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Titre : Madagascar : industriel, commercial, agricole
Éditeur : (Tananarive)
Date d'édition : 1931-01-10
Contributeur : Busschère, Henri de (1874-1937). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32810449p
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32810449p/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 janvier 1931
Description : 1931/01/10 (A6,N424).
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6228841d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94239
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/07/2012
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Noos Sommes Bien - - Lotis
t
'instabililé gouvernementale n'est pas seulement nuisible aux intérêts de
la France métropolitaine, elle porte préjudice au développement de toutes les colonies. Cette instabilité se présente sous la forme d'une, crise politique dont l'action déprimante s'ajoute à celle de la crise économique se traduisant par la diminution ,. générale du tonnage de l'exportation des
pays d'outre-mer.
Les incessants assauts livrés au ministère Tardieu, l'an dernier, ont empêché les Chambres de voter l'Emprunt avant la clôture de la session parlementaire, A la reprise des travaux, en octobre, la Chambre s'est décidée, sans grands débats, à voler cet emprunt. Mais au moment où le texte de loi devait aller au Luxembourg, le Sénat renversait le ministère Tardieu et laissait en panne notre Emprunt pour prendre ses
vacances.
Et nous voici en 1931 sans avoir abouti.
D'autre part, l'ancien gouvernement saisi des doléances des producteurs coloniaux, avait élaboré des mesures qui paraissaient de nature à satisfaire les planteurs de café.
Le nouveau gouvernement n'a pas cru devoir reprendre les projets de l'ancien. Ils les a ---- totalement modifiés, pour arrêter -- de nou-
velles dispositions très malheureuses sans ;. consulter les intéressés. Il est vrai que tout bon gouvernement se croit justement inspiré et couvert, quand il a pris conseil de l'Union Coloniale et des planteurs du bois
de Vincennes.
Or, personne n'a foi dans les destinées du cabinet Steeg.
La très mince majorité qu'il a obtenue autorise les gens à prédire sa chute au dé but de Février. Donc, à l'instabilité des mesures s'ajoute un manque de confiance absolu dans la solidité de nos gouvernants. Si encore le Parlement estimait que la politique coloniale, semblable à la politique extérieure, ne devait pas changer de
Pendant ce temps-là, notre emprunt marque le pas, nos planteurs, @ ruinés, tirent la langue. - Un gouvernement défait, en janvier, ce que les prédécesseurs avaient élaboré en novembre.
Une majorité d'opposition mobilise pour chambarder tout à la Rentrée.
De sorte qu'on se demande quand le Sénat pourra délibérer, quand l'assistance aux planteurs deviendra effective ?
Sans compter que les gouverneurs recevant, sans cesse, de nouvelles dircdives, sont contraints de modifier leurs plans et ne peuvent instaurer aux colonies une poli-1
On pousse les colonies françaises à prêter l'oreille aux discours des propagandistes qui parlent à voix basse d'« autonomie », mais finiront, sans doute, par en parler à voix haute.
Car notre lassitude est grande. devant la multiplicité des attentes interminables.
Nous ne comprenons pas pourquoi un ministre décampe avec tout son personnel pour laisser la place à un autre qui décampera à son tour, uniquement parce que les radicaux socialistes disputent, aux maringouins, le ballon de la confiance.
Alors nous ne sommes plus que l'enjeu du match !
Pense-t-on qu'une situation aussi absurde puisse nous convenir longtemps ?
Surtout nous, Malgaches, qui ne participons en rien à la gestion du bien national, puisque nous ne sommes pas représentés à Paris, que n'avons pas le droit d'administrer nos propres affaires, nous ne comprenons plus rien à ce que l'on exige de nous.
Nous faisons par le « flanc droit » ou par le « flanc gauche » selon que le vent tourne.
N'est-ce pas assez des cyclones ?
La France devrait comprendre que ses colonies ne doivent pas faire partie du butin que les partis vainqueurs arrachent aux partis vaincus.
HENRI de BUSSCHERE
Correspondance Parlementaire
28 Novembre 1930 A M. le Ministre des Colonies Monsieur le Ministre, J'ai eu l'honneur, il y a quelques semaines, d'intervenir auprès de M. le ministre de l'Agriculture, à l'effet de lui demander de bien vouloir s'intéresser à l'affiliation qui me parait désirable de la caisse de crédit agricole de la Réunion et de Madagascar à la
Caisse Nationale.
Par lettre du 26 Septembre 1930, M. Fernand DAVID me fait savoir que votre Département et celui de l'Agriculture étaient d'accord pour reconnaître l'intérêt qui s'attachait à ce que cette importante question reçoive une solution favorable dans le plus bref délai possible. Et M. Fernand DAVID ajoutait que, dans ces conditions, il vous avait transmis copie de ma lettre en vous priant de bien vouloir demander à MM. les gouverneurs généraux et gouverneurs des colonies intéressées les renseignements nécessaires pour pouvoir fixer les modalités suivant lesquelles le rattachement dont il s'agit pouvait être
réalisé très rapidement.
Je vient, en conséquence, vous demander quel est l'état de la question, je serais heureux d'appreodre que le voeu des institutions de crédit agricoles, dott je me suis fait l'interprète, recevra satisfaction sous peu. Dans l'attente de votre réponse, je voui adresse, Monsieur le Ministre, avec mes remerciements, l'expiession de mes sentiments de haute considération.
GEORGES BOUSSENOT
Un Petit Mot Amical.
Mon excellent ami et confrère E.B. critique, dans La Tribune du 6 Janvier, l'article que j'ai publié ces jours derniers et qui avait pour titre : « Au seuil de la Nouvelle Aunée D, Je me félicite de l'avoir publié, puisqu'il a fourni l'occasion à un « vieux malgache) de faire retentir un autre son de cloche, d'arrondir mes angles, de soulever des objections judicieuses ; d'adoucir, en un mot, ma manière, de voir, sans toutefois offrir à ses lecteurs la moindre conclusion, préférant, sans doute, les laisser conclure eux-mêmes.
