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Titre : La Justice : journal politique et littéraire ["puis" politique et social]

Éditeur : (Tananarive)

Date d'édition : 1929-04-13

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 69

Description : 13 avril 1929

Description : 1929/04/13 (A1,N12).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6207483h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-95054

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/10/2012

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A V 0 I R Reproduisant un AVIS public par ta Mairie de Tamstllve, portant interdiction aux Indigènes d* louer 1 eurs maisons ou cours, saus l'assentiment de l'Admimistration, notre confrère LE MALAGASY. jette un cri d'alarme qui n'a pas laissé de nous troubler.

En droit strict, il faut d abord recon- naître que l'Administration de Tama ave ne parait pas viofér un contrat en aufoorilonuant la sous-tocation de ses pro priétés à son approbation. - - -- -

- Mais derrlere cette façade de feinté, qu'y a-t-il en réall é. Kaudrait-fl ▼ voir une lngéreac« abusfve de l'Administration dans les affaires privées ou mémo un acte de spoliation, comme notre distingué confrère parait fiOUl le prétenter ?

Si le MALAGASY était seul à protester, nous eussions pu etre te u tés de

nous inquiéter aussi. Ma s comme d'autres confrères qui ne pechent pa* précisément par excès d'md.genopAille ont embouché la meme: trompette, nous avoas cru devoir POUI imposer plus de circonspection et de nous demander ce qu'il pouvait bien y voir au. fond de ta chose, avant de formuler une critiqué -~ - -

- Or, trop d'exemples nous ent P.difiéll sur les combinaisons qui se trament autour des affaires de terrains. Plus d'uae fois, fAdmÍal,tration a du agir pour protéger (es Indigènes contre les spéculations les accaparements dont ils eussent été, sans cela, les victimes ignorantes. - -

Si c'est dans cet esprit, et nous tel croyons Jusqu" nouvet ordre, que M.

l'Admlnlstratenr-Msire Avignon a pris la mesure dont il s'agit, nous ne pouvons qUI l'approuver hautement.

A notre confrère donc, de nous detromper, le cas échéant.

RATSIMlSETA.

uNt lt T JRE Tananarive, le 18 Mars 1919. Monsieur F Administrateur \Su parieur des Colonies, Chet de la Région de TANANARIVE.

1

Mousieur l'Administrateur Supérieur.

J'ai l'honneur d'attirer respectueusement votre hautè équité, sur le fait que cerains indigènes, cngl .aires pe Ta a sanve mais, possédant des propr.ét s dans la Province de Maujakandriana, j vont été réquisitionnés pour passer 45 jours à Périnet, bi"n que déjà en régie avec le lise, et malgré les proclamalons solennelles tle Monsieur le Gouverneur - Général Olivier.

J'ai - à vous signaler notamment deux cas t)piques: l°-Celui du nommé RAKPTQVAO* domiclié à Tsara lalana qui a'télant rendu dans le canton de Fiafe

- aua, province de Manjakanuriana a été réquisitionné pour être dirige sur Périnetes L-intérersé ç'y est refusé et est a tlétJ

présenter a vous pour s expliquer. Vou tlvez bien voulu lui confier une note 1 l'adresse de Monsieur lé chef de la pr" vînee de Manjakandrfana. Une surprio se désagréable l'y attendait, sous form- d'inculpatten do menaces et d Insulte6 à des Mplkarakara et certains notable* 1 fut IPIS au violon, mais après lavot

interrogé le chef de la proviuce s'e»rj rendu Compte de 3 l'inanité des grieht -rticulés centre lut et l'a relaxé puremeat et simplement.

