 140: oignons

en grains, 80 à 150; oseille. 550 à 650: patates. 250 à 300: persil. 200 à 300: pissenlit de Vendée. 180 à 240; Paris 300 à 400: Meaux. 500 à 700. pois verts Algérie. 400 à 800: pois verts Midi. 900 à 1.200; cassés. 330 à 350: potirons. 20 à 30: topinambours. 80 à 100.

Pommes de terre

Nouvelle Algérie. 200 à 240: Hollande commune. 60 à 120: rosa. 70 à 85: jaune ronde 40 45: saucisse rouge. 44 à 55; Esterling. 40 à 50: Salnt-Malo. 40 A 45: bianche commune. 38 à 42.

On cote au cent

Artichaut d'Alger. 200 à 250: choux verts Paris. 40 à 120: rouges. 100 à 200: brocolis. 30 à 40.

Choux-fleurs Midi. 175 à 500: Roscoff. 150 à 325: Saint-Malo. 150 A 325: courgettes, 75 125. escaroles 20 à 100: laitues. 80 à 140.

On cote aux 100 bottes

Barbe de Capucin. 140 à 160: carottes des Vertus. 100 à 150: de Montesson. 125 il. 200: fenouil. 250 à 400; panais. 75 à 125: poireaux. 150 à 350: radis Nantes Orléans 60 à 100: noirs 100 à 200. On cote aux 216 bottes

Cresson. 180 à 300.

nn rote à la botte

Céleri en branches. 4 à 8: saJslfls Orléans. 2.50 3.25: Paris 2.25 à 3.25; thym, 3 à 5.

On cote à la ptèce

Cardons, 4 à 6: céleri-rave. 0.50 à 2.25 Au kilo truffes. 80 120.

FRUITS. Vente calme.

On cote aux 100 kilos

Châtaignes, 40 à 80: châtaignes dé- cortiquées 200 à 300: dattes. 450 à 1100: fïgues sèches. 320 à 550: marrons françals. 60 à 250; nèfles. 200 à 300: noisettes sèches. 600 à 850: noix sèches. 550 750- oranges. 150 à 550: poires choix. 600 à 1.200: communes. 150 à 300: pommes choix. 350 à 1.000: communes. 100 à 250: raisin chasselas Moissac. 800 0 1.500: tomates Algérie. 3R0 à 550!- Cona- ries. 400 à 500.

On cote au kilo pruneaux, 5 à 9; au cent bananes des Antilles. 60 à 65: aux 100 kilos bananes des Canaries. 625 a 675.

MARCHÉ DE PARIS

Vins et Alcools

PARis, 4 Janvier. Le marché des vins conserve son grand calme, d'autant plus que le commerce restreint au minimum ses achats, en raison de l'incertitude où l'on est du fonctionnement de la nouvelle loi. fonctionnement que l'on ne connaîtra qu'avec le règlement d'administration publique. D'autre part ce règlement. qui devra tenir compte de la situation actuelle. ne pourra qu'instituer un très long délai d'application ci f!»n se demande si l'on ne sera pas obligé d'attendre jusqu'à la prochaine campagne pour mettre en vigueur le nouveau régime.

Les affaires paraissent devoir rester très restreintes Jusqu'à ce que l'on sache exactement où l'on va avec le règlement. Au surplus, à partir de ce moment. il v aura d'un côté les affaires de commerce et de l'autre l'intervention presque forcée des syndicats régionaux de viticulteurs, qui chercheront à placer leur production, soit par arrangements avec le commerce, soit directement aux débitants. Cette entrée en action des syndicats compliquera encore la situation commerciale au détriment du Midi qui est le véritable auteur de la loi. Bien mieux, il n'y a aucune raison qui puisse empêcher les syndicats régionaux à s'organiser dès il. présent pour faire connaître les vins de leur région et même commencer les ventes, car le règlement complémentaire n'aura sur ce sujet qu'à Indiquer les restrictions Indispensables concernant les vins ordinaires des régions à appellation. On peut même penser qu'il est de la plus suprême habileté des syndicats régionaux de faire cette propagande le plua tôt possible de manière à créer des courants normaux de commandes auprès du public, courants qui subsisteront par la suite, même si l'on reconnait dans le cas de récolte générale de qualité médiocre que la loi devient inapplicable.

Les cours ne se sont pas modifiés. Le Midi se tient de 10 à 11 avec les très bons vins rouges vers 12 et parfois 13 et le Centre reste tenu vers 13 fr. propriété.

La laine

PARIS, le 4 janvier. Situation Inchangée. les affaires restant clairsemées aux anciens prix considérés comme nominaux.

BOURSE UE PARIS

Ouverture

BLÉS. Calme courant. 142 payé; prochain. 143.50 payé 4 de janvier, 143.75-144 payé; mars-avril. 145.50 payé: 4 de mars. 146.25-14650 payé.

FARINES. Tendance sans affaires courant. 179 nominal prochain. 187 nominal; 4 de Janvier. 184 nominal mars-avril. 186 nominal 4 de mars. 186 nominal.

AVOINES DIVERSES. Tendance calme courant. 82 75-82.50-83 payé: prochain. 34.75-85 payé: 4 de janvier. 85.50 payé mars-avril. 87.25 payé 4 de mars. 88-87.75 payé.

SEIGLES. Tendance sans affaires courant. 85.50 nominal. prochain. 86 nominal 4 de janvier 88 nominal mars-avril. 90 nominal 4 de mars. 9U nominal.

ORGES. Tendance sans affaires courant. 96 nominal prochain. 96 nominal 4 de Janvier 96 nominal marsavrll, 97.50 nominal 4 de mars 97.50 nominal.

MAIS. rendance sans affaires courant. 100 nominal prochain. 100 nominal: mars-avril. 104.50 nominal: mars. 105 nominal 4 de mars 105 nominal 4 de mal. 107 nominal.

SUCRES. Tendance faible courant. 249.50-250 yayé prochain 251 payé: mars. 252.50 payé 3 de février. 252.50 payé 3 de mars 254 payé 3 d'avril. 255 payé.

ALCOOLS LIBRES.- Tendance calme: courant. 920 payé.

Clôture

CAOUTCHOUCS. Courant 8.95 v.; prochain 8.80 v. mars 8.60-9.10 3 d'avril 8.90-9.45 mal 9.05-9.40 3 de juillet 9.25-9,50: août 9.60 n.: 3 d'octobre 10 v.; novembre 9.80-10 BLES. Tendance soutenue dlsp cote officielle. 136-137 courant 14250142.75 P. prochain .44-143.75 P 4 de Janvier 14405 P.: nars avril 145- 75146 P. 4 de mars 147 P.

FARINES. Tendance san» affaires courant. 179 N.: prochain 182 N.: 4 d· Janvier. 184 N nurs avril. 186 N 4 de mars 185 V.

AVOINES diverses. Tendance ea!me courant 83-83.25 83 P. procham. 85-84.75 P.: 4 de janvier 85.50 P.: mars avril 87.25-87 P.: 4 de mars 88 P.

SEIGLES. Tendance sans affaires

courant. 85.50 N.: prochain. 86 N.: 4 de janvier. 88 N mars. avril. 90 N.: 4 de mars. 90 N

ORGES. Tendance lourde courant, 94.25 P prochain 94.75-95.50 4 d- janvier. 96 V. mars. avril. 97 N. 4 de mars. 97.50 N.

MAIS. Tendance calme courant. 100 N.; prochain. 100 N. mars, avril. 104 50 N. 4 de mars 105 N. 4 de mai. 107 N.

SUCRES. Tendance calme cou- rant 249.50 P.: prochain. 251 P.: mars 252 252 50 P. 3 de février. 252-252.50 P. 3 de mars. 254 P. 3 d'avril. 2Ô5- 254.50 P.: Cote officielle 248.50-249.50. ALCOOLS (libres). Tendance caime courant. 920 P mars, avril, 940 P. RIZ. Courant 172 prochain 172; 4 de janvier 172 4 de mars 172 (tous nominaux).

Brisures courant 153 prochain 153 4 de janvier 153. 4 de mars 153 nominal.