De pareilles controverses sont utiles, presque indispensables, car elles éclairent l'opinion et ne-la laissent pas, désemparée, devant un unique point de vue qui peut ne pas être le vrai.
Cependant, je gobte moins l'originale leçon de journalisme donnée, gracieusement, par mon confrère.
Il pose cette question :
* Devons-nous écrire pour plaire au public * ou pour essayer de lui rendre service ?.* Je ne comprends pas très bien et je m'excuse..
Car, si pour essayer de rendre service au public, on arrive, sans le vouloir, à lui déplaire, alors on n'a plus de lecteurs.
Et si l'on n'a plus de lecteurs, pour qui écrit-on ?
A qui rend-on service ?
HdeB.
Billet du Samedi
Le Cabinet Sterg ne perd pis son temps.
Après son coup de main heureux, il organise la tranchée conquise en vue des prochains bombardements et des contre-attaques inévitables De sorte que notre fumeuse po!itique de paix emprunte, à l'art de la guerre, ses meilleures recettes. Les uns :e préparent à défendre le terrain coquis sur les nu!res, tandis qu'on double les barbelés, qu'on inonde d'obus à scandales — autre gaz — les lignes d'en face et que les sapeurs prép-irent les eitonnoirs quidoivent accueillir les débris du
cabinet.
Fort heureusement que, derrière ces lignes, les bureaux des grandes administrations travaillent, car cette guerre d'usure ruinerait le pays.
Elle lui porte, en tous cas, un grave préjudice, témoin cette tentative de réintégration des postiers révoqués en mi dernier, par le précédent ministère, alors qu'ils avaient fermé les guichets, paralysé les communications postales et télégraphiques, jeté fanarchie dans un important service public.
M. Tardieu n avait pas craint de faire son devoir en punissant les principaux coupables tout en faisant preuve d'une réelle mansuétude envers les repentants. Sous un régime d'ordre, de pareils écarts ne pouvaient être couverts par la complicité du gouvernement.
Et voici qu'un petit pilier de la rue de Valois, M. Georges Bonnet, élevé à la dignité de ministre des P.T.T. s'empresse d'user de ses pouvoirs éphémères - pour agenouiller les pou-
voirs publics devant les communistes des P.T.T. Tout cela, évidemment, pour flatter la clientèle électorale, pratiquer h surenchère, desservir les adversaires politiques avant la grande consultation de 1932, peu importe letrouble causé à la bonne marche des affaires, publiques et privées, par l' indiscipline des agents d'un Etat qui fait un si large appel à l'endurance des contribuables !
Il fallait bien donner des gages à la C.G.T.
sœur de la IIIe Internationale et, quand on gouverne avec l'appui de M. Blum et de ses cent paladins, il faut accorder des faveurs à M. Blum. De sorte que ce pauvre parti radical socialiste, hier encore si vigoureux, si nettement orienté, à force de rechercher le pouvoir, même le pouvoir frelaté, continue à tirer les marrons du feu pour le parti S.F.I.O.
qui se séparera brutalement de lui, à l'heure voulue.
• *
Au point de vue purement stratégique, si cet acte de clémence sert les intérêts électoraux du parti, il affaiblit à la Chambre et au Sénat, un ministère édifié sur une majorité en
argile.
En effet, un certain nombre dindépendants et de républicains de gauche voisins des banquettes radicales qui auraient pu, dans l'intérêt de l'apaisement des querelles politiques, consolider la position ministérielle, trouveront que M. Bonnet va un peu fort, pour son second début et perdront toute confiance dans l' uutorité de M. Steeg qui - joue, pure-
ment et simplement, une partie.
Ces collusions avec les socialistes vont jeter l'émoi parmi les hésitants. Ces hésitants, comme on le pense, ne culbuteront pas le cabinet sur cette question, car ils auront peur des représailles des postiers de leurs arrondissements, mais ils le renverseront sur une affaire à côté. Et ils n'en manquent pas.
II n'en est pas moins vrai qu'on aura réintégré, dans l'administration, de dangereux saboteurs que le nouveau ministère sera obligé de conserver. ,
L'irresponsabilité ministérielle enfante de ces merveilles depuis 60 ans.
Cette politique de demi-communisme ne se drape même pas dans la dignité révolutionnaire, elle est sans grandeur et sans noblesse, elle se rabaisse à la satisfaction d'intrigues entourées de scandales.
Aussi, ne nous étonnons pas si la foule croissante des mécontents verse dans la doctrine rouge qui a au moins le mérite de ne pas être une demi-doctrine.
Le mécontentement fortifie toutes les oppositions.
Et ça continue. > 1 -
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Oi Film miiraiiô C'est celui, qui fut présenté le 27 Oclob'e sur fécran du Théâtre Mon- taigne à Paris en présence de M. Piétri, de plusieurs ministres, des notabilités du Parlement ri du Monde Colonial.
Il avait la prétention de documenter Puris sur les merveilles du Madagas-
car.
Dans la Chronique Coloniale organe de M. Alcide Delmont, ancien soussecrétaire d'Etat aux colonifs, vient de paraître un article qui n'est pas tendre pour le film de la maison Puthé.
4 vrai dire, certaines critiques sont méritées. D'autres accusent une mauvaise humeur inexplicable. Le protocole du théâtre Montaigne n'a pas dû placer t ut le monde à son rang.
Il y a des gens qui crient !
Et c'est le film qui encaisse.
Voici ce très curieux article.
Le 27 octobre, sous les auspices du Gouvernement général de Madagascar, un film documentaire sur la grande île se déroulait sur l'écran du beau théâtre de l'avenue Montaigne, qui devient la salle d'élection de ces galas coloniaux. Le Président de la République assistait à cette manifestation, entouré de MM. C. Piétri et A. Delmont, Ministre
et Sous-Secrétaire d'Etat des Colonies, du Maréchal Lyautey et de M. Marcel Olivier, commissaire général adjoint de l'Exposition Coloniale. Brillante assistance où l'on remarquait de nombreuses personnalités comme MM. A. Sarraut. V. Lebrun, Taittinger, Proust, etc. Programme très artistement conçu et
exécuté, orchestre impeccable, pages musicales bien choisies, tout fut parfait. Tout.
sauf le film, il faut impartialement le constater, et nous, considérons comme un devoir de collaborateurs dévoués vis-à-vis de l'administration en général, de nos éminents amis, les Gouverneurs généraux Cayla et Olivier, de ne pas céler le sentiment unanime que les spectateurs ont rapporté de ces incomplètes visions de la grande tle.
