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Titre : La Justice : journal politique et littéraire ["puis" politique et social]

Éditeur : (Tananarive)

Date d'édition : 1929-05-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 69

Description : 25 mai 1929

Description : 1929/05/25 (A1,N18).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6207488k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-95054

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/10/2012

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", .- AU PARLEMENT. , : -

"HTandis^ que la mf"- fait couierjplus ou moïosjde larmes plutôt dioins que plus, pendàjit un certain temp-y les réformes socles font cou'er à flot d' encre dès leur conception, pendant

ta pérfo le de gestation plutôt longue j que courte et, avaut que de n..i:re,¡ elles ont toujours et déjà da entiemit, qui, à défaut de pouvoir les faire tlUparaitre avant terme, âtteudent qu elles viennent au monde pour les Hier. Ainsi en est et rn sera de la rej pésentation parlementaire des autochtones coloniaux.

, L~

y_a.- -- -San principe même e»t coubattu a fond par ceux qui, aveuglés par leur égoisnie féroce, ligéi dtnq l'à.>re joussance das privilèges, ue va,eut ou ne veulent pas voir que le cadran de i His toire nniv- rselle marque uu-î heure nouvelle eL que bte t des choses doiv mt] être, bon gré, maigré, relegoée» dans un musée de souvenirs. Ces gens-la, disons-nous, .i« sont p us de ce siècle et leurs idée* rc-i «grades font L' effet d'une exhibition de pièces anatomlques dans uaft talle d'aceouchémeulf: le t épàs côté de Ufic,

- - -r-- ptjPlus pratiquai qu eui,. Ptui s mruois, d'autres, et n an les moi m décidés, re- courent à dfls moyens pertid-s» iusidieux subtils et mgénienx pour déformer tout, et détourner à leur profit les béLléfice.

d'un réforme qu'ils savent ue plus pou-

voir empécher. Ceux-ci sont les plus i dangereux car, tout en afaut l'air de s'iuteresser à nous, t .ils ne cherchent au contraire qdà nous tromper avec uu appat dont le hameçon ett plus aiguisé et plus déguisé que jamais, et présenté à nous, en la circonstance, sous la forme ta pins alléchante, sous le nom

de NATURALISATION. Entendons-nous d'abord sur te sens de ce mot. La Naturalisation signifie, ta renonciation totale de l'indavidu à son statut national, pour en adopter un autre. Il change complétément de

patrie. 1 Or nous 5% nmes bel et bien Fran- 1 çais, et cependant obligé,, de nous fa re naturaliser, tout comme les étrangers, pour jouir des droits attachés à ivoire qualité. N'est-ce pas la plus grande in-

justice, la p\us méprisante des' injures que l'on puisse comnettre à notre égard ?

L imperfection des lois, hélas, el plus que cela, la lenteur de l'évolution des esprits font que nous ne sommes encore que Français de n »m et de cœur et, sous prétexte que uous sommes de" sujets, on nous met dans-u a éiat tre5 inférieur sous - bien - des rapports, à ce.

lui des Etrangère,>saeat-ilsDOsenn*.

mis d'bier. ou de Drt:JfAl:'f.

Seule donc la porte de la naturalisation nous permet/l'entrer chex NOUS

et eue ne u a-t-elle jamais clé largeuaeul ouverte, alors que d'autre que nous voient ses deux bait4ilis 8 ®~*r/er automsiiquiment povir leur donner libie passage t , ̃ J

t"----o - -

Kc|*»a(ss)nsH»9us 'quand même de Ci que pareille (aiquivé devait fatalemeat provoquer uns réaction qui se traduit d l'heuie actuelle par je proje encours.

