» pour pacifier les Espagnes, et pour rame» ner la sécurité en Europe. Sûrs que la * France sera toujours grande et forte , » quand les ministres du Roi le voudront, » nous sommes décidés à marcher nous» mêmes, sous l'égide de votre Majesté, à » la tête de la ligue royaliste et chrétienne, » qui aura pour devise : union, force et ) prudence. Mais une si grande entreprise » ne souffre pas de délais. Protectrice eri » 1821, elle ne le serait peut-être plus en » 1 822. La faction militaire espagnole pro» fitant de notre foiblesse et de nos fautes, » se montrerait encore plus menaçante, » plus hostile. Maîtresse absolue de toutes » les ressources et de tous les appuis du » gouvernement, elle entretiendroit, par* mi nous , des espérances coupables ; » elle fomenterait des troubles; elle com» promettrait la sûreté du royaume , en * nous tenànt sur une défensive pénible.
» L'Italie comme la France auroit à redouter » ces démons du Midi, qui de même que » leurs devanciers, aspirent à isubvertir et » à dévaster les monarchies régulières qui » les avoisinent. Une politique prévoyante » fait un devoir à vos ministres, Sire, de