Pareil spectacle n'est point fait pour donner à l'immense public, auquel est destinée cette propagande, une impression exacte et pleinement suggestive de ce que représente dans 1 univers français, notre grande colonie de l'Océan Indien.
Assurément, nous avons eu un aspect intéressant des principales villes, nous avons vu, présentées avec un art d'ailleurs secondaire, les richesses agricoles ou minières du pays, nous avons parfois admiré de splendides pa: sages, noté les aperçus sommaires de lindustrie, et les écoles d'arts appliqués.
Mais nous attendions constamment et nous n'avons pas eu h démonstration vivante de l'intense effort d'assistance et d'enseignement, auquel pourtant M. Olivier a donné le meil-
leur de lui-même. Ce S.M.O.T.I.G. dont on a tant parlé à Genève, n'a pas obtenu les. pages qu'il mérite. Ces œuvres dont Mme Marcel Olivier, digne émule de Mmes la Maréchale Lyautey et Lucien Saint, a suscité le fécond essor, rien ne nous en est apparu.
Quant à l'outillage, le film donne à penser que tout est à faire, et les travaux publics n'ont pas obtenu ces images puissantes que valent tel ou tel pont, tout un réseau de routes, telle voie ferrée imposante.
Enfin nous en sommes restés pour les richesses humaines de l'île, aux visions puérites et retardataires des sacrifices de poules et de veaux, aux restitutions inutiles de coutumes et de superstitions au déclin.
Si cette propagande est destinée non seulement aux manifestations coloniales courantes, mais encore à l'Exposition Coloniale, qu'on y prenne garde, elle n'a ni de quoi satisfaire tous ces bons ouvriers de l'effort français à Madagascar, ni de quoi édifier une élite de plus en plus large, avertie et avide de nos belles réalisations coloniales.
D'aucuns diraient même — et ce sont de fervents coloniaux, toujours prêts au bon combant pour une cause trop souvent critiquée — que de pareils filmi iraient à l'encontre du but pqbrsuivi et risqueraient de fournir des documents à des adversaires" ainsi munis sans effort de ces mêmes testes tronqués dont ils usent fréquemment.
Disons pour fi lir qu'il y a à cette maldonne une excuse vraisemblable: c'est le défaut d'organisation de l'entreprise cinématographique coloniale, assumée par des techniciens, certes, miis non de véritables artistes, et surtout des hommes dont ni la culture générale, ni l'amour et le sens de l'oeuvre coloniale n'éclairent le métier, et qui dans la colonie même où ils opèrent soit dirigé* trop souvent par des incompétents.
Un groupe gracieux
Au Conservatoire, le co l cours d'entrée dans la classe de danse vient de se dérouler. Le gracieux groupe que voici sont les jeunes filles ayant passé l'examen avec succès. Cliché « Cellon Paris »
Pour Life en Pousse Pousse
II paraît qu'à Paris, quand un Monsieur ou une Dame postulent pour servir aux colonies, la direction de la San-
té de la rue Oudinot leur demande de montrer leurs dents.
Car pour faire ua fonctionnaire colonial de réelle valeur, il faut avoir un excellent râtelier
Un cul-de-jatte qui mastique bien (pas avec la jatte bien sûr, mais avec les dents) est de beaucoup supérieur à un hercule édenté.
Toute la force du vrai colonial est dans la gueule.
Et moi qui n'ai plus que trois dents !..
Il est vrai que je ne suis pas fonctionnaire !
Pour le devenir, je n'ai qu'à passer chez l'arracheur de dents et m'iaspirer de ses méthodes.
J ai. voulu savoir, tout ce même, pourquoi les médecins généraux avaient décrété — surto.it pour Madagascar— que la solide mâchoire du fonctionnaire devait lui assurer une haute autorité dans les milieux coloniaux.
J'ai fini par découvrir un rapport d'inspection rédigé à l'époque de Gallieni dans lequel on déplorait l'absence d'un dentiste à Madagascar.
Pensez-vous ? Pas un dentiste dans un pays aussi vaste que h France, la Belgique, la Hollande et le duché de Luxembourg reunis !
Pourtant ce rapport date du temps miraculeux où un autre document officiel signalait qu'un boulanger débrouillard fabriquait du pain, le matin, à Nossi-Be et le soir à Mayotte.
On avait de bonnes dents, en ce temps-là..
Il est évident que les médecins majors de la rue Oudinot sont en droit d'exiger quelques dents très saines dans la bouche de ceux qui s ent vont à Madagascar. servir la Patrie.
Au besoin ils pourraient partir à poil. Ça n'a pas d'importance puisqu'ils trouveront, en débarquant, dans nos magasins élégants et chez nos cordonniers, de quoi les habiller des pieds à la tête.
Mais s'ils perdent leurs dernières dents, entre Djibouti et Tamatave, comme il est établi qu'il n'existe pas de dentistes dans la Grande Ile, peuvent tout de même pas manger de la bouillie pen dant trois ans !
C'est biei assez d'en faire. - *-
On m'objectera qu'il existe au moins, rien qu'à Tananarive, six dentistes patentés sans compter ceux qui ne le sont pas.
Oui, mais si ces honorables praticiens ne figurent point dans les archives de la rue Oudinot, l'île continue à garder la réputation de ( colonie sans dentistes D.
Alors on exige que les fonctionnaires, avant de partir, montrent leurs dents. Il y en a tant qui les montrent, en revenant, sans qu'on le leur demande.
Ce sont de ces réputations tenaces que rien ne peut faire disparaître. C est ainsi que Tananarive est toujours réputée pour ses poulets à dix sous et ses boeufs à cinquante francs, ces ramatoas à trente francs par mois pour faire le lit et rentrer dedans.