La strangulation de nos plu* légitimes Jétidérata ; l'accu nu lat»on dé ops plaiues les plus justifiées et toujours sans écho;

a trahiton, parfois cynique, des pro aes ies solennelles qu'on pro.liguait peu.dant l* guerre, alors qu ou Gv.ait encore besain de notre sang; la rapacité de ceux qui prétendent représenter M lr relèvement économique de la brauce et quin9 représentent que leurs propres portefeuilles, l'entêtement sénile avec lequel'on s'accrochait aux mé- thodtt souvernementaks j érimées d

« vaut-guerre, tout cela contribuait merveilleusement à nous amener à la aituatiou actuelle qui peut e formuler [ainsi : Pas d'avocat au Parlementl pas 4e sa lut. tU Métropole l'ayant sagement _1 -

-.- .---- -£. et généreusement compris, va nous doter de ce qui nous manqua. étarment Mais nos adverSAire. ne désarment point, tant s'en faut. Après nous avoir clldlgaÓt de toute leur force, fis chargent à régler notre cours, au mieux de leurs intérêts, biea enteudu.

Cette naturalisation qu'on nous diç-l tribuait si chichement, avec line parcimonie qu'Ha'pagoa n'eut. joint - désavouée, on la fait miroiter maintenant à nos yeux, comme un bienfait tout proC ic Pour ne pas nous faire attendre trop longtemps, ou nous en offre déjà

W.r -_UO.----¡;--" - un morceau, aoua t» vocable ELITAT4

uu néologisme aussi saugrenu que 1 idée j qu'il expriase car, ea vérilé, il laudralt etre biea ntir piur supposer que nous nuissions ardemment désirer un demi

quart de naturalisation au - miment où BOUS allons n'avoir plus besoin de naturalisation du tout, pour parvenir au citoyeunat, c'est a dire, à la jouisaaucedudroit de vot*, impliquant la fin du régime <*'exceptions et de terreur sous leauel nous vivons, la jus-

tice uueet indivisible pour tou«, l'égalité de vam les charges fiscale.) la sup- 1pression de toutes les distinctions aussi absurdes en M le mêmes que blessantes

pour notre race, le respect de notre liberté in i<v îduel le et de nos domicUes trop souvent violes ; la liberté absolue du travail et la disparition des réquisitions au profit des particuliers ; notre

admission aux écoles et emplois pUOiicsji au meme titre que les européens, enfinl et surtout, ta possibilité pour nous d'en j [appeler a la"Franea el I é-meme, du haut ]

de la tribune, chaque tois que les autorités dérogent aux principes de leurs 1 devoirs.

Ce (l'est poiut en éffet. pour tinq simple satisfaction d'amour-propre qus nous réclam()IlI uoi.re represeutai icu ou Parlem«n' ; ç'el par nécessité de plus eu plus i nélucta blc et pressante.

L'a. hrnementde la lutte pour la vie, la VI blé-ic-3 les n »Jt«uo n Itv si it les iuierets on autant de gro-ipes an- 1tagonistes. L'élément colonisateur fait inoitre d'une tendance de pluseu plus empiétante sur ledomiine du pouv )ir, réven lique le droit de dominer les k tûtes sphères par ses représsntauts élus, et ue'ne de donner in itvMuellemfiit des ordres directs 'ilux fonctoouaires. C'est son principal sinon l'uuiquî bilt en réclamsnt c":t{u"il appelle Délégations Financières UliLlBEliAri-

VISS et (lui n'est autre caoso quêta mam-mise la moins noble, la plus mesquine et la plus tyramiique sur l'Administration de ta Cotonies, dsns' les m'iiod rM act.vltés.

Pour notre part, ils nous iuiporie pen, de nous immiscer dans le menu travail de l'Exécutif. Ce qu'il nïus fuut, c est de pouvoir rappeler cclui-ci à r or Ire, chaque fois qu'il oubiie les granlùe' règles lu pouvoir et, iseu.l,lin par^iBméritaire peut le faire eu agissant auprès du Ministre, Chet supreme et resIpoasiole des ses a<<3uU.

Nous nous demau Ions en cftel, ce que pourraient faire les Délégué* en présence d'une question préalable posée par le Gouverneur, ou en fice/de son veto S.- 1 - i.

ary v -. i Que pourraietit-ils coutre le Gou..verueur lai-meme si sa politique nee tait pas conforme à l'intérêt général ?

j QuîJle infléuence pourraient-:is avoir t sur la législation civile et criminelle lui

noys et, de quelle réforme seraient-ilsl capables si les lois d'Etat et les décrets régaliens étaient défectueux, ou leur interprétation gravement faussée ?