METAUX. A .'acquitté, les 100 kilos

Cuivre. En lingots et plaques de lammage livrables u Havre ou a Rouen, 1100: en lingots propres au laiton livrables au Havre ou à Rouen. 1100; en cathodes livrables au Havre ou à Rouen. 1092.00.

Etain. Bankasillvrable au Havre ou à Paris. 2410: détroits, livrable au Havre. 2360: .iiglais. Oornouailles livrable à Paris. 2325.

PLOMB. Marques ordinaires. livrable au Havre ou à Rouen 316: marques ordinaires. livrable au Havre ou à Paris. 324.

Zinc. De bonnes marques, livrables a-i Havre ou & Paris, 297.50: extra pur. livrable au Havre ou à Paris. 319.50. Aluminium. 1.200.

BOURSE DU HAVKh

Ouverture et clôture

LE HAVRE. 4 Janvier.

COTONS. Tendance à peine soutenue. Vente 400 balles. Janvier. 565: février. 568; mars. 571: avril. 572; mal, 574: juin. 573: Juillet. 577: août. 577; septembre. 578; octobre. 578: novembre. 578: décembre, 577.

CAFÉS. Tendance facile. Vente 5.250 sacs. Janvier. 242,25 février, '?42,25; mars. 234.75: avril, 234.75: mal. 227 juin. 227.25 Juillet, 226 août. 225.50 septembre, 225 octobre, 225.50; novembre. 226 décembre 224.50. LAINES. Tendance calme. Janvier. 1.030; février. 1.030: mars, 1.030; avril. 1.030: mai. 1.030: luln 1.030: fuillet. 1.030.

POIVRES, Saïgon janvier, février, mars, avril 850: de mai à décembre. 765. Marché lourd.

Tellicherry cours Inchangés.

KOtJKSh )>< .1 AKîSKILLt

MARSEILLE. 4 Janvier.

HUILES. r– Arachides à fabrique, dis- ponible. 412.50; de coprahs. disponible. 405: de palme blanche. 415; Dahomey ICafi Marseille. 385..

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées 480-495; rufis- ques supérieures. 490-550 sésames alimentaires désodorisées. 480-490.

D'olive: 1" pression. 580-600; 21 pres- sion. 530-560: Algérie surfine. 490-530. Borjas extra. 185-190; Andalousie extra 180-185; surfine. 175-180.

BOURSE DE RENNES

RENNES, 3 janvier. Farine, les 100 kilos. 172 à 175 fr. son, 74 è 77 fr.; froment du pays, 131 à 133 fr. orge de brasserie, 95 à 98 fr. avoine, 96 à 99 fr.; blé noir. 98 à 100 fr. foin, les 1.000 kilos, 680 à 700 fr. paille. 360 à 370 fr. Beurre, le demi-kilo, 9.5O à 10 f r. oeufs. la douzaine, 8,50 à 9 fr.

Cidre. la barrique, 100 à 110 fr.

MARCHE DE NANTES

NANTES. 4 janvier. Le tout aux 100 kilos

Blé. Départ Loire-Inférieure. 129; Vendée. 128: Maine-ot-Lolre, 128. Avoine grise. Départ Loire-Inférleure, 96 Poitou 94: bateau qua: d'Erdre. 98.

Sarrasins. Départ Loire-Inférieure. 104; bateau quai d'Erdre, 100.

Seigle. Départ Vendée. 90.

Orge mouture. Départ Vendée. 94. Pomrnes de terre. Ronde jaune, départ Loire-Inférieure, 28; saucisse, départ Loire-Inférieure. 27.

Foin. Pressé, franco Nantes. 67 .toutes, franco Nantes. 69.

Forines (départ Nantes). pe blé, 175 à 178! de fèves. 173; de seigle. 142; de riz. 165; remoulages, 95.

Son. Ordinaire. 68; bonne fabrication. 72.

Départ Vendée fèves. 110; millets. 190; vesces. 275; graine de lin, 285. Maïs. Départ Bordeaux La Plaita. 95; départ Landes Landes blanc. 127. roux. 122.

Haricots. Départ Vendée lingots. 500: brezins. 400.

Paifles. Franco Nantes pressée blé. 375: avoine, 360: orge, 340: bottes blé. 370: avoine, 350; orge. 330. Marché peu important.

Sauvagines

PARis, le 4 janvier. Les affaires demeurent très calme. La baisse des peaux de taupes s'accentue. Voici les cours fixés par la vente publique mensuelle du marché international de la Sauvagine (à la pièce) Belettes. 1. 5 fr.; II. 1.50 a 3 :r.: Blaireaux 34-38; écureuils. 1.50 à 3 fouines extra 290: premières, 240 a 270 deuxièmes 80 à 120: troisièmes. 20 à 60 loutres extra. 250-300 martres extra, 500-580 premières. 460 à 520 deuxièmes. 200-240 putois extra. 70 à 90 pre:nlers 60-80 deuxièmes. 30 à 50 renards de montagne. 120 à 170; deuxièmes. 30 à 50; renards de montagne, 120 à 170 deuxièmes. 60 à ;10: de plaine. 80 à 100 deuxièmes. 40 à 70 taupes hiver extra. 1.65; hiver, 1.20 à 1.40: été. 1.10: mêlées 1 franc: tachées. 0.80-1.10. Poils de lapins

Paris. 3 Janvier. Poil dc lapin Angora. On cote 1 acheteurs) le kllo: Poil blanc. première qualité. 300 fr. noir. 250 300 fr. poil feutré. 50 francs.

MARCHÉS ETRANGERS

COTONS

New-Orleans. 4 Janvier. Ouverture Mars. 17.10-17.13; mai. 17.33-17.36; Juillet 17.49: oot., 17.53.

Chicago. 4 Janvier ¡Ouverture). Mars 17.21 mai 17.45

CHicAGo. 4 Janvier. 2' avis mars. 17.20; mai. 17.42.

Liverpopl. 4 janvier. Cotons sakellartdis. Janvier. 15.39: février. 13 65- mars 13.83: avril, 13.85; mai. 14.03; Juin 14.07; juillet 14.23; août. 14.2R: septembre. 14.28: octobre. 14.37; novembre, 14.37: décembre 14.43; janvier il931). 14.51.

Cotons Haute-Egypte Janv 10.38: février. 10.42: mars. 10.48: avril. 10.60; mal 10.67: juin. 10.79: juillet. 10.85; août. 10.85: septembre 10.85: octobre. 10.89: novembre 10.99: décembre. 11.09: Janvier I193H 11.09 Ventes 3.000 Importations 13.970

Cotons américains. Clôture Janvier, 9.11; février. 9.14; mars, 9.19; avril,

9.22, mal, 9.28; juin, 9.29; juillet. 9.34; aoüt, 9.33: septembre. i) 33: octobre. 9.33; novembre. 9.34; décembre, 9.36: janvier (1931). 9.35.

CEREALES

Liverpool, 4 Janvier. Ouverture. Biés Tendance soutenue mars incoté mai 10 1/4 Juillet Incoté. Afaïs Incotés. Liverpool, 4 janvier. Blés ten- dance facile: mars, 9/« 3/8 mal. 9/10 1/4; juillet. 9/10 1/2: La Plata (C.A.F.). tous incotés.

Chicago, 4 Janvier ¡Ouverture!. Mars 129 1/4 mal 133 A 133 1/2. SUCRES

New- York. 4 janvier (Ouverture). Sucres centrifuges Cuba 383: à terme sur Janvier 190, mars 196. mai 201. luillet 206. septembre 215

FOIRES DE LA SEMAINE

MORBIHAN. 6 janvier Aurai), Questeinbert, Pontivy, Ploërmel. Le 8 Janvier Bubry, Rohan.

Le 10 janvier Saint-Laurent. Elven. ,RENNES, 4 janvier. amenés 2 taureaux amenés 6. vendus 4. cours de 1.400 à 1.800 tr. vaches amenées 280 à 300, vendues 2/3, prix de 500 à 3.100 fr. la pièce veaux amenés 8 à 10. vendus avec leurs mères porcs de lait amenés 50 60. vendus tous. prix de 180 è 280 fr. porcs moyens amenés, 130 à 150. vendus 9/10. prix de 350 550 fr. la pièce.