On mange tellement à ban marché, ici, qu'il faut avoir une dentition formd tble pardi !
Comment voulez-vous bouffer une oie d'un franc, au petit casse-croûte du matin, si vous n'avez pas de dents ?
Des dents sur le devant ! Des dents sur le derrière ! Bon pour le service colonial. 1 Tant il est vrai que l'histoire du c banc des Tuileries» reste toujours d'actualité.
FRIGOLET
Tribune Libre(1)
Tananarive, le ter janvier 1931.
Monsieur de BUSSCHÈRE, directeur du « MADAGASCAR.
Monsieur le Directeur, Votre article du 31 décembre, « Au seuil de la Nouvelle Année. expose d'une façon parfaite une des causes du marasme actuel des affaires ; le faible rendement de la main-d'œuvre locale mettant les produits de la Colonie à des prix de revient prohibitifs,
Cette paresse atavique des populations indigènes aggravée par un esprit de non-coopération qui va croissant, fera, comme vous le dites si bien, que tout l'argent de l'emprunt sera dépensé en pure perte et les quelques affaires encore viables ne résisteront pas dans l'avenir à l'accroissement des charges fiscales pour le service de l'emprunt. Ceci
est un grave sujet d inquiétude pour les colon. qui avaient cru édifier des installations durables, capables de traverser les crises passagères, et je crois surtout, que les créations nouvelles seront arrêtées par l'appréhension de charges fiscales à venir hors de proportion avec l'activité productrice du pays.
Déjà, je crois, que la Colonie est dans une situation exceptionnelle au point de vue fiscal : Le budget dépasse de beaucoup le montant de la circulation monétaire dans l'Ile. Sans être versé dans les questions financières, il me semble que c'est une situation paradoxale.
En dehors de la question des grands travaux, qui auraient pu être exécutes dans des régions de l'Ile plus fertiles et d'un plus grand avenir, deux mesures s'imposeraient d'urgence pour sauver ce pays d une decadence irrémédiable : l' Pousser'ies indigènes au travail ; 2° Réduire fortement les dépenses d'Administra- tion. -
Ces deux actions supposent, pour donner. des résultats, des dirigeants de caractère exceptionnel capables de sortir du cadre étroit, tracé par les directives ministérielles. C'est chose impossible dira t-on, peut-être; dans le passé Gallieni a donné un illustre exemple d'action en dehors et même en contradiction avec les instructions paralysantes des ministères (2). Lyautey et même Antonetti en A E F sont des exemples de même genre plus près de nous encore.
Pour appuyer un Chef qni voudrait agir dans ce sens, il faudrait un mouvement d'opinion organisé et concerté, seule chose capable d'impressionner le ministre. Que diriez-vous pour l'an prochain, de dé- lègués financiers nommés avec mandat impératif pour appuyer un cahier de doléances et dès la séance inaugurale donnant leur démission, en bloc si le projet de budget ne répond pas aux besoins pressants d'économie?
Une manifestation de ce genre, fermement con- duite, sans violences oratoires, serait d'un eitet. certain ; surtout si elle pouvait être appuyée par la démission simultanée de toute, les chambres m commerce de l'Ile.
Je m'excuse, M. le Directeur de cette lettre trop longue, mais cela vous est une preuve de l'intérêt suscité par vos articles.
Veuillez agréer mes meilleures salutations.
CASTAINGi
(1) N.D.L.R - Nous rappelons à nos lecteurs que les correspondances insérées, sous cette rubrique n'engagent en rien la manière de voir et L. politique du journal. Les collaborateurs occasionnels endossent; seuls, la paternité de leurs articles quand, il.
portent leur signature. uu u®
(2) C'est sans doute, pourquoi le gouvernement le fit contrôler par l'inspecteur général Boucher avec mission de lui creer un cionier,
I«R1«E i UR AU UtlIVRE H ? f. , (Immeuble Valiton) £ -v '; "'-, TANANAfUVE f.;S: tel' i Hnfcr et jtei iDinots fJLDES & ".,
'~è~' ,. OCCASIONS f.
t Avant inventaire B iS i-qrSi
Bouts Rimés
EAMe
Au bon pieux temps (Quand nous étions enfants) Pour honorer le Seigneur, Comme les Mages, était d'usage A l'intention des Rois et des Reines De glisser, un petit baigneur En porcelaine, Dans la pâte garnie.
Du gâteau de l'Epiphanie 0 Puis, un siècle s'achève.
On remplace le baigneur Par une fère.
Le sceptre au gagneur La bague à la reine!
Pour couper le gâte u, Sans trop de peine, A la reine on offre la queue.
Du couteau..
Le dernier petit morceau Cest pour les gueux.
•
Il paraît que les indigènes Tirent aussi les Rois.
Aux Rois et aux Reines Ils réservent un pois Du Cap (dernière récolte) Coupé en deux, Ç4 vaut mieux Qu'un bouton de culotte.
• • • Qu'une ç-hique de tabac Une dent en or.
Etpuisencor?
Un Pois ? Comme c'est délicat.
C'est un pois sur l'estomac !
Ranga ne s'aperçoit Que le lendemain, sur le trône, Que la veille il était Roi !
Dans un soupir, il le prône «
Si le Syndicat de la Presse, A son tour, s'empresse Avant que la semaine soit Filue De fêter f Epiphanie Sous une salle verte, Mon cher Brugqêt Cest toi Qui seras Roi !
Le DRUSE.
Association des Agriculteurs et Eltnln de Il Province d'Antsirabe Le 31 Décembre se réunissaient a l'Hôtel Sevemoi ln colons de la région. L'association agricole était rapidesent fondée. Le Conseil est formé ainsi: Président M. Poollot -Vice-Président M.
Lefèbvre ; Secrétaire-Trésorier M. Sévéroni-Membres M.M. Serme, Labbé.
i. On passait ensuite à ia discussion des statuts de la Caisse Jocaie. Des questions très délicates à résoudre se présentèrent. Une réunion ultérieure statuera sur les conclusions d'un rapport qui sera rédigé par - des membres. Une des plus importantes qui furent discutées a rapport à la responsabilité des memVtcs de la Caisse locale TO-i-vis de la Caisse régional* m cas de carence constatée de l'emprunteur.