2"-, Le jeune RAKOTOZAFY, con-

tribuable à Ankadlfotsy, de passagn dans 16 abrme canton de Fiaforana, subit exactement le aort" de Rakoiovao, et se ta aemblo-t-ii, avec l'assentiment sinon sur les odres au chef du Bureau Indigène de Manjakendriana. -

Il parait meme que les foncionnaires subalternes de cette province out, tout pren apprit par coeur, dei :nollls d'arrcstaiiou a l'intention des I.&tlie;eues qu i I s veulent persécuter ,ét Induisent bien souvent eu erreur le chef de discrict qui malgré son désir de n" commettre aucuue injustice, Accorderait une trop grande confiance a son cHef dçBureau. **")

Ces reuselgnemens suffiront,''je l'espère, Monsieur l'Ad-oiniitrateur Supérieur, pour vous couvaiucre de l'intérêt qu'il )a a surveiller étroitement les fonctionnaires ludlgénes doot les abuII ne se comptent plus, surtout en maiiere de travaux de prestation et de réquisition.

En m'excusant de mon intervention, j e vous pris, Monsieur l'AdministraSu périeur, de daigner agréer l'expression

d mes sentiments les respectueux et déroués.

RAZAFY ABRAHAM, Agent d Af.faires REDACTEUR A LA JUSTICE.

D'oupi um

Preues une oie ou un dindon, de pré ference. La vider omme l'on ferait d'une CAISSE NOIRE. Plumé coauue un fonctionnaire grincheux, et flambé comme uu magistrat Incommode, il est ensuite passé sur uu feu ani vif que l' éreintemeat pour lui faire prendre trente-s x Couleurs. Facutuilrrment, en péui lui graisser - les DEUX PATTES.

L arroser d'un qUltrt ou d'un demiPOT de vin. Le laisser mijoter doucement dans une CASSEROLE, avec un bouquet d'eucens. Ajouter du bouillon de CANARD ou de LAPIN, avet!

quelques CAROTTES. Tout.es les FAR CES, lui vont avantageusement, Servir sur une - assiette-ail-beurre avec un

morceau dè fromage. Doit pouvoir être acconiodé à TOUTEs SAUCES comme un Gouverneur complaisant, accompagné d'une ^TARTINE aVtC purée de POiRKS.Une bonne RLAGUE, de toujours Il -. -

k, même tabac. ne serait pas de trop' pour la digestion de ce j lat aSie'l. lourd.

Et voilà comment oir m'a donné les premières leçons de cuisine JOURNA-

LISTIQUE que je dois à mes grands confrères LE MADAGASCAR et LE MADEC1SSE. * ! » Mais, hé'as I c'est pour avoir voulu essayer mes connaissances culinaires, qu'à mon indicible étonnement, j'ai été mi* à l'index par le vertueux, l'illustrissime de Busachère qui, jaloux de Vauvenargues et da La Rochefoucauld, aurait écrit un traité de morale et de dignité professionel le, et m'a accusé d'avoir forfait aux règles de l'honneur, moi qmn a* fait cependant que le prendre comme modè 1 e. ;

Je me livrais à de sombres réflexions!

sur i tneontéquence et l'injustice de PI homme, et allais jusqu'à maudtre ta fallacieuse trilogie républicaine. Je me klisais que, somme toute, la seule li[berté de la presse iuuigeue consistait là SE TAIRE; que son égalité n'existail

que devant la CKNSURK; que U fraternité ne devait se pratiquer qu'en PRISON entre les journalistes indigènes.

Je révais a tout cela lorsque tfré de mon to.nmen par le bru" d'uu camtou

du Serties de la -Peste, j'ai COIl"tatél avec plaisir qui! me restait encore une bouteifle de cet excellent rhum a 658 que Plueffable BRUNE f, docteur sa sincérité fait servir dans ses débits, a l'issue de chacune de ses conférences antialcooliques dont "D trouve les speçimen daus le journal LE MADECASES.

£ NAMAR.GOLO.

JE CROyAIS 1 Je croyais jusqu'ici que les morts avaieut droit au respect de tOUS_M.

et que t'iuimitlé n'avait pas à franenir la porte du cimetière. -

Je croyais que les dépouilles d'un ennemi a- devaient pas etres insultée, et que le derniet goujat n- se permettrait paii la moindre plaisanterie devant la maison d'un trépassé.

