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MARIE-LOUISE
PREMIÈRE PARTIS
Mémoire de rMous~e
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A Afa~~e Lécher, avocat.
« En me demandant de vous r&conter l'histoire de ma vie, vous avez eu raison, Monsieur. Aussi bien, vous avez compris que je n'avais pas le courage de parler, car je n'avais même plus la force de pleurer. 't Je n'étais maîtresse ni de aAs colères, ni de mes désespoirs.
» Voici près d'un mois que j'ai commis l'acte de foHe de justice peut-être dont je dois répondre devant le tribunal, et, aujourd'hui encore, je n'ai pas recouvré la pleine possession de moi-même. Je ne puis encore me juger et quand, sur l'ordre de