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Titre : La Justice : journal politique et littéraire ["puis" politique et social]

Éditeur : (Tananarive)

Date d'édition : 1929-04-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 avril 1929

Description : 1929/04/20 (A1,N13).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6207484x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-95054

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/10/2012

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7 - V V s

Voulez-vous roinallre la V. V. S.

Moi qui en fus, je puis l'appeler,!

à l'âge où je suis, un passe temps de ço'légieas qui avait certes son coté intéressait ma i gre sa puérilité,

et qui é ait surtout dangereux pour ceux qui s'y livraient.

Il Y avait. da ord te CALE\DRlKB.

A cette époque-la, prur un ouf ou pm r un non, même en France, on se farsait envoyer ou po'cai» beaucoup plus rapidement qu'un colis postal ne parvenait a disliiial-on.

Jai Pl éîent. à - ta méni ) re ce que m'a dit fort spirituellement un mate loi du CaLKDOYïEN ( le biteati qui nous transporta a Majotte ). Mon peut, m* confia le brave mai-in, par les temps quf courent, le GouTchiement frend tiUjOQrs une mouche paur un aigle.

C'est ce que fil M.Garblt. Ajou'ezy la tentation forl huma nc, eu somme, pour ce Gouvern ur Général, de préi nter l'affaire conrn*. un bien grave, danger, afin de s attribuer la gloire de 1 j avoir évité. i

Et pour assurer le salut de l'ordre ménacé., bien des mobilisables pensalpol très pair oliquement, et noo moins pratiquement qu il fallait monter la garde sur - p1,ltce, an lieu d'al ler eu Alsace ou ailleurs !

INe cherchez" pas pas plus lo;n, car vous avrz la la ciel de celle éaiguie que lut la V. V. S;

La paix avec l'Allemagne conclu r, on crut le moment venu d oublier lfcIG.

Il Schrameck donna les prt m ers coups d'eponge. Ralaiouongo et «4'i.utrcs intervenant, M. Garbu sembla efire, enfin; le geste déllnitd eu reiab.latant et me me et décora ut des membres notoires de la V. V. S. , C'est l'OBLlVION - ACT des Angl.is, .",l'am Istie de chez uous. Ou aurait pu pronoucer uu Dj pro uudts ou un lit, quiein.

- Il a lai lu la vision apparue é un gaj zenier provincial de France, du uonr de LESAL.HE, directeur d une It-uiile intitulée LA TK.BU.Nb Je L'AUBE, pour nous "ramener au souvenir- de cet'e an j tique t-ilitotre. ", I Lisez ce qui s'y publie a la date du 6 Février de i tu de Grâco 192.9 -.-- i ':., « Dans la GrauJe-lie, la V.V.S. re-| preud force et v.gueur, ù ta suae de l'excessive faiblesse de l'au orLe française*

Qu'est-ce que la V.V.S. ? Les initiales coriespoaclenJ. à Vi-vato-Sake^, ce qui veut dire : F^r-Pierre-Aini. nuis ne sig-

nifie pas grand'clioaè. t p*umj': «i-r mot vi* passe, un mo en de recoa tatssauce. Le signe de ralliement., d'une orga-ntoalion qui a pour but le massacre des Français, afin que la race hova reprenne les prérogatives qu'etle, tenait antérieurement a 1 accupatîou française.

i- La V. V .S. eut son heute de gravité eu décembre 1916; niate la censure à Cène epoque en étouffa la publicité.

C'était en pleine guern-j les troupes françaises étaient trop absorbées par les opérations en France et en Orienon pouvait doute prévoir qu'il ne serait pas possible au gouvernement français d' éxpedier rapidem nt de gros eH. ctUs pour réprun*f une insurrection à MaJagascar. Lè mouvement devait se déc 1/inci.er dans la p: rtle méridionale de ,1'lle, au Sud de Fianaraulsoa. Une série de crfiiies isolés devaient appeler vers d's points éloignés du pays ta garni.de Tauanarive, afin que 1 alfen at contre le Goureinemeiil Général pût s* laire tn toute >écur{*é. Les intrumeots t. rail cil a u ts devaient iouer «n meme temps que le pois n ( arme favorite de la racs pei fi Je et crue' le des liovas ).

