vert qui en est le signe, parcourut les garnisons , les cantonnemens , les places de guerre, faisant partout un appel aux anarchistes, qui, groupés autour de lui, le saluèrent des cris : Five Vempereur Riego !
La fière et loyale Espagne, proclama ainsi d'avance pour son dominateur et pour son maître, un Riego qui, pour toute illustration, n'offrait qu'un acte de révolte qui avait failli tourner à sa confusion; que des entreprises anarchiques dignes d'un chef de bandes; que le honteux exploit d'avoir chanté avec une criminelle impudence, à la face de son Roi dépouillé, une chanson régicide. Quelle dégénération de l'esprit castillan ! Quoi !
c'est un Riego que les janissaires de l'Espagne libérale, prétendent élever sur le pavois pour en faire la parodie de notre empereur révolutionnaire! Napoléon n'aurait pour imitateur que des Riego, des Quiroga, des Pépé, des Ansaldi! Du moins son front était ombragé des lauriers d'Arcole et des Pyramides, quand il vint s'emparer du pouvoir, et ce fut au vainqueur de Marengo que l'Empire fut décerné par une armée de braves. La France n'eut point à rougir, mais l'Espagne !. Mânes de Pélage et du Cid, de Fer-