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Titre : La Justice : journal politique et littéraire ["puis" politique et social]

Éditeur : (Tananarive)

Date d'édition : 1929-03-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 mars 1929

Description : 1929/03/30 (A1,N11).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k62074823

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-95054

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/10/2012

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LES FAITS

- Le MADAGASCAR donne une rela- tion tronquée de mon discours au vin d'bonneur du 18 Janvier, et m'adresse des éloges aussi intentionnels qu' immérités.

Le MADECASSE pour appuyer cc| mouvement tournant, se fait l'écho de soi-disant protestations de mes camarades, justement surpris d'apprendre leur président proclamer qu'ils sont satisfaits de leur situation pt n'ont rien à réclamer, alors qu'en réalité, je m'effor

cais d'attirer POLIMENT l' 'a.-tt-nf.ÏCtU de M. le Président de la Chambre de Commeice sur les. employés qui, en raison de leurs aptitudes et des nécessités du service, ne ronnaitront jama:s la vie libre, blanchiront sous le barrnafs et dont la RETRAITE doit etre mise à l'abri de la miseff.

jLa presse européenne ne crut pait moins le terrain suffisamment préparé et Brunet amorce l'attaque.

les employés de Commerce et le Comité eurent un jour l'étonnement de lire une convocation à une assem blée générale, lancée par Brunet, avec un ordre du jour des plus malveillants.

Inutile de dire que tonte la presse européenne s'empresse deff reproduire

cette convocation.

Deux jours après, rectification. A la place du Théâtre Municipal, on indique cette fois le siège de l'association des Fonctionnaires Malgaches comme lieu de rendez-vous

Le Comité alla aux informations el apprit qu'en effet, sur demande TELEPHONIQUE d'INCONNU, agissant au nom du Président, l'Association des Fonctionnaires Malgaches a bten voulu mettre son local à la disposition des Employés de Commerce.

La supercherie fut découver'e a temps, e Président des Fonctionnaires pris de doute lui <uMi,vint en personne la vetl-J le, remettre à son collègue des Employés de Commerce, un billet enjoignant au concierge de n'ouvrir qu'en ptésenee et sur l'ordre meme de Ratsimiseta.

fcfOn connaît la suite.

- Les assauts succèdent aux assauts. 7 ous les mojens sont bons.

Les télephone ne cessé de fonction uer entre lsotry et Rue Galliéni. Là c'est Brunet et Robinary qui p<r!entJcf c'est de Busschère et Rakotnseheno. Ce dernier, Membre de mon Comité, fournit sécrétement les munitions.Brunet s'en sert, et ainsi de suite.

^A coté de la propagande écrite, il "f a la verbale. Je pourrais citer dee noms. Mais à quoi bonllt

t. Un grand pont restait à fixer: Qui!

pourrait m'être opposé aux élections.

Tout le morde se réfuse. C'était une] série de conciliabules rocturn's dans un cabaret. Apéritifs gratuits, aux frais de qui on devine trop.,

Un candidat,. enfin! - C'est mon ïecrétaire Raveloarisoa 1 A vrai dire celui-c avait déjà posé M candidature; main jusque là on ucj

s'occupait guère de lui. Ce n'est que dans les derniers moments que faute de mieux, en entoure son drapeau.

Vint" le 17 Mars. Ce l'nt mofns une assemblée générale qu'une Cour Criminelle. Tous les débats se sont concentrés sur ma gestion financière.

- .J'ai donné tous les détails de mes opérations, après les avoir soumis à Messieurs les Commissaires des Compter qni ont conclu laconiquement el techniquement n'AVOIR AUCUNE OBJECTION QUANT A LEUR MATERIALITE mais en soumettent l'OPPORTUNITE à la seu l e et souveraine appréciation de - l'Assemblée Générale.

A ancun passage de ma lecture, l'Assemblée générale n'a soulevé une pro* testation. Mes adversaires se sont contenles de faire une critique irraisonnée et interminable du travail des Commissaires, dont l'~ a toujours signé 1 es I ettres à moi adréssees par 1 e.« mécontents.