Je croyais que 'e. larmes des uns e devaient pas provoquer l'tiilan6 des autres et qu'on n'avait plus qu'à s'iuctiuer devant l'infortune d'au rUI 1

IL n'en serait plus ainii, ho las, rDI llauiere de /ournali*me :– Lisez ce que Monsieur le Comte de BUSSCHERE éçr.t dant le MADAGAS C,\K. au 6 Avril pour rendre compte de ce qu'il a cru être le dernier SJU-ipir de la JUSTICE:- Ou dit volontiers dans Le langag j cour.n-" que ta justice est saisie de Et: jàait. Klle .t M L'otre dans la p1:r-: Lonne de Raisimiseta, ré facteur d'un

petit canard imprimé av«:c du cirage eJ qui s'intitule (a Justice.

Il ptraii que la presse servant à imprimer cette feuille appartenait à notre confrère du MADE»-IASSE. Or, précisément, Raisimiseta, l'inimitable Préeldent se servait de cette presse pour

ianlllraittr Brugaet qui a repris son bieu.

Le fougueux Rat.;m(seta est mainteInant à la recherche* d une machine,

;r' duo pot d'rncre VERTE, et d'un.

r4ma de papier CHOCOLAT, Eu me.

me- temps, U es: FICHU, i force de reclaerch-ro ! de reirouver ia caisse de sou syndicat. Et ce sera Justice, comme m dit au Palais.

Et apres cela, ccu vous Monsieur de Busschere qui, le front et le vet.

be nau-t, accusez d'A MORALITE les journalistes indigeues.

Non. rendons au moins justice à Brunei qui. bleu qut n'ayant poiut de par:!cule, au eu la noblesse de ne pas danser sur la tombe d, un adversaire, Seuls 1-s vu'galres MPAMOSAVY (surc.er/) font sfnsi, chez nous ; encore on:-i!s la puitu- de n opérer que dans i'obîCUri-» u té de la nuit 1 LA JUSTICE.

- lUMiVERSIIE MALGACHE

A peine mon article iur la stuatloQ intellectuelle a paru que j'ai reçiu des Ittires de compatriotes, me demanJaut des renseigueaieuis sur 1 Ecole uniq ue que je préconise dans mou article.

Comme il faut que toutes nos vues et nus revendictions sioen continués et invariables là-dessus, il faut que je doune mon plan général car, il ne faul pas quil y fait d'équivoque. Nous na --

sommes pas en tuéjne mais en pratique et ces-, la réalisation immédiate iqu/1 nous faut, tuut en fiisaut comprendre a nos compatriotes la nécé s la

---- --- ----- .,.

d'urgence d avoir une - - Ecole -- Unique mais Privée, et sans l'ai Je des missionnaires ni du Kanjakana.

Au risquei de rebacter, reparlons de 19Ecole Ulli pie spécielement fondée par les malgaches, sans distinction d'opinion po l i tique ou religieuse èt. aux fiais d'uue association privée.

Certains amis sortis des Ecotes Normales des France et ne péchant pas par excès de bienveil lance, me font Thon* neur de prétendre qu ils n'ont pas compris mon plan gluéral*

- On m'objecle que mou Ecole Unique ne sera pas autorisé* par le Fanjakaua ; mais « je vous réponds que TEiat tépublicain ne p. ut pas empécuer une société de se former dans le but d instruira ses ressortissants, et de leur douner une éducation miéllectuelle solide ; "Etat republicaiu ne revendique pas, t L ne peut revendiquer le monopole de l'eltseîguement, qui serait la négation d a ie liberté primordiale. !

Les écoles dites libres auroat, cjmiui par le passé, IrCcuCu deuseigcur sous, le contrôle de l'Étal.

- Croire le contraire, cescrut se s:gn 1er par une iacurable iiaigtié.

Mais, il ne serait qu'un enseguement UNIQUE, Uue U.\ I^'ERSITE pour - --

tous les eulants Malgaches à.

Madagassar, qu'ils soient ils de gi anda seigneurs, dd Considérables capitalistes ou enfants de proléiatres.

Nous aurons a créer une Lniversiié-