La foire de Rennes n'était pos très forte, elle a été déplacée et fixée le méme jour que la foire de Fougères. Sur le champ de Mars, les animaux sont venus en quantité moyenne vaches, veaux, porcs, chevaux. Les chevaux au nombre de 180 200, ne se vendaient pas vite. il y avait, pourtant quelques bons chevaux. Les prix restent les mêmes depuis deux ou trois mois. Les vaches n'étaient pas en grand nombre, le cours de ces animaux ne varie pas d'une façon importante. Les porcs n'étaient pas nombreux, les acheteurs ainsi que les vendeurs se montrent très prudents, l'épidémie signalée dans l'arrondissement de Redon fait réfléchir. Le cours des gras A Paris est toujours le même.

MARCHE AUX GRAINS. Peu de monde à la réunion de la Bourse de commerce et encore moins d'affaires. Les vendeurs et les acheteurs s'observent, hésitant en raison du calme des affaires aussi les transactions sont difficiles.

On cote aux 100 kg. farine. 172-175 blé. 130-132 son. 73-75 orge, 98 avoine. 95-98 sarrazln. 98-100 paille de blé. 370-375 la tonne.

Ainsi qu'on le volt, les cours sont en général stationnaires: et ne semblent pas annoncer une prochaine reprise du commerce.

VANNES, le 4 janvier. Bœufs amenés 106, vendus 85 première qualité, 4.30 à 4.60 le kilo: bœufs d'attelage. 2.700 À 4.200 la pièce: bouvillons. 850 à 1.200 francs la pièce: taureaux amenés 2. vendus de 3.25 à 3.50 le kilo vaches de boucherie amenées 7, vendues de 2.75 à 3.50 le ki1o vaches amouillantes amenées 136. vendues 117. de 750 à 1.800 francs !a pièce vaches en lait amenées 4. vendues de 550 à 800 francs la plèce: veaux. 7 à 8 francs le kilo. suivant la qualité Moutons, 6 7.25 le kilo; porcs de lai* amenés environ 375, vendus de 280 à 315 francs la pièce porcs moyens, amenés 213. vendus 207. de 360 à 600 francs la pièce porcs gras amenées 112. vendus 99. de 8.50 à 8.75 le kilo.

Beurre, 10 à 11 irancs la livre; œufs, de 8.50 à 9 francs la douzaine poulets. ̃ 18 à 35 francs la couple lapins domestiques. 13 à 24 francs la pièce, environ 5 francs la livre; pigeons, 8 à 9 francs lo couple; lièvres, 22 à 30 francs la pièce, 4.50 environ la livre lapins de garenne, 8 à 12 francs la pièce: perdrix, 7 à 11 francs la pièce: ramiers, 4.50 à 7 franca ta pièce.

Foire mensuelle normalement .ipprovisionnée en toutes sortes d'animaux. Tendance toujours ferme sur les bêtes à cornes de première qualité, notamment sur les génisses amouillantes qui sont très recherchées vente active, tendance ferme sur toutes les catégories de porcs cours stationnaires sur les beurres et les œufs tendance calme sur la volaille et sur les lapins domestiques en raison du grand approvisionnement.

RENNES, 4 Janvier. La coïncIdence de la foire avec le marché n'a pas Influencé l'approvisionnement de ce dernier.

Le cours du beurre est stationnaire à 10,75 la livre au détail et 9.50 à 10 fr. en gros. Par contre, en raison de la douceur de la température et d'une meilleure production, les oeufs sont en baisse à 9 fr. la douzaine au détail.

Les cours des volailles sont en baisse également pour 20 à 22 fr. on pouvait se procurer un bon poulet.

GUINGAMP. 4 Janvier. Marché assez animé et mal approvisionné de bé- tail: vente active sur les vaches et génisses prêtes. dont les cours Se maintiennent entre 1.500 et 2.000; les meilleurs sujets dépassent même ce dernier prix. Le marché aux porcs manifeste toujours de la lourdeur, la demande étant moins active. On cote porcelets, 430-480 la couple; porcs maigres, 480520 pièce: porcs gras. 8.30-8.40 le kilo vif.

Cours fermes sur le beurre. 11.50 12 fr. la livre; oeufs, en baisse. 7.50 V» douzaine: poulets, moins abondants. 2634 fr. la couple.

Cours des céréales sans changement. la culture s'abstient on cote blé, 120-124; orge. 80-82; avoine. 76-78; sarrasin. 86-88 aux 100 kilos. LOUDEAC. 4 Janvier. On cote aux 100 kilos Blé, 118 à 120; sarrasin, 90 avoin, 90 à 95, suivant qualité; paille. 200 foin, 250. Bœuf. 4.25 4.75 le kilo; porc gras. 8.25 à 8.40 porcs de irtt, 260 à 290 la pièce. Grande abondance de bestiaux.

Beurre en détail. 21 à 22 le kllo oeufs. 6.75 7 la douz.

MORLAIX, le 4 Janvier. On cote aux 100 kllos: farine, de 176 à 178 seigle. 80 sarrasin. 80 avoine, de 78 à 80 orge, de 75 à 76 son. de 75 à Beurre en gros, de 16 à 16.50 le kilo; en détail, de 23 26 francs le kilo œufs. 8 francs la douzaine. Pour le beurre en gros. les arrivages et les demandes sont nulles. Ces prix sont trop élevés pour l'exportation. Fromages petit Suisse du pays 0.60 pièce.

Poulets. de 19 38 francs la couple; lapins de garenne abondants 10 à 12 francs la pièce.

Cidre. de 290 à 300 francs la barrique.

GUEMENE-PENFAO. 1" Janvier. Poulets gros, la couple. 50-60: moyens. 30-40: petits. 20-30; pigeons, t0; lapins, la pièce. 15: œufs, la douzaine, 9.50: beurre, le deml-kilo. 10.50: cidre. la barrique. 140. m Vente très active. La marchandise a été enlevée rapidement par les acheteurs & des prix rémunérateurs.

Le marché de la semaine prochaine aura lieu mercredi prochain, à 1 heure. CONCARNEAU, 4 Janvier. Le mauvais temps empêche toujours bon nombre de producteurs de venir au marché. De ce fait, les denrées principale son cotées à des cours relativement élevés beurres de table, 13 à 13.50 la livre: beurres de culslne, 11-12; œufs, la douzaine. 9-11.

Sur le marché des cidres, la situation est stationnaire; quelques producteurs de la région de Fouesnant ont déjà opéré le soutirage de quelques fûts.

Les livraisons effectuées à Concarneau ont été assez rares. On cote ia barrique de 220 litres logée, droits en sus, 230-235.

ji.i fOVlMhS UE FERRE

Paimbœuf, 3 janvier. On cote lez pommes de terre. 48 à 52 les 100 kilo^ MALICORNE, 3 janvier. On cote le pommes de terre. 22 à 35 les 100 kilo Mayenne, 2 Janvier. On cote lez pommes de terre. 30 à'32 les 100 kilos CORNEVILLE 3 janvier. On cote le.pommes de terre. 35 à 40 la rasiére. Roncey, 3 Janvier. On cote le: pommes de terre. 45 à 55 les 100 kilos Meslay, 3 janvier. On cote les pommes de terre. 35 à 38 les 100 kilos LuçoN, 3 janvier. On cote les pommes de terre. 40 à 45 les 100 kilos. DAHOUET, 4 janvier. Cours nuls e: pas d'achats en chardonnes: un seu: wagon a été fait dans la semaine au prix de 22 fr les 100 kilos, à destinatlon de Saint-Brieuc.

SAINT- POL -DE- LEON. 4 janvier. On cote aux 50 kilos la Julie a chair jaune, 20 fr. la hollande jaune, 9 à 10 fr. la blanche iuptodatei 12 fr. courts stationnaires.