En un mot,de quelle enverguresog. calle pourrait-atre Uueréuuion < £ 'Aom- tr- mesd'atlaires préoccupés a fant tout de e concessions forestierea, minières, etli il , agricoles, de marchés d'adjudications ou i-de sré à gré. de contiu gen'é nônt dei t. rhum ou de ria, et par suroroil, dé-

pendant à un Gouverneur Général, lui melne sous les ordres d'un Mluitrs relavaut, à son tour, du Parlement ?

il y a bten la presse européenne mais, pour ce qu'elle vaut et étant donné, t'opinion qu'on en a en Jirauce, elle ne sertira pas à grande chose, matne si [par hasard, ell avait réellement raison.

Quand à la presse indigène, - elle -. - - - n- - .,-.

est encore trop iaible pourtabataitte.1 La persécution aura vite Caitda l a réIduiee au nlence, en frappant ses ré Idactears par tous les moyen., avouables

ou non. Nous en savons quelque choses Nous n'irons pas jusqu'à opinar quo.

les A.ssemMéas Locales uo rcpocàdetit Rueu'ie uti lié. Mais nous restons cou" vaincus que déliberativesou consultativeSt elles ne peuvent et lie doivent pré.

en irt» qu'à l'économat, jamais an pruvisorat. - -

Ei même, si leî Délégués biuançiers avaient les moyens d3 se faire obéir, l'aBiDiauCe, cet autre engrenage du nut tes contigonces, les considérations de per,.otiiies et d'uitèrets inhérentes a tout milieu étroit, comme le notre, leur permettraient-elles tiese mouvoir en tou:e liberté «/'esprit et d'actioti ?

Le t-smpj ,ct 1 •îxpericnce ont irop démontré le contraire, pour <lu'IL nous soIt. bssain d'insister Javautage. Assemblée locale, les Délégations Financières ne peuvent jouer <jue de* rô es LOCALISES d'avance. Oi gane subalterne, elles doivent se contenter d'être uu conseil d'ordonnancement. C'est du reste tout ce quo nous pouvons leur suutiaiter Je - meilleur.

.--.-r' - 6'1f Quaal a nos îalcrcii sup^rijui's, uaui ne pouvons les coiiliôr qu'aux senb aDali lataire quia (Constitution UépubLcain% ne doit pas aVlur créiis pour rire, Répétons doue, uae lois de plus, Que la Noturatisation eu compte-^out* Les Ost uu article démode ju'ii vj iliîsoruaais falloir écouler ailleurs.

Que nous somme* i'iJU-S à u veille d'être CKOYESS, par la vjie large et bonoratile de la buveuveitiaace de la *iere PAirie, et non plus par le petit lescalÍer des uitrigum et du lavoritisoime.

Que comme tels, nous aurons au moins un représentant, DE NUTRli CHViX, auprès de cette France dont la Force et la Grandeur u'out d'égale 1 que la bonté. Grâce lui en soft reu*

due ! R ATS/MISETA. }

Depuis nos derniers articles, nous nvoas reçu des lettresi se résuma nt ainsi -.- - - 1. '4 - ..- -

.-=:0.. - p -, ---- - .-.

Vous: pariez beaucoup de la reprééntation parlementaire, sans nous indiquer commentelirions-nous notre ou nos députés evautuels. Auriez-vouî l* obligeance de nous donner quetques.

éclaircissements. Beaucoup dé lecteura en ont besOin.

- ----.. "Nos correspondants ont raison, aUi- si, au prochain numéro, leur don* lierons-no us entièrè satisfaction. Nou& euvisagerous lit question sous tous tes angies, traiterons du futur collège jôbcioral iudîgène, des QUALITES quà nous EXIGEA JN N S de TOUT candidat i la dpputati jii, et des conditions qu i uou% Lui Ira.

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