Du 22 au 27 dénembri lVi/G, DOS comJ patriotes vécurent des gr ares penibtV;' attreuses," tie se nournssaut. què de biscuits ep boites soudées, par c ainte d' empois nncmenl,et a tendirent, dans l'angoiss; qui l'on peut devi-t-er,-de:s évenene tis tragtqnet; des grou/^es de lIeut novas pjur un Français devaient bc.

complir les crime.. individuels.

L'alfa:re lut découverte. Mais les tmigitturi, p-omo eurs et meneurs dé r la V. V. S bénéficièrent d'uue Clémence qui confluait à la folie* Gué, petite cou i a inflation à la prison^ iel lut U: 6Uaa dé i*equipée qui lne put- miracuteuiement

et exceptioiiuelHinrii'.-voir ld jour. Lèplan prévoya t rexéeutlou , de tous' les iiid vidus ma les,' ainsi que des- f*'nmes dwQt I s. bt a«té: u é.aft pas die na-1 ture à enflammer les toeas. r

; A trente jours de dtstauc^ delà \Ié-| iropole, c était teûritma peu prëscer-*tain de l'impunité. -, - ',:!

* Et To ci que eeite organisation, cette V. V. S. reprend dépuis quelque temps; nue activité diagereuse. , | Que fait le Gouvernement Génère pour enrayt r uu tel mouvement? Kfen il , Il l*ui; dVLord dfre qu'à Mad;t~asc<.r t ut s les administra ious s nt iuf^stéès' de hovillt, d«v OUI par une aoet ration ^inqualifiable, lés pnucipaux Collabora i ileuis de j Adm mstration, laquelle, Ïcou eur de coupable économie, emptote- du C,-rso.iiiel iiitai,- aU txèu de u'admettie daos ses cadres (que du personnel exclusfveaaen: iVaucaiSi Les ajalgacbis

-

(4es hovas surtout) détiennent toutes nos administrations : Postes, Télégrammes, Tcfénâpues, t Provinces, Ré^ious, Serv.ce fuJiclaire, Transport»», Hôpitaux etc i «tc._ Ils peu vent donc s-t transmettre des] mets d'ordre sans que les chefs de ser-j vice français soient à même de j'en apercevoir. D'ailleurs, les chefs de service Itançafs ne voient que ce que les Malgaches des bureaux ries hovis plufot) leur laissent voir. Ainsi, les hovas ont en m3?'QS tout ce qu'il faut po.ir so îuer t beure II, pour isoler tous lei Cintras, pour arretir tout mouvement de défense, pour ?mpoiioniifr ~sùrtineut et mëthodtqmmcnt nos Compatriotes, pour massacrer ceux qui auraient pu ou cru se mette à l'abri. Etcela à treote jours de distance de la Métropole, uoUi notis plaisons à la répé er.

Devant la coupable inertie du G uvernement Général dé Madagascar, notre devoir nous rommaude de jeter le Cri d alarme. Nous ne veut on: pas qu' on tu: sauvagement des Français! Molie solidarité nationale nous trace la h'i,rnt de conduite ; uous ne pouvons pas laisser immoler uos compa riotes, nos frères leà Irauçaia qui, là-b «s, travail luit pjur |la gloire de notre Pays et c."Hrlbucu', Jsoas les climats tropicaux, au rcleveiuenl Btinancter de.). Pa rlé.