Responsabilité limitée disent les uns. Responsabilité total* & a - les autres. La première formule ne fournira qu'en faible crédit ; la seconde donnera des respossibilités très importantes, mais obligera ia Caisse à prendre toutes garanties et à suivre de prés les crédits.
L'association agricole de l'Itasy serait fondée.
La création de la Caisse locale de cette province suivra et nous attendons la création de la fti*T*T ri'igii—**" de Tananarive. Pour tous reuseignements concernant actuellement les associations et les CttMM, M~t. les Colons pourront s'aéi ssssi à l'aseociatioa d'Antsirabe en écrivant à son Président.
Ultérieurement - bulletin de propagande, grou- pM les associations songera sans doute à dési- gner les membres du Conseil de la Caisse Cen- trale, mgsiiiaiiii qui devra être prêt à brève échéan- ce.
En FP8KÎ 8I a l'Eiranopp (Communiqués de Presse) '::'/;::: >,- ::.: Grèves en Allemagne
, Berlin 5-1-31 — 32.000 mineurs de la Ruhr font grève, nombreux incidents- , - - : • Grèves en Anglet Londres- Plusieurs filatures de coton du comté de Lan cas ter grèvent.
Grèves en Suède Stockholm : les patrons de l'industrie textile ayant annoncé la réduction des salaires, les ouvriers déclarèrent la grève générale des fabriques du textile par 12/1, le mouvement comprer dra 33.000 ouvriers.
Obsèques de Joffre
A la Chapelle de l'école militaire, le corps de Joffre apparaît au milieu de somptueux décors la face sur une catafalque qu'encadrent quetre officiers supérieurs sibre au clair, figés au poste d'houreur, le porte-fanion du maréchal est réglementairement placé derrière le chef disparu. Le Maiéchal Ja tête posée sur un coussin bLnc est vttu de la tunique noire de 1914 le manteau bleu manches étoiléej recouvre à mi-corps dissimulant l'amputation que l'on devine au creux du genou gauche. L'épée plrcée le long du corps, les mains squelettiques placées à Ja poignée d'or de l'épée, on remarque au pied du catafalque le coussin noir, le bâton symbolique de l'insigne du commandement supérieur ainsi que les larges épaulettes et les innombrables décorations du maréchal dessinent une fresque étincelante autour du
corps.
Encore des Scandales France — On arrêta le directeur de la société industrielle Giraudon, qui obtint des marchés des travaux publics à la Martinique, on ordonna l'arrestation de l'es-député et conseiller général de la Martinique Lagrosillière et un ex-candidat aux élections à la Martinique. On inculpa tous trois de corruption de fonctionnaires. On fait remarquer que 1.. société Giraudon déclara aujourd'hui que la liquidation judiciaire fut contrôlée par la banque Oustric.
Draguignan. Le banquier Isnard tenta de se suicider par une balle de revolver à la tempe. La banque Isnard à la suite de récents événements financiers et de retraits massifs des dépôts, éprouvait de: difficultés et ferma aujourd'hui ses guichets.
Détente Barthou reçut le général Abricci qui présenta les officiers de la mission italienne venue assister aux obsèques de Joffre, excommandant du corps d'armée italien qui combattit en Champagne en 1918 ; il tint à marquer que son gouvernement en le désignant voulut évoquer les souvenirs d étroite coopération des armes des deux pays pendant la grande guerre, l'entretien de Barthou et du général, qui se rencontrèrent déjà soit durant la guerre soit en 1921 porta sur les relations des deux pays et des deux armées et fut particulièrement cordial.
Surpise Havas 6/1 à 18h. — Alger - L'Avion Abra1»—— - rendant à Madagascar arriva à 14 heures.
Radios Londres 7 Janvier Ùn terrible déraillement a eu lieu à Carlîsle (Angleterre) — Plusieurs morts, de nombreux blessés.
L'Agha Khan est arrivé à Londres.
Berlin. — 7 Janvier. Des troubles communistes ont éclaté dans ¡ un district minier à Lintfork. La police a dû tirer sur les communistes. Un de ceux-ci a été tué.
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ECHOS Promotion Nous tenons de bonne source que M. le génétal de brigade Magoabal, commandant supérieur du groupe des troupes de l'Afrique Orientale, a été promu au grade de commandeur de la Légion d'Honneur.
Cette nouvelle remplira de joie le monde militaire dont le général a au s'attirer l'af- fection depuis u prise de commandement.
Elle sera très bien accueillie par la population civile qui entoure de réelle sympathie le distingué officier général.
Le Madagascar est particulièrement heureux d'avoir la primeur de cette bonne nouvelle et de complimenter le nouveau commandeur de
la Légion d'Honneur.
Nécrologie Nous avops appris, avec peine, la mort de M. Ferdinand Bouvier du service des automobiles, dont les obsèques ont eu lieu mercredi matin.
Le défaut comptait de longs et loyaux services et allait prendre sa retraite.
A la famille éplorée, le Madagascar adresse ses vives condoléances.
Une Réponse Nous avons reçu de M. Chapus, le zélé professeur de notre Lycée, écrivain colonial à ses heures copie d'une réponse faite par lui à la Tribune qui l'avait mis en cause.
Notre excellent confrère ayant publié cette réponse, nous nous abstiendrons de la publier dans les colonnes du Madagascar, puisque satisfaction a été donnée à M. Cha- l
pu".
Congé A l'occasion des obsèques du maréchal Joffre, les services administratifs ont fermé mercredi et tous les fonctionnaires ont reçu coogf.
LA PESTE L'essentiel pour se protéger de la Peste propagée par les rats pes*eux, porteurs de puces, c'est de désinfecter au CRESYLJEYES, à 2 ou 3 o/o l'intérieur des maisons et dépendances.
Le CRESYL-JEYES chasse les rats. Les puces sont aussitôt détruites par un arrosage à la solution de CRESYL-JEYES indiquée ci-dessus.