11 ne m'appartient pas d'empiéter sur le Procès-verbal qui, je l'espére. saura donner une fidèle image de tout et qui s'est passé.

Je constate simplement que mes adversaires n'ont pu recueillir en tout que trente six voix contre mes cent dix sept On m'adiffamé. injurié, moi homme privé. A la Justicp de dire si oui ou non, j'ai drott à la protection de la toi.

RATSIMISETA

LES J E fi C A PROPOS DES EMPLOYÉS DE COMMERCE. ON NOUS PRIE D'IN SÉRER L'ABTICLE CI DESSOUS:— !

O

QUI SE RESSEMBLE S'ASSEMBLE Le journal Le MADECASSE, spécialisé dans la diffamation et l'injure, tout lej monde le sait, a publié depuis plusieurs jours des fausses nouvelles sur

la Trésorerie de fa Société des Employés de Commerce de Tananarive, dans le dessein d'apporter un trouble moral dans l'esprit des Membres

L'induction volontaire en erreur,pour ameuter l'opinion publique et à plus forte raisen eelle des Membres, n'a du surprendre personne car deux types se ressimbl nt, BRUTE-NEE et RAOMB!KARY, sont à la rédaction de ce^ torchon. Encore une fois, ils essayent de

tromper *e public par les informations du MADECASSE du 20 Mars *929. Ils ne se doutent pas que la JUSTICE est ta pour publier intégralement le compte- rendu de l'Assen b+é* Générale.

Bl CHK-SFRRE écrit t'ans le MADAGASCAR que la question de caisse a passé en muscade et les comptes - n'

ou* pas élé produits, examinés et vérifiés BRUTE-NEE et RAOMBlKARYprétf'u.1 dent que Rotsimiseta n'a pas pu rendre Compte • de sa" gestien financière, tout en publiant les observations de Mr. RA-

VELOARISON dont la façon de se conduire le portrait moral, sont décrits par l'article de la 44 GRANDE ILE du 24 Septenbre 1928( en 3ème Page, 4 éme colonne.

t De deux choses l'une; Ou Ratsimiseta a produit les comptes- Ce qui a eu lieu d'ailleurs - ou les observations de-Mr Raveloarison sont auticipées.

^SJLeur mission se bornant à la seule vérification des comptes, les Commissaires A. Raniananarivo et Ralidera, con durent que la sincérité des pieces et ta.

materialité des dépenses ne lont aucun doute 4t. Mr Raveloarison en a pris acte. L'Assemblée Généra le, seule quali- fiée pour donner quitus, ne demandait pas plu s pour ce laire. 11 faut être privé de raison pour" conclure otue les Commissaires aux Comptes doivent donner quihus au détriment de "l'Assemblée Générale.

Quant au Président nous repétons ici la déclaration qu'il a faite*,devaut l'Assemblée" Générale.

!" Vous m'aviez schargé^de la pré44 paration:du ter,ain du labourage n 44 de" la semence, du repiquage, de 44 la récolte, de la mouture, de la 44 cuisine,"du service a table,"et mam- "tenant que vous été rassasiés, vous vous plaisez à ine «traiter de barbo44 teur.

Ratsimiseta justifie les dépensee de 1929, d apTes: Raveloarison, avec fdes pièces de 1926.- 'Conformément a l'art. 10 des statuts, le? secrétaire, qui n'est autre que 'notre sieur Raveloarison, est SEUL RESPONSABLE des archives :detll la Société. Pour que le Président Ratsimiseta ait pu produire

des pièces de 1926 pour justifier ses depense, nous croyons à la complicité de M. Raveloarison. En effet, plusieurs Membres ont remarqué dpuis plusieurs mois, et meme cas jours derniers, que le Secrétaire était toujours sur le" ■derrières du Présidant.

Malgré les déclarations véritables de natsimiseta, tussent,elles appuyés d'une lettre, les Employés, connaissant tous

la Comptabilité, n'ignorent pas que toute Comptabilité, est sujette à ERREUR OU OMISSION. Ils se fierontencore moins aux déclarations de'BRU- TE-NEE et RAOMBIKARY.