Muzillac, le 3 janvier. On cote les pommes de terre. 20 à 21 fr. les 100 kg. Mauron. le 3 anvier. On cote les pommes de terre, 36 à 38 fr. les 100 kg. Dol. le 4 Janvier. On cote les pommes de terre. 20 à 24 fr. les 100 kg. LES CAROTTES

Saint-Pol-de-Leon, 4 janvier. Les carottes sont payées à la culture de 10 à 12 francs !es 50 kilos; cours station- nalres.

Saint-Pol-de-Leon, 4 Janvier. Le marché de ce matin a été très bien approvisionné: on a compté 400 vol- tures de choux-fleurs sur la place de l'Evêché: les transactions ont été assez 'l'actives: les cours demeurent stationnaires

On a paye les choux-fleurs tout venant et suivant qualité, de 1.50 à 2 francs la tète; les petits choux-fleurs destinés à l'exportation en Angleterre. de 1 à 1.25 la tète.

LES OIGNONS ET Et'HALOXE> j Saint-Pol-de-Leo.n, 4 janvier. On cote aux 50 kilos les oignons d'hiver. 10 fr. les oignons d'été, 20 à 22 fr. les échalotes (peu demandées) de 90 a 100 francs.

INFORMATIONS

PERCEPTEURS

M. Mérand, receveur particulier des finances de 2- ci.. chargé provisoirement des fonctions de percepteur à Ancenis (Loire-Inférieure), affecté à la Tréso- j rerie générale dlile-et-Vilaine. et non installé, a été nommé sur sa demande a titre définitif en qualité de percepteur de 1" cl.. 2- échelon. la perception d'Ancenis.

Ont été nommés percepteurs hors classe M. Desprès, percepteur à SainfBrieuc (C.-du-N.). à la perception de Bayeux (Calavados); M. Pettorelli, percepteur de Pleyben (Finistère), à la perception de Port-Louis /lorbihani en remplacement de M. Maubèche. admis à faire valoir ses droits à la retraite; M. de la Chapelle, percepteur de Mi- rambeau (Charente-Inf.). à la perception de Pipriac (I.-et-V.). en remplacement de M. Nigotte, admis à faire valoir ses droits à la retraite: M. Chérouvier. percepteur de Barjols (Var), à la perception de Va lognes (Manche) M. Arnould. percepteur de Pont-Aven (Finistère). à la perception d'Auray (Morbihan i M. Simon, percepteur des Ponts-de-Cé (M.-et-L.I. à la perception de Bain-de-Bretagne (I.-et-V.). en remplacement de M. Massebiau. admis à faire valoir ses droits à la retraite; M. Duchemin. percepteur de Dozulé (Cal\'ados), à la perception d'Halluln(Nord), en remplacement de M. BovierLaplerre, admis à faire valoir ses droits à la retraite: M. Pochon. percepteur de Salnt-Théeonnec (Finistère). à la perception d'Hirson (Aisne), en remplacement de M. Tailler, admis faire valoir ses droits à la retraite; M. Bré, souschef de bureau à la Caisse des dépôts et consignations, à la perception de Granvl!1e (Manche), en remplacement de M. Dlore. 1" classe, l"' écheton M. Hurtrez. percepteur de Mortngne-sur-Gironde (Charente-Inférieure), à la perception de Plouay (Morbihan) M. Laberdoulive, percepteur d'Aignan (Gers), à la perception de Gourin (Morbihan) M. Martin, percepteur de Breil-sur-Merize (Sarthe). à la perception de Rocheforten-Terre (Morbihan) M. Lefèvre, percepteur de Durtal iM.-et-L.). à la perception du Faou (Finistère), en remplacement de M. Manoc-Mandre M. Galmard, percepteur de St-Florent-le-Vtell (M.-et-L.), à la perception de Lander-

neau (Finistère), en remplacement de t M. Gervais M. Bodiger, percepteur de ( Coray (Fin.), à la perception de Pley- ï ben (Fin.) M. Salaun. percepteur de I Beaumont-Hague (Manche), à la percep- t tion d'Huelgoat (Fin.), en remplacem. 4 de M. Thlercelin; M. Kervella. percep- c teur de Bannelles (Seine-et-Olsel. la perception de St-Renan (Fin.), en rem- 1 placement de M. Herbecq M. Le Go- t dais. percepteur de Sainte-Gauburge 1 (Orne), à la perception de Gamaches (Somme), en remplacement de M. Le- blond, admis faire valoir ses droits à la retraite M. Courcault, percepteur de Rablay (M.-et-L.). à la perception d'En- 3 glefontaine (Nord) M. Margerle. chef de service de 1" classe la recette des 1 finances de Fontainebleau (Seine-et- Marne), à la perception de Craon j (Mayenne) M. Pied, chef de service de Il* cl. à la perception du Mans (21 di- vision) (Sarthe). à la perception de Montrevault (Maine-et-Loire).

2' classe, 2' échelon M. Aubertln. commis principal d'ordre et de compta- bilité hors-classe à l'administration centrale des finances, à la perception de Dozulé (Calvados) M. Cann. chef de service de 1" classe à la perception de Brest (Finistère), à la perception de Dl- nan-banlleue (C.-du-N.).

2' classe, l"r échelon M. Dulfau, percepteur de Clairac (Lot-et-Garonne), à la perception de Tierce (M.-et-L.). M. Renou. percepteur de Coron (M.- et-L.I. i. la perception de Beaufort 'M.eR-L.: M. Inlzan. percepteur de MurdelBretagne iC.-du-N.) a la perception d· Saint-Thégonnec iF.) M. Rannou. percepteur de ?ervenchéres (Orne) à la perception de Salnt-Florent-le-Vieil (M. et-L ) M. Faure percepteur à La Bastide Saint-Pierre >T.-et-G.) à la perception de Durtal 'M.-et-L.) M. Combémorel. percepteur de Bessé-sur-Braye (8arthe> à la perception de Breil-s-Mérlze (Sarthe) M. Gabillet. percepteur de Luché-Pringé tsarthe) à la perception de Rablay iM. et-L.) M Cétran. percepteur de Glvervllle lEure). à la perception de Montbizot i Sarthe 1 M. Chauvin percepteur de Montlgny-sVlnscenne 'Côte-d'Or) à la perception df Moullns-la-MarchP (Orne M. l<e Gac. percepteur de Ouerlesquin ,Finistère) la perception de ChatUand (Mayenne) M. Palllet, percepteur de

Pourquoi supporteriez-vous la donleur cuisante et lancinante que provoquent les cors, quand un simple bain de pieds suffit pour vous soutier immédiatement et pour vous délivrer des cors, avec leur racine ? Un simple lavage et les voilà disparus pour toujours. Procurez-vous quelques grammes de Saltrates Kodell chez le premier pharmacien venu et versez-en un peu dans de l'eau chaude, jusqu'à ce que l'oxygène libéré donne au mélange l'aspect d'un lait crèmeui.

Quand vous trempez les pieds dans un bain ainsi préparé, vous éprouvez un soulagement immédiat. Cette eau médicamenteuse hyperoxygénée amollit la surface durcie du cor, pénètre profondément dans les pores et atteint la racine même l'adhérence du cor est ainsi tellement diminuée, qu'on peut le détacher en entier, avec sa racine. Ce tonique larteux et reconstituant calme et guérit les pieds enduloris et fatigués et diminue leur ennure. Il remet en parfait état les pieds les plus abimés. En vente dans toutes les pharmacies. Corneui: turei a n >eri:epiioii a'Exmè» (Orne) M. Dejean. percepteur de Rimont la perception de Grezenbouère. en remplacement de M. Le Clainche M. iLmouzin. percepteur le Meslay Mayenne) à la perception de Beaumont-Hague 'Manche 1; M. Tessier. percepteur dr Villaines-sous-Malicorne iSarthei. à la perception de Sanceylegrand iDoubs); M Trochet. percepteur de Ségrie i Sarthe) à la perception de Stainïille i Meuse) M. Levavasseur. chef de serrieurevice 21 classe. à GranviLle (Manche). à la perception de Mortain: M. Peuteau chef de service 2' classe à Paimbœuf iLoire-Inf.) la perception d* Coray lEure)

3- classe. Ni Aoyet. ue Melque. régisseur liquidateur au service d'a.purement des comptes spéciaux du trésor à 14 perception de Nalliers (Vendée). M Renard, percepteur de première classe. 2' échelon à Rochetort-en-Terre i Morbihan), a été nommé en la même qualité à la perception de Chartres: M. Agier. percepteur de première classe. 21 échelon à Dinan ¡banlieue' a été nommé en la même qualité à la perception. d- Fontainebleau banlieue) M. Delépine, percepteur première classe. 2« échelon à Mortain Manche), a été nommé à !a perception de Samt-Bneuc M. I Bei'emin Bridât percepteur première classe. 2- écheion. a Beaufort (M.-et-L.i. a la perception de Neauphle-le-Chàteau iS.-et-O. en remplacement de M. Baudin; M. Gaudin percepteur première classe premier éche'on à Ch.ulland. à la perception de Pont-Aven (Finistère) M. Pierre, percepteur, première classa, premier échelon à Plouay iMorblaan). à la perception des Pnnrp-dp-Cé 'M.-et-

L.