Recommander aux Indigènes les ablutions à l'Eau Crésylée, en bain, douches, lavages à la dose d'une cuiller à café par litre d'eau.
Pour l'arrosage des Rues, employer le CRESYL-JEYES à la dose de 6 pour 1000.
Les rats morts ne seront manipulés qu'avec précaution, il ne faut pas les saisir avec les mains, mais avec une pince, et les tremper immédiatement dans la solution de CRESYL-JEYES à 2 o/o.
Ernest AMAND -. Dépositaire TAMATAVE A 7 15-8-31
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Son prix avantageux, son entretien facile et sa faible consommation l'imposent aux gens soucieux d'économie.
H. FRAISE Fils & Cle Agents Généraux Madagascar
Ne vous contentez pas de lire le « Madagascar » Faites-le lire autour de vous Parfaitement indépendant, il disoute, il renseigne, Il critique.
Modéré en politique et respec- tueux de la liberté de conscience, il intéresse tout le monde sans trois- ser personne.
Il a le plus tort tirage des Journaux édités en langue française et sa publicité est énorme.
Carnet Blanc On nous fait part des fiançailles de Mlle Irène Parent fille de Mme Vve Parent, Commerçante à Tamatave avec M. Léonard Romptcaux Maréchal des Logis à Tananarive.
- - Nos voeux - de bonheur aux futurs époux.
LaOigale Tous les méridionaux de Provence résidant ou de passage à Tananarive ont décidé de faire coïncider la Féte annuelle de leur Société amicale, avec h saison des Cyclones. Un Cyclone, qu'ils disent, ça nous rappelle, en petit un coup de mistral.
A cette occasion Samedi Soir 10 Janvier, Banquet au Grand Hôtel Fumaroli et soirée dansante après.
Pour le Banqnet s'inscrire à l'Hôtel ; po«r les invitations au Bal s'adresser aux Sociétaires, ils sont faciles à reconnaître.
Signes Particuliers : Ne parlent jamais, Ne font aucun geste en causant, N'ont aucun accent, Les riches parlent pointu, Font des vers raulx étant an puissant vermifuge.
Remerciements Les familles Bouvier, Boulons, Granier, Pétridis et Francou dans l'impossibilité de répondre & toutes les personnes qui se sont associées à ?eur deuil, les prient de vouloir bien trouver ici l'expression de leur reconnaissance émue. Elles s'excusent également auprès des personnes qui, par oubli, n'ont pu recevoir de faire part.
Madame et M. Louis Arnaud, Ingénieur tertile à Mananjary, font part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Monsieur JUSTIN ARNAUD Négociant leur beau-père et père, décédé le 30 décembre dans sa 85e année à Pertuis (Vaucluse) muni des sacrements de l'Eglise.
Brand HOlel d' Inlslrlbe SEVERONI - Directeur A partir du la septembre 1930 Tous les dimanches et jours fériés de 11 h. à 12 heures APÉRITIF - CONCERT l, Tous les 1er SAMEDIS du mois à 21 heures 30 GRAND BAL - JAZZ-BAND A minuit : Souper froid Bataille de boules et - serpentins
Tous les 2e JEUDIS du mois de 16 h. à 18 heures THÉ DANSANT Une table réservée pour les enfants Pendant la bonne saison Jeux divers pour les enfants Pour les grandes personaes : Jeux de boules four de concours : Distribution - de - prix
Palmarès de l'Exposition Générale du centenaire de l'Algérie (Oran) en 1930
Lista des Récompenses
MADAGASCAR , HORS CONCOURS Agence Economique de Madagascar, 40, rue du Général Foy, à Paris.
DIPLOMES d HONNEUR Bruant, Administrateur des Colonies, Commissaire de Madagascar à l'Exposition d'Oran.
MEDAILLES d'OR
Société Industrielle et Commerciale de i'Eœyrre, Tsoanarive.
L Rouchy et Cie, Conserves «La Bretagne», Antslrabé.
Société des Conserves Alimentaires de la Montagne d'Ambre, S rue Colbort, Maruille.
Société Rocbefortaisa de Produits Alimentaires, 35, rue des Matburins, Paria.
Kerhor Jean, Artiste peintre. Paris.
Une tornade Le Chef de la Région de Tananarive fait connaître qu une tornade passant le 1er Janvier à quinze heures sur la ville d Ambatolampy a arraché complètement la toiture en tôle de l'hôtel LORENZETTI et l'a projetée sur la route. Aucun accideot de personne signalé. La route a pu être dégagée rapidement avec la _-d eauvre pénale. Quel- ques toitures furent également endommagées en ville mais les dégât* sont peu impor-
tants.
Pharmacie de garde Dimajche 11 Janvier 1931 : CHAMBEAU
Nos paquebots L'Agent Général de la Compagnie des Messageries Maritimes pour la zone de l'Océan Indien fait connaître que le nautonaphte JEAN LABORDE » construit par la Société Provençale de Constructions Navale* à la Ciotat pour la ligne de l'Océan Indien, va procéder incessamment à ses essais, après quoi il sera dirigé sur Marseille pour prendre rang dans la flotte de la Société des Services Contractuels.
Ce paquebot sera ultérieurement affecté à la ligne postale de l'Océan Indien et, sauf imprévu, il effectuera sur cette ligne le départ de Marseille du 20 Février 1931, aux lieu et place, du Général Voyron dont le dé.
part serait reculé.
Des renseignements détaillés sur les caractéristiques et les aménagements de ce paquebot seront communiqués ultérieurement.
A la cuite de la mi4e en ligne du aautooaphte JEAN LABORDE "J le paquebot AVIATEUR ROLAND CARROS sera retiré du service de Madagascar.
( f S ::.H' : ':' pour la belle lingerie : : le nouveau crêpe a : teinte créole :
: pour le soir a : les nouvelles : mousselines imprimées 2 : les souGers en crêpe de chine :
: de : marcel courtillet j : rue beigé - : : C-35 8-8-31 : = :
Ces Messieurs se font la main Le même jour vers 21 h. 45, le chinois Cham-Pen-Wan, a été assailli rue Jean Laborde par deux indigènes qui ont tenté de le voler. En se défendant, le chinois a reçu un coup de couteau à la poitrine. Gravement blessé, il a été conduit d'urgence à l'hôpital.