Enfin Raveloarison demande ce que sont devenus les 8 ou 10 mille franc, eu tout au moins les 5 milles Irancs de la Société. Nous 5 h,i;¡r enjoignons de nous faire savoir ce qu'*il en a fait car nous [supposons que pour cette somma il a été

chargé de ^'encaissement. Encote une fois ne us déclarerons que puisqu'il a jou"'-Bvec P. la porte on luf ff ra^ faire connaissance avec la fenêtre.

-.PC'ur pn revenir à BRUTl^F.E et RAOKBlKABY nous demandons à l' Administration, conf(Ympmfnt' aux.V èsidérata du Madécasse paru He" 20 Mars, I*Î29, de déléguer BITTE-NFE à la téri.

ficaUon des L^resde Prcccs-vcrbaux el de Caisse des Fiarponana prctcstantt et Catboliques, peur lesi'qtietes' du* Diman.

che surtout RAOMBIKARY - astuirera,

la vérification des memes livres pour les FiKAMBANANA MPAN^EVINA de la Province.

RAZAFY (II)

iSiTUJTION INTELLECTUELLE par Ab Razafv 'tu ft»»)

Nous dépensons notre temps en las-mentations inutiles, nous ve" devons pas compter sur autrui. Aide'toi le ciel t'aidera. Il ne faut jamais compter sur les bras de nos frères « ne passons pas notre temps* faire des critiques, et ouis ne vous occupez pas de Paul et.X Ne cherchez pas à savoir si Rajasy, est entré par la petite ou la grande porte

d' Antaninarenina~et s'il est devinu millionnaire pour ce~ imaginaire, ou s'il s'endette chez Rrunet. N'attendez pas qu' Abrabam veuille faire quelques choses ou qu'il ccrtvp; dans tel ou tel journal à Paris ou à Madagascar. Faites"vos dévoire et plus tard le souvenir sera bien doux pour vos enfants, Il n'v a que les pauvres de esprit qui vont de porte en porte pour* s'inquiéter .de X et, Y. Tournez vous plutôt vers les américains noirs, leur

états d'esprit et il vous faudrait ré-

fléchir sur leur organisme que je vitfns de vous citer. Il y aurait 'beaucoup à faire" ét beaucoup à dire sur l'admirable ascension de cette race vers la science et étudier d'après les faits et les résultats, pour servir d'exemples multiples.

Quand aux colons n\lltenJez rien d'

eux. Ils s'occuppent de 7N leur» interets et ils ont raison. Tant pis pour vous, si vous négligez l'interet et l'avenir de vos enfants. Je ne donne pas tort à certains fblancs qui se

rangent pour la plupart *aux" côtés des écoles professionnèlles, lIs. ne" demandent pas mipux que de voir les? Malgaches devenir de bons ouvriers, aussi n'ont

ils pas bésité à fournir des sommes considérables pour /a constructions d' écoles professionnelles. Ces, éco l es sont du reste magnifique, extrempment bien outillées et dirigées admirablement. Mais on devra se rendre compté cependant de l'insuffisance d'une éducation pure- ment professionnelles et la réaction con.

tre les tendeuces des colons et gouver-

nements s'impose. A l'heure actuel le il faut admettre le maintien â la rois les établissements fprofessionnels et la création d'établissements de culture intellectuelle. Nous ne devons pas abandon- -ner l'idée de construirer les universités * ,,Ir iise" formerontles intelligences d'élite.

Nous n avons pas encore atteint l'

déal; il ne s'agit pas :sèulfinent de Wformer parmis les Malgaches 'un élite de penseurs ou d'arlistes. Ce qu'il faut avant tout c'est d'aborder le peuple lu

mene, la grande masse afin que chacun soit a mpme de se nersonna lité intellectuelle. Combien reste t-il? encore d'I oir mfs, de joines gens qU) Dr peuvent se réaliser Cf qu'ils ne savent ni te comprendre ni se diriger ? Pc«iiccup[ de force de ;