M. Tireau, p>ïrcepieui at ii* classe, 1" échelon. a Montbizot i Sarthe à la perception de Pithiviers ibanlieue) M. Martinet, percepteur de 1" classe. l' échelon, à Gounn Morbihan a eté nommé à la perception de Douvres-laDélivrande (Calvados) en remplacement de M. Greuet M. Fabien, percepteur de 2' classe, 21 échelon, à Blangy-leChàteau iCaivadost à la perception de Saint-Georges-d'Oléron Charente-Infé. rieure) en remplacement de M. Marchand M. Roguié, percepteur de 2' cl, 2* échelon, à Vlx (Vendée) à la perception de Varades (Lo;;e-Inféneure) en remplacement de -Ni Gilbert; M. Faurel. percepteur de 2« classe. 2' écheIon, à Exmes (Orne) à la perception de Bernay 'banlieue) en remplacement de M. Josse; M. Gaby. percepteur de 2* classe, 1" échelon, a Moulms-la-Marche (Orne) a la perception de Saint-Hilaire de l'Aude. 2' classe. 2- échelon: M. Bernier. percepteur de 2- classe. 1- échelon, à Berdhuls lOnie) a la perception de Rochefort-sur-Loire (M.-et-L.) M. Daudin, 1" fondé de pouvoirs de 3' cl. de trésorerie générale, a été nommé a la perception de Blois 1 banlieue): M. Péraudeau. percepteur de 1n classe. 2échelon. à Plogastel Suint Germain i Finistère) a la perception de Mirambeau iCh.-Inf.l M. Dénéchau. percepteur de 21 ciasse. 2- échelon. à Tierce il 1\ la perception de Mur-deBarrez (Aveyroni.

Ont été promus sur place percepteurs de If classe, 1" écheton Sarramagnan. percepteur de Qulmperlé Treuil. uerceoteur de Louviané-duDésert (I.-et-V.) Comte, percepteur de Pontorson (Manche).

Ont été élevés sur place au 2' échelon de la 1" classc MM. Moins, percepteur de Landtvisiat: (Finistère) Dardet. percepteur d'Evrecy (Calvados): Lehry. percepteur de Tinténiac (I.-etV.) Doumax. percepteur des Sablea d'Oionne; Bruelle. percepteur de la Romagne (M. -et-L. ) Chevanche. percepteur de Melrand (Mhan) Marie, percepteur de Segre (M.-ot-L.) Jauny. percepteur de la Chapelle-sur-Erdre (L-Inf ) • Chevalier, percepteur de Chà-

teau-du-Loir: Teissier, percepteur d'Angles (Vendée) Paris. percepteu» de La Guerche (I.-et-V.I.

Ont été élevés sur place au 2" ccheIon de la 2' classc Legrand. percepteur de Vouvant (Vendée) Tnhan, percepteur de Saint-Lô (Manche) Bauché. percepteur de Brecey Manche) Cren, percepteur de Maroaé (Côtes-du-Nord).

Le Mat. percepteur d'Argentré (Mayenne); Simon, percepteur d'Argentrédu-Plessis illle-et-Vilaine) M. Galy. percepteur de Moulin-la-Marche (Orne) Illas percepteur d'Ivré-l'Evêqu» (Sarthe) Chauveau. percepteur do8 Montebourg Manche 1 Touron. percepteur des Essarts ¡Vendée): Haire. percepteur de St-Déslr (Calvados); Le Demnal, percuteur de Ste-Etère-Egllse (Manche); M. Renard, percepteur de Mayet isarthe); Géréme percepteur da Pont-1'Evèque (Calvados

P.T.T.

Ont été nommés comptables régionaux, à Nantes. M. Christ, inspecteur à la disposition du Ministre des Colo1 nies. pour le service de l'Indo-Chine. Méda,ille d'honneur des épidémies Des médailles d'honneur des épidémies ont été décernées aux personnes ci-après désignées. en témoignage de dévouement dont elles ont fait preuve à l'occasion des maladies épldémlques

Médailles d'or. M. Peyraud (Claudius), Infirmier à l'asile d'aliénés de Bron là titre posthume).

Médaille d'argent. M. le docteur Esnault iPaul). méVcin directeur du sanatorium du; Clavlères (Mayenne). Médaille de brame. M. le docteur LhirlUler René. chef de clinique ophtalmologique à l'école de Nantes (L.-I.) Mlle Lefèvre tdrlenne, servante interne à l'hôpital de Cherbourg (Manche):' Mme Gulllot servante. Interne à l'h0pltai Pasteur de Cherbourg fMancha'. tille Ozan Julienne, surveillante du service d'éleotroradinlogle des hospio*» civils du Ddana (Sarthe)


Les auditions radiotéléphoniques RADIO-RENNES P.T.T.

L 272 m P. 1 Kw 500

RELAIS CES P. T. T. DE PARIS

14 h. 30 à 16 h. 30. Concert i Journal Le Journal.

16 h. 30 il 18 !i. 30. Concert fesddoup.

18 h.30. Radio-Journal de France 20h. 15 (De la station de Rennes). Informations

20 h. 30. Relais des P.T.T. de Pans (concert Jacob).

TOUR EIFFEL

L. 1.445 m. 80. P. 12 kw.

12 h. 10 à 12 h. 15. Informations générales et dernières dépêches

12 h. 5 à 12 h. 30. Première par- tie de l'heure de vulgarisation musi- cale, interprétée par un orchestre de premiers prix du Conservatoire de Paris.

{Voir le programme à l'Ecole supérieure des P. T. T.).

12 h. 30 à 12 h. 35. Informations générales et dernières dépêches.

12 h 35 à 13 h. Deuxième partie de l'heure de vulgarisation musicale. 13 h. à 13 h. 5. Informations générales et dernières dépêches

13 h. 5 à 13 h. 25. Troisième partie de l'heure de vulgarisation musicale. 13 h. 25 à 13 h. 40. Chronique de J'Epargne. par la Fédération des porteurs de valeurs mobilières pour la défense de l'épargne française.

13 h. 10 a 13 h. 55. «Le Quant d'heure des anciens combattants», par la Fédération Na.tionales des Anciens Combattantes.

le h. 30. Transmission du concert Pasdeloup.

19 h. 10. Prévisions météorologlques. par l'O. N. M.

3'-) h. 20. Journal parlé. Sommaire Nouvelles principales. Résultats des courses d'après c Paris-Sport m. Indication de l'heure Longines. La vie sportive, reunions et matches, par M. Chauftour. Communiqués divers. Causerie médleale, par le Dr Pierre Vachet. Dernlères nouvelles.

19 h. 45. Radio-Concert organisé par les Etablissements Constable Celestlon. 80, boulevard Malesherbes, Paris. Transmission, par le Celestionnat. des derniers disques parus.

i RADIO-PARIS

U 1.725 m P. 8 kw

8 h. 30. Leçon de culture physique.

12 h. Causerie religieuse « Sur le chemin des rois Mages ». par le chanoine Thelller de ^ouchevule. Concert de musique religieuse.

13 h. Disques.. Au cours du conceri, c Bilboquet .onfiseur r.

14 h. Concert organisé par Decca Records.