Les agresseurs ont été arrêtés.
Fianarantsoa NOUVEL AN. — La féte traditionnelle du Jour de l'An a commencé la veille au soir, par un bal indigène sur invitation, à la Tranompokonolona ; Ia1 toujours animé, toujours gai, toujours correct, avec les belles toilettes de nos charmantes ramatoas qui savent choitir, dans les modes YllZÜIUI, celles qui flattent le plus leur élégance.
Le Cercle Français, pour témoigner à la famille Vincent sa part prise dans le deuil qui vient de la frapper, n'a pas donné de soirée.
Le 1er janvier, M. L'Administrateur Ponvienne, Chef de la Province et Administrateur-Maire p.i., avait réuni MM. les Membres de la Chambre de Commerce et du Conseil Municipal, ainsi que les représentants des Missions, de la Presse et les chefs des services administratifs. Belle réunion, agrémentée du gracieux concours de Mesdames Ponvienne et Bérangier qui veillaient & la satisfaction des invités.
En portant son tout à la grandeur de la Mère-Patrie et à la prospérité de cette Cclo- nie, M. Ponvienne a exprimé ses meilleurs souhaits à toute la population, qu'il aurait désiré voir plus largement représentée autour de lui : chose que l'exiguïté du local ne
permettait pas.
Nous dirons, ej passant, qu'il serait souhaitable de doter notre chef-lieu de Région d'une salle des fêtes, de telle sorte qu'aux jours de réception, il y ait de la place pour tout le monde, puisqu'ici tous les habitants se plaisent à se trouver ensemble lors des cérémonies officielles ; ce qui. prouve que la bonne enterte règne & Fianarantsoa, en dépit de petites brouilleries sans lendemain.
Et rous remercierons aussi Madame et Monsieur Ponvienne pour nous avoir si bien fait débuter en 1931 et dans une telle ambiance de sympathie.
Que nous passions tous cette nouvelle année en paix, en confiance, en parfaite u lion !
Bière Pression Spatenbrau de Munich le bock 3fr. 5o,*le demi 5 fr.
Grand Hôtel E. Fumaroli & Cie
ai GRill AUTEL g. f il f La Direction du Grand Hôtel informe sa très fidèle clfentèle qu'elle reporte au Dimanche 11 Janvier ■ son premier dimanche du mois.
On en profitel a pour tirer les Rois, et à cette occasion, le programme a été composé de la façon suivante : de 18 h. à 19 h. 3o, DANCING à 20 h. 15 - GRAND DINER de GALA GALETTE des ROIS A pai tir de a 1 b. 3o — Bal avec jazz-band Bataille de boules et de serpentins A a3 h., on procédera au tirage devant désigner b Reine et le Roi de la Soirée.
La Reine recevra de la Direction un superbe cadeau lequel est dès maintenant exposé à l'hôtel, dans la vitrine de la maison Marcel Courtillet & Cie.
A partir de Minuit 30, Soupe au fromage maison Viandes froides Retenir ses tables en se faisant inscrire ou en téléphonant au Grand Hôtel N' 110.
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POURQUOI 4 CYLINDRES ET NON CYLINDRES
t. Pourquoi Ford a construit une 4 Cylindres. 2. L'alimentation du Moteur. 3. Le Vilebrequin & l'Arbre à Cames.
4. Les Soupapes. 5. Économie.
6. La légende de la 6 Cylindres.
7. La plus grande valeur pour le plus bas prix. 8. Des faits et non des paroles.
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, Si vous deviez acheter une maison, et que vous compariez une maison de 4 pièces, solide et bien construite, à une grande maison de 6 pièces qui vous serait ofierte comme « une SIX au prix d'une QUATRE », que penseriez-vous ?
Le simple bon sens vous dirait que si les constructeurs disposaient des mêmes moyens de travail, les matériaux avec lesquels la maison de 6 pièces a été construite sont obligatoirement inférieurs à ceux de la maison de 4 pièces. A plus forte raison, si la maison de 6 pièces est plus vaste et d'un aspect exférieur beaucoup plus luxueux, vous pourrez être certain que la qualité des matériaux et le soin de la construction ont été négligés dans les parties cachées du bâtiment, telles que les fondations, la charpente, etc, etc.
En outre, vous vous diriez avec raison que les frais d'installation de l'eau, du gaz et de l'électricité seront plus élevés ; qu'il vous coûtera plus cher de tapisser, meubler, garnir , et chaufier la maison de 6 pièces que celle de 4 pièces ; enfin que les taxes immobilières et les frais d'amortissement seront plus onéreux.
La même comparaison s'applique entre la nouvelle FORD et les 6 cylindres de prix à peu près égal, et n'oubliez pas surtout que les moyens dont FORD dispose pour construire du bon à bon marché excèdent ceux de n'importe quel autre constructeur du Monde.
(A suivre)
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Angleterre
'~BnT'raisôn dée la mort de la princesse sœur du Roi,la cour prendra un deuil de six semaines (Radio) Emboîté Un radio de Jeudi annonce que M. Lagro.
sillère, ancien député de la Martinique, con~seiller de cette colonie, a été incarcéré pour corruption de fontionnaire.
Ce iougueux politicien avait soutenu, dernièrement, une polémique de presse avec Botre ami Georges Boussenot délégué de la Colonie au Conseil Supérieur.
A Bouassenot qui lu: avait dit des vérités en termes courtois mais sévères, l'ancien dé- puté avait répondu par débordement d'explications confuses, de grossièretés et de provo-
cations impuissantes.
C'était le chant du cygne A présent, le cygne a été mis en cage.
- Voilà un agité qui pg s'agitera plus peudant un certain temps.
.1 L'avion Abraham (?) en route pour Madagascar serait arrivé à Alger,nous dit un radio.
Pourvu que l'on pense maintenant à nous avertir de sa marche !
