de ces dames avait des filles en bas âge , on avait fini par laisser Graslin tranquille, imaginant que , soit le vieux Perret ou le fin Grossetête avait par avance arrangé le ma- riage de Graslin avec une de leurs petites filles.
Sauviat avait plus attentivement et plus sé- rieusement que personne suivi la marche ascendante de son compatriote, il l'avait connu lors de son établissement à Limoges ; mais leurs positions respectives avaient si fort changé , du moins en apparence, que leur amitié, devenue superficielle, se rafraîchissait rarement. Néanmoins, en qualité de compatriote, Graslin ne dédaignait pas de causer avec Sauviat quand par hasard ils se rencontraient.
Tous deux avaient conservé leur tutoiement primitif, mais en patois d'Auvergne seulement.
Après sa conférence avec le banquier , le père Sauviat revint joyeux dîner dans la