15 h. Diffusion du concert donré à la salle Gaveau, par l'Association des Concerts Lamoureux.

17 h. Le Five 0'Clock Odeon. 19 h. 15. Musique enregistrée. 19 h. 30. Cirque Radio-Paris: La parade de Bilboquet Waraêdlne. le cheval qui saute à la corde. présenté par Mite Oiga Loyal et Iles HumstlBumstl. comic-aet Joué par toute la troupe, avec M. Cordla! et Macaron Retraite.

20 h. Concert morceaux symphoniques. La serpante maitresse (Pergolèse l

22 n. Concert 'ar le Governor House HOtel.

23 h. Concert de disque c Broadcast. Records

PARIS-P.T.T.

L 447 m. P. 0 kw. 800

8 h. Informations de la nuit transmission de l'heure.

8 h. 15. Cours de brévlgraphie. 8 h. 30. Cours de culture physique. 9 h. Concert offert par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F.. avec le concours des établissements C. A. R. A. C.. rue La Fontaine. Paris- 16', constructeurs de récepteurs Strobodyne. système Chrétien.

11 h. 45. causerie de M. BocqulUon c Simples propos sur l'enfant et l'homme D.

12 h. Radio-concert organisé- par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F. (direction artistique Léon Raiter), avec Je concours des établissements c Etas 32. rue Rodier, à Paris, constructeurs du distributeur radioélectrique. Partie artistique, avec le concours de Gisèle Resmo. de la Gaité, l'orchestre symphonique. et l'orchestre tango avec Albert Huard. Programme Véronique (Messager) Le Jouet de Noël (Marcel) Le Petit Duc (Lecoq) Chant hindou (Rimsky-Korsakow) Si ton coeur (Léon Ralter) Petite Fleur. tango (Pothler) D'mi blonde et d'mi brune (Scotto) Chanson (Lalol Frère Jacques (Léon Paiter).

13 n. 30. Radio-concert organise par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F., avec le concours des établissements Saldana. 36 bts. rue de la Tourd'Auvergne. Paris. constructeurs de diffuseurs, membre bienfaiteur de l'Association. Programme Pilarica (J. Sentis) lashmiri-Soug (Woodforde) Piccola Mia (Dardanyï Tell 1 Wake (Woodforde) Sérénade iChapl) Ber- ceuse iGretchanlnowi Sonny Boy (Sylva-Salabert) Moresca iSilesu) Tel Saltire de la Cardma iV Boul Bombolina iLeher-Letoreyi.

14 h. c La demi-heure enfantine ». organisée par le Théâtre du PetitMonde (directeur Pierre Humble). offerte par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F.. avec le concours ae la maison a Nestlé. Caddy-Caddy, sketch radiophonique de MM. Pierre Humble et Jean Chemat d'après les personnages crées par Alain Saint-Ogan. interprété par les auteurs. M. Pierre Mathieu. les petites Raymonde Robert. Danielle Vigneau, avec Gisèle Parry et Mme Marjolaine.

14 h. 30. Diffusion du concert symphonique donné dans la salle des fêtes du Journal « Le Journal ». 16 h. 30. Diffusion du concert symphonique Pasdeloup. donné au théâtre des Champs-Elysées, sous la direction de M. D.-E. Inghelbrecht avec le concours de Mlle Magda Dagliafero. Programme Huitième symphonie en fa iBeethoven) a) Ballade pour piano et orchestre (Gabriel Fauré) bl Pelléas et Mélisande (Gabriel Fauré) Concerto pour piano et orchestre (Schumanni Ibéra iDebussy).

(Cette diffusion est offerte par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F., avec le concours de Phlllps Radio, et placée sous le patronage de la Fédération Nationale de Radiodiffusion).

18 h. 30. Emisslon du Radio-Journal de France.

20 h. Résultats sportifs, par M. Encausse. reporter à l'Intran-Presse. 20 h. 10. Causerie donnée sous les auspices de la Ligue Française de l'Enseignement c Cultiver la terre. d'abord par M. Larcher, Inspecteur général des services d'orientation pro- fessionnelle.

20 h. 15. Chronique du combattant, par M. Salomon.

20 h. 30. Causerie donnée sous les auspices de l'Union des Grandes Associations c Réponse parlée à une enquête les avocates restent-elles au Palais par goût ou par nécessité par Mme Seilller. avocate à la Cour. 20 h. 45. Récttal d'orgue, par M. Georges Jacob, organiste de la Société des Concerts. Programme': Du haut du Ciel, je descends (Pachetbei) Viens, Rédempteur IJ:-S. Bach) Où s'en vont ces gais bergers Noël pour l'amour de Marie Noël, cette journée (Le Bègue, XVII* siècle).

21 h. Causerie et audition par M. et Mme Gastoue. de la Schola Cantorum c Noëls et cantiques d'autrefois Que tardez-vous, intermet XVII* Dieu vient de naitre, pastorale de Campra XVIII'; L'autrier matin, chanson de Saint-Louis Entre l'àile et le bouvelet Notre premier père Adam, par M. et Mme Gastoue Salut à la nouvelle

année, choral. « En toi est la Joie. 8 (J.-S. Bach), orgue M Georges Jacob. A l'issue ,de la soirée informations de la dernière heure transmissions de l'heure et du bulletin météorologique. Radlotéléphotographle.

22 h. 30. Diffusion du concert donné au Prado, 41, avenue de Wagram. par l'orchestre des cosaques balalaikistes, sous la direction de M. Alexandre de Scriabine. Musique de danse transmise du Collséum de Paris Jusqu'à 24 heures

LONDRES

L. 356 m P 30 kw.

15 h. Cantate de Bach n° 58 (soprano, basse et violon). Cantate a' 50.

lb i Service divin pour les enfants.

16 h. 30. Musique militaire Justin (Haendel): a) La mort de la jeune (Schubert); b) Le Promeneur (Scnubert) Thème et variations (O'Donuedl): Air de La Bohême (Puccinii; Sketches sylaestras iMac'Dowell)- Trois ballades anglaises (Bridge, V. Williams et Rummelll: Gianni Schichi (Puccini); al Mes rêves (Tostl); b) Je chante des chansons d'Arabie (Clay): a) Danses hongroises n° 7 (Brahms): Fugue à la giguc (Bach).

17 h. 45. Récital de piano Morceaux de Purcell a) Prélude en soi; b) Air en sol ntineur; c) Gavotte en sol; d) Fltite en mi mineur; e) Prélude en do: Sixième sonate pour orgue en sol (Bach); Deux pièces de l'op. 3 (Kodaly) Première danse roumaine (Bartok).

20 h. Service divin relayé du studio.

21 h. 5. Concert: a) La Couronne de Clvalry (Fletcher); b) Zampa (Hérold); c) Sérénade (Toselli); Le songe d'une nuit d'été (Mendelssohn 1; Air de Pailiasse (Leoncavallol; a) Mignon (A Thomas); b) Prélude (Jarnefelt); c) Fantaisie dialoguée pour orgue et orchestre (Bolimann): d) Finlandia (Sibéllus).

BIBLIOGRAPHIE

ROSSIGNOL. Les drames de l'invasion allemande dans le Luxembourg belpe. Les événements de 1914 ont fait de Rassignol, ce bourg tristement célèbre des Ardennes belges, le centre d'une des batailles les plus furieuses du début de la guerre, méritaient d'être minutieusement relatés, tant en raison de :eur intérêt historique que de leur Importance au point de vue stratégique. D'autre part, l'horrible massacre de 112 de ses habltents, suivant de près la destruction presque totale du village, a mis celui-ci au rang des localités les plus éprouvées. Enfin, la mort glorieuse d'Ernest Psicharl. l'un des plus nobles représentants de la Jeunesse intellectuelle française, dont le corps repose non loin de l'endroit où Il est tombé, a été l'objet de manifestations diverses, dont la plus récente fut le pèlerinage accompli, le 22 avril

dernier, par Les Anciens Combattants du 19e régiment d'Infanterie. Bretons et Vendéens, dont L'Ouest -Eclair rendit compte au jour le jour.