'1 Aou. (8/)éions que ce cri d alarma sera entei du, et que le nécessaire sera leit ; que destruupes feront dirigée* jsur Madagascar ; que la race hova sera ex :iue de 1 adminiiration ; que les priucfpaux meneurs de Ja V. V. S. recevront uni chaiiiDent exemplaire et que ses au ret J.rigeauis serjiii expulsé* de la G auJé-lle. INolre stupide pnClaathrop;e a liit trop d '1 Intelleciui 1 s" Uim .év..sion s'imposa. •' *

- - Pour pjreudre son essor, Ma lagascar 1 bcsoinid^^j4uœuVres, etc Qu'on iiitu te doiietri ttux-iùtellectels aux •^travaux Manuels, et q.-!'",n lernn* uns tarder lesecoles ouereuies si "ou ne non y a^ptëu ire que la balne du blanc et la | prépara MOU de la révette contre la Fraiice qui voudrait les adopter »

*

:Et airres avoir reprojuit ce petit chef d. oeuvre de 1 i itéra ue,j Le MADAGASLAK preud sereûiement cei au-de pontif et d-arbitre (Iuf lui est a écial,' pour nous de mer le morceau qae votci en guise de commentaires-conclusion : j bi. c'est' ainsi tjue dCi journaux dt France mal renseignés, publitut dans un seus ou dans l'atitre,des articles ine- lxac s sur Madagascar. Les uns nous thjnuMit les euro^ésns abusant «dieu* cernent des ind gènes, les autres lei indigènes se préparant à massacrer les européens.

r. L'histoire des v..za':)as vivant, du 2t Il 27 décenbre (le. blscuita extraits des boites .«ondée* (?) est Une galéjade et noir* ccn'rcre républicain t e i Aubi donne il ses lecteur* uns piétre idee du c 'urags tie nos fonct onna;res.et de nos cotons en les représentant Comme paralysés par ilat, U y a, ic, des milliers d'anciens C >mbattant s qui out vu autre ch Jse que les grenadiers de la V. V. S. !\on seulement Madagascar n'a ,.as bevi. u ne troupes, mais la colonb envofe des

- --,'---, "'WO", (QI ,"VIVIII':: vilvole nes »lalg».Cl.?R servir au Maroc et en Syrie.

Le gouvernement local qllf, d'ailleurs, ne dciire poiat rester les mains vides, s est muni du matériel néssaire an mafnneu-d-î 1 ordre et le complète par l'installation d't:ne escadrille d'aviat'on.

bous noys bornons ici, dans la présse a fenir ête aux agités comme en Indochine, agités malhonnêtes qui menacent oeaucoup plus la prospérité du pays que la paix publique.

P,tir le moment, ils se bornent à répan ire et a propag ;r leurs idées.

c^'il leur plaisait de passer a un autre sçonre d exercice, les dispositions lOf) t prises pour leur enlever l'idée de recommencer, même à neuf contre un.

l h'ii, 1_. Á- - t.

,¡-------- ~vmt~ u RIL -

h u ire le# éxagérations des indigeno philt"8 et celles des iiidigenaph..,bes,. il , a place pour la stricto vérité qui est la sufvaite :

Lrs Malgaches ne sont pins en ma/n et I indépendance dans laquelle ils se vautrent est aussi funeste aux interets maerie's et moraux qu'au developpemsnt de notre colui.sâtiou.

- L'u redressement s'fmpose. Mali sans biscuits dans des boites soudées.

On tes garde poir déjeuner, en temprs le cyclone

* ! ̃ + F-h e Dites-djnc Seigneur de Busscaére î Pourriez-vous now donner, en me ne emps cluelques indices sue l'auteur rprooabte di larucle qus vous jujez avec tant d-t distinction et d'Impartialité.9 f Que voulez-vous, Noble Comte t, Trop de joiroatHtei hnCMit étprès les CANABDSjpjuravoir l'honneur il eir î 1 » premiers à ieur couper enuerement les ailes,ou PARTIELLEMENT et n'enleyer que juste ce qu'tl faut peur IIll f. s puissent continuer leur vol. 1 Le nr.caJe dscéie bi-n son origine, vlo.i.feur I, Buisoaêre, et vou, ri'av.ez point besoin de sfgncr pour être reconnu , Bi,.. Il mieux il y a la rfernww histoire de; lettre auornm., et de bjmbe que vpus> noui avet' présenté3 avec tant de fant«i5i>. Aussi, ne ser o is-nou* mille nent étonnés d'apprendre, unioure lue la copie insérée par la frfb'io