Car nous sommes toujours sans nouvelles de l'avion de Lefèvre et de son compjgnon de route partis du Bourget fin povembre.
, Puisque nous sommes sur le chapitre de l'aviation disons que le vapeur hâvrais appor- tant les premiers appareils démontés est arrivé, ces jours-ci, à Diégo Suarez.
Ivato va enfin recevoir ses ailes.
Mois pourvu, maintenant, qu'il ne manque
pas une caisse.
Parions qu'il manque une caisse ? ?
Bal travesti « Le Comité des Fêtes des Officiers d'Acti« ve et de Réserve a l'honneur de faire con« paître qu'il donnera son bal travesti annuel « le Samedi 14 Mars à 21 heures au Grand a Hôtil Fumaroli..
« Que d'autre part, la Kermesse organisée « par les Officiers d'Activé et do réserve au « profit des œuvres militaires de 13jenfaisailce « de Madagascar aura lieu le Dimanche 7
Juin.
O-rage Via violent orage s'est abattu sur Taoanarive, jeudi soir, accompagné de grêle.
Cet orage a fait beaucoup de tort aux cultares dans la partie est de Tananarive. Objets trouvés Une clé, une bicyclette Peugeot, une pochette, une moto, un lamba, une pompe de bicyclette.
bicyclette. Accident Le 1er courant vers 14 h. 30, t'auto n° 1859-T pilotée par le nommé Ratsimamanga, a heurté et renversé devant le tunntl Garbit, le jeune René Maurique qui a été contusionné à la jambe gauche.
Monsieur rentrant à Paris avec fille malade assurerait voyage allur deuxième classe à dame sérieuse consentante donner soins et surveillance à la malade.
S'adresser au journal.
La question des sucres Bruxelles, 18 déc. — Le cbiffre de la production européenne est fixé à 1.229.000 tonnes, dont '590 000 tonnes pour la Tchécoslovaquie, 319.000 tonnes pour la Pologne 85.000 tonnes pour la Hoggrie, 35 000 tonnes pour la Belgique, 200.000 tonnes pour l'Alle- magne.
Cette dernière cherche à augmenter son chiffre à 420.000 tonnes, par des négociations avec les représentants des intérêts cubains et javanais.
Ces mesures restrictives seront appliquées probablement pour la saison prochaine et seroat en vigueur pendant cinq ans.
La Boxe Londres, 14 décembre — Primo Carnera est arrivé aujourd'hui. Il rencontrera Reggie Meen, un jeune poids-lourd anglais, jeudi, à
l'Albert Hall.
! En descendant du train à la gare de Victoria, Carnera serra la main à Jim Campbell, ; un marin de Battersea, qui mesure 6 pieds 9 1/2 pouces — soit 1 1/2 pouce de plus que Carnera. On prédit à Campbell un brillait : avenir dans la boxe.
Londres, 16 décembre — ~Len Harvey, le champion anglais des poids moyens, Kid : Berg, le fameux poids léger anglais, et John. ny Peters, un poids coq, se sont embyrqués pour les Etats-Unis aujourd'hui, en vue d'y J disputer les trois championnats du monde.
* Harvey est accompagné de sa femme, qui sera l'un de ses seconds, et Berg (qui est fiancé à une riche Américaine), est accompagné de son père et de sa mère. On offrit à Harvey une mascotte : un lévrier en argent.
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DERNIÈRE HEURE Les obsèques de Joffre Le 7-1-31. — Tout Paris, toute la France est aujourd'hui en deuil, on ne vit pas semblable émotion depuis les funérailles de Foch, les banques, écoles, magasir.s sont fermés ; la capitale, eu dehors de l'itinéraire, est déserte, les drapeaux flottent aux fenêtres bondées : circulation impossible dans le centre, les lampadaires encapuchonnés de crêpe des troupes encadrent entièrement la chaussée recouverte de sable où passera le cortège, le temps est beau, la nef de NotreDame reçut une parure de deuil, un drapeau recouvre le cercueil, dix-neuf coussins recueillent les décorations, l'épée, le dolman et le képi ; M. Doumergue, les membres du gouvernement, le corps diplomatique, les repré-
sentants des gouvernements étrangers et la foule prennent place dans la nef immense.
Tout Pxris est endeuillé, de nombreuses boutiques fermées, les fenêtres ornées de drapeaux cravatés de crêpe ; dès 7 h. la foule se massa le long de l'itinéraire des funérailles, la densité et l'émotion rappelle..t le défilé de la victoire ; à 9 h. Notre-Dame au militu d'un appareil grandiose, célébra la messe ; le cardinal Verdier donna l'absoute puis le cortège se forma, on plaça le cercueil de Joffre
enveloppé de drapeau sur un canon de soixante-quinze. A 10 h, 20, le cortège s'ébranla ; M. Doumergue et les ministres, les académies, les écoles militairel,le prince Léopo!d de Belgique, le corps diplomatique, des détachements de corps alliés assistent au défilé qui suit la rue de Rivoli, Concorde, Champs £ 1) sées pour gagner les Invalides ;
un léger brouillard parfait l'atmosphère en deuil au milieu d'une énorme foule recueillie au moment fort émouvant. A midi l'affut portant le cercueil arrive à l'esplaoade des Invalides, on tire une salve d'artillerie, un excombattant dépose sur le cercueil on sachet de terre de champ de bataille ; Barthou prononça un discours ; le cercueil entre aux Invalides sous une voûte de drapeaux. La cérémonie religieuse se déroula à l'intérieur, Joffre repose à la sacristie désaffectée à gauche de l'autel de la chapelle ; le public défi- lera l'après-midi.
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destinée aux troupes de la garnison de Diégo-Suarez, Cautionnement provisoire : 7.500 frs Cautionnement définitif : i5.ooo — Le Cahier des Charges régissant cette fourniture est tenu à la disposition des intéressés dans les Sous-Intendances Militaires de Tananarive, Tamatave et Diégo-Suarez, ainsi qu'au Bureau du Commandant d'Armes de Majunga.
Il peut également être consulté dans les Chambres de Commerce et d'Agriculture de ces localités.
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