MM. l'abbé Jos. Hubert, chevalier de la Légion d'honneur, curé de Rossignol, et Jos. Neujean. ancien combattant. viennent de faire paraître l'émouvante relation des atrocités dont Rossignol fut le théâtre.

Cette brochure, abondamment tl lustrée, objet des appréciations bienveillantes de S. M. le Roi des Belges; Mgr Gibier, évêque de Versailles; Mgr Ginisty, évêque de Verdun; Reuter. ministre d'Etat du G. T). du Luxembourg; Reuter, bourgmestre d'Arlon; général Digot, Agen. etc. sera envoyée par M. Jos. Hubert, curé de Rossignol, contre 10 francs français.

ALMANACH PESTALOZZ1 1930. Agenda Payot potlr la jeunesse. (8- année.) Un vol. ln-12 avec plus de 500 illustrations dans le texte. Relie, 12 fr.; broché. 9 fr. 3 concours dotés de prix importants Payot. 106. boulevard StGermain, Paris.

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Feuilleton de l'Ouest-Eclair

du 5 janvier 1930 44

L'AUTOMATE Par MAX DU VEUZIT

Pauvre mademoiselle Blanche Même en cette occasion, il faut qu'elle ait des soucis Pas pouvoir se réjouir sans qu'une pensée de mort, plane autour d'elle.

Blanche a, je crois, rencontré un bon compagnon. Elle sera forte de le sentir à ses côtés quand viendra l'heure suprême de la cruelle séparation. Sa lettre est gaie et réconfortante, comme il y a longtemps qu'elle ne m'avait écrit.

Et c'est sans arrière-pensée, ma brave Annie, qu'il faut se réjouir de ce mariage qui donnera un but à sa vie quand son pauvre frère l'aura quittée.

Des larmes montèrent aux yeux de la vieille servante.

Oui. réjouissons-nous si elle est heureuse. Elle a bien mérité du Ciel après tant d'épreuves

Je pris alors connaissance de la fin de la missive de Blanche. Et comme si elle avait deviné les objections que j'avais soulevées le matin méme à Annie, elle me rappelait que tout était à moi à « Belle-Vue » et que je pouvais en disposer sans arrière-pensée. Annie avait dû lui écrire au sujet de

sa nièce, car justement Blanche m'en parlait, me demandant d'accepter à fi Belle-Vue W, le séjour de cette en- fant et me disant comme la vieille femme me l'avait dit aussi, qu'elle travaillerait pour moi.

CI: Disposez du linge et des effets qui sont à CI: Belle-Vue ajoutait-elle. »Je vous en prie, petite amie, ne vous faites pas scrupule d'accepter ces » choses qui donnent dans les armoires et ne servent à personne. Je sais combien peu votre vieille tante vous » gâte; si la nièce d'Annie peut tirer » parti pour vous de toutes ces vieille» ries, ce n'est pas à vous, mais bien à moi qu'elle fera plaistr. C'était offert avec Fant de délicatesse que je ne pouvais faire autrement que d'accepter, ce que je lui écrivis immédiatement, le cœur rempli de gratitude.

Je m'étonnai un peu que la maltresse et la servante se fussent rencontrées, ce jour-là dans leur même désir de me convaincre que toutes les choses de « Belle-Vue » étaient à moi. Ce n'est que plus tard, beaucoup plus tard, que j'appris qu'il y avait entente entre elles, qu'Annie obéissait à une consigne donnée, et que Blanche en faisant cette amicale contrainte à mes scrupules suivait un plan tracé d'avance et qu'il fallait m'obliger à suivre.

Et ce fut encore l'écoulement des jours mornes auprès de ma vieille tante grondeuse et difficile.

La pluie tombait, fine et monotone, du matin au soir, ajoutant encore à la tristesse des choses et je dus rester quelques jours sans monter à a BelleVue ».

Rose devait y être arrivée à présent et Annie bien heureuse d'avoir sa jeune parente pour lui tenir compagnie et lui donner un coup de main. Je me faisais d'ailleurs un portrait de la jeune Rose qui ne ressemblait nullement à l'original.

Ainsi, il me semblait- tout naturel que la nièce d'une servante fut une jeune fille très simple et de mise modeste.

Or, la première fois que je vis Rose, je restai frappée de stupeur.

Vêtue de blanc, bas blancs et souliers blancs; cheveux coupés à la Ninon grande capeline de tulle blanc, elle m'apparut telle une fée riante et claire, jetant des sourires aux humbles mortels que je personnifiais, vêtue de sombre et si modestement, avec ma robe de pensionnaire quatre fois déjà rallongée et mes gros souliers ferrés, aux semelles épaissies par trois ressemelages successifs.

Tante s'écria-t-elle à ma vue. Voilà du monde une dame

Une dame, fit de sa cuisine, la vieille Annic. Qui est-ce, mon Dieu J'étais restée médusée de la gracieuse apparition de Rose et je ne songeais pas à prévenir la servante de la méprise de la jeune parente.

Vous désirez, ma brave femme? demanda alors l'espiègle fillette qui,

me voyant restée debout devant elle, avait l'air de me trouver drôle. Mais je ne demande personne, petite Rose, répliquai-je, un peu interdite de ce ma brave femme dont elle saluait ma personne.

La jeune fille cessa de rire et m'examina étonnée.

Ben ça c'est rigolo Vous connaissez mon nom, vous

lA ce moment Annic apparut, les mains humides car, surprise au milieu de sa besogne par l'appel de sa nièce, elle avait dû se les laver en hâte.

Mamz'elle Sabine fit-elle en m'apercevant. Et cette jeunesse qui m'annonçait du monde ».

Mademoiselle Sabine, tante, qui est-ce, s'il vous plaît ? Le nom n'était pas écrit sur le visage.

-Pardonnez-lui, mademoiselle, c'est jeune, ça bavarde comme une pie. La pauvre Annic avait l'air très embarrassée.

Votre nièce est amusante fis-je pour la rassurer. Elle a raison, mpn nom n'était pas écrit sur mon visage. Et même s'il l'avait été ça ne m'aurait rien appris de neuf, reprit l'incorrigible, vu que pour moi le nom de Sabine est aussi inconnu que celui du bonhomme qui nous apporte le courrier tous les jours.

Mademoiselle est la mattresse, Rose. Je t'en prie, tais-toi un peu et cesse de dire toutes les bêtises qui te passent par la tête.

La maîtresse La maîtresse

Tante, ce n'est pas Mlle de Saumarte, je connais bien celle-ci, et.

Mais cette fois, Annie se fâcha et envoya une bourrade à sa nièce. Te tairas-tu, insupportable gamine Va-t-il falloir qu'on t'envoie coucher comme lorsque tu étais petite. Je me tais, tante; je me tais Et gaminement, se tournant vers moi, elle ajouta

Tante est en colère après moi. mademoiselle, mais je ne pouvais pas deviner. A vous voir ainsi habillée. en sombre. et puis à pied. avec de grosses chaussures, j'ai cru que vous étiez une fermière quelconque des alentours. Maintenant, je me rends compte que je me suis trompée. A voir la figure de ma tante, je devine que j'ai fait une gaffe. Il faut me la pardonner.

C'était à la fois si naïf et si effronté que je ne trouvai pas un mot à répondre.

La petite Rose, vêtue de blanc, bavarde et presque impertinente, m'apparaissait comme un personnage fabuleux. C'était là un brillant échantillon de ces Parisiennes éblouissantes de grâce et d'esprit Cont on parle dans le monde entier.

Et moi obscure provinciale je l'admirais subjuguée, et je trouvais presque naturelle l'ironie de ses yeux, la malice de sa voix et les moqueries de ses paroles.

Si j'avais eu l'habitude des toilettes mondaines, j'aurais remarqué que la robe était faite d'étoffes bon marché,

les bas de coton et les chaussures de carton.

Mais tout ce blanc, en cet instant, représentait pour moi le nec plus ultra. Cette élégance de faubourg, cette tête ébouriffée, ces joues avivées de rose, ces yeux cernés de noir. cette bouche dessinée de rouge, tout cela si nouveau pour moi. me jetait dans un étonnement qui tenait à la fois du ravissement et de l'adruiration.

