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Titre : Notice sur une jeune négresse : extrait d'une lettre-circulaire du 1er monastère de la Visitation Sainte-Marie d'Annecy, datée du 28 décembre 1875

Éditeur : J. Niérat (Annecy)

Date d'édition : 1876

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb335060003

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 18 p. ; in-8

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k62213685

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O3V-25

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/06/2012

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blement et efficacement sa cause ; mais notre trèshonorée sœur Déposée, alors en charge, hésitait, redoutant les désagréments que le séjour de jeunes négresses a causés à quelques maisons religieuses ; le bon Père ne tarda cependant pas à la décider, assurant que si l'on suivait à l'égard de l'enfant la ligne de conduite qu'il tracerait, ces désagréments seraient évités. Il sembla même que notre sainte Fondatrice voulut, du haut du ciel, donner son assentiment à cette charité, car notre petite Marie ayant aperçu son tableau dans l'église se prit à exclamer : Ai vue, ai vue, et m'a dit : Toi, entreras dans ma maison; toi, seras aimée. Ce fut sous cette douce impression que cette âme prévenue de la grâce, même avant son baptême, entra dans notre monastère ; sans que personne le lui eût suggéré, sa première action fut de se mettre à genoux à la porte de clôture, et de baiser la terre de ce lieu où elle devait puiser la sève de la grâce et de l'immortalité, être entée sur Jésus-Christ comme un rameau de bénédiction.

Dès le premier jour, nous suivîmes exactement les avis du digne P. Biaise : point de caresses, jamais de parloir, ni de rapports avec les pensionnaires, pas de vin, rien de ce qui peut développer les passions et la vanité; surtout, avait ajouté le Père, laissez-la toujours dans sa condition en l'employant seulement au service et au travail manuel.

Cette chère petite comprenait cependant que la promesse de notre sainte Fondatrice se réalisait : Là, on t'aimera bien. Sans lui parler en particulier, sans