Et ce fut en silence que je gagnai la salle de « Belle-Vue

Les deux femmes m'avaient suivie. La vieille un peu inquiète de mon silence, tarabustait sa compagne de reproches et de recommandations. La jeune abasourdie, commençait à me considérer à mon tour, comme un personnage extraordinaire.

Elle ne doutait plus que je ne fusse cette « maitresse » si pompeusement nommée par sa tante. Mais mon manque d'élégance et mes gros souliers salis par la terre du sous-bois, devaient contrarier dans son esprit la vision obligatoire qu'elle se faisait d'une « patronne » normale. Et je ne suis pas sure qu'elle ne me considérât pas, à ce moment-là, comme une malade atteinte de dérangement cérébral.

Ayant ôté mon manteau et mon chapeau. je me tournai vers les deux femmes.

(A suivre.)

RENSEIGNEMENTS JURIDIQOES

Contentieux, procès, affaires UMsieuses, baux loyers. successions Impôts, etc.d-.r, d? 5 fr. 50 adressé à VOue.it -Eclair.

BOURSE DE PARIS

Paris, 4 janvier 1930. Les premières nouvelles en provenance de La Haye sont aussi satisfaisantes que possible. aussi la cote qui avait, eu à subir quelques dégagements d'acheteurs en prise de bénéfice se redresse presque automattquemen2 sur les nouvelles rassurantes touchant la Conférence. Le courant et les cours s'inscrivent en plus value. d'affaires reprend une certaine vigueur ~.u groupe des banques, la Banque de once bénéficie d'une reprise appréciable à 24.875 contre 24.600 B.U.P. »Mse à 2.200 le Crédit Lyonnais retint à 3.250 les chemins de fer. les Jfroduits chimiques sont bien tenus ̃te valeurs de charbonnages, notamment fourrières et Lens, son2 en sensible •/ance sur leurs cours précédents à 1.784 et 1.526 contre respectivement 1,751 et 1.481: les sucreries Say progressant à 2,180 contre 2,105; Pathé est bien «tenu à 337; tout le compartiment .électrique fait preuve de dispositions excellentes. Il en est de même des valeurs métallurgiques Dives Bagne encore 15 fr. il. 2.675.

Parmi les valeurs internationales, «méHoration du Rio, 5.450; du Lautao à 355 contre 345, la Royal avance a 4.165 contre 4.125

En banque, on note plus d'animation 4ue précédemment. La majorité des mires d'or se caractérisent par leur fer.eté. Par contre, les valeurs de caoutchouc laissent désirer. Le compartiment pétrolier est assez achalandé et les cours sont généralement fermes Eatlr., 174.50 contre 171.50: Concordia, 158 «ontre 155 Colombia. 194 contre 190; Crédit Généra! dea Pétroles. 970. En résumé, bonne séance de fin de semaine qui, si l'on tient compte de l'importance des débats en cours à La Haye et de l'Impression produite par les premières nouvelles qui en ont été rapportées autorise l'espoir de voir se maintenir les bonn°< (H«->n«itmn« "̃ tuelles du marché,

Banque Kut UJÏEK

PARQUET CRÉDIT FOND. EGYPT. 4050 »14060 » Actions MARCHÉ EN BANQUE Valeurs cotées à terme wacons-lits oro 681 »l 678 » Terme valeurs cotées a terme CENTRAL mininc 2135 »2175 » Terme

Prêcéd Jour MONTECATINI 345 50 315 50 BANQUE INDO CHINE.. 12425 » 12300 » ALSACIENNE OE P. C. 47 50, 47 3 PERPETUEL 83 701 84 27 RIO TINTO 5430 »5450 » CRÉD. FONO. COLON. 800 786 BALlA 101 50i 99 ^AMORTISSABLE. 87 851 87 75 AZOTE INor.èg») 2375 nl2380 » MARSEILL, CREDIT 1160 » » BRAKPAN 481 »484 » 5% 1915-1916 107 95 107 90 LAUTARO 345 »l 355 » OUEST CAPITAL é«iW 885 ni, 905 CAOUTCHOUCS 199 »l 201 » 4 1917 99 50 99 55 ORIENTAL OARPET 554 »l 545 » PARISIENNE ELECTR.. >i 760 » CHARTEREO 235 »l 239 » 4 1918 98 751 98 80 Surcr. O'ECYPTE onD. 890 898 » AIR comprimé 4935 »4935 » colombia 190 »l 194 » 1920 •••«"TISS. 132 40! 132 45 ROYAL OUTCH 1/10 4125 »!4165 » CABLES TELEORAPH. 537 525 CONCORDIA 155 » 158 6 1920 105 105 » ENERCIE INDUSTRIEL. 500 »l 496 » OROWN.MINES 407 »'. 414 » banque DE FRANCE.. 24600 » 24875 » Fonds garantis par l'Etat blanchis'- DE THAON 990 »! 990 » OE BEERS ordin 1245 » 1241 > BANQUE DE PARIS 3040 Il;3045 Il AMORTIS ACIERIES LONCWY 2125 ..12130 » EASTERN RUBBER 130 .,130 Il J*lVÎ-o^oION PARIB.. 2175 Il,2200 Il S? 31/2 AMORTIS. 128 q? 1SR 7n ACIERIES MARINE 1499 ..1485 Il franco WYOMING 517 »l 532 Il C- ALGÉRIENNE 2395 «12380 » c ̃ 1 fi ï ÎmoIt MM 111 M ACIERIES MICHEVILLE 2250 ,.2265 » GEDULO 425 »l 432 Il COMPT' D'ESCOMPTE.. 2025 ..12050 Il | £ f ï «-P"' 1927 ACIER. PARIS-OUTREAU 1870 «1980 Il GOLDFIELDS 279 ..282 50 CRÉDIT FONCIER 5655 n^H p T.T. 5 t, 1928 511 » 511 » 0HATILL -COMMENT. 5050 »I5O75 m HOLFRA 2!4 228 CRÉDIT lyonnais. 3235 ,,3250 P-T.T. 4 1/J 19J9 514 510 » SSmm foSrchamb 2230 )2250 » hotchkiss 2147 2170 Il SOCIÉTÉ GÉNÉRALE- 1812 «.i(O!Ll.Oaî7-621927 522 Il, 521 » SîSïiM-ÏSS?N 3240 "3215 Il huanchaca 224 "225 » RENTE FONCIERE 1255 »1253 » zS)5%1924 A.M. 720 »l 721 » FIVES-LILLE 1995 Il 1995 » HYDRO CERE 839 834 » »«c' FONCIERE 575 »i 583 » gÊ/7%1926 556 562 » METAUX 2390 ..2390 » jacersfontein 255 »• 254 » SUEZ 2033C .20495 » U 1927 582 nl 583 » SCHNEIDER 19?6 »I199O n JOHANNESBURC 269 »272 Il LYON CAP 1529 5 LOTS.. 552 ». 547 » LORRAINE DIETRICH. 382 »l 388 » NORD CAPITAL 125-J ,i254 ï;V6"S,1921 A LOTS.. 559 ni 560 » CHARS. DU 10225 228 » NORD CAPITAL 250; ..i2515 » °O '6% FEVRIER 1922 544 »l 540 MARLES 1335 » 346 ni 345 » 2Rhl*'iS* CAPIT*L 139Î! '1315 » Ï^^6%JUILVET 1922. 547 »l 545 » MOKTA EL HADID 9895 »I97OO » MALTZOFF 71 7325 Santa. FE Ich, «en 282.1 .2775 » o<( 6 1923 1'" LOTS. 569 Il: 568 Il saint gobain 6880 »!6850 » mexican EACLE ORO. 171 50 174 50 MÉTRO 1240 6 M 1923 2" LOTS.. 556 Il' 560 » SOIE 9340 ni » » MEXICO EL ORO 98 »! 100 DISTRIB O-ELECTRIC. 2955 .2950 » 6 1924 A LOTS. 565 »! 563 Il USINES RHONE 3850 "3085 » MOTEURS GNOME 1235 "1260 » ELECTR. CAZ DU NORD 1150 1160 C. 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